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FR2901163 | A1 | DISPOSITIF DE PERCAGE A VIBRATIONS AXIALES AUTO-ENTRETENUES | 20,071,123 | La présente invention appartient au domaine du perçage des matériaux et plus particulièrement au perçage de trous profonds au moyen d'outils coupants. Lors du perçage d'un matériau à l'aide d'un outil coupant tel qu'un foret, ledit outil coupant génère des copeaux de matière enlevée du matériau. Il est bien connu que ces copeaux doivent être évacués du trou en cours de perçage pour éviter le bourrage de l'outil coupant, bourrage qui aurait pour effet de détériorer rapidement les propriétés de coupe de l'outil et de dégrader la précision du trou et l'état de surface des parois du trou en cours de réalisation. Dans les cas les plus défavorables, le bourrage peut provoquer le blocage et la rupture de l'outil avec de graves conséquences pour la pièce en cours de perçage et pour les cycles de fabrications desdites pièces. Ces problèmes deviennent particulièrement critiques lors de la réalisation de trous profonds pour lesquels l'évacuation naturelle des copeaux est difficile. Plusieurs techniques sont utilisées pour diminuer ces risques. En particulier il est connu de chercher à fractionner les copeaux pour en faciliter l'évacuation par des moyens classiques tels que des goujures hélicoïdales de l'outil coupant et ou un soufflage d'air ou de lubrifiant par le centre de l'outil. Afin de fractionner les copeaux réalisés par l'outil coupant, l'outil est régulièrement dégagé de la matière par un mouvement axial de recul par rapport au sens de progression du perçage avant de reprendre la progression dans le sens du perçage. Une première technique consiste à forcer un mouvement axial de recul périodique de l'outil, superposé au sens mouvement de progression du perçage, par un mécanisme adapté, mais ce mouvement imposé génère, lorsque l'outil revient en contact avec la matière pour continuer le perçage, des chocs répétés qui provoquent des dégradations rapides des caractéristiques de l'outil. 2 Une seconde technique décrite dans la demande de brevet française publiée sous le numéro 2 765 505 consiste à fixer l'outil sur un porte-outil couplé à une tête de perçage comprenant des moyens de guidage axial du porte-outil par rapport au support de la tête de perçage et des moyens de liaison en translation déformables en translation axiale de telle sorte que l'outil puisse vibrer suivant la direction axiale sous l'effet des forces générées par le perçage. En adaptant les caractéristiques des éléments déformables à la masse de l'outil coupant et du porte-outil et aux paramètres de coupe, les vibrations axiales sont entretenues par des excitations générées par l'opération de perçage elle-même. Pour assurer le déplacement axial associé à la vibration de l'outil, les moyens de guidage axial maintiennent l'axe de l'outil confondu avec l'axe de la tête de perçage. Ces moyens prennent la forme de deux couronnes espacées suivant l'axe de la tête de perçage et qui se déforment suivant la direction de l'axe sans autoriser de déplacements radiaux ni de variation de la direction de l'axe de l'outil par rapport à l'axe de la tête de perçage. Dans une autre forme de réalisation proposée ces moyens de guidage axial comporte une glissière à bille solidaire de la tête de perçage dans laquelle le porte outil coulisse suivant la direction de l'axe de rotation, également sans autoriser de variation entre la direction de l'axe de l'outil et celle de l'axe de la tête de perçage. De tels moyens sont mécaniquement complexes et conduisent à une augmentation significative des dimensions et de la fragilité de la tête de perçage, en particulier en raison des vibrations entretenues par le dispositif et de la sensibilité des moyens de guidage axial à des efforts radiaux. En outre les moyens de guidage sont des sources de frottements qui perturbent le fonctionnement vibratoire auto-entretenu très sensible aux modifications des paramètres du dispositif et lesdits moyens de guidage nécessitent de réaliser des têtes de perçage spécifiques pouvant exiger des modifications importantes des dispositifs de perçage et des gammes d'usinage associées aux perçages. L'utilisation de forets hélicoïdaux, en raison de la symétrie des efforts radiaux appliqués par ce type de forets à la tête de perçage, permet de limiter les forces de frottement dans les moyens de guidage axial qui sont induites par les efforts radiaux. Cette sensibilité devient toutefois critique lorsque sont utilisés des forets 3 comportant une seule arête de coupe, dit forets 3/4, et ou que les perçages sont profonds par rapport au diamètre dudit perçage. Dans le cas du foret le guidage n'est pas correctement assuré par la tête de perçage car les efforts radiaux sur l'outil provoqués par l'opération de perçage ne sont plus symétriques. Les forets sont utilisés pour effectuer des perçages et des alésages de grandes précisions et qualités tels qu'ils sont nécessaires par exemple dans les assemblages de structures fortement chargées en constructions aéronautiques. La présente invention propose un dispositif de perçage à vibrations axiales auto-entretenues pour la génération de copeaux courts qui permet notamment d'utiliser sans problème les forets 3/4 pour la réalisation de perçages de grandes précisions et qui comporte des moyens simples et robustes adaptables sur la plupart des machines existantes pour réaliser ce type de perçages. Avantageusement les moyens de la dite tête de perçage sont adaptables 15 sur des unités de perçage existantes sans modification notable desdites unités de perçage. Pour réaliser un tel perçage à vibrations auto-entretenues, un dispositif de perçage comporte -une unité d'entraînement en rotation comportant un arbre de sortie 20 entraîné en rotation autour d'un axe, - un outil coupant avec un axe de rotation, - des moyens de couplage de l'outil coupant avec l'arbre de sortie, Les moyens de couplage sont aptes à transmettre le couple d'entraînement à l'outil coupant et comportent des moyens élastiques agencés 25 pour provoquer une vibration axiale auto-entretenue de l'outil coupant lors d'une opération de perçage. En outre les moyens de couplage sont agencés pour permettre un écart angulaire entre la direction de l'axe de l'outil coupant et la direction de l'axe de l'arbre de sortie sous l'effet de forces radiales appliquées à l'outil coupant pendant l'opération de perçage pour éviter la configuration 30 hyperstatique qui serait générée par un montage de l'outil dans lequel la direction de l'axe de l'outil serait imposée par rapport à la direction de l'arbre d'entraînement. Pour entraîner l'outil en rotation sans imposer la direction dudit outil, les 4 moyens de couplage comportent un premier élément d'extrémité muni de moyens d'accouplement à l'arbre de sortie de l'unité d'entraînement, un second élément d'extrémité muni de moyens pour fixer l'outil et comportent une zone intermédiaire, entre lesdits premier et second éléments d'extrémités, rigide en torsion, élastique suivant une direction axiale et souple en flexion. Dans un mode particulier de réalisation la zone intermédiaire comporte des premiers moyens rigides en torsion, souples dans la direction axiale et souple en flexion et comporte des seconds moyens, distincts, élastiques suivant la direction axiale. Afin d'assurer la transmission du couple pendant le perçage et de laisser la possibilité de déplacements de l'outil suivant son axe et de déplacement angulaire de l'axe de l'outil par rapport à l'axe de l'arbre de sortie, les premiers moyens de la zone intermédiaire comportent au moins trois bras agencés de manière non radiale entre une première couronne solidaire du premier élément d'extrémité et une seconde couronne solidaire du second élément d'extrémité. Des moyens ressort aptes à être comprimés entre des faces d'appuis des premier et second éléments d'extrémités provoquent la vibration axiale auto-entretenue de l'outil. Avantageusement les premier et second éléments d'extrémités et les moyens de la zone intermédiaire sont conformés pour éviter des contacts directs entre lesdits premier et second éléments d'extrémités lors de l'opération de perçage. Dans un autre mode de réalisation la zone intermédiaire comporte un élément élastique suivant une direction axiale, qui est également apte à transmettre les efforts en torsion du perçage et apte à se déformer en flexion pendant la rotation de l'outil pour permettre à l'axe dudit outil d'avoir une direction différente de l'axe de l'arbre de sortie. Un tel élément élastique suivant un axe et apte à transmettre le mouvement de l'outil lorsque ledit outil n'est pas aligné avec l'arbre d'entraînement comporte avantageusement au moins trois couronnes coaxiales en matériau élastique ayant sensiblement les mêmes dimensions et agencées suivant une pile. Chaque couronne est espacée de la couronne voisine et est reliée à ladite couronne voisine au moyen de deux éléments de liaison disposés suivant un rayon des couronnes et radialement opposés, et où les deux éléments de liaison disposés sur une face d'une couronne sont de plus disposés suivant un rayon sensiblement perpendiculaire au rayon défini par les deux éléments de liaison disposés sur l'autre face de la couronne. Dans un tel agencement, rigide en torsion autour d'un axe correspondant à l'axe des couronnes, la déformation 5 des couronnes procure l'élasticité axiale recherchée alors que la déformation des liaisons permet la déformation en flexion. Dans une forme alternative de réalisation la zone intermédiaire comporte au moins deux couronnes maintenues coaxiales et espacées par au moins deux éléments de liaison allongés en matériau élastique, chaque élément de liaison étant fixé à une première couronne par une extrémité dudit élément de liaison et étant fixé à la seconde couronne par une seconde extrémité dudit élément de liaison en un point décalé, d'un angle correspondant à un angle de rotation des couronnes autour de leur axe, du point auquel est fixée la première extrémité à la première couronne. Dans ce cas la déformation en flexion des éléments de liaison assure l'élasticité recherchée suivant l'axe et la souplesse nécessaire à la déformation en flexion. Avantageusement un matériau métallique tel qu'un acier est utilisé pour ses propriétés comme matériau élastique et la zone intermédiaire et les zones d'extrémités sont réalisées en un seul élément par usinage d'un bloc de matière. L'invention est également relative à un outil coupant pour perçage qui comporte : - une première extrémité coupante, comportant un axe de rotation, apte à réaliser un perçage par enlèvement de copeaux de la matière à percer, une seconde extrémité, comportant un axe de rotation, destinée à être accouplée à des moyens d'entraînement en rotation autour dudit axe, et qui comporte entre les deux extrémités une zone de liaison : - apte à transmettre les efforts en torsion du perçage, - apte à se déformer sensiblement suivant l'axe de l'outil de façon élastique et à créer une vibration auto-entretenue de l'extrémité dudit outil suivant son axe sous l'effet des forces créées par l'opération de perçage, 6 - apte à se déformer en flexion pendant la rotation de l'outil pour permettre à l'axe de l'extrémité coupante dudit outil et à l'axe de la seconde extrémité de former un angle. Ainsi il est possible de réaliser un perçage à vibration axiale auto- entretenue sans utiliser de moyens d'entraînement particulier et d'avoir un outil coupant adaptable sur les moyens d'entraînement conventionnels. Les caractéristiques de la zone de liaison sont adaptées à l'outil coupant ce qui permet d'éviter l'utilisation de moyens de réglage. La description détaillée d'un exemple de réalisation de l'invention est faite 10 en références aux figures qui présentent : Figure 1 : un exemple de principe de moyens d'entraînement auquel est couplé un outil coupant et comportant un dispositif d'avance de l'outil ; - Figures 2 : un exemple d'un premier mode de réalisation de moyens 15 de couplage de l'outil coupant à un arbre de sortie des moyens d'entraînement, avec figure 2a une vue en coupe des moyens de couplage assemblés et figure 2b une vue éclatée en perspective des éléments desdits moyens de couplage ; - Figures 3 : reproduction de photographies de copeaux de matière 20 produits par des opérations de perçage conventionnel - figure 3a - et en utilisant le dispositif suivant l'invention - figure 3b - ; - Figures 4 : un exemple d'un second mode de réalisation des moyens de couplage avec une vue en perspective desdits moyens - figure 4a -, un détail en perspective d'une zone intermédiaire desdits 25 moyens - figure 4b -, une vue développée de la surface de ladite zone intermédiaire montrant un exemple de forme des ouvertures à la surface extérieure de ladite zone intermédiaire - figure 4c -, et une illustration sur une coupe d'un quart enlevé de la déformation de ladite zone intermédiaire sous charges - figure 4d - ; 30 - Figures 5 : un exemple d'une seconde forme de la zone intermédiaire avec un détail en perspective d'une zone intermédiaire desdits moyens - figure 5a -, et une vue développée de la surface de ladite zone intermédiaire montrant un exemple de forme des 7 ouvertures à la surface extérieure de ladite zone intermédiaire ù figure 5b - ; - Figure 6 : une vue d'un outil suivant l'invention. Un dispositif de perçage à vibration axiale auto-entretenue comporte des 5 moyens d'entraînement 1 comportant un arbre de sortie 2 entraîné en rotation par lesdits moyens d'entraînement autour d'un axe de rotation 3. A une extrémité accessible 4 de l'arbre de sortie 2, un outil coupant 5 d'axe de rotation 6 est fixé au moyen d'un support d'outil 7 de telle sorte que l'axe 6 de l'outil se trouve sensiblement dans le prolongement de l'axe 3 de l'arbre de 10 sortie et que l'outil 5 soit entraîné en rotation par la rotation de l'arbre de sortie 2. Au cours d'une opération de perçage, l'outil 5 est déplacé suivant un mouvement axial de telle sorte qu'une extrémité 51 dudit outil pénètre dans la pièce 8 dans laquelle doit être réalisé le perçage. Ce déplacement D, ou mouvement d'avance, est réalisé par un dispositif d'avance 9 des moyens 15 d'entraînement qui assure le déplacement contrôlé de l'extrémité 4 de l'arbre de sortie 2 par rapport à une structure de support 11 des moyens d'entraînement. Le mouvement d'avance peut également être réalisé par un déplacement relatif entre la pièce 8 et les moyens d'entraînement 1. Le support d'outil 7 comporte un premier élément 71 apte à être fixé par 20 une extrémité 712 à l'arbre de sortie 2 des moyens d'entraînement 1 pour être entraîné en rotation et comporte un second élément 72 apte à maintenir par une extrémité 724 l'extrémité de l'outil coupant 5 opposée à l'extrémité 51 qui pénètre dans la pièce 8. Lesdits premier et second éléments 71, 72 coopèrent au moyen d'un 25 troisième élément 73 comportant une couronne extérieure 74 et une couronne intérieure 75 reliées par au moins trois bras 76. La couronne extérieure 74 est solidaire du premier élément 71, par exemple au moyen de vis 731, et la couronne intérieure 75 est solidaire du second élément 72, par exemple au moyen d'un écrou de serrage 732. 30 En position statique, lorsque le dispositif assemblé n'est soumis à aucune force extérieure particulière, l'axe 3 de l'arbre de sortie 2, lorsque l'extrémité 412 du premier élément 71 est fixée audit arbre de sortie, et l'axe 7 de l'outil 5, lorsqu'il est fixé à l'extrémité 724 du second élément 72, sont sensiblement 8 alignés. Les aux moins trois bras 76 reliant les couronnes 74, 75 sont agencés de manière sensiblement différente de rayons, c'est à dire qu'ils ne convergent pas vers un point commun afin d'être aptes à entraîner en rotation le second élément 72 par les bras 76 lors de la rotation du premier élément 71 de telle sorte que lesdits bras soient sollicités essentiellement en traction pour augmenter le couple transmissible et de telle sorte que le second élément 72 puisse d'une part se déplacer suivant un mouvement de translation axial par rapport au premier élément 71 et puisse d'autre part se déplacer suivant un mouvement angulaire afin que l'axe 7 de l'outil, lorsque l'outil est monté sur ledit second élément, et l'axe 3 de l'arbre de sortie, lorsque ledit premier élément est raccordé audit arbre, puisse avoir des directions différentes pendant le mouvement de rotation autour des axes 3, 7 de l'arbre de sortie et de l'outil. Outre leur agencement entre les couronnes 74, 75, les aux moins trois bras sont réalisés dans un matériau, par exemple un acier, présentant les caractéristiques de résistance mécanique et de souplesse pour transmettre les efforts de rotation et pour subir les déformations nécessaires compte tenu des amplitudes recherchées pour les mouvements axiaux et angulaires. Les amplitudes des déplacements axiaux et angulaires du second élément 72 par rapport au premier élément 71 sont limités par la forme et les dimensions des bras 76, mais en pratique la réalisation du troisième élément 73 comportant lesdits bras ne pose pas de difficulté particulière car les amplitudes recherchées sont faibles. Les dites amplitudes, variables suivant les dimensions du dispositif, sont le plus souvent de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres pour les déplacements axiaux et inférieures à un degré pour les déplacements angulaires. Des moyens élastiques 77, par exemple un ressort travaillant en compression, sont disposés entre les premier et second éléments 71, 72. Lesdits moyens élastiques prennent appui sur une face 711 du premier élément et sur une face 721 du second élément. Lorsqu'une pression est exercée sur l'outil 5 lors de l'opération de perçage, le second élément 72 auquel est fixé l'outil se déplace dans une direction opposée à l'avance D de l'outil en déformant les bras 76 du troisième 9 élément 73 et comprime les moyens élastiques 77 entre les faces d'appui 711, 721 des premier et second éléments. Avantageusement les moyens élastiques 77 sont maintenus en position sensiblement dans l'axe des premier et second éléments 71, 72 au moyen d'une protubérance, par exemple une protubérance 722 du second élément 72 sensiblement dans l'axe dudit élément, autour de laquelle sont placés les moyens élastiques. Par sa conformation et ses dimensions la forme 722 autorise les mouvements relatifs de translations axiales et angulaires entre les premier et second éléments sans interférence. Des jeux 723 sont en particulier laissés entre les premier et second élément 71, 72 pour que les mouvements de translations axiales se réalisent sans frottement et que les mouvements angulaires ne génèrent aucun risque de coincement. L'orientation de l'axe 6 de l'outil coupant 5 n'étant pas imposée par les 15 moyens d'entraînement qui ne comportent aucun guidage axial de l'outil, l'extrémité 51 de l'outil du côté de la pièce 8 à percer est guidée. Le guidage est réalisé par exemple au moyen d'un canon de perçage 10 qui est positionné par rapport à la pièce 8 à percer au moyen d'un support tel qu'une grille de perçage (non représentée). De manière alternative, le guidage 20 est réalisé au moyen d'un perçage partiel de la pièce permettant un centrage et un guidage initial de l'outil coupant 5 qui est ensuite guidé pendant le perçage par le trou en cours de réalisation. Pour un outil coupant donné et un matériau dans lequel doit être réalisé un perçage, le choix des paramètres de coupe, vitesse de rotation de l'outil et 25 avance en particulier, et d'une raideur adaptée des moyens élastiques 77 provoque une vibration axiale de l'outil coupant entretenue par les efforts de la coupe et les instabilités naturelles du perçage. Comme dans tout système mécanique vibrant, la masse de l'ensemble mobile est un paramètre qui influence les conditions vibratoires et il peut être 30 nécessaire d'ajuster la masse de l'outil coupant ou de l'ensemble vibrant, par exemple au moyen de masses rapportées, afin que le mouvement vibratoire axial se déclenche et soit auto-entretenu au cours d'une opération de perçage particulière. 10 L'amplitude de cette vibration axiale auto-entretenue conduit à un fractionnement des copeaux de matière enlevés par l'outil coupant à son extrémité 51. Le fractionnement des copeaux peut être obtenu par une amplitude de la vibration axiale telle que l'outil se trouve momentanément dégagé de la matière de la pièce, ce qui se produit lorsque l'outil vibre suivant son axe avec une amplitude sensiblement égale ou supérieure à la distance parcourue par le dispositif d'avance de l'outil pendant un cycle de la vibration axiale. Le fractionnement des copeaux peut également être obtenu avec une amplitude de vibration inférieure mais suffisante pour que l'épaisseur des copeaux soit suffisamment réduite lorsque l'outil est dans la position la moins engagée dans la matière afin que les copeaux fragilisés se cassent naturellement lors de l'opération de perçage. La mise en oeuvre de ce mode de fonctionnement vibratoire est préféré pour éviter que l'outil soit endommagé par une entrée dans la matière de la pièce à chaque cycle de la vibration axiale. La photographie de la figure 3b montre des copeaux fractionnés produits lors d'une opération de perçage réalisé avec un dispositif à vibration axiale auto-entretenue suivant l'invention qui sont comparés avec les copeaux de la photographie de la figure 3a, ayant sensiblement le même rapport d'agrandissement, réalisés lors d'une opération de perçage conventionnel. Dans une autre forme de réalisation le support d'outil 7 est réalisé au moyen d'un élément unique 12 de forme sensiblement cylindrique. L'élément unique 12 comporte à une de ses extrémités 121 des moyens de fixation à l'arbre de sortie 2 des moyens d'entraînement 1 et à son autre extrémité 122 des moyens de fixation de l'outil coupant 5. Avantageusement lesdits moyens de fixation sont compatibles avec ceux des moyens d'entraînement et des outils existants. Entre les extrémités 121, 122, le support d'outil 12 comporte une zone intermédiaire 123 conformée pour obtenir les caractéristiques d'élasticité en compression recherchée pour les moyens élastiques associés au déplacement axial vibratoire de l'outil et les caractéristiques de souplesse en flexion recherchée pour permettre à l'axe de l'outil d'être dévié suivant un angle, en particulier sous l'effet des efforts appliqués sur l'outil coupant 5. 11 Cette zone intermédiaire 123, qui doit en outre transmettre les efforts en torsion, est avantageusement réalisée par un segment cylindrique creux de section circulaire, comme illustré sur la figure 4b, réalisé dans un matériau élastique, par exemple un acier, et dont la paroi 130 comporte des ouvertures 124 définissant une structure de la zone intermédiaire 123 comparable à un empilement de couronnes 125 maintenues espacées par des entretoises 126 montées par paires diamétralement opposées entre deux couronnes et disposées à 90 degrés entre les 2 faces d'une couronne. Avantageusement la zone intermédiaire 123 est réalisée par usinage d'un bloc de matière dans lequel les extrémités 121, 122 sont également usinées. La figure 4c illustre l'aspect de la surface extérieure de la zone intermédiaire 123 développée sur un plan. Cet agencement permet de transmettre le couple des moyens d'entraînement 1 à l'outil coupant 5 car la structure de la zone intermédiaire 123 est très 15 rigide en torsion ; de réaliser une liaison élastique dans la direction de l'axe de l'arbre de sortie ou de l'axe de l'outil par déformation des couronnes 125 entre les plots 126, comme illustré dans l'exemple de la coupe de la figure 4d, et dont la raideur est déterminée notamment par le 20 nombre et l'épaisseur desdites couronnes ; - de transmettre le mouvement de rotation lorsque l'axe 6 de l'outil n'est pas exactement dans la direction de l'axe 3 de l'arbre de sortie, l'élément intermédiaire fonctionnant dans ce cas à la manière d'un montage de type cardan. 25 D'autres formes de la zone intermédiaire 123 sont utilisables dés lors qu'elles répondent aux trois exigences de transmission du couple de perçage, d'élasticité suivant l'axe de l'outil et de possibilité de déformation angulaire entre l'axe de l'arbre d'entraînement et l'axe de l'outil. Les dessins des figures 5a et 5b illustrent un autre agencement possible 30 d'ouvertures 127 dans la paroi 130 de la zone intermédiaire 123 apte à restituer les capacités recherchées pour ladite zone intermédiaire. La figure 5b illustre la forme des ouvertures à la surface extérieure de la zone intermédiaire développée suivant un plan. Dans ce mode particulier de réalisation, la zone intermédiaire 12 123 comporte au moins deux couronnes 128a, 128b reliées par des ponts de matière 129. Chaque pont de matière 129 est relié à la première couronne 128a par une première extrémité 129a et est relié à la seconde couronne 128b par sa seconde extrémité 129b en un point de ladite seconde couronne décalé par rapport au point de liaison avec ladite première couronne d'un angle correspondant à un angle de rotation autour de l'axe d'entraînement, par exemple de 90 degrés. Les caractéristiques d'élasticité des ponts de matière 129, fonctions du matériau utilisé pour leur réalisation et de leurs formes, permettent d'obtenir les raideurs recherchées. Le cas échéant, plusieurs couronnes reliées par des ponts sont juxtaposées par construction de la zone intermédiaire 123. Dans une forme particulière de réalisation du dispositif, le porte outil est un moyen de liaison conventionnel et rigide et les moyens pour permettre les déplacements axiaux et angulaires de l'outil sont parties intégrantes de l'outil coupant. Un tel outil coupant 5, présenté sur la figure 6, comporte entre une extrémité 5a, apte à réaliser un perçage par enlèvement de copeaux de matière par rotation autour d'un axe 6a, et une extrémité 5b, apte à être entraînée en rotation autour d'un axe 6b par des moyens d'entraînement, comme par exemple ceux présentés sur la figure 1, une zone de liaison 5c : - apte à se déformer de façon élastique pour provoquer une vibration axiale auto-entretenue de l'extrémité coupante 5a de l'outil 5, - apte à transmettre le couple nécessaire à l'entraînement de l'outil 5, -apte à se déformer en flexion pour permettre à l'axe 6a de l'extrémité 25 coupante 5a de l'outil et à l'axe 6b de l'extrémité 5b entraînée par les moyens d'entraînement en rotation de former un angle 5. Avantageusement la zone de liaison 5c comporte des moyens similaires à ceux de la zone intermédiaire 123 du support d'outil décrit précédemment. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car, sans 30 nécessiter de modifier les moyens d'entraînement existant, d'une part la zone intermédiaire 123 est réalisée en fonction des caractéristiques particulières de l'outil et des paramètres de coupes envisagés, caractéristiques qui influencent le comportement vibratoire auto excité de l'outil, et d'autre part la durée d'utilisation 13 de la zone intermédiaire 123 est limitée par la durée de vie de l'outil coupant auquel elle est intégrée, ce qui a pour effet d'éviter ou de limiter fortement le risque de rupture en fatigue de ladite zone intermédiaire, fortement sollicitée en vibration et en efforts, pendant les opérations de perçage. La zone intermédiaire 123 peut être réalisée par usinage au moment de la réalisation de l'outil 5. L'outil peut également être réalisé par un assemblage, par exemple par soudage, de différents éléments. Dans uneforme particulière de réalisation, non représentée, une zone intermédiaire similaire à la zone intermédiaire 123 du support d'outil décrit précédemment, est agencée sur l'arbre de sortie 2, à proximité de l'extrémité sur laquelle se raccorde un support d'outil ou un outil. L'invention permet ainsi de réaliser des perçages produisant des copeaux fractionnés, aisés à évacuer par des moyens conventionnels par exemple de soufflage et ou d'aspiration, y compris avec des forets produisant des efforts de coupe non symétriques par rapport à l'axe du perçage, tels que les forets comportant une seule arrête de coupe dit forets 3/4, sans guidage axial de l'outil au niveau des moyens d'entraînement de l'outil en rotation. En outre l'invention permet de réaliser des perçages à vibration axiale auto-entretenue de l'outil sans modification des dispositifs d'entraînement 20 existants | Afin de réaliser des perçages sans risque de bourrage de l'outil coupant utilisé, un dispositif de perçage utilise des moyens pour produire une vibration axiale auto-entretenue de l'outil qui a pour effet de briser les copeaux de la matière enlevée du trou pour faciliter leur évacuation. Les moyens pour produire la vibration axiale auto-entretenue sont en outre conformés pour que l'axe de l'outil puisse avoir une direction sensiblement différente de l'axe de rotation des moyens utilisés pour entraîner l'outil en rotation. Un tel dispositif est particulièrement avantageux pour la réalisation de trous profonds et ou lors de l'utilisation d'outils coupants produisant des efforts de coupe non symétriques.Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, les moyens pour produire la vibration axiale auto-entretenue et pour permettre à l'axe de rotation de l'outil d'avoir une direction sensiblement différente de l'axe de rotation des moyens d'entraînement font partie de l'outil coupant. | 1- Dispositif de perçage comportant une unité d'entraînement en rotation (1) comportant un arbre de sortie (2) entraîné autour d'un axe (3), un outil coupant (5) avec un axe de rotation (6), - des moyens de couplage (7) de l'outil coupant (5) avec l'arbre de sortie (2), dans lequel les moyens de couplage (7) sont aptes à transmettre le couple d'entraînement à l'outil coupant (5) et comportent des moyens élastiques (73, 77) (123) aptes provoquer une vibration axiale auto-entretenue dudit outil coupant lors d'une opération de perçage, caractérisé en ce que lesdits moyens de couplage (7) sont agencés pour permettre un écart angulaire entre la direction de l'axe (6) de l'outil coupant (5) et la direction de l'axe (3) de l'arbre de sortie (2) sous l'effet de forces radiales appliquées à l'outil coupant (5) pendant l'opération de perçage. 2- Dispositif de perçage suivant la 1 dans lequel les moyens de couplage (7) comporte un premier élément d'extrémité (71) (121) muni de moyens d'accouplement à l'arbre de sortie (2) de l'unité d'entraînement (1), un second élément d'extrémité (72) (122) muni de moyens de fixation de l'outil (5) et comporte une zone intermédiaire, entre lesdits premier et second éléments d'extrémités, la dite zone intermédiaire étant rigide en torsion, élastique suivant une direction axiale et souple en flexion. 3- Dispositif de perçage suivant la 2 dans lequel la zone intermédiaire comporte des premiers moyens (73) rigides en torsion, souples dans la direction axiale et souple en flexion et comporte des seconds moyens (77), distincts des premiers moyens (73), élastiques suivant la direction axiale. 4- Dispositif de perçage suivant la 3 dans lequel les premiers moyens (73) de la zone intermédiaire comportent au moins trois bras (76) agencés de manière non radiale entre une première couronne (74) solidaire du premier élément d'extrémité (71) et une seconde couronne (75) solidaire 15 du second élément d'extrémité (72). 5- Dispositif de perçage suivant la 3 ou la 4 dans lequel les seconds moyens (77) de la zone intermédiaire comportent des moyens ressort aptes à être comprimés entre des faces d'appuis (711, 721) des premier et second éléments d'extrémités (71, 72). 6- Dispositif de perçage suivant l'une des 2 à 5 dans lequel les premier et second éléments d'extrémités (71, 72) et les moyens (73, 77) de la zone intermédiaire sont conformés pour éviter des contacts directs entre lesdits premier et second éléments d'extrémités lors de l'opération de perçage. 7- Dispositif de perçage suivant la 2 dans lequel la zone intermédiaire (123) comporte un élément élastique suivant une direction axiale, ledit élément élastique étant apte à transmettre les efforts en torsion du perçage et ledit élément étant apte à se déformer en flexion pendant la rotation de l'outil (5) pour permettre à l'axe (6) dudit outil d'avoir une direction différente de l'axe (3) de l'arbre de sortie (2). 8- Dispositif de perçage suivant la 7 dans lequel la zone intermédiaire (123) comporte au moins trois couronnes (125) coaxiales en matériau élastique ayant sensiblement les mêmes dimensions et agencées suivant une pile, chaque couronne étant espacée de la couronne voisine et reliée à ladite couronne voisine au moyen de deux éléments de liaison (126) disposés suivant un rayon des couronnes et radialement opposés, et où les deux éléments de liaison disposés sur une face d'une couronne sont de plus disposés suivant un rayon des couronnes sensiblement perpendiculaire au rayon défini par les deux éléments de liaison disposés sur l'autre face de la couronne. 9- Dispositif de perçage suivant la 7 dans lequel la zone intermédiaire (123) comporte au moins deux couronnes (128a, 128b) maintenues coaxiales et espacées par au moins deux éléments de liaison (129) allongés en matériau élastique, chaque élément de liaison étant fixé à une première couronne (128a) par une extrémité (129a) dudit élément de liaison et étant fixé à la seconde couronne (128b) par une seconde extrémité (129b) dudit élément de liaison en un point décalé, d'un angle correspondant 16 à un angle de rotation des couronnes autour de leur axe, du point auquel est fixée la première extrémité (129a) à la première couronne (128a). 10- Dispositif de perçage suivant la 8 ou la 9 dans lequel le matériau élastique est un matériau métallique tel qu'un acier. 11- Dispositif de perçage suivant l'une des 8, 9 ou 10 dans lequel la zone intermédiaire (123) et les zones d'extrémités (121, 122) sont réalisées en un seul élément par usinage d'un bloc de matière. 12- Outil coupant (5) pour perçage comportant : - une première extrémité (5a) coupante, comportant un axe de rotation 10 (6a), apte à réaliser un perçage par enlèvement de copeaux de la matière à percer, une seconde extrémité (5b), comportant un axe de rotation (6b), destinée à être accouplée à des moyens d'entraînement en rotation autour dudit axe (6b), 15 caractérisé en ce qu'il comporte entre les deux extrémités (5a, 5b) une zone de liaison (5c) : - apte à transmettre les efforts en torsion du perçage, - ladite zone (5c) étant apte à se déformer sensiblement suivant l'axe (6a) de l'outil (5) de façon élastique et à créer une vibration auto-20 entretenue de l'extrémité (5a) dudit outil suivant son axe (6a) sous l'effet des forces créées par l'opération de perçage, - ladite zone (5c) étant apte à se déformer en flexion pendant la rotation de l'outil (5) pour permettre à l'axe (6a) de l'extrémité coupante (5a) dudit outil et à l'axe (6b) de la seconde extrémité de 25 former un angle. 13- Outil coupant (5) pour perçage suivant la 12 dont la zone de liaison (5c) comporte une section conforme à une zone intermédiaire (123) suivant l'une des 8 à 11. 14- Outil coupant (5) pour perçage suivant la 12 ou la 30 13 dans lequel les caractéristiques d'élasticité de la zone de liaison (5c) sont définies pour des conditions spécifiques de paramètres de coupe et d'une matière à percer afin de générer des oscillations axiales auto-entretenues de l'extrémité coupante (5a) de l'outil pour lesdites conditions spécifiques. | B | B23 | B23B | B23B 35,B23B 37,B23B 41 | B23B 35/00,B23B 37/00,B23B 41/16 |
FR2891951 | A1 | DISPOSITIF DE REFORMAGE POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET GENERATEUR D'ELETRICITE METTANT EN OEUVRE CE DISPOSITIF. | 20,070,413 | L'invention concerne un dispositif de reformage pour véhicule automobile et un générateur d'électricité mettant en oeuvre ce dispositif. Un générateur d'électricité, ou "module de puissance" (MdP), est notamment utilisé dans un véhicule automobile pour alimenter les consommateurs électriques du véhicule, en particulier un moteur électrique de traction. Il permet la transformation d'un carburant embarqué dans le véhicule en puissance électrique. Le carburant peut être de l'hydrogène, directement consommable par la pile à combustible. Pour une autonomie accrue, on utilise plus généralement un carburant primaire plus facile à stocker tel que de l'essence, du diesel, du naphta, de l'alcool, un ester, ou un hydrocarbure. Le générateur comporte alors un dispositif de reformage, c'est-à-dire de transformation du carburant primaire en hydrogène. La figure 1 représente une architecture simplifiée type d'un générateur d'électricité 10 selon la technique antérieure. Le générateur représenté comporte une pile à combustible 20, par exemple de type PEMFC, alimentée en hydrogène et en oxygène, par l'intermédiaire de canalisations 22 et 24, respectivement. La pile à combustible 20 comporte des compartiments anodique 26 et cathodique 28 refroidis au moyen d'un circuit de refroidissement de pile 30 comportant un radiateur 32 apte à évacuer vers l'extérieur l'énergie calorifique récupérée. L'oxygène est fourni par de l'air extérieur, comprimé successivement par un compresseur basse pression (BP) 36 et un compresseur haute pression (HP) 38 séparés par un échangeur 40, appelé Radiateur de l'Air de Suralimentation Basse Pression ou échangeur RAS BP. Le compresseur BP 36, apte à comprimer l'air à une pression classiquement comprise entre 2 et 3 bars, est entraîné par un moteur 42. Le compresseur HP 38 est apte à comprimer l'air sortant de l'échangeur RAS BP à une pression classiquement comprise entre 4 et 5 bars. Le compresseur HP 38 est couplé à une turbine 44 récupérant de l'énergie mécanique par détente du gaz d'échappement chaud en provenance de la pile à combustible 20, transporté par une canalisation 46. Un autre échangeur 50, dit RAS HP , est prévu en aval du compresseur HP 38 pour refroidir l'air comprimé à la température de fonctionnement de la pile à combustible 20. Les échangeurs RAS HP 50 et RAS BP 40 sont intégrés dans un circuit de refroidissement d'air 52, comportant un radiateur 54 apte à évacuer vers l'extérieur l'énergie calorifique récupérée. Le générateur 10 comporte en outre un dispositif de reformage, ou "FPS" (en anglais, "Fuel Processing System"), comprenant un reformeur 60 apte à transformer, en présence d'air et de vapeur d'eau, le carburant primaire en un reformat riche en hydrogène. A cet effet, le reformeur 60 peut comporter un réacteur plasma 61, représenté schématiquement sur la figure 2, apte à générer un plasma à partir d'un mélange M de réactifs qui y est introduit via une buse 62. Le reformeur comporte alors des première et deuxième électrodes 63 et 63' respectivement, par exemple sous la forme d'une pointe disposée à proximité de l'entrée 64 des réactifs dans le réacteur 61 et d'une paroi latérale métallique, de révolution autour d'un axe X, délimitant le volume intérieur du réacteur 61. Un générateur électrique 65 est également prévu pour établir une haute tension électrique entre ces électrodes de manière à créer un arc électrique 66. L'arc électrique 66 permet de créer un plasma, chaud ou froid, à l'intérieur du réacteur permettant de décomposer les hydrocarbures introduits en hydrogène et en monoxyde de carbone. L'arc électrique 66 peut être tournant ou, comme dans l'exemple de la figure 2, glissant. De tels arcs glissants sont encore appelés Glid Arcs. De préférence, on utilise des plasmas froids, encore appelés hors équilibre , dans lesquels la température des électrons est supérieure à celles des particules lourdes (ions, radicaux, neutres, molécules). Les moyens pour générer un plasma froid sont bien connus. Ils peuvent également utiliser, par exemple, des décharges micro-ondes ou des couronnes. Le reformeur 60 est alimenté en air comprimé A, depuis la sortie du compresseur HP 38, par l'intermédiaire d'une canalisation 67, alimenté en carburant primaire P, depuis un réservoir non représenté, par l'intermédiaire d'une canalisation 68, et alimenté en eau E, sous forme de vapeur, par l'intermédiaire d'une canalisation 69. Durant la phase de démarrage et préalablement à leur introduction dans le reformeur 60, les réactifs, c'est-à-dire le carburant primaire, l'eau et l'air, sont chauffés via un échangeur 70 au moyen d'un brûleur à flamme 72, comme décrit par exemple dans le document US 6,245,309. Dans le cas d'un plasma en phase gaz, de type Glid Arc par exemple, les réactifs doivent être portés à une température supérieure à la température de vaporisation (environ 120 C) afin d'initier la réaction, qui peut se dérouler entre 700 et 1000 C. Dans le dispositif de reformage décrit dans WO 98/30524, les réactifs sont ainsi préchauffés par passage dans une double paroi enveloppant le réacteur et par des résistances électriques. Le brûleur 72 est alimenté en air comprimé par le compresseur HP 38 par l'intermédiaire d'une canalisation 74, et en hydrogène résiduel, c'est-à-dire non consommé par la pile à combustible 20, par l'intermédiaire d'une canalisation 76. Après avoir traversé l'échangeur 70, les gaz d'échappement du brûleur 72 sont envoyés, par l'intermédiaire d'une canalisation 78, vers l'entrée de la turbine 44, puis rejetés vers l'extérieur. Le reformat produit par le reformeur 60, convoyé par une canalisation 80, traverse, successivement dans le sens du flux de reformat, un échangeur 82, un réacteur HTS 84 (en anglais High Temperature Shift ), un échangeur 86, un réacteur LTS 88, (en anglais Low Temperature Shift ), un échangeur 90, un réacteur d'oxydation préférentielle PrOx 92, (en anglais Preferential Oxydation ), et un condenseur pré-anodique 94, avant de rejoindre le compartiment anodique 26 de la pile à combustible 20. Le réacteur d'oxydation préférentielle PrOx 92 est en outre alimenté en air comprimé sortant du compresseur HP 38 par l'intermédiaire d'une canalisation 95. Les réacteurs HTS et LTS peuvent par exemple être directement alimentés en eau. Les réactions de gaz à l'eau ( Shift ) et l'oxydation préférentielle permettent de convertir une grande partie du CO présent dans le reformat en CO2. Les échangeurs 82, 86 et 90 sont destinés à refroidir le reformat entre chaque étage de traitement. Ils sont refroidis par une circulation de l'eau destinée au reformeur 60, l'énergie calorifique récupérée par l'eau pouvant être utilisée dans l'échangeur 70 pour la vaporisation et le chauffage des réactifs du reformeur 60, comme représenté, ou être prise en charge par un circuit de refroidissement externe. Sur la figure 1, les sorties d'eau des échangeurs 82, 88 et 90 se rejoignent ainsi en la canalisation commune 69 connectée à l'entrée de l'échangeur 70 du reformeur. Dans la pile à combustible 20, l'hydrogène contenu dans le reformat est partiellement converti par une réaction électrochimique afin de fournir de l'électricité. Les gaz d'échappement G, contenant de l'hydrogène non consommé par la pile à combustible 20, sortant du compartiment anodique 26 par une canalisation 96 traversent un condenseur anodique 100, avant d'alimenter, via la canalisation 76, le brûleur 72. L'air chaud sortant du compartiment cathodique 28 par une canalisation 102 traverse un condenseur cathodique 104, avant d'être envoyé, par la canalisation 46, à la turbine 44 et rejeté vers l'extérieur par la canalisation 106. Les condenseurs anodique 100, cathodique 104 et pré-anodique 94 sont refroidis au moyen d'un circuit de refroidissement de condenseurs, référencé 110, comportant un radiateur 112 apte à évacuer vers l'extérieur l'énergie calorifique récupérée. L'eau récupérée par ces condenseurs est envoyée, par l'intermédiaire de canalisations non représentées, vers un réservoir non représenté, puis, en cas de besoin, pompée vers les entrées 114, 116 et 118 des échangeurs HTS 82, LTS 86 et PrOx 90. Les circuits de refroidissement 30, 52 et 110 de la pile à combustible 20, de l'air comprimé par les compresseurs 36 et 38 et des condenseurs 94, 100 et 104, respectivement, ont été représentés séparés les uns des autres pour la clarté du dessin. En fait, ces trois circuits sont fusionnés en un unique circuit de refroidissement. Le fonctionnement du processeur d'hydrogène 10 de la figure 1 est le suivant. Les compresseurs BP 36 et HP 38, séparés par l'échangeur RAS BP 40, produisent de l'air comprimé à environ 190 C et à une pression d'environ 4,5 bars. L'échangeur RAS BP 40 refroidit l'air chauffé par le compresseur BP 36, ce qui augmente le taux de compression et réduit le travail mécanique requis pour chaque compresseur. L'air comprimé alimente le brûleur 72, le reformeur 60 s'il s'agit d'un reformage PDX ou ATR par l'intermédiaire de l'échangeur 70, le PrOX et le compartiment cathodique 28 de la pile à combustible 20 par l'intermédiaire de l'échangeur RAS HP 50. L'échangeur 70 du reformeur 60, chauffé par les gaz d'échappement du brûleur 72, réchauffe tous les réactifs destinés au reformeur 60 jusqu'à une température adaptée au reformage du carburant. Le reformat sortant du reformeur 60, à une température comprise entre 800 et 1000 C par exemple, est ensuite refroidi à environ 400 C par l'échangeur 82, puis à environ 200 C par l'échangeur 86, puis enfin à environ 120 C par l'échangeur 90. Le reformat peut ainsi être purifié efficacement dans les réacteurs HTS 84 et LTS 88, puis oxydé préférentiellement dans le réacteur d'oxydation PrOx 92. II traverse ensuite le condenseur pré-anodique 94 qui le refroidit à une température d'environ 80 à 110 C adaptée à son injection dans le compartiment anodique 26 de la pile à combustible 20. Dans la pile à combustible 20, l'hydrogène du reformat injecté est partiellement converti par une réaction électrochimique afin de fournir de l'électricité. L'hydrogène résiduel sortant du compartiment anodique à une pression d'environ 3 bars est utilisé par le brûleur 72, après récupération de la vapeur d'eau dans le condenseur anodique 100. Les gaz d'échappement du compartiment cathodique 28, à une pression d'environ 3 bars, après récupération de la vapeur d'eau dans le condenseur cathodique 104, sont utilisés par la turbine 44, puis rejetés vers l'extérieur. Dans un générateur d'électricité tel que celui décrit ci-dessus, le dispositif de reformage, c'est-à-dire l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour reformer le carburant, présente plusieurs inconvénients. D'abord le brûleur 72 génère des températures très élevées susceptibles d'endommager rapidement son environnement, et notamment le réacteur 61, à moins de mettre en oeuvre des matériaux très résistants à la chaleur mais coûteux. Ensuite, le brûleur 72 ne permet pas une combustion parfaitement contrôlée et génère donc des gaz polluants qu'il faut traiter avant rejet. Le but de la présente invention est de fournir un dispositif de reformage, pouvant être mis en oeuvre dans le cadre d'un générateur du type décrit en préambule, mais ne présentant pas les inconvénients mentionnés ci-dessus. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un dispositif de reformage à plasma, en particulier pour un générateur d'électricité destiné à un véhicule automobile, comportant un réacteur à plasma apte à produire un reformat à partir d'un ensemble de réactifs comprenant un carburant, de l'air et de l'eau, et un brûleur apte à réchauffer au moins un des réactifs avant son introduction dans le réacteur à plasma. Ce dispositif est remarquable en ce que le brûleur est un brûleur catalytique. L'utilisation de brûleurs catalytiques pour réchauffer les réactifs (carburant, air et eau) destinés à un reformeur catalytique est connue. Ces brûleurs comportent classiquement un support en alumine revêtu d'un catalyseur tel que du palladium ou du platine. Le fonctionnement d'un reformeur catalytique est cependant très différent de celui d'un reformeur à plasma. En particulier, les températures atteintes avec un reformeur à plasma, et donc les contraintes thermomécaniques au sein du reformeur, sont sans commune mesure avec celles atteintes avec un reformeur catalytique. En outre, l'utilisation d'arcs électriques crée un environnement électromagnétique très perturbé, susceptible d'influencer le craquage du carburant. Les inventeurs ont cependant constaté qu'un brûleur catalytique permet d'obtenir un réchauffement efficace des réactifs et un taux d'imbrûlés avantageusement réduit. En outre, l'utilisation d'un brûleur catalytique permet une combustion ralentie , à une température beaucoup plus faible que celle résultant d'une combustion à la flamme. Avantageusement, les matériaux environnant le brûleur subissent ainsi des contraintes thermomécaniques réduites. De plus, les réactifs destinés au réacteur 61 ne sont avantageusement pas excessivement réchauffés. De préférence, le dispositif de reformage selon l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes. A la différence d'un brûleur à flamme, un brûleur catalytique peut être mis en forme de manière à optimiser les échanges thermiques avec le réacteur. Ainsi, de préférence, le brûleur catalytique s'étend, au moins en partie, autour du réacteur du reformeur, de préférence en contact avec lui, de manière à permettre des échanges thermiques avec ledit réacteur. De préférence, le brûleur catalytique recouvre sensiblement la totalité du réacteur. Une conduite d'alimentation du réacteur, de préférence sous la forme d'une double paroi, s'étend, au moins en partie, entre une paroi extérieure du réacteur et le brûleur catalytique. De préférence, cette double paroi est constituée par une paroi latérale extérieure du réacteur et par une paroi intérieure du brûleur, comme on le verra plus en détail à la lumière de la description de la figure 3. De préférence, le dispositif selon l'invention comporte encore une conduite connectant une sortie du brûleur catalytique et une entrée de cette conduite d'alimentation du réacteur. Avantageusement, le gaz qui circule dans cette conduite peut ainsi être réchauffé à la fois par la chaleur dégagée par le brûleur catalytique et par celle dégagée par le réacteur. De préférence, ce gaz est un mélange de vapeur d'eau ou d'eau et de carburant primaire. De préférence encore, ce gaz est, préalablement à son introduction dans ladite conduite d'alimentation du réacteur, réchauffé par le brûleur catalytique. Le dispositif de reformage comporte en outre un mélangeur recevant au moins un réactif ayant transité par le brûleur catalytique et/ou par une conduite d'alimentation du réacteur s'étendant au moins en partie entre une paroi extérieure du réacteur et le brûleur catalytique. Le réacteur plasma présente la forme d'un serpentin. Avantageusement, cette forme augmente la surface de contact avec le milieu environnant, en particulier avec les réactifs liquides ou gazeux, et augmente donc les échanges thermiques avec ces derniers. L'invention concerne également un générateur d'électricité destiné à un véhicule automobile, comportant un dispositif de reformage à plasma apte à produire un reformat à partir d'un carburant, d'air et d'eau, et une pile à combustible apte à produire de l'énergie électrique à partir dudit reformat et d'air. Le générateur selon l'invention est remarquable en ce que le dispositif de reformage à plasma est conforme à l'invention. De préférence, le générateur selon l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes. Au moins un réactif réchauffé par le brûleur catalytique est de la vapeur d'eau et/ou du carburant. Le réacteur à plasma du reformeur est de préférence en relation d'échange thermique avec ce(s) réactif(s) avant qu'il(s) ne parvienne(nt) audit réacteur, de préférence par l'intermédiaire d'une double paroi délimitant le volume intérieur du réacteur à plasma. Le générateur d'électricité comporte un échangeur thermique apte à mettre en relation d'échange thermique d'une part au moins un réactif destiné au réacteur à plasma et, d'autre part, du reformat sortant dudit réacteur et/ou des gaz de combustion générés par le brûleur catalytique. Le générateur comporte un brûleur à flamme apte à préchauffer le brûleur catalytique jusqu'à ce que ce dernier atteigne sa température d'activation. Avantageusement, la température d'activation d'un brûleur catalytique est d'environ 100 à 200 C. Ce préchauffage est donc de courte durée. L'invention concerne également un véhicule automobile comportant un dispositif de reformage selon l'invention. L'invention concerne enfin l'utilisation d'un dispositif de reformage selon l'invention pour réduire des oxydes d'azote et/ou les particules émis par un moteur à combustion interne, en particulier par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel : les figures 1 et 2, décrites en introduction, représentent schématiquement un générateur d'électricité et un reformeur à plasma selon la technique antérieure, respectivement ; la figure 3 représente schématiquement un dispositif de reformage selon l'invention. Dans les différentes figures, des références identiques ont été utilisées pour décrire des organes identiques ou analogues. Dans la figure 1, les circuits d'alimentation en air de la pile à combustible, du brûleur, du réacteur d'oxydation préférentielle et du reformeur ont été représentés en trait interrompu. Le circuit d'alimentation en reformat de la pile à combustible a été représenté en trait épais. Le circuit d'alimentation en eau du reformeur a été représenté en trait pointillé. Les canalisations dans lesquelles circulent les gaz s'échappant de la pile à combustible ont été représentées en trait mixte. Les figures 1 et 2 ayant été décrites en introduction, on se reporte à présent à la figure 3. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le réacteur 61 présente une double paroi 210 permettant de mettre en relation d'échange thermique des gaz qui y circulent et le volume réactionnel 211. Cette double paroi 210 comporte de préférence des parois latérales intérieure 212 et extérieure 212' du réacteur 61. De préférence, la paroi latérale intérieure 212 est de révolution autour de l'axe X du réacteur 61, les injection et évacuation des flux gazeux se faisant selon l'axe X. La paroi extérieure 212' est recouverte du brûleur catalytique 72. Ce dernier se présente par exemple sous la forme d'une masse 213 recouverte d'un catalyseur, par exemple du platine ou du palladium. La masse 213 peut notamment être en un monolithe de type cordiérite ou en une mousse métallique. De préférence, la canalisation 215 est isolée thermiquement par recouvrement de sa surface extérieure au moyen d'une couche 214 en un matériau céramique réfractaire. La porosité de la masse 213 permet une circulation de compositions gazeuses aptes à réagir chimiquement lors de mise en contact avec le catalyseur. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, en l'occurrence, la composition gazeuse est un mélange d'air comprimé A et de carburant primaire P lors de la phase de démarrage du générateur d'électricité, puis, en phase stationnaire, un mélange d'air comprimé A et d'un gaz d'échappement G de la pile à combustible (anode), ce gaz d'échappement comportant du carburant secondaire S, notamment sous la forme d'hydrogène. Pour une plus grande clarté du dessin, cette circulation n'est pas représentée. La paroi extérieure 219 du brûleur forme une canalisation étanche 215 avec la paroi intérieure 220 de la couche isolante 214, de manière à mettre en relation d'échange thermique le brûleur 72, dans lequel s'effectue la combustion du carburant primaire ou secondaire injecté, et un ou plusieurs réactifs à réchauffer, en l'occurrence un mélange de vapeur d'eau E et de carburant primaire P, destinés à être injectés dans le réacteur 61 en phase stationnaire. Une conduite 216, représentée symboliquement par une flèche (P*+E*), connecte une sortie 217 de la canalisation 215 et une entrée 218 de la double paroi 210. La canalisation 215, la conduite 216 et la double paroi 210 peuvent constituer ainsi la même canalisation d'alimentation en réactifs. Un mélangeur 220 est enfin prévu pour mélanger les réactifs préchauffés sortant de la canalisation 210, par exemple du carburant primaire et de la vapeur d'eau ou de l'eau réchauffés (E* et P*, respectivement), et d'autres réactifs, par exemple de l'air comprimé A. Pour mettre en oeuvre le dispositif de reformage selon l'invention, on peut par exemple mettre en oeuvre le procédé suivant. Dans une phase de démarrage, on préchauffe le brûleur catalytique 72 au moyen d'un brûleur à flamme, non représenté, au moins jusqu'à ce que la masse 213 du brûleur catalytique 72 atteigne la température d'activation du catalyseur. On arrête alors le brûleur à flamme et on injecte un mélange d'air comprimé A et de carburant primaire P dans la masse 213 du brûleur catalytique 72. Le mélange réagit alors avec le catalyseur. La combustion est totale, ce qui évite toute émission d'imbrûlés et de suies. Si le mélange de réactifs est pauvre (en carburant), alors on peut faire fonctionner en série le brûleur à flamme et le brûleur catalytique de façon à ne pas éteindre la flamme de combustion et à obtenir une combustion propre. La chaleur produite par le brûleur catalytique 72 est utilisée pour chauffer un ou plusieurs des réactifs destinés au reformeur, en l'occurrence de la vapeur d'eau ou de l'eau E et du carburant primaire P injectés dans la canalisation 215. L'étanchéité de la canalisation 215 empêche toute fuite de ces réactifs à travers la masse 213. L'eau ou la vapeur d'eau E* et le carburant primaire P* réchauffés par le brûleur catalytique 72 circulent ensuite dans la conduite 216, puis dans l'enveloppe formée par la double paroi 210, puis sont injectés dans le mélangeur 220. Il y sont mélangés avec de l'air A, comprimé et chauffé par le compresseur 38, qui parvient au mélangeur 220 à une température typiquement comprise entre 150 et 180 C pour former un mélange M. La température du brûleur catalytique est d'environ 900 C, c'est-à-dire inférieure d'environ 300 C à la température d'un brûleur à flamme consommant de l'essence. L'échange thermique avec la masse 213 permet de chauffer les réactifs circulant dans la canalisation 215 jusqu'à une température permettant, après mélange avec l'air réchauffé par le compresseur 38, la transformation du mélange M en un reformat dans le réacteur plasma. Les réactifs chauffés et mélangés sont injectés dans le réacteur 61 par la buse 62 et un arc plasma 66 est initié au moyen d'une bougie, formée par l'électrode centrale 63. Sous l'effet de l'arc plasma 66, le carburant du mélange M se décompose en un reformat R riche en hydrogène et comportant encore, notamment, CO, CO2, H2O, CH4 N2, C2H2 et C2H4. Cette décomposition est généralement appelée catalyse plasma Le reformat ainsi produit est purifié et utilisé par la pile à combustible 20 pour générer de l'énergie électrique et des gaz d'échappement G contenant encore de l'hydrogène non consommé par la pile. Avec un réacteur plasma exothermique, du type dit autotherme ou à oxydation partielle , la température de la paroi intérieure 212 du réacteur 61 est de l'ordre de 1000 C. Dès que le réacteur plasma est en fonctionnement, il peut ainsi avantageusement réchauffer les réactifs circulant dans la double paroi 210 du réacteur 61. L'échange thermique est encore plus efficace si la circulation dans la double paroi 210 se fait à contre-courant par rapport aux sens de circulation des réactifs dans le réacteur. On entre alors dans une phase stationnaire. Dans la phase stationnaire, le brûleur catalytique 72 fonctionne de préférence au moyen de carburant secondaire S, en l'occurrence d'hydrogène résiduel que lui fournissent les gaz d'échappement G de la pile à combustible 20. Avantageusement, la brûleur catalytique 72 n'a dès lors plus besoin d'être alimenté en carburant primaire pour chauffer les réactifs et le carburant secondaire S se substitue au carburant primaire P. Quelle que soit la phase de fonctionnement, les gaz de combustion du brûleur catalytique 72 sont dirigés vers l'échappement du véhicule. De préférence, leur énergie thermique résiduelle est valorisée dans une turbine. De préférence encore, avant d'être évacués, les gaz de combustion du brûleur catalytique 72 traversent un échangeur thermique, non représenté, les mettant en relation d'échange thermique avec un ou plusieurs des réactifs destiné au reformeur 60. De préférence toujours, le générateur d'électricité comporte un échangeur thermique, non représenté, apte à mettre en relation d'échange thermique le reformat sortant du reformeur 60, avec au moins un des réactifs destinés à ce reformeur. Comme on le constate clairement à présent, l'invention fournit un dispositif de reformage à plasma dont le brûleur génère avantageusement des températures moins élevées que celles générées par les brûleurs de la technique antérieure. La durabilité du réacteur en est donc améliorée. Le brûleur permet également une combustion bien contrôlée et limite donc la génération de gaz indésirables. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté fourni à titre d'exemple illustratif et non limitatif. En particulier, l'invention n'est pas limitée à un type de pile à combustible ou de reformeur. Même si il est préférable de mettre en oeuvre un reformeur exothermique, l'invention n'est pas limitée à ce type de reformeur. En outre, la double paroi 210 peut s'étendre sur tout ou partie du réacteur 61. De même, le brûleur catalytique 72 peut s'étendre sur tout ou partie de la double paroi 210 ou sur tout ou partie du réacteur 61. L'air destiné au réacteur 61 peut également être réchauffé par un passage dans la double paroi 210 du réacteur 61 et/ou dans la canalisation 215 du brûleur catalytique 72. L'invention n'est pas non plus limitée à un dispositif de reformage à plasma alimentant une pile à combustible. Une autre application particulièrement avantageuse concerne la dépollution des pots catalytiques. Un moteur thermique génère des oxydes d'azote qui, classiquement, sont piégés au moyen d'un pot catalytique NOx trap, puis réduits au moyen d'un mélange chargé avec le même carburant que celui utilisé par le moteur thermique. Pour que cette réduction soit efficace, il est cependant nécessaire que la température du pot catalytique soit élevée. Lors d'un démarrage à froid du véhicule, c'est-à-dire précisément au moment où le moteur thermique génère la plus grande quantité d'oxydes d'azote, l'énergie thermique disponible ne permet pas de chauffer suffisamment le catalyseur DeNOx pour le rendre opérationnel. L'utilisation d'un dispositif de reformage selon l'invention permet de générer de l'hydrogène très rapidement lors d'un démarrage à froid. Cet hydrogène permet avantageusement une réduction des oxydes d'azotes, même sans utilisation de catalyseur. De plus, cette réduction est efficace,même à basse température. Enfin, la mise en oeuvre d'un brûleur catalytique permet avantageusement une combustion contrôlée, sans génération de gaz indésirables supplémentaires. L'utilisation d'un dispositif de reformage selon l'invention est donc particulièrement bien adaptée à la réduction des oxydes d'azote émis par un moteur à combustion interne, en particulier par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile | Dispositif de reformage à plasma, en particulier pour un générateur d'électricité destiné à un véhicule automobile (V), comportant- un réacteur à plasma (61) apte à produire un reformat à partir d'un ensemble de réactifs comprenant un carburant, et éventuellement de l'air et de l'eau, et- un brûleur (72) apte à réchauffer au moins un des réactifs avant son introduction dans le réacteur à plasma (61).Le dispositif de reformage selon l'invention est remarquable en ce que le brûleur (72) est un brûleur catalytique. | 1. Dispositif de reformage à plasma, en particulier pour un générateur d'électricité destiné à un véhicule automobile (V), comportant un réacteur à plasma (61) apte à produire un reformat à partir d'un ensemble de réactifs comprenant un carburant primaire, et éventuellement de l'air et de l'eau, et un brûleur (72) apte à réchauffer dans une canalisation (215) au moins un des réactifs avant son introduction dans le réacteur à plasma (61), 10 caractérisé en ce que le brûleur (72) est un brûleur catalytique. 2. Dispositif de reformage à plasma selon la 1, caractérisé en ce que le brûleur catalytique (72) s'étend, au moins en partie, autour du réacteur à plasma (61). 3. Dispositif de reformage à plasma selon l'une quelconque des 1 et 15 2, caractérisé en ce qu'une conduite d'alimentation (210) du réacteur (61) s'étend, au moins en partie, entre une paroi extérieure (212') du réacteur (61) et le brûleur catalytique (72). 4. Dispositif de reformage à plasma selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une conduite (216) connectant une sortie (217) de la canalisation (215) 20 et une entrée (218) de ladite conduite d'alimentation (210) du réacteur (61). 5. Dispositif de reformage à plasma selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un mélangeur (220) recevant au moins un réactif ayant transité par une conduite d'alimentation (210) du réacteur s'étendant au moins en partie entre une paroi extérieure (212') du 25 réacteur (61) et le brûleur catalytique (72) et/ou de l'air (A). 6. Dispositif de reformage à plasma selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réacteur plasma (61) présente la forme d'un serpentin circulant dans une enceinte partiellement remplie avec des réactifs gazeux ou liquides. 30 7. Générateur d'électricité destiné à un véhicule automobile, comportantun dispositif de reformage à plasma apte à produire un reformat à partir d'un carburant, d'air et d'eau, et une pile à combustible (20) apte à produire de l'énergie électrique à partir dudit reformat et d'air, caractérisé en ce que le dispositif de reformage à plasma est conforme à l'une quelconque des 1 à 6. 8. Générateur d'électricité selon la 7, dans lequel ledit au moins un réactif réchauffé par le brûleur catalytique (72) est de la vapeur d'eau ou de l'eau et/ou du carburant. 9. Générateur d'électricité selon l'une quelconque des 7 et 8, comportant un échangeur thermique apte à mettre en relation d'échange thermique d'une part ledit au moins un réactif (72) et, d'autre part, du reformat sortant dudit réacteur (61) et/ou des gaz de combustion du brûleur catalytique (72). 10.Utilisation d'un dispositif de reformage selon l'une quelconque des 1 à 6 pour réduire des oxydes d'azote et/ou les particules émis par un moteur à combustion interne, en particulier par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. | H,B,F | H01,B60,F01,H05 | H01M,B60L,F01N,H05H | H01M 8,B60L 11,F01N 3,H05H 1 | H01M 8/06,B60L 11/18,F01N 3/02,F01N 3/08,H05H 1/48 |
FR2893875 | A3 | STRUCTURE ROULANTE FORMANT DESSERTE RECEVANT DES MOYENS D'ASPIRATION POUR TRAVAUX A L'AIDE D'OUTILS ET INSTRUMENTS A MAIN | 20,070,601 | L'invention se rattache au secteur technique des matériels et équipements destinés à faciliter le travail d'opérateurs grâce au transport de moyens d'aspiration. L'invention se rattache plus spécifiquement à du matériel roulant formant desserte et recevant par exemple des ponceuses girafes destinées à aspirer et à enlever des poussières et détritus après les opérations de ponçage de murs et plafonds. Le Demandeur a conçu et développé une structure roulante pour le rangement, stockage et transport d'au moins une ponceuse girafe, décrite dans la demande de brevet FR 0502612. On a représenté à titre de rappel figure 1 une telle structure à partir de laquelle différents inconvénients ont été identifiés. Ainsi, selon la figure 1, la structure décrite dans ce document est établie sous forme d'un chariot desserte (1) avec une plateforme inférieure (2) horizontale munie de moyens de roulement (3), avec un cadre vertical (4) de préhension et formant guidon de préhension pour l'opérateur. La partie avant de la plateforme permet la réception d'un fût cylindrique (5) qui peut être, soit un fût de protection extérieur au bloc aspirateur qui est alors intégré à l'intérieur de celui-ci, soit c'est le fut du bloc aspirateur lui-même qui est apparent. La zone de fixation (6) et de branchement du flexible (7) est représentée à l'avant du fût cylindrique pour raccorder le flexible avec la partie arrière de la ponceuse girafe (8) au bloc aspirateur. Le fût reçoit dans sa partie supérieure et de manière démontable un carter (9) qui est agencé avec une base inférieure cylindrique (9a) s'adaptant sur le fût et un plateau supérieur (9b) faisant office de desserte et de fixation d'au moins une ponceuse girafe ou autres instruments à main. La liaison du carter sur la partie supérieure du fut du bloc aspirateur ou du fut protecteur du bloc aspirateur s'effectue à l'aide de bridages assurant la liaison ferme et étanchéité. En pratique et ainsi qu'il apparaît figure 1, la partie supérieure du fût présente une pluralité d'ouies (9c) de ventilation permettant l'évacuation d'une partie d'air générée par le bloc aspirateur. En fait, l'air s'échappe par toutes les zones possibles d'évacuation, et lors de l'utilisation de cette structure de rangement, on constate un environnement d'air tourbillonnaire par l'effet de soufflerie du bloc aspirateur. En d'autres termes, et par l'exemple dans l'application très particulière de l'utilisation de la structure avec des ponceuses girafes, la soufflerie d'air génère des turbulences de particules de poussières et autres, toujours gênantes dans l'environnement de travail considéré. Il faut très souvent porter des masques de protection. Le bruit accompagne aussi l'utilisation de la structure. La démarche du Demandeur a donc été de reconsidérer l'aménagement de cette structure pour améliorer les conditions de travail des opérateurs, supprimer les effets de turbulences d'air et des particules de toute nature, réduire le bruit, et supprimer le port de masques. Parallèlement à cette réflexion, le Demandeur s'est interrogé sur la possibilité d'utilisation de la structure à des formes nouvelles et autres que celles de permettre la fixation et l'utilisation de ponceuses girafes. Tous ces éléments ont conduit le Demandeur à une réflexion d'ensemble pour répondre aux besoins précités et apporter de nouvelles fonctions. La solution apportée par le Demandeur répond à cela de manière simple et efficace, pratique pour l'opérateur en supprimant la nécessité de port de masque de protection. Selon une première caractéristique de l'invention, la structure de rangement et de transport recevant des moyens d'aspiration pour travaux à l'aide d'outils et instruments à main du type comprenant un chariot desserte avec une plate-forme inférieure permettant la réception d'un fût cylindrique constituant le fût de protection extérieur du bloc aspirateur intégré ou le fût du bloc aspirateur lui-même, le fût recevant dans sa partie supérieure un carter avec un plateau supérieur faisant office de desserte et une base inférieure s'adaptant sur ledit carter, le carter étant agencé pour autoriser le maintien et fixation d'outils et instruments à main, est remarquable en ce que le fût de protection extérieur du bloc aspirateur ne présente pas d'ouies de ventilation et le plateau supérieur présente une prise en correspondance avec le bloc d'aspiration autorisant la fixation d'un flexible et autorisant une sortie d'air centralisée et dirigée vers un moyen d'évacuation. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue d'une structure de rangement et de transport de ponceuses girafes selon l'art antérieur. - la figure 2 est une vue de la structure de rangement aménagée selon l'invention avec une première possibilité d'évacuation de l'air soufflé vers l'extérieur. - la figure 3 est une vue semblable à celle de la figure 2, mais dans ce cas, le moyen permettant l'évacuation de l'air soufflé est associé à un pistolet de peinture à basse pression. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. La structure de chargement et de transport de ponceuse girafe est référencée dans son ensemble par (10). Selon l'invention, le fut de protection extérieur du bloc aspirateur est plein et ne présente aucune ouie de sortie d'air. Par contre, le plateau supérieur (9b) du carter est agencé pour recevoir une prise (11) qui vient directement en correspondance du bloc aspirant et qui va permettre une sortie d'air centralisée et dirigée vers un moyen d'évacuation. Cette prise à position fixe permet la fixation d'un flexible (12) complémentaire de grande longueur qui, selon les applications illustrées aux figures 2 et 3, autorisera l'évacuation d'air à l'extérieur du local de travail par le biais d'une fenêtre (13) ou ouverture du même type, ou bien selon la figure 3, ledit flexible (12) sera lui-même raccordé à un outil ou instrument (14). Ce dernier peut ainsi être un pistolet de peinture à basse pression. L'air soufflé issu du bloc aspirant participe donc au fonctionnement du pistolet de peinture pour toute projection appropriée. Le rangement du pistolet sur le plateau supérieur (9b) du carter ne pose pas de problème. Cette solution présente un avantage spécifique en ce qu'il permet à l'opérateur de pouvoir être autonome à faire deux opérations, l'une de ponçage et l'autre de projection de peinture. En outre, le flexible (12) peut aussi être utilisé à partir de son extrémité libre pour recevoir ou non une buse facilitant l'orientation et la diffusion d'air d'une manière plus précise, et ce, à des fins de nettoyage d'un local. La structure de rangement et de transport offre ainsi de nouvelles fonctions grâce à l'utilisation et recyclage de l'air soufflé en provenance du bloc aspirant donnant une plus grande autonomie à l'opérateur. Si l'on considère que les cartouches de peinture qui sont adaptées sur le pistolet ont une contenance pour des surfaces à peindre de plusieurs m2, il est possible d'agencer la structure pour recevoir en stockage plusieurs cartouches de peinture donnant une autonomie plus conséquente à l'opérateur. Le raccordement du bloc d'aspiration à la prise du flexible s'effectue de toute manière appropriée.25 | La structure de rangement et de transport recevant des moyens d'aspiration pour travaux à l'aide d'outils et instruments à main du type comprenant un chariot desserte (1) avec une plate-forme inférieure (1) permettant la réception d'un fût cylindrique (5) constituant le fût de protection extérieur du bloc aspirateur intégré ou le fût du bloc aspirateur lui-même, le fût recevant dans sa partie supérieure un carter (9) avec un plateau supérieur (9b) faisant office de desserte et une base inférieure (9a) s'adaptant sur ledit carter, le carter (9) étant agencé pour autoriser le maintien et fixation d'outils et instruments à main, est remarquable en ce que le fût de protection extérieur du bloc aspirateur ne présente pas d'ouies de ventilation et le plateau supérieur présente une prise ( 11 ) en correspondance avec le bloc d'aspiration autorisant la fixation d'un flexible ( 12) et autorisant une sortie d'air centralisée et dirigée vers un moyen d'évacuation. | 1- Structure de rangement et de transport recevant des moyens d'aspiration pour travaux à l'aide d'outils et instruments à main du type comprenant un chariot desserte (1) avec une plate-forme inférieure (1) permettant la réception d'un fût cylindrique (5) constituant le fût de protection extérieur du bloc aspirateur intégré ou le fût du bloc aspirateur lui-même, le fût recevant dans sa partie supérieure un carter (9) avec un plateau supérieur (9b) faisant office de desserte et une base inférieure (9a) s'adaptant sur ledit carter, le carter (9) étant agencé pour autoriser le maintien et fixation d'outils et instruments à main, caractérisée en ce que le fût de protection extérieur du bloc aspirateur ne présente pas d'ouies de ventilation et le plateau supérieur présente une prise (11) en correspondance avec le bloc d'aspiration autorisant la fixation d'un flexible (12) et autorisant une sortie d'air centralisée et dirigée vers un moyen d'évacuation. - 2- Structure selon la 1, caractérisée en ce que le moyen d'évacuation de l'air du flexible (12) est constitué par un moyen d'ouverture du type fenêtre (10). - 3- Structure selon la 1, caractérisée en ce que le flexible (12) est connecté à un pistolet de peinture (14) à basse pression. - 4- Structure selon la 1, caractérisée en ce que le flexible (12) 25 est connecté à une buse de nettoyage.20 | B | B25,B24 | B25H,B24B | B25H 3,B24B 23,B24B 27 | B25H 3/00,B24B 23/02,B24B 27/033 |
FR2902540 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE GESTION DE L'ALLOCATION D'ENERGIE DANS UN SYSTEME INFORMATIQUE | 20,071,221 | La présente invention concerne le domaine des systèmes informatiques et, plus particulièrement, la gestion de l'énergie dans des systèmes informatiques de classe serveur. Du fait que la valeur et l'utilisation des informations continuent à croître, les personnes et les entre-prises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'un des choix mis à la disposition des utilisateurs concerne les systèmes de traitement d'informations. Un système de traitement d'in-formations d'une manière générale traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles ou autres, de manière à permettre aux utilisateurs d'exploiter la valeur des informations. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et de traitement d'informations va-rient entre utilisateurs ou applications, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont traitées, de la manière selon laquelle les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être traitées, mémo-risées ou communiquées. Les variations des systèmes de traitement d'informations permettent que les systèmes de traitement d'informations soient généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement de transactions financières, les réservations de vols, le stockage de données d'entreprises, ou les communications globales. De plus les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peu-vent être configurés pour traiter, mémoriser et communiquer des informations et peuvent inclure un ou plusieurs 2 systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de don-nées, et systèmes de gestion de réseau. Un type de système de traitement d'informations est un serveur, qui est un dispositif réseau basé sur un processeur qui gère des ressources réseau. A titre d'exemples, un serveur de fichiers est dédié à la mémorisation de fichiers, un serveur d'impression gère une ou plusieurs imprimantes, un serveur de réseau gère un trafic réseau, et un serveur de base de données traite des demandes de base de données. Un serveur de la toile mondiale gère des pages de la toile mondiale Internet. Ces dernières années, des serveurs ont été implémentés en tant que "serveurs lames". Les serveurs lames sont ainsi appelés du fait qu'ils utilisent des lames de serveur, lesquelles sont des cartes de circuit imprimé électroniques modulaires, minces contenant un ou plu-sieurs microprocesseurs, une mémoire, et d'autres maté-riels et micrologiciels de serveur. Les serveurs lames, qui sont parfois appelés serveurs haute densité, incluent typiquement un châssis basé sur un bâti économisant l'espace qui accepte de multiples lames de serveur. Les serveurs lame sont souvent utilisés dans des grappes de serveurs dédiés à une tâche unique. Par exemple, un serveur lame peut fonctionner en tant que serveur de la toile mondiale en prenant en charge des demandes basées sur la toile mondiale adressées à une ou plusieurs adresses uniformisées de ressources (URL). Dans cette implémentation, le serveur lame peut acheminer des demandes individuelles à des serveurs lames différents dans le serveur lame basé sur des facteurs incluant la charge courante de lames individuelles et l'emplacement d'informations requises pour répondre à une demande, le tout d'une manière qui est transparente pour l'utilisateur. En plus des lames de serveur, qui fournissent les ressources de traitement centrales d'un serveur lame, des 3 serveurs lames peuvent également inclure une ressource de gestion, des ressources d'alimentation, une ressource E/S, et de ressources de commande environnementales tel-les que des ventilateurs. Une ressource de gestion permet un accès à distance au serveur lame et aux lames de serveur individuelles dans le serveur lame. Des ressources de gestion permettent à une administration de mettre sous tension, de redémarrer et de mettre hors tension des la-mes de serveur individuelles lorsque nécessaire ou en ré- ponce à des avertissements, des défaillances et analogue. La conservation d'énergie est une considération de plus en plus importante dans la conception et l'implémentation de serveurs lames. La consommation d'énergie est non seulement coûteuse, mais elle génère également de la chaleur qui doit être dissipée pour conserver les paramètres de performance ainsi que l'intégrité électrique et mécanique du serveur. Les implémentations de serveur lame traditionnel imposent des restrictions d'énergie sur des lames individuelles basées sur des niveaux d'énergie statiques délivrés par la lame pour garantir que la capa-cité énergétique n'est pas dépassée. En outre, le niveau statique délivré par la lame dans ces implémentations est typiquement basé sur une extraction d'énergie maximum théorique basée sur la configuration de lame. Du fait que l'implémentation de gestion d'énergie est basée sur l'ex-traction d'énergie maximum, l'attribution d'énergie est nécessairement trop conservatrice, aboutissant en résultat à un refus de demandes de mise sous tension ou à un ralentissement forcé des performances des lames de ser- veur lorsque, en réalité, une énergie suffisante est disponible. Par conséquent, on a vu apparaître un besoin d'un système de traitement d'informations opérationnel pour gérer et attribuer de l'énergie à des ressources modulai- 4 res du système dynamiquement et sur la base d'une consommation d'énergie réelle des ressources système. Dans un aspect, un système d'informations capable d'attribuer de l'énergie à ses ressources est décrit. Le système de traitement d'informations inclut une ressource de traitement ayant un ou plusieurs processeurs principaux et une mémoire système accessible au processeur principal ou aux processeurs principaux. Une ressource de gestion couplée à la ressource de traitement est configu- rée pour mettre hors tension, redémarrer, et mettre sous tension la ressource de traitement à distance. La ressource de traitement peut avoir une ressource de processeur de service qui communique avec la ressource de gestion dans ce but. La ressource de gestion est conçue pour répondre à une demande d'allocation d'énergie en provenance d'un ressource de traitement en évaluant un budget d'énergie du système dans son ensemble et en allouant de l'énergie à la ressource de traitement. La ressource de gestion indique l'énergie allouée en renvoyant un niveau d'énergie maximum ou critique à la ressource de traite-ment. La ressource de traitement est configurée pour recevoir le niveau d'énergie critique et pour déterminer un niveau d'énergie d'avertissement basé sur le niveau d'énergie critique. La ressource de traitement répond à un niveau de consommation d'énergie dépassant le niveau d'énergie critique par une mise hors tension. La ressource de traitement est configurée pour répondre à un niveau de consommation d'énergie réelle dépassant le ni-veau d'énergie d'avertissement en passant à un mode de conservation d'énergie et en demandant une allocation d'énergie supplémentaire à la ressource de gestion. Dans un autre aspect, un procédé d'allocation d'énergie dans un système de traitement d'informations est décrit. En réponse à une demande d'allocation d'éner- gie provenant d'une ressource de traitement, une res-source de gestion détermine une allocation d'énergie pour la ressource de traitement demandeuse et indique un ni-veau d'énergie critique à la ressource de traitement. La ressource de traitement, en réponse à la réception du ni- 5 veau d'énergie critique, détermine un niveau d'énergie d'avertissement qui est inférieur au niveau d'énergie critique. La ressource de traitement surveille une consommation d'énergie réelle et, en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie critique, s'arrête ou se met hors tension. En réponse à la consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie d'avertissement, la ressource de traitement diminue pour réduire la consommation d'énergie réelle et demande une augmentation du niveau d'énergie critique. Dans encore un autre aspect, un support lisible par ordinateur ayant des instructions intégrées pour al-louer dynamiquement de l'énergie à des ressources de traitement dans un système de traitement d'informations inclut des instructions pour demander une ressource de gestion pour une allocation d'énergie et pour recevoir un niveau d'énergie maximum en provenance de la ressource de gestion. Le support inclut en outre des instructions pour déterminer un niveau d'énergie d'avertissement basé sur le niveau d'énergie maximum et des instructions pour diminuer la ressource de traitement afin de réduire la consommation d'énergie et pour demander une augmentation du niveau d'énergie maximum en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie d'avertissement. Le support inclut en outre des instructions pour mettre hors tension la ressource de traitement en réponse à la consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie maximum. Un certain nombre d'avantages techniques impor- tants sont décrits ici. Un avantage technique est la ca- 6 pacité à gérer l'allocation de budgets d'énergie à des ressources de traitement dans un système de traitement d'informations de sorte que le budget d'énergie alloué à une ressource quelconque est ajusté sur la base de la consommation d'énergie réelle de la ressource. L'utilisation d'une allocation d'énergie dynamique telle que décrite ici aboutit en résultat à une allocation plus efficace du budget d'énergie disponible de sorte que, par exemple, un nombre maximum de ressources de traitement peuvent fonctionner simultanément. Des avantages supplémentaires vont apparaître clairement à l'homme du métier à la lecture de la description des figures et des revendications qui vont suivre. Une compréhension plus complète et minutieuse des présents modes de réalisation et des avantages de ceux-ci peut être acquise en se reportant à la description qui va suivre faite en association avec les dessins annexés, sur lesquels des références numériques identiques désignent des fonctions identiques, et sur lesquels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'éléments sélectionnés d'un système de traitement d'informations implémenté en tant que serveur lame, - la figure 2 est un schéma fonctionnel d'éléments sélectionnés d'une lame de serveur appropriée en vue d'une utilisation en tant que ressource de traitement dans le serveur lame décrit sur la figure 1, et - la figure 3 est un ordinogramme illustrant une mise en oeuvre d'un procédé d'allocation d'énergie dynamique dans un système de traitement d'informations tel que le serveur lame de la figure 1. Des modes préférés de réalisation de la présente invention et leurs avantages vont être mieux compris en référence aux dessins sur lesquels des références numériques identiques désignent des composants identiques et correspondants. 7 Du fait que la valeur et l'utilisation des informations continuent à croître, les personnes et les entre-prises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'un des choix mis à la disposition des utilisateurs concerne les systèmes de traitement d'informations. Un système de traitement d'in-formations d'une manière générale traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles ou autres, de manière à permettre aux utilisateurs d'exploiter la valeur des informations. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et de traitement d'informations va-rient entre utilisateurs ou applications, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont traitées, de la manière selon laquelle les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être traitées, mémo-risées ou communiquées. Les variations des systèmes de traitement d'informations permettent que les systèmes de traitement d'informations soient généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement de transactions financiè-res, les réservations de vols, le stockage de données d'entreprises, ou les communications globales. De plus les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peu-vent être configurés pour traiter, mémoriser et communi-quer des informations et peuvent inclure un ou plusieurs systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de don-nées, et systèmes de gestion de réseau. Des modes préférés de réalisation et leurs avantages vont être mieux compris en référence aux figures 1 à 3, sur lesquelles des références numériques identiques sont utilisées pour indiquer des composants identiques et correspondants. Dans le but de la présente description, un système de traitement d'informations peut inclure tout dispositif ou ensemble de dispositifs fonctionnels pour calculer, classer, traiter, émettre, recevoir, récupérer, envoyer, commuter, mémoriser, afficher, manifester, détecter, enregistrer, reproduire, gérer ou utiliser toute forme d'informations, d'intelligence, ou de données à des fins commerciales, scientifiques, de commande ou autres. Par exemple, un système de traitement d'informations peut être un ordinateur individuel, un dispositif de mémorisation de réseau, ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité et prix. Le système de traitement d'informations peut in-clure une mémoire à accès direct (RAM), une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande matérielle ou logicielle, une mémoire à lecture seule (ROM), et/ou d'autres types de mémoire non-volatile. Des composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure une ou plusieurs unités de disque, un ou plusieurs ports réseau pour communiquer avec des dispositifs externes ainsi que divers dispositifs d'entrée et de sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un affi-cheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus opérationnels pour transmettre des communications entre les divers composants matériels. Comme indiqué précédemment, un type de système de traitement d'informations est un système serveur. Un sys- tème serveur peut être défini en tant que système qui communique avec un ou plusieurs systèmes clients dans le but d'échanger des informations et d'effectuer des tran- sactions. Un système serveur représentatif est le serveur lame 100 décrit sur la figure 1. Le serveur lame 100 9 comme décrit sur la figure 1 inclut des ressources de traitement sous la forme de lames de serveur 102-1 à 102-N (désignées de manière générique ou collective ici en tant que lame(s) de serveur 102). Un serveur lame 100 inclut également une ressource de gestion sous la forme d'un module de gestion 104, des ressources E/S sous la forme de modules E/S 106-1 et 106-2 (désignés de manière générique ou collective en tant que module(s) E/S 106), des modules d'alimentation 108-1 et 108-2 (désignés de manière générique ou collective en tant que module(s) d'alimentation 108), et des ressources environnementales sous la forme de module(s) de ventilateur 110-1 et 110-2 (désignés de manière générique ou collective en tant que module(s) de ventilateur 110). Le module de gestion 104 est connecté aux lames de serveur 102, aux modules E/S 106, aux modules d'alimentation 108, et aux modules de ventilateur 110. Dans un mode de réalisation, un module de gestion 104 se connecte aux autres ressources de serveur lame 100 en utilisant une liaison de communication relativement simple telle qu'une liaison I2C bien que d'autres modes de réalisation peuvent utiliser d'autres types de liaisons telles que des liaisons Ethernet, des liaisons séries à but général, et analogue. Le module de gestion 104 est opérationnel pour mettre sous tension, redémarrer, et mettre hors tension chaque lame de serveur 102. En outre, le module de gestion 104 est configuré pour surveiller des paramètres environnementaux tels qu'une température de châssis, et pour commander des ressources partagées incluant des mo- dules d'alimentation 108 et des modules de ventilateur 110. Le module de gestion 104, par exemple, est opérationnel pour détecter un avertissement thermique et ré-pondre en mettant en fonctionnement des ventilateurs dans le ou les modules de ventilateur 110, en réduisant des niveaux d'énergie délivrés par les modules d'alimentation 10 108 et pour ralentir une ou plusieurs lames de serveur 102. Dans un mode préféré de réalisation, chaque lame de serveur 102 est une ressource de module, de manière préférée implémentée en tant que carte de circuit imprimé électronique contenant un ou plusieurs microprocesseurs à but général, une mémoire système accessible au(x) microprocesseur(s), et d'autres matériels/micrologiciels nécessaires pour exécuter un système d'exploitation et des programmes d'application. Dans ces modes de réalisation, des lames de serveur 102 sont de manière préférée connectables à chaud dans des bâtis ou des logements définis par un châssis (non décrit) de serveur lame 100. Dans un mode de réalisation approprié, des lames de serveur 102 sont enfichées dans des bâtis d'un premier côté du châssis de serveur lame alors que le module de gestion 104, les modules E/S 106, les modules d'alimentation 108 et les modules de ventilateur 110 sont enfichés dans des bâtis d'un second côté du châssis de serveur lame. En se reportant à la figure 2, un schéma fonctionnel d'éléments sélectionnés d'une lame de serveur 102 appropriés en vue d'une utilisation dans le serveur lame 100 de la figure 1 est représenté. Comme décrit sur la figure 2, la lame de serveur 102 inclut un ou plusieurs processeurs 202-1 à 202-N connectés à un bus système 204. Un contrôleur de pont de bus et de mémoire 206 est couplé à un bus système 204 et à un bus mémoire 208 qui connecte une mémoire système 210 au contrôleur de pont et de mémoire 206. Le contrôleur de pont et de mémoire 206 est également couplé à un bus périphérique 212 auquel un ou plusieurs adaptateurs périphériques peuvent être connectés. Dans le mode de réalisation décrit, par exemple, la lame de serveur 102 inclut une carte d'interface de ré-seau (NIC) 220 et un contrôleur de disque dur 222 qui est couplé à une mémoire persistante (non représentée). En 11 outre, la lame de serveur 102 inclut une ressource de processeur de service, désignée en tant que contrôleur de gestion de carte de base (BMC) 230. Le contrôleur BMC 230 inclut de manière préférée un processeur de service activé pour surveiller l'état de la lame de serveur 102 et pour faciliter la capacité de gestion à distance pour des administrateurs. Le contrôleur BMC 230 communique avec le module de gestion 104 pour enregistrer et envoyer des alertes sur le réseau. Le contrôleur BMC 230 est chargé de surveiller l'état de sondes de tension et de température (non décrites) sur des lames de serveur 102. Lorsque le contrôleur BMC 230 détecte un événement, l'événement est écrit dans un journal matériel BMC et envoyé au module de gestion 104 sur une connexion d'interface de gestion de plate-forme intelligente (IPMI) 234. Dans le mode de réalisation décrit, le contrôleur BMC 230 est connecté à la carte NIC 220 de lame de serveur 102 permettant à des administrateurs d'accéder au contrôleur BMC 230 en utilisant un utilitaire IPMI ou Série sur des instructions (SOL) LAN. En outre, le contrôleur BMC 230 comme représenté est connecté à un circuit de distribution d'énergie 240. Le circuit de distribution d'énergie 240 fournit une interface pouvant être comman- dée entre une source d'alimentation en courant alternatif et les éléments fonctionnels de lame de serveur 203 incluant les processeurs 202. L'implémentation décrite du contrôleur BMC 230 inclut également un circuit de surveillance d'énergie 232. Le circuit de surveillance d'énergie peut être un circuit de détection de courant ou un autre type de circuit capable de surveiller la consommation d'énergie d'une autre ressource. Bien que l'implémentation décrite indique un circuit de surveillance d'énergie 232 comme résidant sur le contrôleur BMC 230, d'autres implémentations peuvent intégrer un circuit de 12 détection d'énergie 232 dans le circuit de distribution d'énergie 240. Dans l'un et l'autre cas, le contrôleur BMC 230 a accès à des informations qui sont indicatives de la consommation d'énergie réelle de la lame de serveur 203. Le circuit de détection d'énergie 232 peut être opérationnel pour indiquer une consommation d'énergie instantanée et/ou inclure un intégrateur ou un autre circuit approprié pour déterminer une valeur moyenne de consommation d'énergie sur un intervalle de temps spécifié. D'autres modes de réalisation de l'allocation d'énergie dynamique décrits ici sont implémentés en tant qu'ensemble d'instructions exécutables par ordinateur (logiciel informatique) lesquelles, lorsque exécutées par un processeur dans un système de traitement d'informa- tions, amènent le système de traitement d'informations à allouer de l'énergie de manière dynamique. Dans ces modes de réalisation, les instructions sont mémorisées sur un support lisible par ordinateur ou intégrées dans celui-ci. Le support peut être un support volatile (par exemple, une mémoire système (RAM) ou une mémoire cache (SRAM)) pendant des périodes lorsque les instructions sont en cours d'exécution. Le support peut également être un support persistant tel qu'un disque dur, un CD, un DVD, une bande magnétique, et analogue, pendant des pé- riodes au cours desquelles les instructions ne sont pas en cours d'exécution. Dans un aspect, un procédé d'allocation d'énergie dynamique inclut des ressources de traitement, telles que les lames de serveur 102 du système de traitement d'in-formations 100, communiquant avec une ressource de gestion telle qu'un module de gestion 104. Une ressource de traitement demande une allocation de budget d'énergie initiale et la ressource de gestion répond à la demande, de manière préférée en accordant la demande et l'allocation demandée. Dans une implémentation, l'énergie allouée 13 par la ressource de gestion représente un niveau maximum absolu d'énergie au-delà duquel la ressource de traite-ment ne doit pas fonctionner. La ressource de traitement calcule ou bien déter- mine une marge d'énergie et établit un niveau d'énergie "d'avertissement" représentant la différence entre le ni-veau d'énergie allouée et la marge d'énergie. Le niveau d'énergie allouée et le niveau d'énergie d'avertissement étant déterminés, la ressource de traitement commence en- suite à fonctionner et surveille sa consommation d'énergie réelle. Si la consommation d'énergie réelle dépasse le niveau d'énergie allouée, la ressource de traitement s'arrête immédiatement. Si la consommation d'énergie ré-elle dépasse le niveau d'énergie d'avertissement, mais pas le niveau d'énergie allouée, la ressource de traite-ment effectue une action correctrice en réduisant sa propre consommation d'énergie ou bien fonctionne en mode de consommation d'énergie réduite et demande une augmentation de l'énergie allouée à la ressource de gestion. Dans certains modes de réalisation, la ressource de traitement reste en mode de consommation d'énergie ré-duite tant que son niveau de consommation d'énergie ré-elle dépasse son niveau d'énergie d'avertissement. Lors-que la consommation d'énergie réelle chute au-dessous du niveau d'énergie d'avertissement, la ressource de traite-ment de manière préférée "s'auto-régule". Une régulation peut survenir soit du fait que la consommation d'énergie réelle de la ressource de traitement a diminué à cause, par exemple, d'une diminution de l'activité de traitement soit du fait que la ressource de gestion a accordé une augmentation du budget d'énergie à la ressource de traitement et la ressource de traitement a recalculé un nouveau niveau d'énergie d'avertissement supérieur en réponse. 