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FR2888208
A1
DISPOSITIF POUR LA FIXATION D'OBJETS SUR UN BOUDIN DE BATEAU GONFLABLE
20,070,112
La présente invention concerne un dispositif pour la fixation d'objets sur un boudin gonflé de bateau gonflable. On sait que les bateaux gonflables comportent un boudin périphérique, généralement subdivisé en plusieurs chambres étanches indépen- Jantes. Du fait qu'un tel boudin présente une section sensiblement circulaire, tout objet posé dessus a tendance à glisser sans pouvoir y rester. Or, il serait intéressant de pouvoir fixer en position sur le boudin un certain nombre d'objets, comme par exemple un dispositif GPS, un échosondeur, une poulie pour câble d'ancre, un enrouleur de câble ou de ligne, un portebouteille, etc... et, plus spécialement pour les pêcheurs, des porte-cannes, des boîtes à leurres, etc... La présente invention a pour objet de résoudre ce problème. A cette fin, selon l'invention, le dispositif pour la fixation d'objets sur un boudin gonflé de bateau gonflable est remarquable en ce qu'il comporte: une pince à deux branches courbes, disposées de façon que leurs concavités se trouvent en regard, les concavités desdites branches correspondant au moins approximativement à la convexité dudit boudin gonflé, et lesdites branches étant articulées l'une à l'autre par des moyens d'articulation dont l'axe est orthogonal au plan desdites branches; des moyens de serrage desdites branches disposés au voisinage desdits moyens d'articulation et permettant auxdites branches de prendre au moins une première et une deuxième positions, telles que: É dans ladite première position, les branches de la pince sont écartées l'une de l'autre de façon que la distance séparant les extrémités li- bres desdites branches, opposées auxdits moyens d'articulation, est au moins égale au diamètre dudit boudin gonflé ; et dans ladite deuxième position, les branches de la pince sont rapprochées l'une de l'autre en enserrant ledit boudin gonflé, qu'elles pressent entre elles; et au moins une embase portée par au moins une desdites branches de la pince, du côté opposé à la concavité de ladite branche, et apte à servir de support à au moins un objet. Ainsi, il est possible de fixer, par tout moyen connu, un ou plu-sieurs objets sur la ou les embases rendue(s) solidaire(s) dudit boudin par ladite pince. De préférence, lesdits moyens d'articulation sont disposés sur des prolongements extérieurs saillants desdites branches et lesdits moyens de serrage sont montés sur lesdits prolongements. Avantageusement, ces derniers peuvent être du type à vis et écrou. Dans un mode de réalisation particulièrement simple et avantageux, lesdits moyens de serrage comportent une vis fixée à l'un desdits prolongements extérieurs et traversant l'autre desdits prolongements extérieurs par une ouverture oblongue longitudinale. Par ailleurs, la branche de ladite pince se trouvant à l'intérieur du-dit bateau, après fixation dudit dispositif sur le boudin gonflé, peut comporter au moins une embase de support au moins approximativement verticale. De même, la branche de ladite pince se trouvant à l'extérieur du bateau, après fixation dudit dispositif sur le boudin gonflé, peut comporter au moins une embase de support au moins approximativement horizontale. Pour fixer la position de la pince sur le boudin, aussi bien longitudinalement qu'en rotation, on peut prévoir sur l'une des branches des moyens, par exemple du type fourchette, coopérant avec une butée, par exemple un téton à la forme au moins approximative d'un champignon, fixée sur ledit boudin. Une telle butée peut être fixée d'origine sur le boudin, par exemple pour servir de bitte, ou bien être rapportée par collage, spécialement pour la coopération avec ladite fourchette. Notamment dans le cas d'objets de grande longueur, il est possible d'utiliser un système comportant au moins deux dispositifs de fixation tels que spécifiés ci-dessus pour les fixer au boudin. Les dispositifs de fixation composant un tel système peuvent alors se trouver sur un même bord du-dit bateau gonflable ou bien sur des bords opposés de ce dernier. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 montre en plan un exemple de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention. La figure 2 montre un détail selon la flèche II de la figure 1. La figure 3 montre un détail selon la flèche III de la figure 1. La figure 4 illustre, en perspective du dessous, les moyens d'articulation et les moyens de serrage du dispositif de fixation des figures 1 à 3. Les figures 5A et 5B illustrent schématiquement la mise en place du dispositif de fixation selon l'invention sur un boudin gonflé d'un bateau gonflable. La figure 6 montre, en perspective du dessus, la partie supérieure du dispositif de fixation selon l'invention monté sur un boudin gonflé dudit bateau. La figure 7 illustre, en perspective du dessus, un système selon l'invention comportant deux dispositifs de fixation, tels que représentés sur les figures 1 à 6. Le dispositif pour la fixation d'objets sur un boudin gonflé de bateau gonflable, représenté à titre d'exemple de réalisation sur les figures 1 à 6, comporte une pince 1 à deux branches courbes 2 et 3, articulées l'une à l'autre par une articulation 4, dont l'axe X-X est orthogonal au plan desdites branches 2 et 3. Les branches courbes 2 et 3 sont disposées de façon que leurs concavités 2C et 3C se trouvent en regard. La pince 1 est destinée, comme on le verra ci-après en regard des figures 5A et 5B, à être montée sur un boudin gonflé 6 d'un bateau gonflable 7, représenté seulement schématiquement et partiellement sur lesdites figures. De façon usuelle, ledit boudin 6 se trouve à la périphérie du bateau 7 et le fond souple 8 de ce dernier est relié de façon étanche à la partie inférieure dudit boudin. Les concavités 2C et 3C desdites branches 2 et 3 correspondent au moins approximativement à la convexité du boudin 6 gonflé. L'articulation 4 est montée sur des prolongements extérieurs saillants 9 et 10 des branches 2 et 3, respectivement. De plus, sur le prolongement extérieur saillant 10 de la branche 3 est soudée une vis inclinée Il, traversant le prolongement extérieur saillant 9 de la branche 2 par une ouverture oblongue longitudinale 12. Un bouton fileté 13, disposé du côté du prolongement 9 opposé au prolongement 10, peut se visser et se dévisser sur la vis 11. Grâce au bouton fileté 13, il est possible de régler l'écartement des branches 2 et 3 par rotation autour de l'axe X-X de l'articulation 4. Par ailleurs, la branche 2 de la pince 1 comporte, approximative-ment en son milieu, une embase 14 tangentielle, pourvue de trous 15. La branche 3, quant à elle, comporte une équerre 16 solidaire, d'un côté, de ladite branche 3 et, de l'autre, dudit prolongement 10 pour former une embase 17, de direction transversale à l'embase 14 et percée de trous 18. De plus, l'une desdites branches 2 ou 3 comporte une fourchette latéralement saillante 19. Ainsi, pour mettre en place la pince 1 sur le boudin gonflé 6, on commence par dévisser le bouton fileté 13 jusqu'à ce que l'écartement E des extrémités libres 2E et 3E (opposées à l'articulation 4) soit au moins égal au diamètre D du boudin gonflé 6. On peut ainsi introduire, par le dessus, la pince 1 sur ledit boudin, de façon que les branches 2 et 3 soient respectivement à l'intérieur et à l'extérieur du bateau 7 et que l'articulation 4 se trouve sur la partie supérieure dudit boudin. Après quoi, on visse le bouton fileté 13 pour serrer lesdites branches 2 et 3 jusqu'à ce qu'elles enserrent extérieurement le boudin 6 en le pressant entre elles (voir les figures 5A et 5B). Dans cette dernière position, les embases 14 et 17 sont, par exemple, respectivement verticale et horizontale et la fourchette 19 est engagée dans un téton 20, en forme de champignon, solidaire du boudin 6. Ainsi, la position de la pince 1 est fixée, sur le boudin 6, aussi bien Iongitudinalement qu'en rotation. On comprendra aisément que, grâce aux trous 15 et 18, il est aisé de fixer, par tous moyens connus, des objets 21, 22 sur lesdites embases 14 et 17. Comme illustré sur la figure 7, dans le cas où on désirerait fixer sur le boudin 6 un objet 23 de grande dimension, il est possible d'utiliser deux pinces 1 écartées, l'objet 23 étant fixé sur des embases alignées 14, 17 desdites pinces. Bien que sur la figure 7, on ait représenté les deux pinces 1 fixées sur le même bord du bateau 7, il va de soi que lesdites pinces pourraient être fixées sur des bords opposés dudit bateau 7. Les pinces 1 conformes à la présente invention peuvent être réalisées en métal (par exemple acier inoxydable, aluminium, etc...), en matière plastique, etc... Eventuellement, les branches 2 et 3 desdits pinces 1 peuvent porter au moins partiellement un revêtement plastique pour protéger le boudin 6 contre d'éventuels endommagements ou usures
- Selon l'invention, le dispositif comporte une pince (1) à deux branches courbes (2, 3) articulées pouvant prendre :▪ soit au moins une première position, dans laquelle les branches (2, 3) de la pince (1) sont écartées l'une de l'autre de façon que la distance séparant les extrémités libres desdites branches est au moins égale au diamètre du boudin gonflé ;▪ soit une deuxième position, dans laquelle les branches (2, 3) de la pince (1) sont rapprochées l'une de l'autre en enserrant ledit boudin gonflé (6), qu'elles pressent entre elles.
1. Dispositif pour la fixation d'objets (21, 22, 23) sur un boudin gonflé (6) de bateau gonflable(7), caractérisé en ce qu'il comporte: une pince (1) à deux branches courbes (2, 3), disposées de façon que leurs concavités (2C, 3C) se trouvent en regard, les concavités desdites branches correspondant au moins approximativement à la convexité dudit boudin gonflé (6), et lesdites branches étant articulées l'une à l'autre par des moyens d'articulation (4) dont l'axe (X-X) est orthogonal au plan desdites branches; des moyens de serrage (11, 12, 13) desdites branches (2, 3) disposés au voisinage desdits moyens d'articulation (4) et permettant auxdites branches de prendre au moins une première et une deuxième positions, telles que: É dans ladite première position, les branches (2, 3) de la pince (1) sont écartées l'une de l'autre de façon que la distance (E) séparant les extrémités libres (2E, 3E) desdites branches, opposées auxdits moyens d'articulation (4), est au moins égale au diamètre (D) dudit boudin gonflé (6) ; et É dans ladite deuxième position, les branches (2, 3) de la pince (1) sont rapprochées l'une de l'autre en enserrant ledit boudin gonflé (6), qu'elles pressent entre elles; et au moins une embase (14, 17) portée par au moins une desdites branches (2, 3) de la pince, du côté opposé à la concavité de ladite branche, et apte à servir de support à au moins un objet. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation (4) sont disposés sur des prolongements extérieurs saillants (9, 10) desdites branches et en ce que lesdits moyens de serrage (11, 12, 13) sont montés sur lesdits prolongements. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage (11, 12, 13) sont du type à vis et écrou. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage comportent une vis (Il) fixée à l'un desdits prolongements extérieurs (10) et traversant l'autre (9) desdits prolongements extérieurs par une ouverture oblongue longitudinale (12). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la branche (2) de ladite pince se trouvant à l'intérieur dudit bateau (7), après fixation dudit dispositif sur le boudin gonflé, comporte au moins une embase de support (14) au moins approximative- ment verticale. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la branche (3) de ladite pince se trouvant à l'extérieur du bateau (7), après fixation dudit dispositif sur le boudin gonflé, comporte au moins une embase de support (17) au moins approximative- ment horizontale. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'une des branches (3) de ladite pince comporte des moyens (19) aptes à coopérer avec une butée (20) fixée sur ledit boudin, pour fixer la position de ladite pince sur ce dernier. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation de la pince en position se présentent sous la forme d'une fourchette (19), alors que ladite butée est un téton (20) à la forme au moins approximative d'un champignon. 9. Système pour la fixation d'objets sur un boudin gonflé de bateau gonflable, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dispositifs de fixation (1) tels que spécifiés selon l'une des 1 à 8, au moins un objet (23) étant porté par des embases alignées (17) de dispositifs de fixation différents. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que lesdits dispositifs de fixation (1) se trouvent sur un même bord dudit bateau gonflable. 11. Système selon la 9, caractérisé en ce que lesdits dispositifs de fixation (1) se trouvent respectivement sur des bords opposés dudit bateau gonflable.
B
B63
B63B
B63B 21,B63B 7
B63B 21/04,B63B 7/08
FR2902543
A1
PROCEDE DE CREATION DE CONTENUS MULTIMEDIA POUR TERMINAUX MOBILES, PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE
20,071,221
PROCEDE. L'invention concerne la création de contenus en format de media enrichi (rich media format). L'invention trouve une application pour le multimédia interactif, en particulier télévision interactive, sur terminaux mobiles, mais aussi TNT, IPTV. Par multimédia , on désigne l'utilisation interactive et simultanée de plusieurs modes de représentation de l'information (textes, images fixes ou animées, sons). Par interactif , on désigne la possibilité d'actions réciproques en mode dialogué. A titre d'exemple, l'utilisateur peut choisir des réponses, suivre son propre chemin dans une arborescence, modifier le déroulement d'un programme. Par télévision interactive (ITV Interactive Television) on désigne ici toute technologie permettant une communication à double sens entre spectateurs et fournisseur de services (tel que broadcaster, câblodistributeur), notamment pour le divertissement, l'information, l'éducation, le commerce. Les services que doivent offrir une télévsion interactive sont par exemple VoD (Video on Demand), podcast, PVR (Persona) Video Recording), ESG (Electronic Service Guide), vote, quiz, achat. Le multimédia a connu un succès sur le Web, notamment depuis le lancement en 1995 du langage de programmation Java qui a permis de créer des applications autonomes et de doter les documents html (Hyper Text Mark-Up Language) de nouvelles fonctionnalités : animations interactives, applications intégrées, modèles 3D. Ce langage orienté objet comprend des éléments spécialement conçus pour la création d'applications multimédia. Pour l'interactivité, des connexions activables à la demande (hyperliens) relient les données pour la navigation Web. Internet, téléphonie fixe et mobile, radio et télévision sont aujourd'hui proposés aux ordinateurs par un seul modem multi- fonctions . La convergence de l'audiovisuel, de l'informatique et des télécommunications est une réalité pour les détenteurs de ces modems. Le multimédia interactif sur terminaux mobiles suscite actuellement un grand intérêt. Par le passé, des protocoles d'accès Internet spécifiques aux terminaux mobiles tel que PDA (Persona) Digital Assistant) ou 5 téléphone portable ont été proposés, par exemple Wap (Wireless Application Protocole). Pour la télévision sur terminal mobile, plusieurs standards sont proposés aujourd'hui. Un premier standard est le MPEG-4 BIFS. 10 Le standard de l'ISO/IEC MPEG4 (Moving Pictures and associated audio information coding Expert Group 4) concerne toutes les technologies multimédia comme le téléchargement ou la lecture en transit (streaming) sur Internet, le multimédia sur terminal mobile, la radio numérique, les jeux vidéos, la télévision et les supports hautes 15 définition (TVHD). Ce standard MPEG4 doit permettre la convergence du Web et de la télévision en intégrant des contenus provenant de ces deux médias.. Il offre en plus la possibilité de décrire des scènes interactives 2D avec MHEG (Multimedia and Hymermedia Expert Group). MPEG4 permet aussi de définir des scènes 3D via le langage 20 de création de scènes Web VRML (Virtual Reality Modelling Language) et de les gérer sur le format binaire de description de scène BIFS (Binary Format for Scene), la description étant sur le Web, le texte descriptif qui est associé à une page et affiché û habituellement le titre de la page et son URL û lorsqu'un visiteur fait une demande au travers 25 d'un moteur de recherche ou un répertoire. Dans le standard MPEG4, l'interface de programmation EAI (Externat Authoring Interface) doit permettre de contrôler une scène VRML depuis une application externe Java. Dans le standard MPEG4, une description textuelle des modules est prévue sous le nom de OCI (Object Content Information), la gestion 30 du réseau et des terminaux se faisant avec l'interface générique de connexion DMIF (Delivery Multimedia Framework). Dans le domaine technique des services mobiles interactifs, d'autres standards que MPEG4-BIFS sont proposés : MPEG-LASeR (Lightweight Application Scene Representation, mis en avant par 35 Streamezzo), SVG (Scalable Vector Graphics, mis en avant par le W3C World Wide Web Consortium), MORE (Mobile Open Rich-Media Environment, mis en avant par la société Nokia). Pour la diffusion de la télévision sur terminal mobile tel que téléphone UMTS (Un/versai Mobile Telecommunications System), une cellule supporte un petit nombre de sessions multimédia simultanées hait débit, typiquement 256kbit/s. Cette capacité sera sans doute améliorée par l'arrivée de I'HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) ou du 3GLTE (3GPP Long Term Evolution). La solution broadcast ne présente pas cette limitation, trois technologies de diffusion de télévision vers les terminaux mobiles étant possibles : le MBMS (Multimédia Broadcast/Multicast Service), extension de l'UMTS ; les réseaux digitaux terrestres tels que DVB-H (Digital Video Broadcast transmission to Handhled terminais), T-DMB (Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting), Media-Flo (Media Forward Link Only) et le réseau japonais ISDB-T ; - les réseaux hybrides satellites/terrestres tels que S-DMB en Corée, MobaHO ! au Japon ou DVB-H adapté à la bande S tel que développé par la demanderesse, permettant une capacité de 5 à 11 Mbits/s (8 MHz), et 20 à 30 canaux, à comparer aux 3 canaux à 256 kbits/s du MBMS. L'un des inconvénients de l'approche broadcast est que chaque créateur de contenu va fournir au diffuseur un contenu obtenu à l'aide d'outils de création pour multimédia (Authoring Tools) qui lui est propre. Ces outils de création permettent flexibilité et facilité dans la création et la délivrance de services, réduisant les coûts de conception et les temps nécessaires pour délivrer un produit sur le marché. Les outils de création doivent prendre en compte les environnements spécifiques et les contextes de développement et de mise en place dans les réseaux (deployement). Plus précisément, la mise en oeuvre d'outils de création dédiés aux environnements des terminaux mobiles et employés pour créer et délivrer des services mobiles interactifs doit prendre en compte les deux difficultés suivantes : dépendance de ces outils de création vis-à-vis des formats 35 multimédia ou format de média enrichi (rich media formats). Les formats multimédia tels que MPEG4-BIFS (Moving Pictures and 4 associated audio information coding Expert Group 4 Binary Format for Scene), MPEG4-LASEeR, VRML (Virtual Reality Modelling Language), SVG (Scalable Vector Graphics) offrent chacun un jeu de descriptions audiovisuelles et différentes caractéristiques graphiques. Le modèle décrivant l'application est fondé sur un langage associé à un format multimédia. A titre d'exemple de ces différences, le VRML est un modèle dit download and play , le contenu étant téléchargé entièrement avant que la scène ne démarre, un contenu MPEG-4 pouvant être en modèle lecture en transit (streaming). Le choix d'un autre langage implique une traduction du modèle source dans le modèle cible. Toutefois, cette traduction est parfois difficile par le fait que quelques caractéristiques d'un langage de média enrichi ne sont pas supportées par un autre langage. Le rendu (rendering) et le comportement de l'application traduite peuvent être affectés par la traduction. Il en résulte que le choix de l'outil de création gouverne le choix du format multimédia. Par exemple, l'outil de création de Streamezzo est dédié au MPEG4 LASeR et ne supporte pas un autre format multimédia. Dans le cas du MPEG4 -BIFS, la société Envivo propose un outil de création supportant uniquement le format BIFS (encodeurs MPEG-4 H.263/H264), De sorte que si l'on veut créer un service mobile interactif supportant à la fois le format MPEG4-BIFS et MPEG4-LASeR, il faut employer deux outils de création ; - apparence graphique : il n'existe pas de méthode explicite pour réutiliser dans un deuxième service une apparence graphique définie pour un premier service. Il existe un besoin important d'une librairie d'apparences graphiques pour l'emploi de l'une de ces apparences au service défini. Un objet de l'invention est de fournir une solution au problème de dépendance des outils de création vis-à-vis du format multimédia et permettant le réemploi d'une apparence graphique pour la création de services. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à un procédé de création d'un service multimédia, ce procédé comprenant : une étape de description générique, indépendante du format multimédia, des chartes graphiques employées pour le service, une étape de description générique, indépendante du format multimédia, des services élémentaires du service ; une étape de fusion de la description générique des chartes graphiques et de la description générique des services élémentaires, pour former une description générique du service ; une étape de choix d'au moins un langage cible ; une étape de traduction de la description générique du service dans le langage cible choisi. Le procédé présente, selon diverses réalisations, les caractères 10 suivants, le cas échéant combinés : l'étape de traduction de la description générique comprend une analyse syntaxique et une analyse d'inférence ; pour sa description, un service élémentaire est considéré comme formé de trois composants fonctionnels : le composant du rendu à 15 l'utilisateur final, le composant logique du service interne, où est définit la partie logique du service ; le composant du service logique externe, supportant l'interactivité à un serveur distant ; lorsque le service est traduit dans le format enrichi cible, une compilation du service est effectuée, avant déploiement du service. 20 L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à un produit programme d'ordinateur pour la création de service multimédia, ce produit comprenant un outil de création de service pourvu d'une part, de moyens de fusion entre une description de charte graphique du service et une description de services élémentaires, pour définir une 25 description générique du service, indépendante du format multimédia ; ce produit programme d'ordinateur étant pourvu d'autre part, de moyens de traduction de cette description générique de service, dans un langage cible. Avantageusement, les moyens de traduction comprennent un 30 moyen d'analyse syntaxique associé à un moteur d'inférence. Avantageusement, le logiciel d'analyse syntaxique comprend, en modules, un moteur d'inférence et un moyen de reconnaissance de format multimédia. Dans une mise en oeuvre avantageuse, le module moteur 35 d'inférence est configurable et définit le service logique de création d'inférence. Ainsi, par exemple si une fonctionnalité dans un service p a créé n'est pas supportée par le format mutlimédia cible, le créateur de service peut définir comment la traduction sera effectuée pour rendre ce service tout en évitant cette faiblesse de ce format multimédia cible. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours 5 de la description suivante de modes de réalisations, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique de la mise en oeuvre de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique plus détaillée que celle la 10 figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique d'une mise en oeuvre particulière de l'invention. Un service en format multimédia est composé d'un ou plusieurs services élémentaires tels que sondage, votes, quiz, achat. Une charte 15 graphique définit l'apparence de ce service qui est aussi lié à un composant de configuration de serveur qui définit la configuration côté serveur. Lors de la création d'un service, un créateur de graphique 1 effectue une description des chartes graphiques employées pour le 20 service, et ces descriptions sont enregistrées dans une base de données de chartes graphiques 2. Les apparences d'une collection d'éléments graphiques d'interfaces (widgets) sont définis, par exemple style de boutons, zone combinée (combo box), barre de menu, barre de défilement, boîtes de texte, style du texte, style de ligne. 25 Parallèlement, un créateur de services élémentaires 3 effectue une description des services élémentaires du service (basic bricks), et ces descriptions sont enregistrées dans une base de données de descriptions de services élémentaires 4. Pour sa description, un service élémentaire est considéré comme 30 formé de trois composants fonctionnels : le composant du rendu à l'utilisateur final, par exemple éléments abrégés d'une interface graphique de l'utilisateur final GUI (Graphical User Interface) ; le composant logique du service interne, où est définit la partie 35 logique du service. Par exemple, détection d'un évènement (bouton poussé) d'un utilisateur final et exécution d'une action ; le composant du service logique externe, supportant l'interactivité à un serveur distant : partie client pour envoi de requête interactive à partir du terminal de l'utilisateur final, côté serveur pour la gestion de ces requêtes interactives. Un outil de création 5 réalise, à partir des données extraites des bases de données 2, 4, une description générique du service 6. Cette description est dite générique dans la mesure où elle est indépendante du format multimédia. Les descriptions génériques pour la charte graphique ou les services peuvent être par exemple propriétaires ou bien encore être définies dans un format multimédia existant. A titre d'exemple, dans le mode de mise en oeuvre de la figure 3, la description des chartes graphiques est spécifiée dans le langage SVG et les descriptions de service élémentaires sont spécifiées avec BIFS et avec LASeR. La description générique du service est envoyée au logiciel d'analyse syntaxique (parser) 7 pour la traduction de cette description générique du service dans le format multimédia requis. Le logiciel d'analyse syntaxique 7 est associé à un moteur d'inférence 8 (rule engine) et permet la traduction d'une description générique de service dans un format multimédia spécifique, par exemple MPEG-4 BIFS, MPEG-4 LASeR, SVG, MORE. Cet ensemble logiciel d'analyse syntaxique 7/moteur d'inférence 8 (parser/rule engine) pour la traduction de la description générique du service prend en compte le contexte de développement et déploiement (deployement) : par exemple : le format multimédia est-il supporté par l'opérateur réseau et les équipements des utilisateurs finaux, le format multimédia supporte-t-il le service créé. Avantageusement, une fonction d'importation convertit un service définit dans un format spécifique en une description générique en utilisant le moteur d'inférence 8 pour l'adaptation. Dans une mise en oeuvre, le logiciel d'analyse syntaxique 7 comprend, en modules : un moteur d'inférence 8 (rule engine) et un logiciel de reconnaissance de format multimédia (rich media format parser). 8 Le module moteur d'inférence 8 est configurable et définit le service logique de création d'inférence. Par exemple si une fonctionnalité dans un service créé n'est pas supportée par le format mutlimédia cible, le créateur de service peut définir comment la traduction sera effectuée pour rendre ce service tout en évitant cette faiblesse de ce format multimédia cible. Le module reconnaissance de format prend également en compte le contexte de déploiement (par exemple le format est supporté par le réseau et les équipements des utilisateurs). Le module reconnaissance de format est avantageusement modulaire. Par exemple pour chaque format, un sous module de format est définit permettant la traduction. Si un nouveau format multimédia apparaît sur le marché, la reconnaissance de format peut être adaptée pour intégrer un sous module dédié à ce nouveau format enrichi. Lorsque le service est traduit dans le format enrichi cible, une compilation 9 du service est effectuée, avant déploiement 10 sur le réseau de l'opérateur. De sorte à éviter la recréation de services existants et déployés, l'outil de création de service multimédia supporte une fonction 20 importante de conversion d'un service définit dans un format multimédia dans le modèle générique. Le créateur de service aura la possibilité d'insérer sa propre règle de traduction de sorte à adapter la conversion. La mise en oeuvre de l'invention offre de nombreux avantages : 25 - éviter les conversions entre les formats multimédia tels que BIFS ou LASeR ; les services sont spécifiés indépendamment des formats multimédia, et peuvent être traduits dans tout format ; après la spécification des services, les outils de création vont 30 proposer de sélectionner le format multimédia cible ; les services délivrés aux utilisateurs finaux ont, autant que possible, la même indépendance vis-à-vis de l'encodage du format multimédia ; le même service peut être définit dans plusieurs encodages de 35 média enrichis selon l'opérateur réseau et l'équipement de l'utilisateur final ; l'outil de création peut être mis à jour pour supporter un nouveau format multimédia ; il est possible d'importer les services existants déjà. La mise en oeuvre de l'invention est ainsi très avantageuse pour 5 les contenus et services des fournisseurs et opérateurs (telco et broadcasting) qui ne veulent pas définir un service utilisant plusieurs compétences en matière d'outils et de format enrichis. 5 10 M Nomenclature 1 créateur de graphique 2 base de données de chartes graphiques 3 créateur de services élémentaires 4 base de données de descriptions de services élémentaires outil de création 6 description générique du service 7 logiciel d'analyse syntaxique 8 moteur d'inférence 9 compilation déploiement.15
Procédé de création d'un service multimédia, ce procédé comprenant :- une étape de description générique, indépendante du format multimédia, des chartes graphiques employées pour le service,- une étape de description générique, indépendante du format multimédia, des services élémentaires du service ;- une étape de fusion de la description générique des chartes graphique et de la description générique des services élémentaires, pour former une description générique du service ;- une étape de choix d'au moins un langage cible ;- une étape de traduction de la description générique du service dans le langage cible choisi.
1. de description générique, indépendante du format des chartes graphiques employées pour le service, de description générique, indépendante du format des services élémentaires du service ; de fusion de la description générique des chartes et de la description générique des services élémentaires, pour former une description générique du service ; une étape de choix d'au moins un langage cible ; une étape de traduction de la description générique du service dans le langage cible choisi. 2. Procédé de création d'un service multimédia selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de traduction de la description générique comprend une analyse syntaxique et une analyse d'inférence. 20 3. Procédé de création de service selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que pour sa description, un service élémentaire est considéré comme formé de trois composants fonctionnels : le composant du rendu à l'utilisateur final, 25 le composant logique du service interne, où est définit la partie logique du service ; le composant du service logique externe, supportant l'interactivité à un serveur distant. 30 4. Procédé de création de service selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque le service est traduit dans le format enrichi cible, une compilation (9) du service est effectuée, avant déploiement (10) du service. 10 15 Procédé de création d'un comprenant : une étape multimédia, une étape multimédia, une étape graphiques service multimédia, ce procédér 5. Produit programme d'ordinateur pour la création de service multimédia, ce produit comprenant un outil de création de service (5) pourvu : ù de moyens de fusion entre une description de charte graphique du service et une description de service élémentaires, pour définir une description générique du service, indépendante du format multimédia ; de moyens de traduction de cette description générique de service, dans un langage cible. 6. Produit programme d'ordinateur selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de traduction comprennent un moyen d'analyse syntaxique (7) associé à un moteur d'inférence (8). 7. Produit programme d'ordinateur selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que le logiciel d'analyse syntaxique (7) comprend, en modules, un moteur d'inférence (8) et un moyen de reconnaissance de format multimédia. 8. Produit programme d'ordinateur selon la 7, caractérisé en ce que le module moteur d'inférence (8) est configurable et définit le service logique de création d'inférence.
G,H
G06,H04
G06F,H04N,H04Q
G06F 17,H04N 7,H04Q 7
G06F 17/30,H04N 7/24,H04Q 7/22
FR2897248
A1
GONDOLE A MONTANTS REGLABLES
20,070,817
La présente invention est relative à une gondole pour l'achalandage de marchandises. La présente invention trouvera notamment son application dans les magasins et sera mise en œuvre chez les fabricants d'équipements et de mobiliers pour la Grande Distribution. L'utilisation des gondoles est très répandue dans les magasins pour exposer les articles de tailles diverses ; l'exposition des articles se fait de manière générale sur les deux faces, avant et arrière, de la gondole, hormis pour les gondoles disposées au contact d'une surface murale. La gondole à deux faces comprend au moins deux montants verticaux disposés à ses extrémités latérales, lesdits montants étant éventuellement fixés sur une embase renforçant la stabilité de ladite gondole. Chaque montant reçoit sur sa face avant et sur sa face arrière au moins une console, ayant une longueur définie, qui s'étend perpendiculairement vers l'avant ou vers l'arrière de la gondole ; la combinaison de quatre consoles disposées sur les faces avant et arrière des deux montants verticaux permettant le support d'une étagère sur laquelle sont exposées les marchandises. La surface de l'étagère est limitée et permet donc d'exposer un nombre plus ou moins important d'articles selon leur volume dont dépend également la masse. Cela nécessite, par conséquent, de modifier la surface d'étalage, et donc d'augmenter, en proportion équivalente, la longueur des consoles qui supportent ladite étagère et la charge desdits articles. Pour cela, il est nécessaire de modifier les dimensions des consoles et d'augmenter l'épaisseur de la structure des consoles et la hauteur de leur pied qui se fixe sur le montant. Cette conception a également pour inconvénient d'augmenter les contraintes de flexion sur les montants verticaux, qui doivent, de ce fait, être compensées par une augmentation de la section desdits montants verticaux. La présente invention vise à palier ces inconvénients et a pour but principal de concevoir une gondole à deux HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 - faces qui permet de modifier la surface des étagères pour l'adapter à la quantité et au volume des articles à exposer, en favorisant le travail en compression sur les montants plutôt que d'augmenter les contraintes de flexion, ce qui permet avantageusement de réduire leur section qui, de surcroît, travaille favorablement en compression. A cet effet, l'invention propose une gondole pour l'étalage de marchandises, utilisable notamment dans les magasins, comprenant au moins deux montants verticaux disposés sur les côtés latéraux, chaque montant vertical recevant au moins deux consoles fixées perpendiculairement, dans le même plan, et en opposition sur ledit montant, l'une s'étendant vers l'avant de la gondole et l'autre vers l'arrière, les consoles des deux montants verticaux supportant une étagère qui présente une surface d'étalage sur laquelle sont disposées les marchandises, remarquable en ce lesdits montants verticaux se composent d'une double structure verticale réglable en largeur permettant de modifier la surface d'étalage en conservant les consoles d'origine et en concentrant la charge exercée par les marchandises sur la partie centrale de l'étagère et sur les montants pour favoriser le travail en compression. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront mieux de la description ci-dessous qui est donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective de la gondole selon l'invention, - la figure 2 représente une vue de côté de la 30 gondole selon la figure 1, La gondole 1 représentée sur la figure 1, et conforme à l'invention, comprend au moins deux montants verticaux 3, 5, disposés à ses extrémités latérales. Elle comprend éventuellement des montants verticaux 35 supplémentaires 7, en fonction de la longueur souhaitée de ladite gondole 1 ; dans ce cas, les montants supplémentaires 7 sont convenablement répartis entre les deux montants verticaux latéraux 3, 5 et suivant une même HMGES1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 3 disposition. Les montants 3, 5, 7 sont éventuellement solidaires d'une embase 9 qui contribue à la stabilité de la gondole 1 ; celle-ci est, de préférence, ajustable en fonction de la longueur souhaitée de la gondole, par exemple par ajout successif d'éléments d'embase qui s'adaptent et se fixent par juxtaposition aux éléments déjà en place. La gondole 1 présente deux faces avant et arrière permettant d'exposer des articles et d'y accéder de chaque côté de celle-ci. Les montants verticaux 3, 5 reçoivent chacun au moins deux consoles 11, 13, 15, 17 fixées sur leurs faces avant et arrière, en s'étendant perpendiculairement et dans des directions opposées. Les consoles 11, 13, 15, 17 sont, de préférence, de longueur identique, et disposées dans un même plan horizontal. Elles servent de support à une étagère 19 présentant une surface d'étalage sur laquelle sont disposées les marchandises qui exercent une charge soumettant les montants verticaux à des contraintes de flexion et de compression. Il s'avère parfois nécessaire de modifier la surface de l'étagère pour augmenter la capacité de stockage des marchandises, en fonction de leur volume et des besoins quantitatifs, évitant par exemple les réapprovisionnements trop fréquents et garantissant, en permanence, la mise à disposition des produits aux consommateurs. Pour cela, la gondole 1 objet de l'invention est remarquable en ce que les montants verticaux 3, 5, 7 se composent d'une double structure verticale à écartement réglable permettant de modifier et d'augmenter les dimensions de la surface d'étalage de l'étagère 19, en concentrant la charge sur les montants verticaux 3, 5, 7. Ainsi, on conserve tout d'abord les consoles d'origines qui servent au support de l'étagère 19, et ensuite on privilégie l'augmentation de charge sur la partie centrale de la surface d'étalage, à proximité des montants 3, 5, 7, ce qui favorise le travail en compression de la charge sur la double structure verticale des montants, et non le travail en flexion ; HMGES1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 4 tandis que les gondoles, connues de l'art antérieur, nécessitent d'augmenter les dimensions des consoles et tendent à éloigner la charge des montants, d'où un accroissement du travail en flexion. Les montants verticaux 3, 5, 7 se composent d'une double structure verticale, de préférence de section carrée, dont les deux côtés verticaux de la structure 23, 25 sont amovibles et présentent un écartement X modifiable en fonction de la surface souhaitée des étagères. Les montants comprennent des moyens de réglage 21 de l'écartement 2L, entre les deux côtés de la structure verticale 23, 25 qui permettent de modifier ledit écartement a, et de rigidifier les montants 3, 5, 7. Cette conception permet avantageusement de diminuer la section de la double structure des montants 3, 5, 7 qui travaille favorablement en compression, plutôt qu'en flexion ; on réduit ainsi la quantité de matière utilisée, et on renforce la stabilité de la gondole 1. On utilise par exemple un montant 3, 5, 7 composé d'une structure de section carrée de trente millimètres par trente millimètres (30 x 30 mm2), alors qu'un montant habituel de l'art antérieur nécessite une section de l'ordre de quatre vingt dix millimètres par quatre vingt dix millimètres (90 x 90 mm2). La double structure verticale d'un montant 3, 5, 7 est disposée latéralement sur la gondole 1, le premier côté de la structure 23 étant positionné sur la face avant 27 de la gondole et le second côté de la structure 25 sur la face arrière 29, leur positionnement présentant un écartement X. Les côtés 23, 25 reçoivent respectivement les consoles avant 11, 13 et arrière 15, 17 qui s'étendent perpendiculairement et dans des directions opposées vers les faces avant 27 et arrière 29 de la gondole 1. Les moyens de réglage 21 se composent, selon un mode préféré de réalisation, de jeux d'entretoises 31, 32, 33, rigides, dont les différentes longueurs des entretoises correspondent aux différents écartements a, que peuvent avoir les doubles structures verticales des montants et HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 - permettent ainsi d'effectuer ledit réglage de l'écartement ; ces longueurs dépendent des différentes dimensions des étagères 19. Selon un mode préférentiel, on utilise deux jeux 31, 33 d'entretoises, disposés aux extrémités supérieure et inférieure des montants verticaux. Les entretoises sont fixées horizontalement sur les faces internes 35, 37 des deux côtés de la structure 23, 25 de chaque montant 3, 5, 7. La rigidité des entretoises contribue au renfort des montants à double structure ; ces entretoises servent également, en complément des consoles, de support d'étagère. Pour cela, chaque montant 3, 5, 7 dispose, de préférence, d'autant de jeux d'entretoises intermédiaires 32 que d'étagères 19 de présentation des articles, les entretoises étant disposées à des hauteurs identiques à celles des consoles. Les côtés 23, 25 comprennent, de préférence sur chacune de leurs faces, des orifices (non représentés) répartis uniformément sur toute la hauteur des montants, susceptibles de coopérer avec des crochets (non représentés) disposés sur l'extrémité arrière 39 des consoles et sur les extrémités 41, 43 des entretoises rigides, pour permettre leur fixation. Selon une variante de conception, les moyens de réglage 21 de l'écartement entre les deux côtés de la double structure verticale 23, 25 sont constitués par des entretoises réglables en longueur en fonction de l'écartement ?, désiré. Les entretoises sont, par exemple, constituées de deux demi-barres rigides (non représentées) montées en glissière l'une par rapport à l'autre et munies de moyens d'arrêt en translation. Les deux demi-barres ont leur première extrémité 41, 43 en forme de crochet qui s'emboîte et se fixe dans un orifice sur la face interne 35, 37 de l'un ou l'autre des deux côtés 23, 25 du montant 3, 5, 7, et leur seconde extrémité montée à coulisseau et rigidifié l'une par rapport l'autre, par exemple, par boulonnage ou par une goupille. Cette conception permet avantageusement de modifier la longueur HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 6 - des entretoises et de la régler en fonction de l'écartement A recherché, et ainsi utiliser un seul type d'entretoise pour toutes les dimensions d'étagères qu'est susceptible de recevoir la gondole. L'étagère 19 se compose, selon un mode préférentiel de réalisation, de trois éléments adjacents 45, 47, 49, de type plateau ou tablette, qui constituent la surface d'étalage des articles. Les deux tablettes extrêmes 45, 47 sont disposées sur la face avant 27 et sur la face arrière 29 de la gondole 1, l'une 47 reposant sur les consoles avant 11, 13 et l'autre 45 sur les consoles arrière 15, 17. Ces deux tablettes extrêmes 45, 47 présentent une profondeur qui correspond à la longueur des consoles 11, 13, 15, 17. Le troisième élément 49, central et amovible, est constitué, selon ce premier mode de réalisation, par une gamme de tablettes, interchangeables, de différentes dimensions, permettant de modifier les dimensions de la surface d'étalage de l'étagère 19. Cette gamme de tablettes 49 est adaptée au jeu d'entretoises, chaque tablette de la gamme correspondant à une entretoise particulière du jeu. Ainsi, on modifie la surface d'une gondole 1 en retirant l'élément central 49 de l'étagère 19 et les entretoises 31, 32, 33 disposées sur les montants verticaux 3, 5, 7, puis en modifiant l'écartement k, par la mise en place des entretoises 31, 32, 33 correspondant à l'écartement A désiré, et enfin en positionnant la tablette centrale 49 de surface correspondant aux dimensions des entretoises 31, 33 mises en place. Selon une variante de conception, l'élément central de l'étagère 19 est constitué d'une tablette centrale 49 réglable en profondeur pour modifier les dimensions de sa surface en rapport avec celles de l'étagère. Dans ce cas, la tablette 49 est composée de deux éléments 51, 53 montés en liaison glissière l'un par rapport à l'autre, permettant d'adapter la profondeur de ladite tablette 49 en fonction de l'écartement recherché. Selon un mode de réalisation, les tablettes HMGESI-FR-1_TEXTE DEPOSE - 7 - extrêmes 45, 47, ainsi que la tablette centrale 49 réglable ou constituée d'une gamme, comprennent sur leurs côtés latéraux 55, 57 des moyens de fixation (non représentés), par exemple du type crochets, qui s'adaptent sur les consoles 11, 13, 15, 17 et sur les jeux d'entretoises 31, 32, 33, afin de permettre leur support et leur maintien en position lorsque la gondole est assemblée. Selon un mode préférentiel de réalisation, l'extrémité inférieure des montants verticaux 3, 5, 7 se termine en forme de pieds 59, 61, l'un 59 solidaire du côté de la structure 23 et s'étendant perpendiculairement vers l'avant 27 de la gondole 1, et l'autre 61 solidaire du côté de la structure 25 et s'étendant perpendiculairement vers l'arrière 29. Ces pieds 59, 61 contribuent, seuls ou en combinaison avec l'embase 9 sur laquelle ils sont fixés, à renforcer la stabilité de la gondole 1. Ainsi, les moyens de réglages de la gondole 1 selon l'invention permettent de modifier l'écartement entre les deux côtés verticaux de la structure 23, 25 et servent également de support de la tablette centrale, le réglage étant mis en œuvre soit par remplacement de l'entretoise rigide par une autre de dimension différente, soit par ajustage de l'entretoise réglable à l'écartement souhaité. D'autres modes de réalisation de la gondole pourront être envisagés par l'homme du métier sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE
La présente invention est relative à une gondole (1) pour l'étalage de marchandises, utilisable notamment dans les magasins, comprenant au moins deux montants verticaux (3, 5, 7) disposés sur les côtés latéraux, chaque montant vertical (3, 5, 7) recevant au moins deux consoles (11, 13, 15, 17) fixées perpendiculairement et en opposition sur le montant vertical (3, 5, 7), l'une (11, 13) s'étendant vers l'avant (27) de la gondole (1) et l'autre (15, 17) vers l'arrière (29), les consoles des deux montants verticaux (3, 5, 7) supportant une étagère (19) qui présente une surface d'étalage sur laquelle sont disposées les marchandises, caractérisée en ce que lesdits montants verticaux (3, 5, 7) se composent d'une double structure verticale réglable en largeur permettant de modifier la surface d'étalage en conservant les consoles (11, 13, 15, 17) d'origine et en concentrant la charge exercée par les marchandises sur la partie centrale de l'étagère (19) et sur les montants (3, 5, 7).
1 - Gondole (1) pour l'étalage de marchandises, utilisable notamment dans les magasins, comprenant au moins deux montants verticaux (3, 5, 7) disposés sur les côtés latéraux, chaque montant vertical (3, 5, 7) recevant au moins deux consoles (11, 13, 15, 17) fixées perpendiculairement et en opposition sur le montant vertical (3, 5, 7), l'une (11, 13) s'étendant vers l'avant (27) de la gondole (1) et l'autre (15, 17) vers l'arrière (29), les consoles (11, 13, 15, 17) des deux montants verticaux (3, 5, 7) supportant une étagère (19) qui présente une surface d'étalage sur laquelle sont disposées les marchandises, caractérisée en ce que lesdits montants verticaux (3, 5, 7) se composent d'une double structure verticale réglable en largeur permettant de modifier la surface d'étalage en conservant les consoles (11, 13, 15, 17) d'origine et en concentrant la charge exercée par les marchandises sur la partie centrale de l'étagère (19) et sur les montants (3, 5, 7) pour favoriser le travail en compression. 2 - Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les montants verticaux (3, 5, 7) comprennent des moyens de réglage (21) de l'écartement (2) entre les deux côtés de la structure verticale (23, 25). 3 - Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de réglage (21) sont constitués par des jeux d'entretoises (31, 32, 33) assemblés horizontalement entre la double structure (23, 25) pour la rigidifier et garantir un écartement (2) identique sur chaque montant vertical (3, 5, 7). 4 - Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de réglage (21) sont constitués par des entretoises composées de deux demi- barres montées en glissière l'une par rapport à l'autre HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE- 9 - permettant de modifier l'écartement (?). -Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que l'étagère (19) se compose de trois 5 éléments (45, 47, 49), deux tablettes extrêmes (45, 47), l'une (47) reposant sur les consoles avant (11, 13) et l'autre (45) sur les consoles arrière (15, 17), et le troisième élément central (49) constitué d'une gamme de tablettes interchangeables reposant sur les entretoises (32). 6 - Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que l'étagère (19) se compose de deux tablettes extrêmes (45, 47), l'une (47) reposant sur les consoles avant (11, 13) et l'autre (45) sur les consoles arrière (15, 17), et d'une tablette centrale (49) munie de moyens de réglage (51, 53) et reposant sur les entretoises (32). 7 - Gondole (1) selon la précédente, caractérisée en ce que la structure (23, 25) des montants (3, 5, 7) présente une section carrée de trente millimètres par trente millimètres. HMGES1-FR-1 TEXTE DEPOSE
A
A47
A47F
A47F 5
A47F 5/10
FR2899137
A1
APPAREIL DESTINE AU NETTOYAGE ET A L'ESSORAGE DES ROULEAUX DE PEINTURES
20,071,005
Appareil destiné au nettoyage et à l'essorage des rouleaux deinture., Le système est innovant en ce que : Le dispositif est compatible avec tous les rouleaux classiques existants de largeurs ou diamètres divers. II est également compatible avec les différents modèles d'armature métallique du manche. Le système effectue un nettoyage en profondeur, rapide grâce à un essorage intermédiaire. Un essorage puissant effectué en fin de lavage rend le rouleau à nouveau prêt pour un autre emploi en quelques secondes ce qui constitue un gain de temps. Gain de temps également par la pose rapide du rouleau tel quel dans l'appareil sans démonter quoi que ce soit du rouleau. Il permet le nettoyage de 4 rouleaux à la fois même s'ils sont de types différents. Un nettoyage complet nécessite, pour 3 rouleaux, 25 litres d'eau maximum grâce à un essorage intermédiaire efficace. Il faut savoir qu'un nettoyage manuel exige, pour un seul rouleau, entre 20 et 30 litres d'eau d'où respect du principe d'économie d'eau. Cet appareil permet de récupérer l'eau ou les produits de dilutions divers dans des systèmes de décantation ou de filtration d'où respect du principe écologique. L'appareil peut aussi bien être rempli avec pression d'eau que manuellement. Muni de ses quatre pieds, il permet la récupération des eaux usées directement dans un seau ou tout autre récipient placé en dessous. Le dispositif décrit ci-après est une réalisation basée sur le procédé du tambour rotatif fonctionnant à l'aide d'une foreuse-visseuse ordinaire. On peut extrapoler que, sur base du même procédé, on pourrait élaborer un dispositif complètement automatisé par l'adjonction d'un moteur spécifique à l'appareil, d'un module de régulation, d'électrovannes d'entrée et de sortie d'eau ainsi que d'un pressostat et d'un programmateur... Le dispositif est entraîné dans sa partie supérieure par une foreuse-visseuse. Celle-ci est posée verticalement sur le support supérieur 1 (fig.2 et fig.3). Elle est fixée à ce support par une bague de serrage fendue 2 (fig.2 et 3) qui l'empêche de tourner. Le mandrin de la visseuse serre l'axe du tambour 3 (fig. 1, 3, 4, 6). Le tambour 4 (fig. 3, 4, 6) est solidaire de l'axe 3 par un croisillon soudé 5 (fig. 3). Ce tambour est principalement constitué d'un fin treillis rigide avec des renforts circulaires 7 et 6 (fig. 3) et quatre renforts latéraux verticaux facultatifs non dessinés. Le tambour 4 tourne donc sur lui-même grâce à son maintien supérieur dans le mandrin et au niveau inférieur par son insertion dans l'intérieur d'un roulement à bille classique 8 du type étanche, simplement posé dans son logement 9 (fig. 3), soudé au socle 11 (fig. 3). Ce logement forme donc une bague. Le fond 11 (fig. 3) de la cuve 10 (fig. 3) à laquelle il est soudé a la particularité de présenter un rebord incurvé vers le haut en forme de bac récupérateur d'eau éventuel. Le fond de la cuve est pourvu d'un orifice 12 (fig. 3) qui relié au dispositif présenté à la figure 8 par l'embout c, constitue le double système de remplissage et d'évacuation. Un joint 13 (fig. 3) est disposé sur le pourtour supérieur de la cuve et épouse au niveau des 4 axes la forme d'une petite demi-lune qui laissera avec son homologue du couvercle le passage pour l'armature métallique du rouleau. Le dessous de la cuve sur sa partie 11, est équipé de 4 embouts filetés capuchonnés qui peuvent servir à la fixation de quatre pieds constitués de tubes métalliques. Sur cette cuve sont soudées en retrait et sur ses flancs, 4 tiges-support 14 (fig. 3) dont la coupe a - b (fig.1) n'en représente que deux. A ces supports, le plateau 1 vient s'y fixer grâce à des bagues de serrage 15a, b, c, d 20 (fig. 3) réglables en hauteur et au nombre total de 8. Ces quatre tiges 14 servent aussi à faire coulisser le couvercle du dispositif figure 1. Ce couvercle figure 1 est muni d'un joint 16 et s'enfiche sur son récepteur 18 (fig.3). Le couvercle possède aussi un manchon cylindrique solidaire 17 qui réalise le guidage et l'étanchéité avec le joint 13. 25 Ce couvercle est pourvu de 4 fenêtres qui peuvent éventuellement être recouvertes d'une surface transparente de même forme et clipsées. Sur la figure 1, on distingue deux encoches 20 et 21 qui fixent le couvercle à la cuve par l'intermédiaire du dispositif repris à la figure 7. La fixation des rouleaux à la cuve est réalisé par les dispositifs 22 et 23 (fig. 4, 5, 6) 30 répétés quatre fois et disposés de 90 degrés l'un par rapport à l'autre. Les figures 4, 5, 6, représentent respectivement une vue de face, de profil et d'en haut. On remarque que la pièce 23 est directement soudée à la cuve. La pièce 22 (fig. 6) pivote grâce aux gonds 24 (fig.6). La pièce 25 (fig. 4, 6) sert, par l'introduction d'un doigt, à écarter la pièce 22 de la pièce 23 qui sont reliées entre elles par un ressort de rappel, voire un mini sandow (portion de chambre à air). Le rappel du ressort provoque l'emprisonnement du support du manche 2. Les pièces 27, 28, 29, 30, soudées à la pièce 22 et qui ont leur pendant sur la pièce 23 sont, comme vu figure 6, crantées en arrondi et à bords biseautés. Ces pièces constituent le maintien vertical ou oblique, au moins en deux points, du support 26 (fig. 5) suivant la configuration du rouleau. On remarque aussi sur les pièces 22 et 23 un dispositif similaire aux points 31 et 32 (fig. 6). Ce dispositif fixe la partie horizontale du rouleau qui dispose ainsi de quatre appuis : les dents horizontales, les dents verticales, le serrage au niveau des deux joints en forme de demi-lune et finalement la paroi du tambour. On comprend que la pose et la dépose du rouleau dans le dispositif est rapide et aisée car il n'y a aucun démontage particulier préalable du rouleau qui se pose tel quel dans 15 l'appareil. Le couvercle figure 1, coulisse donc le long des pièces 14 vers le haut pour permettre le passage du rouleau et se rabaisse avant fixation grâce au dispositif de la figure 7. Une petite brosse 34 (fig. 3, 6) fixée sur l'axe du tambour sert à nettoyer une portion émergeante de l'armature du rouleau située à l'intérieur du tambour. 20 Le dispositif comprend quatre crochets de rangement à rouleaux 35 (fig. 2) situés sur le pourtour de la pièce 1 (fig. 2). Le dispositif, dans une version professionnelle, pourrait être réalisé en matière inoxydable. Un prototype est réalisé à ce jour en matériau galvanisé et est couramment utilisé de façon effective. 25 CONCLUSIONS : - Destiné au nettoyage et à l'essorage des rouleaux de peinture, le dispositif comporte un tambour rotatif disposé à l'intérieur d'une cuve, monté sur roulement, et constitué d'un treillis à fines mailles laissant passer l'eau ou le produit de dilution. 30 - La rotation du rouleau est induite par contact avec le tambour rotatif. - Le dispositif est fabriqué dans une matière compatible avec l'eau et les produits détergents, tels que le métal galvanisé et/ou matière inoxydable. Le produit de dilution est l'eau , les principaux dérivés du pétrole, ou les détergents de nettoyage classiques. La rotation du tambour peut être induite soit manuellement par un dispositif à manivelle démultiplié, soit par une force motrice électrique du type foreuse- visseuse, soit par moteur électrique à vitesse régulée, conçu spécifiquement pour le dispositif. La force motrice, peut voir sa position modifiée par l'utilisation de renvois d'angles à engrenages. le dispositif réalisé avec une force motrice électrique peut très bien s'accommoder d'une régulation de vitesse, d'électrovannes de remplissage et d'évacuation, d'un pressostat et d'un programmateur pour un mode opératoire autonome. Le rouleau traité par le dispositif ne subit aucun démontage préalable de tout ou en partie aussi bien pour la phase de lavage que celle de l'essorage. La compatibilité du système de fixation des différentes formes d'armatures des rouleaux est réalisé par pinçage de l'armature externe du rouleau soit entre des mâchoires multiples dentelées dans le plan horizontal et vertical, effilées, soit entre des mâchoires munies d'une matière antidérapante, maintenues en l'état entre elles grâce à un ressort de rappel, le tout en fixation externe à la cuve. Le dispositif est muni d'une vanne d'entrée et de sortie du produit diluant. 20 Le remplissage de la cuve peut s'opérer sous pression contrôlée. - La cuve du système est recouverte par un couvercle comportant un mécanisme destiné à faciliter le passage aisé du rouleau. - Le couvercle est maintenu solidaire de la cuve par un mode de fixation approprié. 25 - Le nombre de rouleaux à traiter n'est tributaire que de la grandeur du diamètre du tambour. - Le dispositif dans son ensemble, peut être rehaussé par l'adjonction de quatre pieds à fixer par vissage ou emboîtage sous la base du système. -Ce dispositif peut inclure des rouleaux classiques ou des modèles de rouleau prévus 30 spécifiquement pour l'appareil dans le but de simplifier ou d'optimiser le mode de fixation
De par sa conception, le dispositif est compatible avec la plupart des rouleaux vendus dans le commerce.La pose ou l'enlèvement du rouleau ne nécessite que plus ou moins 3 secondes.Les rouleaux de diamètres et/ou longueurs différents peuvent être traités simultanément.
1 - Dispositif destiné au nettoyage et à l'essorage des rouleaux de peinture caractérisé en ce qu'il comporte un tambour rotatif disposé à l'intérieur d'une cuve, monté sur roulement, constitué d'un treillis à fines mailles laissant passer l'eau ou le produit de dilution. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisés en ce que la rotation du rouleau est induite par contact avec le tambour rotatif. 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif est fabriqué dans une matière compatible avec l'eau et les produits détergents, tels que le 10 métal galvanisé et/ou matière inoxydable. 4 - Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le produit de dilution est l'eau , les principaux dérivés du pétrole, ou les détergents de nettoyage classiques. 5 - Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la rotation du tambour peut être induite soit manuellement par un dispositif à manivelle démultiplié, soit par 15 une force motrice électrique du type foreuse-visseuse, soit par moteur électrique à vitesse régulée, conçu spécifiquement pour le dispositif. 6 - Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que la force motrice, peut voir sa position modifiée par l'utilisation de renvois d'angles à engrenages. 7 - Dispositif selon la 5, dans le cas d'une force motrice électrique, 20 caractérisé en ce que le dispositif peut très bien s'accommoder d'une régulation de vitesse, d'électrovannes de remplissage et d'évacuation, d'un pressostat et d'un programmateur pour un mode opératoire autonome. 8 - Dispositif selon la 1 caractérisés en ce que le rouleau traité par le dispositif ne subit aucun démontage préalable de tout ou en partie aussi bien pour la 25 phase de lavage que celle de l'essorage. 9 - Dispositif caractérisé en ce que la compatibilité du système d'attache du rouleau à la cuve est réalisé par pinçage de l'armature externe du rouleau entre des mâchoires multiples dentelées dans le plan horizontal et vertical, effilées, soit entre des mâchoires munies d'une matière antidérapante, maintenues en l'état entre elles 30 grâce à un ressort ou tout autre dispositif de rappel, le tout en fixation externe à la cuve. -Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le dispositif est muni d'une vanne d'entrée et de sortie du produit diluant.-6 11 -Dispositif selon la 1 en ce que le remplissage de la cuve peut s'opérer sous pression contrôlée. 12 - Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que la cuve du système est recouverte soit par un couvercle coulissant à joint étanche permettant le passage aisé du rouleau, soit par un couvercle muni de passages d'entrées escamotables. 13 - Dispositif selon la 12 caractérisé en ce que le couvercle est maintenu solidaire de la cuve par un mode de fixation approprié. I O 14 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le nombre de rouleaux à traiter n'est tributaire que de la grandeur du diamètre du tambour. 15 û Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce qu'il peut être rehaussé par l'adjonction de quatre pieds à fixer par vissage ou emboîtage sous la base du système. 15 16 û Utilisation du dispositif selon les précédentes par des rouleaux classiques ou par un modèle de rouleau prévu spécifiquement pour l'appareil dans le but de simplifier ou d'optimiser le mode de fixation.
B
B08,B44
B08B,B44D
B08B 3,B44D 3
B08B 3/06,B08B 3/08,B44D 3/00
FR2897184
A1
PROCEDE D'ATTRIBUTION ET PROCEDE D'ANIMATION DES SOMMETS D'UN MAILLAGE EN FONCTION DE SOMMETS CARACTERISTIQUES
20,070,810
La présente invention concerne de manière générale le domaine du traitement d'images, et en particulier l'animation de scènes graphiques. De plus, l'invention est axée principalement sur l'animation faciale de personnages en trois dimensions, mais son procédé est aussi utilisable sur tout autre type de scène graphique en trois dimensions. Plus précisément l'invention porte sur un procédé qui permet de définir automatiquement une zone de sommets à animer, et de modifier leurs positions en fonction des déplacements d'un ensemble de sommets caractéristiques. Dans les moteurs d'animation actuels, l'animation du visage d'un personnage en trois dimensions nécessite le plus souvent, dans une phase d'initialisation de ces moteurs d'animation, la définition de zones d'influence sur différentes parties du visage. Par exemple pour les procédés d'animation utilisant un modèle musculaire du visage à animer, il est nécessaire de définir la zone d'influence du muscle de la lèvre supérieure sur le maillage du visage. Ainsi les sommets du maillage se trouvant dans cette zone d'influence seront déplacés de manière similaire à la déformation qui serait provoquée par ce muscle sur la partie du visage correspondante. Il est donc nécessaire, pour chaque muscle du visage, de déterminer les sommets appartenant à sa zone d'influence. Cette étape d'attribution de sommets du maillage à des zones d'influence est effectuée soit manuellement, soit de manière automatique. Les méthodes manuelles d'attribution de sommets du maillage imposent un temps de préparation des modèles de visages en trois dimensions à animer assez long. Il est en effet néc e définir toutes ies zones d'influence manuellement et ceci pour chaque nouveau modèle de visage. Les méthodes automatiques d'attribution de sommets du maillage permettent d'améliorer sensiblement ce temps de préparation, et utilisent des sommets caractéristiques du maillage, tels que les sommets caractéristiques "Feature Points" de la norme "Motion Picture Expert Group 4" (MPEG-4). Elles sont basées sur des méthodes métriques, par exemple: - tous les sommets distants d'un certain nombre d'arêtes du maillage depuis un sommet caractéristique appartiennent à une zone d'influence particulière, ou tous les sommets distants depuis un sommet caractéristique d'une distance dite d'influence appartiennent à une zone d'influence particulière. Néanmoins la première méthode métrique présente l'inconvénient de dépendre de la densité du maillage du modèle de visage utilisé. De plus les première et deuxième méthodes métriques présentent l'inconvénient de dépendre de la morphologie du visage à animer pour déterminer quelle est la distance d'influence à respecter. En effet sur un visage où les lèvres sont très proches du nez par exemple, si la zone d'influence autour des lèvres est trop grande, elle fera déformer le nez qui devrait pourtant être indépendant de cette zone d'influence. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients de la technique antérieure en fournissant un procédé et un dispositif d'attribution des sommets d'un maillage à des zones d'influence en fonction de plusieurs sommets caractéristiques, ainsi qu'un procédé et un dispositif d'animation des sommets du maillage ainsi attribués. A cette fin, l'invention propose un procédé d'attribution de sommets d' maillage comportant des sommets caractéristiques à des zones d'influence, caractérisé en ce qu'une desdites zones ., .e.1ce est associée à trois sommets caractéristiques, et en ce que ledit procédé comporte une étape d'attribution desdits sommets à des angles solides construits à partir desdits sommets caractéristiques, lesdits angles solides caractérisant lesdites zones d'influence. Ce procédé d'attribution a l'avantage d'être automatique et de ne pas dépendre de la densité du maillage. De plus il tient compte de la morphologie, lorsque le maillage représente un visage. En effet les sommets attribués sont contenus dans des zones définies par plusieurs sommets caractéristiques. Ces sommets caractéristiques sont en général des sommets normalisés, configurés à l'avance sur des maillages de visages très différents compatibles avec la norme MPEG-4. Les zones dans lesquelles sont contenus les sommets attribués sont donc fonction de la morphologie du visage à animer. Selon une caractéristique préférée, ledit procédé comporte en outre une étape de construction de repères locaux audit maillage, associés auxdits angles solides. Cette étape supplémentaire permet au procédé d'attribution de sommets selon l'invention de s'intégrer dans un procédé d'animation du maillage utilisant les coordonnées locales des sommets attribués à des zones d'influence. Selon une autre caractéristique préférée, lesdits sommets caractéristiques comportent des sommets caractéristiques prédéterminés et des sommets caractéristiques additionnels, les coordonnées desdits sommets caractéristiques additionnels étant définies par une combinaison linéaire des coordonnées desdits sommets caractéristiques prédéterminés. L'ajout de sommets caractéristiques additionnels permet de construire une triangulation couvrant l'ensemble du visage, lorsque le maillage représente un visage. Etant définis en fonction de sommets caractéristiques normalisés selon la norme MPEG-4, leur positionnement sur le visage ne nécessite pas d'intervention manuelle. De plus leurs déplacements sont calculés en fonction de ceux des sommets caractéristiques normalisés, ce qui permet de travailler à partir de flux de données de mouvements de sommets caractéristiques normalisés seulement. Selon une autre caractéristique préférée du procédé d'attribution de sommets d'un maillage selon l'invention, l'étape d'attribution attribue lesdits sommets auxdits angles solides en fonction de l'appartenance desdits sommets auxdits angles solides et en fonction de l'appartenance desdits sommets à des zones de maillage prédéterminées. La prise en compte de l'appartenance des sommets du maillage à des zones prédéterminées permet d'améliorer le procédé lorsque le maillage comporte des zones distinctes très découpées comme les lèvres de la bouche d'un visage. En effet les sommets caractéristiques ne découpant pas précisément ce type de zones, l'attribution des sommets à des zones d'influence s'appuie dans ce cas sur des données supplémentaires à celles des sommets caractéristiques. Selon une autre caractéristique préférée, ladite étape d'attribution du procédé d'attribution selon l'invention est réitérée aux sommets non attribués lors de ladite étape d'attribution, en élargissant lesdits angles solides. Cette réitération légèrement différente de l'étape d'attribution permet au procédé de fonctionner lorsque le maillage comporte des zones non couvertes par la triangulation basée sur les sommets caractéristiques, comme par exemple l'ouverture de la bouche d'un visage. Elle permet également d'attribuer un sommet non attribué précédemment s'il appartenait à une zone prédéterminée du visage incompatible avec l'angle solide dans lequel il était contenu. L'invention concerne aussi un procédé d'animation de sommets d'un maillage comportant des sommets caractéristiques, caractérisé en ce qu'il comporte: une phase d'initialisation dans laquelle on attribue lesdits sommets à des repères locaux audit maillage en utilisant le procédé d'attribution selon .:. n, et dans laquelle on calcule les coordonnées locales desdits sommets dans lesdits repères, et une phase d'exécution comportant les étapes de: -mise à jour des coordonnées globales desdits sommets caractéristiques suite à un mouvement, - mise à jour des caractéristiques desdits repères locaux en fonction desdites coordonnées globales ainsi mises à jour, calcul des coordonnées globales des sommets en utilisant lesdites coordonnées locales des sommets dans lesdits repères locaux mis à jour. Par rapport aux procédés d'animation utilisant les procédés d'attribution de l'art antérieur, ce procédé d'animation ne nécessite pas de gestion spécifique des influences de plusieurs sommets caractéristiques sur un même sommet. En effet dans les procédés d'animation actuels les influences, ou déplacements engendrés par deux sommets caractéristiques, sur un même sommet du maillage, doivent être combinées afin d'obtenir, par pondération, le déplacement final de ce sommet du maillage. Dans le procédé d'animation selon l'invention cette gestion n'est pas nécessaire, le déplacement des sommets étant effectué en fonction de ceux des sommets caractéristiques par des cha _ l nts de repères. Selon une caractéristique préférée du procédé d'animation selon l'invention, l'étape de mise à jour des caractéristiques desdits repères locaux se fait à volume constant. Cette préservation du volume du maillage pendant l'animation permet de rendre celle-ci plus réaliste, notamment lorsque le maillage représente un visage, elle permet de simuler l'aplatissement de la surface de la peau lorsque celle-ci est étirée. L'invention concerne encore un moteur d'animation mettant en oeuvre le procédé d'attribution selon l'invention, ou le procédé d'animation selon l'invention. L'invention concerne également un dispositif mettant en oeuvre le procédé d'attribution selon l'invention, ou le procédé d'animation selon l'in ie L'invention concerne enfin un programme d'ordinateur comportant des instructions pour mettre en oeuvre le procédé d'attribution ou le procédé d'animation selon l'invention, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. Le dispositif, le moteur d'animation et le programme présentent des avantages analogues à ceux des procédés. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de modes de réalisation préférés décrits en référence aux figures dans lesquelles: - la figure 1 représente les étapes de la phase d'initialisation du procédé d'animation selon l'invention, - la figure 2 représente une triangulation effectuée sur un visage en trois dimensions à l'aide de sommets caractéristiques, - la figure 3 représente un angle solide associé à un triangle formé par des sommets caractéristiques, - la figure 4 représente une triangulation formée sur le maillage de la bouche d'un visage en trois dimensions, - la figure 5 représente un repère local formé de trois sommets caractéristiques, - la figure 6 représente les étapes de la phase d'exécution du procédé d'animation selon l'invention, - la figure 7 représente un volume associé à un repère local, - la figure 8 représente un volume associé au même repère local mis à jour pendant la phase d'exécution du procédé selon l'invention. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé d'attribution de sommets selon l'invention est utilisé par le procédé d'animation selon l'invention, lui-même implémenté dans un moteur d'animation de manière logicielle. Le procédé d'animation est utilisé, dans cet exemple de réalisation, sur un maillage de visage en trois dimensions. Il comporte deux phases, une phase d'initialisation pendant laquelle on attribue les sommets de ce maillage à des zones d'influence, et une phase d'exécution pendant laquelle le programme implémentant le procédé selon l'invention reçoit des données de capture de mouvement permettant d'animer le visage en trois dimensions. Les étapes de la phase d'initialisation du procédé d'animation selon l'invention sont représentées à la figure 1. L'étape al est la lecture d'un fichier de configuration stocké dans le moteur d'animation, contenant: - la position dans le maillage du visage en trois dimensions des sommets caractéristiques normalisés SCN définis par la norme MPEG-4, des données permettant de créer des sommets caractéristiques additionnels SCA, ainsi qu'une triangulation de ces sommets caractéristiques SCN et SCA. En effet, les sommets caractéristiques SCN décrits dans la norme MPEG-4 ne permettent pas de construire une triangulation qui couvre l'ensemble du visage. A, des sommets caractéristiques additionnels SCA sont définis à partir de ces sommets caractéristiques normalisés SCN, afin de couvrir l'ensemble du visage par triangulation. L'étape a2 est le calcul de la position de ces sommets caractéristiques additionnels SCA, ainsi que la création d'une triangulation du visage en trois dimensions, à partir des données lues dans le fichier de configuration à l'étape al. Dans la suite, sommets caractéristiques normalisés SCN et sommets caractéristiques additionnels SCA sont regroupés sous le terme de sommets caractéristiques SC, dont une représentation de la triangulation sur le visage vu de face est donnée à la figure 2. Chacun de ces sommets caractéristiques SC est repéré dans le repère global orthonormé RG d'origine OR et d'axes x, y et z. Dans cette étape a2, un sommet caractéristique additionnel SCA est construit à partir d'une pondération entre des sommets caractéristiques SC, de la façon suivante : XSCA ù aX.xsc + YSCA = ay -Y SCk + // 'Y SC, ZSCA ù a_ .ZSC,n + Nz'ZSCä où : - XSCA est l'abscisse suivant l'axe x du sommet caractéristique SCA, - YSCA est l'ordonnée suivant l'axe y du sommet caractéristique SCA, - zscA est la hauteur suivant l'axe z du sommet caractéristique SCA, ax et /3ä sont des coefficients de pondération suivant l'axe x pour ce sommet caractéristique SCA, - ay et /3s, sont des coefficients de pondération suivant l'axe y pour ce sommet caractéristique SCA, - aZ et /3Z sont des coefficients de pondération suivant l'axe z pour ce sommet caractéristique SCA, - et SC;, SCA, SCk, SC1, SC,,,, SC, sont des sommets caractéristiques SC prédéterminés, qui peuvent être des sommets caractéristiques normalisés SCN ou des sommets caractéristiques additionnels SCA calculés précédemment. Les notations xscA, Ysca, et zsca désignent respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur d'un de ces sommets caractéristiques SC, a désignant i, j, k, I, m ou n, dans le repère global RG. En variante, un sommet caractéristique additionnel SCA est construit à partir d'une pondération entre plus de deux sommets caractéristiques SC par composante x, y ou z. Les sommets caractéristiques SCA ainsi calculés et les sommets caractéristiques SCN permettent à cette étape a2 de construire la triangulation TT, décrite dans le fichier de configuration, du visage en trois dimensions VIS. II est à noter que la triangulation TT ainsi obtenue est une triangulation grossière reconstituée à partir du fichier de configuration, et qui se distingue de la triangulation classique beaucoup plus fine des sommets du maillage du visage en trois dimensions afin d'en faire le rendu. L'étape a3 est l'attribution des sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS à des angles solides dont la construction est basée sur la triangulation TT construite à l'étape a2. Cette étape d'attribution nécessite tout d'abord l'exécution d'algorithmes de prétraitement du maillage, ou de détection, permettant de déterminer certaines zones du visage et d'associer les sommets du maillage à des zones déterminées. Par exemple un algorithme de détection des lèvres supérieure et inférieure du visage permet de distinguer les sommets appartenant à la partie haute de la mâchoire de ceux appartenant à la partie basse de la mâchoire. Un tel algorithme est décrit dans la thèse de Gaspard Breton de novembre 2002, intitulée "Animation de Visages 3d parlants pour nouveaux IHM et services de télécommunications" et réalisée à France Télécom. D'autres algorithmes de détection, par exemple pour détecter le contour des yeux et des paupières, sont également exécutés. Ce prétraitement du maillage permet dans la suite d'éviter que les attributions de sommets permettant l'animation du visage en trois dimensions soient erronées. L'animation du visage en trois dimensions nécessite en effet une attribution fine des sommets du maillage. Des plans de coupe sont ensuite construits à partir des sommets caractéristiques SC et d'un sommet origine SCA0, représenté à la figure 2. Bien que seule la face du visage en trois dimensions VIS soit représentée à la figure 2, la triangulation TT du visage VIS s'étend aussi sur les profils de la tête de l'avatar associée à ce visage VIS. Le sommet origine SCAo est choisi, dans ce mode de réalisation du procédé selon l'invention, au centre de la tête associée au visage VIS. D'autres positions du sommet origine SCA0, voire plusieurs somt.::t :s crigines, sont utilisables par le procédé selon l'invention, le rôle de ce sommet origine étant simplement de former des angles solides à l'aide de plans de coupe, comme décrit ci-après. Le sommet origine SCA0 est calculé de la façon suivante: 1 1 XSCAO = XscNI0.9 2 XSCNIO.IO 1 1 Y sc4o = 2 Ysovw + YscNw 1. 1 SCA o 2 z 0.9 + 2 SCNIO.IO où XSCAO, XSCN10.9 et XSCN1 0.10 sont les coordonnées suivant l'axe x respectivement du sommet origine SCA0, du sommet caractéristique SCN10.9 et du sommet caractéristique SCNI0.10 dans le repère global RG, YSCAO, YSCN10.9 et YSCN10.10 sont les coordonnées suivant l'axe y respectivement du sommet origine SCA0, du sommet caractéristique SCN10.9 et du sommet caractéristique SCN10.10 dans le repère global RG, et ZSCAO, ZSCN10.9 et ZSCN10,10 sont les coordonnées suivant l'axe z respectivement du sommet origine SCA0, du sommet caractéristique SCNI0. 9 et du sommet caractéristique SCN10.10 dans le repère global RG. Les sommets caractéristiques SCNI0,9 et SCN10.10 sont ceux issus de la norme MPEG-4. Les plans de coupe sont construits à partir du sommet origine SCAo et de la triangulation TT de la manière représentée à la figure 3. Dans cette figure pour simplifier seuls les plans de coupe PI1, PI2, PI3 associés à trois sommets caractéristiques SC1, SC2 et SC3 formant un triangle T de la triangulation TT sont représentés. Cependant dans cette étape a3 on construit pour chaque triangle de la triangulation TT, tous les plans de coupe associés. Ainsi pour le triangle T: - le plan de coupe Pli est défini comme contenant les sommets d'origine et caractéristiques SCA0, SOI et SC2, - le plan de coupe PI2 est défini comme contenant les sommets d'origine et caractéristiques SCAo, SC2 et SC3, - le plan de coupe PI3 est défini comme contenant les sommets d'origine et caractéristiques SCA0, SC1 et SC3. Les plans de coupe PI1, PI2 et PI3 ainsi définis forment un angle solide P ayant pour origine SCA0. Un sommet S du maillage du visage en trois dimensions VIS est contenu dans l'angle solide P, s'il répond à la condition suivante : an .xs + bn.ys + cc, .zs + dc, > 0 ac-2.xs +bc2. Ys + cc2 .zs + dc!2 > 0 ac3.xs +bc,.ys +cc3.zs + dc3 > 0 où les coefficients ac, !Da, cc, da , i étant un entier variant de 1 à 3, sont les coefficients du plan de coupe Pli, et xs, ys et zs sont respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur du sommet S dans le repère RG. Pour chaque plan Pli, ces coefficients sont calculés à l'aide d'un produit vectoriel de la façon suivante : acl = (SCA0 SC,' A SCA0 SC2 ). i ace = (SCA0 SC2 A SCA, SC3 ). c = (sc0sc;A SCAoSC2). j bc, = (scA0sc; A SCAoSC3) • j = (ScA0SC; SCAo SCz) • k cc, = (SCA0 SC; A SCAoSC3 . k (ln = SCAo SC: A SCA0 SC2 )oR SCA0 d c 2 ù(SCAoSC; SCAoSC;)ORSCA0 (0 kù 0 ,et où 1 ..) ac3 = (SCAoSC, SCA,SC, ). i bc3 = (SCAuSC3 A SCAoSCI j = (scA0sc; A SCAoSC, ). k 3 = ù(SCAo SC; A SCAoSCI )ORSCA0 "A" est l'opérateur produit vectoriel et " l'opérateur produit scalaire. o avec = , = ~1 o Si le sommet S est contenu dans l'angle solide P, c'est-à-dire qu'il vérifie la condition ci-dessus, et que le sommet S appartient à une zone du visage compatible avec l'angle solide P, alors on attribue le sommet S à cet angle solide P. En effet, le prétraitement du maillage effectué au début de l'étape a3 permet d'éviter des attributions erronées, certaines zones du visage étant incompatibles avec certains angles solides. Ainsi, le sommet SH de la figure 4 appartient à la zone haute de la mâchoire car il est sur la lèvre supérieure du visage. Avec la seule condition d'appartenance à l'angle solide passant par le triangle Th, le sommet SH serait animé avec la lèvre inférieure, alors qu'il fait partie de la lèvre supérieure. Son rattachement à la zone supérieure de la mâchoire avant l'attribution des sommets du maillage aux angles solides permet d'éviter cette attribution erronée. Les triangles de la triangulation TT se voient ainsi attribuer un ensemble de zones dans lesquelles la condition d'appartenance à l'angle solide correspondant est autorisée pour attribuer un sommet de cet ensemble de zones à cet angle solide. Dans l'exemple de la figure 4, le triangle Ti est associé à la zone inférieure de la mâchoire, tandis que le triangle Tk est associé à la zone supérieure de la mâchoire. Après l'exécution de tests d'appartenance analogues à celui décrit ci- dessus pour l'angle solide P, pour chaque angle solide sur les sommets du maillage à attribuer, certains sommets restent non attribués. Par exemple, le sommet SB de la figure 4 n'est attribué à aucun angle solide, car il est à l'extérieur de tous les angles solides construits à partir de la triangulation TT. En effet, certains endroits du maillage présentent des ouvertures, comme les contours extérieurs des lèvres, qui ne coïncident pas avec la triangulation TT, laissant des sommets isolés. De plus, le sommet SH cité plus haut n'est attribué à aucun angle solide car l'angle solide auquel il appartient n'est pas compatible avec la zone du maillage dans laquelle il se trouve. Afin de remédier à ce problème de non-attribution de certains sommets du maillage du visage en trois dimensions, les conditions d'appartenance aux angles solides construits plus haut à l'aide de la triangulation TT et du sommet d'origine SCA0 sont revérifiées en élargissant légèrement ces angles solides, pour les sommets non encore attribués. Par exemple pour l'angle solide P de la figure 3, on vérifie la condition d'appartenance suivante sur un sommet S non attribué: aC1 ..fis + bci .Ys + cc, .z s + de > aC2 .xs + bC1'Ys + CC2 .ZS + dC2 > -6 aG3 .xs + bC3 'Ys + CC3 .ZS + d c3 > -8 où xs, ys, zs sont les coordonnées du sommet S, les coefficients ac;, bc;,cc;,dci, i étant un entier variant de 1 à 3, sont ceux définis plus haut, et 8 est une distance de relaxation qui est choisie par exemple proportionnellement à la taille du triangle T de la triangulation TT correspondant à l'angle solide P. Si cette condition est vérifiée, le sommet S est attribué à l'angle solide P. Cette deuxième série de tests d'appartenance permet d'attribuer tous les sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS à un angle solide approprié, construit à partir de trois sommets caractéristiques SC. Ainsi à la figure 4, l'élargissement de l'angle solide passant par le triangle Tk en un angle solide passant par le triangle T, permet d'attribuer le sommet SH à l'angle solide associé au triangle Tk. De même l'élargissement de l'angle solide passant par le triangle Ti en un angle solide passant par le triangle Ti permet d'attribuer le sommet Ss à l'angle solide associé au triangle Ti. En variante, au lieu de réitérer l'étape d'attribution des sommets en utilisant des angles solides élargis, on résout différemment le problème de non-attribution des sommets: chaque sommet non attribué est attribué à l'angle solide le plus proche de ce sommet et compatible avec la zone prédéterminée à laquelle appartient ce sommet. A la fin de l'étape a3, tous les sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS sont attribués à des angles solides distincts, et ainsi à des zone:_ f_uence distinctes. Les sommets attribués à un même angle solide appartiennent à une même zone d'influence, caractérisée par cet angle solide, lui-même attaché à un triangle de sommets caractéristiques SC de la triangulation TT. L'étape a4 est la construction de repères locaux attachés à ces angles solides, c'est-à-dire aux triangles de sommets caractéristiques SC par lesquels passent ces angles solides. Les sommets attribués à un angle solide et donc à un triangle de sommets caractéristiques SC seront ainsi associés chacun à un repère local au maillage du visage en trois dimensions VIS. Pour cela, pour chaque triangle de la triangulation TT, on construit deux vecteurs distincts formés de sommets caractéristiques SC de ce triangle, et un troisième vecteur qui est le produit vectoriel des deux précédents. Le repère local associé au triangle est défini par ces trois vecteurs et a pour origine le sommet caractéristique commun aux deux premiers vecteurs. Ainsi pour le triangle T de la figure 5, on construit les vecteurs BI, B2 et B3 formant le repère local [BI B2 B3], d'origine SC1, de la manière suivante: B, = SC, SC2 , Bz = SC1SC3 , B3 = SC, SC2 A SC1SC3 L'étape a5 est le calcul des coordonnées locales des sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS dans leurs repères locaux associés, à partir de leurs coordonnées globales dans le repère global RG. Une façon d'effectuer ce changement de repère est décrite ci-dessous en prenant pour exemple le sommet S de la figure 5: =[B, B, u v Txs xsci 11 Ys Ysci zs- -Zscl J) Oë - u, v, w sont respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur du sommet S dans son repère local [BI B2 B3], -xs, ys, zs sont respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur du sommet S dans le repère global RG, et xsci, ysci, zsci sont respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur du sommet caractéristique SC1 dans le repère global RG. A la fin de la phase d'initialisation, les données des repères locaux, ainsi que les coordonnées locales des sommets du maillage du visage en trois dimensions sont stockées en mémoire dans le moteur d'animation. Ces coordonnées locales initiales sont utilisées pendant la phase d'exécution pour animer le visage en trois dimensions. L'animation du visage en trois dimensions est basée sur des séquences de capture de mouvements. Ces séquences sont par exemple obtenues grâce à un système de capture vidéo utilisant des marqueurs collés sur le visage d'une personne physique, permettant de copier ses expressions. Ces séquences permettent de déterminer les déplacements successifs des sommets caractéristiques SCN du visage afin de reproduire des expressions. D'autres mécanismes permettent de déterminer les déplacements des sommets caractéristiques SCN afin de produire une animation, par exemple à partir du texte que l'on veut faire prononcer au visage en trois dimensions à animer. Une possibilité dans ce cas est d'associer à chaque phonème, dans la phase d'initialisation, des vecteurs de déplacement des sommets caractéristiques normalisés SCN correspondant à la forme de la bouche du visage en trois dimensions permettant de prononcer ce phonème. Pendant la phase d'exécution, à la réception d'un flux de phonèmes, ceux-ci sont alors mis en correspondance avec les déplacements des sommets caractéristiques SCN associés et créent un flux de données qui permettent d'animer le visage en trois dimensions. Ces séquences de capture de mouvements ou ces flux de phonèmes sont décomposés en déplacements unitaires successifs des sommets caractéristiques SCN du visage en trois dimensions VIS. Dans ce mode de réalisation du procédé d'animation selon l'invention, deux utilisations du moteur d'animation sont possibles: Soit le moteur d'animation reçoit les données de ces déplacements unitaires successifs en temps réel, par exemple sous forme de messages pour lesquels chaque message contient pour chaque sommet caractéristique SCN un déplacement unitaire, - Soit les données de ces déplacements unitairessuccessifs sont enregistrées en mémoire dans des fichiers du moteur d'animation, qui lit par exemple ces fichiers dans un ordre prédéterminé afin d'exécuter l'animation correspondante, si chaque fichier contient pour chaque sommet caractéristique SCN un déplacement unitaire. D'autres implémentations du moteur d'animation sont envisageables, le fonctionnement de la phase d'exécution étant indépendant du mode d'acquisition de données de déplacements des sommets caractéristiques. Dans la suite on suppose pour simplifier que le moteur d'animation reçoit des messages en temps réel, chaque message contenant pour chaque sommet caractéristique SCN un déplacement unitaire. La phase d'exécution comporte, lors de la réception d'un tel message, trois étapes b1 à b3 représentées à la figure 6. Ces étapes sont répétées pour chaque nouveau message reçu. L'étape b1 est le calcul des nouvelles coordonnées des sommets caractéristiques additionnels SCA à partir des nouvelles coordonnées des sommets caractéristiques normalisés SCN dans le repère global RG. Ces nouvelles coordonnées des sommets caractéristiques normalisés SCN sont extraites du message reçu par le moteur d'animation et qui contient les données de déplacement de ces sommets caractéristiques SCN. Le calcul des nouvelles coordonnées d'un sommet caractéristique additionnel SCA utilise les mêmes coefficients de pondération qu'à l'étape a2: XSCA = aa .xsc YSCA = a , Yscti. + iBy 'YSC, zs .i = a,.zscn .zscä où XSCA, YSCA, ZSCA sont respectivement la nouvelle abscisse, la nouvelle ordonnée et la nouvelle hauteur du sommet caractéristique SCA dans le repère global RG, - a, et /3, sont les coefficients de pondération suivant l'axe x utilisés à l'étape a2 pour ce sommet caractéristique SCA, ay et /3y sont des coefficients de pondération suivant l'axe y utilisés à l'étape a2 pour ce sommet caractéristique SCA, - a2 et A. sont des coefficients de pondération suivant l'axe z utilisés à l'étape a2 pour ce sommet caractéristique SCA, - et xsca, Ysca, et zsca désignent respectivement les nouvelles abscisse, ordonnée et hauteur d'un sommet caractéristique SC;, SCJ, SCk, SC1, SC, ou SCr, prédéterminé dans le repère global RG, utilisé pour la construction de ce sommet caractéristique SCA à l'étape a2, a désignant i, j, k, I, m ou n. L'étape b2 est la construction de nouveaux repères locaux, tenant compte des nouvelles coordonnées des sommets caractéristiques SC. Pour chaque triangle de la triangulation TT, un nouveau repère local est construit à partir des nouveaux sommets caractéristiques SC calculés précédemment, en utilisant la même méthode qu'à l'étape a4, mais avec préservation du volume caractérisant le repère local initial. Cette préservation du volume est effectuée en modifiant uniquement la norme du troisième vecteur du nouveau repère local. Par exemple le repère local initial [BI B2 B3] représenté à la figure 7, associé au triangle T et caractérisé par le volume V, devient, après l'étape b2, le nouveau repère local [CI C2 C3] représenté à la figure 8, et construit de la manière suivante: = SC1 SC2 , C2 = SC, SC3 , C, =B3 ~SC, SC, A SC, SC3 SC1SC2 A SC1 SC3 où les sommets caractéristiques SC1, SC2 et SC3 sont ceux construits à partir des nouvelles coordonnées globales des sommets caractéristiques SC. Cette préservation du volume rend l'animation du visage cohérente, elle permet notamment de simuler l'aplatissement de la peau lorsqu'elle est étirée. Enfin l'étape b3 est le calcul des nouvelles coordonnées globales des sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS, à partir de leurs coordonnées locales calculées pendant la phase d'initialisation. Ce calcul est effectué par un changement de repère décrit ci-dessous en prenant pour exemple le sommet S de la figure 5: = [C, C2 ]. w] u v + où u, v, w sont respectivement l'abscisse, l'ordonnée et la hauteur du sommet S dans son repère local [CI C2 C3], xs, ys, et zs sont respectivement les nouvelles abscisse, ordonnée et hauteur du sommet S dans le repère global RG, et xsci, ysci, zsci sont respectivement les nouvelles abscisse, ordonnée et hauteur du sommet caractéristique SC1 dans le repère global RG. A la fin de l'étape b3, le calcul des nouvelles coordonnées globales des sommets du maillage du visage en trois dimensions VIS permet de déformer ce maillage. Les étapes bl à b3 sont répétées jusqu'à ce que le programme implémentant le procédé d'animation selon l'invention ne reçoive plus de messages, ou soit arrêté par un utilisateur. Les déformations successives du maillage en fonction du mouvement des sommets caractéristiques SC à la fin de chaque étape b3 permettent d'animer rapidement le visage en trois dimensions VIS. En effet les étapes de la phase d'exécution sont rapides, les coordonnées locales des sommets du maillage ayant été calculées une seule fois pendant la phase d'initialisation
L'invention concerne un procédé d'attribution de sommets (S) d'un maillage comportant des sommets caractéristiques (SC) à des zones d'influence, caractérisé en ce qu'une desdites zones d'influence est associée à trois sommets caractéristiques (SC), et en ce que ledit procédé comporte une étape d'attribution (a3) desdits sommets (S) à des angles solides (P) construits à partir desdits sommets caractéristiques (SC), lesdits angles solides (P) caractérisant lesdites zones d'influence.
1. Procédé d'attribution de sommets (S) d'un maillage comportant des sommets caractéristiques (SC) à des zones d'influence, caractérisé en ce qu'une desdites zones d'influence est associée à trois sommets caractéristiques (SC), et en ce que ledit procédé comporte une étape d'attribution (a3) desdits sommets (S) à des angles solides (P) construits à partir desdits sommets caractéristiques (SC), lesdits angles solides (P) caractérisant lesdites zones d'influence. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit procédé comporte en outre une étape de construction (a4) de repères locaux audit maillage, associés auxdits angles solides (P). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits sommets caractéristiques (SC) comportent des sommets caractéristiques prédéterminés (SCN) et des sommets caractéristiques additionnels (SCA), les coordonnées desdits sommets caractéristiques additionnels (SCA) étant définies par une combinaison linéaire des coordonnées desdits sommets caractéristiques prédéterminés (SCN). 4. Procédé d'attribution de sommets (S) d'un maillage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape d'attribution (a3) attribue lesdits sommets (S) auxdits angles solides (P) en fonction de l'appartenance desdits sommets (S) auxdits angles solides (P) et en fonction de l'appartenance desdits sommets (S) à des zones de maillage prédéterminées.30 5. Procédé d'attribution de sommets (S) d'un maillage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étape d'attribution (a3) est réitérée aux sommets (S) non attribués lors de ladite étape d'attribution (a3), en élargissant lesdits angles solides (P). 6. Procédé d'animation de sommets (S) d'un maillage comportant des sommets caractéristiques (SC), caractérisé en ce qu'il comporte: - une phase d'initialisation dans laquelle on attribue lesdits sommets (S) à des repères locaux audit maillage en utilisant le procédé d'attribution selon l'une quelconque des 2 à 5, et dans laquelle on calcule les coordonnées locales desdits sommets (S) dans lesdits repères, - et une phase d'exécution comportant les étapes de: - mise à jour des coordonnées globales desdits sommets caractéristiques (SC) suite à un mouvement, mise à jour des caractéristiques (b2) desdits repères locaux en fonction desdites coordonnées globales ainsi mises à jour, - calcul (b3) des coordonnées globales des sommets (S) en utilisant lesdites coordonnées locales des sommets (S) dans lesdits repères locaux mis à jour. 12. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de mise à jour des caractéristiques (b2) desdits repères locaux se fait à volume constant. 13. Dispositif d'animation de sommets (S) d'un maillage, mettant en oeuvre l'un des procédés selon l'une quelconque des 1 à 7. 14. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour mettre en oeuvre 30 le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 20 25
G,H
G06,H04
G06T,H04N
G06T 17,G06T 13,H04N 7
G06T 17/30,G06T 13/20,H04N 7/50
FR2889734
A1
APPAREIL DE REFRIGERATION AVEC DISTRIBUTEUR CONTENU DANS UN RAIL CENTRAL INTEGRE
20,070,216
La présente invention se rapporte d'une manière générale à des dispositifs de réfrigération avec des distributeurs, tels que des distributeurs d'eau. Des appareils de réfrigération avec des distributeurs, tels que des distributeurs d'eau montés dans une porte, sont bien connus, comme cela est décrit par exemple dans les brevets U.S. numéros 6 804 974 et 6 763 976. Dans ces agencements, le distributeur est disposé dans une porte de l'appareil, accessible seulement depuis l'extérieur de l'appareil. Ceci exige que des passages d'eau et électroniques soient acheminés depuis l'arrière du réfrigérateur, puis à l'intérieur du corps (vers le réservoir de refroidissement pour l'eau), de nouveau à l'extérieur du corps (température ambiante) jusqu'à la zone de charnière inférieure. En fonction du battement de la porte choisi par l'utilisateur, les lignes d'eau et électriques sont acheminées à travers une des charnières et dans la porte, au-delà de gaines spéciales afin d'empêcher l'usure des lignes lorsque la porte s'ouvre et se ferme. Ce type d'assemblage exige de multiples sous-ensembles et l'acheminement à la fois des lignes d'eau et électriques le long des côtés du corps et ensuite à travers les charnières. Le brevet U.S. numéro 2 914 218 décrit un appareil de réfrigération ayant un distributeur reposant sur le plancher d'un compartiment et s'étendant à travers un renfoncement profilé dans la porte supérieure. Aucun plateau de réception des gouttes n'est prévu pour cet appareil, et il n'y a pas de commandes électroniques associées au distributeur. Le brevet U.S. numéro 6 019 477 décrit un appareil de réfrigération côte à côte où une porte pour un des compartiments a une partie positionnée en dessous d'une partie d'une porte pour l'autre compartiment, même si les portes sont côté à côte. Dans la forme de réalisation de la figure 4, un distributeur est disposé dans une zone centrale entre les deux portes et entre les parties en chevauchement. Aucun plateau de réception des gouttes n'est prévu dans une porte pouvant être ouverte pour cette forme de réalisation. Il n'est pas décrit s'il y a des commandes électroniques quelconques associées au distributeur. La demande U.S. publiée US2003/0090890 décrit un appareil de réfrigération ayant un ensemble de survitrage positionné à l'intérieur de l'appareil qui comprend une commande électronique. L'ensemble de survitrage n'est pas accessible de l'extérieur de l'appareil, et on peut seulement y accéder lorsque la porte de l'appareil est ouverte. L'ensemble de survitrage comprend des ensembles d'éclairage destinés à permettre l'éclairage au-dessus et en dessous de l'ensemble de survitrage. Ce serait une amélioration dans le domaine si un appareil de réfrigération était pourvu d'un distributeur qui est accessible de l'extérieur ou de l'intérieur de l'appareil, en fonction de la position ouverte ou fermée de la porte d'appareil, et dans lequel un plateau de réception des gouttes serait prévu pour le distributeur dans la porte, qui peut être déplacé hors du passage lorsque la porte est ouverte. La présente invention, dans une forme de réalisation, prévoit un appareil de réfrigération qui comprend un corps avec un revêtement unique fixé dans le corps et définissant un volume ouvert à l'intérieur du corps. Un rail amovible et remplaçable peut être engagé avec le revêtement afin de séparer le volume ouvert en un premier compartiment de réfrigération et un deuxième compartiment de réfrigération. Une première porte pouvant être ouverte permet l'accès au premier compartiment de réfrigération. Une deuxième porte pouvant être ouverte permet l'accès au deuxième compartiment de réfrigération. Un distributeur d'eau est contenu dans le rail horizontal et maintenu fixe dans l'appareil de réfrigération. Le distributeur d'eau est prévu pour être accessible depuis l'avant de l'appareil de réfrigération alors que les portes sont à la fois ouvertes et fermées. Une interface d'utilisateur électronique peut également être contenue dans le rail horizontal et maintenue fixe dans l'appareil de réfrigération afin d'être accessible depuis l'avant de l'appareil de réfrigération alors que les portes sont dans une position ouverte ainsi que dans une position fermée. Le rail peut être coulissant par rapport au revêtement pendant l'insertion et le retrait du rail. Dans une forme de réalisation, de nombreux composants de circuit d'eau de l'appareil, tels que tous les composants de circuit d'eau, sont disposés dans le rail. Dans une forme de réalisation, de nombreux composants de commande électronique de l'appareil, tels que tous les composants de commande électronique, sont disposés dans le rail. Un tel agencement réduit la complexité de câblage et de tuyauterie de l'appareil de réfrigération, et permet également à plusieurs modèles différents de l'appareil d'être fabriqués à partir d'une unique configuration de revêtement et de coque, avec seulement le rail avec ses différents composants de circuit d'eau et de commande électronique modifiés entre les modèles, afin de procurer différentes combinaisons de caractéristiques dans des modèles différents, tout en permettant une flexibilité de fabrication. En outre, si un composant de circuit d'eau ou un composant de commande tombe en panne ou doit être réparé, le rail complet peut être enlevé et remplacé par un nouveau rail, de telle sorte que les composants peuvent être réparés dans un atelier de réparation, plutôt que sur le terrain, avec pour résultat des appels à l'entretien plus rapides et plus efficaces. Dans une forme de réalisation, la présente invention prévoit un appareil de réfrigération qui comprend un corps avec une porte pouvant être ouverte fournissant l'accès à un compartiment de réfrigération. Un distributeur est contenu dans l'appareil de réfrigération, accessible depuis l'extérieur de l'appareil de réfrigération alors que la porte est fermée, et depuis l'intérieur de l'appareil alors que la porte est ouverte, et prévu pour être fixe par rapport à l'appareil de réfrigération alors que la porte est ouverte ou fermée. Un plateau de réception des gouttes est formé dans un côté extérieur de la porte pouvant être ouverte sous le distributeur. Le plateau de réception des gouttes est formé dans une surface supérieure et avant de la porte. Lorsque la porte est ouverte, le plateau de réception des gouttes se déplace à l'écart du distributeur, en permettant au distributeur d'être utilisé avec des réceptacles plus grands que ceux qui peuvent être acceptés avec le plateau de réception des gouttes. Dans une forme de réalisation de l'invention, l'appareil de réfrigération comprend un corps avec une première porte pouvant être ouverte assurant l'accès à un premier compartiment de réfrigération et une deuxième porte pouvant être ouverte assurant l'accès à un deuxième compartiment de réfrigération. La deuxième porte pouvant être ouverte a une partie positionnée sous une partie de la première porte pouvant être ouverte. Un rail sépare le premier compartiment de réfrigération et le deuxième compartiment de réfrigération. Un distributeur est contenu dans le rail. Le distributeur est prévu pour être fixe par rapport à l'appareil de réfrigération alors que les portes sont ouvertes ou fermées. Un plateau de réception des gouttes est formé dans un côté extérieur de la deuxième porte pouvant être ouverte sous le distributeur. Dans une forme de réalisation, le premier compartiment de réfrigération est un compartiment de congélation maintenu à une température en dessous de la température de congélation de l'eau. Dans une forme de réalisation, ledit deuxième compartiment de réfrigération est un compartiment à produits frais maintenu à une température au-dessus de la 10 température de congélation de l'eau. Dans une forme de réalisation, le premier compartiment de réfrigération et le deuxième compartiment de réfrigération sont formés dans l'appareil par un revêtement en matière plastique définissant les parois 15 arrière et latérales des compartiments, et le rail horizontal comprend une unité séparée qui correspond de manière coulissante aux parois latérales afin de définir une paroi inférieure du premier compartiment et une paroi supérieure du deuxième compartiment. Dans une forme de réalisation, le rail horizontal s'étend jusqu'à la paroi arrière des compartiments et un passage d'écoulement d'air est formé dans le rail horizontal afin de permettre un écoulement d'air jusqu'à au moins un des compartiments. Dans un tel agencement, une conduite d'alimentation en eau peut aller depuis le rail horizontal à travers une paroi arrière de l'appareil de réfrigération jusqu'à l'extérieur du corps. Dans une forme de réalisation spécifique, l'appareil de réfrigération comprend un premier compartiment de réfrigération accessible à travers une porte pouvant être ouverte et un deuxième compartiment de réfrigération accessible à travers une porte pouvant être ouverte positionnée sous ledit premier compartiment de réfrigération. Un rail horizontal sépare le premier compartiment de réfrigération et le deuxième compartiment de réfrigération. Un distributeur d'eau est contenu dans le rail horizontal et est maintenu fixe dans l'appareil de réfrigération. Une interface d'utilisateur électronique est contenue dans le rail horizontal et maintenue fixe dans l'appareil de réfrigération. Le distributeur d'eau et l'interface d'utilisateur électronique sont prévus pour être accessibles depuis l'avant de l'appareil de réfrigération alors que les portes sont ouvertes ou fermées. Un plateau de réception des gouttes est formé dans ladite porte pouvant être ouverte dudit deuxième appareil de réfrigération sous ledit distributeur d'eau. Ces aspects ainsi que d'autres et des détails de la présente invention deviendront évidents â la lecture de la description détaillée et des dessins annexés. Des formes de réalisation spécifiques de la présente invention sont décrites ici. La présente invention n'est pas prévue pour être limitée â ces formes de réalisation seulement. Des changements et des modifications peuvent être apportés aux formes de réalisation décrites et toujours tomber dans la portée de la présente invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de réfrigération mettant en uvre les principes de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective partielle de l'intérieur de l'appareil de réfrigération de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective de dessus et de l'avant d'un distributeur monté sur un rail dans une 30 forme de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue en perspective éclatée du distributeur monté sur un rail et d'une partie des portes d'appareil de réfrigération dans une forme de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue en perspective par l'arrière du distributeur monté dans un rail dans une forme de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue en perspective par 5 l'avant du distributeur monté sur un rail et d'une partie des portes d'appareil de réfrigération dans une forme de réalisation de la présente invention. La présente invention trouve une utilité particulière dans un réfrigérateur domestique ayant un compartiment à produits frais disposé en dessous d'un compartiment de congélation, toutefois, l'invention peut être utilisée dans d'autres appareils de réfrigération ayant des configurations différentes. Afin d'assurer une divulgation de l'invention, la forme de réalisation d'un appareil de réfrigération avec un compartiment de congélation disposé au-dessus d'un compartiment à produits frais est représentée et illustrée, étant entendu que la portée de l'invention n'est pas limitée à un tel agencement. La figure 1 illustre un appareil de réfrigération 20 qui comprend un corps 22 avec une porte pouvant être ouverte 24 assurant l'accès à un compartiment de réfrigération 26. Un distributeur 28, tel qu'un distributeur d'eau, peut être contenu dans l'appareil de réfrigération 20, accessible depuis l'extérieur de l'appareil de réfrigération alors que la porte 24 est fermée. Le distributeur 28 est prévu pour être fixe par rapport à l'appareil de réfrigération 20 alors que la porte 24 est ouverte ou fermée. Un plateau de réception des gouttes 30 est formé dans un côté extérieur 32 de la porte pouvant être ouverte 24 sous le distributeur 28. Comme cela est illustré, le plateau de réception des gouttes peut être formé dans une surface supérieure 34 et avant 36 de la porte 24. Lorsque la porte 24 est ouverte, le plateau de 2889734 8 réception des gouttes 30 se déplace à l'écart du distributeur 28, en permettant au distributeur d'être utilisé avec des réceptacles plus grands que ceux qui peuvent être reçus par le plateau de réception des gouttes positionné sous le distributeur. Dans un détail plus particulier, la forme de réalisation représentée dans la figure 1 montre l'appareil de réfrigération 20 ayant le corps 22 avec une première porte pouvant être ouverte 38 permettant l'accès à un premier compartiment de réfrigération 40 et la deuxième porte pouvant être ouverte 24 permettant l'accès au deuxième compartiment de réfrigération 26. La deuxième porte pouvant être ouverte 24 a une partie 42 positionnée sous une partie 44 de la première porte pouvant être ouverte 38. Un rail 46, qui peut être orienté horizontalement comme cela est représenté ou verticalement, sépare le premier compartiment de réfrigération 40 et le deuxième compartiment de réfrigération 26. Le distributeur 28 peut être contenu dans le rail 46. Le distributeur 28 est prévu pour être fixe par rapport à l'appareil de réfrigération 20 alors que les portes 24, 38 sont ouvertes ou fermées. Le premier compartiment de réfrigération 40 peut être un compartiment de congélation maintenu à une température en dessous de la température de congélation de l'eau. Le deuxième compartiment de réfrigération 26 peut être un compartiment à produits frais maintenu à une température audessus de la température de congélation de l'eau. Comme cela est illustré schématiquement et partiellement dans la figure 2, le premier compartiment de réfrigération 40 et le deuxième compartiment de réfrigération 26 peuvent être sous la forme d'un volume ouvert dans l'appareil 20 grâce à un unique revêtement en matière plastique 48 définissant des parois arrière 50 et latérales 52 des compartiments, mais le rail 46 peut être sous la forme d'une unité séparée afin d'être en correspondance de manière amovible et remplaçable avec des rainures 54 dans les parois latérales de façon à définir une paroi inférieure ou du bas 56 du premier compartiment et une paroi supérieure ou de plafond 58 du deuxième compartiment. Dans une forme de réalisation, le rail horizontal 46 s'étend jusqu'à la paroi arrière 50 des compartiments 26, 40 et au moins un passage d'écoulement d'air 60 (figure 3) est formé dans le rail horizontal afin de permettre un écoulement d'air jusqu'à au moins un des compartiments. Dans un tel agencement, une conduite d'alimentation en eau peut aller du rail horizontal 46 à travers la paroi arrière 50 du compartiment de réfrigération et jusqu'à l'extérieur du corps 22. De cette manière, de nombreux composants de circuit d'eau de l'appareil 20, par exemple tous les composants de circuit d'eau, peuvent se trouver dans le rail 46. La figure 4 illustre une vue éclatée d'une forme de réalisation de l'invention. Dans cette vue, une partie inférieure de la première porte 38 et une partie supérieure de la deuxième porte 24 sont représentées dans une position fermée, mais déplacées vers l'avant des composants du rail 46 par souci de clarté. La première porte 38 est pourvue d'un cache d'extrémité inférieure 62 qui est profilé au niveau de la partie 44 afin de permettre un accès depuis l'avant de l'appareil de réfrigération 20 au distributeur 28 lorsque la première porte est fermée. La deuxième porte 24 est pourvue d'un cache d'extrémité supérieure 64 qui est profilé au niveau de la partie 42 afin de permettre l'accès depuis l'avant de l'appareil de réfrigération 20 au distributeur 28 lorsque la deuxième porte est fermée. Le cache d'extrémité supérieure 64, qui forme la surface supérieure 34 et une partie de la surface avant 36 de la deuxième porte 24, a également le plateau de réception des gouttes 30 formé dedans. Le plateau de réception des gouttes 30 comprend un renfoncement 66 permettant au moins une insertion partielle d'une tasse, d'un verre ou d'un autre récipient sous le distributeur 28. Le rail 46, dans la forme de réalisation illustrée, comprend une unité qui peut être assemblée séparément de l'appareil de réfrigération 20, comme cela a été décrit ci-dessus. L'unité se compose de plusieurs composants représentés dans la vue éclatée de la figure 4. Un élément de corps en matière plastique moulée supérieur 68 forme le bas 56 du premier compartiment de réfrigération 40, et peut comprendre différentes caractéristiques de surface, telles que des nervures 70, afin d'empêcher les articles de coller sur la surface inférieure pendant l'utilisation de l'appareil de réfrigération 20, en particulier lorsque le premier compartiment est un compartiment de congélation. L'élément de corps supérieur 68 peut également comprendre un élément d'éclairage/réflecteur 72 et un écran de protection/lentille 74 afin d'éclairer l'intérieur du premier compartiment de réfrigération 40. L'élément d'éclairage 72 peut être positionné près de l'avant du rail 46 de telle sorte que l'éclairage est dirigé à l'intérieur du compartiment 40 et à l'écart des yeux de l'utilisateur. Le placement à l'avant permet également une protection de l'élément d'éclairage lorsque la porte 38 est fermée, dans la mesure où, de manière typique, des portes d'appareil de réfrigération sont pourvues de bacs intérieurs, et l'élément d'éclairage 72 serait positionné en dessous des bacs de porte lorsque la porte est fermée. Un commutateur ou dispositif d'actionnement de commutateur 76 peut être disposé au niveau d'une surface verticale avant 78 du rail 46 qui est engagée par une partie de la première porte 38, de telle sorte que l'élément d'éclairage est désactivé lorsque la porte est fermée et activé lorsque la porte est ouverte. Le commutateur 76 peut avoir un contact mobile, ou peut incorporer un commutateur du type à détecteur de contact qui détecte l'ouverture/fermeture de porte lorsqu'un champ magnétique est interrompu. L'élément de corps supérieur 68 peut également prévoir une zone de fixation 80 pour une thermistance ou un autre dispositif de détection de température utilisé afin de commander une température du premier compartiment de réfrigération 40. Le placement de la thermistance dans le rail 46 permet à une majeure partie ou à la totalité du câblage nécessaire pour le fonctionnement de l'appareil de réfrigération 20 d'être dirigée vers un emplacement unique à l'intérieur du corps de réfrigérateur 22. L'élément de corps supérieur 68 peut également prévoir un boîtier 82 pour un circuit imprimé de commande et d'affichage 84 comportant une interface d'utilisateur électronique, par l'intermédiaire de laquelle différentes opérations de l'appareil de réfrigération 20, telles que des températures pour les compartiments de réfrigération 26, 40 et l'éclairage du plateau de réception des gouttes 30 et du renfoncement 66, sont commandées et affichées. Le boîtier 82 a une fenêtre 86 à travers laquelle l'affichage peut être vu, et des entrées pour la commande peuvent être entrées par l'utilisateur. Une surface supérieure 87 du boîtier 82 peut être pourvue d'une surface de travail ou de support plate 89, pour la réception d'objets devant être placés dans ou sortis du premier compartiment de réfrigération 40, ou bien la surface supérieure peut être pourvue d'une surface convexe afin d'empêcher la mise en 2889734 12 place d'objets dessus, de façon à empêcher un endommagement du boîtier. Un élément de corps en matière plastique moulée inférieur 88 forme la paroi supérieure 58 du deuxième compartiment de réfrigération 26, et peut comprendre différentes caractéristiques, telles qu'un renfoncement 90 destiné à recevoir un filtre à eau 92 et un réservoir d'eau 94, une zone de montage 96 pour des soupapes d'eau 98, les passages d'écoulement d'air 60, et un support 100 pour une palette 102 utilisée afin d'actionner le distributeur 28. L'élément de corps inférieur 88 peut également comprendre un élément d'éclairage/réflecteur 104 et un écran de protection/lentille 106 afin d'éclairer l'intérieur du deuxième compartiment de réfrigération 26. L'élément d'éclairage 104 peut être positionné près de l'avant du rail 46 de telle sorte que l'éclairage est dirigé à l'intérieur du compartiment 26 et à l'écart des yeux de l'utilisateur. Un commutateur ou dispositif d'actionnement de commutateur 108 peut être disposé au niveau de la surface verticale avant 78 du rail 46 qui est engagée par une partie de la deuxième porte 24, de telle sorte que l'élément d'éclairage 104 est désactivé lorsque la porte est fermée et activé lorsque la porte est ouverte. Le commutateur 108 peut avoir un contact mobile, ou peut incorporer un commutateur du type à détecteur de contact qui détecte l'ouverture/fermeture de porte lorsqu'un champ magnétique est interrompu. Une plaque métallique 110 est prévue dans une fente dans l'élément de corps inférieur 88 et est reçue dans une fente dans l'élément de corps supérieur 68 lorsque les deux corps sont assemblés. La plaque métallique 110 se trouve directement derrière la surface verticale avant 78 du rail 46 et procure un élément pouvant être attiré magnétiquement afin d'interagir avec des garnitures 2889734 13 d'étanchéité 111 sur le côté inférieur des portes 24, 38 qui portent des aimants dedans. L'attraction magnétique assure que les garnitures d'étanchéité 111 portent de manière étanche contre la surface verticale avant 78 du rail 46. La plaque métallique 110 comprend également un bras de support droit 112 et gauche 114 afin de recevoir et porter une charnière pour les portes 24, 38, de telle sorte que les portes peuvent être converties entre une ouverture à droite et une ouverture à gauche lorsque cela est souhaité par l'utilisateur. La plaque métallique 110 agit en outre comme surface de support pour un élément chauffant, qui peut être sous la forme de fils de résistance ou d'un autre élément conducteur, incluant des ancres conductrices, afin de procurer un chauffage de la surface verticale avant 78 du rail 46. Un chauffage de la surface verticale avant 78 empêche une condensation de se former sur cette surface lorsque la température des compartiments de réfrigération est réduite en dessous de la température de point de rosée ambiante. Dans une forme de réalisation, de nombreux composants de commande électronique de l'appareil 20, par exemple tous les composants de commande électronique, sont disposés dans le rail 46. Afin de délivrer de l'eau au distributeur 28, un raccord d'alimentation en eau doit être prévu sur l'appareil de réfrigération, et en particulier pour les soupapes d'eau 98. Comme cela est illustré dans la figure 5, un côté arrière 116 du rail 46 est pourvu d'un raccord d'eau 118. Ce raccord d'eau s'étend vers l'arrière du côté arrière 116 du rail 46 et est disposé à l'intérieur d'une extension ouverte vers l'arrière 120 du rail. L'extension 120 s'étend à travers un espace entre le revêtement en matière plastique 48 du corps 22 et une coque métallique externe 122 (figure 2), avec cet espace qui est normalement rempli avec de l'isolation en place en mousse 123 une fois que le revêtement est installé dans la coque. L'extension 120 obture par conséquent le passage que traverse la conduite d'eau et empêche l'isolation de fuir hors du corps 22 au niveau de l'ouverture de raccordement d'eau. L'ouverture sur l'extérieur du corps 22 aide également à empêcher les soupapes d'eau 98 de geler. Afin de fournir une alimentation électrique aux différents composants disposés dans le rail 46, un connecteur électrique 124 peut être prévu au niveau du côté arrière 116 du rail 46. Différents composants dans le rail 46 peuvent utiliser différents niveaux de tension, tels que les éléments d'éclairage 72, 104 qui peuvent utiliser une tension élevée (120 volts), alors que la commande 84 et la thermistance peuvent utiliser une basse tension (12 volts). Ainsi, le connecteur électrique 124 peut avoir des connecteurs pour chacun des différents niveaux de tension, et peut comprendre des connecteurs pour chacun des composants électriques, de telle sorte qu'un faisceau de câblage unique peut être utilisé à l'intérieur du rail 46, et un unique point de raccordement au niveau du connecteur 124 sur le côté arrière 116 du rail 46. Des fils d'alimentation électrique peuvent s'étendre dans l'espace entre le revêtement 48 et la coque à l'arrière de l'appareil 20, et peuvent s'étendre à travers une ouverture dans la paroi arrière 50 du revêtement se terminant dans une fiche qui correspond au connecteur électrique 124. Une fois que l'espace est rempli avec l'isolation en place en mousse 123, les fils d'alimentation et la fiche sont maintenus en place et le rail 46 peut être déplacé vers et à l'écart de la paroi arrière 50 afin de réaliser ou interrompre les connexions avec les fils d'alimentation lorsque le rail est enlevé ou installé dans l'appareil de réfrigération 20. Avec plusieurs ou la totalité des composants de circuit d'eau et de commande électronique disposés dans le rail 46, un tel agencement réduit la complexité de câblage et de tuyauterie de l'appareil de réfrigération 20, et permet également à plusieurs modèles différents de l'appareil d'être fabriqués à partir d'une unique configuration de revêtement 48 et de corps 22, avec seulement le rail avec ses différents composants de circuit d'eau et de commande électronique modifiés entre les modèles, de façon à procurer différentes combinaisons de caractéristiques dans des modèles différents, tout en permettant une flexibilité de fabrication. Par exemple, certains modèles peuvent ne pas comprendre de distributeur d'eau, de telle sorte que le rail 46 contient seulement des composants de commande électronique. Dans d'autres modèles, éventuellement seul le distributeur d'eau peut être disposé dans le rail, et les composants de commande électronique peuvent être disposés ailleurs. De même, certains modèles peuvent avoir un plus ou moins grand nombre de composants de commande électronique, et le nombre de composants dans les rails peut ainsi varier. En outre, si un composant de circuit d'eau ou un composant de commande tombe en panne ou doit être réparé, le rail 46 entier peut être enlevé et remplacé par un nouveau rail, de telle sorte que les composants peuvent être réparés dans un atelier de réparation, plutôt que sur le terrain, avec pour résultat des appels à l'entretien plus rapides et plus efficaces. Comme cela est illustré dans la figure 6, lorsque les portes 24, 38 sont fermées, le boîtier 82 contenant le distributeur 28 et la commande et l'affichage 84 est exposé et accessible à l'avant de l'appareil de réfrigération 20. Dans la forme de réalisation illustrée, l'avant du boîtier 82 affleure l'avant des portes 24, 38, bien que d'autresagencements puissent être prévus. Le plateau de réception des gouttes 30 et le renfoncement 66 sont positionnés sous le distributeur 28. Différentes formes de réalisation de l'invention peuvent procurer un ou plusieurs des bénéfices et améliorations suivants: Toute l'électronique est disposée de manière centrale, en réduisant le coût de câblage et la complexité d'assemblage. Les ajustements d'interface d'utilisateur peuvent être réalisés lorsque la porte d'appareil est ouverte. Le distributeur peut être mis en uvre lorsque la porte d'appareil est ouverte. La complexité des caches d'extrémité de porte inférieure est réduite puisque les lignes de câblage et d'eau ne doivent pas être acheminées à travers la porte. Il y a une complexité réduite dans le cheminement d'eau et de câble puisque les connexions sont réalisées directement dans la zone de rail. L'utilisateur n'a pas à attendre de l'eau plus froide provenant du réservoir, puisque le distributeur se trouve bien plus près du réservoir et la conduite d'eau ne sort pas de l'intérieur du compartiment de réfrigération. Des emplacements d'éclairage améliorés dirigent un éclairage le long d'une ligne de visée de l'utilisateur, plutôt que dans les yeux de l'utilisateur. La position ouverte ou fermée de la porte peut être détectée sans commutateur à composant mobile. L'espace utilisable dans le compartiment de produit frais est accru puisque l'ensemble de commande électronique est déplacé vers le rail. Un acheminement électrique et d'eau dans la zone de grille est éliminé. Les composants de distributeur peuvent tous être contenus dans l'unité de rail, ce qui permet un retrait et un remplacement faciles du composant unique pour l'entretien, en faisant glisser l'unité hors de et en la glissant dans les fentes dans le revêtement. Moins de connexions électriques et d'eau sont 5 exigées. Aucun changement de câblage ou de conduites d'eau n'est exigé pour la réversibilité de porte. Du câble et de la tuyauterie supplémentaires exigés antérieurement ne sont plus nécessaires. La fonctionnalité et la qualité du distributeur et de la commande peuvent être confirmées avant l'assemblage des composants dans le corps d'appareil de réfrigération, puisqu'ils sont tous contenus dans une unique unité. La présente invention a été décrite en utilisant des formes de réalisation particulières. Comme cela est évident pour les gens du métier, des changements et des modifications peuvent être apporté aux formes de réalisation divulguées et néanmoins tomber dans la portée 20 de la présente invention. Par exemple, différents composants peuvent être utilisés séparément ou indépendamment dans certaines formes de réalisation sans utiliser tous les autres composants dans la forme de réalisation décrite particulière. La forme de réalisation 25 divulguée est prévue seulement pour illustrer les aspects de la présente invention et en aucune manière pour limiter la portée et la couverture de l'invention. Comme cela est évident d'après la description précédente, l'invention est susceptible d'être mise en uvre avec différents changements et modifications qui peuvent différer en particulier de ce qui a été décrit dans la description précédente. 15 2889734 18
L'invention prévoit un appareil de réfrigération (20) qui comprend un corps (22) avec une première porte (38) permettant l'accès à un premier compartiment (40) et une deuxième porte (24) permettant l'accès à un deuxième compartiment (26). La deuxième porte (24) a une partie positionnée en dessous d'une partie de la première porte (38). Un rail (46) sépare le premier compartiment (40) et le deuxième compartiment (26). Un distributeur d'eau (28) est contenu dans le rail (46), ainsi que des commandes électroniques pour l'appareil (20). Le distributeur (28) est prévu pour être fixe par rapport à l'appareil (20) alors que les portes (38, 24) sont ouvertes ou fermées. Un plateau de réception des gouttes (30) est formé dans un côté extérieur de la deuxième porte (24) sous le distributeur (28). Lorsque la porte est ouverte, le plateau de réception des gouttes (30) se déplace à l'écart du distributeur (28), en permettant au distributeur (28) d'être utilisé avec des réceptacles plus grands que ceux qui peuvent être acceptés par le plateau de réception des gouttes (30) sous le distributeur (28).
1. Appareil de réfrigération (20), caractérisé en ce qu'il comporte: un premier compartiment de réfrigération (40) accessible A travers une porte pouvant être ouverte (38); un deuxième compartiment de réfrigération (26) accessible A travers une porte pouvant être ouverte (24) est positionné sous ledit premier compartiment de réfrigération (40); un rail horizontal (46) séparant ledit premier compartiment de réfrigération (40) et ledit deuxième compartiment de réfrigération (26); un distributeur d'eau (28) contenu dans ledit rail horizontal (46) et maintenu fixe dans ledit appareil 15 de réfrigération (20) ; une interface d'utilisateur électronique contenue dans ledit rail horizontal (46) et maintenue fixe dans ledit appareil de réfrigération (20); ledit distributeur d'eau (28) et ladite interface d'utilisateur électronique étant prévus pour être accessible depuis l'avant dudit appareil de réfrigération (20) alors que lesdites portes (38, 24) sont ouvertes ou fermées; et un plateau de réception des gouttes (30) formé dans ladite porte pouvant être ouverte (24) dudit deuxième compartiment de réfrigération (26) sous ledit distributeur d'eau (28). 2. Appareil de réfrigération (20) selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier 2889734 19 compartiment de réfrigération (40) est un compartiment de congélation maintenu à une température en dessous de la température de congélation de l'eau. 3. Appareil de réfrigération (20) selon la 1, caractérisé en ce que ledit deuxième compartiment de réfrigération (26) est un compartiment à produits frais maintenu à une température au-dessus de la température de congélation de l'eau. 4. Appareil de réfrigération (20) selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier compartiment de réfrigération (40) et ledit deuxième compartiment de réfrigération {26) sont formés dans ledit appareil (20) par un revêtement en matière plastique {48) définissant les parois arrière (50) et latérales (52) desdits compartiments, et ledit rail horizontal (46) comprend une unité séparée qui est en correspondance de manière coulissante avec lesdites parois latérales (52) afin de définir une paroi inférieure (56) dudit premier compartiment (40) et une paroi supérieure (58) dudit deuxième compartiment (26). 5. Appareil de réfrigération (20) selon la 4, caractérisé en ce que ledit rail horizontal (46) s'étend jusqu'à ladite paroi arrière (50) dudit compartiment et un passage d'écoulement d'air (60) est formé dans ledit rail horizontal (46) afin de permettre un écoulement d'air vers au moins un desdits compartiments. 6. Appareil de réfrigération (20) selon la 1, caractérisé en ce qu'une conduite d'alimentation en eau s'étend depuis ledit rail horizontal (46) à travers une paroi arrière (50) dudit appareil de réfrigération (20) et jusqu'à l'extérieur dudit corps (22). 7. Appareil de réfrigération (20) selon la 1, caractérisé en ce que ledit plateau de réception des gouttes (30) est formé dans une surface supérieure et avant de ladite deuxième porte (24). 8. Appareil de réfrigération (20), caractérisé en ce qu'il comporte: un corps (22); un unique revêtement (48) fixé dans ledit corps (22) et définissant un volume ouvert avec ledit corps (22); un rail amovible et remplaçable (46) pouvant être engagé avec ledit revêtement (48) afin de séparer ledit volume ouvert en un premier compartiment de réfrigération (40) et un deuxième compartiment de réfrigération (26); une première porte (38) pouvant être ouverte afin de permettre à l'accès au dit premier compartiment de réfrigération (40) ; une deuxième porte (24) pouvant être ouverte afin de permettre l'accès au dit deuxième compartiment de réfrigération (26); au moins un distributeur d'eau (28) ou une interface d'utilisateur électronique étant contenu dans ledit rail horizontal (46) et maintenu fixe dans ledit appareil de réfrigération (20) ; ledit distributeur d'eau (28) et ladite interface d'utilisateur électronique étant prévus pour être accessible depuis l'avant dudit appareil de réfrigération (20) alors que lesdites portes (38, 24) sont ouvertes comme fermées. 9. Appareil de réfrigération (20) selon la 8, caractérisé en ce que ledit rail (46) peut coulisser par rapport au dit revêtement (48) pendant l'insertion et le retrait dudit rail (46). 10. Appareil de réfrigération (20) selon la 8, caractérisé en ce que tous les composants de circuit d'eau de l'appareil sont disposés dans ledit rail (46).
B,F
B67,F25
B67D,F25D
B67D 99,F25D 23,B67D 7,F25D 17,F25D 27,F25D 29
B67D 99/00,F25D 23/12,B67D 7/80,F25D 17/04,F25D 27/00,F25D 29/00
FR2890754
A1
RADAR A LARGE BANDE POUR LA DETECTION ET L'IDENTIFICATION DE CIBLES COMPLEXES
20,070,316
La présente invention concerne un radar à large bande pour la détection et l'identification de cibles complexes. A titre d'exemple de cible complexe, on considère, comme représenté sur la figure 1, un avion de longueur L, illuminé par une onde plane axiale. Chaque discontinuité du fuselage est source de re-rayonnement nez, cockpit, antenne, aile, moteur, empennage, etc.... Du point de vue du radar, il peut donc être considéré comme un filtre, ou un système de lignes à retard dont la réponse impulsionnelle L (représentée sur la figure 2) est un ensemble d'impulsions de DIRAC d, pondérées par les amplitudes xk des points brillants d'abscisses zk, emises aux instants tk m-1 4) (t) xK ô (t-tK) K=O avec: tK = 2 c étant la vitesse de la lumière ou, sous forme contir.ue: c J T (t) = ô :;(t') S(t-t') dt' t' =2, T=2c (2) Dans ce modèle de cible, et dans tout ce qui suit, on laissera provisoirement de côté i'aspect vectoriel du champ électromagnétique: la réponse impulsionnelle d'une cible est donc un scalaire. De plus les bandes de fréquences relatives seront suffisamment faibles pour utiliser la rotation complexe de RICE. La réponse en fréquence T(f) (fonction de transfert de la cible) représentée sur la figure 3 peut être soit obtenue directement - en considérant les interférences des ondes renvoyées par les points brillants - soit considérée comme la T.F. (transformée de Fourier) de la réponse impulsionnelle M-1 T(f) = E xK e K=0 7r 1 ZK (3) i 41rZ L f T(f) = I x(Z) e c dZ o La réponse impulsionnelle étant de durée finie - = 2 L/C, la fonction de Transfert de la cible peut être échantillonnée avec l'intervalle: 3f < (4) T c'est ce qu'on appelle généralement "l'intervalle de décorrélation"de la cible. Exemple: L 15 m, T. 100ns, 5 f = 10 MHz On remarquera qu'à une fréquence f, la réponse T(f) fluctue généralement avec un spectre de quelques Hertz à quelques centaines de Hertz. Nous admettons dans ce qui suit que la cible ne fluctue pas pendant la durée T d'une mesure. Pendant une durée plus longue, les points brillants sont incohérents et c'est la fonction de corrélation en fréquence de la cible T(f). T(f') , valeur moyenne des produits des réponses conjuguées de la cible aux fréquences f et f', qui est la T.F. de la distribution de l'intensité des points brillants. Soit un radar émettant une impulsion de spectre E(f) de bande B: par exemple un spectre à densité uniforme: 1 E(012 = Eô Rect (t0 = 1/B) comme représenté sur la figure 4. L'impulsion émise est de forme e(t), comme représenté sur la figure 5. L'énergie émise W est telle que _ 'W= cc E(f)2 df = EjB (5) (6) e(t) 2 dt Dans le cas classique, la bande émise B est très inférieure à l'intervalle de décorrélation de la cible B Sf comme représenté sur la figure G. Par exemple si To = 1 s et L = 15 m, B = 1 MHz, ôf = 10 MHz Le spectre de l'impulsion renvoyée par la cible est alors le reflet fidèle de celui de l'impulsion émise: R(f) = E(f).T(f) (7) Si fô st la fréquence centrale, on a approximativement Rl(f) = E(f) T(fo) (8) On notera que la valeur T(fo) étant inconnue a priori (la cible étant elle-même inconnue), l'effet de complexité de la cible se traduit pour un radar à bande étroite par un phénomène de fluctuation de cible. L'énergie renvoyée est de forme: _a, IR1(f) I2 df = IT(fo) i2 jIE I2 df = IT(fo) I2 W (9) -cc 10 Le rapport de l'énergie reçue à l'énergie émise définit (à un facteur près dépendant des gains d'antennes et de la distance de la cible) la Surface Equivalente Radar (SER) : Q ( f o) = W'/R' 1 ( 1) 2 (10) Comme on ne connaît pas la cible à priori, on aura en 15 moyenne une SER donnée par +8/2 6 o a(fô = iT(fo)I2 = en B Il' 12 df (11) -B/2 Le signal renvoyé est la réplique du signal émis. Le filtre adapté au signal émis est donc adapté au signal renvoyé. Sa fonction de transfert est donc: * Al (f) = Kl. E(f) W' _ K1 étant un coefficient de normalisation. Si, par exemple, on pose: I A1(f)j2df = 1 _ Donc: 2= 11 IE(f)i2df=w _m ceci revient è évaluer le rapport signal/bruit en sortie de cible en supposant la présence d'un bruit "blanc". Le spectre du signal émergeant du filtre adapté est S1(f) = R1(f) A1(f) = K1 T(fo) IE(f) l 2 (14) Le signal émergent s(t) représenté sur la figure 7 est la T.F. de S1(f). Il est maximum pour t = O +a, s1(o) = I S1(f) df Son intensité relative moyenne est: (15) (16) is(o) W co Si par contre le radar est à lame bande, c'est-à-dire si la 15 bande émise B est notablement supérieur à 1 ' inter; ale de déccorélation de la cible, on a: B _N l (18) comme représenté sur la figure 8, (par exemple: L = 10 m, f = 15 MHz, B = 150 MHz, N = 10). Le spectre de l'impulsion renvoyée par la cible est alors un "morceau" de largeur B, plus ou moins déformé par le spectre émis, de la fonction de transfert de la cible: R(f) = E(t) . T(f) L'impulsion renvoyée elle-même est donc la fonction de corrélation de l'impulsion émise e(t) avec la réponse impulsionnelle i4 (t) de la cible +oo r(t) = J e(t') 11)(t-t') dt' _cc En utilisant la forme (1) ou impulsionnelle de la cible, on trouve !N-1 r(t) _ xK e(t-tK) K=0 T r(t) _ x(t') e(t-t') dt' 0 C'est donc un signal de même bande B que le signal émis, mais de durée approximative: z 2L c Ce signal est représenté sur la figure 9. (7) (19) (2) de la réponse (20) L'énergie renvoyée est donnée par: +m + W' = I I R(f)I 2 df = 1 1E12 IT I 2 df (21\ _m _Si on admet E(f)2 = Eo2 Rec 2.f/B (5) co alors: +B/2 +3/2 a"E2B f ITI2 df=W1 T2df (22) o B -8/2 B -B/2 Si B est assez grand (relation 16), on reconnait dans (22) l'expression 0o (relation 11) de la SER moyenne de la cible: W' = W ':o (23) Le phénomène de fluctuation de cible précédemment rencontré dans le cas d'un radar à bande étroite n'existe donc plus. En revanche, comme on va maintenant le montrer, le filtre adapté en réception ne peut plus être un filtre adapté au signal émis. En effet, la fonction de transfert d'un tel filtre est définie par (12) et (13). Le spectre du signal émergent est 52(f) = R(f) Al(f) = Kl T(f) IE(fi 2 (24) soit, sous forme te^nore_1e: + i 2 trf t s2(t) = S2(f) e df (25) Dans le cas d'un spectre émis à densité spectrale uniforme (5) : +B/2 i2trft s2(t) = Kl E2 f T(f) e df (26) -B/2 S2(t) est un signal aléatoire de durée T7=' 2L/C ses caractéristiques sont stationnaires dans cet intervalle de temps. On a donc en moyenne une intensité 2 (27) _cc 1s2(o) 12 = I 1E12 Tdf + I'E2 Tdf +co 1E1 2 df Rapportée à l'énergie émise, cette intensité moyenne vaut: s.,(o);2 _m T df (28) W = + E 2 df Dans le cas d'un spectre émis à densité uniforme (5) : js2(o) ? w = 1 +B/2 B I T(f) df -B/2 2 (29) Par contre, dans le cas d'un filtre adapté au signal reçu, comme il est proposé de le réaliser suivant l'invention, la fonction de transfert d'un tel filtre est conjuguée du spectre renvoyé par la cible (7). Elle A2(f) = K2 E(f)s T(f)s Avec la condition de normalisation: J+ 1A2(f) I2 df = i (qui revient à supposer comme plus haut la présence d'un bruit blanc dans la bande considérée) soit Le signal émergent du filtre a pour spectre: S3(f) = R(f) A2(f) = K2 jE 12 1T;2 Il est donc de la forme: + 02 i2irft s3(t) S3(f) e df (34) _m S3 étant réel, il est maximum pour t = 0: s3(o) 2 = K2 est donc de la forme: (30) (31) 2 +m JIEj2,Tl2df K2 1 (32) (33) m 2 df j s3(o) j ? _ +cc f 1E12 m IjE12 ITJ2df 2 df = I 1E12 jT i 2 df (35) Rapporté à l'énergie émise, on obtient: s3(o) j 2 J IE j2 1-T -j 2 df W = :IC i2 df Dans le cas d'une émission à densité spectrale constante (5) j s3(o) j 2 l +B/2 2 W = B f [T(f) 1 df (37) -B/2 Pour comparer les intensités reçues dans les deux cas (filtre 1 adapté au signal émis et filtre adapté au signal reçu), il suffit de faire le quotient des expressions (28) et (36) pour définir un facteur de mérite M: s3(o) i 2 f 1E, j2 df f+IE 12 +Ti 2 df m= = (36) (38) j s2(o) j 2 f+iE 2 T df _W Dans le cas d'une densité spectrale émise uniforme: +B/2_ 2f;Tjdf -B/2 (39) l +B/2 B f T(f) df -B/2 Cette formule s'interprète de la façon suivante. On a vu que la fonction de transfert peut être échantillonnée avec le pas S f. Adoptons la forme mathématique simplifiée: N 2(f - Kdf) T(f) = E TK Rect 6f K=1 qui revient à assimiler T(f) à une fonction en d'escalier", comme représenté sur la figure 10. T(f) étant inconnu, on admettra que les échantillons sont aléatoires et indépendants: (40) "marches TK TK TN = 0 si K i 2 o Dans ces conditions: +B/2 2 1 +B/2 N B - I jT; df = r 7 -B/2 B -B/2 112 Rect 2(f - K S f) df = o KI df o 1 - I T df B -B/2 _ ( g)2 EE TK +B/2 Par suite: M - Nbf BT (42) 2890754 12 Par conséquent, l'amélioration moyenne apportée par un filtre adapté à la cible est mesurée par le produit de la bande émise par la durée de la réponse impulsionnelle de la cible. On peut aussi écrire: N = 2L ci 0 c'est donc le quotient = double longueur de la cible longueur de l ' iruulsion cairimée On peut enfin écrire: M = B f (43) (44) c'est le quotient: M = bande &lise i0 intervalle de décorrélation de la cible Par exemple, si l'on considère une cible de longueur utile L = 10 mètres et un signal émis de bande B = 60 MHz, on trouve M = 4 soit un gain de 6 dB, ce qui peut améliorer considérablement la probabilité de détection. Comme on ne connaît pas a priori la réponse en fréquence des cibles cherchées, on devra disposer, à la réception, en parallèle d'une batterie de filtres adaptés à divers types de cibles. On aura donc à la réception, en parallèle, une batterie de filtres 11, 12, 1N) de même bande B que le signal émis mais de fonctions de transfert A1(f),A2(f),...AN(f) différentes, comme représenté sur la figure 11. La présente invention a donc pour objet un radar à large bande pour la détection et l'identification de cibles complexes, essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte à la réception, en parallèle, une batterie de filtres adaptés aux signaux reçus de différents types de cibles. D'autres objets et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, d'exemples de réalisation, faite en relation avec les dessins cl-annexés dans lesquels, outre les figures 1 à 11 déjà décrites: - la figure 12 est un schéma relatif à un premier exemple de réalisation des filtres adaptés à différents types de cibles; 10 - la figure 13 est un diagramme illustrant le cas où les fonctions de transfert recherchées sont des fonctions orthogonales du. type WALSCH-HADAMAR; - la figure 14 est un schéma relatif à un second exemple de réalisation des filtres adaptés à divers types de cibles. La bande de fréquence des filtres est la bande émise B. Supposons qu'on s'intéresse à des cibles de longueur inférieure à une borne supérieure Li. On a vu que la réponse impulsionnelle étant de durée finie - < Ti = 2L1/c, on peut l'échantillonner - et par suite les fonctions de transfert cherchées avec un pas d'échantillonnage: df = 1 = 2L1 1 Le nombre de degrés de liberté des filtres est donc donné par le rapport: Nl = df = 2L1 (46) 20 (45) Par exemple, avec L1 = 10 mètres, et B = 60 MHz, N1 = 4 Suivant un premier exemple de réalisation, faisant l'objet de la figure 12, on pourra avoir la structure suivante. On dispose à la réception en parallèle N1 filtres 21, 22....2N1 de bandes 6f adjacentes: Sf = B/N1 Derrière chaque filtre on peut, de façon préférentielle, placer un codeur analogique-numérique 31, 32, 3N1. Le pas d'échantillonnage de chaque codeur est, en 10 principe, l'inverse de la bande réduite, soit AT = 1/Sf Dans l'exemple numérique choisi, on aurait ^T = 6 ns Les différentes fonctions de transfert cherchées sont élaborées numériquement grâce à un calculateur 4, selon un processus analogue à celui qui est utilisé en compression d'impulsion numérique ou en formation de faisceaux par calcul, et qui revient à effectuer différentes combinaisons linéaires des signaux obtenus en sortie des N1 filtres, correspondant aux différentes fonctions de transfert recherchées. La cible étant inconnue à priori, il est souhaitable d'émettre un signal à densité spectrale constante dans la bande B (formule 5). L'échantillonnage résultant des dimensions maximales de la cible définit également le nombre de degrés de liberté nécessaire au spectre émis. On peut par exemple émettre un signal de durée 1/6f = T qui sera ensuite comprimé dans un rapport N dans le filtre adéquat. On peut bien sûr, indépendamment du problème actuel, émettre un signal plus long et faire de la compression d'impulsion dans chaque sous-bande. Un cas particulier de la figure 12 consiste en l'emploi de filtres à fonctions de transfert orthogonales du type WALSH-HADAMAR. On obtient alors un ensemble de fonctions "carrées comparables aux fonctions circulaires comme l'indique la figure 13, où l'on a placé en regard les réponses impulsionnelles correspondantes. On voit notamment que les dernières fonctions représentées sont particulièrement bien adaptées à des cibles du type "bi-boule" (toute cible peut être modélisée approximativement par un bi-boule). En ce cas, on trouve dans la voie correspondant à l'écartement des boules de la cible réelle, un signal adapté avec le gain en probabilité de détection, tel qu'il résulte des calculs précédents. Au lieu de reconstituer les différentes fonctions de transfert recherchées, on peut reconstituer les différentes réponses impulsionnelles correspondantes. C'est ce qui est représenté sur la figure 14, qui montre une batterie de N filtres transverses 51 à 5N, ayant chacun NI retards égaux à 1/N1 f, et adaptés à différentes cibles, suivant les coefficients multiplicateurs Ci utilisés. On a vu précédemment que, la cible étant inconnue à priori (ce qui est le cas en période de veille), il est souhaitable d'émettre un signal à densité spectrale constante dans la bande B. 15 25 Une fois le type de cible identifié (phase de poursuite) le spectre émis peut cependant être optimisé en fonction de la réponse en fréquence de la cible, de façon à renforcer encore le rapport signal/bruit
Ce radar à large bande, pour la détection et l'identification de cibles complexes comporte à la réception, en parallèle, une batterie de filtres (11, 12 -------1N adaptés aux signaux reçus de différents types de cibles, ce qui permet d'augmenter notablement la probalité de détection, et constitue un moyen d'identification des cibles.Applications: Radars à large bande.
1. Radar à large bande, pour la détection et l'identification de cibles complexes, caractérisé en ce qu'il comporte, à la réception, en parallèle, une batterie de filtres 11, 12... 1N) ,adaptés aux signaux reçus de différents types de cibles. 2. Radar selon la 1 pour la détection et l'identification de cibles de longueur inférieure à une borne supérieure L1, caractérisé en ce que la batterie de filtres adaptés comporte un ensemble de N1 filtres 21, 22, 2N1) en parallèle, de bandes f adjacentes, avec Vf = et N1 = 2L1 13_c N, (où B est la largeur de bande émise) suivis de moyens (4) pour réaliser différentes combinaisons linéaires des signaux issus de ces filtres, correspondant aux différentes fonctions de transfert recherchées. 3. Radar selon la 1, pour la détection et l'identification de cibles de longueur inférieure à une borne supérieure L1, caractérisé en ce que cette batterie de filtres adaptés comporte un ensemble de filtres transverses (51, 52 5N) ayant N1 éléments de retard, de retard t _ 1 N1 Sf (avec = et N1 = 2L1 B) et des coefficients 1 c multiplicateurs (Ci) correspondant aux différentes fonction de transfert recherchées. 4. Radar selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les fonctions de transfert de ces filtres adaptés sont des fonctions de transfert orthogonales du type WALSH - HADAMAR. 5. Radar selon l'une des 1 à 4, caractérisé 5 en ce que le spectre émis est optimisé en fonction de la réponse en fréquence de la cible.
G
G01
G01S
G01S 13,G01S 7
G01S 13/79,G01S 7/41,G01S 13/02
FR2890283
A1
BECHE ARTICULEE A RELEVAGE PROGRESSIF DE SON FER.
20,070,309
La présente invention concerne certains outils de jardin dont la bêche plate ou à fourche. La très ancienne technique de la bêche, toujours utilisée à ce jour pour les travaux du jardin, nécessite à plusieurs reprises d'avoir à enfoncer le fer dans le sol, produire un effort sur son manche pour faire levier et à recommencer tout autour de la plante que l'on souhaite par exemple transplanter, déraciner ou déterrer, cette succession d'opérations étant longue et souvent fatigante. La présente invention vise à remédier à ces difficultés en supprimant d'une part la multiplication des efforts de manipulation et pénétration de la bêche autour de la plante et d'autre part en divisant l'effort de traction sur le manche faisant levier afin d'obtenir une meilleure fonction ergonomique. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en plaçant une articulation monolithique et compacte située dans l'espace de la virole enserrant le manche et dont le mouvement est contrôlé par une pédale agissant à l'aide du pied entre l'extrémité basse du manche de l'outil de bêche et la partie haute de son fer. Selon l'un des modes particuliers de réalisation, un axe principal métallique de longueur et section appropriées est fixé dans l'axe longitudinal et à la base du manche de l'outil de bêche pour se prolonger jusqu'à son axe de rotation prenant appui entre les deux faces d'une crémaillère solidarisée par tous moyens appropriés à la partie supérieure Ide l'outil de bêche. Une virole enserrant l'ensemble du dispositif mécanique autour de l'axe principal est encochée pour laisser passer la pédale et d'autre part la crémaillère dans son rotatif. Un ressort entourant l'axe principal et prenant appui d'une part sur la section basse du manche de l'outil de bêche et d'autre part sur l'extrémité de la pédale pourvue sur chacun de ses côtés contournant l'axe principal de crochets destinés à pénétrer dans les crans de la crémaillère qui déclancheront ou enclencheront par mouvements successifs du pied sur la pédale en prenant appui sur les deux côtés de la crémaillère, le mouvement de relevage de l'outil de bêche solidaire de cette crémaillère par tous dispositifs de fixation. En référence au dessin annexé FIG.1 le dispositif objet de l'invention comporte: La coupe du manche (1) et de l'outil de bêche (10) La coupe de la virole (4) ouverte par les encoches (5) et (5a) Les vues de côtés du dispositif mécanique groupés dans l'espace de la virole (4) dont l'axe principal (2) pénètre dans le manche (1) de l'outil de bêche (10), la vue de côté du ressort (3) entourant l'axe principal (2) en s'appuyant sur l'extrémité (12) de la pédale (8) et d'autre part sur la section basse du manche (1) comprimant les crochets (6) dans leurs logements ou crans (11) de la crémaillère double (9) dont l'autre face se retourne symétriquement autour de l'axe principal (2), une encoche appropriée est pratiquée dans l'axe longitudinal de la pédale (8) pour contourner l'axe principal (2), l'extrémité (13) de la pédale (8) servant en s'appuyant sur la crémaillère (9) étant par sa base solidaire de la partie supérieure de l'outil de bêche (10) par tous moyens appropriés, l'axe d'articulation (7) prenant appui sur les joues ou côtés de la crémaillère double (9) en traversant librement la base de l'axe principal (2) pour former l'articulation nécessaire au relevage successif de l'outil de bêche (10) par les mouvements de son manche (1) faisant levier en décomposant l'effort total de relevage de l'outil de bêche (10) en autant de secteurs d'angle que comporte les logements ou crans de la crémaillère (9). Le dispositif selon l'invention présentant un avantage ergonomique est particulièrement destiné à l'outil de jardin classiquement appelé bêche plate ou à dents
The spade has a shaft (2) which fits into a sleeve (4) at the base of its handle (1). A spring (3) mounted around the shaft presses down on a pedal (13) whose inner end has a hook (6) which engages with the teeth of a swiveling rack (9) attached to the blade (10).
1. Outil de jardin à bêche, comportant un dispositif libérant l'espace de préhension d'un manche d'outil pour diviser l'effort produit par le manche (1) sur le fer de l'outil de jardin, caractérisé en ce que le dispositif comporte un axe principal (2) pénétrant dans le manche (1) d'une virole (4) ouverte à sa base par des encoches (5, 5a) enserrant une partie de l'axe principal (2) pourvu d'un ressort (3) comprimant l'extrémité (12) d'une pédale (8) pour faire pénétrer des crochets (6) de celle-ci dans des crans (11) d'une crémaillère (9) solidaire d'un axe de w rotation (7) traversant la crémaillère (9), elle-même solidaire de la partie supérieure de la bêche (10) de l'outil de jardin. 2. Outil de jardin selon la 1, caractérisé en ce que la crémaillère (9) est double et se présente symétriquement autour de l'axe principal (2). 3. Outil de jardin selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'axe principal (2) est solidarisé à sa base à la crémaillère (9) par l'axe de rotation (7). 4. Outil de jardin selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'axe principal (2) constitue un guide du ressort (3). 5. Outil de jardin selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que la pédale (8) prend appui sur les côtés de la crémaillère (9).
A
A01
A01B
A01B 1
A01B 1/02
FR2896321
A1
ACCESSOIRE INFORMATIQUE ET APPLICATION
20,070,720
APPLICATION. L'invention concerne, de façon générale, les techniques liées à l'informatique et à la communication. Plus précisément, l'invention concerne un accessoire informatique susceptible d'être exploité grâce à l'utilisation d'un hôte informatique, tel qu'un micro- ordinateur ou un téléphone mobile. Le développement récent de l'informatique, de l'Internet et de la téléphonie sans fil a conduit à l'apparition de nouveaux modes de communication, Y compris dans le domaine des échanges économiques. En particulier, la pratique s'est aujourd'hui répandue de distribuer gratuitement, lors de l'achat de produits de haute technologie, de produits de mode, ou encore de revues, des supports d'informations numériques tels que disques compacts (CD) ou disques vidéo numériques (DVD). Cependant, la taille de ces supports, leur épaisseur, et leur rigidité constituent encore un frein au développement rapide de cette pratique. D'autre part et surtout, le lancement de la lecture de tels supports est relativement long et contraignant 30 pour l'utilisateur. La présente invention, qui se situe dans ce contexte, a pour but de proposer un accessoire informatique exempt de l'un au moins de ces défauts. A cette fin, l'accessoire informatique de l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur adapté à se brancher sur un port de connexion d'un hôte informatique tel qu'un micro- ordinateur ou un téléphone portable, une puce électronique fonctionnellement reliée au connecteur, et des moyens de cohésion assurant la cohésion physique du connecteur et de la puce, et en ce que la puce électronique est programmée pour activer une fonction de l'hôte informatique en état de fonctionnement par suite du branchement de cet accessoire sur le port de connexion de cet hôte informatique. Par exemple, la puce électronique peut être programmée pour activer un lien informatique par branchement de cet accessoire sur le port de connexion de l'hôte informatique en état de fonctionnement et relié à Internet. Le connecteur peut notamment répondre à la norme 25 des connecteurs de type USB ou mini-USB. Le connecteur et la puce appartiennent de préférence à un premier empilement dont l'épaisseur est au plus égale à l'épaisseur autorisée dans le port de 30 connexion. Les moyens de cohésion comprennent typiquement un support conformé en feuille ou en plaque. Il peut en particulier être judicieux de prévoir que le premier empilement présente une épaisseur inférieure à l'épaisseur autorisée dans le port de connexion et que le support en feuille ou en plaque soit pliable et présente au moins un rabat se superposant au premier empilement pour former avec lui un deuxième empilement dont l'épaisseur correspond à l'épaisseur autorisée dans le port de connexion. Le support en plaque ou en feuille présente de préférence au moins une plage imprimée permettant d'en faire un support d'informations lisibles par l'homme. Dans le mode de réalisation le plus abouti de l'invention, la puce peut contenir ou être constituée par un micro-processeur. L'accessoire informatique de l'invention peut encore comprendre au moins des première et deuxième parties dont la première inclut le connecteur et la puce et dont la deuxième est reliée à la première de façon amovible et constitue un support d'informations, par exemple publicitaires. L'accessoire de l'invention est applicable, de façon privilégiée, à la réalisation d'étiquettes formant notices d'information sur des produits ou des services, de modes d'emploi, de cartes de visite personnalisées, ou d'inserts publicitaires susceptibles d'être distribués dans des revues. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe transversale très agrandie d'un accessoire conforme à un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective schématique d'un 15 accessoire conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est une vue en coupe transversale très agrandie d'un accessoire conforme au deuxième mode de 20 réalisation de l'invention, observé après pliage; - la figure 4 est une vue en perspective schématique d'un accessoire conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention, dans lequel cet accessoire est formé de deux 25 parties, la deuxième partie étant représentée une première fois vue du dessus, et une deuxième fois vue du dessous; et - la figure 5 est une vue en coupe transversale très 30 agrandie d'un accessoire conforme au troisième mode de réalisation de l'invention. 5 2896321 Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un accessoire informatique exploitable au moyen d'un hôte informatique, tel qu'un micro-ordinateur ou un téléphone mobile. 5 L'accessoire de l'invention comprend essentiellement un connecteur 1, une puce électronique 2, 10 et des moyens de cohésion 3 assurant la cohésion physique de ce connecteur 1 et de cette puce 2. Le connecteur 1, qui est adapté à se brancher sur un port de connexion d'un hôte informatique tel qu'un micro-ordinateur ou un téléphone portable, est par exemple constitué par un connecteur de type USB ou mini-USB. La puce électronique 2, qui est fonctionnellement reliée au connecteur 1, peut par exemple comporter une mémoire et inclure un micro-processeur ou être constituée par un micro-processeur doté d'une mémoire. Les moyens de cohésion 3 sont de préférence constitués par un support 3 conformé en feuille ou en plaque et typiquement réalisé dans un polymère thermoplastique injecté. Enfin, la puce électronique 2 est programmée pour activer une fonction de l'hôte informatique en état de fonctionnement par suite du branchement de cet accessoire sur le port de connexion de cet hôte informatique. 6 2896321 Par exemple, la puce électronique 2 peut être programmée pour requérir un mot de passe permettant de mettre à jc>ur des données stockées dans cette puce, pour 5 afficher une image sur l'écran de l'hôte informatique, pour appeler un fichier exécutable de cet hôte, pour afficher un menu permettant lui-même l'accès à d'autres opérations, etc. 10 En particulier, la puce 2 peut être programmée pour activer un lien informatique par branchement de l'accessoire de l'invention sur le port de connexion de l'hôte informatique en état de fonctionnement et relié à Internet, ce lien étant par exemple constitué par une 15 adresse de courrier électronique ou par l'adresse d'un site Internet. Le connecteur 1 et la puce 2 peuvent être noyés dans le support 3 constitué d'un seul bloc, comme 20 illustré à la figure 1. Il est cependant avantageux de faire en sorte que le connecteur 1 et la puce 2 appartiennent à un empilement El dont l'épaisseur soit inférieure à 25 l'épaisseur autorisée dans le port de connexion, comme illustré sur les autres figures. En particulier (figure 2), le support 3 en feuille ou en plaque peut être pliable et présenter un ou 30 plusieurs rabats R. 7 2896321 Dans ce cas, le ou les rabats sont disposés et conçus pour pouvoir se superposer au premier empilement El de manière à former avec lui (figure 3) un deuxième empilement E2 dont l'épaisseur correspond à l'épaisseur 5 autorisée dans le port de connexion. Comme le montrent les figures 4 et 5, l'accessoire de l'invention peut aussi être constitué de plusieurs parties, et par exemple de deux parties Pl et P2 reliées 10 l'une à l'autre par des organes de fixation et / ou de raccordement 4a et 4b. Le connecteur 1 et la puce 2 sont alors par exemple disposés dans la première partie Pl, et la deuxième 15 partie P2 se fixe sélectivement sur la première partie Pl au moyen des organes 4a et 4b. Dans tous les cas, le support 3 présente très avantageusement une ou plusieurs plages imprimées 30 de 20 manière à constituer notamment un support d'informations, par exemple publicitaires. Tel qu'il vient d'être décrit, l'accessoire informatique de l'invention peut ainsi être appliqué 25 notamment à la réalisation d'étiquettes formant notices d'information sur des produits ou des services, à la réalisation de modes d'emploi, à la réalisation de cartes de visite personnalisées, ou encore à la réalisation d'inserts publicitaires susceptibles d'être distribués 30 dans des revues
Selon l'invention, cet accessoire comprend un connecteur (1) adapté à se brancher sur un port de connexion de l'hôte informatique, une puce électronique (2) fonctionnellement reliée au connecteur (1), et des moyens de cohésion (3) assurant la cohésion physique du connecteur (1) et de la puce (2), la puce électronique (2) étant programmée pour activer une fonction de l'hôte informatique en état de fonctionnement par suite du branchement de cet accessoire sur le port de connexion de cet hôte informatique.
1. Accessoire informatique, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur (1) adapté à se brancher sur un port de connexion d'un hôte informatique tel qu'un micro- ordinateur ou un téléphone portable, une puce électronique (2) fonctionnellement reliée au connecteur (1), et des moyens de cohésion (3) assurant la cohésion physique du connecteur (1) et de la puce (2), et en ce que la puce électronique (2) est programmée pour activer une fonction de l'hôte informatique en état de fonctionnement par suite du branchement de cet accessoire sur le port de connexion de cet hôte informatique. 2. Accessoire informatique suivant la 1, caractérisé en ce que la puce électronique (2) est programmée pour activer un lien informatique par branchement de cet accessoire sur le port de connexion de l'hôte informatique en état de fonctionnement et relié à Internet. 3. Accessoire informatique suivant l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que le connecteur (1) répond à la norme des connecteurs de type USB ou mini-USB. 4. Accessoire informatique suivant l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que le connecteur (1) et la puce (2) appartiennent à un premier 9 2896321 empilement (El) dont l'épaisseur est au plus égale à l'épaisseur autorisée dans le port de connexion. 5. Accessoire informatique suivant l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que les moyens de cohésion comprennent un support (3) conformé en feuille ou en plaque. 6. Accessoire informatique suivant les 4 10 et 5, caractérisé en ce que le premier empilement (El) présente une épaisseur inférieure à l'épaisseur autorisée dans le port de connexion et en ce que le support (3) en feuille ou en plaque est pliable et présente au moins un rabat (R) se superposant au premier empilement (El) pour 15 former avec lui un deuxième empilement (E2) dont l'épaisseur correspond à l'épaisseur autorisée dans le port de connexion. 7. Accessoire informatique suivant la 5 20 ou 6, caractérisé en ce que le support (3) en plaque ou en feuille présente au moins une plage imprimée (30). 8. Accessoire informatique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la puce 25 (2) contient ou est constituée par un micro-processeur. 9. Accessoire informatique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins des première et deuxième parties (P1, 30 P2) dont la première (Pl) inclut le connecteur (1) et la puce (2) et dont la deuxième (P2) est reliée à lapremière (Pl) de façon amovible et constitue un support d'informations, par exemple publicitaires. 10. Application d'un accessoire informatique suivant l'une quelconque des précédentes à la réalisation d'étiquettes formant notices d'information sur des produits ou des services, de modes d'emploi, de cartes de visite personnalisées, ou d'inserts publicitaires susceptibles d'être distribués dans des revues.15
G
G06,G09
G06F,G09F
G06F 13,G09F 3
G06F 13/14,G09F 3/00
FR2896574
A1
BRULEUR A AIR SOUFFLE COMPRENANT UNE PORTION DE CARTER MOBILE MONTEE PIVOTANTE PAR RAPPORT A UNE PORTION DE CARTER FIXE
20,070,727
La présente invention a pour objet un brûleur à air soufflé comprenant un carter dans lequel sont montés une turbine de ventilation logée dans une volute, une tête de combustion logée dans un embout rapporté au carter et un diffuseur en communication avec la volute et l'embout du brûleur. Dans ce type de brûleur, la turbine de ventilation permet de générer un courant d'air qui est dirigé par le diffuseur vers la tête de combustion pour être mélangé à un combustible. L'agencement de la turbine dans la volute permet, grâce à la section croissante de cette dernière, de ralentir progressivement le flux d'air en transformant son énergie cinétique en une énergie de pression. Disposé à la sortie de la volute, le diffuseur permet de diriger le flux d'air comburant vers la tête de combustion. Le mélange combustible et comburant est enflammé à la sortie de la tête de combustion située aux abords de l'extrémité libre de l'embout. La bonne répartition du mélange dans la tête de combustion et la stabilité de la pression et du débit d'air issu de la ventilation permettent au brûleur de créer une flamme saine et stable. De la qualité du brûleur va dépendre celle du générateur. Afin de pouvoir s'assurer de l'optimisation de la combustion, du fonctionnement de la turbine de ventilation et du système de commande du brûleur, ces brûleurs sont régulièrement contrôlés et entretenus lors de travaux de maintenance périodiques. Dans ce but, il est nécessaire d'ouvrir le capot du brûleur, d'accéder au carter et d'en ôter son couvercle avant de pouvoir inspecter les différents organes qu'il comprend. Logée dans son embout, la tête de combustion devra également être retirée pour pouvoir effectuer un contrôle visuel de son état et y apporter si 2 nécessaire des réglages sur les organes qui la composent. L'ensemble de ces manipulations requière un agencement particulier du brûleur sur la chaudière, de même qu'un agencement spécifique des différents organes logés dans le carter, ceci de façon à ce que ces derniers puissent être contrôlés et manipulés le plus aisément possible. Si l'embout du brûleur est logé à l'intérieur de la chaudière sans prendre davantage de place que cette dernière, il n'en va pas de même du carter du brûleur qui fait saillie de cette chaudière. Dans un local pouvant être exigu, ce carter prend un espace non négligeable compte tenu de son encombrement. Pour faire face au problème d'encombrement ainsi qu'au problème d'accessibilité au brûleur et aux organes qui le composent, on a déjà proposé différents agencements du carter par rapport à la chaudière, plus particulièrement par rapport à l'embout du brûleur logé dans la chambre de combustion de cette dernière suivant une position généralement horizontale. Parmi les solutions connues, on citera celle divulguée dans le document US 2 986 207 où le carter du brûleur, comprenant la turbine et le diffuseur, s'étend dans un plan vertical perpendiculaire à la direction axiale de la tête de combustion. Cet agencement permet de réduire autant que possible l'encombrement de la partie du brûleur située hors de la chambre de combustion. L'axe de rotation de la turbine étant perpendiculaire au plan du carter, cet agencement impose en revanche au diffuseur la présence d'un coude à angle droit qui entraîne une perte de charge importante du flux d'air soufflé à l'entrée de la tête de combustion. Dans les documents FR 949 132, US 5 415 539 et FR 766 266, on a suggéré de disposer la turbine de ventilation et le diffuseur dans un plan du carter s'étendant parallèlement à la direction axiale de la tête de combustion, selon un plan vertical. Si cet agencement permet un bon écoulement du 3 flux d'air vers la tête de combustion, en revanche il ne favorise pas l'accès à cette dernière lorsqu'il convient de retirer la tête de combustion hors de l'embout du brûleur durant les cpérations de maintenance. En effet, pour pouvoir dégager la tête de combustion, il devient alors nécessaire de laisser une zone libre égale à la longueur de cette tête pour son passage dans l'alignement de l'embout. L'encombrement du brûleur s'en trouve accru en largeur ou en longueur. En variante, on a déjà pensé de prévoir un mécanisme permettant de déplacer le carter, situé dans le plan de retrait de la tête de combustion, pour pouvoir extraire cette dernière sans heurter les organes du brûleur qui trouvent place dans ce carter. Selon le dispositif présenté dans le document FR 766 266, on prévoit d'accéder à la tête de combustion par un tronçon du diffuseur coudé à angle droit, à l'extérieur du carter. Cet agencement introduit une perte de charge du flux d'air soufflé vers la tête de combustion et augmente l'encombrement du brûleur à l'extérieur de la chaudière. Pour d'autres brûleurs connus de ce type, c'est l'ensemble de la platine d'appareillage, située dans un plan parallèle à celui de la turbine, qui doit être démonté pour pouvoir accéder aux organes logés dans le carter. Le démontage de cette platine oblige à retirer tous les organes qui la maintiennent, au moins sur l'ensemble volute et diffuseur. Cette opération est longue et le poids de la platine est parfois élevé. On connaît enfin, du document GB 2 233 439, un brûleur dans lequel le diffuseur et la turbine sont disposés dans un plan vertical du carter et où la tête de combustion est montée dans un embout rapporté au carter suivant un angle d'inclinaison d'environ 45 degrés. Cette inclinaison non négligeable de la tête de combustion par rapport au plan du carter dans lequel se trouve le diffuseur conduit là aussi à 4 une augmentation significative de la perte de charge du flux d'air généré par la turbine de ventilation. Suivant l'ensemble des solutions connues dans l'état actuel de la technique, aucune ne permet à satisfaction 5 d'obtenir un brûleur pourvu d'un encombrement qui favorise également l'accessibilité aux organes qui le composent. Le but de la présente invention vise à remédier au moins en partie aux inconvénients susmentionnés de manière notamment à faciliter l'entretient de ces organes, en 10 particulier la volute, le diffuseur et la tête de combustion. Cette dernière devant pouvoir être retirée de l'embout du brûleur sans heurter ni déplacer, voire démonter, des organes agencés dans le carter. A cet effet, l'invention a pour objet un brûleur du 15 type décrit précédemment, caractérisé en ce que son carter comprend au moins une portion de carter mobile montée pivotante, autour d'un axe d'ouverture, par rapport à une portion de carter fixe solidaire de l'embout. Autrement dit, le carter de ce brûleur est composé de préférence de deux 20 parties plus ou moins de même grandeur, dont l'une peut s'ouvrir par rapport à l'autre par le biais d'une articulation. Grâce à cet agencement, l'accessibilité à la volute et au diffuseur par exemple, peut en être accrue de manière 25 significative. En effet, l'interface que constitue la surface de séparation entre ces deux parties de carter permet un accès direct à ces dernières suivant une coupe ou un profil essentiellement perpendiculaire au plan du carter. Avantageusement, ce mode de réalisation favorise le 30 retrait de la tête de combustion hors de l'embout du brûleur du fait que la portion de carter mobile, une fois ouverte, laisse un confortable espace dégagé de tout organe pouvant gêner les manipulations de la tête de combustion. En outre, ce dégagement peut encore être amélioré dans le cas où l'axe longitudinal de déplacement de la tête de combustion n'est pas compris dans le plan du carter. De part ces perfectionnements, le confort apporté au technicien chargé 5 de procédé aux contrôles périodiques s'en trouvera amélioré et la durée des interventions pourra en outre être écourtées au bénéfice du mandant qui y trouvera également un gain économique appréciable. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lumière d.e la description qui va suivre et qui se réfère à un mode de réalisation préféré de l'objet de la présente invention, pris à titre nullement limitatif et illustré par les figures annexées dans lesquelles: La figure 1 est une vue schématique en plan du brûleur 15 de la présente invention représenté dans une position fermée. La figure 2 est une vue semblable à celle de la figure 1 mais dans laquelle le brûleur est représenté dans une position ouverte, plus précisément entre-ouverte. 20 La figure 3 est une vue de gauche de la figure 1, montrant le profil du brûleur. La figure 4 est une vue schématique en plan de la portion de carter fixe et nue du brûleur. La figure 5 est une vue de détail en coupe partielle de 25 l'articulation de la figure 1 selon la flèche F. La figure 6 est une vue de l'organe utilisé pour matérialiser l'axe d'ouverture de la portion de carter mobile, montée pivotante par rapport à la portion de carter fixe. 30 En référence à la figure 1, celle-ci montre le brûleur de la présente invention dans une position fermée suivant 6 une vue en plan depuis le dessus. Ce brûleur à air soufflé comprend une turbine de ventilation 10 logée dans une volute 20 d'un carter 30. La turbine de ventilation et la volute sont représentées en trait interrompu du fait qu'elles se situent ici au moins en partie sous un couvercle 15. Ce couvercle recouvre en partie le carter et s'y trouve maintenu, par exemple au moyen de vis 16. Le carter 30 se compose d'au moins une portion de carter mobile 31, montée pivotante autour d'un axe d'ouverture 40, par rapport à une portion de carter fixe 32. L'axe d'ouverture 40 consiste en une pièce qui sera décrite plus après et qui dans les figures 1, 2 et 3 est schématisée par un trait interrompu. La portion de carter fixe 32 est solidaire d'un embout 70, lui-même rapporté au carter 30 de sorte que la section la plus large de la volute vienne en correspondance avec la section de l'embout. Cet embout, ou tube de flamme de la tête de combustion, est destiné à venir au moins en partie dans une chambre de combustion d'une chaudière non représentée. A cet effet, le carter 30 et l'embout 70 sont fixés à la chaudière par l'intermédiaire d'une plaque de fixation 34 traversée par exemple par des vis ou par tout autre moyen de fixation. A l'intérieur de l'embout 70 se trouve la tête de combustion 60 logée amovible le long d'un axe longitudinal 61 de déplacement. Durant l'opération de maintenance du brûleur, la tête de combustion 60 pourra donc être extraite de l'embout 70 en direction du carter 30, suivant cet axe longitudinal. Situé entre l'embout 70 et la volute 20, un diffuseur 80 permet de diriger le flux d'air comburant généré par la turbine de ventilation 20, en direction de la tête de combustion 60 dès la sortie de la volute. Ce diffuseur consiste donc principalement en une portion de conduit intermédiaire qui prolonge la volute jusqu'à l'entrée de l'embout. 7 D'autres organes équipent bien entendu le brûleur, en particulier la portion de carter fixe 32, par exemple soit en étant logés dans cette portion, soit en y étant rapportés contre l'une ou l'autre de ses plus grandes faces. La figure 3 fait référence à quelques-uns de ces organes en illustrant le moteur 12 de la turbine de ventilation 10, une admission d'air 13 et une pompe 14. De préférence, ces organes sont disposés de manière concentrique sur l'axe de rotation 11 de la turbine de ventilation 10. La portion de carter mobile 31 abrite essentiellement la partie électrique 18 du brûleur. La répartition des organes entre les deux portions fixe et mobile du carter est faite de manière à regrouper les éléments les plus lourds sur la portion de carter fixe 32, tout en conservant autant que possible les éléments légers sur la portion de carter mobile 31. Ainsi, les manipulations de cette dernière portion s'en trouveront facilitées. D'autre part, l'articulation que constitue notamment l'axe d'ouverture 40, pourra avantageusement être dimensionnée de façon plus légère que si à inverse il avait été prévu de disposer la plus grande part du poids du brûleur sur la partie mobile. Ces critères constituent les principales raisons pour lesquelles la turbine de ventilation est de préférence solidaire de la portion de carter fixe. Du fait que le carter 30 soit formé d'une portion de carter fixe et d'une autre mobile, ces dernières présentent en leur jonction une interface 33. Cette interface consiste en la surface de séparation de ces deux portions. Selon le mode de réalisation préféré, cette interface passe au moins en partie par le diffuseur 80 et/ou par la volute 20. En référence à la figure 2, celle-ci représente le brûleur, tel qu'illustré à la figure 1, dans une position ouverte, plus précisément entre-ouverte. Dans cette position, la volute 20 est coupée en deux parties, à savoir une première partie de volute 20a solidaire de la portion de 8 carter mobile 31, et une seconde partie de volute 20b solidaire de la portion de carter fixe 32. Il en va de même du diffuseur 80 lorsque l'interface 33 passe au moins au travers de ce dernier. Avantageusement, le positionnement qu'adopte l'interface 33, telle que représentée sur la figure 2, permet de laisser un dégagement suffisant pour pourvoir aisément retirer la tête de combustion 60 de l'embout 70; ceci même si le brûleur est très compact. Selon le mode de réalisation préféré, l'interface 33 est sensiblement située dans le prolongement axial de l'embout 70, sans toutefois être nécessairement aligné sur l'axe longitudinal 61. On notera aussi que l'interface ne forme pas nécessairement une surface de séparation plane, si bien qu'elle peut être sinueuse et/ou inclinée, voire de forme plus compliquée encore. En référence à la figure 3, laquelle représente le brûleur suivant une vue de profil par rapport à la figure 1, on remarque que l'axe longitudinal 61 de déplacement de la tête de combustion 60 n'est, de préférence, pas compris dans le plan P du carter 30. L'inclinaison du plan du carter par rapport à cet axe longitudinal permet de favoriser davantage encore le dégagement de la tête de combustion en vue de son retrait. D'autre part, cette inclinaison réduit également l'encombrement du carter sur la chaudière lorsque la plaque de fixation 34 n'est pas disposée dans un plan perpendiculaire au plan P du carter, tout comme illustré à la figure 3. De l'ordre de 20 , cette inclinaison n'engendre pas de pertes de charge significative à la jonction coudée, située entre le diffuseur 80 et de l'embout 70. Comme schématisé sur cette figure 3, l'axe d'ouverture 40 de la portion de carter mobile est sensiblement perpendiculaire au plan P du carter. 9 La figure 4 est une vue schématique en plan de la portion de carter fixe et nue du brûleur. Dans cette figure, le couvercle 15 a été retiré de même que tous les organes qui normalement sont agencés dans cette portion de carter. En faisant référence à la figure 2, on remarquera que la portion de carter mobile 31 comprend un moyen de blocage 35 situé de préférence à l'opposé de son axe d'ouverture 40. Ce moyen de blocage est destiné à venir en prise avec un moyen complémentaire 36. Le moyen complémentaire est solidaire de la portion de carter fixe ou du moins d'une partie s'y trouvant rapportée, telle que l'embout 70. Le moyen de blocage 35 et son moyen complémentaire 36 sont respectivement constitués d'un organe de liaison conique mâle et femelle de préférence. Suivant un mouvement axial de translation, ces deux organes sont destinés à venir s'emboîter l'un dans l'autre de manière à empêcher tout autre mouvement de la portion mobile une fois emboîtés. Ainsi, l'ouverture de la portion de carter mobile 31 est rendue impossible lorsque ces moyens sont en prises l'un avec l'autre. Le mouvement axial de carter mobile, destiné au moyen de blocage 35, est ouverture oblongue 50, mieux ouverture autorise, sous translation de la portion de verrouillage/déverrouillage du rendu possible grâce à une visible sur la figure 4. Cette condition, le déplacement correspondant de l'axe d'ouverture 40. A la figure 5 est représentée plus en détail l'articulation qui lie la portion de carter mobile 31 à celle qui est fixe 32, dans une vue selon la flèche F de la figure 1. L'axe d'ouverture 40 est destiné à y être monté mobile en translation, entre une position de verrouillage 51 et une position de déverrouillage 52 de la portion de carter mobile, telles qu'illustrées dans la figure 4. Pour ce faire, l'ouverture oblongue 50 du carter 30 est ménagée en correspondance, à l'une de ses extrémités, avec un taraudage 10 53 du carter 30; lequel taraudage est plus précisément situé en l'extrémité correspondant à la position de verrouillage 51. Concentriquement à ce taraudage se trouve un cône de centrage 54 ménagé dans le carter 30. L'ouverture oblongue 50, dans laquelle il est de préférence prévu de placer l'axe d'ouverture 40, est ménagée de préférence dans un tenon de la portion de carter fixe 32 qui s'étend entre deux paliers de la portion de carter mobile 31. Avant de pouvoir décrire davantage le fonctionnement du verrouillage/déverrouillage de la portion de carter mobile par rapport à celle qui est fixe, il convient encore de décrire plus en détail l'axe d'ouverture 40 représenté à la figure 6. La figure 6 est une vue de l'organe utilisé pour matérialiser l'axe d'ouverture 40 représenté schématiquement en trait mixte dans les autres figures. Cet axe est principalement constitué d'une première portée cylindrique 41 terminée par une tête de vissage 42, d'une portée filetée 43 et d'une portée conique 44. La tête de vissage 42 constitue un moyen de préhension pour faciliter la progression de la portée filetée 43 dans le taraudage 53. La portée conique 44 est quant à elle destinée à venir prendre place dans le cône de centrage 54. Le fonctionnement de l'ouverture et du blocage/déblocage de la portion de carter mobile 31 est le suivant. En position verrouillée, la portion de carter mobile se trouve translatée en direction de l'embout 70, de sorte que le moyen de blocage 35 soit en prise avec son moyen complémentaire 36. L'axe d'ouverture 40 se situe alors dans la position de verrouillage 51, illustrée à la figure 4. Cet axe est vissé dans le taraudage 53 par le biais de sa portée filetée 43 et se trouve bloqué dans cette position au moyen de la portée conique 44. Cette dernière est destinée à 11 venir en appui contre le cône de centrage 54 de l'ouverture 50. Dans cette configuration, tout ouverture de la portion de carter mobile est rendue impossible. L'ouverture de la portion de carter mobile 31, s'effectue en deux temps. Dans un premier temps, il convient tout d'abord de dévisser l'axe d'ouverture 40 jusqu'à ce que sa portée conique 44 soit complètement sortie du cône de centrage 54. Cet état peut être avantageusement repéré, par exemple en dimensionnant les portées de l'axe d'ouverture 40 de manière à ce que la tête de vissage vienne à fleure du carter 30 ou d'un bossage non illustré de ce dernier. Par ce moyen, on indiquera que l'on peut dès à présent procéder à la deuxième étape de l'ouverture. Dans un deuxième temps, on va faire usage de la partie allongée de l'ouverture oblongue 50 pour permettre le déplacement de l'axe d'ouverture 40 dans une direction opposée à l'embout 70. Par ce biais, il devient possible de translaté la portion de carter mobile 31 dans cette direction, au moins jusqu'à ce que le moyen de blocage 35 soit complètement dégagé de son moyen complémentaire 36. Dans cette configuration, l'axe d'ouverture 40 se trouve finalement dans la position de déverrouillage 52, telle que représentée à la figure 4. L'ouverture par pivotement de la portion de carter mobile 31 est à ce moment rendue possible. Avantageusement, cette ouverture est rendue possible sans que l'axe de d'ouverture 40 ne doive être complètement retiré de l'ouverture oblongue 50. Cela évite notamment de perdre cet axe entre l'instant ou le carter est ouvert et celui où il est refermé après l'opération de maintenance. L'emboîtement des moyens de blocage 35 et 36, visé à la première étape, permet d'assurer une bonne fermeture de la portion de carter mobile dans l'embout 70, plus particulièrement dans la collerette qui supporte le moyen complémentaire 36. Avantageusement, la conception de cette 12 fermeture permet d'éviter toute fuite d'air aux abords du diffuseur 80. D'autre part, elle fait également office de moyen de sécurité pour empêcher toute ouverture intempestive de la portion de carter mobile dans le cas où l'axe d'ouverture 40 ne serait pas maintenu serré dans le cône de centrage 54 au moyen de sa portée conique 44. Avantageusement encore, la mise en contact de la portée conique 44 dans le cône de centrage 54 sert de moyen de guidage assurant le bon positionnement de la portion de carter mobile en position de verrouillage 51. Selon le mode de réalisation préféré de l'articulation illustrée à la figure 5, il est prévu que l'ouverture oblongue 50 soit agencée dans la portion de carter fixe 32, plus particulièrement dans un tenon venant s'insérer entre deux paliers de la portion de carter mobile 31. Le taraudage 53 étant alors ménagé dans le palier inférieur de cette portion de carter mobile. En variante, il pourrait être prévu d'inverser les rattachements du tenon à la portion de carter fixe et des deux paliers à la portion de carter mobile. Dans ce cas, le tenon et les deux paliers feraient partie de la portion de carter mobile 31, respectivement de la portion de carter fixe 32, sans qu'il soit nécessaire de modifier la disposition verticale successive du cône de centrage 54, de l'ouverture oblongue 50 et du taraudage 53. Grâce au moyen d'ouverture prévu dans le brûleur de la présente invention, il devient fort aisé d'accéder rapidement au diffuseur 80 ainsi qu'à la volute 20, en particulier à la portion de volute qui présente une large section. C'est en effet dans cette portion de volute qu'il convient en particulier de pratiquer un contrôle et un entretien régulier. Aussi, l'ouverture du carter 30, telle que préconisée dans les figures annexées, permet d'accéder par la tranche, dans le plan P du carter, aux ailettes de la turbine de ventilation 10 pour un contrôle visuel de leur 13 état. Il en va de même des autres organes traversés par l'interface 33. Grâce à ce moyen d'ouverture, les seules étapes de dévissage et de translation de l'axe d'ouverture 40 suffisent pour accéder aux organes internes logés dans le carter du brûleur. Ainsi, il est avantageusement plus nécessaire de devoir retirer une platine de fermeture du carter en dévissant une pluralité de vis qui la maintiennent en place. En variante, il pourrait être possible d'agencer plusieurs ouvrants ou portions de carter mobiles pour pouvoir bénéficier de plusieurs zones de séparation donnant accès aux organes internes du brûleur. Suivant une autre variante, l'axe d'ouverture 40 pourrait être sensiblement parallèle au plan P du carter, par exemple le long d'un des bords du carter, à mi-épaisseur de ce dernier. A titre de mesure complémentaire, une vis additionnelle de sécurité non illustrée pourrait prendre place dans la portion de carter mobile, à l'opposé de l'axe d'ouverture 40, non loin de l'interface 33, pour maintenir davantage cette portion de carter contre la portion de carter fixe. Suivant une autre variante, cette vis additionnelle pourrait également être utilisée en remplacement du moyen de blocage 35 et de son moyen complémentaire 36. Dans ce cas, la translation de la portion de carter mobile ne serait plus nécessaire pour pouvoir ouvrir le carter. Seule l'étape visant à dévisser l'axe d'ouverture 40 et la vis complémentai=:e, suffiraient alors pour pouvoir faire pivoter la portion de carter mobile dans une ouverture qui, dans ce cas, ne devrait plus nécessairement être oblongue
Brûleur à air soufflé comprenant une turbine de ventilation (10) logée dans une volute (20) d'un carter (30) situé essertiellement dans un plan (P), une tête de combustion (60) logée amovible le long d'un axe longitudinal (61) dans un embout (70) se trouvant d'une part rapporté au carter (30) et d'autre part en communication avec la volute (20) par l'intermédiaire d'un diffuseur (80). Le carter (30) comprend au moins une portion de carter mobile (31) montée pivotante, autour d'un axe d'ouverture (40), par rapport à une portion de carter fixe (31) solidaire de l'embout (70).
1. Brûleur à air soufflé comprenant une turbine de ventilation (10) logée dans une volute (20) d'un carter (30) situé essentiellement dans un plan (P), une tête de combustion (60) logée amovible le long d'un axe longitudinal (61) dans un embout (70) se trouvant d'une part rapporté au carter (30) et d'autre part en communication avec la volute (20) par l'intermédiaire d'un diffuseur (80), caractérisé en ce que ledit carter (30) comprend au moins une portion de carter mobile (31) montée pivotante, autour d'un axe d'ouverture (40), par rapport à une portion de carter fixe (32) solidaire de l'embout (70). 2. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que les portions de carter fixe (32) et mobile (31) présentent u:-le interface (33) passant au moins en partie par le diffuseur (80) et/ou par la volute (20). 3. Brûleur selon la 2, caractérisé en ce 20 que l'interface (33) est sensiblement située dans le prolongement axial de l'embout (70). 4. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que l'axe longitudinal (61) de déplacement de la tête de combustion (60) n'est pas compris dans le plan (P) du carter 25 (30) . 5. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que l'axe d'ouverture (40) est sensiblement perpendiculaire au plan (P) du carter (30). 6. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce 30 que l'axe d'ouverture (40) est sensiblement parallèle au plan (P) du carter (30). 15 7. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que l'axe d'ouverture (40) est monté mobile en translation, dans une ouverture oblongue (50) du carter (30), entre une position de verrouillage (51) et une position de déverrouillage (52) de la portion de carter mobile (31). 8. Brûleur selon la 7, caractérisé en ce que la portion de carter mobile (31) comprend un moyen de blocage (35) venant en prise avec un moyen complémentaire (36) solidaire de la portion de carter fixe (32) ou de l'embout (70), lorsque l'axe d'ouverture (40) se trouve en position de verrouillage (51). 9. Brûleur selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de blocage (35) et son moyen complémentaire (36) sont respectivement constitué d'un organe de liaison conique mâle et femelle. 10. Brûleur selon la 7, caractérisé en ce que l'ouverture oblongue (50) du carter (30) est ménagée en correspondance, à l'une de ses extrémités, avec un taraudage (53) du carter (30). 11. Brûleur selon la 7, caractérisé en ce que l'axe d'ouverture (40) comprend une portée filetée (43) destinée à venir se visser, en position de verrouillage (51), dans le taraudage (53). 12. Brûleur selon la 7, caractérisé en ce 25 que l'axe d'ouverture (40) comprend une portée conique (44) destinée à venir en prise avec un cône de centrage (54) ménagé dans le carter (30) concentriquement au taraudage (53) pour le positionnement, en position de verrouillage (51), de la portion de carter mobile (31) par rapport à la 30 portion de carter fixe (32). 13. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que la turbine de ventilation (10) est solidaire de la portion de carter fixe (32). 14. Brûleur selon la 12, caractérisé en ce que l'axe d'ouverture (40) comprend une tête de vissage (42) qui vient à fleure du carter (30) ou d'un bossage de ce dernier lorsque la portée conique (44) est totalement 5 extraite du cône de centrage (54).
F
F23,F24
F23D,F24H
F23D 14,F23D 11,F24H 9
F23D 14/46,F23D 11/36,F23D 14/22,F24H 9/18
FR2892008
A3
APPAREIL A FRIRE OU CUIRE INCLINABLE
20,070,420
La présente invention concerne, de manière générale, un appareil à frire ou cuire et, en particulier, un appareil à frire ou cuire dans lequel l'angle d'inclinaison d'un plateau de cuisson destiné à contenir des aliments peut être modifié. Dans une configuration antérieure d'un appareil à frire ou cuire, deux supports de plateaux supportant chacun un plateau de cuisson peuvent être reliés verticalement. De cette manière, un plateau de cuisson inférieure s'étend horizontalement, et des aliments liquides, tels que des muffins ou des oeufs, peuvent conserver une épaisseur uniforme pendant leur cuisson. Dans le cas de la cuisson de viandes ou de légumes, toutefois, la graisse ou le jus peuvent rester sur les plateaux de cuisson, ce qui ramollit les aliments. Pour éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, il a été proposé un autre type d'appareil à frire ou cuire qui présente la caractéristique d'avoir une partie avant située plus bas qu'une partie arrière, c'est-à-dire que le plateau de cuisson est légèrement incliné vers l'avant. L'avantage de ce type d'appareil à frire ou cuire est que la graisse produite peut être recueillie au niveau de la partie avant du plateau de cuisson, ce qui permet d'obtenir des aliments secs et savoureux. Cependant, ce type d'appareil à frire ou cuire ne peut pas être utilisé pour des muffins ou des oeufs. Comme on peut s'en rendre compte, les deux types d'appareils à frire ou cuire déjà connus ont respectivement leurs avantages, mais également leurs limites dans différentes situations. La présente invention a précisément pour but de proposer un appareil à frire ou cuire dont l'ensemble formant plateau de cuisson peut être ajusté pour adopter des positions inclinées appropriées selon les différents aliments à cuire. L'appareil à frire ou cuire de la présente invention comprend une base, un ensemble formant plateau de cuisson monté de manière pivotante sur la base, et un mécanisme de support disposé entre la base et l'ensemble formant plateau de cuisson. Au niveau d'une seconde extrémité de l'ensemble formant plateau de cuisson opposée à une première extrémité de celui-ci, se trouve un dispositif de commande de pivotement. Le mécanisme de support comprend une tige de commande rotative. La tige comporte une partie coudée du côté de la seconde extrémité. Lorsque la partie coudée est dans une première position, une différence de hauteur est créée entre la première extrémité et la seconde extrémité. Dans cette position, la graisse ou le jus produit en cours de cuisson peut s'écouler vers le bas. Dans la seconde position, toutefois, les première et seconde extrémités sont situées à la même hauteur, c'estûà-dire que l'ensemble formant plateau de cuisson s'étend horizontalement, et les aliments liquides sont répartis de manière uniforme dans ce dernier. L'inclinaison de l'ensemble formant plateau de cuisson peut être ajustée convenablement en fonction des différents aliments qui doivent y être cuits. Ce qui précède, ainsi que d'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortira plus clairement de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation donnée à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue de côté d'un mode de réalisation préféré de la présente invention, montrant l'appareil à frire ou cuire disposé horizontalement; la figure 2 est une vue en perspective d'une partie du mode de réalisation préféré, montrant uniquement le mécanisme de support; la figure 3 est une vue de dessous d'une partie du mode de réalisation préféré, montrant uniquement la relation entre la base et le mécanisme de support, l'appareil à frire ou cuire étant disposé horizontalement; la figure 4 est une vue en coupe d'une partie du mode de réalisation préféré, montrant uniquement la relation entre un bouton de commande rotatif et la base; la figure 5 est une vue en coupe d'une partie du mode de réalisation préféré, montrant le mécanisme de support dans une position inactive; la figure 6 est une vue de dessous de la même partie que celle représentée sur la figure 3, montrant le mécanisme de support dans une position tirée vers l'extérieur; la figure 7 est une vue de côté du mode de réalisation représenté sur la figure 1, montrant l'appareil à frire ou cuire dans une position inclinée; la figure 8 est une vue en coupe de la même partie que celle représentée sur la figure 5, montrant le mécanisme de support dans une position active ou de support ; et la figure 9 est une vue en perspective d'une partie du mécanisme de support en position active. En référence aux figures 1, 2 et 3, le mode de réalisation préféré de l'invention comprend une base 1, un ensemble formant plateau de cuisson 2 et un mécanisme de support 3. La base 1 comprend un socle en métal 11, une paroi composite 13 qui définit un espace annulaire 12 avec le socle 11, une paroi circulaire intérieure 14 qui s'étend à partir d'un trou 130 formé sur la surface de la paroi composite 13 jusqu'au socle 11, une paroi circulaire extérieure 15 qui s'étend à partir du bord de la paroi composite 13 jusqu'au socle 11, et un dispositif de commande de pivotement 10 situé au niveau d'une partie arrière où la paroi circulaire extérieure 15 rejoint la paroi composite 13. Le dispositif de commande de pivotement 10 comprend une partie arquée supérieure 101 et une partie saillante 103 qui, en association avec la partie arquée supérieure 101 à laquelle elle est reliée, définit un trou de pivotement 102. Une protubérance 104 située sur la partie arquée supérieure 101 fait saillie vers le bas afin de bloquer un mouvement de rotation. La partie arquée supérieure 101 comporte également une encoche de blocage avant 105 et une encoche de blocage arrière 106 définies séparément de part et d'autre de la protubérance 104. La partie saillante 103 s'avance au-delà de la partie arquée supérieure 101 et comporte une surface de blocage arrière 107 et une surface de blocage avant 108. La base 1 comprend également deux parois de séparation 16 qui s'étendent vers le bas à partir de la paroi composite 13 dans la direction avant-arrière, plusieurs éléments de suspension 17 qui s'étendent vers le bas à partir de la paroi composite 13, et deux oreilles séparées 18 qui font saillie sur la paroi composite 13 pour permettre un pivotement de l'ensemble formant plateau de cuisson. Des gorges de positionnement transversales 19 sont définies par plusieurs paires d'éléments de suspension 17. Il est prévu un trou 131 qui débouche sur la paroi composite 13 et qui communique avec l'espace 12, le trou 131 étant situé entre les deux parois 16. Les éléments de suspension 17 peuvent être à la fois plats et en forme de colonne. Dans le mode de réalisation préféré, l'ensemble formant plateau de cuisson 2 est monté au moyen de charnières entre les oreilles 18. L'ensemble formant plateau de cuisson 2 comprend un support de plateau de cuisson inférieur 21 et un support de plateau de cuisson supérieur 22 correspondant qui est relié au support inférieur 21 par l'intermédiaire de charnières. Le support de plateau de cuisson inférieur 21 comporte une première extrémité 211 à l'avant et une seconde extrémité 20 à l'arrière, ainsi que deux charnières 212 reliées aux oreilles 18. La première extrémité 211 et la seconde extrémité 20 sont positionnées séparément de part et d'autre des charnières 212. Sur la seconde extrémité 20 du support de plateau de cuisson inférieur 21, il est prévu une partie saillante 201 (figure 2) qui fait saillie vers le bas en regard du trou 131 et un élément de fixation 203 fixé sous la partie saillante 201 par un boulon 202. Il est également prévu une bielle de support 205 reliée de manière pivotante à l'élément de fixation 203 par un boulon 204, et un bossage creux 206 qui fait saillie horizontalement sur l'élément de fixation 203 et dont la longueur est supérieure à l'épaisseur de la bielle de support 205. La bielle de support 205 possède une extrémité supérieure 207 qui peut être suspendue au bossage creux 206, et une extrémité pivotante 208 opposée à l'extrémité supérieure 207. Comme cela est visible sur les figures 2, 3 et 4, le mécanisme de support 3 est, dans le mode de réalisation préféré, monté entre la partie arrière de la base 1 et la seconde extrémité 20 de l'ensemble formant plateau de cuisson 2, et peut être amené à 35 passer d'une position active de support à une position inactive dans laquelle il n'assure aucun support. Le mécanisme de support 3 comprend une tige de commande rotative 31 disposée transversalement dans les gorges de positionnement 19, un circlip 32 placé sur la tige 31, un dispositif élastique, tel qu'un ressort de rappel, 33 installé sur la tige 31 contre le circlip 32 et l'une des parois 16, un bouton de commande rotatif 34 situé à l'extérieur du dispositif de commande de pivotement 10, en liaison avec la tige 31, et deux plaques 35 fixées sur les éléments de suspension en forme de colonne 17 pour permettre le montage de la tige 31. La tige de commande rotative 31 comporte une partie principale 311 positionnée dans les gorges 19, une partie coudée 312 qui coïncide avec le trou 131, et une partie plane 313 qui dépasse du trou de pivotement 102 du dispositif de commande de pivotement 10. La partie coudée 312 peut être amenée à passer d'une première position dans une seconde position et est reliée de manière pivotante à l'extrémité pivotante 208 de la bielle 205 par un boulon 36. L'angle de rotation du bouton 34 est limité par le dispositif de commande de pivotement 10 de la base 1. Le bouton 34 comporte une partie de base 342 qui peut être fixée à la partie plane 313 de la tige 31 à l'aide d'un boulon 341, et un élément de verrouillage 343 s'étend à partir de la partie de base 342 correspondant à la partie saillante 103 du dispositif de commande de pivotement 10. Sur l'élément de verrouillage 343, une rainure de positionnement 344 est ouverte du côté de la base 1, et un téton de blocage 345 logé dans l'encoche 105 ou 106 fait saillie dans la rainure de positionnement 344. Comme cela est visible sur les figures 1, 2, 4 et 5, lorsque l'appareil à frire ou cuire est disposé à l'horizontale (comme sur les figures 1 et 5), la première extrémité 211 et la seconde extrémité 20 sont situées pratiquement à la même hauteur. Dans cet état, l'appareil est adapté pour frire ou cuire des muffins ou des oeufs, par exemple, et la partie coudée 312 de la tige 31 du mécanisme de support 3 est pratiquement à l'horizontale. L'extrémité pivotante 208 de la bielle 205 est située vers le bas et décalée latéralement par rapport à l'extrémité supérieure 207. L'élément de verrouillage 343 du bouton 34 est positionné sur la surface de blocage arrière 107 du dispositif de commande de pivotement 10 de la base 1, et le téton de blocage 345 est logé dans l'encoche arrière 106 de la base 1. En référence aux figures 2, 6 et 7, lorsqu'il s'agit de faire passer l'appareil à frire ou cuire de la présente invention de la position horizontale à la position inclinée représentée sur la figure 7, une traction est tout d'abord exercée sur le bouton 34 à l'encontre de la force du ressort 33 afin de faire sortir le téton de blocage 345 du bouton 34 de la rainure 106 du dispositif de commande de pivotement 10. Pendant cette traction, la tige 31 est déplacée de manière correspondante, après quoi le bouton 34 est tourné vers l'avant. Lorsque l'élément de verrouillage 343 du bouton 34 vient buter contre la surface de blocage avant 108, le bouton 34 est relâché, et l'élasticité du ressort 33 va pousser le bouton 34, la tige 31 et la bielle 205 contre la base 1. L'appareil à frire ou cuire est alors à l'état incliné représenté sur les figures 7, 8 et 9. La partie coudée 312 de la tige 31 est amenée à passer dans la première position. Simultanément, l'extrémité pivotante 208 de la bielle 205 pivote vers le bas pour venir à l'aplomb de l'extrémité supérieure 207, et le téton de blocage 345 vient se loger dans l'encoche avant 105. La distance entre la base 1 et la seconde extrémité 20 de l'ensemble formant plateau de cuisson 2 augmente proportionnellement à l'augmentation de la longueur de la bielle 205 et de la partie coudée 312. De cette manière, la seconde extrémité 20 de l'ensemble formant plateau de cuisson 2 est située plus haut que la première extrémité 211, de sorte que l'appareil est adapté pour cuire de la viande. En ce qui concerne la conception, la partie coudée 312 de la tige 31 peut être située à n'importe quel endroit du côté de la seconde extrémité 20 de l'ensemble formant plateau de cuisson 2. Cela signifie que la bielle de support 205 peut être supprimée si la partie coudée 312 est plus longue. A la lumière de ce qui précède, on peut se rendre compte que, grâce à sa conception, l'appareil à frire ou cuire de l'invention peut être utilisé au choix en position inclinée ou en position horizontale, en fonction des aliments à cuire. Il suffit de tirer le bouton 34 et de le faire tourner sur un certain angle. Ce système est commode à utiliser et peut être réglé en fonction de différents aliments. Bien que la description précédente ait porté sur un mode de réalisation préféré de la présente invention, celle-ci n'est bien entendu pas limitée à l'exemple particulier décrit et illustré ici, et l'homme de l'art comprendra aisément que de nombreuses variantes et modifications d'ordre fonctionnel ou décoratif pourront y être apportées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 5
L'invention concerne un appareil à frire ou cuire inclinable comprenant une base (1), un ensemble formant plateau de cuisson (2) monté de manière pivotante sur la base (1) et un mécanisme de support (3) positionné entre la base (1) et l'ensemble formant plateau de cuisson (2). Le mécanisme de support (3) comprend une tige de commande rotative comportant une partie coudée capable d'adopter une première position ou une seconde position. Lorsque la partie coudée est dans la première position, l'ensemble (2) est dans une position inclinée adaptée pour cuire de la viande, par exemple, tandis que, lorsque la partie coudée (312) est dans la seconde position, l'ensemble (2) est dans une position horizontale adaptée pour cuire des oeufs, par exemple.
1. Appareil à frire ou cuire inclinable, caractérisé en ce qu'il comprend: une base (1); un ensemble formant plateau de cuisson (2) monté de manière pivotante sur la base (1) ; un dispositif de commande de pivotement (10) situé au niveau d'une seconde extrémité de l'ensemble formant plateau de cuisson (2) opposée à une première 10 extrémité de celui-ci; et un mécanisme de support (3) positionné entre la base (1) et l'ensemble formant plateau de cuisson (2), mécanisme de support (3) qui comprend une tige de commande rotative (31) comportant, du côté de la 15 seconde extrémité, une partie coudée (312) capable d'adopter une première position ou une seconde position, et en ce que lorsque la partie coudée est dans la première position, une différence de hauteur est créée entre la 20 première extrémité et la seconde extrémité, tandis que lorsque la partie coudée (312) est dans la seconde position, les première et seconde extrémités sont situées à la même hauteur. 2. Appareil selon la 1, caractérisé 25 en ce que l'ensemble formant plateau de cuisson (2) comprend un support de plateau de cuisson inférieur (21) qui comporte une première extrémité (211) et une seconde extrémité (20), un élément de fixation (203) comportant un bossage creux (206) qui fait saillie 30 horizontalement, du côté de la seconde extrémité (20), et une bielle de support (205) reliée de manière pivotante au bossage creux (206), ladite bielle de support (205) comportant une extrémité supérieure (207) apte à être suspendue au bossage creux (206), et une 35 extrémité pivotante (208) opposée à l'extrémitésupérieure (207), et en ce que la partie coudée (312) de la tige de commande de rotation (31) peut être fixée de manière pivotante à l'extrémité pivotante de la bielle de support (205). 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble formant plateau de cuisson (2) comprend également un support de plateau de cuisson supérieur (22) qui correspond au support de plateau de cuisson inférieur (21). 4. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la base (1) comprend une paroi composite (13) située au-dessous de l'ensemble formant plateau de cuisson (2), une paroi circulaire extérieure (15) qui entoure la paroi composite (13), un espace annulaire (12) situé sous la paroi composite (13), et un trou (131) débouchant sur la paroi composite (13) et coïncidant avec la partie coudée (312) de la tige de commande de rotation (31) qui fait saillie à l'extrémité (20) de l'ensemble formant plateau de cuisson (2), en ce que la tige de commande de rotation (31) comprend également une partie principale (311) qui s'étend à partir de la partie coudée (312) et qui est disposée de manière rotative sous la paroi composite (13), et en ce que le mécanisme de support (3) comprend un bouton (34) qui est relié à la partie principale (311) et qui est destiné à faire tourner la tige de commande de rotation, un dispositif élastique (33) fournissant la force de rappel nécessaire à la tige de commande de rotation (31). 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que la base comprend un dispositif de commande de pivotement (10) qui est situé au niveau d'une partie où la paroi circulaire extérieure (15) rejoint la paroi composite (13) et qui limite l'angle de rotation du bouton (34).>> 6. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de commande de pivotement (10) comprend une partie arquée supérieure (101) et une partie saillante (103) qui, en association avec la partie arquée supérieure (101) à laquelle elle est reliée, définit un trou de pivotement (102), la partie arquée supérieure (101) comportant deux encoches de blocage (105, 106) séparées, et en ce que le bouton (34) comporte une partie de base (342) apte à être montée de manière rotative dans le trou de pivotement (102), et un élément de verrouillage (343) qui s'étend à partir de la partie de base (103) et qui est situé à l'extérieur de la base (1), l'élément de verrouillage (343) comportant un téton de blocage (345) qui peut être logé dans l'une des encoches de blocage (105, 106). 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que la partie saillante (103) du dispositif de commande de positionnement (10) comporte une surface de blocage avant (108) et une surface de blocage arrière (107) respectivement disposées de part et d'autre du trou de pivotement (102), l'élément de verrouillage (343) du bouton (34) venant en butée contre l'une de ces surfaces de blocage (107, 108). 8. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que la base (1) comprend plusieurs éléments de suspension (17) qui s'étendent vers le bas sur la paroi composite (13), en ce que des gorges de positionnement transversales (19) sont définies par plusieurs paires d'éléments de positionnement (17) et servent à recevoir la partie principale (311) de la tige (31), et en ce que le mécanisme de support (3) comprend plusieurs plaques (35) fixées sous les éléments de suspension (17).
A
A47
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A47J 37
A47J 37/00
FR2902016
A1
PREVENTION ET COMPENSATION DES DEFICITS COGNITIFS A L'AIDE D'UN DISPOSITIF D'ELECTRO-STIMULATION LINGUALE DANS UN ENVIRONNEMENT MULTIPERCEPTIF DOMOTIQUE
20,071,214
B7662 - 1 PREVENTION ET COMPENSATION DES DEFICITS COGNITIFS A L'AIDE D'UN DISPOSITIF D'ELECTROùSTIMULATION LINGUALE DANS UN ENVIRONNEMENT MULTIPERCEPTIF DOMOTIQUE Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'électro-stimulation linguale. Exposé de l'art antérieur La figure 1 illustre, en vue en coupe, une partie d'un dispositif d'électro-stimulation linguale 1. Le dispositif 1 comporte une matrice d'électrodes 2 portées par un support 3. Le support 3 est un palais artificiel rigide ou souple destiné à être fixé sur les dents. Les électrodes 2 sont disposées sur le palais artificiel de façon à pouvoir contacter le dessus ou le côté de la langue. Des dispositifs d'électro-stimulation linguale ont déjà été décrits. Notamment, le brevet américain 6 430 450 de Messieurs Bach-y-Rita et Kaczmarek, cédé à la société Wisconsin Alumni Research Foundation, propose d'utiliser un dispositif d'électro-stimulation linguale pour compenser des déficits visuels. La demande de brevet internationale W02006/008406 propose d'utiliser un dispositif similaire dans un système de prévention d'escarres. B7662 - 2 On a également proposé d'utiliser un tel dispositif pour assister une personne ayant des déficiences visuelles ou auditives, pour maintenir à domicile une personne âgée ou atteinte de déficiences dégénératives des perceptions cogni- tives. Le dispositif d'électro-stimulation linguale est alors utilisé pour compenser les déficiences. Par exemple, pour une personne malentendante ou dont l'esprit est accaparé par une tâche en cours, le dispositif peut être associé à l'envi- ronnement domotique de façon à signaler qu'un téléphone ou le carillon d'une porte d'entrée sonne. Le dispositif peut également signaler au porteur qu'elle a omis d'achever une tâche, par exemple l'arrêt d'un robinet d'eau ou de gaz. Le dispositif peut également signaler au porteur qu'une tâche précise telle la prise d'un médicament doit être effectuée. Quelle que soit l'utilisation du dispositif d'électrostimulation linguale fixé au palais de l'utilisateur, elle est basée sur le principe que la langue effectue en permanence des mouvements réflexes qui l'amènent à toucher le palais, donc les électrodes d'électro-stimulation. Toutefois, les inventeurs ont constaté que le porteur peut présenter une mobilité réduite de la langue, par exemple liée à l'âge. Alors, il peut s'écouler un certain temps avant que la personne ne prenne conscience de la présence d'un message. L'information non traitée peut conduire à une catastrophe ménagère ou avoir impact négatif sur l'état de santé du porteur. Un autre inconvénient des dispositifs d'électro-stimu- lation connus réside dans le fait qu'il n'est pas possible au système domotique de détecter si l'information a été effecti- vement reçue par son destinataire. Ainsi, une personne peut décider d'ignorer une alerte d'écoulement d'un fluide alors qu'elle remplit sa baignoire aux fins de prendre un bain. De même, une personne peut décider de ne pas répondre à la porte. Le système domotique est alors incapable de déterminer si la B7662 - 3 personne n'effectue pas la tâche intentionnellement ou non, en d'autres termes si elle a reçu le message ou non. La présente invention vise à pallier les inconvénients des dispositifs d'électro-stimulation connus. En particulier, la présente invention vise à proposer un dispositif d'électro-stimulation linguale comportant des moyens propres à informer son utilisateur de la présence d'un message à lire. Un autre objet de la présente invention vise à pro- poser un dispositif d'électro-stimulation comportant des moyens propres à détecter si un message a été effectivement acquis par la personne portant le dispositif. Résumé de l'invention Pour atteindre ces objets et d'autres, la présente invention prévoit un dispositif d'électro-stimulation linguale comportant des moyens propres à signaler la présence d'un message au niveau d'électrodes d'électro-stimulation linguale du dispositif. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 20 les moyens comportent au moins une électrode palatine destinée à être maintenue en contact permanent avec le palais. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'électrode palatine est susceptible d'être excitée au moyen d'un signal d'impulsions. 25 Selon un mode de réalisation de la présente invention, le signal d'impulsions d'excitation de l'électrode palatine est constitué de la répétition d'un groupe de trois impulsions, chaque impulsion ayant une amplitude comprise entre 5 et 15 V, et une durée de 10 à 90 }'s, deux impulsions successives étant 30 séparées de quelques millisecondes et deux groupes de trois impulsions étant séparés de quelques dizaines de millisecondes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le signal d'excitation de l'électrode palatine comporte cinq répétitions du groupe de trois impulsions. B7662 - 4 Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens sont un dispositif électro-mécanique noyé dans un support (3) du dispositif. Selon un mode de réalisation de la présente invention, des amplificateurs d'écriture associés aux électrodes linguales du dispositif sont munis de moyens propres à détecter leur courant de fuite. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens de détection comprennent un amplificateur opéra- tionnel connecté aux bornes d'une résistante connectée sur le trajet du courant de fuite. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif d'électro-stimulation linguale connu ; la figure 2 est une vue en coupe d'un dispositif d'électro-stimulation linguale selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est un chronogramme illustrant des signaux d'électro-stimulation d'une électrode particulière du dispositif 25 de la figure 2 ; la figure 4 illustre un schéma électrique d'un dispositif associé à un dispositif d'électro-stimulation selon la présente invention ; et les figures 5A et 5B sont des chronogrammes qui 30 illustrent des signaux du schéma de la figure 4. Description détaillée Par souci de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux figures 1 et 2. De plus, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. B7662 - Selon un mode de réalisation de la présente invention, comme illustre la vue en coupe de la figure 2, il est prévu un palais artificiel 3 qui comporte non seulement les électrodes linguales 2 mais aussi au moins une électrode 10 placée du côté 5 du palais artificiel 3 destiné à être plaqué contre le palais du porteur. L'électrode 10 est propre à recevoir un signal d'électro-stimulation susceptible d'être "lu" par le palais du porteur. L'électrode 10 est disposée pour être en contact permanent avec le palais du porteur quand le dispositif est en place. L'électrode 10 est par exemple montée sur un ressort ou sur une lame de ressort. Lorsqu'un événement doit être signalé au porteur par l'intermédiaire des électrodes linguales 2 placées du côté langue du palais artificiel 3 opposé au côté palais portant l'électrode palatine 10, un signal de stimulation est envoyé sur l'électrode palatine 10. Par exemple, si une personne atteinte de dégénérescence cognitive due à l'âge telle que la maladie d'Alzheimer a oublié de réaliser ou d'achever une tâche importante telle qu'une prise de médicaments, une préparation de repas, une fermeture d'un robinet de fluide (eau ou gaz), l'électrode palatine 10 délivre des signaux d'excitation indiquant à la personne qu'elle doit lire un message présent au niveau des électrodes linguales 2. Ce système fonctionne sur un principe de réflexe. En effet, lorsqu'un individu ressent un picotement au niveau du palais, ici provoqué par le signal de stimulation palatin, il tend à placer sa langue au niveau des picotements. Alors, lorsque la personne fait monter sa langue vers le palais, elle reçoit par le biais des électrodes linguales 2 le message d'alerte. On notera que le signal de stimulation de l'électrode palatine 10 est émis de façon similaire aux signaux de stimulation des électrodes linguales en réponse à une instruction émise par l'unité de traitement. Ce dispositif peut être utilisé dans de très nom-35 breuses applications. Ainsi, il peut être utilisé par une B7662 - 6 personne susceptible de se trouver dans un environnement de surcharge cognitive qui l'empêche de percevoir des signaux extérieurs visuels ou sonores tels qu'une sonnerie de téléphone survenant alors que la personne est occupée à regarder un pro- gramme télévisé ou à écouter une émission radiophonique. La figure 3 illustre un exemple non-limitatif de signal d'alerte V envoyé sur l'électrode palatine 10 de la figure 2. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le signal d'alerte V est constitué de trains d'impulsions. Le signal V est par exemple composé de plusieurs groupes de trois impulsions. Chaque impulsion a une même amplitude A comprise entre 5 et 15 volts. Chaque impulsion a une durée de l'ordre de quelques dizaines de microsecondes, par exemple de 10 à 90 s. Deux impulsions successives d'un même groupe sont séparées de quelques millisecondes. Deux groupes consécutifs de trois impulsions sont séparés d'un intervalle de quelques dizaines de millisecondes. De préférence, le signal d'alerte comporte la répétition de cinq groupes. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, en substitution ou en supplément de l'électrode palatine, le palais artificiel est équipé d'un dispositif électromécanique noyé dans le support 3 et propre à le faire vibrer. La vibration du palais artificiel est ressentie par le porteur du palais artificiel. Pour faire cesser la vibration, le porteur prend alors connaissance du message délivré au niveau des électrodes linguales. Un tel dispositif électro-mécanique est par exemple un vibrateur ou un actionneur piézo-électrique. Une fois que l'alerte est donnée de l'une des façons décrites précédemment au porteur du dispositif de la présence d'un message à acquérir au niveau des électrodes linguales 2, il serait souhaitable de détecter si la personne lit effectivement le message. Les messages sont constitués d'une stimulation selon une séquence codée d'une ou plusieurs électrodes linguales 2. B7662 - 7 Pour ce faire, les électrodes 2 sont connectées individuellement ou collectivement à un amplificateur d'écriture. La figure 4 illustre un schéma électrique équivalent d'un dispositif d'écriture selon la présente invention. Le dispositif comporte un amplificateur d'écriture 40 susceptible de transmettre une instruction IN provenant d'une unité de traitement 45 à une électrode linguale 2. L'amplificateur d'écriture 40 est connecté entre deux rails d'alimentation respectivement haut V+ et bas GND. Le dispositif d'écriture est de préférence lié à la plaque support ou palais artificiel 3 de la figure 2. La présente invention propose de connecter un moyen de détection 50 du courant d'alimentation de l'amplificateur d'écriture 40 ou courant de fuite i et d'envoyer l'information LI obtenue sur le courant de fuite à l'unité de traitement 45. Par exemple, le moyen de détection 50 comporte une résistance R connectée entre l'amplificateur 40 et la masse GND. Un amplificateur différentiel OP est connecté aux bornes de la résistance R. Le signal de sortie LI de l'amplificateur OP est fourni à l'unité 45. Les figures 5A et 5B sont des chronogrammes qui illustrent le fonctionnement du dispositif de la figure 4. La figure 5A illustre le signal IN. La figure 5B illustre le signal de courant de fuite i. On suppose qu'à un instant 0 on commence à exciter au moins une électrode 2 au moyen d'un signal IN. Le signal IN est un signal d'impulsions répétées classiquement plusieurs fois pour garantir une lecture par le porteur du dispositif d'électro-stimulation. La figure 5A illustre sous forme de deux créneaux P1 et P2 deux trains d'impulsions successifs du signal IN. Deux trains d'impulsions P1 et P2 successifs sont espacés d'un temps mort td. Tant que le porteur ne lit pas le message présent sur les électrodes linguales, le courant d'alimentation/de fuite i de l'amplificateur 40 demeure à une valeur de repos relativement B7662 - 8 basse Istd. Pendant le temps mort td, le courant de fuite i est nul. Lorsque le porteur "lit", par exemple pendant le train P2 à partir de l'instant tr, le courant de fuite i augmente, l'impédance constituée par l'électrode 2 seule passant virtuellement d'une valeur très élevée à une valeur faible lorsque la langue l'effleure. Le courant de fuite i attend alors une valeur de lecture Iread relativement élevée qui dépend notamment de la composition de la salive de la personne. Selon la présente invention, en détectant au moyen de l'amplificateur OP cette variation brutale du courant de fuite i de l'amplificateur d'écriture 40, il est possible de détecter si une personne est en train de lire ou non un message. Le niveau Iread étant par exemple de l'ordre de 1 à 10 IA la résistance R peut avoir une valeur de l'ordre de 10 à 100 s2. La valeur de la résistance R et la sensibilité de l'amplificateur opérationnel OP sont choisies de façon que l'amplificateur OP demeure insensible à la variation de courant de fuite i de 0 à la valeur de repos Istd en l'absence de lecture, mais se déclenche lors de la variation de la valeur de repos Istd à la valeur de lecture Iread. Une telle détection de lecture permet de cesser la répétition d'une alerte ou au contraire de maintenir la répétition d'une alerte jusqu'à ce que le message ait été lu. Il est également possible, une fois la lecture détectée, de fixer une certaine durée d'attente pendant laquelle l'unité de traitement 45 laisse le temps à la personne d'effectuer l'action requise. Par exemple, pour une personne malentendante ou ayant un environnement cognitif en surcharge, lorsqu'une sonnerie (porte ou téléphone) survient, l'unité centrale 45 détermine si la personne a reçu le message à partir du signal LI, puis attend un temps raisonnable correspondant par exemple au temps de déplacement pour atteindre le lieu de l'alerte - téléphone ou porte - avant de recommencer à fournir l'alerte si la sonnerie est toujours présente. Cela accroît le confort du porteur par rapport au maintien de l'alerte pendant une longue durée. B7662 - 9 Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, on a représenté en figure 2 une seule électrode palatine 10 fixée au palais artificiel constituant le dispositif d'électrostimulation linguale. Toutefois, plusieurs électrodes palatines 10 peuvent être prévues. De même, le signal d'électro-stimulation palatine appliquée sur l'électrode 10 n'a été décrit qu'à titre non-limitatif en relation avec la figure 3. La modulation du signal d'alerte palatin peut être modifié en fonction du degré de sensibilité du palais du porteur. Le dispositif de détection de lecture selon la pré-sente invention décrit en relation avec la figure 4 peut également être modifié de toute manière appropriée. En particulier, la résistance de détection R peut être modifiée en fonction du niveau du courant de fuite i associé à une personne qui varie sensiblement en fonction des propriétés physiologiques de la personne (taille de la langue, composition de la salive)
L'invention concerne un dispositif d'électro-stimulation linguale comportant des moyens propres à signaler la présence d'un message au niveau d'électrodes d'électro-stimulation linguale du dispositif.
1. Dispositif d'électro-stimulation linguale (1), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens propres à signaler la présence d'un message au niveau d'électrodes d'électrostimulation linguale du dispositif. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens comportent au moins une électrode palatine (10) destinée à être maintenue en contact permanent avec le palais. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel 10 l'électrode palatine (10) est adaptée à être excitée au moyen d'un signal d'impulsions. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le signal d'impulsions d'excitation de l'électrode palatine (10) est constitué de la répétition d'un groupe de trois impulsions, 15 chaque impulsion ayant une amplitude comprise entre 5 et 15 V, et une durée de 10 à 90 ps, deux impulsions successives étant séparées de quelques millisecondes et deux groupes de trois impulsions étant séparés de quelques dizaines de millisecondes. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le 20 signal d'excitation de l'électrode palatine (10) comporte cinq répétitions du groupe de trois impulsions. 6. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens sont un dispositif électro-mécanique noyé dans un support (3) du dispositif. 25 7. Dispositif selon la 1, dans lequel des amplificateurs d'écriture (40) associés aux électrodes linguales (2) du dispositif sont munis de moyens (50) propres à détecter leur courant de fuite (i). 8. Dispositif selon la 7, dans lequel 30 les moyens de détection (50) comprennent un amplificateur opérationnel (OP) connecté aux bornes d'une résistante (R) connectée sur le trajet du courant de fuite (i).
A
A61
A61N,A61F
A61N 1,A61F 9,A61F 11
A61N 1/36,A61F 9/08,A61F 11/04
FR2897275
A1
PLANCHE DE GLISSE SUR NEIGE COMPRENANT DEUX ELEMENTS COMPLEMENTAIRES ASSOCIES A UN ORGANE DE LIAISON
20,070,817
La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement relatif à une planche de glisse comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins un élément complémentaire, constitué par deux bras latéraux. La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a beaucoup évolué ces dernières années avec des pratiquants de plus en plus exigeants sur la qualité des produits. Tel est, par exemple, le cas des sports de glisse sur neige. On connaît déjà de très nombreux modèles de planches de glisse, et notamment de skis, qui sont constitués par une poutre de forme allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule, tandis que la surface inférieure comprend une semelle de glissement bordée par des carres métalliques. Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour satisfaire la clientèle, il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement le confort d'utilisation à des caractéristiques satisfaisantes de comportement dans les trajectoires, quel que soit le type de terrain, et quel que soit l'utilisateur. Certaines solutions ont été proposées, comme par exemple par les constructions divulguées par les brevets français 2 670 392 et 2 675 391. La demanderesse, par son ski divulgué par le brevet français N 2 726 193, a déjà proposé une construction de ski selon laquelle il est prévu un corps sur lequel est fixée une plate-forme. La demanderesse a également proposé dans son brevet FR 2831 829, une plate-forme de rehaussement des fixations de chaussure, divisée en deux parties longitudinales posées chacune directement sur l'embase du ski reliées entre elles par un pont qui permet avantageusement au skieur, en fonction des virages à réaliser, d'exercer une pression différente sur chaque côté de la planche. La demanderesse a enfin proposé dans sa demande de brevet non encore publiée FR 04 07955, un autre perfectionnement pour planche de glisse selon lequel un élément complémentaire constitué de deux parties longitudinales qui s'étendent longitudinalement de façon sensiblement parallèle et qui sont reliées entre elles par au moins une partie transversale de liaison, l'élément complémentaire étant fixé au moins dans la zone du patin de telle sorte que ses deux parties longitudinales soient situées latéralement dans des logements en creux pratiqués dans le corps de la planche. La présente invention propose des skis polyvalents comprenant une partie principale, dite corps ou embase, ayant la forme d'une poutre allongée ayant sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur, et peut être de tous types de structure, et qui est constituée par une zone centrale dite de patin prolongée vers l'avant par une partie avant relevée à son extrémité pour constituer une spatule, et vers l'arrière par une partie arrière terminée par un talon, comprenant au moins deux éléments complémentaires s'étendant vers l'avant au moins dans la partie avant, pour prolonger la zone du patin, lesdits éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux disposés latéralement constituant au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase, qui est caractérisée en ce que les bras latéraux sont reliés par une traverse de liaison constituée par une pièce indépendante des bras latéraux. Selon une caractéristique complémentaire, la traverse de liaison est fixée aux bras latéraux Selon d'autres caractéristiques complémentaires, la planche de glisse comprend des moyens de réglage en position permettant de régler la position longitudinale de la traverse de liaison, et des moyens de coulissement permettant de déplacer longitudinalement la traverse de liaison sur les bras latéraux, et des moyens de verrouillage permettant le verrouillage de la traverse de liaison par rapport aux bras latéraux, et ce dans une position longitudinale choisie. Ajoutons que la planche de glisse comprend des moyens 15 d'indexation de la position longitudinale de la traverse de liaison. Selon une variante de réalisation, la partie avant de l'embase comprend une fente longitudinale ouverte à l'avant, ladite fente longitudinale séparant les deux bras latéraux. Selon des autres mode de réalisation, les deux bras latéraux sont 20 parallèles, ou convergeants vers l'avant ou vers l'arrière. Notons que la planche de glisse comprend avantageusement une plate-forme fixée à l'embase destinée à supporter les éléments de fixation pour la chaussure. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'a titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 5 représentent un premier mode de réalisation du 5 ski selon l'invention. La figure 1 est une vue de dessus. La figure 2 est une vue latérale. La figure 3 est une vue en perspective montrant le ski avant montage de la traverse reliant les bras latéraux. La figure 4 est une vue en 10 perspective montrant le ski, la traverse ayant été mis en place. La figure 5 est une vue en coupe transversale faite au niveau de la traverse. Les figures 6, 7, 8, 9 sont des vues de dessus illustrant quatre variantes d'exécution. 15 La figure 10 représente par une vue de dessus une variante de réalisation. Les figures 11 et 12 représentent deux variantes d'exécution de la réalisation de la figure 10. La figure 13 est une vue de détail montrant schématiquement un 20 exemple de moyens d'indexation de la position longitudinale de la traverse de liaison. La figure 1 représente une planche de glisse sur neige (1), et notamment un ski de type ski alpin, de plan vertical de symétrie générale (P), constitué par une partie principale, dite corps ou embase (2), comportant avantageusement une plate-forme (3) fixée à l'embase (2) et qui s'étend dans la zone du patin (7), ladite plate-forme étant destinée à supporter les éléments de fixation (4, 5) d'une chaussure de ski au ski. L'invention s'applique à des skis de type alpin, ou elle trouve toute sa dimension, mais elle peut également s'appliquer à tout autre type de planche de glisse sur neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. L'embase (2) a la forme générale d'une poutre allongée dont l'avant est relevé pour former une spatule (6). Ladite embase a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur et peut être de tous types et de constitutions. Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous types de conceptions telles que celles connues à ce jour comme, par exemple, du type sandwich, du type caisson, ou du type coque, ou bien encore du type associant coque et champs latéraux, pris seul ou en combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et de composants connus en eux-mêmes. Ajoutons que l'embase comprend une zone centrale dite de patin (7) prolongée vers l'avant (AV), par une partie avant (8) relevée à son extrémité pour constituer la spatule (6), et vers l'arrière (AR), par une partie arrière (9) se terminant par un talon (6'). La partie avant (8) comprend au moins deux éléments complémentaires (10) s'étendant vers l'avant au moins dans la partie avant, pour prolonger la zone du patin, lesdits éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) disposés latéralement par rapport au plan "P", à savoir un bras latéral longitudinal gauche (10a) et un bras latéral longitudinal droit (10b). Les bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) peuvent être rapportés sur l'embase (2) ou encore faire partie intégrante de l'embase, par leur 5 intégration lors du moulage de l'embase, ou encore issus de cette dernière. Lesdits bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) sont des éléments techniques de renforcement qui en coopération avec l'embase (2) et la traverse (11), confèrent les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, constituant ainsi au moins un 10 moyen de rappel dynamique de l'embase. Ainsi, les bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) sont réalisés par exemple en matière plastique comme par exemple en matière thermoplastique (polyamide, polycarbonate) ou thermodurcissable, par exemple renforcée de fibres de verre, de fibres de carbone, de fibres aramides, etc .... 15 Ajoutons que les bras latéraux (10a, 10b) sont des profils longitudinaux qui sont par exemple en saillie par rapport à la surface supérieure de l'embase, et qui sont fixés au moins en partie sur cette dernière. Il va de soit que les bras latéraux longitudinaux pourraient être au moins en partie encastrés dans l'embase (2), ou même issus de l'embase 20 (2). Selon l'invention, les deux bras latéraux (10a, 10b), sont reliés par une traverse de liaison (11) constituée par une pièce indépendante des bras latéraux. Ainsi cette traverse de liaison (11) est une autre pièce qui est fixée aux bras latéraux. 25 La liaison entre la traverse et les bras latéraux peut être de tout type, comme par exemple obtenu par une liaison mécanique, tel que par une vis ou un encliquetage, ou similaire, ou fixée par soudage ou collage et par exemple par collage à chaud, par chauffage hautes fréquences, ou par conduction thermique. On notera que le choix de la position longitudinale de la traverse conditionne le comportement du ski. Ainsi, lors de la fabrication du ski, le constructeur pourra choisir la position de la traverse pour conférer au ski les caractéristiques choisies. Selon une variante de réalisation, le ski comprend des moyens de réglage en position permettant de régler la position longitudinale de la traverse de liaison (11). Ces moyens peuvent être constitués par des moyens de coulissement permettant de déplacer longitudinalement la traverse de liaison (11) sur les bras latéraux longitudinaux (10a, 10b), à savoir de déplacer la traverse (11) vers l'avant et/ou vers l'arrière. Ainsi, il peut être prévu une coopération de forme entre les bras et la traverse tel que cela apparaît plus précisément à la figure 5. Ainsi, la traverse (11) comprend par exemple deux rainures latérales (12a, 12b) destinés à coopérer avec le profil constituant les bras latéraux qui ont une section transversale appropriée. Les figures 6 à 8, illustrent des variantes selon lesquelles les deux bras latéraux (10a, 10b) sont reliés par leurs extrémités proche de la zone centrale (7) de l'embase par une partie de liaison arrière (15a),pour le mode de réalisation de la figure 6, ou par une partie de liaison avant (15b) pour le mode de réalisation de la figure 7. Bien entendu les deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) pourraient comprendre à la fois une partie de liaison avant (15b) et une partie de liaison arrière (15a), tel que cela apparaît à la figure 8. La figure 9 représente une autre variante de réalisation selon laquelle la plate-forme (3) est prolongée vers l'avant par les deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b). Selon une variante de réalisation, telle qu'illustrée aux figures 10. 11, 12, la partie avant (8) de l'embase (2) comprend une fente longitudinale (13) ouverte à l'avant (AV), ladite fente longitudinale (13) formant ainsi deux parties avant pour l'embase (2) respectivement (8a, 8b). Ainsi chacune des parties avant (8a, 8b) comprend un bras latéral, respectivement (10a, 10b), tandis que les deux bras latéraux longitudinaux sont reliés par la traverse (11). On notera donc que la fente longitudinale (13) sépare ainsi les deux bras latéraux (10a, 10b). Selon le mode de réalisation illustré à la figure 10, les deux bras latéraux (10a, 10b) sont parallèles, mais il pourrait en être autrement 15 comme cela est illustré aux figures 11 et 12. Selon la variante de la figure 11, les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers l'avant (AV) tandis que selon la variante représentée à la figure 12, .les deux bras latéraux convergent vers la partie centrale (7) de l'embase (2). 20 On a compris que selon ces deux variantes, le déplacement longitudinal de la traverse (11) permet de modifier le comportement du ski (1), par modification de ses lignes de cotes, de ses caractéristiques de flexion et de torsion etc.... Ajoutons que le ski (1) comprend des moyens de verrouillage permettant le verrouillage de la traverse de liaison (11) par rapport aux bras latéraux (10a, 10b). Ajoutons que la planche de glisse sur neige (1) peut comprendre des moyens d'indexation de la position longitudinale de la traverse de liaison (11). Ainsi, la figure 13 est une vue de détail montrant schématiquement un exemple de moyens d'indexation possible de la position longitudinale de la traverse de liaison. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation 10 décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Ainsi, la partie arrière (9) de l'embase (2) pourrait elle aussi comprendre des bras latéraux longitudinaux tels que ceux décrits pour la partie avant (8). De même la fente longitudinale prévue à l'avant, décrite 15 précédemment pourrait être prévue aussi à la partie arrière (9) de l'embase (2). Par ailleurs l'embase (2) pourrait être constituée de deux demi-embases séparées par une fente longitudinale continue , la plate-forme (3) assurant la liaison entre les deux demi-embases au niveau de la zone 20 centrale du patin (7). Ajoutons que la section transversale des bras latéraux (10a, 10b) peut être de toutes formes (carrée, rectangulaire, demie cylindrique, trapézoïdale, triangulaire, etc..) et de toutes dimensions appropriées
Planche de glisse sur neige (1) telle qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie générale (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), ayant la forme d'une poutre allongée ayant sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur, et peut être de tout type de structure, et qui est constituée par une zone centrale dite de patin (7) prolongée vers l'avant par une partie avant (8) relevée à son extrémité pour constituer une spatule (6) , et vers l'arrière par une partie arrière (9) terminée par un talon (6'), comprenant au moins deux éléments complémentaires (10) s'étendant vers l'avant au moins dans la partie avant, pour prolonger la zone du patin, lesdits éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) disposés latéralement par rapport au plan "P", lesdits bras latéraux longitudinaux constituant au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase, caractérisée en ce que les bras latéraux sont reliés par une traverse de liaison (11) constituée par une pièce indépendante des bras latéraux.
1.Planche de glisse sur neige (1) telle qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie générale (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), ayant la forme d'une poutre allongée ayant sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur, et peut être de tout type de structure, et qui est constituée par une zone centrale dite de patin (7) prolongée vers l'avant par une partie avant (8) relevée à son extrémité pour constituer une spatule (6) , et vers l'arrière par une partie arrière (9) terminée par un talon (6'), comprenant au moins deux éléments complémentaires (10) s'étendant vers l'avant au moins dans la partie avant, pour prolonger la zone du patin, lesdits éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) disposés latéralement par rapport au plan "P", lesdits bras latéraux longitudinaux constituant au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase, caractérisée en ce que les bras latéraux sont reliés par une traverse de liaison (11) constituée par une pièce indépendante des bras latéraux. 2-Planche de glisse sur neige (1) selon la 1, caractérisée en ce que, la traverse de liaison est fixée aux bras latéraux 3-Planche de glisse sur neige (1) selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage en position permettant de régler la position longitudinale de la traverse de liaison. 4-Planche de glisse sur neige (1) selon la 3 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de coulissement permettant de déplacer longitudinalement la traverse de liaison (11) sur les bras latéraux (10a, 10b). 10 -Planche de glisse sur neige (1) selon la 4 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'indexation de la position longitudinale de la traverse de liaison (11). 6-Planche de glisse sur neige (1) selon la 3 5 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouillage permettant le verrouillage de la traverse de liaison par rapport aux bras latéraux (10a, 10b). 7-Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie avant (8) de 10 l'embase (2) comprend une fente longitudinale (13) ouverte à l'avant, ladite fente longitudinale séparant les deux bras latéraux (10a, 10b). 8-Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) sont parallèles. 15 9-Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) sont convergeants. 10-Planche de glisse sur neige (1) selon la 9, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers 20 l'avant (AV). 11-Planche de glisse sur neige (1) selon la 9, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers la partie centrale de l'embase. 12-Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu une plate-forme (3) fixée à l'embase destinée à supporter les éléments de fixation (4, 5) pour la chaussure. 13-Planche de glisse sur neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) 5 prolongent la plate-forme (3).
A
A63
A63C
A63C 5
A63C 5/07,A63C 5/03
FR2895304
A1
HABILLAGE POUR PANNEAU DE MEUBLE, FACADES DE MEUBLES ET DE PLANS DE TRAVAIL EN UN MATERIAU APTE AU PLIAGE
20,070,629
La présente invention concerne un habillage pour panneau de meuble, façades de meubles, plans de travail, plans de toilettes, portes d'intérieur, socles, plinthes, d'étagères, installés ou à installer, en un matériau léger, rigide, de faible épaisseur, apte au pliage. De nombreux consommateurs souhaitent changer l'apparence ou le coloris des meubles qu'ils possèdent; en effet, les raisons d'un tel désir de remplacement s'expliquent : - par une lassitude du coloris et de l'apparence de leurs meubles. - par une dégradation des meubles due à un usage intensif ou une dégradation involontaire, 10 par exemple dans le cas de meubles ou de plans de travail équipant une cuisine ou une salle de bains. - par l'apparition, sur le marché, de nouveaux coloris et aspects de meubles proposés aux consommateurs. Bien d'autres circonstances peuvent amener les consommateurs à désirer modifier 15 le coloris et l'apparence de leurs meubles. Actuellement, les seules solutions s'offrant aux consommateurs sont de demander à un installateur de cuisine, un agenceur ou un menuisier, de procéder au remplacement des meubles ou des portes, ou d'effectuer eux-mêmes le remplacement. Le dérangement occasionné par la durée des travaux, le coût élevé de remplacement 20 des portes ou des meubles, le poids important et par conséquent la manipulation pénible des plans de travail dissuadent souvent les consommateurs de faire effectuer ou de procéder à de tels travaux. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités, c'est à dire celui de pouvoir modifier le coloris et l'aspect d'un panneau de meuble, de façades de 25 meubles, de plans de travail, de plans de toilettes, de portes d'intérieur, de socles, de plinthes, d'étagères installés ou à installer, rapidement, à moindres dépenses, sans travaux conséquents et sans démontage. L'habillage selon l'invention est composé d'une première feuille métallique supérieure collée sur la face supérieure d'une couche fine de polyéthylène et d'une 30 deuxième feuille métallique inférieure collée sur la face inférieure de ladite couche fine de polyéthylène. L'habillage selon l'invention peut être collé ou fixé sur un panneau de meuble, façades de meubles, plans de travail, plans de toilettes, portes d'intérieur, socles, plinthes, étagères, existants. L'habillage selon l'invention peut être collé ou fixé sur un support de mousse de polyuréthane ou matériau léger analogue permettant d'obtenir un panneau, pour plans de travail, plans de toilettes, étagères, joues de finition, léger, épais, rigide, et donc facilement transportable et manipulable. L'habillage selon l'invention comporte, sur la feuille métallique inférieure de l'habillage, des rainures en forme de V d'une profondeur minimum des 3/5 ème de l'épaisseur de l'habillage permettant un pliage parfaitement précis et rectiligne dudit habillage. L'habillage selon l'invention est composé de feuilles métalliques inoxydables et peut se présenter en une palette de couleurs brillantes, satinées ou mates, et sous différents aspects tels que aluminium, aluminium brossé, chrome, miroir, or, cuivre, granit. L'épaisseur des côtés pliables de l'habillage, destiné à habiller une porte, peut être diminuée à partir de la face inférieure de l'habillage présentant ainsi une très faible 15 épaisseur afin d'éviter un éventuel frottement avec un élément voisin. L'habillage selon l'invention, destiné à un plan de travail ou de toilettes existants peut comporter, par pliage, un retour vertical mural permettant d'éviter les fréquents défauts d'étanchéité entre le mur et le plan de travail. L'un des avantages de l'habillage, selon l'invention, est qu'il peut être mis en oeuvre 20 par le particulier lui-même ; il lui suffit d'acquérir l'habillage au coloris ou à l'aspect de son choix, aux mesures de l'élément à habiller. Cependant, même si le particulier a recours à un installateur, ce dernier sera à même d'intervenir plus rapidement et de manière moins onéreuse que par le passé. Les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, illustrent l'invention : 25 La figure 1 représente une vue en coupe de l'habillage . La figure 2 représente une vue en coupe de l'habillage présentant une rainure en forme deV. La figure 3 représente une vue en coupe de l'habillage collé sur un plan de travail existant. La figure 4 représente une vue en coupe de l'habillage collé sur un support de mousse 30 de polyuréthane ou matériau analogue. En référence à ces dessins, l'habillage comporte une première feuille métallique supérieure (1) collée sur la face supérieure d'une couche fine de polyéthylène (2) et d'une 3 deuxième feuille métallique inférieure (3) collée sur la face inférieure de ladite couche fine de polyéthylène (2). L'habillage comporte des rainures en forme de V (4) permettant le pliage dudit habillage pour une adaptation sur mesure de l'élément à habiller. L'habillage peut être collé ou fixé sur un plan de travail existant (5) ou sur une mousse de polyuréthane (6). L'habillage selon l'invention est particulièrement destiné à l'équipement intérieur et à la décoration de l'habitat mais également destiné à l'aménagement de bureaux ou de magasins
Habillage pour panneau de meuble, façades de meubles et de plans de travail en un matériau apte au pliage.L'invention concerne un habillage composé d'une première feuille métallique collée sur la face supérieure d'une couche fine de polyéthylène et d'une deuxième feuille métallique collée sur la face inférieure de ladite couche de polyéthylène.L'habillage comporte sur sa face inférieure des rainures en forme de V permettant le pliage dudit habillage.L'habillage peut être collé ou fixé sur un panneau de meuble, façades de meubles ou un plan de travail existant mais également sur un support de mousse de polyuréthane ou matériau analogue de sorte à former ainsi un plan de travail rigide, léger et facilement transportable.L'habillage selon l'invention permet de modifier le coloris et l'aspect d'un meuble ou d'un plan de travail installé, rapidement, à moindres dépenses, sans travaux conséquents et sans démontage.L'habillage selon l'invention est particulièrement destiné à l'équipement intérieur et à la décoration de l'habitat mais également à l'aménagement de bureaux et de magasins.
1) Habillage pour panneau de meuble, façades de meubles, plans de travail, plans de toilettes, portes d'intérieur, socles, plinthes, étagères installés ou à installer, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première feuille métallique supérieure (1) collée sur la face supérieure d'une 5 couche fine de polyéthylène (2). - une deuxième feuille métallique inférieure (3) collée sur la face inférieure de ladite couche fine de polyéthylène (2). 2) Habillage selon la 1, caractérisé en ce qu'il peut être collé ou fixé sur un panneau de meuble, façades de meubles, plans de travail (5), plans de toilettes, 10 portes d'intérieur, socles, plinthes, étagères, existants. 3) Habillage selon la 1, caractérisé en ce qu'il peut être collé ou fixé sur un support de mousse de polyuréthane ou matériau léger analogue. 4) Habillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la feuille métallique inférieure (3) de l'habillage comporte des rainures en forme de 15 V (4) d'une profondeur minimum des 3/5 ème de l'épaisseur de l'habillage permettant le pliage dudit habillage. 5) Habillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les feuilles métalliques sont inoxydables. 6) Habillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce 20 que la feuille métallique supérieure(1) peut se présenter en une palette de couleurs et sous différents aspects.
B
B32
B32B
B32B 15
B32B 15/085
FR2892176
A1
SYSTEME DE FABRICATION ET DE MONTAGE DESTINE A REALISER DES STRUCTURES CAPABLE D ASSEMBLER ET IMMOBILISER DES PANNEAUX INSONORISANT ET OU ISOLANT.
20,070,420
-1- La présente invention concerne un système de fabrication et de montage destinée à réalisé des structures capables d'assembler et d'immobiliser des panneaux insonorisant et/ou isolant. La fabrication de ces structures fait traditionnellement appel à des ossatures tubulaires, soudées, nécessitants des équipements lourds, peu maniable, encombrants et générant des problèmes de transport par leur poids et leur dimension. Le système selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients car il emploi une ossature réalisée entièrement en tôle pliée, plus légère, démontable transportable sur palette. De ce fait, le remontage sur site n'exige pas de moyens de manutentions conséquents. Le système comporte selon une première caractéristique : - 4 longerons inférieurs en forme de U, - 4 poteaux d'angles en forme de L avec goussets inférieurs et supérieurs, 15 - 4 traverses d'emboîtements supérieurs en forme de U. La réalisation de l'ossature se déroule ainsi : Les longerons inférieurs en forme de U sont posés au sol et rendus solidaires entre eux par des éléments fixant et bloquants. Les poteaux d'angles, en forme de L sont positionnés à l'intérieur de la 20 forme géométrique crée par les longerons inférieurs, puis rendus solidaire des longerons par des éléments fixant et bloquants. Les traverses d'emboîtements supérieurs en forme de U, se positionnent sur les cales placées au sommet des poteaux d'angles, maintenues en place par des éléments autorisant un mouvement de bascule dirigé vers l'extérieur et 25 l'intérieur de l'ossature. L'emboîtement supérieur des panneaux effectué, le mouvement de bascule des traverses d'emboîtements supérieurs, dirigé vers l'intérieur de l'ossature et l'enlèvement, simultané, des cales, permet la descente des panneaux dans la forme en U des longerons inférieurs, et leur blocage. 30 Les reproductions numériques et les dessins annexés, illustrent l'invention : La reproduction 4 représente l'ossature de le structure montée. Les figures A et B représentent le mouvement de bascule, dirigé vers l'intérieur et l'extérieur de l'ossature (A) et le blocage des panneaux (B). 35 En référence à ces reproductions numériques et à ces dessins, le système comporte une ossature réalisée par : - 4 longerons inférieurs (reproduction 1) en forme de U et figure en coupe du longeron (C). - 4 poteaux d'angles (reproduction 2) en forme de L et figure en coupe des 40 poteaux avec goussets inférieurs (D) et vue de dessus des goussets supérieurs (D') - 4 traverses d'emboîtements supérieurs (reproduction 3) en forme de U et figure en coupe (E)
L'invention concerne la fabrication, entièrement en tôle pliée, d'une structure et le montage de panneaux insonorisant et/ou isolants, par un système de bascule permettant l'assemblage et l'immobilisation de ces panneaux, en ayant toujours préservé le démontage, le remontage, des panneaux et de la structure.Ce système est composé de :- 4 longerons inférieurs en forme de U (reproduction 1), et coupe(C).- 4 poteaux d'angles en forme de L (reproduction 2), et coupes (D et D').- 4 traverses d'emboîtements supérieurs en forme de U (reproduction 3), et coupe (E).Le montage de ces éléments crée l'ossature (reproduction 4) et le système de bascule figures (A et B).
1) Système de fabrication et de montage destinée à réaliser des structures capables d'assembler et d'immobiliser des panneaux insonorisant et/ou isolants. 2) Système de fabrication selon la 1 caractérisé en ce que les 5 structures comportent des ossatures entièrement réalisées en tôle pliée. 3) Système de montage de la structure selon la 2 caractérisé en ce que l'ossature peut être montée et démontée à loisir. 10 4) Système de montage de la structure selon la 2 caractérisé en ce que le transport de l'ossature est effectué sur palette. 5) Système de montage des panneaux selon les 1 et 3 caractérisé en ce que le mouvement de bascule des traverses d'emboîtement 15 supérieur et l'enlèvement, simultané, des cales, permet la descente des panneaux dans la forme en U des longerons inférieurs, et leur blocage. 6) Système selon la 3 et 4 caractérisé en ce que le transport de ce système est optimisé par rapport aux fabrications traditionnelles.
F
F16
F16S,F16L
F16S 3,F16L 59
F16S 3/08,F16L 59/12
FR2898695
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE ET D'INDICATION DU TEMPS POUR EXPOSER DANS UNE JOURNEE DE 24 HEURES DES DUREES RELATIVES ET ABSOLUES ET DESIGNER DANS LADITE JOURNEE DES MOMENTS DONNES ET NON PAS DES HEURES.
20,070,921
-1- La présente invention concerne un de façon à procurer à l'utilisateur incapable de déchiffrer les modes traditionnels d'affichage du temps, tels que l'affichage analogique, l'affichage numérique ou l'affichage pictographique, non seulement une alternative à ces modes d'affichage mais surtout un moyen efficace, simple et approprié de lire directement le temps et de se repérer dans l'espace-temps d'une journée de 24 heures. Le temps est le plus souvent indiqué au moyen d'aignilles, de chiffres ou encore de pictogrammes, ces derniers associant traditionnellement un moment de la journée à une activité donnée. Pour l'utilisateur qui ne sait pas lire les chiffres et les nombres, qui ne sait pas interpréter la position des aiguilles sur un cadran, et surtout qui n'a aucune notion du temps, ce qui est notamment mais non exclusivement le cas des jeunes enfants de moins de 4 ans, ces modes traditionnels d'affichage du temps ne permettent pas de se situer efficacement et correctement dans le temps. C'est-à-dire qu'ils ne permettent au dit utilisateur ni d'évaluer la durée globale d'une journée de 24 heures, ni d'évaluer les durées respectives des principales périodes qui constituent cette journée, telles par exemple qu'une nuit ou une matinée, ni même d'évaluer une durée spécifique, passée ou à venir, le séparant d'un moment ou d'un événement donné dans ladite journée. En fait, dans la mesure où ils ne fournissent pas matériellement au dit utilisateur ce qui lui manque mentalement, à savoir : une représentation spatiale claire et globale de l'ossature d'une journée de 24 heures, ces modes traditionnels d'affichage du temps sont de ce fait totalement inadaptés aux besoins dudit utilisateur : l'affichage numérique et l'affichage analogique traditionnel sont inadaptés puisque ledit utilisateur est incapable d'associer un moment donné de la journée à un nombre d'heures donné ou à une position donnée d'aiguilles sur un cadran ; l'affichage pictographique, qui associe traditionnellement un moment de la journée à une activité illustrée par un pictogramme, est inadapté également puisque ce mode d'affichage ne permet généralement pas de visualiser la structure globale d'une journée de 24 heures ; pire, ce dernier mode d'affichage peut aggraver la confusion lorsque le pictogramme affiché ou désigné à un moment donné ne correspond absolument pas à l'activité réelle effectuée par ledit utilisateur au dit moment. En résumé, s'il ne dispose que des modes 2898695 -2 traditionnels d'affichage du temps, ledit utilisateur est matériellement, techniquement, incapable de se repérer correctement dans l'espace d'une journée de 24 heures, c'est-à-dire incapable de déterminer précisément, efficacement, aisément et à coup sûr, sa position dans l'espace de ladite journée, et ce, ni dans 5 l'absolu, ni relativement à d'autres évènements de ladite journée, que ceux-ci soient habituels et récurrents, comme par exemple le déjeuner, le goûter, ou qu'ils soient exceptionnels, comme par exemple un rendez-vous programmé en fin d'après-midi. Le dispositif selon la présente invention permet de remédier à ce 10 problème en procurant au dit utilisateur ni plus ni moins que l'outil adapté à ses besoins, à savoir : des horloges, des réveils et des montres affichant une structure spatiale du temps appropriée à ses capacités et à ses besoins pour qu'il puisse y trouver et y prendre exactement les repères dont il a besoin pour se situer dans l'espace d'une journée de 24 heures. Concrètement, le dispositif selon la présente 15 invention procure matériellement au dit utilisateur la représentation spatiale claire et globale de l'ossature d'une journée de 24 heures qui lui fait mentalement défaut et il constitue en même temps un moyen d'indiquer précisément dans ladite journée, ainsi représentée, non pas des heures mais des moments ; moments aisément et directement identifiables par ledit utilisateur, sans que ce dernier soit 20 poussé, pour se repérer dans le temps, à les associer ni à un nombre d'heures, ni à une position d'aiguilles sur un cadran, ni à un pictogramme illustrant une activité donnée. Par le dispositif selon la présente invention, ledit utilisateur est amené à associer par analogie sa position dans l'espace-temps d'une journée de 24 heures à un emplacement précis dans un espace défini, organisé et clos, qui 25 peut, selon des modes particuliers de réalisation, être représenté sous de multiples formes et aspects mais où sont nécessairement représentées ensemble et distinctement les différentes périodes constitutives de ladite journée, et où ledit utilisateur peut aisément identifier l'emplacement d'évènements spécifiques, habituels et récurrents ou non, tels qu'un repas quotidien ou un rendez-vous 30 exceptionnel. Contrairement aux pictogrammes figurant dans l'affichage pictographique, les différentes périodes constitutives d'une journée de 24 heures ne sont pas ici représentées pour suggérer une activité au dit utilisateur mais simplement pour lui indiquer un moment de la journée communément admis : par exemple, indiquer que c'est la nuit ne signifie pas suggérer d'aller au lit ; 35 indiquer que c'est le matin ne signifie pas suggérer d'aller à l'école ; indiquer que 2898695 -3- c'est le soir ne signifie pas suggérer de prendre un bain. Dans la pratique, le dispositif selon la présente invention fait apparaître un parcours particulier, symbolisant une journée de 24 heures, ainsi que, se déplaçant sur ce parcours, un élément mobile principal, personnifié ou pas, auquel ledit utilisateur peut 5 s'identifier et qui constitue non pas l'indicateur de l'heure mais l'indicateur principal du moment. Ledit parcours et ledit indicateur principal du moment peuvent l'un et l'autre être représentés sous de multiples formes et aspects, selon des modes particuliers de réalisation. Cependant, ledit parcours se caractérise par le fait que c'est un circuit fermé et segmenté en portions successives bien 10 distinctes, symbolisant les périodes constitutives d'une journée de 24 heures : ces périodes sont, généralement mais non nécessairement, le matin, le midi, l'après- midi, le soir et la nuit. Lesdites portions sont clairement délimitées, logiquement ordonnées et organisées les unes par rapport aux autres et toutes représentées visuellement en permanence, ce qui n'empêche pas, selon des modes particuliers 15 de réalisation, qu'un cache, utilisé, soit pour masquer l'un des aspects dudit indicateur principal du moment et en révéler d'autres, soit pour masquer d'autres éléments se déplaçant autour du parcours, dissimule en même temps une portion dudit parcours ; dans ce cas, ladite portion dissimulée sera substituée par une portion équivalente, décalée par rapport à la portion originale. Ledit indicateur 20 principal du moment se caractérise, quant à lui, d'une part par le fait qu'il se déplace, quel que soit le moyen utilisé, mécanique, électronique, informatique ou autre, pour lui imprimer ce mouvement, sur ledit parcours dans le sens des aiguilles d'une montre et à vitesse constante de manière à effectuer un tour complet dudit parcours en 24 heures, et d'autre part par le fait qu'il peut se 25 présenter, selon des modes particuliers de réalisation, sous plusieurs aspects différents par 24 heures, en particulier, il peut se présenter sous deux aspects distincts par tour dudit parcours : l'un de ces aspects correspondant à la période d'éveil, l'autre correspondant à la période de sommeil. L'emplacement dudit indicateur principal du moment sur ledit parcours indique par analogie un 30 moment précis dans une journée de 24 heures : précis à l'intérieur même de la portion considérée dudit parcours, par exemple, début de matinée, fin d'après- midi ou encore milieu de nuit ; précis également relativement aux autres portions dudit parcours et aux évènements habituels et récurrents d'une journée de 24 heures, par exemple, juste avant la nuit ou un peu après le déjeuner ; précis enfin 35 relativement à des évènements particuliers de ladite journée, qui peuvent être 2898695 -4- signalés par des repères visuels ponctuels escamotables placés, par ledit utilisateur lui-même ou par un tiers, au bord dudit parcours. Il est alors aisé pour ledit utilisateur d'estimer précisément des durées, simplement par analogie, en visualisant des longueurs, des distances parcourues ou à parcourir : la longueur 5 globale dudit parcours, les longueurs relatives des différentes portions dudit parcours et des longueurs spécifiques entre l'emplacement dudit indicateur principal du moment et, soit des endroits particuliers dudit parcours, soit les emplacements éventuels de repères placés au bord dudit parcours. À titre d'exemple non limitatif, si la longueur totale du parcours symbolisant la journée 10 de 24 heures est de 24 centimètres, c'est-à-dire qu'un centimètre de parcours représente une heure, et si l'on détermine 5 périodes successives dans cette journée, par exemple : 1 . la matinée débutant à 7 h 01 et s'achevant à 12 h 00, 2. le midi débutant à 12 h 01 et s'achevant à 13 h 30, 15 3. l'après-midi débutant à 13 h 31 et s'achevant à 17 h 00, 4 . la soirée débutant à 17 h 01 et s'achevant à 20 h 00, 5. la nuit débutant à 20 h 01 et s'achevant à 7 h 00 le lendemain, alors les segments successifs dudit parcours mesureront respectivement : 5 / 1,5 / 3,5 / 3 / et enfin 11 centimètres de long, autrement dit : les longueurs desdits 20 segments sont respectivement proportionnelles aux durées des périodes de la journée qu'ils représentent. Selon des modes particuliers de réalisation : . si ledit parcours est représenté sur le plan vertical, alors, la progression naturelle allant toujours de la gauche vers la droite, le premier segment, symbolisant la matinée, c'est-à-dire le démarrage de la journée, pourra prendre la forme d'une 25 ligne droite longue de 5 centimètres, montante et inclinée de + 45 degrés par rapport à l'horizontale ; le deuxième segment pourra prendre la forme d'une ligne droite horizontale longue de 1,5 centimètres ; le troisième segment pourra prendre la forme d'une ligne droite longue de 3,5 centimètres, descendante et inclinée de - 45 degrés par rapport à l'horizontale ; le quatrième segment pourra 30 prendre la forme d'une ligne droite horizontale longue de 3 centimètres ; et enfin le dernier segment pourra prendre la forme d'un arc de cercle long de 11 centimètres, descendant d'abord puis remontant ensuite vers la gauche pour rejoindre le point de départ dudit parcours et ainsi le fermer. . Si ledit parcours est représenté sur le plan tridimensionnel, alors, la progression 35 naturelle allant toujours de la gauche vers la droite, le premier segment, -5-symbolisant la matinée, c'est-à-dire le démarrage de la journée, pourra prendre la forme d'une ligne droite longue de 5 centimètres, montante et inclinée de + 20 degrés par rapport à l'horizontale ; le deuxième segment pourra prendre la forme d'une ligne droite horizontale longue de 1,5 centimètres ; le troisième segment pourra prendre la forme d'une ligne droite longue de 3,5 centimètres, descendante et inclinée de - 20 degrés par rapport à l'horizontale ; le quatrième segment pourra prendre la forme d'une ligne droite horizontale longue de 3 centimètres ; et enfin le dernier segment pourra prendre la forme d'un arc de cercle long de 11 centimètres, se dirigeant d'abord vers l'arrière plan puis vers la gauche et revenant enfin au premier plan pour rejoindre le point de départ dudit parcours et ainsi le fermer, les quatre premiers segments dudit parcours étant, dans ce cas, tous situés au premier plan. Ce n'est qu'en visualisant, par analogie, d'une part la structure et la durée globale d'une journée de 24 heures, d'autre part l'organisation et les durées respectives des différentes périodes constitutives de cette journée, et enfin sa propre position dans cet ensemble, que ledit utilisateur peut véritablement se repérer dans le temps, dans une journée de 24 heures, c'est-à-dire, en pratique, qu'il peut lire le temps à défaut de savoir lire l'heure. Les différents aspects dudit indicateur principal du moment auquel s'identifie ledit utilisateur permettent justement de faciliter encore plus la lecture du temps : selon des modes particuliers de réalisation, au mieux, à chaque portion dudit parcours correspond un aspect particulier dudit indicateur principal du moment. D'autres éléments mobiles, outre ledit indicateur principal du moment, peuvent, selon des modes particuliers de réalisation, se déplacer également le long ou autour dudit parcours, soit pour renforcer encore plus l'indication du moment et donc faciliter d'autant plus la lecture du temps, on désignera dans ce cas l'indicateur principal du moment et un ou plusieurs indicateurs secondaires du moment, soit pour créer des animations ludiques et distrayantes visant à apporter de la fantaisie aux horloges, aux montres et aux réveils mettant en oeuvre le dispositif selon la présente invention. Enfin, toujours selon des modes particuliers de réalisation et dans un but plus particulièrement mais non exclusivement pédagogique, ledit dispositif peut être couplé avec un ou plusieurs modes traditionnels d'affichage de l'heure, analogique, numérique ou pictographique, de manière à ce que l'utilisateur qui ne sait pas lire l'heure puisse apprendre progressivement à le faire, autrement dit à associer peu à peu un nombre d'heures et une position d'aiguilles sur un cadran -6- à un moment de la journée, moment indiqué au moyen dudit dispositif ; l'apprentissage de la lecture de l'heure étant d'autant plus facilité que ledit utilisateur aura bien intégré la représentation spatiale claire et globale de l'ossature d'une journée de 24 heures. De la même façon, et toujours selon des modes particuliers de réalisation, ledit dispositif peut être couplé avec un autre dispositif indiquant en boucle les jours successifs constitutifs de la semaine, de telle manière que chaque début d'un nouveau tour dudit parcours par ledit indicateur principal du moment sur le dispositif selon la présente invention entraîne automatiquement sur le deuxième dispositif l'indication du jour suivant dans la liste ordonnée des jours de la semaine. Enfin, pour apporter plus de confort au dit utilisateur, le dispositif selon l'invention peut être équipé de fonctions complémentaires, telles qu'une fonction veilleuse, indispensable pour que ledit utilisateur puisse immédiatement trouver ses repères temporels même s'il s'éveille au beau milieu de la nuit, une fonction réveil qui peut être utilisée uniquement comme réveil-matin ou bien comme signal sonore ou musical associé aux repères visuels ponctuels escamotables, ou encore des fonctions interactives prévoyant des boutons-poussoirs qui, lorsqu'ils sont pressés, annoncent le moment de la journée indiqué ou émettent des musiques ou des effets sonores. Selon des modes particuliers de réalisation : ù le dispositif peut être adapté sur n'importe quel boîtier horloger, montre, réveil ou horloge, et fonctionner grâce à un mouvement horloger à quartz de 24 heures ne supportant sur sa tige que l'aiguille des heures, elle-même supportant ledit indicateur principal du moment, seul ou accompagné d'autres aspects dudit indicateur principal du moment ou desdits indicateurs secondaires du moment. ù le fond dudit boîtier horloger, pour guider le déplacement dudit indicateur principal du moment qui est supporté par ladite aiguille des heures, peut être pourvu d'un rail de soutien, avec 2 points d'interruption et 2 décrochements dans le fond du boîtier, ou d'une glissière, ou encore d'une fente surmontée de passerelles, chaque passerelle représentant visuellement la limite entre deux portions distinctes dudit parcours ; tous ces guides ne devant comporter ni angle vif ni cassure brutale d'un segment à l'autre pour éviter de freiner ou de bloquer l'aiguille des heures précitée. ù l'aiguille des heures, qui se doit d'être le moins visible possible, peut être pourvue d'un trou oblong dans lequel coulisse un coulisseau supportant ledit indicateur principal du moment ou alors d'une pastille fine, ronde et plate, sur -7- laquelle figure d'un côté l'un des aspects dudit indicateur principal du moment et de l'autre, un aspect distinct de cet indicateur, ladite pastille pouvant pivoter librement sur l'axe longitudinal de l'aiguille précitée qui la transperce diamétralement dans son épaisseur. ù un système de caches, raccordés par des fixations au fond du boîtier horloger, peut permettre de masquer certaines portions dudit parcours pour en révéler d'autres équivalentes, ou de masquer l'un des aspects dudit indicateur principal du moment pour en révéler un autre, ou de masquer certains desdits indicateurs secondaires du moment pour en révéler d'autres. Les dessins annexés illustrent la présente invention : • La figure 1 représente, de face, ledit dispositif équipé du cache, de la glissière et de l'aiguille des heures percée du trou oblong dans lequel est maintenu le coulisseau supportant ledit indicateur principal du moment, ce dispositif complet étant adapté sur une horloge, fonctionnant grâce à un mouvement horloger à quartz de 24 heures, couplé avec un mode d'affichage traditionnel analogique de l'heure. • La figure 2 représente exactement le même dispositif mais à un autre moment de la journée : on peut ainsi voir concrètement que les "10 h 10" affichées par le mode traditionnel d'affichage analogique correspondent dans la figure 1 à un moment donné de la nuit, "22 h 10", et dans la figure 2 à un moment donné de la matinée, "10 h 10". • La figure 3 représente en coupe le coulisseau maintenu à la fois dans le trou oblong, percé dans l'aiguille des heures, et dans la glissière fixée au fond du boîtier. • La figure 4 représente de face l'aiguille des heures munie de la pastille qui supporte ledit indicateur principal du moment apparaissant sous l'un de ses deux aspects, la pastille étant maintenue dans sa position par le rail de soutien fixé au fond du boîtier horloger. • La figure 5 représente exactement le même dispositif mais à un autre moment de la journée : la pastille, ayant pivoté, laisse désormais voir l'autre aspect dudit indicateur du moment. • La figure 6 représente en coupe la pastille pivotant grâce à l'interruption du rail de soutien et au décrochement dans le fond du boîtier, le dispositif complet étant couplé avec un mode traditionnel d'affichage analogique de l'heure. • La figure 7 met en évidence la technique de pivotement de la pastille. • La figure 8 représente la fente munie des passerelles surélevées, le dispositif complet étant couplé avec un mode traditionnel d'affichage numérique de l'heure. -8- En référence à ces dessins, le dispositif comporte un parcours (1), où n'apparaît ni chiffre, ni aiguille indiquant l'heure, ni pictogramme illustrant une quelconque activité, matérialisant à lui seul visuellement et concrètement l'ossature d'une journée de 24 heures, et ce, indifféremment du nombre de dimensions et des plans dans lesquels ce parcours (1) apparaît, c'est-à-dire, que ce soit en 2 ou en 3 dimensions, et que ce soit sur le plan vertical, sur le plan horizontal ou sur le plan tridimensionnel, ce parcours (1) étant fermé et segmenté en au moins 2 portions (2) successives, bien distinctes et toutes visibles ensemble, dont les longueurs sont respectivement proportionnelles aux durées des périodes successives constitutives d'une journée de 24 heures qu'elles symbolisent, c'est-à-dire au minimum une période d'éveil dite "jour" qui peut s'étendre de 7 heures à 20 heures, et une période de sommeil dite "nuit" s'étendant alors de 20 heures à 7 heures le lendemain, le début et la fin de chacune desdites périodes, et donc, par analogie, de chacune des portions (2) dudit parcours (1), étant déterminés avec précision lors de la conception de l'appareil (3) mettant en oeuvre ledit dispositif et non par l'utilisateur, ce dernier pouvant quant à lui placer lui-même à volonté avec ou sans aide des repères visuels ponctuels escamotables (4) le long dudit parcours (1), tandis que le temps est indiqué au moyen d'un indicateur principal du moment (5) qui peut apparaître de façon personnifiée et qui peut être accompagné d'autres indicateurs dits "indicateurs secondaires du moment" (6), l'indicateur principal du moment (5) se déplaçant dans le sens des aiguilles d'une montre et à vitesse constante en longeant ledit parcours (1) de façon à en effectuer un tour complet en 24 heures, en pouvant apparaître, dans ce laps de temps, sous plusieurs aspects distincts, en particulier un aspect (7) pour ladite période "jour" précitée et un autre aspect (8) pour ladite période "nuit" précitée également. Toujours en référence à ces dessins, le dispositif fonctionne grâce à un mouvement horloger à quartz de 24 heures (16) qui supporte sur sa tige (18) la seule aiguille des heures (19) qui supporte elle-même et entraîne l'indicateur principal du moment (5) le long du parcours (1), soit tout seul, soit sous plusieurs de ses aspects, soit aussi accompagné d'indicateurs secondaires du moment (6). Dans la forme de réalisation selon la figure 1, un cache (24), raccordé par des fixations (25) au fond (21) du boîtier horloger (15), dissimule aussi bien certaines portions (2) du parcours (1) que l'un des aspects (7) de l'indicateur principal du moment (5) et que certains des indicateurs secondaires du moment 2898695 -9- (6) pour révéler aussi bien de nouvelles portions de parcours équivalentes (35) aux portions (2) dissimulées que d'autres aspects (8) de l'indicateur principal du moment (5) et que d'autres indicateurs secondaires du moment (6). La glissière (20) qui est fixée sur le fond (21) du boîtier horloger (15) ne comporte aucun 5 angle vif ni aucune cassure brutale d'une portion (2) du parcours (1) à l'autre, de façon à ne pas freiner le déplacement du coulisseau (22) qui supporte l'un des aspects (7) de l'indicateur principal du moment (5) et qui est maintenu en sa partie supérieure à l'intérieur d'un trou oblong (23) percé dans la longueur de l'aiguille des heures (19), dans lequel il est contraint au seul mouvement latéral, tandis qu'il 10 est guidé en sa partie inférieure dans la rainure de la glissière (20). Des repères visuels ponctuels escamotables (4) peuvent être placés, par l'utilisateur lui-même ou par un tiers, le long du parcours (1), permettant ainsi de visualiser directement la distance, et donc, par analogie, d'évaluer le temps séparant l'indicateur principal du moment (5) du repère visuel (4). L'aiguille des heures (19) doit visuellement 15 disparaître le plus possible, quitte à être complètement transparente, au profit de l'indicateur principal du moment (5) qu'elle supporte et entraîne. Dans la forme de réalisation selon les figures 4 à 7, l'aiguille des heures (19) supporte une pastille (26), ronde, plate, fine et légère, dont l'une des deux faces illustre l'un des aspects (7) dudit indicateur principal du moment (5) tandis que 20 l'autre face illustre un autre aspect (8) de cet indicateur (5), ladite pastille (26) pivotant librement autour de l'axe longitudinal (27) de l'aiguille des heures (19) précitée qui la transperce diamétralement dans son épaisseur. Dans ce cas, un rail de soutien (28) interrompu à deux endroits (31) différents et fixé sur le fond (21) du boîtier horloger (15) tend d'une part, dans sa partie basse (29), à maintenir la pastille (26) 25 dans sa position et d'autre part, dans sa partie haute (30), à provoquer son pivotement précisément aux deux endroits (31) où il s'interrompt. Un décrochement (33) peut alors s'avérer nécessaire au pivotement de ladite pastille (26) aux endroits précis où le rail de soutien (28) est interrompu (31). Dans la forme de réalisation selon la figure 8, l'indicateur principal du 30 moment (5) coulisse librement dans une fente (34) tandis que ladite aiguille des heures (19) qui le supporte est entièrement dissimulée et que des passerelles surélevées (32), sous lesquelles passe ledit indicateur principal du moment (5) séparent visuellement lesdites portions (2) du parcours (1). Dans la forme de réalisation selon les figures 1, 2 ou 6, un mode 35 traditionnel d'affichage de l'heure (14), ici, l'affichage analogique, est couplé avec -10- le dispositif selon la présente invention (13), et ce à des fins essentiellement mais non exclusivement pédagogiques. Ces 3 figures montrent comment on peut assembler les deux dispositifs horlogers l'un derrière l'autre, une simple vitre les séparant, pour laisser apparaître, en arrière plan, l'extrémité des aiguilles des heures (10), des minutes (11) et des secondes (12) supportées par la tige du mouvement à quartz de 12 heures (17). Dans la forme de réalisation selon la figure 8, le dispositif selon la présente invention (13) apparaît dans un cadran distinct du celui (9) réservé au mode d'affichage traditionnel de l'heure (14) avec lequel il est couplé, ici, l'affichage numérique. Selon une variante non illustrée, le dispositif peut aussi être couplé avec un mode d'affichage pictographique. Selon une autre variante non illustrée, le dispositif peut être également couplé avec un deuxième dispositif, ce dernier indiquant en boucle les jours successifs constitutifs de la semaine, de telle manière qu'à chaque fois que l'indicateur principal du moment (5) commence un nouveau tour de parcours (1), alors le deuxième dispositif indique automatiquement le jour suivant dans la liste ordonnée des jours de la semaine. Enfin, toujours selon une variante non illustrée, des fonctions complémentaires peuvent enrichir l'appareil (3) mettant en oeuvre ledit dispositif, comme une fonction veilleuse, une fonction réveil sonore ou encore des fonctions interactives comme des boutons-poussoirs qui déclenchent l'annonce vocale du moment indiqué ou tout autre son lorsqu'ils sont pressés par l'utilisateur. Dans la forme de réalisation selon les figures 1, 2 et 8, le parcours (1) se compose de 5 segments (2) distincts mesurant environ respectivement : 21 %, 6 %, 14,5 %, 12,5 % et 46 % de la longueur totale dudit parcours (1) et correspondant respectivement aux périodes d'une journée de 24 heures communément appelées : matinée, midi, après-midi, soirée et nuit ; la matinée pouvant débuter à 7 h 00 et s'achever à 12 h 00, le midi débutant alors à 12 h 01 et s'achevant à 13 h 30, l'après-midi débutant alors à 13 h 31 et s'achevant à 17 h 00, la soirée débutant alors à 17 h 01 et s'achevant à 20 h 00, la nuit débutant alors à 20 h 01 et s'achevant à 6 h 59 le lendemain. Par contre, dans la forme de réalisation selon les figures 4 et 5, seules deux portions (2) du parcours (1) sont visibles : l'une correspondant à la période d'éveil dite "jour" qui peut s'étendre de 7 heures à 20 heures, et l'autre correspondant à la période de sommeil dite "nuit" s'étendant alors de 20 heures à 7 heures le lendemain. -11- Le dispositif selon la présente invention est particulièrement destiné à l'initiation des très jeunes enfants au temps, il est également un support efficace pour l'apprentissage de la lecture de l'heure, lorsqu'il est couplé avec un mode traditionnel d'affichage de l'heure ; il est utilisable aussi bien par des particuliers que par le secteur public ou privé, en particulier dans les crèches et les structures d'accueil de la petite enfance, dans les écoles maternelles, les cabinets médicaux pédiatriques et les hôpitaux pour enfants comme dans les centres d'accueil pour adultes mentalement déficients ; il présente l'avantage d'être non seulement efficace dans la mesure où il répond parfaitement à un besoinmais aussi particulièrement décoratif et ludique ; selon les modes de réalisation choisis, il peut s'adapter aussi bien à de très grands formats, comme des grosses horloges murales, qu'à de tous petits formats, comme des bracelets-montre
Dispositif d'affichage et d'indication du temps pour exposer dans une journée de 24 heures des durées relatives et absolues et désigner dans ladite journée des moments donnés et non pas des heures.La présente invention concerne un dispositif représentant une journée de 24 heures par un parcours (1) fermé et segmenté en au moins 2 portions (2) successives distinctes, dont les longueurs sont respectivement proportionnelles aux durées des périodes constitutives de ladite journée qu'elles symbolisent, et indiquant dans ce parcours (1) au moyen d'un indicateur principal du moment (5) des moments et non pas des heures, sans avoir recours ni aux chiffres, ni aux aiguilles indiquant l'heure, ni aux pictogrammes incitant à une quelconque activité, de manière à ce qu'un utilisateur qui n'a aucune notion du temps et qui ne sait pas associer un nombre d'heures ou une position d'aiguilles sur un cadran à un moment donné de la journée puisse malgré tout lire directement le temps.Le dispositif selon la présente invention est particulièrement destiné à l'initiation des très jeunes enfants au temps.
1) Dispositif d'affichage et d'indication du temps pour exposer dans une journée de 24 heures des durées relatives et absolues et désigner dans ladite journée des moments et non pas des heures, caractérisé en ce qu'il comporte un parcours (1), où n'apparaît ni chiffre, ni aiguille indiquant l'heure, ni pictogramme illustrant une quelconque activité, matérialisant à lui seul visuellement et concrètement l'ossature d'une journée de 24 heures, et ce, indifféremment du nombre de dimensions et des plans dans lesquels ce parcours (1) apparaît, c'est-à-dire, que ce soit en 2 ou en 3 dimensions, et que ce soit sur le plan vertical, sur le plan horizontal ou sur le plan tridimensionnel, ce parcours (1) étant fermé et segmenté en au moins 2 portions (2) successives, bien distinctes et toutes visibles ensemble, dont les longueurs sont respectivement proportionnelles aux durées des périodes successives constitutives d'une journée de 24 heures qu'elles symbolisent, c'est-à-dire au minimum une période d'éveil dite "jour" qui peut s'étendre de 7 heures à 20 heures, et une période de sommeil dite "nuit" s'étendant alors de 20 heures à 7 heures le lendemain, le début et la fin de chacune desdites périodes, et donc, par analogie, de chacune des portions (2) dudit parcours (1), étant déterminés avec précision lors de la conception de l'appareil (3) mettant en oeuvre ledit dispositif et non par l'utilisateur, ce dernier pouvant quant à lui placer lui-même à volonté avec ou sans aide des repères visuels ponctuels escamotables (4) le long dudit parcours (1), tandis que le temps est indiqué au moyen d'un indicateur principal du moment (5) qui peut apparaître de façon personnifiée et qui peut être accompagné d'autres indicateurs dits "indicateurs secondaires du moment" (6), l'indicateur principal du moment (5) se déplaçant, indifféremment du moyen, mécanique, électronique, informatique ou autre, utilisé pour lui imprimer ce mouvement, dans le sens des aiguilles d'une montre et à vitesse constante en longeant ledit parcours (1) de façon à en effectuer un tour complet en 24 heures, en pouvant apparaître, dans ce laps de temps, sous plusieurs aspects distincts, en particulier un aspect (7) pour ladite période "jour" précitée et un autre aspect (8) pour ladite période "nuit" précitée également. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il apparaît conjointement avec un mode traditionnel d'affichage de l'heure (14), tels que l'affichage numérique, l'affichage analogique avec son mouvement à quartz de - 13 - 12 heures (17), son aiguille des heures (10), son aiguille des minutes (11) et son aiguille des secondes (12), ou encore l'affichage pictographique, sur l'appareil (3) mettant en oeuvre ledit dispositif, celui-ci pouvant figurer dans un cadran (13) distinct du cadran réservé (9) au dit mode d'affichage traditionnel de l'heure (14). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce qu'il est couplé avec un deuxième dispositif, ce dernier indiquant en boucle les jours successifs constitutifs de la semaine, de telle manière qu'à chaque fois que ledit indicateur principal du moment (5) commence un nouveau tour dudit parcours (1), alors le deuxième dispositif indique automatiquement le jour suivant dans la liste ordonnée des jours de la semaine. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des fonctions complémentaires enrichissent l'appareil (3) mettant en oeuvre ledit dispositif, comme une fonction veilleuse, une fonction réveil sonore ou encore des fonctions interactives comme des boutons-poussoirs qui déclenchent l'annonce vocale du moment indiqué ou tout autre son lorsqu'ils sont pressés par l'utilisateur. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit parcours (1) se compose de 5 segments (2) distincts mesurant environ respectivement : 21 %, 6 %, 14,5 %, 12,5 % et 46 % de la longueur totale dudit parcours (1) et correspondant respectivement aux périodes d'une journée de 24 heures communément appelées : matinée, midi, après-midi, soirée et nuit ; la matinée pouvant débuter à 7 h 00 et s'achever à 12 h 00, le midi débutant alors à 12 h 01 et s'achevant à 13 h 30, l'après-midi débutant alors à 13 h 31 et s'achevant à 17 h 00, la soirée débutant alors à 17 h 01 et s'achevant à 20 h 00, la nuit débutant alors à 20 h 01 et s'achevant à 6 h 59 le lendemain. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est adapté sur une montre, un réveil, une horloge ou tout autre boîtier horloger (15), et qu'il fonctionne au moyen d'un mouvement horloger à quartz de 24 heures (16) qui ne supporte sur sa tige (18) que la seule aiguille des heures (19), celle-ci disparaissant visuellement au maximum au profit dudit indicateur principal du moment (5) qu'elle supporte et entraîne le long dudit parcours (1), ledit indicateur principal du moment (5) pouvant apparaître sous l'un (7) ou l'autre (8) de ses aspects et être accompagné, sur ladite aiguille (19), desdits indicateurs secondaires du moment (6). 7) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'une glissière (20) - 14 - est fixée sur le fond (21) du boîtier horloger (15) précité et ne comporte aucun angle vif ni aucune cassure brutale d'une portion (2) dudit parcours (1) à l'autre. 8) Dispositif selon la 6 ou la 7 caractérisé en ce qu'un coulisseau (22) illustrant ledit indicateur principal du moment (5) est maintenu en sa partie supérieure à l'intérieur d'un trou oblong (23) percé dans la longueur de l'aiguille des heures (19) précitée dans lequel il est contraint au seul mouvement latéral tandis qu'il est guidé en sa partie inférieure dans la rainure de la glissière (20) précitée. 9) Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8 caractérisé en ce qu'un cache (24), raccordé par des fixations (25) au fond (21) du boîtier horloger (15) précité, dissimule aussi bien certaines portions (2) dudit parcours (1) que l'un des aspects (7) dudit indicateur principal du moment (5) et que certains desdits indicateurs secondaires du moment (6) pour révéler aussi bien de nouvelles portions de parcours équivalentes (35) aux portions (2) dissimulées que d'autres aspects (8) dudit indicateur principal du moment (5) et que d'autres indicateurs secondaires du moment (6). 10) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'une pastille (26), ronde, plate, fine et légère, dont l'une des deux faces illustre l'un des aspects (7) dudit indicateur principal du moment (5) tandis que l'autre face illustre un autre aspect (8) de cet indicateur (5), pivote librement autour de l'axe longitudinal (27) de l'aiguille des heures (19) précitée qui la transperce diamétralement dans son épaisseur. 11) Dispositif selon la 10 caractérisé en ce qu'un rail de soutien (28) interrompu à deux endroits (31) différents est fixé sur le fond (21) du boîtier horloger (15) précité et tend d'une part, dans sa partie basse (29), à maintenir la pastille (26) précitée dans sa position et d'autre part, dans sa partie haute (30), à provoquer son pivotement précisément aux deux endroits (31) où il s'interrompt. 12) Dispositif selon la 10 ou la 11 caractérisé en ce que le fond (21) du boîtier horloger (15) précité présente un décrochement (33) nécessaire au pivotement de ladite pastille (26) aux endroits précis où le rail de soutien (28) précité est interrompu (31). 13) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que ledit indicateur principal du moment (5) coulisse librement dans une fente (34) tandis que ladite aiguille des heures (19) qui le supporte est entièrement dissimulée et que des passerelles surélevées (32), sous lesquelles passe ledit indicateur principal du moment (5) séparent visuellement lesdites portions (2) du parcours (1) précité.
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FR2898729
A1
DISPOSITIF SEMI-CONDUCTEUR ET PROCEDE D'IMPLANTATION DE DOPANTS DANS UN CANAL
20,070,921
5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte à un dispositif seml-conducteur et un procédé d'implantation de dopants dans un canal. Ce procédé est particulièrement adapté pour implanter des dopants dans 10 une zone de canal d'un dispositif réalisé en technologie MOS (Metal-Oxide Semiconductor en anglais, ou semi-conducteur à oxyde de métal), telle une mémoire par exemple de type SRAM (Static Random-Access Memory en anglais, ou mémoire vive statique) ou DRAM (Dynamic 15 Random-Access Memory en anglais, ou mémoire vive dynamique). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE A chaque évolution vers un nouveau nœud technologique, la réduction des dimensionnements 20 utilisés pour la fabrication des dispositifs semi-conducteurs entraîne de nouvelles contraintes. Pour les dispositifs réalisés en technologie MOS, tels que les transistors MOSFET (Metal-Oxide Semiconductor Field-Effect Transistor en anglais, ou transistor à effet de 25 champ de semi-conducteur d'oxyde de métal), la diminution des largeurs de grilles entraîne une chute de la tension de seuil. Or il est parfois nécessaire d'avoir une tension de seuil élevée, comme par exemple dans les transistors MOS utilisés dans les SRAM ou les 30 DRAM. Pour cela, on augmente généralement les niveaux de dopage de canal afin d'augmenter les tensions de seuil de ces transistors. Mais cela a par exemple pour conséquence __'augmentation des courants de fuite aux jonctions drain-substrat et source-substrat (que l'on désignera par la suite par jonctions drain (source) - substrat). Cette augmentation des courants de fuite est particulièrement critique pour ces dispositifs, et notamment pour les mémoires telles que les SRAM ou les DRAM. Il est également connu de réaliser, en plus du dopage de canal réalisé par exemple lors de la fabrication d'un transistor de type MOS, des implantations supplémentaires de dopants dans le substrat afin d'augmenter les tensions de seuil de ces transistors. Un procédé connu d'implantation de dopants dans un dispositif 1 réalisé en technologie MOS est représenté sur la figure 1. Sur cette figure 1, le dispositif 1 est un transistor NMOS 13. Le dispositif 1 comporte un substrat 8 P, et une grille 2 disposée sur une face 12 du substrat 8. Des zones 3 et 4 dopées N+, disposées de part et d'autre d'un canal 15 du transistor NMOS 13, forment les zones dopées de source et de drain du transistor NMOS 13. Avant la réalisation de la grille 2, le substrat 8 subit une implantation ionique verticale de phosphore, formant dans tout le substrat 8 une première zone 9 dopée N. La réalisation de cette première zone 9 est la première étape du procédé d'implantation de dopants. Après la formation de la grille 2 sur le substrat 8, on réalise une seconde implantation ionique de dopants N, au niveau de la première zone 9, formant une seconde zone 10 dopée N, appelée poche. Pour cela, l'implantation ionique est réalisée par des faisceaux d'ions 11 inclinés selon un angle d'environ 25 par rapport à la normale au plan défini par la face 12 du substrat 8. La poche 10 ainsi créée est répartie dans le canal 15, mais également dans la zone de drain 4, par exemple à une profondeur d'environ 10 à 15 nanomètres au dessous de la surface 12. Cette opération peut être répétée quatre fois en tournant à chaque fois de 90 autour de la normale au plan défini par la face 12 du substrat 8, créant à chaque fois une nouvelle poche 10 dans le canal 15 et les zones de source 3 et de drain 4. Sur la figure 1, une seule poche 10 est représentée, correspondant à la première implantation ionique. Le dispositif 1 subi ensuite un recuit entraînant la diffusion des dopants se trouvant dans les poches 10, dans tout le canal 15 du transistor TÇFMOS 13 du dispositif 1. Mais le dispositif 1 dont le canal 15 comporte des dopants implantés avec ce procédé présente des courants de fuite importants, par exemple d'environ 30 40 pA, notamment aux jonctions drain (source) - substrat, dus à la répartition des dopants dans le canal 15 mais aussi dans les zones de source 3 et de drain 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de proposer un nouveau dispositif semi-conducteur comportant des dopants implantés selon un nouveau procédé, présentant des courants de fuite drain (source) -substrat plus faible que les dispositifs de l'art antérieur, tout en conservant une tension de seuil au moins identique à celle des dispositifs de l'art antérieur. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose un dispositif semi-conducteur comportant un substrat, d'un premier type de conductivité, doté, sur une de ses faces, d'au moins une grille, au moins deux zones dopées d'un second type de conductivité, formant des zones de drain et de source, disposées dans le substrat de manière affleurante à la face du substrat, de part et d'autre d'une zone du substrat se trouvant sous la grille et formant un canal entre les zones de drain et de source, et comportant au moins une zone de dopants du second type de conductivité implantés uniquement dans le canal. Ainsi, en ne réalisant pas une première zone de dopants dans tout le substrat et en réalisant une implantation de dopants uniquement dans le canal, on réalise une implantation de dopants plus précise, entraînant ainsi une diminution des courants de fuite aux jonctions drain (source) - substrat. Etant donné que les dopants sont localisés plus précisément, c'est-à-dire uniquement dans le canal, la tens:_on de seuil reste sensiblement identique à celle des dispositifs de l'art antérieur dans le cas par exemple d'un transistor MOS. Le dispositif peut être un dispositif de type MOS,, un transistor, ou encore une mémoire telle une SRAM ou une DRAM. La présente invention concerne également un procédé d'implantation de dopants dans un dispositif semi-conducteur tel que décrit ci-dessus, comportant au moins une éta_>e d'implantation ionique dans le canal, formant ainsi au moins une zone de dopants du second type de conductivité implantés uniquement dans le canal. L'étape d'implantation ionique peut être réalisée par au moins un faisceau d'ions incliné, par rapport à la normale au plan défini par la face du substrat, d'un angle au moins égal à 40 degrés, ou à 45 degrés, ou à 50 degrés, ou à 55 degrés, ou une valeur supérieure à 55 degrés, ou compris entre 40 degrés, ou 45 degrés, et 50 degrés, ou 55 degrés, ou une valeur supérieure à 55 degrés. La présente invention concerne également un procédé d'implantation de dopants dans un dispositif semi-conducteur' comportant un substrat d'un premier type de conductivité sur lequel est formée une pluralité de dispositifs, chacun comportant au moins une grille disposée sur une face du substrat, au moins deux zones dopées d'un second type de conductivité, formant des zones de drain et de source, disposées dans le substrat de manière affleurante à la face du substrat, de part et d'autre d'une zone du substrat se trouvant sous la grille et formant un canal entre les zones de drain et de source, ledit procédé comportant une étape d'implantation ionique dans au moins un canal par au moins un faisceau d'ions incliné par rapport à la normale au plan défini par la face du substrat d'au moins un angle dont la tangente est égale au rapport entre la hauteur d'une grille et la distance séparant deux grilles adjacentes. Avec ce nouveau procédé d'implantation de dopants, on réduit les courants de fuite aux jonctions drain (source) - substrat des dispositifs ainsi dopés, tout en conservant une tension de seuil élevée. Ce nouveau procédé permet également de supprimer l'étape d'implantation de la première zone de dopants réalisée dans les procédés de l'art antérieur. L'angle d'inclinaison du faisceau d'ions peut être au moins égal à 40 degrés, ou à 45 degrés, ou à 50 degrés, oa à 55 degrés, ou une valeur supérieure à 55 degrés, ou compris entre 40 degrés, ou 45 degrés, et 50 degrés, ou 55 degrés, ou une valeur supérieure à 55 degrés. Chacun des dispositifs formés sur le substrat peut être de type MOS, ou être un transistor. Le dispositif semi-conducteur peut être une mémoire, telle une SRAM ou une DRAM. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un dispositif semi-conducteur dont le dopage de canal est réalisé selon un procédé de l'art antérieur ; - la figure 2 représente un dispositif semi-conducteur, objet de la présente invention, dont le dopage de canal est réalisé selon un procédé également objet de la présente invention. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les rêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On se réfère à la figure 2 qui représente un dispositif semi-conducteur 100, objet de la présente invention, dont une implantation de dopants est réalisée dans un canal selon un procédé également objet de la présente invention. Dans cet exemple de réalisation, le dispositif 100 est réalisé en technologie bulk, mais il pourrait également être réalisé en technologie SOI (Silicon On Insulator en anglais, ou silicium sur isolant). Seuls les éléments différents de ceux représentés sur la figure 1 seront décrits par la suite. Le dispositif 100 de la figure 2 est un dispositif CMOS comportant un transistor NMOS 13 et un transistor PMOS 14. Seule une implantation de dopants dans un canal 15a du transistor NMOS 13 va être décrit. Contrairement au dispositif 1 de l'art antérieur, le dispositif 100 ne comporte pas de première zone 9 dopée N. En effet, seule une zone 10, appelée poche, de dopants du second type de conductivité est implantée dans le canal __5a. Dans cet exemple de réalisation, le transistor 13 étant un transistor NMOS, les dopants de la poche 10 sont du type N. Dans cet exemple de réalisation, cette poche 10 est implantée de manière affleurante à la face 12 du substrat 8, sous la grille 2a. Sur la figure 1, la poche 10 est implantée à côté de la zone de drain 4 car l'implantation ionique est réalisée au niveau de l'interface entre le canal 15a et la zone de drain 4. Par rapport au dispositif 1 de l'art antérieur, la poche 10 est localisée uniquement dans la zone de canal 15a, et non dans la zone de drain 4. Ainsi, malgré l'absence de la première zone 9 de dopants de l'art antérieur, le niveau de dopage du canal 15a du dispositif 100 selon l'invention est sensiblement identique à celui du dispositif 1 de l'art antérieur, par exemple environ 10e18 atomes par cm3, les courants de fuite drain (source) - substrat sont réduits et la tension de seuil reste élevée grâce à la meilleure localisation des dopants dans le canal 15a. Par exemple, pour un dispositif de l'art antérieur fonctionnant avec un courant de cellule de 19 A, les courants de fuite mesurés étaient d'environ 30 pA. Avec un courant de cellule de 19 A, les courants de fuite mesurés sur une SRAM réalisée selon l'invention sont d'environ 6 pA. Cette implantation de la poche 10 est réalisée par un faisceau d'ions 11. Les dopants utilisés sont identiques à ceux déjà connus de l'art antérieur (par exemple du phosphore pour des dopants N et du bore pour des dopants P). C'est l'inclinaison particulière de ce faisceau 11 qui permet d'implanter la poche 10 uniquement dans le canal 15a. Sur la figure 2, le faisceau 11 est incliné par rapport à la normale au plan défini par la face 12 du substrat 8 d'un angle d'environ 45 . Cet angle pourrait être supérieur à 45 suivant la configuration du dispositif dans lequel le dopage de canal doit être réalisé. Le dispositif 100 pourrait également être 5 simplement un dispositif MOS, tel un transistor, par exemple MOSFET. Le procédé de dopage, objet de la présente invention peut notamment être utilisé lors de la fabrication d'un dispositif, tel qu'une mémoire SRAM ou 10 DRAM, comportant une pluralité de composants, dont des transistors en technologie CMOS. Lors de la fabrication des transistors CMOS, on réalise tout d'abord un dopage de canal réalisé par une implantation ionique verticale dans le substrat. Ensuite, les grilles sont réalisées 15 par photolithographie, puis gravées. Puis des implantations LDD (Lightly Doped Drain en anglais, ou drain dopé légèrement) sont réalisées pour former les zones de source et de drain. On réalise ensuite l'implantation de dopants dans les canaux selon le 20 procédé, objet de la présente invention. L'implantation de poches dans les canaux peut se faire dans tous les transistors MOS de la SRAM simultanément par une pluralité de faisceaux d'ions. Les transistors 13 et 14 de la figure 2 peuvent représenter deux de ces 25 transistors, le wafer sur lequel est fabriqué la SRAM 100 étant représenté par le substrat 8. Trois faisceaux d'ions l._, 17 et 18 sont représentés sur la figure 2. Pour pouvoir réaliser l'implantation de poches 10 uniquement dans le canal 15a et non dans les zones de 30 source ou drain 3, 4, les faisceaux d'ions 11, 17 et 18 sont inclinés par rapport à la normale au plan défini par la face 12 du substrat 8 d'un angle dont la tangente est égale au rapport entre la hauteur de la grille 2b et la distance séparant les grilles 2a et 2b. Ainsi, sur L'ensemble de la SRAM 100, les grilles voisines d'un transistor empêchent les faisceaux d'ions de doper les zones de source et de drain dudit transistor dont le canal est dopé, les faisceaux d'ions ne pouvant alors doper que les grilles ou le canal dudit transistor. Autrement dit, les grilles voisines d'un transistor forment une zone d'ombre pour le canal à doper dudit transistor. Sur la figure 2, seul le faisceau 11 réalise l'implantation de la poche 10, les deux autres faisceaux 17 et 18 ne pouvant venir réaliser une implantation dans le substrat 8 grâce aux grilles 2a et 2b. Ainsi, on réalise un auto alignement de la poche 10 dans le canal 15a par rapport aux grilles 2a et 2b. Sur la figure 2, la grille 2b forme une zone d'ombre 16 dans l'espace entre les deux grilles 2a, 2b, empêchant le faisceau 17 de doper la zone du substrat 8 se trouvant entre les deux grilles 2a et 2b. Etant donné que pour une mémoire SRAM, les distances entre les grilles et les hauteurs de grilles sont uniformes d'un transistor à l'autre, le dopage de canal peut être réalisé sur tous les transistors devant subir le même dopage simultanément, par exemple tous les transistors NMOS du wafer. Le dopage de canal 15a peut être réalisé en deux ou quatre étapes, en réalisant plusieurs implantation ioniques, en tournant à chaque fois de 90 ou 180 autour de la normale au plan défini par la surface 12 du substrat 8 afin de rendre le dopage de canal homogène. Ainsi, on obtient un canal 15a comportant deux ou quatre poches 10 de dopants. Le dispositif 100 subit ensuite un recuit qui diffuse les dopant implantés dans tout le canal 15a. Il est également possible de réaliser sur un même dispositif des grilles espacées les unes des autres de manière différente. Ainsi, lors de la réalisation du procédé selon l'invention, on obtient des implantations différentes aboutissant à des tensions de seuil différentes et proportionnelles aux espacements entre les grilles. Ce procédé peut s'appliquer pour tous les nœuds technologiques, y compris les technologies encore en étude (par exemple en 45 nm)
L'invention se rapporte à un dispositif semi-conducteur (100) comportant :un substrat (8), d'un premier type de conductivité, doté, sur une de ses faces (12), d'au moins une grille (2a),au moins deux zones (3, 4) dopées d'un second type de conductivité, formant des zones de drain (4) et de source (3), disposées dans le substrat (8) de manière affleurante à la face (12) du substrat (8), de part et d'autre d'une zone (15a) du substrat (8) se trouvant sous la grille (2a) et formant un canal entre les zones de drain (4) et de source (3),et au moins une zone (10) de dopants du second type de conductivité implantés uniquement dans le canal (15a).
1. Dispositif semi-conducteur (100) comportant : un substrat (8), d'un premier type de conductivité, doté, sur une de ses faces (12), d'au moins une grille (2a), au moins deux zones (3, 4) dopées d'un second type de conductivité, formant des zones de drain (4) et de source (3), disposées dans le substrat (8) de manière affleurante à la face (12) du substrat (8), de part et d'autre d'une zone (15a) du substrat (8) se trouvant sous la grille (2a) et formant un canal entre les zones de drain (4) et de source (3), et au moins une zone (10) de dopants du second type de conductivité implantés uniquement dans le canal (15a). 2. Dispositif semi-conducteur (100) selon la 1, ledit dispositif (100) étant de type MOS. 3. Dispositif semi-conducteur (100) selon l'une quelconque des précédentes, ledit dispositif (100) étant un transistor. 4. Dispositif semi-conducteur (100) selon l'une quelconque des précédentes, ledit dispositif (100) étant une mémoire, telle une SRAM ou une DRAM. 5. Procédé d'implantation de dopants dans un dispositif semi-conducteur (100) selon l'une quelconque des 1 à 4, comportant au moins une étape d'implantation ionique dans le canal (15a), formant ainsi au moins une zone (10) de dopants du second type de conductivité implantés uniquement dans le canal (15a). 6. Procédé d'implantation de dopants selon la 5, l'étape d'implantation ionique étant réalisée par au moins un faisceau d'ions (11) incliné par rapport à la normale au plan défini par la face (12) du substrat (8) d'un angle au moins égal à 45 degrés. 7. Procédé d'implantation de dopants dans un dispositif semi-conducteur (100) comportant un substrat (8) d'un premier type de conductivité sur lequel est formé une pluralité de dispositifs (13, 14), chacun comportant : au moins une grille (2a, 2b) disposée sur une face (12) du substrat (8), au moins deux zones (3, 4, 5, 6) dopées d'un second type de conductivité, formant des zones de drain (4, 6) et de source (3, 5), disposées dans le substrat (8) de manière affleurante à la face (12) du substrat (8), de part et d'autre d'une zone (15a, 15b) du substrat se trouvant sous la grille (2a, 2b) et formant un canal entre les zones de drain (4, 6) et de source (3, 5), ledit procédé comportant une étape d'implantation ionique dans au moins un canal (15a, 15b) par au moins un faisceau d'ions (11) incliné par rapport à la normale au plan défini par la face (12) du substrat (8) d'au moins un angle dont la tangente est égale au rapport entre la hauteur d'une grille (2b) et la distance séparant deux grilles (2a, 2b) adjacentes. 8. Procédé de dopage selon la 7, ledit angle étant égal à 45 degrés. 9. Procédé de dopage selon l'une quelconque des 7 ou 8, chacun des dispositifs (13, 14) formés sur le substrat (8) étant de type MOS. 10. Procédé de dopage selon l'une quelconque des 7 à 9, chacun des dispositifs (13, 14) formés sur le substrat (8) étant un transistor. 11. Procédé de dopage selon l'une quelconque des 7 à 10, le dispositif semi-conducteur (100) étant une mémoire, telle une SRAM ou une DRAM.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/265,H01L 21/336,H01L 29/78
FR2893713
A1
METHODE DE DETECTION DE NOYAUX OU MORCEAUX DE NOYAUX DANS UN FRUIT DENOYAUTE
20,070,525
Domaine Le présent brevet se rapporte au domaine du contrôle industriel et trouve son application en particulier dans la détection de noyaux ou morceaux de noyaux dans un fruit dénoyauté. Etat de l'art/inconvénients Une des problématiques de l'industrie agroalimentaire, est la qualité du produit délivré versus les coûts de production. Le domaine de l'invention est plus particulièrement le contrôle de fruits après dénoyautage afin de s'assurer qu'il ne subsiste aucun noyau ou morceau de noyau dans le fruit. Cette recherche dans un fruit préalablement dénoyauté s'entend évidemment dans le sens où l'opération préalable de dénoyautage, généralement automatique, a été mal effectuée et n'a donc pas atteint son objectif d'enlever totalement le noyau du fruit. L' absence de noyaux dans le produit final constitue un enjeu majeur pour les fabricants de fruits dénoyautés et en particulier pour les cerises confites. Cette qualification du produit ne peut être obtenue que par contrôle visuel post-production et requiert de nombreux opérateurs. Outre les coûts induits, le résultat n'est pas garanti avec une grande fiabilité et cette problématique n'est à l'heure actuelle pas résolue. Plusieurs études ont été effectuées, essentiellement basées sur des méthodes de traitement d'image mais aucune n'a apporté la fiabilité recherchée. Le traitement d'image consiste à éclairer éventuellement l'objet, dans notre cas généralement en transmission, à prendre une image via une caméra-ligne, une caméra matriciel ou tout autre dispositif imageur, à numériser l'image si celle-ci est analogique puis à appliquer sur l'image numérisée un ou des algorithmes de traitement d'image. Nous ne détaillerons pas ces opérations, l'homme de l'art trouvant de nombreux ouvrages relatifs au traitement d'images. Pour réaliser le contrôle recherché, nous avons également étudié d'autres solutions 25 physico-chimiques permettant cette détection mais sans résultats probants : •méthode ondes ultra-sonores •méthode rayonnement X mous •méthode RMN 30 Toutes ces techniques ne permettent pas de discriminations vraiment fiables sur des débris de noyaux et présentent de plus des difficultés à être implantées industriellement. Un procédé industriel utilisant la fluorescence est actuellement commercialisé mais fonctionne uniquement sur des demi-cerises et nécessite une mise en oeuvre très lourde du au principe de fluorescence qui possède un très faible rendement photonique Invention L'invention que nous allons présenter permet de réaliser un système de détection de noyaux ou débris de noyaux dans un fruit préalablement dénoyauté fiable et à faible coût. Ce système utilise le traitement d'image pour déterminer l'absence ou la présence de noyaux mais implémente certaines caractéristiques permettant l'obtention de tels résultats. En effet, la principale cause de non-fiabilité des algorithmes classiques est due aux fausses détections de parties obscures du fruit produit par l'écrasement de la chair du fruit visualisé dans l'air et non de restes de noyaux. L'invention que l'on propose est que la prise de vue soit effectuée dans un milieu liquide d'indice supérieur à l'air. Ceci permet de réduire le choc d'indice entre le fruit et le milieu extérieur et de réduire très fortement les zones opaques ne correspondant pas à un noyau partiel ou entier. Plus particulièrement, pour les fruits confits, il peut être utilisé un sirop contenant en particulier du sucre, compatible avec le procédé de fabrication du fruit et respectant les caractéristiques finales du produit. On pourra préférentiellement utiliser le dernier bain utilisé pour la fabrication du fruit afin de ne pas perturber ou complexifier le cycle de production. L'inconvénient qui apparaît généralement lors de l'utilisation de sirop sucré est alors l'apparition de bulles d'air piégées à l'intérieur du fruit et pouvant apparaître comme des zones opaques sur les images des fruits. Ceci est du à la viscosité importante du liquide qui est généralement la conséquence du respect d'un taux de sucre minimum dans le liquide. Un autre aspect de l'invention est l'élimination des ces bulles pour permettre au sirop de mouiller complètement le fruit et ne pas laisser subsister des zones à saut d'indice. Il peut être envisagé de chauffer le liquide pour réduire sa viscosité et ainsi mouiller le fruit mais cette technique n'est pas compatible avec tous les procédés de fabrication. La méthode que nous avons développée consiste à pressuriser une enceinte contenant le sirop de sucre et les fruits complètement immergés dans le liquide. En effet, sous l'effet de la pression, les bulles sont automatiquement extraites des fruits sans les détériorer. Cette opération peut être effectuée simplement, par exemple, par un compresseur d'air relié à une valve intégrée dans l'enceinte. Préférentiellement, on utilisera des pressions comprises entre 0 et 20 bars, plus particulièrement comprises entre 2 et 4 bars. Le temps pendant lequel l'ensemble fruit et sirop est en pression n'est pas critique et l'on utilise généralement un cycle de compression voisin de 30 secondes. Une amélioration du procédé, non obligatoire mais facilitant le traitement d'image est ensuite la mise en dépression de l'enceinte pour extraire les bulles du liquide. Cette opération peut être réalisée simplement, par exemple, en reliant une pompe à vide ou un dispositif à effet Venturi à une valve intégrée dans l'enceinte. Préférentiellement, on utilisera une dépression comprise entre 1 et 10-10 mbars, plus particulièrement comprise entre 10-1 et 10-3 mbars. Le temps pendant lequel l'ensemble fruit et sirop est en dépression est généralement plus long que le temps de compression et un temps typique est proche de 5 minutes. Les valeurs données à titre indicatif peuvent être largement modifiées selon la viscosité du liquide utilisé. Un dernier point permettant l'amélioration de la recherche de débris de noyaux est le choix des caractéristiques spectrales de l'éclairement. En effet, le fruit possède généralement une couleur présentant un spectre non uniforme et la chair présente une diffusion importante autour des longueurs d'onde présentant une transmission maximale. De ce fait, on utilisera préférentiellement un éclairage dont les caractéristiques spectrales correspondent à une absorption du fruit. Par exemple, pour traiter des cerises confites rouges, on utilisera préférentiellement un éclairement de basse longueur d'onde, typiquement du vert, du bleu ou du violet
L'invention présente une méthode pour détecter la présence de noyaux ou morceaux de noyaux dans un fruit préalablement dénoyauté. Elle utilise pour cela des opérations de traitement d'image effectuées sur des fruits immergés dans un liquide.Elle fournit également une solution pour éliminer les bulles éventuellement présentes dans le fruit par des opérations de compression et dépression.