14 Certains modes de réalisation peuvent supporter des donations de budget d'énergie de ressource de traite-ment. Une donation de budget d'énergie peut survenir si une ressource de traitement régulée trouve que sa consom- mation d'énergie réelle est régulièrement au-dessous de son niveau d'énergie allouée. La ressource de traitement dans ce cas peut faire don d'une partie de son énergie allouée en demandant une diminution de l'énergie allouée à la ressource de gestion permettant ainsi à la ressource de gestion d'allouer l'énergie redonnée à d'autres ressources de traitement lorsque nécessaire. En se reportant maintenant à la figure 3, un ordinogramme illustre des éléments sélectionnés d'un mode de réalisation d'un procédé 300 pour gérer une allocation d'énergie dans un système de traitement d'informations. Le procédé 300 comme décrit sur la figure 3 est approprié en vue d'une exécution par un système de traitement d'in-formations tel que le système de traitement d'informations 100 décrit sur la figure 1. Dans le mode de réali- sation décrit, le procédé 300 inclut une ressource de traitement demandant (étape 302) une ressource de gestion pour une allocation d'énergie. Les demandes d'allocation d'énergie peuvent faire partie d'une demande de mise sous tension à la ressource de gestion depuis la ressource de processeur et, plus spécifiquement, depuis le contrôleur BMC 230 ou une autre ressource de processeur de service appropriée. La demande de mise sous tension inclut égale-ment de manière préférée une demande pour une allocation d'énergie depuis la ressource de gestion. La demande d'allocation d'énergie indique de manière préférée un ni-veau d'énergie demandé. Le niveau d'énergie demandé indiqué par la ressource de traitement est de manière préférée basé sur les données de consommation d'énergie historiques associées à la ressource de traitement demandeuse ou bien dérivé de celles-ci. Le contrôleur BMC 230, par 15 exemple, peut enregistrer une lecture de consommation d'énergie d'historique et déterminer un niveau d'énergie demandé en appliquant un algorithme prédéterminé aux don-nées d'historique. Dans la séquence décrite sur la figure 3, la ressource de gestion répond à la demande d'allocation d'énergie en évaluant un budget d'énergie pour le système de traitement d'informations 100 dans son ensemble, en déterminant une allocation d'énergie pour la ressource de traitement demandeuse, et en indiquant l'allocation d'énergie à la ressource de traitement en renvoyant (étape 304) une valeur, désignée ici en tant que niveau d'énergie critique ou niveau d'énergie maximum. Comme suggéré par son nom, le niveau d'énergie critique est un niveau maximum absolu d'énergie que la ressource de trai- tement est autorisée à extraire. La ressource de traitement reçoit l'énergie et le niveau d'énergie critique en provenance de la ressource de gestion et détermine (étape 306) un second niveau d'énergie, désigné ici en tant que niveau d'énergie d'avertissement. La ressource de traitement détermine le niveau d'énergie d'avertissement sur la base du niveau d'énergie critique conformément à un algorithme prédéterminé. Dansune implémentation souhaitable pour sa simpli- cité, par exemple, la ressource de traitement peut calculer un niveau d'énergie d'avertissement en tant que pourcentage spécifié du niveau d'énergie critique. Dans d'autres implémentations, la relation entre le niveau d'énergie d'avertissement et le niveau d'énergie critique peut être non-linéaire. Le niveau d'énergie d'avertissement est de manière préférée choisi pour fournir une marge opérationnelle adéquate eu égard au niveau d'énergie cri-tique. La quantité de marge est spécifique à l'implémentation et peut dépendre de facteurs incluant, mais n'étant pas limités à, la stabilité historique de la 16 consommation d'énergie de ressource de traitement. Si, par exemple, la consommation d'énergie historique d'une ressource de traitement est très stable (par exemple des valeurs de consommation d'énergie varient historiquement de moins de 2 %), il peut être souhaitable de réduire la marge entre le niveau d'énergie d'avertissement et le ni-veau d'énergie critique. A l'inverse, une ressource de traitement ayant un historique de valeurs de consommation d'énergie très changeantes peut nécessiter une marge ac- crue et un algorithme qui détermine que le niveau d'énergie d'avertissement peut prendre ces facteurs en considération. En outre, un algorithme pour déterminer la marge d'énergie peut incorporer d'autres informations incluant, à titre d'exemple, mais n'étant pas limitées à, des in- formations indicatives de la consommation d'énergie historique d'autres ressources de traitement dans le système de traitement d'informations. Si d'autres lames de serveur dans un système de traitement d'informations présentent un modèle de consommation d'énergie, par exemple, la détermination de marge d'énergie pour une ressource de traitement donnée quelconque peut factoriser ces informations dans la détermination. A la suite de l'allocation d'un niveau d'énergie critique et de la détermination d'un niveau d'énergie d'avertissement, la ressource de traitement surveille (étape 308) ses niveaux de consommation d'énergie réelle. La surveillance de consommation d'énergie réelle est de manière préférée obtenue en utilisant un circuit de détection d'énergie 232 du contrôleur BMC 230 comme décrit ci-dessus et eu égard à la figure 2. Si le système de traitement d'informations détermine (étape 310) que la consommation d'énergie réelle (P) dépasse le niveau d'énergie critique, le système de traitement d'informations 100 est mis hors tension (étape 311) immédiatement. L'interruption de l'alimentation peut 17 survenir à travers le module de gestion 104, le contrôleur BMC 230, ou une combinaison des deux. Si le système de traitement d'informations détecte (étape 312) que la consommation d'énergie réelle dépasse le niveau d'énergie d'avertissement (PW), le pro-cédé 300 inclut le système de traitement d'informations 100 réduisant (étape 322) l'énergie de lame de serveur. La réduction de l'énergie de lame de serveur peut inclure de prendre une action de conservation d'énergie incluant, mais n'étant pas limitée à, la réduction des tensions opérationnelles appliquées aux composants systèmes et/ou la réduction d'une fréquence d'une horloge système (non décrite) qui commande la synchronisation de composants de lame de serveur. En plus de réduire l'énergie de lame de serveur, le procédé 300 comme décrit sur la figure 3 inclut la lame de serveur demandant (étape 324) au module de gestion d'allouer plus d'énergie. Comme la demande originale pour l'allocation d'énergie effectuée lorsque la lame de serveur est tout d'abord mise sous tension, cette demande pour de l'énergie peut inclure un message IPMI ou un autre message approprié entre le contrôleur BMC 230 et le module de gestion 104. A la suite de la demande d'énergie supplémentaire, le procédé 300 revient à l'étape 304 dans lequel la ressource de gestion évalue la demande d'énergie et renvoie à un niveau d'énergie critique. Si la ressource de gestion détermine qu'un budget d'énergie supplémentaire est disponible pour l'allocation à la lame de serveur demandeuse, la ressource de gestion va indiquer un nouveau niveau d'énergie critique probablement supérieur. Si le module de gestion détermine qu'il y a un budget d'énergie insuffisant pour s'adapter à la demande en vue d'une augmentation, le niveau d'énergie critique renvoyé par la ressource de gestion va être identique à ce qu'il était précédemment. 18 En revenant à l'étape de détermination 312, si l'énergie réelle n'est pas supérieure au niveau d'énergie d'avertissement, l'implémentation décrite du procédé 300 inclut de déterminer (étape 314) si la lame de serveur est actuellement en fonctionnement dans un mode d'énergie de conservation réduite ou un autre mode. Si la lame de serveur fonctionne dans un mode réduit, la lame de serveur restaure de manière préférée (étape 316) son mode de fonctionnement dans un état non ralenti tel qu'en restau- rapt des niveaux de tension d'alimentation, en restaurant des horloges systèmes à une fréquence par défaut, et ainsi de suite. A la suite de la restauration de la lame de serveur à un état non ralenti, le procédé 300 revient à l'étape 308 dans lequel la lame de serveur surveille l'utilisation d'énergie. Si la lame de serveur détermine dans le bloc 314 qu'elle n'est pas dans un état réduit, le mode de réalisation décrit du procédé 300 supporte des donations d'énergie. Plus spécifiquement, si une lame de serveur trouve que sa consommation d'énergie dans un mode de fonctionnement entièrement non ralenti est régulièrement au-dessous de ses niveaux d'énergie d'avertissement, la lame de serveur peut demander une diminution du niveau d'énergie allouée en tant que moyens de donation d'une partie de son budget d'énergie allouée au système de traitement d'informations dans son ensemble de sorte que le module de gestion peut mieux s'adapter à des demandes pour des augmentations de budget d'énergie provenant d'autres ressources systèmes incluant d'autres lames de serveur. Ainsi, la figure 3 comme décrite inclut de dé-terminer (étape 318) si une consommation d'énergie réelle de lame de serveur a été régulièrement au-dessous de ses niveaux d'énergie d'avertissement. La définition de ce qui est considéré comme "persistant" dans ce contexte est un détail d'implémentation. Un procédé en exemple peut définir persistant en tant qu'une série de N points de données de consommation d'énergie consécutifs au-dessous du niveau d'énergie d'avertissement. Une implémentation peut déclencher une activité de donation d'énergie si la consommation d'énergie réelle chute et/ou reste de manière constante au-dessous d'un niveau d'énergie minimum. D'autres implémentations peuvent appeler des techniques plus sophistiquées pour déterminer, par exemple, la probabilité d'une réduction du niveau d'énergie d'avertisse- ment provoquant une chute des performances de la lame et, si tel est le cas, si la réduction du budget d'énergie est garantie. Si la lame de serveur et/ou le système de traite-ment d'informations déterminent qu'une lame de serveur est régulièrement au-dessous de ses niveaux d'énergie d'avertissement, la lame, conformément au mode de réalisation décrit sur la figure 3, redonne de manière efficace (étape 320) une partie de son budget énergie au système de traitement d'informations en demandant au module de gestion de réduire son budget d'énergie allouée et, de manière préférée, en indiquant l'ampleur de la réduction suggérée. L'ampleur suggérée est de manière préférée basée sur l'étendue jusqu'à laquelle le niveau d'énergie d'avertissement a dépassé les points de données de consommation d'énergie réelle. A la demande de la réduction de budget d'énergie, le procédé 300 revient à l'étape 304 où le module de gestion renvoie une nouvelle valeur d'énergie. Si, d'autre part, la lame de serveur détermine dans le bloc 318 que les données de consomma-tion d'énergie réelle garantissent une donation de budget d'énergie, le procédé 300 inclut de revenir à l'étape 308 dans laquelle la lame de serveur fonctionne normalement tout en surveillant sa consommation d'énergie | La présente invention concerne un système de traitement d'informations (100) incluant des ressources de traitement, ayant un processeur principal, une mémoire système (210) et un processeur de service. Une ressource de gestion couplée à un processeur de service évalue un budget d'énergie du système et alloue de l'énergie à une ressource de traitement en indiquant un niveau d'énergie critique. La ressource de traitement détermine un niveau d'énergie d'avertissement basé sur le niveau d'énergie critique et surveille sa consommation réelle. Si elle dépasse le niveau critique, la ressource de traitement est mise hors tension. Si la consommation d'énergie réelle dépasse le niveau d'avertissement, la ressource de traitement ralentit ses performances pour conserver l'énergie et demande une augmentation d'allocation d'énergie. Si la consommation d'énergie réelle est au-dessous du niveau d'avertissement, la ressource de traitement demande une réduction de l'énergie allouée. | 1. Système de traitement d'informations (100), caractérisé en ce qu'il comporte : û une ressource de traitement, incluant un processeur principal et une mémoire système (210) accessible au processeur principal, ù une ressource de gestion couplée à la ressource de traitement et configurée pour mettre hors tension, re-10 démarrer et mettre sous tension à distance la res- source de traitement, la ressource de gestion étant configurée pour répondre à une demande d'allocation d'énergie provenant de la ressource de traitement en évaluant un budget d'énergie du 15 système et en allouant de l'énergie à la ressource de traitement en établissant un niveau d'énergie critique pour la ressource de traitement, la ressource de traitement étant configurée pour recevoir le niveau d'énergie critique et pour déterminer un niveau 20 d'énergie d'avertissement, la ressource de traitement étant configurée pour répondre à un niveau de consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie d'avertissement en passant à un mode de consommation d'énergie, et 25 l'agent de surveillance d'énergie étant apte à répondre à un niveau de consommation d'énergie dépassant le niveau d'énergie critique en initiant une mise hors tension de la ressource de traitement. 30 2. Système de traitement d'informations selon la 1, caractérisé en ce que la ressource de traite-ment comporte une lame (102) de ressource de traitement incluant une carte de circuit imprimé à laquelle le processeur et la mémoire système (210) sont associés, la 35 lame (102) étant adaptée à une insertion dans l'un d'unepluralité de logements d'un châssis du système de traite-ment d'informations (100). 3. Système de traitement d'informations selon la revendi- cation 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une pluralité de lames (102) de ressource de traitement, chacune étant insérée dans un logement respectif parmi les logements dans le châssis du système de traitement d'in-formations {100). 4. Système de traitement d'informations selon la 1, caractérisé en ce que l'agent de surveillance d'énergie est en outre apte à répondre au niveau de consommation d'énergie dépassant le niveau de consomma- tion d'énergie d'avertissement en initiant une demande d'augmentation de budget d'énergie. 5. Système de traitement d'informations selon la 4, caractérisé en ce que la ressource de gestion est configurée pour répondre à la demande pour un budget d'énergie accru en déterminant si l'énergie suffisante est disponible pour s'adapter à la demande et, si tel est le cas, en fournissant un niveau d'énergie critique accru. 6. Système de traitement d'informations selon la 1, caractérisé en ce que l'agent de surveillance d'énergie est en outre configuré pour répondre à un ni-veau de consommation d'énergie au-dessous d'un seuil spé- cifié en initiant une donation d'une partie du budget d'énergie à la ressource de gestion et la ressource de gestion étant configurée pour répondre en déterminant un budget d'énergie réduit pour la ressource de traitement et en établissant un niveau d'énergie critique de res- source de traitement réduit. 7. Système de traitement d'informations selon la 1, caractérisé en ce qu'il est apte à sélectionner le mode de consommation d'énergie parmi un groupe d'en- semble d'actions de conservation d'énergie consistant à réduire les performances de la ressource de processeur et à demander une allocation d'énergie plus importante à la ressource de gestion. 8. Procédé d'allocation d'énergie dans un système de traitement d'informations {100), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - en réponse à une demande provenant d'une ressource de traitement, déterminer un niveau d'énergie critique et allouer le niveau d'énergie critique à la ressource de traitement, û en réponse à la réception du niveau d'énergie critique, déterminer un niveau d'énergie d'avertissement, inférieur au niveau d'énergie critique, ù surveiller la consommation d'énergie réelle de la ressource de traitement, ù en réponse à la consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie critique, mettre hors tension la ressource de traitement, û en réponse à la consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie d'avertissement, ralentir la ressource de traitement pour réduire la consommation d'énergie réelle et demander une augmentation du ni-veau d'énergie critique. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la détermination du niveau d'énergie critique inclut de déterminer le niveau d'énergie critique basé sur des données d'historique de consommation d'énergie associées à la ressource de traitement. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la surveillance de la consommation d'énergie réelle inclut la surveillance de la consommation d'énergie ré- elle à l'aide d'un circuit de détection de courant accessible à une ressource de processeur de service de la ressource de traitement. 11. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la réduction de la ressource de traitement inclut une action sélectionnée parmi le groupe consistant à réduire des niveaux d'alimentation dans la ressource de traite-ment et à réduire une fréquence d'un signal d'horloge qui commande la synchronisation de la ressource de traite- ment. 12. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape consistant à déterminer, en réponse à la consommation d'énergie réelle ne dépas- sant pas le niveau d'énergie d'avertissement, si la ressource de traitement est dans un état ralenti et, si tel est le cas, à restaurer la ressource de traitement à un état non ralenti. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes consistant à déterminer, en réponse à la détermination que la ressource de traitement n'est pas dans un état ralenti, si la consommation d'énergie de ressource de traitement est de ma- nière persistante au-dessous du niveau d'énergie d'avertissement et, si tel est le cas, à demander une réduction du niveau d'énergie critique au module de gestion (104). 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'étape consistant à déterminer si la ressource detraitement est de manière permanente au-dessous du niveau d'énergie d'avertissement inclut de détecter que la consommation d'énergie réelle est au-dessous d'un niveau d'énergie minimum, qui est inférieur au niveau d'énergie d'avertissement. 15. Support lisible par ordinateur contenant des instructions exécutables par ordinateur intégrées dans le support, pour allouer de l'énergie de manière dynamique à des ressources de traitement dans un système de traite-ment d'informations (100), les instructions étant caractérisées en ce qu'elles comportent : û des instructions pour demander une allocation d'éner- gie à une ressource de gestion et pour recevoir un ni- veau d'énergie maximum en provenance de la ressource de gestion, û des instructions pour déterminer un niveau d'énergie d'avertissement sur la base du niveau d'énergie maximum, û des instructions pour ralentir la ressource de traite-ment afin de réduire la consommation d'énergie et pour demander une augmentation du niveau d'énergie maximum en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie d'aver- tissement, et û des instructions pour mettre hors tension la ressource de traitement en réponse à une énergie réelle sensible à la surveillance de la consommation d'énergie réelle dépassant le niveau d'énergie maximum. 16. Programme-produit informatique selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des instructions pour ne pas ralentir une ressource de traite-ment qui n'est pas dans un état ralenti en réponse à lati 25 surveillance d'une consommation d'énergie réelle inférieure au niveau d'énergie d'avertissement. 17. Programme-produit informatique selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des instructions pour déterminer s'il faut demander la ressource de gestion pour une réduction du niveau d'énergie maximum en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie non ralentie au-dessous du niveau d'énergie d'avertisse- ment. 18. Programme-produit informatique selon la 17, caractérisé en ce que les instructions de détermination comportent en outre des instructions pour demander la réduction en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie non ralentie au-dessous d'un seuil d'énergie minimum. 19. Programme-produit informatique selon la 17, caractérisé en ce que l'instruction de détermination comporte en outre des instructions pour demander la réduction en réponse à la surveillance d'une consommation d'énergie réelle non ralentie de manière persistante au-dessous du niveau d'énergie d'avertissement. 20. Programme-produit informatique selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, des instructions pour détecter la ressource de gestion accordant la demande pour l'augmentation de la consommation d'éner- gie maximum et, en réponse à celle-ci, des instructions pour réviser le niveau d'énergie d'avertissement. | G | G06 | G06F | G06F 1 | G06F 1/26 |
FR2901230 | A1 | FACE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ESCAMOTABLE EN CHOC, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT | 20,071,123 | Le présente invention concerne une face avant de véhicule automobile, du type comprenant un support destiné à porter au moins un radiateur et/ou un groupe moto-ventilateur, et des moyens de fixation du support sur la caisse de véhicule automobile, permettant un déplacement du support d'une position avancée en l'absence de choc, vers une position reculée en cas de choc avec un piéton, avec une absorption d'énergie, les moyens de fixation comprenant au moins une attache métallique comprenant une première partie fixée sur une région supérieure du support et une deuxième partie destinée à être fixée sur la caisse du véhicule automobile. Dans un choc piéton , le bassin ou le fémur d'un piéton heurte le nez du capot d'un véhicule automobile, qui se déforme et vient en appui sur la région supérieure de la face avant, qui subit un impact sur sa partie supérieure, l'impact étant dirigé vers l'arrière et vers le bas, avec un angle par rapport à la verticale de l'ordre de 40 à 50 . La face avant constitue un point dur sous le capot, et risque de blesser le piéton. FR 2 872 477 propose une face avant articulée à une extrémité inférieure autour d'un axe transversal du véhicule, et fixée à une extrémité supérieure sur la caisse par l'intermédiaire de coulisseaux mobiles dans des coulisses à l'encontre de ressorts d'absorption d'énergie, afin de permettre à la face avant de se reculer en absorbant de l'énergie, pour protéger le piéton et éviter l'endommagement de la face avant. Toutefois, les coulisseaux sont susceptibles de se coincer dans les 25 coulisses en se mettant de travers à l'intérieur de celles-ci. Un but de l'invention est de proposer une face avant de véhicule automobile possédant des moyens de fixation de la face avant sur la caisse permettant un guidage fiable de la face avant entre sa position avancée et une position reculée. 30 A cet effet, l'invention a pour objet une face avant du type précité, caractérisée en ce que la première partie et la deuxième partie sont reliées par une partie intermédiaire arrondie autour d'un axe d'enroulement, la ou chaque attache étant disposée de façon à se déformer, en cas de choc avec un piéton, par enroulement d'un côté de la partie intermédiaire et déroulement de l'autre côté pour absorber de l'énergie. Selon d'autres modes de réalisation, la face avant comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la face avant comprend deux attaches, chaque attache étant fixée sur une traverse supérieure du support, et destinée à être fixée sur la caisse du véhicule automobile ; -la partie intermédiaire de chaque attache comprend une âme arrondie et deux ailes ; - une aile supérieure de l'attache est prolongée par la première partie, et une aile inférieure de l'attache est prolongée par la deuxième partie ; - les moyens de fixation comprennent des moyens de renfort destinés à maintenir l'écartement entre les ailes de la ou chaque attache ; - les moyens de renfort se présentent sous la forme de nervures en matière plastique s'étendant entre les ailes de la ou chaque attache ; - les nervures sont venues de matière avec le support moulé en matière plastique ; - la première partie de l'attache est surmoulée par le support fabriqué en matière plastique moulé ; et - l'axe d'enroulement de la ou chaque attache est destiné à être parallèle à un axe transversal du véhicule. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant une caisse et une face avant telle que définie ci-dessus, fixée sur la caisse à l'aide de moyens de fixation. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 3 - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une face avant conforme à l'invention fixée sur une caisse de véhicule automobile; - la figure 2 est une vue de détail de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une attache de fixation de la face avant de la figure 1 sur la caisse ; - les figures 4 et 6 sont des vues de côté de la face avant de la figure 1, illustrant une déformation d'une attache pendant un choc piéton ; - la figure 7 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 2, illustrant une attache selon une variante de l'invention ; et - les figures 8 et 9 sont des vues de face d'attaches selon des variantes de l'invention. Dans la description qui va suivre, les termes avant , arrière , longitudinal , latéral , transversal , supérieur et inférieur s'entendent par référence au repère orthogonal usuel des véhicules automobiles, représenté sur la figure 1, et comprenant : - un axe longitudinal X-X, horizontal et dirigé de l'arrière vers l'avant, - un axe transversal Y-Y, horizontal et dirigé de la droite vers la gauche, et - un axe vertical Z-Z, dirigé du bas vers le haut. Telle que représentée sur les figures 1 et 2, une face avant 2 est fixée à l'avant de la caisse 4 d'un véhicule automobile. La caisse 4 comprend deux longerons 6 ou brancard , deux piliers 8, deux bras de renfort 10, et une traverse 12. Chaque longeron 6 est fixé par son extrémité arrière à un tablier structurel (non représenté) du véhicule, et s'étend longitudinalement vers l'avant. Chaque pilier 8 est fixé par sa partie médiane à l'extrémité avant d'un longeron 6 respectif, et s'étend sensiblement verticalement. Chaque bras 10 s'étend latéralement vers l'extérieur et longitudinalement vers l'arrière, depuis l'extrémité supérieure d'un pilier 8 respectif jusqu'à une paroi latérale (non représentée) de la caisse 4. La traverse 12 s'étend transversalement et relie les extrémités inférieures des piliers 8. La face avant 2 comprend un radiateur 14, un groupe motoventilateur (GMV) 16, et un support 18 pour porter le radiateur 14 et le GMV 16. Le support 18 comprend un cadre 20 et un carénage 22 de canalisation d'un flux d'air disposé à l'avant du cadre 20. Le carénage 22 possède une ouverture 24 circulaire d'entrée d'air. Le radiateur 14 est porté par le cadre 20 et s'étend en travers de celui-ci. Le GMV 16 est porté par le carénage 22, une hélice 26 du GMV 16 s'étendant en travers de l'ouverture 24 pour forcer un flux d'air à travers le radiateur 14. Le radiateur 14 est visible à travers l'ouverture 24, derrière l'hélice 26. La face avant 2 est disposée dans un espace de réception délimité par les deux piliers 8 et la traverse 12. Le cadre 20 comprend deux montants 28 et une traverse supérieure 30 possédant des portions latérales d'extrémité faisant saillie latéralement par rapport aux montants 28. La face avant 2 comprend des moyens de fixation du support 18 sur la caisse 4. Les moyens de fixation comprennent deux cavaliers ou attaches 32 métalliques à déformation programmée en cas de choc, chaque attache 32 reliant une des portions d'extrémité de la traverse 30 à une extrémité supérieure du pilier 8 adjacent. Les attaches 32 sont distinctes et espacées transversalement. Les moyens de fixation comprennent également deux brides 36 d'appui de l'extrémité inférieure du support 18 sur la traverse 12. Chaque bride 36 est fixée sur un des montants 28, et comprend un pion 37 s'étendant verticalement vers le bas, reçu dans un bloc en caoutchouc naturel ou synthétique d'amortissement des vibrations, le bloc étant lui-même fixé sur la traverse 12. La caisse 4 comprend une poutre 38 de pare-chocs fixée par l'intermédiaire d'absorbeurs de chocs 40 sur des flasques 42 portés par les extrémités avant des longerons 6. En l'absence de choc, la poutre 38 s'étend devant la face avant 2, à distance de celle-ci Tel que représentée sur la figure 3, chaque attache 32, comprend une partie 44 de fixation de l'attache 32 sur le support 18, une partie 46 de fixation de l'attache sur un pilier 8, et une partie 48 intermédiaire de liaison des parties 44 et 46, à déformation programmée en cas de choc. La partie 48 est profilée d'axe transversal, et possède une section en U. La partie 48 comprend une âme 50 arrondie autour d'un axe E d'enroulement parallèle à l'axe Y, et deux ailes 52, 54, sensiblement parallèles, s'étendant chacune dans un plan sensiblement horizontal, vers l'avant à partir de l'âme 50. La partie 44 prolonge l'aile 52 verticalement vers le haut. La partie 46 prolonge l'aile 54 verticalement vers le bas. Le support 18 est par exemple réalisé en matière plastique moulée, et au moins la partie 44 est surmoulée par le support 18 afin de réaliser la liaison facilement et à coût faible. En variante, la partie 44 est boulonnée ou rivetée sur la traverse 30. La traverse 30 est en appui verticalement sur l'aile 52. L'aile 54 inférieure de l'attache 50 est en appui vertical sur une surface 8a d'extrémité supérieure d'un pilier 8, et la partie 46 est fixée sur une face 8b de ce pilier 8 tournée vers l'avant, par exemple par boulonnage ou rivetage. Les axes E des âmes 50 des deux attaches 32 sont alignés. Les attaches 32 sont obtenues très facilement par pliage de feuilles métalliques. Les attaches 32 permettent le déplacement de la face avant 2 d'une position avancée en l'absence de choc, vers une position reculée en cas de choc piéton . Tel que représenté sur les figures 4 et 6, en cas de choc provoquant un déplacement de la traverse 30 vers l'arrière et vers le bas par rapport au pilier 8, chaque attache 32 se déforme par enroulement de l'âme 50 du côté de son aile 52, et déroulement du côté de son aile 54. Il s'ensuit que son aile 52 se raccourcit, tandis que son aile 54 s'allonge. Cette déformation s'effectue avec une absorption d'énergie. La déformation des attaches 32 permet le déplacement vers l'arrière 5 du support 18 pour éviter l'endommagement des équipements portés par la face avant 2, et pour protéger le piéton. La face avant 2 pivote autour de sa partie inférieure vers l'arrière. La rotation vers l'arrière de la face avant 2 est permise d'une part par l'élasticité du support 18 lui-même pouvant se fléchir légèrement, et 10 également par l'élasticité de la fixation du support 18 sur la traverse 12 par l'intermédiaire des brides et des blocs élastiques. Cette flexibilité est suffisante pour permettre l'inclinaison de la face avant 2 de 5 à 10 . Les attaches 32 possèdent une rigidité verticale suffisante pour soutenir le poids de la face avant 2. 15 Dans la variante illustrée sur la figure 7, une attache 32 comprend des nervures 60 de renfort en matière plastique s'étendant entre les ailes 52, 54 de l'attache pour maintenir un écartement entre ces ailes 52 et 54. Les nervures 60 sont par exemple venues de matière avec le support 18 moulé en matière plastique et surmoulé sur les attaches 32. 20 De telles nervures augmentent la rigidité de l'attache pour supporter le poids de la face avant, et évitent l'affaissement de l'attache en cas de choc piéton pour garantir la déformation de l'attache par enroulement/ déroulement avec absorption d'énergie. Les ailes d'une attache ne sont pas nécessairement parallèles à l'état 25 de repos de l'attache. Elles peuvent s'évaser légèrement depuis l'âme. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 6, on note que la surface 8a d'extrémité supérieure de chaque pilier 8 comprend une portion arrière inclinée Cette portion est inclinée suivant la direction principale de 30 déplacement de la traverse supérieure du support en cas de choc piéton pour favoriser la bonne déformation par enroulement/ déroulement de l'attache. En variante, en position de repos de l'attache, les ailes s'étendent de part et d'autre d'un plan médian légèrement incliné vers l'arrière et vers le bas afin que l'attache soit orientée initialement dans la direction principale de déplacement de la traverse du support en cas de choc piéton . Dans le mode de réalisation des figures 1 à 6, les parties 44 et 46 de fixation de l'attache 32 sur le support 18 et la caisse 4 sont alignées verticalement. En variante, comme illustré sur la figure 9, ces parties 44 et 46 sont décalées transversalement l'une par rapport à l'autre, et la partie intermédiaire s'étend en hélice autour de l'axe d'enroulement E dirigé transversalement. La déformation de l'attache se produit de façon identique, par enroulement / déroulement. Dans une variante illustrée sur la figure 8, une attache 32 est identique à celles du mode de réalisation des figures 1 à 6, mais l'axe E d'enroulement fait un angle avec l'axe Y. Dans ce cas, de préférence, les axes E des deux attaches sont inclinés de façon symétrique par rapport à un plan longitudinal médian du véhicule. Les deux attaches sont de préférence alignées selon un axe transversal. Toutefois, en variante, les attaches sont non-alignées selon un axe vertical ou transversal, et sont décalées l'une par rapport à l'autre verticalement et/ou longitudinalement | Cette face avant (2) est du type comprenant un support (18) destiné à porter au moins un radiateur (14) et/ou un groupe moto-ventilateur (16), et des moyens de fixation de support (18) sur la caisse (4) du véhicule automobile, permettant un déplacement du support (18) d'une position avancée en l'absence de choc, vers une position reculée en cas de choc avec un piéton, avec une absorption d'énergie, les moyens de fixation comprenant au moins une attache métallique (32) possédant une partie arrondie autour d'un axe d'enroulement (E) pour assurer une déformation de l'attache, en cas de choc avec un piéton, par enroulement d'un côté de la partie arrondie et déroulement de l'autre côté. | 1. Face avant (2) de véhicule automobile, du type comprenant un support (18) destiné à porter au moins un radiateur (14) et/ou un groupe moto-ventilateur (16), et des moyens de fixation de support (18) sur la caisse (4) du véhicule automobile, permettant un déplacement du support d'une position avancée en l'absence de choc, vers une position reculée en cas de choc avec un piéton, avec une absorption d'énergie, les moyens de fixation comprenant au moins une attache métallique (32) à déformation programmée possédant une première partie (44) fixée sur une région supérieure du support (18) et une deuxième partie (46) destinée à être fixée sur la caisse (4), caractérisée en ce que la première partie (44) et la deuxième partie (46) sont reliées par une partie intermédiaire (48) arrondie autour d'un axe d'enroulement (E), la ou chaque attache étant disposée de façon à se déformer, en cas de choc avec un piéton, par enroulement d'un côté de la partie intermédiaire (48) et déroulement de l'autre côté pour absorber de l'énergie. 2.- Face avant selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend deux attaches (32), chaque attache étant fixée sur une traverse (30) supérieure du support (18), et destinée à être fixée sur la caisse (4) du véhicule automobile. 3.- Face avant selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la partie intermédiaire (48) de chaque attache (32) comprend une âme (50) arrondie et deux ailes (52, 54). 4.- Face avant selon la 3, caractérisée en ce qu'une aile supérieure de l'attache (32) est prolongée par la première partie (44), et uneaile (54) inférieure de l'attache (32) est prolongée par la deuxième partie (46). 5.- Face avant selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que 5 les moyens de fixation comprennent des moyens (60) de renfort destinés à maintenir l'écartement entre les ailes (52, 54) de la ou chaque attache (32). 6.- Face avant selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que les moyens de renfort se présentent sous la forme 10 de nervures (60) en matière plastique s'étendant entre les ailes (32, 54) de la ou chaque attache (32). 7.- Face avant selon la 6, caractérisée en ce que les nervures (60) sont venues de matière avec le support (18) moulé en matière 15 plastique. 8.- Face avant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première partie (44) de l'attache (32) est surmoulée par le support (18) fabriqué en matière plastique moulé. 9.- Face avant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'axe d'enroulement (E) de la ou chaque attache est destiné à être parallèle à un axe transversal du véhicule. 25 10.- Véhicule automobile comprenant une caisse, caractérisé en ce qu'il comprend une face avant selon l'une quelconque des précédentes, dont les deuxièmes parties des attaches sont fixées sur la caisse. 20 | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 25,B60R 21 | B62D 25/08,B60R 21/34 |
FR2889861 | A1 | AUBE EN FLECHE A EXTREMITE CAMBREE | 20,070,223 | B06-3548FR La présente invention concerne d'une manière générale des moteurs à turbine à gaz et en particulier des moteurs d'avion à turbosoufflante. Dans un moteur à turbosoufflante., ou réacteur à double flux, l'air est mis sous pression dans un compresseur et mélangé avec le combustible dans une chambre de combustion, afin de produire des gaz de combustion chauds. Une turbine io haute pression (HPT) extrait de l'énergie des gaz de combustion pour alimenter le compresseur. Une turbine basse pression (LPT) extrait de l'énergie supplémentaire des gaz de combustion pour alimenter la soufflante qui est installée en amont du compresseur. Le principal objectif de conception de moteurs d'avions à turbosoufflante consiste à maximiser le rendement de ces moteurs pour propulser un avion en vol et, en conséquence, à réduire la consommation de carburant. Par conséquent, les différents composants de rotor et de stator des zones chaudes et froides qui défmissent les passages d'écoulement internes pour l'air sous pression et les gaz de combustion et qui extraient de l'énergie de ces gaz sont conçus spécifiquement pour maximiser leur rendement, tout en assurant une longue durée de vie. La turbosoufflante elle-même comprend une rangée d'aubes de rotor de grandes dimensions qui s'étendent radialement vers l'extérieur à partir du pourtour d'une roue de support de rotor. La soufflante est alimentée par la turbine basse pression (LPT) pour mettre sous pression l'air entrant, aux fins de produire en ma- jeune partie une poussée de propulsion délivrée à la sortie de la soufflante. Une par-tie de l'air de soufflante est canalisée dans le compresseur où elle est comprimée et mélangée avec du carburant pour produire des gaz de combustion chauds, dont l'énergie est extraite dans les différents étages de la turbine et qui sont ensuite ex-pulsés par une sortie centrale du moteur. Les moteurs à turbosoufflante sont développés et perfectionnés en permanence pour maximiser leur capacité de poussée, avec le meilleur rendement aérodynamique possible. Le réacteur produit une poussée considérable pendant son fonctionnement et génère par conséquent du bruit qui doit être diminué autant que possible, en tenant compte des différents objectifs de conception qui sont en concurrence. 2889861 2 Par exemple, les aubes de soufflante sont typiquement conçues pour maxi-miser leur charge aérodynamique et, de manière correspondante, pour maximiser la poussée de propulsion générée pendant le fonctionnement. Cependant, la charge de soufflante est limitée par le décrochage de courant, les oscillations ou d'autres pa- ramètres d'instabilité de l'air devant être comprimé. Par conséquent, les turboréacteurs modernes sont conçus avec une valeur de stabilité et une marge de décrochage adaptées à leur cycle opératoire, du décollage à l'atterrissage, en passant par le vol de croisière de l'avion, afin de garantir un fonctionnement et une puissance acceptables du moteur, sans surcharger la capacité io du turboréacteur. En outre, les turboréacteurs modernes possèdent des soufflantes de diamètre relativement important, qui tournent à une vitesse suffisante pour engendrer une vitesse supersonique des extrémités des aubes par rapport au flux d'air entrant. Les extrémités d'aube sont donc soumises à la génération d'ondes de choc, à mesure que l'air est canalisé et comprimé dans les passages d'écoulement correspondants, définis entre des aubes contiguës de la soufflante. Par conséquent, chaque aube est adaptée et conçue spécifiquement à partir de sa plateforme située radialement à l'intérieur jusqu'à son extrémité située radialement à l'extérieur et le long de ses intrados et extrados, opposés dans le sens de la circonférence, qui s'étendent en corde, dans le sens axial, entre le bord d'attaque et le bord de fuite opposés de l'aube. L'intrados d'une ailette définit avec l'extrados d'une ailette voisine le passage d'écoulement correspondant qui s'étend de la base jusqu'à l'extrémité des aubes et dans lequel l'air est canalisé pendant le fonctionne-ment. Généralement, chaque ailette présente une torsion, avec un angle de décalage correspondant de la base à l'extrémité, les extrémités des aubes étant alignées de façon oblique entre les orientations axiale et circonférentielle de la soufflante. Pendant le fonctionnement, l'air ambiant entrant s'écoule à des vitesses relatives différentes dans les passages formés entre les aubes, depuis la base jusqu'à l'extrémité des aubes, en un flux d'air subsonique au niveau des bases des aubes et radialement vers l'extérieur à partir de celles-ci, jusqu'à atteindre une vitesse super-sonique de l'air au niveau des extrémités des aubes, pendant différentes phases du domaine de fonctionnement. La marge de décrochage de soufflante constitue une exigence de conception 35 fondamentale pour la turbosoufflante et est influencée par la charge aérodynamique 2889861 3 de soufflante, le coefficient de plénitude de soufflante et le rapport d'allongement des aubes de soufflante. Il s'agit là de paramètres classiques, la charge de soufflante étant l'augmentation d'enthalpie spécifique à travers les aubes, divisée par le carré de la vitesse au niveau des extrémités. Le coefficient de plénitude de l'aube est le rapport entre la corde de l'aube, représentée par sa longueur, et le pas de l'aubage qui est l'espacement circonférentiel des aubes au niveau d'un rayon ou d'un diamètre donné à partir de l'axe médian. En d'autres termes, le pas de l'aubage est la longueur circonférentielle au niveau d'un diamètre donné, divisée par le nombre d'aubes dans la rangée complète d'aubes io de soufflante. Enfin, le rapport d'allongement se définit comme la hauteur radiale, ou étendue, de la partie formant ailette de l'aube, divisée par sa corde maximale. L'expérience ou des enseignements de la technique antérieure montrent que si les nombres de Mach à l'admission sont suffisamment élevés pour que le choc de passage puisse séparer la couche limite de surface d'aspiration de l'air dans les pas- sages d'écoulement entre les aubes, un bon rendement suppose que le coefficient de plénitude soit élevé pour permettre au flux de s'accrocher de nouveau. Dans la pratique, la conception classique pour le rendement de turboréacteurs et des marges adéquates de décrochage de soufflante exige généralement un coefficient de plénitude relativement élevé des extrémités, qui est habituellement égal au nombre de Mach au niveau des extrémités d'aube pour le domaine de conception, par exemple le fonctionnement en vol de croisière. En d'autres termes, il est utile lorsque le nombre de Mach aux extrémités est supérieur à un (1.0) pour l'écoulement supersonique, et le coefficient de plénitude des extrémités est en conséquence supérieur à un et, en général, égal au nombre de Mach relatif pour des conceptions de bonne qualité. Les aspects de conception exposés ci-dessus ne représentent que quelquesuns des nombreux paramètres qui entrent en ligne de compte lors de la conception d'un turboréacteur moderne, principalement pour obtenir une bonne performance aérodynamique et un rendement élevé, ainsi qu'une bonne résistance mécanique afin de garantir une longue durée de vie. Chaque aube de soufflante présente une torsion de la base à l'extrémité, et les intrados et extrados opposés de l'aube présentent également des configurations variables, afin d'adapter spécifiquement les pas-sages d'écoulement entre la base et l'extrémité, dans le but de maximiser le rende-ment de la soufflante, avec une marge de décrochage et une résistance mécaniques appropriées. 2889861 4 La structure de turbosoufflante qui en résulte est de conception très complexe, avec une variation tridimensionnelle des intrados et extrados des ailettes individuelles, suivant leur corde axiale et leur hauteur radiale. En outre, les aubes de soufflante individuelles coopèrent les unes avec les autres dans la rangée d'aubes complète pour définir entre elles les passages d'écoulement et assurer la puissance aérodynamique et la marge de décrochage finales de l'ensemble de la soufflante. Par conséquent, il est souhaitable de perfectionner davantage le rendement du turboréacteur moderne, tout en conservant une stabilité et une marge de décrochage adéquates, malgré les différents objectifs de conception divergents qui ont i o été abordés plus haut. Une aube de soufflante comprend une ailette avec un intrados et un extrados opposés qui s'étendent en hauteur entre une base et une extrémité et en corde entre des bords d'attaque et de fuite opposés. De la base vers l'extrémité, l'ailette présente une torsion croissante et une cambrure décroissante ainsi qu'une longueur de corde croissante pour conférer un arrondi à l'ailette, le long des bords d'attaque et de fuite. L'ailette présente en outre une flèche aérodynamique avant au niveau de l'extrémité et une flèche aérodynamique non orientée vers l'avant entre l'arrondi maximal et la base. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Conformément à des modes de réalisation, indiqués à titre d'exemple, l'invention ainsi que d'autres objets et avantages de l'invention seront expliqués en dé-tail dans la description ci-après, avec référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 représente une vue isométrique, partiellement en coupe, d'une turbosoufflante dans un moteur d'avion destiné à propulser un avion en vol, la figure 2 représente une vue en coupe axiale de la partie de soufflante du moteur de la figure 1, suivant la ligne 2-2, la figure 3 représente une vue de dessus en plan de deux aubes voisines il-30 lustrées dans la figure 2, globalement suivant la ligne 3-3, la figure 4 représente deux graphiques gradués pour la cambrure et la pente de l'ailette pour l'aube montrée dans la figure 2, et une structure d'aube de soufflante de la technique antérieure avec, à titre d'exemple, des coupes radiales ou cylindriques de celle-ci, et 2889861 5 la figure 5 représente une vue en projection latérale de l'aube de soufflante, comme dans la figure 2, et un graphique de la flèche aérodynamique correspondante de celle-ci. La figure 1 représente un moteur à turbine à gaz 10, du type à turbosoufflante, qui est configuré pour propulser un avion 12 en vol et est monté de façon adéquate sur celui-ci. Le moteur est asymétrique autour d'un axe longitudinal ou axe médian et comprend une soufflante ou turbosoufflante 14 qui est installée de façon coaxiale adaptée dans une enveloppe 16 extérieure annulaire. io Pendant le fonctionnement, l'air ambiant 18 entre à l'extrémité d'admission de la soufflante 14 et est comprimé par celle-ci aux fins de produire une poussée de propulsion pour propulser l'avion en vol. Une partie de l'air de soufflante est canalisée de manière appropriée à travers un compresseur basse pression 20 ou de suralimentation et un compresseur haute pression 22 qui compriment l'air encore da- vantage. L'air comprimé est mélangé avec du carburant dans une chambre de combustion 24 annulaire, afin de produire des gaz de combustion chauds 26 qui sont envoyés vers l'aval. Une turbine haute pression (HP) 28 reçoit d'abord les gaz chauds de la chambre de combustion pour en extraire l'énergie et est suivie d'une turbine basse pression (BP) 30 qui extrait de l'énergie supplémentaire des gaz de combustion délivrés par la turbine HP. La turbine HP est reliée par un arbre ou ro-tor au compresseur haute pression 22, et la turbine BP est reliée par un autre arbre ou rotor à la fois au compresseur de suralimentation 20 et à la soufflante 14, en vue de l'entraînement de ceux-ci pendant le fonctionnement. Le moteur à turbosoufflante 10 illustré à titre d'exemple dans la figure 1 peut avoir n'importe quels configuration et mode de fonctionnement classiques pour propulser un avion en vol, du décollage à l'atterrissage, en passant par le vol de croisière, mais il est modifié de la manière décrite ci-après, en vue d'augmenter le rendement aérodynamique de la soufflante 14, tout en conservant une stabilité et une marge de décrochage appropriées pendant le cycle opératoire. Plus précisément, les figures 1 et 2 représentent un exemple de mode de réalisation de la turbosoufflante 14 qui comprend une rangée d'aubes 32 de rotor de soufflante, lesquelles s'étendent en hauteur radialement vers l'extérieur, à partir du bord périphérique d'une roue motrice de support 34. Comme le montre la figure 2, chaque aube comporte une ailette 36 qui s'étend vers l'extérieur depuis une base 38 2889861 6 oblique, défroissant la limite radiale intérieure du passage d'écoulement d'air de soufflante. Chaque aube comporte également une queue d'aronde 40, réalisée d'une seule pièce, qui s'étend radialement vers l'intérieur à partir de l'ailette, en dessous de la base, pour monter chaque aube dans une fente correspondante en queue d'aronde, aménagée dans le bord de la roue motrice. Les aubes de soufflante peuvent être fabriquées à partir de matériaux adaptés à haute résistance, tels que des matériaux à base de titane ou de fibres de car-bone. Par exemple, la majeure partie de l'aube peut être constituée d'un matériau composite renforcé par fibres de carbone, avec des boucliers de titane le long des io bords d'attaque et de fuite et le long de l'extrémité. Comme le montrent les figures 1 et 2, chaque ailette 36 présente une configuration aérodynamique adaptée, avec un intrados 42 généralement concave et un extrados 44 généralement convexe, situé à l'opposé dans le sens de la circonférence. Les faces opposées de chaque ailette s'étendent radialement en hauteur de- is puis l'extrémité côté base intérieure jusqu'à l'extrémité 46 distale située radialement à l'extérieur, dans le voisinage immédiat de l'enveloppe 16 de stator de turbine, afin de laisser subsister un espace ou interstice relativement petit. Comme le montrent les figures 2 et 3, chaque ailette s'étend axialement en corde C entre les bords d'attaque et de fuite 48, 50 opposés, la corde variant en ion- gueur sur la hauteur de l'ailette. Comme le montre la figure 3, des ailettes 36 voisines définissent entre elles, dans le sens de la circonférence, des passages d'écoulement 52 pour comprimer l'air pendant le fonctionnement. Chaque ailette 36 présente un décalage ou une torsion, représentés par l'angle de torsion A par rapport à l'axe longitudinal, ladite torsion augmentant de la base jusqu'à l'extrémité de l'ailette. Par exemple, l'angle de torsion A au niveau de l'extrémité de l'aube peut être substantiel, à savoir d'environ 60 degrés, pour placer le bord d'attaque 48 d'une ai-lette à proximité de l'extrados 44 de l'ailette voisine, dans le sens de la circonférence, mais avec un espacement dans le sens axial, en arrière par rapport au bord d'attaque de l'ailette voisine, pour définir une entrée 54 correspondante pour l'écoulement entre les intrados et extrados opposés des ailettes voisines. Les contours et la torsion des ailettes adjacentes sur l'étendue radiale des aubes font que chaque passage d'écoulement a une forme convergente ou une diminution de la section d'écoulement, jusqu'à former un col 56 de section d'écoulement minimale, qui est espacé vers l'arrière par rapport à l'entrée et s'étend sur la majeure partie, sinon la 2889861 7 totalité, de la hauteur radiale. Comme le montre en outre la figure 3, la torsion A relativement importante place également le bord de fuite 50 d'une ailette 36, dans le sens de la circonférence, à proximité de l'intrados 42 de l'ailette voisine suivante, tout en l'espaçant axialement de celle-ci dans la région de l'extrémité, afin de définir une évacuation ou une sortie 58 correspondante pour le passage d'écoulement correspondant entre des ailettes voisines. Ainsi, l'air entrant 18 est canalisé dans les passages d'écoulement 52 correspondants entre des ailettes voisines, à mesure que celles-ci tournent dans le sens des aiguilles d'une montre dans les figures 1 et 3, afin de comprimer io l'air et produire la poussée de propulsion pendant le fonctionnement. Comme le montrent les figures 2 et 3, une plateforme 60 oblique est disposée entre des paires correspondantes d'ailettes 36 adjacentes et se conforme ou s'adapte aux bases 38 obliques. Chaque plateforme 60 peut être un composant distinct, monté de façon appropriée sur la roue de support de la soufflante, entre des ailettes voisines, ou bien elle peut être constituée de moitiés réalisées d'un seul tenant avec les faces opposées de chaque aube de soufflante, le long de la base. Comme le montre la figure 2, la plateforme 60 est inclinée radialement vers l'extérieur, dans la direction aval ou arrière entre les bords d'attaque et de fuite de l'aube, sous un angle d'inclinaison B d'environ 15 à 20 degrés, et définit la limite radiale intérieure de chaque passage d'écoulement 52 entre les aubes. La plateforme oblique coopère avec les ailettes elles-mêmes pour comprimer le flux d'air s'écoulant vers l'aval. La partie radialement intérieure des ailettes agit généralement avec un flux d'air subsonique pour suralimenter ou initialement comprimer la fraction intérieure de l'air lorsque celui-ci entre dans le compresseur de suralimentation 20. La partie extérieure de l'aube porte l'extrémité extérieure qui est disposée sur un grand dia-mètre extérieur D adapté et tourne à une vitesse de rotation correspondante pour assurer un flux d'air subsonique dans certaines phases de l'exploitation de l'avion qui est équipé du moteur. Une autre caractéristique significative de l'ailette qui influence sa puissance aérodynamique concerne sa cambrure qui représente le degré de courbure de l'ai-lette le long des portions radiales ou transversales entre ses bords d'attaque et de fuite. La figure 4 représente par des lignes continues deux graphiques d'exemples de cambrure et de pente de celle-ci sur la hauteur de l'ailette 36, de sa base, à zéro pour cent de hauteur, jusqu'à son extrémité 46, à cent pour cent de hauteur, ainsi 2889861 8 que deux coupes radiales représentatives de l'ailette, à 70 pour cent de hauteur et 100 pour cent de hauteur. La cambrure de l'ailette peut être définie par la différence entre l'angle d'admission E axiale locale sur le bord d'attaque 48 et l'angle de sortie F axiale locale sur le bord de fuite 50. La ligne de cambrure de l'ailette est la ligne moyenne qui s'étend entre le bord d'attaque et le bord de fuite de chaque tronçon, entre les intrados et extrados opposés. Sur le bord d'attaque, la ligne de. cambrure définit l'angle d'admission E par rapport à l'axe longitudinal du moteur, et sur le bord de fuite, la ligne de cambrure définit l'angle de sortie F, également par rapport à l'axe longitu- i o dinal. La cambrure pour chaque tronçon radial de l'ailette peut être obtenue de manière simple par soustraction de l'angle de sortie F de l'angle d'admission E, la cambrure résultante étant représentée en degrés, comme montré dans le graphique de cambrure, de la base à l'extrémité de l'ailette. Le graphique montre que la cam- brure pour l'aube 32 de soufflante diminue entre la base et l'extrémité de l'ailette, sous la forme d'une courbe sensiblement régulière, de la base jusqu'à une petite dis-tance de l'extrémité, avec une légère augmentation ou crête locale de cambrure dans l'étendue extérieure de l'ailette, directement sous l'extrémité. Comme expliqué plus haut, l'aube de soufflante montrée dans la figure 3 présente une torsion ou un décalage A important, par exemple d'environ 60 degrés, de la base à l'extrémité, avec une variation correspondante de la cambrure dans les tronçons radiaux individuels de la base à l'extrémité, et avec une corde relativement grande. L'ailette 36 de l'aube est configurée spécifiquement pour présenter de façon distincte des bords d'attaque et de fuite 48, 50 effilés, de la base à l'extrémité, qui augmentent progressivement en épaisseur T d'ailette jusqu'à atteindre une épaisseur maximale suivant la zone de milieu de corde entre les bords d'attaque et de fuite opposés. Par exemple, le bord d'attaque 48 effilé de l'ailette peut être défini par un contour circonscrit carré, d'une épaisseur comprise par exemple entre 26 et 42 mils (0,66 à 1,0 mm), le bord de fuite 50 effilé étant représenté par un cercle inscrit d'un diamètre compris entre 28 et 40 mils (0,7 1,0 mm). L'épaisseur maximale de l'ai-lette est de manière correspondante comprise entre 120 et 260 mils (3 à 6,6 mm) de la base à l'extrémité, laquelle épaisseur maximale varie le long de la corde, par exemple dans la plage comprise entre 40 et 60 pour cent, depuis le bord d'attaque, en projection axiale de l'ailette torsadée, suivant l'axe longitudinal du moteur. 2889861 9 Comme le montrent les figures 2 et 3, la torsion A et la longueur de la corde C se combinent pour donner une configuration tridimensionnelle (3D) à chaque ailette. Les cordes de section de l'ailette augmentent typiquement en longueur sur le bord extérieur à partir de la base 38, pour donner un arrondi correspondant à l'ai- lette, au-dessus de la base. L'arrondi d'ailette ou de corde est visible dans la projection axiale latérale représentée dans la figure 2 qui agrandit localement la zone du milieu de corde de l'ailette, de préférence le long des bords d'attaque et de fuite 48, 50. L'arrondi maximal de l'ailette se situe dans une zone appropriée du milieu de corde de l'ailette, au niveau d'une portion radiale intermédiaire d'environ 40 pour Io cent de hauteur de la base, dans le mode de réalisation montré à titre d'exemple. L'arrondi du bord d'attaque prolonge en projection axiale le bord d'attaque en amont ou en avant d'une ligne droite s'étendent entre la base et l'extrémité, sur le bord d'attaque, et en conséquence, l'arrondi de bord de fuite prolonge en projection axiale le bord de fuite en aval ou en arrière d'une ligne droite s'étendant entre la base et l'extrémité, sur le bord de fuite. Ainsi, le bord d'attaque de l'arrondi s'étend axialement en avant de la base de l'ailette, et le bord de fuite est arrondi de manière correspondante et s'étend axialement en arrière de la base. L'arrondi de l'ailette constitue encore une autre caractéristique de l'ailette qui influence la configuration 3D de celle-ci, ainsi que sa puissance aérodynamique pour comprimer le flux d'air canalisé sur l'ailette pendant le fonctionnement. A cet égard, la flèche aérodynamique est un paramètre classique représenté par un angle de flèche local qui est fonction de la direction de l'air entrant et de l'orientation de la surface d'ailette, dans les directions axiales et circonférentielles ou tangentielles. L'angle de flèche est défini en détail dans le brevet américain US 5,167,489 - Wa- dia et al., auquel on pourra se référer. La figure 5 représente l'ailette 32 de soufflante avec l'angle de flèche aérodynamique préféré, tel qu'il est représenté par la lettre majuscule S qui a une valeur négative (-) pour la flèche avant et une valeur positive (+) pour la flèche arrière. Un graphique de flèche aérodynamique S pour le bord d'attaque 48, de la base à zéro pour cent de hauteur jusqu'à l'extrémité à cent pour cent de hauteur, est superposé à l'ailette. L'ailette 36 de soufflante présente de préférence une flèche aérodynamique avant S- à l'extrémité 46 d'ailette, depuis le bord d'attaque 48 au bord de fuite 50. L'arrondi de corde de l'ailette, conjointement avec la flèche avant de l'extrémité, présente des avantages aérodynamiques considérables, tels qu'une capacité d'écou- 2889861 10 lement accrue à une vitesse élevée ou maximale de la soufflante, tout en perfectionnant également le rendement à vitesse partielle et la marge de stabilité. Cependant, l'ailette de soufflante montrée dans la figure 5 présente de préférence une flèche aérodynamique non orientée vers l'avant entre le tronçon radial à arrondi maximal de l'ailette et la base 38 oblique, afin d'améliorer davantage la performance de l'ailette, notamment pour un fonctionnement à vitesse partielle qui favorise l'exploitation de croisière du moteur pour propulser l'avion en vol. Selon le mode de réalisation préféré représenté dans la figure 5, l'ailette 36 présente une flèche aérodynamique relativement faible, dans la région du moyeu, à io proximité de la base 38 ou de la plateforme 60, qui est inférieure à environ la moi- tié de la flèche maximale de l'ailette décrite plus haut. Il convient de signaler que la hauteur radiale de l'ailette est relativement grande dans la turbosoufflante des figures 1 et 2, la partie ou la plaque inférieure de l'ailette qui est située sous le milieu de hauteur fonctionnant à une vitesse Mach is relativement faible du flux d'air lorsque celui-ci est comprimé ou suralimenté avant d'entrer dans le compresseur de suralimentation 20. La partie ou la plaque radiale-ment extérieure de chaque ailette, située au-dessus du milieu de hauteur, présente une forte torsion et fonctionne à une vitesse Mach transsonique ou supersonique du flux d'air pour assurer une augmentation substantielle de la pression de l'air de soufflante, qui est utilisé pour générer l'importante poussée de propulsion du mo- teur. Le niveau relativement faible de flèche aérodynamique, qui est de préférence la flèche arrière à proximité de la base de l'ailette, se situe dans la zone à faible nombre de Mach de l'aube et sert à réduire les contraintes de torsion et de bord d'attaque dans la base de l'aube pour obtenir des avantages sur le plan mécanique et pour améliorer la capacité de compression pour un niveau de cambrure donné. La figure 5 montre que la flèche initialement avant S- au niveau de l'extrémité 46 de l'ailette passe par une flèche nulle puis à une flèche aérodynamique arrière S+, en direction de l'intérieur, dans l'arrondi de l'ailette, le long des bords d'attaque et de fuite. En particulier, l'ailette présente une flèche avant maximale le long du bord d'attaque, au niveau de l'extrémité 46, qui se transforme en flèche arrière maximale en direction de l'intérieur, le long du bord d'attaque dans la région de l'arrondi de l'ailette. Partant de la flèche arrière maximale, la flèche diminue en amplitude arrière, le long du bord d'attaque et en direction de la base 38, à hauteur nulle. Dans le mode de réalisation préféré représenté dans la figure 5, l'ailette pré- 2889861 11 sente une flèche nulle le long du bord d'attaque 48, au niveau de la base 38, avec une crête locale plus faible de flèche arrière le long du bord d'attaque, entre la base 38 et la. flèche arrière maximale. La flèche arrière maximale le long du bord d'attaque se situe à environ 60 pour cent de hauteur de la base, la flèche conservant une orientation arrière sur la totalité de l'étendue de la plaque intérieure, de 60 pour cent en descendant jusqu'à la base où elle redevient nulle. La flèche de bord d'attaque montrée dans la figure 5 diminue rapidement de la flèche arrière maximale, à proximité du milieu de hauteur, jusqu'à la flèche arrière relativement faible dans la plaque intérieure, vers le bas jusqu'à la base, qui est io sensiblement inférieure à l'amplitude de la flèche arrière maximale. La crête locale de flèche de bord d'attaque se situe à environ cinq pour cent de hauteur et est inférieure à la moitié de l'amplitude de la flèche arrière maximale, la flèche arrière ayant une amplitude sensiblement inférieure sur la majeure partie de la plaque intérieure, jusqu'à environ 40 pour cent de la hauteur. Les figures 1 à 3 représentent d'une manière générale la configuratitypique d'un moteur d'avion moderne à turbosoufflante, avec une rangée d'aubes de soufflante présentant un décalage ou une torsion correspondante de la base à l'extrémité. Comme indiqué dans la partie concernant l'arrière-plan, un grand nombre de paramètres de conception entrent en ligne de compte pour la turbosoufflante, afin de trouver un équilibre entre le rendement de la soufflante et la stabilité et la marge de décrochage, des paramètres aéromécaniques, agissant sur les oscillations et le bruit, et la résistance mécanique de l'aube de soufflante qui est soumise à des forces centrifuges pendant le fonctionnement et à la charge aérodynamique. Les figures 4 et 5 illustrent de façon schématique un procédé d'amélioration du rendement aérodynamique du turboréacteur 10 de la figure 1, par exemple par dérivation. Les turboréacteurs modernes sont généralement dérivés de moteurs existants ayant fait leurs preuves en exploitation commerciale. Des changements ou modifications correspondants peuvent ensuite être réalisés en conformité avec les pratiques de conception classiques qui doivent cependant être équilibrées au niveau des différents paramètres entrant en ligne de compte, tels que le rendement et la marge de décrochage. Une augmentation supplémentaire du rendement et de la charge aérodynamique nécessite généralement une réduction de la marge de décrochage et doit par conséquent être équilibrée pour un bon fonctionnement global. La figure 4 représente de façon schématique une aube 62 de soufflante de conception antérieure ou classique, destinée à être utilisée dans le type de turbo- 2889861 12 réacteur représenté dans la figure 1. La soufflante antérieure présente un ensemble complet de vingt-deux aubes de grand diamètre extérieur adapté, pour assurer un flux d'air supersonique au niveau des extrémités pendant le fonctionnement. Un exemple d'aube 62 antérieure figure dans le brevet américain US 6,328,533 Dec- ker et al., auquel on pourra se référer, et englobe la torsion, la cambrure, la flèche et l'arrondi de corde, comme ils ont été décrits ici pour améliorer le rendement et le fonctionnement. La soufflante antérieure présente également un coefficient de plénitude correspondant, qui est un paramètre classique, égal au rapport entre la corde C de l'ai- le lette, représentée par sa longueur, divisée par le pas P circonférentiel d'aube à aube, au niveau de l'emplacement de hauteur ou du rayon correspondant, comme le montre la figure 3. Le pas circonférentiel est égal à la longueur circonférentielle au niveau de la hauteur radiale spécifique, divisée par le nombre total d'aubes dans la rangée d'au- bes. Par conséquent, le coefficient de plénitude est directement proportionnel au nombre d'aubes et à la longueur de corde, et inversement proportionnel au diamè- tre. L'aube 32 de soufflante représentée dans les figures 4 et 5 peut donc être dé-rivée de l'aube 62 classique, en adaptant l'échelle à la taille prévue du moteur, en réduisant le nombre d'aubes comme souhaité, puis en augmentant la cambrure d'ailette, en particulier localement, à proximité de son extrémité 46, et en éliminant en outre la flèche avant S-le long du bord d'attaque, localement à proximité de la base 38 de l'ailette. Les deux graphiques de la figure 4 représentent par des lignes en tirets le profil de cambrure et la pente pour l'aube 62 antérieure, au nombre de 22, lesquelles sont de préférence modifiées pour augmenter (+) localement la cambrure de l'ailette sur la plaque extérieure, depuis environ 50 pour cent de hauteur jusqu'à l'extrémité de l'ailette, avec une structure d'aube de soufflante comptant par exemple 18 aubes, comme indiqué par les courbes continues correspondantes. Dans la partie ou la plaque inférieure de l'ailette, en dessous de par exemple 50 pour cent de hauteur, en descendant jusqu'à la base et englobant celle-ci dans l'ailette 36 perfectionnée, le profil de cambrure spécifique est fonction du nombre d'aubes. Si ce nombre reste le même, la cambrure dans la plaque inférieure peut diminuer. Si le nombre d'aubes diminue, la cambrure de la plaque inférieure peut augmenter légè- rement, comme montré. 2889861 13 De manière correspondante, la flèche aérodynamique avant S- est éliminée le long du bord d'attaque dans la plaque inférieure de l'ailette perfectionnée, en descendant jusqu'à la base et en englobant celle-ci, comme le montre en plus la figure 5. La figure 4 montre que la cambrure diminue en général de la base à l'extrémité, aussi bien dans l'aube initiale que dans l'aube dérivée, avec une diminution similaire dans la plaque intérieure et une diminution moindre sur la plaque extérieure de l'aube dérivée par rapport à l'aube initiale. Le taux ou la pente de diminution de cambrure est donc différente en conséquence et augmente sensiblement la io cambrure locale dans la plaque extérieure, entre le milieu de hauteur et l'extrémité. Comme indiqué plus haut pour la figure 4, la cambrure d'ailette est définie par la différence entre les angles d'admission et de sortie (E-F). L'angle d'admission E augmente de préférence uniformément sur la hauteur de l'ailette, de sa base à son extrémité, l'angle de sortie F de l'ailette augmentant de la base à l'extrémité avec un rapport plus important, avec deux fois l'amplitude globale. L'augmentation de l'angle de sortie de la base à l'extrémité peut être utilisée pour diminuer de façon correspondante la cambrure de la base à l'extrémité, le graphique de cambrure de la figure 4 montrant une augmentation locale de la cambrure dans la plaque extérieure, juste en dessous de l'extrémité de:l'ailette, en descendant à peu près vers le milieu de la hauteur dans l'arrondi. La figure 4 montre en outre que la cambrure présente un taux de diminution ou une pente plus importante, dans la plaque intérieure, radialement sur le bord extérieur depuis la base, dans l'arrondi, par exemple à 50 pour cent de hauteur, que dans la plaque extérieure, sur le bord extérieur depuis l'arrondi, par exemple à 50 pour cent de hauteur, en direction de l'extrémité située radialement à l'extérieur, ce qui augmente en conséquence la cambrure à proximité de l'extrémité de l'ailette ou juste en dessous de celle-ci, sur la majeure partie de la plaque extérieure. Le graphique de pente de cambrure de la figure 4 montre la différence significative entre l'aube 32 dérivée et l'aube 62 antérieure, en introduisant l'augmenta- tion ou la crête locale de la cambrure dans la plaque extérieure, juste sous l'extrémité 46 de l'ailette. La pente représente le changement de cambrure sur la hauteur radiale de l'ailette, de la base à l'extrémité. La pente des deux courbes est initialement négative, de la base vers l'extérieur, car la cambrure diminue en amplitude vers l'extérieur, sur la hauteur. La 35 pente décroissante est similaire dans les deux courbes dans la plaque inférieure des 2889861 14 ailettes et est influencée dans une large mesure par le nombre d'aubes spécifique dans l'ensemble d'aubes de soufflante dans la rangée d'aubes. Cependant, partant de la zone à mi-hauteur vers l'extérieur, au-dessus de l'arrondi dans la plaque extérieure, la cambrure et la pente de celle-ci, représentées par les courbes continues et en tirets, varient fortement. Dans les courbes en tirets, la cambrure diminue vers l'extérieur, sur la plaque intérieure, puis augmente localement sur la plaque extérieure. La pente ou le taux de variation de cambrure pré-sente une crête négative à 20 % de hauteur dans la plaque intérieure et passe à une crête positive à l'extrémité de l'ailette, après un passage par zéro à environ 73 % de io hauteur. Cela correspond à une crête minimale locale de cambrure pour l'aube de soufflante antérieure. Contrairement à cela, la pente de cambrure dans l'aube de soufflante, dérivée de l'aube antérieure, est certes globalement similaire sur la plaque intérieure mais nettement différente sur la plaque extérieure, de sorte que la cambrure présente une is augmentation ou crête locale d'amplitude à environ 80 % de hauteur entre l'extrémité 46 et l'arrondi. Comme indiqué par la courbe continue, la cambrure varie en pente avec une amplitude ou crête négative locale, juste sous l'extrémité 46, à environ 94 % de hauteur, suivie d'une crête positive locale de la pente, plus bas, à environ 70 %de hauteur. Par conséquent, la courbe de pente continue croise la ligne zéro en deux endroits au-dessus de la mi-hauteur, à environ 62 % et 74 % de hauteur. Et, en des-sous de la mi-hauteur, la courbe présente une crête négative maximale à environ 15 % de hauteur. Par conséquent, la cambrure et sa pente dans l'aube 32 de soufflante dérivée sont configurées spécifiquement pour assurer l'augmentation locale de la cambrure dans la plaque extérieure, juste sous l'extrémité, le niveau de cambrure revenant à sa valeur minimale à l'extrémité 46 de l'ailette. Cela permet d'obtenir une amélioration significative de la puissance et du rendement de la soufflante, tout en réduisant les pertes de rendement à l'extrémité même de l'ailette, qui présente un niveau de cambrure très proche de la pratique habituelle. L'aube de soufflante présentant cette combinaison spéciale de flèche aérodynamique sur son bord d'attaque et une cambrure localement accrue dans la plaque extérieure agit pour augmenter la suralimentation de l'air de soufflante au ni-veau du moyeu, tout en conservant la stabilité aérodynamique. La cambrure accrue de la plaque extérieure de l'ailette agit en outre pour retarder les oscillations et 2889861 15 adapte les caractéristiques de rendement de la soufflante en vue d'une amélioration, notamment à vitesse partielle qui correspond au vol de croisière de l'avion. Le maintien de la flèche aérodynamique à un niveau relativement faible dans la direction arrière, à proximité du moyeu ou de la base de l'ailette, peut être utilisé pour réduire à un minimum la torsion requise de l'ailette, afin de réduire ainsi les contraintes dans la base et la queue d'aronde de l'ailette, ce qui est particulièrement avantageux pour des aubes réalisées à partir de métaux composites et de fibres de carbone. Comme conséquence de la flèche arrière modérée dans la zone de base de io l'ailette, la tendance à l'écoulement de sortie radial de l'air comprimé sera réduite pour assurer plus de rotation dans l'air à partir d'un niveau de cambrure donné. La cambrure accrue du panneau extérieur de l'ailette réduira de façon correspondante l'angle d'incidence de l'air entrant et améliorera les caractéristiques aérodynamiques dans la zone de vitesse partielle du domaine de fonctionnement. is La cambrure supplémentaire de la plaque extérieure de l'ailette peut réduire les performances de la soufflante à une vitesse élevée, mais cela peut être compensé par la performance améliorée à vitesse partielle, notamment le fonctionnement en croisière du moteur, afin de maximiser le rendement global de la soufflante. Le rendement aérodynamique peut être amélioré davantage pour le turboréacteur 10 de la figure 1, par réduction du coefficient de plénitude aux extrémités des ailettes en ramenant le nombre d'aubes de vingt-deux à par exemple vingt ou dix-huit, tout en conservant sensiblement constant le rapport entre la corde d'extrémité et le diamètre d'extrémité C/D dans la soufflante 14 dérivée, tel qu'il a été dé-terminé pour la soufflante antérieure. En outre, la réduction du nombre d'aubes de soufflante fait augmenter le pas P circonférentiel entre les ailettes ainsi que la section d'écoulement des passages d'écoulement 52, notamment au niveau de leurs cols 56, afin de réduire le blocage de l'écoulement pendant le fonctionnement, et plus particulièrement au niveau des extrémités des ailettes qui sont soumises au fonctionnement supersonique. Par conséquent, la turbosoufflante 14 dérivée, représentée dans les figures 1 à 3, ne comporte pas plus de vingt des aubes 32 réalisées en réduisant le coefficient de plénitude des extrémités, qui présente une grandeur relativement faible aux extrémités 46, pour placer le bord d'attaque 48 de chaque extrémité 46, dans le sens circonférentiel, à proximité du bord de fuite 50 de l'extrémité 46 voisine suivante, et pour réduire de manière correspondante la largeur du col 56, perpendiculaire2889861 16 ment entre les faces opposées d'intrados et d'extrados d'ailettes adjacentes. La diminution du nombre d'aubes, avec le maintien du rapport cordediamètre C/D à une valeur sensiblement constante aux extrémités des ailettes, pré-sente des avantages considérables pour la nouvelle turbosoufflante, par exemple l'augmentation du rendement, tout en conservant une stabilité et une marge de décrochage appropriées, ainsi que la réduction du bruit, du poids et du coût, grâce au nombre réduit d'aubes de soufflante. Un aspect relativement important de la conception de turbosoufflante à coefficient de plénitude réduit concerne la diminution substantielle du blocage d'écou- lement dans les cols des passages, ce qui compense largement les conséquences du coefficient de plénitude réduit pour la performance aérodynamique. L'analyse moderne par ordinateur de la dynamique des écoulements prédit qu'un coefficient de plénitude réduit, obtenu par réduction du nombre d'aubes, est avantageux pour le rendement en vol de croisière, tandis qu'un coefficient de plénitude réduit, obtenu par réduction du rapport corde-diamètre Cl), aurait des conséquences négatives sur le rendement en vol de croisière, ce qui a été confirmé par des essais. La configuration du passage d'écoulement 52 représenté dans la figure 3 est particulièrement importante pour un bon rendement de la soufflante, notamment aux extrémités des ailettes qui sont soumises à l'écoulement supersonique. Les pro- fils spécifiques des faces d'intrados et d'extrados des ailettes individuelles, l'épaisseur latérale T de l'ailette, le décalage base-extrémité et la cambrure des ailettes et, bien entendu, le coefficient de plénitude réduit, suite à la réduction du nombre d'aubes, tout en conservant le même rapport corde-diamètre C/D, sont tous utilisés pour définir chaque passage d'écoulement 52. En particulier, les extrémités 36 des ailettes présentent localement des angles et varient en épaisseur T ou largeur entre les bords d'attaque et de fuite 48, 50 pour rétrécir de manière classique le passage d'écoulement 52 aux extrémités des ailettes, depuis l'entrée 54 jusqu'au col 56, puis élargir le passage d'écoulement, également à l'extrémité, de l'entrée 56 à la sortie 58. En variante, l'entrée et le col des passages d'écoulement au niveau des extrémités des ailettes peuvent coïncider dans un plan sur les bords d'attaque, les passages d'écoulement continuant de s'élargir après les cols, sur les bords d'attaque, en direction des sorties de passage sur les bords de fuite. L'angle de convergence ou la pente entre l'entrée et le col et l'angle de diver- gence ou la pente entre le col et la sortie peuvent être conçus spécialement pour 2889861 17 maximiser le rendement pendant le fonctionnement supersonique des extrémités d'aube, où un choc aérodynamique est produit lorsque la vitesse du flux d'air est réduite dans la partie convergente et crée un flux étranglé de Mach 1 dans le col 56, suivi d'une diffusion subsonique dans la partie divergente du passage d'écoulement, à partir du col ou en arrière de celui-ci, en direction de la sortie. Le rapport entre la section d'écoulement à la sortie 58 du passage et la section d'écoulement au col 56 constitue une mesure classique de la cambrure effective des ailettes. Le degré réel de cambrure des ailettes à proximité de leurs extrémités peut être légèrement augmenté sur une structure classique de turbosoufflante, io comme indiqué plus haut, afin que la turbosoufflante puisse tolérer le coefficient de plénitude réduit pendant le fonctionnement à vitesse partielle. Comme expliqué plus haut, une turbosoufflante moderne est conçue pour une plage de fonctionnement s'étendant du décollage à l'atterrissage, en passant par le vol de croisière, avec prédominance du vol de croisière pour lequel on souhaite obtenir un rendement et une capacité de fonctionnement maximaux. Toutefois, la performance à vitesse partielle doit également être prise en compte dans une conception de turbosoufflante de qualité et est assurée par la cambrure accrue pré-vue à proximité des extrémités d'aube pour la conception de turbosoufflante à faible coefficient de plénitude. Par conséquent, le fonctionnement à vitesse partielle peut être amélioré en augmentant la cambrure des ailettes 36 aux extrémités 46, conjointement avec la réduction de plénitude par diminution du nombre d'aubes. Compte tenu du fait que le rendement de la soufflante peut être amélioré en diminuant la plénitude, la structure de la turbosoufflante elle-même peut par ail- leurs être classique, à l'exception des modifications prévues conformément au pré-sent exposé. Par exemple, les ailettes 36 représentées dans les figures 1 à 4 ont un diamètre relativement grand, en vue d'un fonctionnement supersonique aux extrémités dans un turboréacteur moderne, avec un taux de compression substantiel d'environ 1,5. Le taux de dilution correspondant de l'air de soufflante, qui contourne le moteur central, est d'environ 7,5 ou plus. De plus, les ailettes peuvent être pourvues d'une flèche aérodynamique appropriée, de préférence une flèche avant ou négative (S-) aux extrémités 46 des ailettes, avec une flèche non orientée vers l'avant à proximité du moyeu ou de la base. En outre, les plateformes 38 d'aube représentées dans la figure 2 peuvent 35 être cannelées pour améliorer davantage la performance aérodynamique de 2889861 18 la turbosoufflante. Des plateformes cannelées ou des parois d'extrémité radiale-ment intérieures sont décrites de façon plus détaillée dans le brevet américain US 6,561,761, auquel on pourra se référer. Les modes de réalisation décrits ci-dessus ne constituent qu'un exemple des différentes caractéristiques qui peuvent être intégrées dans la turbosoufflante 14 pour en maximiser le rendement. Ces caractéristiques ainsi que d'autres propriétés classiques peuvent être utilisées dans la turbosoufflante pour obtenir les avantages classiques, en plus de la modification perfectionnée de la turbosoufflante, consistant à augmenter la cambrure de l'extrémité et à éliminer la flèche avant au niveau io de la base. Liste des pièces Moteur à turbine à gaz 12 Avion 14 Soufflante 16 Enveloppe de soufflante 18 Air ambiant Compresseur de suralimentation 22 Compresseur haute pression io 24 Chambre de combustion 26 Gaz de combustion 28 Turbine HP Turbine BP 32 Aubes de soufflante 34 Roue motrice 36 Ailette 38 Base Queue d'aronde 42 Intrados 44 Extrados 46 Extrémité 48 Bord d'attaque Bord de fuite 52 Passages d'écoulement 54 Entrée 56 Col 58 Sortie Plateforme 62 Aube de soufflante de la technique antérieure 2889861 20 | Une aube (32) de soufflante comprend une ailette (36) avec un intrados (42) et un extrados opposés qui s'étendent en hauteur entre une base (38) et une extrémité (46) et en corde entre des bords d'attaque et de fuite (48, 50) opposés. De la base vers l'extrémité, l'ailette (36) présente une torsion croissante et une cambrure décroissante ainsi qu'une longueur de corde croissante pour conférer un arrondi à l'ailette (36), le long des bords d'attaque et de fuite (48, 50). L'ailette (36) présente en outre une flèche aérodynamique avant au niveau de l'extrémité (46) et une flèche aérodynamique non orientée vers l'avant entre l'arrondi maximal et la base (38). | Revendications 1. Aube (32) de soufflante de moteur à turbine à gaz, comprenant une ailette (36) s'étendant vers l'extérieur à partir d'une base (38) oblique et comprenant des faces d'intrados et d'extrados (42, 44) opposées, s'étendant dans le sens longitudinal, en hauteur, depuis ladite base (38), jusqu'à une extrémité (46) opposée, et s'étendant dans le sens axial, en corde, entre des bords d'attaque et de fuite (48, 50) opposés, ladite ailette (36) présentant en outre une torsion qui augmente entre la base Io (38) et l'extrémité (46), une cambrure qui diminue entre ces deux parties et une longueur de corde qui augmente sur le bord extérieur à partir de ladite base (38) pour arrondir ladite ailette (36) le long des deux bords d'attaque et de fuite (48, 50), et ladite ailette (36) présentant une flèche aérodynamique avant maximale au niveau de ladite extrémité (46), qui se transforme en flèche arrière maximale vers l'intérieur, le long dudit bord d'attaque (48) au niveau dudit arrondi, et diminue en amplitude arrière jusqu'à présenter une flèche non orientée vers l'avant, au niveau de ladite base (38). 2. Aube selon la 1, dans laquelle ladite cambrure présente, sur le bord extérieur depuis la base (38) en direction dudit arrondi, un taux de diminution plus grand que sur le bord extérieur depuis ledit arrondi en direction de ladite extrémité (46), pour augmenter localement ladite cambrure à proximité de ladite extrémité (46). 3. Aube selon la 2, dans laquelle ladite ailette (36) présente en outre des bords d'attaque et de fuite (48, 50) effilés, depuis ladite base (38) jusqu'à l'extrémité (46), et augmente progressivement jusqu'à atteindre une épaisseur maximale le long de la zone de milieu de corde centre ces bords. 4. Aube selon la 3, dans laquelle ladite ailette (36) présente en outre une faible flèche à proximité de ladite base (38), qui est inférieure à environ la moitié de la flèche arrière maximale de l'ailette précitée. 5. Aube selon la 4, dans laquelle ladite flèche avant maximale, au niveau de ladite extrémité (46) d'ailette, se transforme en flèche arrière, vers l'intérieur, en direction dudit arrondi d'ailette,. 6. Aube selon la 5, dans laquelle ladite ailette (36) présente une flèche nulle le long dudit bord d'attaque (48) au niveau de ladite base (38). 2889861 21 7. Aube selon la 6, dans laquelle ladite ailette (36) présente une crête locale de flèche arrière, le long dudit bord d'attaque (48) entre ladite base (38) et ladite flèche arrière maximale. 8. Aube selon la 5, dans laquelle la cambrure d'ailette est défi- nie par la différence entre l'angle d'admission axial sur ledit bord d'attaque (48) et l'angle de sortie axial sur ledit bord de fuite (50), et ledit angle de sortie augmente de la base à l'extrémité pour diminuer de façon correspondante la cambrure de la base (38) vers l'extrémité (46). 9. Ensemble de plusieurs aubes (32) de soufflante selon l'une des revendica- io tions précédentes, disposées suivant la circonférence en une rangée pour définir des passages d'écoulement (52) correspondants entre des ailettes (36) adjacentes aux fins de comprimer l'air, chacune desdites ailettes (36) présentant une torsion qui augmente entre la base et l'extrémité (46) pour placer le bord d'attaque (48) d'une ailette, suivant la circonférence, à proximité de l'extrados (44) de l'ailette voisine suivante, aux fins de définir entre elles une entrée (54) pour ledit passage d'écoulement (52) qui se rétrécit pour former un col (56) à l'arrière de ladite entrée (54), des ailettes (36) voisines comprenant une plateforme (60) oblique dont la forme s'adapte à ladite base (38) oblique pour établir avec lesdites ailettes (36) la flèche non orientée vers l'avant, à proximité de ladite plateforme (60), ladite cambrure présentant une augmentation locale entre l'extrémité (46) et l'arrondi. 10. Ensemble d'aubes de soufflante selon la 9, dans lequel: la torsion de l'ailette place le bord de fuite (50) d'une ailette (36), sur la cir- conférence, à proximité de l'intrados (42) de l'ailette (36) voisine suivante pour dé-finir entre elles une sortie (58) pour ledit passage d'écoulement (52), et l'épaisseur desdites extrémités (46) des ailettes varie entre lesdits bords d'attaque et de fuite (48, 50) pour élargir le passage d'écoulement formé entre les ailettes. | F | F01 | F01D | F01D 5 | F01D 5/14 |
FR2898332 | A1 | PROCEDE DE GESTION DU FREINAGE D'UN AERONEF PAR PREVISION DE SON DEPLACEMENT SUR LA PLATEFORME AEROPORTUAIRE | 20,070,914 | L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION En général, le freinage d'un aéronef est effectué en réponse à une demande de freinage du pilote, soit par un appui de celui--ci sur les pédales de freins, soit par la sélection d'un mode de freinage automatique (fonction dite "autobrake"). Depuis peu apparaissent des moyens pour suivre précisément le trajet de l'aéronef sur une plateforme aéroportuaire. Ces moyens sont notamment utilisés pour pré-venir des risques de collision, par exemple entre un aéronef et un autre aéronef ou tout autre obstacle fixe ou mobile. Le suivi des trajets permet de connaître précisé-ment les déplacements des aéronefs sur la plateforme aéroportuaire, et notamment le mouvement des aéronefs (position, vitesse, accélération fonctions du temps) le long des trajets. OBJET DE L'INVENTION L'invention vise à exploiter les possibilités nouvelles de suivi de trajectoire sur la plateforme aéroportuaire pour améliorer la gestion du freinage de l'aé- rone f . BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un procédé de gestion du freinage d'un aéronef lors de ses déplacements sur une plateforme aéroportuaire, comportant l'étape de, à partir de caractéristiques d'un mouvement de l'aéronef le long d'un trajet donné à suivre par l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire, déduire des informations de freinage à effectuer de sorte que l'aéronef se déplace effectivement selon ledit mouvement. Ainsi, en prévoyant le trajet à venir de l'aéro- nef et le mouvement de l'aéronef le long de ce trajet, on en déduit des caractéristiques inertielles du mouvement (position, vitesse, accélération) qui permettent de dé-terminer des informations concernant les freinages à ve- nir, et donc de prévoir la façon dont ces freinages seront effectués. La détermination des informations concernant les freinages selon l'invention ouvre de nouvelles possibilités. Les informations concernant les freinages permettent par exemple de prévoir, à l'aide d'un modèle thermique quelle sera l'évolution de la température des éléments de friction, ce qui permet de mieux caler les modèles numériques de comportement des freins, ou encore de prévoir les durées nécessaires pour permettre aux freins de refroidir lorsque l'aéronef est arrêté à l'aérogare ou au seuil de piste. Cette prévision permet encore de comparer divers trajets possibles entre eux du point de vue de l'utilisa- tion des freins et permet par exemple de sélectionner le trajet qui sollicitera le moins les freins, ou encore d'optimiser l'application des freinages le long d'un trajet donné. Cette prévision permet encore de comparer entre eux divers mouvements pour un même trajet sur des critères basés sur l'utilisation des freins. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue simplifiée d'une plate-forme aéroportuaire illustrant deux trajets possibles d'un aéronef sur ladite plateforme aéroportuaire ; - la figure 2 est un graphe en fonction du temps illustrant les freinages et la température moyenne des freins de l'aéronef si l'aéronef suit le premier trajet; - la figure 3 est un graphe similaire au graphe de la figure 2 pour le second trajet; - la figure 4 est un graphe similaire au graphe de la figure 2 pour une variante de mouvement le long du second trajet DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, un aéronef 1 se posant sur une plateforme aéroportuaire 2 est susceptible de se déplacer sur ladite plateforme aéroportuaire selon plusieurs trajets. Sur la figure sont tracés un premier trajet 3 en traits pointillés fins partant du seuil de piste et finissant au terminal vers lequel le contrôle de la plate-forme aéroportuaire prévoit d'envoyer l'aéronef. Le calculateur de freinage de l'aéronef 1 est programmé pour, à partir de la connaissance de ce trajet, qui est par exemple proposé par la tour de contrôle de la plateforme aéroportuaire, estimer un mouvement de l'aéronef le long de ce trajet, c'est-à-dire l'évolution dans le temps de la position et de la vitesse de l'aéronef nécessaires pour suivre le trajet. Le mouvement est établi en respectant divers critères comme une vitesse de manoeuvre maximale sur la plateforme aéroportuaire, des points d'arrêt obligatoires, ou encore un temps maximal de rotation entre l'instant d'atterrissage et l'instant d'arrivée au terminal, et de divers paramètres propres à l'appareil tels que la masse de l'aéronef, la vitesse d' atterrissage... Ainsi, par exemple, selon le premier trajet 3 il- lustré ici, le mouvement estimé se compose comme suit. L'aéronef 1 se trouve d'abord sur la piste d'atterrissage 10 sur laquelle un freinage d'intensité moyenne et de longue durée est effectué de façon à faire baisser la vitesse de l'aéronef d'une vitesse d'atterrissage jusqu'à une vitesse de manoeuvre au sol. Puis l'aéronef 1 sort de 4 la piste par la bretelle oblique 11. Puis l'aéronef rejoint le taxiway 12 parallèle à la piste 10. Au bout du taxiway 12, le pilote freine l'aéronef 1 et effectue un virage lent à droite à 90 de- grés au moyen de la commande d'orientation de l'aéronef. L'aéronef se dirige enfin au pas vers le terminal 14 à proximité duquel le pilote immobilise l'aéronef. On voit sur la figure 2 la séquence des freinages F1 à F5 correspondant au mouvement ainsi déterminé le long de cette première partie du trajet 3, la séquence étant représentée par des rectangles sur l'axe du temps. La hauteur des rectangles correspond à l'intensité de chacun des freinages, tandis que la longueur des rectangles correspond à la durée des freinages. L'énergie dis- sipée par chacun des freinages correspond à l'aire de chacun des rectangle, l'énergie totale dissipée étant égale à la somme des aires de tous les rectangles. Puis, après un certain temps d'escale AT pendant lequel les freins refroidissent, l'aéronef se remet en mouvement selon la seconde partie du premier trajet 3 qui lui permet de rejoindre le seuil de piste. Comme explicité précédemment, l'aéronef 1 doit effectuer un certain nombre de freinages pour respecter les positions et vitesses du mouvement le long de cette seconde partie de trajet. On voit sur la figure 2 la séquence des freinages F6 à F10 correspondant à la seconde partie du trajet 3. L'estimation de la séquence de freinages sur la totalité du trajet 3, inclut ici la détermination des données suivantes : - le nombre de freinages à effectuer; - les durées des freinages; - l'énergie à dissiper pour chacun des freinages; - l'espacement entre deux freinages consécutifs. De préférence, cette estimation prend en compte la topologie de la plateforme aéroportuaire, et notamment les montées et descentes, mais également toutes les contraintes de circulation de l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire, comme les temps, les arrêts ou les vites- ses imposées. Selon un mode particulier d'exploitation de ces données, on estime la température qui serait atteinte par chacun des freins si l'aéronef suit effectivement le premier trajet 3 selon le mouvement retenu. L'évolution de la température est obtenue par la mise en oeuvre d'un modèle thermique implanté dans le calculateur de freinage de l'aéronef qui prend en compte les divers freinages estimés précédemment. Chacun des freinages donne lieu à une dissipation d'énergie qui con- tribue à échauffer les éléments de friction des freins. La température des freins est donc susceptible d'évoluer en raison de cet échauffement, mais également d'un refroidissement naturel par convection. Le modèle thermique permet de prédire l'évolution de la température de chacun des freins, compte tenu notamment de l'état d'usure des éléments de friction de chacun des freins, et donc de l'épaisseur desdits éléments de friction. Dans le cas du premier trajet 3, les freinages illustrés à la figure 2 sous la forme de rectangles per-mettent de tracer l'évolution prévisible de la température des freins (seule la température T de l'un des freins a été illustrée ici pour plus de clarté). Dans cet exemple, on constate que la température T du frein concerné reste en dessous d'une température limite Tmax. La température Tmax est par exemple une température limite au delà de laquelle l'aéronef n'est pas autorisé à décoller. Ici, la température Tmax n'étant pas atteinte, l'aéronef peut immédiatement décoller après son arrivée sur le seuil de piste. Ainsi, on vérifie à l'avance grâce au procédé de l'invention que le temps de rotation de l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire ne sera pas rallongé par des contraintes de refroidissement des freins si l'aéronef suit le premier trajet 3. La température Tmax peut également représenter un seuil Ti au delà duquel les éléments de friction subis-sent une usure rapide, de sorte qu'il est préférable, pour préserver les éléments de friction, d'éviter d'at- teindre la température limite Tmax. Ainsi, on vérifie à l'avance grâce au procédé de l'invention que les éléments de friction seront restés dans des températures ne générant qu'une usure modérée, ce qui contribue à augmenter la durée de vie des éléments de friction. Selon maintenant un second trajet 4 illustré à la figure 1 qui part du même seuil de piste que le premier trajet 3 et qui finit au même terminal, le calculateur de freinage de l'aéronef estime un mouvement de l'aéronef et en déduit la séquence de freinages illustrée à la figure 3. Selon le second trajet 4, l'aéronef freine plus intensément sur la piste 10 que dans le cas du premier trajet 3, ce qui lui permet de sortir plus rapidement de la piste par une bretelle oblique 15 en amont de la bretelle oblique 11. Une fois la séquence des freinages F1'...Fll' dé-terminée, le calculateur de freinage en déduit l'évolution des températures des freins (une seule température T' est ici tracée). On constate que cette fois, la tempé- rature T' du frein concerné dépasse la température Tmax à deux reprises. Le second dépassement impose à l'appareil un dé- lai d'attente OT' suffisant pour que la température du frein concerné retombe en dessous de la température li- mite, avant que l'aéronef ne soit autorisé à décoller, ce qui augmente le temps de rotation de l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire. Quant au premier dépassement, s'il ne génère pas en soi un délai d'attente, il fait fonctionner les élé- ments de friction des freins dans une plage de températures dans laquelle ils sont susceptibles de s'user rapide-ment, ce qui n'est pas souhaitable. Si le choix lui est donné, le pilote peut dès lors choisir le premier trajet 3 plutôt que le second trajet 4, ce qui lui permet tout à la fois d'assurer un temps de rotation minimal sur la plateforme aéroportuaire et de préserver les éléments de friction de ses freins. Selon un aspect particulier de l'invention, le modèle thermique utilisé par le calculateur de freinage est de préférence conçu de façon à, dans le cas de trajets comme le second trajet 4 où un dépassement probable de la température limite Tmax est détecté, simuler l'effet d'un refroidissement forcé des freins. Le refroidissement forcé est obtenu par activation des ventilateurs de refroidissement qui équipent de façon connue en soi les freins de l'aéronef, l'activation étant commandée par le pilote ou directement par le calculateur de freinage. L'effet du refroidissement forcé sur la température de freins est illustré à la figure 3 par la courbe en traits épais pointillés. On constate que le refroidissement forcé permet ici de faire revenir la courbe de température en dessous de la température limite Tmax, de sorte que le pilote se voit maintenant offrir la possibilité de suivre le second trajet 4 sans souffrir d'une usure importante des éléments de friction de ses freins ou d'un délai d'attente imposé. Selon un autre aspect particulier de l'invention, le calculateur de freinage est programmé pour, dans le cas de trajets comme le second trajet 4 où un dépassement probable de la température limite Tmax est détecté, géné- 8 rer un nouveau mouvement le long du trajet considéré, induisant une nouvelle séquence de freinages. Comme cela est illustré à la figure 4, le nouveau mouvement conserve le freinage initial permettant à l'aéronef de sortir ra- pidement de la piste 10, mais autorise une vitesse de manoeuvre plus importante de l'aéronef, de sorte que les freinages intermédiaires sont moins forts. Seul le freinage final avant l'arrêt (soit au terminal, soit au seuil de piste) est un peu plus fort. On constate que cette nouvelle répartition des freinages permet de maintenir la température T" des freins sous la température limite Tmax. Selon encore un autre aspect de l'invention, le calculateur de freinage est programmé pour, dans le cas de trajets comme le second trajet 4 où un dépassement probable de la température limite Tmax est détecté, simuler plusieurs répartitions du freinage entre les freins de l'aéronef et retenir celle qui permettra aux températures de tous les freins de rester sous la température maximale Tmax, tout en respectant bien sûr le mouvement retenu le long du trajet. Ainsi, grâce à la prévision des freinages selon l'invention, le calculateur de freinage peut mettre en oeuvre plusieurs stratégies pour sélectionner un trajet, ou, pour un trajet donné, sélectionner un mouvement particulier le long de ce trajet, la sélection lui permet-tant soit d'éviter d'atteindre des températures provo-quant une usure rapide des éléments de friction des freins, soit d'éviter un délai d'attente en seuil de piste avant décollage. Concernant les trajets, ceux-ci peuvent être dé-terminés par avance et intégrés dans une base de données. La détermination des trajets se fait soit en dénombrant tous les trajets possibles d'un point à un autre de la plateforme aéroportuaire, soit établis statistiquement à l'aide d'enregistrements des déplacements des aéronefs sur la plateforme aéroportuaire, les enregistrements étant obtenus grâce aux moyens de suivi évoqués en introduction. Dans ce cas, le mouvement le long de chacun des trajets peuvent également être prédéterminés, par exemple de façon statistique, de sorte que la prévision des freinages et de l'évolution des températures des éléments de friction est facilement opérée en connaissant la masse de l'aéronef et l'état d'usure des freins. Les trajets peuvent encore être établis en temps réel en fonction du trafic sur la plateforme aéroportuaire. Le calculateur de freinage est alors adapté à remettre à jour les prévisions de freinage en fonction des modifications du trajet ou du mouvement le long du trajet. Le contrôle de la plateforme aéroportuaire peut par exemple imposer un arrêt non prévu, ce qui impose un freinage supplémentaire à prendre en compte. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendica- tions. En particulier, bien que l'on ait indiqué que le procédé de l'invention est mis en œuvre par le calcula- teur de freinage de l'aéronef, le procédé de l'invention pourra être mis en œuvre sur un calculateur de contrôle du trafic aéroportuaire disposé par exemple dans la tour de contrôle de la plateforme aéroportuaire. Le procédé de l'invention peut alors être mis en œuvre simultanément pour tous les aéronefs présents sur la plateforme aéroportuaire, ce qui permet d'opérer une optimisation des conditions de freinage simultanément pour tous les aéronefs présents sur la plateforme aéroportuaire. En va-riante, les trajets et les mouvements le long de ces tra- jets peuvent être déterminés par le calculateur de contrôle du trafic aéroportuaire, tandis que le calculateur de freinage de l'aéronef procède uniquement à la prévision des freinages, le trajet et le mouvement étant imposé par le calculateur de contrôle du trafic. Dans ce cas, le calculateur de freinage est avantageusement adapté pour répartir les efforts de freinage sur les divers freins de l'aéronef pour faire en sorte que les températures des éléments de friction des freins restent le plus longtemps possible en dehors d'une plage de température dans laquelle les éléments de friction s'usent de façon accélérée. En outre, bien que l'on ait indiqué que les in-formations relatives au freinage sont utilisées pour optimiser des critères tels que l'usure des éléments de friction des freins ou le temps de rotation de l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire, on pourra utiliser ces informations pour optimiser d'autres critères, comme par exemple limiter le nombre de coups de freins pour avantager le confort des passagers ou limiter la sollicitation en fatigue des atterrisseurs et de la structure de l'aéronef | L'invention concerne un procédé de gestion du freinage d'un aéronef (1) lors de ses déplacements sur une plateforme aéroportuaire, comportant l'étape de, à partir de caractéristiques d'un mouvement de l'aéronef le long d'au moins un trajet (3,4) donné à suivre par l'aéronef sur la plateforme aéroportuaire, déduire des informations de freinage à effectuer de sorte que l'aéronef se déplace effectivement selon ledit mouvement. | 1. Procédé de gestion du freinage d'un aéronef (1) lors de ses déplacements sur une plateforme aéropor- tuaire, comportant l'étape de, à partir de caractéristiques d'un mouvement de l'aéronef le long d'au moins un trajet (3,4) donné à suivre par l'aéronef sur la plate-forme aéroportuaire, déduire des informations de freinage (F1,F2...) à effectuer de sorte que l'aéronef se déplace effectivement selon ledit mouvement. 2. Procédé selon la 1, dans lequel parmi les informations de freinage déduites des caractéristiques du mouvement se trouve au moins l'une des in-formations suivantes: - le nombre de freinages à effectuer; -les durées des freinages; - l'énergie à dissiper pour chacun des freinages; - l'espacement entre deux freinages consécutifs. 6. Procédé selon la 1, dans lequel le trajet (3,4) à suivre est choisi dans une liste de trajets prédéterminés. 7. Procédé selon la 3, dans lequel les caractéristiques du mouvement pour un trajet donné sont déduites de données statistiques concernant des déplacements d'aéronefs sur la plateforme aéroportuaire. 8. Procédé selon la 1, dans lequel le trajet à suivre ou le mouvement à effectuer le long de ce trajet sont modifiés en temps réel en fonction d'in-formations de trafic sur la plateforme aéroportuaire. 6. Procédé selon la 1, dans lequel on utilise les informations de freinage pour optimiser un critère de fonctionnement de l'aéronef. 7. Procédé selon la 6, dans lequel on utilise les informations de freinage pour minimiser une usure d'éléments de friction équipant les freins.8. Procédé selon la 6, dans lequel on détermine, pour un trajet donné, un mouvement pour le-quel les éléments de friction de chacun des freins aient une température qui reste sous une température maximale le long du trajet. 9. Procédé selon la 6, dans lequel on détermine une répartition de freinage entre les freins de l'aéronef pour laquelle chacun des freins a une température qui reste sous une température maximale le long du trajet. | B,G | B64,G08 | B64C,G08G | B64C 25,G08G 5 | B64C 25/42,G08G 5/06 |
FR2892640 | A1 | DISPOSITIF DE RETENUE D'UNE CHAUSSURE SUR UNE PLANCHE DE GLISSE, PREFERENTIELLEMENT SUR NEIGE | 20,070,504 | -1- L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, tout particulièrement un snowboard. Précisions terminologiques : pour faciliter la lecture l'anglicisme usuel "snowboard" sera utilisé à la place de "planche de glisse sur neige". D'autre part dans tout le document "longitudinal" et "transversal" font référence respectivement au grand et petit axe du snowboard, "antérieur", "avant", et "postérieur", "arrière" font référence respectivement à l'avant et l'arrière de la chaussure. ETAT DE L'ART La demande de brevet FR 0509672 du même inventeur propose un nouveau type de fixations pour snowboard, caractérisé en ce que la fixation est unilatérale et munie d'un dispositif de réglage à double glissière. Les moyens d'accrochage de la chaussure, de verrouillage de l'accrochage, de serrage de la position sont disposés d'un seul coté de la chaussure. Les moyens de réglage en angle et position de la chaussure sur le snowboard sont constitués deux glissières serrées par un boulon à serrage rapide par levier à came excentrique, la glissière inférieure étant solidaire du snowboard, la supérieure solidaire des moyens d'accrochage. Les avancées apportées par ce type de fixations en termes de facilité de chaussage, de facilité de réglage, de précision et de puissance des appuis sont considérables. Malgré ses qualités techniques, ce dispositif fonctionne uniquement en combinaison avec des chaussures équipées de moyens d'accrochage spécifiques et ne permet pas l'utilisation de chaussures non spécifiques sans modification préalable. D'autre part, l'apparence non conventionnelle dudit dispositif, notamment l'absence de sangles ou gouttières de retenue de la chaussure et en particulier de "spoiler", c'est à dire de gouttière arrière, représente un frein à sa commercialisation dans un marché particulièrement sensible aux modes et à l'aspect extérieur des produits. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de rendre possible l'utilisation de chaussures non spécifiques dans un tel dispositif, modifié de manière à adopter une 35 apparence conventionnelle. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse qui comprend : - des moyens d'accrochage de la chaussure, coopérant avec -des moyens de verrouillage de l'accrochage de la chaussure, ainsi que 2892640 -2- - des moyens de réglage de la position de la chaussure sur la planche de glisse coopérant avec - des moyens de serrage de la position obtenue par ces moyens de réglage, les moyens d'accrochage et verrouillage de la chaussure ainsi que les moyens 5 de serrage de la position étant disposés à partir d'un seul des cotés de la chaussure préférentiellement le coté externe, réalisant ainsi une fixation du type unilatéral, caractérisé en ce que - la partie des moyens d'accrochage qui retient la chaussure est constituée de plusieurs gouttières enserrant la chaussure, au moins une première gouttière 10 retenant la chaussure en arrière, au moins une seconde gouttière retenant la chaussure en avant, l'une au moins desdites gouttières étant mobile et solidarisée au reste de la fixation par une articulation permettant de mobiliser cette gouttière de telle façon que la fixation s'ouvre du coté intérieur, situé entre les deux fixations. 15 En résumé, la présente invention se propose de résoudre les problèmes rencontrés dans le dispositif de la demande FR0509672, à l'aide de nouveaux moyens d'accrochage sous forme de gouttières articulées, complétés par des moyens de verrouillage aptes à maintenir lesdites gouttières en position ouverte 20 ou fermée. Ainsi l'invention initiale conserve son avantage en terme de facilité de chaussage, tout en acceptant tout type de chaussure et en adoptant une apparence conventionnelle. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 25 FIGURES La figure 1 montre un dispositif selon un mode préféré de réalisation de l'invention présentant une gouttière avant mobile, en position ouverte. La figure 2 montre ce même dispositif, en position fermée. La figure 3 montre ce dispositif en position fermée et vue du coté interne. 30 La figure 4 montre ce dispositif en position ouverte vue du dessus. La figure 5 montre un dispositif selon l'invention dans un autre mode de réalisation présentant une gouttière arrière mobile, en position fermée. La figure 6 montre ce même dispositif en position ouverte. 35 DESCRIPTION MODE DE REALISATION PREFERE 2892640 -3- En figure 1 on reconnaît une fixation du type unilatéral à double glissière telle que décrite dans la demande de brevet FR 0509672 et qui comprend une platine (1) fixée par des vis sur le snowboard (0), une barre (2), un boulon (4) de serrage rapide par levier à came excentrique, ce boulon coulissant dans les glissières 5 aménagées dans la platine (1) et la barre (2). Le dispositif qui fait l'objet de la présente demande est le moyen d'accrochage de la chaussure et son moyen de verrouillage associé. Le moyen d'accrochage (ou de retenue) est constitué d'une gouttière arrière (6) retenant la chaussure (3) vers l'arrière et d'une gouttière avant (5) retenant la chaussure vers l'avant. Chacune 10 de ces deux gouttières retient aussi la chaussure (3) vers l'intérieur et l'extérieur. La gouttière avant est mobile par son articulation sur un axe orienté selon un plan intermédiaire entre le plan longitudinal et le plan transversal du snowboard, de telle façon que la fixation puisse s'ouvrir presque totalement son coté interne, celui qui regarde l'autre fixation (figures 1 et 4). 15 Le moyen de verrouillage (7) est d'un type connu et utilisé couramment dans les fixations de ski au niveau de la talonnière. Sa fonction est de maintenir deux positions stables, ouverte ou fermée. Ceci est effectué par un ressort interne (non représenté) appuyant sur un méplat (non représenté) solidaire de l'axe (8) et qui exerce un couple de rotation puissant vers la fermeture ou l'ouverture lorsque 20 une rotation est engagée dans une de ces directions. Le basculement vers la position fermée est obtenu par appui de la chaussure sur l'empattement (18) lors de son mouvement de pénétration dans la fixation. Le basculement vers la position ouverte par mobilisation du levier (9). Le dispositif est muni des moyens de réglage permettant d'adapter finement la 25 fixation aux différentes tailles de chaussures et aux préférences des utilisateurs : Ainsi la gouttière arrière est réglable en inclinaison vers l'avant de manière classique sur ce type de gouttière, par son articulation au niveau de sa partie basse et de chacun de ses cotés par le moyen des axes (11,11') solidaires de l'arceau (12). L'angle d'inclinaison est déterminé par la cale réglable (10) qui 30 appuie sur l'arceau (12). D'autre part cette gouttière arrière est solidarisée à la barre (2) par une pièce intermédiaire (17) comprenant une glissière (13) qui reçoit l'arceau (12) via le boulon (14) ce qui permet un réglage en translation dans la direction antéropostérieure relativement à la chaussure et donc l'adaptation à différentes tailles de chaussures. Cette pièce intermédiaire comprend par ailleurs un tube (17) dans lequel basse la vis (16) qui la fixe à la barre (2) ce qui permet de régler l'inclinaison de la gouttière arrière dans le plan longitudinal du snowboard. La gouttière avant (5) est fixée au moyen de verrouillage (7) par une vis 40 traversant une lumière (19) ce qui permet un réglage en rotation dans le plan 2892640 -4- transversal au snowboard et une translation verticale et ainsi une adaptation à différentes tailles et formes de chaussures. AUTRES MODES DE REALISATION 5 La fixation peut utiliser un nombre différent de gouttières, par exemple deux gouttières avant, une gouttière pouvant être située au niveau des orteils et rester fixe. D'autre part ce dispositif de fixation de type unilatéral permet de disposer très librement l'articulation des gouttières : - comme on peut le voir en figures 5 et 6 la gouttière avant peut être fixe et la 10 gouttière arrière articulée par un axe vertical (8) situé entre la barre (2) et l'arceau (12) et les reliant entre eux, le mouvement de la gouttière arrière dans le plan horizontal ouvrant la fixation vers l'extérieur et l'arrière (figure 6). (cas non figuré) les deux gouttières peuvent être mobiles et articulées chacune au niveau de la barre (2) et entre elles à leur partie supérieure par le moyen de 15 verrouillage, le mouvement combiné des gouttières ouvrant totalement la fixation sur l'intérieur, l'arrière et l'avant. Par ailleurs le plan de rotation des articulations peut varier grandement dans tous ces modes de réalisation. Le moyen de verrouillage peut varier, par exemple : 20 - un simple verrou du type penne, solidaire d'une gouttière mobile et pénétrant dans des lumières solidaires de la barre (2), bloquant cette gouttière mobile dans chacune des positions ouverte ou fermée. - un câble actionné par un levier, d'un type similaire à celui des anciennes fixations de ski, serrant entre elles et à la barre (2) deux gouttières toutes deux 25 articulées, - un cliquet rotatif, comme en figures 5 et 6 où il est logé verticalement dans la boite (21), muni d'un ressort ramenant la fixation en position fermée (ou possiblement ouverte), le cliquet empêchant la rotation inverse. Lors du mouvement de pénétration, la chaussure appuie sur le levier (20) qui libère la 30 rotation du cliquet dans le sens de la fermeture et sous l'action du ressort la gouttière (6) ferme la fixation. Pour l'ouverture l'utilisateur mobilise le levier 9 qui libère la rotation du cliquet dans le sens de l'ouverture puis ouvre la gouttière (6). Par ailleurs cette fixation peut être utilisée sur d'autres planches de glisse pour sols ou eaux | L'invention concerne le domaine des fixations pour snowboard et autres planches de glisse. Le dispositif est constitué d'une fixation du type unilatéral caractérisée en ce que les moyens d'accrochages sont constitués de gouttières (5,6) enserrant la chaussure (3) et qu'au moins une des gouttières est mobile et articulée selon un axe ouvrant la fixation vers l'intérieur, la position ouverte et fermée étant verrouillée par un moyen de verrouillage quelconque (7).Ce dispositif permet aux fixations du type unilatéral d'utiliser n'importe quelle chaussure et de présenter une apparence conventionnelle proche des fixations à gouttières. | 1 - dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse qui comprend : - des moyens d'accrochage de la chaussure, coopérant avec - des moyens de verrouillage de l'accrochage de la chaussure, ainsi que - des moyens de réglage de la position de la chaussure sur la planche de glisse coopérant avec - des moyens de serrage de la position obtenue par ces moyens de réglage, les moyens d'accrochage (5,6) et verrouillage (7) de la chaussure (3) ainsi que les moyens de serrage (4) de la position étant disposés à partir d'un seul des cotés de la chaussure préférentiellement le coté externe, réalisant ainsi une fixation du type unilatéral, caractérisé en ce que - la partie des moyens d'accrochage qui retient la chaussure (3) est constituée de plusieurs gouttières (5,6) enserrant la chaussure (3), au moins une première gouttière (6) retenant la chaussure en arrière, au moins une seconde gouttière (5) retenant la chaussure en avant, l'une au moins des dites gouttières (5) étant mobile et solidarisée au reste de la fixation (2) par une articulation (8) permettant de mobiliser cette gouttière de telle façon que la fixation s'ouvre du coté intérieur, situé entre les deux fixations. 2 - dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une gouttière arrière (6) et une gouttière avant (5), la gouttière arrière (6) étant fixe et la gouttière avant (5) étant mobile et articulée par un axe (8) permettant sa mobilisation dans un plan oblique entre le plan longitudinal et le plan transversal du snowboard, la mobilisation de la gouttière ouvrant la fixation vers l'intérieur et l'avant. 3 - dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une gouttière arrière (6) et une gouttière avant (5), la gouttière avant (5) étant fixe et la gouttière arrière (6) étant mobile et articulée par un axe permettant sa mobilisation dans un plan horizontal, cette mobilisation ouvrant la fixation vers l'intérieur et l'arrière. 4 - dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une gouttière arrière (6) et une gouttière avant (5), les deux gouttières étant articulées entre elles et chacune au reste de la fixation, la mobilisation conjointe de deux gouttière ouvrant la fixation à la fois vers l'intérieur, l'arrière et l'avant. 2892640 -6- 5 - dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage de l'accrochage de la chaussure est constitué d'un moyen élastique (7) tel qu'utilisé dans les talonnières de fixation de ski exerçant un couple de rotation maintenant la gouttière (5) mobile 5 soit en position fermée soit en position ouverte. 6 - dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage de l'accrochage de la chaussure est constitué d'un moyen élastique (7) tel qu'un ressort exerçant un couple de rotation soit dans le 10 sens de la fermeture de la gouttière mobile soit dans le sens de son ouverture et coopérant avec un cliquet empêchant le mouvement inverse, lui même coopérant avec un moyen de déverrouillage tel qu'un levier permettant de libérer ce mouvement inverse et ouvrir ou fermer la fixation manuellement. 15 7 - dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage de l'accrochage de la chaussure est constitué d'un simple verrou du type penne pénétrant une cavité sous l'action d'un ressort, une cavité permettant le blocage de la gouttière mobile en position ouverte, une autre en position fermée. 20 8 - dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les gouttières (5,6) disposent de moyens de réglage (10,11,12,13,16,17,19) de leur position et leur orientation selon différentes directions de façon à adapter leur positionnement et inclinaison à différentes 25 tailles et formes de chaussure. | A | A63,A43 | A63C,A43B | A63C 9,A43B 5,A63C 5,A63C 10 | A63C 9/08,A43B 5/04,A63C 5/03,A63C 9/00,A63C 10/04,A63C 10/14,A63C 10/18,A63C 10/20,A63C 10/24 |
FR2894907 | A1 | DISPOSITIF ACCROCHE SAC D'UN ELEMENT D'HABILLAGE INTERIEUR DE VEHICULE | 20,070,622 | -1- La presente invention se rapporte a un dispositif accroche sac d'un element d'habillage interieur de vehicule comportant un crochet. Un tel dispositif accroche sac est par exemple connu dans un vehicule dans lequel ('element d'habillage interieur est une planche de bord. Le crochet est amenage sur une partie Iaterale de console de planche de bord, cote passager. L'invention vise a ameliorer un tel dispositif. L'invention a pour objet un dispositif accroche sac d'un element d'habillage interieur de vehicule comportant un crochet, caracterise en ce que le crochet est amenage sur un moyen de commande d'un couvercle de bac de rangement dudit element d'habillage. Selon un mode de realisation avantageux de ('invention, ('element d'habillage interieur est une planche de bord du vehicule, le bac de rangement est un vide poche de ladite planche de bord et le crochet est amenage sur un moyen de commande du couvercle du vide poche. Selon d'autres caracteristiques avantageuses de ('invention qui peuvent etre prises separement ou en combinaison : - le moyen de commande comporte une palette de verrouillage pivotante, - Ia palette comporte une dent de verrouillage, a ('avant et en haut de la palette, ladite dent etant prevue pour s'accrocher sur un rebord d'une ouverture de verrouillage du bac de rangement, en position de fermeture du couvercle, -le moyen de commande comporte une palette de verrouillage pivotante selon un axe de pivotement, et en ce que la palette comporte un logement prevu pour recevoir une sangle de -2- sac, le logement comportant au moins une portion selon ('axe de pivotement de la palette, - le moyen de commande comporte une palette de verrouillage pivotante selon un axe de pivotement sensiblement transversal, et en ce que la palette comporte un logement prevu pour recevoir une sangle de sac, le logement etant situe au dessus de ('axe de pivotement de la palette, le logement s'etendant Iongitudinalement a part sensiblement egale a ('avant et a I'arriere de la verticale de ('axe, - le moyen de commande du couvercle comporte au moins un bouton actionnant au moins un pene de verrouillage du couvercle, le bouton etant mobile dans une cage centrale rapportee sur le couvercle et etant adaptes a titre rapproches de la cage pour I'ouverture du couvercle, le crochet etant une dent saillante sur une portion de la cage centrale, -le moyen de commande du couvercle comporte un bouton actionnant un pene de verrouillage du couvercle, le bouton etant mobile a coulissement par rapport au couvercle et etant adaptes a titre actionne vers le haut pour I'ouverture du couvercle, le crochet etant amenage sur le bouton. L'invention concerne aussi un vehicule comportant un dispositif selon ('invention, le couvercle et le moyen de commande dudit couvercle etant situes au dessus d'une zone du vehicule adaptee a recevoir un sac. D'autres caracteristiques et avantages de ('invention apparaitront clairement a la lecture de la description suivante du mode de realisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexes sur lesquels : - Ia figure 1 est une vue en perspective arriere et de dessous d'une planche de bord munie d'un dispositif selon ('invention, - Ia figure 2 est une section Iongitudinale au milieu du dispositif selon ('invention de la figure 1, -3- - la figure 3 est une vue en perspective de trois quarts arriere et de dessus, d'une palette de dispositif selon une variante de ('invention, - la figure 4 est une coupe partielle longitudinale d'une planche de bord, au milieu du dispositif selon ('invention de la figure 3, - la figure 5 est une vue en perspective de trois quarts arriere et de dessus, d'une palette de dispositif selon une autre variante de ('invention, - la figure 6 est une coupe longitudinale au milieu de la palette de la figure 5, - les figures 7 et 8 sont des vues en perspective, de trois quarts arriere et de dessus, de moyens de commande de couvercle avec crochet selon deux autres variantes de ('invention, - la figure 9 est une section longitudinale partielle au milieu du dispositif d'une autre variante de ('invention. Dans la description qui va suivre, la direction designee L est la direction longitudinale correspondant a ('axe d'avancement d'un vehicule, la direction designee T est transversale, la direction designee V est verticale. L'axe L est orients de ('avant vers ('arriere du vehicule, ('axe T de la gauche vers la droite et ('axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un vehicule automobile est equips d'une planche de bord 10 avec un vide poche 12 place en face d'un siege passager avant. Le vide poche comporte un bac de rangement 14 solidaire d'un element de structure de la planche de bord, comme represents a la figure 2. Un orifice d'acces a I'interieur du bac est libel-6 en position d'ouverture d'un couvercle mobile 16. En position de fermeture du couvercle 16, ('orifice est ferme. Le couvercle est articule par rapport au bac 14 selon une charniere 17 avec un axe horizontal et transversal, a ('arriere du bac, ('axe etant sur une portion inferieure du couvercle. -4- En partie superieure du couvercle, le dispositif selon ('invention comporte un moyen de commande du couvercle 16, muni d'une palette 20 de verrouillage montee a pivotement selon un axe 22 sur le couvercle. Une dent de verrouillage 20A, a ('avant et en haut de la palette, est prevue pour s'accrocher sur le rebord d'une ouverture de verrouillage 14A du bac, en position de fermeture du couvercle 16. Un ressort de rappel non represents est prevu pour pousser la palette vers ('avant et la dent de verrouillage 20A vers le haut. Pour autoriser I'ouverture du couvercle, un utilisateur doit faire pivoter la palette vers I'arriere en passant la main dans un evidement 16A du couvercle. L'evidement 16A est situe au droit et a ('avant d'une partie inferieure de la palette. Un crochet 24, pour I'accrochage d'une sangle 30 de sac 32, est amenage a I'arriere de la palette 20. Ici le crochet 24 est venu de moulage avec le reste de la palette, le crochet etant une unique piece avec la palette 20 de commande. Un logement 26 est degage a ('avant d'une surface interne du crochet. Le logement 26 est prevu pour recevoir la sangle 30 du sac 32. Dans le mode de realisation represents aux figures 1 et 2, le crochet est arrondi, la partie inferieure du logement 26, sur laquelle le poids d'un sac est applique sur la palette, est situee a la verticale de ('axe 22 de rotation de la palette, en dessous de ce dernier. De ce fait, le poids du sac 32 n'actionne pas la palette 20 pour commander I'ouverture du couvercle 16. Dans le mode de realisation represents aux figures 3 et 4, le crochet 24 est forme par un plot en saillie d'une surface superieure 20B de la palette 20, a I'arriere de la dent 20A et a distance de cette derniere. Le logement 26 est a ('avant du plot, au dessus de la surface superieure 20B. La sangle vient s'appliquer a I'arriere de la surface superieure 20B et sur la surface avant de la dent. Ici, Ia surface sur laquelle le poids d'un sac est applique sur Ia palette est situee a la verticale de ('axe 22 de rotation de la -5- palette, en dessus et a ('arriere de ce dernier. Le logement s'etend longitudinalement a part sensiblement egale a ('avant et a ('arriere de la verticale de ('axe. De ce fait, le poids du sac 32 n'actionne pas Ia palette 20 pour commander I'ouverture du couvercle 16. Dans le mode de realisation represents aux figures 5 et 6, le logement 26 est une cavite menagee dans la palette, en son centre. Une surface arriere 20C de la palette et de la surface superieure 20B de la palette sont raccordees par un paroi de fond 20D du logement 26 et une paroi avant 20E du logement 26. Le crochet 24 est forme par un plot dans le prolongement de la surface arriere 20C, a ('arriere du logement. Du vide est present de chaque cote du plot, jusqu'a des parois laterales 20F du logement 26. Ici, Ia surface de fond 20D du logement 26, sur laquelle le poids d'un sac est applique sur la palette, est situee a la verticale de ('axe 22 de rotation de la palette. Le logement 26 comporte ici au moins une portion traversee par ('axe de rotation 22 de la palette 20. Le poids du sac est applique sur la palette sensiblement au niveau de ('axe 22. De ce fait, le poids du sac 32 n'actionne pas la palette 20 pour commander I'ouverture du couvercle 16. Dans une variante de realisation representee a la figure 7, le dispositif accroche sac est situe sur un moyen de commande du couvercle du vide poche de planche de bord du type qui comporte deux boutons Iateraux 40 actionnant des penes Iateraux (non representes) du couvercle, en lieu et place de la palette, les boutons 40 etant mobile dans une cage centrale 42 rapportee sur le couvercle. Its sont rapproches de la cage pour I'ouverture du couvercle. Le principe d'actionnement par bouton sur une cage comme moyen de commande de couvercle est connu. Selon ('invention, le crochet 24 est ici forme par une dent saillante sur une portion arriere de la cage centrale 42. La sangle est prevue pour titre installee entre une aile longitudinale 40A de chaque bouton et la cage 42, en reposant dans un logement 26 sur -6- une face superieure 42A de la cage, entre le crochet 24 et la paroi avant d'un evidement 16A du couvercle 16. Avantageusement, dans ce dernier mode de realisation de ('invention, les ailes longitudinales 40A ne peuvent etre actionnees vers la cage 42 pour ouvrir le couvercle quand une sangle de sac est accrochee sur le moyen de commande 20. Dans une variante de realisation non representee, le crochet est amenage sur une cage comportant des boutons classiques, le crochet etant selon ('invention rapporte sur la cage en menageant un logement a I'arriere et / ou sous la cage pour recevoir une sangle de sac. Dans une variante de realisation non representee, le crochet est amenage sur une cage comportant un bouton, le crochet etant selon I'invention rapporte sur la cage en menageant un logement a I'arriere et / ou sous la cage pour recevoir une sangle de sac. Dans une variante de realisation representee a la figure 9, le dispositif accroche sac est situe sur un moyen de commande du couvercle 16 du vide poche de planche de bord qui comporte un bouton inferieur 40 guide a coulissement dans une cage 42. Un ressort 50 de rappel est prevu pour plaquer une dent de verrouillage 20A vers le bas, en position de verrouillage de la dent 20A pour fermeture du couvercle. La dent 20A est integree a une partie avant de la touche 40. La dent 20A est prevue pour cooperer avec un rebord inferieur d'une ouverture de verrouillage 14A du bac. Une racine superieure du crochet, raccordee a une plaque munie a son extremite avant de la dent 20A participe au guidage a coulissement de la touche 40. A I'oppose de la dent 20A, un retour superieur de la touche 40 est guide a coulissement dans la cage 42. Le ressort 50 est monte entre la plaque et une partie superieure de la cage. Le crochet 24 est integre a une partie inferieure du bouton 40. Pour autoriser I'ouverture du couvercle, un utilisateur doit appuyer sur la face inferieure du crochet 24 pour faire remonter le -7- bouton 40, en passant un doigt dans un evidement 16A du couvercle. Le logement 26 des moyens de commande est situe entre une face superieure du crochet 24 et une face inferieure 42B de la cage, un chanfrein favorisant le passage de la sangle au dessus du crochet. Avantageusement, le bouton actionnant la dent 20A qui forme un One de verrouillage du couvercle, le bouton 40 etant mobile a coulissement par rapport au couvercle et etant adaptes a titre actionne vers le haut pour I'ouverture du couvercle, le crochet 24 etant amenage sur le bouton 40, le poids du sac dont une sangle est presente dans le logement 26 tend a maintenir positivement le bouton 40 en position basse de verrouillage de la dent 20A. Dans une variante non representee du mode de realisation de Ia figure 9, le crochet est situe en partie superieure de la touche, les moyens de guidage a coulissement de la touche etant situes en partie inferieure. Avantageusement, le couvercle de vide poche et le moyen de commande dudit couvercle sont situes au dessus d'une cave a pied, devant un siege du vehicule comportant la planche de bord 10 avec le dispositif selon ('invention. Le sac 32 est alors place dans le vehicule a un emplacement pratique pour avoir acces a son contenu tout en etant maintenu accroche. Avantageusement, le dispositif accroche sac selon ('invention est particulierement economique. Par exemple, it ne necessite qu'un minimum d'amenagement par rapport a un couvercle et a une palette classique. Dans une variante de realisation non representee, le dispositif accroche sac est situe sur un element d'habillage interieur de coffre a bagages de vehicule. Par exemple le couvercle est situe sur une paroi Iaterale du coffre qui comporte un bac de rangement, par exemple entre un passage de roue et un montant arriere de carrosserie | Dispositif accroche sac d'un élément d'habillage intérieur de véhicule comportant un crochet, caractérisé en ce que le crochet (24) est aménagé sur un moyen de commande (20) d'un couvercle (16) de bac de rangement (14) dudit élément d'habillage. L'élément d'habillage intérieur peut être une planche de bord (10) du véhicule, le bac de rangement (14) un vide poche de ladite planche de bord et le crochet (24) peut être aménagé sur un moyen de commande du couvercle du vide poche. Véhicule muni d'un tel dispositif. | 1) Dispositif accroche sac d'un element d'habillage interieur de vehicule comportant un crochet, caracterise en ce que le crochet (24) est amenage sur un moyen de commande (20) d'un couvercle (16) de bac de rangement (14) dudit element d'habillage. 2) Dispositif selon la precedente, caracterise en ce que ('element d'habillage interieur est une planche de bord (10) du vehicule, en ce que le bac de rangement (14) est un vide poche de ladite planche de bord et en ce que le crochet (24) est amenage sur un moyen de commande du couvercle du vide poche. 3) Dispositif selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le moyen de commande comporte une palette (20) de verrouillage pivotante. 4) Dispositif selon la precedente, caracterise en ce que la palette (20) comporte une dent de verrouillage (20A), a ('avant et en haut de la palette, ladite dent etant prevue pour s'accrocher sur un rebord d'une ouverture de verrouillage (14A) du bac de rangement, en position de fermeture du couvercle (16). 5) Dispositif selon ('une quelconque des precedentes, caracterise en ce que le moyen de commande comporte une palette (20) de verrouillage pivotante selon un axe de pivotement (22), et en ce que la palette (20) comporte un logement (26) prevu pour recevoir une sangle de sac, le logement (26) comportant au moins une portion selon ('axe de pivotement (22) de Ia palette (20). 6) Dispositif selon la precedente, caracterise en ce que le logement (26) est une cavite menagee dans la palette, en son centre, une surface arriere (20C) de la palette et de la surface superieure (20B) de la palette etant raccordees par un paroi de fond (20D) du logement (26) et une paroi avant (20)E du logement (26), le crochet (24) etant forme par un plot dans le prolongement de la surface arriere (20C), a ('arriere du logement, du-9- vide etant present de chaque cote du plot, jusqu'a des parois laterales (20F) du logement (26). 7) Dispositif selon rune quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que le moyen de commande comporte une palette (20) de verrouillage pivotante selon un axe de pivotement (22) sensiblement transversal, et en ce que la palette comporte un logement (26) prevu pour recevoir une sangle de sac, le logement (26) etant situe au dessus de ('axe de pivotement (22) de la palette (20), le logement (26) s'etendant longitudinalement a part sensiblement egale a ('avant et a I'arriere de la verticale de ('axe (22). 8) Dispositif selon ('une quelconque des 1 a 2, caracterise en ce que le moyen de commande (20) du couvercle comporte au moins un bouton actionnant au moins un One de verrouillage du couvercle, le bouton (40) etant mobile dans une cage centrale (42) rapportee sur le couvercle et etant adaptes a titre rapproches de la cage pour I'ouverture du couvercle, le crochet (24) etant une dent saillante sur une portion de la cage centrale (42). 9) Dispositif selon ('une quelconque des 1 a 2, caracterise en ce que le moyen de commande (20) du couvercle comporte un bouton actionnant un One de verrouillage du couvercle, le bouton (40) etant mobile a coulissement par rapport au couvercle et etant adaptes a titre actionne vers le haut pour I'ouverture du couvercle, le crochet (24) etant amenage sur le bouton (40). 10) Vehicule caracterise en ce qu'il comporte un dispositif selon ('une quelconque des precedentes, le couvercle et le moyen de commande dudit couvercle etant situes au dessus d'une zone du vehicule adaptee a recevoir un sac. | B | B60 | B60R | B60R 5 | B60R 5/02 |
FR2897013 | A1 | JANTE RENFORCEE, SON PROCEDE DE FABRICATION, ET ROUE DE VELO COMPORTANT UNE TELLE JANTE | 20,070,810 | L'invention se rapporte au domaine des jantes pour roues de vélo. De façon connue, une roue de vélo comprend un moyeu central relié à une jante circulaire par deux nappes de rayons. La jante est formée d'un profilé en alliage d'aluminium comportant de préférence deux ponts circulaires coaxiaux reliés par deux flancs latéraux de façon à former un caisson. Les flancs latéraux se prolongent radialement vers l'extérieur par deux ailes, de façon à former avec le pont supérieur un canal annulaire prévu pour recevoir un pneumatique. Pour certaines jantes qui sont prévues pour recevoir un boyau, le canal est une simple rainure formée par un affaissement du pont supérieur radialement vers l'intérieur. Les rayons sont reliés à la jante par des écrous vissés à l'extrémité des rayons. Ces écrous permettent par ailleurs de régler la tension des rayons. Pour recevoir les écrous de rayons, de façon usuelle, les deux ponts de la jante sont percés d'orifices répartis à la circonférence de la jante. Les orifices du pont inférieur sont prévus pour servir d'assise aux têtes d'écrous. Les orifices du pont supérieur, de diamètre supérieur, sont prévus pour permettre la mise en place de l'écrou de rayon depuis l'extérieur. Pour améliorer les conditions dans lesquelles la tête d'écrou prend appui contre la jante, et la répartition dans la jante des contraintes induites par la tension des rayons, il est connu 2 0 d'équiper les jantes avec des oeillets qui traversent les orifices du pont inférieur. Ces oeillets sont assemblées par un sertissage à la périphérie de l'orifice du pont inférieur. Ces oeillets sont avantageux car ils renforcent la structure de la jante et sa résistance à la déformation. Un oeillet monobloc est décrit dans la demande de brevet EP 130 449. Ces oeillets existent aussi en deux éléments distincts assemblés lors du sertissage. Les oeillets sont réalisés le plus 25 souvent en acier inoxydable par emboutissage, mais d'autres matériaux peuvent être prévus. L'un des rôles de l'oeillet est de faciliter le montage des rayons pour réaliser la roue. Il permet un bon rotulage de la tête de l'écrou dans l'oeillet autorisant le rayon à prendre sa position inclinée sans contrainte de fléchissement. La surface de frottement lisse et l'absence d'oxydation de surface de l'oeillet confèrent des contraintes de frottement minimales avec la 3 0 jante dans le temps. La roue est dans un équilibre statique dans lequel chaque rayon exerce une traction importante à la base de l'écrou sur la jante, et l'oeillet a pour fonction de répartir la pression de contact entre l'écrou et la jante afin d'augmenter sensiblement la résistance de la roue. Cependant, pour de telles jantes, les orifices des ponts constituent des zones de faiblesse 35 locales qui fragilisent chacun des deux ponts, même lorsqu'ils sont renforcés par un oeillet. En effet, il s'agit de lieux qui, lors de l'opération de cintrage de la jante, puis lors de l'opération de perçage des orifices du pont inférieur, sont le siège de contraintes résiduelles et concentrations de contraintes sous efforts. On remarque que ces contraintes résiduelles peuvent se traduire par l'apparition d'amorces de ruptures, de microfissurations. On remarque par ailleurs que, par rapport aux jantes à simple pont (économiques à produire mais moins rigides donc moins performantes), les jantes à double pont peuvent présenter des valeurs de contraintes résiduelles et de concentrations plus importantes, notamment au niveau du pont inférieur. A long terme, les effets négatifs de ces contraintes peuvent se révéler donc plus néfastes dans le cas des jantes à double pont. De plus, ces orifices doivent avoir des dimensions relativement importantes. Les orifices du pont inférieur doivent en effet avoir un diamètre suffisant pour permettre le passage du corps de l'écrou, et sa rotation libre. Lorsqu'on souhaite renforcer l'orifice par un oeillet, il faut encore agrandir l'orifice du pont inférieur. Les orifices du pont supérieur doivent permettre le passage de la tête d'écrou dont dépend l'accrochage du rayon à la jante ainsi que les outils de réglage. Lorsqu'il est prévu un oeillet, il faut aussi prévoir que l'orifice supérieur permette le passage de l'oeillet et de son outil de sertissage. Un but de l'invention est de proposer un procédé de fabrication d'une jante de vélo qui permette d'obtenir une jante avec des caractéristiques mécaniques améliorées, notamment en termes de tenue dans le temps et donc de résistance aux efforts en fatigue, ceci sans augmentation significative du poids. Un autre but de l'invention est de proposer une jante percée d'orifices qui présente une résistance améliorée à la rupture. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la 2 0 description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels : les figures 1 et 2 sont deux vues schématiques d'une roue de vélo, respectivement selon l'axe de la roue et selon une direction perpendiculaire à cet axe ; la figure 3 est une vue en perspective de la jante seule ; la figure 4 est une vue en coupe transversale du profilé de la jante, illustré avec le 25 rayon et l'écrou correspondant ; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4, illustrant la jante seule ; - la figure 6 est une vue schématique en perspective illustrant un mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6 illustrant une variante de 30 réalisation de l'invention ; la figure 8 est une vue similaire à celle de la figure 5 illustrant une autre variante de réalisation de l'invention ; et la figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 5, illustrant le profilé de la jante avant que les orifices de rayonnage ne soient formés. 35 On a représenté sur les figures 1 et 2 une roue de vélo 10 d'axe Al comportant pour l'essentiel un moyeu central 11, une jante 12, et des rayons 14 qui sont tendus entre le moyeu 11 et la jante 12 pour les rendre solidaires l'une de l'autre. Les rayons 14 sont disposés en deux nappes de part et d'autre d'un plan médian P de la roue 10 qui est perpendiculaire à son axe Al. Les rayons 14 sont des rayons de traction. Dans l'exemple illustré, ils sont disposés angulairement à intervalles réguliers autour de l'axe Al, et agencés chacun dans un plan purement radial de la roue, c'est-à-dire un plan contenant l'axe Al. Cependant, d'autres dispositions sont possibles. Sur la figure 3, on a illustré uniquement la jante 12. Comme illustré aussi sur la vue en section de la figure 5, la jante est formée principalement d'un profilé d'alliage d'aluminium qui est cintré autour de l'axe Al pour former un cercle. Ce profilé comporte deux flancs latéraux 16 qui sont disposés de chaque côté du plan médian P, et dont l'orientation générale est sensiblement parallèle au plan médian P. Le plan médian P est le plan de symétrie des deux flancs 16. Les deux flancs sont réunis l'un à l'autre par au moins un pont inférieur 18, et, dans le cas illustré, par un pont supérieur 20, qui sont des parois de révolution autour de l'axe Al. Par inférieure, on entend le pont qui est située radialement à l'intérieur par rapport au pont supérieur qui est situé radialement à l'extérieur. L'invention, ici illustrée dans le cas d'une jante à double pont, pourra aussi être mise en oeuvre dans une jante de vélo à simple pont. Le pont inférieur raccorde les extrémités inférieures des flancs (en réalité les bords internes des flancs). Au contraire, les flancs se prolongent radialement vers l'extérieur au-delà du niveau du pont supérieur 20. De manière connue, il est possible de prévoir des géométries de profilé très différentes de celle illustrée, que ce soit au niveau des flancs ou des ponts. Dans certaines géométries, le pont inférieur et les deux flancs sont agencés en continuité l'un avec l'autre, par exemple avec une forme en section proche d'un demi-cercle. Dans d'autres géométries à flancs en V, le pont inférieur est particulièrement réduit en dimensions. De manière connue, le pont inférieur 18 et le pont supérieur 20 sont munis d'orifices de rayonnage 22, 24 destinés à permettre la mise en place et l'accrochage des rayons 14 sur la jante 12. De manière connue, chaque rayon 14 est prévu pour être accroché au moins sur le pont inférieur 18 de la jante 12. De très nombreuses variantes de réalisation de cet accrochage ont été proposées, et l'invention trouvera à s'appliquer dans bon nombre de ces variantes de réalisation. Dans le cas d'espèce, on s'intéresse aux méthodes de réalisation dans lesquelles 3 0 une pièce d'accrochage du rayon 14 est destinée à venir en appui vers le bas contre la surface supérieure 26 du pont inférieur 18. Dans l'exemple illustré, cette pièce d'accrochage est un écrou 28. L'écrou est de type tubulaire avec, selon un principe connu (non représenté), un fût intérieur au moins partiellement fileté dans lequel vient se visser l'extrémité supérieure filetée du rayon 14. 35 La forme extérieure de l'écrou 28 permet de distinguer trois zones principales : un zone intermédiaire 30 qui s'étend au travers de l'orifice 22 du pont inférieur, une zone inférieure 32 qui s'étend en dessous du pont inférieur, et une zone supérieure renflée 34 qui s'étend au-dessus du pont inférieur 18. La zone inférieure 32 de l'écrou présente par exemple une forme carrée de manière à permettre un accouplement avec un outil correspondant en vue de faire tourner l'écrou autour de son axe pour tendre ou détendre le rayon. La zone supérieure renflée 34 présente, au niveau de son raccordement avec la zone intermédiaire 30, une surface de portée qui est tournée vers le bas et qui est destinée à venir en appui contre la face supérieure du pont inférieur. Cette surface de portée a par exemple une géométrie qui s'approche d'une zone annulaire sphérique. De manière connue, cette surface de portée de l'écrou 28 vient en appui contre une zone d'appui de la surface supérieure 26 du pont inférieur 18 qui s'étend autour de l'orifice de rayonnage 22. Dans le but d'améliorer l'accrochage des rayons 14, l'invention prévoit que la zone d'appui du pont inférieur subit, lors de la fabrication de la jante, une déformation plastique visant à provoquer une modification locale de la structure métallurgique de l'alliage d'aluminium de manière à en augmenter la dureté. Le but de l'invention est donc de provoquer localement un écrouissage de la matière dans la zone d'appui pour augmenter ses caractéristiques mécaniques et sa tenue aux efforts dans le temps. Cette opération de déformation plastique sera donc de préférence pratiquée à froid c'est-à-dire à une température inférieure à la température de recuit de l'alliage d'aluminium, par opposition à une déformation à chaud qui permet un relâchement des contraintes 2 0 résiduelles dans le matériau. On a illustré sur la figure 9 la forme en section du profilé de la jante après l'opération de cintrage, mais avant que les orifices de rayonnage ne soient formés. On peut y voir que le pont inférieur 18 présente alors par exemple une partie centrale quasiment horizontale et des parties latérales qui remontent radialement vers l'extérieur selon un angle de l'ordre de 45 degrés. 25 Sur les figures 4 et 5, on peut voir que, après la formation des orifices de rayonnage (par exemple formés par perçage et/ou par poinçonnage) et la déformation selon l'invention, la partie centrale a non seulement été percée, mais elle globalement été déformée, dans cet exemple par déplacement de la matière vers le bas (c'est-à-dire radialement vers l'axe Al de la jante). De plus on peut voir que, dans la face supérieure 26 du pont inférieur 18, l'opération 30 de déformation a fDrmé, autour de l'orifice 22, une cuvette d'appui 36 qui présente sensiblement une forme d'anneau sphérique. La formation de cette cuvette se traduit par un bossage 38 en relief (radialement vers l'axe Al) sur la face inférieure 40 du pont inférieur 18. La forme et l'importance de ce bossage 38, illustré sur la figure 6, sont déterminées en partie par la quantité de déformation imposée au pont inférieur 18, et par la forme de la cuvette 35 d'appui 36. On peut cependant, dans une certaine mesure, prévoir que la forme du bossage soit découplée de la -Forme de la cuvette d'appui. La figure 7 illustre une autre forme possible pour ce bossage 38, correspondant à un autre profilé de jante et à une forme de cuvette d'appui différente. Bien entendu d'autres variantes sont encore possibles. Les formes préférentielles pour la cuvette d'appui 36 et le bossage 38 correspondant sont des formes sensiblement cylindriques de révolution autour de l'axe de l'orifice de perçage 22, voire légèrement oblongues, par exemple allongées dans la direction de la circonférence de la jante 12. On notera que, dans les exemples illustrés, il est prévu que la cuvette d'appui est une surface concave, par déformation de la matière vers le bas. On pourrait cependant prévoir que cette surface d'appui soit une surface convexe. Dans les exemples des figures 6 et 7, on voit que le bossage 38 créé par la déformation selon l'invention est en saillie par rapport à l'enveloppe générale de la face inférieure du pont inférieur. Dans certains cas, on peut vouloir éviter une telle forme en saillie. Aussi, comme cela est illustré à la figure 8, on peut prévoir que la cuvette d'appui et le bossage associé soient agencés dans une zone de renfoncement 42 du pont inférieur 18. Ainsi on peut prévoir que cette zone de renfoncement 42 soit formée par une déformation (radialement vers l'extérieur) du pont inférieur 18. Dans l'exemple illustré, cette zone de renfoncement 42 a une profondeur (selon la direction radiale, et en référence à l'enveloppe générale E de la face inférieure 40 du pont 18) supérieure à la dimension correspondante du bossage 38 correspondant à la cuvette d'appui 36. Cette zone de renfoncement 42 peut être formée en même temps que la cuvette d'appui, par la même opération de déformation à froid. Elle peut être formée après la cuvette d'appui. Elle peut au contraire être formée avant l'étape de déformation qui forme la cuvette, auquel cas elle peut être réalisée sous la forme d'une déformation à chaud qui ne modifie pas les caractéristiques mécaniques de l'alliage d'aluminium. Dans tous les cas, il importe que l'opération de déformation à froid qui permet de former la cuvette d'appui soit paramétrée pour provoquer une augmentation locale de la dureté du matériau. Cette augmentation de la dureté est le résultat de l'écrouissage de la matière due à la déformation à froid. Elle s'accompagne en général aussi d'une augmentation de la contrainte limite élastique et de la contrainte limite de rupture du matériau. Cet écrouissage localisé est particulièrement bénéfique. D'une part, en augmentant la dureté de la surface sur laquelle appuie l'écrou, on limite le risque de matage ultérieur de cette surface sous les efforts cycliques imposés par le rayon. D'autre part, cet écrouissage étant effectué dans une zone de concentration de contraintes, il va permettre d'une part de redistribuer les contraintes résiduelle, et il va permettre, par la modification de la structure métallurgique de la matière, de rendre celle-ci plus résistante à la propagation des dislocations dans la matière qui sont en général à l'origine des rupture des pièces en fatigue. Un tel 3 5 écrouissage est donc particulièrement bénéfique dans le cas des jantes à double pont, et il peut éviter de recourir à l'utilisation d'oeillets de renfort | L'invention propose un procédé de fabrication d'une jante pour roue de vélo en alliage d'aluminium, du type comportant un profilé présentant deux flancs latéraux (16) reliés transversalement par au moins un pont inférieur (18), du type dans lequel le pont inférieur (18) comporte au moins un orifice de rayonnage (22), caractérisé en ce que le procédé comporte une étape de déformation à froid par laquelle, dans le voisinage de l'orifice de rayonnage (22), le pont inférieur (18) du profilé est déformé à froid pour augmenter localement la dureté de l'alliage d'aluminium. | , 1. Procédé de fabrication d'une jante pour roue de vélo en alliage d'aluminium, du type comportant un profilé présentant deux flancs latéraux (16) reliés transversalement par au moins un pont inférieur (18), du type dans lequel le pont inférieur (18) comporte au moins un orifice de rayonnage (22), caractérisé en ce que le procédé comporte une étape de déformation à froid par laquelle, dans le voisinage de l'orifice de rayonnage (22), le pont inférieur (18) du profilé est déformé à froid pour augmenter localement la dureté de l'alliage d'aluminium. 2. Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de déformation forme, dans une face supérieure (26) du pont inférieur (18), une surface d'appui (36) au centre de laquelle est localisé l'orifice de rayonnage (22). 3. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que la surface d'appui (36) présente une surfâce concave. 4. Procédé de fabrication selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la l'étape de déformation forme un bossage (38) en relief sur la face inférieure (40) du pont inférieur (18). 5. Procédé de fâbrication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de déformation forme une zone de renfoncement (42) dans laquelle le pont inférieur (18) est repoussé radialement vers l'extérieur, la surface d'appui (36) étant localisée dans la zone de renfoncement (42). 6. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jante (12) est une jante à double pont comportant un pont supérieur (20) et un pont inférieur (18). 3 0 7. Jante de roue de vélo en alliage d'aluminium, du type comportant un profilé présentant deux flancs latéraux (16) reliés transversalement par au moins un pont inférieur (18), du type dans lequel le pont inférieur (18) comporte un orifice de rayonnage (22), caractérisé en ce que la jante (12) comporte, dans le voisinage de l'orifice de rayonnage (22), une zone (36, 38) dans laquelle le pont inférieur (18) du profilé est déformé et dans laquelle l'alliage 35 d'aluminium présente localement une dureté augmentée. 8. Jante selon la 7, caractérisée en ce que la zone déformée forme, dans une face supérieure (26) du pont inférieur (18), une surface d'appui (36) au centre de laquelle est localisé l'orifice de rayonnage (22). 25 9. Jante selon la 8, caractérisée en ce que la surface d'appui (36) présente une surface concave. 10. Jante selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la zone déformée présente un bossage (38) en relief sur la face inférieure (40) du pont inférieur (18). 11. Jante selon l'une des 7 ou 9, caractérisée en ce que la surface d'appui présente une surface convexe. 12. Jante selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que le pont inférieur (18) de la jante (12) présente une zone de renfoncement (42) dans laquelle le pont inférieur (18) est repoussé radialement vers l'extérieur, la zone déformée (36, 38) étant localisée dans la zone de renfoncement (42). 13. Jante selon l'une des 7 à 12, caractérisée en ce que la jante (12) est une jante à double pont comportant un pont supérieur (20) et un pont inférieur (18). 14. Roue de vélo comportant un moyeu (11), une jante (12) et des rayons (14) tendus entre le moyeu et la jante, caractérisée en ce que la roue (10) comporte une jante (12) selon l'une 2 0 quelconque des 7 à 13. | B | B60 | B60B | B60B 21,B60B 1 | B60B 21/06,B60B 1/04,B60B 21/04 |
FR2890095 | A1 | PROCEDE DE REMPLACEMENT D'UN VITRAGE DANS UN ENSEMBLE DE VITRAGES ENCAPSULE | 20,070,302 | L'invention concerne un s comportant au moins deux vitrages assemblés par au moins une jonction réalisée sous la forme d'une encapsulation, et monté dans un support. Lors de la conception d'un véhicule automobile, un des problèmes les plus importants à résoudre est celui de pouvoir assurer le conducteur du véhicule d'une bonne visibilité et d'assurer en même temps suffisante de l'habitacle du véhicule entraver la sécurité du conducteur et des éventuels du véhicule. Habituellement, les automobiles comportent une baie constituée, structure bimontant, d'un pare-brise fenestrons adjacents, droit et gauche, le les fenestrons étant tenus sur chacun des véhicule, par deux montants faisant partie structures latérales de la caisse. Ce problème a été résolu par un ensemble de vitrages conçu pour être réalisé en dehors du véhicule auquel il est destiné et pour être posé comme s'il s'agissait d'une pièce monolithique. Dans un tel ensemble de vitrages, les jonctions entre deux vitrages adjacents sont réalisées sous la forme d'encapsulations, et de préférence sous la forme de surmoulages en polymère. L'ensemble de vitrages encapsulé est fixé dans la structure du véhicule par exemple à l'aide d'un cordon de colle sur toute la périphérie de l'ensemble de vitrages. Quelque soit la composition d'un tel ensemble de vitrages encapsulés, qu'il s'agisse donc par exemple d'un pare-brise et deux fenestrons formant ensemble un pare-brise triptyque avec une partie frontale et deux retours latéraux, qu'il s'agisse d'un pare-brise et d'un toit vitré ou qu'il s'agisse d'un ensemble formant un pare- brise triptyque avec une partie de toit vitré ou encore qu'il s'agisse d'un ensemble de vitrages encapsulé comportant une quelconque combinaison de vitrages pour et une pour rigidité ne pas passagers véhicules dans une de deux pare-brise et deux côtés du intégrante des l'arrière d'un véhicule, de tels ensembles de vitrages encapsulés et bien d'autres posent un problème en cas de bris d'un des vitrages ou de remplacement d'une pièce détériorée adjacente dans l'environnement véhicule mais distincte de l'ensemble de vitrages et donc en cas de besoin de réparation. En effet, comme la figure 1 des dessins annexés le montre schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, un ensemble de vitrages encapsulé tel un pare-brise triptyque encapsulé comporte une partie frontale 1 constituant le pare-brise proprement dit, et deux parties latérales ou retours latéraux 2 constituant des fenestrons dont la figure 1 ne montre que le fenestron gauche. Le pare-brise triptyque est assemblé à l'aide de deux jonctions 3 réalisées chacune sous la forme d'une encapsulation et de préférence sous la forme d'un surmoulage en polymère obtenu par exemple par injection d'un polymère. Cependant, lorsqu'un véhicule est équipé d'une baie traditionnelle avec une structure bimontant, chacun des vitrages de cette baie est monté individuellement et peut donc être remplacé sans que cela ne nécessite d'intervenir sur les autres vitrages de la baie. Ainsi, par exemple, les fenestrons qui sont particulièrement susceptibles d'être détruits par des actes de vandalisme, par un gravillonnage ou par d'autres incidents, peuvent être remplacés assez simplement puisqu'ils sont généralement collés sur une feuillure métallique et ne sont solidaires d'aucune autre pièce et notamment d'aucun autre vitrage. Contrairement à cela, dans le cas d'un ensemble de vitrages encapsulé, la technique d'assemblage rend les vitrages solidaires les uns des autres et il n'est donc plus possible de remplacer un des vitrages sans intervenir sur les autres. Il est donc nécessaire de remplacer complètement l'ensemble des vitrages, d'où un coût élevé à la fois en pièces et en main d'oeuvre. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients énoncés ci avant. Plus particulièrement, le but de l'invention est de proposer un procédé de remplacement d'un vitrage dans un ensemble de vitrages solidaires les uns aux autres, et cela de manière à assurer une pose précise du vitrage de remplacement. Le but de l'invention est atteint avec un procédé de remplacement d'un vitrage dans un ensemble de vitrages encapsulé comportant au moins deux vitrages assemblés par au moins une jonction réalisée sous la forme d'une encapsulation, et monté dans un support, par exemple d'un véhicule. Selon l'invention, un tel procédé comprend au moins 15 les étapes suivantes: découper la jonction entre le vitrage à remplacer et le vitrage à conserver, encoller un vitrage de remplacement, présenter le vitrage de remplacement dans le 20 support, déposer un film adhésif sur un côté de la jonction à reconstituer entre le vitrage de remplacement et le vitrage à conserver, de manière à obstruer l'espace entre les deux vitrages, combler l'espace entre les deux vitrages avec la colle utilisée pour l'encollage du vitrage de remplacement, ou tout produit spécifique jugé approprié, selon le matériau utilisé pour l'encapsulation. Lorsque l'ensemble de vitrages est monté dans le support à l'aide d'un cordon de colle entourant l'ensemble de vitrages encapsulé, les étapes ci avant sont précédées par une découpe du cordon de colle entre le vitrage à remplacer et le support. Le procédé de l'invention comporte donc une ou plusieurs étapes constituant la partie démontage du vitrage à remplacer et plusieurs étapes constituant la partie montage du vitrage de remplacement. 2890095 4 Le démontage du vitrage à remplacer consiste essentiellement en des découpes dont le nombre et l'emplacement dépendent de la configuration précise de l'ensemble de vitrages. Dans un pare-brise triptyque dont un des retours latéraux doit être remplacé, on détache d'abord le vitrage à remplacer du support. Ainsi, lorsque par exemple l'ensemble de vitrages est fixé sur ou dans le support à l'aide d'un cordon de colle entourant l'ensemble de vitrages encapsulé, on découpe d'abord le cordon de colle disposé entre le vitrage à remplacer et le support. Ensuite on découpe la jonction entre la partie frontale et le retour latéral du pare-brise triptyque, c'est-à-dire entre le vitrage à remplacer et le vitrage à conserver. La découpe de la jonction entre le vitrage à remplacer et le vitrage à conserver est effectuée selon la forme du profil que la jonction représente. En effet, la forme de la section d'encapsulation est avant tout dimensionnée par rapport aux contraintes auxquelles l'ensemble de vitrages risque d'être exposé. De plus, la forme de la section est généralement choisie de manière à pouvoir remplir aussi une fonction anti-salissure, consistant à canaliser le flux d'eau de pluie vers le toit du véhicule plutôt que de le laisser s'écouler du pare-brise vers les fenestrons. Une forme spécifique de la jonction, avec moins de matière au milieu, est particulièrement disposée pour une découpe selon cette gorge formée dans la jonction. En ce qui concerne la profondeur de la découpe, il y a sensiblement deux possibilités, la première consistant à prendre une lame mince et à la conduire le long d'un plan d'appui et la seconde consistant à utiliser un outil dont la forme est complémentaire à celle de la gorge formée dans la jonction. Dans le dernier cas, le guidage de l'outil se fait directement par contact de l'outil sur la jonction. Le déplacement de l'outil peu être facilité en donnant à l'outil une surface glissante, par exemple en téflon, ou en équipant l'outil d'un système de galets. En ce qui concerne la pose du vitrage de remplacement, les étapes formant cette partie du procédé de l'invention peuvent être effectuées à vue, c'est-à-dire sans utilisation d'un outillage spécifique, ou en utilisant un gabarit ou, plus généralement, un outil de positionnement géométrique, pour assurer un résultat satisfaisant en ce qui concerne le jeu et les affleurements entre les vitrages. Selon le matériau utilisé pour la jonction et la forme de celle-ci, le procédé de l'invention peut également comporter des étapes tels que, par exemple. - le vitrage de remplacement est encollé avec une colle polymère, -on laisse réticuler la colle pendant une durée prédéterminée avant de présenter le vitrage de remplacement dans le support, - le film adhésif est retiré lorsque la colle est réticulée, - avant d'encoller les faces à mettre en regard du vitrage à conserver et du vitrage de remplacement, les faces sont enduites avec un produit destiné à faciliter l'adhésion de la colle, - la jonction est découpé à l'aide d'une lame fine, - on utilise un vitrage de remplacement encapsulé dans un moule spécifique permettant de réaliser une partie seulement de la jonction à reconstituer entre le vitrage de remplacement et le vitrage à conserver et de laisser la place nécessaire pour la reconstitution de la jonction avec la colle, tout en évitant de mobiliser le moule principale destiné à la production série, voire de détériorer par un usage pour lequel il n'est pas prévu au départ, à savoir mouler une partie seulement de la pièce, - démontage préalable à la découpe de la jonction, d'un enjoliveur extérieur et/ou d'une garniture intérieure couvrant la jonction et remontage de l'enjoliveur et/ou de la garniture après la reconstitution de la jonction avec la colle, - le positionnement de la découpe de la jonction 5 est assuré par l'utilisation d'un outil spécifique dont la forme est adaptée aux formes des encapsulations des vitrages, - le vitrage de remplacement est positionné dans le support à l'aide d'un gabarit conformé pour être fixé sur 10 l'encapsulation du vitrage à conserver, - la jonction, ou chacune des jonctions, est réalisée comme un surmoulage en polymère, - la jonction, ou chacune des jonctions, est reconstituée par injection d'un polymère. Pour le positionnement du vitrage de remplacement, on peut utiliser avantageusement un gabarit dont le corps est un cadre rigide évidé en son milieu pour permettre le passage d'un pistolet à mastic. Dans ce cas, le positionnement et la fixation du vitrage de remplacement se font de la manière suivante: - encollage du vitrage de remplacement du côté de sa piste d'encollage orientée vers le support, - positionnement du vitrage de remplacement dans le gabarit par appui sur plusieurs points en bord de vitrage; ces appuis peuvent être, par exemple, de type U afin de garantir le bon positionnement dans les trois dimensions, - positionnement du gabarit sur le support, par exemple sur le véhicule, en se servant de la partie de jonction restante du côté du vitrage conservé en place pour fixer le gabarit à l'aide des clips ou agrafes présentes pour la fixation de l'enjoliveur extérieur, ce dernier ayant été retiré pour l'intervention, - collage du vitrage de remplacement au support 35 avec -positionnement de l'ensemble vitrage-gabarit par rapport au bord supérieur du vitrage qui est la référence 2890095 7 géométrique lors du montage de la pièce d'origine en usine et présente donc le meilleur positionnement par rapport au reste du véhicule, par exemple à l'aide d'un ergot -positionnement par rapport à la surface de l'ensemble de vitrages. Il est également concevable d'utiliser un système amovible à mettre en place en fin d'opération de positionnement pour garantir un affleurement correct du vitrage de remplacement avec le support, par exemple la caisse du véhicule. Le système amovible peut consister par exemple en des ergots amovibles au bout des bras tenant le vitrage de remplacement. Le gabarit est retiré une fois la colle polymérisée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention. Cet exemple de mode de mise en uvre est décrit en référence aux dessins dans lesquels: - la figure 1 montre un pare- brise triptyque comme exemple d'un ensemble de vitrages, par le côté extérieur de l'ensemble de vitrages, - la figure 2 montre une partie de l'ensemble de 25 vitrages de la figure 1 par le côté intérieur, - la figure 3 montre la jonction entre deux vitrages de l'ensemble de vitrages, - la figure 4 montre la jonction de la figure 3 en une vue transversale, - la figure 5 montre l'application d'un cordon de colle sur un vitrage de remplacement, - la figure 6 montre la jonction à reconstituer en cours de réalisation, -la figure 7 montre l'assemblage d'un vitrage à 35 remplacer avec un vitrage conservé, - la figure 8 montre la découpe de la jonction de la figure 4 à l'aide d'un outil spécifique, et - les figures 9 et 10 montrent l'assemblage d'un vitrage de remplacement avec un vitrage conservé à l'aide d'un gabarit. Le procédé de remplacement de l'invention et sa mise en uvre sont expliqués ci-après à l'aide d'un pare-brise triptyque choisi arbitrairement comme exemple d'un ensemble de vitrages encapsulé comportant au moins deux vitrages assemblés par au moins une jonction réalisée sous la forme d'une encapsulation. L'exemple représenté dans les dessins comporte une partie frontale 1 formant le pare-brise proprement dit d'un véhicule automobile et deux retours latéraux 2 constituant des fenestrons respectivement droite et gauche. Dans cet ensemble de vitrages encapsulé, il est supposé que la partie frontale 1 est à conserver et que l'un des deux retours latéraux 2, donc un fenestron est à remplacer. La partie frontale 1 et les deux retours latéraux 2 sont solidarisés les uns aux autres par deux jonctions 3 et l'ensemble de vitrages est entouré d'une piste d'encollage permettant d'éviter de détériorer un cordon de colle formé lors de la pose de l'ensemble de vitrages sur un véhicule. La jonction 3 est réalisée en un polymère, par exemple en polyuréthane. Elle a avantageusement une forme asymétrique que l'on voit plus particulièrement sur la figure 4 et qui, d'une part, enferme les bords respectivement en regard du vitrage à conserver 1 et du vitrage à remplacer 2 et qui, d'autre part, permet de fixer un enjoliveur 5 sur la jonction 3. Généralement, l'enjoliveur 5 est clipsé sur la jonction 3. Lorsque l'on doit remplacer le vitrage 2, on détache d'abord le vitrage à remplacer 2 du support, par exemple en découpant la colle entre le vitrage à remplacer 2 et le support. Ensuite, on découpe la jonction 3 entre le vitrage à remplacer 2 et le vitrage à conserver 1 suivant une ligne de découpage 6 disposée avantageusement dans la partie comportant le moins de matériaux de la jonction 3. Puis, on encolle un vitrage de remplacement 2A avec la même colle que celle initialement utilisée pour former la jonction 3, ou tout autre produit spécifique jugé appropriés par rapport au matériau utilisé pour réaliser l'encapsulation. Ensuite, on présente le vitrage de remplacement 2A dans le support dans une position prédéterminée par rapport au vitrage à conserver 1. En raison de la distance entre la partie restante de la jonction 3A du côté du vitrage à conserver 1 et une nouvelle partie de jonction 3B préformée sur le vitrage de remplacement 2A, on dépose un film adhésif 7 sur un côté de la jonction 3 à reconstituer. Le film adhésif 7 obstrue ainsi l'espace entre les deux vitrages 1, 2A par un côté, de préférence par le côté intérieur du vitrage, une colle 8 étant ensuite appliquée dans l'espace entre les deux vitrages 1, 2A. La figure 7 représente, par extrait, une partie de la carrosserie d'un véhicule automobile formant le support S de l'ensemble de vitrage, ainsi que le vitrage à conserver 1 et le vitrage de remplacement 2A. Afin de faciliter l'adhésion de la colle polymère 8 sur les parties de jonction 3A, 3B, leurs surfaces 9 sont préalablement enduites avec un produit, généralement appelé un primaire, destiné à faciliter l'adhésion de la colle. La figure 8 revient sur la découpe de la jonction 3 entre le vitrage à remplacer 2 et le vitrage à conserver 1 et montre comment une lame 10 est placée pour sectionner la jonction 3 entre les bords en regard de ces deux vitrages. Avantageusement, mais non nécessairement, la lame fine 10 est moulée dans un corps de guidage 11 dont la forme est adaptée aux formes des encapsulations 3A, 3B des vitrages 1, 2. Le corps de guidage 11 forme ainsi, ensemble avec la lame fine 10, un outil spécifique destiné à être posé sur la jonction à découper et conformé pour apporter deux avantages à la découpe, à savoir une profondeur prédéterminée et régulière de la découpe et un guidage le long d'une ligne de découpe prédéterminée, la ligne ou l'axe de découpe 6. Pour assurer une application homogène de la colle 8 entre les encapsulations 3A, 3B respectivement du vitrage à conserver 1 et du vitrage de remplacement 2A, on peut utiliser un gabarit 12 comportant des clips ou agrafes 13. Le gabarit 12 peut être clipsé sur l'encapsulation 3A de la même manière que le sera l'enjoliveur 5 lorsque le vitrage de remplacement 2A est définitivement posé. La figure 9 montre par une flèche 14 l'accès d'un pistolet à mastic, le mastic étant en fait la colle polymère. La figure 10 montre le positionnement du gabarit 12 à l'aide des clips 13 sur l'encapsulation 3A du vitrage à conserver 1. Les lignes 15 indiquent des points d'appui sur le support pour l'ensemble vitrage-gabarit. 2890095 11 | L'invention concerne un procédé de remplacement d'un vitrage dans un ensemble de vitrages encapsulé qui comporte au moins deux vitrages assemblés par au moins une jonction réalisée sous la forme d'une encapsulation, et monté dans un support,caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes :découper la jonction entre le vitrage à remplacer et le vitrage à conserver,encoller un vitrage de remplacement (2A),présenter le vitrage de remplacement (2A) dans le support,déposer un film adhésif (7) sur un côté de la jonction à reconstituer entre le vitrage de remplacement (2A) et le vitrage à conserver (1), de manière à obstruer l'espace entre les deux vitrages (1, 2A),combler l'espace entre les deux vitrages avec la colle utilisée pour l'encollage du vitrage de remplacement (2A). | 1. Procédé de remplacement d'un vitrage dans un ensemble de vitrages encapsulés comportant au moins deux vitrages (1, 2) assemblés par au moins une jonction (3) réalisée sous la forme d'une encapsulation, et monté dans un support, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes. découper la jonction (3) entre le vitrage à remplacer (2) et le vitrage à conserver (1), encoller un vitrage de remplacement (2A), présenter le vitrage de remplacement (2A) dans le support, déposer un film adhésif (7) sur un côté de la jonction (3) à reconstituer entre le vitrage de remplacement (2A) et le vitrage à conserver (1), de manière à obstruer l'espace entre les deux vitrages (1, 2A), combler l'espace entre les deux vitrages avec la colle utilisée pour l'encollage du vitrage de remplacement (2A), ou tout autre produit spécifique jugé appropriés par rapport au matériau utilisé pour réaliser l'encapsulation. 2. Procédé de remplacement selon la 1, caractérisé en ce que le vitrage de remplacement (2A) est encollé avec une colle polymère et en ce que le procédé comprend l'étape supplémentaire de laisser réticuler la colle pendant une durée prédéterminée avant de présenter le vitrage de remplacement (2A) dans le support. 3. Procédé de remplacement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le film adhésif (7) est retiré lorsque la colle est réticulée. 4. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les faces à mettre en regard du vitrage à conserver (1) et du vitrage de remplacement (2A) sont enduites avec un produit destiné à faciliter l'adhésion de la colle. 5. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la jonction (3) est découpé à l'aide d'une lame fine (10). 6. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'on utilise un vitrage de remplacement (2A) encapsulé dans un moule spécifique permettant de réaliser une partie (3B) seulement de la jonction (3) à reconstituer entre le vitrage de remplacement (2A) et le vitrage à conserver (1) et de laisser la place nécessaire pour la reconstitution de la jonction (3) avec la colle (8). 7. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes supplémentaires d'un démontage préalable à la découpe de la jonction (3), d'un enjoliveur extérieur (5) et/ou d'une garniture intérieure couvrant la jonction (3) et d'un remontage de l'enjoliveur (5) et/ou de la garniture après la reconstitution de la jonction (3) avec la colle (8). 8. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le positionnement de la découpe de la jonction (3) est assuré par l'utilisation d'un outil spécifique (10, 11) dont la forme est adaptée aux formes des encapsulations (3A, 3B) des vitrages (1, 2). 9. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le vitrage de remplacement (2A) est positionné dans le support à l'aide d'un gabarit (12) conformé pour être fixé sur l'encapsulation du vitrage à conserver (1). 10. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la jonction (3), ou chacune des jonctions, est réalisée comme un surmoulage en polymère. li. Procédé de remplacement selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la jonction (3), ou chacune des jonctions, est reconstituée par injection d'un polymère. | E,B | E06,B60,B62 | E06B,B60J,B62D | E06B 3,B60J 1,B62D 65 | E06B 3/54,B60J 1/00,B62D 65/06 |
FR2895220 | A1 | DISPOSITIF DE PLAGE POUR PERMETTRE AUX BAIGNEURS DE S'ALLONGER CONFORTABLEMENT SUR LE SOL EN SE PROTEGEANT FACULTATIVEMENT LA TETE DU SOLEIL. | 20,070,629 | -1- L'invention concerne les tapis de plage pour l'exposition des baigneurs au soleil ou plus généralement pour permettre aux baigneurs de s'allonger sur le sable ou sur la plage. Dans ce domaine, il existe les nattes végétales, très répandues et en plus confortable les matelas sur lits de camps loués par les plagistes. Pour un prix de revient modique l'invention apporte un confort appréciable en ce qu'elle permet de maintenir la serviette de bain étendue, en la protégeant des souillures de la plage et des envols par le vent. Elle est encore remarquable parce qu'elle comporte des éléments de confort incorporés : un repose tête en forme de traversin et un chapiteau pour la protection de la tête du baigneur, du soleil. Le tout se positionnant ou se retirant de la plage, par sa structure bien adaptée en un temps record. Les figures 1 et 2 représentent deux versions possibles de la même invention, pour deux mêmes résultats. Le chapiteau de la Fig 1 est réalisé à partir d'une structure demi circulaire, utilisant un métal ou une fibre de verre à mémoire. Le chapiteau de la Fig 2 est réalisé à partir d'une structure circulaire, utilisant les mêmes matériaux. Pour le chapiteau de la Fig 1, les parties (3) (4) ((5) et (6) du tissu de protection du soleil, pour la tête du baigneur recouvrent de préférence partiellement, les demi-cercles latéraux (1) et (1') Les demi-cercles (1) et (1') et leur tissu sont raccordés à leur sommet à la fois par un ourlet (2) et par les parties de tissu de protection (5) (6), toujours reliées elles aussi par des ourlets (2'). Les tapis de sol en plastique dans les deux versions comportent un traversin (7) rempli de mousse ou gonflable, fixé par une seule couture (8), il se relève pour emprisonner et maintenir la serviette coté tête, ils comportent également deux plis longitudinaux (13) (14) de chaque coté. Les plis sont assez profonds et prolongés pour permettre de retenir la serviette sur toute sa longueur. Les tapis de sol comportent quatre oeillets à chaque extrémité (9)(10)(11)(12) pour recevoir facultativement des piquets de fixation au sol par grand vent. Dans la version 2, Fig 2 et 3, le chapiteau est constitué simplement de deux cercles (1) et (1') recouvert ou partiellement recouvert des tissus (3) et (4) qui sont rattachés à la base des cercles (1) et (1') . Les cercles sont également en acier ou fibres de verre à mémoire, ils sont reliés à leur sommet par un ourlet (2). Des tissus complémentaires de protection du soleil (5) et (6) complètent le chapiteau en se raccordant aux tissus de protection (3) et (4). -2- Les deux dispositifs réalisés peuvent s'orienter, s'ouvrir et s'écarter pour se rabattre partiellement ou complètement et ne plus faire écran au soleil. Un jeu de fermetures à glissières peut être prévue à cet effet, à la base et au sommet des cercles | Dispositif de plage pour permettre aux baigneurs de s'allonger confortablement sur le sol en se protégeant facultativement la tête du soleil. Dispositif comportant un tapis de sol en plastique souple aménagé pour maintenir la serviette, et incorporant un traversin repose tête ainsi qu'un chapiteau orientable pour la protection du soleil.Le dispositif selon l'invention concerne plus particulièrement l'industrie des articles de plage. | 1) Dispositif de plage pour permettre aux baigneurs de s'allonger confortablement sur le sol en se protégeant facultativement la tête du soleil, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un tapis de sol en plastique, incorporant un traversin repose tête avec dans chaque coin., un oeillet de fixation au sol par des piquets. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les tapis de sol. comportent longitudinalement sur leurs cotés, un pli, d'encrage de la serviette. 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les tapis de sol. comportent des chapiteaux orientables par glissière (17), pour la protection du soleil. 4) Dispositifs selon la 4 caractérisés en ce que les chapiteaux de protection sont constitués d' armatures circulaires ou demi circulaires qui maintiennent les tissus de protection au travers d'ourlets. | A,E | A47,E04 | A47G,E04H | A47G 9,E04H 15 | A47G 9/06,E04H 15/40 |