Revendications 1) Une méthode de contrôle permettant la détection de noyaux ou morceaux de noyaux dans un fruit préalablement dénoyauté caractérisée en ce que : -le fruit dénoyauté est immergé dans un liquide - une image du fruit est effectuée pour traitement d'image 2) Une méthode selon la 1) caractérisée en ce que le liquide contient du sucre 3) Une méthode selon la 1) ou 2) caractérisée en ce que les fruits dans le liquide sont préalablement soumis à une pression supérieure à la pression atmosphérique 4) Une méthode selon l'une quelconque des comprises entre 1) et 3) caractérisée en ce que les fruits dans le liquide sont préalablement soumis à une dépression inférieure à la pression atmosphérique 20 5) Une méthode selon l'une quelconque des comprises entre 1) et 4) caractérisé en ce que la réponse spectrale de l'éclairement correspond sensiblement à un minimum de transmission du fruit 6) Un système de détection de noyaux ou morceaux de noyaux dans un fruit préalablement 25 dénoyauté utilisant une méthode selon l'une quelconque des comprises entre 1) et 5)15
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/02
FR2892612
A1
DISPOSITIF DE FIXATION DE TRINGLES A RIDEAUX
20,070,504
Dispositif de fixation de tringle à rideaux La présente invention concerne un venant se poser directement sur les ouvrants des fenêtres, des portes fenêtres, ou tout autres éléments leurs ressemblant. L'ensemble comporte deux éléments porteurs qui à deux positions éloignées l'une de l'autre maintiennent la tringle à rideaux. Habituellement les différents éléments porteurs de tringles sont vissé ou collé directement sur les fenêtres. Dans le premier cas, le perçage puis le vissage abîme les fenêtres, et dans le second cas au bout de quelques jours la colle ne tient plus et le support tombe ainsi que la tringle d'ou un manque certain d'efficacité. La présente invention à pour but de supprimer le collage, le perçage et le vissage. Le résultat est d'une efficacité exemplaire. Ce dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte selon une première caractéristique , la particularité de ressembler à un U renversé qui vient s'accrocher par emboîtement sur la traverse supérieure de l'ouvrant. Ce dispositif comme cité précédemment, s'emboîte sur la traverse supérieure de I 'ouvrant, d'un côté sur l'extrémité supérieure de la feuillure faisant face au dormant, prend appui sur la partie haute et de l'autre côté sur l'intérieure de la traverse supérieure. Etant élastique et flexible ( ressort ) à la fois cela lui permet d'absorber les différentes épaisseurs. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description, illustré par les deux dessins annexés. La figure 1 est une vue schématique représentant en coupe, le dispositif objet de l'invention dans sa fonction, à l'état monté sur la partie supérieure de la fenêtre. 2 2892612 La figure 2 est la vue d'une tringle, supportée par les dispositifs objet de l'invention dans sa position fonctionnelle. En référence à ces dessins, le dispositif en forme de U renversé s'emboîtant sur la traverse supérieure de l'ouvrant 1 composé de plusieurs pièces solidaires et 5 monobloc est constitué d'une première branche vertical 5 venant en butée sur l'extrémité de la feuillure 8 en regard du dormant 2 . Un deuxième élément 3 horizontal prolongeant en angle droit, prenant appui sur la partie supérieure de l'ouvrant. D'une deuxième branche verticale 4 , celle-ci étant elle-même prolongée du retour élastique et flexible 6, ce dernier prenant appui sur la face 10 intérieure de la traverse supérieure, et par sa fonction de ressort permet au dispositif de rester fixe et d'absorber les différentes épaisseurs des ouvrants. Le crochet 7 est un élément qui épouse et reçoit les différentes formes de tringles, ll est solidaire, ou monobloc de la branche 4 ou une pièce indépendante venant se fixer sur celle-ci. L'ensemble est réalisé en matière plastique, PVC ou en acier
The device has a vertical branch (5) supported on an end of a rebate (8) relative to a frame (2). A horizontal element (3) extending in right angle is supported on an upper part of an opening frame. A vertical branch (4) is prolonged by a flexible and elastic return unit (6) which is supported on an inner face of an upper crosspiece. A hook (7) receiving different shapes of rods is integrated to the vertical branch (4).
1. - Dispositif de fixation d'une tringle à rideau apte à être bloqué élastiquement sur le rebord supérieur d'une fenêtre ou d'une porte fenêtre (1 ), caractérisé en ce qu'il est constitué de 3 éléments solidaires l'un de l'autre, dessinant un U renversé, un premier élément vertical 5 prenant appui sur l'extrémité de la feuillure 8 de la fenêtre en regard d'un dormant 2 , un deuxième élément 3 horizontal prolongeant en angle droit, placé en contact de la partie supérieure de l'ouvrant, cet élément 3 étant lui-même prolongé d'un moyen de blocage élastique prenant appui sur la face intérieure verticale de l'ouvrant (1), le dit moyen de blocage élastique étant pourvu du support destiné à recevoir la tringle à rideaux. 2. - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de blocage élastique est constitué d'une branche verticale (4) prolongé d'un retour flexible 6 prenant appui sur la face intérieure de l'ouvrant. 3. - Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le support de tringles est constitué d'un crochet ( 7) à l'intérieur duquel la tringle est fixé par 15 emboîtement . 4. - Dispositif selon les 1 à 3, caractérisé en ce que le crochet ( 7 ) qui épouse par emboîtement les différents types de tringle est monobloc avec la branche verticale 4 du moyen de blocage. 5. - Dispositif selon les 1 à 3, caractérisé en ce que le crochet (7 ) 20 qui épouse par emboîtement les différents types de tringles est une pièce solidaire ou indépendante fixée sur la branche verticale (4 ) du moyen de blocage . 6. - Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que l'ensemble est réalisé en plastique, PVC, ou en acier. 3 f-
A
A47
A47H
A47H 1
A47H 1/142
FR2898791
A1
PRESENTOIR DE MONTURES DE LUNETTES
20,070,928
L'invention concerne un présentoir de montures de lunettes pour la présentation d'au moins une monture, comprenant un support et un soutien attaché sur le support pour soutenir la monture devant le support. Un présentoir selon l'introduction est connu dans l'art antérieur. Un tel présentoir est par exemple utilisé dans un magasin d'optique pour présenter les modèles en stock. En principe, le support est fixé à une paroi ou à un mur, à l'intérieur d'un magasin. La face avant dudit support comporte des soutiens pour présenter des lunettes, les unes à côté des autres. Dans un présentoir de telle nature, le pont des montures, partie reliant les deux verres, repose sur un support alors que les deux branches viennent s'enficher dans deux trous au sein du linéaire. Ainsi, si la partie avant de la lunette est bien visible pour le client, les branches et les ténons, liens entre la face de la monture et la branche, ne le sont pas. Or, pour avoir une image globale d'une paire de lunettes, il est important de voir l'avant mais aussi au moins l'une des branches. En outre, dans la plupart des cas, la valeur ajoutée, en termes de design, porte sur la branche et le ténon. En effet, la marque et/ou le logo sont généralement apposés sur ces parties de la monture et il est notoire qu'ils jouent un rôle prépondérant dans la motivation d'achat du client final. Selon l'art antérieur, pour avoir une vision globale d'une monture de lunettes, le client doit enlever la monture de son soutien, afin d'avoir la possibilité de voir l'avant de la monture et la branche. Par conséquent, un objet de la présente invention est de fournir un présentoir de montures de lunettes qui surmonte certains ou tous les problèmes de l'art antérieur. Il s'agit, en particulier, d'un dispositif de présentation de montures qui permet l'exposition de la partie avant mais aussi d'au moins une partie des branches des montures. Selon l'un des aspects de la présente invention, il est montré un présentoir pour lequel le support est pourvu d'une ouverture pour laisser passer au moins une partie d'une branche de la monture et pour lequel le soutien est adapté pour présenter la monture dans une configuration asymétrique par rapport au support. Ainsi, le présentoir offre la possibilité de soutenir une monture dans une configuration asymétrique par rapport au support. Cela signifie que la monture est présentée avec la partie avant et au moins une partie de la branche bien visibles. Selon l'invention, le support est pourvu d'une ouverture pour laisser passer au moins une partie d'une branche de la monture. Cela veut dire que la monture est présentée dans un sens où le support est utilisé comme un arrière-plan afin de montrer clairement la monture, en utilisant le contraste entre le matériel de la monture et la couleur du support. Selon l'invention, il est possible que le soutien comporte un fil pour soutenir une branche de la monture et pour soutenir également le pont de la monture. Ainsi, le support peut avoir une forme simple, plate par exemple, et le fil fournit le soutien pour la monture. Selon l'invention, il est possible que le fil présente une première portion, recourbée vers le haut, pour soutenir la branche de la monture et présente une deuxième portion, recourbée également vers le haut pour soutenir le pont de la monture. De plus, il est possible que le soutien soit en métal. Selon l'invention, il est possible que le présentoir comprenne au moins une lumière pour laisser passer et supporter une branche de la monture. Ainsi, l'ouverture peut recevoir au moins une partie d'une branche de la monture. La présence des lumières offre une option simple et invisible pour supporter la branche de la monture. Selon l'invention, il est possible que le support soit pourvu d'une protection arrière permettant de protéger la partie d'une branche d'une monture lorsqu'une telle branche est engagée dans une lumière. Ainsi, il est possible que la partie avant du support, et la protection arrière forment ensemble une boîte pour recevoir une partie de la monture, et pour protéger celle-ci, également à l'arrière du présentoir. Selon l'invention, il est possible que le support soit en plastique. La composition en plastique du support facilite le modelage du support. Le support est, par exemple, réalisé en tôle laquée époxy. Il est bien entendu que les autres matériaux peuvent également être utilisés. Selon L'invention, il est possible que le support soit pourvu d'au moins un élément de fixation pour fixer le support à un organe porteur. Selon un autre aspect de l'invention, l'invention montre un présentoir comprenant un châssis formant l'organe porteur pour ledit présentoir. Selon l'invention, il est possible que le châssis comporte des éléments décoratifs avec, en principe, les mêmes formes que le présentoir. Ainsi, ce système peut comporter des présentoirs et des éléments décoratifs sur un seul châssis. Le but, objet et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente le présentoir en perspective, montrant quatre fils de soutien et leur mode de fixation sur le support, -la figure 2 représente le présentoir, selon l'invention, en vue de dessus, - la figure 3 représente le présentoir, selon figure 2, avec une monture, soutenue par le soutien, - la figure 4 représente le présentoir, selon l'invention, en vue de face, - la figure 5 représente une vue schématique, d'une composition murale pour le système selon l'invention, et - la figure 6 représente une image d'un groupe de montures de lunettes, montées dans le présentoir selon l'invention. La figure 1 représente le présentoir 1 selon l'invention. Le présentoir 1 comprend un support 2, pourvu d'un soutien 3 sur la partie avant dudit support. Les soutiens 3 sont fixés sur le support avec des moyens de fixation 4. Une monture 50 peut être placée sur le soutien 3. Le soutien 3 est formé d'une première partie 31, pour recevoir la branche droite d'une monture. Le soutien 3 est pourvu d'une deuxième partie 32 permettant de supporter le pont 52 d'une monture 50. Le support 2 est pourvu d'une ouverture 21 qui laisse passer la branche gauche 53 d'une monture 50. Le présentoir 1 est pourvu de lumières 6, qui chacune reçoit et supporte une branche gauche d'une monture, soutenue par un soutien 3. Le présentoir 1 est aussi pourvu d'une protection arrière 7, pour protéger la monture, lorsque la monture est placée sur le soutien et la branche gauche 53 d'une monture 50 est reçue dans l'une des lumières 6. Le support 2 est pourvu de moyens de fixation 22 et 23, pour fixer le support 2, de manière invisible, dans une structure comme un châssis. Le présentoir 1, selon la figure 1, présente quatre soutiens 3, pour chacun recevoir et soutenir une monture 50. Lorsque les montures sont soutenues par les soutiens 3, le présentoir présente quatre paires de montures qui sont visibles aux trois quarts de leur apparence globale. La branche gauche 53 de chaque monture 50 est, en partie ou en totalité, invisible puisqu'elle est engagée dans la rainure à l'arrière du présentoir et repose sur la lumière 6 se trouvant à l'arrière du présentoir. Le soutien 3 est de préférence formé par un fil asymétrique pour faciliter la position asymétrique des montures 50 par rapport aux supports 2. La figure 2 montre le présentoir, selon la figure 1, en vue de dessus. La figure 2 montre clairement que l'ouverture 21, dans le support 2, forme l'entrée d'une rainure, pour laisser la branche gauche d'une monture se positionner sur un soutien 3. La figure 2 montre aussi la place des lumières 6. Les parois 71 et 72 forment ensemble la protection arrière du présentoir. Le soutien 3 est fixé sur le support: 2, de façon appropriée. Par exemple, il est possible d'avoir des moyens de fixation, qui sont montrés dans la figure 1. Alternativement, le soutien 3 peut être pourvu de barbelures ou autres moyens appropriés pour fixer le soutien 3 sur le support 2. La figure 3 montre le présentoir 1, selon la figure 2, avec une monture 50 positionnée sur le soutien 3. La figure 3 montre bien clairement que la branche gauche d'une monture 50 est reçue dans la rainure. La figure 3 montre aussi que toutes les montures 50 sont présentées dans une position de trois quarts avant. La figure 4 montre, de façon schématique, la partie avant d'un support 2 pourvu de quatre soutiens 3. La figure 4 montre la vue avant du présentoir selon l'invention. Il est clair que d'autres manières de montrer le présentoir, par exemple avec 5, 6 ou même plus de soutiens, sont tout à fait possibles. Le présentoir, selon l'invention, est reçu dans un châssis pour créer un ensemble de présentoirs, afin de créer une façade avec des soutiens 3 pour mettre des montures. La figure 5 montre une façon de mettre le présentoir dans une telle configuration. Les carrés hachurés représentent un présentoir selon l'invention. Les carrés blancs représentent des inserts visuels, pour compléter l'image visuelle. Le fait que le présentoir, selon l'invention, soit constitué comme un module, facilite le montage d'un tel présentoir, ainsi que des inserts visuels pour créer l'image visuelle préférée. La figure 6 montre l'image reçue par un client qui voit des montures 50, positionnées sur des soutiens 3. Contrairement à des présentoirs de l'art antérieur, selon l'invention, trois quarts d'une monture sont montrés. C'est-à-dire la partie avant et au moins une des branches sont visibles. Dans les figures 1 à 6, un présentoir est montré dans lequel les branches droites des montures sont visibles, et les branches gauches sont reçues dans une ouverture dans le support. Il est bien clair qu'une configuration inverse, montrant les branches gauches et recevant les branches droites dans le support, est tout à fait réalisable
L'invention concerne un présentoir de montures de lunettes pour la présentation d'au moins une monture, comprenant :- un support, et- un soutien attaché sur le support pour soutenir la monture devant le support, caractérisé en ce que,le support est pourvu d'une ouverture pour laisser passer au moins une partie d'une branche de la monture et que,- le soutien est pour présenter la monture dans une configuration asymétrique par rapport au support.
1. Présentoir de montures de lunettes pour la présentation d'au moins une monture, comprenant . 10 - un support, et - un soutien attaché sur le support pour soutenir la monture devant le support, caractérisé en ce que, le support est pourvu d'une ouverture pour 15 laisser passer au moins une partie d'une branche de la monture et que, - le soutien est adapté pour présenter la monture dans une configuration asymétrique par rapport au support. 20 2. Présentoir selon 1, caractérisé en ce que le soutien comporte un fil pour soutenir une branche de la monture et pour soutenir le pont de la monture. 3. Présentoir selon 2, caractérisé 25 en ce que le fil présente une première portion recourbée vers le haut, pour soutenir la branche de la monture et une deuxième portion recourbée vers le haut pour soutenir le pont de la monture. 30 4. Présentoir selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que le soutien est en métal. 5. Présentoir selon une des précédentes, caractérisé en ce que le présentoir comprend au moins une lumière pour laisser passer et supporter une branche de la monture. 6. Présentoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le support est pourvu d'une protection arrière, pour protéger la partie d'une branche d'une monture lorsqu'une telle monture est engagée dans une lumière. 7. Présentoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le support est en plastique. 8. Présentoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support est pourvu d'au moins un élément de fixation, pour fixer le support à un organe porteur. 9. Système pour présenter des montures de lunettes, comprenant au moins un présentoir, selon l'une des précédentes, et un châssis formant l'organe porteur pour le présentoir. 10.Système selon la 9, caractérisé en ce que le châssis comporte, en outre, des éléments décoratifs, avec, en principe, les mêmes formes que le présentoir.
A
A47
A47F
A47F 7
A47F 7/02
FR2897349
A1
MICROSYSTEME INCLUANT UN DISPOSITIF D'ARRET
20,070,817
La présente invention se rapporte à un microsystème comportant un élément mobile entre au moins deux positions. Ce type de microsystème est par exemple un MEMS jouant le rôle d'un micro-interrupteur ou d'un micro-commutateur de courant utilisé par exemple dans un micro-contacteur, un micro-relais ou un micro-reed. Il est connu par le document US2005/083156 un micro-interrupteur magnétique comportant un élément mobile pivotant, mobile entre une position de fermeture stable d'un circuit électrique et une position d'ouverture instable délimitée par un stoppeur. L'élément mobile est placé sous l'influence d'un champ magnétique permanent le maintenant dans chacune de ses positions et est commandé pour basculer entre ses deux positions par passage d'un courant électrique dans un conducteur électrique. En l'absence de courant traversant le conducteur, l'élément mobile est dans la position stable de fermeture. Lorsqu'un courant est injecté dans le conducteur, l'élément mobile bascule dans sa position instable d'ouverture du circuit électrique. Cette position instable est délimitée par le stoppeur qui empêche l'élément mobile de prendre une seconde position stable. Si le courant traversant le conducteur est coupé, l'élément mobile, sous la seule influence du champ magnétique permanent revient automatiquement dans sa position stable de fermeture du circuit électrique. Le stoppeur est donc employé pour rendre le microinterrupteur monostable. Dans un microsystème de type MEMS jouant le rôle de micro-commutateur ou de micro-interrupteur de courant dans lequel un élément mobile pivote entre deux positions stables, l'élément mobile est amené à effectuer un grand nombre de manoeuvres au cours de sa vie en sollicitant ses bras en flexion ou en torsion pour pivoter. Ces bras de liaison sont donc particulièrement sollicités, affectant au cours du temps la déformation de l'élément mobile et donc notamment la distance d'isolation électrique entre la position d'ouverture et la position de fermeture. En outre, lorsque la déformation de l'élément mobile se dégrade, il est nécessaire de pouvoir contrôler l'état de l'élément mobile au cours de sa vie afin de pouvoir éventuellement remplacer le microsystème. Le but de l'invention est de proposer un microsystème dans lequel l'élément mobile est moins sollicité au cours du temps lors de son fonctionnement, entraînant une augmentation de sa durée de vie et dans lequel la déformation de l'élément mobile est contrôlée de manière à pouvoir suivre l'évolution de sa déformation au cours du temps. Ce but est atteint par un microsystème comportant un substrat et un élément mobile monté sur le substrat, ledit élément mobile étant doté d'au moins un contact électrique et étant piloté entre au moins deux positions, une position de fermeture d'un circuit électrique et une position d'ouverture du circuit électrique, ladite position d'ouverture étant délimitée par un dispositif d'arrêt de la course de l'élément mobile, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt est raccordé à un circuit électrique de détection et comporte des moyens de détection aptes à détecter si l'élément mobile est dans la position d'ouverture. Selon l'invention, le dispositif d'arrêt comporte au moins une électrode du circuit électrique de détection et en ce que l'élément mobile comporte au moins une partie conductrice de l'électricité en appui contre l'électrode pour fermer le circuit électrique de détection lorsqu'il est en position d'ouverture. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'arrêt comporte une seule électrode reliée à une première borne d'alimentation du circuit électrique de détection et la partie conductrice de l'élément mobile est reliée à une seconde borne d'alimentation du circuit électrique de détection. Dans ce mode de réalisation, l'électrode traverse par exemple l'élément mobile et présente par exemple une extrémité solidaire du substrat et une tête conformée en champignon contre laquelle l'élément mobile vient buter en position d'ouverture. Selon un second mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'arrêt comporte deux électrodes reliées chacune à une borne d'alimentation du circuit électrique de détection, lesdites électrodes étant espacées et aptes à être reliées électriquement par la partie conductrice de l'élément mobile lorsqu'il est dans la position d'ouverture. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'arrêt comporte deux électrodes reliées en parallèle à une première borne d'alimentation d'un circuit électrique de détection, et la partie conductrice de l'élément mobile est reliée à une deuxième borne d'alimentation du circuit électrique de détection, lesdites électrodes étant espacées et aptes à être reliées électriquement toutes les deux à la partie conductrice de l'élément mobile lorsqu'il est dans la position d'ouverture. Selon une configuration du deuxième et troisième modes de réalisation, les électrodes sont positionnées symétriquement de part et d'autre de l'élément mobile. Chaque électrode présente alors une extrémité solidaire du substrat et une extrémité libre conformée en crochet. Selon une autre configuration de ces deux modes de réalisation, les électrodes peuvent traverser l'élément mobile. Dans ce cas, chaque électrode présente par exemple une extrémité solidaire du substrat et une tête conformée en champignon ayant pour fonction de stopper l'élément mobile en position d'ouverture. Cette seconde configuration permet notamment de gagner en encombrement. Selon une particularité de l'invention, les moyens de détection sont associés à des détecteurs de courant ou de tension. Selon une autre particularité, les moyens de détection sont associés à des moyens de mesure de la capacité entre au moins une électrode et la partie conductrice de l'élément mobile. Selon une autre particularité, le microsystème comporte des dispositifs d'arrêt additionnels de l'élément mobile en position d'ouverture, répartis le long de l'élément mobile. Selon l'invention, l'élément mobile est une membrane ferromagnétique ancrée au substrat et pilotée par effet magnétique entre ses deux positions. La membrane est par exemple mobile en rotation autour d'un axe définissant une partie avant portant le contact électrique et une partie arrière. Le microsystème selon l'invention peut comporter un second dispositif d'arrêt agissant sur la partie arrière de la membrane pour délimiter la position de fermeture de la membrane. Selon l'invention, chaque dispositif d'arrêt est intégré au substrat lors de la fabrication. Selon l'invention, le microsystème pourra être fabriqué selon une technologie de type MEMS (Micro-ElectroMechanical System). D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : La figure 1 représente en perspective un microsystème doté d'un dispositif d'arrêt selon un premier mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure 1, le câblage du circuit de détection n'est pas représenté. Les figures 2A et 2B représentent en vue de côté le microsystème de la figure 1 respectivement en position ouverte et en position fermée, actionné par un aimant permanent. Les figures 3A à 3C représentent de manière schématique et en vue de dessus, un microsystème doté d'un dispositif d'arrêt selon différentes configurations d'un premier mode de réalisation. La figure 4 représente de manière schématique et en vue de dessus, un microsystème doté d'un dispositif d'arrêt selon un second mode de réalisation. Les figures 5A et 5B représentent de manière schématique et en vue de dessus, un microsystème selon des variantes de réalisation des figures 3B et 4. La figure 6 représente en vue de côté un microsystème doté d'un 20 dispositif d'arrêt selon le second mode de réalisation. La figure 7 représente en perspective une variante de réalisation du microsystème représenté en figure 1. Sur cette figure, le câblage du circuit de détection n'est pas représenté. Les figures 8A et 8B représentent en vue de côté le microsystème de la 25 figure 7. La figure 9 représente en vue de côté un perfectionnement du microsystème représenté en figure 1. Les figures 10 et 11 représentent en perspective une électrode du dispositif d'arrêt selon deux modes de réalisation distincts. 10 15 30 En référence aux figures 1 et 7, un microsystème 2, 2' de type micro-interrupteur ou micro-commutateur est doté d'au moins un élément mobile par exemple constitué d'une membrane 20, 20' en matériau ferromagnétique montée sur une surface plane 30 d'un substrat 3 fabriqué dans des matériaux comme le silicium, le verre, des céramiques ou sous forme de circuits imprimés. Dans la suite de la description, le microsystème 2, 2' est décrit avec une seule membrane 20, 20' mais la description doit être comprise comme si le microsystème 2, 2' peut comporter sur un même support 3 une pluralité de membranes mobiles pouvant être actionnée simultanément par un unique moyen d'actionnement tel qu'un aimant permanent. La membrane 20, 20' porte à l'une de ses extrémités un contact électrique 21, 21' et le substrat 3 porte sur sa surface 30 au moins deux pistes conductrices 31, 32 planes identiques espacées et destinées à être reliées électriquement par le contact mobile 21, 21' de la membrane 20, 20' afin d'obtenir la fermeture d'un circuit électrique principal (non schématisé). Selon une première variante de réalisation du microsystème 2 représentée en figures 1, 2A et 2B, la membrane 20 présente un axe longitudinal (A) et est reliée par une de ses extrémités à un plot 23 d'ancrage solidaire du substrat 3 par l'intermédiaire de deux bras 22a, 22b de liaison. Par l'intermédiaire de ses deux bras 22a, 22b, la membrane 20 est apte à pivoter par rapport au substrat 3 suivant un axe (P) parallèle à l'axe décrit par les points de contact de la membrane 20 avec les pistes conductrices 31, 32 et perpendiculaire à son axe longitudinal (A). Les bras 22a, 22b de liaison forment une liaison élastique entre la membrane 20 et le plot 23 d'ancrage. Le pivotement de la membrane 20 est donc obtenu par flexion des bras 22a, 22b de liaison. Selon une seconde variante de réalisation représentée en figures 7, 8A et 8B, la membrane 20', présentant également un axe longitudinal (A'), est solidaire du substrat 3 par l'intermédiaire de deux bras 22a', 22b' de liaison reliant ladite membrane 20' à deux plots d'ancrage 23a', 23b' disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal (A') de la membrane 20'. Le contact 21' mobile est par exemple formé sur la membrane 20' à proximité de l'extrémité de la membrane 20' et fait face à la surface 30 du substrat 3. Par l'intermédiaire des deux bras de liaison 22a', 22b', la membrane 20' est apte à pivoter par rapport au substrat 3 suivant un axe (P') parallèle à l'axe décrit par les points de contact de la membrane 20' avec les électrodes 31, 32 et perpendiculaire à son axe longitudinal (A'). Les bras 22a', 22b' de liaison forment une liaison élastique entre la membrane 20 et leur plot 23a', 23b' d'ancrage respectif et le pivotement de la membrane 20' est donc obtenu par torsion des bras 22a', 22b' de liaison. Selon cette variante de réalisation, l'axe (P') de pivotement de la membrane 20' est décalé par rapport à l'axe médian parallèle ce qui permet de définir sur la membrane 20', de part et d'autre de son axe (P') de pivotement, deux parties distinctes, une partie avant portant le contact électrique 21' et une partie arrière. Le microsystème 2, 2' de l'invention peut être réalisé par une technologie de duplication planaire de type MEMS (pour "Micro Electro-Mechanical System") ou LEMS (pour "Laminated Electro-Mechanical System", voir demande de brevet US 2005/057329). La membrane 20, 20' ainsi que les bras de liaison 22a, 22b, 22a', 22b' sont par exemple issus d'une même couche de matériau ferromagnétique. Dans une autre configuration, les bras de liaison 22a, 22b, 22a', 22b' et une couche inférieure de la membrane 20, 20' peuvent être issus d'une couche métallique. Une couche d'un matériau ferromagnétique est déposée sur cette couche métallique pour générer la partie supérieure de la membrane 20, 20'. Une telle configuration peut permettre d'optimiser les propriétés mécaniques des bras de liaison 22a, 22b, 22a', 22b' en utilisant, pour le pivotement de la membrane 20, 20', un matériau mécaniquement plus adapté que le matériau ferromagnétique. De plus, la couche métallique peut faire office de contact pour la fermeture du circuit électrique principal. Le matériau ferromagnétique est par exemple du type magnétique doux et peut être par exemple un alliage de fer et de nickel ( permalloy Ni8oFe2o). En référence aux figures 2A, 2B et 8A et 8B, sous l'action d'un champ magnétique généré par exemple par un aimant permanent 10, la membrane 20, 20' ferromagnétique est pilotée par effet magnétique entre deux positions extrêmes distinctes. Dans une première position extrême (figures 2A ou 8A), l'extrémité de la membrane 20, 20' portant le contact 21, 21' est relevée et n'est pas en appui contre les pistes conductrices 31, 32 du substrat 3. Le circuit électrique principal associé aux pistes 31, 32 est donc ouvert. Dans sa seconde position extrême (figures 2B et 8B), l'extrémité de la membrane 20, 20' portant le contact 21, 21' est en appui contre les pistes conductrices 31, 32. Dans cette seconde position, le circuit électrique principal est fermé. En l'absence d'un minimum de champ rémanent, la membrane 20, 20' est maintenue parallèle à la surface 30 du substrat 3 (figures 1 et 7). Une membrane 20, 20' ferromagnétique se déplace entre ses deux positions extrêmes en s'alignant sur les lignes de champ L magnétique générées par exemple par l'aimant permanent 10 (figures 2A, 2B et 8A, 8B). L'aimant permanent 10 crée un champ magnétique présentant des lignes de champ L dont l'orientation génère une composante magnétique BP0, BPI dans la couche ferromagnétique de la membrane 20, 20' du microsystème suivant son axe longitudinal (A), (A'). Cette composante magnétique BP0, BPI générée dans la membrane 20, 20' engendre un couple magnétique imposant à la membrane 20, 20' de prendre l'une de ses positions extrêmes de fermeture (figures 2B, 8B) ou d'ouverture (figures 2A, 8A). Selon l'invention, la position d'ouverture de la membrane 20, 20' est délimitée par un dispositif d'arrêt principal destiné à limiter la déformation de la membrane 20, 20' dans sa position d'ouverture et donc à augmenter la durée de vie du microsystème 2, 2'. En outre, selon l'invention, ce dispositif d'arrêt principal comporte des moyens de détection permettant de déterminer si la membrane 20, 20' est bien en appui contre le dispositif d'arrêt et donc bien dans la position d'ouverture. Le dispositif d'arrêt principal comporte ainsi une ou plusieurs électrodes 4a, 4b, 5a, 5b, 5 métalliques de détection interagissant avec la membrane 20, 20' en position d'ouverture pour laisser passer un courant électrique dans un circuit électrique de détection D distinct du circuit électrique principal. Le circuit électrique de détection D permet de déterminer si la membrane 20, 20' est bien dans sa position d'ouverture. Il comporte au moins une source d'alimentation S en courant, des moyens M de mesure de courant ou de tension et des moyens T de traitement du courant ou des courants mesurés ou de la tension ou des tensions mesurées. Les moyens T de traitement sont par exemple associés à un organe de signalisation (non représenté) chargé d'alerter d'un défaut dans le microsystème 2, 2'. Selon l'invention, lorsque la membrane 20, 20' est en position d'ouverture elle ferme le circuit électrique de détection D. La détection d'un courant ou d'une tension dans le circuit électrique de détection D permet de déduire qu'elle est alors bien dans sa position d'ouverture. La membrane 20, 20' présente une couche en matériau ferromagnétique qui est conducteur de l'électricité et qui permet donc la fermeture du circuit électrique de détection D. Cependant, afin d'améliorer la liaison électrique, la membrane 20, 20' peut porter sur sa couche supérieure une ou deux parties métalliques 24 conductrices de l'électricité. Sur les figures, la membrane 20, 20' est représentée avec une telle partie conductrice 24 mais il faut comprendre que compte tenu de la conductivité électrique de sa couche ferromagnétique, elle peut s'en affranchir. Selon l'invention, en technologie MEMS, l'électrode ou les électrodes 4a, 4b, 5a, 5b, 5 du dispositif d'arrêt principal sont par exemple implantées directement dans le substrat 3 lors de la fabrication du microsystème 2, 2'. La description qui suit des différents modes de réalisation est effectuée en liaison avec le microsystème 2 selon le premier mode de réalisation représenté en figure 1. Cependant, il faut comprendre qu'elle s'applique également au microsystème 2' représenté en figure 7. Dans ce microsystème 2', Le dispositif d'arrêt principal est monté au niveau de la partie avant de la membrane 20'. Selon un premier mode de réalisation représenté en figures 3A et 3B, le dispositif d'arrêt comporte au moins deux électrodes 4a, 4b métalliques identiques disposées de part et d'autre de la membrane 20 symétriquement par rapport à son axe longitudinal (A). Les électrodes 4a, 4b présentent chacune une forme en L inversé comportant une tige 40 ancrée dans le substrat 3 et une extrémité libre conformée par exemple en crochet 41 (figure 10). D'autres formes de l'électrode 4 peuvent également être envisagées. Lors du mouvement de la membrane 20 vers sa position d'ouverture, elle vient buter contre les crochets 41 des deux électrodes 4 et se stopper dans cette position correspondant à sa position d'ouverture. Selon leur position le long de la membrane 20, les électrodes 4a, 4b ont une hauteur adaptée pour que la partie conductrice de la membrane 20 vienne en contact contre les crochets 41 dans une position d'ouverture qui doit être suffisamment écartée de la position de fermeture pour respecter une distance d'isolation électrique minimale entre le contact mobile 21 et les pistes conductrices 31, 32, mais pas trop écartée pour éviter de trop forcer sur les bras de liaison 22a, 22b. Dans une première configuration représentée en figure 3A, les deux électrodes 4a, 4b sont chacune reliées à une borne de la source d'alimentation S en courant pour former le circuit électrique de détection D. Lorsqu'elle est en butée contre les crochets 41 des deux électrodes 4a, 4b, la partie conductrice 24 de la membrane 20 relie électriquement les deux électrodes 4a, 4b pour fermer le circuit électrique de détection D. Grâce aux moyens de mesure M associés aux moyens de traitement T, la détection d'un courant dans le circuit électrique de détection D ou d'une tension aux bornes des électrodes 4a, 4b permet de déterminer si la membrane 20 est bien en appui contre les crochets 41 des électrodes 4a, 4b et donc bien en position d'ouverture. Dans une seconde configuration représentée en figure 3B, la partie conductrice 24 de la membrane 20 est reliée à une borne de la source d'alimentation S tandis que les deux électrodes 4a, 4b sont reliées par deux branches en parallèle à l'autre borne de la source d'alimentation S du circuit électrique de détection D. Les moyens M de mesure en courant ou en tension associés aux moyens T de traitement permettent de déterminer si la membrane 20 est bien dans la position d'ouverture. La détection d'un courant ou d'une tension sur chacune des branches du circuit D au niveau de chaque électrode 4a, 4b permet de déduire que la membrane 20 est bien en appui contre les deux crochets 41 des électrodes. Dans ce cas, la membrane 20 est donc correctement positionnée dans sa position d'ouverture. La détection d'un courant ou d'une tension sur une seule des branches permet de déduire que la membrane 20 est en appui contre une seule des électrodes 4a, 4b du dispositif d'arrêt. Dans ce cas, la membrane 20 a subi une déformation anormale causée par son usure ou par une variation du champ magnétique. La variation du champ magnétique peut résulter par exemple d'irrégularités de positionnement de l'aimant permanent 10 par rapport à la membrane 20. La détection d'aucun courant ou tension permet de déduire que la membrane 20 n'est en appui contre aucun des crochets 41 des électrodes 4a, 4b. La membrane 20 ne vient plus dans sa position d'ouverture, elle est donc usée ou le champ magnétique généré lui imposant sa position d'ouverture a varié. Dans cette deuxième configuration, les moyens M de mesure en courant et/ou en tension peuvent être remplacés ou complétés par des moyens de mesure de type capacitif C pour mesurer la variation de la capacité entre chacune des électrodes 4a, 4b et la partie conductrice 24 de la membrane 20 (figure 5A). Les crochets des électrodes 4a, 4b ont alors une surface déterminée de taille importante, située en vis-à-vis de la partie conductrice 24 de la membrane 20. Les deux électrodes 4a, 4b sont par exemple à un potentiel commun tandis que la partie conductrice 24 de la membrane 20 est à un potentiel différent de ce potentiel commun. La détermination de la capacité entre la partie conductrice 24 de la membrane 20 et chacune des électrodes 4a, 4b séparément permet de déduire la distance entre la membrane 20 et chacune des électrodes 4a, 4b et donc de déterminer la position de la membrane 20 par rapport à chacune des électrodes 4a, 4b. Si les capacités mesurées sont nulles, cela signifie que la membrane 20 est en appui contre les deux électrodes 4a, 4b. Selon une variante de réalisation de ce premier mode de réalisation, représentée en figure 3C, deux électrodes 5a, 5b ne sont pas disposés de part et d'autre de la membrane 20 mais traversent la membrane 20 symétriquement par rapport à son axe longitudinal (A) ce qui permet notamment de gagner en encombrement. Selon cette variante, les électrodes 5a, 5b présentent une tige 50 et se terminent par exemple par une tête 51 en forme de champignon (figure 11). Lorsque la membrane 20 est en position d'ouverture, elle vient en appui par sa partie conductrice 24 contre les têtes 51 métalliques des électrodes pour relier électriquement les deux électrodes et fermer le circuit électrique de détection. Les deux configurations décrites ci-dessus pour le premier mode de réalisation sont parfaitement applicables avec des électrodes 5a, 5b de cette variante. Selon un second mode de réalisation de l'invention représenté en figures 4 et 6, le dispositif d'arrêt comporte une seule électrode 5. Cette électrode 5 présente par exemple une forme en champignon telle que décrite ci-dessus en liaison avec la figure 11 et traverse la membrane 20 sensiblement suivant son axe longitudinal (A). La hauteur de l'électrode 5 est déterminée pour arrêter la membrane 20 dans une position d'ouverture du circuit électrique suffisamment écartée de la position de fermeture pour respecter une distance d'isolation électrique suffisante mais pas trop écartée pour éviter de trop forcer sur les bras de liaison 22a, 22b. Dans ce mode de réalisation, une borne de la source d'alimentation S du circuit électrique de détection D est reliée à la partie conductrice 24 de la membrane 20, tandis que l'autre borne de la source d'alimentation S est reliée à l'électrode 5. Lorsque la membrane 20 est en position d'ouverture, la membrane 20 est en appui contre la tête 51 de l'électrode 5 ce qui entraîne la fermeture du circuit de détection D. La détection d'un courant dans le circuit électrique de détection D ou d'une tension par les moyens de mesure M permet de déduire que la membrane 20 est bien dans la position d'ouverture en appui contre le dispositif d'arrêt. Si aucun courant ou aucune tension n'est détecté, cela signifie que la membrane 20 est usée ou que le champ magnétique imposant à la membrane 20 de prendre sa position d'ouverture a varié. Une variante de ce second mode de réalisation représentée en figure 5B consiste à utiliser un détecteur capacitif C permettant de déterminer la variation de la capacité entre la partie conductrice 24 de la membrane et l'électrode 5. Comme déjà décrit précédemment, la détermination de la capacité entre la partie conductrice 24 de la membrane et l'électrode 5 permet de connaître la position de la membrane 20 par rapport au dispositif d'arrêt principal. Si la capacité est nulle, cela signifie que la membrane 20 est en position d'ouverture en appui contre le dispositif d'arrêt. Le détecteur capacitif peut remplacer les moyens de mesure M en courant ou en tension ou tout simplement les compléter. Les moyens T de traitement, associés au moyens M de mesure permettent par exemple de déterminer la résistance électrique de contact entre la ou les électrodes 4a, 4b, 5a, 5b, 5 et la partie conductrice 24 de la membrane 20 dans la position d'ouverture en fonction du courant mesuré dans le circuit électrique de détection D et/ou de la ou des tensions mesurées. La détermination de la résistance électrique entre la partie conductrice 24 de la membrane 20 et la ou les électrodes 4a, 4b, 5a, 5b, 5 permet donc de déduire la force de contact de la membrane 20 contre les électrodes. Si la résistance électrique déterminée est faible, la force de contact est importante. En revanche, si la résistance électrique est forte, la force de contact entre la membrane 20 et la ou les électrodes est faible. De la variation de la résistance électrique de contact au cours du temps, on peut donc déduire la déformation et l'usure de la membrane 20 au cours du temps ou la variation du champ magnétique imposant à la membrane 20 de prendre la position d'ouverture. Selon l'invention, le dispositif d'arrêt peut être implanté à proximité de l'axe de rotation (P) de la membrane 20 pour limiter notamment son encombrement en hauteur. Selon l'invention, le dispositif d'arrêt composé d'une ou plusieurs électrodes 4a, 4b, 5a, 5b, 5 peut être complété par des dispositifs d'arrêt additionnels 8 répartis le long de la membrane (figure 9). Ces dispositifs d'arrêt additionnels 8 ne comportent pas de moyens de détection et n'ont donc pas vocation à déterminer la position de la membrane 20. Ils sont employés pour aider le dispositif d'arrêt principal à stopper mécaniquement la membrane 20 évitant ainsi de trop le solliciter. Ces dispositifs d'arrêt additionnels 8 sont préférentiellement non métalliques pour ne pas perturber le fonctionnement du dispositif d'arrêt principal. Ils peuvent présenter une forme selon l'un des modes de réalisation décrit ci-dessus, c'est-à-dire en crochet (figure 10) répartis de part et d'autre de la membrane 20 ou en forme de champignon (figure 11) traversant la membrane 20. Selon leur position le long de la membrane 20, la hauteur des dispositifs d'arrêt additionnels 8 est étudiée pour délimiter la position d'ouverture de la membrane 20 en différents points, distincts du ou des points d'arrêts du dispositif d'arrêt principal. Sur la figure 9, le dispositif d'arrêt principal comportant les moyens de détection est par exemple positionné pour stopper la membrane 20 à proximité de l'axe de rotation (P) de la membrane 20 tandis qu'un dispositif d'arrêt additionnel 8b est positionné pour stopper la membrane 20 à proximité de l'extrémité de la membrane 20 portant le contact 21 et un autre 8a dans une position intermédiaire entre ces deux dispositifs. Sur la figure 9, les dispositifs d'arrêt sont conformés en crochet maisles autres formes ou configurations peuvent tout à fait être envisagées. Selon l'invention, avec un microsystème 2' selon le second mode de réalisation (figures 7, 8a, et 8b), la partie arrière de la membrane 20' peut également porter un contact mobile destiné à venir relier électriquement deux contacts fixes disposées en vis-à-vis sur le substrat 3 lorsque la membrane 20' est en position d'ouverture. Ces deux contacts fixes sont associés à un second circuit électrique de détection permettant de déduire selon l'intensité du courant mesurée, l'amplitude de déformation de la membrane 20' en position d'ouverture. Cette information peut être couplée aux autres informations recueillies au niveau du dispositif d'arrêt principal pour comprendre la déformation de la membrane 20' en position d'ouverture. Sur la partie arrière de la membrane 20', un dispositif d'arrêt 9 peut être monté pour délimiter la position de fermeture de la membrane 20' et ainsi éviter les rebonds du contact mobile 20 contre les pistes conductrices fixes 31, 32 à la fermeture. Ce dispositif d'arrêt 9 n'est pas forcément doté de moyens de détection. Il peut être constitué par exemple d'un ou de deux crochets symétriques ou avoir la forme d'un arceau (figure 7) venant encadrer la partie arrière de la membrane 20'. La hauteur de ce dispositif d'arrêt 9 est déterminée pour permettre à la fois une fermeture du circuit électrique principal avec une pression de contact suffisante et éviter les rebonds de la membrane 20' à la fermeture du circuit électrique principal. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer 15 d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
La présente invention concerne un microsystème (2, 2') comportant un substrat (3) et un élément mobile (20, 20') monté sur le substrat (3), ledit élément mobile (20, 20') étant doté d'au moins un contact électrique (21, 21') et étant piloté par exemple par effet magnétique entre au moins deux positions, une position de fermeture d'un circuit électrique et une position d'ouverture du circuit électrique. La position d'ouverture de l'élément mobile est délimitée par un dispositif d'arrêt (4a, 4b, 5a, 5b, 5) de la course de l'élément mobile (20, 20'), raccordé à un circuit électrique de détection (D) et comportant des moyens de détection (41, 51) aptes à déterminer si l'élément mobile (20, 20') est dans la position d'ouverture.
1. Microsystème (2, 2') comportant un substrat (3) et un élément mobile (20, 20') monté sur le substrat (3), ledit élément mobile (20, 20') étant doté d'au moins un contact électrique (21, 21') et étant piloté entre au moins deux positions, une position de fermeture d'un circuit électrique et une position d'ouverture du circuit électrique, ladite position d'ouverture étant délimitée par un dispositif d'arrêt (4a, 4b, 5a, 5b, 5) de la course de l'élément mobile (20, 20'), caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt (4a, 4b, 5a, 5b, 5) est raccordé à un circuit électrique de détection (D) et comporte des moyens de détection (41, 51) aptes à détecter si l'élément mobile (20, 20') est dans la position d'ouverture. 2. Microsystème selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt comporte au moins une électrode (4a, 4b, 5a, 5b, 5) du circuit électrique de détection (D) et en ce que l'élément mobile (20, 20') comporte au moins une partie conductrice (24) de l'électricité en appui contre l'électrode (4a, 4b, 5a, 5b, 5) pour fermer le circuit électrique de détection (D) lorsqu'il est en position d'ouverture. 3. Microsystème selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt comporte une seule électrode (5) reliée à une première borne d'alimentation du circuit électrique de détection (D) et en ce que la partie conductrice (24) de l'élément mobile (20, 20') est reliée à une seconde borne d'alimentation du circuit électrique de détection (D). 4. Microsystème selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt comporte deux électrodes (4a, 4b, 5a, 5b) reliées chacune à une borne d'alimentation du circuit électrique de détection (D), lesdites électrodes (4a, 4b, 5a, 5b) étant espacées et aptes à être reliées électriquement par la partie conductrice (24) de l'élément mobile (20, 20') lorsqu'il est dans la position d'ouverture. 5. Microsystème selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt comporte deux électrodes (4a, 4b, 5a, 5b) reliées en parallèle à une première borne d'alimentation d'un circuit électrique de détection (D), et en ceque la partie conductrice (24) de l'élément mobile (20, 20') est reliée à une deuxième borne d'alimentation du circuit électrique de détection (D), lesdites électrodes (4a; 4b, 5a, 5b) étant espacées et aptes à être reliées électriquement toutes les deux à la partie conductrice (24) de l'élément mobile (20, 20') lorsqu'il est dans la position d'ouverture. 6. Microsystème selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que les électrodes (4a, 4b, 5a, 5b) sont positionnées symétriquement de part et d'autre de l'élément mobile (20, 20'). 7. Microsystème selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que chaque électrode (4a, 4b) présente une extrémité solidaire du substrat (3) et une extrémité libre conformée en crochet (41). 8. Microsystème selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que chaque électrode (5a, 5b, 5) traverse l'élément mobile (20, 20'). 9. Microsystème selon la 8, caractérisé en ce que chaque électrode (5a, 5b, 5) présente une extrémité solidaire du substrat (3) et une extrémité libre conformée en champignon (51). 10. Microsystème selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de détection sont associés à des détecteurs de courant ou de tension. 11. Microsystème selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les moyens de détection sont associés à des moyens de mesure de la capacité (C) entre au moins une électrode (4a, 4b, 5a, 5b, 5) et la partie conductrice (24) de l'élément mobile (20, 20'). 12. Microsystème selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des dispositifs d'arrêt additionnels (8a, 8b) de l'élément mobile (20, 20') en position d'ouverture, répartis le long de la membrane. 13. Microsystème selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que l'élément mobile est une membrane (20, 20') ferromagnétique ancrée au substrat (3) pilotée par effet magnétique entre ses deux positions. 14. Microsystème selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la membrane (20') est mobile en rotation autour d'un axe (P') définissant une partie avant portant le contact électrique (21') et une partie arrière. 15. Microsystème selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend 5 un second dispositif d'arrêt (9) agissant sur la partie arrière de la membrane (20') pour délimiter la position de fermeture de la membrane (20'). 16. Microsystème selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que le dispositif d'arrêt est intégré au substrat (3) lors de la fabrication. 17. Microsystème selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce 10 qu'il est fabriqué selon une technologie MEMS.
B,H
B81,H01
B81B,H01H
B81B 5,H01H 45
B81B 5/00,H01H 45/00
FR2901601
A1
MICROSCOPE A FORCE ATOMIQUE ASSERVI
20,071,130
B7586 2 vingtaine d'années, sont par exemple utilisés pour mesurer des irrégularités de surface ayant des dimensions de l'ordre du nanomètre, c'est-à-dire que l'on arrive à observer des molécules, voire des atomes. Deux façons principales d'utiliser un microscope à force atomique ont été proposées. Dans un premier cas, une poutre extrêmement souple (de très faible raideur) est utilisée. La pointe est mise en contact permanent avec la surface mesurée et la déflexion de la poutre est enregistrée. En ce cas, il existe une forte interaction répulsive avec la surface à mesurer et il en résulte des risques de dégradation de la pointe, et/ou de la surface mesurée. Dans un deuxième cas, la poutre est excitée en vibration au voisinage de sa fréquence de résonance. A proximité de la surface balayée, les forces d'interaction attractive et répulsive modulent cette vibration en phase et/ou en fréquence. L'analyse de la modulation de la vibration de la poutre permet de déterminer ladite interaction. Dans ce cas, la sensibilité de la mesure est fondamentalement limitée par le bruit thermique de la poutre. Il existe diverses variantes selon que la pointe est autorisée ou non à frapper la surface étudiée pendant de brèves durées ou en fonction du mode de régulation obtenu : amplitude de vibration régulée et fréquence d'excitation constante ou recherche permanente de la fréquence de résonance compte tenu du décalage de fréquence induit par l'interaction. Quel que soit le détail de mise en oeuvre, ce mode à vibration permanente de la poutre présente des problèmes, inhérents à son principe, quand on veut mesurer des distances et des forces d'interaction dans un milieu liquide, par exemple un milieu biologique. En effet, cette technique repose sur la vibration forcée de la poutre et des problèmes fondamentaux se posent pour utiliser un tel microscope atomique en milieu liquide : comment combiner mise en vibration et milieu liquide, comment concilier résonance marquée nécessaire à une bonne résolution et amortissement dû au fluide. B7586 3 Résumé de l'invention Ainsi, un objet de la présente invention est de prévoir une structure de microscope atomique adaptée à un nouveau mode de fonctionnement qui pallie au moins certains des inconvénients des modes d'utilisation précédemment exposés et qui en outre est particulièrement adapté à une utilisation en milieu liquide. Pour atteindre tout ou partie de ces objets, la pré-sente invention prévoit un microscope à force atomique compre- nant une micropointe disposée sur un support souple lié à une tête de microscope en regard d'une surface à étudier, comprenant des moyens pour asservir à une valeur donnée la distance entre ladite tête et ladite surface, et des moyens pour inhiber la vibration de la micropointe. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la micropointe est disposée à l'extrémité d'une poutre encastrée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens pour inhiber la vibration de la micropointe compren- nent des moyens conducteurs solidaires de la tête de microscope, en couplage capacitif avec la poutre et recevant, sans filtrage haute fréquence, le signal d'asservissement utilisé pour stabiliser la distance entre la tête de microscope et la surface à étudier. Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens conducteurs reçoivent des fréquences allant au-delà de la fréquence du troisième mode de résonance de la poutre. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la vitesse de balayage transverse entre la tête de microscope et la surface à étudier est choisie pour que la mesure de variation de relief n'ait que des composantes fréquentielles à des fréquences inférieures à la fréquence propre de vibration de la poutre. B7586 4 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 représente de façon très schématique la partie active d'un microscope atomique ; la figure 2 représente très schématiquement un premier 10 mode de réalisation d'un microscope atomique selon la présente invention ; la figure 3 est une représentation sous forme de schéma blocs de la présente invention ; les figures 4A à 4D sont des courbes illustrant un 15 premier exemple d'utilisation d'un microscope atomique selon la présente invention ; et les figures 5A à 5D sont des courbes illustrant un second exemple d'utilisation d'un microscope atomique selon la présente invention. 20 Description détaillée La figure 2 illustre un exemple de réalisation d'un microscope atomique selon la présente invention. La pointe 1 est disposée à l'extrémité d'une poutre en un matériau conducteur 2, par exemple du silicium fortement dopé, gravée à partir d'un 25 support en silicium 3. Le support est solidaire d'une tête de microscope atomique orientable et réglable en position 11. Dans la figure, on a représenté une pièce intermédiaire 12 en un matériau conducteur dont une extrémité 13 est en couplage capacitif avec la poutre 2. La pièce intermédiaire 12 est isolée 30 électriquement du support 3 et de préférence également de la tête 11. Le support et la tête sont par exemple tous deux à la masse. L'échantillon à mesurer 5 est posé par l'intermédiaire d'une structure piézoélectrique 17 sur une table X-Y 19 permet- tant par exemple d'assurer le déplacement dans la direction x 35 mentionnée en relation avec la figure 1. La poutre 1 est B7586 éclairée par un laser 21 dont le faisceau réfléchi est détecté par un photodétecteur 22 disposé de façon connue pour fournir un signal correspondant à la position, z, de la poutre. La présente invention prévoit de maintenir constante 5 la distance zd entre le support de poutre (l'ensemble constitué du support 3, de la pièce intermédiaire 12 et de la tête de microscope 11) et l'échantillon 5. La présente invention prévoit en outre de stabiliser la poutre, c'est-à-dire d'éviter ses vibrations, de façon que la distance entre la pointe de mesure et la surface de l'échantillon 5 soit effectivement constante. En effet, comme l'ont constaté les inventeurs, normalement, en l'absence de toute action sur la poutre, celle-ci tend à vibrer sous l'effet du bruit thermique à des fréquences voisines de sa fréquence propre et de ses harmoniques. Pour une poutre en sin- cium ayant une longueur L de 50 à 500 pm, une largeur de 10 à 60 pm et une épaisseur e de 1 à 5 pm, la fréquence propre de la poutre sera comprise entre 10 et 500 kHz. Par exemple, pour une poutre ayant une longueur L de 125 pm, une épaisseur e de 4 pm et une raideur de 40 N/m, la fréquence propre sera de 300 kHz. Selon un mode de réalisation de l'invention, le signal de position de la poutre, Sz, fourni par le dispositif de mesure 22 est comparé à une valeur désirée SzO, de préférence 0, dans un contrôleur de stabilisation 31. Le signal de sortie du contrôleur est fourni à un contrôleur 32 de point de réglage de la structure piézoélectrique 17 portant l'échantillon 5. Le signal du contrôleur 32 est amplifié par un amplificateur 33. Ce signal de réglage comprend des composantes fréquentielles allant sensiblement du continu à une fréquence qui dépend de la vitesse de balayage de l'échantillon sous le microscope et qui, comme on le verra ci-après, peut être du même ordre de grandeur que la fréquence propre de vibration de la poutre mais est de préférence nettement inférieure. Le signal de sortie du contrôleur de stabilisation 31 est également fourni à un amplificateur 35 fournissant une ten- sion à la pièce intermédiaire 12 ou au moins à son extrémité 13 B7586 6 qui agit par effet capacitif sur la poutre 2. L'amplificateur 35 amplifie les fréquences allant d'une valeur inférieure à celle de la fréquence fondamentale de résonance de la poutre à des valeurs aussi élevées que possible pour corriger les fréquences de résonance d'ordres plus élevés. De préférence, on choisira une plage de fréquences permettant de compenser les vibrations de la poutre jusqu'à des fréquences élevées, typiquement au moins jusqu'à la fréquence du troisième mode de résonance de la poutre. Cette chaîne d'asservissement est représentée sous forme de schéma blocs en figure 3. On y retrouve le photodétecteur 22 fournissant un signal Sz dont la sortie est comparée à un signal de position désirée Sz0 dans un comparateur 41 suivi d'un contrôleur de stabilisation 42, l'ensemble des éléments 41 et 42 correspondant au contrôleur 31 de la figure 2. Le signal d'asservissement Sf de sortie de ce contrôleur est fourni d'une part à un deuxième comparateur 43 suivi d'un contrôleur 44, l'ensemble du comparateur 43 et du contrôleur 44 correspondant au contrôleur 32 de la figure 2. Le comparateur 43 compare le signal d'asservissement Sf à un signal désiré S0. Le contrôleur 44 fournit une tension de positionnement qui est envoyé par l'intermédiaire d'un amplificateur 33 à l'ensemble piézoélectrique 17 qui fournit un signal correspondant à la position de l'échantillon. De même, le signal Sf est fourni à un amplifica- teur 35 et à un actionneur capacitif 36 correspondant au couplage entre la pièce intermédiaire 12 et la poutre 2. A chaque instant, l'intégrale du signal d'asservissement Sf constitue le signal de mesure d'interaction selon l'invention. Les figures 4A à 4C représentent le signal Sz(w) tel 30 qu'il serait dans diverses hypothèses. La figure 4D représente le signal Sf(w) correspondant. En figure 4A, on a montré ce que serait le signal Sz(w) à la sortie du contrôleur 31 en l'absence de tout asser- vissement. Ce signal comprendrait trois composantes 61, 62 et 35 63. Le signal 61 est lié au bruit thermique du système et B7586 7 comprend des pics à la fréquence de résonance w0 de la poutre et à des modes de résonance plus élevés, wl, w2.... Le signal 62, basse fréquence, est lié au bruit électrique et mécanique du système. Le signal dû à l'interaction de surface entre la pointe et l'échantillon se déplaçant devant celle-ci est contenu dans la bande spectrale 63 représentée. Ce signal d'interaction de surface peut comprendre des fréquences jusqu'à une valeur ws liée à la vitesse de balayage de l'échantillon. La figure 4B représente la résultante des trois compo-10 santes de la figure 4A. La figure 4C représente le mouvement de la poutre résultant de l'amortissement selon la présente invention. On a supposé que ce mouvement n'est pas complètement amorti et on a représenté un déplacement encore relativement important pour 15 mieux faire comprendre l'invention. On notera toutefois qu'en pratique, on imposera une atténuation du mouvement d'un facteur de l'ordre de 100 par rapport à ce que serait ce mouvement non amorti tel que représenté en figure 4B. La figure 4D représente le signal Sf(w) mesuré à la 20 sortie du contrôleur 42 de la figure 3, qui correspond à l'énergie d'asservissement fournie. Bien entendu, la valeur de ce signal ainsi que l'efficacité de l'amortissement dépendront des fréquences de coupure choisies et des taux d'amplification des divers amplificateurs. 25 On notera que l'évolution de l'énergie d'asservissement nécessaire à l'amortissement de la poutre en fonction de la fréquence dépend de l'allure de la fonction de réponse de la poutre. A amplitude de déplacement égale, une force bien plus grande est nécessaire pour amortir un déplacement en dehors 30 d'une plage de résonance que dans une plage de fréquences de résonance (ceci explique le creux dans l'énergie d'asservissement pour un déplacement constant au voisinage de la résonance). En d'autres termes, le déplacement induit par un signal d'amplitude donnée à une fréquence située en dehors d'une 35 plage de résonance sera pratiquement indiscernable par rapport B7586 8 au déplacement induit par ce même signal à une fréquence située dans une plage de résonance. Par contre les énergies nécessaires à l'annulation des déplacements seront sensiblement égales. Ainsi, l'influence d'un bruit thermique uniforme, qui est majo- ritaire aux fréquences de résonance dans la représentation du déplacement de la figure 4C, s'estompe à ces fréquences de résonance sur la courbe d'énergie d'amortissement de la figure 4D. L'intégrale de la courbe d'énergie d'amortissement de la figure 4D représentera donc l'influence d'une interaction en dehors des plages de fréquences de résonance beaucoup mieux que ne le ferait l'intégrale de la courbe de déplacement de la figure 4B dans laquelle l'influence de la composante de bruit aux fréquences de résonance serait loin d'être négligeable. Si on veut améliorer encore les résultats de la présente invention, on peut se placer dans les conditions illustrées en figures 5A à 5D qui correspondent respectivement aux figures 4A à 4D. La différence entre ces figures résulte du choix de la vitesse de balayage relative entre la micropointe et l'échantillon d'où il résulte que le signal d'interaction n'est pas susceptible de contenir des composantes aux fréquences de résonance de la poutre. Comme l'illustre la figure 5A, la vitesse de balayage entre la micropointe et l'échantillon est choisie pour que la composante fréquentielle la plus élevée pouvant résulter de l'interaction de surface soit inférieure à la fréquence propre de la poutre. On notera que l'effort d'amortissement qui apparaît en figure 5D comprend pour l'essentiel une composante liée à l'interaction de surface. On aura ainsi une mesure plus précise de l'interaction. Selon le cas, on pourra choisir un balayage rapide tel qu'illustré en relation avec les figures 4A à 4D, qui fournit quand même une bonne mesure du relief de l'échantillon, ou un balayage plus lent tel qu'illustré en relation avec les figures 5A à 5D si on veut obtenir un traitement homogène de toutes les composantes fréquentielles du signal. Par exemple, si on veut B7586 9 observer des surfaces de matières vivantes, en déplacement, on choisira un balayage relativement rapide, correspondant aux conditions de la figure 4. Selon un premier avantage de la présente invention, l'absence de vibration de la poutre entraîne que la mesure de la force d'interaction est effectuée pour une distance précise et non pour une moyenne de distances comme dans le cas où la poutre est en permanence excitée en vibration. Cela améliore intrinsèquement la précision de la mesure. Selon un deuxième avantage de la présente invention, l'absence de vibration de la poutre entraîne que l'invention est bien adaptée à une mesure dans un milieu liquide. En effet dans un tel milieu, les vibrations seraient perturbées par le milieu ambiant et la création de vibrations dans le milieu peut entraîner divers inconvénients. Selon un troisième avantage de la présente invention, l'annulation par la boucle d'asservissement de vibrations de la poutre entraîne une réduction du bruit thermique et donc une grande augmentation de la précision de mesure. En effet, dans un système classique, le bruit thermique se traduit essentiellement par une excitation de la poutre qui se met à résonner. Ainsi, l'amortissement des vibrations équivaut à un refroidissement de l'ensemble du système, qui serait impossible en milieu liquide. Bien entendu, la présente invention est susceptible de nombreuses variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art, notamment en ce qui concerne la réalisation des divers circuits électriques et électroniques décrits. Par ailleurs la présente invention s'applique à divers types de microscopes à force atomique, par exemple des microscopes dans lesquels la micropointe, au lieu d'être portée par une poutre est portée par une autre structure souple, par exemple une membrane
L'invention concerne un microscope à force atomique comprenant une micropointe (1) disposée sur un support souple lié à une tête de microscope (11) en regard d'une surface à étudier (5), comprenant des moyens (31, 32) pour asservir à une valeur donnée la distance entre ladite tête et ladite surface, et des moyens (31, 35) pour inhiber la vibration de la micropointe.
1. Microscope à force atomique comprenant une micro-pointe disposée sur un support souple lié à une tête de microscope (11) en regard d'une surface à étudier (5), comprenant : des moyens (31, 32) pour asservir à une valeur donnée la distance entre ladite tête et ladite surface, et des moyens (31, 35) pour inhiber la vibration de la micropointe. 2. Microscope atomique selon la 1, dans lequel, à tout instant, le signal de mesure de l'interaction avec la surface à étudier est constitué de l'intégrale du signal d'asservissement (Sf (w)) . 3. Microscope atomique selon la 1, dans lequel la micropointe (1) est disposée à l'extrémité d'une poutre encastrée (2). 4. Microscope atomique selon la 3, dans lequel les moyens pour inhiber la vibration de la micropointe comprennent des moyens conducteurs (12) solidaires de la tête de microscope (11), en couplage capacitif avec la poutre (2) et recevant, sans filtrage haute fréquence, le signal d'asservisse- ment utilisé pour stabiliser la distance entre la tête de microscope et la surface à étudier. 5. Microscope selon la 4, dans lequel lesdits moyens conducteurs reçoivent des fréquences allant au-delà de la fréquence du troisième mode de résonance de la poutre. 6. Microscope selon la 2, dans lequel la vitesse de balayage transverse entre la tête de microscope et la surface à étudier est choisie pour que la mesure de variation de relief n'ait que des composantes fréquentielles à des fréquences inférieures à la fréquence propre de vibration de la poutre.
G
G01
G01B,G01Q
G01B 7,G01Q 10,G01Q 30,G01Q 60,G01Q 70
G01B 7/34,G01Q 10/00,G01Q 10/06,G01Q 30/12,G01Q 60/18,G01Q 60/36,G01Q 70/04
FR2888727
A3
VETEMENT DONT LE TOUR DE TAILLE EST REGLABLE
20,070,126
Domaine technique de l'invention L'invention concerne les vêtements tels que les jupes et les 5 pantalons, notamment ceux dont le tour de taille peut être réglé par l'utilisateur soi-même. Etat de technique Dans la plupart de cas, le tour de taille des vêtements tels que les jupes et les pantalons est fixé et défini préalablement. Ainsi, si la forme physique change et le tour de taille modifie, il est nécessaire de retoucher la taille. Cependant, la retouche est une opération très fastidieuse, et le problème posé réside dans le fait que l'on ne peut pas retoucher le tour de taille facilement soi-même. Pour résoudre ce problème, on pourra par exemple se reporter au document JP 6049109 qui décrit des jupes à taille élastique. Exposé de l'invention Problème résolu par l'invention Selon le document décrit ci-dessus, cependant, il n'est pas facile de régler le tour de taille d'une manière appropriée. En outre, les cordons et les ceintures sont visibles, ce qui manque d'esthétique. D'autre part, il existe depuis longtemps les vêtements qui utilisent un élastique disposé sur toute circonférence du tour de taille. Mais, lors de la coupe, une quantité de toile est réservée pour le tour de hanche et rassemblée sur le tour de taille, de sorte que le contour du tour de taille se gonfle avec beaucoup de fronces, ce qui manque d'élégance et de finesse. A cet effet, compte tenu du problème ci-dessus, la présente 30 invention a l'objet de proposer le vêtement tel que la jupe et le pantalon dont 1 tour taill peut e ré lc" fecilement par l'utilisateur But de l'invention Pour résoudre le problème ci-dessus, u 'tement selon l'invention eonc, celui tel que la jupe ou le pantalon dont la taille 2888727 2 peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps, -une ceinture qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et 5 séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique garni ou non d'un entoilage, ce ruban étant enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et extensible dans la direction du tour de taille, les deux extrémités de ce ruban étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; un moyen de butée étant prévue sur une extrémité de ladite ceinture, ledit moyen permettant d'une part de recouvrir des portions dudit ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées des extrémités de ladite ceinture, et d'autre part de lier cette extrémité avec l'autre extrémité de ladite ceinture à l'aide d'une lame de butée, cette lame étant prévue sur ce moyen de butée, et pouvant amener de façon amovible les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, et des parties de fermeture/ouverture étant formées sur ledit corps à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, lesdites parties étant munies d'un dispositif de fermeture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche. Avantageusement, le moyen de butée est composé de Velcros qui peuvent amener en butée ladite lame de butée reliée sur l'une extrémité de ladite ceinture, contre l'autre extrémité de ladite ceinture. Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne aussi un vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte: -un corps, -une ceinture qui est prévue sur la périphéris du i bord ur dudit)rps, et qu sée de façon à -ur __ deus opposées, et -un ruban. Clastique gai ou lion d'un en ne ee ruban étant enfermé à l'intérieur de ladite c.. re et extensibt- dans la:' section du tour de taille. les deux extrê ce ruban étant relié, d'une 2888727 3 manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; sur ledit corps, des parties de fermeture/ouverture étant formées à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, et un dispositif de fermeture s'étendant depuis le bord supérieur jusqu'au rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture, et voire jusqu'à l'extrémité inférieure desdites parties de fermeture/ouverture, lequel dispositif permettant de séparer solidairement aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture vers la droite et la gauche. Selon une caractéristique avantageuse, ladite ceinture est réalisée sous forme d'un sac en doublant l'extrémité supérieure dudit corps. Avantageusement, ledit dispositif de fermeture est une fermeture invisible. Selon une autre variante, l'invention concerne un vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps, -une ceinture qui est prévue sur la périphérie du rebord 20 supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique garni ou non d'un entoilage, qui est enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et qui est extensible dans la direction du tour de taille; un moyen de butée étant prévu sur l'endroit d'une extrémité de ladite ceinture ainsi que sur l'envers de l'autre extrémité de ladite ceinture pour amener de façon amovible les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, lesdites extrémités du ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées d'une part du bord latéral d'une exurdmité de ladite ceinture et d'dutre part d'un trou formé au u b eau de l'envers de l'auto H. étant lis fa en à régler sa longueur par __n moyen de'iaiLdn, des parties de fermeture/ouverture 5tant formées sur ledit corps 35 à partir du rebord inférieur des extrémi 'adite ceinture vers le bas. lesdites parties de fermeture/ouvertul munies d'un dispositif de 2888727 4 fermeture, ledit dispositif de fermeture étant prévu d'une part à l'endroit d'un côté des parties fermeture/ouverture et d'autre part à l'envers de l'autre côté desdites parties, et ledit dispositif de fermeture permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement ou de façon intégré vers la droite et la gauche, et ce dispositif étant rendu invisible depuis l'extérieur lorsqu'on clôt les parties fermeture/ouverture. Par exemple, ledit moyen de butée est constitué d'attaches rapides dites "Velcro". L'invention concerne aussi un vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps, -une ceinture qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique garni ou non d'un entoilage, qui est enfermée à l'intérieur de ladite ceinture et qui est extensible dans la direction du tour de taille, ses deux extrémités étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; sur ledit corps, des parties de fermeture/ouverture étant formées à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, et un dispositif de fermeture s'étendant depuis le bord supérieur jusqu'au rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture, et voire jusqu'à l'extrémité inférieure desdites parties de fermeture/ouverture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche, et un,.oyen de but( étant prévu à l'envers d'une extr 1 de ladit, re. lequel.:yen pouve re lé en buté Ztre l'en. , extréinité de ladite einture, ( sur lequel une lame de butee étant prévue pour que les deux extrémités de ladite ceinture soient liées d'une manière amovible. Un autre vêtement selon l'invention, tel que jupe ou le 2888727 5 pantalon dont la taille peut être réglée librement, est caractérisé en ce qu'il comporte -un corps, -une ceinture qui est prévue sur la périphérie du rebord 5 supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique garni ou non d'un entoilage, ce ruban étant enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et extensible dans la direction du tour de taille, les deux extrémités de ce ruban étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; un moyen de butée étant prévue sur une extrémité de ladite ceinture, ledit moyen permettant d'une part de recouvrir des portions dudit ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées des extrémités de ladite ceinture, et d'autre part de lier cette extrémité avec l'autre extrémité de ladite ceinture à l'aide d'une lame de butée, cette lame étant prévue sur ce moyen de butée, et pouvant amener de façon amovible les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, des parties de fermeture/ouverture étant formées sur ledit corps à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, lesdites parties étant munies d'un dispositif de fermeture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche, et ladite lame de butée étant repliée en deux par l'intermédiaire d'un pli. Selon une autre possibilité, un vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement est caractérisé en ce qu'il comporte: -une ceinture qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dw m. corps, -ur ge qui est enfermé à l'intérieur de -une. Lmrtie de réglage de la taille qui est p eau adéquat de ladite oeirtrre, dans laquelle ledit entoik 3t coupé et séparé par un intervalle défini pour former des embouts de coupe, 2888727 6 un élément sous forme de réseaux de mailles d'un filet étant fixé et superposé rigidement à l'intérieur de ladite ceinture sur lesdits embouts de coupe ainsi que sur ladite ceinture, cet élément étant conçu pour recouvrir lesdits embouts de coupe, un élément sous forme de cordon étant prévu pour réaliser un fond à l'une extrémité ainsi qu'un moyen de liaison à l'autre extrémité, lequel élément de cordon étant accroché sur ledit élément de mailles de façon qu'il puisse glisser librement, et étant suspendu en boucle entre lesdits embouts de coupe, et le tour de taille pouvant être réglé en tirant les extrémités dudit élément de cordon afin de rétrécir ladite ceinture. Effet de l'invention Selon la présente invention, la ceinture est coupée et séparée d'une manière à avoir les deux extrémités opposées, et les parties fermeture/ouverture sont formées sur le corps à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, lesdites parties de fermeture/ouverture étant munies d'un dispositif de fermeture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien ladite partie de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture de façon solidaire vers la droite et la gauche. Grâce à cette disposition, on peut faire exposer et sortir facilement, par des extrémités de cette ceinture, le ruban élastique ainsi que le moyen de sa liaison qui sont enfermés à l'intérieur de la ceinture, et on peut régler le tour de taille soi-même avec l'aise. Lorsque l'on porte ce vêtement, le ruban élastique qui risque d'être exposée des extrémités de la ceinture est caché par la lame de butée, ce qui offre une belle apparence. Descriptions des figures La figure 1 es' un( -de de dos de la jupe selon le premier mode de réalisation de l'inven 3_ gin. La figure 2 est une vue pnrtielle à plus grande échelle de la jupe du premier mode de réalisatie l'invention. La figure 3 est tr Drofile de la jupe du deuxième mode de réalisation de l'invenl 2888727 7 La figure 4 est une vue partielle à plus grande échelle de la jupe du deuxième mode de réalisation conforme à l'invention. La figure 5 est une vue partielle à plus grande échelle d'une jupe du troisième mode de réalisation selon l'invention. La figure 6 est une vue en élévation d'un pantalon du quatrième mode de réalisation de l'invention. La figure 7 et une vue en élévation d'une culotte courte du cinquième mode de réalisation de l'invention. La figure 8 est une vue partielle à plus grande échelle de la culotte courte du cinquième mode de réalisation selon l'invention. La figure 9 est une vue partielle à plus grande échelle d'une jupe du sixième mode de réalisation selon l'invention. La figure 10 est une vue partielle à plus grande échelle d'une jupe du septième mode de réalisation selon l'invention. La figure 11 est une vue en élévation d'un pantalon du huitième mode de réalisation de l'invention. La figure 12 est une vue partielle à plus grande échelle d'un pantalon du huitième mode de réalisation selon l'invention. Manière de réaliser l'invention Les vêtements selon l'invention comprennent tous les vêtements tels que les jupes, pantalons, et les culottes courtes, dont le tour de taille devra être réglé à la suite d'une modification de la forme physique etc. Le ruban élastique enfermé à l'intérieur de la ceinture peut avoir n'importe quelle forme ou dimension, à condition qu'elle soit extensible élastiquement dans la direction du tour de taille avec ses deux extrémités qui sont liées. Le nombre de ce ruban n'est pas limité à une et peut être plus de deux, Le moyen de liaison qui relie les deux extrémités du ruban élastique est rigide à tel point que la liaison ne soit pas défaite avec l'exteneion dudit ruban. Ce moyen peut être par exemple un moyen de lir u un e couture à la machine ou à la main. Dans i ention, par l'expr asion "les deux extrémités sont réunies par un moyen de liaison de manière à régler la longueur" entend que, dans le cas où on voudrait changer le tour de taille, c'est-à-dire agrandir ou rétrécir la longueur du ruban élastique, 2888727 8 on défait la liaison des deux extrémités de ce ruban, règle sa longueur comme l'on souhaite, et rendre possible de la relier de nouveau. Il est préférable que le ruban élastique soit relié avec une marge suffisante pour donner une certaine longueur à ses extrémités, afin de s'adapter à l'agrandissement futur du tour de taille. On peut également utiliser un ruban élastique garni d'un entoilage (matériaux d'âme), par exemple un ruban composé de 80% de l'entoilage et 20% de l'élastique ou un ruban dont l'envers est en élastique et l'endroit est fabriqué en l'entoilage. La lame de butée peut être n'importe quelle forme et dimension, à condition qu'elle puisse recouvrir le ruban élastique qui est exposé des deux extrémités de la ceinture. En tant que moyen de butée, on peut employer des Velcros, boutons, ou pressions etc. Les parties fermeture/ouverture munies d'un dispositif de fermeture est formées sur le corps à partir du rebord inférieur des extrémités de la ceinture vers le bas. En tant que dispositif de fermeture, on peut utiliser une fermeture à glissière, des boutons etc. Ce dispositif de fermeture tel que la fermeture à glissière se sert de faire passer sans difficulté le tour des hanches qui est plus gros que le tours de taille lorsqu'on s'habille ou se déshabille ce genre de vêtement. En plus, grâce à ce dispositif, on n'a pas besoin de réserver une quantité de toile pour le tour de taille compte tenu de la marge du vêtement lors du passage des hanches, si bien qu'il est possible de réduire les fronces du tour de taille par rapport aux vêtements classiques ayant une élastique tout autour de la taille sans ce dispositif de fermeture. Les extrémités de la ceinture ainsi que les parties fermeture/ouverture qu'y est contiguës peuvent être disposées n'importe quelle position des vêtements sans limitation. Il est possible de les poser par exemple sur le devant, le dos, ou la face latérale. Pi( -nie - e\-emple On décrit maintem on ion Pinvent en se référant aux figures 1 c, 2. Comme le la riure 1, ce me de réalisation concerne essentiellement une jupe (1) qui est composée d'une part d'un corps (2) comprenant un devant (2a) et un dos (2b), en matière coton, laine ou synthétique, qui sont cousus ensemble de façon 2888727 9 tubulaire, et d'autre part d'une ceinture (3) de forme allongée qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2). Comme le montre la figure 2, la ceinture (3) est adaptée à être coupée est séparée d'une manière à avoir les deux extrémités opposées (5a) et (5b) sur le rebord supérieur du dos (2b), et réalisée sous forme d'un sac de façon à enfermer des rubans élastiques (6) qui sont extensibles dans la direction du tour de taille. Comme le montre la figure 2, le ruban élastique (6) forme, avec une longueur adéquate, une boucle fermée par un noeud, c'est-à-dire un moyen de liaison (7) qui relie les deux extrémités de ce ruban. Dans cette réalisation, les rubans élastiques sont prévus à deux étages. La ceinture (3) est cousue envers contre endroit sensiblement au milieu en hauteur, pour que deux rubans (6) en haut et en bas soient respectivement maintenus de façon à coulisser dans un site défini. Il est préférable que les noeuds des rubans élastiques (6) soient insérés dans la ceinture (3) dans une certaine mesure, mais de manière que l'on puisse les retirer aisément s'il en est besoin. Comme le montre la figure 2, une lame de butée (10) est prévue sur l'endroit voisin de l'extrémité (5a) de la ceinture (3), à laquelle une extrémité de ladite lame étant reliée. Sur cette lame de butée sont prévus des Velcros dont une partie femelle (11) est cousue sur l'envers de la lame de butée (10), et une partie mâle (12) est cousue sur l'endroit voisin de l'extrémité (5b), afin de réaliser les deux extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) de façon amovible. Sur le dos (2b), comme le montre la figure 2, des parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) sont posées jusqu'à environ 15 à 20cm plus bas à partir du rebord inférieur des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), ces parties de fermeture/ouverture étant munies d'une fermeture à glissière, c'est-à-dire un dispositif de fermeture (15), qui permet à ces extrémités d'ouvrir et fermer librement. Comme le montre la figure her:lent, cette fermeture est eompos,' __ire de parties d'e ay (20a) et (20), )s 'te et à gauche au __hg du bord de tac partie de fermetm-e, venture (16a) et (16b) un corps de curseur (21) qui se déplace en haut et en bas eur les pa ' ' ngagemE (20a) et (20b), et une tirette (22) qui es'; e à manipuler le corps trseur (21), les rebords (23a) et (23b) de- pies 2888727 10 d'engagement (20a) et (20b) sont respectivement conçus pour venir juste au niveau du rebord inférieur des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3). Ainsi, les parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) sont solidaires des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), et réalisées de façon qu'elles se séparent à droite et à gauche sensiblement sous la forme de V. Il est plus souhaitable d'utiliser une fermeture invisible en tant que la fermeture à glissière, car grâce à cela, les parties d'engagement (20a) et (20b) sont rendues invisibles depuis l'extérieur quand des parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) sont fermées, de sorte qu'elle offre une excellent apparence. Par ailleurs, il est également plus souhaitable que le corps de curseur (21), la tirette (22), et un anneau qui les relie soient les plus petits possible. Lorsqu'on porte ou enlève cette jupe (1) décrite ci-dessus, on se 15 déplace en haut ou en bas respectivement le dispositif de fermeture (15), en faisant fonctionner la lame de butée (10). Au cas où l'on voudrait modifier le tour de taille, c'est-à-dire agrandir ou diminuer le tour de taille, on ouvre les parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) entièrement en déplaçant le corps de curseur (21) de la fermeture jusqu'à l'extrémité inférieure (24), on fait exposer, depuis les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), le moyen de liaison (7) du ruban élastique (6) qui est enfermé à l'intérieur de la ceinture (3), puis on défait la liaison et règle la longueur du ruban, et enfin on relie les extrémités de ce ruban élastique (6) pour avoir la longueur souhaitable. Ou encore, on peut remplacer ce ruban par un autre qui a une longueur appropriée. Selon l'invention, on peut régler facilement le tour de taille de la jupe soi-même. Grâce à la fermeture à glissière qui est un moyen de fermeture (15), on peut non seulement porter ou enlever la jupe (1) aisément, mais aussi régler la longueur du ruban élastique (6) tout simplement lant c r_1 ce ruban (6). En p qu 2upe (1 ès élégante comme le lat. la figure 1, ,. élastique (ù h eé depuis les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) est masqué par la lame de butée (10), et qu'elle - 'oins de fronc( au moyen de fermeture à glissière qui est un e fermetu] ', ). 2888727 11 D'autre part, les Velcros (11) et (12) sont utilisés en tant que moyen de butée de la lame de butée (10), si bien qu'il n'est pas nécessaire de régler la longueur du ruban élastique (6) dans une certaine mesure et la jupe s'adapte bien au changement mineur du tour de taille. Deuxième exemple Maintenant, en se référant aux figures 3 et 4, on décrit un autre mode de réalisation selon l'invention. Comme le montre la figure 3, ce mode de réalisation concerne également une jupe (1) qui est composée d'une part d'un corps (2) comprenant un devant (2a) et un dos (2b), qui sont cousus d'une manière tubulaire, et d'autre part d'une ceinture (3) qui est formée sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2). Cependant, dans ce mode de réalisation, comme le montre la figure 4, un seul ruban élastique (6') plate est inséré à l'intérieur de la ceinture (3). Comme le montre cette figure 4, le ruban élastique (6') est conçu de manière à avoir une forme tubulaire par ses deux extrémités cousues ensemble, dont la couture étant fait à la machine, cette couture se servant d'un moyen de liaison (7') dans cette réalisation. Comme le montre la figure 4, une boutonnière (30) est formée sur la lame de butée (10) qui est prévue sur l'endroit voisin de l'extrémité (5a) de la ceinture (3), tandis qu' un bouton (31) est cousu au niveau approprié de l'endroit voisin de l'extrémité (5b). Les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) sont construites de façon amovible en glissant ou dégageant le bouton (31) dans ou de la boutonnière (30). Dans cette réalisation, comme le montre la figure 3, le devant (2a) et le dos (2b) sont joints en biais pour former le corps (2), sur la ligne de jonction se trouvant les parties fermeture/ouverture (16a) et (16b) dotée de la fermeture à glissière, qui est le moyen de fermeture (15). Selon l'invention, au ca; où l'or oudrait modifier le tour de a jupe (1), * ,xp Jen de liaison (7') du ruban élue Lu_ G qui est erse_ ii à l 'i de la ceinture (3), puis on défait la liaison et règle la longueur du ruban, et enfin on peut relier avec la machine à coudre les extrémités de ce ruban élastique (6') pour avoir une longueur souhaitable. 2888727 12 Dans cette réalisation selon l'invention, dans laquelle est utilisé un seul ruban élastique (6') sous forme plate, dont les deux extrémités sont cousues et liées par la machine à coudre, et dans laquelle une boutonnière (30) et un bouton (31) sont posés comme moyen de butée (7') de la lame de butée (10), on peut également régler de façon facile le tour de taille de la jupe (1) soi-même. Suivant le dessin de vêtements, même si les parties fermeture/ouverture (16a) et (16b) doivent être arrangées en biais, on peut s'en servir de la présente invention. Troisième exemple Cette réalisation est une variante de la réalisation précédente, et comme le montre la figure 5, la jupe est composée d'une part d'un corps (2) comprenant un devant (2a) et un dos (2b), qui sont cousus, et d'autre part d'une ceinture (3) qui est confectionnée sous forme tubulaire en doublant les rebords supérieurs du devant (2a) et le dos (2b). A la différence de la réalisation précédente, dans cette réalisation, il n'y est prévu ni une lame de butée ni un bouton sur les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), mais une paire d'engagements (20a) et (20b) disposés à droite et à gauche sur le bord des parties fermeture /ouverture (16a) et (16b) se prolongent jusqu'au rebord supérieur des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), et les ourlets supérieurs (23a) et (23b) des parties d'engagement (20a) et (20b) se trouvent juste au niveau des rebords des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3). La fermeture invisible est également utilisée ici. Par conséquent, les parties fermeture/ouverture (16a) et (16b) ainsi que les deux extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) se sont solidarisées ensemble sensiblement sous forme de V, et sont conçues pour qu'elles puissent être séparées à droite et à gauche. Par ailleurs, cols ni il est difficile de coudre l'étoffe transversale de meture ? qui s' au niveau du des (3a) et ( de la ceinture (3), on la coupe à l'aria de la fei ie. Sur le côté découpé de la fermeture, il est nécessaire par exemple d'y appliquer une étoffe adhésive pour l'empêcher de s'effilocher. 2888727 13 Dans cette réalisation aussi, on peut régler de façon facile le tour de taille de la jupe soi-même. En plus, en fermant la fermeture, la ceinture élastique (6') est rendue invisible, de sorte qu'elle offre une excellente apparence. Quatrième exemple On décrit maintenant un autre mode de réalisation. Cette réalisation concerne comme le montre la figure 6, un pantalon (la), qui est composé d'un corps (2) et une ceinture (3), laquelle ceinture étant prévue sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2) de façon continue sans être coupée ni séparée. Sur la ceinture (3), le rebord supérieur du corps (2) est doublé sous forme d'un sac, dans l'intérieur de laquelle un ruban élastique (6') est inséré, dont les deux extrémités sont reliées également par un moyen de liaison (7') de la même façon que les réalisations des figures 4 et 5. Dans la présente réalisation, une lumière (35) qui est destinée à retirer le ruban élastique est prévue dans une position adéquate sur le contour intérieur de la ceinture (3). Dans cette réalisation, le pantalon (1) est formé en continu avec une ceinture (3) sans extrémités, il n'existe ni les parties fermeture/ouverture, ni le moyen de fermeture sur le corps(2), et donc par l'intermédiaire de ladite lumière (35), le ruban élastique (6') est inséré dans la ceinture (3), ou ce ruban (6') est retiré de cette ceinture lors du réglage de la longueur etc. Dans cette réalisation, on peut également possible de régler facilement le tour de taille du pantalon (la) soi-même: on fait exposer le moyen de liaison (7') du ruban élastique (6') par la lumière (35) qui se sert à retirer le ruban élastique, puis on défait la liaison et règle la longueur du ruban, et enfin on relie les extrémités de ce ruban élastique (6') pour avoir une longueur souhaitable. Le système de règlement du tour de taille du pantalon (la) dans cette (alisation est notamment appree c aux pantalons et jupes pour ants d, et le tour. taille.t îr Cinquième exemple On décrit maintenant sur l'exemple 5 se réfi" aux figures 7 et S. Comme le montre la figure 7, cet ilisati concerne une 2888727 14 culotte courte (40) qui est composée d'une part d'un corps (2) comprenant un devant (2a) et un dos (2b) qui sont cousus ensemble, et d'autre part d'une ceinture (3) de forme allongée qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2). La ceinture (3) est conçue pour être coupée et séparée de façon à former les extrémités (5a) et (5b) au milieu du rebord supérieur du devant (2a), et mise sous forme tubulaire, pour que le ruban élastique (6') qui est plat et extensible dans la direction du contour du tour de taille soit inséré. Comme le montrent les figures 7 et 8, la ceinture (3) a une longueur du contour suffisante pour superposer l'extrémité (5b) sur l'extrémité (5a), et un trou (42) est formé sur la partie environ 5cm plus intérieur à partir du bord latéral de l'extrémité (5b). Les deux extrémités du ruban (6') sont exposées ou sorties du trou (42) et du bord latéral de l'extrémité (5a), et sont reliées par un moyen de liaison (7') tel que la couture faite par la machine à coudre. Ainsi, le ruban élastique (6') est formé de manière tubulaire. D'ailleurs, le trou (42) peut être prévu à la position convenable. La partie mâle (12) des Velcros est cousue et formée sur l'endroit voisin de l'extrémité (5a) et la partie femelle (11) des Velcros est cousue et formée sur l'envers voisin de l'extrémité (5b). Grâce à ces deux parties de Velcros, les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) sont liées d'une manière amovible. Comme le montrent les figures 7 et 8, sur le devant (2a) sont réalisées les parties fermeture/ouverture (16a) et (16b) qui sont fixées de façon amovible par la fermeture à glissière, c'est-à-dire un dispositif de fermeture (15), lesdites parties s'étendant depuis le rebord inférieur des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) vers le bas. Comme le montre la figure 8, cette fermeture comprend une partie d'engagement ou glissière (20a), disposée en parallèle au bord (41a) sur l'endroit de la partie de fermeture (16a) l'intervalle défini de ce hm-d, une partie d'engagement 01, disposée en parallèle au (41b) sur l'envers de la partie d rnle ture (16b et également à l'intervalle défini de ce bord, un corps de curseur (21) qui se déplace en haut et en bas sur les parties d'engagement(20a) et (20b). et une tirette (22) qui destinée à manipuler le corps de curseur (21), les parties de 2888727 15 fermeture/ouverture (16a) et (16b) étant solidaires des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3), et réalisées de façon qu'elles se séparent de façon intégrée à droite et à gauche sensiblement sous la forme de V. La partie de fermeture/ouverture (16b) peut se superposer sur la partie (16a), et quand ces parties (16a) et (16b) sont fermées, la fermeture peut se trouver sur l'envers de la partie (16b) et être rendue invisible depuis l'extérieur comme le montre la figure 7. Ainsi, la structure de la présente réalisation peut s'appliquer aux tous les pantalons tels que celui du complet d'affaire, pantalon jeans, pantalon de travail, culotte courte etc., sans distinction de sexe. Elle peut s'appliquer également à la jupe de jeans. Au cas où les parties fermeture/ouverture se superposeraient de façon assez importante, un trou (42) peut être prévu dans une partie plus intérieure du bord latéral de l'extrémité (5b) et le ruban élastique (6') peut être exposé depuis ce trou (42) afin de tolérer ou prévoir une marge plus importante pour les parties fermeture/ouverture superposées. Le trou (42) peut être formé dans une position convenable de la jupe droite, la jupe évasée, et du pantalon etc., dans lesquelles les parties fermeture/ouverture ne se superposent pas. Pour ce trou (42), il faut prendre une mesure pour l'empêcher de s'effilocher. Lorsqu'on porte ou enlève cette culotte courte (40) formée ci-dessus, on déplace en haut et en bas le moyen (15) de fermeture, en faisant simultanément fonctionner les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3). Au cas où l'on voudrait modifier le tour de taille, il suffit de défaire la liaison (7') du ruban élastique (6') destiné à être inséré à l'intérieur de la ceinture (3), et régler ce ruban à une longueur souhaitable. Ou encore, on peut remplacer ce ruban par un autre qui a une longueur appropriée. Selon l'invention, cette culotte courte (40) a non seulement un avantage d'ètre réglé facilement par un utilisateur soi-même, mais aussi rès quand on la porte, car la fermeture et la lame de butée ae tant pas exposées extérieurement, grâce à la structure dans laquelle l'extrémité (5b) et la partie fermeture/ouverture (16b) sont superposées sur l'extrémité (5a) la par' .meture/ouvertm-e (16a). Par ailleurs, si l'entoilt4 rigide '.nséré à l'intérieur de la 2888727 16 ceinture (3) à l'exception de ses côtés latéraux du tour de taille, la ceinture (3) a moins de fronces devant et dos, sauf les côtés latéraux qui sont un peu froncés comme le montre la figure 7. Ainsi, l'invention peut offrir une culotte de belle apparence. En s'adaptant cette structure au complet d'affaire et au pantalon pour homme et femme, le mouvement comme s'asseoir ou se lever devient très aisé, on peut régler le tour de taille soi-même, et offrir un excellent vêtement en enveloppant la ceinture (3) par une ceinture cuir ou une ceinture fantaisie. Sixième exemple En se référant maintenant à la figure 9, on décrit le sixième mode de réalisation. Cette réalisation est une variante de la réalisation 3, et la figure 9 est une vue partielle à grande échelle de la 15 jupe (43) vue dans le sens de l'envers (l'intérieur) selon la présente réalisation. Comme le montre la figure 9, la jupe (43) dans cette réalisation est composée d'un corps (2) et d'une ceinture (3) qui est confectionnée sous forme tubulaire en doublant les rebords supérieurs du corps (2). Grâce à la fermeture à glissière qui est prévue de façon perpendiculaire depuis le corps (2) jusqu'au rebord supérieur de la ceinture (3), les parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) du corps (2) ainsi que les deux extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) se sont respectivement solidarisées sensiblement sous forme de V, et sont conçues pour être séparées de façon intégrée à droite et à gauche. Dans cette réalisation, comme le montre la figure 9, la jupe (43) a une lame de butée (44) qui est disposée à l'envers de l'extrémité (5b) de la ceinture (3), sur laquelle une partie femelle (45) de Velcros est formée et cousue, une des extrémités de cette lame étant reliée à la ceinture. La partie mâle (46) et ladite partie femelle (45) des Velcros qu r ec,asl sur l'envers de l'extrémit é (5a), se rvent renforcer la fe eture de la ceinture (3) et ' uer le te (6') derrière ces parties. Dans cette réalisation, la jupe (43) peut empêcher que la fermeture aecide.,e quand on la porte. En outre, la lame de bt étant p_ 4ur l'endroit, il est possible de maintenir un excellent aspect. Septième exemple En se référant à la figure 10, on décrit maintenant le septième mode de réalisation selon l'invention. La présente réalisation est une variante de l'Exemple 1. Un ruban élastique (6') plat est adopté en tant que ruban élastique enfermé à l'intérieur de la ceinture (3). Comme le montre la figure 10(a), la jupe (48) dans cette réalisation a une lame de butée allongée (10) qui est prévue sur l'endroit voisin de l'extrémité (5a) de la ceinture (3), sur l'envers de cette lame (10) étant juxtaposées à l'intervalle défini une partie femelle (11) et une partie mâle (49) de Velcros, la lame de butée (10) étant conçue pour être repliée en deux et attachée par l'intermédiaire d'un pli (50) qui est formé entre la partie femelle (11) et la partie mâle (49) de Velcros. Quant on porte cette jupe, la partie femelle (11) ne s'accroche pas sur la partie mâle (12), de sorte qu'il est très confortable. Egalement comme le montre la figure 10(a), une partie mâle (12) de Velcros est disposée au niveau correspondant à la partie femelle (11) de Velcros de la lame de butée (10), et les extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) est conçues de façon amovible par la partie femelle (11) et la partie mâle (12) de Velcros. Quant on porte la jupe (48) construite ci-dessus, on porte ou enlève cette jupe (48) en repliant en deux la lame de butée (10) pour faire agripper sur la partie femelle (11) la partie mâle (49) de Velcros. Pendant que l'on porte cette jupe (48), on fait déployer la butée (10) qui était repliée en deux, pour faire accrocher sur la partie femelle (11) de la lame de butée (10), la partie mâle (12) de l'extrémité (5b). Selon cette réalisation, la jupe (48) a une lame de butée (10) qui est doublée de manière à être amenée en butée par l'intermédiaire du 30 pli (50) contre la partie femelle (11) de Velcros de la lame de butée (10), cette partie feme ne s'at! eh-nt pas auil autres vêtements, ainsi on peut porter o' ,ver eetti ns d fï'-ulté. La figure 10(b) est une ue partielle à grande échelle du ruban élastique (6'). Dans cette réalisation, comme le montre e, figure 10(b). une plaquetl adjointe (51) est prévue au milieu de 1 'ace pour empêcher le ruban astique (6') se replier. La plaquette adjointe (51) 2888727 18 est réalisée en matière rigide et mince comme synthétique, dont la bordure est cousue sur le ruban élastique (6') par la machine à coudre, mais il est également possible de ne coudre que le centre de la plaquette adjointe (51). Il est aussi possible de prévoir cette plaquette adjointe (51) dans le cas où on remplacerait ce ruban (6') par l'entoilage. La dimension de la plaquette adjointe (51) peut être choisie de façon facultative. Huitième exemple En se reportant maintenant aux figures 11 et 12, on décrira le huitième mode de réalisation. Cette réalisation, comme le montre la figure 11, concerne le pantalon (52) comprenant d'une part un corps (2) qui est composé d'un devant (2a) et d'un dos (2b) cousus ensemble, et d'autre part une ceinture (3) de forme allongée qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2). Comme le montre la figure 11, la ceinture (3) est adaptée à être coupée et séparée de manière à avoir les deux extrémités (5a) et (5b) au milieu du rebord supérieure du devant (2a), et réalisée sous forme de sac de façon que l'entoilage soit enfermé dans la direction du tour de taille. Comme le montre la figure 11, la ceinture (3) a une longueur suffisante pour que les extrémités (5a) et (5b) se superposent, lesquelles étant conçues de manière amovible par une agrafe (53) qui est prévue sur l'endroit voisin de l'extrémité (5a) et par un crochet (54) qui est prévu sur l'envers voisin de l'extrémité (5b). Comme le montre la figure 11, les parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) sont posées en s'étendant depuis le rebord inférieur des extrémités (5a) et (5b) de la ceinture (3) vers le bas, ces parties de fermeture/ouverture étant munies d'un dispositif de fermeture (15) qui permet à ces extrémités d'ouvrir et fermer librement. Comme le mon re la figure 11 alement, cette fermeture comprend ut partie d'enga 1 '-. osée à l'en( de fermE _re (Ma) ainsi qu'ne partie d'engagement -d glissière disposée à l'envers de la partie (16b). Les parties de fermeture/ouverture (16a) et (16b) sont soliCE ?s extrémités (5a) et (a) de la ceinture (3). et réalisées de façon _d'elles se séparent de 2888727 19 manière intégrée à droite et à gauche sensiblement sous la forme de V et que l'extrémité (16a) puisse être superposée à l'extrémité (16b). Il est ainsi possible de rendre invisible les parties fermeture/ouverture (16a) et (16b) depuis l'extérieur, car la fermeture se trouve sur l'envers de la partie fermeture/ouverture (16b). Comme le montre la figure 12, le pantalon selon cette réalisation a un régulateur (55) du tour de taille au niveau approprié (X) de la ceinture (3) (dans cette réalisation, sur les deux côtés latéraux du tour de taille). La figure 12 est une vue partielle à grande échelle de ce régulateur (55) considéré dans le sens de l'intérieur de la ceinture (3). Comme le montre la figure 12, ce régulateur (55) du tour de taille présente un entoilage (56) qui est enfermé à l'intérieur de la ceinture (3) et qui est coupé est séparé à l'intervalle défini, de façon à former les embouts de coupe (57a) et (57b). Ces embouts de coup (57a) et (57b) sont recouverts par un élément oblong et rectangulaire sous forme de mailles d'un filet (58), lequel élément étant superposé à l'intérieur de cette ceinture à l'aide d'un fils à coudre (59) qui s'entend de long en large, pour être fixé sur les embouts de coupe (57a) et (57b) ainsi que sur la ceinture (3) d'une manière rigide. Comme le montre la figure 12 également, un cordon (61) forme un fond (62) d'un côté, et un noeud (63), c'est-à-dire un moyen de liaison, d'un autre côté. Ce cordon est accroché, d'une manière à coulisser librement, aux niveaux convenables de la maille dudit élément sous forme de mailles d'un filet (58) et suspendu en boucle entre l'embout de coupe (57a) et l'embout de coupe (57b). Dans cette réalisation, les cordons (61) sont prévus en deux étages en haut et en bas, mais il est possible de le faire en trois ou en deux étages suivant la largeur de l'entoilage (56). D'autre part, il est souhaitable que les fonds (62) des cordons (61) soient fixés sur l'embout de coupe (57b) et la ceinture (3) par un fil à coudre (59). On expliquera maintenant l'utilisation du pantalon (52) formé ci-dessus. Lors de la vente de ce genre de pantalon (52), on fait t les bouts (64) du cordon (61) dans la direction du ' zr de taille rétrécir les parties entre les embouts de coupe (5 7b) dans cette 2888727 20 direction. Puis, on fait des noeuds (63) sur les cordons (61) pour maintenir la longueur rétrécie de la ceinture (3). Dans le cas où un client souhaiterait agrandir le tour de taille en raison du changement de sa ligne etc., il défait la liaison d'un moyen de liaison (63) du cordon (61), et règle en étendant la partie entre les embouts de coupe (57a) et (57b) dans la direction du tour de taille d'une manière à avoir une longueur voulue de la ceinture (3). En refaisant un noeud (63) à la longueur souhaitable de la ceinture (3), on peut maintenir le tour de taille optimisé. Ainsi, dans cette réalisation, il est possible de régler le tour de taille d'environ 6cm. De préférence, comme le montre la figure 12, les bouts (64) du cordon (61) sont accrochés sur les mailles d'un filet (58). Les bouts (64) du cordon (61) peuvent être solidifiés par exemple par un adhésif, pour qu'ils passent aisément dans les mailles. Le pantalon (52) dans cette réalisation est doté d'un régulateur (55) du tour de taille, qui permet à l'utilisateur de régler le tour de taille facilement. Ce régulateur (55) étant invisible depuis l'extérieur, grâce à cela, il peut avoir un excellent aspect. [Possibilités d'application industrielle] Selon l'invention, on peut ainsi régler facilement un tour de taille soi-même, et n'a pas besoin faire attention au mouvement comme s'asseoir ou se lever, ou au changement de sa ligne. Selon l'invention, il n'est pas nécessaire d'aménager les boutons à pression ni les crochets à nouveau. Par conséquent, l'invention peut offrir des vêtements de belle apparence et de grandes possibilités d'application industrielle, qui sont adaptés aux enfants ainsi qu'aux grandes personnes, hommes et femmes
L'invention concerne le vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement et dont l'apparence est excellente.Ce vêtement comporte un corps (2), une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur du corps (2) et qui est munie des extrémités (5a) et (5b), et un ruban élastique (6') qui est enfermé à l'intérieur de ladite ceinture (3), un moyen de butée (12, 11) étant prévu sur l'endroit de l'extrémité (5a) et sur l'envers de l'extrémité (5b), les deux extrémités du ruban élastique (6') qui peuvent être dévoilées d'un bord latéral de l'extrémité (5a) ainsi que d'un trou (42) formé sur l'envers de l'extrémité (5a), étant liées par un moyen de couplage (7') qui se sert à régler la longueur de ce ruban, des parties de fermeture/ouverture (16a,16b) munies d'un dispositif de fermeture (15) étant formées sur le corps (2), ce dispositif de fermeture (15) permettant de séparer aussi bien les parties fermeture/ouverture (16a,16b) que les extrémités (5a,5b) de la ceinture de façon solidaire vers la droite et la gauche, et ce dispositif étant rendu invisible depuis l'extérieur lorsqu'on clôt desdites parties fermeture/ouverture (16a, 16b).
Revendications d'un certificat d'utilité 1. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps (2), -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées (5a, 5b), et -un ruban élastique (6') garni ou non d'un entoilage, ce ruban étant enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et extensible dans la direction du tour de taille, les deux extrémités de ce ruban étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; un moyen de butée (12, 11) étant prévu sur une extrémité de ladite ceinture, ledit moyen permettant d'une part de recouvrir des portions dudit ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées des extrémités de ladite ceinture, et d'autre part de lier cette extrémité avec l'autre extrémité de ladite ceinture à l'aide d'une lame de butée, cette lame pouvant amener, de façon amovible, les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, et des parties de fermeture/ouverture (16a, 16b) étant formées sur ledit corps en s'étendant depuis le rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, lesdites parties étant munies d'un dispositif de fermeture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche. 2. Vêtement selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de butée est composé d'attaches rapides dites "Velcro" qui peuvent amener en butée ladite lame de butée reliée sur l'une extrémité de ladite ceinture, contre l'autre extrémité de ladite ceinture. 3. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut réglée librement, eanlet( ri-4 en ce qu'il comporte -un corps (2), -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord n A ur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et 35 ur avoir les deux extrémités opposées (5a, 5b), et -un ruban élastique (6') garni ou non d'un entoilage, ce ruban 2888727 22 étant enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et extensible dans la direction du tour de taille, les deux extrémités de ce ruban étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; sur ledit corps, des parties de fermeture/ouverture (16a, 16b) étant formées depuis le rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, et un dispositif de fermeture s'étendant depuis le bord supérieur jusqu'au rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture, et voire jusqu'à l'extrémité inférieure desdites parties de fermeture/ouverture, lequel dispositif permettant de séparer solidairement aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture vers la droite et la gauche. 4. Vêtement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite ceinture est réalisée sous forme d'un sac en doublant l'extrémité supérieure dudit corps. 5. Vêtement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit dispositif de fermeture est une fermeture invisible. 6. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps (2), -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique (6') garni ou non d'un entoilage, qui est enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et qui est extensible dans la 25 direction du tour de taille; un moyen de butée (12, 11) étant prévu sur l'endroit d'une extrémité de ladite ceinture ainsi que sur l'envers de l'autre extrémité de ladite ceinture pour amener de façon amovible les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, lesdites extrémités du ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées d'une part du bord latéral d'une extrémité de ladite ceinture et d'autre part d'u me' au niveau iusti l'envers de l'autre extrémité de ai t_ eeinture, étant liées de façon à régler sa longueur par un moyen de liaison, des parties de fermeture/ouverture (16a, 161 étant formées sur l't corps à partir du rebord 'eur des extrémités de ladite ceinture 2888727 23 le bas, lesdites parties de fermeture/ouverture étant munies d'un dispositif de fermeture, ledit dispositif de fermeture étant prévu d'une part à l'endroit d'un côté des parties fermeture/ouverture et d'autre part à l'envers de l'autre côté desdites parties, et ledit dispositif de fermeture (15) permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement ou de façon intégrée vers la droite et la gauche, et ce dispositif étant rendu invisible depuis l'extérieur lorsqu'on clôt les parties fermeture/ouverture. 7. Vêtement selon la 6, caractérisé en ce que ledit moyen de butée est constitué d'attaches rapides dites "Velcro". 8. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps (2), -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique (6') garni ou non d'un entoilage, qui est 20 enfermée à l'intérieur de ladite ceinture et qui est extensible dans la direction du tour de taille, ses deux extrémités étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; sur ledit corps, des parties de fermeture/ouverture (16a, 16b) étant formées à partir du rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, et un dispositif de fermeture s'étendant depuis le bord supérieur jusqu'au rebord inférieur des extrémités de ladite ceinture, et voire jusqu'à l'extrémité inférieure desdites parties de fermeture/ouverture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche, un moyen de butée ' - t prévu à l'envers d'une extrt de ladite ceinture, et un moyen de (12, 11) étant prévu à l'envers d'une extrémité de ladite ceinture, lequel moyen pouvant être amené en butée contre l'envers de l'auto extrémité de ladite ceinture, et sur lequel une lame de butée étar ' 3 pour que les deux extrémités de ladite ceinture 2888727 24 soient liées d'une manière amovible. 9. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -un corps (2), -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord supérieur dudit corps, et qui est réalisée de façon à être coupée et séparée pour avoir les deux extrémités opposées, et -un ruban élastique (6') garni ou non d'un entoilage, ce ruban étant enfermé à l'intérieur de ladite ceinture et extensible dans la direction du tour de taille, les deux extrémités de ce ruban étant reliées d'une manière à régler sa longueur par un moyen de liaison; un moyen de butée (12, 11) étant prévu sur une extrémité de ladite ceinture, ledit moyen permettant d'une part de recouvrir des portions dudit ruban élastique avec/sans l'entoilage qui peuvent être exposées ou dévoilées des extrémités de ladite ceinture, et d'autre part de lier cette extrémité avec l'autre extrémité de ladite ceinture à l'aide d'une lame de butée, cette lame étant prévue sur ce moyen de butée, et pouvant amener de façon amovible les deux extrémités de ladite ceinture en butée l'une par rapport à l'autre, et des parties de fermeture/ouverture (16a, 16b) étant formées sur ledit corps à partir du bord inférieur des extrémités de ladite ceinture vers le bas, lesdites parties étant munies d'un dispositif de fermeture, lequel dispositif permettant de séparer aussi bien lesdites parties de fermeture/ouverture que lesdites extrémités de ladite ceinture solidairement vers la droite et la gauche, et ladite lame de butée étant repliée en deux par l'intermédiaire d'un pli. 10. Vêtement tel que la jupe ou le pantalon dont la taille peut être réglée librement, caractérisé en ce qu'il comporte -une ceinture (3) qui est prévue sur la périphérie du rebord 30 supérieur dudit corps, -un unielle ge (56) qui est enfermé à l'intérieur de ladite ceinture, et -une partie de réglage de la taille (55) qui est prévue au niveau adéquat de 1' dite ceinture, dans laquelle ledit en e est coupé et séparé par un intervalle défini pour former des embou le coupe, 2888727 25 un élément sous forme de réseaux de mailles d'un filet (58) étant fixé et superposé rigidement à l'intérieur de ladite ceinture sur lesdits embouts de coupe ainsi que sur ladite ceinture, cet élément étant conçu pour recouvrir lesdits embouts de coupe, un élément sous forme de cordon (61) étant prévu pour réaliser un fond à l'une extrémité ainsi qu'un moyen de liaison à l'autre extrémité, lequel élément de cordon étant accroché sur ledit élément de mailles de façon qu'il puisse glisser librement, et étant suspendu en boucle entre lesdits embouts de coupe, et le tour de taille pouvant être réglé en tirant les extrémités dudit élément de cordon afin de rétrécir ladite ceinture.
A
A41
A41F
A41F 9
A41F 9/02
FR2902657
A1
GRANULES OU GRANULES EFFERVESCENTS
20,071,228
La présente invention concerne des granules ou des granulés effervescents stables comprenant au moins un composé générateur d'effervescence. L'invention concerne en outre des utilisations de tels granules ou granulés ainsi que des aliments supplémentés incorporant ces granules ou granulés. Les granules ou granulés selon l'invention sont destinés à être dilués dans de l'eau pour ensuite, par exemple, être administrés par voie orale ou à usage topique. L'obtention de compositions effervescentes formulées, c'est à dire de compositions telles que des granules ou granulés qui, à la différence d'un simple mélange de poudres, ont subi un changement de forme, et qui sont stables physiquement et chimiquement dans le temps, est une opération difficile à réaliser. En effet, de telles compositions perdent leur effervescence au cours de leur conservation. Ceci est dû, notamment, à l'initiation de la réaction qui conduit à l'effervescence en présence d'eau pendant les étapes de formulation des compositions et de leur mise en forme. C'est par exemple le cas des compositions effervescentes formulées divulguées dans les documents US 5,853,759 et EP 1 140 035. Afin de compenser et de limiter la perte d'effervescence, un moyen classiquement retenu est d'augmenter la quantité de composés effervescents. Ainsi, en fin de conservation, une effervescence est toujours présente, même si elle est nettement moins importante qu'à l'origine. Une telle solution n'est cependant pas envisageable quand la quantité d'agent effervescent à introduire est faible par rapport aux autres constituants de la composition. Un autre moyen retenu pour limiter la perte 35 d'effervescence consiste à éviter de déclencher la réaction d'effervescence en préparant les granules ou granulés à sec, c'est-à-dire sans la présence d'eau ou d'humidité. Cet autre moyen est mis en oeuvre, par exemple, dans les documents WO 9116893 et WO 9115197. En pratique, il est effectivement souhaitable de préparer les granules et granulés à sec lorsque les constituants de ceux-ci sont sensibles à l'humidité. Cela impose par contre de n'utiliser que des liants solubles dans des solvants autres que l'eau, comme les alcools par exemple, pour effectuer des granulations humides. Toutefois, bien souvent, les granules ou granulés préparés à sec ne présentent pas une cohésion suffisante pour éviter un retour à la forme pulvérulente de départ. Or, le maintien de l'intégrité des granules ou granulés obtenus par granulation ou compactage permet une meilleure dissolution de la composition dans l'eau. Cette intégrité est en outre requise par les consommateurs de granules ou granulés. Considérant ce qui précède, un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser des granules ou des granulés effervescents, qui présentent un bon maintien de leur intégrité ainsi qu'une stabilité améliorée de leur effervescence dans le temps. La solution proposée par l'invention a pour premier objet des granules ou granulés effervescents comprenant un composé générateur d'effervescence, caractérisés en ce qu'ils comprennent en outre au moins une gomme préférentiellement biocompatible et 1,0 à 50 mg d'eau par g de granules ou granulés. Elle a pour second objet l'utilisation de tels granules ou granulés dans le domaine pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, agricole ou horticole, de l'hygiène, ou de l'entretien, ainsi que leur utilisation pour la préparation d'aliments supplémentés liquides pour animaux dans lesquels ils sont incorporés. Enfin, elle a pour troisième objet un aliment supplémenté pour animaux incorporant de tels granules ou granulés. Ainsi que cela a été expliqué plus haut, l'homme du métier sait que la présence d'eau a pour effet d'initialiser la réaction d'effervescence. Il en déduit que les gommes selon l'invention, en particulier les gommes naturelles ou non, qui présentent un pouvoir collant en présence d'eau mais qui ne sont pas ou peu solubles dans des solvants biocompatibles, ne devraient pas pouvoir être utilisées pour améliorer la stabilité et la cohésion de granules ou granulés effervescents. En réalisant des granules ou granulés comportant à la fois de l'eau, au moins une gomme et un composé générateur d'effervescence, l'invention va donc à l'encontre de ce préjugé de l'homme du métier. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description non limitative qui va suivre. Les granules ou granulés selon l'invention comprennent un ou plusieurs composés générateurs d'effervescence. Ces composés peuvent être choisis parmi : - les couples associant une source acide choisie parmi l'acide citrique, l'acide tartrique, l'acide malique, l'acide fumarique, l'acide adipique, l'acide succinique, les anhydrides desdits acides, un sel d'acide choisi parmi le phosphate monosodique, le pyrophosphate disodique ou le sulfite sodique, les mélanges de ces acides, anhydrides, et les sels acides ; et une source carbonate choisie parmi le bicarbonate de sodium, le carbonate de sodium, le bicarbonate de potassium, le carbonate de potassium, le sesquicarbonate de sodium, les dérivés d'aminoacides tels que ceux divulgués dans le brevet US 3,392,195 comme le bicarbonate de glycine sodique, le bicarbonate de diglycine sodique, le bicarbonate de glycine sodique, le carbonate de diglycine sodique, le bicarbonate d'arginine sodique, et les mélanges de ces derniers ou pour certains seul ; ou - le percarbonate de sodium, le perborate de sodium ou le carbonate de sodium. Le ou les composés générateurs d'effervescence sont préférentiellement présents à la concentration au minimum de 50 mg par g de granules ou granulés. Encore plus préférentiellement, la concentration de tels composés est au minimum de 100 mg par g de granules ou granulés. Dans les compositions selon l'invention, la ou les gommes sont des gommes naturelle(s) ou non, peu ou pas solubles dans les solvants biocompatibles autres que l'eau, c'est-à-dire, principalement, dans les alcools volatiles comme l'alcool éthylique ou l'alcool isopropylique. Elles présentent en outre un pouvoir collant en présence d'eau, de manière à réaliser la cohésion des granules ou granulés. Ces gommes peuvent être choisies parmi les gommes végétales comme la gomme d'acacia produite par Acacia Senega' et Acacia Seya1', les carraghénanes, les alginates, les pectines, la gomme karaya, la gomme xanthane, ou le chitosan ou ses dérivés, l'acide hyaluronique, ou autres comme les polymères pullulan ou agar, ou le dextran, ou les celluloses et leurs dérivés tels que la methylcellulose ou l'hydroxypropylcellulose, les polymères de l'acide acrylique réticulés avec un éther allylique, tels que ceux connus sous le nom générique de carbomers, essentiellement constitués d'un carbomer ou d'un mélange de carbomers tels que les polymères de l'acide acrylique réticulés avec des polyalkenyl éthers fabriqués par B.F. GoodrichTM sous la dénomination CarbopolTM La ou les gommes sont préférentiellement présentes, dans les granules ou granulés effervescents, à la concentration au minimum de 1 mg par g de granules ou granulés. Préférentiellement, cette concentration est au minimum de 10 mg par g de granules ou granulés. Encore plus préférentiellement, elle est au minimum de 40 mg par g de granules ou granulés. La quantité d'eau présente dans les granules ou granulés selon l'invention est comprise entre 1,0 et 50 mg par g de granules ou granulés, préférentiellement, entre 1,0 et 30 mg par g de granules ou granulés et, plus préférentiellement, entre 10 et 30 mg par g de granules ou granulés. Les solvants biocompatibles autres que l'eau peuvent être choisis parmi les solvants utilisés pour la granulation de composés dans les domaines pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, de l'élevage, agricole ou horticole, de l'hygiène, ou alors, de l'entretien. Ils sont préférentiellement volatiles. Il s'agit par exemple de l'alcool éthylique, de l'alcool propylique ou de l'alcool isopropylique. Le solvant préférentiellement retenu est l'alcool isopropylique. Les granules ou granulés selon l'invention peuvent par ailleurs contenir d'autres composés, dits composés secondaires, acceptables seuls ou associés dans le domaine envisagé. A titre d'exemple dans le domaine pharmaceutique ou vétérinaire, il peut s'agir de composés de charge comme les sucres tels que le lactose, le saccharose ou les maltodextrines, comme les polyols tels que le sorbitol ou le mannitol, comme l'amidon, la cellulose microcristalline, un phosphate, des agents conservateurs comme l'acide benzoïque ou ses sels, de préférence le sel de sodium, ou l'acide para hydroxybenzoïque, ou les esters de l'acide parahydroxybenzoïque de préférence les esters méthylique, éthylique, propylique ou butylique, ou leurs sels, de préférence les sels de sodium, utilisés seuls ou en association, l'acide sorbique ou ses sels, de préférence le sel de potassium, ou le chlorbutanol, des agents de mouillage tels que les anioniques comme le docusate de sodium ou le sulfate de lauryle sodique, des agents tensioactifs, tels que les non ioniques comme les polysorbates ou les polyoxamers, des agents viscosants tels que les gommes comme la gomme adragante ou les gommes d'acacia ou les carraghénanes ou l'acide alginique et ses sels, la gomme karaya, la gomme xanthane, ou le chitosan ou ses dérivés, des substances constituant un tampon comme les phosphates ou les citrates tels que les phosphates sodiques ou potassiques ou l'acide citrique ou ses sels, des agents osmotiques comme le chlorure de sodium ou le mannitol, des lubrifiants comme le dioctylsulfosuccinate de sodium, les polyéthylène glycols et leurs dérivés, le laurylsulfate de sodium, le benzoate de sodium. Les granules ou granulés selon l'invention peuvent également contenir différents additifs tels que des arômes, des agents parfumants, des édulcorants appétibles, des colorants. Les granules ou granulés effervescents selon l'invention trouvent des applications dans de nombreux domaines tels que les domaines alimentaire, pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, de l'élevage, agricole ou horticole, de l'hygiène, de l'entretien. Dans le domaine cosmétique, pharmaceutique et/ou vétérinaire, les granules ou granulés effervescents selon l'invention contiennent un ou plusieurs principes actifs exerçant une activité pharmacologique. Par exemple, les granules ou granulés selon l'invention sont susceptibles de comprendre une ou plusieurs vitamines, minéraux et/ou oligo-éléments. Par ailleurs, les granules ou granulés selon l'invention sont susceptibles de comprendre un ou plusieurs antibiotiques hydrosolubles à action générale ou locale. On peut citer, à titre d'exemple non limitatif, comme antibiotique le chlorhydrate de tétracycline. Les granules ou granulés selon l'invention peuvent aussi comprendre un ou plusieurs agents anthelminthiques ou anti-protozoaires hydrosolubles. On peut citer à titre d'exemple non limitatif l'ivermectine, la milbemycine ou le fipronil. Dans le domaine pharmaceutique ou cosmétique notamment, les granules ou granulés effervescents selon l'invention peuvent être destinés à une administration par voie orale ou à un usage topique après dissolution dans de l'eau. Ils peuvent aussi subir une ou plusieurs étapes de formulation supplémentaires en vue d'obtenir une forme galénique plus adaptée à l'administration. En particulier, à titre d'exemple non limitatif, les granules ou granulés effervescents selon l'invention peuvent subir un compactage pour une mise en forme de comprimés effervescents en évitant une trop forte force de compression, non nécessaire par la présence du liant afin de ne pas nuire à la vitesse de dissolution. L'homme du métier veillera à ce que les constituants individuels des granules ou granulés selon l'invention soient compatibles entre eux. Selon un mode de réalisation, les granules ou granulés selon l'invention sont préparés par granulation au sein d'un granulateur. Pour ce faire, l'ensemble des composants pulvérulents, y compris la ou les gommes, et à l'exception, éventuellement, d'un composé générateur d'effervescence (un membre du couple acide/carbonate lorsqu'il s'agit d'un couple), sont tout d'abord mélangés, soit au préalable, soit dans le granulateur quand il le permet, puis on effectue une pulvérisation d'un solvant organique dans lequel a été introduite, éventuellement, la quantité d'eau retenue, cette quantité d'eau étant susceptible de provenir par ailleurs des composants eux-mêmes (eau résiduelle). Le solvant organique est notamment un alcool, de préférence l'isopropanol. Après élimination de ce solvant par évaporation, des granules ou granulés sont ainsi obtenus. Selon un autre mode de réalisation, les granules ou granulés selon l'invention sont préparés au moyen d'un granulateur à lit d'air fluidisé dans lequel la composition est mise en suspension dans un courant d'air. Un solvant organique non aqueux dans lequel à été introduite la quantité d'eau retenue tel que décrit précédemment est alors pulvérisé au moyen d'une buse. Après élimination du solvant par évaporation des granules ou granulés ainsi obtenus, les agglomérés résultants sont calibrés. Selon encore un autre mode de réalisation, les granules ou granulés sont préparés par compactage au moyen d'un compacteur dans lequel la composition, après avoir été mélangée et sur laquelle la quantité d'eau a été éventuellement très finement pulvérisée, est immédiatement introduite dans le compacteur. Les compactés résultants sont broyés puis calibrés. L'invention inclut également, comme technique de granulation ou de compactage, toute autre technique connue de l'homme du métier permettant d'obtenir le même résultat. L'invention concerne un procédé de fabrication de granulés effervescents comprenant au moins une gomme, naturelle ou non, peu ou pas solubles dans les solvants biocompatibles autres que l'eau, au moins un composé générateur d'effervescence et de 1,0 à 50 mg d'eau par g de la composition comprenant une étape de pulvérisation d'un solvant organique non aqueux dans lequel a été introduite la quantité d'eau retenue. L'invention concerne aussi un tel procédé de fabrication de granules ou granulés effervescents mis en œuvre au moyen d'un granulateur à lit d'air fluidisé, le solvant organique non aqueux dans lequel a été introduite la quantité d'eau retenue étant pulvérisé sur la composition mise en suspension dans un courant d'air au moyen d'une buse. L'invention concerne par ailleurs un procédé de fabrication de granules ou granulés effervescents comprenant au moins une gomme, naturelle ou non, peu ou pas solubles dans les solvants biocompatibles autres que l'eau, au moins un composé générateur d'effervescence et de 1, 0 à 50 mg d'eau par g de granules ou granulés par compaction au moyen d'un compacteur dans lequel la quantité d'eau est finement pulvérisée sur le mélange des autres constituants avant compaction, les compactés résultants sont ensuite broyés et calibrés. Les produits obtenus après granulation ou compactage et broyage, ont un diamètre supérieurs à 50 pm et inférieurs à 6 mm, préférentiellement compris entre 150 pm et 1 mm pour les granules et entre 2 mm et 6 mm pour les granulés. Dans le domaine de l'alimentation animale et de la thérapeutique vétérinaire, la présente invention a aussi pour objet l'utilisation des granules ou granulés effervescents selon l'invention pour la préparation d'aliments supplémentés liquides (aqueux) ou de l'eau de boisson supplémentée pour animaux. Dans le milieu aquatique tel que les aquariums, mares ou bassins, on introduit les granules ou les granulés tels quels ce qui permet de traiter les organismes aquatiques (poissons, crustacés, plantes aquatiques, mollusques, algues ...) par balnéation. De même on introduit les granules ou les granulés tels quels dans de l'eau pour les produits d'entretien, les cosmétiques comme les sels de bains, les produits agricoles ou horticoles. Des études ont été réalisées afin de mettre en évidence les avantages des granules ou granulés selon l'invention, ainsi que leurs procédés de préparation. Les résultats de ces études sont reportés dans les exemples ci-après. Ceux-ci ne sont donnés qu'à titre d'illustration et ne doivent pas être considérés comme limitant l'invention. EXEMPLE 1 Préparation de granulés effervescents conformément à l'invention (granulés N 1) et comparatif avec des granulés préparés selon l'art antérieur (granulés N 2) Les granulés N 1 et N 2 sont préparés à partir des 15 composants listés dans le tableau suivant : GRANULES COMPOSANTS N 1 N 2 Chlorure de sodium 4,70 g 4,70 g Chlorure de potassium 3,00 g 3,00 g Bicarbonate de sodium 13,40 g 13,40 g Acide citrique 7,80 g 7,80 g Lactose raffiné 47,73 g 47,73 g Glycine 4,58 g 4,58 g Ethyl vanilline 0,03 g 0,03 g Poudre lactosérum spray 10,00 g 10,00 g Gomme d'acacia 4,00 g 4,00 g Farine de riz 1,00 g 1,00 g Farine de caroube 1,00 g 1,00 g Sélenomethionine (2000 ppm) 0,50 g 0,50 g Vit E 1, 76 g 1, 76 g Bactéries lactiques 0,50 g 0,50 g Pour les granulés N 1, on mélange mécaniquement les différents composants à l'exception du bicarbonate de 20 sodium. L'eau est vaporisée très finement sur le mélange sous agitation. Quant le mélange est apparemment sec (pas de trace d'eau apparente), on ajoute, dans un étape ultérieure au mélange de la gomme et de l'eau, le bicarbonate de sodium. La granulation est effectuée par vaporisation de l'alcool isopropylique. Une fois que la granulation est terminée, le solvant est chassé sous vide avec un léger chauffage. Il apparaît que le teneur en eau des granulés, déterminée par perte à la dessiccation, est de 15 mg/g de granulés. Pour les granulés N 2, on mélange mécaniquement l'ensemble des composants. Une fois que le mélange est réalisé, la granulation est effectuée par vaporisation de l'alcool isopropylique. Lorsque la granulation est terminée, le solvant est chassé sous vide avec un léger chauffage. On observe immédiatement que la granulation a été incomplète et que la composition se présente sous forme pulvérulente. EXEMPLE 2 : Préparation de granules effervescents par compactage et broyage selon l'invention (granulés N 3) et comparatif avec des granules préparés selon l'art antérieur (granulés N 4) Les granules N 3 et N 4 sont préparés à partir des composants listés dans le tableau suivant : GRANULES COMPOSANTS N 3 N 4 Laponite 3,2 g 3,2 g Chlorure de potassium 0,022 g 0,022 g Iodure de potassium 0,0016 g 0,0016 g Bromure de sodium 0,0032 g 0,0032 g Chlorure de magnésium 0,042 g 0,042 g Sulfate de magnésium 0,028 g 0,028 g Bicarbonate de sodium 17,816 g 17,816 g Acide citrique anhydre 10,184 g 10,184 g Percarbonate de sodium 30,0 g 30,0 g Lactose 29,7032 g 29,7032 g Gomme d'acacia 4,0 g 4,0 g PEG 6000 5, 0 g 5, 0 g Pour la préparation des granules N 3, on mélange mécaniquement les différents composants à l'exception du bicarbonate de sodium. L'eau est vaporisée très finement sur le mélange sous agitation. Quand le mélange est apparemment sec, c'est-à-dire lorsque qu'il n'y a pas de trace d'eau apparente, le compactage est effectué. Les produits compactés sont ensuite broyés puis calibrés par passage sur une grille de 4 mm. Il apparaît que la teneur en eau des granules, déterminée par perte à la dessiccation, est de 27 mg / g de granules. Pour les granules N 4, on mélange mécaniquement les différents composants à l'exception du bicarbonate de sodium. Le compactage est effectué. Les produits compactés sont ensuite broyés et calibrés par passage sur une grille de 4 mm. On remarque immédiatement qu'au broyage on obtient presque exclusivement de la poudre. EXEMPLE 3 : Evaluation de l'effervescence des granulés 20 N 1. L'évaluation de l'effervescence des granulés N 1 de l'Exemple 1 est effectuée par détermination du temps d'émission de bulles de gaz de 10 granulés de poids 25 équivalent, voisin de 10 mg, mis dans 100 ml d'eau du robinet. A chaque temps de conservation, le résultat est exprimé en pourcentage, représentant le rapport du temps d'effervescence au temps envisagé par rapport au temps initial. On obtient alors le tableau suivant : 30 TEMPS DE CONSERVATION % t initial 100 t 14 jours 96 t 1 mois 94 t 2 mois 95 Il apparaît que les granulés N 1 présentent une bonne stabilité dans le temps. Après 2 mois, 95% de l'effervescence initiale est conservée. EXEMPLE 4 : Evaluation de l'effervescence des granules N 3. L'évaluation de l'effervescence des granules N 3 10 obtenus par compactage suivi d'un broyage et calibrage, a été réalisée par détermination du temps d'émission de bulles de gaz de 5 granules de poids équivalent, voisin de 150 mg, mis dans 100 ml d'eau du robinet. A chaque temps de conservation, le résultat est exprimé en 15 pourcentage, représentant le rapport du temps d'effervescence au temps envisagé par rapport au temps initial. On obtient alors le tableau suivant : TEMPS DE CONSERVATION % t initial 100 t 14 jours 98 t 1 mois 97 t 2 mois 97 20 De même que pour les granulés N 1, il apparaît que les granules N 3 présentent une bonne stabilité dans le temps. Après 2 mois, 97% de l'effervescence initiale est conservée. 25 En définitive, la présence d'eau dans les granules ou granulés selon l'invention améliore de manière inattendue leurs propriétés physiques telles que la stabilité physique (cohésion ou maintien de l'intégrité de la forme granulée ou compactée), l'effervescence (maintien de la 30 qualité effervescente) et la stabilité chimique de leurs5 constituants en particulier celle des principes actifs dans le cas des granules ou granulés à usage cosmétique, pharmaceutique ou vétérinaire, d'hygiène ou d'environnement, de l'élevage, agricole ou horticole. La plus grande stabilité physique due à la cohésion améliorée des granules ou granulés effervescents conduit à une moindre dégradation : moins de production de poudre par effritement des granulés ou granules (qui peuvent être obtenus par granulation ou compactage suivi ou non d'un broyage et calibrage). Il y a ainsi une meilleure conservation de l'intégrité des compositions effervescentes. En outre, les granules et granulés selon l'invention ne perdent pas leur effervescence. Il est ainsi possible de les stocker pendant de plus longues périodes de temps. Enfin, la meilleure stabilité physique et/ou la conservation du caractère effervescent entraînent une meilleure protection et une meilleure stabilité des constituants de ces compositions effervescentes. Ceci est utile pour tous les constituants pour lesquels il s'avère important de garantir la quantité et la qualité apportée par la composition effervescente. En particulier, c'est important pour les principes actifs, notamment vis-à-vis des agressions extérieures dus aux facteurs environnementaux tels que la chaleur ou l'humidité, ou vis-à-vis des opérations éventuelles de transformation (compactage par exemple) des compositions effervescentes sous forme de granulés effervescents ou de granules effervescentes
L'invention concerne des granules ou granulés effervescents comprenant un composé générateur d'effervescence. L'invention se caractérise en ce que les granules ou granulés comprennent en outre au moins une gomme et 1,0 à 50 mg d'eau par g de granules ou granulés. L'invention s'applique en particulier à la préparation d'aliments supplémentés pour animaux.
1. Granules ou granulés effervescents comprenant un composé générateur d'effervescence, caractérisés en ce qu'ils comprennent en outre au moins une gomme et 1,0 à 50 mg d'eau par g de granules ou granulés. 2. Granules ou granulés selon la 1, dans lesquels la gomme n'est pas ou peu soluble dans des solvants biocompatibles autres que l'eau et présente un pouvoir collant en présence d'eau. 3. Granules ou granulés selon l'une des 1 ou 2, dans lesquels la gomme est choisie parmi la gomme d'acacia, les carraghénanes, les alginates, les pectines, la gomme karaya, la gomme xanthane, ou le chitosan ou ses dérivés, l'acide hyaluronique, ou autres parmi les polymères pullulan ou agar, ou le dextran, ou les celluloses et leurs dérivés, les carbomers, seule ou associée avec d'autres gommes. 4. Granules ou granulés selon la 3, dans laquelle la gomme est la gomme d'acacia. 5. Granules ou granulés selon l'une des précédentes, dans lesquels la ou les gommes sont présentes à la concentration au minimum de 1 mg par g de granules ou granulés, préférentiellement à la concentration au minimum de 10 mg par g de granules ou granulés et encore plus préférentiellement à la concentration au minimum de 40 mg par g de granules ou granulés. 6. Granules ou granulés selon l'une des précédentes, dans lesquels le composé générateur d'effervescence représente au moins 50 mg par g de la granules ou granulés. 7. Granules ou granulés selon l'une des précédentes comprenant de 10 à 30 mg d'eau par g de granules ou granulés. 8. Granules ou granulés selon l'une des 5 précédentes, comprenant en outre un ou plusieurs composés secondaires. 9. Granules ou granulés selon la 8, dans lesquels le composé secondaire est le lactose. 10. Granules ou granulés effervescents selon l'une 10 des précédentes, susceptibles d'être obtenus selon un procédé de fabrication comprenant une étape de pulvérisation d'un solvant organique non aqueux dans lequel a été introduite la quantité d'eau retenue. 11. Granules ou granulés selon la 10, 15 caractérisés en ce que le procédé de fabrication est mis en oeuvre au moyen d'un granulateur à lit d'air fluidisé, le solvant organique non aqueux dans lequel a été introduite la quantité d'eau retenue étant pulvérisé sur la composition mise en suspension dans un courant d'air 20 au moyen d'une buse. 12. Granules ou granulés selon l'une des 1 à 9, susceptibles d'être obtenus par compaction au moyen d'un compacteur dans lequel la quantité d'eau est finement pulvérisée sur le mélange des 25 autres constituants avant compaction, les compactés résultants étant ensuite broyés et calibrés. 13. Utilisation de granules ou granulés selon l'une quelconque des 1 à 12 dans le domaine pharmaceutique, ou vétérinaire, ou cosmétique, ou 30 agricole et horticole, ou de l'hygiène, ou de l'entretien. 14. Utilisation de granules ou granulés selon la 13, en tant que médicament. 15. Utilisation de granules ou granulés selon l'une 35 des 1 à 12, pour la préparation d'alimentssupplémentés liquides ou d'eau de boisson supplémentée pour animaux dans lesquels on a incorporé lesdits granules ou granulés. 16. Aliment supplémenté pour animaux incorporant des 5 granules ou granulés selon l'une des 1 à 12. 17. Eau de boisson supplémentée pour animaux incorporant des granules ou granulés selon l'une des 1 à 12. 10 18. Balnéation des organismes aquatiques par dissolution des granules ou granulés selon l'une des 1 à 12 dans le milieu aquatique.
A
A61,A23
A61K,A23L,A61P
A61K 9,A23L 33,A61K 8,A61K 47,A61P 31
A61K 9/16,A23L 33/00,A61K 8/02,A61K 8/72,A61K 9/46,A61K 47/30,A61P 31/00
FR2899168
A1
ENSEMBLE DE CHARGEMENT DES BAGAGES POUR UN COMPARTIMENT A BAGAGES DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN PLANCHER REGLABLE EN HAUTEUR
20,071,005
L'invention concerne un ensemble de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule automobile, un plancher d'un tel ensemble et une glissière d'un tel ensemble. Il est connu de réaliser un ensemble de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un plancher de chargement réglable en hauteur par paliers, ceci afin de permettre un compartimentage de l'espace de rangement des bagages et/ou un chargement/déchargement d'objets plus aisé. Les agencements connus sont généralement de manipulation complexe pour l'utilisateur voulant régler la hauteur du plancher. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un agencement 15 d'ensemble de plancher permettant un réglage particulièrernent aisé de la hauteur du plancher A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un ensemble de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule 20 automobile, ledit ensemble comprenant un plancher de chargement réglable en hauteur par paliers, ledit ensemble comprenant en outre deux glissières latérales, destinées à être disposées sensiblement verticalement et solidaires de l'avant de la structure dudit compartiment, ledit plancher comprenant des moyens d'association solidaires de ses coins avant, lesdites glissières 25 comprenant des moyens réciproques disposés selon leur longueur selon une pluralité de positions, lesdits moyens d'association et moyens réciproques étant respectivement agencés de sorte à pouvoir coopérer entre eux, lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, de sorte à bloquer le coulissement dudit plancher vers le bas selon une position donnée, et à ne pas coopérer entre eux 30 lorsqu'une rotation vers le haut est imprimée audit plancher, de sorte à permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières afin d'amener ledit plancher vers une autre position. De la sorte, l'utilisateur peut aisément effectuer le réglage en hauteur du plancher, la course dudit plancher étant définie par les glissières et le blocage/déblocage du coulissement étant effectué par une simple rotation du plancher, actionnée notamment par la main de l'utilisateur saisissant l'arrière du plancher. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, transversal, latéral, vertical, horizontal,...) sont pris en référence à l'ensemble de chargement des bagages disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un plancher d'un tel ensemble, ledit plancher comprenant des moyens d'association solidaires de ses coins avant, lesdits moyens d'association étant agencés pour pouvoir coopérer avec les moyens réciproques disposés sur les glissières lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, et pour pouvoir coulisser dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut. Selon un troisième aspect, l'invention propose une glissière d'un tel ensemble, ladite glissière comprenant des moyens réciproques, lesdits moyens réciproques étant agencés pour pouvoir coopérer avec des moyens d'association solidaires des coins avant du plancher lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, et pour permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une vue schérnatique partielle latérale d'un ensemble selon l'invention, le plancher étant disposé en position horizontale (a) et après rotation vers le haut (b). En référence à la figure, on décrit à présent un ensemble 1 de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un plancher 2 de chargement réglable en hauteur par paliers, ledit30 3 ensemble comprenant en outre deux glissières 3 latérales, destinées à être disposées sensiblement verticalement et solidaires de l'avant de la structure dudit compartiment, ledit plancher comprenant des moyens d'association 4 solidaires de ses coins avant, lesdites glissières comprenant des moyens réciproques 5 disposés selon leur longueur selon une pluralité de positions, lesdits moyens d'association et moyens réciproques étant respectivement agencés de sorte à pouvoir coopérer entre eux, lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, de sorte à bloquer le coulissement dudit plancher vers le bas selon une position donnée, et à ne pas coopérer entre eux lorsqu'une rotation vers le haut, selon l'axe passant sensiblement par lesdits coins avant, est imprimée audit plancher par un utilisateur, de sorte à permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières afin d'amener ledit plancher vers une autre position. Selon la réalisation représentée, l'ensemble 1 comprend en outre une pluralité de couples de butées 6, destinées à être disposées selon différentes positions de réglages en partie arrière de la structure du compartiment à bagages, lesdites butées étant agencées pour recevoir en appui les coins arrière 7 du plancher 2 lorsque ledit plancher est disposé horizontalement selon une position de réglage donnée et pour ne pas interférer avec lesdits coins arrière lorsque ledit plancher est déplacé en coulissement après rotation vers le haut. Selon la réalisation représentée, les moyens d'association 4 et moyens réciproques 5 sont respectivement agencés de sorte à assurer le maintien du plancher 2 en position horizontale lorsqu'ils coopèrent entre eux, ce qui permet, le cas échéant, de s'affranchir de l'utilisation de butées 6. Selon la réalisation représentée, un moyen d'association 4 présente au moins une saillie 8 par rapport à un plan transversal vertical, lorsque le plancher 2 est disposé horizontalement, ladite saillie étant agencée pour pouvoir coopérer en butée avec un moyen de butée 9 prévu sur la glissière 3, et pour pouvoir se dégager dudit moyen de butée lorsque ledit plancher est mis en rotation vers le haut. Selon la réalisation représentée, chaque moyen d'association 4 est formé d'une plaque sensiblement rectangulaire, ladite plaque étant monté perpendiculairement et inclinée par rapport au plancher 2, de sorte que deux de ses coins opposés forrnent saillies 8, les glissières 3 comprenant chacune deux rails 10, les moyens de butée 9 étant formés par des orifices 11, prévus respectivement sur chacun desdits rails, dans lesquels peuvent s'engager lesdits coins. Selon une réalisation non représentée, un tel ensemble 1 peut comprendre en outre un système d'assistance au coulissement du plancher 2, ledit système comprenant par exemple au moins un vérin permettant d'alléger l'effort à fournir par l'utilisateur. De façon non représentée, le plancher 2 peut comprendre une poignée arrière de préhension, ceci afin de faciliter sa mise en rotation. De façon non représentée, les moyens d'association 4 sont solidaire des coins avant du plancher 2 par l'intermédiaire d'un dispositif de débattement agencé pour permettre une rotation desdits moyens d'association par rapport audit plancher lorsqu'une force supérieure à une force seuil est exercée vers le haut quand ledit plancher est en position de coulissement. Une telle réalisation permet d'éviter une détérioration de l'ensemble 1 lorsque l'utilisateur exerce une force trop importante vers le haut lors de la rotation dudit plancher, qui fait alors bras de levier. Un plancher 2 d'un tel ensemble 1 comprend des moyens d'association 4 solidaires de ses coins avant, lesdits moyens d'association étant agencés pour pouvoir coopérer avec les moyens réciproques 5 disposés sur les glissières 3 lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, et pour pouvoir coulisser dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut. Selon la réalisation représentée, chaque moyen d'association 4 présente au moins une saillie 8 par rapport à un plan transversal vertical, lorsque le plancher 2 est disposé horizontalement, ladite saillie étant agencée pour pouvoir coopérer en butée avec un moyen de butée 9 prévu sur la glissière 3, et pour 5 pouvoiir se dégager dudit moyen de butée lorsque ledit plancher est mis en rotation vers le haut. Une glissière 3 d'un tel ensemble comprend des moyens réciproques 5, lesdits moyens réciproques étant agencés pour pouvoir coopérer avec des moyens ~o d'association 4 solidaires des coins avant du plancher 2 lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, et pour permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut
L'invention concerne un ensemble (1) de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un plancher (2) de chargement réglable en hauteur par paliers, ledit ensemble comprenant en outre deux glissières (3) latérales, destinées à être disposées sensiblement verticalement et solidaires de l'avant de la structure dudit compartiment, ledit plancher comprenant des moyens d'association (4) solidaires de ses coins avant, lesdites glissières comprenant des moyens réciproques (5) disposés selon leur longueur selon une pluralité de positions, lesdits moyens d'association et moyens réciproques étant respectivement agencés de sorte à pouvoir coopérer entre eux, lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, de sorte à bloquer le coulissement dudit plancher vers le bas selon une position donnée, et à ne pas coopérer entre eux lorsqu'une rotation vers le haut est imprimée audit plancher, de sorte à permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières afin d'amener ledit plancher vers une autre position.
1. Ensemble (1) de chargement des bagages pour compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un plancher (2) de chargement réglable en hauteur par paliers, ledit ensemble étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre deux glissières (3) latérales, destinées à être disposées sensiblement verticalement et solidaires de l'avant de la structure dudit compartiment, ledit plancher comprenant des moyens d'association (4) solidaires de ses coins avant, lesdites glissières comprenant des moyens réciproques (5) disposés selon leur longueur selon une pluralité de positions, lesdits moyens d'association et moyens réciproques étant respectivement agencés de sorte à pouvoir coopérer entre eux, lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, de sorte à bloquer le coulissement dudit plancher vers le bas selon une position donnée, et à ne pas coopérer entre eux lorsqu'une rotation vers le haut est imprimée audit plancher, de sorte à permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières afin d'amener ledit plancher vers une autre position. 2. Ensemble selon la 1, ledit ensemble comprenant en outre une pluralité de couples de butées (6), destinées à être disposées selon différentes positions de réglages en partie arrière de la structure du compartiment à bagages, lesdites butées étant agencées pour recevoir en appui les coins arrière (7) du plancher lorsque ledit plancher est disposé horizontalement selon une position de réglage donnée et pour ne pas interférer avec lesdits coins arrière lorsque ledit plancher est déplacé en coulissement après rotation vers le haut. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, les moyens d'association (4) et moyens réciproques (5) étant en outre respectivement agencés de sorte à assurer le maintien du plancher (2) en position horizontale lorsqu'ils coopèrent entre eux. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, chaque moyen d'association (4) présentant au moins une saillie (8) par rapport à un plan transversal vertical, lorsque le plancher (2) est disposé horizontalement, ladite saillie étant agencée pour pouvoir coopérer en butée avec un moyen de butée (9) prévu sur la glissière (3), et pour pouvoir se dégager dudit moyen de butée lorsque ledit plancher est mis en rotation vers le haut. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, chaque moyen d'association (4) étant formé d'une plaque sensiblement rectangulaire, ladite plaque étant monté perpendiculairement et inclinée par rapport au plancher (2), de sorte que deux de ses coins opposés forment saillies (8), les glissières (3) comprenant chacune deux rails (10), les moyens de butée (9) étant formés par des orifices (11), prévus respectivement sur chacun desdits rails, dans lesquels peuvent s'engager lesdits coins. 6. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, ledit ensemble comprenant en outre un système d'assistance au coulissement du plancher (2). 7. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, le plancher (2) comprenant une poignée arrière de préhension. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 7, les moyens d'association (4) étant solidaire des coins avant du plancher (2) par l'intermédiaire d'un dispositif de débattement agencé pour permettre une rotation desdits moyens d'association par rapport audit plancher lorsqu'une force supérieure à une force seuil est exercée vers le haut quand ledit plancher est en position de coulissement. 9. Plancher d'un ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, ledit plancher comprenant des moyens d'association (4) solidaires de ses coins avant, lesdits moyens d'association étant agencés pour pouvoir coopérer avec les moyens réciproques (5) disposés sur les glissières (3) lorsque ledit plancherest disposé horizontalement, et pour pouvoir coulisser dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut. 10. Plancher (2) selon ia 9, lorsqu'elle dépend de la 4, chaque moyen d'association présentant au moins une saillie (8) par rapport à un plan transversal vertical, lorsque le plancher (2) est disposé horizontalement, ladite saillie étant agencée pour pouvoir coopérer en butée avec un moyen de butée (9) prévu sur la glissière (3), et pour pouvoir se dégager dudit moyen de butée lorsque ledit plancher est mis en rotation vers le haut. 11. Glissière (3) d'un ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, ladite glissière comprenant des moyens réciproques (5), lesdits moyens réciproques étant agencés pour pouvoir coopérer avec des moyens d'association (4) solidaires des coins avant du plancher (2) lorsque ledit plancher est disposé horizontalement, et pour permettre le coulissement desdits moyens d'association dans lesdites glissières lorsque ledit plancher subit une rotation vers le haut.
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2892765
A1
LIGNE D'ECHAPPEMENT DES GAZ NOTAMMENT POUR MOTEUR DIESEL DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,504
La présente invention concerne une ligne d'échappement de gaz pour moteur de véhicule automobile. Les polluants issus de la combustion d'un moteur de véhicule automobile que celui-ci soit un moteur Diesel ou essence, sont majoritairement des hy- drocarbures imbrûlés, des oxydes d'azote (monoxyde d'azote NO et dioxyde d'azote NO2), les oxydes de carbone (monoxyde de carbone CO) et dans le cas des moteurs Diesel et des moteurs à injection directe à essence, des particules. Afin de respecter les normes environnementales internationales, la maîtrise des émissions de HC, de CO, de NOx et de particules est impérative et des technologies de post-traitement des gaz sont indispensables. Dans l'état de la technique, les systèmes de post-traitement Diesel de ce type sont constitués par un catalyseur d'oxydation et dans un certain nombre de cas, par un filtre à particules. Dans ces derniers cas, le filtre à particules, qui retient les particules carbonées, doit être régénéré périodiquement. Cette régéné-ration est obtenue par élévation de la température du filtre jusqu'à une température comprise entre 450 C à 700 C, de façon classique. Cette température est obtenue par une élévation de la température des gaz en sortie du moteur et par la génération d'un exotherme supplémentaire par oxydation d'HC et CO émis par le moteur au sein du catalyseur. Cependant, la génération régulière d'exotherme sur les catalyseurs est à l'origine d'un vieillissement accéléré de ces derniers, ce qui amène à limiter l'intensité de l'exotherme qui peut être généré. Par ailleurs, l'utilisation de post-injections, c'est-à-dire d'injections de carburant tardives après le point mort haut du cycle, qui entraîne des fortes émissions d'HC et CO à l'échappement afin de générer l'exotherme, est à l'origine d'une importante dilution du gazole dans l'huile de lubrification du moteur. Or, cette lubrification est préjudiciable à la durée de vie du moteur. Des solutions consistant à remplacer cette post-injection par une intro- duction de carburant à l'échappement afin de générer l'exotherme, ont déjà été développées, mais les lignes d'échappement connues actuellement ne permet- tent pas de tirer pleinement profit d'un tel système car les formulations catalyti- ques adaptées à la dépollution HC-CO ne tolèrent pas de très forts exothermes. Par ailleurs, une bonne efficacité de dépollution HC-CO nécessite un positionne- ment de catalyseur proche de la sortie des gaz du moteur alors que l'introduction de carburant à l'échappement nécessite une distance d'homogénéisation du mélange et donc une éloignement de catalyseur. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet une , du type comportant des moyens formant catalyseur d'oxydation et des moyens formant filtre à particules, caractérisée en ce qu'elle comporte des premiers moyens formant catalyseur placés à proximité de la sortie des gaz du moteur et des moyens d'introduction de carburant dans la ligne d'échappement en aval de ces moyens formant cata- lyseur et en amont de seconds moyens formant catalyseur associés aux moyens formant filtre à particules, pour aider à leur régénération, la température d'allumage des premiers moyens formant catalyseur étant inférieure à celle des seconds moyens formant catalyseur. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - les premiers moyens formant catalyseur comportent des métaux pré-cieux majoritairement à base de platine ; - les seconds moyens formant catalyseur comportent des métaux pré-cieux majoritairement à base de palladium ; - les seconds moyens formant catalyseur et les moyens formant filtre à 20 particules sont intégrés sur un même support ; - les seconds moyens formant catalyseur et les moyens formant filtre à particules sont intégrés sur deux supports différents ; - elle comporte des moyens formant piège à NOx en aval des moyens d'introduction ; 25 - le carburant comporte un additif d'aide au traitement des gaz et à la régénération des moyens formant filtre à particules ; et - le moteur est associé à des moyens d'aide à la régénération des moyens formant filtre à particules, par déclenchement d'une phase de post-injection de carburant dans les cylindres de celui-ci. 30 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé, qui représente un schéma synoptique illustrant la structure d'un exemple de réalisation d'une ligne d'échappement selon l'invention. On a en effet illustré sur cette figure, une ligne d'échappement notamment pour moteur de véhicule automobile, cette ligne d'échappement étant désignée par la référence générale 1. Le moteur est quant à lui désigné par la référence générale 2 et se présente par exemple sous la forme d'un moteur Diesel à quatre cylindres. Bien entendu, d'autres types de moteurs peuvent être envisagés. Ce moteur est associé à un collecteur des gaz d'échappement en sortie des cylindres du moteur désigné par la référence générale 3, et à un turbo-compresseur désigné par la référence générale 4, débouchant dans la ligne d'échappement. Cette ligne d'échappement comporte des moyens formant catalyseur d'oxydation et des moyens formant filtre à particules. Des moyens formant piège à NOx peuvent également être envisagés. Dans l'exemple de réalisation illustré, la ligne d'échappement corn- porte des premiers moyens formant catalyseur placés à proximité de la sortie des gaz du moteur. Ces premiers moyens formant catalyseur sont désignés par la référence générale 5 sur cette figure et permettent alors de traiter les émissions d'HC et CO du moteur afin d'être compatible avec les normes antipollution. Ces premiers moyens formant catalyseur sont caractérisés par une faible température d'allumage/amorçage et une bonne résistance au soufre. Par exemple, les métaux précieux de ce catalyseur sont en majorité du platine. La ligne d'échappement comporte également des moyens d'introduction de carburant comme par exemple du gazole, dans la ligne d'échappement en aval de ces premiers moyens formant catalyseur 5. Ces moyens d'introduction sont désignés par la référence générale 6 sur cette figure et comprennent par exemple des moyens de pilotage de l'introduction désignés par la référence générale 7 à partir d'un réservoir de car- burant 8 du véhicule. Ceci permet alors d'introduire du carburant dans la ligne d'échappement en aval des premiers moyens formant catalyseur 5 et en amont de seconds moyens formant catalyseur associés aux moyens formant filtre à particules afin d'aider à leur régénération. Ces moyens sont désignés par la référence générale 9 sur cette figure et comprennent alors une association de moyens formant catalyseur et de moyens formant filtre à particules, qui peuvent être déposés par exemple sur deux supports différents ou encore être intégrés sur un même support de façon classique. En fait, ces moyens 9 sont par exemple placés à une distance suffisante des moyens 6 d'introduction de carburant dans la ligne d'échappement pour permettre une bonne homogénéisation du mélange gaz/carburant. Par exemple, une distance supérieure à 30 cm peut être envisagée. Ces moyens peuvent par exemple être formés par un filtre à particules catalysé dont la formulation catalytique est différente de celle des premiers moyens formant catalyseur. Cette formulation est alors caractérisée par une capacité à oxyder une forte quantité d'hydrocarbures à partir d'une certaine température, par exemple supérieure à 250 C. Cette caractéristique s'accompagne d'une température d'allumage/amorçage plus élevée que celle des premiers moyens formant catalyseur. Par exemple, les métaux précieux de cette imprégnation catalytique de ces seconds moyens formant catalyseur peuvent être composés majoritairement de palladium. Bien entendu, de très nombreux modes de réalisation différents peu-vent être envisagés. Ainsi par exemple, des moyens formant piège à NOx en aval des moyens d'introduction peuvent également être envisagés, que ceux-ci soient directement intégrés dans la ligne d'échappement ou qu'ils se présentent sous la forme par exemple d'un additif mélangé au carburant et destiné à se déposer avec les particules auxquelles il est mélangé, sur les moyens de dépollution intégrés dans la ligne d'échappement. On notera également que le moteur peut être associé à des moyens d'enclenchement de post-injections de carburant dans les cylindres de celui-ci, de façon classique. De même, les premiers moyens formant catalyseur peuvent être constitués d'une ou de plusieurs briques catalytiques dont l'imprégnation catalytique est homogène ou hétérogène. Dans ce cas, la caractéristique de température d'allumage basse et la composition en métaux précieux majoritairement en pla- tine, s'appliquent à au moins l'un de ces éléments ou à l'une des zones de ces éléments dans le cas où ceux-ci sont hétérogènes. Les seconds moyens formant catalyseur associés au filtre à particules, peuvent être constitués soit d'un filtre à particules catalysé, soit d'un catalyseur d'oxydation de taille variable suivi d'un filtre à particules catalysé ou non. L'imprégnation catalytique de ces différents éléments peut être homo-gène ou hétérogène, et elle peut être différente ou identique. L'imprégnation catalytique des éléments en aval des moyens d'introduction de carburant dans la ligne d'échappement, peut être constituée de toute formulation permettant d'oxyder de façon durable de fortes quantités d'hydrocarbure et donc de générer de forts exothermes. Cette formulation peut contenir ou non des métaux précieux. En revanche, cette formulation n'est pas à même d'être utilisée seule pour la dépollution HC et CO dans la ligne d'échappement concernée. Un système de post-traitement des NOx peut également être associé à cette ligne d'échappement. Dans ce cas, ce système est placé en aval des premiers moyens formant catalyseur. Une formulation de type piège à NOx peut également être utilisée sur le filtre à particules, cette formulation pouvant alors éventuellement être combinée avec la formulation optimisée de traitement des hydrocarbures ou dé-posée sur des zones différentes du filtre ou du catalyseur. On conçoit alors que le fonctionnement d'un tel système est le suivant. En phase de démarrage, par exemple sur cycle MVEG, les premiers moyens formant catalyseur s'amorcent rapidement de part leur formulation à fai- ble température d'allumage et de par leur positionnement en sortie du moteur. En phase de régénération des moyens formant filtre à particules, la température de sortie des gaz du moteur est si nécessaire augmentée afin de porter le filtre à particules catalysé ou les seconds moyens formant catalyseur à une température où ils peuvent oxyder une forte quantité d'hydrocarbures. En- suite le système d'introduction de carburant à l'échappement entre en fonction et entraîne par oxydation des hydrocarbures, un dégagement de température important, c'est-à-dire un exotherme, dans le filtre à particules catalysé ou les seconds moyens formant catalyseur afin de porter le filtre à particules à sa température de régénération, c'est-à-dire entre 500 et 700 C. On conçoit alors qu'une telle structure présente un certain nombre d'avantages qui résultent de la combinaison des trois éléments précités et permet d'optimiser le potentiel d'introduction de carburant à l'échappement. Les premiers moyens formant catalyseur d'oxydation en sortie du moteur engendrent un exo- therme réduit lors des régénérations du filtre à particules, ce qui réduit son vieillissement et permet d'assurer une meilleure durabilité de la fonction de dépollution HC-CO. L'éloignement entre le dispositif d'introduction de carburant à l'échappement et le filtre à particules catalysé permet d'optimiser le mélange en- tre le carburant introduit et les gaz d'échappement avant les seconds moyens formant catalyseur et donc d'optimiser l'efficacité du dispositif. L'utilisation d'une formulation catalytique à forte capacité d'oxydation des hydrocarbures par exemple à base de palladium, sur le filtre à particules ou sur les seconds moyens formant catalyseur, placés juste devant ce filtre à parti- cules, permet de générer un exotherme plus fort sans vieillissement accru. Il est ainsi possible d'atteindre des températures plus élevées dans le filtre à particules et de garantir une régénération plus efficace et plus fiable du filtre à particules. La possibilité de générer un fort exotherme sur le filtre à particules ou sur les seconds moyens formant catalyseur placés juste devant ce filtre à particules, permet d'optimiser l'utilisation de l'introduction de carburant à l'échappement et de limiter ainsi la pénalité en consommation liée à la régénération du filtre à particules. Cette association permet d'obtenir de fortes températures dans le filtre sans entraîner de dilution d'huile excessive liée à la post-injection. Les forts exothermes générés dans le filtre à particules permettent d'empêcher l'empoisonnement par le soufre de la formulation utilisée même si celle-ci y est sensible. Un tel système trouve alors de nombreuses applications pour le post- traitement des gaz pour des véhicules notamment Diesel équipés de filtre à parti-cules, associés ou non à un turbocompresseur et à injection directe ou non. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envi-sagés
Cette ligne d'échappement des gaz notamment pour moteur Diesel de véhicule automobile, du type comportant des moyens formant catalyseur d'oxydation et des moyens formant filtre à particules, est caractérisée en ce qu'elle comporte des premiers moyens (5) formant catalyseur placés à proximité de la sortie des gaz du moteur (2) et des moyens (6,7,8) d'introduction de carburant dans la ligne d'échappement (1) en aval de ces premiers moyens formant catalyseur (5) et en amont de seconds moyens formant catalyseur associés aux moyens formant filtre à particules (9), pour aider à leur régénération, la température d'allumage des premiers moyens formant catalyseur (5) étant inférieure à celle des seconds moyens formant catalyseur (9).
1. Ligne d'échappement des gaz notamment pour moteur Diesel de véhicule automobile, du type comportant des moyens formant catalyseur d'oxydation et des moyens formant filtre à particules, caractérisée en ce qu'elle comporte des premiers moyens (5) formant catalyseur placés à proximité de la sortie des gaz du moteur (2) et des moyens (6,7,8) d'introduction de carburant dans la ligne d'échappement (1) en aval de ces moyens formant catalyseur (5) et en amont de seconds moyens formant catalyseur associés aux moyens formant filtre à particules (9), pour aider à leur régénération, la température d'allumage des premiers moyens formant catalyseur (5) étant inférieure à celle des seconds moyens formant catalyseur (9). 2. Ligne d'échappement selon la 1, caractérisée en ce que les premiers moyens formant catalyseur (5) comportent des métaux précieux majoritairement à base de platine. 3. Ligne d'échappement selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les seconds moyens formant catalyseur comportent des métaux précieux majoritairement à base de palladium. 4. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les seconds moyens formant catalyseur et les moyens formant filtre à particules sont intégrés sur un même support. 5. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les seconds moyens formant catalyseur et les moyens formant filtre à particules sont intégrés sur deux supports différents. 6. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens formant piège à NOx en aval des moyens d'introduction. 7. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le carburant comporte un additif d'aide au traitement des gaz et à la régénération des moyens formant filtre à particules. 8. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moteur (2) est associé à des moyens d'aide à la régénération des moyens formant filtre à particules, par déclenche-ment d'une phase de post-injection de carburant dans les cylindres de celui-ci.
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/10,F01N 3/025,F01N 3/035
FR2894761
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE GESTION D'UNE SURCHARGE DANS UNE CELLULE D'UN RESEAU DE RADIOCOMMUNICATION, UTILISATION, PROGRAMME INFORMATIQUE ET MOYEN DE STOCKAGE CORRESPONDANTS
20,070,615
1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des réseaux de communication. Plus précisément, l'invention concerne les réseaux mobiles de 3ème génération (aussi appelés réseaux 3G) tels que notamment, mais non exclusivement, le GSM/GPRS ( Global System for Mobile / Global Packet Radio Service en anglais), l'UMTS WCDMA ( Universal Mobile Telecommunications Service Wideband Code-Division Multiple Access en anglais), l'UMTS TS-CDMA ( Universal Mobile Telecommunications Service Time Slot Code-Division Multiple Access en anglais),... Plus précisément encore, l'invention concerne une technique de gestion de charge permettant de faciliter la commutation d'une pluralité d'équipements utilisateur (téléphone mobile 3G, assistant personnel numérique (PDA),...) entre une pluralité d'états de service mise en oeuvre dans de tels réseaux. L'invention trouve notamment des applications dans la gestion de surcharge d'une cellule. 2. ART ANTÉRIEUR La norme 3GPP ( 3ra Generation Patrnership Project ) définit plusieurs états de 20 service d'un équipement utilisateur. Comme illustré par la figure 1, un équipement utilisateur ( UE pour User Equipment en anglais) peut commuter entre quatre états : - un premier état IDLE dans lequel l'équipement utilisateur ne se voit allouer aucun contexte et/ou ressources radio dans le réseau d'accès radio ; 25 un deuxième état Cell_DCH dans lequel l'équipement utilisateur se voit allouer des ressources radio dédiées ( DCH pour Dedicated Channel en anglais), destinées au transfert en temps réel de grande quantité de données, dans le cadre d'un appel circuit ou un appel paquet ; - un troisième état Cell_FACH dans lequel l'équipement utilisateur se voit 30 allouer des ressources radio communes ( FACH pour Forward Access Channel en anglais) (en d'autres termes, l'équipement utilisateur ne se voit 2 2894761 pas allouer de ressources radio propres), destinées au transfert de données de petite taille sans contrainte temps réel, dans le cadre d'un appel paquet uniquement ; et - un quatrième état URA PCH/CELL_PCH dans lequel l'équipement 5 utilisateur ne se voit allouer aucune ressource radio, mais conserve un contexte (par exemple une identité internationale d'abonné mobile ( IMSI pour International Mobile Subscriber Identity en anglais)) dans le contrôleur de réseau radio ( RNC pour Radio Network Controller en anglais). On rappelle que l'état URA_PCH ( UTRAN Registration Area 10 Paging Channel en anglais) permet d'économiser de l'énergie d'une part (libération des ressources) et de localiser l'équipement utilisateur au groupe URA de cellule près d'autre part. De façon générale, le passage dans l'état Cell FACH d'un équipement utilisateur est obtenu pour trois cas : 15 - un premier cas correspondant à une fin de période d'activité : l'équipement utilisateur n'a plus ou peu de données à transmettre ; - un deuxième cas correspondant à un manque de ressources radio dans l'état Cell DCH : l'équipement utilisateur est mis en attente dans l'état Cell_FACH jusqu'à ce que des ressources radio puissent lui être dédiées ; et - un troisième cas correspondant à une re-sélection de cellule : l'équipement utilisateur dans une cellule donnée passe dans une autre cellule, tout en restant dans l'état Cell FACH. On discute ci-après les inconvénients de l'art antérieur à travers le cas particulier de l'accès d'un équipement utilisateur à un service à commutation de paquets ( Packet-25 Switched (PS) service en anglais). Dans le contexte de l'accès à des services paquets, lorsqu'un équipement utilisateur n'a plus ou peu de données à transmettre, il commute (flèche référencée 1 sur la figure 1) de l'état Cell_DCH à l'état Cell_FACH. Dans l'état Cell FACH, l'équipement utilisateur reçoit et transmet des données sur un canal physique de contrôle 30 commun secondaire ( SCCPCH pour Secondary Common Control Physical 3 2894761 Channel en anglais), pour lequel aucune ressource radio n'est réservée par équipement utilisateur. Réciproquement, lorsque l'équipement utilisateur a de nouvelles données à transmettre, il commute (flèche référencée 2 sur la figure 1) de l'état Cell FACH à l'état 5 Cell_DCH. Il est important de noter que le passage dans l'état Cell_DCH de l'équipement utilisateur est conditionné par la vérification d'un algorithme d'admission, par exemple de type RAC ( Radio Admission Control en anglais), consistant à déterminer si on dispose de suffisamment de ressources radio (en terme de puissance) pour l'équipement 10 utilisateur. La plupart des algorithmes RAC existants sont stricts , en ce sens qu'ils n'autorisent que très peu d'équipements utilisateur d'une même cellule à être dans un état CellDCH. A titre d'exemple, pour le cas d'un service paquet de 64 kbit/s en voie montante et 384 kbit/s en voie descendante, seulement trois à sept équipements 15 utilisateur par cellule sont acceptés dans l'état Cell_DCH. Les inventeurs ont constaté que ces algorithmes d'admission pouvaient êtres inadaptés dans certaines situations. En effet, ils peuvent entraîner une surcharge de l'état Cell_FACH dans une cellule donnée du fait que, pour une transition aller (1) un grand nombre 20 d'équipements utilisateur est autorisé à passer de l'état Cell_DCH à l'état Cell_FACH (typiquement dans le cas de consultations de pages web, dans lequel les équipements utilisateur utilisent des services paquet avec un modèle de trafic non continu), alors que pour une transition retour (2) seulement un nombre limité d'équipements utilisateur est autorisé à repasser de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH. Ainsi, l'inconvénient de ces algorithmes est qu'ils maintiennent plus longuement les équipements utilisateur dans l'état Cell_FACH avec un débit binaire ( bit rate en anglais) et une qualité de service ( QoS pour Quality of Service en anglais) très faible, et se traduit par exemple par des temps de chargements plus longs pour les nouvelles pages web. Aujourd'hui aucune technique de gestion de charge ou de gestion de qualité 30 de service dans l'état Cell_FACH n'est définie dans la norme 3GPP. 4 2894761 Néanmoins, une technique bien connue permettant de faciliter le passage (2) d'un équipement utilisateur de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH repose sur la limitation du nombre d'équipements utilisateur dans l'état Cell_FACH. L'avantage de cette solution est qu'elle permet d'éviter une surcharge de l'état Cell_FACH. 5 Cependant, cette technique connue est mal adaptée au cas des surcharges de l'état Cell DCH. En effet, si plusieurs équipements utilisateur dans une même cellule devenaient très actifs dans le domaine de service paquet (PS) (c'est-à-dire dans le cas de téléchargements et/ou consultations des pages web ( web browsing en anglais)), alors un nombre limité de ces équipements utilisateur passerait à l'état CellFACH, tandis 10 qu'un grand nombre d'entre eux resterait bloqué dans l'état CellDCH, dans lequel ils consommeraient inutilement des ressources radio dédiées et empêcheraient des équipements utilisateur dans l'état IDLE de passer dans l'état Cell_DCH. Un autre inconvénient majeur de cette solution est qu'elle ne peut pas être adaptée de façon dynamique à la situation du trafic, et de ce fait n'est pas optimale pour 15 les réseaux 3G, dans la mesure où ces réseaux présentent en général des modèles de trafic variables. Il existe donc un besoin d'optimisation du contrôle de la charge dans une cellule d'un réseau 3G, notamment pour faciliter la commutation d'un ou plusieurs équipements utilisateur entre les différents états de service précités. 20 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de gestion de surcharge qui soit simple et efficace à mettre en oeuvre, notamment en terme de rapidité de transition de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH, c'est-à-dire permettant 25 de minimiser les temps d'attente dans l'état Cell FACH. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui, dans un mode de réalisation particulier, facilite le passage d'un équipement utilisateur de l'état Cell DCH à l'état Cell FACH. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de 30 proposer une telle technique qui permette de réduire le temps d'attente d'un équipement utilisateur pour le passage de l'état IDLE à l'état Cell_FACH ou Cell_DCH. 5 2894761 Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de proposer une telle technique qui permette de réduire le temps d'attente d'un équipement utilisateur pour le passage de l'état URA PCH/CELL PCH à l'état CellFACH. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de 5 fournir une telle technique qui supprime, ou tout le moins limite, les risques de coupures de communication en cours ( call drops en anglais). L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui, dans un mode de réalisation particulier, soit notamment bien adaptée à tous les réseaux 3G existants. 10 L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui, dans un mode de réalisation particulier, ne conduise pas à une modification lourde ou complexe des stations mobiles actuelles. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide 15 d'un procédé de gestion d'une surcharge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication cellulaire comprenant une pluralité d'équipements utilisateur pouvant chacun commuter entre une pluralité d'états comprenant un état Cell_DCH et un état Cell FACH. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes, pour chaque requête d'allocation de ressources radio, appelée requête RAB, à un 20 équipement utilisateur donné se trouvant, avant envoi de ladite requête, dans un état initial dans lequel aucune ressource radio n'est allouée audit équipement utilisateur : - obtention pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell FACH à l'état Cell DCH ; détection d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse dudit taux courant de 25 transitions réussies ; - si une surcharge est détectée, rejet de ladite requête ; - si aucune surcharge n'est détectée, acceptation de ladite requête avec passage dudit équipement utilisateur dudit état initial à un état final dans lequel au moins une ressource radio est allouée audit équipement utilisateur. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive pour la gestion de la charge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication. En effet, 6 2894761 l'invention s'appuie sur le calcul d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH, qui n'impose donc aucune restriction fixe sur le nombre d'équipements utilisateur dans l'état Cell_FACH. En outre, l'invention propose d'automatiser tout ou partie de l'allocation des 5 ressources radio d'une cellule, en utilisant les informations de surcharge de l'état Cell_FACH qui sont obtenues par le traitement du taux courant de transitions réussies. Il est à noter qu'on prévoit avantageusement de ne pas refuser le passage d'un équipement utilisateur de l'état Cell_DCH à l'état Cell_FACH, de façon à éviter d'empêcher la libération des ressources radio dédiées. 10 De façon avantageuse, ledit état initial est un état IDLE, et ladite étape d'acceptation comprend les étapes suivantes : - détection d'une quantité suffisante de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur ; - si une quantité suffisante de ressources radio est détectée, passage dudit équipement 15 utilisateur dudit état IDLE audit état Cell DCH ; - sinon, passage dudit équipement utilisateur dudit état IDLE audit état Cell_FACH. De façon préférentielle, ledit état initial est un état URA PCH/CELLPCH, et ledit état final est l'état Cell_FACH. Avantageusement, ladite étape d'obtention pour ladite cellule d'un taux courant 20 de transitions réussies pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état CellDCH comprend les étapes suivantes : - détermination d'un taux de succès immédiat RiT, égal au rapport entre un nombre de transitions réussies et un nombre de transitions essayées pendant une période courante T ; 25 détermination dudit taux courant de transitions réussies, noté RT, en fonction dudit taux de succès immédiat RiT et d'un taux précédent de transitions réussies noté RT-1 et obtenu à l'issue d'une période précédente T-l. Préférentiellement, RT = a.RiT + (1-a).RT-1 ; avec a e [0 ; 1]. 30 Il est à noter que cette formule mathématique est généralement appelée équation de filtrage à facteur d'oubli. 7 De façon avantageuse, ladite étape de détection d'une surcharge de l'état Cell FACH comprend les étapes suivantes : - comparaison dudit taux courant de transitions réussies à un seuil déterminé ; - si ledit taux courant est inférieur audit seuil déterminé, on estime qu'une surcharge 5 est détectée ; - sinon, on estime qu' aucune surcharge n' est détectée. Ainsi, il est possible pour un opérateur de réseau d'ajuster la valeur du seuil de façon à optimiser le compromis entre la qualité de service (en terme de réactivité) et la charge du réseau. 10 Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit procédé comprend en outre les étapes suivantes : - première détection d'une capacité de préemption associée audit équipement utilisateur ; - en cas de première détection positive, deuxième détection d'une quantité suffisante 15 de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur ; - si une quantité suffisante de ressources radio est détectée, passage dudit équipement utilisateur dudit état IDLE audit état Cell DCH ; -sinon, réalisation de la préemption de ressources radio pour ledit équipement 20 utilisateur. De façon avantageuse, ledit procédé comprend en outre les étapes suivantes, dans le cas où la préemption de ressources radio est réalisée : - troisième détection d'une quantité suffisante de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur ; 25 si une quantité suffisante de ressources radio est détectée, passage dudit équipement utilisateur dudit état IDLE audit état Cell DCH ; - sinon : o obtention pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH ; 30 o détection d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse dudit taux courant de transitions réussies ; o si une surcharge est détectée, rejet de ladite requête ; o si aucune surcharge n'est détectée, acceptation de ladite requête avec passage dudit équipement utilisateur dudit état IDLE audit état Cell_FACH L'invention concerne également une utilisation du procédé précité, dans le cas 5 où chaque équipement utilisateur, quand il est dans l'état Cell_DCH, utilise un canal dédié DTCH. L'invention concerne aussi une utilisation du procédé précité, dans le cas où chaque équipement utilisateur, quand il est dans l'état Cell DCH, utilise un canal dédié HS-DSCH. 10 L'invention concerne en outre un dispositif de gestion d'une surcharge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication cellulaire comprenant une pluralité d'équipements utilisateur pouvant chacun commuter entre une pluralité d'états comprenant un état Cell_DCH et un état CellFACH. Selon l'invention, un tel dispositif comprend : 15 - des moyens de réception d'une requête d'allocation de ressources radio, appelée requête RAB, à un équipement utilisateur donné se trouvant, avant envoi de ladite requête, dans un état initial dans lequel aucune ressource radio n'est allouée audit équipement utilisateur ; - des moyens d'obtention pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies 20 pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état Cell DCH ; - des moyens de détection d'une surcharge de l'état Cell FACH, par analyse dudit taux courant de transitions réussies ; - des moyens de traitement de ladite requête et des moyens de commutation dudit équipement utilisateur dudit état initial à un état final dans lequel au moins une 25 ressource radio est allouée audit équipement utilisateur, si aucune surcharge n'est détectée. Plus généralement, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de gestion d'une surcharge tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses modes de réalisation). 30 Préférentiellement, le dispositif précité est compris dans un contrôleur de réseau radio. 9 2894761 L'invention concerne encore un programme informatique comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé précité, lorsque ledit programme est exécuté dans ou par un microprocesseur. L'invention concerne aussi un moyen de stockage, éventuellement totalement ou 5 partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé précité. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre 10 de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1, déjà commentée en relation avec l'art antérieur, présente les quatre états de service d'un équipement utilisateur de la norme 3GPP ; la figure 2 présente un schéma simplifié d'un système d'accès à des services paquet selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; 15 - la figure 3 représente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de gestion de l'invention, pour le cas d'un équipement utilisateur venant d'un état initial IDLE ; et - la figure 4 représente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de gestion de l'invention, pour le cas d'un équipement utilisateur 20 venant d'un état initial URA PCH/CELL PCH. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE La figure 2 illustre de façon schématique un mode de réalisation particulier d'un système d'accès 20 à des services paquet selon l'invention, permettant de mettre en oeuvre le procédé de gestion d'une surcharge selon un mode de réalisation particulier de 25 l'invention. On suppose qu'un équipement utilisateur UE dans une cellule donnée (non représentée) souhaite accéder à un ou plusieurs services 3GPP à commutation de paquets ( 3GPP Packet Services en anglais) offerts via un réseau coeur CN ( Core Network en anglais) relié à un contrôleur de réseau radio RNC ( Radio Network Controller en 30 anglais). 10 2894761 De façon classique, l'équipement utilisateur UE est relié à une station de base, appelée Node B (dans le cadre des réseaux 3G) (ou BTS pour Base Transceiver Station en anglais, dans le cadre des réseaux GSM), via une interface Uu. La station de base Node B est reliée au contrôleur de réseau radio RNC, via une interface Iub. Le contrôleur de réseau radio RNC est relié au réseau coeur CN, via une interface Iu-Ps. Dans toute la suite de ce document, on entend par établissement d'un RAB (pour Radio Access Bearer en anglais, ou tunnel de communication en français) un établissement complet comprenant : non seulement l'établissement d'un RAB en tant que tel (c'est-à-dire 10 l'établissement d'un canal dédié DTCH ( Dedicated Transport Channel en anglais) ou HS-DCH ( High Speed Downlink Shared Channel en anglais) ; mais aussi l'établissement préalable d'une connexion RRC ( Radio Resource Control en anglais). De la même façon, on entend par requête RAB (aussi appelée requête d'allocation de ressources radio) une requête, transmise depuis le réseau coeur CN vers le contrôleur de réseau radio RNC, en vue de l'établissement d'un RAB au sens précité (c'est-à-dire au sens d'un établissement complet). Une telle requête RAB est traitée par le contrôleur de réseau radio RNC. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le traitement de cette requête RAB repose sur la détection d'une surcharge dans la cellule donnée, par l'analyse d'un taux courant de transitions réussies. Le traitement de la requête RAB est présenté en détail par la suite, en relation avec les figures 3 et 4, correspondant à deux états de départ (aussi appelés par la suite états initiaux) distincts de l'équipement 25 utilisateur UE. On décrit maintenant, en relation avec la figure 3, l'enchaînement successif des différentes étapes du procédé 30 selon l'invention, pour un premier mode de réalisation dans lequel un équipement utilisateur dans une cellule donnée se trouve, avant envoi de la requête RAB, dans un état IDLE. 30 Une phase d'identification, référencée I, comprend une première étape 31, au cours de laquelle le contrôleur de réseau radio RNC détermine la classe de service de la 15 20 11 2894761 requête RAB, de sorte qu'en présence d'une classe de service PS Interactive/Background ( Service Paquet interactive/transfert long en français) on passe à une étape 32, en revanche, s'il ne s'agit pas d'une classe de service PS Interactive/Background, on exécute la procédure classique d'établissement d'appel, c'est- 5 à-dire sans faire intervenir le mécanisme selon l'invention de détection d'une surcharge dans une cellule, tel que décrit ci-dessous. Lors de l'étape 32, le contrôleur de réseau radio RNC vérifie les droits associés à l'équipement utilisateur UE. Si une capacité de préemption associée à l'équipement utilisateur UE est détectée (321), on passe à une étape 33, sinon (322) on passe à une étape 34. Lors de l'étape 34, on détermine un taux de succès immédiat, noté RiT, égal au rapport entre un nombre de transitions réussies et un nombre de transitions essayées pendant une période courante T. Ensuite, lors de l'étape 35 on calcule un taux courant de transitions réussies, noté 15 RT, en fonction du taux de succès immédiat RiT obtenu à l'étape 34 et d'un taux précédent de transitions réussies, noté RT-1, obtenu à l'issue d'une période précédente T-1. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le taux courant de transitions réussies RT est obtenu avec l'équation suivante : 20 RT = a.RiT + (1-a).RT-1 avec a E [O ; 1]. Lors de l'étape 36, on compare le taux courant de transitions réussies RT obtenu à l'étape 35 à un seuil déterminé, de sorte que si le taux courant RT est inférieur au seuil déterminé, alors on estime qu'une surcharge est détectée (361) ; dans le cas contraire, on 25 estime qu'aucune surcharge n'est détectée (362) puis on passe à une étape 37. On rappelle que lorsqu'une surcharge est détectée (361), la requête est rejetée (363), ce qui entraîne le maintien de l'équipement utilisateur UE dans l'état IDLE. Enfin, lors de l'étape 37, le contrôleur de réseau radio RNC met en oeuvre un algorithme (par exemple du type RAC, CAC, CEAC,...) permettant de détecter si une 30 quantité suffisante de ressources radio et de bande passante sur des interfaces peut être allouées de façon dédiée à l'équipement utilisateur UE. En cas de détection positive 12 2894761 (372) (ressources radio et bande passante sur des interfaces dédiées suffisantes), l'équipement utilisateur UE bascule (flèche référencée 3 sur la figure 1) de l'état IDLE à l'état Cell_DCH (373) ; dans le cas contraire (371), l'équipement utilisateur UE bascule (flèche référencée 4 sur la figure 1) de l'état IDLE à l'état Cell FACH (374). 5 On décrit ci-après l'enchaînement successif des différentes étapes du procédé 30 selon l'invention pour le cas où une capacité de préemption associée à l'équipement utilisateur UE est détectée à l'étape 32 précitée. Lors de l'étape 33 (identique à l'étape 37), le contrôleur de réseau radio RNC met en oeuvre un algorithme (par exemple du type RAC, CAC, CEAC,...) permettant de 10 détecter si une quantité suffisante de ressources radio peut être allouées de façon dédiée à l'équipement utilisateur UE. En cas de détection positive (331) (ressources radio dédiées suffisantes), l'équipement utilisateur UE (en référence à la figure 1) bascule 3 de l'état IDLE à l'état Cell_DCH (334) ; dans le cas contraire (332), on réalise la préemption de ressources radio (333) pour l'équipement utilisateur UE puis on passe à une étape 38. Lors de l'étape 38 (identique à l'étape 37), le contrôleur de réseau radio RNC met en oeuvre un algorithme (par exemple du type RAC, CAC, CEAC,...) permettant de détecter si une quantité suffisante de ressources radio peut être allouées de façon dédiée à l'équipement utilisateur UE. En cas de détection positive (381) (ressources radio dédiées suffisantes), l'équipement utilisateur UE (en référence à la figure 1) bascule (3) de l'état IDLE à l'état Cell_DCH (334) ; dans le cas contraire (382), on réalise successivement les étapes 34 et 35 précitées, puis on passe à une étape 39. Enfin, lors de l'étape 39, on compare le taux courant de transitions réussies RT obtenu à l'étape 35 à un seuil déterminé, de sorte que si le taux courant RT est inférieur au seuil déterminé, alors on estime qu'une surcharge est détectée (391) ; dans le cas contraire (392), l'équipement utilisateur UE (en référence à la figure 1) bascule (4) de l'état IDLE à l'état Cell_FACH (393). On rappelle que lorsqu'une surcharge est détectée (391), la requête est rejetée (394), ce qui entraîne le maintien de l'équipement utilisateur UE dans l'état IDLE. On décrit maintenant, en relation avec la figure 4, l'enchaînement successif des différentes étapes du procédé 40 selon l'invention, pour un deuxième mode de 13 2894761 réalisation dans lequel un équipement utilisateur dans une cellule donnée se trouve, avant envoi de la requête RAB, dans un état URA_PCH/CELL_PCH. Une phase d'identification, référencée II, comprend une première étape 41, au cours de laquelle le contrôleur de réseau radio RNC détermine la classe de service de la 5 requête RAB, de sorte qu'en présence des classes de services interactive ou transfert long (dit background en anglais) on passe à une étape 42, en revanche, en présence d'un autre type de classe de service (par exemple streaming ) on rejette la requête, c'est-à-dire qu'on maintien l'équipement utilisateur dans l'état URA PCH/CELL PCH. 10 Lors de l'étape 42 (identique à l'étape 34), on détermine un taux de succès immédiat, noté RiT, égal au rapport entre un nombre de transitions réussies et un nombre de transitions essayées pendant une période courante T. Ensuite, lors de l'étape 43 (identique à l'étape 35) on calcule un taux courant de transitions réussies, noté RT, en fonction du taux de succès immédiat RiT obtenu à 15 l'étape 42 et d'un taux précédent de transitions réussies, noté RT-1, obtenu à l'issue d'une période précédente T-1. Enfin, lors de l'étape 44, on compare le taux courant de transitions réussies RT obtenu à l'étape 43 à un seuil déterminé, de sorte que si le taux courant RT est inférieur au seuil déterminé, alors on estime qu'une surcharge est détectée (441) ; dans le cas 20 contraire (442), l'équipement utilisateur UE bascule (flèche référencée 5 sur la figure 1) de l'état URA PCH/CELL PCH à l'état Cell FACH (443). On rappelle que lorsqu'une surcharge est détectée (441), la requête est rejetée (444), ce qui entraîne le maintien de l'équipement utilisateur UE dans l'état URA PCH/CELL PCH. 25 Latechnique de l'invention présente de nombreux avantages, dont une liste non exhaustive est donnée ci-dessous : - amélioration du passage de l'état Cell FACH à l'état Cell_DCH. En effet, l'invention permet à un équipement utilisateur de ne pas être bloqué dans l'état Cell FACH et de sortir rapidement de cet état, sans devoir repasser par 30 l'état IDLE. 5 10 14 2894761 - amélioration de l'ergonomie pour la gestion de la charge d'un réseau. En effet, l'invention est basée sur la détection d'une surcharge de l'état Cell_FACH. Cette information de surcharge s'adapte automatiquement aux évolutions du réseau (variation du nombre d'équipements utilisateur sur le réseau, évolution des modèles de trafic,...). L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, au cas où : - chaque équipement utilisateur, quand il est dans l'état Cell_DCH, utilise un canal dédié DTCH ; - chaque équipement utilisateur, quand il est dans l'état Cell_DCH, utilise un canal dédié HS-DSCH. 15
L'invention concerne un procédé (30) de gestion d'une surcharge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication cellulaire comprenant une pluralité d'équipements utilisateur (UE) pouvant chacun commuter entre une pluralité d'états comprenant un état Cell_DCH et un état Cell_FACH.Selon l'invention, un tel procédé (30) comprend les étapes suivantes, pour chaque requête d'allocation de ressources radio, appelée requête RAB, à un équipement utilisateur (UE) donné se trouvant, avant envoi de la requête, dans un état initial dans lequel aucune ressource radio n'est allouée à l'équipement utilisateur (UE) :- obtention (34, 35) pour la cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état Cell_DCH ;- détection (36) d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse du taux courant de transitions réussies ;- si une surcharge est détectée, rejet de la requête ;- si aucune surcharge n'est détectée, acceptation (37) de la requête avec passage de l'équipement utilisateur (UE) de l'état initial à un état final dans lequel au moins une ressource radio est allouée à l'équipement utilisateur (UE).
1. Procédé (30) de gestion d'une surcharge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication cellulaire comprenant une pluralité d'équipements utilisateur (UE) pouvant chacun commuter entre une pluralité d'états comprenant un état Cell_DCH et un état Cell FACH, caractérisé en ce que ledit procédé (30) comprend les étapes suivantes, pour chaque requête d'allocation de ressources radio, appelée requête RAB, à un équipement utilisateur (UE) donné se trouvant, avant envoi de ladite requête, dans un état initial dans lequel aucune ressource radio n'est allouée audit équipement utilisateur (UE) : - obtention (34, 35) pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell FACH à l'état Cell_DCH ; - détection (36) d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse dudit taux courant de transitions réussies ; - si une surcharge est détectée, rejet de ladite requête ; - si aucune surcharge n'est détectée, acceptation (37) de ladite requête avec passage dudit équipement utilisateur (UE) dudit état initial à un état final dans lequel au moins une ressource radio est allouée audit équipement utilisateur (UE). 2. Procédé (30) selon la 1, caractérisé en ce que ledit état initial est un état IDLE, et en ce que ladite étape d'acceptation (37) comprend les étapes suivantes : - détection d'une quantité suffisante de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur (UE) ; - si une quantité suffisante de ressources radio est détectée (372), passage dudit équipement utilisateur (UE) dudit état IDLE audit état Cell_DCH (373) ; sinon (371), passage dudit équipement utilisateur (UE) dudit état IDLE audit état Cell_FACH (374). 3. Procédé (30) selon la 1, caractérisé en ce que ledit état initial est un état URA PCH/CELL_PCH, et en ce que ledit état final est l'état Cell FACH. 4. Procédé (30) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite étape d'obtention pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell FACH à l'état Cell_DCH comprend les étapes suivantes : 16 2894761 - détermination (34) d'un taux de succès immédiat RiT, égal au rapport entre un nombre de transitions réussies et un nombre de transitions essayées pendant une période courante T ; - détermination (35) dudit taux courant de transitions réussies, noté RT, en fonction 5 dudit taux de succès immédiat RiT et d'un taux précédent de transitions réussies noté RT-1 et obtenu à l'issue d'une période précédente T-1. 5. Procédé (30) selon la 4, caractérisé en ce que : RT = a.RiT + (1-a).RT-1 avec a E [0 ; 1]. 10 6. Procédé (30) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite étape de détection (36) d'une surcharge de l'état Cell_FACH comprend les étapes suivantes : - comparaison dudit taux courant de transitions réussies à un seuil déterminé ; - si ledit taux courant est inférieur audit seuil déterminé, on estime qu'une surcharge 15 est détectée (361) ; - sinon, on estime qu'aucune surcharge n'est détectée (362). 7. Procédé (30) selon la 2, caractérisé en ce que ledit procédé comprend en outre les étapes suivantes : - première détection (32) d'une capacité de préemption associée audit équipement 20 utilisateur (UE) ; - en cas de première détection positive (321), deuxième détection (33) d'une quantité suffisante de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur (UE) ; - si une quantité suffisante de ressources radio est détectée (331), passage dudit 25 équipement utilisateur (UE) dudit état IDLE audit état Cell DCH (334) ; -sinon (332), réalisation de la préemption de ressources radio (333) pour ledit équipement utilisateur (UE). 8. Procédé (30) selon la 7, caractérisé en ce que ledit procédé comprend en outre les étapes suivantes, dans le cas où la préemption de ressources radio 30 (333) est réalisée : 17 2894761 -troisième détection (38) d'une quantité suffisante de ressources radio pouvant être allouées de façon dédiée audit équipement utilisateur (UE) ; - si une quantité suffisante de ressources radio est détectée (381), passage dudit équipement utilisateur (UE) dudit état IDLE audit état Cell DCH (334) ; 5 - sinon (382) : o obtention (34, 35) pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell FACH à l'état Cell DCH ; o détection (39) d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse dudit taux courant de transitions réussies ; 10 o si une surcharge est détectée (391), rejet de ladite requête (394) ; o si aucune surcharge n'est détectée (392), acceptation de ladite requête avec passage dudit équipement utilisateur (UE) dudit état IDLE audit état CellFACH (393). 9. Utilisation d'un procédé de gestion d'une surcharge selon l'une quelconque des 15 1 à 8, dans le cas où chaque équipement utilisateur (UE), quand il est dans l'état Cell DCH, utilise un canal dédié DTCH. 10. Utilisation d'un procédé de gestion d'une surcharge selon l'une quelconque des 1 à 8, dans le cas où chaque équipement utilisateur (UE), quand il est dans l'état Cell DCH, utilise un canal dédié HS-DSCH. 20 11. Dispositif de gestion d'une surcharge dans une cellule d'un réseau de radiocommunication cellulaire comprenant une pluralité d'équipements utilisateur (UE) pouvant chacun commuter entre une pluralité d'états comprenant un état Cell DCH et un état Cell FACH, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de réception d'une requête d'allocation de ressources radio, appelée 25 requête RAB, à un équipement utilisateur (UE) donné se trouvant, avant envoi de ladite requête, dans un état initial dans lequel aucune ressource radio n'est allouée audit équipement utilisateur (UE) ; - des moyens d'obtention pour ladite cellule d'un taux courant de transitions réussies pour le passage de l'état Cell_FACH à l'état Cell DCH ; 30 - des moyens de détection d'une surcharge de l'état Cell_FACH, par analyse dudit taux courant de transitions réussies ; 18 2894761 - des moyens de traitement de ladite requête et des moyens de commutation dudit équipement utilisateur (UE) dudit état initial à un état final dans lequel au moins une ressource radio est allouée audit équipement utilisateur (UE), si aucune surcharge n'est détectée. 5 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'il est compris dans un contrôleur de réseau radio (RNC). 13. Programme informatique caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé d'au moins une des 1 à 8, lorsque ledit programme est exécuté dans ou par un 10 microprocesseur. 14. Moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé d'au moins une des 1 à 8.
H
H04
H04L,H04W
H04L 12,H04W 72
H04L 12/54,H04W 72/08
FR2897447
A1
INTERFACE ELECTRONIQUE POUR UNE PEDALE DE COMMANDE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,817
[0001] La présente invention concerne une interface électronique pour une pédale de commande de véhicule automobile. [0002] La plupart des organes d'un véhicule automobile, et en particulier le moteur, sont pilotés par des calculateurs électroniques. Ainsi, un conducteur d'un véhicule automobile agit de moins en moins directement sur les organes du véhicule, mais exprime sa volonté que tel ou tel organe soit actionné ou que le moteur tourne à tel ou tel régime, en enfonçant une pédale de commande ou en actionnant des commandes manuelles. Citons à titre d'exemple la pédale d'accélérateur d'un véhicule automobile : le conducteur demande une augmentation du régime moteur en enfonçant la pédale d'accélérateur jusqu'à un degré correspondant. Citons comme exemple d'une commande manuelle un commutateur électrique permettant de choisir le mode de pilotage d'une boîte de vitesses mécanique pilotée, par exemple en mode confort ou en mode sportif. [0003] En regardant plus particulièrement une pédale d'accélérateur, celle-ci est pourvue d'un capteur électronique qui transmet à un calculateur moteur une information électrique codant le pourcentage d'enfoncement de la pédale, également appelé ci-après le degré 2 0 d'enfoncement de la pédale. L'interface électronique entre la pédale d'accélérateur et le calculateur moteur est conçue de façon partiellement redondante afin qu'aucune défaillance simple telle qu'un court-circuit, un circuit ouvert ou une résistance parasite sur l'une des voies par lesquelles les informations électriques arrivent, ne pourrait donner lieu à une interprétation erronée de la volonté du conducteur. En effet, on s'imagine facilement les 25 conséquences d'une interprétation erronée, par le calculateur moteur, lorsque l'information électrique représente une pédale d'accélérateur à peine enfoncée alors que le calculateur moteur l'interprète comme une pédale entièrement enfoncée. [0004] Parmi les différentes solutions déjà proposées pour améliorer l'interface électronique entre un organe de commande d'un véhicule automobile et un ordinateur de bord ou un calculateur moteur, le document DE-A-41 15 647 décrit un système de commande qui comprend, pour au moins une partie des organes du véhicule automobile, des capteurs en redondance, de sorte que, lorsque l'un des capteurs fournit un signal défaillant, le signal de l'autre capteur est exploité de manière pondérée. Ainsi, par exemple, lorsque l'un des deux capteurs d'une pédale d'accélérateur est défaillant, le signal venant de l'autre capteur ne produit pas une accélération correspondant à l'augmentation du degré d'enfoncement de la pédale, mais n'engendre qu'une accélération modérée. Par contre, lorsque le conducteur du véhicule lâche la pédale au moins un peu, le signal résultant de la réduction du degré d'enfoncement de la pédale d'accélérateur engendre une baisse correspondante du régime du moteur. D'autres conséquences d'un signal défaillant décrit dans le document DE-A-41 15 647 concernent une limitation de l'accélération du véhicule ou d'autres limitations, telles que celle du régime ou celle des rapports de vitesses accessibles. Encore une autre limitation proposée en cas de défaillance d'un des signaux reçus par l'interface électronique est la limitation de l'accélération en fonction du régime du moteur. [0005] Selon une autre solution, selon laquelle les interfaces sont conformées pour recevoir deux signaux en tension, la pédale d'accélérateur envoie deux signaux de tension dont les rapports en amplitude sont par exemple de 1 à 2. Selon cet exemple numérique, la valeur de l'un des deux signaux est donc égale au double de la valeur de l'autre signal. Le 2 0 calculateur moteur fait alors acquisition de ces deux signaux par un module d'interface de type pull-up et compare leurs valeurs respectives. Si les interprétations des signaux diffèrent d'un certain pourcentage, l'information électrique est considérée comme défaillante et le calculateur moteur entre dans un mode dégradé. De plus, des courts-circuits éventuels entre l'une des voies et la masse ou l'alimentation de l'interface sont 25 détectées par la présence de zones de diagnostic, par exemple en dessous de 0,2 Volts et au-dessus de 4,8 Volts lorsque la tension d'alimentation est de 5 Volts. [0006] La prise en compte de toute sorte de défaillances simples susceptibles d'intervenir à l'interface électronique, et aux connecteurs en particulier, permet d'assurer une bonne sûreté de fonctionnement si l'on suppose que les différentes défaillances possibles sont décorrelées et ne surviennent pas simultanément. Or, cette hypothèse n'est pas toujours justifiée, car différentes voies d'un même connecteur peuvent subir le même type de dégradations. Par exemple, dans le cas d'une dégradation des contacts par fretting mécanique, c'est-à- dire par une usure du revêtement au point de contact due à des vibrations auxquelles le connecteur est exposé, ou par fritting-corrosion, c'est-à-dire par une sollicitation vibratoire associée à la formation d'oxyde, plusieurs voies d'un même connecteur peuvent présenter des résistances parasites. Les interfaces électroniques actuelles avec leurs différentes solutions de détecter des défaillances, ne permettent alors pas de garantir que le degré d'enfoncement d'une pédale, et par cela la volonté du conducteur d'obtenir l'actionnement d'un certain organe du véhicule ou un régime particulier du moteur, ne soit pas interprété de façon erronée comme ayant une valeur supérieure à la valeur réelle. Ainsi, les défaillances souvent rencontrées, issues de résistances parasites simultanées sur une des voies de signal et sur la masse, ou sur les deux voies de signal, peut entraîner la détection par le calculateur moteur d'un enfoncement de la pédale d'accélérateur alors que celle-ci est au repos. Leur conséquence est facile à imaginer : une telle mauvaise interprétation peut affecter la sécurité en provoquant une accélération intempestive du véhicule. [0007] D'autre part, l'introduction de nouvelles fonctions commandées comme par exemple le desserrage automatique du frein de stationnement au moment du démarrage du véhicule, 2 0 nécessite de renforcer les exigences de sûreté de fonctionnement sur le signal issu d'une pédale de commande, notamment de la pédale d'accélérateur. [0008] Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients décrits ci avant. [0009] Plus particulièrement, l'invention doit permettre d'améliorer la sécurité de fonctionnement d'un véhicule automobile tout en prenant en compte la possibilité de la 25 présence de résistances parasites simultanément sur plusieurs voies de signaux. ] Le but de l'invention est atteint avec une interface électronique pour la transmission d'une information impactant la sûreté de fonctionnement d'un véhicule automobile et possédant une valeur de repli, cette interface étant conformée pour recevoir au moins un signal électrique dont l'amplitude est représentative de ladite information et pour que la perturbation du signal électrique par la présence d'une résistance parasite sur la voie par laquelle transite le signal soit interprétée comme une variation de l'information vers sa valeur de repli. [0011] Dans une variante plus particulièrement préférée, l'information transmise correspond au degré d'enfoncement d'une pédale de commande et la valeur de repli est la position non enfoncée de la pédale. Autrement dit, la perturbation du signal n'est jamais interprétée comme une demande d'accélération du véhicule mais au contraire, comme une demande de ralentissement. [0012] Les dispositions de l'interface électronique de l'invention concernent en fait deux aspects différents. L'interface utilise à cet effet un circuit pull-up comme dans des interfaces déjà utilisées avant l'invention. [0013] Le premier aspect de l'amélioration de l'interface électronique concerne l'interprétation proprement dite des informations électroniques reçues des capteurs associés à une pédale de commande, par exemple à la pédale d'accélérateur d'un véhicule automobile. Rappelons dans ce contexte que les interfaces utilisées avant l'invention interprétaient une augmentation de l'amplitude des signaux formant l'information électronique, comme la volonté du conducteur d'augmenter le régime du moteur. L'interface de l'invention utilise une interprétation inverse, c'est-à-dire une augmentation de 2 0 la tension des signaux est interprétée comme la volonté du conducteur de diminuer le régime moteur. Ce renversement de l'interprétation de l'information électronique apporte l'avantage que les conséquences de la présence d'une résistance parasite sur une des voies de signaux ou sur la masse sont moins néfastes que dans les systèmes précédents ou n'ont pas de conséquences du tout. En effet, avec un montage pull-up, la présence d'une 25 résistance parasite entraîne une augmentation de la tension du signal vue par le calculateur. L'augmentation de la tension étant interprétée comme une diminution voulue du régime du moteur, la résistance parasite n'entraîne pas de problème de sécurité car le degré d'enfoncement de la pédale interprété est inférieur à l'enfoncement réel de la pédale. Ceci reste même vrai lorsque le défaut n'est pas ou ne peut pas être détecté par les contrôles de cohérence entre les signaux redondants. [0014] Selon une variante plus particulièrement préférée de l'invention, il est de plus prévu des moyens pour une relecture de la tension d'alimentation de l'interface et comparaison de cette relecture avec la tension d'alimentation pour pouvoir détecter une information électrique défaillante aussi lorsqu'elle a pour origine un problème de tension d'alimentation. [0015] En effet, le renversement de l'interprétation de l'information électrique ne permet pas à elle seule de s'affranchir du cas où des résistances parasites sont présentes simultanément sur l'alimentation et sur l'une au moins des voies de signal. Afin de traiter ce cas, l'interface électronique de l'invention comprend des moyens permettant une relecture de la valeur de la tension d'alimentation vue par la pédale de commande. Si cette relecture s'écarte de la valeur de la tension imposée par le régulateur de tension du calculateur, cela signifie qu'il y a présence d'une résistance parasite sur cette alimentation. La stratégie de secours appliquée par le calculateur consiste alors à passer en mode dégradé avec inhibition de certaines fonctions critiques ou à recalculer le degré d'enfoncement de la pédale interprété par l'interface, en effectuant une correction avec la valeur d'alimentation relue. [0016] L'amélioration de l'interface électronique sous les deux aspects présentés ci-avant 2 0 permet de garantir que, quelle que soit la combinaison de résistances parasites présente sur les différentes voies électriques liant la pédale de commande à l'ordinateur de bord ou au calculateur moteur, le degré d'enfoncement de la pédale vu par le calculateur ne sera jamais supérieur à la valeur réelle. [0017] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la 25 description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en référence aux dessins dans lesquels : [0018] La figure 1 rappelle la structure d'une interface utilisée avant l'invention, [0019] la figure 2 représente la correspondance entre la valeur de l'information électronique engendrée par deux capteurs redondants d'une pédale de commande et le degré d'enfoncement de cette pédale dans une interface selon la figure 1, [0020] la figure 3 représente la correspondance entre la valeur de l'information 5 électronique engendrée par deux capteurs redondants d'une pédale de commande et le degré d'enfoncement de la pédale dans une interface selon l'invention et [0021] la figure 4 représente la conception d'une interface selon l'invention. [0022] Dans l'interface utilisée avant l'invention, représentée schématiquement sur la figure 1, une pédale de commande 1, par exemple une pédale d'accélérateur d'un véhicule 10 automobile, est reliée à un ensemble de capteurs 2 qui émettent deux signaux électriques S1, S2 sur des fils électriques 5, 6. L'ensemble de capteurs est alimenté via des fils électriques 7 et 8, par une tension d'alimentation 5 volts et une connexion de masse fournies par un calculateur moteur 3. Le calculateur moteur 3 fait l'acquisition des signaux S1, S2 par un circuit de type pull-up et compare les deux valeurs respectives. 15 [0023] Si les interprétations de ces valeurs diffèrent d'un certain pourcentage, ceci est considéré comme détection de la présence d'un défaut et entraîne que le calculateur 4 entre dans un mode dégradé. Des courts-circuits éventuels entre une des voies de signal et le fil d'alimentation 7 ou le fil de masse 8 sont détectés par la présence de zones de diagnostic en dessous de 0,2 volt et au-dessus de 4,8 volts. La forme des signaux en tension S1 et S2 2 0 en fonction du degré d'enfoncement de la pédale de commande est représentée sur la figure 2. Selon cette interprétation de l'information électrique, l'augmentation de la tension des signaux est directement proportionnelle au degré d'enfoncement de la pédale de commande. [0024] Contrairement à cette interprétation ancienne, l'interprétation de l'information 25 électrique par l'interface électronique de l'invention, telle que représentée sur la figure 3, est redéfinie de telle sorte qu'une augmentation des tensions constituant l'information électrique soit interprétée comme une réduction du degré d'enfoncement de la pédale. 5] Ainsi, comme le montre la figure 4, une interface électronique selon l'invention reprend la structure de l'interface ancienne dans la mesure où une pédale de commande 1, est reliée à un ensemble de capteurs 12 qui émettent deux signaux électriques S1, S2 sur des fils électriques 5, 6. L'ensemble de capteurs est alimenté via des fils électriques 7 et 8, par une tension d'alimentation 5 volts et une connexion de masse fournies par un calculateur moteur 13. Le calculateur moteur 13 fait l'acquisition des signaux S1, S2 par un circuit de type pull-up et compare les deux valeurs respectives. L'ensemble de capteur comporte en plus une sortie qui fournit sur un fil électrique 19 une relecture de sa tension d'alimentation 5V. Le calculateur 13 effectue une relecture de la tension d'alimentation de l'ensemble de capteurs sur la ligne 19. Il compare cette relecture à la valeur de la tension qu'il fournit en sortie sur la voie 7. [0026] Si cette relecture s'écarte de la valeur de 5V imposée par le régulateur de tension du calculateur alors on détecte une résistance parasite sur cette alimentation. La stratégie de secours appliquée par le calculateur peut alors consister soit à passer en mode dégradé avec inhibition des fonctions critiques (easymove), autrement dit dans un mode sécurisé, soit à recalculer la volonté conducteur en effectuant une correction avec la valeur d'alimentation relue. [0027] Comme la description comparative ci-avant le montre, l'interface électronique de l'invention permet de conserver la même structure que celles qui sont utilisées avant 2 0 l'invention et de conserver l'ensemble des diagnostics déjà effectués avant l'invention. Tous les avantages en termes de sécurité de l'interface existant sont conservés. [0028] Dans le mode de réalisation préféré décrit ci-dessus, on peut garantir que quelle que soit la combinaison de résistances parasites que l'on applique sur les différentes voies électriques liant la pédale d'accélérateur au calculateur moteur, la valeur d'enfoncement 25 pédale vue par le calculateur ne sera jamais supérieure à la valeur réelle. [0029] L'interface de l'invention permet de garantir que les défaillances d'un connecteur provoquant des résistances parasites sur une ou plusieurs voies simultanément, n'entraînera
L'invention concerne une interface électronique (2) pour la transmission d'une information (1) impactant la sûreté de fonctionnement d'un véhicule automobile et possédant une valeur de repli, en particulier l'interface électronique associée à une pédale d'accélération dans un véhicule automobile. Selon l'invention, l'interface (2) est conformée pour recevoir au moins un signal électrique S dont l'amplitude est représentative de l'information (1), la perturbation du signal électrique S par la présence d'une résistance parasite sur la voie par laquelle transite le signal étant interprétée comme une variation de l'information (1) vers sa valeur de repli.
1. Interface électronique (2) pour la transmission d'une information (1) impactant la sûreté de fonctionnement d'un véhicule automobile et possédant une valeur de repli, l'interface (2) étant conformée pour recevoir au moins un signal électrique S dont l'amplitude est représentative de l'information (1), caractérisée en ce que l'interface (2) est conformée pour que la perturbation du signal électrique S par la présence d'une résistance parasite sur la voie par laquelle transite le signal S soit interprétée comme une variation de l'information (1) vers sa valeur de repli. 2. Interface électronique selon la 1 dans laquelle ladite information (1) correspond au degré d'enfoncement d'une pédale de commande et la valeur de repli est la position non enfoncée de la pédale. 3. Interface électronique (2) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'information (1) est transmise de façon redondante par au moins deux signaux distincts S1, S2, l'interface comportant des moyens pour détecter une information électrique défaillante par comparaison des deux signaux S1, S2. 4. Interface électronique (2) selon la 3, caractérisée en ce les signaux S1, S2 ont des amplitudes multiples les uns des autres et en ce que la valeur de repli des signaux S1 et S2 correspond à une amplitude minimale. 5. Interface électronique selon la 3 ou 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un comparateur des signaux S1, S2 et un moyen pour engendrer un signal de commande sur la base des signaux S1, S2 et de leur comparaison. 6. Interface électronique selon la 5, caractérisée en ce que ledit signal de commande sur la base des signaux S1, S2 force un mode de fonctionnement dégradé sécurisé. 7. Interface électronique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte de plus un moyen de lecture de la tension d'alimentation effective des capteurs associés à l'acquisition de l'information (1) qui génèrent les signaux électriques et des moyens de comparaison entre la tension d'alimentation nominale et de la tension d'alimentation effective. 8. Interface électronique selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de recalcul des signaux S1 et S2 corrigeant l'écart entre la tension nominale et la tension effective. 9. Interface électronique selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les signaux S1 et S2 soient des tensions proportionnelles à l'information (1), et en ce que la lecture de ces tensions soit effectuée par une interface comportant au moins une résistance reliant le signal lu à une source de tension (montage de type pull-up). 10. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une interface électronique selon l'une quelconque des 1 à 9.
G
G05,G01
G05B,G01B
G05B 9,G01B 7
G05B 9/03,G01B 7/00
FR2887992
A1
DISPOSITIF D'AFFINAGE DE FAISCEAU D'ANTENNE RADAR
20,070,105
La présente invention concerne un dispositif d'affinage de faisceau d'antenne radar. Les systèmes de visualisation du sol par balayage d'antenne Radar font apparaître des échos qui s'étalent sur l'écran Radar (écran dit de type B) si Pm ne prend pas de précautions particulières, et ceci du fait de la largeur du faisceau d'antenne non suffisamment réduite. Celui-ci éclaire l'écho pendant tout son passage. Les effets néfastes de ce phénomène, qui dégradent la qualité de la carte Radar sont constatés depuis longtemps et de nombreuses études ont été conduites visant à réduire ce défaut. Les techniques les plus efficaces sont basées sur une réception du type "Ecartornétrie". La chaîne d'écartométrie donne une réponse selon une loi en sinus et/eu cosinus en fonction de l'angle de dépointage de l'antenne. Après application d'un seuil, l'information cosinus est utilisée pour sélecter les échos de la carte du sol, issus d'une voie de visualisation généralement du type "LOG", ceci afin de comprimer la dynamique de réception et l'adapter au tube de visualisation. D'autres dispositifs utilisent l'information d'écartométrie pour ramener le spot du tube "type B" sur l'axe de l'antenne, diminuant ainsi l'élargissement du plot Radar appelé vulgairement "banane". D'autres sytèmes enfin, plus sophistiqués, utilisent l'effet "Doppler" et procèdent à un affinage par corrélation. La présente invention concerne un perfectionnement aux techniques d'écartométrie instantanée (encore appelées "monopulse"). Ces techniques d'écartométrie instantanée peuvent elles-mêmes donner lieu à un traitement en amplitude ou à un trai- terrent en phase; l'invention concerne le cas d'un traitement en phase. Le principe d'un récepteur d'écartométrie instantanée par traitement en phase est rappelé sur la figure 1. Ce récepteur comporte un opérateur vectoriel 1 qui compose en quadrature les signaux Radar d'écartométrie, soit un signal "différence" 0 et un signal "somme" E, de manière à obtenir, comme représenté sur la figure 2, des signaux el et v2 définis par: = É+jZ v2 = + jE où j représente symboliquement la quadrature entre à et t vl et v2 sont ensuite injectés respectivement dans deux amplificateurs limités identiques 2 et 3, à des fins de normalisation. Après démodulation au moyen d'un démodulateur amplitude-phase (DAP) 4-5-6 on obtient le cosinus et le sinus de l'angle entre v1etv2,soit: Vs]. = V. cos (2 arc. tg. t1/E) VSe= V. sin (2 arc.tg.0/E) représentés sur la figure 3. La réponse en amplitude Vsl est une loi sensiblement en cosinus autour de - = 1. Cette réponse est représentative de la présence d'un écho dans le faisceau. En effet, étant maximum pour = 0, soit dans la direction du faisceau, et nulle pour 0 = E, soit dans des directions correspondant sensiblement à l'ouverture à 3 dB du faisceau, cette réponse permet, comparée à un seuil, de conclure à la présence ou à l'absence d'un écho dans une certaine ouverture de faisceau, correspondant au seuil choisi. La réponse écartométrique, représentative de la direction de cet écho, correspond par contre à la tension V. Néanmoins la tension Vse redressée peut être utilisée aux mêmes fins que la tension Vs1. Le but de l'invention est de ramener la réponse en cosinus "normale" Vs 1, fonction du dépointage, en une réponse voisine d'une 30 arche de cosinus pour N E c'est-à-dire d'obtenir un affinage dans le rapport 1/N avec N = 2n. Suivant l'invention, un dispositif d'affinage de faisceau d'antenne radar par écartométrie instantanée, comportant des moyens de formation de signaux d'écartométrie somme et différence, E et à, et des moyens de traitement de ces signaux somme et différence, en vue d'obtenir une réponse en cos p, ou sin cp redressé, où cf) est une information angulaire représentative de É, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour obtenir, à partir des signaux somme et différence, des réponses en cosinus ou sinus redressé, de 2 cp, 22cp. . . 2ncp, et des moyens pour réaliser un produit de ces réponses en cosinus, ou sinus redressé, de cf) , 2cp, 22p.. 2ncp, en vue d'obtenir une réponse affinée en sinç_. ci) D'autres objets et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, faite en relation avec les dessins ci-annexés dans lesquels, outre les figures 1, 2 et 3 déjà décrites et relatives à l'art antérieur: - la figure 4 est un schéma d'un dispositif d'affinage de faisceau 15 d'antenne radar suivant l'invention; - les figures 5, 6 et 7 montrent la forme des signaux obtenus sur le schéma de la figure 4; - la figure 8 montre un exemple d'utilisation de la réponse affinée. Le dispositif objet de l'invention est représenté sur la figure 4, 20 correspondant au cas n = 3. A partir d'un récepteur d'écartométrie classique délivrant la réponse Vsl fonction du gisement sur un premier démodulateur 5, on multiplie les rotations de phase des vecteurs -el et 32 en sortie des deux amplificateurs limités 2 et 3: 25. par 2, suivi d'un DAP "cosinus" 7, pour obtenir une sortie Vs2, ^ par 22, suivi d'un DAP "cosinus" 8, pour obtenir une sortie Vs3, par 23, suivi d'un DAP "cosinus" 9, pour obtenir une sortie Ve, à l'aide de doubleurs de fréquence successifs référencés respectivement 10, 11, 12, 13, 14, 15. Les quatre sorties Vsl, Vs2, Vs3, V sont ensuite multipliées entre elles au moyen de trois multiplieurs 16, 17, 18 pour obtenir une sortie "affinée" Vs, ces multiplieurs effectuant respectivement le produit analogique des deux signaux "vidéd' qui leur sont appliqués. Ainsi, pour assurer un affinage dans un rapport 1/8, il faut élaborer trois réponses supplémentaires en sortie d'un récepteur d'écartométrie classique. Ces trois réponses sont issues de l'effet de multiplication de fréquence en progression géométrique des rotations de phase des vecteurs vl et v2 (doubleurs de fréquence cascadés). On obtient ainsi les quatre sorties suivantes: Vsl = V cos (2 arctg o/E) normalement élaborée Vs2 = V cos (4 arctg d/E) après multiplication par 2 Vs3 = V cos (8 arctg t/E) après multiplication par 4 V54 = V cos (16 arctg /E) après multiplication par 8. Ces différentes réponses simultanées obtenues à partir des vecteurs v et v2 tournant respectivement deux fois, 22 fois, et 23 fois plus vite en fonction de à/Z sont représentées sur la figure 6, la réponse en cosinus "normale" Vsl étant rappelée sur la figure 5. On peut montrer aisément que le produit de ces quatre réponses, convenablement phasées afin de faire coincider le maximum des fonctions Vs2' Vs3 et Vs4 avec celui de la fonction Vsl, conduit à une réponse approximée d'allure "sin xn, d'où l'effet d'affinage qui en résulte: et qui est visualisé sur la figure 7. Le taux d'affinage est donc de 1/N = 1/2n où n représente le nombre de multiplications de phase par 2 effectué. Ici, n étant égal à 3; le taux d'affinage est de 1/N = 1/8. On notera que la technique d'affinage ainsi décrite pour la 25 fonction cosinus peut également s'appliquer à la fonction sinus redressée. Comme représenté sur la figure 8, cette sortie peut être ensuite utilisée, après comparaison à un seuil, pour sélecter la voie vidéo "log", par multiplication, et délivrer ainsi une vidéo affinée
Ce dispositif d'affinage de faisceau d'antenne radar par écartométrie instantanée, comporte des moyens de formation de signaux d'écartométrie somme et différence, Sigma et Delta, des moyens (1, 2, 3, 4, 5, 6) de traitement de ces signaux somme et différence, en vue d'obtenir une réponse en cos ϕ, ou en sin ϕ redressé, où ϕ est une information angulaire représentative de Delta/Sigma, des moyens (7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14) por obtenir à partir des signaux somme est différence, des réponses en cosinus, ou sinus redressé, de 2ϕ, 2<2>ϕ...2ϕ, et de moyens (16, 17, 18) pour réaliser un produit de ces réponses en cosinus, ou sinus redressé, de ϕ, 2 ϕ, 2<2>ϕ...2ϕ, en vue d'obtenir une réponse affinée en sinϕ/ϕ
RE VENDICATIONS 1. Dispositif d'affinage de faisceau d'antenne radar par écartométrie instantanée, comportant des moyens de formation de signaux d'écartométrie somme et différence, E et A, et des moyens (1, 2, 3, 4, 5, 6) de traitement de ces signaux somme et différence, en vue d'obtenir une réponse en coscP, ou une réponse en sin cp redressé, où cp est une information angulaire représentative de -7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14) pour obtenir, à partir des signaux somme et différence, des réponses en cosinus, ou en sinus redressé, de 2cp, 22p. . . 2 y, et des moyens (16, 17, 18) pour réaliser un produit de ces réponses en cosinus, ou sinus redressé, de cp, 2q, 22cp. 2ny, en vue d'obtenir une réponse affinée en s cf' 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de formation de la réponse en cos 2q4 ou en sin 2q redressé, comportent deux amplificateurs limités (2, 3) recevant respectivement des signaux E + jA et A + j E, (où j représente la quadrature entre A et E, et un démodulateur (4, 5, 6) recevant les signaux de sortie de ces deux amplificateurs limités. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de formation des réponses en cosinus ou sinus redressé, de 2k cp (avec 2, k < n) comportent deux doubleurs de fréquence (10-11, 12-13, 14-15) qui reçoivent respectivement, soit les signaux de sortie des amplificateurs limités (2,3), pour k 2, soit les signaux de sortie des deux doubleurs de fréquence, de rang k - 1, pour k > 2, et un démodulateur (7, 8, 9) recevant les sorties des deux doubleurs de fréquence de rang k. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour comparer ta réponse affinée à un seuil. 25 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour sélecter les signaux radar "vidéo" en fonction du résultat obtenu après comparaison avec le seuil.
G,H
G01,H01
G01S,H01Q
G01S 13,H01Q 3
G01S 13/00,H01Q 3/00
FR2892313
A1
LANCEUR DE BALLONS
20,070,427
Dispositif destiné à lancer des ballons de sports collectifs. A ce jour, l'enseignement de techniques de sports collectifs utilisant un ballon suppose l'apprentissage de gestes élémentaires, constituant l'ensemble de la technique du sport considéré. L'apprentissage de ces gestes exige une trajectoire du ballon régulière. Seule une machine peut rendre un tel service. Des machines à lancer des ballons existent, comme celle objet du brevet F 1935849, machine dans laquelle le ballon est frappé par l'extrémité d'un levier, animé d'un mouvement de rotation par la détente d'un ressort, préalablement armé, et d'un jeu de leviers. Le déclenchement de la rotation du levier est obtenu par la libération d'un verrou et un dispositif doit combattre l'oscillation du levier. Sans enter dans le détail, ces dispositifs sont compliqués et donc coûteux. De plus, ils sont lents. Dans le but de simplifier l'armement du levier, le déclenchement du tir, la suppression des oscillations du levier, la présente invention, introduit dans la cinématique, une roue libre, assurant la liaison en rotation, entre le levier et le moto réducteur d'armement. Selon l'invention, et en premier lieu,le dispositif capable de communiquer à la plaque de frappe une vitesse suffisante, est un levier tournant autour d'un axe et portant à l'autre extrémité la plaque, l'énergie mécanique de rotation du bras, lui étant communiquée par un accumulateur d'énergie mécanique, solidaire du bras. L'accumulateur d'énergie mécanique peut avantageusement être un ressort mécanique et/ou pneumatique, la liste n'étant pas limitative. L'énergie mécanique fournie à l'accumulateur provient d'un moto réducteur électrique. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qu suit, en référence aux dessins annexés qui représentent, à titre d'exemples non limitatifs, un mode de réalisation préférentiel. La Fig.de la Pl.1 représente un mode de réalisation de l'invention utilisant un ressort. Le fonctionnement est le suivant : le plateau (1) supporte le premier ballon (15) du magasin de ballon (16). Le levier (3) portant la plaque de frappe (4) est sur le dessin en position de frappe. Pour armer le dispositif et frapper le ballon suivant, un moto réducteur (8) entraîne par son axe (17) la bague extérieure d'une roue libre (9) .Celle-ci, du fait de la force antagoniste du ressort (5) est bloquée et entraîne en rotation sa bague intérieure et donc l'axe (2) solidaire du levier (3) et de la manivelle (6). Cette dernière, dans sa rotation, bande le ressort (5). Quelques dizaines de degrés avant d'atteindre la position d'équilibre instable, de l'ensemble ressort (5) ù levier (3) un contacteur détecteur de position (18) arrête l'alimentation du moto réducteur (8). Par le jeu de la roue libre (9), le couple exercé par le ressort (5) bloque le tout dans cette position armée.45 Pour déclencher le tir du ballon (15) une impulsion électrique lève l'inhibition du contacteur (18), le moto réducteur (8) se remet en marche entraînant toujours le levier (3) dans son mouvement de rotation grâce toujours à la roue libre (9) bloquée. Lorsque le bras (3) dépasse la position d'équilibre, le ressort (5) se détend brusquement, entraînant le bras (3) dans un mouvement de rotation rapide grâce à la roue libre (9) débloquée, le bras (3) frappe le ballon (15) et poursuit un peu son mouvement de rotation sans pouvoir revenir en arrière, sous l'effet du ressort (5) la roue libre bloquée interdisant ce mouvement, le moto réducteur (8) continue alors d'entraîner le bras (3) jusqu'à la position d'armement. Ainsi, armement, déclenchement et anti-oscillations sont obtenus très simplement par ce dispositif. La même figure montre comment on peut régler la force du ressort par un dispositif vis écrou (7) mais aussi en utilisant en complément du ressort (5) un ressort pneumatique (10) comprimant un gaz dans la chambre (12). Le gaz sous pression, contenu dans le réservoir (14) est injecté dans la chambre (12) par une électrovanne à trois voies (13) qui permet de régler la pression du gaz dans la chambre (12) et donc la force globale du couple ressort métallique (5) ressort à gaz (10). 25 30 35 40 45 5 10 15 3
Dispositif de lancer de ballons (15) de sports collectifs comprenant un bras (3) entraîné en rotation par un ressort (5) et venant frapper le ballon (15) pour le propulser.
1) Dispositif destiné à lancer des ballons de sports collectifs comportant un magasin d'alimentation en ballon (16), un plateau (1), un bras (3) tournant autour d'un axe (2) qui lui est solidaire, portant à son extrémité une plaque de frappe (4) un ressort (5) fixé à l'une de ses extrémités sur un bras de manivelle(6) solidaire de l'axe(2), l'autre extrémité du ressort (5) étant fixée à un dispositif (7) de réglage de la tension du ressort (5), un moto réducteur (8) fourni l'énergie de tension du ressort, une source d'énergie électrique, caractérisé en ce que le dispositif comporte une roue libre (9) intercalée entre le moto réducteur (8) et l'ensemble bras (3) ressort (5), la roue libre (9) a sa cage extérieure solidaire de l'axe (17) de sortie du moto réducteur (9) et sa bague intérieure solidaire de l'axe (2) du bras (3). 2) Dispositif selon 1 caractérisé en ce que le ressort du dispositif accumulant l'énergie nécessaire au lancer du ballon (15) par le bras (3) est un ressort métallique (5) et/ou un ressort pneumatique (10) dont la chambre de compression (12) est alimentée en gaz comprimé pris dans un réservoir (14) par une électrovanne (13) à trois voies réglant la pression dans la chambre (12) et ainsi l'énergie accumulée par le ressort. 20 25 30 35 40 45
A
A63
A63B
A63B 69
A63B 69/40
FR2899322
A1
METRE A RUBAN A BOITIER LESTE
20,071,005
L'invention se rapporte d'une manière générale à des mètres à ruban, et plus particulièrement à un mètre à ruban avec un boîtier perfectionné. Les mètres à ruban comprennent de manière typique un ruban enroulé sur une bobine qui est supportée de façon rotative dans un boîtier. Le ruban peut se composer d'une lame d'acier, d'un ruban en matière plastique ou en fibre de verre, ou d'une autre matière relativement flexible qui peut être enroulée sur la bobine. Le ruban a des repères de mesure dessus de telle sorte qu'il peut être déroulé de la bobine et sorti du boîtier afin de mesurer des distances linéaires. Le ruban peut être enroulé sur la bobine manuellement en utilisant une manivelle ou automatiquement par exemple en utilisant un ressort. L'extrémité exposée du ruban comprend de manière typique un crochet d'extrémité destiné à fixer de manière temporaire l'extrémité du ruban sur un article pendant l'utilisation et destiné à empêcher l'extrémité du ruban d'être totalement enroulée dans le boîtier. Les mètres à ruban sont souvent utilisés dans des environnements relativement difficiles tels que des sites de construction, des sites industriels et d'autres sites de travail. Il en résulte que les mètres à ruban sont soumis à des impacts qui résultent d'une chute ou d'autres chocs. La plupart des boîtiers de mètre à ruban se composent d'un boîtier en matière plastique ou en métal qui comprend deux moitiés de boîtier sensiblement identiques, les moitiés étant reliées ensemble le long d'un axe du dispositif et étant fixées ensemble par des vis, des rivets ou d'autres éléments de fixation. Les boîtiers de mètre à ruban existants sont sujets à des défaillances résultant d'une chute ou d'un autre impact du fait que le boîtier de mètre à ruban est soumis à des forces de cisaillement le long de la jonction où les deux moitiés de boîtier sont reliées ensemble, qui amènent la 2 liaison entre les moitiés de boîtier à défaillir. Il en résulte que l'utilisateur final peut être forcé de remplacer prématurément le mètre à ruban. Un mètre à ruban et un boîtier de mètre à ruban perfectionnés sont ainsi souhaités. L'invention a pour objet un boîtier de mètre à ruban composé de deux parties de boîtier asymétriques. La première partie de boîtier comprend une base de boîtier dans laquelle sont disposés les composants de mètre à ruban. La deuxième partie de boîtier comprend un capot de boîtier qui enferme la première partie le long d'une ligne de jonction qui est disposée de manière asymétrique sur le boîtier assemblé. Le boîtier est lesté afin de disposer le centre de gravité du mètre à ruban de telle sorte que le boîtier prend une orientation prédéterminée lorsqu'il chute d'une certaine hauteur. En procédant ainsi, le boîtier entre en contact avec le sol dans une orientation prédéterminée dans laquelle il peut mieux absorber l'impact avec le sol sans être endommagé. Une matière résistant aux chocs peut également être formée sur le boîtier afin d'absorber l'impact. La matière résistant aux chocs peut être disposée de telle sorte qu'elle se trouve dans une relation prédéterminée par rapport à l'emplacement du centre de gravité. La figure 1 est une vue de face d'un mode de réalisation du mètre à ruban de l'invention. La figure 2 est une vue du côté droit du mode de réalisation du mètre à ruban représenté sur la figure 1. La figure 3 est une vue par l'arrière du mode de réalisation du mètre à ruban représenté sur la figure 1. La figure 4 est une vue du côté gauche du mode de réalisation du mètre à ruban représenté sur la figure 1. 3 La figure 5 est une vue éclatée du mode de réalisation du mètre à ruban représenté sur la figure 1. la figure 6 est une vue de face de la base de boîtier du mode de réalisation représenté sur la figure 1. La figure 7 est une vue de dessus de la base de boîtier du mode de réalisation représenté sur la figure 6. La figure 8 est une vue de dessous de la base de boîtier du mode de réalisation représenté sur la figure 6. La figure 9 est une vue en perspective du mètre à ruban représenté sur la figure 1 avec le capot de boîtier enlevé. La figure 10 est une vue de dessus du capot de boîtier. Si l'on se réfère aux figures 1 et 5 à 8, le mètre à ruban de l'invention comprend un boîtier représenté de manière générale par la référence 1 et comportant une première partie de boîtier ou base de boîtier 2 ayant une face 4 se terminant par un bord périphérique 6. Une paroi latérale 8 s'étend depuis le bord 6 sur une partie substantielle de la périphérie mais sur moins de la périphérie complète de la face 4 de telle sorte qu'une zone ouverte 9 est créée. La face 4 et la paroi latérale 8 définissent un espace intérieur 7 destiné à recevoir le ruban comme cela sera décrit ci-après. La paroi latérale 8 comprend un rebord 11 s'étendant autour de sa périphérie afin d'engager le capot de boîtier comme cela est décrit ci-après. La face 4 et la paroi latérale 8 peuvent être fabriquées d'une seule pièce en matière plastique moulée. Une ouverture 10 est formée dans la face 4 afin de 4 recevoir un élément de fixation 12 qui supporte une bobine 14 pour un mouvement rotatif dans le boîtier 1. Des éléments de raccordement 16, 20 et 23 qui retiennent les éléments de fixation qui fixent la base de boîtier 2 sur le capot de boîtier 22 dépassent de la face 4 au niveau du bord périphérique 6. Plus spécialement, une colonne taraudée 16 s'étend depuis la face 4 sur une première distance et reçoit un élément de fixation fileté 18. Une colonne non taraudée 20 s'étend depuis la face 4 sur une deuxième distance et bute contre une colonne taraudée 21 sur le capot 22 et reçoit un élément de fixation fileté 104. Finalement, une colonne taraudée 23 est formée dans la paroi latérale 8 afin de recevoir un élément de fixation fileté 24. Dans la forme de réalisation illustrée, la colonne 23 affleure sensiblement le bord extérieur de la paroi latérale 8. Les colonnes 16, 20 et 23 sont de longueurs différentes de telle sorte que les extrémités distales des colonnes ne s'étendent pas dans un plan commun. Ainsi, des connexions de butée ou des jonctions entre ces éléments de raccordement et les éléments de raccordement correspondants opposés sur le capot 22 sont décalés sur la largeur du boîtier de telle sorte que les jonctions ne s'étendent pas dans un plan commun. Alors que la forme de réalisation illustrée montre les éléments de raccordement sous forme de colonnes, il est évident que les éléments de raccordement qui retiennent les éléments de fixation peuvent avoir des configurations autres que des colonnes. Le ruban 30 peut comprendre une lame en acier ayant un profil concave-convexe, un ruban en matière plastique ou en fibre de verre ou une autre matière relativement flexible qui peut être enroulée sur un moyeu 28. Le ruban 30 comprend des repères de mesure 30a formés dessus comme cela est connu. Le ruban 30 peut comprendre un crochet d'extrémité 38 au niveau de son extrémité distale afin de faciliter la fixation temporaire du mètre à ruban sur un objet pendant l'utilisation et d'empêcher le ruban d'être totalement rembobiné à l'intérieur du boîtier. 5 Si l'on se réfère aux figures 5 et 9, la bobine 14 comprend un moyeu central 28 sur lequel est supporté de façon rotative le ruban 30. La bobine comprend également une paire de parois verticales 32 espacées afin de recevoir le ruban entre elles de façon à supporter et guider le ruban sur la bobine. Une extrémité proximale du ruban 30 est fixée sur le moyeu 28. Un axe 33 est fixé sur la paroi latérale 4 et le capot 22. L'axe 33 supporte de façon rotative la bobine 14 de telle sorte la bobine 14 peut tourner à l'intérieur du boîtier 1. Des alésages filetés 34 sont formés sur les extrémités de l'axe 33 qui sont engagées par des éléments de fixation 12 et 36 afin de supporter l'axe à l'intérieur du boîtier 1. Un ressort 31 est disposé dans le moyeu 28 afin de rembobiner automatiquement le mètre à ruban dans le boîtier 1. Le ressort 31 peut se composer d'un ressort plat qui est fixé entre l'axe 33 et le moyeu 28 et est prévu pour emmagasiner de l'énergie lorsque le ruban est déroulé manuellement du boîtier et afin d'utiliser l'énergie emmagasinée de façon à rembobiner le ruban 30 sur la bobine 14 s'il n'y a pas de forces opposées qui agissent sur le ruban 30. Si l'on se réfère aux figures 1 et 3 à 5, un avant de boîtier 40 comprend un premier élément latéral 44 dimensionné et conformé afin d'engager de façon correspondante le bord périphérique 6 de la base de boîtier 2 dans la zone ouverte 9. L'élément latéral comprend un rebord 48 qui s'étend depuis celui-ci et chevauche le bord périphérique 6 afin de créer une jonction entre l'avant de boîtier 40 et la base de boîtier 2. Un deuxième élément latéral 50 ayant la même 6 configuration de base que l'élément latéral 44 est disposé à l'opposé de l'élément latéral 44 afin d'engager le capot de boîtier comme cela sera décrit ci-après. L'avant de boîtier 40 a la même largeur que la paroi latérale 8 de telle sorte que, lorsque le premier élément latéral 44 engage le bord périphérique 6, le rebord 52 du deuxième élément latéral 50 s'étend dans le prolongement du rebord 11 de la paroi latérale 8 de telle sorte que le rebord 52 et le rebord 11 définissent un bord périphérique sensiblement fermé de la base de boîtier 2. Une ouverture de ruban 55 est formée dans l'avant de boîtier 40 afin de recevoir le ruban 30 et permettre au ruban de passer dans et hors du boîtier 1. L'élément latéral 44 et l'élément latéral 50 comprennent des ouvertures 54 et 56, respectivement, qui sont alignées l'une avec l'autre et reçoivent la colonne 16. L'élément latéral 44 comprend une ouverture 48 et l'élément latéral 50 comprend une ouverture disposée de manière similaire (non visible dans la figure 5) qui sont alignées l'une avec l'autre et reçoivent la colonne 20. Afin d'assembler l'avant de boîtier 40 sur la base de boîtier 2, les colonnes 16 et 20 sont insérés à travers les paires alignés d'ouvertures jusqu'à ce que le rebord 48 corresponde au bord périphérique 6. Un mécanisme de blocage de ruban est également supporté sur l'avant de boîtier 40 et comprend un bouton d'actionnement de doigt 62 disposé dans une ouverture 64 former entre les éléments latéraux 44 et 50. Le bouton d'actionnement 62 comprend un trou 62d afin d'être supporté de façon pivotante sur la colonne 16 de telle sorte qu'il peut pivoter autour de la colonne 16 par rapport au boîtier. L'extrémité du bouton d'actionnement 62 comprend un doigt 62a qui engage une surface de came 66 d'une barre coulissante de verrou 68 de telle sorte que, lorsque la partie inférieure 62b du bouton 7 d'actionnement 62 est enfoncée, le doigt 62a engage la surface de came 66 afin de déplacer la barre coulissante de verrou de manière linéaire depuis une position débloquée jusqu'à une position bloquée où l'extrémité inférieure 68a de la barre coulissante de verrou 68 est forcée en engagement avec le ruban 30. L'engagement de la barre coulissante de verrou 68 avec le ruban 30 résiste à la force de rappel du ressort de rappel 31 afin de bloquer le ruban 30 dans une position sortie souhaitée. Des ressorts de compression 72 sont disposés entre la barre coulissante de verrou 68 et une plaque basculante 74 de telle sorte que les ressorts ramènent la barre coulissante de verrou 68 vers une position désengagée ruban 30 lorsque la partie supérieure 62c du bouton d'actionnement 62 est enfoncée. La plaque basculante 74 est supportée sur l'avant de boîtier 40 afin de supporter et guider la barre coulissante de verrou 68 et de supporter les ressorts de compression 72. Un frein à doigt 76 est également supporté sur l'avant de boîtier 40. Le frein à doigt 76 comprend une plaque allongée ayant un bouton de doigt 78 formé en son centre et une paire de bras de ressort 80 s'étendant depuis un côté du bouton de doigt. Des agrafes de retenue 82 s'étendent depuis le bouton de doigt 78 sur le côté opposé aux bras de ressort 80. Une plaque de retenue 84 s'étend entre les bras de ressort 80 afin de définir une ouverture 86 entre eux. Le frein à doigt 76 est disposé dans l'ouverture 88 formée dans le fond de l'avant de boîtier 40 de telle sorte qu'il s'étend sous, de façon adjacente à et de manière sensiblement parallèle au ruban 30 dans la zone immédiatement adjacente à l'ouverture de ruban 55. Le bouton de doigt 78 est disposé au-dessus de l'ouverture 88 de telle sorte qu'il est accessible par l'utilisateur depuis l'extérieur du boîtier 1. Un rebord 90 formé sur l'avant de boîtier 40 est inséré à travers 8 une ouverture 86 afin de former un pivot permettant au frein à doigt 76 de pivoter par rapport à l'avant de boîtier 40. Les agrafes de retenue 82 sont disposées à l'intérieur de l'ouverture 88 et butent contre la périphérie de l'ouverture 88 afin de maintenir le frein de doigt dans le boîtier. En fonctionnement, le frein à doigt 76 peut être enfoncé par un utilisateur de telle sorte qu'il pivote autour du rebord 90 d'une manière telle que la surface intérieure du bouton de doigt 78 vient en contact avec la surface inférieure de ruban 30. Le bouton de doigt 78 appuie avec une force de friction sur le ruban 30 qui ralentit la rétraction du ruban dans le boîtier 1. L'utilisateur peut modifier la force appliquée sur le ruban par le frein à doigt 76 en modifiant la pression appliquée sur la frappe à doigt de telle sorte que le degré de freinage sur le ruban 30 peut être commandé, en incluant un arrêt de la rétraction du ruban dans le boîtier. Si l'on se réfère aux figures 2 à 5 et 10, le capot de boîtier 22 comprend une face 100 qui est disposée de manière sensiblement parallèle à la face 4 de la base de boîtier 2. La face 100 est dimensionnée et conformée de façon à correspondre à la taille et la forme de la face 4. Un rebord périphérique 102 s'étend depuis la face 100 et s'étend sensiblement dans le prolongement de la paroi 8. Un trou 109 est formé dans la face 100 afin de recevoir un élément de fixation 36 de façon à fixer l'axe 33 dans le boîtier 1. Des éléments de raccordement 21, 106 et 108 qui retiennent les éléments de fixation qui fixent la base de boîtier 2 sur le capot de boîtier 22 dépassent de la face 100 au niveau de son bord périphérique. Plus spécialement, la colonne 21 s'étend depuis la face 100 et comprend un alésage fileté qui reçoit l'élément de fixation 104. La colonne 21 est dimensionnée de telle 9 sorte qu'elle s'étend vers et bute contre la colonne 20 de la base de boîtier 2. Une colonne 106 ayant un filetage interne est formée au niveau de la périphérie de la face 100 de telle sorte qu'elle est alignée avec et bute contre la colonne 16 de la base de boîtier 2. Un alésage 108 reçoit l'élément de fixation 18 qui engage des filets formés à l'intérieur de la colonne 16. Une colonne 108 ayant un alésage interne est formée sur la périphérie de la face 100 qui est alignée avec et bute contre la colonne 23 formée sur la base de boîtier 2. La colonne 108 reçoit un élément de fixation 24 qui est engagé de façon coulissante avec l'alésage fileté dans la colonne 23. Dans la forme de réalisation illustrée, la colonne 108 affleure sensiblement le bord extérieur de la paroi latérale 8. Les colonnes 21, 106 et 108 sont de longueurs différentes de telle sorte que les extrémités distales des colonnes ne s'étendent pas dans un plan commun et butent contre les colonnes 16, 20 et 23. Ainsi, les interfaces de butée des éléments de raccordement créent des jonctions qui sont décalées sur la largeur du boîtier. Alors que la forme de réalisation illustrée montre les éléments de raccordement sous forme de colonne, il est évident que les éléments de raccordement qui retiennent les éléments de fixation peuvent avoir des configurations autres que des colonnes. La fixation des éléments de fixation 18, 24 et 104 à l'intérieur des éléments de raccordement fixe la base de boîtier 2 sur le capot de boîtier 22 en piégeant l'avant de boîtier 40 entre la base de boîtier et le capot de boîtier. Une jonction 110a est créée entre le capot de boîtier 22 et la base de boîtier 2 qui est décalée par rapport à l'axe du boîtier A-A comme cela est mieux représenté sur la figure 2. Le capot de boîtier 22 peut être fabriqué en aluminium ou en magnésium coulé ou une autre matière qui 10 a une densité de matière différente de la matière plastique moulée qui forme la face 4 de la base de boîtier 2. En fabriquant le capot de boîtier 22 dans une matière de densité plus élevée que la base de boîtier 2, le boîtier 1 est lesté de manière asymétrique de telle sorte que le centre de gravité est disposé plus près de la face 100 que de la face 4. Si on se réfère à la figure 2, l'axe du boîtier 1 est représenté par la ligne A-A. L'axe telle qu'utilisé ici définit le plan qui s'étend à travers le point médian physique du boîtier à une distance approximativement égale des faces latérales du boîtier. Le centre de gravité du boîtier, représenté par le point CG dans la figure 2, est disposé entre l'axe A-A et la face 100 du capot de boîtier 22 de telle sorte qu'il est décalé par rapport à l'axe et est disposé de manière asymétrique sur le boîtier. Il en résulte que, si le mètre à ruban tombe, il tourne lorsqu'il tombe jusqu'à ce que la face 100 soit orientée vers le bas de telle sorte que le mètre à ruban tend à atterrir sur la face 100. Les forces générées lorsque la face 100 entre en contact avec une surface sont transmises le long de l'axe longitudinal des éléments de raccordement 16, 20, 23, 21, 106 et 108 et des éléments de fixation 18, 24 104. Il en résulte que des forces de cisaillement agissant sur le raccordement ou la jonction 110a entre la base de boîtier 2 et le capot de boîtier 22 sont minimisées. Alors que le fait de prévoir le centre de gravité du boîtier dans l'emplacement asymétrique prédéterminé a été décrit en utilisant des matières différentes pour le capot de boîtier 22 par rapport à la base de boîtier 2, il est évident que le centre de gravité peut être disposé en utilisant des masses séparées supportées à l'intérieur de ou sur le boîtier ou en lestant de manière sélective d'autres composants. De plus, la masse du capot de boîtier 22 peut être augmentée 11 ou diminuée en augmentant ou en diminuant son épaisseur par rapport à la base de boîtier en plus de ou à la place de l'utilisation d'une matière différente. Il a également été déterminé que, en rendant la jonction 110a entre le capot de boîtier 22 et la base de boîtier 2 décalée par rapport à l'axe A-A du boîtier, même si le boîtier entre en contact avec une surface autre que la face 100, les forces de cisaillement agissant sur le raccordement entre les parties de boîtier sont diminuées et la défaillance du boîtier est fortement réduite. En outre, en entrelaçant la base de boîtier 2, le capot de boîtier 22 et l'avant de boîtier 40 en utilisant les colonnes 16 et 20 en engagement avec les ouvertures alignées formées dans l'avant de boîtier 40, une fixation très sûre entre les composants de boîtier est obtenue. En décalant l'engagement des éléments de raccordement 21, 106 et 108 avec les éléments de raccordement 16, 20 et 23 de telle sorte qu'ils ne sont pas dans un plan commun, il n'y a pas de plan de cisaillement qui s'étend à travers tous les points d'engagement entre les éléments de raccordement, en renforçant ainsi la liaison entre la base de boîtier et le capot de boîtier. Afin de protéger encore le boîtier, une gaine absorbant les chocs 110 est prévue. La gaine 110 peut être fabriquée en caoutchouc thermoplastique ou une autre matière absorbant les chocs. La gaine 110 peut également être moulée avec une surface extérieure profilée afin d'améliorer sa saisie. De plus, la gaine 110 peut être moulée avec des zones à résistance élevée à l'impact 112. Dans la forme de réalisation illustrée, la zone à résistance élevée à l'impact 112 est une surface de la gaine 110 qui est fabriquée avec une épaisseur accrue comparée au reste de la gaine. Comme cela est représenté dans la figure 6, cette zone d'épaisseur accrue 112 peut 12 être pourvue d'une structure intérieure en nid d'abeille ou en treillis qui est bien adaptée à l'absorption d'impact. Les zones à résistance élevée à l'impact d'épaisseur accrue peuvent être prévues sur les zones du boîtier qui sont les plus susceptibles d'être endommagées et/ou sont les plus susceptibles de subir un impact. De ce point de vue, les zones à résistance élevée à l'impact peuvent être combinées avec un emplacement prédéterminé du centre de gravité de telle sorte que le boîtier s'oriente de lui-même s'il tombe de telle sorte que l'impact se fait avec les zones à résistance élevée à l'impact 112. Pour assembler le mètre à ruban de l'invention, le ressort de rappel 31 est placé à l'intérieur de la bobine 14 et une extrémité est fixée sur l'axe 33 et l'autre extrémité est fixée sur la bobine 14. Ceci peut être réalisé en formant la bobine 14 en deux composants séparés qui sont reliés ensemble une fois que le ressort est placé à l'intérieur du moyeu 28. Le ruban 30 est alors enroulé sur le moyeu 28 avec son extrémité distale qui dépasse de celui-ci. L'ensemble avant de boîtier 40 est assemblé en montant le mécanisme de blocage et le frein à doigt sur l'avant de boîtier 40 comme cela a été décrit précédemment. L'extrémité distale du ruban est enfilée à travers l'ouverture 55 dans l'avant de boîtier 40. Le crochet d'extrémité 38 peut être monté sur le ruban avant que ruban 30 soit enroulé sur la bobine 14, et le ruban 30 avec le crochet d'extrémité 38 monté dessus est enfilé à travers l'ouverture 55. Une fois que la bobine 14, le ruban 30 et l'avant de boîtier 40 sont réunis, ces composants sont montés sur la base de boîtier 2. Plus spécialement, la bobine 14 et le ruban 30 sont disposés dans le espace intérieur 7 et les colonnes 16 et 20 sont insérées à travers les paires correspondantes de trous 13 dans l'avant de boîtier 40. La colonne 16 est également insérée à travers le trou 62d dans le bouton d'actionnement 62. Le capot de boîtier 22 est fixé sur la base de boîtier 2 en utilisant les éléments de fixation 18, 24 et 108. Lorsque les éléments fixation sont serrés, le bord périphérique du capot de boîtier 22 est amené en engagement serré avec le bord périphérique de la base de boîtier 2 et le rebord 52 de l'avant de boîtier 40. Les rebords 11 et 100 se chevauchent afin de créer un joint qui isole l'intérieur du boîtier de l'environnement externe. Les colonnes 16, 20 et 23 sont également en engagement serré avec les colonnes 21, 106 et 108. L'avant de boîtier 40 est retenu entre les bords périphériques du capot de boîtier 22 et la base de boîtier 2 et est également retenu par les colonnes 16 et 20. Les éléments de fixation 12 et 36 sont fixés dans les ouvertures 10 et 109 et engagent les ouvertures filetées 34 dans les extrémités de l'axe 33 afin de supporter de façon rotative la bobine 14 dans le boîtier. Dans la forme de réalisation illustrée, l'élément de fixation 12 est également utilisé pour retenir une agrafe de ceinture 120 sur le boîtier qui permet au mètre à ruban d'être fixé sur une ceinture de l'utilisateur ou équivalent. L'agrafe de ceinture 120 se compose d'une unique pièce de matière flexible 122 repliée sur elle-même afin de créer une première branche interne 124 et une deuxième branche externe 126 qui se chevauchent l'une l'autre et sont reliées par une charnière 128. L'élément de fixation 12 engagent une ouverture 130 formée dans la branche interne 124 afin de retenir l'agrafe 120 sur le boîtier 1. Une ouverture 132 peut également être formée dans la branche extérieure 126 de telle sorte que l'élément de fixation 12 être atteint par un outil d'entraînement tel qu'un tournevis. Un 14 levier d'actionnement 134 est formé en tant que partie de la branche extérieure 126 de telle sorte qu'une force appliquée sur le levier vers le boîtier 1 amène l'extrémité distale de la branche extérieure 126 à se séparer de la branche intérieure 124 en permettant à l'agrafe d'être insérée sur ou enlever d'un support tel qu'une ceinture. Le fait de libérer le levier 134 permet à la charnière 128 de déplacer la branche extérieure 126 vers l'arrière vers la branche intérieure 124. Dans une forme de réalisation, l'agrafe 120 est fabriquée dans une pièce de matière unitaire telle que de l'acier, les ouvertures de vis 130 et 132 et le levier 134 étant poinçonnés dans la pièce unitaire de matière. La matière est alors pliée à la forme finale. L'agrafe 120 peut également être moulée en matière plastique
Un boîtier de mètre à ruban se compose de deux parties de boîtier asymétriques. La première partie de boîtier comprend un réceptacle (2) dans lequel sont disposés les composants de mètre à ruban. La deuxième partie de boîtier comprend un capot de boîtier (22) qui enferme la première partie le long d'une ligne de jonction qui est disposée de manière asymétrique sur le boîtier assemblé. Les parties de boîtier sont lestées de telle sorte que le centre de gravité du boîtier est orienté de telle sorte que le boîtier prend une orientation prédéterminée lorsqu'il chute d'une certaine hauteur.
1. Mètre à ruban, caractérisé en ce qu'il comprend : un ruban (30) enroulé à l'intérieur d'un boîtier (1), ledit boîtier (1) ayant une première partie de boîtier et une deuxième partie de boîtier reliées ensemble le long d'une jonction (110a) afin d'enfermer le ruban (30), ladite jonction (110a) étant disposée de manière asymétrique sur ledit boîtier (1). 2. Mètre à ruban selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une troisième partie de boîtier (40), ladite troisième partie de boîtier (40) définissant une ouverture (55) destinée à recevoir ledit ruban (30). 3. Mètre à ruban selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite première partie de boîtier comprend une première face (100) et ladite deuxième partie de boîtier comprend une deuxième face (4) sensiblement parallèle à la première face, ladite jonction (110a) étant plus près de ladite première face (100) que de ladite deuxième face. 4. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens destinés à fixer ladite première partie de boîtier sur ladite deuxième partie de boîtier. 5. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit boîtier 16 (1) a un axe (A-A), ladite ligne de jonction étant disposée à distance dudit axe. 6. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des éléments de raccordement (16, 20, 23, 21, 106, 108) sur ladite première partie de boîtier et ladite deuxième partie de boîtier qui butent l'un contre l'autre au niveau de jonctions qui sont échelonnées sur le boîtier. 7. Mètre à ruban selon la 6, caractérisé en ce que lesdits éléments de raccordement retiennent des éléments de fixation (18, 24, 104). 8. Mètre à ruban selon la 2 et l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite première partie de boîtier comprend un premier élément qui s'étend à travers ladite troisième partie de boîtier. 9. Mètre à ruban selon la 2 et l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite troisième partie de boîtier est retenue entre ladite première partie de boîtier et ladite deuxième partie de boîtier. 10. Mètre à ruban selon la 2 et l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un élément de fixation engagé avec ladite première partie de boîtier, ladite deuxième partie de boîtier et ladite troisième partie de boîtier. 11. Mètre à ruban, caractérisé en ce qu'il comprend : 17 un ruban (30) enroulé à l'intérieur d'un boîtier (1), ledit boîtier (1) ayant son centre de gravité (CG) disposé de telle sorte que le boîtier (1) tombe dans une orientation prédéterminée. 12. Mètre à ruban selon la 11, caractérisé en ce que ledit centre de gravité (CG) est disposé de telle sorte que ledit boîtier (1) tombe sur une face (100) dudit boîtier (1). 10 13. Mètre à ruban selon la 12, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend une première partie de boîtier et une deuxième partie de boîtier reliées au niveau d'une jonction (110a), ladite 15 face (100) étant disposée parallèlement à ladite jonction. 14. Mètre à ruban selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend une 20 première partie de boîtier et une deuxième partie de boîtier reliées par au moins un élément de fixation, ladite face (100) étant disposée perpendiculairement audit au moins un élément de fixation. 25 15. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) est fabriqué dans deux matières différentes, lesdites matières différentes étant utilisées afin de positionner le centre de gravité (CG). 30 16. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend une première face (100) et une deuxième face (4), ledit centre de gravité (CG) étant5 18 situé plus près de ladite première face (100) que de ladite première face. 17. Mètre à ruban selon l'une quelconque des 11 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une gaine absorbant les chocs (110) disposée sur l'extérieur du boîtier (1). 18. Mètre à ruban selon la 17, caractérisé en ce que ladite gaine absorbant les chocs (110) comprend une partie absorbant davantage les chocs (112). 19. Mètre à ruban selon la 18, caractérisé en ce que ladite partie absorbant davantage les chocs (112) est située dans un emplacement prédéterminé par rapport audit centre de gravité (CG). 20. Mètre à ruban selon la 15, caractérisé en ce que une première partie du boîtier (1) est fabriquée en matière plastique et une deuxième partie du boîtier (1) est fabriquée en métal. 21. Mètre à ruban, caractérisé en ce qu'il comprend : un ruban (30) enroulé à l'intérieur d'un boîtier (1), ledit boîtier (1) ayant une première partie de boîtier et une deuxième partie de boîtier reliées ensemble le long d'une jonction afin d'enfermer le ruban (30), ladite jonction étant disposée de manière asymétrique sur ledit boîtier (1); ledit boîtier (1) ayant son centre de gravité (CG) disposé de telle sorte que le boîtier (1) tombe dans une orientation prédéterminée.
G
G01
G01B
G01B 3
G01B 3/08
FR2898158
A1
FILTRE A AIR ET VEHICULE A MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPORTANT UN TEL FILTRE
20,070,907
La présente invention concerne les équipements techniques associés aux moteurs à combustion interne, en particulier les systèmes d'admission d'air des véhicules à moteur à combustion interne, et a pour objet un filtre à air de construction simple et économique, dont la maintenance est aisée à réaliser. Actuellement les filtres à air du type précité sont généralement composés d'une pièce creuse en plusieurs parties, comprenant notamment un couvercle amovible, dans laquelle est disposé un élément filtrant interchangeable, par exemple en papier, en non-tissé ou analogue. Ces filtres à air connus sont par conséquent formés d'au moins trois parties constitutives qu'il y a lieu de désassembler et d'assembler à chaque changement d'élément filtrant. Une telle opération de maintenance est donc relativement fastidieuse, surtout lorsque l'assemblage est réalisé au moyen de vis, de crochets ou analogues. De plus, les éléments filtrants du genre précité sont de structure relativement délicate et d'un prix de revient relativement élevé. Il faut en plus s'assurer à chaque remplacement que le nouvel élément filtrant est correctement monté. La présente invention a pour but de surmonter au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, elle a pour objet un filtre à air pour véhicule à moteur à combustion interne, principalement constitué par un corps creux comprenant au moins deux parties en forme de coques assemblées de manière amovible au niveau de bords périphériques en regard pourvus de moyens de liaisonnement complémentaires et mutuellement coopérants, l'une desdites coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'évacuation d'air et/ou de mélange gazeux filtré, et l'autre coque ou une des autres coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'amenée d'air extérieur, mélangé le cas échéant avec d'autres gaz, ledit corps creux renfermant un corps filtrant perméable à l'air et définissant une barrière filtrante avec un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz non filtré(s) provenant de l'embout ou du conduit d'amenée et un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz filtré(s) évacué(s) à travers le conduit ou l'embout -2- d'évacuation, filtre à air caractérisé en ce que le corps filtrant est disposé dans l'une des parties en forme de coque, en étant solidarisé avec cette partie. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un filtre à air selon l'invention, et, les figures 2 et 3 sont des vues en coupe transversale du filtre à air de la figure 1, selon deux variantes de réalisation de l'invention. Comme le montrent les figures précitées, le filtre à air 1 est principalement constitué par une enveloppe sous la forme d'un corps creux 2 comprenant au moins deux parties 3, 3' en forme de coques assemblées de manière amovible au niveau de bords périphériques 4, 4' en regard, ces bords étant pourvus de moyens de liaisonnement 5, 5' complémentaires et mutuellement coopérants. L'une desdites coques 3 est reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout 6 d'évacuation d'air et/ou de mélange gazeux filtré, et l'autre coque 3' ou une des autres coques est reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout 7 d'amenée d'air extérieur, mélangé le cas échéant avec d'autres gaz. Le corps creux 2 renferme un corps filtrant 8 perméable à l'air et définissant une barrière filtrante avec un(e) côté ou face 8" en contact avec l'air et/ou les gaz non filtré(s) provenant de l'embout ou du conduit d'amenée 7 et un(e) côté ou face 8' en contact avec l'air et/ou les gaz filtré(s) évacué(s) à travers le conduit ou l'embout d'évacuation 6. Conformément à l'invention, le corps filtrant 8 est disposé dans l'une des parties en forme de coque 3, 3' en étant solidarisé avec cette partie 3, 3'. En accord avec une réalisation préférée de l'invention, le corps creux 2 est formé de deux parties en forme de coques 3 et 3', à savoir une première partie 3' formant réceptacle inférieur et une seconde partie 3 formant couvercle amovible pour ladite première partie 3', la partie 3, 3' qui renferme le corps filtrant 8 constituant avec ce dernier une pièce unitaire interchangeable ou de rechange et l'autre partie 3, 3' définissant une chambre 3" de collecte de l'air et/ou des gaz admis non filtré(s) ou filtré(s) à évacuer. -3- Les deux parties 3 et 3' formant le filtre à air 1 comprennent donc une première pièce ou partie 3' pérenne et qui n'est remplacé qu'en cas d'endommagement (et non pas dans le cadre d'opérations de maintenance habituelles et/ou régulières) et une seconde pièce ou partie 3 + 8 du type consommable ou pièce de rechange, qui est normalement interchangée au cours d'opérations de maintenance courante, lorsque la durée de vie du corps filtrant 8 est révolue. Le corps filtrant 8 peut être du type classique, c'est-à-dire sous la forme d'une structure en couches en papier, non-tissé ou analogue remplissant sensiblement le volume interne de la partie en forme de coque 3, 3' le recevant. Le corps filtrant peut aussi être réalisé par formation in situ dans cette partie en forme de coque 3, 3', par exemple par moussage d'un mélange moussant aboutissant à la formation d'un corps en mousse 8. Dans tous les cas, le corps filtrant 8 est solidarisé avec la partie en forme de coque 3, 3' correspondante avec réalisation d'une étanchéité aux gaz périphérique entre ledit corps filtrant 8 et ladite coque 3, 3' le renfermant, au moins à proximité du bord périphérique 4, 4' délimitant l'ouverture de ladite coque 3, 3' et venant en contact avec le bord périphérique 4, 4' de l'autre partie 3, 3' en forme de coque pour constituer avec cette dernière le corps creux 2 fermé. Ainsi, la totalité des gaz provenant du conduit ou de l'embout d'amenée 7 traversent, avant leur évacuation par le conduit ou l'embout 6, obligatoirement le corps filtrant 8, ce dernier obstruant en totalité le passage du premier embout ou conduit précité vers le second. Afin d'éviter la contamination du milieu intérieur du filtre à air 1 et les fuites d'air filtré vers l'extérieur, il est avantageusement prévu que la partie en forme de coque 3, 3' qui renferme le corps filtrant 8 et qui constitue avec ce dernier une pièce unitaire interchangeable, comporte une garniture d'étanchéité 9 disposée au niveau du bord périphérique 4, 4', s'étendant sensiblement sur la totalité du pourtour dudit bord 4, 4' et venant en contact sous pression sur le bord périphérique 4, 4' de l'autre partie en forme de coque 3, 3', de manière à réaliser une étanchéité aux gaz continue entre les deux parties 3 et 3' formant le corps creux 2. Comme le montre la figure 2 des dessins annexés, la garniture d'étanchéité 9 est au moins en partie constituée par des prolongements 8' en forme d'ailes latérales du matériau du corps filtrant 8. -4- Selon une caractéristique très avantageuse de l'invention, la solidarisation du corps filtrant 8 avec la partie en forme de coque 3, 3' le renfermant résulte d'un collage, d'un soudage ou d'un surmoulage au niveau du bord périphérique 4, 4' de cette partie 3, 3', la zone de solidarisation étant sensiblement confondue avec la zone recevant la garniture d'étanchéité 9. En accord avec une variante de réalisation préférée de l'invention, la garniture d'étanchéité 9 consiste en un joint formé par surmoulage au niveau du bord périphérique 4, 4' de la coque 3, 3' renfermant le corps filtrant 8, le matériau thermoplastique de surmoulage pénétrant des prolongements 8' en forme d'ailes latérales du corps filtrant 8 et assurant leur solidarisation avec ledit bord périphérique 4, 4'. On aboutit ainsi à la formation d'un cadre périphérique sur le corps filtrant 8 au niveau du bord 4, 4' de la coque 3, 3' concernée, pris en sandwich entre les bords 4 et 4'. Dans cette dernière réalisation, le matériau de surmoulage assure, d'une part, une fonction d'étanchéisation (obstruction des pores de prolongements 8' et fourniture d'une surface de contact lisse et souple venant en application sur le bord 4') et, d'autre part, une fonction d'adhésion ou d'accrochage adhérant (collage des prolongements 8' sur le bord 4). En accord avec un autre développement avantageux de l'invention, représenté sur la figure 3 des dessins annexés, le corps filtrant 8 comporte un cadre périphérique 13, éventuellement pourvu d'une garniture d'étanchéité, solidarisé par collage, soudure par vibration ou analogue avec le bord périphérique 4, 4' de la partie en forme de coque 3, 3' logeant ledit corps filtrant 8 et pris en sandwich avec pincement entre les bords périphériques 4 et 4' des deux parties en forme de coque 3 et 3'. De manière préférée, le corps filtrant 8 est monté avec solidarisation dans la seconde partie 3 formant couvercle et reliée à ou formée d'un seul tenant avec le conduit ou l'embout d'évacuation 6 de l'air ou du mélange gazeux filtré. Conformément à une autre caractéristique très avantageuse de l'invention, les moyens de liaisonnement amovible complémentaires coopérants 5, 5' réalisent un assemblage par engagement mutuel coulissant, avec verrouillage en position finale d'assemblage des deux parties 3 et 3'. Ainsi, le filtre à air 1 est formé de seulement deux parties assemblées entre elles sans moyens séparés supplémentaires (vis, crochets, -5-étrier, pince, ...), par simple coopération de moyens d'assemblage complémentaires intégrés à chacune de ces deux parties. Conformément à une construction concrète du filtre à air 1, associant une forme simple à un encombrement optimisé et à une grande facilité d'assemblage, les deux parties en forme de coques 3 et 3' présentent, au moins au niveau de leurs bords périphériques 4 et 4' en regard, une configuration sensiblement rectangulaire, notamment vue en section selon un plan contenant lesdits bords 4 et 4'. De plus, les moyens 5 et 5' de liaisonnement amovible consistent, pour ceux associés à la seconde partie 3, en deux ailes ou deux séries de portions d'ailes latérales 5 prolongeant les deux segments de bord longitudinaux opposés parallèles de ladite seconde partie en forme de coque 3 et, pour ceux associés à la première partie 3', en deux rails profilés 5' prolongeant les deux segments de bord longitudinaux opposés parallèles de la première partie 3' en forme de coque, les ailes ou portions d'ailes 5 étant engagées et retenues dans les rails 5' à l'état assemblé des deux parties en forme de coque 3 et 3'. Bien entendu, il est également possible de prévoir une réalisation inversée des moyens de liaisonnement 5, 5', avec des portions d'ailes 5 au niveau des bords de la première partie en forme de coque 3' et des rails 5' au niveau des bords de la seconde partie en forme de coque 3. Préférentiellement, les rails profilés 5' consistent en des rails à section en U ou en C prolongeant les segments de bord longitudinaux de la partie en forme de coque concernée et présentant des découpes 10 au niveau de leurs ailes libres, ces découpes 10 présentant des tailles et des espacements mutuels adaptés pour autoriser le passage des portions d'ailes 5 lorsque ces dernières sont positionnées en regard desdites découpes 10. Les rainures ou gorges fournies par les rails profilés 5' présentent une largeur telle qu'elles autorisent le coulissement des portions d'aile 5 en elles tout en assurant une compression ou un pincement suffisant(e) de la garniture d'étanchéité 9 ou du cadre 13. De plus, en prévoyant des découpes d'engagement 10 dans les ailes libres des rails 5' en C ou en U, le déplacement en coulissement de la première partie 3' nécessaire, en vue de son assemblage ou de son désassemblage, est limité (distance en translation entre la position d'introduction des portions d'aile 5 dans les découpes 10 des rails 5' et la position finale d'assemblage). Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ressortant de la figure 1 des dessins annexés, le verrouillage de l'assemblage - io - des deux parties en forme de coques 3 et 3' par les moyens de liaisonnement complémentaires 5 et 5' de ces dernières, en position finale d'assemblage, est du type à enclenchement élastique et amovible, ladite position finale d'assemblage étant atteinte lorsque les bords périphériques respectifs 4 et 4' desdites deux parties en forme de coques 3 et 3' sont en regard avec coïncidence totale et en contact sur tout leur pourtour, le cas échéant avec interposition d'une garniture d'étanchéité 9. De manière préférée, et comme le montre également la figure 1, le verrouillage de l'assemblage des deux parties en forme de coques 3 et 3' est réalisé par venue en prise d'au moins un élément à cran 11 élastiquement déformable associé rigidement à l'une au moins des extrémités longitudinales de l'une 3 des deux parties en forme de coques 3, 3', par exemple une aile 11 profilée s'étendant à partir du bord de cette extrémité et pourvue d'une section 11' en forme de V, avec un site d'accrochage 12 associé à l'extrémité longitudinale conjuguée correspondante de l'autre 3' des deux parties en forme de coques 3, 3', par exemple une gorge, fente ou rainure 12 ménagée dans une aile 12' s'étendant à partir du bord de cette extrémité. Afin d'éviter l'endommagement de la partie pérenne en forme de coque 3, il est prévu que les moyens de liaisonnement 5 associés à la seconde partie en forme de coque 3 présentent une résistance mécanique moindre que les moyens de liaisonnement 5' associés à la première partie en forme de coque. De même, l'élément à cran 11 peut également présenter une résistance mécanique inférieure à celle du site d'accrochage 12. L'invention a également pour objet un véhicule automobile à moteur à combustion interne à circuit d'alimentation à air comprenant un filtre à air, caractérisé en ce que le filtre à air consiste en un filtre à air 1 tel que décrit ci-dessus. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un filtre à air pour véhicule à moteur à combustion interne, principalement constitué par un corps creux comprenant au moins deux parties en forme de coques assemblées de manière amovible au niveau de bords périphériques en regard pourvus de moyens de liaisonnement complémentaires et mutuellement coopérants, l'une desdites coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'évacuation d'air et/ou de mélange gazeux filtré, et l'autre coque ou une des autres coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'amenée d'air extérieur, mélangé le cas échéant avec d'autres gaz, ledit corps creux renfermant un corps filtrant perméable à l'air et définissant une barrière filtrante avec un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz non filtré(s) provenant de l'embout ou du conduit d'amenée et un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz filtré(s) évacué(s) à travers le conduit ou l'embout d'évacuation.Filtre à air (1) caractérisé en ce que le corps filtrant (8) est disposé dans l'une des parties en forme de coque (3, 3'), en étant solidarisé avec cette partie (3 ou 3').
1) Filtre à air pour véhicule à moteur à combustion interne, principalement constitué par un corps creux comprenant au moins deux parties en forme de coques assemblées de manière amovible au niveau de bords périphériques en regard pourvus de moyens de liaisonnement complémentaires et mutuellement coopérants, l'une desdites coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'évacuation d'air et/ou de mélange gazeux filtré, et l'autre coque ou une des autres coques étant reliée à ou formée d'un seul tenant avec au moins un conduit ou embout d'amenée d'air extérieur, mélangé le cas échéant avec d'autres gaz, ledit corps creux renfermant un corps filtrant perméable à l'air et définissant une barrière filtrante avec un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz non filtré(s) provenant de l'embout ou du conduit d'amenée et un(e) côté ou face en contact avec l'air et/ou les gaz filtré(s) évacué(s) à travers le conduit ou l'embout d'évacuation, filtre à air (1) caractérisé en ce que le corps filtrant (8) est disposé dans l'une des parties en forme de coque (3, 3'), en étant solidarisé avec cette partie (3 ou 3'). 2) Filtre à air selon la 1, caractérisé en ce que le corps creux (2) est formé de deux parties en forme de coques (3 et 3'), à savoir une première partie (3') formant réceptacle inférieur et une seconde partie (3) formant couvercle amovible pour ladite première partie (3'), la partie (3, 3') qui renferme le corps filtrant (8) constituant avec ce dernier une pièce unitaire interchangeable ou de rechange et l'autre partie (3, 3') définissant une chambre (3") de collecte de l'air et/ou des gaz admis non filtré(s) ou filtré(s) à évacuer. 3) Filtre à air selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps filtrant (8) est solidarisé avec la partie en forme de coque (3, 3') correspondante avec réalisation d'une étanchéité aux gaz périphérique entre ledit corps filtrant (8) et ladite coque (3, 3') le renfermant, au moins à proximité du bord périphérique (4, 4') délimitant l'ouverture de ladite coque (3, 3') et venant en contact avec le bord périphérique (4, 4') de l'autre partie (3, 3') en forme de coque pour constituer avec cette dernière le corps creux (2) fermé. 4) Filtre à air selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la partie en forme de coque (3, 3') qui renferme le-8- corps filtrant (8) et qui constitue avec ce dernier une pièce unitaire interchangeable, comporte une garniture d'étanchéité (9) disposée au niveau du bord périphérique (4, 4'), s'étendant sensiblement sur la totalité du pourtour dudit bord (4, 4') et venant en contact sous pression sur le bord périphérique (4, 4') de l'autre partie en forme de coque (3, 3'), de manière à réaliser une étanchéité aux gaz continue entre les deux parties (3 et 3') formant le corps creux (2). 5) Filtre à air selon la 4, caractérisé en ce que la garniture d'étanchéité (9) est au moins en partie constituée par des prolongements (8') en forme d'ailes latérales du matériau du corps filtrant (8). 6) Filtre à air selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la solidarisation du corps filtrant (8) avec la partie en forme de coque (3, 3') le renfermant résulte d'un collage, d'un soudage ou d'un surmoulage au niveau du bord périphérique (4, 4') de cette partie (3, 3'), la zone de solidarisation étant sensiblement confondue avec la zone recevant la garniture d'étanchéité (9). 7) Filtre à air selon la 6, caractérisé en ce que la garniture d'étanchéité (9) consiste en un joint formé par surmoulage au niveau du bord périphérique (4, 4') de la coque (3, 3') renfermant le corps filtrant (8), le matériau thermoplastique de surmoulage pénétrant des prolongements (8"') en forme d'ailes latérales du corps filtrant (8) et assurant leur solidarisation avec ledit bord périphérique (4, 4'). 8) Filtre à air selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le corps filtrant (8) comporte un cadre périphérique (13), éventuellement pourvu d'une garniture d'étanchéité, solidarisé par collage, soudure par vibration ou analogue avec le bord périphérique (4, 4') de la partie en forme de coque (3, 3') logeant ledit corps filtrant (8) et pris en sandwich avec pincement entre les bords périphériques (4 et 4') des deux parties en forme de coque (3 et 3'). 9) Filtre à air selon la 2 ou l'une quelconque des 3 à 8, pour autant qu'elle se rattache à la 2, caractérisé en ce que le corps filtrant (8) est monté avec solidarisation dans la seconde partie (3) formant couvercle et reliée à ou formée d'un seul tenant avec le conduit ou l'embout d'évacuation (6) de l'air ou du mélange gazeux filtré.-9- 10) Filtre à air selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de liaisonnement amovible complémentaires coopérants (5, 5') réalisent un assemblage par engagement mutuel coulissant, avec verrouillage en position finale d'assemblage des deux parties (3 et 3'). 11) Filtre à air selon la 10, caractérisé en ce que les deux parties en forme de coques (3 et 3') présentent, au moins au niveau de leurs bords périphériques (4 et 4') en regard, une configuration sensiblement rectangulaire, notamment vue en section selon un plan contenant lesdits bords (4 et 4'), et en ce que les moyens (5 et 5') de liaisonnement amovible consistent, pour ceux associés à la seconde partie (3), en deux ailes ou deux séries de portions d'ailes latérales (5) prolongeant les deux segments de bord longitudinaux opposés parallèles de ladite seconde partie en forme de coque (3) et, pour ceux associés à la première partie (3'), en deux rails profilés (5') prolongeant les deux segments de bord longitudinaux opposés parallèles de la première partie (3') en forme de coque, les ailes ou portions d'ailes (5) étant engagées et retenues dans les rails (5') à l'état assemblé des deux parties en forme de coque (3 et 3'). 12) Filtre à air selon la 11, caractérisé en ce que les rails profilés (5') consistent en des rails à section en U ou en C prolongeant les segments de bord longitudinaux de la partie en forme de coque (3, 3') concernée et présentant des découpes (10) au niveau de leurs ailes libres, ces découpes (10) présentant des tailles et des espacements mutuels adaptés pour autoriser le passage des portions d'ailes (5) lorsque ces dernières sont positionnées en regard desdites découpes (10). 13) Filtre à air selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le verrouillage de l'assemblage des deux parties en forme de coques (3 et 3') par les moyens de liaisonnement complémentaires (5 et 5') de ces dernières, en position finale d'assemblage, est du type à enclenchement élastique et amovible, ladite position finale d'assemblage étant atteinte lorsque les bords périphériques respectifs (4 et 4') desdites deux parties en forme de coques (3 et 3') sont en regard avec coïncidence totale et en contact sur tout leur pourtour, le cas échéant avec interposition d'une garniture d'étanchéité (9). 14) Filtre à air selon la 13, caractérisé en ce que le verrouillage de l'assemblage des deux parties en forme de coques (3 et 3') est réalisé par venue en prise d'au moins un élément à cran (11)-élastiquement déformable associé rigidement à l'une au moins des extrémités longitudinales de l'une (3) des deux parties en forme de coques (3, 3'), par exemple une aile (11) profilée s'étendant à partir du bord de cette extrémité et pourvue d'une section (11') en forme de V, avec un site d'accrochage (12) associé à l'extrémité longitudinale conjuguée correspondante de l'autre (3') des deux parties en forme de coques (3, 3'), par exemple une gorge, fente ou rainure (12) ménagée dans une aile (12') s'étendant à partir du bord de cette extrémité. 15) Filtre à air selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens de liaisonnement (5) associés à la seconde partie en forme de coque (3) présentent une résistance mécanique moindre que les moyens de liaisonnement (5') associés à la première partie en forme de coque. 16) Filtre à air selon la 14, caractérisé en ce que 15 l'élément à cran (11) présente une résistance mécanique inférieure à celle du site d'accrochage (12). 17) Véhicule automobile à moteur à combustion interne à circuit d'alimentation à air comprenant un filtre à air, caractérisé en ce que le filtre à air consiste en un filtre à air (1) selon l'une quelconque des 20 1 à 16.
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FR2889249
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MONTAGE D'UN SUPPORT DE JOINT A LABYRINTHE SUR UN ROTOR DE TURBOMACHINE
20,070,202
L'invention concerne le domaine des turbomachines et des moteurs à turbine à gaz en particulier, et vise le montage d'un élément formant support de joint à labyrinthe sur un rotor du moteur. Un moteur à turbine à gaz comprend au moins un arbre rotatif monté à l'intérieur d'une structure fixe formant le stator, et dans laquelle il est supporté par l'intermédiaire de paliers. Les paliers sont enfermés dans des carters recueillant notamment l'huile de lubrification. Entre le support d'un palier et le rotor on dispose des joints, en général à labyrinthe, pour éviter que l'huile qui a servi à la lubrification du palier ne fuie hors de la zone de palier et ne vienne polluer le moteur. Un joint à labyrinthe comprend une pièce mobile solidaire du rotor et une pièce fixe solidaire du stator. La pièce mobile est composée d'une pièce de révolution à la surface de laquelle on a ménagé une pluralité de lames radiales ou léchettes, perpendiculaires à l'axe de rotation. La pièce est boulonnée sur le rotor à proximité du palier dont il faut assurer l'étanchéité. Les lames de cette pièce sont maintenues à faible distance radiale d'une bague solidaire de la structure fixe, de telle sorte que tout écoulement de fluide de la zone en surpression d'un côté des lames vers la zone de pression plus faible de l'autre côté des lames soit aussi réduit que possible. La bague est réalisée en un matériau qui s'use ou se déforme préférentiellement par rapport aux lames de telle façon que le joint puisse absorber les dilatations radiales pendant les différentes phases de fonctionnement du moteur. Il s'agit de nid d'abeille ou d'un matériau de type abradable. On a représenté, sur les figures 1, 2 et 3, la disposition et le montage d'un tel joint au niveau du palier de turbine d'un moteur à turbine à gaz aéronautique. La figure 1 représente la partie du moteur comprenant le palier 1 du rotor basse pression. On trouve le support de palier 3 dans le carter de récupération d'huile 5 côté stator. La pièce de révolution 7 supportant les joints à labyrinthe et délimitant en partie l'enceinte de palier, est ici à section en U avec une partie centrale radiale. Elle est montée sur une bride 91 radiale de l'arbre 9 du moteur sur laquelle est fixé l'organe ou cône d'entraînement 93 reliant le module 10 de turbine, ici la turbine basse pression, à l'arbre 9. Le support mobile de joint est pourvu de plusieurs groupes de lames radiales 71 coopérant chacun avec une bague, 31 et 51, solidaire du support de palier 3 et du carter de récupération d'huile 5 respectivement. 2889249 -2 Les figures 2 et 3 montrent plus en détail le montage du support de joint 7 sur le rotor de turbine. Le support de joint est fixé à l'arbre par l'intermédiaire des boulons axiaux 95 traversant la paroi du cône d'entraînement 93 et la bride 91 de l'arbre, en les maintenant assemblés. Ces boulons sont répartis, en raison de la charge transmise par la turbine à l'arbre, sur le pourtour de la bride 91. On prévoit aussi des trous 91A d'extraction. Il y en a quatre qui sont disposés selon deux diamètres à angle droit. Les trous d'extraction usinés dans la bride 91 sont axiaux, et évasés du côté du cône d'entraînement 93. Les trous d'extraction 91A communiquent avec des trous 75 usinés dans la portion radiale 73 du support de joint 7. On note que, contrairement aux logements des boulons 95, ils ne se prolongent pas dans la paroi du cône 93. Un insert 91B cylindrique est logé dans chacun des quatre trous 91A. Les inserts comprennent une collerette 9 1 B 1 s'étendant dans la partie évasée des trous 91A et assurent leur immobilisation axiale. Ces trous, qui restent libres de boulon pendant le temps où le moteur est opérationnel, ont pour fonction de rendre le démontage du cône d'entraînement plus facile. On introduit dans ce but, au moment du démontage du moteur, des vis dans chacun des trous 91A. En vissant des vis d'extraction dans les inserts 91B logés dans les trous 91A, on appuie leur tige contre la paroi du cône qui est aveugle en cet endroit et on crée ainsi une force axiale tendant à écarter le cône 93 du rotor 9. Des fissures sont susceptibles de se former dans la pièce de révolution 7. En effet les conditions de serrage induisent un risque d'amorçage de fissure par fretting, aux abords d'un trou libre d'extraction. L'invention a donc pour objet de remédier à ce problème. Un autre objet est de trouver une solution qui n'entraîne pas de modification des pièces en présence afin qu'elle puisse être adaptée sur les moteurs actuellement en service. Un autre objet est également de mettre au point une solution qui soit peu onéreuse tant en coût de mise en oeuvre qu'en surcharge pondérale du moteur. On parvient à réaliser ces objectifs avec une fixation d'un support de joint à labyrinthe à un arbre de turbomachine, par l'intermédiaire de boulons axiaux; lesdits boulons axiaux solidarisant par ailleurs un organe d'entraînement de module de turbine audit arbre, des trous d'extraction de l'organe d'entraînement par rapport à l'arbre étant ménagés sur l'arbre, -3 caractérisée par le fait que le support de joint à labyrinthe est serré sur l'arbre dans la zone des trous d'extraction au moyen de vis de serrage introduites dans les trous d'extraction. En particulier, les trous d'extraction étant pourvus d'un insert de vissage, les vis sont vissées dans l'insert. De préférence on prévoit une douille de guidage de la vis de serrage dans lesdits trous d'extraction. On décrit maintenant un mode de réalisation non limitatif de l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue partielle longitudinale de la zone de palier de la turbine basse pression d'un moteur à turbine à gaz à double corps connu, - la figure 2 est une vue selon la direction axiale vers l'amont du seul support annulaire de joint à labyrinthe de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe axiale selon 3-3 de la figure 2, le long d'un trou d'extraction, - la figure 4 est une vue correspondant à la figure 3 avec la vis de serrage dans le trou d'extraction conformément à l'invention, -la figure 5 est une vue en perspective éclatée de la zone des trous d'extraction avec présentation de la vis de serrage correspondante. Par rapport à la figure 3, la figure 4 montre la solution de l'invention avec l'incorporation d'une vis de serrage 100. On voit la portion amont du support annulaire de joint à labyrinthe arrière 7 avec la partie radiale 73 en appui contre la bride 91 de l'arbre moteur 9. Le support 7 est maintenu par les boulons dont on voit d'un côté l'écrou 95' du boulon 95 immédiatement voisin du trou d'extraction 91A, et de l'autre côté la tête 95". Les écrous assurent également le maintien du porte joint à labyrinthe avant 8. Les lames radiales de joint à labyrinthe 71 ne sont pas visibles non plus sur cette figure. Afin d'assurer, conformément à l'invention, le serrage de cette partie de l'anneau contre la bride 91, on a incorporé des vis de serrage 100 dans les trous 91A d'extraction. Ces vis de serrage au nombre de quatre, un par trou d'extraction, sont vissées dans les inserts 91B. Une douille 110 reprend le jeu entre la vis 100 et le bord du trou 75 correspondant dans la paroi 73. La douille comprend une collerette 110A prise en sandwich entre la paroi 73 et la tête 100A de la vis. En vissant la vis 100 dans l'insert 91B avec un couple de serrage approprié, 2889249 -4 on applique cette portion du support annulaire 7 contre la bride 91 avec un effort qui permet de réduire notamment les contraintes d'origine vibratoire. Une plaque anti-rotation 120 est montée sur la tête 100A de la vis pour interdire tout dévissage intempestif lorsque le moteur est opérationnel. Cette plaque est elle-même maintenue par l'écrou du boulon 95 voisin de la vis 100. On voit sur la figure 5 les vis, douille et plaque en positon pour la mise en place dans le trou d'extraction. La solution de l'invention présente l'avantage de pouvoir être mise en oeuvre simplement avec un accroissement de masse du moteur très faible. 2889249 5
La fixation selon l'invention d'un support de joint à labyrinthe (7) à un arbre (9) de turbomachine, par l'intermédiaire de boulons axiaux (95); lesdits boulons axiaux solidarisant par ailleurs un organe (93) d'entraînement de module de turbine audit arbre, des trous (91A) d'extraction de l'organe (93) d'entraînement par rapport à l'arbre étant ménagés sur l'arbre, est caractérisée par le fait que le support (7) de joint à labyrinthe est serré sur l'arbre (9) dans la zone des trous (91A) d'extraction au moyen de vis de serrage (100) introduites dans les trous d'extraction (91A).
1. Fixation d'un support de joint à labyrinthe (7) à un arbre (9) de turbomachine, par l'intermédiaire de boulons axiaux (95); lesdits boulons axiaux solidarisant par ailleurs un organe (93) d'entraînement de module de turbine audit arbre, des trous (91A) d'extraction de l'organe (93) d'entraînement par rapport à l'arbre étant ménagés sur l'arbre, caractérisée par le fait que le support (7) de joint à labyrinthe est serré sur l'arbre (9) dans la zone des trous (91A) d'extraction au moyen de vis de serrage (100) introduites dans les trous d'extraction (91A). 2. Fixation selon la 1 dont les trous d'extraction (91A) sont pourvus d'un insert de vissage (91B), les vis (100) étant vissées dans l'insert (91B). 3. Fixation selon la 2 comprenant une douille de guidage (110) de la vis de serrage (100) dans ledit trou (91A). 4. Fixation selon l'une des 1 à 3 dont la vis de serrage est verrouillée par une plaque anti-rotation. 5. Fixation selon l'une des 1 à 4 dont le module de turbine est le module basse pression du moteur.
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F02
F02C
F02C 7
F02C 7/00,F02C 7/20,F02C 7/28
FR2894692
A1
PROCEDE D'IDENTIFICATION D'UN DOCUMENT ENREGISTRE PAR AFFICHAGE ET SELECTION D'IMAGES CLEFS, ET RECEPTEUR ASSOCIE.
20,070,615
La présente invention concerne un procédé d'identification d'un document audiovisuel enregistré dans un récepteur en affichant et en sélectionnant des images clefs, et l'appareil apte à mettre en ceuvre le procédé. L'invention est applicable notamment dans les systèmes où un ensemble d'informations telle qu'une émission audiovisuelle est mise à la disposition d'un utilisateur à la suite d'un enregistrement. Un des systèmes les plus connus sont les lecteurs enregistreur de documents io (appelés PVR en anglais : Personnal Video Recorder). Les PVR sont généralement équipés de disque dur permettant d'enregistrer au moins une dizaine d'heures de contenu audiovisuel sous forme compressé. Avec un disque de 80 Gigaoctets, on peut ainsi enregistrer plus de 40 heures de contenus audiovisuels environ. D'autres supports de 15 mémorisation sont également envisageables comme la cassette d'un magnétoscope, ou un disque magnéto-optique. L'invention est applicable notamment aux systèmes permettant de lire successivement, en série, les informations d'un enregistrement. En règle générale, les contenus audiovisuels des PVR sont 20 téléchargés d'un réseau de diffusion unidirectionnel. Des menus affichés permettent aux utilisateurs d'être informés des documents audiovisuels qui seront disponibles sur le réseau à plus ou moins brèves échéances. Le menu affiché comporte au moins un identificateur du document, généralement son titre, la tranche horaire au cours de laquelle ce 25 document est diffusé par le réseau, et un identifiant du canal de diffusion. Si l'utilisateur prévoit d'être absent au moment de la diffusion du document souhaité, il programme son PVR pour un enregistrement automatique. Pour cela, l'utilisateur introduit l'heure de début et de fin, la référence du canal de diffusion étant généralement fournie par les 30 informations de service diffusées. A l'heure dite, le PVR se met en marche, se cale sur le bon canal puis enregistre tous les paquets de données représentant sous la forme numérique le document audiovisuel souhaité. Lorsque l'utilisateur revient, il peut lancer la reproduction du contenu enregistré et ainsi voir ce qui a été reçu en son absence. Pour faciliter la tâche de sélection et de commande d'enregistrement, un guide de programme (EPG) est généralement utilisé. L'EPG est un logiciel qui exploite des flux d'informations diffusés en même temps que le flux vidéo. Ces flux sont soit associés à un canal particulier (exemple sur la TNT) soit à un bouquet entier. Le contenu des flux exploités par un EPG consiste typiquement en une table des io programmes prévus pour la semaine courante avec leur titre et l'heure prévue de diffusion. Une information supplémentaire peut être diffusée pour chaque document juste avant leur diffusion : elle est censée transmettre une indication plus précise de l'heure effective de diffusion du document (EIT P/F de DVB). Un utilisateur n'a qu'à désigner, sur une UI 15 adaptée, un document dans cette table pour programmer son enregistrement. Il se trouve que, pour des problèmes liés à la production et à la diffusion des documents, ceux-ci sont rarement diffusés à l'heure exacte prévue par I'EPG. Pour être sûr que le document sera enregistré dans 20 son intégralité, l'utilisateur est souvent conduit à ajouter des marges temporelles au début et à la fin de sa programmation, le système peut aussi le faire automatiquement en activant une option. De ce fait, ce qui est enregistré sur le disque débute systématiquement par du contenu étranger au document lui-même, ce qui cause de la perte de temps pour 25 l'utilisateur et occupe inutilement de la place mémoire. Une première solution consiste à tout visualiser puis à revenir en arrière en positionnant une marque de début et une marque de fin délimitant ainsi le document souhaité. Mais cette méthode est fastidieuse. Une autre méthode consiste à détecter automatiquement des 30 séquences spécifiques. Par exemple, le document US 4,977,455 décrit un système composé d'un ordinateur individuel et d'un magnétoscope. Le PC est doté d'une horloge et envoie à un moment indiqué par le diffuseur un signal d'enregistrement au VCR. Au cours de l'enregistrement, le VCR indexe le document et en informe le PC. De cette façon, le PC sait où le document est enregistré sur la bande magnétique. Ensuite lors de la lecture, les marques d'index sont transmises au PC qui peut ainsi savoir à quel emplacement se trouve la tête de lecture du VCR et de ce fait où chercher le document (en avant ou en arrière). Les séquences avant et après le document souhaité ayant une caractéristique bien déterminée, il est possible de délimiter automatiquement le document et lorsqu'un io utilisateur le demande, de reproduire le document à partir du début réel. Mais l'expérience montre que les documents (par exemple les séquences publicitaires) que l'on peut délimiter automatiquement sont peu nombreux. Par conséquent, lorsque l'utilisateur veut enregistrer n'importe quel document, cette technique n'est plus satisfaisante. 15 L'invention concerne un procédé d'identification d'un document audiovisuel au sein d'un appareil de reproduction, le dit document faisant partie d'un contenu enregistré contenant également une partie n'appartenant pas audit document ; caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'affichage d'identificateurs associés à des plans 20 séquence possédant une caractéristique déterminée, une étape d'identification du début ou de la fin dudit document par une étape d'introduction dans l'appareil de reproduction d'une commande de sélection d'un identificateur affiché, le début ou la fin dudit document étant identifié par le plan séquence associé à l'identificateur sélectionné. 25 De cette façon, suite à un enregistrement où l'utilisateur a programmé des marges pour être sûr d'enregistrer le document désiré, cet utilisateur peut informer son appareil du début et/ou de la fin du document en sélectionnant sur l'écran la séquence qu'il considère être effectivement le début et/ou la fin du document. Selon un premier perfectionnement, la caractéristique d'une séquence affichée fait partie d'un ensemble de caractéristiques déterminées, connues de l'appareil de reproduction. Selon un autre perfectionnement, après l'identification précise du document par l'utilisateur, les parties du contenu audiovisuel qui n'appartiennent pas à ce document sont effacées. De cette façon, la place mémoire dans l'appareil ainsi libérée peut servir à d'autres usages. Selon un autre perfectionnement, une valeur de probabilité associée à chaque plan séquence est affichée. De cette manière, io l'utilisateur est guidé dans son choix de plans séquence définissant le début et/ou la fin du document. L'appareil lui indique ainsi les plans séquence qui sont probablement ceux définissant le début et/ou la fin du document. Selon un perfectionnement, la valeur de probabilité associée à un plan séquence est fonction du nombre de sélections des plans 15 séquence précédents ayant la même caractéristique déterminée que le plan séquence donné. De cette façon, si l'utilisateur a précédemment sélectionné des plans séquence ayant une certaine caractéristique, il lui sera proposé en priorité des plans ayant cette caractéristique lors des prochaines étapes d'identification. 20 Selon un autre perfectionnement, la valeur de probabilité d'un plan séquence dépend de la méthode de détection par la caractéristique déterminée qui a permis sa détection et l'affichage de son identificateur. De cette façon, l'appareil met en évidence à l'utilisateur des plans séquence ayant des caractéristiques qui les rendent plus probables pour 25 être identifiés comme un début et/ou fin de document. Selon un autre perfectionnement, seuls les plans séquence détectés au cours d'une durée déterminée à partir du début du contenu et/ou jusqu'à la fin du contenu enregistré se seront éventuellement affiché. Il n'est pas utile d'afficher des plans séquence situés au milieu du 30 contenu enregistré car ils ne correspondent probablement pas au début ou à la fin du document. Selon un autre perfectionnement, l'utilisateur sélectionne le plan séquence immédiatement avant celui qui est identifié comme étant le début du document, ou le plan immédiatement après celui qui est identifié comme étant la fin du document. De cette façon, l'identification du document peut s'effectuer par la fin de la première partie du contenu enregistré non comprise dans le document réellement désiré par l'utilisateur, ou par le début de la dernière partie du contenu enregistré non comprise dans le document. Selon un autre perfectionnement, une indication temporelle io indiquant pour chaque plan séquence affiché à quel moment ce plan apparaît dans le contenu enregistré, est affiché. De cette façon, l'utilisateur situe mieux chaque plan séquence possédant au moins une caractéristique déterminée, au sein du contenu enregistré. La présente invention a aussi pour objet un appareil de 15 visualisation comportant un moyen pour commander l'enregistrement d'un document et un moyen pour enregistrer un contenu audiovisuel comprenant ledit document et au moins une partie n'appartenant pas audit document ; caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'affichage des 20 identificateurs associés à des plans séquence extraits du contenu enregistré, lesdits plans séquence associés possédant une caractéristique déterminée et, un moyen d'introduction d'une commande de sélection d'un des identificateurs affichés, le début ou la fin dudit document étant identifié 25 par le plan séquence associé à l'identificateur sélectionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à travers la description d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention, explicité à l'aide des figures jointes, parmi lesquelles : -la figure 1 est un diagramme bloc d'un système de réception et d'enregistrement de documents de télévision selon un présent exemple de réalisation ; - la figure 2 représente un organigramme montrant l'enchaînement des étapes pour enregistrer un document ; - la figure 3 est un exemple de représentation d'une apparence d'écran montrant l'affichage de plans séquence afin de délimiter le début d'un document enregistré ; -la figure 4 est un autre exemple de représentation d'une io apparence d'écran montrant l'affichage de plans afin de délimiter la fin d'un document enregistré selon un perfectionnement de l'invention. Pour faciliter la description, l'invention sera décrite ci-après dans le cadre de la visualisation d'une émission audiovisuelle. L'invention est 15 cependant applicable à l'acquisition par l'utilisateur (lecture, écoute, etc.) de tout autre type d'informations présentées ordinairement de façon séquentielle. Selon le présent exemple de réalisation, le récepteur pour la mise en ceuvre de l'invention peut être un téléviseur interactif, il peut aussi être 20 un récepteur prévu pour la réception de données vidéo numériques, ou autorisant la connexion à un réseau de communication bidirectionnelle, Internet par exemple. Les éléments affichés sont par exemple des listes de services diffusant des documents audiovisuels. La figure 1 est un diagramme bloc d'un récepteur enregistreur 25 audiovisuel, typiquement un PVR. Le récepteur 1 est relié à un écran de visualisation 2, une antenne, elle-même reliée à un moyen de réception 4 qui comprend un tuner qui fournit un signal à un démodulateur, les données reçues sont corrigées par un circuit correcteur et transmises à un démultiplexeur. Le démultiplexeur comporte un certain nombre de 30 filtres programmés par une unité centrale 3 en fonction des diverses applications supportées par le récepteur 1. Les filtres correspondent à une information d'identification présente dans l'en-tête des paquets du signal démodulé. Les sections ou paquets audio et/ou vidéo filtrés par le démultiplexeur sont stockés dans des zones prédéfinies d'une mémoire de données 9. La mémoire 9 est typiquement un disque dur d'une capacité minimale de 80 giga-octets. Si nécessaire, les informations sont tout d'abord déchiffrées par un circuit déchiffreur en fonction des droits de l'utilisateur, avant d'être stockées dans la mémoire 9. Le récepteur comporte également une logique de décodage audio/vidéo 10 pour la io génération des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2, et éventuellement une interface 5 pour la communication avec un bus numérique local à haut débit 6 permettant de recevoir des données audio/vidéo d'un réseau bidirectionnel avec un stockage dans la mémoire 9. Ce réseau est par exemple un réseau IEEE 1394. Une mémoire 12 15 contient le logiciel d'exploitation du récepteur et des applications spécifiques. Selon le présent exemple, la mémoire 12 contient au moins un module interface utilisateur appelé Guide Enregistreur de Documents ou GED en abrégé. Pour la clarté du schéma, la mémoire 12 est représentée sous la forme d'un seul bloc, mais comporte à la fois de 20 la mémoire vive, de la mémoire morte et de la mémoire persistante reprogrammable (par exemple de type 'Flash'). Le récepteur 1 comporte également une interface infrarouge 7 d'une télécommande 8, ladite interface étant également reliée au microprocesseur 3. La télécommande est dotée des touches de 25 navigation 4 , 4, 4 et F , Enregistrement et une touche de validation OK dont nous verrons plus tard les fonctions respectives. L'utilisation de touches de navigation ne limite en rien l'invention à ce type de touches, l'utilisation de touches de direction Haut et Bas ou d'une souris, ou tout autre moyen de pointage pour naviguer sur une liste 30 affichée est tout à fait envisageable Un générateur de caractères 11, appelé souvent circuit OSD, de l'Anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran") permet la génération de menus de commande ou de graphiques relatifs aux paramètres du récepteur ou à une application particulière. Le signal vidéo généré par ce générateur de caractères est multiplexé avec l'un des signaux vidéo en provenance des moyens de réception 4 ou de l'interface 5 avec le réseau numérique vers une première prise Péritel (prise SCART en anglais) reliée à l'écran de visualisation 2. L'exemple de réalisation se place dans le cadre d'un système de io diffusion de télévision numérique, par exemple de type DVB (pour 'Digital Video Broadcast'). L'invention ne se limite pas à ce cadre, et peut être employée dans d'autres environnements où des listes ordonnées d'éléments sont présentées à un utilisateur. L'interface utilisateur comporte une application de guide de programmes électroniques. Ce 15 guide permet à l'utilisateur d'accéder à des informations descriptives concernant les services ainsi que les documents présents et futurs diffusés par ces services. Ces informations sont dérivées de données également diffusées sur le réseau. Selon le présent exemple, ces données sont des données de service du DVB, décrites plus en détail 20 dans le document "EN 300 468 Digital Video Broadcasting; Specification for Service Information (SI) in DVB systems". Ce document est publié par l'ETSI ("European Telecommunications Standards Institute"). Ces données sont transportées dans le flux multiplexé reçu par le récepteur dans des paquets possédant des identificateurs repérés de façon connue 25 par le démultiplexeur du circuit de réception 4 sous contrôle du microprocesseur 3 et récupérées par ce dernier dans une partie de la mémoire 9, pour utilisation par l'ERG et le logiciel GED. Les données diffusées sont organisées en tables décrivant de façon hiérarchisée les objets des flux. Une description des services disponibles peut être 30 obtenue de façon connue notamment à partir de la table 'SDT', ainsi que les descriptions des documents diffusés à partir de la table 'EIT'. La hiérarchie des tables ainsi que les identificateurs des paquets correspondants sont décrits dans le document DVB qui vient d'être cité. Dans un premier temps, les paquets contenant les informations de services sont regroupés afin d'élaborer une liste de programmes au niveau du récepteur. L'utilisateur lance son EPG pour enregistrer un document audiovisuel identifié par les informations de service diffusé. Le numéro et/ou l'identifiant textuel du service courant est affiché dans une petite fenêtre de l'écran, indépendamment des listes affichées. L'utilisateur sélectionne un document et en activant une touche dite io Enregistrement ou en activant l'icône correspondant, programme son récepteur 1 pour enregistrer le document. La figure 2 montre les principales étapes de l'enregistrement par I'EPG et le logiciel GED d'un document audiovisuel. Dans un premier temps (étape 2.1), l'utilisateur utilise son EPG pour sélectionner un 15 document prévu diffusé sur un service donné. Les informations de service liées à ce document sont : - l'heure de début de la diffusion du document, - la durée du document, - le service de diffusion, 20 - le titre et d'autres caractéristiques du document telles que : le type, le thème, la langue, les éventuelles rediffusions, ... L'utilisation valide la commande d'enregistrement et le récepteur se programme en fonction de l'heure de diffusion indiquée. Avantageusement, le récepteur dispose d'une fonction pour incorporer 25 automatiquement une marge temporelle pour déclencher l'enregistrement cinq minutes avant l'heure prévue par le diffuseur et terminer l'enregistrement cinq minutes après l'heure prévue par le diffuseur. De cette manière, même si le document est diffusé légèrement en avance, l'utilisateur est sûr d'enregistrer le début et la fin. 30 A l'étape 2.2, le récepteur 1 enregistre le contenu audiovisuel correspondant au document souhaité par l'utilisateur. Le contenu est enregistré dans une partie 13 de la mémoire de données 9. L'enregistrement s'effectue même si l'utilisateur regarde en même temps le document. Si finalement l'utilisateur ne veut pas garder cet enregistrement, il l'efface de la mémoire. Sinon, la présente invention permet d'éliminer les parties non souhaitées qui sont présentes au début ou à la fin du contenu enregistré dans la mémoire 9. L'utilisateur lance le logiciel GED permettant d'identifier précisément le document au sein du contenu enregistré. Le logiciel GED détecte tout d'abord les plans séquences possédant une certaine caractéristique (étape 2.3). Un plan io séquence (ou shot en Anglais) est une séquence ininterrompue tournée par une caméra ou un caméscope en une seule prise de vues. De préférence, ces caractéristiques correspondant à un début ou à une fin d'un document audiovisuel déterminé, par exemple : - le jingle annonçant le début ou la fin d'une page de publicité, 15 - la musique annonçant la fin du bulletin météo (le contenu visuel varie, la musique reste la même), - une image avec le texte le film de ce soir , - le lion rugissant commençant tous les films produits par un grand fournisseur de film, 20 - une femme drapée portant une torche commençant tous les films produits par un autre grand fournisseur de films, - etc... A l'étape 2.4, des images caractéristiques de ces différents plans séquence sont proposées dans un menu. Avantageusement, l'heure 25 précise de diffusion est associée à chaque image. L'utilisateur voit ainsi des identificateurs visuels d'une pluralité de plans séquence qui ont été enregistrés pendant une durée prédéterminée au début de l'enregistrement, typiquement un quart d'heure. L'utilisateur peut ainsi reconnaître le plan qui précède immédiatement ou commence au début 30 du document, et le plan qui termine ou qui suit immédiatement la fin du document et sélectionner les plans (étape 2.5). Par exemple, si l'utilisateur désire conserver le document diffusé sur une chaîne la veille, il peut voir apparaître parmi les identificateurs affichés, l'image classique du jingle de fin d'une page de publicité. Il sait que les images après ce jingle sont les premières du film. Alors, l'utilisateur sélectionne cet identificateur à l'aide des touches de direction et de ce fait, informe le logiciel GED du début exact du document. Dans ce cas, le document enregistré débute par le plan séquence suivant celui activé. Si l'image de la femme drapée portant une torche est sélectionnée par l'utilisateur, alors le logiciel GED sait que le document enregistré débute par ce plan io séquence. De cette façon, le logiciel GED tient compte de la sélection faite par l'utilisateur pour identifier le début exact du document ainsi que la fin (étape 2.6). Avantageusement, une fois le document correctement délimité, le logiciel GED efface de la zone 13 de la mémoire 9 les parties 15 du contenu audiovisuel qui ne sont pas comprises dans le document. La figure 3 montre une apparence d'écran générée par le logiciel GED affichant des identificateurs pour la sélection des plans séquence de début et de fin du document souhaité par l'utilisateur. Un curseur 3.1 20 permet de sélectionner les différents éléments du menu. L'utilisateur déplace le curseur 3.1 à l'aide d'un moyen de pointage tel que des touches de direction ou une souris. Le menu comporte un bandeau supérieur 3.2 où s'affichent le titre du document enregistré et la date et l'heure de l'enregistrement. Les plans séquence ayant une caractéristique 25 particulière sont identifiés par de petites images 3.3 placées sur une droite représentant l'axe du temps. Avantageusement, une indication temporelle (en minutes et secondes) est indiquée à coté de chaque petite image pour la situer dans le temps par rapport au début du contenu enregistré. Lorsque l'utilisateur sélectionne une petite image en plaçant le 30 curseur dessus, la vidéo associée est reproduite dans une zone de l'écran 3.4. De cette manière, l'utilisateur peut contrôler si ce plan correspond bien à celui au début ou à la fin du document enregistré. L'utilisateur sélectionne l'icône 3.5 intitulé Début/Fin pour rechercher les plans séquence soit au début, soit à la fin du contenu enregistré. Lorsque la recherche concerne le début du document, les commandes pour valider le choix sont identifiées par les icônes 3.6 Début du document par ce plan et 3.7 Début du document (immédiatement) après ce plan . Lorsque la recherche concerne la fin du document, les commandes pour valider le choix sont identifiées par les icônes 4.6 Fin du document par ce plan et 4.7 Fin du document io (immédiatement) avant ce plan . Supposons que l'image du jingle de début de la page de publicité se trouve parmi les identificateurs. L'utilisateur sélectionne cet identificateur qui apparaît alors mis en évidence et active l'icône Début du document après ce plan . De même, s'il voit un identificateur montrant une image avec The End , 15 alors il sélectionne cet identificateur, et active l'icône Fin du document par ce plan . Dans ce cas, le dernier plan séquence du document enregistré est celui du plan séquence sélectionné. Les sélections successives de l'icône Début/Fin font apparaître : - soit les icônes : Début du document après ce plan , 3.6 20 Début du document par ce plan , 3.7 - soit les icônes : Fin du document avant ce plan 4.6 Fin du document par ce plan . 4.7 Lorsque l'utilisateur a sélectionné et validé les plans séquence marquant le début et la fin du document enregistré, il active l'icône 3.8 25 marqué Validation de l'enregistrement . Le logiciel GED modifie alors les pointeurs en mémoire pour délimiter parfaitement le document et ainsi lorsque l'utilisateur demande une reproduction, le document commence et se termine par les plans séquence corrects. Avantageusement, le logiciel GED efface les parties du contenu enregistré situées avant le début du 30 document et après la fin du document. On a dit précédemment que la détection des plans séquence caractéristiques peut s'effectuer par plusieurs manières, et notamment par la détection d'un modèle au moins d'image ou d'un modèle d'une séquence audio. Ces modèles (ou pattern en Anglais) sont mis dans une table et utilisés comme données d'entrées par une routine de reconnaissance de modèle. Selon un perfectionnement de la présente invention, le logiciel GED présente à l'utilisateur les plans séquence détectées en affichant une valeur de probabilité. Cette valeur de probabilité peut être déterminée directement par le moyen de détection, io ainsi l'image de la femme drapée portant une torche ou du lion rugissant ont une plus grande probabilité de commencer un film que le plan succédant un jingle d'une page de publicité. Certains modèles sont plus caractéristiques que d'autres. Une autre façon de déterminer des probabilités consiste à utiliser 15 le nombre de sélections effectuées par l'utilisateur. Pour cela, chaque modèle mis en table est associé à un compteur qui est incrémenté chaque fois que l'utilisateur sélectionne une image correspondant à ce modèle. Lorsqu'un nouveau contenu est sélectionné par l'utilisateur pour définir les plans séquence de début et de fin, le logiciel GED détecte les plans 20 séquence caractéristiques avec les modèles en mémoire et affiche les valeurs de compteurs sous forme de pourcentage. Un exemple de structure de table pour implémenter le perfectionnement est représenté ci après : Nom du modèle Adresse des Compteur de données de modèle sélections Musique de la météo PT1 8 Lion rugissant PT2 2 Femme drapée portant une torche PT3 3 Jingle de fin d'une page de PT4 6 publicité Musique des X-Files PT5 0 La figure 4 illustre ce perfectionnement en représentant une apparence d'écran lors du lancement du logiciel GED. Ce menu permet de rechercher les plans séquence permettant d'identifier la fin du document. Les identificateurs visuels des plans séquence qui ont été enregistrés pendant une durée prédéterminée à la fin de l'enregistrement, typiquement au cours du quart d'heure de fin, sont affichés. Dans l'exemple illustré, l'image associée au plan séquence numéro 9 est io graphiquement mis en évidence et la vidéo de ce plan apparaît dans la zone 3.4 en haut à gauche. Les niveaux de probabilités apparaissent en dessous de chaque image, donnant ainsi à l'utilisateur une indication sur le choix préférentiel du plan séquence pour débuter ou terminer le document. Le niveau de probabilité est calculé à partir des valeurs de 15 compteurs de sélections enregistrées dans la table ci-dessus. Dans un premier temps, le logiciel GED corrèle les plans séquence détectés à l'étape 2.3 avec les plans séquence référencés par la table. Plusieurs méthodes permettant de corréler deux plans séquence peuvent être utilisées ici. Nous pouvons citer par exemple la méthode consistant dans 20 un premier temps à extraire de chaque image une signature compacte caractérisant la couleur et la texture de l'image (par exemple des histogrammes couleur et gradient). Un calcul de distance entre les histogrammes permet d'obtenir une information sur la ressemblance de deux images. La distance entre deux plans séquence résultera de la mise en correspondance des images des deux plans séquence deux à deux (si une image n du premier plan séquence correspond à une image m du deuxième plan séquence alors l'image n+1 correspond à l'image m+1). Deux plans séquence seront corrélés si la moyenne des distances entre images est inférieure à un seuil. Si aucun plan séquence détecté ne correspond à un modèle référencé, alors chaque plan séquence détecté possède la même probabilité d'être sélectionné. Sinon, le logiciel GED io affecte aux plans non référencés la probabilité minimale, 5% typiquement, les probabilités desautres plans séquence sont déterminées au prorata de la valeur du compteur. Par exemple, le logiciel GED a détecté au début de l'enregistrement cinq plans séquence caractéristiques dont le jingle de fin d'une page de publicité (valeur de compteur : 6) et le lion rugissant 15 (valeur de compteur : 1). Le logiciel GED affecte 5 % pour les trois plans séquence non référencés, 60 % pour le jingle de fin de page de publicité et 20% pour le lion rugissant. Lors de l'apparition du menu de sélection de la figure 4, le focus et le curseur 3.1 sont placés par le logiciel GED sur la petite image ayant 20 la plus grande probabilité. Dans l'exemple précédent, le logiciel GED donne le focus à la petite image identifiant le jingle de fin de page de publicité. De cette façon, le logiciel GED apporte une aide à l'utilisateur dans le choix à effectuer. Chaque fois que l'utilisateur sélectionne un plan séquence 25 référencé dans la table, son compteur est incrémenté. 20
La présente invention se rapporte à un procédé d'identification d'un document audiovisuel. D'abord, un utilisateur programme l'enregistrement dans un appareil d'un contenu audiovisuel en vue d'enregistrer un document déterminé. Une fois l'enregistrement effectué, l'appareil détecte et affiche des identificateurs associés à des plans séquence extraits du contenu enregistré, chaque plan séquence associé possédant au moins une caractéristique déterminée . Puis, l'utilisateur introduit une commande de sélection d'un identificateur affiché, le début ou la fin dudit document étant identifié par le plan séquence associé à l'identificateur sélectionné.Selon un perfectionnement, les parties situées avant le début du document identifié ou situées après la fin, sont effacées.L'invention concerne également un récepteur doté d'une interface utilisateur mettant en oeuvre le procédé.