FR2889570 | A1 | DISPOSITIF D'ASSISTANCE POUR LA COMMANDE HYDRAULIQUE D'UN EMBRAYAGE, NOTAMMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,070,209 | La présente invention concerne un . Les embrayages des véhicules automobiles sont équipés d'un dispositif d'assistance qui permet de réduire l'effort appliqué par un utilisateur sur la pédale d'embrayage, lors de la phase de débrayage. Le plus souvent l'assistance à la pédale d'embrayage est réalisée par un ressort de compression. Or, avec l'arrivée dans les véhicules automobiles de motorisation à fort couple, cette assistance devient insuffisante. En effet, le compromis à gérer par le dispositif d'assistance est un effort plus faible à la pédale d'embrayage, un effort minimum au réembrayage et un dosage optimal lors du retour de la pédale d'embrayage. De plus, l'assistance réalisée par un ressort de compression sur la pédale d'embrayage ne permet pas de compenser les dispersions de production des embrayages. Une fois dimensionné et calibré, le ressort ne peut pas s'adapter à un effort plus ou moins important ou à un retour sur la pédale d'embrayage plus ou moins faible. Le risque vient aussi d'une dispersion dans le positionnement du poids maximum d'effort où l'assistance, dont la loi est dépendante de la course de la pédale d'embrayage, peut être décalée et fournir une assistance trop faible au niveau de ce poids maximum d'effort. Pour remédier à ces inconvénients, on connaît dans le FR-A-2 862 114, un système de commande d'un embrayage qui comporte un dispositif d'assistance hydraulique. Ce dispositif d'assistance comprend un circuit hydraulique comportant un cylindre émetteur commandé par une pédale d'embrayage et un cylindre récepteur relié audit cylindre émetteur par une conduite dans laquelle est interposé un cylindre d'assistance comportant un piston double coulissant axialement entre une position d'embrayage et une position de débrayage. Le dispositif comporte également un organe de régulation relié à une source de pression et à un accumulateur de fluide et qui comprend un distributeur à trois positions dont le pilotage est réalisé, d'une part, par la pression du fluide du cylindre émetteur et, d'autre part, par la pression du fluide du cylindre d'assistance. Le principal inconvénient de ce dispositif réside dans le pilotage du distributeur en cas de variation de la pression d'alimentation, et donc de la pression d'assistance. Le pilotage du distributeur à trois positions est réalisé d'une part par la pression du fluide du cylindre émetteur et d'autre part par la pression du fluide du cylindre d'assistance. Toute variation de la pression d'assistance entraîne des dysfonctionnements dans le pilotage du distributeur. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'assistance proportionnelle à l'effort pour la commande hydraulique d'un embrayage qui est insensible aux variations de la source de pression. L'invention a donc pour objet un dispositif d'assistance pour la commande hydraulique d'un embrayage, notamment d'un véhicule automobile, du type comprenant un circuit hydraulique comportant: - un cylindre émetteur commandé par une pédale d'embrayage, - un cylindre récepteur relié audit cylindre émetteur par une con-duite dans laquelle est interposé un cylindre d'assistance comportant un piston double coulissant axialement entre une position d'embrayage et une position de débrayage, et - un organe de régulation relié à une source de pression et à un accumulateur de fluide et comprenant un distributeur formé par un tiroir déplaçable par coulissement pour faire varier la valeur de la force d'assistance sur le piston double proportionnellement à l'effort exercé sur la pédale d'embrayage, caractérisé en ce que le déplacement du tiroir du distributeur est piloté, d'une part, par la pression du fluide du cylindre émetteur et, d'autre part, par la pression du fluide du cylindre récepteur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - un système de démultiplication est interposé entre le distributeur et le cylindre récepteur, - la section du tiroir du distributeur du côté de la pression du fluide du cylindre émetteur est plus grande que la section dudit tiroir du côté de la pression du fluide du cylindre récepteur, - le piston double du cylindre d'assistance, le tiroir du distributeur 5 et l'accumulateur sont logés dans un même ensemble monobloc, - l'ensemble monobloc comprend un premier logement cylindrique pour le piston double et un second logement cylindrique pour le tiroir, lesdits logements s'étendant parallèlement l'un par rapport à l'autre, et - le premier logement comporte un premier orifice d'extrémité relié au cylindre émetteur et un second orifice d'extrémité relié au cylindre récepteur et le second logement comporte une première extrémité reliée par un passage au premier orifice d'extrémité du premier logement et une seconde extrémité reliée par un passage au second orifice d'extrémité du premier logement, lesdits passages étant ménagés dans ledit ensemble monobloc. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 représente un schéma du dispositif d'assistance, conforme à l'invention, en position de repos, - les Figs. 2 et 3 représentent deux schémas du dispositif d'assistance, conforme à l'invention, respectivement en position d'équilibre et en position de débrayage, et - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe axiale d'un ensemble monobloc contenant le cylindre d'assistance ainsi que l'organe de 25 régulation du dispositif d'assistance, conforme à l'invention. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement un dispositif d'assistance pour la commande hydraulique d'un embrayage 1 au moyen d'une pédale d'embrayage 2. Le dispositif d'assistance désigné par la référence générale 10 comprend un circuit hydraulique comportant un cylindre émetteur 11 muni, de manière classique, d'un piston 12 relié à la pédale d'embrayage 2 par une tige de liaison 13. Le piston 12 est monté mobile axialement à l'intérieur du corps du cylindre émetteur 11 et délimite une chambre 14 de volume variable reliée par une conduite 15 à un cylindre récepteur désigné par la référence générale 20. Ce cylindre récepteur 20, comprend, de manière classique, un piston 21 relié par une tige 22 à une fourchette 23 de commande de l'embrayage 1. Le piston 21 est déplaçable axialement dans le cylindre récepteur 20 et délimite une chambre 24 dans laquelle débouche le conduit 15. Un ressort de compression 25 est placé dans la chambre 24 et agit sur le piston 21 dans le sens de commande de l'embrayage 1. Dans la conduite 15 reliant la chambre 14 du cylindre émetteur 11 à la chambre 24 du cylindre récepteur 20, est interposé un cylindre d'assistance désigné par la référence générale 30. Ce cylindre d'assistance 30 comporte un piston double formé par un premier piston 31 et un second piston 32 relié entre eux par une tige 33. Le cylindre d'assistance 30 est divisé en deux parties, une première partie 30a dans laquelle se déplace par coulissement axial le premier piston 31 et une seconde partie 30b dans laquelle se déplace par coulissement axial le second piston 32. Le premier piston 31 délimite, dans la première partie 30a du cylindre d'assistance 30, une chambre 35 dans laquelle débouche une portion 15a de la conduite 15 reliant le cylindre émetteur 11 et le cylindre d'assistance 30 et le second piston 32 délimite, dans la seconde partie 30b, une première chambre 36a et une seconde chambre 36b dans laquelle débouche une seconde portion 15b de la conduite 15 reliant cette seconde chambre 36b avec la chambre 24 du cylindre récepteur 20. Un ressort de compression 37 est interposé entre le piston 32 et le fond de la chambre 36b. Le circuit hydraulique du dispositif d'assistance comprend également un organe de régulation désigné par la référence générale 40. Cet organe de régulation 40 comprend un distributeur 40a formé par un tiroir 41 (Fig. 4) déplaçable par coulissement pour faire varier la valeur de la force d'assistance sur le piston double 31 et 32 du cylindre d'assistance 30 proportionnellement à l'effort exercé sur la pédale d'embrayage 2. Le distributeur 40a est raccordé à un réservoir sous pression 45 ainsi qu'à une source de pression 46 et à un accumulateur 47. Ce distributeur 40a est relié à la première chambre 36a de la seconde partie 30b du cylindre d'assistance 30 par un conduit de liaison 38. Le tiroir 41 du distributeur 40 est déplaçable entre trois positions, une première position dite de repos ou de décharge (Fig. 1) permettant le passage du fluide du cylindre d'assistance 30 vers le réservoir de fluide 45, une seconde position dite position d'équilibre ou intermédiaire (Fig. 2) qui correspond à la position fermée du distributeur (40) et une troisième position dite position de charge (Fig. 3) permettant le passage du fluide de l'accumulateur du fluide 47 vers le cylindre d'assistance 30. A cet effet, le déplacement par coulissement du tiroir 41 du distributeur 40a est piloté, d'une part, par la pression du fluide du cylindre émetteur 11 et, d'autre part, par la pression du fluide du cylindre récepteur 20. A cet effet, le distributeur 40a est relié par un conduit 48 à la portion 15a du conduit 15 située entre le cylindre émetteur 11 et le cylindre d'assistance 30 et par un conduit 49 à la portion 15b du conduit 15 située entre le cylindre récepteur 21 et le cylindre d'assistance 30. De préférence, un système de démultiplication 49a de la pression du fluide, de type connu, est disposé sur le conduit 49 entre le distributeur 40a et le cylindre récepteur 20. Afin de piloter les déplacements du tiroir 41 du distributeur 40a, il est nécessaire d'avoir des efforts de part et d'autre de ce tiroir 41, de même intensité. Or, la pression du fluide provenant du cylindre émetteur 11 est plus faible que la pression du fluide provenant du cylindre récepteur 20, car l'effort sur la face du coté de ce cylindre émetteur 11 dans le piston double 31 et 32 résulte de la soustraction de l'effort d'assistance à l'effort sur la face dudit piston double 31 et 32 du coté du cylindre récepteur 20. Les pressions du côté du cylindre émetteur 11 et du côté du cylindre récepteur 20 étant donc différentes, le pilotage du tiroir 41 du distributeur 40a nécessite des surfaces de pilotage différentes afin d'avoir des efforts de pilotage identiques. A cet effet, la section SI de ce tiroir 41 du côté de la pression du cylindre émetteur 11 est plus grande que la section S2 dudit tiroir 41 du coté de la pression du cylindre récepteur 20 ainsi que montré à la Fig. 4. Lorsque l'effort demandé du coté du cylindre émetteur 11 est inférieur à l'effort du coté du cylindre récepteur 20, le distributeur 40a occupe sa position de décharge, comme montrée à la Fig. 1. Lorsque les deux efforts, c'est à dire du côté du cylindre émetteur 11 et du coté du cylindre récepteur 20 sont égaux, le distributeur 40a occupe sa position intermédiaire d'équilibre, comme montrée à la Fig. 2. Enfin, lorsque l'effort de commande du côté du cylindre émetteur 11 est supérieur à l'effort du coté du cylindre récepteur 20, le distributeur 40a occupe sa position de charge, comme montrée à la Fig. 3. Le dispositif d'assistance selon l'invention permet donc de réaliser une régulation proportionnelle de la force d'assistance. Le contrôle de l'assistance en pression par l'intermédiaire du distributeur 40a, permet de fixer un ratio et ainsi fournir une assistance proportionnelle à l'effort dans la commande. Ce type d'assistance permet de démultiplier l'effort suivant un coefficient constant, sans modifier les volumes de fluide transférés. Si le ratio de la section de pilotage S2 sur la section de pilotage SI du taux 41 du distributeur 40a est identique au ratio de la pression dans la chambre 14 du cylindre émetteur 11 sur la pression dans la chambre 24 du cylindre récepteur 20, l'assistance réalise la moitié de l'effort appliqué au cylindre récepteur 20. Le niveau d'assistance peut varier en faisant varier la différence entre les surfaces de pilotage SI et S2 du tiroir 41 du distributeur 40a. Selon un mode de réalisation préférentiel, le piston double 31 et 32 du cylindre d'assistance 30, le tiroir 41 du distributeur 40a ainsi que l'accumulateur 47 sont logés dans un même ensemble monobloc désigné par la référence générale 50 et représenté à la Fig. 4. Sur cette figure l'accumulateur 47 n'apparaît pas dans le plan de coupe. Cet ensemble monobloc 50 comporte un corps 51 comprenant un premier logement cylindrique 52 pour le piston double 31 et 32 et un second logement 53 pour le tiroir 41 du distributeur 40a. Ces logements 52 et 53 s'étendant parallèlement l'un par rapport à l'autre. Le premier logement 52 du piston double 31 et 32 comporte un premier orifice d'extrémité 55 relié au cylindre émetteur 11 et un second orifice d'extrémité 56 relié au cylindre récepteur 20. Le second logement 53 du tiroir 41 comporte une première extrémité 57 reliée par un passage 58 au premier orifice d'extrémité 55 du premier logement 52 et une seconde extrémité 59 reliée par un passage 60 au second orifice 56 du premier logement 52. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'ensemble monobloc 50 comporte également un couvercle 61 fixé sur le corps 51 par des moyens appropriés et qui ferment d'un côté les logements cylindriques 52 et 53. L'orifice 55 du premier logement 52 et le passage 58 sont ménagés dans ce couvercle 61. Cette disposition permet de réduire de manière importante l'encombrement d'un tel dispositif d'assistance ainsi que son coût de réalisation du fait du faible nombre de pièces. Dans le cas où la source de fluide sous pression est utilisée pour différentes fonctions, comme par exemple une direction assistée ou les suspensions, il est nécessaire que le fonctionnement de l'assistance ne perturbe pas le fonctionnement normal des autres systèmes utilisant la source de pression. Ainsi, l'alimentation de l'assistance par la source de pression est régulée par un limiteur de débit de type classique. Cette restriction permet de recharger l'accumulateur uniquement lorsque la pression est suffisante pour le fonctionnent des autres organes utilisant la source de pression. Le limiteur de débit est dimensionné pour assurer un certain nombre de débrayages successifs à réaliser. Ce fonctionnement permet, par exemple, de ne pas faire varier le débit et donc le niveau d'assistance utilisé par la direction assistée lors de manoeuvres où la commande d'embrayage est beaucoup sollicitée | L'invention concerne un dispositif d'assistance pour la commande hydraulique d'un embrayage comprenant un circuit hydraulique comportant un cylindre émetteur (11), un cylindre récepteur (20) relié audit cylindre émetteur (11) par un cylindre d'assistance (30), un organe de régulation (40) comprenant un distributeur (40a) formé par un tiroir déplaçable par coulissement pour faire varier la valeur de la force d'assistance. Le déplacement du tiroir du distributeur (40a) est piloté par la pression du fluide du cylindre émetteur (11) et par la pression du fluide du cylindre récepteur (20).L'invention s'applique aux dispositifs d'assistance pour la commande hydraulique d'un embrayage pour véhicules automobiles. | 1. Dispositif d'assistance pour la commande hydraulique d'un embrayage (1) , notamment d'un véhicule automobile, du type comprenant un circuit hydraulique comportant: - un cylindre émetteur (11) commandé par une pédale d'embrayage (2), - un cylindre récepteur (20) relié audit cylindre émetteur (11) par une conduite (15) dans laquelle est interposé un cylindre d'assistance (30) comportant un piston double (31, 32) coulissant axialement entre une position d'embrayage et une position de débrayage, et - un organe de régulation (40) relié à une source de pression (46) et à un accumulateur de fluide (47) et comprenant un distributeur (40a), formé par un tiroir (41) déplaçable par coulissement pour faire varier la valeur de la force d'assistance sur le piston double (31, 32) proportionnellement à l'effort exercé sur la pédale d'embrayage (2), caractérisé en ce que le déplacement du tiroir (41) du distributeur (40a) est piloté, d'une part, par la pression du fluide du cylindre émetteur (11) et, d'autre part, par la pression du fluide du cylindre récepteur (20). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'un système de démultiplication (49a) est interposé entre le distributeur (40a) et le cylindre récepteur (20). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la section S1 du tiroir (41) du distributeur du côté de la pression du fluide du cylindre émetteur (11) est plus grande que la section S2 dudit tiroir (41) du coté de la pression du fluide du cylindre récepteur (20). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le piston double (31, 32) du cylindre d'assistance (30), le tiroir (41) du distributeur (40a) et l'accumulateur (47) sont logés dans un même ensemble monobloc (50). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'ensemble monobloc (50) comprend un premier logement cylindrique (52) pour le piston double (31, 32) et un second logement cylindrique (53) pour le tiroir (41), lesdits logements (52, 53) s'étendant parallèlement l'un par rapport à l'autre. 6. Dispositif suivant la 5, caractérisé en ce que le premier logement (52) comporte un premier orifice d'extrémité (55) relié au cylindre émetteur (11) et un second orifice d'extrémité (56) relié au cylindre récepteur (20) et le second logement (53) comporte une première extrémité (57) reliée par un passage (58) au premier orifice d'extrémité (55) du premier logement (52) et une seconde extrémité (59) reliée par un passage (60) au second orifice d'extrémité (56) du premier logement (52), lesdits passages (58) et (60) étant ménagés dans ledit ensemble monobloc (50). | F | F16,F15 | F16D,F15B | F16D 48,F15B 7,F16D 23 | F16D 48/04,F15B 7/06,F16D 23/12 |
FR2899280 | A1 | DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE PAROI DE SEPARATION DE FLUX DANS UNE CHAMBRE DE POST-COMBUSTION D'UN TURBOREACTEUR | 20,071,005 | La présente invention concerne un dispositif de montage d'une paroi 5 de séparation des flux primaire et secondaire dans une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux. Cette paroi est agencée à l'intérieur d'un carter diffuseur cylindrique du turboréacteur et délimite avec celui-ci une veine annulaire d'écoulement du flux secondaire qui est destiné à se mélanger partiellement au flux 10 primaire, s'écoulant à l'intérieur de la paroi, à l'aval de la chambre de post-combustion. La paroi de séparation est fixée à son extrémité amont sur le carter diffuseur par l'intermédiaire de broches cylindriques qui s'étendent radialement dans le flux secondaire, et dont l'extrémité externe est fixée au 15 carter diffuseur et l'extrémité interne est montée à étanchéité dans une cheminée correspondante de la paroi. La paroi comporte à son extrémité aval des échancrures orientées vers l'aval et traversées par des bras accroche-flammes qui s'étendent radialement depuis le carter diffuseur jusque dans le flux primaire. Chaque 20 bras s'étend à distance du bord de l'échancrure correspondante de la paroi et définit avec ce bord une section de fuite de l'air du flux secondaire vers le flux primaire. La partie aval de cette paroi est ainsi montée en porte-à-faux et peut se dilater librement sous l'effet de l'élévation de température pendant le 25 fonctionnement du turboréacteur. Toutefois, la pression du flux secondaire est supérieure à celle du flux primaire provenant de la turbine du turboréacteur, ce qui induit des efforts importants sur la partie aval de la paroi de séparation, et se traduit par des déformations locales de cette partie aval vers l'axe du 30 turboréacteur et par une augmentation de la section de fuite précitée, diminuant ainsi les performances du turboréacteur. Une solution connue à ce problème consiste à rigidifier la paroi de séparation en augmentant son épaisseur et en formant des raidisseurs dans sa partie d'extrémité aval. Cependant, cette solution n'est pas satisfaisante car elle est complexe et coûteuse à réaliser, et entraîne une augmentation de la masse de la paroi de séparation ce qui est un inconvénient dans l'industrie aéronautique. L'invention a notamment pour but d'apporter une autre solution plus simple et plus économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif de montage d'une paroi de séparation des flux primaire et secondaire dans une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comprenant des moyens de fixation de l'extrémité amont de cette paroi sur un carter diffuseur, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens de support de l'extrémité aval de cette paroi, ces moyens de support étant prévus sur des éléments structuraux de la chambre de post-combustion et situés radialement à l'intérieur de la paroi de séparation. Selon l'invention, la partie aval de la paroi de séparation est supportée de façon positive par des éléments structuraux de la chambre, ce qui permet de transmettre les efforts de pression appliqués sur cette partie aval aux éléments structuraux et d'empêcher ses déformations vers l'intérieur en fonctionnement, tout en autorisant une libre dilatation thermique de la paroi par rapport aux éléments structuraux. On peut ainsi réaliser des systèmes de post-combustion à taux d'extraction élevés, capables de supporter des efforts de pression 25 importants de part et d'autre de la paroi de séparation. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de support sont formés sur des bras accroche-flammes qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de la chambre à travers des orifices ou des échancrures de la partie aval de la paroi. 30 Avantageusement, chaque bras accroche-flammes comporte une collerette sensiblement radiale qui s'étend à l'intérieur de la paroi de séparation et forme une surface de support du bord d'un orifice ou d'une échancrure correspondante de la paroi de séparation. Cette collerette supporte les efforts de pression appliqués sur la paroi et s'étend, en fonctionnement, à une distance faible de la paroi de séparation de manière à réduire la section de fuite entre le bras accroche- flammes et la paroi. La collerette peut être formée d'une seule pièce avec le bras accroche-flammes ou être rapportée sur le bras accroche-flammes. Avantageusement, un rebord cylindrique sensiblement coaxial au bras est formé sur la collerette et s'étend radialement vers l'extérieur dans l'orifice ou l'échancrure de la paroi de séparation et le long du bord de l'orifice ou de l'échancrure. Ce rebord cylindrique a préférentiellement une hauteur suffisante pour empêcher que des gaz chauds provenant du flux primaire et passant entre la collerette et la paroi, ne pénètrent dans des moyens de ventilation du bras accroche-flammes. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le rebord cylindrique s'étend le long du bord amont de la collerette et d'au moins une partie du bord aval de la collerette et est raccordé à des pattes latérales de fixation du bras accroche-flammes sur le carter. La partie du bras qui s'étend radialement à l'intérieur de la collerette a avantageusement un profil aérodynamique pour garantir un écoulement sain et stable des gaz chauds s'écoulant autour du bras, c'est-à-dire sans décollement ni recirculation. Dans le cas où la paroi de séparation s'étend au moins en partie à l'intérieur d'une chemise cylindrique de protection thermique d'un canal de post-combustion, l'extrémité aval de la paroi de séparation comprend des moyens d'appui radial sur cette chemise pour limiter les déformations de l'extrémité aval de la paroi vers l'extérieur. Ces moyens d'appui radial sont par exemple formés par des pontets rapportés sur l'extrémité aval de la paroi de séparation. Cela améliore notablement le comportement dynamique de la paroi de séparation dont les déplacements à son extrémité aval sont ainsi limités radialement vers l'intérieur et vers l'extérieur. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la chambre de post-combustion comprend une réchauffe annulaire et la paroi de séparation est supportée par des pontets fixés sur les bords de fuite des anneaux accroche-flammes. L'invention concerne également un turboréacteur à double flux, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de fixation d'une 10 paroi de séparation des flux tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne encore un bras accroche-flammes pour une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comportant à une extrémité des pattes de fixation, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de la base de ces pattes, une collerette externe sensiblement 15 radiale. Cette collerette peut être formée d'une pièce avec le bras ou être rapportée sur celui-ci. Elle comprend avantageusement un rebord cylindrique raccordé aux pattes de fixation du bras. L'invention concerne enfin une paroi de séparation des flux primaire 20 et secondaire dans une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comprenant des échancrures ou orifices de passage de bras accroche-flammes, caractérisée en ce qu'elle comprend à son extrémité aval des moyens d'appui radial sur une chemise cylindrique de protection thermique située à l'extérieur de la paroi de séparation. 25 Les moyens d'appui radial peuvent être formés par des pontets rapportés sur l'extrémité aval de la paroi de séparation. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés 30 dans lesquels : - la figure 1 est une demi vue schématique en coupe axiale d'une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'une paroi de séparation selon la technique antérieure ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une paroi de séparation selon l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique de face d'un bras accroche-flammes selon l'invention, vu du côté aval ; - les figures 5 à 7 sont des vues schématiques partielles en perspective du dispositif selon l'invention. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente une chambre de post-combustion 10 d'un turboréacteur à double flux, située en aval de la turbine et en amont de la tuyère de sortie du turboréacteur. La chambre de post-combustion 10 comprend une paroi sensiblement cylindrique 12 (appelée également confluence ) de séparation des flux primaire et secondaire, qui est montée à l'intérieur d'un carter cylindrique externe d'échappement 14 et autour d'un cône d'échappement 18 du turboréacteur. La paroi 12 et le carter 14 délimitent entre eux une veine annulaire externe dans laquelle s'écoule le flux froid ou flux secondaire 16 du turboréacteur, généré par une soufflante à l'amont du turboréacteur et servant à augmenter la poussée et à ventiler des composants du turboréacteur. La paroi 12 délimite avec le cône d'échappement 18 une veine annulaire interne dans laquelle s'écoule le flux chaud ou flux primaire 20 du turboréacteur, qui est constitué par les gaz d'échappement de la chambre de combustion du turboréacteur. Le flux primaire 20 et le flux secondaire 16 sont mélangés partiellement en aval de la paroi 12 de manière à augmenter la poussée du turboréacteur. La paroi 12 est engagée axialement à son extrémité amont sur une virole 22 d'un élément du turboréacteur situé à l'amont de la chambre de post-combustion 10, et est fixée sur le carter diffuseur 14 par l'intermédiaire de trois broches cylindriques 24 s'étendant radialement dans le flux secondaire 16 entre la paroi 12 et le carter 14 et régulièrement réparties autour de l'axe 25 du turboréacteur. Chaque broche 24 comporte une extrémité radialement externe fixée par des boulons sur le carter 14 et une extrémité radialement interne montée à étanchéité dans une cheminée radiale externe 26 formée sur une partie d'extrémité amont de la paroi 12, comme cela est visible aux figures 1 et 2. Les extrémités internes des broches 24 sont légèrement évasées de façon à permettre un léger coulissement et rotulage des extrémités des broches dans les cheminées 26 de la paroi lors des dilatations thermiques différentielles entre la paroi et le carter. La paroi 12 comporte également à son extrémité aval des échancrures 28 en U dont les ouvertures sont orientées vers l'aval et à travers lesquelles passent des bras accroche-flammes 30 qui s'étendent radialement par rapport à l'axe 25 du turboréacteur et de façon oblique par rapport à celui-ci, leur extrémité radialement externe étant fixée sur le carter diffuseur 14 et leur extrémité radialement interne étant décalée vers l'aval et située en aval du cône d'échappement 18. Les bras accroche-flammes 30 s'étendent avec jeu dans les échancrures 28 pour autoriser une libre dilatation thermique de la paroi 12 par rapport aux bras 30, et définissent avec les bords des échancrures une section de fuite de l'air du flux secondaire vers le flux primaire. La partie radialement interne de chaque bras 30 qui s'étend dans le flux primaire 20 est en forme d'un dièdre creux dont l'arête est orientée vers l'amont, et à l'intérieur duquel s'étend une rampe d'éjection de carburant (non représentée) dont l'extrémité radialement externe est fixée au carter diffuseur 14 et reliée à des moyens d'alimentation en carburant. Le bras est fixé au carter 14 par l'intermédiaire de pattes latérales 32 qui s'étendent entre la paroi 12 et le carter 14 et entre lesquelles circule de l'air du flux secondaire 16, dont une partie peut s'engager dans le bras et être diffusé sur la rampe de carburant par des moyens de ventilation (non représentés). Les pattes de fixation 32 comprennent à l'aval un logement de fixation d'un anneau brûleur 34 à section en C dont l'ouverture est orientée vers l'aval et qui renferme une rampe 36 d'éjection de carburant qui est raccordée aux moyens précités d'alimentation en carburant par des conduits coudés 38 passant axialement entre les pattes de fixation 32 des bras. Une chemise cylindrique 39 est fixée par exemple par des rivets sur un canal cylindrique 15 de post-combustion fixé à l'extrémité aval du carter diffuseur 14, pour protéger thermiquement ce canal 15 de l'élévation de température provoquée par la combustion du mélange de gaz et de carburant injecté dans la chambre 10. En fonctionnement, la pression du flux secondaire 16 est supérieure à celle du flux primaire 20, ce qui induit des efforts importants sur la partie d'extrémité aval de la paroi 12, et se traduit par des déformations locales de cette partie vers l'axe 25 du turboréacteur et par une augmentation de la section de fuite précitée, diminuant ainsi les performances du turboréacteur. Dans la technique connue, on tente de limiter ces déformations au moyen de raidisseurs et d'un épaississement de la paroi. Dans l'exemple représenté en figure 2, la paroi 12 est épaisse, sa partie aval comprend des nervures axiales 40 de rigidification régulièrement réparties autour de l'axe, et les échancrures 28 comprennent des bords en saillie vers l'intérieur de la paroi. Cependant, cette solution ne donne pas entière satisfaction, elle est complexe et coûteuse à réaliser et elle entraîne une augmentation de la masse de la paroi 12. L'invention permet de résoudre le problème précité grâce à des moyens de support de l'extrémité aval de la paroi de séparation qui sont prévus sur des éléments structuraux de la chambre de post-combustion 10 et situés radialement à l'intérieur de la paroi. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 3 à 7, où les éléments des figures 1 et 2 sont désignés par les mêmes chiffres de référence augmentés d'une centaine, les bras accroche-flammes 130 de la chambre de post-combustion comprennent des collerettes externes 150 formant des moyens de support de l'extrémité aval de la paroi de séparation 112. Cette paroi 112 a une forme sensiblement biconique, ses extrémités étant évasées vers l'extérieur (figure 3). Comme dans la technique antérieure, la partie d'extrémité amont de la paroi 112 comprend des cheminées radiales 126 de logement de broches cylindriques 24 pour la fixation de la paroi au carter diffuseur 14, et des orifices 127 de passage d'injecteurs de carburant. La partie d'extrémité aval de la paroi 112 comporte des orifices 128 traversés par les bras accroche-flammes 130 et dont les bords sont en appui sur les collerettes externes 150 de ces bras. La collerette externe 150 de chaque bras est formée au niveau de la base des pattes de fixation 132 et s'étend sur 360 autour de l'axe du bras à l'intérieur de la paroi 112 pour former une surface annulaire de support de la paroi 112. Dans l'exemple représenté, la collerette 150 est formée d'une seule pièce avec le bras 130 et est reliée au dièdre du bras par un arrondi 158 du côté intérieur (figure 6). La collerette a un contour sensiblement polygonal et ses dimensions sont supérieures à celles de l'orifice 128 correspondant de la paroi 112 pour que le bord de cet orifice soit supporté entièrement par la collerette. L'épaisseur de la collerette 150 est déterminée pour éviter qu'elle ne se déforme elle-même lorsque la paroi lui transmet les efforts de pression auxquels elle est soumise en fonctionnement, et a par exemple une épaisseur supérieure à celle de la paroi et sensiblement identique à celle des parois du dièdre. La collerette est conformée pour s'étendre parallèlement à la paroi 112 et à une faible distance de celle-ci (figure 7), pour limiter la section de fuite 160 du flux secondaire vers le flux primaire et des gaz chaud du flux secondaire vers le flux primaire, cette section de fuite étant notablement inférieure à la section de fuite de la technique antérieure qui était délimitée par le bord de l'échancrure de la paroi et le bras, comme cela est schématiquement représenté par la flèche 162 en figure 7. Un rebord cylindrique externe 164 est formé sur la collerette 150 du côté opposé à l'arrondi 158 et s'étend sensiblement coaxialement au bras et à l'intérieur de l'orifice 128 correspondant de la paroi 112. La distance radiale par rapport à l'axe du bras entre le rebord cylindrique 164 et le bord de l'orifice 128 est déterminée pour autoriser une libre dilatation thermique de la paroi par rapport au bras. Dans l'exemple représenté, le rebord cylindrique 164 s'étend le long 10 du bord amont et du bord aval de la collerette 150 et est raccordé aux pattes 132 de fixation du bras au carter diffuseur 14. Ce rebord 164 a une hauteur ou une dimension axiale par rapport à l'axe du bras qui est déterminée pour que les gaz chauds qui pénètrent dans le flux secondaire en passant par la section de fuite précitée, entre le 15 bord amont de la collerette 150 et la paroi 112, soient déviés par le rebord 164 et contournent le bras, comme cela est représenté par les flèches 166 en figure 6, évitant ainsi l'introduction de ces gaz chauds dans les moyens de ventilation précités, qui dégraderait le refroidissement des bras et de leur rampe d'éjection de carburant. 20 Le bras accroche-flammes 130 comporte, à l'aval du dièdre et à proximité de la collerette, un logement 168 de fixation d'un anneau brûleur 34 semblable à celui de la figure 1. La partie 170 du dièdre qui s'étend radialement entre le logement 168 et la collerette 150 a un profil aérodynamique pour ne pas gêner l'écoulement du flux primaire 20 entre 25 l'anneau brûleur et la collerette et pour ne pas générer de décollement ou de recirculation de flux. Dans l'exemple représenté, la paroi 112 a une dimension axiale supérieure à celle de la paroi 12 de la figure 2 et son extrémité amont s'étend à l'intérieur de la chemise cylindrique 39 de protection thermique du 30 canal de post-combustion 15, et comprend des pontets 152 fixés à sa périphérie externe et régulièrement répartis autour de l'axe de la paroi, ces pontets 152 étant destinés à venir en appui radial sur la chemise 39 pour limiter les déformations de la paroi vers l'extérieur, tout en autorisant le passage du flux secondaire entre la paroi 112 et la chemise 39. Les pontets 152 sont en forme de Q ou de U inversé et sont fixés à leurs extrémités 156 par soudage ou brasage sur la paroi. Les pontets sont par exemple au nombre de 27. Le flux secondaire peut s'écouler à l'intérieur des pontets ou entre les pontets. L'épaisseur de la paroi 112 est inférieure à celle de la paroi de la figure 2, et est par exemple comprise entre 1 et 2mm environ. En fonctionnement, la paroi 112 se dilate radialement vers l'extérieur et n'est plus supportée ou est supportée localement par les collerettes des bras accroche-flammes. La différence de pression entre le flux primaire et le flux secondaire s'exerce sur l'extrémité aval de la paroi qui se déforme légèrement vers l'intérieur et vient en appui radial sur les collerettes des bras 130 pour limiter cette déformation. L'extrémité aval de la paroi peut venir également en appui radial sur la chemise 39 de protection thermique pour limiter également la déformation de la paroi vers l'extérieur. Les moyens de support et d'appui de l'extrémité aval de la paroi permettent ainsi d'améliorer le comportement dynamique de cette extrémité de la paroi 112. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui a été décrit dans ce qui précède et représenté dans les dessins annexés. Par exemple, la paroi 112 peut comprendre des échancrures traversées par les bras accroche-flammes de manière à ce que les collerettes des bras forment des moyens de support des bords des échancrures. II est également possible que la collerette soit rapportée et fixée sur le bras par toute technique appropriée. La collerette est par exemple réalisée en matériau composite à matrice céramique (CMC) et est fixée par des rivets ou des vis sur un bras accroche-flammes réalisé également en CMC. La collerette peut également s'étendre le long d'une partie seulement du bord de l'orifice ou de l'échancrure de la paroi. II est également possible que le logement de fixation du secteur d'anneau du bras accroche-flammes 130 soit prévu sur les pattes de fixation du bras, comme c'est le cas dans la technique antérieure représenté en figure 1. Dans un autre mode de réalisation non représenté, la chambre de post-combustion comprend une réchauffe annulaire formée par exemple par des anneaux accroche-flammes coaxiaux, et les moyens de support de l'extrémité aval de la paroi sont formés par des pontets fixés sur les bords de fuite d'un des anneaux accroche-flammes. Ces pontets peuvent être du même type que les pontets 152 fixés à l'extrémité aval de la paroi 112.15 | Dispositif de montage d'une paroi (112) de séparation des flux primaire et secondaire dans une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comprenant des moyens de fixation de l'extrémité amont de cette paroi sur un carter diffuseur, et des moyens (150) de support de l'extrémité aval de cette paroi prévus sur des bras accroche-flammes (130) de la chambre de post-combustion radialement à l'intérieur de la paroi de séparation. | 1. Dispositif de montage d'une paroi (112) de séparation des flux primaire (20) et secondaire (16) dans une chambre de post-combustion (10) d'un turboréacteur à double flux, comprenant des moyens de fixation de l'extrémité amont de cette paroi sur un carter diffuseur (14), caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens (150) de support de l'extrémité aval de cette paroi, ces moyens de support étant prévus sur des éléments structuraux (130) de la chambre de post-combustion et situés radialement à l'intérieur de la paroi de séparation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de support sont formés sur des bras accroche-flammes (130) s'étendant radialement par rapport à l'axe de la chambre. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la paroi de séparation (112) comprend des orifices (128) ou des échancrures traversés par les bras accroche-flammes (130) qui comportent chacun une collerette (150) sensiblement radiale qui s'étend à l'intérieur de la paroi de séparation et forme une surface de support du bord d'un orifice ou d'une échancrure correspondante de la paroi de séparation. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un rebord cylindrique (164) sensiblement coaxial au bras (130) est formé sur la collerette (150) et s'étend radialement vers l'extérieur dans l'orifice (128) ou l'échancrure de la paroi de séparation et le long du bord de l'orifice ou de l'échancrure. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le rebord cylindrique (164) formé sur la collerette (150) a une hauteur suffisante pour empêcher une introduction de gaz chauds du flux primaire (20) dans des moyens de ventilation du bras accroche-flammes (130). 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le rebord cylindrique (164) s'étend le long du bord amont de la collerette (150) et d'au moins une partie du bord aval de la collerette. 7. Dispositif selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que la collerette (150) est formée d'une seule pièce avec le bras accroche-flammes (130) ou est rapportée sur le bras accroche-flammes. 8. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le rebord cylindrique (164) est raccordé à des pattes latérales (132) de fixation du bras accroche-flammes (130) sur le carter (14). 9. Dispositif selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que la partie du bras (130) qui s'étend radialement à l'intérieur de la collerette (150) a un profil aérodynamique pour garantir un écoulement de gaz sain et stable autour du bras. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité aval de la paroi de séparation (112) s'étend à l'intérieur d'une chemise cylindrique (39) de protection thermique d'un canal de post-combustion (15) et comprend des moyens (152) d'appui radial sur cette chemise. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens d'appui radial sont formés par des pontets (152) rapportés sur l'extrémité aval de la paroi de séparation (112). 12. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la chambre de post-combustion comprend une réchauffe annulaire et en ce que la paroi de séparation est supportée par des pontets fixés sur les bords de fuite des anneaux accroche-flammes. 13. Turboréacteur à double flux, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de fixation d'une paroi (112) de séparation des flux 25 selon l'une des précédentes. 14. Bras accroche-flammes pour une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comportant à une extrémité des pattes de fixation (132), caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de la base de ces pattes, une collerette externe (150) sensiblement radiale. 30 15. Bras accroche-flammes selon la 14, caractérisé en ce que la collerette externe (150) comprend un rebord cylindrique (164)raccordé aux pattes de fixation (132). 16. Bras accroche-flammes selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que la collerette (150) est formée d'une pièce avec le bras (130) ou est rapportée sur celui-ci. 17. Paroi de séparation des flux primaire et secondaire dans une chambre de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comprenant des échancrures ou orifices (128) de passage de bras accroche-flammes (130), cette paroi étant destinée à être utilisée dans le dispositif de montage selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend à son extrémité aval des moyens (152) d'appui radial sur une chemise cylindrique de protection thermique située à l'extérieur de la paroi de séparation (112). 18. Paroi de séparation selon la 17, caractérisée en ce que les moyens d'appui radial sont formés par des pontets (152) rapportés sur l'extrémité aval de la paroi de séparation (112). | F | F02,F23 | F02C,F02K,F23R | F02C 7,F02K 3,F23R 3 | F02C 7/00,F02C 7/20,F02K 3/06,F02K 3/10,F23R 3/16,F23R 3/18 |
FR2890143 | A1 | TRANSMISSION A COURROIE EN SPIRALE | 20,070,302 | La présente invention concerne le domaine des transmissions mécaniques à rapport variable. Les transmissions par engrenages à rayon variable et à entraxe fixe connaissent des applications dans le domaine des aides au démarrage comme dans la demande de brevet français N 0309582 du 04 août 2003, publiée le 11 février 2005, en montage coaxial, ou dans la demande de brevet français N 0406393, du 14 juin 2004, non encore publiée, en montage à axes parallèles. Ce sont des systèmes ne fonctionnant pas en continu, mais sur une phase où une variation du rapport de vitesses est souhaitée. En général, pendant ces phases, l'axe menant reste menant et il n'y pas de problèmes d'inversion de la transmission comme en cas de frein moteur par exemple. Pour la fabrication de ces engrenages, il faut respecter des courbes primitives conjuguées pour la conservation de I'entraxe avec une valeur commune pour la tangente. La définition de la denture devient difficile lorsque les variations de rayon sont importantes et les glissements aux faces de contact de la denture nuisent au rendement de l'ensemble. De plus, les rotations de ces engrenages sont limitées à un tour car ils présentent des discontinuités en cas de variation du rayon dans un seul sens, à moins d'envisager des roues en hélice comme dans la demande de brevet français N 0406393 mais il faut alors gérer le déplacement longitudinal des roues et d'autres problèmes de denture. En général, ces roues sont à denture extérieure et elles tournent en sens contraire. Un problème n'ayant que partiellement été résolu est la possibilité d'avoir des roues ayant de grandes variations de rayon, plus d'un tour de fonctionnement, le choix du sens de rotation relatif, un entraxe modulable en fonction des applications, la possibilité d'axes non parallèles, une fabrication facile, un fonctionnement sans translation due aux hélices et un bon rendement. Il manque donc un système simple permettant d'associer ces possibilités dans le cas où l'axe menant reste toujours menant et que le réarmement peut se faire par une rotation en sens contraire après désaccouplement. z Ce but est atteint par système de transmission composé d'un bâti et de deux poulies reliées par un élément flexible qui peut être une courroie, une chaîne ou tout élément connu en soi. Cet élément flexible s'enroule sur la poulie menante tout en se déroulant de la poulie menée, et, par son épaisseur, assure à l'enroulement présent sur chaque poulie une courbe primitive en spirale accroissant le rayon apparent de la poulie menante et diminuant celui de la poulie menée, ce qui diminue le rapport de réduction et convient donc aux aides au démarrage. to Cet élément flexible prend la position d'une tangente aux courbes primitives formées par les spires en place, ce qui n'impose plus à ces courbes de rester tangentes entre elles comme dans le cas d'un engrenage. Il n'est donc plus obligatoire d'avoir des courbes conjuguées et de respecter un entraxe donné. Il est également possible de changer les sens de rotation en changeant le sens des enroulements. Les poulies peuvent être dans le même plan avec des axes parallèles, mais avec un élément flexible acceptant une torsion, il est possible d'avoir des axes non parallèles. Pour compenser les variations de rayons des enroulements, des guides positionnent l'élément flexible pour que les brins tangents aux enroulements restent dans le plan des poulies. Il est possible d'avoir un angle entre les plans des poulies allant jusqu'à 90 , comme le ferait un engrenage hélicoïdal à axes croisés. Dans le cas de poulies coplanaires, il n'est pas nécessaire d'avoir de guide et l'élément flexible prend la tangente commune extérieure aux enroulements pour avoir une rotation des poulies dans le même sens, ou la tangente commune intérieure avec une rotation des poulies en sens inverse. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, l'épaisseur de l'élément flexible est constante et le moyeu des poulies n'est pas cylindrique et présente un saut égal à cette épaisseur pour assurer la continuité de la courbe primitive de l'enroulement ainsi que la courbe primitive de la première spire. La fixation de l'élément flexible se fait sur le moyeu, à l'endroit du saut, par tout système connu en soit, par collage ou par vis par exemple. La courbe primitive des enroulements sur chaque poulie est la prolongation de la courbe du moyeu. Les choix du dimensionnement des moyeux, de l'épaisseur et de la longueur utile de l'élément flexible fixent les variations du rapport des vitesses de rotation des poulies. Un exemple appliqué à la bicyclette pourrait être réalisé avec une courroie de 2.5mm d'épaisseur partant d'une poulie montée sur la roue arrière dont le diamètre passe de 90 à 50mm en environ 8 tours et s'enroulant sur une poulie montée sur le pédalier dont le diamètre passe de 185 à 200mm en environ 3 tours. L'équivalent en plateau à chaîne et pignon serait un démarrage avec un braquet de 52/26, soit une multiplication par 2 et un braquet final de 52/13, soit une multiplication par 4, sur une distance d'environ 20 m. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, au moins deux Io éléments flexibles identiques sont utilisés. Le but est de répartir les efforts et d'équilibrer le mécanisme. Deux montages sont réalisables, un premier avec une poulie menante unique sur laquelle s'enroule simultanément les éléments flexibles provenant d'au moins deux poulies menées. C'est une transmission à un axe d'entrée et au moins deux axes de sortie. Inversement, un second montage verrait au moins deux poulies menantes enroulant au moins deux éléments flexibles provenant de la même poulie menée. Cette transmission aurait alors au moins deux axes d'entrée pour un seul axe de sortie. Dans les deux cas, il est judicieux de placer les poulies multiples également réparties autour de la poulie unique et de fixer les extrémités de l'élément flexible de façon également répartie sur le moyeu de la poulie unique. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, le guidage est conçu avec un renvoi pour monter les poulies sur un même axe. Cela peut être réalisé avec un premier et quatrième guidage assurant que les brins tangents restent dans le plan des poulies, et deux autres intermédiaires entraînant chacun une torsion de l'élément flexible de 90 avec un écartement correspondaht à celui des poulies. Ces deux guides pouvant être un seul renvoi à 180 dimensionné à cet écartement. Il est également possible de n'utiliser en tout qu'un seul guide assurant à la fois les deux torsions des brins tangents et l'écartement si les variations de rayons des enroulements n'entraînent pas un désalignement des brins tangents perturbant le fonctionnement. Ce guide peut être optimisé par un montage sur pivot pour permettre à l'élément flexible de prendre la meilleure position. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, les poulies sont montées sur un même axe et sont reliées par au moins deux éléments flexibles identiques guidés par leurs propres systèmes de guidage également identiques. Le but est de répartir les efforts et d'assurer un équilibrage. Il est judicieux de placer les systèmes de guidage et les extrémités des éléments flexibles de façon également répartie autour de l'axe unique. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, les poulies sont coaxiales et coplanaires, ce qui ne peut être réalisé que si la somme de leurs lo angles au centre et de leurs débattements relatifs est inférieure à 360 . Elles ont donc la forme d'un secteur de spirale et l'élément flexible est parfaitement guidé avec un seul guide placé dans le plan commun. Comme les poulies ne font pas un tour complet, la variation de rayon est obtenue par la géométrie des moyeux ou par les variations de l'épaisseur de l'élément flexible. L'élément flexible ne faisant pas une spire complète, son accrochage au début et à la fin des poulies doit être suffisamment solide car il ne bénéficiera moins de l'effet d'enroulement, par contre, il pourra prendre une trajectoire non tangente aux poulies au début et à la fin du mouvement. Cette particularité peut être exploitée avec des poulies réduites à un simple rayon au bout duquel est fixé l'élément flexible, libre en rotation. Le bras de levier devient la distance entre l'axe et la droite colinéaire au brin de l'élément flexible et varie en fonction de la rotation du rayon. Pour des raisons de répartition des efforts et d'équilibrage, il est possible d'avoir au moins deux de ces mécanismes dans le plan commun. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, les poulies tournent dans le même sens sur un même axe pour obtenir un variateur coaxial. En permettant au bâti de tourner autour de l'axe commun uniquement dans le même sens que les poulies, on réalise un mécanisme d'aide au démarrage dans le même esprit que dans la demande de brevet français N 0309582, avec une réduction décroissante quand le bâti est bloqué en rotation inverse et une prise directe automatique par rotation du bâti à la même vitesse et dans le même sens que les poulies lorsque les enroulements ont le même rayon extérieur, ou le même bras de levier. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, un mécanisme peut rembobiner l'élément flexible sur la poulie menée. En effet, l'utilisation d'un élément flexible impose que la poulie menante s'enroule et que la menée se déroule et il est nécessaire de s'arrêter en bout de cycle, ou avant. En fonction des applications, cela pourra se réaliser par un arrêt concret du système de transmission, soit par un débrayage ou un désaccouplement dans le cas d'une aide au démarrage avec un fonctionnement en continu qui prend le relais après la phase de démarrage. Pour pouvoir exécuter une nouvelle opération, le système de transmission doit donc être rembobiné en faisant tourner la poulie to qui était menée en sens contraire. Cela peut être réalisé par un système élastique lié à cette poulie qui aurait été mis sous contrainte lors du fonctionnement normal, comme un ressort en spirale en rotation, ou l'enroulement d'un câble tendant un ressort ou soulevant un poids. Il est également possible de prévoir un mécanisme indépendant pour effectuer cette rotation. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, les poulies ont un moyeu cylindrique et l'extrémité correspondante de l'élément flexible qui est fixée sur ce moyeu a une épaisseur continûment décroissante jusqu'à zéro. La longueur de cette partie peut être idéalement au moins égale à la circonférence du moyeu. Cela permet d'amorcer la courbe primitive en spirale sans discontinuité du rayon apparent et il est judicieux de garder plus d'une spire pour renforcer par effet d'enroulement la fixation de l'extrémité de l'élément flexible sur le moyeu, fixation réalisé par tout système connu en soi, par collage ou par vis par exemple. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, l'épaisseur d'une partie utile de l'élément flexible varie pour permettre de modifier la variation du rayon apparent de la courbe primitive. Une augmentation de l'épaisseur amplifie l'effet habituel de spirale, rayon croissant sur poulie menante et décroissant sur poulie menée, alors qu'une diminution de l'épaisseur réduit cet effet, pouvant l'annuler, rayon restant constant, et même l'inverser. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, le diamètre extérieur 35 d'au moins un des enroulements ou un repère sur l'élément flexible est utilisé pour contrôler ledit système qu'il faut arrêter en fin de cycle, ou avant. Cela peut être réalisé de multiples façons, soit en mesurant le diamètre extérieur d'un des enroulements, ou à l'aide d'un repère mécanique, optique, magnétique ou autre placé sur l'élément flexible. Une réalisation mécanique simple avec un galet roulant sur l'extérieur de la poulie menante permettrait en plus d'activer un mécanisme de contrôle. Ce galet suit l'augmentation du rayon apparent et permet d'actionner par exemple le découplage du système à poulies et d'engager la transmission du régime permanent. Dans l'exemple déjà cité de la bicyclette, le bras portant ce galet permettrait de découpler la poulie avant de to l'axe des pédales et d'y accoupler le plateau à chaîne conventionnel. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, la courbe primitive de l'enroulement d'au moins une poulie présente des variations plus ou moins rapides du rayon apparent pour agir sur la vitesse de variation du rapport de réduction. Cela peut être fonction du couple d'entrée dans le cas où celui-ci est variable. Les formes générales des courbes primitives des poulies restent des spirales, mais sur lesquelles apparaissent des variations de rayon plus ou moins rapides en fonction de l'angle polaire. Ces variations peuvent également être souhaitées pour satisfaire les efforts à fournir, comme des points de compression sur un système à piston, ou pour obtenir des zones à rapport de vitesses constant, par exemple pour faciliter des changements d'accouplement. Ces variations peuvent être obtenues aux endroits désirés en faisant varier l'épaisseur de l'élément flexible ou en des endroits cycliques avec la géométrie des spirales ou la forme du moyeu. Dans l'exemple déjà cité de la bicyclette, la poulie avant pourrait avoir une spirale non régulière, mais en forme d'ellipse, avec le petit axe aligné avec les bras de manivelle, pour avoir le plus grand bras de levier quand le couple disponible est le plus faible. Il est bien entendu que d'autres modes de réalisation sont possibles sans sortir 30 du cadre de la protection de la présente invention | Transmission à démultiplication décroissante où une courroie non fermée s'enroule en spirale sur une poulie menante tout en se déroulant d'une poulie menée. | Revendications 1. Système de transmission composé d'un bâti et de deux poulies, reliées par un élément flexible éventuellement guidé, caractérisé en ce que l'élément flexible s'enroule en spirale sur la poulie menante tout en se déroulant de la poulie menée. 2. Système selon 1 caractérisé en ce que l'épaisseur de l'élément flexible est constante et que le moyeu des poulies n'est pas cylindrique et Io présente un saut égal à cette épaisseur. 3. Système selon 1 caractérisé en ce qu'au moins deux éléments flexibles identiques sont utilisés, provenant d'au moins deux poulies menées et s'enroulant sur une poulie menante unique ou provenant d'une poulie menée unique et s'enroulant sur au moins deux poulies menantes. 4. Système selon 1 caractérisé en ce que les poulies sont coaxiales. 5. Système selon 4 caractérisé en ce qu'au moins deux éléments flexibles sont utilisés. 6. Système selon 4 caractérisé en ce que les poulies ne forment pas un disque complet et sont coplanaires. 7. Système selon 4 caractérisé en ce que le bâti peut tourner dans un seul sens autour de l'axe commun des poulies. 8. Système selon 1 caractérisé en ce qu'un mécanisme peut 30 rembobiner l'élément flexible sur la poulie menée. 9. Système selon 1 caractérisé en ce qu'au moins une poulie a un moyeu cylindrique et que l'extrémité correspondante de l'élément flexible a. épaisseur continûment décroissante jusqu'à zéro. 10. Système selon 1 caractérisé en ce que l'épaisseur d'une partie utile de l'élément flexible varie. 11. Système selon 1 caractérisé en ce que le diamètre extérieur s d'au moins un des enroulements ou un repère sur l'élément flexible est utilisé pour contrôler ledit système. 12. Système selon 1 caractérisé en ce que la courbe primitive de l'enroulement d'au moins une poulie présente des variations plus ou moins o rapides du rayon apparent. 25 30 | F | F16 | F16H | F16H 19 | F16H 19/00 |
FR2891126 | A1 | CONFORMATEUR POUR LA PRESENTATION DE BOUQUET DE FLEURS ET DISPOSITIF ASSOCIE | 20,070,330 | s La présente invention concerne un conformateur pour la présentation de bouquet de fleurs, notamment pour la réalisation de bouquet bulle, du type comprenant un corps se présentant sous la forme d'une pièce creuse, io généralement de forme tronconique ou cylindrique, et des moyens de verrouillage du bouquet par rapport audit corps du conformateur, lesdits moyens de verrouillage étant aptes à réaliser un serrage radial dudit bouquet afin de le maintenir sensiblement vertical à l'intérieur dudit conformateur et solidaire de ce dernier. La confection de bouquets bulles, c'est-à-dire des bouquets dont l'emballage contient l'eau nécessaire à la conservation des plantes, est un domaine bien connu de ceux versé dans cet art. Il existe aujourd'hui plusieurs dispositifs de conformation permettant de maintenir le bouquet en position à l'intérieur de l'emballage contenant de l'eau afin de donner audit bouquet sa forme de bulle et d'éviter que les tiges ou épines des plantes ne viennent percer ledit emballage. C'est le cas du brevet européen EP 0 881 167 qui décrit un contenant pour bouquet de fleurs présentant un élément de base sensiblement cylindrique duquel s'étend une pluralité de languettes. La confection d'un bouquet bulle au moyen d'un tel dispositif nécessite dans un premier temps l'introduction d'un bouquet de fleurs par l'orifice ménagé entre les languettes. Lesdites languettes sont ensuite rabattues vers l'axe central de l'élément de base afin d'enserrer le bouquet puis maintenues en position au moyen d'un organe de fixation, généralement un lien ou un élastique. Une feuille en matériau imperméable est enfin disposée autour du contenant et solidarisée à celui-ci grâce à un second organe de serrage. La fabrication de bouquets bulle au moyen de ce dispositif nécessite la mise en place de deux liens ou élastiques ce qui requiert un temps important si cette mise en place est effectuée manuellement. De plus, rabattre les languettes et enrouler un lien autour ou y placer un élastique tout en maintenant lesdites languettes est une opération délicate à réaliser de manière automatisée. II se peut également lors de ce procédé de fabrication, les liens sont rapportés, posant ainsi un problème de perte éventuelle dudit lien ce qui occasionne une perte de temps lors de la fabrication. Enfin, l'utilisation de liens pour solidariser bouquet et conformateur pose un problème d'usure dudit lien. En effet, des liens ou des élastiques ont tendance à devenir plus lâches au cours du temps et le bouquet bulle peut alors à perdre sa forme de bulle, les lo tiges de bouquet de fleurs et le conformateur n'étant plus suffisamment maintenues en position. II peut même en résulter un perçage de l'enveloppe étanche recouvrant le conformateur dû au mouvement des tiges à l'intérieur de ladite enveloppe. Un but de l'invention est donc de proposer un conformateur pour la présentation de bouquets de fleurs, notamment de bouquets bulle dont la conception permet de s'affranchir de la pose du lien maintenant le bouquet en position par rapport au conformateur sans pour autant nuire au coût de fabrication dudit conformateur. Un autre but de l'invention est de proposer un conformateur dont la conception lui permet de recevoir des bouquets de différentes tailles. Un autre but de l'invention est de proposer un conformateur dont la conception 25 autorise une bonne durée dans le temps au bouquet créé à partir dudit conformateur. Enfin, un autre but de l'invention est de proposer un conformateur dont les moyens de verrouillage du bouquet dans ledit conformateur sont imperdables. A cet effet, l'invention a pour objet conformateur pour la présentation de bouquet de fleurs, notamment pour la réalisation de bouquet bulles, ledit conformateur comprenant un corps en une ou plusieurs parties, se présentant sous la forme d'une pièce creuse, généralement de forme tronconique ou cylindrique, et des moyens de verrouillage du bouquet par rapport audit corps du conformateur, lesdits moyens de verrouillage étant aptes à réaliser un serrage radial dudit bouquet afin de le maintenir sensiblement vertical à l'intérieur dudit conformateur et solidaire de ce dernier, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont reliés de manière indémontable au corps du conformateur. L'intégration de moyens de verrouillage au conformateur permet un serrage aisé et rapide du bouquet de fleurs au corps du conformateur ce qui réduit le io temps de confection d'un bouquet bulle et facilite l'automatisation du procédé de fabrication. Dans un mode de réalisation préféré, les moyens de verrouillage sont intégrés, de préférence venus de moulage, avec le corps du conformateur et forment un is ensemble monolithique avec ledit corps. La réalisation d'une seule pièce des moyens de verrouillage avec le corps du conformateur facilite la fabrication de l'ensemble. L'invention a également pour objet un dispositif pour la présentation et la conservation de bouquets individuels de fleurs du type comprenant au moins un conformateur permettant un maintien en position sensiblement verticale dudit bouquet de fleurs, une enveloppe en matériau étanche placée à recouvrement dudit conformateur et conformée en forme de bulle pour constituer une réserve d'eau et un organe de serrage de ladite enveloppe en matériau étanche sur le conformateur, caractérisé en ce que le conformateur est conforme à l'invention. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 30 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un conformateur. La figure 2 représente une vue de dessus du conformateur représenté à la figure 1. La figure 3 représente une vue en perspective d'un autre mode de réalisation s d'un conformateur. La figure 4 représente une vue de dessus des moyens de verrouillage du conformateur représenté à la figure 3 en position inactive. La figure 5 représente une vue de dessus des moyens de verrouillage du conformateur représenté à la figure 3 en position de serrage intermédiaire. La figure 6 représente une vue de dessus des moyens de verrouillage du conformateur représenté à la figure 3 en position active. La figure 7 représente un bouquet bulle obtenu à partir d'un conformateur conforme à l'invention. De manière caractéristique, le conformateur 1 objet de l'invention se présente sous la forme d'une pièce de révolution, généralement de forme cylindrique ou tronconique, apte à recevoir un bouquet 2 de fleurs. Le conformateur 1 comporte un corps 3 principal auquel sont solidarisés des moyens 4; 10, 17 de verrouillage dudit conformateur 1 sur le bouquet 2. Corps 3 du conformateur et moyens 4; 10, 17 de verrouillage forment ainsi un ensemble rigide dont la bonne tenue dans le temps est assurée, garantissant ainsi une bonne conservation de la forme du bouquet bulle. Le corps 3 peut être formé d'une ou plusieurs parties. Dans le cas d'une réalisation en plusieurs parties, comme l'illustrent les figures 3 à 6, ces parties 8, 9 sont assemblées l'une à l'autre de manière indémontable, de manière à assurer l'imperdabilité des moyens 4; 10, 17 de verrouillage. Les moyens 4; 10, 17 de verrouillage peuvent être de diverses conceptions. Il est cependant avantageux que lesdits moyens 4; 10, 17 de verrouillage puissent être activés voire désactivés rapidement afin de réduire le temps nécessaire pour réaliser un bouquet bulle à partir d'un tel conformateur 1. Ainsi, les moyens 4; 10, 17 de verrouillage sont aptes à s passer d'une position inactive à une position active. Le passage d'une position inactive à une position active est avantageusement possible, dans le but notamment de retirer un bouquet défectueux du conformateur. Cependant, on peut également envisager de munir ledit conformateur d'un organe de s verrouillage dont le passage en position active soit irréversible. Par ailleurs, suivant le type de plantes utilisées, la taille des bouquets 2 peut varier d'une production à une autre. Il est donc avantageux de disposer d'un conformateur 1 qui puisse s'adapter à différents diamètres de bouquets 2. Ainsi, les moyens 4; 10, 17 de verrouillage exercent un effort de serrage réglable, de manière à io pouvoir maintenir en position des bouquets de tailles différentes. La possibilité de régler le serrage du bouquet dans le conformateur 1 offre un important avantage en regard d'un lien ou d'un élastique. En effet, le temps nécessaire pour immobiliser un bouquet dans le conformateur objet de l'invention est constant, quelle que soit la taille du bouquet. Avec un système traditionnel, le temps de pose augmente si l'opérateur doit enrouler le lien autour du conformateur un nombre plus élevé de fois. Dans le mode de réalisation décrit à la figure 1, les moyens 4 de verrouillage utilisés sont constitués d'une bague 4 de serrage positionnée au voisinage du sommet du corps 3 du conformateur 1 et réalisée d'une seule pièce avec ce dernier. Le corps 3 du conformateur présente sensiblement une forme de tronc de cône. On remarque qu'un évidement 7 est ménagé dans la paroi latérale dudit corps 3 du conformateur 1, ledit évidement 7 s'étendant verticalement jusqu'à l'extrémité supérieure du corps 3. La bague 4 de serrage étant ouverte en position inactive, il est alors possible d'introduire le bouquet 2 de fleurs latéralement à l'intérieur du corps 3 du conformateur et de la bague 4 de serrage. Cette conception permet un gain de temps considérable lors de l'introduction dudit bouquet 2 de fleurs. De plus, elle permet de s'affranchir de tout guide pour l'introduction du bouquet 2 et évite un endommagement des tiges des fleurs lors de l'introduction. Ainsi, le corps 3 du conformateur 1 est une pièce tubulaire, de préférence tronconique, évidée 7, au moins dans sa partie supérieure, de manière à autoriser l'introduction latérale du bouquet 2 dans ledit corps 3 et dans les moyens 4 de verrouillage. F, Les moyens 4 de verrouillage utilisés dans ce mode de réalisation sont décrits à la figure 2. Ces moyens 4 de verrouillage sont constitués d'une bague 4 de serrage ouverte réalisée à partir d'au moins deux parties 5, 6 de collier reliées par un élément 14 de charnière, l'une 5 des parties de collier portant à son extrémité libre au moins un crochet 16 et l'autre 6 partie de collier portant une série de crans 15 aptes à coopérer avec ledit crochet 16 afin d'assurer le verrouillage de la bague 4 dans une position fermée. En position inactive, c'est-à-dire ouverte, les deux parties 5, 6 de collier présentent un espace entre leurs deux extrémités libre, par lequel sera introduit le bouquet de fleurs. L'élément 14 de charnière servant d'articulation entre les deux parties 5, 6 de collier, il suffit de faire pivoter lesdites parties 5, 6 pour faire passer la bague 4 de serrage en position active, c'est-à-dire fermée. La partie 6 de collier portant des crans 15 étant équipée de plusieurs crans 15, il est possible de régler le serrage de la bague 4 autour du bouquet en choisissant avec quel cran 15 coopère le crochet 16 porté par l'autre partie 5 de collier. Il peut également être avantageux d'ajouter un second crochet sur la partie 5 de collier, ce second crochet étant situé plus proche de l'élément 14 de charnière que le premier crochet 16 afin d'autoriser le serrage de bouquet de taille plus faible par coopération dudit second crochet avec un cran 15. Le conformateur représenté à la figure 1, comprenant un corps 3 et des moyens 4 de verrouillage, est une pièce simple à fabriquer, réalisable par exemple en un seul moulage pour former un ensemble monolithique en un seul élément. Son coût de production n'est donc pas plus élevé qu'un conformateur traditionnel n'intégrant pas de moyens de verrouillage. La figure 3 représente un autre mode de réalisation d'un conformateur 1 pour bouquet 2 de fleurs conforme à l'invention. Dans ce mode de réalisation, le conformateur 1 est constitué de deux parties 8, 9 non désolidarisables l'une de l'autre. L'une des parties, représentée en 9 aux figures et servant de base audit conformateur, se présente sous la forme d'un tronc de cône, portant une partie 17 des moyens de verrouillage. L'autre partie 8, se présentant également sous la forme d'un tronc de cône, intègre l'autre partie 10 des moyens de verrouillage et sert de guide lors de l'introduction du bouquet 2 de fleurs. En effet, la partie 8 supérieure du conformateur 1 affecte, dans ce cas, une forme conique et est positionnée de telle façon que sa base la plus large soit orientée vers la zone d'introduction du bouquet 2, située en haut du dispositif. Ainsi, l'introduction du bouquet 2 a lieu par le haut du conformateur 1 et le rétrécissement de la section de la partie 8 du conformateur assure un bon positionnement du bouquet à l'intérieur du corps 3 du conformateur 1 tout en n'occasionnant qu'un minimum de dégâts aux tiges des fleurs. Ainsi, les deux parties 8, 9 du corps 3 du conformateur 1 affectent la forme de tronc de cônes, lesdites parties étant superposées l'une à l'autre par leur petite base, le tronc 8 de cône supérieur servant de guide pour l'introduction du bouquet 2 de fleurs. i0 Dans ce mode de réalisation, le corps 3 du conformateur 1 est donc formé de deux parties 8, 9, l'une portant des languettes 10, formant des moyens de verrouillage du bouquet dans le conformateur, coaxiales au corps 3 du conformateur 1, l'autre portant des rampes 17, lesdites languettes 10 se déformant, sous l'action desdites rampes 17 lors d'un déplacement relatif entre lesdites parties 8, 9 du corps 3, pour provoquer une constriction autour des tiges du bouquet 2. A nouveau, dans ce mode de réalisation, languettes 10 et rampes 17 sont réalisées respectivement d'une seule pièce avec une partie 8 ou 9 du corps 3 de conformateur et forment donc un ensemble monolithique avec ce dernier. Les languettes 10 et les rampes 17 sont représentées aux figures 4, 5 et 6. Dans un mode de réalisation avantageux représenté aux figures 4, 5 et 6, les rampes 17 sont portées par la partie 9 inférieure du corps 3 du conformateur et disposées de manière espacée sur la circonférence de ladite partie 9 du corps 3 alors que les languettes 10 équipent la partie 8 supérieure dudit corps 3. Cependant, le montage inverse est envisageable. La figure 4 représente les languettes 10 de verrouillage de ce mode de réalisation dans leur position inactive, c'est-à-dire lorsqu'elles induisent un serrage minimum. Ces languettes 10 sont formées d'une seule pièce avec la partie 8 du corps 3 et sont articulées au corps autour d'un axe vertical sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du corps. Les rampes 17 sont formées d'une seule pièce avec la partie 9 du corps qui comporte à son sommet un renflement intégrant lesdites rampes. Les languettes 10 mobiles sont placées dans les espaces délimités par les rampes 17 et lesdites languettes 10 sont en contact avec les parois de la partie 9 inférieure du corps 3 du conformateur 1 de manière à exercer le plus faible serrage possible sur le bouquet 2 se trouvant éventuellement au centre de ladite partie 9. Dans cette position des languettes 10 de verrouillage, l'introduction du bouquet 2 est aisée, le diamètre de l'ouverture délimitée par lesdites languettes 10 étant égal au diamètre de la s petite base de la partie 8 du corps 3 du conformateur 1. La figure 5 représente les languettes 10 de verrouillage dans une position de serrage intermédiaire. En effet, la rotation de la partie 8, portant les languettes 10 de verrouillage, par rapport à la partie 9 inférieure du corps 3 du conformateur entraîne une rotation des rampes 17 autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe central du io conformateur 1. Lors de la rotation, les rampes 17 coopèrent avec le dos des languettes 10 mobiles entraînant leur déplacement radial, en direction du centre du conformateur 1. Ce déplacement des languettes 10 diminue le diamètre de l'ouverture délimitée par lesdites languettes 10 de verrouillage, augmentant ainsi le serrage du bouquet 2. Le serrage maximum est obtenu lorsque la rotation de la pièce 8 portant les languettes 10 par rapport à la pièce 9 portant les rampes 17 est suffisante pour que seules les pointes des rampes 17 et des languettes 10 soient en contact, comme représenté à la figure 6. Le diamètre de l'ouverture délimitée par les languettes 10 de verrouillage présente alors sa plus faible valeur. Dans un autre mode de réalisation non représenté aux figures, les moyens de verrouillage se présentent sous forme d'une bague ou collier de serrage, élastiquement déformable, réalisé d'une seule pièce avec le corps du conformateur. De tels moyens de verrouillage peuvent également exercer un serrage réglable puisque les frottements et l'élasticité d'une telle pièce suffisent à immobiliser ladite bague dans la position dans laquelle l'opérateur l'a placée. Dans ce cas, l'élasticité de la bague ou du collier de serrage permet un passage d'une position inactive à une position active de ladite bague ou collier. La confection d'un bouquet bulle 11 au moyen d'un tel conformateur 1, tel que représenté à la figure 7, va maintenant être décrite. On introduit le bouquet 2 de fleurs dans le corps 1 du conformateur, à travers les moyens 4; 10, 17 de verrouillage préalablement réglés sur leur position inactive. Pour des raisons de commodité, lors de l'introduction du bouquet 2, les tiges des plantes composant ce dernier peuvent avoir été préalablement solidarisées entre elles, au moyen d'un lien par exemple. On active ensuite les moyens 4; 10, 17 de verrouillage, pour opérer un serrage du bouquet apte à le maintenir en position. Une fois le bouquet 2 et le conformateur 1 solidarisés, on place l'ensemble sur une enveloppe 12, généralement formée d'une feuille en matériau imperméable, que l'on replie de manière à former une poche 21 formant une réserve d'eau autour du conformateur 1. On place ensuite un organe 13 de serrage, tel qu'un lien ou un clip, autour de ladite enveloppe 12 et du conformateur 1, de préférence à recouvrement des moyens 4; 10, 17 de verrouillage du bouquet lo dans ledit conformateur, de manière à solidariser l'enveloppe 12 et le conformateur 1 et à fermer la poche 21. On introduit avant ou après fermeture de l'eau par le dessus du conformateur de manière à remplir la poche 21. L'introduction d'eau peut être réalisée au moyen d'un tuyau glissé entre les tiges du bouquet 2 ou directement sur les tiges des fleurs. On réalise ainsi un is dispositif 11 pour la présentation et la conservation de bouquets 2 individuels de fleurs du type comprenant au moins un conformateur 1 permettant un maintien en position sensiblement verticale dudit bouquet 2 de fleurs, une enveloppe 12 en matériau étanche placée à recouvrement dudit conformateur et conformée en forme de bulle pour constituer une réserve d'eau et un organe 13 de serrage de ladite enveloppe 12 en matériau étanche sur le conformateur 1, le conformateur 1 étant conforme à l'invention. La fabrication d'un tel bouquet bulle 11 peut éventuellement être automatisée. Pour cela, il est avantageux de disposer de surfaces d'accroche sur le conformateur 1 afin de pouvoir l'immobiliser efficacement avec une machine. Ainsi, la base du corps 2 du conformateur 1 présente un bourrelet 19 de forme générale conique de manière à être mécaniquement bridé facilement, notamment pour faciliter la mise en place du conformateur dans une machine | L'invention concerne un conformateur (1) pour la présentation de bouquet de fleurs, notamment pour la réalisation de bouquet bulles, ledit conformateur (1) comprenant un corps (3) en une ou plusieurs parties, se présentant sous la forme d'une pièce creuse, généralement de forme tronconique ou cylindrique, et des moyens de verrouillage du bouquet par rapport audit corps (3) du conformateur (1), lesdits moyens de verrouillage étant aptes à réaliser un serrage radial dudit bouquet afin de le maintenir sensiblement vertical à l'intérieur dudit conformateur (1) et solidaire de ce dernier,Ce conformateur est caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont reliés de manière indémontable au corps (3) du conformateur. | 1. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet (2) de fleurs, notamment pour la réalisation de bouquet bulles, ledit conformateur (1) comprenant un corps (3), en une ou plusieurs parties (8, 9), se présentant sous la forme d'une pièce creuse, généralement de forme tronconique ou cylindrique, et des moyens (4; 10, 17) de verrouillage du bouquet (2) par rapport audit corps (3) du conformateur (1), lesdits moyens (4; 10, 17) de verrouillage étant aptes à réaliser un serrage radial dudit bouquet (2) afin de le maintenir sensiblement io vertical à l'intérieur dudit conformateur (1) et solidaire de ce dernier, caractérisé en ce que les moyens (4; 10, 17) de verrouillage sont reliés de manière indémontable au corps (3) du conformateur. 2. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet (2) de fleurs selon la is 1, caractérisé en ce que les moyens (4; 10, 17) de verrouillage sont intégrés, de préférence venus de moulage, avec le corps (3) du conformateur (1) et forment un ensemble monolithique. 3. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet de fleurs selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens (4; 10, 17) de verrouillage sont aptes à passer d'une position inactive à une position active. 4. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet de fleurs selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (4; 10, 17) de verrouillage exercent un effort de serrage réglable, de manière à pouvoir maintenir en position des bouquets de tailles différentes. 5. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet de fleurs selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage se présentent sous forme d'une bague ou collier de serrage, élastiquement déformable, réalisé d'une i0 seule pièce avec le corps du conformateur. 6. Conformateur (1) pour la présentation de bouquets de fleurs selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (4) de verrouillage sont constitués d'une bague de serrage ouverte réalisée à partir d'au moins deux parties (5, 6) de collier reliées par un élément de charnière, l'une (5) des parties de collier portant à son extrémité libre au moins un crochet (16) et l'autre partie (6) de collier portant une série de crans (15) aptes à coopérer avec ledit crochet (16) io afin d'assurer le verrouillage de la bague (4) dans une position fermée. 7. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet (2) de fleurs selon la 6, caractérisé en ce que le corps (3) du conformateur (1) est une pièce tubulaire, de préférence tronconique, évidée (7), au moins dans sa partie supérieure, de manière à autoriser l'introduction latérale du bouquet (2) dans ledit corps (3) et dans la bague (4) de serrage. 8. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet (2) de fleurs selon la 20 1, caractérisé en ce que le corps (3) du conformateur (1) est formé de deux parties (8, 9), l'une portant des languettes (10) coaxiales au corps (3) du conformateur (1), l'autre portant des rampes (17), lesdites languettes (10) se déformant, sous l'action desdites rampes (17) lors d'un déplacement relatif entre lesdites parties (8, 9) du corps (3), pour provoquer une constriction desdites languettes (10) autour des tiges du bouquet (2). 9. Conformateur (1) pour la présentation de bouquet de fleurs selon la 1, caractérisé en ce que la base du corps (3) du conformateur (1) présente un bourrelet (19) de forme générale conique de manière à être mécaniquement bridé facilement, notamment pour faciliter le maintien du conformateur dans une machine de mise en place d'une enveloppe (12) étanche à recouvrement du conformateur, ladite enveloppe conformée en forme de bulle par coopération avec le conformateur étant destinée à constituer une réserve d'eau du bouquet. 10. Dispositif (11) pour la présentation et la conservation de bouquets (2) 5 individuels de fleurs du type comprenant: au moins un conformateur (1) permettant un maintien en position sensiblement verticale dudit bouquet (2) de fleurs, une enveloppe (12) en matériau étanche placée à recouvrement dudit conformateur et conformée en forme de bulle pour constituer une réserve d'eau lo et un organe (13) de serrage de ladite enveloppe (12) en matériau étanche sur le conformateur (1), caractérisé en ce que le conformateur (1) est conforme à l'une des 1 à 9. | A,B | A47,B65 | A47G,B65D | A47G 7,B65D 85 | A47G 7/04,B65D 85/50 |
FR2900353 | A1 | REVETEMENT CONDUCTEUR ELECTRIQUE SUR BARRE EN ALUMINIUM ANODISE ET SON PROCEDE DE FABRICATION ASSOCIE | 20,071,102 | L'invention est relative à un conducteur électrique tel que par exemple une barre, en aluminium ou un de ses alliages, utilisée dans les armoires électriques, et plus particulièrement à la fabrication grande série de lignes conductrices électriques dites aussi surfaces de raccordement électrique. Le cuivre est un matériaux très largement utilisé pour ses propriétés io électriques. Les jeux de barres de distribution électrique utilisés dans les armoires basse tension pour assurer la liaison électrique entre les disjoncteurs et les appareils (moteurs, ...) sont en cuivre. Pour certaines applications où le risque de création d'arc électrique est important, le cuivre peut être recouvert par une couche d'argent déposée par procédé 15 électrolytique. Le cours du cuivre n'a cessé d'augmenter ces derniers temps. Pour réduire les prix de revient des jeux de barres il a été proposé de remplacer le cuivre par l'aluminium, l'aluminium étant un matériaux peu cher, facile à travailler et aisément recyclable. Le brevet de la Société Schneider Electric SA référencé FR 2 743 205 û Al, d'enregistrement national 95 20 15831, décrit un procédé de réalisation de barres en aluminium pour armoires électriques. Le procédé consiste dans une première étape à anodiser la surface totale de la barre puis dans une deuxième étape à effectuer un sablage localisé de la surface de raccordement électrique de la barre et enfin dans un troisième temps à réaliser par procédé de projection 25 thermique à la flamme, à l'arc électrique ou à la torche plasma un revêtement de métal conducteur ayant pour fonction de ligne conductrice électrique, le revêtement pouvant ensuite être traité contre la corrosion par procédé de micro-billage ou d'imprégnation. Les procédés de projection thermique à la flamme (conventionnelle 30 ou super-sonique HVOF) de poudres ou de fils, de projection plasma de poudres ou de fils ou de projection à l'arc fil utilisent la chaleur d'une source chaude (flamme, plasma ou arc électrique), qui comme le nom de projection thermique l'indique est caractérisée par des températures supérieures à la température de fusion du matériau projeté. La source de chaleur sert pour fondre les particules du matériau projeté. II s'ensuit que d'une part les distances de projection doivent être au moins égales à environ sept-huit centimètres pour ne pas trop affecter thermiquement le support sur lequel le revêtement est réalisé, et que d'autre part le spot du flux de poudre incidente impactant sur son support est d'environ 2 à 4 centimètres lo de diamètre. Si l'on désire réaliser une ligne conductrice électrique d'environ 1 cm de large ou moins avec l'un de ces procédés de projection thermique, il est nécessaire d'opérer avec des systèmes de masquages. Ces systèmes de masquage permettront de restreindre la largeur de revêtement déposée sur 15 la barre traitée à la largeur voulue et d'éviter de revêtir les parties non désirées. II en est de même pour la préparation de surface qui nécessite un sablage à travers un système de masques. L'utilisation de masquages est assez complexe à mettre en oeuvre dans le cas d'une production industrielle. Enfin il faut noter que la préparation de surface par sablage peut conduire à 20 la présence de grains de corindon (ou du média utilisé pour le sablage) à l'interface substrat-revêtement, ce qui la fragilisera. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de cet art antérieur en proposant un procédé de réalisation de revêtements de lignes conductrices électriques ou surfaces de raccordement électrique qui 25 soit rapide et qui permette d'obtenir un revêtement régulier et homogène sur des barres en alliage léger d'aluminium anodisé ou autre support. Ce but est atteint par un procédé de revêtement par projection à froid cold spray caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes successives suivantes: - préparation de surface localisée automatisée par fraisage ou par 30 ponçage avec un abrasif, - acheminement de la barre sur un support jusqu'au poste de revêtement grâce à un moyen d'acheminement et translation de la barre devant un pistolet de projection cold spray, - réalisation du revêtement conducteur électrique par projection cold spray, le pistolet cold spray ayant une buse de diamètre définie pour avoir un spot à l'impact des particules sur leur substrat de la largeur de la bande conductrice désirée à savoir 8 mm par exemple, l'axe longitudinal de symétrie de la buse étant réglé dans l'alignement et perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie de la bande conductrice électrique à io réaliser. L'épaisseur du revêtement pourra être comprise entre environ une centaine de microns et environ un millimètre. Le procédé de projection cold spray utilise un gaz comprimé pour projeter à très grandes vitesses des particules de poudre sans les fondre, les 15 énergies cinétiques mises en jeu suffisent pour assurer une déformation plastique des particules projetées à l'impact sur le support à revêtir et réaliser un revêtement,. II s'en suit que le revêtement réalisé est extrêmement dense et sans oxyde ; il présente une conductivité électrique exceptionnelle dans le cas de revêtement de cuivre ou d'argent par exemple. 20 La figure 1 présente une vue de perspective d'ensemble du dispositif de réalisation de revêtements selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue de coupe et la figure 3 est une vue de détail de la buse de projection cold spray vis à vis de la surface à revêtir. La préparation de surface a pour but d'activer la surface à traiter, 25 d'éliminer ou réduire la couche d'anodisation qui peut être d'une épaisseur comprise entre 5 et plus de 10 microns ; l'utilisation d'une fraiseuse automatique ou d'un système automatisé de ponçage permet de réaliser cette opération de façon industrielle. De plus, ce mode de préparation de surface offre l'avantage de ne pas contaminer la surface du support traité, ce 30 qui n'est pas le cas de la préparation par sablage. Le dispositif de revêtement suivant l'invention, représenté en particulier par la figure 1, comprend au moins un moyen d'acheminement automatisé (5) qui peut être un axe linéaire ou tout autre système utilisé pour le convoyage et les déplacements, entraînant au moins un support barre à traiter (1) et un poste de revêtement monté sur un bâti (4) équipé d'un pistolet de projection cold spray (6). La barre à revêtir (1) se déplace avec une vitesse asservie devant la buse du pistolet cold spray lui même fixe. Dans une autre variante il peut être envisagé de faire déplacer le pistolet cold spray horizontalement et laisser la barre fixe. Pour une production lo industrielle, ces automatismes peuvent être géré avec un automate. Dans le cas où il faut réaliser deux lignes conductrices électriques par barre ou profilé, et qu'il n'y a pas intérêt de travailler avec 2 pistolets de projection cold spray, un automatisme peut être utilisé pour, dans un premier temps, placer le pistolet cold spray en face de la première ligne (2) à réaliser puis, 15 dans un second temps, lorsque le revêtement est réalisé, déplacer verticalement le pistolet cold spray en face de la deuxième ligne (3) à réaliser. Dans tous les cas l'automatisme doit permettre de bien positionner le ou les pistolets cold spray (et plus particulièrement la buse de projection) de façon à ce que l'axe longitudinal de symétrie de la buse soit réglé dans 20 l'alignement et perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie de la bande conductrice électrique à réaliser. Aucun masque n'est utilisé pour la réalisation des lignes conductrices électrique (2) et (3) puisque la largeur du spot de poudre est ajustée à la largeur de la bande conductrice souhaitée grâce au choix du diamètre de la buse (7) du pistolet de projection 25 cold spray. Les bandes conductrices électrique peuvent être obtenues préférentiellement par projection de poudres de cuivre ou d'argent, mais aussi avec d'autres matériaux conducteurs électriques et projetables par procédé cold spray. Le revêtement ainsi obtenu n'a pas besoin de traitement 30 ultérieur de protection contre la corrosion ou autre et peut être utilisé tel quel pour les besoins de l'industrie. Bien entendu, l'invention n'est pas limité au mode de réalisation illustré et décrit, mais un grand nombre de variantes et de modifications peut être apporté sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 10 15 20 25 | La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un revêtement de surface conducteur électrique sur une barre en alliage d'aluminium anodisé qui peut être utilisée dans les coffrets électriques, caractérisé en ce qu'il comprend :- une étape d'activation de la surface de la barre à traiter par un système automatisé consistant en un fraisage ou un ponçage avec un abrasif,- une étape de réalisation d'un revêtement métallique, conducteur électrique, à l'aide d'un système de déplacement linéaire automatisé, par procédé de projection cold spray, le diamètre de la buse du pistolet cold spray étant ajustée à la largeur de la bande conductrice désirée .Ce procédé offre en plus de la conductibilité électrique recherchée l'avantage d'être un procédé propre du point de vue environnemental, facilement intégrable et peu onéreux pour la production de grandes séries puisque le rendement de projection est élevé et le procédé ne nécessite pas l'utilisation de cache ou masquage pour la réalisation des lignes conductrices électriques. | 1. Procédé de fabrication de lignes conductrice électrique (2) et (3) sur les surface de contact ou raccordement électrique de barres (1) en aluminium ou en alliage d'aluminium anodisé utilisées dans les coffrets électriques, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'activation de la surface de la ligne conductrice (2, 3) ou surface de raccordement électrique de la barre à traiter par un système mécanique automatisé consistant en un fraisage ou un ponçage avec un abrasif, - une étape de réalisation d'un revêtement conducteur électrique, par to projection de poudres métalliques sur la surface activée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la projection des poudres se fait par procédé cold spray. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la buse (7) du pistolet cold spray (6) a un diamètre dimensionné à la largeur de la 15 piste électrique désirée, 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le revêtement est réalisé à l'aide d'un système de déplacement relatif pistolet de projection 1 barre à revêtir automatisé avec au moins un système de déplacement linéaire (5), monté sur un bâti (4), 20 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que c'est la barre à revêtir (1) qui se déplace longitudinalement devant le pistolet cold spray (6) fixe, 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce c'est le pistolet cold spray (6) qui se déplace longitudinalement devant la barre fixe 25 (1), 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'automatisme doit permettre de bien positionner les pistolet cold spray (6) de façon à ce que l'axe longitudinal de symétrie de la buse (7) soit réglé dansl'alignement et perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie de la bande conductrice électrique (2, 3) à réaliser. 8. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le revêtement est d'une épaisseur comprise entre environ une 5 centaine de microns et plus d'un millimètre. 9. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le revêtement peut être à base de cuivre, d'argent ou autres métaux conducteurs électrique pour lesquels il est possible de projeter les poudres par procédé cold spray. 10 10. barre traitée suivant le procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une ligne conductrice ou surface de raccordement électrique. 15 20 25 | B,C | B05,C23 | B05D,C23C | B05D 5,B05D 1,C23C 24 | B05D 5/12,B05D 1/12,C23C 24/04 |
FR2897358 | A1 | COMPOSITION DE MATERIAU DE GAINE POUR CABLE D'ENERGIE ET/OU DE TELECOMMUNICATION | 20,070,817 | La présente invention concerne une composition 5 réticulable qui est destinée à la préparation d'un matériau de gaine. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des câbles d'énergie et/ou de 10 télécommunication. On sait que la gaine la plus externe d'un câble joue un rôle primordial en terme de protection, que ce soit d'un point de vue mécanique, thermique ou chimique. 15 Dans les applications de type offshore, les gaines externes se doivent notamment de résister aux huiles et aux boues de pétrole. Pour ce faire, elles sont généralement réalisées en caoutchouc synthétique vulcanisé. 20 Aujourd'hui, pour préparer de tels matériaux, on utilise habituellement des mélanges d'élastomères que l'on réticule classiquement sous pression et température dans des tubes vapeurs, en présence de soufre ou de peroxyde. 25 Ce type de procédé de fabrication présente toutefois l'inconvénient d'être compliqué et onéreux à mettre en oeuvre. La réticulation en tube vapeur requiert en effet l'utilisation d'équipements relativement complexes 30 et gros consommateurs d'énergie, puisque des pressions et des températures élevées sont mises en jeu. Il en résulte qu'au final, le matériel s'avère extrêmement cher aussi bien à l'achat, qu'à l'entretien ou à l'utilisation. La réticulation en tube vapeur implique par ailleurs le respect de normes de sécurité qui sont particulièrement contraignantes. Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer une composition réticulable pour matériau de gaine d 'un câble d'énergie et/ou de télécommunication, composition réticulable qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en garantissant l'obtention d'un matériau de gaine sensiblement moins onéreux à fabriquer, mais disposant toujours de réelles capacités de résistance aux huiles et aux boues de pétrole. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que la composition réticulable comporte un copolymère d 'éthylène et d'acétate de vinyle, un composé synthétique choisi parmi le groupe des acrylonitriles et des élastomères polyuréthanes, un peroxyde, ainsi qu'un aminosilane. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de conduire à l'obtention d'un thermoplastique élastomère tout à fait spécifique, en ce sens qu'il est à même de réticuler à l'air ambiant en une quinzaine de jours. On peut d 'ailleurs ici véritablement parler d'autoréticulation. Or un thermoplastique élastomère constitue un matériau extrêmement souple qui, une fois réticulé, est par ailleurs parfaitement en mesure de résister aux huiles et aux boues de pétrole. Il s'avère par conséquent complètement adapté pour réaliser des gaines de câbles destinés à être employés dans des applications offshore. L'auto-réticulation permet en outre d'éviter la mise en oeuvre des onéreux procédés de réticulation en tubes vapeurs, ce qui génère par conséquent une économie substantielle en terme de coût de fabrication. La préparation d'un matériau de gaine conforme à l'invention peut ainsi avantageusement s'effectuer en utilisant simplement les équipements de production classiques des matériaux thermoplastiques, ce qui concoure à son tour à abaisser encore davantage le prix de revient dudit matériau. Cette facilité de fabrication se traduit aussi par un gain significatif en terme de flexibilité au niveau industriel. Il est entendu que si la réticulation d'une composition conforme à l'invention peut s'opérer à l'air ambiant en moins de trois semaines, il est également possible d'accélérer les choses en augmentant la température, par exemple en plaçant le thermoplastique élastomère dans une étuve à 85 C pendant 12 heures. D'un point de vue chimique, on peut préciser que le rôle du peroxyde est schématiquement de permettre l'association entre le copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle d'une part, et le composé synthétique d'autre part, dans le but de pouvoir disposer d'un mélange homogène. L'aminosilane a quant à lui pour fonction de générer l'autoréticulation. De manière particulièrement avantageuse, la composition réticulable est dotée de 20 à 90 parties en poids de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle pour 100 parties en poids de résine. Il est entendu que dans l'ensemble de ce texte, et de manière tout à fait classique, le terme résine désigne globalement l'ensemble des polymères présents dans la composition. De préférence, le copolymère d'éthylène et d 'acétate de vinyle contient entre 28 et 80% 5 d'acétate de vinyle. Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la composition réticulable est pourvue de moins de 40 parties en poids de composé synthétique pour 100 parties en 10 poids de résine. Lorsque le composé synthétique est un élastomère polyuréthane, ce dernier est de préférence de type polyester. Ceci étant dit, un élastomère polyuréthane de type polyéther demeure parfaitement 15 utilisable. De manière particulièrement avantageuse, la composition réticulable dispose entre 0,8 et 2,1 parties en poids de peroxyde pour 100 parties en poids de résine. 20 De préférence, le peroxyde présente une température de décomposition comprise entre 110 et 145 C, et de préférence entre 135 et 145 C. Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la composition 25 réticulable comporte entre 1 et 4 parties en poids d 'aminosilane pour 100 parties en poids de résine. Selon une particularité de l'invention, la composition réticulable peut en outre être dotée d 'au moins un polymère secondaire compatible avec le 30 copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle. Cela signifie que le polymère de base du matériau de gaine peut être en fait constitué par un mélange de polymères dont la résine principale demeure le copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle. Cette caractéristique permet de conférer des propriétés mécaniques particulières au matériau de gaine, et/ou d'ajuster leurs niveaux. De préférence, le polymère secondaire est choisi parmi le groupe des polyéthylènes hautes densités et des polyéthylènes greffés anhydride maléique. De manière particulièrement avantageuse, la composition réticulable dispose de moins de 40 parties en poids de polymère secondaire pour 100 parties en poids de résine. Selon une autre particularité de l'invention, la composition réticulable peut en outre être pourvue d 'au moins une charge choisie parmi le groupe des charges ignifugeantes, des charges de remplissage, et des charges de renforcement. Dans ce cas de figure, la composition réticulable comportera de préférence moins de 190 parties en poids de charge pour 100 parties en poids de résine. Selon une autre particularité de l'invention, la composition réticulable peut en outre être dotée d 'au moins un additif choisi parmi le groupe des stabilisants, des antioxydants, des agents de coloration, des agents de mise en oeuvre, et des anti-ultraviolets. Bien entendu, l'invention concerne par ailleurs tout câble d'énergie et/ou de télécommunication comportant au moins une gaine réalisée à partir d 'une composition réticulable telle que précédemment décrite. Il est à noter que dans ce genre de configuration, il peut s'agir indifféremment d'une gaine interne ou d'une gaine externe. Mais l'invention est également relative à tout câble d'énergie et/ou de télécommunication, comportant plusieurs conducteurs isolés s'étendant à l'intérieur d'une même gaine de protection externe, et dans lequel ladite gaine de protection externe est réalisée à partir d'une composition réticulable telle que précédemment décrite. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description de l'exemple comparatif qui va suivre, ledit exemple étant donné à titre illustratif et nullement limitatif. Exemple comparatif L'objectif est de déterminer puis de comparer la résistance aux huiles et aux boues de pétrole de deux matériaux issus de compositions conformes à l'invention, par rapport à celle d'un thermoplastique élastomère équivalent mais non réticulé. Ces trois matériaux sont susceptibles d'être utilisés pour la fabrication de gaines de câbles d'énergie et/ou de télécommunication. Compositions des échantillons La composition de l'échantillon 1 correspondant à celle d'un classique thermoplastique élastomère de l'état de la technique. Les compositions des échantillons 2 et 3 sont quant à elle conformes à l'invention en ce sens qu'elles sont à même de conduire à l'obtention de thermoplastiques élastomères réticulés. Elles se distinguent l'une de l'autre essentiellement par le fait que le composé synthétique est un acrylonitrile dans le cas de l'échantillon 2, alors qu'il est constitué par un élastomère polyuréthane dans le cas de l'échantillon 3. Le tableau 1 détaille précisément les compositions respectives de ces trois échantillons de matériaux 1, 2 et 3. A cet égard, il est à noter que les quantités mentionnées sont classiquement exprimées en per, c'est-à-dire en parties en poids pour cent parties en poids de résine. Tableau 1 Echantillons 1 2 3 EVA 70 (per) 75 60 50 EVA 28 (per) 25 PE haute densité greffé - 20 - (per) PE greffé (per) 20 Polyuréthane (per) 30 Nitrile (per) - 20 - Peroxyde (per) 0,8 1,6 1,6 Aminosilane (per) 1 3, 1 3,1 Charge ignifugeante (per) 150 150 150 Antioxydant (per) 0,5 0,5 0,5 Agent de mise en oeuvre (per) 2 2 2 La référence "EVA 70" désigne un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comportant 70% 15 d'acétate de vinyle. Il s'agit en l'occurrence d'un produit commercialisé sous la dénomination Levapren 700 par la société Bayer. La mention "EVA 28" correspond également à un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle, mais avec cette fois un taux d'acétate de vinyle de 28% seulement. Il s'agit ici d'un produit distribué sous la marque Escorene 328 par la société Exxon. Le "PE haute densité greffé" est concrètement constitué par un polyéthylène haute densité et greffé anhydride maléique, produit commercialisé sous la dénomination Bynel 40E529 par la société DuPont. Le "PE greffé" concerne un polyéthylène greffé anhydride maléique, distribué sous la marque Orévac 18302 par la société Arkéma. La référence "Polyuréthane" désigne un élastomère polyuréthane commercialisé sous la dénomination Urépan 641 G par la société Rhein Chemie. La mention "Nitrile" concerne quant à elle un acrylonitrile distribué par la société Zéon. Le terme "Peroxyde" correspond concrètement à du 2,5diméthyl.2,5di(tert-butylperoxy)hexyne 3, produit commercialisé sous la dénomination Trigonox 145.45 par la société Akzo. La référence "Aminosilane" désigne un gamma-25 aminopropyltriethoxysilane fourni par la société Degussa. La "Charge ignifugeante" est constituée d'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2, poudre distribuée sous la marque Magnifin H10 par la société 30 Albermarle. La référence "Antioxydant" correspond à un produit commercialisé sous la dénomination OA par la société Ciba. La locution "Agent de mise en oeuvre" concerne un produit distribué sous la marque Strucktol WS180 par la société Strucktol. Préparation des échantillons Concrètement, la préparation de chaque composition s'effectue en introduisant ses différents constituants dans un mélangeur interne, suivant un ordre bien précis. L'opération débute donc par l'introduction simultanée de tous les composés polymères et du peroxyde. Sont concernés ici selon le cas en plus du peroxyde, les deux copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle, à savoir l'EVA 70 et l'EVA ; les deux composés synthétiques, c'est-à-dire l'acrylonitrile et l'élastomère polyuréthane les deux polymères secondaires que forment le polyéthylène haute densité greffé anhydride maléique et le polyéthylène greffé anhydride maléique. Ce n'est qu'une fois le peroxyde complètement décomposé, que l'antioxydant peut être ajouté au mélange. Il est en effet important d'éviter que l'antioxydant en question ne consomme les radicaux libres générés par le peroxyde, et ainsi de garantir l'association entre le composé synthétique et chaque copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle présent. La charge ignifugeante et le reste des additifs peuvent quant à eux être incorporés à tout moment durant cette étape de mélange. De préférence, l'agent de mise en oeuvre sera ajouté juste avant la fin de la phase de mélange. La matière obtenue au final est alors refroidie et mise en forme de granules, afin de pouvoir être extrudée à tout moment ultérieur. Dans un second temps, les granules sont donc introduits dans une extrudeuse, et l'aminosilane est ajouté seulement au moment de l'extrusion proprement dite. Il est à noter que même si l'aminosilane peut être introduit en phase liquide par injection, on préfère ici l'incorporer sous une forme imprégnée, en l'occurrence sur un support poreux en polyéthylène haute densité. La matière extrudée suivant un profil donné est ensuite placée pendant 12 heures dans une étuve maintenue à 85 C, ceci afin d'accélérer la réticulation. Après refroidissement, des éprouvettes H2 sont découpées dans les différents profils extrudés, de manière à obtenir les trois types d'échantillons de matériaux de gaines 1, 2 et 3. Résistance aux huiles et aux boues de pétrole De manière à pouvoir déterminer puis comparer les tenues chimiques des différents échantillons, on fait passer à chacun d'entre eux trois types de tests normalisés relatifs à la résistance aux huiles et aux boues de pétrole. Pour chaque échantillon, le mode opératoire est schématiquement le suivant: Au préalable, on effectue de classiques essais de traction afin de mesurer la résistance à la rupture ainsi que l'allongement à la rupture de l'échantillon, et ainsi de pouvoir disposer de valeurs de référence. Ces essais de traction étant 30 parfaitement connus de l'homme de métier, ils ne seront pas décrits davantage ici. On fait ensuite subir à l'échantillon trois types de tests de résistance de manière séparée, c'est-à-dire sur des éprouvettes H2 à chaque fois distinctes. Ces tests sont décrits dans la norme NEK606. Le premier test de résistance consiste à tremper des éprouvettes dans un bain d'huile IRM902 pendant 10 24 heures à 100 C. Le second est sensiblement similaire, à la différence près que l'immersion des éprouvettes dans le bain d'huile IRM902 à 100 C dure dans le cas présent 70 heures. 15 Le troisième test de résistance concerne quant à lui une trempe dans un bain de Carbosea pendant 56 jours à 70 C. A la fin de chaque type de test, des essais de traction sont à nouveau réalisés sur les éprouvettes 20 correspondantes, afin de mesurer les gains ou les pertes de résistance à la rupture et d'allongement à la rupture de l'échantillon. Le tableau 2 regroupe l'ensemble des résultats pour les trois types d'échantillons. A cet égard, il 25 est à noter que la mention "NM" signifie que les grandeurs physiques correspondantes sont non mesurables dans la pratique. Tableau 2 Echantillons 1 2 3 Avant test résistance à 8 8 9 la rupture (MPa) Allongement à 188 160 150 la rupture (%) Différence de -35 -4 -10 résistance à la rupture (%) Test 1 Différence 34 -12 8 d'allongement à la rupture (%) Test 2 Différence de -42 -11 -21 résistance à la rupture (%) Différence -40 -26 -2 d'allongement à la rupture (%) Test 3 Différence de NM -25 3 résistance à la rupture (%) Différence NM -20 - 11 d'allongement à la rupture (%) A la lecture des résultats avant test, on note tout d'abord que les valeurs d'allongements à la rupture des échantillons 2 et 3 sont notablement inférieurs à celle de l'échantillon 1. Cela confirme qu'un matériau de gaine issu d'une composition conforme à l'invention présente intrinsèquement de meilleurs propriétés mécaniques qu'un matériau sensiblement de même nature, mais non réticulé, de l'état de la technique. Si l'on considère maintenant les résultats après application des différents tests de tenue chimique, on remarque naturellement une dégradation des propriétés mécaniques pour les trois types de matériaux. Cependant, cette dégradation est significativement moins importante dans le cas des échantillons 2 et 3, comparé à ce qui est mesuré dans le cas de l'échantillon 1. On observe en effet des pertes de résistance à la rupture et d'allongement à la rupture beaucoup moins importantes, et même parfois des gains. On voit également que l'échantillon 1 n'arrive pas à passer avec succès le troisième test. Quoi qu'il en soit, cela signifie qu'un matériau de gaine issu d'une composition conforme à l'invention offre une bonne résistance aux huiles et aux boues de pétrole | La présente invention concerne une composition réticulable pour matériau de gaine d'un câble d'énergie et/ou de télécommunication.L'invention est remarquable en ce que la composition réticulable comporte un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle, un composé synthétique choisi parmi le groupe des acrylonitriles et des élastomères polyuréthanes, un peroxyde, ainsi qu'un aminosilane. | 1. Composition réticulable pour matériau de gaine d 'un câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisée en ce qu'elle comporte un copolymère d 'éthylène et d'acétate de vinyle, un composé synthétique choisi parmi le groupe des acrylonitriles et des élastomères polyuréthanes, un peroxyde, ainsi qu'un aminosilane. 2. Composition réticulable selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte entre 20 et 90 parties en poids de copolymère d'éthylène et d 'acétate de vinyle pour 100 parties en poids de résine. 3. Composition réticulable selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle contient entre 28 et 80% d'acétate de vinyle. 4. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte moins de 40 parties en poids de composé synthétique pour 100 parties en poids de résine. 5. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le composé synthétique est un élastomère polyuréthane de type polyester. 6. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'ellecomporte entre 0,8 et 2,1 parties en poids de peroxyde pour 100 parties en poids de résine. 7. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le peroxyde présente une température de décomposition comprise entre 110 et 145 C, et de préférence entre 135 et 145 C. 8. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte entre 1 et 4 parties en poids d'aminosilane pour 100 parties en poids de résine. 9. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un polymère secondaire compatible avec le copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle. 10. Composition réticulable selon la 9, caractérisée en ce que le polymère secondaire est choisi parmi le groupe des polyéthylènes hautes densités et des polyéthylènes greffés anhydride maléique. 11. Composition réticulable selon l'une des 9 ou 10, caractérisée en ce qu'elle comporte moins de 40 parties en poids de polymère secondaire pour 100 parties en poids de résine. 12. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une chargechoisie parmi le groupe des charges ignifugeantes, des charges de remplissage, et des charges de renforcement. 13. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comporte moins de 190 parties en poids de charge pour 100 parties en poids de résine. 14. Composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un additif choisi parmi le groupe des stabilisants, des antioxydants, des agents de coloration, des agents de mise en oeuvre, et des anti-ultraviolets. 15. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une gaine réalisée à partir d'une composition réticulable selon l'une quelconque des précédentes. 16. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, comportant plusieurs conducteurs isolés s'étendant à l'intérieur d'une même gaine de protection externe, caractérisé en ce que la gaine de protection externe est réalisée à partir d'une composition réticulable selon l'une quelconque des 1 à 14.30 | C,H | C08,H01 | C08L,C08J,H01B | C08L 31,C08J 3,C08L 23,C08L 33,C08L 75,H01B 7 | C08L 31/04,C08J 3/24,C08L 23/04,C08L 33/18,C08L 75/06,H01B 7/17 |
FR2894610 | A1 | DISPOSITIF D'OUVERTURE ET DE FERMETURE D'UN VANTAIL DE PORTE DE TYPE VA-ET-VIENT | 20,070,615 | La présente invention a pour objet un . Un tel dispositif permet d'une part l'ouverture manuelle de ce vantail dans les deux sens en partant d'une position de fermeture et d'autre part son rappel élastique vers la position de fermeture en l'absence de toute contrainte s'exerçant sur lui. Différents dispositifs de ce type ont déjà été proposés. Ces dispositifs présentent en règle générale l'inconvénient d'être encombrants, sophistiqués et onéreux et d'obliger d'effectuer des réservations dans le sol ou dans un linteau spécifique à la porte. La présente invention a pour objet de proposer un dispositif ferme-porte permettant de remédier à ces inconvénients. Selon l'invention, un tel dispositif est caractérisé en ce qu'il est constitué par un axe pivot essentiellement vertical portant deux cames de forme différente montées solidairement l'une au-dessus de l'autre sur celui-ci, à savoir : une première came coopérant avec des moyens d'actionnement élastique pour emmagasiner de l'énergie lors de l'ouverture manuelle du vantail et la restituer pour permettre la fermeture automatique de ce- lui-ci, et une seconde came coopérant avec des moyens d'amortissement hydrauliques du mouvement du vantail entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture. La caractéristique essentielle de ce dispositif ferme-porte est liée au fait qu'il est de très faible largeur, et que par suite les deux cames ainsi que les moyens d'actionnement et les moyens d'amortissement peu-vent être intégrés dans l'épaisseur du vantail. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, les moyens d'actionnement sont constitués par une tige d'actionnement mo- bile en translation dans un logement de réception d'axe essentiellement horizontal débouchant en regard de la première came et soumise à l'action d'un ressort de rappel monté à la partie interne de ce logement, ainsi que par un premier galet de roulement fixé à l'extrémité de la tige d'actionnement et maintenu en contact permanent avec la première came par le ressort de rappel. Compte tenu de cette configuration, le premier galet roule constamment à la périphérie de la première came lors des mouvements d'ouverture et de fermeture du vantail. La géométrie des deux cames qui est différente doit bien entendu être choisie pour faciliter les mouvements d'ouverture et de fermeture du vantail. Il est en particulier avantageux que la première came corn-5 porte sur sa périphérie une partie concave formant un évidement correspondant à la position de fermeture du vantail. La présence de cet évidement permet non seulement de matérialiser la position de fermeture mais en outre de garantir un bon maintien du vantail dans cette position. 10 Selon une autre caractéristique de l'invention, l'extrémité du ressort de rappel opposée à la tige d'actionnement est en appui sur une rondelle dont la position peut être modifiée au moyen d'une vis de réglage. Il est ainsi possible de régler l'énergie restituée lors de la fermeture automatique du vantail. 15 Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, les moyens d'amortissement sont constitués par un vérin hydraulique comportant un cylindre d'axe essentiellement horizontal dans lequel se déplace hermétiquement un piston séparant deux chambres reliées par des canaux de liaison, à savoir une chambre de travail et une chambre de 20 réaction. La chambre de travail renferme un tronçon de l'axe pivot sur lequel est montée la première came ainsi qu'un second galet de roule-ment fixé à ce piston et maintenu en contact permanent avec la seconde came. 25 La chambre de réaction renferme quant à elle un ressort de réaction qui tend à rappeler le piston vers la chambre de travail. Selon cette caractéristique de l'invention, la géométrie de la seconde came est choisie de sorte qu'elle déplace le piston en direction de la chambre de réaction lors du déplacement du vantail de la position 30 d'ouverture vers la position de fermeture. Cette seconde came coopère par ailleurs avec des organes d'amortissement permettant de produire un couple résistant sur l'axe pivot lors de ce déplacement et par suite de ralentir le mouvement de fermeture du vantail. 35 Selon une autre caractéristique de l'invention, les canaux de liaison de la chambre de travail et de la chambre de réaction comportent un canal de liaison directe passant au travers du piston et équipé d'un clapet de décharge unidirectionnel ne permettant le passage du fluide hydraulique que de la chambre de travail vers la chambre de réaction. Ce clapet de décharge s'ouvre donc automatiquement lors du mouvement d'ouverture manuelle du vantail pour permettre l'écoulement du fluide hydraulique de la chambre de travail vers la chambre de réaction, mais demeure fermé lors du mouvement de fermeture automatique du vantail. Pour permettre néanmoins au fluide hydraulique de passer de la chambre de réaction à la chambre de travail lors de ce mouvement, il est prévu un canal de liaison indirecte percé dans le cylindre du vérin hydraulique. Ce canal de liaison indirecte comporte un étranglement qui définit les organes d'amortissement permettant de produire un couple résistant sur l'axe pivot. Une vis pointeau peut avantageusement permettre de régler l'étranglement de ce canal de liaison indirecte et par suite l'amortissement. Les canaux de liaison de la chambre de travail et de la chambre de réaction peuvent également avantageusement comporter un canal de liaison indirecte de sécurité percé lui aussi dans le cylindre du vérin hydraulique et comportant un clapet de sécurité taré permettant de supprimer l'effet d'amortissement lorsque le dispositif est soumis à une surcharge accidentelle provoquée par exemple par un utilisateur qui fermerait volontairement le vantail en lui imposant un mouvement plus ra- pide que celui programmé. Il est par ailleurs avantageux de munir l'axe pivot d'un centreur qui se positionne dans une crapaudine réglable en rotation de façon à ajuster la position angulaire du vantail. Le dispositif ferme-porte conforme à l'invention peut être 30 monté en position haute ou en position basse de ce vantail, un faux pivot étant posé du côté opposé. Les caractéristiques du dispositif ferme-porte qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : 35 - la figure 1 est une vue en coupe du dispositif, la figure 2 est une vue de dessus schématique des moyens d'actionnement en position de fermeture, la figure 3 est une vue de dessus schématique des moyens d'amortissement en position de fermeture, la figure 4 est une vue de face des moyens d'amortissement, la figure 5 est une coupe de la figure 4 selon l'axe V-V, la figure 6 est une coupe de la figure 4 selon l'axe VI-VI. Selon la figure 1, le vantail 1 est articulé à sa partie inférieure autour d'un axe pivot vertical 2 muni d'un centreur qui se positionne dans une crapaudine 3 réglable en rotation de façon à ajuster la position angulaire de ce vantail. Une première came 4 et une seconde came 5 de forme différente sont respectivement montées solidairement en rotation sur l'axe pivot 2. Selon les figures 1 et 2, la première came 4 est positionnée en regard d'un logement de réception 6 d'axe xx' horizontal percé dans l'épaisseur du vantail 1 et dans lequel se déplace en translation une tige d'actionnement 7 soumise à l'action d'un ressort de rappel 8 monté à la partie interne du logement 6 de façon à rappeler constamment la tige d'actionnement 7 en direction de la première came 4. La tige d'actionnement 7 est équipée à son extrémité oppo-20 sée au ressort de rappel 8 d'un premier galet de roulement 9. Ce premier galet de roulement 9 est maintenu en contact permanent avec la première came 4 par le ressort de rappel 8. L'extrémité du ressort de rappel 8 opposée au premier galet de roulement 9 est en appui sur une rondelle 10 dont la position peut être 25 modifiée au moyen d'une vis de réglage 11 de façon à permettre de régler la contrainte pouvant être exercée par le ressort de rappel 8 sur la tige d'actionnement 7. Selon la figure 2, la première came 4 comporte une partie concave 12 définissant un évidement matérialisant la position de ferme-30 ture du vantail 1. Dans cette position qui est représentée sur la figure 2, le premier galet de roulement 9 vient se bloquer dans cet évidement 12 pour maintenir le vantail 1. Selon les figures 1 et 3, le dispositif est par ailleurs équipé 35 de moyens d'amortissement constitués par un vérin hydraulique 13 d'axe yy' horizontal monté au-dessus du logement de réception 6. 35 Ce vérin hydraulique 13 comporte un cylindre 14 dans le-quel se déplace hermétiquement un piston 15 séparant une chambre de travail 16 et une chambre de réaction 17. La chambre de travail 16 renferme un tronçon de l'axe pivot 5 12 sur lequel est montée la seconde came 5. Cette chambre de travail 16 renferme également un second galet de roulement 18 fixé au piston 15. La chambre de réaction 17 renferme quant à elle un ressort de réaction 19 qui tend à rappeler le piston 15 vers la chambre de travail 10 16. La chambre de travail 16 et la chambre de réaction 17 sont reliées par un canal de liaison directe 20 représenté sur les figures 1 et 3 ainsi que par un canal de liaison indirecte 21 représenté sur la figure 5 et par un canal de liaison indirecte de sécurité 22 représenté sur la figure 6. 15 Selon les figures 1 et 3, le canal de liaison directe passe au travers du piston 15 du vérin 13 et est équipé d'un clapet de décharge unidirectionnel 23 qui ne permet le passage du fluide hydraulique que de la chambre de travail 16 vers la chambre de réaction 17 et pas en sens inverse de la chambre de réaction 17 à la chambre de travail 16. 20 Selon la figure 5, le canal de liaison indirecte 21 est percé dans le cylindre 14 du vérin 13 et comporte un étranglement 24 pouvant être réglé par une vis pointeau 25. Selon la figure 6, le canal de liaison indirecte de sécurité 22 est lui aussi percé dans le cylindre 14 du vérin 13 ; il comporte un clapet 25 de sécurité taré 26 dont la fonction sera précisée dans la suite de cet ex-posé. Compte tenu de la configuration susmentionnée, lorsqu'à partir de la position de fermeture représentée sur les figures 1 et 3, l'utilisateur ouvre manuellement le vantail 1, le premier galet de roule- 30 ment 9 roule sur la première came en entraînant l'axe de positionnement 7 contre la force du ressort de rappel 8 qui se trouve ainsi sous précontrainte. Cette précontrainte peut être réglée au moyen de la vis de réglage 11. Parallèlement, le second galet de roulement 18 roule sur la seconde came 5 en déplaçant le piston 15 vers la chambre de travail 16 suite à la poussée exercée par le ressort de réaction 19. Simultanément, le clapet de décharge unidirectionnel 23 s'ouvre de manière à permettre au fluide hydraulique de circuler de la chambre de travail 16 vers la chambre de réaction 17. A partir de la position d'ouverture, la fermeture automati-5 que du vantail 1 s'effectue de la manière suivante : Le ressort de rappel 8 restitue l'énergie de précontrainte emmagasinée lors de l'ouverture du vantail 1 et le premier galet 9 roule sur la première came 4 jusqu'à ce qu'elle vienne s'insérer dans l'évidement 12 de cette came 4 dans la position représentée sur la figure 2. 10 Simultanément, la seconde came 5 dont la forme est différente de celle de la première came 4 déplace le second galet de roulement 18 et par suite le piston 15 dans la direction de la chambre de réaction 17. Au cours de ce mouvement, le clapet de décharge unidirectionnel 23 est fermé et le fluide hydraulique ne peut passer de la chambre 15 de réaction 17 à la chambre de travail 16 que par le canal de liaison indirecte 21 comportant l'étranglement 24. La présence de cet étranglement 24 produit un couple résistant sur l'axe pivot 2 ce qui a pour fonction d'amortir le mouvement de fermeture du vantail 1. 20 Cet effet d'amortissement peut être supprimé suite à l'ouverture du clapet taré 26 monté dans le canal de liaison indirecte de sécurité 22 lorsque le dispositif est soumis à une surcharge accidentelle provoquée par exemple par un utilisateur fermant volontairement le van-tail 1 en lui imposant un mouvement plus rapide que celui programmé. 25 | Dispositif d'ouverture et de fermeture d'un vantail dans les deux sens caractérisé en ce qu'il est constitué par un axe pivot (2) portant deux cames (4, 5), à savoir :- une première came (4) coopérant avec des moyens d'actionnement élastique pour emmagasiner de l'énergie lors de l'ouverture du vantail (1) et la restituer pour permettre la fermeture automatique de celui-ci, et- une seconde came (5) coopérant avec des moyens d'amortissement du mouvement du vantail (1),- l'axe pivot (2), les deux cames (4, 5) ainsi que les moyens d'actionnement et les moyens d'amortissement étant intégrés dans l'épaisseur du vantail (1). | 1. Dispositif d'ouverture et de fermeture d'un vantail de porte de type va-et-vient permettant d'une part l'ouverture manuelle de ce vantail dans les deux sens en partant d'une position de fermeture et d'autre part son rap- pel élastique vers la position de fermeture en l'absence de toute contrainte s'exerçant sur lui, caractérisé en ce qu' il est constitué par un axe pivot (2) essentiellement vertical portant deux cames (4, 5) de forme différente, montées solidairement l'une au-dessus de 10 l'autre sur celui-ci, à savoir : une première came (4) coopérant avec des moyens d'actionnement élastique pour emmagasiner de l'énergie lors de l'ouverture manuelle du vantail (1) et la restituer pour permettre la fermeture automatique de celui-ci, et 15 une seconde came (5) coopérant avec des moyens d'amortissement hydrauliques du mouvement du vantail (1) entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture, l'axe pivot (2), les deux cames (4, 5) ainsi que les moyens d'actionnement et les moyens d'amortissement étant intégrés dans 20 l'épaisseur du vantail (1). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement sont constitués par une tige d'actionnement 25 (7) mobile en translation dans un logement de réception (6) d'axe essentiellement horizontal débouchant en regard de la première came (4) et soumise à l'action d'un ressort de rappel (8) monté à la partie interne de ce logement, ainsi que par un premier galet de roulement (9) fixé à l'extrémité de la tige d'actionnement (7) et maintenu en contact permanent 30 avec la première came (4) par le ressort de rappel (8). 3) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la première came (4) comporte une partie concave (12) définissant un évi-35 dement correspondant à la position de fermeture du vantail (1). 4) Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce quel'extrémité du ressort de rappel (8) opposée à la tige d'actionnement (7) est en appui sur une rondelle (10) dont la position peut être modifiée au moyen d'une vis de réglage (11) pour permettre de régler l'énergie restituée lors de la fermeture automatique du vantail (1). 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement sont constitués par un vérin hydraulique (13) comportant un cylindre (14) d'axe essentiellement horizontal dans lequel se déplace hermétiquement un piston (15) séparant deux chambres (16, 17) reliées par des canaux de liaison (20, 21, 22), à savoir : d'une part une chambre de travail (16) renfermant un tronçon de l'axe pivot (2) sur lequel est montée la seconde came (5) ainsi qu'un second galet de roulement (18) fixé au piston (15) et maintenu en contact per- manent avec la seconde came (5), et d'autre part une chambre de réaction (17) renfermant un ressort de réaction (19) tendant à rappeler le piston (15) vers la chambre de travail (16), la seconde came (5) déplaçant le piston (15) en direction de la chambre 20 de réaction (17) lors du déplacement du vantail (1) de la position d'ouverture vers la position de fermeture, et des organes d'amortissement (21, 24) étant prévus pour produire un couple résistant sur l'axe pivot (2) lors de ce mouvement et ainsi ralentir le mouvement de fermeture du vantail (1). 25 6) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les canaux de liaison de la chambre de travail (16) et de la chambre de réaction (17) comportent un canal de liaison directe (20) passant au tra- 30 vers du piston (15) et équipé d'un clapet de décharge unidirectionnel (23) ne permettant le passage du fluide hydraulique que de la chambre de travail (16) vers la chambre de réaction (17). 7) Dispositif selon l'une quelconque des 5 et 6, 35 caractérisé en ce que les canaux de liaison de la chambre de travail (16) et de la chambre de réaction (17) comportent un canal de liaison indirecte (21) percé dans lecylindre (14) du vérin hydraulique (13) et comportant un étranglement (24) définissant les organes d'amortissement. 8) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu' il comporte une vis pointeau (25) permettant de régler l'étranglement (24) du canal de liaison indirecte (21) et par suite l'amortissement. 9) Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que les canaux de liaison de la chambre de travail (16) et de la chambre de réaction (17) comportent un canal de liaison indirecte de sécurité (22) percé dans le cylindre (14) du vérin hydraulique (13) et comportant un clapet de sécurité taré (26) permettant de supprimer l'effet d'amortissement en présence d'une surcharge accidentelle.20 | E | E05 | E05F | E05F 3,E05F 1 | E05F 3/00,E05F 1/14 |
FR2889883 | A1 | SUPPORT PUBLICITAIRE ET DISPOSITIF OPTIQUE POUR EMPECHER LA COPIE D'UN CODE : L'ANTI-CODE. | 20,070,223 | Description Support publicitaire et dispositif optique pour empêcher la copie d'un code: I'Anti-Code. I) Indication du domaine technique de l'invention. Le domaine technique de cette invention est double. 1/ La publicité : en tant que nouveau support publicitaire de grande diffusion. 2/ Les cartes bancaires: en protégeant les codes bancaires, notamment, des regards indiscrets ou des caméras dissimulées, mais plus généralement en protégeant tous les codes qui se tapent (accès d'immeubles, coffres forts, ordinateurs etc.). Cette invention véhiculée comme un nouveau support publicitaire entre en fait dans le domaine des protections individuelles, mais plus précisément dans le domaine de la protection du secret bancaire en corrélation avec le grand usage actuelle des cartes de crédit. Il s'agit donc d'une invention à double finalité : publicitaire et protectrice. L'une porte l'autre, et inversement, afin d'assurer le succès de cette invention. Pour plus de sécurité, de nombreux pays ajoutent au numéro de la carte bancaire un numéro de code. Ainsi en cas de perte ou de vol la méconnaissance du code bancaire protège encore. Mais la connaissance de ces deux éléments permet aux faussaires de débiter en toute liberté le compte du malheureux propriétaire. Le plus grave est que cela se fait à son insu. En effet, en cas de perte ou de vol, il est encore possible de s'en rendre compte suffisamment tôt et de faire une opposition immédiate et de limiter ainsi les dégâts, mais, et c'est là toute l'astuce des faussaires, le grand art consiste seulement à copier le numéro de la carte et le code. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, quelque par dans le monde une nouvelle carte est fabriquée, c'est un clone parfait. Les retraits peuvent commencer, ils se font en quelques jours, et ce n'est que par les relevés bancaires exorbitants que le propriétaire apprend son infortune. Il est alors bien tard pour bloquer le compte. Cela tout le monde le sait, c'est une aventure bien désagréable, mais fort heureusement les 30 assurances, malgré leurs coûts, seront d'un grand secours. Le système que je me propose de décrire ne peut être adopté par les Banquiers que s'il est infaillible et s'il leur permet par là même de ne plus être tarit assurés. Ce tant assurés sera longuement analysé. Encore faut-il que ce système, outre son infaillibilité impérative, soit beaucoup moins cher que les prîmes d'assurances et soit d'un usage très simple et très rapide. Cette invention est basée sur l'anatomie du crâne de l'homme et sur la connaissance élémentaire de la physiologie de l'ceil, rien d'étonnant donc que ce soit un Médecin qui dépose cette invention. II) Indication de l'état de la technique antérieure faisant ressortir le problème technique. Etat de la technique: Tapez votre code à l'abri des regards indiscrets , c'est là l'essentiel de la technique actuelle de protection lors de la frappe d'un code bancaire. Il s'y ajoute sur trois côtés du clavier un petit relief vertical de deux centimètres de hauteur. Comment diriger précisément son index sur la bonne touche tout en regardant, à gauche, à droite, en arrière, en avant et pourquoi pas en haut ? Cette célèbre phrase est inscrite sur tous les appareils, elle est d'une intelligence désespérante. Le pire, c'est que même le plus honnête homme regarde le clavier dans les mains de l'autre, et ceci instinctivement, malgré lui. C'est là une attirance irrésistible, incompréhensible, bien réelle, mais que tout le monde nie bien sûr. C'est peut être pour mieux indisposer le voisin. Mais ce qui n'est qu'un petit jeu innocent pour tout un chacun est un exercice téléologique très habile pour d'autres. On trouve depuis peu, dans certains grands parkings, à Marseille notamment, au niveau des caisses, un dispositif de protection optique, ou du moins un dispositif qui se voudrait être de protection optique. Il s'agit d'un système imposant en métal qui cache le clavier en position quasi verticale. C'est un caisson ouvert en haut et en bas. La main se glisse par en dessous et le visage se porte au dessus. On y voit alors, dans la pénombre et à une distance bien trop proche pour une lecture correcte, sa main et le clavier. C'est le meilleur système qui puisse exister pour y glisser une toute petite caméra. Le système est si imposant, si surprenant, si complexe, si peu éclairé qu'il est impossible à quiconque qui pourrait éventuellement apercevoir un petit relief de plus de s'en méfier. Actuellement les caméras peuvent être de la taille d'une grosse gélule. Autre système de protection très médiatisé actuellement: /es empreintes digita/es. Le code est remplacé par les empreintes digitales. Le summum de la technologie de protection des codes est %empreinte rétinienne. Là encore le 5 code est remplacé par l'empreinte rétinienne unique pour chacun de nous. Un mot de /a puce sous-cutanée. Elle peut être facilement placée comme un implant hormonal. C'est une excellente solution pour ne plus perdre ou se faire voler sa carte bancaire, sa carte d'identité, son passeport, son permis de conduire, sa carte grise ou sa carte Vitale. Mais le problème du code reste entier et quant au numéro de la carte on n'en fait pas mystère sur internet notamment. Le problème technique: Il suffit d'obtenir le numéro d'une carte bancaire et son code pour la reproduire en une 15 infinité d'exemplaires. Il faut donc trouver une parade. Il est possible de régler ce problème de fraude très simplement sans faire appel à la haute technologie. III) Exposé de l'invention.' Préambule: La multiplication des fraudes d /a carte bancaire entraîne deux effets pervers. D'une part les prîmes d'assurances sont de plus en plus élevées. D'autre part trop de consommateurs choqués par ces fraudes abondamment médiatisées se 25 refusent, de peur, à adopter ce mode de paiement pourtant si pratique. Ce sont des centaines de millions de transactions par cartes bancaires qui se font chaque jour dans l'insécurité. Je présenterai un nouveau support publicitaire de très grande diffusion utile en tant que système optique de protection contre les regards indiscrets ou les caméras dissimulées lors de la saisie d'un code. Comme les antivols des voitures, ce sera un antivol de code. Ce sera un anticode publicitaire. Nous l'appellerons pour la commodité de la description l'Anti-Code. Moyens techniques a mettre en oeuvre pour parvenir au résultat recherché par l'invention. Dune façon générale ce qu'il faut pour fabriquer l'AntiCode se trouve chez tous les imprimeurs: Une surface en papier légèrement cartonnée d'un format A4. Ses qualités tactiles, rêche, soyeux, métallisé, plastifié etc., ne sont pas à négliger, elles auront une incidence psychologique certaine. É Un système pour rainurer légèrement le papier cartonné afin de le plier facilement. Un système pour imprimer les photos et/ou les textes publicitaires. Un système de découpe de feuilles en papier cartonné aux bonnes dimensions. Il faut en plus: É be quoi y pratiquer un orifice de 20mm, a peu près en son centre: ciseau ou poinçon. É Un système automatisé pour plier ces feuilles de papier un peu rigide aux dimensions d'un billet de 50 . Pour les distributeurs de billets de banque ou les pompes à essence il faut: Que la machine délivre, par la fente à billets pour les distributeurs de banque ou par la fente à récépissés de factures pour les pompes à essence et éventuellement les distributeurs de billets de banque, cet Anti-Code à l'introduction de la carte bancaire par un simple mécanisme électrique. Que l'éclairage ambiant soit convenable, ou que le clavier soit éclairé ou mieux encore que les touches elles mêmes soient éclairées. Pour les commerçants, les artisans, /es professions libérales, /es restaurants, les cinémas, les grandes surfaces, etc. il faut: É Qu'ils mettent à la disposition de leurs clients cet Anti-Code à côté de leur machine à cartes bancaires. Idem que précédemment pour ce qui est de l'éclairage. Ce qu'il ne faut pas: Il ne faut rien changer d'autre aux systèmes informatiques ou électroniques actuels. Les banques ou les distributeurs de carburants par cartes bancaires n'auront qu'un petit distributeur d'Anti-Codes à adjoindre. Plutôt que la fente à tickets, les banques utiliseront certainement la fente qui délivre actuellement les billets, pour délivrer l'Anti-Code puisque ses dimensions sont ceux d'un billet de 50 ou d'un billet d'une autre monnaie dont les dimensions sont proches d'un billet de 50 C. Les façades des distributeurs de banque resteront inchangées et ne seront pas mobilisées. Les modifications se feront à l'arrière du distributeur. Il y a actuellement, à l'arrière des façades visibles des distributeurs, des piles de billets de 10 , 20 , 50 . Il y aura donc une pile de plus, la pile des Anti-Codes. Ce n'est qu'un contact électrique qui provoquera l'expulsion de I'Anti-Code à l'extérieur du distributeur à l'introduction de la carte bancaire. Un mécanisme identique, mais forcément plus simple, sera installé sur les distributeurs de carburants. L'expulsion de l'AntiCode se fera aussi à l'introduction de la carte bancaire mais par la fente à récépissés de factures. Tous ceux qui disposent actuellement d'un simple clavier à cartes bancaires n'en changeront pas. Les grandes surfaces, les PME, les commerçants, les professions libérales etc. ne changeront rien à leurs installations. Il ne leur faudra pas investir, dans des systèmes de reconnaissance d'empreintes digitales ou rétiniennes, des sommes énormes. Ils disposeront simplement, à côté de leur appareil, leur pile d'AntiCodes Publicitaires et chacun se servira tout naturellement; c'est gratuit. Si l'appareil n'est pas fixe, chez un restaurateur par exemple, l'appareil sera amené sur un plateau, sous l'appareil il y aura I'AntiCode Publicitaire gratuit et l'addition bien sûr. Description proprement dite: Une surface en papier légèrement cartonnée d'un format A4 sur laquelle est découpée la surface illustrée par la figure 6 [Planche 6/10]. Soit une surface de 191mm sur 254mm. Les coins A et B sont amputées chacun d'une surface carrée de 50mm de côté. Un triangle rectangle, de 2mm pour le plus petit côté, est amputé aux quatre coins A, B, C, D. Deux encoches sont découpées, en forme de triangles quelconques, à partir des points E et F, avec le plus petit côté égal à 2mm. Ce qui détermine deux volets G et H de forme trapézoïdale de 50mm de hauteur et de 71mm de base sur 37mm. La surface rectangulaire ABCD mesure 154mm sur 141mm. 154mm, soit (77mm x 2), représente deux largeurs d'un billet de 50 . 141mm représente la longueur d'un billet de 50 . Ces mesures ont été prises selon un raisonnement téléologique comme on le verra. Cette surface ABCD est bordée sur trois côtés par les surfaces légèrement trapézoïdales suivantes de 50mm de hauteur: ABIJ, puis ACNK et BbML. Un orifice de 20mm de diamètre est percé sur la surface ABCD. Son centre est à 77mm de BD et de AC et à 50mm de AB. La surface AIJBMLDCKN représente l'invention étalée, c'est-à-dire I'Anti-Code. Cette surface est rainurée afin de se laisser plier facilement selon les lignes suivantes: AB. BD. DC. CA. et OP. EF. Lorsque les trois surfaces ABIJ, ACNK et BDML sont rabattues perpendiculairement à la surface ABbC I'Anti-Code apparaît sous sa forme fonctionnelle telle que le montre la figure 7 [planche 7/10] et [Fig 10. Planche 10/10]. bans ce cas si le consommateur est droitier la volet G est rabattu sur un plan parallèle à la surface ABbC et sous cette surface. S'il est gaucher ce sera le volet H et dans ce cas le volet G sera perpendiculaire à la surface ABbC. Lorsque les trois surfaces de bordure: ABIJ, ACNK et BDML sont rabattues sur le plan parallèle à la surface ABbC et sous cette surface et si l'ensemble est plié selon la ligne OP, l'Anti-Code apparaît selon la figure 8 [planche 8/10] aux dimensions d'un billet de 50 selon la surface RBbP. C'est sous ces dimensions qu'il sera délivré par les distributeurs de billets de banque ou les appareils à cartes bancaires des distributeurs de carburants par exemple. Il pourra se garder dans un portefeuille courant. Si le consommateur veut le garder dans un petit portefeuille, il le pliera facilement selon la ligne QF et dans ce cas l'Anti-Code aura l'aspect de la figure 9 [Planche 9/10] selon la surface RBFQ. Les valeurs de la figure 6 [Planche 6/1OJ ne sont par arbitraires. Elles sont issues du tracé des champs visuels de la Fig 4 [Planche 4/10] et de son agrandissement [Fig 5. Planche 5/10], et ceci pour la distance de vision idéale qui est de 400mm selon les ophtalmologistes. Toutes les autres valeurs découlent de ce premier postulat. Le deuxième postulat est de prendre le billet de 50 comme billet de référence. Ainsi avec ces deux postulats et compte tenu du volume occupé par une main adulte moyenne d'homme l'expérience conseille de placer la surface ABbC selon la figure 10 [Planche 10/10] parallèlement et à 80mm du plan du clavier de la machine à cartes bancaires; c'est le troisième postulat. be là découle selon la figure 4 et la figure 5 qu'il est nécessaire pour que le système Anti-Code soit infaillible contre tous regards indiscrets ou caméras dissimulées que les bordures représentées par les surfaces ABIJ, ACNK et BDML aient 50mm de largeur. Résumons: 1 postulat: 400mm pour la distance de meilleur vision de lecture. [Planche 4/10]. 2 postulat: 77mm et 141mm pour les dimensions, soit celles d'un billet de 50 C. 30 [Planche 6/10 et 8/10] 3 postulat: 80mm pour placer la main entre l'Anti-Code et le clavier. [Fig 4 et 5]. Conséquences de ces postulats: En changeant un, deux ou les trois postulats les dimensions de l'anti-Code vont changer. Pourquoi ai-je choisi ces valeurs pour ces trois postulats É Pourquoi cette variation entre 400mm et 330mm pour la distance optimale de vision de lecture ? Parce que les ophtalmologistes estiment qu'elle varie entre ces deux valeurs. Pourquoi ai-je choisi 400mm ? Parce que c'est à cette distance que les ophtalmologistes corrigent les presbyties en général. be cette distance et compte tenu du tracés des champs visuels pour un sujet situé à 400mm du clavier, il en découle que l'orifice de la surface ABDC doit être environ de 20mm de diamètre pour des touches de 10mm/10mm. Il est bien sûr possible de faire un peu plus grand ou un peu plus petit mais il faut savoir qu'à l'évidence et toujours selon le tracé des champs visuels une réduction de cette valeur rendrait l'usage difficile et une augmentation fragiliserait l'infaillibilité du système. É Pourquoi ai-je choisi le billet de 50 comme billet de référence quant à ses dimensions ? Parce que c'est un billet d'usage courant. On pourrait tout aussi bien créer un Anti-Code sur la base d'un billet de 20 ou utiliser une autre monnaie, tout en restant dans des billets de cet ordre de grandeur. L'Anti-Code verrait ses dimensions dictées par ces choix et ses dimensions découleraient toujours du tracé des champs visuels des figures 4 et 5. C'est là une qualité de cette invention que de pouvoir s'adapter d'une part à toutes les monnaies et d'autre part à la distance optimale de vision que tel ou tel pays voudrait adopter. É Pourquoi ai-je choisi 80mm entre le clavier et I'Anti-Code ? Cette valeur vient de l'expérimentation. A l'évidence pour une main habituelle d'un homme adulte, 80mm suffisent largement pour que la partie inférieure d'une main, c'est-à-dire les doigts et la moitié du métacarpe, se meuvent aisément pour taper sur un petit clavier. Cette valeur peut donc varier quelque peu en plus ou en moins. Trois remarques: En ce qui concerne /es dimensions des appareils d cartes bancaires des commerces 1 Le clavier (j) d'environ 9Omm de largeur peut varier quelque peu. 2 Les bordures (n) d'environ 2Omm peuvent varier quelque peu d'arrière en avant. 3 Selon la [Planche 5/10], et pour les postulats que nous avons adoptés, la valeur des bordures de l'Anti-Code devraient être de 47,3mm. Ainsi, compte tenu des deux variables précédentes, une valeur de 5Omm pour les bordures de l'Anti-Code, au lieu de 47,3mm, assure la sécurité et règle l'éventuel petit problème. Pour ce qui est de /a fente d'expulsion des Anti-Codes: Pour les distributeurs de billets la solution élégante est d'utiliser la fente à billets actuelle pour expulser l'Anti-code à l'introduction de la carte bancaire. Nous avons signalé que cette expulsion pouvait se faire par la fente à tickets. Mais bien sûr, il est possible aussi de faire différemment et au moins de deux façons: soit en créant une 3 fente supplémentaire uniquement destinée à l'expulsion des Anti-Codes, soit en plaçant un distributeur d'Anti-Codes à l'extérieur, ce qui modifierait sensiblement la façade. Même analyse bien sûr pour les distributeurs de carburants. Pour ce qui est de /a double fonction, publicitaire et protectrice de /'Anti-Code: 20 Elle est portée tout autant par les deux faces de I'AntiCode. IV) Compréhension de la solution technique qui est apportée au problème technique posé : La description de mon invention est comme nous venons de le voir très simple. La compréhension de son efficacité nécessite en contre partie des connaissances en anatomie du crâne [Planches 1/10, 2/10 et 3/10], en physiologie de I'oeil et en physique de l'optique [Planches 4/10 et 5/10]. Il ne faut pas s'y méprendre, la simplicité de mon invention est le fruit de la conjugaison de toutes ces connaissances. Mais que le lecteur se rassure, il ne sera pas nécessaire de sortir les encyclopédies d'anatomie, de physiologie de l'oeil ou d'optique. La grande astuce consiste simplement à y puiser seulement quelques informations fondamentales qui conjuguées entre elles donnent ce fruit: l'Anti-Code. Quelques analogies sont nécessaires, je pense, à /a compréhension du systéme: Lorsqu'un Interne en ORL doit apprendre comment son Patron greffe un tympan, le bloc opératoire doit disposer de tout un système d'optique à base de prismes et de miroirs pour qu'il puisse lui aussi voir la zone opératoire. Lorsqu'un Médecin examine un tympan avec sa lampe frontale et son spéculum auriculaire il est seul à voir le tympan. Cela est très gênant surtout lorsqu'il aimerait bien le montrer à la maman pour mieux lui expliquer ce qu'il convient de faire. Mais c'est impossible même joue contre joue. Décidément Newton a raison, les rayons lumineux se propagent effectivement en lignes droites parfaites [Planches 4/10 et 5/10]. Il peut parfois lui montrer les amygdales de son petit s'il veut bien ouvrir en grand sa bouche. Ainsi en faisant varier l'ouverture de la bouche on peut ou pas voir à deux. D'où l'idée de reproduire les mêmes conditions, ou presque, afin que cette impossibilité de voir à deux serve à la bonne cause qui nous préoccupe, sans aller toutefois à demander aux consommateurs la dextérité du Médecin. Ainsi, analogie par analogie l'invention naît et se comprend. La touche (k) à atteindre précisément, c'est le tympan. Leurs dimensions sont très similaires. La distance de vision est la même, c'est la distance de la meilleure vision (400mm). Les axes de vision sont les mêmes. L'orifice de la surface (m), c'est l'orifice du conduit auditif externe. Le crane du Médecin [Planches 1/10, 2/10 et 3/10], c'est le même que celui du consommateur lambda. Fin des analogies. Un peu d'anatomie du crâne est, je pense, indispensable: (Planches 1/10, 2/10 et 3/10). 20 L'essentiel Le crane humain est moins large au niveau des yeux (110mm) qu'au niveau des oreilles (160mm). Les enfants en age de marcher le savent bien, ils peuvent passer, entre les barreaux d'une rampe de balcon, les yeux mais pas les oreilles. La valeur de l'écartement des barreaux n'a pas été imposée pour rien... Le lecteur peut passer à un peu de physiologie de %oeil page suivante.. Mais pour les besoins du brevet il me faut en dire un peu plus: En effet, pourquoi même joue à joue, tempe contre tempe il est impossible de voir à deux ? Cela tient d'abord à la morphologie du crâne et à la position des yeux par rapports aux éléments les plus proéminents du crâne et ensuite aux conséquences optiques de deux cranes joue à joue. Personne ne voit le monde sous le même angle au même moment. Et pour chaque personne, au même instant, l'oeil gauche voit un monde différent de celui que voit l'ceil droit. Les pupilles [Planche 4/10. (a) et (b)] et [Planche 2/10] sont en moyenne écartées l'une de l'autre de 62mm. La distance entre les deux rebords osseux latéraux des orbites [Planches 1/10, 2/10 et 4/10. (c) et (d)], c'est-à-dire les processus zygomatiques [Planche 1/10. (2) (voir sommaire)], est en moyenne de 11Omm [Planche 2/10]. Ainsi l'aeil gauche de la maman est donc au mieux à 48mm de l'ceil droit du Médecin il s'en suit que les deux cônes de vision du Médecin et de la maman ne sont pas les mêmes. Restera donc à déterminer, mais nous y reviendrons, le diamètre de l'orifice central de la surface écran, I'Anti-Code, [Planches 4/10 (m) et 5/10. (m) et 6/10] afin qu'il ne soit favorable qûà un seul. Tout est là. Terminons sur les connaissances anatomiques indispensables mais qui serviront par la suite. Le crane, en vue supérieure, est plus large dans sa partie postérieure que dans sa partie antérieure [Planche 1/10]. Le plan de vision [Planche 3/10 (20).] passe sur l'os temporal (13) juste au dessus des crêtes supra-mastoïdiennes (15). Pour ce qui est du plan du champ de vision, les proéminences osseuses temporales [Planche 4/10. (e) et (f)] sont en moyenne à ce niveau de 16Omm [Planches 1/10 et 2/10]. Enfin les plans verticaux [Planche 3/10. (21) et (22)] orbitaire (21), [Planche 4/10 passant par (c), (a), (b), (d)]. et temporal (22), [Planche 4/10. passant par (e) et (f)] sont en moyenne espacés de 75mm. Pour terminer complètement sur l'anatomie, disons que la moitié inférieure d'une main (c'est-à-dire les doigts et la moitié du métacarpe) normale d'un homme adulte se glisse et se meut sans aucune difficulté dans un espace de 8Omm de hauteur [Planche 4/10. (r)], c'est ce que montre l'expérimentation. Fin de l'anatomie. Un peu de physiologie de /'oeil est maintenant nécessaire: Un mot sur l'accommodation à la distance et sur la convergence [Planches 4/10 et 5/10]. Grace au cristallin qui se comporte comme une lentille déformable l'oeil s'accommode à la distance. Le cristallin modifie ses courbures pour obtenir l'image la plus nette. Pour ce qui est de la lecture, la distance optimale de lecture, le ponctum proximum , qui varie avec l'âge, est sensiblement pour les adultes qui ont une bonne vue ou qui sont bien corrigés de 33Omm à 4OOmm. C'est à 4OOmm que les verres correcteurs des presbytes sont adaptés par les ophtalmologistes habituellement. C'est en fait la distance la plus commode. Le consommateur positionne donc instinctivement ses yeux à 4OOmm de la touche [Planches 4/10 et 5/10. (k)] qu'il vise. Chaque oeil vise le même point et comme ils sont espacés de 62mm les deux lignes de visions forment un cône, c'est le mécanisme de convergence des globes oculaires. Fin de /a physiologie de /'cei/. On en arrive à /a conjugaison de ces trois pôles de connaissances: l'anatomie du crâne, /a physiologie de l'oeil, c'est-à-dire k fonctionnement de l'oei/, et /es /ois de l'optique. Le résultat en est représenté par les [planches 4/10 et 5/10] et [Planche 10/10]. (j) représente le clavier, (n) ses petites protections latérales et antérieure de 20mm de hauteur, (k) une des touches de 10mm/10mm, (m) la surface écran percée d'un orifice, c'est-à-dire I'Anti-Code, (q) la main gauche qui tient cet Anti-Code (Fig 10), (r) la main droite qui se place entre la surface horizontale de l'Anti-Code et le clavier (Fig 10), (s et s' non dessiné) les bras et avant bras de chaque côté. Les yeux se placent instinctivement à 400mm de la touche qui se voit parfaitement en vision binoculaire (Fig 4 et 5). Pour que la vision soit parfaite, c'est- à-dire avec l'impression de relief qui est nécessaire pour guider l'index (Fig 10), il faut que la vision soit binoculaire. La main gauche (q) guidera donc instinctivement le plan de la surface horizontale de l'Anti- Code (m) à 80mm du plan (j) de la touche (k). A plus de 80mm la vision binoculaire serait gênée et à moins de 80mm c'est la main droite (r) qui serait à l'étroit. La position à 80mm s'imposera d'elle-même par correction centrale cérébrale automatique instantanément. A 80mm du plan (j) des touches, l'orifice de la surface horizontale de l'Anti-Code (m) est de 20mm de diamètre à peu de chose près. C'est une valeur qui découle du tracé des rayons lumineux, des postulats convenus et de ce qui suit. Le résultat en vision binoculaire ou en joue à joue : Ainsi seul celui qui a le clavier en main a ce cône de vision sur toute la surface de la touche (k) qu'il vise. En bougeant lentement I'Anti-Code (m) il balaye le clavier de droite à gauche et d'avant en arrière et frappe sur les touches qui correspondent à son code. Il peut même feindre de frapper plusieurs fois et ne frapper effectivement que quatre fois. La confirmation ne nécessite pas l'usage de I'Anti-Code. Ces [planches 4/10 et 5/10] montrent bien que le joue à joue ne permet jamais, au copieur (rayons (T)}, de voir la touche (k) choisie par celui qui tient le clavier. Quand est-il en vision monoculaire ? Pour frapper aisément avec précision il faut être en vision binoculaire mais pour voir simplement et copier la vision monoculaire suffit. Les caméras n'ont qu'une vision monoculaire. En joue à joue , on revient à la situation antérieure, mais en se positionnant en arrière et latéralement par rapport au crâne de celui qui est entrain de taper son code ? --- Donc en vue tangentielle au crâne antérieur et avec un seul oeil ou avec une caméra ? [Planches 1/10. (T)]. Nous disions en cours d'anatomie que: Pour ce qui est du plan du champ de vision, les proéminences osseuses temporales (e) et (f} [Planches 1/10. (e) et (f) et 2/10. (f)] sont en moyenne à ce niveau écartées de 16Omm l'une de l'autre [Planche 4/10. (e) et (f)] . Le crâne est plus large au niveau des oreilles {16Omm entre (e) et (f)} qu'au niveau des yeux (11Omm entre (c) et (d)} et cela est fort utile pour résoudre le problème qui nous occupe. C'est un décalage obligatoire de 5Omm [Planche 4/10: {160-62 100 et 100/2=50)] par rapport à chaque oeil chez un sujet chauve et bien plus si la chevelure est abondante et rappelons que ce sont surtout les femmes qui ont bien plus de cheveux que les hommes qui font les courses. La tangente (T) à partir de (e) par exemple [Planches 1/10, 4/10 et 5/10. (T)] est donc décalée de 5Omm par rapport à l'oeil droit. Donc même en monoculaire, même si le consommateur qui tient le clavier est immobile comme une statue, les [planches 4/10 et 5/10] montrent bien que le rayon lumineux (T) passe à coté de la touche (k). Il est donc impossible de voir ou de filmer ce qui est inscrit sur la touche (k). Mais l'immobilité n'est pas le propre de l'homme, c'est un grand art que de jouer les mimes statufiés. Tout bouge, la tête du sujet qui tape son code bouge, sa main gauche (q) bouge en déplaçant I'Anti-Code (m), la main droite (r) qui tape bouge, la distance des yeux (a) et (b) au clavier (j) bouge, la distance de l'Anti-Code (m) au clavier (j) bouge. Aucune caméra fixe dirigée vers le clavier (j) ne pourrait saisir la frappe du code, et même aucune caméra mobile, même si elle n'avait pas à se dissimuler n'y parviendrait. Ce sont les lois implacables de l'optique qui l'attestent comme le montre les [Planches 4/10 et 5/10]. A ce stade tout n'est pas encore gagné : Que ce soit en vision binoculaire ou en vision monoculaire, nous venons d'envisager les cas de fraudes en vision tangentielle au crâne du consommateur qui a le clavier en main. La figure 4 [Planche 4/10] et surtout la figure 5 [Planche 5/10] montrent à l'évidence que si l'Anti-Code n'est constitué que par une surface horizontale et même si celle-ci fait 18Omm de côté, donc plus grande que les dimensions que nous avons choisies, le clavier peut être facilement vu en champs périphériques gauche (p) ou droit (o) et antérieur. L'arrière de I'Anti-Code est protégé par le tronc du consommateur. Latéralement ses mains (q, r) et ses avant-bras et ses bras (s) ne suffisent pas. Il est donc impératif de trouver une parade. C'est chose faite en plaçant sur les trois côtés libres une surface verticale. La largeur des surfaces latérales verticales se mesurent sur la [Planche 5/10]. Ainsi pour 18Omm/18Omm il faudrait opter pour une largeur de 37, 5mm. Pour une surface de 154mm/154mm il faudrait une largeur de 44mm et pour les dimensions de I'Anti-Code que nous avons choisies, soit 154mm/141mm, il faut 47,3mm, nous opterons pour 5Omm de largeur pour les surfaces ABIJ, ACNK et BbML [Planches 6/10 et 7/10]. Là encore nous voyons combien ces [Planches 4/10 et 5/10] sont utiles pour trouver toutes les valeurs de l'Anti- Code quelques soient les postulats choisis. Les volets (G) pour les droitiers et (H) pour les gauchers [Planches 6/10 et 10/10] sont taillés (voir description) de telle sorte que I'Anti-Code ne soit pas mis en défaut latéralement du côté du volet rabattu par la main qui tient l'Anti-Code. Enfin rappelons que les petits triangles rectangles de 2mm sur 5Omm découpés aux quatre coins A,B,C,b et les rainures déjà décrites permettent un pliage automatique facile de I'Anti-Code afin de lui donner les dimensions d'un billet de 50 ce qui permettra aux distributeurs de billets de banque d'utiliser la fente à billets déjà en place. Il n'est donc pas nécessaire, rappelons le, de modifier l'aspect extérieur des distributeurs de billets actuels. A ce stade 'Asti-Code existe. Les consommateurs, apprendront très rapidement à utiliser cette curieuse publicité très utile et tout comme les systèmes anti-vols des voitures n'ont jamais supprimé entièrement les vols de voitures, ce système aura, la nature humaine étant ce qu'elle est, quelques failles qu'il ne faudrait pas aggraver volontairement en sortant des valeurs préconisées afin de rendre le système moins infaillible. L'Anti-Code deviendra un objet courant comme l'est la carte de crédit. C'est pour donner toute 20 son importance à la publicité que le titre de cette invention commence par: Support publicitaire... ******************************************** * Sommaire des dessins descriptifs Page 1 Planche 1/10: Anatomie de la tête osseuse. Fig 1 Vue supérieure. (2) : processus zygomatique = (c et d) de la [Planche 4/10] = proéminences zygomatiques externes. (5) : os temporal = (e et f) de la [Planche 4/10] = proéminences temporales. (T) : Axes tangentiels de vision [= passant par e - c et f 4d de la [Planche 4/10] en monoculaire. 10 (c---d)= 110mm et (e---f) = 160mm de la [Planche 4/10]. (T) : axes tangentiels pour une caméra située en arrière et latéralement à celui qui tient le clavier. Planche 2/10 Anatomie de la tête osseuse. Fig 2 Vue de face. (8) : os temporal. (10) : os zygomatique. (17) : orbite. 62mm = distance entre les points (a) et (b) de la [Planche 4/10]. 20 110mm = distance entre les points (c) et (d) de la [Planche 4/10]. 160mm = distance entre les points (e) et (f) de la [Planche 4/10]. Planche 3/10: Anatomie de la tête osseuse. Fig 3 Vue de profil. (20) meilleur plan de visée pour une caméra, le crâne s'élargissant vers le haut. (f, d et b) à gauche et (e,c et a) à droite, de la [Planche 4/10] , sont dans ce plan (20). (21) plan orbitaire. (22) meilleur plan temporal tour une caméra passant par (f et e). (13) : os temporal. (15) : crête supra-mastoïdienne. (f) meilleur point temporal gauche. 75mm = distance entre les plans (21)=plan orbitaire et (22)=plan temporal. Planche 4/10: 5 Fig 4 Planche 5/10 Fig 5 Planche 6/10 Fig 6 Planche 7/10 Fig 7 Planche 8/10 Fig 8 Planche 9/10 20 Fig 9 Planche 10/10: Fig 10 Sommaire des dessins descriptifs Page 2 Optique Tracé des champs de vision. Optique Agrandissement des champs de vision. L'Anti-Code entièrement déplié, avec son orifice de 20mm de diamètre. L'Anti-Code en relief à l'état fonctionnel. Il occulte l'appareil è carte bancaire. Seul un chiffre se voit. Bordures rabattues, l'Anti-Code plié en deux. Sa surface est celle d'un billet de 50 E. Bordures rabattues, l'Anti-Code est plié en quatre. Sa surface est celle d'un billet de 50 plié en deux. L'anti-Code en situation de saisie du code. ******************************** * | Système optique de protection contre les regards indiscrets ou les caméras dissimulées lors de la 5 saisie du code bancaire et nouveau support publicitaire. Deux fonctions portées par un seul objet à double usage que l'on pourrait appeler l'Anti-Code est constitué comme un dépliant publicitaire, en papier un peu rigide, à quatre volets, percé en son centre d'un orifice, aux dimensions calculées en fonction : des billets de banque les plus courants, de la configuration des distributeurs de banque et des appareils à cartes bancaires. Il s'adapte à toutes les monnaies. Il est apparemment très simple mais il est issu en réalité de la conjugaison des contraintes anatomiques du crâne, de la physiologie de l'oeil, des lois de la physique de l'optique et du choix des postulats permis qui en découlent. Cette protection des codes bancaires est véhiculée comme un nouveau support publicitaire. II s'agit d'une invention à double finalité : publicitaire et protectrice. L'une porte l'autre, et réciproquement, afin d'en faire un objet d'usage aussi courant que la carte de crédit elle-même. [Planche 10/10]. | Revendications 1] Dispositif publicitaire et optique, pour empêcher la copie des codes bancaires, caractérisé en ce qu'il se présente sous forme d'un seul objet à double usage, de publicité et de protection, et 5 qu'il est constitué d'une plaque semi-rigide divisée en plusieurs volets par des rainures et dont le volet central est percé en son milieu d'un orifice, aux dimensions déterminées calculées en fonction de différentes contraintes, telles que l'anatomie du crâne, la physiologie de l'oeil et les lois de la physique de l'optique (Planche 4/10). 2/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 1 caractérisé en ce que la plaque est divisée en quatre volets, un volet central, un volet avant et deux volets latéraux (Planche 7/10). 3/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 2 caractérisé en ce que les volets latéraux sont pourvus d'une découpe formant un moyen de préhension pour droitiers ou gauchers 15 quelque soit le positionnement du verso ou du recto du dispositif (Planche 6/10). 4/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 1 caractérisé en ce que les fonctions protectrice et publicitaire sont réalisées aussi bien par le recto que le verso de la plaque. 5/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 1 caractérisé en ce que dans son état replié, ses dimensions correspondent aux dimensions des billets de banque les plus courants pour sa délivrance par les distributeurs de billets de banque au moyen d'un simple système électrique et mécanique. 6/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 5 caractérisé en ce que dans son état replié, ses dimensions s'adaptent aux dimensions de la fente des distributeurs de billets pour sa délivrance 7/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 1 caractérisé en ce qu'il est constitué comme un dépliant publicitaire à quatre volets en papier légèrement cartonné afin de lui donner la tenue nécessaire pour son usage une fois déplié. JE- 8/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 7 caractérisé en ce qu'il est constitué comme un dépliant publicitaire à quatre volets et quand les volets latéraux sont rabattus et la surface centrale est pliée en deux, ses dimensions sont celles d'un billet courant conforme à la fente d'expulsion des billets de banque des distributeurs (Planche 8/10). 9/ Dispositif publicitaire et optique selon la N 1 caractérisé en ce que dans son état fonctionnel les volets latéraux et le volet avant sont en position verticale par rapport au volet central pour faire obstacle à tous les champs visuels de copie (Planche 10/10). | G | G09,G07 | G09F,G07F | G09F 1,G07F 7,G09F 23 | G09F 1/08,G07F 7/08,G09F 23/00 |
FR2892460 | A1 | SYSTEME D'ADMISSION A NIVEAU D'AERODYNAMIQUE VARIABLE A DEUX TURBOCOMPRESSEURS ET PROCEDE DE COMMANDE DE PERTURBATION AERODYNAMIQUE | 20,070,427 | Système d'admission à niveau d'aérodynamique variable à deux turbocompresseurs et procédé de commande du swirl L'invention concerne le domaine de l'aérodynamique dans les moteurs, par exemple diesel, suralimentés à deux soupapes d'admission par cylindre. Plus particulièrement il s'agit d'un système de réglage de la perturbation aérodynamique générée dans la chambre de combustion. Le niveau de swirl est le rapport entre la vitesse de rotation de l'air à l'intérieur du cylindre et la vitesse de rotation de l'arbre moteur. Plus le niveau de swirl est élevé, plus le mélange dans la chambre de combustion du moteur est homogène. L'homogénéité du mélange apporte une meilleure combustion et donc un meilleur rendement et une pollution moindre. Un swirl élevé est nécessaire, pour un régime moteur bas, tandis qu'à l'inverse, plus le régime moteur augmente, plus le niveau de swirl requis diminue. Notamment pour un régime moteur élevé, un niveau de swirl élevé dégrade les performances du moteur et génère également plus de pollution. Une solution technique pour créer le swirl est de créer un tourbillon d'air dans la tubulure d'admission. Cependant un désavantage de cette solution est que la perméabilité des soupapes d'admission est réduite. La perméabilité permet de quantifier l'efficacité d'une loi de levée des soupapes, en pourcentage, par rapport à une loi idéale, pour laquelle la soupape s'ouvrirait instantanément. La perméabilité est directement fonction du débit de l'air et le débit d'air pour un flux tourbillonnant est en effet moindre que pour un flux rectiligne. Une autre solution technique, décrite notamment par le brevet JP2,256,830, consiste à alimenter les deux soupapes d'admission d'un moteur avec un turbocompresseur en amont des deux conduits d'admission et avec un compresseur mécanique en amont d'un des conduits d'admission et en aval du turbocompresseur. Dans ce système, l'utilisation du compresseur mécanique en série avec le turbocompresseur permet d'augmenter le couple du moteur à bas régime. Cependant la mise en série du compresseur mécanique et du turbocompresseur ne permet pas de régler la différence de débit entre les deux soupapes pour tous les régimes moteur. Le turbocompresseur produit en effet un air pressurisé qui alimente ou non une première soupape, tandis que la deuxième soupape est alimentée ou non, par un air pressurisé par le turbocompresseur et éventuellement pressurisée une deuxième fois par le compresseur mécanique. L'augmentation de pression se fait donc par pallier avec une pression minimale correspondant à la pression du turbocompresseur. Ce système ne permet donc pas d'avoir un niveau de swirl continûment variable sur toute la plage de régime moteur. De plus l'utilisation d'un compresseur mécanique entraîne des pertes au niveau du rendement du moteur. La présente invention a donc pour objet de pallier plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un système permettant d'avoir un niveau de swirl continûment variable sur toute la plage de régime moteur et sans que le moteur ait à entraîner un compresseur mécanique. Cet objectif est atteint grâce à un système d'admission pour moteur à combustion interne suralimenté à niveau d'aérodynamique variable à deux turbocompresseurs, associé au moins à une chambre de combustion, le système comprenant un premier et un deuxième turbocompresseur, un premier et un deuxième conduit d'admission par chambre et au moins un conduit d'échappement par chambre, chacun des conduits ayant un accès, débouchant dans la chambre de combustion à laquelle il est associé, l'accès étant commandé au moins par une soupape, caractérisé en ce que : - le conduit d'échappement alimente en gaz d'échappement au moins la turbine d'entraînement de chacun des deux turbocompresseurs, - le compresseur du premier turbocompresseur alimente en air le premier conduit d'admission de ladite chambre de combustion, le compresseur du deuxième turbocompresseur alimente en air le deuxième conduit d'admission de ladite chambre de combustion, - les deux turbocompresseurs sont commandés, par des moyens, chacun indépendamment l'un de l'autre. Selon une autre particularité, les positions des deux accès des conduits d'admission associés à ladite chambre de combustion, sont symétriques par rapport à un plan de symétrie passant par l'axe central de la chambre de combustion et les conduits d'admission débouchent dans la chambre de combustion selon des directions symétriques par rapport au plan de symétrie. Selon une autre particularité, une vanne associée au deuxième turbocompresseur, permet ou non la circulation des gaz d'échappement alimentant la turbine d'entraînement du deuxième turbocompresseur. Selon une autre particularité, des moyens de mesure du régime moteur, déclenchent la fermeture de la vanne associée au deuxième turbocompresseur, en dessous du régime moteur bas déterminé, la chambre de combustion étant alors alimentée en air par le premier conduit d'admission seulement. Selon une autre particularité, les turbocompresseurs sont à géométrie variable. Selon une autre particularité, la vanne associée au deuxième turbocompresseur s'ouvre partiellement et de façon réglable, réalisant ainsi une alimentation variable de la turbine du deuxième turbocompresseur. Selon une autre particularité, les moyens de mesure du régime moteur commandent les turbocompresseurs, au-delà d'un régime haut déterminé du moteur, pour produire une même pression d'air alimentant les conduits d'admission de telle façon que les perturbations générant le mouvement de swirl, dues à la pénétration de l'air dans la chambre de combustion par les deux accès, s'annulent mutuellement. Un deuxième objet de l'invention est de pallier un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un procédé permettant d'avoir un niveau de swirl continûment variable sur toute la plage de régime moteur et sans que le moteur ait à entraîner un compresseur mécanique. Cet objectif est atteint grâce à un procédé de commande du niveau de swirl dans un moteur à combustion interne comportant au moins : - une chambre de combustion, - un premier et un deuxième conduit d'admission par chambre de combustion, - au moins un conduit d'échappement par chambre de combustion communicant avec un collecteur d'échappement, - un premier et un deuxième collecteur d'admission alimentant en air, respectivement le premier et le deuxième conduit d'admission, - un premier et un deuxième turbocompresseur dont la turbine, est alimentée en gaz d'échappement par le collecteur (CE) d'échappement et dont le compresseur alimente respectivement le premier et le deuxième collecteur d'admission, - une vanne associée au deuxième turbocompresseur, permettant ou non la circulation des gaz d'échappement alimentant la turbine d'entraînement du deuxième turbocompresseur, - un calculateur ayant des moyens de mesure du régime moteur et 15 commandant les deux turbocompresseurs et la vanne associée au deuxième turbocompresseur, caractérisé en ce que : - dans une première phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur en dessous d'un régime bas déterminé, 20 commande la fermeture de la vanne associée au deuxième turbocompresseur, la chambre de combustion étant alors alimentée en air par le premier conduit d'admission uniquement, -dans une deuxième phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur au-dessus du régime bas déterminé et en 25 dessous d'un régime haut déterminé, commande la vanne et les turbocompresseurs produisant une pression différente dans chacun des deux collecteurs d'admission, de façon à avoir un tourbillon dans la chambre de combustion ayant un niveau de swirl déterminé, le niveau de swirl étant détermine en fonction du régime moteur. 30 Selon une autre particularité, dans un moteur dont les deux conduits d'admission associés à la chambre de combustion débouchent dans la chambre en des accès disposés de façon symétrique par rapport à un plan de symétrie passant par l'axe central de la chambre de combustion et les conduits d'admission débouchant dans la chambre de combustion selon des directions symétriques par rapport au plan de symétrie, dans une troisième phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur au- dessus du régime haut déterminé, commande les turbocompresseurs produisant une même pression d'air alimentant les deux conduits d'admission de telle façon que les perturbations générant le mouvement de swirl, dues à la pénétration de l'air dans la chambre de combustion par les deux accès, s'annulent mutuellement. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures référencées ci-dessous : la figure 1 représente un système d'admission selon l'invention. - la figure 2 représente l'accès des conduits d'admission dans une 15 chambre de combustion cylindrique. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 et 2. La figure 1 représente un exemple du dispositif d'alimentation en air selon l'invention dans un moteur à combustion interne, par exemple diesel, suralimenté comprenant quatre chambres (1) de combustion. Chaque 20 chambre (1) de combustion communique avec deux conduits (Dl, D2) d'admission communiquant chacun avec un collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission distinct. Un premier collecteur (CA1) est représenté en traits continus et un deuxième collecteur (CA2) est représenté en traits pointillés. Les conduits (D1, D2) d'admission débouchent chacun dans une 25 chambre (1) de combustion, par un accès (Al, respectivement A2) commandé, de manière connue chacun par une soupape. De manière non limitative, chaque chambre (1) de combustion communique avec deux conduits (D3) d'échappement par deux sorties (E) d'échappement commandées chacune par une soupape d'échappement. Dans un autre 30 mode de réalisation la chambre (1) de combustion ne comprend qu'un seul conduit (D3) d'échappement. Le ou les conduits (D3) d'échappement communiquent avec un même collecteur (CE) d'échappement. Le mode de réalisation avec deux soupapes d'échappement correspond, par exemple, à une culasse à seize soupapes, pour un moteur à quatre cylindres. Dans un autre mode de réalisation, la chambre de combustion ne communique qu'avec un seul conduit d'échappement débouchant par un accès, fermé par une soupape d'échappement. Le collecteur (CE) d'échappement alimente les turbocompresseurs (TC1, TT1 ; TC2, TT2). De manière connue, chaque turbocompresseur se divise en deux parties principales : la partie compresseur (TC1, TC2) et la partie turbine (TT1, TT2). La partie compresseur (TC1, TC2) comporte un orifice (T11, respectivement T21) d'admission d'air et un orifice (T12, respectivement T22) de refoulement. La partie turbine (TT1, TT2) comporte un orifice (T13, respectivement T23) d'admission des gaz d'échappement et un orifice (T14, respectivement T24) d'échappement. Les gaz d'échappement expulsés de la chambre (1) de combustion entraînent la turbine (TT1, TT2) des turbocompresseurs. Les turbines (TT1, TT2) entraînent les compresseurs (TC1, respectivement TC2) qui augmentent la pression de l'air dans les collecteurs (CA1, respectivement CA2) d'admission. Les turbocompresseurs sont de manière non limitative à géométrie variable ou fixe et sont commandés (p1, p2) de manière connue par un organe de commande ou un calculateur (P). Le calculateur (P) dispose de moyen de mesure du régime moteur afin de commander les organes du système d'admission selon l'invention. D'autre part le calculateur (P) reçoit un signal (scp1) image de la pression dans le premier collecteur (CA1) et un signal (scp2) image de la pression dans le deuxième collecteur (CA2). Le signal (scp1) provient d'un premier capteur (CP1) de pression délivrant un signal électrique image de la pression dans le premier collecteur (CA1). Le signal (scp2) provient d'un deuxième capteur (CP2) de pression délivrant un signal électrique image de la pression dans le deuxième collecteur (CA1). Le calculateur (P) commande ainsi les organes du système d'admission selon l'invention, en contrôlant la pression dans chacun des collecteurs (CA1, CA2), ajustant la pression dans les collecteurs (CA1, CA2) et le niveau de swirl, avec une précision déterminée. La commande de la pression dans les collecteurs (CA1, CA2) et du niveau de swirl sera détaillée ultérieurement. L'alimentation de la turbine (TT2) du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) est également commandée par une vanne (2) placée soit dans le conduit relié à l'orifice (T23) d'admission des gaz d'échappement dans la turbine (TT2) soit dans le conduit (42) reliant la sortie d'échappement à la turbine (TT2). La vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TC2, TT2) permet donc d'interdire ou d'autoriser la circulation des gaz d'échappement dans la turbine (TT2) du deuxième turbocompresseur (TC2, TT2). De manière non limitative la vanne (2) est commandée par un signal (p3) dans une liaison provenant du calculateur (P). Après être passés par la turbine (TT1, TT2) d'entraînement d'un turbocompresseur, les gaz d'échappement passent de manière non limitative, par un catalyseur (4), puis par un filtre (5) à particules et enfin par un pot (6) de détente avant d'être rejetés à l'air libre. Un dispositif (RIO, R11 ; respectivement R20, R21) de réinjection des gaz d'échappement permet la réinjection d'une partie des gaz d'échappement dans un collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission, afin par exemple de diminuer l'émission d'oxydes d'azote. Dans le système d'admission selon la présente invention, un dispositif (R10, R11 ; respectivement R20, R21) de réinjection des gaz d'échappement est associé à chaque collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission. Une vanne de réinjection (R12, R20), placée en série avec un dispositif (R11, respectivement R21) de refroidissement des gaz d'échappement, permet la réinjection ou non des gaz d'échappement dans le collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission. Les turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) entraînés par les gaz d'échappement augmentent la pression de l'air dans les collecteurs (CA1, respectivement CA2) d'admission et dans les conduits (D1, respectivement D2) d'admission. L'air est aspiré depuis l'extérieur à travers un filtre (3) à air vers les deux compresseurs (TC1, TC2). L'air sous pression est ensuite injecté dans un dispositif (RAS1, respectivement RAS2) de refroidissement des gaz puis dans un collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission. Un turbocompresseur à géométrie fixe, commandé par le calculateur, peut être activé ou non. Dans le cas d'un turbocompresseur à géométrie variable, le calculateur commande, de manière connue, une utilisation complète ou partielle du flux des gaz d'échappement. L'utilisation variable de l'énergie des gaz d'échappement modifie ainsi la vitesse de rotation de la turbine et donc la pression d'air générée par le compresseur. La pression d'air est réglée dans chaque collecteur (CA1, CA2) d'admission par un turbocompresseur (TT1, TC1 ; respectivement TT2, TC2). D'autre part une vanne (2) placée en sortie de la turbine (TT2) du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), permet d'interdire complètement ou partiellement la circulation des gaz d'échappement dans la turbine (TT2) du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2). Lorsque la vanne (2) est fermée, empêchant la circulation des gaz d'échappement, toute l'énergie disponible est utilisée pour l'entraînement de la turbine (TT1) d'entraînement du premier turbocompresseur (TT1, TC1) uniquement. Dans un mode de réalisation l'ouverture de la vanne (2) est réglable et permet le pilotage du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2). Dans le cas où la vanne (2) est partiellement fermée, une partie plus importante de l'énergie disponible, provenant des gaz d'échappement, est utilisée pour l'entraînement du premier turbocompresseur (TT1, TC1) au dépend du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2). Lorsque la vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), est complètement ouverte, les deux turbocompresseurs disposent d'une énergie identique pour leur entraînement. Le premier turbocompresseur (TT1, TC1) alimente le premier collecteur (CA1) d'admission uniquement et le deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) alimente le deuxième collecteur (CA2) d'admission uniquement. La pression d'air dans les deux collecteurs (CA1, CA2) d'admission est donc réglable indépendamment l'une de l'autre, par exemple, par une ouverture progressive de la vanne (2) associée à des turbocompresseurs à géométrie fixe ou variable. Dans un autre mode de réalisation, la vanne (2) n'a que deux positions, la vanne (2) étant soit en position complètement ouverte soit en position fermée, et la vanne (2) est associée à deux turbocompresseurs à géométrie variable. Dans le cas où la vanne (2) est complètement fermée, le deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) ne compresse plus l'air reçu par le filtre (3) à air, pour l'alimentation en air du collecteur (CA2) d'admission. La pression disponible au niveau de l'orifice (T22) de refoulement du compresseur (TC2) est donc la pression atmosphérique. La différence de pression entre les deux collecteurs (CA1, CA2) entraîne une différence de débit maximum au niveau des accès (AI, A2) des conduits (D1, D2) d'admission dans les chambres (1) de combustion. Dans le cas où la vanne associée au deuxième turbocompresseur est fermée, l'alimentation en air est réalisée par un seul conduit (D1) d'admission, la quantité d'air entrant par le deuxième conduit (D2) d'admission étant négligeable. Une forte différence de débit au niveau des accès (Al, A2) des conduits (Dl, D2) d'admission provoque alors un niveau de swirl élevé. Si le débit d'air par un accès (Al) est supérieur au débit de l'autre accès (A2), la position des accès (Al, A2), près du bord de la paroi de la chambre du cylindre, crée un mouvement tourbillonnaire d'axe voisin de celui du cylindre. La figure 2, montre la position des accès (Al, A2) par rapport à la chambre (1) de combustion, ainsi que les directions (V1, V2) symétriques des flux d'air entrants. Plus la différence de débit est importante, plus l'air sera injecté de façon asymétrique et plus le niveau de swirl sera important. Pour les faibles régimes moteurs nécessitant un fort niveau de swirl, la vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) empêche la circulation des gaz d'échappement dans la turbine (TT2) d'entraînement du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2). Ainsi la pression dans le deuxième collecteur (CA2) d'admission est la pression atmosphérique. La chambre (1) de combustion est donc alimentée en air uniquement par le premier collecteur (CA1) d'admission, par un seul accès (Al), même si les deux soupapes d'admission sont ouvertes. Le cycle d'ouverture des soupapes d'admission reste identique au cycle d'admission pour un moteur, par exemple diesel, suralimenté par un seul turbocompresseur. Pour les faibles régimes moteur, le niveau de swirl, qui dépend du régime moteur, est donc amené au maximum puisque d'une part la différence de débit entre les deux accès (Al, A2) des conduits (Dl, D2) d'alimentation est maximum et que d'autre part, toute l'énergie liée aux gaz d'échappement, disponible pour l'entraînement des turbocompresseurs, est utilisée pour le premier turbocompresseur (TT1, TC1). Le niveau de swirl à bas régime est donc optimisé. Considérons la figure 2. Une symétrie est réalisée par rapport à un plan (11) passant par l'axe (10) central de la chambre (1) de combustion, d'une part au niveau de la position des accès (Al, A2) des deux conduits (D1, respectivement D2) d'admission et d'autre part au niveau des directions (VI, respectivement V2) de pénétration des flux d'air dans la chambre (1) de combustion. De manière non limitative, dans le cas d'une chambre (1) de combustion cylindrique, l'axe (10) central est l'axe du cylindre. L'axe (10) central est l'axe voisin de l'axe autour duquel se forme le tourbillon dit de swirl. Un débit d'air identique par les deux accès (Al, A2) des conduits (Dl, D2) d'admission, provoque alors une annulation du mouvement de swirl. Les flux d'air s'opposent en effet de façon symétrique et entraînent l'annulation du mouvement de swirl dans la chambre (1) de combustion. Pour un régime moteur élevé, les turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) sont alimentés de la même façon par les gaz d'échappement et produisent une pression d'air identique dans les deux collecteurs (CA1, respectivement CA2) d'admission. Ainsi le niveau de swirl à haut régime est minimum. Le fait que chacun des deux conduits (Dl, D2) d'admission soit alimenté par un turbocompresseur différent permet un réglage fin du niveau de swirl. La vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) n'est utilisée qu'en dessous d'un régime moteur bas déterminé. Le réglage du niveau de swirl est réalisé par la commande du premier turbocompresseur uniquement. L'annulation du mouvement de swirl est réalisée au-delà d'un régime moteur haut déterminé, les turbocompresseurs étant commandés de la même façon. Entre ces régimes moteurs bas et haut déterminés, le réglage continu de la différence de pression entre les collecteurs (CA1, CA2) d'admission, permet de régler un swirl optimum. 11 2892460 Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de 5 réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | L'invention concerne un système d'admission pour moteur à combustion interne suralimenté à niveau d'aérodynamique variable à deux turbocompresseurs, associé au moins à une chambre (1) de combustion, le système comprenant un premier et un deuxième turbocompresseur (TT1, TC1 ;TT2, TC2), un premier et un deuxième conduit (D1, D2) d'admission par chambre (1) et au moins un conduit (D3) d'échappement par chambre (1), chacun des conduits (D1, D2, D3) ayant un accès (A1, A2, E), débouchant dans la chambre (1) de combustion à laquelle il est associé, l'accès (A1, A2, E) étant commandé au moins par une soupape, caractérisé en ce que :- ledit conduit (D3) d'échappement alimente en gaz d'échappement au moins la turbine (TT1, TT2) d'entraînement de chacun des deux turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2),- le compresseur (TC1) du premier turbocompresseur (TT1, TC1) alimente en air le premier conduit (D1) d'admission de ladite chambre (1) de combustion,- le compresseur (TC2) du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) alimente en air le deuxième conduit (D2) d'admission de ladite chambre (1) de combustion,- les deux turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) sont commandés, par des moyens, chacun indépendamment l'un de l'autre. | 1. Système d'admission pour moteur à combustion interne suralimenté à niveau d'aérodynamique variable à deux turbocompresseurs, associé au moins à une chambre (1) de combustion, le système comprenant un premier et un deuxième turbocompresseur (TT1, TC1 ;TT2, TC2), un premier et un deuxième conduit (Dl, D2) d'admission par chambre (1) et au moins un conduit (D3) d'échappement par chambre (1), chacun des conduits (D1, D2, D3) ayant un accès (Al, A2, E), débouchant dans la chambre (1) de combustion à laquelle il est associé, l'accès (Al, A2, E) étant commandé au moins par une soupape, caractérisé en ce que : - le conduit (D3) d'échappement alimente en gaz d'échappement au moins la turbine (TT1, TT2) d'entraînement de chacun des deux turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2), - le compresseur (TC1) du premier turbocompresseur (TT1, TC1) 15 alimente en air le premier conduit (D1) d'admission de ladite chambre (1) de combustion, - le compresseur (TC2) du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) alimente en air le deuxième conduit (D2) d'admission de ladite chambre (1) de combustion, 20 - les deux turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) sont commandés, par des moyens (P), chacun indépendamment l'un de l'autre. 2. Système d'admission selon la 1 caractérisé en ce que les positions des deux accès (Al, A2) des conduits (D1, D2) d'admission associés à ladite chambre (1) de combustion, sont symétriques par rapport à 25 un plan (11) de symétrie passant par l'axe (10) central de la chambre (1) de combustion et les conduits (D1, D2) d'admission débouchent dans la chambre (1) de combustion selon des directions (VI, V2) symétriques par rapport au plan (11) de symétrie. 3. Système d'admission selon une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'une vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), permet ou non la circulation des gaz d'échappement alimentant la turbine (TT2) d'entraînement du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2). 4. Système d'admission selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que des moyens de mesure du régime moteur déclenchent la fermeture de la vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), en dessous d'un régime bas déterminé du moteur, la chambre (1) de combustion étant alors alimentée en air par le premier conduit (Dl) d'admission uniquement. 5. Système d'admission selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que les turbocompresseurs (TC1, TT1 ; TC2, TT2) sont à géométrie variable. 6. Système d'admission selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que la vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2) s'ouvre partiellement et de façon réglable, réalisant ainsi une alimentation variable de la turbine (TT2) du deuxième turbocompresseur (TC2, TT2). 7. Système d'admission selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de mesure du régime moteur), au-delà d'un régime haut déterminé du moteur, commandent les turbocompresseurs (TC1, TT1 ; TC2, TT2) produisant une même pression d'air alimentant les deux conduits (Dl, D2) d'admission de telle façon que les perturbations générant le mouvement de swirl, dues à la pénétration de l'air dans la chambre (1) de combustion par les deux accès, s'annulent mutuellement. 8. Procédé de commande du niveau de swirl dans un moteur à combustion interne comportant au moins : - une chambre (1) de combustion, - un premier et un deuxième conduit (D1, respectivement D2) 30 d'admission par chambre (1) de combustion,- au moins un conduit (D3) d'échappement par chambre (1) de combustion communicant avec un collecteur (CE) d'échappement, - un premier et un deuxième collecteur (CA1, respectivement CA2) d'admission alimentant en air, respectivement le premier et le deuxième conduit (CA1, respectivement CA2) d'admission, - un premier et un deuxième turbocompresseur (TT1, TC1 ; respectivement TT2, TC2) dont la turbine (TT1, TT2), est alimentée en gaz d'échappement par le collecteur (CE) d'échappement et dont le compresseur (TC1, TC2) alimente respectivement le premier et le deuxième collecteur (CA1, CA2) d'admission, - une vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), permettant ou non la circulation des gaz d'échappement alimentant la turbine (TT2) d'entraînement du deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), - un calculateur (P) ayant des moyens de mesure du régime moteur et commandant les deux turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) et la vanne associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), caractérisé en ce que : - dans une première phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur en dessous d'un régime bas déterminé, commande la fermeture de la vanne (2) associée au deuxième turbocompresseur (TT2, TC2), la chambre (1) de combustion étant alors alimentée en air par le premier conduit (Dl) d'admission uniquement, - dans une deuxième phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur au-dessus du régime bas déterminé et en dessous d'un régime haut déterminé, commande la vanne (2) et les turbocompresseurs (TT1, TC1 ; TT2, TC2) produisant une pression différente dans chacun des deux collecteurs d'admission, de façon à avoir un tourbillon dans la chambre de combustion ayant un niveau de swirl déterminé, le niveau de swirl étant déterminé en fonction du régime moteur. 9. Procédé selon la 8, dans un moteur dont les deux conduits (Dl, D2) d'admission associés à la chambre (1) de combustiondébouchent dans la chambre (1) en des accès (Al, A2) disposés de façon symétrique par rapport à un plan (11) de symétrie passant par l'axe (10) central de la chambre (1) de combustion et les conduits (Dl, D2) d'admission débouchant dans la chambre (1) de combustion selon des directions (VI, V2) symétriques par rapport au plan (11) de symétrie, caractérisé en ce que dans une troisième phase d'alimentation en air, le calculateur, mesurant un régime moteur au dessus du régime haut déterminé, commande les turbocompresseurs (TC1, TT1 ; TC2, TT2) produisant une même pression d'air alimentant les deux conduits (D1, D2) d'admission de telle façon que les perturbations générant le mouvement de swirl, dues à la pénétration de l'air dans la chambre (1) de combustion par les deux accès, s'annulent mutuellement. | F | F02 | F02D,F02B | F02D 33,F02B 31,F02B 37 | F02D 33/00,F02B 31/08,F02B 37/12,F02B 37/24 |