Revendications 1. Procédé d'identification d'un document audiovisuel au sein d'un appareil de reproduction, le dit document faisant partie d'un contenu enregistré contenant également une partie n'appartenant pas audit document ; caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'affichage (2.4) d'identificateurs associés à des plans séquence possédant une caractéristique déterminée, une étape d'identification (2.6) du début ou de la fin dudit document par une étape d'introduction (2.5) dans l'appareil de reproduction d'une commande de sélection d'un identificateur affiché, le début ou la fin dudit document étant identifié par le plan séquence associé à l'identificateur sélectionné. 2. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon la 1 ; caractérisé en ce que les plans séquences dont les identificateurs sont affichés possèdent une caractéristique faisant partie d'un ensemble de caractéristiques déterminées. 3. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon la 1 ou 2; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'effacement des parties du contenu audiovisuel qui n'appartiennent pas audit document. 25 4. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon l'une quelconque des 1 à 3 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'affichage d'une valeur de probabilité associé à chaque plan séquence pour que ce plan séquence soit bien celui identifiant le début 30 ou la fin dudit document. 5. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon la 4 ; caractérisé en ce que la valeur de probabilité d'un plan séquence donné est fonction du nombre de sélections des plans séquence précédents ayant la même caractéristique déterminée que le plan séquence donné. 6. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon la 4 ; caractérisé en ce que la valeur de probabilité d'un plan séquence dépend de la méthode de détection par la caractéristique io déterminée qui a permis sa détection et l'affichage de son identificateur. 7. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon la 5 ou 6 ; caractérisé en ce que l'identificateur du plan séquence ayant la valeur de probabilité la plus grande est graphiquement 15 mise en évidence. 8. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que l'étape de détection (2.3, 2.4) ne détecte les plans séquence que au cours 20 d'une durée déterminée à partir du début du contenu et/ou jusqu'à la fin du contenu enregistré 9. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que 25 l'étape de sélection (2.5) s'effectue sur le plan séquence immédiatement avant celui qui est identifié comme étant le début du document, ou sur le plan séquence immédiatement après celui qui est identifié comme étant la fin du document. 30 10. Procédé d'identification d'un document audiovisuel selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'ilcomporte une étape d'affichage d'une indication temporelle indiquant pour chaque plan séquence affiché à quel moment ce plan séquence apparaît dans le contenu enregistré. 11. Appareil de visualisation (1) comportant un moyen pour commander l'enregistrement (3, 12, 7, 8) d'un document et un moyen pour enregistrer un contenu audiovisuel (3, 9, 12, 13) comprenant ledit document et au moins une partie n'appartenant pas audit document ; caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'affichage (3, 11, 12) io des identificateurs associés à des plans séquence extraits du contenu enregistré, lesdits plans séquence associés possédant une caractéristique déterminée et, un moyen d'introduction (7, 8) d'une commande de sélection d'un des identificateurs affichés, le début ou la fin dudit document étant 15 identifié par le plan séquence associé à l'identificateur sélectionné.
G
G06,G11
G06F,G11B
G06F 3,G11B 23
G06F 3/038,G11B 23/40
FR2893143
A1
DISPOSITIF DESTINE A DETECTER L'ETAT CHARGE D'UNE BATTERIE D'ACCUMULATEURS
20,070,511
[Domaine technique de l'invention] La présente invention se rapporte à un dispositif destiné à détecter un état chargé (c'est-à-dire, "un état chargé interne" ou simplement "un état interne") d'une batterie d'accumulateurs qui permet de réduire les influences de la polarisation de la batterie sur l'estimation d'un état chargé d'un dispositif de stockage électrique destiné à des véhicules. [Technique apparentée] Avec le progrès des techniques de stockage électrique à capacité plus grande destinés à un véhicule et avec la croissance accrue de la taille des dispositifs de charge électriques embarqués à bord d'un véhicule, une précision a été demandée lors de la mesure d'un état chargé, tel qu'un état de charge (SOC) indicatif d'un état chargé d'une batterie ou un état de santé (SOH) indicatif de la dégradation de l'état chargé d'une batterie, dans un dispositif de stockage électrique destiné à des véhicules, de sorte qu'une surcharge ou une décharge excessive peut être empêchée. Des procédés de détection d'état SOC connus comprennent un procédé d'intégration de courant de charge/décharge et un procédé destiné à estimer l'état SOC sur la base des caractéristiques de batterie (appelé ensuite également "procédé de calcul de caractéristiques de batterie"). Le "procédé de calcul de caractéristiques de batterie" se rapporte ici à un procédé destiné à estimer l'état SOC sur la base d'une relation d'une tension V et d'un courant In d'une batterie par rapport à l'état SOC. En particulier, une pseudo-tension en circuit ouvert Vo d'une batterie est connue comme ayant une corrélation forte avec l'état SOC, et donc un procédé est connu, dans lequel l'état SOC est calculé sur la base de la pseudo-tension en circuit ouvert Vo qui est calculée sur la base d'un nombre de tensions V et de courants I mesurés. La demande de brevet japonais mise à la disposition du public N 9-297 163 indique un exemple d'un tel procédé de calcul de caractéristiques de batterie et suggère un procédé de calcul d'état SOC où une ligne de caractéristiques indicative des caractéristiques tension/courant est déterminée en utilisant la méthode des moindres carrés sur la base d'un nombre de données appariées de courant et de tension (également appelées "paire de données" ou "paire tension/courant") détectées à partir d'une batterie, une puissance déchargeable maximum est calculée sur la base de la ligne de caractéristiques, et un état SOC est déterminé sur la base de la puissance déchargeable maximum. Cependant, dans divers types de procédés de calcul d'état SOC classiques, un problème s'est posé en ce que des erreurs importantes sont provoquées par la polarisation de batterie. Par exemple, dans un cas où l'effet de polarisation de charge/décharge est important au point que la relation entre la tension de batterie et l'état SOC est fortement modifiée en fonction de l'historique de charge/décharge, tel que le cas d'une batterie au plomb, une précision d'estimation d'état SOC est dégradée de façon significative. De ce fait, dans le procédé d'intégration de courant de charge/décharge, des périodes de charge auxiliaires sont requises pour déterminer périodiquement un état SOC spécifique. Ceci a cependant provoqué un autre problème tel que la consommation de carburant est dégradée. On a de ce fait réduit une région d'état SOC normalement utilisée d'une batterie en considération de la variation d'une valeur de polarisation pour empêcher une surcharge ou une décharge excessive. Ceci a cependant posé un problème supplémentaire tel que le poids et le volume de la batterie pour réaliser une quantité requise de charge/décharge sont inévitablement accrus. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée à la lumière des problèmes présentés ci-dessus, et a pour but de fournir un dispositif destiné à détecter l'état chargé d'une batterie d'accumulateurs, qui permet de réduire la dégradation de la précision de détection provoquée par la variation de l'état de polarisation. De manière à résoudre les problèmes présentés ci-dessus, la présente invention fournit, en tant que structure de base, un dispositif destiné à détecter un état chargé d'une batterie qui est installée sur un véhicule, le dispositif comprenant : un dispositif d'acquisition de données configuré pour acquérir une pluralité de paires de données constituées du courant et de la tension de la batterie, et un dispositif de détection d'état chargé configuré pour détecter l'état chargé de la batterie sur la base de la pluralité des paires de données acquises par le dispositif d'acquisition de données après reconnaissance de la stabilisation d'un état polarisé de la batterie. L'état chargé d'une batterie d'accumulateurs peut de préférence être mesuré par un état SOC (taux de charge) indicatif d'un état chargé et un état SOH (capacité résiduelle) indicatif d'un état dégradé (c'est-à-dire l'état utilisé). Le procédé de calcul de caractéristiques de batterie mentionné ci-dessus peut être préférable en tant que moyen de détection d'état chargé, mais le procédé d'intégration de charge/décharge peut également être utilisé. Par exemple, lorsqu'une valeur de la polarisation est stabilisée lors de l'estimation d'une pseudo-tension en circuit ouvert d'une batterie d'une manière périodique ou dans les conditions prédéterminées dans le procédé de calcul de courant de charge/décharge, la précision de l'estimation d'un état chargé peut être améliorée, en conduisant à une réduction du nombre des opérations de charges auxiliaires qui sont exécutées de façon périodique pour un état spécifique de l'état SOC. On préfère que le dispositif de détection d'état chargé comprenne un dispositif de stabilisation configuré pour stabiliser une valeur de polarisation de la batterie à un niveau prédéterminé, et un dispositif de calcul configuré pour calculer l'état chargé de la batterie en utilisant les paires de données acquises par le dispositif d'acquisition de données immédiatement après qu'il est confirmé que l'état polarisé de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation. En particulier, dans la présente invention, de manière à exécuter un calcul d'un état chargé, l'état de polarisation d'une batterie d'accumulateurs est stabilisé à un niveau prédéterminé avant l'échantillonnage d'une paire tension-courant (paire de données) de la batterie d'accumulateurs. Par conséquent, les valeurs de l'état chargé (par exemple l'état SOC) calculées sur la base des paires tension-courant échantillonnées résultent en des valeurs dans un état de polarisation prédéterminé, qui sont égales les unes aux autres. Ainsi, en observant les variations des états SOC de la batterie, les variations des états de polarisation peuvent être annulées de façon à améliorer de façon significative la précision de l'estimation d'un état chargé. On préfère encore que le dispositif de stabilisation soit configuré pour charger et décharger la batterie sur un intervalle de temps spécifié. Ainsi, la valeur de polarisation peut être mise également à converger à un niveau prédéterminé. Il est encore préféré que le dispositif de stabilisation soit configuré pour amener la valeur de polarisation de la batterie à converger à une valeur prédéterminée, la valeur de polarisation de la batterie étant calculée sur la base des courants de charge et de décharge acquis lorsque la batterie est soumise à une charge et une décharge à une tension fixe. Ainsi, si la variation de la valeur de polarisation est petite par rapport à une valeur de référence d'une valeur de polarisation de convergence, la stabilisation de la valeur de polarisation peut être immédiatement achevée. Il est encore préféré que le dispositif de calcul soit configuré pour acquérir les paires de données, par un nombre nécessaire de paires de données, à partir du dispositif d'acquisition de données en modifiant le courant de la batterie après que l'état de polarisation de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation et calculer l'état chargé de la batterie sur la base du nombre nécessaire acquis de paires de données. Ainsi, on peut empêcher que la polarisation de charge soit accélérée après stabilisation de la valeur de polarisation, de sorte que des erreurs, qui auraient été provoquées par l'accélération de la polarisation de charge, puissent être réduites lors de l'estimation d'un état chargé. Il est encore préféré que le dispositif de calcul soit configuré pour calculer une pseudo-tension en circuit ouvert de la batterie sur la base des paires de données acquises dans un état où l'état polarisé de la batterie est stabilisé et qu'une résistance interne de la batterie calculée à un temps d'échantillonnage le plus récent et pour calculer un état de charge (SOC) sur la base de la pseudo-tension en circuit ouvert. Ainsi, une pseudo-tension en circuit ouvert dans un état de polarisation fixe peut être obtenue sur la base des paires tension-courant et de la résistance interne dans l'état de stabilisation de valeur de polarisation, de sorte que la variation, qui aurait été provoquée par la variation de l'état de polarisation, peut être réduite en ce qui concerne la pseudotension en circuit ouvert. Il est encore préféré que le dispositif de calcul comprenne une table d'entrée/sortie prédéterminée représentant les relations entre les paramètres d'entrée définissant des valeurs d'état d'une pluralité de types de batteries de référence et des paramètres de sortie définissant des états chargés des batteries de référence, un moyen destiné à acquérir un nombre nécessaire de paires de données, en tant que les paires de données, de la batterie en modifiant de force le courant de la batterie après que l'état polarisé de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation, et un moyen destiné à calculer l'état chargé de la batterie en calculant la valeur d'état de la batterie sur la base du nombre nécessaire acquis de paires de données et appliquer en entrée la valeur d'état résultante de la batterie à la table d'entrée/sortie. En particulier, dans le présent aspect, la valeur d'état de batterie calculée à partir des paires de données est affectée à une table d'entrée/sortie qui a été préparée à l'avance pour déterminer un état chargé de la batterie d'accumulateurs. Ainsi, en utilisant un réseau neuronal, par exemple, en tant que table d'entrée/sortie, un état chargé peut être détecté avec une précision élevée, le réseau neuronal présentant une bonne corrélation entre une valeur d'état de batterie (par exemple, une pseudo-tension en circuit ouvert Vo ou une résistance interne R) et un état chargé (par exemple, état SOC ou état SOH). Dans les structures ci-dessus, de préférence, le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé immédiatement après le démarrage d'un moteur qui est monté sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. Ainsi, immédiatement après le démarrage d'un moteur monté sur un véhicule, un état chargé peut être détecté avec une précision élevée. Dans les structures ci-dessus, de préférence, le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé à des intervalles durant le fonctionnement d'un moteur qui est monté sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. Ainsi, des erreurs de détection d'un état chargé, par exemple, une erreur d'intégration de courant, durant le déplacement du présent véhicule peuvent être réduites. Dans les structures ci-dessus, de préférence, la batterie est connectée à un générateur qui est monté sur un véhicule de façon à recevoir la puissance à charger depuis le générateur et le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le générateur pour augmenter la puissance à charger uniquement lorsque l'état chargé de la batterie détecté immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé de la batterie est inférieur à une valeur de référence minimum. Ainsi, le nombre de ce que l'on appelle des charges auxiliaires peut être réduit. Dans la structure de base qui précède, le dispositif de détection d'état chargé comprend un dispositif de détermination configuré pour déterminer si la polarisation de la batterie disparaît sensiblement ou non, un dispositif d'acquisition configuré pour acquérir un nombre nécessaire de paires de données de la batterie par l'intermédiaire du dispositif d'acquisition de données en modifiant un état de courant de la batterie immédiatement après que le dispositif de détermination détermine que la polarisation de la batterie disparaît sensiblement, et un dispositif de calcul d'état chargé configuré pour calculer l'état chargé de la batterie sur la base du nombre nécessaire de paires de données acquises par le dispositif d'acquisition. Ainsi, la dégradation de la précision du calcul d'un état chargé, qui aurait été provoquée par la variation de la valeur de polarisation, peut être empêchée sans imposer de charge à la batterie. Dans cette structure, de préférence, le dispositif de détermination est configuré pour déterminer que la polarisation de la batterie a sensiblement disparue étant donné qu'un état où une tension de la batterie est sensiblement égale à une valeur de référence et un courant de charge/décharge est inférieur ou égal à une valeur de référence, dure plus d'un intervalle de temps prédéterminé. Ainsi, une détermination peut être réalisée concernant la disparition de la polarisation avec simplicité et précision. Encore de préférence, le dispositif de détermination est configuré pour déterminer que la polarisation de la batterie a sensiblement disparu, étant donné qu'un intervalle de temps prédéterminé s'est écoulé depuis la dernière opération d'arrêt de l'allumage du véhicule et le dispositif de calcul d'état chargé est configuré pour calculer l'état chargé de la batterie sur la base des paires de données acquises lorsqu'un moteur qui est monté sur le véhicule est démarré. Ainsi, l'estimation d'un état chargé d'une batterie d'accumulateurs peut être réalisée immédiatement après le démarrage d'un moteur installé sur un véhicule. En outre, les conditions de courant électrique de la batterie d'accumulateurs ne doivent pas être modifiées de manière forcée uniquement pour l'échantillonnage des paires de données pour estimer un état chargé de la batterie d'accumulateurs, en réduisant ainsi une charge sur la batterie. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Dans les dessins annexés : La figure 1 est un schéma synoptique représentant une configuration globale d'un dispositif de détection d'état chargé (unité arithmétique d'état SOC) pour une batterie d'accumulateurs, conformément à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est un organigramme représentant un exemple spécifique d'un calcul d'état SOC exécuté par le dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 3 est un chronogramme représentant les comportements de la valeur de tension, de courant et d'état polarisé du dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 4 est une courbe de distribution tension-courant représentant une opération destinée à estimer une pseudo-tension en circuit ouvert et une résistance interne, qui est exécutée par le dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 5 est une courbe représentant une relation de caractéristiques entre une pseudo-tension en circuit ouvert et 5 un état SOC, La figure 6A est une courbe représentant une relation de caractéristiques entre une résistance interne, un état SOC et une capacité résiduelle, La figure 6B est une courbe représentant une relation de 10 caractéristiques entre une puissance de décharge maximum, un état SOC et une capacité résiduelle, La figure 7 est un organigramme représentant un exemple spécifique d'un calcul d'état SOC exécuté par un dispositif de détection d'état chargé pour, une batterie d'accumulateurs, 15 conformément à un second mode de réalisation de la présente invention, La figure 8 est une courbe de distribution tension-courant représentant une opération destinée à détecter une résistance interne, qui est exécutée par le dispositif de détection d'état 20 chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément au second mode de réalisation de la présente invention, La figure 9 est une courbe de distribution tension-courant représentant une opération destinée à calculer une pseudotension en circuit ouvert, qui est exécutée par le dispositif de 25 détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément au second mode de réalisation de la présente invention, La figure 10 est un organigramme représentant un exemple spécifique d'un calcul d'état SOC exécuté par un dispositif de 30 détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs, conformément à un troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 11 est un organigramme représentant une opération exécutée par un dispositif de détection d'état chargé pour une 35 batterie d'accumulateurs, conformément à un quatrième mode de réalisation de la présente invention, et La figure 12 illustre les définitions des valeurs indiquant les états internes de batterie impliquées lors de l'explication des modes de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DETA.ILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Ensuite, certains modes de réalisation préférés d'un dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs conforme à la présente invention, sont décrits. Cependant, la présente invention ne devra pas être limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessous. Il est inutile de dire que la présente invention peut être combinée avec d'autres techniques connues ou des techniques ayant des fonctions équivalentes à la technique connue pour mettre en oeuvre le concept technique de la présente invention. Avant la description détaillée des modes de réalisation qui suivent expliqués en liaison avec les figures 1 à 11, l'état chargé d'une batterie (batterie d'accumulateurs, batterie rechargeable) sera défini en faisant référence à la figure 12. Comme illustré, un état SOH (capacité résiduelle) (Ah), représente une capacité déchargeable présente d'une batterie, un état de charge (SOC) (%) appelé "taux de charge" représente le rapport d'une capacité résiduelle d'une batterie par rapport à une capacité de charge complète de celle-ci, et une capacité de charge complète Q (Ah) représente une capacité pouvant être chargée dans une batterie. Ainsi, à titre d'exemple, supposons qu'une nouvelle batterie qui n'a pas été encore utilisée présente un état SOH de 64 Ah correspondant à un état SOC de 100 % (c'est-à-dire, une capacité de charge complète de 64 Ah). Dans cette batterie, un état SOH de 25,6 Ah correspond à un état SOC de 40 %. Et supposons que cette nouvelle batterie a été utilisée et que sa capacité de charge s'est dégradée considérablement de sorte qu'une capacité de charge complète est de 40 Ah. Cependant, cette valeur de capacité correspond encore à un état SOC de 100 % et dans ce cas, un état SOC de 40 % représente un état SOH de 16,0 Ah. (Premier mode de réalisation) En faisant référence à la figure 1, une description concernant un dispositif de détection d'état de batterie (unité arithmétique d'état SOC) servant de dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs (appelée également ensuite "batterie") se rapportant à un premier mode de réalisation de la présente invention, est tout d'abord fournie. Une batterie d'accumulateurs embarquée dans un véhicule représentée sur la figure 1 est munie d'une batterie 101, d'un générateur embarqué 102 (appelé ensuite simplement "générateur"), un dispositif de charge électrique embarqué 103, un capteur de courant 104, un détecteur d'état de batterie 105, une unité ECU 108 et une unité de commande de générateur 109. Parmi ces composants, le détecteur d'état de batterie 105 constitue le dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs de la présente invention. Les batteries utilisées pour la batterie 101 comprennent, sans limitation, une batterie d'accumulateurs, telle qu'une batterie au plomb, une batterie nickel-hydrure métallique et une pile au lithium. Dans le présent mode de réalisation, une batterie au plomb utilisée couramment pour des véhicules est utilisée en tant que batterie 101. Le générateur 102 est entraîné par un moteur embarqué (non représenté) pour charger la batterie 101. Le dispositif de charge électrique 103 constitue une charge électrique qui consomme l'alimentation fournie à partir de la batterie 101. Le capteur de courant 104 détecte le courant de charge/décharge de la batterie 101 pour fournir en sortie le courant détecté sous la forme de signaux numériques. Le détecteur d'état de batterie 105 joue le rôle d'un circuit électronique destiné à calculer un état SOC de la batterie 101 et est muni d'un tampon 106 destiné à recevoir en entrée des données et un dispositif de traitement arithmétique 107. Les rôles du tampon 106 et du dispositif de traitement arithmétique 107 sont réalisés par une opération logicielle d'un microcalculateur, mais un circuit spécialisé peut prendre la place. Le tampon 106 échantillonne et conserve les paires (paires de données) constituées de la tension V de la batterie 101 et du courant In provenant du capteur de courant 104 à un instant prédéterminé. Le dispositif de traitement arithmétique 107 calcule un état SOC sur la base des paramètres reçus en entrée à partir du tampon 106, en utilisant un procédé décrit ultérieurement. L'unité ECU 108 calcule et détermine une valeur de génération du générateur 102 sur la base de l'état SOC à partir du dispositif de traitement arithmétique 107 et des informations embarquées 110 reçues en entrée de l'extérieur, telles qu'un état du moteur, la vitesse du véhicule et le nombre de tours du générateur, et permet au générateur 102, par l'intermédiaire de l'unité de commande de générateur 109, d'exécuter une génération équivalente à la valeur déterminée de génération. En faisant référence à l'organigramme représenté sur la figure 2, un exemple spécifique d'un calcul d'état SOC est décrit, lequel est exécuté par le dispositif de traitement arithmétique 107 dans le détecteur d'état de batterie 105. Pour commencer, une clé de contact est activée pour réinitialiser le détecteur d'état de batterie 105 ou un microcalculateur. Dans ce cas, une valeur intégrée Tc d'un compteur c constituant un temporisateur intégré est réinitialisée à "0" (seconde). Ensuite, le moteur monté sur le véhicule est démarré dans un état où Tc = "0" (étape S201), de sorte qu'une charge à tension constante (ou décharge à tension constante) est lancjée à une tension prédéterminée Vs pour produire un état de polarisation de charge (décharge) prédéterminé (étape S202). Après qu'une seconde se soit écoulée depuis le lancement ce l'étape 5202, "1" est ajouté à la valeur intégrée Tc du compteur c pour passer à l'étape suivante S203. On devra se rendre compte que, lors de l'exécution d'une charge/décharge à la tension prédéterminée Vs, il est préférable d'établir la tension prédéterminée Vs à une valeur qui peut maintenir soit un état de charge, soit un état de décharge. Dans le présent mode de réalisation, la tension prédéterminée Vs a été établie à 14,1 V (tension régulée par un régulateur à une température de 25 C) de manière à former un état de polarisation de charge prédéterminé et en considération de l'existence de l'état de courant immédiatement après le démarrage du moteur. Bien entendu, cependant, la tension prédéterminée Vs n'est pas limitée à cette valeur. Le courant In de la batterie 101 est échantillonné dans l'état à tension constante (étape S203) pour calculer une valeur d'état polarisé Pn sur la base du courant échantillonné In (étape S204). Dans le présent mode de réalisation, la valeur d'état polarisé Pn a été définie par la formule qui suit : Pn = Pn - 1 + In x At - Pn - 1 x At/i. où At est une période d'échantillonnage pour le courant In, qui a été établie à une seconde (At = 1) dans le présent mode de réalisation, i est une constante au moment de la diffusion de charge dans un électrolyte de batterie, la constante étant prévue pour être une valeur prédéterminée, Pn est précisément une valeur actuelle de la valeur d'état polarisé, et Pn-1 est une valeur précédente de la valeur d'état polarisé Pn. L'explication de cette formule est donnée ci-dessous. La valeur actuelle de la valeur d'état polarisé est calculée en additionnant l'incrément In x At de la valeur d'état polarisé qui a été augmenté depuis le moment de l'échantillonnage précédent jusqu'au moment de l'échantillonnage actuel, et en soustrayant un décrément Pn--1 x At/i de la valeur d'état polarisé qui a été diminuée depuis le moment de l'échantillonnage précédent jusqu'au moment de l'échantillonnage actuel, de la valeur précédente Pn-1 pour la valeur d'état polarisé au moment de l'échantillonnage précédent. Ensuite, une détermination est réalisée en ce qui concerne le fait que la valeur intégrée Tc du compteur c est devenue supérieure ou égale à une période d'expiration prédéterminée Ts pour la stabilisation de polarisation (Tc >- Ts) ou non, ou concernant le fait que la valeur d'état polarisé Pn est devenue supérieure ou égale à une valeur prédéterminée Ps (Pn Ps) (étape S205), ou non. Si le résultat de la détermination est OUI, le procédé de stabilisation de valeur de polarisation en chargeant (déchargeant) la tension constante comme mentionné ci-dessus est achevé pour passer à l'étape 5206. Au contraire, si le résultat de la détermination est NON, la commande revient à l'étape 5202 pour répéter les mêmes procédés. Ensuite, l'unité de commande de générateur 109 est commandée pour que l'opération de génération du générateur 102 soit arrêtée (étape S206) et ensuite un nombre requis de paires constituées de la tension V et du courant In de la batterie 101 au moment de l'arrêt de la génération, sont échantillonnés (étape S207). Sur la base des paires échantillonnées constituées de la tension V et du courant In, une valeur d'état de batterie, comprenant la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R, est calculée pour estimer un état SOC et une capacité résiduelle (étape S208). De ce point de vue, un procédé connu consistant à déterminer la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R à partir des paires constituées de la tension V et du courant In, est décritbrièvement ci-dessous. Tout d'abord, un certain nombre de paires constituées de la 40 tension V et du courant In qui ont été échantillonnées sont tracées sur un schéma de distribution tensioncourant indiquant une distribution bidimensionnelle de la tension V et du courant In. L'axe vertical du schéma indique la tension V et l'axe horizontal le courant In. Ensuite, une approximation linéaire exprimant une relation entre la tension V et le courant In est créée en utilisant la méthode des moindres carrés sur la base des points de cordonnées des paires tracées constituées des tensions V et des courants In. Ensuite, sur la base de l'approximation linéaire, une distance à l'origine (pseudo-tension en circuit ouvert Vo) et une pente (résistance interne R) sont calculées. De cette façon, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R sont déterminées. Après cela, un état SOC et une capacité résiduelle sont calculés en utilisant la valeur d'état de batterie, par exemple la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R qui ont été déterminées comme décrit ci-dessus (étape S209). Ce qui suit est une description concernant certains procédés de calcul de l'état SOC et de la capacité résiduelle en utilisant la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R comme déterminées. Un premier procédé implique la mémorisation d'une mappe ou d'une relation à l'avance, qui est associée à la pseudo-tension en circuit ouvert Vo, à la résistance interne R, à l'état SOC et à la capacité résiduelle, et à l'affectation de la pseudotension en circuit ouvert Vo et de la résistance interne R à la mappe ou à la relation, de sorte que l'état SOC et la capacité résiduelle peuvent être déterminés. Un autre procédé peut impliquer l'application en entrée de la pseudo-tension en circuit ouvert déterminée Vo, de la résistance interne R et des paires constituées de la tension V et du courant In échantillonnées à l'étape S207 dans un réseau neuronal, de sorte que l'état SOC et la capacité résiduelle sont déterminés. Du fait que ces types d'opérations pour l'état SOC et la capacité résiduelle sont bien connus, une explication supplémentaire est omise. Ensuite, la génération de puissance est reprise (étape S210) pour mettre fin au programme de calcul d'état SOC. Bien que la génération de puissance ait été arrêtée à 40 l'étape 5206 de la figure 2 pour empêcher qu'une polarisation de charge soit nouvellement provoquée, l'arrêt de la génération de puissance n'est pas essentiel. Au lieu d'arrêter la génération de puissance, une valeur de génération de puissance peut être diminuée de sorte que la valeur de décharge de batterie peut être augmentée d'autant. Bien que le programme de la figure 2 ait été exécuté une seule fois après le démarrage du moteur, les étapes S202 à 5210 peuvent être exécutées périodiquement ou bien à un moment prédéterminé de manière à détecter la variation de l'état SOC ultérieur et de la capacité restante. En outre, après calcul de l'état SOC de la capacité résiduelle par l'intermédiaire du programme de la figure 2, l'état SOC et la capacité résiduelle peuvent être modifiés en utilisant le procédé d'intégration de courant. (Résultats expérimentaux) La figure 3 représente les comportements de la tension et du courant de la batterie 101 lors de l'opération destinée à détecter l'état SOC et la capacité résiduelle présentés sur la figure 2. Un courant de charge de la batterie 101 est indiqué par In. Cependant, les résultats expérimentaux représentent le cas où la charge à tension constante est terminée dans la période prédéterminée Ts à l'étape S205. Dans ce cas, après l'achèvement du démarrage du moteur, une tension de seuil (tension régulée) de l'unité de commande de générateur 109, qui est également appelée "régulateur", est établie à la tension prédéterminée Vs, sous laquelle la batterie 101 est chargée. De cette façon, la valeur d'état polarisé Pn est augmentée, dépasse la valeur prédéterminée Ps et s'approche d'une valeur de saturation correspondant à la tension prédéterminée Vs. Dans ce cas, lorsque le temps Tc destiné à exécuter une charge à tension constante devient supérieur ou égal à la période d'expiration prédéterminée Ts, la génération est arrêtée, grâce à quoi la batterie 101 passe de façon spectaculaire d'un état chargé à un état déchargé. Ainsi, une diversité de paires différentes constituées de la tension V et du courant In peuvent être échantillonnées pratiquement dans les mêmes conditions de polarisation durant cette période de modification de courant spectaculaire. Sur la base de la diversité de paires constituées de la tension V et du courant In échantillonnées à cet instant, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R sont estimés en utilisant le procédé mentionné ci-dessus. L'opération d'estimation exécutée dans le présent mode de réalisation est en outre décrite en détail en faisant référence à la figure 4. La figure 4 représente une courbe tension-courant immédiatement après l'arrêt de la génération de puissance. Après l'arrêt de la génération de puissance, le point de coordonnées défini par la paire constituée de la tension V et du courant In diminue de façon linéaire sur le plan bidimensionnel défini par l'axe de la tension et l'axe du courant qui est orthogonal à l'axe de la tension représenté sur la figure 4. Sur la base des points de coordonnées individuels définis par les paires constituées de la tension V et du courant In à cet instant, une approximation linéaire est déterminée. La tension à zéro (A) dans l'approximation linéaire indique la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la pente de l'approximation linéaire indique la résistance interne R. Une relation entre la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et l'état SOC (%) (se reporter à la figure 5) a été mémorisée dans le détecteur d'état de batterie 105. Du fait que la corrélation entre les deux est importante, l'état SOC peut être détectée en affectant la pseudo--tension en circuit ouvert Vo à cette relation. Au lieu de mémoriser la relation représentée sur la figure 5 sous la forme d'une mappe, le calcul d'état SOC peut être exécuté en utilisant un réseau neuronal qui a réalisé l'apprentissage des caractéristiques d'entrée/sortie entre les paramètres d'entrée, tels que la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et les paramètres de sortie tels que l'état SOC. Du fait que le calcul d'état SOC utilisant un tel réseau neuronal est connu, une explication détaillée est omise. Une relation entre la valeur d'état de batterie, telle que la résistance interne et une puissance de décharge maximum W (Vo2/(4 x R)) et l'état SOC (%) et. l'état SOH (capacité résiduelle) (Ah) a été mémorisée dans le détecteur de batterie 105. La résistance interne R et la puissance de décharge maximum W peuvent être déterminées en utilisant cette relation. Comme indiqué sur les figures 6A et 6B, la résistance interne R et la puissance de décharge maximum de la batterie sont corrélées avec l'état SOC (%) et la capacité résiduelle (Ah) qui indiquent un état chargé de la batterie. Bien que cela ne soit pas représenté sur les figures, la résistance interne R et la puissance de décharge maximum W de la batterie sont également corrélées à l'état SOH (capacité résiduelle) indicatif d'un état de dégradation de la batterie. Par conséquent, la capacité résiduelle (Ah) peut être estimée sur la base de la résistance interne R et de la puissance de décharge maximum W en utilisant le même procédé de fonctionnement que pour l'état SOC (%) décrit ci-dessus. Dans le présent mode de réalisation, la génération de puissance par le générateur 102 est arrêtée à l'étape S206, cependant, au lieu d'arrêter la génération de puissance, la valeur de génération peut être réduite à l'intérieur d'une plage permettant l'échantillonnage de la tension V du courant In. En variante, dans un court intervalle de temps immédiatement après l'expiration du temps Tc, la charge du dispositif de charge électrique 103 peut être modifiée pour faire varier le courant de la batterie 101. En outre, sur la figure 4, la génération de puissance par le générateur 102 est arrêtée en utilisant le temporisateur intégré, cependant, la génération de puissance peut être arrêtée lorsque la valeur d'état polarisé Pn a atteint la valeur prédéterminée Ps. (Second mode de réalisation) Un second mode de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous. Dans le second mode de réalisation, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo est détectée sans arrêter la génération de puissance du générateur 102. Dans le second mode de réalisation, des composants identiques ou similaires ou bien des procédés identiques ou similaires à ceux du premier mode de réalisation reçoivent les mêmes références dans un but de simplification ou d'omission d'explication. En faisant référence à la figure 7, le présent mode de réalisation est expliqué. Les procédés représentés dans l'organigramme de la figure 7 sont exécutés par le dispositif de traitement arithmétique 107 dans le détecteur d'état de batterie 105. Ce schéma synoptique est globalement identique à celui représenté sur la figure 2 à l'exception de ce qu'une étape de calcul de la résistance interne R a été ajoutée au moment du démarrage du moteur, la résistance interne R est utilisée à l'étape 5208 pour calculer la pseudo-tension de circuit ouvert Vo et la pseudo-tension en circuit ouvert Vo est utilisée à l'étape 5209 pour calculer l'état SOC. Le présent mode de réalisation est caractérisé en ce que la résistance interne R destinée à déterminer la pente de l'approximation linéaire est déterminée avant d'exécuter la commande de stabilisation de l'état de polarisation (étapes S202 à S205 de la figure 2), et en ce que l'approximation linéaire présentant la pente est créée sur la base des paires constituées de la tension V et du courant In (points de coordonnées) après achèvement de la commande de stabilisation de l'état de polarisation de sorte que la pseudo-tension en circuit ouvert Vo est déterminée. Sur la figure 7, la réinitialisation pour l'initialisation est exécutée lors du démarrage du moteur pour établir le temporisateur intégré à "0" (étape S220). Ensuite, une résistance interne Rs au moment de la décharge du démarreur est détectée en utilisant un courant de démarrage important au moment du démarrage du moteur (étape S220). En particulier, du fait que la tension de batterie V est égale à la tension en circuit ouvert Vo + I x Rs, une formule AV = AI x Rs est obtenue à partir de deux paires différentes constituées de la tension V et du courant In, et à partir de cette formule, la résistance interne R est déterminée. Dans la formule, AV représente une différence de tension entre les deux paires constituées de la tension V et du courant In et AI représente une différence de courant entre les deux paires constituées de la tension V et du courant In. De façon pratique, un certain nombre de paires constituées de la tension V et du courant In sont échantillonnées, sur la base de quoi une approximation linéaire est déterminée, de sorte que la résistance interne R est estimée sur la base de la pente de l'approximation linéaire. Aux étapes S202 à S205, un état de charge à tension constante (ou de décharge à tension constante) est maintenu, de sorte que la valeur d'état polarisé Pn est amenée à être une valeur de saturation qui est pratiquement équivalente à une tension constante. Ensuite, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo est déterminée sur la base d'une valeur de courant Is ou du courant In, de la tension constante Vs et de la résistance interne R au moment de l'achèvement de la décharge à tension constante après satisfaction des exigences (Tc >- Ts ou Pn Ps, la première s'applique au présent mode de réalisation) à l'étape S205, c'est-à-dire à l'expiration de la période prédéterminée Ts. En d'autres termes, une valeur de tension à la valeur de courant nulle (A) sur la ligne d'approximation dessinée à partir d'un point de coordonnées (Vs, Is) sur le plan bidimensionnel mentionné ci-dessus avec une pente égale à la résistance interne R, devient la pseudo--tension en circuit ouvert Vo (étape S208). Ensuite, l'état SOC est calculé sur la base de la pseudotension en circuit ouvert déterminée Vo (étape S209). (Exemples d'expérimentations) La figure 8 est une courbe dans lequel les paires constituées de la tension V et du courant In au démarrage du moteur sont tracées. La pente de l'approximation linéaire obtenue par ce tracé fournit la résistance interne R. La figure 9 est une courbe représentant un état où la pseudo-tension en circuit ouvert Vo a été déterminée au niveau d'un point où une ligne parallèle à l'approximation linéaire de la figure 8 et passant par le point de coordonnées (Vs, Is) coupe l'axe 0 (A). Lorsqu'un courant vaut Is, qu'une tension vaut Vs et qu'une résistance interne vaut Rs à l'instant Ts, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo peut être obtenue par la formule suivante : Vo = Vs - Rs x I s On devra se rendre compte que, dans le présent mode de réalisation, si seul un état de polarisation stabilisé prédéterminé est produit en commandant la génération de puissance ou en commandant les dispositifs de charge électrique sans arrêter la génération de puissance, et à ce stade, si seul le courant de la batterie est suffisamment modifié en vue de l'approximation linéaire, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo peut être estimée. En outre, bien que la résistance interne R ait été détectée au moment de la décharge de démarreur, si seule la modification de courant est suffisamment importante, la résistance interne R peut être détectée avec précision à partir de la formule AV = AI x Rs. De ce fait, une valeur de résistance interne qui a été obtenue au moment de la modification de courant de charge/décharge immédiatement avant la commande de stabilisation de l'état de polarisation, peut être utilisée. Conformément aux structures du présent mode de réalisation, la pseudo-tension en circuit ouvert Vo peut être estimée sans arrêter la génération. En général, de manière à détecter une tension à un courant de batterie de 0 (A), c'est-à-dire la pseudo-tension au circuit ouvert Vo, dans le système d'alimentation embarqué dans un véhicule, il est nécessaire d'amener la batterie, qui se trouve à présent dans un état de charge ou de décharge, dans un état de courant de 0 (A) de la batterie. Ceci donne naissance à des variations de la tension, qui résultent en un éclairage plus ou moins lumineux des dispositifs d'illumination embarqués dans un véhicule. Ceci est un problème inévitable des techniques classiques. Cependant, le présent mode de réalisation fournit l'avantage ci-dessus qui surmonte un tel problème classique. (Troisième mode de réalisation) Un troisième mode de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous. Dans le troisième mode de réalisation, les composants ou les procédés identiques ou similaires à ceux des modes de réalisation ci-dessus reçoivent les mêmes références dans un but de simplification ou d'omission d'explication. Conformément aux premier et second modes de réalisation, une variation de la précision de la détection d'état SOC due à la variation de la valeur d'état polarisé Pn peut être réduite en exécutant la commande de stabilisation de l'état de polarisation avant estimation d'un état chargé de la batterie. Cependant, la commande de stabilisation de l'état de polarisation conforme aux premier et second modes de réalisation est une commande pour permettre à l'état de polarisation de l.a batterie 101 de servir d'état de polarisation de référence prédéterminé. Donc, de manière à réaliser l'état de polarisation de référence, il a été requis de forcer la batterie 101 à exécuter la charge/décharge à tension constante. Sur la figure 1 cependant, l'unité de commande de générateur 109 effectue à l'origine une commande pour maintenir la tension de batterie à un niveau prédéterminé. Si un état de commande du dispositif de charge électrique 103 est stabilisé, le générateur 102 se charge de fournir l'alimentation au dispositif de charge électrique 103, et ainsi le courant de charge/décharge de la batterie 101 devra avoir été petit et l'état de polarisation devra avoir globalement disparu. Dans le présent mode de réalisation, une procédure représentée sur la figure 10 est exécutée. La procédure indiquée dans l'organigramme de la figure 10 est exécutée par le dispositif de traitement arithmétique 107 dans le détecteur d'état de batterie 105. Dans l'exemple représenté sur la figure 10, lorsque la tension de batterie V est stabilisée à un niveau de la valeur de tension de référence prédéterminée Vs, et lorsqu'un courant de batterie I est stabilisé à un niveau inférieur à une valeur prédéterminée pendant un intervalle de temps prédéterminé ou plus (étape S230 : OUI), alors l'état de polarisation est estimé avoir été stabilisé (la polarisation est estimée avoir globalement disparu). Lorsque de telles exigences sont satisfaites, les procédés aux étapes S207 à S209 décrites ci-dessus sont exécutées. En d'autres termes, l'augmentation ou la diminution (y compris l'arrêt) de la génération de puissance, ou bien l'augmentation ou la diminution de consommation de puissance du dispositif de charge électrique 103 est exécutée en un intervalle de temps court prédéterminé, de sorte qu'un nombre requis de paires constituées de la tension V et du courant In sont échantillonnées (étape S207). Ensuite, une approximation linéaire est déterminée sur la base des paires constituées de la tension V et du courant In, et l'approximation linéaire est alors utilisée pour déterminer la pseudo-tension en circuit ouvert Vo et la résistance interne R dans l'état de disparition de polarisation (étape S208). Ensuite, sur la base de ces données, l'état chargé, tel que l'état SOC, est estimé (étape S209). Sur la figure 10, l'étape 5221 est une étape destinée à déterminer si un temps prédéterminé s'est écoulé ou non depuis qu'une clé de contact a été désactivée précédemment. De ce point de vue, uniquement lorsqu'un temps suffisant requis pour éliminer la polarisation de la batterie 101 s'est écoulé (étape S221 : OUI), la commande passe à l'étape S207, et passe en outre à l'étape S230 par l'intermédiaire des étapes S207 à S209 décrites ci-dessus. Au contraire, lorsque le temps suffisant ne s'est pas écoulé (étape S221 : NON), la commande passe à l'étape S230. En outre, lorsque la tension de batterie est stabilisée au niveau de la valeur de tension de référence prédéterminée Vs, et que le courant de batterie I est stabilisé au niveau inférieur à la valeur prédéterminée pour le temps prédéterminé ou plus (étape 5203 : OUI), la commande revient à l'étape 5207 pour répéter les mêmes procédés. De cette façon, conformément au présent mode de réalisation, la batterie 101 ne se voit imposer aucune charge qui aurait été provoquée par les procédés de stabilisation de polarisation des premier et second modes de réalisation, ce qui est commode pour la batterie 101. Dans le présent mode de réalisation, il apparaît parfois que l'état où la tension de batterie est stabilisée au niveau de la valeur de tension de référence et où le courant de batterie est stabilisé au niveau inférieur à la valeur prédéterminée pendant le temps prédéterminé ou plus, ne peut pas être maintenu pendant un temps prédéterminé ou plus (étape S230 . NON). Dans un tel cas, il est préférable de corriger l'état SOC par rapport à l'état SOC précédemment obtenu avant la disparition de polarisation ultérieure, en utilisant le procédé d'intégration de courant. L'opération de correction est représentée à l'étape 5240 de la figure 10. Dans le présent mode de réalisation, lorsqu'un démarrage du moteur après l'arrêt du moteur pendant un temps prédéterminé ou plus est considéré, la polarisation de la batterie 101 devra avoir disparue lors du démarrage du moteur. Par conséquent, si l'approximation linéaire est créée en échantillonnant un nombre requis de paires constituées de la tension V et du courant In au moment du démarrage du moteur dans le cas où le moteur s'est arrêté pendant l'intervalle de temps prédéterminé ou plus, un état chargé, tel qu'un état SOC, de la batterie dans l'état où la polarisation a pratiquement disparu, peut être estimé. Cette opération est représentée à l'étape 5221 de la figure 10. (Quatrième mode de réalisation) Un quatrième mode de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous. Le quatrième mode de réalisation est une modification des modes de réalisation décrits ci-dessus, où les composants ou procédés identiques ou similaires à ceux des modes de réalisation ci-dessus reçoivent les mêmes références numériques dans un but de simplification ou d'omission d'explication. En faisant à présent référence à un organigramme représenté sur la figure 11, une opération du présent mode de réalisation est décrite. On devra se rendre compte que la procédure représentée sur la figure 11 a été exécutée par le dispositif de traitement arithmétique 107 du détecteur d'état de batterie 105. L'opération est lancée avec un démarrage du moteur (étape S301). En fonction du fait qu'un temps de stationnement calculé Tp est supérieur ou non à un seuil Tpo (Tp > Tpo), une détermination est réalisée en ce qui concerne le fait qu'une influence de la polarisation a disparu ou non (étape S302). S'il est déterminé que l'influence de la polarisation n'a pas disparu (étape 5302 : NON), les valeurs de l'état SOC et de l'état SOH au moment de l'achèvement du déplacement précédent, c'est-à-dire un état SOCf et un état SOHf, sont appelés pour les amener à être les valeurs actuelles de l'état SOC et de l'état SOH (étape 5305) pour la détermination concernant la nécessité d'une charge auxiliaire (étape S307). Au contraire, si l'influence est déterminée comme ayant disparu à l'étape 5302, la commande de stabilisation forcée de l'état de polarisation (se référer à la description fournie ci-dessus) par une commande de tension de charge/décharge, caractéristique du mode de réalisation actuel, est exécutée (étapes S303 et S304) et ensuite une opération destinée à détecter un état SOC à un état SOH est exécutée (étape S306). Après cela, une détermination est réalisée en ce qui concerne le fait que la charge auxiliaire est nécessaire ou non (étape S307). La détermination concernant la nécessité de la charge auxiliaire est réalisée sur la base du fait que l'état SOC et l'état SOH sont inférieurs ou égaux, ou non, à des seuils prédéterminés (valeurs admissibles minimum) (SOC Par ailleurs, si la charge auxiliaire est déterminée comme n'étant pas nécessaire (étape 5307 : NON), il est déterminé si le présent véhicule se déplace ou non (étape S310). Si le présent véhicule est déterminé comme se déplaçant (étape 5310 . OUI), un état SOC et un état SOH sont calculés en utilisant le procédé d'intégration de courant (étape S311). Ensuite, une détermination est réalisée en ce qui concerne le fait que le temps de déplacement Trun, qui a été compté séparément, a atteint ou non un seuil prédéterminé Tlim (Trun >- Tlim) (étape S312). Si le temps de déplacement Trun n'a pas atteint le seuil Tlim (étape S312 : NON), la commande revient à l'étape 5303 pour répéter les mêmes procédés. Au contraire, si le temps de déplacement Trun a atteint le seuil Tlim (étape S312 : OUI), la commande passe à l'étape S308 pour exécuter la charge auxiliaire forcée. Si le présent véhicule est déterminé comme ne se déplaçant pas, ou comme étant dans un état d'arrêt de déplacement, les valeurs actuelles de l'état chargé (dans ce cas l'état SOC et l'état SOH) sont: mémorisées en tant que valeurs finales SOCf et SOHf (étape S314) de l'état chargé pour reprendre le comptage du temps de stationnement Tp (étape S315), et alors la commande revient à l'étape 5301 pour répéter les même procédés. En particulier, le présent mode de réalisation utilise une détection de précision élevée d'un état chargé de la batterie 101 après la stabilisation forcée de l'état de polarisation, grâce à quoi une détermination avec précision élevée est permise en ce qui concerne le fait qu'une charge auxiliaire est nécessaire ou non, en fonction de l'état chargé. Ainsi, la charge auxiliaire est exécutée uniquement lorsque cela est requis, ou lorsque l'état SOC et l'état SOH sont petits. Dans le présent mode de réalisation également, la charge auxiliaire forcée est exécutée après expiration du temps prédéterminé à partir de la charge auxiliaire précédente. Cette charge auxiliaire forcée est exécutée dans le but d'améliorer la sécurité mais n'est pas essentielle. De ce fait, par comparaison avec la charge auxiliaire classique exécutée périodiquement, un intervalle remarquablement plus long peut être établi dans le présent mode de réalisation. Conformément au présent mode de réalisation, des charges auxiliaires inutiles peuvent être omises, grâce à quoi une économie d'énergie peut être réalisée
Un dispositif de détection d'état chargé pour une batterie d'accumulateurs est fourni, lequel peut réduire la dégradation de la précision de détection d'un état chargé, tel qu'un état SOC, la dégradation étant provoquée par la variation d'un état de polarisation d'une batterie. Le dispositif de détection d'état chargé stabilise la valeur de polarisation de la batterie, arrête la génération de puissance lors de la confirmation de la stabilisation de la valeur de polarisation et modifie suffisamment le courant de la batterie pour échantillonner un nombre requis de paires de données constituées de la tension et du courant de la batterie. En utilisant ces paires de données, le dispositif de détection d'état chargé détecte un état chargé, tel que l'état SOC de la batterie.
1. Dispositif destiné à détecter un état chargé d'une batterie qui est montée sur un véhicule, le dispositif 5 comprenant . un dispositif d'acquisition de données acquérir une pluralité de paires de données courant et de la tension de la batterie, et un dispositif de détection d'état chargé 10 détecter l'état chargé de la batterie sur pluralité de paires de données acquises par d'acquisition de données après reconnaissance de la stabilisation d'un état polarisé de la batterie. 15 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend un dispositif de stabilisation configuré pour stabiliser une valeur de la polarisation de la batterie à un niveau prédéterminé, et 20 un dispositif de calcul configuré pour calculer l'état chargé de la batterie en utilisant la paire de données acquises par le dispositif d'acquisition de données immédiatement après qu'il est confirmé que l'état polarisé de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation. 25 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de stabilisation est configuré pour charger et décharger la batterie sur un intervalle de temps spécifié. 30 4. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de stabilisation est configuré pour amener la valeur de polarisation de la batterie à converger à une valeur prédéterminée, la valeur de polarisation de la batterie étant calculée sur la base des courants de charge et de décharge 35 acquis lorsque la batterie est soumise à une charge et une décharge à une tension fixe. 5. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de calcul est configuré pour acquérir les paires de 40 données, suivant un nombre nécessaire de paires de données, à configuré pour constituées du configuré pour la base de la le dispositifpartir du dispositif d'acquisition de données en modifiant le courant de la batterie après que l'état polarisé de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation et calculer l'état chargé de la batterie sur la base du nombre nécessaire acquis de paires de données. 6. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de calcul est configuré pour calculer une pseudotension en circuit ouvert de la batterie sur la base des paires de données acquises dans un état où l'état polarisé de la batterie est stabilisé et une résistance interne de la batterie calculée à un temps d'échantillonnage le plus récent et pour calculer un état de charge (SOC) sur la base de la pseudotension en circuit ouvert. 7. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de calcul comprend une table d'entrée/sortie prédéterminée représentant les relations entre des paramètres d'entrée définissant des valeurs d'état d'une pluralité de types de batteries de référence et des paramètres de sortie définissant des états chargés des batteries de référence, un moyen destiné à acquérir un nombre nécessaire de paires de données, en tant que paires de données, de la batterie en modifiant de façon forcée le courant de la batterie après que l'état polarisé de la batterie est stabilisé par le dispositif de stabilisation, et un moyen destiné à calculer l'état chargé de la batterie en calculant une valeur d'état de la batterie sur la base du nombre nécessaire acquis de paires de données et en appliquant en entrée la valeur d'état résultante de la batterie à la table d'entrée/sortie. 8. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé immédiatement après le démarrage d'un moteur qui est monté sur le véhicule et, immédiatement après lastabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. 9. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé à des intervalles durant le fonctionnement d'un moteur qui est monté sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. 10. Dispositif selon la 2, dans lequel la batterie est reliée à un générateur qui est monté sur un 15 véhicule de façon à recevoir la puissance à charger provenant du générateur, et le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le générateur pour augmenter la puissance à charger uniquement lorsque l'état 20 chargé de la batterie détecté immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé de la batterie est inférieur à une valeur de référence minimum. 11. Dispositif selon la 1, dans lequel le 25 dispositif de détection d'état chargé comprend un dispositif de détermination configuré pour déterminer si la polarisation de la batterie disparaît globalement ou non, un dispositif d'acquisition configuré pour acquérir un nombre nécessaire de paires de données de la batterie par 30 l'intermédiaire du dispositif d'acquisition de données en modifiant un état de courant de la batterie immédiatement après que le dispositif de détermination détermine que la polarisation de la batterie disparaît globalement, et un dispositif de calcul d'état chargé configuré pour 35 calculer l'état chargé de la batterie sur la base du nombre nécessaire de paires de données acquises par le dispositif d'acquisition. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel le 40 dispositif de détermination est configuré pour déterminer que lapolarisation de la batterie a globalement disparu, à condition qu'un état dans lequel une tension de la batterie est globalement égal à une valeur de référence et un courant de charge/décharge est inférieur ou égal à une valeur de référence, dure plus d'un intervalle de temps prédéterminé. 13. Dispositif selon la 11, dans lequel le dispositif de détermination est configuré pour déterminer que la polarisation de la batterie a globalement disparu à la condition qu'un intervalle de temps prédéterminé se soit écoulé depuis la dernière opération d'arrêt de l'allumage du véhicule, et le dispositif de calcul d'état chargé est configuré pour calculer l'état chargé de la batterie sur la base des paires de données acquises lorsqu'un moteur qui est monté sur le véhicule est démarré. 14. Dispositif selon la 3, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé immédiatement après le démarrage d'un moteur qui est monte sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. 15. Dispositif selon la 3, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé à des intervalles durant le fonctionnement d'un moteur qui est monté sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. 16. Dispositif selon la 3, dans lequel la batterie est connectée à un générateur qui est monté sur un véhicule de façon à recevoir la puissance à charger à partir du générateur, et • 2893143 29 le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le générateur pour augmenter la puissance à charger uniquement lorsque l'état chargé de la batterie détecté immédiatement après la 5 stabilisation de l'état polarisé de la batterie est inférieur à une valeur de référence minimum. 17. Dispositif selon la 4, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen 10 de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé immédiatement après le démarrage d'un moteur qui est installé sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la 15 batterie est détecté. 18. Dispositif selon la 4, dans lequel le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le dispositif de stabilisation 20 et le dispositif de calcul de sorte que l'état polarisé de la batterie est stabilisé à des intervalles durant un fonctionnement d'un moteur qui est monté sur le véhicule et immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé, l'état chargé de la batterie est détecté. 25 19. Dispositif selon la 4, dans lequel la batterie est connectée à un générateur qui est monté sur un véhicule de façon à recevoir la puissance à charger à partir du générateur, et 30 le dispositif de détection d'état chargé comprend en outre un moyen de commande destiné à commander le générateur pour augmenter la puissance à charger uniquement lorsque l'état chargé de la batterie détecté immédiatement après la stabilisation de l'état polarisé de la batterie est inférieur à 35 une valeur de référence minimum.
G
G01
G01R
G01R 31
G01R 31/36
FR2896309
A1
DISPOSITIF DE MESURE INTERFEROMETRIQUE
20,070,720
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant une source de rayonnement à cohérence courte et un montage formé d'un interféromètre à modulation et en aval de celui-ci est couplé avec lui un interféromètre de référence. L'invention concerne également un procédé de compensation d'une différence de chemin optique dans un dispositif de mesure interférométrique comportant un interféromètre à modulation et un interféromètre de référence prévu en aval, l'interféromètre à modulation recevant un rayonnement à cohérence courte fourni par une source de rayonnement, ce rayonnement étant divisé par un premier diviseur de faisceau en deux faisceaux partiels parmi lesquels un faisceau partiel a une longueur de chemin optique plus grande ou plus petite que celle de l'autre faisceau partiel, la différence de marche optique entre les fais- ceaux partiels est plus grande que la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte, et les deux faisceaux partiels sont de nouveau réunis avant la sortie de faisceau de l'interféromètre à modulation pour être fournis à l'interféromètre de référence qui divise les deux faisceaux en deux autres faisceaux partiels, la longueur d'onde optique des deux faisceaux partiels étant toujours différente, on compense de nouveau la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre de modulation. Etat de la technique On connaît un tel dispositif de mesure interférométrique selon le document DE 102 44 553. Ce document décrit un dispositif de mesure interférométrique pour saisir la forme, la rugosité ou la distance de la surface d'un objet de mesure à l'aide d'un interféromètre à modulation auquel une source de rayonnement fournit un rayonnement à cohérence courte et qui comporte un premier diviseur de faisceau pour diviser le faisceau reçu en un premier faisceau partiel arrivant par un premier bras et un second faisceau partiel arrivant par le second bras ; parmi ces faisceaux, l'un est décalé de l'autre par une installation de modulation de la phase ou de la fréquence de la lumière et on parcourt un chemin de temporisation puis les faisceaux sont de nouveau réunis dans un autre diviseur de faisceau de l'interféromètre à modulation avec une sonde de mesure distante dans l'espace par rapport à l'interféromètre de modulation et couplée ou susceptible d'être couplée à celui-ci par un dispositif à guide de lumière ; dans cette sonde, les faisceaux partiels réunis sont divisés par une unité à fibres optiques de sonde ayant une surface de sortie côté objectif, inclinée par rapport à la surface supérieure pour diviser un faisceau de mesure et un faisceau de référence ; dans le faisceau de mesure (rl(t)) réfléchi à la surface et dans le faisceau de référence (r2(t)) réfléchi par un plan de référence pour les combiner et être transmis avec un dispositif de réception et une unité io d'exploitation pour transformer le rayonnement reçu en signaux électriques et exploiter les signaux en utilisant une différence de phase. Dans ces conditions, l'angle d'inclinaison (y) de la surface de sortie par rapport à la normale de l'axe de la sonde optique est au moins égale à 46 . Le document DE 198 08 273 décrit également un tel dis- 15 positif de mesure interférométrique pour saisir la forme ou la distance en particulier des surfaces extérieures rugueuses à l'aide d'au moins une unité générant un rayonnement à cohérence spatiale ; ce faisceau est divisé dans une sonde de mesure en un faisceau de mesure de référence passant dans une branche de référence de mesure pour y être ré- 20 fléchi et en un faisceau de mesure passant par une branche de mesure qui est réfléchi à la surface rugueuse ; une installation de modulation de la phase de la lumière ou pour décaler la fréquence de la lumière (fréquence Heterodyn) d'un premier faisceau partiel par rapport à la phase lumineuse ou la fréquence de la lumière d'un second faisceau 25 partiel est transmis à une unité de combinaison pour être combinée au faisceau de référence de mesure, réfléchi comportant une unité de dé-composition de faisceau et de réception de faisceau pour diviser le faisceau combiné en au moins deux faisceaux partiels à longueur d'onde différente et pour transformer le faisceau en signaux électriques et dé- 30 terminer à l'aide d'une installation d'exploitation dans laquelle on dé-termine la forme et la distance de la surface supérieure rugueuse en s'appuyant sur la différence de phase des signaux électriques. Le rayonnement émis par l'unité générant le rayonnement et qui est à cohérence courte dans le temps et à bande large. De tels dispositifs de mesure interférométriques composés de deux interféromètres peuvent être formés d'interféromètres de types différents. Ainsi, l'interféromètre à modulation peut être de type Mach-Zehnder alors que l'interféromètre de mesure ou la sonde de me- sure peut être réalisée de façon compacte par exemple sous la forme d'un interféromètre Mirau. Les dispositifs de mesure interférométriques ont en commun de compenser de nouveau une différence de marche inscrite dans le premier interféromètre entre deux faisceaux partiels d'une source de rayonnement à cohérence courte dans le second interféromètre de mesure ou sonde de mesure et les faisceaux partiels sont combinés pour interférer. La différence de marche appliquée par un élément de temporisation selon le document DE 198 08 273 peut également être obtenue par des bras partiels de longueur différente parcourus par les faisceaux partiels comme cela est décrit dans ce document 15 DE 198 08 273 correspondant à un interféromètre à modulation formé de guides de lumière. Pour améliorer la précision de la mesure du dispositif de mesure interférométrique, il est connu de relier une seconde sortie de l'interféromètre à modulation à un interféromètre de référence. Il est 20 réalisé optiquement exactement comme l'interféromètre de mesure c'est-à-dire il compense de nouveau la différence de marche entre les deux faisceaux partiels, différence inscrite dans l'interféromètre à modulation. La réalisation constructive de l'interféromètre de référence se distingue toutefois de celle de l'interféromètre de mesure. La précision de 25 mesure du dispositif de mesure interférométrique peut être améliorée si l'on compare les signaux de l'interféromètre de référence avec ceux de l'interféromètre de mesure. La différence de marche à inscrire dans l'interféromètre à modulation dépend de la construction de l'interféromètre de mesure ou 30 de la sonde de mesure. Après un remplacement de l'interféromètre de mesure/sonde de mesure ou après un changement de câble pour des sondes avec plusieurs sorties, il faut adapter suivant la différence de marche dans l'interféromètre à modulation. Cela se fait en général avec un composant optique coulissant. Egalement, dans l'interféromètre de référence, il faut adapter de manière appropriée la différence de marche. Il est habituel pour cela de régler la différence de marche entre l'échange d'une unité préajustée ou deux sondes de canaux de référence avec des distances préréglées. L'inconvénient est qu'en fonction de l'interféromètre de me-sure, utilisé, il faut disposer d'unités adaptées. C'est pourquoi, l'échange des unités est compliqué. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispo-sitif de mesure interférométrique permettant une adaptation simple des différences de marche inscrites entre les faisceaux partiels d'interféromètre à couplage optique en procédant avec une précision élevée. L'invention a également pour but de développer un pro- cédé permettant d'effectuer de telles opérations. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif de mesure interférométrique du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le cou-plage mécanique entre l'interféromètre de référence et l'interféromètre à modulation comporte un dispositif de renvoi. Le couplage mécanique entre l'interféromètre de référence et l'interféromètre à modulation se fait avec un dispositif d'inversion. Le dispositif d'inversion permet de transférer les ajustages mécaniques dans la conduite du faisceau de l'interféromètre à modulation suivant l'interféromètre de référence de sorte que l'ajustage correspondant de la conduite du faisceau se fait à ce niveau. Grâce à l'ajustage, on peut compenser la différence de marche entre des faisceaux partiels et qui inscrite dans l'interféromètre à modulation et que l'interféromètre de référence neutralise de nouveau. Le dispositif de renvoi permet d'ajuster les deux interféromètres par une seule opération. Le dispositif d'inversion ne transmet que des ajustages importants à l'interféromètre de référence alors que les petits décalages au niveau d'un écart d'inversion prévus dans le dispositif d'inversion ne sont pas transmis. Les petites variations de différence de marche optique peuvent ainsi être effectuées dans l'interféromètre à modulation sans que l'interféromètre de référence ne soit modifié. On a de cette manière une précision élevée comparable à une sonde de référence à différence de marche optique préréglée de manière fixe car on évite les erreurs de positionnement dans l'interféromètre de référence. Selon un développement préférentiel de l'invention, le rayonnement à cohérence courte fourni à l'interféromètre à modulation est divisé par un premier diviseur de faisceau en deux faisceaux partiels et les longueurs de chemins optiques dans un chemin partiel restent toujours plus longues ou plus courtes que dans l'autre partie de faisceaux, la différence de marche optique étant supérieure à la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte et les deux faisceaux partiels sont de nouveau réunis avant de quitter l'interféromètre à modulation pour être appliqués à l'interféromètre de référence ; celui-ci di-vise le faisceau en deux autres faisceaux partiels et les longueurs 15 d'ondes optiques des deux autres faisceaux partiels sont toujours différentes de sorte que la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modulation est de nouveau compensée, les longueurs de chemins optiques pour chaque faisceau partiel dans l'interféromètre à modulation et dans l'interféromètre de référence étant réglables par 20 au moins un composant optique mobile et les composants optiques mo- biles sont couplés mécaniquement par le dispositif d'inversion. La position des composants optiques mobiles définit la différence de marche optique dans les interféromètres. Le dispositif in-verseur fait que les décalages du composant optique mobile dans 25 l'interféromètre à modulation, et qui sont inférieurs à un trajet défini par l'écart d'inversion du dispositif d'inversion ne se traduisent par aucun décalage du composant optique mobile dans l'interféromètre de référence. On évite ainsi les erreurs de positionnement du composant optique mobile dans l'interféromètre de référence. Ce n'est que pour des 30 décalages importants du composant optique mobile dans l'interféromètre à modulation et qui nécessitent une adaptation de la différence de marche optique dans l'interféromètre de référence que l'on déplace le composant optique mobile avec l'interféromètre de référence. Si le dispositif inverseur formé d'un élément de couplage 35 et d'un organe d'entraînement écarté d'une distance correspondant à un écart d'inversion, et si l'élément de couplage est relié à un support mobile pour recevoir un composant optique mobile, et si l'organe d'entraînement reçoit l'autre composant optique mobile, alors le support mobile auquel est fixé le composant optique peut être bougé dans le ca- dre d'un intervalle d'inversion sans que l'élément de couplage ne cou-lisse l'organe d'entraînement et ainsi également l'autre composant optique mobile. seulement si les mouvements sont supérieurs à l'écart d'inversion que l'élément de couplage s'applique contre l'organe d'entraînement et déplace celui-ci. La construction du dispositif d'inversion sera simple et précise si l'élément de couplage est une broche et si l'organe d'entraînement est une fourchette entourant la broche avec du jeu dans la direction de mouvement de l'élément de couplage ou encore si l'élément de couplage est une bille et l'organe d'entraînement une cavité entourant la bille avec du jeu. Le jeu définit ainsi l'écart d'inversion. Dans le cas d'un mouvement plus grand que l'écart d'inversion, la broche ou la bille touche la paroi de la cavité et déplace ainsi l'organe d'entraînement. Selon une variante de réalisation préférentielle de l'invention en aval de l'interféromètre à modulation, la sortie de faisceau comporte un interféromètre de mesure pour mesurer la forme et/ou la rugosité d'une surface et dans lequel on remet à zéro la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modulation. L'interféromètre de mesure prescrit ainsi la différence de marche à régler dans l'interféromètre à modulation et ainsi également dans l'interféromètre de référence. Les composants optiques mobiles permettent d'adapter les différences de marche optiques dans l'interféromètre à modulation si des variations plus importantes sont nécessaires, l'adaptation se fait par le dispositif d'inversion également dans l'interféromètre de référence dans l'interféromètre de mesure, par exemple après un remplacement de l'interféromètre de mesure ou après un changement de canal d'un interféromètre de meure ayant plusieurs sondes de mesure. Le respect des conditions d'interférence par le rayonne- ment à cohérence courte utilisé à la sortie de l'interféromètre de réfé- rence en cas de variations de la différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation s'obtient en ce que le dispositif inverseur produit un couplage mécanique des composants optiques mobiles en ce que le composant optique mobile de l'interféromètre de référence suit un mouvement du composant optique mobile dans l'interféromètre à modulation avec l'écart d'inversion, cet écart d'inversion étant égal ou inférieur à la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte et/ou à inférieur ou égal à la variation des chemins optiques pour un changement de capteur dans l'interféromètre de référence. Partant des mêmes différences de marche dans les interféromètres, en cas de variation de différences de marche dans l'interféromètre à modulation qui sont inférieures ou égales à la longueur de cohérence du rayonnement utilisé, les faisceaux partiels continuent d'interférer à la sortie de l'interféromètre de référence même si la différence de marche optique n'a pas été modifiée dans l'interféromètre de référence. Le composant optique mobile de l'interféromètre de référence peut rester en place pour de telles petites modifications de la différence de marche. La variation de la différence de marche occasionnée par le changement de capteur dans l'interféromètre de mesure se situe dans l'ordre de grandeur de la longueur de cohérence du rayonnement de sorte que pour un changement de canal, il suffit d'adapter la différence de marche à l'interféromètre à modulation. Comme on évite ainsi une erreur de position du composant optique mobile de l'interféromètre de référence, le dispositif de mesure aura une très grande précision. Cela permet d'effectuer les mesures très précises par exemple si un interféromètre de mesure comporte plusieurs sorties et si on règle différents chemins optiques pour différents points de me-sure, la valeur de mesure consistant en une combinaison des valeurs de distance par rapport aux différentes sorties. Cela est par exemple le cas pour les mesures absolues entre des éléments de forme inclinée différemment d'un objet de mesure. En cas de variation nécessaire des différences de marche dans l'interféromètre à modulation, supérieures à la longueur de cohérence comme par exemple en cas de changement d'interféromètre à modulation, l'écart d'inversion peut également être adapté à la différence de marche dans l'interféromètre de référence. On aura une adaptation appropriée des différences de marche dans les deux interféromètres si le signe algébrique de la variation de longueur de chemin optique dans les deux faisceaux partiels de l'interféromètre à modulation et de l'interféromètre de référence sont de même sens ou de sens opposé. Comme les deux faisceaux partiels sont réunis à la sortie de l'interféromètre à modulation et qu'au début de l'interféromètre de référence, les faisceaux partiels sont de nouveau divisés, il y aura dans les deux faisceaux partiels de l'interféromètre de référence, une composante de rayonnement correspondant à la fois au faisceau partiel retardé et à celui non retardé venant de l'interféromètre à modulation. Ainsi un raccourcissement de la longueur du chemin optique de l'un des faisceaux partiels dans l'interféromètre de référence, aura le même effet sur la succession chronologique des composantes de rayonnement comme 15 allongement du chemin optique dans l'autre partie de faisceau. Ainsi, à la fois avec une variation de même sens et une variation de sens opposé des longueurs de chemin optiques dans les différents chemins partiels de l'interféromètre à modulation et de l'interféromètre de référence, on aura une superposition des composantes respectives de faisceau et les 20 faisceaux partiels pourront interférer. On aura une grande plage d'adaptation des différences de marche optiques dans l'interféromètre à modulation si la différence de marche n'est pas modifiée dans l'interféromètre de référence si dans la zone d'un passage de faisceau entre l'interféromètre à modulation et 25 l'interféromètre de référence ou après la sortie de l'interféromètre de référence on a un composant optique, discriminant les longueurs d'onde. Le composant discriminant les longueurs d'onde allonge la longueur de cohérence du faisceau, l'écart d'inversion peut alors être plus grand. Cela est particulièrement avantageux en combinaison avec 30 des interféromètres de mesure couplés optiquement à l'interféromètre de modulation et ayant plusieurs sorties car dans les interféromètres de mesure connus, qui en cas de changement de canal dans l'interféromètre de mesure provoquent des variations de la différence de marche optique qui sont en général supérieures à la longueur de cohé- 35 rence d'origine du rayonnement émis par la source de rayonnement. Avec la longueur de cohérence allongée il suffit en cas de changement de canal, d'adapter la différence de marche dans l'interféromètre à modulation sans avoir à adapter l'interféromètre de référence. Il faut alors que la longueur de cohérence du rayonnement ne soit que légèrement modifiée de sorte que l'on dispose encore d'une partie importante du faisceau pour exploiter la mesure interférométrique. Cela se traduit par un bon rapport signal/bruit dans l'unité d'exploitation. Un allongement suffisamment grand de la longueur de cohérence du rayonnement pour de faibles pertes de rayonnement s'obtient si le composant discriminant les longueurs d'ondes est un composant optique en forme de filtre de couleur, un réseau de diffraction, un composant à fibres optiques séparant les canaux ou un spectromètre à prisme. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les composants optiques mobiles sont des miroirs plans, des miroirs à triplet ou des éléments de couplage pour des guides de lumière. Ces composants sont utilisés même dans les dispositifs de mesure interférométriques habituels actuellement correspondant au type décrit ci-dessus sans le couplage mécanique de l'invention et se sont avérés comme intéressants. Une compensation simple et précise des différences de marche s'obtient en ce que pour déplacer les composants optiques mobiles il est prévu un entraînement manuel ou motorisé qui agit sur le support mobile portant le composant optique mobile de l'interféromètre à modulation. En particulier, la partie à entraînement motorisé d'une installation de mesure automatisée permet de compenser les différences de marche par une unité de commande électronique. Comme l'entraînement linéaire attaque le support mobile portant le composant optique mobile de l'interféromètre à modulation, lors d'un déplacement, on modifie tout d'abord la différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation. Ce n'est que si le mouvement de l'écart d'inversion du dispositif d'inversion est parcouru par l'élément de cou-plage que l'organe d'entraînement déplace également le composant opti- que mobile de l'interféromètre de référence. Le guidage et le décalage seront précis pour les composants optiques mobiles en ce que le support mobile et l'organe d'entraînement sont à montage linéaire et un dispositif de fixation et/ou un point à friction sont prévus pour l'organe d'entraînement. Le dispositif de fixation ou le point de friction évite que l'organe d'entraînement monté de façon à être très mobile et qui du fait de l'écart d'inversion avec le dispositif d'inversion n'est pas relié rigide-ment à l'entraînement linéaire, évite tout mouvement accidentel. Le point de friction évite en outre qu'après le décalage souhaité, l'organe d'entraînement ne risque de continuer à bouger dans le cadre de l'écart d'inversion du fait de son inertie. On aura un domaine d'application très étendu pour l'inversion, pour des interféromètres à modulation et des interféromètres de référence très différents en ce que le couplage d'entrée de fais- ceau dans le dispositif de mesure interférométrique, la liaison optique entre l'interféromètre à modulation et l'interféromètre de référence et/ ou le prolongement du faisceau de sortie se fait à l'aide de guides de lumière ou par un faisceau libre. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que on modifie les différences de marche optique entre les faisceaux partiels dans l'interféromètre à modulation et entre les faisceaux partiels dans l'interféromètre de référence par des composants optiques mobiles couplés mécaniquement par un dispositif d'inversion, le composant optique mobile de l'interféromètre de réfé- rence suivant le mouvement du composant optique de l'interféromètre à modulation après passage par un écart d'inversion dans le miroir de renvoi. On évite ainsi les erreurs de positionnement dans l'interféromètre de référence et on arrive à une précision très élevée par comparaison à un interféromètre de référence dont les chemins optiques sont préréglés de manière fixe. En cas de fortes variations de la différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation, le composant optique mobile de l'interféromètre de référence suit le mouvement du composant optique dans l'interféromètre à modulation de sorte que la différence des différences de marche reste constante entre les deux interféromètres déduction faite du trajet prédéfini par l'écart d'inversion. L'écart d'inversion du dispositif d'inversion est dimensionné de préférence que pour un décalage du composant optique mo- bile de l'interféromètre à modulation, avec une variation de la différence de marche optique inférieure ou égale à la longueur de cohérence du faisceau utilisé, le composant optique mobile de l'interféromètre de référence ne sera pas déplacé et en cas de déplacement du composant optique mobile de l'interféromètre à modulation, pour une variation de la différence de marche optique qui dépasse la longueur de cohérence du faisceau, le composant optique mobile de l'interféromètre de référence sera déplacé dans la même direction ou dans la direction opposée par l'écart d'inversion. Les différences de marche des deux interféromètres restent ainsi égales dans le cadre des longueurs de cohérence du fais- ceau utilisé de sorte que les faisceaux partiels pourront interférer à la sortie de l'interféromètre de référence également après variations des différences de marche optiques. De façon préférentielle, en cas de déplacement des deux composants optiques mobiles, on règle tout d'abord la position exacte du composant optique mobile de l'interféromètre de référence et ensuite par un mouvement opposé à la direction initiale de déplacement, on positionnement exactement le composant optique mobile de l'interféromètre à modulation. Les différences de marche de l'interféromètre à modulation et de l'interféromètre de référence peuvent être ainsi réglées précisément. L'écart d'inversion pour un ajustage précis du dispositif de mesure est réglé dans sa position centrale pour que l'écart d'inversion pour les deux directions de déplacement possibles soit aussi réduit qu'envisageable. Le retour du composant optique mobile de l'interféromètre à modulation en position centrale du dispositif d'inversion peut se faire automatiquement ; on connaît et on tient compte à cet effet d'une unité de commande appropriée pour augmenter l'écart d'inversion. On pourra positionner exactement les composants optiques mobiles de l'interféromètre à modulation en ce qu'une mesure de trajet d'un coulissement du composant optique mobile dans l'interféromètre à modulation est égale ou inférieure à la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte, se fait par une mesure d'interférence dans l'interféromètre de référence. Une mesure de chemin supplémentaire dans l'interféromètre à modulation devient ainsi inutile ce qui se traduit par une économie significative. Pour des décalages importants, on décale également le composant optique mobile de l'interféromètre de référence si bien que la mesure de chemin interférométrique décrite n'est plus possible. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une schématique d'un dispositif de mesure interféro- métrique comportant deux interféromètres comportant des compo- sants optiques, mobiles couplés mécaniquement par un dispositif d'inversion. - la figure 2 montre un dispositif de mesure interférométrique comportant un interféromètre à modulation de type Mach-Zehnder et un interféromètre de référence de type Michelson, avec des composants optiques mobiles couplés mécaniquement par un dispositif d'inversion. Description des modes de réalisation La figure 1 montre schématiquement un dispositif de me- sure interférométrique 1 comportant une source de rayonnement 30 à cohérence brève, un interféromètre à modulation 10 et un interféromètre de référence 20 en aval de l'interféromètre à modulation 10. Le dis-positif de mesure interférométrique 1 est un interféromètre à lumière blanche ou interféromètre Heterodyn. Le rayonnement à cohérence courte 31 de la source de rayonnement 30 est appliqué à l'interféromètre de modulation 10 pour être transmis par un passage de rayonnement 34 à l'interféromètre de référence 20 et de là le rayonne-ment est conduit après la sortie de rayonnement 36 dans un composant de discrimination de longueur d'onde 38 ; après ce composant le rayon- nement quitte le dispositif comme sortie de rayonnement de référence 39. En plus du transfert de rayonnement à l'interféromètre de référence 20, l'interféromètre à modulation 10 fournit une sortie de rayonnement 33 pour le couplage optique d'un interféromètre de me-sure non représenté. Un composant optique mobile 13, 23 respectif est associé à l'interféromètre à modulation 10 et à l'interféromètre deréférence 20. Ces composants font partie intégrante de l'interféromètre respectif ; toutefois, pour expliciter l'invention, ces composants sont représentés séparément de façon schématique. Les composants optiques mobiles 13, 23 sont couplés mécaniquement par un dispositif inverseur 40 formé d'un support 43 avec un élément de couplage 44 et un organe d'entraînement 45. Le composant optique mobile 13 de l'interféromètre à modulation 10 est installé sur le support mobile 43 dont le segment à l'opposé du composant optique mobile 13 devient un élément de cou-plage 44 en forme de tige. L'élément de couplage 44 pénètre avec un intervalle périphérique 42 dans l'organe d'entraînement 45 en forme de fourche. Le côté de l'élément d'entraînement 45 non tourné vers l'élément de couplage 44 porte le composant optique mobile 23 de l'interféromètre de référence 20. L'interféromètre à modulation 10 divise le rayonnement à cohérence courte 31 qu'il reçoit en deux faisceaux partiels non représentés ; une partie de faisceau partiel 32.1 est appliquée au composant optique mobile 13. Le composant optique mobile 13 est réalisé comme inverseur de faisceau pour le faisceau partiel 32.1. Le faisceau partiel 32.1 renvoyé par le composant optique mobile 13 est appliqué d'une manière non représentée à l'interféromètre à modulation 10 pour y être combiné au faisceau partiel non représenté et au passage de faisceau 34 vers l'interféromètre de référence 20. L'interféromètre de référence 20 divise en deux faisceaux partiels non représentés le rayonnement qu'il reçoit par le passage de rayonnement 34 ; un rayonnement partiel 35.1 est appliqué au composant optique mobile 23 également réalisé comme moyen de déviation de faisceau. Les faisceaux partiels sont ensuite transmis au composant optique mobile 23 pour être appliqués à l'interféromètre de référence 20 et à être combinés pour être fournis à la sortie de rayonnement 36. Un mouvement du support 43 mobile correspondant à l'une des directions de mouvement 41 représenté par une flèche se tra- duit tout d'abord par un mouvement de même type du composant optique mobile 13 de l'interféromètre à modulation 10. Les longueurs de chemins optiques pour le premier faisceau partiel 32.1 de l'interféromètre de référence 10 et ainsi la différence de marche optique entre les faisceaux partiels seront modifiées. Si le support mobile 43 bouge plus que l'écart d'inversion 42 entre l'élément de couplage 44 et l'organe d'entraînement 45 en forme de fourche, l'élément de couplage 44 s'applique contre l'organe d'entraînement 45 et entraîne celui-ci et avec lui le composant optique 23 de l'interféromètre de référence 20. Les longueurs de chemin optique pour le faisceau partiel 35.1 et la différence de marche optique entre les faisceaux partiels de l'interféromètre de référence changent ainsi. Dans ces conditions, deux petits déplacements du support mobile 43 se traduisent seulement par une variation de la différence de marche optique entre les faisceaux partiels de l'interféromètre à modulation 10 alors qu'un déplacement du support mobile 43 plus grand que le chemin prédéfini par l'écart d'inversion 42 se traduisent également par une modification de la différence de marche optique entre les faisceaux partiels dans l'interféromètre de référence 20. En position de fonctionnement, la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modulation 10 est remise à zéro dans l'interféromètre de référence 20 de sorte que les faisceaux partiels peuvent interférer à la sortie de l'interféromètre de référence 20. Pour cela, il faut que les différences de marche dans l'interféromètre à modulation 10 et dans l'interféromètre de référence 20soient égales dans le cadre de la longueur de cohérence du rayonnement 31. Un déplacement du composant optique mobile 13 de l'interféromètre à modulation 10 qui produit une variation de la différence de marche optique inférieure ou égale à la longueur de cohérence du rayonnement 31 permet en outre de former des interférences à la sortie de l'interféromètre de réfé-rence 20. Dans le cas d'un déplacement du composant optique mobile 13 produisant une modification de la différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation 10 supérieure à la longueur de cohérence, il faut également adapter la différence de marche optique de façon correspondante dans l'interféromètre de référence 20. L'écart d'inversion 42 est conçu pour correspondre dans le mode de réalisation représenté de l'invention, à une demi-longueur de cohérence du rayonnement. Si l'élément de couplage 44 est déplacé de sa position médiale au-delà de l'ensemble de l'écart d'inversion 42 jusqu'à venir en contact avec l'organe d'entraînement 45, alors la différence de marche dans l'interféromètre à modulation 10 varie car le faisceau partiel 32.1 par-court dans un sens et dans l'autre le chemin vers le composant optique 13 ; cette différence de chemin dans l'interféromètre à modulation 10 est modifiée de la longueur de cohérence du rayonnement ce qui remplit toujours la condition d'interférence à la sortie de l'interféromètre de ré- férence 20 si la différence de marche optique dans l'interféromètre 20 n'est pas modifiée. Comme le composant optique mobile 23 de l'interféromètre de référence 20 reste dans sa position d'origine et n'est pas décalé, on évite les erreurs de positionnement. Cela permet d'avoir un dispositif de mesure interférométrique 1 de très grande précision. Dans le cas d'une variation de la différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation 10 qui est supérieure à la longueur de cohérence du rayonnement ce qui correspond à un décalage du support 43 et de l'élément de couplage 44 supérieur à l'écart d'inversion 42, l'organe d'entraînement 45 et le composant optique mo- bile 23 modifient également la différence de marche optique dans l'interféromètre de référence 20. Comme le mouvement des composants optiques 13, 23 est toujours de même forme, la condition de formation des interférences à la sortie de l'interféromètre de référence 20 reste maintenue. En cas de variations de la différence de marche supérieures à la longueur de cohérence, il est avantageux que tout d'abord on règle la différence de marche optique souhaitée dans l'interféromètre de référence 20 par un positionnement correspondant du composant optique mobile 23. Ensuite, on règle la même différence de marche optique dans l'interféromètre à modulation 10 et pour cela on déplace l'élément de couplage 44 pour un ajustage exact, de nouveau dans sa position médiane entre l'organe d'entraînement 45 en forme de fourche. Partant de ce nouveau positionnement des composants optiques mobiles 13, 23 de petites variations de différence de marche seront possibles dans le cadre de la longueur de cohérence du rayonnement dans l'interféromètre à modulation 10 sans avoir à déplacer le composant optique mobile 23 de l'interféromètre de référence 20. Le composant discriminant les longueurs d'onde 38 sert à allonger la longueur de cohérence du rayonnement. Une plus grande longueur de cohérence permet une plus grande modification de la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modulation 10 sans nécessiter une adaptation de la différence de marche également dans l'interféromètre de référence 20. L'écart d'inversion 42 est conçu en fonction de l'allongement de la longueur de cohérence. La figure 2 montre le dispositif de mesure interférométrique 1 comportant des composants optiques mobiles 13, 23 couplés mécaniquement par le dispositif inverseur 40 pour l'interféromètre à modulation 10 de type Mach-Zehnder et l'interféromètre de référence 20 de type Michelson. Dans ce cas également, le rayonnement à cohérence courte 31 de la source de rayonnement 30 à cohérence dans l'espace mais à cohérence courte dans le temps est appliqué à l'interféromètre à modulation 10. L'interféromètre à modulation 10 de type Mach-Zehnder est composé de deux diviseurs de faisceaux 11.1, 11.2 et deux miroirs de renvoi 12.1, 12.2. Le rayonnement à cohérence courte 31, incident est divisé par le premier diviseur de faisceau 11.1 en deux faisceaux partiels 32.1, 32.2. dans les chemins des deux faisceaux partiels 32.1, 32.2, comme cela est connu pour les interféromètres à modulation, on a deux modulateurs acoustooptiques 14.1, 14.2. dans le chemin du premier faisceau partiel 32.1, on a un composant optique mobile 13 sous la forme d'un prisme à triplet recevant du modulateur acoustooptique 14.1, le premier faisceau partiel 32.1 tombant sur le miroir de renvoi 12.1 pour être renvoyé vers le second diviseur de faisceau 11.2. Le second faisceau partiel 32.2 est réfléchi en aval du modulateur acoustooptique 14.2 par le miroir de renvoi 12.2 vers le second diviseur de faisceau 11.2 ; dans ce second diviseur de faisceau, on combine les deux faisceaux partiels 32.1 et 32.2 pour les transmettre à la sortie de faisceau 33 et au passage de faisceau 34. Dans le passage de faisceau 34 entre l'interféromètre à modulation 10 et l'interféromètre de référence 20, on a un composant 38 discriminant les longueurs d'onde ; ce composant est réalisé par un filtre pour allonger la longueur de cohé-rence du rayonnement. Un miroir de renvoi 37 dirige le faisceau en aval du composant discriminant de longueur d'onde 38 vers l'interféromètre à référence 20. L'interféromètre à référence 20 est un interféromètre de type Michelson formé d'un diviseur de faisceau 21, d'un miroir fixe 22 et d'un composant optique mobile 23 sous la forme d'un miroir. Le rayonnement incident venant du miroir 37 est divisé par le diviseur de faisceau 21 en deux faisceaux partiels 35.1, 35.2. Le faisceau partiel 35.2 est réfléchi par le miroir fixe vers le diviseur de faisceau 21 ; le faisceau partiel 35.1 est réfléchi par le composant optique mobile 23 en retour vers le diviseur de faisceau 21 ; les faisceaux sont combinés dans ce diviseur de faisceau pour être transmis à la sortie de faisceau 36. Le composant optique mobile 13 de l'interféromètre à modulation 10 est installé sur le support mobile 43 relié à un entraîne- ment linéaire 51 muni d'un moteur 50. Le moteur 50 et l'entraînement linéaire 51 permettent un coulissement linéaire du support 43 mobile installé sur un palier 53 et ainsi on a également un coulissement linéaire du composant optique mobile 13 dans la direction de déplace-ment 41 indiquée par une flèche. Le support mobile 43 comporte un élément de couplage 44 en forme de bille porté par un élément de liaison 47 ; cette bille est positionnée dans une cavité 46 de l'organe d'entraînement 45. La cavité 46 de l'organe d'entraînement 45 entoure l'élément de couplage 44 en restant écartée de l'écart d'inversion 42. L'organe d'entraînement 45 est mobile linéairement sur un support 54. Le côté de l'organe d'entraînement 45 à l'opposé de la cavité 46 porte le composant optique mobile 23 de l'interféromètre de référence 20. En outre, l'organe d'entraînement 45 est muni d'un dispositif de blocage 52. Du fait d'une longueur de chemins optiques différente dans les chemins des faisceaux partiels 32.1, 32.2 de l'interféromètre à modulation 10 et la différence de marche qui en résulte entre les faisceaux partiels 32.1, 32.2, après réunion des faisceaux partiels 32.1, 32.2 dans le second diviseur de faisceau 11.2, il ne se forme pas d'interférence dans le rayonnement à cohérence courte 31 utilisé. La différence de marche peut être modifiée par le décalage du support mobile 43 et du composant optique 13 qu'il porte. Dans l'interféromètre de référence 20, on génère entre les faisceaux partiels 353.1 et 35.2 une différence de marche sensiblement égale à celle dans l'interféromètre à modulation 10 par des longueurs de chemins optiques différentes dans les trajets des deux chemins partiels 35.1, 35.2. la différence de marche inscrite dans l'interféromètre à modulation 10 est ainsi compensée et après réunion dans le diviseur de faisceau 21, les deux faisceaux partiels 35.1 et 35.2 peuvent interférer. La condition d'interférence est que la différence de mar- che optique dans l'interféromètre à modulation 10 et dans l'interféromètre de référence 20 soit égale dans le cadre de la longueur de cohérence du rayonnement utilisé. L'écart d'inversion 42 du dispositif inverseur 40 est conçu pour permettre un mouvement du support 43 et du composant optique mobile 13 qui produit une variation de diffé- rence de marche dans l'interféromètre à modulation 10 qui soit inférieure ou égale à la longueur de cohérence du rayonnement sans que l'organe d'entraînement 45 ne soit déplacé. La différence de marche dans l'interféromètre à modulation 10 peut ainsi être modifiée tout en conservant la condition d'interférence, sans avoir de modification de la différence de marche dans l'interféromètre de référence 10. La position du composant optique mobile 23 reste fixe ; il n'y a pas d'erreur de position. Le dispositif de fixation 52 évite toute modification accidentelle de la position de l'organe d'entraînement 45. En variante ou en plus du dispositif de fixation 52, on peut également prévoir un point à friction évitant tout mouvement accidentel de l'organe d'entraînement 45. Seul un mouvement du support 43 plus grand que l'écart d'inversion 42 fait que l'élément de couplage 44 s'applique contre la paroi de la cavité 46 de l'organe d'entraînement 45 et déplace celui-ci ainsi que le composant optique mobile 23 de l'interféromètre de référence 20. Les différences de marche dans les deux interféromètres sont ainsi mo-difiées de la même distance de sorte que la condition d'interférence reste conservée en cas de modification de la différence de chemin optique supérieure à la longueur de cohérence. Dans l'exemple de réalisation, la modification des trajets et ainsi la différence de marche dans les deux interféromètres se fait en sens opposé. Ce décalage en sens opposé des longueurs des chemins optiques des deux faisceaux partiels 32.1, 35.1 des deux interféromètres correspond ainsi du point de vue optique à une variation de même sens d'une longueur de chemin optique comme dans le mode de réali- sation de l'invention représenté à la figure 1. Comme les deux faisceaux partiels 32.1, 32.2 sont réunis dans le second diviseur de faisceau 11.2 de l'interféromètre à modulation 10 et qu'ils sont de nouveau divisés par le diviseur de faisceau 21 de l'interféromètre de référence 20 en deux faisceaux partiels 35.1, 35.2, dans les deux faisceaux partiels 35.1, 35.2 de l'interféromètre de référence 20, on aura une composante de faisceaux correspondant à la fois aux faisceaux partiels 32.1, 32.2 non retardés et à celui retardé venant de l'interféromètre à modulation 10. Un raccourcissement de la longueur de chemin optique de l'un des deux faisceaux partiels 35.1, 35.2 dans l'interféromètre de référence 20 a ainsi le même effet sur la même suite chronologique des composantes de faisceaux qu'un allongement des longueurs de chemins optiques dans chaque autre faisceau partiel 35.1, 35.2. Cela permet ainsi par une modification de même sens ou de sens opposé des longueurs de chemins optiques des faisceaux partiels 32.1, 35.1 de l'interféromètre à modulation 10 et de l'interféromètre de référence 20, de combiner les deux composants de faisceaux et faire interférer les faisceaux partiels 35.1, 35.2. De façon avantageuse, on réalise un tel dispositif de me-sure interférométrique 1 en liaison avec un interféromètre de mesure non représenté couplé optiquement à la sortie de faisceau 33 de l'interféromètre à modulation 10. Cet interféromètre de mesure peut être compact et être relié par exemple par des guides de lumière de manière souple à l'interféromètre de modulation 10 pour effectuer des travaux de mesure par exemple sur des objets de mesure inaccessibles. Dans cet interféromètre de mesure on introduit une différence de mar- che optique entre les deux faisceaux partiels et cette différence compense la différence de marche inscrite dans l'interféromètre à modulation 10 pour permettre ainsi d'avoir des interférences. La différence de marche dans de tels interféromètres de mesure est généralement fixée au préalable et varie d'un interféromètre de mesure à l'autre d'une va-leur en général significativement plus grande que la longueur de cohérence du rayonnement. En outre, on connaît des interféromètres de mesure à plusieurs sorties sélectionnées. Un changement de canal se traduit en général également ici à une modification de la différence de marche mais celle-ci est significativement plus petite qu'en cas de changement de l'interféromètre de mesure. Grâce aux composants de discrimination de longueur d'onde 38 et à l'allongement conséquent de la longueur de cohérence du rayonnement, fait que la variation de différence de marche résultant d'un changement de canal se situe dans l'interféromètre de mesure à l'intérieur de la longueur de cohérence du rayonnement. La différence de marche dans l'interféromètre à modulation 10 peut ainsi être adaptée à la nouvelle différence de marche de l'interféromètre de mesure conditionnée par le changement de canal sans que le dispositif d'inversion n'entraîne un décalage du composant optique mobile 23 dans l'interféromètre de référence 20. On évite ainsi les erreurs de positionnement dans l'interféromètre de référence 20. En cas de changement de l'interféromètre de mesure et de la variation qui en résulte de la différence de marche optique supérieure à la longueur de cohérence du rayonnement, on aura une adaptation correspondante de la différence de marche dans l'interféromètre à modulation 10 par un décalage du composant optique 13 et du support mobile 43 qui sera supérieur à l'écart d'inversion 43. Le dispositif inverseur 40 déplace ainsi également le composant optique mobile 23 dans l'interféromètre de référence 20 et la différence de marche optique dans l'interféromètre de référence 20 sera réglée sur le nouvel interféromètre de mesure et sur la nouvelle différence de marche dans l'interféromètre à modulation 10.35
Dispositif de mesure interférométrique (1) comportant une source de rayonnement (5) à cohérence courte et un montage formé d'un interféromètre à modulation (10) et en aval de celui-ci est couplé avec lui un interféromètre de référence (20), caractérisé en ce que le couplage mécanique entre l'interféromètre de référence (20) et l'interféromètre à modulation (10) comporte un dispositif de renvoi (40).
1 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) comportant une source de rayonnement (5) à cohérence courte et un montage formé d'un interféromètre à modulation (10) et en aval de celui-ci est couplé avec lui un interféromètre de référence (20), caractérisé en ce que le couplage mécanique entre l'interféromètre de référence (20) et l'interféromètre à modulation (10) comporte un dispositif de renvoi (40). 2 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que le rayonnement à cohérence courte (31) fourni à l'interféromètre à modulation (10) est divisé par un premier diviseur de faisceau (11.1) en deux faisceaux partiels (32.1, 32.2) et la longueur de chemin optique dans un faisceau partiel (32.1) est ainsi plus longue ou plus courte que dans l'autre faisceau partiel (32.2), la différence de marche optique est supérieure à la longueur de cohérence du rayonnement (31) à cohérence courte, les deux faisceaux partiels (32.1, 32.2) étant de nouveau réunis avant de sortir de l'interféromètre à modulation (10) pour être appliqués à l'interféromètre de référence (20) qui divise le rayonnement en deux autres faisceaux partiels (35.1, 35.2), les longueurs de chemins optiques des deux autres faisceaux partiels (35.1, 35.2) étant ainsi différentes, la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modula-tion (10) étant de nouveau compensée et la longueur d'onde optique pour chaque fois un faisceau partiel (32.1, 35.1) dans l'interféromètre à modulation (10) et dans l'interféromètre de référence (20) se règle chaque fois par au moins un composant optique mobile (13, 23), et les composants optiques mobiles (13, 23) sont couplés mécaniquement par le miroir de renvoi (40). 3 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de renvoi (40) se compose d'un élément de couplage (44) et d'un organe d'entraînement (45) distant d'un écart d'inversion (42),l'élément de couplage (44) étant relié à un support mobile (43) pour recevoir un composant optique mobile (13) et l'organe d'entraînement (45) est réalisé pour recevoir l'autre élément optique mobile (23). 4 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de couplage (44) est en forme de broche et l'organe d'entraînement (45) est une fourche entourant la broche dans la direction de mouvement de l'élément de couplage (44) en laissant un écart d'inversion (42), et l'élément de couplage (44) est en forme de bille et l'organe d'entraînement (45) comporte une cavité (46) entourant la bille en laissant un écart d'inversion (42). 5 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce qu' en aval de l'interféromètre à modulation (10), la sortie de faisceau (33) comporte un interféromètre de mesure pour mesurer la forme et/ou la rugosité d'une surface et dans lequel on remet à zéro la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre à modulation (10). 6 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif inverseur (40) produit un couplage mécanique des compo- sants optiques mobiles (13, 23) en ce que le composant optique mobile (23) de l'interféromètre de référence (20) suit un mouvement du composant optique mobile (13) dans l'interféromètre à modulation (10) avec l'écart d'inversion (42), cet écart d'inversion (42) étant égal ou inférieur à la longueur de cohé- rence du rayonnement à cohérence courte (31) et/ ou à inférieur ou égal à la variation des chemins optiques pour un changement de capteur dans l'interféromètre de référence. 7 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce quele signe algébrique de la variation de longueur de chemin optique dans les deux faisceaux partiels (32.2, 35.1) de l'interféromètre à modulation (10) et de l'interféromètre de référence (20) sont de même sens ou de sens opposé. 8 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que dans la zone d'un passage de faisceau (34) entre l'interféromètre à modulation (10) et l'interféromètre de référence (20) ou après la sortie (36) de l'interféromètre de référence (20) on a un composant (38) optique, discriminant les longueurs d'onde. 9 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 8, caractérisé en ce que le composant optique discriminant les longueurs d'onde (38) est un filtre couleur, un réseau de diffraction, un composant à fibres optiques séparant un canal ou un spectromètre à prisme. 10 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, 20 caractérisé en ce que les composants optiques mobiles (13, 23) sont des miroirs plans comme miroirs à triplet ou des éléments de couplage pour les éléments guides de longueur d'onde. 25 11 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que pour déplacer les composants optiques mobiles (13, 23) il est prévu un entraînement manuel ou motorisé (51) qui agit sur le support mobile (43) portant le composant optique mobile (13) de l'interféromètre à modulation (10). 12 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce quele support mobile (43) et l'organe d'entraînement (45) sont à montage linéaire et un dispositif de fixation (52) et/ou un point à friction sont prévus pour l'organe d'entraînement (45). 13 ) Dispositif de mesure interférométrique (1) selon la 1, caractérisé en ce que le couplage d'entrée de faisceau dans le dispositif de mesure interférométrique (1), la liaison optique entre l'interféromètre à modulation (10) et l'interféromètre de référence (20) et/ou le prolongement du faisceau de sortie se fait à l'aide de guides de lumière ou par un faisceau libre. 14 ) Procédé de compensation de la différence de chemin optique dans un dispositif de mesure interférométrique (1) comportant un interféromètre à modulation (10) et un interféromètre de référence (20) prévu en aval, l'interféromètre à modulation (10) recevant un rayonnement à cohérence courte (31) fourni par une source de rayonnement (30), ce rayonnement étant divisé par un premier diviseur de faisceau (11.1) en deux faisceaux partiels (32.1, 32.2) parmi lesquels un faisceau partiel (32.1) a une longueur de chemin optique plus grande ou plus petite que celle de l'autre faisceau partiel (32.2), la différence de marche optique entre les faisceaux partiels (32.1, 32.2) est plus grande que la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte (31), et les deux faisceaux partiels (32.1, 32.2) sont de nouveau réunis avant la sortie de faisceau de l'interféromètre à modulation (10) pour être fournis à l'interféromètre de référence (20) qui divise les deux faisceaux en deux autres faisceaux partiels (35.1, 35.2), la longueur d'onde optique des deux faisceaux partiels (35.1, 35.2) étant toujours différente, on compense de nouveau la différence de marche optique inscrite dans l'interféromètre de modulation (10), caractérisé en ce qu' on modifie les différences de marche optique entre les faisceaux partiels (32.1, 32.2) dans l'interféromètre à modulation (10) et entre les faisceaux partiels (35.1, 35.2) dans l'interféromètre de référence (20) par des composants optiques mobiles (13, 23) couplés mécaniquement parun dispositif d'inversion (40), le composant optique mobile (23) de l'interféromètre de référence (20) suivant le mouvement du composant optique (13) de l'interféromètre à modulation (14) après passage par un écart d'inversion (42) dans le miroir de renvoi (40). 15 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu' en cas de déplacement du composant optique mobile (13) de l'interféromètre à modulation (10) avec une variation de la différence de marche optique inférieure ou égale à la longueur de cohérence du rayonnement utilisé, on ne déplace pas le composant optique mobile (23) de l'interféromètre de référence (20) et en cas de coulissement du composant optique mobile (13) de l'interféromètre à modulation (10) avec une variation de différence de marche optique supérieure à la ion- gueur de cohérence du rayonnement, on déplace le composant optique mobile (23) de l'interféromètre de référence (20) au-delà de l'écart d'inversion, par un déplacement dans le même sens ou dans le sens opposé. 16 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu' en cas d'un déplacement des deux composants optiques mobiles (13, 23) on règle tout d'abord la position exacte du composant optique mobile (23) de l'interféromètre de référence (20) et ensuite par un déplace- ment opposé au déplacement initial du composant optique mobile (13) on positionne exactement l'interféromètre à modulation (10). 17 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu' une mesure de trajet d'un coulissement du composant optique mobile (13) dans l'interféromètre à modulation (10) est égale ou inférieure à la longueur de cohérence du rayonnement à cohérence courte (31), se fait par une mesure d'interférence dans l'interféromètre de référence (20).35
G
G01
G01B,G01J
G01B 9,G01B 11,G01J 9
G01B 9/02,G01B 11/30,G01J 9/02
FR2894666
A1
SYSTEME DE MESURE OPTIQUE DE LA COLORIMETRIE D'UN OBJET
20,070,615
L'invention concerne un système de mesure de la colorimétrie d'un objet. Elle est applicable, par exemple, à la mesure de la couleur de surfaces dentaires. Dans ce cas, elle concerne un dispositif de mesure colorimétrique permettant l'analyse par imagerie en couleur d'une ou plusieurs dents. ETAT DE LA TECHNIQUE Les chirurgiens-dentistes et les prothésistes dentaires ont besoin d'évaluer précisément la colorimétrie d'une dent pour effectuer notamment des prothèses fidèles à la couleur de la dent d'origine ou 15 dont la couleur s'accorde aux couleurs des dents voisines pour qu'il n'apparaisse pas de différences d'aspect entre la future prothèse et les autres dents. La répartition calorimétrique sur la surface dentaire n'est pas homogène. Il est ainsi jugé nécessaire par les praticiens 20 de relever la colorimétrie en différents poings de la dent. Les colorimètres existant sur le marché ne proposent pas une telle mesure spatio-colorimétrique. Par ailleurs, d'autres systèmes connus utilisent des caméras classiques réalisant des photos des dents. 25 Ces caméras mettent en oeuvre généralement des filtres colorés peu stables en température et dans le temps pour obtenir ces photos en couleurs. Pour atteindre la précision colorimétrique souhaitée, il est alors nécessaire de procéder à des calibrations très fréquentes 30 et délicates. 110 L'invention apporte une solution permettant de résoudre ces problèmes. OBJET DE L'INVENTION L'invention concerne donc un système de mesure de la colorimétrie d'au moins un objet comprenant une source d'éclairement destinée à éclairer un ou plusieurs objets dont on veut mesurer la couleur, un dispositif de détection destiné à détecter la lumière réfléchie par un ou plusieurs objets et fournissant des signaux électriques représentant l'image de la ou des objets éclairés. Selon l'invention, la source d'éclairement comporte au moins trois diodes électroluminescentes émettant des faisceaux lumineux de couleurs différentes couvrant l'ensemble du spectre visible. Le système comporte en outre un circuit de commande permettant de commander séquentiellement les différentes diodes électroluminescentes. Une unité centrale de commande et de traitement commande le circuit de commande e.: reçoit, du dispositif de détection, à chaque éclairement d'un objet par une diode électroluminescente, l'image de la lumière réfléchie par l'objet et reçue par le dispositif de détection. L'unité centrale de commande et de traitement calcule ensuite, à partir d'au moins une séquence de plusieurs images de couleurs différentes et pour certains points ou pour certaines zones prédéterminées de la surface de l'objet, la couleur représentée par des coordonnées calorimétriques. Avantageusement, l'unité centrale de commande et de traitement calcule, pour chaque pixel de l'image, la couleur représentée par des coordonnées colorimétriques restituant notamment une image couleur de toute la 2 surface de l'objet. Selon l'invention, la source d'éclairement comporte une face émissive par laquelle les diodes électroluminescentes émettent des faisceaux d'éclairement et par laquelle le dispositif de détection reçoit la lumière réfléchie par ledit objet, ladite face émissive étant concave. Selon une variante de réalisation de l'invention l'une au moins des diodes électroluminescentes émet un faisceau de lumière blanche, et le dispositif de détection reçoit la lumière réfléchie par ledit objet (DA) par l'intermédiaire d'au moins un filtre accordable. Selon une forme de réalisation préEérée de l'invention, ladite surface émissive concave est hémisphérique et est ajourée au centre pour permettre au dispositif de détection de recevoir la lumière. Avantageusement, des guides optiques permettent de coupler la lumière issue d'une desdites diodes électroluminescentes à ladite face émissive. Par ailleurs, on peut également prévoir plusieurs ensembles d'au moins trois diodes électroluminescentes émettant chacune des faisceaux lumineux de couleurs différentes, les guides optiques possédant des extrémités émissives qui sont arrangées selon au moins un cercle sur ladite face émissive. Le dispositif de détection comporte une zone de détection qui est de préférence située selon un axe orthogonal au plan du cercle et passant par le centre du cercle. On peut également prévoir que le dispositif de détection est couplé à la zone détection par au moins un 30 guide optique. 3 On peut également prévoir que le système comporte plusieurs ensembles d'au moins trois diodes électroluminescentes chacune émettant des faisceaux de couleurs différentes ainsi que des mélangeurs de lumière, chaque mélangeur recevant la lumières émise par les diodes d'un ensemble de diodes et transmettant par un guide optique, à la face émissive, un faisceau de lumière homogène en couleurs. Selon une variante de réalisation, le système comporte un modulateur spatial de lumière permettant de coupler aux guides optiques la lumière fournie par le mélangeur. Selon une autre variante de réalisation, le système comporte un filtre chromatique accordable associé au dispositif de détection pour filtrer la lumière qu'il reçoit. On peut également prévoir qu'un rotateur de polarisation est associé à chaque diode électroluminescente et un filtre de polarisation est associé à chaque extrémité émissive des guides optiques. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les extrémités émissives des guides optiques sont réparties sur la face émissive selon plusieurs cercles concentriques. L'invention peut prévoir également que l'unité de commande centrale pilote séquentiellement l'émission de lumière par les extrémités des guides optiques des différents cercles de façon à obtenir plusieurs images de l'objet à partir d'éclairements sous des angles d'incidences différents, ce qui permet à l'unité centrale 4 de commande de calculer un facteur de brillance de l'objet. Egalement, il est possible de prévoir que l'unité centrale de commande et de traitement calcule, pour chaque pixel de l'image, la couleur représentée par des coordonnées colorimétriques restituant notamment une image couleur de toute la surface de l'objet. Avantageusement, le dispositif de détection est couplé en différents points de ladite surface émissive 10 (FE). Il sera possible de prévoir que l'unité centrale de commande et de traitement compare les résultats colorimétriques obtenus avec une base de teintes de référence pour effectuer une classification de l'objet 15 par rapport à celle-ci. L'invention concerne également un dispositif de mesure colorimétrique dentaire dans lequel lesdits dispositifs de détection, les diodes électroluminescentes, l'objectif et le circuit de 20 commande sont intégrés dans un même boîtier compact et autonome. Ce boîtier possède un embout associé à la face émissive. Enfin, on peut prévoir que l'unité centrale de commande et de traitement reconstitue une image d'au 25 moins une dent et recale la mesure sur une zone centrale de ladite dent. Selon une variante de réalisation, on peut prévoir que le système comporte deux dispositifs de détection dont les axes optiques de prise de vue par 30 rapport à un objet dont on doit mesurer la colorimétrie sont différents. 5 Avantageusement, le boîtier possède une tête avec un contre angle. Par ailleurs on peut également prévoir que ledit boîtier est étanche et qu'il comporte une batterie d'alimentation électrique ainsi qu'un circuit de charge de cette batterie par induction. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement dans la 10 description qui va suivre ainsi que dans les figures annexées qui représentent: - la figure 1, un exemple général de réalisation d'un système de mesure colorimétrique selon l'invention, - la figure 2a, un exemple de réalisation d'une 15 sonde intégrant un système de mesure colorimétrique selon l'invention, - la figure 2b, une variante de réalisation de la sonde de la figure 2a, - la figure 3, une forme de réalisation de la 20 sonde des figures 2a et 2b, - la figure 4, un exemple de réalisation de la sonde comportant des fibres optiques reliant les diodes électroluminescentes à la face émissive de la sonde, - la figure 5, une tête de sonde avec contre- 25 angle applicable au système de l'invention. - la figure 6, un diagramme illustrant le traitement réalisé par l'unité centrale de commande et de traitement, - la figure 7, une variante de réalisation 30 permettant de réaliser une photographie en relief d'un objet, 6 - la figure 8a, un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention dans lequel la surface émissive est concave et hémisphérique, - la figure 8b, une variante de réalisation du 5 dispositif de la figure 8a, - la figure 9, un système selon l'invention comportant un ou plusieurs mélangeurs optiques, - les figures 10a et 10b, des systèmes comportant un ou plusieurs filtres, 10 - la figure 11, un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention dans lequel les diodes lumineuses sont disposées sur la surface émissive ou quasiment sur cette surface, - la figure 12, une variante du dispositif selon 15 l'invention comportant un modulateur spatial de lumière pour commander l'éclairement de l'objet à mesurer, - la figure 13, un dispositif selon l'invention applicable à la détection et à la mesure de la fluorescence d'un objet, 20 - la figure 14, un dispositif selon l'invention permettant de fonctionner en gonio-spectrophotomètre. DESCRIPTION DETAILLEE En se reportant à la figure 1, on va donc tout 25 d'abord décrire un exemple de réalisation général d'un système de mesure de la colorimétrie d'une dent. Ce système comporte une source lumineuse SO comportant plusieurs diodes électroluminescentes. Par exemple, la source SO comporte au moins trois diodes 30 électroluminescentes DL1, DL2, DL3 émettant des faisceaux de lumières respectivement rouge, verte et bleue. 7 Cependant, selon une forme de réalisation préférée de l'invention, on pourra prévoir quatre ou huit diodes électroluminescentes. De préférence les diodes électroluminescentes seront choisies de façon à ce qu'une combinaison des longueurs d'ondes centrales des spectres des lumières émises par ces diodes électroluminescentes correspond à une lumière blanche d'une part et que le spectre global correspond sensiblement au spectre visible. Eventuellement, on pourra prévoir que les diodes électroluminescentes émettent leur lumière d'éclairement à travers des filtres interférentiels de façon à calibrer les longueurs d'onde émises par les diodes. Par ailleurs, un circuit de commande CC permet de commander le fonctionnement des diodes électroluminescentes. Selon l'invention, ces diodes sont commandées séquentiellement. Un dispositif de détection ou caméra CA prend une image de la dent éclairée à travers un objectif OB. A chaque illumination d'une dent par une diode électroluminescente, la caméra CA prend une image de la dent Une unité centrale de commande et de traitement UC permet de piloter le circuit de commande CC et la caméra 25 CA. L'unité centrale de commande et de traitement UC est localisée à distance du circuit de commande CC, des diodes électroluminescentes et du dispositif de détection CA. Selon l'exemple de réalisation de la figure 1, 30 l'unité centrale de commande et de traitement UC est 8 reliée au circuit de commande CC par un câble Cl et au dispositif de détection par un câble C2. Cependant, on peut prévoir avantageusement que cette liaison entre l'unité centrale UC et les autres organes 5 du système soit une liaison radiofréquence voire infrarouge. Selon l'exemple de réalisation de la figure 2a, la source SO, le dispositif de détection CA et le circuit de commande CC sont situés dans un boîtier BS. Ce boîtier a, 10 avantageusement la forme d'un porte outil du type, par exemple, du type contre-angle porte fraise utilisé par les chirurgiens-dentistes. Un tel porte outil aisément manipulable a généralement la forme et les dimensions d'un stylo. 15 La source SO, le dispositif de détection CA et le circuit de commande CC sont arrangés dans le boîtier BS de telle façon que la source SO puisse éclairer Les dents au travers une face émissive FE du boîtier BS et que le dispositif de détection CA puisse recevoir la. lumière 20 réfléchie par lesdites dents analysées. Le boîtier peut posséder un embout EM emboî.:é sur le boîtier autour de la face émissive FE. L'embout EM aura de préférence une forme adaptée permettant de positionner précisément le système par 25 rapport à la surface de l'objet dont on doit mesurer la colorimétrie. L'extrémité EX de l'embout pourra avoir une forme adaptée à la forme des dents à analyser. La figure 3 représente une extrémité d'un. boîtier 30 dans lequel la face émissive FE a une forme concave hémisphérique. La source lumineuse SO est disposée selon 9 cette surface de façon que la lumière qu'elle émet soit au maximum perpendiculaire au plan de la surface à analyser. Sur les figures 1 et 2, le dispositif de détection CA est représenté, de façon schématique, aligné avec la source SO selon l'axe du boîtier. En fait, la source SO possède une ouverture de préférence centrale dans laquelle est placé le dispositif de détection CA. Celui-ci peut alors affleurer la face émissive FE. Selon une variante de réalisation de l'invention représentée en figure 4, les diodes électroluminescentes de la source SO sont reliées à la face émissive FE par des fibres optiques telles que FOI et F02, ou un guide de lumière moulé. Cela permet de réduire éventuellement la surface de la face émissive FE du boîtier. Cela permet également de faciliter l'intégration des composants notamment lorsque le boîtier possède une tête TA avec un contre-angle (voir figure 5) afin de faciliter l'analyse de surfaces difficiles d'accès comme les faces vestibulaires des molaires inférieures en Dentisterie. Par ailleurs, comme cela est représenté sur la figure 2, le boîtier BS peut comporter un bouton BN mécanique ou sensitif permettant de déclencher électriquement le fonctionnement du circuit de commande CC actionnant les prises de vue tout en manipulant le boîtier BS. Dans le cas d'un boîtier qui n'est pas relié à l'unité centrale de commande et de traitement par une liaison câblée, on prévoira que le boîtier comporte une alimentation électrique autonome telle qu'une batterie BA et un interface radiofréquence RF (voir figure 2). La 10 batterie BA assurera l'alimentation électrique du circuit de commande CC, de la source SO et du dispositif de détection CA. Cette batterie pourra être chargée par induction pour éviter toute connectique extérieure conférant ainsi au boîtier BS une étanchéité parfaite. Comme on l'a vu précédemment, les diodes électroluminescentes telles que DL1, DL2 et DL3 sont commandées successivement. A chaque illumination d'une dent par une diode électroluminescente, le dispositif de détection CA effectue une prise de vue de la surface d'au moins une dent éclairée. Chaque photographie est transmise à l'unité centrale de commande et de traitement UC. Celle-ci dispose ainsi des informations sur différentes images d'une surface éclairée à différentes longueurs d'onde. Les informations de chaque image sont traitées de façon à obtenir l'information de couleur en chaque point de l'image. Ce traitement est réalisé pour chaque prise de vue de l'objet analysé. On obtient, pour chaque point de l'image, une sorte de spectre constitué des différents niveaux de couleur correspondant aux images prises aux différentes longueurs d'onde d'émission des diodes électroluminescentes. A partir de ces niveaux de couleur, l'unité centrale de commande et de traitement calcule pour chaque point les coordonnées colorimétriques dans un diagramme de couleurs (RVB, L*ab, XY...). L'image en couleur ainsi reconstituée ou seulement les couleurs en quelques points privilégiés de l'objet analysé sont ainsi enregistrés en mémoire dans l'unité centrale UC. Le système peut prévoir qu'à partir de ces différentes informations colorimétriques, une image couleur est reconstituée et affichée sur un moniteur de 11 visualisation à l'intention de l'opérateur pour le guider notamment lors du positionnement du système par rapport à l'objet. Selon une variante de réalisation de l'invention, on peut prévoir que l'unité centrale de commande et de traitement calcule, pour les différentes images, des valeurs moyennes de niveaux de couleurs. A partir de ces valeurs moyennes, des coordonnées colorimétriques moyennes peuvent être calculées pour caractériser et comparer l'objet analysé ou certaines zones dudit objet à une base de référence (nuancier). Par ailleurs, le système selon l'invention prévoit que l'unité centrale UC détermine dans chaque image une zone centrale de l'objet en localisant ses contours et n'effectue les traitements précédents uniquement pour cette zone ainsi déterminée. Cette dispositicn permet d'éliminer de ce traitement les zones qui entourent la zone centrale de l'objet dont on veut déterminer la couleur. Elle permet aussi d'isoler une dent parmi plusieurs dents et de s'affranchir des aléas de positionnement par rapport à la dent analysée. La figure 6 illustre de façon schématique le traitement réalisé par l'unité centrale de commande et de traitement UC. A chaque illumination d'une dent par une diode électroluminescente, le dispositif de détection CA capte une image de la dent ainsi éclairée. Les diodes électroluminescentes étant commandées successivement, le dispositif de détection CA transmet plusieurs images successives à l'unité centrale de commande et de traitement UC. Par exemple, dans le cas où le système 12 comporte trois diodes électroluminescentes émettant respectivement de la lumière rouge, verte et bleue, le dispositif de détection transmet à l'unité centrale UC trois images R, V et B. A partir de chacune de ces images, l'unité centrale calcule des niveaux de couleurs en tenant compte de la réponse du capteur CA à ces différentes couleurs. Une opération de calibration est réalisée à l'aide de mires de couleur étalons lors de l'étalonnage du système et aussi souvent que nécessaire. L'unité centrale calcule des coordonnées colorimétriques à partir de ces niveaux de couleurs. Selon une variante de réalisation représentée en figure 7, deux dispositifs de détection (ou caméras) CA1 et CA2 permettant de photographier sous des angles différents la surface de l'objet dont on doit mesurer la colorimétrie. Cela permet de faire une photo en relief de l'objet. Chaque dispositif de détection peut avoir son objectif OBI et OB2 respectivement, ou bien on peut avoir un objectif commun aux deux dispositifs de détection associé à un diviseur optique. Comme cela a été décrit précédemment en relation avec la figure 3, la lumière d'éclairement de l'objet à mesurer peut être émise à travers (ou à partir) d'une surface émissive FE de forme concave. Avantageusement, cette forme présente une symétrie de révolution et peut être hémisphérique, l'objet à éclairer étant alors placé de préférence au centre de la forme hémisphérique. Par ailleurs, comme cela est décrit en relation avec la figure 4, les sources de lumière peuvent être couplées à la surface FE par des guides optiques tels que des 13 fibres optiques. Les fibres optiques sont alors positionnées de manière radiale par rapport à la forme hémisphérique de la surface FE comme cela est représenté sur la figure 8a. Chaque fibre optique dirige la lumière vers le centre de l'hémisphère où se situe l'objet à mesurer DA. Le dispositif de détection CA est situé selon un axe de l'hémisphère et vise le centre de l'hémisphère pour détecter tout ou partie de la lumière réfléchie par l'objet DA. L'ouverture des guides d'onde est telle que la zone illuminée par ces guides d'onde corresponde à peu près au champ du dispositif de détection CA. Comme on l'a mentionné précédemment, la surface FE possède de préférence une symétrie de révolution. Dans ces conditions, l'ensemble du système constitué par les extrémités émissives de guides d'onde ou fibres optiques GO et du dispositif de détection est de préférence disposé selon une symétrie de révolution de manière à ce que tous les angles d'incidence soient présents pour éviter les effets d'ombres qui pourraient perturber la réalisation d'une image fidèle de l'objet DA. On obtient ainsi une forme de réalisation du système de l'invention tel que représentée en figure 8a. La source de lumière SO est reliée à la surface émissive FE par des guides optiques (fibres optiques) GO. Le dispositif de détection CA (caméra) reçoit l'image de l'objet DA par une zone de détection ZD et par l'intermédiaire d'un objectif OB. L'ensemble est contenu dans un boîtier BS et est géré par une unité centrale de commande et de traitement CC. 14 Selon l'invention, on peut également prévoir que les extrémités émissives des guides d'ondes sont disposées selon un cercle CE dont le plan est perpendiculaire à l'axe du dispositif de détection ou est perpendiculaire à l'axe de révolution de la surface FE. Selon l'exemple de réalisation représenté par la figure 8b, les extrémités émissives des guides d'ondes sont réparties régulièrement le long du cercle CE. Avantageusement, elles sont réparties de façon à avoir une alternance régulière des différentes lumières de couleurs différentes. C'est ainsi qu'on a représenté une série de guides d'ondes GOR, GOV et GOB émettant respectivement de la lumière rouge, verte et bleue. D'autres série de guides d'ondes émettant dans le rouge, le vert et le bleu seront disposées régulièrement selon le cercle CE. La figure 9 représente une variante de réalisation de l'invention dans laquelle on a prévu des mélangeurs optiques tel que le mélangeur MUX pour éviter toute irisation de l'image. Le mélangeur MUX permet de mélanger plusieurs longueurs d'onde fournies par un ensemble de diodes LED1, LED2, LED3 et de transmettre sur au moins un guide de sortie : soit un mélange de ces longueurs d'onde, soit ces longueurs d'onde de manière sélective. L'émission des diodes est commandée par le circuit de commande CC. Le circuit PCB auquel sont connectées les diodes LED1 à LED3 permet de commander également une pluralité d'ensembles de diodes tel que l'ensemble de diodes LED1 à LED3. Sous la commande du circuit CC, l'objet à mesurer peut donc être éclairé successivement par différentes longueurs d'onde. Le dispositif de détection CA peut 15 alors détecter différentes images associées à des couleurs différentes. Le circuit CC peut ainsi réaliser une image spectrale de l'objet. Il est également possible, selon la variante 5 représentée en figure 10a, d'associer à chaque diode telle que LED1 un filtre interférentiel ou un filtre de polarisation. Par ailleurs, le mode de réalisation représenté en figure 8a et dans lequel plusieurs extrémités de guides 10 optiques sont situées dans des plans différents perpendiculaires à l'axe du dispositif de détection permet d'obtenir une image spectrale de l'objet DA à mesurer sous des angles d'incidence différents. Cet agencement permet dans certaines applications, 15 telle qu'une application dentaire, de mesurer la brillance de l'objet. La figure 10b représente une autre variante de réalisation de l'invention. Elle prévoit d'associer des filtres de polarisation F3 aux extrémités émissives des 20 guides optiques GO et un filtre de polarisation F2 au dispositif de détection CA. La figure 11 représente une autre variante de réalisation selon laquelle les diodes électroluminescentes DLR, DLV, DLB, ... DLn sont placées 25 sur la surface hémisphérique FE sans qu'on ait besoin d'utiliser des guides optiques. Dans cette variante de réalisation on a associé à chaque diode, un filtre tel que Fn. On prévoit également avantageusement que la 30 transmission de lumière par les différents guides 16 optiques soit commandée sélectivement par un modulateur spatial de lumière. La figure 12 représente un tel système. Pour cela, un modulateur spatial de lumière SLM reçoit la lumière des diodes électroluminescentes LED1, LED2, LED3 par l'intermédiaire d'un mélangeur MUX et d'un collimateur COL. Le modulateur SLM est commandé par un circuit de commande CC. Il transmet sélectivement sur les fibres GOM, la lumière destinée à éclairer l'objet DA avec un flux lumineux et un état de polarisation commandés électriquement. Le système de l'invention peut être également utilisé pour la mesure de fluorescence d'un objet. Un tel système est représenté par la figure 13. Il comporte alors un filtre chromatique FA fixe ou accordable qui est placé entre le dispositif de détection et l'objet à mesurer DA. L'objet est éclairé par une ou plusieurs longueurs d'onde connues. La lumière réfléchie est filtrée par le filtre FA. Les domaines d'accord de filtrage de ce filtre sont éventuellement commandés par le circuit de commande CC. Le dispositif de détection peut ainsi détecter les longueurs d'onde caractérisant la lumière de fluorescence de l'objet DA. La figure 14 représente une application de 25 l'invention à un système de gonio-spectrophotomètre agile en incidences d'illumination et de détection. Le dispositif de détection CA est couplé optiquement en différents points (deux par exemple sur la figure 14) de la surface FE. Ce couplage est réalisé par exemple à 30 l'aide de fibres optiques roi., ro2. Pour différents angles d'incidence d'éclairement, on peut mesurer les 17 angles dans lesquels les réflexions par l'objet DA sont maximales. Un tel système peut être utilisé, par exemple, pour mesurer un micro-relief sur l'objet DA caractérisé par un certain diagramme de diffraction. Dans la description qui précède, les guides d'ondes ou fibres optiques peuvent faire partie d'un ou plusieurs câbles de fibres optiques. Lors de la fabrication du système les extrémités des fibres peuvent être couplées sans repérage particulier à la surface émissive FE ainsi que vers les diodes électroluminescentes et vers le dispositif de détection. L'invention peut alors prévoir un système d'apprentissage de la position des extrémités des fibres optiques. Par exemple, ce système pourra prévoir une succession d'étapes d'illuminations par les différentes fibres et à chaque illumination, la détection de la position de l'extrémité de la fibre qui émet de la lumière. Cela permettra de programmer le fonctionnement du système d'éclairage en fonction des adresses des extrémités des fibres sur la surface émissive FE. De la même façon, dans les systèmes dans lesquels des fibres reçoivent la lumière réfléchie par :L'objet à mesurer et la transmette au détecteur CA, les extrémités peuvent montées de façon aléatoire et faire l'objet d'un système d'apprentissage. Dans la description qui précède les diodes électroluminescentes émettent avantageusement de la lumière dans des gammes de longueurs d'onde relativement restreintes. Cependant, selon une variante de réalisation, les diodes électroluminescentes peuvent émettre de la lumière blanche. Dans ce cas là, on prévoira avantageusement un ou plusieurs filtres 18 accordables en longueurs d'onde devant le dispositif de détection. Lors d'une mesure et éclairage par une ou plusieurs diodes électroluminescentes, différents accords successifs du ou des filtres accordables permettra d'obtenir plusieurs images monochromatiques. On pourra même ne prevoir qu'une seule diode électroluminescente émettant de la lumière blanche à la place des diodes DL1, DL2 et DL3. 1910
L'invention concerne un système de mesure de la colorimétrie d'objets comprenant une source d'éclairement (SO), un dispositif de détection (CA) fournissant des signaux électriques représentant l'image de la ou des dents éclairées. La source d'éclairement comporte au moins trois diodes électroluminescentes (DL1 à DL3) émettant des faisceaux lumineux de longueurs d'onde différentes et commandées séquentiellement. Une unité centrale (UC) reçoit, du dispositif de détection (CA), à chaque éclairement de l'objet, l'image de la lumière réfléchie et reçue par le dispositif de détection. L'unité de traitement calcule, pour chaque image, le niveau de chaque couleur et détermine, pour différents points, des coordonnées colorimétriques standards.Applications: Systèmes de mesure de la couleur de dents.
1. Système de mesure de la colorimétrie d'au moins un objet (DA) comprenant une source d'éclairement (SO) destinée à éclairer l'objet (DA), un dispositif de détection (CA) destiné à détecter la lumière réfléchie par l'objet (DA) et fournissant des signaux électriques représentant l'image de l'objet éclairé, la source d'éclairement comportant au moins trois diodes électroluminescentes (DL1 à DL3) émettant des faisceaux lumineux de couleurs différentes, le système comportant en outre un circuit de commande (CC) permettant de commander séquentiellement les différentes diodes électroluminescentes, une unité centrale de commande et de traitement (UC) commandant le circuit de commande (CC) et recevant, du dispositif de détection (CA), à chaque éclairement de l'objet par une diode électroluminescente, l'image de la lumière réfléchie et reçue par le dispositif de détection, l'unité de traitement calculant, à partir d'au moins une séquence de plusieurs images de couleurs différentes, pour certains points ou pour certaines zones prédéterminées de la surface de l'objet, la couleur représentée par des coordonnées colorimétriques, caractérisé en ce que la source d'éclairement comporte une face émissive (FE) par laquelle les diodes électroluminescentes (DL1 à DL3) émettent des faisceaux d'éclairement et par laquelle le dispositif de détection (CA)reçoit la lumière réfléchie par ledit objet (DA), ladite face émissive (FE) étant concave. 2. Système de mesure de colorimétrie selon la 1, caractérisé en ce que ladite surface émissive concave (FE) est hémisphérique et est ajourée au centre pour permettre au dispositif de détection (CA) de recevoir la lumière. 3. Système de mesure selon la 1, caractérisé en ce que l'une au moins des diodes électroluminescentes émet un faisceau de lumière blanche, et en ce que le dispositif de détection reçoit la lumière réfléchie par ledit objet (DA) par l'intermédiaire d'au moins un filtre accordable. 4. Système de mesure selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des guides optiques (GO0 A GOn) permettant de coupler la lumière issue d'une desdites diodes électroluminescentes ((DL1 à DL3) à ladite face émissive (FE). 5. Système de mesure selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs ensembles d'au moins trois diodes électroluminescentes émettant chacune des faisceaux lumineux de couleurs différentes, les guides optiques possédant des extrémités émissives qui sont arrangées selon au moins un cercle (CE) sur ladite face émissive (FE), le dispositif de détection (CA) comportant une zone de c.étection qui est située selon un axe orthogonal au plan du cercle et passant par le centre du cercle. 6. Système de mesure selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de détection est couplé à la zone détection par au moins un guide optique. 7. Système de mesure selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs ensembles d'au moins trois diodes électroluminescentes chacune émettant des faisceaux de couleurs différentes ainsi que des mélangeurs de lumière, chaque mélangeur recevant la lumières émise par les diodes d'un ensemble de diodes et transmettant par un guide optique, à la face émissive (FE), un faisceau de lumière mélangée. 8. Système de mesure selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un modulateur spatial de lumière (SLM) permettant de coupler aux guides optiques la lumière fournie par le mélangeur. 9. Système de mesure selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il licomporte un filtre chromatique accordable et/ou un filtre de polarisation associé au dispositif de détection (CA) pour filtrer la lumière qu'il reçoit. 10. Système de mesure selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte un rotateur de polarisation et/ou un filtre de polarisation associé à chaque extrémité émissive des guides optiques. 11. Système de mesure selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que lesextrémités émissives des guides optiques sont réparties sur la face émissive selon plusieurs cercles concentriques (CE1 à CE3). 12. Système de mesure selon la 11, caractérisé en ce que l'unité de commande centrale commande séquentiellement l'émission de lumière par les extrémités des guides optiques des différents cercles de façon à obtenir plusieurs images de l'objet à partir d'éclairements sous des angles d'incidences différents, ce qui permet à l'unité centrale de commande de calculer la brillance de l'objet. 13. Système de mesure selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'unité centrale de commande et de traitement calcule, pour chaque pixel de l'image, la couleur représentée par des coordonnées calorimétriques restituant notamment une image couleur de toute la surface de l'objet. 14 Système de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de détection est couplé en différents points de ladite surface émissive (FE). 15. Système de mesure selon la l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la combinaison des spectres de lumière émise par les dites diodes électroluminescentes couvre l'ensemble du spectre visible. 16 Système de mesure selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'unité centrale de commande et de traitement (UC) compare lesrésultats colorimétriques obtenus avec une base de teintes de référence pour effectuer une classification de l'objet par rapport à celle-ci. 17 Dispositif de mesure de colorimétrie appliquant le système de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits dispositifs de détection, les diodes électroluminescentes, l'objectif et le circuit de commande (CC) sont intégrés dans un même boîtier amovible et compact. 18. Dispositif de mesure de colorimétrie selon la 17, caractérisé en ce que le circuit de commande et de traitement (CC) reconstitue une image d'au moins une zone centrale de l'objet et recale la mesure sur cette dite zone centrale de l'objet en se repérant sur son contour. 19 Dispositif de mesure de colorimétrie selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte deux dispositifs de détection (CA1, CA2) dont les axes optiques de prise de vue par rappert à un objet dont on doit mesurer la colorimétrie sont différents. 20. Dispositif de mesure de colorimétrie selon la 17, caractérisé en ce que le boîtier possède une tête avec un contre angle. 21. Dispositif de mesure de colorimétrie selon la 17, caractérisé en ce que ledit boîtier est étanche et en ce qu'il comporte une batterie d'alimentation électrique ainsi qu'un circuit de charge de cette batterie par induction.
G
G01
G01J
G01J 3
G01J 3/50
FR2893134
A1
DISPOSITIF D'ANALYSE DE RESISTANCE THERMIQUE POUR ISOLANTS DE FAIBLE EPAISSEUR
20,070,511
L'invention concerne un dispositif d'analyse permettant d'évaluer de façon rapide, voire quasi-instantanée, la performance thermique d'un matériau d'isolation et/ou celle des différents composants qui le constituent. L'invention s'inscrit plus particulièrement dans le cadre de la conception et du développement des matériaux d'isolation de nouvelle génération qui, de par leur faible épaisseur -généralement inférieure à 10 cm et, très souvent, inférieure à 5 cm-, sont désignés par l'appellation consacrée d < isolants de faible épaisseur (et dont font partie, notamment, les isolants minces réfléchissants , I.M.R.). Ces isolants, qui connaissent un succès grandissant, notamment du fait de leur qualité d'isolation thermique, du fait de leur légèreté et de leur faible encombrement, sont constitués d'une succession de couches collées et/ou cousues et/ou encore soudées les unes aux autres, et réalisées en matériaux divers, comme par exemple : - films réflecteurs (par exemple, film d'aluminium, de réflectivité supérieur à 0,8) ; - nappes en matériau isolant fibreux (dont les nappes en matériau fibreux synthétique telles que ouates en polyester, les nappes en matériau fibreux minéral, végétal ou animal -laine de verre, laine de roche, laine de chanvre, laine de mouton-, éventuellement imprégné de résines synthétiques) ; - couches de mousse isolante à cellules ouvertes et/ou à cellules fermées, ou à alvéoles (en matière synthétique telle qu'un polyéthylène, un 25 polypropylène...) ; - films à bulles, qui présentent, selon une direction orthogonale à la couche, une ou plusieurs rangées de poches fermées (dites bulles) en matière synthétique isolante ; - films continus, à faces globalement planes, plus ou moins étanches 30 à l'air et/ou à certains liquides, et réalisées en matière synthétique ; Dans la suite du texte, pour simplifier la compréhension, l'expression "feuillet de matériau isolant" est utilisée pour désigner de manière indifférente l'un ou l'autre de ces films, nappes ou couches... L'amélioration des performances des isolants de faible épaisseur n'est pas simple. En effet, les échanges thermiques résultent de trois modes de transmission : la conduction, la convection et le rayonnement ; et minimiser conjointement ces trois phénomènes est difficile. La conception d'un isolant de faible épaisseur résulte généralement d'un grand nombre de décisions/compromis, non seulement sur le choix des matériaux des différentes couches qui constitueront l'isolant final, mais également sur la position de chacune de ces couches, de leur épaisseur... Dès lors, il est important de pouvoir tester chacune des combinaisons et arrangements envisagés pour procéder par tâtonnements successifs afin d'optimiser les performances thermiques. Dans le cadre de la conception et du développement des isolants de faible épaisseur, il existe donc un réel besoin de pouvoir disposer de moyens d'analyse de la résistance thermique des matériaux isolants, qui soient aptes à fournir à un opérateur, en un temps relativement court, des données suffisamment significatives et objectives pour permettre à celui-ci de faire un premier tri parmi un grand nombre d'assemblages de couches envisageables et de sélectionner un nombre limité de candidats qui passeront ultérieurement des tests de validation plus poussés et spécifiques à ce type d'industrie. Dans ce même contexte et de manière générale, il existe un besoin réel de moyens d'analyse rapide et objective de la résistance thermique globale des matériaux isolants et/ou des différents composants qui les constituent, qui permettent à un opérateur de comparer, de manière simple et rapide, deux isolants de faible épaisseur et/ou leurs composants. Or, à l'heure actuelle, on ne dispose d'aucun dispositif d'analyse des propriétés thermiques des isolants qui soit capable de réaliser des mesures de façon suffisamment rapide pour être compatible avec les applications particulières précédemment évoquées. De manière générale, la mesure des caractéristiques thermiques -telles que conductivité et diffusivité thermiques- est réalisée au moyen d'instruments d'analyse, communément appelés conductimètres ou fluxmètres, et nécessite plusieurs heures. Ces dispositifs connus comprennent généralement une enceinte sous vide, dans laquelle est ménagée une chambre de mesure fermée dont les parois assurent le confinement thermique. A l'intérieur de cette chambre de mesure, deux plaques chauffantes sont destinées à être placées respectivement au contact étroit avec chacune des deux faces principales d'une éprouvette, préalablement découpée dans l'épaisseur de l'isolant à tester. Les plaques chauffantes permettent d'établir un écart de température entre les deux faces principales de l'éprouvette de façon à générer un flux thermique unidirectionnel à travers cette éprouvette. Après établissement d'un régime stationnaire, on mesure les variations d'intensité du flux thermique qui traverse la hauteur de l'éprouvette, en fonction du temps et des différentes constantes appliquées au système (de, l'écart de température entre les faces de l'éprouvette ; e, la hauteur de l'éprouvette...), et on en déduit la conductivité (2) et/ou la diffusivité thermique (a) du matériau isolant. Ces dispositifs connus sont aussi, pour la plupart, couplés à des moyens automatisés et informatisés qui permettent de mémoriser les différents paramètres de fonctionnement du système, de relever les variations de flux thermique au cours du test, et de calculer la valeur des différentes caractéristiques thermiques souhaitées. Néanmoins, les différentes mesures effectuées par ce type de dispositif devant être effectuées en régime stationnaire, elles nécessitent un temps considérable. Selon le matériel utilisé et la nature du matériau isolant à tester, plusieurs heures sont en général nécessaires. De ce fait, l'utilisation de tels dispositifs convient pour les tests de validation des isolants lors de phases de développement plus avancées, mais est bien moins adaptée pour permettre la comparaison rapide d'isolants, et encore moins lorsqu'il s'agit de cribler, parmi un ensemble de combinaisons d'assemblages d'isolants envisagées, les quelques candidats potentiellement prometteurs. L'invention a donc pour objectif de proposer un dispositif d'analyse d'isolants de faible épaisseur qui soit adapté pour pouvoir fournir une information rapide et suffisamment significative pour permettre à un opérateur de se faire une opinion sur la qualité relative, en terme de résistance thermique, d'un isolant de faible épaisseur par rapport à d'autres isolants de faible épaisseur. L'invention vise en particulier à proposer un tel dispositif qui soit de fonctionnement suffisamment simple et rapide pour pouvoir être utilisé pour le criblage intensif d'assemblages multicouches de matériaux isolants en vue de la conception de nouveaux isolants de faible épaisseur de haute performance. L'invention vise également à proposer un dispositif qui soit de fabrication simple et à des coûts compatibles avec les contraintes de l'industrie des isolants -notamment destinés à l'isolation de bâtiments-. A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'analyse de résistance thermique d'un matériau isolant, comprenant : - un corps formant une chambre de mesure adaptée pour recevoir et maintenir en place, dans ladite chambre de mesure, un échantillon d'un isolant à analyser, - des moyens de mesure comprenant au moins un capteur de flux thermique, adaptés pour pouvoir réaliser une mesure d'un flux thermique traversant l'épaisseur dudit échantillon selon un axe de mesure, - des moyens adaptés pour générer un flux thermique unidirectionnel selon l'axe de mesure à travers l'épaisseur de l'échantillon, en direction dudit capteur de flux thermique, les moyens de mesure étant adaptés pour générer un signal représentatif de la résistance thermique globale au sein de la chambre de mesure parallèlement à l'axe de mesure, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de châssis montés par rapport au corps de façon à couper l'axe de mesure, chacun de ces châssis étant adapté pour recevoir au moins un feuillet de matériau isolant disposé dans la chambre de mesure avec son épaisseur traversée par le flux thermique selon l'axe de mesure. L'invention propose ainsi un dispositif d'analyse particulièrement adapté pour permettre de comparer de façon rapide et fiable des isolants de faible épaisseur, en fonction de leur résistance thermique globale. Pour ce faire, on teste à tour de rôle chacun des isolants en suivant le protocole décrit ci-après. Chaque test consiste à fixer, sur les châssis du dispositif, des feuillets de matériau isolant qui correspondent, en épaisseur et en matériau, aux différentes couches constitutives de l'isolant de faible épaisseur à analyser. On utilise autant de châssis que de couches constitutives de l'isolant. Néanmoins, on peut aussi fixer plusieurs feuillets sur un même châssis. A l'intérieur de la chambre de mesure, on reconstitue ainsi un spécimen multicouche représentatif de l'isolant à tester, en respectant l'ordre de chacune des couches. Une fois les châssis en place et la chambre de mesure close, on enclenche le chauffage. Un flux thermique est généré à travers la chambre de mesure et à travers l'épaisseur du spécimen multicouche, par l'établissement d'un écart de température entre les deux faces principales libres externes de ce spécimen multicouche. Les variations du flux thermique traversant l'épaisseur du spécimen multicouche sont enregistrées pendant quelques secondes, voire quelques minutes (à compter de la mise en fonctionnement des moyens adaptés pour générer un flux thermique unidirectionnel). Egalement, on peut relever, une ou plusieurs valeurs d'intensité de flux thermique instantané, à des temps précis (par rapport à la mise en fonctionnement desdits moyens adaptés pour générer un flux thermique unidirectionnel). On répète le test avec les autres isolants de faible épaisseur, et on compare les différentes données recueillies. Bien que les spécimens multicouches diffèrent des isolants de faible épaisseur qui leur correspondent, par la présence d'une lame d'air entre chacun des feuillets, les données ainsi recueillies sont tout de même suffisamment significatives pour permettre à un opérateur de comparer les différents isolants et de les classer, les uns par rapport aux autres, en fonction de leur niveau de résistance thermique. Au demeurant, des tests de validation ont permis d'établir qu'il était possible, en utilisant un dispositif conforme à l'invention et en quelques dizaines de secondes seulement, de distinguer deux isolants de faible épaisseur de résistance thermique ne différant, par exemple, que de l'ordre de 5 %. Le matériau utilisé pour réaliser le corps du dispositif d'analyse conforme à l'invention -en particulier, les parois de la chambre de mesure, les différents châssis-n'a que peu d'importance. On peut utiliser aussi bien du bois, un matériau synthétique rigide (par exemple, du plexiglas), qu'un métal. En effet, avec un dispositif d'analyse conforme à l'invention, les mesures sont réalisées en un temps très court, de sorte que les pertes de chaleur dues à la conductivité du matériau peuvent être négligées. Qui plus est, il s'agit de mesures comparatives. Avantageusement et selon l'invention, chaque châssis présente une lumière centrale et est adapté pour maintenir au moins un feuillet de matériau isolant à recouvrement total de cette lumière centrale. Egalement, avantageusement et selon l'invention, chaque châssis comprend des moyens de maintien d'au moins un feuillet de matériau isolant à la périphérie de la lumière centrale. Avantageusement et selon l'invention, les châssis sont montés par rapport au corps de façon à s'étendre dans des plans parallèles les uns par rapport aux autres en se jouxtant deux à deux selon l'axe de mesure. Egalement, avantageusement et selon l'invention, les châssis sont régulièrement répartis selon l'axe de mesure. Dans un dispositif selon l'invention, les châssis sont espacés deux à deux d'une distance telle que les feuillets portés par deux châssis adjacents se jouxtent autant que possible, à l'image de deux couches successives d'un isolant de faible épaisseur. Avantageusement et selon l'invention, les châssis sont montés sur le corps espacés deux à deux d'une distance comprise entre 2 mm et 20 mm. Selon un mode de réalisation préféré d'un dispositif conforme à l'invention, les châssis sont montés amovibles par rapport au corps dudit dispositif. Egalement, avantageusement et selon ce même mode de réalisation, chaque châssis est monté guidé en translation par rapport au corps du dispositif selon une direction transversale sensiblement orthogonale à l'axe de mesure, de façon à pouvoir être déplacé entre une position où il s'étend dans la chambre de mesure et une position où il est extrait hors de la chambre de mesure pour la mise en place d'au moins un feuillet sur le châssis. Avantageusement et selon l'invention, tous les châssis ont des formes et dimensions adaptées de façon à être interchangeables. L'invention propose ainsi un dispositif d'analyse qui, non seulement, a l'avantage de pouvoir fournir des données comparatives fiables et rapides sur la résistance thermique des isolants multicouches mais, qui plus est, grâce à son système de châssis, facilite également la permutation de la position de deux feuillets de matériau isolant, la substitution d'un feuillet par un autre (pour modifier son épaisseur et/ou son matériau), le retrait d'un feuillet du reste du spécimen multicouche, l'adjonction d'un feuillet supplémentaire... et permet d'apprécier la variation de la résistance thermique consécutive à chaque modification ou ajustement opéré. Le nombre de châssis constitutifs d'un dispositif selon l'invention n'a que peu d'importance. Il est au moins égal à deux et est avantageusement compris entre cinq et trente. Selon un mode de réalisation préféré, il est de l'ordre de quinze. Selon l'invention, les différents châssis peuvent recevoir un ou plusieurs feuillets de matériau isolant. Toutefois, il est intéressant de placer isolément sur un châssis, chaque feuillet de matériau isolant dont on souhaite spécifiquement apprécier la contribution thermique par rapport au reste de l'assemblage. Dès lors, de façon simple et rapide, on peut le retirer du dispositif, changer sa position par rapport au reste de l'assemblage, ou encore le remplacer par un autre feuillet. Les autres feuillets, quant à eux, peuvent être groupés sur un ou plusieurs autres châssis. Selon un mode de réalisation particulier, chaque châssis est avantageusement formée à partir d'une plaque pliée et découpée de façon à 5 présenter deux parties principales en regard présentant chacune une lumière centrale et entre lesquelles au moins un feuillet de matériau isolant peut être pincé. S'agissant du corps du dispositif, celui-ci présente avantageusement et selon l'invention : 10 -deux parois extrêmes opposées parallèles dont l'une porte au moins un capteur de flux thermique tandis que l'autre porte une source de chaleur, l'axe de mesure s'étendant entre ces deux parois, - des parois latérales s'étendant entre les deux parois extrêmes de façon à délimiter la chambre de mesure, au moins l'une des parois latérales étant 15 dotée d'une pluralité de fentes parallèles, chacune d'entre elles étant adaptée pour recevoir un châssis de façon à permettre l'insertion de ce châssis dans la chambre de mesure ou son extraction hors de la chambre de mesure. Avantageusement et selon l'invention, l'axe de mesure est 20 vertical et le flux thermique généré est ascendant ; une source de chaleur apte à générer le flux thermique unidirectionnel étant disposée en partie basse dudit corps et le capteur de flux thermique étant disposé en partie haute dudit corps. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif comprend au moins un capteur de flux thermique relié à des moyens d'acquisition 25 et d'enregistrement automatiques de données adaptés pour pouvoir générer au moins un signal représentatif de la résistance thermique globale selon l'axe de mesure, des feuillets de matériau isolant placés dans la chambre de mesure. Avantageusement et selon l'invention, la source de chaleur consiste en une ampoule halogène basse tension, de préférence de l'ordre de 100 30 watts. Avantageusement et selon l'invention, la mise sous-tension de la lampe halogène est contrôlée au moyen d'un potentiomètre qui permet également de faire varier la température du flux thermique généré à travers la chambre de mesure, avantageusement jusqu'à de l'ordre de 75 C. Bien entendu, d'autres sources de chaleur peuvent également être utilisées (par exemple, des résistances électriques, des lampes à 5 incandescence ou à infrarouges...). Pour une meilleure fiabilité des résultats, il est préférable de laisser refroidir le dispositif, entre chaque test, de sorte que chacun des tests puisse être effectué dans les mêmes conditions, en particulier de température et de montée en température. A cet effet, avantageusement et selon l'invention, on 10 peut prévoir des capteurs de température disposés notamment au niveau de la source de chaleur et au niveau du capteur de flux. Dans ce même contexte, avantageusement et selon l'invention, le dispositif comprend également un échangeur de chaleur adapté pour maintenir le(les) capteur(s) de flux thermique à une température constante. 15 L'invention concerne également un dispositif d'analyse de résistance thermique, caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un de ses modes de 20 réalisation donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : - les figures 1 et 2 sont des vues d'ensemble en perspective d'un dispositif d'analyse selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, - la figure 3 est une représentation schématique en coupe 25 de ce même dispositif d'analyse, - la figure 4 est une représentation schématique d'un châssis d'un dispositif d'analyse selon l'invention. A des fins de simplification de la description, on considérera, dans toute la suite, chacun des éléments constitutifs dudit dispositif 30 dans leur position normale de fonctionnement, les termes "haut", "bas", "supérieur", "inférieur" se référant à cette position. io Le dispositif d'analyse de la résistance thermique selon l'invention, représenté sur les figures comprend un corps 1 de forme cylindrique (au sens mathématique du terme) présentant une base de section droite transversale sensiblement carrée, et s'étendant selon un axe vertical. Ce corps 1 comprend une paroi extrême axiale inférieure 10 formant un socle, une paroi extrême axiale opposée supérieure 7 formant un capot amovible, et entre ces deux parois parallèles 7, 10, des parois latérales 13 périphériques parallèles entre elles délimitant une chambre 2 de mesure. Les formes et dimensions du corps 1 et de la chambre 2 de mesure peuvent être diverses : parallélépipédiques, cylindriques de révolution, ... Dans l'exemple représenté, le corps 1 et la chambre 2 de mesure sont parallélépipédiques. La section droite transversale du corps 1 et de la chambre 2 de mesure entre les parois extrêmes 7, 10 est constante. La chambre 2 de mesure renferme une succession de 15 châssis 3 (en l'occurrence, quinze), tous identiques et empilés les uns par rapport aux autres à l'intérieur de la chambre 2 de mesure. Chaque châssis 3 est formé à partir d'une plaque pliée et découpée. Chaque châssis 3 présente une structure en pince et présente deux parties 3a et 3b principales globalement planes entre lesquelles peut être inséré et 20 immobilisé au moins un feuillet de matériau isolant. Les parties 3a et 3b ont une forme générale qui correspond à la section de la chambre 2 de mesure, et présentent en leur centre une lumière centrale 3c dont la forme peut être quelconque, de préférence de section circulaire. 25 A titre indicatif, le corps 1 du dispositif présente une hauteur de l'ordre de 45 cm, une largeur de l'ordre de 20 cm. L'épaisseur totale du(des) feuillet(s) de matériau isolant que peut recevoir chaque châssis 3 est avantageusement comprise entre 0,5 mm et 5 mm notamment de l'ordre de 1 à 2 mm. L'épaisseur totale de chaque châssis est de l'ordre de 5 mm. Le 30 diamètre de la lumière 3c des châssis 3 est de l'ordre de 15 cm. Les châssis 3 sont conçus de façon à pouvoir être totalement amovibles du reste du corps 1. La paroi frontale 13a de la chambre 2 de mesure est découpée d'un ensemble de fentes horizontales 11, de dimensions adaptées pour permettre l'insertion et le glissement des châssis 3 dans la chambre 2 de mesure, le long de rails de guidage 12 ménagés horizontalement sur la face interne des parois latérales 13. L'épaisseur de chaque châssis 3 est inférieure à celle d'une fente 11 qui le reçoit. De préférence, ces épaisseurs sont ajustées l'une à l'autre pour minimiser les pertes calorifuges à travers les fentes 11 lorsque les châssis 3 sont en place. Chaque châssis est de préférence doté d'une poignée de manoeuvre 15 facilitant ses manipulations d'insertion/extraction par glissement dans la fente 11 et par rapport aux rails de guidage 12 correspondants. L'espace qui sépare les deux fentes 11, et donc deux châssis 3 consécutifs dans la chambre 2 de mesure est choisi de façon suffisamment faible pour permettre aux deux feuillets installés sur ces deux châssis consécutifs de pouvoir être disposés de façon relativement proche l'une de l'autre, à l'image des couches jointives d'un isolant de faible épaisseur. Cet espace est cependant suffisant pour empêcher tout contact relatif entre les feuillets des châssis 3 consécutifs, de sorte que chaque châssis 3 peut être facilement introduit dans la chambre 2 de mesure en retrait de cette dernière sans entraîner de frottement relatif entre les feuillets. En pratique, les inventeurs ont constaté que cet espace peut être relativement important, notamment supérieur à l'épaisseur de chaque châssis 3 et du(des) feuillet(s) qu'il peut recevoir. Par exemple, cet espace est compris entre 2 mm et 20 mm. Il est par exemple de l'ordre de 15 mm. La paroi extrême inférieure 10 porte une ampoule halogène 4 basse tension de 100 watts dont la mise sous tension permet de générer un flux de thermique à travers la chambre 2 de mesure. L'intensité de cette source de chaleur peut être ajustée au moyen d'un potentiomètre 5. Un volume 6 libre est prévu entre la source de chaleur 4 et le châssis 3 disposé le plus bas dans la chambre 2 de mesure, pour une meilleure distribution de la chaleur. Eventuellement, ce volume 6 libre est ventilé notamment en vue d'une meilleure homogénéisation/régulation de la chaleur, et pour permettre un refroidissement plus rapide du dispositif Cette ventilation peut être aussi bien mécanique que naturelle. La chambre 2 de mesure est refermée en partie supérieure par le capot 7 équipé d'un capteur 8 de flux thermique, fixé du côté intérieur de la chambre 2 de mesure et en regard de la lumière centrale du châssis adjacent. Ce capteur 8 de flux thermique est adapté pour fournir un signal représentatif du flux thermique incident sur la face interne de la paroi 7. Ce capteur 8 est choisi pour permettre d'évaluer la résistance thermique entre les parois extrêmes 7, 10 dans la chambre 2 de mesure. Il s'agit par exemple d'un capteur de type HFP01 SC de la société HUKSEFLUX. Le capteur 8 de flux thermique est associé à un échangeur de chaleur (non représenté) relié à un circuit de régulation de la température (par exemple comprenant une boucle de fluide caloporteur et une logique de régulation en température), et permettant de maintenir la température de celui-ci le plus stable possible pendant toute la durée de la mesure et/ou pendant toute la durée du fonctionnement du dispositif Cet échangeur de chaleur est placé sur la face externe du capot 7. L'écart de température (40) du système étant maintenu constant, la simple mesure du flux thermique (9) permet d'évaluer la résistance thermique au sein de la chambre 2 de mesure (R = 4B/ 9). Egalement, un volume 9 libre est prévu entre le châssis placé le plus haut dans la chambre 2 de mesure et le capteur de flux thermique, pour éviter une accumulation et une surpression de gaz chaud au niveau du capteur de flux thermique. Eventuellement, un système de ventilation (non représenté), par exemple de type évent, permettant d'évacuer ce gaz chaud peut être prévu. Le capot 7 est monté amovible sur le corps 1 pour permettre un rapide refroidissement du dispositif Un axe de mesure 14 est ainsi formé à travers la chambre 2 de mesure entre la source de chaleur 4 montée sur la paroi extrême 10 et le 15 20 capteur 8 monté sur la paroi extrême opposée 7. Cet axe de mesure 14 correspond à l'axe longitudinal du corps 1, parallèle aux parois latérales 13 et orthogonal aux parois extrêmes 7, 10. Le capteur 8 de flux thermique est relié à des moyens 20 d'acquisition et d'enregistrement automatiques de données, adaptés pour pouvoir générer au moins un signal représentatif de la résistance thermique globale des pièces la pièce à analyser et/ou un signal représentatif du flux traversant ladite pièce à analyser. En l'occurrence, le flux thermique traversant la chambre 2 de mesure, chargée ou à vide, est affiché en temps réel sur l'écran d'un dispositif de traitement numérique d'informations tel qu'un ordinateur. Cet ordinateur peut être programmé pour calculer, pour chaque spécimen multicouche testé, un rapport G (par exemple exprimé en pourcentage) relatif au gain de résistance thermique du matériau testé : G = 100 x F FoFt Fo désignant le flux thermique traversant la chambre de mesure à vide et, Ft, le flux thermique instantané qui traverse, à un instant t, l'ensemble des feuillets placés dans la chambre 2 de mesure. La valeur G, déterminée pour chacun des spécimens représentatifs des isolants à tester/comparer, est utilisée comme base pour la comparaison entre isolants
L'invention concerne un dispositif permettant de comparer de façon rapide les résistances thermiques d'isolants de faible épaisseur. Le dispositif comprend un corps (1) formant une chambre (2) de mesure, des moyens de mesure comprenant un capteur (8) de flux thermique apte à réaliser une mesure d'un flux thermique traversant la chambre (2) de mesure selon un axe de mesure, des moyens aptes à générer un flux thermique unidirectionnel. Les moyens de mesure permettent de générer un signal représentatif de la résistance thermique globale au sein de la chambre (2) de mesure. Ledit dispositif est caractérise en ce qu'il comprend une pluralité de châssis (3) montés par rapport au corps (1) de façon à couper l'axe de mesure ; chacun étant adapté pour recevoir au moins un feuillet de matériau isolant disposé dans la chambre (2) de mesure avec son épaisseur traversée par le flux thermique selon l'axe de mesure.
1/ - Dispositif d'analyse de la résistance thermique d'un matériau isolant, comprenant : - un corps (1) formant une chambre (2) de mesure adaptée pour recevoir et maintenir en place, dans ladite chambre (2) de mesure, un échantillon d'un isolant à analyser, - des moyens de mesure comprenant au moins un capteur (8) de flux thermique, adaptés pour pouvoir réaliser une mesure d'un flux thermique traversant l'épaisseur dudit échantillon selon un axe de mesure, - des moyens adaptés pour générer un flux thermique unidirectionnel selon l'axe de mesure à travers l'épaisseur de l'échantillon, en direction dudit capteur (8) de flux thermique, les moyens de mesure étant adaptés pour générer un signal représentatif de la résistance thermique globale au sein de la chambre (2) de mesure parallèlement à l'axe de mesure, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de châssis (3) montés par rapport au corps (1) de façon à couper l'axe de mesure, chacun de ces châssis (3) étant adapté pour recevoir au moins un feuillet de matériau isolant disposé dans la chambre (2) de mesure avec son épaisseur traversée par le flux thermique selon l'axe de mesure. 2/ - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque châssis (3) présente une lumière centrale (3c) et est adapté pour maintenir au moins un feuillet de matériau isolant à recouvrement total de cette lumière centrale (3c). 3/ - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce 25 que chaque châssis (3) comprend des moyens de maintien d'au moins un feuillet de matériau isolant à la périphérie de la lumière centrale (3c). 4/ - Dispositif selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les châssis (3) sont montés par rapport au corps (1) de façon à s'étendre dans des plans parallèles les uns par rapport aux autres en se jouxtant 30 deux à deux selon l'axe de mesure. / Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les châssis (3) sont montés par rapport au corps (1) régulièrement répartis selon l'axe de mesure. 6/ - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce 5 que les châssis (3) sont montés sur le corps (1) espacés deux à deux d'une distance comprise entre 2 mm et 20 mm. 7/ - Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les châssis (3) sont montés amovibles par rapport au corps (1). 8/ - Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que chaque châssis (3) est monté guidé en translation par rapport au corps (1) selon une direction transversale sensiblement orthogonale à l'axe de mesure, de façon à pouvoir être déplacé entre une position où il s'étend dans la chambre (2) de mesure et une position où il est extrait hors de la chambre (2) de mesure pour la mise en place d'au moins un feuillet sur le châssis (3). 9/ - Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le corps (1) présente : - deux parois extrêmes opposées (7, 10) parallèles dont l'une (7) porte au moins un capteur (8) de flux thermique tandis que l'autre (10) porte une 20 source de chaleur (4), l'axe de mesure s'étendant entre ces deux parois (7, 10), - des parois latérales s'étendant entre les deux parois extrêmes (7, 10) de façon à délimiter la chambre (2) de mesure, au moins l'une des parois latérales étant dotée d'une pluralité de fentes parallèles, chacune d'entre 25 elles étant adaptée pour recevoir un châssis (3) de façon à permettre l'insertion de ce châssis (3) dans la chambre (2) de mesure ou son extraction hors de la chambre (2) de mesure. 10/ - Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que chaque châssis (3) est formée à partir d'une plaque pliée et 30 découpée de façon à présenter deux parties (3a, 3b) principales en regardprésentant chacune une lumière centrale (3c) et entre lesquelles au moins un feuillet de matériau isolant peut être pincé. 11/ - Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que tous les châssis (3) ont des formes et dimensions adaptées 5 de façon à être interchangeables. 12/ - Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'axe de mesure est vertical et le flux thermique généré est ascendant ; une source de chaleur (4) apte à générer le flux thermique unidirectionnel étant disposée en partie basse dudit corps (1) et le capteur (8) de 10 flux thermique étant disposé en partie haute dudit corps (1). 13/ - Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capteur (8) de flux thermique relié à des moyens (20) d'acquisition et d'enregistrement automatiques de données adaptés pour pouvoir générer au moins un signal représentatif de la résistance 15 thermique globale selon l'axe de mesure, des feuillets de matériau isolant placés dans la chambre (2) de mesure. 14/ - Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un échangeur de chaleur adapté pour maintenir le(les) capteur(s) (8) de flux thermique à une température constante. 20 15/ - Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend entre cinq et trente châssis (3).
G
G01
G01N
G01N 25
G01N 25/00
FR2900693
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE HYDRAULIQUE DE VERINS DE MACHINES ET SES APPLICATIONS
20,071,109
L'invention concerne un dispositif de commande hydraulique d'un vérin d'une machine destinée à être installée sur un véhicule. Les machines concernées sont par exemple, mais non exclusivement, les chargeurs de manutention, et également les relevages porte-outil. Un chargeur est destiné à être installé sur un véhicule, tel que par exemple un tracteur, et est conçu pour pouvoir manipuler des matériaux divers, tel que par exemple dans une exploitation agricole, de la paille, du foin, du fumier, de la terre, des engrais, des céréales, des betteraves, des 1 o pommes de terre, de l'ensilage. A cet effet, le chargeur comporte un brancard pouvant être levé et abaissé par rapport au véhicule par des premiers vérins hydrauliques et, à l'extrémité du brancard, un outil pouvant être déplacé par rapport au brancard par des deuxièmes vérins hydrauliques. 15 Ainsi, l'outil peut être par exemple une benne, une griffe, une fourche, ou des outils combinés, tels que des bennes à griffes par exemple. D'une manière générale, l'outil comporte par rapport au brancard une position relevée, dite de cavage, et une position abaissée, dite de déversement. 20 Pour commander le déplacement des vérins, on connaît un dispositif utilisant une manette mobile ou levier multifonction sur le tableau de bord du véhicule. Cette manette est reliée par un circuit hydraulique basse pression à un distributeur hydraulique d'actionnement des vérins et peut être déplacée manuellement vers l'avant et vers l'arrière pour provoquer 25 l'abaissement et le levage du brancard, ainsi que vers la droite et vers la gauche pour commander le déversement et le cavage de l'outil. Le dispositif de commande de la machine, et notamment du chargeur, doit remplir de nombreuses exigences. 2 Il doit être ergonomique, permettre une manipulation aisée et rapide de l'outil, tout en étant multifonction. En outre, la personne conduisant le véhicule doit pouvoir commander le chargeur pendant que le véhicule se déplace. On connaît des dispositifs de commande utilisant des moyens logiciels pour commander le distributeur à partir de la manette. De tels dispositifs informatiques présentent toutefois des problèmes de fiabilité de la commande, de compatibilité électromagnétiques de l'interface électronique au niveau du distributeur, et de sensibilité aux autres conditions extérieures telles que l'humidité et les salissures. Des dispositifs de commande par câbles mécaniques d'actionnement du distributeur sont également connus, mais requièrent la force musculaire de l'utilisateur pour tirer dessus, ce qui est fatigant. De plus les câbles s'usent rapidement et doivent être changés régulièrement. L'on est ainsi actuellement dissuadé de recourir aux dispositifs à câbles ou à logiciels et l'on souhaite actuellement privilégier les dispositifs à commande hydraulique, pour leur fiabilité et leur coût de fabrication et de maintenance relativement bas. L'invention vise à obtenir un dispositif de commande hydraulique ayant une ergonomie améliorée tout en répondant à ces exigences. A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de commande hydraulique d'au moins un vérin d'une machine destinée à être installée sur un véhicule, le vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une première partie mécanique de la machine par rapport à une deuxième partie mécanique articulée sur la première partie et dans le deuxième sens opposé au premier sens, le dispositif comportant un distributeur hydraulique haute pression, qui est relié au vérin et qui comporte un module de couplage à un circuit de commande hydraulique basse pression depuis une manette, le module de couplage comportant au moins une première entrée de commande de déplacement du vérin dans le premier sens par réception dans celle-ci de fluide hydraulique basse pression via le circuit de commande hydraulique basse pression et au moins une deuxième entrée de commande de déplacement du vérin dans le deuxième sens par réception dans celle-ci de fluide hydraulique basse pression via le circuit de commande hydraulique basse pression, la manette comportant au moins une première sortie de fluide hydraulique basse pression, apte à être activée par déplacement de la manette dans une première direction prescrite correspondante pour l'envoi de fluide hydraulique basse pression vers la première entrée de commande, et au moins une deuxième sortie de fluide hydraulique basse pression, apte à être activée par déplacement de la manette dans une deuxième direction prescrite correspondante pour l'envoi de fluide hydraulique vers la deuxième entrée de commande, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte en outre : au moins un capteur de position du vérin, apte à fournir une première indication de détection lorsque le vérin a franchi une position prédéterminée dans le premier sens et une deuxième indication de détection lorsque ledit vérin a franchi ladite position prédéterminée dans le deuxième sens, un organe supplémentaire de commande manuelle, apte à être actionné soit dans un état de commande, soit dans un état d'absence de commande, un module de commande automatique, relié au capteur de position du vérin et à l'organe supplémentaire de commande manuelle, et apte à générer en présence de l'état de commande et de la première indication de détection une première commande automatique sur un premier accès, et en présence de l'état de commande et de la deuxième indication de détection une deuxième commande automatique sur un deuxième accès, un premier moyen d'aiguillage hydraulique de la première entrée de commande hydraulique, soit sur un conduit d'envoi automatique de fluide basse pression en présence de la deuxième commande automatique sur le deuxième accès, soit sur la première sortie de fluide hydraulique en absence de la deuxième commande automatique sur le deuxième accès, 4 un deuxième moyen d'aiguillage hydraulique de la deuxième entrée de commande hydraulique, soit sur le conduit d'envoi automatique de fluide basse pression en présence de la première commande automatique sur le premier accès, soit sur la deuxième sortie de fluide hydraulique en l'absence de la première commande automatique sur le premier accès. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention, - l'organe supplémentaire de commande manuelle est formé par un bouton poussoir, dont l'état de commande correspond à l'appui sur le bouton et dont l'état d'absence de commande correspond au relâchement du bouton ; - le bouton poussoir est prévu sur la manette ; - le module de commande automatique est électrique et comporte des entrées électriques de réception de l'état de l'organe supplémentaire de commande manuelle et de l'indication du capteur, les moyens d'aiguillage hydraulique sont formés par des électrovannes dont lesdits accès électriques sont reliés à des sorties électriques de commande de position des électrovannes ; - le capteur de position du vérin est fixé sur un support fixe par rapport au fût du vérin et est un capteur de proximité d'une pièce entraînée par la tige du vérin, mobile par rapport au support et se trouvant en face du capteur à partir de ladite position prédéterminée dans l'un des premier et deuxième sens et ne se trouvant pas en face du capteur sinon ; - le module de commande automatique comprend une bascule de type D de mémorisation de la dernière indication du capteur de position du vérin ; - le module de commande automatique comprend : un premier transistor de génération, par sa voie de conduction principale, de la première commande automatique ou de son absence sur une première sortie de commande du premier accès, en fonction du signal présent sur une entrée de contrôle de voie, reliée à la sortie d'état suivant complémentaire de la bascule, un deuxième transistor de génération, par sa voie de conduction principale, de la deuxième commande automatique ou de son absence sur une deuxième sortie de commande du deuxième accès, en fonction du signal présent sur une entrée de contrôle de voie, reliée à la sortie d'état suivant de la bascule, un troisième transistor, dont la voie principale de conduction est agencée pour permettre, en cas de conduction, d'alimenter en courant la voie de conduction principale des premier et deuxième transistors, et dont l'entrée de contrôle de voie est reliée à une entrée électrique de réception de l'état de l'organe supplémentaire de commande manuelle, pour commander la conduction de la voie principale du troisième transistor pour l'état de commande de l'organe supplémentaire de commande manuelle et la non conduction de la voie principale du troisième transistor pour l'état d'absence de commande de l'organe supplémentaire de commande manuelle, des moyens étant prévus sur les entrées de contrôle et sur les sorties d'état de la bascule pour que ces sorties de bascule sélectionnent par leur état suivant et leur état suivant complémentaire la conduction de la voie principale du premier ou deuxième transistor avec la non conduction de la voie principale du deuxième ou premier transistor en cas de conduction de la voie principale du troisième transistor. L'invention concerne également des applications du dispositif de commande hydraulique tel que décrit ci-dessus à un chargeur de manutention, le chargeur de manutention comportant un cadre destiné à être fixé au véhicule, un brancard rotatif par rapport au cadre, un porte-outil rotatif par rapport au brancard, au moins un premier vérin hydraulique de déplacement du brancard par rapport au cadre dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, et au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement du porte-outil par rapport au brancard dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, caractérisées en ce que le dispositif de commande est appliqué au premier vérin et/ou au deuxième vérin. Dans une autre application du dispositif de commande hydraulique tel que décrit ci-dessus à une machine comportant au moins un premier 5 vérin et au moins un deuxième vérin, le premier vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une première partie mécanique de la machine par rapport à une deuxième partie mécanique articulée sur la première partie et dans le deuxième sens opposé au premier sens, 10 le deuxième vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une troisième partie mécanique de la machine par rapport à la deuxième partie mécanique et dans le deuxième sens opposé au premier sens, le dispositif de commande est appliqué au premier vérin et au 15 deuxième vérin. Dans cette application, par exemple un seul organe supplémentaire de commande manuelle est prévu pour la commande du module de commande automatique associé au premier vérin et pour la commande du module de commande automatique associé au deuxième vérin. 20 Dans une autre application du dispositif de commande hydraulique tel que décrit ci-dessus à un chargeur de manutention, le chargeur de manutention comportant un cadre destiné à être fixé au véhicule, un brancard rotatif par rapport au cadre, un porte-outil rotatif par rapport au brancard, un outil, qui est monté sur le porte-outil et qui 25 comporte une deuxième partie mobile articulée sur une première partie de l'outil, au moins un premier vérin hydraulique de déplacement du brancard par rapport au cadre dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement du porte-outil par rapport au brancard dans le premier sens du 30 levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, et sur l'outil au moins un troisième vérin hydraulique de déplacement de la deuxième partie de l'outil par rapport à sa première partie, 7 le dispositif de commande est appliqué au troisième vérin. Dans une autre application du dispositif de commande hydraulique tel que décrit ci-dessus à un relevage destiné à porter un outil, le relevage comportant au moins un bras de levage articulé par rapport à un bâti destiné à être fixé au véhicule, et au moins un vérin de déplacement du bras par rapport au bâti dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, le dispositif de commande est appliqué audit vérin. Dans une autre application du dispositif de commande hydraulique 10 tel que décrit ci-dessus à un relevage, le relevage comportant au moins un bras de levage articulé par rapport à un bâti destiné à être fixé au véhicule, au moins un vérin hydraulique de déplacement du bras par rapport au bâti dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, un outil 15 rotatif sur le bras et au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, le dispositif de commande est appliqué au deuxième vérin. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 20 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement en vue de côté un tracteur sur lequel sont montés un chargeur de manutention et un dispositif de commande du chargeur suivant l'invention, 25 - la figure 2 est un synoptique du dispositif de commande hydraulique, suivant un mode réalisation de l'invention, - la figure 3 est un schéma électrique d'un circuit électrique de commande automatique, utilisé dans le dispositif de commande hydraulique, suivant un mode réalisation de l'invention, et 30 - la figure 4 représente schématiquement en vue de côté un relevage de tracteur sur lequel peut être mis en oeuvre le dispositif de commande suivant l'invention. 8 A la figure 1, le chargeur 1 comporte un brancard 2 de type connu, formé de deux bras latéraux chacun coudés. Le brancard 2 possède à une extrémité 21 une articulation rotative 3 sur la partie supérieure 41 d'un cadre 4 d'attelage fixé à un véhicule 5 roulant, tel que par exemple l'avant d'un tracteur dans le cas représenté d'un chargeur frontal. A son autre extrémité 22, le brancard 2 comporte un porte-outil 6 auquel peut être fixé un outil 7, tel que par exemple à la figure 1 une benne 71 avec griffes 72. Le porte-outil 6 est articulé par un axe de rotation 8 par rapport au brancard 2. lo Un premier vérin 9 de levage est articulé par une extrémité 91 sur une partie inférieure 42 du cadre 4 et par une autre extrémité 92 sur une partie intermédiaire 23 du brancard 2, située entre les extrémités 21 et 22 de celui-ci, par exemple au niveau du coude, pour lever et abaisser le brancard 2. L'extrémité 91 ou 92 du premier vérin 9 est prévue sur sa tige 15 93 mobile par rapport à son fût 94 ayant l'autre extrémité 92 ou 91. Un tel vérin de levage 9 est par exemple prévu pour chaque bras latéral du brancard 2. Le brancard 2 comporte ainsi une position extrême de levage et une position extrême d'abaissement par rapport au cadre 4. Un deuxième vérin 10 de bennage est articulé par une extrémité 101 20 sur la partie intermédiaire 23 du brancard 2 et par une autre extrémité 102 sur un point 61 d'action du porte-outil 6, situé à distance de l'axe 8, pour déplacer le porte-outil 6 par rapport au brancard 2 vers le haut dans le sens du cavage ou vers le bas dans le sens du déversement ou bennage. Ce point d'action 61 est formé par l'axe d'un balancier 62 articulé par un autre 25 axe distant 63 sur le brancard 22, l'axe 62 reliant également le vérin 10 à une bielle 64 agissant sur le porte-outil 6 à distance de l'axe 8. L'extrémité 101 ou 102 du deuxième vérin 10 est prévue sur sa tige 103 mobile par rapport à son fût 104 ayant l'autre extrémité 102 ou 101. Un tel vérin de bennage 10 est par exemple prévu pour chaque bras latéral du brancard 2. 30 Le porte-outil 6 comporte ainsi une position extrême relevée ou de cavage et une position extrême abaissée ou de déversement par rapport au brancard 2. 9 Les vérins 9, 10 sont par exemple à double effet dans ce qui suit, mais pourraient également être à simple effet avec les adaptations correspondantes. A la figure 2, le dispositif de commande des vérins 9, 10 de levage et de bennage comporte un distributeur 11 de fluide hydraulique haute pression vers les vérins 9, 10, le distributeur 11 ayant à cet effet deux sorties 12a, 12b reliées par des conduits hydrauliques non représentés de part et d'autre du piston du vérin 9 pour le déplacement de sa tige 93 par rapport à son fût 94, et deux sorties 12c, 12d reliées par des conduits hydrauliques non représentés de part et d'autre du piston du vérin 10 pour le déplacement de sa tige 103 par rapport à son fût 104. Une conduite hydraulique principale 13 alimente le distributeur 11 en fluide hydraulique haute pression depuis un réservoir 14a et une pompe 14b. Un circuit hydraulique 15 de commande basse pression est prévu pour commander par quelle sortie 12 du distributeur 11 du fluide est envoyé depuis la conduite 13 d'alimentation vers le vérin 9, 10 ou reçu depuis le vérin 9, 10. Ce circuit 15 de commande est relié au distributeur 11 par un module 17 basse pression, qui est alimenté en fluide par la conduite principale 13 via un réducteur de pression. En outre, le module 17 est relié à un accumulateur 16 de fluide hydraulique pour assurer une basse pression sensiblement constante dans le circuit 15, par exemple de 30 bars environ. Le circuit 15 de commande est relié à une manette 18, pouvant être déplacée dans des directions différentes par rapport à une position neutre, pour permettre à un utilisateur de commander d'une seule main les différents déplacements des vérins 9, 10 via le circuit 15 et le distributeur 11. Cette manette est par exemple de type joystick ou poignée articulée, avec les types de déplacement indiqués ci-dessus. Le circuit 15 comporte ainsi les conduits suivants 19 s'étendant entre le bloc 118, par rapport auquel la manette 18 est mobile, et le module 17 : - un conduit 19a de commande de levage reliant une sortie 18a de la manette 18 à une entrée 17a de commande de levage du module 17, pour provoquer l'envoi de fluide sur la sortie 12a et provoquer le déplacement du premier vérin 9 en levage du brancard 2 (correspondant à l'allongement du vérin 9 entres ses extrémités 91, 92 dans l'exemple représenté), - un conduit 19b de commande d'abaissement reliant une sortie 18b de la s manette 18 à une entrée 17b de commande d'abaissement du module 17, pour provoquer l'envoi de fluide sur la sortie 12b et provoquer le déplacement du premier vérin 9 en abaissement du brancard 2 (correspondant au raccourcissement du vérin 9 entres ses extrémités 91, 92 dans l'exemple représenté), 10 - un conduit 19c de commande de cavage relié reliant une sortie 18c de la manette 18 une entrée 17c de commande de cavage du module 17, pour provoquer l'envoi de fluide sur la sortie 12c et provoquer le déplacement du deuxième vérin 10 en cavage ou levage du porte-outil 6 (correspondant au raccourcissement du vérin 10 entres ses extrémités 101, 102 dans 15 l'exemple représenté), - un conduit 19d de commande de déversement reliant une sortie 18d de la manette 18 à une entrée 17d de commande de déversement du module 17, pour provoquer l'envoi de fluide sur la sortie 12d et provoquer le déplacement du deuxième vérin 10 en déversement du porte-outil 6 20 (correspondant à l'allongement du vérin 10 entres ses extrémités 101, 102 dans l'exemple représenté), - un conduit 20 d'envoi de fluide basse pression depuis une sortie 17e de le module 17 vers une entrée 18e de la manette 18, avec interposition d'un robinet 21 normalement ouvert en fonctionnement, 25 un conduit 22 de retour de fluide depuis une sortie 18f de la manette 18 vers une entrée 17f du module 17. Un conduit 23 de retour de fluide du module 17 vers le réservoir 14a de fluide, ainsi qu'un conduit 24 de retour de fluide du distributeur 11 vers le réservoir 14a de fluide, sont également prévus. 30 Suivant l'invention, des électrovannes 30a, 30b, 30c, 30d sont interposées respectivement sur les conduits 19a, 19b, 19c, 19d de commande du circuit 15 basse pression. Il Chaque électrovanne 30a, 30b, 30c, 30d comporte : un premier accès hydraulique 31a, 31b, 31c, 31d connecté respectivement à la sortie 18a, 18b, 18c, 18d de commande de la manette 18, - un deuxième accès hydraulique 32a, 32b, 32c, 32d connecté respectivement à l'entrée 17a, 17b, 17c, 17d de commande du module 17, - un troisième accès hydraulique 33a, 33b, 33c, 33d connecté au conduit 20 d'envoi de fluide basse pression, - un quatrième accès 34a, 34b, 34c, 34d électrique de commande de la lo position d'un tiroir 35a, 35b, 35c, 35d, ce quatrième accès 34a, 34b, 34c, 34d commandant par exemple une bobine de déplacement du tiroir 35a, 35b, 35c, 35d de l'électrovanne. Le tiroir 35a, 35b, 35c, 35d comporte : - un premier compartiment 36a, 36b, 36c, 36d de mise en communication 15 du deuxième accès hydraulique 32a, 32b, 32c, 32d avec le premier accès hydraulique 31a, 31b, 31c, 31d, - un deuxième compartiment 37a, 37b, 37c, 37d de mise en communication du deuxième accès hydraulique 32a, 32b, 32c, 32d avec le troisième accès hydraulique 33a, 33b, 33c, 33d. 20 Le tiroir 35a, 35b, 35c, 35d des électrovannes 30a, 30b, 30c, 30d est apte à prendre soit une première position, dans laquelle c'est le premier compartiment 36a, 36b, 36c, 36d qui est en face des accès hydrauliques 32a, 32b, 32c, 32d et 31a, 31b, 31c, 31d, pour leur mise en communication, soit une deuxième position, dans laquelle c'est le deuxième compartiment 25 37a, 37b, 37c, 37d qui est en face des accès hydrauliques 32a, 32b, 32c, 32d et 33a, 33b, 33c, 33d pour leur mise en communication. Il est prévu un capteur 50 indiquant la position du vérin 10 par rapport à une position prédéterminée en longueur du vérin 10. Cette position prédéterminée est intermédiaire entre les première et deuxième 30 positions du vérin ou égale à l'une des première et deuxième positions du vérin. Cette position prédéterminée correspond par exemple à une position horizontale de l'outil porté par le porte-outil pour le vérin 10. Le vérin 10 12 étant un vérin de cavage par raccourcissement de la longueur entre ses extrémités 101, 102, dans le cas où le vérin 10 a entre ses extrémités une longueur inférieure à la longueur prédéterminée correspondant à la position prédéterminée, le capteur 50 fournit une première indication de cavage ou s levage, tandis que dans le cas où le vérin 10 a entre ses extrémités une longueur supérieure à la longueur prédéterminée correspondant à la position prédéterminée, le capteur 50 fournit une deuxième indication d'abaissement ou de déversement. Il est par exemple prévu un support 51, qui est fixé par rapport à 10 l'extrémité 101, sur lequel est monté le capteur 50 et par rapport auquel une pige 53 entraînée par l'extrémité 102 ou par le balancier 62 est montée coulissante. Le support 51 est par exemple formé par un tube recevant la pige 53. Le capteur est par exemple un capteur de proximité de la pige 51. Lorsque la pige 51 se trouve en face du capteur 50, ce qui correspond à un 15 franchissement de la position prédéterminée dans le sens du cavage, le capteur 50 fournit la première indication, tandis que lorsque la pige 51 ne se trouve pas en face du capteur 50, ce qui correspond à un franchissement de la position prédéterminée dans le sens du déversement, le capteur 50 fournit la deuxième indication. 20 Un capteur analogue 150 peut être prévu sur le vérin 9, avec par exemple un support 151 et une pige 153 analogues aux éléments précédents. La première indication de levage du capteur 150 correspond, pour ce vérin 9 de levage par allongement, à la longueur supérieure à la longueur prédéterminée et la deuxième indication du capteur 150 25 correspondant à la longueur inférieure à la longueur prédéterminée. D'une manière générale, le capteur 50 et/ou 150 peut être prévu sur une partie fixe par rapport au fût du vérin associé, pour détecter la présence ou l'absence d'une barre mobile entraînée par la tige de ce vérin. Un module 70a de commande automatique, par exemple électrique, 30 reçoit sur une entrée 71a l'indication fournie par le capteur 50 et sur une autre entrée 72a l'état de commande ou d'absence de commande généré par un organe supplémentaire de commande manuelle 81 et/ou un autre module 70b de commande automatique, par exemple électrique, reçoit sur une entrée 71b l'indication fournie par le capteur 150 et sur une autre entrée 72b l'état de commande ou d'absence de commande généré par un autre organe supplémentaire de commande manuelle 82. Il peut être prévu le premier organe supplémentaire 81 de commande manuelle et le capteur 50 associés au vérin 10, et/ou le deuxième organe supplémentaire 82 de commande manuelle et le capteur 150 associés au vérin 9. Chaque organe supplémentaire 81, 82 de commande manuelle est apte à être actionné dans un état de commande et dans un état d'absence de commande et a par exemple la forme d'un bouton poussoir, dont l'état de commande correspond à l'appui sur le bouton et dont l'état d'absence de commande correspond au relâchement du bouton. Les modules 70a, 70b ont par exemple chacun la forme d'un boîtier électrique distinct. Les modules 70a, 70b peuvent bien entendu être regroupés en un seul module ou boîtier électrique. La manette 18 et l'organe 81, 82 sont prévus sur ou à proximité du tableau de bord 83 du véhicule, sur le poste de pilotage de celui-ci comportant un siège pour la personne le conduisant, c'est-à-dire dans la cabine du véhicule si ce dernier en comporte une. Le module 70a comporte : - une sortie 73c de commande de la position prise par l'électrovanne 30c, reliée à son accès 34c, - une sortie 73d de commande de la position prise par l'électrovanne 30d, reliée à son accès 34d. Le module 70b comporte : - une sortie 73a de commande de la position prise par l'électrovanne 30a, reliée à son accès 34a, - une sortie 73b de commande de la position prise par l'électrovanne 30b, reliée à son accès 34b. Le fonctionnement du dispositif de commande est le suivant. En présence d'une première indication de levage sur l'entrée 71a et d'un état de commande sur l'entrée 72a, le module 70a délivre par des moyens appropriés sur sa sortie 73c un signal maintenant l'électrovanne 30c dans sa première position et sur sa sortie 73d une première commande automatique faisant passer l'électrovanne 30d dans sa deuxième position. Du fluide basse pression est alors envoyé dans le conduit 19d depuis le conduit 20 via le compartiment 37d vers l'entrée 17d de commande d'abaissement, provoquant alors le déplacement du vérin 10 dans le deuxième sens d'abaissement ou de déversement. En présence d'une deuxième indication d'abaissement sur l'entrée 71a et d'un état de commande sur l'entrée 72a, le module 70a délivre par des moyens appropriés sur sa sortie 73c une deuxième commande automatique faisant passer l'électrovanne 30c dans sa deuxième position et sur sa sortie 73d un signal maintenant l'électrovanne 30d dans sa première position. Du fluide basse pression est alors envoyé dans le conduit 19c depuis le conduit 20 via le compartiment 37c vers l'entrée 17c de commande de cavage, provoquant alors le déplacement du vérin 10 dans le premier sens du cavage. Dans le cas où l'organe 81 passe à l'état d'absence de commande, le module 70a fait passer les électrovannes 30c et 30d dans leur première position, afin d'arrêter le déplacement du vérin 10 en abaissement ou en levage. En présence d'une première indication de levage sur l'entrée 71b et d'un état de commande sur l'entrée 72b, le module 70b délivre par des moyens appropriés sur sa sortie 73a un signal maintenantl'électrovanne 30a dans sa première position et sur sa sortie 73b une première commande automatique faisant passer l'électrovanne 30b dans sa deuxième position. Du fluide basse pression est alors envoyé dans le conduit 19b depuis le conduit 20 via le compartiment 37b vers l'entrée 17b de commande d'abaissement, provoquant alors le déplacement du vérin 9 dans le deuxième sens d'abaissement. En présence d'une deuxième indication d'abaissement sur l'entrée 71b et d'un état de commande sur l'entrée 72b, le module 70b délivre par des moyens appropriés sur sa sortie 73a une deuxième commande automatique faisant passer l'électrovanne 30a dans sa deuxième position et sur sa sortie 73b un signal maintenant l'électrovanne 30b dans sa première position. Du fluide basse pression est alors envoyé dans le conduit 19a depuis le conduit 20 via le compartiment 37a vers l'entrée 17a de commande de levage, provoquant alors le déplacement du vérin 10 dans le premier sens du levage. Dans le cas où l'organe 82 passe à l'état d'absence de commande, le module 70b fait passer les électrovannes 30a et 30b dans leur première position, afin d'arrêter le déplacement du vérin 9 en abaissement ou en levage. Lorsque, l'organe 81, 82 étant en état de commande, le capteur 50, 150 passe à la deuxième indication d'abaissement, la première commande automatique sur la sortie 73b, 73d et les accès de commande 34b, 34d des électrovannes 30b, 30d prend fin, pour être remplacée par le signal de maintien en première position, afin d'arrêter le déplacement du vérin 9, 10 en abaissement. Lorsque, l'organe 81, 82 étant en état de commande, le capteur 50, 150 passe à la première indication de levage, la deuxième commande automatique sur la sortie 73a, 73c et les accès de commande 34a, 34c des électrovannes 30a, 30c prend fin, pour être remplacée par le signal de maintien en première position, afin d'arrêter le déplacement du vérin 9, 10 en levage. Chaque organe supplémentaire 81, 82 permet donc dans son état de commande de déplacer son vérin associé 10, 9 dans un sens ou dans 25 l'autre. Dans leur première position, les électrovannes 30a, 30b, 30c, 30d permettent d'envoyer par déplacement de la manette dans la direction associée, du fluide basse pression depuis la sortie respective 18a, 18b, 18c, 18d de la manette via leur premier compartiment 36a, 36b, 36c, 36d à 30 l'entre de commande correspondante 17a, 17b, 17c, 17d du module 17 pour entraîner le déplacement correspondant du vérin 9, 10. Les électrovannes 30a, 30b, 30c, 30d comportent par exemple un moyen 38a, 38b, 38c, 38d de contrainte du tiroir 35a, 35b, 35c, 35d dans la première position, correspondant à l'absence de la commande automatique envoyée à leur entrée 34a, 34b, 34c, 34d. Bien entendu peuvent être prévus les moyens 150, 82, 70b, 30a, 30b associés à la manipulation du vérin 9 et/ou les moyens 50, 81, 70a, 30c, 30d associés à la manipulation du vérin 10. Un seul organe de commande supplémentaire peut être prévu pour assurer la fonction décrite ci-dessus des organes 81, 82 de commande 1 o supplémentaires. Dans ce cas, l'état de commande ou d'absence de commande de cet unique organe de commande supplémentaire est envoyé à la fois à l'entrée 72a et à l'entrée 72b. A la figure 3, le module 70a de commande automatique a la forme d'un circuit électrique et comprend une bascule de type D de mémorisation 15 de la dernière indication du capteur 50 de position du vérin 10. L'entrée 71a d'indication est reliée à l'entrée D d'état présent de la bascule. La sortie Q d'état suivant de la bascule est reliée via une diode D2 et une résistance R6 à la base d'un deuxième transistor Q2. La sortie d'état suivant complémentée Q' de la bascule est reliée via une diode D4 et une 20 résistance R7 à la base d'un premier transistor Q5. Le transistor Q2 est relié par son émetteur à la masse et par son collecteur à une extrémité d'un bobinage d'un relais RL1, dont l'autre extrémité est reliée à une première extrémité de la voie drain - source d'un troisième transistor Q1. Le transistor Q5 est relié par son émetteur à la masse et par son collecteur à une 25 extrémité d'un bobinage d'un relais RL2, dont l'autre extrémité est reliée à la première extrémité de la voie drain -source du transistor Q1. Le transistor Q1 a un état de conduction ou de non conduction, commandé par l'état de commande ou d'absence de commande de l'organe 81 sur l'entrée 72a, qui est reliée à sa grille ainsi qu'à l'entrée d'horloge CLK de la bascule. 30 Le transistor Q1 est relié par la deuxième extrémité de sa voie drain source à une borne V d'alimentation en tension continue, par exemple de 12 Volts. L'organe 81 est formé par un contact ouvert dans l'état d'absence de commande et fermé dans l'état de commande entre deux bornes 72a et 72a' entre lesquelles une capacité Cl est montée en parallèle. La borne 72a' est reliée à la masse, tandis que la borne 72a est reliée via une résistance R2 à la borne V d'alimentation servant également à alimenter le capteur 50 par rapport à la masse. En outre, le noeud entre la résistance R2 et la capacité Cl est également relié à l'entrée d'horloge CLK de la bascule. Un front montant sur l'entrée d'horloge CLK de la bascule met à 0 sa sortie Q et à 1 sa sortie complémentaire Q' pour un état 0 sur l'entrée D, tandis qu'un front montant sur l'entrée d'horloge CLK de la bascule met à 1 sa sortie Q et à 0 sa sortie complémentaire Q' pour un état 1 sur l'entrée D. Le noeud D2-R6 est relié via une diode Dl à l'entrée D de la bascule. Le noeud D4-R7 est relié via une diode D5 au collecteur d'un quatrième transistor Q3. Le collecteur du transistor Q3 est relié à la borne V d'alimentation en tension continue via une résistance R4 et sa base est reliée à l'entrée D de la bascule. La bascule est alimentée par la borne V par rapport à la masse. La base du transistor Q5 est reliée à la borne V via une résistance R5 de polarisation. La base du transistor Q2 est reliée à la borne V d'alimentation en tension continue via une résistance R3 de polarisation. La bobine du relais RL1 est en parallèle avec une diode D3. La bobine du relais RL2 est en parallèle avec une diode D6. Les transistors Q5, Q2, Q3 sont du type bipolaire NPN, le transistor Q1 est du type PJFET et les diodes D3 et D6 sont orientées dans le sens inverse de conduction des transistors Q2 et Q5, les diodes Dl, D2, D4, D5 sont orientées dans le sens de conduction du courant depuis les résistances R6, R7. Le fonctionnement de ce circuit électrique est le suivant. On suppose par exemple que l'entrée 71a fournit auparavant un état haut 1 correspondant à une première indication de détection, l'état inverse bas 0 correspondant à une deuxième indication de détection, ce qui crée un état 1 correspondant sur la sortie Q. Dans le cas où l'organe 81 passe à l'état de commande, la capacité Cl est court-circuitée, ce qui commande la grille du transistor Q1 pour le faire conduire via sa voie drain û source. L'état haut 1 mémorisé sur la sortie Q et l'état bas 0 mémorisé sur la sortie Q' polarise via sa base le transistor Q5 en conduction et empêche via sa base la conduction du transistor Q2. Un courant circule alors via la voie drain - source de Q1 au travers du bobinage de RL2 et du transistor Q5, tandis que ce courant est empêché de passer dans RL1. Le bobinage de RL2 ferme alors l'interrupteur de celui-ci, connecté entre borne V d'alimentation en tension continue et la sortie 73d, ce qui génère la première commande automatique sur l'accès 34d et donc le déplacement du vérin 10 en déversement ou abaissement. En revanche, l'absence de courant dans le bobinage de RL1 maintient son interrupteur ouvert entre borne V d'alimentation en tension continue et la sortie 73c, et donc le maintien de la sortie 34c dans la première position d'absence de commande automatique de cavage. Dans le cas où l'organe 81 passe à l'état d'absence de commande, la capacité Cl n'est plus court-circuitée, ce qui bloque la grille du transistor QI pour l'empêcher de conduire via sa voie drain û source. Les transistors Q2 et Q5 sont alors bloqués dans l'état non conducteur par le transistor Q1. Ce fonctionnement est permuté en ce qui concerne les transistors Q2 et Q5 et donc les sorties 73c et 73d pour un état bas 0 sur l'entrée 71a. Bien entendu, il pourrait être prévu des transistors Q2, Q3, Q5 du type PNP avec les inversions de polarité correspondantes du circuit 70a. De même, le type bipolaire ou FET des transistors peut être modifié avec les adaptations correspondantes du circuit 70a. La voie collecteur û source des transistors Q2, Q5 représente leur voie de conduction principale, et leur base représente leur entrée de 25 contrôle de cette voie de conduction principale. La voie drain - source du transistor Q1 représente sa voie principale de conduction, et sa grille représente son entrée de contrôle de cette voie principale de conduction. Le module 70b peut avoir un circuit électrique analogue à celui décrit 30 ci-dessus du module 70a. Bien entendu les modules 70a, 70b peuvent également être réalisés par des moyens numériques à microprocesseur(s). Le dispositif de commande décrit ci-dessus peut également être utilisé pour commander le déplacement d'un troisième vérin 90 prévu sur l'outil pour déplacer l'une par rapport à l'autre deux parties mécaniques de l'outil monté sur le porte-outil 6, tel que par exemple les griffes supérieures 72 par rapport à la benne inférieure 71 de l'outil 7 représenté à la figure 1. A la figure 4, le dispositif de commande peut également être prévu pour commander un relevage 100 sur véhicule ou tracteur 5, ce relevage devant porter un outil 200. Ce relevage peut par exemple être prévu à l'avant ou à l'arrière du véhicule 5. Un tel relevage 100 comporte habituellement deux bras latéraux 101 articulés, un bâti 102 fixé au véhicule 5, les bras 101 étant articulés par un côté 104 par rapport au bâti 102. A l'extrémité libre des bras 101, éloignée du côté 104, sont prévus des organes 103 de montage de l'outil 200, ces organes 103 étant également appelés mains . Le dispositif de commande peut être utilisé pour commander le ou les vérins 105 de levage et d'abaissement des bras 101 par rapport au bâti 102. De plus, l'outil 200 peut également être articulé sur le ou les bras 101 et être déplacé par rapport à ces bras 101 par un cinquième vérin 201. Par exemple, l'outil 200 est articulé sur les organes 103 de montage. Le dispositif de commande peut être utilisé pour commander le ou les vérins 201 de déplacement de l'outil 200 par rapport aux bras 101
Suivant l'invention, le dispositif comporte un capteur (50) de franchissement d'une position prédéterminée d'un vérin d'une machine, ce vérin pouvant être actionné depuis une manette (18) via un circuit hydraulique (15) et un distributeur hydraulique (11).Un organe supplémentaire (82) de commande manuelle, un module (70a) de commande automatique des entrées (17c, 17d) de commande hydraulique basse pression du distributeur à partir de l'organe supplémentaire (82) et du capteur (50), ainsi que des moyens (30c, 30d) d'aiguillage hydraulique des entrées (17c, 17d), commandés par ce module (70a), sont prévus.
1. Dispositif de commande hydraulique d'au moins un vérin d'une machine destinée à être installée sur un véhicule, le vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une première partie mécanique de la machine par rapport à une deuxième partie mécanique articulée sur la première partie et dans le deuxième sens opposé au premier sens, le dispositif comportant un distributeur hydraulique haute pression (11), qui est relié au vérin (9, 10) et qui comporte un module (17) de couplage à un circuit (15) de commande hydraulique basse pression depuis une manette (18), le module (17) de couplage comportant au moins une première entrée (17a, 17c) de commande de déplacement du vérin dans le premier sens par réception dans celle-ci de fluide hydraulique basse pression via le circuit (15) de commande hydraulique basse pression et au moins une deuxième entrée (17b, 17d) de commande de déplacement du vérin dans le deuxième sens par réception dans celle-ci de fluide hydraulique basse pression via le circuit (15) de commande hydraulique basse pression, la manette comportant au moins une première sortie (18a, 18c) de fluide hydraulique basse pression, apte à être activée par déplacement de la manette dans une première direction prescrite correspondante pour l'envoi de fluide hydraulique basse pression vers la première entrée (17a, 17c) de commande, et au moins une deuxième sortie (18b, 18d) de fluide hydraulique basse pression, apte à être activée par déplacement de la manette dans une deuxième direction prescrite correspondante pour l'envoi de fluide hydraulique vers la deuxième entrée (17b, 17d) de commande, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte en outre : au moins un capteur (50, 150) de position du vérin (9, 10), apte à fournir une première indication de détection lorsque le vérin a franchi une position prédéterminée dans le premier sens et une deuxième indication de détection lorsque ledit vérin a franchi ladite position prédéterminée dans le deuxième sens, 21 un organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle, apte à être actionné soit dans un état de commande, soit dans un état d'absence de commande, un module (70a, 70b) de commande automatique, relié au capteur (50, 150) de position du vérin et à l'organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle, et apte à générer en présence de l'état de commande et de la première indication de détection une première commande automatique sur un premier accès (34b, 34d), et en présence de l'état de commande et de la deuxième indication de détection une deuxième commande automatique sur un deuxième accès (34a, 34c), un premier moyen (30a, 30c) d'aiguillage hydraulique de la première entrée (17a, 17c) de commande hydraulique, soit sur un conduit (20) d'envoi automatique de fluide basse pression en présence de la deuxième commande automatique sur le deuxième accès (34a, 34c), soit sur la première sortie (18a, 18c) de fluide hydraulique en absence de la deuxième commande automatique sur le deuxième accès (34a, 34c), un deuxième moyen (30b, 30d) d'aiguillage hydraulique de la deuxième entrée (17b, 17d) de commande hydraulique, soit sur le conduit (20) d'envoi automatique de fluide basse pression en présence de la première commande automatique sur le premier accès (34b, 34d), soit sur la deuxième sortie (18b, 18d) de fluide hydraulique en l'absence de la première commande automatique sur le premier accès (34b, 34d). 2. Dispositif de commande hydraulique suivant la 1, caractérisé en ce que l'organe supplémentaire de commande manuelle est formé par un bouton poussoir, dont l'état de commande correspond à l'appui sur le bouton et dont l'état d'absence de commande correspond au relâchement du bouton. 3. Dispositif de commande hydraulique suivant la 2, caractérisé en ce que le bouton poussoir est prévu sur la manette. 4. Dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le module (70a, 70b) de commande automatique est électrique et comporte des entrées électriques(71a, 72a, 71b, 72b) de réception de l'état de l'organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle et de l'indication du capteur (50, 150), les moyens d'aiguillage hydraulique (30a, 30b, 30c, 30d) sont formés par des électrovannes dont lesdits accès électriques (34a, 34b, 34c, 34d) sont reliés à des sorties électriques (73a, 73b, 73c, 73d) de commande de position des électrovannes. 5. Dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur (50, 150) de position du vérin (9, 10) est fixé sur un support (51, 151) fixe par rapport au fût du vérin et est un capteur de proximité d'une pièce (53, 153) entraînée par la tige du vérin, mobile par rapport au support (51, 151) et se trouvant en face du capteur à partir de ladite position prédéterminée dans l'un des premier et deuxième sens et ne se trouvant pas en face du capteur sinon. 6. Dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le module (70a, 70b) de commande automatique comprend une bascule de type D de mémorisation de la dernière indication du capteur (50, 150) de position du vérin (9, 10). 7. Dispositif de commande hydraulique suivant la 6, caractérisé en ce que le module (70a, 70b) de commande automatique comprend : - un premier transistor (Q5) de génération, par sa voie de conduction principale, de la première commande automatique ou de son absence sur une première sortie (73d) de commande du premier accès (34d), en fonction du signal présent sur une entrée de contrôle de voie, reliée à la sortie (Q') d'état suivant complémentaire de la bascule, - un deuxième transistor (Q2) de génération, par sa voie de conduction principale, de la deuxième commande automatique ou de son absence sur une deuxième sortie (73c) de commande du deuxième accès (34c), en fonction du signal présent sur une entrée de contrôle de voie, reliée à la sortie (Q) d'état suivant de la bascule, - un troisième transistor (QI), dont la voie principale de conduction est agencée pour permettre, en cas de conduction, d'alimenter en courantla voie de conduction principale des premier et deuxième transistors, et dont l'entrée de contrôle de voie est reliée à une entrée électrique (72a) de réception de l'état de l'organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle, pour commander la conduction de la voie principale du troisième transistor pour l'état de commande de l'organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle et la non conduction de la voie principale du troisième transistor pour l'état d'absence de commande de l'organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle, - des moyens (R6, R7, D2, D4) étant prévus sur les entrées de lo contrôle et sur les sorties (Q, Q') d'état de la bascule pour que ces sorties de bascule sélectionnent par leur état suivant et leur état suivant complémentaire la conduction de la voie principale du premier ou deuxième transistor (Q5) avec la non conduction de la voie principale du deuxième ou premier transistor (Q5) en cas de conduction de la voie principale du 15 troisième transistor (Q1). 8. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à un chargeur de manutention, le chargeur de manutention comportant un cadre destiné à être fixé au véhicule, un brancard rotatif par rapport au cadre, un porte-outil rotatif 20 par rapport au brancard, au moins un premier vérin hydraulique de déplacement du brancard par rapport au cadre dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, et au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement du porte-outil par rapport au brancard dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé 25 d'abaissement, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué au premier vérin (9). 9. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à un chargeur de manutention, 30 le chargeur de manutention comportant un cadre destiné à être fixé au véhicule, un brancard rotatif par rapport au cadre, un porte-outil rotatif par rapport au brancard, au moins un premier vérin hydraulique dedéplacement du brancard par rapport au cadre dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, et au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement du porte-outil par rapport au brancard dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué au deuxième vérin (10). 10. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à une machine comportant au moins 10 un premier vérin et au moins un deuxième vérin, le premier vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une première partie mécanique de la machine par rapport à une deuxième partie mécanique articulée sur la première partie et dans le deuxième sens opposé au premier sens, 15 le deuxième vérin étant actionnable dans un premier sens de mouvement d'une troisième partie mécanique de la machine par rapport à la deuxième partie mécanique et dans le deuxième sens opposé au premier sens, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué au 20 premier vérin (9) et au deuxième vérin (10). 11. Application suivant la 10, caractérisée en ce que un seul organe supplémentaire (81, 82) de commande manuelle est prévu pour la commande du module (70b) de commande automatique associé au premier vérin (9) et pour la commande du module (70a) de commande 25 automatique associé au deuxième vérin (10). 12. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à un chargeur de manutention, le chargeur de manutention comportant un cadre destiné à être fixé au véhicule, un brancard rotatif par rapport au cadre, un porte-outil rotatif 30 par rapport au brancard, un outil, qui est monté sur le porte-outil et qui comporte une deuxième partie mobile articulée sur une première partie de l'outil, au moins un premier vérin hydraulique de déplacement du brancardpar rapport au cadre dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement du porte-outil par rapport au brancard dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, et sur l'outil au moins un troisième vérin hydraulique de déplacement de la deuxième partie de l'outil par rapport à sa première partie, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué au troisième vérin (90). 13. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à un relevage destiné à porter un outil, le relevage comportant au moins un bras de levage articulé par rapport à un bâti destiné à être fixé au véhicule, et au moins un vérin de déplacement du bras par rapport au bâti dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué audit vérin (105). 14. Application du dispositif de commande hydraulique suivant l'une quelconque des 1 à 7 à un relevage, le relevage comportant au moins un bras de levage articulé par rapport à un bâti destiné à être fixé au véhicule, au moins un vérin hydraulique de déplacement du bras par rapport au bâti dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, un outil rotatif sur le bras et au moins un deuxième vérin hydraulique de déplacement dans le premier sens du levage ou dans le deuxième sens opposé d'abaissement, caractérisée en ce que le dispositif de commande est appliqué au deuxième vérin (201).
F,A,E
F15,A01,E02
F15B,A01B,E02F
F15B 11,A01B 63,E02F 9,F15B 13
F15B 11/15,A01B 63/10,E02F 9/22,F15B 13/02
FR2902212
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTHENTIFICATION
20,071,214
5 10 La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'authentification. Elle s'applique, en particulier, à la lutte contre la contrefaçon et à la traçabilité des documents ou des produits. On connaît de nombreux procédés de marquage de produits, qui se répartissent, essentiellement, en deux catégories. Dans la première catégorie se trouvent les procédés de 15 marquage qui apposent la même marque, par exemple imprimée ou gravée, à une multitude d'objets. Ces procédés ont l'avantage d'être bon marché et l'inconvénient de ne pas permettre l'identification des objets, puisque plusieurs d'entre eux possèdent la même marque. Dans la deuxième catégorie se trouvent les marquages individuels de produits qui ont l'avantage de permettre l'identification unique d'un produit mais dont la mise en oeuvre, 20 qui impose un traitement individuel de chaque objet, est onéreuse. De plus, ces derniers procédés nécessitent la mise en place d'une infrastructure de conservation des marques et de leurs associations à des objets. De plus, les procédés des deux catégories mentionnées ci-dessus ne permettent pas de vérifier si l'objet est un original ou une copie servile. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. 25 A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé d'authentification d'objet, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques des moyens mis en oeuvre au cours de l'étape de 30 marquage, - une étape de capture d'une image de ladite marque et - une étape de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image. Grâce à ces dispositions, bien que le même processus de marquage soit mis en 35 oeuvre, sans modification, par exemple par gravure ou impression, sur de nombreux objets, les caractéristiques physiques des erreurs de marquage permettent de donner une identification unique à chaque marque et donc à chaque objet associé. En quelque sorte, la marque comporte une empreinte digitale unique. La mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention est ainsi, à la fois, bon marché et individualisée. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte, en outre, une étape de mémorisation d'une information représentative des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. Grâce à ces dispositions, lorsqu'une nouvelle capture d'image est effectuée avec un objet marqué et qu'un nouveau traitement d'image est appliqué, le résultat de ce traitement d'image peut être comparé à l'information mémorisée pour retrouver l'identification de l'objet. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, on appose une marque formée d'une matrice de points avec une résolution telle qu'au moins deux pour cent des points de la marque soient erronés, en comparaison avec la matrice de point originale. Grâce à ces dispositions, la quantité d'erreur est importante et permet une identification unique de la marque et de l'objet. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, on appose une marque représentative de données relatives à l'objet qui la porte. Grâce à ces dispositions, la lecture des données relatives à l'objet qui porte la marque fournit une origine et/ou des moyens d'accès à une base de données de caractéristiques physiques des erreurs. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, la marque affectée des erreurs imprévisibles est apposée avec une résolution telle que sa copie augmente d'au moins cinquante pour cent le taux d'erreurs dans la marque copiée, en comparaison avec la marque initiale. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de traitement d'image, on détermine, comme caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles, des caractéristiques de répartition desdites erreurs dans ladite marque. Grâce à ces dispositions, quelles que soient les conditions de capture d'une nouvelle image de ladite marque, les caractéristiques de répartition des erreurs peuvent être retrouvées. Selon des caractéristiques particulières, le procédé d'authentification tel que succinctement exposé ci-dessus comporte, en outre, une étape de marquage robuste au cours de laquelle on appose audit objet une marque robuste comportant de l'information relative aux caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. Du fait que cette deuxième marque est robuste, elle peut résister à des copies serviles et permettre d'identifier l'objet. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage robuste, on met en oeuvre une clé de codage des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. Selon des caractéristiques particulières, ladite clé est une clé asymétrique. Grâce à chacune de ces dispositions, ont peut déterminer l'identité unique de la marque et donc de l'objet auquel elle est apposée en mettant en oeuvre la marque robuste. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif d'authentification d'objet, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques desdites moyens d'apposition de marque, un moyen de capture d'une image de ladite marque et un moyen de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image. Les avantages, buts et caractéristiques de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard du dessin annexé, dans lequel la figure 1 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention. On observe, en figure 1 : - une étape 105 de détermination d'une matrice de points représentative d'une information associée à un objet à authentifier, une étape 110 d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques des moyens mis en oeuvre au cours de l'étape de marquage, une étape 115 de capture d'une image de ladite marque, une étape 120 de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image, - une étape 125 de mémorisation d'une information représentative des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles et - une étape 130 de marquage robuste au cours de laquelle on appose audit objet une marque robuste comportant de l'information relative aux caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles.. Au cours de l'étape 105, on détermine la matrice d'information, par exemple sous la forme d'une matrice de zones comportant, chacune, des centaines de points et représentatives, chacune d'une information binaire. L'information associée au produit est, par exemple, le nom de son fabricant, l'ordre de fabrication du produit et/ou la date de fabrication. Au cours de l'étape 110, on appose la marque formée d'une matrice de points avec une résolution telle qu'au moins deux pour cent des points de la marque soient erronés, en comparaison avec la matrice de point originale. Par exemple, on utilise la résolution maximale d'une imprimante. Cette résolution a, notamment, pour effet, que la copie de l'objet, qui impose une copie de la marque, par exemple par des procédés optiques ou photographiques, augmente d'au moins cinquante pour cent le taux d'erreurs dans la marque copiée, en comparaison avec la marque initiale. Au cours de l'étape 120, on détermine, comme caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles, des caractéristiques de répartition desdites erreurs dans ladite marque Par exemple, on détermine le vecteur allant du centre de la marque au barycentre des erreurs portées par la marque, puis on affecte les erreurs d'un poids dépendant de leur position et on détermine un nouveau vecteur allant du centre de la marque au barycentre des erreurs et ainsi de suite. Au cours de l'étape 130, la marque robuste est, par exemple un code à barres, en une ou en deux dimensions, ou une matrice de données connue sous le nom de Datamatrix (marque déposée). Du fait que cette deuxième marque est robuste, elle peut résister à des copies serviles et permettre d'identifier l'objet. Préférentiellement, au cours de l'étape 130, on met en oeuvre une clé de codage, préférentiellement asymétrique, des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, bien que le même processus de marquage soit mis en oeuvre, sans modification, par exemple par gravure ou impression, sur de nombreux objets, les caractéristiques physiques des erreurs de marquage permettent de donner une identification unique à chaque marque et donc à chaque objet associé. Lorsqu'une nouvelle capture d'image est effectuée avec un objet marqué et qu'un nouveau traitement d'image est appliqué, le résultat de ce traitement d'image peut être comparé à l'information mémorisée pour retrouver l'identification de l'objet. La quantité d'erreur est importante et permet une identification unique de la marque et de l'objet. La lecture des données relatives à l'objet qui porte la marque fournit une origine et/ou des moyens d'accès à une base de données de caractéristiques physiques des erreurs. Quelles que soient les conditions de capture d'une nouvelle image de ladite marque, les caractéristiques de répartition des erreurs peuvent être retrouvées
Le procédé d'authentification d'objet comporte :- une étape d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques des moyens mis en oeuvre au cours de l'étape de marquage,- une étape de capture d'une image de ladite marque et- une étape de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image.
1 - Procédé d'authentification d'objet, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques des moyens mis en oeuvre au cours de l'étape de marquage, - une étape de capture d'une image de ladite marque et une étape de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image. 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une étape de mémorisation d'une information représentative des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. 3 û Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage, on appose une marque formée d'une matrice de points avec une résolution telle qu'au moins deux pour cent des points de la marque soient erronés, en comparaison avec la matrice de point originale. 4 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage, on appose une marque représentative de données relatives à l'objet qui la porte. 5 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage, la marque affectée des erreurs imprévisibles est apposée avec une résolution telle que sa copie augmente d'au moins cinquante pour cent le taux d'erreurs dans la marque copiée, en comparaison avec la marque initiale. 6 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de traitement d'image, on détermine, comme caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles, des caractéristiques de répartition desdites erreurs dans ladite marque. 7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une étape de marquage robuste au cours de laquelle on appose audit objet une marque robuste comportant de l'information relative aux caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. 8 û Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage robuste, on met en oeuvre une clé de codage des caractéristiques physiques des erreurs imprévisibles. 9 û Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite clé est une clé asymétrique.- Dispositif d'authentification d'objet, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen d'apposition d'une marque audit objet de telle manière que la marque apposée présente des erreurs imprévisibles du fait des caractéristiques physiques desdites moyens d'apposition de marque, - un moyen de capture d'une image de ladite marque et un moyen de détermination de caractéristiques physiques desdites erreurs imprévisibles par traitement de ladite image./1 Début Détermination d'une matrice i Marquage de l'objet avec des erreurs imprévisibles + Capture d'une image i Traitement de l'image pour déterminer des caractéristiques des erreurs imprévisibles i Mémorisation de caractéristiques Fin i Marquage robuste i 105 110 115 120 125 130 Figure 1
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FR2898977
A1
CELLULE D'ESSAIS MUNIE D'UN DISPOSITIF D'EXTRACTION DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE PAR PRESSURISATION DE LADITE CELLULE
20,070,928
Cellule d'essais munie d'un dispositif d'extraction des qaz d'échappement d'un moteur à combustion interne par pressurisation de ladite cellule. La présente invention concerne les cellules d'essais des moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement l'extraction des gaz d'échappement de ces cellules d'essais. Dans une cellule d'essais classique, les gaz d'échappement sont évacués à l'aide de ventilateurs que l'on installe à proximité de la sortie de la ligne d'échappement du moteur à tester. Ces ventilateurs aspirent les gaz brûlés pour les évacuer de la cellule. De la publication fr2801379 est connu un dispositif pour l'extraction des gaz d'une cellule d'essais d'un moteur à combustion interne monocylindrique. Ce système comprend un ventilateur qui crée dans l'enceinte une circulation d'air provoquant l'évacuation des gaz d'échappement produits lors des essais. Cet art antérieur ne permet pas de contrôler le débit des gaz d'échappement de sortant de cellule d'essais. Un des objectifs de la présente invention est de palier à cet inconvénient en fournissant une cellule d'essais pour moteur à combustion interne, munie d'un dispositif d'évacuation des gaz brûlés régulant le débit des gaz d'échappement en provenance du moteur sortant de la cellule. Selon une caractéristique de la présente invention, l'évacuation des gaz d'échappement de la cellule d'essais est provoquée par la pressurisation de ladite cellule. Selon une autre caractéristique, la cellule comporte des moyens de régulation du débit des gaz d'échappement s'écoulant vers l'extérieur de la cellule. En outre, la cellule d'essais comporte un vanne de dérivation, d' au moins une partie de l'air injecté par les moyens de pressurisation vers l'extérieur de la cellule pour réguler le débit de sortie des gaz d'échappement vers l'extérieur de la cellule. Selon une autre caractéristique de la présente invention, la cellule d'essais dispose d'une unique issue d'évacuation des gaz d'échappement. Selon une autre caractéristique de l'invention , la pressurisation de la cellule d'essais est assurée par un ventilateur placé à l'entrée de ladite cellule. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cellule d'essais comporte un conduit d'échappement dont une des extrémités est positionnée à proximité d'une des extrémités du conduit de l'unique issue de la cellule. De plus, le dispositif d'échappement des gaz est souterrain. La cellule d'essais comporte un conduit de dérivation d'une partie de l'air insufflé par le ventilateur qui est positionné entre la vanne de régulation du débit des gaz d'échappement et le conduit d'évacuation des gaz. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation non limitatif de l'invention, faite en référence aux figures qui représentent : - figure 1 : une vue schématique en coupe verticale de la cellule d'essais, le moteur à tester étant connecté à la ligne d'échappement souterraine de la cellule. - figure 2 : vue schématique en coupe verticale de la cellule d'essais selon l'invention le moteur à tester étant connecté à une ligne d'échappement de véhicule automobile. Pour tester les moteurs à combustion interne il s'avère nécessaire de pressuriser les cellules d'essais afin de mettre le moteur dans des conditions de fonctionnement prédéterminées. Cette surpression est en général créée par un ventilateur qui aspire l'air à l'extérieur de la cellule d'essais pour l'injecter sous pression dans ladite cellule. La présente invention propose de mettre à profit cette pressurisation pour évacuer les gaz d'échappement des cellules d'essais. La figure 1 est une vue schématique d'une cellule d'essais de moteur à combustion interne selon l'invention. Cette cellule comporte une enceinte étanche 15 et un ventilateur 2 placé à l'entrée de cette enceinte 15. La cellule d'essais comporte un conduit d'admission d'air frais 1 disposé en amont du ventilateur 2 dans le sens d'écoulement de l'air. Le conduit 1 comporte une vanne d'admission d'air frais 21. Une autre vanne de régulation de pression 17 et un conduit de dérivation 4 d'une partie de l'air insufflé sont placés en aval du ventilateur 2. Dans cette enceinte 15, on trouve un dispositif de climatisation et de ventilation 9 et un dispositif de conditionnement de l'air d'admission 5. L'enceinte 15 est équipée d'un unique conduit d'évacuation des gaz d'échappement 13, située à proximité d'une ligne d'échappement souterraine 18, et comportant une vanne d'évacuation des gaz 22. Cette ligne d'échappement 18 se compose de tuyaux 20 ainsi que d'un silencieux 26. L'extrémité de la ligne d'échappement souterraine 18 n'est pas connectée au tuyau d'évacuation des gaz brûlés 13. Les extrémités des deux tuyaux 20 et 13 de diamètre différents sont rapprochées sans être mis en contact. C'est différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule qui provoque le refoulement des gaz d'échappement vers l'extérieur. Des portes 16 donnant accès à la cellule d'essais et aux différents éléments de pressurisation sont prévues pour le passage des opérateurs. Le moteur à combustion interne 25 est installé dans la cellule d'essais et positionné sur un support 34. Le collecteur d'échappement 36 et la ligne d'échappement 18 ne sont pas connectés, ils sont seulement approchés. Ce mode opératoire permet d'éviter tout contact perturbant entre le moteur à tester et la cellule d'essais. C'est la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieure de la cellule qui provoque le refoulement des gaz d'échappement vers l'extérieure de la cellule via la ligne d'échappement souterraine 18. Le conduit d'admission du moteur 25 à tester est connecté au conduit d'air d'admission 6. Dans la configuration de la figure 2, le moteur à tester est relié à une ligne d'échappement 32 de véhicule automobile. Les gaz d'échappement ne passent plus par la ligne d'échappement souterraine 18 . On rapproche dans ce cas l'extrémité de la ligne d'échappement véhicule 32 d'une extrémité horizontale 19 du conduit d'évacuation de gaz brûlés 13. L'évacuation des gaz d'échappement est provoquée comme précédemment par la pression imprimée dans l'enceinte étanche. La cellule d'essais comporte également une unité de contrôle (non représentée) permettant de commander à distance les différents actionneurs. Lorsque l'on désire mettre sous pression la cellule selon l'invention pour tester un moteur en fonctionnement, l'opérateur ferme les portes 16 de l'enceinte étanche. Il ouvre ensuite à distance la vanne d'admission 21 et ferme les vannes de dérivation 17 et d'échappement 22. L'opérateur met ensuite en marche le ventilateur 2 et les climatiseurs 5 et 9. L'action du ventilateur 2 provoque l'augmentation de la pression dans la cellule d'essais 38. Lorsque que la cellule d'essais est sous pression, le débit des gaz d'échappement devant être évacués de la cellule peut être réglé grâce à la vanne de dérivation 17 se trouvant directement après le ventilateur 2. Le ventilateur 2 tourne à une vitesse constante. Si le débit des gaz d'échappement est insuffisant, la vanne de dérivation 17 est fermée et l'intégralité de l'air aspiré se dirige dans la cellule et augmente la pression globale (flèche 40). Quand on désire diminuer le débit des gaz d'échappement il suffit alors d'ouvrir plus ou moins cette vanne de dérivation 17. Lorsque la vanne 17 est ouverte, une partie de l'air sous pression est dirigée via le tuyau de dérivation 4 vers l'extérieur de la cellule (flèche 36). On obtient de cette manière une régulation du débit des gaz d'échappement. Les gaz d'échappement du moteur 25 sortent de la ligne échappement véhicule 32 ou de la ligne échappement souterraine 20 et sont entraînés par la circulation provoquée par la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule en passant par l'extrémité 19 ou 14 du tuyaux d'extraction 13. En modifiant la position de la vanne d'échappement 22 on peut également régler plus finement le débit des gaz d'échappement s'écoulant vers l'extérieur de la cellule d'essais. Cette solution a pour avantage d'éviter l'ajout d'un ventilateur qui serait entièrement dédié à l'évacuation des gaz d'échappement en provenance du moteur testé. On économise en outre l'entretien d'un tel ventilateur positionné le plus souvent à un endroit difficile d'accès. La présente invention permet également d'assurer l'extraction des gaz d'échappement en provenance d'un moteur à combustion interne installé dans un véhicule automobile placé par exemple sur un banc à rouleau
Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne comportant une enceinte étanche (15), des moyens de pressurisation (2) de ladite cellule, des moyens de climatisation (5,9) et de ventilation de ladite cellule et des moyens d'évacuation des gaz d'échappement (13,18,32), caractérisée en ce que l'évacuation des gaz d'échappement est provoquée par la pressurisation de la cellule d'essai.
1) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne comportant une enceinte étanche (15), des moyens de pressurisation (2) de ladite cellule, des moyens de climatisation (5,9) et de ventilation de ladite cellule et des moyens d'évacuation des gaz d'échappement (13,18,32), caractérisée en ce que l'évacuation des gaz d'échappement est provoquée par la pressurisation de la cellule d'essai. 2) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (22,17) de régulation du débit des gaz d'échappement s'écoulant vers l'extérieur de ladite cellule. 3) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte une vanne (17) de dérivation, d' au moins une partie de l'air injecté par les moyens de pressurisation (2), vers l'extérieur de la cellule, pour réguler le débit de sortie des gaz d'échappement vers l'extérieur de la cellule. 4) Cellule d'essais selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle dispose d'une unique issue (13) d'évacuation des gaz d'échappement. 5) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la pressurisation de la cellule d'essais est assurée par au moins un ventilateur (2). 6) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon la 4 ou 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit d'échappement (20) dont l'extrémité est positionnée à proximité d'une des extrémités (14, 19) de l'unique issue (13). 7) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que une partie aumoins des moyens d'évacuation des gaz d'échappement (13,18,32) est souterraine. 8) Cellule d'essais d'un moteur à combustion interne selon l'une des 5,6 ou 7 caractérisée en ce qu'elle comporte un conduit de dérivation (4) d'une partie de l'air insufflé par le ventilateur (2) positionné entre la vanne (17) de régulation du débit des gaz d'échappement et l'unique issue (13).
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FR2887880
A1
NOUVELLES PARA-PHENYLENEDIAMINES DOUBLES RELIEES PAR UN GROUPE AROMATIQUE ET UTILISATION EN COLORATION
20,070,105
La présente demande concerne une nouvelle famille de paraphénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison comportant un groupement aromatique et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles bases d'oxydation capables de colorer les fibres kératiniques avec des nuances variées, puissantes, esthétiques et peu sélectives ainsi que des colorations résistantes aux diverses agressions que peuvent subir les fibres telles que la lumière, la sueur et les shampoings. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié au moins une base d'oxydation para-phénylènediamine double de formule (I) suivante ainsi que les sels d'addition correspondants: R1,NXR'/i YN,R2 (R')n (R")m NH2 NH2 (1) dans laquelle: É R représente un cycle aromatique à 5 ou 6 chaînons contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, de soufre et d'oxygène, ce cycle pouvant être substitué, notamment par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux alkyles en C1-C4 ou hydroxyles, ou hydroxyalkyles, É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkoxy en Ci_C4, amino, monoalkylamino en C1-C4, dialkylamino en Ci_C4, É X et Y représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkylène en CI- Cio linéaire ou ramifié, É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1-C6, -un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy (Ci-C6)alkyle en C1-C6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C1-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un nombre entier variant de 0 à 4, et É 1 représente un nombre entier égal à 1 ou 2. L'invention a aussi pour objet un procédé de coloration mettant en oeuvre cette composition, l'utilisation de la composition selon la présente invention pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de coloration. La présente invention a pour objet les nouvelles para-phénylènediamines de formule (I) telle que définie précédemment à l'exception des paraphénylènediamines de formule: HN NH NH2 NH2 NH2 NH2 ainsi que les composés nitrés correspondants de formule (II) suivantes: R1, ,R2 N R i N (R')n (R")m NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, X, Y, R, R', R", n, m et 1 sont tels que définis précédemment à l'exception des composés nitrés suivants: NO2 NO2 NO2 N O2 HN NH Les composés nitrés de formule (II) permettent d'obtenir par réduction les para-phénylènediamines de formule (I). La composition de la présente invention comprenant les paraphénylènediamines de formule (I) permet en particulier d'obtenir une coloration de fibres kératiniques très puissante, peu sélective et tenace, en particulier à la lumière. A titre d'exemple, la composition de coloration de l'invention peut contenir à titre de para-phénylènediamines de formule (I) les paraphénylènediamines suivantes: HN NH HN NH NHZ NHZ NH2 NH2 HN NNH HN NH ÉOHS NHZ NH2 NH2 NH2 HN S ÇNH HN O NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN N N NH2 NH2 Selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention comprend les para-phénylènediamines de formule (I) telles que R est un radical phénylène pouvant être substitué. De préférence, RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué, X et Y représentent indépendamment un radical alkylène en Ci-C3. n et m sont de préférence égal à 0 ou 1 et 1 est de préférence égal à 1. D'une manière générale, les sels d'addition utilisables dans la composition de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide, tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide para-toluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. A titre de para-phénylènediamines préférées dans la composition de coloration de l'invention, on peut citer HN NH NH2 NH2 NH2 NH2 La quantité en paraphénylènediamine de formule (I) dans la composition de coloration est en général comprise entre 0,0001 % et 20 % en poids par rapport au 20 poids total de la composition, de préférence entre 0,01 % et 10 %. La composition selon l'invention contient de préférence au moins un coupleur d'oxydation. Parmi les coupleurs d'oxydation, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Bhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène (ou résorcinol), le 1,3dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-13-hydroxyéthylamino-3,4méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-l-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6diméthoxypyridine, le 1-N-(B-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(13-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Généralement la quantité du ou des coupleurs d'oxydation est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également contenir au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). Les bases d'oxydation peuvent notamment être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2, 6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl para- phénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl para- phénylènediamine, la N,N-dipropyl para-phénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,Nbis-(3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-(3-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la N-03hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N(éthyl, (3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-gy-dihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) para-phénylènediamine, la Nphényl para-phénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N(3-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4 aminophenyl pyrrolidine, le 2 thiényl para-phénylène diamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4' aminophenyl)pyrrolidine, la 6-(4-Aminophenylamino)-hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-(3hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-bis-((3- hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-(3acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, la 6-(4-Amino-phenylamino)hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'bis-(4'-amino-3'-méthylphényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 2-chloro phénol, le 4-amino 3-chloro phénol, le 4-amino 3hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, le 4-amino-2,6-dichlorophénol, le 4-amino-6[((5'amino-2'-hydroxy-3'-méthyl)phényl)méthyl]-2- méthylphénol, le bis(5'amino-2'-hydroxy)phénylméthane et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5acétamido 2-amino phénol, le 5-[(2-hydroxyéthyl)amino]-2-méthylphenol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1026978 et GB 1153196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxypyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino; le (3 amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5a]pyridine-5-yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3 - amino -pyrazo lo [1,5 -a]pyridine-2-yl) - méthanol; la 3, 6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-ylpyrazolo [1,5 -a]pyridin-3 -ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5 -diamine; la 5morpho lin-4-yl-pyrazo lo [1,5 -a]pyridin-3 -ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5- a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol; 3 -amino -pyrazo lo [1,5 -a]pyridine4-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a] pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88-169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2733749 et DE 19543988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4, 5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-(3-hydroxyéthyl)amino 1méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. Généralement la concentration de la ou des bases d'oxydation additionnelle est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisi parmi les colorants nitrés de la série benzénique, neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs méthiniques, azométhiniques, triarylméthaniques, indoaminiques et les colorants directs naturels. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un colorant choisi parmi les colorants directs cationiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs cationiques utilisables selon l'invention, on peut citer les colorants directs azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO-95/01772 et EP-714954. Parmi ces composés, on peut tout particulièrement citer les colorants suivants: - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]lHImidazolium, - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-1HImidazolium, - méthylsulfate de 1-méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono) méthyl]-pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l' alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,001 à 20% en poids environ du poids total de la composition prête à l'emploi et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10% en poids environ. Le milieu approprié pour la teinture est avantageusement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en Ci-C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40% en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30% en poids environ. Avantageusement, la composition de teinture comprend au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents anti-oxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids de la composition. Le pH de la composition conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques autres que les diacides carboxyliques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule: N-W-N Re Rd dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Ci-C4; Ra, Rb, Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les adjuvants, précurseurs de colorants d'oxydations additionnels, coupleurs d'oxydation, colorants directs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Un autre objet de la présente demande concerne un procédé de teinture des fibres kératiniques dans lequel on applique sur les fibres kératiniques la composition de l'invention telle que définie précédemment, et qu'on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi. Il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. Ra. Rb A titre d'agents oxydants, on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases, le peroxyde d'hydrogène étant particulièrement préféré. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. La composition oxydante peut renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, notamment humaines et en particulier les cheveux humains. La présente demande concerne également l'utilisation de la composition selon l'invention comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins une paraphénylènediamine de formule (I) pour la teinture des fibres kératiniques, de préférence les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme une composition comprenant au moins une base d'oxydation de formule (I) telle que définie ci-dessus et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2586913 au nom de la demanderesse. Les para-phénylènediamines de formule (I) selon la présente demande peuvent être préparées suivant une méthode de synthèses classique. On pourra par exemple se reporter à la demande de brevet DE10144226A. A titre d'illustration, les para-phénylènediamines de formule (I) peuvent être synthétisées selon le schéma réactionnel suivant: HN' R1 X base Ns réduction R'+ i(R) \/ (R)X Y N R2 4HCI La première étape de la synthèse est une substitution nucléophile d'une diamine sur un dérivé de para-fluoro-nitrobenzène, étape inspirée des publications Synthesis 1990 (12), 1147-1148 et Synth. Commun. 1990, 20 (22), 3537-3545. La deuxième étape est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, Pd(II)/C, Ni de Raney ou encore une réaction de réduction par un métal, par exemple par du zinc, fer, étain... (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). NO2 R1 02N HN R2 02N H2N R1 N X H2N EXEMPLES DE SYNTHESE EXEMPLE 1: Synthèse du tétrachlorhydrate de N-(3-{F(4-aminophénvl) aminolméthvl}benzvl)benzène-1, 4-diamine (2) 4 CIH NH2 2 02N NH2 + NH NO2 NO2 Etape 1: synthèse de 4-nitro-N-(3-{[(4-nitrophényl)amino] méthyl}benzy1) aniline (1) 1,73 g de para-fluoronitrobenzene (2éq.) sont dissous dans 5 ml de DMSO. 1,2 équivalents de m-xylène diamine et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 20 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Etape 2: synthèse du tétrachlorhydrate de N-(3-{[(4-aminophényl)aminol méthyl} benzyl)benzène-1,4-diamine (2) Le mélange de zinc en poudre (30 g) , le chlorure d'ammonium (3 g), l'eau (5 ml) et l'éthanol absolue sont portés au reflux avec le bain d'huile. Le 4-nitro-N-(3-{[(4-nitrophényl) amino]méthyl}benzyl)aniline (3 g) est dissous dans 50 ml de NMP et introduit goutte à goutte jusqu'à décoloration du milieu réactionnel tout en maintenant le reflux. 2887880 16 On filtre à chaud sur célite et on récupère le filtrat dans un mélange éthanol et acide chlorhydrique concentré. Après ajout d'isopropanol, on concentre sous vide jusqu'à précipitation d'un solide correspondant au tétrachlorhydrate du N-(3- {[(4-aminophényl)amino]méthyl} benzyl)benzène-1,4-diamine (2). Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 2: Synthèse du tétrachlorhydrate de la N-(4-11(4-10 aminoohényl) aminolméthyl}benzol)benzène-1,4-diamine (4) NH2 NO2 + NH 02N 3 02N NH2 NH 4 CIH 4 NH Etape 1: synthèse de la 4-nitro-N-(4-{[(4-nitrophényl)amino]méthyl}benzyl) aniline (3) 4 g de para-fluoronitrobenzene (2éq.) sont dissous dans 5 ml de DMSO. 1,2 équivalent de a,a diamino-p-xylène et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 24 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Etape 2: synthèse du tétrachlorhydrate de la N-(4- { [(4-aminophényl)amino]méthyl} benzyl)benzène-1,4-diamine (4) Le mélange de zinc en poudre (22,2 g), le chlorure d'ammonium (2,5 g), l'eau (4 ml) et 25 l'éthanol absolue (20 ml) sont portés au reflux avec le bain d'huile. Le 4-nitro-N(4-{[(4-nitrophényl) amino]méthyl}benzyl)aniline (3,4 g) est dissous dans 20 ml de NMP 2887880 17 et introduit goutte à goutte jusqu'à décoloration du milieu réactionnel tout en maintenant le reflux. On filtre à chaud sur célite et on récupère le filtrat dans une mélange éthanol et acide chlorhydrique concentre. Après ajout d'isopropanol, on concentre sous vide pour obtenir un solide correspondant au tétrachlorhydrate de la N-(4-{[(4-aminophényl)amino]méthyl} benzyl) benzène-1,4-diamine (4). Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLES DE TENTURE Exemples 1 à 14: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhydrate de N-(4-{ I(4-aminophénvl)aminol méthyl}benzyl)benzène-1,4-diamine (4) Exemples 1 à 7: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Tétrachlorhydrate de la N(4-{[(4- -3 -3 o-3 o-3 o-3 o-3 1 o-3 aminophényl)amino]méthyl}benzyl) benzène- 1 mole 1 mole 1 mole 1 mole 1 mole e mole 1,4-diamine (41 1 mole Benzène-1,3-d 10 mole 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1 H-Indol-6-ol 10 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H-pyrazolo[5,1-c][1,2 10-3 4] triazole mole chlorhydrate de 2-(2,4-Diamino-phénoxy)-éthanol, 10 3 mole chlorhydrate de 3-Amino-2-chloro-6-méthyl- 10-3 phénol, mole Support de teinture (1) (1') (1') (1') (1') (1') (1') (1') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g 1*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées.Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Nuance observée jaune rouge rouge brun orangé bleu gris violet- Intenge intense rouge intense rouge se intense intense Exemples 8 à 14: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 Tétrachlorhydrate de la N-(4-{[(4- 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 aminophényl)amino]méthyl}benzyl)benzène- mole mole mole mole mole mole mole 1,4-diamine (4) Benzene-1,3-diol 10 mole 5Amino-2-méthyl-phenol 10-3 mole 1 H-Indol-6-ol 10 mole 2-Amino-pyridin-3ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H-pyrazolo[5,1-c][1,2 10-3 4]triazole mole Chlorhydrate de 2-(2,4-Diamino-phenoxy)- 10-3 éthanol, mole chlorhydrate de 3-Amino-2-chloro-6-méthyl- 10-3 phenol, mole Support de teinture (2) (1') (1') (1') (1') (1') (1') (1') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g 1*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g MA solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 Nuance observée jaune brun brun brun orangé gris bleu gris rouge rouge rouge intense violet- intense intense intense rouge intense
La présente demande concerne une nouvelle famille de para-phénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison comportant un groupement aromatique et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques.Ces nouvelles para-phénylènediamines doubles de formule (I) sont utiles en tant que base d'oxydation pour la teinture des fibres kératiniques.
1. Composition de coloration comprenant, dans un milieu approprié, au moins une base d'oxydation para-phénylènediamine de formule (I) suivante et ses 5 sels d'addition correspondants: R1, ,R2 N R i N (R')n (R")m NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un cycle aromatique à 5 ou 6 chaînons, contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, de soufre et d'oxygène; ce cycle pouvant être substitué, É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, -un atome d'hydrogène, -un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alkoxy en Ci_C4, amino, mono-alkylamino en C1-C4, dialkylamino en Ci_C4, É X et Y représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyléne en CICio linéaire ou ramifié, R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1-C6, - un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en C1C6, -un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C1-C6, É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un nombre entier variant de 0 à 4, É 1 représente un nombre entier égal à 1 ou 2. 2. Composition selon la 1 dans laquelle les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles que R est un radical phénylène pouvant être substitué. 3. Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 pouvant être substitué. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle X et Y représentent indépendamment un radical alkylène en C1-C3. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4 dans laquelle le cycle R peut être substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux alkyles en C1-C4 ou hydroxyles ou hydroxyalkyles. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5 dans laquelle les para-phénylènediamines de formule (I) sont choisies parmi: HN N NH HN NH OH 0 NHZ NH2 NHZ NHZ HN, S NH HN I NH NHZ O NHZ NHZ NHZ NH2 NH2 HN HN\ NHZ NH NHZ 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les sels d'addition avec un acide des paraphénylènediamines doubles de formule générale (I) sont choisis parmi l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactates, l'acide para-toluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphates et l'acide acétique, ces composés pouvant éventuellement être sous forme de solvates. 8. Composition de teinture selon l'une quelconque des 1 à 7 dans laquelle la quantité en para-phénylènediamine de formule (I) est comprise entre 0,0001% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,01% et 10%. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes 10 comprenant de plus au moins un coupleur d'oxydation. 10. Composition selon la 9 dans laquelle les coupleurs d'oxydation sont choisis parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 comprenant de plus au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). 12. Composition selon la 10 dans laquelle les bases d'oxydation sont choisies parmi les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 13. Composition selon l'une quelconque des 1 à 12 comprenant au moins un colorant direct. 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13 dans laquelle le milieu approprié pour la teinture est constitué par de l'eau contenant éventuellement au moins un solvant organique. 15. Composition selon la 14 dans laquelle le solvant organique est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, ainsi que les alcools aromatiques et leurs mélanges. 16. Composition selon l'une quelconque des 1 à 15 comprenant au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. 17. Composition selon la 16 caractérisée en ce que la quantité en adjuvant cosmétique est comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant un agent oxydant. 19. Procédé de teinture des fibres kératiniques caractérisée par le fait qu'on applique sur les fibres au moins une composition selon l'une quelconque des 1 à 18 pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée en présence d'un agent oxydant. 20. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment contient une composition tinctoriale pour la teinture des fibres kératiniques telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 21. Para-phénylènediamine de formule (I) telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 7 à l'exception des composés NH2 NH2 HN NH NH2 NH2 22. Composé nitré de formule (II) R1 NXR' l YNR2 (R')n (R")m NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, X, Y, R, R', R", n, m et 1 sont tels que définis aux 1 à 7 à l'exception des composés NO2 NO2 NO2 NO2 HN NH 23. Procédé de préparation des para-phénylènediamines telles que définies à la 21 par réduction des composés nitrés définis à la 22.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61Q,C07C
C07D 401,A61K 8,A61Q 5,C07C 211,C07D 213,C07D 307,C07D 333
C07D 401/04,A61K 8/41,A61K 8/49,A61Q 5/10,C07C 211/51,C07D 213/38,C07D 307/52,C07D 333/20
FR2896091
A1
PILE A COMBUSTIBLE ET VEHICULE ASSOCIE.
20,070,713
La présente invention est relative à une pile à combustible du type comprenant des cellules empilées comprenant chacune une chambre cathodique et une chambre anodique pour produire de l'électricité par oxydation d'un combustible dans la chambre anodique, et réduction d'un carburant dans la chambre cathodique et un carter délimitant un volume intérieur recevant les cellules, et définissant une ouverture d'accès aux cellules débouchant dans le volume intérieur. Une pile à combustible à membrane échangeuse de protons est un dispositif de production d'électricité par réaction électrochimique entre un gaz contenant de l'hydrogène et un gaz contenant de l'oxygène, séparés par une paroi constituée d'un électrolyte solide. Dans un tel dispositif, le gaz hydrogéné et le gaz oxygéné réagissent pour former de l'eau tout en générant un courant électrique qui peut être utilisé pour des usages divers. D'une façon générale, une pile à combustible est constituée d'un em- pilement de cellules réactives ou cellules élémentaires, constituées chacune d'un ensemble membrane/ électrode inséré entre deux plaques bipolaires comportant des canaux destinés à assurer la circulation, d'une part, du gaz hydrogène, d'autre part du gaz oxygéné, et enfin d'un fluide de refroidisse-ment tel que de l'eau. L'ensemble membrane/ électrode est un matériau multicouche connu en lui-même, comprenant une couche constituée de la membrane d'électrolyte solide proprement dite, disposée entre deux couches actives constituant d'une part une cathode, d'autre part une anode, revêtues elles-mêmes de deux couches externes dites couches de diffusion. L'empilement de cellules élémentaires est maintenu serré entre deux plaques terminales bridées par des goujons, s'étendant d'une plaque terminale à l'autre et traversant l'empilement de cellules élémentaires. Généralement, la cellule élémentaire est constituée d'un assemblage membrane/ électrode inséré entre deux plaques bipolaires qui sont intégrées elles-mêmes au cadre périphérique de la cellule élémentaire, et l'étanchéité est assurée par deux joints toriques disposés à la périphérie des plaques bipolaires. On connaît par exemple de FR-A-2 865 853 une pile à combustible du type précité destinée à être utilisée dans un véhicule automobile. A cet effet, pour protéger la pile des détériorations mécaniques extérieures, et pour protéger l'utilisateur du véhicule des risques d'électrocution liés à la pile, il est connu de disposer les cellules dans un carter délimitant un volume intérieur. Le carter reçoit les cellules et présente une ouverture d'accès aux cellules. Une telle pile ne donne pas entière satisfaction. En effet, l'étanchéité de l'empilement de cellules n'est pas parfaite, compte tenu de la faible masse volumique des gaz utilisés dans la pile à combustible, comme par exemple l'hydrogène. Par suite, il existe un risque que de l'hydrogène s'accumule dans le volume intérieur, entre l'empilement de cellules et la paroi du carter. La présence d'un mélange d'hydrogène et d'oxygène dans ce volume confiné peut conduire à une détonation. Un but de l'invention est donc d'obtenir une pile à combustible qui peut être utilisée de manière plus sûre et plus fiable dans un véhicule auto-mobile. A cet effet, l'invention a pour objet une pile à combustible du type précité, caractérisé en ce que le carter définit au moins une ouverture auxi- liaire de mise en circulation de gaz, la ou chaque ouverture auxiliaire étant apte à créer une circulation de gaz entre l'ouverture d'accès et l'ouverture auxiliaire pour balayer les cellules dans le volume intérieur. La pile à combustible peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possibles : - le carter comprend une région comprenant une pluralité d'ouvertures auxiliaires formant une grille d'aération et une région adjacente dépourvue d'ouvertures auxiliaires ; - elle comprend un treillis poreux placé dans le volume intérieur en regard de la ou de chaque ouverture auxiliaire, le treillis couvrant la ou chaque ouverture auxiliaire ; - le carter comprend une paroi inférieure délimitant l'ouverture d'accès aux cellules et une paroi supérieure délimitant au moins une ouver- ture auxiliaire supérieure de mise en circulation des gaz située en regard de l'ouverture d'accès, les cellules étant disposées dans le volume intérieur entre l'ouverture d'accès et l'ouverture auxiliaire supérieure ; - le carter comprend au moins une paroi latérale reliant la paroi in- férieure à la paroi supérieure, au moins une ouverture auxiliaire latérale de mise en circulation de gaz étant ménagée dans la paroi latérale ; - les cellules sont empilées le long d'un axe sensiblement perpendiculaire à un axe reliant l'ouverture d'accès à l'ouverture auxiliaire supérieure ; et - le carter comprend une enveloppe interne réalisée à base d'un matériau isolant électriquement et délimitant le volume intérieur, et une enveloppe externe comprenant un matériau conducteur de l'électricité et appliquée sur l'enveloppe interne. L'invention a en outre pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une pile à combustible telle que définie ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective de trois-quarts face d'une pile à combustible selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, dans lequel le carter de la pile à combustible a été retiré ; - la Figure 3 est une vue partielle schématique en coupe suivant le plan vertical III-III de la Figure 1 ; et - la Figure 4 est une vue partielle schématique en coupe suivant le plan horizontal médian IV-IV de la Figure 4. Les Figures 1 à 4 illustrent schématiquement une pile à combustible 10 suivant l'invention. Cette pile 10 comprend un support distributeur 12 central, deux empilements 14A, 14B de cellules de génération électrique montés sur le support 12, de part et d'autre d'un axe horizontal X-X', et des moyens 16A, 16B de fixation des empilements de cellules 14A, 14B sur le support 12, visibles sur la Figure 2. La pile à combustible 10 comprend un carter 18 de protection, visible sur la Figure 1, qui reçoit intérieurement les empilements 14A, 14B de cellules. Le support 12 comprend un corps 20 présentant deux surfaces 22A, 22B verticales de montage des empilements de cellules 14A, 14B. Le corps 20 délimite intérieurement des conduits de distribution d'un combustible à oxyder, des conduits de distribution d'un comburant à réduire, et des conduits de distribution d'un fluide réfrigérant, qui débouchent d'une part dans les surfaces 22A, 22B, et d'autre part, dans des embouts 24 qui font saillie extérieurement par rapport au corps 22. Chaque empilement 14A, 14B comprend une pluralité de cellules 26. Les cellules 26 sont par exemple du type décrit dans la demande française n 05 07402 de la demanderesse et ne sont pas représentées en détail. El-les comprennent chacune une chambre cathodique, une chambre anodique, et une membrane échangeuse d'ions qui sépare les deux chambres. Ainsi, la chambre cathodique peut comprendre une cathode et une plaque polaire et la chambre anodique peut comprendre une anode et une plaque polaire. Les deux plaques polaires enserrent l'anode et la cathode qui enserrent elles-mêmes la membrane échangeuse d'ions. De manière classique, une telle cellule 26 permet de produire de l'électricité par oxydation d'un combustible dans la chambre anodique et réduction d'un comburant dans la chambre cathodique. De préférence, le combustible est un fluide hydrogéné, par exemple de l'hydrogène gazeux, et le comburant est un fluide oxygéné, par exemple 25 de l'oxygène gazeux ou de l'air gazeux. Les modes d'alimentation en combustible et en comburant et d'évacuation de l'eau produite par la réaction d'oxydoréduction, de collecte des électrons produits et des refroidissements de la pile n'étant pas l'objet de la présente invention, ils ne seront pas décrits plus en détail. Toutefois, 30 ils peuvent être obtenus grâce à des moyens classiques tels que ceux décrits dans la demande française précitée. Dans l'exemple représenté, les cellules 26 ont des sections carrées et chaque empilement 14A, 14B présente une forme sensiblement parallélépipédique. En variante, les cellules 26 peuvent avoir d'autres formes. Les moyens de fixation 16A, 16B comprennent, pour chaque empile-ment 14A, 14B, une plaque terminale 28A, 28B disposée à l'extrémité de l'empilement 14A, 14B et des tiges 30 de traction longitudinale de la plaque 28A, 28B vers la surface d'application 22A, 22B. Ainsi, les cellules 26 sont maintenues sur les tiges 30, enserrées entre une surface d'application 22A, 22B et une plaque terminale 28A, 28B en regard. Les plaques terminales 28A, 28B sont par ailleurs munies de connecteurs 32 de raccordement électrique qui font saillie axialement à partir des plaques 28A, 28B, à travers le carter 18, pour raccorder la pile 10 à un dis-positif à alimenter électriquement, comme par exemple un moteur électrique de véhicule automobile. Comme illustré par les Figures 1, 3 et 4, le carter 18 comprend deux demi-coques 34A, 34E3 fixées de part et d'autre du support distributeur 12 pour recevoir intérieurement les empilements 14A, 14B respectifs. Les demi-coques 34A, 34B sont symétriques par rapport à un plan vertical médian passant par le support 12. Ainsi, seule la demi- coque gau- che 34A sera décrite en détail. La demi-coque droite 34B présente une structure analogue à celle de la demi-coque 34A. La demi-coque 34A comprend une paroi supérieure 36 et une paroi inférieure 38, raccordées entre elles par une paroi latérale gauche 40, par une paroi latérale avant 42, et par une paroi latérale arrière 44. La demi- coque 34A présente ainsi une forme sensiblement parallélépipédique de dimensions légèrement supérieures aux dimensions de l'empilement 14A. Les parois 36 à 44 délimitent un volume intérieur 46 dans lequel est reçu l'empilement 14A. Lorsque l'empilement 14A est disposé dans le volume intérieur 46, il définit avec la demi-coque 34A un espace intermédiaire. Chaque paroi de la demi-coque 34A, 34B comprend une couche intérieure 48 délimitant le volume intérieur 46, réalisée en un matériau isolant de l'électricité, et une couche extérieure 50, appliquée sur la couche intérieure 46 et réalisée en un matériau conducteur de l'électricité. La paroi supérieure 46, la paroi avant 42, la paroi arrière 44, et la paroi inférieure 38 sont fixées par leurs bords droits respectifs sur le support distributeur 12, autour de l'empilement 14A. Selon l'invention, la demi-coque 14A délimite une ouverture inférieure 52 d'accès aux cellules 26, une grille supérieure d'aération 54 formée par une pluralité d'ouvertures supérieures 56 de mise en circulation de gaz, et une pluralité d'ouvertures latérales 58 de mise en circulation de gaz ménagées dans la paroi latérale gauche 40. La demi-coque 34A comprend, pour chaque ouverture 52, 56, 58, des moyens de protection 60 disposés dans le volume intérieur 46. L'ouverture inférieure 52 débouche dans le volume intérieur 46. Elle est formée par une encoche ménagée dans la paroi inférieure 38 et s'ouvrant dans le bord droit de cette paroi 38. Les ouvertures supérieures 56 formant la grille 54 sont ménagées dans la paroi supérieure 36. Elles sont disposées au voisinage de la surface d'application 22A dans une partie centrale de la paroi 36 et débouchent dans le volume intérieur 46. Ainsi, la grille 54 s'étend sensiblement en regard de l'ouverture inférieure 52. Elle présente une longueur inférieure à celle de l'empilement 14A et à celle de l'ouverture inférieure 52. La grille 56 définit sur la paroi supérieure 36 une région adjacente dépourvue d'ouvertures. Les ouvertures supérieures 56 présentent une section inférieure à la section de l'ouverture d'accès 52. Les ouvertures latérales 58 sont ménagées au voisinage du bord su- périeur de la paroi latérale gauche 40, le long d'une ligne sensiblement horizontale. Les ouvertures 58 débouchent dans le volume intérieur 46 et pré-sentent une section inférieure à la section de l'ouverture d'accès 52. Les moyens de protection 60 comprennent un tamis supérieur 62 fixé à la paroi supérieure 46, sous la grille 54, un tamis latéral 64 fixé à la paroi latérale 40 en regard des ouvertures latérales 58, et un tamis inférieur 66 fixé à la paroi inférieure 38 au dessus de l'ouverture inférieure 52. Chaque tamis 62, 64, 66 présente une section supérieure à la section des ouvertures 52, 56, 58 respectives qu'ils couvrent. Chaque tamis 62, 64, 66 présente des passages de dimension transversale au moins dix fois inférieure à la dimension des ouvertures 52, 56, 58 respectives. En fonctionnement, les moyens de fixation 16A, 16B enserrent les cellules 26 de chaque empilement 14A, 14B de sorte qu'une étanchéité quasi-totale est réalisée entre les cellules 26 pour éviter les fuites de gaz comburant ou de gaz combustible. Toutefois, si des gaz parviennent à s'échapper hors des cellules 26, ces gaz sont collectés dans le volume intérieur 46, entre chaque empilement 14A, 14B et les parois de la demi-coque 34A, 34B correspondante. La présence des ouvertures supérieures 56 de mise en circulation de gaz dans la grille supérieure 54, située en regard de l'ouverture inférieure 52 crée un balayage d'air extérieur permanent dans le volume intérieur 46, de-puis l'ouverture inférieure 52, puis autour de la périphérie des cellules 26 perpendiculairement à l'axe X-X', et à travers les ouvertures supérieures 56, comme indiqué par les flèches représentées sur la Figure 3. Ce balayage permanent évacue le gaz combustible qui pourrait s'accumuler dans le volume intérieur 46. En outre, un balayage d'air extérieur est également produit par la mise en circulation d'air extérieur entre l'ouverture inférieure 52 et les ouvertures latérales 58, ce qui améliore encore l'évacuation de gaz potentielle-ment accumulés. En outre, les risques de court-circuit entre deux cellules 26 des empilements 14A, 14B sont limités, notamment en cas d'accident puisque les parois du carter 18 comprennent une couche intérieure 48 en matériau isolant. La présence d'une couche extérieure 50 en matériau conducteur évacue les charges électostatiques qui pourraient s'accumuler sur les parois du carter 18, ce qui limite la formation d'étincelles par décharge électrostati- que. Ainsi, la pile à combustible 10 selon l'invention est utilisable de manière plus fiable et plus sûre dans un véhicule automobile
Cette pile (10) comprend des cellules (26) empilées comportant chacune une chambre cathodique et une chambre anodique pour produire de l'électricité par oxydation d'un combustible dans la chambre anodique et réduction d'un comburant dans la chambre cathodique. La pile (10) comporte un carter (18) qui délimite un volume intérieur (46) recevant les cellules (26). Le carter (18) définit une ouverture (52) d'accès aux cellules (26) débouchant dans le volume intérieur (46). Le carter (18) définit au moins une ouverture auxiliaire (56, 58) de mise en circulation de gaz. La ou chaque ouverture auxiliaire (56, 58) est apte à créer une circulation de gaz entre l'ouverture d'accès (52) et l'ouverture auxiliaire (56, 58) pour balayer les cellules (26) dans le volume intérieur (46).Application aux piles à combustible pour véhicule automobile.
1. Pile à cornbustible (10), du type comprenant : - des cellules (26) empilées comprenant chacune une chambre cathodique et une chambre anodique pour produire de l'électricité par oxy- dation d'un combustible dans la chambre anodique, et réduction d'un carbu- rant dans la chambre cathodique ; - un carter (18) délimitant un volume intérieur (46) recevant les cellules (26), et définissant une ouverture (52) d'accès aux cellules (26) dé-bouchant dans le volume intérieur (46), caractérisée en ce que le carter (18) définit au moins une ouverture auxiliaire (56, 58) de mise en circulation de gaz, la ou chaque ouverture auxiliaire (56, 58) étant apte à créer une circulation de gaz entre l'ouverture d'accès (52) et l'ouverture auxiliaire (56, 58) pour balayer les cellules (26) dans le volume intérieur (46). 2. Pile à combustible (10) selon la 1, caractérisée en ce que le carter (18) comprend une région comprenant une pluralité d'ouvertures auxiliaires (56) formant une grille d'aération (54) et une région adjacente dépourvue d'ouvertures auxiliaires. 3. Pile à combustible (10) selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un treillis poreux (62, 64) placé dans le volume intérieur (46) en regard de la ou de chaque ouverture auxiliaire (56, 58), le treillis (62, 64) couvrant la ou chaque ouverture auxiliaire (56, 58). 4. Pile à cornbustible (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le carter (18) comprend une paroi inférieure (38) délimitant l'ouverture (52) d'accès aux cellules et une paroi supérieure (36) délimitant au moins une ouverture auxiliaire supérieure (56) de mise en circulation des gaz située en regard de l'ouverture d'accès (52), les cellules (26) étant disposées dans le volume intérieur (46) entre l'ouverture d'accès (52) et l'ouverture auxiliaire supérieure (56). 5. Pile à combustible (10) selon la 4, caractérisée en ce que le carter (18) comprend au moins une paroi latérale (40) reliant la paroi inférieure (38) à la paroi supérieure (36), au moins une ouverture auxi-liaire latérale (58) de mise en circulation de gaz étant ménagée dans la paroi latérale (40). 6. Pile à combustible (10) selon l'une des 4 ou 5, caractérisée en ce que les cellules (26) sont empilées le long d'un axe (X-X') sensiblement perpendiculaire à un axe reliant l'ouverture d'accès (52) à l'ouverture auxiliaire supérieure (56). 7. Pile à combustible (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le carter (18) comprend une enveloppe interne (48) réalisée à base d'un matériau isolant électriquement et délimitant le volume intérieur (46), et une enveloppe externe (50) comprenant un matériau conducteur de l'électricité et appliquée sur l'enveloppe in-terne (48). 8. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend une pile à combustible (10) selon l'une quelconque des précédentes.
H,B
H01,B60
H01M,B60L
H01M 8,B60L 11
H01M 8/04,B60L 11/18
FR2887858
A1
PROCEDE PERFECTIONNE DE FABRICATION D'UN EMBALLAGE EN UN MATERIAU SEM-RIGIDE, A L'INTERIEUR DUQUEL EST THERMOFORMEE UNE PELLICULE DE PROTECTION EN MATIERE PLASTIQUE
20,070,105
Procédé perfectionné de fabrication d'un emballage en un matériau semirigide, à l'intérieur duquel est thermoformée une pellicule de protection en matière plastique. La présente invention concerne un procédé perfectionné de fabrication d'un emballage en un matériau semi-rigide, tel que le carton ou le carton ondulé, à l'intérieur duquel est thermoformée une pellicule de protection en matière plastique. Des emballages de ce type sont bien connus dans la technique (voir FR-A-1 515 444, EP-A-072 742 et EP-A-O 192 537) et ils sont destinés, en particulier, au conditionnement de denrées alimentaires, susceptibles d'exsuder des liquides, que la pellicule en matière plastique, imperméable aux gaz et aux liquides, empêche d'atteindre le carton ou le carton ondulé de l'emballage. Ils sont également utilisables pour le conditionnement de produits ou d'articles exigeant la présence d'une atmosphère humide ou d'un gaz de conservation. Lorsque cet emballage comporte un ou des rebords plats, à sa partie supérieure, la pellicule de matière plastique recouvre ces rebords et il est ainsi possible, après remplissage de l'emballage, de souder un opercule sur cette pellicule, en vue de protéger parfaitement les produits conditionnés. Depuis de nombreuses années, de tels emballages connaissent un vif succès et la Demanderesse, en particulier, a proposé toute une gamme d'emballages de ce type, commercialisés sous la marque PUR-T. Il s'avère toutefois difficile de réaliser économiquement dans ces emballages des cloisons ou des compartiments pour y loger, à l'intérieur d'un même emballage, en les séparant, des articles distincts, ou diverses portions d'une même denrée, ou encore des assortiments de produits différents, et l'on recherche depuis longtemps dans la technique un moyen simple et facile à mettre en oeuvre pour résoudre ce problème. EP-A-072 742, déjà cité, expose diverses solutions déjà connues dans la technique antérieure et les problèmes rencontrés, et on y propose de ménager dans la partie de fond en carton des fentes dont les bords sont décalés par déformation du carton et immobilisés ainsi par la matière plastique. Il est clair, cependant, si l'on se réfère aux dessins de ce document, que l'on n'obtient que des parties de fond légèrement décalées les unes par rapport aux autres et non de véritables 2887858 2 compartiments. Dans sa demande de brevet français FR-A- 2 852 923, la Demanderesse a décrit un procédé pour réaliser de véritables cloisons à l'intérieur des emballages évoqués ci-dessus, ces cloisons pouvant servir à séparer des articles ou des lots d'articles conditionnés. Ce procédé est basé sur le fait qu'en pratiquant des orifices dans le fond en carton ou carton ondulé de l'emballage et en y introduisant des picots qui font saillie à l'intérieur de l'emballage, avant de procéder au thermoformage de la pellicule plastique, il est possible, en choisissant judicieusement les dimensions des orifices du fond et celles des picots, ainsi que les intervalles séparant ces derniers, de réaliser entre les différents picots un voile continu enveloppant ces picots et qui, après solidification de la matière plastique et retrait des picots, forme une cloison continue à l'intérieur de l'emballage, en saillie au- dessus de la pellicule recouvrant le fond. Les picots font partie intégrante de l'outillage utilisé et sont adaptés, en dimensions et en forme, au format de la barquette et au but recherché. FR-A- 2 852 923 a par conséquent pour objet un procédé de fabrication d'un emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, dont l'intérieur est protégé par une pellicule de matière thermoplastique, procédé dans lequel, après mise en forme de l'emballage en matériau semi-rigide, on thermoforme à l'intérieur de celui-ci la pellicule de matière thermoplastique, ce procédé étant caractérisé en ce que, avant de procéder au thermoformage de la matière thermoplastique, une ou des lignes de perforations ou de découpes ayant été préalablement pratiquées dans le fond de l'emballage, on engage dans ces perforations, depuis l'extérieur de l'emballage, des picots qui font saillie à l'intérieur de celui-ci de façon sensiblement perpendiculaire au fond, on procède au thermoformage de manière à envelopper la ou les lignes de picots d'un voile sensiblement continu de matière plastique, on laisse la matière plastique se solidifier, et l'on retire les picots de manière que le ou les voiles de matière plastique solidifiée forment une ou des cloisons à l'intérieur du conditionnement. Les emballages réalisés par ce procédé connaissent un grand succès auprès des utilisateurs, car ils peuvent comporter des cloisons internes réparties suivant différentes positions, qui permettent de les 2887858 3 diviser en plusieurs compartiments distincts. A l'usage, ce procédé de fabrication s'est cependant révélé délicat à mettre en oeuvre, car, lors du retrait des picots de forme cylindrique et/ou conique, ceux-ci exercent un effet d'aspiration sur la matière thermoplastique partiellement solidifiée, de sorte que cette matière thermoplastique a tendance à être entraînée par les picots dans leurs mouvement de retrait. Ceci se traduit par des déformations locales du voile de matière thermoplastique destiné à former une cloison, qui affectent sa résistance mécanique et nuisent à son aspect extérieur. En étudiant ce problème, la Demanderesse a établi que, si les picots se comportent au retrait comme des pistons aspirant la matière thermoplastique non encore parfaitement solidifiée, la raison en est que l'air ambiant ne peut pénétrer de façon suffisante dans l'espace libéré par les picots dans les doigts de matière plastique thermoformée autour de ces picots, et ceci parce que cette matière thermoplastique, au niveau des perforations ménagées dans le fond de l'emballage, enserre trop étroitement la base des picots. Pour remédier à cet inconvénient, la Demanderesse a donc imaginé de substituer aux perforations de forme complémentaire de celle de la base des picots de la technique antérieure des incisions ménagées dans le fond de l'emballage à partir d'un même point, en y délimitant ainsi des secteurs angulaires aptes à être soulevés par les picots, lorsque ceux-ci sont engagés à l'intérieur de l'emballage pour l'opération de thermoformage, et à s'opposer au retrait de la matière thermoplastique, tout en laissant un libre passage à l'air ambiant, lorsque les picots sont dégagés de l'emballage. L'invention a par conséquent pour objet un procédé de fabrication du type général rappelé ci-dessus, pour la fabrication d'un emballage du type barquette ou plateau en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, dont l'intérieur est protégé par une pellicule de matière thermoplastique, procédé dans lequel, après mise en forme d'une ébauche de l'emballage en matériau semi-rigide, dans le fond de laquelle au moins une ligne de perforations a été pratiquée, on engage dans ces perforations, depuis l'extérieur de l'emballage, des picots qui font saillie à l'intérieur de celui-ci de façon sensiblement perpendiculaire au fond, on procède au thermoformage de manière à envelopper la ligne de picots d'un voile sensiblement continu de matière 2887858 4 plastique, on laisse la matière plastique se solidifier, et l'on retire les picots afin que le voile de matière plastique solidifiée forme une partie en saillie ou une cloison à l'intérieur du conditionnement, ce procédé étant caractérisé en ce que les perforations ménagées dans le fond de l'ébauche en matériau semi-rigide, comprennent chacune des incisions partant d'un même point et disposées de manière à définir dans le fond, à partir de ce point, des secteurs angulaires aptes à être soulevés par les picots, lorsque ceux-ci sont introduits dans l'emballage, et à s'opposer à une rétraction éventuelle de la pellicule thermoformée, en laissant un libre passage à l'air ambiant, lors du retrait des picots. De façon connue en soi, les picots peuvent avoir une forme conique, cylindrique ou cylindro-conique, avec une section transversale de toute forme souhaitée. Les rangées des perfectionnements constituées par les incisions peuvent être rectiligne ou incurvées, et elles peuvent se croiser. L'invention a également pour objet un emballage en un matériau semirigide comportant à l'intérieur une pellicule de protection en matière plastique thermoformée dont une ou des parties en saillie par rapport au fond forment des séparations ou des moyens de calage entre des produits ou des articles contigus, ou encore une ou des cloisons internes séparant des compartiments distincts, cet emballage ayant été réalisé par la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus. L'invention a enfin pour objet un flan prédécoupé et refoulé en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé pour la réalisation de l'ébauche d'emballage utilisée dans le procédé défini cidessus, une partie de ce flan correspondant au fond de l'ébauche comportant au moins une ligne de perforations dans lesquelles peuvent être engagés des picots lors de la mise en oeuvre du procédé, ce flan étant caractérisé en ce que lesdites perforations comprennent chacune des incisions partant d'un même point et disposées de manière à définir à partir de ce point des secteurs angulaires aptes à être soulevés ultérieurement par les picots utilisés dans la mise en oeuvre du procédé. Les incisions ménagées dans la partie de fond sont de préférence disposées symétriquement par rapport à leur point de concours. Elles sont avantageusement au moins au nombre de trois et de préférence au moins au nombre de quatre pour chaque perforation. Ces perforations pratiquées dans le fond de l'emballage en 2887858 5 carton sont visibles de l'extérieur, mais ceci ne pose aucun problème, puisque ces perforations sont obturées à l'intérieur par le film en matière thermoplastique et que, lorsque l'emballage plein est exposé en vente, il repose sur son fond, qui est ainsi dissimulé aux regards. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre d'une forme de mise en oeuvre de celle-ci. La forme de l'emballage auquel s'applique l'invention peut bien entendu être quelconque et la barquette à laquelle on se réfèrera ciaprès n'a donc aucun caractère limitatif. Dans cette description, on se réfèrera aux dessins schématiques annexés, sur lesquels: La figure 1 est une vue en perspective d'une ébauche d'emballage en carton ou en carton ondulé, à laquelle peut être appliqué le procédé conforme à l'invention La figure 2 est une vue en perspective de l'emballage comportant des cloisons internes issu l'ébauche de la figure 1, par mise en oeuvre du procédé selon l'invention; La figure 3 représente l'emballage de la figure 2, après mise en place d'un opercule en matière plastique; La figure 4 est une vue en plan du flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé, dont est issu l'emballage de la figure 1; La figure 5 est une vue en coupe à plus grande échelle illustrant la manière dont les picots coopèrent avec les perforations du fond lors de la mise en oeuvre du procédé de thermoformage. On se réfèrera d'abord aux figures 1 à 4, qui illustrent la réalisation d'une barquette du type PUR-T évoqué ci-dessus, fabriquée par la Demanderesse. Cet emballage est réalisé par mise en forme du flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé représenté sur la figure 4, et il comprend une partie de fond 1, sur laquelle sont articulées par des lignes de pliage parallèles deux parois longitudinales 2, deux parois transversales 3 perpendiculaires aux précédentes, et quatre parois 4 attenantes aux parois 2 et disposées obliquement entre celles-ci et les parois 3. Ces parois 4 se prolongent par des bandes 5, qui sont pincées entre les parois 3 et des panneaux 6, articulés par un double refoulage à la partie supérieure de ces parois 3 et rabattus vers l'intérieur de l'emballage, des languettes 7 faisant saillie à partir de ces panneaux 6 en direction 2887858 6 du fond et étant engagées dans des découpes 8 de celui-ci, pour verrouiller l'emballage en carton ondulé en position montée. Des bandes 9 prolongent obliquement les espaces 10 situés entre les deux refoulages ménagés à la partie supérieure des parois 3 et viennent se placer à l'horizontale à la partie supérieure des parois obliques 4. D'autres types de montage, utilisant par exemple des collages, peuvent naturellement être utilisés. Après mise en forme de cet emballage en carton ondulé, une feuille de matière thermoplastique est habituellement thermoformée à l'intérieur de celui-ci et elle fait saillie en 13 à la partie supérieure des parois 2 à 4, ici à l'intérieur et à l'extérieur de celle-ci, pour former une assise parallèle au fond 1, sur laquelle peut être soudé un opercule de protection en matière plastique, qui apparaît sur la figure 3. Conformément à l'invention, toutefois, au moins une rangée de perforations 11 est préalablement pratiquée dans le fond 1 en carton ondulé, pour y définir le profil de la base de cloisons destinées à diviser en divers compartiments l'intérieur de l'emballage, chacune de ces perforations comprenant ici, comme représenté sur les dessins, quatre lignes de coupe de même longueur, partant d'un même point et délimitant quatre secteurs angulaires 12, répartis symétriquement par rapport à ce point. En vue de réaliser à l'intérieur de la barquette, par thermoformage d'une matière thermoplastique, une cloison 14 ou une partie en saillie par rapport au fond, dont la base coïncide avec la ligne de perforations 11, on engage dans ces perforations, à partir de l'extérieur, de façon connue en soi et préalablement à l'opération de thermoformage, des picots 16, qui viennent faire saillie à l'intérieur de l'emballage en carton ondulé, et l'on effectue ensuite le thermoformage de la pellicule thermoplastique. Comme on le voit sur la figure 5, les secteurs angulaires 12 des perforations 11 sont soulevés par les picots 16, en s'écartant les uns des autres. En choisissant de façon judicieuse les dimensions et la forme des perforations et des picots et leur espacement, ce qui est à la portée du spécialiste de la technique considérée, la pellicule thermoformée 17 forme un voile continu, qui enserre les picots 13 et fait saillie à l'intérieur de l'emballage, en formant une cloison 14 à partir des 2887858 7 perforations 11 ou une partie en saillie par rapport au fond. Après un refroidissement suffisant de la matière thermoplastique, il est possible de retirer les picots 16 de la pellicule formée sans risquer d'entraîner celle-ci vers l'extérieur, puisque, d'une part, elle est retenue par les secteurs angulaires 12 des perforations 11 et, d'autre part, ces secteurs angulaires sont suffisamment décalés de la base des picots et écartés les uns des autres pour que de l'air puisse circuler librement et prévenir ainsi un effet d'aspiration exercé par les picots. Dans le cas de l'exemple illustré par les dessins, la barquette résultante comporte une unique cloison, séparant deux compartiments distincts, mais les lignes de perforations 11 pratiquées dans le fond 1 peuvent être absolument quelconques, en fonction du nombre et de la forme des compartiments souhaités à l'intérieur de l'emballage conforme à l'invention (voir, par exemple, FR-A- 2 852 923), peuvent être rectilignes ou incurvées, et peuvent se croiser. Ces perforations peuvent aussi définir des parties en saillie par rapport au fond de la barquette, ces parties étant destinées à séparer et à caler des articles ou produits contigus logés dans cette barquette. Après mise en place de denrées, produits ou lots d'articles dans la barquette ou dans ses différents compartiments, on peut souder de façon usuelle un opercule en matière plastique sur le rebord 13 de l'emballage, pour isoler les produits conditionnés de l'atmosphère ambiante. L'invention apporte donc un moyen particulièrement simple, pour faciliter la mise en oeuvre du procédé décrit dans FR-A-2 852 923. 2887858 8
Dans ce procédé, après mise en forme d'une ébauche de l'emballage en matériau semi-rigide, dans le fond de laquelle a été pratiquée au moins une ligne de perforations, on engage dans ces perforations, depuis l'extérieur de l'emballage, des picots qui font saillie à l'intérieur de celui-ci, on procède au thermoformage de manière à envelopper la ligne de picots d'un voile sensiblement continu de matière plastique, on laisse la matière plastique se solidifier, et l'on retire les picots.Selon l'invention, les perforations (11) ménagées dans le fond (1) de l'ébauche en matériau semi-rigide comprennent chacune des incisions partant d'un même point et disposées de manière à définir dans le fond (1), à partir de ce point, des secteurs angulaires (12) aptes à être soulevés par les picots, lorsque ceux-ci sont introduits dans l'emballage.
1. Procédé de fabrication d'un emballage du type barquette ou plateau en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, dont l'intérieur est protégé par une pellicule de matière thermoplastique, dans lequel, après mise en forme d'une ébauche de l'emballage en matériau semi-rigide, dans le fond de laquelle a été pratiquée au moins une ligne de perforations, on engage dans ces perforations, depuis l'extérieur de l'emballage, des picots (16) qui font saillie à l'intérieur de celui-ci de façon sensiblement perpendiculaire au fond (1), on procède au thermoformage de manière à envelopper la ligne de picots d'un voile sensiblement continu de matière plastique, on laisse la matière plastique se solidifier, et l'on retire les picots afin que le voile de matière plastique solidifiée forme une partie en saillie ou une cloison (14) à l'intérieur du conditionnement, ce procédé étant caractérisé en ce que les perforations (11) ménagées dans le fond (1) de l'ébauche en matériau semi-rigide, comprennent chacune des incisions partant d'un même point et disposées de manière à définir dans le fond (1), à partir de ce point, des secteurs angulaires (12) aptes à être soulevés par les picots (16), lorsque ceux-ci sont introduits dans l'emballage, et à s'opposer à une rétraction éventuelle de la pellicule (17) thermoformée, en laissant un libre passage à l'air ambiant, lors du retrait des picots. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que chaque perforation (11) comprend au moins trois incisions. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que chaque perforation (11) comprend au moins quatre incisions. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les secteurs angulaires (12) des perforations (11) sont disposés symétriquement par rapport au point d'où partent les incisions de ces perforations. 5. Emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ondulé, comportant à l'intérieur une pellicule de protection en matière plastique thermoformée, dont une ou des parties en saillie par rapport au fond (1) forment des séparations ou des moyens de calage entre des produits ou des articles destinés à être logés en position contiguë dans l'emballage, ou encore une ou des cloisons internes (14), cet emballage ayant été réalisé par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à4. 2887858 9 6 Flan prédécoupé et refoulé en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation de l'ébauche d'emballage utilisée dans le procédé selon l'une des 1 à 4, une partie de ce flan qui correspond au fond (1) de l'ébauche comportant au moins une ligne de perforations (11) dans lesquelles peuvent être engagés des picots lors de la mise en oeuvre du procédé selon la 1, ce flan étant caractérisé en ce que lesdites perforations (11) comprenant chacune des incisions partant d'un même point et disposées de manière à définir à partir de ce point des secteurs angulaires (12) aptes à être soulevés ultérieurement par les picots (13) utilisés dans la mise en oeuvre du procédé. 7 Flan selon la 6, caractérisé en ce que les secteurs angulaires (12) des perforations (11) sont disposés symétriquement par rapport au point d'où partent ces incisions. N e,e. p e S
B
B65,B29,B31
B65D,B29C,B31B
B65D 5,B29C 51,B31B 1
B65D 5/56,B29C 51/12,B31B 1/14
FR2893206
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE RESOLUTION DE CONTENTION DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION SANS FIL.
20,070,511
Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne le domaine des réseaux de télécommunication sans fil, en particulier des réseaux locaux sans fil ou WLAN (de l'anglais "Wireless Local Access Network") conformes à la famille de normes IEEE 802.11. De tels réseaux sont également nommés réseaux Wi-Fi. Ils sont utilisés pour mettre en réseau, dans de nombreuses applications, des stations (par exemple des ordinateurs, des assistants personnels et des périphériques). La norme 802.11 définit dans le document "IEEE 802.11a-1999, IEEE 802.11b-1999, IEEE-802.11d-2001, Part 11 : wireless LAN medium access control (MAC) and physical layer (PHY) specifications" un procédé de régulation du trafic dans le réseau sans fil. Ce procédé utilise un système de fenêtres de congestion (Congestion Window"CW") pour réguler ce trafic. Selon cette norme, pour déterminer l'instant où émettre un paquet de données, une station tire un nombre aléatoire au hasard entre 0 et CW-1, la valeur CW étant un entier compris entre deux valeurs CWmin et CWmax spécifiées par la norme 802.11. Cette valeur CW sert de compteur à rebours pour l'émission du paquet, ce compteur étant différé si la station constate qu'une autre station est en train d'émettre. Malheureusement, ce système à fenêtres de congestion génère un nombre important de collisions sur le réseau sans fil, ce qui se traduit, du point de vue de l'utilisateur, par une perte importante de bande passante. Le document "Abichar et M. Chang CONTI Constant Time Contention Resolution for WLAN Access" IFIP Networking 2005, ci-après [CONTI] propose un procédé de résolution de contention en temps constant qui utilise une série de tests très courts successifs pour sélectionner la station qui va émettre. Selon le procédé CONTI, l'élimination des stations désirant émettre est accomplie grâce à l'utilisation d'une variable booléenne appelée "try-bit". Plus précisément, chaque station choisit cette variable aléatoirement et émet un signal sur le réseau si cette valeur aléatoire est égale à 1 ou écoute le réseau dans le cas contraire. Une station se retire du réseau, c'est-à-dire décide de ne pas émettre son paquet de données au cours d'une série de tours de sélection, si la valeur binaire est égale à 0 et qu'elle détecte un signal émis par les autres stations. Bien que plus performante que la méthode de congestion définie par la norme 802.11, la méthode de résolution de contention proposée par CONTI génère encore un nombre de collisions important dans l'accès au réseau sans fil, de l'ordre de 5%. Cet inconvénient est dû au fait que la loi de probabilités utilisée pour le tirage de la variable aléatoire try-bit n'est pas optimisée. Objet et résumé de l'invention La présente invention vise donc à réduire considérablement les collisions expérimentées par le procédé CONTI, dans une proportion de l'ordre de 15 à 20% en améliorant la loi de probabilités utilisée pour le tirage de la valeur aléatoire binaire précitée. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de résolution de contention apte à être mis en oeuvre dans une station ayant un paquet de données à émettre dans un réseau de télécommunication sans fil, dans lequel le paquet est émis à l'issue d'un nombre maximal prédéterminé de tours de sélection avant l'émission. Ce procédé comporte, à chacun des tours de sélection, une étape de tirage d'une valeur d'une variable aléatoire binaire représentative d'une autorisation ou d'une interdiction d'émettre le paquet au cours de ce tour. Conformément à l'invention, la probabilité pw que ladite variable aléatoire binaire prenne une valeur prédéterminée est ajustée en prenant compte des autorisations et des interdictions d'émettre le paquet obtenues par la station au cours des tours de sélection précédents. En pratique, ce procédé de résolution est mis en oeuvre simultanément par une pluralité de stations désireuses d'émettre un paquet dans le réseau. Conformément à l'invention, les probabilités précitées sont ajustées par une méthode d'optimisation mathématique prenant en compte le nombre de ces stations, ce qui permet avantageusement de diminuer considérablement le nombre de collisions sur le réseau de télécommunication sans fil par rapport aux procédés de résolution de contention connus de l'art antérieur. Dans un mode de réalisation, ces probabilités pw sont obtenues selon la formule suivante : Z#(w)2kn..-i(. +2kma.-lov)-i ùZ#(W)2k~,.-i~ +2kma..-rk,0 Z#(w)2kma.-ln,,~ ùZ#(w)2kruas-i(u,)+2kn1..-1(.1 où : - w représente un mot binaire (r(1), ., r(k-l)) de valeur numérique binaire #(w) et dans lequel la valeur binaire d'un rang (i) est égale à ladite valeur de la variable aléatoire binaire (r(i)) tirée au tour (i) 10 de sélection correspondant à ce rang, I(w) étant la longueur du mot w les valeurs z; étant choisies telles que : zo = 0 ; zm = 1 ; 0 z = 1 min i / H(i) > J M H(M -1) m Zm = 1 Ce choix de valeurs z; permet d'approcher au maximum la fonction h en escalier définie précédemment. Dans un mode de réalisation, au cours de l'étape de définition de scénario, on fixe les probabilités kn avec lesquelles un nombre n de stations souhaitent émettre un paquet au cours d'un même tour de sélection de la façon suivante : kn=1/S pour 1S, où S est le nombre prévu de stations dans le réseau. Cette caractéristique permet avantageusement de dimensionner le procédé de résolution de contention pour un nombre de stations données. Le nombre S sera par exemple choisi égal à 100. Dans un mode de réalisation, les différentes étapes du procédé de résolution de contention sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans une station ou plus généralement dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de résolution tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. 5 Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif de résolution de contention pouvant être incorporé dans une station ayant un paquet de données à émettre dans un réseau de télécommunication sans fil. Ce dispositif comporte : - des moyens d'émission dudit paquet à l'issue d'un nombre maximal prédéterminé de tours de sélection avant l'émission ; et -des moyens adaptés à tirer, à chacun des tours de sélection, une valeur d'une variable aléatoire binaire représentative d'une autorisation ou d'une interdiction d'émettre ledit paquet au cours de ce tour. Conformément à l'invention, la probabilité pW que ladite variable aléatoire binaire prenne une valeur prédéterminée est ajustée en prenant compte des autorisations et des interdictions d'émettre le paquet obtenues par la station au cours des tours de sélection précédents. Ces probabilités pw sont mémorisées dans une table accessible par dispositif selon l'invention, et préalablement obtenues par la formule suivante : Pw = #(w)2kmaz-1(u)+2kmnz-/(r)-1 ùZ#~w)2kn,.,>-1(ä)+2k mas-I(w) Z#(W~Zk nar-7(~r ù Z #(w)2k inex-I(w)+2k nmx-10r) z où . w représente un mot binaire (r(1), ..., r(k-1)) de valeur numérique binaire #(w) et dans lequel la valeur binaire d'un rang (i) est égale à ladite valeur de la variable aléatoire binaire (r(i)) tirée au tour (i) de sélection correspondant à ce rang ; les valeurs z; étant choisies telles que : - zo = 0 ; zm = 1 ; 0 Jh(t)dt =ù Jh(t)dt m0 Les avantages et caractéristiques additionnels du dispositif de résolution selon l'invention sont similaires à celles du procédé de résolution mentionné ci-dessus et ne seront par rappelés ici. 15 Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : 20 - la figure 1, déjà décrite, représente la dérivée de la fonction caractéristique f dans l'intervalle [0, 1] ; - la figure 2 représente un réseau de télécommunication sans fil avec des stations conformes à l'invention dans un mode préféré de réalisation ; 25 - la figure 3 représente un dispositif de résolution de contention conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation ; - la figure 4 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé permettant d'obtenir une table de probabilités conformément à l'invention dans un mode préféré de 30 réalisation ; - la figure 5 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de résolution de contention conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation ; - la figure 6, représente un arbre de probabilités obtenus par un 35 procédé de résolution de contention conforme à l'invention ; et10 - la figure 7 permet de comparer le taux de collisions obtenu par le procédé de résolution selon l'invention avec celui obtenu par le procédé CONTI de l'art antérieur. La figure 2 représente un réseau 1 de télécommunication sans fil dans lequel évoluent des stations 10, 10', 10" conformes à l'invention. Chacune de ces stations 10 comporte un dispositif de résolution de contention conforme à l'invention et qui va maintenant être décrit en référence à la figure 3. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le dispositif 100 de résolution de contention comporte un processeur 110, une mémoire vive 120, une mémoire morte de type ROM 130, des moyens 140 pour émettre et recevoir des paquets et des signaux dans le réseau de télécommunication sans fil 1 et une table de probabilités 150. Ces différents éléments sont reliés entre eux par un système de bus non référencé. Les moyens 140 pour envoyer et recevoir des paquets de données et des signaux sur le réseau de télécommunication sans fil 1 sont, dans l'exemple décrit ici, constitués par une carte conforme à la famille de normes IEEE 802.11. Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 4 un procédé pour obtenir la table de probabilités 150. Au cours d'une première étape E10, on définit un scénario consistant à fixer les probabilités kn avec lesquelles un nombre n de stations souhaitent émettre un paquet au cours d'un même tour de sélection. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, ces probabilités kn sont définies de la façon suivante : kn = 1/S pour 15.nS, où S est le nombre prévu de stations dans le réseau. Le nombre S peut par exemple être choisi égal à 100. Au cours d'une étape E20, on définit une fonction h appelée fonction de densité positive et croissante entre 0 et 1. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, cette fonction de densité h est définie par h(x) _ j f" (x) , où f" représente la dérivée seconde d'une fonction caractéristique f de la distribution du nombre des stations éligibles précitées. Cette fonction f peut être choisie de la forme : .Î(x) = knxn . n?l Puis, au cours d'une étape E30, on calcule un arbre de probabilités de la façon suivante : Tout d'abord, on définit une fonction H de la façon suivante : H(0) = 0 ), où M est un nombre très supérieur à m 10 et on définit zi pour, 0 izo = 0 zJ = 1 mm i / H(i) j M H(M -1) m z,,, =1 Il est possible de vérifier que la suite des z; ainsi définie est telle que z,+l 1 jh(t)dt =ù Jh(t)dt mo 15 Puis, on calcule les probabilités pw selon la formule suivante : Z4(w)2kmesùit.>+2kùZ#(w)2käw.-IN +2knv Pw Z#(w)2' ù Z#(w) 2k .,.1r-i( r>+2k är.-I> ou : 20 - w est un mot dans l'alphabet {0,1} dans lequel un 1 au rang i, respectivement un 0 au rang i, est représentatif du fait que ladite station a émis, respectivement pas émis, ledit signal au tour de sélection - #(w) représente la valeur numérique représentée par w ; et 25 - I(w) représente la longueur du mot w. H(i +1) = H(i) + h (i+1/2\ Le Tableau 1 ci-dessous représente les probabilités obtenues conformément à ce mode de réalisation de l'invention. p 0.08 pilla 0.49 p0000 0.42 Pi000i 0.48 P000io 0.47 pi 0.34 piiio 0.48 pillai 0.49 Pi0000 0.48 P0000i 0.46 po 0.17 pa1o1 0.49 piano 0.49 poilai 0.48 P00000 0.46 P11 0.44 piioo 0.48 Piiioi 0.49 porno 0.48 'ho 0.40 pion 0.48 P111oo 0.50 poaaoi 0.48 Poi 0. 34 paoio 0.48 pilon 0.49 polioo 0.48 Poo 0.28 paooi 0.47 Piaoio 0.49 poion 0.48 pin 0.47 pi000 0.47 Pilon 0.49 poioao 0.48 Piao 0.47 poila 0.46 Pn000 0.49 Poiooa 0.48 Pao1 0.46 polio 0.46 pioiii 0.49 Poa000 0.48 P1oo 0.44 pool 0.46 Paoiio 0.49 Pooiai 0.48 Pola 0.43 poioo 0.46 Pioioa 0.49 pooiso 0.48 Polo 0.42 Pooii 0.46 paoioo 0.49 Pooioi 0.48 Pool 0.41 pooio 0.45 paooii 0.49 Pooioo 0.47 P000 0.36 p000i 0.44 Piooio 1 0.49 p000n 0.47 Tableau 1 Ce tableau est représenté, pour les 3 premiers tours de sélection, sous forme d'arbre à la figure 6. Ce tableau doit être lu de la façon suivante : - la première probabilité p représente la probabilité qu'une station émette au premier tour de sélection ; cette probabilité est la même pour toutes les stations ; - la probabilité pl représente la probabilité de tirage de la valeur 1 pour la variable aléatoire binaire r(k) au deuxième tour de sélection, sachant qu'une valeur 1 a été tirée au premier tour de sélection ; - la probabilité po représente la probabilité de tirage de la valeur 1 pour la variable aléatoire binaire r(k) au deuxième tour de sélection, sachant qu'une valeur 0 a été tirée au premier tour de sélection ; et - la probabilité pw représente la probabilité de tirage de la valeur 1 pour la variable aléatoire binaire r(k) au k'ème tour de sélection, sachant que les valeurs r(1)r(2)r(k-1), définissant l'indice w, ont été tirées au(x) tour(s) de sélection précédents. Ce tableau 1 est mémorisé dans la table 150 du dispositif 100 de résolution de contention conforme à l'invention. Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 5 les principales étapes d'un procédé de résolution de contention conforme à l'invention. Nous supposerons que ce procédé est mis en oeuvre par la station 10, cette station souhaitant émettre un paquet de données dans le réseau 1. Au cours d'une première étape F10, on initialise une variable k à 1, cette variable représentant le tour de sélection en cours. Cette étape F10 d'initialisation est suivie par une étape F20 de tirage d'une valeur d'une variable aléatoire binaire r(k). Conformément à l'invention, la probabilité pour que cette valeur variable aléatoire binaire r(k) prenne, au tour k, la valeur prédéterminée 1 est égale à la probabilité p[r(1),r(2),...r(k-1)] lue dans la table 150. Cette étape F20 de tirage d'une valeur de variable aléatoire est suivie par une étape F30 au cours de laquelle on vérifie si la valeur binaire r(k) tirée est égale à 0. Si tel est le cas, ce test F30 est suivi par une étape F40 au cours de laquelle la station 10 écoute le réseau de télécommunication sans fil pour déterminer si une autre station 10', 10" a émis un signal représentatif du fait que cette autre station 10', 10" désire émettre un paquet de données. Si ce signal est détecté (résultat du test F50 positif), le procédé de résolution de contention se termine, au cours d'une étape F60, sans que la station 10 ait émis son paquet de données. Au cours de cette étape F60, la station 10 attend la fin des tours de sélection et l'émission d'un paquet par une autre station 10', 10" avant de retourner à l'étape F10 d'initialisation déjà décrite. En revanche, si le signal n'est pas détecté (résultat du test F50 négatif), ce test est suivi par un test F80 au cours duquel on détermine si le tour k est le dernier tour de sélection, ce qui revient à vérifier si la variable k est égale à kmax. Si tel est le cas, la station 100 émet son paquet de données au cours d'une étape F100. En revanche, si k est strictement inférieur à kmax, le résultat du test F80 est négatif. Ce test est alors suivi par une étape F90 au cours de laquelle on incrémente la variable k d'une unité. Cette étape F90 d'incrémentation est suivie par l'étape F20 de tirage d'une valeur d'une variable aléatoire binaire r(k), déjà décrite, pour le tour de sélection suivant. Si au cours du test F30, il est déterminé que la valeur binaire tirée est égale à la valeur prédéterminée 1, ce test F30 est suivi par une étape F70 d'émission d'un signal représentatif du fait que la station 100 désire émettre un paquet de données sur le réseau. Cette étape F70 d'émission d'un signal est suivie par le test F80 déjà décrit au cours duquel on vérifie si le tour de sélection courant k est le dernier tour de sélection. Si tel est le cas, ce test F80 est suivi par l'étape F100 d'émission du paquet de données par la station 10. En revanche, si tel n'est pas le cas, ce test F80 est suivi par l'étape F90 d'incrémentation déjà décrite. A titre d'exemple, nous donnons au tableau 2, en utilisant les notations de l'invention, les probabilités d'émettre un paquet de données selon la méthode CONTI de l'art antérieur. P 0.07 Pull 0.4 p0000 0.4 Pi000i 0.5 P00000 0.5 Pi 0.2 piiio 0.4 P11111 0.5 P00000 0.5 Po0001 0.5 Po 0.2 P11o1 0.4 Piiiio 0.5 P01111 0.5 P00000 0.5 p11 0.25 p11oo 0.4 Piiioi 0.5 Poliio 0.5 pio 0.25 pion 0.4 pinoo 0.5 Poiiol 0.5 Poi 0.25 P1010 0.4 P11011 0.5 Poiioo 0.5 Poo 0.25 pion 0.4 Pnom 0.5 polon 0.5 pin 0.33 pi000 0.4 P11oo1 0.5 Po1010 0.5 P110 0.33 po111 0.4 pll000 0.5 Poiool 0.5 pi01 0.33 polio 0.4 Pioiii 0.5 P00000 0.5 P1oo 0.33 polo1 0.4 Pioiio 0.5 Pooiii 0.5 Po11 0.33 poloo 0.4 Pioioi 0.5 Pooiio 0.5 Polo 0.33 pooii 0.4 P1oioo 0.5 Poo1o1 0.5 1 0.33 pooio 0.4 P1ooii 0.5 P00000 0.5 pool P000 0.33 p000i 0.4 Pnom 0.5 P000n 0.5 Tableau 2 Au premier tour de sélection, on utilise la probabilité p, au deuxième tour la probabilité p[r(1)], puis au troisième tour p[r(1), r(2)] et ainsi de suite. On comprend donc qu'à chaque tour de sélection l'indice de la probabilité utilisée contient autant de caractères qu'il s'est écoulé de tours. On remarque dans le tableau que selon [CONTI], et contrairement à l'invention, les probabilités pour un tour de sélection donné (c'est-à-dire pour deux indices qui ont le même nombre de caractères) sont identiques, et donc indépendantes de la station et des valeurs tirées pour cette station lors des tours de sélection précédents. La figure 7 permet de comparer le taux de collisions obtenu par le procédé de résolution selon l'invention avec celui obtenu par le procédé CONTI de l'art antérieur, en fonction du nombre de stations. On remarque que le taux de collision obtenu par la méthode de résolution selon l'invention (3.5%-5.1%) est inférieur à celui obtenu par la méthode CONTI (4,37%-6,37%). Les procédé et dispositif de résolution de contention selon l'invention permettent donc de diminuer le taux de collisions sur le réseau de télécommunication sans fil
Ce procédé de résolution de contention est apte à être mis en oeuvre dans une station ayant un paquet de données à émettre dans un réseau de télécommunication sans fil, ce paquet étant émis (F100) à l'issue d'un nombre maximal prédéterminé de tours de sélection avant ladite émission, ledit procédé comportant, à chacun desdits tours (k), une étape (F20) de tirage d'une valeur d'une variable aléatoire binaire (r(k)) représentative d'une autorisation ou d'une interdiction d'émettre ledit paquet au cours dudit tour (k). La probabilité (pw) que ladite variable aléatoire binaire (r(k)) prenne une valeur prédéterminée est ajustée en prenant en compte des autorisations et des interdictions d'émettre ledit paquet obtenus par ladite station au cours des tours (1, ..., k-1) de sélection précédents.