FR2895979 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DISTRIBUER DES PASTILLES A L'UNITE | 20,070,713 | La présente invention se rapporte à un procédé pour distribuer une pastille et à un dispositif distributeur de pastilles à l'unité comprenant un contenant comportant un réservoir apte à loger une pluralité de pastilles identiques comportant au moins une section transversale déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture par laquelle les pastilles sont destinées à sortir du contenant une à une. L'art antérieur enseigne de tels procédés et dispositifs. On connaît par exemple le document DE 10221729 qui se rapporte à un distributeur de pastilles comportant plusieurs pièces en mouvement les unes par rapport aux autres en vue de la délivrance des pastilles une par une, ce qui induit un dispositif compliqué et onéreux à fabriquer. On connaît également des distributeurs ne comportant pas de partie mobile entre elle, mais ne permettant pas alors de distribuer des pastilles une à une. La présente invention se propose de pallier ces inconvénients et d'apporter d'autres avantages. Plus précisément, elle consiste en un procédé pour distribuer une pastille à l'unité au moyen d'un dispositif distributeur de pastilles à l'unité comprenant : - un contenant comportant un réservoir apte à loger une pluralité de pastilles identiques comportant au moins une section transversale déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture par laquelle lesdites pastilles sont destinées à sortir du contenant une à une, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - prendre le dispositif dans une main, l'ouverture du contenant étant dirigée vers le haut, - basculer une première fois le dispositif vers le bas de façon à diriger l'ouverture du contenant vers le bas, - effectuer la manoeuvre inverse de la précédente, en vue de diriger à nouveau l'ouverture du contenant vers le haut, - basculer une deuxième fois le dispositif vers le bas de façon à diriger l'ouverture du contenant vers le bas, - recueillir la pastille distribuée et sortant de l'ouverture du contenant sous l'effet de la gravité. Le procédé selon l'invention permet de distribuer des pastilles une à une avec un dispositif simple ne nécessitant aucune partie mobile entre elles. Un mouvement spécifique simple permet d'évacuer une pastille du contenant. Un avantage du procédé selon l'invention est de permettre de distribuer une pastille dans un récipient sans que l'opérateur ait à la toucher, en manipulant simplement le contenant. Ainsi, le procédé permet de distribuer des pastilles dont le contact avec la peau est pour le moins indésirable. L'invention se rapporte également à un dispositif distributeur de pastilles à l'unité, comprenant : 10 15 20 25 30 35 40 - un contenant comportant un réservoir apte à loger une pluralité de pastilles identiques comportant au moins une section transversale déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture par laquelle lesdites pastilles sont destinées à sortir du contenant une à une, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de conduit sélectif, mettant en communication ledit réservoir et ladite ouverture, pour un passage des pastilles une à une à travers l'ouverture du contenant, - lesdits moyens de conduit sélectif étant associés au contenant selon une liaison complète ne comportant aucun degré de liberté, - une première extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans le réservoir, - une deuxième extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans l'ouverture du contenant, - lesdits moyens de conduit sélectif entre les première et deuxième extrémités définissant un passage libre comportant au moins un coude et au moins une section transversale supérieure ou égale à ladite au moins une section transversale déterminée d'une pastille et inférieure à une section transversale circonscrite à deux dites sections transversales déterminées juxtaposées de deux pastilles. Le dispositif selon l'invention est simple à réaliser et à utiliser car il ne comporte aucune partie, mobile relativement à une autre, pour obtenir une distribution de pastilles à l'unité. Le conduit doté au moins d'un coude pour empêcher le passage successif de deux pastilles à la suite l'une de l'autre, et doté d'au moins une section transversale spécifique pour empêcher, à un endroit au moins du conduit, le passage de deux pastilles de front simultanément, permet d'obtenir la sélectivité nécessaire à la distribution à l'unité des pastilles, par des moyens simples et fixes. Par section transversale déterminée, on entend ici une section transversale de la pastille destinée à être parallèle, lors du passage de la pastille dans le conduit sélectif, à la section transversale de ce dernier au moins dans la partie de conduit comportant la section sélective telle que définie destinée à éviter le passage de deux pastilles de front ou juxtaposées. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de conduit sélectif comprennent : - un premier tronçon de conduit, possédant une entrée tournée vers le réservoir qui constitue la première extrémité desdits moyens de conduit sélectif, - un deuxième tronçon de conduit dont un axe longitudinal forme un angle aigu avec un axe longitudinal du premier tronçon de conduit, et dont une première extrémité est reliée à une sortie du premier tronçon de conduit, - un troisième tronçon de conduit dont un axe longitudinal forme un angle aigu avec l'axe longitudinal du deuxième tronçon de conduit, dont une première extrémité est reliée à la deuxième extrémité du deuxième tronçon, et dont la deuxième extrémité constitue la deuxième extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant 10 15 20 25 30 35 40 librement dans l'ouverture du contenant. Cette caractéristique pourvoit à deux coudes le long du conduit de sélectivité, un premier coude entre le premier et le deuxième tronçon et un deuxième coude entre le deuxième et le troisième tronçon. La structure en double coudes du conduit sélectif permet une très bonne sélectivité en regard de deux pastilles qui s'introduiraient successivement dans le conduit, en vue d'empêcher la sortie simultanée de ces deux pastilles, et permet notamment de disposer la sortie des pastilles selon un endroit ergonomique par rapport au réservoir. Selon une caractéristique avantageuse, ledit premier tronçon de conduit adopte la forme d'une trémie d'alimentation en pastilles, possédant une entrée évasée tournée vers le réservoir qui constitue la première extrémité desdits moyens de conduit sélectif. La trémie à pour fonction de faciliter l'entrée des pastilles dans le conduit sélectif, notamment en guidant le cas échéant une pastille afin qu'elle se présente dans le deuxième tronçon de manière appropriée, et peut avoir également pour fonction d'empêcher l'introduction de deux pastilles juxtaposées dans le deuxième tronçon de conduit ou d'empêcher que deux pastilles ne bloquent la sortie de la trémie en se coinçant en fond de cette dernière. Selon une caractéristique avantageuse, le réservoir et l'ouverture du contenant sont disposés à des extrémités opposées ou sensiblement opposées du contenant. Cette caractéristique permet de structurer le dispositif selon l'invention comme une sorte de flacon avec une ouverture dirigée vers le haut et un fond constituant l'appui du flacon sur un support, et sur lequel repose le, ou qui est partie constitutive du, réservoir à pastilles. Selon une caractéristique avantageuse, la sortie de la trémie d'alimentation est dirigée vers l'ouverture du contenant. Selon une caractéristique avantageuse, la deuxième extrémité du deuxième tronçon de conduit est disposée à proximité de l'entrée évasée de la trémie d'alimentation. Cette caractéristique confère un premier coude au conduit sélectif entre la trémie et le deuxième tronçon qui revient vers l'entrée de la trémie, et donc forme un coude très serré. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de conduit sélectif adoptent une forme générale en Z. La forme générale de Z est conférée, pour la barre supérieure du Z par la trémie, pour la barre inclinée par le deuxième tronçon de conduit sélectif, et pour la barre inférieure par le troisième tronçon de conduit. Les deux barres supérieure et inférieure du Z ne sont pas obligatoirement parallèles. Selon une caractéristique avantageuse, ledit deuxième tronçon de conduit comprend une section transversale constante supérieure à ladite au moins une section transversale déterminée d'une pastille et inférieure à une section transversale circonscrite à deux dites sections transversales déterminées juxtaposées de deux pastilles. 10 15 20 25 30 35 40 4 Selon cette caractéristique, c'est le deuxième tronçon de conduit qui assure la sélectivité du conduit empêchant que deux pastilles ne soient éjectées simultanément, de front ou juxtaposées, du conduit. Selon une caractéristique avantageuse, ledit deuxième tronçon de conduit est parallèle à une génératrice de la trémie d'alimentation en pastilles desdits moyens de conduit sélectif. Cette caractéristique propose un premier coude le plus serré possible en tenant compte de l'évasement de la trémie. Selon une caractéristique avantageuse, ledit deuxième tronçon de conduit est rectiligne. Cette caractéristique propose un deuxième tronçon à écoulement rapide en optimisant la fluidité de la traversée de cette partie du conduit sélectif. Selon une caractéristique avantageuse, ledit troisième tronçon de conduit est rectiligne et forme avec l'axe longitudinal du deuxième tronçon un angle compris entre 0 et 45 . Cette caractéristique localise le deuxième coude du conduit et détermine une plage de valeurs angulaires préférée. Selon une caractéristique avantageuse, ledit troisième tronçon de conduit possède un axe longitudinal parallèle ou sensiblement parallèle à un axe longitudinal du contenant. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend une première zone de transfert d'une pastille de ladite trémie d'alimentation dans ledit deuxième tronçon de conduit, comportant des moyens de basculement de la pastille du fond de la trémie d'alimentation dans le deuxième tronçon de conduit. Les moyens de basculement de la pastille du fond de la trémie d'alimentation dans le deuxième tronçon de conduit permettent d'assurer la sélectivité du conduit en termes de pastilles successives dans celui-ci, et ainsi empêchent que deux pastilles ne puissent s'introduire l'une à la suite de l'autre dans le deuxième tronçon de conduit. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de basculement de ladite pastille de ladite trémie d'alimentation dans le deuxième tronçon de conduit comportent une arête définie par une partie de l'intersection du deuxième tronçon de conduit et de la sortie de la trémie d'alimentation. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend une deuxième zone de transfert d'une pastille du deuxième tronçon de conduit dans le troisième tronçon de conduit, comportant des moyens de basculement d'une pastille du deuxième tronçon de conduit dans le troisième tronçon de conduit. Les moyens de basculement d'une pastille du deuxième tronçon de conduit dans le troisième tronçon de conduit permettent un deuxième niveau de sélectivité du conduit en termes de pastilles successives dans celui-ci, et ainsi empêchent que deux pastilles qui se seraient malgré tout introduites à la suite l'une de l'autre dans le deuxième tronçon de conduit, ne puissent s'introduire l'une à la suite de l'autre dans le troisième tronçon de conduit. Cette deuxième zone de transfert permet essentiellement 10 15 20 25 30 35 40 de fournir une chambre intermédiaire dans laquelle une pastille peut stationner dans l'attente d'être finalement éjectée en traversant le troisième tronçon de conduit. Cette caractéristique, en relation avec l'utilisation du dispositif selon l'invention, sera expliquée plus en détail avec la description d'un exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention et l'aide des figures. Selon une caractéristique avantageuse, ladite deuxième zone de transfert comporte une surface d'appui supérieure à la surface longitudinale projetée d'une pastille et inférieure à la surface longitudinale projetée de deux pastilles juxtaposées. Cette caractéristique permet une zone de transfert dans laquelle une pastille peut reposer à plat mais pas deux. Ainsi, dans la mesure où deux pastilles se seraient successivement engagées dans le deuxième tronçon de conduit sélectif, une seule des deux pastilles pourrait franchir la zone de basculement et ainsi une seule des deux pastilles serait éjectée hors du troisième tronçon. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de basculement d'une pastille du deuxième tronçon de conduit dans le troisième tronçon de conduit comportent une arête définie par une partie de l'intersection des deuxième et troisième tronçons de conduit. Selon une caractéristique avantageuse, ledit contenant comprend une échancrure sur sa surface extérieure pour une meilleure préhension du dispositif par la main d'un usager, ladite échancrure coopérant avec le réservoir pour définir une forme convergente de ce dernier vers l'entrée de la trémie d'alimentation en pastilles. Une telle caractéristique permet de combiner une préhension par exemple guidée par l'échancrure et un moyen de guidage des pastilles vers la trémie d'alimentation du conduit sélectif. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture qui suit d'un exemple de mode de réalisation d'un dispositif et d'un procédé selon l'invention, pour distribuer des pastilles à l'unité, accompagné des dessins annexés, exemple donné à titre illustratif non limitatif. La figure 1 représente une vue en coupe longitudinale de l'exemple de mode de réalisation d'un dispositif distributeur de pastilles à l'unité, selon une position de repos. Les figures 2 à 5 représentent une vue en coupe longitudinale de l'exemple de mode de réalisation d'un dispositif distributeur de pastilles à l'unité, selon quatre positions différentes d'utilisation. La figure 6 représente en vue de dessus de la figure 4. La figure 7 représente une vue de côté d'un élément de l'exemple des figures 1 à 6, séparé du dispositif. La figure 8 représente une vue de face de l'élément de la figure 7. Le dispositif 2 distributeur de pastilles 1 à l'unité, représenté sur les figures 1 à 6 comprend : - un contenant 3 comportant un réservoir 4 apte à loger une pluralité de pastilles 1 identiques comportant au moins une section transversale Sp déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture 5 par laquelle les pastilles 1 sont destinées à 5 15 20 25 30 35 40 sortir du contenant une à une, - des moyens de conduit sélectif 8, mettant en communication le réservoir 4 et l'ouverture 5, pour un passage des pastilles une à une à travers cette dernière, - les moyens de conduit sélectif 8 étant associés au contenant 3 selon une liaison complète ne comportant aucun degré de liberté, - une première 9 extrémité des moyens de conduit sélectif 8 débouchant librement dans le réservoir 4, - une deuxième 10 extrémité des moyens de conduit sélectif débouchant librement dans l'ouverture 5 du contenant 3, - les moyens de conduit sélectif 8 entre les première 9 et deuxième 10 extrémités définissant un passage libre 11 comportant au moins un coude et au moins une section transversale Sc supérieure ou égale à la section transversale Sp déterminée d'une pastille 1 et inférieure à une section transversale circonscrite à deux sections transversales Sp déterminées juxtaposées de deux pastilles. Le contenant 3 peut adopter une forme quelconque de flacon, par exemple à enveloppe cylindrique à section transversale générale circulaire, ou ovale comme représenté sur la figure 6, et à fond plat, d'axe longitudinal 22 de symétrie générale, réalisée dans un matériau fonction des pastilles que le contenant est destiné à stocker, afin de résister chimiquement à la composition des pastilles, par exemple un matériau plastique, pour des pastilles de chlore ou analogue. Le contenant 3 comprend avantageusement une échancrure 29 sur sa surface extérieure 30 pour une meilleure préhension du dispositif 2 par la main d'un usager, l'échancrure 29 coopérant avec le réservoir 4 pour définir une forme convergente de ce dernier vers l'entrée 16 d'une trémie d'alimentation 45 en pastilles 1 comme cela sera expliqué plus loin. L'échancrure 29 diminue localement le diamètre de la section transversale du contenant, et permet de préférence de loger la partie de la main comprise entre le pouce et l'index, afin que les doigts d'un utilisateur (non représenté) puissent entourer le contenant plus facilement, permettant à celui-ci une circonférence supérieure à celle des doigts de la main. Le contenant 3 possède en partie supérieure un moyen de goulot 51 dans lequel se trouve l'ouverture 5 et dans lequel est inséré un élément 50 rapporté ou sélecteur constituant une partie du conduit sélectif 8 comme cela sera développé plus loin. Comme représenté sur les figures 1 à 5, la partie supérieure 52 de l'échancrure 29 permet de servir d'appui à un élément 50 rapporté constituant une partie du conduit sélectif 8 comme cela sera développé plus loin. La partie basse du contenant 3 dont la section transversale la plus grande se trouve en fond de contenant dans l'exemple représenté, forme le réservoir 4 dans lequel les pastilles sont destinées à être stockées. Le réservoir diminue avantageusement de section en s'élevant vers la partie supérieure 52 de l'échancrure 29 en vue de converger vers l'entrée du conduit sélectif 8. Le réservoir 4 et l'ouverture 5 sont avantageusement disposés à des extrémités 6 et 7 opposées ou sensiblement opposées du contenant 3, soit le réservoir 4 en partie basse et l'ouverture 5 en partie haute de celui-ci. Dans l'exemple représenté, les pastilles 1 toutes identiques sont chacune en 10 15 20 25 30 35 40 forme de disque dont les surfaces opposées supérieure et inférieure sont en forme de calotte sphérique. La section transversale Sp déterminée d'une pastille correspond à une section transversale suivant le diamètre du disque, comme illustré sur les figures 1 à 5. Cette section correspond à la plus grande section de la pastille. II est à noter que les pastilles solides peuvent adopter toute autre forme appropriée au conditionnement du produit constitutif de celle-ci, et notamment une forme allongée ou une forme sphérique. Dans le cas de la forme allongée, la section transversale Sp déterminée ne correspondra pas obligatoirement à la plus grande section transversale de la pastille, mais correspondra à la section transversale destinée à être parallèle à la section transversale du conduit sélectif 8, et plus particulièrement de la partie du conduit sélectif destinée à empêcher le passage de deux pastilles juxtaposées, comme cela sera expliqué plus en détail plus loin. Dans le cas d'une forme sphérique, la section Sp est circulaire et passe par un diamètre de la sphère. Les moyens de conduit sélectif 8 comprennent avantageusement : un premier 12 tronçon de conduit, adoptant avantageusement la forme d'une trémie d'alimentation 45 en pastilles, possédant une entrée 15 évasée tournée vers le réservoir 4, c'est à dire vers le bas du contenant, qui constitue la première 9 extrémité des moyens de conduit sélectif 8, et une sortie 16 dirigée vers l'ouverture 5 du contenant 3, c'est à dire vers le haut de ce dernier, - un deuxième 13 tronçon de conduit dont un axe longitudinal 40 forme un angle a aigu avec un axe longitudinal 41 du premier 12 tronçon de conduit, dont une première 17 extrémité est reliée à une sortie 16 de la trémie d'alimentation 45, et dont la deuxième 18 extrémité est avantageusement disposée à proximité de l'entrée 15 évasée de cette trémie 45, - un troisième 14 tronçon de conduit dont un axe longitudinal 21 est avantageusement disposé parallèle ou sensiblement parallèle à un axe longitudinal 22 du contenant 3, et forme un angle (3 aigu avec l'axe longitudinal 40 du deuxième tronçon 13 de conduit, dont une première extrémité 19 est reliée à la deuxième 18 extrémité du deuxième 13 tronçon, et dont la deuxième 20 extrémité constitue la deuxième 10 extrémité des moyens de conduit sélectif 8 débouchant librement dans l'ouverture 5 du contenant 3. La trémie d'alimentation 45 est par exemple en partie constituée par la paroi interne du contenant 3 et en partie par la paroi externe de l'élément 50 inséré et fixé dans le goulot du contenant, comme représenté sur les figures 1 à 5. L'élément 50 qui comporte dans l'exemple les deuxième 13 et troisième 14 tronçons de conduit, adopte une forme s'inscrivant dans un cylindre à section circulaire dans la mesure où le goulot du contenant adopte lui-même une section transversale circulaire, afin de pénétrer dans celui-ci de préférence par un ajustement forcé et d'y être maintenu par frottement. L'élément 50 rapporté vient avantageusement en butée à son extrémité inférieure contre la paroi interne de la partie supérieure 52 de l'échancrure 29 et est ainsi totalement fixé et rigide par rapport à l'enveloppe formant le contenant 3. L'extrémité inférieure de l'élément 50 comporte un pan en biais 54 sur le côté, comme représenté sur les figures 10 15 20 25 30 35 40 8 1 à 5 et sur la figure 7, afin de constituer la partie de la trémie 45, complémentaire de celle formée par la paroi interne du contenant 3. Il est à noter que la section extérieure transversale de l'élément 50 en partie supérieure peut varier et doit être complémentaire de celle du goulot du contenant afin de constituer un bouchon pour les pastilles se trouvant dans le réservoir 4 en sorte que celles-ci ne puissent ainsi pas être directement éjectées à travers le goulot du contenant 3. L'élément 50 n'a besoin d'être orienté angulairement dans l'enveloppe du contenant 3, autour de l'axe longitudinal 22, que dans la mesure où une échancrure 29 est localement présente sur le contenant 3, ou dans le cas d'une section de l'enveloppe non circulaire, par exemple ovalisée comme représenté dans l'exemple, pouvant entraîner une indexation de l'élément 50 afin que la trémie 45 soit positionnée en continuation de la convergence induite par l'échancrure 29 ou l'ovalisation de l'enveloppe. Le fond de la trémie d'alimentation 45 formant la sortie 16 de celle-ci est par exemple constitué par le secteur d'épaulement 53 qui est en vis à vis du pan en biais 54 de l'élément 50, comme représenté sur les figures 1 à 5. Le diamètre de l'enveloppe du contenant 3 sera suffisamment grand pour permettre le passage d'une pastille 1 entre la paroi interne de l'enveloppe du contenant 3 à proximité de l'épaulement 53 et la surface extérieure de l'élément 50, c'est à dire que ledit passage doit être supérieur à l'épaisseur d'une pastille prise entre les sommets des calottes sphériques, et inférieur à l'épaisseur de deux pastilles mesurée de la même manière, afin qu'une pastille 1 soit guidée en sorte de se présenter dans le plan vertical ou sensiblement vertical lorsque le contenant 3 est basculé, ouverture 5 vers le bas comme représenté sur la figure 2. Toujours en se référant à cette figure 2, l'épaulement avantageusement arrondi 53 de l'enveloppe du contenant 3 permet de guider la pastille 1 se trouvant en sortie de trémie 45, afin qu'elle amorce un retournement en vue de se présenter devant l'entrée 17 du deuxième tronçon 13 de conduit. Le deuxième 13 tronçon de conduit est avantageusement rectiligne et parallèle à une génératrice de la trémie d'alimentation 45, plus précisément dans l'exemple représenté, de préférence parallèle au pan en biais 54 de l'élément 50 formant une partie de la trémie 45. Le deuxième tronçon 13 de conduit adopte une section transversale constante supérieure à la section transversale déterminée Sp d'une pastille 1 afin que celle-ci glisse aisément dans le tronçon 13, et inférieure à une section transversale circonscrite à deux sections transversales déterminées Sp juxtaposées de deux pastilles 1 afin d'éviter que deux pastilles juxtaposées ne franchissent le tronçon 13. De manière préférentielle, la section transversale du tronçon 13 peut épouser le contour de la section transversale déterminée Sp d'une pastille, avec un jeu juste suffisant pour le glissement de la pastille 1 et l'introduction de celle-ci dans l'entrée du tronçon en sortie de trémie par basculement de la pastille. Ce basculement d'une pastille 1 est facilité par la présence d'une première 23 zone de transfert d'une pastille 1 de la trémie d'alimentation 45 dans le deuxième tronçon 13 de conduit, comportant des moyens de basculement 24 de la pastille 1 du fond de la trémie d'alimentation 45 dans le deuxième tronçon 13 de conduit. Ces moyens de basculement 24 permettent à une pastille se présentant dans le fond de la 10 15 20 25 30 35 40 trémie 45 lorsque le contenant est tourné ouverture 5 vers le bas, de basculer dans le deuxième 13 tronçon lorsqu'on redresse le contenant 3 ouverture 5 vers le haut. Les moyens de basculement 24 comprennent avantageusement une arête 25 définie par une partie de l'intersection du deuxième tronçon de conduit et de la sortie 16 de la trémie d'alimentation 45, plus précisément par l'intersection de l'entrée 17 du deuxième tronçon 13 avec la paroi externe de l'élément 50, dont le contour est représenté sur la figure 8. Le deuxième tronçon 13 étant incliné, l'ouverture que détermine cette intersection est supérieure à la section Sp en sorte que le basculement de la pastille, qui se trouve en fond de trémie et guidée par l'arrondi de l'épaulement 53 vers l'entrée du deuxième tronçon, dans le deuxième tronçon est facilité. L'axe longitudinal 41 correspondant approximativement à un axe symétrie de la trémie 45, tel que représenté sur la figure 1 est légèrement incliné par rapport à l'axe 22 du contenant, et forme un angle a avec l'axe 40 du deuxième tronçon, compris entre 0 et 90 exclu, de préférence compris entre 5 et 30 , par exemple de l'ordre de 20 . Ainsi, l'axe 40 forme avec l'axe 22 longitudinal du contenant un angle 13 de l'ordre de 30 qui est également l'angle que forme le pan en biais 54 avec l'axe 22. La position de l'arête sera déterminée de sorte qu'une pastille 1 engagée en sortie de trémie 45 possède de préférence plus de 50% de son volume engagé au dessus du deuxième tronçon de conduit, en sorte de basculer dans celui-ci autour de l'arête 28 lorsque le contenant est redressé. Le troisième 14 tronçon de conduit est avantageusement rectiligne et forme avec l'axe longitudinal 40 du deuxième tronçon 13 un angle (3 compris entre 0 et 45 , par exemple, dans l'exemple représenté, un angle R de l'ordre de 30 . Le troisième 14 tronçon de conduit peut adopter diverses formes de section transversale de dimension supérieure à la section Sp, car la sélectivité a été effectuée en amont dans le deuxième 13 tronçon de conduit et la trémie 45, par exemple une section transversale demi-circulaire comme représenté sur la figure 6, dont la paroi plane 55 est alignée sur l'axe longitudinal 22. Le deuxième tronçon 13 débouche dans le troisième tronçon 14 et intercepte de préférence la partie basse de la paroi plane 55 de ce troisième tronçon, en sorte que la pastille 1 descendant le deuxième tronçon 13, lorsque le contenant 3 a été redressé, s'introduise dans le troisième tronçon sous l'effet de la gravité, et se trouve posée sur le fonddemi-circulaire 56 ou sensiblement demi-circulaire du troisième tronçon 14, comme représenté sur la figure 3. La position en hauteur de l'interception du deuxième tronçon 13 avec le troisième 14 est déterminée en sorte que la pastille 1 arrivant dans l'entrée du troisième tronçon puisse être évacuée à travers celui-ci sans se coincer, par exemple de préférence en sorte que la hauteur libre sous l'arête 28 d'intersection entre les deuxième et troisième conduits soit légèrement supérieure à la hauteur d'une pastille prise entre les sommets des dômes des calottes sphériques. Le troisième conduit est avantageusement formé dans l'élément 50 et est parallèle à l'axe longitudinal de celui-ci comme représenté sur les figures 1 à 5. De manière préférentielle, le dispositif représenté sur les figures comprend une deuxième 26 zone de transfert d'une pastille 1, du deuxième tronçon 13 de conduit dans le troisième tronçon 14 de conduit, comportant des moyens de basculement 27 d'une 10 15 20 25 30 35 40 10 pastille 1 du deuxième tronçon 13 de conduit dans le troisième tronçon 14 de conduit. Ces moyens de basculement 27, à l'instar de ceux 24 situés entre la trémie 45 et le deuxième conduit 13, permettent le retournement de la pastille 1 en vue de son évacuation vers l'ouverture 5 lorsque le contenant 3 est retourné une nouvelle fois l'ouverture 5 vers le bas. La deuxième 26 zone de transfert comporte avantageusement une surface 31 d'appui supérieure à la surface longitudinale projetée d'une pastille 1 et inférieure à la surface longitudinale projetée de deux pastilles juxtaposées. Ainsi, la longueur de la section demi-circulaire du troisième conduit pourra être de l'ordre du diamètre du goulot du contenant comme représenté sur la figure 6, et la largeur, correspondant au rayon du goulot sensiblement, sera de préférence inférieure au diamètre d'une pastille 1 de sorte que l'arête 28 provoque le basculement de la pastille 1 et son évacuation sans coincement dans le troisième conduit par glissement jusqu'à l'ouverture 5, comme représenté sur la figure 4. La surface d'appui 31 sera de préférence plane et pourra être inclinée vers le troisième tronçon 14 comme représenté sur les figures 1 à 5, en vue de participer au guidage du retournement de la pastille dans la deuxième zone de transfert ; la surface d'appui 31 formera par exemple un angle de 10 environ avec l'horizontale, comme représenté sur la figure 7. En outre, la surface d'appui 31 pourra s'étendre de part et d'autre de la paroi plane 55 verticale du troisième conduit 14, comme représenté sur les figures 1 à 5 et la figure 7. On notera que le conduit sélectif 8 adopte une forme générale en Z, les deux branches parallèles du Z étant constituées respectivement de l'axe 41 de la trémie 45 et de l'axe 21 longitudinal du troisième tronçon, et la branche intermédiaire du Z, du deuxième tronçon 13. La forme en Z permet l'évacuation d'une pastille 1 en deux retournements du contenant 3, et permet en outre d'améliorer la sélectivité relative à deux pastilles qui se suivraient successivement dans le conduit, en empêchant les deux pastilles de sortir simultanément à la suite l'une de l'autre par l'ouverture 5, grâce aux deux zones de transfert 23 et 26. Il est à noter que le dispositif représenté peut comporter un bouchon (non représenté) venant coiffer l'ouverture 5 afin de fermer le contenant et éviter qu'une pastille ne soit éjectée intempestivement en manipulant le dispositif. Le sélecteur 50 rapporté peut être obtenu à partir d'une matière plastique compatible, comme l'enveloppe du contenant 3, avec les pastilles stockées et distribuées, et comporter tous les évidements possibles en vue de réduire son poids. L'ensemble du dispositif illustré comprend seulement deux pièces, légères, fixes l'une par rapport à l'autre, et facile à fabriquer en grande quantité par un procédé de moulage par exemple. Un exemple de mode de réalisation va maintenant être décrit, d'un procédé pour distribuer une pastille 1 à l'unité au moyen d'un dispositif 2 distributeur de pastilles 1 à l'unité, par exemple tel que décrit plus haut avec l'aide des figures 1 à 6, comprenant un contenant 3 comportant un réservoir 4 apte à loger une pluralité de pastilles 1 identiques comportant au moins une section transversale Sp déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture 5 par laquelle les pastilles sont 10 15 20 25 30 35 40 destinées à sortir du contenant une à une. Le procédé comprend les étapes suivantes : - prendre le dispositif 2 dans une main, l'ouverture 5 du contenant étant dirigée vers le haut comme représenté sur la figure 1, en plaçant avantageusement la partie de la main située entre le pouce et l'index dans l'échancrure 29, toutes les pastilles reposant au fond du réservoir 4 par gravité, - basculer une première fois le dispositif vers le bas de façon à diriger l'ouverture 5 du contenant 3 vers le bas comme représenté sur la figure 2, ce qui a pour effet d'entraîner toutes les pastilles 1 vers l'entrée de la trémie 45, sous l'effet de la gravité, grâce au convergent formé par l'enveloppe du contenant, puis dans la trémie 45 jusqu'à la sortie 16 de celle-ci sous l'effet de la gravité toujours ; la convergence de la trémie aidée de l'épaulement 53 et la zone de transfert 23 participent au positionnement d'une pastille 1 à l'entrée du deuxième tronçon 13 de conduit comme représenté sur la figure 2, - effectuer la manoeuvre inverse de la précédente, en vue de diriger à nouveau l'ouverture 5 du contenant 3 vers le haut comme représenté sur les figures 3 et 4, ce qui a pour effet de faire retomber les pastilles engagées dans la trémie 45 au fond du réservoir 4 à l'exception de celle engagée dans la zone de transfert 23 et qui bascule et glisse dans le deuxième tronçon 13 sous l'effet de l'arête 25 et de la gravité comme représenté sur la figure 3; la pastille engagée dans le deuxième tronçon glisse dans celui-ci jusqu'à la deuxième 26 zone de transfert ou elle stationne tant que le contenant est maintenu ouverture 5 vers le haut comme représenté sur la figure 4, - basculer une deuxième fois le dispositif 2 vers le bas de façon à diriger l'ouverture 5 du contenant 3 vers le bas comme représenté sur la figure 5, ce qui a pour effet d'éjecter, sous l'effet de la gravité, la pastille 1 présente dans la deuxième zone de transfert, hors du troisième tronçon de conduit par l'ouverture 5 ; toutes les pastilles contenues dans le réservoir 4 à l'occasion de cette étape se sont déplacées à nouveau vers le fond de la trémie et une nouvelle pastille s'est engagée dans la première zone de transfert, - recueillir la pastille 1 distribuée par l'ouverture 5 du contenant 3 sous l'effet de la gravité, puis - redresser par exemple le contenant, soit pour le poser, soit pour distribuer une deuxième pastille ; dans les deux cas, lors du redressement, tant que le réservoir contient des pastilles, la nouvelle pastille engagée dans la première zone de transfert arrive dans la deuxième zone de transfert pour être prête à être éjectée au prochain basculement du contenant, et le dispositif se trouve dans la configuration de la figure 4. Le dispositif selon l'invention trouve de multiples applications, notamment dans le domaine des pastilles de grandes dimensions, par exemple d'un diamètre de l'ordre de 17 millimètres et d'une épaisseur de l'ordre de 10 millimètres, avec lesquelles l'utilisateur ne devrait pas entrer en contact, notamment avec les mains, par exemple des pastilles de produits nettoyants ou autres. 10 15 20 25 30 35 40 | Procédé et dispositif (2) distributeur de pastilles (1) à l'unité, le dispositif comprenant :- un contenant (3) comportant un réservoir (4) apte à loger une pluralité de pastilles (1) identiques comportant au moins une section transversale (Sp) déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture (5) par laquelle lesdites pastilles (1) sont destinées à sortir du contenant une à une,- des moyens de conduit sélectif (8), mettant en communication ledit réservoir et ladite ouverture, pour un passage des pastilles une à une à travers l'ouverture du contenant,- lesdits moyens de conduit sélectif étant associés au contenant selon une liaison complète ne comportant aucun degré de liberté,- une première (9) extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans le réservoir,- une deuxième (10) extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans l'ouverture du contenant,- lesdits moyens de conduit sélectif entre les première et deuxième extrémités définissant un passage libre (11) comportant au moins un coude et au moins une section transversale (Sc) supérieure ou égale à ladite au moins une section transversale (Sp) déterminée d'une pastille (1) et inférieure à une section transversale circonscrite à deux dites sections transversales déterminées juxtaposées de deux pastilles. | 1. Procédé pour distribuer une pastille (1) au moyen d'un dispositif (2) distributeur de pastilles (1) à l'unité comprenant : - un contenant (3) comportant un réservoir (4) apte à loger une pluralité de pastilles (1) identiques comportant au moins une section transversale (Sp) déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture (5) par laquelle lesdites pastilles sont destinées à sortir du contenant une à une, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - prendre le dispositif (2) dans une main, l'ouverture (5) du contenant étant dirigée vers le haut, - basculer une première fois le dispositif vers le bas de façon à diriger l'ouverture (5) du contenant (3) vers le bas, - effectuer la manoeuvre inverse de la précédente, en vue de diriger à nouveau l'ouverture (5) du contenant (3) vers le haut, - basculer une deuxième fois le dispositif (2) vers le bas de façon à diriger l'ouverture (5) du contenant (3) vers le bas, - recueillir la pastille (1) distribuée et sortant de l'ouverture (5) du contenant (3) sous l'effet de la gravité. 2. Dispositif (2) distributeur de pastilles (1) à l'unité, comprenant : -un contenant (3) comportant un réservoir (4) apte à loger une pluralité de pastilles (1) identiques comportant au moins une section transversale (Sp) déterminée, destinées à être distribuées une à une, et une ouverture (5) par laquelle lesdites pastilles (1) sont destinées à sortir du contenant une à une, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de conduit sélectif (8), mettant en communication ledit réservoir et ladite ouverture, pour un passage des pastilles une à une à travers l'ouverture du contenant, - lesdits moyens de conduit sélectif étant associés au contenant selon une liaison complète ne comportant aucun degré de liberté, - une première (9) extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans le réservoir, - une deuxième (10) extrémité desdits moyens de conduit sélectif débouchant librement dans l'ouverture du contenant, - lesdits moyens de conduit sélectif entre les première et deuxième extrémités définissant un passage libre (11) comportant au moins un coude et au moins une section transversale (Sc) supérieure ou égale à ladite au moins une section transversale (Sp) déterminée d'une pastille (1) et inférieure à une section transversale circonscrite à deux dites sections transversales déterminées juxtaposées de deux pastilles. 3. Dispositif suivant la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de conduit sélectif (8) comprennent : - un premier (12) tronçon de conduit, possédant une entrée (15) tournée vers le 10 15 20 25 30 35 40 13 réservoir (4) qui constitue la première (9) extrémité desdits moyens de conduit sélectif (8), - un deuxième (13) tronçon de conduit dont un axe longitudinal (40) forme un angle (a) aigu avec un axe longitudinal (41) du premier (12) tronçon de conduit, et dont une première (17) extrémité est reliée à une sortie (16) du premier (12) tronçon de conduit, - un troisième (14) tronçon de conduit dont un axe longitudinal (21) forme un angle ((3) aigu avec l'axe longitudinal (40) du deuxième tronçon de conduit, dont une première extrémité (19) est reliée à la deuxième (18) extrémité du deuxième (13) tronçon, et dont la deuxième (20) extrémité constitue la deuxième (10) extrémité desdits moyens de conduit sélectif (8) débouchant librement dans l'ouverture (5) du contenant. 4. Dispositif suivant la 3, caractérisé en ce que ledit premier (12) tronçon de conduit adopte la forme d'une trémie d'alimentation (45) en pastilles, possédant une entrée (15) évasée tournée vers le réservoir (4) qui constitue la première (9) extrémité desdits moyens de conduit sélectif (8). 5. Dispositif suivant l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit réservoir (4) et ladite ouverture (5) sont disposés à des extrémités (6, 7) opposées ou sensiblement opposées du contenant (3). 6. Dispositif suivant la 4 ou 5, caractérisé en ce que la sortie (16) de la trémie d'alimentation (45) est dirigée vers l'ouverture (5) du contenant (3). 7. Dispositif suivant l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la deuxième (18) extrémité du deuxième (13) tronçon de conduit est disposée à proximité de l'entrée (15) évasée de la trémie d'alimentation (45). 8. Dispositif suivant l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de conduit sélectif (8) adoptent une forme générale en Z. 9. Dispositif suivant l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que ledit deuxième tronçon (13) de conduit comprend une section transversale constante supérieure à ladite au moins une section transversale déterminée (Sp) d'une pastille (1) et inférieure à une section transversale circonscrite à deux dites sections transversales déterminées (Sp) juxtaposées de deux pastilles (1). 10. Dispositif suivant l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que ledit deuxième tronçon (13) de conduit est parallèle à une génératrice de la trémie d'alimentation (45) en pastilles (1) desdits moyens de conduit sélectif (8). 11. Dispositif suivant l'une quelconque des 3 à 10, caractérisé en ce que ledit deuxième tronçon (13) de conduit est rectiligne. 12. Dispositif suivant l'une quelconque des 3 à 11, caractérisé en ce que ledit troisième tronçon (14) de conduit est rectiligne et forme avec l'axe longitudinal (40) du deuxième tronçon (13) un angle compris entre 0 et 45 . 13. Dispositif suivant l'une quelconque des 3 à 12, caractérisé en ce que ledit troisième tronçon (14) de conduit possède un axe longitudinal (21) parallèle ou sensiblement parallèle à un axe longitudinal (22) du 10 15 20 25contenant (3). 14. Dispositif suivant l'une quelconque des 4 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend une première (23) zone de transfert d'une pastille (1) de ladite trémie d'alimentation (45) dans ledit deuxième tronçon (13) de conduit, comportant des moyens de basculement (24) de la pastille (1) du fond de la trémie d'alimentation dans le deuxième tronçon (13) de conduit. 15. Dispositif suivant la 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de basculement (24) de ladite pastille (1) de ladite trémie d'alimentation (45) dans le deuxième tronçon (13) de conduit comportent une arête (25) définie par une partie de l'intersection du deuxième tronçon de conduit et de la sortie (16) de la trémie d'alimentation (45). 16. Dispositif suivant l'une quelconque des 3 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième (26) zone de transfert d'une pastille (1) du deuxième tronçon (13) de conduit dans le troisième tronçon (14) de conduit, comportant des moyens de basculement (27) d'une pastille du deuxième tronçon de conduit dans le troisième tronçon de conduit. 17. Dispositif suivant la 16, caractérisé en ce que ladite deuxième (26) zone de transfert comporte une surface (31) d'appui supérieure à la surface longitudinale projetée d'une pastille (1) et inférieure à la surface longitudinale projetée de deux pastilles juxtaposées. 18. Dispositif suivant la 16 ou 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de basculement (27) d'une pastille (1) du deuxième tronçon (13) de conduit dans le troisième tronçon (14) de conduit comportent une arête (28) définie par une partie de l'intersection des deuxième et troisième tronçons de conduit. 19. Dispositif suivant l'une quelconque des 4 à 18, caractérisé en ce que ledit contenant (3) comprend une échancrure (29) sur sa surface extérieure (30) pour une meilleure préhension du dispositif (2) par la main d'un usager, ladite échancrure coopérant avec le réservoir (4) pour définir une forme convergente de ce dernier vers l'entrée (16) de la trémie d'alimentation (45) en pastilles (1). 30 | B | B65 | B65D | B65D 83 | B65D 83/04 |
FR2902538 | A1 | DISPOSITIF DE SIMULATION TACTILE OU HAPTIQUE ET CLAVIER MUSICAL COMPORTANT AU MOINS UN TEL DISPOSITIF DE SIMULATION | 20,071,221 | La présente invention se rapporte à un dispositif de simulation tactile ou haptique pour opposer à l'avance d'un organe de commande manuel, une réaction reflétant le déroulement de la commande, ledit dispositif utilisant un fluide magnéto-rhéologique comme intermédiaire pour générer une réaction par modulation d'un champ magnétique. Ce dispositif peut notamment être utilisé pour contrôler la force opposée par les touches d'un clavier musical, ou le mouvement des touches, afin d'améliorer le ressenti du musicien. En effet, le toucher est la principale défaillance des claviers des instruments numériques par rapport aux claviers traditionnels, en particulier ceux des pianos. Dans le but de rendre les claviers d'instruments numériques plus attractifs d'un point de vue sensoriel, de nombreux développements technologiques ont été mis au point au courant des années précédentes. Il existe des systèmes dits passifs permettant d'améliorer la sensation de toucher, notamment connus des documents US2004/0065186A1, US2005/0011330A1. Ces systèmes utilisent un marteau calibré de mouvement compliqué, ceci a pour effet d'augmenter la résistance de la touche au mouvement par augmentation de l'inertie totale du système. Du document US2003/0131720A1, est également connu un système de retour d'effort passif couplé à un système de génération de son qui utilise l'information de plusieurs capteurs afin de rendre celui-ci plus proche du toucher enregistré. Des systèmes dits actifs mettant en oeuvre un actionnement électromagnétique sont également connus. Ces systèmes actifs utilisent un actionnement électromagnétique linéaire ou rotatif pour contrôler l'effort nécessaire à l'enfoncement de la touche, ce type de système est par exemple décrit dans les documents US 5 783 765 et US 5 977 466. Étant donnée la complexité du système d'actionnement des touches d'un piano traditionnel, notamment d'un piano à queue, les actionneurs électromagnétiques ne permettent pas de rendre compte de l'ensemble de phénomènes physiques qui se produisent au cours du mouvement de la touche. De plus, le temps de réponse, la gamme d'effort et l'amplitude de mouvement nécessaire rendent l'actionnement électromagnétique insuffisant pour répondre aux besoins de l'application. Enfin, les actionneurs électromagnétiques sont susceptibles par nature de communiquer de l'énergie au système et donc de générer des instabilités de vibration que le schéma de contrôle doit veiller à éliminer. Il est également connu, du document US 5 409 435, un appareil de musculation comportant un dispositif opposant au mouvement d'un câble un effort ajustable, une réaction identique à la réaction continue provoquée par la levée de poids, habituellement utilisés. L'appareil comporte un boîtier contenant du fluide magnéto-rhéologique, un disque apte à tourner autour de son axe sous l'action d'un câble déplacé par un utilisateur, et une source de champ magnétique pour modifier la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique. L'appareil de musculation comporte également des capteurs de l'effort appliqué sur le câble et/ou de déplacement du câble, ces informations permettant de moduler le champ magnétique. Ainsi, la vitesse de déplacement en rotation continue du disque autour de son axe est modifiée par modification de la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique, simulant une charge appliquée au câble. Ce type de dispositif présente l'inconvénient d'être de réalisation complexe et très encombrant. Il n'est donc pas adapté à la miniaturisation et à une application dans des systèmes de taille réduite, telles que les touches d'un clavier d'instrument numérique. En outre, l'appareil d'exercice n'est pas suffisamment rapide ni conçu pour être transposé à des systèmes dont la réaction requise doit être rapidement variable, c'est à dire à l'échelle de temps caractéristique du mouvement, et ressentie de manière quasi instantanée pour permettre une bonne commande de celui-ci, par exemple dans le cas où l'on souhaite simuler le ressenti lors de l'enfoncement de la touche d'un piano. De plus, l'appareil d'exercice de l'art antérieur n'offre pas une sensibilité suffisante pour des systèmes de grande précision, tels que les claviers musicaux. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un simulateur de sensation tactile ou haptique de réalisation simple. C'est également un but de la présente invention d'offrir un simulateur de sensation tactile ou haptique de taille réduite. C'est en outre un but de la présente invention d'offrir un simulateur de sensation tactile ou haptique d'une grande réactivité et d'une grande sensibilité. C'est enfin un but de la présente invention d'offrir un simulateur de sensation tactile ou haptique où la boucle principale de contrôle soit intrinsèquement stable au plan vibratoire. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un simulateur de sensation tactile ou haptique en réponse à l'actionnement d'un organe de commande manuelle, utilisant un fluide magnéto-rhéologique soumis à un champ magnétique adaptable, pour contrôler la force nécessaire au déplacement ou le déplacement de l'organe de commande, par exemple d'une touche d'un clavier musical électrique. Le fluide magnéto-rhéologique comporte des micro-particules en suspension qui réagissent sous l'action d'un champ magnétique et font varier la viscosité apparente du fluide. Le temps de réponse est alors de l'ordre de la milliseconde. Le dispositif selon l'invention ne présente pas de limitation d'amplitude du mouvement liée au fluide, l'amplitude de mouvement étant alors déterminée par le dispositif. Le dispositif selon l'invention permet, en outre, de faire varier l'effort résistant vers de très grandes valeurs moyennant un champ magnétique adapté. Selon la présente invention, le simulateur comporte une chambre contenant du fluide magnéto-rhéologique, au moins un élément destiné à être relié mécaniquement à l'organe de commande manuelle et mobile entre des première et deuxième positions prédéterminées, ledit élément étant en interaction avec le fluide magnéto-rhéologique, au moins un capteur d'une grandeur cinématique et/ou dynamique représentative du mouvement de cet élément ou de l'organe de commande, ce capteur étant relié à un organe de contrôle, lui-même relié à un générateur de champ magnétique. En d'autres termes, le simulateur comporte un élément en interaction avec le fluide magnéto-rhéologique, mobile entre deux positions prédéfinies, ces deux positions définissant les positions d'actionnement extrêmes de l'organe de commande. Au cours du passage d'une position à l'autre, la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique est modifiée par le champ magnétique, lui-même contrôlé en temps réel en fonction des grandeurs cinématiques et/ou dynamiques représentatives du mouvement de l'organe de commande. Le simulateur selon la présente invention est de conception simple et de taille réduite, ce qui le rend particulièrement adapté aux touches de clavier musical. Sa taille réduite permet sa mise en place au-dessous ou au-dessus d'une touche. En outre, il offre une grande rapidité de réaction et une grande sensibilité de réaction grâce aux propriétés du fluide magnéto-rhéologique. En outre, la chaîne cinématique entre l'organe de commande et l'élément mobile en interaction avec le fluide magnéto-rhéologique est réduite. La réaction simulée est alors très proche de celle ressentie dans le cas d'un piano classique traditionnel. L'appareil d'exercice décrit par le document US 5 409 435 oppose à l'opérateur, durant son mouvement, un effort sensiblement constant dont la valeur ( Vref ) est ajustable par une commande externe à l'appareil à un niveau donné ( threshold value ). Au contraire, le simulateur selon la présente invention oppose à l'opérateur un effort automatiquement variable dans le temps du mouvement entre deux positions, imitant en temps réel le fonctionnement dynamique d'un dispositif tiers (par exemple un clavier musical traditionnel) dont le modèle dynamique est incorporé explicitement dans l'organe de contrôle. D'une part, le schéma de contrôle du champ magnétique de l'appareil d'exercice décrit par le document US 5 409 435 ne prévoit pas ce calcul en temps réel du champ magnétique et donc de l'effort fourni selon un schéma préétabli et d'autre part, la chaîne cinématique entre l'opérateur et l'organe commandé (représenté sur les figures 6 à 10) comporte trop d'éléments mécaniques intermédiaires flexibles pour permettre le contrôle précis d'un effort rapidement variable opposé à l'opérateur. La présente invention, instituant une liaison quasi-rigide entre l'organe de commande et l'organe commandé (élément mobile en interaction avec le fluide magnéto-rhéologique) et remplaçant le niveau de référence de l'effort ( Vref ) par un modèle dynamique interne, rend possible un contrôle de l'effort avec une constante de temps de l'ordre de la milliseconde, avec une précision de l'ordre du dixième de Newton. La présente invention a alors principalement pour objet un dispositif de simulation de sensation tactile ou haptique pour opposer à l'avance d'un organe de commande manuelle une réaction reflétant le déroulement de la commande, ledit dispositif comportant une chambre contenant du fluide magnéto-rhéologique, un élément mobile en interaction mécanique avec le fluide et destiné à être relié mécaniquement à l'organe de commande, ledit élément étant mobile entre deux positions prédéterminées, au moins un capteur d'une grandeur cinématique et/ou dynamique représentative du mouvement de cet élément ou de l'organe de commande, un organe de contrôle et des moyens de génération d'un champ magnétique adaptable autour de la chambre, ledit capteur étant relié à l'organe de contrôle, lui-même relié aux moyens de génération d'un champ magnétique, l'ensemble étant tel que la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique varie au cours du déplacement de l'organe de commande manuelle. L'organe de contrôle est apte à recevoir en temps réel des mesures provenant du au moins un capteur, et à calculer le courant à appliquer aux moyens de génération du champ magnétique en fonction du temps, à partir d'une part d'un modèle dynamique du dispositif à simuler, et d'autre part des mesures en temps réel provenant au moins un capteur. Le capteur peut être choisi parmi un capteur d'effort appliqué sur ou par l'organe de commande manuelle, un capteur de mouvement de l'organe de commande manuelle ou de l'élément mobile. Dans un premier mode de réalisation, la chambre comporte des première et deuxième cavités à volume variable reliées par un conduit, - les première et deuxième cavités et le conduit contenant du fluide magnéto-rhéologique dont la viscosité apparente dépend d'un champ magnétique auquel le fluide est soumis, - le déplacement de l'organe de commande manuelle provoquant une variation de volume des première et deuxième cavités et un écoulement de fluide dans le conduit, -les moyens de génération d'un champ magnétique variable étant prévus autour du conduit. L'élément mobile peut alors être formé par un premier piston monté à coulissement étanche dans la première cavité et couplé à l'organe de commande manuelle, et le dispositif de simulation peut également comporter un deuxième piston monté à coulissement étanche dans la deuxième cavité. De manière avantageuse, le dispositif selon le premier mode de réalisation comporte des moyens de déplacement contrôlé du deuxième piston dans un sens d'augmentation du volume de la deuxième cavité et dans un sens de réduction du volume de la deuxième cavité. Les moyens de déplacement contrôlé peuvent comporter un électroaimant coaxial au deuxième piston. Dans une variante de réalisation, les moyens de déplacement contrôlé comportent un actionneur piézoélectrique couplé au deuxième piston par un bras de levier du premier genre. Dans un deuxième mode de réalisation, l'élément mobile est une lame apte à cisailler le fluide magnéto-rhéologique. La lame peut avantageusement être flexible, le déplacement de l'élément mobile en est alors facilité et le dispositif est rendu plus robuste. Le dispositif de simulation peut alors comporter un support de lame de résistance au flambage supérieure à celle de la lame, apte à relier la lame à l'organe de commande manuelle, ce qui permet d'éviter les risques de flambage de la lame. La lame peut être en matériau amagnétique, par exemple en laiton, en cuivre ou en mica. Alternativement, la lame peut être en matériau magnétique tel que le fer ou l'acier auquel cas sont avantageusement prévus des moyens de guidage en matériau amagnétique. Dans le deuxième mode de réalisation, la chambre comporte une poche souple contenant du fluide magnéto-rhéologique, ladite poche étant prise en sandwich entre un pôle des moyens de génération de champ magnétique et la lame, ladite lame étant en contact sensiblement plan avec une enveloppe extérieure de la poche. Dans une variante de réalisation, la chambre comporte plusieurs poches souples contenant du fluide magnéto-rhéologique, lesdites poches étant prises en sandwich entre un pôle des moyens de génération de champ magnétique et la lame, ladite lame étant en contact sensiblement plan avec des enveloppes extérieures des poches. Dans une variante du deuxième mode de réalisation, la lame pénètre dans le fluide magnéto-rhéologique. Dans cette variante du deuxième mode de réalisation, le support de lame peut comporter une tige en deux parties, une première partie disposée dans la chambre et une deuxième partie disposée à l'extérieur de la chambre, une membrane flexible, fermant de manière étanche une extrémité de la chambre, étant pincée entre les deux parties de la tige. Le dispositif de simulation peut comporter des moyens de rappel en position de repos de l'organe de commande manuelle. Par ailleurs, les moyens de génération d'un champ magnétique variable comportent au moins une bobine électrique. Selon la variante du deuxième mode de réalisation, la chambre peut avantageusement être délimitée latéralement directement par les moyens de génération de champ magnétique et des plaques ou des coques, le fluide magnéto-rhéologique venant en contact directement avec les moyens de génération de champ magnétique, et dans lequel la chambre est délimitée longitudinalement à une première extrémité par une membrane flexible, et/ou à une seconde extrémité par un bouchon ou par une membrane flexible. La chambre peut également être délimitée latéralement directement et par un élément d'un seul tenant comportant des lumières latérales et obturées par les moyens de génération de champ magnétique, le fluide magnéto-rhéologique venant en contact directement avec les moyens de génération de champ magnétique, et dans lequel la chambre est délimitée longitudinalement à une première extrémité par une membrane flexible, et/ou à une seconde extrémité par un bouchon ou par une membrane flexible. La présente invention a également pour objet un système à commande manuelle, comportant au moins un organe de commande manuelle, au moins un dispositif de simulation selon la présente invention, associé audit organe de commande. La présente invention a également pour objet un clavier musical muni de touches et un dispositif de simulation selon la présente invention associé à chaque touche. Dans les descriptions qui vont suivre, le simulateur selon la présente invention est associé à une touche de clavier musical afin d'exercer sur le doigt du musicien une action similaire, sur le plan sensoriel, à celle qu'exercerait un clavier traditionnel, par exemple de piano, en simulant le comportement dynamique d'une touche de clavier traditionnel, par exemple de piano, lorsque le musicien enfonce les touches. Cependant, la présente invention s'applique à tout dispositif dans lequel on souhaite reproduire artificiellement une sensation en retour d'un effort exercé sur un organe de commande manuelle. Le terme organe de commande manuelle ne se limite pas à un élément actionné à l'aide de la main ou du doigt, celui-ci désigne tout élément actionnable avec une autre partie du corps, comme le pied, l'organe de commande manuelle peut alors être une pédale. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, dans laquelle la gauche et la droite, le haut et le bas correspondent respectivement aux parties gauches et droites, et aux parties inférieure et supérieure des dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de 25 simulation selon la présente invention, - la figure 2 est vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe schématique d'une variante de réalisation du dispositif 30 de la figure 1, - les figures 4a et 4B sont des vues en coupe schématiques d'une autre variante de réalisation d'un dispositif selon la figure 1, - la figure 5 est une vue schématique de côté, avec une coupe partielle, d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de simulation selon la présente invention, - la figure 6 est une vue de détail du dispositif de la figure 5, - la figure 7 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du deuxième mode de réalisation, - la figure 8 est une vue de face du dispositif de la figure 7, - la figure 9 est une vue de détail d'une extrémité du dispositif de la figure 7, - la figure 10 est une vue de détail d'une autre extrémité du dispositif de la figure 7, - la figure 11 est une vue de dessus du dispositif de la figure 7, - les figures 12A et 12B sont des vues en perspective d'un deuxième de exemple de réalisation de la chambre contenant le fluide magnéto-rhéologique, - les figures 13A à 13C représentent un exemple de système de guidage par le haut (13B) et par le bas (13C) de la lame (13A) du deuxième mode de réalisation, - la figure 14 représente un système bielle-manivelle mis en oeuvre dans le deuxième mode de réalisation, - la figure 15 représente un schéma bloc de l'ensemble des éléments du simulateur et de son environnement. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur les figures 1 et 2, on peut voir un premier mode de réalisation d'un simulateur selon la présente invention comportant un corps 2 muni d'une première cavité 4, d'une deuxième cavité 6, et d'un conduit 8 reliant les première 4 et deuxième 6 cavités. Les cavités 4, 6 et le canal 8 définissent un volume étanche rempli d'un fluide magnéto-rhéologique ; le conduit 8 permet le circulation d'un fluide magnéto-rhéologique entre les deux cavités 4,6. Le simulateur comporte également un premier piston 10 apte à coulisser de manière étanche dans la première cavité 4 selon un axe Y1 entre une première position, dans laquelle la touche de piano est au repos et une deuxième position, dans laquelle la touche de piano est complètement enfoncée. Le conduit 8 est, dans l'exemple représenté, d'axe X orthogonal à l'axe Y1. Le conduit 8 peut être flexible ou rigide. Dans l'exemple représenté, le déplacement vers le bas du piston 10 provoque la réduction du 25 volume de la première cavité 4. Le premier piston 10 est en contact mécanique avec une touche du piano (non représentée). Le simulateur comporte également un deuxième piston 12 apte à coulisser de manière étanche 30 dans la deuxième cavité 6 selon un axe Y2. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2, les axes Y1 et Y2 sont parallèles, mais on peut prévoir que ceux-ci soient orthogonaux comme nous le verrons sur la figure 3, ou avec une orientation relative quelconque. Le volume de la deuxième cavité pourrait être délimité, par une membrane flexible passive ou active, sa déformation étant contrôlée, en lieu en place du deuxième piston 12. Le simulateur selon l'invention comporte également des moyens 14 de génération de champ magnétique disposés autour du conduit 8. Ces moyens 14 comportent, par exemple un circuit magnétique 14.1, sur lequel sont positionnées une ou plusieurs bobines 14.2, disposées de part et d'autre du conduit. Ainsi, lorsque la ou les bobines 14.2 sont alimentées, celles-ci génèrent un champ magnétique dans la zone du conduit 8 qu'elles entourent, les particules ferromagnétiques contenues dans le conduit 8, tendent à s'aligner dans la direction du champ, provoquant une variation de la viscosité apparente du fluide dans le volume activé ; l'écoulement du fluide est alors plus ou moins freiné. Les moyens 14 de génération de champ magnétique peuvent avoir des configurations différentes. Ils peuvent, par exemple, comporter une bobine, dont l'axe est perpendiculaire à la direction d'écoulement du fluide, un tore avec un entrefer, ou deux bobines placées de part et d'autre du conduit 8. De manière avantageuse, la section de passage du conduit 8 est inférieure à celle des cavités 4, 6. Ceci permet de mieux contrôler le champ magnétique et de rendre maximal son effet sur le fluide. Le simulateur selon l'invention peut comporter un moyen de rappel des pistons 10, 12 au repos, par exemple un ressort ramenant le deuxième piston 12 en position repos, ou des moyens de déplacement contrôlé du deuxième piston 12 comme cela sera décrit par la suite. De manière avantageuse, le simulateur selon la présente invention comporte également des moyens de déplacement contrôlé 16 du deuxième piston 12, permettant le déplacement du deuxième piston 12 vers le haut ou vers le bas. Ces moyens améliorent encore la sensibilité du dispositif de simulation. Dans l'exemple représenté, les moyens de déplacement 16 du deuxième piston 12 comportent un électroaimant 18 fixé au dessus du deuxième piston 12, sensiblement coaxialement à celui-ci, par des moyens de fixation 20. Des moyens d'alimentation électrique (non représentés) de l'électroaimant et des bobines sont également prévus. Les moyens de déplacement 16 du deuxième piston fournissent, d'une part une force de rappel du deuxième piston vers une position repos, qui est une position inférieure, et d'autre part une force d'assistance pour mettre en mouvement le deuxième piston 12 lorsque aucun champ magnétique n'est appliqué au fluide magnéto-rhéologique. Ainsi, on contrôle avec précision la résistance minimale du simulateur. La combinaison d'un dispositif utilisant les fluides magnéto-rhéologique et d'un actionnement électromagnétique offre l'avantage de compenser la viscosité initiale du fluide et ainsi d'augmenter la bande passante en effort résistant dans la zone de faible résistance. Cette combinaison permet une amélioration du contrôle en temps réel de l'intensité d'alimentation et donc de l'effort résistant fourni par le système. Ainsi, il est possible de reproduire les effets de différents phénomènes mécaniques se produisant lors de la course d'une touche de clavier traditionnel, de piano par exemple. Un ou des capteurs d'une grandeur cinématique ou dynamique représentatives du mouvement de l'élément mobile ou de l'organe de commande manuelle sont également prévus. Un seul capteur peut être suffisant, ainsi que la détermination a priori d'un modèle ; un deuxième capteur peut être utile pour améliorer la précision de la simulation. Le ou les capteurs peuvent être disposés directement sur la touche ou sur le premier piston. À partir des mesures temporelles effectuées par le ou les capteurs et un ou des convertisseurs analogique-numérique, un organe de contrôle 700 (figure 15) détermine en temps réel l'intensité du courant électrique permettant aux moyens 14 de générer un champ magnétique adapté à l'effort à appliquer en réaction sur la touche. Le calcul du champ magnétique se fait à partir des données des capteurs et d'un modèle mathématique du comportement dynamique à simuler pré-enregistré dans la mémoire de l'organe de contrôle. Sur la figure 15, on peut voir un schéma d'un dispositif de simulation représentant l'interaction entre l'organe de commande manuelle désigné par la référence 500, le simulateur désigné par la référence 600 et l'organe de contrôle 700. Le simulateur 600 comporte comme indiqué ci-dessus un élément mobile 10 en contact avec le fluide magnéto-rhéologique, dans le premier mode de réalisation il s'agit du piston 10, un capteur de force et/ou de mouvement 610 et des moyens de génération de champ magnétique 14. L'organe de contrôle 700 comporte un calculateur en temps réel 710, typiquement, un micro-processeur de type DSP (digital signal processor en terminologie anglaise) ou autre muni d'un ou de plusieurs convertisseurs analogique-numériques et d'une mémoire qui détermine le courant électrique à appliquer, par l'intermédiaire d'un convertisseur numérique-analogique et éventuellement de l'amplificateur de puissance 720, aux moyens de génération du champ magnétique, sur la base de modèles dynamiques du comportement mécanique, mémorisés dans le calculateur 710. L'organe de contrôle peut également comporter un amplificateur de puissance 720. Dans un exemple de réalisation, le dispositif selon cet exemple de réalisation peut avoir les caractéristiques suivantes : - distance entre les axes Y1 et Y2 : 150 mm, - la largeur du corps : 40 mm, - course du piston 10 : 15 mm, - la bobine de 800 spires d'un fil de diamètre 0,15 mm. Nous allons maintenant expliquer de manière générale le fonctionnement du simulateur selon la présente invention sur la base du schéma de la figure 15. Au fur et à mesure de l'actionnement de l'organe de commande manuelle 500, l'élément mobile 10 du simulateur 600 est déplacé, le capteur 610 mesure alors la variation au cours du temps d'au moins une grandeur physique caractéristique de ce déplacement, le flux temporel de mesure est transmis au calculateur 710 de l'organe de contrôle 700. Celui-ci détermine en temps réel la succession temporelle des valeurs de l'intensité du courant qu'il envoie aux moyens de génération du champ magnétique du simulateur 600 par l'intermédiaire éventuellement de l'amplificateur de puissance 720. La viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique varie alors au cours de l'actionnement et une réaction est alors transmise à l'organe de commande via l'élément mobile 10. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement spécifique du dispositif représenté sur les figures 1 à 4B. Lorsque le musicien appuie sur une touche qui forme l'organe de commande, il impose un mouvement au premier piston 10, lequel s'enfonce dans la première cavité 4, réduisant son volume. Le fluide contenu dans cette cavité 4 est contraint de s'écouler vers la deuxième cavité 6 par le conduit 8. Le mouvement de la touche ainsi que l'effort appliqué à la touche sont mesurés par le capteur au cours de l'action du musicien (typiquement, à une fréquence d'échantillonnage de 2kHz) et transférés à l'organe de contrôle qui détermine, (typiquement une fréquence d'échantillonnage de 2 kHz) (les deux fréquences d'échantillonnage ne sont pas nécessairement identiques) la valeur du champ magnétique à appliquer et génère le courant correspondant aux moyens 14 de génération de champ magnétique. Le fluide sous l'action du champ magnétique voit sa viscosité apparente varier, ce qui rend l'écoulement du fluide dans le conduit 8 plus ou moins difficile. L'effort nécessaire au mouvement est ainsi contrôlé conformément au modèle à simuler et la réaction souhaitée est alors ressentie par le musicien. Le fluide s'écoule dans la deuxième cavité 6 et provoque le déplacement du deuxième piston vers le haut, en direction de l'électroaimant 18. Dans le cas où les frottements sur les pistons joints à l'effet de la viscosité naturelle du fluide excède l'effort minimal demandé par le modèle à simuler, l'électroaimant peut exercer, de manière avantageuse, une action de compensation sur le deuxième piston 12. Lorsque le musicien cesse d'exercer un effort sur la touche, ce qui est détecté par les capteurs mentionnés ci-dessus, l'électroaimant exerce un effort de répulsion sur le deuxième piston 12 pour l'enfoncer dans la deuxième cavité. Le fluide est alors chassé vers la première cavité 4 à travers le conduit. L'électroaimant forme alors un moyen de rappel de la touche en position repos. De manière avantageuse, une induction magnétique nulle est appliquée au fluide magnéto-rhéologique par l'organe de contrôle dans cette phase de retour, afin d'avoir un écoulement rapide du fluide et un retour rapide en position de repos. En effet, en l'absence de courant électrique dans les bobines, une induction magnétique rémanente existe dans le circuit magnétique qu'il convient de minimiser par l'application d'un courant électrique correspondant au champ coercitif. Le premier piston est alors repoussé vers le haut sous la pression du fluide pénétrant dans la première cavité 4, ce qui provoque le retour de la touche en position repos. Ce simulateur présente une grande réactivité du fait du temps de réaction faible du fluide magnéto-rhéologique, et de la chaîne cinématique réduite entre la touche et le piston 10. Par ailleurs, la réaction simulée peut être très précise et très proche d'une réaction ressentie sur un piano traditionnel grâce au calcul en temps réel de la résistance mécanique à opposer au musicien selon le modèle de piano traditionnel préétabli. Sur la figure 3, on peut voir une variante 30 de réalisation du simulateur de la figure 1, dans lequel le deuxième piston 12 est mobile en translation selon un axe X1 orthogonal à celui Y1 du premier piston. Sur la figure 3, l'organe de commande 500 formée par une touche du piano est représentée, cependant son axe de rotation n'est pas représenté. Le corps 2 du simulateur comportant les première 4 et deuxième 6 cavité, ainsi que le canal 8 sont réalisés dans une pièce monobloc. Ce simulateur présente l'avantage d'être très compact, ce qui facilite son intégration sous la touche d'un piano. Ce simulateur devient alors très discret. Sur les figures 4A et 4B, on peut voir un autre exemple de réalisation du simulateur selon la présente invention, dans lequel les moyens 16 de déplacement contrôlé du deuxième piston 12 comportent un actionneur piézoélectrique 24, et non un électroaimant. Sur les figures 4A et 4B, les premier et deuxième pistons ont leur axe de coulissement parallèle, de manière similaire au simulateur des figures 1 et 2. De manière particulièrement avantageuse, des moyens pour amplifier le mouvement, type bras de levier du premier genre, sont prévus pour amplifier la course de l'actionneur piézoélectrique, et ainsi obtenir une course du deuxième piston 12 de plusieurs millimètres. Sur la figure 4A, l'actionneur piézoélectrique 24 est placé entre les deux pistons 10 et 12, un bras 28 reliant l'élément piézoélectrique 24 au deuxième piston 12 est monté pivotant entre l'élément piézoélectrique 24 et le deuxième piston 12. Lorsque l'élément piézoélectrique 24 est soumis à un courant électrique, celui-ci connaît une déformation dimensionnelle, le bras pivote alors autour du pivot et provoque le déplacement du deuxième piston 12. Sur la figure 4B, l'élément piézo-électrique est disposé à l'extérieur de l'espace entre les deux pistons 10, 12 du côté du deuxième piston 12. Le fonctionnement est similaire à celui du simulateur de la figure 4A. On pourrait également prévoir de remplacer l'électroaimant du simulateur des figures 1, 2 et 3 par un actionneur piézoélectrique sans bras de levier. À titre d'exemple, on peut donner les caractéristiques suivantes pour ce dispositif : - longueur totale : 150 mm, - largeur : 20 mm, - course du piston 10 : 15 mm - bobines de 800 spires de fil de diamètre 0,15 mm. Sur les figures 5 et 6, on peut voir un deuxième mode de réalisation d'un simulateur de sensation tactile ou haptique selon la présente invention, appliqué à un instrument de musique à clavier. On peut voir un organe de commande 500 formé par une touche de clavier musical traditionnel d'axe longitudinal X, montée pivotante autour d'un pivot 104 sensiblement dans sa partie médiane. Elle pourrait être remplacée par un levier pivotant autour d'un point fixe. Un moyen de guidage 106 est prévu à une extrémité 500.1 de la touche 500 recevant l'effort du musicien. Celui-ci est sensiblement identique à celui d'un piano de l'art antérieur. Le simulateur selon la présente invention comporte une poche 110 flexible remplie de fluide magnéto-rhéologique, des moyens 114 de génération d'un champ magnétique pour faire varier la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique. Dans l'exemple représenté, les moyens 114 comportent deux bobines 114.1 coaxiales distantes l'une de l'autre, un noyau magnétique 114.2 délimitant entre les bobines un entrefer 114.3 où sont logés la poche 110 et l'élément mobile 112, le tout formant un circuit magnétique canalisant le champ magnétique. La poche 110 est de faible épaisseur relativement à sa longueur et à sa largeur. Celle-ci est prise en sandwich dans un entrefer du circuit magnétique, entre un élément 112 mobile solidaire du mouvement de la touche 500 et l'un des pôles du noyau. L'élément 112 est de forme allongé, d'axe Y sensiblement orthogonal à l'axe X de la touche 500. De manière avantageuse, l'élément 112 est formé par une lame dont une plus grande surface est en contact sensiblement plan avec une plus grande surface de la poche 110. De manière très avantageuse, la lame 112 est flexible, permettant d'absorber les déformations latérales lorsqu'un effort est appliqué sur la touche 500. La lame 112 peut être réalisée en tout matériau amagnétique, par exemple en laiton, en cuivre ou en mica. Ainsi, un déplacement de la lame selon son axe Y provoque un cisaillement du fluide contenu dans la poche 110. Par application d'un champ magnétique variable, la viscosité apparente du fluide est contrôlée ainsi que l'effort nécessaire au cisaillement et la résistance au déplacement de la lame 112. Par conséquent, la réaction ressentie par le musicien lors du déplacement de la touche 500 a des caractéristiques conformes au modèle prédéterminé. Des capteurs (non représentés) d'effort et de mouvement sont également prévus pour déterminer le déplacement, la vitesse et l'accélération de la touche ainsi que l'effort appliqué sur la touche. Ces capteurs peuvent être disposés directement sur la touche ou entre la touche et la lame 112. Ces capteurs sont reliés à une unité de contrôle 700 (figure 15) qui génère en temps réel un courant électrique variable permettant aux moyens 114 de produire un champ magnétique adapté. Le calcul du champ magnétique se fait à partir des mesures temporelles des capteurs et d'un modèle mathématique du comportement dynamique à simuler pré-enregistré dans la mémoire de l'organe de contrôle. Des moyens de rappel 116 sont prévus entre la touche et la table 109 pour ramener la touche en position de repos. Ceux-ci sont, par exemple disposés sensiblement au droit de lame 112 à l'opposé de la face de la touche, sur laquelle la lame 112 est fixée. Dans l'exemple représenté, les moyens de rappel 116 sont formés par un ressort. Mais on peut prévoir de remplacer le ressort par un élément actionneur électromagnétique. Dans l'exemple représenté, la touche, le pivot, les moyens de guidage sont ceux d'un piano traditionnel, mais on peut les remplacer par des moyens remplissant les mêmes fonctions. Par exemple, le pivot pourrait être formé par un axe passant dans un alésage pratiqué dans la touche, perpendiculairement à l'axe X de la touche 500. A titre illustratif, le circuit magnétique peut avoir les caractéristiques suivantes : - longueur : 60 mm, - largeur : 30 mm, - hauteur : 50 mm. La lame peut avoir une longueur de 70 mm et les bobines peuvent comporter 1000 spires de fil de diamètre 0.25 mm. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement du dispositif selon la présente invention. Le fonctionnement décrit précédemment en relation avec la figure 15 s'applique. Lorsque le musicien appuie sur la touche 500, l'effort appliqué à la touche et/ou le mouvement de la touche sont mesurés et transmis à l'unité de contrôle, typiquement à une fréquence d'échantillonnage de 2 kHz. En fonction de ces mesures et du modèle dynamique du dispositif à simuler, l'unité de contrôle détermine en temps réel le champ magnétique à appliquer et génère le courant approprié dans les moyens 114 de génération de champ magnétique. Le fluide voit alors varier sa viscosité apparente, le cisaillement du fluide provoqué par le déplacement de la lame 112 est alors rendu plus ou moins difficile. Une résistance variable, simulant la sensation d'un clavier traditionnel, par exemple de piano, est ainsi ressentie par le musicien tout au long du mouvement d'enfoncement de la touche. Lorsque le musicien relâche son effort sur la touche, celle-ci est ramenée en position de repos par les moyens de rappel 116. Une induction magnétique nulle est alors appliquée au fluide magnéto-rhéologique pour en minimiser la viscosité apparente et faciliter le coulissement en retour de la lame dans sa position repos. Sur les figures 7 à 12, on peut voir une variante de réalisation du deuxième mode de réalisation d'un dispositif de simulation selon la présente invention, dans lequel le fluide magnéto-rhéologique est également soumis à un effort de cisaillement. Le dispositif selon la présente invention comporte des moyens 214 pour générer un champ magnétique dans un espace déterminé 201 et une chambre 202 remplie de fluide magnéto-rhéologique, disposée dans l'espace 201. Dans l'exemple représenté, les moyens 214 comportent un circuit magnétique 214.2 à section transversale rectangulaire (figure 11), dont un plus grand coté est ouvert, délimitant l'espace 201. Le plus grand côté ouvert comporte alors deux branches 214.5 coaxiales et l'espace 201. Les moyens 214 comportent deux bobines 212 montées autour des branches 214.5, de part et d'autre de l'espace 201, des extrémités 214.6 des branches 214.5 faisant saillie des bobines 212, ces extrémités formant des pôles magnétiques. Dans l'exemple représenté, la chambre 202 est délimitée latéralement, sur deux côtés opposés directement par les pôles magnétiques 214.6, et sur deux autres côtés opposés par deux parois rapportées, par exemples des plaques ou des coques 204, reliant les deux pôles magnétiques 214.6, de manière à fermer la périphérie de la chambre. Les plaques 204 sont par exemple collées sur les pôles magnétiques. Dans cet exemple de réalisation, le fluide magnéto-rhéologique est directement en contact avec les pôles magnétiques 214.6. Cette configuration présente l'avantage de réduire la réluctance du circuit magnétique. Le circuit électrique des bobines peut alors comporter moins de spires, ce qui diminue sa constante de temps et le rend moins encombrant. Dans l'exemple représenté, la cavité 202 est fermée à des première 206 et deuxième 208 extrémités longitudinales, par des moyens d'obturation 210, 211. Mais on peut prévoir de ne pas fermer l'extrémité supérieure, qui peut être l'extrémité 206 ou l'extrémité 208 suivant l'orientation du simulateur. Le moyen d'obturation 210 représenté en détail sur la figure 10, se trouvant, dans l'exemple représenté, en partie supérieure du dispositif, comporte un élément tubulaire 216 fixé de manière étanche par une de ses extrémités axiales 216.1 sur une extrémité supérieure 214.7 des pôles magnétiques 214.6. L'élément tubulaire 216 a un diamètre intérieur supérieur à une plus grande dimension transversale de la cavité 202 et un diamètre extérieur inférieur à la largeur de l'espace 201. L'élément tubulaire 216 est, par exemple collé sur les pôles magnétiques 214.6. Un bouchon 217 obture de manière étanche une autre extrémité axiale 216.2 de l'élément tubulaire 216, par exemple par vissage sur celui-ci. Le deuxième moyen d'obturation 211 représenté en détail sur la figure 9, obture une extrémité inférieure de la cavité 202, par laquelle va pénétrer un élément solidaire d'un organe de commande, dans notre exemple une touche de clavier, apte à cisailler le fluide magnéto-rhéologique. Il s'agit dans ce mode de réalisation d'une lame 228. De manière avantageuse, la lame 228 est de dimension longitudinale relativement réduite pour limiter les risques de flambement et est reliée à la touche par un support 224 de lame ne présentant pas de risque de flambement à l'échelle des efforts mis en jeu. La lame 228 est avantageusement flexible afin de convertir le mouvement de rotation de la touche en mouvement de translation de l'élément mobile dans l'entrefer entre les pôles magnétiques. La lame 228 peut être réalisée en tout matériau amagnétique, par exemple en laiton, en cuivre ou en mica. Ce deuxième moyen d'obturation 211 comporte un élément tubulaire 218 de dimension similaire à celle de l'élément tubulaire 216, fixé par une face 218.1 sur les pôles magnétiques 214.6. Une deuxième face 218.2 de l'élément tubulaire 218 est obturée par une membrane flexible partiellement déroulante 220. La membrane flexible 220 peut également être de forme sensiblement tubulaire ou tronconique. La membrane 220 étanche au fluide magnéto-rhéologique, est solidaire, par une première extrémité 220.1, d'une bague 222 fixée de manière étanche sur l'élément tubulaire 218 du côté de la face 218.2, par exemple par vissage et, par une deuxième extrémité 220.2, du support de lame 224. Dans l'exemple représenté, le support de lame 224 comporte une tige en deux parties qui sera décrite par la suite. La membrane 220 peut être collée sur la bague 222 ou réalisée d'un seul tenant avec la bague 222, par exemple par co-moulage. La tige comporte une première partie 224.1 à l'intérieur de la chambre 202 et une deuxième partie 224.2 à l'extérieur de la chambre 202, la deuxième extrémité 220.2 de la membrane 220 étant pincée, de manière étanche, entre les deux parties 224.1, 224.2 de la tige. Les deux parties 224.1, 224.2 de la tige peuvent être fixées l'une à l'autre par vissage, collage ou tout autre moyen de solidarisation. Dans l'exemple représenté, la lame pénètre dans la cavité par le bas de celle-ci, mais on peut prévoir que la lame 228 pénètre dans la cavité par le haut, permettant une intégration complète sous la touche du piano. La tige 224 est mobile en translation parallèlement à l'axe Y de la cavité 202 et peut se déplacer sans altérer l'étanchéité de la cavité 202 grâce à la membrane 220. Une première extrémité longitudinale (non représentée) de la tige 224 est reliée à un organe de commande, dans l'exemple considéré la touche de clavier, et une deuxième extrémité longitudinale 226 de la tige porte la lame 228 apte à se déplacer selon l'axe X dans l'espace 201 entre les deux pôles magnétiques 214.6. L'utilisation d'une tige composite comme support de lame permet de s'affranchir des risques de flambage et facilite la fixation étanche de la membrane déroulante 220. La chambre 202 est alors formée par l'espace entre les pôles magnétiques 214.6 et la membrane 220, le fluide magnéto-rhéologique remplit l'espace entre les pôles magnétiques 214.6 et la membrane 220. Des capteurs (non représentés) d'effort et/ou de mouvement sont également prévus pour mesurer l'effort appliqué sur la touche et/ou son mouvement. Ces capteurs peuvent être disposés directement sur la touche, la lame 228 ou la tige 224. Ces capteurs sont reliés à une unité de contrôle (figure 15) qui génère en temps réel un courant électrique variable permettant aux moyens 214 de produire un champ magnétique adapté. Le calcul du champ magnétique se fait à partir des données des capteurs et d'un modèle mathématique du comportement à simuler pré-enregistré dans la mémoire de l'organe de contrôle 700. Lorsque l'élément mobile est amagnétique, son épaisseur est de préférence la plus faible possible afin de minimiser la réluctance du circuit magnétique, ce qui permet de diminuer la puissance électrique requise. D'autres moyens d'étanchéité de la chambre 202 peuvent être prévus tels que joint torique, joint à lèvre, presse-étoupe, etc. Le système à membrane partiellement déroulante présente l'avantage d'offrir une résistance mécanique à l'avancement de l'organe de commande manuelle très faible, sans nécessiter de dispositif actif auxiliaire. Des moyens de rappel de la tige en position repos peuvent être prévus tels que ressort, masse ajoutée (suivant la disposition du simulateur), électroaimant, etc. Dans un exemple de réalisation, le circuit magnétique peut avoir une longueur comprise entre 50 mm et 70 mm, une largeur comprise entre 18 mm et 27 mm et une hauteur de 70 mm. L'épaisseur de l'entrefer peut être de 1 mm. La lame a, par exemple, une épaisseur de 0,2 mm, une largeur de 6,8mm et une hauteur de 85 mm. Quant à la chambre, elle a une largeur de 7 mm et une hauteur de 105 mm. La hauteur totale du dispositif est alors de 140 mm ce qui le rend adapté à la mis en place, notamment sous la touche d'un clavier d'un piano électrique. Le fonctionnement du dispositif de simulation va être maintenant décrit. Le fonctionnement décrit précédemment en relation avec la figure 15 s'applique. Lorsque le musicien appuie sur la touche, l'effort appliqué à la touche et/ou le mouvement de la touche sont mesurés et transmis à l'unité de contrôle, typiquement à une fréquence d'échantillonnage de 2 kHz. En fonction de ces mesures et du modèle dynamique du dispositif à simuler, l'organe de contrôle détermine en temps réel le champ magnétique à appliquer et génère le courant approprié dans les moyens 214 de génération de champ magnétique. Le fluide voit alors varier sa viscosité apparente, le cisaillement du fluide provoqué par le déplacement de la lame 112 est alors rendu plus ou moins difficile. Une résistance variable, simulant la sensation d'un clavier traditionnel, par exemple de piano, est ainsi ressentie par le musicien tout au long du mouvement d'enfoncement de la touche. Lorsque le musicien relâche son effort sur la touche, celle-ci est ramenée en position de repos par des moyens de rappel (non représentés). Une induction magnétique nulle est alors appliquée au fluide magnéto-rhéologique pour faciliter le retour de la lame à sa position de repos. Selon la présente invention, le mouvement de la touche et/ou l'effort qui lui sont appliqués sont mesurés pendant toute la durée d'application de l'effort, afin de moduler le champ magnétique au cours du déplacement de la touche et reproduire au plus près la sensation de toucher d'un clavier traditionnel. Selon une variante très avantageuse du deuxième mode de réalisation de l'invention représentée en figure 12, la chambre 202 est délimitée par un élément 300 d'un seul tenant, réalisé par exemple par usinage ou par moulage. Cet élément 300 est de forme allongée, et comporte deux ouvertures latérales 302, se faisant face dans l'exemple présenté, qui sont destinées à être obturées par les pôles magnétiques 214.6. L'élément 300 comporte également une première 304 et un deuxième 306 extrémité longitudinale ouverte débouchant entre les ouvertures 302 de l'élément 300. Comme pour l'exemple de réalisation représenté en figures 7 et 8, le bouchon 217 est vissé sur la première extrémité longitudinale 304 de l'élément 300 et la bague 222 formant support de membrane est vissée sur la deuxième extrémité longitudinale 306 de l'élément 300. Cet élément permet avantageusement d'assurer une meilleure étanchéité du fait de la réduction du nombre de pièces mises en oeuvre. Dans une variante de réalisation, la lame 228 pénétrant dans le fluide magnéto-rhéologique est réalisée en matériau magnétique. L'avantage est que le mode d'interaction avec le fluide magnéto-rhéologique est plus efficace, permettant de maximiser l'effort appliqué pour un circuit électrique donné. Dans ce cas, il est préférable que la lame soit guidée latéralement au cours de son déplacement afin d'éviter un collage contre l'un des pôles magnétiques. La figure 13A montre un exemple de tel guidage. La lame 228 comporte à chacune de ses extrémités longitudinales 228.1, 228.2 une extension 308, 310 à section circulaire destinée à pénétrer dans des alésages 309, 311 pratiqués aux extrémités de la chambre 202, dont l'un est obturé par la bouchon 217' et l'autre est pratiqué dans la bague 222', dont on peut voir des représentations sur les figures 13B et 13C. Sur la figure 13B, on peut voir le bouchon 217' vu en coupe comportant l'alésage 309 ajusté au diamètre de l'extension 308. Sur la figure 13C, on, peut voir la bague 222' vue en coupe, comportant l'alésage 310 ajusté au diamètre de l'extension 310, entouré de canaux 313 pour permettre l'écoulement du fluide magnéto-rhéologique. Ainsi les extensions 308, 310 coulissent dans les extrémités de la chambre 202, guidant longitudinalement le déplacement de la lame dans la chambre 202, évitant ainsi un risque de collage de la lame sur un des pôles. Un dispositif dans lequel la lame comporte de tels moyens de guidage, mais dont la lame n'est pas réalisée en matériau magnétique ne sort pas du cadre de la présente invention. On peut également prévoir avantageusement de remplacer la lame par un ensemble de lames montées en peigne et mobiles par rapport à un autre peigne de lames monté fixe sur l'un des pôles, permettant d'augmenter la surface d'interaction avec le fluide magnéto-rhéologique. Sur la figure 14, est représenté un dispositif selon une variante d'un deuxième mode de réalisation permettant une transformation d'un mouvement de rotation de l'organe de commande manuelle, par exemple dans l'exemple d'application du clavier musical, en un mouvement de translation de la lame. Selon la variante de réalisation représentée sur la figure 14, le dispositif comporte un système bielle-manivelle 312 reliant l'organe de commande manuelle à la lame. Le système bielle-manivelle 312 est de type connu et comporte deux bras liés en rotation par une de leurs extrémités, l'un 314 est lié en rotation avec l'organe commande par une autre extrémité, et l'autre bras est formé par la deuxième partie 224.1 de la tige 224. La transformation du mouvement de rotation 30 en mouvement de translation peut également être réalisée au moyen d'un autre système connu comme par exemple un système pignon-crémaillère. La liaison entre l'organe de commande manuelle et l'élément mobile en interaction avec le fluide magnéto-rhéologique est ainsi améliorée. La présente invention s'applique notamment aux pianos numériques, mais elle s'applique également à tous les systèmes à commande manuelle nécessitant une contre-réaction afin de permettre un dosage de l'effort. La présente invention peut s'appliquer à tout dispositif à retour d'effort variable, interface homme-machine, autre que les touches de clavier musical : pédale automobile ou autre, manette de jeu, dispositif haptique pour la réalité virtuelle ou la télé-opération (chirurgicale ou en environnement hostile, par exemple) | La présente invention se rapporte à un dispositif de simulation de sensation tactile ou haptique pour opposer à l'avance d'un organe de commande manuelle (500), une réaction reflétant le déroulement de la commande, ledit dispositif comportant une chambre contenant du fluide magnéto-rhéologique, un élément mobile (10) en interaction mécanique avec le fluide et destiné à être relié mécaniquement à l'organe de commande (500), ledit élément (10) étant mobile entre deux positions prédéterminées, au moins un capteur (610) de grandeur cinématique et/ou dynamique représentative du mouvement de l'organe de commande, un organe de contrôle (700) et des moyens de génération (14) d'un champ magnétique adaptable autour de la chambre pour appliquer un champ magnétique dépendant des caractéristiques dynamiques à simuler pour le déplacement de l'organe de commande manuelle (500), et des mesures en temps réel, l'ensemble étant tel que la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique varie durant la course de l'organe de commande manuelle (500). | 1. Dispositif de simulation de sensation tactile ou haptique pour opposer à l'avance d'un organe de commande manuelle (500) une réaction reflétant le déroulement de la commande, ledit dispositif comportant une chambre (110, 202) contenant du fluide magnéto-rhéologique, au moins un élément mobile (10, 112, 228) en interaction mécanique avec le fluide et destiné à être relié mécaniquement à l'organe de commande manuelle (500), ledit élément (10, 112, 228) étant mobile entre deux positions prédéterminées, au moins un capteur d'une grandeur cinématique et/ou dynamique représentative du mouvement de cet élément ou de l'organe de commande, un organe de contrôle et des moyens de génération (14, 114, 214) d'un champ magnétique adaptable autour de la chambre (110, 202), ledit capteur étant relié à l'organe de contrôle, lui-même relié aux moyens de génération (14, 114, 214) d'un champ magnétique, l'ensemble étant tel que la viscosité apparente du fluide magnéto-rhéologique varie au cours du déplacement de l'organe de commande manuelle (500). 2. Dispositif de simulation selon la 1, dans lequel l'organe de contrôle est apte à recevoir en temps réel des mesures provenant du au moins un capteur, et à calculer le courant à appliquer aux moyens de génération du champ magnétique en fonction du temps, à partir d'une part d'un modèle dynamique du dispositif à simuler, et d'autre part des mesures en temps réel provenant dudit capteur. 3. Dispositif de simulation selon la 1 ou 2, dans lequel le capteur est choisi parmi un capteur d'effort appliqué sur ou par l'organe de commande manuelle, un capteur de mouvement de l'organe de commande manuelle ou de l'élément mobile. 4. Dispositif de simulation selon l'une des 1 à 3, dans lequel la chambre (110, 202) comporte des première et deuxième cavités (4, 6) à volume variable reliées par un conduit (8), - les première (4) et deuxième (6) cavités et le conduit (8) contenant du fluide magnéto-rhéologique dont la viscosité apparente dépend d'un champ magnétique auquel le fluide est soumis, - le déplacement de l'organe de commande manuelle (500) provoquant une variation de volume des première (4) et deuxième (6) cavités et un écoulement de fluide dans le conduit (8), - les moyens de génération d'un champ 20 magnétique variable (14) étant prévus autour du conduit (8). 5. Dispositif de simulation selon la précédente, dans lequel l'élément mobile 25 est formé par un premier piston (10) monté à coulissement étanche dans la première cavité (4), et le dispositif de simulation comporte également un deuxième piston (12) monté à coulissement étanche dans la deuxième cavité (6). 30 6. Dispositif de simulation selon la précédente, comportant des moyens de déplacement contrôlé (16) du deuxième piston (12) dans un sens d'augmentation du volume de la deuxième cavité (6) et dans un sens de réduction du volume de la deuxième cavité (6). 7. Dispositif de simulation selon la précédente, dans lequel les moyens de déplacement contrôlé (16) comportent un électroaimant (18) coaxial au deuxième piston. 8. Dispositif de simulation selon la 6 , dans lequel les moyens de déplacement contrôlé (16) comportent un actionneur piézoélectrique (24) couplé au deuxième piston (12) par un bras de levier (28) du premier genre. 9. Dispositif de simulation selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'élément mobile (112, 228) est une lame apte à cisailler le fluide magnéto-rhéologique. 10. Dispositif de simulation selon la 9, dans lequel l'élément mobile (112, 228) comporte plusieurs lames associées en deux groupes dits peignes, l'un étant mobile par rapport à l'autre, de manière à augmenter la surface de fluide cisaillé. 11. Dispositif de simulation selon la 9 ou 10, dans lequel l'élément mobile(112, 228) est en matériau amagnétique tel que le laiton, le cuivre ou le mica. 12. Dispositif de simulation selon la 9 ou 10, dans lequel l'élément mobile (112, 228) est en matériau magnétique tel que fer ou acier, et comporte des moyens de guidage en matériau amagnétique. 13. Dispositif de simulation selon l'une des 9 à 12, dans lequel l'élément mobile (112, 228) est flexible. 14. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des 9 à 13, dans lequel la chambre (110) comporte une poche souple contenant du fluide magnéto-rhéologique, ladite poche (110) étant prise en sandwich entre un pôle (114.2) des moyens de génération de champ magnétique (114) et la lame (112), ladite lame (112) étant en contact sensiblement plan avec une enveloppe extérieure de la poche (110). 15. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des 9 à 13, dans lequel la chambre (110) comporte plusieurs poches souples contenant du fluide magnéto-rhéologique, lesdites poches (110) étant prises en sandwich entre un pôle (114.2) des moyens de génération de champ magnétique (114) et la lame (112), ladite lame (112) étant en contact sensiblement plan avec des enveloppes extérieures des poches (110). 16. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des 9 à 13, dans lequel la lame (228) pénètre dans le fluide magnéto-rhéologique. 17. Dispositif de simulation selon la précédente, comportant un support de lame (224) de résistance au flambage supérieure à celle de la lame (228), apte à relier la lame (228) à l'organe de commande manuelle. 18. Dispositif de simulation selon la précédente, dans lequel le support de lame (224) comporte une tige en deux parties (224.1, 224.2), une première partie (224.1) disposée dans la chambre (202) et une deuxième partie (224.2) disposée à l'extérieur de la chambre (202), une membrane flexible (220), fermant de manière étanche une extrémité de la chambre (202), étant pincée entre les deux parties (224.1, 224.2) de la tige. 19. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens de rappel en position repos de l'organe de commande manuelle. 20. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de génération d'un champ magnétique variable (14, 114, 214) comportent au moins une bobine et un noyau de part et d'autre de la chambre. 21. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des 1 à 19, dans lequel les moyens de génération d'un champ magnétique variable (14, 114, 214) comportent au moins une bobine. 22. Dispositif de simulation selon la 20 ou 21 en combinaison avec l'une des 16 à 19, dans lequel la chambre (202) est délimitée latéralement directement par les moyens de génération de champ magnétique (214) et des plaques ou des coques (204), le fluide magnéto-rhéologique venant en contact directement avec les moyens de génération de champ magnétique (214), et dans lequel la chambre (202) est délimitée longitudinalement à une première extrémité par une membrane flexible (220), et/ou à une seconde extrémité par un bouchon ou par une membrane flexible. 23. Dispositif de simulation selon la 20 ou 21 en combinaison avec l'une des 16 à 19, dans lequel la chambre (202) est délimitée latéralement directement et par un élément (300) d'un seul tenant comportant des lumières latérales et obturées par les moyens de génération de champ magnétique (214), le fluide magnéto-rhéologique venant en contact directement avec les moyens de génération de champ magnétique (214), et dans lequel la chambre (202) est délimitée longitudinalement à une première extrémité par une membrane flexible (220), et/ou à une seconde extrémité par un bouchon ou par une membrane flexible ou par une ouverture. 24. Système à commande manuelle, comportant au moins un organe de commande manuelle, au moins un dispositif de simulation selon l'une quelconque des précédentes, associé audit organe de commande. 25. Instrument de musique à clavier muni de touches et comportant au moins un dispositif de simulation selon l'une quelconque des 1 à 23 associé à au moins une touche. | G,F | G05,F15,F16,G09,G10 | G05D,F15B,F16F,G09B,G10B,G10C | G05D 15,F15B 13,F16F 9,G09B 9,G09B 15,G10B 3,G10C 3 | G05D 15/01,F15B 13/14,F16F 9/53,G09B 9/00,G09B 15/00,G10B 3/12,G10C 3/12 |
FR2900574 | A1 | COMPOSITION COMPRENANT UN AGENT TENSEUR ET UN COMPOSE SACCHARIDIQUE | 20,071,109 | La présente invention concerne le domaine du soin de la peau et vise notamment à améliorer l'aspect de la peau du visage et/ou du corps. L'invention porte notamment sur une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur. L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant une composition comprenant au moins un agent tenseur et une composition comprenant un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau comprenant l'application simultanée ou séquentielle desdites compositions, visant notamment à lisser les rides et les ridules et/ou améliorer la fermeté et/ou l'élasticité de la peau. La peau constitue une barrière physique entre l'organisme et son environnement. Elle est constituée de deux tissus : l'épiderme et le derme. L'épiderme est un épithélium pluristratifié kératinisant qui se renouvelle constamment. Les kératinocytes constituent la principale population cellulaire épidermique et sont responsables du maintien de la structure épithéliale ainsi que de sa fonction de barrière. L'épiderme repose sur une membrane basale acellulaire, appelée jonction dermoépidermique, qui assure la cohésion avec le derme. L'épiderme est constitué de plusieurs assises de cellules, dont la plus profonde est l'assise basale constituée de cellules indifférenciées. Au cours du temps, ces cellules vont se différencier et migrer vers la surface de l'épiderme en constituant les différentes assises de celui-ci, jusqu'à former à la surface de l'épiderme les cornéocytes qui sont des cellules mortes qui s'éliminent par desquamation. Cette perte en surface est compensée par la migration de cellules de l'assise basale vers la surface de l'épiderme. Il s'agit du renouvellement continu de la peau. Le derme est un tissu conjonctif de soutien compressible et élastique d'origine mésodermique principalement composé de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire constituée de protéines fibreuses (les collagènes et l'élastine), et de protéines non fibreuses (les protéoglycanes et les glycoprotéines). Le derme est un tissu nourricier pour l'épiderme mais il joue également un rôle fondamental dans le développement et la croissance de l'épiderme, ainsi que dans sa différenciation. Les fibroblastes et la matrice extracellulaire influencent également les propriétés mécaniques de la peau, en particulier son élasticité et sa fermeté. L'homéostasie de la peau, et en particulier de l'épiderme, résulte d'une balance finement régulée entre les processus de prolifération et de différenciation des cellules de la peau. Ces processus de prolifération et de différenciation sont parfaitement régulés : ils participent au renouvellement et/ou à la régénération de la peau et conduisent au maintien d'une épaisseur constante de la peau, et en particulier d'une épaisseur constante de l'épiderme. Cette homéostasie de la peau joue également un rôle dans le maintien des propriétés mécaniques de la peau, en particulier à sa fermeté et/ou son élasticité. Mais cette homéostasie de la peau peut être altérée par certains facteurs physiologiques (âge, ménopause, hormones...), ou environnementaux (stress UV, pollution, stress oxydant, stress irritant...). Le potentiel régénératif de l'épiderme devient moins important : les cellules de la couche basale se divisent moins activement, conduisant notamment à un ralentissement et/ou une diminution du renouvellement épidermique. Par conséquent, le renouvellement cellulaire ne compense plus la perte des cellules éliminées en surface, conduisant à une atrophie de l'épiderme et/ou une diminution de l'épaisseur de la peau et/ou une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau et/ou la formation de rides ou ridules. Ce phénomène peut être accentué par la ménopause : les femmes se plaignent de ce que leur peau tire et devient sèche, voire de l'apparition d'une xérose. Les déficits hormonaux associés à la ménopause s'accompagnent notamment d'une baisse d'activité métabolique, ce qui pourrait aboutir à une diminution de la prolifération des kératinocytes et une augmentation de la différenciation épidermique. On comprend alors la nécessité de disposer d'agents capables de favoriser l'homéostasie de la peau afin de maintenir et/ou augmenter l'épaisseur de la peau et ainsi notamment lisser les rides et les ridules et/ou maintenir et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau, en particulier la fermeté, l'élasticité et/ou la tonicité de la peau. On connaît de l'art antérieur l'utilisation d'agents cosmétiques solubles pour favoriser le renouvellement cellulaire. On peut citer par exemple des dérivés de l'acide rétinoïque et en particulier le rétinol également connu sous le nom de vitamine A, et les dérivés estérifiés du rétinol, qui ont pour effet de favoriser la prolifération des kératinocytes et d'inhiber leur différenciation, permettant ainsi de stimuler le renouvellement épidermique, maintenir et/ou augmenter l'épaisseur de l'épiderme. Les agents cosmétiques solubles agissent classiquement via une liaison à un récepteur qui initie des réponses intracellulaires conduisant à une régulation de l'expression de protéines impliquées dans les processus de prolifération et/ou différenciation épidermique. On parlera d'un effet `biologique' direct. Or la Demanderesse vient de montrer, de façon surprenante et inattendue, que l'on pouvait obtenir une amélioration de l'homéostasie de la peau via un effet biomécanique apporté par l'application topique d'une quantité efficace d'agents cosmétiques, en particulier d'agents tenseurs. Elle a en effet montré que l'application topique d'une quantité efficace d'agents tenseurs, tels que des copolymères acryliques, sur un modèle de peau reconstruite, avait pour effet de moduler l'expression de protéines impliquées dans l'homéostasie de la peau. Par `effet biomécanique' selon l'invention, on entend la capacité d'un agent cosmétique, et en particulier d'un agent tenseur, à induire une réponse biologique au niveau des cellules de l'épiderme et/ou du derme, via un effet mécanique efficace à la surface de la peau (stratum corneum). Par `effet mécanique efficace à la surface de la peau', on entend la capacité d'un agent cosmétique à induire des tensions mécaniques biologiquement efficaces, c'est-à-dire des tensions mécaniques aptes à transmettre une perturbation mécanique de cellule en cellule ou par l'intermédiaire de la matrice extracellulaire, et impliquant l'activation de mécanorécepteurs présents sur les membranes desdites cellules. Ces cellules sont dites `biologiquement sensibles aux tensions mécaniques' : on s'intéresse notamment aux cellules de l'épiderme et du derme, et en particulier aux kératinocytes et aux fibroblastes. Ces tensions mécaniques, contrairement à une stimulation classique par des molécules solubles telles qu'utilisées jusqu'ici, ont pour effet de modifier, par l'intermédiaire de récepteurs membranaires ou `mécanorécepteurs', un équilibre établi entre la matrice extracellulaire et une cellule, ou entre deux cellules voisines. Les tensions mécaniques sont transmises dans la cellule sous forme de signaux biochimiques par l'intermédiaire de récepteurs membranaires ou mécanorécepteurs. Ces mécanorécepteurs sont des récepteurs membranaires sensibles aux tensions mécaniques, c'est-à-dire des récepteurs membranaires capables d'induire une réponse biologique intracellulaire en réponse à une perturbation mécanique. Parmi eux, on compte les intégrines (Pommerenke et al., Eur J Cell Biol 1996 Jun ; 70(2) : 157-64), les récepteurs du type PECAM1 (Fujiwara et al., Cell struct funct 2001 Feb ; 26(1) :11-7) ou bien les récepteurs au facteur de croissance PDGF (Li et al., Cell Signal 2000 Jul ; 12(7) :435-45). C'est dans ce contexte que la Demanderesse propose d'utiliser, en association avec ces agents tenseurs, des composés saccharidiques induisant et/ou augmentant l'expression et donc le nombre des mécanorécepteurs au niveau des cellules de la peau afin d'augmenter la capacité desdites cellules à répondre aux sollicitations mécaniques et ainsi de potentialiser et/ou augmenter et/ou prolonger la réponse biologique induite par ces agents tenseurs. Cette association est par ailleurs avantageuse en ce qu'elle permet de limiter la quantité efficace d'agents tenseurs nécessaire pour obtenir l'effet biologique recherché, permettant ainsi d'optimiser le confort des compositions cosmétiques les contenant. Par `mécanorécepteurs' selon l'invention, on entend notamment des récepteurs membranaires sensibles aux tensions mécaniques, c'est-à-dire des récepteurs membranaires capables d'induire une réponse biologique intracellulaire en réponse à une perturbation mécanique. Parmi eux, on compte les intégrines, les récepteurs du type PECAM1 ou bien les récepteurs au facteur de croissance PDGF. On s'intéressera notamment au groupe des intégrines, et en particulier à la classe des intégrines pl impliquées dans la sensibilité des cellules aux contraintes mécaniques.35 Les intégrines sont des molécules d'adhésion, impliquées dans les intéractions cellules-cellules et cellules-matrice. Ce sont des récepteurs hétérodimériques composés de deux sous-unités a et R associées de manière non covalente. Plus de 17 chaînes de la sous unité a et 8 chaînes de la sous unité R ont été décrites, qui s'associent pour former 23 hétérodimères différents. Le domaine transmembranaire des sous-unités a est constitué d'une hélice a, très conservée d'une sous-unité à l'autre, responsable de la fonction d'ancrage de l'intégrine à la membrane et participe à la transduction de signaux. Le domaine cytoplasmique des sous-unités 13, très conservé d'une sous-unité à l'autre, est responsable d'une part de la formation de l'hétérodimère et d'autre part de la liaison avec des protéines structurales du cytosquelette ; cette association régule aussi la transduction des signaux. Les hétérodimères d'intégrines peuvent être classés en fonction de leur substrat ; on sait notamment que : - les hétérodimères a1(31 et a2131 se lient au collagène ; - les hétérodimères 134131, a5131, a8131 et av131 se lient à la fibronectine ; - les hétérodimères a1(31, a2131, a3131 et a6131 se lient aux laminines. Le collagène, la fibronectine et les laminines sont des protéines matricielles ou protéines de la matrice extracellulaire, qui participent à l'adhésion des cellules et jouent un rôle important dans la migration et la signalisation cellulaire. Au cours des processus d'adhésion et de migration cellulaire, les cellules intéragissent avec les molécules matricielles par l'intermédiaire de récepteurs membranaires et en particulier les intégrines telles que décrites ci-dessus. Et cette intéraction initie des réponses intracellulaires impliquées dans la signalisation cellulaire, la différenciation cellulaire, la migration et/ou la prolifération cellulaire. La présente invention porte donc notamment sur une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur, ledit composé saccharidique étant distinct de l'agent tenseur. Agent tenseur Par agent tenseur utilisable selon l'invention, on entend des composés susceptibles d'avoir un effet tenseur, c'est-à-dire pouvant tendre la peau. L'effet tenseur peut être caractérisé par un test in vitro de rétraction. Ce test consiste à quantifier in vitro le pouvoir tenseur d'un matériau déposé sur un substrat en élastomère ayant un module de l'ordre de 20 MPa et une épaisseur de 100pm. La solution contenant l'agent tenseur à une concentration définie en fonction de l'agent tenseur à tester, ladite concentration étant inférieure ou égale à 7% en poids, est donc déposée (30p1) sur une éprouvette rectangulaire (10x40mm) d'élastomère. Après 3-4h de séchage à 22 3 C et 40 10% d'humidité relative HR, la tension exercée par ce dépôt sur le substrat et par conséquent le potentiel tenseur est directement relié à la diminution de la largeur au centre de l'éprouvette. L'effet tenseur (ET) peut alors se quantifier de la façon suivante: 'ET' = (Lo ù L3h / Lo)x100 en % avec Lo = largeur initiale 10mm et L3h = largeur après 3h de séchage De manière très générale on entend par agent tenseur tous composés produisant une rétractation d'au moins 10 % et de préférence d'au moins 15% dans le test précédemment décrit, à une concentration en masse inférieure ou égale à 7% en poids dans l'eau, ou tout milieu physiologiquement acceptable. L'agent tenseur peut être choisi parmi : a) les protéines végétales ou animales et leurs hydrolysats ; b) les polysaccharides d'origine végétale ; c) les silicates mixtes ; 30 d) les particules colloïdales de charges inorganiques ; e) les polymères synthétiques ; et les mélanges de ceux-ci. L'homme du métier saura choisir, dans les catégories chimiques listées ci-dessus, les 35 matériaux répondant au test tenseur tel que décrit précédemment. 25 Ces différentes catégories d'agents tenseurs seront maintenant décrites. a) Les protéines végétales et leurs hydrolysats Des exemples de protéines végétales et hydrolysats de protéines végétales utilisables comme agents tenseurs selon l'invention sont constitués des protéines et hydrolysats de protéines de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épeautre, de tabac, de pois, de fève, de lentille, de soja, d'amande et de lupin. 10 Comme protéines animales utilisables selon l'invention, on peut notamment citer les protéines extraites de la soie, du lait, du petit lait, et de l'oeuf. b) Polysaccharides Les polysaccharides convenant pour la formulation des compositions selon l'invention 15 sont tous polysaccharides d'origine naturelle ou synthétiques capables de former des gels soit de type thermoréversible soit de type réticulé. Ces polysaccharides ont un haut poids moléculaire, allant généralement de 100 à 10000kD. De préférence, on utilisera des polysaccharides capables de former des gels thermoréversibles. On entend par thermoréversible le fait que l'état gel de ces solutions 20 de polymère est obtenu de façon réversible une fois la solution refroidie en dessous de la température de gélification caractéristique du polysaccharide utilisé. Une première famille de polysaccharides d'origine naturelle qui peut être utilisée dans la présente invention est constituée par les carraghénanes et tout particulièrement le kappa-carraghénane et le iota-carraghénane. Ce sont des polysaccharides linéaires 25 présents dans certaines algues rouges. Ils sont constitués de résidus 13-1,3 et a-1,4 galactoses en alternance, de nombreux résidus galactoses pouvant être sulfatés. Cette famille de polysaccharides est décrite dans le chapitre 3 du livre Food Gels édité par Peter HARRIS, Elsevier 1989. Une autre famille de polysaccharides qui peut être utilisée est constituée par les Agars. 30 Ce sont également des polymères extraits d'algues rouges et ils sont constitués de résidus 1,4-L-galactose et 1,3-D-galactose en alternance. Cette famille de polysaccharides est également décrite dans le chapitre 1 du livre Food Gels mentionné précédemment.5 Une troisième famille de polysaccharides est constituée par des polysaccharides d'origine bactérienne appelés gellanes. Ce sont des polysaccharides constitués d'une alternance de résidus glucose, acide glucuronique et rhamnose. Ces gellanes sont décrits en particulier au chapitre 6 du livre Food Gels mentionné précédemment. Enfin, dans le cas des polysaccharides formant des gels de type réticulé, en particulier induits par ajout de sels, on citera les polysaccharides appartenant à la famille des alginates et des pectines. Ces polysaccharides tenseurs peuvent présent sous forme de microgels tels que décrit dans la demande FR 2 829 025 ou non. c) Les silicates mixtes Une autre classe d'agents tenseurs utilisables selon l'invention est constituée par les silicates mixtes. Par cette expression, on entend tous les silicates d'origine naturelle ou synthétique renfermant au moins deux cations différents choisis parmi les métaux alcalins (par exemple Na, Li, K) ou alcalino-terreux (par exemple Be, Mg, Ca) et les métaux de transition. On utilise de préférence des phyllosilicates, à savoir des silicates ayant une structure dans laquelle les tétraèdres SiO4 sont organisés en feuillets entre lesquels se trouvent enfermés les cations métalliques. Une famille de silicates particulièrement préférée comme agents tenseurs est celle des laponites. Les laponites sont des silicates de magnésium, de lithium et de sodium ayant une structure en couches semblable à celle des montmorillonites. La laponite est la forme synthétique du minéral naturel appelé "hectorite". On peut utiliser par exemple la laponite commercialisée sous la dénomination Laponite XLS ou Laponite XLG par la société ROCKWOOD. Dans le cas particulier des laponites, on utilisera une concentration bien inférieure à 7% dans le test de rétraction décrit précédemment.35 d) Les particules colloïdales de charge minérale Par "particules colloïdales", on entend des particules en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique ou alcoolique, de préférence aqueux, et ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm. Les particules colloïdales selon l'invention n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tous autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0,05 Pa.s pour un taux de cisaillement égal à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône-plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre :60 mm et angle : 2 . Ces particules sont généralement préparées selon un procédé sol-gel et se différencient donc notamment des particules de silice pyrogénée, qui s'agglomèrent dans l'eau pour 15 former des aggrégats de plus grandes dimensions. Les particules colloïdales de charge minérale utilisables selon l'invention sont généralement choisies parmi les particules colloïdales de silice, d'oxyde de cérium, d'oxyde de zirconium, d'alumine, de carbonate de calcium, de sulfate de baryum, de 20 sulfate de calcium, d'oxyde de zinc et de dioxyde de titane, les particules colloïdales de platine, les particules colloïdales mixtes comme par exemple les dioxydes de titane enrobés une ou plusieurs fois, tels que le dioxyde de titane à enrobage de silice. On utilisera de préférence dans la composition selon l'invention des silices colloïdales ou des particules colloïdales composites silice-alumine. 25 Particules colloïdales de silice. Par silices colloïdales, on entend, au sens de la demande, des particules colloïdales de silice en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique, alcoolique. Les particules colloïdales de silice ont un diamètre allant de 0,1 à 100 nm, et de préférence de 3 à 30 30 nm. Ces particules se présentent sous la forme de dispersions aqueuses et n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tout autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0.05 Pa.s pour un taux de cisaillement égale à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône - plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre : 60 mm et angle : 2 . Comme silices colloïdales utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Catalysts et Chemicals sous les dénominations Cosmo S-40 et Cosmo S-50. Particules colloïdales composites silice - alumine. Les particules colloïdales de charges minérales utilisables selon l'invention peuvent être aussi choisies parmi les particules colloïdales composites silice-alumine. Par composite silice-alumine on entend des particules de silice dans lesquelles des atomes d'aluminium ont été substitués en partie à des atomes de silice. Par particules colloïdales, on entend, au sens de la demande, des particules colloïdales en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique, alcoolique. Les particules colloïdales composites silice-aluminium ont un diamètre allant de 0,1 à 100 nm, et de préférence de 3 à 30 nm. Ces particules se présentent sous la forme de dispersions aqueuses et n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tout autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0.05 Pa.s pour un taux de cisaillement égale à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône - plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre : 60 mm et angle : 2 . A un pH de 7, les particules colloïdales composites silice - alumine selon l'invention ont un potentiel zêta inférieur à -20mV et de préférence inférieur à -25 mV. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un appareil DELSA 440SX de COULTER Scientific Instrument. Comme particules colloïdales composites silice-alumine utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Grace sous les noms de Ludox AM, Ludox AM- X 6021, Ludox HSA et Ludox TMA. e) Polymères synthétiques Les polymères synthétiques utilisés selon l'invention peuvent être en solution ou en suspension dans un liquide polaire ou apolaire (latex), soit sous forme sèche redispersable dans un solvant cosmétique. Les polymères synthétiques utilisables en tant qu'agent tenseur peuvent être choisis parmi: - les polymères et copolymères de polyuréthanne ; -les polymères et copolymères acryliques ; - les polymères siliconés greffés ; - les polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et des unités à LCST. Les copolymères de polyuréthanne, les copolymères acryliques et les autres polymères synthétiques selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi les polycondensats, les polymères hybrides et les réseaux de polymères interpénétrés (IPNs). Ces polymères peuvent se trouver sous la forme de copolymères linéaires statistiques, de réseaux de polymères interpénétrés (IPNs), de polycondensats, de polymère siliconé greffé et de polymère blocs. Quelle que soit sa nature, l'agent tenseur polymèrique synthétique peut avoir une masse moyenne en poids Mw variant de 3000 à 1000000 Da. En particulier, on utilisera un polymère ou un copolymère acrylique, tel qu'un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique. 20 Copolymères linéaires statistiques. Les copolymères linéaires statistiques tenseurs au sens de la présente invention sont de poids moléculaire inférieur à 600000 Da (g/mol), de préférence une masse moléculaire 25 en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol et contiennent au moins 70% d'un monomère de transition vitreuse Tg supérieure à 40 C (de préférence > 60 C) dont l'homopolymère correspondant est insoluble dans l'eau et au moins un monomère hydrophile ionique. Ce copolymère peut également contenir un monomère non majoritaire de Tg inférieure à 40 C. 30 Ces copolymères présentent généralement une température globale de transition vitreuse supérieure ou égale à 45 C. Sont préférés tous les copolymères constitués : • de 70 à 90% en poids au global d'au moins un Acrylate et (ou) au moins un Méthacrylate d'alkyle cité dans la liste ci-dessous et (ou) de Styrène • Liste (méth)acrylates d'alkyle préférés : l'acrylate de Benzyle, l'acrylate de Cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle de 10 à 30% en poids au global d'au moins un monomère hydrophile ionique décrit dans la liste non exhaustive des monomères hydrophiles ioniques donnée dans la suite du texte. Parmi les polymères cités ci-dessus, on préfèrera particulièrement: - Les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de méthyle ; 15 - Les copolymères de méthacrylate d'éthyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'éthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'éthyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobutyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobutyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant 20 entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobutyle ; - Les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de benzyle ; - Les copolymères d'acrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les 25 copolymères d'acrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de benzyle ; - Les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de cyclohexyle ; 30 - Les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères 35 contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de tertio-butyle ; 10 - Les copolymères d'acrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobornyle ; - Les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate d'isobornyle ; - Les copolymères de méthacrylate de norbornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de norbornyle ; - Les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de norbornyle et ; - Les copolymères de styrène / acide méthacrylique ; les copolymères de styrène / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de styrène. Les copolymères, conformément à la présente invention, se présentent sous la forme de dispersion dans un liquide polaire. Ces copolymères sont mis en dispersion dans l'eau après neutralisation par une base. Polymères interpénétrés Par "réseau de polymères interpénétrés" au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une température de transition vitreuse unique. Des exemples d'IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, ainsi que leur procédé de préparation, sont décrits dans les brevets US-6,139,322 et US-6,465,001, par exemple. De préférence, l'IPN selon l'invention comprend au moins un polymère polyacrylique et, plus préférentiellement, il comprend en outre au moins un polyuréthane ou un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Selon une forme d'exécution préférée, l'IPN selon l'invention comprend un polymère polyuréthane et un polymère polyacrylique. De tels IPNs sont notamment ceux de la série Hybridur qui sont disponibles dans le commerce auprès de la société AIR PRODUCTS. Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne, en poids, comprise entre 90 et 110 nm et une taille moyenne, en nombre, d'environ 80 nm. Cet IPN a de préférence une température de transition vitreuse, Tg, qui va d'environ -60 C à +100 C. Un IPN de ce type est notamment commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale Hybridur 875. Un autre IPN convenant à une utilisation dans la présente invention est référencé Hybridur X18693-21. D'autres IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention comprennent les IPNs constitués du mélange d'un polyuréthane avec un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Ces IPNs peuvent notamment être préparés comme décrit dans le brevet US-5,349,003. En variante, ils sont disponibles dans le commerce sous forme de dispersion colloïdale dans l'eau, dans un rapport du copolymère fluoré au polymère acrylique comprise entre 70:30 et 75:25, sous les dénominations commerciales KYNAR RC-10,147 et KYNAR RC-10,151 auprès de la société ATOFINA. Polycondensat La composition peut selon une deuxième variante comprendre à titre d'agent tenseur polymérique synthétique au moins un polycondensat. Des polymères sous forme de polycondensats ayant un effet tenseur ont notamment été décrits dans la demande WO 98/29092. Comme polycondensats, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les polyuréthannespolyvi nylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, et leurs mélanges. Le polyuréthanne peut être, par exemple, un copolymère polyuréthanne, polyurée/uréthanne ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant, seul ou en mélange, - au moins une séquence d'origine polyester aliphatique linéaire ou ramifié et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence d'origine polyéther aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence comportant des groupes fluorés. Les polyuréthannes peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d'alkydes comportant des hydrogènes mobiles que l'on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire. On peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters. En vue de former un polyuréthanne, on peut citer comme monomère porteur de groupement anionique pouvant être utilisé lors de la polycondensation, l'acide diméthylolpropionique, l'acide trimellitique ou un dérivé tel que l'anhydride trimellitique, le sel de sodium de l'acide sulfo-3 pentanediol, le sel de sodium de l'acide 5-sulfo 1,3-benzènedicarboxylique. On peut également citer les polymères acryliques et les les copolymères acryliques (en nom CTFA acrylates copolymer). Parmi les polycondensats, on peut citer les polymères commercialisés sous les dénominations commerciales AVALURE UR410, AVALURE UR405, AVALURE UR460 par la société NOVEON, et sous les dénominations commerciales NEOREZ R974, NEOREZ R981 et NEOREZ R970 par la société AVECIA, ainsi que le copolymère NEOCRYL XK-90 commercialisé par la société AVECIA. Polymère siliconé greffé Parmi les agents tenseurs polymèriques synthétiques utilisés dans la composition selon l'invention, on peut en variante citer les polymères siliconés greffés notamment, tels que définis dans la demande EP-1038519. Il peut s'agir plus particulièrement d'un polymère comprenant une chaîne principale de silicone ou polysiloxane (polymère de Si-O-) sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un groupement organique ne comportant pas de silicone. Un exemple préféré de polymère siliconé greffé est le polysilicone-8 (nom CTFA) qui est un polydiméthylsiloxane sur lequel sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate d'alkyle. Un polymère de ce type est notamment disponible sous la dénomination commerciale VS 80 (à 10% dans l'eau) ou LO 21 (sous forme pulvérulente) auprès de la société 3M. Il s'agit d'un copolymère de polydiméthylsiloxane à groupements propylthio, d'acrylate de méthyle, de méthacrylate de méthyle et d'acide méthacrylique. Polymère en étoile Selon une autre possibilité encore, l'agent tenseur polymérique synthétique pouvant être utilisé dans la composition selon l'invention peut comprendre au moins un polymère de structure en "étoile" représenté par la formule suivante (I) : A-[(M1)pl - (M2)p2 .... (Mi)pj]n (I) dans laquelle : - A représente un centre multifonctionnel, de fonctionnalité "n", n étant un entier supérieur à 2, en particulier supérieur à 5. - [(M1)pl - (M2)p2 .... (Mi)pj] représente une chaîne polymérique, aussi appelée "branche", constituée de monomères Mi polymérisés, identiques ou différents, ayant un indice de polymérisation pj, chaque branche étant identique ou différente, et étant greffée de manière covalente sur ledit centre A, - i est supérieur ou égal à 1, et pj est supérieur ou égal à 2; ledit polymère comprenant un ou plusieurs monomères Mi dont l'homopolymère correspondant présente une Tg supérieure ou égale à environ 10 C, de préférence supérieure ou égale à 15 C, et encore mieux supérieure ou égale à 20 C; et ce ou ces monomères Mi étant présents en une quantité minimale d'environ 45 % en poids, de préférence en une quantité variant entre 55 et 99 % en poids, et encore mieux entre 75 et 90 % en poids, par rapport au poids total de l'ensemble des monomères du polymère final. Ces polymères, ainsi que leur procédé de préparation, sont notamment décrits dans le document EP 1 043 345. Polymère bloc En variante, les agents tenseurs polymèriques synthétiques pouvant être utilisés dans la composition selon l'invention peuvent être des polymères blocs polystyrène (PS) - polyéthyleacrylate (PEA). De manière très générale on entend par polymère bloc un polymère constitué d'au moins deux homopolymères distincts constitués uniquement de monomères A et B respectivement. Ainsi, les blocs selon l'invention sont respectivement des blocs polystyrène (PS) et polyéthylacrylate (PEA). Dans le cadre de cette variante, le polymère peut être un polymère tribloc de type PSPEA-PS ou bien multibloc de type PS-[PEA-PS]n, ou PEA-[PS-PEA]n, où n est un entier positif et de préférence est égal à 1. Avantageusement, ces polymères blocs sont des copolymères linéaires. Le poids moléculaire de ce polymère est de préférence supérieur à 10 000 Dalton, et de façon encore plus préférée supérieur à 50 000 Dalton. Le ratio en poids des monomères PS et PEA peut être défini tel que PS/PEA est supérieur à 1 et de préférence tel que PS/PEA est supérieur à 5. On peut citer le polymère tribloc PS(30000)-PEA(10000)-PS(30000) qui convient tout particulièrement à la mise en oeuvre de l'invention. Ce copolymère à blocs particulièrement avantageux est un copolymère tribloc comprenant : - un premier bloc comprenant des unités dérivant du styrène ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 30 000 g/mol ; - un deuxième bloc constitué d'unités dérivant de l'acrylate d'éthyle ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 10 000 g/mol ; - un troisième bloc comprenant des unités dérivant du styrène ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 30 000 g/mol. Un copolymère répondant à la définition donnée ci-dessus peut être un copolymère pour lequel le premier bloc et/ou le troisième bloc et, de préférence, le premier bloc et le troisième bloc comporte, outre les unités dérivant du styrène, des unités dérivant de l'acide méthacrylique, par exemple, dans un rapport massique (styrène/acide méthacrylique) de 98/2. Les copolymères synthétiques utilisés selon l'invention peuvent aussi en variante être constitué d'un copolymère statistique polystyrène polyéthyleacrylate. Le ratio en poids des monomères PS et PEA est lui défini tel que PS/PEA > 1 et de préférence tel que PS/PEA >5. De façon alternative, les polymères tenseurs selon l'invention peuvent aussi être choisi parmi les dérivés vinyliques tels que les alcools polyvinyliques et les polyvinyles pyrrolidones, qu'ils soient blocs ou bien statistiques. Enfin, des polymères synthétiques appropriés peuvent être des polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et comprenant des unités à LSCT, lesdites unités à LCST présentant, en particulier, une température de démixtion dans l'eau de 5 à 40 C à une concentration massique de 1%. Ce type de polymère est plus amplement décrit dans la demande de brevet FR 2 819 429. Selon un mode particulièrement préféré de l'invention, l'agent tenseur est choisi parmi : - des polymères interprénétrés, en particulier comprenant un polymère polyuréthane et un polymère polyacrylique, tels que ceux commercialisés sous la dénomination HYBRIDUR et en particulier Hybridur 875 ; et - des polymères synthétiques, en particulier des polymères acryliques de type latex tels que ceux décrits dans les exemples ci-après. L'agent tenseur sera présent dans la composition en une quantité efficace pour obtenir l'effet biologique recherché selon l'invention. Cette quantité efficace sera définie de telle sorte que l'association de l'agent tenseur avec le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules permette d'obtenir l'effet biologique recherché, à savoir notamment un effet sur l'homéostasie de la peau. Cette quantité efficace ou dose efficace peut être par exemple évaluée selon une méthode d'ADNs array comme décrit dans les exemples illustratifs ci-après, dont le principe général est le suivant : on applique différentes doses d'agent tenseur et de composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs, en association, sur des cellules en culture ou sur un modèle d'épiderme et/ou de peau reconstruite ; - on extrait les ARNm desdites cellules traitées ou non (témoin) et on réalise une `reverse' transcription en utilisant par exemple de l'oligo dT et un déoxynucléotide triphosphate marqué au P33 pour obtenir des séquences ADNc cibles marquées ; - ces séquences ADNc cibles sont hybridées sur des minichips dédiées contenant des ADNs spécifiques des marqueurs impliqués dans la physiologie des cellules de la peau, et en particulier dans l'homéostasie de la peau (nommés 'ADNc sondes') ; - après lavage, on mesure la quantité de séquences cibles marquées, que l'on compare au témoin pour évaluer la variation d'expression des gènes cibles induite par l'application topique dudit agent tenseur par rapport au témoin ; - on sélectionne ensuite les quantités ou doses efficaces associées d'agents tenseurs et de composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs pour lesquelles on obtient une variation de l'expression de gènes impliqués dans la prolifération (augmentation) et/ou la différenciation (diminution) des cellules de la peau par rapport à un témoin (non traité). On sélectionne avantageusement les doses efficaces associées pour lesquelles on obtient une diminution de l'expression de gènes impliqués dans la différenciation des kératinocytes (ex : cornéodesmosine, loricrine, suprabasin) et/ou une augmentation des gènes impliqués dans la régénération de la peau (ex : cytokératines) par rapport à un témoin, de préférence une variation de l'expression d'un facteur 2 ou plus par rapport au témoin. A titre d'exemple, l'agent tenseur peut être compris dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 30% en poids de matière active, en particulier de 1% à 30%, de préférence de 1 à 20% par rapport au poids total de la composition. En particulier, on pourra utiliser une quantité efficace d'agent tenseur allant de 4% à 20% en poids de matière active par rapport au poids total de la composition, par exemple une quantité comprise entre 6 et 10% en poids de matière active par rapport au poids total de la composition. Par matière active , on entend exclure le milieu dans lequel l'agent tenseur se trouve éventuellement solubilisé ou en dispersion sous sa forme commerciale, par exemple dans le cas des dispersions de particules colloïdales. Composés saccharidiques augmentant l'expression des mécanorécepteurs 25 Par `composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau', on entend notamment selon l'invention tout composé saccharidique capable d'induire et/ou de stimuler l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, en particulier dans les cellules de l'épiderme et du derme (ex : kératinocytes, fibroblastes). 30 De préférence, on s'intéresse aux composés saccharidiques augmentant l'expression des intégrines, et en particulier aux composés saccharidiques augmentant l'expression des intégrines (31.20 De tels composés saccharidiques peuvent être sélectionnés selon des méthodes classiques de détection par immunofluorescence ou par RT-PCR quantitative. De préférence, on utilisera la technologie RT-PCR quantitative. Le principe de la détection par immunofluorescence consiste à mettre en contact des cellules en culture avec les composés saccharidiques à tester puis à révéler l'effet desdits composés saccharidiques sur l'expression des mécanorécepteurs et en particulier des intégrines (ex : intégrines (31) en utilisant des anticorps anti-intégrines et des anticorps secondaires couplés à un marqueur fluorescent (la fluorescéine). Le principe général de la technologie RT-PCR quantitative, préférée selon l'invention, comprend par exemple les étapes suivantes : - on sélectionne les concentrations des composés saccharidiques à tester à partir 15 d'une étude de cytotoxicité dans les conditions de l'essai ; - on cultive des kératinocytes et/ou fibroblastes humains dans un milieu de culture adapté à ces différents types cellulaires ; - on change le milieu de culture contre le même milieu contenant ou non (témoin) le composé saccharidique à tester aux différentes concentrations sélectionnées ; 20 - après 24 h d'incubation par exemple, on extrait les ARNm et on élimine les traces d'ADN par traitement à la DNAse, qui est ensuite inactivée ; - on réalise ensuite une réaction de réverse-transcription suivie d'une quantification, par fluorescence, de l'ADNc synthétisé ; - on réalise une première série de Q-PCRs sur le marqueur G3actine (contrôle) pour 25 vérification de l'homogénéité des préparations à comparer ; - on réalise ensuite des Q-PCR en triplicate à l'aide de couples de primers spécifiques des séquences 13-actine, et des marqueurs spécifiques des mécanorécepteurs et en particulier des intégrines (ex : intégrines pl) ; - on évalue ensuite l'expression différentielle des intégrines par une analyse de 30 fluorescence dans l'ADN amplifié ; - on sélectionne les composés saccharidiques pour lesquels on obtient une augmentation de l'intensité de fluorescence correspondant à une stimulation et/ou une augmentation de l'expression des intégrines par rapport à la condition témoin (non traité par l'agent). 35 Les réactions de PCR (polymerase chain reaction) peuvent notamment être réalisées par PCR quantitative avec le système Light Cycler (Roche Molecular Systems Inc.) et selon les procédures recommandées par le fournisseur. De préférence, le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau présent dans la composition est un composé saccharidique augmentant l'expression des intégrines dans les cellules de la peau. Les composé saccharidiques selon l'invention sont des composés saccharidiques de faible poids moléculaire, notamment capables de diffuser et/ou pénétrer dans les couches de l'épiderme pour augmenter l'expression des mécanorécepteurs. Par `composés saccharidiques de faible poids moléculaire' selon l'invention, on entend des composés saccharidiques de poids moléculaire inférieur à 100kD, en particulier inférieur à 80kD, encore mieux inférieur à 60kD, préférentiellement inférieur à 40kD, encore plus préférentiellement inférieur à 20kD, voire inférieur à 10kD. Selon un mode particulier, les composés saccharidiques selon l'invention auront un poids moléculaire allant de 0,01 à 10 kDa. Sont donc exclus selon l'invention, en tant que composés saccharidiques augmentant l'expression des mécanorécepteurs, les polysaccharides de haut poids moléculaire, c'est-à-dire de poids moléculaire supérieur ou égal à 100kD à pouvoir gélifiant qui, de part leur grande taille, resteront à la surface de la peau. Parmi les composés saccharidiques de haut poids moléculaire, allant généralement de 100kD à 10000kD, on peut notamment citer la gomme arabique, la gomme de ghatti, la gomme de karaya, la gomme de caroube, la gomme de guar, la gomme de tamarin, le xanthan, le gellan, les pectines, le tragacanth, l'agar, l'alginate, le carrageenan, le furcelleran, le konjac et les derivés de cellulose. On définit par `pouvoir gélifiant' le fait qu'à une concentration supérieure ou égale à 1 en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est supérieure ou égale à 0,5 Pa.s pour un taux de cisaillement égale à 1 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône - plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre : 60 mm et angle : 2 . De préférence, les composés saccharidiques augmentant l'expression de mécanorécepteurs selon l'invention seront choisis parmi : les monosaccharides, les polysaccharides et leurs dérivés, en particulier les dérivés C-glycosides de mono- saccharides ou de poly-saccharides. La définition des composés saccharidiques selon l'invention peut s'étendre aux extraits végétaux en contenant et/ou aux fractions d'extraits végétaux enrichies en ces composés saccharidiques, tels que notamment des extraits et/ou des fractions de blé, de seigle, et notamment de seigle. • Les monosaccharides On entend par monosaccharide selon l'invention une unité saccharique , ledit monosaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et/ou éventuellement une ou plusieurs fonctions amine éventuellement protégée. Avantageusement, les monosaccharides peuvent être sous forme pyranose et/ou furanose, et de série L et/ou D et choisis parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine, la N-acétyl- D-galactosamine. • Les polysaccharides On entend par polysaccharide, un composé saccharidique contenant généralement de 2 à 20 unités saccharides telles que décrites précédemment, ledit polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et/ou éventuellement une ou plusieurs fonctions amine éventuellement protégée. Lorsque le polysaccharide contient de 3 à 6 unités sucre, on parlera d'oligosaccharide. On distingue les homopolysaccharides constitués du même monosaccharide et les hétéropolysaccharides formés de différents monosaccharides. En particulier, le polysaccharide contient de 2 à 20 unités saccharides, en particulier de 5 à 20 unités saccharides. Les polysaccharides selon l'invention peuvent être de type linéaires et/ou branchés. Ils peuvent être des oligomères de monosaccharides appelés également oligosaccharides, ou des polymères associant différents monosaccharides, sous forme pyranose et/ou furanose, et de série L et/ou D. Les polysaccharides selon l'invention sont avantageusement choisis parmi : des polysaccharides contenant jusqu'à 20 unités saccharides choisies parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, et le D-maltotriose ; un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, et la N-acétyl-D-glucosamine ; un oligosaccharide contenant au moins un xylose avantageusement choisi parmi le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose et préférentiellement le xylobiose qui est composé de deux molécules de xylose liés par une liaison 1-4 ; ou des polysaccharides constitués d'une chaîne de monosaccharides sous forme pyranose sur la quelle sont greffées des unités saccharides sous forme furanose, ou vice versa, tels que les xylanes et leurs dérivés. Comme dérivés de xylane, on peut par exemple citer l'arabinoxylane, l'arabinoglucoxylane, le galactogalactoglucoxylane, le fucoglucoxylane, le galactoarabinoxylane, le galactoglucomannoxylane, le galactoglucoxylane, le galactomannoglucoxylane, le galactoxylane, le glucogalactoxylane, le glucomannofucoxylane, le glucoarabinoxylane, le glucomannoxylane, et le glucoxylane. Un dérivé de xylane préféré est l'arabinoxylane représenté ci-dessous : Les arabinoxylanes sont constitués d'un squelette de D-xylopyranose sur lequel sont liés des groupements a-L-arabinofuranose en liaison 13-(1-4). On pourra également utiliser des extraits végétaux et/ou des fractions d'extraits riches en au moins un composé saccharidique tel que défini précédemment et notamment des extraits végétaux et/ou fractions d'extraits riches en un mélange de composés saccharidiques tels que définis précédemment. Comme composés saccharidiques préférés, on citera le glucose, le xylose, le xylane et leurs dérivés. A titre d'exemple, on pourra utiliser des extraits et/ou fractions cotenant au moins du glucose, du xylose et un arabinoxylane tels que notamment des extraits de graines de seigle ou de blé, notamment de seigle. De tels extraits sont notamment commercialisés par par SILAB sous la dénomination Coheliss. Comme autre exemple d'extraits de graines de seigle commercialisés, on peut citer l'Herbasol Extract Rye de Cosmetochem. • Les c-glvcosides et leurs dérivés Comme composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, on peut également citer les dérivés C-glycosides tels que ceux décrits dans la demande WO 02/051828, incorporée ici par référence. 5 10 15 20 En particulier le dérivé C-glycoside répond à la formule générale (I) : XùR Sù/ (I) dans laquelle : - X représente un radical choisi parmi les groupements : N R avec R,, R2 et R3 représentant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement OH ou un radical R avec R tel que défini ci-dessous, - R représente : - un radical alkyle en C, à C20, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, - un radical polyfluoro- ou perfluoroalkyle en C, à C2o, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ou - un radical aryle, notamment phényle, alkylaryle en C5 à C20, en particulier benzyle, la chaîne hydrocarbonée constituant lesdits radicaux pouvant, le cas échéant, être interrompue par 1, 2, 3 ou plus d'hétéroatomes choisis parmi : - l'oxygène, - le soufre, - l'azote, et le silicium, et pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi : --OR4, R3 - -SR4, - -NR4R5, - -COOR4, - -CONHR4, CN, - un atome d'halogène, - un radical polyfluoro- ou perfluoro-alkyle en C1 à C6, - un radical cycloalkyle ou hétérocycloalkyle en C3 à C8, et - un radical aryle en C5 à C18; éventuellement substitués, avec R4 et R5 pouvant représenter, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle ou un radical alkyle, acyle, perfluoroalkyle ou polyfluoroalkyle en C1 à C30, notamment en C1 à C12, saturé ou insaturé, linéaire, ou ramifié, - S représente un monosaccharide ou un polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités sucre, en particulier jusqu'à 6 unités sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou poly-saccharide pouvant être substitué par un radical (CH2)-OR6, avec R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1 à C6, par un groupement hydroxyle et/ou par un radical 0-glycoside, et présentant au moins une fonction hydroxyle libre et/ou une fonction amine éventuellement protégée, et - la liaison S-C représente une liaison de nature C-anomérique, ou l'un de ses sels ou isomères. Avantageusement, le monosaccharide figuré par S en formule (I) est choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, le D-fucose, le L-arabinose, le D-maltose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine et la N-acétyl-D-galactosamine. En ce qui concerne les polysaccharides, ils peuvent contenir jusqu'à 6 unités sucre et sont notamment choisis parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D- glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, un oligosaccharide contenant au moins un xylose avantageusement choisis parmi le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose et préférentiellement le xylobiose qui est composé de deux molécules de xylose liés par une liaison 1-4. Plus particulièrement, S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le 5 D-xylose, le D-fucose, le D-galactose, le D-maltose et préférentiellement le D-xylose. Selon un mode préféré, on utilise dans la composition de l'invention un dérivé C-glycoside répondant à la formule (Il) : (R")p (H) OH dans laquelle : - p représente un entier choisi parmi 2 et 3, - R et X sont tels que définis ci-dessus, et - R" représente : - un radical (CH2)-OR6, avec R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C, à C6en particulier en C, à C4, - un groupement hydroxyle, et/ou - un radical 0-glycoside. La liaison C-anomérique dans les formules (I) et (Il) peut être a ou R. De manière préférée, X représente dans les formules (I) et (Il) une fonction : C O 25 ou un motif : H OH Selon un autre mode particulier, R y représente un radical alkyle linéaire ou ramifié et saturé en C, à C6 et notamment un radical méthyle. 10 15 20 30 L'invention s'étend également aux isomères optiques et/ou géométriques des composés de formules (I) et (Il), seuls ou en mélange en toutes proportions, ainsi qu'aux sels physiologiquement acceptables de ces composés. Les dérivés C-glycosides conformes à l'invention peuvent être utilisés seuls ou en mélange et en toute proportion. Au sens de la présente invention, le terme "mélange" concerne les mélanges des différentes formes isomériques d'un même composé de même que les mélanges de différents composés de formule générale I et/ou de leurs formes isomériques respectives. Les dérivés C-glycosides peuvent être d'origine naturelle ou synthétique, totalement ou partiellement purifiés de toute préparation les contenant. Par origine naturelle, on entend un dérivé extrait d'un matériau naturel à l'image d'une plante, par exemple. Par origine synthétique, on entend un dérivé préparé par synthèse chimique ou par biotechnologie. L'expression "totalement ou partiellement purifiées" signifie ici que, durant sa synthèse ou par rapport à son état naturel (plante ou cellules fraîches ou desséchées), les composés de formules (I) et (Il) selon l'invention ont été concentrés et/ou ont été débarrassés, respectivement d'au moins une partie des produits réactionnels secondaires issus de leur synthèse ou d'au moins une partie des autres constituants du matériau naturel dans lequel ils se trouvent présents. En outre, certaines fonctions hydroxyles des dérivés C-glycoside de formule (Il) peuvent être sulfatées après protections sélectives des autres fonctions hydroxyles. Cette réaction de sulfatation après protection est notamment décrite par A. Lubineau dans la référence J. Chem. Soc. Chem. Commun., 1993, page 1419. A titre illustratif et non limitatif des dérivés C-glycosides utilisables dans la composition de l'invention, on peut notamment citer les composés suivants : - le C-13-D-xylopyranoside-n-propane-2-one, - le C-a-D-xylopyranoside-n-propane-2-one, - le C-8-D-(3.4.5-triacetoxy)xylopyranoside-n-propane-2-one, - le C-13-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, 35 le C-a-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, - la 1-(C-13-D-fucopyranoside)-propane-2-one, - la 1-(C-a-D-fucopyranoside)-propane-2-one, - la 1-(C-13-L-fucopyranoside)-propane-2-one, - la 1-(C-a-L-fucopyranoside)-propane-2-one, - le 1-(C-13-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane, - le 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane, - le 1-(C-13-L-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane, - le 1-(C-a-L-fucopyranoside) -2-hydroxy-propane, - le 1-(C-13-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane, le 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane, - le 1-(C-13-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane, - le 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane - la 1-(C-13-D-fucofuranosyl)-propane-2-one, - la 1-(C-a-D-fucofuranosyl)-propane-2-one - la 1-(C-13-L-fucofuranosyl)-propane-2-one, - la 1-(C-a-L-fucofuranosyl)-propane-2-one, - le C-13-D-maltopyranoside-n-propane-2-one, - le C-a-D-maltopyranoside-n-propane-2-one - le C-13-D-maltopyranoside-2-hydroxy-propane, - le C-a-D-maltopyranoside-2-hydroxy-propane, leurs isomères et leurs mélanges. Ces dérivés de C-glycosides peuvent augmenter l'expression de mécanorécepteurs dans 25 les cellules de la peau en induisant l'activation de signaux intracellulaires qui conduisent à la transactivation du promoteur des intégrines et à leur expression. Avantageusement les C-glycosides selon l'invention sont choisis parmis : • C-13-D-xylopyranoside-n-propane-2-one 30 • C-13-D-(3.4.5-triacetoxy)xylopyranoside-n-propane-2-one • C-13-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane-2-one et leurs dérivés. 10 15 20 Les composés saccharidiques utilisables dans les compositions de l'invention peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. Par origine naturelle, on entend un dérivé extrait d'un matériau naturel à l'image d'une plante, par exemple. Par origine synthétique, on entend un dérivé préparé par synthèse chimique ou par biotechnologie. La quantité de composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs utilisable dans les compositions selon l'invention, dépend bien évidemment de l'effet recherché et doit être en une quantité efficace pour induire et/ou augmenter l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau. Pour donner un ordre de grandeur, la composition de l'invention peut contenir au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs en une quantité représentant de 0,00001 % à 30% du poids total de la composition, en particulier en une quantité représentant de 0,0001 % à 10%, et encore plus préférentiellement en une quantité allant de 0,01 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode particulier de l'invention, lorsque l'agent tenseur et le composé saccharidique sont dans la même composition et que l'agent tenseur est un polysaccharide contenant au moins un rhamnose, ledit composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs ne contiendra pas de rhamnose. La composition selon l'invention comprend un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau du visage et/ou du corps. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. La composition selon l'invention peut être une composition de soin du corps ou du visage, ou une composition de maquillage. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semi- liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide, du type crème ou gel, ou sous la forme d'un sérum, d'un stick ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5% à 80% en poids, et de préférence de 5% à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les cires, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90% du poids total de la composition. De façon connue, la composition de l'invention peut contenir également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétiques et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les pigments, les agents chélateurs, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01% à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % du poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 % à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 % à 20 % du poids total de la composition. Comme huiles ou cires utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles végétales (fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol), les huiles animales (perhydrosqualène), les huiles de synthèse (huile de Purcellin), les huiles ou cires siliconées (cyclométhicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers), les cires d'abeille, de carnauba ou paraffine. On peut ajouter à ces huiles des alcools gras et des acides gras (acide stéarique). Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate de glycérol, le polysorbate 60 et le mélange de PEG-6/PEG-32/Glycol Stéarate vendu sous la dénomination de Tefose 63 par la société Gattefosse. Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment l'éthanol et l'isopropanol, le propylène glycol. Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol tels que le stéarate de PEG-40, le stéarate de PEG-100, les esters d'acide gras et de polyol tels que le stéarate de glycéryle et le tristéarate de sorbitane. Comme gélifiants hydrophiles utilisables dans l'invention, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que l'hydroxypropylcellulose, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium et la silice hydrophobe, éthylcellulose, polyéthylène. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. L'application de la composition selon l'invention se fait selon les techniques habituelles, par exemple par application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, sur la peau destinée à être traitée, en particulier la peau du corps, du visage et/ou du cou. L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau ; - une seconde composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur. Des exemples de composé saccharidiques augmentant l'expression des intégrines sont décrits précédemment dans la description. L'agent tenseur présent dans la deuxième composition peut être choisi parmi les polymères synthétiques, les protéines végétales ou animales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les silicates mixtes, les particules colloïdales de charges inorganiques et leurs mélanges. Des exemples d'agents tenseurs utilisables selon l'invention sont décrits précédemment dans la description. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique la peau comprenant l'application, via l'utilisation d'au moins une composition, d'au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et d'au moins un agent tenseur. L'application peut être réalisée de façon simultanée (1 composition) ou séquentielle (2 compositions distinctes). Par `application séquentielle', on entend une application successive (immédiate) ou retardée. En particulier le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi un dérivé de xylane, les C-glycosides et leurs dérivés. Le procédé selon l'invention est destiné notamment à favoriser l'homéostasie de la peau et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau (ex : fermeté, élasticité), en plus d'un effet immédiat de lissage du microrelief cutané et des rides et ridules, apporté par l'agent tenseur. 10 Selon un mode particulier, le procédé de traitement cosmétique de la peau comprend l'application séquentielle d'au moins une composition comprenant au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et une composition comprenant au moins un agent tenseur. 15 Pour une application séquentielle, la composition comprenant le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est de préférence appliquée avant la composition comprenant l'agent tenseur lors des premiers 20 jours de traitement. L'ordre d'application des compositions importe peu après quelques jours de traitement. Selon un mode particulier, la ou les compositions selon l'invention pourront être appliquées sur des personnes présentant une peau molle et/ou flasque ou sur des zones 25 du corps présentant une perte d'élasticité et/ou de fermeté. En particulier, la composition pourra être appliquée sur le visage, le ventre et les cuisses. De façon avantageuse et pour obtenir un effet rémanent dans le temps des agents tenseurs sur l'homéostasie de la peau, l'application de la composition selon l'invention ou 30 du kit de soin pourra être réalisée de façon quotidienne, le matin et/ou le soir. Dans le cadre de ce procédé, la composition peut être, par exemple, une composition de soin ou une composition de maquillage. 35 L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique, dans une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, comme agent destiné à sensibiliser les cellules aux tensions mécaniques induites par l'application topique d'un agent tenseur. En particulier, le composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est destiné à potentialiser et/ou prolonger l'effet biomécanique d'un agent tenseur appliqué topiquement sur la peau, au niveau des cellules de l'épiderme et/ou du derme, en particulier l'effet de l'agent tenseur sur le maintien et/ou l'augmentation de l'épaisseur de la peau, lissage des rides et des ridules et/ou l'amélioration des propriétés mécaniques de la peau. L'effet biomécanique de l'agent tenseur au niveau des cellules de l'épiderme et du derme est notamment défini par une amélioration de l'homéostasie de la peau, notamment un maintien et/ou une augmentation de l'épaisseur de la peau, un lissage des rides et des ridules et/ou une amélioration des propriétés mécaniques de la peau (ex : fermeté, élasticité). En particulier le composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est destiné à potentialiser et/ou prolonger l'effet de l'agent tenseur sur la diminution des processus de différenciation épidermique et/ou l'amélioration de la régénération et/ou du renouvellement de la peau. Selon un premier mode, le composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont présents dans une même composition. 30 Selon une alternative, le composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont conditionnés dans deux compositions distinctes. Les composés saccharidiques augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les 35 cellules de la peau et les agents tenseurs utilisables selon la présente invention, peuvent être choisis parmi les exemples de composés décrits précédemment dans la description.25 L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ces exemples, sauf indication contraire, les quantités sont exprimées en pourcentages pondéraux. EXEMPLES EXEMPLE 1 : Mise en évidence des effets bioloqiques des tenseurs a) Effet sur l'expression différentielle de gènes Les effets biologiques des agents tenseurs ont été mis en évidence après application sur des épidermes reconstruits EPISKIN . 15 Conditions de culture des épidermes reconstruits Les épidermes reconstruits EPISKIN utilisés ont été obtenus à J15. Ils ont été placés dans un milieu de maintenance pendant 8 heures. Ils ont été ensuite transférés dans un milieu DMEM/Ham F12 dépourvu d'EGF, d'extrait pituitaire et de sérum foetal de veau. 20 Les épidermes ont été mis à équilibrer dans ce milieu pendant 24 heures. Préparation du tenseur : copolymère éthylénique de type copolymère méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique lère étape : Synthèse du polymère 25 Dans un réacteur à double enveloppe de 21, on a placé 1g de Trigonox 21S (tbutylperoxy-2-éthylhexanoate) et 200g de méthyléthyl cétone. Le mélange est chauffé au reflux pendant 1h. Après 1h, un mélange de 170g de méthacrylate de méthyle et 30g d'acide méthacrylique est ajouté au goutte à goutte sur une durée d'l h. Le mélange incolore devient visqueux. Le chauffage est interrompu 6h après l'addition des 30 monomères. Composition par RMN : Méthacrylate de methyle 85,1%, Acide méthacrylique 14,9% Masse par GPC dans le THF (standards polystyrène) : Mp=98772 ; Mn = 61261 ; Mw= 105698 lp=1.7 10 35 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau Au milieu réactionnel ci-dessus, on a rajouté 200g de méthyléthyl cétone et on a chauffé à 60 C. On a ajouté goutte à goutte 30,86g d'amino-2-méthyl-2-propanol et 1200g d'eau. On a évaporé les solvants volatiles en chauffant jusqu'à 100 . On a obtenu une dispersion aqueuse jaune transparente. Cent microlitre d'une dispersion aqueuse de ce copolymère éthylénique a été alors appliquée sur les EPISKIN dans ce milieu de culture et laissée au contact des épidermes pendant 24 heures dans une enceinte thermostatée à 37 C et 40% d'humidité relative. A la fin de cette période, les épidermes ont été prélevés et extraits pour les études de cDNA array Analyse par minichips dédiée L'analyse de l'expression des gènes a été réalisée en utilisant des DNA arrays standards, dédiés à la recherche et adaptés au screening. Ces minichips ont été réalisées sur support de nylon en fixant des cDNAs spécifiques des marqueurs impliqués dans la régulation de la physiologie des kératinocytes. L'analyse est réalisée par une technologie miniaturisée et optimisée propre, basée sur l'utilisation d'ARNm et d'un marquage au Phosphore 33 (P33). Schématiquement, les ARNm des cellules ont été extraits et purifiés à l'aide de triréagent, l'ARNm de chaque culture est reverse transcrit en utilisant de l'oligo dT et un déoxynucléotide triphosphate marqué au P33. Des séquences marquées cibles cDNA multiples, ont donc été réalisées pour chaque épiderme reconstruit EPISKIN . Ces cibles ont ensuite été hybridées, dans des conditions optimisées, aux cDNA sondes en excès, fixées sur les membranes. Après lavage, la quantité de cible marquée est révélée par autoradiographie et par comptage direct sur Phophorlmager. L'analyse des membranes est réalisée par le logiciel Imagequant. Les résultats sont exprimés en unités relatives d'expression. Les niveaux d'expression ont été corrigés 1) du bruit de fond moyen présent sur chaque membrane 2) des différences d'intensité de marquage des différentes sondes utilisées. Cette correction est réalisée sur la base des différences d'intensité de marquages, des gènes de références. La moyenne des résultats de comptage des marqueurs housekeeping genes dont l'expression est généralement considérée comme stable, a été prise comme référence pour quantifier de façon relative l'expression des autres marqueurs. La limite de significativité a été fixée à 180% du contrôle non traité pour un effet stimulant et à 50% du contrôle pour un effet represseur. Résultats Modulation de l'expression de qènes impliqués dans la différentiation des kératinocytes Le copolymère éthylénique testé a diminué l'expression de plusieurs protéines qui constituent le stratum corneum tels que la cornéodesmosine et la loricrine d'un facteur deux, et la suprabasin d'un facteur 3, ce qui suggère que le copolymère diminue le processus de différentiation terminal. Le copolymère acrylique augmente, par ailleurs, l'expression de plusieurs protéines des filaments intermédiaires du cytosquelette, les cytokératines, qui sont retrouvées notamment dans les épithéliums foetaux et les épithéliums régénératifs. Après 24h de traitement, l'expression des cytokeratines 1 est augmentée d'un facteur 10 et l'expression de la cytokératine 19 est augmentée d'un facteur 3. Ces deux cytokératines, bien qu'étant présentes dans les épidermes adultes, ont été décrites comme étant exprimées dans beaucoup de types de tissus épithéliaux, en particulier dans des épithéliums non stratifiés ainsi que les épithéliums foetaux (Haake et al., Exp Cell Res., 1997 Feb 25 ; 231 (1) : 83-95). Est également augmentée l'expression de la cytokeratine 2E/A d'un facteur 10: cette cytokératine 2 a été décrite comme étant exprimée aussi bien dans un épiderme adulte que dans un épiderme foetal. Enfin, l'expression de la cytokératine 6 est augmentée d'un facteur 4. Cette cytokératine 6 a été décrite comme étant surexprimée dans les épidermes régénératifs en particulier au cours de la cicatrisation (Mazzalupo et al., 2003 Feb ; 226(2) :356-65), ce qui suggère qu'au cours des tensions apportées par l'application du copolymère acrylique, les épidermes adoptent des caractéristiques d'épidermes régénératifs. Le copolymère éthylénique selon l'invention diminue l'expression de complexes nécessaires au processus de différentiation des kératinocytes, tels que SPRL encore appelé LEP10 d'un facteur 5 et SPRL6 d'un facteur 2. Parallèlement à cela ces résultats montrent que le copolymère augmente l'expression de la CRBP1, impliquée dans la réponse des cellules au rétinol d'un facteur 3, ce qui suggère que les tensions puissent sensibiliser les cellules au rétinol. Modulation de l'expression du TGFb. L'expression du TGFb est augmentée d'un facteur 4. Cette cytokine augmente l'expression de l'ensemble des collagènes fibrillaires aussi bien que du plasminogen activateur de type I ,PA11 et diminue l'expression de plusieurs enzymes impliquées dans la dégradation de la matrice extracellulaire, les métalloprotéinases. 38 Au cours des tensions engendrées par le latex acrylique le TGFb induit, pourrait diffuser au niveau du derme et ainsi induire une réparation tissulaire. L'augmentation de l'expression du TGFb par les tensions, peut être considérée comme un témoin de la sensibilté des cellules aux tensions engendrées par le tenseur de latex acrylique. Augmentation de la réponse des cellules aux stress environnementaux Le copolymère éthylénique a augmenté l'expression de la protéine chaperonne HSP90A d'un facteur 10. Les protéines HSP90A jouent un rôle fondamental au cours du processus de maturation des protéines. Elles régulent la conformation de kinase ou de facteurs de transcription et contrôlent de ce fait leur activité et leur dégradation. L'ensemble de ces données montre que les tensions mécaniques appliquées par l'intermédiaire d'une quantité efficace de l'agent tenseur selon l'invention sont ressenties par les kératinocytes comme un stimulus qui conduit à un ralentissement du processus de différentiation de l'épiderme ; la modulation de l'expression des gènes cités ci-dessus semble montrer que l'épiderme acquière par ailleurs un phénotype d'épiderme régénératif. Ces résultats indiquent qu'une application topique d'une quantité efficace d'au moins un agent tenseur permet de favoriser l'homéostasie de la peau et ainsi augmenter l'épaisseur de la peau et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau. Par ailleurs l'augmentation de l'expression de HSP90 laisse penser que les tensions vont renforcer la capacité de l'épiderme à lutter contre l'altération de l'homéostasie de la peau induite par des stress environnementaux. EXEMPLE 2 : Compositions cosmétiques Emulsion huile dans eau Phase A Glyceryl stearate (et) PEG-100 stearate (ARLACEL 165FL): 2.00 g Dimyristyl tartrate (et) cetearyl alcohol (et) C12-15 pareth-7 1.50 g (et) PPG-25 laureth-25 (Cosmacol PSE) Cyclohexasiloxane : 10.00 g Alcool Stearylique : 1.00 g 30 35 Phase B Eau : 41.5 g Conservateurs : 0.75 g Pentasodium ethylene diamine tetramethylene phosphate : 0.05 g Ammonium Polyacryldimethyltauramide (HOSTACERINE AMPS): 0.40 g C-13-D-xylopyranoside-n-propane-2-one 1g Phase C Copolymère éthylénique selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans l'eau) : 40.90 g Mode opératoire : - chauffer la phase B à environ 75 C et y incorporer l'Ammonium Polyacryldimethyltauramide; agiter jusqu'à obtention d'un gel homogène. - chauffer la phase A à environ 75 C. - réaliser l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. - à 40-45 C, incorporer la phase C et maintenir l'agitation jusqu'à refroidissement complet. Emulsion eau dans huile A- Polymethylcetyl dimethyl methylsiloxane oxyethylene Isotearate polyglycerole Isohexadécane Squalane Dimethicone Huile d'amande d'abricot Cyclopentasiloxane Propylparaben 1,5 g 0,5 g 4 g 1,85 g 2,05 g 1,1 g 9 g 0,15 g B- Eau Propylène glycol Sulfate de magnésium Methylparaben Conservateur 29.2 g 3 g 1,75 g 0,2 g 0,3 g 41 xylotétraose 5 g C- Copolymère éthylénique préparé selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans eau) 40,9g D- Nylon 12 3 g Mode opératoire : - Homogénéiser à température ambiante sous agitation la phase A et la phase B 10 séparément. - réaliser l'émulsion en incorporant la phase B dans la phase A. - Incorporer les phases C et D sous agitation. 15 Sérum A- Eau 46,45 g Ammonium Polyacryldimethyltauramide (HOSTACERINE AMPS) 2,00 g Conservateurs 0,85 g C-13-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane-2-one 5 g 20 B- Copolymère éthylénique préparé selon exemple 1 (dispersion à 7% dans eau) 46,70 g Selon une alternative, le copolymère éthylénique est formulé dans une composition 25 distincte pour la préparation d'un kit de soin de la peau.5 | L'invention concerne notamment une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur.L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant une composition comprenant au moins un agent tenseur et une composition comprenant au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau.L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau comprenant l'application simultanée ou séquentielle desdites compositions. | 1. Composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur et au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, ledit composé saccharidique étant distinct de l'agent tenseur. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le composé saccharidique augmente l'expression des intégrines dans les cellules de la peau. 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau a un poids moléculaire inférieur à 60kD, de préférence inférieur à 40kD et encore plus préférentiellement inférieur à 20kD. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'agent tenseur est choisi parmi les polymères synthétiques, les protéines végétales ou animales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les silicates mixtes, les particules colloïdales de charges inorganiques et leurs mélanges. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce que l'agent tenseur est un copolymère éthylénique. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent tenseur est présent dans la composition en une quantité allant de 0,1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. 30 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent tenseur est présent dans la composition en une quantité allant de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 35 caractérisée en ce que le composé saccharidique augmentant l'expression des intégrines dans les cellules de la peau est choisi parmi des monosaccharides, des polysaccharides, et leurs dérivés.25 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les monosaccharides sont sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, choisis parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D- lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine, et la N-acétyl- D-galactosamine. 10. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les polysaccharides sont choisis parmi les polysaccharides contenant jusqu'à 20 unités saccharides choisies parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, et le D-maltotriose ; un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, et la N-acétyl-D-glucosamine ; un oligosaccharide contenant au moins un xylose avantageusement choisi parmi le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose ; et des dérivés de xylane. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que le dérivé de xylane est l'arabinoxylane. 12. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les dérivés de mono- ou poly-saccharides sont des composés C-glycosides de formule générale (I) XùR Sù/ (I) dans laquelle : - X représente un radical choisi parmi les groupements : 5 10 15 20avec R,, R2 et R3 représentant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement OH ou un radical R avec R tel que défini ci-dessous, R représente : - un radical alkyle en C, à C20, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, un radical polyfluoro- ou perfluoro-alkyle en C, à C2o, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ou - un radical aryle, notamment phényle, alkylaryle en C5 à C20, en particulier benzyle, la chaîne hydrocarbonée constituant lesdits radicaux pouvant, le cas échéant, être interrompue par 1, 2, 3 ou plus d'hétéroatomes choisis parmi : - l'oxygène, - le soufre, -l'azote, et - le silicium, et pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi : - -OR4, - -S Ra, - -NR4R5, - -COOR4, --CONHR4, - CN, - un atome d'halogène, R3- un radical polyfluoro- ou perfluoro-alkyle en C, à C6, - un radical cycloalkyle ou hétérocycloalkyle en C3 à C8, et - un radical aryle en C5 à C,8, éventuellement substitué, avec R4 et R5 pouvant représenter, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle ou un radical alkyle, acyle, perfluoroalkyle ou polyfluoroalkyle en C, à Cao, notamment en C, à ci,, saturé ou insaturé, linéaire, ou ramifié, - S représente un monosaccharide ou un polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités sucre, en particulier jusqu'à 6 unités sucre, sous forme pyranose et/ou 10 furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou poly-saccharide pouvant être substitué par un radical (CH2)-OR6, avec R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en ci à C6, par un groupement hydroxyle et/ou par un radical 0-glycoside, et présentant au moins une fonction hydroxyle libre et/ou une fonction amine éventuellement protégée, et - la liaison S-C représente une liaison de nature C-anomérique, 15 ou l'un de ses sels ou isomères. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce que S représente dans la formule (I) un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-xylose, le D-fucose, le D-galactose, le D-maltose et préférentiellement le D-xylose. 14. Composition selon l'une des 12 ou 13, caractérisée en ce que X représente dans la formule (I) une fonction : C O ou un motif : H OH 15. Composition selon l'une des 12 à 14, caractérisée en ce que R représente dans la formule (I) un radical alkyle linéaire ou ramifié et saturé en C, à C6 et notamment un radical méthyle. 16. Composition selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs est 20 25 30présent dans la composition en une quantité allant de 0,00001 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. 17. Kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau ; - une seconde composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur. 18. Kit selon la 17, caractérisé en ce que l'agent tenseur est tel que défini dans l'une des 4 ou 5. 19. Kit selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que le composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs est tel que défini dans l'une des 3 et 8 à 15. 20. Procédé de traitement cosmétique de la peau, par l'application sur la peau, via l'utilisation d'au moins une composition, d'au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et d'au moins un agent tenseur. 21. Procédé de traitement cosmétique de la peau, comprenant l'application séquentielle d'au moins une composition comprenant au moins un composé saccharidique augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et une composition comprenant au moins un agent tenseur. 22. Procédé selon l'une des 20 ou 21, caractérisé en ce les compositions sont telles que définies dans l'une des 1 à 16. 23. Procédé selon l'une des 20 à 22, caractérisé en ce qu'il vise à lisser les rides et les ridules et/ou améliorer la fermeté et/ou l'élasticité de la peau. 24. Utilisation cosmétique, dans une composition comprenant un milieu 35 physiologiquement acceptable, d'au moins un composé saccharidique augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, comme agent destiné à sensibiliser les cellules aux tensions mécaniques induites30par l'application topique d'un agent tenseur afin de potentialiser et/ou prolonger l'effet de l'agent tenseur sur le maintien et/ou l'augmentation de l'épaisseur de la peau, lissage des rides et des ridules et/ou l'amélioration des propriétés mécaniques de la peau. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/73,A61Q 19/08 |