1. Procédé de résolution de contention apte à être mis en oeuvre dans une station ayant un paquet de données à émettre dans un réseau de télécommunication sans fil, dans lequel ledit paquet est émis (F100) à l'issue d'un nombre maximal (kmax) prédéterminé de tours de sélection avant ladite émission, ledit procédé comportant, à chacun desdits tours (k), une étape (F20) de tirage d'une valeur d'une variable aléatoire binaire (r(k)) représentative d'une autorisation ou d'une interdiction d'émettre ledit paquet au cours dudit tour (k), ce procédé étant caractérisé en ce que la probabilité (pw) que ladite valeur variable aléatoire binaire (r(k)) prenne une valeur prédéterminée est ajustée en prenant compte des autorisations et des interdictions d'émettre ledit paquet obtenues par ladite station au cours des tours (1, ..., k-1) de sélection précédents. 2. Procédé de résolution de contention selon la 1, 20 caractérisé en ce que ladite probabilité (pw) est obtenue selon la formule suivante : Pw = Z w)2kn.ù/(rr)+2kän,.ù/(r ù( ùZ#(w)2ko.ù/(1o)+2kma.ùl(r) Z#( w)2'''"ù/(" où : ù Z#( w) 2k..sù/ooi+2k m.ùfor) w représente un mot binaire (r(1), ..., r(k-1)) de valeur numérique 25 binaire #(w) et dans lequel la valeur binaire d'un rang (i) est égale à ladite valeur de la variable aléatoire binaire (r(i)) tirée au tour (i) de sélection correspondant à ce rang, I(w) étant la longueur du mot w les valeurs z; étant choisies telles que : 30 zo = 0 ; zm = 1 ; 0 3. Procédé de résolution selon la 1 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (ElO) de définition d'un scénario consistant à fixer les probabilités (kn) avec lesquelles un nombre (n) de stations souhaitent émettre un paquet au cours d'un même tour de sélection, lesdites stations étant dites éligibles et en ce que la valeur de ladite fonction (h) de densités dépend desdites probabilités (kn). 4. Procédé de résolution selon la 3, caractérisé en ce que la valeur de ladite fonction (h) de densités au voisinage de 1 est d'autant plus grande que lesdites probabilités (kn) sont non négligeables pour des valeurs importantes dudit nombre (n). 5. Procédé de résolution selon la 4, caractérisé en 15 ce que: - on définit une fonction (f) caractéristique de la distribution du nombre desdites stations éligibles ; - on définit ladite fonction (h) de densités de sorte qu'elle croît avec l'inflexion de ladite fonction caractéristique (f). 20 8. Procédé de résolution selon la 5, caractérisé en ce que ladite fonction (h) de densités, est définie par : h(x) = .J f" (x) * 1 , où f" représente la dérivée seconde de ladite fV f"(t)dt 0 fonction caractéristique (f). 25 9. Procédé de résolution selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que, au cours de ladite étape (ElO) de définition de scénario, on fixe lesdites probabilités (kn) avec lesquelles un nombre (n) de stations souhaitent émettre un paquet au cours d'un 30 même tour de sélection de la façon suivante : kn=1/S pour 1S, où S est le nombre prévu de stations dans ledit réseau. 8. Procédé de résolution selon l'une quelconque des 5 1 à 7, caractérisé en ce que, pour obtenir lesdites valeurs zi . - on définit une fonction H de la façon suivante : H(i +1) = H(i) + h M , où M est un nombre très supérieur à m 10 et on définit zi pour, 0 J M H(M -1) m zn, =1 9. Procédé de résolution selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte, à chacun desdits 15 tours (k) de sélection : - si ladite valeur binaire tirée (r(k)) est égale à une première valeur prédéterminée (1) représentative d'une autorisation à émettre, une étape (F70) d'émission d'un signal représentatif du fait que ladite station désire émettre un paquet de données ; ou 20 - si ladite valeur binaire tirée (r(k)) est égale à une seconde valeur prédéterminée (0) représentative d'une interdiction d'émettre, par une étape (F40) d'écoute dudit réseau, pour déterminer si une autre station (10', 10") a émis ledit signal, et le cas échéant par une étape (F60) d'abandon dudit procédé de résolution sans effectuer ladite émission de 25 paquet. 10. Dispositif de résolution de contention pouvant être incorporé dans une station (10) ayant un paquet de données à émettre dans un réseau de télécommunication sans fil, ledit dispositif comportant :- des moyens (140) d'émission dudit paquet à l'issue d'un nombre maximal (kmax) prédéterminé de tours de sélection avant ladite émission ; - des moyens (110) adaptés à tirer, à chacun desdits tours (k), une valeur d'une variable aléatoire binaire (r(k)) représentative d'une autorisation ou d'une interdiction d'émettre ledit paquet au cours dudit tour (k) ; ledit dispositif (100) étant caractérisé en ce que la probabilité (pw) que ladite variable aléatoire binaire (r(k)) prenne une valeur prédéterminée est ajustée en prenant compte des autorisations et des interdictions d'émettre ledit paquet obtenues par ladite station au cours des tours (1, ..., k-1) de sélection précédents, ces probabilités (p,,) étant mémorisées dans une table (150) accessible par ledit dispositif. 11. Station (10, 10', 10") comportant un dispositif (100) de résolution selon la 10. 12. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de résolution selon l'une quelconque des 1 à 9 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 13. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de résolution selon l'une quelconque des 1 à 9.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/28,H04L 12/56
FR2888311
A1
INSTALLATION ET PROCEDE D'UTILISATION D'UN GAZ CRYOGENIQUE
20,070,112
Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation de compression d'un gaz cryogénique notamment d'un gaz d'hydrocarbures comprenant: - un compresseur pour comprimer le gaz; et - une conduite pour alimenter en gaz le côté aspiration du compresseur et transférer le gaz comprimé à une installation en aval pour être utilisé. Le gaz provient par exemple du stockage d'un liquide cryogénique dans un réservoir d'alimentation. Etat de la technique On connaît selon le document EP-0 069 717-B 1 une installation du type défini ci-dessus. Dans un bateau tanker pour le transport de gaz naturel liquéfié (GNL), on stocke le gaz naturel liquide, refroidi dans un réservoir sensiblement à la pression atmosphérique. Le gaz naturel qui s'évapore dans le réservoir est fourni par une conduite de gaz à un compresseur électrique pour être ensuite refroidi et être reconduit pour le stockage intermédiaire dans un réservoir à gaz. Le gaz comprimé jusqu'à une pression d'environ 200 bars, est transféré du réservoir à gaz à une machine diesel à deux carburants conçus pour brûler du gaz et du gazole et entraînant le navire. Mais comme à la fois la charge du moteur diesel à deux carburants et la quantité de gaz évaporée dans le réservoir peuvent subir de fortes variations, il faut des réservoirs sous pression pour le stockage intermédiaire du gaz comprimé. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une installation de compression d'un gaz cryogénique permettant de réguler de manière souple et de façon simple et avec un rendement énergétique acceptable, la quantité de gaz alimentant une installation en aval. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne une installation du type défini ci-dessus caractérisée en ce que la conduite comporte une dérivation permettant de renvoyer le gaz comprimé au côté aspiration du compresseur, et la dérivation comporte un expanseur pour refroidir de nouveau le gaz passant par la dérivation. Comme expanseur il est particulièrement avantageux d'utiliser un turbo expanseur réalisé sous la forme d'une machine fluidique. Bien que le gaz se réchauffe lors de sa compression, du fait du refroidissement du gaz passant par la dérivation, le compresseur peut être conçu pour des températures d'aspiration faibles ce qui se répercute avantageusement sur la puissance consommée, le poids et l'encombrement du compresseur. L'installation selon l'invention peut être une installation tant fixe que mobile par exemple une installation équipant un navire réservoir utilisé pour le transport d'hydrocarbures liquides comme par exemple du gaz naturel liquéfié GNL. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les conduites comportent du côté pression du compresseur un refroidisseur dans lequel on refroidit le gaz comprimé à une température supérieure à la température du gaz arrivant côté aspiration du compresseur et la dérivation est raccordée à la conduite en aval du refroidisseur. La différence de température résultant de l'expansion du gaz dans l'expanseur dépend principalement de la différence de pression entre le côté pression et le côté aspiration. Grâce à la réduction de la température du gaz du côté pression par le refroidisseur, on peut ainsi diminuer également la température du gaz traversant la dérivation après expansion. Le compresseur et l'expanseur peuvent être couplés mécaniquement. Un tel couplage mécanique par exemple par une transmission mécanique ou un arbre d'entraînement commun est particulièrement simple à réaliser si l'expanseur est un turbo expanseur. Le couplage mécanique peut compenser au moins en partie l'énergie nécessaire à la compression par l'énergie libérée dans l'expanseur. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, on refroidit la veine de gaz dans l'expanseur à une température inférieure à -30 C et de préférence à une température comprise entre - 140 C et -80 C. Pour un tel développement, on peut faire passer une partie plus importante du gaz voire tout le gaz dans un circuit fermé par la dérivation sans sortir de la plage des basses températures pour les- quelles est conçu le compresseur. La pression dans les conduites du côté pression du compresseur est de préférence comprise entre 6 et 50 bars. Le gaz cryogénique peut être produit par exemple par évaporation d'un liquide stocké dans un réservoir. Dans ce cas, le li- quide cryogénique est de préférence sensiblement à la pression atmosphérique dans le réservoir. Pour une telle réalisation, il faut que le réservoir qui peut être composé de plusieurs batteries de réservoirs n'est pas réalisé comme réservoir résistant à la pression ce qui permet une fabrication économique. L'objet de l'invention concerne également un procédé de régulation d'une installation de compression d'un gaz cryogénique notamment du gaz d'hydrocarbure produit par le stockage d'un liquide cryogénique et le gaz cryogénique est fourni à un compresseur à une température inférieure à 30 C pour être comprimé par le compresseur à une pression de 6 à 50 bars pour être ensuite utilisé et au moins une partie du gaz comprimé est renvoyée au côté aspiration du compresseur pour être refroidie par un expanseur. On fournit de préférence le gaz à une température comprise entre -140 C et -80 C du côté aspiration à la conduite et la veine de gaz que l'on fait passer dans l'expanseur de préférence sous la forme d'un turbo expanseur est refroidie de préférence à une température inférieure à - 50 C. Ainsi le gaz qui traverse l'expanseur peut être refroidi tout particulièrement à une température égale ou inférieure à celle du gaz introduit côté aspiration dans la conduite. Dans le cadre du procédé, l'expanseur et le compresseur peuvent être couplés mécaniquement et en particulier pour un expanseur et un compresseur réalisés notamment sous la forme d'une ma-chine fluidique, on aura un couplage mécanique simple par une transmission commune ou un arbre d'entraînement commun. Selon un développement préférentiel du procédé, le gaz comprimé est refroidi à une température comprise entre 10 et 80 C et une partie du gaz comprimé et refroidi est renvoyée comme flux de dérivation au côté aspiration du compresseur pour être refroidi encore plus par l'expanseur. Dans le cadre du procédé de l'invention, le gaz comprimé peut être utilisé pour faire fonctionner une turbine à gaz ou un moteur à combustion et en fonction de la demande de gaz nécessaire au fonctionnement de la turbine à gaz ou du moteur à combustion, on fera passer une veine de dérivation plus ou moins importante au côté aspiration du compresseur pour refroidir par l'expanseur. La veine de gaz ainsi refroidie par l'expanseur peut servir à refroidir le côté aspiration de l'installation. Par exemple, l'environnement du réservoir à gaz dans lequel se produit le gaz par évaporation d'un liquide cryogénique peut être pré-refroidi par la veine de gaz refroidie ce qui permet de réduire la puissance consommée par l'installation de refroidissement du réservoir de stockage. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans l'unique figure annexée. L'unique figure montre une installation selon l'invention utilisant du gaz naturel produit par l'évaporation de gaz naturel liquéfié (GNL) pendant son stockage pour servir de carburant dans un moteur à gaz ou dans une turbine. Description du mode de réalisation Le gaz naturel liquéfié, refroidi est stocké sensiblement à la pression atmosphérique comme liquide cryogénique 1 à une température de l'ordre de -163 C dans un réservoir de stockage 2. Le volume de gaz 3 du réservoir de stockage il s'accumule du gaz évaporé 4 à une température de -140 C qui est extrait en continu du réservoir 2 par une conduite 5 du côté aspiration 6 pour alimenter un compresseur 7. Le compresseur qui est réalisé sous la forme d'un turbo compresseur à un ou plusieurs étages on comprime le gaz 4 à une pression de 26 bars et la température du gaz passe alors au-dessus de +100 C. Après compression on introduit le gaz 4 dans un refroidisseur 8 dans lequel on refroidit le gaz 4 à une température d'environ +35 C. Une dérivation 9 est reliée à la conduite 5 en aval du refroidisseur 8. Une partie du gaz comprimé 4 est reconduite du côté pression 10 à travers la dérivation 9 vers le côté aspiration 6 du compresseur 7; l'autre partie du gaz 4 est transférée à une installation 11 utilisant de l'énergie par exemple un moteur à gaz ou une turbine à gaz. Un expanseur 12 en forme de turbo expanseur est installé dans la dérivation 9 pour récupérer le gaz 4 qui passe par la dérivation 9. L'expanseur 12 est couplé mécaniquement par une transmission 13 au compresseur 7 pour compenser une partie de l'énergie nécessaire à la compression par l'énergie libérée par l'expansion. La température du gaz 4 refroidi dans l'expanseur 12 correspond à une température inférieure à 100 C c'est-à-dire sensible-ment à la température d'extraction du gaz 4 hors du réservoir d'alimentation 2. La veine de gaz refroidie dans l'expanseur 12 peut également servir à refroidir préalablement le réservoir de stockage 2. En fonction de la demande de gaz nécessaire au fonctionnement de la turbine 11, on renvoie un flux de dérivation plus ou moins grand au côté aspiration 6 du compresseur 7 pour le refroidir ainsi avec l'expanseur 12; l'ensemble du gaz 4 du côté pression 10 peut être renvoyé à travers la dérivation 9 et par l'expanseur 12 au côté aspiration 6
Installation de compression d'un gaz cryogénique (4) notamment d'un gaz d'hydrocarbures comprenant un compresseur (7) pour comprimer le gaz (4) et une conduite (5) fournissant le gaz (4) au côté aspiration (6) du compresseur (7) et le gaz (4) comprimé a une installation en aval pour être utilisé.La conduite (5) comporte une dérivation (9) par laquelle on renvoie le gaz comprimé (4) au côté aspiration (6) du compresseur (7).La dérivation (9) est équipée d'un expanseur (12) pour refroidir le gaz (4) qui passe par la dérivation (9).L'objet de l'invention concerne également un procédé de régulation d'une installation de compression d'un gaz cryogénique (4) notamment du gaz d'hydrocarbures produit par le stockage d'un liquide cryogénique.
1 ) Installation de compression d'un gaz cryogénique (4) notamment d'un gaz d'hydrocarbure comprenant: - un compresseur (7) pour comprimer le gaz (4), et - une conduite (5) pour alimenter en gaz (4) le côté aspiration (6) du compresseur (7) et transférer le gaz comprimé (4) à une installation en aval pour être utilisé, caractérisée en ce que la conduite (5) comporte une dérivation (9) permettant de renvoyer le gaz comprimé (4) au côté aspiration (6) du compresseur (7), et la dérivation (9) comporte un expanseur (12) pour refroidir de nouveau le gaz (4) passant par la dérivation (9). 2 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que la conduite (5) comporte un refroidisseur (8) sur le côté pression (10) du compresseur (7) pour refroidir le gaz comprimé (4) à une température supérieure à la température du gaz (4) fourni au côté aspiration (6) du compresseur (7), et la dérivation (9) est raccordée en aval du refroidisseur (8) à la conduite (5). 3 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que le compresseur (7) et l'expanseur (12) sont couplés mécaniquement. 4 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'expanseur (12) assure un refroidissement de la veine de gaz à une température inférieure à -30 C de préférence à une température comprise entre -140 C et -80 C. 5 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que la pression dans la conduite (5) du côté pression (10) du compresseur (7) est comprise entre 6 et 50 bars. 6 ) Procédé de régulation d'une installation de compression d'un gaz cryogénique (4) notamment d'un gaz d'hydrocarbure produit par le stockage d'un liquide cryogénique selon lequel: - on fournit le gaz cryogénique (4) à une température inférieure à - 30 C à un compresseur (7) et on comprime le gaz à une pression de 6 bars à 50 bars pour être utilisé ensuite, cette compression se faisant à l'aide du compresseur (7), et - au moins une partie du gaz comprimé (4) est reconduite au côté aspiration (6) du compresseur (7) pour être ainsi refroidie par l'expanseur (12). 7 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' - on introduit le gaz (4) du côté aspiration (6) dans la conduite (5) à une température comprise entre -140 C et -80 C, et - on refroidit la veine de gaz traversant l'expanseur (12) à une tempé- rature inférieure à -50 C. 8 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'expanseur (12) et le compresseur (7) sont couplés mécaniquement. 9 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' on refroidit le gaz comprimé (4) à une température comprise entre 10 C et 80 C pour être ensuite utilisé et on renvoie une partie du gaz com- primé et refroidi (4) comme courant de dérivation vers le côté aspiration (6) du compresseur (7) et on continue son refroidissement par l'expanseur (12). 10 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le gaz cryogénique (4) est produit par l'évaporation d'un liquide cryogénique (1) stocké dans un réservoir d'alimentation (2). 11 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' on utilise le gaz comprimé (4) pour faire fonctionner une turbine à gaz (11) ou un moteur à combustion, et en fonction de la demande de gaz pour le fonctionnement de la turbine à gaz (11) ou du moteur à combustion, on renvoie un débit de dérivation plus ou moins important vers le côté aspiration (6) du compresseur (7) et on le refroidit par l'expanseur (12). 12 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' on utilise la veine de gaz refroidie dans l'expanseur (12) pour refroidir le côté aspiration (6) de l'installation.
F,B
F17,B63,F02
F17C,B63H,F02B,F02C
F17C 9,B63H 21,F02B 43,F02C 3
F17C 9/02,B63H 21/14,B63H 21/16,F02B 43/00,F02C 3/22
FR2896731
A1
MONTURE D'ARTICULATION POUR SIEGE AUTOMOBILE AVEC AU MOINS DEUX BRAS DE BLOCAGE
20,070,803
L'invention concerne une monture d'articulation pour siège automobile avec un axe d'articulation, avec un organe de commande mobile entre une position de blocage et une position de libération, avec une première partie d'articulation qui a une denture interne centrée sur l'axe d'articulation, avec une deuxième partie d'articulation qui est mobile en rotation par rapport à la première partie d'articulation autour de l'axe d'articulation dans la position de libération de l'organe de commande et qui n'est pas mobile par rapport à la première partie d'articulation dans une position de blocage de l'organe de commande, avec au moins un bras de blocage pivotant vers la gauche et au moins un bras de blocage pivotant vers la droite, chacun de ces bras comportant un secteur denté coopérant avec la denture interne et étant disposé mobile en pivotement autour d'un axe du bras qui est disposé sur la deuxième partie d'articulation et chacun de ces bras ayant des zones de commande coopérant avec l'organe de commande, l'organe de commande, en position de blocage, sollicitant les secteurs dentés des bras de blocage de manière à ce qu'ils soient en prise avec la denture interne mais ne les sollicitant pas en position de libération de sorte qu'alors ils ne sont pas en prise avec la denture interne afin de permettre le réglage du premier bras d'articulation par rapport au deuxième bras d'articulation. Une monture d'articulation de ce type est connue du document FR 1 537 284 A. La monture d'articulation antérieure est sensiblement symétrique, ses éléments étant agencés en miroir. Elle a un bras de blocage pivotant vers la gauche et un bras de blocage pivotant vers la droite. Ils sont d'exécution identique. Ils sont mobiles en pivotement autour d'un axe de pivotement. Les axes de pivotement ont une section transversale ronde et se trouvent à proximité de la denture interne. Les bras de blocage ont chacun une zone de commande située en regard du secteur denté. Un organe de commande réalisé sous forme de coulisseau de forme approximativement pentagonale est en appui contre les zones de commande. L'organe de commande est mû par une manette. Les deux bras de blocage sont bloqués ou libérés par le déplacement de l'organe de commande qui est guidé dans un guide longitudinal. Un ressort est prévu qui agit sur la manette et sollicite l'organe de commande de telle sorte que celui-ci pousse les bras de blocage dans la position de blocage. Indépendamment de la direction d'un couple agissant depuis l'extérieur, un bras de blocage est toujours actif de façon optimale. Les efforts de blocage générés dans le secteur denté sont toujours introduits sensiblement directement dans l'axe de blocage. Le lecteur est également renvoyé aux documents WO 2005/044617 Al, EP 1 260 405 Al et DE 32 11 158 Al. En principe, de telles montures d'articulation sont éprouvées. Toutefois, il s'est avéré que les montures d'articulation de ce type ne travaillent pas toujours de façon précise et notamment que la prise du secteur denté dans la denture interne n'est pas toujours précise. C'est à ce niveau qu'intervient l'invention. Elle a pour but de perfectionner la monture d'articulation du genre tel que mentionné en préambule de manière à obtenir une prise précise des secteurs dentés dans la denture interne, indépendamment de la position relative des parties d'articulation et indépendamment du déroulement respectif de l'engrènement lors du verrouillage. Partant de la monture d'articulation du genre tel que mentionné en préambule, ce but est atteint par un moyen élastique qui s'arc-boute d'une part contre un bras de blocage pivotant vers la gauche et d'autre part contre un bras de blocage pivotant vers la droite, qui sollicite élastiquement le bras de blocage pivotant vers la gauche vers le secteur denté et le bras de blocage pivotant vers la droite vers le secteur denté. Contrairement à la monture d'articulation du genre tel que mentionné en préambule, les bras de blocage sont constamment sollicités par le moyen élastique dans leur position de blocage. Cette disposition leur permet de mieux prendre leur position de blocage respective. La mise en position de blocage est distincte du verrouillage, la mise en position se faisant sous l'action du moyen élastique, le verrouillage sous l'action de l'organe de commande. Ainsi, le processus de verrouillage à partir de la position de libération se déroule de la façon suivante : le moyen élastique pousse les bras de blocage dans la position de blocage avant que l'organe de commande ne soit pivoté de manière à pouvoir provoquer lui-même ce mouvement des bras de blocage. L'organe de commande n'est plus utilisé que pour compléter et sécuriser la position de blocage des bras de blocage. Ainsi, la position de blocage est atteinte en deux étapes. Dans un premier temps, le moyen élastique pousse les bras de blocage dans leur position de blocage, dans un deuxième temps, cette position est mécaniquement sécurisée et maintenue par l'organe de commande. L'organe de commande est seul en mesure de fixer les bras de commande de telle sorte que les efforts en cas de choc puissent être absorbés ; le moyen élastique n'en est pas capable. Le moyen élastique n'est réalisé que pour amener les bras de blocage dans leur position de blocage ; sa force élastique s'arrête là. Dans un perfectionnement préféré, l'organe de commande a un bras pour chacun des bras de blocage, ce bras étant associé au bras de blocage respectif, et les bras de blocage ont chacun un flanc de libération coopérant avec ce bras associé. C'est par ce flanc de libération que le bras de blocage est activement conduit à quitter la position de blocage. Ce mouvement est exécuté contre l'action du moyen élastique. Le flanc de libération et le bras associé sont conformés de manière à obtenir la libération par pivotement du bras de blocage de sa position de blocage tout en permettant au bras de blocage, lors d'un retour à la position de blocage, d'être librement mobile sous l'influence du moyen élastique et d'être libéré du flanc de libération dès que l'organe de commande a été amené de la position de blocage dans une position intermédiaire. Cet organe de commande doit alors encore être amené de la position intermédiaire vers la position de blocage. Avant qu'il ait été amené de la position intermédiaire dans la position de blocage, le moyen élastique a déjà amené les bras de blocage dans la position de blocage. De cette manière, ceux-ci, libérés du bras, peuvent prendre la position de blocage correcte. Un seul moyen élastique est nécessaire et prévu pour solliciter élastiquement deux dents de blocage dans la position de blocage. Le moyen élastique peut être interposé entre les deux dents de blocage, ce qui permet d'économiser de la place. Il ne nécessite donc pas de place et n'engendre pas d'encombrement supplémentaire. Les deux dents de blocage sont de préférence situées à proximité immédiate l'une de l'autre ou immédiatement voisines. Si l'axe du bras de blocage est relativement proche de la denture interne et si l'on tient compte des autres circonstances géométriques, au moins un bras de blocage est toujours autobloquant, quelle que soit le sens de rotation. Dans les deux sens de rotation, on a un comportement mixte, car au moins un bras de blocage est dans un état de blocage automatique, de préférence autobloquant, et ce indépendamment du sens de rotation d'un couple agissant sur celui-ci, seul l'au moins un autre bras de blocage de l'autre genre devant être retenu dans sa position de blocage par l'organe de commande. Vis- à-vis de couples agissant de l'extérieur, la monture d'articulation a donc un comportement qui est indépendant du sens de rotation. On adaptera le nombre des bras de blocage aux exigences. Il est tout à fait prévu et préféré de prévoir plus de deux bras de blocage. Un minimum de deux bras de blocage est nécessaire. Si l'on utilise par exemple trois bras de blocage, on pourra en prévoir deux pivotant vers la gauche et un pivotant vers la droite ou inversement. Le nombre des bras de blocage pivotant vers la droite, qui se montera au moins à un, est égal à ou différent du nombre de bras de blocage pivotant vers la gauche qui est lui aussi au moins égal à un. Si un nombre impair de bras de blocage est prévu, un bras de blocage est sollicité séparément par un ressort qui lui est propre et qui fait office de moyen élastique. En fonctionnement, l'angle de pivotement du bras de blocage entre la position de blocage et la position de libération est relativement faible. L'angle de pivotement est inférieur à 5 degrés. Le pivot du bras de blocage est aussi proche que possible de la denture interne. Le positionnement du pivot à proximité de la denture interne présente l'avantage de permettre l'obtention de situations géométriques avantageuses tant lorsque le secteur denté pivote dans la denture interne que lorsqu'il en ressort. On évite ainsi les contre-dépouilles. La première partie d'articulation et la deuxième partie d'articulation définissent de préférence une enceinte dans laquelle se situent les bras de blocage, l'organe de commande et les moyens élastiques et qui a la forme d'un cylindre plat. Le moyen élastique ne nécessite pas d'espace supplémentaire, il est disposé dans l'espace entre deux bras de blocage. Préférentiellement, il ne nécessite pas de moyen de retenue propre mais est fixé dans des évidements. Il est facile à monter, notamment par enf ichage . Préférablement les deux bras de blocage sont voisins. Préférablement les axes des deux bras de blocage sont plus espacés que les secteurs dentés des deux bras de blocage. Préférablement les deux bras de blocage comportent chacun des faces d'extrémité qui se font face et sont immédiatement voisines et que le moyen élastique est disposé dans les faces d'extrémité. Préférablement le moyen élastique est un ressort de compression ou un ressort de traction et que ce ressort agit sur un premier point d'appui prévu sur le bras de blocage pivotant vers la gauche et sur un deuxième point d'appui prévu sur le bras de blocage pivotant vers la droite. Préférablement le premier point d'appui et le deuxième point d'appui sont chacun formés dans un évidement. Préférablement le moyen élastique se trouve entièrement dans une enceinte cylindrique délimitée par la denture interne. Préférablement le moyen élastique se trouve dans le même plan que les bras de blocage et que l'organe de commande. Préférablement la première partie d'articulation, la deuxième partie d'articulation et l'organe de commande sont des pièces plates en tôle, notamment des pièces en tôle estampée. Préférablement l'organe de commande comporte des bras pointant vers les bras de blocage et que sont prévus au moins un premier bras pour l'au moins un bras de blocage pivotant vers la gauche et au moins un deuxième bras pour l'au moins un bras de blocage pivotant vers la droite. Préférablement le premier bras a une forme différente de celle du deuxième bras. Préférablement l'organe de commande est monté mobile en pivotement avec jeu autour de l'axe d'articulation non circulaire et que, lorsque la monture d'articulation est dans l'état de blocage, l'organe de commande s'appuie avec la même force contre tous les bras de blocage. Préférablement les axes des bras de blocage ont des parties filetées et que, lorsque la monture d'articulation est montée, ces parties filetées font saillie vers l'extérieur, hors de la deuxième partie d'articulation. Préférablement les parties d'articulation sont sensiblement en forme de disque et qu'est prévu un anneau qui entoure les bords extérieurs de ces parties d'articulation et contient les parties d'articulation. Préférablement les bras de blocage comportent un élément de montage et que l'élément de montage est soit fermé, soit ouvert sur la denture interne. Préférablement la première partie d'articulation et la deuxième partie d'articulation délimitent un espace dans lequel se trouvent les bras de blocage, l'organe de commande et les moyens élastiques et qui a la forme d'un cylindre plat. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention et qui est faite en référence au dessin. Les figures montrent : la figure 1 une vue en perspective sous forme d'un dessin en cours de montage d'une monture d'articulation, la figure 2 une vue de dessus d'une monture d'articulation montée dans le sens indiqué par les flèches II-II dans la figure 1 et agencée en miroir, la monture d'articulation correspond à celle de la figure 1, sauf qu'ici le moyen élastique est à l'état de blocage, 30 la figure 3 est une vue de dessus comme la figure 2, mais cette fois pour une troisième forme d'exécution, elle aussi à l'état de blocage, et la figure 4 est une vue de dessus comme la figure 3, mais cette fois dans la position de libération. 10 Ci-dessous seront surtout expliqués le premier exemple de réalisation illustré à la figure 1 et le deuxième exemple de réalisation illustré à la figure 2 ; le troisième exemple de réalisation illustré aux figures 3 et 4 ne sera expliqué que dans la mesure où il diffère des autres 15 exemples de réalisation. Comme on le voit aux figures 1 et 2, la monture d'articulation a un axe d'articulation 20 qui est centré sur une ligne axiale 22. L'axe d'articulation 20 a une 20 section hexagonale. Une première partie d'articulation 24 est prévue par ailleurs ; dans l'exemple de réalisation illustré, elle est sensiblement un disque circulaire. La forme de disque circulaire découpée est usinée, notamment estampée, de telle sorte qu'une zone centrale est décalée 25 par rapport à une zone en bordure 26. Une denture interne 28 délimitant la zone en bordure 26 vers l'intérieur est formée. Une deuxième partie d'articulation 30 est prévue par ailleurs, elle est également conformée sensiblement en forme de disque circulaire. Les deux parties 30 d'articulation 24, 30 ont des moyens permettant de les relier à des pièces d'un siège automobile (non illustré) destinées à être réglées les unes par rapport aux autres. Nous y reviendrons. A l'état assemblé, les deux parties5 d'articulation 24, 30 délimitent une cavité présentant sensiblement la forme d'un cylindre plat. Dans cette cavité se trouvent trois bras de blocage 32, 33, 34 et un organe de commande 36 ainsi que d'autres pièces qui vont être étudiées plus loin. Deux des trois bras de blocage 32, 33, 34 sont d'exécution identique, à savoir les bras de blocage pivotant vers la gauche 32, 33. Le bras de blocage 34 pivote vers la droite et est d'une exécution quelque peu différente. Chaque bras de blocage 32-34 a un secteur denté 38 qui est adapté à la denture interne 28. Le secteur denté 38 s'étend sur environ 35 degrés, en vue depuis la ligne axiale 22, et a une pluralité de dents, comme le montrent notamment les figures 2 et 3. Le bras de blocage 34 pivotant vers la droite a son secteur denté 38 à une extrémité située dans le sens de rotation horaire à l'état monté. Le bras de blocage pivotant à gauche a son secteur denté 38 à une extrémité située dans le sens de rotation anti-horaire à l'état monté. De manière plus générale, un bras de blocage nécessite un secteur d'environ 80 degrés, ce qui permet en principe de loger au total quatre bras de blocage dans le mode de réalisation illustré, cf. figures 3 et 4. Chaque bras de blocage 32-34 a un élément de montage 40 qui est décalé par rapport au secteur denté 38 et qui est d'une part un trou et d'autre part à section non circulaire dans les formes d'exécution illustrées aux figures 1 et 2 ; il a la forme d'un triangle aux angles arrondis et aux côtés convexes. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4, l'élement de montage est réalisé sous forme d'évidement ou de baie ouverte sur la denture interne 28 et est délimité par un arc de cercle. Pour finir, chaque bras de blocage 32-34 a une zone de commande 42. La zone de commande 42 comprend d'une part un flanc de serrage 44 et d'autre part un flanc de libération 46. L'organe de commande 36 a un trou à six pans adapté à l'axe 20 de l'articulation. Il est relié à cet axe 20 d'articulation. Dans le mode de réalisation illustré, l'organe de commande 36 a trois bras 48, 49, 50, à savoir un bras pour chacun des bras de blocage 32-34. Conformément aux bras de blocage sont prévus deux premiers bras 48, 49 d'exécution identique et un deuxième bras 50. Ce dernier coopère avec le bras de blocage 34 pivotant à droite. Il apparaît que les flancs de serrage 44 des bras de blocage 32-34 coïncident sensiblement et se situent sur le même rayon, mais que les flancs de libération 46 diffèrent. Les bras correspondants diffèrent en conséquence. Ils ont des flancs qui sont associés aux flancs 44, 46. Ceci apparaît notamment à l'état de serrage tel qu'il est montré sur les figures 2 et 4 et où les flancs de serrage 44 sont en action, et à l'état de libération tel qu'il est illustré sur la figure 3. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 3 et 4, l'organe de commande 36 a un trou a deux pans aux côtés courts et arrondis. Comme on peut le voir sur les figures, les bras 48-50 s'engagent à la façon d'une tête dans des évidements conformés dans chacun des bras de blocage 32-34 et forment une sorte d'articulation. Entre les deux bras de blocage 33 et 34, qui sont de différents types, se trouve un espace en forme approximative de V. Dans cet espace est disposé un moyen élastique 80 en forme de ressort de compression (figure 1) ou en forme de ressort à branches (figure 2). Le moyen élastique 80 s'arc-boute contre des points d'appui 82 réalisés sous forme de découpe. Cette disposition permet de fixer le moyen élastique 80. Les deux points d'appui 82 situés en regard l'un de l'autre se trouvent sur une droite qui se situe radialement dans une ligne de jonction passant par les axes 56 des deux bras de blocage 33, 34 concernés. Le moyen élastique 80 réalisé sous forme de ressort de compression pousse ainsi les secteurs dentés des deux bras de blocage 33, 34 dans la position d'engagement. Dans le troisième exemple de réalisation, le moyen élastique 80 est également un ressort hélicoïdal de compression mais est maintenant interposé entre deux faces d'extrémité 84 voisines des bras de blocage 33, 34 ou 32, 35 respectivement. Les évidements 86 dans les points d'appui 82 sont si profonds que le ressort de compression s'y engage sur la moitié environ de sa longueur à l'état de blocage (figure 3) tandis qu'à l'état de libération (figure 4), le ressort de compression est pratiquement entièrement logé dans les évidements 86. Le trou à deux pans de l'organe de commande 36 est incliné d'environ 45 par rapport à une ligne de jonction reliant les deux moyens élastiques 80. Dans tous les exemples de réalisation, le moyen élastique 80 est disposé dans des espaces ménagés entre les bras de blocage 32 à 35 et si petit qu'il ne nécessite pas plus de place. Si, partant de la position illustrée à la figure 4, l'organe de commande 36 est tourné légèrement dans le sens anti-horaire, les flancs de libération 46 à 51 peuvent glisser vers l'extérieur le long des bras tout en restant au contact de ceux-ci. Dans un état intermédiaire qui n'a pas été dessiné, les bras de blocage 32 à 35 sont en prise, c'est-à-dire dans la position illustrée à la figure 3, mais l'organe de commande 36 est encore en contact avec eux. Si l'organe de commande 36 est tourné davantage à partir de cet état intermédiaire, il se détache des flancs de libération 46 à 51 et adopte la position illustrée à la figure 3. Il coopère ce faisant avec les flancs de serrage 44 et maintient la position d'engagement. L'organe de commande 36 est monté avec jeu dans son trou à deux pans, ce qui lui permet de se positionner au mieux au sein des quatre flancs de serrage 44. En lieu et place d'un ressort de compression, on peut également utiliser un ressort de traction comme moyen élastique 80. Ce qui compte, c'est que le moyen élastique 80 sollicite élastiquement chacun des deux bras de blocage sur lesquels il agit dans la direction d'engagement des bras de blocage. Une rotation de l'organe de commande 36 dans le sens horaire permet de libérer de la denture interne 28 tous les bras de blocage 32-35 en même temps. Une rotation de l'axe 20 d'articulation dans le sens inverse amène les bras 48-50 sur les flancs de serrage 44 en les faisant passer par la position intermédiaire décrite de sorte que tous les bras de blocage 3235 gagnent la position de blocage. Il est prévu un ressort 52 qui, dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, est réalisé par deux ressorts ondulés 52 d'exécution identique. Il sollicite élastiquement l'organe de commande 36 de manière à ce que celui-ci tourne dans la position de blocage. Alternativement, le ressort n'est pas prévu et le polygone est sollicité de telle sorte par un ressort qu'il fait tourner l'organe de commande 36 dans la position de blocage. Comme il apparaît aux figures, les bras de blocage 32-35 et l'organe de commande 36 sont réalisés sous forme de pièces découpées plates, notamment en tôle d'acier ; ils peuvent cependant également être des pièces frittées. Dans tous les cas, leur encombrement en hauteur est tel qu'ils entrent dans la cavité délimitée par les deux parties d'articulation 24, 30. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 et 2, les deux ressorts ondulés 52 et le moyen élastique 80 sont aussi suffisamment plats pour pouvoir se loger dans ladite cavité. Les ressorts 52 s'arc-boutent d'une part dans des encoches pratiquées dans l'organe de commande 36. Ils s'arc-boutent d'autre part dans des proéminences 54 prononcées faisant saillie à partir de la deuxième partie d'articulation 30 jusque dans la cavité et dont le bord arrondi extérieur se trouve à proximité immédiate de la denture interne 28, cf. figure 2. Ceci facilite le positionnement mutuel des parties d'articulation 26, 30 ainsi que le montage de la monture. Des axes 56 de bras de blocage s'engageant dans les éléments de montage 40 sont prévus sur la deuxième partie d'articulation 30. Ils sont réalisés sous forme d'ergots. Sur les figures 1 et 2, ils ont une zone de section triangulaire qui coopère avec l'élément de montage 40. Ce dernier a lui aussi une forme sensiblement triangulaire. Par triangle il y a toujours lieu de comprendre un triangle aux angles arrondis et aux côtés bombés, comme on peut le voir sur les figures. Comme le montrent notamment les figures 2 et 3, l'élément de montage 40 a, de manière localisée et intentionnelle, des dimensions supérieures à celles de la section triangulaire des axes 56 des bras de blocage, ce qui permet le pivotement selon le petit angle de pivotement décrit. Un des angles arrondis du triangle forme une protubérance 60. Celle-ci se situe à proximité de la denture interne et est par ailleurs relativement éloignée du secteur denté 38. Le pivotement des bras de blocage 32-34 respectifs est sensiblement déterminé par cette protubérance 60, les bras de blocage pivotent autour d'un axe de pivotement 62 qui est dessiné sous forme de point sur la figure 2. La forme de la section de l'axe 56 du bras de blocage et la forme correspondante de l'élément de montage 40 sont choisis de telle sorte que, lorsque l'articulation est à l'état bloqué (figures 2 ou 4), l'appui entre l'axe 56 du bras de blocage et l'élément de montage 40 se fait sur une surface la plus grande possible et que de plus, cet appui s'étend sur une distance la plus grande possible en travers d'une droite passant par l'axe de pivotement 62 et par le secteur denté 38. En d'autres termes, en cas de blocage, la force de blocage doit être transmise sur une grande surface d'appui par le bras de blocage 32-34 sur l'axe 56 du bras de blocage. Dans le troisième mode de réalisation, les axes 56 des bras de blocage sont ronds. Ces axes aussi ont des dimensions inférieures à celles des éléments de montage 40. Cette disposition permet aux bras de blocage 32-34 de venir se positionner au mieux dans la denture interne 28. L'élément de montage 40 est ouvert sur la denture interne 28. L'axe du bras de blocage 56 est relativement proche de la denture interne 28. Entre l'axe 56 du bras de blocage et la denture interne 28 subsiste une fente inférieure à quatre, de préférence inférieure à 3 mm. La figure 1 montre finalement que le boîtier formé par les deux parties d'articulation 24, 28 est fermé sur l'extérieur par un anneau extérieur 64. Cet anneau contient les deux parties pivotantes 24, 30. Il les maintient en position tant suivant la direction axiale que suivant la direction radiale. L'anneau 64 est pourvu d'une collerette ou mis en forme d'une autre façon pour lui permettre de remplir sa fonction. La monture est de préférence conçue pour relier un bâti de siège à un dossier, c'est-à-dire comme monture de dossier. La figure 1 montre comment il peut être attaché aux autres pièces de la structure du siège (non illustrée). Comme on le voit sur la figure 1, les axes 56 des bras de blocage sont munis de parties filetées ou sont prolongés par elles. A l'état monté, les parties filetées font saillie à l'extérieur de la deuxième partie d'articulation 30. Une pièce structurelle, un support de siège par exemple, est appliqué sur ces parties en saillie. La fixation se fait au moyen des écrous 66. La première partie d'articulation 24 est fixée de la même manière, par exemple sur le dossier. La première partie d'articulation 24 a six parties estampées en forme de boutons 68 qui s'engagent dans des trous correspondants du cadre du dossier (non illustré) et qui assurent une meilleure transmission du couple. La liaison proprement dite est réalisée par trois boulons filetés 70 et leurs écrous associés 72. Il est également possible de disposer simultanément sur un axe 56 des bras de blocage un bras de blocage pivotant à gauche 32 et un bras de blocage pivotant à droite 34, ceux-ci faisant alors saillie dans des directions opposées à partir de l'axe 56 des bras de blocage
Monture d'articulation pour siège automobile avec un axe d'articulation (20), un organe de commande (36) mobile entre des positions de blocage et de libération, une première partie d'articulation (24) à denture interne, une deuxième partie d'articulation (30) mobile en rotation par rapport à la première partie d'articulation (24) dans ladite position de libération et qui n'est pas mobile par rapport à la première partie d'articulation (24) dans ladite position de blocage, au moins un bras de blocage (32, 33) pivotant vers la gauche et au moins un bras de blocage (34) pivotant vers la droite, chacun de ces bras comportant un secteur denté (38) et des zones de commande coopérant avec l'organe de commande (36). Un moyen élastique (80) s'arc-boute contre les bras de blocage (32, 33, 34) et sollicite élastiquement les secteurs dentés (38) des bras de blocage vers la denture interne.
Revendications 1. Monture d'articulation pour siège automobile - avec un axe d'articulation (20), - avec un organe de commande (36) mobile entre une position de blocage et une position de libération, - avec une première partie d'articulation (24) qui a une denture interne (28) centrée sur l'axe (20) d'articulation, - avec une deuxième partie d'articulation (30) qui est mobile en rotation par rapport à la première partie d'articulation (24) autour de l'axe d'articulation (20) dans la position de libération de l'organe de commande et qui n'est pas mobile par rapport à la première partie d'articulation (24) dans une position de blocage de l'organe de commande, - avec au moins un bras de blocage (32, 33) pivotant vers la gauche et au moins un bras de blocage (34, 35) pivotant vers la droite, chacun de ces bras comportant un secteur denté (38) coopérant avec la denture interne (28) et étant disposé mobile en pivotement autour d'un axe (56) du bras de blocage 25 qui est disposé sur la deuxième partie d'articulation (30) et chacun de ces bras ayant des zones de commande (42) coopérant avec l'organe de commande (36), - l'organe de commande (36), en position de blocage, 30 sollicitant les secteurs dentés (38) des bras de blocage (32 - 35) de manière à ce qu'ils soient en prise avec la denture interne (28) mais ne les sollicitant pas en position de libération de sorte 10 15 20qu'alors ils ne sont pas en prise avec la denture interne (28) afin de permettre le réglage du premier bras d'articulation (48, 49) par rapport au deuxième bras d'articulation (50), caractérisée en ce qu'est prévu un moyen élastique (80) qui s'arc-boute d'une part contre un bras de blocage (32, 33) pivotant vers la gauche et d'autre part contre un bras de blocage (34, 35) pivotant vers la droite, et que ce moyen élastique (80) sollicite élastiquement le secteur denté (38) du bras de blocage (32, 33) pivotant vers la gauche vers la denture interne (28) et le secteur denté (38) du bras de blocage (34, 35) pivotant vers la droite vers la denture interne (28). 2. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que les deux bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) sont voisins. 3. Monture d'articulation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les axes (56) des deux bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) sont plus espacés que les secteurs dentés (38) des deux bras de blocage (32, 35 ; 33, 34). 4. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que les deux bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) comportent chacun des faces d'extrémité (84) qui se font face et sont immédiatement voisines et que le moyen élastique (80) est disposé dans les faces d'extrémité (84). 5. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que l'organe de commande (36) de chaque bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) comporte un bras (48 - 51) associé au bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) respectif et que les bras de blocage (32, 35 ; 33, 34) comportent chacun un flanc de libération (46) coopérant avec le bras (48 - 51) associé. 6. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que le moyen élastique (80) est un ressort de compression ou un ressort de traction et que ce ressort agit sur un premier point d'appui (82) prévu sur le bras de blocage (32, 35) pivotant vers la gauche et sur un deuxième point d'appui (82) prévu sur le bras de blocage (33, 34) pivotant vers la droite. 7. Monture d'articulation selon la 5 et 6 ou 7, caractérisée en ce que le premier point d'appui (82) et le deuxième point d'appui (82) sont chacun formés dans un évidement (86). 8. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que le moyen élastique (80) se trouve entièrement dans une enceinte cylindrique délimitée par la denture interne (28). 9. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que le moyen élastique (80) se trouve dans le même plan que les bras de blocage (32, 33) et que l'organe de commande (36). 10. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que la première partie d'articulation (24), la deuxième partie d'articulation (30) et l'organe de commande (36) sont des pièces plates en tôle, notamment des pièces en tôle estampée. 11. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que l'organe de commande (36) comporte des bras (48 - 51) pointant vers les bras de blocage (32 à 34) et que sont prévus au moins un premier bras (48) pour l'au moins un bras de blocage (32) pivotant vers la gauche et au moins un deuxième bras (50) pour l'au moins un bras de blocage (34) pivotant vers la droite. 12. Monture d'articulation selon la 11, caractérisée en ce que le premier bras (48) a une forme différente de celle du deuxième bras (50). 13. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que l'organe de commande (36) est monté mobile en pivotement avec jeu autour de l'axe (20) d'articulation non circulaire et que, lorsque la monture d'articulation est dans l'état de blocage, l'organe de commande (36) s'appuie avec la même force contre tous les bras de blocage (32-34). 14. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que les axes (56) des bras de blocage ont des parties filetées et que, lorsque la monture d'articulation est montée, ces partiesfiletées font saillie vers l'extérieur, hors de la deuxième partie d'articulation (30). 15. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que les parties d'articulation (24, 30) sont sensiblement en forme de disque et qu'est prévu un anneau (64) qui entoure les bords extérieurs de ces parties d'articulation (24, 30) et contient les parties d'articulation (24, 30). 16. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que les bras de blocage (32-34) comportent un élément de montage (40) et que l'élément de montage (40) est soit fermé, soit ouvert sur la denture interne (28). 17. Monture d'articulation selon la 1, caractérisée en ce que la première partie d'articulation (24) et la deuxième partie d'articulation (30) délimitent un espace dans lequel se trouvent les bras de blocage (32-34), l'organe de commande (36) et les moyens élastiques (80) et qui a la forme d'un cylindre plat.
B,F
B60,F16
B60N,F16C
B60N 2,F16C 11
B60N 2/235,F16C 11/10
FR2893674
A1
REPARTITEUR D'ADMISSION D'AIR DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,525
La présente invention concerne de manière générale l'admission d'air des moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement un répartiteur d'admission d'air d'un 5 moteur à combustion interne comportant un conduit d'entrée débouchant dans un plénum qui comporte au moins deux conduits de sortie. Elle concerne également un moteur à combustion interne comprenant un tel répartiteur d'admission d'air. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE 10 Un moteur à combustion interne comprend généralement une culasse à l'intérieur de laquelle se trouve une chambre de combustion alimentée, pour son fonctionnement, en air frais et en carburant. Afin de réaliser cette alimentation en air frais, le moteur comporte une ligne d'admission d'air débouchant dans un répartiteur d'admission d'air qui est 15 fixé à la culasse et qui permet d'injecter l'air frais de manière structurée dans la chambre de combustion. La structuration de l'écoulement améliore ainsi la répartition de l'air et du carburant dans chaque cylindre de la chambre de combustion, ce qui permet d'accroître les performances du moteur. On distingue deux types de structuration de l'air circulant dans les 20 cylindres de la chambre de combustion, des tourbillons d'axes parallèles à l'axe du cylindre, communément appelés mouvements de swirl, et des tourbillons d'axes transversaux par rapport à l'axe du cylindre, communément appelés mouvements de tumble. Afin de générer le mouvement de tumble, on connaît des modules 25 d'admission variable, tel que celui décrit dans le document US 2005/0092289, qui sont disposés entre la culasse et le répartiteur d'admission d'air. De tels modules comportent des canaux d'admission qui lient chacun des conduits de sortie du répartiteur d'admission d'air à une soupape d'admission d'un cylindre de la chambre de combustion, et qui sont pourvus intérieurement de volets adaptés à 30 modifier la répartition d'air autour de la soupape d'admission pour, lorsque cette dernière est ouverte, générer le mouvement de tumble. L'ajout d'un module d'admission variable entre le répartiteur d'admission d'air et la culasse du moteur crée des pertes de charge préjudiciables au fonctionnement du moteur et augmente en outre l'encombrement, le poids et donc le coût de la ligne d'admission d'air. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose un répartiteur d'admission d'air compact adapté à réaliser la fonction du module d'admission variable. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un répartiteur d'admission d'air tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu une paroi intérieure divisant longitudinalement en deux volumes indépendants le conduit d'entrée, le plenum et les conduits de sortie. Ainsi, grâce à l'invention, la division du répartiteur d'admission d'air en deux volumes indépendants permet de diviser en deux le flux d'air en entrée du répartiteur d'admission d'air. Deux flux d'air indépendants circulent donc dans le répartiteur et se rejoignent en amont de l'entrée de la chambre de combustion en générant, si leur débit sont différents, un mouvement structuré de tumble. La variation des débits circulant dans chacun des deux volumes indépendants permet par conséquent de faire varier l'importance du mouvement de tumble dans la chambre de combustion. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du répartiteur d'admission d'air selon l'invention sont les suivantes : - la paroi intérieure comprend des portions droites qui s'étendent dans les conduits d'entrée et de sortie et qui sont reliées les unes aux autres par une portion arrondie s'étendant dans le plenum ; - la paroi intérieure sépare chaque conduit de sortie en deux volumes égaux ; la paroi intérieure sépare le conduit d'entrée en deux volumes égaux ; et le répartiteur d'admission d'air est réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique ou en aluminium. L'invention concerne également un moteur à combustion interne qui comprend un tel répartiteur d'admission d'air dont le conduit d'entrée est lié à une ligne d'admission d'air et dont les conduits de sorties sont liés par l'intermédiaire de canaux d'admission à des cylindres d'une chambre de combustion. Avantageusement alors, chaque canal d'admission comporte une paroi interne qui prolonge ladite paroi intérieure du répartiteur d'admission d'air. Ainsi, la formation des tourbillons est réalisée à proximité des soupapes d'admission du moteur, ce qui permet de mieux maîtriser la formation des mouvements de tumble au sein des cylindres du moteur. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un répartiteur d'air selon l'invention ; et - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1. Sur les figures 1 et 2 on a représenté un répartiteur d'admission d'air 10 d'un moteur à combustion interne. Ce répartiteur d'admission d'air 10 comporte un conduit d'entrée 11 lié à une ligne d'admission d'air (non représentée) qui prélève l'air frais directement dans l'atmosphère et qui le guide jusqu'au répartiteur d'admission d'air 10. Lorsque le moteur à combustion interne est pourvu d'un circuit de recirculation des gaz brûlés, on prévoit que la conduite de recirculation des gaz brûlés débouche dans la ligne d'admission d'air, en amont du conduit d'entrée 11. Ce conduit d'entrée 11 débouche dans un plenum 12 du répartiteur d'admission d'air 10. Le plenum 12 se présente sous la forme d'un cylindre creux dont l'une des extrémités est fermée et dont l'autre est partiellement ouverte sur le conduit d'entrée 11. Le plenum 12, de par sa taille, constitue une importante réserve d'air frais. En variante, le conduit d'entrée 11 peut déboucher sur la paroi latérale du plenum 12, au centre de cette dernière. Quoi qu'il en soit, le plenum 12 est ouvert latéralement sur quatre conduits de sortie 13 sensiblement alignés les uns à côté des autres selon l'axe du cylindre formé par le plenum. Ces conduits de sortie 13 présentent une section carrée et une longueur d'environ 150 millimètres. On peut bien sûr prévoir des conduits de sortie présentant une longueur différente afin de modifier notamment l'admission en air du moteur et les émissions sonores de ce dernier. Cette longueur devra être ajustée en fonction notamment des accords acoustiques recherchés pour le moteur considéré permettant d'optimiser le remplissage en air de la chambre de combustion du moteur selon les points de fonctionnement. Ces quatre conduits de sortie 13 débouchent sur une même bride de fixation 15 rectangulaire destinée à être fixée sur la culasse du moteur à combustion interne. Pour cela, cette bride est percée d'ouvertures 15A dans lesquelles sont insérées des vis de fixations 23. Le répartiteur d'admission d'air 10 est ici réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. En variante, il pourrait être réalisé en aluminium. La culasse du moteur comporte quant à elle quatre canaux d'admission 20 coudés qui débouchent chacun dans la chambre de combustion du moteur au niveau d'une soupape d'admission 30. Ces canaux d'admission 20 présentent, au niveau de la soupape d'admission 30, une section circulaire, et, au niveau de leur embouchure, une section carrée. Le changement de section de chacun de ces canaux est progressif le long des canaux d'admission 20. L'embouchure des canaux d'admission 20 est bordée d'une bride de maintien 21 destinée à être accolée à la bride de fixation 15 du répartiteur d'admission d'air 10. Pour l'assemblage de ces deux brides 15, 21, la bride de maintien 21 est percée d'alésages taraudés 24 adaptés à accueillir les corps filetés des vis de fixation 23 dont les têtes prennent appui sur la bride de fixation 15. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le répartiteur d'admission d'air 10 comporte une paroi intérieure 14 d'un seul tenant divisant longitudinalement en deux volumes indépendants 16, 17 le conduit d'entrée 11, le plenum 12 et les conduits de sortie 13. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, le conduit d'entrée 11 est divisé en deux volumes égaux par une portion plane de la paroi intérieure 14 s'étendant d'une extrémité à l'autre du conduit d'entrée 11, à mi-hauteur de ce dernier. Ces deux volumes égaux constituent chacun une partie d'un des deux volumes indépendants 16, 17. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, les conduits de sortie 13 sont eux aussi divisés chacun en deux volumes égaux par une portion plane de la paroi intérieure 14. Cette portion plane s'étend également d'une extrémité à l'autre des conduits de sortie 13, à mi-hauteur de ces derniers. Ces deux volumes égaux constituent chacun une autre partie d'un des deux volumes indépendants 16, 17. En variante, on peut prévoir que les portions planes de la paroi intérieure ne soient pas disposées à mi-hauteur du conduit d'entrée 11 et des conduits de sortie 13, mais soient décalées en hauteur si bien que les volumes que séparent ces portions planes ne soient pas égaux. Le plenum 12 est quant à lui divisé en deux volumes distincts par une portion arrondie de cette même paroi intérieure 14. Cette portion arrondie s'étend longitudinalement selon l'axe du cylindre formé par ce plenum et présente une section semi-circulaire qui s'étend de la partie inférieure du plenum 12 jusqu'à mi-hauteur des conduits de sortie 13. La portion arrondie de la paroi intérieure 14 relie les portions planes des conduits d'entrée 11 et de sortie 13 si bien que les deux volumes indépendants 16, 17 du répartiteur d'admission d'air 10 sont hermétiquement séparés l'un de l'autre. Avantageusement, chaque canal d'admission 20 comporte une paroi interne 22 qui s'étend de son embouchure jusqu'à son coude. Ces parois internes 22 sont disposées à mi-hauteur des canaux d'admission 20 de sorte que, lorsque le répartiteur d'admission d'air 10 est fixé à la culasse du moteur, les parois internes 22 prolongent ladite paroi intérieure 14 du répartiteur d'admission d'air 10 jusqu'aux coudes présentés par les canaux d'admission 20. Lorsque le moteur à combustion interne fonctionne, le flux d'air frais prélevé dans l'atmosphère débouche dans chacun des deux volumes indépendants 16, 17 formés par le répartiteur d'admission d'air 10. Les débits d'air frais pénétrant dans chacun de ces deux volumes peuvent être régulés par des dispositifs de variation de flux. Un tel dispositif peut par exemple être un système de volet obturateur disposé dans la ligne d'admission d'air, au niveau du raccordement entre la ligne d'admission et le conduit d'entré 11 du répartiteur d'admission d'air 10, et dont l'angle d'incidence modifie le débit d'air pénétrant dans chacun des deux volumes du plenum 12. Une fois ces débits d'air séparés, l'air frais s'engouffre dans les deux volumes du plenum 12 puis dans ceux des conduits de sortie 13. Les deux débits d'air se rejoignent alors dans les canaux d'admission 20 de la culasse, à proximité des soupapes d'admission 30, ce qui modifie, selon le débit circulant dans chacun des volumes indépendants 16, 17, la répartition d'air autour des soupape d'admission 30. La jonction des deux débits engendre ainsi un mouvement de tumble dans les cylindres de la chambre de combustion du moteur, c'est-à-dire un tourbillon principal d'axe normal à l'axe des cylindres. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 5 conforme à son esprit
L'invention concerne un répartiteur d'admission d'air (10) d'un moteur à combustion interne comportant un conduit d'entrée (11) débouchant dans un plénum (12) qui comporte au moins deux conduits de sortie (13).Selon l'invention, le répartiteur d'admission d'air comporte une paroi intérieure (14) divisant longitudinalement en deux volumes indépendants (16,17) le conduit d'entrée, le plenum et les conduits de sortie.
1. Répartiteur d'admission d'air (10) d'un moteur à combustion interne comportant un conduit d'entrée (11) débouchant dans un plénum (12) qui comporte au moins deux conduits de sortie (13), caractérisé en ce qu'il comporte une paroi intérieure (14) divisant longitudinalement en deux volumes indépendants (16,17) le conduit d'entrée (11), le plenum (12) et les conduits de sortie (13). 2. Répartiteur d'admission d'air selon la 1, caractérisé en ce que la paroi intérieure (14) comprend des portions droites s'étendant dans les conduits d'entrée (11) et de sortie (13) reliées les unes aux autres par une portion arrondie s'étendant dans le plenum (12). 3. Répartiteur d'admission d'air selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la paroi intérieure (14) sépare chaque conduit de sortie (13) en deux volumes égaux. 4. Répartiteur d'admission d'air selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la paroi intérieure (14) sépare le conduit d'entrée (11) en deux volumes égaux. 5. Répartiteur d'admission d'air selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique ou en aluminium. 6. Moteur à combustion interne comprenant un répartiteur d'admission d'air (10) selon l'une des 1 à 5 dont le conduit d'entrée (11) est lié à une ligne d'admission d'air et dont les conduits de sorties (13) sont liés par l'intermédiaire de canaux d'admission (20) à des cylindres d'une chambre de combustion. 7. Moteur à combustion interne selon la 6, caractérisé en ce que chaque canal d'admission (20) comporte une paroi interne (22) qui prolonge ladite paroi intérieure (14) du répartiteur d'admission d'air (10).
F
F02
F02B,F02M
F02B 31,F02M 35
F02B 31/00,F02M 35/104
FR2902765
A1
DISPOSITIF DE POSITIONNEMENT EN ROTATION A GRANDE DUREE DE VIE POUR APPLICATIONS SPATIALES
20,071,228
Le domaine de la présente invention est celui des composants de guidage pour les équipements utilisés dans les applications spatiales, telles par exemple que la fabrication de satellites, et en particulier celui des dispositifs de pointage en rotation pour appendices spatiaux. Dans les applications spatiales il est nécessaire de pouvoir orienter certains éléments d'un satellite ou d'un véhicule spatial, tels qu'une antenne, un mât, etc., dans une direction prédéterminée afin, par exemple, de les diriger vers une étoile fixe, de conserver un pointage vers un point à la surface de la terre, ou bien encore de balayer une zone particulière à la surface de la terre ou d'un astre quelconque. Ces positionnements doivent être fréquemment corrigés pour compenser d'inévitables dérives dans la tenue de cette direction et ces multiples corrections entraînent la réalisation d'un nombre important de cycles de micro-rotation pour ces appendices spatiaux et pour leurs dispositifs de guidage. Compte tenu du caractère irréversible de la mise en orbite d'un satellite, il est nécessaire de prévoir lors de la conception de l'engin spatial, une durée de vie, mesurée en nombre de cycles, très importante pour ces équipements, de façon à garantir leur capacité à résister à ces très nombreuses sollicitations. Cette phase dite de pointage fin fait généralement suite à une phase de déploiement, au cours de laquelle les appendices spatiaux sont sortis du conditionnement qui a été défini pour le lancement et sont mis en position pour assurer leur fonction. Même si dans certains cas on peut avoir besoin de recourir à des déploiements multiples, ceux-ci restent en nombre très limité (au plus quelques dizaines, voire une centaine) et ne nécessitent pas que les dispositifs de pointage soient dimensionnés de façon aussi contraignante que pour des mouvements de pointage fin. Comme ces équipements doivent fonctionner dans le vide spatial, on se heurte à un problème particulier lié à la difficulté d'assurer une bonne lubrification des parties en contact lors de ces rotations. La lubrification des pièces effectuant des déplacements linéaires est correctement résolue par l'installation de joints métalliques fixes et de soufflets refermant la zone de débattement des pièces, ce qui permet de fonctionner en ambiance lubrifiée (par bain d'huile dans une enceinte fermée) et d'autoriser des cycles de déplacement linéaires en nombre important. Cette configuration ne peut être reproduite pour des mouvements en rotation, l'étanchéité entre le dispositif de guidage et l'arbre qu'il entraîne ne pouvant être réalisée que par des joints et donc par des frottements entre les pièces tournantes. La durée de vie résultante pour de tels systèmes en est fortement dégradée. Les réalisations antérieures ont donc été obligées de choisir, pour ces mouvements en rotation, entre des systèmes à base de roulements, de paliers, rotules, ou rail à billes, etc. capables d'assurer des déplacements angulaires de grande amplitude, et des systèmes à base de composants flexibles, sans contact entre les pièces tournantes, mais qui ne permettent que des déplacements angulaires limités. Du fait d'une lubrification imparfaite, les premiers sont sensibles aux phénomènes de grippage par cohésion moléculaire des matériaux en vis-à-vis et n'ont pas une durée de vie importante. Le phénomène est encore accentué lorsqu'on veut leur faire faire des micro-mouvements, à cause de phénomènes de migration ou d'évaporation des lubrifiants. Les seconds n'ont pas besoin de lubrification et ont donc une durée de vie compatible avec l'emploi visé mais ils sont limités dans leur domaine d'utilisation par leur faible déplacement angulaire. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de positionnement en rotation capable, avec une même motorisation, de mouvements angulaires de grande amplitude à relativement faible durée de vie pour une phase dite de déploiement et de mouvements de faible amplitude à très grande durée de vie pour une phase dite de pointage fin. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de positionnement en rotation d'un élément mobile pour équipement spatial comprenant une pièce attachée à la partie fixe dudit équipement et un manche actionnant la partie mobile dudit équipement, ledit manche étant lié de façon rigide à une première bague d'un roulement à billes ou à rouleaux et ladite pièce fixe étant liée à la seconde bague dudit roulement, caractérisé en ce que la liaison entre ladite pièce fixe et la seconde bague est une liaison élastique en rotation autour de l'axe dudit roulement et en ce qu'une butée est attachée de façon rigide à une des bagues pour coopérer avec un élément attaché de façon rigide à l'autre bague, de sorte que la rotation relative des deux bagues dudit roulement est limitée angulairement. Un tel dispositif permet d'effectuer des mouvements de grande amplitude par l'intermédiaire du roulement tant qu'on est dans la phase de déploiement puis d'arrêter la rotation du roulement lorsqu'on atteint la zone de pointage fin. De façon préférentielle le positionnement angulaire de la butée sur sa bague support est réglable. Cela permet de choisir la direction à partir de laquelle sera effectué le pointage fin. Avantageusement la liaison élastique est au repos quand l'élément destiné à coopérer avec la butée n'est pas en contact avec ladite butée. Dans cette configuration les deux moyens de mise en rotation sont indépendants et n'interfèrent pas dans le positionnement de la partie mobile de l'équipement. Dans un mode préférentiel de réalisation la pièce fixe a une forme de couronne sensiblement circulaire coaxiale avec ledit roulement. De façon préférentielle la liaison élastique est assurée par des bras en matériau flexible disposés radialement entre la pièce fixe et la seconde bague. Avantageusement ledit manche est fixé sur le moyeu de la bague intérieure dudit roulement. Selon un mode préférentiel de réalisation le manche est confondu avec 25 l'élément destiné à coopérer avec la butée. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donnée à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins 30 schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif de positionnement en rotation selon un mode de réalisation de l'invention, la butée angulaire étant dans une première position ; -la figure 2 est une même vue en coupe du dispositif de positionnement en 5 rotation, la butée angulaire étant dans une seconde position ; -la figure 3 est une même vue en coupe du dispositif de positionnement en rotation, en fonctionnement au début de la phase de déploiement ; -la figure 4 est une même vue en coupe du dispositif de positionnement en rotation, en fonctionnement en fin de la phase de déploiement et au début de la 10 phase de pointage fin ; -la figure 5 est une même vue en coupe du dispositif de positionnement en rotation, en fonctionnement au cours de la phase de pointage fin. En se référant à la figure 1, on voit un dispositif de positionnement en rotation selon l'invention comprenant une couronne circulaire 1 liée à une partie fixe 15 10 de l'équipement du satellite concerné. Cette couronne 1 est reliée via des bras flexibles 4 à une seconde couronne circulaire 3 coaxiale avec la première, faisant bague extérieure d'un roulement du type à billes ou à rouleaux. La bague intérieure dudit roulement est montée sur un moyeu 2 sur lequel est fixée, via un manche de liaison 6, une pièce 1 1 de conduite en rotation de la partie mobile de l'équipement 20 du satellite concerné. Sur la bague extérieure du roulement est fixée une butée 5 sur laquelle vient s'arrêter le manche 6, de façon à empêcher la rotation du moyeu 2 au-delà de cette position de butée. En se référant aux figures 1 et 2, on voit deux positions angulairement 25 différentes de la butée 5 sur la bague extérieure 3 du roulement et subséquemment deux angles différents A' B de débattement angulaire dudit manche 6, entre une position A lorsque la pièce 11 est en début de déploiement et une position B lorsqu'elle est en fin de déploiement. En référence aux figures 3 à 5, on voit le manche 6 et la pièce 11 dans des 30 positions A, B et C correspondant respectivement aux positions de début de déploiement, de fin de déploiement et de débattement maximum dans la zone de pointage. La zone Z indique le débattement autorisé au manche 6 par la flexibilité des bras 4 lorsque ledit manche 6 est en contact avec la butée 5, c'est-à-dire lorsque le dispositif est en situation de pointage fin. On va maintenant décrire le fonctionnement de l'invention lors d'une phase de déploiement de l'équipement concerné du satellite suivie d'une phase de pointage 5 fin. Au départ l'équipement concerné du satellite est dans une position d'attente représentée par la pièce 11 dans la position A. Cette pièce doit être amenée dans la zone Z, comprise entre les positions B et C, de façon que l'équipement concerné du satellite puisse assurer sa fonction de pointage dans une direction déterminée ou de 10 balayage d'une zone terrestre. L'étendue de la zone Z est définie par l'homme du métier, lors de la conception du dispositif de positionnement en rotation, de façon à obtenir une amplitude suffisante pour couvrir les fluctuations à venir sur la direction que l'on entend poursuivre, tout en tenant compte des capacités de déformation élastique du matériau des bras flexibles 4. 15 En utilisation, préalablement à tout déploiement, la zone Z est positionnée, par l'opérateur avant le lancement ou en orbite par tout système automatique ou télécommandé prévu à cet effet, par le placement de la butée 5 en face de la direction ou de la zone à couvrir. La partie mobile de l'équipement concerné est tout d'abord mise en rotation, 20 au travers d'un moyen d'entraînement classique non représenté sur les figures, en actionnant le roulement à billes ou à rouleaux du dispositif de positionnement en rotation. A la fin du déploiement, c'est à dire lorsque la rotation de cette partie mobile a atteint le point où le manche 6 vient en contact sur la butée 5, le roulement 25 s'immobilise, c'est-à-dire que ses deux bagues restent fixes l'une par rapport à l'autre. La rotation de l'élément mobile de l'équipement concerné peut cependant se poursuivre au-delà de cette position grâce à la flexibilité des bras 4 situés entre le roulement et la partie fixe de l'équipement concerné. Le moyen d'entraînement classique poursuit son action pour positionner 30 l'élément mobile de l'équipement concerné dans la direction précise souhaitée. Ce faisant il pousse en rotation l'ensemble monobloc constitué désormais par la pièce 11, le manche 6, la butée 5 et le roulement et déforme les bras flexibles 4 jusqu'à ce que la direction souhaitée soit atteinte. La butée 5 ayant été correctement positionnée à cet effet, la pièce 11 peut se déplacer en rotation, en restant dans la zone Z qui correspond aux fluctuations à couvrir sur la direction souhaitée, sans que le roulement ne soit lui-même sollicité en rotation. L'invention permet ainsi d'effectuer les mouvements de grande amplitude, qui sont relativement peu nombreux, lors des phases de déploiement en actionnant le roulement à billes ou à rouleaux et les nombreux mouvements de faible amplitude demandés lors de la phase de pointage fin par la déformation des bras flexibles. Du fait que tous les petits mouvements sont effectués sans utilisation du roulement celui-ci est peu sollicité et ne consomme qu'un nombre limité des cycles de fonctionnement de sa durée de vie. Celle-ci est alors compatible avec celle d'un satellite, même si les conditions de lubrification ne sont pas optimales. A contrario les petits mouvements sont réalisés sans faire appel à des pièces entrant en contact entre elles, qui ne nécessitent ainsi pas de lubrification. La durée de vie du dispositif de pointage fin, mesurée en nombre de cycles de fonctionnement, est alors relativement grande. L'invention a été décrite en choisissant sur les figures un sens particulier pour la rotation du manche de la position A vers la position B. Ce choix ne constitue pas 20 une caractéristique essentielle de l'invention, le dispositif pouvant fonctionner dans les deux sens. De même le dispositif a été décrit avec des bras flexibles 4 positionnés à l'extérieur du roulement et avec le bras 6 porté par le moyeu 2 du roulement. L'invention peut également être réalisée avec des bras flexibles 4 positionnés à 25 l'intérieur du roulement, entre sa bague intérieure et une pièce fixe; le bras est alors porté par la couronne circulaire extérieure, qui dans ce cas, est mobile. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle 30 comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Dispositif de positionnement en rotation d'un élément mobile pour équipement spatial comprenant une pièce (1) attachée à la partie fixe (10) dudit équipement et un manche (6) actionnant la partie mobile (11) dudit équipement, ledit manche (6) étant lié de façon rigide à une première bague d'un roulement à billes ou à rouleaux et ladite pièce fixe (1) étant liée à la seconde bague (3) dudit roulement, caractérisé en ce que la liaison entre ladite pièce fixe (1) et la seconde bague (3) est une liaison élastique (4) en rotation autour de l'axe dudit roulement et en ce qu'une butée (5) est attachée de façon rigide à une des bagues (3) pour coopérer avec un élément (6) attaché de façon rigide à l'autre bague, de sorte que la rotation relative des deux bagues dudit roulement est limitée angulairement;
1. Dispositif de positionnement en rotation d'un élément mobile pour équipement spatial comprenant une pièce (1) attachée à la partie fixe (10) dudit équipement et un manche (6) actionnant la partie mobile (Il) dudit équipement, ledit manche (6) étant lié de façon rigide à une première bague d'un roulement à billes ou à rouleaux et ladite pièce fixe (1) étant liée à la seconde bague (3) dudit roulement, caractérisé en ce que la liaison entre ladite pièce fixe (1) et la seconde bague (3) est une liaison élastique (4) en rotation autour de l'axe dudit roulement et en ce qu'une butée (5) est attachée de façon rigide à une des bagues (3) pour coopérer avec un élément (6) attaché de façon rigide à l'autre bague, de sorte que la rotation relative des deux bagues dudit roulement est limitée angulairement. 2. Dispositif de positionnement en rotation selon la 1 dans lequel le positionnement angulaire de la butée (5) sur sa bague support (3) est réglable. 3. Dispositif de positionnement en rotation selon la 1 ou 2 dans lequel la liaison élastique (4) est au repos quand l'élément destiné à coopérer avec la butée (5) n'est pas en contact avec ladite butée. 4. Dispositif de positionnement en rotation selon l'une des 1 à 3 dans lequel la pièce fixe (1) a une forme de couronne sensiblement circulaire 20 coaxiale avec ledit roulement. 5. Dispositif de positionnement en rotation selon la 4 dans lequel la liaison élastique est assurée par des bras (4) en matériau flexible disposés radialement entre la pièce fixe (1) et la seconde bague (3). 6. Dispositif de positionnement en rotation selon l'une des 1 à 5 25 dans lequel ledit manche (6) est fixé sur le moyeu (2) de la bague intérieure dudit roulement. 7. Dispositif de positionnement en rotation selon la 6 dans lequel le manche (6) est confondu avec l'élément destiné à coopérer avec la butée. 8. Système de guidage pour équipement spatial comportant un dispositif de 30 positionnement selon l'une des 1 à 7. 9. Equipement spatial comportant un système de guidage selon la 8.
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CLAVIER POUR APPAREILS PORTABLES DE TYPE TELEPHONES OU ORDINATEURS DE POCHE
20,070,817
Clavier pour appareils portables de type téléphones ou PDA Introduction : la présente invention concerne un clavier pour téléphones portables ou ordinateurs de poche optimisé pour la rapidité de saisie d'un texte en s'appuyant sur les spécificités de la langue de l'utilisateur. Le domaine technique auquel se rapporte ce clavier est un système de saisie manuelle d'informations constituant une interface homme/machine caractérisée par la disposition des caractères disponibles sur chaque touche et la disposition de chaque touche dans l'espace du clavier. L'état de la technique antérieure la plus proche de ce nouveau clavier est une disposition des lettres suivant l'ordre alphabétique dans l'espace du clavier à raison de trois ou quatre lettres par touche, chaque caractère pouvant être saisi en fonction du nombre de pressions que l'utilisateur effectue, correspondant à la place qu'occupe le caractère dans la représentation de la touche sur le clavier ou sur l'écran du dispositif portable. Un logiciel d'écriture intuitive s'appuyant sur les combinaisons de lettres possibles mises en parallèle avec un dictionnaire de noms communs de la langue de l'utilisateur peut être utilisé avec le support du clavier tel qu'il vient d'être décrit. Par la suite, on nommera le clavier actuel le clavier (3), ce même clavier associé à ce logiciel le (2), et le nouveau clavier que cette description présente : le clavier (1). Le problème sous-jacent décomposé en la somme des trois sous problèmes, qui sous-tendent des aberrations, est le suivant : Un clavier portable (petit->moins de touches-> ...) est moins rapide qu'un clavier de PC (ordinateur personnel). Problème technique : la technologie actuelle de systèmes portables de saisie d'informations (clavier d'appareils portables) ne peut pas être utilisée comme un clavier de PC, ce qui implique que son exploitation est limitée par rapport à celle des claviers de PC. La technologie présentée ici (clavier (1)) permet, par une combinaison adéquate des trois facteurs de vitesse de frappe, de saisir un texte plus ou moins aussi rapidement que s'il avait été saisi à l'aide d'un clavier d'ordinateur. •Problèmes techniques relatifs au mode de fonctionnement du clavier (2) et du clavier (3) -1 Lorsqu'il veut saisir noms propres, anglicismes, numéros, abréviations, vocabulaire 40 argotique, adresses de courriel, ... soit tout ce qui ne figure pas dans un dictionnaire de noms communs, l'utilisateur du clavier (2) doit écrire en appuyant un nombre de fois qui n'est pas légitime sur chaque touche, c'est-à-dire qui ne rend pas compte de la fréquence d'utilisation du caractère qu'il veut saisir : Ex : en français, la lettre `s' est environ 200 fois plus utilisée que le `w'. 45 Or, paradoxalement, le `w' est 4 fois plus accessible que le `s' sur le clavier abc. Cela constitue une aberration que le clavier izy ici dévoilé corrige. Ceci est généralisable à l'intégralité d'un texte saisi à l'aide du clavier traditionnel (3). -2 Le clavier de téléphone portable tel qu'il est actuellement ne peut pas être utilisé comme celui d'un ordinateur, caractérisé par le fait qu'il permet une anticipation de la pression d'une 1 touche sur l'autre : on peut positionner un doigt sur une touche pendant qu'un autre doigt appuie sur une autre touche. Cette caractéristique est le facteur de rapidité de frappe le plus important d'un clavier de PC. Dans le cas de tous les claviers de téléphones actuels, on ne peut anticiper la frappe d'une 5 touche sur une autre statistiquement qu'une fois sur deux, ce qui est bien évidemment loin d'être le maximum que l'on peut atteindre. -3 Lorsque l'on veut saisir deux lettres disponibles sur la même touche, il est nécessaire soit d'attendre le repositionnement du curseur entre les deux lettres, soit d'appuyer sur une touche spéciale. 10 ->Tous ces problèmes sont autant de facteurs qui tendent à ralentir la saisie de tout texte. ->Le clavier (1) apporte des solutions à ces problèmes qui constituent des facteurs de vitesse. Solution technique apportée par le clavier (1 à ce problème : Le clavier (1) est construit comme suit, suivant l'ordre d'importance des facteurs de 20 rapidité inhérents à tout clavier n'utilisant que deux pouces (condition nécessaire remplie par tout clavier de téléphone portable) : -1->La position relative de chaque caractère sur chaque touche est déterminée en fonction de sa fréquence d'utilisation dans la langue de l'utilisateur : ainsi, sur un clavier de N touches, 25 les N caractères les plus utilisés seront présents en première position (accessibles par une simple pression), les N suivants en deuxième position (deux pressions),... -3->Sur chaque touche, les caractères disponibles sont peu, ou, dans la mesure du possible, pas compatibles entre eux : c'est à dire qu'ils ne se suivent que très peu ou pas du tout, dans un sens comme dans l'autre, dans l'ensemble des mots de la langue de l'utilisateur. 30 Pour saisir deux fois à la suite la même lettre, on dispose d'une touche de dédoublement (ex : en français, 11 caractères peuvent se dédoubler) qui a pour but de saisir deux mêmes lettres à la suite (comme dans le mot `accessible'). -2->La position de chaque touche ainsi obtenue dans l'espace du clavier est déterminée de sorte à permettre l'alternance des deux pouces : la règle respectée par le clavier (1) est la 35 suivante : plus les caractères d'une touche sont statistiquement compatibles avec les caractères d'une autre touche, plus ces deux touches doivent être éloignées selon l'horizontale. Enfin, le nombre N de touches composant le clavier sera lié au rendement que le constructeur 40 désirera associer au clavier (plus N est grand, moins on aura de pressions à effectuer mais moins le clavier sera ergonomique : l'ergonomie étant liée notamment à la taille des touches) Technologie employée par le clavier (1) : Ce clavier présentera la technologie des claviers programmables : chaque touche peut afficher 45 plusieurs choses différentes en fonction de ce que l'on veut lui associer comme caractères disponibles :ex : appuyer sur la touche `ponctuation' fera afficher par les autres touches un signe de ponctuation par touche, idem pour les chiffres et les symboles fréquemment employés comme {, @, ou encore . Appuyer une fois sur la touche `ponctuation' puis sur un signe de ponctuation fera revenir le 50 clavier à sa représentation initiale (les lettres), alors que la touche `chiffres' permettra de 15 2 sélectionner une suite de taille arbitraire de chiffres ou de symboles sans que le clavier ne reprenne sa configuration initiale après la sélection de chaque chiffre ou symbole. Appuyer de nouveau sur la touche `ponctuation' ou `chiffres' refera apparaître le clavier initial (les lettres). L'utilisation de la technologie des claviers programmables à cristaux liquides permet, grâce aux différentes combinaisons de touches que l'on peut programmer, de réduire le nombre total de touches du clavier : selon le stade d'exploitation du téléphone, on peut soit naviguer dans un menu à l'aide de touches multidirectionnelles, soit saisir un numéro de téléphone avec un clavier numérique, soit naviguer dans une page web ou dans un fichier ouvert en écriture (backspace, shift, directionnelles,...) ou tout simplement faire des choix parmi ceux proposés (chaque choix correspondra à une touche),... Une telle combinaison de touches rendue possible par une telle technologie est garante d'un 15 nombre restreint de touches qui constitue une caractéristique avantageuse d'un clavier de téléphone portable ergonomique. Les avantages procurés par ce clavier sont doubles : - Ce clavier (1) tire profit des caractéristiques de la langue de l'utilisateur pour permettre une 20 vitesse de frappe optimale. - Ce clavier (1) utilise la technologie des claviers programmables pour permettre une interface plus intuitive entre l'homme et la machine. Vitesse et interface optimisées sont garantes d'une utilisation simplifiée du clavier et par là 25 même de son attrait en tant que produit. Ce clavier peut figurer aussi bien sur les téléphones portables que sur les smartphones ou encore les PDA (ordinateurs de poche), soit sur tout dispositif portable permettant la saisie de textes. 30 En ce qui concerne les PDA à écran tactile, on peut imaginer une coque en plastique qui se rabat sur l'écran et comportant des touches transparentes qui dont l'ensemble, associé à l'écran tactile, constituerait un clavier programmable multi usages. 35 40 45 50
La présente invention est un clavier pour téléphones portables et ordinateurs de poche dont la méthode d'élaboration s'appuie sur les spécificités de la langue de l'utilisateur pour permettre une vitesse de frappe entre 2.5 et 3 fois plus élevée que celle permise avec un clavier 'abc' traditionnel et jusqu'à 25% plus rapide que ce même clavier associé à un logiciel d'écriture intuitive.Il s'appuie notamment sur la technologie des claviers programmables utilisant un affichage sur touches à cristaux liquides.En voici un exemple d'implémentation pour un utilisateur français :
1) Clavier pour téléphones portables dont chaque touche correspond à plusieurs caractères que l'utilisateur peut sélectionner en pressant successivement le nombre de fois convenu associé à ce caractère caractérisé en ce que la disposition des caractères sur chaque touche ainsi que la disposition de chaque touche dans le clavier est fonction de la langue de l'utilisateur. 2) Clavier selon la 1) caractérisé en ce que les lettres sont arrangées en fonction de leur fréquence d'utilisation : plus une lettre est fréquemment utilisée dans la langue de l'utilisateur, moins il faut effectuer de pressions consécutives sur la touche correspondante pour la saisir. 3) Clavier selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que sur chaque touche, les lettres présentes sont statistiquement très peu, ou, dans la mesure du possible, pas compatibles entre elles (se suivent peu ou pas du tout dans les mots composant la langue de l'utilisateur). 4) Clavier selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une touche spéciale permettant de saisir une deuxième fois le caractère qui vient d'être saisi. 5) Clavier selon l'une des précédentes caractérisé en ce que plus les lettres d'une touche sont compatibles avec les lettres d'une autre touche, plus ces deux touches sont espacées suivant l'horizontale dans l'espace du clavier. 6) Clavier selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une touche `ponctuation' qui, suite à sa pression, change la configuration du clavier pour rendre disponibles tous les signes de ponctuation répartis de ce fait sur le maximum d'espace (clavier en souligné sur le schéma). 7) Clavier selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une touche `chiffres' qui, suite à sa pression, fait apparaître un clavier numérique pouvant être agrémenté de symboles couramment utilisés comme {, @, ou encore O (clavier en clair non souligné sur le schéma) et permettant de saisir successivement plusieurs chiffres ou symboles.Il comporte de même une touche `chiffres' qui, par sa pression, fait apparaître un clavier numérique agrémenté de symboles couramment utilisés comme {, @, ou encore O (clavier en vert sur le schéma). Alors que pour repasser d'un clavier de signes de ponctuation au clavier initial (les lettres), il suffit de sélectionner un seul signe de ponctuation, le clavier numérique repassera en mode initial par une pression finale de la touche `chiffres'. Appuyer de nouveau sur la touche `ponctuation' ou `chiffres' refera apparaître le clavier initial (les lettres). Le clavier (1) se trouve être ainsi plus ergonomique que les clavier actuels, ce qui a pour effet de faciliter son utilisation. 20 25 30 35 40 45 50 5
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FR2899299
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LA DETERIORATION, NOTAMMENT PAR DEFORMATION, DE DEUX PIECES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE POUVANT PENETRER L'UNE DANS L'AUTRE
20,071,005
Dispositif de protection contre la détérioration, notamment par déformation, de deux pièces d'un véhicule automobile pouvant pénétrer l'une dans l'autre " La présente invention concerne un dispositif de protection contre la détérioration, notamment par déformation, de deux pièces d'un véhicule automobile pouvant pénétrer l'une dans l'autre. La conception de l'architecture d'une carrosserie d'un véhicule automobile conduit à réduire l'encombrement de ses différentes pièces constitutives, et, par conséquent à gérer de façon rigoureuse les jeux fonctionnels entre ces pieces tenant compte des situations de vie du véhicule pouvant conduire à une détérioration des pièces interférant les unes avec les autres accidentellement, par exemple lors du roulage du véhicule ou lors d'un choc sur ces pièces en position de parking du véhicule. La figure 1 représente deux pièces respectivement intérieure 1 et extérieure 2 d'un véhicule, la pièce extérieure 2 exigeant avec son environnement un jeu fonctionnel J représenté par la zone hachurée et qui interfère avec la pièce intérieure 1. Ainsi, par exemple, lors d'un choc appliqué sur la pièce extérieure 2, celle-ci peut venir en contact avec la pièce intérieure 1 pour la déformer et,le cas échéant, la rompre accidentellement. Cette situation est représentée concrètement en figure 2 selon laquelle la pièce 1 est constituée par un longeron interne 10 du véhicule dont une extrémité 12 est obturée par un moyen d'obturation rigide 14 solidaire de cette extrémité, et la pièce 2 est constituée par un anneau de remorquage dont la tige 16a est solidaire par vissage au travers d'un un moyen de fixation 17 d'un absorbeur de choc 18 du véhicule situé en prolongement du longeron 10. La tige 16a de l'anneau de remorquage 16 s'étend ainsi sensiblement coaxialement au longeron 10 en regard du moyen d'obturation 14. Lors du vissage de la tige 16a de l'anneau de remorquage 16, la tige 16a est déplacée dans l'extrémité 12 du longeron 10 pour contacter le moyen d'obturation 14 qui peut être détérioré. Cette situation prévaut également en cas de choc appliqué à l'anneau de remorquage 16. Dans ces conditions, le moyen d'obturation n'assure plus sa fonction de barrière d'étanchéité vis-à-vis des entrées dans le longeron 10 de poussière, d'eau et de bruit provenant de l'extérieur du véhicule. Une solution pour résoudre ce problème consiste à prévoir, comme visible sur la figure 3, un dégagement ou 15 une ouverture 4 dans la pièce intérieure 1. Cependant, cette solution connue ne résout pas les problèmes d'étanchéité, puisque la poussière, l'eau et le bruit provenant de l'extérieur du véhicule peuvent pénétrer dans la pièce 1. 20 Le but de l'invention est de proposer un dispositif qui est capable d'isoler parfaitement un espace interne délimité par une pièce intérieure du véhicule des agressions extérieures et qui ne puisse pas être détérioré par une autre pièce extérieure voisine pouvant 25 pénétrer, soit accidentellement, soit de par son montage sur le véhicule, dans la pièce intérieure. Pour atteindre ce but, l'invention propose un dispositif de protection contre la détérioration, notamment par déformation de deux pièces d'un véhicule 30 automobile pouvant pénétrer l'une dans l'autre, et qui est caractérisé en ce qu'il comprend un moyen réalisé en un matériau élastiquement déformable obturant de façon étanche une ouverture de l'une des deux pièces pour permettre à l'autre pièce de déformer élastiquement le 35 moyen obturateur en pénétrant dans l'ouverture de la pièce pourvue du moyen obturateur. Grâce à ce moyen obturateur élastiquement déformable, une étanchéité parfaite de l'espace interne délimité par la pièce intérieure du véhicule automobile face aux agressions extérieures est obtenue, tout en permettant à la pièce extérieure de pénétrer dans la pièce intérieure sans détériorer le moyen obturateur ni la pièce intérieure 1. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen obturateur comprend une membrane en forme de soufflet permettant d'épouser la forme de l'autre pièce du véhicule lorsqu'elle pénètre dans l'ouverture de la pièce pourvue du moyen obturateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen obturateur est réalisé en un matériau élastomère Selon une première application de l'invention, la pièce pourvue du moyen obturateur est constituée par un longeron creux dont l'une des extrémités ouverte est obturée de façon étanche par le moyen obturateur et l'autre pièce est constituée par un anneau de remorquage à tige solidaire par vissage d'un absorbeur de choc du véhicule en prolongement du longeron, la tige étant située en regard du moyen obturateur de l'extrémité du longeron et pouvant être vissée pour pénétrer automatiquement dans le corps creux du longeron interne suivant sa direction longitudinale vers le moyen obturateur pour le déformer élastiquement. Selon une autre application de l'invention, la pièce pourvue du moyen obturateur est constituée par un panneau arrière du véhicule, délimitant le volume du coffre du véhicule, et l'autre pièce est constituée par un axe central longitudinal dont une extrémité est solidaire d'une poutre pare-choc transversale élastiquement déformable en direction longitudinale du véhicule, et l'autre extrémité libre opposée est logée à coulissement dans un orifice du panneau arrière situé en regard du moyen obturateur coaxialement à l'ouverture obturée par ce moyen de manière que lors d'un choc appliqué sur la poutre pare-choc, celle-ci se déforme élastiquement pour amener l'extrémité libre de l'axe central à déformer élastiquement le moyen obturateur à l'intérieur du coffre du véhicule. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux pièces du véhicule sont séparées l'une de l'autre suivant un jeu fonctionnel réduit. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen obturateur est solidarisé à sa pièce correspondante 10 par soudage, collage ou analogue. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif de protection tel que défini ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de la 15 présente invention ressortiront de la description ci-après faite en référence aux figures. Dans ces figures : - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'une pièce intérieure d'un véhicule séparée fonctionnellement d'une pièce extérieure du véhicule 20 selon l'art antérieur ; la figure 2 est une vue schématique en coupe, donnant un exemple d'application de l'art antérieur de la figure 1 et dans lequel la pièce intérieure est constituée par un longeron et la pièce extérieure est 25 constituée par un anneau de remorquage d'un véhicule automobile ; - la figure 3 est une vue en coupe représentant une solution connue permettant à une pièce d'un véhicule de pénétrer dans une autre pièce du véhicule sans la 30 détériorer ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe d'un dispositif de protection comprenant un moyen obturateur selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en coupe montrant un 35 longeron du véhicule obturé à son extrémité ouverte par le moyen obturateur selon l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective dans laquelle la pièce intérieure est constituée par un panneau arrière d'un coffre et la pièce extérieure est constituée par un axe central d'une poutre pare-choc arrière ; - la figure 7 est une vue en coupe dans un plan horizontal contenant la ligne VII-VII de la figure 6. Les références des éléments constitutifs communs à l'art antérieur illustré aux figures 1 à 3 et à l'invention sont reprises dans les figures 4 à 7. En référence à la figure 4, la pièce intérieure 1 du véhicule comprend une ouverture 4 au travers de laquelle la pièce extérieure 2 peut pénétrer sans détériorer la pièce 1. Selon l'invention, un moyen élastiquement déformable 5 obture de façon étanche l'ouverture 4 de la pièce 1. Ce moyen obturateur peut être solidarisé à la pièce intérieure 1, par soudage, collage ou analogue. De préférence, le moyen obturateur 5 est constitué par une membrane élastiquement déformable réalisée en un matériau élastomère et peut avoir une forme initiale en soufflet, c'est-à-dire, présentant une section ondulée 6. Cette membrane présente la même forme externe que celle de l'ouverture 4, par exemple circulaire, et a son bord périphérique fixé sur le bord périphérique correspondant de l'ouverture 4 pour obturer ainsi complètement et de façon étanche cette ouverture. La géométrie, épaisseur et caractéristique de la matière sont telles que lors des situations d'interférence la membrane ne se déchire pas. Lors du retrait de la pièce pénétrante, le moyen obturateur revient dans sa position initiale en conservant les propriétés mécaniques d'étanchéité à l'eau, à la poussière, aux odeurs et d'isolation acoustique. Pour des facilités de réalisation la membrane peut être constituée vers la périphérie en liaison avec l'ouverture 4 d'une matière plastique sur laquelle on surmoule la membrane. On bénéficie de rigidité à la périphérie et de souplesse et déformation en partie centrale. Le jeu fonctionnel J, représenté en figure 4 par la 5 zone hachurée, permet à la pièce 2 d'interférer avec la pièce 1. Lors d'un choc appliqué sur la pièce extérieure 2, ou lors du montage de la pièce 2 sur le véhicule, celle-ci se déplace vers la pièce intérieure 1 en pénétrant 10 dans l'ouverture 4 de cette dernière et déformant élastiquement le moyen obturateur 5 dans l'espace délimité par la pièce 1. Le contact entre la pièce extérieure 2 et ce moyen obturateur fait que ce dernier va se déformer en épousant 15 en partie la forme d'extrémité de la pièce extérieure 2 sans qu'il subisse une détérioration. De plus, le moyen obturateur 5 revient à sa forme initiale une fois que le contact entre la pièce extérieure 2 et lui-même n'est plus établi. 20 Dans ces conditions, la barrière d'étanchéité, vis-à-vis des entrées dans la pièce intérieure 2 de poussière, d'eau et de bruit provenant de l'extérieur du véhicule, assurée par le moyen obturateur 5 n'est pas rompue. 25 Cette situation est représentée concrètement en figure 5. Ainsi, la pièce intérieure 1 qui est un longeron interne 10 du véhicule a son extrémité 12 obturée par le moyen obturateur 5 élastiquement déformable. 30 La pièce extérieure 2 est un anneau de remorquage 16 visible en traits mixtes et qui est solidarisé à l'absorbeur de choc 18, par vissage au travers du moyen de fixation 17 de l'absorbeur de choc 18, prolongeant le longeron 10. 35 Lors du vissage de l'anneau de remorquage 16, la tige 16a de cet anneau est poussée à l'intérieur du longeron 10, contactant ainsi le moyen obturateur 5 qui se déforme élastiquement dans le longeron 10. Lors du montage de l'anneau de remorquage par vissage, le moyen obturateur 5 se déforme en épousant la forme d'extrémité de la tige 16a, comme représenté en traits mixtes, et par conséquent, il ne sera pas détérioré. Dans ces conditions, la fonction d'étanchéité assurée par le moyen obturateur est préservée. Quand l'anneau de remorquage 16 est retiré le moyen obturateur 5 revient à sa forme initiale en soufflet, et sa fonction de barrière d'étanchéité continue à être assurée. L'application à l'anneau de remorquage illustre l'intérêt du concept de l'invention on rapporte occasionnellement pendant la durée d'utilisation du véhicule un élément, tel que cet anneau de remorquage, qui nécessite classiquement de construire une étanchéité dans le corps creux constitué par le longeron interne 10 qui tienne compte des proximités. L'invention évite ainsi la construction d'une pièce d'obturation 14 décrite en référence à la figure 2 et difficile à réaliser avec le volume. En référence aux figures 6 et 7, la pièce intérieure est constituée par un panneau arrière 29, disposé transversalement à la direction longitudinale XX' du véhicule et délimitant le volume du coffre du véhicule. Deux organes d'amortissement de choc 30 et 31 sont prévus à chaque extrémité 29a et 29b du panneau arrière 29 et s'étendent parallèlement à la direction longitudinale XX'. Ces organes soutiennent une poutre pare-choc arrière 37 montée transversalement à la direction 35 longitudinale XX'. La poutre pare-choc 37 est élastiquement déformable vers le coffre du véhicule lors d'un choc appliqué à celle-ci. La pièce extérieure est constituée par un axe central longitudinal 35 dont une extrémité 35a est solidaire de la poutre pare-choc 37 et l'autre extrémité opposée 35b est libre. L'extrémité libre 35b est logée à coulissement dans un orifice 33 d'un fourreau externe 38 du panneau arrière 29 et situé en regard du moyen obturateur 5. L'orifice 33 est coaxialement disposé face à l'ouverture 4 du panneau arrière 29 obturée par le moyen obturateur 5. Le moyen obturateur 5 est disposé sensiblement transversalement à l'axe central 35, en ayant son bord périphérique fixé entre le bord périphérique de l'ouverture 4 du panneau 29 et une face interne 38a du fourreau 38 transversale à l'axe 35, le fourreau 38 constituant un élément de coulissement et de renfort sur le panneau 29. En position normale statique, c'est-à-dire en l'absence de choc sur la poutre pare-choc 37, l'axe central 35 n'est pas en contact avec le moyen obturateur 5. Lors d'un choc appliqué sur la poutre 37, celle-ci se déforme en s'enfonçant vers le coffre du véhicule. La poutre 37 entraîne dans sa déformation l'axe central 35 qui est poussé vers le moyen obturateur 5 qui se déforme alors élastiquement dans le coffre en épousant la forme d'extrémité de l'axe central 35, comme représenté en traits mixtes en figure 7. Quand le choc n'est plus appliqué à la poutre pare-choc 37, cette poutre et, par conséquent, l'axe central 35 ainsi le moyen obturateur 5 reviennent à leur position initiale. De ce fait, l'axe central 35 ne sera pas visible à l'intérieur du coffre après le choc. Le moyen obturateur 5 de l'invention permet d'obtenir une étanchéité parfaite de l'espace interne délimité par la pièce intérieure du véhicule vis-àvis d'entrées de poussière, d'eau ou d'air. Le moyen obturateur 5 élastiquement déformable selon la présente invention présente un autre avantage. Grâce à sa forme standard, il peut être fabriqué en grande quantité et utilisé dans tout type de véhicule. De plus, une mise au point sur le moyen obturateur 5 n'est pas nécessaire si la valeur d'interférence définie par le jeu fonctionnel entre la pièce extérieure 2 et la pièce intérieure 1 est modifiée en cours de réalisation. La mise au point de l'obturateur peut être réalisée par une augmentation de l'épaisseur pour traiter un risque de perforation
L'invention concerne un dispositif de protection contre la détérioration, notamment par déformation, de deux pièces d'un véhicule automobile pouvant pénétrer l'une dans l'autre.Le dispositif (3) de l'invention comprend un moyen (5) réalisé en un matériau élastiquement déformable obturant de façon étanche une ouverture (4) de l'une des deux pièces (1) pour permettre à l'autre pièce (2) de déformer élastiquement le moyen obturateur (5) en pénétrant dans l'ouverture (4) de la pièce (1) pourvue du moyen obturateur (5).L'invention trouve son application dans le domaine des véhicules et plus particulièrement les véhicules automobiles.
1. Dispositif (3) de protection contre la détérioration, notamment par déformation de deux pièces (1) et (2) d'un véhicule automobile pouvant pénétrer l'une dans l'autre, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (5) réalisé en un matériau élastiquement déformable obturant de façon étanche une ouverture (4) de l'une des deux pièces (1 ; 10 ; 29) pour permettre à l'autre pièce (2 ; 16 ; 35) de déformer élastiquement le moyen obturateur (5) en pénétrant dans l'ouverture (4) de la pièce pourvue du moyen obturateur (5). 2. Dispositif (3) selon la 1, dans lequel le moyen obturateur (5) comprend une membrane en forme de soufflet permettant d'épouser la forme de l'autre pièce (2 ; 16 ; 35) du véhicule lorsqu'elle pénètre dans l'ouverture (4) de la pièce (1 ; 10 ; 29) pourvue du moyen obturateur (5). 3. Dispositif (3) selon l'une des 1 20 ou 2, dans lequel le moyen obturateur (5) est réalisé en un matériau élastomère. 4. Dispositif (3) selon l'une des 1 à 3, dans lequel la pièce pourvue d'un moyen obturateur (5) est constituée par un longeron (10) creux dont l'une 25 des extrémités ouverte (12) est obturée de façon étanche par le moyen obturateur (5) et l'autre pièce est constituée par un anneau de remorquage à tige (16) solidaire d'un absorbeur de choc (18) du véhicule en prolongement du longeron (10), la tige étant située en 30 regard d'un moyen obturateur de l'extrémité du longeron et pouvant être vissé suivant sa direction longitudinale vers le moyen obturateur (5) pour le déformer élastiquement. 5. Dispositif (3) selon l'une quelconque des 35 1 à 3, dans lequel la pièce pourvue du moyen obturateur (5) est constituée par un panneau arrière (29) du véhicule, délimitant le volume du coffredu véhicule, et l'autre pièce est constituée par un axe central (35) longitudinal dont une extrémité (35a) est solidaire d'une poutre parechoc transversale (37) élastiquement déformable en direction longitudinale XX' du véhicule, et l'autre extrémité libre opposée (35b) est logée à coulissement dans un orifice (33) du panneau arrière (29), et est située en regard du moyen obturateur (5) coaxialement à l'ouverture obturée (4) par ce moyen de manière que, lors d'un choc appliqué sur la poutre pare-choc (37), celle-ci se déforme pour amener l'extrémité libre (35b) de l'axe central (35) à déformer élastiquement le moyen obturateur (5) à l'intérieur du coffre du véhicule. 6. Dispositif (3) selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les deux pièces (1 ; 10 ; 29) et (2 ; 16 ; 35) du véhicule sont séparées l'une de l'autre suivant un jeu fonctionnel (J) réduit. 7. Dispositif (3) selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le moyen obturateur (5) est solidarisé à sa pièce correspondante par soudage, collage ou analogue. 8. Véhicule automobile comprenant au moins un dispositif (3) selon l'une quelconque des précédentes.25
F,B
F16,B60
F16J,B60R
F16J 15,B60R 13
F16J 15/50,B60R 13/06,F16J 15/52
FR2899834
A1
DISPOSITIF DE COUPE DE MASQUE
20,071,019
La présente invention concerne un dispositif de coupe d'articles de masquage d'une partie d'un objet tel qu'un véhicule afin de protéger cette partie de salissures pouvant intervenir lors de la peinture d'une autre partie dudit objet. Ainsi, avant de peindre un véhicule, il est connu de procéder au masquage ou marouflage des parties du véhicule qui ne doivent pas être peintes. Ces parties du véhicule ne devant pas être peintes peuvent inclure les vitres, à savoir le pare-brise, la lunette arrière, les vitres latérales, les optiques des feux de signalisation, les rétroviseurs extérieurs mais également d'autres pièces telles que les roues, les enjoliveurs ou pare-chocs ou bien encore d'autres parties de la carrosserie du véhicule ne devant pas être peintes. On a bien entendu proposé plusieurs procédés de fabrication permettant d'obtenir facilement de tels masques. Ainsi dans la demande WO 02/29767 on a proposé un masque de protection d'une partie d'un véhicule qui est réalisé dans un matériau en feuille et dont le contour est curviligne en partie au moins et généralement en totalité, le contour du masque correspondant précisément après déformation du masque en le plaquant contre ladite partie de véhicule au contour de cette partie. Un tel masque est en général produit en grande quantité. Dans la demande FR 2 844 470, on propose un procédé de fabrication d'un masque à l'unité et à la demande, c'est-à-dire des masques de protection d'une quelconque partie vitrée. Pour ce faire, on propose un dispositif de coupe comprenant un support de matériau en feuille, des moyens de maintien dudit matériau pour maintenir temporairement celui-ci sur le support et des moyens de coupe pour découper le masque dans le matériau maintenu contre une face du support, les moyens de coupe étant associés à des moyens de déplacement pour provoquer un déplacement relatif de l'outil de coupe et du support. Ainsi, on propose de plaquer le matériau en feuille contre le support à l'aide d'une mise en dépression de cavités communiquant avec des orifices ménagés sur le support, le papier étant entraîné en déplacement relatif à l'aide du rouleau d'alimentation en papier qui déroule ou ré-enroule le papier et du support lui-même monté en rotation. A ce dispositif sont bien entendus associés un programme commandant l'outil de coupe et son déplacement en fonction de données géométriques bidimensionnelles de masque ou de données tridimensionnelles de parties non à peindre qui sont enregistrées dans une base de données reliées à l'unité. Toutefois, on a pu noté qu'une telle machine était relativement encombrante et relativement complexe à mettre en oeuvre puisqu'elle fait intervenir un compresseur pour provoquer la dépression permettant de plaquer le matériau en feuille contre le support afin d'effectuer la coupe. Par ailleurs, se pose également le problème du déplacement relatif du support par rapport à l'outil de coupe pouvant générer un bourrage du papier ainsi que celui des chutes de papier car lorsqu'on récupère le masque séparé du matériau en feuille, il convient également de récupérer la chute du matériau en feuille résultant. La présente invention a donc pour but de propose un dispositif de coupe permettant de réaliser lui aussi la découpe d'un masque à l'unité et à la demande mais qui ne présente pas les inconvénients ci-dessus mentionnés. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de coupe de masque de marouflage d'une partie d'un objet à peindre, à partir d'un matériau en feuille, comprenant notamment un support pour le matériau en feuille, des moyens de coupe pour découper un masque dans ledit matériau en feuille sur le support associés à des moyens de déplacement desdits moyens de coupe par rapport au support, ainsi que des moyens d'alimentation en matériau en feuille pour amener le matériau en feuille sur le support, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de récupération du masque découpé et des moyens de récupération du matériau en feuille après la coupe du masque, lesdits moyens d'alimentation et lesdits moyens de récupération du matériau en feuille étant agencés de manière à entraîner en déplacement de manière tendue sur le support, ledit matériau en feuille en regard des moyens de coupe. Ainsi de manière avantageuse dans un dispositif selon l'invention, il n'est plus nécessaire de prévoir des moyens de maintien spécifiques du matériau en feuille sur le support pour réaliser la découpe du masque puisque c'est la tension exercée sur le matériau en feuille par les moyens d'alimentation et de récupération dudit matériau en feuille qui le maintient sur le support et cette découpe est obtenue par le déplacement relatif du matériau en feuille par rapport aux moyens de coupe et au support. Ainsi, les moyens de coupe peuvent être entraînés en déplacement perpendiculairement à la direction de déplacement du matériau en feuille, et sont entraînables entre une position de coupe abaissée vers le support et une position de non coupe écartée du support. On simplifie donc également avantageusement les commandes des moyens de coupe. De préférence, les moyens de coupe sont constitués d'au moins un outil de coupe tel que lame de coupe, laser, jet d'eau, jet et pression d'air. Lorsqu'on prévoit un seul outil de coupe, la découpe se fera par l'entraînement en déplacement du matériau en feuille dans un sens puis dans le sens opposé par rapport au support et au déplacement transversal dudit outil de coupe. De manière préférée, on prévoit deux outils de coupe se déplaçant transversalement, de préférence sur une même ligne, ce qui permet de cette manière de découper le masque en entraînant le matériau en feuille uniquement dans le sens de son déplacement des moyens d'alimentation vers les moyens de récupération, par rapport aux deux outils de coupe. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les moyens d'alimentation en matériau en feuille sont constitués d'un rouleau d'alimentation en matériau en feuille et les moyens de récupération sont constitués d'un rouleau autour duquel se ré enroule le matériau en feuille une fois le masque découpé et séparé dudit matériau en feuille. Chacun des rouleaux d'alimentation et de récupération est entraîné en rotation à l'aide d'un moteur, la commande de la vitesse et du sens de rotation de l'un et de l'autre moteur permettant le maintien en tension du matériau en feuille et son déplacement relatif par rapport au support et aux moyens de coupe lors de la coupe du masque. De manière préférée, des rouleaux de renvoi dudit matériau en feuille sont également interposés pour l'un entre le rouleau d'alimentation et le support et pour l'autre entre le support et le rouleau de récupération. Les extrémités de ces rouleaux de renvoi sont de préférence logées dans des guides le long desquelles elles peuvent coulisser, de manière à faire varier la tension du matériau en feuille. De préférence, le dispositif selon l'invention comporte en outre une unité électronique reliée aux moyens de déplacement des moyens de coupe ainsi qu'aux actionneurs de moyens d'alimentation et de récupération du matériau en feuille ainsi qu'un programme pour commander les moyens de coupe et leur déplacement ainsi que le déplacement dudit matériau en feuille en fonction de données géométriques bidimensionnelles de masques ou de données tridimensionnelles de partie vitrée qui sont enregistrées dans une base de données reliée à ladite unité électronique. On peut également prévoir que les données permettent de réaliser également un masque comportant un trou ou plus, à la manière d'un pochoir. On décrira maintenant un exemple de réalisation de l'invention plus en détail en référence aux dessins dans lesquels : La figure 1 représente une vue en coupe schématique d'un exemple de réalisation d'un 25 dispositif selon l'invention ; La figure 2 représente une vue en perspective avant d'un dispositif selon l'invention ; et La figure 3 représente une vue du dessus d'une feuille de matériau en feuille pour un 30 dispositif selon l'invention.20 Le dispositif selon l'invention dans l'exemple représenté, comporte un socle 1 sur lequel est fixé, par l'intermédiaire de pieds 2, un support 3 présentant une surface extérieure de préférence courbe 3a sur laquelle sera tendue le matériau en feuille 4. Un rouleau d'alimentation 5 dudit matériau en feuille 4 est fixé lui aussi sur le socle 1 de manière à être entraîné en rotation par un moteur pour dérouler le matériau en feuille 4 vers le support 3. De l'autre côté du support 3, on positionne un rouleau de récupération 6 du matériau en feuille 4, également agencé pour être entraîné en rotation par un moteur pour ré enrouler le matériau en feuille 4, une fois le support 3 passé. Le rouleau de récupération 6 pourrait être placé du même côté du support 3 que le rouleau d'alimentation 5, par un jeu approprié de rouleaux de renvoi du matériau en feuille 4. De préférence de manière à favoriser l'entraînement en déplacement sous tension du matériau en feuille 4 par rapport au support 3 et l'obtention d'un dispositif compact présentant un faible encombrement, le dispositif comporte également des rouleaux de renvoi 7 et 8 dudit matériau en feuille 4 interposés respectivement entre le rouleau d'alimentation 5 et le support 3 et entre le support 3 et le rouleau de récupération 6. Les extrémités de ces rouleaux de renvoi 7, 8 sont de préférence logées dans des guides 10 le long desquelles elles peuvent être montées de manière à coulisser, pour faire varier la tension du matériau en feuille en fonction notamment de la nature du matériau et de ces caractéristiques. En variante, on peut prévoir que les rouleaux de renvoi 7, 8 sont montés fixes dans des guides 10. Le dispositif peut également comporter de préférence un capteur 11 permettant de détecter l'avance du matériau, ou encore le fonctionnement des actionneurs des moyens d'alimentation et de récupération en action pas à pas . Les moyens de coupe tels qu'une lame 9 sont positionnés au-dessus de la surface 3a du support 3. On prévoit de préférence deux lames de coupe 9.30 De préférence, les lames 9 ne sont mobiles que selon l'axe transversal au sens de déplacement du matériau en feuille 4 ce qui simplifie le dispositif de commande de l'outil de coupe. Elles sont également positionnables entre une position écartée du matériau en feuille 4 (lorsqu'on ne coupe pas) et une position abaissée lorsqu'on coupe. Le dispositif ainsi constitué étant compact, on l'installe au sein d'un carter d'habillage 12 pourvu d'une fente de sortie 13 pour le ou les masques M découpés. Ainsi, cette fente 13 est positionnée de sorte qu'en sortie du support 3 une fois la coupe totalement effectuée, le masque M réalisé tombe simplement par gravité au travers de ladite fente 13 comme on peut le voir à la figure 2 tandis que le reste du matériau en feuille est réenroulé. Cette fente 13 constitue donc les moyens de récupération du ou des masques découpés. Si on ne prévoit pas de carter d'habillage dans lequel installer le dispositif on peut prévoir tous autres moyens de récupération du oud es masques appropriés. Le carter 12 peut également comporter une unité électronique 14 ainsi qu'un écran de commande tactile 15 pour réaliser l'interface utilisateur. Toutefois la commande du dispositif de coupe de masque peut être réalisé à distance depuis un terminal relié audit dispositif. De préférence, le matériau en feuille 4 présente sur chaque bord latéral des perforations 16, comme cela est visible à la figure 3, ces perforations 16 pouvant être reconnues par un capteur optique pour informer l'unité électronique 14 de commande de la nature du matériau en feuille 4, à savoir s'il est en papier ou en plastique. Sur le matériau en feuille 4, il est possible de prévoir un ensemble de masques M, M', M", M"', différents en optimisant l'espace occupé et donc en économisant le matériau utilisé
L'invention concerne un dispositif de coupe de masque (M) de marouflage d'une partie d'un objet à peindre, à partir d'un matériau en feuille (4), comprenant notamment un support (3) pour le matériau en feuille (4), des moyens de coupe (9) pour découper un masque (M) dans ledit matériau en feuille (4) sur le support (3) associés à des moyens de déplacement desdits moyens de coupe (9) par rapport au support (3), ainsi que des moyens d'alimentation (5) en matériau en feuille (4) pour amener le matériau en feuille (4) sur le support (5).L'invention consiste en ce qu'il comporte en outre des moyens de récupération du masque (M) découpé et des moyens de récupération (6) du matériau en feuille (4) après la coupe du masque, lesdits moyens d'alimentation (5) et lesdits moyens de récupération (6) du matériau en feuille (4) étant agencés de manière à entraîner en déplacement de manière tendue sur le support (3), ledit matériau en feuille (4) en regard des moyens de coupe (9).Application à la peinture d'objet, en particulier de véhicules.
1. Dispositif de coupe de masque (M) de marouflage d'une partie d'un objet à peindre, à partir d'un matériau en feuille (4), comprenant notamment un support (3) pour le matériau en feuille (4), des moyens de coupe (9) pour découper un masque (M) dans ledit matériau en feuille (4) sur le support (3) associés à des moyens de déplacement desdits moyens de coupe (9) par rapport au support (3), ainsi que des moyens d'alimentation (5) en matériau en feuille (4) pour amener le matériau en feuille (4) sur le support (5), caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de récupération du masque (M) découpé et des moyens de récupération (6) du matériau en feuille (4) après la coupe du masque, lesdits moyens d'alimentation (5) et lesdits moyens de récupération (6) du matériau en feuille (4) étant agencés de manière à entraîner en déplacement de manière tendue sur le support (3), ledit matériau en feuille (4) en regard des moyens de coupe (9). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de récupération (6) du matériau en feuille (4) sont constitués d'un rouleau entraîné en rotation par un moteur, sur lequel se ré enroule le matériau en feuille (4). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens d'alimentation (5) du matériau en feuille (4) sont constitués d'un rouleau d'alimentation entraîné en rotation par un moteur. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une unité électronique (14) reliée aux moyens de déplacement des moyens de coupe (9) ainsi qu'aux actionneurs des moyens d'alimentation (5) et de récupération (6) du matériau en feuille (4) ainsi qu'un programme pour commander les moyens de coupe (9) et leur déplacement ainsi que le déplacement dudit matériau en feuille (4) en fonction de données géométriques 7bidimensionnelles de masques ou de données tridimensionnelles de parties non à peindre qui sont enregistrées dans une base de données reliée à ladite unité électronique. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte également des rouleaux de renvoi (7) et (8) dudit matériau en feuille (4) interposés pour l'un entre le rouleau d'alimentation (5) et le support (3) et pour l'autre entre le support (3) et le rouleau de récupération (6). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les extrémités de ces rouleaux de renvoi (7, 8) sont de préférence logées dans des guides (10). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le support (3) est porté par un socle (1) par l'intermédiaire de pieds (2), ledit support (3) présentant une surface extérieure de préférence courbe (3a) sur laquelle est tendue le matériau en feuille (4) par l'intermédiaire des moyens d'alimentation (5) et de récupération (6) dudit matériau en feuille (4). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de coupe (9) sont constitués d'au moins un outil de coupe tel que lame de coupe, laser, jet d'eau, jet et pression d'air, qui est entraînable en déplacement perpendiculairement à la direction de déplacement du matériau en feuille (4) et qui est entraînable entre une position de coupe abaissée vers le support (3) et une position de non coupe écartée du support (3). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de coupe (9) sont constitués de deux outils de coupe se déplaçant transversalement au sens de déroulement du matériau en feuille, de préférence sur une même ligne. 10. Dispositif selon la 9,30caractérisé en ce que les moyens d'alimentation (5) et de récupération (6) du matériau en feuille (4) sont uniquement actionnés dans le sens du déplacement du matériau en feuille (4) depuis les moyens d'alimentation (5) vers les moyens de récupération (6). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est installé dans un carter d'habillage (12) pourvu d'une fente de sortie 13 pour le ou les masques M découpés constituant les moyens de récupération du ou des masques découpés.
B
B26,B23
B26D,B23K
B26D 1,B23K 26
B26D 1/45,B23K 26/10
FR2890868
A1
SYSTEME D'EXTINCTION D'INCENDIE DE POUBELLES COLLECTIVES
20,070,323
La présente invention concerne un dispositif pour éteindre les feux de poubelles dans les sous-sol ou logettes des immeubles, où sont collectés les rejets des locataires. Régulièrement le feu se déclare dans ces poubelles occasionnant de gros dégâts matériels, et de danger pour les habitants de ces tours. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces gros soucis permanents d'insécurité. L'invention concerne un dispositif pour éteindre les départs de feux de poubelles collectives situées en bas dans les sous-sol ou logettes des immeubles, où sont collectés les rejets des locataires par une colonne montante surplombant au moins une poubelle caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'arrosage commandés de type électrovanne commandés par au moins un capteur de température à seuil de type thermostat pendant une durée prédéterminée reconductible ou non. Selon des modes de réalisation particuliers: - les moyens d'arrosage commandés comprennent un ensemble de tubulures munies de gicleurs surplombant la surface de la poubelle. - les moyens d'arrosage commandés comprennent un ensemble de tubulures munies de gicleurs d'arrosage de liquide éteignant l'incendie surplombant la surface de la poubelle et fixé sur la partie inférieure d'une hotte de réception des déchets terminant la colonne montante repartie sur la périphérie inférieure de la grande base de la hotte. 2890868 -2 - ledit au moins capteur de température est placé au dessus de la poubelle sur la paroi de la colonne montante au dessus des moyens d'arrosage commandé. - ledit au moins capteur de température est placé au dessus de la poubelle sur la paroi de la colonne montante au dessus des moyens d'arrosage commandés au niveau de la partie supérieure de la hotte au voisinage de l'extrémité de la colonne montante. - ledit au moins un capteur de température à seuil est muni d'au moins un moyen protection de type plaque métallique contre les collisions avec les déchets. Il comporte en effet une tuyauterie équipée de gicleurs qui ceinture la hotte de réception des déchets, celle-ci commandée par un bulbe à gaz se déformant sous l'effet de la chaleur (appelé communément thermostat) positionné en haut du dôme ou le développement de chaleur est le plus élevé, le thermostat déclenche l'ouverture de la vanne électrique permettant l'arrosage pour une durée qui peut-être déterminée par les exploitants. Le temps écoulé, l'électrovanne se ferme. Si à nouveau il y a élévation de température, l'opération peut se renouveler indéfiniment. Le plan annexé illustre l'invention. La figure 1 représente la vue d'ensemble, le dispositif de l'invention. En référence à cette vue on distingue: la tuyauterie galvanisé d'une dimension de 1500mm x 1200mm environ qui peut varier suivant les installations existantes (1) équipée de ces gicleurs (2) inclinés de 15 vers le bas, avec un angle d'arrosage de 25 . L'installation est reliée au réseau d'eau de ville par un tuyau souple armé (3), l'electro vanne (4) équipé du filtre (5) commandé par le thermostat (6) et une vanne manuelle (7) utile pour isoler la vanne électrique pour des opérations d'entretien et de maintenance. 2890868 4
L'invention concerne un dispositif pour éteindre les départs de feux de poubelles collectives situées en bas dans les sous-sol ou logettes des immeubles, où sont collectés les rejets des locataires par une colonne montante surplombant au moins une poubelle caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'arrosage commandés de type électrovanne commandés par au moins un capteur de température à seuil de type thermostat pendant une durée prédéterminée reconductible ou non.Application à la sécurité incendie dans les poubelles collectives d'immeubles
Revendications 1) Dispositif pour éteindre les départs de feux de poubelles collectives situées en bas dans les sous-sol ou logettes des immeubles, où sont collectés les rejets des locataires par une colonne montante surplombant au moins une poubelle caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'arrosage commandés de type électrovanne commandés par au moins un capteur de température à seuil de type thermostat pendant une durée prédéterminée reconductible ou non. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens d'arrosage commandés comprennent un ensemble de tubulures munies de gicleurs surplombant la surface de la poubelle. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les moyens d'arrosage commandés comprennent un ensemble de tubulures munies de gicleurs de liquide surplombant la surface de la poubelle et fixé sur la partie inférieure d'une hotte de réception des déchets terminant la colonne montante repartie sur la périphérie inférieure de la grande base de la hotte. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit au moins capteur de température est placé au dessus de la poubelle sur la paroi de la colonne montante au dessus des moyens d'arrosage commandé. 5) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que ledit au moins capteur de température est placé au dessus de la poubelle au dessus des moyens d'arrosage commandés au niveau de la paroi de la partie supérieure de la hotte au voisinage de l'extrémité de la colonne montante. 6) Dispositif selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que ledit au moins un capteur de température à seuil est muni d'au moins un moyen protection de type plaque métallique contre les collisions avec les déchets.
A
A62
A62C
A62C 3
A62C 3/00
FR2892173
A1
TUBE MULTICOUCHE ANTISTATIQUE A BASE DE POLYAMIDE POUR LE TRANSFERT DE FLUIDES
20,070,420
Domaine de l'invention La présente invention concerne un . A titre d'exemple de tubes pour le transfert de fluide on peut citer les tubes pour l'essence, et en particulier pour amener l'essence du réservoir jusqu'au moteur des automobiles. A titre d'autres exemples de transfert de fluide on peut citer les fluides mis en oeuvre dans la fuel cell (pile à combustible), le système à CO2 pour le refroidissement et l'air conditionné, les systèmes hydrauliques, le circuit de refroidissement, l'air conditionné et les transferts de puissance à moyenne pression. La circulation de ces fluides peut générer des charges électrostatiques, dont l'accumulation peut conduire à une décharge électrique. Ceci est important pour les fluides pouvant s'enflammer facilement comme l'essence. Pour des raisons de sécurité et de préservation de l'environnement les constructeurs d'automobiles imposent à ces tubes d'essence à la fois des caractéristiques mécaniques comme la résistance à l'éclatement et la flexibilité avec une bonne tenue aux chocs à froid (-40 C) ainsi qu'à température élevée (125 C), et également une très faible perméabilité aux hydrocarbures et à leurs additifs, en particulier les alcools comme le méthanol et l'éthanol. Ces tubes doivent aussi avoir une bonne tenue aux carburants et aux huiles de lubrification du moteur. Dans les véhicules automobiles, sous l'effet de la pompe à injection, l'essence circule à grande vitesse dans les canalisations reliant le moteur au réservoir. Dans certains cas, le frottement essence / paroi interne du tube peut générer des charges électrostatiques, dont l'accumulation peut conduire à une décharge électrique (étincelle) capable d'enflammer l'essence avec des conséquences catastrophiques (explosion). Aussi, est-il nécessaire de rendre conducteur la surface intérieure du tube en contact avec l'essence. Ces tubes sont fabriqués par coextrusion des différentes couches selon les techniques habituelles des thermoplastiques. La présente invention concerne plus particulièrement des tubes conducteurs à base de polyamides pour le transport d'essence et en particulier pour amener l'essence du réservoir d'une automobile jusqu'au moteur. L'art antérieur et le problème technique Parmi les caractéristiques du cahier des charges des tubes d'essence, cinq sont particulièrement difficiles à obtenir conjointement de façon simple : - tenue aux chocs à froid (-40 C), le tube ne se brise pas, - tenue aux carburants - tenue à température élevée (125 C), - très faible perméabilité à l'essence, - une bonne stabilité dimensionnelle du tube en utilisation avec de l'essence. Dans les tubes multicouches de structures diverses, la tenue aux chocs à froid reste imprévisible avant d'avoir réalisé les tests normés de résistance aux chocs à froid. Il est connu d'abaisser la résistivité superficielle de résines ou matériaux polymériques en leur incorporant des matériaux conducteurs et/ou semi-conducteurs tels que le noir de carbone, les fibres en acier, les fibres de carbone, les particules (fibres, plaquettes, sphères) métallisées avec de l'or, de l'argent ou du nickel. Parmi ces matériaux, le noir de carbone est plus particulièrement employé, pour des raisons économiques et de facilité de mise en oeuvre. En dehors de ses propriétés électroconductrices particulières, le noir de carbone se comporte comme une charge telle que par exemple le talc, la craie, le kaolin ce qui conduit à une augmentation du module de flexion du polymère dans lequel on a ajouté le noir de carbone. Ainsi l'incorporation de noir de carbone dans un polyamide peut le fragiliser et le tube comprenant cette couche peut ne plus résister au choc. La demande de brevet EP 1036967 décrit un tube multicouche à base de polyamides, caractérisé par le fait qu'il comporte dans sa direction radiale de l'intérieur vers l'extérieur : - une couche intérieure formée d'un polyamide ou d'un mélange de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide, cette couche comportant une charge dispersée de noir de carbone électroconducteur produisant une résistivité surfacique inférieure à 106 S2, une couche intermédiaire formée d'un polyamide ou d'un mélange de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide, cette couche ne comportant pas de noir de carbone électroconducteur ou de quantité électriquement significative de ce noir de carbone, - une couche de liant, une couche extérieure de polyamide, les couches ci-dessus adhérant entre elles dans leur zone de contact respective. Selon une forme particulière la couche intérieure conductrice contient 60 à 70 parties de polyamide, 5 à 15 parties d'un compatibilisant et le complément à 100 en PEHD (polyéthylène haute densité) ainsi que du noir de carbone. C'est à dire que la couche intérieure est constituée de 100 parties de polymère et en plus du noir de carbone pour obtenir la résistivité demandée. La demande de brevet EP 1036968 décrit un tube multicouche à base de polyamides, caractérisé par le fait qu'il comporte dans sa direction radiale de l'intérieur vers l'extérieur : - une première couche (1) formée d'un mélange de polyamide P1 et de polyoléfine P01 à matrice polyamide P1, ou bien une première couche (1) formée d'un polyamide P1, -une couche (2 bis) formée d'EVOH, - une couche (2) formée d'un copolyamide, - une couche (3) formée d'un polyamide P3, P1 et P3 pouvant être identiques ou différents, les couches (1), (2 bis) (2) et (3) étant successives et adhérant entre-elles dans leur zone de contact respective. Selon une forme particulière la couche intérieure conductrice contient 60 à 70 parties de polyamide, 5 à 15 parties d'un compatibilisant et le complément à 100 en PEHD (polyéthylène haute densité) ainsi que du noir de carbone. C'est à dire que la couche intérieure est constituée de 100 parties de polymère et en plus du noir de carbone pour obtenir la résistivité demandée. La demande de brevet US 2002 0142118 décrit un tube d'essence comprenant en allant de l'extérieur vers l'intérieur : une couche extérieure de PA 6.12, une couche de liant à base de polyamide polyamine, une couche d'EVOH et une couche intérieure en PA 6 en contact avec l'essence. La couche de PA 6 peut être conductrice,aucune précision n'est donnée sur sa composition. On a maintenant trouvé que dans les tubes précédents comprenant en partant de l'extérieur une couche de polyamide, une couche de liant, éventuellement une couche d'EVOH, une couche intérieure conductrice en contact avec le fluide transporté et éventuellement une ou plusieurs autres couches soumis à des chocs ou d'autres contraintes mécaniques équivalentes des fissures pouvaient apparaître et se propager dans toute la structure. On a découvert que la couche intérieure en contact avec le fluide transporté devait être formulée de telle sorte qu'elle ne puisse pas être à l'origine de la fissuration du tube. On a aussi découvert que la couche intérieure en contact avec l'essence devait nécessairement contenir du PEHD pour améliorer la barrière à l'essence. Brève description de l'invention La présente invention concerne un tube multicouche comprenant successivement dans sa direction radiale de l'extérieur vers l'intérieur : une couche extérieure (1) en polyamide 11 ou 12, une couche de liant (2), une couche éventuelle (3) d'EVOH, une couche éventuelle (4) en PA 6 ou en mélange de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 et phase dispersée polyoléfine, une couche intérieure (5) à base de PA 6 en contact avec le fluide transporté 30 comprenant en poids, le total étant 100% : 40 à 65% (avantageusement 45 à 60%) de PA 6, 1 à 20% (avantageusement 5 à 15%) de PEHD, 10 à 30% (avantageusement 15 à 25%) d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie, à 30% (avantageusement 15 à 30%, de préférence 17 à 24%) d'un 5 matériau électroconducteur. Selon une forme particulière la couche intérieure (5) à base de PA 6 en contact avec le fluide transporté comprend en poids, le total étant 100% : 45 à 49% de PA 6, 8 à 12% de PERD, 18 à 22% d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie, 20 à 24% d'un matériau électroconducteur. On choisit la proportion de matériau électroconducteur pour obtenir une résistivité surfacique de préférence inférieure à 106 Q. La résistivité surfacique peut aussi être exprimée en Ohm / carré ( en anglais Ohm / square), cette unité a la dimension des Ohms. Ces tubes peuvent avoir un diamètre extérieur de 6 à 110 mm et une une épaisseur de l'ordre de 0,5 à 5mm. Avantageusement, le tube d'essence selon l'invention a un diamètre extérieur allant de 6 à 12 mm, une épaisseur totale de 0,8 mm à 2,5 mm. L'épaisseur de la couche extérieure (1) représente entre 25 et 60% de l'épaisseur du tube. L'épaisseur de l'ensemble des couches (4) et (5) représente 30 à 50% de l'épaisseur du tube. Si la couche (4) est présente l'epaisseur de la couche (5) représente avantageusement 5 à 20% de l'épaisseur de l'ensemble des couches (4) et (5). Le tube de la présente invention est très peu perméable à l'essence 30 particulièrement aux hydrocarbures et à leurs additifs, en particulier les alcools comme le méthanol et l'éthanol ou encore les éthers comme le MTBE ou I'ETBE. Ces tubes ont aussi une bonne tenue aux carburants et aux huiles de lubrification du moteur. Ce tube présente de très bonnes propriétés mécaniques à basse ou à haute température. L'invention concerne aussi l'utilisation de ces tubes pour le 5 transport d'essence. Description détaillée de l'invention S'agissant du polyamide de la couche extérieure (1), sa viscosité inhérente peut être comprise entre 1 et 2 et avantageusement entre 1,2 et 1,8. 10 La viscosité inhérente est mesurée à 20 C pour une concentration de 0,5% dans le méta-cresol. Le polyamide de la couche extérieure (1) peut contenir de 0 à 30% en poids d'au moins un produit choisi parmi les plastifiants et les modifiants choc pour respectivement 100 à 70% de polyamide. Ce polyamide peut contenir les additifs habituels anti UV, stabilisants, antioxydants, 15 ignifugeants etc .. . Le polyamide de la couche extérieure (1) peut contenir au moins un produit choisi parmi les plastifiants, les modifiants choc et les polyamides catalysés ou non catalysés. S'agissant du plastifiant il est choisi parmi les dérivés de benzène 20 sulfonamide, tels que le n-butyl benzène sulfonamide (BBSA), I'éthyl toluène sulfonamide ou le Nûcyclohexyl toluène sulfonamide; les esters d'acides hydroxy-benzoïques, tels que le parahydroxybenzoate d'éthyl-2 hexyle et le parahydroxybenzoate de décyl-2 hexyle ; les esters ou éthers du tétrahydrofurfuryl alcool, comme I'oligoéthylèneoxytétrahydrofurfurylalcool ; les 25 esters de l'acide citrique ou de l'acide hydroxy-malonique, tels que I'oligoéthylèneoxy malonate. On peut citer aussi le decyl héxyl parahydroxybenzoate et I'éthyl héxyl parahydroxybenzoate. Un plastifiant particulièrement préféré est le n-butyl benzène sulfonamide (BBSA). S'agissant du modifiant choc on peut citer par exemple les 30 polyoléfines, les polyoléfines réticulées, les élastomères EPR, EPDM, SBS et SEBS ces élastomères pouvant être greffés pour faciliter leur compatibilisation avec le polyamide, les copolymères à blocs polyamides et blocs polyethers. Ces copolymères à blocs polyamides et blocs polyethers sont connus en eux mêmes, ils sont aussi désignés par l'appellation PEBA (polyéther bloc amide) et vendus par la demanderesse sous le nom PEBAX . On peut encore citer les élastomères acryliques par exemple ceux du type NBR, HNBR, X-NBR. Les polyoléfines utiles comme modifiant choc sont par exemple les copolymères éthylène-(meth)acrylate d'alkyle-anhydride maléique (ou méthacrylate de glycidyle). Ils sont vendus par la demanderesse sous le nom de Lotader . S'agissant du polyamide catalysé c'est un polyamide contenant un catalyseur de polycondensation tel que un acide minéral ou organique, par exemple de l'acide phosphorique. Le catalyseur peut être ajouté dans le polyamide après sa préparation par un procédé quelconque ou, tout simplement et c'est ce que l'on préfère, être le reste du catalyseur utilisé pour sa préparation. Des réactions de polymérisation et/ou dépolymerisation pourront avoir très substantiellement lieu au cours du mélange de ce polyamide catalysé et du polyamide de la couche extérieure. La quantité de catalyseur peut être comprise entre 5 ppm et 15000 ppm d'acide phosphorique par rapport au polyamide catalysé. La quantité de catalyseur peut être jusqu'à 3000 ppm et avantageusement entre 50 et 1000 ppm. Pour d'autres catalyseurs, par exemple l'acide borique, les teneurs seront différentes et peuvent être choisies de façon appropriée selon les techniques habituelles de la polycondensation des polyamides. La proportion de plastifiant peut être comprise (en poids) entre 0 et 15% (avantageusement entre 4 et 8%), le modifiant choc entre 0 et 20% (avantageusement entre 5 et 15%), le polyamide catalysé entre 0 et 20% avantageusement entre 10 et 20% (de préférence entre 12 et 17%) et le complément à 100% en polyamide de la couche extérieure. Avantageusement le polyamide de la couche extérieure est le PA 12. Si on ajoute du polyamide catalysé dans ce polyamide alors ce polyamide 30 catalysé c'est avantageusement du PA 11. S'agissant de la préparation des compositions de la couche extérieure elles peuvent être préparées par mélange à l'état fondu des constituants selon les techniques habituelles des matières thermoplastiques. La couche extérieure peut aussi comprendre des additifs habituels des polyamides tels que des stabilisants UV, des antioxydants, des pigments, des ignifugeants. S'agissant de la couche (2) de liant on désigne ainsi tout produit permettant l'adhésion des couches entre elles. On peut citer à titre d'exemple les polyoléfines greffées et les copolyamides. On peut encore citer à titre d'exemple le copolyamide 6/12, c'est un copolyamide du caprolactame et du lauryllactame. Les proportions de caprolactame et de lauryllactame peuvent varier de 20 à 80% en caprolactame pour respectivement 80 à 20% de lauryllactame. Avantageusement c'est un mélange d'un copolyamide 6/12 riche en 6 et d'un copolyamide 6/12 riche en 12. S'agissant du mélange de copolyamides 6/12 l'un comprenant en poids plus de 6 que de 12 et l'autre plus de 12 que de 6, le copolyamide 6/12 résulte de la condensation du caprolactame avec le lauryllactame. Il est clair que "6" désigne les motifs dérivés du caprolactame et "12" désigne les motifs dérivés du lauryllactame. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si le caprolactame était remplacé en tout ou partie par l'acide aminocaproïque, de même pour le lauryllactame qui peut être remplacé par l'acide aminododecanoïque. Ces copolyamides peuvent comprendre d'autres motifs pourvu que les rapports des proportions de 6 et de 12 soient respectées. Avantageusement le copolyamide riche en 6 comprend 50 à 90% en poids de 6 pour respectivement 50 à 10% de 12. Avantageusement le copolyamide riche en 12 comprend 50 à 90% en 25 poids de 12 pour respectivement 50 à 10% de 6. Quant aux proportions du copolyamide riche en 6 et du copolyamide riche en 12 elles peuvent être, en poids, de 30/70 à 70/30 et de préférence de 40/60 à 60/40. Ces mélanges de copolyamides peuvent aussi comprendre jusqu'à 30 30 parties en poids d'autres (co)polyamides ou de polyoléfines greffées pour 100 parties des copolyamides riches en 6 et riches en 12. Ces copolyamides ont une température de fusion (Norme DIN 53736B) comprise entre 60 et 200 C et leur viscosité relative en solution peut être comprise entre 1,3 et 2,2 (Norme DIN 53727, solvant m-crésol, concentration 0,5 g/100 ml, température 25 C, viscosimètre Ubbelohde). Leur rhéologie à l'état fondu est de préférence proche de celle des matériaux des couches adjacentes. Ces produits se fabriquent par les techniques habituelles des polyamides. Des procédés sont décrits dans les brevets US 4424864, US 4483975, US 4774139, US 5459230, US 5489667, US 5750232 et US 5254641. On peut encore citer les liants décrits dans la demande de brevet US 2002 0142118. Ce sont des polyamides polyamines préparés à partir de polyamines ayant au moins 4 atomes d'azote et soit de lactames soit d'un mélange de diamines et de diacides. Ces polyamides polyamines peuvent être en mélange avec des polyamides tels que le PA 12, le PA 6.12 et éventuellement des modifiants choc tels que I'EPR et I'EPR greffé. Cette couche de liant peut contenir des stabilisants. Selon une forme de l'invention cette couche de liant peut contenir au moins un modifiant choc. Ce modifiant choc peut être choisi parmi les modifiants choc décrits plus haut pour la couche extérieure (1). S'agissant de la couche (3), le copolymère EVOH est aussi appelé copolymère éthylène-acétate de vinyle saponifié. Le copolymère éthylène-acétate de vinyle saponifié à employer selon la présente invention est un copolymère ayant une teneur en éthylène de 20 à 70 % en moles, de préférence de 25 à 45 % en moles, le degré de saponification de son composant acétate de vinyle n'étant pas inférieur à 95 % en moles. Parmi ces copolymères saponifiés, ceux qui ont des indices de fluidité à chaud dans l'intervalle de 0,5 à 100 g/10 minutes sont particulièrement utiles. Avantageusement le MFI est choisi entre 5 et 30 (g / 10min à 230 C sous 2,16 kg), "MFI" abréviation de "Melt Flow Index" désigne l'indice de fluidité à l'état fondu. Il est entendu que ce copolymère saponifié peut contenir de faibles proportions d'autres ingrédients comonomères, y compris des a-oléfines comme le propylène, l'isobutène, l'a-octène, l'a-dodécène, l'a-octadécène, etc..., des acides carboxyliques insaturés ou leurs sels, des esters alkyliques partiels, des esters alkyliques complets, des nitriles, des amides et des anhydrides desdits acides, et des acides sulfoniques insaturés ou leurs sels. La couche d'EVOH peut être constituée de mélanges à base d'EVOH. Quant aux mélanges à base d'EVOH ils sont tels que I'EVOH forme la matrice, c'est à dire qu'il représente au moins 40% en poids du mélange et de préférence au moins 50%. Les autres constituants du mélange sont choisis parmi les polyolefines, les polyamides, les modifiants choc éventuellement fonctionnalisés. Le modifiant choc peut être choisi parmi les élastomères, les copolymères de l'éthylène et d'une oléfine ayant de 4 à 10 atomes de carbone (par exemple les copolymères éthylène ûoctène) et les polyéthylènes de très basse densité. A titre d'exemple d'élastomère on peut citer l'EPR et I'EPDM. EPR (abréviation de Éthylène Propylene Rubber) désigne les élastomères éthylène-propylène et EPDM désigne les élastomères éthylène-propylène-diène monomère. A titre d'exemple on peut citer les mélanges comprenant en poids 50 à 95% d'EVOH pour respectivement 50 à 5% d'EPR greffé, avantageusement 60 à 95% d'EVOH pour respectivement 40 à 5% d'EPR greffé et de préférence 75 à 95% d'EVOH pour respectivement 25 à 5% d'EPR greffé. A titre d'exemple des mélanges à base d'EVOH on encore peut citer les compositions comprenant : - 50 à 95 % en poids d'un copolymère EVOH, - 5 à 50% en poids d'un élastomère éventuellement fonctionnalisé en tout ou partie ou d'un mélange d'un élastomère fonctionnalisé et d'un autre élastomère non fonctionnalisé. S'agissant de la couche (4), et du PA 6 et des mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 et phase dispersée polyoléfine. Dans les mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 et phase dispersée polyoléfine le terme polyoléfine désigne aussi bien des homo polymères que des copolymères, des thermoplastiques aussi bien que des élastomères. C'est par exemple des copolymères de l'éthylène et d'une alphaolefine. Ces polyoléfines peuvent être des PE, des EPR des EPDM. Elles peuvent être fonctionnalisées en tout ou partie. La phase dispersée peut être un mélange d'une ou plusieurs polyoléfines non fonctionnalisées et d'une ou plusieurs polyoléfines fonctionnalisées. Avantageusement la matrice PA 6 représente 50 à 85% en poids pour respectivement 50 à 15% de phase dispersée. De préférence la matrice PA 6 représente 55 à 80% en poids pour respectivement 45 à 20% de phase dispersée. Selon une forme préférée les mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 comprennent en poids, le total étant 100% : 50 à 90% (avantageusement 60 à 80%) de PA 6, 1 à 35% (avantageusement 10 à 30%) de PEHD, 1 à 30% (avantageusement 5 à 25%) d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie. Avantageusement le modifiant choc est choisi parmi les élastomères et les polyéthylènes de très basse densité. S'agissant du modifiant choc et d'abord des élastomères on peut citer les polymères blocs SBS, SIS, SEBS, et les élastomères éthylène / propylène (EPR) ou éthylène / propylène / diène (EPDM). Quant aux polyéthylènes de très basse densité ce sont par exemple des métallocènes de densité par exemple entre 0,860 et 0,900. On utilise avantageusement un élastomère éthylène / propylène (EPR) ou éthylène / propylène / diène (EPDM). La fonctionnalisation peut être apportée par greffage ou copolymérisation avec un acide carboxylique insaturé. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant un dérivé fonctionnel de cet acide. Des exemples d'acide carboxylique insaturés sont ceux ayant 2 à 20 atomes de carbone tels que les acides acrylique, méthacrylique, maléique, fumarique et itaconique. Les dérivés fonctionnels de ces acides comprennent par exemple les anhydrides, les dérivés esters, les dérivés amides, les dérivés imides et les sels métalliques (tels que les sels de métaux alcalins) des acides carboxyliques insaturés. Des acides dicarboxyliques insaturés ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs dérivés fonctionnels, particulièrement leurs anhydrides, sont des monomères de greffage particulièrement préférés. On utilise avantageusement l'anhydride maléique. La proportion de l'ensemble du PEHD fonctionnalisé et de P1 fonctionnalisé par rapport à l'ensemble du PEHD fonctionnalisé et non fonctionnalisé et P1 fonctionnalisé et non fonctionnalisé peut être comprise (en poids) entre 1 et 80%, avantageusement entre 5 et 70% et de préférence entre 20 et 70%. Autrement exprimé la proportion de PEHD et de P1 qui sont fonctionnalisés par rapport à la quantité totale de PEHD et P1 peut être comprise (en poids) entre 1 et 80%, avantageusement entre 5 et 70% et de préférence entre 20 et 70%. La préparation des mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 peut se faire par mélange des différents constituants à l'état fondu dans les appareillages habituels de l'industrie des polymères thermoplastiques. Selon une première forme de ces mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 le PEHD n'est pas greffé et P1 est un mélange d'un élastomere greffé et d'un élastomère non greffé. Selon une autre forme de ces mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 le PEHD n'est pas greffé et P1 est un polyéthylène greffé événtuellement mélangé avec un élastomère. A titre d'exemple de P1 on peut encore citer un mélange (A) d'au moins un polyéthylène haute densité (A1) et d'au moins un copolymère de l'éthylène (A2), le mélange de (Al) et (A2) étant cogreffé par un monomère tel qu'un acide ou un anhydride d'acide carboxylique insaturé ou leurs dérivés et ledit mélange (A) cogreffé ayant un rapport Ml10 / MI2 supérieur à 18,5 q0) Ml10 désignant l'indice d'écoulement à 190 C sous une charge de 10 kg et MI2 l'indice sous une charge de 2,16 kg. (A2) peut être est choisi parmi l'EPR, le VLDPE, les copolymères éthylène I (méth)acrylate d'alkyle ou les copolymères éthylène / (méth)acrylate d'alkyle / anhydride maléique. Avantageusement le rapport Ml10 / MI2 est inférieur à 35 et de préférence compris entre 22 et 33. Avantageusement le Ml20 du mélange (A) des polymères (Al) et (A2) cogreffés est inférieur à 24, MI20 désignant l'indice d'écoulement à 190 C sous une charge de 21,6 kg. La couche (4) peut contenir des stabilisants et un ou plusieurs 10 plastifiants. S'agissant de la couche intérieure (5), le polymère PI a déjà été décrit dans la couche (4) plus haut. Le polymère PI de la couche (5) et celui de la couche (4) peuvent être identiques ou différents. Les proportions de PEHD et 15 de P1 fonctionnalisé par rapport à la quantité totale de PEHD et de PI peuvent être choisies dans les plages de valeurs citées pour la couche (4) plus haut. A titre d'exemple de matériau électroconducteur on peut citer le noir de carbone, les fibres de carbone et les nanotubes de carbone. On utilise avantageusement un noir de carbone choisi parmi ceux ayant une surface spécifique BET, 20 mesurée selon la norme ASTM D3037-89, de 5 à 200m2/g, et une absorption DBP, mesurée selon la norme ASTM D 2414-90, de 50 à 300 ml/100g. Ces noirs de carbone sont décrits dans la demande de bervet WO 99-33908. La couche (5) peut contenir des stabilisants et un ou plusieurs plastifiants. Exemples couche (5) en % poids PA6 Ultramid 47.3 B3 de BASF PEHD 2003 SN 10 53 de Arkema Noir de carbone 22 Ensaco 250 de Timcal Modifiant choc 20 EPRg (Exxelor VA 1803) Stabilisant 0.7 (Irganox 1098 +Irgafos 168) Le noir de carbone est fourni par Timcal sous le nom "Ensaco 250 Granular," la DBP absorption est de 190 ml/g et la surface BET d'environ 65 m2/g. On a extrudé sur un équipement Mc Neil multicouche à 20m/min un tube de diamètre extérieur 8mm et d'épaisseur 1 mm de structure suivante : PAl2 (extérieur)/liant/EVOH/couche(4)/couche(5) et d'épaisseur (en pm) de couches 400(extérieur)/50/100/400/50. Le liant est un mélange de (i) 40% en poids de copolyamide 6/12 à 40% de motif 6 et (ii) 60% de copolyamide 6/12 à 70% de motif 6. EVOH désigne un copolymère EVOH à 32mo1% d'éthylène vendu sous le nom Soarnol DC3203F par Nippon Goshei. La couche (4) est constituée d'un mélange de 65% de PA 6, 15% de PEHD et 20% d' EPR greffé comprenant également des anti oxydants. 14 Toutes les structures ont été extrudées sur un équipement Mc Neil multicouche à 20m/min. Sauf indication contraire les pourcentages sont en poids. On a mesuré la resistivité de surface de la couche (5), elle est bien inférieure à 106 ohms. Le tube passe le test de choc à ù 40 C de la norme GM (General Motors) et de la norme VW (Volkswagen)
La présente invention concerne un tube multicouche comprenant successivement dans sa direction radiale de l'extérieur vers l'intérieur : une couche extérieure (1) en polyamide 11 ou 12,une couche de liant (2),une couche éventuelle (3) d'EVOH,une couche éventuelle (4) en PA 6 ou en mélange de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 et phase dispersée polyoléfine,une couche intérieure (5) à base de PA 6 en contact avec le fluide transporté comprenant en poids, le total étant 100% :40 à 65% (avantageusement 45 à 60%) de PA 6,1 à 20% (avantageusement 5 à 15%) de PEHD,10 à 30% (avantageusement 15 à 25%) d'au moins un polymère P1choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins duPEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie,5 à 30% (avantageusement 15 à 30%, de préférence 17 à 24%) d'un matériau électroconducteur.Le tube de la présente invention est très peu perméable à l'essence particulièrement aux hydrocarbures et à leurs additifs, en particulier les alcools comme le méthanol et l'éthanol ou encore les éthers comme le MTBE ou l'ETBE. Ces tubes ont aussi une bonne tenue aux carburants et aux huiles de lubrification du moteur.Ce tube présente de très bonnes propriétés mécaniques à basse ou à haute température. L'invention concerne aussi l'utilisation de ces tubes pour le transport d'essence.
1 Tube multicouche comprenant successivement dans sa direction radiale de l'extérieur vers l'intérieur : une couche extérieure (1) en polyamide 11 ou 12, une couche de liant (2), une couche éventuelle (3) d'EVOH, une couche éventuelle (4) en PA 6 ou en mélange de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 et phase dispersée polyoléfine, une couche intérieure (5) à base de PA 6 en contact avec le fluide transporté comprenant en poids, le total étant 100% : 40 à 65% de PA 6, 1 à 20% de PEHD, 10 à 30% d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie, 5 à 30% d'un matériau électroconducteur. 2 Tube selon la 1 dans lequel les proportions de la couche (5) sont, le total étant 100% : 45 à 60% de PA 6, 5 à 15% de PEHD, 15 à 25% d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie, 5 à 30% d'un matériau électroconducteur. 3 Tube selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la proportion de matériau électroconducteur de la couche (5) est 30 comprise entre 15 et 30%. 164 Tube selon la 3 dans lequel la proportion de matériau électroconducteur de la couche (5) est comprise entre 17 et 24%. Tube selon l'une quelconque des précédentes 5 dans lequel dans la couche (4) les mélanges de PA 6 et de polyoléfine à matrice PA 6 comprennent en poids, le total étant 100% : 50 à 90% de PA 6, 1 à 35% de PEHD, 1 à 30% d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et 10 les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie. 6 Tube selon la 5 dans lequel les proportions de la couche (4) sont , le total étant 100% : 15 60à80%dePA6, à 30% de PEHD, 5 à 25% d'au moins un polymère P1 choisi parmi les modifiants choc et les polyéthylènes, l'un au moins du PEHD et de P1 étant fonctionnalisé en tout ou partie. 20 7 Utilisation des tubes selon l'une quelconque des précédentes pour le transport d'essence.
F,B
F16,B32
F16L,B32B
F16L 11,B32B 27
F16L 11/04,B32B 27/08,B32B 27/32,B32B 27/34
FR2894370
A1
AFFICHEUR MATRICIEL SEQUENTIEL COULEUR A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,608
La présente invention concerne un afficheur à cristaux liquides à matrice active, de type séquentiel couleur. Un intérêt des afficheurs de type séquentiel couleur, est la possibilité de réaliser des systèmes d'affichage couleur pour des écrans vision directe sans filtres colorés, c'est-à-dire sans information de couleur attachée à un point d'image ou pixel. Chaque pixel est alors incolore et une boite à lumière est utilisée qui permet successivement d'éclairer l'afficheur dans les trois couleurs primaires. L'invention s'applique particulièrement au marché des écrans vision directe : des écrans de téléphone cellulaire aux écrans de grandes dimensions pour la télévision. L'invention s'intéresse plus particulièrement aux afficheurs dont les pixels sont commandés de façon analogique. Les niveaux unitaires de luminance appelés niveaux de gris, correspondant à un signal vidéo reçu sont réalisés en appliquant sur les colonnes des pixels,, des niveaux de tension analogique correspondant, définis par une échelle de gris. Pour afficher un niveau de gris donné, l'élément actif d'un pixel est activé pendant une période ligne pour transférer le niveau de tension analogique correspondant sur la capacité du pixel. Le cristal liquide s'oriente alors dans une direction qui dépend de la valeur analogique appliquée. Une polarisation lumineuse entrante passant à travers ce cristal liquide est alors modifiée et analysée par un polariseur. La performance de l'afficheur dépend notamment de la brillance. Celle-ci est fonction du temps d'illumination du pixel. Ce temps d'illumination dépend du temps d'adressage nécessaire, pour transférer les niveaux de tension analogique sur chacun des pixels d'une ligne de la matrice, et du temps de stabilisation du cristal liquide, qui est fonction du niveau de tension analogique précédent, et du niveau de tension analogique courant. Ces contraintes sont accentuées s'agissant d'un afficheur adressé en mode séquentiel couleur. En effet, chaque trame comprend plusieurs sous-trames colorées, une par couleur primaire. On a ainsi généralement trois sous-trames colorées par trame. Dans le temps d'une trame, il faut ainsi adresser au moins trois fois tous les pixels de la matrice pour afficher l'information vidéo correspondant à chaque couleur primaire. Dans certains afficheurs à cristaux liquides du type séquentiel couleur, la fréquence d'affichage des couleurs est augmentée pour résoudre le problème bien connu de rupture des couleurs (color break-up), dû notamment au temps de stabilisation du cristal liquide. On a ainsi par exemple deux sous-trames colorées par couleur primaire, dans chaque trame vidéo. Or la limite supérieure du temps d'adressage de l'afficheur est fixée par la durée de la trame vidéo. Si on double la fréquence vidéo, cela revient à diviser par deux la durée de la trame vidéo ce qui n'est pas sans poser de problème. Notamment les pixels des dernières lignes du panneau peuvent ne pas avoir assez de temps pour atteindre leur nouvelle consigne de niveau vidéo. Si la précédente phase d'adressage correspondait à une sous-trame rouge, dans la sous-trame nouvelle, par exemple la sous-trame verte, il peut rester dans le bas du panneau des données correspondant à la sous-trame rouge précédente. Dans ces différents afficheurs, le temps de réponse du cristal liquide est très contraignant. Ce temps de réponse est fonction du niveau de tension analogique mémorisé pendant la sous-trame précédente et du niveau de tension analogique à charger pendant la nouvelle sous-trame. En effet, dans ce cas on balaye très vite les lignes. Par exemple on dispose de 3 millisecondes par sous-trame colorée pour balayer toutes les lignes. Or le temps de commutation du cristal liquide est de l'ordre de 1 milliseconde. La première ligne adressée dans la sous-trame dispose ainsi en pratique de 1 à 2 millisecondes pour commuter du niveau vidéo de la sous-trame précédente, au niveau vidéo de la sous-trame courante, tandis que la dernière ligne dispose à peine de 1 milliseconde. Selon le niveau vidéo précédent et le niveau courant, les temps de basculement varient et le temps disponible pour les pixels des dernières lignes de la trame peut être insuffisant pour permettre à ces pixels de converger vers leur nouvel objectif. Si on prend l'exemple d'un afficheur à cristaux liquides du type TN (Twisted Nematic), le temps de basculement du cristal liquide d'un niveau de gris à un autre niveau de gris est bien supérieur au temps de basculement du niveau noir au niveau blanc, ou du niveau blanc à un niveau de gris. Le niveau noir est le mode du cristal liquide dans lequel la différence de potentiel entre le pixel et la contre-électrode est le maximum. Le niveau blanc est le mode du cristal liquide dans lequel la différence de potentiel entre le pixel et la contre-électrode est le minimum. Les gris clairs correspondent à une différence de potentiel appliquée proche de celle appliquée pour obtenir du blanc. Les gris foncés correspondent à une différence de potentiel proche de celle appliquée pour obtenir du noir. Le temps de basculement du niveau blanc à un niveau gris clair peut être une fois et demie supérieure au temps de basculement du niveau noir à ce même niveau de gris clair. Le temps de basculement d'un niveau de gris au niveau noir est lui très court. Dans un exemple, avec des cristaux liquides du type TN, on a pu mesurer les temps de basculement suivants : 0.2 milliseconde, pour basculer du blanc au noir; 1 milliseconde, pour basculer du noir au blanc; 3.25 millisecondes, dans le pire cas mesuré entre deux niveaux de gris. Dans l'invention, on cherche à améliorer les performances d'un afficheur à cristaux liquides, notamment permettre d'utiliser plusieurs sous-trames colorées par couleur primaire dans chaque trame vidéo, de manière à réduire l'effet stroboscopique dû à la fréquence d'allumage et d'extinction de la boite à lumière, tout en ayant une bonne qualité d'image. Une solution technique à la base de l'invention consiste à réaliser les niveaux de gris avec une tension analogique qui évolue de façon monotone suivant la ligne associée du pixel et ou une couleur à afficher. L'invention concerne donc un système vidéo comprenant un afficheur séquentiel couleur à cristal liquide avec un panneau de pixels arrangés en lignes et colonnes, comprenant des moyens pour commander sur chaque pixel du panneau des niveaux unitaires de luminance appelés niveaux de gris, chaque niveau de gris correspondant à une information vidéo reçue en entrée, caractérisé en ce que le niveau de gris commandé sur un pixel est réalisé avec une tension analogique qui évolue de façon monotone suivant la ligne associée du pixel et ou une couleur à afficher. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention sont détaillés dans la description suivante en référence aux dessins illustrés d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non lirnitatif. Dans ces dessins : -la figure 1 illustre un panneau d'affichage LCD selon l'état de l'art; -la figure 2 est un schéma-bloc d'un dispositif de commande des colonnes du panneau selon l'état de l'art; -la figure 3 illustre schématiquement un circuit de référence de tension permettant de varier l'échelle de gris en fonction de la couleur à afficher 5 et/ou de la ligne courante sélectionnée; -la figure 4 illustre un effet de dégradé de luminance tel qu'on peut le mesurer avec un afficheur de l'état de l'art; et -la figure 5 illustre la compensation de cet effet obtenu selon l'invention. Sur la figure 1 est illustré un schéma-bloc d'un afficheur LCD, 10 avec un panneau 1 à matrice active. Il comprend un premier substrat supportant les transistors et les électrodes pixel, un deuxième substrat comportant ou non des filtres colorés et une contre-électrode CE commune à tous les pixels du panneau, posée ou non sur les filtres colorés. Les deux substrats sont sensiblement parallèles et espacés l'un de d'autre, avec du 15 cristal liquide dans l'espace entre les deux substrats entre la contre-électrode et la matrice active. Le panneau consiste en m lignes r1 à rm comprenant chacune n éléments d'affichage ou pixels 2, et n colonnes c1 à cä avec m pixels 2 dans chaque colonne. Chaque pixel a un élément actif associé, dans l'exemple, un transistor 3. De manière habituelle, les électrodes de grille des 20 transistors dans une même ligne sont reliées en commun au conducteur de ligne r1,...rm et les électrodes conductrices de source ou de drain des transistors dans une même colonne sont reliées en commun au conducteur de colonne l'autre électrode étant reliée à une électrode pixel Ep du pixel 2 associé. 25 Une phase d'adressage d'un tel afficheur comprend habituellement une étape d'écriture, pendant laquelle les lignes sont sélectionnées séquentiellement, et les éléments actifs de chaque ligne sélectionnée sont activés pour recevoir et transférer sur la capacité pixel associée le niveau de tension analogique, avec un temps de stabilisation, qui 30 correspond au temps de basculement nécessaire pour que tous les pixels aient commutés; et une étape d'éclairage, pendant lequel le panneau est éclairé, la lumière modulée par l'afficheur et l'image correspondante récupérée. Dans le cas d'un mode séquentiel couleur, ces étapes sont réalisées au moins une fois pour chaque couleur primaire, au sein d'une 35 même trame vidéo. L'étape d'écriture consiste pour chacune des lignes du panneau 1 à appliquer une tension de grille sur le conducteur de ligne associé, pendant un temps d'adressage ligne t, (ou temps ligne). Ceci a pour effet de mettre à l'état ON (passant) tous les transistors 3 de cette ligne, et de commuter sur les électrodes pixel Ep les tensions appliquées sur les colonnes correspondant à l'information vidéo à afficher. Cet adressage est contrôlé par des circuits de commande appelés driver ligne D-X pour la sélection des lignes, et driver colonne D-Y, pour commander les niveaux de gris sur les pixels. Ces drivers peuvent être intégrés à l'afficheur ou externes. A chaque phase d'adressage, les lignes sont ainsi adressées chacune pendant un temps ligne, en sorte de réaliser un balayage de toutes les lignes du panneau d'affichage. L'adressage se fait habituellement en séquence, ligne après ligne. D'autres modes d'adressage des lignes sont possibles. Notamment les lignes d'un panneau peuvent être réparties en différents groupes, en sorte qu'il soit possible d'adresser en écriture plusieurs lignes simultanément. Dans le cas d'un afficheur séquentiel couleur on a une phase d'adressage par sous-trame colorée d'une trame vidéo. Les niveaux de gris sont commandés sur les pixels d'une ligne sélectionnée en appliquant sur les colonnes un ensemble de niveaux de tension analogique V1 à Vn, un par colonne c1 à cn, correspondant aux informations vidéos appliquées en entrée (DatalN), et définis en fonction d'une échelle de gris déterminée pour l'afficheur. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, cet ensemble de niveaux de tension analogique V1 à Vn est fourni par un convertisseur numérique analogique 10. Suivant un exemple d'architecture connue, ce convertisseur est de type R-DAC, c'est à dire qu'il utilise un circuit de référence de tension 11, qui fournit k niveaux de tension analogique de référence Vref1 Vrefk, et une chaîne de résistances en série qui établit des ponts diviseurs résistifs à I étages entre chaque niveau de référence Vrefl Vrefk, pour fournir les niveaux de tension analogique V1 à Vn. Le convertisseur 10 établit ainsi une bijection entre chaque code numérique reçu en entrée et un niveau de tension analogique V1 à Vn. Le nombre de niveaux de gris du panneau est égal à (k-1).l ou (k-1),I/2 suivant le mode d'adressage choisi. Pour chaque série de données vidéo du flux entrant DataiN correspondant à une ligne de l'afficheur, le convertisseur 10 fournit ainsi en sortie un ensemble de n niveaux de tension analogiques V1 à Vn, via un dispositif amplificateur 12, niveaux qui sont appliqués sur les colonnes c1 à cn. Généralement, la polarité des tensions V1,...Vn à appliquer sur les colonnes est inversée à chaque phase d'adressage: on a ainsi une alternance de trames (ou sous-trames) positives et négatives. Ceci permet d'obtenir une tension moyenne nulle sur le cristal liquide et évite le marquage des panneaux. Dans l'invention, et comme illustré sur la figure 3, l'afficheur comprend un circuit 11 apte à générer un ensemble de tensions analogiques de référence Vrefl, Vrefk définissant une échelle de niveaux de gris donnée fonction d'une ligne courante sélectionnée et/ou d'une couleur à afficher. L'échelle de gris ainsi sélectionnée fournit pour chacune des informations vidéo reçues pour les pixels d'une ligne courante sélectionnée, un niveau de tension analogique V1, ...Vn correspondant à appliquer sur ces pixels via leur colonne associée c1, ...cn. Le circuit de génération 11 permet donc de générer une pluralité d'ensembles de valeurs de tension analogique de référence Vrefl, ...Vrefk, chaque ensemble codant une échelle de gris différente, déterminée en fonction de la position de la ligne dans le panneau ou de la couleur concernée. A tout moment, on utilise ainsi une échelle de niveau de gris optimisée en fonction de ces paramètres de position de ligne, et de couleur. On note PI un paramètre de sélection correspondant à la position de la ligne sélectionnée en écriture et Pc un paramètre correspondant à la couleur d'affichage courante. Dans un exemple de réalisation illustré sur la figure 3, le circuit 11 de génération selon l'invention comprend un dispositif 5 de mémorisation d'ensembles de valeurs numériques, chaque ensemble codant une échelle de gris optimisée en fonction de la position de la ligne courante sélectionnée et ou de la couleur à afficher. Le dispositif 5 peut par exemple être une mémoire de type RAM. Il est associé à un circuit 6 de k convertisseurs numérique vers analogique pour fournir en sortie les valeurs analogiques de référence Vref1 à Vrefk correspondant à l'ensemble de valeurs numériques sélectionné dans le circuit 5 et appliqué en entrée du circuit 6 de conversion numérique vers analogique. Les circuits 10 et 11 sont synchronisés pour qu'à chaque changement des conditions sur les paramètres Pc et/ou PI, on ait en entrée du circuit 10, un set de référence Vref1 à Vrefk correspondant à ces nouvelles conditions. Dans une première mise en oeuvre de l'invention, la sélection d'une échelle de gris applicable est fonction de la position de la ligne sélectionnée courante. Cette mise en oeuvre est applicable à tout type d'afficheur à cristaux liquides, par exemple à des afficheurs qui ne comportent qu'une seule phase d'adressage par trame vidéo, avec un éclairage en lumière blanche dynamique, sur un panneau dont la structure est avec ou sans filtres colorés. Dans cette première mise en oeuvre, on prévoit de modifier le set des valeurs de référence Vrefl à Vrefk en fonction de la position de la ligne sélectionnée dans la phase d'adressage courante. Si on reprend la figure 3, le dispositif 5 de mémorisation contient une pluralité d'ensembles de valeurs numériques, en fonction de la valeur du paramètre PI. La valeur prise par le paramètre PI sert de pointeur sur un ensemble de valeurs numériques correspondant, qui est alors appliqué en entrée du circuit 6 des convertisseurs numérique vers analogique qui fournissent les tensions analogiques Vrefl à Vrefk. Ainsi, à un changement de ligne(s) sélectionnée(s) en écriture, on peut faire correspondre un nouvel ensemble de tensions analogiques de référence Vrefl à Vrefk. En pratique, la valeur du paramètre PI peut être dérivée des signaux d'adressage des lignes. Si on prévoit de faire correspondre une échelle de gris particulière à chaque ligne différente du panneau, le paramètre PI peut être par exemple obtenu d'un circuit numérique qui détecte une transition sur les signaux d'adressage des lignes, fournis en sortie du circuit de commande des lignes D-X (figure 1). On peut prévoir de faire correspondre une même échelle de gris particulière à plusieurs lignes du panneau. Un circuit de détection des conditions correspondantes apte à fournir en sortie la valeur du paramètre PI comprendra des fonctions logiques apte à détecter les conditions correspondantes à partir des signaux d'adressage des lignes. Un tel circuit de détection de conditions sur des signaux d'adressage ne pose pas de problème de réalisation pratique. Le nombre d'échelles de gris dont on souhaite disposer est déterminé notamment en fonction du type de panneau et de ses caractéristiques, du nombre de lignes adressées simultanément en écriture, de la qualité d'affichage recherchée. A chaque fois que le paramètre PI change, on charge un nouvel 35 ensemble de niveaux de tension analogique de référence Vref1, • • •Vrefk correspondant. Cet ensemble est utilisé pour l'étape d'écriture courante, et les étapes d'écriture suivantes, jusqu'à ce que le paramètre PI change. Il pointe alors sur un nouvel ensemble de valeurs numériques dans le dispositif 5, et un nouvel ensemble correspondant de niveaux de tension analogique de référence Vfef1,...Vrefk est obtenu. Par ce moyen, on module les niveaux de tension analogiques V1 à Vn appliqués sur les colonnes en fonction de la position des pixels. Les figures 4 et 5 illustrent des courbes de brillance obtenues au cours d'une phase d'adressage, en fonction de la position des pixels dans le panneau, la première, avec un afficheur selon l'état de l'art, avec une unique échelle de gris définie pour le panneau, et la deuxième, avec un afficheur selon l'invention, utilisant une pluralité d'échelles de gris, en fonction de la position de la ligne du pixel. La figure 4 montre une grande disparité des brillances entre le premier pixel p(ri, c1), première ligne r1 et première colonne c1, et le dernier pixel p(rm, cn), dernière ligne rm et dernière colonne cn. Figure 5, l'aire sous la courbe devient comparable pour les deux pixels. Dans une deuxième mise en oeuvre de l'invention, l'échelle de gris applicable est fonction de la couleur à afficher. Elle est applicable à un afficheur séquentiel couleur. La valeur du paramètre de sélection Pc est définie par la couleur de la sous-trame colorée correspondant à la phase d'adressage courante. Cette information de couleur peut être obtenue typiquement des signaux de commande de la boîte à lumière. L'ensemble des valeurs analogiques de référence Vref1 à Vrefk appliqué peut alors être modifié à chaque changement de couleur, c'est à dire à chaque nouvelle phase d'adressage. Cela revient à moduler les niveaux de tension analogiques V1 à Vn appliqués sur les colonnes en fonction de la couleur de la sous-trame. En d'autres termes, on prévoit une échelle de niveaux de gris par couleur. L'échelle de niveaux de gris est habituellement calibrée pour chaque panneau de manière à intégrer une compensation dite gamma (ou courbe en S) pour améliorer les performances d'affichage de l'afficheur. Selon l'invention, l'échelle de gris peut ainsi intégrer une compensation gamma optimisée pour la couleur correspondante. En pratique, on modifie les valeurs de tension analogique de référence Vref1 à Vrefk au début de chaque nouvelle phase d'adressage, en fonction de la couleur de la phase d'adressage correspondante. Si on reprend la figure 3, la valeur du paramètre Pc, qui correspond à la couleur d'éclairage de la phase d'adressage courante, permet de pointer en mémoire 5 sur un ensemble déterminé de valeurs numériques, qui est alors appliqué en entrée du circuit 6 de conversion qui fournit en sortie l'ensemble des tensions analogiques de référence Vrefl à Vrefk correspondant. En pratique, le dispositif 5 de mémorisation mémorise trois ensembles de valeurs numériques définissant chacun une échelle de gris particulière, un ensemble par couleur par primaire. Chaque ensemble est déterminé spécifiquement pour la couleur primaire associée, pour l'afficheur considéré, de manière à bénéficier d'une courbe de correction gamma optimale dans chacune des couleurs. On peut bien sûr combiner les différents paramètres de détermination de l'échelle de gris applicable, selon la couleur et selon la ligne. Un ensemble mémorisé dans le dispositif est alors sélectionné en fonction d'une combinaison des deux pointeurs Pc et PI. L'invention qui vient d'être décrite est applicable à tout afficheur dont on veut améliorer la luminance ou la consommation d'énergie à luminance constante. Elle s'applique aussi bien à des afficheurs utilisant un mode d'adressage dans lequel les m lignes du panneau sont sélectionnées chacune l'une après l'autre, ou dans lequel plusieurs lignes peuvent être sélectionnées à la fois. Ceci est notamment possible dans un afficheur matriciel à affichage séquentiel des couleurs, du type à matrice active, dont les lignes sont réparties en p groupes et dans lequel chaque colonne de pixel comprend p conducteurs colonnes permettant une sélection en écriture des pixels de p lignes en parallèle, une ligne par groupe. Chaque groupe peut par exemple comprendre m/p lignes successives du panneau, en sorte que l'afficheur est organisé en p bandes de m/p lignes. Ou bien les lignes sélectionnées simultanément peuvent utiliser la même échelle de gris, ou bien on prévoit alors de faire correspondre à chacune de ces lignes sélectionnées en même temps, une échelle de gris différente. Ceci ne pose pas de problème de réalisation particulier, puisque lorsque p lignes sont sélectionnées en même temps, on a p drivers colonnes en parallèle, en sorte que l'on peut appliquer un ensemble de valeurs de tension analogique de référence différent sur chacun des p drivers colonne
Un système vidéo comprenant un afficheur séquentiel couleur à cristal liquide avec un panneau (1) de pixels (2) arrangés en lignes et colonnes, comprend des moyens pour commander sur chaque pixel du panneau des niveaux unitaires de luminance appelés niveaux de gris, chaque niveau de gris correspondant à une information vidéo (DataIN) reçue en entrée. Le niveau de gris commandé sur un pixel est réalisé avec une tension analogique qui évolue de façon monotone suivant la ligne associée du pixel et ou une couleur à afficher.
1. Système vidéo comprenant un afficheur séquentiel couleur à cristal liquide avec un panneau (1) de pixels (2) arrangés en lignes et colonnes, comprenant des moyens pour commander sur chaque pixel du panneau des niveaux unitaires de luminance appelés niveaux de gris, chaque niveau de gris correspondant à une information vidéo (DataiN) reçue en entrée, caractérisé en ce que le niveau de gris commandé sur un pixel est réalisé avec une tension analogique qui évolue de façon monotone suivant la ligne associée du pixel et ou une couleur à afficher. 2. Système vidéo de la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un 1 o circuit apte à générer (11) un ensemble de tensions analogiques de référence (Vrefl, Vrefk) définissant une échelle de niveaux de gris donnée fonction d'une ligne courante sélectionnée et/ou d'une couleur à afficher, ladite échelle de gris ainsi sélectionnée fournissant pour chacune des informations vidéo reçues pour les pixels d'une ligne courante 15 sélectionnée, un niveau de tension analogique (V1, ...Vä) correspondant à appliquer sur lesdits pixels via leur colonne associée (c1, ...cä ). 3. Système vidéo selon la 2, caractérisé en ce que ledit circuit de génération (11) fournit un ensemble de tensions analogiques de référence (Vref1, ...Vrefk) différent pour chaque ligne du panneau. 20 4. Système vidéo selon la 2, caractérisé en ce que ledit circuit de génération (11) fournit un même ensemble de tensions analogiques de référence (Vrefl, ...Vrefk) pour une pluralité de lignes de positions déterminées dans le panneau. 5. Système vidéo selon l'une quelconque des 2 à 4, 25 caractérisé en ce que ledit circuit de génération (11) comprend un dispositif de mémorisation (5) d'ensembles de valeurs numériques, chaque ensemble codant une échelle de gris déterminée, et un circuit (6) de convertisseurs numérique vers analogique, ledit circuit (6) recevant en entrée un ensemble parmi la pluralité d'ensembles de valeurs numériques 30 mémorisés, sélectionné en fonction de la ligne courante sélectionnée et ou de la couleur à afficher et fournissant en sortie un ensemble correspondant de valeurs de tension analogique de référence (Vref1, Vrefk).
G
G09
G09G
G09G 3
G09G 3/36
FR2896806
A1
COMPOSITION LUBRIFIANTE COMPRENANT UNE DISPERSION COLLOIDALE DE FER ET SON UTILISATION DANS UN MOTEUR POUR LE TRAITEMENT DES GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,803
La présente invention concerne une composition lubrifiante comprenant une dispersion colloïdale et son utilisation dans un moteur pour le traitement des gaz d'échappement de ce moteur. On sait que lors de la combustion du gazole dans un moteur diesel, les produits carbonés ont tendance à former des suies, qui sont réputées nocives tant pour l'environnement que pour la santé. On recherche depuis longtemps des techniques qui permettent de réduire l'émission de ces suies ou particules carbonées. Le rnême problème se pose pour les moteurs essence fonctionnant en mélange pauvre (moteurs lean-burn) qui émettent eux aussi de telles particules. Une solution satisfaisante et maintenant utilisée en grande série consiste à collecter les particules sur un filtre qui est régénéré régulièrement pour en éviter le colmatage. La régénération du filtre est d'autant plus facilitée que la température d'auto-inflammation des suies est faible ce qui peut être obtenu par introduction d'un catalyseur au coeur même des suies lors de la combustion. Cette technologie, connue sous le nom de Fuel Borne Catalysis ou FBC est également largement utilisée. Les suies ainsi additivées présentent une température d'auto-inflammation suffisamment basse pour être fréquemment atteinte pendant une marche normale du moteur ou lors de cycles de régénération spécifiques. Bien que la technologie FBC soit satisfaisante, il existe toutefois un besoin pour d'autres technologies alternatives de manière à pouvoir disposer de la plus large gamme possible de solutions et à pouvoir ainsi répondre au problème de réduction de l'émission des particules nocives quelles que soient les conditions dans lesquelles se pose ce problème. L'objet de l'invention est donc de proposer une telle nouvelle technologie. Dans ce but, l'invention concerne une composition lubrifiante qui est caractérisée en ce qu'elle comprend : - une huile lubrifiante; - une dispersion colloïdale qui comprend des particules d'au moins un composé du fer et un agent amphiphile. L'invention concerne aussi un procédé de fonctionnement d'un moteur susceptible de produire des gaz d'échappement contenant des particules et équipé d'un pot d'échappement muni d'un filtre à particules, dans lequel on piège les particules sur ledit filtre et on procède périodiquement à la combustion des particules piégées, caractérisé en ce qu'en vue de catalyser la combustion desdites particules, on utilise comme composition lubrifiante du moteur une composition du type décrit ci-dessus. Le procédé de l'invention a pour avantage de supprimer la présence d'un réservoir spécifique pour le catalyseur de combustion des suies et d'un dispositif de dosage de celui-ci dans le carburant contrairement au procédé utilisant la technologie FBC. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront encore plus complètement à la lecture de la description qui va suivre, ainsi que des divers exempNes concrets mais non limitatifs destinés à l'illustrer. La composition de l'invention comprend deux éléments essentiels : l'huile lubrifiante et la dispersion colloïdale. Les huiles lubrifiantes sont bien connues de l'homme du métier. On peut rappeler que ces produits contiennent une huile de base à propriété lubrifiante. Cette huile de base peut être une huile minérale dérivée des pétroles, à base notamment de paraffines, d'aromatiques ou d'isoparaffines et de mélanges de ces composés. L'huile minérale peut être obtenue par distillation sous vide d'un pétrole brut, le distillat obtenu est ensuite hydrocraqué, hydrotraité et dans un second temps déparaffiné et/ou hydroisomérisé de façon à améliorer les propriétés comme la viscosité et celles d'écoulement de l'huile de base ainsi obtenue. Ces huiles de base peuvent aussi être des huiles de synthèse à base de polyalphaoléfines ou d'esters organiques. L'indice de viscosité des huiles minérales peut être compris par exemple entre 90 et 100 (indice mesuré selon la norme ASTM D2270), celui des produits hydrotraités entre 120 et 130 et cet indice peut être supérieur à 140 pour les huiles de synthèse à base de polyalphaoléfines et peut même atteindre 200 pour celles à base d'esters organiques. D'une manière connue aussi, les huiles lubrifiantes contiennent en outre différents additifs que l'on peut classer en trois groupes : ceux destinés à améliorer la stabilité chimique de l'huile ou à inhiber les effets de produits de dégradation, ceux qui améliorent les propriétés rhéologiques et ceux qui protègent les surfaces métalliques et ont un effet anti-usure. Dans le premier groupe on trouve les additifs antioxydants à base par exemple de phénols, d'arylamines substituées ou de composés soufrés ou aussi de dialkyl-dithiophosphates de zinc. On trouve aussi les additifs détergents du type sels d'acides organiques ou de phénols et de métaux divalents et les additifs dispersants du type tensioactifs organiques. Les additifs du deuxième groupe sont ceux qui agissent sur le point d'écoulement des huiles et sont du type oligomères possédant des chaînes alkyles ou encore les produits dits anticongélants de type alkylnaphtalènes, des polyacrylates d'alcools à longues chaînes ou encore de type polystyrènes alkylés. On trouve aussi dans ce deuxième groupe les additifs améliorant l'indice de viscosité. Ces additifs sont à base de polymères hydrocarbonés (copolymères éthylène-propylène par exemple) ou de polymères à fonction ester (type polyméthacrylate). Enfin, dans ce deuxième groupe d'additifs se trouvent aussi les produits anti-moussants par exemple à base de silicones. Le troisième groupe d'additifs comprend les produits à effet anti-usure. Il s'agit généralement de produits organiques contenant du soufre, du chlore ou du phosphore du type dérivés dithiophosphoriques ou dérivés phosphomolybdates. Le second élément essentiel de la composition de l'invention est la dispersion colloïdale. L'expression dispersion colloïdale désigne dans la présente description tout système constitué de fines particules solides de dimensions colloïdales à base d'un composé du fer, en suspension stable dans une phase liquide, lesdites particules pouvant, en outre, éventuellement contenir des quantités résiduelles d'ions liés ou adsorbés tels que par exemple des nitrates, des acétates, des citrates ou des ammoniums. Par dimensions colloïdales, on entend des dimensions comprises entre environ 1 nm et environ 500 nm. Les particules peuvent plus particulièrement présenter une taille moyenne d'au plus 250 nm environ, notamment d'au plus 100 nm, de préférence d'au plus 20 nm et encore plus préférentiellement d'au plus 15 nm. On notera que dans de telles dispersions; le composé du fer peut se trouver soit, de préférence, totalement sous la forme de colloïdes, soit sous la forme de colloïdes et partiellement sous la forme d'ions. La granulométrie dont il est fait état ci-dessus et pour la suite de la description, sauf indication contraire, est déterminée par microscopie électronique à transmission (MET), de manière classique, sur un échantillon préalablement séché et déposé sur une membrane de carbone supportée sur une grille de cuivre. Les particules de la dispersion de l'invention sont des particules d'un composé du fer dont la composition correspond généralement et essentiellement à un oxyde et/ou un hydroxyde et/ou un oxyhydroxyde de fer. Le fer est généralement présent essentiellement à l'état d'oxydation 3. En fonction du procédé utilisé pour la préparation de la dispersion, les particules peuvent contenir en outre un complexant. Ce complexant peut être choisi parmi les acides carboxyliques hydrosolubles présentant une constante de complexation K telle que le pK soit d'au moins 3. Les particules de la dispersion de l'invention sont à base d'un composé du fer qui, de préférence, peut être amorphe. Ce caractère amorphe peut être mis en évidence par analyse RX, les diagrammes RX obtenus ne montrent en effet dans ce cas aucun pic significatif. Selon une variante de l'invention, au moins 85%, plus particulièrement au moins 90% et encore plus particulièrement au moins 95% des particules sont des particules prirnaires. On entend par particule primaire une particule qui est parfaitement individualisée et qui n'est pas agrégée avec une autre ou plusieurs autres particules. Cette caractéristique peut être mise en évidence en examinant la dispersion par MET. On peut aussi utiliser la technique de cryo-MET pour déterminer l'état d'agrégation des particules élémentaires. Elle permet d'observer par microscopie électronique à transmission (MET) des échantillons maintenus congelés dans leur milieu naturel qui est soit de l'eau soit des diluants organiques tels que les solvants aromatiques ou aliphatiques comme par exemple le Solvesso et l'Isopar ou bien certains alcools tel que l'éthanol. La congélation s'effectue sur des films minces d'environ 50 nm à 100 nm d'épaisseur soit dans l'éthane liquide pour les échantillons aqueux soit dans l'azote liquide pour les autres. Par cryo-MET l'état de dispersion des particules est bien préservé et représentatif de celui présent dans le milieu réel. Cette caractéristique des particules de la dispersion selon la variante qui vient d'être décrite contribue à la stabilité de cette dispersion. Par ailleurs et selon une variante avantageuse, les particules de la dispersion colloïdale utilisée dans le cadre de l'invention présentent une granulométrie fine. En effet, elles possèdent un d50 compris entre 1 nm et 5 nm, plus particulièrement entre 3 nm et 4 nm. Comme indiqué plus haut, les particules de la dispersion colloïdale sont en suspension dans une phase liquide qui est ici une phase organique. Cette phase organique peut être constituée par l'huile de base à propriété lubrifiante décrite plus haut ou elle peut être aussi un mélange de cette huile de base avec une autre phase organique, miscible avec cette huile. En effet et comme on le verra plus loin, la composition lubrifiante de l'invention peut être obtenue par mélange de l'huile lubrifiante avec une dispersion colloïdale préalablement préparée. Dans ce cas, cette dispersion comprend une phase organique qui peut être un hydrocarbure, plus particulièrement apolaire. A titre d'exemple de phase organique, on peut citer les hydrocarbures aliphatiques comme l'hexane, l'heptane, l'octane, le nonane, les hydrocarbures cycloaliphatiques inertes tels que le cyclohexane, le cyclopentane, le cycloheptane, les hydrocarbures aromatiques tels que le benzène, le toluène, l'éthylbenzène, les xylènes, les naphtènes liquides. Conviennent également les coupes pétrolières du type Isopar ou Solvesso (marques déposées par la Société EXXON), notamment Solvesso 100 qui contient essentiellement un mélange de méthyléthyl- et triméthyl-benzène, le Solvesso 150 qui renferme un mélange d'alcoylbenzènes en particulier de diméthylbenzène et de tétraméthylbenzène et l'Isopar qui contient essentiellement des hydrocarbures iso- et cyclo-paraffiniques en C-11 et C-12. On peut aussi citer, comme autres coupes pétrolières, celles de type Petrolink de la société Petrolink ou de type Isane de la société Total. On peut mettre en oeuvre également pour la phase organique des hydrocarbures chlorés tels que le chloro- ou le dichloro-benzène, le chlorotoluène. Les éthers ainsi que les cétones aliphatiques et cycloaliphatiques comme par exemple l'éther de diisopropyle, l'éther de dibutyle, la méthyléthylcétone, la méthylisobutylcétone, la diisobutylcétone, l'oxyde de mésityle, peuvent être envisagés. Les esters peuvent être envisagés, mais ils présentent l'inconvénient de risquer d'être hydrolysés. On peut citer comme esters susceptibles d'être utilisés ceux issus de la réaction d'acides avec des alcools en Cl à C8 et notamment les palmitates d'alcools secondaires tel l'isopropanol. On peut mentionner l'acétate de butyle à titre d'exemple. Bien entendu, la phase organique peut être à base d'un mélange de deux ou plusieurs hydrocarbures ou composés du type décrit ci-dessus. Enfin, comme indiqué plus haut, le choix de la phase organique parmi les exemples qui viennent d'être donnés se fera en fonction de sa compatibilité ou miscibilité avec l'huile lubrifiante. Par ailleurs, la dispersion colloïdale comprend un agent amphiphile. Cet agent amphiphile est, au moins en partie, en interaction, soit par greffage, soit par liaison électrostatique, avec les particules du composé de fer. Cet agent peut être plus particulièrement un acide. L'acide est plus particulièrement choisi parmi les acides organiques qui comportent au moins 6 atomes de carbone, encore plus particulièrement de 10 à 60 atomes de carbone, de préférence de 10 à 50 atomes de carbone et encore plus préférentiellement de 15 à 25 atomes de carbone. Ces acides peuvent être linéaires ou ramifiés. Ils peuvent être des acides aryliques, aliphatiques ou arylaliphatiques, portant éventuellement d'autres fonctions à condition que ces fonctions soient stables dans les milieux où l'on désire utiliser les dispersions selon la présente invention. Ainsi, on peut mettre en oeuvre par exemple des acides carboxyliques aliphatiques, des acides sulfoniques aliphatiques, des acides phosphoniques aliphatiques, des acides alcoylarylsulfoniques et des acides alcoylarylphosphoniques possédant environ de 10 à environ de 40 atomes de carbone, qu'ils soient naturels ou synthétiques. Il est bien entendu possible d'utiliser les acides en mélange. On peut aussi utiliser des acides carboxyliques dont la chaîne carbonée porte des fonctions cétoniques comme les acides pyruviques substitués en alpha de la fonction cétone. Cela peut être également des acides alphahalogéno carboxyliques ou des acides alpha-hydroxycarboxyliques. La chaîne rattachée au groupe carboxylique peut porter des insaturations. La chaîne peut être interrompue par des fonctions éther ou ester à condition de ne pas trop altérer la lipophilicité de la chaîne porteuse du groupe carboxylique. A titre d'exemple, on peut citer les acides gras de tallol, d'huile de soja, de suif, d'huile de lin, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide stéarique et ses isomères, l'acide pélargonique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide dodécylbenzènesulfonique, l'acide éthyl-2 hexanoïque, l'acide naphténique, l'acide hexoïque, l'acide toluène sulfonique, l'acide toluène phosphonique, l'acide lauryl sulfonique, l'acide lauryl phosphonique, l'acide palmityl sulfonique, et l'acide palmityl phosphonique. Comme agent amphiphile on peut également mentionner les alkyl éthers phosphates polyoxyéthylénés. On entend ici les organo-phosphates de formule : R1-O-(CH2-CH2-0)n-P(OM)2 O ou encore les phosphates de dialcoyle polyoxyéthylénés de formule : R2-O-(CH2-CH2-0)n R3-O-(CH2-CH2-0)n-P(OM) O dans lesquelles : ^ R1, R2, R3, identiques ou différents représentent un radical alkyl linéaire ou ramifié, notamment de 2 à 20 atomes de carbone; un radical phényle; un radical alkylaryl, plus particulièrement un radical alkylphényl, avec notamment une chaîne alkyle de 8 à 12 atomes de carbone; un radical arylalkyle, plus particulièrement un radical phénylaryl; • n le nombre d'oxyde d'éthylène pouvant aller de 0 à 12 par exemple; • M représente un atome d'hydrogène, de sodium ou de potassium. Le radical R1 peut être notamment un radical hexyle, octyle, décyle, dodécyle, oléyle, nonylphényle. On peut citer' comme exemple de ce type de composés amphiphiles ceux commercialisés sous les marques Lubrophos et Rhodafac vendu par Rhodia et notamment les produits ci-dessous : - les poly-oxy-éthylène alkyl (C8-C10) éthers phosphates Rhodafac RA 600 - le poly-oxyéthylène tridécyl éther phosphate Rhodafac RS 710 ou RS 410 - le poly-oxy- éthylène oléocétyl éther phosphate Rhodafac PA 35 - le poly-oxy-éthylène nonylphenyl éther phosphate Rhodafac PA 17 - le poly-oxy-éthylène nonyl(ramifié) éther phosphate Rhodafac RE 610. La quantité ,de l'agent amphiphile présent dans la dispersion peut être défini par le rapport molaire r : r = nombre de mole d'agent amphiphile/nombre de mole de composé de fer Ce rapport molaire peut être compris 0,2 et 1, de préférence entre 0,4 et 0,8. A titre d'exemple pour les dispersions colloïdales d'un composé du fer et leur préparation, on pourra se référer à l'ensemble de la description de la demande de brevet WO 03/053560 Al. La composition lubrifiante de l'invention peut être préparée par mélange d'une huile lubrifiante avec une dispersion colloïdale d'un composé du fer. Ce mélange peut se faire dans des proportions qui ne sont pas critiques et qui peuvent varier dans une large gamme. A titre d'exemple, ces proportions peuvent être telles que la teneur en fer, exprimée en fer métal, provenant de la dispersion colloïdale dans la composition lubrifiante soit d'au plus 6% en masse par rapport à l'ensemble de la composition, de préférence d'au plus 1 0/0. On observe que la composition ainsi obtenue est stable, c'est-à-dire que l'on ne note pas de décantation du composé du fer, même lorsque la composition lubrifiante est exposée à une température élevée. Comme décrit plus haut, l'invention concerne aussi un procédé de fonctionnement d'un moteur qui, lors de son fonctionnement, est susceptible de produire des particules nocives, comme des suies, et qui se retrouvent dans les gaz d'échappement. II peut s'agir plus particulièrement d'un moteur diesel ou d'un moteur essence fonctionnant en mélange pauvre. Ce procédé s'applique à un moteur qui, d'une manière connue, est équipé d'une ligne ou pot d'échappement dans lequel est intégré un filtre à particules. Classiquement, ce filtre comprend un filtre de type à paroi filtrante en céramique ou en carbure de silicium à travers lequel circulent les gaz d'échappement. Toutefois il peut également s'agir d'un ou plusieurs tamis en toile métallique ou encore d'un filtre de type mousse en céramique ou en matériau fibreux. Le procédé de l'invention vise à catalyser la combustion des particules ou suies piégées sur le filtre à particules. Dans le cas de l'invention, le composé du fer est utilisé comme catalyseur pour la combustion de ces suies et il est apporté par la composition lubrifiante et non pas par le carburant comme dans les procédés de l'art antérieur. La composition lubrifiante comprenant donc la dispersion du composé du fer, est introduite dans le réservoir d'huile du moteur par exemple lors d'une vidange. La composition lubrifiante passe ainsi dans le circuit de lubrification du moteur. On constate que le composé du fer même introduit par la composition lubrifiante se retrouve dans les suies et peut contribuer ainsi à catalyser leur combustion. Bien entendu, il est possible, sans sortir du cadre de la présente invention, de mettre en oeuvre le procédé ci-dessus tout en utilisant pour le fonctionnement du moteur un carburant qui contient par ailleurs un catalyseur de combustion des particules ou des suies. Ce catalyseur peut aussi être une dispersion colloïdale telle que décrite plus haut. II est de même possible de mettre en oeuvre le procédé de l'invention dans un système dans lequel le pot d'échappement est équipé d'un filtre à particules catalysé. Ce type de filtre est bien connu, il s'agit d'un filtre dans lequel est incorporé, lors de sa fabrication, un catalyseur d'oxydation des particules ou des suies. Des exemples vont maintenant être donnés. EXEMPLE 1 Cet exemple concerne la préparation d'une composition lubrifiante selon l'invention. Pour cette préparation, on utilise une dispersion colloïdale à base de fer préparée selon l'exemple 1 de la demande de brevet WO 03/053560 Al. La phase organique de cette dispersion est de l'Isopar L et l'agent amphiphile est l'acide isostéarique. La teneur en nitrate de fer engagé est ajustée de façon à obtenir une dispersion colloidale à 10% masse de Fe en métal. L'analyse par RX de cette dispersion indique que les particules sont amorphes et l'analyse par Cryo-microscopie électronique à transmission met en évidence dans la phase organique des particules de diamètre environ 3 nm parfaitement individualisées. On ajoute à cette dispersion une huile commerciale (Total Activa Diesel 10W40) de façon à obtenir une composition lubrifiante contenant 46% masse de cette huile commerciale et 54 % masse de la dispersion colloïdale. EXEMPLE 2 Cet exemple concerne un test d'oxydation catalytique des suies réalisé en présence d'une composition lubrifiante selon l'invention. Les propriétés catalytiques d'oxydation des suies sont mesurées par analyse thermogravimétrique. On utilise une thermobalance Setaram équipée d'une nacelle en quartz dans laquelle on place un échantillon contenant environ 20 mg d'échantillon. L'échantillon est constitué d'un mélange de 20% en masse de la composition lubrifiante de l'exemple 1 et 80% masse de noir de carbone. Le noir de carbone utilisé pour simuler les suies émises par un moteur diesel est du noir de carbone commercialisé par la société Cabot sous la référence Elftex 125. Le mélange composition lubrifiante et noir de carbone est homogénéisé grâce à un mélange à la spatule. La pâte ainsi obtenue est préalablement séchée à l'étuve ventillée à 60 C puis jusque 120 C. 20 mg de l'échantillon ainsi préparé et traité sont introduits dans la nacelle de la thermobalance puis on fait circuler un flux gazeux constitué d'un mélange air/eau dans des proportions volumiques respectives de 87 et 13%. Après un palier de 30 minutes à 150 C, on lance la montée en température jusque 900 C avec une rampe de 10 C/min et on enregistre la perte de masse de l'échantillon en fonction de la température. EXEMPLE 3 COMPARATIF Cet exemple concerne un test d'oxydation des suies réalisé en présence d'une composition lubrifiante de l'art antérieur. L'essai est réalisé selon le même protocole que celui de l'exemple 2 mais en utilisant l'huile commerciale pure (Total Activa Diesel 10W40). L'échantillon ainsi évalué est donc composé d'un mélange de 20% masse de l'huile commerciale pure et 80% masse de noir de carbone. Les résultats sont données dans le tableau 1 : ils sont exprimés en température de demi-oxydation des suies (T50%(suies)) correspondant à la température requise pour obtenir la moitié de la perte de masse mesurée entre 200 et 900 C. Tableau 1 Exemple T50% (suies) en C 2 530 C 3 comparatif 610 C Suies seules 620 C On constate que l'ajout d'huile commerciale pure n'a pas ou peu d'effet sur la température de demi conversion des suies alors que l'emploi d'une composition lubrifiante conforme à l'invention contenant une huile commerciale et une dispersion colloidale contenant du fer permet d'abaisser de façon très significative la température de combustion des suies
L'invention concerne une composition lubrifiante qui est caractérisée en ce qu'elle comprend une huile lubrifiante et une dispersion colloïdale qui comprend des particules d'au moins un composé du fer et un agent amphiphile. L'invention concerne aussi un procédé de fonctionnement d'un moteur, notamment diesel, équipé d'un pot d'échappement muni d'un filtre à particules, dans lequel on piège les particules contenues dans les gaz d'échappement sur ledit filtre et on procède périodiquement à la combustion des particules piégées qui est caractérisé en ce qu'en vue de catalyser la combustion desdites particules, on utilise comme composition lubrifiante du moteur la composition ci-dessus.
1- Composition lubrifiante, caractérisée en ce qu'elle comprend : - une huile lubrifiante; - une dispersion colloïdale qui comprend des particules d'un composé du fer et un agent amphiphile. 2- Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins 85% des particules du composé du fer sont des particules primaires. 3- Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les particules présentent un d50 compris entre 1 et 5 nm, de préférence entre 3 et 4 nm. 4- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'agent amphiphile est un acide. 5- Composition selon la 4, caractérisée en ce que l'acide précité 20 est un acide carboxylique comportant de 10 à 60 atomes de carbone, plus particulièrement de 15 à 25 atomes de carbone. 6- Composition selon l'une des 4 ou 5, caractérisée en ce que l'acide est choisi parmi les acides gras de tallol, d'huile de soja, de suif, d'huile 25 de lin, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide stéarique et ses isomères, l'acide pélargonique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide dodécylbenzènesulfonique, l'acide éthyl-2 hexanoïque, l'acide naphténique, l'acide hexoïque, l'acide toluène sulfonique, l'acide toluène phosphonique, l'acide lauryl sulfonique, l'acide lauryl phosphonique, l'acide 30 palmityl sulfonique, et l'acide palmityl phosphonique. 7- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en fer, exprimée en fer métal, provenant de la dispersion colloïdale dans la composition lubrifiante est d'au plus 6% en masse par 35 rapport à l'ensemble de la composition, de préférence d'au plus 1%. 8- Procédé de fonctionnement d'un moteur susceptible de produire des gaz d'échappement contenant des particules et équipé d'un pot d'échappement15muni d'un filtre à particules, dans lequel on piège les particules sur ledit filtre et on procède périodiquement à la combustion des particules piégées, caractérisé en ce qu'en vue de catalyser la combustion desdites particules, on utilise comme composition lubrifiante du moteur une composition selon l'une des précédentes. 9- Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le moteur est un moteur diesel ou un moteur essence fonctionnant en mélange pauvre. 10- Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre avec un moteur fonctionnant avec un carburant qui contient un catalyseur de combustion des particules ou avec un moteur équipé d'un pot d'échappement qui comprend un filtre à particules catalysé.
C,F
C10,F01
C10M,F01M,F01N
C10M 169,C10M 125,C10M 129,C10M 137,F01M 9,F01N 3
C10M 169/04,C10M 125/04,C10M 129/28,C10M 137/04,F01M 9/02,F01N 3/023
FR2890658
A1
COMPOSITION DE POLISSAGE MECANO CHIMIQUE, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATION
20,070,316
La présente invention concerne une composition 5 adaptée à permettre un polissage mécano chimique, plus communément connu sous l'acronyme CMP (de l'anglais Chemical Mechanical Polishing ). Elle concerne également un procédé de préparation d'une telle composition, ainsi que son utilisation pour 10 le polissage. Plus précisément, l'invention concerne, selon son premier aspect, une composition de polissage mécano chimique comprenant des particules abrasives incluant des molécules d'un oxyde métallique, un agent oxydant les métaux, un premier agent d'attaque chimique des métaux, un agent de régulation du pH, éventuellement un deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, en particulier du tantale et du nitrure de tantale, un inhibiteur de corrosion, et un solvant. Une telle composition est connue de l'homme du métier, notamment par l'enseignement de la demande de brevet publiée US 2004/0046148. Dans ce document, la stabilité de la composition de polissage est augmentée par la mise en oeuvre d'un revêtement des particules abrasives et/ou par la présence d'additifs classiques connus en tant qu'agent de stabilisation des compositions de polissage. Dans le domaine du polissage mécano chimique, on cherche continuellement à améliorer les compositions de polissage des couches minces afin d'obtenir des microcomposants de plus en plus performants. En particulier, la stabilité de la composition est une des propriétés qu'il est intéressant d'augmenter afin d'en conserver le plus longtemps possible les performances en polissage. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une composition de polissage améliorée par 2890658 2 rapport à celles de l'art antérieur, en particulier par rapport à celle du document US 2004/0046148. A cette fin, la composition de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce que l'oxyde métallique est préparé par un procédé sol-gel. L'invention présente l'avantage de constituer une composition prête à l'emploi. Autrement dit, l'utilisateur en possession de la composition selon l'invention peut directement, sans ajout d'un constituant, utiliser la composition dans une machine de polissage. La manipulation de la composition est ainsi réduite, ce qui représente un gain de temps et un confort voire une sécurité, en particulier quand la composition a un pH non neutre, pour l'utilisateur. L'invention présente surtout l'avantage d'une excellente stabilité dans le temps, sans faire appel à un revêtement des particules abrasives et/ou à la présence d'additifs spécifiques. Sa stabilité est au moins égale à deux mois. On entend par stabilité de la composition de polissage la stabilité physique et chimique, et en particulier les stabilité du pH, stabilité de la concentration en agent oxydant les métaux, stabilité des particules en suspension et stabilité de la taille moyenne des particules mesurée par granulométrie laser. Grâce à cette stabilité, la composition de l'invention peut être préparée industriellement, longtemps à l'avance, pour être prête à l'emploi, ce qui lui confère une grande facilité d'utilisation et permet un gain de temps considérable pour l'opération de polissage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, 35 l'oxyde métallique est le dioxyde de silicium. De manière avantageuse, la composition selon l'invention comprend le solvant et, en pourcentage de sa masse totale: - entre 1,25% et 5% de particules abrasives, - entre 0,06% et 2,5% d'agent oxydant les métaux, entre 0,125% et 0,5% de premier agent d'attaque chimique des métaux, entre 0,01% et 0,5% d'agent de régulation du pH, - éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% d'inhibiteur de corrosion. Tout préférentiellement, la composition selon l'invention comprend de l'eau déionisée en tant que solvant et, en pourcentage de sa masse totale: - entre 1,25% et 5% de dioxyde de silicium en tant que particules abrasives, - entre 0,06% et 2,5% d'eau oxygénée en tant 15 qu'agent oxydant les métaux, - entre 0,125% et 0,5% d'acide lactique en tant que premier agent d'attaque chimique des métaux, - entre 0,01% et 0,5% de potasse ou d'ammoniaque en tant qu'agent de régulation du pH, éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de fluorure d'ammonium ou de potassium en tant que deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% de benzotriazole en tant qu'inhibiteur de corrosion. L'agent de régulation du pH est par exemple présent en une quantité permettant d'ajuster le pH de ladite composition entre 0 et 12, de préférence entre 4 et 8. Selon une version avantageuse de l'invention, les particules abrasives forment des agrégats dont la taille moyenne est comprise entre 10 et 150 nm, de préférence entre 30 et 120 nm. L'invention concerne, selon son deuxième aspect, un procédé de préparation d'une composition conforme à l'invention, comprenant les étapes suivantes: - la solubilisation de l'agent oxydant les métaux, du premier agent d'attaque chimique des métaux, du deuxième agent d'attaque chimique des composés 2890658 4 métalliques le cas échéant et de l'inhibiteur de corrosion dans le solvant; - l'ajout de la solution obtenue à l'étape précédente dans une suspension d'oxyde métallique par exemple concentrée à 20% en poids, pendant une durée de deux heures, sous forte agitation; et l'ajustement du pH du mélange obtenu à l'étape précédente, dans une plage allant de 0 à 12 et de préférence de 4 à 8, par l'ajout de l'agent de régulation du pH. Selon son troisième aspect, l'invention concerne l'utilisation d'une composition conforme à l'invention pour le polissage mécano chimique de couches appliquées sur un substrat portant au moins un microcomposant semi- conducteur. De préférence, au moins une des couches appliquées sur le substrat est une couche métallique comprenant par exemple du cuivre. De manière avantageuse, au moins une des couches appliquées sur le substrat est une couche de matériau isolant, comprenant par exemple du dioxyde de silicium. Au moins une des couches appliquées sur le substrat est préférentiellement une couche d'adhérence comprenant par exemple du tantale et/ou du nitrure de tantale. De préférence, au moins une des couches appliquées sur le substrat est une couche d'isolation comprenant par exemple un alliage fer-nickel. Selon une version avantageuse de l'invention, le substrat est recouvert dans l'ordre: - d'une couche de matériau isolant, comprenant du dioxyde de silicium, - d'un niveau barrière multicouche comprenant, à partir de la couche de matériau isolant, une première couche d'adhérence comprenant du tantale, une deuxième couche d'adhérence comprenant du nitrure de tantale, une couche d'isolation comprenant un alliage fer-nickel, une troisième couche d'adhérence comprenant du nitrure de tantale et une quatrième couche d'adhérence comprenant du tantale, et -d'une couche métallique comprenant du cuivre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description détaillée qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - les figures 1 et 2 représentent chacune un schéma d'un empilement de couches sur un substrat portant au moins un microcomposant semi-conducteur, avant et après polissage mécano chimique par une composition selon l'invention; et - la figure 3 représente un schéma de mise en 15 oeuvre de la composition de l'invention dans un procédé de polissage mécano chimique. Dans les figures 1 et 2, les éléments A et A' à polir, déposés chacun sur un substrat S, comprennent trois niveaux: un niveau I isolant, un niveau II dit barrière et un niveau III conducteur. Le niveau I isolant est constitué d'une couche 1 de matériau isolant dans laquelle au moins un motif m est gravé. Ce motif m peut être tout motif classiquement gravé dans le domaine de la fabrication des microcomposants, tel qu'une via ou une tranchée. Le niveau III conducteur est constitué d'une couche 4 métallique déposée par voie physique, telle que la pulvérisation au magnétron, ou par voie chimique, telle que le dépôt chimique en phase vapeur ou CVD et L'électrodéposition. Le niveau II barrière, déposé sur l'ensemble de la couche 1 de matériau isolant, est constitué, dans l'élément A, de deux couches 2, 3 d'adhérence. Dans l'élément A', le niveau II barrière est multicouche. Il inclut au total quatre couches 2, 3, 6, 7 d'adhérence et une couche 5 d'isolation. De préférence, le matériau isolant est le dioxyde de silicium SiO2 et le métal formant la couche 4 métallique 2890658 6 est le cuivre. Le cuivre peut être remplacé par un autre métal utilisé classiquement dans les couches métalliques des microcomposants, tel que le tungstène et l'aluminium. Les couches 2, 3 d'adhérence sont de préférence une première couche 2 d'adhérence à base de tantale recouverte d'une deuxième couche 3 d'adhérence à base de nitrure de tantale. Les couches 6, 7 d'adhérence sont de préférence une troisième couche 6 d'adhérence à base de nitrure de tantale recouverte d'une quatrième couche 7 d'adhérence à base de tantale. Le tantale et le nitrure de tantale peuvent être respectivement remplacés par tout autre composé classiquement utilisé dans les couches d'adhérence des microcomposants, tel que le titane et le nitrure de titane, en particulier dans le cas où la couche 4 métallique est à base de tungstène. La composition selon l'invention est utilisée de manière générale pour le polissage mécano chimique de couches appliquées sur un substrat S portant au moins un microcomposant semi-conducteur. Au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 4 métallique comprenant par exemple du cuivre. Au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 1 de matériau isolant, comprenant par exemple du dioxyde de silicium. Au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 2, 3, 6, 7 d'adhérence comprenant par 30 exemple du tantale et/ou du nitrure de tantale. Au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 5 d'isolation comprenant par exemple un alliage fer-nickel. De préférence, le substrat S est recouvert dans 35 l'ordre: - d'une couche 1 de matériau isolant, comprenant du dioxyde de silicium, - d'un niveau II barrière multicouche comprenant, à partir de la couche 1 de matériau isolant, une première couche 2 d'adhérence comprenant du tantale, une deuxième couche 3 d'adhérence comprenant du nitrure de tantale, une couche 5 d'isolation comprenant un alliage fer-nickel, une troisième couche 6 d'adhérence comprenant du nitrure de tantale et une quatrième couche 7 d'adhérence comprenant du tantale, et - d'une couche 4 métallique comprenant du cuivre. Classiquement, le polissage mécano chimique d'éléments tels que les éléments A et A' se déroule en deux étapes. Une première étape consiste à polir en grande partie la couche 4 métallique, dont il reste cependant une couche résiduelle. Une seconde étape consiste à polir cette couche résiduelle ainsi que les couches du niveau II barrière, afin d'achever le polissage sur le niveau I isolant. La composition de l'invention est surtout adaptée pour effectuer la seconde étape de polissage. Selon l'invention, la composition de polissage mécano chimique comprend des particules abrasives incluant des molécules d'un oxyde métallique, un agent oxydant les métaux, un premier agent d'attaque chimique des métaux, un agent de régulation du pH, éventuellement un deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, en particulier du tantale et du nitrure de tantale, un inhibiteur de corrosion, et un solvant. L'oxyde métallique est synthétique, de nature colloïdale, et de taille de particules en suspension inférieure à un micron. De préférence, l'oxyde métallique est le dioxyde de silicium. Il est préparé par un procédé sol-gel, soit par hydrolyse et condensation en phase organique, par exemple dans un solvant de type alcool, de réactifs du type alcoxyde de silicium, de formule Si(OR)4 dans laquelle R est une chaîne hydrocarbonée. Le réactif le plus couramment utilisé est le tétraéthylorthosilicate ou tétraéthoxysilane ou TEOS. Le mode de fabrication de la silice confère à la composition de l'invention une stabilité de l'ordre de 5 plusieurs mois, et d'au moins deux mois. En particulier, la pureté chimique de la silice, caractérisée par l'absence d'ions métalliques contaminants, permet de préserver l'agent oxydant les métaux, tel que l'eau oxygénée, dans la composition pendant des durées bien supérieures à ce que permettent les autres types de silice. En outre, les particules abrasives restent en suspension pendant plusieurs mois du fait de leur inertie vis-à-vis des autres constituants chimiques du mélange. L'absence de phénomènes d'agglomération des particules au cours du temps semble liée aux propriétés chimiques et électriques de leur surface, découlant de leur procédé de fabrication. Par ailleurs, la composition selon l'invention est stable pour une large plage de pH, ce qui n'est pas le cas pour des compositions à base de particules abrasives synthétiques, non obtenues par un procédé sol-gel. Selon un mode particulier de réalisation, la composition selon l'invention comprend le solvant et, en pourcentage de sa masse totale: - entre 1,25% et 5% de particules abrasives, - entre 0,06% et 2,5% d'agent oxydant les métaux, - entre 0,125% et 0,5% de premier agent d'attaque chimique des métaux, - entre 0,01% et 0,5% d'agent de régulation du pH, éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% d'inhibiteur de corrosion. De préférence, la composition de l'invention comprend de l'eau déionisée en tant que solvant et, en pourcentage de sa masse totale: entre 1,25% et 5% d'oxyde de silicium en tant que particules abrasives, 2890658 9 - entre 0,06% et 2,5% d'eau oxygénée en tant qu'agent oxydant les métaux, - entre 0,125% et 0,5% d'acide lactique en tant que premier agent d'attaque chimique des métaux, - entre 0,01% et 0,5% de potasse ou d'ammoniaque en tant qu'agent de régulation du pH, - éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de fluorure d'ammonium ou de potassium en tant que deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0, 015% et 0,15% de benzotriazole, ou BTA, en tant qu'inhibiteur de corrosion. L'agent de régulation du pH est plus particulièrement présent en une quantité permettant d'ajuster le pH de ladite composition entre 0 et 12, de préférence entre 4 et 8. Les réactifs chimiques qui constituent la composition de l'invention sont de préférence d'une pureté chimique élevée, avantageusement supérieure à 99%. En particulier, l'eau déionisée est une eau ultra pure. Le dioxyde de silicium, ou silice, constituant les particules abrasives, permet l'élimination des matériaux à polir au cours du procédé de polissage au travers d'une action mécanique d'abrasion. La matière enlevée peut être le matériau lui-même ou un produit de transformation issu d'une réaction entre au moins un matériau à polir et au moins un constituant de la composition. Par exemple, un complexe Cu-BTA peut se former en surface de la couche de cuivre et constituer une couche adhérente qui est éliminée par l'abrasion. Le dioxyde de silicium peut être remplacé par tout oxyde métallique. On entend par oxyde métallique tout oxyde d'un métal, un métal étant tout élément chimique de la classification périodique auquel on attribue un comportement de métal, mais aussi l'oxyde de silicium SiO2 et l'oxyde de cérium CeO2. Ainsi, l'oxyde de silicium SiO2 peut en particulier être remplacé par l'oxyde d'aluminium ou alumine Al2O3. L'eau oxygénée, en tant qu'agent oxydant les métaux, en particulier les métaux de transition tels que le cuivre Cu, le fer Fe, le nickel Ni et le tungstène W, permet une perte d'électrons du métal qui prend alors sa forme oxydée. Il existe deux cas d'oxydation. Dans un premier cas, le métal est oxydé et forme un oxyde ou un hydroxyde métallique, insoluble dans le milieu On parle de passivation. Dans un deuxième cas, le métal forme un cation métallique, soluble dans le milieu. On parle de corrosion. Deux paramètres influent sur la passivation et la corrosion le potentiel électrochimique E de la composition, conféré par l'espèce oxydoréductrice, en l'occurrence l'eau oxygénée, et le pH. L'eau oxygénée peut être remplacée par tout oxydant ayant un potentiel d'oxydoréduction supérieur à celui des couples M/Mn+ possibles à partir des métaux M à polir, soit par exemple les couples Cu/Cu+, Cu/Cu2+, Fe/Fe2+, Fe/Fe3+, Ni/Ni2+. On préfère donc choisir pour la composition de l'invention un oxydant dont le potentiel E est supérieur à 0,52 volts. L'oxydant peut donc être choisi par exemple parmi l'ion permanganate, l'ion ferrique, l'oxygène 02, l'ion nitrate, l'ion iodate, l'ion chlorate, l'ion chromate, l'ion cerrique et l'ion peroxodisulfate. L'acide lactique, en tant que premier agent d'attaque chimique des métaux, est une source d'ion hydrogène H+, responsable de l'attaque chimique, et d'anion complexant du cuivre oxydé sous formes Cu+ et Cu2+. La complexation entre l'anion lactate et les ions cuivre déplace la réaction chimique vers la dissolution du cuivre métal, d'où une amplification de l'attaque chimique. Tout en restant dans le cadre de l'invention, l'acide lactique peut être remplacé par tout autre acide carboxylique. Par exemple, l'acide carboxylique est choisi parmi les monoacides à chaîne hydrocarbonée tels que l'acide formique HCOOH, l'acide acétique CH3COOH, l'acide propanoïque CZHSCOOH et l'acide butanoïque C3H7COOH, les monoacides alpha ou bêta hydroxylés tels que l'acide lactique et l'acide gluconique, les diacides à chaîne hydrocarbonée tels que l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique et l'acide glutarique, les diacides alpha ou bêta hydroxylés tels que l'acide tartrique et l'acide malique, les triacides alpha hydroxylés tels que l'acide citrique, et les acides aromatiques tels que l'acide benzoïque, l'acide phénylacétique et l'acide hydroxybenzoïque. De manière avantageuse, le premier agent d'attaque chimique des métaux est un mono-, di- ou triacide carboxylique incluant une fonction hydroxyle en position alpha et/ou bêta, tel que l'acide lactique. L'agent de régulation du pH a pour fonction d'apporter des ions HO-qui sont destinés à neutraliser au moins partiellement les ions hydrogènes libérés par le constituant acide. De préférence, il est choisi parmi la potasse KOH, l'ammoniaque NH4OH, la soude NaOH et l'ammoniac NH3, mais peut être toute base minérale forte ou toute base organique. Le deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, en particulier du tantale et du nitrure de tantale, est choisi de manière à fournir des ions fluorures F-. En effet, les matériaux tels que le tantale et le nitrure de tantale possèdent une grande résistance à l'attaque chimique. On parle d'inertie. Or, l'ion fluorure F- est plus agressif sur ces matériaux que l'ion H+ ou HO-. L'ion fluorure est sous forme de sel soluble, par exemple de potassium KF, de sodium NaF, d'ammonium NH4F, ou sous forme d'acide fluorhydrique HF. L'agent inhibiteur de corrosion est classiquement le benzotriazole BTA, ou tout dérivé des composés azoles. Le BTA a pour rôle d'empêcher la corrosion du cuivre. Pour cela, il forme un complexe CuW-BTAH insoluble, qui se dépose sur la surface du matériau à polir et qui limite le phénomène d'attaque chimique du métal et donc de corrosion, qui s'explique par le déplacement vers la droite de la réaction de transformation du métal Cu non soluble en ions cuivreux Cu+ et/ou cuivriques Cul+, espèces solubles. Le solvant, qui est de préférence l'eau, joue le rôle de vecteur des réactifs chimiques et des particules abrasives lors du polissage mécano chimique. Il permet le mélange intime des réactifs chimiques au travers de leur solubilisation. Il permet aussi la mise en suspension des particules abrasives. En outre, pendant le polissage, il assure l'évacuation des résidus de polissage, tels que les sous-produits de réaction et les débris solides. Avantageusement, le solvant est une eau déionisée, c'est-à-dire une eau dépourvue d'ions métalliques tels que le sodium, le potassium, le magnésium et le calcium. Son utilisation permet que la contamination de la composition de polissage en éléments alcalins et alcalino-terreux soit résiduelle. La composition selon l'invention est donc une dispersion aqueuse, de préférence de silice, obtenue par solubilisation de l'agent oxydant les métaux, du premier agent d'attaque chimique des métaux, du deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques le cas échéant et de l'inhibiteur de corrosion dans le solvant, suivi par l'ajout de la solution ainsi obtenue dans une suspension d'oxyde métallique par exemple concentrée à 20% en poids, pendant une durée de deux heures, sous forte agitation, puis par l'ajustement du pH du mélange ainsi obtenu. Le pH est ajusté dans une plage allant de 0 à 12 et de préférence de 4 à 8, par l'ajout de l'agent de régulation du pH, sans conséquence sur la stabilité chimique et physique de la suspension. La composition ainsi obtenue est un liquide opalescent de couleur blanche, qui présente une viscosité dynamique comprise entre 1,05 et 2 centipoises et une densité comprise entre 1,005 et 1,04. La taille élémentaire des particules abrasives de silice est comprise entre 15 et 70 nm, et est de préférence choisie égale à 60 nm. Les particules abrasives forment des agrégats dont la taille moyenne est comprise entre 10 et 150 nm, de préférence entre 30 et 120 nm. La taille moyenne de ces agrégats, ou diamètre moyen des particules en volume, est mesurée selon la technique de spectroscopie de corrélation de photons. La variation de taille moyenne des agrégats, mesurée par granulométrie laser, est inférieure à 5 pendant les deux premiers mois suivants la fabrication de la composition. Les caractéristiques évoquées ci-dessus sont présentées sous la forme de plages de valeurs du fait des 15 ajustements possibles de la composition pour l'obtention d'une performance en application donnée. En outre, les particules élémentaires et les agrégats de silice sont de morphologie sensiblement sphérique. Elles présentent une stabilité en suspension d'au moins deux mois. Pendant au moins les deux premiers mois suivant la fabrication de la composition, aucune sédimentation de ces particules n'a lieu. La composition de l'invention présente une pureté élevée, maîtrisée par le niveau de pureté de chacun des constituants. La contamination en éléments Na, Ca et Mg est inférieure à 1 ppm. La contamination en éléments Fe, Al, Ni, Ti, V, Cr, Mn, Co, Cu, Zn est inférieure à 0,1 ppm. La stabilité chimique de la composition de l'invention est au minimum de deux mois. Pendant les deux premiers mois suivant la fabrication de la composition, la variation de pH enregistrée est inférieure à 0,05 unités et la variation de la concentration en eau oxygénée, molécule instable par nature, est inférieure à 3%. La composition de l'invention est homogène et prête à l'emploi; elle ne nécessite aucune opération d'ajout de réactif chimique, ni aucune opération d'agitation mécanique avant son utilisation. La composition de l'invention est mise en uvre dans des procédés classiques de polissage mécano chimique, sur une polisseuse telle que représentée à la figure 3. Pour les disques de silicium dont le diamètre varie de 100 à 300 mm, la tranche 8 à traiter, qui peut être un des éléments A et A', est plaquée par sa face arrière 8a sur un portoir 9 tandis que sa face avant 8b, sur laquelle sont présents les dépôts à polir, est appliquée sur un plateau inférieur 10 revêtu d'un tapis 11 en matière plastique. Des mouvements de rotation sont appliqués au portoir 9 ainsi qu'au plateau inférieur 10 afin d'uniformiser les vitesses linéaires de passage du tapis 11 sur la tranche 8. Une pression variable est appliquée par le portoir 9 sur le plateau inférieur 10. Le mécanisme d'abrasion des couches de l'élément A ou A' est assuré par la composition 12 de polissage de l'invention, dispensée en continu par un dispositif 13 d'alimentation sur le tapis 11 pendant le déroulement du procédé et maintenue par le tapis 11 grâce à un effet éponge. La composition de l'invention est utilisée en particulier pour l'enlèvement des dépôts métalliques de Cu, Ta, TaN et éventuellement FeNi jusqu'à atteindre le niveau I isolant. Ainsi, les surplus 4a, 2a, 3a, 6a, 7a, 5a de couche 4 conductrice, de couches 2, 3, 6, 7 d'adhérence et de couche 5 d'isolation sont enlevés par polissage et les interconnexions, constituées des couches polies 2b, 3b, 4b, 5b, 6b, 7b remplissant chaque motif m, sont révélées. Les couches polies 2b, 3b, 6b, 7b d'adhérence assurent la double fonction d'adhérence du niveau I isolant au niveau III conducteur et de barrière de diffusion d'ions métalliques du niveau III conducteur vers le niveau I isolant. La couche polie 5b d'isolation assure la fonction d'isolation électromagnétique de la piste conductrice constituée par la couche polie 4b métallique. Après le polissage, les opérations de dépôt de matériau isolant, gravure, dépôt de niveaux barrière et conducteur sont effectuées à nouveau, à partir de l'élément B, B' poli. Les connexions électriques sont par exemple réalisées selon une architecture damascene , simple ou double. La composition selon l'invention peut être ajustée en fonction des résultats de polissage visés, soit des vitesses d'enlèvement et des sélectivités visées. Par exemple, pour des objectifs de polissage qui sont des vitesses de polissage SiO2, Cu et niveau barrière multicouche toutes égales à 500 A/min, et donc des sélectivités SiO2/niveau barrière multicouche et Cu/niveau barrière multicouche égales à 1, une composition optimale comprend, en pourcentage de sa masse totale: - 5% d'oxyde de silicium en tant que particules abrasives, - 0,25% d'eau oxygénée à 30% en poids en tant qu'agent oxydant les métaux, - 0,5% d'acide lactique en tant que premier agent 25 d'attaque chimique des métaux, - 0,1% à 1% d'une solution de potasse à 40% en poids ou d'une solution d'ammoniaque à 30% en poids en tant qu'agent de régulation du pH pour avoir un pH égal à 4, - 0,125% de fluorure d'ammonium ou de potassium en tant que deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, - 0,12% de benzotriazole en tant qu'inhibiteur de corrosion, et - 93,005% à 93,905% d'eau déionisée en tant que solvant. Exemple d'application: La composition de l'invention est utilisée pour le polissage mécano chimique d'un élément présentant l'empilement de couches de l'élément A' représenté à la figure 2, et plus 5 précisément un empilement SiO2/Ta/TaN/FeNi/TaN/Ta/Cu sur un substrat S à base de silicium Si. On teste en particulier la composition comprenant de l'eau déionisée en tant que solvant et, en pourcentage de sa masse totale: -entre 1,25% et 5%de dioxyde de silicium en tant que particules abrasives, - entre 0,06% et 2,5% d'eau oxygénée en tant qu'agent oxydant les métaux, - entre 0, 125% et 0,5% d'acide lactique en tant que 15 premier agent d'attaque chimique des métaux, - entre 0,01% et 0,5% de potasse ou d'ammoniaque en tant qu'agent de régulation du pH, - entre 0,03% et 0,15% de fluorure d'ammonium ou de potassium en tant que deuxième agent d'attaque chimique 20 des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% de benzotriazole en tant qu'inhibiteur de corrosion. La couche de silice SiO2 est obtenue sur un substrat de silicium par voie CVD TEOS. Le cuivre est déposé par 25 voie électrolytique. La tranche ou l'élément à polir a un diamètre égal à 200 mm. Des objectifs techniques particuliers sont d'abord fixés. La vitesse de polissage doit être supérieure ou égale à 350 A/min pour tous les matériaux rencontrés au sein de l'empilement. Le procédé doit être non sélectif. Autrement dit, les vitesses de polissage doivent être équivalentes pour tous les matériaux de l'empilement et les sélectivités égales à 1. En outre, on souhaite limiter au maximum les défauts générés par le polissage. Ainsi, un objectif à atteindre est l'absence de marque de corrosion au niveau des interconnexions cuivre. Un autre objectif est de minimiser les zones de creux, correspondant à l'effet dishing en anglais, en les limitant à 2000 Â sur les motifs de cuivre de 100 microns de large et à 200 Â sur les lignes de cuivre de 10 microns de large. Le niveau d'érosion doit être inférieur à 100 A sur les lignes de cuivre de 10 microns de large espacées par des barrières d'isolant de 2 microns de large. Les conditions opératoires sont définies comme suit. La polisseuse est une polisseuse mécanique à deux plateaux tournants, avec un tapis de polissage en polyuréthane (tapis mou). Les vitesses de plateau et de portoir sont respectivement réglées à 75 tours/min et 50 tours/min. La pression exercée par le portoir sur le plateau est de 5 psi. Les vitesses d'enlèvement de matière conférées par la composition de l'invention sont évaluées par mesures d'épaisseur, avant et après polissage, sur tranches moniteurs, sur lesquelles le dépôt occupe uniformément la surface de la tranche. On parle de dépôt pleine plaque. Les mesures d'épaisseur sont réalisées à la fois sur les divers dépôts métalliques (Cu, Ta/TaN, FeNi) et sur le dépôt isolant (SiO2). Les topologies de surface après polissage sont évaluées sur tranches gravées, soit en présence de motifs, par observations optiques au microscope et par mesures de profil de surface à l'aide d'un profilomètre haute résolution. Dans cet exemple d'application, la mise en oeuvre de la composition selon l'invention permet d'obtenir les résultats suivants. Les vitesses d'enlèvement des différents matériaux déposés pleine plaque sont comprises entre 350 et 1500 A/min pour la couche de cuivre, entre 450 et 1300 A/min pour le niveau barrière Ta/TaN/FeNi/TaN/Ta et entre 300 et 1100 A/min pour le niveau isolant SiO2. A partir de ces vitesses d'enlèvement, les sélectivités calculées, comme rapports de ces vitesses, sont comprises entre 0,4 et 4 pour la sélectivité Cu/niveau barrière multicouche, et entre 0,6 et 1,8 pour la sélectivité Si02/niveau barrière multicouche. En outre, aucune corrosion n'est générée sur les métaux et alliages métalliques. Les niveaux de creux et d'érosion obtenus sont également conformes aux objectifs fixés. Les techniques de fabrication des semi conducteurs et de leurs applications sur disques de silicium, monocristallin ou épitaxié, ou sur tout support plan où ont été déposées des couches multiples d'un matériau semi conducteur ou photo émissif, d'isolant et de matériaux conducteurs, utilisent la technique du polissage après dépôt afin de planifier ou enlever en partie, certaines des couches empilées. Les interconnexions des éléments fabriqués au cours de cet empilage de couches successives, tels que transistors, capacités, résistances, vannes, moteurs, et autres composants, sont réalisées à base d'éléments conducteurs, par exemple à base de cuivre. La composition selon l'invention peut être utilisée dans la fabrication de consommables pour l'industrie de la microélectronique, de l'optique, et dans tous les domaines nécessitant l'obtention de surfaces planes, en présence en particulier de silice, Cu, Ta, TaN et éventuellement FeNi. L'utilisation de la composition de l'invention peut par exemple être envisagée dans la fabrication des microsystèmes électromécaniques ou MEMS
L'invention concerne une composition de polissage mécano chimique comprenant des particules abrasives incluant des molécules d'un oxyde métallique, un agent oxydant les métaux, un premier agent d'attaque chimique des métaux, un agent de régulation du pH, éventuellement un deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, en particulier du tantale et du nitrure de tantale, un inhibiteur de corrosion, et un solvant.Selon l'invention, l'oxyde métallique est préparé par un procédé sol-gel.L'invention concerne également un procédé de préparation et l'utilisation d'une composition selon l'invention.
1/ Composition de polissage mécano chimique comprenant. - des particules abrasives incluant des molécules d'un oxyde métallique, un agent oxydant les métaux, - un premier agent d'attaque chimique des métaux, 10 - un agent de régulation du pH, éventuellement, un deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, en particulier du tantale et du nitrure de tantale, - un inhibiteur de corrosion, et - un solvant, ladite composition étant caractérisée en ce que l'oxyde métallique est préparé par un procédé sol-gel. 2/ Composition selon la 1, dans laquelle l'oxyde métallique est le dioxyde de silicium. 3/ Composition selon la 1 ou 2, comprenant le solvant et, en pourcentage de la masse totale de ladite composition: -entre 1,25% et 5% de particules abrasives, entre 0,06% et 2,5% d'agent oxydant les métaux, entre 0,125% et 0,5% de premier agent d'attaque chimique des métaux, entre 0,01% et 0,5% d'agent de régulation du pH, - éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% d'inhibiteur de corrosion. 4/ Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant de l'eau déionisée en tant que solvant et, en pourcentage de la masse totale de ladite composition: - entre 1,25% et 5% de dioxyde de silicium en tant que particules abrasives, - entre 0,06% et 2,5% d'eau oxygénée en tant qu'agent oxydant les métaux, - entre 0,125% et 0,5% d'acide lactique en tant que premier agent d'attaque chimique des métaux, - entre 0,01% et 0,5% de potasse ou d'ammoniaque en tant qu'agent de régulation du pH, éventuellement, entre 0,03% et 0,15% de fluorure 10 d'ammonium ou de potassium en tant que deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques, et - entre 0,015% et 0,15% de benzotriazole en tant qu'inhibiteur de corrosion. 5/ Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle l'agent de régulation du pH est présent en une quantité permettant d'ajuster le pH de ladite composition entre 0 et 12, de préférence entre 4 et 8. 6/ Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle les particules abrasives forment des agrégats dont la taille moyenne est comprise entre 10 et 150 nm, de préférence entre 30 et 120 nm. 7/ Procédé de préparation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - la solubilisation de l'agent oxydant les métaux, du premier agent d'attaque chimique des métaux, du deuxième agent d'attaque chimique des composés métalliques le cas échéant et de l'inhibiteur de corrosion dans le solvant; - l'ajout de la solution obtenue à l'étape précédente dans une suspension d'oxyde métallique par exemple concentrée à 20% en poids, pendant une durée de deux heures, sous forte agitation; et l'ajustement du pH du mélange obtenu à l'étape précédente, dans une plage allant de 0 à 12 et de préférence de 4 à 8, par l'ajout de l'agent de régulation du pH. 8/ Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 6 pour le polissage mécano chimique de couches appliquées sur un substrat S portant au moins un microcomposant semi- conducteur. 9/ Utilisation selon la 8, dans laquelle au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 4 métallique comprenant par exemple du cuivre. 10/ Utilisation selon la 8 ou 9, dans laquelle au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 1 de matériau isolant, comprenant par exemple du dioxyde de silicium. 11/ Utilisation selon l'une quelconque des 8 à 10, dans laquelle au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 2, 3, 6, 7 d'adhérence comprenant par exemple du tantale et/ou du nitrure de tantale. 12/ Utilisation selon l'une quelconque des 8 à 11, dans laquelle au moins une des couches appliquées sur le substrat S est une couche 5 d'isolation comprenant par exemple un alliage fer-nickel. 13/ Utilisation selon l'une quelconque des 8 à 12, dans laquelle ledit substrat S est recouvert dans l'ordre: - d'une couche 1 de matériau isolant, comprenant du dioxyde de silicium, - d'un niveau II barrière multicouche comprenant, à partir de la couche 1 de matériau isolant, une première couche 2 d'adhérence comprenant du tantale, une deuxième couche 3 d'adhérence comprenant du nitrure de tantale, une couche 5 d'isolation comprenant un alliage fer-nickel, une troisième couche 6 d'adhérence comprenant du nitrure de tantale et une quatrième couche 7 d'adhérence comprenant du tantale, et - d'une couche 4 métallique comprenant du cuivre.
C,H
C09,C01,H01,H05
C09G,C01B,C09K,H01L,H05K
C09G 1,C01B 33,C09K 3,H01L 21,H05K 3
C09G 1/02,C01B 33/14,C09K 3/14,H01L 21/302,H05K 3/26
FR2889421
A1
CHAUFFE MAIN ELECTRIQUE COMPORTANT UN LIQUIDE CALOPORTEUR
20,070,209
L'invention a trait à un appareil pour réchauffer les mains. En hiver, il est fréquent de porter des gants pour protéger les mains du froid. Cependant le port des gants n'est pas toujours compatible avec des activités manuelles nécessitant une certaine dextérité. Dans ce cas, l'usager est contraint d'ôter et de remettre fréquemment ses gants. On connaît un type d'appareil portable pour réchauffer les mains, couramment dénommé chauffe main . Cet appareil est formé d'une enveloppe contenant des produits chimiques dont le mélange produit une réaction exothermique permettant de réchauffer l'enveloppe. Ce type d'appareil a une autonomie limitée qui dépend, entre autres, de la quantité de produits présents dans l'enveloppe. Par ailleurs, il ne permet pas de contrôler la température finale de l'enveloppe, celle-ci pouvant être suffisamment élevée pour provoquer de légères brûlures. On connaît également des chauffes mains où une source d'énergie électrique permet l'alimentation d'une résistance électrique qui chauffe une partie de l'appareil. Ce type de chauffe main n'offre pas une autonomie suffisante pour un poids acceptable compatible avec son transport, par exemple dans une 2889421 2 poche de vêtement. De plus, il ne permet pas une répartition homogène de la chaleur, celle-ci restant localisée à proximité immédiate de la résistance électrique. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un appareil pour réchauffer les mains, léger, où la chaleur est répartie uniformément, sans risque de brûlure. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil pour réchauffer les mains comprenant un corps équipé d'une source électrique de chaleur, caractérisé en ce qu'au moins une partie dudit corps contient un liquide caloporteur en contact avec ladite source électrique de chaleur. Le liquide caloporteur permet de diffuser la chaleur sur une surface relativement importante, de manière homogène, pour une puissance électrique dissipée relativement faible ce qui permet une autonomie importante. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, l'appareil peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: 2889421 3 - La partie du corps contenant un liquide caloporteur est formée par un réservoir dont au moins une paroi a sa face externe destinée à être en contact avec au moins une partie de la main d'un utilisateur. - La face est conformée en empreinte d'au moins deux phalanges des 5 doigts et de la paume d'une main. - Le réservoir est adapté pour contenir au moins une résistance électrique. En variante, le réservoir est relié par un conduit à une zone du corps contenant une résistance électrique. - La partie contenant un liquide caloporteur est équipée d'une ouverture 10 obturable. - Le liquide caloporteur est de l'eau additionnée d'éthylène glycol. - L'appareil est équipé d'un thermostat adapté pour maintenir une température du liquide voisine de 40 C. - L'appareil est équipé d'un relais électronique adapté pour assurer un 15 fonctionnement séquentiel de l'appareil. 2889421 4 L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celleci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un appareil pour réchauffer les mains conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation par un premier côté d'un appareil conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en élévation par le côté opposé et à plus petite échelle de l'appareil représenté à la figure 1, - la figure 3 est une coupe selon la ligne III- III à la figure 2 et - la figure 4 est une vue en perspective d'un appareil conforme à un second mode de réalisation, dépourvu de dispositif de maintien. L'appareil 1 représenté à la figure 1 est réalisé en un matériau rigide ou, pour le moins, semi rigide et relativement léger, par exemple en polymère. Cet appareil 1 se présente sous la forme d'un corps globalement en forme de main 2889421 5 de 9 centimètres de long par 8 centimètres de large et 3 centimètres d'épaisseur. La face 2 supérieure du corps 1 n'est pas plane. Elle comprend des creux 20 et des reliefs 21 agencés pour former l'empreinte 22 d'une main, en particulier l'empreinte de la paume et au moins des deux premières phalanges des doigts. Cette empreinte 22 est d'une taille correspondant sensiblement à la taille d'une main d'adulte. Dans d'autres configurations, elle peut correspondre à l'empreinte d'une main d'enfant. Aux figures 1 et 3, l'empreinte 22 est celle d'une main gauche. Cette empreinte 22 peut aussi être celle d'une main droite. Afin de limiter le nombre d'empreintes 22 à réaliser, l'utilisation d'un matériau semi-rigide pour former au moins la paroi 30 est préférée. Ainsi, l'empreinte 22 est réalisée par déformation de la face 2 lors de la prise en main de l'appareil par un utilisateur. Ce dernier dispose donc d'un ou de plusieurs appareils dont l'empreinte 22 est parfaitement adaptée à la morphologie de la main de l'utilisateur. 2889421 6 La face supérieure 2 forme la face externe de la paroi 30 d'une partie creuse 3 du corps 1. Cette partie creuse du corps 1 forme un réservoir 3 propre à contenir un liquide caloporteur 4. Ce réservoir 3 contient, de manière avantageuse, de l'eau additionnée d'éthylène glycol. Ce réservoir 3 est également équipé, sur la face interne de la paroi 31 opposée à celle 30 munie de l'empreinte 22, d'une ou d'un jeu de résistances électriques 5. Cette résistance 5 est fixée sur la paroi 31 et reliée, de manière étanche, à une source d'énergie électrique 6. Lorsque le réservoir 3 est équipé d'un jeu de résistances 5, celles-ci sont montées en série. En variante, elles peuvent être montées en parallèle. La source d'énergie 6 est, par exemple, formée de trois batteries rechargeables 61, 62 et 63 de 1,2 volts et 1,7 ou 2,4 ampères heure. Le rechargement des batteries s'effectue avec une prise 220 volts ou, via un transformateur, avec une prise 12 ou 24 volts d'un véhicule. Dans une variante non illustrée, la source d'énergie est formée de piles. Dans un mode de réalisation non représenté, le réservoir 3 est relié par un conduit à une zone du corps 1 contenant la résistance 5. Celle-ci n'est pas 2889421 7 disposée à proximité de l'empreinte 22 mais dans une autre partie du corps 1. Dans ce cas, le chauffage et le maintien en température du liquide caloporteur 4 s'effectue par une circulation de ce dernier entre le réservoir 3 et la zone équipée de la résistance 5. Cette circulation est assurée, par exemple, par des mouvements de l'appareil provoqués par l'utilisateur. Dans une configuration non représentée, le réservoir 3 est équipé d'une ouverture obturable. Ainsi l'utilisateur peut aisément changer le liquide 4, compléter le niveau de ce dernier dans le réservoir 3 ou nettoyer l'intérieur du réservoir 3. Le chauffe main 1 est également muni d'un interrupteur 7 permettant la mise en marche et l'arrêt de l'appareil. Un thermostat 8 permet de couper l'alimentation électrique de la résistance 5 lorsque le liquide 4 atteint une température voisine de 45 C, ce qui correspond globalement à la température maximale supportable par un individu avant une sensation de brûlure. Lorsque la résistance 5 est alimentée par trois batteries 61, 62, 63, comme représenté 2889421 8 aux figures 2 et 3, elle atteint une température où elle est incandescente en moins d'une minute. La chaleur est transmise par le liquide caloporteur 4 de manière à ce que la totalité de la face 2 équipée de l'empreinte 22 passe d'une température de 19 C à une température voisine de 40 C au bout de 5 minutes. Ainsi, à puissance dissipée égale par rapport à un chauffe main électrique connu, on assure le chauffage et le maintien en température d'une zone plus importante, d'environ 72 cm2 correspondant sensiblement à la surface d'une main d'adulte. Ce fonctionnement permet une plus grande autonomie de l'appareil. Cette autonomie est encore améliorée par la présence d'un relais électronique 9 permettant d'obtenir un fonctionnement séquentiel de l'appareil. Le relais 9 permet d'avoir un fonctionnement de l'appareil pendant quelques minutes puis d'alterner avec un arrêt pendant quelques minutes. La durée de cet arrêt est adapté pour permettre l'économie de la source électrique 6, tout en évitant une baisse en température du liquide 4 trop importante. Ainsi, un relais 9 assurant 5 minutes de fonctionnement permet de maintenir une surface d'empreinte 22 2889421 9 d'environ 72 cm2 à une température voisine de 40 C. L'arrêt de l'appareil pendant 6 minutes entraîne une baisse de température de la surface 22 d'environ 4 C. Pour revenir à la température initiale, il faut moins de 2 minutes après la mise en fonctionnement de l'appareil par le relais 9. Le maintien en température pendant la période d'arrêt de l'appareil est d'autant plus aisé que le liquide 4 a une inertie thermique importante. On obtient ainsi une autonomie de l'appareil, par ce fonctionnement cyclique, d'environ 4 heures. Le maintien en position de l'appareil sur la main de l'utilisateur est facilité, dans un mode de réalisation avantageux illustré à la figure 1, par une sangle 10 de type auto agrippante formant, en position fermée, une poignée disposée au dessus de la face 2 pourvue de l'empreinte 22. La sangle 10 permet le maintien en position de l'appareil sur la main, quelque soit le mouvement de la main. Avantageusement, cette sangle 10 est réalisée en un matériau élastique. Il peut s'agir d'une sangle réglable. 2889421 10 Dans un second mode de réalisation illustré à la figure 4, le corps 1 est dépourvu de moyens de maintien en position sur la main de l'utilisateur, en particulier de sangle 10. Dans ce cas, l'appareil est plus particulièrement destiné à un usage sédentaire , par exemple en étant inséré dans une poche de vêtement. Son utilisation mobile , c'est-à-dire en étant porté à la main, n'est pas aisée, l'utilisateur devant refermer en permanence la main en poing autour de l'appareil pour ne pas le perdre. Dans un autre mode de réalisation non représenté, une face de l'appareil équipée de l'empreinte comporte des empreintes complémentaires formant des puits dans lesquels l'utilisateur glisse l'extrémité de ses doigts, ces puits participant au maintien en position de l'appareil. En variante, le liquide caloporteur 4 entoure complètement une partie centrale de l'appareil contenant la source électrique d'énergie. 2889421 11
Cet appareil pour réchauffer les mains comprend un corps (6) équipé d'une source électrique (5) de chaleur.Au moins une partie (3) du corps (1) contient un liquide caloporteur (4) en contact avec la source électrique (5), ce qui permet de répartir la chaleur émise par la source.
1. Appareil pour réchauffer les mains comprenant un corps (1) équipé d'une source électrique (5) de chaleur, caractérisé en ce qu'au moins une partie (3) du corps (1) contient un liquide caloporteur (4) en contact avec la source électrique (5) de chaleur. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ladite partie est formée par un réservoir (3) dont au moins une paroi (30) a sa face (2) externe destinée à être en contact avec au moins une partie de la main d'un utilisateur. 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que ladite face (2) est conformée en empreinte (22) d'au moins deux phalanges des doigts et de la paume d'une main. 4. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que ledit réservoir (3) est adapté pour contenir au moins une résistance électrique (5). 5. Appareil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit réservoir (3) est relié par un conduit à une zone du corps (1) contenant une résistance électrique (5). 2889421 12 6. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite partie (3) contenant un liquide caloporteur (4) est équipée d'une ouverture obturable. 7. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le liquide caloporteur (4) est de l'eau additionnée d'éthylène glycol. 8. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un thermostat (8) adapté pour maintenir une température du liquide (4) voisine de 40 C. 9. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un relais électronique (9) adapté pour assurer un fonctionnement séquentiel de l'appareil.
A,H
A41,H05
A41D,H05B
A41D 19,H05B 3
A41D 19/015,H05B 3/02
FR2894843
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TEST D'INTEGRITE DE MEMBRANES DE FILTRATION
20,070,622
FILTRATION. L'invention concerne un procede de test d'integrite de membranes de filtration, a savoir membranes d'ultrafiltration, de microfiltration, de nanofiltration ou d'hyperfiltration, de geometrie tubulaire, mises en oeuvre dans un module compose d'un carter regroupant un ensemble de fibres creuses. Veritables barrieres physiques pour ('elimination des bacteries de type coliforme, les kystes de Giardia et de Cryptosporidium, les membranes io d'ultrafiltration et de microfiltration se sont imposees dans le domaine du traitement de !'eau tant pour la production d'eau potable que pour le traitement des eaux residuaires comme une alternative viable aux procedes classiques de desinfection. Un defaut d'integrite de la membrane peut neanmoins entrainer une is pollution du circuit d'eau filtree qui devient alors re-contaminee. La necessite de controler I'integrite de la barriere physique que constitue la membrane s'est donc naturellement imposee. Des methodes de test d'integrite connues exploitent le principe de la pression de bullage. En - dega d'une pression d'air donnee, la membrane est 20 tits peu permeable a fair, le flux d'air passant etant tres faible, uniquement regi par la diffusion de !'air au sein du liquide contenu dans la membrane. Au-dela d'une pression d'air necessaire et suffisante pour evacuer ('eau des pores et permettre le passage de fair, la membrane devient permeable a ['air. Cette pression est definie comme la pression de bullage. 25 La mesure de cette pression de bullage, ou point de bullage, de la membrane est une methode de laboratoire communement employee par I'homme de fart pour determiner tout defaut d'integrite d'une membrane poreuse. Ces mesures impliquent de soumettre regulierement la membrane a une pression d'air superieure a sa pression de bullage, ce qui peut titre 30 dommageable dans le temps et, potentiellement, au-dela de la pression maximale acceptable pour une membrane dite "basse pression". Une autre methode, connue sous le terme de test de perte de pression (pressure decay test), apporte une reponse en isolant une face de la membrane prealablement pressurisee a une pression de gaz inferieure a sa 35 pression de bullage. La procedure consiste alors a mesurer ('evolution de la pression du cote de la face pressurisee pendant une duree determinee, generalement de 5 a 15 min. La diffusion de gaz au sein du liquide genere une faible diminution de la pression, qui est definie comme une perte de pression maximale acceptable pour une periode de temps determinee. Une diminution de la pression superieure a cette valeur de reference signifie une fuite de gaz interpretee comme un defaut d'integrite. WO 2005/077499 applique le test de perte de pression (pressure decay test) a des membranes de filtration du type a fibre creuse, soumises a un retrolavage sous pression de gaz. Le test est conduit apres un retrolavage qui constitue generalement la phase oia un dommage peut titre cause aux membranes. Pendant le test, la partie interieure des fibres creuses est mise sous pression de gaz et isolee, et la diminution de pression dans la partie to interieure des fibres creuses est mesuree et analysee. La sensibilite du test reste tres dependante de la dui-6e du test et, lorsque cette duree est de I'ordre d'une minute comme annonce dans ce document, la sensibilite demande a titre amelioree. En outre, en milieu industriel, ce test statique necessitant I'isolement des parties interieures des membranes est tits sensible aux fuites des vannes, 15 ce qui perturbe les resultats. L'invention a pour but, surtout, de fournir un procede de test d'integrite de membrane de filtration qui, en utilisant une pression de gaz, se deroule en un temps reduit de I'ordre de quelques minutes ou moins, tout en donnant des resultats fiables, peu sensibles a des fuites de vannes. 20 Le sequencage du procede est le suivant : - vidange du concentrat par utilisation d'un flux d'air, -compartiment permeat mis a ('atmosphere pour que le liquide en surface migre a travers la membrane, - test d'integrite par isolation du compartiment permeat ou analyse de 25 Ia qualite du permeat. Selon un premier aspect de I'invention, un procede de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un compartiment concentrat ou s'accumulent les matieres retenues, tant en 30 suspension que sur les membranes, et d'un compartiment permeat collectant le liquide filtre, comprend une etape consistant a pressuriser par un gaz, notamment ['air, la partie interieure des fibres creuses des membranes sous une pression inferieure a la pression de bullage de la membrane et superieure a la pression de la partie exterieure aux fibres , et est caracterise en ce que, 35 - on effectue le test sur des membranes du type a peau interne, le compartiment concentrat etant constitue par la partie interieure des fibres creuses, le compartiment permeat etant constitue par la partie exterieure aux fibres creuses, - on fait circuler le gaz sous pression dans le compartiment concentrat pour la vidange des fibres creuses qui sont ouvertes a leurs extremites, - on laisse le compartiment permeat a I'atmosphere pour permettre 5 au liquide en surface de membrane de migrer a travers la membrane ; - puis on isole le compartiment permeat, - on mesure I'augmentation de pression dans le compartiment permeat causee par la circulation de gaz dans le compartiment concentrat et le passage de gaz vers le compartiment permeat ; 10 - et on compare, apres un temps defini, I'augmentation de pression a celle observee Tors de ('utilisation d'une membrane integre. Selon un autre aspect de ('invention, un procede de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un 15 compartiment concentrat ou s'accumulent les matieres retenues, tant en suspension que sur les membranes, et d'un compartiment permeat collectant le liquide filtre, comprend une etape consistant a pressuriser par un gaz, notamment ('air, la partie interieure des fibres creuses des membranes sous une pression inferieure a Ia pression de bullage de la membrane et superieure 20 a la pression de la partie exterieure aux fibres , et est caracterise en ce que : - on effectue le test sur des membranes du type a peau interne, le compartiment concentrat etant constitue par la partie interieure des fibres creuses, le compartiment permeat etant constitue par la partie exterieure des fibres creuses, 25 - on fait circuler le gaz sous pression dans le compartiment concentrat pour la vidange des fibres creuses qui sont ouvertes a leurs extremites, - on laisse le compartiment permeat a ['atmosphere, notamment avec une purge de gaz en un point haut de ce compartiment, pour permettre au 30 liquide en surface de membrane de migrer a travers la membrane ; et on compare apres un temps defini la qualite du liquide du compartiment permeat, notamment celui present a la purge de gaz au point haut du compartiment permeat, avec celle observee lors de I'utilisation d' une membrane integre. La presence d'un melange diphasique gaz/eau demontre 35 une membrane non integre. Le test de ('invention est dynamique puisque le gaz s'ecoule en permanence a travers le compartiment concentrat tors du test. Selon le premier aspect de I'invention, la mesure de I'augmentation de pression dans le compartiment permeat est peu sensible a une eventuelle fuite d'une vanne d'isolement en raison d'une realimentation continue en gaz sous pression qui circule. Selon le deuxieme aspect de I'invention, la qualite du liquide present dans le compartiment permeat, notamment a la purge de gaz, est quasiment independante d'un ecoulement indesirable de liquide. La presente invention permet d'associer la mesure d'integrite a un lavage diphasique air-plus-eau en reduisant la dui-6e du test a moins de quelques minutes ; elle permet aussi d'appliquer des tests lors de la filtration et io autorise ensuite la localisation des modules defaillants. On peut remplir le compartiment concentrat en retrolavage ou en filtration. Le test d'integrite peut avoir lieu pendant chaque retrolavage, ou cycliquement apres un certain nombre de retrolavages, ou cycliquement 15 pendant la filtration. La detection de la qualite de I'eau, selon le deuxieme aspect du procede de ('invention, peut titre effectuee par une mesure conductimetrique, ou par une mesure de detection de passage, ou par une mesure visuelle (analyseur d'image par video). 20 L'invention concerne egalement un dispositif de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un compartiment concentrat oia s'accumulent les matieres retenues, tant en suspension que sur les membranes, et d'un compartiment permeat collectant le 25 liquide fiitre, comprenant un moyen pour pressuriser par un gaz, notamment ('air, la partie interieure des fibres creuses des membranes sous une pression inferieure a Ia pression de bullage de la membrane et superieure a la pression de la partie exterieure aux fibres , ce dispositif etant caracterise en ce qu'il comprend un surpresseur , en particulier une soufflante , des moyens de liaison 30 de la sortie de la soufflante au compartiment concentrat forme par les parties interieures de membranes du type fibres creuses a peau interne, des moyens pour isoler le compartiment permeat, des moyens de vidange du compartiment concentrat pour permettre une circulation du gaz debite par le surpresseur , et des moyens de mesure d'un parametre du compartiment permeat sensible a 35 une entree de gaz dans le permeat due a au moins une membrane non integre. Les moyens de mesure peuvent comprendre un manometre, sensible a la pression du compartiment permeat , et/ou un detecteur de bulles en tete du permeat, et/ou un conductimetre pour mesurer la conductivite du permeat, et / ou un detecteur de passage, etlou un analyseur d'image par video. Le surpresseur est avantageusement constitue par une soufflante a fort debit d'air sous une pression de I'ordre de 0.5 bar. Le debit de la soufflante est notamment prevu pour assurer en tete de module (ramene a la section libre des fibres creuses) une vitesse d'ecoulement de fair de I'ordre de 0,4 a 1,5 m/s. L'invention consiste, mises a part les dispositions exposees cidessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont it sera plus explicitement question ci-apres a propos d'exemples de realisation decrits avec reference aux dessins annexes, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est un schema d'une installation de filtration mettant en oeuvre un procede selon !'invention. Fig. 2 est un schema d'un module de filtration a membranes du type 15 a fibre creuse a peau interne. Fig. 3 est une coupe verticale axiale schematique a grande echelle d'une membrane de filtration integre soumise au test selon le premier aspect du procede. Fig. 4 est une coupe axiale schematique a grande echelle d'une 20 membrane de filtration endommagee, non integre, soumise au test selon le premier aspect du procede. Fig. 5 est un diagramme illustrant ('evolution de la pression dans le permeat, exprimee en bars et portee en ordonnee, en fonction du temps en secondes, porte en abscisse, dans le cas d'une membrane integre et d'une 25 membrane endommagee, selon le premier aspect du procede. Fig.6 est un schema de mise en oeuvre du second aspect du procede avec mesure de la qualite du liquide du compartiment permeat d'un module. Fig. 7 est une coupe axiale schematique a grande echelle d'une 30 membrane de filtration endommagee, avec purge d'air au point haut du compartiment permeat, pour un test selon le second aspect du procede, et Fig.8 est un diagramme illustrant ('evolution de la conductivite dans le permeat, portee en ordonnee, en fonction du temps en secondes, porte en abscisse, dans le cas d'une membrane integre et d'une membrane 35 endommagee. En se reportant a Fig. 1 on peut voir une installation de filtration du type de celle decrite dans la demande FR 2 867 394 (04 02492) au nom de la meme societe deposante, mettant en oeuvre le procede de !'invention. Un module compose d'un carter C, represents schematiquement, regroupe un ensemble M (Fig.2) de membranes de filtration en fibres creuses F a peau interne. Chaque module M comprend plusieurs milliers de fibres creuses F, disposees en parallele entre deux rampes G, H de distribution ou de collecte selon le sens d'ecoulement. Le carter C comporte deux orifices El, E2, respectivement bas et haut, pouvant servir de sorties etlou entrees. Les orifices El, E2 sont connectes au compartiment concentrat J forme par I'espace interieur des fibres creuses. A ('interieur du carter, I'espace situe autour des membranes, et entre elles, forme io le compartiment permeat K qui comporte une sortie A. L'installation comporte une pompe d'alimentation 1 du liquide a filtrer dont le refoulement est relie , par I'intermediaire d'une vanne d'alimentation 2, a I'orifice El. Un branchement de vidange entre la vanne 2 et ('orifice El est muni d'une vanne de vidange 3. La canalisation situee en aval de la vanne 3 15 debouche dans un dispositif B d'evacuation des rejets. Une vanne 4 de rejet de retrolavage tete haute est reliee a ('orifice E2 du carter C. Une canalisation en aval de la vanne 4 debouche dans le dispositif d'evacuation B. Une vanne 5 est montee sur une canalisation reliant un surpresseur 20 6 de gaz, notamment d'air, a I'orifice E2. Le surpresseur 6 est avantageusement constitue par une soufflante S donnant un debit d'air eleve, sous une pression de I'ordre de 0.5 bar. Le debit de la soufflante est prevu pour assurer en tete de module (ramene a la section libre des fibres creuses) une vitesse d'ecoulement de ('air de I'ordre de 0,4 a 1,5 m/s. Une fuite creee par 25 une ou plusieurs membranes non integres n'entraine pratiquement pas de baisse de pression de ('air circulant dans les fibres creuses. Une vanne de retrolavage 7 est disposee sur une canalisation reliant la sortie d'une pompe de retrolavage 8 a ('orifice A. L'aspiration de la pompe 8 est reliee a un reservoir 9 de liquide filtre. Une autre pompe 10 a son aspiration 30 reliee a un bac 11 contenant un adjuvant, par exemple une solution desinfectante, oxydante (par exemple, hypochlorite, di-oxyde...), ou encore un compose chimique acide, voire basique. Le refoulement de la pompe 10 est relie a une partie de canalisation situee entre la vanne 7 et ('entree A, avec interposition d'une vanne 10a. 35 Un manometre 12 est dispose sur une canalisation branchee sur I'orifice A. Le manometre 12 mesure ainsi la pression dans le compartiment permeat K. Un detecteur 13 de la qualite du permeat est dispose sur une canalisation de purge de gaz 14 reliee a la partie haute du compartiment permeat. Dans I'exemple de Fig.1, la sortie A est situse en partie haute du permeat, et la canalisation 14 est reliee a la sortie A. Une vanne 15 est disposee sur la canalisation 14 en amont du detecteur 13. Ce detecteur peut titre, par exemple, un detecteur de bulles 16 (Fig.6) ou un conductimetre mesurant la conductivite du permeat. Une canalisation 17 munie d'une vanne 18 relie les sorties des vannes 2 et 4. En mode filtration, la pompe 1 est en action et les vannes 2 et 7 sont ouvertes tandis que toutes les autres vannes sont fermees. Le liquide a traiter entre par ('orifice El et le liquide filtre (permeat) sort par I'orifice A pour titre dirige vers le reservoir 9. Pour une operation de nettoyage par retrolavage des fibres creuses, Ies vannes 2 et 4 sont fermees, tandis que la vanne 3 est ouverte pour la vidange. La vanne 5 du surpresseur 6 est ouverte et le surpresseur est mis en marche pour envoyer de I'air sous pression dans la partie interieure des fibres creuses et accslsrer la vidange. Lair circule en permanence et s 'echappe par les extremites ouvertes des fibres et la vanne 3 ouverte. La vanne 7 est ouverte et la pompe 8 est mise en marche pour envoyer, par I'entree A, le liquide de retrolavage. Grace a des retrolavages diphasiques (air et eau), tels que decrits dans le brevet FR 0402492, it est possible de mettre en oeuvre un test d'integrits selon ('invention tors de ('utilisation des phases du retrolavage avec gaz seul. Le premier aspect du procede est expliqus avec reference aux Fig. 25 1, 2,4 et 5. Le cote permeat K prealablement purge est rempli d'eau, et le cote concentrat J de la membrane est pressurise par un gaz en dessous de la pression de bullage. Le cote permeat K d'abord Iaisse a I'atmosphere pour permettre au liquide en surface de membrane de migrer a travers la membrane. 30 Le cote permeat K est ensuite ferme, c'est a dire isole, par fermeture des differentes vannes 7, 15, 10a reliees a la sortie A (Fig.1). Sur Fig.3 le compartiment K est represents ferme schematiquement. Le cote concentrat J de la membrane est pressurise par un gaz en dessous de la pression de bullage. Selon Fig.1, la vanne 4 est fermee alors que 35 Ia vanne 5 est ouverte et la soufflante 6 est mise en marche. Le gaz, I'air dans I'exemple considers, tout en circulant en continu dans le compartiment concentrat J va migrer en partie par diffusion a travers la membrane F et provoquer une lente augmentation de la pression du compartiment permeat K. Dans le cadre d'une non-integrite, illustree sur Fig.4 par une fibre Fd endommagee comportant une dechirure L, ['augmentation de pression sera plus rapide . Apres un certain temps, la valeur de pression est relevee et 5 comparee a la valeur attendue lorsque I'equipement etait integre. Fig.5 illustre revolution de la pression du compartiment permeat portee en ordonnee, et exprimee en bars, en fonction du temps porte en abscisse et exprime en secondes dans le cas d'un module integre (courbe 19) et dans le cas d'un module avec une fibre cassee (courbe 20). II apparait que la io difference peut etre detectee tits rapidement, en quelques secondes. La mise en oeuvre, selon ce premier aspect, est donc la suivante : - purge d'air de la partie permeat K en filtration ou en retrolavage ; - arret de la filtration ou du retrolavage ; - pressurisation en dynamique de la partie concentrat J des membranes 15 obtenue en faisant circuler un gaz sous pression inferieure a la pression de bullage. La pression sera stabilisee a une valeur inferieure a Ia pression de bullage de la membrane et superieure a la pression de la partie permeat. Cette pressurisation permettra de vidanger le concentrat quasi instantanement. 20 Selon le deuxieme aspect du procede de ('invention (Fig.6, 7 et 8), le compartiment permeat K reste ouvert a ('atmosphere, par exemple par une purge de gaz 21 ( Fig. 6 et 7) en partie haute du permeat, equipee d'un detecteur de bulles 16. On effectue une purge d'air de la partie permeat K en filtration ou en 25 retrolavage , puis arrest de la filtration ou du retrolavage , tout en laissant le compartiment permeat a ('atmosphere. On assure une pressurisation en dynamique de la partie concentrat J des membranes obtenue en faisant circuler un gaz sous pression inferieure a Ia pression de bullage, notamment une pression d'environ 0.5bar. 30 Si une fibre Fd est non integre avec une dechirure R comme illustre sur Fig.7, de ['air passe dans le compartiment permeat K sous forme de bulles, detectees par exemple par un detecteur de bulles 16. On compare apres un temps defini la qualite du liquide present a la purge d'air en point haut du module avec celle observee Tors de ('utilisation de 35 membrane integre. La presence d'un melange diphasique gazleau est demonstrative d'une membrane non integre. En variante, la qualite du liquide peut etre appreciee par une mesure de conductivite a ('aide d'un conductimetre qui remplacerait le detecteur de bulles. Fig. 8 illustre les variations de conductivite portee en ordonnee, en fonction du temps, en secondes, porte en abscisse dans le cas d'un module integre (courbe 22), d'un module avec une fibre cassee (courbe 23) et d'un module avec cinq fibres cassees (courbe 24). II apparait aussi que la difference entre module integre et non-integre peut titre detectee tres rapidement, en quelques secondes. On peut effectuer un remplissage du concentrat en retrolavage ou en filtration. io La methode de controle d'integrite selon la presente invention presente de nombreux avantages : la mesure de la detection d'integrite peut se faire en ligne, associee au retrolavage ou a la filtration, a une frequence telle qu'elle peut apparaitre comme continue, avec des interruptions de production minimes ; 15 Ia precision de la mesure est ajustable par modifications des seuils et des durees de tests ; la technologie et le dispositif de mise en oeuvre decrits par la presente invention sont particulierement simples. II en resulte un dispositif economique, tant en coats d'investissement qu'en exploitation, qui pourra titre 20 multiplie afin d'affiner ('identification des membranes non integres. Le procede de ('invention peut titre applique simultanement aux modules du bloc et permet facilement de localiser le(s) module(s) defectueux parmi les 10 a 50 modules presents sur un bloc de filtration. De fawn surprenante pour I'homme de ('art, un bref test d'integrite 25 peut ainsi titre effectue en dynamique pendant la courte sequence de retrolavage ou pendant la filtration. La dui-6e de la procedure de test d'integrite s'en trouve notablement raccourcie par rapport aux tests habituels. Les tests d'integrite peuvent alors titre inities tres frequemment, pendant les retrolavages ou bien meme pendant la filtration avec des pertes 30 d'eau et des durees de non-production minimes. Its peuvent titre Beres a la demande d'un automatisme ou d'un operateur. Un test d'integrite selon ('invention est rapide grace a ('utilisation d'une circulation de gaz sous pression, provenant de preference d'un surpresseur exterieur, pour accelerer la phase de vidange, accelerer la phase 35 d'equilibre de I'air compresse permettant le test. Le gain en dui-6e resulte aussi de ('integration du test au retrolavage. Les phases d'arret production, de remplissage et de remise en production se seraient de toute fawn effectuees pendant un retrolavage diphasique (air + eau). Un exemple industriel concerne une unite de production d'eau de 24 modules contenant chacun 35 000 fibres de diametre interne de 0,93 mm. La section totale en tete de module est de 0,59 m2 (soit 24 x 35000 x section interne d'une fibre). Le surpresseur fournit alors un debit d'air de 1050 Nm3/h (pour une vitesse de I'air de 0,5 m/s) ou de 3150 Nm3/h (pour une vitesse de I'air de 1,5 m/s)
Procédé de test d'intégrité appliqué à des membranes de filtration à fibre creuse, du type à peau interne, le compartiment concentrat (J) étant constitué par la partie intérieure des fibres creuses, le compartiment perméat (K) étant constitué par la partie extérieure aux fibres creuses ; on fait circuler un gaz sous pression dans le compartiment concentrat (J) pour la vidange des fibres creuses qui sont ouvertes à leurs extrémités ; on commence par laisser le compartiment perméat (K) à l'atmosphère pour permettre au liquide en surface de membrane de migrer à travers la membrane ; puis on isole le compartiment perméat (K); on mesure l'augmentation de pression dans le compartiment perméat (K) causée par la circulation de gaz dans le compartiment concentrat (J) et le passage de gaz vers le compartiment perméat ; et on compare, après un temps défini, l'augmentation de pression à celle observée lors de l'utilisation d'une membrane intègre.
1. Procede de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un compartiment concentrat ou s'accumulent les matieres retenues, tant en suspension que sur les membranes, et d'un compartiment permeat collectant le liquide filtre, comprenant une etape consistant a pressuriser par un gaz, notamment ('air, la partie interieure des fibres creuses des membranes sous une pression inferieure a la pression de bullage de la io membrane et superieure a la pression de la partie exterieure aux fibres , caracterise en ce que : - on effectue le test sur des membranes (F, Fd) du type a peau interne, le compartiment concentrat (J) etant constitue par la partie interieure des fibres creuses, le compartiment permeat (K) etant constitue par la partie 15 exterieure aux fibres creuses, - on fait circuler le gaz sous pression dans le compartiment concentrat (J) pour la vidange des fibres creuses qui sont ouvertes a leurs extremites, on laisse le compartiment permeat (K) a ('atmosphere pour 20 permettre au liquide en surface de membrane de migrer a travers la membrane ; - puis on isole le compartiment permeat (K), - on mesure I'augmentation de pression dans le compartiment permeat (K) causee par la circulation de gaz dans le compartiment concentrat 25 (J) et le passage de gaz vers le compartiment permeat (K) ; - et on compare, apres un temps defini, I'augmentation de pression a celle observee lors de ('utilisation d'une membrane integre. 2. Procede de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a 30 fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un compartiment concentrat ou s'accumulent les matieres retenues, tant en suspension que sur Ies membranes, et d'un compartiment permeat collectant le liquide filtre, comprenant une etape consistant a pressuriser par un gaz, notamment ('air, la partie interieure des fibres creuses 35 des membranes sous une pression inferieure a la pression de bullage de la membrane et superieure a la pression de la partie exterieure aux fibres , caracterise en ce que : 25-on effectue le test sur des membranes (F,Fd) du type a peau interne, le compartiment concentrat (J) etant constitue par la partie interieure des fibres creuses, le compartiment permeat (K) etant constitue par la partie exterieure des fibres creuses, - on fait circuler le gaz sous pression dans le compartiment concentrat pour la vidange des fibres creuses (F,Fd) qui sont ouvertes a leurs extremites, - on laisse le compartiment permeat (K) a I'atmosphere, pour permettre au liquide en surface de membrane de migrer a travers la to membrane ; - et on compare apres un temps defini la qualite du liquide du compartiment permeat, avec celle observee tors de ('utilisation d'une membrane integre. 15 3. Procede de test d'integrite selon la 2, caracterise en ce qu' on prevoit une purge de gaz (21) en un point haut du compartiment permeat et que ['on evalue la qualite du liquide au niveau de cette purge de gaz (21). 4. Procede de test d'integrite selon ('une des 1 a 3, caracterise 20 en ce qu'on remplit le compartiment concentrat (J) en retrolavage ou en filtration. 5. Procede de test d'integrite selon ('une des precedentes, caracterise en ce que le test d'integrite a lieu pendant chaque retrolavage. 6. Procede de test d'integrite selon ('une des 1 a 4, caracterise en ce que le test d'integrite a lieu cycliquement apres un certain nombre de retrolavages. 30 7. Procede de test d'integrite selon ('une des 1 a 4, caracterise en ce que le test d'integrite a lieu cycliquement pendant la filtration. 8. Procede de test d'integrite selon la 2, caracterise en ce que la detection est effectuee par une mesure conductimetrique. 9. Procede de test d'integrite selon la 2, caracterise en ce que la detection est effectuee par une mesure de detection de passage. 35 10. Procede de test d'integrite selon la 2, caracterise en ce que la detection est effectuee par une mesure visuelle (analyseur d'image par video). 11. Dispositif de test d'integrite applique a des membranes de filtration du type a fibre creuse, montees a I'interieur d'un ensemble de filtration d'un liquide, avec delimitation d'un compartiment concentrat ou s'accumulent les matieres retenues, tant en suspension que sur les membranes, et d'un compartiment permeat collectant le liquide filtre, comprenant un moyen pour pressuriser par un gaz, notamment I'air, la partie interieure des fibres creuses des membranes sous une pression inferieure a la pression de bullage de la membrane et superieure a Ia pression de la partie exterieure aux fibres , caracterise en ce qu'il comprend un surpresseur (6), en particulier une soufflante (S) , des moyens de liaison de la sortie de la soufflante au compartiment concentrat (J) forme par les parties interieures de membranes (F,Fd) du type fibres creuses a peau interne, des moyens (7,10a,15) pour isoler le compartiment permeat, des moyens de vidange (3,B) du compartiment concentrat pour permettre une circulation du gaz debite par le surpresseur , et des moyens de mesure (12 ;13) d'un parametre du compartiment permeat (K) sensible a une entree de gaz daps le permeat due a au moins une membrane non integre. 12. Dispositif selon la 11, caracterise en ce que les moyens de mesure comprennent un manometre (12) , sensible a Ia pression du compartiment permeat (K), et/ou un detecteur de bulles (16) en tete du permeat, et/ou un conductimetre pour mesurer la conductivite du permeat.
B
B01
B01D
B01D 65,B01D 69
B01D 65/10,B01D 69/08
FR2894163
A1
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT D'UN PRODUIT ET ENSEMBLE DE CONDITIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION D'UN PRODUIT
20,070,608
correspondant. L'invention concerne un dispositif de refroidissement d'un 5 produit, notamment d'un produit cosmétique et se rapporte également à un ensemble de conditionnement et de distribution d'un tel produit procurant un effet rafraîchissant à l'application. Il est en effet souhaitable, dans certains cas de réfrigérer un produit cosmétique pour son application afin d'en accroître l'effet ou 10 donner une sensation de fraîcheur et de confort lors de l'application.. C'est la raison pour laquelle lorsqu'un utilisateur ou une utilisatrice souhaite appliquer sur sa peau un produit cosmétique préalablement refroidi, il le conserve parfois dans son réfrigérateur. Lorsque le produit doit être appliqué à l'extérieur, le produit qui a été 15 refroidi se réchauffe rapidement, en particulier lorsque la température ambiante est élevée, de sorte que le produit ne confère plus l'effet rafraîchissant recherché. Il existe, dans l'état de la technique, divers types d'ensembles de conditionnement et de distribution permetta:nt d'appliquer un 20 produit refroidi. On pourra à cet égard se référer au document WO 2004/10 07104 qui décrit un distributeur de produit cosmétique qui permet d'appliquer un produit rafraîchissant, le distributeur étant équipé d'un dispositif rafraîchissant qui lui est propre. 25 Le distributeur comporte un premier récipient contenant le produit à appliquer ainsi qu'un deuxième récipient contenant un gaz réfrigérant. Le produit à distribuer s'écoule par un tube en serpentin jusqu'à un orifice de distribution. Le gaz réfrigérant, quant à lui, s'écoule par un conduit annulaire entourant le tube de distribution de 30 produit, de manière à refroidir le tube et le produit s'y trouvant lors de la distribution du produit. Le volume de produit circulant dans le tube étant relativement important par rapport à la quantité de gaz réfrigérant, il est nécessaire que le tube soit long pour que le gaz ait le temps de refroidir le produit. Le distributeur décrit dans ce document est par conséquent relativement encombrant, ce qui n'est pas idéal pour un distributeur 5 destiné en particulier à être transporté. On pourra également se référer au document US 458 4847 qui décrit un ensemble comportant un bâton de rouge à lèvres et un dispositif pour le refroidissement de ce bâton. Le bâton est monté de manière mobile relativement à un 10 support de manière à pouvoir être amené d'une position de stockage dans laquelle le bâton est disposé à l'intérieur du support à une position d'utilisation dans laquelle le bâton dépasse du support. L'ensemble comporte un capot de fermeture apte à être monté sur le support lorsque le bâton est en position de stockage, ce capot de 15 fermeture comportant le dispositif de refroidissement. Le capot de fermeture comporte une base et un récipient pressurisé à valve contenant un gaz réfrigérant. Le récipient pressurisé est mobile dans la base de sorte qu'un actionnement de la valve du récipient pressurisé est obtenu par déplacement du récipient pressurisé 20 relativement à la base. Le gaz réfrigérant est distribué par doses en direction du bâton de rouge à lèvres. La majeure partie du gaz réfrigérant fuit par l'interstice laissé entre le récipient pressurisé et la base pour autoriser le déplacement relatif du récipient par rapport à la base. 25 Cet ensemble pose un problème dans la mesure où le refroidissement ne peut pas être obtenu lorsque le bâton est en position d'utilisation, dans laquelle il peut être appliqué sur une surface à enduire. Du document EP-045 9508, on connaît également un kit portatif 30 de refroidissement de doses de produit fournies avec le kit. Mais le fonctionnement d'un tel kit requiert de nombreuses étapes manuelles d'assemblage pour l'utilisateur qui souhaite s'en servir. On pourra enfin se référer à la demande de brevet français non publiée n 0 552 654 déposée au nom de la demanderesse, qui décrit un dispositif de refroidissement d'un dispositif de conditionnement d'un produit. Le dispositif de refroidissement comporte un récipient pressurisé contenant un produit réfrigérant et un support pour recevoir le dispositif de conditionnement à refroidir qui est monté sur une valve dont est équipé le récipient pressurisé de sorte que le produit réfrigérant à distribuer est amené contre un pourtour extérieur du dispositif de conditionnement. Mais ce dispositif de refroidissement ne s'applique essentiellement que pour un dispositif de conditionnement d'un produit agencé sous la forme d'une coupelle formant un réservoir empli du produit à appliquer. Il est en particulier inadapté pour refroidir un produit destiné à être appliqué au moyen d'un applicateur tel qu'une bille ou un tambour rotatif. Au vu de ce qui précède, le but de l'invention est de pallier les inconvénients précités liés à l'utilisation des dispositifs de l'art antérieur. En particulier, un but de l'invention est de permettre le refroidissement d'un produit appliqué au moyen d'un applicateur de type rotatif et ce, dans un encombrement relativement réduit compatible avec la réalisation d'un ensemble de conditionnement et de distribution de produit peu encombrant et peu onéreux à réaliser. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un dispositif de refroidissement d'un produit, notamment d'un produit cosmétique, comportant : - un récipient pressurisé contenant un produit réfrigérant liquéfié, le récipient comprenant un axe longitudinal et étant pourvu d'un organe de distribution du produit réfrigérant, et - des moyens de refroidissement comprenant au moins un conduit de vaporisation du produit réfrigérant raccordé à l'organe de distribution du produit réfrigérant. Selon une caractéristique générale de l'invention, le dispositif comprend en outre une surface d'enduction d'un applicateur de produit, le conduit de vaporisation étant disposé en relation d'échange thermique avec la surface d'enduction. Le dispositif de refroidissement est alors particulièrement adapté pour permettre l'application d'un produit refroidi au moyen d'un applicateur de type de tambour rotatif ou bille dans la mesure où l'applicateur peut venir, lors de sa rotation, prélever un produit refroidi contre la surface d'enduction pour ensuite venir l'appliquer contre l'épiderme d'un utilisateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit de 10 vaporisation s'étend transversalement, relativement à l'axe du récipient. Dans un mode de réalisation, la surface d'enduction a une forme générale concave et est montée transversalement sur l'organe de distribution de produit réfrigérant. 15 Par exemple, la surface d'enduction est formée par l'association de deux plaques dont l'une au moins est façonnée de manière à former ledit conduit. Le conduit peut alors être réalisé par emboutissage ou par usinage de la ou de chaque plaque. 20 L'invention a également pour objet, selon un second aspect, un ensemble de conditionnement et de distribution d'un produit, notamment d'un produit cosmétique comprenant : - un premier récipient de stockage du produit équipé d'un applicateur et d'une surface d'enduction de l'applicateur 25 alimentée à partir du premier récipient, et - un dispositif de refroidissement du produit comportant : un deuxième récipient pressurisé contenant un produit réfrigérant liquéfié, le deuxième récipient ayant un axe longitudinal et étant pourvu d'un organe de distribution du produit réfrigérant, et 30 des moyens de refroidissement comprenant au moins un conduit de vaporisation du produit réfrigérant raccordé à l'organe de distribution du produit réfrigérant. En outre, selon cet ensemble, le conduit de vaporisation est disposé en relation d'échange thermique avec la surface d'enduction. Dans un mode de réalisation de cet ensemble, l'applicateur est un tambour monté à rotation par rapport à la surface d'enduction, la surface d'enduction ayant une forme générale concave de forme complémentaire de celle du tambour. Par exemple, le tambour est réalisé en matériau déformable et comporte extérieurement un ensemble d'au moins un bossage. En variante, le tambour comporte un support cylindrique rotatif et une surface d'application déformable montée autour du cylindre rotatif. Dans ce cas, le support cylindrique est pourvu d'un ensemble d'au moins un bossage apte à provoquer une déformation localisée de la surface d'application lors de l'application du produit. En outre, la surface d'application avantageusement comprend une zone médiane ayant un diamètre supérieur à celui du support cylindrique tel que lors de la rotation du support cylindrique, la surface d'application est appliquée, d'un côté, contre le support et, du côté opposé, vient s'appliquer contre la surface d'enduction. De préférence, le tambour est motorisé. L'ensemble comprend alors un moteur d'entraînement du 20 tambour. Par exemple, il comporte un cylindre d'entraînement du tambour entraîné en rotation par le moteur au moyen d'un mécanisme à engrenage. Dans un mode de mise en oeuvre, le cylindre d'entraînement est 25 entraîné en rotation par le moteur par l'intermédiaire d'un système motoréducteur. En variante, le cylindre d'entraînement est entraîné en rotation par le moteur par l'intermédiaire d'un système de surmultiplication. Dans un mode de réalisation avantageux, l'ensemble de 30 conditionnement et de distribution comporte un commutateur de commande du fonctionnement du moteur, ledit commutateur étant adapté pour commander simultanément le fonctionnement de l'organe de distribution du produit réfrigérant de manière à provoquer la mise en oeuvre du dispositif de refroidissement lors de la rotation de l'applicateur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le premier récipient de stockage du produit à distribuer est réalisé en matériau déformable. Dans ce cas, l'ensemble peut être disposé dans un boîtier pourvu d'une zone manuellement déformable entourant le premier récipient de stockage de produit. Le boîtier peut en outre comporter un logement de réception de moyens d'alimentation dudit ensemble en énergie électrique. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation d'un ensemble de conditionnement et de distribution d'un produit cosmétique conforme à l'invention ; - la figure 2 est une autre vue en coupe longitudinale de l'ensemble de la figure 1, montrant les premier et deuxième récipients de stockage du produit à appliquer et du produit réfrigérant, respectivement ; - la figure 3 est une vue éclatée et en perspective d'une zone d'extrémité d'un ensemble conforme à l'invention, montrant schématiquement l'assemblage d'un tel ensemble ; - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'un ensemble conforme à l'invention ; - la figure 5 est une vue en coupe axiale de l'applicateur de l'ensemble de la figure 4 ; - la figure 6 montre le cylindre d'entraînement de l'applicateur de la figure 5 ; - les figures 7 et 8 montrent la surface d'application de l'applicateur de la figure 5 ; - la figure 9 montre le support cylindrique de l'applicateur de la figure 5 ; - la figure 10 montre le mécanisme à engrenage servant à entraîner le cylindre d'entraînement ; - la figure 11 est une vue schématique en perspective d'un bouchon de verrouillage servant à maintenir l'applicateur de la 5 figure 5 ; - la figure 12 est une vue en coupe axiale d'un applicateur en cours de fonctionnement ; - la figure 13 est une vue de profil d'un élément constitutif d'un ensemble de conditionnement et de distribution de produit 10 conforme à l'invention, illustrant la surface d'enduction de l'applicateur ; - les figures 14, 15, 16, 17, 18 et 19 illustrent la constitution de l'élément de la figure 13 ; - les figures 20 et 21 sont des vues respectivement en 15 perspective et de profil d'un premier mode de réalisation d'une surface d'enduction conforme à l'invention ; et - les figures 22 et 23 sont des vues de face et de profil, respectivement, d'un autre mode de réalisation d'une surface d'enduction conforme à l'invention. 20 Sur les figures 1 et 2, on a représenté un premier mode de réalisation d'un ensemble de conditionnement et de distribution d'un produit conforme à l'invention, désigné par la référence numérique générale 1. Dans l'application envisagée, l'ensemble 1 est destiné à 25 appliquer un produit cosmétique refroidi sur l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice de manière à procurer un effet rafraîchissant ou augmenter l'efficacité du produit appliqué en améliorant la pénétration dans la peau du produit appliqué. Dans le cadre de la présente description, par produit 30 cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la directive 93/35/CEE du Conseil du 13 juin 1993. On notera cependant que l'invention peut également s'appliquer pour conditionner ou distribuer tout autre type de produit que l'on souhaite refroidir lors de l'application. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, l'ensemble 1 comporte un axe longitudinal X-X'. Il comporte une première extrémité proximale 2 délimitant une zone de préhension pour un utilisateur et une extrémité opposée distale 3 servant, comme cela sera décrit en 5 détail par la suite, à appliquer le produit refroidi. L'ensemble 1 comporte essentiellement un boîtier 4, par exemple réalisé en résine thermoplastique, qui délimite intérieurement un premier logement 5 dans lequel sont logés un premier récipient 6 contenant le produit à distribuer et un deuxième récipient 6' contenant 10 un produit réfrigérant, et un deuxième logement 7 clans lequel est logé un applicateur de produit 8. Le produit réfrigérant stocké dans le deuxième récipient 6' est destiné à provoquer un abaissement de la température du produit délivré par le premier récipient 6. Il est par exemple constitué par un 15 gaz qui se trouve à l'état liquéfié lorsqu'il est sous pression et qui a la propriété de chuter en température lorsqu'il se détend à l'état gazeux. Il est ainsi stocké sous pression dans le deuxième récipient 6'. On utilisera par exemple un hydrocarbure, par exemple le butane 3,2, le diméthyléther, ou encore un fréon, par exemple le HFC-134A. 20 Le récipient pressurisé 6' est constitué d'un corps cylindrique 9 dont une première extrémité 10 est fermée et dont l'extrémité opposée 11 est pourvue d'une coupelle 12 sertie sur un bord roulé 13 du corps 9. Une valve distributrice 14 est retenue par sertissage dans la coupelle 13. 25 La valve 14 est de préférence doreuse pour permettre une distribution d'une dose de produit réfrigérant par actionnement et éviter de vider le récipient lors d'un seul actionnement. Comme on le voit sur la figure 2, la valve 14 est pourvue d'une tige d'actionnement 14' de forme creuse. Comme cela est connu en 30 soi, la distribution du produit réfrigérant s'effectue lorsque la tige d'actionnement 14' est enfoncée. On peut également, en variante, utiliser une tige d'actionnement 14' actionnable par basculement ou une tige d'actionnement activable par enfoncement et basculement. En ce qui concerne le premier récipient de stockage de produit 6, qui est utilisé pour le conditionnement du produit à appliquer, celui-ci est constitué par un flacon ou une poche 15 à paroi déformable. Il peut être réalisé à partir d'une résine thermoplastique appropriée ou à partir d'un film multicouche ou monocouche soudé. Il comporte également une première extrémité 16 fermée et une extrémité opposée ouverte 17 formant col. Comme le montre la figure 2, la valve 14 du récipient pressurisé et le col 17 du premier récipient sont raccordés à un diffuseur de produit 18 monté transversalement relativement à l'axe X-X' du boîtier 4 et dont la fonction est, d'une part, de répartir le produit le long de l'applicateur 8 et d'enduire ledit applicateur et, d'autre part, de refroidir le produit sous l'effet de la détente du gaz réfrigérant. En se référant également à la figure 3, dans l'exemple de réalisation envisagé, l'applicateur 8 comporte un tambour applicateur 20 de sorte que, dans cet exemple, l'ensemble selon l'invention constitue un distributeur de produit de type roll-on . On notera cependant que l'on ne sort pas du cadre de l'invention lorsque l'on utilise un applicateur à bille pour former un distributeur de type stick . De même , dans l'exemple envisagé, le tambour est motorisé. On ne sort pas non plus du cadre de l'invention lorsque le tambour n'est pas motorisé. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 3, l'applicateur 20 a une forme générale d'ellipsoïde tronqué à ses deux zones d'extrémités mutuellement opposées 21 et 22. Il définit ainsi une surface externe d'application 23 généralement convexe. Le tambour 20 est monté transversalement dans le logement 7 du boîtier 4, en considérant l'axe longitudinal X-X' de l'ensemble 1. A cet effet, l'extrémité distale 3 du boîtier 4 est pourvue d'un berceau 24 perforé qui reçoit le tambour 20. Le berceau 24 communique avec le diffuseur ou est formé par le diffuseur lui-même. Il s'étend transversalement sur une majeure partie de l'extrémité distale 3 du boîtier 4. De part et d'autre du berceau 24, le boîtier comporte deux passages 25 et 26 servant l'un à recevoir un moteur d'entraînement 27 du tambour 20 et l'autre un flasque d'extrémité 28 servant à verrouiller le tambour 20 dans le berceau 24. Le berceau 24 présente une longueur correspondant à celle du tambour 20. I1 comporte une forme complémentaire de celle du tambour 20, c'est-à-dire une forme de demi-ellipsoïde tronqué. Lorsque le tambour 20 est inséré dans le boîtier 4, il vient fermer l'ouverture formée par le logement 7. Comme cela sera décrit en détail par la suite, le tambour est réalisé en matériau élastiquement déformable, par exemple en élastomère. Au repos, sa surface externe affleure l'extrémité distale du boîtier 4. Mais elle s'étend légèrement en saillie au-delà de cette extrémité, par sa partie médiane bombée. Sa surface interne entre en contact avec le fond du berceau 24. A l'usage, c'est-à-dire lorsque le tambour est appliqué contre l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice, la surface externe du tambour vient s'appliquer contre un bossage B. Il est alors radialement déformé de sorte que la surface d'application de l'applicateur adopte une configuration bosselée, ce qui permet d'obtenir un effet massant à l'application. Au contraire, au niveau de sa surface interne, tournée vers le berceau 24, le tambour 20 reprend sa configuration initiale bombée et vient en contact avec le berceau 24. Mais on pourrait également envisager de doter l'applicateur d'un cylindre ayant une surface externe dans laquelle dont directement pratiqués les bossages. Mais le mode de réalisation envisagé, dans lequel on utilise un tambour ayant une surface externe déformable pour adopter momentanément une configuration bosselée au moment de l'application est avantageuse dans la mesure où elle améliore l'enduction de l'applicateur par le berceau. Dans le mode de réalisation illustré en référence à la figure 1, le tambour vient reposer sur un unique bourrelet annulaire B. Comme visible sur la figure 4, il est également possible de prévoir une pluralité de tels bourrelets B annulaires régulièrement répartis le long de la surface interne du tambour 20 afin d'augmenter l'effet massant. On va maintenant décrire, en référence aux figures 5 à 11, la structure détaillée de l'applicateur de l'ensemble 1. Sur les figures 7 et 8, on reconnaît le tambour 20 et la surface d'application 23 constituée par la surface périphérique externe du tambour 20. Outre le tambour 20, l'applicateur est pourvu d'un cylindre d'entraînement 30 qui est destiné à coopérer avec le moteur 27 et d'un support cylindrique 31 monté autour du cylindre d'entraînement, le tambour 20 étant disposé autour du support cylindrique et du cylindre d'entraînement. Le cylindre d'entraînement 30 a une surface périphérique cylindrique à base circulaire. Il est pourvu, au voisinage de l'une de ses extrémités 32, d'une rainure annulaire 33 dans laquelle l'engage un bourrelet complémentaire 34 pratiqué dans la surface interne du support cylindrique 31 (figure 9) pour monter le support 31 sur le cylindre d'entraînement 30. Le support cylindrique 31, quant à lui, est également pourvu d'une paire de rainures annulaires 35 et 36 pratiquées au voisinage de ses deux zones d'extrémité 37 et 38 pour recevoir des bourrelets annulaires complémentaires 39 et 40 prévus intérieurement aux deux extrémités du tambour 20. L'assemblage s'effectue ainsi en montant le support 31 autour du cylindre d'entraînement 30 et en insérant le bourrelet interne 34 du support dans la gorge périphérique 33 du cylindre 30, puis en montant le tambour 20 autour du support 31 et en insérant les bourrelets internes 39 et 40 dans les rainures 35 et 36 correspondantes du support 31. Par ailleurs, comme visible sur les figures 6 et 10, le cylindre d'entraînement 30 est pourvu, intérieurement, d'un mécanisme à engrenage 42. On voit en effet sur ces figures que le cylindre d'entraînement 30 est pourvu intérieurement, en partie sensiblement médiane, d'une couronne interne dentée 43 qui coopère avec un pignon solaire 45 porté par l'arbre d'entraînement du moteur 27 par l'intermédiaire d'une roue planétaire 46. Le mécanisme à engrenage 42 constitue un motoréducteur. On pourrait cependant envisager d'interposer entre le moteur et l'applicateur un système de surmultiplication, en fonction du type de moteur utilisé, sans sortir du cadre de l'invention. La couronne dentée 43 est portée par un épaulement 44 qui délimite, avec la surface interne du cylindre 30, un logement L de réception du moteur 27. En effet, comme le montrent les figures 1 et 4 qui 10 correspondent à deux modes de réalisation effectifs d'un ensemble selon l'invention, lors de l'assemblage, après montage du tambour 20 dans le berceau 24, le moteur 27 s'insère à travers l'ouverture 25 de l'extrémité distale du boîtier 4 puis dans le cylindre d'entraînement 30 jusqu'à ce que son pignon solaire 45 engrène avec la roue planétaire 15 46. Comme le révèle la figure 3, le moteur 27 est porté par un flasque d'extrémité 50. Ce flasque peut venir se verrouiller sur le boîtier 4, au moyen d'un système de verrouillage à quart de tour. On prévoira alors sur le support du moteur un téton 51 ou un filetage qui 20 vient coopérer avec une rainure complémentaire pratiquée localement dans l'ouverture 25 du boîtier. Du côté opposé, c'est-à-dire du côté de l'ouverture référencée 26, le flasque d'extrémité 28 assure le maintien du tambour 20 dans le berceau 24. Ce flasque 28 est pourvu d'un prolongement cylindrique 25 52 qui vient s'insérer, au montage, dans le cylindre d'entraînement pour assurer son centrage. Ce flasque 28 peut également être pourvu d'un mécanisme de verrouillage à quart de tour. Dans ce cas, on dotera le prolongement 52 d'un filetage ou d'un téton 53, qui s'engage dans une rainure 30 complémentaire pratiquée dans le boîtier 4 sur le pourtour de l'orifice 26. Comme indiqué précédemment, et comme le révèle la figure 12, le tambour 20 est réalisé en matériau déformable, par exemple en élastomère. Au repos, il s'étend sensiblement dans le prolongement de la surface d'extrémité distale du boîtier 4. Il s'étend cependant sensiblement en saillie au-delà de cette surface d'extrémité, au voisinage de sa zone médiane bombée. De même, la surface interne du tambour 20, c'est-à-dire tournée vers le berceau 24, est bombée et repose contre le berceau 24. Comme le montre la figure 12, à l'usage, c'est-à-dire lorsque le tambour est appliqué contre l'épiderme d'un utilisateur, il se déforme pour venir se plaquer contre le support bombé. 11 adopte alors une forme bosselée qui procure un effet massant à l'application. Il retrouve cependant sa forme initiale bombée en regarde du berceau 24. Comme indiqué précédemment, ce berceau est perforé et constitue une surface d'enduction de la surface d'application 23 du tambour 20. A cet effet, il communique avec le diffuseur ou est intégré à celui-ci en formant la surface supérieure du diffuseur. On va maintenant décrire en référence aux figures 13 à 23 la structure générale du diffuseur 18. Le diffuseur de produit 18 communique avec le premier récipient 6 empli du produit à distribuer et avec le deuxième récipient 6' empli de produit réfrigérant. Comme le montre la figure 13, le diffuseur 18 est à cet effet pourvu d'un raccord 56 pour le raccordement du premier récipient 6 et qui est adapté pour venir se monter dans le col 17, et d'un embout 57 de raccordement d'une durite qui vient se monter sur la tige d'actionnement 14' de la valve 13 du deuxième récipient 6'. Le diffuseur 18 comporte une première pièce 58 d'admission de produit à distribuer dans le diffuseur, visible sur les figures 14, 15 et 16 qui illustrent respectivement une vue de côté, de dessus et en coupe sagittale de cette première pièce 58, et une deuxième pièce 59 servant au refroidissement du produit admis dans le diffuseur par la première pièce 58. La première pièce 58 a une forme globale en T et présente une face distale formant une plaque. Elle est réalisée en une pièce, par exemple en matière thermoplastique ou en matériau métallique. Elle est pourvue du raccord 56 et est dotée d'un passage axial 60 pour l'alimentation du diffuseur en produit à distribuer. En ce qui concerne la partie réfrigérante 59, celle-ci adopte globalement la forme d'une plaque. Comme le montrent les figures 17, 18 et 19 qui représentent respectivement une vue de côté, de dessus et en coupe sagittale de la pièce 59, cette pièce de refroidissement est pourvue d'un passage axial 61 destiné à recevoir le raccord 56 de la première pièce 58. Elle comporte également un orifice taraudé 62 sur lequel vient se visser l'embout 57 de branchement de la durite pour assurer l'alimentation du diffuseur 18 en produit de refroidissement. La première pièce 58 est destinée à être placée sur l'une des grandes faces 64 de la deuxième pièce de refroidissement 59 en insérant le raccord 56 dans l'orifice 61. Comme le montrent les figures 18 et 19, la grande face 64 de la pièce de refroidissement 59 qui est destinée à recevoir la première pièce 58 est pourvue d'une rainure 65 qui serpente entre l'orifice d'admission 62 jusqu'à un orifice d'échappement 66. Cette rainure peut adopter soit un profil arrondi, soit un profil carré. Lorsque la première pièce 58 est montée sur la deuxième pièce 59, cette rainure forme un conduit de refroidissement dans lequel circule le produit réfrigérant extrait, à l'état liquide, du deuxième récipient 6', de sorte que le conduit de refroidissement assure le refroidissement de la surface d'enduction. Plus particulièrement, le conduit de refroidissement s'étend transversalement relativement à l'axe X-X' sur le trajet du produit à appliquer entre le premier récipient et le berceau Le diffuseur 18 peut venir se monter sous le berceau 24. En variante, le diffuseur peut être conformer de manière à former le berceau. Dans ce cas, les pièces 58 et 59 adoptent une configuration concave, complémentaire de celle du logement 7. Le berceau 24 est en tout cas pourvu d'un ensemble d'orifices adaptés pour laisser sortir le produit. Lors de l'utilisation, le produit, alimenté à partir du premier récipient 6 en passant par la première pièce 58, estréparti sur l'ensemble de la surface du berceau 24. Par ailleurs, le diffuseur 18 est refroidi par détente du produit réfrigérant dans le serpentin. On obtient alors un refroidissement consécutif du produit circulant à travers le berceau 24 avant d'être prélevé par le tambour 24. En se référant aux figures 20 et 21, on voit que le conduit 65 circulant en serpentin dans le diffuseur 55 entre l'orifice d'admission 62 et l'orifice d'échappement 66 est réalisé par façonnage de la face 64 sur laquelle vient prendre appui la première pièce 58. Un tel façonnage peut être réalisé soit par fraisage, soit par emboutissage. On notera cependant que l'emboutissage est avantageux dans la mesure où il permet de réaliser simultanément à la découpe d'une plaque métallique des canaux dans lesquels le liquide se détendra. On pourra également en variante, comme visible sur les figures 22 et 23, former le canal de refroidissement simultanément dans les deux grandes faces en regard des première et deuxième pièces 58 et 59, soit par emboutissage, soit par fraisage. On notera également que les deux pièces 58 et 59 constitutives du diffuseur 18 sont avantageusement réalisées en matériau métallique, par exemple en laiton ou en aluminium afin de conférer de bonnes propriétés de conduction thermique. Toutefois, ces pièces pourront être réalisées également à partir d'une résine thermoplastique, ou être réalisées l'une en résine thermoplastique et l'autre en métal. En outre, le diffuseur pourra être surmoulé directement avec le premier récipient 15. En se référant à nouveau à la figure 1, outre les logements 5 et 7, le boîtier 4 comporte un troisième logement 67 destiné à recevoir une ou plusieurs batteries d'alimentation du moteur 27 en énergie électrique. De préférence, ce logement 67 est formé sous un capot amovible 68 permettant, d'une part, un remplacement de la ou des 30 batteries, voire un remplacement ou un remplissage des premier et deuxième réservoirs 6 et 6'. Le boîtier 4 est complété par un commutateur 69 assurant la mise en marche et l'arrêt du moteur. Toutefois, de préférence, on prévoira également d'associer à la valve 14 du deuxième récipient 6' un actionneur complémentaire électrique piloté par l'interrupteur 69 de manière à provoquer simultanément la mise en rotation du tambour 20, une distribution du produit réfrigérant à travers le diffuseur 18. On notera enfin que l'on prévoira, dans la zone Z du corps 4 s'étendant autour du premier récipient, une paroi élastiquement déformable de manière à permettre, par pression, une distribution du produit à distribuer à travers le diffuseur 18. Grâce à l'agencement qui vient d'être décrit, il est possible de distribuer un produit cosmétique refroidi au moyen d'un agencement compact pourvu d'un applicateur de type rouleau ou bille , et d'un usage particulièrement aisé. En effet, pour appliquer une dose de produit, il convient simplement d'actionner l'interrupteur 69 et de presser sur le corps 4. Du produit est alors délivré du premier récipient 6 vers le diffuseur 18, à travers la première pièce 58 pour être diffusé le long de la surface active du diffuseur. Simultanément, le produit est refroidi sous l'effet de la détente du produit réfrigérant dans le diffuseur. Le produit refroidi traverse alors les orifices pratiqués dans le berceau pour être prélevé par le tambour rotatif. Lorsque le tambour est appliqué contre l'épiderme, le produit refroidi est distribué. En outre, lors de l'application, le tambour se déforme pour adopter une forme bosselée procurant, à l'application, un massage de l'épiderme
Ce dispositif de refroidissement d'un produit, comportant :- un récipient pressurisé (6') contenant un produit réfrigérant liquéfié, le récipient comprenant un axe longitudinal (X-X') et étant pourvu d'un organe (14) de distribution du produit réfrigérant, et- des moyens de refroidissement comprenant au moins un conduit de vaporisation du produit réfrigérant raccordé à l'organe de distribution du produit réfrigérant,Il comprend en outre une surface d'enduction (24) d'un applicateur (8) de produit, le conduit de vaporisation étant disposé en relation d'échange thermique avec la surface d'enduction.L'invention trouve application au refroidissement d'un produit cosmétique.
1. Dispositif de refroidissement d'un produit, notamment d'un produit cosmétique, comportant : - un récipient pressurisé (6') contenant un produit réfrigérant liquéfié, le récipient comprenant un axe longitudinal (X-X') et étant pourvu d'un organe (14) de distribution du produit réfrigérant, et - des moyens de refroidissement comprenant au moins un conduit (65) de vaporisation du produit réfrigérant raccordé à l'organe de distribution du produit réfrigérant, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une surface d'enduction (24) d'un applicateur (8) de produit, le conduit de vaporisation étant disposé en relation d'échange thermique avec la surface d'enduction. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le conduit de vaporisation (65) s'étend transversalement, relativement à l'axe du récipient. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la surface d'enduction (24) a une forme générale concave et est montée transversalement sur l'organe de distribution de produit réfrigérant. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la surface d'enduction est formée par l'association de deux plaques (58, 59) dont l'une au moins est façonnée de manière à former ledit conduit. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le conduit est formé par emboutissage de la ou de chaque plaque (58, 59). 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le conduit est formé par usinage de la ou de chaque plaque. 7. Ensemble de conditionnement et de distribution d'un produit, notamment d'un produit cosmétique, comprenant : - un premier récipient (6) de stockage du produit équipé d'un applicateur (8) et d'une surface d'enduction (24) de l'applicateur alimentée à partir du premier récipient, et- un dispositif de refroidissement du produit comportant : un deuxième récipient (6') pressurisé contenant un produit réfrigérant liquéfié, le deuxième récipient ayant un axe longitudinal (X-X') et étant pourvu d'un organe (14) de distribution du produit réfrigérant, et des moyens de refroidissement comprenant au moins un conduit (65) de vaporisation du produit réfrigérant raccordé à l'organe de distribution du produit réfrigérant, caractérisé en ce que le conduit de vaporisation (65) est disposé en relation d'échange thermique avec la surface d'enduction. 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que l'applicateur est un tambour (20) monté à rotation par rapport à la surface d'enduction, et en ce que la surface d'enduction (24) a une forme générale concave de forme complémentaire de celle du tambour. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le tambour est réalisé en matériau déformable et comporte extérieurement un ensemble d'au moins un bossage (B). 10. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le tambour comporte un support cylindrique rotatif (31) et une surface d'application (23) déformable montée autour du cylindre rotatif. 11. Ensemble selon la 10, caractérisé en ce que le support cylindrique est pourvu d'un ensemble d'au moins un bossage (B) apte à provoquer une déformation localisée de la surface d'application (23) lors de l'application du produit. 12. Ensemble selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que la surface d'application comprend une zone médiane ayant un diamètre supérieur à celui du support cylindrique tel que lors de la rotation du support cylindrique, la surface d'application (23) est appliquée, d'un côté, contre le support (31) et, du côté opposé, vient s'appliquer contre la surface d'enduction (24). 13. Ensemble selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que le tambour (20) est motorisé. 14. Ensemble selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un moteur (27) d'entraînement du tambour. 15. Ensemble selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un cylindre (30) d'entraînement du tambour entraîné en rotation par le moteur au moyen d'un mécanisme à engrenage (42). 16. Ensemble selon la 15, caractérisé en ce que 5 le cylindre d'entraînement est entraîné en rotation par le moteur par l'intermédiaire d'un système motoréducteur. 17. Ensemble selon la 15, caractérisé en ce que le cylindre d'entraînement est entraîné en rotation par le moteur par l'intermédiaire d'un système de surmultiplication. 10 18. Ensemble selon l'une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte un commutateur (69) de commande du fonctionnement du moteur, ledit commutateur étant adapté pour commander simultanément le fonctionnement de l'organe de distribution du produit réfrigérant de manière à provoquer la mise 15 en oeuvre du dispositif de refroidissement lors de la rotation de l'applicateur. 19. Ensemble selon l'une quelconque des 7 à 18, caractérisé en ce que le premier récipient (6) de stockage du produit à distribuer est réalisé en matériau déformable. 20 20. Ensemble selon la 19, caractérisé en ce qu'il est disposé dans un boîtier (4) pourvu d'une zone (Z) manuellement déformable entourant le premier récipient (6) de stockage de produit. 21. Ensemble selon la 20, caractérisé en ce que le boîtier comporte un logement (67) de réception de moyens 25 d'alimentation dudit ensemble en énergie électrique.
B,A,F
B05,A45,F25
B05C,A45D,F25D
B05C 9,A45D 40,F25D 3
B05C 9/08,A45D 40/26,F25D 3/10
FR2897121
A1
DISPOSITIF DE REGLAGE DU CENTRAGE D'UN ANNEAU DE SYNCHRONISATION DE COMMANDE D'AUBES PIVOTANTES DE TURBOMACHINE
20,070,810
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des dispositifs de réglage du centrage d'un anneau de synchronisation de commande d'aubes pivotantes de turbomachine sur l'axe de celle-ci. Dans une turbomachine, il est connu d'utiliser un ou plusieurs étages d'aubes de stator pour ajuster le flux et la direction d'écoulement des gaz traversant la section de compression en fonction du régime de fonctionnement de la turbomachine. Ces étages d'aubes de stator comportent une pluralité d'aubes (appelées aubes à calage variable) qui peuvent pivoter autour de leur axe de liaison au stator de manière à modifier leur angle de calage en fonction du régime de fonctionnement de la turbomachine. Les dispositifs connus pour la commande des aubes à calage variable comportent habituellement un anneau entourant une enveloppe cylindrique du carter de la turbomachine et une pluralité de leviers ou biellettes, chaque biellette ayant une première extrémité reliée à l'anneau de commande par une articulation et une deuxième extrémité montée sur le pivot d'une aube respective. La modification synchronisée de la position angulaire des aubes est ainsi réalisée par rotation de l'anneau autour de l'axe de la turbomachine. L'anneau de commande des aubes est centré sur l'axe de la turbomachine. Il est en outre disposé de façon coaxiale à l'enveloppe du carter de la turbomachine et repose généralement sur celle-ci au moyen d'une pluralité de patins régulièrement répartis sur toute sa circonférence. Afin d'améliorer la précision de calage des aubes de stator, il est nécessaire de chercher à assurer une excellente coaxialité entre l'anneau de commande et l'enveloppe du carter. Une parfaite coaxialité peut être obtenue en maintenant un jeu très faible entre les patins et l'enveloppe du carter. Pour obtenir un très faible jeu, les dispositifs employés pour le montage des patins sur l'anneau de commande doivent donc permettre de régler les patins selon une direction radiale. Les dispositifs de réglage de la coaxialité de l'anneau de commande utilisent généralement des patins montés sur des tiges filetées venant se visser dans l'anneau de commande. On connaît aussi du document US 5,387,080 des patins dont la position radiale est ajustée à l'aide d'une vis double montée sur l'anneau et dont les deux portions ont des angles d'hélice légèrement différents. Ces dispositifs de réglage des patins dans l'anneau de commande ne permettent pas d'assurer une immobilisation parfaite de la tige filetée de réglage des patins pendant toutes les phases de fonctionnement de la turbomachine. En effet, quand certains patins ne sont plus en contact avec l'enveloppe du carter, une usure des filets de la tige de réglage se forme par vibration, ce qui entraîne un déréglage des patins et par conséquence des vibrations de l'anneau de commande qui sont particulièrement préjudiciables en terme de précision de calage des aubes. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un dispositif de réglage de la coaxialité de l'anneau de commande qui est simple de conception et fiable pendant toutes les phases de fonctionnement de la turbomachine. Ce but est atteint grâce à un dispositif de réglage du centrage d'un anneau de commande d'aubes pivotantes de turbomachine, comportant un anneau de commande centré sur un axe longitudinal de la turbomachine et muni d'une pluralité de trous taraudés s'étendant selon une direction radiale, et une pluralité de porte-patins comportant chacun une tige filetée vissée dans l'un des trous taraudés de l'anneau, chaque porte-patin portant à une extrémité interne un patin destiné à venir en contact d'une enveloppe cylindrique coaxiale à l'anneau, et dans lequel, conformément à l'invention, l'anneau de commande comporte en outre une pluralité de fentes s'étendant selon une direction tangentielle et traversant radialement l'anneau, chaque fente communiquant avec l'un des trous taraudés de l'anneau, et le dispositif comporte des moyens de pincement selon une direction longitudinale de chacune des fentes de façon assurer un blocage en position des porte-patins. Le réglage des patins selon la direction radiale est réalisé en vissant plus ou moins la tige filetée dans l'anneau de commande. Une fois le bon réglage effectué, la tige du porte-patin est bloquée en position par pincement de la fente selon une direction longitudinale. Ainsi, ce dispositif de réglage comporte peu de pièces, ce qui le rend simple de conception, et permet d'assurer un blocage fiable des patins quelque soit la phase de fonctionnement de la turbomachine. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'anneau de commande comporte en outre une pluralité d'orifices s'étendant selon une direction longitudinale, chaque orifice communiquant avec l'une des fentes de l'anneau, et le dispositif comporte une pluralité de systèmes de boulonnages vissés chacun dans l'un des orifices de l'anneau de façon à réaliser un pincement selon une direction longitudinale de la fente correspondante. Avantageusement, chaque fente débouche à l'une de ses extrémités tangentielles dans l'un des trous taraudés de l'anneau de commande. Dans ce cas, chaque fente peut déboucher à son extrémité tangentielle opposée au trou taraudé dans un passage lisse traversant radialement l'anneau de commande. L'invention a également pour objet une turbomachine comportant au moins un dispositif de réglage du centrage d'un anneau de commande d'aubes pivotantes tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 représente schématiquement un étage d'aubes 30 pivotantes à anneau de commande ; - la figure 2 est vue en perspective et du dispositif de réglage selon l'invention avant son assemblage ; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de la figure 2 après son assemblage ; et 35 -les figures 4 et 5 sont des vues en coupe du dispositif de la figure 3, respectivement selon un plan longitudinal et un plan radial. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente partiellement un compresseur de turbomachine. Le compresseur comporte une enveloppe de stator 10 qui est centrée sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine et qui entoure un rotor 12 de manière à définir avec celui-ci une veine annulaire 14 pour l'écoulement des gaz. Le compresseur comporte en outre une pluralité d'aubes qui forment plusieurs étages dans la veine d'écoulement 14. Certains de ces étages sont formés d'aubes à calage variable 16. Ces aubes 16 sont pivotantes autour d'un axe radial 18 qui traverse l'enveloppe de stator 10. Chaque axe (ou pivot) 18 des aubes à calage variable 16 est relié à une extrémité d'une biellette ou levier de commande 20 par l'intermédiaire d'un embout 22. L'autre extrémité des biellettes 20 est articulée autour de tourillons 24 disposés radialement sur un anneau de commande 26. Ce dernier entoure une enveloppe cylindrique 28 du carter de la turbomachine qui est centrée sur l'axe longitudinal X-X de celle-ci. L'anneau de commande 26 et l'enveloppe cylindrique 28 sont disposés de façon concentrique l'un par rapport à l'autre. L'invention vise un dispositif permettant de régler le centrage de l'anneau de commande 26 par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Plus précisément, un tel dispositif est capable de maintenir un espacement radial fixe entre l'anneau de commande 26 et l'enveloppe cylindrique 28 du carter de la turbomachine. Comme illustré sur les figures 2 à 5, le dispositif de réglage du centrage de l'anneau de commande 26 selon l'invention comporte notamment une pluralité de patins 30 destinés à venir en contact de l'enveloppe cylindrique 28 du carter de la turbomachine. Les patins 30 sont régulièrement répartis sur toute la 30 circonférence de l'anneau de commande 26 et sont par exemple disposés entre deux tourillons 24 adjacents (figure 1). Chaque patin 30 est solidaire d'une extrémité interne d'un porte-patin 32 sur laquelle il est par exemple serti. Chaque porte-patin 32 se compose d'une tige filetée 34 qui est vissée dans un trou taraudé 36 35 traversant l'anneau de commande 26 de part en part et s'étendant selon une direction radiale par rapport à celui-ci. Une fois vissée dans l'anneau de commande, la tige 34 des porte-patins 32 dépasse radialement par rapport à l'anneau (figures 3 et 5). Selon l'invention, l'anneau de commande 26 comporte en outre une pluralité de fentes 38 qui s'étendent selon une direction tangentielle (ou circonférentielle) de l'anneau et qui traversent radialement l'anneau de part en part. Par ailleurs, chaque fente 38 communique avec l'un des trous taraudés 36 de l'anneau. Sur l'exemple de réalisation des figures 2 à 5, la communication entre les fentes et les trous taraudés de l'anneau de commande est réalisée par le fait que chaque fente 38 débouche à l'une de ses extrémités tangentielles dans le trou taraudé 36 correspondant de l'anneau. Le dispositif de réglage du centrage de l'anneau de commande 26 selon l'invention comporte en outre des moyens de pincement selon une direction longitudinale de chacune des fentes 38 de façon assurer un blocage en position des porte-patins 32. Pour ce faire, l'anneau de commande 26 comporte une pluralité d'orifices 40 (par exemple lisses) s'étendant selon une direction longitudinale (c'est-à-dire parallèlement à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine) et communiquant chacun avec l'une des fentes 38 de l'anneau. Sur l'exemple de réalisation des figures 2 à 5, la communication entre les fentes et les orifices de l'anneau de commande est réalisée par le fait que, comme représenté sur la figure 4, chaque orifice 40 traverse l'une des fentes 38 de part en part et de façon sensiblement perpendiculaire à celle-ci. Le dispositif comporte également une pluralité de systèmes de boulonnages 42 qui sont vissés chacun dans l'un des orifices 40 de l'anneau, chaque système de boulonnage 42 se composant d'une vis 42a et d'un écrou de serrage 42b. Par serrage de l'écrou 42b sur la vis 42a vissée dans l'un des orifices 40, il est réalisé un pincement selon une direction longitudinale de la fente correspondante 38 (en d'autres termes, la fente 38 a tendance à se déformer comme représenté par les flèches sur la figure 4). Un tel pincement de la fente permet ainsi d'assurer un blocage en position du porte-patin correspondant 32. Avec ce type de dispositif, il n'est ainsi pas nécessaire de prévoir un écrou serré sur l'extrémité libre de la tige filetée. On notera que, plus l'orifice 40 dans lequel est vissée la vis 42a est situé (selon une direction tangentielle) proche du trou taraudé 36 dans lequel est vissée la tige filetée 34 du porte-patin correspondant, plus l'effet de pincement, et donc le blocage en position du porte-patin, est important. On notera également que chaque fente 38 peut déboucher à son extrémité tangentielle opposée au trou taraudé 36 de passage de la tige filetée 34 dans un passage lisse 44 traversant radialement l'anneau de commande 26 de part en part. Le rôle de ces passages lisses 44 est de permettre l'usinage des fentes 38 (en effet, l'outil d'usinage des fentes doit pouvoir déboucher aux deux extrémités tangentielles des fentes). Le réglage de la position radiale de chaque patin 30 par rapport à l'enveloppe cylindrique 28 s'effectue en vissant plus ou moins la tige filetée 34 du porte-patin 32 dans le trou taraudé 36 correspondant de l'anneau de commande 26. Lorsque la position optimale du patin 30 est obtenue, la vis 42a est vissée dans l'orifice correspondant 40 et l'écrou 42b est serré sur l'extrémité libre de celle-ci de façon à bloquer par pincement dans sa position optimale le porte-patin 32. En réalisant cet ajustement pour chaque patin monté sur l'anneau de commande, il est alors possible de centrer ce dernier sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine
L'invention concerne un dispositif de réglage du centrage d'un anneau de commande d'aubes pivotantes de turbomachine, comportant un anneau de commande (26) centré sur un axe longitudinal (X-X) de la turbomachine et muni d'une pluralité de trous taraudés (36) s'étendant selon une direction radiale, et une pluralité de porte-patins (32) comportant chacun une tige filetée (34) vissée dans l'un des trous taraudés (36) de l'anneau, chaque porte-patin (32) portant à une extrémité interne un patin (30) destiné à venir en contact d'une enveloppe cylindrique (28) coaxiale à l'anneau. L'anneau de commande (26) comporte en outre une pluralité de fentes (38) s'étendant selon une direction tangentielle, chaque fente (38) communiquant avec l'un des trous taraudés (36) de l'anneau. Le dispositif comporte des moyens (40, 42a, 42b) de pincement selon une direction longitudinale de chacune des fentes (38) de façon assurer un blocage en position des porte-patins (32).
1. Dispositif de réglage du centrage d'un anneau de commande (26) d'aubes pivotantes (16) de turbomachine, comportant un anneau de commande (26) centré sur un axe longitudinal (X-X) de la turbomachine et muni d'une pluralité de trous taraudés (36) s'étendant selon une direction radiale, et une pluralité de porte-patins (32) comportant chacun une tige filetée (34) vissée dans l'un des trous taraudés (36) de l'anneau, chaque porte-patin (32) portant à une extrémité interne un patin (30) destiné à venir en contact d'une enveloppe cylindrique (28) coaxiale à l'anneau (26), caractérisé en ce que l'anneau de commande (26) comporte en outre une pluralité de fentes (38) s'étendant selon une direction tangentielle et traversant radialement l'anneau, chaque fente (38) communiquant avec l'un des trous taraudés (36) de l'anneau, et en ce que le dispositif comporte des moyens (40, 42) de pincement selon une direction longitudinale de chacune des fentes (38) de façon assurer un blocage en position des porte-patins (32). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'anneau de commande (26) comporte en outre une pluralité d'orifices (40) s'étendant selon une direction longitudinale, chaque orifice (40) communiquant avec l'une des fentes (38) de l'anneau, et en ce que le dispositif comporte une pluralité de systèmes de boulonnages (42) vissés chacun dans l'un des orifices (40) de l'anneau de façon à réaliser un pincement selon une direction longitudinale de la fente correspondante (38). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque fente (38) débouche à l'une de ses extrémités tangentielles 30 dans l'un des trous taraudés (36) de l'anneau de commande (26). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque fente (38) débouche à son extrémité tangentielle opposée au trou taraudé (36) dans un passage lisse (44) traversant radialement l'anneau 35 de commande (26). . Turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un dispositif de réglage du centrage d'un anneau de commande (26) d'aubes pivotantes (16) selon l'une quelconque des 1 à 4.
F
F04,F01,F16
F04D,F01D,F16B
F04D 29,F01D 17,F16B 2,F16B 39
F04D 29/56,F01D 17/16,F16B 2/06,F16B 39/02
FR2891648
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE CONTROLE DU DEPLACEMENT D'UN VEHICULE A PROXIMITE D'UN OBSTACLE.
20,070,406
La présente invention concerne un procédé de contrôle du déplacement d'un véhicule automobile, équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif détecteur d'obstacles de proximité, fixes ou mobiles, et plus précisément de sa mise en mouvement, en proximité d'un obstacle. Elle concerne également un système embarqué de mise en oeuvre dudit procédé. Actuellement, la mise en mouvement d'un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou d'une boîte de vitesses automatique est gérée de deux manières possibles: en démarrage, c'est-à-dire quand la mise en mouvement a lieu par appui du conducteur sur la pédale d'accélération et fermeture automatique de l'embrayage, l'embrayage étant destiné à transmettre aux roues le couple délivré par le moteur, en marche avant comme en marche arrière; en rampage, c'est-à-dire quand la mise en mouvement a lieu par fermeture automatique progressive de l'embrayage, sur le régime de ralenti du moteur, la boîte de vitesses étant engagée soit sur le premier rapport soit la marche arrière, sans intervention du conducteur ni sur la pédale d'accélérateur, ni sur la pédale de frein. En manoeuvre de parking, le rampage seul ne permet pas d'éviter un choc si le conducteur lui-même n'a pas détecté la proximité d'un obstacle fixe ou mobile. Une solution actuelle d'assistance aux manoeuvres de marche arrière consiste à intégrer un radar de proximité dans le bouclier arrière du véhicule, qui informe le conducteur de la présence éventuelle d'un obstacle, mais sans pour autant contrôler la mise en mouvement du véhicule en fonction de cet obstacle. Le but de l'invention est de proposer un procédé de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule, équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique, par asservissement aux informations délivrées par un dispositif de détection d'obstacles de proximité. 20 Pour cela, un premier objet de l'invention est un procédé de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, caractérisé en ce qu'il consiste à asservir, en phase de rampage ou de démarrage du véhicule alors que sa vitesse est inférieure à un seuil correspondant au régime de ralenti et que la boîte de vitesses est engagée sur le premier rapport ou la marche arrière, la mise en mouvement du véhicule par pilotage de l'ouverture de l'embrayage en fonction de l'information de proximité d'obstacle délivrée par le dispositif de détection d'obstacle. Selon une autre caractéristique du procédé, l'ouverture de l'embrayage est pilotée en fonction de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule. Un second objet de l'invention est un système de mise en oeuvre du procédé de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, comprenant des premiers moyens d'intégration, recevant en entrée une information sur la vitesse du véhicule et une information sur la position de la butée d'embrayage, représentative du couple moteur transmis aux roues par l'embrayage piloté électroniquement, et dont le signal de sortie est la valeur réelle de la position de l'embrayage, qui est envoyée à l'entrée de seconds moyens d'intégration, recevant de plus l'information sur la vitesse du véhicule ainsi qu'une information de proximité d'un obstacle détecté à proximité du véhicule et dont le signal de sortie est la consigne d'ouverture de l'embrayage en fonction de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule, une boucle de retour avec une constante de stabilité destinée à assurer la stabilité de la consigne étant associée aux seconds moyens d'intégration. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description du procédé, illustrée par la figure unique qui est un schéma électronique 30 d'un système de contrôle du déplacement d'un véhicule selon l'invention. Le procédé selon l'invention concerne un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique, qui gère les passages de rapports automatiquement et met en mouvement le véhicule sans que le conducteur n'ait à manoeuvrer une pédale d'embrayage. L'embrayage est piloté automatiquement par un calculateur électronique pour transmettre aux roues du véhicule le couple délivré par le moteur et nécessaire à leur rotation. Lorsque l'embrayage est ouvert, le couple transmis est nul et lorsqu'il est fermé, le couple transmis est maximal. En phase de rampage, la vitesse de déplacement du véhicule est directement fonction de ce couple, sans que le conducteur appuie sur la pédale d'accélérateur. Le procédé selon l'invention consiste à coupler l'automatisme d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique à un système de capteur de proximité, tel un radar de recul, une caméra ou autre, détectant l'environnement proche du véhicule. Ainsi, en phase de rampage, c'est-à-dire quand la mise en mouvement du véhicule a lieu sans intervention du conducteur sur l'accélérateur, alors que l'embrayage n'est pas totalement fermé et que la vitesse du véhicule est inférieure à un seuil maximal, défini par mise au point, l'ouverture de l'embrayage est pilotée en fonction de la distance à un obstacle fixe ou mobile détecté par le dispositif de proximité. Sans que le conducteur n'ait à appuyer sur la pédale de freins, le procédé commande l'arrêt de la transmission du couple moteur aux roues par l'ouverture totale de l'embrayage. En phase de démarrage, c'est-à-dire quand la mise en mouvement du véhicule a lieu par appui du conducteur sur la pédale d'accélérateur, dans le cas où le dispositif de proximité détecte la présence d'un obstacle fixe ou mobile situé à une distance du véhicule inférieure à un seuil prédéfini et alors que la vitesse du véhicule est inférieure à un seuil maximal, défini par mise au point, le procédé commande l'ouverture totale de l'embrayage pour arrêter la transmission du couple moteur aux roues et inhiber le démarrage. L'enfoncement de la pédale d'accélérateur par le conducteur est alors sans effet sur la mise en mouvement du véhicule. Un exemple de système de mise en ceuvre du procédé de contrôle selon l'invention, embarqué sur le véhicule, est représenté par un schéma électronique sur la figure unique. Il comporte des premiers moyens d'intégration 1, recevant en entrée une information sur la vitesse du véhicule V , délivrée par un capteur ou un calculateur 2 intégré au véhicule et qui sera prise en compte si elle est inférieure à un seuil maximal défini par mise au point. Lesdits moyens d'intégration reçoivent également une information 'pe sur la position de la butée d'embrayage, délivrée par un capteur 3 et représentative du couple moteur transmis aux roues par l'embrayage piloté électroniquement par une boîte de vitesses robotisée ou automatique, dont les démultiplications sont prises en compte dans l'information vitesse du véhicule V selon le rapport engagé. Ces moyens sont par exemple un intégrateur de type PID proportionnel intégral dérivé -, dont le signal Spe de sortie est la valeur réelle de la position de l'embrayage, qui est envoyée à l'entrée de seconds moyens 4 d'intégration, recevant de plus l'information sur la vitesse V du véhicule ainsi qu'une information de proximité lprox d'un obstacle détecté à l'arrière ou à l'avant du véhicule automobile. Cette information de proximité est délivrée par un dispositif 5 de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, embarqué sur le véhicule et est notamment représentative de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule. Ces seconds moyens d'intégration 4 sont par exemple un intégrateur de type PID, dont le signal de sortie Cpe est la consigne de la position de la butée de l'embrayage en fonction de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule. Cette valeur de proximité entre l'obstacle et le véhicule pouvant ne pas être toujours continue, le système associe aux seconds moyens d'intégration 4 une boucle de retard 6 avec une constante de stabilité z- destinée à assurer la stabilité de la consigne. La distance de proximité est calibrée à 10 cm par exemple et la mise au point des valeurs d'ouverture de l'embrayage en fonction de cette distance est faite par calibration selon le type de véhicule. Ce système de contrôle de la mise en mouvement du véhicule par pilotage de l'embrayage en fonction de la proximité d'un obstacle détecté peut être avantageusement intégré au calculateur électronique de la boîte de vitesses robotisée ou automatique du véhicule. Les principaux avantages de l'invention sont l'assistance aux manoeuvres de parking et la sécurité des piétons en particulier et des obstacles en général, car l'ouverture de l'embrayage est asservie à la proximité d'un obstacle détecté par le véhicule lui-même. Ainsi, lorsque la vitesse du véhicule est inférieure à un seuil correspondant au régime de ralenti, alors que la boîte de vitesses est enclenchée en première ou en marche arrière, l'ouverture partielle ou totale de l'embrayage peut être commandée pour arrêter le véhicule et donc éviter tout choc brutal
L'invention concerne un procédé et un système de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, caractérisé en ce qu'il consiste, en phase de rampage ou de démarrage du véhicule alors que sa vitesse est inférieure à un seuil correspondant au régime de ralenti et que la boîte de vitesses est enclenchée sur la première ou la marche arrière, à asservir la mise en mouvement du véhicule par pilotage de l'ouverture de l'embrayage en fonction de l'information de proximité d'un obstacle, telle que sa distance, délivrée par le dispositif de détection d'obstacle.
1. Procédé de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, caractérisé en ce qu'il consiste à asservir, en phase de rampage ou de démarrage du véhicule alors que sa vitesse est inférieure à un seuil correspondant au régime de ralenti et que la boîte de vitesses est engagée sur le premier rapport ou sur la marche arrière, la mise en mouvement du véhicule par pilotage de l'ouverture de l'embrayage en fonction de l'information de proximité d'un obstacle délivrée par le dispositif de détection d'obstacle. 2. Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que l'ouverture de l'embrayage est pilotée en fonction de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule équipé. 3. Procédé de contrôle selon la 2, caractérisé en ce que, en phase de démarrage et alors que la vitesse du véhicule est inférieure à un seuil maximal, défini par mise au point, dans le cas où le dispositif de proximité détecte la présence d'un obstacle fixe ou mobile situé à une distance du véhicule inférieure à un seuil prédéfini, il commande l'ouverture totale de l'embrayage pour arrêter la transmission du couple moteur aux roues et inhiber le démarrage. 4. Système de mise en oeuvre du procédé de contrôle de la mise en mouvement d'un véhicule équipé d'une boîte de vitesses robotisée ou automatique et d'un dispositif de détection d'obstacles de proximité fixes ou mobiles, embarqué sur le véhicule, selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des premiers moyens d'intégration (1), recevant en entrée une information sur la vitesse du véhicule (V ) et une information (Ipe) sur la position de la butée d'embrayage, représentative du couple moteur transmis aux roues par l'embrayage piloté électroniquement par la boîte de vitesses robotisée ou automatique, dont les démultiplications sont prises en compte dans l'information vitesse du véhicule (V ) selon le rapport engagé, et dont le signal (Spe) de sortie est la valeur réelle de la position de l'embrayage, qui est envoyée à l'entrée de seconds moyens (4) d'intégration, recevant de plus l'information sur la vitesse (V ) du véhicule ainsi qu'une information de proximité (Iprox) d'un obstacle détecté à proximité du véhicule et dont le signal de sortie (Cpe) est la consigne d'ouverture de l'embrayage en fonction de la distance entre l'obstacle détecté et le véhicule, une boucle de retard (6) avec une constante de stabilité (z) destinée à assurer la stabilité de la consigne étant associée aux seconds moyens d'intégration (4). 5. Système de mise en oeuvre du procédé selon la 4, caractérisé en ce que la calibration de la distance de proximité entre le véhicule et l'obstacle détecté ainsi que la mise au point des valeurs d'ouverture de l'embrayage piloté électroniquement en fonction de cette distance sont faites par calibration selon le type de véhicule. 6. Système de mise en oeuvre du procédé selon la 4, caractérisé en ce que les premiers moyens d'intégration (1) et les seconds moyens d'intégration (4) sont constitués chacun par un intégrateur de type PID proportionnel intégral dérivé -.
G,B
G08,B60
G08G,B60W
G08G 1,B60W 30
G08G 1/16,B60W 30/06
FR2890807
A1
SYSTEME DE TELECOMMUNICATION MUNI DE MOYENS DE GESTION OPTIMISEE DE RESSOURCES DE CONNEXION
20,070,316
La présente invention concerne un système de télécommunication incluant au moins: un terminal analogique et un terminal numérique destinés à être tous deux connectés, via une même ligne de communication, à au moins un réseau de 5 communication, et des moyens de filtrage intercalés entre le terminal numérique et ladite ligne de communication en vue de délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique. Dans l'état actuel de la technique, un utilisateur du système peut mettre en oeuvre un service de connexion permettant d'établir une liaison entre un terminal numérique, par exemple un ordinateur personnel, et un réseau maillé de type Internet laquelle liaison pouvant être réalisée par l'intermédiaire d'une ligne de communication également apte à connecter le terminal analogique de cet utilisateur à un réseau téléphonique traditionnel, par exemple de type commuté. Dans une telle situation, cette ligne de communication pourra donc être amenée à véhiculer simultanément des données numériques et un signal de parole analogique, de sorte que des bandes de fréquences distinctes ont été prédéfinies et spécifiquement allouées à chacun des terminaux connectés à la ligne téléphonique. Ainsi, dans un cas particulier où un utilisateur dispose d'une ligne de communication conforme à une norme de type ADSL (abréviation de l'expression anglaise "Asymmetric Digital Subscriber Line" bien connue de l'homme du métier), des porteuses présentant des fréquences allant de 25,875 à 133,6875 kHz sont utilisées pour transmettre les données numériques depuis le terminal numérique vers un noeud d'accès au réseau Internet, des porteuses présentant des fréquences allant de 138 kHZ à 2,208 MHz étant utilisées en sens inverse, tandis qu'une bande incluant des fréquences inférieures à 25,875 kHz est laissée libre pour les signaux propres au terminal analogique. Cependant, il advient souvent que seul le terminal numérique se trouve effectivement connecté au réseau via la ligne de communication, le terminal analogique n'étant pas simultanément activé, de sorte que la bande de fréquences qui 30 est réservée à ce terminal analogique est alors inutilisée, ce qui constitue dans une telle situation une exploitation sous-optimale de ressources de transmission disponibles, puisqu'une utilisation de la bande de fréquences réservée permettrait d'offrir au terminal numérique un débit de communication plus élevé. L'un des buts de l'invention est de permettre une utilisation aussi efficace que possible des ressources de transmission mises à disposition d'un utilisateur du système, en prévoyant de munir ce système de moyens pour régler automatiquement une largeur de la bande de fréquences allouée au terminal numérique en fonction d'un état, activé ou désactivé, dans lequel se trouve le terminal analogique. En effet, un système de télécommunication conforme au paragraphe introductif est caractérisé selon l'invention en ce qu'il inclut en outre des moyens de détection d'une activation du terminal analogique, et des moyens de configuration des moyens de filtrage aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure une première valeur nominale lorsque le terminal analogique est activé et une deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique est désactivé. L'invention permet un réglage dynamique de la largeur de la bande passante mise à disposition du terminal numérique en prévoyant un décalage de la fréquence de coupure inférieure depuis la première vers la deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique est désactivé. La première valeur nominale sera de préférence choisie supérieure à la deuxième valeur nominale de manière à ce qu'une activation du terminal analogique provoque un rétrécissement automatique de la bande passante allouée au terminal numérique. L'invention peut être réalisée sous plusieurs formes. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de filtrage incluent, d'une part, un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la première valeur nominale, et, d'autre part, un dispositif correcteur apte à être alternativement connecté au filtre passe-haut ou déconnecté lorsque le terminal analogique est respectivement désactivé ou activé, ledit dispositif correcteur présentant une structure telle que, lorsqu'elle est combinée avec celle du filtre passe-haut, la fréquence de coupure inférieure des moyens de filtrage est sensiblement égale à la deuxième valeur nominale. Il suffira ainsi de maîtriser une interconnexion entre le dispositif correcteur et le reste du système pour opérer un réglage dynamique de la valeur de la fréquence de coupure inférieure, cette interconnexion pouvant être gérée au moyen de simples interrupteurs pilotés par les moyens de détection, ce qui confère à ce premier mode de réalisation une grande simplicité de mise en oeuvre. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens de filtrage contiennent un filtre passe-haut incluant des éléments capacitifs et inductifs dont certains sont aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection. Cet autre mode de réalisation permet d'intégrer au sein d'une même structure tous les éléments nécessaires à l'obtention de la première ou de la deuxième valeur nominale, et de n'activer que les éléments utiles à l'obtention de la valeur nominale pertinente à un instant donné, ce qui permet de réduire à un minimum l'énergie consommée par les moyens de filtrage quelle que soit leur configuration. Selon une implémentation particulière de cet autre mode de réalisation, les moyens de filtrage incluent, d'une part, un filtre passe-haut d'ordre 1 ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la deuxième valeur nominale, et, d'autre part, au moins un élément inductif apte à être connecté entre deux bornes de sortie des moyens de filtrage sur commande des moyens de détection lorsque le terminal analogique est activé, de manière à configurer les moyens de filtrage en un filtre passe-haut d'ordre 3 ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la première valeur nominale. Les moyens de filtrage pourront être intégrés sous forme d'un ensemble unique au sein d'un dispositif de modulation/démodulation usuellement intercalé entre le terminal numérique et la ligne de communication, lequel dispositif de modulation/démodulation étant parfois lui-même directement intégré dans le terminal numérique. L'invention concerne donc également, en tant que moyen utile à sa mise en oeuvre, un dispositif de modulation/démodulation incluant des moyens de filtrage tels que décrits plus haut. En outre, le terminal analogique pourra, dans certains autres modes de réalisation particuliers de l'invention, inclure lui-même une partie des éléments capacitifs et inductifs dont certains sont aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection, de sorte que les moyens de filtrage seront alors réalisés sous forme distribuée au sein de différents dispositifs destinés à coopérer entre eux. L'invention concerne donc également un dispositif de communication destiné à former un terminal analogique dans un système de télécommunication conforme à la description qui précède et incluant une partie des éléments capacitifs et inductifs aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection. L'invention concerne également, en tant qu'autre moyen utile à sa mise en oeuvre, un dispositif de filtrage destiné à être intercalé entre un terminal numérique et une ligne de communication et à délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique, ladite ligne de communication étant en outre destinée à être connectée à un terminal analogique, lequel dispositif de filtrage étant muni de moyens de configuration aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure une première valeur nominale lorsque le terminal analogique est activé et une deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique est désactivé. Sous une forme plus générale, l'invention concerne également un procédé de transmission de données dans un système de télécommunication incluant au moins un terminal analogique et un terminal numérique destinés à être tous deux connectés, via une même ligne de communication, à au moins un réseau de communication, lequel procédé inclut une étape de filtrage destinée à délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique, procédé caractérisé en ce qu'il inclut en outre une étape de détection d'une activation du terminal analogique, et une étape de réglage au cours de laquelle une première ou une deuxième valeur nominale est attribuée à la fréquence de coupure inférieure lorsque le terminal analogique est respectivement activé ou désactivé. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La Fig.l est un schéma fonctionnel qui représente un système de télécommunication dans lequel l'invention est mise en oeuvre, La Fig.2 est un schéma fonctionnel qui représente des moyens de filtrage conformes à un premier mode de réalisation de l'invention, La Fig.3 est un diagramme de Bode qui représente des caractéristiques de transfert des moyens de filtrage conformes au premier mode de réalisation de l'invention dans une première et une deuxième configuration, La Fig.4 est un schéma fonctionnel qui représente des moyens de filtrage conformes à un autre mode de réalisation de l'invention, et La Fig.5 est un diagramme de Bode qui représente des caractéristiques de transfert des moyens de filtrage conformes à cet autre mode de réalisation de l'invention dans une première et une deuxième configuration. La Fig.1 représente schématiquement un système de télécommunication SYST incluant un terminal analogique ATER destiné à être connecté à un réseau téléphonique commuté RTCNW via une ligne de communication CML en vue de communiquer avec un premier terminal distant RT1. Le terminal analogique ATER et le premier terminal distant RT1 pourront par exemple être constitués par des appareils de téléphonie ou des télécopieurs analogiques. Ce système SYST inclut en outre un terminal numérique DTER destiné à être connecté à un réseau maillé de type Internet INTNW, également via la ligne de communication CML, en vue de communiquer avec un deuxième terminal distant RT2. Le terminal numérique DTER et le deuxième terminal distant RT2 pourront par exemple être constitués par des ordinateurs personnels échangeant entre eux des données numériques textuelles tels des messages électroniques, ou encore des données numériques audio et/ou vidéo formant un stimulus audiovisuel ou une oeuvre audiovisuelle. Un connecteur CNC est destiné à assurer un branchement à la ligne de communication CML des terminaux analogique et numérique ATER et DTER, un dispositif de séparation SPLT disposé en aval de la ligne de communication CML permettant dans cet exemple d'aiguiller les signaux analogiques vers le réseau téléphonique commuté RTCNW et les données numériques vers le réseau maillé de type Internet INTNW. Le système SYST inclut en outre des moyens de filtrage HPFLT intercalés entre le terminal numérique DTER et la ligne de communication CML en vue de délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique DTER, une fréquence de coupure supérieure étant délimitée par un filtre basse-bas présentant une fréquence de coupure élevée, lequel filtre basse-bas n'est pas représentés sur la présente Figure puisque sans incidence sur le fonctionnement des moyens de filtrage conformes à l'invention. Dans l'exemple représenté ici, les moyens de filtrage HPFLT sont intégrés dans un dispositif de modulation/démodulation MOD, parfois appelé modem par l'homme du métier, qui est intercalé entre le terminal numérique DTER et le connecteur CNC et, par transitivité, la ligne de communication CML. Conformément à l'invention, le présent système SYST inclut en outre des moyens de détection DETM d'une activation du terminal analogique ATER, aptes par exemple à détecter le fait qu'un combiné est décroché lorsque le terminal analogique ATER est un téléphone. Ce système SYST inclut enfin des moyens de configuration CNFM des moyens de filtrage HPFLT, pilotés par les moyens de détection DETM et aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure une première valeur nominale lorsque le terminal analogique ATER est activé et une deuxième nominale lorsque ce terminal analogique ATER est désactivé. L'invention permet un réglage dynamique et automatique de la largeur de la bande passante mise à disposition du terminal numérique DTER en prévoyant un décalage de la fréquence de coupure inférieure des moyens de filtrage HPLFT depuis la première vers la deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique ATER est désactivé. La Fig.2 représente plus en détail un premier mode de réalisation possible des moyens de configuration CNFM des moyens de filtrage. Le terminal analogique ATER inclut généralement, outre un module de traitement analogique de signal ASPM, un filtre passe-bas LPF présentant une fréquence de coupure basse fc0 et destiné à assurer que certains signaux générés hors connexion par le terminal analogique ATER, tels par exemple un signal de sonnerie, ne puissent perturber la transmission des données numériques opérée via la ligne de communication commune. Les moyens de filtrage conformes au premier mode de réalisation sont ici inclus dans le dispositif de modulation/démodulation MOD et comprennent dans cet exemple, d'une part, un filtre passe-haut HPF ayant une fréquence de coupure sensiblement égale, à des tolérances de fabrication près, à une première valeur nominale notée fcl, et, d'autre part, un dispositif correcteur CDV apte à être alternativement connecté au filtre passe-haut HPF ou déconnecté lorsque le terminal analogique ATER est respectivement désactivé ou activé. Ce dispositif correcteur CDV présente une structure telle que, lorsqu'elle est combinée avec celle du filtre passe-haut HPF, la fréquence de coupure inférieure des moyens de filtrage est sensiblement égale à la deuxième valeur nominale notée fc2. Pour reprendre l'exemple de la ligne de type ADSL évoquée plus haut, la première valeur nominale fc 1 pourra être choisie voisine de 25 kHz, la deuxième fréquence de coupure fc2 pouvant alors être choisie égale à 5kHz, valeur dont sera également avantageusement proche la fréquence de coupure basse fc0 du filtre passe-bas LPF inclus dans le terminal analogique ATER pour prévenir toute perte de bande passante. Lorsque le terminal analogique ATER est activé, c'est-à-dire, dans le cas d'un téléphone, lorsque son combiné est décroché, la bande passante allouée au terminal numérique doit coexister avec la bande de fréquence réservée au terminal analogique ATER. Un interrupteur inclus dans les moyens de détection DETM est alors actionné et se trouve ainsi fermé, ce qui permet d'alimenter une inductance R11 incluse dans les moyens de configuration CNFM entre une borne de masse OV et une borne portée à une tension négative V égale en valeur absolue à une tension maximale supportée par la ligne de communication, par exemple V=48volts. Cette inductance R11 pilote des interrupteurs doubles S 1 a et S 1 b également inclus dans les moyens de configuration CNFM. Ces interrupteurs doubles S la et S lb sont alors actionnés, dans cet exemple déplacés vers le haut de la Figure, et le dispositif correcteur CDV est court-circuité, c'est-àdire déconnecté du filtre passe-haut HPF qui forme ainsi à lui seul les moyens de filtrage dont la fréquence de coupure inférieure est alors égale à la première valeur nominale fc 1. Lorsque le terminal analogique ATER est désactivé, c'est-à-dire, dans le cas d'un téléphone, lorsque son combiné est raccroché, l'interrupteur inclus dans les moyens de détection DIEM est ouvert, et une large bande passante peut être allouée au terminal numérique. Dans un tel cas, les interrupteurs doubles S la et S lb pilotés par l'inductance Rll sont au repos et relient le dispositif correcteur CDV au filtre passe-haut LPF, de sorte que la structure résultante présente une fréquence de coupure inférieure sensiblement égale à la deuxième valeur nominale fc2, choisie inférieure à la première valeur nominale fc 1. La Fig.3 représente des première et deuxième caractéristiques de transfert TF1 et TF2 propres aux moyens de filtrage conformes au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, lorsque lesdits moyens de filtrage se trouvent dans des première et deuxième configurations où le terminal analogique est respectivement activé et désactivé. Dans l'exemple illustré ici, ces première et deuxième caractéristiques de transfert TF1 et TF2 sont typiques de filtres passe-haut présentant respectivement des fréquences de coupure fc1=25kHz et fc2=5kHz mesurées chacune pour une valeur de gain G égale à -3dB. La Fig.4 illustre un autre mode de réalisation possible des moyens de détection, des moyens de configuration et des moyens de filtrage, ces derniers contenant ici un filtre passe-haut incluant des éléments capacitifs et inductifs dont certains sont aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection DETM, constitués ici par des inductances RL2 et RL3 respectivement aptes à piloter un interrupteur simple S2 et un interrupteur double S3a et S3b. Dans cet exemple particulier de réalisation, les moyens de filtrage sont constitués par des composants répartis entre le dispositif de modulation/démodulation MOD et le module de traitement analogique de signal ASPM du terminal analogique. En particulier, le dispositif de modulation/démodulation MOD contient des premier et deuxième éléments capacitifs C 1 et C2, par exemple de simples condensateurs, respectivement reliées en série via le connecteur CNC avec des troisième et quatrième éléments capacitifs C3 et C4 eux-mêmes reliés à deux bornes bl et b2 de la ligne de communication, des assemblages série (C1,C3) et (C2,C4) résultants étant aptes à être court-circuités par des éléments capacitifs C5 et C6 pouvant être branchés en parallèle avec lesdits assemblages série (C 1,C3) et (C2,C4) lorsque lesdits éléments capacitifs C5 et C6 sont activés au moyen de l'interrupteur double S3a et S3b. Les troisième, quatrième, cinquième et sixième éléments capacitifs sont inclus dans un filtre dit distribué DISTF, qui peut être réalisé sous forme d'un dispositif électronique séparé du dispositif de modulation/démodulation MOD qui inclura en outre le filtre passe-bas associé au terminal analogique et comprenant dans cet exemple les inductances L2 et L3 des moyens de détection DETM, lesquelles inductances L2 et L3 sont, d'une part, reliées entre elles par un septième élément capacitif C7, et, d'autre part, reliées chacune à une borne b1 ou b2, respectivement, de la ligne de communication. Le filtre distribué DISTF inclut en outre une autre inductance LI apte à relier l'un à l'autre les troisième et quatrième éléments capacitifs C3 et C4 lorsque ladite inductance est activée par l'interrupteur simple S2 lui- même actionné par les moyens de détection DETM. Ainsi, lorsque le terminal analogique est activé, les inductances LI, RL2 et RL3 sont alimentées et coopèrent avec les éléments capacitifs précités pour conférer aux moyens de filtrage une structure qui est celle d'un filtre passe-haut d'ordre 3 muni d'une première fréquence de coupure fc1, tandis que, lorsque le terminal analogique est désactivé, les interrupteurs doubles S3a et S3b sont fermés, l'interrupteur S2 étant alors simultanément ouvert, ce qui confère aux moyens de filtrage une structure qui est celle d'un simple filtre passe-haut d'ordre 1 entièrement capacitif et muni d'une deuxième fréquence de coupure fc2. Les première et deuxième fréquences de coupure fcl et fc2 auront pour valeurs respectives 25kHz et 3kHz si les valeurs suivantes sont choisies pour les éléments constitutifs des moyens de filtrage décrits ci-dessus: C1=C2=C3=C4=94nF C5=C6=1 F L1=859 H RL2=RL3=20mH et C7=20nF Il convient de noter ici que la structure du filtre distribué décrite ci-dessus pourra être divisée en un sous-ensemble comprenant les éléments capacitifs C3, C4, C5 et C6 et l'élément inductif L1, lequel sous- ensemble pouvant être intégré dans le dispositif de modulation/démodulation et former alors avec les éléments capacitifs C 1 et C2 le filtre passe-haut et le dispositif correcteur représentés en Fig. 2, les autres éléments du filtre distribué pouvant être alors directement intégrés en tant que filtre passe-bas dans le terminal analogique. La Fig.5 représente des première et deuxième caractéristiques de transfert TC 1 et TC2 propres aux moyens de filtrage conformes à l'autre mode de réalisation décrit ci-dessus, lorsque lesdits moyens de filtrage se trouvent dans des première et deuxième configurations où le terminal analogique est respectivement activé et désactivé. Ces première et deuxième caractéristiques de transfert sont typiques de filtres passehaut d'ordres 3 et 1, respectivement, et présentant des fréquences de coupure respectives fc1=25kHz et fc2=3kHz mesurées chacune pour une valeur de gain G égale à -3dB
La présente invention concerne un système de télécommunication incluant un terminal analogique ATER et un terminal numérique destinés à être tous deux connectés, via une même ligne de communication, à au moins un réseau de communication.Des moyens de configuration CNFM inclus dans le système selon l'invention sont aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure d'une bande passante allouée au terminal numérique une première valeur nominale fc1 lorsque le terminal analogique ATER est activé et une deuxième nominale fc2 lorsque le terminal analogique ATER est désactivé.L'invention permet un réglage dynamique et automatique de la largeur de la bande passante mise à disposition du terminal numérique en fonction de l'état, activé ou désactivé, du terminal analogique ATER.
1) Système de télécommunication incluant au moins: un terminal analogique et un terminal numérique destinés à être tous deux connectés, via une même ligne de communication, à au moins un réseau de communication, et 5. des moyens de filtrage intercalés entre le terminal numérique et ladite ligne de communication en vue de délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique, système caractérisé en ce qu'il inclut en outre des moyens de détection d'une activation du terminal analogique, et des moyens de configuration des moyens de filtrage aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure une première valeur nominale lorsque le terminal analogique est activé et une deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique est désactivé. 2) Système de télécommunication selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de filtrage incluent, d'une part, un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la première valeur nominale, et, d'autre part, un dispositif correcteur apte à être alternativement connecté au filtre passe-haut ou déconnecté lorsque le terminal analogique est respectivement désactivé ou activé, ledit dispositif correcteur présentant une structure telle que, lorsqu'elle est combinée avec celle du filtre passe-haut, la fréquence de coupure inférieure des moyens de filtrage est sensiblement égale à la deuxième valeur nominale. 3) Système de télécommunication selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de filtrage contiennent un filtre passe-haut incluant des éléments capacitifs et inductifs dont certains sont aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection. 4) Système de télécommunication selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de filtrage incluent, d'une part, un filtre passe-haut d'ordre 1 ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la deuxième valeur nominale, et, d'autre part, au moins un élément inductif apte à être connecté entre deux bornes de sortie des moyens de filtrage sur commande des moyens de détection lorsque le terminal analogique est activé, de manière à configurer les moyens de filtrage en un filtre passehaut d'ordre 3 ayant une fréquence de coupure sensiblement égale à la première valeur nominale. 5) Dispositif de modulation/démodulation destiné à être intercalé entre le terminal numérique et la ligne de communication et incluant des moyens de filtrage mis en oeuvre dans un système de télécommunication conforme à l'une des 1 à 4. 6) Dispositif de communication destiné à former un terminal analogique dans un système de télécommunication conforme à l'une des 3 ou 4 et incluant une partie des éléments capacitifs et inductifs aptes à être alternativement activés ou désactivés par les moyens de détection. 7) Dispositif de filtrage destiné à être intercalé entre un terminal numérique et une ligne de communication et à délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique, ladite ligne de communication étant en outre destinée à être connectée à un terminal analogique, lequel dispositif de filtrage étant muni de moyens de configuration aptes à attribuer à la fréquence de coupure inférieure une première valeur nominale lorsque le terminal analogique est activé et une deuxième valeur nominale lorsque le terminal analogique est désactivé. 8) Procédé de transmission de données dans un système de télécommunication incluant au moins un terminal analogique et un terminal numérique destinés à être tous deux connectés, via une même ligne de communication, à au moins un réseau de communication, lequel procédé inclut une étape de filtrage destinée à délimiter au moins une fréquence de coupure dite inférieure d'une bande passante mise à disposition dudit terminal numérique, procédé caractérisé en ce qu'il inclut en outre une étape de détection d'une activation du terminal analogique, et une étape de réglage au cours de laquelle une première ou une deuxième valeur nominale est attribuée à la fréquence de coupure inférieure lorsque le terminal analogique est respectivement activé ou désactivé. 9) Procédé de transmission de données conforme à la 8, caractérisé en ce que la première valeur nominale est supérieure à la deuxième valeur nominale.
H
H04
H04B
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H04B 3/38
FR2890292
A1
PRINCIPES DE FABRICATION D'UN BIJOU
20,070,309
La présente invention concerne des principes de fabrication d'un bijou pouvant être porté par un être humain ou un animal. L'invention s'intéresse également en plus des principes de fabrication à l'utilisation de nouveaux matériaux et leur mise en oeuvre permettant 05 d'aboutir et de caractériser l'activité inventive de ce bijou innovant. Il existe aujourd'hui une multitude de procédés et de principes de fabrication, ainsi que de l'emploi de matériaux. C'est pourquoi ce nouveau concept de fabrication d'un bijou va utiliser une technologie qui au départ s'adressait et s'employait dans le cadre du prototypage rapide pour présenter un aspect visuel et esthétique de l'objet devant être créé. L'emploi de cette nouvelle technologie qui va être détaillée dans la description de l'invention permettra de confectionner un nouveau bijou autant dans la manière de le fabriquer que de sa conformation externe et interne et des différentes applications subsidiaires ou complémentaires individualisées ou conjuguées. Cela apportera aussi le moyen d'une fabrication rapide pouvant être facilement industrialisé et dans un même temps être une pièce unique ou individualisée. Ainsi, l'invention vise à fournir de nouveaux moyens de fabrication à partir d'une nouvelle technologie visant à la conception d'un bijou possédant une conformation externe et interne spécifique et utilisant des matériaux pouvant être conjugués pour obtenir un aspect de structure et d'esthétique différents. La figure 1 représente une vue schématique d'un bijou selon les caractéristiques de l'invention. En référence à la figure 1: La présente invention est composé d'un bijou (1) est constituée et composée d'une pièce principale (2) en verre incluant un dessin 30 d'esthétique holographique ou en trois dimensions (3). La pièce principale (2) selon une préférence sera en verre. Il est possible de comprendre aisément que lors de la fabrication de cette pièce, le verre usité peut-être un verre de qualité standard possédant des variantes de contrainte pouvant aller jusqu'à un cristal haut de gamme. Le fabricant pourra selon l'effet recherché donner de différentes figures géométriques externes et/ou interne par usinage ou par moulage sans pour autan endommager la structure du dessin holographique ou en 3 dimensions. Les formes admises seront des figures géométriques simples ou complexes et/ou conjuguées. Selon une autre préférence de réalisation du bijou, ou pourra usiner des pièces individualisées (2) ayant le pouvoir de s'assembler entre elles tout en possédant une figure géométrique identique ou différente. Pour un meilleur visuel et selon une préférence de l'invention la transparence jouera un grand rôle. Mais selon les effets souhaités on peut facilement admettre des traitements de surface pour donner un plus bel aspect esthétique et de décoration ou pour générer un nouveau style. L'utilisation de couleurs primaires ou combinées ou panachées pourra être réalisée en totalité sur la pièce (2) ou partiellement, ainsi qu'en surface et/ou en inclusion. On pourra encore selon une autre réalisation admettre l'utilisation d'objets ou photos ou particules par exemple des paillettesÉÉÉ en surface de ladite pièce (2) et/ou en inclusion partiellement ou en totalité. La pièce (2) en plus de posséder un dessin holographique ou en trois dimensions dans sa partie interne pourra recevoir un dessin ou sculpture directement usiné ou moulé sur une ou plusieurs de ses faces externes. On peut aisément comprendre que la pièce maîtresse (2) pourra être ornée par d'autres pièces venant compléter la beauté du bijou ou le design final dudit bijou. Ces ornements complémentaires pourront être sans que la liste soit exhaustive des pierres artificielles ou naturelles, des pierres précieuses, des métaux précieux, des composites, des résines... . La pièce (2) selon la destination finale du produit admettra des perçages, des collages etc pour recevoir des systèmes de fermeture (5) ou de maintien sur un support (4). Ainsi la pièce peut venir prendre appui sur un support ou être greffé à celui-ci par les techniques nouvelles ou conventionnelles utilisées par le bijoutier ou joaillier. Il est à noter que le dessin ou la sculpture en vision holographique (3) ou le dessin et/ou la sculpture en trois dimensions est un maillage en point qui permet de donner la forme souhaitée. La forme ou le maillage peut revêtir de différentes couleurs et de différentes intensités desdites couleurs. Les représentations peuvent être une simple figure géométrique, ou une personne, un animal, ou encore un objet divers . Mais également une main, un doigt possédant une inscription, une phrase, cette ne se limite pas aux exemples cités et peut être étendue à toutes choses. Mais pour celui qui souhaiterait un dessin ou une sculpture ou une inscription à partir d'un existant on pourra utiliser les techniques du scanner ou du palpeur afin de d'effectuer par informatique un dessin en trois dimensions. Ce dessin ou sculpture en trois dimensions pendra place au sein de la pièce (2). Selon un autre mode de réalisation la pièce (2) peut adopter plusieurs 45 dessins ou sculptures en trois dimensions. La pièce (2) et/ou le dessin en 3 trois dimensions pourra adopter un caractère autoluminesence. La pièce maîtresse (2) selon l'invention sera de préférence réalisée en verre, mais pour des raisons d'esthétique ou d'un nouveau style, elle sera réalisée à partir de composite ou de résine possédant une activité translucide. Selon un autre mode de réalisation d'après l'invention la pièce (2) pourra être fabriquée de façon à servir d'ornement ou décoration complémentaire sur un bijou existant ou venant à l'existence. Par exemple en ornement ou garniture pour des colliers, des bracelets de montres, des bagues. L'invention trouve son application à la confection et fabrication d'un bijou pouvant être porté à savoir une bague, un camé, un bracelet, une montre, un collier, un diadème, une boucle d'oreille, bijou pour le piercing, une broche, boutons de vêtement, une épingle à cravate, une barrette, un bijou dentaire, flacon de parfum, décoration d'un instrument de musique. 1.5 Ou encore un instrument à main et d'esthétique ou encore des objets artistiques. Les techniques de fabrication qui caractérisent la présente invention pour l'obtention de bijoux pouvant être portés, ou de décoration, ou des instruments sans que cette liste soit exhaustive sont les procédés connus par l'homme du métier dans la conception-fabrication d'un bijou. Il est entendu que l'invention ainsi que les améliorations substantielles qui pourront en découler, ne se limitent pas aux domaines d'activités précédemment décrites
The ornament (1) has its main part (2) made from glass of any quality from standard to high-quality crystal, with its outer and/or inner surfaces shaped by moulding or machining. The glass contains a threedimensional holographic design or geometrical figure, and can be decorated with natural or artificial stones, precious stones or metals, composition materials or resins. The ornament has one or more holes for a clasp (5) or for attaching it to a support.
Revendications 1. Principes de fabrication d'un bijou (1)caractérisé en ce qu'il est formé d'une pièce principale (2) en verre incluant un dessin holographique ou en 3 dimensions (3) par maillage en point et un support (4) et un système de fermeture (5). 2. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que la pièce (2) est réalisé en verre de qualité standard à un verre haut de gamme comme du cristal; - en ce que la pièce (2) possède différentes figures géométriques externes et/ou internes par usinage ou moulage sans endommager le dessin holographique ou en 3 dimensions; - en ce que les formes de la pièce (2) auront des figures géométriques simples ou complexes et/ou conjuguées; en ce que les pièces (2) seront usinées et individualisées de façon à pourvoir s'assembler entre elles tout en possédant une figure géométrique identique ou différente; - en ce que la pièce (2) admet en totalité ou partiellement des couleurs primaires ou combinées ou panachées; en ce que la pièce (2) admet en totalité ou partiellement des couleurs en surface ou en inclusion; - en ce que la pièce (2) admet l'utilisation d'objets ou photos ou particules en surface et/ou en inclusion soit partiellement ou en totalité ; en ce que la pièce (2) possède un dessin holographique ou e n trois dimensions dans sa partie interne et reçoit un dessin ou sculpture directement usiné ou moulé sur une ou plusieurs de ses faces externes; en ce que la pièce (2) est orné par des ornements que sont des pierres artificielles ou naturelles ou des pierres précieuses ou des métaux précieux ou des composites et des résines; - en ce que la pièce (2) adopte des perçages et des collages pour recevoir des systèmes de fermetures ou de maintien sur un support (4) ; en ce que la pièce (2) prend appui sur un support ou est greffé au support. 3. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que le dessin et ou la sculpture en vision holographique (3) ou le dessin et/ou la sculpture en 3 dimensions est un maillage; en ce que qu'ils permettent de donner une forme; - en ce que la forme ou le maillage (3) revêt différentes couleurs et de différentes intensité desdites couleurs. 4. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que les formes ou les dessins ou les sculptures précises sont réalisées à partir d'un scanner ou un palpeur; - en ce que les dessins ou sculptures en 3 dimensions prendront place au sein de la pièce (2). 5. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que la pièce (2) peut adopter plusieurs dessins ou sculptures en trois dimensions; en ce que la pièce (2) et/ou le dessin adoptera un caractère d'autoluminescence. 6. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que la pièce (2) est réalisée en verre ou d'un composite ou d'une résine possédant une activité translucide. 7. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que la pièce (2) sert comme ornement ou décoration complémentaire sur un bijou existant. 8. Principes de fabrication d'un bijou (1) selon la 1 caractérisé en que le bijou est une bague, un camé, un bracelet, une montre, un collier, un diadème, une boucle d'oreille, bijou pour le piercing, une broche, boutons de vêtement, une épingle à cravate, une barrette, un bijou dentaire, un flacon de parfum, une décoration d'un instrument de musique, un instrument à main et d'esthétique, des objets artistiques.
A
A44
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A44C 27
A44C 27/00
FR2899312
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE OU DE SIGNALISATION NOTAMMENT POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
L'invention concerne un dispositif d'éclairage ou de signalisation notamment destiné à équiper un véhicule automobile. De façon connue un tel dispositif que l'on conviendra d'appeler un projecteur comprend un boîtier avec un réflecteur, une glace de fermeture et au moins une lampe montée sur le boîtier. Usuellement chaque lampe a un bulbe transparent qui est translucide ou qui peut être coloré, et qui renferme un filament incandescent ou tout autre dispositif générateur de lumière. Le bulbe est assemblé à un culot. Elle est montée sur le boîtier par l'intermédiaire du culot qui est retenu directement dans une ouverture du boîtier, ou qui est assemblé à l'aide d'un support ou porte lampe, ou par tout autre dispositif approprié. Le branchement électrique de la lampe est réalisé le plus souvent par des moyens qui se situent au niveau du culot. Pour un bon fonctionnement du dispositif d'éclairage ou de signalisation, il faut que le filament de la lampe et donc le bulbe occupe une position bien précise par rapport au réflecteur. Il est donc nécessaire que le culot de la lampe soit maintenu fermement relativement au boîtier dans une position définie. De façon à perrnettre l'équipement de différents véhicules avec des mêmes lampes et faciliter le remplacement de ces lampes en cas de besoin, les fabricants de lampes, les constructeurs d'automobiles ou les équipementiers se référent à des réglementations ou des normes. Ainsi, la réglementation UNECE R37 définit les caractéristiques de dimension et les caractéristiques électriques d'un certain nombre de lampes que l'on peut trouver de façon courante sur le marché. Par exemple le brevet US 5 313 135 décrit un modèle de lampe dont le culot et le connecteur de branchement électrique sont de type H4. Toutefois, il existe aussi des lampes dont les caractéristiques ne suivent pas les prescriptions de la réglementation précitée. En effet les moyens techniques modernes permettent de réaliser des lampes plus performantes, qui par exemple pour une même puissance d'éclairage ont un volume réduit et une durée de vie supérieure. Ces lampes non conventionnelles sont usuellement associées à un support. Ce support forme une interface avec le boîtier du projecteur sur le plan mécanique et secondairement sur le plan électrique. Généralement, au niveau du support on trouve aussi un joint qui assure une fonction d'étanchéité entre la lampe et le boîtier. Les demandes de brevet WO 00/74 099, WO 03/032 365, WO 03/056 237, EP 1 455 134 décrivent une telle lampe avec son support. Selon ce qui est décrit dans ces documents la lampe et son support d'un côté, le support et le boîtier d'un autre côté ont des moyens d'assemblage mécanique complémentaires. En particulier les trois derniers documents décrivent une lampe qui est engagée dans une ouverture du boîtier depuis l'extérieur du boîtier et qui est assemblée par un mouvement de rotation. Ce mouvement de rotation provoque l'engagement de moyens d'assemblage complémentaires du support et du boîtier. Pour permettre la rotation, le support est équipé d'une poignée qu'un opérateur peut saisir à la main pour faire pivoter le support dans le sens d'un assemblage ou le sens inverse pour un démontage de la lampe. En ce qui concerne la connexion électrique, il existe deux modes principaux de montage. Ou bien le montage est dit à connectique interne, c'est-à-dire que la lampe avec son support est reliée à un faisceau interne au boîtier qui relie toutes les lampes à un connecteur principal. Ou bien le montage est dit à connectique externe, c'est-à-dire que le support de la lampe est directement connecté sur le faisceau électrique du véhicule à l'aide d['un connecteur. Dans ce cas le constructeur d'automobile ou l'équipementier prévoit un connecteur spécifique pour chacune des lampes du boîtier. Pour le premier document, WO 00/74 099 l'assemblage du support se produit dans la continuité du mouvement d'engagement de la lampe dans l'ouverture du boîtier. L'assemblage est réalisé à l'aide de pattes élastiquement déformables dont les extrémités ont des griffes d'accrochage. Les lampes non conventionnelles et leur support qui existent actuellement sur le marché ne sont pas totalement satisfaisants En effet certaines lampes sont fixées à demeure sur leur support. En cas d'échange il est nécessaire de changer l'ensemble de la lampe avec son support. Les lampes de rechange sont de ce fait plus coûteuses. Pour d'autres lampes le support présente des formes complexes, il est donc coûteux à réaliser. D'autres dispositifs, en particulier comme ceux décrits dans le WO 03/032 365, WO 03/056 237, ou le EP 1 455 134, ne sont pas suffisamment sûrs dans la mesure où le démontage du support peut être réalisé par une simple action manuelle. Compte tenu de la spécificité de la lampe par rapport aux réglementations usuelles une telle facilité de démontage n'est pas satisfaisante. Enfin certaines lampes sont associées à un support prévu pour un montage électrique à connectique externe ce qui complique sensiblement l'élaboration du faisceau électrique du véhicule pour le constructeur d'automobile ou l'équipementier. Compte tenu de cet état de la technique il existe un besoin pour un projecteur amélioré dont les lampes et leur support conviennent mieux aux exigences d'utilisation et de coût de revient. A cet effet l'invention propose un support de lampe pour un dispositif d'éclairage ou de signalisation notamment pour un véhicule automobile, le dispositif comprenant un boîtier et au moins une lampe assemblée au boîtier par l'intermédiaire d'un support de lampe, et de préférence une liaison électrique entre la lampe et le boîtier, la lampe et le boîtier ayant des moyens d'assemblage mécanique complémentaires, le support ayant des moyens d'assemblage mécanique prévus pour coopérer avec des moyens complémentaire du boîtier qui opèrent selon une phase d'engagement et une phase de verrouillage, au moins les moyens d'assemblage du support sur le boîtier étant de préférence réversibles. Et le support présente une embase avec une poignée de préhension telle que : - la poignée de préhension a au moins une face d'appui manuel et au moins une portion 20 complémentaire qui complète la poignée de préhension, - la face d'appui est orientée de façon à pouvoir manoeuvrer manuellement le support dans la direction du verrouillage, - sa portion complémentaire est orientée de façon à être inopérante pour manoeuvrer manuellement la poignée dans le sens inverse du verrouillage, 25 De préférence, la face d'appui de la poignée de préhension est orientée perpendiculaire ou approximativement perpendiculaire à ladite direction du verrouillage, et en ce que sa portion complémentaire est orientée parallèlement ou approximativement parallèlement à ladite direction du verrouillage. Avantageuse, une empreinte d'accouplement est prévue pour permettre 30 l'accouplement avec un outil. Autrement exprimé, le support présente une poignée de préhension, qui a au moins une face d'appui manuel et au moins une portion complémentaire qui complète la poignée de préhension, avec la face d'appui orientée pour manoeuvrer manuellement le support dans la direction du verrouillage par appui, elle et sa portion complémentaire étant inopérantes pour manoeuvrer manuellement la poignée dans le sens inverse du verrouillage. L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins en annexe qui lui sont attachés. La figure 1 montre en vue éclatée les différents éléments d'un dispositif d'éclairage selon un mode non limitatif de mise en oeuvre de l'invention. La figure 2 représente le support de la figure 1 vu de dessus. La figure 3 montre la contrepartie du support. La figure 4 représente la lampe montée sur le support. La figure 5 est une vue de dessous du support. La figure 6 montre la lampe et son support assemblés à la contrepartie. La figure 7 est illustre une variante de mise en oeuvre de l'invention. Le projecteur qui est représenté en figure 1 comprend une lampe 1, un porte lampe ou support 2, et une contrepartie 3. La figure 1 montre également de façon partielle et schématique le boîtier 4 du projecteur. La contrepartie 3 est prévue pour être assemblée au boîtier à l'aide de moyens connus qui ne sont pas représentés dans la figure, par exemple à l'aide de griffes élastiquement déformables. Ceci n'est toutefois pas limitatif, et tout autre moyen d'assemblage mécanique peut également convenir, la contrepartie peut aussi être collée ou soudée sur le boîtier, ou bien former une seule pièce avec le boîtier. La lampe est de tout type approprié et ne sera pas décrite en détail. De façon classique elle comprend un bulbe transparent 6 qui est translucide ou coloré. Le bulbe renferme le dispositif générateur de lumière, par exemple un filament. Le bulbe est monté sur un culot 7 qui présente une forme générale cylindrique de révolution. A la base du culot deux broches en saillie 8 et 9 assurent la connexion électrique entre le filament et une alimentation externe. Le culot 7 présente dans sa partie inférieure un ou plusieurs décrochements qui sont prévus pour coopérer avec des formes en saillie du support et qui forment un détrompeur afin d'autoriser l'assemblage de la lampe sur son support seulement dans une orientation précise autour de l'axe longitudinal que la lampe définit. Ceci n'est pas limitatif et d'autres modes de construction de la lampe peuvent aussi convenir. En particulier la lampe peut contenir plusieurs filaments distincts, les moyens de connexion électrique et le détrompeur peuvent être construit de façon différente. Le support 2 remplit une fonction d'interface mécanique, il est prévu pour recevoir la lampe 1, et il est aussi prévu pour être assemblé à la contrepartie 3 depuis l'extérieur du projecteur. De façon préférentielle le support 2 assure aussi la liaison électrique entre la lampe et le reste du projecteur. Selon le mode de réalisation illustré en figure 1, le support 2 a une forme générale cylindrique de révolution avec un fût 12 et une embase 13. Le diamètre intérieur du fût 12 est sensiblement égal au diamètre externe du culot pour permettre l'engagement du culot de la lampe à l'intérieur du fût. L'assemblage de la lampe est réalisé par tout moyen approprié. Par exemple comme cela est représenté la paroi du fût 12 est découpée dans sa partie supérieure et sur une partie de sa longueur. Du fait des découpes cette zone de la paroi du fût forme quatre pattes 14a, 14b, 14e, 14d. Une partie des pattes, en l'occurrence les pattes 14b et 14d porte une griffe radiale 15b, 15d orientée vers l'intérieur du fût. Lorsque le culot est engagé dans le fût, les pattes 14b et 14d qui portent les griffes se déforment élastiquement puis reviennent à leur forme initiale dès que la griffe a dépassé un épaulement d'accrochage porté par le culot. Le culot est alors emprisonné dans le fût, ainsi la lampe est assemblée au support. La longueur du fût est déterminée en fonction des dimensions du culot pour que l'assemblage se produise lorsque le culot est engagé à fond dans le fût et à condition que le culot soit bien orienté autour de son axe pour que le détrompeur autorise l'assemblage. En principe une seule griffe est suffisante pour réaliser l'accrochage, mais plusieurs griffes conviennent également. Le nombre de pattes pourrait aussi être différent. Le mode d'assemblage de la lampe n'est pas limitatif et d'autres modes d'assemblage peuvent aussi convenir. Par exemple la lampe pourrait être assemblée par un montage du type 'baïonnette, un montage à vis ou tout autre mode de montage. De préférence la connexion électrique entre la lampe et le support est réalisée avec l'assemblage mécanique. Par exemple le support présente au fond du fût deux lamelles élastiques en matériau conducteur qui sont prévues pour venir au contact des broches 8 et 9 lors de l'assemblage de la lampe. On pourrait avoir également au fond du fût des douilles conductrices ou tout autre moyen équivalent dans lesquelles les broches s'engagent lors de l'assemblage de la lampe en établissant par ailleurs un contact électrique. Tout autre moyen approprié peut aussi convenir. Le mode de réalisation qui vient d'être décrit présente l'avantage de permettre le démontage de la lampe. Il suffit en effet d'écarter la ou les griffes d'accrochage éventuellement à l'aide d'un outil pour libérer le culot et le sortir de son logement. La lampe peut alors être échangée en conservant le même support. Le support 2 et la contrepartie 3 ont par ailleurs des moyens d'assemblage qui coopèrent ensemble. Selon le mode de réalisation illustré les moyens d'assemblage se trouvent à la périphérie du fût 12 et à la paroi interne d'un évidement 26 de la contrepartie 3 qui est prévue pour recevoir le support 2. Les moyens d'assemblage mécanique sont ici du type à baïonnette. Pour le support ils consistent en deux oreilles de verrouillage 20 et 21 en saillie par rapport à la paroi externe du fût 12. Selon le mode de réalisation illustré les deux oreilles 20 et 21 sont diamétralement opposées mais ceci n'est pas limitatif. De façon préférentielle la paroi externe du fût 12 comprend également deux oreilles de sûreté 22 et 23 dont la fonction sera décrite ultérieurement. La contrepartie 3 a une forme générale de révolution, et elle est composée d'un corps évidé 24 prolongé à la base par une jupe 25 dont la fonction sera décrite ultérieurement. Le corps 24 a un évidement central 26 qui est prévu pour recevoir le fût 12 du support. La paroi intérieure de l'évidement 26 est creusée de rainures longitudinales 28 et 29 qui sont prévues pour permettre le passage des oreilles de verrouillage 20, 21 et de rainures 30 et 31 prévues pour le passage des oreilles de sûreté 22, 23. Les rainures 28 et 29 donnent accès à des rebords de verrouillage 34, 35 qui sont découpés dans la paroi de l'évidement 26. A l'engagement du support 2 dans la contrepartie 3 les oreilles 20 et 21 parcourent les rainures 28 et 29 avec le mouvement de translation longitudinal du support dans la contrepartie. Une fois que les oreilles 20, 21 se trouvent au niveau des rebords 34, 35, une rotation du support autour de l'axe longitudinal est possible, ce qui verrouille le support relativement à la contrepartie. De préférence, chaque rebord 34, 35 a une butée d'arrêt qui bloque la rotation du support dans une position angulaire précise. En outre pour atteindre la position angulaire de butée il faut franchir un point dur qui peut être marqué par une bosse dans le rebord de verrouillage ou tout autre moyen approprié. Ainsi l'assemblage du support 2 sur la contrepartie 3 est réalisé par une translation longitudinale le long de l'axe longitudinal défini par le support suivie d'une rotation autour de cet axe. Naturellement si les oreilles ne sont par en regard des rainures la translation longitudinale n'est pas possible. Ainsi il est possible de contrôler avec précision la position angulaire de la lampe 1 relativement à la contrepartie 3 et au boîtier 2. De préférence, l'assemblage mécanique du support à la contrepartie établit également la continuité électrique. Ainsi, selon le mode de réalisation représenté, le fût 12 du support présente deux fenêtres 38, 39 dans lesquelles des lamelles conductrices 40, 41 sont logées. Ces lamelles sont en liaison électrique avec les broches de la lampe. Le support 3 a de son côté deux piliers évidés 44, 45 dans lesquels sont engagés à force des contacteurs 46, 47. Lors de la rotation du support dans la contrepartie, les lamelles 40, 41 viennent en contact avec les contacteurs 46, 47. Au cours de ce mouvement de rotation les oreilles de sûreté 22, 23 viennent coiffer au moins partiellement les contacteurs 46, 47, empêchant ainsi tout mouvement accidentel de ces contacteurs relativement à leur logement dans la contrepartie. De façon avantageuse les contacteurs 46 et 47 sont adaptés à un mode de connectique interne, c'est-à-dire à un raccordement avec un faisceau propre au projecteur qui est ensuite relié au faisceau électrique du véhicule par un connecteur général d'alimentation de l'ensemble des lampes du projecteur. En outre les contacteurs 46 et 47 autorisent une arrivée de fil sous une orientation variable, ce qui donne une grande souplesse quant à la réalisation du faisceau électrique propre au projecteur. Pour permettre le mouvement de translation puis de rotation du support relativement à la contrepartie, l'embase 13 du support présente des moyens de préhension. Selon une caractéristique de l'invention, ces moyens de préhension permettent le montage du support dans la contrepartie par une opération manuelle, mais empêchent son démontage par le même mode d'opération manuel. Egalement, le support est équipé avec des moyens d'accouplement prévus pour coopérer avec un outil dans le but de réaliser la désolidarisation du support avec sa contrepartie à l'aide de cet outil. Ainsi le montage de la lampe sur le projecteur est réalisé par une simple opération manuelle. Mais un démontage de la lampe est rendu plus sûr car il nécessite l'usage d'un outil. De ce fait il a beaucoup moins de chances de se produire de façon accidentelle suite par exemple à un faux mouvement ou au geste hasardeux d'un opérateur non averti. Selon le mode de réalisation illustré, la partie arrière de l'embase a une poignée de préhension 50. Cette poignée est composée de deux portions de rampes hélicoïdales symétriques par rapport à l'axe longitudinal défini par le support et comprenant chacune une portion hélicoïdale, respectivement 51 et 52, et une face d'appui manuel, respectivement 53 et 54. Les faces d'appui 53 et 54 sont orientées dans la direction de verrouillage du support, c'est-à-dire qu'elles sont radiales par rapport à l'axe de rotation du support, ou approximativement radiales pourvu qu'elles offrent un appui franc pour faire pivoter le support autour de son axe de rotation dans la direction d'un verrouillage. Dans ces conditions approximativement signifie un écart inférieur à 45 degrés, ou de préférence inférieur à 30 degrés par rapport à l'orientation radiale définie. Compte tenu de leur orientation, les faces d'appui sont perpendiculaires ou approximativement perpendiculaires à la direction de verrouillage du support. Les faces d'appui ne sont pas nécessairement planes, elles peuvent être arrondies ou galbées. Leur orientation est en fait définie d'après la direction générale la poussée qu'elles définissent. Les portions hélicoïdales 51 et 52 offrent une surface de contact qui est approximativement parallèle à la direction de verrouillage du support. Approximativement signifie ici un écart inférieur à 30 degrés et de préférence inférieur à 20 degrés. Dans ces conditions bien que leur face d'appui soit orientée dans la direction d'un déverrouillage, elles n'offrent pas une adhérence suffisante pour qu'un tel déverrouillage puisse être réalisé par une action manuelle. Les portions de rampes peuvent être pleines, ou comme cela est représenté elles peuvent être délimitées par une paroi périphérique et évidées derrière cette paroi, pourvu que l'évidement ne permette pas d'introduire un doigt de main. Ainsi après avoir introduit le fût du support dans le corps de la contrepartie un opérateur réalise le verrouillage du support en prenant appui sur les deux faces d'appui manuel 53, 54 par exemple à l'aide du pouce et de l'index. Les faces d'appui manuel 53 et 54 offrent un appui franc dans le sens d'entraînement vers la position verrouillée. L'opération d'assemblage est ainsi réalisée manuellement sans aucune difficulté. Dans le sens du déverrouillage les portions hélicoïdales 51, 52 n'offrent aucune prise franche, elles n'offrent aucune adhérence pour la main d'un opérateur, les faces d'appui 53 et 54 sont orientées à l'opposé de la direction du déverrouillage si bien que ni les unes ni les autres ne peuvent être utilisées pour faire pivoter manuellement le support. Les faces d'appui et les portions hélicoïdales sont donc inopérantes dans la direction du déverrouillage. Les portions complémentaires des faces d'appui manuel 53, 54 ne sont pas nécessairement hélicoïdales, et pour ces portions d'autres formes peuvent aussi convenir pourvu que la face d'appui de ces portions reste parallèle ou approximativement parallèle à la direction du verrouillage. Par exemple les portions complémentaires pourraient avoir une face d'appui parallèle à la direction de verrouillage, et présenter un chanfrein terminal. La poignée de préhension pourrait aussi avoir une seule portion avec une face d'appui manuel et une portion complémentaire inopérante, ou à l'inverse trois portions ou davantage encore. De façon préférentielle le corps de la contrepartie est prolongé avec une jupe 25 dans laquelle se loge l'embase 13 lors de l'assemblage. La profondeur de la jupe est égale ou supérieure à la hauteur de l'embase. Ainsi la jupe 25 enveloppe et protège l'embase 13, elle empêche qu'on saisisse l'embase à la main au niveau de sa périphérie et qu'on la fasse pivoter par adhérence dans le sens du déverrouillage. Pour permettre le démontage du support et de la lampe, le support est pourvu d'une empreinte d'accouplement 56 qui est prévue pour l'accouplement avec un outil. Dans le mode de réalisation représenté l'empreinte 56 est un évidement centré sur l'axe longitudinal du support qui présente en section un profil à lobes de type Torx. Ceci n'est pas limitatif et d'autres sections en creux ou en relief peuvent aussi convenir, notamment de type hexagonal, à fente, cruciforme ou autre. La paroi de l'empreinte d'accouplement a des dimensions réduites, elle est très proche de l'axe de rotation du support, si bien que même si elle était en relief il se serait pas possible de l'utiliser pour déverrouiller manuellement le support. L'outil prévu pour être accouplé avec le support est une clé ou un tournevis dont l'extrémité présente une forme complémentaire. Il s'agit ici d'un outil courant, mais l'empreinte peut aussi avoir une forme spécifique, c'est-à-dire différente de celles qui existent couramment sur le marché. Dans ce cas l'outil serait également spécifique. L'usage de l'outil permet de déverrouiller le support et de l'extraire hors de la contrepartie. Pour faciliter l'extraction on peut prévoir un ressort ou tout autre dispositif approprié qui amorce le mouvement de dégagement du support à la fin de son déverrouillage. De préférence, un joint 58 se trouve à la base du fût 12 du support 2 et assure une étanchéité avec la contrepartie. Le joint peut aussi contribuer à faciliter de dégagement du support, du fait de son élasticité. De préférence également, l'embase du support porte également des languettes d'identification, par exemple les languettes 60, 61, en relation avec les caractéristiques de la lampe, par exemple sa puissance et sa coloration. Ces languettes coopèrent avec des évidements correspondants de la contrepartie. Ces évidements sont par exemple formés par des renfoncements ou des découpes de la jupe 25 qui n'ont pas été représentés dans les figures. Ces évidements ont une fonction de détrompeur relativement à la nature de la lampe. La position angulaire des languettes par rapport aux oreilles de verrouillage est variable en fonction de la nature de la lampe. Les languettes peuvent porter avantageusement des inscriptions pour faciliter l'identification de la lampe. Tout autre moyen approprié peut également convenir. Le support et la contrepartie sont réalisés en tout matériau approprié, notamment ils sont réalisés en une matière plastique par moulage. Ainsi le support 2 qui a été décrit a une structure très simple, et donc un coût de revient peu élevé. Ill est possible en outre de fabriquer des supports prévus pour des lampes différentes moyennant des modifications mineures du moule de fabrication, en l'occurrence pour disposer des languettes d'identification dans une position adéquate. Comme la lampe est démontable relativement au support, elle peut être échangée au moindre coût car le support est réutilisable. Le mode de réalisation qui a été décrit n'est pas limitatif et d'autres modes de construction peuvent aussi convenir. En particulier, au lieu d'être centrées sur l'axe longitudinal du support les faces d'appui manuel et les portions hélicoïdales pourraient s'étendre sur la périphérie de l'embase 13 dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal. Egalement la nature des faces d'appui manuel, des portions complémentaires et de l'empreinte d'accouplement est liée au mode de verrouillage du support dans la contrepartie. Ici le verrouillage se produit par un mouvement de rotation autour de l'axe longitudinal du support, ce qui est un mode courant de verrouillage. Pour un verrouillage par translation selon l'axe longitudinal du support on aurait une nature différente des faces d'appui manuel, des portions complémentaires et de l'empreinte d'accouplement. Pour illustrer cela la figure 7 montre une lampe 67 montée sur un support 68 qui est prévu pour être engagé et verrouillé dans une contrepartie 69. Comme dans le cas précédent, le support 68 a un fût 71 et sur l'arrière du fût une embase 70 avec une poignée de préhension 72. Le fût est prévu pour être introduit dans le corps 74 de la contrepartie. Le verrouillage du support sur la contrepartie est réalisé ici par un mouvement de translation le long d,e l'axe longitudinal défini par le support. Ce mouvement vient à la suite du mouvement de translation pour l'engagement du fût 71 dans le corps 74 de la contrepartie. Le verrouillage est réalisé par tout moyen approprié et par exemple à l'aide de godrons comme 1,es godrons 77a, 77b montés sur des lamelles élastiques 78a, 78b qui sont réalisés par des découpes dans la paroi du fût 71. Les godrons sont par exemple guidés dans des rainures du corps 74 ayant des logements dans lesquelles les godrons pénètrent en position de verrouillage. D'autres moyens de positionnement angulaire du support et d'autres moyens de support peuvent aussi convenir. La position de verrouillage peut être marquée éventuellement par un rebord épaulé 80 du fût 71 qui vient en butée contre la base du corps 74. L'opération d'engagement et de verrouillage du support dans la contrepartie est réalisée par une poussée exercée sur la face arrière 82 de la poignée. Cette face est orientée dans la direction du verrouillage du support, et forme du fait de son orientation la face d'appui manuel de la poignée 72 du support 68. La face arrière 82 n'offre aucune prise directe qui perrnettrait d'exercer une traction sur le support 68. La portion complémentaire de la face de poussée est ici formée par la paroi périphérique 84 de la portion saillante de la poignée et le cas échéant par la paroi interne d'un évidement central qui débouche au niveau de la poignée. La ou les parois de cette portion complémentaire sont parallèles ou approximativement parallèles à la direction du déverrouillage du support. Selon la forme donnée à l'embase 70, la portion complémentaire peut être extrêmement réduite. Quoiqu'il en soit, la paroi de cette portion est donc inopérante pour extraire le support manuellement, car elle n'offre pas une prise suffisante par adhérence pour transmettre au support un effort orienté dans la direction d'extraction. Lorsque le fût est verrouillé dans le corps de la contrepartie, sa poignée de préhension 72 se loge de préférence dans une jupe 75 de la contrepartie 69. La profondeur de la jupe est égale ou supérieure à la hauteur de la poignée de support. Ainsi la poignée est totalement protégée inaccessible manuellement. Pour permettre son déverrouillage par extraction à l'aide d'un outil la poignée de préhension a une empreinte qui permet son accouplement avec cet outil. Selon la figure 7 cette empreinte d'accouplement est constituée par un décrochement de l'embase 70 du support 68 qui forme un rebord 83 d'appui par exemple pour la lame d'un tournevis ou tout autre outil approprié que l'on peut manoeuvrer à la manière d'un levier. Le rebord a des dimensions réduites, si bien que même s'il était accessible, il ne pourrait pas être utilisé pour déverrouiller manuellement le support. La base de la poignée peut présenter un ou plusieurs autres rebords tels que le rebord 83, et en particulier un rebord symétrique du rebord 83. Les deux rebords symétriques peuvent ainsi être accrochés à l'aide d'une pince d'extraction. D'autres moyens appropriés peuvent aussi être utilisés. En position de verrouillage le ou les rebords sont logés à l'intérieur de la jupe. Ils sont donc inaccessibles sans l'aide d'un outil. Pour faciliter leur accès la jupe 75 présente de façon avantageuse deux extensions radiales 85 et 86. Le bord de ces extensions peut être utilisé comme appui de l'outil lors d'un mouvement de levier. Une fois que l'extraction du support a été amorcée, la poignée de support se dégage de la jupe, elle peut être saisie manuellement pour sortir complètement le support. L'utilisation nécessaire d'un outil pour le démontage du support rend l'utilisation du support et de sa contrepartie plus sûre car le démontage du support ne peut intervenir qu'à la suite d'une action volontaire d'un opérateur. L'invention s'applique à tout type de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation avant ou arrière d'un véhicule automobile et à tout type de lampe indépendamment de sa fonction, sa puissance ou sa coloration. Naturellement la description n'est donnée qu'à titre indicatif et d'autres modes de réalisation pourraient être adoptés sans pour autant sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne un support de lampe pour un dispositif d'éclairage ou de signalisation notamment pour un véhicule automobile, le dispositif comprenant un boîtier et au moins une lampe (1) assemblée au boîtier par l'intermédiaire d'un support de lampe, la lampe et le boîtier ayant des moyens d'assemblage mécanique complémentaires, le support ayant des moyens d'assemblage mécanique prévus pour coopérer avec des moyens complémentaire du boîtier qui opèrent selon une phase d'engagement et une phase de verrouillage, au moins les moyens d'assemblage du support au boîtier étant de préférence réversibles, tel que- le support présente une embase (13) avec une poignée de préhension (50),- la poignée de préhension a au moins une face d'appui manuel (53) et au moins une portion complémentaire (52) qui complète la poignée de préhension,- la face d'appui (53) est orientée de façon à pouvoir manoeuvrer manuellement le support dans la direction du verrouillage,- sa portion complémentaire (52) est orientée de façon à être inopérante pour manoeuvrer manuellement la poignée dans le sens inverse du verrouillage,
1- Support de lampe pour un dispositif d'éclairage ou de signalisation notamment pour un véhicule automolbile, le dispositif comprenant un boîtier (4) et au moins une lampe (1, 67) assemblée au boîtier par l'intermédiaire d'un support (2, 68) de lampe, la lampe et le boîtier ayant des moyens d'assemblage mécanique complémentaires, le support ayant des moyens d'assemblage mécanique prévus pour coopérer avec des moyens complémentaire du boîtier qui opèrent selon une phase d'engagement et une phase de verrouillage, au moins les moyens d'assemblage du support au boîtier étant de préférence réversibles, caractérisé en ce que - le support (2, 68) présente une embase (13, 68) avec une poignée de préhension (50, 72), - la poignée de préhension a au moins une face d'appui manuel (53, 54, 82) et au moins une portion complémentaire (51, 52, 84) qui complète la poignée de préhension, - la face d'appui (53, 54, 84) est orientée de façon à pouvoir manoeuvrer manuellement le support dans la direction du verrouillage, - sa portion complémentaire (51, 52, 84) est orientée de façon à être inopérante pour manoeuvrer manuellement la poignée dans le sens inverse du verrouillage, 2- Support selon la 1, caractérisé en ce que la face d'appui (53, 54, 84) de la poignée de préhension est orientée perpendiculaire ou approximativement perpendiculaire à ladite direction du verrouillage, et en ce que sa portion complémentaire (51, 52, 84) est orientée parallèlement ou approximativement parallèlement à ladite direction du verrouillage. 3- Support selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la poignée de préhension comprend une empreinte d'accouplement (56, 83) prévue pour permettre l'accouplement avec un outil. 4- Support selon l'une des précédentes verrouillé par une rotation autour de l'axe longitudinal qu'il définit, caractérisé en ce que la poignée de préhension (50) du support (2) comprend au moins portion de rampe ayant une face d'appui manuel (53, 54) 13orientée radialemerit par rapport à l'axe de rotation du support et une portion complémentaire (51, 52) inopérante dans le sens du déverrouillage du support. 5- Support selon la précédente, caractérisé en ce que la poignée de préhension (50) a au moins une portion de rampe hélicoïdale dont l'hélice est orientée dans le sens inverse du verrouillage. 6- Support selon la précédente, caractérisé en ce que la poignée de préhension (50) a deux portions de rampe hélicoïdale (51, 52, 53, 54) symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal du support. 7- Support selon la 4, caractérisé en ce que les portions de rampes (51, 52, 53, 54) sont délimitées par une paroi périphérique. 8- Support selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'empreinte d'accouplement (56) est une empreinte en creux ou en relief centrée sur l'axe longitudinal du support. 9- Support selon la précédente, caractérisé en ce que l'empreinte (6) 20 présente en section un profil à lobes de type Torx. 10- Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il a des languettes d'identification (60, 61). 25 11- Support selon la 1 verrouillé par une translation selon l'axe longitudinal qu'il définit, caractérisé en ce que la poignée de préhension (72) du support (68) a une face d'appui (82) orientée perpendiculairement à la direction de verrouillage du support et une portion complémentaire (84) perpendiculaire ou approximativement perpendiculaire à la direction de verrouillage du support pour être inopérante dans le 30 sens du déverrouillage du support. 12 û Support selon la précédente, caractérisé en ce que l'empreinte d'accouplement est un rebord d'appui (83) formé à la base de la poignée.13- Dispositif d'éclairage ou de signalisation notamment pour un véhicule automobile, le dispositif comprenant un boîtier (4) et au moins une lampe (1) assemblée au boîtier par l'intermédiaire d'un support (2) de lampe, et une liaison électrique entre la lampe et le boîtier, la lampe et le boîtier ayant des moyens d'assemblage mécanique complémentaires, le support ayant des moyens d'assemblage mécanique prévus pour coopérer avec des moyens complémentaires du boîtier qui opèrent selon une phase d'engagement et une phase de verrouillage, au moins les moyens d'assemblage entre le support et le boîtier étant réversibles, caractérisé en ce qu'il comprend un support (2) de lampe selon l'une des précédentes. 14- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une contrepartie (3, 69) prévue pour recevoir le support (2, 68) et ayant un corps (24, 74) et une jupe (25, 75). 15- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la profondeur de la jupe (25, 75) est égale ou supérieure à la hauteur de la poignée (50, 72).15
F
F21
F21V,F21S,F21W
F21V 19,F21S 8,F21W 101,F21W 107
F21V 19/00,F21S 8/10,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2898626
A1
DISPOSITIF DE FIXATION ET DE PROTECTION D'UN CONTACTEUR, NOTAMMENT POUR LA FERMETURE DE LA MALLE ARRIERE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,921
La présente invention est relative à un dispositif permettant de monter un contacteur ou organe analogue propre à fournir un signal électrique dans la malle arrière d'un véhicule automobile, pour permettre en particulier de contrôler l'ouverture ou la fermeture du capot ou couvercle pivotant de cette malle. On sait que dans tous les véhicules automobiles modernes, la malle ou le coffre à bagages situé à l'arrière de l'habitacle, formé le plus généralement d'un réceptacle et d'un couvercle ou d'un volet de fermeture articulé sur celui-ci, comporte au moins un contacteur électrique qui est fermé lorsque ce couvercle est rabattu et verrouillé sur le coffre, et ouvert lorsque le couvercle pivote pour donner accès à l'intérieur de ce coffre, ce contacteur pouvant notamment provoquer l'allumage d'un éclairage interne au coffre et également signaler cette ouverture sur le tableau de bord du conducteur, voire délivrer un signal avertisseur si le véhicule est mis en route avec son coffre non verrouillé. Un tel contacteur électrique, qui comporte usuellement un boîtier fixe contenant un circuit en liaison avec un élément de signalisation électrique de l'état ouvert ou fermé du coffre, et un levier de contact pivotant qui ouvre ou ferme ce circuit, est usuellement fixé sur une paroi interne de ce coffre, ce levier de contact coopérant avec un organe de commande prévu sur le couvercle ou volet de fermeture, ce levier étant agencé pour passer de l'une à l'autre de deux positions, selon qu'il est maintenu bloqué par le couvercle ou au contraire libéré par rapport au boîtier lors de l'ouverture du coffre. Le rôle d'un tel contacteur est particulièrement important dans les modèles de véhicules où le coffre contient un ensemble repliable, apte à fermer le toit de l'habitacle, comme dans un cabriolet à transformation automatisée, ce toit se repliant et se rangeant dans le coffre avant rabattement du volet de fermeture de celui-ci, grâce à un mécanisme de manoeuvre convenablement adapté. Or, sans précautions particulières, on constate que la coopération directe du levier du contacteur électrique avec un élément d'actionnement porté par le couvercle ou le volet de fermeture du coffre articulé sur celui-ci, risque de conduire à une détérioration rapide de ce contacteur par suite des chocs, frottements ou actions diverses exercées de l'un sur l'autre, notamment en cas de déformation même légère, de l'articulation du volet. Les brevets français 2 388 115, 2 830 806 et 2 833 032 illustrent des dispositifs de ce genre. La présente invention a pour objet un dispositif de fixation et de protection d'un contacteur du genre précisé ci-dessus, qui évite ces inconvénients. A cet effet, le dispositif de fixation et de protection d'un contacteur conforme à l'invention, se caractérise en ce que son boîtier de commande est monté dans un support de protection qui est directement fixé sur une paroi interne du coffre en un emplacement où le levier de contact est directement accessible par un organe d'actionnement prévu sur le couvercle du coffre. Avantageusement, le support de protection du boîtier est réalisé en matière plastique. De préférence également, le boîtier comporte des pions en relief, pour son positionnement dans le support de protection. Selon une autre caractéristique, le support de protection est maintenu sur la paroi interne du coffre par des moyens du genre clips ou similaires, qui s'engagent à travers des perçages de cette paroi. D'autres caractéristiques d'un dispositif établi conformément à l'invention apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé sur lequel . - Les Figures 1 et 2 sont des vues schématiques partielles, en élévation, d'un dispositif de fermeture de la malle ou coffre arrière d'un véhicule automobile, comportant un contacteur classique, permettant de signaler l'ouverture ou la fermeture de ce coffre. - La Figure 3 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du dispositif de fixation et de protection d'un contacteur conforme à l'invention. - La Figure 4 est une vue en perspective, à encore plus grande échelle, illustrant le détail du boîtier de commande du contacteur et de son support de protection. - La Figure 5 est une vue de détail de la paroi du coffre du côté opposé à celle sur laquelle est fixé le contacteur, illustrant les moyens d'immobilisation du support de celui-ci. Sur les Figures 1 et 2, la référence 1 désigne une paroi ou un flasque faisant partie de la paroi du coffre ou de la malle arrière d'un véhicule automobile. Sur ce flasque 1, est fixé un contacteur électrique 2, alimenté par des fils sous gaine 3, reliés à la batterie du véhicule par l'intermédiaire d'un voyant (non représenté), prévu généralement au tableau de bord et qui permet au conducteur de vérifier l'état, fermé ou ouvert, de son coffre, le cas échéant d'interdire certaines opérations propres à la conduite de ce véhicule, si le coffre n'est pas convenablement fermé. Sur le flasque 1, est articulée, autour d'un axe de pivotement 4, une pièce pivotante 5 qui fait partie du couvercle ou du volet de fermeture du coffre et qui permet d'agir directement, par des moyens de contact appropriés (non représentés sur ces Figures 1 et 2 pour ne pas surcharger le dessin) sur le contacteur 2, afin d'autoriser la mise hors tension ou la continuité électrique du circuit qui lui est relié, selon que ce volet ouvre ou ferme ce coffre. Dans les solutions classiques, le contacteur 2 comporte un moyen de commande mécanique, qui ouvre ou ferme le circuit par suite d'un effort de relâchement ou de poussée qui s'exerce sur ce levier pour l'enfoncer ou le libérer selon que la pièce pivotante 5, du fait de son positionnement autour de l'axe 4, coopère ou non avec lui. Dans un tel montage connu, la fixation du contacteur 2 sur la flasque 1 du coffre exige des opérations relativement longues et complexes donc coûteuses, en particulier le dégraissage de la zone de la paroi destinée à recevoir ce contacteur, le collage d'un adhésif sur la partie de cette zone destinée à être appliquée sur le flasque et la mise en oeuvre de l'opération de collage elle-même. Surtout, avec un tel mode opératoire et avec le résultat qui en découle, le contacteur 2 n'est pas protégé vis-à-vis des organes mobiles associés au couvercle de fermeture du coffre, en particulier vis-à-vis des têtes de vérins qui assurent usuellement le soulèvement ou le rabattement de ce couvercle sur la partie correspondante de l'habitacle. L'invention apporte un perfectionnement qui permet d'assurer la protection du contacteur. A cet effet et comme illustré sur les Figures 3 et 4, le boîtier 6 du contacteur 2 est préalablement à sa fixation sur le flasque 1 monté dans un support de protection 7, avantageusement constitué sous la forme d'une cage ouverte comprenant un fond plat 8 et deux bords latéraux 9 et 10, lesquels comportent des retours transversaux 11, permettant de maintenir le boîtier 6 étroitement appliqué contre ce fond. Le boîtier 6 comporte un levier pivotant 12, propre à coopérer avec un poussoir de contact 13 porté par ce boîtier de sorte que, en fonction de la position de ce levier, poussé ou au contraire relâché par la pièce pivotante 5 appartenant au couvercle du coffre, selon que celui-ci est ouvert ou fermé, le circuit électrique soit ou non connecté, en délivrant un signal représentatif de l'état d'ouverture ou de fermeture du coffre. Le levier 12 est librement mobile par rapport au support de protection 7, dans l'espace laissé libre entre ses bords latéraux 9 et 10, en regard du poussoir 13. Le support de protection 7 est réalisé en toute matière appropriée, notamment en matériau plastique rigide, le fond 8 de ce support recouvrant totalement le boîtier 6 en le protégeant efficacement des chocs ou frottements de la pièce pivotante 5, liée au couvercle du coffre. Ce support 7 comporte deux extensions latérales, respectivement 14 et 15, prolongées par des pattes 16 et 17 qui s'étendent parallèlement à ses bords latéraux 9 et 10, ces pattes se terminant par des saillies transversales, respectivement 18 et 19, permettant la fixation du support sur le flasque 1 du coffre. Notamment et comme illustré sur la Figure 5, le flasque 1 comporte des perçages 20 et 21 où peuvent s'engager les pattes 16 et 17, consécutivement à un léger effort de repliement de ces pattes l'une vers l'autre, le diamètre des perçages étant tel que les saillies 18 et 19 puissent les traverser librement avant qu'elles ne s'écartent mutuellement vers l'extérieur à la manière d'un clip, en assurant ainsi l'immobilisation du support 7 sur le flasque 1. Avantageusement, le boîtier 6 du contacteur comporte des pions en saillie 22 et 23, propres à traverser des trous en regard 24 et 25 prévus dans le flasque 1 pour parfaire l'immobilisation sur celui-ci de ce boîtier et du support de protection qui l'entoure. On réalise ainsi un dispositif de fixation et de protection d'un contacteur électrique pour coffre de véhicule automobile dont le montage est particulièrement simple, n'exigeant qu'un effort d'engagement des pattes de ce support dans les perçages du flasque, ce montage supprimant toute contrainte de collage en assurant une protection totale du contacteur lui-même vis-à-vis des parties mobiles associées au couvercle du coffre, en particulier les têtes des vérins d'actionnement de ce couvercle. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit et représenté ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
Dispositif de fixation et de protection d'un contacteur, notamment pour la fermeture de la malle arrière ou du coffre d'un véhicule automobile, comportant un boîtier de commande muni d'un levier de contact (12) actionné par un flasque mobile faisant partie du couvercle de fermeture de ce coffre, caractérisé en ce que le boîtier de commande (6) est monté dans un support de protection (7) qui est directement fixé sur une paroi interne du coffre en un emplacement où le levier de contact (12) est directement accessible par un organe d'actionnement prévu sur le couvercle du coffre.
1 - Dispositif de fixation et de protection d'un contacteur, notamment pour la fermeture de la malle arrière ou du coffre d'un véhicule automobile, comportant un boîtier de commande muni d'un levier de contact (12) actionné par un flasque mobile faisant partie du couvercle de fermeture de ce coffre, caractérisé en ce que le boîtier de commande (6) est monté dans un support de protection (7) qui est directement fixé sur une paroi interne (1) du coffre en un emplacement où le levier de contact (12) est directement accessible par un organe d'actionnement prévu sur le couvercle du coffre. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le support de protection (7) du boîtier de commande (6) est réalisé en matière plastique. 3 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le boîtier de commande (6) comporte des pions en relief (22,23), pour son positionnement vis-à-vis de la paroi interne (1) du coffre. 4 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le support de protection (7) est maintenu sur la paroi interne (1) du coffre par des moyens (18,19) du genre clips ou similaires, qui s'engagent à travers des perçages (20,21) de cette paroi.30
E
E05
E05B
E05B 17,E05B 65
E05B 17/22,E05B 65/19
FR2893778
A1
GENERATEUR A UTILISER SUR UN VEHICULE
20,070,525
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un générateur à utiliser sur un véhicule et plus particulièrement à un générateur à utiliser sur un véhicule comprenant des noyaux de rotors en tandem, dont chacun comporte des noyaux de pôles magnétiques en forme de griffes autour desquels une bobine d'excitation est enroulée. 2. Description de la technique apparentée On connaît un générateur à utiliser sur un véhicule comportant une structure de rotors en tandem dans laquelle deux rotors du type Lundell sont reliés en tandem (peut être appelé générateur à utiliser sur un véhicule du type tandem ci-après), comme décrit par exemple, dans les demandes de brevets japonais mises à la disposition du public N s 1-157 251, 5-137 295 et 5-308 751. Une telle structure de rotors en tandem permet de fournir un générateur à utiliser sur un véhicule compact et de faible coût pouvant fournir en sortie deux tensions de génération différentes du peuvent être régulées individuellement. En d'autres termes, la structure de rotors en tandem permet de réduire fortement le coût de fabrication et le coût d'installation d'un générateur à utiliser sur un véhicule par comparaison à un cas où deux générateurs différents à utiliser sur un véhicule et sont installés séparément. Cependant, un tel générateur à utiliser sur un véhicule du type tandem présente un problème en ce qu'une vitesse de régulation de cette tension de génération est lente, du fait que le circuit d'excitation de la structure de rotors du type Lundell dans laquelle une bobine de champ ayant un nombre important de spires est enroulée autour des noyaux de pôles en forme de griffes, présente une inductance considérablement importante, et présente par conséquent une constante de temps d'excitation considérablement importante. Ceci rend difficile de maintenir la tension de génération à sa tension de régulation cible par le réglage d'un courant d'excitation, lorsqu'un courant de consommation d'une charge électrique varie rapidement. RESUME DE L'INVENTION Dans un premier aspect de l'invention, le générateur à utiliser sur un véhicule comprend : un premier noyau de rotor comportant une première bobine de 5 champ enroulée autour de celui-ci, un second noyau de rotor comportant une seconde bobine de champ enroulée autour de celui-ci, un arbre rotatif entraîné par une courroie grâce à un moteur de véhicule, les premier et second noyaux de rotors étant 10 installés en tandem sur l'arbre rotatif, un noyau de stator comportant une bobine de stator enroulée autour de celui-ci et disposé radialement vers l'extérieur des premier et second noyaux de rotors de façon à former un entrefer circonférentiel avec les premier et second noyaux de rotors, 15 où les première et seconde bobines de champ sont reliées pratiquement en parallèle l'une à l'autre lorsqu'on les observe depuis une source d'alimentation en courant d'excitation externe fournissant des courants d'excitation aux première et seconde bobines de champ. 20 Conformément au premier aspect de l'invention selon lequel des bobines de champ d'un générateur à utiliser sur un véhicule comportant la structure de rotors en tandem sont reliées en parallèle par rapport à une source de courant d'excitation, il est possible d'améliorer fortement la sensibilité de commande en 25 sortie du générateur à utiliser sur un véhicule, du fait que l'inductance d'excitation de tout le circuit d'excitation du générateur à utiliser sur un véhicule peut être significativement réduite par comparaison à un cas classique où des bobines de champ d'un générateur à utiliser sur un véhicule 30 sont reliées en série par rapport à une source de courant d'excitation. De plus, du fait qu'il n'est pas nécessaire de réduire le nombre de spires de chacune des bobines de champ, chaque bobine de champ peut avoir une valeur d'ampère-tour (inductance d'excitation) suffisamment grande pour générer un 35 flux magnétique requis sans augmenter un courant d'excitation circulant à travers celles-ci. A ce propos, dans un générateur à utiliser sur un véhicule classique comportant la structure de rotors en tandem, une pluralité de bobines de champ sont reliées en série pour 40 augmenter l'inductance d'excitation composite de ces bobines afin de permettre une réduction d'un courant d'excitation, de sorte que l'augmentation de température des bobines de champ peut être réduite. Cependant, l'inventeur de la présente invention a remarqué que, dans un générateur à utiliser sur un véhicule comportant la structure de rotors en tandem, la réduction du courant d'excitation est moins importante du fait que dans la structure de rotors en tandem, les bobines de champ sont disposées dans des espaces différents entourés par des noyaux de pôles différents en forme de griffes, et par conséquent les bobines de champ peuvent être refroidies de façon appropriée. Au vu de ce fait, dans la présente invention, une pluralité de bobines de champ sont reliées non pas en série, mais en parallèle, afin de réduire l'inductance composite de ces bobines de champ pour améliorer la sensibilité de commande en sortie du générateur à utiliser sur un véhicule. Dans l'autre aspect de l'invention, le générateur à utiliser sur un véhicule comprend : un noyau de rotor comportant une bobine de champ enroulée autour de celui-ci, un arbre rotatif entraîné par une courroie grâce à un moteur de véhicule, le noyau de rotor étant installé sur l'arbre rotatif, un noyau de stator comportant une bobine de stator enroulée autour de celui-ci et disposé radialement à l'extérieur du noyau de rotor de façon à former un entrefer circonférentiel avec le noyau de rotor, un redresseur redressant une tension alternative induite dans la bobine de stator en une tension continue grâce à laquelle une batterie de véhicule est chargée, et un régulateur commandant par marche-arrêt l'application d'une tension d'excitation à la bob__ne de champ, où le régulateur est configuré pour produire la tension d'excitation en augmentant une tension de sortie de la batterie du véhicule. Selon l'autre aspect de l'invention dans lequel une bobine de champ d'un générateur à utiliser sur un véhicule reçoit une tension d'excitation produite par l'augmentation d'une tension de sortie d'une batterie de véhicule chargée par le générateur à utiliser sur un véhicule, il est possible d'augmenter ou de diminuer rapidement le courant d'excitation par comparaison à un cas classique où une bobine de champ reçoit une tension de sortie d'une batterie de véhicule. Par conséquent, selon l'autre aspect de l'invention, la sensibilité de commande de sortie d'un générateur à utiliser sur un véhicule peut être grandement amélioré sans entraîner un coût élevé. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention deviendront évidents d'après la description suivante comprenant les dessins et revendications. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Sur les dessins annexés : La figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, La figure 2 est une vue en coupe transversale simplifiée 15 d'un générateur à utiliser sur un véhicule classique ayant une structure de rotors du type Lundell, La figure 3 est un graphe représentant les résultats de mesure de couple de génération de puissance lors du lancement d'une génération de puissance pour chacun du générateur à 20 utiliser sur un véhicule du présent mode de réalisation et du générateur à utiliser sur un véhicule classique, La figure 4 est un graphe représentant les résultats de mesure d'un couple de génération de puissance lors de l'arrêt d'une génération de puissance pour chacun du générateur à 25 utiliser sur un véhicule du premier mode de réalisation et du générateur à utiliser sur un véhicule classique, La figure 5 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un second mode de réalisation de l'invention, 30 La figure 6 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule du second mode de réalisation, La figure 7 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule 35 conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention, La figure 8 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention, et La figure 9 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un cinquième mode de réalisation de l'invention. MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION La figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1, la référence numérique 1 indique un boîtier, la référence numérique 2 indique une première section de rotor, la référence numérique 3 indique une seconde section de rotor, la référence numérique 4 indique un arbre rotatif, la référence numérique 5 indique une poulie, la référence numérique 6 indique un noyau de stator, la référence numérique 7 indique une bobine de stator, la référence numérique 8 indique un redresseur, la référence numérique 9 indique un régulateur, et la référence numérique 10 indique un dispositif à bagues collectrices. Le boîtier 1 est constitué d'un boîtier avant la et d'un boîtier arrière lb fixés l'un à l'autre par un boulon traversant. L'arbre rotatif 4 est supporté par le boîtier 1 au moyen de paliers. La poulie 5 est fixée à l'extrémité du côté avant de l'arbre rotatif 4 dépassant du boîtier 1. Le redresseur 8, le régulateur 9 et le dispositif à bagues collectrices 10 sont fixés au boîtier arrière lb à l'arrière de la seconde section de rotor 3. La première section de rotor 2 comprend un noyau de rotor du type Lundell 21 adapté à l'arbre rotatif 4, et une bobine de champ 22 enroulée autour du noyau de rotor 21. Le noyau de rotor 21 est constitué d'une paire de noyaux de pôles en forme de griffes (peuvent être désignés par parties de griffes ci-après). La seconde section de rotor 3 comprend un noyau de rotor du type Lundell 31 adapté à l'arbre rotatif 4 à l'arrière de la première section de rotor 2, et une bobine de champ 32 enroulée autour du noyau de rotor 31. Le noyau de rotor 31 est constitué d'une paire de noyaux de pôles en forme de griffes (peuvent être appelés parties de griffes par la suite). Du fait que la structure d'un tel noyau de rotor du type Lundell est bien connue, aucune explication supplémentaire des noyaux de rotors 21, 31 n'est donnée ici. Pour la même raison, aucune explication supplémentaire du redresseur 8, du régulateur 9 et du dispositif à bagues collectrices 10 n'est donnée ici. Le noyau de stator 6, autour duquel la bobine de stator 7 est enroulée, est maintenu dans la direction axiale entre le boîtier avant la et le boîtier arrière lb, et fait face aux noyaux de rotors 21, 31 de sorte qu'un entrefer électromagnétique circonférentiel est formé entre la surface circonférentielle intérieure du noyau de stator 6 et les surfaces radialement extérieures des parties de griffes des noyaux de rotors 21, 31. Par conséquent, le flux magnétique du champ dans le noyau de rotor 21 généré par la bobine de champ 22 et le flux magnétique de champ dans le noyau de rotor 31 généré par la bobine de champ 32 lient la bobine de stator commune 7. Les directions des courants d'excitation passant respectivement par les bobines de champ 22, 32, sont déterminées de sorte que les parties de griffes des noyaux de rotors 21, 31 qui sont dans la même position circonférentielle, soient excitées pour avoir la même polarité magnétique. Les deux extrémités de la bobine de champ 22 sont respectivement connectées à une paire de bagues collectrices 11, 12 du dispositif à bagues collectrices 10 par l'intermédiaire d'un conducteur de bobine 221. Les deux extrémités de la bobine de champ 32 sont également respectivement reliées aux bagues collectrices 11, 12 du dispositif à bagues collectrices 10 par l'intermédiaire d'un conducteur de bobine 321. Par conséquent, la bobine de champ 22 et la bobine de champ 32 sont reliées en parallèle lorsqu'elles sont observées depuis le côté des bagues collectrices 11, 12. Ceci permet de réduire l'inductance d'excitation du circuit d'excitation observé depuis le côté des bagues collectrices 11, 12 tout en assurant des nombres de spires importants des bobines de champ 22, 32. Par conséquent, les valeurs des courants d'excitation, c'est-à-dire les quantités des flux magnétiques de champ, peuvent être rapidement modifiées et par conséquent, la valeur du courant de sortie du générateur à utiliser sur un véhicule et le couple de charge du générateur à utiliser sur un véhicule qui se trouve dans une corrélation positive avec ce courant de sortie, peuvent être rapidement modifiés. Les caractéristiques du générateur à utiliser sur un 40 véhicule comportant la structure de rotors en tandem décrite ci- dessus sont davantage expliquées en détail ci-dessous par comparaison à un générateur à utiliser sur un véhicule classique comportant une structure de rotors du type Lundell représentée sur la figure 2. Dans ce cas, on suppose que le diamètre du rotor et la longueur axiale du rotor du générateur à utiliser sur un véhicule présenté sur la figure 1 sont les mêmes que ceux du générateur à utiliser sur un véhicule représenté sur la figure 2. Du fait que la valeur de chacun des flux magnétiques de champ dans les noyaux de rotors 21 et 31 représentés sur la figure 1 peut être la moitié de la. valeur du flux magnétique de champ dans le noyau de rotor 1001 représenté sur la figure 2, le rayon des parties protubérantes et la hauteur radiale des parties de griffes des noyaux de rotors 21, 31 peuvent être rendus significativement plus petits que ceux du noyau de rotor 1001. Par conséquent, du fait que l'espace (indiqué par x sur la figure 1) destiné à recevoir les bobines de champ dans la structure de rotors en tandem représentée sur la figure 1 peut être augmenté par la valeur réduite de la masse du fer du noyau de rotor, cet espace peut être rendu approximativement deux fois plus grand que l'espace (indiqué par x sur la figure 2) destiné à recevoir la bobine de champ dans la structure de rotors classique représentée sur la figure 2. Dans la structure de rotors classique représentée sur la figure 2, lorsque la résistance magnétique totale du circuit magnétique excité par la bobine de champ 1002 est R, le nombre de spires de la bobine de champ 1002 est N, et la valeur du courant d'excitation maximum de la bobine de champ 1002 est imax, la valeur du flux magnétique maximum (temax est donnée par l'équation bmax = N - imax/R. Comme décrit ci-dessus, la valeur de flux magnétique maximum devant être générée par la bobine de champ 22 dans la structure de rotors en tandem représentée sur la figure 1 peut être la moitié de celle devant être générée par la bobine de champ 1002 dans la structure de rotors classique représentée sur la figure 2. Dans la structure de rotors en tandem représentée sur la figure 1, la résistance magnétique totale R' du circuit magnétique excité par la bobine de champ 22 est égale à la somme d'une résistance magnétique d'entrefer composite Rg des deux entrefers électromagnétiques en série, d'une résistance magnétique Rr d'un noyau de rotor 21, et d'une résistance magnétique Rs du noyau de stator 6. La résistance magnétique R' du circuit magnétique excité par la bobine de champ 22 est égale à environ 2R, du fait que l'aire en coupe transversale de celui-ci dans les entrefers électromagnétiques représente environ la moitié de celle du circuit magnétique excité par la bobine de champ 1002 représentée sur la figure 2, et par conséquent la résistance magnétique d'entrefer composite Rg du circuit magnétique excité par la bobine de champ 22 représente environ deux fois celle du circuit magnétique excité par la bobine de champ 1002. Donc, lorsque le nombre de spires N et la valeur de courant d'excitation maximum de la bobine de champ 22 représentée sur a figure 1 sont les mêmes que ceux de la bobine de champ 1002 représentée sur la figure 2, la bobine de champ 22 génère un flux magnétique de champ dont la valeur représente environ la moitié de celle générée par la bobine de champ 1002, et la somme des valeurs de flux magnétiques maximums générées par les bobines de champ 22, 32 est égale à la quantité de flux magnétique maximum cbmax générée par la bobine de champ 1002 seule. Par conséquent, la puissance de sortie maximum du générateur à utiliser sur un véhicule, représenté sur la figure 1, est égale à celle du générateur à utiliser sur un véhicule représenté sur la figure 2. L'inductance de la bobine de champ 1002 représentée sur la figure 2 est N.N/R, alors que l'inductance de la bobine de champ 22 représentée sur la figure 1 est N.N/R' = N.N/2R. Lorsque l'inductance de la bobine de champ 22 est égale à celle de la bobine de champ 32, et qu'elles sont reliées en parallèle l'une à l'autre, l'inductance composite de ces bobines de champ 22, 32 observées depuis le côté des bagues collectrices 11, 12 est égale à la moitié de l'inductance de la bobine de champ 22, c'est-à-dire un quart de l'inductance de la bobine de champ 1002. Comme cela est compris d'après l'explication ci-dessus, en reliant les bobines de champ 22 et 32 parallèlement l'une à l'autre, il devient possible de réduire considérablement l'inductance d'excitation du noyau de rotor du type Lundell comportant la structure de rotors en tandem, tout en conservant la puissance de sortie non modifiée. En d'autres termes, conformément à ce mode de réalisation, l'espace de réception de bobines de champ peut être significativement augmenté par comparaison au générateur à utiliser sur un véhicule classique représenté sur la figure 2. Dans ce mode de réalisation, l'augmentation pouvant être atteinte de l'espace de réception de bobines de champ est utilisée pour augmenter les nombres de spires des bobines de champ 22, 32. Et ces bobines de champ 22, 32 sont reliées en parallèle pour réduire leur inductance d'excitation composite, observées depuis le côté des bagues collectrices 11, 12, de sorte que la constante de temps du circuit d'excitation est réduite, afin d'améliorer de cette manière la réponse de commande en sortie du générateur à utiliser sur un véhicule. De plus, conformément à ce mode de réalisation, la main-d'oeuvre pour la connexion des conducteurs de bobines entre la bobine de champ et les bagues collectrices peut être réduite, du fait que les conducteurs de bobines 221, 321, peuvent être directement connectés aux bagues collectrices 11, 12 et il n'est par conséquent pas nécessaire de doter la structure de rotors en tandem d'un terminal relais pour une connexion entre les bobines de champ 22, 32. La figure 3 est un graphe représentant les résultats de mesure du couple de génération de puissance (le couple nécessaire pour entraîner le générateur à utiliser sur un véhicule) au moment du lancement de la génération de puissance pour chacun du générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation ayant la structure de rotors en tandem représentée sur la figure 1 où ses bobines de champ sont reliées en parallèle, et du générateur à utiliser sur un véhicule classique ayant la structure de rotors classique représentée sur la figure 2. Sur ce graphe, la courbe continue représente la variation dans le temps du couple de génération du générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation, et la courbe en pointillé représente la variation dans le temps du couple de génération du générateur à utiliser sur un véhicule classique. Comme observé d'après ce graphe, le temps pour que le couple de génération atteigne 63 % de sa valeur maximum dans le générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation représente environ un tiers de celui dans le générateur à utiliser sur un véhicule classique. La figure 4 est un graphe représentant les résultats de mesure du couple de génération de puissance au moment de l'arrêt de la génération de puissance pour chacun du générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation ayant la structure de rotors en tandem représentée sur la figure 1, et du générateur à utiliser sur un véhicule classique ayant la structure de rotors classique représentée sur la figure 2. Sur ce graphe, la courbe continue représente la variation dans le temps du couple de génération du générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation, et la courbe en pointillé représente la variation dans le temps du couple de génération du générateur à utiliser sur un véhicule classique. Comme observé d'après ce graphe, le temps pour que le couple de génération chute à 37 % depuis sa valeur maximum (valeur 100 %) dans le générateur à utiliser sur un véhicule de ce mode de réalisation représente environ un tiers de celui dans le générateur à utiliser sur un véhicule classique. Dans ce mode de réalisation, la polarité magnétique des parties de griffes du côté arrière du noyau de rotor 21 est la même que la polarité magnétique des parties de griffes du côté avant du noyau de rotor 31. Cependant, elles peuvent être opposées l'une à l'autre. Dans ce cas, la direction du flux magnétique dans une partie en colonne 23 du noyau de rotor 21 devient opposée à la direction du flux magnétique dans une partie en colonne 33 du noyau de rotor 31. Les positions circonférentielles des parties de griffes du côté arrière du noyau de rotor 21 sont de préférence décalées par rapport aux positions circonférentielles des parties de griffes du côté avant du noyau de rotor 31 d'un pas de pôle magnétique, de sorte que la largeur axiale de la partie en colonne du côté arrière 23 du noyau de rotor 21 et la largeur axiale de la partie en colonne du côté avant 33 du noyau de rotor 31 peuvent être réduites, pour augmenter ainsi davantage l'espace de réception de bobine de champ. Dans ce mode de réalisation, les bobines de champ reliées en parallèle 22, 32 reçoivent les courants d'excitation provenant d'une batterie de véhicule (non représentée) par l'intermédiaire des bagues collectrices 11, 12 du dispositif à bagues collectrices 10, et les courants d'excitation circulant respectivement dans les bobines de champ 22, 32 sont activés et désactivés par un élément de commutation commun compris dans le régulateur 9. En variante, elles peuvent être activées ou désactivées individuellement par l'utilisation de deux éléments de commutation. Dans ce cas, si les deux éléments de commutation sont commandés de façon synchrone, les bobines de champ 22, 32 sont en réalité reliées en parallèle l'une à l'autre lorsqu'elles sont observées depuis le côté des bagues collectrices 11, 12. Les deux éléments de commutation peuvent être installés du côté du boîtier, bien qu'il devienne nécessaire que le dispositif à bagues collectrices 10 ait dans ce cas trois bagues collectrices. Second mode de réalisation La figure 5 est une vue en coupe transversale simplifiée 15 d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un second mode de réalisation de l'invention. Le second mode de réalisation comporte une structure de rotors en tandem à trois bascules dans laquelle un autre noyau de rotor du type Lundell 100 est ajouté aux noyaux de rotors 21, 20 31 représentés sur la figure 1. Sur la figure 5, la référence numérique 101 indique une bobine de champ enroulée autour du noyau de rotor du type Lundell 100, la référence numérique 60 indique un noyau de stator, la référence numérique 70 indique une bobine de stator enroulée autour du noyau de stator 60. Dans 25 ce cas, la paire stator-rotors constituée par les noyaux de rotors du type Lundell 21, 31, les bobines de champ 22, 32, le noyau de stator 6 et la bobine de stator 7 est désignée en tant que première paire stator-rotors 300, et la paire stator-rotor constituée du noyau de rotor du type Lundell 100, de la bobine 30 de champ 101, du noyau de stator 60 et de la bobine de stator 70 est désignée comme étant la seconde paire stator-rotor 200. La figure 6 est un schéma de circuit représentant une structure électrique du générateur à utiliser sur un véhicule du second mode de réalisation. Comme représenté sur cette figure, 35 la seconde paire stator-rotor 200 fournit une puissance électrique à une batterie de véhicule 400 et une charge générale 500 par l'intermédiaire d'un redresseur 80. Un régulateur 90 exécute une commande de rétroaction marche/arrêt d'un courant d'excitation circulant dans la bobine de champ 101 pour 40 maintenir la tension de la batterie 400 constante. En revanche, la première paire stator-rotors 300 fournit, par l'intermédiaire du redresseur 8, une puissance électrique à une charge à réponse rapide 600 qui est requise pour réaliser une réponse à vitesse rapide. Un signal indicatif de l'état de la charge à réponse rapide 600, et un ordre de commande généré par une unité de commande électronique externe (non représentée) sont appliqués en entrée dans le régulateur 9. Le régulateur 9 active et désactive le courant d'excitation circulant dans les bobines de champ 22, 32 à partir de la batterie 400 conformément à l'ordre de commande. Dans le second mode de réalisation, du fait que la première paire de stator-rotors 300 ayant la vitesse de réponse de commande de sortie élevée ne fournit une puissance électrique qu'à la charge à réponse rapide 600 qui doit réaliser une réponse à vitesse élevée, il devient possible de réduire l'ondulation résiduelle dans la tension de génération appliquée à la batterie 400. Troisième mode de réalisation La figure 7 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utilisation sur véhicule conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention. Le troisième mode de réalisation est différent du premier mode de réalisation en ce qu'un convertisseur courant continu-courant continu du type découpeur 900 est prévu pour augmenter la tension de la batterie 400, et les bobines de champ 22, 32 reçoivent cette tension augmentée dans le troisième mode de réalisation. Le convertisseur courant continu-courant continu 900 est constitué de transistors 91, 92 et d'un réacteur 93 pour une accumulation d'énergie magnétique. Les transistors 91, 92 du convertisseur courant continu- courant continu 900 sont rendus conducteurs et bloqués à une certaine fréquence par le régulateur 9. Le taux d'augmentation de la tension du convertisseur courant continu-courant continu 900 est déterminé par les rapports cycliques de ces transistors. Lorsque le transistor 92 est rendu conducteur, et que le transistor 91 est bloqué, une énergie magnétique est accumulée dans le réacteur 93. Ensuite lorsque le transistor 92 est bloqué, et que le transistor 91 est rendu conducteur, les bobines de champ 22, 32 reçoivent la tension augmentée. Conformément au troisième mode de réalisation, du fait que le taux d'augmentation de courants d'excitation lorsque les courants d'excitation commencent à circuler dans les bobines de champ 22, 32, et que le taux de diminution de courants d'excitation lorsque les courants d'excitation s'arrêtent de circuler dans les bobines de champ 22, 32 peuvent être augmentés, la sensibilité d'alimentation à la charge à réponse rapide 600 peut êtrefacilement améliorée. A ce propos, dans le troisième mode de réalisation, les bobines de champ 22, 32 peuvent être remplacées par une seule bobine de champ. Dans un cas où, en plus de la batterie 400, une batterie de véhicule différente dont la tension de sortie est supérieure à celle de la batterie 400, est montée de manière à fournir les courants d'excitation aux bobines de champ 22, 32 à partir de celle-ci, le convertisseur courant continu-courant continu 900 peut être éliminé. Quatrième mode de réalisation La figure 8 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention. Le quatrième mode de réalisation est différent du troisième mode de réalisation représenté sur la figure 7 en ce qu'un circuit de réduction de vibrations 2000 et un condensateur de lissage électrique du type à double couche 3000 ayant une capacité importante, sont prévus en plus dans le quatrième mode de réalisation. Le circuit de réduction de vibrations 2000 est destiné à réduire les vibrations d'un moteur et les vibrations d'un véhicule provoquées par les vibrations du moteur en commandant la phase du couple de génération de puissance du générateur à utiliser sur un véhicule relié au moteur par l'intermédiaire d'un mécanisme courroie-poulies qui permet une transmission de couple entre ceux-ci. Plus particulièrement, le circuit de réduction de vibrations 2000 commande le couple de génération de puissance de telle sorte que le couple de génération de puissance et le couple moteur varient par phase opposée l'un et l'autre. Lorsque le circuit de réduction de vibrations 2000 reçoit un signal provenant de l'extérieur indicatif d'une forme d'onde du couple de sortie moteur, il génère un signal d'ordre de génération de puissance dont la phase est opposée à celle de la forme d'onde du couple de sortie du moteur, et l'applique aux grilles des transistors 91, 92 du convertisseur courant continu-courant continu 900, à la suite de quoi la phase des courants d'excitation, et par conséquent la phase du couple de génération de puissance devient opposée à celle du couple de sortie moteur. Le condensateur de lissage électrique du type à double couche 3000 sert à absorber l'ondulation résiduelle dans la tension de sortie du générateur à utiliser sur un véhicule provoquée par la commande de réduction de vibrations décrite ci-dessus de manière à empêcher la batterie 400 d'être dégradée très tôt. Cinquième mode de réalisation La figure 9 est un schéma de circuit représentant une structure électrique d'un générateur à utiliser sur un véhicule conforme à un cinquième mode de réalisation de l'invention. Le cinquième mode de réalisation est différent du quatrième mode de réalisation représenté sur la figure 8 en ce que le circuit de réduction de vibrations 2000 est remplacé par un circuit d'absorption de différence de couples 4000. Le circuit d'absorption de différence de couples 4000 est destiné à absorber un choc dû à une variation de couple dans le mécanisme de déplacement total d'un véhicule, en particulier une variation soudaine du couple de charge de déplacement, en réglant, selon une différence de couple (qui sera décrite ultérieurement), le couple de génération de puissance du générateur à utiliser sur un véhicule relié à un moteur de véhicule par l'intermédiaire d'un mécanisme courroie-poulies qui permet une transmission de couple entre ceux-ci. Lorsqu'un signal indicatif d'un couple de charge de déplacement, qui peut être déterminé d'après, par exemple une valeur d'accélération de roue, etc., et qu'un signal indicatif d'un couple de sortie de moteur sont appliqués en entrée au circuit d'absorption de différence de couples 4000, il évalue si la différence de couples entre une partie du couple de sortie moteur utilisé pour entraîner les roues et du couple de charge de déplacement se trouve ou non dans une certaine plage admissible déterminée en fonction d'une quantité d'enfoncement de la pédale d'accélérateur. Si le circuit d'absorption de différence de couples 4000 évalue que la différence de couples est en dehors de la plage admissible, il règle les valeurs des courants d'excitation qui circulent dans les bobines de champ 22, 32 de sorte que la différence de couples entre dans la plage admissible. De manière à simplifier les calculs dans le circuit d'absorption de différence de couples 4000, le cinquième mode de réalisation peut être configuré de façon à détecter une variation soudaine du couple de charge en déplacement, et régler les courants d'excitation circulant dans les bobines de champ 22, 32 afin de réduire l'effet de la variation soudaine du couple de charge de déplacement sur le moteur, lorsqu'il évalue que la variation soudaine détectée est en dehors d'une certaine plage admissible. Cette configuration permet de réduire rapidement le couple de sortie du moteur lorsque les roues patinent et que le couple de charge de déplacement diminue par conséquent rapidement. Il est bien entendu que diverses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Par exemple, dans les quatrième et cinquième modes de réalisation, les bobines de champ 22, 32 peuvent recevoir une tension élevée d'une batterie à tension élevée au lieu de recevoir la tension augmentée fournie en sortie depuis le convertisseur courant continu-courant continu 900. A ce propos, Df sur les figures 6 à 9 indique une diode de volant. Les modes de réalisation préférés expliqués ci-dessus sont donnés à titre d'exemple de l'invention de la présente demande qui n'est décrite que par les revendications annexées ci-dessous. On devrait comprendre que des modifications des modes de réalisation préférés peuvent être apportées telles qu'elles pourraient apparaître à l'homme de l'art
Le générateur à utiliser sur un véhicule comprend un premier noyau de rotor (21) ayant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci, un second noyau de rotor (31) ayant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci, un arbre rotatif (4) entraîné par une courroie grâce à un moteur de véhicule, les premier et second noyaux de rotors (21, 31) étant montés en tandem sur l'arbre rotatif (4), un noyau de stator (6) ayant une bobine de stator (7) enroulée autour de celui-ci, et disposé radialement à l'extérieur des premier et second noyaux de rotors (21, 31) de façon à former un entrefer circonférentiel avec les premier et second noyaux de rotors (21, 31). Les première et seconde bobines de champ (22, 32) sont reliées sensiblement parallèlement l'une à l'autre lorsqu'elles sont observées depuis une source d'alimentation de courants d'excitation externe fournissant des courants d'excitation aux première et seconde bobines de champ (22, 32).
1. Générateur à utiliser sur un véhicule comprenant : un premier noyau de rotor (21) ayant une première bobine de 5 champ (22) enroulée autour de celui-ci, un second noyau de rotor (31) ayant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci, un arbre rotatif (4) entraîné par une courroie grâce à un moteur de véhicule, lesdits premier et second noyaux de rotors 10 (21, 31) étant montés en tandem sur ledit arbre rotatif (4), un noyau de stator (6) ayant une bobine de stator (7) enroulée autour de celui-ci et disposé radialement à l'extérieur desdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) de façon à former un entrefer circonférentiel avec lesdits premier et 15 second noyaux de rotors (21, 31), où lesdites première et seconde bobines de champ (22, 32) sont reliées sensiblement en parallèle l'une à l'autre lorsqu'elles sont observées depuis une source d'alimentation de courant de champ externe fournissant des courants d'excitation 20 auxdites première et seconde bobines de champ (22, 32). 2. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 1, dans lequel chacun desdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) comporte une pluralité de parties de 25 noyaux de pôles en forme de griffes. 3. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 1, comprenant en outre un régulateur (9) commun activant/désactivant lesdits courants d'excitation fournis 30 auxdites première et seconde bobines de champ (22, 32). 4. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 1, comprenant en outre deux régulateurs (9) activant/désactivant individuellement lesdits courants 35 d'excitation fournis auxdites première et seconde bobines de champ (22, 32). 5. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 1, comprenant en outre un circuit de réduction de 40 vibrations (2000) configuré pour régler lesdits courantsd'excitation de telle sorte que lesdits courants d'excitation et un couple de sortie dudit moteur du véhicule varient dans des phases opposées. 6. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 1, comprenant en outre un circuit d'absorption de différence de couples (4000) configuré pour régler lesdits courants d'excitation de telle sorte qu'une différence entre le couple d'entraînement de roues fourni en sortie depuis ledit moteur de véhicule et un couple de charge de déplacement d'un véhicule sur lequel ledit moteur de véhicule est installé, soit maintenue dans une certaine plage. 7. Générateur à utiliser sur un véhicule comprenant : un premier noyau de rotor (21) ayant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci, un second noyau de rotor (31) ayant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci, un troisième noyau de rotor (100) ayant une troisième bobine 20 de champ (101) enroulée autour de celui-ci, un arbre rotatif (4) entraîné par une courroie grâce a un moteur de véhicule, lesdits premier, second et troisième noyaux de rotors étant installés en tandem sur ledit arbre rotatif (4), un premier noyau de stator (6) ayant une première bobine de 25 stator (7) enroulée autour de celui-ci et disposé radialement à l'extérieur desdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) de façon à former un entrefer circonférentiel avec lesdits premier et second noyaux de rotors (21, 31), un second noyau de stator (60) ayant une seconde bobine de 30 stator (70) enroulée autour de celui-ci et disposé radialement à l'extérieur dudit troisième noyau de rotor (100) de façon à former un entrefer circonférentiel avec ledit troisième noyau de rotor (100), où lesdites première et seconde bobines de champ (22, 32) 35 sont reliées sensiblement en parallèle l'une à l'autre lorsqu'elles sont observées depuis une source d'alimentation de courants d'excitation externe fournissant des courants d'excitation auxdites première et seconde bobines de champ (22, 32). 40 8. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 7, dans lequel chacun desdits premier, second et troisième noyaux de rotors (21, 31, 100) comporte une pluralité de parties de noyaux de pôles en forme de griffes. 9. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 7, comprenant en outre un régulateur (9) commun activant/désactivant lesdits courants d'excitation fournis auxdites première et seconde bobines de champ (22, 32). 10 10. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 7, comprenant en outre deux régulateurs (9, 90) commandant par marche/arrêt individuellement lesdits courants d'excitation fournis auxdites première et seconde bobines de 15 champ (22, 32). 11. Générateur à utiliser sur un véhicule comprenant : un noyau de rotor (1001) ayant une bobine de champ (1002) enroulée autour de celui-ci, 20 un arbre rotatif (4) entraîné par une courroie grâce à un moteur de véhicule, ledit noyau de rotor étant monté sur ledit arbre rotatif (4), un noyau de stator (6) ayant une bobine de stator (7) enroulée autour de celui-ci, et disposé radialement à 25 l'extérieur dudit noyau de rotor (1001) de façon à former un entrefer circonférentiel avec ledit noyau de rotor (1001), un redresseur (9) redressant une tension alternative induite dans ladite bobine de stator en une tension continue grâce à laquelle une batterie (400) du véhicule est chargée, et 30 un régulateur (9) commandant par marche-arrêt l'application d'une tension d'excitation à ladite bobine de champ (7), où ledit régulateur (9) est configuré pour produire ladite tension d'excitation en augmentant une tension de sortie de ladite batterie (400) du véhicule. 35 12. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 11, dans lequel ledit régulateur (9) comprend un convertisseur courant continu-courant continu du type découpeur (900) destiné à augmenter ladite tension de sortie de ladite 40 batterie (400) du véhicule.5 13. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 11, comprenant en outre un circuit de réduction de vibrations (2000) configuré pour régler ladite tension d'excitation de sorte que ladite tension d'excitation et un couple de sortie dudit moteur de véhicule varient dans des phases opposées. 14. Générateur à utiliser sur un véhicule selon la 11, comprenant en outre un circuit d'absorption de différence de couples (4000) configuré pour ajuster ladite tension d'excitation de sorte qu'une différence entre un couple d'entraînement de roues fourni en sortie dudit moteur du véhicule et un couple de charge de déplacement d'un véhicule sur lequel ledit moteur du véhicule est monté, soit maintenue dans une certaine plage.
H
H02
H02K,H02P
H02K 19,H02K 5,H02K 16,H02P 9
H02K 19/24,H02K 5/24,H02K 16/02,H02P 9/00
FR2898016
A1
PROCEDE DE REALISATION D'ARTICLE TEXTILE DE FORME CONCAVE, NOTAMMENT DE BONNETS DE SOUTIEN-GORGE, PAR ASSEMBLAGE BORD A BORD DE DEUX PIECES A AU MOINS UN BORD COURBE ET ARTICLE AINSI FORME
20,070,907
L'invention concerne un article textile de forme tridimensionnelle, concave (ou convexe suivant le point de vue), tel qu'un bonnet de soutien-gorge, constitué d'au moins deux pièces de textiles assemblées le long d'une ligne commune, cette ligne étant utilisée notamment pour imposer aux pièces assemblées une courbure surfacique destinée à donner son volume à l'article textile. En pratique les pièces sont planes et au moins l'une d'elle présente un bord courbe de sorte que l'assemblage bord à bord impose l'aspect tridimensionnel de l'article. Dans la confection traditionnelle, l'assemblage des deux pièces de textiles se fait par une couture : cf. par exemple les documents US 6896581, 15 US 4314569, FR 2590451 ou FR2652768. Ces coutures entraînent une gêne pour l'utilisatrice, d'autant qu'en assemblage classique, pour que la couture soit suffisamment solide, on est souvent obligé de replier les bords affrontés de chaque pièce et de doubler la ligne d'assemblage par une ou deux épaisseurs d'une bande textile couvrant 20 les bords. On sait aussi obtenir des bonnets tridimensionnels par déformation thermique de la matière constituant les bonnets. Toutefois, toutes les matières textiles ne se prêtent pas nécessairement à un tel traitement thermique de déformation, et par ailleurs, la déformation peut parfois 25 entraîner, selon la matière ou la texture de la pièce, des hétérogénéités de structure ou de résistance de la pièce, nuisibles à la solidité, à l'esthétique ou au confort du soutien-gorge. 2 2898016 Le but de l'invention est de proposer un procédé d'assemblage d'article textile et notamment de bonnet qui permette une fabrication facilitée d'un article tridimensionnel et un confort supérieur de l'article obtenu. L'invention atteint son but grâce à un procédé de réalisation d'articles 5 textiles de forme concave, notamment des bonnets de soutien-gorge, selon lequel au moins deux pièces textiles sont assemblées le long d'une ligne commune d'assemblage, caractérisé en ce qu'on assemble les deux pièces bord à bord sans couture. Avantageusement, la concavité des formes obtenues est donnée par la 10 courbe de la ligne commune d'assemblage, qui elle-même résulte de la courbe respective de chacun des deux bords assemblés. On peut par exemple assembler entre elles deux pièces à bord courbe, ou une pièce à bord courbe avec une pièce à bord droit. Dans un mode de réalisation préféré, les deux pièces textiles comportent des fibres thermofusibles ; on superpose au moins localement les deux pièces au niveau des bords à assembler, on thermosoude au moins provisoirement les deux pièces superposées le long d'une ligne correspondant à la ligne commune d'assemblage, on déplie les deux pièces le long de la ligne de soudure et on dispose une bande de renfort sur les deux pièces à cheval sur la ligne de soudure, enfin on fixe ladite bande sur lesdites pièces. Cette fixation peut se faire par collage ou soudure aux ultrasons, mais on utilise avantageusement une bande de renfort thermocollante qu'on thermocolle sur les deux pièces. De préférence, le thermosoudage des deux pièces s'accompagne d'une 25 découpe par ultrasons donnant un bord net aux deux pièces découpées et assemblées. Ces opérations de découpe et de thermosoudure sont réalisées 3 2898016 simultanément dans une installation de découpe ultrasonique comportant une molette coopérant avec une sonotrode fixe ou rotative. De telles installations sont connues en soi, par exemple par le document US 5 562 790, et sont commercialisées sous différentes marques, par exemple par la société 5 SONOBOND. La matière constituant les pièces contient avantageusement au moins 50% (cf. EP 0 015 871) et de préférence au moins 70% de fibres thermoplastiques. De préférence, l'étape de mise en place et de thermocollage de la 10 bande thermocollante est réalisée dans une machine à galet de pressage, en présence d'une source de chauffage. La source de chauffage peut être une source d'air chaud. Le galet de pressage est avantageusement un galet en matériau relativement élastique tel que du caoutchouc dont le profil arrondi permet d'ouvrir et d'écraser à plat les deux pièces soudées le long de ladite 15 ligne, par l'intermédiaire de la bande de renfort. Avantageusement, on assemble trois pièces textiles pour former un bonnet, par exemple par des lignes sensiblement verticales. Avantageusement, on dispose sur la face arrière du bonnet au moins une pièce de renfort supplémentaire, thermocollée ou soudée aux ultrasons, 20 pour donner du soutien au bonnet. Cette pièce supplémentaire est avantageusement prévue sur la partie latérale extérieure et la partie supérieure du bonnet, et peut couvrir partiellement les trois pièces. L'invention concerne également l'article textile obtenu, et notamment le bonnet obtenu par le procédé ci-dessus et un soutien-gorge comportant un bonnet ainsi formé. Le bonnet de l'invention comporte au moins deux pièces textiles comportant des fibres thermofusibles, assemblées le long d'une ligne commune d'assemblage, caractérisé en ce que les deux pièces sont d'une part 4 2898016 soudées le long d'une ligne correspondant à la ligne commune d'assemblage et d'autre part renforcées par une bande de renfort fixée à cheval sur les deux pièces le long de la ligne de soudure. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la 5 lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une vue de dessus d'un bonnet de soutien-gorge fabriqué conformément à l'invention, -la figure 2 est une vue schématique d'une installation de coupe-10 soudure des pièces formant le bonnet de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique d'une installation de theiliiocollage d'un renfort des pièces formant le bonnet de la figure 1, et - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1. Le bonnet 1 est formé selon l'exemple de la figure 1 de trois pièces de 15 textile la, lb et lc, qui sont assemblées sans couture conformément à l'invention. Ces pièces sont réalisées par exemple dans un tissu interlock coton/polyester contenant plus de 70% de polyester. Chacune des pièces la, lb et le est plane, avant assemblage : les bords confrontés des pièces la et lb sont respectivement fortement courbé et droit, avant assemblage, tandis 20 que ceux des pièces lb et 1c sont tout deux modérément courbes. Pour l'assemblage bord à bord sans couture de deux pièces contiguës, par exemple la et lb, on procède par découpe-soudure aux ultrasons dans une installation connue en soi telle que celle qui est schématisée sur la figure 2. Une telle installation comprend, sur une table non représentée, une 25 molette 10, avec un profil de découpe adapté, coopérant avec une sonotrode fixe ou rotative 11 pour découper par ultrasons et sous une certaine pression un bord perdu ou chute 2a, 2b des deux pièces la, lb disposées l'une sur l'autre, au moins localement au niveau du poste de découpe-soudure. 5 2898016 Compte tenu de la forme différente des bords confrontés des pièces à assembler, il n'est normalement pas possible de superposer à plat les deux pièces totalement tout le long du bord d'assemblage, et il appartient donc à l'opérateur du poste d'imposer en permanence, par exemple en orientant 5 correctement les pièces à la main, une superposition locale exacte des deux pièces au niveau du bord traité. Le bord perdu 2a, 2b est très petit, par exemple inférieur à 5 mm. On utilise avantageusement un guide-bord pour guider les deux pièces à assembler vers la zone de jonction et aider ou remplacer l'opérateur dans son travail d'ajustement de la position des pièces 10 en cours de traitement. Les pièces la, lb sont réalisées dans une matière textile comportant en quantité suffisante des fibres fusibles par ultrasons, avantageusement au moins 70%, de manière que la molette 10 puisse entraîner la fusion, sur son passage, des fibres constituant la matière des pièces accolées : de la sorte, d'une part, les deux bords 2a, 2b sont séparés 15 ou séparables manuellement de la partie principale des pièces la, lb et, d'autre part, il s'établit entre les nouveaux bords découpés des pièces la, lb une mince ligne de soudure 3 formée par la matière fondue. Cette mince ligne de soudure 3 est suffisante pour retenir provisoirement l'une à l'autre les deux pièces la et lb et permettre leur mise 20 à plat localisée (le long de la ligne d'assemblage 3) pour le passage dans l'installation suivante de renforcement représentée sur la figure 3. Cette installation comprend, sur une table non représentée, deux rouleaux opposés 20 et 21. Le rouleau 21 est un rouleau dur. Le rouleau 20 est un rouleau d'aplatissement réalisé dans une matière plus souple et résiliente telle qu'un 25 caoutchouc. Il comprend une surface cylindrique d'écrasement 22 bordée par deux surfaces 23 incurvées de manière que la transition entre la surface cylindrique 22 et les parties courbes soit très douce, sans angle vif. Une 6 2898016 machine soufflante 25 envoie de l'air chaud, par exemple au-delà de 300 C, sur le poste de montage de manière à activer la surface thermocollante d'une bande de renfort 4 qu'on vient disposer sur l'envers des pièces la, lb soudées bord à bord par la ligne 3 de soudure. En passant entre les rouleaux 5 20, 21 la bande chauffée 4 (de largeur inférieure ou égale à la largeur de la partie cylindrique 22) est comprimée sur les pièces et se colle aux deux bords assemblés des pièces la, lb et assure la fixation définitive des ces deux pièces. Grâce à ses dimensions et à sa forme arrondie sur les bords, le rouleau 20 ne marque pas ni sur la bande 4 ni sur les pièces la, lb. De la 10 sorte, après assemblage comme on le voit dans les figures 4 et 1, la bande 4 ne se voit que de l'envers des pièces la, lb. De l'avant des bonnets, on ne voit que les lignes minces de soudure 3. Selon la forme donnée à la ligne 3 de découpe et de soudure ultrasonique, les pièces assemblées la, lb prennent une forme tridimensionnelle, destinée à donner aux bonnets le galbe attendu. 15 On peut ainsi assembler par exemple trois pièces la, lb et le comme représenté sur la figure 1, chacune de ces pièces ayant la forme adaptée à l'assemblage tridimensionnel et à son rôle dans la constitution finale du soutien gorge. Ainsi sur l'exemple de la figure 1, où les trois pièces sont sensiblement disposées contiguës deux à deux verticalement, la pièce la 20 comporte une extension latérale 5 à laquelle viendront se rattacher les parties de dos du soutien-gorge. La pièce ic comporte une extension supérieure 6 à laquelle viendra se rattacher les bretelles de soutien-gorge, et une pointe centrale 7 destinée à la liaison avec un bonnet symétrique, éventuellement par l'intermédiaire d'une pièce de liaison. Ces rattachements peuvent se faire 25 par confection ou collage (notamment thermocollage) ou soudure. Naturellement, il est possible de disposer sur le bonnet assemblé comme il a été dit d'autres pièces de renfort thermocollé destinées à apporter 7 2898016 du soutien au bonnet, notamment pour le renfort latéral. Sur la figure 1, on a représenté une pièce 8 disposée sur la face interne du bonnet 1, dans sa partie latérale et supérieure, depuis l'extension 5 jusqu'à l'extension 6, et couvrant ainsi partiellement chacune des trois pièces la, lb et lc. Compte 5 tenu de la forme galbée des bonnets, il convient d'utiliser une presse thermique à surface courbe, par exemple une presse thermique à casquette. L'assemblage ainsi réalisé est plus confortable qu'un assemblage classique ; sa surépaisseur est moins importante, il gratte moins car il ne comporte pas de fils additionnels. On peut utiliser pour le renfort 4 et la pièce additionnelle 10 8 la même matière que pour le reste du bonnet ou une matière plus douce. Bien que l'invention s'applique idéalement à des bonnets de soutien-gorge, on peut aussi l'appliquer à la fabrication de poches galbées de sous-vêtement. 8
Ce bonnet de soutien-gorge comporte au moins deux pièces textiles (1a, 1b) comportant des fibres thermofusibles, assemblées le long d'une ligne commune d'assemblage, caractérisé en ce que les deux pièces (1a, 1b) sont d'une part thermosoudées le long d'une ligne (3) correspondant à la ligne commune d'assemblage et d'autre part renforcées par une bande de renfort (4) thermocollée disposée à cheval sur les deux pièces (1a, 1b) le long de la ligne de soudure.
1) Procédé de réalisation d'articles textiles de forme concave, notamment des bonnets de soutien-gorge, selon lequel au moins deux pièces textiles (la, lb) sont assemblées le long d'une ligne commune d'assemblage, caractérisé en ce qu'on assemble les deux pièces (la, lb) bord à bord sans couture. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la concavité des formes obtenues est donnée par la courbe de la ligne commune d'assemblage, qui elle-même résulte de la courbe respective de chacun des deux bords assemblés. 3) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux pièces textiles (la, lb) comportent des fibres thermofusibles, en ce qu'on superpose au moins localement les deux pièces (la, lb), en ce qu'on thermosoude au moins provisoirement les deux pièces superposées (la, lb) le long d'une ligne (3) correspondant à la ligne commune d'assemblage, en ce qu'on déplie les deux pièces (la, lb) le long de la ligne de soudure (3) et en ce qu'on dispose une bande de renfort (4) sur les deux pièces à cheval sur la ligne de soudure (3) , et on fixe Iadite bande (4) sur les pièces (la, lb). 9 2898016 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le thermosoudage des deux pièces (la, lb) s'accompagne d'une découpe par ultrasons donnant un bord net aux deux pièces (la, lb) découpées et assemblées. 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ces opérations de découpe et de thermosoudure sont réalisées simultanément dans une installation de découpe ultrasonique comportant une molette (10) coopérant avec une sonotrode (11). 6) Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'on utilise une bande de renfort (4) thelmocollante qu'on thermocolle sur les deux pièces (la, lb). 15 7) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de mise en place et de thermocollage de la bande thermocollante (4) est réalisée dans une machine à galet de 20 pressage (20), en présence d'une source de chauffage (25). 8) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la source de chauffage (25) est une source d'air chaud. 25 9) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le galet de pressage (20) est un galet de matériau relativement élastique dont le profil arrondi permet d'ouvrir et d'écraser à plat les 5 10 10 2898016 deux pièces (la, lb) soudées le long de ladite ligne (3). 10)Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'on assemble trois pièces textiles (la, lb, 5 lc) pour former un bonnet (1) de soutien-gorge. 11)Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'on dispose sur la face arrière du bonnet (1) au moins une pièce de renfort (8) supplémentaire pour donner du soutien au bonnet 10 (1). 12)Procédé selon la 11, caractérisé en ce que cette pièce supplémentaire (8) est prévue sur la partie latérale extérieure (5) et la partie supérieure (6) du bonnet (1). 15 13)Article textile, notamment bonnet de soutien-gorge, obtenu par le procédé selon l'une quelconque de 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux pièces textiles (la, lb) comportant des fibres thermofusibles, assemblées le 20 long d'une ligne commune d'assemblage, caractérisé en ce que les deux pièces (la, lb) sont d'une part thermosoudées le long d'une ligne (3) correspondant à la ligne commune d'assemblage et d'autre part renforcées par une bande de renfort (4) fixée à cheval sur les deux pièces (la, lb) le long de la ligne de 25 soudure.
A,B,D
A41,B29,D06
A41C,B29C,D06H
A41C 3,A41C 5,B29C 65,D06H 5
A41C 3/00,A41C 5/00,B29C 65/02,D06H 5/00
FR2898752
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ASSSEMBLAGE DE PAQUETS DE DONNEES
20,070,921
Procédé et dispositif d'assemblage de paquets de données. 1. Domaine de l'invention. La présente invention concerne le domaine des télécommunications et plus précisément la réception de paquets à haut débit. 2. Arrière-plan technologique. Selon l'état de la technique, des procédés de transmission de paquets de données mettent en oeuvre des mécanismes de découpage de paquets en blocs de données coté émetteur puis de réassemblage des blocs en paquets coté récepteur. Dans la couche MAC (de l'anglais Medium Access Control ou Contrôle d'accès au médium ), les données à transmettre ou MSDU (de l'anglais MAC Service Data Unit ou unité de données de services MAC ) sont encapsulées dans des PDU (ou unité de données de protocole de l'anglais Protocol Data Unit ) avec un entête MAC. Lorsque des MSDU sont transmis, ils peuvent être fragmentés, une ou plusieurs parties (ou fragments) d'un MSDU étant transmises dans un même PDU, les parties restantes étant transmises dans un ou plusieurs autres PDU). Un PDU peut également comprendre des fragments de MSDU différents. Un tel procédé mis en oeuvre par un microprocesseur d'une station réceptrice compatible avec une norme IEEE802.16 est illustré en regard de la figure 1 et commence par une étape d'initialisation 10. Puis, au cours d'une étape 11, un ou plusieurs paquets de données correspondants à un MSDU associé à un ensemble de blocs sont reçus. Ensuite, au cours d'une étape 12, la station identifie les blocs reçus correctement. Puis, au cours d'une étape 13, le microprocesseur essaie d'assembler les blocs reçus en MSDU. L'étape 13 commence par une étape 130 d'initialisation d'un bloc courant pointant sur le premier bloc reçu. Ensuite, au cours d'un test 131, le microprocesseur vérifie si le bloc courant est valide (à l'aide par exemple d'un code de détection d'erreur). Dans la négative, l'étape 13 se termine avec un statut d'échec d'assemblage de MSDU. Dans l'affirmative, au cours d'une étape 132, le microprocesseur construit un MSDU en y insérant le bloc courant. Ensuite, au cours d'un test 133, le microprocesseur vérifie si le bloc courant est le dernier bloc du MSDU. Dans l'affirmative, l'étape 13 se termine avec succès, un MSDU étant assemblé. Dans la négative, au cours d'une étape 134 le bloc courant pointe sur le bloc suivant reçu et le test 131 est réitéré. Ainsi, le processus d'assemblage des MSDU est relativement long puisque le nombre d'opérations élémentaires est élevé (au moins trois fois (correspondant aux étapes 131 à 133) le nombre de blocs présents dans un MSDU, chacun de ces blocs étant testés par le microprocesseur). Cette technique présente donc l'inconvénient d'être mal adaptée aux applications requérant une forte réactivité (par exemple applications de type transmission d'un flux audiovisuel). 3. Résumé de l'invention. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif d'améliorer les 15 performances d'un système de communication (par exemple, la vitesse et/ou la simplicité de l'assemblage d'un MSDU). A cet effet, l'invention propose un procédé d'assemblage de blocs de données pour former au moins un paquet de données, comprenant les étapes suivantes : 20 - écriture dans un premier registre d'au moins un premier descripteur de blocs de données, chaque premier descripteur comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque bloc appartenant à un ensemble de blocs, le statut de chaque bloc indiquant si le bloc a été mémorisé ou non ; 25 -détermination et enregistrement dans un deuxième registre, d'un statut d'au moins une partie de l'ensemble, le statut étant représentatif de l'état de mémorisation ou non des blocs dans la partie de l'ensemble ; -assemblage d'un paquet contenant les blocs de l'ensemble en 30 fonction du statut enregistré dans le deuxième registre. Avantageusement, l'étape de détermination d'un statut est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires et, encore plus avantageusement, en au plus un cycle 35 d'horloge. Selon une caractéristique préférée, l'écriture du premier registre entraîne une mise à jour purement électronique du deuxième registre. Avantageusement, le procédé comprend également une étape de détermination de la position d'un premier bloc de paquet, cette étape comprenant les étapes suivantes : - écriture dans un troisième registre d'au moins un deuxième descripteur de premier bloc, chaque deuxième descripteur comprenant des informations indiquant, pour chaque bloc, s'il s'agit d'un premier bloc de paquet ou non ; et - détermination du premier bloc dans un paquet à partir du contenu du troisième registre et enregistrement d'un identifiant du premier bloc dans un quatrième registre ; l'assemblage d'un paquet contenant les blocs de l'ensemble étant effectué en fonction de l'identifiant enregistré dans le quatrième registre. Avantageusement, l'étape de détermination du premier bloc dans un paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du troisième registre exprimée en nombre de données binaires. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé comprend une étape de détermination de la position d'un dernier bloc de paquet, cette étape comprenant les étapes suivantes : - écriture dans un cinquième registre d'au moins un troisième descripteur de dernier bloc, chaque troisième descripteur comprenant des informations indiquant, pour chaque bloc, s'il s'agit d'un dernier bloc de paquet ou non ; et - détermination du dernier bloc dans un paquet à partir du contenu du cinquième registre et enregistrement d'un identifiant du dernier bloc dans un paquet à transmettre dans un sixième registre ; l'assemblage d'un paquet contenant les blocs de l'ensemble étant effectué en fonction de l'identifiant enregistré dans le sixième registre. Avantageusement, l'étape de détermination du dernier bloc dans un paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du cinquième registre exprimée en nombre de données binaires. Selon une caractéristique particulière, les étapes de détermination du dernier paquet et de détermination d'un statut sont simultanées. Préférentiellement, la détermination du nombre de blocs dans un paquet à assembler en fonction du contenu des quatrième et sixième registres. Selon une caractéristique avantageuse, les étapes de détermination d'un statut et de détermination du dernier bloc sont réitérées tant que le statut mémorisé dans le deuxième registre indique que des paquets sont mémorisés et/ou qu'un dernier bloc de paquet n'a pas été identifié. Selon des caractéristiques particulières, le statut enregistré dans le deuxième registre appartient à un ensemble qui comprend : - statut d'assemblage de paquet possible ; - statut d'assemblage de paquet non possible parce que la fin du paquet n'a pas été détectée ; et - statut d'assemblage de paquet non possible parce qu'au moins une partie du paquet n'est pas mémorisée et/ou reçue. Avantageusement, le procédé comprend une étape de réception de blocs de données, le statut associé à chaque bloc indiquant si le bloc a été correctement reçu ou non. Selon une caractéristique particulière, les blocs sont reçus dans 20 des trames de données émises sur un canal sans fil, par exemple, suivant un protocole de communication IEEE802.16. L'invention concerne également un dispositif d'assemblage de blocs de données pour former au moins un paquet de données, le dispositif comprenant : 25 - des moyens d'écriture dans un premier registre d'au moins un premier descripteur de blocs de données, chaque premier descripteur comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque bloc appartenant à un ensemble de blocs, le statut de chaque bloc indiquant si le bloc a été mémorisé ou 30 non ; - des moyens de détermination et d'enregistrement dans un deuxième registre, d'un statut d'au moins une partie de l'ensemble, le statut étant représentatif de l'état de mémorisation ou non des blocs dans la partie de l'ensemble ; 35 - des moyens d'assemblage d'un paquet contenant les blocs de l'ensemble en fonction du statut enregistré dans le deuxième registre. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 illustre une mise en oeuvre d'une transmission de paquets connue en soi ; la figure 2 représente un réseau de communication selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; la figure 3 illustre schématiquement un appareil du réseau de communication de la figure 2, selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; les figures 4 à 6 et 9 présentent un procédé de réception mis en oeuvre dans l'appareil de la figure 3 ; la figure 7 illustre la fragmentation de paquets traités par l'appareil de la figure 3 ; et la figure 8 donne un exemple de l'évolution de contenu de registres mis en oeuvre dans l'appareil de la figure 3. 5. Description détaillée de l'invention. La figure 2 représente un réseau de communication 2 selon un mode particulier de réalisation de l'invention. Le réseau 2 est, par exemple, un réseau sans fil du type IEEE802.16 et comprend : - un point d'accès 20 ; - des terminaux 21 et 22. Le point d'accès 20 est apte à émettre ou recevoir des MSDU à destination les terminaux 21 et 22 sur le lien sans fil. La figure 7 présente schématiquement la structure de deux MSDU 70 et 71. Ainsi, à titre illustratif, le MSDU 70 comprend n blocs 700 à 70n et le MSDU 71 comprend m blocs 710 à 71m. Un premier PDU 73 comprend des blocs correspondant à un MSDU non représenté et les premiers blocs du MSDU 70. Un second PDU 74 comprend les blocs suivants du MSDU 70 ainsi que l'intégralité des blocs du MSDU 71. Quand les PDU sont transmis dans des trames radio selon la norme IEEE802.16, des entêtes permettent d'identifier les débuts de PDU et leur taille. Des sous-entêtes permettent également d'identifier le premier bloc, le dernier bloc et les éventuels blocs intermédiaires de chaque MSDU ainsi que la taille de chaque bloc MSDU. La figure 3 illustre schématiquement un appareil 3 correspondant au point d'accès 20 ou à l'un des terminaux 21 et 22. L'appareil 3 comprend, reliés entre eux par un bus 34 d'adresses et de données, transportant également un signal d'horloge : - un microprocesseur 31 (ou CPU) ; - une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais Read Only Memory ) 32 ; - une mémoire vive ou RAM (de l'anglais Random Access Memory ) 33 ; - un module 35 de transmission d'un signal sur le lien sans fil ; - un module 36 de réception d'un signal sur le lien sans fil ; et - un module 37 de gestion de blocs reçus. Par ailleurs, chacun des éléments 31 à 36 est bien connu de l'homme du métier. Ces éléments communs ne sont pas décrits ici. On observe que le mot registre utilisé dans la description désigne dans chacune des mémoires mentionnées, aussi bien une zone de mémoire de faible capacité (quelques données binaires) qu'une zone mémoire de grande capacité (permettant de stocker un programme entier ou tout ou partie des données représentatives d'un service audio/vidéo reçu). La mémoire ROM 32 comprend notamment un programme prog 320 . Les algorithmes mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 32 associée à l'appareil 3 mettant en oeuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 31 charge et exécute les instructions de ces algorithmes. La mémoire vive 33 comprend notamment : - dans un registre 330, le programme de fonctionnement du microprocesseur 31 chargé à la mise sous tension de l'appareil 3 ; - N descripteurs de premiers blocs MSDU mémorisés et/ou reçus dans des registres 3311 à 331 N ; - N descripteurs de derniers blocs MSDU mémorisés et/ou reçus dans des registres 3321 à 332N ; - N descripteurs de blocs MSDU mémorisés et/ou reçus correctement dans des registres 3331 à 333N ; 35 - des données (par exemple audiovisuelles et/ou de type fichier) et/ou PDU contenant ces données dans un registre 334 ; - un compteur d'index 335 ; - une taille de MSDU courant 336 ; et - un pointeur sur un descripteur de MSDU courant dans un registre 337. Le module 37 de gestion de blocs reçus comprend : - un module 370 comprenant des registres 3700 à 3702 destinés notamment à l'écriture par le CPU 31 de descripteurs respectivement de premiers blocs, de derniers blocs et de blocs reçus correctement, chacun des registres 3700 à 3702 ayant sa propre adresse pour être accessible en écriture par le CPU 31 via le bus 34 ; - un module 371 comprenant un registre 3710 identifiant le rang (ou numéro) de premier bloc du MSDU courant, un registre 3711 identifiant le dernier bloc du MSDU courant et un registre 3712 de statut correspondant à un MDSU courant, les registres 3710 à 3712 ayant chacun leur propre adresse pour être accessible en lecture par le CPU 31 via le bus 34 ; et - un module 372 de détermination du contenu des registres du module 371 à partir des registres du module 370. Selon l'invention, le module 37 est un bloc électronique comprenant un ou plusieurs composants discrets (par exemple du type ASIC ou composants programmables) ou inséré totalement ou en partie dans un composant comprenant d'autres fonctions (par exemple ASIC comprenant les mémoires 32 et/ou 33 et/ou le CPU 31). Selon le mode de réalisation décrit, les descripteurs comprennent 32 bits. Selon des variantes de réalisation de l'invention, les descripteurs ont une taille fixe différente de 32 bits (pouvant aller de quelques bits (par exemple 8) à plusieurs centaines ou milliers de bits) ou une taille variable. Typiquement, chaque bit du descripteur correspond à un bloc reçu et sa signification dépend du type de descripteur: - dans les descripteurs de premiers (respectivement derniers) blocs, un bit à 1 correspond à un premier (respectivement dernier) bloc de MSDU et un bit à o à l'absence d'un bloc ou à un bloc qui n'est pas le premier (respectivement dernier) bloc d'un MSDU ; et - dans les descripteurs de blocs mémorisés et/ou reçus, un bit à 1 correspond à un bloc MDSU mémorisé et/ou reçu. Bien entendu, selon l'invention, d'autres significations ou valeurs (par exemple valeurs opposées à celles précédemment décrites) et d'autres formats (par exemple plusieurs bits pour chacun des descripteurs, et/ou les trois types de descripteurs regroupés en un ou deux types de descripteurs) sont possibles. Pour des raisons de clarté, on ne décrit ici que les descripteurs relatifs aux premiers ou derniers blocs de MSDU ainsi qu'aux blocs mémorisés et/ou reçus. D'autres descripteurs peuvent être mis en oeuvre notamment des descripteurs de connexions relatifs à chaque application. Les descripteurs de blocs décrits sont mis à jour, notamment, lors d'une réception d'une trame contenant un ou plusieurs PDU. Le module 372 est mis en oeuvre sous forme électronique et préférentiellement sous forme de circuits logiques dans un composant programmable (par exemple tableau de portes (ou gatearray en anglais), PLD (de l'anglais Programmable Logic Device ou composant logique programmable)) ou dans un ASIC. Un tel circuit est, par exemple obtenu et optimisé, par une définition VHDL de son contenu, correspond, par exemple, à des équations logiques correspondant à l'algorithme illustré en figure 9. Une telle mise en oeuvre du module 372 présente l'avantage de comprendre des fonctions logiques simples et requérant relativement peu de portes logiques. Par ailleurs, le module 372 lit directement dans les registres 3700 à 3702 les descripteurs dont il convertit la valeur en un numéro de premier bloc, un numéro de dernier bloc et en un statut. Ces derniers sont automatiquement stockés dans les registres respectifs 3710 à 3712 par le module 372. Ainsi, le contenu des registres 3700 à 3702 est quasiment immédiatement déterminé, avec un résultat enregistré dans les registres 3710 à 3712. De cette manière, en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille des registres 3700 à 3702 exprimée en nombre de données binaires (soit 32) et préférentiellement, en moins d'un cycle d'horloge, suivant l'écriture dans le registre 3702, les registres 3710 à 3712 sont mis à jour. Le CPU 31 écrivant un descripteur dans le registre 3702 peut donc lire dès le cycle d'horloge suivant le contenu des registres 3710 à 3712. La figure 4 illustre schématiquement un algorithme de réception de paquets de données mis en oeuvre dans l'appareil 3. Au cours d'une première étape 40, l'appareil 3 initialise ses différents composants et variables. Puis, au cours d'une étape 41, l'appareil 3 attend puis reçoit une trame de données comprenant n PDU qui ont été transmises sur le médium sans fil, n représentant un nombre entier non nul. Ensuite, au cours d'une étape 42, l'appareil 3 effectue une cartographie des premiers et derniers blocs de MSDU, et des blocs de MSDU reçus correctement en mettant à jour les descripteurs 3311 à 331N, 3321 à 332N et 3331 à 333N de la mémoire 33. Puis, au cours d'une étape 43, l'appareil 3 assemble le ou les MSDU correspondant à la trame reçue. L'étape 41 est ensuite réitérée. Ces étapes sont mises en oeuvre en partie par le CPU 31 et en partie par le module 37. La mise en oeuvre de la partie logicielle par le CPU 31 est effectuée préférentiellement sous forme multi-tâche ou pseudo multitâche, les étapes 41, 42 et 43 pouvant être effectuées par des tâches différentes. L'étape 43 peut être effectuée à différents moments ou à l'issue 20 de divers évènements et notamment : - après la réception d'une trame (comme illustré schématiquement sur la figure 4) ; - lors de changements de connexions (notamment si plusieurs applications utilisent les ressources de réception de données 25 de l'appareil 3) ; et/ou - après l'écoulement d'une temporisation déterminée ; - après réception d'une quantité prédéterminé de blocs ; - après réception d'un dernier bloc de MSDU ; et/ou - une combinaison des différents moments et/ou évènements 30 précités (par exemple après réception d'un dernier bloc de MSDU puis écoulement d'une temporisation si des blocs intermédiaires n'ont pas été reçus correctement). La figure 5 détaille l'étape 42 qui commence par une étape 420 de lecture d'entête de trame, cet entête correspondant à un début de PDU 35 selon la norme IEEE802.16. Ensuite, au cours d'une étape 421, le récepteur 3 lit un sous-entête s'il est présent. Puis, au cours d'une étape 422, le microprocesseur 31 met à jour les descripteurs 3311 à 331N de premier bloc et 3321 à 332N de dernier bloc dans la mémoire 33 en fonction du contenu de l'entête et/ou sous entête qui indiquent si les blocs suivants correspondent à des premiers blocs et/ou à des derniers blocs de MSDU. Le microprocesseur 31 met également à jour les descripteurs 3331 à 333N de blocs reçus en fonction des blocs effectivement reçus correctement. Ensuite, au cours d'un test 423, le récepteur 3 vérifie si au moins un autre sous-entête est présent dans le PDU courant et dans l'affirmative l'étape 421 est réitérée (l'étape de lecture 421 et de test 423 pouvant être effectuée simultanément). Dans la négative, au cours d'un test 424, le récepteur 3 vérifie si au moins un autre PDU est présent dans la trame reçue, et dans l'affirmative l'étape 420 est réitérée (l'étape de lecture 420 et de test 424 pouvant être effectuée simultanément). Sinon, l'étape 42 est terminée. La figure 6 présente en détails l'étape 43 d'assemblage de paquets MSDU en utilisant des descripteurs de premier, dernier blocs et de blocs reçus. L'ensemble des blocs reçus possède différents statuts associés, notamment des statuts de premier bloc dans un paquet MSDU, de dernier bloc dans un paquet MSDU et de bloc reçu correctement. Lorsque un entête ou un bloc a été reçu, les statuts sont mis à jour. Le statut de chaque bloc est mémorisé à l'aide des descripteurs de 32 bits dans la mémoire 33, chacun des bits correspondant au statut d'un bloc précis. Ainsi, pour les statuts de premier bloc dans un paquet MSDU, le statut correspondant des 32 premiers blocs reçus est mémorisé dans le descripteur 3311 et le statut des 32 blocs suivants est mémorisé dans le descripteur suivant 3312 et ainsi de suite jusqu'au descripteur 331 N. Pour un nombre maximal de blocs égal à 2048, N vaut 64. Le format des descripteurs 3321 à 332N et 3331 à 333N est similaire à celui des descripteurs 3311 à 331 N. L'étape 43 débute par un test 430, au cours de laquelle le CPU 31 vérifie si un assemblage est requis suivant un critère quelconque (écoulement d'une temporisation, changement de connexion, évènement de déclenchement quelconque, réception d'une trame, ...). Dans la négative, l'étape 43 se termine avec un retour correspondant à un assemblage non requis. Dans l'affirmative, le CPU 31 écrit dans les registres 3700 à 3702 du module 37 le contenu respectif des mémoires 3311, 3321 et 3331 en mémorisant un pointeur 337 de MSDU correspondant au descripteur de premier bloc (pour des raisons de clarté, on a supposé que les descripteurs courants correspondent au contenu des mémoires 3311, 3321 et 3331 ; en pratique, les descripteurs courants peuvent correspondent à des descripteurs quelconques de la mémoire 33). Le module 372 met alors à jour en, préférentiellement, au plus un cycle d'horloge suivant l'écriture dans le registre 3702, le registre de statut 3710. Le CPU 31 initialise également le compteur d'index 335 à 0. Puis, au cours d'un test 432, le CPU lit le statut d'assemblage, mis à jour et présent dans le registre 3710 et vérifie si ce statut correspond à continu . Dans l'affirmative, les blocs qui suivent le premier bloc MSDU identifié par le contenu du registre 3700 sont, au vu du contenu du registre 3702 correctement reçus. En revanche, il n'y a pas de dernier bloc MSDU, identifié parmi le premier bloc MSDU et les blocs suivant. Au cours d'une étape 433, le CPU 31 écrit alors les descripteurs suivants (par exemple 3322 et 3332 lors de la première exécution de l'étape 433) de dernier bloc MSDU et de blocs correctement reçus, dans les registres respectivement 3701 et 3702. Le module 372 met alors à jour en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille des registres 3700 à 3702, exprimée en nombre de bits (soit 32), et, préférentiellement, en au plus un cycle d'horloge suivant l'écriture dans le registre 3702, le registre de statut 3710. Le CPU 31 incrémente également d'une unité le compteur d'index 335. Le statut correspond à des valeurs prédéterminées par exemple, sur trois bits : - un premier bit correspondant à un statut de succès, étant à 1 si un MSDU peut être assemblé (dernier bloc déterminé et blocs entre le premier et le dernier blocs inclus correctement reçus), et 0 dans le cas contraire ; - un deuxième bit correspondant à un statut d'échec, étant à 1 si au moins un bloc parmi les blocs qui suivent le premier bloc et précèdent le dernier bloc d'un paquet MSDU à assembler et qui sont associés au descripteur courant de blocs correctement reçus n'a pas été bien reçus, et 0 dans le cas contraire ; 35 - un troisième bit correspondant à un statut continu étant à 1 si tous les blocs qui suivent le premier bloc et précèdent un éventuel dernier bloc (correspondant au descripteur de dernier bloc courant) d'un paquet MSDU à assembler et qui sont associés au descripteur courant de blocs correctement reçus ont été bien reçus, et 0 dans le cas contraire. Si le résultat du test 432 est négatif, au cours d'un test 434, le CPU 31 vérifie si le statut d'assemblage correspond à un succès. Dans la négative, l'étape 43 se termine avec un retour correspondant à un assemblage en échec, des blocs du MSDU identifié par son premier bloc n'ayant pas été correctement reçus. Dans l'affirmative, tous les blocs du MSDU identifié par son premier bloc et son dernier ont été reçus correctement et ce MSDU peut être assemblé. Ainsi, au cours d'une étape 434 le CPU 31 lit le rang du premier bloc dans le registre 3710 ; le CPU 31 a mémorisé dans le registre 337, au moment de l'écriture dans le registre 3700, à quel ensemble de 32 blocs, le premier bloc correspond ; ainsi, le premier bloc du MSDU courant est parfaitement identifié par son rang dans le descripteur de premier bloc et la correspondance entre ce descripteur et les données reçues. Le CPU 31 lit également le rang du dernier bloc dans le registre 3711. Puis, au cours d'une étape 436, le CPU 31 calcule la taille 336 du MSDU à assembler, cette taille exprimée en nombre de blocs étant égale à la taille d'un descripteur (32 selon l'exemple illustré) multipliée par la valeur du compteur d'index 335 à laquelle on ajoute la valeur du rang du dernier bloc plus 1 et on retire la valeur du rang du premier bloc, soit en résumé : taille MSDU = 32.compteur+ registre 3711- registre 3710 +1. Le paquet MSDU est ainsi assemblé par le CPU 31 en fonction de l'identifiant de premier bloc MSDU et du nombre de blocs MSDU calculé. Afin de simplifier la mise en oeuvre de l'invention, la taille des blocs est préférentiellement la même pour tous les blocs (sauf éventuellement pour le dernier bloc d'un MSDU). Le CPU 31 transmet alors à l'application destinataire, les données du MSDU assemblé (ou un pointeur sur ces données) et l'étape 43 est terminée. Selon une variante de l'invention particulièrement bien adaptée lorsque les blocs ne sont pas tous de la même taille, la taille d'un MSDU est exprimée en octets. Le compteur d'index est alors exprimé également en octets et mis à jour en tenant compte de la taille effective de chaque bloc (par exemple en fonction de la taille exprimée en octets qui est indiquée dans un sous-entête). Selon une autre variante de l'invention, le MSDU assemblé est identifié à l'aide d'un pointeur sur son premier bloc et un pointeur sur son dernier bloc, ce dernier étant calculé préférentiellement à l'aide du pointeur sur le premier bloc auquel on ajoute la taille d'un descripteur (32 selon l'exemple illustré) multipliée par la valeur du compteur d'index 335 et la valeur du rang du dernier bloc et on à laquelle on retire la valeur du rang du premier bloc. A titre illustratif, la figure 8 donne un exemple de l'évolution de contenu de registres correspondant à des descripteurs particuliers. Lorsque l'appareil 3 reçoit une trame radio, le CPU 31 écrit dans la mémoire 33, les descripteurs correspondant. Ainsi, par exemple, un descripteur 800 de premier bloc MSDU comprend des valeurs 00000101H en notation hexadécimale (dans les descripteurs représentés en binaire sur la figure 8, les bits de poids faibles ou LSB sont représentés à gauche dans le sens des rangs de blocs croissants), un descripteur 801 de dernier bloc comprend 00000080H et un descripteur de blocs correctement reçus comprend FFFFFFFFH. Après écriture des descripteurs 800 à 802 dans les registres respectivement, 3700 à 3702, le registre de premier bloc 3710 contient la valeur 0 (le bit de rang 0 du descripteur 800 étant à 1), le registre de dernier bloc 3711 contient 7 (le bit de rang 7 du descripteur 801 étant à 1 et tous les bits de rang 0 à 6 étant à 0) et le registre de statut d'assemblage 3712 indiquant un succès de l'assemblage (tous les bits de rang 0 à 7 du descripteur 802 étant à 1). La taille du MSDU exprimée en nombre de blocs est égale à 32xCompteur+7-0+1 soit 8. Un MSDU de taille 8dont le premier bloc correspond au bit 0 du descripteur 800 peut alors être transmis à l'application destinataire. Les descripteurs sont alors mis à jour. Le descripteur de dernier bloc précédent ne pointant pas sur le dernier élément de ce descripteur, on reste sur le même ensemble de 32 blocs. Ainsi, le descripteur courant de premier bloc 810, de dernier bloc 811 et de blocs reçus contiennent respectivement les valeurs 00000100H, 35 00000000H et FFFFFFFFH. Après écriture des descripteurs 810 à 812 dans les registres respectivement, 3700 à 3702, le registre de premier bloc 3710 contient la valeur 8 (le bit de rang 8 du descripteur 810 étant à 1) et le registre de statut d'assemblage 3712 indiquant un statut continu (aucun bits du descripteur 811 étant à 1 et tous les bits de rang 8 à 31 du descripteur 812 étant à 1). La valeur du compteur d'index vaut alors 1. Les descripteurs suivant de dernier bloc 821 et de blocs reçus 822 contiennent respectivement des valeurs 0080000000H et 08FFFFFFH. Après écriture des descripteurs 821 et 822 dans les registres respectivement, 3701 et 3702, le registre de dernier bloc 3711 contient la valeur 11 (les bits de rang 0 à 10 du descripteur 821 étant à 0 et le bit de rang 11 étant à 1) et le registre de statut d'assemblage 3712 indiquant un statut échec (des bits de rang 0 à 11 du descripteur 822 étant à 0). La valeur du compteur d'index reste égale à 1. Les descripteurs suivant de dernier bloc 821 et de blocs reçus 824 contiennent respectivement des valeurs 0080000000H et FFFFFFFFH. Après écriture des descripteurs 821 et 824 dans les registres respectivement, 3701 et 3702, le registre de dernier bloc 3711 contient la valeur 11 et le registre de statut d'assemblage 3712 indiquant un statut de succès (tous les bits de rang 0 à 11 du descripteur 822 valant 1). La valeur du compteur d'index reste égale à 1. Un MSDU dont le 1er bloc correspond au bit de rang 8 du descripteur 800 et qui a pour taille 32xcompteur d'index + 11-8+1 soit 36 peut alors être transmis à l'application. La figure 9 présente un algorithme mis en oeuvre par le module 37 pour la mise à jour des registres 3710 à 3712. Après une étape d'initialisation 90, au cours d'une étape 91, le module 37 attend une écriture dans le registre de premier bloc 3700. Puis, au cours d'une étape 92, le module 37 recherche un premier bloc de MSDU. Pour cette opération, le registre 3700 est lu, le premier bit à 1 est recherché et son rang est mémorisé dans le registre 3710. L'opération de conversion du contenu du descripteur 3700 en une valeur de rang de premier bit à 1 est particulièrement bien adaptée à une mise en oeuvre purement matérielle (ou hardware en anglais) par un ou plusieurs circuits logiques ou encore par une partie de circuit logiques. Pour cela, on peut, par exemple, utiliser une conversion de table d'état. Un premier masque de 32 bits dont les bits de rang strictement inférieur au rang du premier bit identifié sont à 0 et tous les autres bits à 1 est créé. Un booléen de synchronisation indiquant que le contenu du registre 3700 est en phase avec le contenu des registres 3701 et 3702 est initialisé à 1. Ensuite, au cours d'une étape 93, le module 37 attend une écriture dans les registres 3701 et 3702. Lorsque ces registres sont mis à jour, le module 37 recherche si le registre 3701 contient un 1 de rang supérieur ou égal au rang du premier bloc. Pour cela, il effectue une opération ET bit à bit avec le premier masque et une recherche du premier bit à 1 est effectuée sur le résultat de l'opération ET . Cette recherche est préférentiellement effectuée de la même manière que la recherche du rang du premier bloc. Au cours d'une étape 94, le module 37 recherche la présence 10 d'un dernier bloc MSDU dans le registre 3701 et au cours d'un test 95, il vérifie si un rang de dernier bloc a été trouvé. Dans la négative, au cours d'un test 99, le module 37 vérifie si les bits du registre 3702 de rang supérieur ou égal au rang du premier bloc si le premier bloc correspond au descripteur courant (booléen de synchronisation 15 à 1) ou à 0 si le premier bloc correspond à un descripteur précédent (booléen de synchronisation à 0) sont tous égaux à 1. Pour cela, il effectue : - une opération ET avec FFFFFFFFH si le booléen de synchronisation est à 0 ; - une opération OU bit à bit avec l'inverse du premier 20 masque pour mettre à 1 les éventuels bits positionnés avant le bit de rang correspondant au premier bloc, puis une opération ET bit à bit entre le résultat de l'opération OU et FFFFFFFFH. Une opération ET sur l'ensemble des bits du résultat de cette opération 25 est effectuée. Si le résultat est égal à 1, à partir du premier bloc reçus, tous les blocs correspondant au descripteur courant sont correctement reçus. Si le résultat du test 99 est positif, alors, au cours d'une étape 911, le registre 3712 est alors mis à jour avec un statut correspondant à continu. 30 Puis, au cours d'une étape 912, le premier masque est mis à jour avec une valeur 0 et l'étape 93 est réitérée. Suite à un résultat positif du test 95, au cours d'un test 96, le module 37 vérifie si les bits du registre 3702 de rang supérieur ou égal au rang du premier bloc si le premier bloc correspond au descripteur courant 35 (booléen de synchronisation à 1) ou à 0 si le premier bloc correspond à un descripteur précédent (booléen de synchronisation à 0), et de rang inférieur ou égal au rang du dernier bloc sont tous égaux à 1. Pour cela, il met d'abord à jour un deuxième masque dont les bits de rang inférieur ou égal au rang du dernier bit sont égaux à 1 et les autres bits sont égaux à O. Puis, le module 37 effectue une opération OU bit à bit avec le contenu du registre 3702, puis avec ce résultat, il effectue - une opération ET avec FFFFFFFFH si le booléen de synchronisation est à 0 ; - une opération OU bit à bit avec l'inverse du premier masque pour mettre à 1 les éventuels bits positionnés avant le bit de rang correspondant au premier bloc, puis une opération ET bit à bit entre le résultat de l'opération OU et FFFFFFFFH. Une opération ET sur l'ensemble des bits du résultat de cette opération est effectuée. Si le résultat est égal à 1, tous les blocs correspondant au descripteur courant sont correctement reçus entre les premier et dernier blocs inclus. Alors, au cours d'une étape 97, la valeur du rang du dernier bloc est mémorisée dans le registre 3711, le registre 3712 correspondant à un statut de succès est mis à jour. Une lecture ultérieure du registre de premier bloc 3700 permet au CPU 37 de connaître l'état du descripteur correspondant après une indication de succès d'assemblage. La mise à jour du registre 3700 est préférentiellement automatique lors, notamment, de l'écriture d'un statut du type succès dans le registre 3712 (étape 97) et/ou d'une lecture du registre 3700 (opération pouvant être indépendante de l'étape 97). Elle est, par exemple, effectuée par le module 372 après application d'une opération ET entre le contenu courant du registre 3700 et d'un masque de 32 bits comprenant des 1 sauf à l'emplacement du premier bloc défini par le contenu du registre 3710. Ainsi, le registre 3700 contient un 0 à la place du 1 au rang correspondant au contenu du registre 3710. Suite à l'étape 97, l'étape 91 est réitérée Si le résultat n'est pas égal à 1 au cours des tests 96 ou 99, au moins un bloc correspondant au descripteur courant n'est pas correctement reçu entre les premier et dernier blocs inclus. Alors, au cours d'une étape 98, le registre 3712 est mis à jour avec un statut correspondant à un échec. Suite à une lecture du registre 3712, l'une des étapes 91 ou 92 est réitérée. En effet, l'étape 92 peut être réitérée directement sans attendre la mémorisation de nouveaux blocs puisque des blocs suivants les blocs mal reçus ou mémorisés peuvent permettre l'assemblage d'un MSDU. Suivant certains modes de réalisation, suite à l'étape 98, l'étape 91 est systématiquement réitérée. Selon d'autres modes de réalisation, le choix entre l'étape 91 et l'étape 92 se fait par une commande logicielle, une configuration électronique et/ou un paramétrage quelconque. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, l'architecture de l'appareil d'émission/réception peut être différente de celle illustrée en figure 3, dans la fonction respective et/ou la forme des éléments (les fonctions des éléments électroniques peuvent notamment être regroupées dans un nombre restreint de composants ou, au contraire, éclatés dans plusieurs composants) et leur agencement. En outre, le module de gestion de blocs reçus peut aussi avoir une structure différente, les fonctions de traduction pouvant être notamment intégrées à l'un des modules associés aux registres. Par ailleurs, selon l'invention, le module de gestion de blocs reçus peut être associé à l'ensemble des descripteurs ou, au contraire, l'appareil peut comprendre plusieurs modules de gestion de blocs reçus, chacun de ces modules étant associé à un ou plusieurs descripteurs. L'invention ne se limite pas non plus à la réception de données suivant une norme de communication sans fil (par exemple IEEE802.16) mais concerne également tout mode de réception de paquets de données utilisant des descripteurs de blocs de paquets reçus. De plus, selon des variantes de l'invention, les descripteurs de paquets reçus ne sont pas nécessairement associés à des descripteurs de premiers paquets MSDU, derniers paquets MSDU et paquets reçus correctement mais correspondent à tout type de statuts particuliers permettant un réassemblage de paquets de données dont les blocs sont mémorisés. Selon une variante de l'invention, le module électronique de gestion de blocs ne met en oeuvre que une ou deux des fonctions de détermination du premier bloc MSDU, de dernier bloc MSDU et de blocs reçus correctement ayant ou n'ayant pas une valeur prédéterminée à partir d'un rang particulier ou jusqu'à un rang particulier. Ainsi, par exemple, selon des variantes, le module électronique 370 met en oeuvre des registres accessibles en écriture qui correspondent respectivement à : - un numéro de premier bloc de paquet (par exemple bloc dit BSN ( Bloc Sequence Number en anglais ou numéro de séquence bloc ) selon la norme IEEE 802.16) ; - un numéro de dernier bloc de paquet (par exemple bloc dit BSN selon la norme IEEE 802.16) ; - un descripteur de blocs correctement mémorisés ou reçus ; et - un numéro de bloc correspondant au premier bit (ou champ) du descripteur de blocs correctement mémorisés ou reçus. Selon une variante, le dernier registre (numéro de bloc correspondant au premier bit (ou champ) du descripteur de blocs correctement mémorisés ou reçus) est omis, sa valeur pouvant correspondre, par défaut à celle du premier registre (numéro de premier bloc de paquet). Dans ces modes de réalisation, seul le registre de statut est mis à jour par le module électronique de gestion de blocs. En outre, l'invention ne se limite pas aux transmissions sans fil mais concerne toutes les transmissions sur un médium quelconque, et notamment sur des canaux filaires bruités ou sur un canal d'enregistrement. Selon le mode de réalisation décrit, le module électronique 370 contient un seul registre de premier bloc, un seul registre de dernier bloc et un seul registre de dernier bloc reçu. Selon des variantes de l'invention, le module 370 contient plusieurs descripteurs relatifs à un, deux ou trois de ces registres ou encore va lire directement dans la mémoire 33 le contenu de ces registres, un pointeur sur un premier descripteur étant fourni par le CPU et/ou configuré par défaut. Selon cette variante, le module 370 peut alors automatiquement rechercher le dernier bloc d'un MSDU si tous les blocs intermédiaires sont correctement reçu et contenir un registre de compteur d'index qu'il incrémente automatiquement. Le CPU peut alors lire directement dans ce registre de compteur d'index une information représentative de la taille d'un MSDU qui peut être assemblé et obtenir un statut de succès même sans aller lire le registre de statut. Dans ce cas, le statut continu n'apparaît que si aucun descripteur valide présent ne comprend d'identificateur de dernier bloc MSDU suite à l'identification d'un premier bloc de MSDU suivi par des blocs correctement reçus. Selon d'autres modes de réalisation pouvant être avantageusement combinés avec les variantes précédemment décrites, le module 370 contient plusieurs registres résultats de même nature afin de permettre la mémorisation en parallèle de plusieurs statuts correspondant à des MSDU distincts : ainsi, on peut avoir des quadruplets de registres résultats incluant, pour chaque MSDU identifié par la présence d'un premier bloc (et/ou d'un dernier bloc) : un registre indiquant le rang d'un premier bloc, un registre indiquant le rang d'un dernier bloc, un registre indiquant le statut (assemblage possible ou non et, éventuellement la raison de l'assemblage non possible) d'un MSDU et taille du MSDU. De cette manière, la détermination des MSDU pouvant être assemblés se fait essentiellement avec le ou les modules électroniques, le CPU étant peu ou pas sollicité
L'invention concerne l'assemblage de blocs de données pour former au moins un paquet de données, cet assemblage comprenant les étapes suivantes :- écriture dans un premier registre d'au moins un premier descripteur (3702) de blocs de données, chaque premier descripteur comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque bloc appartenant à un ensemble de blocs, le statut de chaque bloc indiquant si le bloc a été mémorisé ou non;- détermination et enregistrement dans un deuxième registre (3712), d'un statut des blocs, le statut étant représentatif de l'état de mémorisation ou non des blocs, cette opération basée sur l'utilisation d'un deuxième registre permettant l'obtention simple et rapide du statut d'un paquet pouvant être assemblé à partir des blocs;- assemblage d'un paquet contenant les blocs en fonction du statut enregistré dans le deuxième registre.
1. Procédé d'assemblage de blocs de données pour former au moins un paquet de données, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -écriture (42) dans un premier registre d'au moins un premier descripteur (3702) de blocs de données, chaque premier descripteur comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque bloc appartenant à un ensemble de blocs, le statut de chaque bloc indiquant si ledit bloc a été mémorisé ou non ; - détermination et enregistrement (97, 98, 911) dans un deuxième registre (3712), d'un statut d'au moins une partie dudit ensemble, ledit statut étant représentatif de l'état de mémorisation ou non des blocs dans ladite partie dudit ensemble ; - assemblage (43) d'un paquet contenant lesdits blocs dudit ensemble en fonction dudit statut enregistré dans ledit deuxième registre. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de détermination d'un statut est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de détermination d'un statut est une étape élémentaire effectuée en au plus un cycle d'horloge. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'écriture dudit premier registre entraîne une mise à jour purement électronique dudit deuxième registre. 30 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détermination (92) de la position d'un premier bloc de paquet, cette étape comprenant les étapes suivantes : -écriture dans un troisième registre (3700) d'au moins un deuxième descripteur de premier bloc, chaque deuxième descripteur comprenant 35 des informations indiquant, pour chaque bloc, s'il s'agit d'un premier bloc de paquet ou non ; et25- détermination du premier bloc dans un paquet à partir du contenu dudit troisième registre et enregistrement d'un identifiant dudit premier bloc dans un quatrième registre (3710) ; ledit assemblage d'un paquet contenant lesdits blocs dudit ensemble étant effectué en fonction dudit identifiant enregistré dans ledit quatrième registre. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du premier bloc dans un paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du troisième registre exprimée en nombre de données binaires. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détermination de la position d'un dernier bloc de paquet, cette étape comprenant les étapes suivantes : - écriture dans un cinquième registre (3701) d'au moins un troisième descripteur de dernier bloc, chaque troisième descripteur comprenant des informations indiquant, pour chaque bloc, s'il s'agit d'un dernier bloc de paquet ou non ; et - détermination du dernier bloc dans un paquet à partir du contenu dudit cinquième registre et enregistrement d'un identifiant du dernier bloc dans un paquet à transmettre dans un sixième registre (3711) ; ledit assemblage d'un paquet contenant lesdits blocs dudit ensemble étant effectué en fonction dudit identifiant enregistré dans ledit sixième registre. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du dernier bloc dans un paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du cinquième registre exprimée en nombre de données binaires. 9. Procédé selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que lesdites étapes de détermination du dernier paquet et de détermination d'un statut sont simultanées. 10. Procédé selon les 5 et 7, caractérisé qu'il comprend une étape de détermination du nombre de blocs dans un paquet à assembler en fonction du contenu desdits quatrième et sixième registres. 11. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que lesdites étapes de détermination d'un statut et de détermination du dernier bloc sont réitérées tant que le statut mémorisé dans le deuxième registre indique que des paquets sont mémorisés et/ou qu'un dernier bloc de paquet n'a pas été identifié. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit statut enregistré dans ledit deuxième registre appartient à un ensemble qui comprend : - statut d'assemblage de paquet possible ; -statut d'assemblage de paquet non possible parce que la fin du paquet n'a pas été détectée ; - statut d'assemblage de paquet non possible parce qu'au moins une partie du paquet n'est pas mémorisée ; - statut d'assemblage de paquet non possible parce qu'au moins une partie du paquet n'est pas reçue. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réception de blocs de données et en ce que ledit statut associé à chaque bloc indique si ledit bloc a été correctement reçu ou non. 16. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que les blocs sont reçus dans des trames de données émises sur un canal sans fil. 17. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que les trames de données sont émises suivant un protocole de communication IEEE802.16. 30 16. Dispositif (3) d'assemblage de blocs de données pour former au moins un paquet de données, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'écriture dans un premier registre (3702) d'au moins un premier descripteur de blocs de données, chaque premier descripteur comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque bloc 35 appartenant à un ensemble de blocs, le statut de chaque bloc indiquant si ledit bloc a été mémorisé ou non ;25- des moyens de détermination et d'enregistrement (372) dans un deuxième registre (3712), d'un statut d'au moins une partie dudit ensemble, ledit statut étant représentatif de l'état de mémorisation ou non des blocs dans ladite partie de l'ensemble ; - des moyens d'assemblage d'un paquet contenant lesdits blocs dudit ensemble en fonction dudit statut enregistré dans ledit deuxième registre.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 49
H04L 12/56,H04L 49/901,H04L 49/9015
FR2896539
A1
DISPOSITIF PRESSEUR POUR MOTEUR A RAPPORT VOLUMETRIQUE VARIABLE.
20,070,727
La présente invention est relative à un dispositif presseur qui maintient les pistes de roulement des principaux composants mobiles d'un moteur à rapport volumétrique variable en permanence en contact entre elles ainsi qu'avec les faces sur lesquelles elles prennent appui dans le carter cylindre. 10 On connaît, d'après les brevets internationaux W098/51911, W000/31377, W003/008783 appartenant au demandeur, différents dispositifs mécaniques pour moteur à rapport volumétrique variable. 15 On remarque que le brevet international WO98/51911 au nom du demandeur décrit un dispositif servant à améliorer le rendement global des moteurs à combustion interne à pistons utilisés à charge et régime variables par adaptation en marche de leur cylindrée effective et/ou de leur rapport volumétrique. 20 On constate que selon les brevets internationaux W000/31377 et W003/008783 au nom du demandeur le dispositif de transmission mécanique pour moteur à rapport volumétrique variable comprend au moins un cylindre dans lequel se déplace un piston qui est solidaire, dans sa partie inférieure, d'un organe de transmission coopérant d'une part au moyen d'une crémaillère de faible 25 dimension avec un dispositif de guidage à roulement, et d'autre part au moyen d'une autre crémaillère de forte dimension avec une roue dentée solidaire d'une bielle, ceci permettant de réaliser la transmission du mouvement entre ledit piston et ladite bielle. 30 Ledit dispositif de transmission mécanique pour moteur à rapport volumétrique variable comprend également au moins une crémaillère de commande coopérant avec la roue dentée, des moyens de fixation du piston sur l'organe de transmission qui offrent une précontrainte de serrage, des moyens de liaison qui permettent de rigidifier les dents des crémaillères, et des moyens de renforcement 35 et d'allègement de la structure de la roue dentée. On note que le jeu minimal de fonctionnement entre les dentures des crémaillères de forte dimension et celles de la roue dentée est fixé par la localisation de pistes de roulement réalisée sur lesdites crémaillères de forte dimension et sur ladite 40 roue dentée. On note aussi que le jeu maximal de fonctionnement entre les dentures des crémaillères de forte dimension et celles de la roue dentée est fixé par l'écart entre d'une part la somme des dimensions selon un axe horizontal des différents 45 composants mobiles du moteur à rapport volumétrique variable que sont un rouleau synchronisé faisant partie du dispositif de guidage à roulement, la roue dentée, l'organe de transmission solidaire du piston et la crémaillère de commande, et d'autre part la distance entre les surfaces internes du carter-5 cylindre sur lesquelles viennent prendre appui, d'un coté du moteur, le rouleau synchronisé, et de l'autre coté du moteur, la crémaillère de commande. Le réglage du jeu maximal de fonctionnement entre les dentures des crémaillères de forte dimension et les dentures de la roue dentée peut s'opérer de différentes façons qui toutes présentent l'inconvénient de nécessiter une précision élevée de réalisation du carter-cylindre et/ou de cales de réglages. Cette précision élevée est nécessaire pour obtenir un jeu maximal de fonctionnement: le plus faible possible entre les différentes pistes de roulement des composants mobiles du moteur afin que soit obtenu un jeu maximal de fonctionnement, le plus faible possible entre les dentures des crémaillères de forte dimension et celles de la roue dentée. Obtenir ledit jeu maximal de fonctionnement le plus faible possible est nécessaire pour limiter les émissions acoustiques du moteur qui proviennent notamment du jeu entre les dents de la roue dentée et les dents des crémaillères avec lesquelles coopère ladite roue dentée, ce dernier jeu générant du battement. Egalement, une précision élevée est requise pour la réalisation du carter-cylindre et/ou des cales de réglages afin de limiter au maximum les défauts de parallélisme entre les différentes surfaces fonctionnelles internes dudit carter-cylindre. Lesdits défauts de parallélisme peuvent en effet conduire au coincement des composants mobiles à l'intérieur dudit carter-cylindre lorsque le moteur est en fonctionnement. En plus d'assurer une précision élevée au carter-cylindre et/ou aux cales de réglage pour limiter les émissions acoustiques du moteur et éviter tout coincement des composants mobiles, il faut aussi garantir que les écarts de température existants entre ledit carter-cylindre et les composants mobiles du moteur ne conduisent ni à des jeux trop élevés qui peuvent augmenter les émissions acoustiques, ni à des jeux nuls ou négatifs qui peuvent détruire le moteur. En effet, les écarts de température peuvent conduire à une dilatation des composants mobiles différente de celle du carter-cylindre et donc à des variations 35 négatives ou positives du jeu de fonctionnement du moteur. Des écarts de température importants peuvent également apparaître en fonctionnement entre les parties hautes et basses du carter-cylindre. Ces écarts peuvent modifier l'orientation de la surface solidaire du carter-cylindre sur laquelle 40 roule le rouleau synchronisé. De ce fait, le jeu maximal de fonctionnement entre les différentes pistes de roulement des composants mobiles du moteur peut varier pendant la course du piston. Une autre difficulté de réalisation provient de la nécessité de réduire au maximum 45 le jeu fonctionnel entre le piston de vérin qui actionne la crémaillère de commande et son alésage afin de limiter les émissions acoustiques du moteur. En effet, le piston de vérin vient cycliquement prendre appui de part et d'autre de son alésage à cause du basculement de la crémaillère qui a lieu sous l'action de la poussée des dentures alternativement au-dessus et au-dessous du point d'appui de ladite crémaillère de commande sur le carter-cylindre, ledit point d'appui étant matérialisé par exemple par une liaison rotule comme cela a été décrit dans la demande de brevet internationale PCT/FR05/00584 appartenant au demandeur. On note d'autre part un autre défaut relatif à la manoeuvre de la crémaillère de commande par le vérin de commande : ladite manoeuvre s'effectue moins rapidement pour augmenter le rapport volumétrique que pour le baisser. Ceci est dû au fait que la réduction du rapport volumétrique s'effectue en utilisant les efforts élevés appliqués au vérin de commande par la détente des gaz, tandis que l'augmentation du rapport volumétrique s'effectue en utilisant les efforts de moindre intensité générés par l'inertie des pièces du moteur soumises à un mouvement alternatif. C'est pour réduire de façon significative le niveau acoustique et pour améliorer l'efficacité du réglage du taux de compression du moteur à rapport volumétrique variable et faciliter la fabrication du carter-cylindre que le dispositif presseur suivant l'invention se distingue de l'art antérieur en ce que, selon un mode particulier de réalisation : • Les tolérances de fabrication du carter-cylindre sont augmentées ce qui réduit son coût de fabrication ; • Le jeu entre les pistes de roulement du dispositif de guidage à roulement, de la roue dentée, de l'organe de transmission solidaire du piston et de la crémaillère de commande, ainsi que le jeu entre les composants mobiles et leur face d'appui sur le carter-cylindre reste toujours nul quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur, ceci ayant pour effet de limiter le jeu maximal entre les dents du système d'engrenage du moteur et les émissions acoustiques qui en résultent ; • Les risques de jeu négatif entre les composants mobiles du moteur et le carter-cylindre pouvant conduire à la destruction du moteur sont éliminés ; • Les émissions acoustiques provenant du fait que le piston du vérin entre cycliquement en contact avec son alésage consécutivement au basculement de la crémaillère de commande sont éliminées ; • La vitesse de déplacement de la crémaillère de commande dans le sens de l'augmentation du rapport volumétrique est augmentée. Le dispositif presseur suivant la présente invention maintenant les pistes de roulement des principaux composants mobiles d'un moteur à rapport volumétrique variable en permanence en contact entre elles ainsi qu'avec les faces sur lesquelles elles prennent appui dans un carter cylindre comprend des moyens de pression solidaires du carter cylindre, qui exercent un effort de pression sur une crémaillère de commande comportant un secteur denté et en ce que l'effort de pression est appliqué sur une surface d'appui aménagée sur ladite crémaillère en sa partie inférieure. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une surface d'appui aménagée sur la crémaillère de commande en sa partie inférieure qui est placée suffisamment bas pour que l'effort résultant de l'effort tangentiel appliqué à la roue dentée par l'organe de transmission et de l'angle de pression des dentures d'une part, et des pistes de roulement d'autre part, soit toujours situé au-dessus d'un point d'appui (P) des moyens de pression. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des moyens de pression qui sont constitués d'un ressort hélicoïdal logé dans la paroi interne du bloc-moteur. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des moyens de pression qui sont constitués d'au moins une rondelle Belleville logée dans la paroi interne du bloc-moteur. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des moyens de pression qui sont constitués d'un vérin presseur hydraulique logé dans la paroi interne du bloc-moteur. 20 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un vérin presseur hydraulique qui est une capsule hydraulique étanche constituée d'une membrane souple. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un vérin presseur 25 hydraulique qui comporte un piston évoluant dans un cylindre directement usiné dans le carter cylindre. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un vérin presseur hydraulique qui comporte un piston évoluant dans une chemise cylindrique 30 rapportée dans le carter cylindre. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un fond du cylindre du vérin presseur hydraulique qui est constitué par le carter cylindre. 35 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un fond du cylindre du vérin presseur hydraulique qui est un composant rapporté vissé par l'extérieur du carter cylindre dans ledit le carter cylindre. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des chambres à 40 huile dans les différents vérins presseurs hydrauliques que comporte le moteur qui sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse du carter cylindre. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une pression dans 45 le vérin presseur hydraulique qui est asservie aux conditions de fonctionnement du moteur au moyen d'une centrale hydraulique. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique qui est un ensemble autonome et indépendant pouvant être installé15 en un point quelconque du compartiment moteur du véhicule et qui est relié au moteur par au moins un conduit hydraulique souple. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins une pompe hydraulique. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins un accumulateur de pression. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins une vanne électro-hydraulique. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins une sonde permettant de mesurer la pression. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins un contacteur asservi à la pression. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale 20 hydraulique comportant au moins un détendeur hydraulique. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant au moins un filtre à huile. 25 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique qui est alimentée avec de l'huile provenant du circuit de lubrification du moteur. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale 30 hydraulique comportant un accumulateur principal alimenté par la pompe hydraulique et qui constitue une réserve d'huile sous haute pression. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale hydraulique comportant un accumulateur d'asservissement qui est relié au vérin 35 presseur hydraulique et dont la pression moyenne est asservie aux conditions de fonctionnement du moteur. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une crémaillère de commande dont la position verticale par rapport au bloc moteur est pilotée par un 40 dispositif de contrôle comportant un vérin de commande constitué d'une tige supérieure de vérin, d'une tige inférieure de vérin, d'un piston de vérin et d'une tige de contrôle. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une centrale 45 hydraulique comportant un accumulateur de compensation de fuites qui est relié à un clapet anti-retour du vérin de commande, ledit clapet autorisant l'entrée du fluide hydraulique dans le corps du vérin de commande.15 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un clapet anti-retour du vérin de commande qui est placé au centre de la tige supérieure dudit vérin, l'entrée dudit clapet anti-retour étant en communication avec une chambre aménagée dans une culasse dudit vérin de commande et dans le prolongement de la tige supérieure, ladite chambre étant reliée à l'accumulateur de compensation de fuites par un conduit et la sortie dudit clapet anti-retour étant reliée à un autre conduit aménagé dans le piston de vérin du vérin de commande par lequel la tige de contrôle traverse ledit piston. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend différentes chambres aménagées dans la culasse des vérins de commande d'un même moteur et dans le prolongement des tiges supérieures de vérin, qui sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse de ladite culasse. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une chambre aménagée dans la culasse du vérin de commande et dans le prolongement de la tige supérieure de vérin, qui est reliée à une autre chambre réalisée au-dessus de la tige de contrôle et dans ladite culasse par l'intermédiaire d'un conduit aménagé dans la masse de ladite culasse. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un piston de vérin du vérin de commande comportant une bague dont la surface intérieure épouse la forme sphérique dudit piston de vérin et dont la surface extérieure est cylindrique. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des moyens de pression solidaires du carter cylindre qui exercent un effort de pression sur la crémaillère de commande par l'intermédiaire d'une rotule d'appui par laquelle s'exerce l'effort de pression qui est appliqué sur la surface d'appui aménagée sur ladite crémaillère en sa partie inférieure. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend des moyens de pression solidaires du carter cylindre qui comportent une butée réglable qui permet de régler le jeu maximal entre les pistes de roulement des principaux composants mobiles du moteur. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une butée réglable qui est une pièce vissée dans le carter cylindre et arrêtée en rotation. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une pompe 40 hydraulique qui est une pompe à piston radial unique comportant un piston actionné en translation selon son axe longitudinal dans une direction par un excentrique d'entraînement de pompe et dans l'autre direction par un ressort de rappel. 45 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un excentrique d'entraînement de pompe qui est aménagé à l'extrémité de l'un des arbres à cames qui assurent l'ouverture et la fermeture des soupapes du moteur.35 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un excentrique d'entraînement de pompe qui comporte un roulement à billes ou à rouleau dont la cage intérieure est montée sur ledit excentrique et dont la cage extérieure est en contact directement ou indirectement avec l'extrémité du piston de la pompe. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un excentrique d'entraînement de pompe qui agit sur le piston de la pompe par l'intermédiaire d'un poussoir logé dans un alésage. 10 Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une pompe à piston radial unique qui comporte une chambre de pompe communiquant d'une première part avec la sortie d'un clapet anti-retour d'admission dont l'entrée est reliée au circuit de lubrification sous pression du moteur, d'une seconde part avec l'entrée d'un clapet anti-retour de refoulement dont la sortie est reliée à l'accumulateur 15 principal et d'une troisième part avec le circuit de lubrification sous pression du moteur par l'intermédiaire d'un conduit qui peut être obturé par un distributeur de décharge. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un distributeur de 20 décharge qui comporte au moins une gorge de passage du fluide et qui peut se déplacer dans un alésage selon son axe longitudinal, de manière que l'une des extrémités dudit distributeur coopère avec un ressort qui tend à maintenir ledit distributeur en position fermée, tandis que l'autre extrémité dudit distributeur coopère avec une tige de transmission de pression qui tend à maintenir ledit 25 distributeur en position ouverte en exerçant un effort sur ledit distributeur, ledit effort étant proportionnel à la pression régnant dans l'accumulateur principal. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend une tige de transmission de pression qui comporte une première extrémité qui est en contact 30 avec le distributeur de décharge et tend à le maintenir en position ouverte tandis que la seconde extrémité débouche dans une chambre de pression reliée à l'accumulateur principal au moyen d'un conduit. Le dispositif presseur suivant la présente invention comprend un distributeur de 35 décharge qui comporte un dispositif de verrouillage coopérant avec deux gorges de verrouillage permettant respectivement de maintenir ledit distributeur en position pleinement ouverte ou pleinement fermée, ledit dispositif de verrouillage étant maintenu dans l'une ou l'autre desdites gorges par un ressort de verrouillage. 40 La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue en coupe schématique illustrant les pistes de roulement des principaux composants mobiles d'un moteur à rapport volumétrique variable dans son carter cylindre. 45 Figure 2 est une vue en coupe représentant le dispositif de contrôle du moteur à rapport volumétrique variable dans son carter cylindre. Figure 3 est une vue en perspective éclatée montrant l'agencement du piston de 5 vérin du dispositif de contrôle avec la crémaillère de commande du moteur à rapport volumétrique variable dans son carter cylindre. Figure 4 est une vue illustrant le schéma de principe de la centrale hydraulique destinée à piloter le dispositif presseur du moteur à rapport volumétrique variable 10 dans son carter cylindre. Figure 5 est une vue représentant un exemple de réalisation de la pompe hydraulique de la centrale hydraulique destinée à piloter le dispositif presseur du moteur à rapport volumétrique variable dans son carter cylindre. 15 On a montré en figure 1 un bloc moteur 100 qui comprend au moins un cylindre 110 dans lequel se déplace un piston 2 au moyen d'un dispositif de transmission 1 et des moyens de pression qui permettent de maintenir en position les principaux composants mobiles d'un moteur à rapport volumétrique variable dans 20 leur carter cylindre. Le dispositif de transmission mécanique 1 comporte dans la partie inférieure du piston 2 un organe de transmission 3 solidaire dudit piston et coopérant, d'une part avec un dispositif de guidage à roulement 4, et d'autre part avec une roue 25 dentée 5. La roue dentée 5 coopère avec une bielle 6 reliée à un vilebrequin 9 afin de réaliser la transmission du mouvement entre le piston 2 et ledit vilebrequin. 30 La roue dentée 5 coopère à l'opposé de l'organe de transmission 3 avec une autre crémaillère dite crémaillère de commande 7 dont la position verticale par rapport au bloc moteur 100 est pilotée par un dispositif de contrôle 12 comportant un vérin de commande 8, dont le piston de vérin 13 est guidé dans un cylindre de vérin 112 aménagé dans le bloc moteur 100. 35 Le cylindre de vérin 112 est fermé dans sa partie supérieure par une culasse de vérin 113 qui est vissée sur le bloc moteur 100. Il peut être prévue une culasse 113 par cylindre de vérin 112 ou une culasse 113 commune à l'ensemble des cylindres de vérin 112 d'un moteur multi-cylindres. 40 L'organe de transmission 3 solidaire du piston 2 est pourvu sur l'une de ses faces d'une crémaillère de forte dimension 35 dont les dents 34 coopèrent avec celles 51 de la roue dentée 5, une première piste de roulement 160 étant aménagée sur la première crémaillère de forte dimension 35 de l'organe de transmission 3, 45 tandis qu'une seconde piste de roulement 161 est aménagée sur la roue dentée 5. L'organe de transmission 3 comporte, à l'opposé de la crémaillère de forte dimension 35, une autre crémaillère 37 dont les dents 38 de faible dimension coopèrent avec celles d'un rouleau 40 du dispositif de guidage à roulement 4, ledit organe de transmission 3 comportant également une seconde piste de roulement 162, au niveau de ladite crémaillère 37, qui coopère avec une piste de roulement 163 aménagée sur le rouleau 40. Le bloc moteur 100 est solidaire d'un support 41 comportant des crémaillères 46 assurant la synchronisation du déplacement du rouleau 40 avec celui du piston 2, et une piste de roulement 48 coopérant avec celle 163 du rouleau 40. 10 La crémaillère de commande 7, dont la position verticale par rapport au bloc moteur 100, est pilotée par un dispositif de contrôle 12 comportant un vérin de commande 8 qui est constitué d'une tige supérieure de vérin 10, d'une tige inférieure de vérin 16, d'un piston de vérin 13 et d'une tige de contrôle 20. 15 La crémaillère de commande 7 comporte des dents 74 qui coopèrent avec celles 52 de la roue dentée 5 et une piste de roulement 164 qui coopère avec sur une piste de roulement 165 que comporte la roue dentée 5. La crémaillère de commande 7 comporte en sa partie inférieure et en dessous du 20 secteur denté 75 constitué de dents 74 une surface d'appui 78 qui est placée suffisamment bas pour que l'effort résultant d'une part, de l'effort tangentiel appliqué à la roue dentée 5 par l'organe de transmission 3 et de l'angle de pression des dentures 34, 74, 51, 52 et d'autre part de l'effort exercé par les pistes de roulement 164 et 165 soit toujours situé au-dessus d'un point d'appui P 25 des moyens de pression. Les moyens de pression solidaires du carter cylindre 100 exercent un effort de pression sur la crémaillère de commande 7 par l'intermédiaire d'une rotule d'appui 150 par laquelle s'exerce l'effort de pression qui est appliqué sur la surface 30 d'appui 78 aménagée sur ladite crémaillère 7 en sa partie inférieure. Les moyens de pression solidaires du carter cylindre 100 peuvent comporter une butée réglable qui permet de régler le jeu maximal entre les pistes de roulement 48, 160 à 165 des principaux composants mobiles 3, 5, 7 et 40 du moteur. La butée réglable peut être une pièce qui est vissée et arrêtée en rotation dans le carter cylindre 100. La butée réglable peut être arrêtée en rotation, par exemple, soit par contre-écrou, soit par collage, soit par clavetage ou soit par un frein de type Nylstop . Les moyens de pression peuvent être constitués d'un ressort hélicoïdal logé dans la paroi interne du bloc-moteur 100. Les moyens de pression peuvent être constitués d'au moins une rondelle 45 Belleville logée dans la paroi interne du bloc-moteur 100. Les moyens de pression peuvent être constitués d'un vérin presseur hydraulique 170 logé dans la paroi interne du bloc-moteur 100. 35 40 Le vérin presseur hydraulique 170 peut être une capsule hydraulique étanche constituée d'une membrane souple. Le vérin presseur hydraulique 170 peut comporter un piston 171 évoluant dans un cylindre directement usiné dans le carter cylindre 100. Le vérin presseur hydraulique 170 comporte un piston 171 évoluant dans une chemise cylindrique 172 rapportée dans le carter cylindre 100. Le fond de cylindre du vérin presseur hydraulique 170 peut être constitué par le carter cylindre 100. Le fond de cylindre du vérin presseur hydraulique 170 est un composant 173 qui est rapporté vissé par l'extérieur du carter cylindre 100 et dans ledit carter cylindre 100. Selon un mode particulier de réalisation, le fond de cylindre 173 du vérin presseur hydraulique 170 constitue une butée réglable qui permet de régler le jeu maximal entre les pistes de roulement 48, 160 à 165 des principaux composants mobiles 3, 5, 7 et 40 du moteur, ledit fond de cylindre 173 étant alors arrêté en rotation dans le carter cylindre 100 par des moyens d'arrêt. Les moyens d'arrêt peuvent être constitués d'une pièce 174 qui coopère avec le fond de cylindre 173 et qui est vissée dans le carter cylindre 100. Les différents vérins presseurs hydrauliques 170, que comporte le moteur, présentent des chambres 179 qui sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse du carter cylindre 100. 30 La pression régnant dans chaque vérin presseur hydraulique 170 est asservie aux conditions de fonctionnement du moteur au moyen d'une centrale hydraulique 200. La centrale hydraulique 200 est un ensemble autonome et indépendant pouvant 35 être installé soit à l'intérieur du bloc moteur 100, soit en un point quelconque du compartiment moteur du véhicule et reliée au moteur par au moins un conduit hydraulique souple. Selon une variante de réalisation, les différents composants de la centrale hydraulique 200 peuvent être tout ou en partie logés dans le carter d'huile du moteur ou répartis en différents endroits à l'intérieur ou à l'extérieur 40 dudit moteur. On a représenté en figures 2 et 3 le dispositif de contrôle 12 du moteur à rapport volumétrique variable dont la tige supérieure de vérin 10 du vérin de commande 8 coopère avec la tige inférieure de vérin 16 de la crémaillère de commande 7. Le piston de vérin 13 comporte une bague de rotulage 180 dont la surface intérieure 181 épouse la forme sphérique dudit piston de vérin, tandis que ladite bague présente une surface extérieure 182 présentant un profil cylindrique. 45 La bague de rotulage 180 comporte une coupe 183 pour faciliter le montage de ladite bague autour du piston de vérin 13. La tige supérieure de vérin 10 du vérin de commande 8 coopère dans son prolongement et de manière étanche avec une chambre 184 aménagée dans la culasse 113 du cylindre de vérin 112 de chaque dispositif de commande 12 du moteur. La chambre 184 aménagée dans la culasse 113 peut être reliée à une autre chambre 186 réalisée dans la masse de la culasse 113 et au-dessus de la tige de contrôle 20 du vérin de commande 8 par l'intermédiaire d'un conduit percé dans la masse de ladite culasse 113. La tige supérieure de vérin 10 peut comporter dans sa partie interne et en son centre un clapet anti-retour 185 de compensation des fuites dont l'entrée est en communication avec la chambre 184 aménagée dans la culasse 113 du vérin de commande 8, tandis que la sortie dudit clapet anti-retour 185 est reliée à un conduit 187, ménagé dans le piston de vérin 13 du vérin de commande 8. La chambre 184 est reliée à un accumulateur de compensation de fuites 209 d'une centrale hydraulique 200. Le conduit 187 communique au niveau de la tige de contrôle 20, par l'intermédiaire de valves 21 maintenus sur leur siège par un ressort 22, soit avec une chambre supérieure 121, soit avec une chambre inférieure 122 du vérin de commande 8, se trouvant respectivement au-dessus et en dessous du piston de vérin 13. Les différentes chambres 184 aménagées dans la culasse 113 des vérins de commande 8 d'un même moteur et dans le prolongement des tiges supérieures de vérin 10 desdits vérins sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse de la culasse 113. On a montré en figure 4 un schéma illustrant une centrale hydraulique 200 35 permettant de maintenir une pression hydraulique dans chaque vérin presseur hydraulique 170 du dispositif presseur suivant la présente invention. La centrale hydraulique 200 comporte une pompe hydraulique 201 mue par un moteur électrique 202 qui aspire de l'huile dans le carter d'huile 203 de 40 lubrification du moteur et la refoule dans un accumulateur principal 204 afin de maintenir en permanence une réserve d'huile sous haute pression. La mise sous tension du moteur électrique 202, qui entraîne la pompe hydraulique 201, est réalisée au moyen d'un contacteur 205, connu en soi, asservi à la 45 pression qui règne dans l'accumulateur principal 204. La pompe hydraulique 201 peut être, par exemple, entraînée par le moteur thermique par l'intermédiaire de moyens de transmission, ou par un moteur électrique rotatif ou linéaire. La pompe hydraulique 201 peut être à palette, à engrenage, à pistons radiaux ou à pistons axiaux. Le contacteur 205 est prévu pour mettre le moteur électrique 202 sous tension en dessous d'une certaine pression, dite pression minimale , et pour mettre ledit moteur électrique 202 hors tension au-dessus d'une certaine pression, dite pression maximale , de sorte que la pression régnant dans l'accumulateur principal 204 reste toujours comprise entre deux valeurs prédéterminées. Les chambres 179 respectives des différents vérins presseurs hydrauliques 170 du moteur sont communément connectées à un accumulateur d'asservissement 206 de sorte que la pression régnant dans ledit accumulateur d'asservissement 206 est identique à celle régnant dans les chambres 179 desdits vérins presseurs hydrauliques 170. La pression minimale requise dans les chambres 179 des vérins presseurs hydrauliques 170, pour maintenir les pistes de roulement 48, 160 à 165 des principaux composants mobiles 3, 5, 7, et 40 du moteur en permanence en contact entre elles ainsi qu'avec les faces sur lesquelles elles prennent appui dans le bloc moteur 100, est variable en fonction des conditions de fonctionnement dudit moteur, c'est-à-dire, en fonction de la charge et du régime dudit moteur. Pour réduire les frottements et l'usure du moteur, il est avantageux de prévoir une pression dans les chambres 179 des vérins presseurs hydrauliques 170 qui soit proche de la pression minimale requise tout en restant toujours au moins égale ou supérieure à celle-ci. Pour cette raison, la pression qui règne dans l'accumulateur d'asservissement 30 206 est réglée par un système de gestion du moteur ECU en fonction des conditions de fonctionnement dudit moteur via la centrale hydraulique 200. A cet effet, le système de gestion du moteur ECU calcule en permanence la valeur de pression requise pour l'accumulateur d'asservissement 206 en fonction 35 de la charge et du régime dudit moteur. Tenant compte des conditions de fonctionnement du moteur, si la pression, dont la valeur est transmise au système de gestion du moteur ECU par une sonde de pression 211, dans l'accumulateur d'asservissement 206, est trop faible, une 40 vanne hydraulique de charge 207 transfère de l'huile haute pression depuis l'accumulateur principal 204 vers l'accumulateur d'asservissement jusqu'à ce que la pression dudit accumulateur d'asservissement 206 soit haussée à la valeur recherchée. 45 Si la pression dans l'accumulateur d'asservissement 206 est trop élevée, une vanne hydraulique de décharge 208 transfère de l'huile depuis l'accumulateur d'asservissement 206 vers le carter d'huile 203 de lubrification du moteur jusqu'à ce que la pression dudit accumulateur d'asservissement 206 soit baissée à la valeur recherchée. Lorsque le moteur fonctionne à charge et régime stabilisés, les vannes de charge 207 et de décharge 208 restent fermées. La centrale hydraulique 200 comporte au moins un filtre à huile 212 placé en 5 entrée ou en sortie de la pompe hydraulique 201. La raideur de l'accumulateur d'asservissement 206, c'est-à-dire sa variation de pression en fonction de la variation du volume de l'huile qu'il contient, est calculée de sorte que les défauts géométriques du moteur qui engendrent une variation 10 cyclique du volume des chambres 179 des vérins presseurs hydraulique 170 ne fassent osciller la pression dans l'accumulateur d'asservissement 206 que dans des limites raisonnables. Une autre fonction de la centrale hydraulique 200 est de maintenir une pression 15 dite de gavage à l'entrée du clapet anti-retour 185 des vérins de commande 8 afin de compenser toute perte de fluide hydraulique desdits vérins de commande 8 due à des fuites d'une part, et afin de maintenir une pression minimale de fonctionnement dans lesdits vérins de commande 8 d'autre part. 20 La pression minimale de fonctionnement est nécessaire pour réduire les effets de la compressibilité de l'huile nuisible à la précision des vérins de commande 8 d'une part, et pour éviter tout phénomène de cavitation générateur de bruit et de destruction des composants internes desdits vérins d'autre part. 25 Pour cela, la centrale hydraulique 200 comporte un accumulateur de compensation de fuites 209 connecté avec l'entrée du clapet anti- retour 185 des vérins de commande 8. La pression de l'accumulateur de compensation de fuites 209 est grandement 30 inférieure à celle de l'accumulateur principal 204 et est constamment maintenue, par un détendeur hydraulique 210, connu en soi, au-dessus d'une valeur minimale prédéfinie. Si la pression de l'accumulateur de compensation de fuites 209 vient à descendre 35 au-dessous de ladite valeur minimale prédéfinie, le détendeur hydraulique 210 transfère du fluide hydraulique depuis l'accumulateur principal 204 vers ledit accumulateur de compensation de fuites 209 jusqu'à ce que la pression minimale prédéfinie soit atteinte dans ledit accumulateur de compensation de fuites 209. 40 Dans le cas ou les clapets anti-retour 185 sont placés au centre de la tige supérieure de vérin 10 des vérins de commande 8 dudit moteur, une chambre 184 est ménagée dans la culasse 113 des vérins de commande 8, ladite chambre étant directement connectée à l'accumulateur de compensation de fuites 209. 45 Cet agencement particulier permet d'ajouter, aux efforts d'inertie du moteur utilisés pour augmenter le taux de compression dudit moteur, un effort de poussée sur la tige supérieure de vérin 10 des vérins de commande 8 correspondant à la pression de l'accumulateur de compensation 209 multipliée par la section de ladite tige supérieure de vérin 10 des vérins de commande 8. Cette configuration permet d'améliorer considérablement la vitesse du vérin de commande 8 lors des manoeuvres visant à augmenter le taux de compression du moteur. Selon cette dernière configuration, la pression de sortie du détendeur hydraulique 210 qui régule la pression minimale de l'accumulateur de compensation 209 peut être asservie au taux de compression du moteur. 10 On note que l'accumulateur principal 204, l'accumulateur d'asservissement 206 et l'accumulateur de compensation 209 peuvent être à membrane et gaz comprimé ou à piston et ressort. On a représenté en figure 5 un exemple de réalisation de la centrale hydraulique 15 200, dont le moteur électrique 202 qui actionne la pompe hydraulique 201 peut avantageusement être remplacé par une liaison mécanique 213. Cette liaison mécanique 213 peut être constituée d'un excentrique 214 d'entraînement de pompe aménagé, par exemple, au bout de l'un des arbres à 20 cames qui assure l'ouverture et la fermeture des soupapes du moteur. L'excentrique 214 d'entraînement de pompe peut être muni d'un roulement 215 à billes ou à rouleaux comportant d'une part une cage intérieure 232 qui est montée sur ledit excentrique et d'autre part une cage extérieure 216 qui est maintenue en 25 contact directement ou indirectement avec l'extrémité d'un piston 218 de la pompe hydraulique 201. A cet effet, on note que la cage extérieure 216 du roulement 215 est maintenue en contact avec un poussoir de pompe 217 logé dans un alésage 233 et qui 30 transmet son mouvement alternatif sinusoïdal au piston de pompe 218 de la pompe hydraulique 201. La pompe hydraulique 201 est une pompe à piston radial unique 218 qui est actionné en translation selon son axe longitudinal, dans une direction par 35 l'excentrique 214 d'entraînement de pompe et dans l'autre direction par un ressort de rappel 219. Le piston de pompe 218, du fait de sa cinématique, fait continûment varier le volume d'une chambre de pompe 220 dans laquelle débouchent d'une part la 40 sortie d'un clapet anti-retour d'admission 221 dont l'entrée est reliée au circuit de lubrification sous pression du moteur, et d'autre part l'entrée d'un clapet antiretour de refoulement 222 dont la sortie est reliée à l'accumulateur principal 204. La chambre de pompe 220 est également reliée au circuit de lubrification sous 45 pression du moteur par un conduit 223 qui peut être obturé par un distributeur de décharge 224. Le distributeur de décharge 224 peut être de forme cylindrique et peut se déplacer dans un alésage 225 selon un axe longitudinal sous l'effet de deux efforts5 antagonistes, ledit distributeur de décharge comportant au moins une gorge de passage du fluide 235. Le premier effort est exercé sur l'une des extrémités du distributeur de décharge 224 par un ressort 226 et tend à maintenir ledit distributeur en position fermée. Le second effort est d'intensité proportionnelle à la pression régnant dans l'accumulateur principal 204 et est exercé sur l'autre extrémité du distributeur de décharge 224 par une tige de transmission de pression 227 de forme cylindrique qui tend à maintenir ledit distributeur en position ouverte. On note que la tige de transmission de pression 227 débouche dans une chambre de pression 228 reliée à l'accumulateur principal 204 au moyen d'un conduit 234. Une bille de verrouillage 229, ou tout autre moyen de verrouillage, vient coopérer avec des gorges de verrouillage 230 réalisées dans le corps du distributeur de décharge 224 afin de maintenir ledit distributeur en position pleinement ouverte ou pleinement fermée. La bille de verrouillage 229 est maintenue dans l'une ou l'autre desdites gorges 230 par un ressort de verrouillage 231qui exerce sur ladite bille de verrouillage 229 un effort tel que ladite bille ne peut sortir de l'une ou l'autre desdites gorges qu'au-delà d'un certain effort exercé sur ladite bille par le distributeur de décharge 224 lorsque ce dernier tend à se déplacer selon son axe longitudinal. Lorsque le distributeur de décharge 224 est en position fermée, la pompe aspire l'huile en provenance du circuit de lubrification du moteur via son clapet d'admission 221 et la refoule vers l'accumulateur principal 204 via son clapet de refoulement 222. Comme cela apparaît clairement sur la figure 5, lorsque le distributeur de décharge 224 est en position ouverte, la pompe est inopérante et ne produit plus aucun effet, le fluide hydraulique étant aspiré puis refoulé via le distributeur dans un seul et même canal c'est-à-dire, l'arrivée en provenance du circuit de lubrification du moteur. Le tarage et la raideur des ressorts 226, 231 qui exercent une pression sur l'extrémité du distributeur de décharge 224 d'une part et sur la bille de verrouillage 229 d'autre part, ainsi que la section de la tige de transmission de pression 227 sont calculés de sorte que si la pression est insuffisante ou excessive dans l'accumulateur principal 204, l'équilibre des efforts est rompu entre celui exercé par ledit ressort de distributeur 226 sur ledit distributeur de décharge 224, celui exercé sur le même distributeur par la tige de transmission de pression 227 et celui exercé par la bille de verrouillage 229 qui tend à maintenir le distributeur de décharge 224 en position. Dans le cas ou le distributeur de décharge 224 est en position ouverte et où la pression dans l'accumulateur principal 204 devient insuffisante, la bille de verrouillage 229 se lève et libère ledit distributeur qui vient automatiquement se mettre en position fermée. Ceci résulte du fait que l'effort exercé par la tige de transmission de pression 227 est devenu insuffisant pour contrer l'effort exercé par le ressort de distributeur 226 minoré de l'effort de retenue appliqué au distributeur de décharge 224 par la bille de verrouillage 229. La pompe hydraulique 201 alimente alors en fluide hydraulique l'accumulateur principal 204. Dans le cas ou le distributeur de décharge 224 est en position fermée et ou la pression dans l'accumulateur principal 204 atteint sa valeur maximale recherchée, la bille de verrouillage 229 se lève et libère ledit distributeur qui vient automatiquement se mettre en position ouverte. Ceci résulte du fait que l'effort exercé par la tige de transmission de pression 227 est devenu supérieur à celui exercé par le ressort de distributeur 226 majoré de l'effort de retenue appliqué au distributeur de décharge 224 par la bille de verrouillage 229. Selon cette disposition, le tarage et la raideur du ressort de verrouillage 231, le diamètre de la bille de verrouillage 229 et le profil des gorges de verrouillage 230 permettent de définir la pression minimale et la pression maximale qui seront automatiquement maintenues dans l'accumulateur principal 204 par la pompe hydraulique 201. La pompe hydraulique 201 comprenant son poussoir 217, son piston 218, ses clapets 221, 222, son distributeur de décharge 224, sa bille de verrouillage 229 et sa tige de transmission de pression 227 peut constituer un ensemble fixé sur la culasse du moteur au bout de l'un des arbres à cames qui assurent l'ouverture et la fermeture des soupapes du moteur. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent.30
Le dispositif presseur suivant la présente invention maintenant les pistes de roulement (48, 160 à 165) des principaux composants mobiles ( 3, 5, 7 et 40) d'un moteur à rapport volumétrique variable en permanence en contact entre elles ainsi qu'avec les faces sur lesquelles elles prennent appui dans un carter cylindre comprend des moyens de pression solidaires du carter cylindre (100), qui exercent un effort de pression sur une crémaillère de commande (7) comportant un secteur denté (75) constitué de dents (74) et en ce que l'effort de pression est appliqué sur une surface d'appui (78) aménagée sur ladite crémaillère (7) en sa partie inférieure.
1. Dispositif presseur qui maintient les pistes de roulement (48, 160 à 165) des principaux composants mobiles (3, 5,7, 40) d'un moteur à rapport volumétrique variable en permanence en contact entre elles ainsi qu'avec les faces sur lesquelles elles prennent appui dans un carter cylindre caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de pression solidaires du carter cylindre (100), qui exercent un effort de pression sur une crémaillère de commande (7) comportant un secteur denté (75) constitué de dents (74) et en ce que l'effort de pression est appliqué sur une surface d'appui (78) aménagée sur ladite crémaillère (7) en sa partie inférieure. 2. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que la surface d'appui (78) aménagée sur la crémaillère de commande (7) en sa partie inférieure est placée suffisamment bas pour que l'effort résultant de l'effort tangentiel appliqué à la roue dentée (5) par l'organe de transmission (3) et de l'angle de pression des dentures (34, 74, 51, 52) d'une part, et des pistes de roulement (164 et 165) d'autre part, soit toujours situé au-dessus d'un point d'appui (P) des moyens de pression. 3. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de pression sont constitués d'un ressort hélicoïdal logé dans la paroi interne du bloc-moteur (100). 4. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de pression sont constitués d'au moins une rondelle Belleville logée dans la paroi interne du bloc-moteur (100). 5. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de pression sont constitués d'un vérin presseur hydraulique (170) logé dans la paroi interne du bloc-moteur (100). 35 6. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que le vérin presseur hydraulique (170) est une capsule hydraulique étanche constituée d'une membrane souple. 7. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que le vérin 40 presseur hydraulique (170) comporte un piston (171) évoluant dans un cylindre directement usiné dans le carter cylindre (100). 8. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que le vérin presseur hydraulique (170) comporte un piston (171) évoluant dans une 45 chemise cylindrique (172) rapportée dans le carter cylindre (100). 9. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que le fond du cylindre du vérin presseur hydraulique (170) est constitué par le carter cylindre (100).30 10. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que le fond du cylindre du vérin presseur hydraulique (170) est un composant rapporté (173) vissé par l'extérieur du carter cylindre (100) dans ledit le carter cylindre (100). 11. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que les chambres à huile (179) des différents vérins presseurs hydrauliques (170) que comporte le moteur sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse du carter cylindre (100). 12. Dispositif presseur suivant la 5, caractérisé en ce que la pression régnant dans le vérin presseur hydraulique (170) est asservie aux conditions de fonctionnement du moteur au moyen d'une centrale hydraulique (200). 13. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) est un ensemble autonome et indépendant pouvant être installé en un point quelconque du compartiment moteur du véhicule et qui est relié au moteur par au moins un conduit hydraulique souple. 14. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins une pompe hydraulique (201). 15. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins un accumulateur de pression (204, 206, 209). 16. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique comporte au moins une vanne électro-hydraulique (207, 208). 17. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins une sonde (211) permettant de mesurer la pression. 18. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins un contacteur (205) asservi à la pression. 19. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins un détendeur hydraulique (210). 20. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte au moins un filtre à huile (212). 21. Dispositif presseur suivant la 12, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) est alimentée avec de l'huile provenant du circuit de lubrification du moteur. 22. Dispositif presseur suivant la 15, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte un accumulateur principal (204) alimenté par la pompe hydraulique (201) et qui constitue une réserve d'huile sous haute pression. 23. Dispositif presseur suivant la 15, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte un accumulateur d'asservissement (206) qui est relié au vérin presseur hydraulique (170) et dont la pression moyenne 10 est asservie aux conditions de fonctionnement du moteur. 24. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que la crémaillère de commande (7) dont la position verticale par rapport au bloc moteur (100) est pilotée par un dispositif de contrôle (12) comportant un vérin 15 de commande (8) constitué d'une tige supérieure de vérin (10), d'une tige inférieure de vérin (16), d'un piston de vérin (13) et d'une tige de contrôle (20). 25. Dispositif presseur suivant les 15 et 24, caractérisé en ce que la centrale hydraulique (200) comporte un accumulateur de compensation de 20 fuites (209) qui est relié à un clapet anti-retour (185) du vérin de commande (8), ledit clapet (185) autorisant l'entrée du fluide hydraulique dans le corps du vérin de commande. 26. Dispositif presseur suivant la 25, caractérisé en ce que le 25 clapet anti-retour (185) du vérin de commande (8) est placé au centre de la tige supérieure (10) dudit vérin, l'entrée dudit clapet anti-retour (185) étant en communication avec une chambre (184) aménagée dans une culasse (113) dudit vérin de commande (8) et dans le prolongement de ladite tige supérieure (10), ladite chambre (184) étant reliée à l'accumulateur de compensation de 30 fuites (209) par un conduit et la sortie dudit clapet anti-retour (185) étant reliée à un autre conduit (187) aménagé dans le piston de vérin (13) du vérin de commande (8) par lequel la tige de contrôle (20) traverse ledit piston. 27. Dispositif presseur suivant la 26, caractérisé en ce que les 35 différentes chambres (184) aménagées dans la culasse (113) des vérins de commande (8) d'un même moteur et dans le prolongement des tiges supérieures de vérin (10), sont reliées entre elles par des conduits réalisés dans la masse de ladite culasse (113). 40 28. Dispositif presseur suivant la 26, caractérisé en ce que la chambre (184) aménagée dans la culasse (113) du vérin de commande (8) et dans le prolongement de la tige supérieure de vérin (10), est reliée à une autre chambre (186) réalisée au-dessus de la tige de contrôle (20) et dans la culasse (113) par l'intermédiaire d'un conduit aménagé dans la masse de 45 ladite culasse (113). 29. Dispositif presseur suivant la 24, caractérisé en ce que le piston de vérin (13) du vérin de commande (8) comporte une bague (180) dont la surface intérieure (181) épouse la forme sphérique dudit piston de vérin (13) et dont la surface extérieure (182) est cylindrique. 30. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de pression solidaires du carter cylindre (100) exercent un effort de pression sur la crémaillère de commande (7) par l'intermédiaire d'une rotule d'appui (150) par laquelle s'exerce l'effort de pression qui est appliqué sur la surface d'appui (78) aménagée sur ladite crémaillère (7) en sa partie inférieure. 31. Dispositif presseur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de pression solidaires du carter cylindre (100) comportent une butée réglable qui permet de régler le jeu maximal entre les pistes de roulement (48, 160 à 165) des principaux composants mobiles (3, 5, 7, 40) du moteur. 32. Dispositif presseur suivant la 31, caractérisé en ce que la butée réglable est une pièce vissée dans le carter cylindre (100) qui est arrêtée en rotation. 20 33. Dispositif presseur suivant la 14, caractérisé en ce que la pompe hydraulique (201) est une pompe à piston radial unique comportant un piston (218) qui est actionné en translation selon son axe longitudinal dans une direction par un excentrique (214) d'entraînement de pompe et dans l'autre direction par un ressort de rappel (219). 25 34. Dispositif presseur suivant la 33, caractérisé en ce que l'excentrique d'entraînement de pompe (214) est aménagé à l'extrémité de l'un des arbres à cames qui assurent l'ouverture et la fermeture des soupapes du moteur. 30 35. Dispositif presseur suivant la 33, caractérisé en ce que l'excentrique d'entraînement de pompe (214) comporte un roulement (215) à billes ou à rouleau dont la cage intérieure (232) est montée sur ledit excentrique et dont la cage extérieure (216) est en contact directement ou 35 indirectement avec l'extrémité du piston de pompe (218). 36. Dispositif presseur suivant la 33, caractérisé en ce que l'excentrique d'entraînement de pompe (214) agit sur le piston de pompe (218) par l'intermédiaire d'un poussoir (217) logé dans un alésage (233). 40 37. Dispositif presseur suivant les 22 et 33, caractérisé en ce que la pompe à piston radial unique comporte une chambre de pompe (220) qui communique d'une première part avec la sortie d'un clapet anti-retour d'admission (221) dont l'entrée est reliée au circuit de lubrification sous 45 pression du moteur, d'une seconde part avec l'entrée d'un clapet anti-retour de refoulement (222) dont la sortie est reliée à l'accumulateur principal (204), et d'une troisième part avec le circuit de lubrification sous pression du moteur par l'intermédiaire d'un conduit (223) qui peut être obturé par un distributeur de décharge (224).15 38. Dispositif presseur suivant la 37, caractérisé en ce que le distributeur de décharge (224) comporte au moins une gorge de passage du fluide (235), et peut se déplacer dans un alésage (225) selon son axe longitudinal, de manière que l'une des extrémités dudit distributeur coopère avec un ressort (226) qui tend à maintenir ledit distributeur en position fermée, tandis que l'autre extrémité dudit distributeur coopère avec une tige de transmission de pression (227) qui tend à maintenir ledit distributeur en position ouverte en exerçant un effort sur ledit distributeur, ledit effort étant proportionnel à la pression régnant dans l'accumulateur principal (204). 39. Dispositif presseur suivant la 38, caractérisé en ce que la tige de transmission de pression (227) comporte une première extrémité qui est en contact avec le distributeur de décharge (244) et tend à le maintenir en position ouverte tandis que la seconde extrémité débouche dans une chambre de pression (228) reliée à l'accumulateur principal (204) au moyen d'un conduit (234). 40. Dispositif presseur suivant la 38, caractérisé en ce que le distributeur de décharge (224) comporte un dispositif de verrouillage (229) qui coopère avec deux gorges de verrouillage (230) permettant respectivement de maintenir ledit distributeur en position pleinement ouverte ou pleinement fermée, ledit dispositif de verrouillage (229) étant maintenu dans l'une ou l'autre desdites gorges (230) par un ressort de verrouillage (231). 30
F
F02,F01
F02D,F01M,F02B
F02D 15,F01M 1,F02B 75
F02D 15/02,F01M 1/16,F02B 75/04,F02B 75/32
FR2897705
A1
MISE A JOUR D'UNE CARTE A PUCE
20,070,824
Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les circuits électroniques et plus particulièrement les circuits contenus dans des cartes à puce. Un exemple d'application de la présente invention concerne les cartes bancaires dont l'application principale est d'être utilisée comme moyen de paiement. Dans cette application, l'invention concerne plus particulièrement les cartes à puce dites EMV (Europay MasterCard Visa) dont le fonctionnement est normalisé. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente de façon très schématique un exemple de carte à puce 1 (CARD) du type auquel s'applique la présente invention. Une puce 10 de circuit intégré est encartée dans la carte 1 en matière plastique et est reliée à des contacts métalliques 3 pour communication avec un terminal (par exemple, un lecteur de carte) non représenté en figure 1. La carte peut également ou à la place être pourvue d'un système de communication sans contact que ce soit pour l'application ban- cafre ou pour d'autres applications. La figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, des constituants d'un circuit intégré 10 d'une carte à puce 1 de la figure 1. Le circuit ou la puce 10 comporte une unité centrale de traitement 11 (CPU), un ou plu-sieurs éléments 12 de mémorisation non volatile (NVM), un ou plusieurs éléments 13 de stockage volatil (par exemple, de type RAM ou registres). Les différents constituants de la puce 10 communiquent entre eux et avec un dispositif 14 d'entrée/sortie (I/O) relié aux contacts 3, par un ou plusieurs bus 15 de données, d'adresses et de commandes. Le plus souvent, la puce 10 comporte d'autres fonctions 16 (FCT), par exemple, des circuits de calculs cryptographiques. La présente invention concerne plus particulièrement la mise à jour du circuit électronique 10 au cours de la vie du produit par modification de programmes et/ou de paramètres contenus en mémoire non volatile 12. Ces mises à jour sont le plus souvent décidées par l'émetteur de la carte. Dans l'exemple d'application aux cartes bancaires, il peut s'agir de bloquer la carte (par exemple, suite à une utilisation frauduleuse), d'un blocage/déblocage du code PIN, de modifier les plafonds de transactions autorisées, de modifier le contenu de fichiers accessibles par le terminal, etc. Il peut également s'agir de mettre à jour d'autres applications supportées par la carte qui n'ont pas de lien avec le secteur bancaire (par exemple, des droits d'accès à des transports publics, à des contenus multimédia, etc.). La figure 3 illustre, de façon très schématique et sous forme de blocs, les constituants d'un système participant à la mise à jour d'informations sur une carte à puce. La carte 1 est introduite dans un terminal 20 dont un circuit de commande 21 (CTRL) met en oeuvre des procédures d'authentification de la carte. Le terminal 20 (TERMINAL) communique (canal 25), le cas échéant par l'intermédiaire de l'établissement bancaire du destinataire des paiements (ACQUIRER) avec un opérateur 22 (INT NETW) qui, dans l'exemple des cartes bancaires, peut être le réseau Visa. L'opérateur 22 sert d'intermédiaire à la communication jusqu'à l'émetteur (bloc 23, ISSUER), c'est-à-dire l'établissement bancaire ayant fourni la carte et chargé de valider l'authentification de la carte et d'autoriser certaines transactions. Dans cet exemple, l'authentification de la carte s'effectue non seulement entre le terminal et la carte par un processus d'authentification ne requérant pas de communication entre le terminal et l'émetteur de la carte (Off line), mais également selon un processus dit en ligne (On line) pour des besoins d'autorisation de transaction. La figure 4 illustre de façon très schématique un exemple classique de mise à jour d'un circuit électronique d'une carte à puce CARD par téléchargement depuis l'émetteur ISSUER de la carte d'un programme SCRIPT de mise à jour. Une telle mise à jour profite d'une communication entre la carte et l'émetteur à des fins d'autorisation de transaction pour faire passer des programmes de mise à jour. La carte et le terminal commencent par s'authentifier mutuellement AUTHENT. Cette phase concerne notamment l'authentification du porteur de la carte par vérification du code secret (pin code) saisi par celui-ci sur un clavier non représenté du terminal. Le terminal envoie alors à l'émetteur de la carte (l'établissement bancaire titulaire du compte du porteur) une demande d'autorisation (AUTHOR ?). Cette demande transite le plus souvent par l'opérateur supportant les transactions bancaires INTNETW et par l'établissement bancaire du destinataire du paiement ACQUIRER. L'émetteur ISSUER accorde ou non (Y/N) au terminal d'autoriser la transaction en utilisant les mêmes supports de communication. Dans l'exemple d'un besoin de mise à jour, un programme SCRIPT est transmis en même temps que l'autorisation. Ce programme lorsqu'il arrive sur le terminal est transmis à la carte pour y être exécuté. Un problème des mécanismes classiques du type de celui illustré par la figure 4 est la limitation en termes d'informations (donc de taille des programmes) pouvant être transmises. En particulier, dans l'exemple d'application aux cartes EMV, la taille du programme est en pratique limitée à 32 octets par le canal de communication utilisé entre le terminal et les établissements bancaires, dans lequel le champ disponible imposé par l'opérateur (Visa ou autre) est de taille limitée. Chaque programme est composé d'une ou plusieurs commandes dites APDU (Application Protocol Data Unit). En raison de la faible capacité du canal, il n'est en pratique possible de ne transmettre qu'une à deux commandes, ce qui limite le programme susceptible d'être transmis à une ou deux instructions. Avec de telles limitations, les émetteurs ne peuvent généralement exécuter que des changements d'état dans la carte (blocage de carte, libération du code pin, etc.) mais ne peuvent pas mettre à jour des données plus importantes (plusieurs montants maximum de transaction), etc. En pratique, cela conduit à ne permettre des mises à 15 jour importantes que dans des terminaux du réseau de l'émetteur afin de ne pas transiter par l'opérateur. Le problème de capacité du canal de communication vient de l'opérateur du réseau et non des deux éléments devant échanger l'information de mise à jour (la carte et l'émetteur de 20 celle-ci). Bien entendu, si la carte pouvait être directement retournée physiquement à l'émetteur pour mise à jour, cela ne poserait aucun problème. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie 25 des inconvénients des mécanismes de mise à jour de données sur une carte à puce bancaire dans les systèmes EMV connus. Plus généralement, l'invention vise à permettre une mise à jour d'informations dans un circuit intégré en utilisant un canal de communication de faible capacité. 30 L'invention vise également à proposer une solution compatible avec les sécurités requises dans le secteur bancaire. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un procédé de mise à jour d'informations contenues dans un circuit électronique par 35 un système distant, en utilisant un canal de communication de capacité inférieure au volume des informations de mise à jour, comportant au moins une étape d'envoi au circuit électronique d'une commande d'exécution d'un programme de mise à jour, ladite commande comportant des éléments d'identification du programme de mise à jour parmi un ensemble de programmes préchargés dans une mémoire non volatile du circuit électronique. Selon un mode de mise en oeuvre, la présente invention est appliquée à la mise à jour d'informations dans une carte bancaire de type EMV. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente inven- tion, ladite commande identifie un programme de mise à jour et une application concernée parmi plusieurs applications supportées par le circuit électronique. L'invention prévoit également un système de mise à jour d'informations dans un circuit électronique par un équipement distant au moyen d'un canal de communication de capacité inférieure au volume des informations à mettre à jour. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit électronique est contenu dans une carte à puce bancaire répondant à la norme EMV. L'invention prévoit également une carte à puce comportant un circuit électronique dont une mémoire non volatile contient des programmes de mise à jour de la carte, exécutables à réception d'une commande provenant de l'émetteur de la carte. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 décrite précédemment représente un exemple de carte à puce du type auquel s'applique la présente invention ; la figure 2 décrite précédemment représente, de façon 35 très schématique et sous forme de blocs, un exemple de puce de circuit intégré équipant une carte du type auquel s'applique la présente invention ; la figure 3 décrite précédemment illustre, de façon très schématique et sous forme de blocs, un exemple classique de 5 système de mise à jour d'une carte bancaire ; la figure 4 décrite précédemment illustre, de façon très schématique, les échanges entre les constituants du système de la figure 3 ; la figure 5 représente, de façon partielle et schéma-10 tique, des constituants d'un système de mise à jour selon un mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 6 illustre, par une vue à rapprocher de la figure 4, un mode de mise en oeuvre du procédé de mise à jour d'informations sur une carte à puce selon la présente invention. 15 De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Par souci de clarté, seuls les étapes et éléments qui sont utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés aux figures et seront décrits par la suite. En particulier, les programmes de mise à jour 20 n'ont pas été détaillés, l'invention étant compatible avec tout code d'opératoire classique de mise à jour d'une carte à puce. De plus, les mécanismes de communication des données et leurs éventuels codages et décodages n'ont pas non plus été détaillés, l'invention étant là encore compatible avec les mécanismes 25 classiques. Description détaillée La présente invention sera décrite en relation avec un exemple d'application aux cartes bancaires de type EMV. Elle s'applique toutefois plus généralement à tout système de mise à 30 jour d'un circuit électronique au moyen d'un support de communication dont la capacité en terme de volume d'informations transmis ne permet pas de transmettre les informations de mise à jour complètes. La présente invention tire son origine d'une nouvelle 35 analyse des mises à jour susceptibles d'être effectuées dans les circuits intégrés des cartes à puce. L'inventeur s'est aperçu que ces mises à jour peuvent, dans la plupart des cas, être définies à l'avance. Dans l'exemple d'application aux cartes bancaires, les établissements bancaires définissent des catégories de risques clients auxquels ils associent des configurations particulières. Ces configurations incluent, par exemple, le montant maximal d'une transaction financière, le montant accumulé maximal des transactions sur une période donnée (généralement 1 mois), etc. Le nombre de configurations possible est alors limité (typiquement moins d'une vingtaine). Il est donc possible, pour l'émetteur de la carte, d'enregistrer lors de la personnalisation ou de la fabrication de la carte, les différents programmes de mise à jour possibles en mémoire non volatile. Par la suite, les programmes étant déjà contenus sur la carte, il suffit d'envoyer une commande de sélection d'un des programmes et d'exécution de celui-ci, le cas échéant avec des paramètres dans une quantité compatible avec la capacité de transmission restant disponible. La figure 5 représente, partiellement et sous forme de blocs, une carte 1 selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans ce mode de réalisation, la mémoire non volatile 12 de la carte contient plusieurs programmes de mise à jour (SCRIPT S1, ..., SCRIPT Si) qui sont enregistrés lors d'une phase de personnalisation par l'émetteur 23 (ISSUER) de la carte. Le support de communication 30 peut être n'importe quel support classique utilisé pour les personnalisations des cartes. Ce support est généralement différent de celui (25, figure 3) utilisé pour les transactions et ne présente pas les mêmes contraintes en terme de bande passante disponible du canal. La figure 6 illustre, par une vue à rapprocher de la figure 4, un mode de mise en oeuvre du procédé de mise à jour selon la présente invention. Comme précédemment, une authentification AUTHENT du porteur est effectuée entre la carte CARD et le terminal 35 (TERMINAL). Une fois la carte authentifiée, le terminal demande à l'émetteur (ISSUER) de la carte une autorisation de transaction (AUTHOR ?). Cette demande d'autorisation transite, par exemple, par un opérateur INT NETW (typiquement le réseau Visa ou Mastercard) et, le plus souvent, par l'établissement bancaire du destinataire du paiement (ACQUIRER) requérant l'autorisation. Dans le cas où l'émetteur souhaite mettre à jour des informations dans la carte, il adjoint à son autorisation (Y/N) envoyée en retour au terminal, une commande (PLAY Si) d'exécution d'un programme contenu dans la carte. Le terminal transmet cette commande d'exécution à la carte qui peut alors se mettre à jour d'elle-même. L'envoi d'une commande interprétable par la carte pour sélectionner et exécuter un programme qu'elle contient est compatible avec la capacité limitée de transfert d'informations sur des commandes supportées par l'opérateur, notamment dans l'exemple de l'application EMV. A titre d'exemple, un format connu sous la dénomination APDU (Application Protocol Data Unit) et utilisé dans les systèmes EMV convient. Le fait de préenregistrer les programmes de mise à jour côté carte est sans lien avec la sécurité des programmes de mise à jour eux-mêmes. En effet, les communications par le réseau EMV, notamment dans le format APDU, sont sécurisées. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les mécanismes de mise à jour peuvent concerner d'autres applications contenues dans le circuit électronique y compris pour les cartes bancaires. Dans ce cas, il suffit que des programmes de mise à jour particuliers de ces applications soient enregistrés dans la carte lors de sa personnalisation ou du chargement initial de ces applications. Par la suite, elles deviennent alors susceptibles d'être mise à jour par le même mécanisme que celui décrit en relation avec l'application EMV. La commande de sélection comprenant, de préférence, en plus d'une information permettant de sélectionner le programme, une information permettant d'identifier l'application dans la carte. De plus, la mise en oeuvre pratique de l'invention à partir de la description fonctionnelle ci-dessus est à la portée de l'homme du métier en utilisant des outils en eux-mêmes classiques. C'est le cas notamment de la programmation d'une commande interprétable par le circuit devant exécuter la mise à jour en fonction de l'application et comprenant les paramètres requis en fonction des informations déjà présentes dans le circuit
L'invention concerne un procédé et un système de mise à jour d'informations contenues dans un circuit électronique par un système distant, en utilisant un canal de communication de capacité inférieure au volume des informations de mise à jour, comportant au moins une étape d'envoi au circuit électronique d'une commande d'exécution d'un programme de mise à jour, ladite commande comportant des éléments d'identification du programme de mise à jour parmi un ensemble de programmes préchargés dans une mémoire non volatile du circuit électronique.
1. Procédé de mise à jour d'informations contenues dans un circuit électronique (10) par un système (23) distant, en utilisant un canal de communication (25) de capacité inférieure au volume des informations de mise à jour, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une étape d'envoi au circuit électronique d'une commande (PLAY Si) d'exécution d'un programme de mise à jour (SCRIPT Si), ladite commande comportant des éléments d'identification du programme de mise à jour parmi un ensemble de programmes préchargés dans une mémoire non volatile (12) du circuit électronique. 2. Procédé selon la 1, appliqué à la mise à jour d'informations dans une carte bancaire de type EMV. 3. Procédé selon la 1, dans lequel ladite commande (PLAY Si) identifie un programme de mise à jour (SCRIPT Si) et une application concernée parmi plusieurs applications supportées par le circuit électronique. 4. Système de mise à jour d'informations dans un circuit électronique (10) par un équipement distant (23) au moyen d'un canal de communication (25) de capacité inférieure au volume des informations à mettre à jour, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3. 5. Système selon la 4, dans lequel le circuit électronique (10) est contenu dans une carte à puce ban-25 cafre (1) répondant à la norme EMV. 6. Carte à puce (1) comportant un circuit électronique (10) dont une mémoire non volatile (152) contient des programmes de mise à jour de la carte, exécutables à réception d'une commande provenant de l'émetteur de la carte.
G
G06
G06K,G06F
G06K 19,G06F 9
G06K 19/073,G06F 9/445
FR2891171
A1
SYSTEME DE FABRICATION DE TUBE A CHALEUR
20,070,330
La présente invention concerne un , et, particulièrement, un système de fabrication de tube à chaleur plan ayant une ventouse pour maintenir l'herméticité à l'air et sceller l'ouverture au moyen d'une déformation par pression. Le tube à chaleur est un des meilleurs composants conducteurs utilisés dans des dispositifs électroniques de 3C et pour cela, il s'applique souvent à la source de chaleur, telle que le microprocesseur de l'ordinateur portable, l'hôte de console de jeux type "Playstation" ou l'hôte de communication, qui ne sont pas tous munis d'ailettes conductrices de chaleur de grande taille. Le tube à chaleur est utilisé pour conduire la chaleur produite par les sources de chaleur mentionnées ci-dessus à un conducteur de chaleur contenant des ailettes conductrices de chaleur. Le tube à chaleur est bon marché et a une longue durée de vie, de plusieurs dizaines d'années, parce qu'il est d'un type de composants conducteurs de chaleur passifs. Il diffère des composants conducteurs de chaleur en cuivre ou en aluminium qui possèdent une conductivité constante, lui ayant une conductivité variable. Plus sa longueur est grande, plus sa conductivité est élevée. En outre, la conductivité d'un tube à chaleur connu est des dizaines ou même des milliers de fois plus élevée que celle du cuivre. Comme le montre la figure 1, le tube à chaleur plan connu 1 comporte une enveloppe creuse 11, une structure capillaire 12 installée dans la surface interne de l'enveloppe 11 et un fluide 13 à l'intérieur de l'enveloppe 11. L'enveloppe 11 comprend un bout endothermique 111 et un bout exothermique 112 installé en face du bout endothermique 111. Une pression à l'intérieur de l'enveloppe 11 est équivalente à celle de la vapeur saturée du fluide 13, qui est dans un état d'équilibre stable dans lequel un état liquide et un état gazeux coexistent souvent. D'ailleurs, la structure capillaire 12 comporte une pluralité de capillaires 121 imbibés de fluide 13. Quand le bout endothermique 111 est chauffé et que sa température s'élève, l'état d'équilibre stable du fluide 13 près du bout endothermique 111 est détruit, ce qui amène le fluide 13 dans le voisinage du bout endothermique 111 à s'évaporer. A ce moment, comme le bout endothermique 111 a une pression de vapeur plus élevée que celle du bout exothermique 112, une grande quantité du 2891171 2 fluide gazeux 13 s'écoule vers le bout exothermique 112. Puisque la température du bout exothermique 112 reste encore basse, le bout exothermique 112 est capable de condenser le fluide gazeux 13 dans le voisinage du bout exothermique 112. Le fluide 13 gazeux excédant retourne au bout endothermique 111 en s'écoulant le long des capillaires 121. Un cycle de la conduction de chaleur du bout endothermique 111 au bout exothermique 112 est ainsi achevé. Comme ce cycle de la conduction de chaleur est réalisé par la destruction de l'état d'équilibre stable du fluide 13, il peut toujours fonctionner et conduire continuellement une quantité considérable de chaleur, même si les températures des deux bouts de l'enveloppe 11 étaient légèrement différentes l'une de l'autre. Bien qu'il ne soit pas difficile de comprendre les principes de fonctionnement du tube à chaleur, tout le monde peut obtenir les matériaux nécessaires dans une quincaillerie pour fabriquer un tube à chaleur destiné à servir pour une courte durée, mais en réalité, dans les applications industrielles, il est très difficile de fabriquer un tube à chaleur durable pour une utilisation de long terme. Dans les années antérieures, la technique pour fabriquer le tube à chaleur n'était pas au point; non seulement la productivité était faible mais également la qualité de sa finition était non constante, parce que dans le système de fabrication du tube à chaleur antérieure, des défauts presque pas visibles par l'oeil humain étaient inévitables; quoique l'apparence d'un tube à chaleur produit par un tel système semble similaire à l'apparence d'un tube à chaleur de bonne qualité, il est probable que le vide d'air du tube à chaleur est abîmé après une longue utilisation. Donc, maintenir le vide d'air à l'intérieur de l'enveloppe 11 est devenu une clé pour déterminer si le cycle de la conduction de chaleur peut être accompli. Lorsque la surface externe de l'enveloppe 11 est abîmée, la différence de pression entre la partie intérieure et la partie extérieure de l'enveloppe 11 entraîne l'air à entrer facilement dans l'enveloppe 11 et l'état d'équilibre stable à l'intérieur de l'enveloppe 11 est ainsi détruit. Par conséquent, la plupart de tubes à chaleur perdent petit à petit leurs efficacités originelles au fur et à mesure que le temps passe. Comme on peut le voir sur la figure 3, un système connu de fabrication de tube à chaleur plan 1 comporte un tuyau d'acier 14 servant de dispositif auxiliaire 2891171 3 de chasse d'air et de remplissage utilisé dans le processus de fabrication, un dispositif formant pince 15 pour fixer l'enveloppe 11, un dispositif de serrage 16, un dispositif de coupe 17 et un dispositif de soudure 18. Les trois dispositifs précités 16, 17 et 18 sont destinés à exécuter un processus de scellement. Le dispositif de serrage 16 et également le dispositif de coupe 17 peuvent être composés d'acier carburé résistant à la haute pression. Le dispositif de soudure peut être un pistolet de soudure, qui est un des mécanismes et instruments les plus connus dans les industries de fabrication. En référence à la figure 2, qui est un diagramme du processus de fabrication de tube à chaleur plan 1, du fait de ses mécanismes et instruments, les raisons pour lesquelles le vide d'air est détruit sont expliquées ci-dessous. Au cours de l'étape 192, un trou de passage 113 est formé sur un côté latéral d'une enveloppe 11 creuse et plane. L'enveloppe 11 est composée de matériaux ductiles. Une surface intérieure de l'enveloppe 11 comporte une structure capillaire 12. L'enveloppe 11 et la structure capillaire 12 sont toutes deux faites de matières de bonne conduction de chaleur. La structure capillaire 12 peut être formée sur la surface interne de l'enveloppe 11 au moyen du processus d'estampage ou être un filet individuel de métal. Un moyen pour former le trou de passage 113 est d'avoir deux rainures opposées préalablement réservées lors de la fabrication de l'enveloppe 11, ou de percer l'enveloppe 11 après que l'enveloppe 11 ait été complètement réalisée. Pourtant, les deux techniques des rainures préalablement réservées et du perçage ne peuvent fonctionner qu'avec l'assistance du dispositif formant pince 15, qui pourrait détruire l'intégrité de l'enveloppe 11, car l'enveloppe 11 est petite. Si l'enveloppe 11 n'a pas son intégrité, le vide d'air sera affecté et la qualité de l'enveloppe 11 sera médiocre. Au cours de l'étape 193, un tuyau d'acier 14 est inséré dans le trou de passage 113. Pour opérer en accord avec les étapes suivantes, le point de joint entre le tuyau d'acier 14 et le trou de passage 113 doit avoir une herméticité à l'air suffisamment bonne. En fait, les méthodes de jointement conventionnelles, telles que celle de soudure ou celle de collage, produisent de petits trous d'air qui peuvent avoir un impact sur l'herméticité à l'air. 2891171 4 Au cours de l'étape 194, le fluide 13 est rempli par le tuyau d'acier 14 dans l'enveloppe 11. Dans un tube à chaleur conventionnel, l'eau est choisie pour constituer le fluide 13; dans certains tubes à chaleur, l'alcool de méthyle ou l'acétone sont choisis pour constituer le fluide 13. Différentes sortes de fluide correspondent à différentes températures de fonctionnement, températures au-delà desquelles le cycle de la conduction de chaleur ne peut être accompli. Afin d'assurer que le cycle de la conduction de chaleur peut être accompli, il vaut mieux qu'une pression de fonctionnement de l'enveloppe 11 soit maintenue à la même pression que celle de la vapeur du fluide 13 en vue de mettre le fluide 13 dans un état d'équilibre stable. Par conséquent, un processus de chasse d'air est exécuté au cours de l'étape 195 pour chasser le gaz à l'exception de celui du fluide 13. En général, tant que la pression de l'enveloppe 11 est égale à celle de la vapeur du fluide 13, le gaz à l'exception de celui du fluide 13 est expulsé entièrement de manière certaine. En référence aux figures 4 et 5, il apparaît que, au cours de l'étape 196, le dispositif de serrage est utilisé pour serrer un bout du tuyau d'acier 14. Au cours de l'étape 197, le dispositif de coupe 17 coupe le bout plat à sceller 141 formé au cours de l'étape 196. Jusqu'ici, l'enveloppe 11, vue sur la figure 3, a été complètement scellée. Il est à noter qu'avant de continuer l'étape suivante, l'herméticité à l'air de l'enveloppe 11 dépend totalement d'un mécanisme de pression opéré par les plaquettes des deux côtés du bout à sceller 141. Ainsi, quand le dispositif de serrage 16 relâche le bout à sceller 141, le gaz fuit de l'enveloppe 11. Par conséquent, au cours de la dernière étape, l'étape 198, le dispositif de 25 soudure 18 soude une face à sceller 142 du bout à sceller 141 pour arriver à fermer hermétiquement l'enveloppe 11. En référence à nouveau à la figure 3, ii apparaît que, pour maintenir l'herméticité de l'enveloppe 11 durant les étapes 196 à 198, les processus de serrage, de coupe et de soudure doivent s'accomplir en une seule fois. Donc, il faut que les dispositifs de serrage 16, de coupe 17 et de soudure 18 soient intégrés dans une seule table. Toutefois, une telle table coûte cher et consomme plus d'électricité, c'est-à-dire n'est pas rentable. 2891171 5 Au vu de ce qui est mentionné ci-dessus, le diagramme des processus de fabrication de tube à chaleur plan connu 1 n'est pas idéal. Non seulement durant les processus, la qualité du tube à chaleur 1 n'est pas assurée, mais aussi dans la plupart des étapes, il se peut que l'intégrité de l'enveloppe 11 soit indirectement détruite et que cela réduise la durée de vie et l'efficacité du tube à chaleur 1. En plus, les processus de fabrication mentionnés ci-dessus ne sont pas économiques. Par conséquent, le premier objectif de la présente invention est de fournir un système de fabrication de tube à chaleur pour fabriquer un tube à chaleur de 10 bonne qualité. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un système de fabrication de tube à chaleur pour fabriquer un tube à chaleur ayant une herméticité d'air suffisamment bonne lors d'un processus de fabrication. Un autre objectif encore de la présente invention est de fournir un système de fabrication de tube à chaleur pour maintenir l'herméticité à l'air à l'aide d'une ventouse. Un système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention a pour but de chasser l'air d'une enveloppe creuse, de remplir cette enveloppe creuse de fluide et d'exécuter un processus de scellement de manière à former un tube à chaleur; l'enveloppe comprend une cavité, une première surface substantiellement plane, une deuxième surface opposée à la première surface et une ouverture aménagée sur la première surface communiquant avec la cavité. Le système de fabrication de tube à chaleur comporte une ventouse montée sur l'ouverture, un premier élément de charge mis contre la première surface et entourant la ventouse, un deuxième élément de charge mis contre la deuxième surface, un dispositif de pompage d'air pour chasser l'air dans la cavité par la ventouse, un dispositif de remplissage pour remplir la cavité de fluide par la ventouse et un dispositif moteur pour amener le premier et le deuxième éléments de charge à s'approcher l'un de l'autre afin de comprimer l'enveloppe et de sceller la cavité. La ventouse comporte une partie déformable et un trou de passage dans la partie précitée; par ailleurs, un anneau aspirant est formé au niveau du bord externe de la partie déformable pour adhérer à la première surface. 2891171 6 Le système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention permet d'exclure le premier élément de charge, le deuxième élément de charge, ou le dispositif moteur, qui peuvent être réalisé et vendus séparément, et de sceller la cavité en coordination avec les méthodes courantes. Le système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention permet également d'exclure la ventouse, qui peut être fabriquée et vendue séparément, et de remplir la cavité de fluide en coordination avec les méthodes courantes. Description des figures: Figure 1: une vue d'un tube à chaleur plan connu; Figure 2: un diagramme des processus de fabrication d'un tube à chaleur connu; Figure 3: une vue en perspective d'une enveloppe et d'un dispositif à fabriquer les tubes à chaleur connus; Figure 4: une coupe latérale du dispositif à fabriquer les tubes à chaleur connus; Figure 5: une autre coupe latérale similaire à la figure 4; Figure 6: un diagramme d'un exemple préféré du processus du système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention; Figure 7: une vue latérale d'un exemple préféré du processus du système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention; Figure 8: une vue de éclatée partielle du système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention; Figure 9: une vue en perspective d'une ventouse et d'un élément de 25 charge; Figure 10: une coupe latérale partielle d'une enveloppe; Figure 11: une coupe latérale partielle de l'enveloppe, de la ventouse, du premier élément de charge et du deuxième élément de charge selon la présente invention; Figure 12: une coupe latérale partielle similaire à la figure 11; Figure 13: une autre coupe latérale partielle similaire à la figure 11; Figure 14: un diagramme du processus conforme à l'unité de mesure; 2891171 7 Figure 15: une coupe latérale de l'unité de mesure montrée dans la figure 14 Figure 16: encore une autre coupe latérale partielle similaire à la figure 11; Figure 17: une autre coupe latérale partielle similaire à la figure 11; Figure 18: une autre coupe latérale partielle similaire à la figure 11. Comme on peut le voir sur les figures 7 et 10, un exemple de mise en oeuvre préféré selon la présente invention est élaboré pour chasser l'air d'une enveloppe creuse 3, remplir cette enveloppe 3 et exécuter un processus de scellement de manière à former un tube à chaleur. L'enveloppe 3 comprend une cavité 33, une première surface substantiellement plane 31, une deuxième surface 34 opposée à la première surface 31 et une ouverture 32 aménagée sur la première surface 31 communiquant avec la cavité 33. La cavité 33 contient une structure capillaire 4 ayant une pluralité de capillaires 41. Les côtés latéraux de la structure capillaire 4 sont respectivement en contact avec une face interne de l'enveloppe 3. La chaleur peut être conduite de l'enveloppe 3 à la structure capillaire 4, ou de la structure capillaire 4 à l'enveloppe 3. L'exemple de mise en oeuvre préféré comporte un mécanisme d'appui 2, un mécanisme de chasse d'air et de remplissage 6 et un mécanisme de scellement 7. En référence aux figures 7 et 8, le mécanisme d'appui 2 comprend un appui 22 et une plateforme 21 pour porter l'enveloppe 3. La plateforme 21 a un corps 211 approximativement en forme d'une planche et un trou à enchâsser 212 pénétrant dans le corps 211. La plateforme 21 est une plateforme fixe. Cependant, dans l'application réelle, la plateforme 21 peut être un convoyeur comprenant une pluralité de trous de passage pour fonctionner en coordination avec un automate de fabrication. En ce qui concerne les figures 7, 8 et 9, le mécanisme de chasse d'air et de remplissage 6 comporte une ventouse 61 montée sur l'ouverture 32 de l'enveloppe 3, un tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 raccordé à l'ouverture 32 par la ventouse 61, un dispositif de pompage d'air 63 pour chasser l'air de l'enveloppe 3, un dispositif de remplissage 64 pour remplir l'enveloppe 3 de fluide et un dispositif de vaporisation 65. La ventouse 61 comporte une partie déformable 611 et un trou de passage 612 pénétrant dans la partie déformable 611 pour insérer le tuyau de chasse 2891171 8 d'air et de remplissage 62. Par ailleurs, un anneau aspirant 613 est formé au niveau du bord externe de la partie déformable 611 et est fixé à la première surface 31. La ventouse 61 est faite de gel de silice qui est flexible et résistant à une haute température jusqu'à 250 C. Si l'on se trouve dans un cas où la mise en oeuvre peut opérer dans un environnement de température moins élevée, la ventouse 61 peut être faite de matières flexibles, mais non résistantes à des hautes températures, telles que du caoutchouc d'acrylonitrile. Le dispositif de remplissage 64 comporte une cuve 641 pour contenir le fluide 5, une unité de mesure 642 pour contrôler la quantité du fluide 5 à remplir, une première valve 643 et une deuxième valve 644. Les deux valves précitées fonctionnent ensemble afin de contrôler la direction de la circulation du fluide 5. Dans l'exemple de mise en oeuvre préféré, les deux valves 643, 644 peuvent être contrôlées par un microprocesseur et le fluide 5 est de l'eau pure. Dans d'autres applications courantes, le fluide 5 est de l'alcool de méthyle ou de l'acétone. Si le fluide 5 est de l'eau pure, la température de fonctionnement selon la présente invention varie de 24 à 94 C. Si le fluide 5 est de l'alcool de méthyle ou de l'acétone, la température de fonctionnement selon la présente invention varie de 46 à 125 C. Le dispositif de vaporisation 65 comprend un premier élément conducteur et un deuxième élément conducteur de chaleur 651, 652 fonctionnant ensemble pour définir un canal à vapeur 653, une bande de scellement hermétique 654 située entre les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652, un trou guidant le flux 655 installé sur le deuxième élément conducteur de chaleur 652 pour guider le fluide 5 à s'écouler dans le canal à vapeur 653 et un trou de fonctionnement 656 aménagé aussi sur le deuxième élément conducteur de chaleur 652 et communiquant avec le canal à vapeur 653 et le dispositif de pompage d'air 63. Le canal à vapeur 653 est présenté sous forme de serpentin ou sous d'autres formes réalisables. Le canal à vapeur 653 avec le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 en passant par le deuxième élément conducteur de chaleur 652. Les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652 sont tous deux réalisés en des matières ayant une bonne conduction de chaleur. Quand une source de chaleur (non montrée dans les figures) chauffe les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652, le fluide 5, s'écoulant par le trou 2891171 9 guidant le flux 655 dans le canal à vapeur 653, est chauffé, est vaporisé et circule via le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 dans l'enveloppe 3. Il est à noter que dans l'exemple de mise en oeuvre préféré, comme le point d'ébullition du fluide 5 est à 100 C, afin de vaporiser complètement le fluide 5, les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652 doivent être chauffés jusqu'à une température supérieure au point d'ébullition du fluide 5. Puisque la ventouse 61 est faite de matières qui sont flexibles et résistantes à la haute température, l'herméticité à l'air du système selon la présente invention peut être maintenue tout le temps au moyen de la ventouse 61 malgré que le système fonctionne dans un environnement de haute température. En référence aux figures 8 et 9, le mécanisme de scellement 7 comporte un premier élément de charge 71 appliqué contre la première surface 31 de l'enveloppe 3, un deuxième élément de charge 72 appliqué contre la deuxième surface 34 et pouvant être inséré droit et avec mobilité dans le trou à enchâsser 212 de la plateforme 21, et un dispositif moteur 73 pour conduire respectivement le premier et le deuxième éléments de charge 71, 72. Dans l'exemple de mise en oeuvre préféré, le premier élément de charge 71 et le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 du mécanisme de chasse d'air et de remplissage 6 forme une structure monolithique. Bien sûr, le premier élément de charge 71 et le tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 peuvent être fabriqués séparément et assemblés après. Le premier élément de charge 71 contient une partie d'action 711 encerclant la ventouse 61 et contre la première surface 31 de l'enveloppe 3. Le dessus du deuxième élément de charge 72 est appliqué contre l'enveloppe 3 et est opposé au premier élément de charge 71. Une partie saillante 721 est formée sur la surface supérieure du deuxième élément de charge 72 à l'endroit où il est en contact avec l'enveloppe 3. La partie saillante 721 se trouve en face de l'ouverture 32. Le dispositif moteur 73 comporte un premier cylindre de pression 731 pour pousser le premier élément de charge 71 à avancer vers le deuxième élément de charge 72 et un deuxième cylindre de pression 732 pour pousser le deuxième élément de charge 72 à avancer vers le premier élément de charge 71. Les deux cylindres de pression 731, 732 sont élaborés pour pousser les deux éléments de charge 71, 72 à se déplacer le long d'une direction perpendiculaire à la première 2891171 10 surface 31 de l'enveloppe 3. De l'exemple de mise en oeuvre préféré, les deux cylindres de pression 731, 732 agissent respectivement sur les deux éléments de charge 71, 72 au moyen de la pression de vapeur. Pourtant, dans la forme de mise en oeuvre réalisable, les deux cylindres de pression 731, 732 agissent respectivement sur les deux éléments de charge 71, 72 également au moyen de la pression d'huile, de celle d'eau, de celle de vapeur et d'huile ou du servomoteur. En référence aux figures 6 et 11, un diagramme du processus du système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention est similaire au diagramme du processus connu montré sur la figure 2, mais il existe une petite différence dans la méthode d'exécution. Au cours de l'étape 807, la ventouse 61 et les deux éléments de charge 71, 72 sont appliqués sur une face externe de l'enveloppe 3 et un anneau aspirant 613 s'accroche à la première surface par la pression que produit le premier cylindre de pression 731 sur la ventouse 61 et sur le premier élément de charge 71. En référence aux figures 6, 7 et 12, au cours de l'étape 809, à l'aide du dispositif de pompage d'air 63 pour réduire la pression à l'intérieur du tuyau de chasse d'air et de remplissage 62 et de la cavité 33, le gaz dans la cavité 33 est expulsé, en même temps, l'herméticité à l'air est maintenue grâce au fait que la ventouse 61 se serre contre la première surface 31. En référence aux figures 6 et 13, l'étape 811 consiste à chauffer les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652 jusqu'à 200 C et à prolonger la durée pendant laquelle le fluide 5 reste dans les deux éléments conducteurs de chaleur 651, 652 à l'aide du canal à vapeur 653 afin de vaporiser complètement le fluide 5 après qu'il soit passé par le canal à vapeur 653. L'étape 813 consiste à remplir le fluide 5 par le trou guidant le flux 655 et à faire entrer le fluide 5 vaporisé dans la cavité 33 grâce à une différence de pression. Comme la température de l'enveloppe 3 est beaucoup plus basse que celle des éléments conducteurs de chaleur 651, 652, le fluide 5 vaporisé dans la cavité 33 se fige et adhère aux capillaires 41. En référence aux figures 14 et 15, au cours de l'étape 813, l'unité de mesure 642 contrôle la quantité du fluide 5 à remplir. L'unité de mesure 642 2891171 11 comprend un corps cylindrique 645, un piston 646 pouvant se déplacer et être inséré droit dans le corps cylindrique 645 et un détecteur d'emplacement 647 installé sur le piston 646. Dans l'exemple de mise en oeuvre préféré, le détecteur d'emplacement 647 est un détecteur de pression. Quand une pression externe agit, le détecteur d'emplacement 647 produit un signal. La méthode pour contrôler la quantité du fluide 5 à remplir avec l'unité de mesure 642 comprend les étapes suivantes: Étape 90: fixer le détecteur d'emplacement 647 sur un premier emplacement 648. Les relations entre le premier emplacement 648 et la quantité 10 du fluide 5 à remplir seront décrites plus tard. Étape 91: fermer la première valve 643 du dispositif de remplissage 64 et ouvrir la deuxième valve 644. Étape 92: faire fonctionner le piston 646 avec une source motrice. La source motrice peut être une source de pression d'huile, une source de pression de vapeur, une pompe péristaltique, ou toutes les autres sources de force qui servent à faire déplacer le piston 646 du premier emplacement 648 à un deuxième emplacement 649; suivant le mouvement du piston 646, le fluide 5 est rempli depuis la cuve 641 au corps cylindrique 645. Étape 93: arrêter le piston 646 lorsque le détecteur d'emplacement 647 produit des signaux. En arrivant au deuxième emplacement 649, le détecteur d'emplacement 647 a son dessus contre l'appui 22. Plus la distance entre les deux emplacements 648, 649 est longue, plus la quantité du fluide 5 à remplir dans le corps cylindrique 645 est grande. Au contraire, moins la distance précités est longue, moins sa quantité est grande. Étape 94: fermer la deuxième valve 644 et ouvrir la première valve 643, et exécuter en même temps l'étape 95. Étape 95: pousser le piston 646 à se déplacer du deuxième emplacement 649 au premier emplacement 648. Suivant le mouvement du piston 646, le fluide 5 est rempli du corps cylindrique 645 à l'enveloppe 3 comme ce qui est montré sur la figure 7. Â ce moment, la quantité 2891171 12 du fluide 5 remplie dans le corps cylindrique 645 est la quantité réelle du fluide 5 à remplir. Il est à noter que l'unité de mesure 642 susmentionnée propose une simple méthode exemplative capable de contrôler la quantité du fluide 5 à remplir. Comme au cours de l'étape 809, l'enveloppe 3 est déjà dans un état de pression négative, après que la première valve 643 a été ouverte, le fluide 5 s'écoulera automatiquement vers l'enveloppe 3, ce qui amène l'unité de mesure 642 à produire facilement des bulles. Pourtant, du fait des exigences selon lesquelles la quantité du fluide 5 à remplir doit être précisément contrôlée et les bulles ne doivent pas se produire, l'unité de mesure 642 peut utiliser les cylindres de pression maintenus à haute pression. Lorsque la première valve 643 est ouverte, une différence de pression permet aux cylindres de pression de pousser le piston 646 à se déplacer pour remplir automatiquement l'enveloppe 3 de fluide 5. Une pression négative fournissant moins de pression aux cylindres peut éviter de produire des bulles susceptibles d'affecter la quantité du fluide 5 à remplir. Quand le piston 646 se déplace au premier emplacement 648, la première valve 643 se ferme. Par ailleurs, un objectif du fluide 5 est de résoudre les problèmes d'accumulation du fluide 5 et d'adhérence à la tuyauterie, la quantité du fluide 5 remplie dans la cavité 33 étant en réalité insuffisante; ou lorsque le fluide 5 s'écoule près de l'ouverture 32, le fluide 5 s'accumule et adhère à la tuyauterie, interrompant le processus de remplissage du fluide 5. Cependant, comme le savent les techniciens compétents, quand l'enveloppe 3 est plus épaisse, par exemple 8 mm, les problèmes ci-dessus ne se produiront pas. De plus, le dispositif de vaporisation 65 et l'étape 811 pourront être omis, et le fluide 5 peut être directement rempli au cours de l'étape 813. En référence aux figures 6 et 18, au cours de l'étape 815, les deuxéléments de charge 71, 72 s'accordent pour exécuter une déformation par pression. La déformation par pression consiste à exercer par pression et sous température ambiante une déformation plastique sur la matière brute, mais sans la casser. Une description détaillée de la déformation par pression sera faite dans les trois exemples suivants. Sous les conditions que l'herméticité à l'air soit maintenue comme ce qui a été décrit antérieurement, le premier exemple de 2891171 13 mise en oeuvre de la déformation par pression se sert des cylindres de pression 731, 732 (voir la figure 8) pour pousser les deux éléments de charge 71, 72 à s'approcher l'un de l'autre, et de la partie d'action 711 et de la partie saillante 721 pour comprimer l'enveloppe 3 en déformant deux parties opposées situées respectivement sur la première surface 31 et la deuxième surface 34 de l'enveloppe 3. La partie d'action 711 permet à la partie de la première surface 31 qui couvre l'ouverture 32 de se déformer en étant comprimée vers le bas et vers l'intérieur; tandis que la partie saillante 721 permet à la partie de la deuxième surface 34 qui s'oppose à l'ouverture 32 de se déformer en ayant une forme proéminente vers le haut. La partie saillante 721 comprime encore la partie proéminente vers le centre de l'ouverture 32, en concordance avec la partie déformée vers le bas et vers l'intérieur de la première surface 31, pour sceller complètement l'ouverture 32. En référence à la figure 16, sous les conditions que l'herméticité à l'air soit maintenue comme ce qui a été décrit antérieurement, le deuxième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression se sert seulement du premier cylindre de pression 731 (voir la figure 8) pour ne pousser que le premier élément de charge 71 à se déplacer vers le deuxième élément de charge 72, et de la partie d'action 711 pour comprimer l'enveloppe 3 avec l'appui du deuxième élément de charge 72 de manière à déformer entièrement la partie de l'enveloppe 3 qui se situe sur la première surface 31 et la comprimer vers le centre de l'ouverture 32 afin de la sceller complètement. Il est à noter que, puisque le deuxième élément de charge 72 n'est pas en fonction, la partie saillante 721 du deuxième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression peut être omise. Par ailleurs, un objectif du deuxième exemple de mise en oeuvre est d'amener seulement le premier élément de charge 71 à se déplacer, la pression nécessaire est donc plus petite, de sorte que le deuxième exemple de mise en oeuvre convient surtout à une enveloppe 3 d'une épaisseur réduite. En référence à la figure 17, sous les conditions que l'herméticité à l'air soit maintenue comme ce qui a été décrit antérieurement, le troisième exemple de mise en oeuvre de la déformation par pression se sert seulement du deuxième cylindre de pression 732 (voir la figure 8) pour n'amener que le deuxième 2891171 14 élément de charge 72 à se déplacer vers le premier élément de charge 71, et de la partie saillante 721 pour comprimer l'enveloppe 3 avec l'appui de la partie d'action 711 de manière à permettre à la partie de la deuxième surface 34 qui s'oppose à l'ouverture 32 de se déformer entièrement et d'être comprimée vers le centre de l'ouverture 32 pour la sceller. De plus, un objectif du troisième exemple de mise en oeuvre est de pousser seulement le deuxième élément de charge 72 à se déplacer, du fait qu'elle le point convexe occupe une toute petite place, la pression requise est plus forte, de sorte que le troisième exemple de mise en oeuvre convient spécialement à une enveloppe 3 épaisse. En référence aux figures 6 et 17, au cours de l'étape 817, pour que l'ouverture 32 arrive à rester complètement hermétique et pour toujours, la technique d'assemblage par points ou celle de soudure peuvent être appliquées. La technique d'assemblage par points utilise de la résine époxyde, du gel de silice, ou du gel UV appliqué sur l'ouverture 32 pour arriver à une herméticité à l'air permanente. Une technique de soudure utilise du gaz pour souder l'ouverture 32. Une autre technique de soudure utilise une machine de soudure à ultrasons ou une machine d'usinage par laser pour souder l'ouverture 32. Comme le savent les techniciens compétents, les technique de soudure au métal ne sont pas limitées aux techniques ci-dessus. Les techniques susmentionnées sont des exemples préférés, mais les autres n'en sont pas exclues. Par ailleurs, l'étape 817 peut être indépendante du système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention et être réalisée par les mécanismes et techniques de soudure modernes pour ainsi résoudre les problèmes courants tels que consommer trop d'énergie et accélérer tout le processus de fabrication. En résumé, le système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention se sert de la ventouse 61 capable de maintenir l'herméticité à l'air lors de la chasse d'air afin d'améliorer l'inconvénient que l'application de la soudure ou de l'assemblage au niveau d'une liaison n'assure pas l'herméticité à l'air. À la différence du tuyau d'acier 14 qui est coupé ou reste sur l'enveloppe 3, la ventouse 61 peut être réutilisée après que la déformation par pression ait été faite. De plus, le système de fabrication de tube à chaleur selon la présente invention développe un processus de scellage par la déformation par pression en concordance avec l'ouverture 32 formée sur une surface plane, pour surmonter l'inconvénient que l'herméticité à l'air ne peut pas être maintenue après qu'une force de serrage réalisée par le dispositif de serrage a été enlevée. Par conséquent, le système de fabrication de tube à chaleur selon la présente plateforme corps trou à enchâsser enveloppe première surface ouverture deuxième surface mécanisme de chasse d'air et de remplissage ventouse dispositif de vaporisation premier élément conducteur de chaleur deuxième élément conducteur de chaleur canal à vapeur bande de scellement hermétique trou guidant le flux trou de fonctionnement 7 mécanisme de scellement 71 premier élément de charge 72 deuxième élément de charge 721 partie saillante 73 dispositif moteur 731 premier cylindre de pression 732 deuxième cylindre de pression invention est assurément capable d'atteindre les objectifs et l'invention. Références numériques: (D'après la figure 8 selon la présente invention) 21 211 212 3 31 32 34 6 61 65 651 652 653 654 655 656 les résultats de 2891171 16
Dans ce système, l'enveloppe (3) comprend une cavité (33), une première surface (31) substantiellement plane, une deuxième surface (34) opposée à la première surface (31) et une ouverture (32) aménagée sur la première surface (31) communiquant avec la cavité (33). Le système comporte une ventouse (61) montée sur l'ouverture (32), un premier élément de charge (71) mis contre la première surface (31) et entourant la ventouse (61), un deuxième élément de charge (72) mis contre la deuxième surface (34), un dispositif de pompage d'air (63) pour chasser l'air dans la cavité (33) par la ventouse (61), un dispositif de remplissage (64) pour remplir la cavité (33) de fluide (5) par la ventouse (61) et un dispositif moteur (73) pour amener les éléments (71, 72) à s'approcher l'un de l'autre afin de comprimer l'enveloppe (3) et sceller la cavité (33).
1. Système de fabrication de tube à chaleur pour chasser l'air d'une enveloppe creuse (3), remplir cette enveloppe (3) de fluide (5) et exécuter un processus de scellement de manière à former un tube à chaleur, caractérisé en ce que l'enveloppe (3) comprend une cavité (33), une première surface (31) substantiellement plane, une deuxième surface (34) opposée à la première surface (31) et une ouverture (32) faite sur la première surface (31) communiquant avec la cavité (33) ; et en ce que le système de fabrication de tube à chaleur comporte: - une ventouse (61) montée sur l'ouverture (32) qui comporte une partie déformable (611) et un trou de passage (612) dans la partie précitée, un anneau aspirant (613) formé au niveau du bord externe de la partie déformable (611) pour s'accrocher à la première surface (31) ; - un premier élément de charge (71) appliqué contre la première surface 15 (31) et entourant la ventouse (61) ; - un deuxième élément de charge (72) appliqué contre la deuxième surface (34) ; - un dispositif de pompage d'air (63) pour chasser l'air dans la cavité (33) par la ventouse (61) ; - un dispositif de remplissage (64) pour remplir la cavité (33) de fluide (5) par la ventouse (61) ; et un dispositif moteur (73) pour amener le premier et le deuxième éléments de charge (71, 72) à s'approcher l'un de l'autre afin de comprimer l'enveloppe (3) et sceller la cavité (33). 2. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que la ventouse (61) est faite de gel de silice. 3. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage comporte une unité de mesure (642) servant à mesurer la quantité du fluide (5) à remplir. 4. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 3, caractérisé en ce que l'unité de mesure (642) comprend: - un corps cylindrique (645) ; 2891171 17 - un piston mobile (646) pouvant être partiellement inséré dans le corps cylindrique (645) ; et - un détecteur de déplacement (647) installé sur le piston (646) pour détecter le déplacement du piston (646) contre le corps cylindrique (645). 5. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (64) comporte un dispositif de vaporisation 65 pour vaporiser le fluide (5). 6. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de vaporisation (65) comprend un premier élément conducteur (651) et un deuxième élément conducteur (652) de chaleur et que les éléments conducteurs de chaleur (651, 652) forment un canal à vapeur (653) destiné au fluide (5) vaporisé. 7. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 6, caractérisé en ce que le canal à vapeur (653) se présente sous forme de serpentin. 8. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif de vaporisation (65) comporte en plus une bande de scellement hermétique (654) placée entre les deux éléments conducteurs (651, 652). 9. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (64) comporte également un tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) inséré dans le trou de passage (612) et en ce que le tuyau (62) communique avec la cavité (33), le dispositif de remplissage (64) et le dispositif de pompage d'air (63). 10. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le premier élément de charge (71) comprend une partie d'action (711) encerclant la ventouse (61) et en ce qu'un bout de la partie d'action (711) est contre la première surface (31). 11. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce qu'une partie saillante (721) est formée à la surface supérieure du deuxième élément de charge (72) à l'endroit où l'enveloppe (3) est destinée à être appliquée. 2891171 18 12. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un premier cylindre de pression 731 pour amener le premier élément de charge (71) à avancer vers le deuxième élément de charge (72) de manière à comprimer l'enveloppe (3). 13. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un deuxième cylindre de pression (732) pour amener le deuxième élément de charge (72) à avancer vers le premier élément de charge (71) de manière à comprimer l'enveloppe (3). 14. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un premier et un deuxième cylindres de pression (731, 732) pour amener respectivement le premier et le deuxième éléments de charge (71, 72) à s'approcher l'un de l'autre de manière à comprimer l'enveloppe (3). 15. Système de fabrication de tube à chaleur selon les 12, 13 ou 14, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression d'huile. 16. Système de fabrication de tube à chaleur selon les 12, 13 ou 14, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression d'eau. 17. Système de fabrication de tube à chaleur selon les 12, 13 ou 14, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression de vapeur. 18. Système de fabrication de tube à chaleur selon les 12, 13 ou 14, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne en utilisant un servomoteur. 19. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 1, caractérisé en ce que le système comporte en outre une plateforme (21) pour porter l'enveloppe (3), en ce que la plateforme (21) est composée d'un corps (211) et un trou à enchâsser (212) formé dans le corps (211), et en ce que le deuxième élément de charge (72) peut être enchâssé avec mobilité dans le trou à enchâsser (212). 20. Système de fabrication de tube à chaleur selon la 19, caractérisé en ce que la plateforme (21) est un convoyeur. 2891171 19 (21). Mécanisme de remplissage et de chasse d'air de tube à chaleur 6 pour chasser l'air et remplir le fluide dans l'enveloppe d'un tube à chaleur, caractérisé en ce que l'enveloppe (3) comprend une cavité (33), une première surface (31) substantiellement plane, une deuxième surface (34) opposée à la première surface (31) et une ouverture (32) faite sur la première surface (31) communiquant avec la cavité (33) ; et en ce que le mécanisme de remplissage et de chasse d'air de tube à chaleur (6) comporte: - une ventouse (61) montée sur l'ouverture (32) qui comporte une partie déformable (611) et un trou de passage (612) dans la partie précitée, un anneau aspirant (613) formé au niveau du bord externe de la partie déformable (611) pour adhérer à la première surface (31) ; - un dispositif de remplissage (64) pour remplir la cavité (33) de fluide (5) par la ventouse (61) ; et - un dispositif de pompage d'air (63) pour chasser l'air dans la cavité (33) 15 par la ventouse (61). 22. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la (21), caractérisé en ce que la ventouse (61) est faite de gel de silice. 23. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon 20 la (21), caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (64) comporte une unité de mesure (642) servant à mesurer la quantité du fluide (5) à remplir. 24. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la 23, caractérisé en ce que l'unité de mesure (642) comprend un 25 corps cylindrique (645) ; un piston mobile (646) pouvant être partiellement inséré dans le corps cylindrique (645) ; et un détecteur d'emplacement installé sur le piston (646) pour détecter le déplacement du piston (646) contre le corps cylindrique (645). 25. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la (21), caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (64) comporte un dispositif de vaporisation (65) pour vaporiser le fluide (5). 2891171 20 26. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la 25, caractérisé en ce que le dispositif de vaporisation (65) comprend un premier élément conducteur (651) et un deuxième élément conducteur (652) de chaleur et que les éléments conducteurs de chaleur (651, 652) forment un canal à vapeur (653) destiné au fluide (5) vaporisé. 27. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la 26, caractérisé en ce que le canal à vapeur (653) se présente sous la forme d'un serpentin. 28. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la 26, caractérisé en ce que le dispositif de vaporisation (65) comporte en plus une bande de scellement hermétique (654) placée entre les deux éléments conducteurs de chaleur (651, 652). 29. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la (21), caractérisé en ce que le dispositif de remplissage (64) comporte également un tuyau de chasse d'air et de remplissage (62) inséré dans le trou de passage (612) et en ce que le tuyau (62) communique avec la cavité (33), le dispositif de remplissage (64) et le dispositif de pompage d'air (63). 30. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la (21), caractérisé en ce que le mécanisme (6) comporte en outre une plateforme (21) pour porter l'enveloppe (3). 31. Mécanisme de remplissage et chasse d'air de tube à chaleur selon la 30, caractérisé en ce que la plateforme (21) est un convoyeur. 32. Mécanisme de scellement de tube à chaleur 7 pour sceller l'enveloppe (3) d'un tube à chaleur dans un environnement vide d'air, caractérisé en ce que l'enveloppe (3) comprend une cavité (33), une première surface (31) substantiellement plane, une deuxième surface (34) opposée à la première surface (31) et une ouverture (32) aménagées sur la première surface (31) communiquant avec la cavité (33) ; et en ce que le mécanisme de scellement de tube à chaleur (7) comporte: - un premier élément de charge (71) appliqué contre la première surface (31) et entourant une ventouse (61) montée sur l'ouverture (32) ; - un deuxième élément de charge (72) appliqué contre la deuxième surface (34) ; et 2891171 21 - un dispositif moteur (73) pour conduire le premier et le deuxième éléments de charge (71, 72) à s'approcher l'un de l'autre afin de comprimer l'enveloppe (3) et sceller la cavité (33). 33. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 32, caractérisé en ce que le premier élément de charge (71) comprend une partie d'action (711) encerclant la ventouse (61) et en ce qu'un bout de la partie d'action (711) est appliqué contre la première surface (31). 34. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 32, caractérisé en ce qu'une partie saillante (721) est formée sur la surface supérieure du deuxième élément de charge (72) à l'endroit où il est en contact avec l'enveloppe (3). 35. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 32, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un premier cylindre de pression (731) pour pousser le premier élément de charge (71) à avancer vers le deuxième élément de charge (72) de manière à comprimer l'enveloppe (3). 36. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 34, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un deuxième cylindre de pression (732) pour pousser le deuxième élément de charge (72) à avancer vers le premier élément de charge (71) de manière à comprimer l'enveloppe (3). 37. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 34, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) comporte un premier et un deuxième cylindres de pression (731, 732) pour pousser respectivement le premier et le deuxième éléments de charge (71, 72) à s'approcher l'un de l'autre de manière à comprimer l'enveloppe (3). 38. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon les 35, 36 ou 37, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression d'huile. 39. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon les 35, 36 ou 37, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression d'eau. 2891171 22 40. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon les 35, 36 ou 37, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne au moyen de pression de vapeur. 41. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon les 5 35, 36 ou 37, caractérisé en ce que le dispositif moteur (73) fonctionne en utilisant un servomoteur. 42. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 32, caractérisé en ce que le mécanisme (7) comporte encore une plateforme (21) pour porter l'enveloppe (3), que la plateforme (21) est composée d'un corps (211) et un trou à enchâsser (212) formé dans le corps (211) et que le deuxième élément de charge (72) peut être enchâssé avec mobilité dans le trou à enchâsser (212). 43. Mécanisme de scellement de tube à chaleur selon la 42, caractérisé en ce que la plateforme (21) est un convoyeur.
B,F,G
B23,F28,G06
B23P,F28D,G06F
B23P 15,F28D 15,G06F 1
B23P 15/26,F28D 15/04,G06F 1/20
FR2899093
A1
LENTILLE INTRAOCULAIRE REFRACTIVE DE CHAMBRE ANTERIEURE, NOTAMMENT POUR OEIL PHAQUE.
20,071,005
La présente invention concerne le domaine des implants ou lentilles intraoculaires (LIO), et plus particulièrement des lentilles intraoculaires réfractives de chambre antérieure, notamment pour oeil phaque, c'est-à-dire celui qui possède son cristallin naturel. Les problèmes réfractifs ou amétropies de l'oeil concernent d'abord la myopie, l'hypermétropie et l'astigmatisme. Ces défauts visuels peuvent être corrigés par le port de lunettes ou de lentilles de contact, la photo-ablation au laser du stroma cornéen, également appelé LASIK (à savoir laser in situ keratomileusis), la photo-kératectomie réfractive (PKR), l'implantation de lentilles intraoculaires réfractives ou d'anneaux intracornéens. La presbytie concerne quasiment toute la population à partir de 45 ans. Elle résulte de la perte de l'accommodation du cristallin naturel provoquée par le vieillissement de certains tissus oculaires, et notamment le corps ciliaire. Elle se traite par les mêmes moyens que les problèmes réfractifs. Toutefois, l'utilisation de lunettes ou de lentilles intraoculaires est le traitement de choix. Il existe néanmoins des lentilles intraoculaires destinées à corriger tant des problèmes réfractifs, tels que la myopie, l'hypermétropie et/ou l'astigmatisme que la presbytie. Il y a plusieurs catégories de lentilles intraoculaires réfractives pour oeil phaque (voir JL Alio "Advances in Phakic Intraocular Lenses: Indication, Efficacy, Safety and New Design", Ophthalmology 2004, 15:305-357) où sont cités les implants intraoculaires à fixation irienne, les implants intraoculaires pré-cristalliniens et les implants de chambre antérieure à fixation ou support dans l'angle irido-cornéen. L'implantation des lentilles intraoculaires à fixation irienne s'avère délicate et implique des incisions cornéennes relativement importantes, avec les inconvénients notamment post-opératoires bien connus. Les implants pré-cristalliniens sont toujours assez controversés, notamment par crainte du risque de cataracte prématurée induit par le contact entre l'implant pré-cristallinien et le cristallin. On peut distinguer deux générations d'implants d'oeil phaque de chambre antérieure à fixation ou support dans l'angle irido-cornéen. Les implants de la première génération étaient réalisés principalement en matériau rigide, tel que du PMMA. Le premier implant d'oeil phaque de chambre antérieure et donc de cette première génération était celui de Dr Baikoff, brevet US N 5.071.432, commercialisé sous la dénomination ZB. Parmi les implants de cette première génération, est également connu l'implant d'oeil phaque de chambre antérieure supporté dans l'angle irido-cornéen, commercialisé sous la marque NUVITA et réalisé entièrement en PMMA. Comme toutes lentilles intraoculaires, celles-ci comportent une optique et deux ou plusieurs éléments haptiques en forme d'anse qui entrent en contact avec l'angle irido-cornéen. De tels implants présentent l'inconvénient majeur, à savoir une force d'appui trop importante des haptiques dans l'angle irido-cornéen, qui peut provoquer une hypertonie intraoculaire et même un glaucome à angle ouvert. La présente invention est plus particulièrement concernée par la seconde génération d'implants d'oeil phaque pour chambre antérieure, c'est-à-dire des lentilles intraoculaires de chambre antérieure réalisées principalement ou exclusivement en matériau souple. L'avantage des lentilles intraoculaires de chambre antérieure de ce type est qu'elles peuvent être pliées ou enroulées pour pouvoir passer à travers de petites incisions cornéennes, et éviter de générer une force d'appui trop importante dans l'angle irido-cornéen. Les haptiques sont angulées antérieurement, de sorte que l'optique et plus particulièrement le pôle antérieur de celle-ci se trouvent avancés vers la surface postérieure de la cornée, et notamment les cellules endothéliales. Il existe donc un risque de contact et une perte de densité cellulaire endothéliale centrale de la cornée. Une lentille intraoculaire de chambre antérieure phaque de ce type est décrite dans la demande de brevet PCT déposée le 1 er avril 2003 et publiée sous le numéro WO 2003/089958. En outre, la partie haptique comporte une rampe s'étendant de part et d'autre de la partie optique à l'extrémité de laquelle se trouve une poutre arquée dont le bord extérieur est concave. A chaque extrémité de la poutre se trouve une zone d'appui ou pied destiné(e) à entrer en contact dans l'angle irido-cornéen. Par la configuration arquée de cette poutre, des surpressions peuvent se développer au niveau d'une ou plusieurs des zones d'appui, dues notamment au contour annulaire de l'angle irido-cornéen qui est rarement un cercle parfait mais plus ou moins ovale et peut comporter d'autres irrégularités de contour. De même, le choix du diamètre de l'implant est difficile étant donné les incertitudes des chirurgiens quant au diamètre réel de l'angle irido-cornéen habituellement déterminé par simple approximation à partir des valeurs de blanc à blanc ("white-to-white"). Un second exemple de lentille intraoculaire de chambre antérieure d'oeil phaque commercialisé sous la marque ICARE par la société Cornéal et présenté au Congrès de ESCRS du 6 au 10 septembre 2003 (RéfleXions Ophtalmologiques d'octobre 2003). Cette lentille monobloc est fabriquée à partir d'un polymère acrylique hydrophile (25 % de teneur en eau). La partie haptique comporte quatre pieds, ou zones d'appui, indépendants à large base, chacun d'eux étant connecté à un pont s'étendant radialement vers l'extérieur associé à une charnière avec une surface d'appui de 0,50 mm s'étendant sur un segment du cercle au diamètre hors tout de l'implant et destinés à réduire la pression des points d'appui sur l'angle irido-cornéen. La partie haptique est angulée sensiblement dans la continuité de la courbure de la partie optique afin de créer une voussure antérieure de sorte que le pôle de la surface antérieure de l'optique avance vers la cornée avec le risque de contact avec les cellules endothéliales. La configuration de la face antérieure de l'iris varie entre une surface sensiblement plane à des formes plus ou moins convexes ou bombées vers l'avant. La variation de la configuration de la surface antérieure de l'iris n'a jamais été prise en considération dans les implants de chambre antérieure pour oeil phaque alors qu'elle est susceptible d'affecter le positionnement et la stabilité de l'implant dans l'angle irido-cornéen. L'objet de l'invention est de pourvoir une lentille intraoculaire de chambre antérieure pour oeil phaque qui évite, ou en tout cas réduit, des inconvénients des lentilles intraoculaires de l'état de la technique. Selon la présente invention, est pourvue une lentille intraoculaire réalisée principalement ou entièrement en matière souple et comprenant un corps ayant une partie optique et une partie haptique, la partie haptique comprenant une pluralité d'éléments haptiques conformés pour être maintenus en contact avec l'angle irido-cornéen. Sa partie haptique est conformée pour que sa surface postérieure puisse rester en contact avec la face antérieure de l'iris. Contrairement à la pratique habituelle de l'état de la technique où la partie haptique est maintenue à distance de l'iris et plus particulièrement de la surface antérieure de celui-ci, la lentille intraoculaire selon l'invention permet le contact entre la partie haptique et la surface antérieure de l'iris. Parmi les avantages de la lentille intraoculaire selon l'invention et le fait qu'en se maintenant en contact avec la surface antérieure de l'iris, la partie optique reste relativement éloignée de la cornée. Un autre avantage de la lentille intraoculaire selon l'invention est que la partie haptique peut s'adapter à la forme de la surface antérieure de l'iris qui varie entre des formes sensiblement planes et plus ou moins convexes ou bombées vers l'antérieure. La force appliquée par l'iris contre l'implant est très faible mais suffisante pour que la partie haptique s'adapte à la forme de la surface antérieure de l'iris. Il n'en résulte aucune gêne lors de la dilatation ou contraction de l'iris, ni lors de l'accommodation du cristallin, l'iris étant simplement très légèrement serré entre le cristalloïde et l'implant intraoculaire. Selon un autre aspect de l'invention, la partie haptique comporte de part et d'autre de la partie optique une articulation transversale par rapport à l'axe longitudinal de la partie haptique. De ce fait, la partie haptique qui se trouve au-delà de l'articulation transversale peut s'adapter à la forme de la surface antérieure de l'iris correspondant. Selon une caractéristique préférée, chacune des articulations transversales est constituée par une zone de résistance mécanique réduite et par exemple de section réduite, telle que définie par une rainure s'ouvrant antérieurement. En variante, la zone de résistance mécanique réduite comporte une pluralité d'ouvertures alignées transversalement dans la partie haptique. De préférence, chacun des éléments haptiques a des pieds articulés autour d'un axe parallèle à celui de la partie optique. Chacun de ces pieds est articulé indépendamment des autres. Selon une forme de réalisation de l'invention, les éléments haptiques ont un bord de contact courbe dont l'étendue de contact est supérieure à 1 mm. Selon une forme de réalisation, la partie haptique présente une angulation vers l'antérieure inférieure à 15 , de préférence inférieure à 7 , voire entre environ o à 2 . Selon un forme de réalisation, les pieds ont un bord de contact courbe conformée pour obtenir sensiblement la même étendue de contact entre ce bord et l'angle irido-cornéen, quelle que soit la position angulaire de l'élément haptique. Les caractéristiques et les avantages de l'invention ressortiront de la description de formes de réalisation données à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de face et d'un côté d'une lentille intraoculaire de chambre antérieure pour oeil phaque, conformément à une forme de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue de face de la lentille intraoculaire de la figure 1, les quatre pieds de la partie haptique à l'état de repos étant sensiblement tangents d'un cercle ; - la figure 3 est une vue de face analogue à celle de la figure 2 pour une d'une lentille intraoculaire selon une seconde forme de réalisation; - la figure 4 est une vue de face de la lentille intraoculaire des figures 1 et 2 pour illustrer différentes positions des pieds des haptiques en fonction du diamètre de l'angle irido-cornéen ; -la figure 5 est une vue en section sur l'axe de symétrie de la lentille intraoculaire de la figure 1, la partie optique concave-convexe ayant une vergence 20 négative ; - la figure 6 est une vue en section sur l'axe de symétrie de la lentille intraoculaire de la figure 1, la partie optique concave-convexe ayant une vergence positive ; - la figure 7 est une vue en section correspondant à celle de la figure 6 où la 25 lentille intraoculaire est implantée dans la chambre antérieure de l'oeil dont la surface antérieure de l'iris est sensiblement plane ; et - la figure 8 est une vue section correspondant à celle de la figure 6 où la lentille intraoculaire est implantée dans la chambre antérieure de l'oeil dont la surface antérieure de l'iris est plus ou moins convexe ou bombée. 30 La lentille intraoculaire de chambre antérieure pour oeil phaque illustrée comprend comme toute lentille intraoculaire une partie optique 10 une partie haptique 20 qui comporte au moins deux éléments haptiques 21 et tel qu'illustré, deux éléments haptiques. Dans ce cas, l'axe de symétrie de la lentille intraoculaire passe par la partie optique 10 et les éléments haptiques 21. La lentille intraoculaire est de préférence réalisée entièrement ou principalement en matériau souple et notamment en matériau souple hydrophile, tel que polymère ou copolymère acrylique. En variante, la lentille intraoculaire est réalisée en matériau souple hydrophobe, tel que silicone. Bien que la réalisation en une seule pièce soit préférée, la présente lentille intraoculaire peut être réalisée en plusieurs composants assemblés, et notamment la partie optique et la partie haptique de manière connue en soi. De même, la présente lentille peut comporter des parties en matériau rigide, tout en permettant de la plier ou de l'enrouler pour pouvoir être introduite dans une incision cornéenne ou scléro-cornéenne de petite taille, c'est-à-dire de l'ordre de 3 mm. Les parties en matériau rigide peuvent être obtenues par modification sélective, conformément aux enseignements de la demande de brevet européen EP1.003.446. La partie optique 10 est de préférence concave-convexe, la face antérieure 12, 12A étant convexe et la face postérieure 11, 11A concave, de sorte à éviter tout contact intempestif entre la face postérieure de l'optique et le cristallin (CR) à travers la pupille au centre de l'iris (IR), voir figures 7 et 8. Cette configuration d'optique permet la réalisation des optiques à vergence négative (voir figure 5) de -6 à -24 dioptries par exemple, pour la correction de la myopie et des optiques à vergence positive entre, par exemple, +3 et +9 dioptries pour la correction de l'hypermétropie. Pour l'ensemble de la famille de vergence négative, la face postérieure 11, 11A concave a le même rayon de courbure invariable, à savoir de l'ordre de 4 à 5 mm. De même, le diamètre de la partie optique pour la vergence négative jusqu'à environ 14 dioptries et des vergences positives est de préférence d'environ 6 mm alors que pour les vergences négatives supérieures à environ -18 dioptries, le diamètre de la partie optique est de préférence inférieur, par exemple 5,5 mm. La partie optique 10 peut être monofocale ou multifocale comportant une zone centrale de vision de loin et au moins une zone annulaire pour la vision de près (non illustrée). Par exemple, la partie optique peut comporter une portion centrale ayant une vergence entre -10 et +10 dioptrie une partie annulaire périphérique ayant une addition entre +2 et +5 dioptrie, telle que décrite dans le document EP 1.200.020. De même, la partie optique 10 peut être corrigée pour réduire des aberrations sphériques ou autres, notamment celles positives de la cornée (CO) et celles négatives du cristallin (CR). La partie optique 10 comporte l'optique proprement dite entourée d'une zone annulaire 13 et de largeur variable en fonction de la correction qui s'étend tout autour et qui n'a pas pour autant de fonction optique. La partie haptique 20 comporte deux éléments haptiques de type plat avec au moins un, et en pratique deux, pieds 30 susceptibles de constituer des zones d'appui avec l'angle irido-cornéen. Ces éléments haptiques 21 s'étendent radialement entre la zone annulaire 13 et les pieds situés à proximité de leur bord libre. Chaque élément haptique de type plat comporte une plaque intermédiaire 22 dont la largeur transversale est suffisamment large et épaisse pour assurer une bonne stabilité de la lentille une fois implantée, empêchant ainsi tout vrillage. Tel qu'illustré, la plaque intermédiaire quadrilatérale 22 a une forme générale trapézoïdale, dont la grande base, concave, jouxte la zone annulaire 13 de la partie optique 10 et la petite base radialement éloignée de la partie optique est également concave telle qu'illustrée. Les bords latéraux 25 de la plaque intermédiaire 22 convergent en s'éloignant de l'optique. II va de soi que la forme générale de la plaque intermédiaire 22 peut être différente, par exemple les bords latéraux 25 pouvant être plus ou moins parallèles et le bord externe droit 27, voire légèrement concave 26. Selon la forme de réalisation illustrée, chaque pied 30 est articulé à la plaque intermédiaire 22. De préférence, la zone d'articulation 33 est définie par un pont ou charnière d'épaisseur réduite mais d'autres formes d'articulation peuvent être adoptées. Les pieds 30 ont une position de repos déployée où leur zone d'appui se trouve sur un cercle correspondant au diamètre hors tout de la lentille intraoculaire. En fonction du diamètre de l'angle irido-cornéen ou plus exactement de la position de chaque portion de l'angle irido-cornéen par rapport à son centre géométrique, le pied 30 est plus ou moins rabattu contre la force élastique du pont ou de la charnière 33 sollicitant le pied vers sa position déployée. La figure 4 montre une lentille intraoculaire dont les quatre pieds ont chacun une position différente, et ce à titre d'illustration. On note donc que le pied en haut à droite est sensiblement dans sa position déployée et tangente au cercle du plus grand diamètre. Le pied en bas à droite adopte une position intermédiaire tangente au cercle du deuxième plus petit diamètre. Le pied en bas à gauche est moins replié que le précédent et tangent au cercle du deuxième plus grand diamètre. Enfin, le pied en haut à gauche est replié presqu'aux limites déterminées par le bord latéral adjacent de la plaque de l'élément haptique et est tangent sur le cercle du plus petit diamètre. On comprend que la position de repli maximum peut être déterminée par le contact entre le pied et le bord transversal de la plaque intermédiaire correspondante. Etant donné que chaque pied a sa propre articulation indépendante, la position de chaque pied s'ajuste indépendamment des autres, de sorte que la position angulaire de chaque pied autour de sa charnière 33 dépend uniquement de la distance de la portion de l'angle irido- cornéen de son centre géométrique. On obtient ainsi un positionnement parfaitement adapté à chaque angle irido-cornéen et une excellente stabilité de la lentille implantée et distribution radiale des forces d'appui. Chaque pied comporte un bord externe de contact courbe 32 et un bord interne 31, par exemple rectiligne. C'est ce bord interne qui se rapproche du bord latéral de la plaque correspondante en fonction du repli du pied. Le bord de contact courbe 32 est conformé pour obtenir sensiblement la même étendue de contact entre lui et l'angle irido-cornéen, et ce quelle que soit la position angulaire du pied. Ce bord de contact courbe a donc la forme générale d'une came. La face antérieure de chaque pied est oblique de sorte que l'épaisseur de chaque pied diminue d'une arête 31A sensiblement parallèle au bord interne 31 vers le bord de contact courbe 31 dont l'épaisseur est d'environ 0,10 mm. Chacun des éléments haptiques est angulé légèrement antérieurement. L'angulation vers l'antérieure est inférieure à 15 et de préférence inférieure à 7 et en pratique entre 0 et 2 . Selon la présente invention, la partie haptique peut s'adapter à la configuration de surface antérieure de l'iris qui peut varier entre une surface sensiblement plane et une surface plus ou moins convexe ou bombée. A cette fin, chaque élément haptique comporte une articulation s'étendant dans un sens transversal à l'axe longitudinal ou à l'axe de symétrie de la lentille intraoculaire. En pratique, cette articulation est disposée plus près de la partie optique que des pieds et s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'implant intraoculaire. Chaque articulation transversale 28 est définie par une zone de résistance mécanique réduite et dans la présente forme de réalisation, une zone d'épaisseur réduite. Tel qu'illustré, cette zone d'épaisseur réduite est une rainure 29 s'étendant d'un bord latéral à l'autre de la plaque intermédiaire 22. La section de cette rainure 29 peut être en U à fond plat, en U à fond arrondi tel qu'illustré ou encore en V. Quelle que soit la section de la rainure 29, celle-ci s'ouvre antérieurement. Dans la forme de réalisation des figures 1, 2 et 4 à 8, la rainure 29 est rectiligne et elle s'ouvre de part et d'autre sur les bords latéraux 25. Le bord intérieur de la rainure 29 est sensiblement tangent à la zone annulaire. Dans la variante illustrée à la figure 3, l'articulation transversale 28A comprend une zone d'épaisseur réduite 29A qui s'étend entre la périphérie externe de la zone annulaire 13 et au rebord arqué s'étendant transversalement entre les bords latéraux 25 et divisant ainsi en deux la plaque 22 en une portion interne d'épaisseur réduite et en une portion externe d'épaisseur plus importante. Que l'articulation transversale 29 soit illustrée à la figure 1 ou celle 29A illustrée à la figure 3, la ligne de pliage ou de plicature s'étendra sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinale de symétrie de l'implant et sensiblement au milieu de l'articulation transversale concernée. En variante, la zone d'épaisseur réduite est remplacée par une zone plus souple que le reste de la plaque intermédiaire 22 afin de définir l'articulation. Cette variante peut être réalisée conformément à la technologie décrite dans le document EP1.003.446. Quoi qu'il en soit, grâce à cette zone de résistance mécanique réduite, l'inclinaison de la plaque située au-delà de l'articulation peut varier par rapport au plan général de la partie optique. Le présent implant intraoculaire de chambre antérieure pour oeil phaque peut s'accommoder à différentes configurations de la surface antérieure de l'iris entre une configuration sensiblement plane dans un plan perpendiculaire à l'axe optique de l'implant à des configurations plus ou moins convexes ou bombées antérieurement. La force appliquée par l'iris contre l'implant est très faible mais suffisante pour que la partie haptique s'adapte à la forme de la surface antérieure de l'iris. Il n'en résulte aucune gêne lors de la dilatation ou contraction de l'iris, ni lors de l'accommodation du cristallin (CR) où l'iris (IR) sera très légèrement serré entre le cristalloïde et l'implant intraoculaire. S'agissant d'un implant réalisé principalement ou entièrement en matériau souple, il peut être plié ou enroulé de sorte à permettre une introduction par une incision de petite taille, par exemple de 3 mm. De préférence, la présente lentille sera enroulée ou pliée autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'implant. Sa configuration permet également d'utiliser un injecteur du type connu, et notamment celui décrit dans la demande de brevet français publiée sous le N 2.833.154 et commercialisée sous la marque RTU par la société loltech. Une fois introduite dans la chambre antérieure, la lentille intraoculaire est positionnée de sorte que les pieds 30 entrent en appui dans l'angle irido-cornéen, chacun des pieds 30 adoptant une position de repli correspondant à la distance entre la portion de contact de l'angle irido-cornéen et son centre géométrique. Du fait de la zone de résistance mécanique réduite, la partie de la plaque haptique peut s'incliner de sorte à s'adapter à la surface antérieure de l'iris, qu'elle soit plate ou plus ou moins convexe ou bombée. Le pôle de la face antérieure 12, 12A de la partie optique 10 reste bien espacé des cellules endothéliales de la cornée (CO) sans pourtant qu'il y ait risque de contact entre la face postérieure concave 11 de la partie optique et le cristallin (CR). Selon une forme de réalisation non illustrée, chacun des éléments haptiques comporte des pieds, chaque pied ayant un rebord extérieur adapté à être en contact avec l'angle irido-cornéen et des brins de faible épaisseur attachés aux extrémités du rebord, une fenêtre étant définie par le rebord et les brins, les brins étant déformables pour s'adapter au contour de l'angle irido-cornéen. Selon une forme de réalisation non illustrée, chacun des éléments haptiques comporte des pieds associés par paire, un brin attaché à chacun des pieds d'une paire assure la position de repos de la paire de pieds et une articulation pour chacun des pieds autour d'un axe parallèle à l'axe de la partie optique. Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ni aux matériaux préférés, mais englobe au contraire toutes variantes de structures et configurations et de matériaux compatibles avec les objets de la présente invention.5
Lentille intraoculaire réfractive de chambre antérieure pour oeil phaque, du type réalisé principalement en matière souple et comprenant un corps ayant une partie optique (10) et une partie haptique (20), la partie haptique comprenant une pluralité d'éléments haptiques (21) adaptés à être supportés dans l'angle irido-cornéen, la partie haptique étant conformée pour que sa surface postérieure reste en contact avec la face antérieure de l'iris et la partie haptique (20) et comportant de préférence de part et d'autre de la partie optique (10) une articulation transversale par rapport à l'axe longitudinal de la partie haptique.
1. Lentille intraoculaire réfractive de chambre antérieure pour oeil phaque, du type réalisé principalement en matière souple et comprenant un corps ayant une partie optique (10) et une partie haptique (20), la partie haptique comprenant une pluralité d'éléments haptiques (21) adaptés à être supportés dans l'angle irido-cornéen, caractérisée en ce que la partie haptique est conformée pour que sa surface postérieure reste en contact avec la face antérieure de l'iris. 2. Lentille intraoculaire réfractive selon la 1, caractérisée en ce que la partie haptique (20) comporte de part et d'autre de la partie optique (10) une articulation transversale par rapport à l'axe longitudinal de la partie haptique. 3. Lentille intraoculaire réfractive selon la 1, caractérisée en ce que la partie haptique (20) comporte de part et d'autre de la partie optique (10) une articulation transversale par rapport à l'axe longitudinal de la partie haptique de sorte que la partie haptique (20) est apte à s'adapter aux contours de la surface antérieure de l'iris en fonction de sa forme. 4. Lentille intraoculaire réfractive selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que chacune des articulations transversales (28 ; 28A) est constituée par 20 une zone de résistance mécanique réduite. 5. Lentille intraoculaire réfractive selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que chaque articulation (28 ; 28A) comprend une rainure (29 ; 29A) s'ouvrant antérieurement. 6. Lentille intraoculaire réfractive selon la 4, caractérisée en 25 ce que la zone de résistance mécanique réduite comporte une pluralité d'ouvertures alignées transversalement dans la partie haptique. 7. Lentille intraoculaire réfractive selon la 4, caractérisée en ce que la zone de résistance mécanique réduite comporte une bande de matériau plus souple que celle du reste de la partie haptique. 30 8. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la partie haptique (20) comporte deux éléments haptiques (21), chacun de ces éléments haptiques ayant une articulation (28 ;28A) s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal de l'axe de la partie optique. 9. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la partie haptique (20) a des pieds (30) adaptés à être en contact dans l'angle irido-cornéen, les pieds ayant un axe d'articulation s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de la partie optique (10). 10. Lentille intraoculaire réfractive selon la 9, caractérisée en ce que la partie haptique (20) comporte deux éléments haptiques (21), chacun présentant une paire de pieds (30) avec une capacité de débattement angulaire d'environ 20 à 35 . 11. Lentille intraoculaire réfractive selon la 10, caractérisée en ce que la capacité de débattement angulaire est d'environ 30 . 12. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la face postérieure de la partie haptique (12) a un rayon de courbure supérieur à celui de la face postérieure (11) de la partie optique (10). 13. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que la partie haptique (20) présente une angulation vers l'antérieure inférieure à 15 . 14. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que la partie haptique (20) présente une angulation vers l'antérieure inférieure à 7 . 15. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que la partie haptique (20) présente une angulation vers l'antérieure d'environ 0 à 2 . 16. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisée en ce que les pieds (30) des éléments haptiques (21) ont un bord de contact courbe (32) conformée pour obtenir sensiblement la même étendue de contact entre ce bord et l'angle irido-cornéen, quelle que soit la position angulaire du pied de l'élément haptique. 17. Lentille intraoculaire réfractive selon la 16, caractérisée en ce que les éléments haptiques (21) ont un bord de contact courbe (32) dont l'étendue de contact est supérieure à 1 mm. comporte deux éléments haptiques (21), chaque élément haptique ayant une plaque (22) de forme générale quadrilatérale, des pieds (30) étant articulés aux angles radialement externes de la plaque. 19. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les parties haptiques comportent au moins deux éléments haptiques ayant des pieds, chaque pied comportant un rebord extérieur adapté à être en contact avec l'angle irido-cornéen et des brins de faible épaisseur attachés aux extrémités du rebord, une fenêtre étant définie par le rebord et les brins, les brins étant déformables pour s'adapter au contour de l'angle irido-cornéen. 20. Lentille intraoculaire réfractive selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la partie haptique comporte deux éléments haptiques chacun ayant des pieds associés par paire, un brin attaché à chacun des pieds d'une paire pour assurer la position de repos de la paire de pieds et une articulation pour chacun des pieds autour d'un axe parallèle à l'axe de la partie optique.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/16
FR2892040
A1
INSTALLATION MODULAIRE AUTOMATISEE ET MODULE AUTOMATISE
20,070,420
La présente invention concerne le domaine technique des installations conçues pour une fabrication automatique de pièces mécaniques ou ensembles mécaniques complexes obtenus par l'assemblage de plusieurs composants ainsi que par des opérations de reprise et/ou d'usinage diverses. Dans le domaine ci-dessus, lorsque pour des raisons de réduction de coûts de main-d'oeuvre, d'augmentation de cadence et/ou de respect de normes de qualité élevée, il est nécessaire, de fabriquer de manière automatique une pièce mécanique complexe, c'est-à-dire un ensemble comprenant divers composants dont certains peuvent faire l'objet d'opérations d'usinage spécifiques tandis que d'autres peuvent être simplement rapportés, il est connu de concevoir une machine spéciale qui intègre différentes machine-outils réalisant chacune une ou plusieurs étapes de la fabrication de la pièce mécanique complexe. Une telle machine spéciale donne généralement satisfaction pour la fabrication de la pièce mécanique pour laquelle elle aura été initialement conçue. Toutefois, si pour des raisons diverses, telles que par exemple une évolution de la technique, la pièce mécanique doit être modifiée il est alors nécessaire de modifier également la machine spéciale utilisée pour sa fabrication et il peut résulter une longue immobilisation de celle-ci accompagnée éventuellement d'importants travaux de reconditionnement de la machine spéciale qui induisent des coûts élevés d'évolution. Dans certains cas la modification de la machine spéciale peut aussi s'avérer impossible de sorte qu'il est nécessaire d'en concevoir une nouvelle. De plus, lorsque la fabrication de la pièce mécanique, à laquelle la machine spéciale est dédiée, se trouve abandonnée cette machine spéciale perd son utilité induisant une perte financière si la machine spéciale n'a pas été amortie. Par ailleurs, les machines spéciales selon l'art antérieur sont généralement conçues d'une telle manière que lorsqu'il faut procéder à des opérations de maintenance sur certains de leurs composants il est nécessaire d'immobiliser toute la machine induisant un manque à gagner pour l'entreprise opératrice. Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type d'installation automatisée pour la fabrication de pièces mécaniques qui soit conçue de manière à pouvoir être facilement modifiée pour prendre en compte les évolutions de la pièce mécanique fabriquée et de manière à autoriser des opérations de maintenance sans toutefois immobiliser l'installation. L'invention vise également à proposer une installation automatisée qui soit susceptible d'être modifiée pour changer de type de pièces fabriquées sans toutefois induire un investissement aussi important que l'investissement initial. La demanderesse a eu le mérite de mettre en évidence que ces objectifs pouvaient être atteint par une conception modulaire de la machine. Ainsi, afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne tout d'abord un module automatisé pour la réalisation d'au moins une étape de fabrication d'au moins une pièce mécanique. Ce module automatisé comprend un châssis supportant une machine-outil adaptée pour réaliser l'étape de fabrication et un automate de pilotage de la machine-outil. Selon l'invention, ce module automatisé est caractérisé en ce qu'il comprend : ^ des moyens d'adaptation, de manière amovible, du châssis sur une structure porteuse, ^ des moyens de raccordement de l'automate de pilotage à un automate central, l'automate de pilotage étant adapté pour recevoir de l'automate central un ordre de démarrage de l'étape de fabrication et pour transmettre à l'automate central une information de fin de l'étape de fabrication. Une telle conception du module automatisé permet alors son intégration aisée et réversible dans une installation automatisée au sein de laquelle il pourra assumer sa fonction tout en étant interchangeable soit avec un module identique pour permettre une opération de maintenance sans entraver le fonctionnement de l'installation automatisée, soit avec un module différent en cas d'évolution de la pièce à fabriquer ou de changement de type de pièce à fabriquer. Ainsi, l'invention concerne également une installation automatisée pour la fabrication au moins partielle d'au moins une pièce mécanique, 5 caractérisée en ce qu'elle comprend : ^ une structure porteuse qui comprend au moins un berceau d'accueil adapté pour recevoir de manière amovible un module automatisé selon l'invention et équipé de moyens d'accueil destinés à coopérer avec les moyens d'adaptation du module automatisé, 10 ^ un automate central et des moyens de raccordement de l'automate central à l'automate de pilotage du module automatisé, l'automate central étant adapté au moins pour envoyer à l'automate de pilotage un ordre de démarrage de l'étape de fabrication assurée par le module automatisé et pour recevoir de l'automate de pilotage une information de fin de l'étape 15 de fabrication. Un tel mode de réalisation de l'installation automatisée rend cette dernière particulièrement versatile dans la mesure où sa conception ne dépend pas des opérations réalisées par le ou les modules automatisés qu'elle intègre. De plus, dans la mesure où la gestion de chaque opération de 20 fabrication proprement dite est assurée par l'automate de pilotage de chaque module, la programmation de l'automate central se trouve simplifiée car ce dernier devra simplement gérer l'envoi d'ordres de départ aux modules de l'installation sans avoir à prendre en considération leur fonctionnement propre. Par ailleurs, l'installation automatisée selon l'invention peut être 25 réutilisée au (moins pour ce qui concerne sa structure porteuse et son automate central pour une toute autre fabrication que celle pour laquelle elle avait été initialement prévue en procédant au remplacement d'un, de plusieurs ou de tous les modules automatisés qu'elle intègre. Il doit en outre être remarqué que le module automatisé selon 30 l'invention est susceptible de constituer, en luimême ou dans le cadre de l'intégration dans une installation automatisée simplifiée, un poste de travail autonome pouvant être géré par un opérateur. Ainsi selon une caractéristique de l'invention, le module automatisé comprend des moyens de commande externe qui sont raccordés à l'automate de pilotage et qui permettent à un opérateur de déclencher au moins l'étape de fabrication. Dans le même sens et selon une autre caractéristique de l'invention visant à permettre une utilisation individuelle d'un module automatisé, l'installation selon l'invention peut présenter une conception simplifiée. La structure porteuse comprend alors un seul berceau d'accueil et des moyens de sécurisation adaptés pour interdire l'accès à la machine-outil du module automatisé pendant son fonctionnement tandis que l'automate central de l'installation comprend des moyens de commande permettant à un opérateur de déclencher de manière manuelle l'étape de fabrication réalisée par le module automatisé. Il doit être remarqué que cette possibilité d'utilisation individuelle d'un module automatisé selon l'invention permet de faciliter les phases de réglage et de validation du fonctionnement du module automatisé. Dans une forme préférée de réalisation, l'installation automatisée et conçue pour permettre la réalisation plusieurs étapes de fabrication de la pièce mécanique et à cet effet : la structure porteuse comprend plusieurs berceaux d'accueil dont certains au moins sont occupés par un module automatisé selon l'invention, l'installation automatisée comprend des moyens de manipulation pilotés par l'automate central et adaptés pour transporter chaque pièce mécanique d'un module automatisé à l'autre, l'automate central est raccordé à l'automate de pilotage de chacun des modules automatisé et adapté pour coordonner le fonctionnement des moyens de manipulation et des modules automatisés de manière à assurer le transfert de chaque pièce mécanique lorsque tous les modules automatisés ont achevé leurs étapes de fabrication. Par ailleurs, selon l'invention tous les berceaux de la structure porteuse ne sont pas nécessairement occupés par un module automatisé. Tel est notamment le cas lorsque la structure porteuse de l'installation comprend un nombre de berceaux supérieur au nombre de modules nécessaires à la fabrication de la pièce mécanique. Ainsi, selon une autre caractéristique de l'installation conforme à l'invention, un ou plusieurs berceaux de la structure porteuse sont occupés par un module d'attente susceptible de recevoir une ou plusieurs pièces mécaniques avant leur transfert vers un autre module. Un tel module d'attente permet alors un stockage temporaire de pièces mécaniques en prenant en provenance d'un module automatisé et à destination d'un autre module automatisé. Le module d'attente correspond donc à un module passif où aucune opération n'est réalisée. Selon l'organisation spatiale des berceaux, il peut également être nécessaire de prévoir des moyens permettant le transfert de pièces mécaniques à fabriquer entre deux modules distants qu'il s'agisse de modules automatisés et/ou de modules d'attente. Ainsi, selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'installation automatisée comprend au moins un module de transfert, interposé entre deux modules automatisés, qui comprend des moyens de déplacement d'au moins une pièce mécanique d'un point à un autre du module de transfert et un automate de pilotage, raccordé à l'automate central, commandant les moyens de déplacement et étant adapté pour recevoir des ordres de l'automate central. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et afin de permettre, d'une part, une alimentation de l'installation en pièces mécaniques à fabriquer et, d'autre part, une récupération des pièces fabriquées, la structure porteuse comprend un module de chargement et un module de déchargement, et les moyens de manipulation sont adaptés pour : ^ prélever à partir du module de chargement des pièces mécaniques devant subir des étapes de fabrication, ^ transporter les pièces prélevées d'un module à un autre module, 30 ^ déposer au module de déchargement les pièces mécaniques ayant subi les étapes de fabrication. Dans le cadre de la fabrication de pièces ou ensembles mécaniques complexes il peut apparaître nécessaire de contrôler leur conformité pour garantir leur caractère opérationnel et leur fiabilité. Afin de rendre ces contrôles les plus efficaces possibles tout en optimisant le processus de fabrication en éliminant le plus tôt possible les pièces défectueuses, la demanderesse propose de réaliser un contrôle de conformité à chaque étape de fabrication ou tout au moins au niveau de chaque module automatisé réalisant une ou plusieurs étapes de fabrication. Ainsi, selon une autre caractéristique de l'invention, chaque module automatisé comprend des moyens de contrôle automatique de la conformité de la pièce mécanique commandés par l'automate de pilotage pour exécuter un contrôle de la pièce mécanique. De manière préférée, l'automate de pilotage du module automatisé sera alors adapté pour transmettre, à l'issue de l'étape de fabrication, à l'automate central une information relative aux résultats du contrôle de la pièce mécanique. Afin de permettre une mise en oeuvre individuelle d'un module automatisé à moyens de contrôle, seul ou dans le cadre d'une installation simplifiée telle qu'évoquée précédemment, un tel module automatisé à moyens de contrôle comprendra de préférence des moyens de visualisation raccordés aux moyens de contrôle ou à l'automate de pilotage et adaptés pour permettre à un opérateur de visualiser le résultat du ou des contrôles. Selon l'invention, la ou les opérations de contrôle, réalisées au niveau du module, peuvent être effectuées de différentes manières et par exemple mettre en oeuvre des moyens spécifiques de contrôle. Dans une forme préférée de réalisation, les moyens de contrôle sont intégrés aux moyens de fabrications et sont adaptés pour déterminer la conformité de la pièce mécanique en fonction de mesures réalisées sur la machine-outil au cours de l'étape de fabrication. Un des intérêts à effectuer un contrôle de conformité au niveau de chaque module de fabrication réside dans la possibilité de pouvoir sortir du processus de fabrication toute pièce identifiée comme non conforme et cela dès que l'identification aura été effectuée afin d'éviter d'effectuer d'autres étapes de fabrication sur une pièce non conforme. Afin d'atteindre cet objectif et selon encore une autre caractéristique de l'invention, un module automatisé à moyens de contrôle conforme à l'invention comprendra de préférence des moyens d'évacuation des pièces non conformes. De tels moyens d'évacuation peuvent être réalisés de toute façon appropriée et comprendre par exemple une bouche d'accès à un réceptacle d'évacuation des pièces rebutées ainsi que des moyens de manipulation permettant de transporter vers la bouche d'évacuation la ou les pièces non conformes. L'invention vise donc également une installation automatisée permettant une prise en compte de la conformité ou de la non-conformité des pièces mécaniques en cours de fabrication. Selon l'invention, l'installation automatisée comprend alors des modules automatisés à moyens de contrôle dont chaque automate de pilotage est adapté pour transmettre à l'automate central une information relative à la conformité de la pièce ayant subi l'étape de fabrication du module automatisé correspondant. L'installation automatisée comprend également des moyens d'évacuation des pièces non-conformes et son l'automate central est adapté pour, en fonction des informations relatives à la conformité des pièces, commander les moyens de manipulation de manière à transférer chaque pièce conforme d'un module vers un autre module et chaque pièce non conforme vers les moyens d'évacuation. Selon l'invention les moyens de manipulation peuvent être réalisés de différentes manières et, par exemple, comprendre un bras manipulateur qui assurera le transport d'une ou plusieurs pièces mécaniques d'un module à l'autre. Conformément à un mode de réalisation préférée de l'invention, les moyens de manipulation sont conçus pour permettre le transfert simultané de l'ensemble des pièces présentes au niveau de chaque module vers le module voisin de sorte que chaque pièce mécanique connaîtra au sein de l'installation automatisée conforme à l'invention un déplacement pas à pas qui peut également être qualifié de déplacement à pas de pèlerins. À cet effet, lorsque l'installation automatisée selon l'invention comprend un nombre N de modules y compris les modules automatisés ainsi que le ou les éventuels modules d'attente, de transfert, de chargement et de déchargement, les moyens de manipulation comprendront un nombre N-1 de bras manipulateurs. Chaque bras manipulateur est alors adapté pour assurer le transfert d'au moins une pièce mécanique depuis un module jusqu'à un module voisin, et l'automate central sera adapté pour commander les moyens de manipulation selon des séquences de fonctionnement coordonné des bras manipulateurs selon un mouvement dit de pas de pèlerin de sorte qu'à chaque séquence de fonctionnement chaque pièce mécanique se déplace d'un module au module voisin. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées ci-dessus, tant en ce qui concerne le module automatisé que l'installation automatisée, peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres ou incompatibles. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation des objets de l'invention. La fig. 1 est une élévation d'une installation automatisée modulaire selon l'invention. La fig. 2 est une vue de dessus de l'installation automatisée modulaire illustrée à la fig. 1. La fig. 3 est une vue en perspective de la structure porteuse de l'installation automatisée illustrée aux fig. 1 et 2. La fig. 4 est une vue de dessus analogue à la fig. 2 montrant une phase de mise en place de modules automatisés dans la structure porteuse pour constituer l'installation automatisée selon l'invention. La fig. 5 est une perspective schématique d'un module automatisé conforme à l'invention, constitutif de l'installation automatisée illustrée fig. 1 et 2. La fig. 6 est perspective partielle montrant des détails constructifs du module et de l'installation automatisés selon l'invention, le module automatisé étant placé, avant son montage, en regard d'un berceau de l'installation. La fig. 7 est une perspective schématique montrant une version simplifiée d'une installation modulaire selon l'invention. L'installation selon l'invention, telle qu'illustrée aux fig. 1 et 2 et désignée dans son ensemble par la référence 1, est une installation modulaire destinée à réaliser de manière à automatique différente étapes de la fabrication d'un même type de pièces mécaniques M. La nature ou la fonction de la pièce mécanique M ne rentre pas dans le cadre de la présente invention. Tout au plus il convient de savoir que la pièce mécanique M est, par exemple, susceptible de comprendre un corps devant subir différentes opérations d'usinage et de recevoir des composants rapportés. L'installation automatisée 1 selon l'invention est modulaire en ce sens qu'elle est susceptible de recevoir des modules automatisés 2 amovibles et éventuellement interchangeables qui sont chacun destiné à assurer une ou plusieurs étapes de la fabrication de la pièce mécanique M. A cet effet, l'installation automatisée 1 comprend une structure porteuse 3 qui, comme le montrent les fig. 3 et 4, comprend plusieurs berceaux 4 chacun adapté pour recevoir de manière amovible un module automatisé 2. Selon l'exemple illustré, la structure porteuse de 3 comprend six berceaux 4 disposés par un groupe de trois de part et d'autre d'une partie médiane 5 de la structure porteuse 3. Bien entendu, la structure selon l'invention pourrait comprendre plus ou moins de six berceaux disposés selon d'autres configurations telles que, par exemple, en cercle ou en étant tous alignés. Selon l'exemple illustré, chaque berceau 4 présente, en vue de dessus, une forme en U dont les deux branches 6 s'étendent parallèlement l'une à l'autre à partir de la partie médiane 5. Chaque branche 6 comprend alors, en tant que moyens d'accueil d'un module 3 et en relation avec chaque berceau 4, un rail ou une rampe d'appui 7 définissant un plan de roulement horizontal et un rail de calage 8 définissant une surface de calage verticale. Il est à noter qu'afin d'optimiser la modularité de l'installation, les berceaux 4 présenteront tous de préférence des dimensions identiques. L'installation automatisée 1 comprend également un automate central 9 qui, comme cela apparaîtra par la suite, est destiné à coordonner le fonctionnement de l'ensemble des éléments constitutifs de l'installation 1 dont notamment les modules automatisés 2. Les modules automatisés 2 sont donc destinés à venir s'adapter de manière amovible dans les berceaux 4 et dans la mesure où ces derniers présentent des dimensions identiques, les modules automatisés présenteront également une forme générale et des dimensions extérieures sensiblement identiques. Ainsi, cornme le montre plus particulièrement la fig. 5, chaque module automatisé 2 comprend un châssis 10 à roulettes 11 qui supporte une platine 12 destinée à définir une surface de référence géométrique du module 2. La platine 12 porte alors, en tant que moyens d'adaptation de manière amovible sur la structure porteuse 3, au niveau de deux côtés opposés des galets d'appui 13 qui définissent un plan d'appui horizontal du module automatisé 2 sur la structure porteuse 3 et qui sont destinés à venir rouler sur les rails d'appui 7. La platine 12 porte également des galets de calage 14 destinés à venir rouler contre les rails de calage 8. Ainsi, lors de la mise en place du module 2, la coopération des galets d'appui 13 et de calage 14 avec les rails, respectivement, d'appui 7 et de calage 8 permet d'assigner à la platine 12 et donc au module 2 une position parfaitement définie sur ou dans la structure porteuse 3. Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, chaque module automatisé 3 comprend une machine-outil 15 fixée au châssis et selon l'exemple illustré supportée par la platine 12. La machine-outil 15 est adaptée pour réaliser une ou plusieurs étapes de fabrication sur une ou plusieurs pièces mécaniques M. Selon l'exemple illustré, la machine-outil 15 est conçue pour intervenir sur deux pièces mécaniques M simultanément et comprend à cet effet deux supports de positionnement 16 chacun adapté pour maintenir en place une pièce mécanique M lors des opérations effectuées par la machine-outil 15. Dans le cadre de la présente invention, le terme machine-outil doit être entendu au sens large à savoir comme étant susceptible de désigner un appareil pouvant réaliser des opérations d'usinage sur la pièce mécanique M mais aussi un appareil pouvant réaliser des opérations de montage d'éléments rapportés devant être intégré à la pièce mécanique M. Selon l'invention, le module automatisé 2 est conçu pour gérer seul le fonctionnement particulier de la machine-outil 15 et à cet effet il comprend un automate de pilotage 17 qui contrôle la machine-outil 15 de manière à lui faire exécuter la ou les étapes de fabrication de la pièce mécanique M pour lesquelles elle aura été conçue. Afin de permettre une intégration du module automatisé 2 dans l'installation 1, le module 2 comprend également des moyens 18 de raccordement de l'automate de pilotage 17 à l'automate central 9. Ces moyens de raccordement 18 peuvent être réalisés de toute manière appropriée et comprendre par exemple des interfaces de branchement à un réseau de communication de type Ethernet. Le module automatisé 2 peut également comprendre des interfaces de raccordement, non représentées, à des réseaux de distribution d'énergie tels que des réseaux électriques, pneumatiques et/ou hydrauliques. L'automate de pilotage 17 est alors adapté pour communiquer avec l'automate central 9 via les moyens de raccordement 18. Ainsi, l'automate de pilotage 17 recevra de l'automate central 9 l'ordre de démarrage de l'étape de fabrication assurée par la machine-outil 15 et transmettra à l'automate central 9 une information de fin de l'étape de fabrication. L'automate de pilotage 17 pourra également être conçu pour transmettre à l'automate central 9 des informations relatives au statut de la machine outil 15 comme par exemple, une information de dysfonctionnement, d'état de travail en cours, de disponibilité ou d'indisponibilité. Un des objectifs de l'invention est d'automatiser autant que faire se peut les étapes de fabrication de la pièce mécanique M y compris les phases de contrôle. Ainsi, dans une forme préférée de réalisation du module automatisé 2, ce dernier comprendra également des moyens 19 de contrôle automatique de la conformité des pièces mécaniques M subissant l'étape de fabrication assurée par la machine-outil 15. Les moyens de contrôle 19 seront alors également commandés par l'automate de pilotage 17 qui sera adapté pour transmettre à destination de l'automate central 9 et à l'issue de l'étape de fabrication, incluant le contrôle, une information relative aux résultats du contrôle des pièces mécaniques M. Selon l'invention, les moyens de contrôle 19 peuvent être réalisés de toute façon appropriée et par exemple comprendre des moyens de prise d'images associées à des moyens de traitement des images. Dans une forme de réalisation préférée, les moyens de contrôle 19 sont intégrés à l'automate de pilotage 17 et à la machine-outil 15. Les moyens de contrôle 19 effectuent alors des mesures, pendant le fonctionnement de la machine-outil 15, qu'ils comparent à des valeurs de référence pour vérifier le bon déroulement de l'étape de fabrication assurée par la machine-outil 15 et en déduire la conformité de la ou des pièces mécaniques M à l'issue de cette étape de fabrication. Dans une forme préférée de réalisation, chaque module automatisé 2 est conçu pour pouvoir être mis en oeuvre seul de manière autonome. A cet effet, le module automatisé 2 comprend des moyens de commande externe 20 qui sont raccordées à l'automate de pilotage 17 pour permettre à un opérateur de déclencher l'étape de fabrication assurée par la machine-outil 15. Dans le même sens, le module automatisé 2 comprend également des moyens de visualisation 21 raccordés aux moyens de contrôle 19 ou à l'automate de pilotage 17 et adaptés pour permettre à l'opérateur de visualiser le résultat du contrôle. Afin de permettre un retrait, du processus de fabrication, des pièces M non-conformes, chaque module automatisé 2 comprend également des moyens d'évacuation des pièces M identifiées comme non conformes par les moyens de contrôle. Selon l'exemple illustré, les moyens d'évacuation sont constitués par une fenêtre 22 aménagée dans la platine 11 au-dessus d'un bac 23 de récupération. Il s'agit donc ici de moyens d'évacuation 22 passifs étant entendus que selon l'invention les moyens d'évacuation 22 pourraient également être actifs, c'est-à-dire comprendre des systèmes motorisés intégrés au module permettant de transférer les pièces non conformes en dehors du module. Chacun des modules automatisés 2 ainsi constitué est mis en place au niveau de son berceau de réception 4 en le faisant rouler sur ses roulettes 11 pour l'engager dans le sens de la flèche F1 telle qu'illustrée à la fig. 6. L'installation automatisée 1 comprend alors autant de modules automatisés 2 que nécessaires pour effectuer les étapes de fabrication des pièces mécaniques M. Selon l'exemple illustré et comme le montre plus particulièrement la fig. 2, il n'y a besoin que de cinq modules automatisés référencés a, lb, c, d, e pour fabriquer les pièces M de sorte que seuls cinq des six berceaux 4 de la structure porteuse 3 sont occupés par un module automatisé 2. Le dernier berceau libre de la structure porteuse 3 est alors occupés par un module d'attente 30 qui est interposé entre les modules automatisés d et e, et qui diffère d'un module automatisé 2 en ce qu'il ne comprend ni machine-outil ni automate de pilotage mais seulement les moyens de support 16 susceptibles de recevoir des pièces mécaniques M en provenance du module automatisé d avant leur transfert vers le module automatisé e. Selon l'exemple illustré, les modules automatisés 2 et d'attente 30 ne 30 sont pas les seuls modules constitutifs de l'installation automatisée 1. En effet compte tenu de la disposition en deux lignes parallèles des berceaux 4, l'installation comprend en outre un module de transfert 31 interposé entre les modules automatisés c et d. Le module de transfert 31 comprend alors des moyens de déplacement 32 adaptés pour déplacer au moins une et selon l'exemple illustré deux pièces mécaniques M d'un point A à un point B du module de déplacement 31. Les moyens de déplacement 32 comprennent selon l'exemple illustré des moyens de support 33 déplacé en translation par un système 34 chaînes sans fin. Le module de déplacement 31 comprend en outre un automate de pilotage 35 qui commande les moyens de déplacement 32 et qui est raccordé à l'automate central 9. L'automate de pilotage 35 est alors adapté pour recevoir de l'automate central 9 des ordres de lancement des séquences de déplacement.L'automate de pilotage 35 pourra également transmettre à l'automate central 9 les informations de fin de la séquence de déplacement ainsi que des informations de fonctionnement et/ou de dysfonctionnement. L'installation automatisée 1 comprend également des modules de chargement 40 et de déchargement 41 qui selon l'exemple illustré sont placés côte à côte. Le module de chargement 40 permet à un opérateur d'alimenter l'installation 1 en pièces mécaniques à fabriquer M tandis que le module de déchargement 41 voisin permet à ce même opérateur de récupérer les pièces mécaniques M ayant subi toutes les étapes de fabrication réalisées par l'installation 1. Bien entendu, selon l'invention les modules de chargement 40 et de déchargement 41 ne sont pas nécessairement voisins et pourraient également se trouver éloignés l'un de l'autre et donc être respectivement chargé et déchargé par deux opérateurs distincts. De même, il pourrait également être envisagé d'utiliser des modules de chargement 40 et de déchargement 41 entièrement ou partiellement automatisés. Il apparaît donc que l'installation automatisée selon l'exemple illustré comprend un total de neuf modules en comptant les cinq modules automatisés 2, le module d'attente 30, le module de transfert 31 et les modules de chargement 40 et de déchargement 41. Afin de pouvoir faire passer successivement d'un module à l'autre les pièces mécaniques M, l'installation automatisée 1, conforme à l'invention, le comprend en outre des moyens de manipulation 45 pilotés par l'automate central 9. Selon l'exemple illustré, les moyens de manipulation 45 comprennent huit bras manipulateurs 46 soit un de moins que de modules. Chaque bras 46 est alors adapté pour assurer le transfert d'au moins une et selon l'exemple illustré de deux pièces mécaniques M des moyens de support 16 d'un module jusqu'aux moyens de support 16 du module voisin dans le sens de progression des pièces mécaniques M au sein de l'installation 1 tel qu'indiqué par les flèches F2. Les moyens de manipulation assureront donc une progression des pièces mécaniques M au sein de l'installation 1 selon une progression dite en pas de pèlerins. L'installation automatisée telle que décrite précédemment fonctionne de la manière suivante. Un opérateur place des pièces mécaniques M à fabriquer au niveau du poste de chargement 40. Une fois ce chargement effectué, l'automate central 9 ayant détecté la présence de pièces mécaniques au niveau du poste de chargement et vérifié que tous les modules sont à l'arrêt, c'est-à-dire que les modules automatisés ont achevé leur étape de fabrication tandis que le module 31 a achever son opération de transfert, l'automate central 9 commande le fonctionnement des moyens de manipulation 45. Ainsi chaque bras manipulateur 46 transportera au moyen de ses pinces 47 deux pièces mécaniques M d'un module au module voisin dans le sens de la flèche F2. Dans cette phase de manipulation, les pièces présentes au niveau du poste de chargement 40 passent au module automatisé a, les pièces présentes au niveau du module automatisé a passent au module automatisé b et, de même, du module b au module c, du module c au module 31, du module 31 au module d, du module d au module 30, du module 30 au module d, du module d au module de déchargement 41. Une fois l'ensemble des manipulations effectuées, l'automate central 9 commande aux modules automatisés a, b, c, d, e d'effectuer leur étape de fabrication. Lorsque l'automate central aura reçu de l'ensemble des modules automatisés la formation de fin d'étape de fabrication, il pourra alors commander une nouvelle phase de manipulation telle que décrite précédemment. Il est à noter que pendant cette phase de manipulation les bras 46 passent au- dessus des moyens 22 d'évacuation des pièces non-conformes de sorte que si l'automate central 9 à reçu d'un module automatisé 2 une information de non-conformité et, l'automate central peut commander au bras correspondant de lâcher là où les pièces défectueuses dans la fenêtre d'évacuation 22 du module automatisé ayant envoyé l'information de non- conformité de sorte que les pièces non conformes se trouvent éliminées du circuit de fabrication dès détection de leur défaut. Ce mode de fonctionnement permet donc d'éviter de travailler sur des pièces défectueuses permettant ainsi une économie d'énergie et évitant usure inutile des outillages. Il a été indiqué précédemment que chaque module automatisé 2 est conçu pour pouvoir être utilisé seul. A cet effet, il est mis en oeuvre une installation simplifiée telle qu'illustrée à la fig. 7. La structure porteuse 3 d'une telle installation comprend alors un seul le berceau 4 de réception d'un module 2. La structure porteuse 3 comprend en outre des moyens de sécurisation 50 tel qu'une enceinte vitrée adaptée pour interdire l'accès à la machine-outil 15 du module automatisé 2 lorsque ce dernier est placé dans le berceau 4. L'automate central 9 comprend alors des moyens de commande, tels qu'un bouton poussoir 51, permettant à un opérateur de déclencher une opération de fabrication assurée par la machine outil 15. Il doit être noté que la présence de tels moyens de commande 51 n'est pas strictement nécessaire à la réalisation d'une installation simplifiée à un seul berceau. En effet, l'automate central 9 peut être simplement adapté pour transmettre à l'automate de pilotage 17 du module automatisé 2 une information selon laquelle il est placé dans un environnement sécurisé de sorte qu'il peut commander le fonctionnement de la machine-outil 15. Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'installation 1 ou au module automatisé 2 sans sortir du cadre de la présente invention
Module automatisé pour la réalisation d'au moins une étape de fabrication d'au moins une pièce mécanique comprenant un châssis (10) supportant une machine-outil (15) adaptée pour réaliser l'étape de fabrication et un automate (17) de pilotage de la machine-outil, caractérisé en ce qu'il comprend :- des moyens (13,14) d'adaptation de manière amovible du châssis (10) sur une structure porteuse,- des moyens (18) de raccordement de l'automate de pilotage (17) à un automate central, l'automate de pilotage (17) étant adapté pour recevoir de l'automate central un ordre de démarrage de l'étape de fabrication et pour transmettre à l'automate central une information de fin de l'étape de fabrication.
1 - Module automatisé pour la réalisation d'au moins une étape de fabrication d'au moins une pièce mécanique (M) comprenant un châssis (10) supportant une machine-outil (15) adaptée pour réaliser l'étape de fabrication et un automate (17) de pilotage de la machine-outil, caractérisé en ce qu'il comprend : ^ des moyens (13,14) d'adaptation de manière amovible du châssis (10) sur une structure porteuse (3), ^ des moyens (18) de raccordement de l'automate de pilotage (17) à un automate central (9), l'automate de pilotage (17) étant adapté pour recevoir de l'automate central (9) un ordre de démarrage de l'étape de fabrication et pour transmettre à l'automate central (9) une information de fin de l'étape de fabrication. 2 - Module automatisé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (20) de commande externe qui sont raccordés à l'automate de pilotage (17) et qui permettent à un opérateur de déclencher au moins l'étape de fabrication. 3 - Module automatisé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (19) de contrôle automatique de la conformité de la pièce mécanique commandés par l'automate de pilotage (17) pour exécuter un contrôle de la pièce mécanique. 4 - Module automatisé selon la 3, caractérisé en ce que l'automate de pilotage (17) est adapté pour transmettre, à l'issue de l'étape de fabrication, à l'automate central (9) une information relative aux résultats du contrôle de la pièce mécanique (M). 5 - Module automatisé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de visualisation (21) raccordés aux moyens de contrôle (19) ou à l'automate de pilotage (9) et adaptés pour permettre à un opérateur de visualiser le résultat du contrôle. 6 - Module automatisé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de contrôle (19) sont adaptés pour déterminer laconformité de la pièce mécanique en fonction de mesures réalisées sur la machine-outil (15) au cours de l'étape de fabrication. 7 - Module automatisé l'une des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'évacuation (22) des pièces (M) non 5 conformes. 8 - Installation automatisée pour la fabrication au moins partielle d'au moins une pièce mécanique, caractérisée en ce qu'elle comprend : ^ une structure porteuse (3) qui comprend au moins un berceau d'accueil (4) adapté pour recevoir de manière amovible un module automatisé (2) 10 selon l'une des 1 à 7 et équipé de moyens d'accueil (7,8) destinés à coopérer avec les moyens d'adaptation (13,14) du module automatisé (2), ^ un automate central (9) et des moyens (18) de raccordement de l'automate central (9) à l'automate de pilotage (17) du module 15 automatisé (chiffre de), l'automate central (9) étant adapté au moins pour envoyer à l'automate de pilotage (17) un ordre de démarrage de l'étape de fabrication assurée par le module automatisé (2) et pour recevoir de l'automate de pilotage (17) une information de fin de l'étape de fabrication. 20 9 - Installation automatisée selon la 8, caractérisée en ce que la structure porteuse (3) comprend un seul berceau d'accueil (4) et des moyens de sécurisation (50) adaptés pour interdire l'accès à la machine-outil (15) du module automatisé (2) pendant son fonctionnement. 10 - Installation automatisée selon la 8, caractérisée en ce 25 que : ^ la structure porteuse (3) comprend plusieurs berceaux d'accueil (4) dont certains au moins sont occupés par un module automatisé (2,a,b,c,d,e) selon l'une des 1 à 7, ^ l'installation automatisée comprend des moyens de manipulation (45) 30 pilotés par l'automate central (9) et adaptés pour transporter chaque pièce mécanique (M) d'un module automatisé à l'autre,^ l'automate central (9) est raccordé à l'automate de pilotage (17) de chacun des modules automatisé (2,a,b,c,d,e) et adapté pour coordonner le fonctionnement des moyens de manipulation (45) et des modules automatisés (2,a,b,c,d,e) de manière à assurer le transfert de chaque pièce mécanique (M) lorsque tous les modules automatisés ont achevé leurs étapes de fabrication. 11 - Installation automatisée selon la 10, caractérisée en ce qu'un ou plusieurs berceaux (4) de la structure porteuse (3) est occupé par un module d'attente (30) susceptible de recevoir une ou plusieurs pièces mécaniques (M) avant leur transfert vers un autre module. 12 - Installation automatisée selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un module de transfert (31), interposé entre deux modules automatisés (c,d), qui comprend des moyens de déplacement (32) d'au moins une pièce mécanique (M) d'un point (A) à un autre (B) du rnodule de transfert et un automate de pilotage (35), raccordé à l'automate central (9), commandant les moyens de déplacement (32) et étant adapté pour recevoir des ordres de l'automate central (9). 13 - Installation automatisée selon l'une des 10 à 12, caractérisée en ce que : ^ la structure porteuse comprend un module de chargement (40) et un module de déchargement (41), ^ et les moyens de manipulation (45) sont adaptés pour : • prélever à partir du module de chargement (40) des pièces mécaniques (M) devant subir des étapes de fabrication, ^ transporter les pièces prélevées d'un module à un autre module, ^ déposer au module de déchargement (41) les pièces mécaniques (M) ayant subi les étapes de fabrication. 14 - Installation automatisée selon l'une des 10 à 13, caractérisée en ce que : • elle comprend des modules automatisés (2) selon l'une des 3 à 7 dont chaque automate de pilotage (17) est adaptépour transmettre à l'automate central (9) une information relative à la conformité de la pièce (M) ayant subi l'étape de fabrication du module automatisé correspondant, ^ elle comprend des moyens d'évacuation (22) des pièces non conformes, ^ l'automate central (9) est adapté pour, en fonction des informations relatives à la conformité des pièces, commander les moyens de manipulation (45) de manière à transférer chaque pièce (M) conforme d'un modulie vers un autre module et chaque pièce (M) non conforme vers les moyens d'évacuation (22). 15 - Installation automatisée selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que : ^ elle comprend un nombre N de modules y compris les modules automatisés (2) ainsi que le ou les éventuels modules d'attente (30), de transfert (31), de chargement (40) et de déchargement (41), ^ les moyens de manipulation (45) comprennent un nombre N-1 de bras manipulateurs (46), chaque bras manipulateur (46) étant adapté pour assurer le transfert d'au moins une pièce mécanique (M) depuis un module jusqu'à un module voisin, ^ l'automate central (9) est adapté pour commander les moyens de manipulation (45) selon des séquences de fonctionnement coordonné des bras manipulateurs (46) selon un mouvement dit de pas de pèlerin de sorte qu'à chaque séquence de fonctionnement chaque pièce mécanique (M) se déplace d'un module au module voisin.
B,G
B23,G05
B23Q,G05B
B23Q 41,B23Q 37,G05B 19
B23Q 41/02,B23Q 37/00,G05B 19/418
FR2891118
A1
CHAUSSURE QUI AMELIORE LE SERRAGE DE LA TIGE
20,070,330
L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus particulièrement une chaussure destinée à l'athlétisme ou à la marche sportive. De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore le surf sur neige, le ski, la raquette à neige, le patin à roulettes, la planche à roues, le cyclisme, un sport de balle, ou autre. Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure peut aussi être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant il est dans tous les cas souhaitable que le pied d'un utilisateur soit suffisamment maintenu. En effet, un bon maintien du pied dans la tige permet une meilleure utilisation. Par exemple avec une chaussure souple à tige basse, telle qu'utilisée pour courir en montagne, un maintien suffisant facilite le déroulement du pied ou la transmission d'informations sensorielles. Notamment au niveau de l'empeigne, un dispositif de serrage de la tige est destiné à maintenir au moins le cou-de-pied d'un utilisateur. Traditionnellement un dispositif de serrage comprend, d'une part, un lacet et, d'autre part, des points de liaison du lacet à la tige. Ces points de liaison sont matérialisés par des passants, associés à des quartiers latéral et médial de la tige. Le lacet suit un chemin qui le mène alternativement d'un quartier à l'autre. Ainsi il suffit de tirer sur le lacet pour rapprocher les quartiers et serrer la tige. Ensuite, le blocage du lacet maintient le serrage. Un premier problème devant être résolu par un bon dispositif de serrage est l'adaptation aux différentes morphologies du pied et un confort, c'est-à-dire un maintien sans surpression. Un autre problème est le maintien du confort de serrage pendant l'utilisation. En effet, en position statique la traction sur le lacet tend ce dernier de manière importante au niveau du cou-de-pied ou du pli de flexion. Mais la tension est moindre vers les orteils. C'est pourquoi le serrage est généralement plus important vers le cou-depied ou le pli de flexion que vers les orteils. Ensuite, pendant la marche ou l'utilisation sportive, les déformations de la tige permettent un certain équilibrage des tensions sur la longueur du lacet. Il s'ensuit que le serrage devient mieux réparti. Cependant il est apparu que le maintien du pied n'est pas toujours de bonne qualité, dans le sens où il n'est pas suffisamment uniforme. Certaines portions du pied sont trop serrées alors que d'autres ne le sont pas assez. Ou bien une portion donnée du pied est tantôt trop serrée et tantôt pas assez. En fait, au cours d'un cycle de marche, le pied change de forme rapidement. Des portions se courbent et se redressent alternativement. Des sections du pied peuvent s'élargir puis se rétrécir, ou s'épaissir puis s'amincir. Le cycle de marche est si rapide que les tensions du lacet n'ont pas le temps de s'équilibrer complètement. C'est pourquoi il subsiste des disparités dans la répartition de serrage de la tige. En conséquence le maintien du pied n'est généralement pas parfait lors de l'utilisation, les disparités de serrage de la tige se répercutant sur le pied. L'invention a notamment pour but d'améliorer le maintien du pied d'un utilisateur dans une chaussure. Plus particulièrement, l'invention cherche à améliorer les répartitions des tensions dans un dispositif de serrage à lacet. L'invention vise à améliorer le comportement en utilisation statique et/ou dynamique. Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant une semelle et une tige, la tige comprenant un quartier latéral, un quartier médial, et un dispositif de serrage de la tige, le dispositif de serrage comprenant un premier brin de lacet latéral et au moins deux points de liaison du premier brin latéral au quartier latéral, ainsi qu'un premier brin de lacet médial et au moins deux points de liaison du premier brin médial au quartier médial. La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que chaque brin latéral ou médial comprend respectivement une portion intermédiaire latérale ou une portion intermédiaire médiale qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier latéral ou médial, sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral ou médial, et par le fait qu'elle comprend un moyen de connexion reliant les portions intermédiaires latérales et médiales des brins respectivement latéral et médial, le moyen de connexion permettant un glissement d'au moins l'un des brins latéral et médial. Au lieu de passer alternativement d'un quartier à l'autre, comme c'est le cas pour l'art antérieur, un brin de lacet passe alternativement d'un point de liaison à un moyen de connexion entre deux brins. Ainsi la longueur du brin qui frotte sur la tige est réduite. De plus le moyen de connexion, parce qu'il permet le glissement de l'un au moins des brins, se déplace légèrement par rapport au brin pendant le cycle de marche. Bien entendu, le moyen de connexion se déplace aussi par rapport à la tige. En conséquence les tensions s'équilibrent entre les brins et au sein des brins. Le moyen de connexion prend naturellement une place pour laquelle les tensions des brins sont équilibrées. Bien entendu cette place est mobile pendant le cycle de marche. Le glissement du moyen de connexion permet également une meilleure adaptation aux différentes morphologies du pied. Un avantage qui en découle est que le serrage de la tige, et donc aussi du pied, est plus homogène. L'homogénéité est conservée, à la fois en statique, par exemple si l'utilisateur se tient debout, et en dynamique, c'est-à-dire pendant la marche ou la course. Ainsi la répartition des tensions dans le dispositif de serrage à lacet est améliorée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel: - la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue schématique partielle de dessus de la chaussure selon la figure 1, 35 - la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, - la figure 4 est similaire à la figure 3, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, - la figure 5 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une troisième forme de réalisation de l'invention, 2891118 3 - la figure 6 est une vue schématique partielle de dessus de la chaussure selon la figure 5, - la figure 7 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une quatrième forme de réalisation de l'invention, - la figure 8 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une cinquième forme de réalisation de l'invention, - la figure 9 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une sixième forme de réalisation de l'invention, - la figure 10 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une septième forme de réalisation de l'invention, -la figure 11 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une huitième forme de réalisation de l'invention. La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement des chaussures pour la marche ou la course à plat ou en terrain mouvementé. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant. La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 3. Comme le montre la figure 1, une chaussure de course est prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur. De manière connue, la chaussure 1 comprend une semelle de marche 2 et une tige 3. La chaussure 1 s'étend en longueur entre une extrémité arrière ou talon 4 et une extrémité avant ou pointe 5, et en largeur entre un côté latéral 6 et un côté médial 7. Telle que représentée, la tige 3 comprend une portion basse 10 prévue pour entourer le pied, à l'exception d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également prévu que la tige comprenne aussi une portion haute. La chaussure 1 est structurée pour permettre un bon déroulement du pied pendant la marche, des transmissions d'informations sensorielles, et des impulsions pour des appuis ou des réceptions. C'est pourquoi la semelle 2 et la tige 3 sont relativement souples. Cependant, il pourrait être également prévu que la chaussure soit plus rigide pour faciliter certaines pratiques, comme l'escalade ou le cyclisme. La tige 3 comprend un dessus 11, lequel présente notamment un quartier latéral 12, un quartier médial 13, et une languette 14. Cette dernière 14 relie l'un à l'autre les quartiers 12, 13 pour donner au dessus 11 sa continuité. Cependant, il pourrait être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent rester séparés ou se superposer. Le dessus 11 est solidarisé par sa base 15 à la semelle 2, au niveau de la périphérie de la semelle. La solidarisation est faite par collage. Cependant un autre moyen tel qu'une couture, ou la combinaison d'un collage et d'une couture, pourrait convenir. En référence aux figures 1 et 2, un premier dispositif de serrage 20 est prévu pour serrer le dessus 11 de manière réversible. Le premier dispositif de serrage 20 comprend un premier brin de lacet latéral 21 et au moins deux points de liaison 22, 23, 24, 25, 26 du premier brin latéral 21 au quartier latéral 12. Plus précisément, selon la première forme de réalisation de l'invention, il est prévu des premier 22, deuxième 23, troisième 24, quatrième 25 et cinquième 26 points de liaison. Bien entendu, un nombre de points différent de cinq peut être prévu. Par analogie, le premier dispositif de serrage 20 comprend aussi un premier brin de lacet médial 31 et au moins deux points de liaison 32, 33, 34 du premier brin médial 31 au quartier médial 13. Plus précisément, il est prévu des premier 32, deuxième 33 et troisième 34 points de liaison. Bien entendu, là encore, un nombre différent de trois peut être prévu. Selon l'invention, chaque brin latéral 21 ou médial 31 comprend respectivement une portion intermédiaire latérale 40, 41, 42, 43 ou une portion intermédiaire médiale 44, 45 qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier latéral 12 ou médial 13, sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral ou médial, et un moyen de connexion mobile 46, 47, 48, 49 relie les portions intermédiaires latérales 40, 41, 42, 43 et médiales 44, 45 des brins 21, 31 respectivement latéral et médial, le moyen de connexion mobile 46, 47, 48, 49 permettant un glissement d'au moins l'un des brins latéral 21 et médial 31. Le moyen de connexion mobile est constitué par exemple par un passant non attaché qui sera décrit plus loin. Ainsi un brin de lacet passe alternativement d'un point de liaison à un moyen de connexion mobile en glissant entre deux brins. Le glissement du moyen de connexion favorise l'équilibrage des tensions entre les brins et au sein des brins. Selon la première forme de réalisation de l'invention, au niveau du premier brin de lacet latéral 21, les premier 22 et cinquième 26 points de liaison sont respectivement des points d'attache. Cela signifie qu'aux points 22 et 26 le brin de lacet 21 est solidarisé à la tige 3 sans se déplacer. Le moyen de solidarisation est réalisé par exemple par couture, par collage, par nouage, à l'aide d'un bloqueur, ou par tout autre moyen. Entre les points d'attache 22, 26, les deuxième 23, troisième 24 et quatrième 25 points de liaison sont respectivement des passants. Selon la forme de réalisation décrite, les passants 23, 24, 25 comprennent des boucles solidarisées à la tige 3, mais ils pourraient aussi se présenter sous d'autres formes, comme des orifices ménagés dans la tige 3, ou autre. Depuis le premier point de liaison 22 jusqu'au cinquième 26, et entre deux points de liaison successifs, le brin latéral 21 présente respectivement des première 40, deuxième 41, troisième 42, et quatrième 43 portions. Bien entendu, chaque portion 40, 41, 42, 43 est une subdivision du brin 21. Il est prévu que, en moyenne, une portion 40, 41, 42, 43 est un peu plus longue que la distance de séparation entre les points de liaison 22, 23, 24, 25, 26. Ainsi les portions 40, 41, 42, 43 sont des boucles réparties entre les attaches 22, 26. Etant donné que le brin de lacet 21 peut glisser dans les passants 23, 24, 25, les portions ou boucles 40, 41, 42, 43 peuvent respectivement s'agrandir ou se réduire. Bien entendu, l'agrandissement d'une ou plusieurs boucles engendre la réduction d'une ou plusieurs autres boucles. Les portions 40, 41, 42, 43 portent les moyens de connexion mobiles 46, 47, 48, 49 et font en fait office de passant à géométrie variable pour le brin de lacet médial 31. Dans le même esprit, au niveau du premier brin de lacet médial 31, le premier point de liaison 32 est une attache et les deuxième 33 et troisième 34 points de liaison sont des passants. Le brin de lacet médial 31 s'étend non seulement entre l'attache 32 et les passants 33, 34, mais encore au-delà du passant 34 ou troisième point de liaison par une extrémité libre 55. Depuis le premier point de liaison 32 jusqu'au troisième 34, et entre deux points de liaison successifs, le brin médial 31 présente respectivement des première 44 et deuxième 45 portions ou boucles. Là encore le brin 31 peut glisser dans les passants 33, 34 et les boucles 44, 45 peuvent s'agrandir ou se réduire afin de permettre le serrage de la tige, ainsi qu'on le verra mieux après. En effet l'extrémité libre 55 du premier brin 31 permet à l'utilisateur d'exercer un effort de traction dans le sens de la flèche F1 en vue du serrage. Bien entendu, cet effort F1 tend à réduire la longueur des boucles 44, 45. Selon la première forme de réalisation de l'invention, le dispositif de serrage 20 de la chaussure 1 comprend encore un deuxième brin de lacet médial 61. Ce dernier est relié à la tige 3 par un premier 62 et un deuxième 63 points de liaison. Toujours dans le même esprit, le premier point de liaison 62 du deuxième brin 61 est une attache, et le deuxième point de liaison 63 est un passant. Le deuxième brin de lacet médial 61 s'étend entre l'attache 62 et le passant 63, et aussi au-delà du passant 63 ou deuxième point de liaison par une extrémité libre 64. Entre le premier 62 et le deuxième 63 point de liaison, le deuxième brin médial 61 présente une première portion 65 ou boucle. Là encore le brin 61 peut glisser dans le passant 63, et la boucle 65 peut s'agrandir ou se réduire. On le verra mieux après, l'extrémité libre 64 du deuxième brin 61 permet à l'utilisateur d'exercer un effort de traction dans le sens de la flèche F2. Bien entendu, cet effort F2 tend à réduire la longueur de la boucle 65 entre les points 62 et 63. On remarque que les points de liaison respectifs du premier brin médial 31 et deuxième brin médial 61 sont disposés en alternance sur un quartier de la tige. On trouve successivement, dans le sens de la pointe 5 vers le talon 4, le premier point 32 du premier brin 31, le premier point 62 du deuxième brin 61, le deuxième point 33 du premier brin 31, le deuxième point 63 du deuxième brin 61, et enfin le troisième point 34 du premier brin 31. Les différents points 32, 62, 33, 63, 34 se suivent selon une courbe incurvée, comme on le voit sur la figure 1. Cette observation est également valable pour les points de liaison 22 à 26 du premier brin de lacet latéral 21. Les points 22 à 26 se suivent selon une courbe incurvée. La figure 2 donne une représentation schématique alignée pour des raisons de commodité. Cependant il peut effectivement être prévu une alternative de construction pour laquelle les points sont plus alignés. La chaussure 1 selon la première forme de réalisation comprend encore des moyens de connexion 46, 47, 48, 49 qui relient respectivement une portion d'un brin latéral 21 à une portion d'un brin médial 31, 61. Plus précisément un premier moyen de connexion 46 relie la première boucle 40 du premier brin latéral 31 à la première boucle 44 du premier brin médial 31. Ensuite un deuxième moyen de connexion 47 relie la deuxième boucle 41 du premier brin latéral 31 à la première boucle 65 du deuxième brin de lacet médial 61. Puis un troisième moyen de connexion 48 relie la troisième boucle 42 du premier brin latéral 31 à la deuxième boucle 45 du premier brin médial 31. Enfin un quatrième moyen de connexion 49 relie la quatrième boucle 43 du premier brin latéral 31 à l'extrémité libre 64 du deuxième brin 61. Les moyens de connexion 46 à 49 se succèdent dans une direction allant de la pointe 5 au talon 4. Ces moyens 46 à 49 connectent le premier brin de lacet latéral 21 alternativement au premier brin médial 31 et au deuxième brin médial 61. Chaque moyen de connexion 46, 47, 48, 49 permet un glissement des brins de lacet 21, 31, 61 qu'il relie. C'est pourquoi le dispositif de serrage de la chaussure 1 s'apparente à un filet dont chaque maille est à périmètre variable. Comme le montre la figure 3, chaque moyen de connexion 46, 47, 48, 49 comprend un corps 70 évidé pour laisser passer des brins de lacet. En l'occurrence, par exemple, le corps 70 du troisième moyen de connexion 48 est traversé par un premier 71 et un deuxième 72 orifices qui guident respectivement le premier brin de lacet médial 31 et le premier brin de lacet latéral 21. Chaque orifice 71, 72 est un tube qui traverse le corps 70. Chaque tube 71, 72 présente une section supérieure ou égale à celle du lacet. Les tubes sont sensiblement situés dans un même plan. Ils 71, 72 sont incurvés pour donner une régularité de parcours au brin de lacet. Cependant ils 71, 72 pourraient alternativement être plus droits. Le corps 70 comprend une matière plastique ou une matière métallique. Le corps 70 constitue en fait un passant mobile, c'est-à-dire non attaché à la tige. Etant donné que les brins de lacet 21, 31, 61 glissent dans leurs passants respectifs 23, 24, 25, 33, 34, 63, et que les brins de lacet 21, 31, 61 glissent aussi dans les moyens de connexion 46, 47, 48, 49, les tensions dans les trois brins s'équilibrent facilement dans l'ensemble du dispositif de serrage 20. Si les attaches 22, 26, 32, 62 et les passants 23, 24, 25, 33, 34, 63 sont solidaires du quartier latéral 12 ou du quartier médial 13 de la tige 3, les moyens de connexion 46, 47, 48, 49 sont quant à eux mobiles par rapport à la tige 3 dans le sens où ils ne sont pas solidaires de la tige. Ils 46, 47, 48, 49 peuvent s'approcher ou s'éloigner d'un quartier 12, 13, ou bien bouger longitudinalement dans un sens de rapprochement ou d'éloignement de la pointe 5. Les moyens de connexion peuvent aussi bouger dans un sens de hauteur de la chaussure, en s'approchant ou en s'éloignant de la semelle. Chaque brin de lacet 21, 31, 64 passe en fait alternativement par des passants fixes 23, 24, 25, 33, 34, 63 solidaires de la tige et par des passants mobiles 46, 47, 48, 49 par rapport à la tige. Du fait de cette mobilité, les moyens de connexion 46, 47, 48, 49 se placent naturellement dans une position d'équilibre des tensions entre les brins 21, 31, 61 et s'adaptent donc dans un premier temps à la morphologie du pied, selon un mode de serrage statique, puis dans un deuxième temps aux variations de formes du pied, selon un mode de serrage dynamique. Les placements varient pendant un cycle de marche. Les différentes boucles 40, 41, 42, 43, 44, 45, 65 s'agrandissent ou se réduisent alternativement pendant le cycle. Comme les tensions des brins sont équilibrées, aucune portion du pied maintenu n'est trop serrée ou trop relâchée. Un avantage qui en découle est une tenue plus homogène du pied et une meilleure adaptation à la morphologie, par rapport à une chaussure selon l'art antérieur, aussi bien en mode statique que dynamique. De manière complémentaire, il est précisé que le serrage du dispositif 20 est obtenu par traction selon les flèches F1, F2 sur le premier brin médial 31 et sur le deuxième brin médial 61. Bien entendu, le maintien du serrage est réalisé par tout moyen tel qu'un nouage, un blocage par tout dispositif approprié, ou autre, et le nombre de passants peut être modifié. Les autres formes de réalisation de l'invention sont présentées ci-après à l'aide des figures 4 à 11. Pour des raisons de commodité, seules les différences par rapport à la première forme sont mises en évidence. La deuxième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 4. Elle concerne simplement un changement de structure des moyens de connexion 46, 47, 48, 49 selon la première forme. Dans la deuxième forme, un au moins des moyens de connexion comprend un corps 80 évidé pour laisser passer des brins de lacet. En l'occurrence le corps 80 est traversé par un orifice 81 prévu pour guider plusieurs brins de lacet, par exemple au nombre de deux. L'orifice 81 peut présenter une section constante, pour faciliter sa production à l'aide d'une filière par exemple. L'orifice 81 peut alternativement présenter une section variable. Dans ce cas les extrémités peuvent être évasées, par rapport au centre plus réduit. La section variable offre une surface de guidage dont la courbure rappelle celle des boucles des brins de lacet. La troisième forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 5 et 6. Comme dans la première forme, on retrouve une chaussure 91 avec une semelle de marche 92, une tige 93, un talon 94, une pointe 95, un côté latéral 96, et un côté médial 97. La chaussure 91 comprend aussi une portion basse 100, un dessus 101, un quartier latéral 102, un quartier médial 103, et une languette 104. La chaussure 91 comprend encore un premier dispositif de serrage 110. Dans ce dispositif on retrouve, à l'image de celui selon la première forme, un premier brin de lacet latéral 111, ainsi qu'une première attache 112 et trois passants 113, 114, 115. Le dispositif de serrage 110 comprend aussi un premier brin de lacet médial 121, ainsi qu'une première attache 122 et un passant 123. Le dispositif de serrage 110 comprend encore un deuxième brin de lacet médial 131, ainsi qu'une première attache 132 et un passant 133. Le premier dispositif de serrage 110 comprend également trois moyens de connexion 140, 141, 142 des brins entre eux. A la différence de la première forme de réalisation de l'invention, la chaussure 91 selon la deuxième forme comprend en plus un deuxième dispositif de serrage 150. Celui-ci 150 est destiné à serrer, de manière réversible, un emboîtage 151 de la chaussure 91. Bien entendu, l'emboîtage 151 est la portion de la chaussure destinée à accueillir le talon du pied de l'utilisateur. Le deuxième dispositif de serrage 150 comprend un brin de lacet 152 qui contourne l'emboîtage 151. Ainsi le lacet 152 longe le quartier latéral 102, puis le talon 94, et enfin le quartier médial 103. Pour guider le lacet 152 autour de l'emboîtage 151, il est prévu un guide latéral 153, un guide arrière 154, et un guide médial 155. Chacun des guides 153, 154, 155 peut être fait d'un bloc ou bien de plusieurs parties associées, lesquelles sont juxtaposées ou espacées. Dans tous les cas un guide 153, 154, 155 impose au lacet 152 sa trajectoire. De manière non limitative, les guides latéral 153 et médial 155 sont situés plus près de la semelle 92 que ne l'est le guide arrière 154. Ainsi, le serrage du lacet 152 provoque la flexion vers l'avant du talon 4 en même temps qu'une réduction du périmètre de l'entrée 156 de la chaussure 91. Selon la troisième forme de réalisation de l'invention, les premier 110 et deuxième 150 dispositifs de serrage sont couplés. Un moyen de connexion latéral 160 relie l'un à l'autre le premier brin de lacet latéral 111 du premier dispositif 110 au brin de lacet 152 du deuxième dispositif 150. En fait les brins 111, 152 sont attachés l'un et l'autre au moyen de connexion 160, lequel n'est pas solidarisé à la tige 93. Le moyen de connexion 160 comprend aussi un passant 161 dans lequel passe le deuxième brin de lacet médial 131. Dans le même esprit un moyen de connexion médial 165 est relié à la tige 93, par un moyen de liaison comprenant deux attaches 166, 167 et un troisième brin de lacet médial 168. Ce dernier est très court, et confère au moyen de connexion médial 165 une certaine liberté d'orientation et de positionnement par rapport à la tige. Le brin de lacet 152 du deuxième dispositif 150 est attaché au moyen de connexion médial 165, lequel comprend aussi un passant 169 dans lequel passe le premier brin de lacet médial 121 Le couplage des deux dispositifs de serrage 110, 150 permet de serrer simultanément le dessus 101, dans la zone de la languette 104, et l'emboîtage 151. Une traction du premier brin de lacet médial 121 et du deuxième 131 brin de lacet médial, selon les flèches F3, F4, engendre non seulement le serrage du premier dispositif 110, comme expliqué pour la première forme, mais aussi le serrage du deuxième dispositif 150. En effet, les efforts F3, F4 engendrent des tractions sur le premier brin de lacet latéral 111. Par répercussion le brin de lacet 152 du deuxième dispositif se tend. Bien entendu, là encore le serrage est maintenu par tout moyen connu. Un avantage de la troisième forme de réalisation est l'obtention d'un serrage global avec deux brins de lacet. On peut également envisager de dissocier les deux dispositifs de serrage 110 et 150. La quatrième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 7. On retrouve, comme pour la troisième forme, une chaussure 181 avec un premier 182 et un deuxième 183 dispositifs de serrage. La particularité de cette chaussure 181 est de présenter une tige haute, avec une portion de tige basse 184 et une portion de tige haute 185. Des passants 186 sont disposés sur la portion haute 185 pour étendre le champ d'action du premier dispositif de serrage 182. La cinquième forme de réalisation propose un premier dispositif de serrage 200 simplifié, présenté à l'aide de la figure 8. Le dispositif 200 comprend un premier brin de lacet latéral 201, lequel suit un chemin qui passe successivement par une première attache 202, deux passants 203, 204, et une deuxième attache 205. Le dispositif 200 comprend aussi un premier brin de lacet médial 206, lequel chemine depuis une première attache 207 pour passer par deux passants 208, 209, et présenter ensuite une extrémité libre 210. Trois moyens de connexion 211, 212, 213 relient l'un à l'autre les brins de lacet 201, 206 entre les passants. Il suffit de tirer sur l'extrémité libre 210 pour serrer le dispositif 200, dans le sens de la flèche F5. Une particularité de cette forme de réalisation est d'obtenir le serrage par traction sur un seul brin du lacet médial 206. En effet le premier brin de lacet 201 sert en fait à former le passant à géométrie variable, tandis que le premier brin de lacet médial 206 sert à exercer le serrage proprement dit par traction sur son extrémité libre 210. Bien entendu, il peut être prévu un nombre différent de passants et de moyens de 20 connexion. La sixième forme de réalisation, tournée vers un autre premier dispositif de serrage 220 simplifié, est présentée à l'aide de la figure 9. Le dispositif 220 comprend un lacet unique 221 ayant un brin latéral et un brin médial, quatre passants latéraux 222, 223, 224, 225, un passant avant226, et quatre passants médiaux 227, 228, 229, 230. Le lacet 221 passe par ses brins respectivement latéral et médial successivement par les quatre passants latéraux 222, 223, 224, 225, par le passant avant 226, puis par les quatre passants médiaux 227, 228, 229, 230. Trois moyens de connexion 240, 241, 242 relient l'une à l'autre une subdivision latérale 243 et une subdivision médiale 244 du lacet 221, entre les passants. Une extrémité latérale 245 et une extrémité médiale 246 du lacet 221 permettent de serrer le dispositif 220, par traction selon les flèches F6, F7. Par rapport aux formes de réalisation précédentes, le lacet 221 sert uniquement au serrage et ne forme pas de passant mobile le long d'un quartier de la tige, les seuls éléments mobiles étant les moyens de connexion mobiles. Bien entendu, là encore les nombres de passants et de moyens de connexion peuvent être différents. La septième forme de réalisation propose aussi un premier dispositif de serrage 260 simplifié, présenté à l'aide de la figure 10. Le dispositif 260 comprend un lacet unique 261, ainsi qu'une première attache latérale 262 située près de l'entrée de la chaussure, trois passants latéraux 263, 264, 265, un passant avant 266, et quatre passants médiaux 267, 268, 269, 270. Le lacet 261 suit un chemin qui part de l'attache latérale 262, puis passe successivement par les trois passants latéraux 263, 264, 265, par le passant avant 266, puis par les quatre passants médiaux 267, 268, 269, 270. Trois moyens de connexion 280, 281, 282 relient l'une à l'autre une subdivision latérale 283 et une subdivision médiale 284 du lacet 261, entre les passants. Une extrémité médiale 285 du lacet 261 permet de serrer le dispositif 260, par traction selon la flèche F8. La différence par rapport à la forme de réalisation selon la figure 9 est que le serrage s'effectue par traction sur une seule extrémité 285 du lacet 261 du fait de la fixation de l'autre extrémité par la première attache 262. Encore une fois les nombres de passants et de moyens de connexion peuvent être différents. La huitième forme de réalisation propose un premier dispositif de serrage 300, équivalent à celui selon la première forme, présenté à l'aide de la figure 11. Le premier dispositif de serrage 300 comprend un premier brin de lacet latéral 301, une première attache latérale 302, trois passants latéraux 303, 304, 305, et une deuxième attache latérale 306. Le dispositif de serrage 300 comprend aussi un premier brin de lacet médial 311, une première attache médiale 312, un premier passant médial 313 et un deuxième passant médial 314 pour le premier brin médial 311, ainsi qu'un deuxième brin de lacet médial 321, une première attache médiale 322, et un premier passant médial 323 pour le deuxième brin médial 321. Quatre moyens de connexion 330, 331, 332, 333 connectent le lacet latéral 301 avec le premier lacet médial 311, ou bien avec le deuxième lacet médial 321, dans un esprit similaire à celui de la première forme de réalisation. La particularité des moyens de connexion, selon la huitième forme, est liée à leur structure. Un moyen de connexion 330, 331, 332, 333 est réalisé par passage d'un brin 301, 311, 321 autour de l'autre. En d'autres termes les deux lacets médiaux 311, 321 servent à réaliser le serrage, tandis que le lacet latéral 301 sert à former le passant latéral à géométrie variable et les moyens de connexion mobiles. Bien entendu les brins glissent les uns par rapport aux autres pour équilibrer les tensions dans le dispositif 300. Chaque brin peut comprendre des matériaux à faible coefficient de frottement, pour faciliter les glissements. Par exemple du polyéthylène convient, au moins pour la surface du brin. Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ciavant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre. En particulier dans tous les cas l'architecture d'un dispositif de serrage peut être inversée, dans le sens où les spécificités liées à un côté médial peuvent se retrouver sur un côté latéral et vice versa. On peut également envisager une construction dans laquelle des passants à géométrie variable sont formés avec des brins de lacets sur chacun des côtés respectivement latéral et médial de la tige, en plus des moyens de connexion mobiles. Un dispositif de serrage peut être centré transversalement par rapport à la tige, ou bien décalé vers le côté latéral ou vers le côté médial. Un dispositif peut être rectiligne, ou former des ondulations transversales. Les différents points de liaison, du dispositif de serrage à la tige, peuvent être alignés transversalement ou bien décalés. Les distances entre les points de liaison, d'un même côté de la chaussure, peuvent être identiques ou différentes. On peut généraliser l'invention en écrivant qu'un lacet comprend au moins un brin qui passe alternativement par des passants respectivement latéraux et médiaux, le brin passant par au moins un moyen de connexion mobile entre les passants. On peut préciser aussi qu'au moins un passant est mobile par rapport à la tige. Dans tous les cas un lacet ou un brin de lacet peut comprendre de la corde, de la ficelle, de la sangle, du câble, du fil comprenant toute matière. Le lacet est donc un lien ou un morceau de lien au sens large
Chaussure (1) comprenant une semelle (2) et une tige (3), un quartier latéral (12), un quartier médial (13). Un dispositif de serrage (20) de la tige (3) comprend un premier brin de lacet latéral (21) et au moins deux points de liaison (22 à 26) du premier brin latéral au quartier latéral, ainsi qu'un premier brin de lacet médial (31) et au moins deux points de liaison (32 à 34) du premier brin médial au quartier médial.Chaque brin latéral (21) ou médial (31) comprend respectivement une portion intermédiaire latérale (40 à 43) ou une portion intermédiaire médiale (44, 45) qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier latéral (12) ou médial (13), sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral ou médial, un moyen de connexion (46 à 49) reliant les portions intermédiaires latérales et médiales des brins respectivement latéral et médial, le moyen de connexion permettant un glissement d'au moins l'un des brins latéral et médial.
1- Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage comprenant un premier brin de lacet latéral (21, 111, 201, 243, 283, 301) et au moins deux points de liaison (22 à 26, 112 à 115, 202 à 205, 222 à 225, 262 à 265, 302 à 306) du premier brin latéral au quartier latéral, ainsi qu'un premier brin de lacet médial (31, 121, 206, 244, 284, 311) et au moins deux points de liaison (32 à 34, 122, 123, 207 à 209, 227 à 230, 267 à 270, 312 à 314) du premier brin médial au quartier médial, caractérisée par le fait que chaque brin latéral (21, 111, 201, 243, 283, 301) ou médial (31, 121, 206, 244, 284, 311) comprend respectivement une portion intermédiaire latérale (40 à 43) ou une portion intermédiaire médiale (44, 45) qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier latéral (12, 102) ou médial (13, 103), sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral ou médial, et par le fait qu'elle comprend un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282, 330 à 333) reliant les portions intermédiaires latérales et médiales des brins respectivement latéral et médial, le moyen de connexion permettant un glissement d'au moins l'un des brins latéral et médial. 2- Chaussure (1, 91, 181) selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend un deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) et au moins deux points de liaison (62, 63, 132, 133, 322, 323) du deuxième brin médial (61, 131, 321) au quartier médial, le deuxième brin de lacet médial (31, 131, 321) comprenant une portion intermédiaire médiale (65) qui s'étend entre les deux points de liaison. 3- Chaussure (1, 91, 181) selon la 2, caractérisée par le fait qu'au niveau du des passants, par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet médial (31, 121, 311) un point 4- Chaussure (1, 91, 181) selon la 3, caractérisée par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet latéral (21, 111, 301) les premier (22, 112, 302) et cinquième (26, 306) points de liaison sont des points d'attache, et les deuxième (23, 113, 303), troisième (24, 114, 304) et quatrième (25, 115, 305) points de liaison sont des passants, par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet médial (31, 121, 311) le premier point de liaison (32, 122, 312) est une attache, et les deuxième (33, 123, 313) et troisième (34, 314) points de liaison sont des passants, et par le fait qu'au niveau du deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) le premier point de liaison (62, 132, 322) est une attache, et le deuxième point de liaison (63, 133, 323) est un passant. premier brin de lacet latéral (21, 111, 301) des points de liaison (22, 26, 112, 302, 306) sont des points d'attache, et des points de liaison (23, 24, 25, 113, 114, 115, 303, 304, 305) sont de liaison (32, 122, 312) est un point d'attache, et des points de liaison (33, 34, 123, 313, 314) sont des passants, et par le fait qu'au niveau du deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) un point de liaison (62, 132, 322) est un point d'attache, et des points de liaison (63, 133, 323) sont des passants. 5- Chaussure (91, 181) selon l'une des 2 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend un deuxième dispositif de serrage (150, 183) destiné à serrer un emboîtage (151) de la chaussure. 6- Chaussure (91, 181) selon la 5, caractérisée par le fait que les premier (110) et deuxième (150) dispositifs de serrage sont couplés. 7- Chaussure (1, 91, 181) selon la 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (200) comprend un premier brin de lacet latéral (201), lequel suit un chemin passant par une première attache (202), deux passants (203, 204) et une deuxième attache (205), par le fait que le premier dispositif (200) comprend un premier brin de lacet médial (206), lequel chemine depuis une première attache (207) pour passer par deux passants (208, 209) et présenter ensuite une extrémité libre (210), trois moyens de connexion (211, 212, 213) reliant l'un à l'autre les brins de lacet (201, 206) entre les passants. 8- Chaussure (1, 91, 181) selon la 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (220) comprend un lacet unique (221), quatre passants latéraux (222, 223, 224, 225), un passant avant (226), et quatre passants médiaux (227, 228, 229, 230), trois moyens de connexion (240, 241, 242) reliant l'une à l'autre une subdivision latérale (243) et une subdivision médiale (244) du lacet (221), entre les passants. 9- Chaussure (1, 91, 181) selon la 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (260) comprend un lacet unique (261), une première attache latérale (262), des passants latéraux (263, 264, 265), un passant avant (266), des passants médiaux (267, 268, 269, 270), et des moyens de connexion (280, 281, 282) qui relient l'une à l'autre une subdivision latérale (283) et une subdivision médiale (284) du lacet (261), entre les passants. 10- Chaussure (1, 91) selon l'une des 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige (3, 93) comprend une portion basse (10, 100) à l'exception d'une portion haute. 11- Chaussure (181) selon l'une des 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige comprend une portion basse (184) et une portion haute (185). 12- Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282) comprend 30 un corps (70) traversé par un premier (71) et un deuxième (72) orifices. 13- Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282) comprend un corps (80) traversé par un orifice (81). 14- Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (330 à 333) est réalisé par passage d'un brin de lacet (301, 311, 321) autour de l'autre. 15- Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage comprenant au moins un lacet, caractérisée par le fait que le lacet comprend au moins un brin (21, 31, 61, 111, 121, 131, 201, 206, 243, 244, 283, 284, 301, 311, 321) qui passe alternativement par des passants respectivement latéraux (23 à 25, 113 à 115, 203, 204, 222 à 225, 263 à 265, 303 à 305) et médiaux (33, 34, 63, 123, 133, 208, 209, 227 à 230, 267 à 270, 313, 314, 323), le brin passant par au moins un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282, 330 à 333) mobile entre les passants. 16- Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage comprenant au moins un lacet, lequel comprend au moins un brin (21, 31, 61, 111, 121, 131, 201, 206, 243, 244, 283, 284, 301, 311, 321), le dispositif de serrage comprenant des passants latéraux (23 à 25, 46 à 49, 113 à 115, 140 à 142, 203, 204, 211 à 213, 222 à 225, 240 à 242, 263 à 265, 280 à 282, 303 à 305) et médiaux (33, 34, 63, 123, 133, 208, 209, 227 à 230, 267 à 270, 313, 314, 323), caractérisée par le fait qu'au moins passant est mobile par rapport à la tige.
A
A43
A43C,A43B
A43C 1,A43B 5,A43C 7
A43C 1/00,A43B 5/00,A43C 7/00,A43C 7/02
FR2902577
A1
ACCUMULATEUR LITHIUM-ION COMPRENANT TIO2-B COMME MATERIAU ACTIF D'ELECTRODE NEGATIVE
20,071,221
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un accumulateur Lithium-Ion. État de la technique La technologie Lithium-Ion, introduite sur le marché en 1990, est actuellement largement implantée dans le domaine des applications 15 nomades (téléphonie mobile, ordinateurs portables,...), où elle remplace progressivement les accumulateurs nickel-cadmium (NiCd) et nickel-hydrure métallique (NiMH). Cette évolution s'explique par l'amélioration continue des performances des accumulateurs au lithium, leur conférant ainsi des densités d'énergie massique et volumique nettement supérieures à celles 20 proposées par les filières NiCd et NiMH. Contrairement à l'électrode négative d'un accumulateur Lithium-Métal, l'électrode négative d'un accumulateur Lithium-Ion (également appelé Li-Ion) ne constitue pas une source de lithium pour l'électrode positive. Ainsi, dans 25 un système Lithium-Ion, l'électrode négative comporte généralement un matériau d'intercalation ou d'insertion du lithium tel que le carbone de forme graphite et le lithium provient du matériau actif de l'électrode positive. Les cations Li+ font, alors, des allers-retours entre les électrodes, respectivement négative et positive, à chaque charge et décharge de l'accumulateur. Ainsi, 30 le lithium ne se trouve jamais sous forme métallique dans un accumulateur Li-Ion. 10 La technologie Li-Ion actuellement commercialisée est basée sur l'intercalation réversible de lithium issu d'un matériau actif de l'électrode positive dans le graphite qui forme le matériau actif de l'électrode négative. Le matériau actif de l'électrode positive est généralement un oxyde lamellaire de type LiCoO2, LiNiO2 et les oxydes mixtes Li(Ni, Co, Mn, AI)O2 ou bien un composé de structure spinelle de composition proche de LiMn2O4. Dans un tel système Li-Ion, le contrôle de l'état de charge est rendu possible par le suivi de la tension délivrée. Ce système Li-Ion, et notamment le système à base d'oxyde lamellaire et de graphite, est désormais à maturité pour les applications nomades. Cependant, il n'est pas adapté aux applications présentant des besoins énergétiques nettement plus importants, telles que le véhicule électrique ou hybride, les applications stationnaires et les énergies renouvelables. En effet, les matériaux actifs et notamment les oxydes lamellaires présentent un coût élevé et ils posent des problèmes de sécurité car les phases lamellaires et le graphite sont relativement instables, respectivement à l'état chargé et à l'état déchargé. En outre, l'utilisation du graphite comme matériau actif d'électrode négative impose une limitation sur la densité de courant, en particulier en fin de charge. En effet, le graphite de l'électrode négative des accumulateurs Li-Ion présente un potentiel de fonctionnement (-.100 mV vs. Li+/Li) très proche de celui du dépôt de lithium métal. Ainsi, des dendrites de lithium peuvent se former occasionnellement, ce qui risque de provoquer des courts-circuits et une explosion, d'autant plus que la densité de courant est élevée et que l'on maintient un courant constant en fin de charge. Pour éviter ce problème, des protocoles spécifiques de charge ont été développés pour les accumulateurs commerciaux à base de graphite. De récents développements de matériaux d'électrode proposent de remplacer le graphite de l'électrode négative par l'oxyde de titane lithié Li4Ti5O12. La réaction d'insertion/extraction de lithium dans le couple Li4Ti5O12/Li7Ti5O12 est la suivante : Li4T/51VO12 < 1,55V vs. Li' ni > Lf7Ti31i1Ti21VO12 + 3Li+ + 3e Cette réaction est biphasée, c'est-à-dire qu'elle présente un potentiel d'insertion/désinsertion par rapport au potentiel d'insertion/désinsertion du couple Li+/Li constant. Le potentiel d'insertion/désinsertion d'un matériau par rapport au potentiel d'insertion/désinsertion du couple Li+/Li est également appelé, de manière simplifiée, potentiel d'insertion/désinsertion du lithium ou potentiel de fonctionnement de l'électrode. Comme représenté sur la figure 1, le potentiel d'insertion/désinsertion du lithium du couple Li4Ti5O12/Li7Ti5O12 (Courbe B) est égal à 1,55 Volts par rapport au potentiel d'insertion/désinsertion du couple Li+/Li (Courbe A), soit 1,55 V vs. Li+/Li. Un tel potentiel permet de s'affranchir du risque de formation de dendrite. De plus, le composé Li4Ti5O12 permet l'insertion réversible de trois moles d'ions lithium, audit potentiel. Li4Ti5O12 présente, en plus, une grande stabilité chimique et thermique, il est non toxique et il présente une grande efficacité électrochimique... La chimie du titane permet, par ailleurs, la réalisation de tout un éventail de morphologies (texture, taille...) de Li4Ti5O12, en particulier de taille nanométrique. Ceci peut permettre une insertion/extraction rapide, donc une utilisation pour des applications de puissance. Ainsi, Li4Ti5O12 est un matériau apte à remplacer le graphite comme matériau d'électrode négative dans certaines applications. Des développements sont également en cours pour le matériau actif de l'électrode positive. Ainsi, le phosphate de fer lithié LiFePO4, de structure olivine, est depuis quelques années considéré comme un matériau d'électrode positive de choix pour certaines nouvelles applications, telles que l'automobile hybride, l'outillage portatif ou les systèmes photovoltaïques. L'extraction du lithium dans LiFePO4 se déroule selon le processus biphasé et réversible suivant : LiFe"PO4 < 3,43V VS. Li* /Li , Fe"1PO4 + Li+ + e- La capacité spécifique du matériau est de 170 mAh/g à un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium de 3,4 V vs. Li+/Li (courbe C sur figure 1). La densité d'énergie massique théorique de LiFePO4, qui correspond à la valeur de la capacité spécifique multipliée par la valeur du potentiel d'insertion/désinsertion du lithium du couple LiFePO4/FePO4 (soit 3,43 V vs. Li+/Li), est de l'ordre de 580 Wh/kg et elle est donc supérieure à la valeur pratique obtenue avec LiCoO2 et les autres oxydes lamellaires commerciaux (typiquement 530 Wh/kg). Ainsi, ce composé peut être considéré comme une alternative crédible à LiCoO2 et ses dérivés sur le marché des accumulateurs Li-Ion. De plus, il est possible d'atteindre pratiquement les performances théoriques, notamment en procédant à un enrobage particulier des particules de LiFePO4, qui est relativement mauvais conducteur électronique, par du carbone de manière à obtenir un matériau composite LiFePO4/C. Ainsi, l'utilisation dans un accumulateur au lithium de LiFePO4 s'avère fortement intéressante non seulement grâce aux performances intrinsèques du matériau LiFePO4 mais également grâce à sa grande stabilité thermique et chimique, sa faible toxicité et son coût modéré par rapport à celui des composés au cobalt ou au nickel par exemple. A un stade moins avancé, les oxydes spinelles de haute tension et de grande énergie de type LiNio,5Mn1,504 sont également à l'étude dans l'optique d'un remplacement futur des oxydes lamellaires commerciaux. Le composé LiNillo,5MnIv1,504, de structure spinelle est électrochimiquement actif de manière réversible à un potentiel d'environ 4,7 V vs. Li+/Li (courbe D, figure 1). La réaction de charge/décharge (e) draction/insertion de lithium) du couple LiNio,5Mni,5041 Nio,5Mn1,504 se déroule selon le processus biphasé et réversible suivant: LlNio 511 Mni 51VO4 < 4,7V VS. Li' /Li Nio 5IVMn1 5I V O4 + Li + + e De plus, sa capacité spécifique théorique est de 146,7 mAh/g, lui conférant ainsi une densité d'énergie massique théorique de 692,4 Wh/kg pour un potentiel moyen de 4,72 V vs. Li+/Li. Compte tenu des propriétés avantageuses de LiFePO4 et de Li4Ti5O12, l'association d'une électrode positive à base de LiFePO4 et d'une électrode négative à base de Li4Ti5O12 a, par exemple, été reportée dans l'article Optimized Lithium Iron Phosphate for High-Rate Electrochemical Applications (Journal of The Electrochemical Society, 151(7) Al 024-A1027 (2004)) de S. Franger et al.. Ce type d'accumulateur Li-Ion est, en effet, très intéressant puisqu'il utilise des matériaux non toxiques, de grande robustesse, avec notamment une durée de vie prolongée, stables et pouvant fonctionner à des régimes de courant élevés avec des pertes de capacité modérées par rapport à un cyclage à de faibles densités de courant. Le couple LiFePO4/LiaTi5O12 suscite donc un fort engouement en raison des performances intrinsèques des deux composées. Cependant, comme représenté sur les figures 1 et 2, LiFePO4 à l'électrode positive et Li4Ti5O12 à l'électrode négative ont chacun un potentiel d'insertion/désinsersion du lithium constant sur une majeure partie de la plage de fonctionnement en capacité. Leur association engendre donc une tension de fonctionnement constante (1,88V) sur une majeure partie de la plage de fonctionnement en capacité. Sur la figure 2, la courbe tension/capacité spécifique de l'accumulateur Li-Ion comportant une électrode négative à base de Li4Ti5O12 et une électrode positive à base de LiFePO4, en régime de charge/décharge équivalent à C/5, montre que la capacité de l'accumulateur coïncide parfaitement avec les capacités pratiques obtenues sur les matériaux isolés, testés en configuration Li-Métal (figure 1). La tension de fonctionnement est constante sur une majeure partie de la plage de fonctionnement en capacité (entre environ 10% et 90% de la capacité spécifique). Or, dans l'optique d'une future commercialisation, cette caractéristique constitue un frein important car il est impossible de déterminer l'état de charge (ou de décharge) à un moment donné, par la simple lecture de la tension, comme c'est le cas avec les accumulateurs au lithium actuellement commercialisés. L'utilisateur de l'accumulateur Li-Ion comprenant le couple LiFePO4/Li4Ti5O12 ou le système électronique de gestion de charge dudit accumulateur ne peut donc pas estimer l'état de charge et donc savoir s'il faut économiser l'énergie de l'accumulateur ou le recharger rapidement. Un problème similaire est également susceptible de se produire avec tout autre matériau d'électrode positive présentant un potentiel de fonctionnement constant. Objet de l'invention L'invention a pour but un accumulateur Lithium-Ion remédiant aux inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour but un accumulateur Lithium-Ion dont l'état de charge est facile à contrôler et qui 1 o soit adapté à des applications présentant des besoins énergétiques importants. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'accumulateur Lithium-Ion comporte au moins : 15 un matériau actif d'électrode positive présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la page de fonctionnement en capacité et un matériau actif d'électrode négative constitué par l'oxyde de titane TiO2 de structure de type bronze. 20 Selon un développement de l'invention, le matériau actif de l'électrode positive est choisi parmi LiFePO4, LiNio,5Mn1,504 et les dérivés de LiNio,5Mn1,5O4. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention 30 donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 25 - la figure 1 représente les courbes de tension en fonction du rapport entre la capacité spécifique et la capacité spécifique (régime de charge/décharge équivalent à C/5) d'un accumulateur Lithium/Métal comprenant une électrode positive respectivement à base de Li (Courbe A), de Li4Ti5O12 (Courbe B), de LiFePO4 (Courbe C) et de LiNio,5Mn1,5O4 (Courbe D). - la figure 2 représente une courbe tension/capacité spécifique (régime de charge/décharge équivalent à cm) d'un accumulateur Li-Ion comportant une électrode négative à base de Li4Ti5O12 et une électrode positive à base de io LiFePO4. - la figure 3 représente une courbe tension/capacité spécifique (régime de charge/décharge équivalent à C/5) d'un accumulateur Lithium-Métal comprenant une électrode positive à base de TiO2-B synthétisé selon un 15 mode particulier de réalisation. - la figure 4 représente la courbe de tension en fonction de l'état de charge, obtenue en cyclage en mode galvanostatique (régime de charge/décharge équivalent à C/5), d'un accumulateur Li-Ion comprenant une électrode 20 positive à base de LiFePO4 et une électrode négative à base de TiO2-B synthétisé selon le premier mode de réalisation. - la figure 5 représente une courbe tension/capacité spécifique (régime de charge/décharge équivalent à c/5) d'un accumulateur Lithium-Métal 25 comprenant une électrode positive à base de TiO2-B synthétisé selon une variante de réalisation. Description de modes particuliers de réalisation L'état de charge d'un accumulateur Li-Ion comportant : 30 un matériau actif d'électrode positive présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la page de fonctionnement en capacité et de l'oxyde de titane TiO2 de structure de type bronze, également 5 appelé TiO2-B, comme matériau actif d'électrode négative, peut être facilement contrôlé par simple lecture de la tension de fonctionnement. En effet, contrairement à un accumulateur au lithium comprenant Li4Ti5O12 10 comme matériau d'électrode négative et un matériau actif d'électrode positive présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la plage de fonctionnement en capacité (par exemple LiFePO4), un accumulateur Li-Ion avec TiO2-B comme matériau actif d'électrode négative présente un potentiel de fonctionnement variant 15 continuellement en fonction de l'état de charge (ou de décharge). Le potentiel de fonctionnement de l'électrode positive étant constant sur une majeur partie de la plage de fonctionnement en capacité, la tension délivrée par l'accumulateur varie également de manière continue en fonction de l'état de charge ou de décharge dudit accumulateur et sa mesure permet de 20 contrôler ledit état. Par ailleurs, l'oxyde de titane de type bronze présente des performances électrochimiques au moins égales à celles obtenues avec une électrode négative à base de Li4Ti5O12. En effet, parmi les nombreuses variétés 25 structurales (rutile, anatase, ...) de l'oxyde de titane, la structure de type bronze présente l'avantage de posséder une structure tridimensionnelle ouverte formant des canaux, comme le rapporte l'article TiO2(B) a new form of titanium dioxide and the potassium octatitanate K2Ti8O17 (Material Research Bulletin Vol.15, p1129-1133, 1980) de René Marchand et al. De 30 tels canaux sont, ainsi, propices à l'insertion et l'extraction du lithium. Ainsi, lors du fonctionnement d'un accumulateur au lithium à base de TiO2-B, la réaction d'insertion de lithium dans TiO2-B conduit à la composition de LixTiO2-B dans laquelle au moins 0,6 mole d'ions lithium peut s'insérer puis s'extraire. D'une manière générale, la réaction d'insertion/extraction de lithium dans TiO2-B s'écrit : Li-A + TiO2 Li1_xA + LixTiO2 où Li-A correspond au matériau actif de l'électrode positive. Le matériau actif de l'électrode positive est un matériau présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la plage de fonctionnement en capacité. Le matériau actif de l'électrode positive est, de préférence, LiFePO4, LiNio,5Mn1,5O4 et les dérivés de LiNio,5Mn1,5O4 tels que les composés de type Lit-aNio,5-bMnl,5-cO4-d, avec a, b, c et d compris entre -0,1 et +0,1. Le matériau actif de l'électrode positive, par son potentiel constant, est également appelé matériau biphasé. Comme représenté par les courbes C et D de la figure 1, le potentiel d'insertion/désinsertion du lithium de LiFePO4 est constant à une valeur de l'ordre de 3,43V, en charge et en décharge, sur l'intervalle 10-90% du rapport entre la capacité spécifique et la capacité théorique et celui de LiNio,5Mn1,5O4 est de l'ordre de 4,7V, en charge et en décharge, sur le même intervalle. Les tensions moyennes de fonctionnement de tels accumulateurs sont d'environ 1,7-1,8 V pour le couple LiFePO4/TiO2-B et d'environ 3,0-3,1 V pour le couple LiNio,5Mn1,5O4/TiO2-B. La réaction d'insertion/désinsertion du lithium dans TiO2-B s'effectue à un potentiel moyen d'environ 1,6 V vs. Li+/Li et elle est généralement parfaitement réversible. La capacité spécifique expérimentale correspondante est de l'ordre de 200 mAh/g. Ainsi, pour la valeur théorique x = 1 correspondant à la réaction totale de réduction de Ti4+ en Ti3+, la capacité spécifique théorique d'un accumulateur à base de TiO2-B est de 335 mAh/g alors que, pour un accumulateur à base de Li4Ti5O12, elle est de 175 mAh/g. Le gain de capacité intrinsèque obtenu en remplaçant Li4Ti5O12 par TiO2-B permet, par exemple, d'utiliser des électrodes plus fines, donc plus performantes en puissance, tout en maintenant une capacité globale de l'accumulateur équivalente. De plus, contrairement à Li4Ti5O12, la technologie bipolaire décrite dans la demande de brevet W003/047021, est parfaitement applicable à Ti02-B en raison de son potentiel de fonctionnement supérieur à 1 V vs. Li+/Li. La synthèse de TiO2-B peut être réalisée par tout type de procédés de synthèse connus. Certains procédés de synthèse permettent, par exemple, de réaliser un TiO2-B sous forme de grains de taille micrométrique ou nanométrique. De plus, les conditions de synthèse peuvent également être choisies selon un type de morphologie de grains prédéterminé. En effet, il peut être avantageux de choisir une morphologie particulière de grains de TiO2-B car les propriétés électrochimiques dudit matériau varient sensiblement avec la morphologie des grains, notamment en terme de capacité spécifique pratique et de variation plus ou moins prononcée du potentiel de fonctionnement, au cours de la réaction d'insertion/extraction de lithium. Plus particulièrement, il est possible de synthétiser des particules de TiO2-B sans forme particulière ou bien en forme de nanofils ou de nanotubes comme reporté dans l'article Lithium-Ion Intercalation into TiO2-B nanowires (Advanced Materials, 2005, 17, N 7, p862-865) de A. Robert Armstrong et al. et dans l'article Nanotubes with the TiO2-B structure (Chem. Commun., 2005, p2454-2456) de Graham Armstrong et al.. Préférentiellement, les différentes méthodes de synthèse employées sont choisies pour permettre de réaliser des accumulateurs Li-Ion performants, avec une tension de fonctionnement moyenne d'environ 1,6 V vs. Li+/Li et variant, de façon plus ou moins prononcée, en fonction de l'état de charge dudit accumulateur. Plus particulièrement, la tension de fonctionnement de l'accumulateur varie de manière croissante par rapport à l'état de charge. D'une manière pratique, les électrodes positive et négative de l'accumulateur Li-Ion selon l'invention peuvent être fabriquées par tout type de moyens connus. A titre d'exemple, le matériau actif chaque électrode peut être mis sous la forme d'une dispersion intime, en solution aqueuse ou organique, avec un additif conducteur électronique tel que du carbone et un liant destiné à apporter une bonne conduction ionique et une tenue mécanique satisfaisante. Le liant peut être un liant organique, tel que les polyéthers, le polyesters, un polymère à base de méthacrylate de méthyle, l'acrylonitrile, le fluorure de vinylidène. Le liant peut également être un composé soluble dans l'eau tel que le caoutchouc naturel ou synthétique. La dispersion, lorsqu'elle est aqueuse, peut également comporter un épaississant, par exemple de type carboxy méthylcellulose, hydroxypropyle, méthylcellulose, et/ou un surfactant et/ou un sel (LiOH par exemple). La dispersion, également appelée encre , est ensuite déposée sur une feuille métallique, par exemple en aluminium et servant de collecteur de courant. L'additif conducteur électronique peut être du carbone. Le fait que TiO2-B présente un potentiel de fonctionnement supérieur à 1 V vs Li+/Li présente l'avantage de limiter et même d'éviter la dégradation de l'électrolyte à l'interface entre TiO2-B et l'électrolyte. Ainsi, le choix de l'électrolyte peut être de tout type connu. II peut, par exemple, être constitué par un sel comportant au moins le cation Li+. Le sel est, par exemple, choisi parmi LiCIO4, LiAsF6, LiPF6, LiBF4, LiRFSO3, LiCH3SO3, LiN(RFSO2)2, LiC(RFSO2)3, LiTFSI, LiBOB, LiBETI. RF étant choisi parmi un atome de fluor et un groupement perfluoroalkyle comportant entre un et huit atomes de carbone. LiTFSI est l'acronyme de lithium trifluoromethanesulphonylimide, LiBOB celui de lithium bis(oxalato)borate, et LiBETI celui de lithium bis(perfluoroethylsulfonyl)imide. Le sel de l'électrolyte est, de préférence, dissous dans un solvant polaire aprotique tel que le carbonate d'éthylène, le carbonate de propylène, le carbonate de diméthyle, le carbonate d'éthylméthyle...L'électrolyte peut être supporté par un élément séparateur disposé entre les deux électrodes de l'accumulateur, l'élément séparateur étant alors imbibé d'électrolyte. Préférentiellement, l'électrolyte est choisi de manière à présenter une bonne stabilité thermique, une conductivité ionique la plus élevée possible, une moindre toxicité et un moindre coût. Dans tous les cas, l'électrolyte doit être stable aux potentiels de fonctionnement des deux électrodes ou bien il doit développer, au cours du premier cycle de charge/décharge, une couche de passivation relativement stable à l'interface électrode/électrolyte et non isolante d'un point de vue ionique. De même, l'électrolyte doit être stable chimiquement vis-à-vis des matériaux d'électrode avec lesquels il est en contact. A titre d'exemple comparatif, deux accumulateurs Li-Ion, notés accumulateurs A et B, ont été réalisés et testés. Les accumulateurs A et B comportent chacun une électrode négative à base d'un matériau actif particulier. Pour l'accumulateur A, le matériau actif de l'électrode négative est Li4Ti5O12. Il est, par exemple, préparé en mélangeant pendant deux heures, dans un broyeur planétaire, 201,05 grammes de TiO2 de variété anatase (Huntsman) avec 76,11 grammes de Li2CO3 (Aldrich) en présence d'heptane. Après séchage, le broyat est chauffé à 500 C pendant 15 heures, puis à 680 C pendant 15 heures et enfin à 900 C pendant 5 heures. Il est, ensuite, homogénéisé dans un broyeur planétaire pendant une heure, puis chauffé à nouveau à 900 C pendant 5 heures. Un broyage final de 24 heures est, ensuite, réalisé avant de porter la poudre obtenue, directement à 500 C pendant 15 minutes, dans un tube en quartz scellé sous argon et de la refroidir rapidement à la température ambiante. Le diagramme de diffraction des rayons X réalisé sur ladite poudre permet de confirmer la présence du composé Li4Ti5O12 pur et bien cristallisé. Pour l'accumulateur B, le matériau actif de l'électrode négative est un composé TiO2-B synthétisé par hydrolyse du tétratinanate de potassium, comme décrit dans l'article TiO2(B) a new form of titanium dioxide and the potassium octatitanate K2Ti8O17 (Material Research Bulletin Vol.15, p1129-1133, 1980) de René Marchand et al. Plus particulièrement, 14,81 grammes de nitrate de potassium (KNO3 ; Merck) sont mélangés, dans un broyeur, avec 23,17 grammes d'oxyde de titane de variété anatase (TiO2-anatase ; Huntsman). Après broyage, le mélange est chauffé à 1000 C pendant 24 heures de manière à obtenir le composé K2Ti4O9. Ce composé est ensuite introduit dans une solution aqueuse acidifiée (par exemple HNO3 à 3 mol/L) et l'ensemble est agité mécaniquement pendant 12 heures à température ambiante. La poudre obtenue est, ensuite, lavée plusieurs fois à l'eau déminéralisée, puis chauffée à 400 C pendant 3 heures pour obtenir un oxyde de titane TiO2 de forme structurale de type Bronze . La taille des particules de TiO2-B est micrométrique. Afin de déterminer les performances électrochimiques du TiO2-B ainsi synthétisé, un accumulateur Lithium-Métal de type "pile bouton" est réalisé avec : une électrode négative de lithium sous forme d'un disque de 16 mm de diamètre et de 130 pm d'épaisseur et déposée sur un disque de nickel servant de collecteur de courant, - une électrode positive constituée par un disque de 14 mm de diamètre prélevé sur un film composite de 25 pm d'épaisseur comprenant 80 % en masse de composé TiO2-B tel que réalisé ci-dessus, 10 % en masse du noir de carbone et 10 % en masse de l'hexafluorure de polyvinylidène, le disque étant déposé sur un feuillard d'aluminium de 20 micromètres d'épaisseur, servant de collecteur de courant, - un séparateur imbibé d'un l'électrolyte liquide à base du sel LiPF6 (lmol/L) en solution dans un mélange de carbonate d'éthylène et de carbonate de diméthyle. Comme représenté sur la figure 3, à 20 C, sous un régime de C/5, ce système délivre une capacité stable d'environ 200 mAh/g, c'est-à-dire 60% de la capacité théorique; soit d'avantage que dans le cas de Li4Ti5O12 (capacité théorique égale à 175 mAh/g). Par ailleurs, contrairement à la courbe A de la figure 1, le potentiel d'insertion/désinsertion du lithium de TiO2-B n'est pas constant sur une majeure partie de la plage de fonctionnement en capacité spécifique. Les deux accumulateurs A et B comporte également chacun une électrode positive à base de LiFePO4 et un élément séparateur commercialisé sous le nom de Celgard 2400 et imbibé d'électrolyte liquide. 10 L'électrolyte liquide est constitué de 1 mol/L de LiPF6 en solution dans un mélange de carbonate de propylène, de carbonate de diméthyle et de carbonate d'éthylène. De plus, le matériau actif de l'électrode positive, LiFePO4, est préparé en 15 mélangeant 0,1 mole d'oxalate de fer(II) dihydraté (FeC2O4,2H2O -Strem Chemical), 0,1 mole de dihydrogénophosphate de lithium (LiH2PO4 -Aldrich) et 3% en masse de cellulose (Aldrich), dans un broyeur planétaire (type Pulvérisette 4, Fritsch) sous atmosphère d'argon, pendant 48 heures. Puis, le broyat subit un traitement thermique d'une heure à 600 C sous 20 atmosphère d'argon. Une analyse par diffraction des rayons X permet de constater la formation de la phase LiFePO4 et une analyse chimique montre que la présence d'un matériau composite LiFePO4/C contenant environ 1,1% en masse de carbone. 25 Les électrodes des accumulateurs A et B sont chacune réalisées en mélangeant 80 % en masse de matériau actif, 10 % en masse de noir de carbone servant de matériau conducteur électronique, et 10 % en masse d'hexafluorure de polyvinylidène servant de liant. Le mélange est, ensuite, déposé sur un collecteur de courant en aluminium. 30 Les deux accumulateurs A et B ont été testés à 20 C, à un régime d'une charge et d'une décharge en cinq heure (régime C/5).5 L'accumulateur A permet l'échange de près d'une mole d'ions lithium par mole de LiFePO4 (-155 mAh/g), à un potentiel fixe de 1,88 V sur la majeure partie de sa plage de fonctionnement en capacité. Ainsi, comme représenté sur la figure 2, il n'est pas possible de suivre l'état de charge de l'accumulateur A, en lisant simplement la tension de fonctionnement de l'accumulateur A, car celui-ci reste sensiblement constant sur une majeur partie de la plage d'état de charge ou de décharge et plus particulièrement entre 10% d'état de charge et 90% d'état de charge. Au contraire, l'accumulateur B permet l'échange de près d'une mole d'ionslithium par mole de LiFePO4 (160 mAh/g) dans le domaine de potentiel 0,95-2,2 V. La tension de fonctionnement moyenne d'un tel accumulateur est d'environ 1,6-1,7 V (figure 5) et son état de charge est parfaitement contrôlable par simple lecture du potentiel. La capacité de l'accumulateur B coïncide, en effet, parfaitement avec les capacités pratiques obtenues sur les matériaux isolés LiFePO4 (figure 1, courbe C) et TiO2-B (figure 3), testés en configuration Li-Métal. L'accumulateur B est, par ailleurs, réalisé et équilibré (électrode négative versus électrode positive) de telle façon qu'un état de charge de 100% corresponde à près de 160 mAh/g de LiFePO4. Il est possible, en raison d'une capacité spécifique intrinsèquement plus élevée de l'électrode négative à base de TiO2-B par rapport à celle à base de Li4Ti5O12, d'utiliser une masse d'électrode négative moins importante pour un accumulateur à base du couple LiFePO4/ TiO2-B que celle dans le cas d'un accumulateur à base du couple LiFePO4/ Li4Ti5O12 de même capacité globale. Selon une variante de réalisation, l'oxyde de titane TiO2 de forme structurale de type Bronze peut être réalisé selon une autre méthode de synthèse que celle utilisée dans le cas de l'accumulateur B. Par exemple, TiO2-B peut être synthétisé par voie hydrothermale comme reporté dans l'article précité Nanotubes with the TiO2-B de G. Armstrong et al. Plus particulièrement, 5 g de TiO2 de forme anatase (Huntsman) sont introduits dans 84 mL de soude à 15 mol/L. Le mélange est agité pendant 1 heure, puis placé dans une cellule autoclave en téflon (bombe PARR û 125 mL), laquelle est ensuite mise dans une étuve à 170 C, pendant 68 heures. Ensuite, le mélange est récupéré, lavé deux fois à l'eau distillée et centrifugé. La poudre isolée est alors introduite dans 1 L d'eau distillée contenant 0, 05 mol/L d'acide chlorhydrique (agitation pendant 2h). Après décantation, la poudre récupérée est de nouveau lavée 2 fois et centrifugée. Finalement, un oxyde de titane TiO2 de forme structurale de type Bronze est obtenu, après séchage sous vide à 80 C pendant 24 heures. Cette méthode de synthèse permet de réaliser un oxyde de titane de type bronze présentant des spécificités morphologiques différentes de l'oxyde réalisé pour l'accumulateur B. Les particules de TiO2-B se présentent partiellement sous forme de nanofils et partiellement sous forme de particules amorphes agglomérées et de tailles disparates. Afin de déterminer les performances électrochimiques de TiO2-B, un accumulateur Lithium-Métal de type "pile bouton" est réalisé de la même manière que dans l'accumulateur Lithium-Métal précédemment décrit, l'oxyde de titane de type bronze obtenu par hydrolyse du tétratitanate de potassium étant remplacé par celui obtenu par voie hydrothermale. Comme représenté sur la figure 5, à 20 C, sous un régime de C/5, cet accumulateur Lithium-Métal délivre également une capacité stable d'environ 200 mAh/g. Par contre, la variation de la tension de fonctionnement en fonction de la capacité spécifique est plus rapide pour l'oxyde de titane de type bronze réalisé par voie hydrothermale que pour celui réalisé par hydrolyse du tétratitanate de potassium
L'état de charge d'un accumulateur Li-lon comportant un matériau actif d'électrode positive présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la plage de fonctionnement en capacité et de l'oxyde de titane TiO2 de structure de type bronze comme matériau actif d'électrode négative, peut être facilement contrôlé par simple lecture de la tension de fonctionnement. Le matériau actif d'électrode positive est, par exemple, choisi parmi LiFePO4, LiNi0,5Mn1,5O4 et les dérivés de LiNi0,5Mn1,5O4.
Revendications 1. Accumulateur Lithium-Ion caractérisé en ce qu'il comporte au moins : -un matériau actif d'électrode positive présentant un potentiel d'insertion/désinsertion du lithium constant sur une majeur partie de la plage de fonctionnement en capacité et un matériau actif d'électrode négative constitué par l'oxyde de titane TiO2 de structure de type bronze. 2. Accumulateur selon la 1, caractérisé en ce que le matériau actif de l'électrode positive est choisi parmi LiFePO4, LiNio,5Mn1,5O4 et les dérivés de LiNio,5Mn1,5O4. 3. Accumulateur selon la 2, caractérisé en ce que les dérivés de LiNio,5Mn1,5O4 sont de type Li-i-aNio,5-bMnl,5-cO4-d, avec a, b, c et d compris entre -0,1 et +0,1. 4. Accumulateur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un séparateur imbibé d'électrolyte liquide à base d'un sel comprenant au moins l'ion Li+ comme cation. 17
H
H01
H01M
H01M 4,H01M 10
H01M 4/48,H01M 4/485,H01M 4/50,H01M 4/505,H01M 4/52,H01M 4/525,H01M 10/0525,H01M 10/36
FR2897237
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION, VIS A VIS DES PREDATEURS, DES COQUILLAGES ELEVES SUR UN SUPPORT, BIVALVES NOTAMMENT TELS QUE MOULES
20,070,817
Dispositif de protection, vis à vis des prédateurs, des coquillages élevés sur un support, bivalves notamment tels que moules. Domaine technique de l'invention. La présente invention est du domaine de la pisciculture, et plus particulièrement du domaine de l'élevage des coquillages sur support, en filières ou suspendus. De tels coquillages sont notamment des bivalves tels que moules ou analogues. Elle a pour objet un dispositif de protection de ces coquillages en cours d'élevage, à l'encontre des prédateurs. Etat de la technique. Pour l'élevage des coquillages, bivalves notamment tels que moules ou coquillages analogues, il est couramment utilisé des supports placés en milieu aquatiques. De tels supports sont par exemple constitués de pieux ancrés au sol ou de montants suspendus d'un dispositif à filière, sur lesquels s'accrochent les coquillages. Dans un premier temps, les jeunes bivalves s'accrochent au support, puis pour accompagner leur développement, une opération de catinage est effectuée pour munir le support d'organes d'accrochage complémentaires. Se pose le problème de la protection des coquillages à l'encontre des prédateurs, tels que les oiseaux, les poissons, voire aussi certains crustacés comme les 25 araignées de mer ou analogues. Plus particulièrement, une telle protection doit être réalisée sans porter atteinte à la faculté pour les coquillages de s'accrocher au support, voire doit permettre de favoriser avantageusement un tel accrochage, notamment au cours du 30 développement des coquillages. En outre, la mise en place et le retrait des moyens de protection doivent pouvoir être opérés rapidement et aisément. En outre encore, il est souhaitable d'organiser de tels moyens de protection de manière à permettre leur adaptation à des supports de dimensions relativement quelconques, que ce soit pour l'exemple d'un pieu ou analogue en diamètre et en hauteur. Par ailleurs, la structure de tels moyens de protection doit permettre leur stockage et leur transport aisés. Enfin, l'organisation des moyens de protection de doit pas induire des coûts de production susceptibles d'être rédhibitoires à leur commercialisation auprès des éleveurs, au regard des proportions admises dans la profession en ce qui concerne la perte des coquillages en cours d'élevage. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection vis à vis des prédateurs pour les coquillages élevés sur un support, tel qu'un pieu, une filière ou support analogue. De tels coquillages sont notamment des bivalves, tels que des moules ou analogues. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel dispositif de protection dont la structure réponde aux problèmes à résoudre et aux objectifs qui ont été énoncés. La présente invention a consisté à proposer un dispositif de protection vis à vis des prédateurs des coquillages élevés sur un support. Ce support est notamment un pieu ou analogue, et les coquillages sont notamment des bivalves tels que moules ou coquillages analogues. Dans sa globalité, la démarche inventive de la présente invention a consisté à structurer le dispositif en une enceinte modulaire, dont les modules sont assemblés les uns successivement à la suite des autres. On comprendra qu'une telle enceinte est susceptible d'être enfilée autour du support depuis le sommet et/ou la base de celui-ci notamment, de manière à l'entourer à distance. Le support est susceptible d'être de conformation quelconque sans déroger à la règle générale de I"invention. Cependant, l'invention trouve une application particulièrement adaptée pour des supports conformés en pieu ou analogues, ou pour des montants, tels que cordes ou tiges d'un dispositif à filière. Un premier avantage d'une telle enceinte réside dans son adaptabilité aisée quant à son extension générale au regard de celle du support, à partir de l'ajout ou du retrait d'un ou plusieurs modules. En outre, cette enceinte peut être rapidement et facilement installée sur le support, en étant préparée avant sa mise en place autour de celui-ci, préalablement en atelier et/ou extemporanément sur site. Commercialement, une telle enceinte offre l'avantage de pouvoir être de dimensions prédéfinies par le fournisseur, et d'être facilement adaptée selon les besoins de l'éleveur qui en fait l'acquisition. Les modules sont avantageusement des modules rigides, notamment agencés en cage pour ne pas altérer l'environnement naturel des coquillages, et plus particulièrement pour ne pas faire obstacle au passage à leur travers des éléments naturels nécessaires au développement des coquillages. On comprendra que la rigidité des modules est telle qu'elle leur confère au moins une tenue naturelle. De tels modules sont susceptibles d'être avantageusement obtenus par moulage d'une matière plastique, en étant semblables et donc formés à partir d'un même moule. Ces dispositions permettent une obtention du dispositif de protection à faibles coûts de production, et rendent ce dispositif particulièrement compétitif. En outre, une telle obtention des modules par moulage d'une matière plastique permet de leur conférer une tenue naturelle, voire une rigidité et une robustesse idoines, et de les structurer simplement de manière à les doter des moyens nécessaires d'une part pour leur assemblage entre deux modules voisins, et d'autre part pour le positionnement de l'enceinte autour du support. Par ailleurs, les modules étant formés à partir d'un matériau plastique moulé, un tel matériau peut être pigmenté pour conférer aux modules, et donc à l'enceinte, une couleur spécifique susceptible d'être un repère d'identification visuelle des coquillages, tels que des informations d'identification relatives à leur espèce et/ou à leur provenance et/ou à leur période de mise en élevage par exemple. En outre, une telle information visuelle peut être complexe par multiplication des codes d'identification, à partir d'une combinaison entre des modules de couleurs différentes formant une même enceinte. Plus particulièrement, l'assemblage des modules entre eux peut être facilement réalisé par clipage ou technique analogue entre des jeux d'organes coopérants dont sont équipés chacun des modules. L'un des organes de l'un des modules coopère avec un autre organe que comporte un module voisin. Pour ce qui est des moyens de positionnement de l'enceinte, les modules sont avantageusement équipés de moyens de centrage autour du support. De tels moyens de centrage sont susceptibles d'être avantageusement formés de lames radiales flexibles dont une extrémité libre prend appui contre le support. La flexibilité des lames permet d'une part une adaptation de l'enceinte à une relativement quelconque dimension radiale de support, notamment du diamètre d'un pieu, et d'autre part un maintien ferme des modules en appui radial contre le support, et en conséquence un maintien ferme de l'enceinte positionnée autour du support. De préférence, le module supérieur de l'enceinte est agencé en coiffe ou analogue, comportant un organe de soutien axial de l'enceinte sur le support. Un tel organe de soutien est susceptible d'être formé par une platine axiale ménagée sur le module de sommet. Une telle platine est préférentiellement intégrée de moulage au module. Selon une forme avantageuse de réalisation visant à la production de l'ensemble des modules à partir d'un même moule, l'ensemble des modules en sortie de moule est muni de l'organe de soutien, qui est retiré en atelier pour les modules destinés à être disposés sous le module de sommet. Les moyens de centrage et/ou les moyens d'assemblage entre deux modules voisins, avantageusement conformés en lames, tiges, bras ou organes analogues présentant une conformation générale longiligne, sont susceptibles de constituer en outre des organes d'accrochage pour les coquillages au cours de leur développement, avec pour avantage d'éviter les opérations de catinage. Par ailleurs, et pour faciliter l'opération de moulage des modules, les organes susvisés constituant les moyens de centrage et/ou les moyens d'assemblage sont susceptibles d'être constitués d'éléments longilignes qui s'étendent depuis la périphérie des modules à laquelle ils sont ancrés, vers la zone axiale des modules. Ces organes sont notamment ménagés dans le plan général supérieur des modules, leur extrémité libre étant en prise sur ledit organe de soutien préalablement à son éventuel retrait. Par ailleurs, la composition de l'enceinte en une pluralité de modules semblables permet de conformer ceux-ci de manière à être emboîtables. De telles dispositions permettent le rangement de l'enceinte dans un volume restreint à partir d'un emboîtement les uns successivement à l'intérieur des autres des modules. Une telle réduction de volume ne porte néanmoins pas atteinte au maintien naturel et à la rigidité de l'enceinte repliée, ce qui facilite sa manipulation. Une telle facilité de manipulation est mise à profit pour une installation et un retrait aisés de l'enceinte sur le support. De préférence, les modules sont maintenus assemblés les uns aux autres tant en position déployée de l'enceinte qu'en position emboîtés des modules. A cet effet, lesdits moyens d'assemblage par clipage mettent avantageusement en oeuvre des organes coopérants dont l'un est agencé en tringle ou analogue, muni à son extrémité libre d'un crochet ou analogue, et dont l'autre est agencé en manchon ou analogue, dans l'évidemment intérieur duquel la tringle est susceptible de coulisser. II en ressort que les moyens d'emboîtement mettent en oeuvre des organes d'assemblage coopérants qui constituent en outre des moyens de retenue spontanée des modules les uns à la suite des autres à l'encontre de leur propre poids, pour leur maintien naturel en position de prolongement d'un module par rapport au module auquel il est assemblé. Ces dispositions sont telles que l'enceinte est spontanément déployée avec une retenue en position idoine des modules les uns par rapport aux autres. Un tel déploiement est réalisé à partir de la mise en place du module de sommet sur le support de manière à ce que l'enceinte en position emboîtés des modules coiffe le sommet du support, puis de la chute naturelle autour du support des modules suivants le module de sommet, ou d'une traction exercée par l'éleveur sur le dernier des modules. Plus particulièrement, on reconnaîtra dans sa généralité un dispositif de protection de coquillages de l'invention en ce qu'il est composé d'une pluralité de modules semblables qui sont assemblés successivement les uns aux autres pour former conjointement une enceinte de protection du support. On notera que l'invention a aussi pour objet un tel module susceptible de former avec au moins un module voisin d'une telle enceinte. Au moins l'un des modules est avantageusement muni de moyens de centrage et de maintien sur le support, et en conséquence de positionnement de l'enceinte autour de celui-ci. De tels moyens de centrage sont susceptibles d'être constitués de moyens ou d'organes rapportés sur les modules, préférentiellement de manière irréversible pour former avec le module un ensemble monobloc. Un tel apport est susceptible d'être réalisé par collage, par assemblage au moyen d'organes spécifiques, ou autre technique analogue. De préférence, les moyens de centrage sont incorporés au module, en étant notamment le cas échéant avantageusement intégrés de moulage. Les moyens de centrage sont préférentiellement constitués d'une pluralité de lames radiales flexibles, ou organes analogues, que comportent les modules. Avantageusement, lesdites lames constituent en outre des organes d'accrochage pour les coquillages au cours de leur développement. Les moyens de centrage sont aussi susceptibles d'être constitués dans leur généralité par au moins un organe prenant un appui antagoniste entre l'enceinte et le support, un tel organe pouvant être soit rapporté soit intégré de moulage à un module au moins. Les modules sont préférentiellement assemblés les uns aux autres par des moyens d'assemblage facilement réversibles. De tels moyens d'assemblage sont susceptibles de mettre en oeuvre des moyens de jonction rapportés sur les modules, en étant notamment en prise conjointement sur deux modules voisins. De tels moyens de jonction peuvent être constitués d'organes d'attache, tels que des agrafes ou analogues. Ces organes d'attache sont de préférence intégrés aux modules, le cas échéant de moulage notamment, ou sont susceptibles d'être constitués par des organes amovibles agencés pour être placés en prise conjointe sur deux modules voisins. Selon une forme préférée de réalisation, lesdits moyens d'assemblage sont du type par clipage entre au moins un couple d'éléments d'emboîtement coopérants respectivement ménagés sur deux modules voisins. Les éléments d'emboîtement coopérants sont notamment intégrés de moulage aux modules, et sont par exemple constitués d'au moins un crochet ou organe analogue, qui coopère avec un dégagement qui le reçoit, le crochet et le dégagement étant ménagé sur chacun des modules. Ces dispositions sont telles que deux modules voisins peuvent être rapidement et aisément assemblés l'un à l'autre par crochetage du crochet au moins de l'un des modules avec le dégagement au moins de l'autre module. Les modules sont avantageusement emboîtables successivement les uns à l'intérieur des autres, pour alternativement être soit déployés pour former l'enceinte, soit escamotés par emboîtement les uns à l'intérieur des autres pour leur rangement. Plus particulièrement, les modules sont de conformation évasée et présente une même conformation générale, de manière à permettre un tel emboîtement. La base des modules est indifféremment de forme circulaire ou polygonale, préférentiellement régulière et/ou de symétrie d'ordre au moins de deux, pour autoriser un pivotement d'un module par rapport à un autre suivant son axe général. Un tel pivotement est notamment destiné à permettre une mise en regard des organes d'assemblage entre deux modules voisins, pour autoriser leur mise en coopération. De préférence, les modules sont équipés de moyens de retenue spontanée en prolongement d'un module par rapport à un module voisin à l'encontre de leur propre poids, lors du passage des modules depuis leur position emboîtés les uns successivement à l'intérieur des autres, vers la position déployée de l'enceinte autour du support. Ces moyens de retenue sont avantageusement constitués par un agencement des moyens d'assemblages en éléments d'emboîtement coopérants, dont l'un au moins est monté coulissant à l'intérieur d'un manchon formé par l'autre élément d'emboîtement, de sorte que la mise en position déployée de l'enceinte provoque spontanément la mise en coopération des éléments d'emboîtement. Par exemple, ledit crochet est ménagé en bout d'une tringle ou analogue, qui est montée coulissante à l'intérieur d'un manchon, dont l'évidemment intérieur coopère avec le crochet pour maintenir assemblés deux modules voisins. Les modules sont notamment agencés en cage rigide, ou organe largement ajouré analogue. Les modules sont préférentiellement monoblocs et formés par moulage d'une matière plastique. En outre, les modules sont avantageusement pigmentés pour constituer un repère d'identification visuelle des coquillages. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : La fig.1 est une illustration d'un support pour l'élevage de coquillage équipé d'un dispositif de protection de l'invention. Les fig.2 et fig.3 sont des illustrations en perspective de modules semblables respectifs, qui sont constitutifs d'un dispositif de protection représenté sur la fig.1. Les fig.4, fig.5 et fig.6 sont des illustrations en perspective de deux modules identiques à celui représenté sur la fig.3, respectivement en position séparée, en position d'assemblage déployée de l'enceinte, et en position d'assemblage repliée de l'enceinte. Sur la fig.1, un support 1 pour l'élevage des coquillages est constitué d'un pieu ou analogue agencé pour être ancré au sol en milieu aquatique. Un tel support 1 est destiné à permettre l'accrochage des coquillages, bivalves notamment et moules plus particulièrement. Pour protéger les coquillages vis à vis des prédateurs, tels qu'oiseaux, poissons ou araignées de mer, une enceinte rigide 2 offrant une tenue naturelle est destinée à entourer le support 1, à distance de ce dernier. Cette enceinte 2 est composée d'une pluralité de modules 3 semblables, tels que ceux représentés sur les fig.2 et fig.3. Ces modules 3 sont monoblocs, en étant réalisés par moulage d'une matière plastique. Cette opération de moulage est avantageusement réalisée à partir d'un même moule pour l'ensemble des modules 3. Sur les fig.2 et fig.3, les modules 3 sont conformés en cage largement ajourée, pour ne pas faire obstacle au passage à leur travers des éléments naturels nécessaires au développement des coquillages, tout en offrant une protection efficace. Sur l'exemple de réalisation illustrée, la cage est de conformation globalement cylindrique, préférentiellement évasée tel qu'il sera décrit plus loin. Cette cage est formée à partir d'une pluralité de montants 4 reliés les uns aux autres par des anneaux périphériques 5, dont un anneau de sommet, un anneau de base et un anneau médian sur l'exemple de réalisation illustré. Les modules 3 sont équipés de lames radiales flexibles 6, en prise à l'une de leur extrémité sur l'un des anneaux 5 de la cage, et notamment sur l'anneau 5 de sommet. L'extrémité libre des lames flexibles 6 est destinée à prendre appui contre le support 1 pour un centrage correct de l'enceinte 2 autour de ce dernier. La flexibilité des lames 6 offre une adaptation de l'enceinte 2 à un support 1 d'un relativement quelconque diamètre. En effet, selon le diamètre du support 1, les lames 6 sont plus ou moins infléchies. En outre, le centrage obtenu de l'enceinte 2 par une prise d'appui sous tension des lames 6 contre le support 1, offre un positionnement robuste de l'enceinte 2 autour du support 1. En comparant les modules 3 respectivement représentés sur les fig.2 et fig.3, il apparaît que le module 3 destiné à être placé au sommet du support est muni d'une platine 7 de soutien naturel de l'enceinte 2. Cette platine 7 est ménagée dans l'axe du module 3, et est solidaire des extrémités des lames 6 opposées aux extrémités de ces dernières en prise sur la périphérie du module 3. Le module 3 de sommet représenté sur la fig.2 est destiné à conserver la platine 7 en sortie de moule. Dans ce cas et pour ce module 3 seulement, les lames 6 ne font pas office d'organes de centrage. Les autres modules 3 composant l'enceinte 2, tel que celui représenté .sur la fig.3, sont exempts de platine 7 pour permettre le passage axial à leur travers du support 1. Pour ces modules 3, la platine 7 est retirée en sortie de moule de manière à libérer l'extrémité correspondante des lames flexibles 6 de centrage. En se reportant par ailleurs aux fig.4 et fig.5, les modules 3 sont équipés d'éléments d'emboîtements coopérants 8 et 9, pour leur assemblage successif les uns aux autres. Ces éléments 8,9 offrent un assemblage facilement réversible des modules 3 les uns aux autres, pour permettre d'ajuster facilement la hauteur de l'enceinte 2 selon les besoins de l'éleveur, et notamment selon la hauteur du support. Plus particulièrement, la hauteur de l'enceinte est obtenu à partir d'un ajout ou d'un retrait d'un ou de plusieurs modules 3, selon la hauteur du support 1. Ces éléments d'emboîtement associent un crochet 8 d'un module 3, destiné à être en prise à l'intérieur d'un manchon 9 d'un module 3 voisin, et plus particulièrement à l'intérieur du dégagement intérieur d'un tel manchon 9. En se reportant par ailleurs à la fig.6, les modules 3 sont emboîtables les uns successivement à la suite des autres. A cet effet, et tel que visé plus haut, les modules 3 sont évasés vers le module voisin auxquels ils sont respectivement assemblés. Ces dispositions permettent une repli de l'enceinte 2 en vue de faciliter son rangement, sa manipulation et son transport. En outre, lors de la mise en place de l'enceinte 2 sur le support 1, celle-ci est placée en position emboîtés des modules 3 au sommet du support 1, la platine 7 du module 3 de sommet reposant sur ce dernier. Puis l'enceinte 2 est déployée à partir de la chute naturelle des modules 3, ou d'une traction exercée par l'éleveur sur les modules 3 inférieurs. Les modules 3 sont maintenus assemblés, que se soit en position emboîtés des modules 3 et/ou en position déployée de l'enceinte 2. A cet effet, les crochets 8 sont ménagés à l'extrémité d'une tringle 10. Cette tringle 10 est enfilée dans les manchons 9 de manière à pouvoir coulisser librement à l'intérieur de ces derniers. II en ressort que l'association entre les crochets 8, les tringles 10 et les manchons 9, constitue un moyen de retenue naturelle des modules 3 en position l'un successivement par rapport à l'autre, en position déployée de l'enceinte. Les tringles 10 sont ancrées sur le module 3 à l'une de leurs extrémités, et comportent un crochet 8 respectif à leur autre extrémité. L'extrémité des tringles 10 ancrée au module 3 est notamment ancrée à l'anneau 5 de sommet de celui-ci. La longueur des tringles 10 détermine la course tolérée des modules 3 les uns par rapport aux autres lors du déploiement de l'enceinte 2. En fin de course des modules 3 lors du déploiement de l'enceinte 2, les crochets 8 sont spontanément mis en coopération avec le manchon 9 auquel ils sont affectés. Selon une variante de réalisation non représentée, les tringles 10 sont agencées en organe à longueur variable, tel qu'un agencement télescopique ou analogue, pour permettre à l'éleveur d'ajuster la distance séparant deux modules voisins. On notera la position préférée des moyens de centrage en sommet des modules, pour ne pas faire obstacle à leur emboîtement. II apparaît sur les figures que les éléments préférentiellement longilignes constitués par les éléments d'assemblage 8,9,10 et/ou de centrage 6 sont avantageusement exploités pour offrir en eux-mêmes un support d'accrochage des coquillages au fur et à mesure de leur développement. II en ressort que l'enceinte 2 de l'invention permet de dispenser l'éleveur des opérations de catinage habituelles. On comprendra que l'enceinte modulaire 2 de l'invention est susceptible d'être appliquée à tout support pour coquillages, bivalves notamment, dès lors qu'une telle enceinte 2 est agencée pour entourer à distance le support 1 en offrant en elle-même une tenue naturelle susceptible de faire obstacle aux prédateurs, et dès lors que le caractère modulaire de l'enceinte 2 permet d'ajuster la ou les dimensions de cette dernière selon la dimension spécifiquement nécessaire en fonction du support 1. Une application privilégiée mais non exclusive du dispositif de l'invention réside dans la protection des coquillages élevés sur un support de conformation allongée ou analogue, tel qu'un pieu ou le montant d'un dispositif à filière. De même, la conformation générale des modules 3 est susceptible d'être relativement quelconque selon la généralité de l'invention. On notera toutefois les avantages spécifiquement offerts par les différents moyens et caractéristiques énoncés relatifs à de tels modules 3, et à la conformation des modules suivant une symétrie d'ordre au moins de 2 permettant la mise en coopération des organes d'assemblage 8,9 nonobstant le caractère semblable des modules 3 permettant leur fabrication par moulage à partir d'un même moule.5
L'invention a pour objet un dispositif de protection vis à vis des prédateurs des coquillages élevés sur un support (1). Ce dispositif est composé d'une pluralité de modules semblables (3) monoblocs agencés en cage et obtenus par moulage d'une matière plastique. Ces modules sont assemblés successivement les uns aux autres pour former conjointement une enceinte (2) de protection du support (1). Les modules comportent des organes de centrage de l'enceinte (2) sur le support (1), formés de lames radiales flexibles (6). Les modules (3) sont emboîtables les uns dans les autres pour le repli et/ou le déploiement de l'enceinte (2) sur le support (1).
Revendications 1.- Dispositif de protection vis à vis des prédateurs des coquillages élevés sur un support (1), tel qu'un pieu ou analogue, caractérisé, en ce qu'il est composé d'une pluralité de modules semblables (3) assemblés successivement les uns aux autres pour former conjointement une enceinte (2) de protection du support (1). 2.- Dispositif de protection selon la 1, caractérisé en ce que l'un au moins des modules (3) est muni de moyens de centrage et de maintien sur le support (3), et en conséquence de positionnement de l'enceinte (2) autour de celui-ci. 3.- Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les modules (3) sont emboîtables successivement les uns à l'intérieur des autres pour alternativement soit être déployés pour former l'enceinte (2), soit être escamotés les uns à l'intérieur des autres pour leur rangement. 4.- Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les modules (3) sont agencés en cage rigides. 5.- Dispositifs de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les modules (3) sont monoblocs et formés par moulage d'une matière plastique. 30 6.- Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les modules (3) sont assemblés les uns aux autres par des moyens d'assemblage (8,9,10) facilement réversibles.25 7.- Dispositif de protection selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assemblage (8,9,10) sont du type par clipage entre au moins un couple d'éléments d'emboîtement coopérants (8,9) respectivement ménagés sur deux modules (3) voisins. 8.- Dispositif de protection selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que les modules (3) sont équipés de moyens (10,8,9) de retenue spontanée en prolongement d'un module (3) par rapport à un module (3) voisin à l'encontre de leur propre poids, lors du passage des modules (3) depuis leur position emboîtés les uns successivement à l'intérieur des autres, vers la position déployée de l'enceinte (2) autour du support (1). 9. Dispositif de protection selon les 7 et 8, caractérisé en ce que les moyens de retenue sont constitués par les éléments d'emboîtement coopérants (8,9,10), dont l'un au moins (8) est monté coulissant à l'intérieur d'un manchon (9) formé par l'autre élément d'emboîtement, de sorte que la mise en position déployée de l'enceinte (2) provoque spontanément la mise en coopération des éléments d'emboîtement (8,9). 10.- Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que les moyens de centrage sont constitués d'une pluralité de lames radiales flexibles (6) que comportent les modules (3). 11.- Dispositif de protection selon la 10, caractérisé en ce que lesdites lames (6) constituent en outre des organes d'accrochage pour les coquillages au cours de leur développement. 12.- Dispositif de protection selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que les modules (3) sont pigmentés pour constituer un repère d'identification visuelle des coquillages.
A
A01
A01K
A01K 61
A01K 61/00
FR2889635
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'ESSAI POUR MESURE DE CHAMP DE DIAPHONIE ETRANGERE
20,070,209
La diaphonie étrangère entre câbles réduit la largeur de bande opérationnelle d'un canal de câblage en raison d'un niveau accru de bruit de diaphonie qui diminue le rapport signal/bruit global. Ainsi, dans le cadre du récent déploiement de la gestion de réseau rapide, la mesure de la diaphonie étrangère est devenue un sujet important. Une mesure de diaphonie étrangère cumulée implique typiquement un câble "victime" comportant quatre (4) paires de fils testés avec un nombre n de câbles "perturbateurs", chacun comportant quatre (4) paires de fils. Une approche spécifique consiste à tester le câble "victime" avec un seul des câbles "perturbateurs" à la fois dans le contexte d'une mesure séparée de la paradiaphonie étrangère cumulée ("PSANEXT") et de la télédiaphonie étrangère cumulée ("PSAFEXT") pour chaque paire de fils. Des inconvénients de cette approche sont qu'elle prend beaucoup de temps et est sujette aux erreurs. Une autre approche spécifique consiste à enfermer le câble "victime" avec un nombre n de câbles "perturbateurs" qui sont excités par un bruit blanc. Des inconvénients de cette approche sont sa complexité et sa consommation électrique avec une mesure imprécise. Il existe donc une demande de fournir une solution 30 pour tester la diaphonie étrangère d'une manière complète, pratique, rentable et appropriée. La présente invention prévoit un essai de diaphonie étrangère qui est complet, pratique, rentable et approprié. Une première forme de la présente invention est un procédé d'essai de diaphonie étrangère qui comprend une transmission d'un premier signal d'essai RF sur un premier câble perturbateur entre une première unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une extrémité du premier câble perturbateur et une deuxième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à l'autre extrémité du premier câble perturbateur, une transmission d'un deuxième signal d'essai RF sur un deuxième câble perturbateur entre une troisième unité de signal de test de diaphonie étrangère connectée à une extrémité du deuxième câble perturbateur et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à l'autre extrémité du deuxième câble perturbateur, et la mesure d'un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime en réponse à un premier couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du premier câble perturbateur sur la base de la transmission du premier signal d'essai RF sur le premier câble perturbateur et en réponse à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du deuxième câble perturbateur sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai RF sur le deuxième câble perturbateur. D'autres caractéristiques de ce premier procédé d'essai de diaphonie étrangère sont: - le procédé comprend en outre les étapes consistant à régler manuellement la première unité d'essai de 30 diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF; alternativement; le procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai RF; alternativement, le procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité du câble victime pour terminer le premier signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du câble victime pour mesurer le signal de diaphonie étrangère; - la deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère est réglée pour mesurer le signal de diaphonie étrangère en fonction de chaque paire de fils du câble victime; - la deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère est réglée pour mesurer le signal de diaphonie étrangère en fonction d'un filtrage d'impulsion du signal de diaphonie étrangère sur la base de chaque paire de fils du câble victime; - le procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité du câble victime pour terminer le signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du câble victime pour exécuter le balayage de mesure de fréquence RF du signal de diaphonie étrangère. Une deuxième forme de la présente invention est un procédé d'essai de diaphonie étrangère qui comprend une transmission d'un signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un câble perturbateur entre une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une extrémité du câble perturbateur et une autre unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à l'autre extrémité du câble perturbateur, et une exécution d'un balayage de mesure de fréquence RF d'un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime en réponse à un couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du câble perturbateur sur la base de la transmission du signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur. D'autres caractéristiques de ce deuxième procédé d'essai de diaphonie étrangère sont: le procédé comprend en outre les étapes consistant à . transmettre un deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un deuxième câble perturbateur entre une troisième unit-é de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité 1du deuxième câble perturbateur et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du deuxième câble perturbateur, dans lequel le signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime répond en outre à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du deuxième câble perturbateur sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le deuxième câble perturbateur; - alternativement, le procédé comprend en outre les 5 étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal _d'essai de balayage en fréquence RF; - alternativement, le procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère afin de terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; le signal d'essai de balayage en fréquence RF comprend une pluralité d'ondes sinusoïdales présentant une séquence d'essai élevée; et le balayage de mesure de fréquence RF présente une séquence de mesure élevée; - le signal d'essai RF comprend une séquence continue et périodique du balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence; - le procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité du câble victime pour terminer le signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du câble victime pour exécuter le balayage de mesure de fréquence RF du signal de diaphonie étrangère. Une troisième forme de la présente invention est un procédé d'essai de diaphonie étrangère qui comprend une transmission d'un signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un câble perturbateur entre une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une extrémité du câble perturbateur et une autre unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à l'autre extrémité du câble perturbateur, et l'acquisition d'échantillons de données de diaphonie étrangère sur la base d'un filtrage par seuillage d'un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime en réponse à un couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du câble perturbateur sur la base de la transmission du signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur. D'autres caractéristiques de ce troisième procédé d'essai de diaphonie étrangère sont: - ce procédé comprend en outre les étapes consistant à : transmettre un deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un deuxième câble perturbateur entre une troisième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité du deuxième câble perturbateur et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du deuxième câble perturbateur, dans lequel le signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime répond en outre à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime et du deuxième câble perturbateur sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le deuxième câble perturbateur; alternativement, ce procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal 'd'essai de balayage en fréquence RF; alternativement, ce procédé comprend en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal 25 d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère afin de terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; - le signal d'essai RF comprend une séquence continue et périodique du balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence de la première séquence continue et périodique du balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence; et le balayage de mesure de fréquence RF comprend une deuxième séquence continue et périodique de balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence de la deuxième séquence' continue et périodique du balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence; et une durée de pas en fréquence du balayage de mesure de fréquence RF est égale à une durée de balayage en fréquence du signal d'essai de balayage en fréquence RF; le signal d'essai de balayage en fréquence RF comprend une pluralité d'ondes sinusoïdales ayant une séquence d'essai élevée pendant une première période de temps; le balayage de mesure de fréquence RF présente une séquence de mesure élevée pendant une deuxième période de temps qui est un multiple de la première période de temps; et une première dimension de pas en fréquence du signal d'essai de balayage en fréquence RF est identique à une deuxième dimension de pas en fréquence du balayage de mesure de fréquence RF; le procédé comprend en outre les étapes consistant à . régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une première extrémité du câble victime pour terminer le signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère connectée à une deuxième extrémité du câble victime pour exécuter un balayage de mesure de fréquence RF du câble victime, dans lequel le filtrage par seuillage du signal de diaphonie étrangère est une fonction du signal d'essai de balayage en fréquence RF présentant une séquence d'essai définie et le balayage de mesure de fréquence RF présentant une séquence de mesure définie qui facilitent collectivement un échantillonnage par filtrage du signal de diaphonie étrangère sur le câble victime. Les formes mentionnées précédemment et d'autres formes, ainsi que des objets et avantages de la présente invention, ressortiront mieux d'après la description détaillée suivante des divers modes de réalisation de la présente invention lue en conjonction avec les dessins annexés. La description détaillée et les dessins ne font qu'illustrer l'invention au lieu de la limiter, le cadre de la présente invention étant défini par les revendications annexées et leurs équivalents. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: 2889635 10 La figure 1 illustre un mode de réalisation d'un système d'essai de diaphonie étrangère selon la présente invention; la figure 2 illustre un mode de réalisation d'une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère illustrée sur la figure 1 selon la présente invention; la figure 3 illustre un mode de réalisation de l'unité de signal d'essai de diaphonie étrangère illustrée sur la figure 2 selon la présente invention; la figure 4 et 5 illustrent un mode de réalisation d'un commutateur illustré sur la figure 3 selon la présente invention; la figure 6 illustre un mode de réalisation d'un pavé de touches/ indicateur LED illustré. sur la figure 15 3 selon la présente invention; la figure 7 illustre un mode de réalisation d'un schéma de mode de fonctionnement d'une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère selon la présente invention; la figure 8 illustre un mode de réalisation du système d'essai de diaphonie étrangère illustré sur la figure 1 selon la présente invention; la figure 9 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de génération de signal d'essai RF selon la présente invention; la figure 10 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de terminaison de signal d'essai RF selon la présente invention; la figure 11 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de terminaison de signal de diaphonie étrangère selon la présente invention; la figure 12 illustre un organigramme 35 représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de 2889635 11 mesure de diaphonie étrangère selon la présente invention; la figure 13 illustre une PSANEXT d'extrémité proche exemplaire du système de diaphonie étrangère illustré sur la figure 8 selon la présente invention; la figure 14 illustre une PSAFEXT d'extrémité éloignée du système de diaphonie étrangère illustré sur la figure 8 selon la présente invention; la figure 15 illustre une PSANEXT d'extrémité éloignée exemplaire du système de diaphonie étrangère illustré sur la figure 8 selon la présente invention; la figure 16 illustre une PSAFEXT d'extrémité proche exemplaire du système de diaphonie étrangère illustré sur la figure 8 selon la présente invention; la figure 17 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de sélection de mode de transmission manuel selon la présente invention; la figure 18 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de sélection de mode écoute automatique selon la présente invention; la figure 19 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de sélection de mode écoute manuel selon la présente invention; la figure 20 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de sélection de transmission automatique selon la présente 30 invention; la figure 21 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de transmission de signal d'essai de balayage en fréquence RF selon la présente invention; la figure 22 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de mesure de balayage en fréquence RF selon la présente invention; la figure 23 illustre un mode de réalisation d'un signal d'essai de balayage en fréquence RF selon la présente invention; la figure 24 illustre un mode de réalisation d'un balayage de mesure de fréquence RF selon la présente 10 invention; la figure 25 illustre une diaphonie exemplaire entre le signal d'essai de balayage en fréquence RF illustré sur la figure 23 et le balayage de mesure de fréquence RF illustré sur la figure 24; et la figure 26 illustre un organigramme représentatif d'un mode de réalisation d'un procédé de détermination de diaphonie étrangère cumulée selon la présente invention. La figure 1 illustre un système d'essai de diaphonie étrangère 40 de la présente invention utilisant une paire d'unités de mesure de diaphonie étrangère 50 et un nombre N de paires d'unités de signal d'essai de diaphonie étrangère 60, où N >_1. En général, les unités de mesure de diaphonie 50 sont configurées de façon structurelle pour être connectées aux extrémités opposées d'un câble victime 30 comportant un nombre M de paires de fils, et chaque paire d'unités de signal d'essai de diaphonie étrangère 60 est configurée de façon structurelle pour être connectée aux extrémités opposées d'un câble perturbateur 31 comportant un nombre M de paires de fils, où M 1. Chaque paire de générateurs de diaphonie 60 est en outre configurée de façon structurelle pour générer un signal d'essai de diaphonie étrangère à une extrémité du câble perturbateur connecté 31 et pour terminer le signal d'essai de diaphonie étrangère à l'autre extrémité du câble perturbateur 31. Les unités de mesure de diaphonie 50 sont en outre configurées de façon structurelle pour mesurer un signal de diaphonie étrangère à une extrémité du câble victime 30, et pour terminer le signal de diaphonie étrangère à l'autre extrémité du câble victime 30. Le signal de diaphonie étrangère sur le câble victime 30 est généré par un couplage de diaphonie étrangère entre le câble victime 30 et un câble perturbateur 31 lorsqu'un signal d'essai de diaphonie étrangère est transmis entre les unités de signal d'essai de diaphonie étrangère correspondantes 60. Dans la pratique, la présente invention n'impose aucune limitation ni restriction aux modes de réalisation structurels des unités de mesure de diaphonie étrangère 50 et des unités de signal d'essai de diaphonie étrangère 60. Ainsi, les descriptions suivantes de divers modes de réalisation structurels des unités de mesure de diaphonie étrangère 50 en relation avec les figures 11 et 12, et de divers modes de réalisation structurels des unités de signal d'essai de diaphonie étrangère 60 en relation avec les figures 2 à 10 ne limitent ni ne restreignent le cadre des modes de réalisation structurels des unités de mesure de diaphonie étrangère 50 et des modes de réalisation structurels des unités de signal d'essai de diaphonie étrangère 60. La figure 2 illustre un mode de réalisation général 61 de l'unité de signal d'essai de diaphonie étrangère 60 (figure 1). L'unité de signal d'essai de diaphonie étrangère 61 utilise une prise de câble 70 (par exemple une prise RJ-45), une interface de communication 80, un module de commande 90 et un module d'émission/réception 100. La prise de câble 70 est configurée de façon structurelle pour connecter l'unité d'essai 61 à une extrémité d'un câble perturbateur 31 comportant quatre (4) paires de fils (c'est-à-dire M = 4) comme montré. L'interface de communication 80 est configurée de façon structurelle pour transmettre et recevoir des signaux d'essai de diaphonie étrangère, une autre unité d'essai 61 étant connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31 (non montré). Dans un mode de réalisation en variante, l'interface de communication 80 est en outre configurée de façon structurelle pour échanger des instructions logiques de la part du module de commande 90 avec une autre unité d'essai 61 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. Le module d'émission/réception 100 est configuré de façon structurelle pour transmettre de façon sélective un signal d'essai de diaphonie étrangère par l'intermédiaire de l'interface 80 à une autre unité d'essai 61 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31 ou pour terminer un signal d'essai de diaphonie étrangère reçu par l'intermédiaire de l'interface 80 provenant d'une autre unité d'essai 61 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31. Le module de commande 90 est configuré de façon structurelle pour régler sélectivement le module d'émission/réception 100 comme un émetteur de signal d'essai de diaphonie étrangère ou une borne de signal d'essai de diaphonie étrangère sur la base d'instructions reçues par le module de commande 90. Dans un mode de réalisation, le module de commande 90 est en outre configuré de façon structurelle pour recevoir manuellement les instructions d'un utilisateur de l'unité d'essai 61. Dans un deuxième mode de réalisation, le module de commande 90 est en outre configuré de façon structurelle pour recevoir des instructions logiques par l'intermédiaire de l'interface 80 à partir d'une autre unité d'essai 61 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31. Dans un troisième mode de réalisation, la commande est en outre configurée de façon structurelle pour recevoir à la fois des instructions manuelles et des instructions logiques. Dans un mode de réalisation en variante de l'unité d'essai 61, le module d'émission/réception 100 peut être configuré de façon structurelle pour transmettre sélectivement un signal d'essai de diaphonie étrangère par l'intermédiaire de l'interface 80 à une autre unité d'essai 61 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31 ou pour être placé dans un état inoccupé. Pour ce mode de réalisation en variante, le module d'émission/réception 100 est sélectivement réglé par le module de commande 90 soit comme un émetteur de signal d'essai de diaphonie étrangère actif soit comme un émetteur de signal d'essai de diaphonie étrangère inoccupé. Dans un mode de réalisation en variante de l'unité d'essai 61, le module d'émission/réception 100 peut être configuré de façon structurelle pour terminer sélectivement un signal d'essai de diaphonie étrangère reçu par l'intermédiaire de l'interface 80 d'une autre unité d'essai 61 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31 ou pour être réglé dans un état inoccupé. Pour ce mode de réalisation en variante, le module d'émission/réception 100 est sélectivement réglé par le module de commande 90 soit comme une borne de signal d'essai de diaphonie étrangère active, soit comme une borne de signal d'essai de diaphonie étrangère inoccupée. 2889635 16 La figure 3 illustre un mode de réalisation spécifique 62 de l'unité de signal d'essai de diaphonie étrangère 60 (figure 1). L'unité d'essai de diaphonie 62 utilise une prise de câble 71, une interface de communication 81, un module de commande 91 et un module d'émission/réception 101. La prise de câble 71 est configurée de façon structurelle pour connecter l'unité d'essai 62 à une extrémité d'un câble perturbateur 31 comportant quatre (4) paires de fils (c'est-à-dire M = 4) comme montré. L'interface de communication 81 comprend un récepteur à large bande 82 configuré de façon structurelle pour échanger des instructions avec et recevoir des signaux d'essai de diaphonie étrangère sous la forme de signaux d'essai RF à partir d'une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31 (non montré). L'interface de communication 81 comprend en outre un modulateur d'amplitude 83 configuré de façon structurelle pour moduler en amplitude et transmettre des signaux d'essai de diaphonie étrangère sous la forme d'un signal d'essai RF à une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. Le module d'émission/réception 101 comprend un commutateur 102, une borne de signal résistive 103 et un générateur de signal RF 104. Le commutateur 102 est configuré de façon structurelle pour commuter entre la borne de signal résistive 103 et le générateur de signal RF 104 comme ordonné par un contrôleur 94 du module de commande 91. La borne de signal résistive 103 est configurée de façon structurelle pour terminer des signaux d'essai RF reçus par l'intermédiaire du récepteur 82 à partir d'une autre unité d'essai 62 connectée à l'extrémité 2889635 17 opposée du câble perturbateur 31 lorsque la borne de signal résistive 103 est connectée au récepteur à large bande 82 par l'intermédiaire du commutateur 102. Dans un mode de réalisation exemplaire, la borne de signal résistive 103 est configurée de façon structurelle en théorie pour fournir une terminaison différentielle de 100 4 et une terminaison en mode commun de 50 O. Le générateur de signal RF 104 est configuré de façon structurelle pour générer le signal d'essai RF présentant une séquence d'essai définie comme ordonné par le contrôleur 94 (par exemple linéaire, logarithmique, élevée et abaissée) de manière à ce que le signal d'essai RF soit transmis par l'intermédiaire du modulateur 83 à une autre unité d'essai 62 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31 lorsque le générateur de signal RF 104 est connecté au modulateur d'amplitude 83 par l'intermédiaire du commutateur 102. Dans un mode de réalisation exemplaire, le générateur de signal RF 104 est configuré de façon structurelle en théorie pour générer un signal de courant alternatif (par exemple des ondes sinusoïdales, des ondes carrées, des ondes triangulaires, des ondes en dents de scie et similaires) de manière à ce que le signal d'essai RF présente une séquence d'essai comme ordonnée par le contrôleur 94, comme un signal d'essai de balayage en fréquence ayant une séquence élevée fixe à des fréquences dans une plage de mesure de diaphonie étrangère (par exemple 1 MHz à 1 GHz). L'homme du' métier appréciera d'autres types de séquences d'essai pour un signal d'essai de balayage en fréquence qui sont applicables à la présente invention. Les figures 4 et 5 illustrent une configuration structurelle exemplaire du commutateur 102 dans le contexte du câble perturbateur 31 comportant les quatre 2889635 18 (4) paires de fils. En se référant à la figure 4, le commutateur 102 est configuré de façon structurelle pour connecter la borne de signal résistive 103 par l'intermédiaire du récepteur 82 (non montré) à la totalité des quatre (4) paires de fils du câble perturbateur31 lorsque le contrôleur 94 lui ordonne de connecter la borne de signal résistive 103 au câble perturbateur 31. En se référant à la figure 5, le commutateur 102 est configuré de façon structurelle pour connecter le générateur de signal RF 104 à une paire spécifique des (4) paires de fils du câble perturbateur 31 par l'intermédiaire du modulateur 83 (non montré) lorsque le contrôleur 94 lui ordonne de connecter le générateur de signal RF 104 à la paire spécifique des (4) paires de fils du câble perturbateur 31. Dans le contexte où le signal d'essai RF est un signal d'essai de balayage en fréquence RF élevé, le contrôleur 94 peut ordonner au commutateur 102 de sélectionner individuellement chaque paire de fils pendant chaque fréquence du signal d'essai de balayage en fréquence RF élevé. En se référant encore une fois à la figure 3, le module de commande 91 comprend un pavé de touches/ indicateur de mode 92, un codeur/décodeur 93 et un contrôleur 94. Le pavé de touches/ indicateur LED 92 est configuré de façon structurelle pour indiquer visuellement un mode de fonctionnement de l'unité d'essai 62 ainsi que pour fournir des touches afin de faciliter une entrée manuelle d'instructions dans le contrôleur 94. La figure 6 illustre un mode de réalisation exemplaire du pavé de touches/ indicateur LED 92 tel qu'il monté à l'extérieur de l'unité d'essai 62. En se référant aux figures 3 et 6, l'indicateur 92 35 comprend quatre (4) paires de diodes 2889635 19 électroluminescentes ("LED") 95 et une désignation de mode de fonctionnement 96 et trois (3) paires de touches 97 et une désignation d'instruction 98. Une activation de la LED 95(1) indique que l'unité d'essai 62 est sous tension. Une activation de la LED 95(2) indique que l'unité d'essai 62 est réglée dans un mode émission défini par une connexion du générateur de signal RF 104 au modulateur d'amplitude 83 par l'intermédiaire du commutateur 102, comme ordonné par le contrôleur 94, de manière à ce que l'unité d'essai 62 fonctionne comme un émetteur de signal RF. Une activation de la LED 95(3) indique que l'unité d'essai 62 est réglée sur un mode écoute défini par une connexion de la borne de signal résistive au récepteur à large bande 82 par l'intermédiaire du commutateur 102, comme ordonné par le contrôleur 94, de manière à ce que l'unité d'essai 62 fonctionne comme une borne de signal RF active. Une activation de la LED 95(3) indique que l'unité d'essai 62 est réinitialisée dans un mode terminaison défini par une connexion de la borne de signal résistive au récepteur à large bande 82 par l'intermédiaire du commutateur 102, comme ordonné par le contrôleur 94, de manière à ce que l'unité d'essai 62 fonctionne comme une borne de signal RF par défaut. La touche 97(1) permet à un utilisateur de l'unité d'essai 62 de sélectionner manuellement l'un des modes de fonctionnement de l'unité d'essai 62 parmi le mode émission, le mode écoute et le mode terminaison, de manière à ce qu'une sélection de mode soit indiquée par l'une des LED 95(2), 95(3) et 95(4). La touche 97(2) permet à un utilisateur de l'unité d'essai 62 de réinitialiser l'unité d'essai 62 ainsi qu'une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31, de manière à ce que la 2889635 20 réinitialisation soit indiquée par une activation de la LED 95(4). La touche 97(3) permet à un utilisateur de l'unité d'essai 62 de mettre sous ou hors tension l'unité d'essai 62 comme indiqué par une activation ou désactivation de la LED 95(1). En se référant encore une fois à la figure 3, le codeur/décodeur 93 est configuré de façon structurelle pour coder des instructions générées par le contrôleur 94 pour une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31 et pour décoder des instructions reçues de la part du contrôleur 94 à partir d'une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. Dans un mode de réalisation, les instructions se présentent sous la forme de signaux logiques RF qui sont codés et décodés comme nécessaire selon le tableau 1 suivant: TABLEAU 1 SIGNAL 01 10 11 00 LOGIQUE ACTION Réinitiali- Mode de Retour/ inoccupé sation fonctionne-vérifi- ment du cation commutateur Le contrôleur 94 est configuré de façon structurelle pour commander une séquence d'essai du signal d'essai RF par le générateur de signal RF 104, pour régler le commutateur 102 comme ordonné (de façon manuelle ou logique) afin de commander ainsi une transmission du signal d'essai RF à une autre unité d'essai 62 connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31 ou terminer un signal d'essai RF reçu d'une autre unité d'essai connectée à l'extrémité opposée du câble perturbateur 31, et pour échanger des instructions logiques selon le tableau 1 avec une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. Ces fonctions logiques permettent au contrôleur 94 de commander le mode de fonctionnement de l'unité d'essai 62 lorsque l'unité d'essai sert d'unité d'essai éloignée. La figure 7 illustre un schéma d'état de l'unité d'essai 62 pour faciliter la compréhension de la commande de mode de fonctionnement que présente le contrôleur 94. En se référant aux figures 6 et 7, un arrêt du système 110 est un état initial de l'unité d'essai 62. Le contrôleur 94 fait passer l'unité d'essai 62 à un mode terminaison 81 comme représenté par la flèche "SOUS TENSION" en réponse à une mise sous tension du générateur 60 par l'intermédiaire de la touche de mise sous/hors tension 97(3) comme indiqué par la LED 95(1). Dans un contexte manuel, un utilisateur de l'unité d'essai 62 peut utiliser la touche de sélection de mode 97(1) pour passer en séquence entre le mode émission 113, le mode écoute 112 et le mode terminaison 111 comme représenté par les flèches "SELECTION DE MODE". Dans un contexte logique, l'unité d'essai 62 peut passer automatiquement en séquence entre le mode terminaison 111, le mode écoute 112 et le mode émission 113 comme représenté par les flèches "COMMUTATION" en réponse à des instructions logiques 10 reçues d'une autre unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. De plus, l'unité d'essai 62 peut immédiatement passer d'un mode écoute 112 et d'un mode émission 113 à un mode terminaison 111 comme représenté par les flèches "REINITIALISATION" en réponse à une instruction manuelle par l'intermédiaire de la touche de réinitialisation 97(2) (figure 6) ou en réponse à une instruction logique 01 reçue d'une autre 2889635 22 unité d'essai 62 connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. A tout moment, l'unité d'essai 62 peut être ramenée à l'arrêt du système 110 suite à une mise hors tension de l'unité d'essai 62 par l'intermédiaire de la touche de mise sous/hors tension 97(3) comme représenté par les flèches "HORS TENSION". Selon le schéma d'état, un mode de fonctionnement correspondant d'un essai d'extrémité proche et d'un essai d'extrémité éloignée impliquant l'unité d'essai 62 est présenté dans le tableau 2 suivant: TABLEAU 2 STANDY ANEXT AFEXT MODE DE termi- émission écoute FONCTIONNEMENT naison D'EXTREMITE PROCHE MODE DE termi- écoute émission FONCTIONNEMENT naison D'EXTREMITE ELOIGNEE Une description d'un environnement de diaphonie étrangère exemplaire sera à présent fournie ici pour faciliter la compréhension d'un essai de diaphonie étrangère selon la présente invention. Dans l'environnement de diaphonie étrangère exemplaire comme le montre la figure 8, le nombre M de paires de fils pour les câbles est quatre (4) et le nombre N de câbles perturbateurs est trois (3). En se référant à la figure 8, une unité de mesure de diaphonie étrangère locale ("ACTMU") 51(L) est connectée à une extrémité du câble victime 30 et une unité de mesure de diaphonie étrangère éloignée 51(R) est connectée à une extrémité opposée du câble victime 30. Dans un mode de réalisation, les unités de mesure de diaphonie étrangère 51 sont des analyseurs de 2889635 23 spectre (par, exemple un WireScope et un DualRemote, respectivement, tels que commercialisés par Agilent) ou des dispositifs d'essai de câble à champ comportant des prises.RJ-45 ou équivalents et des mémoires qui sont programmées avec un code informatique afin de mettre en uvre sélectivement un procédé de terminaison de diaphonie étrangère selon un organigramme 140 illustré sur la figure 11 et un procédé de mesure de diaphonie étrangère selon un organigramme 150 illustré sur la figure 12, comme il sera expliqué davantage ici. Les trois (3) appairages d'unités de signal d'essai de diaphonie étrangère ("ACTTSU") 62 impliquent chacun une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère locale 62(L) connectée à une extrémité d'un câble perturbateur 31 et une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère éloignée 62(R) connectée à une extrémité opposée du câble perturbateur 31. Un contrôleur 94 de chaque unité d'essai 62 est programmé pour mettre en uvre sélectivement un procédé de génération de signal d'essai RF selon un organigramme 120 illustré sur la figure 9 et un procédé de terminaison de signal d'essai RF selon un organigramme 130 illustré sur la figure 10, comme il sera expliqué davantage ici. Les organigrammes 120 et 130 seront à présent expliqués dans le contexte de chaque unité d'essai 62 qui se trouve dans le mode terminaison avant de recevoir une instruction de passer soit au mode émission soit au mode écoute. En se référant à la figure 9, le contrôleur 94 d'une unité d'essai 62 met en uvre l'organigramme 120 en réponse à l'unité d'essai 62 servant d'unité d'essai locale dans le cadre d'un essai de câble d'extrémité proche de paradiaphonie étrangère cumulée ("PSANEXT") montré sur la figure 13 ou d'un essai de câble d'extrémité éloignée de télédiaphonie étrangère cumulée ("PSAFEXT") montré sur la figure 14, ou comme une unité d'essai éloignée dans le cadre d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 15 ou d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité proche montré sur la figure 16. Une étape S122 de l'organigramme 120 englobe le fait que le contrôleur 94 commute une unité d'essai correspondante 62 du mode terminaison au mode émission, et une étape S124 de l'organigramme 120 englobe le fait que le contrôleur 94 ordonne au générateur de signal RF 104 de générer le signal d'essai RF ("RFT") de manière à ce que le signal d'essai RF soit transmis par l'unité d'essai 62 au câble perturbateur connecté 31, comme le montrent les figures 13 à 16. En se référant à la figure 10, le contrôleur 94 d'une unité d'essai 62 met en oeuvre l'organigramme 130 en réponse au fait que l'unité d'essai 62 sert d'unité d'essai éloignée dans le cadre d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité proche montré sur la figure 13 ou d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 14, ou d'unité d'essai locale dans le cadre d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 15 ou d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité proche montré sur la figure 16. Une étape S132 de l'organigramme 130 englobe le fait que le contrôleur 94 commute une unité d'essai correspondante 62 du mode terminaison au mode écoute, et une étape S134 de l'organigramme 130 englobe le fait que la borne de signal résistive 103 termine le signal d'essai RF transmis sur le câble perturbateur connecté 31, comme le montrent les figures 13 à 16. En se référant à la figure 11, un contrôleur (non montré) de l'unité de mesure 51 met en oeuvre l'organigramme 140 en réponse au fait que l'unité de mesure 51 sert d'unité de mesure éloignée dans le cadre d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité proche montré sur la figure 13 ou d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité proche montré sur la figure 16, ou d'unité de mesure locale dans le cadre d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 14 ou d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 15. Une étape S142 de l'organigramme 140 englobe le fait que le contrôleur de l'unité de mesure 51 soit commuté d'un état inoccupé à un mode terminaison, et une étape S144 de l'organigramme 140 englobe le fait qu'une unité de mesure 51 termine un signal de diaphonie étrangère ("ACT") généré sur le câble victime 30 en réponse à des couplages de diaphonie étrangère 32 entre le câble victime 30 et les câbles perturbateurs 31 au fur et à mesure que les signaux d'essai RF sont transmis sur les câbles perturbateurs 31, comme le montrent les figures 13 à 16. En se référant à la figure 12, le contrôleur d'une unité de mesure 51 met en uvre l'organigramme 150 en réponse au fait que l'unité de mesure 51 sert d'unité de mesure locale dans le cadre d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité proche montré sur la figure 13 ou d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité proche montré sur la figure 16 ou d'unité de mesure éloignée dans le cadre d'un essai de câble PSAFEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 14 ou d'un essai de câble PSANEXT d'extrémité éloignée montré sur la figure 15. Une étape S152 de l'organigramme 150 englobe le fait que le contrôleur de l'unité de mesure 51 soit commuté d'un état inoccupé à un mode mesure, et une étape S154 de l'organigramme 150 englobe le fait qu'une unité de mesure 51 mesure le signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime 30 en réponse à des couplages de diaphonie étrangère 32 entre le câble victime 30 et les câbles perturbateurs 31 au fur et à mesure que les signaux d'essai RF sont transmis sur les câbles perturbateurs 31 comme le montrent les figures 13 à 16. Une étape finale S165 de l'organigramme 150 englobe le fait que le contrôleur de l'unité de mesure 61 détermine la diaphonie étrangère sur le câble victime 31 sur la base du signal de diaphonie étrangère mesuré. Des modes de réalisation exemplaires des organigrammes 120 à 150 seront à présent décrits ici en relation avec les figures 17 à 26 dans le contexte où chaque unité d'essai 62 montrée sur les figures 13 à 16 est placée dans le mode terminaison avant de recevoir une instruction pour passer soit au mode émission soit au mode écoute. La figure 17 illustre un organigramme 160 représentatif d'un mode de sélection de mode émission manuel de la présente invention applicable aux unités d'essai 62 servant d'unités d'essai locales dans le cadre d'une PSAFEXT d'extrémité proche montrée sur la figure 13 et d'une PSAFEXT d'extrémité éloignée montrée sur la figure 14. Une étape 5162 de l'organigramme 160 englobe le fait qu'un contrôleur 94 de l'unité d'essai locale 62(L) reçoive une instruction de sélection de mode par l'intermédiaire d'un seul actionnement de la touche 97(1) (figure 6) pour commuter l'unité d'essai locale 62(L) du mode terminaison au mode émission et communique deux (2) instructions de mode de fonctionnement de commutateur "10" à une. unité d'essai éloignée correspondante 62(R) pour commuter du mode terminaison au mode émission et ensuite au mode écoute. Une étape S164 de l'organigramme 160 englobe le fait que contrôleur 94 de l'unité d'essai locale 62(L) échange des instructions de vérification "11" avec l'unité d'essai éloignée 62(R) et commute l'unité d'essai locale 62(L) sur le mode de transmission. La figure 18 illustre un organigramme 170 représentatif d'un procédé de sélection de mode écoute automatique de la présente invention applicable à des unités d'essai 62 servant d'unités d'essai éloignées dans le cadre d'une PSANEXT d'extrémité proche montrée sur la figure 13 et d'une PSAFEXT d'extrémité éloignée montrée sur la figure 14. Une étape S172 de l'organigramme 170 englobe le fait qu'un contrôleur 94 de l'unité d'essai éloignée 62(R) reçoive les deux (2) instructions de mode de fonctionnement de commutateur "10" de l'unité d'essai locale 62(L) pour commuter l'unité d'essai éloignée 62(R) du mode terminaison au mode émission et ensuite au mode écoute. Une étape S174 de l'organigramme 170 englobe le fait que le contrôleur 94 de l'unité d'essai éloignée 62(R) échange des instructions de vérification "11" avec l'unité d'essai locale 62(L) et commute l'unité d'essai éloignée 62(R) du mode terminaison au mode émission et ensuite au mode écoute. La figure 19 illustre un organigramme 180 représentatif d'un procédé de sélection de mode écoute manuel de la présente invention applicable aux unités d'essai 62 servant d'unités d'essai locales dans le cadre d'une PSANEXT d'extrémité éloignée montrée sur la figure 15 et d'une PSAFEXT d'extrémité proche montrée sur la figure 16. Une étape S182 de l'organigramme 180 englobe le fait qu'un contrôleur 94 de l'unité d'essai locale 62(L) reçoive deux (2) instructions de sélection de mode par l'intermédiaire d'un double actionnement de la touche 97(1) (figure 6) pour commuter l'unité d'essai locale 62(L) du mode terminaison au mode émission et ensuite au mode écoute, et communique une seule instruction de mode de fonctionnement de 2889635 28 commutateur "10" à une unité d'essai éloignée correspondante 62(R) pour commuter du mode terminaison au mode émission. Une étape S184 de l'organigramme 180 englobe le fait que le contrôleur 94 de l'unité d'essai locale 62(L) échange des instructions de vérification "11" avec l'unité d'essai éloignée 62(R) et commute l'unité d'essai locale 62(L) sur le mode écoute. La figure 20 illustre un organigramme 190 représentatif d'un procédé de sélection de mode émission automatique de la présente invention applicable aux unités d'essai 62 servant d'unités d'essai éloignées dans le cadre d'une PSANEXT d'extrémité éloignée montrée sur la figure 15 et d'une PSAFEXT d'extrémité proche montrée sur la figure 16. Une étape S192 de l'organigramme 190 englobe le fait qu'un contrôleur 94 de l'unité d'essai éloignée 62(R) reçoive l'instruction de mode de fonctionnement de commutateur "10" de l'unité d'essai locale 62(L) pour commuter l'unité d'essai éloignée 62(R) du mode terminaison au mode émission. Une étape 5194 de l'organigramme 190 englobe le fait que contrôleur 94 de l'unité d'essai éloignée 62(R) échange des instructions de vérification "11" avec l'unité d'essai locale 62(L) et commute l'unité d'essai éloignée 62(R) du mode terminaison au mode émission. La figure 21 illustre un organigramme 200 représentatif d'un procédé d'émission de signal d'essai de balayage en fréquence RF de la présente invention tel qu'il est mis en oeuvre par chaque unité d'essai 62 montrée sur les figures 13 à 16 qui sont commutées sur le mode émission. Une étape S202 englobe le fait qu'un contrôleur 94 d'une unité d'essai en mode émission 62 commande une transmission d'un signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur connecté 31. Un signal d'essai de balayage en fréquence 2889635 29 RF exemplaire, comme le montre la figure 23, présente une plage de balayage en fréquence de fMIN (par exemple 1 MHz) à f, (par exemple 1 GHz) pendant une période de temps T de manière à ce que la fréquence du signal soit augmentée par incréments d'une dimension de pas en fréquence de Af pendant chaque période de temps At. En outre, pour un fil à quatre (4) paires, le signal est transmis à une paire de fils différente pendant 1/4At pour chaque dimension de pas en fréquence Af, comme le montre la figure 23. En se référant encore une fois à la figure 21, une étape S204 de l'organigramme 200 englobe le fait qu'un contrôleur 94 de l'unité d'essai en mode émission 62 détermine s'il convient de répéter la transmission du signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur 31 ou de terminer l'organigramme 200. Dans un mode de réalisation, une stratégie de détermination est mise en uvre à l'étape S204, la stratégie de détermination étant basée sur une reconnaissance que toutes les unités d'essai 62 placées dans le mode émission peuvent être des unités de mesure synchronisées 50 ou non, de manière à ce qu'il soit peut-être nécessaire de répéter la transmission pendant un certain temps afin d'assurer une mesure correcte de la diaphonie étrangère sur le câble victime 30. La figure 22 illustre un organigramme 210 représentatif d'un procédé de mesure de balayage en fréquence RF de la présente invention tel qu'il est mis en uvre par chaque unité de mesure 51 montrée sur les figures 13 à 16 qui est commutée sur le mode mesure. Une étape S212 englobe le fait que l'unité de mesure 51 exécute un balayage de mesure de fréquence RF du câble victime 30. Un balayage de mesure de fréquence RF exemplaire dont trois (3) étapes sont montrées sur la figure 24, présente une plage de balayage en fréquence de fMIN (par exemple 1 MHz) à fmoc (par exemple 1 GHz) pendant une période de temps xT (x étant le nombre de pas en fréquence), de manière à ce que la fréquence du balayage de mesure soit augmentée par incréments d'une dimension de pas en fréquence Af pendant chaque période de temps T. En se référant encore une fois à la figure 22, une étape S214 de l'organigramme 200 englobe le fait qu'une unité de mesure 51 détermine s'il convient de répéter le balayage de mesure de fréquence RF sur le câble victime 30 ou de terminer l'organigramme 220. Dans un mode de réalisation, une stratégie de détermination est mise en oeuvre pendant l'étape S214, la stratégie de détermination étant basée sur une reconnaissance que toutes les unités d'essai 62 placées dans le mode émission peuvent être synchronisées ou non avec l'unité de mesure 51, de manière à ce qu'il soit peut-être nécessaire de répéter le balayage de mesure pendant un certain nombre de fois. La figure 25 illustre une mesure exemplaire d'un signal de diaphonie étrangère sur le câble victime dans le contexte où les signaux d'essai de balayage en fréquence RF de la figure 23 sont transmis de façon simultanée et asynchrone sur les câbles perturbateurs 31 et le balayage de mesure de fréquence RF de la figure 24 est effectué sur le câble victime 30 pour une fréquence f particulière. Comme le montre la figure 25 pour l'une des périodes T du balayage de mesure de fréquence RF, des échantillons de données de diaphonie étrangère exemplaires P(tl), P (t2) , P (t3) et P (t4) dans le signal de diaphonie étrangère sur le câble victime 30 apparaissent pendant des périodes de temps respectives ti, t2, t3 et t4. Spécifiquement, un échantillon de données de diaphonie étrangère P(tl) est généré en réponse au signal d'essai de balayage en 2889635 31 fréquence RF sur le câble perturbateur 31(3) et au balayage de mesure de fréquence RF sur le câble victime 30 ayant une fréquence f pendant la période de temps tl, comme le montre la figure 25. L'échantillon de données de diaphonie étrangère P(t2) est généré en réponse au signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur 31(1) et au balayage de mesure de fréquence RF sur le câble victime 30 ayant la fréquence f pendant la période de temps t2, comme le montre la figure 25. L'échantillon de données de diaphonie étrangère P(t3) est généré en réponse au signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur 31(2) et au balayage de mesure de fréquence RF sur le câble victime 30 ayant la fréquence f pendant la période de temps t3, comme le montre la figure 25. L'échantillon de données de diaphonie étrangère P(t4) est généré en réponse au signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le câble perturbateur 31(3) et au balayage de mesure de fréquence RF sur le câble victime 30 ayant la fréquence f pendant la période de temps t4, comme le montre la figure 25. D'après cette description de la figure 25, l'homme du métier appréciera la génération de quatre (4) échantillons de données de diaphonie étrangère pour chaque fréquence du balayage de mesure de fréquence RF du câble victime 30. L'homme du métier appréciera que chaque échantillon de données de diaphonie étrangère P puisse être divisé de façon égale en quatre (4) segments, chaque segment correspondant à une paire de fils particulière du câble victime 30. A cet effet, l'homme du métier appréciera en outre que l'échantillon de données de diaphonie étrangère P(tl) et l'échantillon de données de diaphonie étrangère P(t4) correspondent tous les deux au câble perturbateur 31(3) 2889635 32 et doivent par conséquent être combinés en un seul échantillon de données. La figure 26 illustre un organigramme 220. représentatif d'un procédé de détermination de diaphonie étrangère de la présente invention. Une étape S222 de l'organigramme 220 englobe une unité de mesure 51 qui acquiert des échantillons de données à partir d'un signal de diaphonie étrangère mesuré. Ces échantillons de données seront d'abord traités pour filtrer le bruit de mesure. Ce filtrage peut se présenter par exemple sous la forme d'un filtrage par seuillage, permettant à des échantillons d'une valeur supérieure à un seuil prédéfini de rester inchangés tout en réglant les échantillons de données de valeurs au-dessous du niveau de seuil sur zéro. Dans un mode de réalisation, le filtrage par seuillage est mis en oeuvre selon l'équation suivante [1] . Pk = Pk' si Pk' > Th Pk = 0 si Pk' < Th [1] où Pk' est le k-ème échantillon de données, Th est un seuil prédéterminé et Pk est l'échantillon de données filtré. Par exemple, comme le montre la figure 25, un filtrage par seuillage du bruit du signal de diaphonie étrangère mesuré implique que les impulsions échantillonnées P(tl) à P(t4) du signal de diaphonie étrangère dépassent le seuil Th, le reste du bruit du signal de diaphonie étrangère étant réglé sur zéro. L'homme du métier appréciera que la valeur de TH prédéterminé puisse être une fonction d'une quantité mesurée de bruit sur le câble victime sans aucun couplage de diaphonie étrangère entre le câble victime et un câble perturbateur quelconque. Une étape S224 de l'organigramme 220 englobe le fait qu'une unité de mesure 51 calcule une diaphonie étrangère cumulée sur le câble victime 30 sur la base des échantillons de données filtrés à l'étape 222. Dans un mode de réalisation, la diaphonie étrangère cumulée PSAXT sur le câble victime 30 est calculée selon l'équation suivante [2] . PSAXT = M E Pk K k=1 où M est le nombre de paires de fils dans un câble (par exemple 4). Pk E [1,xK] sont les échantillons de données filtrés par fréquence à l'étape 222, x est le nombre de pas en fréquence, K est le nombre total d'échantillons de données acquis dans l'unité de mesure dans une durée At (correspondant à un pas en fréquence du signal d'essai comme sur la figure 23). La valeur de K est par exemple déterminée par la vitesse d'échantillonnage du matériel d'acquisition de données. La durée d'un pas en fréquence dans le balayage en fréquence de mesure, T, est déterminée par T = xÉAt. Autrement dit, une durée de pas én fréquence pour un balayage de mesure est égale à toute la durée de balayage du balayage d'essai. D'après l'équation [2] ci-dessus, l'homme du métier appréciera qu'une sommation de tous les échantillons des échantillons de données acquis par fréquence, suivie d'une division du nombre total d'échantillons K par pas en fréquence et un multiple de M fournit un calcul simple d'une diaphonie étrangère cumulée pour un essai PSANEXT ou un essai PSAFEXT. En se référant aux figures 8 à 26, l'homme du métier appréciera commentappliquer les principes novateurs de la présente invention à un environnement [2] 2889635 34 de diaphonie étrangère de la présente invention présentant moins ou plus de quatre (4) paires de fils par câble, et/ou présentant moins ou plus de trois (3) câbles perturbateurs. En se référant aux figures 1 à 26, l'homme du métier appréciera les nombreux avantages de la présente invention, y compris, mais sans y être limité, une mesure complète, pratique, rentable et appropriée de la diaphonie étrangère sur un câble victime. Alors que les modes de réalisation de l'invention divulgués ici sont actuellement considérés comme préférés, divers changements et modifications peuvent y être apportés sans s'éloigner du cadre de l'invention. Le cadre de l'invention est indiqué dans les revendications annexées et tous les changements qui entrent dans la signification et l'étendue des équivalents sont prévus pour y être compris. 2889635 35
Un procédé de diaphonie étrangère implique un câble victime (30) et un ou plusieurs câbles perturbateurs. Le procédé englobe une transmission d'un signal d'essai RF sur chaque câble perturbateur (31) entre une unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une extrémité d'un câble perturbateur (31) et une autre unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à l'autre extrémité du câble perturbateur (31). Le procédé comprend en outre une mesure d'un signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime (30) en réponse à chaque couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du ou des câbles perturbateurs sur la base de la transmission du ou des signaux d'essai RF sur le ou les câbles perturbateurs. Le ou les signaux d'essai RF peuvent se présenter sous la forme d'un balayage en fréquence RF et la mesure du signal de diaphonie étrangère peut impliquer une exécution d'un balayage de mesure de fréquence RF pour acquérir des échantillons du signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime (30).
1. ,Procédé d'essai de diaphonie étrangère, comprenant les étapes consistant à : transmettre un premier signal d'essai RF sur un premier câble perturbateur (31) entre une première unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une première extrémité du premier câble perturbateur (31)- et,une deuxième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du premier câble perturbateur (31) ; transmettre un deuxième signal d'essai RF sur un deuxième câble perturbateur (31) entre une troisième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une première extrémité du deuxième câble perturbateur (31) et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du deuxième câble perturbateur (31) ; et mesurer un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime (30) en réponse à un premier couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du premier câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du premier signal d'essai RF sur le premier câble perturbateur (31) et en réponse à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du deuxième câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai RF sur le deuxième câble perturbateur (31). 2. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 1, comprenant en outre les étapes consistant à régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour:terminer le premier signal d'essai RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF. 10,3. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 1, comprenant en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal 15 d'essai RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai RF. 4. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 1, comprenant en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère (50) connectée à une première extrémité du câble victime (30) pour terminer le premier signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie 30 étrangère (50) connectée à une deuxième extrémité du câble victime (30) pour mesurer le signal de diaphonie étrangère. 5. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon-35 la 4, dans lequel la deuxième unité de 2889635 37 mesure de diaphonie étrangère (50) est réglée pour mesurer le signal de diaphonie étrangère en fonction de chaque paire de fils du câble victime (30). 6. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 4, dans lequel la deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère (50) est réglée pour mesurer le signal de diaphonie étrangère en fonction d'un filtrage d'impulsion du signal de diaphonie étrangère sur la base de chaque paire de fils du câble victime (30). 7. Procédé d'essai de diaphonie étrangère, comprenant les étapes consistant à : transmettre un premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un premier câble perturbateur (31) entre une première unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une première extrémité du premier câble perturbateur (31) et une deuxième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du premier câble perturbateur (31) ; et exécuter un balayage de mesure de fréquence RF d'un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime (30) en réponse à un premier couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du premier câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le premier câble perturbateur (31) . 1' Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 7, comprenant en outre les étapes consistant à transmettre un deuxième signal d'essai de balayage 35 en fréquence RF sur un deuxième câble perturbateur 2889635 38 (31) entre une troisième unité de signal d'essai de diaphonie' étrangère (60) connectée à une première extrémité du deuxième câble perturbateur (31) et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du deuxième câble perturbateur (31), dans lequel le signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime (30) répond en outre à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du deuxième câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le deuxième câble perturbateur (31). 9. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 7, comprenant en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal 20 d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF. 10. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 7, comprenant en outre les étapes 30 consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de 35 diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie- étrangère afin de terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF. 11. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 7, dans lequel le signal d'essai de balayage en fréquence RF comprend une pluralité d'ondes sinusoïdales présentant une séquence d'essai élevée; et dans lequel le balayage de mesure de fréquence RF présente une séquence de mesure élevée. 7.2. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 7, dans lequel le signal d'essai RF comprend une séquence continue et périodique du balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence. 13. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 1, comprenant en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère (50) connectée à une première extrémité du câble victime (30) pour terminer le signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie étrangère (50) connectée à une deuxième extrémité du câble victime (30) pour exécuter le balayage de mesure de fréquence RF du signal de diaphonie étrangère. 14. Procédé d'essai de diaphonie étrangère, 35 comprenant les étapes consistant à : 2889635 40 transmettre un premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un premier câble perturbateur (31) entre une première unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une première extrémité du premier câble perturbateur (31) et une deuxième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du premier câble perturbateur (31) ; et acquérir des échantillons de données de diaphonie étrangère sur la base d'un filtrage par seuillage d'un signal de diaphonie étrangère généré sur un câble victime (30) en réponse à un premier couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du premier câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le premier câble perturbateur (31). 5. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, comprenant en outre les étapes 20 consistant à : transmettre un deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur un deuxième câble perturbateur (31) entre une troisième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une première extrémité du deuxième câble perturbateur (31) et une quatrième unité de signal d'essai de diaphonie étrangère (60) connectée à une deuxième extrémité du deuxième câble perturbateur (31), dans lequel le signal de diaphonie étrangère généré sur le câble victime (30) répond en outre à un deuxième couplage de diaphonie étrangère du câble victime (30) et du deuxième câble perturbateur (31) sur la base de la transmission du deuxième signal d'essai de balayage en fréquence RF sur le deuxième câble perturbateur (31). 2889635 41 16. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, comprenant en outre les étapes consistant à régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF. 17. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, comprenant en outre les étapes consistant à : régler manuellement la première unité d'essai de diaphonie étrangère pour terminer le premier signal 20 d'essai de balayage en fréquence RF; et régler automatiquement la deuxième unité de diaphonie étrangère "pour générer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF sur la base du réglage manuel de la première unité d'essai de diaphonie étrangère afin de terminer le premier signal d'essai de balayage en fréquence RF. 18. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, dans lequel le signal d'essai RF comprend une séquence continue et périodique du balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence de la première séquence continue et périodique du balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence; et 2889635 42 dans lequel le balayage de mesure de fréquence RF comprend une deuxième séquence continue et périodique de balayage en fréquence, chaque balayage en fréquence de la deuxième séquence continue et périodique du 5 balayage en fréquence consistant en un nombre prédéterminé de pas en fréquence; et dans lequel une durée de pas en fréquence du balayage de mesure de fréquence RF est égale à une durée de balayage en fréquence du signal d'essai de balayage en fréquence RF. /14. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, dans lequel le signal d'essai de balayage en 15 fréquence RF comprend une pluralité d'ondes sinusoïdales ayant une séquence d'essai élevée pendant une première période de temps; dans lequel le balayage de mesure de fréquence RF présente une séquence de mesure élevée pendant une 20 deuxième période de temps qui est un multiple de la première période de temps et dans lequel une première dimension de pas en fréquence du signal d'essai de balayage en fréquence RF est identique à une deuxième dimension de pas en 25 fréquence du balayage de mesure de fréquence RF. 20. Procédé d'essai de diaphonie étrangère selon la 14, comprenant en outre les étapes consistant à : régler une première unité de mesure de diaphonie étrangère (50) connectée à une première extrémité du câble victime (30) pour terminer le signal de diaphonie étrangère; et régler une deuxième unité de mesure de diaphonie 35 étrangère (50) connectée à une deuxième extrémité du câble victime (30) pour exécuter un balayage de mesure de fréquence RF du câble victime (30), dans lequel le filtrage par seuillage du signal de diaphonie étrangère est une fonction du signal d'essai de balayage en fréquence RF présentant une séquence d'essai définie et le balayage de mesure de fréquence RF présentant une séquence de mesure définie qui facilitent collectivement un échantillonnage par filtrage du signal de diaphonie étrangère sur le câble victime (30).
G,H
G01,H04
G01R,H04B
G01R 31,H04B 3
G01R 31/08,H04B 3/46
FR2897667
A1
DISPOSITIF REDUCTEUR DE BRUIT POUR CIRCUIT DE CLIMATISATION DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET UN TEL CIRCUIT.
20,070,824
CIRCUIT. La présente invention concerne un dispositif réducteur de bruit qui est destiné à être monté dans un circuit de climatisation pour véhicule automobile et qui comporte au moins une tubulure, telle qu'une tubulure de remplissage en fluide frigorigène et/ou une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit, et un tel circuit de climatisation incorporant ce dispositif. D'une manière générale, les dispositifs réducteurs de bruit des circuits de climatisation pour véhicules automobiles sont formés de capacités acoustiques qui sont montées en ligne dans les conduites de ces circuits, de sorte à modifier et/ou amortir, via un changement brusque de la section de passage, les ondes sonores générées principalement par le compresseur et se propageant dans le fluide frigorigène à l'intérieur de ces conduites. On peut par exemple citer le document FR-A-2 772 876 qui divulgue l'association à distance d'une capacité acoustique formant un tel dispositif réducteur de bruit et d'une bouteille allongée, qui est fixée par un col perpendiculairement à une conduite du circuit de climatisation. L'axe de cette bouteille est prévu à une distance de la capacité qui permet l'absorption de fréquences déterminées pour les ondes sonores générées dans le circuit. On raccorde généralement aux canalisations du circuit des tubulures de remplissage en fluide frigorigène et/ou d'accès à une variable de fonctionnement de ce circuit (par exemple d'accès à la pression interne au circuit). En variante, on peut rapporter directement de telles tubulures sur les capacités acoustiques formant les dispositifs réducteurs de bruit de ces circuits, avec une interface d'assemblage typiquement obtenue par collage, soudage ou brasage. Un inconvénient majeur de ces circuits de climatisation connus réside dans les risques de fuites de fluide frigorigène à l'interface d'assemblage de la ou chaque tubulure précitée et du dispositif réducteur de bruit. Un autre inconvénient connu de ces circuits, dans lesquels la ou chaque tubulure précitée est raccordée à une canalisation, réside dans le risque de dommage mécanique qui résulte de l'opération de raccordement de ladite ou chaque tubulure et qui peut également entraîner des fuites. Un but de la présente invention est de proposer un dispositif réducteur de bruit qui est destiné à être monté dans un circuit de climatisation pour véhicule automobile et qui comporte au moins une tubulure, telle qu'une tubulure de remplissage en fluide frigorigène et/ou une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit, qui permette de remédier à ces inconvénients. A cet effet, un dispositif selon l'invention est tel que ladite ou chaque tubulure est formée d'une manière monobloc avec ledit dispositif en 15 étant dépourvue d'interface d'assemblage avec ce dernier. On notera que cette structure monobloc (i.e. d'un seul tenant) de ladite ou chaque tubulure et du dispositif réducteur de bruit selon l'invention permet de supprimer tout risque de fuite du fluide frigorigène entre le moyen de remplissage et ledit dispositif, du fait qu'il n'existe pas d'interface 20 d'assemblage entre ces derniers. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite ou chaque tubulure, qu'elle soit de type tubulure de remplissage (i.e. formant dans ce cas un corps de valve de remplissage) ou de type tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit (e.g sa pression interne, la 25 tubulure étant dans ce cas destinée à recevoir un capteur de pression), est adaptée pour recevoir un mécanisme de valve dans son espace interne, par des moyens connus en soi. Avantageusement, ledit dispositif selon l'invention est formé d'une capacité acoustique de paroi sensiblement cylindrique ou prismatique, 30 définie par une première et une seconde bases reliées entre elles par une surface latérale cylindrique ou prismatique. On notera également que la formation selon l'invention de ladite ou chaque tubulure d'une manière monobloc avec ledit dispositif permet de remédier à l'inconvénient que présenterait le raccordement de la tubulure perpendiculairement à l'axe de la canalisation, soit directement, soit par l'intermédiaire d'une bouteille comme dans le document précité FR-A-2 772 876, raccordement qui engendre des pertes de charge dues au rétrécissement de la section de passage à l'interface correspondante. On notera en outre que la formation selon l'invention de ladite ou chaque tubulure d'une manière monobloc avec ledit dispositif, qui présente des dimensions plus importantes que celles des canalisations, procure une résistance mécanique accrue aux efforts de raccordement, qui sont principalement axiaux dans le cas d'une tubulure de remplissage en fluide frigorigène et principalement de torsion dans le cas d'une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement du circuit (par exemple destinée à recevoir un capteur de pression). De plus, le caractère monobloc du dispositif selon l'invention lui confère une résistance mécanique supplémentaire en comparaison de celle procurée par des raccordements avec interface d'assemblage. Selon un exemple de réalisation de l'invention, ladite ou l'une desdites tubulure(s) est un corps de valve qui est formé par ladite paroi du dispositif. En variante ou en complément à cet exemple de réalisation, ladite ou une autre desdites tubulure(s) peut être une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit, telle qu'une tubulure d'accès à la pression interne audit circuit, ladite tubulure d'accès étant dans ce cas adaptée pour recevoir un capteur de pression. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit corps de valve et/ou ladite tubulure d'accès forment chacun un goulot monobloc sur une face de ladite paroi en se prolongeant avantageusement par une portion évasée vers le reste de ladite face. On notera que cette portion évasée contribue à augmenter encore la résistance mécanique aux efforts qui sont appliqués à ladite ou chaque tubulure (que ce soit la tubulure de remplissage et/ou la tubulure d'accès précitée(s)). De préférence, ledit dispositif selon l'invention définit un volume interne pour ledit fluide frigorigène qui est supérieur à 48 cm3, de telle sorte que ce dispositif est adapté pour réduire efficacement le bruit de fonctionnement d'un circuit de climatisation pour véhicule automobile. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit dispositif est adapté pour être connecté en communication fluide à au moins deux conduites d'entrée et de sortie dudit fluide frigorigène vis-à-vis dudit dispositif, dont les diamètres sont chacun prévus inférieurs à la plus grande dimension transversale de la capacité acoustique. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit corps de valve et/ou ladite tubulure d'accès sont chacun formés axialement dans ladite première base, deux orifices d'entrée et de sortie dudit fluide frigorigène respectivement destinés à être connectés auxdites conduites étant tous deux formés dans ladite seconde base de part et d'autre de l'axe de révolution de ladite surface latérale cylindrique. Conformément à ce premier mode, ledit dispositif selon l'invention peut être avantageusement obtenu par filage d'un matériau métallique, tel qu'un matériau à base d'aluminium, de sorte à former ledit corps de valve et/ou ladite tubulure d'accès d'un seul tenant et sans interface d'assemblage avec le reste dudit dispositif. Avantageusement en relation avec ce procédé de façonnage par filage, ladite portion évasée qui fait déboucher ledit goulot monobloc sur ladite face correspondante du dispositif présente une surface sensiblement en forme d'hyperboloïde de révolution (i.e. dont la face externe est continûment concave). Selon un second mode de réalisation de l'invention, ladite ou chaque tubulure est formée radialement sur ladite surface latérale cylindrique, deux orifices d'entrée et de sortie dudit fluide frigorigène destinés à être connectés auxdites conduites étant respectivement formés dans lesdites première et seconde bases en étant chacun centrés sur l'axe de révolution de ladite surface. Conformément à ce second mode, ledit dispositif selon l'invention peut être avantageusement obtenu par hydroformage d'un matériau métallique, tel qu'un matériau à base d'aluminium, de sorte à former ladite ou chaque tubulure d'un seul tenant et sans interface d'assemblage avec le reste dudit dispositif. On notera que lesdits orifices d'entrée et de sortie pour le fluide frigorigène qui sont prévus dans le dispositif réducteur de bruit selon l'invention pourraient avantageusement présenter chacun un bord saillant vers l'extérieur du dispositif et formant ainsi un tronçon de la conduite correspondante précitée, lequel tronçon serait adapté pour recevoir le reste de ladite conduite par des moyens de solidarisation appropriés. On notera également que tout ou partie dudit dispositif selon l'invention, tant selon ledit premier que selon ledit second modes, pourrait être constitué en variante d'un matériau non métallique, tel qu'un matériau plastique adapté pour résister aux contraintes de fonctionnement inhérentes à un circuit de climatisation pour véhicule automobile utilisant un fluide frigorigène sous pression. Un circuit de climatisation pour véhicule automobile selon l'invention est du type comportant des conduites destinées à véhiculer un fluide frigorigène sous pression, tel que du R134a ou du dioxyde de carbone, à titre non limitatif, et ce circuit comporte au moins un dispositif réducteur de bruit tel que défini ci-dessus qui est en communication fluide avec deux au moins desdites conduites. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation de l'invention, donné à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec le dessin joint, dans lequel : la figure 1 est une vue en coupe selon le plan 1-1 de la figure 2 d'un dispositif réducteur de bruit à tubulure intégrée formant dans cet exemple un corps de valve de remplissage, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue de dessous du dispositif illustré à la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe d'un détail de la figure 1 illustrant un exemple de réalisation d'un mécanisme de valve logé dans le corps de valve visible à la figure 1, la figure 4 est une vue de détail en coupe d'une variante de réalisation de la figure 3, montrant une tubulure d'accès adaptée pour recevoir 10 un capteur de pression, et la figure 5 est une vue en coupe illustrant l'assemblage de la tubulure d'accès et de ce capteur de pression. Le dispositif réducteur de bruit 1 illustré aux figures 1 et 2 est formé d'une capacité acoustique en aluminium de forme sensiblement 15 cylindrique, i.e. à paroi la définissant deux bases supérieure 2 et inférieure 3 reliées entre elles par une surface cylindrique 4, et ce dispositif 1 est spécifiquement destiné à être incorporé à un circuit de climatisation pour véhicule automobile. A cet effet, le dispositif 1 comporte deux orifices traversants 5 20 et 6 d'entrée et de sortie qui sont destinés à permettre la circulation d'un fluide frigorigène, par exemple du R134a ou du dioxyde de carbone, dans la tuyauterie adjacente, via deux conduites (non illustrées) qui sont connectées aux bords respectifs de ces orifices 5 et 6. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2, chaque 25 orifice 5, 6 est formé dans la base inférieure 3 du dispositif 1, de part et d'autre de l'axe de révolution 7 de la surface cylindrique 4. Comme cela est visible sur ces figures, e diamètre de chaque orifice 5, 6 est prévu inférieur au rayon de cette base 3. Selon la présente invention, la paroi la de ce dispositif 1 30 forme d'une manière monobloc (i.e. intrinsèquement) une tubulure formant, dans l'exemple des figures 1 et 2, un corps de valve 8 définissant un goulot de remplissage en fluide frigorigène et, dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, ce corps de valve 8 est formé de préférence en un emplacement central de la base supérieure 2 du dispositif 1. Plus précisément, le corps de valve 8 est adapté pour recevoir un mécanisme de valve 10 (voir figure 3) et il présente une paroi sensiblement cylindrique qui est reliée à la base supérieure 2 via une portion 9 évasée vers le bas débouchant à l'intérieur du dispositif 1, et qui est centrée sur l'axe de révolution 7. 13ien que la portion évasée 9 présente, dans l'exemple de la figure 1, une géométrie tronconique, on notera qu'elle peut avantageusement présenter, en variante, une géométrie sensiblement en forme d'hyperboloïde de révolution, i.e. avec une face extérieure continûment concave jusqu'à la base supérieure 2. Le mécanisme de valve 10 qui est illustré à titre exemplatif et nullement limitatif à la figure 3 est monté à l'intérieur de la tubulure formant le corps de valve 8 par des moyens appropriés et, dans cet exemple de réalisation, il est de type mécanisme de valve pour chambre à air de pneumatique. On notera que tout autre mécanisme de valve connu est utilisable dans un dispositif 1 selon la présente invention, tel qu'un mécanisme commercialisé par exemple par les sociétés Ventrex, Schraeder ou Pacific. Le dispositif 1' illustré à la figure 4 se différencie de celui de la figure 3 en ce qu'il comporte, à titre de tubulure formée d'un seul tenant avec la base supérieure 2 du dispositif 1', une tubulure d'accès 8' destinée à recevoir un organe de mesure d'une variable interne de fonctionnement du circuit de climatisation, tel qu'un capteur de pression 11 (voir figure 5). Cette tubulure d'accès 8' comporte, de façon connue en soi, un épaulement 12 destiné à coopérer avec le capteur 11 et, axialement au-dessus de cet épaulement 12, un filetage 13 pour la solidarisation du capteur 11 avec la tubulure 8'. La figure 5 montre le dispositif 1' de la figure 4 qui est par exemple pourvu du capteur de pression 11, à titre d'organe de mesure. Un tel capteur 11, largement connu en soi, ne fera pas l'objet ici d'une description détaillée. On pourra par exemple utiliser des capteurs de pression 11 tels que ceux commercialisés par les sociétés BITRON ou TEXAS INSTRUMENTS. Comme illustré à la figure 5, le capteur de pression 11 est pourvu d'une embase 14 de fixation qui reçoit le capteur 11, par exemple par sertissage. Deux joints toriques d'étanchéité 15 et 16 sont respectivement insérés entre l'embase 14 et le capteur 11, et sur l'épaulement 12 entre l'embase 14 et la tubulure d'accès 8'. On notera que les dispositifs 1, 1' selon l'invention pourraient intégrer une ou plusieurs tubulure(s) 8, 8' de manière non centrée sur leur base supérieure 2, notamment dans le cas d'un dispositif comportant à la fois une tubulure de remplissage formant corps de valve 8 et une tubulure d'accès 8' destinée à recevoir un capteur de pression 11. Les dispositifs 1, 1' selon l'invention intégrant sur leur base supérieure 2 la ou chaque tubulure 8, 8' sont avantageusement obtenus par un procédé de filage, i.e. par un formage consistant essentiellement en un écoulement de l'aluminium au travers d'une filière ayant pour section le profil à obtenir, de type sensiblement cylindrique surmonté d'un goulot. Le circuit de climatisation pour véhicule automobile incorporant ce dispositif 1, 1' réducteur de bruit selon l'invention peut fonctionner dans les plages usuelles de température et de pression relatives au fluide frigorigène utilisé, i.e. par exemple à des pressions allant sensiblement de 2 bars à 25 bars pour le R134a et allant de plusieurs dizaines de bars à environ 150 bars pour le dioxyde de carbone
La présente invention concerne un dispositif réducteur de bruit qui est destiné à être monté dans un circuit de climatisation pour véhicule automobile.Un dispositif (1) selon l'invention comporte au moins une tubulure (8), telle qu'une tubulure de remplissage en fluide frigorigène et/ou une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit, et il est tel que ladite ou chaque tubulure est formée d'une manière monobloc avec ledit dispositif en étant dépourvue d'interface d'assemblage avec ce dernier.
1) Dispositif réducteur de bruit (1, 1') qui est destiné à être monté dans un circuit de climatisation pour véhicule automobile et qui comporte au moins une tubulure (8, 8'), telle qu'une tubulure de remplissage en fluide frigorigène et/ou une tubulure d'accès à une variable de fonctionnement dudit circuit, caractérisé en ce que ladite ou chaque tubulure est formée d'une manière monobloc avec ledit dispositif en étant dépourvue d'interface d'assemblage avec ce dernier. 2)Dispositif (1, 1') selon la 1, caractérisé en ce qu'il est formé d'une capacité acoustique de paroi (la) sensiblement cylindrique, définie par une première et une seconde bases (2 et 3) reliées entre elles par une surface latérale cylindrique (4). 3) Dispositif (1) selon la 2, caractérisé en ce que 15 ladite ou l'une desdites tubulure(s) (8, 8') est un corps de valve (8) qui est formé par ladite paroi (la). 4)Dispositif (1') selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite ou une autre desdites tubulure(s) (8, 8') est une tubulure d'accès (8') à une variable de fonctionnement dudit circuit, telle qu'une tubulure 20 d'accès à la pression interne audit circuit, ladite tubulure d'accès étant adaptée pour recevoir un capteur de pression. 5)Dispositif (1, 1') selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit corps de valve (8) et/ou ladite tubulure d'accès (8') forment chacun un goulot monobloc sur une face (2) de ladite paroi (la) en se 25 prolongeant par une portion évasée (9) vers le reste de ladite face. 6)Dispositif (1, 1') selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est adapté pour être connecté en communication fluide à au moins deux conduites d'entrée et de sortie dudit fluide frigorigène vis-à-vis dudit dispositif. 30 7)Dispositif (1, 1') selon la 6, caractérisé en ce que ledit corps de valve (8) et/ou ladite tubulure d'accès (8') sont chacun formés axialement dans ladite première base (2), deux orifices d'entrée et deio sortie (5 et 6) dudit fluide frigorigène respectivement destinés à être connectés auxdites conduites étant tous deux formés dans ladite seconde base (3) de part et d'autre de l'axe de révolution (7) de ladite surface latérale cylindrique (4). 8) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite ou chaque tubulure est formée radialement sur ladite surface latérale cylindrique (4), deux orifices d'entrée et de sortie dudit fluide frigorigène destinés à être connectés auxdites conduites étant respectivement formés dans lesdites première et seconde bases (2 et 3) en étant chacun centrés sur l'axe de révolution (7) de ladite surface. 9) Dispositif (1, 1') selon la 7, caractérisé en ce qu'il est obtenu par filage d'un matériau métallique, tel qu'un matériau à base d'aluminium, de sorte à former ledit corps de valve (8) et/ou ladite tubulure d'accès (8') d'un seul tenant et sans interface d'assemblage avec le reste dudit dispositif. 10) Dispositif (1, 1') selon les 5 et 9, caractérisé en ce que ladite portion évasée (9) présente une surface sensiblement en forme d'hyperboloïde de révolution. 11) Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'il est obtenu par hydroformage d'un matériau métallique, tel qu'un matériau à base d'aluminium, de sorte à former ladite ou chaque tubulure d'un seul tenant et sans interface d'assemblage avec le reste dudit dispositif. 12) Dispositif (1, 1') selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il définit un volume interne pour ledit fluide frigorigène qui est supérieur à 48 cm3. 13) Circuit de climatisation pour véhicule automobile, du type comportant des conduites destinées à véhiculer un fluide frigorigène sous pression, tel que du R134a ou du dioxyde de carbone, et au moins un dispositif réducteur de bruit (1, 1') en communication fluide avec deux au moins desdites conduites, caractérisé en ce que ledit ou l'un au moins dudit (desdits) dispositif(s) est tel que défini à l'une des précédentes.
F
F16
F16L
F16L 55
F16L 55/033,F16L 55/02,F16L 55/04
FR2900237
A1
DISPOSITIF POUR MESURER LA PERMEABILITE DANS AU MOINS DEUX DIRECTIONS DU PLAN D'UN RENFORT FIBREUX
20,071,026
La présente invention est destinée à mesurer la perméabilité de renforts fibreux utilisés pour la fabrication des matériaux composites. Cette caractéristique, intrinsèque au matériau, est indispensable pour simuler et appréhender le comportement d'une résine lors d'une injection sur ce type de renfort. Cette invention est prévue pour déterminer la perméabilité dans au moins deux directions (dont 2 perpendiculaires) du plan (x,y) du renfort. L'intérêt de ce dispositif est qu'il repose sur de simples mesures de pression d'un fluide injecté dans un moule plat accueillant le renfort. Cette technique se révèle simple et facile à mettre en oeuvre dans la mesure où elle ne nécessite pas d'appareillage particuliers (tomographe, ultrasons, moule transparent) utilisés dans d'autres procédés. Théorie : Le procédé se base entièrement sur l'exploitation de la loi de Darcy qui régit l'écoulement d'un fluide à travers un milieu poreux. Par définition, cette loi s'écrit : 1 aP V,. = --E K ~; mi Avec : v,.: vitesse du front de matière dans la direction i 1 viscosité du fluide 30 : composante selon ij du tenseur de perméabilité aP : différence de pression axe : déplacement dans la direction j La vitesse peut s'exprimer en fonction du débit de fluide et du 35 volume rempli par le fluide.25 -2 A débit constant et pour un écoulement bidirectionnel circulaire, la loi de Darcy devient : K= QI/ lni 27rAPsh r2 Avec : K : perméabilité Q : débit Io : viscosité du fluide r, et r2 : rayons parcourus par le front de matière aux temps tl et t2 oP : différence de pression relevée entre ri et r2 : porosité du renfort 15 h : entrefer Description du dispositif : o Matériel nécessaire 20 Outre l'outillage à proprement parler qui sera décrit ci-dessous, le procédé nécessite l'utilisation d'une machine d'injection capable d'injecter à pression ou à débit constant ainsi que d'un matériel informatique approprié (ordinateur, système d'acquisition et de 25 traitement de données). o Description de l 'outillage Figure 1 : vue en coupe de l'outillage fermé 30 Figure 2 : vue du dessus de la matrice L'outillage est constitué d'un moule horizontal en acier de planéité parfaite, dimensionné de telle sorte qu'il puisse supporter des pressions élevées sans provoquer de variations de l'entrefer (1). 35 Cet entrefer entre matrice (2) et poinçon (3) est ajustable. Son5 - 3 réglage s'effectue en intercalant des cales périphériques calibrées (4) facilement positionnables. L'étanchéité du moule fermé est assurée par un joint gonflable (5), s'adaptant ainsi aux différents entrefers possibles. La matrice du moule est par ailleurs équipée d'un évent périphérique (6) permettant l'évacuation du trop plein de fluide injecté. Le moule est muni d'une tête d'injection (7) et de plusieurs 10 capteurs de pression. La tête d'injection est placée au centre du poinçon. Cette tête d'injection est reliée à la machine d'injection. Les capteurs sont disposés sur la matrice de la façon suivante : 15 - le premier capteur (8) se situe directement sous la tête d'injection, au centre du moule - les autres capteurs (9) sont disposés sur les axes x et y du repère centré sur le premier capteur Ces capteurs sont vissés dans la matrice dans des trous usinés à cet 20 effet et de manière à ce que leur cellule de mesure (10) affleure la surface de la matrice. Ces capteurs permettent par ailleurs de déterminer l'avancée du front (temps de passage au niveau des capteurs) de matière dans les directions x et y. 25 Utilisation du dispositif - Un échantillon de renfort, préalablement découpé à la dimension du moule est placé dans le dispositif. - L'entrefer de l'outillage, déterminé à l'avance en fonction 30 des taux de compression et de porosité désirés, est ajusté grâce au positionnement des cales. - Le fluide, de viscosité connue, est injecté à un débit constant déterminé par avance. - La pression que le fluide exerce sur les capteurs est mesurée 35 et enregistrée tout au long de l'injection au niveau de chaque capteur. 5 - 4 Exploitation des mesures Le test décrit précédemment nous permet de déterminer tous les facteurs de la loi de Darcy, et donc de calculer la valeur de la perméabilité. Le calcul de la perméabilité s'effectue automatiquement grâce à un logiciel dont le programme est tel que : Pour chaque essai, il est possible d'entrer à posteriori chaque lo paramètre qui sera utilisé lors de l'essai et qui sera pris en compte dans le calcul de la perméabilité : débit d'injection du fluide, viscosité du fluide, épaisseur du renfort (qui correspond à l'épaisseur de cales), porosité du renfort. ri et r2 sont imposés par la position des capteurs. 15 Pour chaque essai, il est possible d'imposer une période d'échantillonnage, c'est-à-dire une fréquence de relevé de pression pour chaque capteur. Pour chaque essai, la courbe de pression de chaque capteur est tracée en temps réel. 20 Lorsque le test est terminé, il est possible de choisir le ou les instants précis de l'essai (choix rendu plus facile grâce aux courbes), ou l'on désire calculer la perméabilité. Etant donné que plusieurs capteurs sont placés sur chaque axe, le programme détermine plusieurs AP et donc plusieurs valeurs de perméabilité. 25 Ceci permet d'accroître la précision de la mesure. Cela nous permet par ailleurs de déterminer : - une perméabilité dite en régime transitoire , en début d'injection lorsque le fluide pénètre dans le renfort sec. - une perméabilité dite en régime saturé , lorsque le fluide a 30 déjà traversé le renfort et s'écoule à travers le matériau saturé en fluide. Dans le cas où le fluide se répand de manière elliptique et non circulaire (cas d'un renfort non orthotrope dont la perméabilité 35 n'est pas la même dans les deux directions perpendiculaires), il permet de calculer les perméabilités selon x et selon y en prenant en compte le rapport d'élancement (rapport entre petite et grande -5 diagonale) de l'ellipse obtenue. Ce rapport d'élancement est calculé grâce au relevé des temps de passage sur les différents capteurs. Autres modes de mesures applicables au dispositif Il est possible d'utiliser l'outillage avec une injection de fluide à pression constante et non plus à débit constant. L'utilisation du dispositif est la même, seule l'expression de la loi de Darcy diffère. Il est possible de placer une ou plusieurs séries de capteurs supplémentaires dans des directions autres que x ou y ; ceci dans le but de déterminer la valeur de perméabilité dans chacune de ces directions. 15 20 25 30 35
L'invention concerne un dispositif permettant de mesurer la perméabilité de renforts fibreux utilisés pour la fabrication des matériaux composites.Le concept se base sur l'exploitation de la loi de Darcy d'écoulement d'un fluide au travers un milieu poreux. Il repose sur la mesure de pression, en différents points d'un outillage, d'un fluide injecté.En pratique, le fluide est injecté dans un moule plat renfermant le renfort. Plusieurs capteurs répartis selon deux directions perpendiculaires permettent alors de relever la pression de ce fluide au cours du temps. Connaissant les différents paramètres entrant dans la loi de Darcy (débit et viscosité du fluide, porosité et épaisseur du renfort), il est alors possible de déterminer une perméabilité dans ces deux directions.
1) Dispositif de mesure de la perméabilité dans deux directions du plan (x,y) d'un renfort fibreux, caractérisé par ses capteurs de pression (8 et 9), son système de cales (4) et son système d'injection (7). 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé par l'utilisation de capteurs de pression (8 et 9) dont la cellule de mesure (10) affleure la surface de la matrice (2). 3) Dispositif, selon les 1 et 2, caractérisé par la disposition des capteurs de pression (9). Ceux-ci sont placés selon les axes x et y d'un repère orthonormé centré sur le centre du moule (Figure 2). Un capteur est par ailleurs placé au centre (8), à l'intersection des axes x et y. 4) Dispositif, selon les 1 et 3, qui inclus au moins 3 capteurs de pression dans chacune des directions x et y (Figure 2). 5) Dispositif, selon la 1, caractérisé par son injection centrale (7). 6) Dispositif, selon la 1, caractérisé par son système de cales d'épaisseur ajustable (4).
G
G01
G01N
G01N 15
G01N 15/00
FR2890067
A1
PROCEDE DE SCELLEMENT OU DE SOUDURE DE DEUX ELEMENTS ENTRE EUX
20,070,302
EUX. DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine de la microélectronique, et plus particulièrement celui des techniques d'hybridation et de soudure, notamment étanche et hermétique d'un capot ou d'un boîtier de protection sur des composants actifs, électriques ou électroniques. L'invention se rattache donc au domaine plus général des microcomposants, plus classiquement dénommés puces électroniques, mais également aux microcapteurs, micro-actuateurs, tels que les MEMs (selon l'expression anglosaxonne Micro Electro-mechanical System) etc.... ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Les microcomposants dont il est question dans la présente invention, sont classiquement déposés sur un substrat de nature appropriée, par exemple de type semi-conducteur (silicium monocristallin, saphir, etc) pour des composants électroniques. Ces substrats sont munis de pistes conductrices de l'électricité, qui rayonnent à partir du microcomposant en direction de la périphérie du substrat, afm de permettre outre l'alimentation électrique du composant, le cas échéant, requise, également et surtout le traitement et l'exploitation des signaux que ledit composant est appelé à générer, ou encore le pilotage des fonctions qu'il incorpore. Dans certains cas, ces composants sont encapsulés au sein d'une structure de type boîtier ou capot de protection ou équivalent, qui permet d'assurer une protection contre les chocs, la corrosion, les rayons électromagnétiques parasites, etc. Ce capot ou boîtier peut en outre intégrer une fenêtre transparente à un rayonnement électromagnétique à détecter par ledit composant, ou intégrer une ou plusieurs lentilles de concentration dudit rayonnement au niveau du composant. Certains de ces microcomposants nécessitent pour leur fonctionnement de travailler sous vide ou sous atmosphère contrôlée (pression, gaz neutre, etc.) ou de manière étanche par rapport à l'atmosphère ambiante. De fait, le boîtier ou capot précité est mis à contribution afm de défmir une cavité au-dessus dudit composant, renfermant l'atmosphère contrôlée ou un vide plus ou moins poussé. Dans le cas particulier de ces microcomposants encapsulés, différents problèmes techniques viennent se greffer lors de leur réalisation. Tout d'abord, intervient la qualité de l'herméticité de la liaison capot ou boîtier avec le composant pour s'assurer de l'isolation effective dudit composant par rapport aux agents extérieurs, et ce, de manière indépendante de la nature de l'atmosphère alors emprisonnée dans le volume défini. Il convient ensuite de pouvoir contrôler la nature de l'atmosphère confinée dans ledit volume, imposant de fait que cette atmosphère soit communiquée au sein de ce volume préalablement au scellement, et de manière générale à la fixation du capot sur le composant. Différentes techniques ont été mises en oeuvre à ce jour pour permettre la réalisation 15 d'une telle encapsulation d'un composant électrique ou électronique. Parmi celles-ci, figure le principe du soudage wafer sur wafer (wafer étant l'expression anglo-saxonne consacrée pour désigner une plaquette d'un substrat semi-conducteur). On vient ainsi coiffer le wafer contenant le ou les composants électriques ou électroniques avec un autre wafer dans lequel ont déjà usinées un ou plusieurs cavités propres à définir le volume à confiner. La fixation intervient par soudage, notamment anodique, par fusion ou par scellement par frittage du verre. Le principe ainsi mis en oeuvre, s'il donne satisfaction sur le plan de l'étanchéité, en revanche présente quelques difficultés s'agissant de la connectique. En effet, l'accès aux plots d'interconnexion ou pads pour permettre le soudage des fils de connectique s'avère complexe, de sorte que la topologie susceptible d'être mise en oeuvre est limitée. Au demeurant, une haute température de soudage étant généralement requise, ce sorte que cela limite de manière assez drastique le nombre de composants électroniques susceptibles d'être mis en oeuvre au sein des volumes ainsi définis. Une autre alternative consiste à réaliser des capots par dépôt de couches minces. Ainsi, une cavité pour composant actif est formée sur un wafer, puis bouchée en utilisant des techniques de scellement en couches minces. Par exemple, on fait croître une couche par LPCVD ( Low Pressure Chemical Vapor Deposition ) ou simplement en recouvrant la cavité. Les dimensions du capot peuvent se réduire à celles du composant actif. Si cette technique est certes complexe à mettre en oeuvre, elle présente cependant l'avantage de pouvoir sceller collectivement de nombreux wafers comportant des composants actifs de très petites dimensions. Enfm, une autre technique consiste à souder un capot ou boîtier sur un wafer, en mettant en oeuvre soit des puces - capot, c'est-à-dire que chaque composant actif reçoit un capot, soit encore par la mise en oeuvre d'une puce plus large, susceptible de recouvrir plusieurs composants actifs sur un seul wafer. Cette technique s'effectue classiquement sur plusieurs étapes: elle consiste à aligner le ou les capots au-dessus des composants, le tout au sein d'une enceinte propre à assurer une atmosphère contrôlée ou au contraire une enceinte sous vide, puis à sceller le ou les capots sur le(s) composant(s) selon des technologies connues de l'homme du métier, mettant notamment en oeuvre un joint de soudure réalisé par exemple en indium ou en alliage étain/plomb. On conçoit aisément que, dès lors qu'une multiplicité de ce type d'opérations doit être effectuée, ou que l'on mette en oeuvre un support multi - composants, l'installation destinée à assurer ces opérations devient très complexe, attendu que l'ensemble de celles-ci doit être opéré au sein de l'enceinte assurant comme déjà dit le maintien de l'atmosphère contrôlée ou le maintien sous vide. En outre, une telle opération est fortement consommatrice de temps puisqu'elle doit se répéter autant de fois qu'il y a de capots à sceller. Ce faisant, le coût induit s'avère important. Afm d'optimiser cette durée, on a proposé une solution dans le document FR 2 780 200, qui illustre dans l'une de ses formes de réalisation la mise en oeuvre d'un composant électrique encapsulé. On a représenté en relation avec les figures 1 à 3, cette forme de réalisation particulière ainsi décrite. Ainsi, sur un wafer 1 réalisé par exemple en silicium, est rapporté par les techniques classiques un composant électronique 3. Sur la surface supérieure 4 du wafer 1 et à la périphérie du composant électronique 3 est réalisée une surface ou zone de mouillabilité 5, destinée à recevoir un cordon de soudure 8 réalisé en indium ou en un alliage étain/plomb. Ce document mentionne également la présence d'une calle constituée de billes 7, également réalisées en un matériau thermofusible, avantageusement identique à celui constitutif du cordon de soudure 8, et sur lesquelles repose un capot 2, propre à défmir, avec le wafer 1 et le cordon de soudure 8, la cavité recherchée 9 contenant l'atmosphère contrôlée ou au contraire le vide. Afm de ménager au sein de ladite cavité 9 l'atmosphère souhaitée, les billes 7 définissant la calle supportant le capot 2 sont positionnées à l'extérieur du cordon de soudure, l'ensemble étant placé au sein d'une enceinte au sein de laquelle règne l'atmosphère contrôlée souhaitée ou le vide. Une simple élévation de température, suffisante pour faire fondre le matériau constitutif des billes 7 et du cordon de soudure 8, permet d'induire l'abaissement du capot 2 jusqu'à ce que ce dernier entre en contact avec ledit cordon de soudure, afm d'assurer la fermeture étanche de la cavité ainsi définie. Dans la pratique, les billes 7 sont également positionnées sur une surface de mouillabilité 6. De même, afm de favoriser le contact, et surtout l'étanchéité, la face inférieure du capot 2 reçoit également des surfaces de mouillabilité, respectivement 5' et 6'. Ce faisant, la mise en oeuvre d'une telle technologie permet de gagner un temps considérable par rapport au procédé précédemment décrit. Cette diminution de la durée d'encapsulation est très significative, puisque la durée de mise sous atmosphère contrôlée ou de mise sous vide est très supérieure à la durée du dépôt du capot. Si sur le plan théorique, la solution technique proposée par ce document s'avère des plus intéressante, la mise en oeuvre des techniques de capotage par cordon de soudure de type capot sur wafer impose la réalisation de l'opération de scellement effectif du capot sous atmosphère contrôlée. L'utilisation de flux de soudure est donc prohibée, car la pratique montre qu'un tel flux engendre la présence proscrite de résidus de flux non nettoyables en fm de soudure, en raison même de l'herméticité du scellement opéré. Au surplus, lorsque l'on effectue ce scellement ou cette soudure sous vide, il n'est pas envisageable d'utiliser un flux, attendu que celui-ci dégaze en général lors de l'élévation de température engendrant la fusion pour réaliser la soudure. Afm de réaliser une telle soudure sans flux, on a proposé de réaliser le capotage par thermocompression. Cette technique consiste à effectuer le pressage à une température inférieure à la température de fusion du matériau de soudure. Ledit matériau se retrouve généralement des deux cotés avant l'opération de soudure. Cette technique particulière s'avère coûteuse et en outre consommatrice de temps puisque le caractère collectif du scellement est difficile, voire impossible. On a également proposé afm de solutionner ce problème, de mettre en oeuvre un 10 matériau de soudure inoxydable. On souhaite cependant qu'un tel matériau soit d'un coût de mise en oeuvre réduit, notamment au regard du coût engendré par l'utilisation de l'alliage or/étain AuSn, et qu'en outre, les propriétés mécaniques de la structure fmale permette une excellente fiabilité du dispositif fmal, susceptible notamment de résister aux excursions thermiques. Or, l'alliage AuSn est un matériau à fort module d'Young, donc ne satisfaisant pas à cette exigence en termes de propriétés mécaniques. En d'autres termes, tant les technologies que les matériaux connus de l'art antérieur ne permettent pas de satisfaire le but recherché par la présente invention. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention vise donc un procédé de soudure ou de scellement, alliant à la fois un faible coût de mise en oeuvre, et une fiabilité optimisée du composant fmal. Ce procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux positionnés au sein d'une enceinte au sein de laquelle règne le vide ou une atmosphère contrôlée, consiste: - à réaliser sur les surfaces en regard des éléments à souder, une zone de mouillabilité, également dénommée surface d'accroche; - à déposer sur l'une de ces zones une quantité de matériau de scellement appropriée; - à mettre en contact la zone de mouillabilité de l'autre élément sur ledit matériau ainsi déposé ; - à élever la température de l'enceinte au sein de laquelle sont positionnés les éléments à souder ou à sceller, jusqu'à atteindre au moins la température de fusion du matériau de scellement, pour assurer le scellement effectif des deux éléments entre eux par effet de refusion,. Selon l'invention: - la zone de mouillabilité de l'élément n'ayant pas reçu le matériau de scellement ou de soudure est constituée d'une couche d'or; - la surface de la zone de mouillabilité de l'élément positionné au contact du matériau de scellement est supérieure à la surface de la zone de mouillabilité sur laquelle est déposée ledit matériau (couche dite UBM pour l'expression anglo- saxonne Under Bump Metallization ) ; - le matériau de scellement est constitué d'indium; -et la fusion dudit matériau de scellement afm d'aboutir au scellement effectif des deux éléments entre eux intervient à une température supérieure à 250 C sous atmosphère non oxydante, et avantageusement supérieure à 300 C. En d'autres termes, l'invention consiste à mettre en oeuvre ces quatre conditions cumulatives, ce qui permet d'utiliser comme matériau de scellement un cordon d'indium, dont, de manière connue, les coûts en matière première sont très nettement inférieurs à ceux de l'alliage or/étain, et ce typiquement d'un facteur 10. Au surplus, l'indium est un matériau tendre ou relativement ductile, et ses propriétés mécaniques permettent: - de relaxer de manière drastique les contraintes post-soudure entre les éléments assemblés; - de développer une fiabilité accrue par rapport aux soudures à base d'or, notamment en relation avec les cyclages thermiques auxquels sont confrontés les détecteurs mettant en oeuvre une telle technologie, ces cyclages thermiques étant bien connus pour générer des cisaillements et donc des défaillances rapides, en raison des différences de coefficients de dilatation thermique entre les matériaux mis en oeuvre. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la surface de la zone de mouillabilité, et notamment sa largeur lorsqu'il s'agit d'un ruban, de l'élément positionné sur le matériau de scellement, est au moins une fois et demi supérieure à celle de la surface ou de la dimension correspondante de la zone de mouillabilité sous-jacente UBM. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la température de refusion assurant le scellement effectif des deux éléments entre eux est supérieur à 300 C. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. Comme déjà dit, les figures 1, 2 et 3 illustrent l'état antérieur de la technique, les figures 1 et 3 étant des représentations schématiques en section d'un substrat support et d'un capot, respectivement préalablement et postérieurement à l'élévation de température entraînant la refusion du cordon de scellement, la figure 2 étant une vue schématique de la face supérieure du substrat. La figure 4 est également une vue en section d'un détail de l'état antérieur de la technique. La figure 5 est une représentation schématique en section d'un détail du principe général de l'invention, dont la figure 6 est une vue schématique en section d'un capot préalablement à son scellement sur wafer. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La figure 4 est une vue en section visant à illustrer de manière plus détaillée l'état antérieur de la technique. On peut ainsi observer que les surfaces S1 et S2 respectivement de la couche de métallisation 5 dite UBM réalisée sur le substrat 1 et de la zone de mouillabilité 5' réalisée sur la face inférieure du capot sont sensiblement de mêmes dimensions. Dans cet exemple, le cordon de soudure 8, ou de manière générale, le matériau de scellement est constitué d'un alliage or/étain AuSn. On s'est largement appesanti sur les inconvénients liés à la mise en oeuvre d'un tel matériau de scellement, de sorte qu'il n'y a pas lieu ici d'y revenir plus en détail. La figure 5 qui illustre l'invention, vise très clairement à indiquer les différentes caractéristiques qui lui sont propres. Là encore, des zones de mouillabilité 10 et 11 sont mises en oeuvre. Dans la présente invention cependant, ces zones de mouillabilité sont constituées d'or, à l'exclusion de tout autre matériau. Ces couches d'or surmontent une couche faisant fonction de barrière et d'accroche, typiquement réalisée en alliage à base de titane, tel qu'en TiNi, TiW, TiPd, etc. La réalisation des ces zones s'effectue de manière classique à l'aide des technologies parfaitement connues de l'homme du métier, de sorte qu'il n'y a pas lieu de les décrire ici plus en détail. Cependant, et selon l'une des caractéristiques de l'invention, les dimensions des zones de mouillabilité 10 et 11, respectivement recevant le cordon de soudure 8 et réalisée sur le capot 2 sont de géométrie différente. De plus, et selon une autre caractéristique de l'invention, le matériau de scellement est constitué d'indium à l'exclusion de tout autre matériau. Il est déposé par tout moyen tel que l'évaporation, la sérigraphie, l'électrolyse voire par la technique dite d'impression métallique ou d'emboutissage décrite dans la demande de 20 brevet déposée le même jour que la présente demande. En résumé, cette technologie permet de réduire de manière importante les coûts associés au dépôt du matériau de scellement ou de soudure en supprimant toute étape de photo-masquage, tout en permettant l'utilisation des techniques de dépôt de soudure pleine tranche disponibles. Après dépôt, la couche d'indium peut être remise en forme sous flux désoxydant. Elle est effectuée à une température supérieure à la température de fusion de l'indium, et donc supérieur à 156 C, et avantageusement supérieure à 170 C. Cette couche d'indium est déposée sur la zone de métallisation 10 réalisée en or, en platine ou en un autre matériau noble, et de surface S1, en l'espèce de largeur S1. En revanche, la zone de mouillabilité 11, limitativement constituée d'or, réalisée sur la face inférieure du capot 2 présente une surface S2, et en l'espèce il s'agit d'un ruban d'une largeur S2 supérieure à la largeur S1 de la zone de métallisation 10 et typiquement plus d'une fois et demi supérieure à cette dernière. L'opération de scellement du capot 2 sur le substrat 1 s'effectue par refusion à une température supérieure à 250 C. Elle est avantageusement supérieure à 300 C et elle est réalisée sous atmosphère non oxydante, typiquement sous vide ou sous gaz rare. Cette température élevée permet la formation continue de composés binaires or/indium intermédiaires, susceptibles de maintenir les matériaux de la zone de contact entre le cordon de soudure 8 ou les billes ou micro-billes de connexion 7 à l'état liquide lors du processus de soudure, et ainsi favoriser l'herméticité. Ce faisant, on dispose d'un scellement à faible prix de revient, à propriétés mécaniques améliorées, donc optimisant la fiabilité du détecteur en résultant, et permettant en outre de réaliser une herméticité collective par la mise en oeuvre de la technologie de capotage auto-aligné, telle que décrite dans le document déjà cité FR 2 780 200. On peut ainsi réaliser le capotage sous vide de bolomètre construit sur une plaque de silicium ainsi que le capotage sous azote de composants optoélectroniques. Il est possible, à l'instar des enseignements du document précité, de réaliser simultanément la connexion par billes fusibles (mise en oeuvre de la technologie dite flipchip ) et la réalisation d'une herméticité périphérique au moyen d'un cordon de soudure. Cette technologie permet donc de réaliser le capotage collectif et simultané de nombreux composants réalisés sur une seule plaque de semiconducteur. Elle permet également la réalisation d'hybridation de modules à puces multiples, sans nécessiter de nettoyage de quelconque flux et sans limite de temps qui lui est intimement lié. Ainsi, à titre exemplatif, l'invention permet la réalisation de matrices de détection infrarouge à détecteurs bolométriques sous vide sur plaque CMOS par report de capots transparent au rayonnement infrarouge, et éventuellement munis de couches getter. On peut également citer la réalisation de composants optiques hybridés sur banc silicium et capotés hermétiquement avec éventuellement la mise en oeuvre d'optiques et/ou d'intraconnexions sur le capot. Enfm, on peut mentionner la réalisation de MEMS capotées collectivement sous vide sur plaque CMOS par report de capots éventuellement munis de couches getter
Ce procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux positionnés au sein d'une enceinte au sein de laquelle règne le vide ou une atmosphère contrôlée, consiste :- à réaliser sur les surfaces en regard des éléments à souder, une zone de mouillabilité 10, 11; dont l'une 11 est constituée d'une couche d'or et présente une surface S2 supérieure à la surface S1 de l'autre zone de mouillabilité ;- à déposer sur l'une 10 de ces zones une quantité de matériau de scellement appropriée, ledit matériau étant constitué d'indium ;- à mettre en contact la zone de mouillabilité 11 de l'autre élément sur ledit matériau ainsi déposé ;- à élever la température de l'enceinte au sein de laquelle sont positionnés les éléments à souder ou à sceller, jusqu'à atteindre au moins 250 °C sous atmosphère non oxydante, pour assurer le scellement effectif des deux éléments entre eux par effet de refusion.
1. Procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux positionnés au sein d'une enceinte au sein de laquelle règne le vide ou une atmosphère contrôlée, consistant: - à réaliser sur les surfaces en regard des éléments à souder, une zone de mouillabilité 10, 11; - à déposer sur l'une 10 de ces zones une quantité de matériau de scellement appropriée; - à mettre en contact la zone de mouillabilité 11 de l'autre élément sur ledit matériau ainsi déposé ; - à élever la température de l'enceinte au sein de laquelle sont positionnés les éléments à souder ou à sceller, jusqu'à atteindre au moins la température de fusion du matériau de scellement, pour assurer le scellement effectif des deux éléments entre eux par effet de refusion, caractérisé : - en ce que la zone de mouillabilité 11 de l'élément n'ayant pas reçu le matériau de scellement est constituée d'une couche d'or; - en ce que la surface S2 de la zone de mouillabilité 11 de l'élément positionné au contact du matériau de scellement est supérieure à la surface S1 de la zone de mouillabilité 10 sur laquelle est déposée ledit matériau; - en ce que le matériau de scellement est constitué d'indium; - et en ce que la fusion dudit matériau de scellement afm d'aboutir au scellement effectif des deux éléments entre eux intervient à une température supérieure à 250 C sous atmosphère non oxydante. 2. Procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux selon la 1, caractérisé en ce que la surface S2 de la zone de mouillabilité 11, et notamment sa largeur lorsqu'il s'agit d'un ruban, de l'élément positionné sur le matériau de scellement, est au moins une fois et demi supérieure à la surface S1 ou à la dimension correspondante de la zone de mouillabilité sous-jacente 10 ayant reçu le matériau de scellement. 3. Procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la température de refusion assurant le scellement effectif des deux éléments entre eux est supérieure à 300 C. 4. Procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'un des éléments est constitué par un substrat semi-conducteur, et notamment un wafer ou une plaquette intégrant un ou plusieurs composants actifs. 5. Procédé de soudure ou de scellement de deux éléments entre eux selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'un des éléments est constitué par un capot.
B,H
B81,H01
B81B,B81C,H01L
B81B 7,B81C 99,H01L 21
B81B 7/00,B81C 99/00,H01L 21/50
FR2889928
A1
BAGUETTES DESINEES A LA CONSOMMATION DES ALIMENTS
20,070,302
B11692FR BAGUETTES DESTINEES A LA CONSOMMATION DES ALIMENTS L'invention est relative à une paire de baguettes destinée à la consommation des aliments. Les baguettes sont utilisées très couramment en Asie pour consommer les aliments solides. Elles sont constituées en général de deux tiges allongées. L'utilisation de ces baguettes nécessite un apprentissage qui peut se révéler fastidieux, notamment pour les clients occasionnels de restaurants asiatiques ou pour les voyageurs occasionnels. Pour faciliter l'apprentissage de l'utilisation des baguettes, on a déjà proposé d'équiper ces dernières d'une tête comprenant un ressort courbé et des embouts destinés à recevoir l'extrémité de chaque baguette à l'opposé de l'extrémité destinée à être en contact avec les aliments. Quand cette tête est installée, les baguettes 15 constituent ainsi une pince de manipulation aisée. L'invention part de la constatation que, d'une part, un organe supplémentaire à adjoindre aux baguettes peut être aisément égaré et, d'autre part, cet organe supplémentaire est d'un coût non négligeable. L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. Ainsi, les deux baguettes selon l'invention sont de forme sensiblement plate et allongée, au moins l'une d'elles étant en un matériau flexible. Ces baguettes sont, de préférence, de même longueur et de même épaisseur. Elles comportent chacune une extrémité destinée à être en contact avec les aliments, dite extrémité inférieure, et une extrémité opposée, dite extrémité supérieure, une première baguette comportant une ouverture à proximité de son extrémité supérieure, une seconde baguette présentant, également à proximité de son extrémité supérieure, une forme telle qu'elle puisse coopérer avec l'ouverture de la première baguette pour permettre l'assemblage des deux baguettes au niveau de leurs extrémités supérieures, cet assemblage constituant une pince élastique grâce à la flexibilité du matériau d'au moins l'une des baguettes. Ainsi, avec de telles baguettes, il n'est pas nécessaire de prévoir de pièce supplémentaire pour réaliser la fonction de pince, ce qui permet un usage aisé et une réalisation à bas coût. Dans une réalisation, l'ouverture de la première baguette comporte une fente dont la largeur est supérieure à l'épaisseur de la seconde baguette, cette fente étant prolongée par une lumière de largeur et de longueur supérieures à la largeur d'une partie rétrécie de la seconde baguette qui se trouve à proximité de son extrémité supérieure, la longueur totale de l'ouverture de la première baguette étant supérieure à la largeur de l'extrémité supérieure de la seconde baguette. Ainsi, l'association des deux baguettes est très aisée puisqu'il suffit d'introduire l'extrémité supérieure de la seconde baguette dans l'ouverture de la première baguette et de tourner cette seconde baguette afin que les deux baguettes constituent une pince, les extrémités étant pratiquement de niveau. La flexibilité permettant le fonctionnement en pince élastique est obtenue, d'une part, par la flexibilité longitudinale d'au moins l'une des baguettes et, d'autre part, de préférence par le rétrécissement de la seconde baguette. Les baguettes peuvent être réalisées dans une matière adaptée au contact alimentaire, notamment en bois ou en matière plastique. Dans une réalisation, les extrémités des baguettes comportent des dents pour faciliter la préhension des aliments. Ces dents peuvent faire saillie d'une face plane de la baguette afin que, lorsque les baguettes sont assemblées, les pointes des dents se fassent face pour faciliter la préhension des aliments. L'invention concerne aussi chacune des baguettes de la paire de baguettes définie ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation considérés à titre non limitatifs, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ciannexés, sur lesquels: La figure 1 représente une paire de baguettes conforme à l'invention, la figure 2 est un schéma montrant les deux baguettes 20 de la figure 1 en cours de montage, et les figures 3 et 4 sont deux vues différentes des deux baguettes de la figure 1 montées et en cours d'utilisation. Dans l'exemple représenté sur les figures, chaque paire de baguettes comporte une première baguette 10 et une seconde baguette 12. Les deux baguettes sont de forme plate et allongée, de même longueur et de même épaisseur, par exemple en bois. L'extrémité inférieure ou libre 14 (qui est destinée à être en contact avec les aliments) de la baguette 10 comporte des dents 14a et l'extrémité inférieure 16 de la baguette 12 comporte des dents 16a. Ces extrémités inférieures sont plus étroites que les extrémités supérieures, ou têtes, respectivement 18 pour la baguette 10, et 20 pour la baguette 12. L'extrémité supérieure 18 comporte une ouverture 22 en 2889928 4 deux parties, respectivement 24 et 26. La partie 24 de l'ouverture 22 est allongée selon la direction longitudinale de la baguette. Elle constitue une fente dont la largeur est légèrement supérieure à l'épaisseur de la seconde baguette 12. La seconde partie 26, ou lumière, de cette ouverture 22 présente une largeur 1 (dimension transversale par rapport à la direction longitudinale de la baguette) qui est légèrement supérieure à la largeur 11 d'une partie rétrécie 28 de la seconde baguette. La longueur totale L de l'ouverture 22 est supérieure à la largeur 12 de l'extrémité 20 de la seconde baguette 12. En outre, la dimension longitudinale de la seconde partie ou lumière 26 de l'ouverture 22 est légèrement supérieure à la largeur 11 de la partie rétrécie 28 de la seconde baguette 12, de manière (comme expliqué ci-après) à permettre la rotation de l'extrémité de la seconde baguette 12 à l'intérieur de la partie 26 de l'ouverture 22 lors de l'assemblage des deux baguettes Les positions longitudinales relatives de la partie rétrécie 28 de la baguette 12 et de la baguette 10 sont les mêmes afin qu'en cours d'utilisation, les extrémités inférieures 14 et 16 soient au même niveau. Les baguettes s'utilisent de la façon suivante: On introduit la tête 20 de la baguette 12 dans l'ouverture 22 de la baguette 10 (figure 2) de façon à positionner la partie rétrécie 28 dans la lumière 26 de l'ouverture 22. Ensuite, on fait tourner d'environ 90 cette baguette 12 autour de son axe longitudinal 30. Puis, on déplace les deux baguettes de façon qu'elles forment une pince comme représentée sur la figure 4. Dans cette position, comme représenté sur la figure 3, les bords inférieurs 32 et 34 qui relient la partie rétrécie 28 aux arêtes extérieures, respectivement 36 et 38 de la baguette 12, viennent en appui contre la première baguette 10 et, de façon analogue, les arêtes supérieures 321 et 341 viennent en appui contre la face opposée de la baguette 10. Ainsi, en cours d'utilisation, la fonction de base est réalisée, d'une part, par la flexibilité de la partie rétrécie 28 et, d'autre part, par la flexibilité des deux baguettes due notamment à leur forme plate. En variante, la fente 24 est dirigée vers le bas au 5 lieu d'être dirigée vers le haute comme représenté sur la figure 1
L'invention se rapporte à une paire de baguettes (10, 12) destinées à la consommation d'aliments, de forme sensiblement plate et allongée, de préférence de même longueur et de même épaisseur, au moins l'une des baguettes étant réalisée en un matériau flexible, chaque baguette comportant une extrémité destinée à être en contact avec les aliments, dite extrémité inférieure (14, 16), et une extrémité opposée (18, 20), dite supérieure, une première baguette (10) comportant une ouverture (22) à proximité de son extrémité supérieure (18), une seconde baguette (12) présentant, également à proximité de son extrémité supérieure(20), une forme telle qu'elle puisse coopérer avec l'ouverture (22) de la première baguette (10) pour permettre l'assemblage des deux baguettes au niveau de leurs extrémités supérieures, cet assemblage constituant une pince élastique grâce à la flexibilité du matériau d'au moins l'une des baguettes.
1. Paire de baguettes (10, 12) destinées à la consommation d'aliments, de forme sensiblement plate et allongée, de préférence de même longueur et de même épaisseur, au moins l'une des baguettes étant réalisée en un matériau flexible, chaque baguette comportant une extrémité destinée à être en contact avec les aliments, dite extrémité inférieure (14, 16), et une extrémité opposée (18, 20), dite extrémité supérieure, une première baguette (10) comportant une ouverture (22) à proximité de son extrémité supérieure (18), une seconde baguette (12) présentant, également à proximité de son extrémité supérieure (20), une forme telle qu'elle puisse coopérer avec l'ouverture (22) de la première baguette (10) pour permettre l'assemblage des deux baguettes au niveau de leurs extrémités supérieures, cet assemblage constituant une pince élastique grâce à la flexibilité du matériau d'au moins l'une des baguettes. 2. Paire de baguettes (10, 12) selon la 1, dans laquelle l'ouverture (22) de la première baguette (10) comporte une fente (24) dont la largeur est supérieure à l'épaisseur de l'extrémité supérieure (20) de la seconde baguette (12), cette fente (24) étant prolongée par une lumière (26) de largeur et de longueur supérieures à la largeur d'une partie rétrécie (28) de la seconde baguette (12), la longueur totale de l'ouverture (22) de la première baguette (10) étant supérieure à la largeur de l'extrémité supérieure (20) de la seconde baguette (12). 3. Paire de baguettes (10, 12) selon la 1 ou 2, dans laquelle les baguettes (10, 12) sont réalisées dans une matière adaptée au contact alimentaire, notamment en bois ou en matière plastique. 4. Paire de baguettes (10, 12) selon l'une des précédentes, dans laquelle l'extrémité inférieure (14, 16) d'au moins une des baguettes (10, 12) est pourvue de dents (14a, 16a). 5. Paire de baguettes selon la 4, dans laquelle chaque baguette comporte des dents en saillie d'une face de chaque baguette afin que les pointes des dents se fassent face lorsque les baguettes sont assemblées.
A
A47
A47G
A47G 21
A47G 21/10
FR2892720
A1
PRODUIT CERAMIQUE FRITTE A MATRICE AZOTEE AUX PROPRIETES DE SURFACE AMELIOREES
20,070,504
La présente invention concerne un produit céramique fritté comportant un granulat lié par une matrice azotée et un procédé pour sa fabrication. La présence d'une matrice azotée implique une fabrication par frittage réactif. De l'azote, généralement apporté par une atmosphère d'azote, réagit alors pendant le frittage pour former une matrice azotée, par exemple de SiAION, qui sert de liant à un granulat, par exemple de carbure de silicium, de SiAION ou d'alumine. Dans la suite de la description, ces produits sont qualifiés de matériaux à matrice azotée . Les produits frittés à matrice azotée doivent être distingués des produits fabriqués par frittage non réactif, par exemple par frittage d'un mélange de poudres de Si3N4 et de BN. Dans les procédés de frittage non réactifs, l'azote apporté par les matières premières ne réagit pas ou peu pendant le frittage, de la chaux (CaO) ou de la magnésie (MgO) étant couramment utilisées pour faciliter le frittage. Le frittage non réactif conduit à une agglomération de grains, sans création d'une matrice liante. Le frittage non réactif est plus coûteux que le frittage réactif. De plus, il conduit à des produits ayant un retrait élevé lors de leur frittage. Les produits frittés à matrice azotée doivent également être distingués des produits ne comportant pas de grains. Les propriétés de ces derniers produits sont généralement très différentes, en particulier en ce qui concerne la conductivité thermique et la résistance à la corrosion. Des produits réfractaires à matrice azotée de nitrure de silicium ou de SiAION sont par exemple décrits dans US 2,752,258, EP 0 153 000, ou dans US 4,533,646 qui décrit un produit à base de corindon lié par du nitrure formé in situ par réaction de l'atmosphère de cuisson avec des composants du mélange, en particulier avec des poudres de silicium et d'alumine. Ces produits sont encore connus de US 4 243 621 qui décrit des produits de type SiAION, ou de US 4,038,092. Pour améliorer la résistance mécanique d'un produit de nitrure de silicium à matrice azotée, US 4,038,092 préconise d'imprégner la surface de ce produit fritté avec de l'alumine et de le cuire sous atmosphère d'azote. Il en résulte une couche superficielle de SiAION qui renforce la résistance du produit fritté. Les matériaux céramiques frittés à matrice azotée, en particulier les matériaux à matrice de nitrure de silicium ou de SiAION, forment cependant des structures plus ou moins cristallisées, plutôt allongées ou aciculaires, typiquement de diamètre de 0,1 à 2 pm et de longueur allant jusqu'à 1000 pm environ. Ces structures particulaires forment à la surface des pièces fabriquées une couche poussiéreuse, continue ou non, peu adhérente. Cette couche pulvérulente pose des problèmes, notamment d'adhésion avec les ciments de jointoiement. Elle peut aussi sensibiliser les pièces à l'oxydation et conduire, dans certaines conditions, à des phénomènes de corrosion accélérée. Enfin cette couche pulvérulente peut être plus ou moins régulière et variable d'une pièce à une autre et générer des variations de couleur, qui ne sont pas souhaitées par l'utilisateur. Pour résoudre ces problèmes, les pièces sont parfois brossées après cuisson. Mais cette opération est fastidieuse et coûteuse. Il existe donc un besoin pour un et pouvant être fabriqué par des procédés moins coûteux que ceux de la technique antérieure. Le but de l'invention est de satisfaire ce besoin. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un produit céramique fritté comportant un granulat lié par une matrice azotée, remarquable en ce qu'au moins un agent antipoussières choisi parmi le calcium et le bore est présent dans une couche superficielle du produit, le taux massique de l'ensemble desdits agents anti-poussières dans ladite couche superficielle étant supérieur à celui mesuré sous ladite couche. Par sous la couche superficielle , on entend une région du produit s'étendant immédiatement sous la couche superficielle. De préférence cette région s'étend au plus jusqu'à 5 cm, de préférence au plus jusqu'à 500 pm sous la couche superficielle. Autrement dit, pour déterminer si le taux massique d'agents antipoussières sous la couche superficielle est inférieur à celui dans cette couche, on compare les taux moyens d'agents anti-poussières dans la couche superficielle et dans une couche d'une épaisseur d'au plus 5 cm, de préférence d'au plus 500 pm s'étendant immédiatement sous la couche superficielle. Dans un mode de réalisation de l'invention, le taux en agent anti-poussières de la couche superficielle est supérieur à celui mesuré en un point quelconque du produit situé sous cette couche superficielle, c'est-à-dire que la région sous la couche superficielle comprend tout le produit, sauf la couche superficielle. La frontière entre la couche superficielle d'un produit et la région sous la couche superficielle est déterminée par la profondeur à partir de laquelle, en pénétrant depuis la surface vers le centre du produit, le taux en agent(s) antipoussières reste sensiblement constant en fonction de la profondeur, ce taux devant être maintenu constant pendant au moins 500 pm après la frontière. Selon l'invention, le taux d'agent(s) anti-poussières se stabilise alors à une valeur inférieure à celle mesurée, en moyenne, dans la couche superficielle. On appelle donc couche superficielle d'un produit la partie périphérique de ce produit s'étendant depuis sa surface jusqu'à cette frontière. Dans le cas où les agents anti-poussières sont déposés sur la pièce crue, la couche superficielle correspond à la région s'étendant depuis la surface du produit jusqu'à la fin de la zone de diffusion possible des agents anti-poussières déposés. Sans qu'il soit possible actuellement d'apporter une explication théorique à ce phénomène, les inventeurs ont constaté que, de manière surprenante, la présence de calcium et/ou de bore à la surface d'un produit azoté fritté, résultant par exemple d'un dépôt sur la pièce crue, correspond à une diminution considérable du taux de particules non adhérentes sur ce produit. Désormais un brossage du produit fritté n'est donc plus nécessaire. La couche superficielle s'étend de préférence à toute la surface du produit, mais peut également s'étendre à une portion seulement de celui-ci. Le produit fritté selon l'invention présente encore, de préférence, une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : - Le granulat et la matrice sont en des matériaux réfractaires. - La couche superficielle présente un taux massique en agents anti-poussières (bore+calcium) supérieur ou égal à 0,25%. La couche superficielle présente un taux en calcium ou en bore supérieur au taux en calcium ou en bore, respectivement, du matériau sous cette couche superficielle. - Toute la surface du produit est recouverte d'une couche superficielle présentant un taux de calcium et/ou un taux de bore supérieur(s) au taux de calcium et/ou au taux de bore, respectivement, sous ladite couche. De préférence, la région du produit sous la couche superficielle est constituée en un unique matériau. - Le calcium et/ou le bore est présent sous la forme d'au moins un composé de calcium et/ou au moins un composé de bore, respectivement, ces composés étant de préférence des composés non oxydes, c'est-à-dire dépourvus d'oxygène. - Le composé de calcium est choisi de préférence dans le groupe formé par les oxydes, les carbures, les nitrures, les fluorures, les alliages métalliques, les composés organométalliques contenant du calcium et, de préférence encore , parmi CaB6, CaSiO3 et CaCO3 et le composé de bore est de préférence choisi dans le groupe formé par les oxydes, les carbures, les nitrures, les fluorures, les alliages métalliques, les composés organométalliques contenant du bore, en particulier B4C, CaB6, BN, TiB2 ou H3BO3 , de préférence dans le groupe formé par B4C et CaB6, de préférence encore le composé de bore est CaB6. - Ladite couche superficielle présente une épaisseur inférieure à 1000 pm, de préférence inférieure à 500 pm. - Dans ladite couche superficielle du produit, le taux de bore est supérieur à 0,05% et/ou le taux de calcium est supérieur à 0,2% et, sous ladite couche le taux de bore est inférieur à 0,05% et/ou le taux de calcium est inférieur à 0,2%, respectivement, en pourcentages massiques. - Le granulat comporte des grains de nitrure de silicium et/ou de SiAION et/ou de carbure de silicium et/ou ou d'alumine. - Le taux massique d'agent(s) anti-poussières dans la couche superficielle est, en moyenne, supérieur d'au moins 10%, de préférence d'au moins 20%, à celui mesuré sous la couche superficielle, sur la base du taux mesuré dans la couche superficielle. - En ne considérant pas les agents anti-poussières, la composition du produit dans la couche superficielle est sensiblement identique à celle de la région sous la couche superficielle. Cette caractéristique est notamment obtenue lorsque l'agent anti-poussières est appliqué sur la pièce crue, éventuellement avec d'autres produits, comme un diluant, éliminés lors du frittage. L'invention concerne également une pièce crue apte à former une matrice azotée par frittage réactif, la pièce crue comportant au moins un agent antipoussières choisi parmi le calcium et le bore, le taux massique de l'ensemble desdits agents anti-poussières dans une couche superficielle du produit étant supérieur à celui mesuré sous ladite couche. De préférence, la pièce crue est enduite d'une composition comportant ledit agent anti-poussières. De préférence la pièce crue selon l'invention présente des caractéristiques permettant sa transformation par frittage en un produit azoté fritté selon l'invention. En particulier, de préférence, elle présente une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : -La pièce crue comporte des grains de nitrure de silicium et/ou de SiAION et/ou de carbure de silicium et/ou ou d'alumine, de préférence de carbure de silicium et/ou ou d'alumine. La pièce crue comporte un précurseur de nitrure. Le frittage de la pièce crue conduit alors à une matrice de nitrure, de préférence de Si3N4. La couche superficielle présente un taux en calcium ou en bore supérieur au taux en calcium ou en bore, respectivement, du matériau sous cette couche superficielle. On appelle granulat un ensemble de grains réfractaires dont au moins 90% en masse ont une grosseur comprise entre 50 pm et 5 mm. On appelle SiAION tout composé formé par une solution solide comportant un taux non nul d'azote (N), d'aluminium (Al), d'oxygène (0) et de silicium (Si). Il existe différentes formes de SiAION, par exemple les 13'SiAION de formule Si6_ZAIZOZNB_Z pour lequel l'indice z est supérieur strictement à zéro ou les O'SiAION de formule Si2_XAl OX+1N2_X pour lequel l'indice x est supérieur à 0. L'invention n'est cependant pas limitée à un SiAION particulier. Par matrice , on entend une phase cristallisée ou non, assurant une structure continue entre les grains et obtenue lors du traitement thermique (appelé aussi frittage) à partir des précurseurs apportés dans le mélange, de préférence sous forme de poudres de diamètre médian inférieur à 200 microns. Par taux de calcium et/ou de bore , on entend le pourcentage massique de calcium et/ou de bore, respectivement, quelle que soit sa forme, c'est-à-dire sous la forme de calcium/bore élémentaire ou d'un composé de calcium/bore. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un produit céramique fritté à matrice azotée, comprenant un dépôt de bore et/ou de calcium sur au moins une partie de la surface d'une pièce crue, puis un frittage réactif de manière à fabriquer un produit selon l'invention. Le dépôt de bore et/ou de calcium peut prendre la forme d'une incorporation dans la masse superficielle de la pièce crue et/ou d'une application d'un revêtement sur la pièce crue. Avantageusement, l'incorporation de bore et/ou de calcium et/ou l'application d'un revêtement comportant du bore et/ou du calcium à la surface de la pièce crue, donc avant frittage, est totalement compatible avec le procédé de cuisson, notamment le déliantage et la diffusion d'azote jusqu'au centre des pièces à fritter. Les conditions permettant un frittage réactif dépendent des matières premières mises en oeuvre est sont bien connues de l'homme du métier. De préférence, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : a) préparation d'une pièce crue ; b) dépôt, sur au moins une partie de la surface de la pièce crue préparée, d'une composition de revêtement comportant du bore et/ou du calcium ; c) avant ou après l'étape b), séchage de la pièce crue, d) cuisson de la pièce crue revêtue et séchée, sous atmosphère réductrice azotée, ou éventuellement si la pièce crue comporte de l'azote, sous une atmosphère non oxydante quelconque, à une température comprise entre 1300 et 1600 C, de manière à obtenir un produit fritté à matrice azotée, la composition de revêtement étant choisie de manière que le produit fritté soit conforme à l'invention. De préférence, à l'étape b), on dépose au moins 0,1 g de matières sèches par mètre carré de surface recouverte et/ou au plus 70 g de matières sèches par mètre carré de surface recouverte. De préférence encore, on dépose sur la pièce crue les quantités suivantes de bore et/ou de calcium : - en absence de bore, au moins 1,6 gramme, de préférence au moins 3,2 grammes, de calcium (Ca) par mètre carré de surface recouverte et par pourcentage d'azote dans la composition globale du produit fritté final ; - en absence de calcium dans la composition de revêtement, au moins 1,2 gramme, de préférence au moins 2, 4 grammes, de bore (B) par mètre carré de surface recouverte et par pourcentage d'azote dans la composition du produit fritté final ; en présence de bore et de calcium dans la composition de revêtement, au moins 0,4 gramme, de préférence au moins 0,8 gramme, de calcium (Ca) et/ou au moins 0,6 gramme, de préférence au moins 1,2 gramme de bore (B) par mètre carré de surface recouverte et par pourcentage d'azote dans la composition du produit fritté final. Sauf mention contraire, tous les pourcentages sont des pourcentages massiques. Le procédé selon l'invention décrit ci-dessus comporte une première étape de préparation d'une pièce crue (étape a)). De nombreux procédés sont connus de l'homme du métier à cette fin. En particulier, des poudres des matières premières (poudres métalliques, oxydes) peuvent être mélangées à un ou plusieurs additifs, bien connus, et malaxées pour former une charge de départ. Les additifs peuvent notamment comprendre des additifs de pressage. Ces additifs comprennent des plastifiants, par exemple des amidons modifiés ou des polyéthylènes glycol et des lubrifiants, par exemple des huiles solubles ou des dérivés de stéarates. Les additifs comprennent également, classiquement, un ou plusieurs liants dont la fonction est de former avec les matières premières une masse suffisamment rigide pour conserver sa forme jusqu'à la fin de l'étape c). Le choix du liant est dépendant de la forme souhaitée. Tout liant connu ou mélange de liants connus peut être utilisé. Les liants sont de préférence temporaires , c'est-à-dire qu'ils sont éliminés en tout ou en partie lors des étapes de séchage et de cuisson de la pièce. De préférence encore, au moins l'un des liants temporaires est une solution de dérivés d'amidon modifié, une solution aqueuse de dextrine ou de dérivés de la lignone, une solution d'un agent de synthèse tel que l'alcool de polyvinyle, une résine phénolique ou une autre résine de type époxy, un alcool furfurylique, ou un mélange de ceux-ci. De préférence encore, dans au moins une des charges, la quantité du liant temporaire est comprise entre 0,5 et 7 % en poids par rapport au poids des matières premières de la charge. On ajoute également classiquement de l'eau à la charge de départ. Les quantités de ces additifs et de l'eau ajoutée sont celles mises en oeuvre classiquement lors de la fabrication des produits frittés azotés selon la technique antérieure. Le mélange des matières premières et des additifs est poursuivi jusqu'à obtention d'une charge de départ sensiblement homogène. La charge de départ est ensuite disposée dans un moule, puis subit une compression par application d'une force sur la surface supérieure de la charge apte à la transformer en une pièce crue susceptible d'être frittée. Une pression spécifique de 300 à 600 kg/cm2 est appropriée. Le pressage est de préférence effectué de manière uniaxiale ou isostatique, par exemple au moyen d'une presse hydraulique. II peut être avantageusement complété par une opération de pilonnage, de damage manuel ou pneumatique ou de vibration. On obtient alors une pièce crue que l'on peut démouler. Alternativement, on peut préparer un barbotine en mettant en suspension une poudre de matières premières dans un liquide, par exemple dans de l'eau, avec ou sans additifs tels que liants, de préférence temporaires, dispersants, défloculants, polymères, etc. La barbotine est coulée dans un moule poreux, puis le liquide est évacué du moule jusqu'à la prise en masse. La pièce crue obtenue est alors démoulée. Indépendamment de la préparation de la pièce crue, on prépare une composition de revêtement contenant du bore et/ou du calcium, de préférence des composés de bore et/ou de calcium (étape b)). Pour fabriquer la composition de revêtement, on peut mélanger une poudre contenant du bore et/ou du calcium avec un diluant aqueux ou non aqueux, par exemple de l'eau, jusqu'à obtention d'une composition homogène. De préférence, la poudre utilisée est choisie de manière qu'au moins 90% en masse des particules présentent une taille inférieure à 300 pm, de préférence inférieure à 200 pm, de préférence encore inférieure à 100 pm. Le produit selon l'invention présente alors une aptitude améliorée à adhérer aux ciments de jointoiement. De préférence, l'application de la composition de revêtement est effectuée avant que les liants ne durcissent. Elle peut être réalisée par projection (par pulvérisation par exemple) ou par application directe sur la surface (au pinceau ou au rouleau par exemple), voire par trempage si le diluant de la composition de revêtement ne pose pas de problème de délitement de la pièce crue. La teneur en matières sèches de la composition de revêtement est déterminée en fonction du mode d'application choisi. De préférence, on dépose à la surface de la pièce crue de 0,1 à 70 g de matières sèches par mètre carré de surface, un dépôt massique supérieur à 70g/m2 conduisant en effet à des problèmes en application. L'épaisseur du dépôt est de préférence de 500 pm maximum après cuisson. Avantageusement, l'aspect du produit final est ainsi préservé. La quantité de matières sèches à déposer par mètre carré de surface et la présence éventuelle d'additifs permet à l'homme du métier de choisir le mode d'application le mieux adapté. A l'étape c), la pièce crue au moins partiellement enduite de la composition de revêtement subit un séchage, par exemple par stockage dans une étuve à température et hygrométrie contrôlées, selon des procédés classiques. Le séchage peut être effectué à une température modérément élevée. De préférence il est effectué à une température comprise entre 110 et 200 C. Il dure classiquement entre 10 heures et une semaine selon le format de la pièce, jusqu'à ce que l'humidité résiduelle de la pièce soit inférieure ou égale à 0,5 %. La pièce est ensuite classiquement frittée, c'est-à-dire densifiée et consolidée par un traitement thermique (étape d)), dans des conditions bien connues permettant un frittage réactif. La pièce crue peut être placée sous une atmosphère non oxydante si de l'azote est apporté par les matières premières, par exemple par une poudre de SiAION, ou sous atmosphère réductrice d'azote. L'apport de l'azote par les matières premières est particulièrement avantageux pour les pièces de grandes dimensions et/ou peu poreuses, au sein desquelles de l'azote gazeux peut avoir des difficultés à pénétrer. La pression est de préférence la pression atmosphérique, mais une pression plus forte pourrait convenir. La température maximale de palier est comprise entre 1300 et 1600 C afin de former la ou les phases nitrures de la matrice liante. Pendant le frittage réactif, l'azote réagit avec les matières premières de la charge pour former une matrice azotée apte à lier des grains de cette charge. II en résulte un produit monolithique fritté selon l'invention, qui, de manière surprenante, présente un taux réduit de particules non adhérentes. Ce produit présente une couleur externe plus sombre et homogène que celle d'un produit non traité. Cette couleur peut aller jusqu'au gris verdâtre. Les exemples non limitatifs suivants sont donnés dans le but d'illustrer l'invention. ^ Pour caractériser le taux de particules non adhérentes (test n 1), on colle un ruban adhésif de 48 mm de large, par exemple de type Scotch Box Sealing Tape 355 (polyester et résine de caoutchouc synthétique), sur la surface du produit testé, puis on le retire. On renouvelle l'opération jusqu'à ce que toutes les particules non adhérentes aient été détachées de cette surface. On vérifie par observation au microscope électronique à balayage de la surface collante du ruban que seules les particules non adhérentes, et non des grains (présentant un diamètre supérieur à 200 microns), ont été détachées. On pèse ensuite la masse arrachée et on la ramène à la surface du ruban adhésif collée sur le produit testé pour obtenir l'indice Tw, en g/m2. Cette mesure est couplée à une observation de la surface du produit testé au microscope électronique à balayage afin de vérifier que toutes les particules non adhérentes ont bien été détachées. ^ La mesure des phases cristallisées présentes à la surface du produit testé est effectuée par Diffraction aux Rayons X. ^ Les taux en azote (N) dans les produits ont été mesurés au moyen d'analyseurs 20 de type LECO (LECO TC 436 DR; LECO CS 300). Les valeurs données sont des pourcentages massiques. ^ Le taux de calcium et/ou de bore a été mesuré, localement, par une sonde spectroscopique à dispersion d'énergie (EDS en anglais) ou, pour le calcium, par microsonde à dispersion d'onde (WDS en anglais), et, en moyenne sur le dépôt, 25 par analyse chimique. ^ Les tests d'oxydation ont été effectués selon la norme ASTM C863. Les échantillons (typiquement, de taille 25 x 25 x 120 mm) subissent un test d'au moins 100 heures à 900 C sous atmosphère saturée en vapeur d'eau. Les prises de masse et de volume sont des indicateurs du niveau d'oxydation. 30 • Un premier test de corrosion a été effectué en observant le degré d'attaque d'un ensemble de deux éprouvettes liées par un joint en ciment, dans la zone des jonctions entre le joint et les éprouvettes, après avoir fait tourner cet ensemble, à 2cm/s, sous argon, dans un laitier de haut-fourneau et de fonte à 1500 C pendant 4 heures. ^ Selon un deuxième test de corrosion, l'ensemble de deux éprouvettes liées par un joint en ciment a été mis en rotation, à 2cm/s, sous argon, dans un bain cryolithique en milieu oxydant à 1030 C avec insufflation d'air sec à 1 I/min pendant 8 heures. Le bain cryolithique présentait typiquement la composition massique suivante : 80% cryolithe, 13% de fluorure d'aluminium, 5% d'alumine, le reste étant des impuretés. Des produits de type SiC/Si3N4 (produit A), SiC/SiAION (produit B) et Corindon/SiAION (produit C) ont été testés. Le tableau 1 fournit les compositions des charges de départ, en pourcentages massiques. Tableau 1 A B C Matières premières (% massique par rapport au total des matières premières) Mélange de grains et poudres de SiC 86 80 Mélange de grains et poudres de corindon noir 80 Poudre de silicium métal (D50<200 microns) 14 8 7 Poudre d'aluminium métal (<200 microns) 3 5 Poudre d'alumine fine calcinée (D50<200 microns) 9 8 Total matières premières ~ 100 ~ 100 100 Ajouts' Lignone ajoutée 2,5 Amidon ou dérivé ajouté 1 1 1 Huile soluble ou lubrifiant ajouté <1 Eau ajoutée _ 2,5-3,5 4-6,5 4-6,5 1: Les ajouts sont donnés en pourcentages massiques par rapport à la masse totale 15 des matières premières (mélanges de grains et poudres minérales et métalliques) 90% en masse des particules du mélange de grains et poudres de SiC utilisé ont une taille comprise entre 0,05 et 5 mm. 90% en masse des particules du mélange de grains et poudres de corindon 20 noir utilisé ont une taille comprise entre 0,05 et 5 mm. Les produits A, B et C sont fabriqués de la manière suivante. On procède d'abord à un malaxage intensif au moyen d'un malaxeur de type Eirich, pendant 5 à 20 minutes, des matières premières, des additifs et de l'eau, dans les proportions du tableau 1, de manière à constituer une charge de départ. La charge de départ est disposée dans un moule de dimensions 230*114*130 mm, puis est pressée à une pression spécifique typiquement de 500Kg/cm2 afin d'obtenir une pièce crue de format 230*114*65mm. Après démoulage, on pulvérise au pistolet sur la pièce crue une composition 5 de revêtement de CaCO3, ou de CaSiO3, ou de B4C, ou de CaB6. La composition de revêtement est préparée par mélange de 15 à 30 g de poudre de CaCO3 (type OMYA ; diamètre moyen (D50) de 4pm), ou de B4C (poudre D50 de 10 microns fournie par la société ESK), ou de CaSiO3 (97% en masse des particules passant à travers un tamis à 50 pm ; poudre fournie par la société 10 Nordkalk Partek), ou de CaB6 (D50 <45 microns , fournie par la société ESK), avec 100 à 250 g d'eau distillée, puis agitation manuelle de manière à obtenir une solution homogène. L'appareil de projection est typiquement un pistolet de peinture de type Aerografo Spray Gun 9011 HVLP fourni par Asturo. La distance de pulvérisation 15 typique est de 80 cm de la pièce crue. La quantité déposée par unité de surface est contrôlée par pesée de cibles calibrées disposées autour de la pièce à revêtir. On laisse ensuite la pièce crue enduite à l'air libre jusqu'à ce que l'humidité résiduelle soit inférieure à 0,5%. Enfin on la cuit sous atmosphère non oxydante d'azote à une température 20 comprise entre 1300 et 1600 C. Le tableau 2 suivant fournit les compositions des produits frittés obtenus, en pourcentages massiques, sans considération des agents anti-poussières. Tableau 2 A B C SiC 78 76 AI203 sous forme Corindon 4 84 Phase liante Nitrure sous forme Si3N4 20 Phase liante Nitrure sous forme SiAION 18 15 Impuretés et phases non cristallisées 2 2 1 Le tableau 3 suivant illustre l'efficacité en terme de réduction du taux de 25 particules non adhérentes Tw en fonction de la concentration de différentes formes d'ajouts à base de calcium et /ou de bore, pour les trois familles de produits A, B et C. Les quantités de CaCO3, CaSiO3, B4C et CaB6 exprimées en g/m2, et les quantités de calcium et de bore exprimées en g/m2 et par pourcentage d'azote dans 30 le produit, sont les quantités appliquées sur la pièce crue, et non les quantités mesurées sur la pièce frittée. Tableau 3 A B C Taux en azote % massique 6,5% 6% 5% Indice Tw selon test n 1 6,5 12 12 sur produit de référence non traité (g/m2) % en nombre de particules non 50% 75% 90% 50% 75% 90% 50% 75% 90% adhérentes éliminées (Tw sur produit traité/Tw sur produit non traité) CaCO3 en g/m2 4 8 10 3 6 8 2 5 7,5 Ca en g/m2 par % d'azote 0,25 0,49 0,62 0,20 0,40 0,53 0,16 0,40 0,60 CaSiO3 en g/m2 3 7 10 3 7 10 3 7 10 Ca en g/m2 par % 0,16 0,37 0,52 0,17 0,40 0,57 0,20 0,48 0,68 d'azote B4C en g/m2 1 1,8 3 1 2,1 3 1 2,3 3 B en g/m2 par % d'azote 0,12 0,22 0,36 0,13 0,28 0,40 0,16 0,36 0,47 CaB9 en g/m2 0,7 1,5 2,5 0,7 1,6 2,5 0,5 1,5 2,5 Ca en g/m par % d'azote 0,04 0,09 0,15 0,04 0,10 0,16 0,04 0,11 0,19 B en g/m2 par % d'azote 0,07 0,14 0,24 0,07 0,17 0,26 0,06 0,19 0,31 Ca+B en g/m2 par % d'azote 0,11 0,23 0,38 0,12 0,27 0,42 0,10 0,30 0,50 On constate que le pourcentage de particules non adhérentes éliminées augmente avec la quantité de calcium ou de bore appliquée sur la surface de la pièce crue. Pour un même pourcentage de particules non adhérentes éliminées, cette quantité varie également selon le type de produit traité. Pour un produit donné, pour obtenir un pourcentage de particules non adhérentes éliminées déterminé, on constate qu'il est nécessaire d'apporter plus de calcium, en g/m2, que de bore. De préférence, la composition de revêtement est donc une composition comportant au moins du bore. En outre, on constate qu'un ajout combiné de calcium et de bore produit un effet de synergie remarquable, permettant ainsi avantageusement de réduire la quantité élémentaire totale ajoutée. Deux produits en des matériaux de phase liante de même nature, par exemple les deux produits B et C en SiAION, peuvent comporter des taux d'azote différents. II est donc utile de comparer des taux de calcium ou de bore par mètre carré ramenés au taux massique d'azote dans le produit. On constate qu'en présence de bore il faut déposer au moins 0,04 gramme d'élément calcium par m2 de surface et par pourcentage d'azote dans la composition du produit (au moins 0,16 g/m2.%N sans ajout conjoint de bore) pour éliminer au moins la moitié des particules non adhérentes. En présence de calcium, il faut au moins 0,06 gramme d'élément bore par m2 de surface et par pourcentage d'azote 13 dans la composition du produit (au moins 0,12 g/m2.%N sans ajout conjoint de calcium) pour éliminer au moins la moitié des particules non adhérentes. De préférence, pour assurer une élimination quasi-totale des particules non adhérentes, les taux sont environ 10 à 20 fois supérieurs : Il faut donc de préférence, en présence de bore déposer au moins 0,4 gramme, de préférence au moins 0,8 gramme, d'élément calcium par m2 de surface et par pourcentage d'azote (au moins 1,6 g/m2.%N de préférence 3,2 g/m2.%N sans ajout conjoint de bore) et au moins 0,6 gramme, de préférence 1,2 gramme d'élément bore par m2 de surface et par pourcentage d'azote dans la composition du produit (au moins 1,2 g/m2.%N, de préférence 2,4 g/m2.%N sans ajout conjoint de calcium). Les observations microscopiques (MEB) des produits A et C traités selon l'invention sont cohérentes avec les résultats du test n 1 (tableau 3). De manière surprenante, les analyses par Diffraction aux Rayons X montrent la présence d'anorthite à la surface du matériau C traité à au moins 0,5 g/m2 de calcium. Les prélèvements sous les couches superficielles des produits A et C présentent typiquement une concentration en bore <0,05% et en calcium <0,2% mesurée par analyse chimique et exprimée en pourcentages massiques. Au contraire, la couche superficielle des produits selon l'invention enduits d'une composition comportant un composé de calcium et/ou un composé de bore présentent une concentration en bore > 0,05% et/ou en calcium >0,2%, en pourcentages massiques. Une analyse par microsonde permet aussi de quantifier la concentration massique, par exemple de calcium, dans cette couche superficielle. Les tests de jointoiement effectués sur des produits A, B et C enduits selon l'invention, avec les ciments réfractaires classiquement utilisés pour des pièces A, B et C non enduites connues, ne révèlent pas de problème particulier d'adhésion ou de tenue thermomécanique, notamment dans les plages de dépôt (g/m2 ou g/m2.%N) mentionnées ci-dessus. Les tests d'oxydation montrent que le dépôt reste cohérent car il ne se produit pas de phénomène d'écaillage. Le premier test de corrosion a été réalisé sur deux éprouvettes en matériau C jointoyées. Ce test ne montre pas d'attaque préférentielle au niveau du joint entre les deux éprouvettes traitées lorsque moins de 70 grammes de poudre CaCO3 est appliqué par mètre carré, soit environ 5,6 grammes de calcium par mètre carré et par pourcentage d'azote dans le produit lorsque le dépôt a été réalisé avec CaCO3. Le deuxième test de corrosion a été réalisé sur deux éprouvettes en matériau A jointoyées. II ne montre pas de corrosion préférentielle au niveau du joint ou de la surface traitée lorsque moins de 60 grammes de poudre B4C est appliqué par mètre carré, soit environ 7,2 grammes de bore par mètre carré et par pourcentage d'azote dans le produit si le dépôt a été réalisé avec B4C. Comme cela apparaît clairement à présent, l'invention fournit une solution pour adapter, à un coût réduit, n'importe quel procédé actuel de fabrication de produits céramiques azotés frittés pour que lesdits produits ne présentent plus de particules non adhérentes à leur surface. Il suffit en effet d'incorporer ou d'appliquer un agent anti-poussières choisi parmi du calcium, du bore ou un mélange de ceux-ci sur la pièce crue avant frittage. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs. En outre, l'application d'une composition de revêtement en surface d'une pièce crue n'est pas la seule voie pour fabriquer un produit céramique selon l'invention. Par exemple, un film ou une couche de poudre en un matériau comportant du calcium et/ou du bore pourrait être disposé sur au moins une partie de la surface intérieure du moule, avant déversement de la charge de départ. L'important est que du calcium et/ou du bore soit présent à la surface de la pièce crue avant frittage. La composition de revêtement n'est pas nécessairement sous forme liquide, ni déposée sous forme d'une couche continue. Par exemple, une poudre contenant du calcium et/ou du bore pourrait être projetée à la surface de la pièce crue
Produit céramique fritté comportant un granulat lié par une matrice azotée.Selon l'invention, au moins un agent anti-poussières choisi parmi le calcium et le bore est présent dans une couche superficielle du produit, le taux massique de l'ensemble des agents anti-poussières dans la couche superficielle étant supérieur à celui mesuré sous cette couche.Avantageusement, ce produit présente un taux réduit de particules non adhérentes à sa surface.
1. Produit céramique fritté comportant un granulat lié par une matrice azotée, caractérisé en ce qu'au moins un agent anti-poussières choisi parmi le calcium et le bore est présent dans une couche superficielle du produit, le taux massique de l'ensemble desdits agents anti-poussières dans ladite couche superficielle étant supérieur à celui mesuré sous ladite couche. 2. Produit céramique fritté selon la 1, dans lequel le granulat et la matrice sont en des matériaux réfractaires. 3. Produit céramique fritté selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel la couche superficielle présente un taux massique en agents antipoussières supérieur ou égal à 0,25%. 4. Produit céramique fritté selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la couche superficielle présente un taux en calcium ou en bore supérieur au taux en calcium ou en bore, respectivement, sous cette couche superficielle. 5. Produit céramique fritté selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le calcium et/ou le bore est présent sous la forme d'au moins un composé de calcium et/ou au moins un composé de bore, respectivement. 6. Produit céramique fritté selon la 5, dans lequel le composé de calcium et/ou le composé de bore est un composé non oxyde. 7. Produit céramique fritté selon la 5, dans lequel le composé de calcium est choisi dans le groupe formé par les oxydes, les carbures, les nitrures, les fluorures, les alliages métalliques, les composés organométalliques contenant du calcium et, en particulier, est choisi parmi CaB6, CaSiO3 et CaCO3, et le composé de bore est choisi dans le groupe formé par les oxydes, les carbures, les nitrures, les fluorures, les alliages métalliques, les composés organométalliques contenant du bore, en particulier B4C, CaB6, BN, et TiB2 et 1"13603. 8. Produit céramique fritté selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la couche superficielle présente une épaisseur inférieure à 500 pm. 9. Produit céramique fritté selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, dans la couche superficielle, le taux de bore est supérieur à 0,05% et/ou le taux de calcium est supérieur à 0,2% et, sous ladite couche, le taux de bore est inférieur à 0,05% et/ou le taux de calcium est inférieur à 0,2%, respectivement, en pourcentages massiques. 10.Produit céramique fritté selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le granulat comporte des grains de nitrure de silicium et/ou de SiAION et/ou de carbure de silicium et/ou ou d'alumine. 11.Procédé de fabrication d'un produit céramique fritté à matrice azotée, comprenant un dépôt de bore et/ou de calcium sur au moins une partie de la surface d'une pièce crue, puis un frittage réactif de manière à fabriquer un produit selon l'une quelconque des précédentes. 12.Procédé de fabrication d'un produit céramique fritté à matrice azotée selon la 11, comprenant les étapes suivantes : a) préparation d'une pièce crue ; b) dépôt, sur au moins une partie de la surface de la pièce crue préparée, d'une composition de revêtement comportant du bore et/ou du calcium ; c) avant ou après l'étape b), séchage de la pièce crue, d) cuisson de la pièce crue revêtue et séchée, sous atmosphère réductrice azotée, ou éventuellement si la pièce crue comporte de l'azote, sous une atmosphère non oxydante quelconque, à une température comprise entre 1300 et 1600 C, de manière à obtenir un produit fritté à matrice azotée, la composition de revêtement étant choisie de manière que le produit fritté soit conforme à l'une quelconque des 1 à 10. 13.Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 et 12, dans 30 lequel on dépose au moins 0,1 g de matières sèches par mètre carré de surface recouverte et/ou au plus 70 g de matières sèches par mètre carré de surface recouverte. 25 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 à 13, dans lequel on dépose sur la pièce crue les quantités suivantes de bore et/ou de calcium : - en absence de bore, au moins 1,6 gramme, de préférence au moins 3,2 grammes, de calcium (Ca) par mètre carré de surface et par pourcentage d'azote dans la composition du produit fritté final ; - en absence de calcium, au moins 1,2 gramme, de préférence au moins 2,4 grammes, de bore (B) par mètre carré de surface et par pourcentage d'azote dans la composition du produit fritté final ; en présence de bore et de calcium, au moins 0,4 gramme, de préférence au moins 0,8 gramme, de calcium (Ca) et/ou au moins 0,6 gramme, de préférence au moins 1,2 gramme de bore (B) par mètre carré de surface recouverte et par pourcentage d'azote dans la composition du produit fritté final.
C
C04
C04B
C04B 35,C04B 41
C04B 35/599,C04B 35/586,C04B 41/85
FR2902650
A1
COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT UN DERIVE DE DIBENZOYLMETHANE ET UN DERIVE AMIDE DE MONO OU DIARYLALKYLE PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION DU DERIVE DE DIBENZOYLMETHANE
20,071,228
; PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION DU DERIVE DE DIBENZOYLMETHANE La présente invention est relative à une composition cosmétique contenant l'association d'un dérivé du dibenzoylméthane et d'un dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il) dont on donnera les définitions ci-après. Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement d'au moins un dérivé du dibenzoylméthane par au moins dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il). La présente invention est relative également à l'utilisation dudit dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il) dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre du type dérivé du dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-A. On sait que les radiations lumineuses de longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 400 nm permettent le brunissement de l'épiderme humain, et que les rayons de longueurs d'onde plus particulièrement comprises entre 280 et 320 nm, connus sous la dénomination UV-B, provoquent des érythèmes et des brûlures cutanées qui peuvent nuire au développement du bronzage naturel. Pour ces raisons ainsi que pour des raisons esthétiques, il existe une demande constante de moyens de contrôle de ce bronzage naturel en vue de contrôler ainsi la couleur de la peau ; il convient donc de filtrer ce rayonnement UV-B. On sait également que les rayons UV-A, de longueurs d'onde comprises entre 320 et 400 nm, qui provoquent le brunissement de la peau, sont susceptibles d'induire une altération de celle-ci, notamment dans le cas d'une peau sensible ou d'une peau continuellement exposée au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en particulier une perte d'élasticité de la peau et l'apparition de rides conduisant à un vieillissement cutané prématuré. Ils favorisent le déclenchement de la réaction érythémateuse ou amplifient cette réaction chez certains sujets et peuvent même être à l'origine de réactions phototoxiques ou photo-allergiques. Ainsi, pour des raisons esthétiques et cosmétiques telles que la conservation de l'élasticité naturelle de la peau par exemple, de plus en plus de gens désirent contrôler l'effet des rayons UV-A sur leur peau. Il est donc souhaitable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. Dans le but d'assurer une protection de la peau et des matières kératiniques contre le rayonnement UV, on utilise généralement des compositions antisolaires comprenant des filtres organiques, actifs dans l'UV-A et actifs dans l'UV-B. La majorité de ces filtres est liposoluble. A cet égard, une famille de filtres UV-A particulièrement intéressante est actuellement constituée par les dérivés du dibenzoylméthane, et notamment le 4-ter-butyl-4'-méthoxydibenzoyl méthane, qui présentent en effet un fort pouvoir d'absorption intrinsèque. Ces dérivés du dibenzoylméthane, qui sont maintenant des produits bien connus en soi à titre de filtres actifs dans les UV-A, sont notamment décrits dans les demandes de brevets français FR-A-2326405 et FR-A-2440933, ainsi que dans la demande de brevet européen EP-A-0114607 ; le 4-ter-butyl- 4'-méthoxydibenzoyl méthane est par ailleurs actuellement proposé à la vente sous la dénomination commerciale de PARSOL 1789 par la Société DSM NUTRITIONAL PRODUCTS. Malheureusement, il se trouve que les dérivés du dibenzoylméthane sont des produits relativement sensibles au rayonnement ultraviolet (surtout UV-A), c'est-à-dire, plus précisément, qu'ils présentent une fâcheuse tendance à se dégrader plus ou moins rapidement sous l'action de ce dernier. Ainsi, ce manque substantiel de stabilité photochimique des dérivés du dibenzoylméthane face au rayonnement ultraviolet auquel ils sont par nature destinés à être soumis, ne permet pas de garantir une protection constante durant une exposition solaire prolongée, de sorte que des applications répétées à intervalles de temps réguliers et rapprochés doivent être effectuées par l'utilisateur pour obtenir une protection efficace de la peau contre les rayons UV. On sait que dans le brevet EP717982 les composés amides ont un effet photostabilisant sur les dérivés de dibenzoylméthane et plus particulièrement les huiles amidées comme le composé N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide de structure : CH3 CH3CH2 N CH3CH2 p ou le N-butyl, N-acétyl aminopropionate d'éthyle de formule : 3 CH3(CH2)l CH3ùCH2 -0 -0 (CH2 )2 NùCùCH3 â II O Or, la Demanderesse vient maintenant de découvrir, de façon surprenante, qu'en associant aux dérivés du dibenzoylméthane mentionnés ci-dessus une quantité efficace d'un dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il) que l'on définira plus loin en détail, il était possible d'améliorer encore de manière substantielle et remarquable, la stabilité photochimique (ou photostabilité) de ces mêmes dérivés du dibenzoylméthane et leur efficacité dans l'UV-A. Les compositions contenant une telle association conduisent également après application à une répartition plus homogène du filtre UV. Ces découvertes sont à la base de la présente invention. Ainsi, conformément à l'un des objets de la présente invention, il est maintenant proposé une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable au moins un système filtrant UV, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins : (a) au moins un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane et (b) au moins un dérivé amide de mono ou diarylalkyle de formule (I) ou (Il) dont on donnera les définitions ci-après. Un autre objet de l'invention concerne également un procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane consistant à associer audit dérivé de dibenzoylméthane au moins un composé dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il) dont on donnera les définitions ci-après La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (Il), dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un dérivé du dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-A . D'autres caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre. 25 Par cosmétiquement acceptable , on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Parmi les dérivés du dibenzoylméthane, on peut notamment citer, de manière non limitative : - le 2-méthyldibenzoylméthane, - le 4-méthyldibenzoylméthane, - le 4-isopropyldibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyldibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyldibenzoylméthane, - le 2,5-diméthyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diisopropyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diméthoxydibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-isopropyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-tert-butyl-4'-méthxydibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2,6-diméthyl-4-tert-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane. Parmi les dérivés du dibenzoylméthane mentionnés ci-dessus, on utilisera en particulier le 4-isopropyl-dibenzoylméthane, vendu sous la dénomination de "EUSOLEX 8020" par la Société MERCK, et répondant à la formule suivante : On préfère tout particulièrement mettre en oeuvre le 4-(ter.-butyl) 4'-méthoxy dibenzoylméthane ou Butyl Methoxy Dibenzoylmethane, proposé à la vente sous la 30 dénomination commerciale de "PARSOL 1789" par la Société DSM NUTRITIONAL PRODUCTS ; ce filtre répond à la formule suivante : OMe Le ou les dérivés du dibenzoylméthane peuvent être présents dans les compositions conformes à l'invention à des teneurs qui varient de préférence de 0,01 à 10% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. Les amides de mono ou diarylalkyle conformes à l'invention sont choisies par celles répondant aux formules générales (I) ou (Il) : O (CH2)m II N_ÇH R2 R3 (R1)a (I) O O (CH2)m N(CH2)q II XùRa (R1)a R 2 (II) dans lesquelles - R1 est un radical alkyle en C1-Ca, linéaire ou ramifié, -aest0-2, - m est 0-4, - R2 est H, un alkyle en C1-C20i linéaire ou ramifié, ou le groupement acétyle, - R3 de manière indépendante est H ou méthyle, -pest0-4, -gest0-3, - X est O, NH ou NR5, - R4 et R5 sont des radicaux alkyles en C1-C20i linéaires ou ramifiés, Dans les formules (I) et (Il), parmi les groupes alkyle, on peut notamment citer les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, iso-butyle, tert-butyle, éthyle-2 hexyle, dodécyle ou héxadécyle. Parmi les dérivés amides de mono ou diarylalkyles de formule (I), on utilisera plus particulièrement les produits (a) à (k) suivants : RN = 3278-14-6 (a) (b) RN = 73355-77-8 NH RN = 3271-81-6 NH RN = 10264-31-0 (c) (d) (e) RN = 152328-83-1 RN = 154319-75-2 (f) (g) RN = 18859-20-6 (h) (i) (1) RN = 154319-75-2 Parmi les dérivés amides de mono arylalkyles de formule (Il), on utilisera plus particulièrement les produits (I) à (r) suivants : (k) o (1) RN = 1776-56-3 off/ (m) RN =315711-63-8 NH NH ( /~/ (o) O (P) (Q) (r) Les dérivés amide ester de formule (I) peuvent être préparés par réaction du chlorure d'acide de formule (III) avec l'amine ester de formule (IV) en présence d'un capteur d'HCI tel par exemple la triéthylamine dans un milieu solvant tel par exemple l'acétonitrile selon le schéma suivant : O (CH2)m II Cl + NH R2 CH R3 -HCI (I) (IV) avec les radicaux R1, R2, R3, a, m et p ayant la même signification qu'au dessus. Les dérivés amide ester de formule (Il) peuvent être préparés par réaction du dérivé acide de formule (V) avec l'alcool de formule (VI) en présence d'un catalyseur acide tel par exemple l'acide sulfurique concentré dans un milieu solvant tel par exemple le toluène selon le schéma suivant : O O (CH2)m N(CH2)q II OH + HOùR4 (R1)a R2 Toluène (V) Le ou les dérivés amide de mono ou diarylalkyle peuvent être présents dans les compositions à des teneurs qui sont généralement comprises entre 0,01 % et 20 % en poids, et de préférence à des teneurs comprises entre 0,1 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon la présente invention, le (ou les) composé(s) de formules (I) et (Il) sera (seront) utilisé(s) dans une quantité suffisante permettant d'obtenir une amélioration notable et significative de la photostabilité du dérivé du dibenzoylméthane dans une composition donnée. Cette quantité minimale en agent photostabilisant à mettre en œuvre peut varier selon la quantité de dibenzoylméthane présent au départ dans la composition et selon la nature du support cosmétiquement acceptable retenu pour la composition. Elle peut être déterminée sans aucune difficulté au moyen d'un test classique de mesure de photostabilité. Les compositions conformes à l'invention peuvent comporter en plus d'autres filtres UV organiques ou inorganiques complémentaires actifs dans l'UVA et/ou l'UVB hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. Les agents photoprotecteurs organiques complémentaires sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 13,13-diphénylacrylate ; les dérivés de triazine ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate notamment ceux cités dans le brevet US5624663 ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US5,237,071, US 5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP0832642, EP1027883, EP1300137 et DE10162844 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'aalkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. Comme exemples d'agents photoprotecteurs organiques complémentaires, on peut citer ceux désignés ci-dessous sous leur nom INCI : Dérivés de l'acide para-aminobenzoique : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par Haarmann et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, 15 Dérivés cinnamiques : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, 20 Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, - Diisopropyl Methylcinnamate, 25 Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate Dérivés de R,13-diphénylacrylate Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, 30 Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 35 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. Dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX 15 par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, Dérivés du phenyl benzimidazole : 20 Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, 25 Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE , Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA 30 SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés de triazine : Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, 35 Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, 25 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. les filtres triazines symétriques décrits dans le brevet US6,225,467, la demande WO2004/085412 (voir composés 6 et 9) ou le document Symetrical Triazine Derivatives IP.COM Journal , IP.COM INC WEST HENRIETTA, NY, US (20 septembre 2004) notamment les 2,4,6-tris-(biphényl)-1,3,5-triazines (en particulier la 2,4,6-tris(biphenyl-4-yl-1,3,5-triazine) et la 2,4,6-tris(terphenyl)-1,3,5-triazine qui sont reprises dans les demandes de brevet WO06/035000, WO06/034982, WO06/034991, WO06/035007, WO2006/034992, WO2006/034985. Dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN MA par Haarmann et REIMER, Dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Dérivés du benzalmalonate : Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate comme le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène : -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène Dérivés de benzoxazole : 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine vendu sous le nom d'Uvasorb K2A par Sigma 3V et leurs mélanges. 30 Les agents photoprotecteurs organiques complémentaires préférentiels sont choisis parmi Ethylhexyl Methoxycinnamate Homosalate 35 Ethylhexyl Salicylate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol Ethylhexyl triazone, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. la 2,4,6-tris(biphenyl-4-yl-1,3,5-triazine) la 2,4,6-tris(terphenyl)-1,3,5-triazine Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino- 1,3,5-triazine et leurs mélanges. Les agents photoprotecteurs inorganiques sont choisis parmi des pigments d'oxydes métalliques enrobés ou non ayant une taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm comme par exemple des pigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Les pigments peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments enrobés sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p. 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine), des alcanolamines, des oxydes de silicium, des oxydes métalliques ou de l'hexamétaphosphate de sodium. De façon connue, les silicones sont des polymères ou oligomères organo-siliciés à structure linéaire ou cyclique, ramifiée ou réticulée, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes convenablement fonctionnalisés, et constitués pour l'essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane), des radicaux hydrocarbonés éventuellement substitués étant directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. Le terme "silicones" englobe également les silanes nécessaires à leur préparation, en particulier, les alkyl silanes. Les silicones utilisées pour l'enrobage des pigments convenant à la présente invention sont de préférence choisies dans le groupe contenant les alkyl silanes, les polydialkylsiloxanes, et les polyalkylhydrogénosiloxanes. Plus préférentiellement encore, les silicones sont choisies dans le groupe contenant l'octyl triméthyl silane, les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylhydro-génosiloxanes. Bien entendu, les pigments d'oxydes métalliques avant leur traitement par des silicones, peuvent avoir été traités par d'autres agents de surface, en particulier par de l'oxyde de cérium, de l'alumine, de la silice, des composés de l'aluminium, des composés du silicium, ou leurs mélanges. Les pigments enrobés sont plus particulièrement des oxydes de titane enrobés : - de silice tels que le produit "SUNVEIL" de la société IKEDA et le produit " Eusolex TAVO" de la société MERCK - de silice et d'oxyde de fer tels que le produit "SUNVEIL F" de la société IKEDA, - de silice et d'alumine tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SA" 1 et_"MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SA" de la société TAYCA, "TIOVEIL" de la société TIOXIDE, et Mirasun TiW 60 de la société Rhodia, - d'alumine tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (B)" et "TIPAQUE TTO-55 (A)" de la société ISHIHARA, et "UVT 14/4" de la société KEMIRA, - d'alumine et de stéarate d'aluminium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 TV, MT 100 TX, MT 100 Z, MT-01 de la société TAYCA, les produits "Solaveil CT-10 W", "Solaveil CT 100" et "Solaveil CT 200" de la société UNIQEMA, -de silice, d'alumine et d'acide alginique tel que le produit " MT-100 AQ" de la société TAYCA, - d'alumine et de laurate d'aluminium tel que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 S" de la société TAYCA, - d'oxyde de fer et de stéarate de fer tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 F" de la société TAYCA, - d'oxyde de zinc et de stéarate de zinc tels que le produit "BR351" de la société TAYCA, - de silice et d'alumine et traités par une silicone tels que les produits 10 "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 600 SAS", "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SAS" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SAS"de la société TAYCA, - de silice, d'alumine, de stéarate d'aluminium et traités par une silicone tels que le produit "STT-30-DS" de la société TITAN KOGYO, - de silice et traité par une silicone tel que le produit "UV-TITAN X 195" de la société 15 KEMIRA, ou le produit SMT-100 WRS de la société TAYCA. - d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (S)" de la société ISHIHARA, ou "UV TITAN M 262" de la société KEMIRA, de triéthanolamine tels que le produit "STT-65-S" de la société TITAN KOGYO, - d'acide stéarique tels que le produit "TIPAQUE TTO-55 (C)" de la société ISHIHARA, 20 -d'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 150 W" de la société TAYCA. D'autres pigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules 25 élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 Cardre UF TiO2S13" par la société 30 CARDRE, le TiO2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES. 35 Les pigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la société TAYCA sous les dénominations commerciales "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la société TOMEN sous la dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ". Les pigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Z-cote" par la société Sunsmart ; -ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox" par la société Elementis ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard WCD 2025" par la société Nanophase Technologies ; Les pigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination Z-COTE HP1 par la société SUNSMART (ZnO enrobé dimethicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Oxide zinc CS-5" par la société Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard Zinc Oxide FN" par la société Nanophase Technologies (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ; -ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et "DAITOPERSION Zn-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polyméthylhydrogènesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NFD Ultrafine ZnO" par la société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Z1 " par la société Shin-Etsu (ZnO enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Escalol Z100" par la société ISP (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Fuji ZnO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox Gel TN" par la société Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat d'acide hydroxystéarique). Les pigments d'oxyde de cérium non enrobé sont vendus par exemple sous la dénomination "COLLOIDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC. 5 Les pigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY-220". Les pigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345", "NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE DE FER TRANSPARENT". 10 On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et dedioxyde 15 de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA. Les agents photoprotecteurs additionnels sont généralement présents dans les 20 compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents de bronzage 25 et/ou de brunissage artificiels de la peau (agents autobronzants), et plus particulièrement la dihydroxyacétone (DHA). Ils sont présents de préférence dans des quantité allant 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions aqueuses conformes à la présente invention peuvent comprendre en 30 outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des 35 actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. Les corps gras peuvent être constitués par une huile ou une cire autre que les cires apolaires telles que définies précédemment ou leurs mélanges. Par huile, on entend un composé liquide à température ambiante. Par cire, on entend un composé solide ou substantiellement solide à température ambiante, et dont le point de fusion est généralement supérieur à 35 C. Comme huiles, on peut citer les huiles minérales (paraffine); végétales (huile d'amande douce, de macadamia, de pépin de cassis, de jojoba) ; synthétiques comme le perhydrosqualène, les alcools, les amides grasses (comme l'isopropyl lauroyl sarcosinate vendu sous la dénomination d < Eldew SL-205 par la société Ajinomoto), les acides ou les esters gras (comme le benzoate d'alcools en C12-C15 vendu sous la dénomination commerciale Finsolv TN ou Witconol TN par la société WITCO, le palmitate d'octyle, le lanolate d'isopropyle, les triglycérides dont ceux des acides caprique/caprylique, le dicaprylyl carbonate vendu sous la dénomination Cetiol CC par la société Cognis), les esters et éthers gras oxyéthylénés ou oxypropylénés; les huiles siliconées (cyclométhicone, polydiméthysiloxanes ou PDMS) ou fluorées, les polyalkylènes. Comme composés cireux, on peut citer la cire de carnauba, la cire d'abeille, l'huile de 20 ricin hydrogénée, les cires de polyéthylène et les cires de polyméthylène comme celle vendue sous la dénomination Cirebelle 303 par la société SASOL. Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène 25 glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol. Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les Carbopols (Carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30- 30 alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés vendus sous les noms Sepigel 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane 35 sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale Hostacerin AMPS (nom CTFA : ammonium polyacryloyldimethyl taurate ou le SIMULGEL 800 commercialisé par la société SEPPIC (nom CTFA : sodium polyacryolyldimethyl taurate / polysorbate 80 / sorbitan oleate) ; les copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique et d'hydroxyethyl acrylate comme le SIMULGEL NS et le SEPINOV EMT 10 commercialisés par la société SEPPIC ; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de Xanthane ; et leurs mélanges. Comme épaississants lipophiles, on peut citer les polymères synthétiques tels que les poly C10-C30 alkyl acrylates vendu sous la dénomination INTELIMER IPA 13-1 et INTELIMER IPA 13-6 par la société Landec ou encore les argiles modifiées telles que l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone. Parmi les actifs, on peut citer : - les vitamines (A, C, E, K, PP...) et leurs dérivés ou précurseurs, seuls ou en mélanges, - les agents anti-pollution et/ou agent anti-radicalaire ; - les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants ; - les agents anti-glycation ; - les agents apaisants, - les inhibiteurs de NO-synthase ; - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ; - les agents stimulant la prolifération des kératinocytes ; - les agents myorelaxants; - les agents tenseurs, - les agents matifiants, - les agents kératolytiques, - les agents desquamants ; - les agents hydratants ; - les agents anti-inflammatoires ; - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, - les agents répulsifs contre les insectes - les antagonistes de substances P ou de CRGP. - les agents anti-chute et/ou repousse des cheveux - les agents anti-rides. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon les techniques bien connues de l'homme de l'art. Elles peuvent se présenter en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe (H/E, E/H, H/E/H ou E/H/E) telle qu'une crème, un lait ou d'un gel crème ; sous la forme d'un gel aqueux ; sous la forme d'une lotion. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une 15 émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion 20 à obtenir (E/H ou H/E). Les émulsions peuvent contenir également d'autres types de stabilisants comme par exemple des charges, des polymères gélifiants ou épaississants. Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, 25 on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols tels que le mélange de cyclométhicone et de diméthicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation 30 Aid" par la société Dow Corning ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostéarate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être 35 choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit commercialisé sous le nom Arlacel P135 par la socité ICI ; Comme esters de glycérol et/ou de sorbitan, on peut citer par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt ; l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI ; l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) comme le mélange PEG-100 Stearate/ Glyceryl Stearate commercialisé par exemple par la société ICI sous la dénomination Arlacel 165 ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les dénominations respectives Plantaren 2000 et Plantaren 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination Montanov 68 par la société Seppic, sous la dénomination Tegocare CG90 par la société Goldschmidt et sous la dénomination Emulgade KE3302 par la société Henkel, ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination Montanov 202 par la société Seppic. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mélange de l'alkylpolyglucoside tel que défini ci-dessus avec l'alcool gras correspondant peut être sous forme d'une composition auto-émulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A-92/06778. Parmi les autres stabilisants d'émulsion, on utilisera plus particulièrement les polymères d'acide isophtalique ou d'acide sulfoisophtalique, et en particulier les copolymères de phtalate / sulfoisophtalate / glycol par exemple le copolymère de Diéthylèneglycol / Phtalate / Isophtalate / 1,4-cyclohexane-diméthanol (nom INCI : Polyester-5) vendu sous les dénominations "Eastman AQ polymer" (AQ35S, AQ38S, AQ55S, AQ48 Ultra) par la société Eastman Chemical. 5 Lorsqu'il s'agit d'une émulsion, la phase aqueuse de celle-ci peut comprendre une dispersion vésiculaire non ionique préparée selon des procédés connus (Bangham, Standish and Watkins. J. Mol. Biol. 13, 238 (1965), FR 2 315 991 et FR 2 416 008). Les compositions selon l'invention trouvent leur application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. 10 Un autre objet de la présente invention est constitué par l'utilisation des compositions selon l'invention telles que ci-dessus définies pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu, notamment des produits de soin, des produits de 15 protection solaire et des produits de maquillage. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de maquillage. 20 Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide, telles que des laits, des crèmes plus ou moins onctueuses, gel-crèmes, des pâtes. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. 25 Les compositions selon l'invention sous forme de lotions fluides vaporisables conformes à l'invention sont appliquées sur la peau ou les cheveux sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Les dispositifs conformes à l'invention sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent les pompes non- 30 aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols comprenant un propulseur ainsi que les pompes aérosols utilisant l'air comprimé comme propulseur. Ces derniers sont décrits dans les brevets US 4,077,441 et US 4,850,517 (faisant partie intégrante du contenu de la description). 35 Les compositions conditionnées en aérosol conformes à l'invention contiennent en général des agents propulseurs conventionnels tels que par exemple les composés hydrofluorés le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le diméthyléther, l'isobutane, 25 le n-butane, le propane, le trichlorofluorométhane. Ils sont présents de préférence dans des quantités allant de 15 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l'invention, vont maintenant 5 être donnés. EXEMPLES DE SYNTHESE EXEMPLE 1 : Préparation du 1,3-dimethvlbutvl (benzovlamino)acetate : On chauffe à 80 C pendant 17 heures un mélange d'acide hippurique (8 g, 0,0446 mole), de 4-méthyl-2- pentanol (6,8 ml, 0,0536 mole) et d'acide sulfurique à 98% (0,41 15 ml, 0,00446 mole) dans 100 ml de toluène. Un deuxième ajout de 4-méthyl-2-pentanol (6,8 ml, 0,0536 mole) et d'acide sulfurique à 98% (0,41 ml, 0,00446 mole) est effectué et le mélange réactionnel est porté au reflux pendant 7 heures. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle et lavé deux fois à l'eau. La phase organique isolée est séchée sur sulfate de sodium. 20 Après filtration et évaporation du solvant, l'huile jaune obtenue est chromatographiée sur Silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20), pour donner 3 g (Rendement : 22%) de fractions propres du composé de l'exemple 1 sous forme d'une huile jaune pâle. EXEMPLE 2 : Préparation du 2-ethvlhexvl (benzovlamino)acetate : 10 (P) (q) On chauffe au reflux pendant 17 heures un mélange d'acide hippurique (6,25 g, 0,0349 mole), de 2-éthyl-1-hexanol (6 ml, 0,0384 mole) et d'acide sulfurique à 98% (0,18 ml, 30 0,00349 mole) dans 20 ml de toluène. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle et lavé deux fois à l'eau. La phase organique isolée est séchée sur sulfate de sodium. Après filtration et évaporation du solvant, l'huile jaune obtenue est chromatographiée sur Silice (éluant : CH2Cl2), pour donner 8,8 g (Rendement : 87%) de fractions propres du composé de l'exemple 2 sous forme d'une huile jaune pâle. EXEMPLE 3 : Préparation du 2-ethvlhexvl f(3-phenvlpropanovl)aminolacetate : (r) Première étape : Préparation du 2-ethylhexyl aminoacetate : On chauffe au reflux pendant 17 heures un mélange de glycine (4,36 g, 0,0582 mole), de 2-éthyl-1-hexanol (10 ml, 0,0639 mole) et d'acide sulfurique à 98% (0,311 ml, 0,00581 mole) dans 20 ml de toluène. On ajoute 50 ml de toluène à la suspension obtenue et ajoute 0,5 ml d'acide sulfurique concentré et porte le tout au reflux pendant 24 heures. Le mélange réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur Silice (éluant : CH2Cl2/MeOH 98 :2), pour donner 7 g (Rendement : 87%) de fractions propres du 2-ethylhexyl aminoacetate sous forme d'une huile orangée et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : Préparation du produit de l'exemple 3 : A 0 C, en 15 minutes, on ajoute 3,4 ml de chlorure d'oxalyle (0,0384 mole) à de l'acide 3-phénylpropanoyle (4,81 g, 0,032 mole) dissout dans un mélange de 20 ml d'acétonitrile et 1 ml de DMF anhydres. On laisse sous agitation à température de labo pendant 3 heures. Les solvants sont évaporés sous pression réduite et l'huile jaune obtenue est reprise dans 20 ml d'acétonitrile. On refroidit à -5 C et goutte à goutte, on introduit le produit de l'étape précédente (6g, 0,032 mole) dissout dans 10 ml d'acétonitrile suivi de 16 ml de diisopropylethylamine. Le mélange réactionnel est agité pendant 17 heures. Il est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle et lavé avec une solution saturée en chlorure de sodium et deux fois à l'eau. La phase organique isolée est séchée sur sulfate de sodium. Après filtration et évaporation du solvant, l'huile orangée obtenue est chromatographiée sur Silice (éluant : Heptane/EtOAc 90 :10), pour donner 3,25 g (Rendement : 31%) de fractions propres du composé de l'exemple 3 sous forme d'une huile jaune pâle. EXEMPLE 4 Préparation du N-(2-ethvlhexvl)-3-phenvl-N-(2-phenvlethvl)propanamide: (i) Première étape : Préparation du N-(2-ethylhexyl)-N-(2-phenylethyl) : A une suspension d'hydrure de sodium (à 50% dans l'huile, 1,49 g) dans 10 ml de THF anhydre, on ajoute en 15 minutes à 0 C du 2-éthyl-1-hexylamine (4 g, 0,0309 mole) dissout dans 16 ml de THF anhydre puis on laisse 1 heure à température du labo. On ajoute ensuite en 15 minutes à température du labo du 2-bromoéthylbenzène (5,1 ml, 0,037 mole) dissout dans 60 ml de THF anhydre. On laisse le mélange réactionnel à température du labo pendant 19 heures puis 24 heures à 80 C. Après refroidissement , on ajoute 100 ml d'eau avec précaution , et extrait avec 3x150 ml de CH2Cl2. La phase organique est lavée avec une solution saturée en NaCl, séchée sur sulfate de sodium puis est évaporée à sec sous pression réduite. L'huile jaune obtenue est chromatographiée sur Silice (éluant : Heptane/EtOAc 50 :50), pour donner 3,4 g (Rendement : 47%) de fractions propres du N-(2-ethylhexyl)-N-(2-phenylethyl) sous forme d'une huile jaune et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : Préparation du produit de l'exemple 4 : A 0 C, en 10 minutes, on ajoute 1,5 ml de chlorure d'oxalyle (0,0145 mole) à de l'acide dihydrocinnamique (2,2 g, 0,0145 mole) dissout dans un mélange de 10 ml d'acétonitrile et 0,5 ml de DMF anhydres. On laisse sous agitation à température de labo pendant 3 heures. Les solvants sont évaporés sous pression réduite et l'huile orangée obtenue est reprise dans 20 ml d'acétonitrile. On refroidit à -5 C et goutte à goutte, on introduit simultanément le produit de l'étape précédente (3,4 g, 0,0145 mole) dissout dans 10 ml d'acétonitrile et de 7,2 ml de diisopropylethylamine. Le mélange réactionnel est agité pendant 17 heures. Il est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle et lavé avec une solution saturée en chlorure de sodium et deux fois à l'eau. La phase organique isolée est séchée sur sulfate de sodium. Après filtration et évaporation du solvant, l'huile brune obtenue est chromatographiée sur Silice (éluant : Heptane/EtOAc 90 :10), pour donner 3,98 g (Rendement : 73%) de fractions propres du composé de l'exemple 4 sous forme d'une huile jaune pâle. 5 EXEMPLES DE FORMULATION 5 à 7 On a réalisé les compositions suivantes puis évalué pour chacune d'entre elles la photostabilité du 4-Tertiobutyl-4'-Methoxy-Dibenzoylmethane Compositions Ex5 EX6 EX7 Poly Dimethylsiloxane 0,5 0,5 0,5 Conservateur 1 1 1 Acide Stéarique 1,5 1,5 1,5 Mélange mono-stéarate de glycéryle / stéarate de PEG (100 0E) (ARLACEL P165- 1 1 1 UNIQUEMA) Eau désionisée 73,35 73,35 73,35 Chélatant 0,1 0,1 0,1 N-Lauroyl sarcosinate d'isopropyle (ELDEW 10 9 9 SL-205 - AJINOMOTO) (composé amide) Amide de mono ou diarylalkyle (composé I) 1 Amide de mono ou diarylalkyle (composé a) 1 4-Tertiobutyl-4'-Methoxy-Dibenzoylmethane 2 2 2 (PARSOL 1789- DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) Glycérol 5 5 5 Gomme de Xanthane 0,2 0,2 0,2 Potassium Cetyl Phosphate (AMPHISOL K û 1 1 1 DSM NUTRITIONAL PRODUCTS) Iso-Hexadecane 1 1 1 Copolymère acide acrylique/méthacrylate de 0,2 0,2 0,2 stéaryle (PEMULEN TR 1- NOVEON) Alcool cétylique 0,5 0,5 0,5 Triethanolamine 0,65 0,65 0,65 Mélange de cétylstéaryl glucoside et 2 2 2 d'alcools cétylique, stéarylique (MONTANOV 68 ûSEPPIC) 27 25 Méthode de mesure Pour chaque formule, on a préparé 3 échantillons tests et 3 échantillons témoins. On s dépose, à la spatule, 2 mg/cm2 de formule sur des plaques de polyméthacrylate de méthyle. Les plaques tests sont exposées 38 mn au SUN TEST HERAUS muni d'une lampe Xénon ayant un flux UV-A de 9.5 10-3 W/cm2 et un flux UV-B de 5.43.10-4 W/cm2. Les 10 plaques témoins sont conservées pendant le même temps et à la même température (38-40 C) à l'obscurité. A l'issue de ce temps, on procède à l'extraction des filtres en immergeant chaque plaque dans 50 g méthanol et en les soumettant aux ultrasons pendant 15 mn pour 15 assurer une bonne extraction. Les solutions obtenues sont analysées par HPLC et spectrophotométrie UV. Pour chaque formule testée, le taux de 4-tertiobutyl-4'-méthoxy-dibenzoylmethane résiduel après exposition est donné dans le rapport de sa densité optique (DO) dans 20 I 'échantillon exposé à sa densité optique (DO) non exposé. On se place au maximum d'absorption correspondant au butylûméthoxy-dibenzoylméthane : Xmax = 358 nm. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau 1 suivant : Compositions 0/0 résiduel de dibenzoylméthane après exposition 1 heure UVA Exemple 1 74 % Exemple 2 80 % Exemple 3 79 0/0 On observe une amélioration de la photostabilité du dibenzoylméthane en présence de dérivé amide de mono ou diarylalkyle composé (I). 28 30
La présente invention est relative à une composition cosmétique contenant l'association d'un dérivé du dibenzoylméthane et d'un dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (II) suivante : Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement d'au moins un dérivé du dibenzoylméthane par au moins dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (II).La présente invention est relative également à l'utilisation dudit dérivé amide de mono ou diarylalkyle particulier de formule (I) ou (II) dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV du type dérivé du dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-A.
1. Composition contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un filtre 5 UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane et au moins un dérivé amide de mono ou diarylalkyle de formule (I) suivante : O (CH2) m N [ CH R2 R3 (R1)a (R1)a (I) 10 dans lesquelles - R1 est un radical alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié, -aest0-2, - m est 0-4, - R2 est H, un alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, ou le groupement acétyle, 15 - R3 de manière indépendante est H ou méthyle, -pest0-4. 2. Composition selon la 1, où le composé de formule (I) est choisi parmi les produits (a) à (k) suivants : RN = 3278-14-6 (a) 20 (b) (c) 25RN = 10264-31-0 (d) (e) RN = 152328-83-1 (f) (g) (h) (i) RN = 154319-75-2 RN = 18859-20-6 (j) (k) RN = 154319-75-2 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le ou les dérivés amide de mono ou diarylalkyle de formule (I) sont présents dans desproportions allant de 0,01 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le dérivé de dibenzoylméthane est choisi parmi : - le 2-méthyldibenzoylméthane, - le 4-méthyldibenzoylméthane, - le 4-isopropyldibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyldibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyldibenzoylméthane, - le 2,5-diméthyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diisopropyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diméthoxydibenzoylméthane, le 4-tert.-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-isopropyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-tert-butyl-4'-méthxydibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2,6-diméthyl-4-tert-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane. 5. Composition selon la 4, où le dérivé de dibenzoylméthane est le 4-isopropyl-dibenzoylméthane répondant à la formule suivante : 6. Composition selon la 4, où le dérivé de dibenzoylméthane est le 4-(ter.-butyl) 4'-méthoxy dibenzoylméthane ou Butyl Methoxy Dibenzoylmethane de formule suivante : OMe 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le ou les dérivés de dibenzoylméthane sont présents à des teneurs qui varient de 0,01 à 10% enpoids et plus préférentiellement de 0,1 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle contient en plus d'autres agents photoprotecteurs organiques ou inorganiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. 9. Composition selon la 8, où les agents photoprotecteurs organiques complémentaires sont choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de (3,13-diphénylacrylate ; les dérivés de triazine ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle ; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) ; les dérivés de benzoxazole ; les polymères filtres et silicones filtres ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène ; les 4,4-diarylbutadiènes et leurs mélanges. 10. Composition selon la 9, caractérisée par le fait que le ou les filtres UV organiques sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Methoxycinnamate Homosalate Ethylhexyl Salicylate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol Ethylhexyl triazone, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. 35la 2,4,6-tris(biphenyl-4-yl-1,3,5-triazine) la 2,4,6-tris(terphenyl)-1,3,5-triazine Drometrizole Trisiloxane Drometrizole Trisiloxane 5 Polysilicone-15 Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine 10 et leurs mélanges. 11. Composition selon la 8, caractérisée par le fait que les agents photoprotecteurs inorganiques complémentaires sont des pigments d'oxydes métalliques, traités ou non. 12. Composition selon la 11, caractérisée par le fait que lesdits pigments sont choisis parmi les oxydes de titane, de zinc, de fer, de zirconium, de cérium et leurs mélanges, traités ou non. 20 13. Composition selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent de bronzage et/ou de brunissage artificiel de la peau. 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée par 25 le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant choisi parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des 30 actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants 15. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. 16. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 15 pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu 155 17. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 16 pour la fabrication de produits de soin de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux et/ou du cuir chevelu. 18. Utilisation d'une composition telles que définie dans l'une quelconque des 1 à 15 pour la fabrication de produits de maquillage. 19. Procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au 10 moins un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'on associe audit dérivé de dibenzoylméthane au moins un dérivé amide de mono ou diarylalkyle de formule (I) tel que défini dans les précédentes. 15 20. Utilisation d'au moins un dérivé amide de mono ou diarylalkyle de formule (I) tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un dérivé du dibenzoylméthane tel que défini dans l'une quelconque des précédentes dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-A. 20
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 17
A61K 8/42,A61K 8/35,A61Q 17/04
FR2892075
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE D'UN ORGANE D'OUVERTURE DE VEHICULE, ORGANE D'OUVERTURE DOTE D'UN TEL DISPOSITIF, ET VEHICULE DOTE D'UN TEL ORGANE D'OUVERTURE
20,070,420
La présente invention se rapporte au domaine technique de l'éclairage pour organe d'ouverture de véhicule, comme par exemple une poignée de porte. Elle un vise un dispositif d'éclairage pour un organe d'ouverture de véhicule, ainsi qu'un véhicule doté d'au moins un tel dispositif d'éclairage. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE On connaît déjà des dispositifs d'éclairage pour poignées de porte. Le brevet US 6 070 998 décrit un dispositif d'éclairage pour poignée de porte de véhicule, qui comporte une fibre optique insérée dans la partie de préhension mobile de la poignée de porte. Le brevet US 6 164 805 décrit un dispositif d'éclairage pour poignée de porte de véhicule, qui comporte un guide d'onde inséré dans la partie de préhension mobile de la poignée de porte et relié à une lampe à incandescence agissant en tant que source lumineuse. Le brevet US 2002/0157436 décrit un dispositif d'éclairage pour poignée de porte de véhicule qui comporte des lampes, intégrées dans la partie de préhension mobile de la poignée de porte, agissant en tant que source lumineuse. Le dispositif d'éclairage est associé à un capteur d'ouverture automatique de porte, qui agit lorsque la présence d'une personne autorisée est détectée, pour désactiver le verrouillage de la porte et en même temps activer la source lumineuse. Les dispositifs d'éclairage qui viennent d'être décrits ont comme caractéristique commune le fait que la source lumineuse est agencée à l'intérieur de la partie de préhension mobile de la poignée de porte. Cet agencement de la source lumineuse présente un inconvénient. En effet, il est nécessaire de loger la source lumineuse dans la partie de préhension mobile et d'amener le câblage électrique d'alimentation de la source lumineuse dans cette partie de préhension mobile, ce qui complexifie le montage de l'organe d'ouverture, et augmente les temps et les coûts de fabrication et de montage. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer un dispositif d'éclairage d'un organe d'ouverture de véhicule qui ne présente l'inconvénient mentionné ci-dessus. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'éclairage qui s'adapte sur une construction déjà existante en modifiant celle-ci le moins possible et en utilisant un nombre de pièces réduit. Selon un premier aspect, l'invention se rapporte à un dispositif d'éclairage d'un organe d'ouverture adapté à être disposé sur un panneau de carrosserie d'un véhicule automobile, ledit organe d'ouverture ayant une poignée de porte et une partie de préhension adaptée à être agencée côté extérieur dudit panneau de carrosserie. Le dispositif d'éclairage met en oeuvre un émetteur de rayonnement visible qui est installé en regard d'une baie ménagée dans le panneau de carrosserie en regard de la partie de préhension de l'organe d'ouverture. Un diffuseur de rayonnement visible, passif, peut être disposé sur une face intérieure de la partie mobile de préhension, c'est-à-dire sur la face de celle-ci qui est orientée vers le panneau de carrosserie. Le rayonnement visible est émis en direction du diffuseur de rayonnement visible, qui le diffuse. La poignée de porte est ainsi éclairée et peut être repérée facilement par l'utilisateur. Le dispositif d'éclairage comporte : - une verrine de dispositif d'éclairage qui obture une baie ménagée en regard de ladite partie de préhension côté panneau de carrosserie, et au moins un émetteur de rayonnement visible fixé sur un support agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie et en regard de ladite partie de préhension, et émettant à travers ladite verrine. Selon une forme de réalisation, le dispositif d'éclairage comporte, en outre, un diffuseur de rayonnement visible fixé sur ladite partie de préhension, en regard dudit émetteur de rayonnement visible. Un premier mode de réalisation de l'invention est particulièrement adapté à un véhicule sans clé, ou plus généralement à un véhicule qui est par ailleurs équipé d'un dispositif d'actionnement automatique d'organes de verrouillage ou de déverrouillage de porte commandé par au moins un organe d'ouverture. Selon ce premier mode de réalisation, ladite verrine de dispositif d'éclairage est constituée par une verrine de dispositif d'actionnement automatique d'organes de verrouillage ou de déverrouillage de porte commandé par ledit organe d'ouverture, ledit dispositif d'actionnement automatique comportant un émetteur de rayonnement infrarouge émettant à travers ladite verrine de dispositif d'actionnement. Selon une forme de réalisation, ledit support est constitué par un boîtier agencé à l'intérieur du panneau de carrosserie. Un deuxième mode de réalisation de l'invention est indifféremment adapté à un véhicule équipé d'un dispositif d'actionnement automatique d'organes de verrouillage ou de déverrouillage de porte, ou à un véhicule non équipé d'un tel dispositif d'actionnement automatique. Selon le deuxième mode de réalisation, ledit support est constitué par la verrine de dispositif d'éclairage. De préférence, l'émetteur de rayonnement visible comporte une ou plusieurs diode(s) électroluminescente(s). De préférence, le diffuseur de rayonnement visible est réalisé en polycarbonate. Selon un deuxième aspect, l'invention se rapporte à un véhicule doté d'au moins un dispositif d'éclairage selon le premier aspect. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre de modes de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement, en vue en section transversale, une première variante du premier mode de réalisation d'un dispositif d'éclairage pour organe d'ouverture de véhicule, et son agencement par rapport à l'organe d'ouverture ; - les figures 2, 3 et 4 représentent schématiquement, en vue en section transversale, une deuxième variante, une troisième variante et une quatrième variante du premier mode de réalisation du dispositif d'éclairage; - les figures 5 et 6 représentent schématiquement, en vue en section transversale, une première variante et une deuxième variante du deuxième mode de réalisation du dispositif d'éclairage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS 25 La figure 1 représente l'agencement du dispositif d'éclairage d'un organe d'ouverture d'un véhicule automobile. L'organe d'ouverture de véhicule comporte une poignée de porte 10 qui est munie d'une partie de préhension mobile 12, fixée sur un panneau de 30 carrosserie 14 de manière à pouvoir tourner autour d'un 20 axe 16 lors de son actionnement. Le panneau de carrosserie 14 présente un renfoncement 18 en regard de la partie de préhension 12 de façon à permettre le passage d'une main d'utilisateur dans un espace 20. Le véhicule est doté d'un dispositif de détection automatique d'intension d'ouverture de porte et d'organes d'actionnement automatique de verrouillage et de déverrouillage de la porte. Le dispositif de détection automatique d'intension d'ouverture de porte comporte une diode électroluminescente 22 (repérée en traits discontinus sur la figure 1) émettant un rayonnement infrarouge 24 qui est reçu par un miroir 26 puis renvoyé vers un récepteur (non représenté). Si une main d'utilisateur est introduite dans l'espace 20, le trajet du rayonnement infrarouge 24 est interrompu et une commande (non représentée) débloque le verrouillage (la serrure) de la porte lors de la rotation de la partie de préhension 12 pour ouvrir la porte. En d'autres termes, une information est transmise, lors de l'interruption de trajet du rayonnement infrarouge, à un calculateur qui, dans cette application, déverrouille la porte. La diode électroluminescente 22 et le récepteur sont disposés dans un boîtier 50 agencé à l'intérieur du panneau de carrosserie 14 en regard d'une baie 28 ménagée au fond du renfoncement 18, la baie 28 étant elle-même en regard de la partie de préhension 12. La baie 28 est obturée par une verrine 30, réalisée par exemple en polycarbonate. La verrine 30 comporte un corps 32 et une jupe périphérique 34 s'étendant à partir du corps 32 de manière sensiblement perpendiculaire à celui-ci et se terminant par une bride périphérique 36 dirigée vers l'extérieur de la jupe 34. La verrine 30 est fixée au panneau de carrosserie 14 au moyen d'attaches de fixation 38 qui sont insérées entre le bord de la baie 28 et la verrine 30 et qui sont disposées contre la face externe de la jupe périphérique 34 entre le corps 32 et la bride 36. La jupe périphérique 34 est un moyen de fixation de la verrine 30 par encliquetage. Sur une face 33 de la verrine 30 qui se trouve en regard du boîtier 50 est ménagé un logement recevant un joint d'étanchéité 40 qui, sur l'exemple illustré, est un joint en forme de 8 . Le logement est également en forme de 8 et présente une zone centrale sur laquelle se rejoignent les deux boucles du 8 . Sur sa face 51 qui se trouve en regard de la baie 28, le boîtier 50 comporte une fenêtre 52 et un rebord 46 qui entoure celle-ci. Le rebord 46 s'étend vers l'extérieur jusqu'au joint d'étanchéité 40 de la verrine 30. La fenêtre 52 est fermée par un masque 54. La diode électroluminescente 22 émettant un rayonnement infrarouge 24 est disposée dans le boîtier 50 de manière à se trouver en face de la fenêtre 52, de sorte que le rayonnement infrarouge 24 traverse le masque 54 puis la verrine 30. Selon le premier mode de réalisation, la diode électroluminescente émettant un rayonnement visible est agencée dans le boîtier déjà existant du dispositif d'actionnement automatique, et bénéficie des connexions électriques déjà existantes, sans qu'il soit nécessaire d'en ajouter pour le dispositif d'éclairage. Une première variante du premier mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 1. La diode électroluminescente 22 émettant un rayonnement infrarouge 24 est remplacée par une diode électroluminescente 62 à double spectre émettant à la fois un rayonnement infrarouge 24 et un rayonnement visible 64. Ainsi cette diode électroluminescente 62 à double spectre est utilisée à la fois par le dispositif d'actionnement déjà présent et par le dispositif d'éclairage selon l'invention. De manière analogue, le boîtier 50, le masque 54, la verrine 30 et le joint d'étanchéité 40 du dispositif d'actionnement constituent respectivement un boîtier, un masque, une verrine et un joint d'étanchéité pour le dispositif d'éclairage. La diode électroluminescente 62 à double spectre émet un rayonnement infrarouge 24 et un rayonnement visible 64 à travers le masque 54 et à travers le corps 32 de la verrine 30. Un diffuseur de rayonnement visible 60 est disposé sur la face interne de la partie mobile de préhension 12, de préférence sur la totalité de cette face interne. Il reçoit le rayonnement visible 64 et le réfléchit pour le diffuser dans tout l'espace 20, ce qui éclaire la poignée de porte 10. Une deuxième variante du premier mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 2. Une diode électroluminescente 72 émettant un rayonnement visible 74 est placée dans le boîtier 50 à proximité, adjacente ou non, de la diode 30 électroluminescente 22 émettant un rayonnement infrarouge 24. Elle est placée de manière à émettre à25 travers le masque 54 et à travers le corps 32 de la verrine 30, en direction d'un diffuseur de rayonnement visible analogue à celui de la première variante. Le boîtier 50, le masque 54, la verrine 30 et le joint d'étanchéité 40 du dispositif d'actionnement constituent respectivement un boîtier, un masque, une verrine et un joint d'étanchéité pour le dispositif d'éclairage. Une troisième variante du premier mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 3. Une diode électroluminescente 82 émettant un rayonnement visible 84 est placée dans le boîtier 50 à distance de la diode électroluminescente 22 émettant un rayonnement infrarouge 24, de sorte qu'elle ne peut émettre à travers le masque 54 ni à travers le corps 32 de la verrine 30. Le boîtier 50 est dotée d'une lucarne 152 écartée de la fenêtre 52, et d'un masque additionnel 154 qui ferme cette lucarne 152, de sorte que la diode électroluminescente 82 émet un rayonnement visible 84 à travers le masque additionnel 154 et à travers la jupe 34 de la verrine 30 en direction d'un diffuseur de rayonnement visible analogue à celui de la première variante. Le boîtier 50, la verrine 30 et le joint d'étanchéité 40 du dispositif d'actionnement constituent respectivement un boîtier, une verrine et un joint d'étanchéité pour le dispositif d'éclairage. Une quatrième variante du premier mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 4. Une diode électroluminescente 82 émettant un rayonnement visible 84 est placée dans le boîtier 50 à distance de la diode électroluminescente 22 émettant un rayonnement infrarouge 24, de sorte qu'elle ne peut émettre à travers la portion du masque 254 ni à travers les portions du corps 32 de la verrine 30. La fenêtre 52 est agrandie et le masque 54 est remplacé par un masque 254 plus étendu, qui sont utilisés par le dispositif d'actionnement automatique, de sorte que la diode électroluminescente 82 émet un rayonnement visible 84 à travers le masque 254 et à travers la jupe 34 de la verrine 30, en direction d'un diffuseur de rayonnement visible analogue à celui de la première variante. Le boîtier 50, la verrine 30 et le joint d'étanchéité 40 du dispositif d'actionnement constituent respectivement un boîtier, une verrine et un joint d'étanchéité pour le dispositif d'éclairage. Une première variante du deuxième mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 5. La diode électroluminescente 92 émettant un rayonnement visible 94 est agencée sur la verrine 30 déjà existante d'un dispositif d'actionnement automatique, et bénéficie des connexions électriques déjà existantes, sans qu'il soit nécessaire d'en ajouter pour le dispositif d'éclairage. Plus précisément, la diode électroluminescente 92 émettant un rayonnement visible 94 est placée sur la face interne 33 du corps 32 de la verrine 30, c'est-à-dire sur la face de celui-ci qui est orientée vers le panneau de carrosserie 14, dans la zone centrale de l'évidement destiné à recevoir un joint en forme de 8 , de façon à ne pas perturber la transmission du rayonnement infrarouge 24. Le joint d'étanchéité n'est pas un joint d'étanchéité en forme de 8 mais un joint d'étanchéité 140 en forme de 0 . Si, comme illustré sur la figure 5, le véhicule est déjà doté d'un dispositif d'actionnement automatique, la verrine 30 du dispositif d'éclairage est constituée par la verrine 30 du dispositif d'actionnement. Sinon, on utilise une verrine 30 analogue à une verrine 30 de dispositif d'actionnement. Une deuxième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention est illustrée sur la figure 6. La diode électroluminescente 102 émettant un rayonnement visible 94 est agencée sur une verrine 30 présentant des portions analogues à celles d'une verrine 30 de dispositif d'actionnement automatique. La modification par rapport à une verrine du type de celle de la figure 2 consiste à doter la bride 36, qui s'étend à partir de la jupe périphérique 34, d'une extension 360, de manière à former un support pour la diode électroluminescente 92. Celle-ci est noyée, avec un composant électrique 110, dans un bloc de résine 112, de manière à assurer une étanchéité vis-à-vis de l'extérieur. Un fil électrique 114 et un connecteur 116 permettent de relier l'ensemble à une alimentation électrique extérieure au bloc de résine 112. La présence d'un joint d'étanchéité n'est ici pas nécessaire pour le dispositif d'éclairage. De manière commune aux deux variantes du deuxième mode de réalisation de l'invention, la diode électroluminescente 92, 102 émet un rayonnement visible 94, 104 à travers le corps 32 de la verrine 30, en direction d'un diffuseur de rayonnement visible analogue à celui du premier mode de réalisation. Avec le dispositif d'éclairage selon l'invention, la diode électroluminescente émettant un rayonnement visible est disposée sur un support solidaire du panneau de carrosserie et non sur la partie de préhension mobile. Seul le diffuseur de rayonnement visible, passif, est disposé sur la partie de préhension mobile. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prévoir de connections électriques sur cette partie de préhension mobile pour la fonction d'éclairage. La conception du dispositif d'éclairage selon l'invention est telle qu'il est possible d'utiliser la configuration déjà existante, par exemple un dispositif d'actionnement automatique d'organes de verrouillage ou de déverrouillage de porte, et de modifier très peu cette configuration
Le dispositif d'éclairage, pour organe d'ouverture (10) disposé sur un panneau de carrosserie ayant une partie de préhension (12) l'extérieure à un panneau de carrosserie (14), comporte :- une verrine (30) obturant une baie (28) dudit panneau de carrosserie en regard de ladite partie de préhension,- au moins un émetteur (62, 72, 82, 92, 102) de rayonnement visible (64, 74, 84, 94, 104) fixé sur un support (50, 30, 360) agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie et en regard de ladite partie de préhension, et émettant à travers ladite verrine, et- un diffuseur de rayonnement visible (60) fixé sur ladite partie de préhension, en regard dudit émetteur de rayonnement visible.Application à l'éclairage d'une poignée de porte d'un véhicule automobile.
1. Dispositif d'éclairage d'un organe d'ouverture (10) adapté à être disposé sur un panneau de carrosserie (14) d'un véhicule automobile, ledit organe d'ouverture (10) ayant une poignée de porte et ayant une partie de préhension (12) adaptée à être agencée côté extérieur dudit panneau de carrosserie (14), caractérisé en ce qu'il comporte : une verrine de dispositif d'éclairage (30) qui obture une baie (28) ménagée en regard de ladite partie de préhension (12) côté panneau de carrosserie (14), et - au moins un émetteur (62, 72, 82, 92, 102) de rayonnement visible (64, 74, 84, 94, 104) fixé sur un support (50, 30, 360) agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie (14) et en regard de ladite partie de préhension (12), et émettant à travers ladite verrine (30). 2. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un diffuseur de rayonnement visible (60) fixé sur ladite partie de préhension (12), en regard dudit émetteur (62, 72, 82, 92, 102) de rayonnement visible (64, 74, 84, 94, 104). 3. Dispositif d'éclairage d'un organe d'ouverture selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite verrine (30) de dispositif d'éclairage est constituée par une verrine (30) de dispositif d'actionnement automatique d'organes de verrouillage oude déverrouillage de porte commandé par ledit organe d'ouverture (10), ledit dispositif d'actionnement automatique comportant un émetteur (22) de rayonnement infrarouge (24) émettant à travers ladite verrine (30) de dispositif d'actionnement. 4. Dispositif d'éclairage selon la 3, caractérisé en ce que ledit support (50, 30, 360) est constitué par un boîtier (50) agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie (14). 5. Dispositif d'éclairage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit émetteur (22) de rayonnement infrarouge (24) est un émetteur à double spectre qui est également un émetteur (62) de rayonnement visible (64) émettant à travers un 15 masque (54) et à travers ladite verrine (30) commune au dispositif d'actionnement et au dispositif d'éclairage. 6. Dispositif d'éclairage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit émetteur (72) de rayonnement visible (74) est agencé 20 dans un boîtier (50) à proximité dudit émetteur (22) de rayonnement infrarouge (24) et en ce qu'il émet à travers un masque (54) et à travers ladite verrine (30) commune au dispositif d'actionnement et au dispositif d'éclairage. 25 7. Dispositif d'éclairage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit émetteur (82) de rayonnement visible (84) est agencé dans un boîtier (50) agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie 30 (14) et ayant une face (51) disposée en regard de ladite verrine (30) de dispositif d'actionnement,10ladite face (51) comportant une fenêtre (52) fermée par un masque (54), ledit émetteur (82) de rayonnement visible (84) étant agencé à distance d'un émetteur (22) de 5 rayonnement infrarouge (24) agencé dans ledit boîtier (50) et émettant à travers ledit masque (54), en ce que ladite face (51) est dotée d'une lucarne (152) agencée à distance de ladite fenêtre (52) et fermée par un masque additionnel (154), et en ce que ledit émetteur (82) de rayonnement visible (84) émet à travers ledit masque additionnel (154) et à travers ladite verrine (30) commune au dispositif d'actionnement et au dispositif d'éclairage. 15 8. Dispositif d'éclairage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit émetteur (82) de rayonnement visible (84) est agencé dans un boîtier (50) agencé à l'intérieur dudit panneau de carrosserie 20 (14) et ayant une face (51) disposée en regard de ladite verrine (30) de dispositif d'actionnement, ladite face (51) comportant une fenêtre (52) fermée par un masque (54), ledit émetteur (82) de rayonnement visible 25 (84) étant agencé à distance d'un émetteur (22) de rayonnement infrarouge (24) agencé dans ledit boîtier (50) et émettant à travers ledit masque (54), et en ce que ledit émetteur (82) de rayonnement visible (84) émet à travers ledit masque 30 (54) et à travers ladite verrine (30) commune au dispositif d'actionnement et au dispositif d'éclairage. 10 9. Dispositif d'éclairage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit support (50, 30, 360) est constitué par ladite verrine (30) de dispositif d'éclairage. 10. Dispositif d'éclairage selon la 9, caractérisé en ce que ledit émetteur (92) de rayonnement visible (94) est agencé sur une face interne (33) d'un corps (32) de ladite verrine (30) de dispositif d'éclairage. 11. Dispositif d'éclairage selon la 9, caractérisé en ce que ledit émetteur (102) de rayonnement visible (104) est agencé sur une extension (360) d'une jupe (34) de ladite verrine (30) de dispositif d'éclairage. 12. Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit émetteur (62, 72, 82, 92, 102) de rayonnement visible (64, 74, 84, 94, 104) comporte au moins une diode électroluminescente. 13. Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que ledit diffuseur de rayonnement visible (60) est réalisé en polycarbonate. 14. Véhicule, caractérisé en ce qu'il est 25 doté d'au moins un dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 13. 10 15 20
B,E
B60,E05
B60Q,E05B
B60Q 1,E05B 17,E05B 65
B60Q 1/32,E05B 17/10,E05B 65/20
FR2889030
A1
PRODUIT ALIMENTAIRE MULTICOUCHE ET PROCEDE POUR SA PREPARATION
20,070,202
L'invention concerne un procédé d'obtention d'un produit alimentaire multicouche, en particulier un dessert multicouche, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface), chaque couche étant à base de composants alimentaires thermiquement stables, dans lequel la couche supérieure (ou couche de surface) présente une répartition uniforme, en particulier lorsque ladite couche supérieure (ou couche de surface) est composée de matière grasse ou d'une matière alimentaire ayant une densité supérieure à celle de la couche inférieure. L'invention concerne également, en particulier, un produit alimentaire multicouche comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface) à base de composants alimentaires thermiquement stables, dans lequel la couche supérieure (ou couche de surface) est composée de matière grasse ou d'une matière alimentaire ayant une densité supérieure à celle de la couche inférieure. L'invention concerne en particulier les produits alimentaires multicouches dans lesquels au moins une couche inférieure est hydrophile et au moins une couche supérieure (ou couche de surface) est hydrophobe, et/ou dans lesquels au moins une couche inférieure présente une faible viscosité. Dans la suite de la description, on dénommera de préférence la couche supérieure couche de surface lorsque le dessert ne comprend que deux couches, à savoir une couche de produit à recouvrir et une couche de revêtement. On entend par couche inférieure la couche de produit à recouvrir qui se trouve immédiatement en dessous de la couche supérieure (ou couche de surface), indépendamment du fait que le dessert final puisse comprendre une pluralité de couches inférieures et de couches de surface. On entend par produit alimentaire multicouche un produit alimentaire comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure telles que définies ci-dessus, la couche inférieure pouvant comprendre de manière non limitative tout composant alimentaire thermiquement stable, notamment à base de lait (fermenté ou non, battu ou non), de fruits, de céréales, d'oeufs etc. Parmi les procédés connus pour l'obtention de desserts multicouche, les procédés de type pulvérisation sous pression ( sprayage ) sont largement utilisés. Cependant, du fait de l'apport d'énergie aux gouttes de matière grasse résultant de l'utilisation d'une pression, les gouttes percutent la surface du produit, qu'elles peuvent endommager, et la matière grasse est surtout distribuée en périphérie, entraînant une fragilité potentielle de cette couche au centre du pot, lors de transports et de manipulations. Un procédé de ce type est décrit dans la demande EP-A-770 332. Par ailleurs, lors de cette percussion, les gouttes de matière grasse peuvent emprisonner des microbulles d'air, ce qui est susceptible de conférer à la couche de matière grasse, notamment lorsqu'il s'agit de chocolat, un aspect mat non désiré. On connaît également des procédés de type nébulisation, comme celui décrit dans la demande DE 2 239 986, utilisés par exemple pour la couverture de surfaces dures comme des gâteaux: dans ce cas, la matière grasse est véhiculée par de l'air comprimé à une courte distance sur la surface à couvrir, ce qui interdit son utilisation sur une surface molle. Le problème technique à résoudre consiste donc à obtenir un produit alimentaire multicouche présentant une répartition uniforme de la couche supérieure (ou couche de surface) et un aspect satisfaisant pour le consommateur, en particulier lorsque la couche inférieure et la couche supérieure présentent une incompatibilité. Un tel cas se présente, par exemple lorsque la couche inférieure est hydrophile et la couche supérieure est hydrophobe, et/ou lorsque la couche inférieure a une densité inférieure à celle de la couche supérieure (ou couche de surface), et/ou lorsque la couche inférieure présente une faible viscosité. On a maintenant trouvé qu'en effectuant la dépose de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) sans apport de pression et sans utilisation d'air comprimé, on pouvait résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus, notamment en qui concerne les produits à faible viscosité. Selon le procédé de l'invention, la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est soumise à une libération maîtrisée de manière mécanique par de multiples orifices, alors que le pot contenant le produit à couvrir est soumis à une force centrifuge et/ou alternative. Selon un aspect préféré, la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est une matière grasse. Dans ce cas, le procédé selon l'invention permet avantageusement, malgré la nature hydrophobe des gouttes de matière grasse, et la nature éventuellement hydrophile de la surface sur laquelle elles sont déposées, une dépose uniforme en couche mince, sans abîmer la structure de la surface du produit à couvrir. De plus, le procédé selon l'invention permet l'obtention d'un produit alimentaire multicouche dans lequel la couche supérieure (ou couche de surface) est uniformément distribuée. Avantageusement, ladite couche supérieure (ou couche de surface) présente une meilleure résistance aux chocs du fait de cette répartition uniforme que les produits obtenus par les procédés de l'art antérieur et un aspect plus esthétique (pas de projections sur les bords du pot), tout en conservant la facilité de cassure à la cuillère. Cette résistance à la cassure est aussi quantifiable par une analyse de texture et un test de rupture (Mesure avec Analyseur de Texture TAXT2 de la société Stable Micro Systems, cylindre 4mm de diamètre SMS P/4, vitesse 0,5 mm/s, profondeur 2 mm). Elle est, de préférence, supérieure ou égale à 200 g. Par répartition uniforme , on entend que, après dépose, la 25 couche supérieure (ou couche de surface) a sensiblement la même épaisseur en tout point de sa surface. Ledit procédé est particulièrement approprié dans le cas de produits laitiers acides ou fermentés qui présentent une faible viscosité et pour lesquels il est difficile de déposer une couche de surface sans abîmer la surface 30 de la couche inférieure. Le procédé selon l'invention fait appel à la combinaison de moyens de dosage, de moyens de distribution et de moyens de positionnement du récipient contenant le produit à recouvrir. De préférence, le procédé selon l'invention comprend les étapes consistant à : - doser la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface), - distribuer ladite matière à l'aide d'un boisseau mécanique rotatif à travers une plaque munie d'orifices multiples sur la surface d'un produit préalablement contenu dans un récipient, et simultanément, soumettre ledit récipient à une force centrifuge ou alternative. Des conditions préférentielles du procédé peuvent être choisies parmi les suivantes: - la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou 15 couche de surface) est une matière grasse; - le dosage de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) peut être effectué à l'aide d'un piston doseur; - la poussée du piston doseur est maîtrisée de manière à ne pas donner d'énergie cinétique aux gouttes à déposer. De préférence, on exercera une poussée qui permet la libération de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) par le seul effet de la force de gravité de ladite matière alimentaire. - le dosage de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface), lorsqu'elle présente une viscosité élevée (jusqu'à 30000 mPa.$), peut être effectué à l'aide d'une pompe positive; - la force appliquée au récipient est, de préférenc,e ajustée pour provoquer le déplacement des gouttes de matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface), et non celui du produit contenu dans le récipient; en particulier, on peut exercer une force centrifuge par la rotation du pot de l'ordre de 1 à 5 s"', notamment de l'ordre de 1 à 3,5 s"' pour des produits fluides, et de l'ordre de 3 à 5 pour des produits plus visqueux. - la température lors de la libération de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est ajustée de manière à maintenir la matière alimentaire en phase liquide, par exemple de l'ordre de 30 à 75 C, préférentiellement 60 à 70 C. Avantageusement, le procédé selon l'invention permet également de résoudre le problème de bouchage de la buse, souvent rencontré lors de l'utilisation de procédés de pulvérisation sous pression ( sprayage ). En effet, les orifices de la plaque de buse utilisée dans le procédé de l'invention peuvent avoir un diamètre de l'ordre de 0,5 à 4 mm, ce qui permet l'inclusion de particules dans la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface). Du fait des larges possibilités d'adaptation du procédé selon l'invention, il n'y a pas de limitation particulière à observer pour le choix de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface). Selon un aspect du procédé selon l'invention, le produit final comprend une seule couche inférieure de composant alimentaire à recouvrir, et une seule couche supérieure (ou couche de surface) de matière alimentaire. Alternativement, l'invention concerne également l'obtention d'un produit alimentaire multicouche comprenant une alternance de couche inférieure et de couche supérieure (ou couche de surface), ladite couche supérieure (ou couche de surface) pouvant elle-même être constituée de plusieurs couches. Ladite matière alimentaire doit pouvoir être traitée thermiquement pour respecter les réglementations en vigueur, en particulier être stérilisée ou pasteurisée. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les matières grasses ou les mélanges de matières grasses choisies parmi le chocolat, des matières grasses végétales de type beurre de cacao ou autre, comme par exemple la graisse de coprah durcie, ou des produits composés à base de chocolat Par chocolat, on entend un mélange de beurre de cacao, de cacao en poudre ou de liqueur de cacao, de sucre et d'arômes, avec une teneur en beurre de cacao de 50 à 90% en poids du mélange. On peut également utiliser des produits composés à base de chocolat (en anglais compounds ) comprenant, par exemple, un mélange de beurre de cacao ou d'une autre matière grasse végétale, telle que par exemple la graisse de coprah durcie, de cacao en poudre ou de liqueur de cacao, d'eau, d'arômes naturels ou artificiels, comme par exemple de la vanille, et des édulcorants, avec une teneur en beurre de cacao ou autre matière grasse végétale de 50 à 100% en poids du mélange. Ladite matière alimentaire peut également être choisie parmi les sirops de sucres (sirop de glucose, sirop d'érable, caramel etc.), les produits à base de fruits (coulis, marmelade, compote, purée etc.), les produits à base de lait (crème épaisse etc.), seuls ou en mélange avec un ou plusieurs additifs alimentaires, tels que des agents épaississants et/ou gélifiants et/ou texturants, par exemple, des galactomannanes, des pectines, des alginates, des carraghénanes, de la gomme de xanthane, de la gélatine et/ou des amidons. Elle peut également comprendre un ou plusieurs ingrédients choisis parmi les colorants naturels ou artificiels ou les arômes naturels ou artificiels. Elle peut également contenir des additifs solides sous forme particulaire tels que, par exemple des fragments de fruits secs ou confits; des fragments de noix, de noisettes, d'amandes, d'écorces d'agrumes; des céréales, des vermicelles de confiserie etc. Le procédé selon l'invention permet l'inclusion desdits additifs solides particulaires dans la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface), dans laquelle ils peuvent être traités thermiquement, en particulier stérilisés. Après dépose de ladite couche, lesdits additifs solides particulaires peuvent apparaître à la surface de la couche supérieure, sans en altérer la répartition uniforme. Dans une alternative du procédé, une seconde couche de matière alimentaire peut recouvrir la première, lesdits additifs solides particulaires se trouvant alors entre les deux couches de surface. Selon une autre alternative, on peut ajouter lesdits additifs solides particulaires sur la couche de surface après dépose de celle-ci et avant son refroidissement total. Le produit à recouvrir, constituant au moins une couche inférieure, est une matière alimentaire pouvant être traitée thermiquement, sans limitation 15 de viscosité. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les produit laitiers acides ou fermentés, tels que, par exemple, les yaourts ou les fromages frais, les mousses (produit laitier battu), les crèmes (phase lactée contenant des gélifiants) ou encore un produit à base de fruits (compote, mousse de fruit), les produits à base de céréales (phase lactée contenant des céréales en semoule ou en grains), les produits fermentés à base de céréales, les produits à base d'oeufs comme les crèmes aux oeufs ou les produits à base de soja. Ledit produit à recouvrir peut notamment avoir une consistance Bostwick supérieure à 8 cm. La consistance Bostwick est définie par la mesure du parcours d'écoulement d'un produit sur un plan incliné à 20 C pendant 120 s. On peut, par exemple, utiliser pour effectuer cette mesure un appareil commercialisé par CSC Scientific Company Inc. (USA) ou Kinematica AG (CH). Le procédé selon l'invention peut avantageusement être mis en oeuvre lorsque le produit constituant la couche inférieure et les caractéristiques de la couche de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) à déposer à sa surface présentent une incompatibilité. On peut par exemple citer les cas suivants - la dépose d'une couche de matière grasse sur une couche inférieure hydrophile, par exemple une couche de chocolat sur d'une crème 5 dessert; - la dépose d'une couche de matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) de forte densité sur une recette plus légère, par exemple, un sirop de sucre concentré sur une base bien plus fluide, une purée de fruit sur un yaourt brassé ; - la dépose d'un produit mi-solide extrudé par la buse de dosage, par exemple, de la gélatine en phase de durcissement ou du chocolat à 25 C sur une crème fluide. Le procédé selon l'invention permet notamment une dépose de la couche supérieure (ou de surface) ayant un aspect déterminé, suivant la forme 15 des orifices de la buse et, la façon dont sont ouverts ces orifices. On peut ainsi réaliser la dépose d'une couche aérée d'un produit dense, comme par exemple des vermicelles de gélatine, ou toute autre forme dépendant des orifices de la buse (lanières plates, larges etc). Selon un aspect avantageux de l'invention, le procédé décrit plus 20 haut peut être utilisé pour réaliser des séparations multicouches dans le but de limiter les échanges entre deux masses. On peut ainsi séparer par une couche de surface une première masse de composant alimentaire constituée, par exemple, par un composant acide tel qu'un coulis de fruit ou une phase lactée battue, telle qu'une crème fouettée ou une crème chantilly, ou encore un produit laitier acide ou fermenté, d'une seconde masse constituée par exemple d'une autre phase lactée, telle qu'une mousse ou une crème, les deux masses pouvant se trouver dans l'ordre inverse par rapport à la couche de surface qui les sépare. Dans ce cas, on procède par exemple de la manière suivante: on 30 effectue le dosage de la première masse, puis le dosage de la couche de surface, puis la dépose de la couche de surface, puis le dosage de la deuxième masse. L'épaisseur de la couche supérieure (ou couche de surface) peut être adaptée en fonction du résultat voulu, sans limitation technique; elle sera de préférence comprise, entre 0,3 mm à 6 mm, en particulier entre 0, 5 et 1,5 mm, de façon à conserver la couche agréablement cassante avec la cuillère lorsqu'il s'agit d'une couche à base de matière grasse telle que par exemple du chocolat ou un produit composé à base de chocolat. La dépose d'une couche supérieure plus épaisse n'offre aucune 10 difficulté et peut être obtenue par des techniques de dosage à la portée de l'homme du métier. L'invention concerne également, selon un objet ultérieur, un produit alimentaire multicouche, notamment un dessert multicouche, susceptible d'être obtenu par le procédé décrit plus haut, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface), chaque couche étant à base de composants alimentaires thermiquement stables. Avantageusement, ladite couche supérieure (ou couche de surface) présente une répartition uniforme. L'invention concerne en particulier un produit alimentaire multicouche, susceptible d'être obtenu par le procédé décrit plus haut, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface) à base de composants alimentaires thermiquement stables, dans lequel ladite couche supérieure (ou couche de surface) est composée de matière grasse. Les produits alimentaires multicouches, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface) à base de composants alimentaires thermiquement stables, dans lequel ladite couche supérieure (ou couche de surface) est constituée d'une matière alimentaire ayant une densité supérieure à celle de la couche inférieure, sont également un objet de l'invention. L'invention concerne en particulier les produits alimentaires multicouches dans lesquels au moins une couche inférieure est hydrophile et au moins une couche supérieure (ou couche de surface) est hydrophobe, et/ou dans lesquels au moins une couche inférieure présente une faible viscosité. Parmi ceux-ci, ceux dans lesquels la couche inférieure est constituée d'un produit laitier acide ou fermenté, notamment un yaourt ou un fromage frais, sont particulièrement préférés. D'autres produits alimentaires multicouches préférés sont ceux dont la couche inférieure a une consistance Bostwick supérieure à 8 cm. L'invention concerne en outre un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comprenant des moyens de dosage, des moyens de distribution et de moyens de positionnement du récipient contenant le produit à recouvrir. Un exemple d'un tel dispositif est représenté sur la figure 1, qui montre un piston doseur (1) destiné à pousser la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) relié à un boisseau rotatif (2) susceptible de libérer les multiples orifices d'une plaque de buse (3) , et un récipient (4) contenant le produit à recouvrir (5), ledit récipient pouvant être assujetti à un système de montée et de baisse rotatif (6) permettant son positionnement et son mouvement. La figure 2 est une représentation schématique d'un exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention permettant la production et le dosage de la couche supérieure (ou couche de surface) et l'obtention d'un produit alimentaire multicouche comprenant une couche inférieure de produit à recouvrir et une couche de surface: dans une cuve (7), on ajoute les différents constituants de la matière alimentaire constituant la couche de surface. Le mélangeur (8) assure un mélange homogène, qui est stérilisé à haute température. La pompe (9) envoie la masse stérilisée vers un système d'homogénéisation dynamique (10), et le produit est ramené à une température inférieure à la température de stérilisation par un échangeur thermique (11), puis stocké dans une cuve (12) qui alimente une pompe (13) reliée à un piston doseur (1) relié à un boisseau rotatif (2) susceptible de libérer les multiples orifices d'une plaque de buse (3), et un récipient (4) contenant le produit à recouvrir (5), ledit récipient étant assujetti à un système de montée et de baisse rotatif (6). La matière alimentaire excédentaire constituant la couche de surface est renvoyée par un circuit (14) dans la cuve (12). L'invention est illustrée non limitativement par les exemples ci-5 dessous: Exemple 1: préparation d'une crème dessert saveur vanille et d'un crème dessert saveur chocolat, recouvertes d'une couche de matière alimentaire à base de chocolat On a préparé les produits alimentaires multicouches dont la 10 composition est indiquée dans le tableau 1 cidessous: Tableau 1 Ingrédients crème dessert crème dessert vanille chocolat (% en poids) (% en poids) lait écrémé 60 à 70 60 à 70 sirop de glucose 0à12 0à12 crème 30% M.G 1 à 20 1 à 20 sucre - saccharose 4 à 12 4 à 12 protéines de lait 0 à 4 0 à 4 amidon modifié E1442 1 à 3,5 1 à 3,5 carraghénanes 0,05 à 0,5 0,05 à 0,5 arôme et colorant 0,1 à 1,2 0 à 0,5 poudre de cacao à - 1 à 3, 5 10-12 ou 20-22% M.G Chocolat - 1 to 6 TOTAL 100 100 On procède de la manière suivante: 1-On pré-mélange les ingrédients pulvérulents, puis on humidifie le mélange avec le lait chaud. On ajoute la crème et le chocolat fondu à 38 C et on soumet à un traitement UHT à 130 C pendant quelques s. Après refroidissement entre 10 et 20 C, la crème dessert est stockée en cuve en attente de dosage. Le transfert vers l'unité de dosage se fait au moyen d'une installation de pompage. 2-Pour la couche supérieure, on procède de la manière suivante: on pré mélange les ingrédients pulvérulents et on ajoute dans le beurre de cacao et le chocolat fondu à 38 C. Ce mélange subit un traitement thermique de stérilisation à 110 C pendant 10 min. Avant le refroidissement entre 6070 C, le produit subit un traitement d'homogénéisation afin de rendre le produit lisse. Le stockage se fait en cuve en attente de dosage à une température de 60 70 C. Le transfert vers l'unité de dosage se fera au moyen d'une installation de pompage. 3-Pour le dosage: on remplit le récipient en premier avec la crème dessert à une température de 10 à 20 C. Par exemple, dans un pot plastique de 110 ml de volume total, on dose 90 g de crème dessert. Ensuite le récipient est amené sous le doseur de la couche supérieure, on procède alors par la montée de ce récipient au moyen d'un vérin à une hauteur voulue de la plaque de la buse, soit de 20 à 60 mm. Le dosage de la couche supérieure se fait en même temps que la rotation du pot afin de favoriser l'étalement harmonieux de cette couche, la force étant est alors de 3 à 5 s-'. La température de dosage de la couche supérieure est réglable entre 50 et 60 C pour favoriser l'écoulement selon la surface de la couche inférieure. La quantité de couche supérieure déposée est réglée à 6 à 10 g par pot pour un pot de 100 ml. On obtient une couche de surface uniforme ayant une épaisseur de 0,5 à 3 mm. A la fin de ce dosage, on maintient la rotation du pot jusqu'à la descente du pot et son passage à l'étape de scellage d'un opercule et ensuite de l'emballage et groupage si nécessaire. Le produit est mis alors à refroidir jusqu'à l'obtention d'une température à coeur inférieure à 6 C. Exemple 2: préparation d'un yaourt brassé recouvert d'une couche de matière alimentaire à base de fruits On a préparé le produit alimentaire multicouche dont la composition est indiquée dans le tableau 2 ci-dessous: Tableau 2 Ingrédients % en poids lait écrémé 70 à 80 crème 30% M.G 1 à 12 sucre saccharose 6 à 10 protéines de lait 1,5 à 4 souches de yaourt / culture 1 à 3 arôme et colorant qsp préparation à base de fruits qsp TOTAL 100 On procède de la manière suivante: 1-On pré-mélange les ingrédients pulvérulents, puis on humidifie le mélange avec le lait. On ajoute de la crème si nécessaire, et on soumet à une pasteurisation à 90-105 C pendant quelques min. Après homogénéisation à une pression de 50 à 300 bars, on refroidit à une température de fermentation d'environ 40 C et on ensemence avec les ferments du yaourt (lactobacillus bulgaricus et streptococcus thermophilus). On laisse fermenter dans la cuve jusqu'à un pH de 4,1 à 4,7, puis on agite et on refroidit à 10 C. Le stockage se fait en cuve en attente de dosage. Le transfert vers l'unité de dosage se fera au moyen d'une installation de pompage. 2-Pour la couche supérieure, on utilise une préparation pasteurisée à base de fruits (50 -60%), de sucres et de sirop de glucose (20 à 40%) et, selon le fruit, avec une stabilisation à base de pectine ou gomme xanthane. Cette préparation est stockée dans une cuve ou un container, le transfert vers l'unité de dosage se fait au moyen d'une installation de pompage. 3-Pour le dosage: on remplit le récipient en premier avec le yaourt brassé à une température de 10 à 20 C. Par exemple, dans un pot plastique de 110 ml de volume total, on dose 90 g de yaourt brassé. Ensuite, le récipient est amené sous le doseur de la couche supérieure, et on procède à la montée de ce récipient au moyen d'un vérin à une hauteur voulue de la plaque de la buse, soit de 20 à 60 mm. Le dosage de la couche supérieure se fait en même temps que la rotation du pot afin de favoriser l'étalement harmonieux de cette couche, la force centrifuge est alors de 1 à 3 s"'. La température de dosage de la couche supérieure réglée entre 30 et 40 C. La quantité de couche supérieure déposée est réglée à 8 à 12 g par pot pour un pot de 100 ml. On obtient une couche de surface uniforme ayant une épaisseur de 0,8 à 3 mm. A la fin de ce dosage, on maintient la rotation du pot jusqu'à la descente du pot et son passage à l'étape de scellage d'un opercule et ensuite de l'emballage et groupage si nécessaire. Le produit est mis alors à refroidir jusqu'à l'obtention d'une température à coeur inférieure à 6 C. Exemple 3: préparation d'un puddinq aux oeufs saveur vanille et d'un pudding aux oeufs saveur chocolat, recouvertes d'une couche de matière 20 alimentaire à base de chocolat On a préparé les produits alimentaires multicouches dont la composition est indiquée dans le tableau 3 cidessous: Tableau 3 pudding aux oeufs pudding aux oeufs Ingrédients saveur vanille saveur chocolat % en poids % en poids lait écrémé 35 à 80 35 à 80 sirop de glucose 0à12 0à12 crème 30% M.G 1 à 35 1 à 35 sucre - saccharose 4 à 11 4 à 11 protéines de lait 1 à 2 1 à 2 amidon modifié E1442 0,5 à 2 0,5 à 2 arôme et colorant 0,1 à 0,5 poudre de cacao à 10-12 ou 1 à 3 20-22% M.G. chocolat 1 à 6 oeufs 10 to 15 10 à 15 TOTAL 100 100 On procède de la manière suivante: 1-On pré-mélange les ingrédients pulvérulents, puis on humidifie le mélange avec le lait chaud. On ajoute la crème et le chocolat fondu à 38 C, et on soumet à un traitement UHT à 130 C pendant quelques s. Après refroidissement à 50-70 C, on ajoute les oeufs liquides, on remplit le récipient et on cuit au four pendant 20 - 45 min à 85 -95 C. Les pots sont mis en attente sur un tapis d'accumulationa vant le dosage de la couche supérieure. La température du produit ne doit pas être inférieure à 70 C. 2-Pour la couche supérieure, on procède de la manière suivante: on prémélange les ingrédients pulvérulents et on ajoute le beurre de cacao et le chocolat fondu à 38 C. Ce mélange subit un traitement thermique de stérilisation à 110 C pendant 10 min. Avant le refroidissement entre 60-70 C, le produit subit un traitement d'homogénéisation afin de rendre le produit lisse. Le stockage se fait en cuve en attente de dosage à une température de 60-70 C. Le transfert vers l'unité de dosage se fait au moyen d'une installation de pompage. 3-Pour le dosage: le récipient en sortie du four est amené sous le doseur de la couche supérieure et on procède à la montée de ce récipient au moyen d'un vérin à une hauteur voulue de la plaque de la buse, soit de 20 à 60 mm. Le dosage de la couche supérieure se fait en même temps que la rotation du pot afin de favoriser l'étalement harmonieux de cette couche, la force centrifuge est alors de 3 à 5 s-'. La température de dosage de la couche supérieure est réglée entre 60 et 75 C. La quantité de couche supérieure déposée est réglée, pour un pot de 100 ml, à 6 à 10 g par pot. On obtient une couche de surface uniforme ayant une épaisseur de 0,5 à 3 mm. A la fin de ce dosage on maintient la rotation du pot jusqu'à la descente du pot et son passage à l'étape de scellage d'un opercule et ensuite de l'emballage et groupage si nécessaire. Le produit est mis alors à refroidir jusqu'à l'obtention d'une température à coeur inférieure à 6 C
L'invention concerne un produit alimentaire multicouche et un procédé d'obtention d'un produit alimentaire multicouche comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface) à base de composants alimentaires thermiquement stables, dans lequel la couche supérieure (ou couche de surface) présente une répartition uniforme.
1. Procédé d'obtention d'un produit alimentaire multicouche comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface), chaque couche étant à base de composants alimentaires thermiquement stables, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à: - doser la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou 10 couche de surface), - distribuer ladite matière à l'aide d'un boisseau mécanique rotatif à travers une plaque munie d'orifices multiples sur la surface d'un produit préalablement contenu dans un récipient, et - simultanément, soumettre ledit récipient à une force centrifuge 15 ou alternative. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche supérieure (ou couche de surface) est composée de matière grasse ou d'une matière alimentaire ayant une densité supérieure à celle de la couche inférieure. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une couche inférieure est hydrophile et au moins une couche supérieure (ou couche de surface) est hydrophobe. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une couche inférieure présente une faible 25 viscosité. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est une matière grasse ou un mélange de matières grasses. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite matière grasse est choisie parmi le chocolat et les matières grasses végétales. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite matière grasse est choisie parmi des produits composés à base de chocolat comprenant un mélange de beurre de cacao ou d'une autre matière grasse végétale et de cacao en poudre ou de liqueur de cacao avec une teneur en beurre de cacao ou autre matière grasse végétale de 50 à 100% en poids du mélange. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est choisie parmi les sirops de sucres, les produits à base de fruits, les produits à base de lait, seuls ou en mélange avec un ou plusieurs additifs alimentaires. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) comprend un ou plusieurs ingrédients choisis parmi les agents épaississants et/ou gélifiants et/ou texturants, les colorants naturels ou artificiels et les arômes naturels ou artificiels. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) comprend des additifs sous forme particulaire tels que des fragments de fruits secs ou confits; des fragments de noix, de noisettes, d'amandes, d'écorces d'agrumes; des céréales ou des vermicelles de confiserie. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que lesdits additifs sous forme particulaire sont traités thermiquement dans la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface). 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'une seconde couche de matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est déposée et recouvrir la première, lesdits additifs solides particulaires se trouvant alors entre les deux couches de surface. 13. Procédé selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'on ajoute lesdits additifs solides particulaires sur la couche de matière 5 alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) après dépose de celle-ci et avant son refroidissement total. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le produit à recouvrir constituant au moins une couche inférieure est choisi parmi les produit laitiers acides ou fermentés, les mousses, les crèmes, les produits à base de fruits, les produits à base de céréales (phase lactée contenant des céréales en semoule ou en grains), les produits fermentés à base de céréales, les produits à base d'oeuf et les produits à base de soja. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le produit à recouvrir constituant au moins une couche 15 inférieure a une consistance Bostwick supérieure à 8. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le dosage de la matière alimentaire constituant au moins une couche supérieure (ou couche de surface) est effectué à l'aide d'un piston doseur. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la poussée du piston doseur libère la matière alimentaire constituant au moins une couche supérieure (ou couche de surface) par le seul effet de la force de gravité de ladite matière alimentaire. 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, 25 caractérisé en ce que la force appliquée au récipient est une force centrifuge de l'ordre de 1 à 5 s"l 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que la température lors de la libération de la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est de l'ordre de 30 à 75 C. 20. Produit alimentaire multicouche, susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface), chaque couche étant à base de composants alimentaires thermiquement stables. 21. Produit alimentaire multicouche selon la 20, caractérisée en ce que dans lequel la couche supérieure (ou couche de surface) 10 présente une répartition uniforme. 22. Produit alimentaire multicouche, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface), chaque couche étant à base de composants alimentaires thermiquement stables, caractérisé en ce que ladite couche supérieure (ou couche de surface) est constituée d'une matière alimentaire ayant une densité supérieure à celle de la couche inférieure. 23. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend une seule couche inférieure de composant alimentaire à recouvrir, et une seule couche supérieure (ou couche de surface) de matière alimentaire. 24. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisé en ce qu'il comprend une alternance de couche inférieure et de couche supérieure (ou couche de surface), ladite couche supérieure (ou couche de surface) pouvant elle-même être constituée de plusieurs couches. 25. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 24, caractérisé en ce que le produit à recouvrir constituant au moins une couche inférieure est choisi parmi les produit laitiers acides ou fermentés, les mousses, les crèmes, les produits à base de fruits, les produits à base de céréales, les produits fermentés à base de céréales, les produits à base d'oeuf et les produits à base de soja. 26. Produit alimentaire multicouche, comprenant au moins une couche inférieure et une couche supérieure (ou couche de surface) à base de composants alimentaires thermiquement stables, caractérisé en ce que au moins une couche inférieure est hydrophile et au moins une couche supérieure (ou couche de surface) est hydrophobe. 27. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 26, caractérisé en ce que la couche inférieure est constituée d'un produit laitier acide ou fermenté. 28. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 10 20 à 27, caractérisé en ce que la couche inférieure a une consistance Bostwick supérieure à 8 cm. 29. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 28, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est une matière grasse ou un mélange de matières grasses. 30. Produit alimentaire multicouche selon la 29, caractérisé en ce que ladite matière grasse est choisie parmi le chocolat et les matières grasses végétales. 31. Produit alimentaire multicouche selon la 29, caractérisé en ce que ladite matière grasse est choisie parmi des produits composés à base de chocolat comprenant un mélange de beurre de cacao ou d'une autre matière grasse végétale et de cacao en poudre ou de liqueur de cacao avec une teneur en beurre de cacao ou autre matière grasse végétale de 50 à 100% en poids du mélange. 32. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 28, caractérisé en ce que ladite matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) est choisie parmi les sirops de sucres, les produits à base de fruits, les produits à base de lait, seuls ou en mélange avec un ou plusieurs additifs alimentaires. 33. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 32, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) comprend un ou plusieurs ingrédients choisis parmi les agents épaississants et/ou gélifiants et/ou texturants, les colorants naturels ou artificiels et les arômes naturels ou artificiels. 34. Produit alimentaire multicouche selon l'une quelconque des 20 à 33, caractérisé en ce que la matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) comprend des additifs sous forme particulaire tels que des fragments de fruits secs ou confits; des fragments de noix, de noisettes, d'amandes, d'écorces d'agrumes; des céréales ou des vermicelles de confiserie. 35. Produit alimentaire multicouche selon la 34, caractérisé en ce qu'il comprend une seconde couche de matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface) recouvrant une première couche de matière alimentaire constituant la couche supérieure (ou couche de surface), lesdits additifs solides particulaires se trouvant alors entre les deux couches de surface. 36. Produit alimentaire multicouche selon la 34, caractérisé en ce que la couche de surface comprend des additifs solides particulaires ajoutés après dépose de celle-ci et avant son refroidissement total. 37. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de dosage, des moyens de distribution et de moyens de positionnement et de mise en mouvement du récipient contenant le produit à recouvrir.
A
A23
A23P,A23L
A23P 1,A23L 9
A23P 1/08,A23L 9/10,A23L 9/20
FR2900160
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ELEMENT DE STRUCTURE POUR CONSTRUCTION AERONAUTIQUE COMPRENANT UN ECROUISSAGE DIFFERENTIEL
20,071,026
Domaine technique de l'invention La présente invention concerne les produits corroyés et les éléments de structure, notamment pour construction aéronautique, en alliage d'aluminium. Ces produits 10 peuvent être des produits laminés (tels que des éléments de structure minces, éléments de structure moyennes, élément de structure épaisses), des produits filés (tels que des barres, profilés, tubes ou fils), et des produits forgés. Etat de la technique 15 Les éléments structuraux monolithiques métalliques à propriétés variables dans l'espace présentent un intérêt considérable dans le contexte actuel de l'industrie aéronautique. En effet, les éléments structuraux sont soumis à un faisceau de contraintes contradictoires qui nécessitent des choix particuliers sur les matériaux et les conditions de 20 transformation ce qui peut conduire à des compromis peu satisfaisants. De plus, le remplacement des étapes d'assemblage mécanique, longues et coûteuses par des étapes plus économiques d'usinage intégral d'éléments monolithiques se trouve limité par la possibilité d'obtenir au sein d'un élément monolithique les propriétés les plus avantageuses dans chaque zone géométrique. Il serait donc très intéressant de réaliser 25 des éléments structuraux monolithiques ayant des propriétés variables dans l'espace de façon à obtenir dans chaque zone un compromis optimal de propriétés tout en bénéficiant des avantages économiques des procédés d'usinage intégral. Cependant, aucun procédé de fabrication d'élément structural monolithique métallique à propriétés variables dans l'espace n'a été industrialisé à ce jour car de nombreux problèmes de 30 coût et de fiabilité sont rencontrés. Ainsi, plusieurs procédés ont été proposés dans l'art antérieur pour réaliser des éléments structuraux monolithiques métalliques à propriétés variables dans l'espace. Une première solution proposée est de réaliser, lors du revenu, un traitement thermique différent entre les extrémités de l'élément structural. FR 2 707 092 (Pechiney Rhenalu) décrit un procédé de fabrication de produits à durcissement structural possédant des propriétés variables de façon continue dans au moins une direction dans lequel le revenu est effectué en portant une des extrémités du produit à une température T et l'autre extrémité à une température t dans un four spécifique comprenant une chambre chaude et une chambre froide reliées par une pompe à chaleur. WO 2005/098072 (Pechiney Rhenalu) décrit un procédé de fabrication dans lequel au moins une étape du traitement de revenu est effectuée dans un four à profil thermique contrôlé comportant au moins deux zones ou groupes de zones Z1 et Z2 avec des températures initiales T1 et T2 dans lequel la longueur des deux zones est d'au moins un mètre. Ces procédés limitent les variations de propriétés à des propriétés pouvant être modifiées de façon compatible lors d'un revenu. Dans le cas des alliages sans traitement thermique, ce type de procédé ne peut pas être utilisé. De même, dans le cas des alliages de la famille 2XXX, pour lesquels il existe de nombreuses pièces vendues à l'état T3 ou T4 (non revenu) il n'est pas possible d'obtenir des éléments ayant des propriétés variables par ce procédé. Dans une autre approche, il a été proposé de souder deux pièces en alliages différents avant d'usiner la pièce résultante. L'élément structural obtenu, même s'il présente une continuité de matière et des propriétés variables dans l'espace, ne peut cependant pas être considéré comme un élément structural monolithique en raison de la zone soudée. La demande PCT WO 98/58759 (British Aerospace) décrit ainsi une billette hybride formée à partir d'un alliage 2000 et d'un alliage 7000 par soudage par friction-malaxage à partir de laquelle est usiné un longeron. La demande de brevet EP 1 547 720 Al (Airbus UK) décrit une méthode d'assemblage par soudage de deux pièces typiquement obtenues à partir d'alliages différents de façon à réaliser après usinage une pièce structurale pour des applications aéronautiques telles qu'un longeron. Dans l'industrie aéronautique, le problème est en partie résolu en faisant localement varier l'épaisseur des éléments structuraux à propriétés homogènes dans l'espace de façon à leur permettre de résister au niveau local de contrainte. La variation d'épaisseur est généralement obtenue par assemblage ou par usinage. CA 2 317 366 (Airbus Deutschland) décrit par exemple la fabrication d'éléments de fuselage par soudage de tôles de diverses épaisseurs. On peut aussi envisager d'obtenir directement par laminage des tôles d'épaisseur variable de façon à éviter les étapes d'assemblage et les problèmes techniques et économiques associés. Des variations d'épaisseur sont envisageables dans la direction longitudinale ou la direction transverse (voir par exemple R. Kopp, C. Wiedner et A. Meyer, International Sheet Metal Review, Juillet/Août 2005, p20-24). La réalisation de tôles à épaisseur variable a par ailleurs été envisagée par diverses méthodes pour résoudre d'autres problèmes techniques. Les bandes sur mesure ( tailored blanks ) sont ainsi connues dans la sidérurgie et permettent d'économiser de la matière lors des étapes de mise en forme. JP 11-192502 (Nippon Steel) décrit ainsi un procédé permettant d'obtenir une bande 15 d'acier, dont l'épaisseur et les caractéristiques mécaniques statiques varient dans la largeur. WO 00/21695 (Thyssen Krupp) décrit un procédé permettant d'obtenir des sections d'épaisseur variable dans la direction du laminage au sein d'une bande métallique, ces sections présentant des propriétés mécaniques différentes. 20 La modification de la géométrie des tôles, si elle se justifie pour réaliser des économies de matière présente cependant des inconvénients en terme de fabrication, de contrôle, de manutention et ne permet pas un transfert rapide direct vers les procédés existants chez les avionneurs. 25 Le problème auquel répond la présente invention est de développer un procédé pour la fabrication d'éléments de structure monolithiques en alliage d'aluminium, notamment pour la construction aéronautique, présentant des propriétés d'emploi variables dans l'espace tout en présentant des caractéristiques géométriques identiques à celles des éléments actuels, qui soit suffisamment économique et contrôlable et qui permette 30 avantageusement de faire varier dans l'espace les propriétés d'emploi d éléments de structure dont le procédé de fabrication ne nécessite pas de revenu. Objet de l'invention Un premier objet de la présente invention est un procédé de fabrication d'un élément de structure multi-fonctionnel monolithique en alliage d'aluminium comprenant une étape de transformation à chaud caractérisé en ce que postérieurement à la transformation à chaud il comprend également au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid dans laquelle on impose en au moins deux zones de l'élément de structure des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2% et préférentiellement différentes d'au moins 3%. Un deuxième objet de l'invention est un élément de structure en alliage 2XXX à l'état T3X susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention. Un troisième objet de l'invention est un élément de structure en alliage 2XXX contenant du lithium à l'état T8X susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention. Description des figures La figure 1 montre de manière schématique un mode de réalisation de l'invention dans lequel trois zones situées à une position différente dans la direction Lsubissent des déformations plastiques différentes par traction contrôlée grâce à un déplacement des mors du banc de traction. La figure 2 montre de manière schématique un mode de réalisation de l'invention dans lequel trois zones situées à une position différente dans la direction L subissent des déformations plastiques différentes par traction contrôlée grâce à une variation de la section. La figure 3 montre de manière schématique un mode de réalisation de l'invention dans lequel trois zones situées à une position différente dans la direction L subissent des déformations plastiques différentes par laminage à froid grâce à une variation de l'épaisseur avant laminage. La figure 4 montre de manière schématique un mode de réalisation de l'invention dans lequel trois zones situées à une position différente dans la direction 1 subissent des 4 déformations plastiques différentes par laminage à froid grâce à une variation de l'épaisseur avant laminage. La figure 5 montre de manière schématique un mode de réalisation de l'invention dans lequel trois zones situées à une position subissent des déformations plastiques 5 différentes par compression. Description de l'invention a) Terminologie Sauf mention contraire, toutes les indications relatives à la composition chimique des 10 alliages sont exprimées en pourcent massique. Par conséquent, dans une expression mathématique, 0,4 Zn signifie : 0,4 fois la teneur en zinc, exprimée en pourcent massique ; cela s'applique mutatis mutandis aux autres éléments chimiques. La désignation des alliages suit les règles de The Aluminum Association, connues de l'homme du métier. Les états métallurgiques et les traitements thermiques sont définis 15 dans la norme européenne EN 515. La composition chimique d'alliages d'aluminium normalisés est définie par exemple dans la norme EN 573-3. Sauf mention contraire, les caractéristiques mécaniques statiques, c'est-à-dire la résistance à la rupture Rn,, la limite élastique Rpo,2, et l'allongement à la rupture A, sont déterminées par un essai de traction selon la norme EN 10002-1, l'endroit et le sens du prélèvement des éprouvettes étant 20 définis dans la norme EN 485-1. La ténacité K1c est mesurée selon la norme ASTM E 399. Sauf mention contraire. les définitions de la norme européenne EN 12258-1 s'appliquent, en particulier on appelle alliage sans traitement thermique un alliage qui ne peut être durci de façon substantielle par un traitement thermique et alliage à 25 traitement thermique un alliage qui peut être durci par un traitement thermique approprié. Le terme tôle est utilisé ici pour des produits laminés de toute épaisseur. Par déformation plastique à froid on entend ici une déformation plastique pour laquelle le métal n'est volontairement chauffé ni avant d'être déformé ni au cours de la 30 déformation. Il existe plusieurs types de déformations plastiques à froid, notamment le laminage à froid, la traction contrôlée (planage), le tréfilage, l'étirage, le matriçage, l'emboutissage, le pliage, la compression et le forgeage à froid. Le taux d'écrouissage est défini dans le cas du laminage d'une épaisseur eo à une épaisseur e par T(%) = (eo --e)/e et dans le cas de la traction d'une longueur Lo à une longueur L par i(%) = (L-Lo)/Lo . La déformation plastique généralisée est connue de l'homme du métier, elle est définie par exemple dans le manuel Mise en forme des métaux û Calculs sur la plasticité de P. Baque, E. Felder, J. Hyafil et Y. D'Escatha aux éditions Dunod, Paris (1973) ou dans l'ouvrage Mise en forme des métaux et alliages , textes rassemblés par B. Baudelet, édité par les éditions du CNRS, 1976, Paris. Par convention, la déformation généralisée est la mesure de l'amplitude de déformation et on prend comme valeur de la déformations celle qui correspond à un essai de traction simple d'après le critère dé=3 [(deûdez)2+(dezûdei +(de3ûde)2}/2 où de , dez et dei sont les déformations principales élémentaires. Dans le cas d'une déformation plastique, la variation de volume est nulle et on a donc de +de + dei = O. La déformation plastique généralisée est additive pour différentes 15 étapes successives de déformation plastique. Dans le cas du laminage d'une épaisseur eo à une épaisseur e, où la déformation est plane ( des =0, dez = ), la déformation plastique généralisée est égale à s (%) = (2/J3)ln(eo /e ). Dans le cas de la traction d'une longueur lo à une longueur 1, la déformation plastique 20 généralisée est égale à E(%) = ln(l / lo ). Dans le cas de la compression d'une longueur lo à une longueur 1, la déformation plastique généralisée est égale à s(%) = ln(lo /1 ) On appellera ici déformation plastique généralisée moyenne, la moyenne de la déformation plastique généralisée dans un volume donné. 25 Le terme usinage comprend tout procédé d'enlèvement de matière tel que le tournage, le fraisage, le perçage, l'alésage, le taraudage, l'électroérosion, la rectification, le polissage, l'usinage chimique. Le terme produit filé comprend également les produits qui ont été étirés après filage, 30 par exemple par étirage à froid à travers une filière. Il comprend également les produits tréfilés. Le terme élément de structure se réfère à un élément utilisé en construction mécanique pour lequel les caractéristiques mécaniques statiques et / ou dynamiques ont une importance particulière pour la performance et l'intégrité de la structure, et pour lequel un calcul de la structure est généralement prescrit ou effectué. Il s'agit typiquement d'une pièce mécanique dont la défaillance est susceptible de mettre en danger la sécurité de ladite construction, de ses utilisateurs, de ses usagers ou d'autrui. Pour un avion, ces éléments de structure comprennent notamment les éléments qui composent le fuselage (tels que la peau de fuselage (fuselage skin en anglais), les raidisseurs ou lisses de fuselage (stringers), les cloisons étanches (bulkheads), les cadres de fuselage (circumferential frames), les ailes (tels que la peau de voilure (wing skin), les raidisseurs (stringers ou stiffeners), les nervures (ribs) et longerons (spars)) et l'empennage composé notamment de stabilisateurs horizontaux et verticaux (horizontal or vertical stabilisers), ainsi que les profilés de plancher (floor beams), les rails de sièges (seat trucks) et les portes. Le terme élément de structure monolithique se réfère à un élément de structure qui a été obtenu à partir d'une seule pièce de demi-produit laminé, filé, forgé ou moulé, sans assemblage, tel que rivetage, soudage, collage, avec une autre pièce. Le terme élément de structure multi-fonctionnel se réfère ici principalement aux fonctions conférées par les caractéristiques métallurgiques du produit et non pas par sa 20 forme géométrique. b) Description détaillée de l'invention Selon l'invention, le problème est résolu par un procédé de fabrication d'un élément de structure qui comprend au moins une étape de déformation plastique à froid postérieure 25 à la transformation à chaud, dans laquelle au moins deux zones de l'élément de structure subissent des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2%, préférentiellement d'au moins 3% et encore plus préférentiellement d'au moins 4% ou même 5%. Les zones considérées ont un volume significatif par rapport au volume total de l'élément de structure. Avantageusement, le volume des zones 30 considérées représente au moins 5% et préférentiellement au moins 10% du volume total de l'élément de structure. De façon avantageuse, le procédé selon l'invention comprend au moins deux étapes de transformation par déformation plastique à froid postérieures à la transformation à chaud. Le procédé selon l'invention permet avantageusement, à l'issue de l'ensemble des étapes de transformation, de réaliser des éléments ayant une dimension principale ou longueur finale Lf dans la direction principale L et une section finale dans le plan perpendiculaire à cette direction Sf. De manière préférée, la section Sf est sensiblement constante en tout point de l'élément. Dans le cas où l'élément est une tôle de longueur finale Lf, de largeur finale If et d'épaisseur finale ef, il est avantageux que l'épaisseur ef soit sensiblement constante en tout point. Dans le cas où l'élément est un produit filé de longueur L et de forme complexe il est avantageux que la forme soit identique en tout point de la longueur. Un usinage peut constituer une étape finale du procédé selon l'invention de façon à obtenir une section finale et/ou une épaisseur finale sensiblement constantes en tout 15 point. Le procédé selon l'invention peut être utilisé pour élaborer des éléments structuraux, notamment des tôles et des profilés, en tout alliage d'aluminium de corroyage. En particulier, l'invention peut être utilisée avec des alliages sans traitement thermique tels que les alliages 1XXX, 3XXX, 5XXX et certains alliages de la série 8XXX, et de façon 20 particulièrement avantageuse avec des alliages 5XXX contenant du scandium, à une teneur préférée de 0,001 à 5% en poids et de façon encore plus préférée de 0,01 à 0,3% en poids. Les différences de propriétés mécaniques résultant des différences de corroyage obtenues par le procédé selon l'invention confère aux éléments de structure en alliage sans traitement thermique selon l'invention un caractère multi-fonctionnel. 25 Dans une autre réalisation avantageuse de l'invention, on utilise un alliage d'aluminium à traitement thermique et on réalise entre la transformation à chaud et la première transformation par déformation plastique à froid une étape de mise en solution, une étape de trempe et, optionnellement une étape de revenu postérieure aux étapes de transformation par déformation plastique à froid . En particulier, l'invention peut être 30 utilisée pour élaborer des éléments structuraux en alliage d'aluminium des séries 2XXX, 4XXX, 6XXX et 7XXX, ainsi qu'en alliage à durcissement structural de la série 8XXX contenant du lithium. Dans le cas des alliages de la série 2XXX, on peut utiliser un revenu pour obtenir par exemple un état T8X ou au contraire utiliser un vieillissement naturel vers un état T3X. L'invention est particulièrement avantageuse pour la réalisation d'éléments de structure en alliage 2XXX à l'état T3X. L'invention permet de réaliser des éléments de structure en alliage 2XXX à l'état T3X caractérisé en ce qu'ils contiennent au moins deux zones Z1 et Z2 possèdent des propriétés physiques et mécaniques (mesurées à mi-épaisseur) sélectionnées dans le groupe formé de (i) Z1 : Rm(L) > 500 MPa et préférentiellement Rm(L) > 520 MPa et Z2 : A(L)(%) > 16% et préférentiellement A(L)(%) > 18% (ii) Z1 : Rm(L) > 450 MPa et préférentiellement Rm(L) > 470 MPa et Z2 : A(L)(%) > 18% et préférentiellement A(L)(%) > 20% (iii) Z1 : Rm(L) > 550 MPa et préférentiellement Rm(L) > 590 MPa et Z2 : A(L)(%) > 10% et préférentiellement A(L)(%) > 14% (iv) Z1 : Rm(L) > 550 MPa et préférentiellement Rm(L) > 590 MPa et Z2 : K1c(L-T) > 45 MpaJm et préférentiellement K1e(L-T) > 55 MpaVm. On peut aussi obtenir des éléments de structure en alliage 2XXX à l'état T3X caractérisés en ce qu'ils contiennent au moins deux zones Z1 et Z2 possèdant des propriétés physiques et mécaniques (mesurées à mi-épaisseur) dans lesquelles : (i) Rpo,2, mesuré dans le sens L ou dans le sens LT présente un écart Rpo,2(Z1) û Rpo,2(Z2) d'au moins 50 MPa et préférentiellement d'au moins 70 MPa et/ou (ii) Rm, mesuré dans le sens L ou dans le sens LT présente un écart Rm(Z 1) û Rm(Z2) d'au moins 20 MPa et préférentiellement d'au moins 30 MPa et/ou (iii) K1,, mesuré dans le sens L-T présente un écart Kie (Z1) ù K1c (Z2) d'au moins 5 MPaim et préférentiellement d'au moins 15 MPaNim. L'invention permet également d'obtenir des éléments de structure en alliage 2XXX contenant du lithium à l'état T8X caractérisés en ce qu'ils contiennent au moins deux zones Z1 et Z2 possédant des propriétés physiques et mécaniques sélectionnées dans le groupe formé de (i) Z1 : Rm(L) > 630 MPa et préférentiellement Rm(L) > 640 MPa et Z2 : A(L)(%) > 8 % et préférentiellement A(L)(%) > 9 % (ii) Z1 : R,,,(L) > 640 MPa et préférentiellement Rm(L) > 650 MPa et Z2 : A(L)(%) > 7 % et préférentiellement A(L)(%) > 8 % (iii) Z1 : R,,,(L) > 630 MPa et préférentiellement Rm(L) > 640 MPa et Z2 : K1,(L-T) > 25 Mpa-\/m et préférentiellement K1,(L-T) > 30 5 Mpa.\im Dans le cas des alliages de la série 7XXX, la déformation plastique à froid réalisée après les étapes de mise en solution et trempe permet de modifier la cinétique de revenu. Ainsi, les zones subissant des déformations plastiques généralisées moyennes 10 différentes atteindront lors du revenu des états métallurgiques différents ce qui conférera à l'élément de structure un caractère multi-fonctionnel. Dans une réalisation avantageuse de l'invention s'appliquant à tous les alliages à traitement thermique subissant un revenu, on effectue le revenu dans un four présentant un gradient de température de façon à amplifier les différences de propriétés entre les extrémités de 15 l'élément de structure. Dans une première variante de l'invention, les au moins deux zones de l'élément de structure subissant des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2 % sont situées à une position différente dans la direction principale L. Dans ce cas, les zones considérées ont de manière avantageuse une section Sz dans le plan 20 perpendiculaire à la direction L égale à la section de l'élément de structure dans ce plan. En particulier, lorsque la section Sf, de l'élément de structure est sensiblement constante la section Sz est de manière avantageuse sensiblement égale à Sf. Dans cette première variante, la longueur desdites zones dans la direction L est préférentiellement d'au moins lm et de manière préférée d'au moins 5m. 25 De manière avantageuse, le procédé selon l'invention comporte dans la première variante au moins une étape de déformation plastique à froid par traction contrôlée. La traction contrôlée est de manière habituelle utilisée pour réaliser un planage ou un redressage de l'élément de structure et pour libérer les contraintes résiduelles. Dans un mode de réalisation de l'invention, une étape de traction contrôlée dans laquelle une des 30 extrémités de l'élément de structure déborde significativement des mors du banc de traction, peut également être utilisée pour générer des déformations plastiques généralisées moyennes différentes entre deux zones de l'élément de structure. La figure 1 illustre un mode de réalisation de l'invention dans lequel 3 étapes de traction contrôlée sont réalisées successivement. L'élément structural (2) de longueur initiale utile (c'est dire située entre les mors) Lo est dans une première étape tractionné dans son ensemble ce qui permet de le planer et/ou de le redresser. Il atteint ainsi une première longueur intermédiaire Lit et la déformation plastique généralisée moyenne est égale à si(%) = ln(Li1 / Lo ) pour la partie (21) de l'élément (2). Au moins un des mors (1) du banc de traction est alors déplacé comme indiqué sur la figure 1, de façon à ce que l'une des extrémités de l'élément structural déborde significativement des mors et que la longueur de l'élément comprise entre les mors soit L1. Une seconde étape de traction contrôlée est alors effectuée sur la zone de l'élément structural située entre les mors de façon à obtenir une seconde longueur intermédiaire Lie de l'élément et donc de faire passer la zone (22) comprise entre les mors de la longueur L1 à la longueur Lie ù Li1 + L1. Cette zone subit donc au cours de la deuxième étape une déformation généralisée moyenne égale à s:(%) = ln((Li2 ù Lil + LI) / L1 ). Optionnellement, au moins un des mors peut à nouveau être déplacé de façon à réaliser au moins une troisième étape de traction sur une portion de longueur L2. Dans le cas schématisé sur la figure 1 cette troisième étape permet d'obtenir une longueur finale Lf et la zone (23) située entre les mors voit sa longueur augmentée de Lf ù Li2 et subit donc au cours de cette troisième étape une déformation généralisée moyenne égale à s3(%) = ln((Lf ù Lie + L2) / L2 ). Les trois étapes de déformation permettent ainsi de définir trois zones Z11, Z12 et Z13 dont la déformation plastique généralisée moyenne est, respectivement de si, si + e2 et si + e2 + s3. L'opération peut être répétée autant de fois que nécessaire de façon à obtenir une différence de déformation plastique généralisée moyenne d'au moins 2 % entre au moins deux zones situées à une position différente dans la direction principale L. Le procédé utilisant des tractions successives décrit par la figure 1 peut être appliquée aux tôles comme aux produits filés. La figure 2 décrit un autre mode de réalisation de la première variante de l'invention. Dans ce mode de réalisation, on réalise par cisaillage, rivage, usinage ou toute autre méthode appropriée une tôle ou un profilé ayant une section variable dans la direction de la longueur L. Dans la figure 2, l'élément a une longueur initiale Lo et trois zones de section différentes SI, S2 et S3. Lors de l'étape de traction, les déformations subies par ces zones sont différentes. Dans un autre mode de réalisation de l'invention s'appliquant de manière préférée à la fabrication de tôles, au moins une étape de déformation plastique à froid est une 5 compression. Ce mode de réalisation est illustré par la figure 5. Dans encore un autre mode de réalisation de la première variante de l'invention ne s'appliquant qu'à la fabrication de tôles, le procédé selon l'invention comprend une étape de laminage à froid dans laquelle l'épaisseur de la tôle est variable à l'entrée du laminoir et sensiblement constante à la sortie du laminoir. La figure 3 illustre un mode 10 de réalisation dans lequel une tôle présentant trois zones Z31, Z32 et Z33 d'épaisseurs respectives el, e2 et e3 et une longueur initiale La subit une étape de laminage à froid entre deux cylindres (5) conduisant à une épaisseur finale ef. Les déformations plastiques généralisées moyennes subies par les différentes zones Z31, Z32 et Z33 sont respectivement E1(%) = (2//3)ln(ei / ef), E2(%) = (2/"J3)ln(e2 / ef) et s3(%) = (2/13)ln(e3 / 15 ef). La tôle présentant une épaisseur variable dans la direction L nécessaire dans le mode de réalisation décrit par la figure 3 peut-être obtenue par exemple en modifiant en cours de laminage à chaud le visé d'épaisseur. Dans un autre mode de réalisation, cette tôle d'épaisseur variable peut être obtenue par usinage d'une tôle d'épaisseur constante issue 20 de l'étape de laminage à chaud. La figure 3 décrit un mode de réalisation dans lequel la variation d'épaisseur est obtenue sur une seule face, l'autre face restant plane. On peut également faire varier l'épaisseur sur les deux faces et ne pas garder de face plane. Dans encore un autre mode de réalisation, de la première variante de l'invention qui ne s'applique qu'à la fabrication de tôles, le procédé selon l'invention comprend une étape 25 de laminage à froid dans laquelle l'épaisseur de la tôle est sensiblement constante à l'entrée du laminoir et variable dans la direction L à la sortie du laminoir et une étape subséquente d'usinage qui permet d'obtenir une épaisseur sensiblement constante en tout point. Dans une seconde variante de l'invention uniquement destinée à la fabrication de 30 tôles ayant une dimension principale ou de longueur dans la direction L, une dimension transversaleou de largeur dans la direction 1 et une dimension d'épaisseur dans la direction e, les zones de l'élément de structure subissant des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2 % sont situées à une position différente dans la direction transversale 1. Dans ce cas, les zones considérées ont de manière avantageuse une épaisseur ez dans la direction de l'épaisseur e égale à l'épaisseur de l'élément de structure. En particulier, lorsque l'épaisseur ef, de l'élément de structure est sensiblement constante, l'épaisseur ez est de manière avantageuse sensiblement égale à ef. Dans cette seconde variante, la largeur desdites zones est préférentiellement d'au moins 0,2 m et de manière préférée d'au moins 0,4 m. Dans un mode de réalisation de cette seconde variante, le procédé selon l'invention comporte une étape de laminage à froid dans laquelle l'épaisseur de la tôle est variable dans la direction transversale 1 à l'entrée du laminoir et est sensiblement constante à la sortie du laminoir. La variation d'épaisseur de la tôle peut être notamment obtenue par laminage à chaud, par usinage ou par forgeage. Ce mode de réalisation est illustré sur la figure 4, où une tôle dont l'épaisseur est de et pour les zones situées aux extrémités de l'élément dans direction l est de e2 pour la zone située au centre dans la direction l est laminée dans la direction L jusqu'à une épaisseur sensiblement homogène ef. Les déformations plastiques généralisées moyennes subies par les différentes zones Z41, Z42 et Z43 sont respectivement s,(%) = (2h/3)ln(et / ef), s2(%) _ (2/'13)ln(e2 / ef) et s3(%) = si(%) = (2/I3)ln(el / ef). La réalisation dans laquelle les zones Z41 et Z43 ont la même épaisseur initiale est avantageuse, cependant un mode de réalisation dans lequel les épaisseurs sont différentes est également possible. Dans encore un autre mode de réalisation, de la seconde variante de l'invention qui ne s'applique qu'à la fabrication de tôles, le procédé selon l'invention comprend une étape de laminage à froid dans laquelle l'épaisseur de la tôle est sensiblement constante à l'entrée du laminoir et variable dans la direction l à la sortie du laminoir et une étape subséquente d'usinage qui permet d'obtenir une épaisseur sensiblement constante en tout point. La figure 5 décrit un autre mode de réalisation dans laquelle une compression est réalisée à l'aide d'un outil (6) se déplaçant dans la direction symbolisée par une flèche. Au cours d'une première étape, l'épaisseur est réduite de eo à el, puis au cours d'une deuxième étape de el à e2 sur une partie de l'élément de structure, puis enfin au cours d'une troisième étape de e2 à e3, ce qui définit trois zones Z51, Z52 et Z53. Une étape finale d'usinage permet d'obtenir une épaisseur finale ef sensiblement égale en tout point. On peut également usiner la tôle à des épaisseurs différentes puis la compresser de façon à obtenir une épaisseur constante en tout point. Exemple 1: Dans cet exemple, on a obtenu une tôle ayant des propriétés variables dans l'espace d'épaisseur 25 mm en alliage AA2023. On a fabriqué une tôle d'une longueur de 30 mètres, d'une largeur de 2,5 mètres et d'une épaisseur de 28,2 mm par laminage à chaud d'une plaque de laminage. La composition de l'alliage utilisé est donnée dans le Tableau 1 ci-dessous : Tableau 1 : composition de la plaque de laminage en alliage 2023 (% en masse) Si Fe Cu Mg Ti Zr Sc 0,06 0,07 3,81 1,36 0,024 0,11 0,03 La plaque de laminage a été homogénéisée pendant 12 heures à 500 C. La température 15 d'entrée du laminage à chaud était de 460 C. Après laminage à chaud, la tôle a été usinée comme indiqué sur le figure 3 de façon à obtenir trois zones Z31, Z32 et Z33, d'une longueur égale à 10 mètres ayant les épaisseurs suivantes : zone Z31 : 28,1 mm 20 zone Z32 : 26,3 mm zone Z33 : 25,5 mm La tôle a alors été mise en solution à 500 C et trempée. La tôle a ensuite été laminée à froid, de façon à obtenir une épaisseur sensiblement constante de 25,5 mm sur l'ensemble de la tôle, puis a subi une traction contrôlée avec 25 un allongement permanent d'environ 2 %. L'étape de laminage a conduit la zone Z31 à atteindre une longueur de 11 mètres environ Les déformations réalisées dans les différentes zones sont résumées dans le tableau 2 ci-dessous : Tableau 2. Taux d'écrouissage et déformation généralisée dans les zones Z31, Z32 et Z33. Zone Taux Taux Taux Déformation Déformation Déformation d'écrouissage d'écrouissage d'écrouissage généralisée généralisée généralisée par laminage par traction total par laminage par traction totale Z31 10,2% 2,0% 12,4% 11, 2% 2,0% 13,2% Z32 3,1% 2,0% 5,2% 3,6% 2,0% 5,6% Z33 0,0% 2,0% 2,0% 0,0% 2,0% 2,0% Des échantillons ont été prélevés dans les zones Z31, Z32 et Z33 de façon à caractériser 5 la tôle obtenue. Les résultats des essais mécaniques sont fournis dans le tableau 3, ci-dessous : Tableau 3 : résultats des essais mécaniques réalisés dans les zones Z31, Z32 et Z33. Zone Sens L Sens LT Rm Rp0,2 A (%) Rm Rp0,2 A (%) (Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa) _ Z31 533 464 12.3 499 414 17.0 Z32 509 422 17.0 468 364 22.4 Z33 504 388 20.6 465 335 24.1 10 Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des compromis de propriétés différents dans les zones Z31, Z32 et Z33. Ainsi, la zone Z31 est caractérisée par une résistance mécanique élevée, au détriment d'un allongement limité tandis que la zone Z33 se distingue par un allongement important mais pour une résistance mécanique statique plus faible. 15 Exemple 2: Dans cet exemple, on a obtenu une tôle ayant des propriétés variables dans l'espace d'épaisseur 15 mm en alliage AA2024A. On a fabriqué une tôle d'une longueur de 30 mètres, d'une largeur de 2,5 mètres et 20 d'une épaisseur de 16,8 mm par laminage à chaud d'une plaque de laminage. La composition de l'alliage utilisé est donnée dans le Tableau 4 ci-dessous : Tableau 4 : composition de la plaque de laminage en alliage 2024A (% en masse) Si Fe Cu Mn Mg Ti 0,04 0,07 3,96 0,38 1,29 0,013 La plaque de laminage a été homogénéisée puis laminée à chaud. Après laminage à chaud, la tôle a été usinée comme décrit sur la figure 3 de façon à obtenir trois zones Z31, Z32 et Z33, d'une longueur égale à 10 mètres ayant les 5 épaisseurs suivantes : zone Z31 : 16,7 mm zone Z32 : 15,9 mm zone Z33 : 15,3 mm La tôle a alors été mise en solution à 500 C et trempée. 10 La tôle a ensuite été laminée à froid, de façon à obtenir une épaisseur sensiblement constante de 15,3 mm sur l'ensemble de la tôle, puis a subi une traction contrôlée avec un allongement permanent d'environ 2 %. L'étape de laminage a conduit la zone Z31 à atteindre une longueur de 10,9 mètres environ 15 Les déformations réalisées dans les différentes zones sont résumées dans le tableau 5 ci-dessous : Tableau 5. Taux d'écrouissage et déformation généralisée dans les zones Z31, Z32 et Z33. Zone Taux Taux Taux Déformation Déformation Déformation d'écrouissage d'écrouissage d'écrouissage généralisée généralisée généralisée par laminage par traction total par laminage par traction totale Z31 9,2% 2 % 11,3% 10,1% 2,0% 12,1% _ _ 3,9% 2 % 6,0% 4,4% 2,0% 6,4% Z32 Z33 0,0% 2 % 2,0% 0,0% 2,% 2,0% 20 Des échantillons ont été prélevés dans les zones Z31, Z32 et Z33 de façon à caractériser la tôle obtenue. Les résultats des essais mécaniques sont fournis dans le tableau 6, ci-dessous : Tableau 6 : résultats des essais mécaniques réalisés dans les zones Z31, Z32 et Z33. Zone Sens L Sens LT - Rn, Rpo,2 A (%) Rn, Rpo.2 A (%) (Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa) Z31 477 437 16,8 495 416 13.0 Z32 467 414 17,9 481 390 15,6 Z33 444 360 23,4 467 337 18,5 Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des compromis de propriétés différents dans les zones Z31, Z32 et Z33. Ainsi, la zone Z31 est caractérisée par une résistance mécanique élevée, au détriment d'un allongement limité tandis que la zone Z33 se distingue par un allongement important mais pour une résistance mécanique statique plus faible. Exemple 3: Dans cet exemple, on a obtenu un profilé ayant des propriétés variables dans l'espace de 10 section 170 x 45 mm en alliage 2027. On a fabriqué un profilé d'une longueur de 15 mètres, d'une section de 170 x 45 mm par extrusion à chaud d'une billette de filage. La composition de l'alliage utilisé est donnée dans le Tableau 7 ci-dessous : Tableau 7 : composition de la plaque de laminage en alliage 2027 (% en masse) Si Fe Cu Mn Mg Zn Ti Zr 0,11 4,2 0,6 1,3 0,06 0,02 0,11 15 La billette de filage a été homogénéisée à 490 C et extrudée à chaud. Après filage, le profilé a été mis en solution à 500 C et trempé. Il a alors subi une première étape de traction contrôlée avec un allongement permanent de 2,8 %. L'un des mors du banc de traction a alors été déplacé comme indiqué sur la 20 figure 1, de façon à ce l'une des extrémités du profilé déborde des mors. Une deuxième étape de traction a alors été effectuée sur les deux tiers du profilé (zones Z11 et Z12) situés entre les mors avec un allongement permanent de 5,6 %. Le mors déplacé dans la seconde étape a alors à nouveau été déplacé de façon à ce qu'un tiers du profilé (zone Z11) soit situé entre les mors. Une troisième étape de traction a été effectuée avec un 25 allongement permanent de 2,4%. On a ainsi obtenu un profilé présentant trois zones, Z11, Zt2 et Z13 d'une longueur sensiblement égale et présentant des déformations par traction différentes. Les déformations réalisées dans les zones sont résumées dans le tableau 8 ci-dessous : Tableau 8. Taux d'écrouissage et déformation généralisée dans les zones Z11, Z12 et 30 Z13. 0,05 Taux d'écrouissage par traction Taux de déformation généralisée Zone 1 ère étape 21e 7e étape 3'e' étape Total 1 ère étape 2'e' étape 3'e' étape Total Z11 2,8 % 5,6 % 2,4 % 11,2% 2,8% 5,4 % 2,4% 10,6 % Z12 2,8 % 5,6 % 8,6% 2,8% 5,4% 8,2 % Z13 2,8 % 2,8% 2,8% Des échantillons ont été prélevés dans les zones Z11, Z12 et Z13 de façon à caractériser le profilé. Les résultats des essais mécaniques sont fournis dans le tableau 9, ci-dessous : Tableau 9 : résultats des essais mécaniques réalisés dans les zones Z11, Z12 et Z13. Zone Sens L K1e (Mpa~m) Rn, RP0,2 A% L-T T-L (Mpa) (Mpa) _ z11 606 585 6, 1 45,9 31,5 Z12 554 503 9,9 47,7 33,5 Z13 554 443 15,8 64,0 49,7 Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des compromis de propriétés différents dans les zones Z11, Z12 et Z13. Ainsi, la zone Z11 est caractérisée par une résistance 10 mécanique élevée, au détriment d'un allongement et d'une ténacité limitées tandis que la zone Z13 se distingue par un allongement et une ténacité importants mais pour une résistance mécanique statique plus faible. Exemple 4: 15 Dans cet exemple, on a obtenu une tôle ayant des propriétés variables dans l'espace d'épaisseur 30 mm en alliage AA2195. On a fabriqué une tôle d'une longueur de 30 mètres, d'une largeur de 2,5 mètres et d'une épaisseur de 33 mm par laminage à chaud d'une plaque de laminage. La composition de l'alliage utilisé est donnée dans le Tableau 10 ci-dessous : 20 Tableau 10 : composition de la plaque de laminage en alliage 2195 (% en masse) Si Fe Cu Li Mg 1 Zr Ag5 0,03 0,06 4,3 1,17 0,39 0,12 0,35 La plaque de laminage a été homogénéisée puis laminée à chaud. La tôle a alors été mise en solution à 51.0 C et trempée. Une moitié de la tôle (zone G) a ensuite été laminée à froid jusqu'à l'épaisseur de 30 mm tandis que l'autre moitié a subit une traction contrôlée de 2,5% (zone H). La tôle a ensuite été usinée, de façon à obtenir une épaisseur sensiblement constante de 30 mm sur l'ensemble de la tôle, puis a subi une traction contrôlée avec un allongement permanent d'environ 1,5 %. Les déformations réalisées dans les différentes zones sont résumées dans le tableau 11 10 ci-dessous : Tableau 11. Taux d'écrouissage et déformation généralisée dans les zones G et H. Zone Taux Taux Taux Déformation Déformation Déformation d'écrouissage d'écrouissage d'écrouissage généralisée généralisée généralisée par laminage par traction total par laminage par traction totale G 10% 1,5 % 11,3% 11% 1,5 % 11,5% H 0 % 2,5+1,5 % 4,0% 0% 2,5+1,5 % 4,0% Des échantillons ont été prélevés dans les zones G et H de façon à caractériser la tôle obtenue. Les résultats des essais mécaniques sont fournis dans le tableau 12, ci-dessous : Tableau 12 : résultats des essais mécaniques réalisés dans les zones G et H Zone Sens L KI, (L-T ) _ (Mpa"im) (Mpa) RP0,2 A% (Mpa) G 642 _ 631 7,7 _ _ 25,2 H 628 600 _ 32,0 8,9 Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des compromis de propriétés différents dans les zones G et H Ainsi, la zone G est caractérisée par une résistance mécanique élevée, au détriment d'un allongement et d'une ténacité limités tandis que la zone H se distingue par un allongement et une ténacité plus importants mais pour une résistance mécanique statique plus faible. 15 20
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un élément de structure multi-fonctionnel monolithique en alliage d'aluminium comprenant une étape de transformation à chaud caractérisé en ce que postérieurement à la transformation à chaud il comprend également au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid dans laquelle on impose en au moins deux zones de l'élément de structure des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2% et préférentiellement différentes d'au moins 3%.L' invention permet la fabrication d'éléments de structure, notamment utiles pour la construction aéronautique, présentant des propriétés d'emploi variables dans l'espace tout en présentant des caractéristiques géométriques identiques à celles des éléments actuels. Le procédé selon l'invention est économique et contrôlable et permet notamment de faire varier des propriétés d'emploi pour des pièces ne subissant pas de revenu.
1. Procédé de fabrication d'un élément de structure multi-fonctionnel monolithique en alliage d'aluminium comprenant une étape de transformation à chaud caractérisé en ce que postérieurement à la transformation à chaud il comprend également au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid dans laquelle on impose en au moins deux zones de l'élément de structure des déformations plastiques généralisées moyennes différentes d'au moins 2% et préférentiellement différentes d'au moins 3%. 2. Procédé selon la 1 comprenant au moins deux étapes de transformation par déformation plastique à froid postérieures à la transformation à chaud. 3. Procédé selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit alliage d'aluminium est un alliage à traitement thermique, ledit procédé comprenant entre la transformation à chaud et la première transformation par déformation plastique à froid une étape de mise en solution et une étape de trempe. 4. Procédé selon la 3 comprenant une étape de revenu postérieure à (aux) ladite (dites) étape(s) de transformation par déformation plastique à froid. 5. Procédé selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel, à l'issue de l'ensemble des étapes de transformation, ledit élément a une dimension principale ou de longueur dans la direction L et dans lequel lesdites au moins deux zones sont situées à une position différente dans ladite direction principale L. 6. Procédé selon la 5 dans lequel, ledit élément a une section finale 30 Sf dans le plan perpendiculaire à la direction L et dans lequel ladite section Sf est sensiblement constante en tout point dudit élément. 20 7. Procédé selon la 6 dans lequel lesdites zones ont une section Sz dans le plan perpendiculaire à la direction L sensiblement égale à s, 8. Procédé selon une quelconque des 5 à 7 dans lequel au moins une étape de déformation plastique à froid est une traction contrôlée. 9. Procédé selon la 8 dans lequel une des extrémités dans la direction principale dudit élément déborde significativement des mors du banc de traction 10 lors de ladite étape de traction contrôlée. 10. Procédé selon une quelconque des 5 à 7 dans lequel au moins une étape de déformation plastique à froid est une compression. 15 11. Procédé selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ledit élément est un profilé. 12. Procédé selon une quelconque des 1 à 10 dans lequel ledit élément est une tôle. 13. Procédé de fabrication selon la 8 dans lequel ledit élément a au début de ladite étape de traction contrôlée une section variable dans le plan perpendiculaire à la direction L. 25 14. Procédé selon une quelconque des 5 à 7 dans lequel ledit élément est une tôle ayant une dimension principale ou de longueur dans la direction L, une dimension transversale ou de largeur dans la direction 1 et une dimension d'épaisseur dans la direction e, et dans lequel au moins une étape de transformation par déformation 30 plastique à froid est effectuée par laminage à froid de telle façon que l'épaisseur de ladite tôle est variable à l'entrée du laminoir et sensiblement constante à la sortie du laminoir. 20 15. Procédé selon la 14 dans lequel la variation d'épaisseur de ladite tôle est obtenue au cours de l'étape de laminage à chaud 16. Procédé selon la 14 dans lequel la variation d'épaisseur de ladite tôle est obtenue par usinage à l'issue de l'étape de laminage à chaud. 17. Procédé selon une quelconque des 5 à 7 dans lequel ledit élément est une tôle ayant une dimension principale ou de longueur dans la direction L, une dimension transversale ou de largeur dans la direction 1 et une dimension d'épaisseur dans la direction e, et dans lequel au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid est effectuée par laminage à froid de telle façon que l'épaisseur de ladite tôle est sensiblement constante à l'entrée du laminoir et variable à la sortie du laminoir, et dans lequel une étape subséquente d'usinage permet d'obtenir une épaisseur finale sensiblement constante en tout point. 18. Procédé selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel, ledit élément est une tôle ayant une dimension principale ou de longueur dans la direction L, une dimension transversale ou de largeur dans la direction 1 et une dimension d'épaisseur dans la direction e et dans lequel lesdites au moins deux zones sont situées à une position différente de ladite direction transversale 1. 19. Procédé selon la 18 dans lequel à l'issue de l'ensemble des étapes de transformation ledit élément a une épaisseur finale ef sensiblement constante 20. Procédé selon la 19 dans lequel l'épaisseur ez desdites zones dans 30 la direction e est sensiblement égale à l'épaisseur de l'élément de structure ef. 21. Procédé de fabrication selon une quelconque des 19 et 20 dans lequel au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid est effectuée par laminage à froid de telle façon que l'épaisseur de ladite tôle est variable à l'entrée clu laminoir et sensiblement constante à la sortie du laminoir. 22. Procédé selon la 21 dans lequel la variation d'épaisseur de ladite tôle est obtenue au cours de l'étape de laminage à chaud 23. Procédé selon la 21 dans lequel la variation d'épaisseur de ladite tôle est obtenue par usinage à l'issue de l'étape de laminage à chaud. 24. Procédé selon une quelconque des 18 à 20 dans lequel ledit élément est une tôle ayant une dimension principale ou de longueur dans la direction L, une dimension transversale ou de largeur dans la direction 1 et une dimension d'épaisseur dans la direction e, et dans lequel au moins une étape de transformation par déformation plastique à froid est effectuée par laminage à froid de telle façon que l'épaisseur de ladite tôle est sensiblement constante à l'entrée du laminoir et variable à la sortie du laminoir, et dans lequel une étape subséquente d'usinage permet d'obtenir une épaisseur finale sensiblement constante en tout point. 25. Elément de structure en alliage 2XXX à l'état T3X susceptible d'être obtenu par le procédé selon une quelconque des 1 à 24 caractérisé en ce que les dites au moins deux zones Z1 et Z2 possèdent des propriétés physiques et mécaniques sélectionnées dans le groupe formé de (i) Z l : Rm(L) > 500 MPa et préférentiellement Rm(L) > 520 MPa et Z2 : A(L)(%) > 16% et préférentiellement A(L)(%) > 18% (ii) Z1 : Rm(L) > 450 MPa et préférentiellement Rm(L) > 470 MPa et Z2 : A(L)(%) > 18% et préférentiellement A(L)(%) > 20%(iii) Zi : Rn1(L) > 550 MPa et préférentiellement R,,,(L) > 590 MPa et Z2 : A(L)(%) > 10% et préférentiellement A(L)(%) > 14% (iv) Z1 : R,,,(L) > 550 MPa et préférentiellement Rn,(L) > 590 MPa et Z2 : K1,(L-T) > 45 Mpa'Jm et préférentiellement Kie(L-T) > 55 Mpa\im 26. Elément de structure en alliage 2XXX à l'état T3X susceptible d'être obtenu par le procédé selon une quelconque des 1 à 24 caractérisé en ce que les dites au moins deux zones Z1 et Z2 possèdent des propriétés physiques et mécaniques dans lesquelles (i) Rp0.2, mesuré dans le sens L ou dans le sens LT présente un écart Rpo,2(Zl) ù Rp0,2(Z2) d'au moins 50 MPa et préférentiellement d'au moins 70 MPa et/ou (ii) Rm, mesuré dans le sens L ou dans le sens LT présente un écart Rn,(Z1) -- R,,,(Z2) d'au moins 20 MPa et préférentiellement d'au moins 30 MPa. (iii) K1,, mesuré dans le sens L-T présente un écart KI, (Zi) ù K1 (Z2) d'au moins 5 MPa"im et préférentiellement d'au moins 15 MPaVm. 20 27. Elément de structure en alliage 2XXX contenant du lithium à l'état T8X susceptible d'être obtenu par le procédé selon une quelconque des 1 à 24 caractérisé en ce que les dites au moins deux zones Zl et Z2 possèdent des propriétés physiques et mécaniques sélectionnées dans le 25 groupe formé de (i) Z1 : Rm(L) > 630 MPa et préférentiellement Rm(L) > 640 MPa et Z2 : A(L)(%) > 8 % et préférentiellement A(L)(%) > 9 % (ii) Z1 : Rn,(L) > 640 MPa et préférentiellement Rm(L) > 650 MPa 30 et Z2 : A(L)(%) > 7 % et préférentiellement A(L)(%) > 8 % (iii) Zl : Rm(L) > 630 MPa et préférentiellement Rie 640 MPaet Z2 : K1e-T) > 25 Mpa\lm et préférentiellement K1 (L-T) > 30 Mpa.Nim
C
C22
C22F
C22F 1
C22F 1/057
FR2894547
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE ET DE SUPERVISION D'UN VEHICULE HYBRIDE DU TYPE COMPORTANT QUATRE ROUES MOTRICES
20,070,615
"" L'invention concerne un procédé et un dispositif de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride du type comportant quatre roues motrices. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé et un dispositif de contrôle et de supervision d'un train arrière d'un véhicule hybride à quatre roues motrices, ayant pour moyen de propulsion et/ou de traction du véhicule au moins une machine électrique alimentée par une io batterie haute tension et un moteur thermique. Le procédé permet de retranscrire la volonté du conducteur, comme un appui sur la pédale d'accélérateur, en consignes de commande à envoyer à des actionneurs électrique et mécanique. Les avantages des véhicules électriques sont connus et is proviennent notamment du caractère silencieux et non polluant de leur moteur. La question de la recharge de leur batterie est sensiblement améliorée par les véhicules hybrides qui permettent d'atteindre des niveaux d'autonomie et de performances peu réalisables dans le cas d'un véhicule purement électrique. 20 Le problème technique à la base de l'invention a été identifié par le demandeur dans le cadre d'études sur de nouveaux véhicules hybrides à quatre roues motrices, équipés d'une source de puissance mécanique indépendante sur chaque train. Le train avant du véhicule est entraîné par un groupe 25 motopropulseur classique avec un moteur à explosions et une boite de vitesses manuelle, robotisée ou automatique. Le train arrière est entraîné par un actionneur électrique qui est une machine électrique capable de fournir un couple et une puissance à la roue par l'intermédiaire d'un différentiel. L'élément de 30 stockage énergétique comporte une batterie pour fournir ou recevoir de l'énergie provenant de la machine électrique fonctionnant soit en moteur, soit en générateur. Ainsi, la machine électrique fonctionnant en moteur est capable de fournir un couple et une puissance demandés aux roues d'un train donné. Le moteur thermique associé au moteur électrique dans ce genre de véhicule hybride permet soit d'apporter un complément de puissance pour des trajets sur route, soit de recharger la batterie ou bien à l'aide d'une génératrice de courant ou bien à l'aide du moteur électrique quand il est réversible et qu'il fonctionne en générateur. Dans l'état de la technique, la supervision d'un véhicule io hybride met en oeuvre une fonction de supervision qui permet de transformer la volonté du conducteur en consignes de commande à envoyer simultanément à la machine électrique et au moteur thermique. Une telle supervision doit aussi assurer une sécurité minimale du comportement du véhicule tel que le pilotage du train is arrière pour satisfaire un critère de stabilité du véhicule lorsqu'il fonctionne en mode quatre roues motrices . Le dispositif de supervision doit aussi assurer la sécurité des organes électriques tels que la batterie haute tension et la machine électrique, particulièrement le contrôle de la puissance admissible en charge 20 et en décharge par la batterie. Des solutions pour superviser la gestion des commandes du véhicule hybride avec un train équipé d'un moteur électrique et un train équipé d'un moteur thermique sont connues de l'état de la technique. Le document US-2002/0057582 décrit et représente un 25 contrôleur de gestion de l'alimentation électrique d'un tel véhicule hybride. Mais ce contrôleur permet seulement de limiter la conversion d'énergie électrique provenant de la batterie qui alimente notamment la machine électrique afin de prévenir une décharge excessive de la batterie et de protéger les organes 30 électriques du véhicule. Le contrôleur agit simultanément sur la commande de la machine électrique et sur celle du moteur thermique. Si le document US-2002/0057582 prévoit une solution pour protéger les organes électriques d'un véhicule hybride, il ne permet pas de superviser dans le même temps le comportement et la stabilité du véhicule entraîné par quatre roues motrices. Pour remédier à ces inconvénients de l'état de la technique, l'invention propose un procédé de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride du type comportant : - un moteur thermique d'entraînement ; - une machine électrique pouvant sur commande io fonctionner en moteur d'entraînement et alimenté par une batterie caractérisé en ce qu'il consiste : - à détecter l'état de fonctionnement du véhicule ; et - à produire en réponse une consigne de fonctionnement de la machine électrique seule, sans exiger aucune commande is particulière du moteur thermique, tout en assurant un respect d'une contrainte de stabilité du véhicule et d'une contrainte de protection des organes électriques du véhicule. Elle concerne aussi un dispositif de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride comportant : 20 - un moteur thermique d'entraînement ; - une machine électrique pouvant sur commande fonctionner en moteur d'entraînement et alimentée par une batterie, caractérisé en ce qu'il comporte 25 - un module de détection d'état de fonctionnement du véhicule hybride qui produit un vecteur d'état de fonctionnement ; et - un module permettant d'établir une consigne sur la base du vecteur d'état de fonctionnement, ledit module coopérant avec 30 une unité de contrôle de stabilité du véhicule et une unité de protection électrotechnique des organes électriques du véhicule, ladite consigne étant appliquée à la seule machine électrique du véhicule hybride. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le procédé de contrôle et de supervision comporte : des étapes de collecte d'informations sur l'état de fonctionnement du moteur thermique, de la machine électrique ainsi que la volonté du conducteur ; une étape pour générer une valeur de pilotage sur la base des informations collectées qui pilote des fonctions de pilotage ; une étape de pilotage de la machine électrique sur la base de la valeur de pilotage qui exécute une fonction de pilotage en fonction de la volonté du conducteur ; une étape de sécurité io qui active, en cas de défaut électrotechnique, une fonction de sécurité imposant un couple nul à la machine électrique et qui déconnecte la batterie ; une étape de sélection prioritaire qui active en priorité la fonction de sécurité en cas de défaut électrotechnique ; des étapes de commande des organes is électriques qui transmet des signaux de commande à la batterie et à la machine électrique sur la base de la fonction sélectionnée à l'étape précédente ; - le dispositif de contrôle et de supervision comporte : des moyens pour collecter des informations concernant l'état de 20 fonctionnement du moteur thermique et de la machine électrique ainsi que la volonté du conducteur ; des moyens pour interpréter, en fonction des informations collectées par les moyens de collecte, la volonté du conducteur ; des moyens de commande sélectionnant une fonction de pilotage et/ou une fonction de 25 sécurité sur la base de l'interprétation de la volonté du conducteur issue des moyens d'interprétation ; des moyens pour piloter, sur la base de la fonction de pilotage et/ou de sécurité sélectionnée par les moyens de commande, des composants de surveillance des organes électriques tels que la batterie et la machine 30 électrique ; et enfin des moyens de mise en forme des signaux de sortie provenant des moyens de pilotage ; - le dispositif de contrôle et de supervision comporte trois couches fonctionnelles successives : une première couche rassemblant les moyens qui génèrent une variable activant le pilotage ; une deuxième couche rassemblant les moyens qui exécutent la commande de pilotage sur la base de la valeur de la variable de pilotage ; et une troisième couche rassemblant les s moyens qui exécutent le pilotage des composants de surveillance des organes électriques ; - les moyens de collecte d'informations comportent plusieurs capteurs de nature différente qui relèvent des signaux notamment : sur le contrôle du moteur thermique, la position de la io pédale d'accélération, le couple moyen effectif, la position de la pédale de frein, le statut du moteur thermique, etc.; sur les organes électriques du véhicule notamment la vitesse du moteur électrique, les différents défauts de fonctionnement, la température de la batterie, la tension et le courant de la batterie, is la puissance acceptable en charge et en décharge par la batterie et son état de charge ; sur la dynamique du véhicule notamment les vitesses des quatre roues, les pressions de freinage des quatre roues, une mesure de l'accélération longitudinale et latérale du véhicule, une mesure d'angle de braquage du volant, 20 une mesure de la vitesse de lacet ; et des signaux tels que les signaux filaires d'arrêt d'urgence, des différents interrupteurs de tableau de bord traduisant la volonté du conducteur, des signaux des détecteurs de défaut d'isolement en provenance de la batterie ; 25 - les moyens pour interpréter la volonté du conducteur comportent des moyens pour analyser les informations provenant du moyen de collecte et transmettre en fonction de ces informations une variable de pilotage dont la valeur sélectionne une fonction de pilotage ou de sécurité associée dans le moyen 30 de commande suivant ; - la variable de pilotage est associée à des moyens pour sélectionner une des fonctions de pilotage et/ou de sécurité dans le moyen de commande dont notamment : une fonction comportant des moyens pour activer le démarrage du véhicule ; une fonction qui rassemble des moyens pour activer la partie électrotechnique lorsque le conducteur veut démarrer le véhicule hybride ; une fonction qui rassemble des moyens pour éteindre des organes électrotechniques à l'arrêt du véhicule ; une fonction qui rassemble des moyens pour placer la machine électrique dans un mode d'attente où le couple électrique est nul, en décélération en mode thermique pur ; une fonction qui rassemble des moyens pour récupérer de l'énergie électrique, en décélération en mode io hybride ; une fonction qui rassemble des moyens pour placer la machine électrique en mode d'attente où le couple électrique est nul, en accélération en mode thermique pur ; une fonction qui rassemble des moyens pour permettre l'entraînement du véhicule en mode quatre roues motrices, le couple électrique est is proportionnel au couple vilebrequin ou calculé de façon à optimiser la motricité du véhicule, en accélération en mode hybride ; une fonction qui rassemble des moyens pour calculer le couple électrique à partir de la position pédale d'accélération de façon à établir un rampage de type boite de vitesse automatique : 20 un rampage en couple et un rampage en vitesse à partir d'un seuil donné, en mode électrique pur ; et une fonction de sécurité qui rassemble des moyens pour envoyer une consigne de couple nulle à la machine électrique pour déconnecter le contacteur principal de haute tension afin d'isoler la batterie du reste du 25 véhicule en cas de défaut majeur de fonctionnement de la partie électrotechnique ; - le moyen de commande comporte un moyen qui limite la valeur de consigne de couple électrique de manière à satisfaire aux critères de stabilité du véhicule ; 30 - les moyens pour piloter les composants de surveillance des organes électriques comprennent des moyens de surveillance de la batterie pour isoler la batterie du reste du véhicule ; - les moyens pour piloter les composants de surveillance des organes électriques comprennent un moyen de pilotage de la machine électrique qui comprend des moyens pour transmettre à la machine électrique une consigne de couple adaptée aux limitations de fonctionnement des organes électriques et à la stabilité véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés io dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule hybride dans lequel est installé un dispositif de supervision selon un mode particulier de l'invention ; - la figure 2 est un schéma bloc représentant l'architecture is de contrôle du dispositif de supervision selon un mode particulier de l'invention ; - la figure 3 est un schéma bloc d'une partie de l'architecture de contrôle de la figure 2 ; - la figure 4 est un schéma bloc d'une autre partie de 20 l'architecture de contrôle de la figure 2 ; - la figure 5 est un schéma détaillant les étapes du procédé de supervision et de contrôle selon l'invention. - la figure 6 est un schéma bloc d'un dispositif de supervision d'un véhicule hybride dans un mode particulier de 25 réalisation. - la figure 7 est un organigramme d'un logiciel mettant en ceuvre le procédé de supervision et de contrôle du véhicule hybride de l'invention. A la figure 6, on a représenté un mode particulier de 30 réalisation d'un dispositif de supervision d'un véhicule hybride selon l'invention. Le véhicule hybride est modélisé par une plateforme dynamique 104 qui est entraînée à l'aide d'un lien mécanique 106 par un moteur thermique 20 et à l'aide d'un lien mécanique 108 par une machine électrique 22. La machine électrique 22 pouvant être réversible en génératrice électrique ou en moteur électrique, le lien mécanique 5 108 est bidirectionnel. La plateforme dynamique 104 du véhicule est équipée d'une pluralité de capteurs de la stabilité ou de l'état de stabilité du véhicule qui produisent des signaux représentatifs de paramètres d'état de fonctionnement du véhicule comme io différentes vitesses et accélérations linéaires et angulaires relativement à différents axes de référence du véhicule ainsi qu'il est déjà connu. Les données de ces capteurs sont transmises par un lien 114 à un module 112 de détection d'état de fonctionnement du véhicule hybride. 15 Le module 112 de détection d'état de fonctionnement du véhicule hybride est aussi relié par un lien 114 à des capteurs de l'état de fonctionnement du moteur thermique 20, notamment par estimation ou mesure ou calcul du couple thermique Ct et du régime thermique Nt. 20 Le module 112 de détection de l'état de fonctionnement du véhicule hybride est aussi relié par un lien 116 à des capteurs de l'état de fonctionnement de la machine électrique 22, notamment par estimation ou mesure ou calcul des paramètres de couple électrique Ce, qui peut être positif si la machine électrique 25 fonctionne en moteur, ou négatif si elle travaille en génératrice, ainsi que son régime ou vitesse de rotation Ne. Par ailleurs, le poste de pilotage 110 du véhicule est doté de moyens de détection de la volonté du conducteur, comme par exemple un capteur d'angle de pédale 6ped d'appui sur la pédale 30 d'accélérateur, un capteur d'angle de braquage du volant, un capteur d'accélération du véhicule, qui permettent notamment par un lien direct 124 de régler par exemple le degré d'ouverture du papillon d'admission des gaz dans le moteur thermique 20. Par ailleurs, un tel paramètre de volonté du conducteur Oped est aussi appliqué au module 112 de détection de l'état de fonctionnement de l'état du véhicule. Le module 112 de détection de l'état de fonctionnement, produit un signal instantané comportant une liste des différents paramètres précités qui décrivent l'état de fonctionnement du véhicule et qui est transmis à l'entrée d'un second module 118 permettant d'établir une consigne ou une commande de la seule machine électrique 22 pour superviser ou contrôler l'attitude de io l'ensemble du véhicule hybride. Le module 118, à cet effet, est connecté respectivement à une unité de contrôle de stabilité du véhicule 120 et à une unité de protection électrotechnique 122 des organes électriques du véhicule. is Sur la base à la fois du signal d'état de fonctionnement E de l'état de stabilité issu du module 120 de l'état de protection 122, le second module 118 produit un signal de commande de la seule machine électrique C(E) qui est appliqué à un circuit de commande de la machine électrique 22 tout en respectant à la 20 fois la stabilité du véhicule, l'intention du conducteur et la protection électrotechnique des organes électriques du véhicule. A cet effet, bien que cela n'ait pas été porté à la figure 6, la machine électrique 22 coopère avec un circuit de pilotage qui est électriquement alimenté par une batterie électrochimique. 25 Le circuit de pilotage est habituellement composé d'un pont en H dont les interrupteurs sont pilotés en modulation en largeur d'impulsion du circuit de pilotage de la machine électrique de façon à faire varier la puissance électrique échangée entre la machine électrique, d'une part, et la batterie, d'autre part. 30 Le signal de commande C(E) permet de faire varier notamment le taux de modulation en largeur d'impulsion de façon à contrôler le comportement dynamique du véhicule tout en respectant les critères de protection électrotechnique pris en i0 compte par le module 122 ainsi que les contraintes de stabilité du véhicule pris en compte par le module 120. On notera que cette architecture de contrôle est réalisée en contrôlant le fonctionnement de la seule machine électrique 22 quelle que soit la commande appliquée ou non au moteur thermique 20. Particulièrement, si le moteur thermique 20 produit une puissance trop importante, celle-ci peut être partiellement dérivée par la consigne C(E) qui détermine un mode génératrice de la machine électrique 22. io Inversement, si la stabilité du véhicule est compromise d'après le module 120 d'analyse de la contrainte de stabilité, le signal C(E) induit un fonctionnement de la machine électrique 22 en moteur de sorte que la stabilité soit rattrapée. On remarque que cette architecture permet de résoudre is des contraintes de stabilité du véhicule et de protection électrotechnique qui ont été décrites et qui seront définies plus avant dans le corps du texte de manière simplifiée sans avoir à travailler sur le moteur thermique. A la figure 7, on a représenté un organigramme du procédé 20 de supervision de l'invention, notamment quand ce procédé est implémenté sous la forme d'un logiciel dans un calculateur de véhicule. Après une étape de début qui peut être lancée par la manoeuvre de la clef de contact demandant la mise en 25 fonctionnement du véhicule, on exécute, lors d'une étape S1, la détection de l'état de fonctionnent E du véhicule. Cette étape permet de collecter, par exemple à des instants prédéterminés les différents paramètres précités représentatifs de l'état de fonctionnement du véhicule ainsi qu'on 30 l'a décrit à l'aide de la figure 6. A l'issue de cette étape, les données représentatives de l'état de fonctionnement du véhicule sont prises en compte lors ii d'une étape S2 pour générer une consigne de fonctionnement C(E) de la machine électrique 22 seule. Cette consigne électrique n'exige pas qu'une commande particulière soit appliquée au moteur thermique 20. Elle est exécutée en assurant le respect d'une contrainte de stabilité du véhicule et d'une contrainte de protection de la machine électrique 22, ainsi qu'il a déjà été décrit à l'aide du dispositif de la figure 6. A cet effet, une fois un premier niveau de consigne produit io à l'issue de l'étape S2, on exécute lors d'un test S3 si la contrainte de stabilité du véhicule est respectée. Dans le cas positif, on exécute, lors d'une étape S4, le test de respect de la contrainte de la protection électrotechnique des organes électriques du véhicule. is Si l'étape S4 est positive, lors d'une étape S5, on teste l'indication d'une fin de fonctionnement du véhicule. Si l'étape S5 est négative, le contrôle retourne à l'étape S1 de détection d'état de fonctionnement du véhicule et la boucle se poursuit. 20 Par contre, la boucle est interrompue si l'étape S5 est positive et à ce moment là, on exécute une étape de fin qui permet de mettre le véhicule en état d'arrêt de fonctionnement. Si les étapes S3 et/ou S4 de test des contraintes sont négatives, on réalise, lors d'une étape S6 une modification de 25 paramètres modifiable de la fonction d'établissement de la consigne C(E) de la machine électrique 22 de façon à générer une consigne permettant de respecter les contraintes S3 et S4, et la boucle reprend à l'étape S2. Le véhicule hybride, représenté dans un mode particulier 30 de réalisation de l'invention à la figure 1, comporte un moteur thermique 20, mécaniquement couplé aux roues motrices du train avant Tav du véhicule. Une batterie 26 est elle-même connectée via une machine électrique 22 entraînant le train arrière Tar du véhicule. La machine électrique 22 est commandée par un contrôleur 28 qui reçoit une consigne de fonctionnement, via le dispositif de supervision 10 mettant en ceuvre le procédé de l'invention, comme une consigne de couple et/ou une consigne de régime. Le contrôleur 28 élabore, sur la base des consignes, une commande de couple et/ou de régime Ca qui est prise en compte par la machine électrique 22 connectée à la batterie 26. Le moteur thermique 20, lui-même connecté à un contrôleur (non représenté), distinct ou non du contrôleur 28, lo permet ainsi d'entraîner le véhicule dans le cas où l'état de charge de la batterie 26 alimentant le moteur électrique 22 est faible, ou encore de recharger la batterie 26 en faisant travailler la machine électrique 22 en mode génératrice ou une autre machine (non représentée) fonctionnant en génératrice. is La batterie 26 comporte une pluralité de cellules (non représentées) électriquement connectées de façon à produire ou recevoir l'énergie électrique sous des tensions et intensités prédéterminées. Le véhicule comporte enfin un dispositif de contrôle et de 20 supervision 10 qui est connecté -50, 60- au moteur thermique 20, à la machine électrique 22 et 80 à des capteurs (non représentés) et qui transmet au contrôleur 28 des consignes de commandes de la machine électrique 22 et des consignes de commande à la batterie 26. 25 A la figure 5, on a représenté la séquence des étapes exécutées par le procédé de supervision et de contrôle de l'invention. Le procédé de l'invention exécute trois premières étapes de commande en parallèle. 30 Le procédé de l'invention exécute une première étape El au cours de laquelle un signal de détection de la volonté du conducteur est calculé à partir de signaux tels que des signaux filaires d'arrêt d'urgence, des différents interrupteurs de tableau de bord indiquant la volonté du conducteur. Il exécute en parallèle une étape E2 au cours de laquelle vont être collectées des informations concernant le mode de fonctionnement du véhicule hybride, notamment l'état de fonctionnement du moteur électrique 22. Le procédé de l'invention exécute une troisième étape E3 de détection du mode de propulsion du véhicule hybride au cours de laquelle vont être collectées des informations sur le régime du véhicule fonctionnant soit en mode thermique pur, soit en mode électrique pur, soit en mode hybride, et des informations sur la dynamique des quatre roues du véhicule. Une fois ces informations collectées, le contrôleur passe à une étape E4 de génération d'une variable de pilotage DRM. La 1s variable de pilotage DRM peut prendre plusieurs valeurs qui commandent chacune l'exécution d'une fonction de pilotage d'un mode de propulsion, et d'un mode de fonctionnement choisis par le conducteur et interprétés au cours des étapes précédentes El, E2 et E3. 20 Une étape E5 du procédé de l'invention consiste en la commande d'exécution de la fonction de pilotage associée à la valeur de la variable DRM générée à l'étape précédente E4. En parallèle, le procédé de l'invention exécute une étape E6 de détection des défauts électrotechniques, comme par 25 exemple une surcharge anormale de la batterie 26 ou bien un défaut de masse de la machine électrique, à partir des informations sur les défauts de fonctionnement de la batterie 26 et de la machine électrique 22 transitant par un bus de communication. 30 Si une anomalie électrotechnique est détectée, une fonction de sécurité est activée dans l'étape suivante E7 de génération de sécurité. Cette fonction de sécurité impose un couple nul à la machine électrique 22 et une tension nulle à la batterie 26 afin d'éviter une éventuelle détérioration de ces organes électriques. Une étape de sélection prioritaire E8 reçoit en entrée les vecteurs d'informations de l'étape d'exécution de la fonction de pilotage E5 et de l'étape de génération de sécurité E7. Si une anomalie électrotechnique a été détectée à l'étape E6, alors l'étape E8 transmet en priorité la commande d'exécution de la fonction de sécurité pour protéger les organes électriques, quelle que soit la fonction de pilotage activée à l'étape E5. Si la fonction de sécurité n'a pas été activée, alors l'étape E8 transmet la commande d'exécution de la fonction de pilotage sélectionnée. L'étape de répartition des commandes E9 reçoit la commande d'exécution de l'étape précédente E8 et répartit les commandes de couples et de tensions respectivement à l'étape 1s El 1 de commande de la machine électrique 22 et à l'étape El 0 de commande de la batterie 26. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le dispositif de supervision, représenté plus en détail à la figure 2, présente une architecture à trois couches fonctionnelles 20 successives. Il comporte : - des moyens M1 pour collecter des informations concernant l'état de fonctionnement du moteur thermique 20 et de la machine électrique 22 ainsi que la volonté du conducteur ; et des moyens M5 de mise en forme des signaux de sortie. 25 -des moyens M2, constituant une première couche fonctionnelle, pour interpréter, en fonction des informations collectées par les moyens de collecte M1, la volonté du conducteur ; - des moyens de commande M3, constituant une deuxième 30 couche fonctionnelle, sélectionnant une fonction de pilotage et/ou une fonction de sécurité sur la base de l'interprétation de la volonté du conducteur issue des moyens d'interprétation M2 ; - des moyens M4, constituant une troisième couche fonctionnelle, pour piloter, sur la base de la fonction de pilotage et/ou de sécurité sélectionnée par les moyens de commande M3, les composants de surveillance des organes électriques tels que s la batterie 26 et la machine électrique 22. Le rôle du moyen de collecte d'informations M1 est de sélectionner les signaux nécessaires pour le contrôle. Les signaux ainsi sélectionnés sont traités, c'est-à-dire remis à l'échelle ou filtrés. Ces signaux proviennent de différents bus de io communication B1, B2, B3 et B4, représentés à la figure 2, qui collectent notamment des informations sur le moteur thermique 20, la machine électrique 22, la dynamique de véhicule, la volonté du conducteur, les signaux relatifs aux commandes du tableau de bord, etc. is Le moyen M2 pour interpréter en fonction des informations collectées par les moyens de collecte M1 comporte des moyens pour analyser les signaux transitant par les bus B1, B2, B3 et B4 et mis en forme par le moyen de collecte M1 et des moyens pour générer en fonction de ces informations une variable de pilotage 20 DRM dont la valeur est associée à une fonction pilotage ou une fonction de sécurité. Il existe différentes fonctions de pilotage, représentées schématiquement à la figure 3, correspondant à différents modes de roulage du véhicule, par exemple le mode thermique où seul le 25 moteur thermique 20 entraîne le véhicule, le mode électrique pur ou le mode hybride. Ces fonctions de pilotage sont activées par des moyens qui calculent des consignes en vue de commander les organes électriques en fonction de lavolonté du conducteur, mais aussi des conditions de stabilité du véhicule et de la 30 protection des organes électriques. La fonction de sécurité est activée lors d'un défaut majeur sur un organe électrique, par des moyens qui transmettent une consigne de couple électrique nulle et déconnecte la batterie 26 du reste du circuit électrique. Le moyen M3 de commande de l'actionneur électrique reçoit en entrée la variable de pilotage DRM issue des moyens d'interprétation M2 permettant de sélectionner la fonction de pilotage et/ou la fonction de sécurité correspondante à la valeur de la variable DRM et détermine une consigne de couple de commande Co transmise au moyen de pilotage M4. Les moyens M4 pour piloter les composants de surveillance des organes électriques, notamment la batterie 26 et la machine électrique 22 comportent deux sous-blocs, représentés à la figure 2. Le premier sous-bloc 4a est un moyen de surveillance de la batterie 26 et comporte des moyens pour actionner un 1s contacteur (non représenté) isolant la batterie 26 du reste du véhicule de manière éviter toute détérioration. Le second sous-bloc 4b constitue un moyen de pilotage de la machine électrique 22 qui reçoit en entrée la consigne de couple électrique Co demandé par l'une des fonctions de 20 commande du moyen de commande des systèmes M3 et la commande du contacteur provenant du sous-bloc 4a. Le sous-bloc 4b comporte aussi des moyens pour calculer une consigne de couple C_opt adaptée aux limitations de fonctionnements des organes électriques liées à la stabilité du véhicule et à l'état de la 25 batterie 26. Enfin le moyen M5 met en forme, c'est-à-dire remet à l'échelle et/ou filtre, les signaux de sortie provenant du moyen de pilotage M4 et les transmet au contrôleur 28 de la machine électrique 22. 30 Dans un mode particulier de réalisation, le moyen M1 de collecte d'informations comporte plusieurs capteurs qui relèvent : - des informations, transitant par le bus B1, décrivant l'état du contrôle du moteur thermique 20, notamment, la position de la pédale d'accélération du véhicule, le couple moyen effectif (estimation du couple vilebrequin), la position de la pédale de frein, le statut du moteur thermique ; - des informations, transitant par le bus B2, sur les organes électriques du véhicule notamment la vitesse de rotation d'un rotor (non représenté) généralement couplé au moteur électrique 22, les différents défauts de fonctionnement, la température de la batterie 26, la tension et le courant de la batterie 26, la puissance acceptable en charge et en décharge par io la batterie 26, l'état de charge de celle-ci ; - des informations, transitant par le bus B3, concernant la dynamique du véhicule notamment les vitesses des quatre roues, les pressions de freinage des quatre roues, une mesure de l'accélération longitudinale du véhicule ; is - et des signaux, transitant par le bus B4, tels que les signaux filaires d'arrêt d'urgence, des différents interrupteurs de tableau de bord indiquant la volonté du conducteur, des signaux des détecteurs de défaut en provenance de la batterie 26. Les informations ainsi collectées sont interprétées par le 20 moyen M2. Le moyen M2 comporte des moyens pour analyser les informations collectées par le moyen M1 et des moyens pour transmettre en fonction de ces informations une variable DRM dont la valeur actionne une fonction associée de pilotage ou de sécurité. 25 A la figure 4, on a représenté un schéma bloc du circuit du moyen M2 d'interprétation de la volonté du conducteur selon un mode de réalisation de l'invention et qui débouche sur la génération d'une valeur de variable de pilotage DRM. Le moyen M2 comporte un circuit IVC d'interprétation de la 30 volonté conducteur 40, qui met en ceuvre l'étape El du procédé de l'invention. Le circuit IVC 40 reçoit du moyen M1 les informations sur la volonté du conducteur traduite notamment par la position des pédales, des signaux de commande provenant du tableau de bord, etc. Une fois la volonté du conducteur analysé, elle est transmise au circuit 46 générateur de la variable de pilotage DRM, afin de commander l'exécution de la fonction de pilotage adéquate Le moyen M2 comporte un circuit 42 qui met en ceuvre l'étape E2 du procédé de l'invention pour déterminer le mode de fonctionnement de véhicule. Le bloc de détection du fonctionnement du véhicule 42 détecte, à partir des informations provenant des moyens M1, si les moteurs électrique 22 et io thermique 20 sont à l'arrêt ou en marche et envoie un signal approprié au circuit 46 générateur de la variable de pilotage DRM. Le moyen M2 comporte un circuit 44 qui met en ceuvre l'étape E3 du procédé de l'invention pour détecter le mode de propulsion du véhicule. Le bloc 44 détecte le mode de propulsion is du véhicule à partir du signal transmis par le bloc 42 de détection de fonctionnement du véhicule, pour déterminer si le véhicule doit rouler en mode thermique pur, électrique pur ou bien en mode hybride. Le moyen M2 d'interprétation de la volonté conducteur 20 comporte enfin un générateur de variable de pilotage DRM 46, recevant les signaux des circuits 40, 42 et 44 décrits précédemment pour établir une valeur de pilotage DRM associée à une fonction de pilotage adaptée à la volonté du conducteur. La variable DRM commande des moyens pour sélectionner 25 une des fonctions de pilotage ou de sécurité. Plus précisément, la variable DRM a pour but d'activer une fonction de pilotage ou une fonction de sécurité dans l'étape de commande suivante. La variable DRM peut prendre différentes valeurs dont notamment : - la valeur SBY pour activer le démarrage du véhicule ; 30 - la valeur START lorsque le conducteur veut démarrer le véhicule hybride ; - la valeur STOP à l'arrêt du véhicule ; - la valeur FU_42 en décélération lorsque le conducteur choisit de rouler en mode thermique pur ; - la valeur FU_44 en décélération lorsque le conducteur choisit de rouler en mode hybride ; s - la valeur FD_42 en accélération lorsque le conducteur choisit de rouler en mode thermique pur ; - la valeur FD_44 en accélération lorsque le conducteur choisit de rouler en mode hybride ; - la valeur ZEV en mode électrique pur. 10 Chacune de ces valeurs de DRM est associée à une fonction de pilotage qui est activée grâce au moyen de commande M3, représenté plus en détails à la figure 3. Ces fonctions regroupent des moyens de pilotage des actionneurs électriques qui sont activés ou non selon la volonté 1s du conducteur et des moyens pour prendre en compte les paramètres de sécurité des organes électriques. On distingue deux catégories de fonctions, illustrées à la figure 3 : celles de pilotage commandées par la valeur de la variable DRM et celle de sécurité. 20 Lorsque DRM envoie la valeur SBY, une fonction de pilotage est activée par des moyens pour démarrer du véhicule. Lorsque DRM envoie la valeur START, un bloc 36 exécute une fonction de pilotage qui met en ceuvre des moyens pour activer la partie électrotechnique haute tension lorsque le 25 conducteur veut démarrer le véhicule en mode hybride. Lorsque DRM envoie la valeur STOP, un bloc 37 exécute une fonction de pilotage qui met en ceuvre des moyens pour éteindre les organes électrotechniques à l'arrêt du véhicule. Lorsque DRM envoie la valeur FU_42, en décélération en 30 mode thermique pur, un bloc 34 exécute une fonction de pilotage qui met en ceuvre des moyens pour placer la machine électrique 22 en attente, c'est-à-dire lui imposer une consigne de couple électrique nulle. Lorsque DRM envoie la valeur FD_42 en accélération en mode thermique pur, un bloc 35 exécute une fonction de pilotage qui met en ceuvre des moyens pour placer la machine électrique 22 en attente, c'est-à-dire lui imposer une consigne de couple électrique nulle. Les consignes de commandes issues de l'exécution des fonctions de pilotages précédentes sont transmises à un bloc de sélection de commande 39 qui transmet les signaux de commande de la batterie 26 à l'organe de surveillance de la batterie 4a du io moyen M4 et les signaux de commande de la machine électrique 22 à l'organe de pilotage de la machine électrique 4b du moyen M4. Lorsque DRM envoie la valeur FD_44, en accélération en mode hybride, un bloc 31 exécute une fonction de pilotage qui is met en ceuvre des moyens pour propulser le véhicule en mode quatre roues motrices où le couple électrique, non nul, est proportionnel au couple vilebrequin ou bien calculé de façon à optimiser la motricité du véhicule et la liaison au sol ; Lorsque DRM envoie la valeur FU_44, un bloc 32 exécute 20 une fonction de pilotage qui met en ceuvre des moyens pour récupérer de l'énergie électrique en décélération du véhicule en mode hybride en faisant fonctionner la machine électrique 22 en mode générateur afin notamment de recharger la batterie 26 ; Lorsque DRM envoie la valeur ZEV en mode électrique pur, 25 un bloc 33 exécute une fonction de pilotage qui active des moyens pour calculer le couple électrique à partir de la position pédale d'accélération du véhicule de façon à établir un rampage de type boite de vitesse automatique : un rampage en couple lors du démarrage du véhicule et un rampage en vitesse à partir d'un 30 seuil donné, généralement lorsque le véhicule roule. Pour ces trois dernières fonctions, la valeur de couple électrique transmise est non nulle. La valeur de la consigne de couple calculée par ces fonctions est limitée par le bloc de limitation 30 de manière à satisfaire les conditions de stabilité et de liaison au sol du véhicule hybride roulant en mode quatre roues motrices, c'est-à-dire de vérifier la répartition du couple d'entraînement à chacun des trains du véhicule. La fonction de sécurité est exécutée par le bloc de sécurité 38 relié au bloc de détection de défauts électriques 48. Le bloc de détection des défauts électriques 48 reçoit en entrée les informations relatives au fonctionnement de la batterie 26 depuis le moyen d'informations M1 et détecte d'éventuelles anomalies de lo fonctionnement. Si un défaut électrique est détecté, un signal est transmis au bloc de sécurité 38 activant la fonction de sécurité de manière à envoyer une consigne de couple nulle à la machine électrique 22 et une tension nulle à la batterie 26 isolant électriquement la is batterie 26 du reste du véhicule pour empêcher toute détérioration des organes électriques. Cette fonction de sécurité est activée en cas de défaut majeur de fonctionnement de la partie électrotechnique, comme par exemple lorsque la tension de la batterie 26 n'est plus dans un intervalle de sécurité prédéterminé. 20 La fonction de sécurité est prioritaire par rapport aux autres fonctions de pilotage ce qui veut dire que toute fonction de pilotage est suspendue lors de l'exécution de la fonction de sécurité. La fonction de sécurité transmet alors les consignes au 25 bloc de sélection de commande 39 qui transmet prioritairement les consignes de sécurité. Les moyens M4 pour piloter les composants de surveillance des organes électriques, notamment la batterie 26 et la machine électrique 22 comportent deux sous-blocs, 30 représentés à la figure 2 : - le premier sous-bloc 4a représente un moyen de surveillance de la batterie 26 ; - le second sous-bloc 4b représente un moyen de pilotage de la machine électrique 22. Le premier sous-bloc 4a comprend des moyens pour actionner un contacteur (non représenté) isolant les organes électriques du reste du véhicule de manière éviter tout détérioration. Le second sous-bloc 4b constitue un moyen de pilotage de la machine électrique 22 reçoit en entrée la consigne de couple électrique Co demandé par l'une des fonctions de commande du io moyen de commande des systèmes M3 et la commande du contacteur provenant du sous-bloc 4a. Le sous-bloc 4b comporte aussi des moyens pour calculer une consigne de couple adaptée aux limitations de fonctionnements des organes électriques. Enfin le moyen M5 met en forme les signaux de sortie is provenant du moyen de pilotage M4 et les transmet au contrôleur 28 pour commander la machine électrique 22 et à la batterie 26
L'invention concerne un procédé de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride comportant : un moteur thermique d'entraînement (20) et une machine électrique (22) pouvant sur commande fonctionner en moteur d'entraînement et alimenté par une batterie (26) caractérisé en ce qu'il consiste :- à détecter l'état de fonctionnement du véhicule ;- à produire en réponse une consigne de fonctionnement de la machine électrique (22) seule, sans exiger aucune commande particulière du moteur thermique (20), tout en assurant un respect d'une contrainte de stabilité du véhicule et d'une contrainte de protection des organes électriques du véhicule.
1. Procédé de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride comportant - un moteur thermique d'entraînement (20) ; - une machine électrique (22) pouvant sur commande fonctionner en moteur d'entraînement et alimenté par une batterie (26) caractérisé en ce qu'il consiste : - à détecter l'état de fonctionnement (E) du véhicule ; et io - à produire en réponse une consigne de fonctionnement (C(E)) de la machine électrique (22) seule, sans exiger aucune commande particulière du moteur thermique (20), tout en assurant un respect d'une contrainte de stabilité du véhicule et d'une contrainte de protection des organes électriques du véhicule. is 2. Procédé de contrôle et de supervision selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte : - des étapes de collecte d'informations (El, E2, E3) sur l'état de fonctionnement du moteur thermique (20), de l'actionneur électrique (22) ainsi que la volonté du conducteur ; 20 - une étape (E4) pour générer une valeur de pilotage (DRM) sur la base des informations collectées qui pilote des fonctions de pilotage ; - une étape de pilotage (E5) de l'actionneur électrique (22) sur la base de la valeur de pilotage (DRM) qui exécute une 25 fonction de pilotage en fonction de la volonté du conducteur ; - une étape de sécurité (E6, E7) qui active, en cas de défaut électrotechnique, une fonction de sécurité imposant un couple nul à la machine électrique (22) et qui déconnecte la batterie (26) ; 30 - une étape de sélection prioritaire (E8) qui active en priorité la fonction de sécurité en cas de défaut électrotechnique ; - des étapes de commande (E9, E10) des organes électriques qui transmet des signaux de commande à la batterie(26) et à la machine électrique (22) sur la base de la fonction sélectionnée à l'étape précédente. 3. Dispositif de contrôle et de supervision d'un véhicule hybride comportant - un moteur thermique d'entraînement (20) ; - une machine électrique (22) pouvant sur commande fonctionner en moteur d'entraînement et alimentée par une batterie (26), caractérisé en ce qu'il comporte io -un module (112) de détection d'état de fonctionnement du véhicule hybride qui produit un vecteur (E) d'état de fonctionnement ; et - un module (118) permettant d'établir une consigne (C(E)) sur la base du vecteur d'état de fonctionnement (E), ledit module is (118) coopérant avec une unité de contrôle de stabilité du véhicule (120) et une unité de protection électrotechnique (122) des organes électriques du véhicule, ladite consigne (C(E)) étant appliquée à la seule machine électrique (22) du véhicule hybride. 4. Dispositif (10) de contrôle et de supervision selon la 20 3, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (Ml) pour collecter des informations concernant l'état de fonctionnement du moteur thermique et de la machine électrique (22) ainsi que la volonté du conducteur ; - des moyens (M2) pour interpréter, en fonction des 25 informations collectées par les moyens de collecte (M1), la volonté du conducteur ; - des moyens de commande (M3) sélectionnant une fonction de pilotage et/ou une fonction de sécurité sur la base de l'interprétation de la volonté du conducteur issue des moyens 30 d'interprétation (M2) ; - des moyens (M4) pour piloter, sur la base de la fonction de pilotage et/ou de sécurité sélectionnée par les moyens decommande (M3), des composants de surveillance des organes électriques tels que la batterie (26) et la machine électrique (22) ; - et enfin des moyens (M5) de mise en forme des signaux de sortie provenant du moyen de pilotage (M4). s 5. Dispositif (10) de contrôle et de supervision selon la 4, caractérisé en qu'il comporte trois couches fonctionnelles successives : -une première couche rassemblant les moyens (M1 , M2) qui génèrent une variable (DRM) activant le pilotage ; io - une deuxième couche rassemblant les moyens (M3) qui exécutent la commande de pilotage sur la base de la valeur de la variable de pilotage (DRM) ; - une troisième couche rassemblant les moyens (M4) qui exécutent le pilotage des composants de surveillance des is organes électriques. 6. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un véhicule hybride selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de collecte d'informations (M1) comportent plusieurs capteurs de nature différente qui relèvent des signaux 20 notamment : - sur le contrôle du moteur thermique (20), la position de la pédale d'accélération, le couple moyen effectif, la position de la pédale de frein, le statut du moteur thermique (20), etc ; - sur les organes électriques du véhicule notamment la 25 vitesse du moteur électrique (22), les différents défauts de fonctionnement, la température de la batterie (26), la tension et le courant de la batterie (26), la puissance acceptable en charge et en décharge par la batterie (26) et son état de charge ; - sur la dynamique du véhicule notamment les vitesses des 30 quatre roues, les pressions de freinage des quatre roues, une mesure de l'accélération longitudinale et latérale du véhicule, une mesure d'angle de braquage du volant, une mesure de la vitesse de lacet ;-et des signaux tels que les signaux filaires d'arrêt d'urgence, des différents interrupteurs de tableau de bord traduisant la volonté du conducteur, des signaux des détecteurs de défaut d'isolement en provenance de la batterie (26). 7. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un véhicule hybride selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (M2) pour interpréter la volonté du conducteur comportent des moyens pour analyser les informations provenant du moyen de collecte (M1) et transmettre en fonction de ces io informations une variable (DRM) dont la valeur sélectionne une fonction de pilotage ou de sécurité associée dans le moyen de commande suivant (M3). 8. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un véhicule hybride selon la 7, caractérisé en ce que la is variable (DRM) est associée à des moyens pour sélectionner une des fonctions de pilotage et/ou de sécurité dans le moyen de commande (M3) dont notamment : - une fonction comportant des moyens pour activer le démarrage du véhicule (SBY) ; 20 - une fonction qui rassemble des moyens pour activer la partie électrotechnique lorsque le conducteur veut démarrer le véhicule hybride (START) ; - une fonction qui rassemble des moyens pour éteindre des organes électrotechniques à l'arrêt du véhicule (STOP) ; 25 - une fonction qui rassemble des moyens pour placer la machine électrique (22) dans un mode d'attente où le couple électrique est nul, en décélération en mode thermique pur (FU_42) ; - une fonction qui rassemble des moyens pour récupérer 30 de l'énergie électrique, en décélération en mode hybride (FU_44) ;- une fonction qui rassemble des moyens pour placer l'actionneur électrique en mode d'attente où le couple électrique est nul, en accélération en mode thermique pur (FD_42) ; - une fonction qui rassemble des moyens pour permettre l'entraînement du véhicule en mode 4 roues motrices, le couple électrique est proportionnel au couple vilebrequin ou calculé de façon à optimiser la motricité du véhicule, en accélération en mode hybride (FD_44) ; - une fonction qui rassemble des moyens pour calculer le io couple électrique à partir de la position pédale d'accélération de façon à établir un rampage de type boite de vitesse automatique : un rampage en couple et un rampage en vitesse à partir d'un seuil donné, en mode électrique pur (ZEV) ; - et une fonction de sécurité qui rassemble des moyens is pour envoyer une consigne de couple nulle à la machine électrique et pour déconnecter le contacteur principal de haute tension afin d'isoler la batterie (26) du reste du véhicule en cas de défaut majeur de fonctionnement de la partie électrotechnique. 9. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un 20 véhicule hybride selon la 8 caractérisé en ce que le moyen M3 comporte un moyen (30) qui limite la valeur de consigne de couple électrique de manière à satisfaire aux critères de stabilité du véhicule. 10. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un 25 véhicule hybride selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (M4) pour piloter les composants de surveillance des organes électriques comprennent des moyens de surveillance de la batterie (bloc 4a) pour isoler la batterie (26) du reste du véhicule. 30 11. Dispositif de contrôle et de supervision (10) d'un véhicule hybride selon la 10, caractérisé en ce que les moyens (M4) pour piloter les composants de surveillance des organes électriques comprennent un moyen de pilotage (bloc 4b)de la machine électrique (22) qui comprend des moyens pour transmettre à la machine électrique une consigne de couple (C_opt) adaptée aux limitations de fonctionnement des organes électriques et à la stabilité véhicule.5
B
B60
B60W,B60K,B60L
B60W 20,B60K 6,B60L 50
B60W 20/00,B60K 6/52,B60L 50/16
FR2900712
A1
BOITE DE VITESSES A COUPLE DE RENVOI DE MARCHE ARRIERE
20,071,109
L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses à arbres parallèles pour véhicules automobiles, et en particulier le mécanisme de renvoi pour le rapport de marche arrière. La demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT) décrit une boîte de vitesses ayant un arbre primaire et un arbre secondaire. Un pignon inverseur engrène avec une denture de l'arbre primaire et avec un pignon fou de l'arbre secondaire. Ce type de boîte de vitesses présente l'inconvénient que l'arbre secondaire doit être suffisamment éloigné radialement de l'arbre primaire pour que le pignon fou de marche arrière n'interfère pas avec la denture en regard de l'arbre primaire. Cela impose un encombrement radial minimum ou bien limite les rapports de démultiplication possibles en marche arrière. L'arbre primaire décrit présente également une denture pour le rapport de première vitesse proche axialement de la denture de marche arrière. L'usinage de ces deux dentures impose un procédé de fabrication complexe pour l'arbre primaire ou bien limite le type de denture utilisable. La demande FR 2 757 920 (RENAULT) décrit un dispositif de marche arrière pour une boîte de vitesses manuelle. Une denture de l'arbre primaire, commune pour les rapports de première et de marche arrière, engrène avec un pignon fou de première et avec un pignon d'un arbre intermédiaire. Un deuxième pignon de l'arbre intermédiaire est solidaire en rotation avec le premier pignon intermédiaire. Dans une position axiale, le deuxième pignon intermédiaire tourne dans le vide et, dans une autre position axiale, le deuxième pignon intermédiaire engrène avec une denture extérieure d'un baladeur monté sur l'arbre secondaire. L'inconvénient de ce mécanisme de marche arrière est que l'enclenchement de la marche arrière impose un mouvement axial du deuxième pignon de l'arbre intermédiaire. Pour une boîte de vitesses automatique, il y a un risque d'interférence mécanique entre le mécanisme d'actionnement axial du deuxième pignon intermédiaire et un mécanisme de fourchette d'actionnement du baladeur. La demande de brevet FR 2 848 924 (RENAULT) décrit une boîte de vitesses où une même denture de l'arbre primaire sert pour le rapport de première et de marche arrière. Un pignon fou de première, monté sur un arbre secondaire, sert de pignon inverseur pour un pignon fou de marche arrière monté sur un autre arbre secondaire. Les deux pignons fous ont une même position axiale et sont solidarisés par deux synchroniseurs montés sur des arbres secondaires différents, chacun avec leur propre mécanisme de commande. Cela impose un encombrement radial important. L'invention propose une boîte de vitesses pour véhicule automobile à arbres parallèles, qui remédie aux inconvénients précédents. La boîte de vitesses de l'invention comprend au moins un rapport de marche avant et un rapport de marche arrière et présente un encombrement radial inférieur aux boîtes de vitesses précédemment décrites, en particulier il n'y a pas besoin de plusieurs mécanismes de commande axiale ayant la même position axiale. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprend au moins un arbre primaire relié au moteur du véhicule, un arbre secondaire relié aux roues du véhicule, et un arbre intermédiaire. L'arbre secondaire comprend un premier pignon fou solidarisé en rotation par un premier synchroniseur et engrenant avec une denture principale de l'arbre primaire. L'arbre intermédiaire comprend un ensemble rigide muni d'un premier pignon intermédiaire de marche arrière engrenant avec la denture principale et d'un deuxième pignon intermédiaire de marche arrière engrenant avec un pignon fou de marche arrière monté sur l'arbre secondaire. Dans une telle boîte de vitesses, le pignon intermédiaire, engrenant avec le pignon fou de marche arrière, est différent du pignon intermédiaire engrenant avec une denture de l'arbre primaire. Le pignon fou de marche arrière peut n'être pas en face d'une denture de l'arbre primaire. Cela permet de rapprocher l'arbre secondaire de l'arbre primaire. Selon une variante, l'ensemble rigide comprend une portion centrale de diamètre plus réduit que les diamètres des premier et deuxième pignons intermédiaires de marche arrière, ladite portion centrale séparant axialement les pignons intermédiaires. Avantageusement, le premier synchroniseur est un synchroniseur double apte à solidariser en rotation le pignon fou de marche arrière. Avantageusement, la position axiale de la portion centrale de l'ensemble rigide correspond à la position axiale du baladeur du synchroniseur double. Dans une telle boîte de vitesses, un mécanisme de fourchette commandant le baladeur du synchroniseur double peut pénétrer dans la portion centrale évidée. Cela améliore la compacité radiale de la boîte de vitesses. Selon une autre variante, l'ensemble rigide comprend un moyeu tournant autour de l'arbre intermédiaire fixe par rapport à un carter de la boîte de vitesses. Le fait que l'arbre intermédiaire soit fixe, permet un mode de fixation de cet arbre sur le carter de la boîte de vitesses qui est dissymétrique par rapport à l'axe du moyeu tournant. L'axe de l'arbre intermédiaire peut être rapproché de l'arbre primaire sans que le moyen de fixation de l'arbre intermédiaire sur le carter n'interfère avec un pignon de l'arbre primaire. Selon encore une variante, la denture principale de l'arbre primaire s'étend axialement sur une distance supérieure à la largeur du premier pignon intermédiaire de marche arrière et supérieure à la largeur du premier pignon fou. Avantageusement, l'arbre secondaire comprend un pignon d'attaque engrenant avec une couronne de différentiel, et dans laquelle le premier pignon fou est axialement plus proche du pignon d'attaque que le pignon fou de marche arrière. Avantageusement, le premier pignon intermédiaire de marche arrière est axialernent plus éloigné du pignon d'attaque que le premier pignon fou. Cela présente l'avantage de décaler axialement le pignon intermédiaire pour laisser la place à d'autres organes de la boîte de vitesses, tels qu'un système de commande d'embrayage et une coupe partielle axiale de la partie de la boîte de vitesses comprenant un mécanisme de marche arrière. Avantageusement, le premier pignon fou et le premier synchroniseur contribuent au rapport de première vitesse. Avantageusement, la denture principale est de type hélicoïdale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, selon lequel : Comme illustré sur la figure, la boîte de vitesses comprend un arbre primaire 1, illustré au centre de la figure, un arbre secondaire 2, illustré en partie basse de la figure, et un arbre intermédiaire 3. De droite à gauche de la figure, l'arbre primaire 1 présente des cannelures 4, une denture principale 5 et un pignon rapporté 6. De droite à gauche de la figure, l'arbre secondaire 2 présente un pignon d'attaque 7, un pignon fou de première 8 équipé d'une roue libre 9, un synchroniseur 10 et un pignon fou de marche arrière 11. L'arbre intermédiaire 3 est muni d'un palier à aiguilles 12 et d'un ensemble rigide comprenant, de droite à gauche de la figure, un premier pignon intermédiaire 14, une portion centrale 15 et un deuxième pignon de marche arrière 16. L'ensemble rigide 13 est un moyeu tournant autour du palier à aiguilles 12. La cannelure 4 est destinée à être entraînée par un embrayage non représenté. La denture principale 5 présente une portion 5a engrenant avec le pignon fou de première 8 et une portion 5b engrenant avec le premier pignon intermédiaire de marche arrière 14. L'arbre intermédiaire 3 n'est pas compris dans le plan défini par l'arbre primaire 1 et l'arbre secondaire 2, de sorte que le deuxième pignon intermédiaire de marche arrière 16 engrène avec le pignon fou de marche arrière 11, ainsi qu'illustré par les pointillés de la figure. L'arbre primaire 1 présente une portion la en regard du deuxième pignon intermédiaire de marche arrière 16 et du pignon fou de marche arrière 11. La portion la présente un diamètre inférieur au pied 5c de la denture principale 5. L'arbre intermédiaire 3 présente une extrémité de fixation 17 munie d'un alésage taraudé 18, perpendiculaire à l'axe de l'arbre intermédiaire 3, et un plan d'appui 19, perpendiculaire à l'alésage 18 et situé dans une direction radiale opposée à l'arbre primaire 1. L'extrémité de fixation 17 présente un décrochement 20 situé en regard du pignon rapporté 6. La portion centrale 15 présente un diamètre inférieur aux diamètres des pignons intermédiaires 14 et 16. L'arbre secondaire 2 présente un canal central 21 et deux canaux radiaux 22 et 23 destinés à alimenter en huile de lubrification un alésage lla du pignon fou de marche arrière 11 et un alésage 8a du pignon fou de première 8, ainsi que la roue libre 9. Le pignon fou de marche arrière 11 est muni d'un ensemble de deux crabots latéraux 25 et 26, montés respectivement sur deux corps coniques 25a et 26a. La roue libre 9 présente un crabot 9a. Le synchroniseur double 10 présente un corps de synchroniseur 27 et un baladeur 28. Le corps de synchroniseur 27 est monté fixe sur l'arbre secondaire 2 grâce à des cannelures 27a. Le baladeur 28 est mobile en translation axiale et entraîné en rotation par des rainures 27b du corps de synchroniseur 27. Les formes et les fonctions de la roue libre 9 et du synchroniseur double sont décrites dans la demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT), à laquelle on pourra utilement se référer. Le baladeur 28 présente une rainure circulaire 29 à section droite en U apte à recevoir une fourchette, non représentée. La position axiale de la rainure torique 29 correspond à la portion centrale 15 du moyeu 13. L'arbre primaire 1 présente une portion lb en regard de la portion centrale 15, ayant un diamètre inférieur au pied 5a de la denture principale 5. Grâce à cette disposition, la fourchette, non représentée, entraînant le baladeur 28, n'est pas gênée dans son mouvement axial, ni par le moyeu 13, ni par la denture principale 5. Une vis 30 permet de plaquer le plan d'appui 19 contre une semelle 31 d'un carter 32 de la boîte de vitesses. Grâce à cette disposition, le décrochement 20 libère une place nécessaire pour des systèmes de fourchette commandant un synchroniseur, non représenté, destiné à entraîner le pignon rapporté 6. Les portions 5a et 5b sont décalées axialement, ce qui permet de libérer de la place sur l'arbre intermédiaire 3 pour d'autres organes de la boîte de vitesses. Dans une variante, les parties 5a et 5c de la denture principale 5 peuvent également se recouvrir l'une l'autre, cela permet de réduire la longueur de la denture principale 5 et d'augmenter la place libérée par la portion centrale 15. Cela peut aussi permettre de compacter axialement la boîte de vitesses, par exemple dans une variante ne comprenant pas la roue libre 9. La denture principale 5 peut être droite, comme représenté sur la figure. Elle peut également être de type hélicoïdal, pour transmettre un couple plus important pour une même largeur de la denture principale. Le fait que la portion lb présente un diamètre inférieur au pied 5c de la denture principale 5, facilite l'usinage de la denture principale 5, qu'il s'agisse d'une denture droite ou hélicoïdale. Selon que le baladeur 28 engrène avec les crabots 25 et 26 ou avec le crabot 9a, le couple moteur transite de la denture principale 5 vers le pignon fou de marche arrière 11 via les deux pignons intermédiaires de marche arrière 14 et 16 ou vers le pignon fou de première 8. Le sens de rotation de l'arbre secondaire 2 est inversé lorsque le couple moteur transite par les pignons intermédiaires de marche arrière 14 et 16.20
Boîte de vitesses pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprenant au moins un arbre primaire 1 relié au moteur du véhicule, un arbre secondaire 2 relié aux roues du véhicule, et un arbre intermédiaire 3. L'arbre secondaire 2 comprend un premier pignon fou 8 solidarisé en rotation par un premier synchroniseur 10 et engrenant avec une denture principale 5 de l'arbre primaire 1. L'arbre intermédiaire 3 comprend un ensemble rigide 13 muni d'un premier pignon intermédiaire de marche arrière 14 engrenant avec la denture principale 5 et d'un deuxième pignon intermédiaire de marche arrière 16 engrenant avec un pignon fou de marche arrière 11 monté sur l'arbre secondaire 2.
1 - Boîte de vitesses pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprenant au moins un arbre primaire (1) relié au moteur du véhicule, un arbre secondaire (2) relié aux roues du véhicule, et un arbre intermédiaire (3) ; l'arbre secondaire (2) comprenant un premier pignon fou (8) solidarisé en rotation par un premier synchroniseur (10) et engrenant avec une denture principale (5) de l'arbre primaire (1), caractérisé par le fait que l'arbre intermédiaire (3) comprend un ensemble rigide (13) muni d'un premier pignon intermédiaire de marche arrière (14) engrenant avec la denture principale (5) et d'un deuxième pignon intermédiaire de marche arrière (16) engrenant avec un pignon fou de marche arrière (11) monté sur l'arbre secondaire (2). 2 - Boîte de vitesses selon la 1, dans laquelle l'ensemble rigide (13) présente une portion centrale (15) de diamètre plus réduit que les diamètres des premier (14) et deuxième (16) pignons intermédiaires de marche arrière, ladite portion centrale (15) séparant axialement les pignons intermédiaires (14, 16). 3 - Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle le premier synchroniseur (10) est un synchroniseur double (10) apte à solidariser en rotation le pignon fou de marche arrière (11). 4 - Boîte de vitesses selon les 2 et 3 prises dans leur ensemble, dans laquelle la portion centrale (15) de l'ensemble rigide (13) présente une position axiale correspondant à la position axiale du baladeur (28) du synchroniseur double (10). 5 - Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle l'ensemble rigide (13) comprend un moyeu tournant (13) autour de l'arbre intermédiaire (3) fixe par rapport à un carter (32) de la boîte de vitesses. 6 - Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle la denture principale (5) de l'arbre primaire (1) s'étend axialement sur une distance supérieure à la largeur du premier pignon intermédiaire (14) de marche arrière et supérieure à la largeur du premier pignon fou (8). 7 - Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle l'arbre secondaire (2) comprend un pignon d'attaque (7) engrenant avec une couronne de différentiel, et dans laquelle le premier pignon fou (8) est axialement plus proche du pignon d'attaque que le pignon fou de marche arrière (11). 8 - Boîte de vitesses selon la 7, dans laquelle le premier pignon intermédiaire de marche arrière (14) est axialement plus éloigné du pi gnon d'attaque (7) que le premier pignon fou (8). 9 - Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle le premier pignon fou (8) et le premier synchroniseur (10) contribuent au rapport de première vitesse. 10- Boîte de vitesses selon l'une quelconques des précédentes, dans laquelle la denture principale (5) est de type hélicoïdale.20
F
F16
F16H
F16H 3
F16H 3/091
FR2892730
A1
METHODE POUR DETECTER LA PRESENCE OU LE RISQUE DE DEVELOPPER UN CANCER
20,070,504
Procédé de détection du cancer Chez la femme, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer dans les pays industrialisés. L'âge est le facteur de risque le plus important. Ainsi, le risque augmente de 0,5% par année d'âge dans les pays occidentaux. D'autres facteurs de risques sont connus tels que le nombre des grossesses et l'âge de la première grossesse, l'allaitement, l'âge de la puberté et de la ménopause, les traitements oestrogéniques après la survenue de la ménopause, le stress et la nutrition. Le diagnostic du cancer du sein est généralement effectué par mammographie. Toutefois, il est estimé que la taille minimale d'une tumeur repérable par mammographie est de 1 cm, ce qui présente un passé évolutif de 8 ans en moyenne lors du diagnostic. Les petites tumeurs sont beaucoup moins malignes que ce que l'on peut extrapoler de leurs tailles : l'agressivité des grosses tumeurs ne vient pas seulement de leurs tailles, mais aussi de leur agressivité inhérente , qui augmente avec Page d'une tumeur (Bucchi et al., Br J Cancer 2005, p. 156-161 ; Norden T, Eur J Cancer 1997, p. 624-628). Le bénéfice d'une mammographie a été démontré sur des centaines de milliers de patientes ces 30 dernières années. Toutefois, des biais existent dans ces tests, tels que une dépendance de la sensibilité à Page, à la prise d'hormones, au nombre de mammographies effectuées, à l'expérience du médecin et autres (voir Fletcher and Elmore, NEJM 2003, p. 1672f or Baines CJ, Breast J 2005, S7-10). L'analyse de l'expression d'un panel de gènes cibles est également pertinente dans la lutte contre le cancer du sein, et on peut citer notamment l'analyse d'un panel de 176 gènes qui sont exprimés de manière différentielle entre des patientes exprimant le récepteur ER et des patientes n'exprimant pas le récepteur ER (Bertucci et al, Human Molecular Genetics, 2000 ; 9 : 2981-2991). On peut citer également l'analyse d'un panel de 37 gènes qui permet de diagnostiquer un cancer du sein d'une façon précoce (Sharma et al, , Breast cancer Research 2005, 7 : R634-R644). Toutefois, les patientes incluses dans cette étude avaient toutes des soupçons d'une maladie mammaire ( suspect initial mammogram ), et ce panel de gènes pourrait être mal adapté pour un test de routine de diagnostic du cancer du sein préalablement à toute mammographie. Il existe donc un besoin important de disposer d'outils et de tests diagnostiques capables de détecter le cancer de manière fiable, simple et à un stade précoce. La présente demande fournit un ensemble de marqueurs biologiques qui peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison(s), de préférence en combinaison(s), pour détecter, caractériser ou suivre, de manière fiable, la présence ou l'évolution d'un cancer chez un mammifère, de préférence le cancer du sein. L'invention est particulièrement avantageuse dans la mesure où elle peut être mise en oeuvre à partir de sang total, sans nécessiter de biopsie tissulaire ni d'étapes de séparations. Plus particulièrement, la présente demande résulte de l'identification de marqueurs génétiques sériques caractéristiques de patientes humaines présentant un cancer du sein. Ces marqueurs correspondent par exemple à des variations d'épissage ou de niveaux d'expression de gènes, et peuvent permettre, seuls ou, avantageusement, en combinaison, de détecter chez des patients la présence ou le stade d'évolution d'un cancer. Ils permettent avantageusement de détecter la présence d'un cancer du sein, dès les phases précoces de celui-ci (c'est-à-dire notamment à un stade où une mammographie serait inefficace), de manière fiable et simple, à partir d'un échantillon de sang total. Un objet de la présente demande concerne une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, d'une, de préférence plusieurs molécules cibles choisies parmi: a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NOs: 1- 318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon a), c) les analogues fonctionnels d'acides nucléiques selon a) ou b), ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence (ou l'absence ou la quantité (relative)) de telles molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. Dans une variante particulière de mise en oeuvre, la méthode comprend la détermination combinée de la présence ou absence ou quantité (relative) d'au moins 5, 10, 15, 20, 30, 40, 50, 60, 70 ou plus des molécules cibles telles que définies ci-dessus. La détermination "combinée" désigne le fait qu'un profil d'hybridation (ou une signature) impliquant plusieurs marqueurs est déterminé. La détermination combinée est typiquement réalisée de manière simultanée, c'est-à-dire par mesure globale d'un profil d'expression. Néanmoins, la détermination combinée peut également être effectuée par mesures en parallèle ou séquentielle de plusieurs marqueurs, conduisant à l'identification d'un profil. L'invention permet en effet d'établir et de déterminer un profil d'hybridation (ou une signature) sur un ensemble de marqueurs, afin d'évaluer la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère. Le profil d'hybridation est typiquement réalisé en utilisant une combinaison de plusieurs marqueurs choisis par les cibles indiquées ci-dessus, par exemple contenant l'ensemble de ces cibles. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, d'au moins 10 molécules cibles distinctes choisies parmi celles définies ci-dessus. Dans des modes préférés de mise en oeuvre, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de sous-ensembles particuliers de molécules cibles choisies parmi celles définies ci-dessus. De tels sous-ensembles, décrits dans les exemples, sont particulièrement adaptés à la détection, notamment en phase précoce, de la présence d'un cancer du sein chez des patientes à partir d'un échantillon de sang total. Ainsi, dans un mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 27, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 161, 188, 225, 228, 240, 280 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination simultanée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 13, 16-19, 23, 26-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 229, 240, 248, 280, 281, 284, 299, 300, 310 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination simultanée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 7, 13, 14, 16-19, 23-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 228, 229, 240, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300, 310 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination simultanée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 5, 7, 13, 14, 16-20, 23-28, 47, 51-55, 58, 64, 69, 80, 81, 88-90, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 188-191, 208, 222, 225, 228, 229, 236, 240, 242, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300 et 309-312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un mode spécifique de mise en oeuvre, la méthode de l'invention comprend la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant respectivement les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou des acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de celles-ci. Molécule Cible La présente invention repose sur la mise en évidence et la caractérisation d'événements biologiques sériques caractéristiques de la présence d'un cancer du sein chez un patient humain. Ces événements constituent des biomarqueurs, dont la détection chez un patient permet, de préférence en combinaison, de déterminer, même à un stade précoce, le risque de développer un tel cancer ou la présence d'un tel cancer. Les événements biologiques identifiés correspondent typiquement à des modifications dans la régulation de l'expression de gènes. Il peut s'agir d'une inhibition partielle ou totale de l'expression de gènes ou de certaines formes de gènes, d'une augmentation de l'expression de gènes ou de certaines formes de gènes, de l'apparition ou de la disparition de formes d'épissages de gènes, etc. L'invention repose donc sur la détection, dans un échantillon, d'une ou plusieurs molécules cibles représentatives des événements biologiques ainsi identifiés. Comme indiqué précédemment, ces molécules cibles peuvent être choisies parmi : a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NOs: 1- 318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon a), c) les analogues fonctionnels d'acides nucléiques selon a) ou b), ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c). La molécule cible peut être la séquence complète du gène ou de l'ARN ou de la protéine correspondant aux séquences SEQ ID NOs: 1-318, ou un fragment distinctif de celle-ci, c'est-à-dire un fragment dont la séquence est spécifique dudit gène ou ARN, ou de la dite protéine, et/ou comporte un domaine de variabilité (épissage, délétion, polymorphisme, etc.) représentatif de l'événement biologique à détecter. La liste complète des marqueurs, ainsi que les gènes correspondants sont indiqués dans le tableau 1. Le terme analogue fonctionnel désigne un analogue provenant d'une autre espèce de mammifère. En effet, les séquences SEQ ID NOs: 1- 318 ont été identifiées à partir de sujets humains, et ces séquences constituent des marqueurs efficaces et adaptés à la détection du cancer chez les patients humains. Néanmoins, pour une application des méthodes de l'invention à d'autres espèces de mammifères, il est généralement préférable d'utiliser des analogues fonctionnels de ces séquences, caractérisés dans l'espèce considérée. Ces analogues peuvent être identifiés par toute technique connue de l'homme du métier, notamment en considération des séquences fournies dans la demande et des noms des gènes correspondants. Dans un mode de réalisation particulier, la méthode comprend la détermination de la présence d'au moins un acide nucléique selon a) à c). Dans un mode de réalisation tout particulier, la méthode est utilisée pour détecter un cancer chez un sujet humain et comprend la détermination de la présence d'au moins un acide nucléique selon a) ou b). Plus préférentiellement encore, la méthode comprend la détection combinée de la présence ou absence d'un panel de marqueurs cibles, tels que définis dans la présente demande. Un mode de réalisation particulier de l'invention réside dans une du sein chez un mammifère, comprenant la détermination combinée de la présence ou de la quantité, dans un échantillon de sang du mammifère, des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), 20 et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence de telles molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence 25 ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Un autre objet spécifique de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la détection, dans un échantillon de sang du mammifère, des molécules cibles suivantes: 30 a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence, l'absence ou la quantité (relative) de ces molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce 10 mammifère. Détection d'un acide nucléique Différentes techniques permettant la détection d'une espèce d'acide nucléique dans un 15 échantillon sont utilisables dans la présente invention, comme par exemple le Northern Blot, l'hybridation sélective, l'utilisation de supports revêtus d'oligonucléotides sondes, l'amplification d'acide nucléique comme par exemple par RT-PCR, PCR quantitative ou ligation-PCR, etc. Ces méthodes peuvent comprendre l'utilisation d'une sonde nucléique (par exemple un oligonucléotide) capable de détecter sélectivement ou spécifiquement 20 l'acide nucléique cible dans l'échantillon. L'amplification peut être réalisée selon différentes méthodes connues en soi de l'homme du métier, telles que la PCR, la LCR, l'amplification médiée par transcription (TMA), l'amplification par déplacement de brin (SDA), NASBA, l'emploi d'oligonucléotides spécifiques d'allèles (ASO), l'amplification spécifique d'allèle, le Southern blot, l'analyse conformationnelle SSCA, l'hybridation in 25 situ (e.g., FISH), la migration sur gel, l'analyse d'hétéroduplexes, etc. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, la méthode comprend la détection de la présence ou de l'absence ou de la quantité (relative) d'un acide nucléique selon a) à c) par hybridation sélective ou amplification sélective. L'hybridation sélective est typiquement réalisée en utilisant des sondes nucléiques, de préférence immobilisées sur un support, tel qu'un support solide ou semi-solide présentant 30 au moins une surface, plane ou non, permettant l'immobilisation de sondes nucléiques. De tels supports sont par exemple une lame, bille, membrane, filtre, colonne, plaque, etc. Ils peuvent être réalisés en tout matériau compatible, comme notamment du verre, silice, plastique, fibre, métal, polymère, etc. Les sondes nucléiques peuvent être tout acide nucléique (ADN, ARN, PNA, etc.), de préférence simple-brin, comprenant une séquence spécifique d'une molécule cible telle que définie en a) à c) ci-dessus. Les sondes comprennent typiquement de 5 à 400 bases, de préférence de 8 à 200, plus préférentiellement moins de 100, et encore plus préférentiellement moins de 75, 60, 50, 40 ou même 30 bases. Les sondes peuvent être des oligonucléotides synthétiques, produits sur la base des séquences de molécules cibles de l'invention selon des techniques de synthèse classique. De tels oligonucléotides comportent typiquement de 10 à 50 bases, de préférence de 20 à 40, par exemple 25 bases environ. Dans un mode particulièrement avantageux, on utilise plusieurs oligonucléotides (ou sondes) différents pour détecter la même molécule cible. Il peut s'agir d'oligonucléotides spécifiques de régions différentes de la même molécule cible, ou centrés différemment sur un même région. On peut également utiliser des couples de sondes, dont un membre est parfaitement apparié à la molécule cible, et un autre présente un mésappariement, permettant ainsi d'estimer le bruit de fond. Dans les exemples qui suivent, on a utilisé 6 à 11 couples d'oligonucléotides de 25 bases pour chaque molécule cible. Les sondes peuvent être synthétisées préalablement puis déposées sur le support, ou synthétisées directement in situ, sur le support, selon des méthodes connues en soi de l'homme du métier. Les sondes peuvent également être fabriquées par des techniques génétiques, par exemple par amplification, recombinaison, ligation, etc. Les sondes ainsi définies constituent un autre objet de la présente demande, ainsi que leurs utilisations (essentiellement in vitro) pour la détection d'un cancer chez un sujet. De manière particulièrement préférée, on utilise un ensemble de sondes nucléiques comprenant tout ou un fragment de 15 bases consécutives au moins, de préférence de 17, 19, 20, 22 ou 25 bases consécutives au moins, de chacune des séquences SEQ ID NO : 1-318, ou d'un brin complémentaire de celles-ci, avantageusement immobilisées sur un support. L'hybridation peut être réalisée dans des conditions classiques, connues de l'homme du métier et ajustables par celui-ci (Sambrook, Fritsch, Maniatis (1989) Molecular Cloning, Cold Spring Harbor Laboratory Press). En particulier, l'hybridation peut être réalisée dans des conditions de stringence élevée, moyenne ou faible, selon le niveau de sensibilité recherché, la quantité de matériel disponible, etc. Par exemple, des conditions appropriées d'hybridation incluent une température comprise entre 55 et 63 C pendant 2 à 18 heures sur des supports de basse densité D'autres conditions d'hybridation peuvent être nécessaires pour des supports de haute densité, comme une température d'hybridation entre 45 et 55 C. Après l'hybridation, différents lavages peuvent être réalisés pour éliminer les molécules non-hybridées, typiquement dans des tampons SSC comprenant du SDS, tels que un tampon comprenant 0,1 à 10 X SSC et 0,5-0,01% SDS. D'autres tampons de lavage contenant du SSPE, du MES, du NaCl ou du EDTA peuvent également être utilisés. Dans un mode de mise en oeuvre typique, les acides nucléiques (ou les puces ou supports) sont pré-hybridés dans un tampon d'hybridation (Rapid Hybrid Buffer, Amersham) contenant typiquement 100 g/ml d'ADN de sperme de saumon à 65 C pendant 30 min. Les acides nucléiques de l'échantillon sont ensuite mis en contact avec les sondes (typiquement appliqués sur le support ou la puce) à 65 C pendant 2 à 18 heures. De préférence, les acides nucléique de l'échantillon sont marqués au préalable, par tout marquage connu (radioactif, enzymatique, fluorescent, luminescent, etc.). Les supports sont ensuite lavés dans un tampon 5X SSC, 0,1% SDS à 65 C pendant 30 min, puis dans un tampon 0.2X SSC, 0,1% SDS. Le profil d'hybridation est analysé selon des techniques classiques, comme par exemple en mesurant le marquage sur le support au moyen d'un instrument adapté (par exemple Instantlmager, Packard Instruments). Les conditions de l'hybridation peuvent naturellement être ajustées par l'homme du métier, par exemple en modifiant la température d'hybridation et/ou la concentration saline du tampon ainsi que par ajout de substances auxiliaires comme le formamide ou de l'ADN simple brin. Un objet particulier de l'invention réside ainsi dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Dans des modes particuliers de mise en oeuvre, les procédés de l'invention utilisent en outre d'autres molécules cibles, notamment les sous-ensembles de molécules cibles mentionnés dans la présente demande. Ainsi, un autre objet particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique d'au moins deux molécules distinctes choisies parmi les cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-318 ou un fragment distinctif de celles- ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. L'amplification sélective est de préférence réalisée en utilisant une amorce ou une paire d'amorces permettant l'amplification de tout ou partie d'un des acides nucléiques cibles dans l'échantillon, lorsque celui-ci y est présent. L'amorce peut être spécifique d'une séquence cible selon SEQ ID NO : 1-318, ou d'une région flanquant la séquence cible dans un acide nucléique de l'échantillon. L'amorce comprend typiquement un acide nucléique simple-brin, d'une longueur comprise avantageusement entre 5 et50 bases, de préférence entre 5 et 30. Une telle amorce constitue un autre objet de la présente demande, ainsi que son utilisation (essentiellement in vitro) pour la détection d'un cancer chez un sujet. A cet égard, un autre objet de l'invention réside dans l'utilisation d'une amorce nucléotidique ou d'un ensemble d'amorces nucléotidiques permettant l'amplification de tout ou partie d'un ou, de préférence plusieurs gènes ou ARN comprenant une séquence cible selon SEQ ID NO : 1-318, pour la détection d'un cancer chez un mammifère, de préférence du cancer du sein, tout particulièrement chez un être humain. Détection d'un polypeptide Dans un autre mode de réalisation, la méthode comprend la détermination de la présence d'un polypeptide selon d). La mise en évidence d'un polypeptide dans un échantillon peut être réalisée par toute technique connue en soi, comme notamment au moyen d'un ligand spécifique, par exemple un anticorps ou un fragment ou dérivé d'anticorps. De préférence, le ligand est un anticorps spécifique du polypeptide, ou un fragment d'un tel anticorps (par exemple un Fab, Fab', CDR, etc.), ou un dérivé d'un tel anticorps (par exemple un anticorps simple-chaîne, ScFv). Le ligand est typiquement immobilisé sur un support, tel qu'une lame, bille, colonne, plaque, etc. La présence du polypeptide cible dans l'échantillon peut être détectée par mise en évidence d'un complexe entre la cible et le ligand, par exemple en utilisant un ligand marqué, en utilisant un deuxième ligand de révélation marqué, etc. Des techniques immunologiques utilisables et bien connues sont les techniques ELISA, RIA, etc. Des anticorps spécifiques des polypeptides cibles peuvent être produits par des techniques conventionnelles, notamment par immunisation d'un animal non-humain avec un immunogène comprenant le polypeptide (ou un fragment immunogène de celui-ci), et récupération des anticorps (polyclonaux) ou des cellules productrices (pour produire des monoclonaux). Des techniques de production d'anticorps poly- ou monoclonaux, de fragments ScFv, d'anticorps humains ou humanisés sont décrites par exemple dans Harlow et al., Antibodies: A laboratory Manual, CSH Press, 1988 ; Ward et al., Nature 341 (1989) 544 ; Bird et al., Science 242 (1988) 423 ; WO94/02602 ; US5,223,409 ; US5,877,293 ; WO93/01288. L'immunogène peut être fabriqué par synthèse, ou par expression, dans un hôte approprié, d'un acide nucléique cible tel que défini ci-avant. Un tel anticorps, monoclonal ou polyclonal, ainsi que ses dérivés ayant la même spécificité antigénique, constituent également un objet de la présente demande, de même que leur utilisation pour détecter un cancer. Mise en oeuvre du procédé La méthode de l'invention est applicable à tout échantillon biologique du mammifère testé, en particulier tout échantillon comportant des acides nucléiques ou des polypeptides. On peut citer avantageusement un échantillon de sang, plasma, plaquette, salive, urine, selles, etc., plus généralement tout tissu, organe ou, avantageusement, fluide biologique comportant des acides nucléiques ou des polypeptides. Dans un mode de mise en oeuvre préféré et particulièrement avantageux, l'échantillon est un échantillon de sang ou plasma. L'invention découle en effet de l'identification de marqueurs sanguins du cancer, et permet donc une détection de ces pathologies sans biopsie tissulaire, mais uniquement à partir de prélèvements sanguins. L'échantillon peut être obtenu par toute technique connue en soi, par exemple par prélèvement, par des techniques non invasives, à partir de collections ou banques d'échantillons, etc. L'échantillon peut par ailleurs être pré-traité pour faciliter l'accessibilité des molécules cibles, par exemple par lyse (mécanique, chimique, enzymatique, etc.), purification, centrifugation, séparation, etc. Avantageusement, on utilise le système PaxGene (Feezor et al., Physiol Genomics 2004, : pp. 247-254). L'échantillon peut également être marqué, pour faciliter la détermination de la présence des molécules cibles (marquage fluorescent, radioactif, luminescent, chimique, enzymatique, etc.). Dans un mode de mise en oeuvre préféré, l'échantillon biologique est un échantillon de sang total, c'est-à-dire n'ayant pas subi d'étape de séparation, qui peut être éventuellement dilué. L'invention est applicable à tout mammifère, de préférence les humains. La méthode de l'invention est particulièrement utile pour la détection du cancer du sein, notamment de la présence, du risque de développement ou du stade de développement du cancer du sein chez l'être humain. Ainsi, les données fournies dans les exemples montrent que l'invention permet de détecter la présence d'un cancer du sein avec une sensibilité supérieure à 92% et une spécificité supérieure à 86%. Un objet particulier de la présente demande concerne une méthode pour détecter la présence, l'évolution ou le risque de développer un cancer du sein chez un sujet humain, comprenant la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du sujet humain, de molécules cibles choisies parmi: a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon a), et c) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) ou b). De préférence, la méthode comprend la détermination combinée de la présence, absence ou quantité de 5, 10, 20, 30, 40, 50 ou 60 molécules cibles telles que définies ci-dessus. Un autre objet particulier de la présente demande concerne une méthode pour détecter la présence, l'évolution ou le risque de développer un cancer du sein chez un sujet humain, comprenant la mise en contact d'un échantillon biologique du sujet contenant des acides 16 nucléiques avec un produit comprenant un support sur lequel sont immobilisés des acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'une ou, de préférence, plusieurs molécules cibles choisies parmi (i) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives et (ii) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon (i), et la détermination du profil d'hybridation, le profil indiquant la présence, le stade ou le risque de développer un cancer du sein chez ledit sujet humain. De préférence, le produit comprend des acides nucléiques distincts comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus molécules cibles différentes telles que mentionnées ci-dessus. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel sont immobilisés des acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'une ou, de préférence, plusieurs molécules cibles choisies parmi (i) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives et (ii) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon (i). De préférence, le produit comprend des acides nucléiques distincts comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus molécules cibles différentes telles que mentionnées ci-dessus. De préférence, le produit comprend un support sur lequel sont immobilisées au moins 18 sondes d'acides nucléiques distinctes comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique de 18 acides nucléiques cibles distincts choisis parmi SEQ ID NO: 1-318, de préférence de 18 acides nucléiques cibles distincts tels que définis ci-dessus. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel est immobilisé au moins un, de préférence plusieurs, acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318, ou un analogue fonctionnel de celles-ci. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus acides nucléiques différents choisis parmi les acides nucléiques mentionnés ci-dessus. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, le produit comprend chacun des acides nucléiques de séquence SEQ ID NO: 1-318. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel est immobilisé au moins un ligand d'un polypeptide codé par un acide nucléique cible tel que défini ci-dessus, c'est-à-dire un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318, un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, un acide nucléique ayant une séquence complémentaire de celles-ci ou un analogue fonctionnel de celles-ci. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus ligands de polypeptides différents choisis parmi les polypeptides mentionnés ci-dessus. Le support peut être tout support solide ou semi-solide présentant au moins une surface, plane ou non, permettant l'immobilisation d'acides nucléiques ou de polypeptides. De tels supports sont par exemple une lame, bille, membrane, filtre, colonne, plaque, etc. Ils peuvent être réalisés en tout matériau compatible, comme notamment du verre, silice, plastique, fibre, métal, polymère, polystyrène, téflon, etc. Les réactifs peuvent être immobilisés sur la surface du support par des techniques connues, ou, dans le cas des acides nucléiques, synthétisés directement in situ sur le support. Des techniques d'immobilisation incluent l'adsorption passive (Inouye et al., J. Clin. Microbiol. 28 (1990) 1469), la liaison covalente. Des techniques sont décrites par exemple dans WO90/03382, WO99/46403. Les réactifs immobilisés sur le support peuvent être ordonnés selon un schéma pré-établi, pour faciliter la détection et l'identification des complexes formés, et selon une densité variable et adaptable. Dans un mode de mise en oeuvre, le produit de l'invention comprend un pluralité d'oligonucléotides synthétiques, d'une longueur comprise entre 5 et 100 bases, spécifiques d'un ou plusieurs acides nucléiques cibles définis en a) à c). Les produits de l'invention comprennent typiquement des molécules contrôle, permettant d'étalonner et/ou normaliser les résultats. Un autre objet de la présente demande concerne un kit comprenant un compartiment ou conteneur comprenant au moins un, de préférence plusieurs, acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'un acide nucléique cible tel que défini ci- dessus et/ou un, de préférence plusieurs ligands d'un polypeptide cible tel que défini précédemment. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus acides nucléiques et/ou ligands différents choisis parmi les acides nucléiques et ligands mentionnés ci-dessus. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, le produit comprend chacun des acides nucléiques de séquence SEQ ID NO: 1-318 ou un ligand pour chacun des polypeptides cibles tels que définis ci-dessus. Le kit peut comprendre par ailleurs des réactifs pour une réaction d'hybridation ou immunologique, ainsi que, le cas échéant, des contrôles et/ou instructions. Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation d'un produit ou kit tel que défini ci-dessus pour la détection d'un cancer chez un sujet mammifère, de préférence un sujet 10 humain, en particulier du cancer du sein. Un autre objet de l'invention concerne un acide nucléique de séquence choisie parmi SEQ ID NO : 1-318, ou un fragment distinctif de celles-ci comprenant au moins 15 bases consécutives, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30, ou un acide nucléique 15 ayant une séquence complémentaire de celles-ci, ou un analogue fonctionnel de celles-ci. L'invention concerne également un vecteur de clonage ou d'expression comportant ces acides nucléiques, ainsi que toute cellule recombinante comprenant un tel vecteur ou acide nucléique. 20 Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation d'un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-318, ou un fragment distinctif de celles-ci comprenant au moins 15 bases consécutives, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30, ou un acide nucléique ayant une séquence complémentaire de celles-ci, ou un analogue fonctionnel de celles-ci, pour la détection (essentiellement in vitro) d'un cancer 25 chez un sujet mammifère. Selon un exemple particulier de mise en oeuvre de l'invention, on prélève un échantillon de sang d'un mammifère à tester. L'échantillon de sang est éventuellement traité de manière à rendre les acides nucléiques plus accessibles, et ceux-ci sont marqués. Les acides 30 nucléiques sont ensuite appliqués sur un produit tel que défini ci-avant et le profil d'hybridation est déterminé, permettant de diagnostiquer la présence ou non d'un cancer chez le sujet. La méthode de l'invention est simple, pratiquée ex vivo, et permet la détection précoce d'un cancer à partir d'un échantillon de sang. Il est entendu que toute technique équivalente peut être utilisée dans le cadre de la présente 5 demande pour déterminer la présence d'une molécule cible. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. 10 LEGENDE DES FIGURES Figure 1 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 1 (PBMN) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade I & II contre contrôles et contrôles contre cancers stade I 15 & II). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus. Figure 2 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 2 (PBMO) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade III & IV contre contrôles et contrôles contre cancers stade III & IV). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus 20 Figure 3 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 3 (PBMP) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade I à IV contre contrôles et contrôles contre cancers stade I à IV). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus Figure 4 : Configuration spécifique de sondes pour mesurer l'expression de variants 25 générés par épissage alternatif. La sonde A , commune aux deux isoformes mesure l'expression des deux variants. La sonde B, spécifique de la séquence additionnelle de la forme longue, ainsi que les sondes C et D, spécifiques des séquences de jonction autour de cette séquence additionnelle mesurent l'expression de l'isoforme longue. La sonde E, spécifique de la jonction issue de l'absence de la séquence additionnelle, mesure 30 l'expression de l'isoforme courte. Figure 5: Définition des séquences "cibles". 15 nucléotides de part et d'autre de chaque jonction et jusqu'à 500 nucléotides pour les séquences additionnelle et commune en amont sont captures. Figure 6: Séquences cibles et données associées. Description des colonnes : idn : n d'identification de l'événement d'épissage ; Description : type d'événement d'épissage ; forme longue : n d'accession de la forme longue ; forme courte : n d'accession de la forme courte ; cible A à E : Séquences des cible A à E ; long.: taille des séquences de la colonne précédente. Figure 7: Clustering hiérarchique sur 37 contrôles et 55 patientes en utilisant 100 oligonucléotides. EXEMPLES 1. Caractéristiques des échantillons biologiques 15 Les exemples présentés ci après ont été réalisés initialement à partir de 92 échantillons sanguins (5 ml de sang total, prélevé dans deux tubes PaxGene). Ces échantillons regroupaient 37 échantillons sanguins provenant de patientes contrôles saines (S, obtenus de l'Etablissement Français du Sang) et 55 échantillons de patientes atteintes d'un cancer 20 du sein en phase 1/II (Cl/II). 2. Extraction des ARN totaux de l'échantillon sanguin Les prélèvements sanguins ont été collectés directement dans des tubes PAXGene' Blood 25 RNA (PreAnalytix, Hombrechtikon, CH). Après l'étape de prélèvement de l'échantillon sanguin et afin d'obtenir une lyse totale des cellules, les tubes ont été laissés à température ambiante pendant 4 h puis conservés à -20 C jusqu'à l'extraction du matériel biologique. Plus précisément, dans ce protocole, les ARN totaux ont été extraits à l'aide des kits PAXGene Blood RNA (PreAnalytix) en respectant les recommandations du fabriquant. 30 Brièvement, les tubes ont été centrifugés (15 min, 3000 g) afin d'obtenir un culot d'acides nucléiques. Ce culot a été lavé et repris dans un tampon contenant de la protéinase K nécessaire à la digestion des protéines (10 min à 55 C). Une nouvelle centrifugation (5 min, 19 000g) a été effectuée pour éliminer les débris cellulaires et de l'éthanol a été ajouté afin d'optimiser les conditions de fixation des acides nucléiques. Les ARN totaux ont été spécifiquement fixés sur les colonnes PAXgene RNA spin column et, avant l'élution de ceux-ci, une digestion de l'ADN contaminant a été effectuée à l'aide du RNAse free DNAse set (Qiagen, Hilden, Allemagne). La qualité des ARN totaux a été analysée par le bioanalyzer AGILENT 2100 (Agilent Technologies, Waldbronn, Allemagne). 3. Expériences de profilage DATAS Trois séries de profilage DATAS ont été effectuées entre les groupes suivants : DATAS n 1 : Cancers du sein précoces (Stade I et II) contre groupe Contrôle (étude 15 PBMN) DATAS n 2 : Cancers du sein tardifs (Stade III et IV) contre groupe Contrôle (étude PBMO) DATAS n 3 : Cancers du sein (Stade I, II, III et IV) contre groupe Contrôle (étude PMNP) 20 DATAS est un technologie de profilage de l'expression génétique entre deux échantillons qui permet de caractériser les différences qualitatives au niveau des ARNs messagers, telles que celles générées par épissage alternatif. Cette technologie propriétaire est décrite dans le brevet US 6,251,590. 25 Les ARNs totaux correspondant aux deux situations, l'une normale (mN) et l'autre pathologique (mP), sont isolés à partir des échantillons sanguins à l'aide du système PAXgene (PreAnalytix) décrit ci-dessus. Ces ARNs (50 g par groupe) sont convertis en ADN complémentaires (cN) et (cP) à l'aide de reverse transcriptase (RT) (Invitrogen) et d'un oligonucleotide oligodT25 biotinylé (Invitrogen). Les échantillons ayant contribué 30 aux 50 g par groupe sont indiqués dans les tableaux A à F. Des hybrides mN/cP et cN/mP sont ensuite réalisés en phase liquide. Après précipitation à l'éthanol de mN et cP et de cN et mP, les précipitats sont repris dans 30 l de solution d'hybridation contenant 80% formamide et 0.1% SDS pour une incubation à 40 C sur la nuit. Les hétéroduplexes sont ensuite capturés à l'aide de billes magnétiques Streptavidine (Dynal). Un aimant permet de maintenir les billes dans le tube pendant les opérations de rinçage. Les billes / hétéroduplexes sont alors reprises dans 50 gl de tampon RNAseH et incubées avec la RNaseH (Invitrogen) 30 minutes à 37 C. Le surnageant est récupéré après une nouvelle application de l'aimant. L'ADN résiduel est éliminé par action de la DNAseI (Ambion). Après inactivation de l'enzyme, les fragments d'ARNs sont précipités à l'éthanol et repris dans de l'eau traitée au DEPC supplémentée de RNAse out (Ambion). Les fragments d'ARNs sont ensuite reverse transcrits (kit Reverse transcription TaqMan, Applied Biosystem) à l'aide d'oligonucléotides hexamères aléatoires. Les ADNs complémentaires obtenus sont alors amplifiés par PCR à l'aide d'amorces semidégénérées. 10 couples d'amorces sont généralement utilisés. Les amplicons obtenus peuvent être visualisés par électrophorèse sur gel d'agarose (figure 1, 2 et 3). On observe des populations amplifiées hétérogènes de nature et d'intensité qui varient selon les amorces et les échantillons utilisés. Ces populations amplifiées sont clonés dans un vecteur de clonage TOPO TA (Invitrogen) pour être transformés dans une souche de bactéries E. Coli compétentes (Invitrogen). Les colonies sont repiquées dans des plaques 96 puits et cultivées sur la nuit dans un milieu 2XTY supplémenté d'ampicilline. Un stock glycérolé (50%) est alors effectué. Généralement, on repique une plaque 96 puits par couple d'amorce pour une des deux directions. Cela fournit ainsi 96x10x2 = 1920 colonies à caractériser. 1728 clones ont été séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 1, 1920 ont été clonés et séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 2 et 1920 ont été clones et séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 3. 4. Analyse Bioinformatique Le tableau G récapitule le nombre de clones caractérisés dans les trois banques de profilage. Un clone qualifié de singleton signifie que la séquence de ce clone n'a été identifiée qu'une seule fois dans la banque et qu'aucun autre clone ne recouvre cette30 séquence. Un cluster correspond à un groupe de clones dont les séquences se chevauchent. Les trois profilages DATAS ont ainsi générés 1741 clones non redondants. Tableau G : Caractérisation des clones obtenus au sein des trois banques DATAS Banques DATAS Cancers I Cancers III & Tous cancers Consolidation &II vs. IV vs. vs. contrôle sur les trois contrôle contrôle banques Nombre de clones 1728 1920 1920 5568 séquencés Nombre de clusters 267 347 303 886 Nombre de 239 362 440 855 singletons Nombre de clones non 506 709 743 1741(*) redondants au sein de la banque Une analyse bioinformatique a été effectuée sur les 1741 clones afin d'identifier les gènes auxquels ils sont associés et les événements d'épissage connus dans les banques publiques d'acides nucléiques correspondants. Ainsi, les 1741 clones DATAS ont pu être associés à 1170 gènes différents, certains fragments DATAS non chevauchant étant associés à différentes régions du même gène. 5. Sélection et dessin des événements cibles pour le dessin du microarray La détection et la quantification de l'expression de variants d'épissage par microarray nécessite l'utilisation d'une configuration de sondes particulière. Tout couple ARN messager de référence / variant d'épissage peut être modélisé en tant que Isoforme longue / Isoforme courte (Figure 4). Ainsi, un variant d'épissage associé à un saut d'exon sera l'isoforme courte par rapport au variant de référence. Un variant d'épissage comportant un nouvel exon ou une rétention d'intron sera l'isoforme longue par rapport au variant de référence. Les autres événements d'épissage alternatifs (utilisations de sites cryptiques 5' ou 3' d'épissage) peuvent également être modélisés de la même manière. Le jeu de sondes nécessaire à la mesure de l'expression de variants d'épissage est 25 également indiqué sur la figure 4. Ce jeu est composé de deux sondes exoniques traditionnelles A et B et de trois sondes de jonction de type exon-exon ou exon-intron C, D et E. La sonde A mesure l'expression des deux isoformes, les sondes B, C et D l'expression de l'isoforme longue et la sonde E l'expression de la forme courte. Afin de concevoir toutes ces sondes, il est nécessaire d'identifier les événements d'épissage correspondant aux fragments DATAS, puis les régions cibles à partir desquelles seront dessinées les sondes. Les séquences cibles correspondant aux sondes de jonction C, D et E sont définies par une longueur de 30 nucléotides, 15 nucléotides de part et d'autre de la jonction. Il est ainsi possible de couvrir toute jonction par des sondes de 25 nucléotides de type : 10/15, 11/14, 12/13, 13/12, 14/11 et 15/10 (le signe / représentant la zone de jonction). Les contraintes sont moins fortes sur le sondes exoniques A et B. La séquence additionnelle, spécifique de la forme longue (séquence 2 de la figure 4) et la séquence commune en amont du site d'épissage (séquence 1 de la figure 4) définissent les séquences cibles pour ces sondes avec toutefois un plafond de 500 nucléotides pour les séquences pouvant dépasser cette taille. La définition des séquences cibles est résumée figure 5. Ainsi, les 1170 gènes correspondant aux 1741 clones DATAS ont été utilisés pour identifier, pour chacun d'entre eux les cDNAs et ESTs représentés dans les banques publiques de données de séquences, présentant potentiellement des différences qualitatives de séquences, source d'événements d'épissages. Les événements retenus sont localisés à moins de 100 nucléotides par rapport aux extrémités 5' ou 3' des fragments DATAS. 2108 événements ont ainsi été retenus et répertoriés dans un classeur Excel dont une partie décrivant les informations extraites est représentée sur la figure 6. Ces informations comprennent, pour un événement donné : un numéro d'identification de l'événement, la nature de l'événement, les numéros d'accès des formes longues et courtes, les séquences cibles A à E et la taille de ces séquences cibles. Un contrôle qualité strict a été appliqué pour la définition de ces séquences. Les ambiguités sur certains nucléotides ont été corrigées en les substituant par les nucléotides correspondant sur l'ARN de référence RefSeq ou à partir de l'ADN génomique. Toutes les séquences cibles ont été réalignées afin de confirmer leur appartenance aux formes courtes ou longues appropriées. 6. Dessin des sondes et de la puce Afin de pouvoir mesurer l'expression des 2108 événements décrits précédemment, une puce à ADN à façon a été conçue. Sur cette puce, chaque événement était caractérisé par ses cinq séquences cibles A-E. Pour chaque séquence A et B, 11 couples de sondes de 25 nucléotides ont été conçus, alors que les séquences cibles du type C, D, ou E ont été détectées avec 6 couples de sondes de 25 nucléotides. Par couple de sondes, on entend une première sonde qui s'hybridait parfaitement (on parle alors de sondes PM ou perfect match) avec un des ADNc issus d'un transcrit cible, et une deuxième sonde, identique à la première sonde à l'exception d'un mésappariement (on parle alors de sonde MM ou mismatched) au centre de la sonde. Chaque sonde MM servait à estimer le bruit de fond correspondant à une hybridation entre deux fragments nucléotidiques de séquence non complémentaire. (Affyrnetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide" ; Lipshutz, et al (1999) Nat. Genet. 1 Suppl., 20-24). Si le design d'au moins 6 sondes pour les séquences A et B ou d'au moins 4 sondes pour les séquences C, D, et E était impossible, ces séquences ne figuraient pas sur la puce à façon. Une telle situation peut résulter de séquences de basse complexité, contenant des structures répétitives ou des structures hairpin consécutives ou non-consécutives. Une taille de séquences A-E inférieure à 30 nucléotides menait également à l'exclusion de ces sondes. Uniquement les séquences de bonne qualité, orientées en direction 5' -> 3', servaient pour les design des sondes effectuées selon les consignes d'Affymetrix. 7. Synthèse d'ARNc, obtention et marquage des ADNc et fragmentation Afin d'analyser l'expression des transcrits cibles selon l'invention, les ADN complémentaires (ADNc) des ARNm contenus dans les ARN totaux tels que purifiés ci dessus, ont été obtenus à partir de 400 ng d'ARN totaux par l'utilisation d'une enzyme de Klenow 3'-5'-exonuclease, de 100 unités de l'enzyme de transcription reverse SuperScript II (Invitrogen), 10 unités de l'inhibiteur de la RNAse H Superase-IN (Ambion, Huntigdon, UK) et 200 pmol d'amorce random contenant le promoteur T7 (RP-T7-primer, Eurogenetec, Seraing, Belgique). La totalité des ADNc ainsi obtenue a ensuite été engagée dans une transcription in-vitro, qui a été effectuée avec un kit MEGAscript T7 (Ambion) pendant 16h à 37 C. L'ARNc résultant a été ultérieurement purifié sur colonne avec un RNeasy Mini kit (Invitrogen), et la qualité de l'ARNc obtenu a été analysée par le bioanalyzer AGILENT 2100. Les ARNc purifiés ont ensuite été quantifiés par spectrophotométrie, et la solution d'ARNc a été ajustée à une concentration de 1,24 g/gl d'ARNc. Vingt-six microgrammes d'ARNc ont ensuite été dispatchés sur deux tubes Eppendorf, et 3 g d'amorces random sont ajoutés à chaque tube. La transcription reverse a été effectuée avec 800 unités de SuperScriptII (Invitrogen) et 10 unités d'un inhibiteur de la RNAse H, en présence d'enzyme de Klenow, pendant 1h à 37 C. L'ADNc à double-brin résultant de cette approche a ensuite été purifié à l'aide du QIAquick PCR Purification Kit (Qiagen) et quantifié par spectrophotométrie. Seize microgrammes d'ARNc, repartis sur trois tubes Eppendorf, ont ensuite été fragmentés avec 0.6 unités de DNAse I par tube pendant 10 minutes à 37 C. L'efficacité de la fragmentation a été verifiée à l'aide du bioanalyzer 2100 (Agilent). Les ADNc fragmentés ont ensuite été marqués avec de la biotine en utilisant 330 unités du terminale transferase (Roche Molecular Biochemicals, Meylan, France) et 1 l de DNA Labeling Reagent (DLR-la, 5 mM) [Affymetrix] par microgramme de ADNc pendant 60 min à 37 C. La totalité d'ADNc fragmenté et marqué a finalement été hybridée sur la puce à ADN à façon (intitulée A520138F , cf exemple 6) selon un protocole d'hybridation standard 25 adapté à des puces 11 m. 8. Mise en évidence de profils d'expression pour le diagnostic du cancer du sein à partir d'échantillon sanguins 30 8.1. Mise en évidence d'un profil d'expression des transcrits permettant de discriminer les patientes Contrôles (S) des patientes atteintes d'un cancer en stade I/II L'expression d'environ 2000 variants d'ARN, représentant environ 800 gènes, a été analysée et comparée entre des patientes S et C I/II. Pour cela, 16 g d'ADNc fragmentés issus de chaque échantillon ont été ajoutés à un tampon d'hybridation (Affymetrix) et 200 l de cette solution ont été mis en contact pendant 16 h à 50 C sur des puces d'expression. Afin d'enregistrer les meilleures performances d'hybridation et de lavage, des ARN qualifiés de contrôle biotinylés (bioB, bioC, bioD et cre) et des oligonucléotides (oligo B2) ont également été inclus dans le tampon d'hybridation. Après l'étape d'hybridation, les ADNc biotinylés et hybridés sur la puce, ont été révélés par l'utilisation d'une solution de streptavidine-phycoerythrine et le signal a été amplifié par l'utilisation d'anticorps anti- streptavidine. L'hybridation a été réalisée dans une étuve d'hybridation GeneChip Hybridisation oven (Affymetrix), et le protocole Euk GE-WS2 du protocole d'Affymetrix a été suivi. Les étapes de lavage et de révélation ont été réalisées sur une station Fluidics Station 450 (Affymetrix). Chaque puce a ensuite été analysée sur un scanner Affymetrix G3000 GeneArray Scanner à une résolution de 1,5 microns afin de repérer les zones hybridées sur la puce. Ce scanner permet la détection du signal émis par les molécules fluorescentes après excitation par un laser argon en utilisant la technique du microscope à épifluorescence. On obtient ainsi pour chaque position, un signal proportionnel à la quantité d'ADNc fixés. Le signal a ensuite été analysé par le logiciel GeneChip Operating Software (GCOS 1.2, Affymetrix). Afin de prévenir les variations obtenues par l'utilisation de différentes puces, il a été réalisé une approche de normalisation utilisant l'outil Bioconductor , qui permet d'harmoniser la distribution moyenne des données brutes obtenues pour chaque puce. Les résultats obtenus sur une puce peuvent alors être comparés aux résultats obtenus sur une autre puce. Le logiciel GCOS 1.2 permettait aussi d'inclure un algorithme statistique pour considérer si un transcrit était exprimé ou non. A partir des 6.242 groupes de sondes, représentant environ 2.000 transcrits, de la puce, les inventeurs ont sélectionné les transcrits pertinents qui étaient corrélés au développement d'un cancer du sein. Les transcrits qui ont un niveau d'expression trop faible sur la majorité des puces ainsi que les transcrits qui ne présentent pas de variation importante entre les différentes puces ont été exclus (Li et al, 2001, Bioinformatics, 17 : 1131-1142). La recherche d'un panel de transcrits discriminant les groupes de patientes EFS et CUII a été réalisée par une technique de Data Mining, nommée random forest algorithm (http://ligarto.org/rdiaz/Papers/jornadas.bioinfo.randomForest.pdf). Outre l'analyse des données avec l'algorithme random forest, qui représente une analyse de type multivariée, une analyse dite univariée servait également à identifier des transcrits différentiellement exprimés entre les patientes EFS et CUII. Cette analyse, nommée SAM (pour Significance Analysis of Microarrays ) est principalement basée sur une version modifiée du test t de Student qui permet de prévenir le biais introduit par les gènes avec une variabilité faible. Cette approche permet de contrôler le taux de gènes faux positifs dans une analyse univariée. L'ensemble des analyses mentionnées ci-dessus a permis de mettre en évidence un premier panel de transcrits, comprenant 318 transcrits pertinents selon l'invention (cf tableau 1, SEQ ID Nos: 1-318). L'augmentation ou la diminution d'expression de chacun de ces transcrits, observée chez les patientes S par rapport aux patientes C I/II est présentée dans le tableau 1. Les inventeurs ont étudié l'expression simultanée de 318 transcrits pour obtenir un profil d'expression. En utilisant la méthode de random forest, 90 % des patients étaient correctement classifiés. Plus précisément, 32 des 37 contrôles et 51 des 55 patientes ont été correctement classifiés, ce que correspond à une sensibilité de 92,7 % et une spécificité de 86,4 %. Outre l'analyse sur les 92 échantillons initiaux, une analyse supplémentaire a été effectuée afin de valider la pertinence de la signature identifié ci-dessus : une cohorte indépendante de cinq contrôles saines et 16 cancer du sein phase UII a été analysée en aveugle. L'analyse d'une cohorte indépendante est un des meilleurs moyens pour tester la valeur predictive d'une signature de gènes ou de transcrits (cf. The SMRS working group, Nat Biotech 2005, 7 : p.833-838). Basé sur les séquences SEQ ID Nos: 1-318, l'algorithme random forest a classé correctement cinq contrôles sur cinq et 13 patientes sur seize (86% de classification). 8.2. Identification d'un sous-ensemble de 100 marqueurs Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 100 transcrits de séquence nucléotidique choisie parmi les séquences présentées dans le tableau 2 pour obtenir un profil d'expression. En utilisant la méthode de random forest, 89 % des patients étaient correctement classifiés. Plus précisement, 31 des 37 contrôles et 51 des 55 patientes ont été correctement classifiés, ce qui correspond à une sensibilité de 92,7 % et une spécificité de 83,7 %. Ces résultats ont été confirmés avec une autre technique d'analyse, le clustering hierarchique. Dans cette analyse non-supervisée, une Contrôle se positionne parmi les patientes (à gauche de la ligne pointillée rouge, cf. figure 7), et 10 patientes figurent parmi les contrôles saines (à droite de la ligne pointillée rouge). La figure 7 représente l'analyse de clustering hiérarchique d'échantillons de sang obtenu à partir de 55 patients atteintes d'un cancer en stade précoce (C 1/II, appelé également D) et 37 patients Contrôles (donneuses saines) en utilisant l'expression de 100 gènes identifiés par l'analyse algorithmique. La fonction de clustering hiérarchique du logiciel Spotfire organise les patients C 1/II et contrôles en colonnes, et les gènes en lignes de manière à obtenir en position adjacente les patients ou les gènes présentant des profils d'expression comparables. Le coefficient de corrélation de Pearson a été utilisé comme indice de similarité pour les gènes et les patients. Les résultats correspondent au niveau de fluorescence Affymetrix normalisé par l'outil bioconductor . Afin de tenir compte des différences constitutives d'expression entre les gènes, les niveaux d'expression de chaque gène ont été normalisés en calculant une variable centrée réduite. Le blanc représente les faibles niveaux d'expression, le gris les niveaux intermédiaires et le noir les niveaux forts. La hauteur des branches du dendrogramme indique l'indice de similarité entre les profils d'expression. Outre l'analyse sur les 92 échantillons initiaux, une analyse supplémentaire a été effectué afin de valider la pertinence de la signature identifié ci dessus : une cohorte indépendante de cinq contrôles saines et 16 cancer du sein phase I/I1 a été analysée en aveugle. Basé sur les top 100, l'algorithme random forest a classé correctement cinq contrôles sur cinq et 14 patientes sur seize (90% de classification). Parmi cette combinaison de 100 gènes marqueurs, les inventeurs ont mis en évidence que des panels plus restreints permettaient également de discriminer les patients contrôles des patientes atteintes d'un cancer du sein, comme décrit dans les exemples suivants. 8.3. Identification d'un panel prédictif de 66 marqueurs Les inventeurs ont mis en évidence une combinaison de 66 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 5, 7, 13, 14, 16-20, 23-28, 47, 51-55, 58, 64, 69, 80, 81, 88-90, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 188-191, 208, 222, 225, 228, 229, 236, 240, 242, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300 et 309-312 (voir tableau 3). Cette combinaison permet de classifier correctement plus de 80 % des échantillons. 8.4. Identification d'un panel prédictif de 53 marqueurs Les inventeurs ont également mis en évidence une combinaison de 53 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 7, 13, 14, 16-19, 23-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 228, 229, 240, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300, 310 et 312. Cette combinaison permet également de classifier correctement plus de 80 % des échantillons. 8.5. Identification d'un panel prédictif de 42 marqueurs Les inventeurs ont également mis en évidence une combinaison de 42 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 13, 16-19, 23, 26-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 229, 240, 248, 280, 281, 284, 299, 300, 310 et 312. Cette combinaison permet également de classifier correctement plus de 80 % des échantillons. 8.6. Identification d'un panel prédictif de 22 marqueurs Les inventeurs ont mis en évidence une combinaison de 22 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 18, 19, 23, 26, 27, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 161, 188, 225, 228, 240, 280 et 312. Cette combinaison permet de classifier correctement 76 % des échantillons.30 8.7. Identification d'un panel prédictif de 18 marqueurs Les inventeurs ont aussi mis en évidence une combinaison de 18 marqueurs, basée sur les séquences cibles SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 présentées dans le tableau 3. Cette combinaison permet de classifier correctement 76 % des échantillons. Les sondes cibles utilisées pour détecter cette combinaison de 18 gènes sont données dans le tableau 5. 76 % des patientes étaient correctement classifiées. Ceci confirme que l'analyse de l'expression de ces 18 gènes est un bon outil pour discriminer les patientes ayant un fort risque de rechute des patientes ayant un faible risque de rechute. L'utilisation de panel de gènes restreint est particulièrement adaptée pour obtenir un outil de détection et de pronostic. En effet, l'analyse de l'expression d'une dizaine de gènes ne nécessite pas la fabrication à façon de puce à ADN, et peut être mise en oeuvre directement par des techniques de PCR ou de NASBA, ou puce de basse densité, ce qui présente un atout économique important et une mise en oeuvre simplifiée. 5 Tableau A : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein précoce pour le DATAS n 1 (PBMN) Stade Quantité Clinique utilisée I (ug) 10.0 Echantillon D104 D105 I 5.0 D106 I 2.0 D111 I 2.0 D114 I 3.0 D118 I 5.0 D123 I 6.0 D117 II 2.0 D121 II 5.0 D130 II 10.0 Tableau B : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 1 (PBMN) D1 Echantillon Stade Quantité Clinique utilisée DFS>5 (ug) 1.66 D3 DFS>5 1.66 D9 DFS > 5 1.66 Dl0 DFS>5 1.66 D17 DFS > 5 1.66 D28 DFS > 5 1.66 D36 DFS>5 1.66 D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS>5 1.66 D11 DFS < 5 1.66 D14 DFS<5 1.66 D15 DFS < 5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS < 5 1.66 D41 DFS<5 1.66 D66 DFS<5 1.66 D102 DFS< 5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 10 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1. 66 D115 Benin 1.66 D125 Benin 1.66 Tableau C : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein tardif pour le DATAS n 2 (PBMO) Echantillon Stade Quantité D55 Clinique utilisée (ug) S III _ 3.33 D59 S III 3.33 D90 SIII 3.33 D134 S III 3.33 D168 S III 3.33 D178 S III 3.33 D126 S III 3.33 D132 S III 3.33 D91 S IV 3.33 D92 S IV 3.33 D101 S IV 3.33 D138 S IV 3.33 D161 S IV 3.33 D170 S IV 3.33 D99 S IV 3.33 Tableau D : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 2 (PBMO) Echantillon Stade Quantité Dl Clinique utilisée DFS > 5 (ug) 1.66 D3 DFS>5 1.66 D9 DFS>5 1.66 D10 DFS>5 1.66 D17 DFS>5 1.66 D28 DFS>5 1.66 D36 DFS>5 1.66 D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS > 5 1.66 D11 DFS<5 1.66 D14 DFS<5 1.66 D15 DFS<5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS<5 1.66 D41 DFS<5 1.66 D66 DFS<5 1.66 D102 DFS<5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1.66 D115 Benin 1.66 D125 Benin 1.66 Tableau E : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein tous stades pour le 5 DATAS n 3 (PBMP). Echantillon Stade Quantité D91 Clinique utilisée SIV (ug) 1,3 D92 SIV 1,3 D101 SIV 1,3 D138 SIV 1,3 D161 SIV 1,3 D170 SIV 1,3 D99 SIV 1,3 D195 SIV 1,3 D197 SIV 1,3 D205 S IV 1,3 D55 S I I I 1,3 D59 S III 1,3 D90 S I I I 1,3 D134 S III 1,3 D168 S III 1,3 D178 S III 1,3 D126 S III 1,3 D132 S III 1,3 D135 S III 1,3 D185 S III 1,3 D108 S II 1,3 D109 S II 1,3 D148 S II 1,3 D156 S II 1,3 D160 S II 1,3 D162 S II 1,3 D163 S II 1,3 D166 S II 1,3 D167 S II 1,3 D172 S II 1,3 D112 S I 1,3 D120 S I 1,3 D122 S I 1,3 D127 S I 1,3 D131 S I 1,3 D145 S I 1,3 D147 S I 1,3 D153 S I 1,3 D173 S I 1,3 D176 S I 1,3 Tableau F : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 3 (PBMP) Echantillon Stade Quantité Dl Clinique utilisée DFS>5 (ug) 1.66 D3 DFS>5 1.66 D9 DFS>5 1.66 D10 DFS>5 1.66 D17 DFS > 5 1.66 D28 DFS>5 1.66 D36 DFS>5 1.66 D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS>5 1.66 D11 DFS<5 1.66 D14 DFS<5 1.66 D15 DFS<5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS<5 1.66 D41 DFS<5 1.66 D66 DFS<5 1.66 D102 DFS<5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 Benin 1.66 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1.66 D115 Benin 1.66 D125 Tableau 1ù Liste de 318 transcrits exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein. SEQ Description de la N Genbank N C UII vs. Séquence Cible ID N séquence (reference) Genbank Sains (variant) 1 lysozyme NM 000239.1 BE720647.1 0,8 ATTTATCCTGCAGTGctttgctgcaa gata 2 cDNA AL832453.2 BU634341.1 0,8 AAATAAAATAT CA G G G ATAT G C DKFZ TCCCCCTTGAGACTGAAGGAA DKFZp451G151 CTGAAGATTTTAAACCTTAGTA (Leucine-rich repeat AGAACCACATTTCATCCCTATC kinase 2) AGAGAACTTTCTTGAGGCTTGT CCTAAAGTGGAGAGTTTCAGT GCCA 3 cDNA AL832453.2 BU634341.1 0,8 GAATGAATTTTCTTGctgctatgcctt DKFZp451 G 151 tCt (Leucine-rich repeat kinase 2) 4 cDNA AL832878.1 AI223156.1 0,8 TGCCAAGGAAGACCCCCTCCT DKFZp667I093 GACCCCTGTTCCGGCTTCAGA (Guanine nucleotide AAACCCGTTTAGGGAGAAGAA binding protein, gamma 2) G 1 1 1 1 1 CTGTGCCATCCTTTAA cDNA AL832878.1 AI223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCctactgtgaa DKFZp667I093 gcaca (Guanine nucleotide binding protein, gamma 2) 6 chemokine (C-C NM 001838.2 BI910219.1 1 GATGAGGTCACGGACGATTAC motif) receptor 7 0,8 ATCGGAGACAACACCACAGTG GACTACACTTTGTTCGAGTCTT TGTGCTCCAAGAAGGACGTGC G GAACTTTAAAG CCTG GTTCCT CCCTATCATGTACTCCATCATT TGTTTCGTGGGCCTACTGGGC AATGGGCTGGTCGTGTTGACC TATATCTATTTCAAGAGGCTCA AGACCATGACCGATACCTACCT GCTCAACCTGGCGGTGGCAGA CATCCTCTTCCTCCTGACCCTT CCCTTCTGGGCCTACAGCGCG GCCAAGTCCTGGGTCTTCGGT GTCCACTTTTGCAAGCTCATCT TTGCCATCTACAAGATGAGCTT CTTCAGTG G CATG CTCCTACTT CTTTG CATCAG CATTGACCG CT ACGTGGCCATCGTCCAGGCTG TCTCAGCTCACCGCCACCGTG CCCGCGTCCTTCTCATCAGCA AGCTGTCCTGTGTGGGCATCT GGATACTAGCCACAGTGCTCT CCATCCC 7 Homo sapiens BC009917.1 BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacaga hypothetical protein gacccg DKFZp76I A052 8 cDNA clone BCO38965.1 N70893. 1 1,2 AGGACAGCCCTGGGCagagatga IMAGE:3920936 ggcaggg (High density lipoprotein binding protein (vigilin)) 9 cDNA clone BC040042.1 BI001496.1 1,3 TAATGCCAAGACAAAgccacggga IMAGE:5207605 ggagca (Immunoglobulin heavy constant gamma 2 (G2m marker)) 10 cDNA clone BC040042.1 BF841656.1 1,3 CACAGGTGTACACCCTGCCCC IMAGE:5207605 CATCCCGGGAGGAGATGACCA (Immunoglobulin AGAACCAGGTCAGCCTGACCT heavy constant GCCTGGTCAAAGGCTTCTACC gamma 2 (G2m CCAGCGACATCGCCGTGGAGT marker)) GGGAGAGCAATGGGCAGCCG GAGAACAACTACAAGACCACA CCTCCCATGCTGGACTCCGAC GGCTCCTTCTTCCTCTACAGCA AGCTCACCGTGGACAAGAGCA GGTGGCAGCAGGGGAACGTCT TCTCATGCTCCGTGATGCATGA GGCTCTGCACAACCACTACAC GCAGAAGAGCCTCTCCCTGTC TCCGGGTAAATGAGTGCCACG GCCGGCAAGCCCCCGCTCCCC AGGCTCTCGGGGTCGCGTGAG GATGCTTGGCACGTACCCCGT GTACATACTTCCCAGGCACCC AG CATG GAAATAAAG CACCCA GCGCT 11 Microtubule BC048206.1 AW015234. 1,3 TCTCTCTTTCCAATCTTACGCC associated 1 ATG G C CATCAGTTCATTTCAG C monoxygenase, CTTCCAGTGCTACACCCACTTC calponin and d L IM TTG G CTGACACACTTCTG CTCT domain containing 2 AAG GTGACTG GTTTTCTTG CCA ATTTTCAAAGAGTGGTACTAAC CCCCAACCCGCTTTCCGCACC CCGTCCTCTCCGCCAGCAGTA CTGGTTGCACTAACTGTGAGT GTCTTGCATACTGATGGACTCA TTTGGTGGCATGGTTGGCTAA CAGCATGGCGGGGGGTGTTCA GCTTGAGACCCATGCCTGTGT TCATTTCCCATGGAGCTGGCA GCCTGGTCTACCCCAAGTGCA TGCCCCGCCTCTCCTCTCTCC CTTGGGTCTGCCTGCGTGCAT GCTTCTCCAGTTGCGTCTGCG AAGCTACCTACTTTCTTGGGAG GGTCGACCTTGATCATGAAACA ATACCATGAGGGGGCCTCTGT CACCTTTGAAAAGAACACTTTT TGAGCAGCCTCAAAAAGCTCAT ACATAC 12 Microtubule BC048206.1 AF052170.1 1,4 TGGGAGGGTCGACCTTGATCA associated TGAAACAATACCATGAGGGGG monoxygenase, CCTCTGTCACCTTTGAAAAGAA calponin and LIM domain containing 2 CAC I i i i 1 GAGCAGCCTCAAAA AG CTCATACATAC CAG CG CCTT CTTAAATTGGCTCTAATGTAAA GATTGTTAATGTCATTTATCAAA ACCATAG GTGATTATTTG GAG G GATTTAAAAAACTTAATTACTCT CAGGCCTCATCCCAAGCTTGA CACATGCTCTGTAGGTTGAACA CATAATCACAAATATTCTAGCA AATGCTGCCTTGGTTGCAGCC TGCACTGTAGACCCAAGGGTT TTG CTG TG G CTCTTCTTAT CTC CCTTGGCTCATAAAGCCCCAG ATGATGCCAGAGCTTCAATTAG AGCCATCATCATCCCAGGCAG GGATATCTTTGAGAAATGACTC AGTTCAGCCCCAGGCCCCTGT GACTCTGCTTAAAGCACACATT TCTGCTGACTCTTGTACCTGGG GCAGCAGGATAATCACCAACA C 13 cellular homolog of NM 001997.2 NM 001997 0,5 GTCGCCCAGATCAAGgctcatgtag the fox sequence in .2 cctca the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaagt the fox sequence in ccatgg the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 15 cellular homolog of NM 001997.2 AU098396.1 0,6 GTCGCCCAGAGCAAGgctcatgta the fox sequence in gcctca the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 16 cellular homolog of NM 001997.2 AA063591.1 0,7 TGACCGGCCAGGAAAcggtcgccc the fox sequence in agatca the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 17 cellular homolog of NM 001997.2 AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaagt the fox sequence in ccatgg the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 18 cellular homolog of NM 001997.2 AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaagt the fox sequence in ccatgq the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 19 cellular homolog of NM 001997.2 AA225636.1 0,6 GGCCAGGAAACGGTCgcccagat the fox sequence in caaggta the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 20 cellular homolog of NM 001997.2 BM820687. 0,5 GGTCGCCCAGATCAAgctcatgtag the fox sequence in 1 cctca the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 21 cellular homolog of NM 001997.2 AA491544.1 0,7 GCCGCATGCTTGGAGgtaatgtcc the fox sequence in atggtt the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 22 cellular homolog of NM 001997.2 AV743892.1 0,5 GTCGCCCAGATCAAGgctctgtagc the fox sequence in ctcac the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 23 cellular homolog of NM 001997.2 BU603086.1 0,6 GAAGTAGCAGGCCGCatgcttgga the fox sequence in ggtaaa the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 24 cellular homolog of NM 001997.2 BF218408.1 0,6 AGGCCGATGCTTGGAggtaaagtc the fox sequence in catggt the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 25 cellular homolog of NM 001997.2 AI499403.1 0,7 CCCGCATGCTTGGAGgtaaagtcc the fox sequence in atggtt the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076. 0,6 CGGTCGCCCAGATCAaggctcatg the fox sequence in 1 tagcct the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 27 cellular homolog of NM 001997.2 D52122.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGggtaaagtcc the fox sequence in atggtt the Finkel-Biskis-Reilly murine ne sarcoma virus 28 cellular homolog of NM 001997.2 BE535673.1 0,6 GCCGCATGCTTGGAGgtaacagtc the fox sequence in catggt the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 29 re (c osphate ! NM 002355.2 CA430891.1 0,8 CGACACACCCTAGCGgacaatttta receptor ceptor (cation accct dependent) 30 mitogen-activated NM 002419.2 AK090614.1 1,2 TTCCATTCCATGCAGgaaggctgg protein kinase kinase aagcgc kinase 11 31 proteoglycan 1, NM 002727.1 BQ051861.1 0,8 AATCCTCAGTTCAAGgttatcctacg secretory granule caga 32 proteoglycan 1, NM 002727.1 BQ051861.1 0,8 GACTGACC 1 1 1 1 1 CCaaagacgag secretory granule aatcca 33 protein kinase C NM 002743.1 BU631834.1 1,5 CTCGCAGAAACCCAAccgctccac substrate 80K-H caccgt 34 SEC14-like 1 (S. CD366399.1 1,6 GTAGGTAGGTTCGTAgtagggttcg cerevisiae) NM 003003.1 taggt 35 SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 1,3 TAGGGCTAGTAGGTAGGGCTA cerevisiae) GTAGGTAGGGCTAGTAGGTAG GGCTAGTAGGTAGGGCTAGTA GGTAGGGCTAGTAGGTAGGGC TAGTAGGTAGGGTTCGTAGGT AGGGTTCGTAGGTAGGGTTCG TAG GTAG G GTTAGTAG CG CGT CTGTGCTGCTTCCACCTGGTG CTTCCTGTTCCCAAATCACAAG GGCCTGAAGGTGGTCCCTGCT TTCTCTTTCTCTTTCTCTGTGTC TCAGATG G CGATTTTG CTGACA GCTGCCAAGAAAATGCTTCACT CAACAGTCCTCATGTGCCCAG AGATGTTTATAGAACTGTTTGA ATTGCAGCCATCCCCTGCCCC CTCCCAGGCTGAAGATCTGTT C 1 1 1 1 1 AAGTTGATTCGGGAGT GGCATTCTTTTATACCCAAAGA CTGTAGTGCATCTTGAAGAGCT CAAAGCACATGACCGCACAAA TGCTTACAGGGTTTCCTCCCGA GTAATCCAATCTCACTCCCCTT GTAAGG 36 SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 TAGGGTTCGTAGGTAGGGCTA I cerevisiae) GTAGGTAGGGTTAGTAGGTAG GGCTAGTAGGTAGGGCTAGTA GGTAGGGTTAGTAGGTAGGGT TCGTAGGTAGGGCTGGTAGGT AGGGTTAGTAGGTAGGGCTAG TAGGTAGGGCTAGTAGGTAGG G CTAG TAG G TAG G GTTAG TAG GTAGGGCTAGTAGGTAGGGCT AGTAGGTAGGGTTAGTAGGTA 1,4 GGGTTCG SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 AGGTAGGGTTCGTAGgtagggcta 37 cerevisiae) 1,5 gtaggt cysteine-rich acidic NM 003118.1 BG325726.1 GTGAAGAAGATCCATGAGAAT secreted protein 1,4 GAGAAGCGCCTGGAG 38 (osteonectin) cysteine-rich NM 003118.1 BG325726.1 9aC999 protein secreted secreted protein 1,3 tacctc 39 (osteonectin) eted protein acidic NM 003118.1 , AA325849.1 CATGGAGCATTGCACCACCCG secreted secreted protein 40 Î (osteonectin) I 1 1 1 1 CGAGACCTGTGACCTG 1,3 GACAAT 41 cysteine-rich acidic NM 003118.1 AA325849.1 GAGAATGAGAAGCGCCTGGAG secreted protein GCAGGAGACCACCCCGTGGAG (osteonectin) CTGCTGGCCCGGGACTTCGAG AAGAACTATAACATGTACATCT TCCCTGTACACTGGCAGTTCG 1,3 GCCAGCTGGACCA 42 cysteine-rich acidic NM 003118.1 AA325849.1 1,3 GCACCCCATTGACGGgtacctctcc secreted protein cacac (osteonectin) 43 nuclear factor NM 003204.1 BM973053. 1,5 CGGGTCAGTGTACAGgaagaggc (erythroid-derived 2)- 1 aggcact like 1 44 nuclear factor NM 003204.1 BM973053. 1,5 TGCTGTGAGGCAGAGgaatgatgg (erythroid-derived 2)- 1 agaatc like 1 45 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM007308 1,2 TACGAACCTGAAGCCTAAGAAA A4 component of .1 TATCTTTGCTCCCAGTTTCTTG amyloid precursor) AGATCTGCTGACAGATGTTCCA TCCTGTACAAGTGCTCAGTTCC AATGTGCCCAGTCATGACATTT CTCAAAGTTTTTACAGTGTATC TCGAAGTCTTCCATCAGCAGTG ATTGAAGTATCTGTACCTGCCC CCACTCAGCATTTCGGTGCTTC CCTTTCACTGAAGTGAATACAT GGTAGCAGGGTCTTTGTGTGC TGTGGA I I I I GTGGCTTCAATC TACGATGTTAAAACAAATTAAA AACACCTAAGTGACTACCACTT ATTTCTAAATCCTCACTAIliii TTGTTGCTGTTGTTCAGAAGTT GTTAGTGATTTGCTATCATATA TTATAAGAIIIii AGGTGTCTTT TAATGATACTGTCTAAGAATAA TGACGTATTGTGAAATTTGTTA ATATATATAATACTTAAAAATAT GTGAGCATGAAACTATGCACCT ATAAATACTAAATA 46 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM_007308 1,4 CCACAGGAAGGAATTCTGGAA A4 component of .1 GATATGCCTGTGGATCCTGAC amyloid precursor) AATGAGGCTTAT 47 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM_007308 1,5 GACCAGTTGGGCAAGaatgaaga A4 component of .1 aggagcc amyloid precursor) 48 synuclein, alpha (non NM 000345.2 L36674.1 1,4 TAAAGGAATTCATTAGCCATGG A4 component of ATGTATTCATGAAAGGACTTTC amyloid precursor) AAAGGCCAAGGAGGGAGTTGT GGCTGCTGCTGAGAAAACCAA ACAGGGTGTGGCAGAAGCAGC AGGAAAGACAAAAGAGG 49 synuclein, alpha (non NM 000345.2 L36674.1 1,3 GTGTTCTCTATGTAGgctccaaaac A4 component of caagg amyloid precursor) 50 translationally NM 003295.1 AA223997.1 0,5 AAAACCTTTTATGACAG G G G CT controlled tumor GCAGAACAAATCAAGCACATC protein 1 CTTGCTAATTTCAAAAACTACC AG 51 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,7 AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggTG controlled tumor G protein 1 52 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccgggag controlled tumor atcgcg protein 1 53 translationa11 NM 003295.1 BCO22436.1 0,6 CCGACATCTACAAGATCCGGG controiled tumor AGATCGCGGACGGGTTGTGCC protein 1 TG 54 translationally- NM 003295.1 BC040008.1 0,5 GCGCCGCTCCGGCTGCACCG controlled tumor CG CTCG CTCCGAGTTTCAG G C protein 1 TCGTGCTAAGCTAGCGCCGTC GTCGTCTCCCTTCAGTCGCCAT CATGATTATCTACC 55 TYRO protein NM 003332.1 BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcgac tyrosine kinase ccggaaac binding protein 56 triosephosphate NM 000365.3 BI226906.1 1,3 CATGCTCTGGCAGAGgatggctga isomerase 1 agtcca 57 transgelin 2 NM 003564.1 AA428309.1 1,3 ATTAACACCACTGACtgtg ctcacc acaca 58 uroporphyrinogen NM 000374.2 BQ008745.1 1,5 GTGTGCCGCTGATTGtggaccctg decarboxylase atgaca 59 cold shock domain NM 003651.3 BC009744.1 1,3 GAGGAGGAAGGGAGCGGCAG protein A CAGTGAAGGATTTGACCCCCC TG CCACTGATAG G CAGTTCTCT GGGGCCCGGAATCAGCTGCG CCGCCCCCAGTATCGCCCTCA GTACCGGCAGCGGCGGTTCCC GCCTTACCACGTGGGACAGAC CTTTGACCGTCGCTCACGGGT CTTACCCCAT 60 cold shock domain NM 003651.3 BC009744.1 1,5 CCCAACAGAATACAGgctggtgag protein A attgga 61 solute carrier family NM 003982.2 AW798524. 0,8 TCTCTGCTCTTCAATggtatcatggc 7 (cationic amino 1 attg acid transporter, y+ system), member 7 62 annexin A2 NM 004039.1 AV709641.1 0,9 GACGCTTCTGAGCTaaaagcttcca tgaag 63 annexin A2 NM 004039.1 BF244428.1 1,6 AGCTTGGAGGGTGATgtgtggatg aggtca 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 AV734235.1 0,7 ATTTG GATTG GATGAATTCCAA ATTCTGCTTGCTTGCIiit1AAT ATTGATATGCTTATACACTTAC ACTTTAT G CACAAAATG TAG G G TTATAATAATGTTAACATGGAG ATGATCTTCTTTATAATTCTACT TTGAGTGCTGTCTCCATGTTTG ATGTATCTGAG CAG GTTG CTCC ACAG GTAG CTCTAG GAG G G CT GGCAAC 65 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BF912731.1 0,8 AGATAGTTAAGTGGGatcgagaca tgtaag 66 calreticulin NM 004343. 2 CA306742.1 1,4 GACTCCAAG CCTGAGg cag cag a gaaacaa 67 CD74 antigen NM004355.1 BQ029721.1 1,5 ACACCCAGACCCCAGgaagagcc aatgttt 68 HLA-B associated NM 004640.3 BM980603. 1,4 GCCCCAGGAGGAGAGcagtttaaa transcript 1 1 gatttt 69 SEC24 related gene NM 004922.1 AW449995. 1,8 GCAGCTGTCTGGAATgCagaggC family, member C (S. 1 agctgga cerevisiae) 70 actinin, alpha 4 NM 004924.3 CB051741.1 0,7 CCATCGGGGCAGAAGaacttcatc acagct 71 hemoglobin, alpha NM 000517.3 H78334.1 1,4 CGGTCAACTTTCAAGctccttaagc 1/2 cactg 72 hemoglobin, alpha NM 000517.3 H55830.1 1,4 TCAAGGCCGCCTGGGgatgttcctg 1/2 tCCtt 73 cyclin-dependent NM 004935.1 BI669825.1 0,8 GTGGCTCTGAAACGGggtgtgCCg kinase 5 agttcc 74 histone deacetylase 1 NM 004964.2 BF204295.1 1,7 CAGAGGAGAAGAAAGggtcaagg aggaggt 75 WD repeat domain 1 NM 005112.3 BCO30541.1 1,4 CTAAGGAACATCGACgaccacagc cgcttt 76 ubiquitin specific NM 005153.1 W19112. 1 0,7 ATCGGCTCTTTGCAGtggtctaccat protease 10 cacg 77 v-fos FBJ murine NM 005252.2 BG541010.1 0,8 CCTGTCAACGCGCAGgaCttCtgCa osteosarcoma viral cggac oncogenehomolog 78 v-fos FBJ murine NM 005252.2 BG541010.1 1,5 GGCAAGGTGGAACAGgagacaga osteosarcoma viral ccaacta oncogenehomolog 79 v-fos FBJ murine NM 005252.2 BI325046.1 1,5 GGCAAGGTGGAACAGgagacagg osteosarcoma viral acaacta oncogenehomolog 80 hemoglobin, alpha NM 000558.3 R91899.1 1,7 ACCAAGACCTACTTCccggtcaact 1/2 tcaag 81 hemoglobin, alpha NM 000558.3 H58664.1 1,7 GGAGGCCCTGGAGAGctcctaagc 1/2 cactgc 82 actin protein NM 005718.2 AI470163.1 0,7 ATTGCTGTGAAACAGgggtatgata 2/3 complex, subunit tcagc 4, 20kDa 83 B-cell receptor- NM 005745.5 AI962313. 1 1,3 GCAGTTGCCACCTTCCaCgCCtga associated protein 31 gcgtgg 84 RNA binding motif NM 005778.1 CA488450.1 0,8 GAGCAGACAAGTTTGactctgaac protein 5 aggaag 85 CD164 antigen, NM 006016.3 AF299342.1 0,8 CTGTGACTCCAACCTCACAACC sialomucin TGTGCGAAAGTCTACCTTTGAT GCAGCCAGTTTCATTGGAGGA ATTGTCCTGGTCTTGGGTGTG CAGGCTGTAATTTTCTTTCTTTA TAAATTCTGCAAATCTAAAGAA CGAAATTACCACACTCTGTAAA CAGACCCATTGAATTAATAAGG ACTGGTGATTCATTTGTGTAAC TCACTGAAGCCAAAATACTATC TTTTAAGATGTCCCACATGGAA GACGCTATTCCAGGATCTTTAA ATTTCCATGGATGCATATAGGA TGTTTGGGAGCATCATCCGTG AAGAAAAAATCAATTAAATCATT GTGTTCAACAGGAATATTTAAA ATATTCTGCATGAATCCTGTGG CTGTCTTATTTTAAATAGCTGC TGCTGTGGGATTATA 1 1 1 1 1 1 1 1 CCTTAACATGCCAAATATAACT TTCTGAAAGTGATGGAAAATGT TGTCTTGTGCAGACAACATCAT GGCTCTTGGCAGTTTA 86 CDI64 antigen, NM 006016.3 AF299343.1 0,8 CAGCCAATTCTACAGctaaaccca sialomucin cagttc 87 ubiquitous alpha NM 006082.1 BG981396.1 1,3 CACCCTGAGCAGCTCaccaccca tubulin caccacc 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGTA CCTCGATCTGAATCTGCCGGG GCCCCAGCCCACTCCACCCTG CCAGCAGCTTCCAGCCAGTCC CCACAGCCTCATCAGCTCTCTT CACCGIIIIIIGATACTATCTT CCCCCACCCCCAGCTACCCAT AGGGGCTGCAGAGTTATAAGC CCCAAACAGGTCATGCTCCAAT AAAAATGATTCTACCTACAA 89 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 TGCTTCGGAAGGAACgagagctgg aagagg 90 talin 1 NM 006289.2 AI417760.1 1,4 AGGAAGAAATGCTTCggaaggaa cgagagc 91 acidic (leucine-rich) NM 006305.2 AW577170. 1,4 AGGAGGATGAGGATGgaggatga nuclear 1 agaaggt phosphoprotein 32 family, member A 92 translocase of inner NM 006327.1 AU142330.1 0,7 GATGTTGCATGACAGgggcactttg mitochondrial ggcta membrane 23 homolog (yeast) 93 microspherule NM 006337.3 CD369365.1 1,5 AACTCTGTGGTGGAGacaggaag protein 1 ctggggc 94 APG7 autophagy 7 NM 006395.1 BO000091.1 0,7 CTTGTGCCTCACCAGatccgggga like (S. cerevisiae) tttCtt 95 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 Y07570.1 1,5 GAAGTCAGTGAGGAGgaagaaga nuclear atttgga phosphoprotein 32 family, member B 96 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 Y07570.1 1,4 AG GATGAG GATGAAG ag g agg aa nuclear gaaggtq phosphoprotein 32 family, member B 97 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 BF195216.1 1,6 GAAGTCAGTGAGGAGaggaggaa nuclear gaaggtg phosphoprotein 32 family, member B 98 butyrophilin, NM 007049.2 BQ929466.1 1,3 CATTCTTACATGCTGaggaccgga subfamily 2, member gaagtg Al 99 EAP30 subunit of NM 007241.2 BF525899.1 1,2 CTGCAGCTGGCAGAGaagaatgg ELL complex ctacgtg 100 coatomer protein NM 007263.2 BM798704. 1,5 CCACGAGAGTCGGAGgaaggagC complex, subunit 1 epsilon tgaagag 101 soluble galactoside- NM 009587.1 BG390210.1 1,2 TACATCAGCTTCCAGacccagaca binding lectin 9 gtcatc (galectin 9) 102 soluble galactoside- NM 009587.1 BG698264.1 0,8 CTCCAGTGGAACCAGgtttgctgtg binding lectin 9 aactt (galectin 9) 103 CDKNIA interacting NM 012127.1 AK027287.1 1,3 TAGAAGCTGGTGGAGgtgaggtcc zinc finger protein 1 agagat 104 CDKNIA interacting NM 012127.1 AK027287.1 1,2 CAGGCACATTCACAGccgcatctgc zinc finger protein 1 cacaa 105 F-box protein 7 NM 012179.2 BE905968.1 1 1,3 AATTTTGAAGCTGAGTCAATTC AAGATAATG CG CATATG G CAG AG G G CACAG GTTTCTATCCCT CAGAACCCATGCTCTGTAGTG AATCGGTGGAAGGGCAAGTGC CACAZTCATTAGAGACCTTGTA TCAATCAGCTGACTGTTCTGAT GCCAATGATGCCTTGATAGTGT TGATACATCTTCTCATGTTGGA GTCA 106 WW domain binding NM 012478.2 BG820375.1 1,2 CCACCTCCCTACTACCCaccggaa protein 2 gataag 107 px19-likeprotein NM 013237.2 BM504662. 1,3 CACGCCCGGCTGATGggaatttggt 1 cttgc 108 insulin-like growth NM 000876.1 BM787853. 1,4 GGAAACAGTGATAAGTAAGCT factor 2 receptor 1 GACCACTTGCTGTAGGAGAAG TTCCAACGTGTCC 109 insulin-like growth BM787853. 1,3 GACGCATCTCAAAACAGAGGG factor 2 receptor NM 000876.1 1 CTGCATTCGAAGAAACCCTTGC TGCTTTAGTCCCGATAGGGTAT TTGACCCCGATATATTTTAGCA IIIIAATTCTCTCCCCCTATTTA TTGACTTTGACAATTACTCAGG TTTGAGAAAAAGGAAAAAAAAA CAGCCACCGTTTCTTCCTGCCA GCAGGGGTGTGATGTACCAGT TTGTCCATCTTGAGATGGTGAG GCTGTCAGTGTATGGGGCAGC TTCCGGCGGGATGTTGAACTG GTCATTAATGTGTCCCCTGAGT TG GAG CTCATTCTGTCTCTTTT CTCIIIIGCTTTCTGTTTCTTAA GGGCACACACACGTGCGTGCG AGCACACACACACATACGTGC ACAGGGTCCCCGAGTGCCTAG G I I I I GGAGAGTTTGCCTGTTC TATGCCTTTAGTCAGGAATGGC TGCACC I Iii I GCATGATATCT TCAAGCCTGGGCGTACAGAGC ACATTTGTCAGTA 1 1 1 1 1 GCCG insulin-like growth AAGGAGGTCAGGCCCCACTCC 110 factor 2 receptor NM 000876.1 BF222741.1 1,3 j TTCCTGATTGTTTACAGTCATT GGAATAAGGCATGGCTCAGAT CGGCCACAGGGCGGTACCTTG TGCCCAGGGTTTTGCCCCAAG TCCTCATTTAAAAGCATAAGGC CGGACGCATCTCAAAACAGAG GGCTGCATTCGAAGAAACCCT TG CTG CTTTAGTC C C GATAG G GTATTTGACCCCGATATATTTT AGCATTTTAATTCTCTCCCCCT ATTTATTGACTTTGACAATTACT CAGGTTTGAGAAAAAGGAAAAA AAAACAGCCACCGTTTCTTCCT GCCAGCAGGGGTGTGATGTAC CAGTTTGTCCATCTTGAGATGG TGAGGCTGTCAGTGTATGGGG CAGCTTCCGGCGGGATGTTGA ACTGGTCATTAATGTGTCCCCT GAGTTGGAGCTCATTCTGTCTC TTTTCTCTTTT G CTTTCTGTTTC TTAAGGGCACACACACGTGCG TGCGAGCACACACACACATAC GTGC 111 insulin-like growth NM 000876.1 BF222741.1 GTGGCTGATGGAAGAgatccagct factor 2 receptor 1,3 gcctcc 112 adducin 1 NM 014190.2 CA396829.1 1,3 AGAAGGGCTCTGAAGagaatctgg (alpha)/adducin 1 acgagg (alpha) eukaryotic translation BM142283. GTTAACCTCACCCTACAGATGA initiation factor 2-AGATAATAGAGCAAGAAAAAGA AATTGCAGAACTAAAGAAGCAG CTAAACCTCCTTTCTCAAGACA AAGGGGTGAGGGATGACGGAA AGGATGGGGGCGTGGGATGAA 113 alpha kinase 1 NM 014413. 2 1 1,3 AGTGGAC 114 KIAA0040 NM 014656.1 I CB050264.1 1,7 ATGGTTCCCAAGTGTgtgtaagtgt gtgta 115 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,8 TG CATCAG G G G CTTTTG TTC CA inducible, CCACCAAGTGCACAAGAGATA endoplasmic CCTGTGGTCTCTGCACCTGCT reticulum stress- CCAGCCCCTATTCACAACCAGT inducible, ubiquitin- TTCCAGCTGAAAACCAGCCTG like domain member CCAATCAGAATGCTGCTCCTCA 1 AGTG GTTG TTAATC CTG GAG C CAATCAAAATTTGCGGATGAAT GCACAAGGTGGCCCTATTGTG GAAGAAGATGATGAAATAAATC GAGATTGGTTGGATTGGACCT ATTCAGCAGCTACATTTTCTGT TTTTCTCAGTATCCTCTACTTCT ACTCCTCCCTGAGCAGATTCCT CATGGTCATGGGGGCCACCGT TGTTATGTACCT 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,7 GGAAAACATCTCAAGgcctgaagct inducible, gccca endoplasmic reticulum stress- inducible, ubiquitin- like domain member 117 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,8 GTACTACATGCAATAtttagcagcc inducible, actgc endoplasmic reticulum stress- inducible, ubiquitin- like domain member 1 118 lysosomal-associated NM 014713.2 AL039105.1 CTGATTCCATTCTTCTGTTACC protein transmembrane 4 alpha 0,8 GAC11111GACTTCGTCCTCAG TTGCCTGGTTGCTATTAGTTCT CTCACCTATTTGCCAAGAATCA AAGAATATCTGGATCAACTA 119 DAZ associated NM 014764.1 AU118651.1 0,8 AGCAGTACCTCCCTAAAGCATT protein 2 TTGAGGTAGGGGAGGTATCCA TTCATAAAATGAATGTGGG 120 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 CGAGAGCGCAGGATTGAGATA GAGGAGAACA 121 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 AGAAACAGGGCAAGTacccagaa gtccaca CAGAAGTCCACATTCCCCTCG AGAATCTACAGCAGTTTCCTGC CTTCAATTCTTATACCTGCTCC TCTGATTCTGCTTTGGGTCCCA CCAGCACCGAGGGCCATGGG GCCCTCTCCATTTCTCCTCTCA 122 ring finger protein 10 NM 014868.3 BF815780.1 1,3 GCAGAAGTC _ 123 ring finger protein 10 NM 014868. 3 BF815780.1 1,4 CAGGTTCCCATGCAGactttctgctg accc 124 ribosomal protein L4 BM846228. 0,7 TCAGTGAATTAG CAGgtcatcag ac NM 000968.2 1 tagtg 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB141160.1 0,7 GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCTG TGGCTCGAATTCCCAGAGTTC GAGGTGGTGGGACTCACCGCT CTGGCCAGGGTGCTTTTGGAA ACatgtgtcgtg 126 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,6 GCGTGTGCTCGCCCACTGATA TCGGTGTACTCCGAAAAGGGG GAGTCATCTGGCAAAAATGTCA CTTTG C CTG CT G TATTCAAG G C TCCTATTCGACCAGATATTGTG AACTTTGTTCACACCAACTTGC GCAAAAACAACAGACAGCCCT ATGCTG 127 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,7 TGGTCATGTCTAAAGgtcatcgtatt gagg 128 ribosomal protein L5 NM 000969.2 GATATCATTTGTCAG attg cttatg cc BE879402.1 0,8 Çgt 129 BAT2 domain NM 015172.1 AB029019.2 1,4 CACTTCCACCTTCAAccttagctcca containing 1 gttt 130 adenosine deaminase, NM 015841.1 AA096321.1 1,3 TCACACAGGACAGAGgaggcaga RNA-specific gcttctg 131 endoplasmic NM 015913.2 CA418006.1 0,8 TTCCCAAATTTCTACagcctctttcct reticulum thioredoxin Ctt superfamily member, 18 kDa 132 hypothetical protein NM 016127.3 AA576624.1 0,8 GGAGTCAAACACTGGatgcagaa MGC8721 attttgg 133 tetratricopeptide NM 017775.2 BE164618.1 1,5 TTTTGATGCACAGAGctaccaccac repeat domain 19 agtgc 134 hypothetical protein NM 017841.1 BI553945.1 0,8 TCI111IGCTAAAGAACATCTG FLJ20487 CAGCACATGACAGAAAAGCAG CTGAACCTCTATGACCGCCTG ATTAACGAGCCTAGTAATGACT GGGATATTT 135 hypothetical protein NM 017865.2 AK001070.1 1,6 ACCAGAGACCTTCCCACCTCC FLJ20531 AGGAGAGGAAGAGGGTGAGG AAGAAGAGGACAATGATGAGG ATGAAGAGGAGATGCTCAGTG ATGCCAGCTTATGGACCTACA G 136 ubiquitin B NM 018955.2 BE708511.1 1,4 CCCTGACCGGCAAGAcatcactctg gaggt 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CAG GTCAAAATG CAGatcttcgtga aaacc 138 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,3 CAG G TCAAAAT G CAG a tcttcg tg a agacc 139 ubiquitin B NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTGG AGGTGGAGCCCAGTGACACCA TCGAAAATGTGAAGGCCAAGA TCCAAGATAAAGAAGGCATCC CCCCCGACCAGCAGAGGCTCA TCTTTGCAGGCAAGCAGCTGG AAGATGGCCGCACTCTTTCTGA CTACAACATCCAGAAAGAGTC GACCCTGCACCTGGTCCTGCG CCTGAGGGGTGGCTGTTAATT CTTCAGTCATGGCATTCGCAGT G CCCAGTGATG G CATTACTCT G CACTATAG C CATTTG CCCCAA CTTAAGTTTAGAAATTACAAGT TTCAGTAATAGCTGAACCTGTT CAAAATGTTAATAAAGG 140 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,4 TCCCTGTGGGTGGACGTGGTT GGTGATTGGCAGGATCCT 141 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,5 GGTTGGCTTTGTTGGgtgagcttgtt tgtg 142 homoiogog, su sub family NM 018981.1 AF490904.1 1,3 CTTAGTGGCATGTTGgatggtcttgt om taat C, member 10 143 major NM 019111.2 AA505585.1 AGAGAGAAGATCACTGAAGAA histocompatibility ACTTCTGCTTTAATGACTTTAC complex, class II, DR AAAG CTG G CAATATTACAATC C alpha TTGACCTCAGTGAAAGCAGTCA 0,8 TCTTCAGCGTTTTCCAGCCCTA TAGCCACCCCAAGTGTGGTTAT GCCTCCTCGATTGCTCCGTACT CTAAC 144 major NM 019111.2 AA505585.1 0,8 ATCTAGCTGGCTTTCcctgtctattg class II, 9 complex, I, DR CCtt alpha 145 major NM 019111.2 CD686254.1 TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC histocompatibility complex, class II, DR alpha 0,7 AGGGAAGACCACCTTTTCCGC AAGTTCCACTATCTCCCCTTCC TGCCCTCAACTGAGGACGTTTA CGACTGCAGGGTGGAGCACTG GGGCTTGGATGAGCCTCTTCT CAAGCACTGGGagtttgatgctccaag CCCtCtC 146 KIAA1191 protein NM 020444.2 ', BE313670.1 1,7 GCAGCAGGATCACAGgtggagga aggagaq 147 KIAA1191 protein NM 020444.2 BI254429.1 1,5 GCAGCAGGATCACAGaacagacc caggaaa 148 mesoderm induction NM 020948.1 AY124186.1 0,7 TTTCTCACACAGGCAtactccaaat early response 1 gCttC 149 Actinin, alpha 1 NM 001102.2 BG036045.1 ! 0,7 AACCACTTTGACCGGggagaagc agaattt 150 membrane-spanning NM_152851 GGAACTCTCTCTCTGATGCTGA 4-domains, subfamily NM 022349.2 .1 0,8 TTTGCACTCTGCTGGAATTCTG A, member 6A CCTAGCTGTGCTCACTGCTGT GCTGCGGTGGAAACAGGCTTA C myelin protein zero- TGCCCTGGCATTCTGGCAGAG AATCCTCACCAGTTCTCACCAA CCTTCCCCCCAGGCAAGGGCA GCTGCCAGCATGGTGCTCTGC CAGGACAGGTTTCCCTGAAGG AAGCTGCTCACACTGAGATGA GCCTCTCAGGGCAGGACCTCT TCCCAAGCCCTGCACACCCAC 151 like 1 NM 024569.2 AI693779.1 0,9 CCCTGCAGCCCTTTTGGCTC 152 mouse GCTTCAGTCCGCCGAgagcagtac mouse limbimb-bg ud a a ond NM 030915.1 W45195.1 1,1 cgtgtg heart Bene heterogeneous CTGACCCAGATAAAACAAAAAG TGGATTCTCTCCTGGAAAACCT 153 nuclear GGAAAAAATGGAAAAGGAACA ribonu cleoprotein C NM 031314.1 CF128443.1 1 1,2 GAGCAAACAAGCAG ib (C1/C2) polymerase (RNA) II NM 002694 GGTGGGGGTGGAAGCagccgca (DNA directed) polypeptide C C, , 154 33kDa NM 032940.1 .2 1,3 ggagcaag caspase 4, apoptosis- NM_001225 155 related cysteine NM 033306.1 .2 1,2 TGTTCCCTATGGCAGaaggcaacc protease acagaa 156 major NM 033554.2 BU621846.1 0,8 GTCGCTGAGAGCCTCTTCCTG histocompatibility CCCAGAACAGATTACAGCTTCC complex, class II, DP ACAAGTTCCATTACCTGACCTT alpha 1 TGTGCCCTCAGCAGAGGACTT CTATGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGACCAGCCGCT CCTCAAGCACTGGG 157 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 ACCCTCATCTGCCACATTGACA histocompatibility AGTTCTTCCCACCAGTGCTCAA II, CGTCACGTGG complex, class DP alpha 1 158 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocompatibility gcccaac complex, class II, DP alpha 1 159 FK506 binding NM 054014.1 NM 000801 GCTCCCTGTTCTTGGatctgccatg protein 1A, 12kDa .2 0,8 gaggq 160 chloride intracellular ! NM 001288.3 BG491600.1 CCAGGGACGGCCACTTCCTGG channel 1 TCCCCGACGCAACCATGGCTG AAGAACAACCGCAGGTCGAAT 0,8 TGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288.3 AV683308.1 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtatg channel 1 0,7 gcact 162 vacuolar protein NM 080631.1 BX648347.1 ACCGGAGGGAAGAAGgtgtgctca sorting 41 (yeast) 1,4 gtgaag 163 zinc finger protein 1 BCO53361.1 1,5 jTGGAAAGGAGAAGGAATAAGA 384 NM 133476.2 CGGCAGGAGGAAGAGAGAGA 1 GAGG 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 AC CTCATCTCG G CCAg tg ctg a cct reading frame 22 ggagg 165 nuclear receptor NM 000176.1 1 X03348.1 0, 8 TTCCTAAGGACGGTCTGAAGA 1 subfamily 3, group C, GCCAAGAGCTATTTGATGAAAT member 1 TAGAATGACCTACATCAAAGAG (glucoc ucocorticoid CTAGGAAAAGCCATTGTCAAGA receptor) GGGAAGGAAACTCCAGCCAGA ACTGGCAGCGGTTTTATCAACT GACAAAACTCTTG 166 Nucleosome NM 139207.1 BU620919. 1 0,8 AGTGATATGGTTCAG9aacacgat assembly protein 1- gaacct like 1 167 1 NM 139207.1 AU117948.1 0,8 ATGAATATTTTACAAATGAAGT Nucleosome GCTGACAAAGACATACAGGAT assembly protein 1- GAGGTCAGAA like 1 168 Nucleosome NM 139207.1 AU117948.1 0,8 GCTGGCCAGCCTATGagttttgtctt assembly protein 1-agaa like 1 169 Nucleosome NM 139207.1 AK122670.1 0,8 CCTGCCTAGGGTAGTTAAAAG assemblyprotein 1- ACGAGTGAATGCTCTCAAAAAC like 1 CTGCAAGTTAAATGTGCACAGA TAGAAGCCAAATTCTATGAGGA AGTTCACGATCTTGAAAGGAAG TATGCTGTTCTCTATCAG 170 TAF15 RNA NM 139215.1 BF812650.1 1,3 GCTATGGTGGGGACAGAGGAG polymerase II, TATA GCGGCTATGGAGGAGACCGAG box binding protein GAGGTGGCTATGGAGGAGATC (TBP)-associated GAGGTGGCTATGGAGGAGACC factor, 68kDa GAGGTGGAGGCTATGGTGGAG ACCGAGGAGGCTATGGAGGAG ATCGAGGAGGTTACGGAGGAG ATCGAGGAGGTTATGGAGGAG ATCGAGGAGGCTATGGAGGAG ACAGAAGCCGGGGGGGCTATG GAGGAGACCGTGGTGGTGGCA GTGGCTACGGTGGAGACCGAA GTGGAGGCTATGGAGGAGACA GGAGTGGTGGCGGCTATGGAG GAGACCGAGGTGGGGGCTAC GGAGGAGACCGAGGTGGCTAT GGAGG 171 TAF15 RNA NM 139215. 1 BF812650.1 1,3 GGGACAGAGGCGGCGgctatggt polymerase II, TATA ggggaca box binding protein (TBP)-associated factor, 68kDa GACCACAGCAATGACCAGCCC TCATTAGGGCCCTGGATGATTT TTG G T CTAATAAC G CATG CTAG TGTTGATGIIIIIIGGTCAGAG GGTATGAACAGGAAGAATTAAA TG CAG CAG G CTTTATTTTAAAT GCCGATTCACATTACTCTGTTC AAGCTGCGTTGAGATGTTAAAC TGGCTTACTATAGACTTCGTAA AAATGGCTCCAGAAAAGTAACA AACTGAAATCTTTGAGATCACA CAGGTTGGAAATATGTACATAA CTG CACAAG GTGTCAATTCTG C TCTACAGTGCAGTTTTAGTCAG iiiIAGTTGCATAGGTTTCCAT TGTATTTATAGTCTGTTTATGCT AAATCTGGCCAAAGATGAACAT TGTCCACCACTAAAATGCCTCT GCCACTTTGAATTCTGTGCTAA 172 DEAD (Asp-Glu- NM 001356.2 BE000596.1 0,8 I 1 I GTGGCCAGAATGCGGTG Ala-Asp) box polypeptide 3, X- linked ATCAAAACGCTCCATC I I I I I A CAGTGGCATAGGAAGACGGCA AAAATTTCCTAAAGTGCA 173 copine II NM 152727.4 AK094867.1 1,4 ACCCCTTCTG CTCAGgtgtgg atgg tattg 174 heat shock 70kDa NM 153201.1 BU731317.1 0,8 ACTCGTATCCCCAAGattcagaag protein 8 CttCtC 175 hypothetical protein NM 153233.1 BCO38360.1 1,4 ACTGGCCAGGACCTGgaagcaga FLJ36445 cacctct 176 dynein, cytoplasmic, NM 001378.1 U39575.1 1,4 GGAAGACAAAGAAGGagagattca intermediate agcagg polypeptide 2/dynein, cytoplasmic, intermediate 1 polypeptide 2 177 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741. 1,3 TGATGAGAGTGAGAGgcagagac 1 ccgtgct 178 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741. 1,3 TGATGAGAGTGAGAGag g atg ctg 1 gaccag 179 EST BE881352.1 - BE881352.1 1,3 TCAATATAAAACCCCcacctaccac acatt 180 EST AW368637.1 - AW368637. 1,4 CTTAAACTCCAGCACcatcatagcc 1 accat 181 eukaryotic translation NM 001402.4 AU146228.1 1,5 CACCAATGGAAGCAGtggacaag elongation factor 1 aaggctg alpha 1 182 eukaryotic translation NM 001402. 4 BU580573.1 0,8 CATCAAAGCAGTGGACAAGAA elongation factor 1 GGCTGCTGGAGCTGGCAAGGT alpha 1 CACCAAGTCTGCCCAGAAAGC TCAGAAGGCTAAATGAATATTA TCCCTAATACCTGCCACCCCAC TCTTAATCAGTGGTGGAAGAAC GGTCTCAGAACTGTTTGTTTCA ATTGGCCATTTAAGTTTAGTAG TAAAAGACTGGTTAATGATAAC AATGCATCGTAAAACCTTCAGA AGGAAAGGAGAATGTTTTGTG GACCACTTTGGTTTTC 1 I 1 1 G CGTGTG G CAGTTTTAAGTTAT TAG 11111 AAAATCAGTACTTTT TAATGGAAACAACTTGACCAAA AATTTGTCACAGAA I I I I GAGA CCCATTAAAAAAGTTAAATGAG 183 eukaryotic translation NM 001402.4 AA595862.1 0,8 TGCGGTGGGTGTCATCAAAGC elongation factor 1 AGTGGACAAGAAGGCTGCTGG alpha 1 AGCTGGCAAGGTCACCAAGTC TGCCCAGAAAGCTCAGAAGGC TAAATGAATATTATCCCTAATAC CTGCCACCCCACTCTTAATCAG TGGTGGAAGAACGGTCTCAGA ACTGTTTGTTTCAATTGGCCAT TTAAGTTTAGTAGTAAAAGACT GGTTAATGATAACAATGCATCG TAAAACCTTCAGAAGG 184 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367.1 0,7 CTGAGTCCAGATTGGCAGGTG elongation factor 1 GACTACGAGTCATACACATGG gamma CGGAAACTGGATCCTGGCAGC GAGGAGACCCAGACGCTGGTT 1 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367.1 0,6 CAGCATGTGGGCAAAGCCTTC 185 elongation factor 1 AATCAGGGCAAGATCTTCAAGT gamma GAACATCTCTTGCCATCACCTA G 186 eukaryotic translation NM 001404.3 BQ375267.1 0,8 GTTCTAGAGCCTTCTTTCCGCC elongation factor 1 AGGCCTTCCCAATACCAACCG gamma CTGGTTCCTCACCTGCATTAAC CAGCCCCAGTTCCGGGCTGTC TTGGGCGAAGTGAAACTGTGT GAGAAGATGGCCCAGTTTGAT Gctaaaaagtttgcagag 187 eukaryotic translation NM 001404.3 BU783548.1 0,6 ATTTAAGCGCAAGTACTCCAAT elongation factor 1 GAGGACACACTCTCTGTGGCA gamma CTGCCATATTTCTGGGAGCACT TTGATAAGGACGGCTGGTCCC TGTGGTACTCAGAGTATCGCTT CCCTGAAGAACTCACTCAGAC CTTCATGAGCTGCAATCTCATC ACTG 188 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 TGGACAAGCTGAGGAAGAATG elongation factor 1 gamma CCTTCGCCAGTGTCATCCTTTT TGGAACCAACAATAGCAGCTC CATTTCTGGAGTCTGGGTCTTC ! CGAGGCCAG 189 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 CAGGTGGACTACGAGTCATAC elongation factor 1 ACATGGCGGAAACTGGATCCT gamma GGCAGCGAGGAGACCCAGAC GCTGGTTCGAGAGTACTTTTCC TGGGAGGGGGCCTTCCAGCAT GTGGGCAAAGCCTTCAA 190 eukaryotic translation j GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 NM 001404.3 BE502067.1 0,6 gattgg gamma 191 eukaryotic translation NM 001404.3 Î AAGGAGGAGAAAAAGGCGGCT elongation factor 1 GCCCCTGCTCCTGAGGAGGAG gamma ATGGATGAATGTGAGCAGGCG CTGGCTGCTGAGCCCAAGGCC AAGGACCCCTTCGCTCACCTG BG533219.1 0,8 CCCAAGAG 192 eukaryotic translation NM 001404.3 BG615194.1 0,7 TTCCGCCAGGCCTTTCCCAATA elongation factor 1 CCAACCGCTGGTTCCTCACCT gamma GCATTAACCAGCCCCAGTTCC GGGCTGTCTTGGGCGAAGTGA AACTGTGTGAGAAGA 193 eukaryotic translation NM 001404.3 BG702200.1 0,8 GTTCACGGGAAGAGAAGCAGA elongation factor 1 AGCCCCAGGCTGAGCGGA gamma 194 O-linked N- AW002377. ; AAAGAATATCTAGCCctctgttcaac acetylglucosamine NM 181673.1 1 0,8 acca (GIcNAc) transferase 195 tyled N- AW002377. 0,8 CACGAAAAGTAGCCGctctggttga acetylglucosamine NM 181673.1 1 agctt ace (GIcNAc) transferase 196 WD ana AB028960.1 AK023778.1 1,3 CCAATTTCTTTGGCAgcaacgctca tetratricopeptide gtata repeats 1 197 actin, gamma 1 NM 001614.2 CD687776.1 1,2 CATGGAGAAGATCTGggcgcacc actggca 198 arachidonate 5- NM 001629.2 BX366320. 1 1,3 AGAGAGAACGCAGAGgccacgga lipoxygenase- agccctq activating protein 199 Homo sapiens AK026373.1 AV725084.1 1,2 , ATTTCAACAGCTGAGgaaggtgtctt cDNA: FLJ22720 fis, gctg clone HS114320 Homo sapiens AK026373.1 BQ276346.1 i TTTGGCAGGAAGGTGTCTTGC 200 cDNA: FLJ22720 fis, 0,8 TGCAGGTAACTAATGAAGAAGT clone HSI14320 GGTCAACCACAGAGTCTTCAA GAAATAAGAAATTCTGTACCAT CTGAAAGTAGTTCTTGTTGGTG CCTTCATTTAAAAAGCACTCTT TAAAATAAAAGGGAAATGTTTT CTGATAAAA 201 DKFZp586K2322 AL080113.1 AV751235.1 0,8 TTTATTTTCAAATGCAGTGTAG (NM_006386 or AGCTAGATTAAAAGCAACTCTT NM 030881) TG CCACCTACTCTG C CCTTTTG GCAAAGTTACCTTGAACAAAGA ATCTTAAG G GTTTATTAAGAAC TCTTTAIIIICTTCATACCCTGT TCTCTGCAGTGCTTTCTAACAG CTTCTGGGTGCAGA I I I I CTTC G G CATCCTTTTG CACTCAG CTT ATTACAG GTAG GTAGTG CTTAA GAAAAGTCATGGAGGACTAAA GCCTAAGTCCTTTTCACTTTTC CTCCATCTGAAGGTAGGTGAG TTCATCCTCTTCATAGTAATGC TGIIIIACCAAGACTTTATAGC AGATG GACCCAGAAAGAATTTT CTGCTATTGTGTTCACTACAAC AGGATAGGGACATCAGACAGC CCCAGAAACCCCTTCCAGATCT GATATGGGACTATTAA I I I I I AT GCTGTTAATTGGTATTCATTCA CAATGCAGTTGAAGGGGGAAG GCTCCACTGCATTCTTTG 202 calmodulin 2 ATTGCAAAACGGGTGtattatccag (phosphorylase NM 001743.3 BF701704.1 0,8 •tact kinase, delta) 203 calpain, small subunit Î 1/calpain, small CCTTTGAGGCAGCAGatgaaagtg subunit 1 NM 001749.1 BE907701. 1 1,4 ggaaca 204 Cysteinyl-tRNA AAACAGGAACAAGAAgcagcaaa synthetase NM 001751.3 AK125503.1 1,5 gctggcc 205 CD97 antigen NM_078481 ATACCGTCTGTGAAGatgtggacg NM 001784.2 .1 1,3 agtgca 206 CD97 antigen NM 001784.2 BIO28545.1 1,2 CAGGCTGGAAGCCCAGACACG GAATCCCGGATAACCAAAAGG ACACTGTCTGTGAAG 207 Homo sapiens BCO34141.1 AV688287.1 1,4 CAAGGGACCAAGGTGgagcagttg immunoglobulin aaatct kappa constant, mRNA 208 ferritin, heavy NM 002032.1 BG248923.1 0,6 TGTCTCTGGGGATCCCTAGTAT polypeptide 1 AACACATGCA 209 Homo sapiens BCO53635.1 AI806846.1 1,5 CCGGCTGGTCAAAGTgtgggtgct chromosome 4 open Î ggcagc reading frame 9 210 Homo sapiens T-cell K02885.1 U85050.1 0,8 GGTTCGGGGACCAGGttaaccgtt receptor active beta- gtagag chais V-D-- L2-C-beta- 1 (TC (TCRB) mRNA 211 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF043180.1 0,8 GAGGACCTGAACAAGGTGTTC receptor active beta- CCACCCGAGGTCGCTGTGTTT drain -- GAGCCATCAGAAGCAGAGATC 1.2-C-bet beta-1 (TC (TCRB) TCCCACACCCAAAAGGCCACA mRNA CTGGTGTGCCTGGCCACAGGT ATCTTCCCTGACCACGTGGAG CTGAGCTGGTGGGTGAATGGG AAGGAGGTGCACAGTGGGGTC AGCACGGACCCGCAGCCCCTC AAGGAGCAGCCCGCCCTCAAT GACTCCAGATACTGCCTGAGC AGCCGCCTGAGGGTCTCGGCC ACCTTCTGGCAGAACCCCCGC AACCACTTCCGCTGTCAAGTCC AGTTCTACGGGCTCTCGGAGA ATGACGAGTGGACCCAGGATA GGGCCAAACCCGTCACCCAGA TCGTCAGCGCCGAG 212 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF317590.1 1,2 TCTGTGCCAGCAGCCttggacaga receptor active beta- tttatg chairs V-D-J-beta- 1.2-C-beta-1 (TCRB) mRNA 213 Homo sapiens T-cell K02885.1 ATATCTCTGCAGCGTcgggggtca receptor active beta- AF327908.1 0,7 atctqg chairs - 1.2-C-bet beta-1 (TC RB) mRNA 214 Homo sapiens T-cell CTGCAGTGCTAGAGAtccggggtc receptor active beta- K02885.1 AF327022.1 0,7 ccatca chairs V-D-J-beta- 1.2-C-beta-1 (TCRB) mRNA 215 Human T-cell CCAGATCGTCAGCGCcgaggcctg receptor active beta- M12886.1 BCO36926.1 0,8 gggtag chain mRNA 216 Human myosin-IXb CCTCTGGCCTCACAGtgtcccagg mRNA U42391.1 BF948234.1 1,3 agcaca 217 glutathione TGGAACTTCACCAAGttcctcatc9 a peop NM 002085.1 BI254515.1 0,8 caag (Phospholi1ipi d hydroperoxidase) 218 Poly(A) binding protein, cytoplasmic TTCCAACTGTTTAAAattgatcaggg 1 NM 002568.1 AA033548.1 0,9 acca 219 CAGTATGGTGAGGAGgtgtgagag prohibitin NM 002634.2 BI261762.1 1,4 ggtcca 220 BMO 14639. TCAGAGTGGAAGCAGgtgagaatg prohibitin NM 002634.2 1 1,6 gagggg 221 BMO 14639. CTTTGGGCGAGGAGAgtgtgagag prohibitin NM 002634.2 1 1,4 ggtcca 222 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga prohibitin NM 002634.2 BE536369.1 1,4 gggtcca 223 TTCCAGAAGCCAGAGAGACCA AGTGTTATGTAAGAAGTAGTGT spermidine/spermine CGGCTGTGTAGAACCACTGAC NI-acetyltransferase NM 002970.1 CD108391.1 0,8 TACACAGGCCGAAGTTACTGA GAACTTGGACAGAAAAAATAGC CAGCAAGTGTTCAAACTACTGA GG TTAGATATG CTG CACTTAAGAATACTAG G G C AGGTT 224 eted protein secreted secreted protein NM 003118.1 BG424815.1 1,4 CAGGAGACACCCCG (osteonectin) 225 or NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA ontr ied tum- ATC CAGATG G CATG GTTG CTCT controlled t ATTG GACTACCGTGAG GATG G protein 1 TGTGACCCCATATATGATTTTC TTTAAGGATGGTTTA 226 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,7 GAAATGGAAAAATGTtaacaaatgt controlled tumor ggcaa protein 1 227 translationally- NM 003295.1 CD641954.1 0,7 TTATTTTGGATCTATCACCTGT controlled tumor CATCATAACTG G CTTCTG CTTG protein 1 TCATCCACACAACACCAGGACT TAAGACAAATGGGACTGATGTC ATCTTGAGCTCTTCATTTATTTT GACTGTGATTTATTTGGAGTGG AGGCATTG 1 1 1 1 1 AAGAAAAAC ATGTCATGTAGGTTGTCTAAAA ATAAAATGCATTTAAAC 228 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC contro protein 1 229 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 GGGACCTCATCAGCCacgatgag controlled tumor atgttct protein 1 230 vasodil ator- NM 003370.1 BQ340296.1 1,5 TTTATTTCCTACCAGcagg agg a g stimulaulated ccagag phosphoprotein 231 cold shock domain 1,2 CCCAAGGTACCGTAGcaggggac protein A NM 003651.3 BG739968.1 ctcctcg 232 cold shock domain 1,5 AATAACCCACGGAAATATCTGC protein A NM 003651.3 BE935120.1 .GCAGTGTAGGAGATGGAGAAA CTGTAGAGTTTGATGTGGTTGA AGGAGAGAA 233 cold shock domain 1,5 GTATTTGTACATCAGactgccatca protein A NM 003651.3 BE935120.1 agaag 234 chromosome 22 open 1,5 GAAGCAGAAGAGGTGTGAAAG reading frame 19 NM 003678.2 AK122673.1 AAGGTGCTGCTGGGAGGGGA GTCTGACAACCCAGC 235 Homo sapiens 0,8 ACGACATCGCAGAAGGTGGCT ve mb assoo CGGAAATTCTGGTGGAAGAAC membrane protein 8 GTGAAGATGATTGTCCTTATCT (endobrevin) NM 003761.2 BG623073.1 GCGTGATTG11111ATCATCAT CCTCTTCATTGTGCTCTTTGCC ACTGGTGCCTTCTCTTAAGTAA CAGGGAACCTCTCCCACCTGC CCTTC I I I I CAGGGACAACCCT CCATAAATGTGTGCCAAGAGG GTCTCCTTTCCTGTCTTCCTCT ACAGAGAATGCTGCTCGGTCC TCCTACCCCTCTTCCCGAGGC CTGCTGCCACGTTGTATGCCC CAGAAGGTACCTTGGTCCCCC GGAAGGAGAGAA 236 Homo sapiens NM 003761.2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagcact vesicle-associated tcaag membrane protein 8 (endobrevin) 237 CASPB and FADD- NM 003879.3 BI871546.1 1,3 AGTACAAGCAGTCTGgtggatgga like apoptosis atggaa regulator 238 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BM 831738. 0,8 AG GTTTACTCACGTCATCCAG C 1 AGAGAATGGAAAGTCAAATTTC CTGAATTGCTATGTGTCTGGGT TTCATCCATCCGACATTGAAGT TGACTTACTGAAGAATGGAGA GAGAATTGAAAAAGTGGAGCA TTCAGACTTGTCTTTCAGCAAG GACTGGTCTTTCTATCTCTTGT ACTACACTGAATTCACCCCCAC TGAAAAAGATGAGTATGCCTGC CGTGTGAACCATGTGACTTTGT CACAGCCCAAGATAGTTAAGT GGG 239 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BM831738. 0,7 TG GAG GCTATCCAGCgtactccaa 1 agattc 240 Guanine nucleotide NM 004125.2 BC015206.1 0,6 GTGGAGAGGATCAAGgtctctcag binding protein, gcagct gamma 10 241 BCL2-associated NM 004323.2 BI826041.1 1,2 TGACTGTCACCCACAgcaatgaga athanogene agcacg 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctgc gaggc 243 HLA-B associated NM 004640.3 CB148695.1 1,4 GCCCCAGGAGGAGAGgtgagctg transcript 1 aagatgg 244 family with sequence NM 004699.1 AA024425.1 0,8 CACGGGGGAAGAGTGgaccactct similarity 50, tcaact member A 245 family with sequence NM 004699.1 AA584911.1 1,6 TCAAGAGTGAGTGTTtgcggagtca si gaggc similarity 5 50, member A 246 GNAS complex locus NM 000516.3 BU784018.1 1,5 CTACTCCTGAG GATG gtgtgtatg g CttCC 247 GNAS complex locus NM 000516.3 BG911454.1 1,4 GACGCCAGGGTTTGGgtgctggag aatctg 248 hemoglobin, alpha NM 000517.3 AA343446.1 1,7 TGCTTCTCCCCGCAGgatgttcctgt 1/2 CCtt 249 WD repeat domain 1 NM 005112.3 BX648190.1 1,2 AAGTTCACAATTG G Cg a cca cag c cgcttt 250 retinoblastoma NM 005610.1 BF475362.1 0,8 TTTATTCATGGTGGTCATACTG binding protein 4 CCAAGATATCTGATTTCTCCTG GAATCCCAATGAACCTTGGGT GATTTGTTCTGTATCAGAAGAC AATATCATG 251 small EDRK-rich NM 005770.2 BG435668.1 0,9 CCGTCGCCATGACCCgcggtaacc factor 2 agcgtg 252 putative translation NM 005801.2 BG655736.1 0,7 CCTTTGTGCTTGCAGaagtttgcctg initiation factor caat 253 membrane NM 005898.2 AA437165.1 0,8 AACAGCTTCAAACAGt99 tt99 cact ch t, tacc chromosome 11, surface marker 1 254 capping protein (actin NM 006136.1 BG702980.1 0,7 filament) muscle Z-line, alpha 2 AGCAAAAAA 1 1 1 1 1 Ggaatggtcgtt ggag 255 microspherule NM 006337.3 CB110581.1 1,4 AACTCTGTGGTGGAGgtgagctgg protein 1 ggagga 256 Transforming, acidic NM 006342.1 BM313828. 1,3 ACAGTGGAGCAGAAGgtgggtgcg coiled-coil containing 1 qgaagc protein 3 257 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 AI446778.1 1,2 AAGACGAGGACGATGAGGATG nuclear GTGAAGAAGAGGAGTTTGATG phosphoprotein 32 AAGAAGATGATGAAGATGAAG family, member B ATGTAGAAGGGGATGAGGACG ACGATGAAGTCAGTGAGGAG 258 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 AI446778.1 1,3 AGGAGGAGGACGAAGaaggaga nuclea r agatgagg phosphoprotein 32 phosp family, member B 259 granulysin/granulysin NM 006433.2 BI838502.1 0,8 GATAAGCCCACCCAGagaagtgttt ccaat 260 lysosomal associated BQ006415.1 1,4 aqatgctccaqaaggtgagtgtggctgcag multispanning membrane protein 5 NM 006762.1 261 lysosomal associated BQ006415.1 1,5 AAGATGCTCCAGAAGgtgagtgtgg multispanning 99 membrane protein 5 NM 006762.1 ctgca 262 transforming growth AI610679.1 1,4 CGGGCTACNANATGCGCTTGG factor, beta 1 GGGGAGCCAGGACGGAGGAA (Camurati- GAGGAGAGAGAAAGAGA Engelmann disease) NM000660.1 263 myosin IF NM 012335.2 BF823263.1 1,3 GTGGACAATGGGAAGctgctggaa gggcct 264 ribosomal protein BM826692. 0,8 AAGCCTACAAGAAAGtttgcctatct L13a NM 012423.2 1 gggg 265 glutathione SN59567.1 1,4 CATGCTGTTCCTTCCTCGCCAC transferase pi NM 000852.2 CCTCTGCTTC 266 chromosome 11 open BE041814.1 0,8 TCGCGGGGCAAAATGgagctcga reading frame 10 NM 014206.1 ggccatg 267 integrin, alpha X AA251543.1 1,4 TGCGACCGCCTACAGgtgacctcc (p150)), , (antigen aaagct (p 15 alpha pha polypeptide) NM 000887.3 268 ring finger protein 10 NM 014868.3 BM471027. 1,3 ACTTTCTGCTGACCCCTCTGTC 1 ACCCACTGCCAGTCAGGGCAG TCCCTCATTCTGCGTTGGGAGT CTGGAAGAAGACTCTCCCTTC 269 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB164625.1 0,7 GGTGCTTTTGGAAACatgtgtcgtg gaggc 270 KIAA0690 NM 015179.2 BG506709.1 TCTCTGGGCAAGCAGaaagcaaa 1,6 aggtgat 271 KIAA0690 NM 015179.2 BG506709.1 1,6 GAATACAAGGCCAAGaaagcaaa aggtgat 272 bridging integrator 2 NM 016187.1 AK093638.1 0,9 AAGGCCATCGTATGGaataatgatc tCCtt 273 ribosomal protein NM 000990.2 BG824148.1 0,8 CAACTTCGACAAATAccacccagg L27a ctactt 274 ribosomal protein NM 000990.2 BI906450.1 0,8 gccacccaggctactttgggaaagt L27a 275 ribosomal protein NM 000990.2 CB119057.1 0,7 GCCACGGCCGCATAGgcaagcac L27a cggaagc 276 ankyrin repeat NM 017664.1 BCO39715.1 0,7 GGAGCATTCCATATAGAAACTG domain 10 CTGAAACTGCCACAGGTGCTT CTCCGAAAACCTTACAGTTGTG GCATTGAATGTTCAGTATCGCT TCCTTTCTGCACACG 277 ribosomal protein NM 000992.2 BQ335217.1 0,7 CCAAGTTCCTGAGGAacatgcgctt L29 tgcca 278 ribosomal protein NM 001017.2 CA843486.1 0,8 TTCCGTCTGATTCTAATAGAGA S13 GCCGGATTCACCGTTTGGCTC GATATTATAAGACCAAGCGAGT CCTCCCTCCCAATTGGAAATA 279 CNDP dipeptidase 2 NM 018235.1 AW502844. 1,5 CACAGCAGCATCAAGgtggagtgc (metallopeptidase 1 agcaac M20 family) 280 ribosomal protein NM 001021.2 BE731466.1 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcagcctt S17 ggat 281 ribosomal protein NM 001021.2 AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT S17 GAAGAAAGCGGCCCGGGTCAT CATAGAAAAGTACTACACGCG CCTGGGCAACGACTTCCACAC GAACAAGCGCGTGTGCGAGGA GATCGCCATTATCCCCAGCAAA AAGCTCCG 282 sulfatase 2 NM 018837.1 AB033073.2 1, 5 GCGAGAGTGTGTCGAgtgagtgtg cgtctg 283 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1, 6 G AAG G C G GAAAAGAG g tca a a atg cagatc 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,4 GGTATCCGCTAACAGgtcaaaatg cagatc 285 glycogen synthase NM 019884.1 BQ927367.1 1,3 ACTTCAGTGCTGGTGgtgagggCa kinase 3 alpha tagcct 286 KIAA1185 protein NM 020710.1 BQ352354.1 1,1 GTGTTAGGAGCGGAGataccttca cttgct 287 peptidylprolyl NM 021130.1 AA340318.1 0,8 CGCGTCTCCTTTGAGctgtttgcag isomerase A acaag (cyclophilin A) 288 peptidylprolyl NM 021130.1 AA357116.1 0,8 TCCCAAAGACAGCAGaaaattttcgt isomerase A gctc (cyclophilin A) 289 peptidylprolyl NM 021130.1 BE293161. 1 0,7 CGCGTCTCCTTTGAGgtacggggc isomerase A ctggat (cyclophilin A) 290 hypothetical protein NM 024841.1 J BQ919225.1 ' ATTGTTGAACTGGATgcggctgttg FLJ14213 1,4 aagag 291 hypothetical protein NM 024841.1 AK055042.1 0,8 GATCAACGTTTTCAAAG G G G G FLJ14213 TGGCTTGCAAAGCAACGAGCT CTATGCCCT 292 ring finger protein 34 NM 025126.2 NM_194271 0,9 GTCGCGGCCATGAAGgtggggga .1 gtggtac 293 t-complex 1 NM 030752.1 AA160249.1 0,7 TTCTTC I I I I CCTAGgggtctcggg aacag 294 RAB34, member NM 031934.3 W32152.1 1,6 AAGAAG GAT CTGAGTg tg a g tg tg c RAS oncogene cagtg family 295 zinc finger, CCHC NM 032226.1 BG530408.1 0,8 ACTGGTCCATCAGTGACAAAG domain containing 7 ACATTGAG 296 guanylate binding NM 052942.2 AA164465.1 1,5 AAAAAAAGAAGAAAGaggcacaag protein 5 tgaaag 297 ubiquitin-conjugating NM 058167.2 BG766070.1 1,4 TGCGCGGAACCCGAGatgagcag enzyme E2, J2 caccagc 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGGG channel 1 CTGGACATATTTGCCAAAIIII CTGCCTACATCAAGAATTCAAA CCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGctggcagct channel 1 ctgaac 300 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtaccccaa channel 1 gctggc 301 peptidylprolyl NM 130906.1 BU195819.1 1,4 CCCAAAACATGTGAGgctggagta isomerase caatgg (cyclophilin)-like 3 302 cAMP responsive NM 134442.2 BI831922.1 0,8 GCCACATTAGCCCAGgtatctatgc element binding cagca protein 1 303 heat shock 70kDa NM 153201.1 CD655642.1 0,8 GCCTACCTTGGGAAGactgttacca protein 8 atgct 304 E74 like factor 1 (ets NM 172373.2 AA251399.1 0,8 GCCAAGAAGCTTGAGAGAAGA domain transcription AAAATTTCAGAAAAATTGTCTC factor) AATTTGACTAGAATATCAATGA ACCAGGAAAACTGAAGCACCT TCCCTAAAGAAAACTTGGGTAT ACAATTACTCCACAGACAGAGC TGAGGG 1 1 1 1 1 1 ACCCAAATCA GTCACTGGATTTTGCTGCCTGA TACGTGAATCTTCTTGGAATTT TTCTCATGTGGATCTAAGGGGA ATG CTTTATTATG G CTG CTGTT GTCCAACAGAACGACCTAGTAT TTGAATTTGCTAGTAACGTCAT G 305 eukaryotic o lion NM 001402.4 BX454657.1 0,8 GGCTTCACTGCTCAG t attatcct elongation on factor r 1 g g alpha 1 gaac 306 eukaryotic translation NM 001402.4 BQ365319.1 0,8 AGCTTCTCAGACTATccacctttggg elongation factor 1 taag alpha 1 307 arachidonate 5- 0,9 AAGTGGAGCACGAAAGCAGGA lipoxygenase-CCCAGAATGGGAGGAGCTTCC activating protein NM 001629.2 BF892107.1 AGAGGACCGGAACACTTGCCT TTGAGCGGGTCTACACTGCCA A 308 ribosomal protein NM 021104.1 EXH-001 0,7 AAGAAAGATGAGGCAGAGGTC L41 CAAGTAAACCGCTAGCTTGTTG 309 ribosomal protein NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaagc L41 gcaaaag 310 translationally NM 003295.1 EXH-003 0,5 AATGCATATTTAAACTAAATTGA controlled tumor TCCTGTAGTGTTCCTGGAGAA protein 1 GCTAGAGCCTGATTGTAGGCT ACTACTCATCAATTAACTTCTA CAGTGGAGACTACTTCTGGGA CTGGAATATAAAAA 311 G1 to S phase NM 002094.1 EXH004 1,5 ATTACCGTTTATTCCATATCTG transition 1/G1 to S GATAATTTGCCGAACTTCAATA phase transition 1 GATCAGTTGATGGACCAATCA GGCTGCCAATTGTGG 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga 313 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-006 0,7 AGCCAGTTGTCATTTttacaggattg tgtq 314 zinc finger protein NM 133476.2 EXH-007 1,5 AGTTCAGGAGCCCTGGAAAGG 384 AGAAGGAATAAGACGGCAGGA GGAAGAGA 315 TBC1 domain NM 020773.1 EXH-008 CTACCTAATTGATTGcccggggcc family, member 14 0,7 ctgatt 316 F-box protein 7 NM 012179.2 EXH-009 GGAAGCGCGGGTGGTCGGCT GGGGTCCGGCTCCTGGAGAAC ATGGCCCGGCCTCCCGGGGG 1,3 CT 317 F-box protein 7 NM 012179.2 EXH-010 CTGGTCCCCTCCTCGttctaatacc 1,4 cgatt 318 maltase- GTAATTCAACTGCCAAGTGGTG glucoamylase (alpha- GAAGAGGGAAATAGAAGAACT glucosidase) NM 004668.1 EXH-011 ATACAACAATCCACAGAATCCA 1,4 GAGAG Les variants SEQ ID Nos: 308-318 correspondent à de nouvelles ESTs Tableau 2 ù Liste de 100 transcrits exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein SEQ Description de la N Genbank N Genbank C 1/II Séquence Cible ID N séquence (reference) (variant) vs. Sains cDNA DKFZp451 G 151 (Leucinerich repeat GAATGAATTTTCTTGctgctatgcct 3 kinase 2) AL832453.2 BU634341.1 0,8 ttct cDNA DKFZp667I093 AL832878.1 Al223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCctactgtga (Guanine nucleotide agcaca binding protein, gamma 2) 7 Homo sapiens B0009917.1 ; BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacag hypothetical protein agacccg DKFZp761AO52 12 Microtubule associated BC048206.1 AF052170.1 1,4 TGGGAGGGTCGACCTTGATC monoxygenase, ATGAAACAATACCATGAGGGG calponin and LIM GCCTCTGTCACCTTTGAAAAG domain containing 2 AACACTTTTTGAGCAGCCTCA AAAAGCTCATACATACCAGCG CCTTCTTAAATTGGCTCTAATG TAAAGATTGTTAATGTCATTTA TCAAAACCATAGGTGATTATTT GGAGGGATTTAAAAAACTTAA TTACTCTCAGGCCTCATCCCA AGCTTGACACATGCTCTGTAG 1GTTGAACACATAATCACAAAT ATTCTAGCAAATGCTGCCTTG GTTGCAGCCTGCACTGTAGAC CCAAGGGTTTTGCTGTGGCTC TTCTTATCTCCCTTGGCTCATA AAGCCCCAGATGATGCCAGA GCTTCAATTAGAGCCATCATC AT C C CAG G CAG G GATATCTTT GAGAAATGACTCAGTTCAGCC CCAGGCCCCTGTGACTCTGCT TAAAGCACACATTTCTGCTGA CTCTTGTACCTGGGGCAGCA GGATAATCACCAACAC 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 16 cellular homolog of NM 001997.2 AA063591.1 0,7 TGACCGGCCAGGAAAcggtcgcc the fox sequence in the cagatca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 17 cellular homolog of NM 001997.2 AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 18 cellular homolog of NM 001997.2 AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 19 cellular homolog of NM 001997.2 AA225636.1 0,6 GGCCAGGAAACGGTCgcccaga the fox sequence in the tcaaggta Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 23 cellular homolog of NM 001997.2 BU603086.1 0,6 g gg the fox sequence in the GAAGTAGCAGGCCGCat cttFinkel-Biskis-Reill aggtaaa y murine sarcoma virus 24 cellular homolog of NM 001997.2 BF218408.1 0,6 AGGCCGATGCTTGGA taaa t the fox sequence in the gg g Finkel-Biskis-Reilly ccatggt murine sarcoma virus 25 cellular homolog of NM 001997.2 AI499403.1 0,7 CCCGCATGCTTGGAGgtaaagtc the fox sequence in the catggtt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076.1 0,6 CGGTCGCCCAGATCAaggctcat the fox sequence in the gtagcct Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 35 SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 1,3 TAG G G CTAGTAG G TAG G G CT cerevisiae) AGTAGGTAGGGCTAGTAGGTA G G G CTAG TAG G TAG G G CTAG TAGGTAGGGCTAGTAGGTAG G G CTAGTAG GTAG G GTTCGTA GGTAGGGTTCGTAGGTAGGG TTCGTAGGTAGGGTTAGTAGC GCGTCTGTGCTGCTTCCACCT GGTGCTTCCTGTTCCCAAATC ACAAGGGCCTGAAGGTGGTC CCTGCTTTCTCTTTCTCTTTCT CTGTGTCTCAGATGGCGATTT TGCTGACAGCTGCCAAGAAAA TGCTTCACTCAACAGTCCTCA TGTGCCCAGAGATGTTTATAG AACTGTTTGAATTGCAGCCAT CCCCTGCCCCCTCCCAGGCT GAAGATCTGTTCIIIiIAAGTT GATTCG G GAGTG G CATTCTTT TATACCCAAAGACTGTAGTGC AT CTTGAAGAG CTCAAAG CAC ATGACCGCACAAATGCTTACA GGGTTTCCTCCCGAGTAATCC AATCTCACTCCCCTTGTAAGG 43 nuclear factor NM 003204.1 BM973053.1 1,5 CGGGTCAGTGTACAGgaagagg (erythroid-derived 2)- caggcact like 1 44 nuclear factor NM 003204.1 BM973053.1 1,5 TGCTGTGAGGCAGAGgaatgatg (erythroid-derived 2)- gagaatc like 1 46 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM 007308.1 1,4 _ CCACAGGAAGGAATTCTGGAA A4 component of GATATGCCTGTGGATCCTGAC amyloid precursor) AATGAGGCTTAT 47 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM 007308.1 1,5 GACCAGTTGGGCAAGaatgaag A4 component of aaggagcc amyloid precursor) 1 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,7 AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggT controlled tumor GG protein 1 52 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccggga controlled tumor gatcgcg protein 1 53 translationally- NM 003295.1 BCO22436.1 0,6 CCGACATCTACAAGATCCGGG controlled tumor AGATCGCGGACGGGTTGTGC protein 1 CTG 54 translationally- NM 003295.1 BC040008.1 0,5 GCGCCGCTCCGGCTGCACCG controlled tumor CGCTCGCTCCGAGTTTCAGG protein 1 CTCGTGCTAAGCTAGCGCCGT CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC ATCATGATTATCTACC 55 TYRO protein tyrosine NM 003332.1 BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcga kinase binding protein cccggaaac 60 cold shock domain NM 003651.3 B0009744.1 1,5 CCCAACAGAATACAGgctggtga protein A gattgga 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 AV734235.1 0,7 ATTTG GATTG GATGAATTCCA AATT CT G CTT G CTT G CTTTTTA ATATTGATATGCTTATACACTT ACACTTTATGCACAAAATGTA GGGTTATAATAATGTTAACAT G GACATGATCTTCTTTATAATT CTACTTTGAGTGCTGTCTCCA TGTTTGATGTATCTGAGCAGG TTGCTCCACAGGTAGCTCTAG GAGGGCTGGCAAC 69 SEC24 NM 004922.1 GCAGCTGTCTGGAATgcagagg family, member C C ( (S. AW449995.1 1,8 cagctgga cerevisiae) 71 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 H78334.1 C G G T CAA CTTT CAA G et c ctta a g 1,4 ccactg 72 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 H55830.1 TCAAGGCCGCCTGGGgatgttcct 1,4 .gtCCtt 80 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 R91899.1 ACCAAGACCTACTTCccggtcaac 1,7 ttcaag 81 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 H58664.1 GGAGGCCCTGGAGAGctcctaag 1,7 CCaCtgC 85 CD164 antigen, NM 006016. 3 AF299342.I CTGTGACTCCAACCTCACAAC sialomucin CTGTGCGAAAGTCTACCTTTG ATG CAG CCAGTTTCATTG GAG GAATTGTCCTGGTCTTGGGTG T G CA G G CT G TAATTTT CTTT CT TTATAAATTCTGCAAATCTAAA GAACGAAATTACCACACTCTG TAAACAGACCCATTGAATTAAT AAGGACTGGTGATTCATTTGT GTAACTCACTGAAGCCAAAAT ACTATCTTTTAAGATGTCCCAC ATGGAAGACGCTATTCCAGGA T CTTTAAATTT C C AT G G AT G CA TATAGGATGTTTGGGAGCATC 0,8 ATCCGTGAAGAAAAAATCAAT TAAATCATTGTGTTCAACAGG AATATTTAAAATATTCTGCATG AATCCTGTGGCTGTCTTAIIII AAATAGCTGCTGCTGTGGGAT TATA 1 1 1 1 1 ITCCTTAACATG CCAAATATAACTTTCTGAAAGT GATGGAAAATGTTGTCTTGTG CAGACAACATCATGGCTCTTG GCAGTTTA 86 CD164 antigen, NM 006016.3 AF299343.1 0,8 CAGCCAATTCTACAGctaaaccc sialomucin acagttc CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGT ACCTCGATCTGAATCTGCCGG GGCCCCAGCCCACTCCACCC TGCCAGCAGCTTCCAGCCAGT CCCCACAGCCTCATCAGCTCT CTTCACCGIIIIIIGATACTAT CTTCCCCCACCCCCAGCTACC CATAGGGGCTGCAGAGTTATA AGCCCCAAACAGGTCATGCTC CAATAAAAATGATTCTACCTAC 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 AA 89 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 TGCTTCGGAAGGAACgagagctg 1,4 gaagagg 90 talin 1 NM 006289.2 AI417760.1 AGGAAGAAATGCTTCggaagga 1,4 acgagaqc 95 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 Y07570.1 GAAGTCAGTGAGGAG aa aa nuclea r g g g hosphoprotein 32 1,5 aatttgga phosp family, member B 102 soluble galactoside- CTCCAGTGGAACCAGgtttgctgtg binding lectin 9 NM 009587.1 BG698264.1 0,8 aactt (galectin 9) 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243. 1 GGAAAACATCTCAAGgcctgaag inducible, endoplasmic 0,7 ctqccca reticulum stress- inducible, ubiquitin- like domain member 1 120 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 CGAGAGCGCAGGATTGAGAT 1,5 AGAGGAGAACA 121 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 AGAAACAGGGCAAGTacccaga 1,5 agtccaca 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB141160.1 GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCT GTGGCTCGAATTCCCAGAGTT CGAGGTGGTGGGACTCACCG CTCTGGCCAGGGTGCTTTTGG 0,7 AAACatgtgtcgtg 126 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,6 GCGTGTGCTCGCCCACTGATA TCGGTGTACTCCGAAAAGGG GGAGTCATCTGGCAAAAATGT CACTTTGCCTGCTGTATTCAA GGCTCCTATTCGACCAGATAT TGTGAACTTTGTTCACACCAA CTTGCGCAAAAACAACAGACA GCCCTATGCTG 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CAG GTCAAAATG CAG atcttcgtg aaaacc 138 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,3 CAG GTCAAAATG CAG atcttcg tg aagacc 139 ubiquitin B NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTG GAGGTGGAGCCCAGTGACAC CATCGAAAATGTGAAGGCCAA GATCCAAGATAAAGAAGGCAT CCCCCCCGACCAGCAGAGGC T CAT CTTTG CAG G CAAG CAG C TG GAAGATG G CCG CACTCTTT CTGACTACAACATCCAGAAAG AGTCGACCCTGCACCTGGTC CTGCGCCTGAGGGGTGGCTG TTAATTCTTCAGTCATGGCATT CGCAGTGCCCAGTGATGGCA TTACTCTGCACTATAGCCATTT GCCCCAACTTAAGTTTAGAAA TTACAAGTTTCAGTAATAGCT GAACCTGTTCAAAATGTTAATA AAGG 140 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,4 TCCCTGTGGGTGGACGTGGT TGGTGATTGGCAGGATCCT 141 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,5 GGTTGGCTTTGTTGGgtgagcttg tttgtg major TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC AGGGAAGACCACCTTTTCCGC AAGTTCCACTATCTCCCCTTC CTGCCCTCAACTGAGGACGTT TACGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGATGAGCCTC 145 c , DR NM 019111.2 CD686254.1 0,7 TTCTCAAGCACTGGGagtttgatg amplex, c1 class ass II, I ctccaagccctctc omp alpha 147 KIAA1191 protein NM 020444.2 BI254429. 1 1,5 GCAGCAGGATCACAGaacagac ccaggaaa mesoderm induction TTTCTCACACAGGCAtactccaaa 148 earlyresponse 1 NM 020948.1 AY124186.1 0,7 tgcttc myelin protein zero TGCCCTGGCATTCTGGCAGA GAATCCTCACCAGTTCTCACC AACCTTCCCCCCAGGCAAGG GCAGCTGCCAGCATGGTGCT CTGCCAGGACAGGTTTCCCTG AAGGAAGCTGCTCACACTGAG ATGAGCCTCTCAGGGCAGGA CCTCTTCCCAAGCCCTGCACA CCCACCCCTGCAGCCCTTTTG 151 like 1 NM 024569.2 AI693779.1 0,9 GCTC likely ortholog of GCTTCAGTCCGCCGAgagcagta moule limb-bud and 152 heart !eue ' NM 030915.1 W45195.1 1,1 ccgtgtg 155 caspase 4, apoptosis- NM 033306.1 NM 001225.2 1,2 TGTTCCCTATGGCAGaaggcaac related cysteine cacagaa protease 158 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocompatibility gcccaac complex, clans II, DP alpha 1 159 FK506 binding protein NM 054014.1 NM 000801.2 0,8 GCTCCCTGTTCTTGGatctgccat 1A, 12kDa ggaggg 160 chloride intracellular NM 001288.3 BG491600.1 0,8 CCAGGGACGGCCACTTCCTG channel 1 GTCCCCGACGCAACCATGGC TGAAGAACAACCGCAGGTCG AATTGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288.3 AV683308.1 0,7 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtat channel 1 ggcact 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 ACCTCATCTCGGCCAgtgctgacc reading frame 22 tggagg 177 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741.1 1,3 TGATGAGAGTGAGAGgcagaga cccgtgct 184 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367.1 0,7 CTGAGTCCAGATTGGCAGGT elongation factor 1 GGACTACGAGTCATACACATG gamma GCGGAAACTGGATCCTGGCA GCGAGGAGACCCAGACGCTG GTT 185 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367.1 0,6 CAGCATGTGGGCAAAGCCTTC elongation factor 1 AATCAGGGCAAGATCTTCAAG gamma TGAACATCTCTTGCCATCACC TAG 187 eukaryotic translation NM 001404.3 BU783548.1 0,6 ATTTAAGCGCAAGTACTCCAA elongation factor l TGAGGACACACTCTCTGTGGC gamma ACT G C CATATTT CTG G GAG CA CTTTGATAAG GACG G CTG GTC CCTGTGGTACTCAGAGTATCG CTTCCCTGAAGAACTCACTCA GACCTTCATGAGCTGCAATCT CATCACTG 188 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 TGGACAAGCTGAGGAAGAAT elongation factor 1 GCCTTCGCCAGTGTCATCCTT gamma TTTGGAACCAACAATAGCAGC TCCATTTCTGGAGTCTGGGTC TTCCGAGGCCAG 189 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 CAGGTGGACTACGAGTCATAC elongation factor 1 ACATGGCGGAAACTGGATCCT gamma GGCAGCGAGGAGACCCAGAC GCTGGTTCGAGAGTACTTTTC CTGGGAGGGGGCCTTCCAGC ATGTGGGCAAAGCCTTCAA 190 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 gattgg gamma 191 eukaryotic translation Ij 0,8 AAGGAGGAGAAAAAGGCGGC elongation factor 1 NM 001404.3 BG533219.1 TGCCCCTGCTCCTGAGGAGG gamma AGATGGATGAATGTGAGCAG GCGCTGGCTGCTGAGCCCAA GGCCAAGGACCCCTTCGCTC ACCTGCCCAAGAG 203 calpain, small subunit NM 001749.1 BE907701.1 1,4 _ 1/calpain, small CCTTTGAGGCAGCAGatgaaagt subunit 1 gggaaca 204 Cysteinyl-tRNA NM 001751.3 AK125503.1 1,5 AAACAGGAACAAGAAgcagcaaa synthetase gctggcc 222 prohibitin NM 002634.2 BE536369.1 1,4 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga gggtcca 225 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA controlled tumor ATCCAGATG G CATG GTTG CTC protein 1 TATTGGACTACCGTGAGGATG GTGTGACCCCATATATGATTT TCTTTAAGGATGGTTTA translationally-TTATTTTGGATCTATCACCTGT controlled tumor CATCATAACTG G CTTCTG CTT GTCATCCACACAACACCAGGA CTTAAGACAAATGGGACTGAT GTCATCTTGAGCTCTTCATTTA TTTTGACTGTGATTTATTTG GA GTGGAGGCATTG I I 1 1 1 AAGA AAAACATGTCATGTAGGTTGT CTAAAAATAAAATGCATTTAAA 227 protein 1 _ NM 003295.1 CD641954.1 0,7 C 228 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC protein 1 _ 229 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 GGGACCTCATCAGCCacgatgag controlled tumor atgttct protein 1 232 cold shock domain NM 003651.3 BE935120.1 1,5 AATAACCCACGGAAATATCTG protein A CGCAGTGTAGGAGATGGAGA AACTGTAGAGTTTGATGTGGT TGAAGGAGAGAA 236 Homo sapiens vesicle- NM 003761.2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagca associated membrane cttcaag protein 8 (endobrevin) 237 CASP8 and FADD- NM 003879.3 BI871546.1 1,3 AGTACAAGCAGTCTGgtggatgg like apoptosis aatggaa regulator 239 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BM831738.1 0,7 TG GAG G CTATCCAG Cg ta ctcca aagattc 240 Guanine nucleotide NM 004125.2 BC015206.1 0,6 GTGGAGAGGATCAAGgtctctcag binding protein, gcagct gamma 10 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctg cgaggc 248 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 AA343446.1 1,7 TGCTTCTCCCCGCAGgatgttcct gtcctt 253 membrane component, NM 005898.2 AA437165.1 0,8 AACAGCTTCAAACAGt99tt9gÇa chromosome e 1 111, , cttacc surface marker 1 254 capping protein (actin NM 006136.1 BG702980.1 0,7 filament) muscle z- fine, alpha 2 AGCAAAAAATTTTTGgaatggtcgt tggag 258 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 AI446778.1 1,3 AGGAGGAGGACGAAGaaggag nuclear phosphoprotein 32 aagatgagg family, member B 261 lysosomal associated NM 006762.1 BQ006415.1 1,5 AAGATGCTCCAGAAGgtgagtgtg multispanning gctgca membrane protein 5 266 chromosome 11 open NM 014206. 1 BE041814.1 0,8 TCGCGGGGCAAAATGgagctcga reading frame 10 ggccatg 269 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB164625.1 0,7 G GTGCTTTTG GAAACatgtgtcgtg gaggc 276 ankyrin repeat domain NM 017664.1 BCO39715.1 0, 7 GGAGCATTCCATATAGAAACT 10 GCTGAAACTGCCACAGGTGCT TCTCCGAAAACCTTACAGTTG TGGCATTGAATGTTCAGTATC GCTTCCTTTCTGCACACG 280 ribosomal protein S17 NM 001021.2 BE731466.1 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcagcct tggat 281 ribosomal protein S17 NM 001021.2 AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT GAAGAAAGCGGCCCGGGTCA TCATAGAAAAGTACTACACGC GCCTGGGCAACGACTTCCAC ACGAACAAGCGCGTGTGCGA GGAGATCGCCATTATCCCCAG CAAAAAGCTCCG 282 sulfatase 2 NM 018837.1 AB033073.2 1,5 GCGAGAGTGTGTCGAgtgagtgt gcgtctg 283 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,6 GAAGGCGGAAAAGAGgtcaaaat gcagatc 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,4 GGTATCCGCTAACAGgtcaaaat gcagatc 290 hypothetical protein NM 024841.1 BQ919225.1 1,4 ATTGTTGAACTGGATgcggctgttg FLJ14213 aagag 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGG channel 1 G CTG G ACATATTTG C CAAATT TTCTGCCTACATCAAGAATTC AAACCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGctggcagc channel 1 tctgaac 300 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtacccca channel 1 agctggc 307 arachidonate 5- NM 001629.2 BF892107.1 0,9 AAGTGGAGCACGAAAGCAGG 1ipoxygenase ACCCAGAATGGGAGGAGCTT activating protein CCAGAGGACCGGAACACTTG CCTTTGAGCGGGTCTACACTG CCAA 309 ribosomal protein L41 NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaag cgcaaaaq 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga 314 zinc finger protein 384 NM 133476.2 EXH-007 1,5 AGTTCAGGAGCCCTGGAAAG GAGAAGGAATAAGACGGCAG GAGGAAGAGA Tableau 3 ù Panel de 66 gènes exprimés différentiellement dans les cancers du sein des patients R et NR SEQ Description de la N Genbank N Genbank C I/11 Séquence Cible ID N séquence (reference) (variant) vs. Sains cDNA DKFZp667I093 AL832878.1 Al223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCctactgtga (Guanine nucleotide agcaca binding protein, gamma 2) 7 Homo sapiens BO009917.1 BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacag hypothetical protein agacccg DKFZp761A052 13 cellular homolog of NM 001997.2 NM 001997.2 0,5 GTCGCCCAGATCAAGgctcatgta the fox sequence in the gcctca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 16 cellular homolog of NM 001997.2 AA063591.1 0,7 TGACCGGCCAGGAAAcggtcgcc the fox sequence in the cagatca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 17 cellular homolog of NM 001997.2 AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 18 cellular homolog of NM 001997.2 AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 19 cellular homolog of NM 001997.2 AA225636.1 0,6 GGCCAGGAAACGGTCgcccaga the fox sequence in the tcaaggta Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 20 cellular homolog of NM 001997.2 I 0,5 GGTCGCCCAGATCAAgctcatgta the fox sequence in the BM820687.1 gcctca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 23 cellular homolog of NM 001997.2 BU603086.1 0,6 GAAGTAGCAGGCCGCatgcttgg the fox sequence in the 9g Finkel-Biskis-Reilly aggtaaa murine sarcoma virus 24 cellular homolog of NM 001997.2 BF218408. 1 0,6 AGGCCGATGCTTGGAggtaaagt the fox sequence in the ccatggt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 25 cellular homolog of NM 001997.2 AI499403.1 0,7 CCCGCATGCTTGGAG9taaa9tc the fox sequence in the catggtt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076.1 0,6 CGGTCGCCCAGATCAaggctcat the fox sequence in the gtagcct Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 27 cellular homolog of NM 001997.2 D52122.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGggtaaagtc the fox sequence in the Finkel-Biskis-Reilly catggtt murine sarcoma virus 28 cellular homolog of NM 001997.2 BE535673.1 0,6 GCCGCATGCTTGGAGgtaacagt the fox sequence in the ccatggt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 47 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM 007308.1 1,5 GACCAGTTGGGCAAGaatgaag A4 component of aaggagcc amyloid precursor) 51 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0, 7 AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggT controlled tumor GG protein 1 52 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccggga controlled tumor gatcgcg protein 1 53 translationally- NM 003295.1 BCO22436.1 0,6 CCGACATCTACAAGATCCGGG controlled tumor AGATCGCGGACGGGTTGTGC protein 1 CTG 54 translationally- NM 003295.1 BC040008.1 0,5 GCGCCGCTCCGGCTGCACCG controlled tumor CGCTCGCTCCGAGTTTCAGG protein 1 CTCGTGCTAAGCTAGCGCCGT CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC ATCATGATTATCTACC 55 TYRO protein tyrosine NM 003332.1 BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcga kinase binding protein cccggaaac 58 uroporphyrinogen NM 000374.2 BQ008745.1 1,5 GTGTGCCGCTGATTGtggaccct decarboxylase gatgaca 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 AV734235.1 0,7 ATTTG GATTG GATGAATTC CA AATTCTGCTTGCTTGC I I I I 1A ATATTGATATGCTTATACACTT ACACTTTATGCACAAAATGTA GGGTTATAATAATGTTAACAT GGACATGATCTTCTTTATAATT CTACTTTGAGTGCTGTCTCCA TGTTTGATGTATCTGAGCAGG TTGCTCCACAGGTAGCTCTAG GAGGGCTGGCAAC 69 SEC24 related gene NM 004922.1 AW449995.1 1,8 GCAGCTGTCTGGAATgcagagg family, member C (S. cagctgga cerevisiae) 80 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 R91899.1 1,7 ACCAAGACCTACTTCccggtcaac ttcaag 81 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 H58664.1 1,7 GGAGGCCCTGGAGAGctcctaag ccactgc 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGT ACCTCGATCTGAATCTGCCGG GGCCCCAGCCCACTCCACCC TGCCAGCAGCTTCCAGCCAGT CCCCACAGCCTCATCAGCTCT CTTCACCGIIIIIIGATACTAT CTTCCCCCACCCCCAGCTACC CATAGGGGCTGCAGAGTTATA AGCCCCAAACAGGTCATGCTC CAATAAAAATGATTCTACCTAC AA 89 talin 1 NM 006289.2 A1393487.1 1,4 TGCTTCGGAAGGAACgagagctg gaagagg 90 talin 1 NM 006289.2 A1417760.1 1,4 AGGAAGAAATGCTTCggaagga acgagagc 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,7 GGAAAACATCTCAAGgcctgaag inducible, endoplasmic ctgccCa ulum stress- inucible, ubiquitin- ind like domain member 1 121 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 AGAAACAG G G CAAGTacccag a agtccaca 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB141160.1 0,7 GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCT GTGGCTCGAATTCCCAGAGTT CGAGGTGGTGGGACTCACCG CTCTGGCCAGGGTGCTTTTGG AAACatgtgtcgtg 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CAG G T CAAAATG CAG at cttcg tg aaaacc 139 ubiquitin B NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTG GAGGTGGAGCCCAGTGACAC CATCGAAAATGTGAAGGCCAA GATCCAAGATAAAGAAGGCAT CCCCCCCGACCAGCAGAGGC TCATCTTTGCAGGCAAGCAGC TGGAAGATGGCCGCACTCTTT CTGACTACAACATCCAGAAAG AGTCGACCCTGCACCTGGTC CTGCGCCTGAGGGGTGGCTG TTAATTCTTCAGTCATGGCATT CGCAGTGCCCAGTGATGGCA TTACTCTGCACTATAGCCATTT G C C C CAA CTTAAGTTTAG AAA TTACAAGTTTCAGTAATAGCT GAACCTGTTCAAAATGTTAATA AAGG 145 major NM 019111.2 CD686254.1 0,7 TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC omplexplex class II, c I, DR o, ciasslI alpha AGGGAAGACCACCTTTTCCGC AAGTTCCACTATCTCCCCTTC CTGCCCTCAACTGAGGACGTT TACGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGATGAGCCTC TTCTCAAGCACTGGGagtttgatg ctccaagccctctc 148 mesoderm induction NM 020948. 1 AY124186.1 0,7 TTTCTCACACAGGCAtactccaaa early response 1 tgcttc 158 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocability gcccaac II, complexex, cl class DP alpha 1 160 chloride intracellular NM 001288.3 BG491600.1 0,8 CCAGGGACGGCCACTTCCTG channel 1 GTCCCCGACGCAACCATGGC TGAAGAACAACCGCAGGTCG AATTGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288. 3 AV683308.1 0,7 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtat channel 1 ggcact 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 ACCTCATCTCGGCCAgtgctgacc reading frame 22 tggagg 188 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 TGGACAAGCTGAGGAAGAAT elongation factor 1 GCCTTCGCCAGTGTCATCCTT gamma TTTGGAACCAACAATAGCAGC TCCATTTCTGGAGTCTGGGTC TTCCGAGGCCAG 189 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 CAGGTGGACTACGAGTCATAC elongation factor 1 ACATGGCGGAAACTGGATCCT gamma GGCAGCGAGGAGACCCAGAC GCTGGTTCGAGAGTACTTTTC CTGGGAGGGGGCCTTCCAGC ATGTGGGCAAAGCCTTCAA 190 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 gattgg gamma 191 eukaryotic translation NM 001404.3 BG533219.1 0,8 AAGGAGGAGAAAAAGGCGGC elongation factor 1 TGCCCCTGCTCCTGAGGAGG gamma AGATGGATGAATGTGAGCAG GCGCTGGCTGCTGAGCCCAA GGCCAAGGACCCCTTCGCTC ACCTGCCCAAGAG 208 ferritin, heavy NM 002032.1 BG248923.1 0,6 TGTCTCTGGGGATCCCTAGTA polypeptide 1 TAACACATGCA 222 prohibitin NM 002634.2 BE536369.1 1,4 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga gggtcca 225 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA controlled tumor AT C CAGATG G CATG G TTG CT C controlled GTGTGACCCCATATATGATTT protein 1 TCTTTAAGGATGGTTTA 228 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC protein 1 229 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0, 6 GGGACCTCATCAGCCacgatgag controlled tumor atgttct protein 1 236 Homo sapiens vesicle- NM 003761.2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagca associated membrane cttcaag protein 8 (endobrevin) 240 Guanine nucleotide NM 004125.2 BC015206.1 0,6 GTGGAGAGGATCAAGgtctctcag binding protein, gcagct gamma 10 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctg cgaggc 245 family with sequence NM 004699.1 AA584911.1 1,6 TCAAGAGTGAGTGTTtgcggagtc similarity 50, member agacgc A 248 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 AA343446.1 1,7 TGCTTCTCCCCGCAGgatgttcct gtcctt 252 putative translation NM 005801.2 BG655736.1 0,7 CCTTTGTGCTTGCAGaagtttgcctinitiation factor gcaat 280 ribosomal protein S17 NM 001021.2 BE731466.1 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcagcct tggat 281 ribosomal protein S17 NM 001021.2 AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT GAAGAAAGCGGCCCGGGTCA TCATAGAAAAGTACTACACGC GCCTGGGCAACGACTTCCAC ACGAACAAGCGCGTGTGCGA GGAGATCGCCATTATCCCCAG CAAAAAGCTCCG 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,4 GGTATCCGCTAACAGgtcaaaat gcagatc 290 hypothetical protein NM 024841.1 BQ919225.1 1,4 ATTGTTGAACTGGATgcggctgttg FLJ14213 aagag 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGG channel 1 G CTG GACATATTTG C CAAATT TTCTGCCTACATCAAGAATTC AAACCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGCtggCagC channel 1 tctgaac 300 chloride intracellular NM 001288.3 AAI26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtacccca channel 1 agctggc 309 ribosomal protein L41 NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaag cgcaaaag 310 translationally NM 003295.1 EXH-003 0,5 AATGCATATTTAAACTAAATTG controlled tumor ATCCTGTAGTGTTCCTGGAGA protein 1 AGCTAGAGCCTGATTGTAGGC TACTACTCATCAATTAACTTCT ACAGTGGAGACTACTTCTGGG ACTGGAATATAAAAA 311 G1 to S phase ATTACCGTTTATTCCATATCTG transition 1/Gl to S GATAATTTGCCGAACTTCAAT phase transition 1 AGATCAGTTGATGGACCAATC NM 002094.1 EXH-004 1,5 AGGCTGCCAATTGTGG 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga
La présente demande concerne des méthodes et compositions utilisables pour la détection du cancer chez les mammifères, en particulier les humains. Elle décrit notamment des marqueurs sériques des cancers et leurs utilisations dans des méthodes de diagnostic. Elle concerne également des outils et/ou kits utilisables pour la mise en oeuvre de ces méthodes (réactifs, sondes, amorces, anticorps, puces, cellules, etc.), leur préparation et leurs utilisations. L'invention est utilisable pour détecter la présence ou l'évolution d'un cancer chez les mammifères, notamment du cancer du sein, y compris en phase précoce.
1. Méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la détection, dans un échantillon de sang du mammifère, des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence, l'absence ou la quantité (relative) de ces molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que les acides nucléiques selon a) comprennent les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 27, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 161, 188, 225, 228, 240, 280 et 312 ou un fragment distinctif de celles- ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives. 3. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que les acides nucléiques selon a) comprennent les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 13, 16-19, 23, 26-28, 47, 51- 55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 229, 240, 248, 280, 281, 284, 299, 300, 310 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives. 4. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que les acides nucléiques selon a) comprennent les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 7, 13, 14, 16-19, 23-28, 47,51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 228, 229, 240, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300, 310 et 312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives. 5. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que les acides nucléiques selon a) comprennent les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 5, 7, 13, 14, 16-20, 23-28, 47, 51-55, 58, 64, 69, 80, 81, 88-90, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 188-191, 208, 222, 225, 228, 229, 236, 240, 242, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298- 300 et 309-312 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives. 6. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les acides nucléiques selon a) comprennent en outre les séquences supplémentaires représentées dans SEQ ID NOs: 1-318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives. 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, comprenant la détection de la présence ou de l'absence d'un acide nucléique selon a) à c) par hybridation 20 sélective ou amplification sélective. 8. Méthode selon la 1 pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus 25 d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 ou un fragment distinctif de celles- ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 30 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ouc) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que les sondes sont immobilisées sur un support. 10. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant la détection de la 10 présence ou de l'absence d'un polypeptide selon d) au moyen d'un anticorps spécifique ou d'un fragment ou dérivé de celui-ci. 11. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'échantillon de sang est un échantillon de sang total. 12. Utilisation d'une sonde nucléique spécifique d'un acide nucléique cible tel que défini dans l'une des 1 à 6, ladite sonde comprenant de 15 à 400 bases, pour la détection in vitro d'un cancer du sein chez un sujet humain. 20 13. Utilisation d'une amorce nucléique permettant l'amplification de tout ou partie d'un acide nucléique cible tel que défini dans l'une des 1 à 6, ladite amorce étant simple-brin, d'une longueur comprise entre 5 et 50 bases, pour la détection in vitro d'un cancer du sein chez un sujet humain. 25 14. Produit comprenant un support sur lequel sont immobilisées au moins 18 sondes d'acides nucléiques distinctes comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique de 18 acides nucléiques cibles distincts choisis parmi SEQ ID NO: 1-318, de préférence de 18 acides nucléiques cibles distincts tels que définis dans la 1. 30 15. Utilisation d'un produit selon la 14 pour la détection in vitro ou ex vivo de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez un mammifère. 15 16. Méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détection, dans un échantillon du mammifère, d'une ou plusieurs molécules cibles choisies parmi: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence, l'absence ou la quantité (relative) de ces molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. 17. Produit comprenant un support sur lequel sont immobilisées au moins deux sondes d'acides nucléiques distinctes comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique de deux acides nucléiques cibles distincts choisis parmi SEQ ID NO: 1-318. 18. Méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique d'au moins deux molécules distinctes choisies parmi les cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-318 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce,pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère.
C,G
C12,G01
C12Q,G01N
C12Q 1,G01N 33
C12Q 1/68,G01N 33/574
FR2895657
A1
HOUSSE DE PROTECTION DE COUETTE
20,070,706
La présente invention concerne une , comprenant une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure par une partie supérieur et destinée à recevoir ladite couette, lesdites parties inférieure et supérieure étant solidarisée au travers de moyens de fixation, caractérisé par le fait que ladite poche comprend au niveau d'au moins un des angles d'au moins une desdites parties inférieure et supérieure au moins un coin de maintien de ladite couette. La présente invention entre dans le domaine de la literie et concerne plus particulièrement les draps, couvertures et housses de lit, matelas, couette ou analogue. De préférence, la présente invention trouvera son application dans la protection de couette ou matelas, plus spécifiquement dans la protection de couette. Les housses de couette existantes se présentent généralement sous la forme de deux pièces de tissu cousues ensemble de manière à former une poche destinée à recevoir ladite couette. L'inconvénient majeur de telles housses réside dans les difficultés à l'enfiler sur la couette ou à y introduire cette dernière, notamment en raison de la taille desdites couettes et housses. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une housse de couette qui recouvre l'intégralité de ces derniers, tout en offrant une pose aisée et rapide. De plus, sa réalisation simple diminue son coût de fabrication. Pour ce faire, la présente invention concerne une housse de protection de couette, comprenant une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure par une partie supérieur et destinée à recevoir ladite couette, lesdites parties inférieure et supérieure étant solidarisée au travers de moyens de fixation, caractérisé par le fait que ladite poche comprend au niveau d'au moins un des angles d'au moins une desdites parties inférieure et supérieure au moins un coin de maintien de ladite couette. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, chaque coin de maintien est cousu sur ladite partie inférieure. Avantageusement, lesdites parties sont solidaires au niveau d'au moins un de leur bord au travers d'au moins une pliure, et en ce qu'elle comprend un coin de maintien de ladite couette au niveau d'au moins un angle opposé à ladite pliure. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une housse selon un mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue en coupe du mode de réalisation visible sur la figure 1 ; - la figure 3 représente un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente un troisième mode de réalisation selon l'invention ; et - les figures 5A et 5B représentent deux détails de deux 20 modes de réalisation différents. La présente invention concerne une housse 1 de protection de couette 2. Une telle housse 1 comprend une poche destinée à recevoir la couette 2 de manière à l'envelopper dans son intégralité. 25 Cette poche est formée d'une partie inférieure 3 solidaire d'une partie supérieure 4. De manière générale, ladite partie inférieure 3 repose sur un support, tel le matelas ou le lit, et reçoit la couette 2, à plat, tandis que la partie supérieure 4 vient en recouvrement 30 de la partie inférieure 3, et par conséquent par-dessus ladite couette 2. De plus, la poche se présente sous la forme d'un rectangle ayant les parties inférieure 3 et supérieure 4 de forme rectangulaire et sensiblement de même dimension. On notera que les parties inférieure 3 et supérieure 4 35 peuvent être cousue ensemble au travers d'un de leur bord ou être formées d'un même et unique bande de tissu. Une particularité de la housse 1 selon l'invention réside dans le maintien de la couette 2. En effet, ladite poche comprend au niveau d'au moins un des angles 5A,5B d'au moins une desdites parties inférieure 3 et supérieure 4 au moins un coin 6A (ou 6B) de maintien de ladite couette2. Selon les modes de réalisations visibles sur les figures en annexe, ladite poche comprend deux coin de maintien 6A et 6B. Selon tous les cas de figures envisageables, chaque coin 6A ou 6B peut être prévu solidaire de la partie inférieure 3 ou de la partie supérieure 4 ; les deux coins 6A et 6B pouvant être solidaires de la partie inférieure 3 ou de la partie supérieure 4 ; chacun des coins 6A ou 6B pouvant indépendamment être solidaire de la partie inférieure 3 ou de la partie supérieure 4. Selon les modes de réalisation visibles sur les figures 1 et 3, chaque coin 6A ou 6B est solidaire de la partie inférieure 3. De plus, les coins 6A,6B se présentent sous la forme d'au moins une pièce de tissu, de forme triangulaire dont deux des côtés sont fixés sur toute ou partie des bords de la partie correspondante, inférieure 3 ou supérieure 4. Cette fixation se fera préférentiellement sous la forme de coutures entre la pièce triangulaire et ladite partie 3 ou 4. L'hypoténuse de la pièce triangulaire sera laissée libre pour permettre l'insertion des coins de la couette 2 entre le coin 6A (ou 6B) et la partie inférieure 3. Comme visible sur les figure 5A et 5B, on notera que les coins 6A,6B peuvent s'étendre sur une longueur variable du bord latérale 7 ou longitudinal 8 de la partie 3 ou 4. Cette longueur varie au moment de la pose, de préférence par couture, du coin 6A ou 6B sur la partie inférieure 3 ou supérieure 4, en faisant varier la longueur des côtés, et donc la taille, de la pièce triangulaire. A ce propos, les parties inférieure 3 et supérieure 4 sont solidaires l'une de l'autre au travers de moyens de fixation 9. Ces derniers peuvent se présenter, d'une part, par la liaison au niveau d'une pliure 10 et, d'autre part, par des couples de fixations 11A,11B. Lesdites fixations 11A et 11B, étant destinées à coopérer l'une avec l'autre, sont disposées en vis-à-vis réciproquement sur la partie inférieure 3 et la partie supérieure 4. A titre d'exemple, ce couple de fixations 11A,11B peut se présenter sous la forme d'une bande de velours accrochant dite Velcro , de boutons dit pression , d'oeillets combinés avec des boutons, de rubans à nouer ou tout autre moyen autorisant une fixation repositionnable. Selon un mode préférentiel de réalisation, un coin 6A ou 6B de maintien de la couette 2 peut être disposé au niveau d'au moins un angle 5A ou 5B opposé à ladite pliure 10. De manière générale, comme visible sur les figures 1 et 3, les parties inférieure 3 et supérieure 4 sont liées entre elles au travers d'au moins un de leur côté, de préférence par un bord transversal. Des moyens de fixation 9 peuvent être répartis le long des bords longitudinaux 8 de manière à permettre la fermeture de la poche. On remarquera que ces moyens de fixation 9 peuvent être limités à un simple couple de fixation 11A,11B sur chaque coins 6A ou 6B, notamment dans le cas où le coin 6A ou 6B s'étend sur une grande partie de la longueur du bord longitudinal 8. Par exemple, ce côté du coin 6A ou 6B peut s'étendre sur un tiers à trois quarts de la longueur dudit bord longitudinal 8, voir sur la totalité de la longueur dudit bord longitudinal 8. Lesdits moyens de fixation 9 comprennent donc un couple de fixations inférieure 11A et supérieure 11B s'étendant respectivement le long d'au moins un bord longitudinal 8 des parties inférieure 3 et supérieure 4. De plus, au moins une fixation inférieure 11A est solidaire d'un coin de maintien 6A ou 6B. Selon le mode de réalisation visible sur la figure 3, lesdites parties inférieure 3 et supérieure 4 sont solidaires l'une de l'autre au niveau de deux de leurs bords adjacents 12 et 13. La pliure 10 s'étend alors selon l'une des diagonales A- A' de ladite partie supérieure 4. Ainsi, la moitié de la partie supérieure 4 est solidaire de la partie inférieure 3 et forme une moitié de la poche dans laquelle la couette 2 peut être insérée avant de rabattre l'autre moitié de la partie supérieure 4, restée libre et comprenant les moyens de fixation 9 à la partie inférieure 3. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, ladite pliure s'étend le long d'un bord transversal desdites parties inférieure 3 et supérieure 4. Selon encore un autre mode de réalisation, visible sur la figure 4, ladite pliure 10 s'étend longitudinalement ou transversalement par rapport à ladite partie supérieure 4, notamment selon au moins un de ses axes de symétrie B-B'. Le mode de réalisation de la figure 1 présente une pliure 10 s'étendant parallèlement au bord transversal ou latéral de jonction des parties inférieure 3 et supérieure 4. La portion haute 14 de la partie supérieure 4 peut être avantageusement cousue avec la partie correspondante de la partie inférieure 3 de manière à former un logement 15 d'insertion de la couette 2. Ainsi, la couette en positionnée à une extrémité dans ce logement 15 et à l'autre extrémité dans le ou les coin(s) 6A (et 6B). La partie supérieure 4 est alors rabattue selon la pliure 10 et fixée au travers des couples de fixation 11A,11B. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une housse (1) de protection de couette, comprenant une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure (3) par une partie supérieur (4) et destinée à recevoir ladite couette, lesdites parties inférieure (3) et supérieure (4) étant solidarisée au travers de moyens de fixation (9), caractérisé par le fait que ladite poche comprend au niveau d'au moins un des angles (5A ou 5B) d'au moins une desdites parties inférieure (3) et supérieure (4) au moins un coin (6A ou 6B) de maintien de ladite couette.
1. Housse (1) de protection de couette (2), comprenant une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure (3) par une partie supérieur (4) et destinée à recevoir ladite couette (2), lesdites parties inférieure (3) et supérieure (4) étant solidarisée au travers de moyens de fixation (9), caractérisé par le fait que ladite poche comprend au niveau d'au moins un des angles (5A ou 5B) d'au moins une desdites parties inférieure (3) et supérieure (4) au moins un coin (6A ou 6B) de maintien de ladite couette (2). 2. Housse (1) selon la 1, caractérisé par le fait que chaque coin (6A ou 6B) de maintien est cousu sur ladite partie inférieure (3). 3. Housse (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait que lesdites parties (3,4) sont solidaires au niveau d'au moins un de leur bord au travers d'au moins une pliure (10), et en ce qu'elle comprend un coin (6A ou 6B) de maintien de ladite couette (2) au niveau d'au moins un angle (5A ou 5B) opposé à ladite pliure (10). 4. Housse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdites parties (3,4) sont solidaires au niveau de deux de leurs bords adjacents (12,13), et en ce que ladite pliure (10) s'étend selon l'une des diagonales (A-A') de ladite partie supérieure (4). 5. Housse (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que ladite pliure (10) s'étend le long d'un bord transversal (7) desdites parties inférieure (3) et supérieure (4). 6. Housse (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que ladite pliure (10) s'étend longitudinalement ou transversalement par rapport à ladite partie supérieure (4), notamment selon au moins un de ses axes de symétrie (B-B'). 6 7. Housse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation (9) comprennent un couple de fixations inférieure (11A) et supérieure (11B) s'étendant respectivement le long d'au moins un bord longitudinal (7) des parties inférieure (3) et supérieure (4). 8. Housse (1) selon la 7, caractérisé par le fait qu'au moins une fixation inférieure (11A) est solidaire d'un coin de maintien (6A ou 6B).
A
A47
A47G,A47C
A47G 9,A47C 31
A47G 9/02,A47C 31/10
FR2889837
A1
CARTON POUR L'EMBALLAGE D'UN ARTICLE DE FORME CYLINDRIQUE
20,070,223
L'invention concerne les cartons d'emballage, du type cartons pour emballer des volets roulants de tout type, et plus particulièrement de toutes dimensions. Actuellement, l'emballage d'un volet roulant est constitué d'un carton parallélépipédique formant une boîte de forme allongée aux dimensions proches de celles du volet complet. Le caisson est emmailloté dans un film de polyéthylène PE comportant des bulles de protection anti-chocs, puis déposé dans la boîte et fixé en longueur io par deux plaques en carton, ou cales, chaque cale étant agrafée à la boîte proche de ses deux extrémités. Le carton comporte une face avant prolongée à replier à l'intérieur, et formant réceptacle pour accessoires divers; le couvercle comporte lui un retour partiel qui se replie sur la face avant. Ce type d'emballage convient bien à l'emballage des volets roulants, ou d'autres types de produits en long >>, mais il n'est pas de manipulation aisée. Il présente en outre d'autres inconvénients entraînés par l'usage de films à bulles. La demanderesse a principalement cherché à résoudre ce problème de manipulation de son emballage, associé à celui des différentes dimensions des volets roulants à emballer. Elle a en même temps supprimé les inconvénients évoqués ci-dessus. A cet effet, l'invention concerne un carton d'emballage pour un article de forme cylindrique, ledit article étant maintenu par au moins une cale, caractérisé par le fait que la cale comporte une première partie avec un moyen de fixation par lequel l'article est fixé à la cale et une deuxième partie par laquelle la cale est fixée au carton, lesdites première et deuxième parties étant reliées par un moyen de liaison faible. Tout volet roulant peut être emballé dans le même carton quel que soit sa longueur tout en lui restant solidement fixé. Avantageusement lequel ledit moyen de fixation comprend au moins une patte, de préférence deux, formant support pour un lien de cerclage. En particulier les pattes sont solidaires de deux panneaux opposés sur la première partie de la cale. Les deux pattes s'enroulent en partie au moins autour de l'article à emballer. On protège ainsi l'article, et on évite les frottements avec le lien. i0 Le carton comporte de préférence deux cales, une à chaque extrémité dudit article. La cale comporte avantageusement dans sa première partie un fond en contact avec le fond du carton, comprenant une semelle agencée pour protéger l'article à emballer des chocs. Cette semelle est par exemple constituée de plusieurs épaisseurs de carton, avec des zones découpées pour mieux absorber l'énergie lors des chutes. La cale comporte un panneau de préhension ménagé sur la dite première partie avec de préférence une ouverture formant poignée. Il est ainsi facile, par les deux poignées des deux cales, de manipuler l'article à emballer lors de l'emballage ou du déballage. Conformément à une caractéristique de l'invention, la deuxième partie de la cale est faiblement solidaire de la première partie de la cale, et c'est elle qui est fixée au carton d'emballage, de sorte que lorsqu'on tire sur les poignées, on peut extraire l'article à emballer hors du carton d'emballage tout en laissant la deuxième partie solidaire du carton d'emballage. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux ladite deuxième partie de la cale forme ou comporte un logement pour servir de réceptacle à des accessoires ou autres composants. Notamment ladite deuxième partie avec le logement est située dans le prolongement de la première partie recevant l'extrémité de l'article à emballer. Conformément à un mode de réalisation, la première partie est reliée à la deuxième partie par des pliures formant des ponts; en particulier des amorces de rupture sont ménagées dans les ponts pour faciliter la séparation de la première partie d'avec la deuxième partie. Avec cet emballage, il n'est plus nécessaire d'utiliser de film PE à bulles de protection. io L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un exemple de carton d'emballage et de ses cales selon l'invention, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en plan d'un exemple de carton d'emballage auquel 15 est appliquée l'invention, avant son pliage; - la figure 2 est une vue en perspective du même exemple de carton d'emballage, après pliage et avant chargement d'un volet roulant; - la figure 3 est une vue en perspective du même exemple de carton d'emballage, après fermeture d'un renfort d'emballage qui en fait partie; - la figure 4 est une vue en perspective du même exemple de carton d'emballage, après fermeture de son couvercle; - la figure 5 est une vue d'un exemple de cale en carton selon l'invention, mise à plat, pour le carton d'emballage ci-dessus, avant son pliage; - la figure 6 est une vue en perspective de la même cale selon l'invention, après pliage; et - la figure 7 est une vue en perspective du carton d'emballage ci-dessus contenant un volet roulant fixé au carton par deux cales conformes à l'invention, avant fermeture du renfort ci-dessus; En référence à la figure 1, le carton d'emballage 10, représenté ici sous forme d'une feuille de carton non repliée, mais destiné après repliement à être parallélépipédique de longueur L, comporte, dans cet exemple d'emballage, cinq faces longitudinales 1, 2, 3, 4, 5: un fond ide largeur 1, deux côtés longitudinaux 2 et 3 de hauteur h, un couvercle 4 et une face de renfort 5 doublant le couvercle 4 et pouvant aussi supporter, par des découpes non repérées, des accessoires, des équipements ou de la documentation d'un article emballé, ici non représenté. La face de renfort 5 est solidaire du côté 2 par des pattes 5', ici au nombre de trois, de façon à pouvoir être repliée à angle droit suivant le pointillé par rapport au côté 2 jusqu'à ce que son volet 5" opposé au côté 2, une fois replié à angle droit lui aussi, vienne en appui contre le bord supérieur 3' du côté 3, les côtés 2 et 3 étant repliés à angle droit par rapport au fond 1. Il en est de même pour le volet 4' relativement aux bords supérieurs en forme de pattes 2' du côté 2, si bien qu'une fois le carton d'emballage 10 est complètement replié, il subsiste un espace d'épaisseur e entre le couvercle 4 et le renfort 5 permettant le logement d'accessoires (coulisses, boîtier électrique,...). Le carton d'emballage comporte en outre des volets 6, 6' et 8, 8' solidaires du côté 3 et se repliant à angle droit par rapport à lui, et 7, 9 solidaires du côté 2 et se repliant à angle droit par rapport à lui, volets dits d'extrémité. Les volets d'extrémité sont ici au nombre de six, les volets 6' et 8' se repliant complètement sur les volets 6 et 8 en enfermant les volets 7 et 9 respectivement après repliement du carton 10 pour en assurer la solidité des extrémités, mais il peut y en avoir moins. Sur la figure 2, le carton 10 est replié, mais ni le renfort 5, ni le couvercle 4 ne sont complètement repliés. Sur la figure 3,on a refermé le renfort 5, ce qui laisse apparaître l'espace d'épaisseur e montré sur la figure 1, et les bords 2' en forme de pattes du côté 2, de longueur e, pour recevoir le volet extérieur 4' du couvercle 4. La figure 4 montre l'aspect du carton d'emballage 10 une fois le couvercle refermé. Le volume intérieur V du carton 10 est parallélépipédique, limité par le fond 1, les côtés 2 et 3 et le renfort 5. Dans ce volume V, on va pouvoir emballer, par les moyens de calage décrits ci-dessous et montrés dans les figures 5, 6, et 7, un article cylindrique ou parallélépipédique de dimensions compatibles avec la longueur L, la largeur 1 et la hauteur (h e), c'est-à-dire de longueur inférieure ou égale à la longueur L maximale, de largeur inférieure ou égale à la largeur 1 maximale et de hauteur inférieure à la hauteur (h e) maximale, ce qui permet au carton d'emballage 10 de longueur L de pouvoir servir à emballer indifféremment des articles, par exemple des volets roulants, de différentes longueurs pourvu qu'elles soient inférieures à L, donc de pouvoir être considéré comme un carton d'emballage universel. On remarque que le volume V peut être obtenu par tout autre moyen d'emballage que celui du carton 10 décrit ci-dessus et être un emballage universel pourvu que ses dimensions soient maximales au regard de l'ensemble des volets roulants. Les moyens de calages d'un volet roulant 100 dans le carton d'emballage 10 vont maintenant être décrits. Ils comportent dans cet exemple deux cales 20 en carton, disposées comme sur la figure 7. Une cale 20, représentée à plat sur la figure 5 sous la forme d'une feuille de carton encore non repliée, comporte tout d'abord une première partie avec un fond 14 rectangulaire solidaire d'un panneau formant face 11 dite de préhension également rectangulaire. Ce panneau 11 est solidaire, par des pliures, représentées par des traits interrompus, selon deux de ses côtés opposés, d'un premier 12 et d'un deuxième 13 panneaux. Le panneau de préhension 11 comporte une ouverture 17 permettant le passage de la main, assez proche de son bord supérieur 27 pour servir de 30 poignée. Les panneaux 12 ou 13 comportent chacun un volet 12' ou 13' pour être replié à angle droit par rapport à lui et être fixé sur le fond 14, par exemple par agrafage. En outre, dans chaque panneau 12 ou 13 est découpée une patte, 15 ou 16 respectivement, en carton rainé pour lui donner de la souplesse. Les pattes 15 et 16 ont une extrémité libre 15' et 16' et sont agencées pour s'étendre perpendiculairement relativement au fond 14 quand les volets 12' et 13' y sont fixés, comme montré sur la figure 6. Elles sont suffisamment longues à elles deux et souples pour pouvoir ceinturer avec le fond, le volet roulant 100 à emballer. Un lien de cerclage 30, tel qu'un ruban ou feuillard, enveloppant à la fois les volets 15 et 16 et le fond 14 comme montré sur la figure 7 rend le volet roulant solidaire de cette première partie de la cale. Le fond 14 est doublé d'un panneau 14', l'ensemble 14, 14' étant agencé pour prendre les volets 12' et 13' en sandwich et assurer la rigidité de cette première partie de la cale 20. L'ensemble 14, 14' comporte en outre une découpe évidée 14". Ainsi le fond 14, 14' de la cale 20 en contact avec le fond 1 du carton 10 protège le volet roulant 100 des chocs pouvant résulter de mauvaises manipulations telles que dépôts brutaux ou chutes du carton 10 sur le sol. Le panneau de préhension est prolongé d'un ensemble de panneaux rectangulaires, formant respectivement des parois de côtés 21, 22, 23, 24, 24' et de fonds 25, 26. Ils sont agencés pour former une boîte parallélépipédique qui constitue un logement 28 pour des accessoires du volet roulant 100 ou autre pièces, grâce aux pattes d'assemblage 23' et 25' et aux ouvertures 24" et 25' dans lesquelles ces pattes sont introduites, comme on peut le voir sur les figures 6 et 7. Cet ensemble constitue la seconde partie de la cale et est relié à la première partie par des tenons 29, éventuellement pourvus d'amorces à la rupture. Ces tenons forment un moyen de liaison faible entre les deux parties. Ce moyen de liaison est faible dans la mesure où il cède avant la liaison par agrafage ou autre de la seconde partie avec le carton 10 quand on tire sur la première partie par la poignée pour dégager le volet roulant de l'emballage. Une fois repliées, comme cela est montré sur la figure 6, les deux cales 20 sont fixées, en dehors du carton 10, par un lien de cerclage ou feuillard au niveau des pattes 15 et 16 en chaque extrémité de l'article 100 et l'ensemble est introduit dans le carton 10, comme sur la figure 7. Puis, les deux cales 20 sont fixées au carton 10 par agrafage externe de leurs faces latérales 21 et 24' contre les parois 2 et 3. Les cales sont distantes entre elles de la longueur du volet roulant 100. On notera que le panneau 22 solidaire du panneau de préhension 11 par son io bord supérieur 27 seulement par les tenons ou pliures 29 comporte un ouverture 22' qui laisse dégagée l'ouverture 17 du panneau 11 vers le haut du carton 10. Les pliures 29 comportent le cas échéant des amorces à la rupture (non référencées) de façon à assurer que les deux parties sont faiblement solidaires l'une de l'autre. Lorsqu'on tire sur les poignées 17, on provoque la rupture des tenons 29 sans être gêné par le panneau 22 grâce à cette ouverture 22', et on peut extraire le volet roulant 100 hors du carton d'emballage 10, la seconde partie avec le logement 28 y restant fixée. Enfin, on observe que la seconde partie est située dans le prolongement des extrémités du volet roulant 100 et sert en même temps de protection de ces extrémités contre les chocs
La présente invention porte sur un carton (10) d'emballage pour un article (100) de forme cylindrique avec maintien dudit article par au moins une cale en carton. Le carton est caractérisé par le fait que la cale comporte une première partie avec un moyen de fixation (15, 16) par lequel l'article est fixé à la cale et une seconde partie par laquelle la cale est fixée au carton, lesdites première et deuxième parties étant reliées entre elles par un moyen de liaison faible.L'invention s'applique en particulier à l'emballage de volets roulants et rend les manipulations plus aisées aussi bien pour emballer l'article que pour l'extraire du carton.
1- Carton (10) d'emballage pour un article (100) de forme cylindrique avec maintien dudit article par au moins une cale en carton, caractérisé par le fait que la cale comporte une première partie avec un moyen de fixation (15, 16) par lequel l'article est fixé à la cale et une seconde partie par laquelle la cale est fixée au carton, lesdites première et deuxième parties étant reliées entre elles par un moyen de liaison faible. 2- Carton selon la 1, dans lequel ledit moyen de fixation (15, 16) comprend au moins une patte (15, 16) formant support pour un lien de cerclage de l'article à la cale. 3- Carton selon l'une des 1 et 2, dans lequel ledit moyen de 15 fixation comprend deux pattes (15 et 16). 4- Carton selon la 3, dans lequel il est prévu une patte (15, 16) sur chacune de deux panneaux (12, 13) de fixation, les deux pattes (15, 16) pouvant être appliquer en partie au moins autour de l'article à emballer (100). 5- Carton selon l'une des 1 à 4, comportant deux cales (20) une à chaque extrémité dudit article. 6- Carton selon l'une des 1 à 5, dans lequel la cale comporte 25 un fond (14, 14') en contact avec le fond (1) du carton (10), avec une semelle (14") agencée pour protéger l'article à emballer (100) des chocs. 7- Carton selon l'une des 1 à 6, dans lequel la cale (20) comporte un panneau (11) de préhension sur la dite première partie avec une 30 ouverture (17) formant poignée. 8- Carton selon l'une des 1 à 7, dans lequel ladite seconde partie de la cale (20) forme un logement (28) pour servir de réceptacle à des accessoires ou autres. 9- Carton selon la 8, dans lequel ladite seconde partie formant logement (28) est située dans le prolongement de la première partie recevant l'extrémité de l'article à emballer (100). 10- Carton selon la 9 dans lequel la première partie est reliée à la seconde partie par des ponts (29) formant un moyen de liaison faible. 11- Carton selon la précédente dans lequel lesdits ponts io comportent des amorces de rupture pour faciliter la séparation de la première partie d'avec la seconde partie. 12- Carton selon l'une des 8 à 10, dans lequel la deuxième partie comporte des panneaux de flanc permettant un agrafage aux parois du 15 carton.
B
B65
B65D
B65D 85,B65D 5,B65D 81
B65D 85/20,B65D 5/54,B65D 81/02,B65D 85/66
FR2891815
A1
APPAREIL DANS UNE MACHINE DE FILATURE, SPECIALEMENT UNE MACHINE DE PREPARATION DE FILATURE, DESTINE A DEPOSER ET EVACUER UN RUBAN DE FIBRE
20,070,413
L'invention se rapporte à un appareil dans une machine de filature, spécialement une machine de préparation de filature, par exemple une carde plate, un banc d'étirage, une machine à peigner, un système d'étirage intégré, une carde à rouleau ou équivalent, afin de déposer un ruban de fibre, dans lequel il y a un dispositif de sortie (plaque de bobineuse) destiné à délivrer un ruban de fibre et une surface de support de réception sensiblement plane destinée à recevoir et recueillir le ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot, la surface de support de réception étant sensiblement non enfermée, la surface de support de réception et le dispositif de sortie pouvant être déplacés l'un par rapport à l'autre, la surface de support de réception étant mobile en arrière et en avant de manière horizontale, et dans lequel il y a un dispositif destiné à déplacer (évacuer) le ruban de fibre recueilli sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot hors de la zone de dépôt. Un tel appareil est connu grâce au document DE 20 102 05 061 A. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que l'évacuation du paquet de ruban de fibre sans pot est effectuée d'une manière simple. Ce but est atteint par un appareil du type décrit 25 ci-dessus, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre, avec la surface de support de réception, peut être évacué de la machine de filature, le paquet de ruban de fibre peut être enlevé de la surface de support de réception et la surface de support de réception (seule) 30 peut être ramenée dans la machine de filature. Du fait que la surface de support de réception sert pour le dépôt du ruban de fibre et pour l'évacuation, les fonctions sont combinées d'une manière structurellement simple et efficace. De manière avantageuse, la surface de support de réception remplit une double fonction. Par ailleurs, la surface de support de réception relie la zone de production à la zone dans laquelle le paquet de ruban sans pot est évacué pour un traitement ultérieur. Selon d'autres aspects de l'invention, des éléments de fixation, tels que des pyramides, des cônes ou équivalent, peuvent être présents sur la surface de support de réception afin de fixer les couches d'anneaux de fibre en position, les éléments de fixation pouvant être abaissés pour le retrait, par exemple la poussée, du paquet de ruban de fibre. La surface de support de réception peut posséder des dépressions, par exemple des rainures ou équivalent, alignés dans la direction longitudinale. Des dents de fourche ou équivalent peuvent être capables de s'engager dans des rainures longitudinales ou équivalent. La surface de la surface de support de réception peut posséder un revêtement ou équivalent qui facilite le glissement. La surface de la surface de support de réception peut se composer d'une matière qui facilite le glissement. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport. Le 25 déplacement (déchargement) peut être effectué par poussée. Le déplacement du paquet de ruban de fibre depuis la zone de dépôt dans la machine jusqu'au dispositif de stockage et/ou dispositif de transport peut être effectué au moyen de la surface de support de réception. Une poignée ou 30 équivalent peut être utilisée pour déplacer la surface de support de réception. La poignée ou équivalent peut être disposée sur la zone d'extrémité de la surface de support de réception qui fait face à la machine.20 Dans la position de stockage, la surface de support de réception peut être retirée sous la surface de support de réception. Pendant le retrait de la surface de support de réception, le paquet de ruban de fibre peut être maintenu en place au moyen de montants, de parois, de tôles ou équivalent. Après le retrait de la surface de support de réception, le paquet de ruban de fibre reste dans le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport. Après le déplacement (déchargement) du paquet de ruban de fibre, le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport peut être mobile dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre. Par ailleurs, plus d'un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport. Le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport correspond au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. Le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport peut être associé à un élément de support, par exemple une paroi de support, monté sur un côté. L'élément de support peut être associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). L'élément de support peut être dans une position fixe. L'élément de support peut être monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport. L'élément de support peut être sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. L'élément de support peut se composer d'une matière qui facilite le glissement. L'élément de support peut être revêtu avec une matière qui facilite le glissement. L'élément de support, par exemple une paroi de support ou équivalent, peut être incliné ou est incliné d'environ 5 à 10 . Le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, peut être incliné ou est incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . Un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, peut être déplacé avec le déplacement du paquet de ruban de fibre hors de la machine. Le dispositif de transport peut avoir sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche, ou bien des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. Avant et/ou pendant le déplacement de retour de la surface de support de réception, le paquet de ruban de fibre peut être soulevé par rapport à la surface de support de réception ou bien la surface de support de réception peut être abaissée par rapport au paquet de ruban de fibre. Après dépôt d'un paquet de ruban de fibre sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport, le dispositif de stockage ou le dispositif de transport peut être déplacé transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre suivant. Sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport peut se trouver, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre. Il peut y avoir, dans chaque cas, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé), au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre déposés, et au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre devant être déplacé (déchargé). De plus, le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être remplacé par un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport pourvu de positions de stockage vides. Un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être mobile hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. Un dispositif de stockage vide et/ou un dispositif de transport peut être mobile dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. Un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. Le transport peut être effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche, ou par un appareil de transport. L'appareil de transport peut être guidé par piste, par exemple guidé par rail. L'appareil de transport peut être librement mobile. Le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. L'appareil de transport peut être un wagon ou équivalent ou bien un chariot élévateur à fourche ou équivalent. L'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) dans une presse, par exemple une presse à balle. Le déplacement peut être effectué par poussée. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être positionnées pour raccordement. Les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement ou bien au moyen d'un dispositif. Dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à l'extrémité de ruban 10 de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). En reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. Par ailleurs, la surface de support de réception peut être associée à au moins un élément latéral de délimitation. Le au moins un élément latéral et la surface de support de réception peuvent être indépendants l'un de l'autre. Le ou les éléments latéraux qui est ou sont 20 déplacés avec la surface de réception peut ou peuvent être reliés à ou séparés de la surface de support de réception. Il peut y avoir deux éléments latéraux qui sont déplacés avec la surface de support de réception. Au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, peut 25 être incliné ou est incliné d'environ 5 à 10 . Par rapport au paquet de ruban de fibre, le déplacement dans la machine et/ou l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage peut être effectué sans pots, réceptacles ou 30 équivalent. La surface de support de réception peut être d'une construction allongée. Le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre) peut être mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (paquet de ruban) hors de la zone de dépôt sans 15 pots additionnels, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. Le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement en arrière et en avant. La surface de support de réception peut être une bande transporteuse, ou bien un dispositif de transport, par exemple un wagon. La longueur de la bande transporteuse peut correspondre au moins au double de la course maximum dans la direction longitudinale sous la plaque rotative et dépasse hors de la zone de dépôt. Les moyens mécaniques peuvent être constitués par un dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. La zone de dépôt peut être associée à un dispositif de déplacement pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre). Le dispositif de déplacement peut être capable d'avancer ou de transporter le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) hors de la zone de dépôt après dépôt. Le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être déplacé, notamment hors de la zone de dépôt, au moyen de la partie de bande supérieure de la bande transporteuse. La surface de support de réception peut être une base de levage, par exemple une plaque, ou équivalent. La surface de support de réception ou équivalent peut être construite de façon à avoir de bonnes propriétés de glissement sur le côté supérieur. Des éléments de fixation ou équivalent peuvent être prévus afin de supporter le processus de dépôt. Le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être évacué hors de la zone de dépôt sur un substrat. Le substrat pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être associé à un dispositif de transport disposé à l'extérieur de la zone de dépôt. Le substrat pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être associé à un dispositif de transport disposé à l'extérieur de la zone de dépôt, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. Le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre) peut être déplacé hors de la zone de dépôt sans secousse ou pratiquement sans secousse. La modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage peut se produire de manière sensiblement continue (sans palier). Le ruban de fibre déposé (paquet de ruban) peut être déplacé hors de la zone de dépôt à une vitesse constante. Enfin, le dispositif de déplacement peut être associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement, qui peut être relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du ruban de fibre déposé (paquet de ruban). Le ruban de fibre peut être déposé librement dans la zone de dépôt. Le ruban de fibre peut être déplacé hors de la zone de dépôt sous une forme librement déposée. La paroi de support ou équivalent et/ou l'élément latéral peut être incliné ou est incliné autour d'un axe horizontal. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé dans un état supporté de manière stable. Le paquet de ruban de fibre peut être supporté au niveau du centre de gravité ou au-dessus du centre de gravité. Le dispositif de transport a un support, par exemple une palette de transport, destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. Le support et l'élément de support peuvent être approximativement en forme de L. le support peut être élevé sur le côté éloigné de l'élément de support. Un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. Du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre peut être incliné contre l'élément de support et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre et peut être transféré dans une position stable. Il peut y avoir un dispositif d'entraînement destiné à déplacer la surface de support de réception. Le dispositif d'entraînement peut avoir une courroie crantée et des roues dentées. Le dispositif d'entraînement peut comprendre un vérin pneumatique ou équivalent. Le paquet de ruban de 5 fibre peut être déchargé avec la surface de support de réception hors de la zone de dépôt de la machine de filature délivrant du ruban. La surface de support de réception peut être ramenée dans la zone de dépôt de la machine de filature délivrant du ruban. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation représentées dans les dessins. La figure la est une vue de côté schématique d'un banc d'étirage ayant l'appareil selon l'invention, 15 utilisant une plaque de support afin de déposer un ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot, dans une position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure lb montre l'appareil selon la figure la mais dans l'autre position d'extrémité sous la plaque 20 rotative; La figure 2 montre l'appareil selon les figures la, lb, mais à l'extérieur du dispositif de sortie de ruban; Les figures 3a, 3b, 3c montrent une vue en plan 25 (figure 3a), une vue de côté (figure 3b) et une vue de face (figure 3c) du paquet de ruban de fibre sans pot déposé sur la plaque de support; La figure 4 montre une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention avec un schéma de circuit de 30 principe comportant un dispositif de commande et de régulation électronique, auquel sont reliés un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement horizontal de la plaque de support, un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de 10 déplacement vertical de la plaque de support et un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour la plaque rotative; La figure 5 est une vue en perspective de la zone de sortie d'un banc d'étirage ayant une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot dans la zone de dépôt de ruban; Les figures 6a, 6b montrent la plaque de support avec des ouvertures débouchantes pour des éléments de fixation en forme de cône dans la position engagée (figure 6a) et dans la position désengagée (figure 6b); La figure 7a montre la plaque de support avec des renfoncements en forme de rainure; Les figures 7b, 7c montrent la plaque de support selon la figure 7a avec des éléments de levage pour le paquet de ruban de fibre, abaissés hors d'engagement (figure 7b) et soulevés en engagement (figure 7c); La figure 8 est une vue en perspective de la zone de sortie de la zone d'évacuation en aval du banc 20 d'étirage, avec une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot au-dessus d'une palette de transport; La figure 8a est une vue en perspective de la zone d'évacuation selon la figure 8 vue vers la paroi de support sur la palette de transport; La figure 8b est une vue en perspective d'un dispositif destiné à amener un paquet de ruban évacué à adopter une position inclinée; La figure 9 montre un dispositif de stockage avec une bande transporteuse, sur laquelle sont disposés l'une 30 après l'autre, dans chaque cas avec une paroi de support inclinée, une palette de transport vide, une palette de transport partiellement chargée avec des paquets de ruban de fibre et une palette de transport totalement chargée avec des paquets de ruban de fibre; 25 Les figures 10a à 10e montrent des vues en plan schématiques de l'évacuation d'un paquet de ruban de fibre sans pot sur une palette de transport; La figure 10' est une partie de la vue de face selon la figure 10c; La figure 11 montre quatre paquets de ruban de fibre sans pot disposés l'un à la suite de l'autre sur une palette de transport, les extrémités de ruban respectives des couches supérieure et inférieure des paquets de ruban de fibre adjacents étant reliées l'une à l'autre; La figure 12 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre sur un chariot élévateur à fourche, les fourches s'engageant sous la palette de transport transversalement par rapport aux axes longitudinaux; La figure 13 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre, les fourches d'un chariot élévateur à fourche s'engageant sous la palette de transport dans la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre; La figure 14 est une vue schématique d'un système ayant six bancs d'étirage, deux véhicules de transport et 25 une presse pour les paquets de ruban de fibre sans pot; La figure 15 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont (tablier), sur laquelle il y a huit paquets (indépendants) de ruban de fibre sans pot sur deux palettes de transport; La figure 16 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont, sur laquelle il y a huit paquets de ruban de fibre sans pot, reliés ensemble au niveau des extrémités de ruban, sur huit palettes de transport respectives; 30 La figure 17 est une vue schématique d'un système ayant une multiplicité de cardes plates, chacune avec un système d'étirage à carde plate, une multiplicité de moyens de stockage pour des paquets de ruban de fibre sans pot, ayant une multiplicité de supports afin de transporter des paquets de ruban de fibre sans pot à l'intérieur du système, des véhicules de transport et une multiplicité de machines de filature (filature directe); La figure 18 est une vue de côté schématique d'une carde plate ayant l'appareil selon l'invention; La figure 19 est une vue de côté schématique d'un banc à broches ayant l'appareil selon l'invention; La figure 20 est une vue en plan schématique d'une machine de préparation de peignage ayant l'appareil selon l'invention; et La figure 21 est une vue en plan schématique d'une machine de peignage ayant l'appareil selon l'invention. Les figures la, lb montrent un banc d'étirage 1, par exemple un banc d'étirage Trützschler TD 03. Une multiplicité de rubans de fibre, provenant d'un tablier amont (table d'avance), entre dans un système d'étirage 2, est étirée, et, après la sortie du système d'étirage 2, combinée afin de former un ruban de fibre 12. Le ruban de fibre 12 passe à travers une plaque rotative 3 et est alors déposé en anneau sur une base qui se déplace en arrière et en avant dans la direction des flèches A et B, par exemple une plaque de support 4 ayant une face supérieure rectangulaire 41, afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. La plaque de support 4 est entraînée par un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 qui est relié à un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine (voir la figure 4). La référence 8 désigne un capot du dispositif de dépôt du ruban qui est adjacente au panneau de plaque rotative 9. La référence K désigne la direction de travail (écoulement de matière fibreuse) à l'intérieur du banc d'étirage 1, alors que le ruban de fibre est délivré par la plaque rotative 3 sensiblement dans la direction verticale. La référence 10 désigne la zone de dépôt, la référence 11 désigne la zone à l'extérieur de la zone de dépôt 10. La zone de dépôt 10 pour le ruban de fibre comprend le passage g suivant la figure lb. La plaque de support 4 est déplacée horizontalement en arrière et en avant sous la plaque rotative 3 alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé. La figure la montre une position d'extrémité et la figure lb montre l'autre position d'extrémité de la plaque de support 4 qui se déplace en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B sous la plaque rotative 3 pendant le dépôt du ruban de fibre 12. Le paquet de ruban de fibre 5 est déplacé en arrière et en avant, correspondant à A, B, dans la direction des flèches C, D sous la plaque rotative 3. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure la a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace dans la direction de la flèche A, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure lb a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace en arrière dans la direction de la flèche B, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. La commutation entre les mouvements en arrière et en avant est effectuée par le dispositif de commande 7 en liaison avec le moteur d'entraînement 6 (voir la figure 4). Le moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 entraîne la plaque de support 4 à une vitesse sans secousse ou pratiquement sans secousse. En particulier, l'accélération et le freinage sont sans secousse ou pratiquement sans secousse. La vitesse entre l'accélération et le freinage est constante. Par ces moyens, le paquet de ruban de fibre 5 reste stable à la fois pendant le mouvement en avant et en arrière dans la zone de dépôt 10 selon la figure la et la figure lb et pendant le mouvement hors de la zone de dépôt 10 selon la figure 2. Les mouvements sont commandés de telle sorte que la vitesse de production obtenue est aussi élevée que possible, sans que le paquet de ruban de fibre 5 (paquet de ruban) glisse ou même bascule. Alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé, le dispositif de commande 7 (voir la figure 4) commande le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 afin de produire un paquet de ruban de fibre sans pot stable 5. Selon une forme de réalisation, la plaque rotative 3 tourne dans une position fixe et dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 avec une force de dépôt sensiblement constante. La force de dépôt constante est obtenue entre autres en délivrant une quantité constante de ruban de fibre 12 par couche de matière fibreuse du ruban de fibre 12. Si, par exemple, la plaque rotative 3 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 ou le dessus d'anneaux de ruban de fibre déjà déposés, chaque couche d'anneau de ruban de fibre reçoit une quantité sensiblement constante de ruban de fibre 12 pendant le mouvement vers l'avant ou pendant le mouvement vers l'arrière. Du fait que la quantité de ruban de fibre 12 par couche est constante, la stabilité du paquet de ruban de fibre 5 est obtenue. La valeur suivant laquelle la plaque de support 4 se déplace en arrière et en avant est également commandée par l'augmentation de stabilité du paquet de ruban de fibre 5. Chaque fois que la plaque de support 4 atteint le point de demi-tour du mouvement en avant ou en arrière, les moyens de commande 7 freinent la plaque de support 4, la plaque de support 4 atteignant une zone de bordure 402a ou 402b du paquet de ruban de fibre 5, et accélère la plaque de support 4 chaque fois que la plaque de support 4 atteint la zone de bordure 402a ou 402b. Entre les zones de bordure 402a et 402b de chaque côté du paquet de ruban de fibre 5, les moyens de commande 7 commandent la plaque de support 4 à une vitesse constante. La zone de bordure 402a ou 402b est l'emplacement à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5 oü les anneaux de ruban de fibre déposés sur la plaque de support 4 ne se chevauchent pas totalement l'un l'autre (voir les figures 3a, 3b}. La zone de bordure 402a ou 402b est disposée légèrement avant le point de demi-tour du mouvement de la plaque de support 4 à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5. Au contraire, dans la zone sans bordure 404, pendant le mouvement vers l'avant ou le mouvement de retour de la plaque de support 4, le bord arrière de chaque anneau de ruban de fibre est également disposé par en dessus sur le bord avant de l'anneau de ruban de fibre déposé précédemment. Par rapport à la petite quantité de ruban de fibre qui est déposée dans la zone de bordure 402a ou 402b, le dispositif de commande 7 freine la plaque de support 4 de telle sorte que davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b et accélère la plaque de support 4 à une vitesse constante dans la zone sans bordure 404. Le freinage de la plaque de support 4 a pour résultat une augmentation de la quantité de ruban de fibre déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b, du fait que la plaque rotative 3 délivre le ruban de fibre 12 à une vitesse constante indépendamment du mouvement de la plaque de support 4. Chaque fois que la plaque de support 4 est freinée, davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé en ce point, qui correspond aux anneaux de ruban de fibre sans chevauchement proches des points de demi-tour. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 permet à une quantité sensiblement uniforme de ruban de fibre 12 d'être déposée dans les deux zones de bordure 402a et 402b et dans la zone sansbordure 404 du paquet de ruban de fibre sans pot 5 pour chaque couche de ruban de fibre 12 pendant le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 a pour résultat une densité sensiblement uniforme du ruban de fibre 12 en tous points du paquet de ruban de fibre 5. Le densité uniforme du ruban de fibre 12 permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être formé de manière stable sur la surface de support 4 et permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être accéléré et freiné en avant et en arrière, en évitant la possibilité que le paquet de ruban de fibre sans pot non supporté latéralement 5 devienne instable ou risque de basculer. Une fois que le dépôt du paquet de ruban de fibre 5 sur la surface 4 est terminé, selon la figure 2, la plaque de support 4, avec le paquet de ruban de fibre 5, se déplace hors du dispositif de sortie de ruban dans la direction de la flèche I. Les moyens de commande 7 25 commandent le mouvement de la plaque de support 4 de telle sorte qu'une commutation est réalisée depuis le mouvement en arrière et en avant (flèches A, B) pour le dépôt de ruban jusqu'au mouvement vers l'extérieur (flèche I) hors de la zone de dépôt 10 dans la zone d'évacuation 11. La figure 3a montre une vue en plan d'un paquet de ruban de fibre sans pot en forme d'anneau 5 qui a été déposé librement sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. La figure 3b montre une vue de côté du paquet de ruban de fibre 5 qui est disposé librement sur la plaque de 30 support 4. La figure 3c montre une vue de face du paquet de ruban de fibre 5, qui a été positionné librement sur la plaque de support 4. Comme cela est représenté dans les figures 3a à 3c, le paquet de ruban de fibre 5 est formé à partir d'anneaux de ruban de fibre en une forme rectangulaire. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est créée par la manière selon laquelle le ruban de fibre 12 a été déposé. La rotation de la plaque rotative 3 grâce à laquelle le ruban de fibre 12 est délivré forme une couche d'anneaux de ruban de fibre 12 qui se chevauchent sur une surface de réception 41 de la plaque de support 4, et le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 sous la commande du dispositif de commande 7 établit les emplacements dans lesquels les anneaux de ruban de fibre sont formés sur la surface de réception 41. Le mouvement de la plaque de support 4 a pour effet que les anneaux de ruban de fibre déposés sont disposés sur la surface de réception 41 de la plaque de support 4 décalés l'un par rapport à l'autre et se chevauchant partiellement l'un l'autre, ce qui crée la forme sensiblement rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5, en vue en plan. A chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5, provoquée par le changement dans la direction du mouvement en avant et en arrière de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 a des extrémités arrondies par rapport à la forme rectangulaire, comme le montre clairement la figure 3a. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est avantageuse du fait que, comparé à des paquets de fibre de forme conique ou cylindrique, elle facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. La figure 3a montre une vue en plan du ruban de fibre 12 du paquet de ruban de fibre 5 déposé dans un agencement en anneau. Les figures 3b et 3c montrent en vue de côté et en vue de face respectivement le paquet de ruban de fibre 5 qui se tient librement, c'est-à-dire sans un pot, un réceptacle ou équivalent, sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. En ce qui concerne les dimensions du paquet de ruban de fibre 5, la longueur selon la figure 3a est désignée par la référence a, la largeur suivant la figure 3c par la référence b et la hauteur suivant la figure 3c par la référence c. En ce qui concerne les dimensions de la plaque de support 4, la longueur suivant la figure 3a est désignée par la référence d, la largeur suivant la figure 3a par la référence e et la hauteur suivant la figure 3c par la référence f. La référence 56 (figure 3a) désigne la face supérieure, la référence 51 (figure 3b) une face latérale longue et la référence 53 (figure 3c) une face d'extrémité courte du paquet de ruban de fibre 5 sensiblement en forme de cube qui est d'une section sensiblement rectangulaire. L'autre face latérale longue 52, l'autre face d'extrémité courte 54 et la surface de base 56 ne sont pas représentées. Selon la figure 4, il y a un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine, auquel un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 pour le déplacement de la plaque de support 4, un moteur d'entraînement pouvant être commandé 13 pour le déplacement vertical de la plaque de support 4 et un moteur d'entraînement pouvant être commandé 14 pour la plaque rotative 2 sont reliés. Un dispositif de soulèvement et d'abaissement est monté sur un chariot 20, lequel dispositif de soulèvement et d'abaissement se compose d'une ossature, de rouleaux de guidage et d'un élément de transport flexible, qui peut être déplacé dans la direction des flèches L et M. La plaque de support pouvant être déplacée verticalement 4 (voir les flèches E, F dans la figure la) est pourvue de deux éléments d'entraînement 15a, 15b. Ces éléments d'entraînement 15a, 15b, qui sont disposés sur les côtés étroits opposés de la plaque de support 4, reposent sur des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur des éléments de transport flexibles disposés perpendiculairement, par exemple des courroies crantées 17a, 17b circulant autour de roues dentées. Un des rouleaux de guidage 18a est entraîné par un moteur 13. Le moteur 13 est sous la forme d'un moteur réversible, qui peut tourner à différentes vitesses et dans les deux sens de rotation. A l'arrivée d'une plaque de support vide 4, les éléments d'entraînement 15a, 15b se trouvent sur les éléments de support 16a, 16b disposés au fond, de telle sorte qu'un déplacement vers le haut des éléments de support 16a, 16b entraîne un mouvement vers le haut des éléments d'entraînement 15a, 15b et par conséquent de la plaque de support 4. Les éléments de support 16a, 16b sont fixés, au moyen d'éléments de maintien 19a, 19b du bâti, sur le chariot 20, qui est déplacé horizontalement en arrière et en avant dans la direction des flèches O, P par un élément de transport à circulation 21, par exemple une courroie crantée circulant autour de roues dentées. La plaque rotative 3 maintenue par le panneau de plaque rotative fixe 9 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 résultant se tenant sur la plaque de support 4 et étant déplacé en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B (voir la figure la}. Pendant le dépôt de ruban de fibre en cours, les anneaux de ruban de fibre supérieurs du paquet de ruban de fibre 5 sont constamment en contact avec le côté inférieur 9a du panneau de plaque rotative 9. Le ruban de fibre déposé 12 du paquet de ruban de fibre 5 appuie contre le côté inférieur 9a et contre la face de capot inférieur 3a de la plaque rotative 3. Afin qu'une force de pression constante prédéterminée soit exercée verticalement sur le ruban de fibre 12, le dispositif de commande et de régulation 7 régule la vitesse du moteur 13 de telle sorte que la force exercée par la couche de dessus du ruban de fibre 12 reste constante. En d'autres termes, la vitesse du moteur 13 est telle que la vitesse (quantité) d'un mouvement vers le bas des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur les éléments de transport flexibles 17a, 17b, en liaison avec la vitesse de dépôt de ruban de fibre par la plaque rotative 3 entraînée par le moteur 14 assure une compression uniforme du ruban de fibre 12 dans chaque position de hauteur de la plaque de support se déplaçant vers le bas 4. Après chaque course g (voir la figure lb) dans la direction horizontale, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas d'une valeur préétablie. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est poussé contre les faces inférieures 9a et 3a du panneau de plaque rotative 9 et de la plaque rotative 3 pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de pression de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Le paquet de ruban de fibre 5 est par conséquent stabilisé â la fois de manière positive et non positive pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant. La figure 4 montre le chariot 20 avec le dispositif de maintien 19a, 19b, par exemple le bâti 19. Les éléments de maintien 19a, 19b maintiennent deux bandes transporteuses 17a, 17b, qui sont capables de déplacer la plaque de support 4 vers le haut ou vers le bas dans la direction des flèches L, M. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est disposé sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. Pendant le dépôt de ruban de fibre, la plaque de support 4 est déplacée en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B. Une fois que chaque position d'extrémité correspondante (voir les figures la, lb) a été atteinte, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas dans la direction E en principe par moins que l'épaisseur d'un ruban de fibre, par exemple 10 mm, à l'aide du moteur d'entraînement 13, afin de créer un espace sensiblement constant (ou place) pour la couche suivante de matière de ruban de fibre devant être déposée. La place sensiblement constante se rapporte à la zone entre le côté supérieur du paquet de ruban de fibre non supporté latéralement 5 et la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et produit une force constante par couche de ruban de fibre déposée. L'espace sensiblement constant permet seulement une place sensiblement constante pour le ruban de fibre 12 déposé pour chaque couche de ruban de fibre. Une couche de ruban de fibre représente la quantité de ruban de fibre 12 qui est déposée entre une paire individuelle de points de demi-tour de déplacement pour la plaque de support 4 (c'est-à-dire depuis le point où le mouvement de la plaque de support 4 change de direction jusqu'au point de demi-tour suivant). Le dépôt du ruban de fibre 12 dans l'espace sensiblement constant permet une densité sensiblement constante du ruban de fibre 12 dans tous les emplacements à l'intérieur du paquet de ruban de fibre 5, ce qui facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. L'espace sensiblement constant formé en abaissant (flèche E dans la figure 1) la plaque de support 4 est rempli directement et immédiatement par le ruban de fibre 12 s'écoulant de manière constante depuis la plaque rotative 3. Pendant le dépôt de ruban, le côté supérieur du paquet de ruban de fibre 5 appuie, sans espacement aucun, contre la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et contre la surface de base 9a des panneaux de plaque rotative 9. Il y a un contact constant. La masse de ruban de fibre déposé du paquet de ruban de fibre 5 est poussée contre les faces inférieures 3a et 9c comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de rappel de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Dans le même temps, ceci a pour résultat un pré-compactage du paquet de ruban de fibre 5, ce qui est avantageux pour une autre évacuation et un autre transport du paquet de ruban de fibre 5. La figure 5 montre un paquet de ruban de fibre 5a sur une plaque de support 4 pendant le dépôt de ruban dans la zone de dépôt 10. La référence 20 désigne le chariot (dispositif de guidage, dispositif de maintien) qui est mobile en arrière et en avant horizontalement. Le paquet de ruban de fibre 5a est déplacé horizontalement dans la direction C, D de son axe longitudinal, c'est-à-dire dans la direction de ses faces latérales longues. Parallèlement à et espacé d'une face latérale 51, il y a une paroi latérale fixe 22a qui est indépendante du chariot 20 et empêche une matière fibreuse quelconque qui tombe ou équivalent d'entrer dans la machine. La longueur du passage g (voir la figure lb) (longueur de course) est variable au moyen du moteur 6 (voir la figure 4), de telle sorte que la longueur a (voir la figure 3b) du paquet de ruban de fibre 5a est réglable. En aval de la zone de dépôt 10 est disposée la zone d'évacuation 11 dans laquelle se trouve une palette de transport 25 sur laquelle les deux paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont stockés l'un à la suite de l'autre. Selon les figures 6a, 6b, des trous débouchants 4.1.1 sont disposés sur la face supérieure 4a de la plaque de support 4.1, à travers lesquels, selon la figure 6a, dépassent les extrémités 23.1 de pattes coniques qui sont montées sur la face supérieure d'une plaque 23 disposée sur le côté 4b éloigné de la face supérieure 41. La plaque 23 peut être soulevée et abaissée dans la direction de flèches Q1, Q2, de telle sorte que, lorsque la plaque 23 est abaissée dans la direction Q2, les extrémités 23.1 sont désengagées des trous 4.1.1 selon la figure 6b. Selon la figure 6a, les extrémités 23.1 dépassent à travers les trous 4.1.1 pendant un court instant seulement au début du dépôt de ruban de fibre, de telle sorte que la première couche de ruban de fibre déposée est maintenue sur la face supérieure régulièrement lisse 41 et ne glisse pas de la face supérieure 41. Aussitôt que la couche de ruban de fibre repose de manière stable sur la face supérieure 41, les extrémités 23.1 sont abaissées hors d'engagement dans la direction Q2, de telle sorte qu'à un stade ultérieur pendant l'évacuation, le paquet de ruban de fibre sans pot 5 peut glisser de la face supérieure 41 sans problème. Selon les figures 7a à 7c, dans la face supérieure 4a de la plaque de support 4.2 sont disposées des rainures longitudinales 4.2.1 dans lesquelles, selon la figure 7b, des tiges de levage allongées 24a, 24b ou équivalent peuvent être insérées dans la direction R1, R2 sous le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 7c, les tiges de levage 24a, 24b peuvent être soulevées dans la direction S1, S2, avec pour résultat que le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5 est soulevé à l'écart de la face supérieure 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que la plaque de support 4 peut être déplacée dans la direction W sous le paquet de ruban de fibre 5 et sans contact de friction avec le paquet de ruban de fibre 5 (voir la figure 10d). Selon la figure 8, la plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre 5d, se trouve dans la zone d'évacuation 11 au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Transversalement à l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5b, 5c, c'est-à- dire dans la direction de leurs faces latérales ou d'extrémité courtes 53, 54, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle a par exemple de 7 par rapport à l'horizontale. Sur la face latérale 252 de la palette de transport 25 proche de la base, selon la figure 8a, est montée une paroi de support 26, par exemple une paroi en tôle lisse ou équivalent, qui forme un angle de 90 avec la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Il en résulte que le paquet de ruban de fibre 5c repose contre la paroi de support 26. Le paquet de ruban de fibre 5b repose contre le paquet de ruban de fibre incliné 5c en contact avec celui-ci. Grâce à leur inclinaison, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont supportés de façon stable sur la palette de transport 25 et sont à l'abri d'un basculement et équivalent. Comme cela est également représenté dans la figure 8a, la paroi latérale lisse 22b peut être déplacée dans la direction des flèches Ti, T2, de telle sorte que, pendant l'évacuation du paquet de ruban de fibre 5d, un contact de friction gênant avec le paquet de ruban de fibre stocké 5b est évité. Selon la figure 8b, il y a un élément de support 98, par exemple une paroi de support perpendiculaire, qui peut être incliné d'environ 5 à 10 dans la direction horizontale autour d'un palier de pivot 99, afin d'incliner le paquet de ruban de fibre évacué 5a contre le paquet de ruban de fibre stocké et incliné 5b. Selon la figure 9, les moyens de stockage sont sous la forme de moyens de stockage à courroie, dans lesquels il y a une bande transporteuse 29 qui circule sans fin autour de deux rouleaux de guidage 28a, 28b entraînés par un moteur 27. Sur la partie de bande supérieure 291 sont disposées, l'une à la suite de l'autre dans la direction Ui et s'étendant horizontalement sur la bande, une palette de transport vide 25a, une palette de transport 25b chargée avec un paquet de ruban de fibre 5c et une palette de transport 25c totalement chargée avec quatre paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e. Sur une face d'extrémité 252 de chaque palette de transport 25a, 25b, 25c est montée une paroi de support 26a, 26b ou 26c ou équivalent, qui est disposée de manière inclinée avec un angle d'environ 5 à 10 par rapport à la verticale. Grâce à l'inclinaison de la paroi de support 26c, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e sont positionnés de manière stable sur les palettes de transport 25b et 25c. Chaque fois qu'un paquet de ruban de fibre 5 a été déchargé sur la palette de transport 25b, la partie de bande supérieure 291 se déplace dans la direction U1 de la largeur b (voir la figure 3c) d'un paquet de ruban de fibre 5. Pendant ou après le chargement de la palette de transport 25b, la palette de transport déjà pleine 25c peut être évacuée. Une fois que la palette de transport 25b a été chargée avec quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, la partie de bande supérieure 291 est déplacée dans la direction U1 de telle sorte que la palette de transport pleine 25b se déplace dans la position pour être évacuée et la palette de transport vide 25a se déplace dans la position (médiane) pour l'évacuation des paquets de ruban de fibre 5. Une nouvelle palette de transport vide 25a' est alors placée sur la partie de bande supérieure 291. Selon la figure 10a, entraîné par le moteur 6, en cours de déchargement de la zone de dépôt de ruban 10, une plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre sans pot 5d, est déplacé horizontalement dans la direction I et arrive dans une position espacée de la distance h au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') et en parallèle à la suite d'un paquet de ruban de fibre 5c déjà stocké sur la face supérieure 251 (figure 10b). Un élément de maintien 27 est alors déplacé horizontalement dans la direction V1 depuis une position à l'extérieur de la palette de transport 25 (figure 10b) jusqu'à une position en avant de la face d'extrémité 54 du paquet de ruban de fibre 5d (grâce à un dispositif d'entraînement non représenté) et espacé d'une distance i au-dessus de la face supérieure 41 de la plaque de support 4 (voir la figure 10') (figure 10c). Ensuite, entraîné par le moteur 6, la plaque de support 4 est déplacée seule en arrière, sans le paquet de ruban de fibre 5d, horizontalement dans la direction J sous l'élément de maintien 27 (voir la figure 10b). Au cours de ce mouvement dans la direction J, le paquet de ruban de fibre 5d, maintenu en place par l'élément de maintien 27, glisse hors de la surface lisse 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est enlevé de la plaque de support 4. Dans le même temps, comme cela est représenté dans la figure 10d, le paquet de ruban de fibre 5d est déposé sur la surface 251 de la palette de transport 25. La distance h entre la face supérieure 42 de la plaque de support 4 et le côté supérieur 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') est faible, de telle sorte que, lors du glissement hors de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5d est abaissé sur la palette de transport 25 sans problèmes. Finalement, l'élément de maintien 27 est déplacé en arrière horizontalement dans la direction V2 (figure 10e). Dans la position selon la figure 10c, la plaque de support 4 peut être entraînée en rotation (non représentée) autour de son axe longitudinal sur un angle d'environ 5 à 10 , de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre incliné 5b déposé. La rotation de la plaque de support 4 assiste le mouvement de glissement vers le bas du paquet de ruban de fibre 5d depuis la face supérieure 41. En variante (ou de manière additionnelle), une paroi en tôle ou équivalent peut être déplacée horizontalement dans la zone au-dessus de la palette de transport 25, laquelle paroi peut être inclinée autour d'un axe longitudinal, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 11, quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5d sont disposés l'un à la suite de l'autre sur la face supérieure 251 d'une palette de transport 25. L'extrémité de ruban ou l'extrémité du dernier anneau de ruban de fibre d'une couche supérieure (face supérieure 55) est reliée à l'extrémité de ruban ou l'extrémité du premier anneau de ruban de fibre d'une couche de base (surface de base 56) de paquets de ruban de fibre adjacents. Dans l'exemple représenté dans la figure 11, l'extrémité de ruban du dernier anneau de ruban de fibre de la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5a est reliée à l'extrémité de ruban du premier anneau du ruban de fibre de la couche de base (surface de base 56) du paquet de ruban de fibre 5b. La même chose s'applique aux extrémités de ruban et au raccordement de celles-ci par rapport aux autres paquets de ruban de fibre 5c et 5d. De cette manière, en reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre 5a à 5d est créé. Lorsqu'ils sont délivrés à et travaillés dans des machines alimentées en ruban (figures 15 à 17 et 19 à 21), tous les paquets de ruban de fibre du paquet de ruban de fibre total, en commençant avec la couche supérieure (face supérieure 50 du paquet de ruban de fibre 5d, peuvent être travaillés l'un après l'autre en une unique opération et sans interruptions. Selon la figure 12, il y a un chariot élévateur à fourche 31 destiné à transporter la palette de transport 25 avec les paquets de ruban de fibre 5a à 5d disposés sur la face supérieure 251. Transversalement à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, c'est-à-dire parallèlement aux faces d'extrémité courte 53 et 54 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle y par rapport à l'horizontale. Les fourches inclinées de manière correspondante 32 du chariot élévateur à fourche 31 s'engagent sous la palette de transport 25 transversalement aux axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d. Les faces latérales 51r 52 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d et la paroi de support 26 sont inclinées avec un angle par rapport à la verticale. Le paquet 5' se composant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d est supporté de manière stable pour le transport et assuré à l'encontre d'un glissement, d'un basculement ou équivalent, en particulier grâce au fait qu'il est incliné par rapport à la verticale, en reposant contre la paroi de support 26 et en étant supporté au-dessus du centre de gravité du paquet 5' ou en ayant un centre de gravité bas au-dessous des moyens de support. Selon la configuration de la figure 13, dans laquelle le chariot élévateur à fourche 31 selon la figure 12 ou un véhicule de transport correspondant est utilisé, il y a une palette de transport 25 portant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, laquelle palette de transport est inclinée d'un angle 8 transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, les fourches 32a, 32b du chariot élévateur à fourche 31 s'engageant sous les paquets de ruban de fibre 5a à 5d dans la direction de leurs axes longitudinaux. Les fourches 32a, 32b peuvent tourner autour d'un axe longitudinal commun qui s'étend dans l'orientation longitudinale. Selon la figure 14, six bancs d'étirage la à 1f, par exemple Trützschler TD 03, sont disposés en une rangée l'un à la suite de l'autre. A l'entrée de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un tablier 35 respectif {table d'avance) avec six pots ronds 36 (seules les positions 35 et 36 pour le banc d'étirage la sont représentées), à partir desquels six rubans de fibre devant être étirés sont délivrés chacun au système d'étirage 2 d'un banc d'étirage respectif la à 1f. A la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f, des paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont produits dans la zone de dépôt 10 respective (voir entre autre les figures 1, 2, 4 et 5) . Les bancs d'étirage la à 1f sont à la fois des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban. Après la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un dispositif de stockage respectif 30a à 30f, sur lequel, depuis un côté, les paquets de ruban de fibre sans pot 5 produits dans le banc d'étirage la à 1f sont évacués et dans lequel les paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont stockés sur des palettes de transport 25. Sur l'autre côté respectif et le long des dispositifs de stockage 30a à 30f sont disposés des moyens de guidage à rail 37, sur lesquels {selon l'exemple représenté dans la figure 14), deux véhicules de transport entraînés 38a, 38b sont déplacés en arrière et en avant dans la direction des flèches W1, W2. Les dispositifs de stockage 30a à 30f sont, grâce à ces moyens, positionnés de telle sorte qu'ils s'étendent dans un passage commun pour les véhicules de transport 38a, 38b. Au niveau d'une zone d'extrémité des moyens de guidage à rail 37 (dans la figure 14 dans la zone après le dispositif de stockage 30f) sont disposés, transversalement par rapport aux moyens de guidage à rail 37, un dispositif de transport 39, par exemple un transporteur à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour le transport de palettes de transport 25 chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 (palettes pleines) et un dispositif de transport 40, par exemple une bande à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour des palettes de transport vides 25 (palettes vides). Le dispositif de transport 39 mène à une presse 41 ayant un dispositif de liage 42, en aval duquel sont disposés une bascule 43 et un dispositif d'étiquetage 44. Après cela est prévu un autre dispositif de transport 45 destiné à avancer et transporter les paquets de ruban de fibre liés 5, qui peuvent se composer d'un paquet 5' d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels. Dans l'exemple représenté dans la figure 14, le véhicule de transport 38a porte deux palettes de transport 25a, 25b ayant chacune un paquet 5', 5" de quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, les palettes de transport 25a, 25b ayant été transportées hors du dispositif de stockage 30a et chargées sur le véhicule de transport 38a. Par conséquent, dans le dispositif de stockage 30a, il y a deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25'. Dans chacun des dispositifs de stockage 30b à 30e se trouvent deux palettes de transport vides 25' destinées à recevoir des paquets de ruban de fibre sans pot 5 ou des paquets 5' . Dans le dispositif de stockage 30f, deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25' sont représentées. Sur le véhicule de transport entraîné 38b sont disposés deux palettes de transport vides 25', 25". En fonctionnement, le véhicule detransport 38a se déplace jusqu'à une extrémité du dispositif de transport 39, où des palettes 25a, avec les paquets 5', 5", 25b sont chargées l'une après l'autre et avancées jusqu'à la presse 41 dans les directions de la flèche X. Ici, les paquets 5', 5" sont pourvus de plaques de base et de capot (non représentées), par exemple en carton ondulé, en panneaux de fibre ou équivalent, pressés, liés et, enlevés des palettes de transport 25, évacués sur le dispositif de transport 45 sous la forme de paquets liés. Les palettes de transport vides 25' séparés des paquets 5', 5" sont transportés au moyen d'un transporteur transversal 46 jusqu'au dispositif de transport 40 d'oû ils sont chargés dans la direction Y sur un des véhicules de transport 38a ou 38b. Selon la figure 15, à l'entrée d'un banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée une table d'avance 35 (tablier) qui est associée à deux palettes de transport 25a, 25b. Quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.1 à 5.4 sont disposés de 15 façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25a, et quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.5 à 5.8 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25b. Les paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.8 sont travaillés 20 individuellement, c'est-à-dire que, dans le cas de quatre paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.4 et 5.5 à 5.8 sur une palette de transport 25a et 25b, respectivement, il y a dans chaque cas quatre points de travail. Le banc d'étirage 1 est alimenté avec huit rubans de fibre (voir les rubans 25 de fibre 82 dans la figure 20). Un tel agencement crée une version à espace optimisé. Selon la figure 16, en amont de l'entrée du banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée de la même manière la table d'avance 35 (tablier) qui est 30 associée, cependant, à huit palettes de transport vides 25a à 25h. Sur chaque palette de transport 25a à 25h sont disposés de façon stable l'une à la suite de l'autre quatre paquets de ruban de fibre sans pot, par exemple des paquets de ruban de fibre sans pot 5.1, 5.2, 5.4, 5.4 sur la10 palette de transport 25a, qui, dans la forme de réalisation selon la figure 11, sont reliés l'un à l'autre par leurs extrémités de ruban. De cette manière, les paquets de ruban de fibre sur une palette de transport, par exemple les paquets de ruban de fibre 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 sur la palette de transport 25a, sont déroulés l'un après l'autre sans interruption, en apportant l'avantage de longueurs de défilement de ruban importantes. Lorsqu'il y a quatre paquets de ruban de fibre sur chaque palette de transport, le temps de travail pour un paquet de ruban de fibre total est quadruplé. Un tel agencement crée une version à rendement optimisé. Dans les bancs d'étirage la à 1f représentés dans la figure 14, qui sont des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban, plutôt que d'être alimentée avec des pots ronds 36, chaque tablier 35 peut être alimentée avec des paquets de ruban de fibre sans pot 5, par exemple de la manière représentée dans les figures 15 et 16. Selon la figure 17, l'appareil selon l'invention est utilisé dans ce que l'on appelle une filature directe. Le procédé d'automatisation du processus de production de fil, spécialement dans des filatures ayant des machines de filature à rotor, est basé d'une manière avantageuse sur l'utilisation de paquets de ruban de fibre sans pot 5 d'une section allongée. Un tel paquet de ruban de fibre 5 sur un support allongé 25 peut être positionné de manière exacte, orientée et stable par des moyens pouvant être obtenus facilement sur une position de fonctionnement sélectionnée de la machine de filature à rotor. Le processus automatique de production de fil est commandé par un centre de commande 50 qui détermine l'échange des supports, par exemple des palettes de transport 25, sous les positions de filature des machines de filature à rotor 51a à 51d, par exemple sur la base de la somme de deux signaux logiques, le fait d'atteindre ou de dépasser un temps de filature prédéterminé d'une position de filature, de telle sorte que l'opération de filature a été interrompue dans cette position de filature. Afin d'optimiser le processus d'échange des supports 25, le centre de commande 50 a connaissance de l'information de rapportant au temps de filature pur des positions de filature individuelles depuis le dernier échange des supports 25 de la position de filature en question. Comme poste de changement pour les supports 25, la filature a au moins une carde plate 52a à 52c, par exemple Trützschler TC 03, chacune contenant un système d'étirage intégré 53a à 53c, par exemple Trützschler IDF, et une plaque rotative 54a à 54c. Chaque carde plate 52a à 52c est associée à un dispositif de stockage 55a, 55b et 55c pour des palettes de transport 25' chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 et pour des palettes de transport vides 25". Les dispositifs de stockage 55a, 55b et 55c peuvent être sous la forme de moyens de stockage à bande, par exemple de la manière représentée dans la figure 9. Entre les machines de filature à rotor 51a à 51d et les dispositifs de stockage 55a à 55c est installée dans le plan du plancher de la filature une boucle à induction 56 au moyen de laquelle les signaux provenant du centre de commande 50 et les réactions des capteurs provenant de et/ou pour au moins un chariot de transport commandé de manière automatique 57, ayant au moins une palette de transport 25 pour chacun des paquets de ruban de fibre sans pot 5, sont transmis. La référence 58 désigne des moyens de stockage intermédiaires (tampon) pour des palettes de transport 25 ayant des paquets de ruban de fibre sans pot 5 et pour des palettes de transport vides 25'. Les machines de filature à rotor 51a à 51d sont des machines de filature alimentées en ruban. La figure 18 montre la carde plate 52, par exemple une carde plate Trützschler TC 03, comme machine de salle de filature délivrant du ruban, ayant un rouleau d'avance 60, une table d'avance 61, des avant-trains 62a, 62b, 62c, un cylindre 63, un peigneur 64, un rouleau débourreur 65, des rouleaux de pincement 66, 67, un élément de guidage de nappe 68, un entonnoir à nappe 69, des rouleaux d'évacuation 70, 71 et un chapeau de carde rotative 59. En aval de la sortie de la carde plate 52 est disposé un dispositif de dépôt de ruban 72, dans lequel la plaque rotative en rotation 54 est disposée dans un panneau de plaque rotative 73, au-dessus de laquelle est disposé le système d'étirage 53, par exemple Trützschler IDF. Le ruban de fibre 74 produit par la carde plate 52 passe au moyen d'un entonnoir à ruban à travers le système d'étirage 53, un entonnoir à ruban avec des rouleaux d'évacuation, puis le canal de ruban de la plaque rotative 54 et est déposé sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support 4, qui est déplacée en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B pendant le dépôt et qui est abaissée dans la direction E après chaque course. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Selon la figure 19, un banc à broches 75, une machine de salle de filature alimentée en ruban, a un dispositif à broche et bobine 76, un système d'étirage de banc à broches 77 et une table d'avance amont 35 (tablier). Sous le tablier 35 se trouvent quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5b, les paquets de ruban de fibre 5a, 5b étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25a et les paquets de ruban de fibre 5c, 5d étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25b. Selon la figure 20, une machine de préparation de peignage 80, une machine de salle de filature alimentée en ruban et délivrant du ruban, possède deux tables d'avance 35a, 35b (tablier) disposées parallèlement l'une à l'autre, six palettes de transport 251 à 256 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 56 (seul 5a est représenté) qui sont disposés sous la table d'avance 35a et six palettes de transport 257 à 2512 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 57 à 512 qui sont disposées sous la table d'avance 35b. Les tables d'avance 35a, 35b ont une poulie de guidage 81 disposée au-dessus de chacun des paquets de ruban de fibre 51 à 512. Les rubans de fibre 82 retirées des paquets de ruban de fibre 51 à 512, après avoir été guidés par les poulies de guidage 81, passent dans deux systèmes d'étirage 83a, 83b de la machine de préparation de peignage 80 qui sont disposés l'un après l'autre. A partir du système d'étirage 83a, la nappe de ruban de fibre qui a été formée est guidée sur la table à nappe 84 et, à la sortie du système d'étirage 83b, déposée l'une au-dessus de l'autre avec la nappe de ruban de fibre produite dedans. Les deux nappes de ruban de fibre sont étirées dans un système d'étirage en aval 83c, et la matière fibreuse produite dans le système d'étirage 83c est déposée, en utilisant une plaque rotative en aval, en anneaux sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est alors délivré à une machine de peignage (voir la figure 21). Selon la figure 21, une machine de peignage 90 a six têtes de peignage 91a à 91f disposées en une rangée l'une à la suite de l'autre. Chaque tête de peignage 91a à 91f est associée à une palette de transport 251 à 256, deux paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 512 (seul 51 étant représenté) étant positionnés de manière stable sur chaque palette de transport 251 à 256. Les rubans de fibre 92 qui ont été déposés en anneau sont étirés à partir des paquets de ruban de fibre 51 à 512 qui, vus dans la vue en plan, sont sensiblement rectangulaires. Dans ce but, au-dessus des paquets de ruban de fibre 5a à 51 se trouve un bâti de tablier 93 avec des poulies de guidage (voir la figure 20). Les rubans de fibre 92 sont peignés dans les têtes de peignage 91a à 91f et délivrés au moyen de la table de ruban 94 à un système d'étirage 95, dans lequel les rubans de fibre 92 sont combinés afin de former un unique ruban de fibre 96. Dans l'étape de dépôt de ruban en aval, une plaque rotative 97 dépose le ruban de fibre 96 sous forme d'anneau sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot est alors délivré à une machine de filature ou des moyens de stockage. Les composants mentionnés ci-dessus, ainsi que les paquets de ruban de fibre 5, peuvent, lorsque cela est exigé, être prévus de manière unique ou multiple. Les mots de composant choisis ne doivent également pas être interprétés au sens étroit des mots, mais doivent être compris comme étant des synonymes pour un certain type de machine ou de composant de système. Par exemple, dans le contexte de la présente invention, le banc d'étirage 1 représente une ou plusieurs machines délivrant du ruban ou produisant du ruban. Les paquets de ruban de fibre 5 ont une forme sensiblement rectangulaire dans les configurations représentées. Différents types de machines de filature peuvent être utilisés comme machines de filature alimentées en ruban (traitement de ruban), par exemple des machines de filature en anneau ou de filature à extrémité ouverte, mais également des bancs d'étirage, des bancs à broches, des machines de préparation de peignage ou des machines de peignage, qui sont alimentés avec des rubans de fibre pour la production de structures de fibre (mèche, nappe enroulée, ruban de fibre, fil). Pour l'explication de la figure 17, une machine de filature à extrémité ouverte a été choisie seulement comme forme de réalisation d'exemple. La construction particulière du dispositif de stockage est, en principe, également sans signification pour la présente invention; en principe, une position de stockage pour les paquets de ruban de fibre 5 est suffisante dans ce but. Les paquets de ruban de fibre 5 produits dans le banc d'étirage 1 sont de préférence disposés sous forme d'un groupe sur un support au moyen duquel ils sont toujours transportés en arrière et en avant comme une unité complète entre les composants individuels du système. Selon les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, une multiplicité de véhicules de transport est prévue, chacun d'eux étant capable de recevoir un groupe de paquets de ruban de fibre sans pot 5 sous la forme d'une unité qu'il transporte depuis le banc d'étirage 1 (délivrant du ruban ou produisant du ruban) jusqu'à une machine textile de traitement de ruban ou consommant du ruban pour un autre traitement ou pour un stockage intermédiaire. Dans les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, les véhicules de transport sont sous la 8 forme d'unités automatiques, dont les moyens d'entraînement ne sont pas représentés pour des raisons de clarté des dessins, qui peuvent se déplacer le long d'un passage entre les composants individuels du système. Le terme passage ou piste ne doit pas être compris au sens étroit du mot; il est prévu également pour comprendre des moyens de guidage à infrarouge ou ultrasonores ou équivalent. Si le véhicule de transport est dirigé manuellement, le terme passage comprend également n'importe quel type de trajet le long duquel le véhicule de transport est ou peut être transporté. Dans la filature, des pots, également appelés pots de filature, sont des corps creux (réceptacles) qui sont utilisés pour le dépôt, pour contenir et pour évacuer des rubans de fibre. Les pots sont avancés, transportés, stockés et délivrés. Ces pots sont sous la forme de pots rectangulaires fermés sur tous les côtés par des parois, c'est-à-dire ayant quatre parois latérales et une paroi de base, à l'exception du côté supérieur ouvert, qui est utilisé comme ouverture de remplissage et d'évacuation pour le ruban de fibre. Au contraire, l'invention se rapporte à des paquets de ruban de fibre sans pot 5, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de pots, de réceptacles ou équivalent pour le ruban de fibre. Le ruban de fibre est déposé, retiré, avancé, stocké et délivré sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5
Selon la présente invention, dans une machine de préparation de filature, il y a un dispositif de sortie destiné à délivrer un ruban de fibre et une surface de support de réception (4) destinée à recevoir et recueillir le ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot (5a, 5b, 5c), et il y a un dispositif destiné à déplacer le paquet de ruban de fibre (5a, 5b, 5c) hors de la zone de dépôt. Afin de réaliser une évacuation simple du paquet de ruban de fibre (5a, 5b, 5c), celui-ci, avec la surface de support de réception (4), peut être évacué de la machine de filature, le paquet de ruban de fibre (5a, 5b, 5c) peut être enlevé de la surface de support de réception (4) et celle-ci (seule) peut être ramenée dans la machine de filature.
1. Appareil dans une machine de filature, spécialement une machine de préparation de filature, par exemple une carde plate, un banc d'étirage, une machine à peigner, un système d'étirage intégré, une carde à rouleau ou équivalent, afin de déposer un ruban de fibre (12), dans lequel il y a un dispositif de sortie (3) (plaque de bobineuse) destiné à délivrer un ruban de fibre (12) et une surface de support de réception sensiblement plane (4) destinée à recevoir et recueillir le ruban de fibre (12) sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot (5), la surface de support de réception (4) étant sensiblement non enfermée, la surface de support de réception (4) et le dispositif de sortie (3) pouvant être déplacés l'un par rapport à l'autre, la surface de support de réception (4) étant mobile en arrière et en avant de manière horizontale, et dans lequel il y a un dispositif destiné à déplacer (évacuer) le ruban de fibre recueilli sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot (5) hors de la zone de dépôt (10), caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5), avec la surface de support de réception (4), peut être évacué (20, 21) de la machine de filature (1; la à 1f; 52; 80, 90), le paquet de ruban de fibre (5) peut être enlevé de la surface de support de réception (4) et la surface de support de réception (4) (seule) peut être ramenée dans la machine de filature {1; la à 1f; 52; 80, 90). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que des éléments de fixation (23.1), tels que despyramides, des cônes ou équivalent sont présents sur la surface de support de réception (4) afin de fixer les couches d'anneaux de fibre en position, les éléments de fixation pouvant être abaissés pour le retrait, par exemple la poussée, du paquet de ruban de fibre (5). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface de support de réception (4) possède des dépressions, par exemple des rainures ou équivalent, alignés dans la direction longitudinale. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que des dents de fourche ou équivalent sont capables de s'engager dans des rainures longitudinales ou équivalent. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la surface de la surface de support de réception (4) possède un revêtement ou équivalent qui facilite le glissement. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la surface de la surface de support de réception (4) se compose d'une matière qui facilite le glissement. 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande. 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le paquet deruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le déplacement (déchargement) est effectué par poussée. 10. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que le déplacement du paquet de ruban de fibre (5) depuis la zone de dépôt (10) dans la machine jusqu'au dispositif de stockage et/ou dispositif de transport est effectué au moyen de la surface de support de réception (4). 1.5 11. Appareil selon la 10, caractérisé en ce qu'une poignée ou équivalent est utilisée pour déplacer la surface de support de réception (4). 20 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que la poignée ou équivalent est disposée sur la zone d'extrémité de la surface de support de réception (4) qui fait face à la machine. 25 13. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que, dans la position de stockage, la surface de support de réception (4) peut être retirée sous le paquet de ruban de fibre (5). 30 14. Appareil selon la 13, caractérisé en ce que, pendant le retrait de la surface de support de réception (4), le paquet de ruban de fibre (5) peut être maintenu en place au moyen de montants, de parois, de tôles ou équivalent. 15. Appareil selon l'une des 13 à 14, caractérisé en ce que, après le retrait de la surface de support de réception (4), le paquet de ruban de fibre (5) reste dans le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport. 16. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisé en ce que, après le déplacement (déchargement) du paquet de ruban de fibre (5), le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), est mobile dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre (5). 17. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 16, caractérisé en ce que plus d'un paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 18. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 17, caractérisé en ce que le nombre de paquets de ruban de fibre (5), de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), correspond au nombre de paquets de ruban de fibre (5) devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. 19. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 18, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande(55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), est associé a un élément de support, par exemple une paroi de support (26), monté sur un côté. 20. Appareil selon la 19, caractérisé en ce que l'élément de support est associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). 10 21. Appareil selon l'une des 19 à 20, caractérisé en ce que l'élément de support est dans une position fixe. 15 22. Appareil selon l'une des 19 à 20, caractérisé en ce que l'élément de support est monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 20 23. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 22, caractérisé en ce que l'élément de support est sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. 25 24. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 23, caractérisé en ce que l'élément de support se compose d'une matière qui facilite le glissement. 30 25. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 24, caractérisé en ce que l'élément de support est revêtu avec une matière qui facilite le glissement.5 26. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 25, caractérisé en ce que l'élément de support, par exemple une paroi de support (26) ou équivalent, peut être incliné d'environ 5 à 10 . 27. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 26, caractérisé en ce que l'élément de support, par exemple une paroi de support (26) ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 10 28. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 27, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), peut être incliné ou est incliné d'un angle de préférence 15 de 5 à 10 . 29. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 28, caractérisé en ce qu'un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, peut être 20 déplacé avec le déplacement du paquet de ruban de fibre (5) hors de la machine. 30. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 29, caractérisé en ce que le dispositif 25 de transport, par exemple une palette de transport (25), a sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche {31). 30 31. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 30, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), a des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans5lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. 32. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 31, caractérisé en ce que, avant et/ou pendant le déplacement de retour de la surface de support de réception (4), le paquet de ruban de fibre (5) peut être soulevé par rapport à la surface de support de réception (4). 33. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 32, caractérisé en ce que, avant et/ou pendant le déplacement de retour de la surface de support de réception (4), la surface de support de réception (4) peut être abaissée par rapport au paquet de ruban de fibre (5). 34. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 33, caractérisé en ce que, après dépôt d'un paquet de ruban de fibre (5) sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), le dispositif de stockage ou le dispositif de transport peut être déplacé transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre (5) suivant. 35. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 34, caractérisé en ce que, sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), se trouve, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockagevide pour un paquet de ruban de fibre (5) ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre (5). 36. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 35, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé). 37. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 36, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre (5) déposés. 38. Appareil selon l'une quelconque des 7 et 1 à 37, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre (5) devant être déplacé (déchargé). 39. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 38, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre (5) déposés peut être remplacé par un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport pourvu de positions de stockage vides. 40. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 39, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) depaquets de ruban de fibre (5) déposés est mobile hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 41. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 40, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage vide, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), est mobile dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 42. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 41, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre (5) déposés peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. 43. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 42, caractérisé en ce que le transport est effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche (31). 44. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 43, caractérisé en ce que le transport est effectué par un appareil de transport. 45. Appareil selon la 44, caractérisé en ce que l'appareil de transport est guidé par piste, par exemple guidé par rail. 30 46. Appareil selon l'une quelconque des 44 à 45, caractérisé en ce que l'appareil de transport est librement mobile. 47. Appareil selon l'une quelconque des 44 à 46, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (55a, 55b, 55c), et/ou le dispositif de transport pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre (5) déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. 48. Appareil selon l'une quelconque des 44 à 47, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un wagon ou équivalent. 49. Appareil selon l'une quelconque des 44 à 47, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un chariot élévateur à fourche (31) ou équivalent. 20 50. Appareil selon l'une quelconque des 44 à 49, caractérisé en ce que l'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur 25 d'entraînement. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) dans une 30 presse, par exemple une presse à balle. 52. Appareil selon la 51, caractérisé en ce que le déplacement est effectué par poussée.15 53. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 52, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre (5) peuvent être reliées l'une à l'autre. 54. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 53, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre (5) sont positionnées pour raccordement. 55. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 54, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement. 15 56. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 55, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre au moyen d'un dispositif. 20 57. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 56, caractérisé en ce que, dans le cas de paquets de ruban de fibre (5) qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre (5) peut être 25 reliée à l'extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (5) (adjacent). 58. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 57, caractérisé en ce que, en reliant 30 ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. 10 59. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 58, caractérisé en ce que la surface de support de réception (4) est associée à au moins un élément latéral de délimitation. 60. Appareil selon la 59, caractérisé en ce que le au moins un élément latéral et la surface de support de réception (4) sont indépendants l'un de l'autre. 10 61. Appareil selon l'une des 59 à 60, caractérisé en ce que le ou les éléments latéraux qui est ou sont déplacés avec la surface de réception peut ou peuvent être reliés à ou séparés de la surface de support de réception (4). 15 62. Appareil selon l'une quelconque des 59 à 61, caractérisé en ce qu'il y a deux éléments latéraux qui sont déplacés avec la surface de support de réception (4). 63. Appareil selon l'une quelconque des 59 à 62, caractérisé en ce que au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, peut être incliné d'environ 5 à 10 . 64. Appareil selon l'une quelconque des 59 à 63, caractérisé en ce que au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 65. Appareil selon l'une quelconque des 1,à 64, caractérisé en ce que l'appareil est un appareil sans pot. 20 25 30 66. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 65, caractérisé en ce que, par rapport au paquet de ruban de fibre (5), le déplacement dans la machine et/ou l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage est effectué sans pots, réceptacles ou équivalent. 67. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 66, caractérisé en ce que la surface de support de réception (4) est d'une construction allongée. 68. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 67, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre (5)) est mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (12) (paquet de ruban (5)) hors de la zone de dépôt (10) sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. 69. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 68, caractérisé en ce que le ruban de fibre (12) peut être déposé sous forme d'anneau. 70. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 69, caractérisé en ce que le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement en arrière et en avant. 71. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 70, caractérisé en ce que la surface de support de réception est une bande transporteuse. 72. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 71, caractérisé en ce que la surface de support de réception est un dispositif de transport, par exemple un wagon. 73. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 72, caractérisé en ce que la longueur de la bande transporteuse correspond au moins au double de la course maximum dans la direction longitudinale sous la plaque rotative (3) et dépasse hors de la zone de dépôt (10). 74. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 73, caractérisé en ce que les moyens mécaniques sont constitués par un dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. 75. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 74, caractérisé en ce que la zone de dépôt (10) est associée à un dispositif de déplacement pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre). 76. Appareil selon la 75, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement est capable d'avancer ou de transporter le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) hors de la zone de dépôt (10) après dépôt. 77. Appareil selon l'une des 75 à 76, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être déplacé. 78. Appareil selon l'une quelconque des 75 à 77, caractérisé en ce que le ruban defibre déposé (paquet de fibre) peut être déplacé hors de la zone de dépôt (IO). 79. Appareil selon l'une quelconque des 75 à 78, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) peut être déplacé hors de la zone de dépôt (10) au moyen de la partie de bande supérieure de la bande transporteuse. 80. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que la surface de support de réception est une base de levage, par exemple une plaque, ou équivalent. 81. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 80, caractérisé en ce que la surface de support de réception ou équivalent est construite de façon à avoir de bonnes propriétés de glissement sur le côté supérieur. 82. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 81, caractérisé en ce que des éléments de fixation ou équivalent sont prévus afin de supporter le processus de dépôt. 83. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 82, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) est évacué hors de la zone de dépôt (10) sur un substrat. 84. Appareil selon la 83, caractérisé en ce que le substrat pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) est associé à un dispositif de transport disposé à l'extérieur de la zone de dépôt (10). 30 85. Appareil selon l'une des 83 à 84, caractérisé en ce que le substrat pour le ruban de fibre déposé (paquet de fibre) est associé à un dispositif de transport disposé à l'extérieur de la zone de dépôt (IO), par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. 86. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 85, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre (5)) peut être déplacé hors de la zone de dépôt (10) sans secousse ou pratiquement sans secousse. 87. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 86, caractérisé en ce que la modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage se produit de manière sensiblement continue (sans palier). 88. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 87, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de ruban) peut être déplacé hors de la zone de dépôt (10) à une vitesse constante. 89. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 88, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement est associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. 90. Appareil selon la 89, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement pouvant être commandé est relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée.30 91. Appareil selon l'une des 89 à 90, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du ruban de fibre déposé (paquet de ruban). 92. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 91, caractérisé en ce que le ruban de fibre (12) est déposé librement dans la zone de dépôt {10). 93. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 92, caractérisé en ce que le ruban de fibre (12) peut être déplacé hors de la zone de dépôt (10) sous une forme librement déposée. 94. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 93, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) est sans pot. 20 95. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 94, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) est d'une section allongée. 96. Appareil selon l'une quelconque des 25 1 à 95, caractérisé en ce que la paroi de support ou équivalent et/ou l'élément latéral peut être incliné ou est incliné autour d'un axe horizontal. 97. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 96, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé dans un état supporté de manière stable. 15 20 98. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 97, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être supporté au niveau du centre de gravité ou au-dessus du centre de gravité. 99. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 98, caractérisé en ce que le dispositif de transport a un support, par exemple une palette de transport (25), destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. 100. Appareil selon la 99, caractérisé en ce que le support et l'élément de support sont approximativement en forme de L. 101. Appareil selon l'une quelconque des 99 à 100, caractérisé en ce que le support peut être élevé sur le côté éloigné de l'élément de support. 102. Appareil selon la 101, caractérisé en ce qu'un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. 103. Appareil selon l'une des 101 à 25 102, caractérisé paquet de ruban l'élément de support ce que, du fait de l'élévation, le fibre (5) peut être incliné contre et/ou contre un autre paquet de ruban en de de fibre (5) et peut être transféré dans une position 30 stable. 104. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 103, caractérisé en ce qu'il y a undispositif d'entraînement destiné à déplacer la surface de support de réception. 105. Appareil selon la 104, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement a une courroie crantée et des roues dentées. 106. Appareil selon l'une des 104 à 105, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement comprend un vérin pneumatique ou équivalent. 107. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 106, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déchargé avec la surface de support de réception (4) hors de la zone de dépôt (10) de la machine de filature délivrant du ruban. 108. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 107, caractérisé en ce que la surface de support de réception (4) peut être ramenée dans la zone de dépôt (10) de la machine de filature délivrant du ruban.
B,D
B65,D01
B65H,D01G,D01H
B65H 54,B65H 67,D01G 27,D01H 9
B65H 54/80,B65H 67/04,D01G 27/00,D01H 9/00
FR2896216
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DES PIETONS EN CAS DE CHOC FRONTAL AVEC UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF DE PROTECTION DES PIETONS.
20,070,720
La présente invention concerne un dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel dispositif de protection. Généralement, les véhicules automobiles comportent un capot articulé dans sa partie arrière sur la structure du véhicule, de façon que son ouverture s'effectue par l'avant, ce capot étant relié dans sa partie arrière à la structure du véhicule par des moyens de liaison permettant à ce capot de pivoter. Dans certains véhicules automobiles, les moyens de liaison du capot avec la structure du véhicule sont associés à des moyens de déplacement vers le haut de la partie arrière du capot aptes à être activés lorsqu'un choc piéton est détecté dans la partie frontale du véhicule. Ces moyens de déplacement permettent d'éloigner la zone d'impact entre la tête du piéton et le capot, des éléments rigides situés sous le capot, afin de diminuer la gravité des chocs du piéton sur ce capot, notamment au niveau de la tête. Ce type de capot pourvu de tels moyens d'élévation est couramment désigné par "capot actif'. En effet, en cas de choc frontal d'un véhicule automobile avec un piéton, la tête du piéton vient en général heurter violemment le capot. Lors de l'impact de la tête du piéton sur le capot, il se produit un enfoncement du capot jusqu'à un impact éventuel avec des éléments rigides situés sous le capot, tels que la batterie, des éléments porteurs... De même, il peut se produire un impact direct avec des zones rigides du capot. Ces impacts contre des éléments rigides constituent la cause principale des décès ou des blessures graves des piétons renversés. On connaît des dispositifs de protection des piétons comprenant des moyens de déplacement vers le haut de la partie arrière du capot, cette élévation s'accompagnant d''une rotation du capot autour de la serrure du mécanisme d'ouverture du capot, située en partie avant de ce capot, tandis que l'articulation ou charnière située en partie arrière est généralement directement supportée par les moyens de déplacement. De cette façon, l'activation des moyens de déplacement imprime à la charnière un mouvement vers le haut qui entraîne dans sa course le capot. Jusqu'à présent, les moyens de déplacement de la partie arrière du capot utilisés, ne sont pas réversibles ce qui oblige l'utilisateur à un dépannage pour remettre le capot en position, qu'il y ait eu une collision avec un piéton, même si le capot n'est pas endommagé ou que les moyens de déplacement se soient déclenchés de manière intempestive du fait que le système de détection n'a pas su distinguer un objet, comme par exemple un plot ou un ballon d'un piéton. On connaît des systèmes dits réversibles qui permettent au client de remettre le capot en position après un déclenchement intempestif. Mais, ces systèmes nécessitent une manipulation difficile et peuvent requérir plus d'une personne pour réenclencher chaque charnière simultanément. De plus, après un déclenchement, une intervention doit être réalisée sur le système de déclenchement pour que celui-ci soit de nouveau fonctionnel qu'il y ait eu collision avec un piéton ou non, ce qui engendre une immobilisation plus longue du véhicule et des coûts de réparation supplémentaires. L'invention a pour but de proposer un dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule automobile qui permet de pallier aux inconvénients précédemment mentionnés et qui peut être remis en état de fonctionnement de façon aisée, évitant ainsi une immobilisation du véhicule et un surcoût de réparation pour rétablir la fonction active du capot. L'invention a donc pour objet un dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule automobile comprenant des moyens de déplacement de la partie arrière du capot entre une position de fermeture et une position surélevée et aptes à être activés lors de la détection d'un choc piéton dans la partie frontale du véhicule, lesdits moyens de déplacement étant conformés pour être réarmés manuellement suite à leur activation pour être de nouveau opérationnels, caractérisé en ce que les moyens de déplacement de la partie arrière du capot comprennent au moins un ensemble formé par : un charnon fixe solidaire de la caisse du véhicule, un charnon mobile solidaire du capot, un charnon mobile intermédiaire comportant, à l'une de ses extrémités, un premier axe d'articulation sur le charnon mobile, et à l'autre de ses extrémités, un second axe d'articulation sur le charnon fixe, ledit second axe d'articulation étant situé derrière le premier axe par rapport à l'avant du capot, - des moyens de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe entre le charnon mobile et le charnon mobile intermédiaire dans les positions respectivement de fermeture et surélevée du capot, et -un moyen de transmission d'une poussée sur le charnon mobile lors du déverrouillage du premier axe dans la position de fermeture du capot. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le charnon mobile intermédiaire a la forme d'un col de cygne dont la partie recourbée est dirigée vers le haut, - les moyens de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe d'articulation comprennent un système à cames commandé par un effet électromagnétique lui même déclenché par un moyen de traitement en fonction du signal transmis par un système de détection, le moyen de transmission d'une poussée sur le charnon mobile est formé par un ressort de compression dont une première extrémité est fixée sur le charnon mobile intermédiaire et dont une seconde extrémité est fixée sur un levier relié au charnon mobile par l'intermédiaire du premier axe d'articulation, et - les moyens de verrouillage et de déverrouillage, le ressort de compression et le levier forment un ensemble destiné à être monté sur le premier axe d'articulation. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de protection des piétons tel que précédemment mentionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique de la partie avant d'un véhicule automobile montrant la localisation des moyens de déplacement du capot appartenant au dispositif de protection des piétons, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique de côté des moyens de déplacement de la partie arrière du capot, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective du charnon fixe et du charnon mobile d'une charnière du capot, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective éclatée du charnon mobile et du charnon fixe de la charnière et des moyens de déplacement de la partie arrière du capot, -les Figs. 5A et 5B sont des schémas montrant le déplacement de la partie arrière du capot lors de l'activation des moyens de déplacement à la suite d'un choc avec un piéton, - les Figs. 6A à 6D sont des schémas montrant la remise en position de la partie arrière du capot après l'activation des moyens de déplacement, et - les Figs. 7A et 7B sont des schémas montrant l'ouverture de la partie arrière du capot par un utilisateur et par un garagiste. Sur la Fig. 1, on a représenté un véhicule automobile pourvu d'un capot équipé d'un dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal. Le dispositif de protection des piétons comprend des moyens de déplacement vers le haut de la partie arrière du capot 1, aptes à être activés lorsqu'un choc piéton est détecté dans la partie frontale du véhicule. Ces moyens de déplacement sont situés dans la zone D. Les moyens de déplacement représentés de manière détaillée sur les Figs. 2 à 4 sont désignés par la référence générale 10. Par souci de clarté dans la description, à chaque fois qu'il sera fait référence aux moyens de déplacement 10 et à ses éléments constitutifs, il faudra bien entendu comprendre que ces moyens de déplacement comprennent deux ensembles disposés chacun sur un côté du capot 1. Les moyens de détection de l'impact sur la partie frontale du véhicule ainsi que les moyens de traitement et de commande pilotant les moyens de déplacement 10 de la partie arrière du capot 1 sont classiques et parfaitement connus de l'homme de l'art. Ainsi que montré sur les Figs. 2 à 4, les moyens 10 de déplacement de la partie arrière du capot 1 entre une position de fermeture représentée à la Fig. 2 et une position surélevée représentée à la Fig. 3, sont conformés pour être réarmés manuellement suite à leur activation de façon à être de nouveau opérationnels. Ces moyens 10 de déplacement comprennent un charnon fixe 11 solidaire de la caisse du véhicule par des moyens appropriés de type classique et 5 un charnon mobile 12 solidaire du capot 1 également par des moyens appropriés de type connu. Les charnons, respectivement fixe 11 et mobile 12, sont reliés entre eux par un charnon mobile intermédiaire 13 comportant, à l'une 13a de ses extrémités, un premier axe d'articulation 14 sur le charnon mobile 12 et, à l'autre 13b de ses extrémités, un second axe d'articulation 15 sur le charnon fixe 11. Le charnon mobile intermédiaire 13 présente une forme déterminée pour que le second axe d'articulation 15 soit situé derrière le premier axe d'articulation 14 par rapport à l'avant du capot 1. En effet, le charnon mobile intermédiaire 13 a la forme d'un col de cygne dont la partie recourbée 13b est dirigée vers le haut et à l'extrémité de laquelle est disposé le second axe d'articulation 15. Le dispositif comprend également des moyens de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe d'articulation 14 dans les positions respectivement de fermeture et surélevée du capot 1. Ces moyens de verrouillage et de déverrouillage désignés par la référence générale 20 comprennent un système à cames commandé par un effet électromagnétique. Enfin, le dispositif de protection comporte aussi un moyen de transmission d'une poussée sur la charnon mobile 12 et qui est constitué par un ressort de compression 18 dont une première extrémité 18a est fixée sur le charnon mobile intermédiaire 13 et dont une seconde extrémité 18b est fixée sur une première extrémité 21a d'un levier 21 relié, par sa seconde extrémité 21b, au charnon mobile 12 par l'intermédiaire du premier axe d'articulation 14. A cet effet, et comme montré à la Fig. 4, l'axe d'articulation 14 comporte une partie cannelée qui est destinée à pénétrer dans un orifice 22 ménagé à l'extrémité 21b du levier 21 et qui comporte également des cannelures afin de solidariser en rotation ce levier 21 audit premier axe d'articulation 14. Comme cela apparaît à la Fig. 4, les moyens 20 de verrouillage et de déverrouillage, le ressort de compression 18 et le levier 21 forment un ensemble indépendant qui peut être facilement enlevé et monté sur le premier 6 axe d'articulation 14. Ainsi, lors du passage de la charnière en cataphorèse, cet ensemble comprenant les moyens 20 de verrouillage et de déverrouillage, le ressort de compression 18 et le levier 21, peut être enlevé de cette charnière et remplacé par une pièce temporaire qui peut passer en cataphorèse. En utilisation normale, le capot 1 ainsi que les différents éléments du dispositif de protection des piétons se trouvent dans la position représentée à la Fig. 5A, le ressort 18 étant comprimé. Dès qu'un système de détection de type connu, non représenté, identifie un impact sur le véhicule automobile susceptible d'être un choc avec un piéton, un signal est transmis à un boîtier de commande des moyens 20 de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe 14 qui libère la rotation de ce premier axe 14 entre le charnon mobile 12 et le charnon mobile intermédiaire 13. Le ressort de compression 18 exerce donc une poussée vers le haut sur le charnon mobile 12 et le charnon mobile intermédiaire 13 tourne librement autour du second axe d'articulation 15. Le ressort de compression 18 se détend jusqu'au blocage programmé du premier axe d'articulation 14 par les moyens 20 de verrouillage de cet axe 14. Le capot 1 est alors en position haute comme montrée à la Fig. 5B, si bien que si un choc a lieu avec le piéton, il sera moins sévère pour celui-ci. Avantageusement, les moyens de déplacement de la partie arrière du capot 1 selon l'invention, sont conformés pour être réarmés manuellement suite à leur activation, de façon à être de nouveau opérationnels. C'est à dire qu'après l'activation, si le capot n'est pas endommagé dans le cas où il n'y a pas eu de contact ou bien si il s'agit d'un déclenchement intempestif, les moyens de déplacement peuvent être remis dans leur état initial sans changement de pièces et par une intervention manuelle relativement simple. Le capot 1 étant dans la position représentée à la Fig. 6A, l'utilisateur ouvre ce capot 1 de manière classique. Le capot 1 tourne autour du second axe de rotation 15 jusqu'au contact entre le charnon mobile intermédiaire 13 et une butée 19 prévue sur le charnon fixe 11. L'utilisateur continu à lever la partie avant du capot 1 (Fig. 6B) qui tourne maintenant autour du premier axe de rotation 14 jusqu'au réenclechement des moyens 20 de verrouillage et de 7 déverrouillage de ce premier axe de rotation 14. Un détrompeur visuel, non représenté, permet à l'utilisateur de savoir qu'il a suffisamment levé le capot 1, ainsi que montré à la Fig. 6C. Ensuite, l'utilisateur rabaisse complètement le capot 1 de manière classique qui retrouve sa position initiale, comme représenté à la Fig. 6D. Pour permettre à l'utilisateur d'avoir accès au moteur disposé au-dessous du capot 1, il suffit de déverrouiller ce capot 1 qui s'ouvre de manière classique par rotation autour du second axe de rotation 15, le premier axe de rotation 14 étant dans sa configuration normale, c'est à dire bloqué par les moyens 20 de verrouillage. La position relative entre la butée 19 et le charnon mobile intermédiaire 13 permet une ouverture du capot 1 équivalente à une charnière classique. Pour permettre à un garagiste de pouvoir intervenir sur le moteur du véhicule automobile pendant un temps prolongé, le garagiste ouvre ce capot 1 pour l'amener dans une position correspondante à celle d'un utilisateur, comme montrée à la Fig. 7A, puis il dévisse la butée 19 qui n'empêche donc plus d'ouvrir le capot 1 complètement, c'est à dire à 90 . Lorsque le capot 1 est ouvert à 90 , un trou 25 ménagé dans le charnon mobile intermédiaire 13 se trouve en face du trou 26 laissé libre par la butée 19 dévissée. Pour maintenir le capot 1 dans sa position, le garagiste introduit une goupille 27 à travers les trous 25 et 26 ce qui permet de maintenir ce capot 1 en position d'ouverture maximale, ainsi que montrée à la Fig. 7B. Le dispositif de protection des piétons selon l'invention permet, en cas de choc frontal, de remettre en état de fonctionnement les moyens de déplacement de la partie arrière du capot de façon aisée et tout en évitant l'immobilisation du véhicule et un surcoût de réparation pour rétablir la fonction active de ce capot
L'invention concerne un dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule comprenant des moyens (10) de déplacement de la partie arrière du capot (1) entre une position de fermeture et une position surélevée. Les moyens de déplacement comprennent au moins un ensemble formé par un charnon fixe (11), un charnon mobile (12), un charnon mobile intermédiaire (13) comportant un premier axe d'articulation (14) sur le charnon mobile (12) et un second axe d'articulation (15) sur le charnon fixe (11), des moyens de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe (14) et un moyen (18) de transmission d'une poussée sur le charnon mobile (12) lors du déverrouillage du premier axe (14) dans la position de fermeture du capot (1).
1. Dispositif de protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule automobile comprenant des moyens (10) de déplacement de la partie arrière du capot (1) entre une position de fermeture et une position surélevée et apte à être activés lors de la détection d'un choc piéton dans la partie frontale du véhicule, lesdits moyens (10) de déplacement étant conformés pour être réarmés manuellement suite à leur activation pour être de nouveau opérationnels, caractérisé en ce que les moyens (10) de déplacement de la partie arrière du capot (1) comprennent au moins un ensemble formé par : - un charnon fixe (11) solidaire de la caisse du véhicule, - un charnon mobile (12) solidaire du capot (1), - un charnon mobile intermédiaire (13) comportant, à l'une (13a) de ses extrémités, un premier axe d'articulation (14) sur le charnon mobile (12) et, à l'autre (13b) de ses extrémités, un second axe d'articulation (15) sur le charnon fixe (11), ledit second axe d'articulation (15) étant situé derrière le premier axe d'articulation (14) par rapport à l'avant du capot (1), - des moyens (20) de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe d'articulation (14) entre le charnon mobile (12) et le charnon mobile intermédiaire (13) dans les positions respectivement de fermeture et surélevée du capot (1), et - un moyen (18) de transmission d'une poussée sur le charnon mobile (12) lors du déverrouillage du premier axe d'articulation (14) dans la position de fermeture du capot (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le charnon mobile intermédiaire (13) a la forme d'un col de cygne dont la partie recourbée (13b) est dirigée vers le haut. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (20) de verrouillage et de déverrouillage de la rotation du premier axe d'articulation (14) comprennent un système à cames commandé par un effet électromagnétique, lui même déclenché par un moyen de traitement en fonction du signal transmis par un système de détection. 9 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de transmission d'une poussée sur le charnon mobile (12) est formé par un ressort de compression (18) dont une première extrémité (18a) est fixée sur le charnon mobile intermédiaire (13) et dont une seconde extrémité (18b) est fixée sur le levier (21) relié au charnon mobile (12) par l'intermédiaire du premier axe d'articulation (14). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens (20) de verrouillage et de déverrouillage, le ressort de compression (18) et le levier (21) forment un ensemble destiné à être monté sur le premier axe d'articulation (14). 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de protection des piétons selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 21,B62D 25
B60R 21/013,B60R 21/34,B60R 21/38,B62D 25/12
FR2900711
A1
PALIER A DOUILLE AVEC CORPS DE PALIER PROFILE AXIALEMENT
20,071,109
La présente invention concerne un palier à douille élastomère. Elle concerne particulièrement un palier à douille dans lequel le corps de douille est encapsulé par des bords rabattus axiaux du manchon externe du palier et lequel présente un corps de douille élastomère profilé de manière spéciale axialement. Les paliers à douille élastomères comme on en rencontre souvent dans la technique automobile en rapport avec les emplacements des paliers des composants du châssis, sont composés la plupart du temps essentiellement d'une partie interne cylindrique ou tubulaire métallique, d'un corps de palier élastomère entourant la partie interne concentriquement et d'un manchon externe recevant la partie interne avec le corps de palier. Le corps de palier élastomère respectivement le ressort en caoutchouc est généralement relié fixement à la partie interne par vulcanisation. En fonction de l'objectif d'utilisation respectif, le manchon externe le plus souvent également métallique a ses bords rabattus sur ses extrémités axiales dans certains modes de réalisation de paliers correspondants. Le rabattement des bords des extrémités axiales sert par exemple à créer des butées axiales et des brides axiales ou à réaliser une fixation axiale, empêchant que le corps de palier ne glisse hors du manchon externe en cas de contraintes axiales. En outre, le palier est protégé par le rabattement des bords contre la pénétration d'impuretés. Un palier à douille, dans lequel les extrémités axiales de son manchon externe sont rabattues, est par exemple connu sous la forme d'un palier d'amortissement hydraulique par le document DE 101 18 229A1. En outre, des paliers sont connus dans lequels le corps de palier est profilé de manière appropriée pour obtenir un rapport d'amortissement radial variable dans la direction périphérique du palier ou est muni d'évidements en segments sur son périmètre ou est libre par rapport au manchon de palier. Des paliers correspondants sont divulgués par exemple par les documents DE 198 59 067 Al ou DE 100 04 936 Al. Dans les paliers décrits dans les documents cités, le manchon externe n'a cependant pas de bords rabattus. En outre, le document DE 601 06 767 T2 divulgue une articulation élastique, dans laquelle les faces frontales du corps de palier ont des contours permettant d'obtenir différentes rigidités radiales par rapport à la direction périphérique en un tracé en spirale respectivement en hélice et à la fois ondulé. L' articulation correspondante est particulièrement optimisée pour des contraintes en torsion par rapport à la rotation en spirale des contours frontaux de son corps de palier, moyennant quoi son manchon externe comme celui des deux paliers décrits précédemment, n'a pas de bords rabattus. Comme présenté ci-avant, le rabattement des extrémités axiales du manchon externe d'un palier en caoutchouc est effectué par exemple pour réaliser une fixation axiale. De tels paliers présentent en raison du rabattement une rigidité radiale relativement élevée et parallèlement une rigidité axiale élevée. En raison de la rigidité à la fois radiale et axiale élevée et de l'encapsulation du corps en caoutchouc, ces paliers peuvent absorber des charges radiales élevées. Il existe toutefois des cas d'application dans lesquels un palier à douille correspondant peut certes absorber des charges radiales élevées mais doit présenter une rigidité radiale faible respectivement une caractéristique radiale plus souple, notamment en regard des amplitudes inférieures des oscillations appliquées radialement. La rigidité radiale plus faible est obtenue facilement par le choix correspondant du matériau élastomère formant le corps de palier. Dans la mesure où le palier est soumis à cet effet à des charges radiales élevées inchangées, le problème se pose que le corps de palier respectivement le corps de caoutchouc sort partiellement du manchon externe par le rebord. Il y a donc risque que le matériau qui sort soit cisaillé sous la charge sur le 2900711 J rebord. Cela a pour inconvénient que la durée de vie et la solidité du palier en sont réduites. L'objet de l'invention est donc de former un palier à douille avec un corps de palier encapsulé par des bords rabattus axiaux, de façon à ce que celui-ci, même avec 5 une rigidité radiale plus faible, sans réduire sa solidité et sa durée de vie, puisse absorber des charges radiales élevées. Le palier à douille élastomère proposé est composé comme on le sait, d'une partie interne métallique avec une section circulaire ou elliptique et d'une ouverture de passage s'étendant dans la direction axiale à travers la partie interne, d'un 10 manchon externe entourant la partie interne et cylindrique et d'un corps de palier élastomère placé entre la partie interne et le manchon externe au moins relié fixement à la partie interne par vulcanisation. La partie interne peut par exemple être une partie moulée extrudée à froid en aluminium ou en acier ou un tube coulé en continu ou également être en aluminium coulé sous pression. Le manchon externe est de 15 préférence également métallique, c'est-à-dire fabriqué en aluminium ou en acier, mais peut toutefois être en plastique. Il présente sur ses deux extrémités axiales des bords rabattus respectivement orientés en direction de la partie interne. A cet effet, le corps de palier est encapsulé, ce qui rend le palier en principe approprié pour recevoir des charges radiales élevées. 20 Selon l'invention les deux faces frontales axiales du corps de palier présentent des contours ondulés se profilant de même sens entre eux mais également par rapport à l'épaisseur de matériau radiale du corps de palier dans la direction périphérique. Les faces frontales du corps de palier présentent ainsi des creux et des crêtes d'ondulation, moyennant quoi les creux d'ondulation des deux faces frontales, 25 ainsi que leurs crêtes d'ondulation sont opposés. Cela signifie que lorsque les paliers se subissent pas de charge, les creux respectivement les crêtes d'ondulation sont formés dans la même section périphérique respective sur les deux faces frontales, moyennant quoi un creux respectivement une crête par rapport à l'épaisseur de matériau totale définissant le prolongement radial, respectivement la largeur du corps de palier, se constitue comme creux, respectivement crête d'ondulation. Ainsi, la ligne de contour interne d'une face frontale axiale du corps de palier et sa ligne de contour externe présentent le même tracé, et ont donc, si l'on se rapporte à l'image utilisée de l'ondulation, une même position de phase. La hauteur correspondant au prolongement axial du corps de palier se différencie de cette manière du contour des faces frontales du corps de palier constamment sur la totalité du périmètre entre une hauteur minimale et une hauteur maximale. Grâce à la conception selon l'invention du palier, on obtient que l'élastomère au niveau des creux d'ondulation, lesquels sont positionnés en se coïncidant avec la direction de charge principale radiale lorsque le palier est monté conformément â l'objectif, peut éviter des charges radiales élevées se produisant dans la direction axiale c'est-à-dire dans la direction de chaque rabattement, sans qu'il ne sorte du manchon externe du palier par le rebord. Ainsi, on évite que le matériau qui sort du corps de palier ne soit cisaillé sur le rebord et réduise ainsi la durée de vie du palier. Ainsi, il est possible de réaliser des paliers qui présentent une rigidité radiale réduite avec une géométrie de palier très légèrement modifiée et une rigidité axiale qui reste pratiquement la même, sans que cela soit au détriment de la solidité ou de la durée de vie ou particulièrement au détriment de la flexibilité radiale du palier. Conformément au mode de réalisation préféré, le palier présente une partie interne avec une section circulaire, moyennant quoi les faces frontales de son corps de palier élastomère présentent par la formation de deux creux et crêtes d'ondulation respectifs un contour sinusoïdal de même sens, respectivement de même phase. Il faut toutefois noter ici qu'un contour de même sens par rapport à l'épaisseur radiale du matériau du corps de palier et également en comparaison aux deux faces frontales n'a pas nécessairement pour résultat que les creux et crêtes d'ondulation présentent la même profondeur, respectivement la même hauteur. Cela signifie plutôt seulement que dans une zone périphérique dans laquelle sur la surface externe du corps de palier reposant sur la surface interne du manchon externe, un creux d'ondulation est formé, sur la surface interne du corps de palier reposant sur la partie interne, un creux est également formé, moyennant quoi il en est de même pour la même section périphérique des faces frontales axiales opposées. La partie interne du palier selon l'invention est de préférence essentiellement cylindrique. Etant donné toutefois qu'avec la conception décrite du palier, aucune rigidité radiale variable dans la direction périphérique ne peut être atteinte, la partie interne peut présenter des formes qui s'en écartent grâces auxquelles par le contour frontal du corps de palier dans la direction périphérique, les différences résultant obligatoirement de la rigidité radiale sont partiellement de nouveau compensées. En outre, dans un mode de réalisation prévu également avec une partie interne dont le contour externe se prolonge dans une zone centrale axiale dans une section périphérique ou sur tout le périmètre en formant une partie ventrale, une meilleure répartition des tensions se produisant sous la charge dans l'élastomère est obtenue. La rigidité axiale en est également influencée positivement. Le prolongement formant une partie ventrale du contour externe du corps de palier, c'est-à-dire un agrandissement en section d'un diamètre externe, peut par exemple être réalisé par une injection de la zone correspondante avec un plastique. Une rigidité radiale sur tout le périmètre du palier restant presque la même peut être également réalisée par le fait que le corps de palier élastomère est formé de différents matériaux élastomères. Dans un mode de réalisation correspondant du palier selon l'invention, des points d'injection pour injecter différents matériaux sont prévus pour cela sur la surface externe de la partie interne au niveau des creux et des crêtes d'ondulation. Les matériaux sont ainsi choisis que le matériau injecté au niveau des crêtes d'ondulation, avec une rigidité radiale totale plus faible du corps de palier, a une rigidité de base encore plus faible que le matériau élastomère utilisé au niveau des creux d'ondulation. Cela est notamment possible lorsque dans la direction de charge auxiliaire radiale coïncidant avec les crêtes d'ondulation, des charges nettement plus faibles sont prévues que dans la direction de charge principale de façon à ce qu'ici l'élastomère ne risque pas de sortir. Le palier selon l'invention est de préférence perfectionné en ce que des moyens de marquage de sa position respective par rapport au périmètre sont formés sur celui-ci. Un auxiliaire de position pour le montage du palier dans un véhicule automobile et/ou sa réception temporaire par un dispositif de montage est ainsi fourni. Particulièrement si l'on considère le montage du palier selon ce qui est défini, un montage dans la bonne position est ainsi garanti permettant de garantir une disposition dans la direction de charge principale des creux d'ondulation formés au niveau des faces frontales de son corps de palier. Pour réaliser le marquage de la position, différentes possibilités sont envisagées. Selon un mode de réalisation prévu à cet effet, sur la surface interne de la partie interne entourant l'ouverture de passage une rainure est formée qui part d'une des deux faces frontales axiales dans la direction axiale vers l'intérieur du palier ou jusque vers l'autre face frontale respective. Est également envisageable un mode de réalisation dans lequel au moins une traverse formée avec l'élastomère du palier dépasse du contour ondulé d'au moins une face frontale du corps de palier depuis l'autre contour ondulé. Enfin, la même chose peut être réalisée par un onglet formé en-dehors du corps de palier sur la face externe et comme partie intégrale de la partie interne. Selon le cas d'application prévu du palier, son corps de palier peut être précontraint axialement et/ou radialement par un dimensionnement correspondant du manchon lors du montage du palier. Le cas échéant, le manchon externe et le corps de palier ne sont pas reliés fixement entre eux. L'invention va maintenant être exposée plus en détail à l'aide d'un exemple de réalisation. Les figures des dessins montrent : Figure 1 un mode de réalisation possible du palier à douille selon l'invention en perspective, Figure 2 le mode de réalisation selon la figure 1 dans une vue en élévation, Figure 3 le mode de réalisation selon la figure 1 avec une coupe axiale par rapport à la figure 2. La figure 1 représente en perspective un mode de réalisation possible du palier selon l'invention. Le palier se compose, comme déjà indiqué, de la partie interne 1 métallique, du manchon externe 3 entourant la partie interne 1 de manière concentrique et du corps de palier 2 élastomère placé entre la partie interne 1 et le corps de palier 3. Pour le palier montré, on considère que sa partie interne 1 est par exemple un partie moulée en acier extrudée à froid, laquelle est entourée de manière concentrique par un manchon externe 3 en acier, le corps de palier 2 élastomère placé entre la partie interne 1 et le corps de palier 3 etant relié fixement par vulcanisation aussi bien à la partie interne 1 qu'au manchon externe 3. Comme déjà indiqué, d'autres matériaux sont considérés pour la partie interne 1 et le manchon externe 3, moyennant quoi le cas échéant entre le corps de palier 2 et le manchon externe 3, il n'y a également aucune liaison par fixation. Le manchon externe 3 a dans tous les cas ses bords rabattus de deux côtés axialement par un rabattement des bords 4, 4' orienté radialement vers l'intérieur. Selon l'invention, les deux faces frontales axiales 5, 5' du corps de palier 1, dont une seule est visible sur la figure 1, présentent un contour ondulé plus précisément presque sinusoïdal. Ainsi, par rapport à la direction périphérique u, deux creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' respectivement deux crêtes d'ondulation 8 8', 9, 9' sont formés sur les faces frontales 5, 5', moyennant quoi le creux d'ondulation 7 et la crête d'ondulation 9 sur la représentation comme les creux d'ondulation 6', 7' respectivement crêtes d'ondulation 8', 9' correspondant aux creux d'ondulation 6, 7 et crêtes d'ondulation 8, 9 de la face frontale 5 sont cachés respectivement non visibles sur la représentation et par conséquent les numéros de référence ne sont partiellement pas reportés ou indiqués. Etant donné que leur position se comprend sans difficulté en dehors du contexte des représentations, les numéros de référence correspondants doivent être mentionnés partiellement toutefois lorsque l'on nomme les creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' et crêtes d'ondulation 8 8', 9, 9'. Les contours des deux surfaces frontales 5, 5' sont en l'absence de charge, comme indiqué plusieurs fois, formés de manière à avoir le même sens. Cela signifie que sur la position périphérique sur laquelle se trouve par exemple un creux d'ondulation 6, 7 sur la face frontale 5 visible sur la figure, sur l'autre face frontale 5' non visible ici, un creux d'ondulation 6', 7' est formé. Cela n'exclut cependant pas que les creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' et crêtes d'ondulation 8 8', 9, 9' en dépit du contour de même sens des deux faces frontales 5, 5', présentent des profondeurs respectivement des hauteurs différentes. En outre, le contour des faces frontales 5, 5' également en rapport avec le palier non chargé, également par rapport à leur prolongement dans la direction radiale r c'est-à-dire sur l'épaisseur de matériau d du corps de palier 2, sont de même sens, ce qui signifie que les creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' et les crêtes d'ondulation 8 8', 9, 9' s'étendent radialement respectivement sur toute l'épaisseur de matériau du corps de palier dans la section périphérique concernée. On le voit bien sur la figure. C'est pourquoi la ligne de contour 13 du corps de palier 2 se profilant axialement vers l'intérieur sur la face externe de la partie interne 1 présente sur la même position périphérique des creux d'ondulation 6, 7 respectivement crêtes d'ondulation 8, 9, comme la ligne de contour 14 externe axiale se profilant le long de la face interne de manchon externe 3. Dans son montage selon ce qui est prescrit, le palier est ainsi construit que la direction de charge principale à prévoir pendant l'emploi coïncide au moins environ avec les rayons se profilant à travers les creux d'ondulation 6, 6', 7, 7'. A cet effet, on obtient que le corps de palier 2 au niveau des creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' en cas de charges radiales élevées se produisant dans la direction de charge principale et sa compression résultante axiale dans la direction des bords rabattus 4, 4' du manchon externe 3 puisse s'écarter, sans pour autant sortir de l'intérieur du palier par les rebords 15, 15'. A la différence des paliers de construction classique, il n'y a pas de risque même avec une caractéristique radiale plus souple totale, donc une rigidité radiale plus faible respectivement une élasticité radiale supérieure, que de l'élastomère respectivement du caoutchouc sortant de l'intérieur du palier soit cisaillé sur les rebords 15, 15'. Parallèlement, la rigidité axiale et la flexibilité du palier restent presque inchangées. Pour faciliter un montage en bonne position par rapport à la direction de charge principale, un marquage de position 11 est formé sur le palier. Celui-ci est réalisé dans l'exemple montré par une traverse 11 dans le matériau élastomère du corps de palier 2 faisant saillie dans la direction axiale à l'opposé de la face frontale 5 ondulée à contour. Sur la figure 2, le palier est représenté conformément à la figure 1 de nouveau dans une vue en élévation sur une de ses faces frontales 5 en une représentation quelque peu réduite, moyennant quoi dans cette représentation le contour spécial de la face frontale 5 n'est pas visible. Le dessin sur lequel on voit toutefois au moins les éléments fondamentaux du palier, à savoir sa partie interne 1, le manchon externe 3 et le corps de palier 2 avec l'identification de position 11 placée dessus, sert à préciser la compréhension de la coupe à l'origine de la figure 3. A cet effet, la représentation est maintenue selon la figure 3, en ce qu'on imagine sur le prolongement axial total du palier un segment délimité par la ligne B-B selon la figure 2 découpé du palier. Dans la représentation en coupe axiale de la figure 3, également réduite par rapport à la figure 1, les éléments du palier et notamment la réalisation spéciale du contour des faces frontales axiales 5, 5' du corps de palier 2 sont également bien visibles. Particulièrement, le tracé de même sens des contours les uns par rapport aux autres des deux faces axiales 5, 5' sont visibles. On reconnaît que le creux d'ondulation 6 sur la face frontale 5 est opposé à un creux d'ondulation 6' sur l'autre face frontale 5'. De la même manière, la crête d'ondulation 8' de l'autre face frontale 5' est opposée à la crête d'ondulation 8 de l'autre face frontale 5 à gauche sur la représentation. On voit également sans difficultés que le matériau du corps de palier 2 au niveau des creux d'ondulation 6, 6', 7, 7' depuis la direction d'une charge radiale agissant sur le côté droit en direction du manchon externe 3, a de la place pour s'écarter axialement dans la direction du rebord rabattu 15, 15' supérieur respectivement inférieur. Sur la figure, on voit que c'est précisément la position de la conception selon l'invention du palier à douille. Dans l'exemple représenté, la partie interne 11 métallique présente dans une zone centrale radiale un bombement sphérique respectivement une partie ventrale. Ainsi, une répartition de la tension améliorée est obtenue dans l'élastomère, de façon à ce que les éventuelles différences de rigidité radiale dans la direction périphérique ne puissent pas avoir de conséquences négatives même en cas de charges radiales élevées agissant dans la direction des creux d'ondulation 6, 6', 7, 7'. 10 Liste des références 1 partie interne 2 corps de palier 3 manchon externe 4, 4' bord rabattu 5, 5' face frontale 6, 6' creux d'ondulation 7, 7' creux d'ondulation 8, 8' crête d'ondulation 9, 9' crête d'ondulation 10 ouverture de passage I 1 moyen de positionnement, par ex. traverse 12 partie ventrale centrale 13 ligne de contour interne 14 ligne de contour externe 15, 15'rebord a direction axiale d épaisseur de matériau (par rapport à la direction radiale) r direction radiale u direction périphérique
La présente invention concerne un palier à douille élastomère dans lequel le corps de douille (2) est encapsulé par des bords rabattus axiaux (4, 4') du manchon externe du palier (3) et lequel présente un corps de palier (2) élastomère profilé de manière spéciale axialement. Ainsi, un palier à douille selon le générique est mis à disposition, lequel, même avec une rigidité radiale plus faible, sans réduire sa solidité et sa durée de vie, peut absorber des charges radiales élevées.Selon l'invention, les deux faces frontales axiales (5, 5') du corps de palier (2) présentent pour cela des contours ondulés se profilant de même sens entre eux mais également par rapport à l'épaisseur de matériau (d) radiale du corps de palier (2) dans la direction périphérique (u).Les faces frontales (5, 5') du corps de palier présentent ainsi des creux d'onde (6, 6', 7, 7') et des crêtes d'onde (8, 8', 9, 9') moyennant quoi respectivement les creux d'onde (6, 6', 7, 7') des faces frontales (5, 5') ainsi que leurs crêtes d'onde (8, 8', 9, 9') sont formées en opposition et se prolongent chacun radialement sur toute l'épaisseur de matériau (d) du corps de palier (2) dans la section périphérique concernée.
1. Palier à douille élastomère composé d'une partie interne métallique (1) avec une section circulaire ou elliptique et d'une ouverture de passage (10) s'étendant dans la direction axiale à travers la partie interne (1), d'un manchon externe (3) cylindrique entourant la partie interne (1) et d'un corps de palier (2) élastomère placé entre la partie interne (1) et le manchon externe (3) au moins relié fixement à la partie interne par vulcanisation, le manchon externe (3) présentant sur ses deux extrémités axiales des bords rabattus (4, 4') respectivement orientés en direction de la partie interne (1), caractérisé en ce que deux faces frontales (5, 5') axiales du corps de palier (2) présentent des contours ondulés se profilant de même sens entre eux mais également sur toute la région de l'épaisseur de matériau radiale (d) du corps de palier (2) dans la direction périphérique (u), de façon que respectivement les creux d'ondulation (6, 6', 7, 7') et respectivement les crêtes d'ondulation (8, 8', 9, 9') des contours des deux faces frontales (5, 5') soient opposés les uns aux autres et la hauteur (h) du corps de palier dans la direction périphérique (u) correspondant au prolongement dans la direction axiale (a) varie constamment sans former de butée nette. 2. Palier à douille élastomère selon la 1, avec une partie interne (1) avec une section circulaire, caractérisé en ce que les faces frontales (5, 5') du corps de palier (2) élastomère présentent un contour avec un tracé sinusoïdal dans la direction périphérique (u) et avec respectivement des creux d'ondulation (6, 6', 7, 7') et respectivement des crêtes d'ondulation (8, 8', 9, 9') opposés les uns aux autres sur le périmètre et s'étendant de la même longueur sur les sections périphériques. 3. Palier à douille élastomère selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie interne (1) est cylindrique. 4. Palier à douille élastomère selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le contour externe de la partie interne (1) s'élargit dans une zone axiale centrale dans une section périphérique ou sur la totalité du périmètre en formant une partie ventrale. 5. Palier à douille élastomère selon la 4, caractérisé en ce que la partie interne (1) métallique est injectée avec un plastique pour foLmer la zone axiale centrale avec le prolongement formant une partie ventrale de son contour externe dans cette zone (12). 6. Palier à douille élastomère selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que sur celui-ci, des moyens (11) pour marquer au moins une position périphérique du palier sont formés. 7. Palier à douille élastomère selon la 6, caractérisé en ce que pour marquer une position périphérique du palier, sur la surface interne de la partie interne (1) entourant l'ouverture de passage (10) une rainure est formée qui part d'une des deux faces frontales axiales (5, 5') dans la direction axiale (a) vers l'intérieur du palier ou jusque vers I'autre face frontale (5, 5') respective. 8. Palier à douille élastomère selon la 6, caractérisé en ce que pour marquer une position périphérique du palier, un onglet (Il) s'étendant en-dehors du corps de palier (2) est réalisée sur la surface externe de la partie interne (1) dans la direction axiale. 9. Palier à douille élastomère selon la 6, caractérisé en ce qu'une traverse (11) servant à marquer une position périphérique du palier est formée à partir de l'élastomère du corps de palier (2) et fait saillie dans la direction axiale sur la surface frontale axiale (5) du corps de palier (2) face à son autre contour ondulé. 10. Palier à douille élastomère selon la 8, caractérisé en ce que la traverse (11) servant à marquer une position périphérique du palier est formée à partir du matériau de la partie interne (1) et est monobloc avec celui-ci. 11. Palier à douille élastomère selon la 1 à 10, caractérisé en ce que son corps de palier (2) élastomère pour obtenir une rigidité radiale presque constante sur tout le périmètre du palier est composé de différents matériaux, moyennant quoi sur la surface externe de la partie interne (1) au niveau des creux d'ondulation (6, 6', 7, 7') et des crêtes d'ondulation (8, 8', 9, 9'), des points d'injection sont prévus pour injecter les différents matériaux et le matériau injecté au niveau des crêtes d'ondulation (8, 8', 9, 9') possède une rigidité de base inférieure à l'élastomère employé au niveau des creux d'ondulation (6, 6', 7, 7'). 12. Palier à douille élastomère selon la 1 à 11, caractérisé en ce que son corps de palier (2) est précontraint par un dimensionnement correspondant du manchon externe du palier lors du montage du palier dans la direction axiale (a) et/ou radiale (r). 13. Palier à douille élastomère selon la 12, caractérisé en ce qu'il n'existe aucune liaison par fixation entre le corps de palier (2) élastomère et le manchon externe (3). 30
F
F16
F16F
F16F 1
F16F 1/387,F16F 1/376
FR2897222
A1
ACCES A DISTANCE A UNE MEMOIRE DE MASSE ET UNE MEMOIRE DE SECURITE DANS UN OBJET COMMUNICANT PORTABLE
20,070,810
La présente invention concerne l'accès à distance par un unique serveur à une mémoire de masse et à une mémoire de sécurité, qui sont incluses dans un objet communicant portable à capacité de mémoire élevée associé à un terminal. L'objet communicant portable a la particularité de comprendre une unité de mémoire de masse comportant un contrôleur de mémoire et la mémoire de masse, correspondant par exemple à une mémoire d'une carte de type "Flash-Memory Card", "Secure Digital Card", "Multi-Media Card", et une unité de sécurité telle qu'une application SIM (Subscriber Identity Module) ou USIM (Universal Subscriber Identity Module) d'une carte UICC (Universal Integrated Circuit(s) Card) comportant un contrôleur de sécurité et une mémoire de sécurité associée. Cette nouvelle technologie accroît considérablement la taille de la mémoire dans l'objet communicant portable. Celle-ci passe de 128 kilooctets à 128 mégaoctets et pourrait atteindre plusieurs gigaoctets. La taille accrue de la mémoire de masse permet d'y mémoriser toutes les données multimédias propres à un utilisateur de l'objet communicant, telles qu'un répertoire téléphonique multimédia avec des photos et des adresses de courriels, des musiques téléchargées à distance, des photos, des présentations pour des professionnels, des musiques. Une telle architecture associant de manière distincte deux contrôleurs à deux mémoires implique un accès exclusif à l'une des deux mémoires de l'objet communicant portable par un serveur distant. Ces accès sont respectivement mis en oeuvre par deux canaux de communication entre le serveur et l'objet communicant portable. Un premier canal de communication non sécurisé est géré par le terminal et comprend deux protocoles de transmission. Un premier protocole de type OTA ("Over The Air" en anglais) est relatif à une transmission de données entre le serveur et le terminal. Un deuxième protocole de type MMC ("Multi-Media Card" en anglais) est relatif à une transmission à accès rapide des données entre le terminal et l'unité de mémoire de masse de l'objet communicant. Un deuxième canal de communication comprend un unique protocole de transmission de données sécurisée fiable et reconnue entre un serveur distant et l'unité de sécurité de l'objet communicant portable via le terminal, mais à accès moins rapide que le premier protocole. Pour le deuxième protocole, le terminal est alors considéré comme un routeur transparent. Un inconvénient majeur de cette technologie est qu'un serveur distant ne peut accéder, à la fois, à la mémoire de masse et à la mémoire de sécurité de l'objet communicant portable. Pour ce faire, le serveur doit établir deux canaux de communication tels que précédemment présentés. L'invention a pour objectif de remédier au problème précité en facilitant l'accès d'une entité distante, telle qu'un serveur, aussi bien à une mémoire de masse qu'à une mémoire de sécurité d'un objet communicant portable associé à un terminal.35 Pour atteindre cet objectif, un procédé pour accéder à distance à une mémoire de masse et une mémoire de sécurité dans un objet communicant portable par un serveur via un reseau de communications, l'objet communicant portable étant associé à un terminal, est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : fourniture d'un agent dans le terminal pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établissement d'un canal de communication entre le serveur distant et l'agent dans le terminal, transmission de données depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent dans le terminal, et traitement des données transmises à l'agent afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments. Par exemple l'objet communicant portable est une carte à puce multimédia incluant une unité de sécurité comportant la mémoire de sécurité. L'accès à distance de la mémoire de masse par le serveur est alors sécurisé par des interactions entre l'unité de sécurité et le serveur à travers l'agent dans le terminal, préalablement à la transmission de données telles que des données multimédias. De préférence, après l'établissement du canal de communication entre le serveur distant et le terminal est prévue une authentification entre le serveur et l'unité de sécurité de l'objet communicant portable par échange de données secrètes afin d'autoriser l'accès à la mémoire de masse de l'objet communicant portable par le serveur via l'agent dès que l'authentification est confirmée. Selon une première réalisation, après l'établissement du canal de communication entre le serveur et le terminal, le procédé de l'invention comprend en outre une transmission d'une requête par l'agent à l'unité de sécurité pour obtenir en réponse une clé de chiffrement/déchiffrement, un chiffrement des données par l'un des deux moyens comprenant le serveur et l'agent, une transmission des données chiffrées à l'autre desdits deux moyens, et un déchiffrement des données chiffrées par ledit autre desdits deux moyens. Selon une deuxième réalisation, après l'établissement du canal de communication entre le serveur et le terminal, le procédé de l'invention comprend en outre une transmission d'une requête par un contrôleur de la mémoire de masse inclus dans l'objet communicant portable à l'unité de sécurité pour obtenir en réponse une clé de chiffrement/déchiffrement, un chiffrement des données par l'un des deux moyens comprenant le serveur et le contrôleur de mémoire de masse, une transmission des données chiffrées à l'autre desdits deux moyens, et un déchiffrement des données chiffrées par ledit autre desdits deux moyens. L'invention a aussi pour objet un terminal associé à un objet communicant portable pour qu'un serveur accède à distance à une des mémoire de masse et mémoire de sécurité dans l'objet communicant portable via un réseau de communications. Le terminal est caractérisé en ce qu'il comprend un agent pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établir un canal de communication entre le serveur distant et le terminal, et traiter des données transmises depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments. Enfin, l'invention se rapporte à un programme apte à être mis en oeuvre dans le terminal selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un système de communication selon une réalisation d'implémentation préférée de l'invention, reliant un objet communicant portable, un terminal et un serveur - la figure 2 est un bloc-diagramme schématique plus détaillé relatif à la figure 1 ; - la figure 3 est un algorithme d'un procédé pour accéder à distance à une unité de mémoire de masse et à une unité de sécurité d'un objet communicant portable, selon l'invention ; - la figure 4 est un algorithme d'autorisation d'accès à une mémoire de masse d'un objet communicant portable à capacité de mémoire élevée, selon l'invention ; et - les figures 5 et 6 sont des algorithmes de transmission sécurisée de données entre un serveur et une unité de mémoire de masse d'un objet communicant portable, respectivement selon deux variantes de réalisation. Une réalisation d'implémentation préférée de l'invention décrite ci-après est relatif au domaine des réseaux de radiocommunications dans lesquels des données peuvent être transmises entre un serveur de contenu multimédia ou un serveur d'administration d'objet communicant portable, et un terminal associé à un objet communicant portable. Toutefois l'invention est applicable à d'autres domaines relatifs à des données financières ou bancaires, des données médicales, etc. En référence aux figures 1 et 2, un système de communication selon l'invention comprend un serveur distant S communiquant à travers au moins un réseau de radiocommunications RR avec un terminal mobile T associé à un objet communicant portable à capacité de mémoire élevée, comme par exemple une carte à puce CP à laquelle on se référera dans la suite de la description. Le réseau de radiocommunications RR est du type UMTS, du type GSM adossé à un réseau GPRS ou du type WIFI, WIMAX, WIBRO. Les trois entités S, T et CP sont représentées sous forme de blocs fonctionnels dont la plupart assurent des fonctions ayant un lien avec l'invention et peuvent correspondre à des modules logiciels et/ou matériels. Le serveur S est un serveur de contenu multimédia et/ou d'administration de carte à puce géré par un opérateur du réseau de radiocommunications RR, et constitue une plateforme OTA ("Over The Air" en anglais). En référence à la figure 2, le serveur S comprend un gestionnaire GE, une mémoire ME et une interface de communication IC. Le serveur S est relié à ou comprend une base de données BD. Le gestionnaire GE gère diverses opérations au cours d'une transmission de données entre le serveur S et la carte à puce CP ou le terminal T, telles qu'une authentification entre le serveur et la carte à puce CP, une détermination d'une clé de session nécessaire à des opérations de chiffrement et de déchiffrement de données échangées entre le serveur et la carte à puce ou le terminal. Le gestionnaire GE permet également à l'opérateur du réseau de radiocommunications RR de conserver le contrôle de la carte à puce CP associée au terminal T et de modifier le contenu de la carte à puce. Ces opérations à l'initiative de l'opérateur concernent par exemple un téléchargement de fichier notamment multimédia dans des cartes à puce, telles que la carte CP, du parc géré par l'opérateur, et le téléchargement ou l'effacement ou la modification de données d'un fichier ou d'une application déterminée dans au moins la carte CP. La mémoire ME comprend un algorithme de chiffrement Al, un algorithme de déchiffrement A2, une clé d'authentification KA et un algorithme de détermination de clé de session A3. L'algorithme A3 détermine une clé de session KS qui est ensuite mémorisée dans la mémoire ME. L'interface de communication IC transmet et reçoit des données au moins à travers le réseau de radiocommunications RR. La base de données BD comporte, entre autres, des données D, qui peuvent être des données multimédias, et divers paramètres et caractéristiques de la carte à puce CP. La carte à puce CP est une carte à puce récente avec ou sans contact à capacité de mémoire élevée. Comme représentée à la figure 1, elle comporte deux unités logiques caractéristiques. Une première unité dite unité de sécurité US comporte un premier contrôleur, appelé contrôleur de sécurité CS, et une première mémoire, appelée mémoire de sécurité MS. Une deuxième unité dite unité de mémoire de masse UM comporte un deuxième contrôleur, appelé contrôleur de mémoire de masse CM et une deuxième mémoire, appelée mémoire de masse MM, pour mémoriser des données, telles que des données multimédias, nécessitant un important espace de mémoire. Le contrôleur de sécurité et le contrôleur de mémoire de masse sont de préférence des modules logiques dans un composant physique commun. Selon un autre exemple, les contrôleurs sont intégrés dans des composants physiques distincts reliés entre eux. Les accès aux mémoires MM et MS sont distincts et respectivement contrôlés par les contrôleurs CS et CM. Par exemple, l'unité de sécurité US ou plus précisément le contrôleur de sécurité CS ne peut pas écrire de données dans la mémoire de masse MM de l'unité UM. De même, le contrôleur de mémoire de masse CM ne peut pas écrire de données dans la mémoire de sécurité MS de l'unité US. L'unité de mémoire de masse UM est entièrement contrôlée par le terminal T qui commande au contrôleur de mémoire de masse CM l'écriture, la lecture ou la suppression de données multimédias dans la mémoire de masse MM, ce qui empêche le contrôleur de sécurité CS d'écrire dans la mémoire de masse MM. L'unité de mémoire de masse UM présente des fonctionnalités et une structure qui peuvent être analogues à celles d'une clé USB (Universal Serial Bus), ou d'une carte à mémoire flash (Flash-Memory Card), ou d'une carte numérique sécurisée (Secure Digital Card), ou d'une carte multimédia de type MMC (Multi Media Card). Le contrôleur de sécurité CS de l'unité de sécurité US est, selon la réalisation préférée de l'invention, une application SIM (Subscriber Identity Module) lorsque le terminal associé T est un mobile du type GSM ou GPRS, ou une application USIM (Universal Subscriber Identity Module), RUIM (Removable User Identity Module) ou ISIM (IP Subscriber Identity Module), associées à un terminal mobile fonctionnant en accès multiple à répartition par codes CDMA (Coded Division Multiple Access) de la troisième génération (3GPP) du type UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) ou UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access Network), ou de la troisième génération (3GPP2) du type CDMA 2000. L'unité de sécurité US peut établir, de manière connue, un canal de communication de type OTA avec le serveur distant S afin de transmettre des données de manière transparente à travers le terminal T. L'unité de sécurité US constitue un "verrou de sécurité" de l'unité de mémoire de masse UM et autorise ou interdit l'accès à l'unité de mémoire de masse UM en fonction d'une authentification entre le serveur S et l'unité de sécurité US à l'aide d'une clé d'authentification partagée KA. L'unité de sécurité détermine une clé de session KS nécessaire au chiffrement et déchiffrement de données D transmises chiffrées et ainsi de manière sécurisée entre le serveur S et le terminal T ou la carte à puce CP. En référence à la figure 2, un microcontrôleur de la carte à puce CP comprend un processeur PC, ou plusieurs processeurs, et trois mémoires MC1 à MC3. La carte reçoit des commandes ou requêtes du terminal T, et transmet des réponses au terminal T, à travers un port d'entrée/sortie PES. La mémoire MC1 est du type ROM ou Flash et inclut le système d'exploitation de la carte, l'algorithme de chiffrement Al, l'algorithme de déchiffrement A2 et l'algorithme A3 déterminant la clé de session KS. La mémoire MC1 comprend également le contrôleur de sécurité CS de l'unité de sécurité US et le contrôleur de mémoire de masse CM de l'unité de mémoire de masse UM. La mémoire MC2 est une mémoire non volatile par exemple EEPROM ou Flash pour notamment mémoriser la clé d'authentification KA, la clé de session KS une fois déterminée, des numéros d'identité et d'autres paramètres du profil de l'utilisateur possédant la carte, comme un code PIN et autres données de sécurité. La mémoire MC2 est uniquement accessible par l'unité de sécurité. En variante, la mémoire de sécurité MS comprend le contenu de la mémoire MC2. La mémoire MC3 est une mémoire RAM ou SRAM servant plus particulièrement au traitement de données. La mémoire de masse MM mémorise des données multimédias échangées avec le serveur S. Selon une variante relative à la description ultérieure de la figure 6, le contrôleur de mémoire de masse CM comprend l'algorithme de chiffrement Al et l'algorithme de déchiffrement A2. Le processeur P, la mémoire ROM, le contrôleur de sécurité CS, les mémoires MC2 et MC3, la mémoire de sécurité MS et le port PES dans la carte sont reliés entre eux par un bus de sécurite bidirectionnel BS. De même, le processeur P, la mémoire ROM, le contrôleur de mémoire de masse CM, la mémoire MC3, la mémoire de masse MM et le port PES dans la carte sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BM. Selon l'exemple d'implémentation de la carte illustré à la figure 2, les deux contrôleurs CS et CM sont intégrés dans un même composant physique. Le terminal T comprend un processeur PT, des mémoires MT, une interface radio IR et un lecteur de carte LT pour communiquer avec le port PES de la carte à puce CP. Les différents éléments du terminal sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BT. Les mémoires MT comprennent trois mémoires MT1, MT2 et MT3. La mémoire MT1 est du type ROM ou Flash et inclut le système d'exploitation du terminal T. La mémoire MT2 est une mémoire non volatile par exemple EEPROM ou Flash et peut comprendre entre autres, selon une variante relative à la description ultérieure de la figure 5, l'algorithme de chiffrement Al et l'algorithme de déchiffrement A2. La mémoire MT3 est une mémoire RAM ou SRAM servant plus particulièrement au traitement de données. Le terminal T comprend, en outre relativement à l'invention, un agent AG, qui peut être un agent logiciel, réparti dans les mémoires MT1 et MT2. L'agent AG est un outil informatique intermédiaire entre le serveur S et les unités US et UM de la carte à puce CP. L'agent AG a pour rôle d'aiguiller des données transmises soit entre le serveur et le contrôleur CS de l'unité de sécurité US de la carte, soit entre le serveur et le contrôleur CM de l'unité de mémoire de masse UM de la carte particulièrement pour des données multimédias. L'agent logiciel AG établit un unique canal de communication CDC de type OTA avec le serveur distant S qui ne dialogue avantageusement qu'avec l'agent AG pour accéder à l'une des deux unités US et UM de la carte. Le serveur ne gère ainsi qu'un seul protocole de communication avec le terminal. L'agent AG prend également à sa charge les problématiques d'authentification entre le serveur et le terminal associé à la carte à puce. Selon d'autres exemples, le terminal T est remplacé par tout terminal avec lequel peut communiquer une carte à puce, et peut être un dispositif portable de transmission de message, ou un ordinateur personnel (PC) doté d'un lecteur de carte à puce, ou un terminal fixe comme un terminal bancaire accueillant une carte à puce de débit ou de crédit. Le réseau RR peut être alors couplé par exemple à un intranet, un réseau local sans fil, ou l'internet. L'agent AG peut également être intégré dans un ordinateur personnel relié à un terminal mobile associé à la carte à puce. Les données sont transmises entre l'agent AG et l'unité de sécurité US selon un protocole P1 du type HTTP (HyperText Transfer Protocol) ou tout autre type de protocole basé sur TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) ou, en variante, selon le protocole défini par la spécification IS0-7816 basé sur les commandes APDU (Application Protocol Data Unit). Les données sont transmises entre l'agent AG et l'unité de mémoire de masse UM selon le protocole P2 du type protocole MMC ("Multi-Média Card" en anglais). Le protocole de communication entre l'agent AG et le serveur S est basé sur des requêtes et réponses. Par exemple, l'agent AG transmet une requête au serveur afin de récupérer des données mémorisées dans la base de données BD du serveur. La requête est relative à une demande antérieure de l'unité de sécurité ou de l'utilisateur du terminal et contient une adresse URI de mémorisation (Unified Ressource Identifier) où sont mémorisées les données requises dans la base de données BD, et des informations indiquant des attributs des données. En réponse à la requête, le serveur transmet les données accompagnées d'informations indiquant les attributs des données et un identificateur IU relatif à une des deux unités US et UM où les données doivent être mémorisées dans la carte. L'agent AG analyse les informations reçues et traite spécifiquement les données selon l'unité destinataire. Si les données sont destinées à l'unité de sécurité l'agent transmet au contrôleur de sécurité les données via le protocole P1 qui les traitera à son tour. Si les données sont destinées à l'unité de mémoire de masse, l'agent commande, via le protocole P2, leur écriture, leur lecture ou leur effacement dans la mémoire de masse MM de l'unité UM. Deux modes de communication sont considérés entre l'agent et le serveur. Selon un premier mode de communication, une requête contenant l'adresse URI relative aux données est émise au préalable par l'agent AG et en réponse à la requête, les données requises sont transmises par le serveur S à l'agent AG, qui les aiguille vers l'une des deux unités US et UM de la carte. Dans un deuxième mode, des données sont téléchargées depuis le serveur dans l'agent AG qui aiguille les données téléchargées vers l'une des deux unités US et UM de la carte. L'agent AG initie le téléchargement par l'émission d'une requête au serveur indiquant si des données sont à télécharger. En réponse le serveur S transmet les adresses URI où sont mémorisées les données à télécharger. Pour chaque adresse URI transmise, l'agent AG transmet une requête contenant l'adresse URI au serveur. En réponse, le serveur transmet les données requises lues dans la base de données BD et désignées par l'adresse transmise URI. Un exemple d'implémentation du procédé selon l'invention en référence aux figures 3 et 4 concerne plus particulièrement une mise à jour de données D fournit selon le premier mode de communication par le serveur S à l'une des unités UM et US de la carte à puce. En référence à la figure 3, une réalisation du procédé selon l'invention comprend des étapes FO à E11 pour gérer des transferts de données depuis le serveur distant S destinées à l'une des unités UM et US. A l'étape initiale E0, l'agent AG du terminal T commande l'établissement d'un canal de communication CDC avec le serveur S à travers le réseau de radiocommunications RR, par exemple en réponse à un message court SMS en mode push émis par le serveur S pour déclencher une mise à jour de données D dans une des mémoires MM et MS de la carte à puce. Toutes les transmissions entre l'agent AG et le serveur S sont exécutées par l'intermédiaire respectivement de l'interface radio IR du terminal et l'interface de communication IC du serveur S. A l'étape E1, l'agent AG transmet une requête RQ au serveur contenant une adresse URI identifiant les données à récupérer mémorisées dans la base de données BD du serveur. A l'étape E2, le gestionnaire GE du serveur S transmet à l'agent AG une réponse contenant les données D et un identificateur IU indiquant l'unité US ou UM de la carte destinataire des données D. L'agent AG compare l'identificateur IU aux identificateurs des unités US ou UM, à l'étape E3. Si l'identificateur IU correspond à celui de l'unité de mémoire de masse UM, l'agent AG traite les données D, à l'étape E4, afin de les transmettre convenablement avec une commande CD d'écriture des données D dans la mémoire de masse MM au contrôleur de mémoire de masse CM de l'unité UM. Le contrôleur CM écrit à l'étape E5 les données D dans la mémoire de masse MM et transmet ensuite une notification NTF à l'agent AG du terminal acquittant l'état correct ou incorrect de l'opération d'écriture effectuée. Si l'écriture dans la mémoire de masse MM est incorrecte, l'agent AG restaure les données afin d'assurer une cohérence entre des données mémorisées dans la base de données DB et la mémoire de masse, lorsque le serveur S est un serveur d'administration de carte. Si à l'étape E3, l'identificateur IU correspond à celui de l'unité de sécurité US, l'agent transmet les données D à l'unité de sécurité US via le protocole P1, à l'étape E7. Le contrôleur de sécurité CS traite les données D à l'étape E8, par exemple en les écrivant dans la mémoire de sécurité MS. Le contrôleur de sécurité transmet ensuite, à l'étape E9, une notification NTF à l'agent AG du terminal acquittant l'état correct ou incorrect de la transmission effectuée. A l'étape E10, l'agent AG transmet un accusé de réception AR au serveur S qui lui répond par un acquittement AQ à l'étape E11. Selon une variante de réalisation du procédé de l'invention, illustrée à la figure 4, le procédé comprend une étape d'authentification EA insérée entre les étapes FO et E1 précédemment décrites. L'étape d'authentification concerne une authentification entre le serveur S et l'unité de sécurité US de la carte à puce, et comprend les étapes EA1 à EAl2. Initialement, l'accès à l'unité de mémoire de masse UM est verrouillé par l'unité de sécurité US qui autorise ou interdit l'ouverture de cet accès en fonction du résultat de l'authentification. Ce verrouillage ou déverrouillage de l'accès à l'unité de mémoire de masse par l'unité de sécurité est possible puisque les deux contrôleurs CS et CM de ces deux unités font partie d'un même composant physique selon la figure 2, ou de deux composants physiques distincts reliés entre eux. A l'étape EA1, l'agent AG du terminal T transmet à l'unité de sécurité US de la carte à puce une requête RQ_RND pour obtenir un aléa RND. L'unité de sécurité US génère à l'étape EA2 un aléa RND1 et le transmet à l'agent AG à l'étape EA3. Ce dernier émet l'aléa RND1 au gestionnaire GE du serveur S à l'étape EA4. Le gestionnaire GE chiffre l'aléa RND1 en lui appliquant un algorithme de chiffrement Al dépendant de la clé d'authentification KA et produit un premier aléa chiffré RDN1C. Inversement, à l'étape EA5, le gestionnaire GE génère un deuxième aléa RND2. A l'étape EA6, le premier aléa chiffré RND1C et le deuxième aléa RND2 sont envoyés, de manière optionnelle, avec un identificateur IU indiquant l'unité de sécurité, à l'agent AG du terminal qui, vérifie l'identificateur IU et aiguille les aléas vers l'unité de sécurité US, à l'étape EA7. A l'étape EA8, l'unité de sécurité US déchiffre l'aléa reçu RND1C en lui appliquant un algorithme de déchiffrement A2 inverse de l'algorithme de chiffrement Al et dépendant de la clé d'authentification KA mémorisée dans l'unité de sécurité. L'unité de sécurité compare l'aléa déchiffré à l'aléa RND1 généré à l'étape EA2. Si les deux aléas sont identiques, l'authentification du serveur par l'unité de sécurité est confirmée, et le contrôleur de sécurité de l'unité de sécurité autorise l'accès du serveur à l'unité de mémoire de masse UM via l'agent logiciel AG. Si les deux aléas ne sont pas identiques, l'accès à l'unité de mémoire de masse reste verrouillé et l'unité de sécurité génère un nouvel aléa à transmettre au serveur afin de recommencer les étapes EA2 à EA8. Pour une authentification simple du serveur par l'unité de sécurité, l'étape d'authentification s'arrête à l'étape EA8 et le procédé se poursuit à l'étape E1 pour que le terminal reçoive les données D. Pour une authentification mutuelle entre l'unité de sécurité et le serveur, l'étape EA8 se poursuit par l'étape EA9 au cours de laquelle l'unité de sécurité US chiffre le deuxième aléa RND2 qui avait été généré par le gestionnaire GE du serveur S à l'étape EA5. L'unité de sécurité applique à l'aléa RND2 l'algorithme de chiffrement Al identique à celui dans le gestionnaire GE et fonction de la clé d'authentification KA.Puis à l'étape EA10, l'unité de sécurité transmet à l'agent AG le deuxième aléa chiffré RND2C, qu'il envoie au gestionnaire GE à l'étape EA11. A l'étape EAl2, le gestionnaire GE déchiffre l'aléa RND2C en lui appliquant l'algorithme de déchiffrement A2 identique à celui dans l'unité de sécurité et fonction de la clé d'authentification KA. Le gestionnaire GE compare l'aléa déchiffré à l'aléa généré RND2 à l'étape EA5. Si les deux aléas sont identiques, l'authentification mutuelle est confirmée et le procédé se poursuit à l'étape E1 pour que le terminal reçoive les données D. Sinon le gestionnaire génère un nouvel aléa à transmettre à l'unité de sécurité afin de recommencer les étapes EA5 à EAl2. Deux variantes concernant une transmission sécurisée des données multimédias D entre le serveur S et l'unité de mémoire de masse UM sont montrées respectivement aux figures 5 et 6. En référence à la figure 5, le procédé de l'invention comprend des étapes FO à F14. L'étape FO est une étape initiale analogue à l'étape initiale FO décrite en référence à la figure 3 et une étape FA succédant à l'étape FO est analogue à l'étape d'authentification EA décrite en référence à la figure 4. Aux étapes F1 et F2 exécutées respectivement par le gestionnaire GE du serveur S et le contrôleur de sécurité CS de l'unité de sécurité US, une clé de session KS est déterminée en appliquant les aléas RND1 et RND2 échangées et la clé d'authentification KA à l'algorithme A3. La clé KS est mémorisée dans la mémoire ME du serveur, et dans la mémoire MC2 ou MS de la carte à puce CP. A l'étape F3, l'agent AG transmet une requête RQ au serveur contenant une adresse URI identifiant les données à récupérer mémorisées dans la base de données BD du serveur. A l'étape F4, le gestionnaire GE recherche les données multimédias D dans la base de données conformément à l'adresse URI, et les chiffre par application d'un algorithme de chiffrement Al, pouvant être identique ou non à celui utilisé aux étapes EA5 et EA9, fonction de la clé de session KS déterminée à l'étape F1 pour produire des données multimédias chiffrées DC. Ces données sont transmises à l'agent AG et incluses dans une réponse REP contenant également un identificateur IU indiquant l'unité UM, à l'étape F5. L'agent AG reçoit les données chiffrées DC et transmet une requête RQ KS à l'unité de sécurité US à l'étape F6 afin d'obtenir la clé de session KS nécessaire au déchiffrement des données DC. A l'étape F7, l'unité de sécurité recherche dans la mémoire MC2 ou la mémoire de sécurité MS, la clé KS déterminée à l'étape F2, et la transmet à l'agent AG, à l'étape F8. A l'étape F9, l'agent AG déchiffre les données DC par application de l'algorithme de déchiffrement A2 pouvant être identique ou non à celui utilisé aux étapes EA8 et EAl2 et fonction de la clé KS transmise afin de produire les données multimédias déchiffrées D. Selon cette variante de déchiffrement de données D, l'algorithme A2 est mémorisé dans la mémoire MT2 du terminal T. Puis les données D sont traitées aux étapes F10 à F14 de manière analogue aux étapes E4 à E6, et E10 et E11 décrites en référence à la figure 3. En référence à la figure 6, le procédé selon l'autre variante de transmission sécurisée des données multimédias D entre le serveur S et l'unité de mémoire de masse UM comprend des étapes GO à G14. Les étapes GO à G5 sont analogues aux étapes FO à F5 décrites précédemment. A l'étape G6, l'agent AG transmet une commande d'écriture de données CD accompagnée des données multimédias chiffrées DC à l'unité de mémoire de masse UM. A l'étape G7, le contrôleur de mémoire de masse CM transmet une requête REQ_KS à l'unité de sécurité pour obtenir la clé de session KS. La transmission de la requête est établie de manière logicielle entre le contrôleur CM et le contrôleur CS puisque les deux contrôleurs sont des modules logiques dans un composant physique commun ou dans deux composants physiques distincts reliés entre eux. A l'étape G8, l'unité de sécurité US recherche dans la mémoire MC2 ou la mémoire de sécurité MS, la clé KS déterminée à l'étape G2, et la transmet à l'unité de mémoire de masse UM, à l'étape G9. A l'étape G10, le contrôleur de mémoire de masse CM déchiffre les données DC par application de l'algorithme de déchiffrement A2 pouvant être identique ou non à celui utilisé aux étapes EA8 et EAl2 et fonction de la clé KS transmise afin de produire les données multimédias déchiffrées D. Selon cette variante de déchiffrement de données D, l'algorithme A2 est mémorisé dans le contrôleur de mémoire de masse CM de l'unité UM. Puis les étapes G11 à G13 sont identiques aux étapes E4 à E6 décrites en référence à la figure 3. A l'inverse de la réalisation décrite précédemment, une autre réalisation du procédé d'accès à distance à la mémoire de masse concerne une mise à jour de données multimédias dans la base de 10 données BD du serveur S, les données provenant de la mémoire de masse de l'unité UM. Dans cette autre réalisation, c'est l'agent AG qui transmet au serveur des données chiffrées ou non afin de les mémoriser dans la base de données BD reliée au serveur. Par 15 exemple, l'agent AG transmet un répertoire téléphonique qui comporte des photos et est mémorisé dans la mémoire de masse, ce qui permet à l'utilisateur de la carte à puce de retrouver tous ses contacts à la suite d'un renouvellement ou d'une 20 perte de la carte à puce. Dans cette autre réalisation, les données multimédias sont chiffrées, au lieu d'être déchiffrées, soit par l'agent AG du terminal, soit par le contrôleur de mémoire de masse CM selon l'une 25 des deux variantes de transmission sécurisée des données. Dans ces deux variantes, l'entité AG, CM chiffrant des données multimédias transmet une requête RQ_KS, REQ_KS à l'unité de sécurité US afin d'obtenir la clé de session KS nécessaire au 30 chiffrement des données. L'invention ne se limite pas au domaine des télécommunications. L'objet communicant portable peut être une clé USB (Universal Serial Bus) pour échanger 35 des données confidentielles mémorisées dans la5 mémoire de masse de la clé dont l'accès sécurisé est géré par l'unité de sécurité de la clé USB. L'objet communicant portable peut être une carte de santé comportant une unité de mémoire de masse qui inclue des radiographies numériques ou des comptes rendus d'analyse du patient porteur de la carte, ces données multimédias étant échangées entre des professionnels de santé qui y accèdent après une authentification gérée par l'unité de sécurité de la carte de santé. Dans le domaine de la protection du droit d'auteur, un objet communicant portable peut contenir dans sa mémoire de masse des données multimédias relatives à un film, un clip vidéo ou une oeuvre littéraire dont les droits d'accès sont gérés par l'unité de sécurité. L'invention peut s'appliquer également au domaine bancaire, par exemple, pour la transmission périodique et sécurisée de transactions effectuées au préalable et enregistrées dans la mémoire de masse. Selon une première utilisation de l'invention, une application multimédia est divisée en plusieurs composants. Chaque composant d'application est mémorisé en fonction de ses caractéristiques. Les composants ne nécessitant pas de sécurite particulière sont mémorisés dans le terminal. Les composants d'application qui sécurité et un espace mémoire requièrent une bonne limité sont mémorisés dans l'unité de sécurité. Les composants d'application nécessitant un espace mémoire important et une sécurité gérée par l'unité de sécurité sont mémorisés dans la mémoire de masse. Selon un premier exemple relatif à la première 35 utilisation, une application de répertoire téléphonique multimédia peut être divisée en deux composants d'application : les noms et les numéros téléphoniques des contacts mémorisés dans l'unité de sécurité, et les photos des contacts mémorisées dans la mémoire de masse. Ainsi, si l'objet communicant portable est relié à un terminal ne comportant pas d'agent permettant d'accéder à la mémoire de masse de manière sécurisée, l'utilisateur pourra accéder classiquement aux noms et aux numéros téléphoniques des contacts inclus dans l'unité de sécurité. Selon un deuxième exemple de la première utilisation, un autre type d'application multimédia peut comporter les composants suivants : un moteur de gestion gérant la présentation de l'application multimédia, une logique applicative qui est le coeur de l'application et qui requiert un accès contrôlé et une bonne sécurité, et les données multimédias nécessitant un accès rapide. Ainsi, le moteur de gestion est mémorisé dans le terminal, la logique applicative est mémorisée dans l'unité de sécurité et les données multimédias sont mémorisées dans la mémoire de masse de l'unité de mémoire de masse. Un exemple d'une telle application est un jeu vidéo. L'interface homme-machine du jeu est gérée par le terminal. La logique de jeu servant par exemple au calcul de scores, au passage d'un fond d'écran à un autre selon des scores obtenus, etc., est mémorisée dans l'unité de sécurité. Les données multimédias nécessaires à la présentation des fonds d'écran, des personnages, etc., sont mémorisées dans la mémoire de masse. Selon une deuxième utilisation de l'invention, un opérateur de réseau de radiocommunications contrôle la fin de la personnalisation multimédia de l'objet communicant portable en fonction du profil de l'utilisateur juste avant que l'objet lui soit livré. Cette utilisation permet une gestion plus précise des stocks d'objet communicant portable chez l'opérateur. Par exemple, lors de la livraison de l'objet communicant portable, le serveur S de l'opérateur transmet via le contenu multimédia correspondant au profil de l'abonné pour le mémoriser dans la mémoire de masse. Selon un autre exemple, la mémoire de masse contient les contenus multimédias des différents profils de l'utilisateur lors de la fabrication de l'objet communication portable en usine. Avant la livraison de l'objet communicant portable, un contenu est sélectionné selon le profil de l'utilisateur et les autres contenus sont supprimés. Selon un autre exemple d'implémentation de l'invention, le serveur S peut être un ordinateur personnel (PC) relié au terminal T par une liaison filaire de type liaison série ou liaison USB, ou par une liaison sans fil de type Bluetooth, WIFI, infrarouge (IrDA Infrared Data Association) ou ZigBee. Selon encore un autre exemple d'implémentation de l'invention, un ordinateur personnel (PC) sert de passerelle entre le serveur et le terminal. Le serveur S communique avec l'ordinateur via un réseau de communication du type internet, et l'ordinateur communique avec le terminal via une liaison sans fil de type Bluetooth, WIFI, infrarouge (IrDA : Infrared Data Association) ou ZigBee.35 L'invention décrite ici concerne un procédé et un terminal T associé à un objet communicant portable CP pour qu'un serveur S accède à distance via un unique canal de communication à une mémoire de masse MM capable de stocker des données multimédias et une mémoire de sécurité dans l'objet communicant portable CP à travers un réseau de radiocommunications RR. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé particulièrement dans le terminal. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans le terminal, dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention : fourniture d'un agent dans le terminal pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établissement FO d'un canal de communication entre le serveur distant et l'agent dans le terminal, transmission E1 de données depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent dans le terminal, et traitement E2 des données transmises à l'agent afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention
Un terminal (T), tel qu'un mobile, associé à un objet communicant portable (CP), tel qu'une carte à puce multimédia, comprend un agent (AG) pour faciliter l'accès d'un serveur (S) à une mémoire de masse (MM) capable de stocker des données multimédias et une mémoire de sécurité (MS) dans l'objet communicant portable (CP) via un réseau de communications (RR). L'agent établit un unique canal de communication (CDC) entre le serveur distant et le terminal, et traite des données transmises depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent afin que celui-ci transfert les données transmises dans l'autre des deux éléments.
1 - Procédé pour accéder à distance à une mémoire de masse (MM) et une mémoire de sécurité (MS) dans un objet communicant portable (CP) par un serveur (S) via un réseau de communications (RR), l'objet communicant portable étant associé à un terminal (T), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes . fourniture d'un agent (AG) dans le terminal pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établissement (FO) d'un canal de communication (CDC) entre le serveur distant et l'agent dans le terminal, transmission (El) de données (D) depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent (AG) dans le terminal, et traitement (E2) des données transmises à l'agent (AG) afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments. 2 - Procédé conforme à la 1, selon lequel l'accès à distance de la mémoire de masse (MM) par le serveur (S) est sécurisé par des interactions entre une unité de sécurité (US) comportant la mémoire de sécurité, et le serveur à travers l'agent (AG) dans le terminal (T), préalablement à la transmission (El) de données (D). 3 - Procédé conforme à la 2, comprenant après l'établissement (FO) du canal de communication (CDC) entre le serveur distant (S) et le terminal (T), une authentification (EA, FA, GA) entre le serveur et l'unité de sécurité (US) de l'objet communicant portable (CP) par échange de données secrètes (RND1, RND2) afin d'autoriser (EA8) l'accès à la mémoire de masse (MM) de l'objet communicant portable par le serveur via l'agent (AG) dès que l'authentification est confirmée. 4 - Procédé conforme à la 2 ou 3, comprenant après l'établissement (FO) du canal de communication (CDC) entre le serveur (S) et le terminal (T), une transmission (F5) d'une requête (RQ_KS) par l'agent (AG) à l'unité de sécurité (US) pour obtenir (F7) en réponse une clé de chiffrement/déchiffrement (KS), un chiffrement (F3) des données (D) par l'un des deux moyens comprenant le serveur (S) et l'agent (AG), une transmission (F4) des données chiffrées à l'autre desdits deux moyens (AG, S), et un déchiffrement (F8) des données chiffrées (D) par ledit autre desdits deux moyens. 5 - Procédé conforme à la 2 ou 3, comprenant après l'établissement (GO) du canal de communication (CDC) entre le serveur (S) et le terminal (T), une transmission (G6) d'une requête (REQ_KS) par un contrôleur (CM) de la mémoire de masse inclus dans l'objet communicant portable à l'unité de sécurité (US) pour obtenir (G7) en réponse une clé de chiffrement/déchiffrement (KS), un chiffrement (G3) des données (D) par l'un des deux moyens comprenant le serveur (S) et le contrôleur de mémoire de masse (CM), une transmission (G4, G5) des données chiffrées à l'autre desdits deux moyens (CM, S), et un déchiffrement (G9) des données chiffrées (D) par ledit autre desdits deux moyens. 6 - Terminal (T) associé à un objet communicant portable (CP) pour qu'un serveur (S) accède à distance à une des mémoire de masse (MM) et mémoire de sécurité (MS) dans l'objet communicant portable (CP) via un réseau de communications (RR), caractérisé en ce qu'il comprend un agent (AG) pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établir un canal de communication (CDC) entre le serveur distant et le terminal, et traiter des données transmises depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une des mémoires de l'objet communicant portable à l'agent (AG) afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments. 7 - Programme apte à être mis en oeuvre dans un terminal (T) associé à un objet communicant portable (CP) pour qu'un serveur (S) accède à distance à une des mémoire de masse (MM) et mémoire de sécurité (MS) dans l'objet communicant portable (CP) via un réseau de communications (RR), caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit terminal, réalisent les étapes suivantes . fourniture d'un agent (AG) dans le terminal pour aiguiller des transferts de données entre le serveur distant et l'une ou l'autre des mémoires de l'objet communicant portable, établissement (FO) d'un canal de communication (CDC) entre le serveur distant et l'agent dans le terminal, transmission (E1) de données (D) depuis l'un des deux éléments comportant le serveur et l'une desmémoires de l'objet communicant portable à l'agent (AG) dans le terminal, et traitement (E2) des données transmises à l'agent (AG) afin que celui-ci transfère les données transmises dans l'autre des deux éléments.
H
H04
H04L,H04W
H04L 29,H04W 8,H04W 12
H04L 29/12,H04W 8/24,H04W 12/06
FR2893603
A1
BAC DE COLLECTE DE DECHETS MUNI DE SURFACES DE PREHENSION
20,070,525
-1- La présente invention concerne un . On connaît, dans l'état de la technique, un bac de collecte de déchets, comprenant des surfaces de préhension destinées à coopérer avec des moyens de préhension d'un appareil de levage, monté par exemple sur un camion de collecte d'ordures. On entend par surface de préhension toute partie du bac susceptible d'être au contact avec l'appareil de levage, par exemple par appui, frottement, coincement ou pincement. La surface de préhension peut être une partie d'une collerette située autour de l'ouverture supérieure du bac. Cette collerette permet à un bras mécanique de l'appareil de levage de s'y coincer pour soulever et renverser le bac. Il est par ailleurs fréquent que le bras mécanique prenne appui sur une paroi frontale externe du bac de collecte pour faciliter sa manipulation. Un autre type de moyens de préhension consiste en une pince qui saisit le bac par sa paroi latérale externe. Dans ce cas, le bac de collecte a généralement une section circulaire pour éviter tout problème d'orientation lors de la saisie. La pince de l'appareil de levage saisit le bac à une hauteur prédéterminée. La zone de la paroi latérale externe du bac située à cette hauteur prédéterminée constitue donc la surface de préhension. A chaque manipulation d'un bac de collecte, les moyens de préhension endommagent les surfaces de préhension de ce bac. Ces dommages sont dus notamment à des chocs, au serrage ou à des frottements. Etant donné que les bacs de collecte sont généralement réalisés en matière thermoplastique tel que du polyéthylène, ces dégradations prennent la forme de rayures, de creux ou de déformations de la surface de préhension. Ces dégradations d'aspect du bac de collecte sont particulièrement inesthétiques et donnent l'impression visuelle que le bac est vieux et doit être remplacé. Il s'agit là bien entendu d'une préoccupation purement esthétique qui ne remet pas en cause la solidité du bac. Cependant, les clients exigent de plus en plus que les bacs de collecte aient un aspect aussi neuf et parfait que possible car ils sont un symbole de propreté. Le remplacement des bacs dont la paroi externe est dégradée représente une part importante du budget des entreprises de gestion de bacs de collecte. L'invention a pour but de proposer un bac de collecte de déchets dont la surface de préhension résiste aux agressions causées par des manipulations fréquentes. -2- A cet effet, l'invention a pour objet un bac de collecte de déchets, comprenant au moins une surface de préhension destinée à coopérer avec des moyens de préhension d'un appareil de levage, caractérisé en ce que la surface de préhension du bac comprend des aspérités aptes à atténuer la visibilité de dégradations de surface causées par les moyens de préhension. L'invention consiste donc à remplacer les surfaces de préhension lisses, fragiles et vulnérables aux rayures, par des surfaces de préhension rugueuses, irrégulières et présentant des aspérités. Grâce aux aspérités, les contacts fréquents entre les moyens de préhension 10 et les surfaces de préhension n'ont presque pas d'effet sur leur aspect. Un bac de collecte de déchets selon l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les aspérités comprennent un grainage de la surface de préhension, les aspérités comprennent des rayures, 15 - les rayures sont orientées de manière aléatoire, le bac de collecte de déchets est réalisé en matière thermoplastique, - le bac de collecte de déchets est réalisé en polyéthylène opaque, en polypropylène translucide ou en polyéthylène téréphtalate (PET) transparent, 20 - le bac de collecte de déchets est réalisé en métal, la surface de préhension comprend une collerette supérieure du bac de collecte, la surface de préhension comprend une zone de frottement située sous la collerette sur la paroi frontale externe du bac, 25 - la surface de préhension comprend une zone d'appui sur une paroi frontale externe du bac, la surface de préhension est rapportée sur le bac et fixée par exemple par collage, - la surface de préhension est un film autocollant. 30 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est un schéma en perspective d'un bac de collecte de déchets selon l'invention ; -3- les figures 2 et 3 sont des schémas de profil du bac de collecte de déchets représenté sur la figure 1 et des moyens de préhension d'un appareil de levage. On a représenté sur la figure 1 un bac de collecte de déchets, désigné par la référence générale 10, réalisé en matière thermoplastique, par exemple en polyéthylène. Ce bac 10 comprend un couvercle 12, des roues 14 et une poignée 16. La paroi externe du bac 10 comprend une paroi avant 18 aussi appelée paroi frontale, une paroi arrière 20 et deux parois latérales 22. Le bac 10 comprend, à son extrémité supérieure, une collerette 24 destinée à faciliter sa manipulation. Comme représenté sur les figures 2 et 3, on utilise un appareil de levage 26 comprenant des moyens 28 de préhension du bac 10 pour le manipuler. La partie supérieure des moyens 28 de préhension comprend un peigne 30, apte à s'engager sous la collerette 24 du bac 10. Sur la figure 3, le peigne 30 est engagé sous la collerette 24. La partie inférieure des moyens 28 de préhension comprend un patin d'appui 32 destiné à venir en contact avec la paroi frontale 18 du bac 10. Les parties du bac 10 susceptibles d'être en contact avec le peigne 30, le patin d'appui 32 ou toute autre partie des moyens 28 de préhension lors de la manipulation du bac 10 constituent des surfaces de préhension 34 destinées à coopérer avec les moyens 28 de préhension. Dans l'exemple représenté, les surfaces de préhension 34 comprennent : - une zone d'appui 36 de la paroi frontale 18 sur laquelle s'appuie le patin d'appui 32, l'intérieur de la collerette 24 dans lequel s'engage le peigne 30, une zone 38 de frottement de la paroi frontale 18 située directement sous la collerette, d'une hauteur d'environ 150 millimètres, et sur laquelle le peigne 30 frotte, lors de son engagement sous la collerette 24, comme cela est visible sur la figure 2, des parois frontale 40 et supérieure 42 de la collerette susceptibles d'être en contact avec les moyens 28 de préhension. De manière à atténuer la visibilité de dégradations de surface causées par les moyens de préhension 28, les surfaces de préhension 34 comprennent des aspérités sous la forme d'un grainage de surface. Le grainage de surface est obtenu par traitement d'une partie de la surface interne du moule de fabrication du bac de collecte. Ce traitement consiste par exemple en -4- une attaque chimique de la surface interne du moule ou en un sablage de cette surface interne. Le grainage pourrait également être obtenu par un traitement direct de la surface externe du bac, par exemple au moyen d'un abrasif. Selon un autre mode de réalisation non représenté, la surface de préhension comprend un film autocollant comportant des aspérités et rapporté par collage sur le bac de collecte. Grâce à ce mode de réalisation, il est possible de remplacer le film autocollant lorsqu'il présente des traces importantes d'usure. Cela permet de prolonger la durée de vie du bac de collecte. On peut également prévoir de munir la surface de préhension du bac de collecte d'un film autocollant qui ne présente pas d'aspérités. Ce film autocollant a alors une simple fonction de protection de la surface du bac et peut être remplacé lorsqu'il présente des traces d'usure trop importantes. Bien entendu, on pourra doter le bac de collecte de tous types d'aspérités, notamment des rayures. Toutefois, on prendra soin de disposer les aspérités de manière désordonnée de sorte que les rayures et autres traces d'usure se fondent parmi les aspérités et restent invisibles
L'invention a pour objet un bac (10) de collecte de déchets, comprenant au moins une surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42) destinée à coopérer avec des moyens de préhension d'un appareil de levage, dans lequel la surface (24, 34, 36, 38, 40, 42) de préhension du bac comprend des aspérités aptes à atténuer la visibilité de dégradations de surface causées par les moyens de préhension
1. Bac (10) de collecte de déchets, comprenant au moins une surface (24, 34, 36, 38, 40, 42) de préhension destinée à coopérer avec des moyens de préhension (28) d'un appareil de levage (26), caractérisé en ce que la surface (24, 34, 36, 38, 40, 42) de préhension du bac (10) comprend des aspérités aptes à atténuer la visibilité de dégradations de surface causées par les moyens de préhension (28). 2. Bac (10) de collecte de déchets selon la 1, dans lequel les aspérités comprennent un grainage de la surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42). 3. Bac (10) de collecte de déchets selon la 1 ou 2, dans lequel les aspérités comprennent des rayures. 4. Bac (10) de collecte de déchets selon la 3, dans lequel les rayures sont orientées de manière aléatoire. 5. Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des 1 à 4, réalisé en matière thermoplastique. 6. Bac (10) de collecte de déchets selon la 5, réalisé en polyéthylène opaque, en polypropylène translucide ou en polyéthylène téréphtalate (PET) transparent. 7. Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des 1 à 4, réalisé en métal. 8. Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42) comprend une collerette supérieure (24) du bac (10) de collecte. 9. Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42) comprend une zone de frottement (38) d'une paroi frontale externe (18) du bac, située sous une collerette supérieure du bac. 10.Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42) comprend une zone d'appui (36) sur une paroi frontale externe (18) du bac. 11.Bac (10) de collecte de déchets selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de préhension (24, 34, 36, 38, 40, 42) est rapportée sur le bac et fixée par exemple par collage. 12.Bac (10) de collecte de déchets selon la 11, dans lequel la surface de préhension est un film autocollant.
B
B65
B65F
B65F 1
B65F 1/14
FR2894501
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE PANNEAUX EN ALUMINIUM A TENUE A LA CORROSION AMELIOREE EN MILIEU AQUEUX
20,070,615
Domaine de l'invention 10 L'invention concerne un procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit intégré, généralement connu sous le nom de roll-bond, de type biface à deux faces déformées ou de type monoface ou OSF (one side flat) à une face plane et une face déformée. Ces panneaux sont réalisés à partir de deux tôles en aluminium ou alliage d'aluminium, dont l'une est enduite, sur les zones destinées à devenir le circuit 15 intégré, d'une encre jouant le rôle d'une matière anti-soudage destinée à empêcher la soudure entre les deux tôles. Les deux tôles sont ensuite soudées par colaminage. Les zones non soudées sont alors gonflées par voie hydraulique ou pneumatique pour former un circuit dont la partie essentielle est utilisée comme échangeur de chaleur, et notamment comme circuit de refroidissement des réfrigérateurs ménagers. 20 Etat de la technique Le livre L'aluminium , tome 1 Production û Propriétés û Alliages û Fabrication des demi-produits û Fabrications annexes , paru aux Editions Eyrolles, Paris 1964, 25 pages 718 û 721, et la publication Panneaux aluminium à circuits intégrés : deux lignes de fabrication complémentaires pour de multiples produits , parue dans la Revue de l'Aluminium, février 1982, décrivent le principe du procédé roll-bond pour la fabrication de panneaux de type bi-face, et divulguent le schéma d'une ligne de fabrication en continu, ainsi que les alliages habituellement utilisés pour la 30 fabrication des panneaux. Dans cette ligne de fabrication en continu, les panneaux sont formés à partir de tôles individuelles (appelées platines dans le livre), qui sont transportées manuellement ou par un moyen de convoyage mécanique à travers les différentes machines qui constituent la chaîne de fabrication.5 Le brevet FR 1347949 décrit le principe des panneaux à circuit intégré monoface et propose de les réaliser à partir de deux tôles de résistance mécanique différente, l'une en alliage 1100 et l'autre en alliage 1100 avec addition de 0,12% de zirconium. Le brevet FR 2561368 divulgue un procédé de fabrication en continu de panneaux roll-bond de type monoface à partir de deux tôles en aluminium ou alliages d'aluminium. Le brevet FR 1540436 divulgue l'utilisation préférentielle d'un mélange de graphite et de silicate de potassium comme matière anti-soudage. Le brevet FR 2082814 divulgue l'utilisation d'une pâte composée de poudre de zinc 10 comme matière anti-soudage. Le brevet FR 2270983 divulgue l'utilisation d'une composition anti-soudage en milieu aqueux comprenant du nitrure de zinc, de la bentonite, du zinc finement divisé. 15 Problèmes posés Les panneaux en aluminium de l'état de la technique posent différents types de problèmes : 20 - d'une part, lorsque le graphite est utilisé dans une composition anti-soudage ou une encre, il peut se produire une corrosion, comme indiqué dans le brevet FR 2082814. - d'autre part, lorsque du zinc est utilisé pour résoudre ce problème de corrosion, il est possible de limiter la corrosion aussi longtemps que le zinc est présent, le zinc étant une matière sacrificielle, de sorte que son utilisation n'est pas adaptée lorsque lesdits 25 panneaux font partie d'échangeurs de chaleurs ou d'installations destinées à avoir une longue durée de vie, et lorsque le fluide caloporteur est à base d'eau, comme par exemple dans le cas d'installations de chauffage utilisant des échangeurs de chaleur, par exemple dans le cas d'une installation de chauffage solaire. - en outre, il peut rester des particules de zinc, le zinc ne s'étant pas allié en surface à 30 l'aluminium, et ces particules circulant avec le fluide caloporteur du circuit peuvent provoquer une érosion des canaux dans les angles aigus du circuit. - enfin, il importe d'avoir, tant du point de vue du coût des matières, que de leur mise en oeuvre, un procédé très économique. Le but de l'invention est de fournir un procédé de fabrication de panneaux roll-bond, 5 qui utilise une encre permettant de résoudre les problèmes posés. Objet de l'invention 10 Selon l'invention, le procédé de fabrication de panneaux en aluminium comporte la préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, le dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, la liaison par laminage des tôles l'une sur l'autre, et le gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées à l'aide d'un fluide sous pression. 15 Dans ce procédé, ladite encre comprend les constituants suivants : a) une charge minérale à l'état divisé, b) un agent épaississant organique, c) un promoteur de résistance à la corrosion, d) un solvant comprenant au moins 50 % d'eau en poids. 20 Les encres selon l'invention permettent de résoudre les problèmes posés. De manière surprenante, et comme cela sera illustré dans les exemples, la demanderesse a constaté une amélioration très importante de la tenue à la corrosion des panneaux selon l'invention, ce qui a permis d'envisager de nouvelles utilisations 25 pour ces panneaux. Description détaillée de l'invention 30 Selon l'invention, les teneurs pondérales de ladite composition de ladite encre peuvent être les suivantes : a) charge minérale : de 10 à 60 % b) agent épaississant organique : de 0,01 % à 5 % c) promoteur de résistance à la corrosion : de 0,05 à 5 % d) solvant : complément à 100 De préférence, la teneur pondérale de ladite charge minérale peut aller de 20 % à 40 5 %. De préférence, la teneur dudit agent épaississant organique peut aller de 0,1 % à 1 %. De préférence, la teneur en promoteur de résistance à la corrosion peut aller de 0,1 % àl%. 10 Typiquement, ledit solvant peut être de l'eau. Selon l'invention, ladite teneur pondérale en agent épaississant organique est choisie de manière à avoir une viscosité, mesurée à 20 C, allant de 5 000 centipoises à 100 000 centipoises, et de préférence de 15 000 centipoises à 50 000 centipoises. 15 Cette plage de viscosité permet de former ledit dépôt sur ladite tôle, ledit dépôt étant un dépôt repéré formé typiquement par sérigraphie. Ladite charge minérale peut être une charge minérale à l'état divisé, avec une taille particulaire maximale inférieure à 500 m, et de préférence inférieure à 100 m, de 20 manière à ce que ladite encre puisse être appliquée par sérigraphie et que ledit dépôt soit homogène. Ladite charge minérale peut être un produit à structure feuilletée, par exemple le mica, une argile de type phyllosilicate telle que, par exemple, la montmorillonite, à l'état exfolié. 25 Ladite charge minérale peut être aussi une poudre inerte choisie parmi : le talc, le nitrure de bore, l'alumine, la silice. En outre, ladite charge minérale peut être un mélange dudit produit à structure feuilletée et de ladite poudre inerte. 30 Selon l'invention, ledit agent épaississant organique peut être choisi parmi les polymères organiques choisis parmi : les polymères anioniques, les polymères cationiques, les polyéthers et les polymères polyhydroxylés, ou des mélanges desdits polymères organiques. Ainsi, ledit polymère organique peut être un polymère anionique, typiquement un polyacrylate. Selon une variante de l'invention, ledit promoteur de résistance à la corrosion peut être un agent d'adsorption sur ladite tôle en aluminium choisi parmi les sels, typiquement de Na ou K de : silicates, phosphates et phosphonates. Selon une autre variante de l'invention, ledit promoteur de résistance à la corrosion peut être un agent de conversion chimique choisi parmi les sels des éléments chimiques suivants : Cr, Ti, V, Zr, Co, Ce, Mo, Hf et Mn, de manière à former une couche d'oxyde dudit élément chimique pendant la mise en oeuvre dudit procédé, et notamment durant ledit laminage. En outre, ledit promoteur de résistance à la corrosion peut comprendre un mélange 15 dudit agent d'absorption et dudit agent de conversion chimique. Un autre objet de l'invention est constitué par des panneaux en aluminium obtenus par le procédé selon l'invention. Dans ces panneaux, une face dite "extérieure" dudit panneau peut comprendre un 20 revêtement sélectif à absorbance maximale dans le spectre visible, et à émittance minimale dans l'infrarouge, à 100 C, de manière à former à former un panneau dit "solaire". Un autre objet de l'invention est constitué par l'utilisation de tels panneaux en aluminium comme échangeurs de chaleurs dans des installations de chauffage par 25 énergie solaire. Exemples de réalisation 30 A) On a réalisé les exemples notés A à G en formant, par sérigraphie, ledit dépôt sur une bande dite inférieure en alliage d'aluminium 1050, à partir d'une série d'encres notées A à G, ledit dépôt formant une pluralité de motifs répétitifs, chaque motif correspondant aux canaux d'un panneau, puis on a co-laminé à 400 C ladite bande inférieure avec une bande dite supérieure en alliage d'aluminium 1050, ladite bande supérieure comprenant éventuellement sur sa surface extérieure ledit revêtement sélectif. A partir du matériau co-laminé en bande, on a ensuite découpé la bande en portions de bande et on a gonflé, à l'aide d'air comprimé, les canaux de chaque portion de bande, de manière à obtenir des panneaux notés A à G. Les encres A à G sont des encres aqueuses de composition pondérale suivante, l'eau 1 o formant le complément à 100, les encres E, F et G étant selon l'invention : Référence Charge minérale % Agent Promoteur de résistance à la Encre Nature & % épaississant (*) corrosion : nature & % A Graphite 0,2 % Néant 10% B TiO2 0,2 % Néant 30% C Nitrure de bore 0,2 % Néant 30 % D Mica 0,2 % Néant 30 % E Mica 0,2 % Permanganate de K 30% 0,2 % F Mica 0,2 % Silicate de Na 30% 0,2 % G Mica 0,2 % Permanganate de K : 0,1 % 30% Silicate de Na : 0,1 % (*) Carbopol (Marque déposée) de la Société Noveon 15 B) Deux tests de corrosion ont été effectués sur les panneaux A à G : Test 1 : on immerge pendant 24 heures le panneau dans une solution contenant NI-14C1 à 53,5 g/l, NH4NO3 à 20 g/l, (NH4)2C4H4O6 à 1,8g/1, H2O2 (30% en volume) 1 Om1/l. Test 2 : on a fait circuler dans le canal en serpentin de chaque panneau, pendant 96 heures et à la température ambiante, à l'aide d'une pompe, et avec un débit de 50 1/h, une solution du commerce d'Antifrogen SOL (VP1981) de la société Clariant, dans laquelle a été introduit du nitrate de cuivre à 11 mg/1. A l'issue de ces tests, il a été procédé à un examen visuel des canaux afin d'apprécier le nombre de piqûres de corrosion et leur profondeur et à une cotation avec le barème suivant : * excellente tenue à la corrosion : 1 * bonne tenue à la corrosion : 2 * médiocre tenue à la corrosion : 3 * très mauvaise tenue à la corrosion : 4 C ) Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau qui suit : Type de panneau Test 1 Test 2 A 4 4 B 3 3 C 3 3 D 3 3 E 2 1 F 1 1 G 1 1 D) Conclusions : les panneaux E à G présentent une bonne à excellente tenue à la corrosion. Ces essais montrent l'influence décisive des encres selon l'invention.20
Le procédé de fabrication de panneaux en aluminium comporte la préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, le dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, la liaison par laminage des tôles l'une sur l'autre, et le gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées à l'aide d'un fluide sous pression.Dans ce procédé, ladite encre comprend les constituants suivants :a) une charge minérale à l'état divisé,b) un agent épaississant organique,c) un promoteur de résistance à la corrosion,d) un solvant comprenant au moins 50 % d'eau en poids.
Revendications 1. Procédé de fabrication de panneaux en aluminium comportant la préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, le dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, la liaison par laminage des tôles l'une sur l'autre, et le gonflage des canaux correspondant aux l0 zones non soudées à l'aide d'un fluide sous pression, dans lequel ladite encre comprend les constituants suivants : a) une charge minérale à l'état divisé, b) un agent épaississant organique, c) un promoteur de résistance à la corrosion, 15 d) un solvant comprenant au moins 50 % d'eau en poids. 2. Procédé selon la 1 dans lequel les teneurs pondérales de ladite composition de ladite encre sont les suivantes : a) charge minérale : de 10 à 60 % 20 b) agent épaississant organique : de 0,01 % à 5 % c) promoteur de résistance à la corrosion : de 0,05 à 5 % d) solvant : complément à 100 3. Procédé selon la 2 dans lequel la teneur pondérale de ladite charge 25 minérale va de 20 % à 40 %. 4. Procédé selon une quelconque des 2 à 3 dans lequel la teneur dudit agent épaississant organique va de 0,1 % à 1 %. 30 5. Procédé selon une quelconque des 2 à 4 dans lequel la teneur en promoteur de résistance à la corrosion va de 0,1 % à 1 %. 6. Procédé selon une quelconque des 1 à 5 dans lequel ledit solvant est de l'eau. 7. Procédé selon une quelconque des 2 à 6 dans lequel ladite teneur pondérale en agent épaississant organique est choisie de manière à avoir une viscosité, mesurée à 20 C, allant de 5 000 centipoises à 100 000 centipoises, et de préférence de 15 000 centipoises à 50 000 centipoises. 8. Procédé selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel ladite charge minérale est une charge minérale à l'état divisé, avec une taille particulaire maximale inférieure à 500 m, et de préférence inférieure à 100 m, de manière à ce que ladite encre puisse être appliquée par sérigraphie et que ledit dépôt soit homogène. 9. Procédé selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite charge 15 minérale est un produit à structure feuilletée, par exemple le mica, une argile de type phyllosilicate telle que, par exemple, la montmorillonite, à l'état exfolié. 10. Procédé selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite charge minérale est une poudre inerte choisie parmi : le talc, le nitrure de bore, l'alumine, la 20 silice. 11. Procédé selon les 9 et 10 dans lequel ladite charge minérale est un mélange dudit produit à structure feuilletée et de ladite poudre inerte. 25 12. Procédé selon une quelconque des 1 à 11 dans lequel ledit agent épaississant organique est choisi parmi les polymères organiques choisis parmi : les polymères anioniques, les polymères cationiques, les polyéthers et les polymères polyhydroxylés, ou des mélanges desdits polymères organiques. 30 13. Procédé selon la 12 dans lequel ledit polymère organique est un polymère anionique, typiquement un polyacrylate. 14. Procédé selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ledit promoteur de résistance à la corrosion est un agent d'adsorption sur ladite tôle en aluminium choisi parmi les sels, typiquement de Na ou K de : silicates, phosphates et phosphonates. 15. Procédé selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ledit promoteur de résistance à la corrosion est un agent de conversion chimique choisi parmi les sels des éléments chimiques suivants : Cr, Ti, V, Zr, Co, Ce, Mo, Hf et Mn, de manière à former une couche d'oxyde dudit élément chimique pendant la mise en 1 o oeuvre dudit procédé, et notamment durant ledit laminage. 16. Procédé selon les 14 et 15 dans lequel ledit promoteur de résistance à la corrosion comprend un mélange dudit agent d'absorption et dudit agent de conversion chimique. 17. Panneaux en aluminium obtenus par le procédé selon une quelconque des 1 à 16. 18. Panneaux selon la 17 dans lequel une face dite "extérieure" dudit 20 panneau comprend un revêtement sélectif à absorbance maximale dans le spectre visible, et à émittance minimale dans l'infrarouge, à 100 C, de manière à former à former un panneau dit "solaire". 19. Utilisation de panneaux en aluminium selon la 18 comme 25 échangeurs de chaleurs dans des installations de chauffage par énergie solaire. 15
B,F
B23,B21,F24,F28
B23K,B21D,F24S,F28F
B23K 35,B21D 53,F24S 10,F28F 3,F28F 21
B23K 35/22,B21D 53/04,F24S 10/50,F28F 3/14,F28F 21/08
FR2899530
A1
APPUI-TETE POUR SIEGES DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,012
L'invention concerne un appui-tête pour des sièges de véhicule automobile. Les traumatismes de la colonne cervicale d'un occupant de véhicule automobile, suite à une collision arrière, sont une des blessures les plus fréquentes de la circulation routière quotidienne. Pour éviter ou minimiser ce genre de blessures, on a développé des sièges de véhicule avec des appuis-tête actifs en cas de collision arrière. La force d'inertie du corps d'un occupant de ce genre de sièges exercée sur le dossier en cas de collision arrière est transmise à l'appui-tête par l'intermédiaire de mécanismes de transmission appropriés, de manière qu'il se déplace vers l'avant, à la rencontre de la tête de l'occupant du siège. Ceci permet de s'opposer à un traumatisme cervical de l'occupant du siège. Le brevet DE 100 49 961 Cl a pour objet un siège de véhicule automobile avec un dossier, sur lequel est guidé un appui-tête avec au moins une barre de retenue reliée à une plaque déflectrice, qui est disposée dans le dossier, au niveau des épaules de l'occupant, et dont le déplacement vers l'arrière, par exemple lors d'une collision arrière, provoque un déplacement vers l'avant de l'appui-tête. Une partie repose-tête de l'appui-tête est guidée, de manière linéairement mobile dans le sens longitudinal du véhicule, dans une partie de base, qui est reliée de manière rigide à la barre de retenue. L'entraînement vers l'avant de la partie repose-tête a lieu via un élément de traction flexible, qui est relié à la plaque déflectrice, ainsi qu'à un élément d'entraînement logé dans la partie de base. L'élément d'entraînement est un levier à genouillère, dont l'un des leviers est relié à la partie de base et dont l'autre levier est relié, via une articulation tournante, à la partie repose-tête. L'élément de traction flexible est accroché dans une articulation centrale reliant les deux leviers. Le brevet DE 199 23 909 Al a pour objet un appui-tête pour des sièges de véhicules automobiles, qui présente une partie repose-tête présentant une surface de repos de la tête, partie qui, par rapport à un corps principal de l'appui-tête, est guidée sur ce corps principal de manière mobile, le long d'une direction de mouvement linéaire. La partie repose-tête peut être déplacée vers l'avant, à la rencontre de l'arrière de la tête de l'occupant du véhicule, grâce à la décharge d'énergie d'un accumulateur à ressort mécanique pouvant être déformé dans le sens contraire à celui du dégagement de la partie repose-tête. Pour le mouvement linéaire de la partie repose-tête, deux corps tubulaires cylindriques, en particulier cylindriques circulaires, sont disposés l'un dans l'autre, de manière télescopique et déplaçable relativement l'un par rapport à l'autre. L'accumulateur à ressort mécanique est disposé dans le creux central des deux corps tubulaires. Le brevet DE 10 2004 017 688 Al a pour objet un appui-tête pour des sièges de véhicules automobiles comprenant un corps d'appui-tête et deux barres d'appui-tête reliées au corps de l'appui-tête, barres qui sont reçues, de manière réglable en hauteur, dans des logements dans le dossier du siège. Un élément porteur est relié de manière rigide aux barres d'appui-tête. Le corps de l'appui-tête présente un boîtier avec une paroi avant, sur la face avant de laquelle est fixé un rembourrage, ainsi qu'avec une paroi arrière, l'élément porteur étant disposé dans un boîtier, entre la paroi avant et la paroi arrière. Le boîtier est logé de façon mobile entre une position de base arrière, dans laquelle l'élément porteur se trouve à proximité ou en contact avec la paroi avant, et une position de déplacement, dans laquelle l'élément porteur est éloigné de la paroi avant. Une tringlerie de liaison est fixée de manière articulée entre l'élément porteur et la paroi avant. Une disposition de ressorts précontraint la tringlerie, c'est-à-dire le boîtier en direction de la position de dégagement. En position de base, le boîtier et la tringlerie sont verrouillés au moyen d'un dispositif de verrouillage pouvant être déverrouillé. Un dispositif de déverrouillage est prévu, qui, lorsqu'il est actionné, déverrouille le dispositif de verrouillage, ce qui a pour effet de déplacer le boîtier de la position de base en position de dégagement. Des moyens de support amovibles forment une butée pour le boîtier et/ou la tringlerie de liaison en position de dégagement, butée qui évite un déplacement du corps d'appui-tête vers l'arrière, en direction de la position de base, lorsque le rembourrage de l'appui-tête reçoit un choc. La présente invention a pour objectif de concevoir un appui-tête pour un siège de véhicule automobile dont la vitesse de dégagement de la partie repose-tête lors d'une collision arrière est augmentée. L'invention atteint cet objectif grâce à un appui-tête pour sièges de véhicules automobiles avec un boîtier d'appui-tête, un corps de base disposé sur au moins une barre de retenue, et une partie repose-tête qui est guidée et mobile linéairement par rapport au corps de base dans le sens longitudinal du véhicule et qui, lors d'une30 collision arrière, se déplace dans la direction de déplacement du véhicule, vers l'avant, à la rencontre de la tête de l'occupant, dans une position de protection, par décharge d'énergie d'un accumulateur d'énergie du corps de base, caractérisé en ce que des éléments de transmission de force et de mouvement du corps de base et de la partie repose-tête coopèrent de manière télescopique les uns avec les autres pour le guidage et le mouvement linéaire de la partie repose-tête en direction de la position de protection. Avantageusement, le corps de base et la partie repose-tête présentent respectivement une moitié de boîtier formant le boîtier de l'appui-tête. Selon un mode de réalisation particulier, comme éléments cle transmission de force et de mouvement, sont disposées, dans la moitié de boîtier de la partie repose-tête, une première pièce tubulaire avec un filet intérieur gauche, et, dans la moitié de boîtier du corps de base, une seconde pièce tubulaire coaxiale par rapport à la première pièce et avec un filet extérieur droite et un diamètre plus petit que la première pièce, entre les deux pièces tubulaires étant disposée une douille intermédiaire qui est pourvue, côté face externe de la chemise, d'un filet extérieur en prise tournante avec le filet intérieur gauche de la première pièce tubulaire de la partie repose-tête, et, côté face interne de la chemise, d'un filet intérieur en prise tournante avec le filet extérieur droite de la seconde pièce tubulaire du corps de base. Avantageusement, la douille intermédiaire subit l'action d'un ressort de torsion qui précontraint la douille intermédiaire dans le sens de dévissage. Avantageusement, le ressort de torsion s'appuie par l'une de ses extrémités sur un fond de la douille intermédiaire et par l'autre extrémité sur la moitié de boîtier du corps de base. 30 Selon un autre mode de réalisation particulier, comme éléments de transmission de force et de mouvement, deux premières nervures, écartées l'une de l'autre, avec respectivement une crémaillère côté interne, sont disposées dans la moitié de boîtier de la partie repose- tête et deux secondes nervures, avec respectivement une crémaillère côté externe, sont disposées de manière coaxiale par25 rapport aux premières nervures dans la moitié de boîtier du corps de base, secondes nervures, dont l'écart, l'une par rapport à l'autre, est plus petit que l'écart entre les premières nervures, où entre les premières nervures et les secondes nervures sont disposés des pignons qui engrènent avec les crémaillères et sont logés rotatifs dans un boîtier d'engrenage, qui est monté sur les pignons mobiles sur les secondes nervures du corps de base. Avantageusement, le boîtier d'engrenage avec les pignons est précontraint dans la direction de la position de protection. Avantageusement, la précontrainte est produite par un ressort de pression, dont une des extrémités s'appuie sur le boîtier d'engrenage et dont l'autre extrémité s'appuie sur la moitié de boîtier du corps de base. 15 Selon un autre mode de réalisation particulier, les éléments de transmission de force et de mouvement sont formés par un mécanisme pantographique, qui est disposé avec une face sur la moitié de boîtier du corps de base ou de la partie repose-tête et avec l'autre face sur la moitié de boîtier de la partie repose-tête ou du corps de base. 20 Avantageusement, le mécanisme pantographique est précontraint dans la direction d'écartement des branches. Avantageusement, le mécanisme pantographique présente deux éléments reliés de manière rotative autour d'un axe central, éléments, dont les extrémités sont, sur un 25 côté, logées de manière stationnaire et rotative autour d'axes de rotation, et dont les extrémités sur l'autre côté présentent des pointes coulissantes, qui sont respectivement guidées déplaçables dans une coulisse, disposée perpendiculairement à la direction d'écartement du mécanisme pantographique. 30 Avantageusement, la précontrainte est produite par un ressort de pression qui s'appuie, avec une de ses extrémités, sur l'axe commun des deux éléments et avec l'autre extrémité, sur le corps de base ou sur la partie repose-tête.10 Avantageusement, une butée est prévue pour limiter le mouvement de la partie repose-tête en direction de la position de protection. Avantageusement, la butée est formée par un revêtement du boîtier d'appui-5 tête, dont un pli est pincé entre les deux moitiés de boîtier en position d'utilisation. Avantageusement, en cas de collision arrière, une liaison amovible est respectivement prévue entre les pièces tubulaires et la douille intermédiaire, entre le boîtier d'engrenage et les nervures du corps de base, ainsi qu'entre les deux éléments 10 du mécanisme pantographique en position d'utilisation de l'appui-tête. Avantageusement, la liaison amovible est formée par des moyens d'enclenchement, dont l'enclenchement est annulé en cas de collision arrière. 15 Pour le guidage et le mouvement linéaires de la partie repose-tête, l'invention propose de prévoir des éléments de transmission de mouvement et de force du corps de base et de la partie repose-tête, éléments qui sont précontraints en direction de la position de protection et qui coopèrent les uns avec les autres de manière télescopique. 20 Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 montre schématiquement une coupe d'un appui-tête en position 25 d'utilisation selon un premier mode de réalisation de l'invention, la Fig. 2 montre l'appui-tête de la Fig. 1 en état dégagé, la Fig. 3 montre une coupe transversale de l'appui-tête de la Fiig. 1, la Fig. 4 montre une coupe d'un appui-tête en position d'utilisation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, 30 la Fig. 5 montre l'appui-tête de la Fig. 4, en position dégagée, la Fig. 6 montre une coupe transversale de l'appui-tête de la Fig. 4, et, la Fig. 7 montre schématiquement une troisième forme de réalisation d'un élément de transmission de force et de mouvement pour un appui-tête d'un siège de véhicule automobile. Dans les Figs. du dessin, les composants qui sont identiques ou qui se correspondent sont pourvus des mêmes repères. Dans le dessin, les Figs. 1 à 6 montrent un appui-tête 2 pour des sièges de véhicules automobiles avec un boîtier d'appui-tête 4 pourvu d'un revêtement 3, avec un corps de base 10 disposé sur deux barres de retenue 6, 8 et avec une partie repose-tête 12. La partie repose-tête 12 est guidée et déplaçable linéairement par rapport au corps de base 10 dans le sens longitudinal du véhicule et, grâce à la décharge d'un accumulateur d'énergie 14, elle peut être déplacée, lors d'une collision arrière, vers l'avant, dans le sens de déplacement du véhicule, à la rencontre de la tête de l'occupant, dans une position de protection. Pour le guidage et le mouvement linéaires de la partie repose-tête 12 en direction de la position de protection, le corps de base 10 et la partie repose-tête 12 présentent des éléments de transmission de force et de mouvement 16, qui concourent les uns avec les autres de manière télescopique. Le corps de base 10 et la partie repose-tête 12 présentent respectivement une moitié de boîtier 4' et 4", qui forment ensemble le boîtier d'appui-tête 4. Selon la forme de réalisation des Figs. 1 à 3, sont disposées, comme éléments de transmission de force et de mouvement 16, dans la moitié de boîtier 4"de la partie repose-tête 12, une première pièce tubulaire 18 avec un filet intérieur gauche 20, et, dans la moitié de boîtier 4' du corps de base 10, une seconde pièce tubulaire 22 avec un filet extérieur droite 24 et avec un diamètre plus petit que la première pièce 18. La seconde pièce tubulaire 22 est coaxiale par rapport à la première pièce tubulaire 18. Entre les deux pièces tubulaires 18, 22 est disposée une douille intermédiaire 26, qui est pourvue, côté face externe de la chemise, d'un filet extérieur 28 se trouvant en prise tournante avec le filet intérieur gauche 20 de la première pièce tubulaire 18 de la partie repose-tête 12, et, côté face interne de la chemise, d'un filet intérieur 30 se trouvant en prise tournante avec le filet extérieur droit 24 de la seconde pièce tubulaire 22 du corps de base 10. La douille intermédiaire 26 subit l'action d'un ressort de torsion 32, qui forme l'accumulateur d'énergie 14 et qui précontraint la douille intermédiaire 26 dans le sens de dévissage. Avec une extrémité 32', le ressort de torsion 32 s'appuie sur un fond 34 de la douille intermédiaire et avec l'autre extrémité 32", il s'appuie sur la moitié de boîtier 4' du corps de base 10. Selon la forme de réalisation suivant les Figs. 4 et 6, sont disposées, comme éléments de transmission de force et de mouvement 16, deux premières nervures 36, 38, écartées l'une de l'autre, avec respectivement une crémaillère 40, 42 côté interne, dans la moitié de boîtier 4" de la partie repose-tête 12, et deux secondes nervures 48, 50, écartées l'une de l'autre, avec respectivement une crémaillère 44, 46 côté externe, dans la moitié de boîtier 4' du corps de base 10, et ceci de manière coaxiale par rapport aux premières nervures 36, 38. L'écart entre les secondes nervures 48, 50 est plus petit que l'écart entre les premières nervures 36, 38. Entre les premières nervures 36, 38 et les secondes nervures 48, 50 sont 20 disposés des pignons 52, 54, qui engrènent avec les crémaillères 40, 42, 44, 46 et qui sont logés rotatifs dans un boîtier d'engrenage 56 qui est, de son côté, logé déplaçable, via les pignons 52, 54, sur les secondes nervures 48, 50 du corps de base 10. Le boîtier d'engrenage 56 avec les pignons 52, 54 est précontraint dans le sens 25 de déplacement, vers l'avant, en direction de la position de protection. La précontrainte est produite par un ressort de pression 58 qui forme l'accumulateur d'énergie 14 et dont une des extrémités 58' s'appuie sur le boîtier d'engrenage 56 et dont l'autre extrémité 58" s'appuie sur la moitié de boîtier 4' du corps de base 10. 30 La Fig. 7 montre comme élément de transmission de force et de mouvement 16, un mécanisme pantographique 60, dont un côté 60' est disposé sur la moitié de boîtier 4', 4" du corps de base 10 ou de la partie repose-tête 12 et dont l'autre côté 60" est disposé sur la moitié de boîtier 4", 4' de la partie repose-tête 12 ou du corps de base 10. Le mécanisme pantographique 60 présente deux éléments 64, 66 reliés de manière rotative autour d'un axe central 62, dont les extrémités sont, sur un côté, logées de manière stationnaire, rotative autour d'axes de rotation 68, 70, et dont les extrémités sur l'autre côté présentent des pointes coulissantes 72, 74 qui sont respectivement guidées déplaçables dans une coulisse 76, 78 disposée perpendiculairement à la direction d'écartement (x) du mécanisme pantographique 60. Le mécanisme pantographique 60 est précontraint dans la direction d'écartement des branches (x). La précontrainte est produite par un ressort de pression 80, qui s'appuie avec une de ses extrémités 80' sur l'axe commun 62 des deux éléments 64, 66, et avec l'autre de ses extrémités 80', sur le corps de base ou sur la partie repose-tête 12. Pour limiter le mouvement de la partie repose-tête 12 dans le sens de déplacement, depuis le corps de base 10 vers l'avant en direction de la position de protection, une butée 82 est prévue, qui est formée de manière simple par le revêtement 83 du boîtier d'appui-tête 4, revêtement, dont un pli 86 est, en position d'utilisation, pincé entre les deux moitiés de boîtier 4' et 4" (cf. Figs. 1, 2, 4, 5). La butée peut également être réalisée par un ressort ou par conception d'un filet ou similaire. Entre les pièces tubulaires 18, 22 et la douille intermédiaire 26 de la forme de réalisation suivant les Figs. 1 à 3 et entre le boîtier d'engrenage 56 et les nervures 48, 50 du corps de base 10 de la forme de réalisation suivant les Figs. 4 à 6, ainsi qu'entre les deux éléments 64, 66 du mécanisme pantographique 60 suivant la Fig. 7 est prévue, en position d'utilisation de l'appui-tête 2, respectivement une liaison (non représentée), qui est amovible lors d'une collision arrière. Cette liaison amovible peut être formée par des moyens d'enclenchement, dont l'enclenchement est annulé en cas de collision arrière. L'enclenchement peut être annulé par exemple par une masselotte ou par l'intermédiaire d'un aimant excité par une impulsion de capteur ou par des moyens pyrotechniques (non représentés). Suivant les formes de réalisation des Figs. 1 à 3 et 4 à 6, un double entraînement par vis ou un double entraînement à pignon et crémaillère est respectivement prévu pour le mouvement de dégagement de la partie repose-tête 12 après une collision arrière. Grâce à cela, la partie repose-tête 12 est dégagée, lors d'une collision arrière, avec une vitesse de dégagement double, une fois l'enclenchement annulé. Avec le mécanisme pantographique 60 suivant la Fig. 7, le mouvement de dégagement, après annulation de l'enclenchement lors d'une collision arrière, à également lieu à une vitesse de dégagement à peu près double
L'invention propose un appui-tête pour sièges de véhicules automobiles avec un boîtier d'appui-tête, un corps de base disposé sur au moins une barre de retenue et une partie repose-tête, qui est guidée et mobile linéairement par rapport au corps de base dans le sens longitudinal du véhicule et qui, lors d'une collision arrière, se déplace dans la direction de déplacement du véhicule, vers l'avant, à la rencontre de la tête de l'occupant, dans une position de protection, par décharge d'énergie d'un accumulateur d'énergie du corps de base, caractérisé en ce que des éléments de transmission de force et de mouvement (16) du corps de base (10) et de la partie repose-tête (12) coopèrent de manière télescopique les uns avec les autres pour le guidage et le mouvement linéaire de la partie repose-tête (12) en direction de la position de protection.
Revendications 1. Appui-tête pour sièges de véhicules automobiles avec un boîtier d'appui-tête, un corps de base disposé sur au moins une barre de retenue et une partie repose- tête, qui est guidée et mobile linéairement par rapport au corps de base dans le sens longitudinal du véhicule et qui, lors d'une collision arrière, se déplace dans la direction de déplacement du véhicule, vers l'avant, à la rencontre de la tête de l'occupant, dans une position de protection, par décharge d'énergie d'un accumulateur d'énergie du corps de base, caractérisé en ce que des éléments de transmission de force et de mouvement (16) du corps de base (10) et de la partie repose-tête (12) coopèrent de manière télescopique les uns avec les autres pour le guidage et le mouvement linéaire de la partie repose-tête (12) en direction de la position de protection. 2. Appui-tête suivant la 1, caractérisé en ce que le corps de base 15 (10) et la partie repose-tête (12) présentent respectivement une moitié de boîtier (4', 4") formant le boîtier de l'appui-tête (4). 3. Appui-tête suivant la 1 et 2, caractérisé en ce que, comme éléments de transmission de force et de mouvement (16), sont disposées, dans la 20 moitié de boîtier (4") de la partie repose-tête (12), une première pièce tubulaire (18) avec un filet intérieur gauche (20), et, dans la moitié de boîtier (4') du corps de base (10), une seconde pièce tubulaire (22) coaxiale par rapport à la première pièce (18) et avec un filet extérieur droit (24) et un diamètre plus petit que la première pièce (18), entre les deux pièces tubulaires (18, 22) étant disposée une douille intermédiaire (26) 25 qui est pourvue, côté face externe de la chemise, d'un filet extérieur (28) en prise tournante avec le filet intérieur gauche (20) de la première pièce tubulaire (18) de la partie repose-tête (12), et, côté face interne de la chemise, d'un filet intérieur (30) en prise tournante avec le filet extérieur droite (24) de la seconde pièce tubulaire (22) du corps de base (10). 30 4. Appui-tête suivant la 3, caractérisé en ce que la douille intermédiaire (26) subit l'action d'un ressort de torsion (32) qui précontraint la douille intermédiaire (26) dans le sens de dévissage. 5. Appui-tête suivant la 4, caractérisé en ce que le ressort de torsion (32) s'appuie par l'une de ses extrémités (32') sur un fond de la douille intermédiaire (34) et par l'autre extrémité (32") sur la moitié de boîtier (4') du corps de base (10). 6. Appui-tête suivant les 1 et 2, caractérisé en ce que comme éléments de transmission de force et de mouvement (16), deux premières nervures (36, 38), écartées l'une de l'autre, avec respectivement une crémaillère (40, 42) côté interne, sont disposées dans la moitié de boîtier (4") de la partie repose-tête (12) et deux secondes nervures (48, 50), avec respectivement une crémaillère (44, 46) côté externe, sont disposées de manière coaxiale par rapport aux premières nervures (36, 38) dans la moitié de boîtier (4') du corps de base (10), secondes nervures, dont l'écart, l'une par rapport à l'autre, est plus petit que l'écart entre les premières nervures (36, 38), où entre les premières nervures (36, 38) et les secondes nervures (48,50) sont disposés des pignons (52, 54) qui engrènent avec les crémaillères (40, 42, 44, 46) et sont logés rotatifs dans un boîtier d'engrenage (56), qui est monté sur les pignons (52, 54) mobiles sur les secondes nervures (48, 50) du corps de base (10). 7. Appui-tête suivant la 6, caractérisé en ce que le boîtier 20 d'engrenage (56) avec les pignons (52, 54) est précontraint dans la direction de la position de protection. 8. Appui-tête suivant la 7, caractérisé en ce que la précontrainte est produite par un ressort de pression (58), dont une des extrémités (58') s'appuie sur 25 le boîtier d'engrenage (56) et dont l'autre extrémité (58") s'appuie sur la moitié de boîtier (4') du corps de base (10). 9. Appui-tête suivant les 1 et 2, caractérisé en ce que les éléments de transmission de force et de mouvement (16) sont formés par un 30 mécanisme pantographique (60), qui est disposé avec un côté (60') sur la moitié de boîtier (4', 4") du corps de base (10) ou de la partie repose-tête (12) et avec l'autre côté (60") sur la moitié de boîtier (4", 4') de la partie repose-tête (12) ou du corps de base (10). 10. Appui-tête suivant la 9, caractérisé en ce que le mécanisme pantographique (60) est précontraint dans la direction d'écartement des branches (x). 11. Appui-tête suivant les 9 ou 10, caractérisé en ce que le mécanisme pantographique (60) présente deux éléments (64, 66) reliés de manière rotative autour d'un axe central (62), éléments dont les extrémités sont, sur un côté, logées de manière stationnaire et rotative autour d'axes de rotation (68, 70), et dont les extrémités sur l'autre côté présentent des pointes coulissantes (72, 74), qui sont respectivement guidées déplaçables dans une coulisse (76., 78), disposée perpendiculairement à la direction d'écartement (x) du mécanisme pantographique (60). 12. Appui-tête suivant la 10, caractérisé en ce que la précontrainte est produite par un ressort de pression (80) qui s'appuie, avec une de ses extrémités (80') sur l'axe commun (62) des deux éléments (64, 66) et avec l'autre extrémité (80") sur le corps de base (10) ou sur la partie repose-tête (12). 13. Appui-tête suivant une des précédentes, caractérisé en ce qu'une butée (82) est prévue pour limiter le mouvement de la partie repose-tête (12) en direction de la position de protection. 14. Appui-tête suivant la 13, caractérisé en ce que la butée (82) est formée par un revêtement (83) du boîtier d'appui-tête (4), dont un pli (86) est pincé entre les deux moitiés de boîtier (4', 4") en position d'utilisation. 15. Appui-tête suivant une des précédentes, caractérisé en ce que, en cas de collision arrière, une liaison amovible est respectivement prévue entre les pièces tubulaires (18, 22) et la douille intermédiaire (26), entre le boîtier d'engrenage (56) et les nervures (48, 50) du corps de base (10), ainsi qu'entre les deux éléments (64, 66) du mécanisme pantographique (60) en position d'utilisation de l'appui-tête (2). 16. Appui-tête suivant la 14, caractérisé en ce que la liaison amovible est formée par des moyens d'enclenchement, dont l'enclenchement est annulé en cas de collision arrière.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2893221
A1
DISPOSITIF DE SECURITE POUR LA FIXATION D'UN OUTIL DE COUPE ROTATIF
20,070,518
L'invention concerne un sur son arbre d'entraînement. Les lames de coupe équipant les machines de taillage et de végétaux sont généralement fixées à l'extrémité de leur arbre d'entraînement par l'intermédiaire d'une collerette faisant corps avec celui-ci et d'un axe fileté prolongeant ledit arbre vers l'extérieur, pour assurer le centrage de la lame et le plaquage de cette dernière contre la collerette par l'intermédiaire d'un écrou freiné ou goupillé ; ladite lame étant par ailleurs solidarisée en rotation avec l'arbre par l'intermédiaire de deux vis se vissant dans des orifices filetés diamétralement opposés, réalisés dans la collerette de l'arbre après passage dans des trous lisses percés dans la lame. On comprend que, compte tenu du couple de rotation transmis à la lame et des chocs et vibrations que celle-ci subit, les vis de blocage de la lame doivent être largement dimensionnées tant au niveau de leur tige filetée que de leur tête : ce qui exclut l'utilisation de têtes fraisées compte tenu de la faible épaisseur de la lame. Il résulte de ceci des effets de frottement parasites produits par les têtes de vis sur les rameaux fraîchement taillés du fait de la rotation de celles-ci par rapport à l'axe de rotation de l'arbre d'entraînement des lames, pouvant s'accompagner d'un enroulement des rameaux coupés autour de l'arbre réduisant l'efficacité desdites lames. Par ailleurs, l'écrou monté sur l'axe de centrage, généralement goupillé sur celui-ci, est susceptible, quant à lui, d'accrocher des rameaux, des piquets ou des fils de guidage ou de palissage de la végétation ; tous ces incidents étant susceptibles d'entraîner le desserrage progressif des vis de fixation de la lame, en provoquant une vibration latérale pouvant affecter la sécurité de l'utilisateur. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Cette 30 invention, telle qu'elle se caractérise, résout donc le problème consistant à créer un dispositif de sécurité pour la fixation d'un outil de coupe rotatif avec lequel, d'une part, les vis et écrou de fixation de la lame soient masqués et mis à l'abri de tout contact avec la végétation et, d'autre part, aucun effet d'entraînement sur la végétation et ses éventuels moyens de fixation et de guidage ne puisse se produire. Le dispositif de sécurité pour la fixation d'un outil de coupe rotatif sur son arbre d'entraînement, dont cette fixation à l'extrémité de son arbre d'entraînement s'effectue par l'intermédiaire d'un axe fileté, monté à l'extrémité de l'arbre d'entraînement, d'un écrou freiné ou d'un écrou goupillé et d'au moins deux vis diamétralement opposées se vissant dans des orifices filetés réalisés dans une collerette solidaire de l'arbre se caractérise, selon l'invention, en ce que ledit dispositif est constitué : d'une coupelle circulaire comportant, à sa base, deux lamages circulaires diamétralement opposés, de distance et de dimensions correspondant aux têtes de vis de fixation de l'outil, en son centre, un orifice de passage pour l'axe fileté de fixation de l'outil et, à son sommet, un logement cylindrique ouvert vers l'extérieur, de diamètre et de profondeur supérieurs à ceux de l'écrou de fixation axiale de l'outil de coupe, d'un bouchon creux, de diamètre et de hauteur correspondant à ceux du logement cylindrique que comporte la coupelle à son sommet, dont la partie creuse est supérieure aux dimensions de l'écrou de fixation axiale de l'outil de coupe. Le diamètre extérieur du bouchon creux est, selon un mode de réalisation, un peu supérieur à celui de son logement dans la coupelle, afin d'obtenir une solidarisation avec celui-ci par simple emmanchement à force. 30 La face externe de la coupelle est galbée pour faciliter son glissement contre l'extrémité des rameaux déjà taillés.25 Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, pour l'essentiel, en ce qu'elle préserve la qualité de coupe en supprimant tout contact des vis en rotation avec les rameaux de végétation tout juste coupés, en ce qu'elle évite tout choc entre les vis de fixation et les piquets de soutien de la végétation et en ce que, grâce à la fixation axiale de la coupelle, elle interdit tout desserrage intempestif des deux vis de fixation de l'outil. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre d'un dispositif réalisé selon l'invention, équipant une tête de coupe de tailleuse de végétation, donnée à titre d'exemple non limitatif au regard du dessin annexé représentant une vue de côté en coupe longitudinale de la tête de coupe. En examinant maintenant plus en détail la tête de coupe équipée selon l'invention, on remarque que l'arbre 10 d'entraînement en rotation de la lame de coupe 20, comportant une collerette 11 contre laquelle se fixe ladite lame de coupe 20 par l'intermédiaire de deux vis 12 et 13 à tête 121 et 131, d'un goujon axial 14 vissé dans l'extrémité de l'arbre 10 et d'un écrou freiné 141, est équipé d'une coupelle 30 comportant deux lamages circulaires 31 et 32 diamétralement opposés, d'écartement correspondant à celui des vis 12 et 13 de fixation de la lame 20, et, en son centre, un orifice 33 de passage de l'extrémité libre du goujon 14, débouchant dans un logement cylindrique 34 ouvert vers l'extérieur, dans lequel se monte un bouchon creux 40 dont la partie creuse 41 est supérieure aux dimensions de l'écrou 141 de fixation axiale de la lame de coupe 20. Comme on le voit, pour monter le dispositif à l'extrémité de l'arbre 10, il suffit, après avoir fixé la lame 20 contre la face extérieure de la collerette 11 par l'intermédiaire des vis 12 et 13, d'engager la coupelle 30 sur l'extrémité externe du goujon 14, de faire tourner la coupelle 30 autour de ce goujon 14 jusqu'à obtention de l'engagement des têtes 121 et 131 des vis 12 et 13 dans les lamages 31 et 32, puis de monter l'écrou 141 sur l'extrémité libre du goujon 14, avec vissage de celui-ci jusqu'à obtention d'un serrage suffisant de la base de la coupelle 30 contre le moyeu de la lame de coupe 20. Cet écrou 141 étant freiné, il suffit ensuite d'engager à force le bouchon 40 dans le logement 34 jusqu'à son emboîtement complet, pour reconstituer la totalité de la face externe de la coupelle 30 et empêcher tout accrochage de végétation avec l'écrou 141. Le dispositif selon l'invention est destiné principalement aux machines de taillage de végétation, mais rien ne s'opposerait à son utilisation dans d'autres domaines où le même problème se pose, sous réserve d'adaptations mineures à la portée de l'homme de métier
L'invention concerne un dispositif de sécurité pour la fixation d'un outil de coupe rotatif sur son arbre d'entraînement.Ce dispositif est constitué :- d'une coupelle circulaire (30) comportant, à sa base, deux lamages (31,32) circulaires diamétralement opposés, de distance et de dimensions correspondant aux têtes (121, 131) des vis (12,13) de fixation de l'outil (20), en son centre, un orifice (33) de passage pour l'axe fileté (14) de fixation de l'outil (20) et, à son sommet, un logement cylindrique (34), de diamètre et de profondeur supérieurs à ceux de l'écrou (141) de fixation axiale de l'outil de coupe (20),- d'un bouchon creux (40), de diamètre et de hauteur correspondant à ceux du logement cylindrique (34) que comporte la coupelle (30) en son centre.Principale application : agriculture.
1. Dispositif de sécurité pour la fixation d'un outil de coupe rotatif sur son arbre d'entraînement, cette fixation à l'extrémité de son arbre d'entraînement s'effectuant par l'intermédiaire d'un axe fileté, monté à l'extrémité de l'arbre d'entraînement, d'un écrou freiné et d'au moins deux vis diamétralement opposées se vissant dans des orifices filetés réalisés dans une collerette solidaire de l'arbre, caractérisé en ce que ledit dispositif est constitué : û d'une coupelle circulaire (30) comportant, à sa base, deux lamages (31, 32) circulaires diamétralement opposés, de distance et de dimensions correspondant aux têtes (121, 131) des vis (12, 13) de fixation de l'outil (20), en son centre, un orifice (33) de passage pour l'axe fileté (14) de fixation de l'outil (20) et, à son sommet, un logement cylindrique (34) ouvert vers l'extérieur, de diamètre et de profondeur supérieurs à ceux de l'écrou (141) de fixation axiale de l'outil de coupe (20), û d'un bouchon creux (40), de diamètre et de hauteur correspondant à ceux du logement cylindrique (34) que comporte la coupelle (30) à son sommet, dont la partie creuse (41) est supérieure aux dimensions de l'écrou (141) de fixation axiale de l'outil de coupe (20). 2. Dispositif de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que la face externe de la coupelle (30) est galbée pour faciliter son glissement contre l'extrémité des rameaux déjà taillés. 25 3. Dispositif de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que le diamètre extérieur du bouchon creux (40) est un peu supérieur à celui de son logement (34) dans la coupelle (30), afin d'obtenir une solidarisation avec celui-ci par simple emmanchement à force. 520
A
A01
A01D,A01B
A01D 34,A01B 71
A01D 34/73,A01B 71/08