FR2895844 | A1 | MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE COMPORTANT DES PIECES POLAIRES ET DES AIMANTS PERMANENTS | 20,070,706 | La présente invention concerne les rotors à aimants permanents et les machines électriques tournantes comportant de tels rotors. On connaît par le brevet US 6 833 647 et par la demande US 2005/0179337 des machines discoïdes et par la demande EP 1 152 516 des machines électriques radiales, ces machines discoïdes ou radiales comportant des aimants permanents, la direction d'aimantation des aimants n'étant pas dirigée vers le stator. Dans ces machines, le flux des aimants est concentré par des pièces polaires disposées entre les aimants. Il existe un besoin pour améliorer encore les machines à aimants permanents afin par exemple d'augmenter leur rendement ou leur couple et/ou diminuer 10 l'encombrement. L'invention a ainsi pour objet une machine électrique tournante, comportant au moins un stator et au moins un rotor, le rotor définissant au moins un entrefer avec le stator et ayant un axe de rotation, le rotor comportant des aimants permanents et des pièces polaires entre les aimants, au moins une pièce polaire étant associée à un ou plusieurs 15 aimants permanents définissant au moins trois directions d'aimantation écartées angulairement de plus de 20 , dont l'une au moins n'est pas dirigée vers l'entrefer. Les pièces polaires sont utiles pour concentrer le flux des aimants, ce qui peut permettre de réduire la dimension des aimants. Au moins une pièce polaire, voire toutes les pièces polaires, peuvent avoir au 20 moins trois faces disposées en regard d'aimants permanents. Les aimants entourant la pièce polaire peuvent permettre d'augmenter le flux magnétique dans la pièce polaire et également d'éviter les flux de fuite sur les faces de la pièce polaire en regard de ces aimants, notamment les faces qui étaient sur les machines connues dépourvues d'aimants. 25 Ainsi, la concentration du flux dans les pièces polaires est améliorée, permettant de diminuer les fuites magnétiques. Les pièces polaires peuvent comporter des faces qui peuvent être planes, concaves ou convexes. Les pièces polaires peuvent comporter six faces dont l'une est tournée vers l'entrefer, une autre est opposée à l'entrefer, deux autres sont en regard des 30 pièces polaires adjacentes dans le sens circonférentiel et enfin deux faces latérales qui relient les quatre autres faces. Les pièces polaires peuvent avoir des faces dirigées vers l'entrefer disposées en regard d'aimants permanents. En variante, des aimants permanents peuvent être disposés dans des logements des pièces polaires sous la surface de ces dernières qui est en regard de l'entrefer. Les pièces polaires peuvent avoir des faces opposées à l'entrefer disposées en regard d'aimants permanents. Au moins un aimant permanent peut être disposé en regard d'une face latérale d'une pièce polaire. Au moins un aimant permanent peut être disposé en regard d'une face d'une pièce polaire située à la périphérie extérieure du rotor. Au moins un aimant permanent peut être disposé sur une face d'une pièce polaire en regard de l'axe de rotation du rotor. Le flux d'un aimant disposé sur une face d'une pièce polaire qui fait face à une pièce polaire adjacente circule entre la pièce polaire en question et la pièce polaire adjacente. Dans le cas par exemple où les pièces polaires comportent des aimants disposés sur leurs faces latérales ou faisant face à l'entrefer ou opposée à l'entrefer, le rotor peut comporter au moins un circuit magnétique permettant au flux magnétique de circuler entre deux aimants permanents circonférentiellement consécutifs. Le flux magnétique d'un aimant circule ainsi entre une pièce polaire et le circuit magnétique. En variante, les aimants faisant face à l'entrefer peuvent ne pas être associés à une pièce magnétique. Le circuit magnétique précité peut par exemple comporter un anneau disposé contre les aimants selon l'axe de la machine. Le circuit magnétique peut par exemple comporter deux anneaux disposés à chacune des extrémités axiales du rotor. Le circuit magnétique peut encore comporter une enveloppe tubulaire entourant le rotor à sa périphérie. Le circuit magnétique peut comporter un manchon entourant un arbre du rotor. L'arbre peut être réalisé dans un matériau amagnétique ou au contraire être réalisé dans un matériau magnétique. Des aimants permanents peuvent être disposés sur au moins une face d'une pièce polaire tournée vers une pièce polaire adjacente. Au moins une pièce polaire peut être associée à un aimant de forme annulaire. Les aimants permanents peuvent entièrement entourer la pièce polaire ou ne l'entourer que partiellement. Au moins une pièce polaire peut par exemple être associée à un aimant permanent de forme annulaire, monté autour de la pièce polaire. Il faut comprendre l'expression forme annulaire de manière large, à savoir 5 que l'aimant forme une courbe fermée, par exemple circulaire, oblongue ou d'une autre forme. Les pièces polaires peuvent ne pas être magnétiquement reliées entre elles. En variante, les pièces polaires peuvent être reliées magnétiquement entre elles, notamment par des ponts magnétiques, par exemple pour des raisons mécaniques. 10 Le stator peut comporter des noyaux magnétiques sur lesquels sont disposées des bobines, les noyaux magnétiques comportant par exemple une bande de tôle enroulée sur elle-même. Au moins l'une des pièces polaires du rotor, des noyaux magnétiques du stator et/ou du circuit magnétique du rotor peut comporter une bande de tôle enroulée sur elle- 15 même, puis pressée en forme si nécessaire, par exemple en forme oblongue ou en secteur. La tôle utilisée peut par exemple être relativement fine. Les pièces polaires peuvent avoir une forme circulaire, elliptique ou en secteur. La forme en secteur peut permettre une répartition du flux dans l'entrefer relativement bonne. Notamment dans le cas d'une machine discoïde, la tôle peut être orientée de 20 telle sorte que le flux magnétique traverse la tôle dans le sens de sa plus faible épaisseur, de manière à diminuer les pertes magnétiques. Le rotor peut faire face au stator suivant l'axe de rotation, ou en variante la machine peut comporter deux rotors disposés de part et d'autre du stator suivant l'axe de rotation. La machine peut comporter, en variante encore, deux stators disposés de part et 25 d'autre d'un rotor central suivant l'axe de rotation. La machine peut comporter plusieurs stators et plusieurs rotors alternés suivant l'axe de rotation. La machine peut être radiale, le rotor et le stator étant concentriques. Le rotor peut être radialement extérieur ou radialement intérieur. La machine peut encore comporter deux rotors, l'un radialement extérieur et l'autre radialement intérieur. 30 Le stator peut être à bobinage concentré. Dans le cas d'un rotor destiné à équiper une machine radiale, le circuit magnétique peut par exemple comporter un anneau disposé contre les aimants latéraux, selon l'axe de la machine. Le rotor peut si nécessaire comporter deux anneaux disposés à chacune des extrémités axiales du rotor. De plus, dans le cas où des aimants ont une aimantation dirigée vers l'entrefer, les aimants peuvent être enterrés sous la surface des pièces polaires et il peut ne pas être nécessaire d'utiliser de circuit magnétique précité. Lorsque les aimants sont disposés à la surface des pièces polaires, le rotor peut comporter un circuit magnétique. Ce circuit magnétique peut entourer l'arbre de la machine ou être constitué par l'arbre de la machine dans le cas où le rotor est intérieur, ou en variante comporter une enveloppe tubulaire entourant le rotor à sa périphérie dans le cas où le rotor est extérieur. De même, le rotor peut comporter un circuit magnétique pour permettre la circulation du flux des aimants disposés sur la face opposée à l'entrefer, si nécessaire. Ce circuit magnétique peut comporter une enveloppe tubulaire ou un manchon entourant l'arbre ou être constitué par l'arbre de la machine, selon que le rotor est intérieur ou extérieur. Dans le cas d'un rotor destiné à équiper une machine discoïde, le circuit magnétique peut par exemple comporter un anneau disposé contre les aimants faisant face à l'entrefer, c'est-à-dire un anneau disposé contre les aimants selon l'axe de la machine, ou au contraire en être dépourvu. Le circuit magnétique peut également comporter un anneau disposé selon l'axe de la machine, contre les aimants disposés à l'opposé de l'entrefer. Enfin, le circuit magnétique peut comporter une enveloppe tubulaire entourant les aimants et le rotor à sa périphérie extérieure, et un manchon entourant l'arbre de la machine. En variante encore, l'arbre de la machine peut constituer le circuit magnétique pour faire circuler le flux des aimants disposés sur le côté des pièces polaires faisant face à l'axe de la machine. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 25 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre de l'invention et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe transversale, schématique et partielle, d'une machine électrique selon l'invention, - la figure 2 est une coupe axiale, schématique et partielle, selon II-II de la 30 machine de la figure 1, -les figures 3 à 5 représentent isolément des variantes de pièces polaires entourées d'aimants, - la figure 6 est une coupe schématique et partielle d'une variante de réalisation, - la figure 7 représente un rotor de machine discoïde selon l'invention, et - la figure 8 est une coupe axiale, selon VIII-VIII, de la machine de la figure 7. On a représenté aux figures 1 et 2 une machine électrique, comportant un stator 10 radialement extérieur et un rotor 20 radialement intérieur, le stator 10 et le rotor 20 étant concentriques autour de l'axe de rotation X du rotor. Un entrefer 40 est ménagé entre le stator 10 et le rotor 20. Le stator 10 comporte un circuit magnétique 11 comportant des dents 12 sur lesquelles sont disposées des bobines 13 individuelles. Le stator 10 est à bobinage concentré. Le circuit magnétique 11 peut par exemple être constitué par des tôles magnétiques superposées ou par une résine chargée de particules magnétiques. Le stator 10 peut comporter des tôles identiques superposées ou des secteurs assemblés, chaque secteur comportant une ou plusieurs dents, les secteurs étant reliés au milieu d'une dent ou d'une encoche ménagée entre deux dents successives. Le bobinage du stator 10 peut être distribué, le cas échéant. Dans l'exemple illustré à la figure 1, les dents 12 du stator 10 sont dépourvues d'épanouissements polaires, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si les dents 12 en comportent. Le rotor 20 comporte des aimants permanents 21 disposés entre des pièces polaires 22 qui conduisent le flux des aimants. Chaque pièce polaire 22 comporte par exemple un paquet de tôles magnétiques identiques, superposées et assemblées. En variante, les pièces polaires comportent une résigne chargée de particules magnétiques. Dans l'exemple considéré, les pièces polaires 22 ne sont pas reliées magnétiquement entre elles, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si les pièces polaires sont reliées magnétiquement entre elles, notamment par des ponts de matière magnétiques, par exemple pour des raisons mécaniques. Chaque pièce polaire 22 du rotor 20 est entourée par, outre les aimants 21 disposés sur ses faces 41 en regard des pièces polaires 22 adjacentes, un aimant 23 disposé sur la face 43 de la pièce polaire tournée vers l'entrefer 40. Afin de permettre la circulation du flux des aimants 23, le rotor 20 peut comporter en outre en périphérie une enveloppe tubulaire 24 entourant les aimants 23, dans l'exemple illustré. En variante, le rotor peut être dépourvu d'une telle enveloppe tubulaire. L'enveloppe 24 est par exemple une pièce rapportée. En variante, comme illustré à la figure 3, le rotor 20 est dépourvu d'une telle enveloppe 24, les aimants 23 étant reçus dans des logements des pièces polaires 22 situés sous la surface 43 des pièces polaires 22 en regard de l'entrefer 40. Une telle structure peut être avantageuse du point de vue de la taille de la machine et peut par exemple permettre d'en réduire le diamètre extérieur. Les logements sont de préférence situés plus près de la surface 43 de la pièce polaire en regard de l'entrefer que de la surface 45 opposée à l'entrefer, par exemple à moins de la moitié de la distance séparant les deux surfaces, voire moins du tiers de cette distance, voire moins du quart. Des aimants 25 sont disposés sur les faces 45 des pièces polaires 22 opposées à l'entrefer 40, entre les pièces polaires 22 et l'arbre 30 de la machine. Le flux des aimants 25 peut être refermé soit par l'arbre de la machine 30, qui est alors réalisé dans un matériau magnétique, ou en variante par un manchon 26 entourant l'arbre 30 de la machine, le manchon 26 étant réalisé dans un matériau magnétique et l'arbre 30 étant dans ce cas par exemple réalisé dans un matériau amagnétique. Le rotor 20 peut comporter des aimants 27 latéraux de part et d'autre des pièces polaires 22 selon l'axe X, en regard des faces latérales 47 des pièces polaires 22. Pour permettre la circulation du flux des aimants latéraux 27, le rotor 20 peut comporter comme illustré à la figure 2 des anneaux 28 en matière magnétique à chacune de ses extrémités axiales. Le rotor 20 peut encore comporter des aimants 27 d'un seul côté ou des deux côtés. Dans les exemples des figures 1 à 3, les aimants 21 sont en forme de parallélépipèdes, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s'ils sont par exemple en forme de coin, étant par exemple de section trapézoïdale de largeur diminuant en allant radialement vers l'entrefer, ou encore en losange par exemple. Dans l'exemple représenté, les aimants 21 s'étendent sur pratiquement toute la dimension radiale des côtés des pièces polaires 22 et à leur contact. Les aimants 23 et 25 ont été représentés avec une forme incurvée, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement, les pièces polaires 22 ne comportant par exemple que des faces planes sur lesquelles sont disposés des aimants de section rectangulaire. Les aimants 27 latéraux ont été représentés avec une forme épousant celle des pièces polaires 22, et les recouvrant presque en totalité, mais les aimants latéraux 27 pourraient ne couvrir que partiellement les faces latérales des pièces polaires 22, étant par exemple de section transversale rectangulaire. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, chaque pièce polaire 22 est associée à six aimants 21, 23, 25, 27, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si chaque pièce polaire est associée à un nombre inférieur d'aimants. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 4 une pièce polaire 22 associée à trois aimants permanents seulement, à savoir deux aimants 21 disposés entre deux pièces polaires consécutives et un aimant 25 disposé sur une face 22 de la pièce polaire 45 opposée à l'entrefer. Dans une variante de réalisation illustrée à la figure 5, la pièce polaire 22 est entourée par un seul aimant permanent 29 de forme annulaire, de sorte que la pièce polaire 22 est bien associée à un aimant permanent dans au moins trois directions d'aimantation écartées angulairement de plus de 20 , dont l'une au moins n'est pas dirigée vers l'entrefer. Dans l'exemple de la figure 5, la forme de l'aimant 29 est annulaire et l'aimant 29 est de section circulaire. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention si la forme de l'aimant 29 est différente en section tout en restant annulaire, étant par exemple définie par une courbe fermée, par exemple oblongue ou d'une autre forme, notamment sensiblement polygonale. Dans l'exemple des figures 1 et 2, le rotor 20 est intérieur, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 6 une machine comportant un rotor 20 radialement extérieur et un stator 10 radialement intérieur. La machine de la figure 4 est par ailleurs analogue à celle de la figure 1, et les mêmes variantes de réalisation peuvent être mises en oeuvre. Par exemple, les aimants 23 faisant face à l'entrefer sont dans l'exemple illustré disposés sur la surface de la pièce polaire 22 et leur flux est refermé par une enveloppe tubulaire 24, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si ces aimants sont disposés sous la surface de la pièce polaire 22 en regard de l'entrefer. En variante encore, le rotor peut être dépourvu d'enveloppe tubulaire 24. Une machine selon l'invention pourrait encore comporter plusieurs rotors tels qu'illustrés aux figures 1 et 6, mis bout à bout selon l'axe de rotation, étant séparés par des aimants latéraux 27. Dans ce cas, les anneaux 28 peuvent être superflus, sauf aux deux extrémités axiales de la machine. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, la machine est à flux radial, mais il peut en être autrement. Un rotor selon l'invention peut par exemple être utilisé dans une machine discoïde comportant au moins un stator et au moins un rotor faisant face au stator suivant l'axe de rotation. En variante, une machine selon l'invention peut comporter au moins deux rotors entourant le stator suivant l'axe de rotation de la machine. La machine pourrait encore comporter deux stators disposés axialement de part et d'autre d'un rotor, et deux rotors d'extrémités, voire plusieurs rotors et stators axialement alternés. Dans une variante de réalisation, la machine peut par exemple comporter deux stators, l'un radial, l'autre axial. A titre d'exemple, on a représenté aux figures 7 et 8 un rotor de machine discoïde selon l'invention comportant des aimants 21 disposés entre les pièces polaires 22, des aimants 23 faisant face à l'entrefer, des aimants 25 opposés à l'entrefer, et des aimants 27 disposés sur les faces latérales 47 des pièces polaires 22, d'une part sur la périphérie extérieure du rotor et, d'autre part, sur la périphérie intérieure des pièces polaires 22, face à l'axe X de la machine. Le flux des aimants 23 disposés face à l'entrefer et celui des aimants 25 opposés à l'entrefer peut circuler dans un circuit magnétique comportant par exemple au moins un anneau 35 disposé contre les aimants selon l'axe de rotation, voire deux anneaux 35 disposés à chacune des extrémités axiales du rotor selon l'axe de la machine. En variante, le rotor peut être dépourvu d'anneau 35 disposé contre les aimants faisant face à l'entrefer. La circulation du flux des aimants 27 disposés sur les faces latérales 47 des pièces polaires 22, à la périphérie extérieure du rotor, peut être assurée par une enveloppe tubulaire 31 entourant les aimants 27 à sa périphérie extérieure. L'arbre 30 de la machine peut être réalisé dans un matériau magnétique permettant d'assurer la circulation du flux des aimants 27 disposés sur les faces des pièces polaires tournées vers l'axe de rotation du rotor. En variante, le flux des aimants 27 peut circuler dans un manchon 32 entourant l'arbre 30, ce dernier étant dans ce cas par exemple réalisé dans un matériau amagnétique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui 10 viennent d'être décrits. Un rotor de machine discoïde peut encore comporter des pièces polaires et aimants annulaires comme illustré à la figure 5. Un rotor conforme à l'invention peut par exemple comporter des pièces polaires 22 dont toutes les faces ne sont pas en regard d'aimants permanents. 15 Un rotor selon l'invention peut par exemple comporter les aimants 21 disposés entre les pièces polaires. Des aimants peuvent être disposés en outre par exemple du côté des pièces polaires faisant face à l'entrefer et/ou opposés à l'entrefer et/ou latéralement, comme décrit précédemment. Les aimants peuvent être monoblocs ou être constitués par plusieurs éléments 20 magnétiques mis bout à bout. Les pôles magnétiques de même polarité des aimants entourant une pièce polaire sont dirigés vers cette pièce polaire. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | La présente invention concerne une machine électrique tournante comportant :- au moins un stator,- au moins un rotor,le rotor définissant au moins un entrefer avec le stator et ayant un axe de rotation (X), le rotor comportant des aimants permanents (21) et des pièces polaires (22) entre les aimants, au moins une pièce polaire (22) étant associée à un ou plusieurs aimants permanents définissant au moins trois directions d'aimantation écartées angulairement de plus de 20 degree , dont l'une au moins n'est pas dirigée vers l'entrefer. | 1. Machine électrique tournante comportant : - au moins un stator, - au moins un rotor, le rotor définissant au moins un entrefer avec le stator et ayant un axe de rotation (X), le rotor comportant des aimants permanents (21) et des pièces polaires (22) entre les aimants, au moins une pièce polaire (22) étant associée à un ou plusieurs aimants permanents définissant au moins trois directions d'aimantation écartées angulairement de plus de 20 , dont l'une au moins n'est pas dirigée vers l'entrefer. 2. Machine selon la précédente, dans laquelle la pièce polaire a au moins trois faces disposées en regard d'aimants permanents (21, 23, 25, 27). 3. Machine selon l'une des deux précédentes, les pièces polaires ayant des faces (43) dirigées vers l'entrefer et disposées en regard d'aimants permanents. 4. Machine selon l'une quelconque des précédentes, le rotor comportant des aimants permanents (23) disposés dans des logements des pièces polaires sous la surface (43) en regard de l'entrefer. 5. Machine selon l'une quelconque des précédentes, les pièces 20 polaires ayant des faces (45) opposées à l'entrefer disposées en regard d'aimants permanents. 6. Machine selon l'une quelconque des précédentes, au moins un aimant permanent (27) étant disposé en regard d'une face latérale (47) d'une pièce polaire. 25 7. Machine selon l'une quelconque des précédentes, au moins un aimant permanent étant disposé en regard d'une face d'une pièce polaire située à la périphérie extérieure du rotor. 8. Machine selon l'une quelconque des précédentes, au moins un aimant permanent étant disposé sur une face d'une pièce polaire en regard de l'axe de 30 rotation (X) du rotor. 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins un circuit magnétique permettant au flux magnétique de circuler entre deux aimants circonférentiellement consécutifs. 10. Machine selon la précédente, dans laquelle le circuit magnétique comporte un anneau disposé contre les aimants selon l'axe de la machine. 11. Machine selon l'une des deux immédiatement précédentes, dans laquelle le circuit magnétique comporte deux anneaux disposés à chacune des extrémités axiales du rotor. 12. Machine selon l'une quelconque des 9 à 11, dans laquelle le 10 circuit magnétique comporte une enveloppe tubulaire (24, 26, 31) entourant le rotor à sa périphérie. 13. Machine selon l'une quelconque des 9 à 12, dans laquelle le circuit magnétique comporte un manchon (26, 32) entourant un arbre du rotor. 14. Machine selon la précédente, dans laquelle l'arbre (30) est 15 réalisé dans un matériau amagnétique. 15. Machine selon l'une quelconque des 9 à 13, le rotor comportant un arbre (30) réalisé dans un matériau magnétique. 16. Machine selon l'une quelconque des précédentes, des aimants permanents (21) étant disposés sur au moins une face d'une pièce polaire tournée 20 vers une pièce polaire adjacente. 17. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle au moins une pièce polaire est associée à un aimant de forme annulaire. 18. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les pièces polaires (22) ne sont pas magnétiquement reliées entre elles. 25 19. Machine selon l'une quelconque des 1 à 17, dans laquelle les pièces polaires sont reliées magnétiquement entre elles. 20. Machine selon l'une quelconque des précédentes, le stator comportant des noyaux magnétiques sur lesquels sont disposées des bobines, les noyaux magnétiques comportant une bande de tôle enroulée sur elle-même. 30 21. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle au moins l'une des pièces polaires du rotor, des noyaux magnétiques du stator et/ou du circuit magnétique du rotor comporte une bande de tôle enroulée sur elle-même. 22. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le rotor fait face au stator suivant l'axe de rotation (X). 23. Machine selon la précédente, comportant deux rotors disposés de part et d'autre du stator suivant l'axe de rotation (X). 24. Machine selon l'une des deux précédentes, comportant deux stators disposés de part et d'autre d'un rotor central. 25. Machine selon l'une quelconque des 1 à 21, le rotor et le stator étant concentriques. 26. Machine selon la précédente, dans laquelle le rotor est radialement extérieur. 27. Machine selon l'une des deux précédentes, comportant un rotor radialement extérieur et un rotor radialement intérieur. 28. Machine selon la 25, le rotor étant radialement intérieur. 29. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le stator (10) est à bobinage concentré. | H | H02 | H02K | H02K 1 | H02K 1/27 |
FR2892497 | A1 | PROCEDE DE COMBUSTION MIXTE DANS UN FOUR A REGENERATEURS | 20,070,427 | La présente invention concerne un procédé de combustion dans un four équipé de moyens de récupération d'énergie. Les fours à régénérateurs sont des fours équipés d'empilages de réfractaires sur leurs côtés latéraux. Ces réfractaires sont des échangeurs de chaleur permettant de récupérer la chaleur des fumées de combustion sortant des côtés latéraux du four et de transférer cette chaleur à de l'air froid fourni au four. Les réfractaires des régénérateurs sont chauffés à de très hautes températures par les fumées de combustion (de l'ordre de 1300 à 1500 C). En pratique, les fumées de combustion sortant par un côté du four sont mises au contact des réfractaires depuis leur partie supérieure jusqu'à leur partie inférieure pendant un cycle généralement d'environ 20 minutes. Durant le cycle suivant, l'air froid de combustion destiné à alimenter les brûleurs du four est mis au contact des réfractaires depuis leur partie inférieure jusqu'à leur partie supérieure de manière à en extraire leur chaleur. L'air de combustion est alors chauffé à une température généralement de l'ordre de 1100 à 1300 C avant d'être introduit dans la chambre de combustion du four. Les courants de fumée de combustion et d'air de combustion sont inversés à chaque cycle de manière à ce que chaque face de régénérateur puisse être alternativement chauffée et utilisée pour préchauffer l'air de combustion. Le préchauffage de l'air de combustion permet une combustion à l'air avec un rendement énergétique élevé. Pour les fours à récupérateurs, l'air de combustion est chauffé en continu par des échangeurs métalliques alimentés en fumées de combustion. Ces fours à régénérateurs fonctionnent avec des brûleurs aérocombustible (ou aéro-brûleurs), c'est-à-dire des brûleurs dont le comburant est de l'air. On parle alors également d'aéro-combustion. La durée de campagne de ces fours est généralement de l'ordre de 10 à 15 ans. En cours de campagne, le problème de base consiste à maintenir la capacité de production du four malgré l'usure croissante des réfractaires et des régénérateurs. Ce problème peut même se révéler encore plus critique en cas de besoin d'augmentation de production au-delà de la capacité nominale du four pour pouvoir répondre à l'évolution dans le temps des besoins du marché. Afin de maintenir ou d'augmenter la capacité de production d'un four à régénérateurs existant, différentes solutions existent. Tout d'abord, il est possible de compléter le chauffage électriquement en mettant en place des électrodes au travers de la sole ou des parois latérales de cuve du bain de verre en cours de fusion. Cette solution présente l'avantage intrinsèque d'une grande flexibilité (capacité de production pouvant être accrue de 10 à 15 %) mais sa mise en oeuvre est délicate et il n'y a pas de garantie de résultat car le choix des distributions de puissance et d'emplacement des électrodes est empirique (il n'existe pas de modèle précis de l'effet des électrodes sur le bain de verre fondu). Il est également difficile de placer des électrodes à chaud (surtout si les emplacements n'ont pas été prévus avant la construction du four). Le coût l'investissement est élevé (transformateurs) et le prix de l'énergie électrique significativement plus élevé que celui des combustibles fossiles traditionnellement utilisés pour la fusion du verre. Une autre solution consiste à convertir partiellement l'aéro-combustion mise en oeuvre dans le four en oxy-combustion (par oxy-combustion, on entend une combustion à l'aide d'un comburant comprenant un gaz oxygéné plus riche en oxygène que l'air). L'aéro-combustion peut être mise en oeuvre par l'emploi d'une des technologies suivantes : - l'ajout d'oxy-brûleurs (ou brûleurs oxy-combustible) au travers de la voûte du four en zone fusion (on entend par oxy-brûleurs ou brûleurs oxy-combustible, des brûleurs dont le comburant est un gaz oxygéné plus riche en oxygène que l'air), - ou la conversion partielle ou totale d'aéro-brûleurs à l'oxy-combustion. Toutefois, ces deux solutions présentent des inconvénients. L'ajout d'oxybrûleurs au travers de la voûte du four présente des difficultés intrinsèques au positionnement de brûleurs oxygène en voûte : le placement de ce type de brûleurs en cours de campagne (forage en voûte) est délicat. Des contraintes thermomécaniques excessives (au niveau des blocs et nez des brûleurs (pression et température élevées) ou de la voûte elle-même (fragilisation)) peuvent induire une usure plus rapide des matériaux et des équipements et, par conséquent, des défauts plus nombreux dans le verre. On observe également un accroissement des envols de poussières à partir du tapis de composition couvrant le bain de verre fondu en zone de fusion (flammes impactantes) et la perturbation de l'état Redox du verre (présence accrue de CO au contact du verre en zone de fusion) pouvant causer des défauts du verre. Concernant la conversion partielle ou totale d'aéro-brûleurs à l'oxycombustion, elle est surtout mise en oeuvre par le placement de lances à oxygène sous une gaine d'air en ajustant le débit d'air chaud introduit par la gaine concernée ou par ajout d'oxy-brûleurs de chaque côté du four. Les limitations de ces conversion à l'oxygène actuellement disponibles sur les fours à régénérateurs sont les suivantes : - on observe un accroissement significatif des températures de voûte (+ 30 à 50 C) et de superstructure (à proximité des emplacements de mise en oeuvre de l'oxygène) potentiellement préjudiciable à l'usure et la tenue du four ainsi qu'à la qualité du verre (défauts de type pierres réfractaires ). Cet inconvénient est particulièrement marqué dans le cas des conversions partielles à l'oxygène pour lesquelles une augmentation significative des températures en racine de flamme (voire dans la gaine) est observée (combustion plus rapide résultant de la quantité d'oxygène plus grande dans la flamme et de l'accroissement de température de l'air préchauffé dans les régénérateurs). - augmentation insuffisante de la production du four (tirée) : . aucune garantie d'accroissement de tirée en cas de conversion partielle de port (raccourcissement quasi systématique de flamme préjudiciable au transfert thermique au bain de verre suite à un échauffement excessif en racine et à une moins bonne couverture du bain de verre fondu par les flammes), . accroissement faible dans le cas de brûleurs oxy-combustibles ajoutés de chaque côté du four, cet accroissement étant limité par la taille des flammes oxygène développées et la puissance maximale injectable dans la zone considérée, - risque d'interaction négative avec les flammes issues de l'aéro-combustion : . déviation de flammes préjudiciable à l'usure des réfractaires et à l'efficacité du transfert thermique à la charge, . émissions de NOx difficile à maîtriser (en kg NOx/tonne de verre fondu), . augmentation des émissions en cas de conversion partielle de ports (flammes plus chaudes et plus courtes), . au mieux, stabilisation des émissions en cas de conversion totale d'un port (à côté d'un port aéro) ou dans le cas de brûleurs oxygène ajoutés sur le four en coexistence avec des ports aéro. -difficulté de placement de brûleurs oxygène conventionnels sous la gaine d'un port difficile, voire impossible à mettre en oeuvre industriellement en raison du manque d'espace sous la gaine d'air. Le but de la présente invention est de proposer un procédé permettant d'augmenter la capacité (tirée et qualité de verre) des fours à régénérateurs à l'aide d'une technologie d'oxy-combustion aisée à mettre en oeuvre. Un autre but est de proposer un procédé permettant d'augmenter la capacité des fours à régénérateurs à l'aide d'une technologie d'oxy-combustion apte à mieux contrôler les émissions NOx dans les fumées par rapport aux technologies existantes. Un autre but est de proposer un procédé permettant d'adapter la combustion mixte aéro- et oxy-combustible dans des fours à régénérateurs sans modifier le profil de la flamme aéro-combustible. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de combustion dans un four équipé de moyens de récupération d'énergie et de brûleurs, dans lequel : - la chaleur des fumées de combustion est alternativement récupérée par une partie des moyens de récupération d'énergie puis par l'autre partie des moyens de récupération d'énergie, - au moins une partie des brûleurs sont des brûleurs aéro-combustibles constitués par au moins une gaine d'air sous laquelle ou au centre de laquelle est placée au moins un injecteur d'un premier combustible, - on met alternativement en oeuvre deux phases : . une première phase au cours de laquelle seule une partie des moyens de récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, . une deuxième phase au cours de laquelle seule l'autre partie des moyens de récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, et dans lequel au moins un brûleur oxy-combustible est placé sous la gaine d'air d'au moins un brûleur aéro-combustible, ledit brûleur oxy-combustible mettant en oeuvre un procédé de combustion étagée d'un second combustible et d'un gaz riche en oxygène, ledit procédé de combustion étagée étant mis en oeuvre de manière à ce qu'on injecte au moins un jet du second combustible et au moins un jet de gaz riche en oxygène, le jet de gaz riche en oxygène comportant un jet primaire de gaz riche en oxygène et un jet secondaire de gaz riche en oxygène, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant injecté à proximité du jet du second combustible de manière à engendrer une première combustion incomplète, les gaz issus de cette première combustion comportant encore au moins une partie du second combustible, tandis que le jet secondaire de gaz riche en oxygène est injecté à une distance 12 du jet du second combustible qui est supérieure à la distance entre le jet du second combustible et le jet primaire de gaz riche en oxygène le plus proche du jet du second combustible, de manière à entrer en combustion avec la partie du second combustible présent dans les gaz issus de la première combustion, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant divisé en au moins deux jets primaires : au moins un premier jet primaire de gaz riche en oxygène qui est injecté au contact du jet du second combustible, et au moins un second jet primaire de gaz riche en oxygène injecté à une distance Il du jet du second combustible, avec 12 supérieur à Ii. L'invention concerne également un système pour la mise en oeuvre d'une combustion dans un four comprenant : - au moins un brûleur aéro-combustible composé : . d'une gaine d'air, et . d'au moins un injecteur de combustible placé sous ou au centre de la gaine d'air, - au moins un brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air du brûleur aéra-combustible et composé d'au moins un ensemble d'injecteurs comprenant : . au moins un injecteur de combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé de manière à injecter ledit gaz riche en oxygène au contact du combustible injecté par l'injecteur du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé à une distance Il de 30 l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène à une distance 12 de l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, avec 12> I. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre. Des formes et des modes de réalisation de l'invention sont donnés à titre d'exemples non limitatifs, illustrés par les dessins joints dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un four équipé de moyens de récupération d'énergie latéraux, - la figure 2 est une vue schématique d'un four équipé de moyens de récupération d'énergie au niveau du chargement de la matière à fondre, la figure 3 est une vue schématique du système de combustion selon l'invention. 10 L'invention concerne donc tout d'abord un procédé de combustion dans un four équipé de moyens de récupération d'énergie et de brûleurs, dans lequel : - la chaleur des fumées de combustion est alternativement récupérée par une partie des moyens de récupération d'énergie puis par l'autre partie des moyens de 15 récupération d'énergie, - au moins une partie des brûleurs sont des brûleurs aéro-combustibles constitués par au moins une gaine d'air sous laquelle ou au centre de laquelle est placée au moins un injecteur d'un premier combustible, - on met alternativement en oeuvre deux phases : 20 . une première phase au cours de laquelle seule une partie des moyens de récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, . une deuxième phase au cours de laquelle seule l'autre partie des moyens de 25 récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, et dans lequel au moins un brûleur oxy-combustible est placé sous la gaine d'air d'au moins un brûleur aéro-combustible, ledit brûleur oxy-combustible mettant en 30 oeuvre un procédé de combustion étagée d'un second combustible et d'un gaz riche en oxygène, ledit procédé de combustion étagée étant mis en oeuvre de manière à ce qu'on injecte au moins un jet du second combustible et au moins un jet de gaz riche en oxygène, le jet de gaz riche en oxygène comportant un jet primaire de gaz riche en oxygène et un jet secondaire de gaz riche en oxygène, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant injecté à proximité du jet du second combustible de manière à engendrer une première combustion incomplète, les gaz issus de cette première combustion comportant encore au moins une partie du second combustible, tandis que le jet secondaire de gaz riche en oxygène est injecté à une distance I2 du jet du second combustible qui est supérieure à la distance entre le jet du second combustible et le jet primaire de gaz riche en oxygène le plus proche du jet du second combustible, de manière à entrer en combustion avec la partie du second combustible présent dans les gaz issus de la première combustion, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant divisé en au moins deux jets primaires : au moins un premier jet primaire de gaz riche en oxygène qui est injecté au contact du jet du second combustible, et au moins un second jet primaire de gaz riche en oxygène injecté à une distance I, du jet du second combustible, avec 12 supérieur à Il. Le four du procédé selon l'invention est équipé de moyens de récupération d'énergie utilisés pour chauffer de l'air froid, c'est-à- dire de l'air ambiant, en lui communiquant l'énergie récupérée dans les fumées de combustion. Ces moyens de récupération d'énergie sont placés soit de part et d'autre du four sur les côtés latéraux du four, soit à l'extrémité du four où la matière à fondre est chargée. Le four est également équipé de brûleurs aéro-combustibles. Par "brûleurs aéro-combustibles", on entend dans la présente invention des brûleurs mettant en oeuvre la combustion d'air et d'un combustible. Selon le présent procédé, un brûleur aéro-combustible est constitué par au moins une gaine d'air sous laquelle ou au centre de laquelle est placée au moins un injecteur de combustible. La chaleur dégagée par les fumées de combustion des brûleurs aéro-combustibles est récupérée par les moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, le mode de fonctionnement correspondant à la phase où les moyens de récupération d'énergie récupèrent la chaleur, tandis que le mode d'arrêt correspond au cas où les moyens de récupération d'énergie rendent leur chaleur à de l'air froid. Les moyens de récupération d'énergie et les brûleurs aéro-combustibles fonctionnent en opposition de phase : la partie des brûleurs aéro-combustibles qui ne dirigent pas leurs flammes vers les moyens de récupération d'énergie en fonctionnement sont éteints tandis que la partie des brûleurs aéro-combustibles qui dirigent leur flamme et leur fumée de combustion vers les moyens de récupération d'énergie en fonctionnement fonctionnent. Selon l'invention, le procédé met également en oeuvre des brûleurs oxycombustible placés sous la gaine d'air d'au moins un brûleur aéro-combustible. Par brûleur oxy-combustible, on entend un brûleur mettant en oeuvre la combustion d'un combustible et d'un gaz riche en oxygène, c'est-à-dire un gaz présentant une concentration en oxygène supérieure à 90 % en volume. L'oxygène produit par un procédé VSA (adsorption à régénération sous vide) est particulièrement adapté. Le combustible des brûleurs oxy-combustible peut être identique ou différent de celui des brûleurs oxy-combustible. Il s'entend que les brûleurs oxy-combustible sont sous une gaine d'air mais restent au-dessus du bain en fusion. Le procédé peut mettre en oeuvre un brûleur oxy-combustible sous une gaine d'air ou plusieurs brûleurs oxy-combustible sous une ou plusieurs gaines d'air. Si le four est équipé de gaines d'air placées dans les côtés latéraux, alors, de préférence, le procédé met en oeuvre un nombre pair de brûleurs oxy-combustible placés symétriquement de chaque côté latéral sous des gaines d'air se faisant face. Les brûleurs oxycombustible mis en oeuvre selon l'invention sont d'un type particulier : ils doivent mettre en oeuvre une combustion étagée du combustible qu'ils brûlent, le gaz riche en oxygène étant injecté sous la forme d'au moins trois jets différents : injection en un premier jet primaire au contact du combustible, injection en un deuxième jet primaire injecté à une distance Il du point d'injection du combustible et injection en un jet secondaire injecté à une distance 12. Par injection au contact, on entend le fait qu'un des jets primaires est injecté soit au centre du jet du deuxième combustible, soit sous forme de gainage du jet du deuxième combustible, la distance entre le premier jet primaire de gaz riche en oxygène et le deuxième combustible étant donc nulle. Ce type de brûleur oxy-combustible est particulièrement décrit dans les demandes WO 02/081967, WO 2004/094902 ou WO 2005/059440. Si le four est un four de fusion dans lequel les moyens de récupération d'énergie sont placés sur les côtés latéraux, alors de préférence au moins un brûleur oxy-combustible est placé sous une gaine d'air située dans la zone de fusion du four. Lorsqu'un brûleur oxy-combustible est placé sous une gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible, alors le débit de gaz riche en oxygène injecté par le brûleur oxycombustible est généralement compris entre 20 et 100 % du débit de gaz riche en oxygène et d'air injecté par ledit brûleur et la gaine d'air sous laquelle il est placé. Le débit de 100 % correspond à la phase où le brûleur aéro-combustible est éteint. De préférence, la combustion mise en oeuvre par les brûleurs aérocombustibles est sousstoechiométrique et la combustion mise en oeuvre par les brûleurs oxy-combustibles est sur-stoechiométrique. Selon l'invention, il est possible de contrôler le procédé de combustion, et notamment la combustion mise en oeuvre dans les brûleurs oxy-combustibles, en fonction des cycles de récupération de chaleur des moyens de récupération d'énergie. Ainsi, selon une première variante, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en fonctionnement, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet secondaire de gaz riche en oxygène peut représenter 70 à 80 %, de préférence 75 %, de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. Cette répartition du gaz riche en oxygène dans les injecteurs secondaires de gaz oxydant des oxy- brûleurs permet de fournir une flamme aéro et oxy large. Selon une deuxième variante, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en fonctionnement, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet secondaire de gaz riche en oxygène peut représenter 45 à 55 %, de préférence 50 %, de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. Cette répartition du gaz riche en oxygène dans les injecteurs secondaires de gaz oxydant des oxy- brûleurs permet de fournir une flamme aéro et oxy stable et de concentrer le transfert de chaleur à la matière en fusion placée près de la racine de la flamme. Concernant le fonctionnement des brûleurs oxy-combustibles, deux modes de fonctionnement du procédé peuvent être mis en oeuvre. Selon un premier mode du procédé, seuls les brûleurs oxy-combustibles dont les flammes sont dirigées vers les moyens de récupération d'énergie en fonctionnement fonctionnent également. Dans ce mode, les brûleurs oxycombustible fonctionnent parallèlement aux brûleurs-aéro-combustibles : lorsqu'une partie des moyens de récupération d'énergie récupèrent les fumées des aérobrûleurs en fonctionnement, les oxy-brûleurs placés sous la gaine d'air de ces derniers brûleurs aéro-combustibles fonctionnent également, et lorsque ces derniers moyens de récupération d'énergie s'éteignent, alors ces aéro-brûleurs qui leur fournissaient de la chaleur s'éteignent également et les oxy-brûleurs placés sous la gaine d'air de ces brûleurs aéro-combustibles éteints, s'éteignent également. Selon un second mode du procédé, les brûleurs oxy-combustibles fonctionnent en permanence, indépendamment des phases de fonctionnement et d'arrêt des moyens de récupération de chaleur et des brûleurs aéro-combustibles. Lors de la mise en oeuvre de ce second mode, selon une première variante, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aérocombustible en arrêt, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet secondaire de gaz riche en oxygène peut représenter 70 à 80 %, de préférence 75 %, de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. Cette répartition du gaz riche en oxygène dans les injecteurs secondaires de gaz oxydant des oxy-brûleurs permet de réduire les émissions NOx des flammes et de fournir une flamme large. Lors de la mise en oeuvre de ce second mode, selon une deuxième variante, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aérocombustible en arrêt, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet secondaire de gaz riche en oxygène peut représenter 45 à 55 %, de préférence 50 %, de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. Cette répartition du gaz riche en oxygène dans les injecteurs secondaires de gaz oxydant des oxy-brûleurs permet de réduire les émissions NOx des flammes et d'augmenter la température des fumées. L'invention concerne également un système pour la mise en oeuvre d'une combustion dans un four comprenant : - au moins un brûleur aéro-combustible composé : . d'une gaine d'air, et . d'au moins un injecteur de combustible placé sous ou au centre de la gaine d'air, - au moins un brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air du brûleur aérocombustible et composé d'au moins un ensemble d'injecteurs comprenant : . au moins un injecteur de combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé de manière à injecter ledit gaz riche en oxygène au contact du combustible injecté par l'injecteur du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé à une distance Il de l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène à une distance 12 de l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, avec 12> Il. Le brûleur oxy-combustible peut être choisi parmi ceux décrits dans les demandes WO 02/081967 WO 2004/094902 ou WO 2005/059440. En général, dans le système de combustion selon l'invention, l'injecteur de combustible du brûleur aéro-combustible est placé sous la gaine d'air et ledit injecteur et les injecteurs du brûleur oxy-combustible sont disposés sensiblement dans le même plan horizontal. De préférence, le brûleur oxy-combustible est composé de deux ensembles d'injecteurs, lesdits ensembles étant disposés symétriquement par rapport au centre de la gaine d'air sous lequel le brûleur est placé. Dans ce système préféré, il est avantageux de placer au moins un injecteur de combustible du brûleur aérocombustible entre les deux ensembles d'injecteurs du brûleur oxy-combustible. Selon une mise en oeuvre préférée, le brûleur oxy-combustible comprend au moins deux injecteurs de combustible et lesdits injecteurs de combustible sont placés de chaque côté des deux ensembles d'injecteurs du brûleur oxy-combustible. Les figures 1, 2 et 3 illustrent le dispositif et le procédé selon l'invention. La figure 1 illustre le fonctionnement d'un four équipé de brûleurs aérocombustibles et de moyens de récupération d'énergie. latéraux. Les moyens de récupération d'énergie (1 et 11) sont placés latéralement sur les côtés du four 6. Des brûleurs aéro-combustibles (non représentés) produisent des flammes 2 : les flammes de ces brûleurs sont dirigées vers les moyens de récupération d'énergie 11 en fonctionnement, tandis que les moyens de récupération d'énergie 1 placés du même côté latéral du four 6 que les brûleurs en fonctionnement sont éteints. La figure 2 illustre le fonctionnement d'un four équipé de brûleurs aérocombustibles et de moyens de récupération d'énergie (1, 11) placés à l'extrémité du four (6) où la matière à fondre est chargée. Un brûleur aéro-combustible (non représenté) produit une flamme 2 présentant un mouvement de retour vers l'extrémité du four (6) où la matière à fondre est chargée. Les moyens de récupération d'énergie 11, vers lesquels la flamme 2 est dirigée, fonctionnent, tandis que les moyens de récupération d'énergie 1 placés derrière le brûleur en fonctionnement sont éteints. La figure 3 illustre un système de combustion selon l'invention composé : - d'un brûleur aéro-combustible comprenant une gaine d'air 3 et de 3 injecteurs de combustible 4 placés sous la gaine d'air, - d'un brûleur oxy-combustible comprenant deux ensembles 5 d'injecteurs, chaque ensemble étant disposé symétriquement sous la gaine d'air 3. Un injecteur 4 de combustible du brûleur aéro-combustible est placé entre mes deux ensembles 5 d'injecteurs du brûleur oxy-combustible. Les deux autres injecteurs 4 de combustible du brûleur aéro-combustible sont placés autour des deux ensembles 5 d'injecteurs du brûleur oxy-combustible. Par mise en oeuvre du procédé et du système de combustion selon l'invention tels que précédemment décrit, il est possible d'augmenter la puissance d'un four équipé de moyens de récupération d'énergie et de brûleurs aéro-combustible et donc d'augmenter la capacité de production du four. Le procédé et le système de combustion selon l'invention permettent également de mettre en oeuvre les combustions de combustibles de différentes natures selon la nature des brûleurs aéro- ou oxy-combustible. Le second mode du procédé selon l'invention (dans lequel brûleurs oxycombustibles fonctionnant en permanence, indépendamment des phases de fonctionnement et d'arrêt des moyens de récupération de chaleur et des brûleurs aéro-combustibles) permet de maintenir la chauffe de la matièreen fusion. Du fait du faible volume de fumée créés par les brûleurs oxy-combustible, il n'est en effet pas nécessaire de les éteindre lorsque les moyens de récupération de chaleur changent de mode de fonctionnement. Dans cas, la puissance des brûleurs oxycombustibles peut être ajustée pour compenser la chauffe dissymétrique des brûleurs aéro-combustibles | L'invention concerne un procédé de combustion dans un four équipé de moyens de récupération d'énergie et de brûleurs, dans lequel une partie des brûleurs sont des brûleurs aéro-combustibles et l'autre partie sont des brûleurs oxy-combustible placés sous les gaines d'air des brûleurs aéro-combustible et lesdits brûleurs oxy-combustible mettant en oeuvre un procédé de combustion étagée. | 1. Procédé de combustion dans un four équipé de moyens de récupération d'énergie et de brûleurs, dans lequel : - la chaleur des fumées de combustion est alternativement récupérée par une partie des moyens de récupération d'énergie puis par l'autre partie des moyens de récupération d'énergie, - au moins une partie des brûleurs sont des brûleurs aéro-combustibles constitués par au moins une gaine d'air sous laquelle ou au centre de laquelle est placée au moins un injecteur d'un premier combustible, - on met alternativement en oeuvre deux phases : . une première phase au cours de laquelle seule une partie des moyens de récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, . une deuxième phase au cours de laquelle seule l'autre partie des moyens de récupération d'énergie fonctionnent et seuls fonctionnent les aéro-brûleurs susceptibles de diriger leurs flammes vers lesdits moyens de récupération d'énergie en fonctionnement, caractérisé en ce qu'au moins un brûleur oxy-combustible est placé sous la gaine d'air d'au moins un brûleur aéro-combustible, ledit brûleur oxy-combustible mettant en oeuvre un procédé de combustion étagée d'un second combustible et d'un gaz riche en oxygène, ledit procédé de combustion étagée étant mis en oeuvre de manière à ce qu'on injecte au moins un jet du second combustible et au moins un jet de gaz riche en oxygène, le jet de gaz riche en oxygène comportant un jet primaire de gaz riche en oxygène et un jet secondaire de gaz riche en oxygène, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant injecté à proximité du jet du second combustible de manière à engendrer une première combustion incomplète, les gaz issus de cette première combustion comportant encore au moins une partie du second combustible, tandis que le jet secondaire de gaz riche en oxygène est injecté à une distance 12 du jet du second combustible qui est supérieure à la distance entre le jet du second combustible et le jet primaire de gaz riche en oxygène le plus proche dujet du second combustible, de manière à entrer en combustion avec la partie du second combustible présent dans les gaz issus de la première combustion, le jet primaire de gaz riche en oxygène étant divisé en au moins deux jets primaires : au moins un premier jet primaire de gaz riche en oxygène qui est injecté au contact du jet du second combustible, et au moins un second jet primaire de gaz riche en oxygène injecté à une distance I, du jet du second combustible, ladite distance 12 étant supérieure à la distance 11. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le four est un four de fusion dans lequel les moyens de récupération d'énergie sont placés sur les côtés latéraux et en ce qu'au moins un brûleur oxy-combustible est placé sous une gaine d'air située dans la zone de fusion du four. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le débit de gaz riche en oxygène injecté par le brûleur oxy-combustible est compris entre 20 et 100 % du débit de gaz riche en oxygène et d'air injecté par ledit brûleur et la gaine d'air sous laquelle il est placé. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en fonctionnement, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet de gaz riche en oxygène secondaire représente 70 à 80 % de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en fonctionnement, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet de gaz riche en oxygène secondaire représente 45 à 55 % de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que seuls les brûleurs oxy-combustibles placés en face des moyens de récupération d'énergie récupérant la chaleur des fumées de combustion fonctionnent. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en arrêt, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet de gaz riche en oxygène secondaire représente 70 à 80 % de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. 8. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que, pour chaque brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air d'un brûleur aéro-combustible en arrêt, le débit de gaz riche en oxygène dans le jet de gaz riche en oxygène secondaire représente 45 à 55 % de la quantité totale de gaz riche en oxygène injecté par ledit brûleur oxy-combustible. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la combustion mise en oeuvre par les brûleurs aéro-combustibles est sous- stoechiométrique et en ce que la combustion mise en oeuvre par les brûleurs oxycombustibles est sur-stoechiométrique. 10. Système pour la mise en oeuvre d'une combustion dans un four comprenant : - au moins un brûleur aéro-combustible composé : . d'une gaine d'air (3), et . d'au moins un injecteur de combustible (4) placé sous ou au centre de la gaine d'air (3), - au moins un brûleur oxy-combustible placé sous la gaine d'air du brûleur aérocombustible et composé d'au moins un ensemble (5) d'injecteurs comprenant : 25 . au moins un injecteur de combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé de manière à injecter ledit gaz riche en oxygène au contact du combustible injecté par l'injecteur du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène placé à une distance I, de 30 l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, . au moins un injecteur de gaz riche en oxygène à une distance 12 de l'injecteur de combustible du brûleur oxy-combustible, avec 12> I. 5 10 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que l'injecteur (4) du premier combustible du brûleur aéro-combustible est placé sous la gaine d'air (3) et en ce que ledit injecteur et les injecteurs du brûleur oxy-combustible sont disposés sensiblement dans le même plan horizontal. 12. Système selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le brûleur oxycombustible est composé de deux ensembles (5) d'injecteurs, lesdits ensembles (5) étant disposés symétriquement par rapport au centre de la gaine d'air (3) sous lequel le brûleur est placé. 13. Système selon la 12, caractérisé en ce qu'au moins un injecteur de combustible (4) du brûleur aéro-combustible est placé entre les deux ensembles (5) d'injecteurs du brûleur oxy-combustible. 15 | F | F23,F27 | F23C,F23L,F27B,F27D | F23C 5,F23L 15,F27B 14,F27D 17 | F23C 5/08,F23L 15/02,F27B 14/14,F27D 17/00 |
FR2888789 | A1 | MATELASSURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE REALISATION D'UNE TELLE MATELASSURE | 20,070,126 | La présente invention concerne une matelassure pour un siège de véhicule automobile. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'une telle matelassure et un ensemble de siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure. Plus particulièrement, la matelassure selon l'invention comprend un système de détection d'un siège enfant, tel que décrit par exemple dans le document EP-A-O 708 002. Ce système de détection est destiné à commander une fonction du véhicule automobile lorsque le siège enfant est positionné sur la matelassure, notamment à inhiber, ou du moins à limiter, le déclenchement des moyens de retenue constitués par exemple par des coussins gonflables, pouvant occasionner des blessures à l'enfant disposé dans son siège. A cet effet, il est connu de réaliser des matelassures qui comprennent un corps en mousse souple, une coiffe de revêtement chaussée sur le corps en mousse et une boucle de premier type et au moins une boucle de deuxième type, formées chacune de matériau conducteur. La boucle de premier type est disposée entre la coiffe et le corps en mousse et elle destinée à être connectée à un dispositif électronique de génération d'un signal, de sorte à former une antenne émettrice. Le matériau est associé à une feuille de matière plastique présentant une certaine rigidité, par exemple par sérigraphie. Ladite au moins boucle de deuxième type forme une antenne réceptrice et est disposée entre la coiffe et le corps en mousse. Cette boucle est destinée à être connectée à un dispositif électronique d'analyse du signal reçu et de commande d'une fonction du véhicule en cas de non correspondance entre le signal reçu et le signal émis. Le matériau est associé à une feuille de matière plastique présentant une certaine rigidité, par exemple par sérigraphie. La fonction du véhicule à commander est une inhibition totale ou partielle du déclenchement des moyens de retenue, comme par exemple les coussins gonflables disposés à proximité du siège sur lequel repose le siège enfant. Selon une réalisation connue, la matelassure comprend deux boucles de deuxième type qui sont disposées sensiblement à la périphérie des deux moitiés de la matelassure par rapport à son axe de symétrie longitudinal tandis que la boucle de premier type est disposée sensiblement à la périphérie de cette matelassure. Le siège enfant comprend, dans son socle, un ou plusieurs résonateurs destinés à modifier le signal reçu par la ou les antennes réceptrices, lorsque le siège enfant est en place. La présence du siège enfant peut ainsi être détectée afin d'entraîner une inhibition totale ou partielle des dispositifs d'actionnement des moyens de retenue. Mais, le principal inconvénient de ce genre de matelassure réside dans la complexité de l'association de façon fiable des boucles de matériaux conducteurs au corps en mousse et/ou à la coiffe. Ces boucles sont susceptibles de se déplacer au cours de l'utilisation du véhicule, si bien qu'il est nécessaire de leur donner une taille restreinte, et de les disposer sensiblement au centre de la matelassure, ceci afin d'être sûr de leur positionnement dans la zone appropriée. Du fait de la réduction de la taille des boucles, ces boucles présentent des capacités de détection amoindries, ce qui peut être dommageable en terme de sécurité. De plus, la feuille de matière plastique, présentant une certaine rigidité, occasionne une perte de confort pour l'utilisateur du siège. Pour y palier, il est connu de disposer, entre la coiffe et les boucles, une couche souple relativement épaisse, par exemple de l'ordre de 30 mm, par exemple à base de mousse. Cette disposition entraîne des surcoûts, et des performances de détection amoindries. L'invention a donc pour but de palier à ces inconvénients en proposant une matelassure dans laquelle les boucles formant les antennes sont disposées à proximité de la surface de cette matelassure, tout en ayant une épaisseur de coiffe faible, lesdites antennes formant des boucles de taille importante, favorables à une meilleure détection, et présentant une grande souplesse, favorable en terme de confort. L'invention a pour objet une matelassure de siège de véhicule 30 automobile comprenant: - un corps en mousse souple, - une coiffe de revêtement, - une boucle de premier type formée d'un câble conducteur souple et disposée entre ladite coiffe et ledit corps en mousse, ladite boucle étant destinée à être connectée à un dispositif électronique de génération d'un signal, de sorte à former antenne émettrice, - au moins une boucle de deuxième type formée d'un câble conducteur souple constituant antenne réceptrice et disposée entre ladite coiffe et ledit corps en mousse, ladite boucle étant destinée à être connectée à un dispositif électronique d'analyse du signal reçu et de commande d'une fonction du véhicule en cas de non correspondance entre le signal reçu et le signal émis, - ladite matelassure étant caractérisée en ce que lesdits câbles formant les deux antennes sont en contact avec l'envers de la coiffe et au moins partiellement noyés dans ladite mousse souple du corps, l'envers de ladite coiffe étant en outre solidaire de cette mousse souple du corps. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - la fonction du véhicule à commander est une inhibition totale ou partielle des organes de déclenchement des moyens de retenue associés audit siège, - la matelassure comprend deux boucles de deuxième type, lesdites boucles étant disposées sensiblement à la périphérie des deux moitiés de la matelassure par rapport à son axe de symétrie longitudinal et la boucle de premier type étant disposée sensiblement à la périphérie de ladite matelassure, -l'épaisseur de la coiffe en regard des câbles formant lesdites antennes est inférieure à 5 mm, et - la coiffe de revêtement est formée d'un complexe comprenant une couche d'endroit, notamment à base d'un matériau textile ou de cuir, et une couche d'envers notamment à base de mousse de très faible densité. L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'une matelassure telle que précédemment mentionnée, ledit procédé comprenant les étapes consistant: - à prévoir une coiffe de revêtement, - à associer en envers de ladite coiffe, une boucle de premier type et au moins une boucle de deuxième type, notamment par collage, 10 15 - à disposer ladite coiffe dans un moule, - à injecter dans ladite coiffe un mélange précurseur de mousse souple et à fermer le moule, et - après expansion de la mousse, à démouler la matelassure obtenue. L'invention a aussi pour objet un ensemble de siège de véhicule automobile comprenant au moins un dispositif électronique de génération et de réception d'un signal, caractérisé en ce qu'il comprend une matelassure telle que précédemment mentionnée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en coupe partielle d'une matelassure, conforme à l'invention, et - la Fig. 2 est une vue schématique de dessus d'une matelassure d'un siège de véhicule automobile montrant un mode de réalisation d'implantation des antennes émettrice et réceptrice. Sur la Fig. 1, on a représenté une matelassure désignée par la référence générale 1 et qui comprend un corps en mousse souple 2 et une coiffe 3 de revêtement se présentant sous la forme d'un complexe comprenant une couche d'endroit 4, notamment à base d'un matériau textile ou de cuir, et une couche d'envers 5, notamment à base de mousse de très faible densité. La matelassure comprend aussi un câble conducteur 6 souple disposé entre la coiffe 3 et le corps 2 en mousse et appartenant à une boucle destinée à former une antenne. Ce câble 6 est en contact avec la couche d'envers 5 de la coiffe 3 et est au moins partiellement noyé dans la mousse souple du corps 2. Par câble, on entend un fil conducteur qui peut être enrobé, le cas échéant d'une gaine protectrice de matériau isolant, notamment en matière plastique. La couche d'envers 5 de cette coiffe 3 est solidaire de ladite mousse souple du corps 2. Sur la Fig. 2, on a représenté un mode de réalisation de l'implantation de plusieurs câbles 6 formant des antennes. Ainsi que montré sur cette figure, une boucle 10 de premier type formé d'un câble conducteur 6 souple est disposé entre la coiffe 3 et le corps 2 en mousse souple. Cette boucle 10 est destinée à être connectée à un dispositif électronique, non représenté, de génération d'un signal de sorte à former antenne émettrice. Deux boucles, respectivement 11 a et 11 b, de deuxième type formées chacune d'un câble conducteur 6 souple, sont disposées entre la coiffe 3 et le corps 2 en mousse souple. Ces boucles 11 a et 11 b forment antennes réceptrices et sont destinées à être connectées à un dispositif électronique, non représenté, d'analyse du signal reçu et de commande d'une fonction du véhicule automobile en cas de non correspondance entre le signal reçu et le signal émis. La fonction du véhicule à commander est notamment une inhibition totale ou partielle des organes de déclenchement des organes de retenue associés au siège, comme par exemple des coussins gonflables. La non correspondance entre le signal émis et le signal reçu peut être obtenue par exemple au moyen de deux résonateurs agencés dans le socle d'un siège d'enfant de sorte qu'ils se trouvent chacun sensiblement à la l'aplomb de la partie centrale de chaque boucle 11 a et 11 b lorsque le siège enfant est posé sur la matelassure 1 du siège du véhicule automobile. Dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 2, les deux boucles 11 a et 11 b de deuxième type sont disposées sensiblement à la périphérie des deux moitiés de la matelassure 1 par rapport à son axe de symétrie longitudinal X avec un léger chevauchement entre les deux, de sorte à offrir une surface de détection optimale. La boucle 10 de premier type est disposée sensiblement à la périphérie de cette matelassure 1. L'épaisseur de la coiffe 3 de revêtement en regard des câbles 6 formant antennes, peut être typiquement inférieure à 5 mm. Une épaisseur aussi faible permet un positionnement des antennes au plus proche du siège enfant et donc un fonctionnement optimal du dispositif électronique. Une telle disposition est rendue possible du fait que les câbles 6 sont souples et ne sont pas associés 15 à une feuille de matière plastique dont la rigidité requiert la présence d'une couche souple de confort d'une épaisseur relativement importante par exemple de I' ordre de 30 mm. Le procédé pour la réalisation de la matelassure 1 comprend les 5 étapes consistant: - à prévoir une coiffe 3 de revêtement, - à associer en envers de ladite coiffe 3, une boucle 10 de premier type et au moins une boucle 11 a et 11 b de deuxième type, notamment par collage, - à disposer cette coiffe 3 dans un moule, - à injecter dans ladite coiffe 3, un mélange précurseur de mousse souple et à fermer le moule, et - après expansion de ladite mousse souple, à démouler la matelassure 1 ainsi obtenue. Un tel procédé "in situ" permet notamment de noyer les câbles 6 dans la mousse du corps 2 et permet également d'assurer une cohésion entre la coiffe 3 et cette mousse qui adhère, une fois expansée, à ladite coiffe | L'invention concerne une matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant un corps (2) en mousse souple, une coiffe (3) de revêtement, une boucle de premier type formée d'un câble conducteur (6) et disposée entre ladite coiffe (3) et ledit corps (2) et au moins une boucle de deuxième type formée d'un câble conducteur (6) souple et disposée entre ladite coiffe (3) et ledit corps (2). Les câbles (6) formant les boucles sont en contact avec l'envers de la coiffe (3) et au moins partiellement noyés dans la mousse souple du corps (2), l'envers de ladite coiffe (3) étant solidaire de cette mousse souple du corps (2).L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'une telle matelassure ainsi qu'un ensemble de siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure. | 1. Matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant: -un corps (2) en mousse souple, - une coiffe (3) de revêtement, - une boucle (10) de premier type formée d'un câble conducteur (6) souple et disposée entre ladite coiffe (3) et ledit corps (2) en mousse souple, ladite boucle (10) étant destinée à être connectée à un dispositif électronique de génération d'un signal, de sorte à former antenne émettrice, - au moins une boucle (11 a, 11 b) de deuxième type formée d'un câble conducteur (6) souple constituant antenne réceptrice et disposée entre ladite coiffe (3) et ledit corps (2) en mousse souple, ladite au moins boucle (11a, 11 b) étant destinée à être connectée à un dispositif électronique d'analyse du signal reçu et de commande d'une fonction du véhicule en cas de non concordance entre le signal reçu et le signal émis, - ladite matelassure (1) étant caractérisée en ce que les câbles (6) formant lesdites antennes sont en contact avec l'envers de ladite coiffe (3) et au moins partiellement noyés dans ladite mousse souple du corps (2), l'envers de ladite coiffe (3) étant en outre solidaire de cette mousse souple du corps (2). 2. Matelassure selon la 1, caractérisée en ce que la fonction du véhicule à commander est une inhibition totale ou partielle des organes de déclenchement des moyens de retenue associés audit siège. 3. Matelassure selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend deux boucles (11 a, 11 b) de deuxième type, lesdites boucles (11a, 11b) étant disposées sensiblement à la périphérie des deux moitiés de la matelassure (1) par rapport à son axe de symétrie longitudinal et la boucle (10) de premier type étant disposée sensiblement à la périphérie de ladite matelassure. 4. Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'épaisseur de la coiffe (3), en regard desdits câbles (6) formant lesdites boucles (10; 11 a, 11 b), est inférieure à 5 mm. 5. Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite coiffe (3) de revêtement est formée d'un complexe comprenant une couche d'endroit (4), notamment à base d'un matériau textile ou de cuir, et une couche d'envers (5), notamment à base de mousse de très faible densité. 6. Procédé de réalisation d'une matelassure (1) selon l'une quelconque des précédentes, ledit procédé comprenant les étapes consistant: - à prévoir une coiffe (3) de revêtement, - à associer en envers de ladite coiffe (3), une boucle (10) de premier type et au moins une boucle (11 a, 11 b) de deuxième type, notamment par collage, - à disposer ladite coiffe (3) dans un moule, - à injecter dans ladite coiffe (3), un mélange précurseur de mousse souple, et à fermer le moule, et après expansion de ladite mousse, à démouler la matelassure (1) obtenue. 7. Ensemble de siège de véhicule automobile, comprenant au moins un dispositif électronique de génération et de réception d'un signal, caractérisé en ce qu'il comprend une matelassure (1) selon l'une quelconque des 1 à 5. | B | B60 | B60N,B60R | B60N 2,B60R 21 | B60N 2/00,B60N 2/28,B60R 21/02 |
FR2898129 | A1 | UTILISATION DE POLYMERES OU COPOLYMERES PARTICULIERS EN TANT QU'AGENT TENSIO-ACTIF POUR LA STABILISATION DE LATEX | 20,070,907 | La présente invention a trait à l'utilisation de polymères ou copolymères particuliers en tant qu'agents tensio-actifs pour la stabilisation de latex, en particulier de latex acryliques. Le domaine général de l'invention est donc celui des latex. Les latex se présentent sous la forme d'une composition comprenant, en suspension, des particules microscopiques de chaînes polymériques dans un milieu liquide continu, le plus souvent aqueux, qui peuvent servir de base, entre autres applications, à des colles, des peintures, des liants pour le textile, des encres (notamment les latex acryliques). Pour assurer une stabilité des latex pendant leur synthèse et dans le temps, il est nécessaire d'y incorporer des agents tensio-actifs. Les agents tensio-actifs actuels génèrent souvent des mousses qui, lorsqu'elles sont générées pendant la préparation du latex ou pendant l'utilisation de celui-ci, peuvent conduire à l'encrassement des équipements. Les inventeurs se sont fixé comme but de proposer de nouveaux agents tensio-actifs qui conduisent à une bonne stabilisation des latex, notamment des latex acryliques, et qui génèrent peu ou pas de mousse lors de la fabrication des latex ou lors de l'utilsation de ceux-ci. EXPOSE DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a trait à une composition comprenant au moins un latex et au moins un agent tensio-actif susceptible d'être obtenu par un procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères, ledit procédé comprenant une étape de mise en contact, par exemple, dans un milieu comprenant de l'eau, du ou desdits monomères avec au moins un amorceur répondant à la formule (I) suivante : H3C CH3 CH3 RIO oO I,OR6 O/N\ CH OR7 H3C CH2R5 CH3 (I) dans laquelle : - R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupe phényle, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, en particulier, un métal alcalin (Na, Li, K), ou encore H4N+, Bu4N+, Bu3HN+, Bu représentant un groupe n-butyle ; - R2 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe OCOR8, R5 représentant un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R4 représente : * un groupe aryle porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, ledit groupe acide pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et/ou S, ledit groupe hétérocyclique étant éventuellement porteur d'un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P ou porteur d'au moins un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple N,S et/ou 0), ledit groupe hydrocarboné étant porteur d'au moins un groupe acide tel que défini ci-dessus, ledit groupe hétérocyclique pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple, N, S et/ou 0) porteur d'au moins un groupe acide comprenant un hétéroatome choisi parmi S et P ou représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple, N, S et/ou 0) contenant au moins un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, ledit groupe -CO-NR-Y ou -00-0-Y pouvant exister éventuellement sous forme d'un sel et R représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, de préférence, comprenant de 1 à 24 atomes de carbone. Ainsi, selon une première alternative, R4 peut être un groupe aryle comprenant, par exemple de 5 à 20 atomes de carbone (par exemple, un groupe phényle), ledit groupe aryle étant porteur (c'est-à-dire substitué) d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, ledit groupe acide pouvant exister sous forme d'un sel. A titre d'exemple de groupe acide, on peut citer un groupe sulfonique, phosphonique, phosphorique ou phosphinique et les sels de ceux-ci. Selon un deuxième alternative, R4 peut être un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et/ou S, tel qu'un groupe pyrrole, pyridine, indole, thiophène, furanne ou pyrimidine, éventuellement porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P tel que défini ci-dessus ou porteur d'un groupe hydrocarboné, tel qu'un groupe alkyle comportant de 1 à 24 atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, lequel groupe hydrocarboné est substitué une ou plusieurs fois par un groupe acide tel que défini ci-dessus (à savoir un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P). Selon une troisième alternative, R4 peut représenter un groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné, tel qu'un groupe alkyle pouvant comprendre de 1 à 24 atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, tel qu'un groupe sulfonique, phosphonique, phosphorique ou phosphonique. A titre d'exemple de tel groupe Y, on peut citer le groupe -C (CH3) 2-CH2-503H. Y peut être également un groupe hydrocarboné, tel qu'un groupe alkyle comprenant de 1 à 24 atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et porteur d'au moins un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, tel qu'un groupe imidazole, imidazoline, imidazolidone, pyrazole, triazole, tétrazole, thiadiazole, oxadiazole. Parmi les amorceurs de formule (I), on préfère utiliser tout particulièrement celles pour lesquelles R4 est un groupe phénylène porteur d'un groupe -SO3R9r R9 représentant un atome d'hydrogène, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, en particulier, un métal alcalin (Na, Li, K), ou encore H4N+, Bu4N+, Bu3HN+, Bu représentant un groupe n-butyle. Un amorceur particulier conforme à l'invention répond à la formule (II) suivante : H3C` CH3 CH3 SO3Na (II) Les amorceurs décrits ci-dessus peuvent être obtenus par addition radicalaire du type-1,2 d'une oléfine sur une alcoxyamine de départ, selon le schéma 10 réactionnel suivant : a) clivage de l'alcoxyamine de départ en radicaux libres : O O O /ON ~ CH O CH3 CH3 Ch3 CH3 CH3 R2 CH2R5 R3 C ' +' OùNùCH ( CH3 COOR1 O / =--.P\ R60 OR7 CH3 H3C 'CH3 CH3 RIO 15 b) addition radicalaire du type-1,2 des radicaux libres formés précédemment sur l'oléfine: o O~N / CH \OR7 CH2R5 CH3 Le procédé s'effectue avantageusement dans un milieu comprenant, en particulier, de l'eau. Ce milieu peut être une solution aqueuse ou majoritairement aqueuse ou un milieu dispersé phase aqueuse/phase organique (dispersion, émulsion, mini- émulsion, micro-émulsion, suspension, micellaire, suspension inverse, émulsion inverse, micro-émulsion inverse). Les agents tensioactifs présents dans les compositions de l'invention se présentent très avantageusement sous la forme d'un copolymère amphiphile, à savoir un copolymère présentant à la fois des parties hydrophiles et des parties hydrophobes, les parties hydrophiles résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophiles, et les parties hydrophobes résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophobes. Le ou les monomères hydrophiles peuvent être 5 choisis parmi : - les dérives hydrosolubles du styrène tels que le styrène sulfonate de sodium ; - les monomères acryliques hydrosolubles tels que l'acide acrylique et ses sels, l'acrylate de 10 méthyle, l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-méthoxyéthyle, les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates de méthoxy- polyéthylèneglycol-polypropylèneglycol et leurs 15 mélanges, l'acrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (ADAME), le chlorure ou le sulfate de [2- (acryloyloxy)éthyl]triméthylammonium, le chlorure ou le sulfate de [2- (acryloyloxy)éthyl] diméthylbenzylammonium, les 20 acrylates de phosphate d'alkylèneglycol ; - les monomères méthacryliques comme l'acide méthacrylique et ses sels, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-éthoxyéthyle, les méthacrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les 25 méthacrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates de méthoxy-polyéthylèneglycolpolypropylèneglycol et leurs mélanges, le méthacrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (MADAME), le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl] triméthylammonium, 30 le chlorure ou le sulfate de [2- (méthacryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium, les méthacrylates de phosphate d'alkylèneglycol, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1-imidazolidinyl)éthyle ; -l'acrylamide ou les acrylamides substitués, le N-méthylolacrylamide, le chlorure d'acrylamidopropyltriméthylammonium (APTAC), l'acide acrylamidométhylpropane sulfonique (AMPS) et ses sels ; -le méthacrylamide ou les méthacrylamides substitués, le 2-méthyl-N-[2-(2-oxoimidazolidinyl)éthyl]acrylamide, le N-méthylolméthacrylamide, le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthyl ammonium (MAPTAC) ; - l'acide itaconique, l'acide maléique et ses sels, l'anhydride maléique, les maléates ou hémimaléates d'alkyle ou d'alcoxyou aryloxypolyalkylèneglycol, la vinylpyridine, la vinylpyrrclidinone ; et - un mélange d'au moins deux des monomères précités. Des monomères hydrosolubles particulièrement intéressants dans le cadre de cette invention sont : - l'acide (méth)acrylique et ses sels ; - les (méth)acrylates de sels d'amine, tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]triméthylammonium, le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium ; - les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, tels que le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle ; les (méth)acrylates de polyéthylèneglycol, d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, tels que les (méth)acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les (méth)acrylates d' éthoxypolyéthylèneglycol ; et - les mélanges de ceux-ci. Le ou les monomères hydrophobes peuvent être choisis parmi : - les monomères vinylaromatiques tels que le styrène, 10 l'a-méthylstyrène ; - les monomères diéniques, tels que le butadiène, l'isoprène ; -les monomères acrylates hydrophobes, tels que l'acrylate d'éthyle, de n-butyle, d'éthylhexyle, de 15 phényle, les acrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates fluorés, les acrylates silylés ; - les monomères méthacrylates, tels que le méthacrylate de méthyle, de lauryle, de cyclohexyle, d'allyle, de phényle, les méthacrylates de 20 méthoxypolypropylèneglycol, le méthacrylate de 2-(tertbutylamino)éthyle (MATBAE), les méthacrylates fluorés, tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle, les méthacrylates silylés tels que le 3-méthacryloylpropyltriméthylsilane ; 25 -l'acrylonitrile ; et les mélanges de ceux-ci. Un agent tensioactif conforme à l'invention est par exemple un copolymère comprenant des unités 30 hydrophiles issues de la polymérisation de l'acide méthacrylique et des unités hydrophobes issues de la polymérisation du méthacrylate de méthyle. Le ou les amorceurs de formule (I) peuvent être présents en une teneur allant de 0,005 % à 40 % en poids par rapport au poids total du ou des monomères mis en oeuvre et, de préférence, en une teneur allant de 0,01 % à 10 %. Le(s) monomère(s) et/ou l'amorceur de type alcoxyamine peuvent éventuellement être introduits en continu dans le milieu de polymérisation. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'étape de mise en contact peut être mise en oeuvre, en plus de l'amorceur de formule (I), en présence d'un amorceur choisi parmi les hydroperoxydes, les peroxydes de dialkyle, les peroxydes de diacyle, les peroxyesters, les peroxydicarbonates, les peroxyacétals ou les composés azoïques. A titre d'exemples d'hydroperoxydes, on peut citer l'hydroperoxyde de tert-butyle, l'hydroperoxyde de tert-amyle, l'hydroxyde de cumyle, le 2,5-diméthyl-2,5-di(hydroperoxy)hexane, le monohydroperoxyde de diisopropylbenzène et l'hydroperoxyde de paramenthane. A titre d'exemples de peroxydes de dialkyle, on peut citer le 2,5-diméthyl-2,5-di(tertbutylperoxy)hexyne-(3), le peroxyde de di-tert-butyle, le peroxyde de di-tert-amyle, le 1,3-di(tert-butylperoxyisopropyl)benzène, le 2,5-diméthyl-2,5-di(tert-butylperoxy)hexyne, le 1,1,4,4,7,7-hexaméthylcyclo-4,7-diperoxynonane, le 3,3,6,6,9,9-hexaméthyl.cyclo-1,2,4,5-tétraoxanonane. A titre d'exemples de peroxyde de diacyle, on peut citer le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de lauroyle, le peroxyde de décanoyle, le peroxyde de 3,5,5-triméthylhexanoyle, le peroxyde d'acétyle et de cyclohexyl sulfonyle. A titre d'exemples de peroxyesters, on peut citer le peroxybenzoate de tert-butyle, le peroxyacétate de tert-butyle, le peroxy-3,5,5-triméthylhexanoate de tert-butyle, le peroxy-3,5,5-triméthylhexanoate de tert-amyle, le 2,5-diméthyl-2,5-di(benzoylperoxy)hexane, le 00-tert-butyl-0-isopropylmonoperoxycarbonate, le 00-tert-butyl-0-(2-éthylhexyl)- monoperoxycarbonate, le 00-tert-amyl-0-(2-éthylhexyl)-monoperoxycarbonate, le peroxyisobutyrate de tertbutyle, le peroxy-2-éthylhexanoate de tert-butyle, le peroxy-2-éthylhexanoate de tert-amyle, le 2,5-diméthyl-2, 5-di(2-éthylhexanoylperoxy)hexane, le peroxynéodécanoate de tert-butyle, le peroxyisononanoate de tert-butyle, le peroxypyvalate de tert-butyle, le peroxypyvalate de tert-amyle, le peroxynéodécanoate d'a-cumyle, le peroxydécanoate de tert-amyle, le 3-hydroxy-1,1-diméthylbutylperoxynéodécanoate de tert-butyle et le peroxymaléate de tert-butyle. A titre d'exemples de peroxydicarbonates, on peut citer le peroxydicarbonate de di(2-éthylhexyle), le peroxydicarbonate de dicyclohexyle, le peroxydicarbonate de di(n-propyle), le peroxydicarbonate de di(4-tert-butylcyclohexyle). A titre d'exemples de peroxyacétals, on peut citer le 1,1-di(ter.t-butylperoxy)cyclohexane, le 1,1-di(tertbutylperoxy)3,3,5-triméthylcyclohexane, le 3,3-di(tert-butylperoxy)butyrate d'éthyle, le 3,3-di(tertamylperoxy)butyrate d'éthyle, le 4,4-di(tert- butylperoxy)valérate de n-butyle, le 2,2-di(tert- butylperoxy) butane, le 1,1-di(tertamylperoxy)cyclohexane, le 2,2-bis[4,4-di(tertbutylperoxy)cyclohexyl]propane. L'étape de mise en contact peut être également mise en oeuvre en présence d'oxydants minéraux tels que les persulfates de sodium, potassium ou ammonium, l'eau oxygénée, les perchlorates, les percarbonates, les sels ferriques. Ces oxydants peuvent être utilisés seuls ou en combinaison avec des réducteurs minéraux ou organiques tels que le bisulfite et le métabisulfite de sodium ou de potassium, la vitamine C, les hypophosphites de sodium ou de potassium. Ces réducteurs organiques ou minéraux peuvent également être utilisés seuls, c'est-à-dire, en absence d'oxydants minéraux. Le procédé de l'invention peut comprendre une étape de préparation in-situ de l'amorceur de formule (I), de préférence, avant l'étape de mise en contact. D'un point de vue structural, les agents 30 tensio-actifs, outre les unités répétitives issues de la polymérisation des monomères, présentent au moins une extrémité réactive présentant la formule suivante : O R~ O CI R2 R3 R4 R1r R2, R3 et R4 étant tels que définis ci-dessus. Ce polymère ou copolymère présentant une telle extrémité réactive peut être amené à subir une transformation chimique de cette extrémité par réaction de celle-ci avec des réactifs appropriés. Les latex présents dans les compositions de l'invention peuvent être des latex obtenus par polymérisation en émulsion, en particulier des latex de type émulsion à gonflement par alcalinité, plus connus sous le nom de latex ASE (correspondant à la terminologie anglaise Alkali Swellable Emulsions ). A titre d'exemple de latex ASE, on peut citer . -le latex obtenu par polymérisation en émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle, de phtalate de diallyle ; -le latex obtenu par polymérisation en émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, de styrène, d'éthylène glycol diméthacrylate ; -le latex obtenu par polymérisation en émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, de méthacrylate de méthyle, de phtalate de diallyle. Ces latex ont la particularité de présenter des propriétés épaississantes. Ces compositions sont préparées par mélange du copolymère tensioactif avec les monomères précurseurs du latex, suivi d'une étape de polymérisation desdits monomères. L'agent tensioactif peut être préparé in-situ préalablement à l'ajout des monomères, de même que l'amorceur nécessaire à la synthèse de l'agent tensioactif. Les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées dans tous les domaines utilisant des latex, à savoir le domaine de la peinture, du textile, de la cosmétique, du papier, des revêtements de sols, de la construction, de la décoration. Plus particulièrement, les compositions de l'invention peuvent être utilisées comme dispersants dans des compositions cosmétiques, des compositions de peinture, des compositions d'encre. Enfin, l'invention a trait, selon un second objet à l'utilisation, en tant qu'agent tensio-actif pour la stabilisation d'un latex, d'un polymère ou copolymère susceptible d'être obtenu par un procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères, comprenant une étape de mise en contact, dans un milieu comprenant de l'eau, du ou desdits monomères avec au moins un amorceur répondant à la formule (I) suivante : H3C CH3 CH3 (I) dans laquelle : - R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupe phényle, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, en particulier, un métal alcalin (Na, Li, K), ou encore H4N+, Bu4N+, Bu3HN+, Bu représentant un groupe n-butyle ; - R2 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe OCOR8r R8 représentant un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R4 représente : * un groupe aryle porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, ledit groupe acide pouvant exister sous forme d'un sel ; ou O /OR6 /O/N CH ;ORS CH2R5 CH3 O * un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et/ou S, ledit groupe hétérocyclique étant éventuellement porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P ou porteur d'un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple N,S et/ou 0), ledit groupe hydrocarboné étant porteur d'au moins un groupe acide tel que défini ci-dessus, ledit groupe hétérocyclique pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple, N, S et/ou 0) porteur d'au moins un groupe acide comprenant un hétéroatome choisi parmi S et P ou représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes (par exemple, N, S et/ou 0) contenant au moins un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, ledit groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y pouvant exister éventuellement sous forme d'un sel et R représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, de préférence, comprenant de 1 à 24 atomes de carbone. 10 Les polymères ou copolymères susceptibles d'être utilisés dans ce sens, sont les mêmes que ceux décrits plus haut pour les compositions de l'invention. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS EXEMPLE 1 Cet exemple illustre la préparation d'un amorceur de formule (II) suivante : HO 15 SO3Na à partir d'une alcoxyamine de formule suivante : HO O CH3 H3CCH3 CH3 O II/O O/N CH H3C 'CH3 CH3 et le 4-styrènesulfonate de sodium : SO3Na Dans un réacteur en verre de 2 litres purgé à l'azote, on introduit 1 litre d' éthanol et 0,5 litre d'eau dégazée. On ajoute 54 g de 4-styrènesulfonate de sodium (0,262 mol) et 100 g d'alcoxyamine de formule (Ia) (0,262 mol). On chauffe à 70 C et on laisse réagir 6 heures sous agitation. Le produit est récupéré par évaporation sous vide à une température de 30 C. On obtient 179 g d'une huile jaune qui cristallise au stockage à 4 C sous forme d'une cire. Le produit obtenu est analysé par RMN 1H, 13C et 31P, par spectrométrie de masse électrospray négatif et par analyse Karl Fischer. Il contient 84% en poids d'amorceur de formule (II) sous la forme de 2 diastéréoisomères dans des proportions 59/41 et 16% d'eau. Les caractéristiques de l'amorceur obtenu sont les suivantes : H3 26 13 / % 24ù25 012 23 H3CP11 -027 \ 10\ / (-CH321 H3 33 22 35 H3C CH336N9 -2370H 08 H3C 6ù5 016 3]A/ 0=31 7 H \ - 1 \ ùS 5ù0-29 18ù17 2ù3 028 H3C \ H3 \H 17b 19 30 Atomes n Déplacement chimique (en ppm) 2 7,45 3 7,7 7,7 6 7,45 7 5, 1 19 1,13 30 1,13 13,4 17a 2, 3 17b 12,5 21 0, 8 1 23 1,10-1,21 H3C 14 /1 32 5 -RMN 1H (CDC13) Isomère majeur 33 0,8 34 0, 8 35 1,10-1,21 36 1,10-1,21 25 3, 2 13 3,65-4,45 26 0, 9 14 1,20-1,40 Isomère mineur Atomes n Déplacement chimique (en ppm) 7 4,9 6 7,3 2 7,3 7,7 3 7,7 3,32 23 1,10-1,22 35 1,10-1,22 36 1,10-1,22 26 10, 9 13 3,65-4,45 14 1,20-1,40 17 2,50-2,75 19 1,1 21 1,19 25 3,65-4,45 30 1,1 33 1,19 5 34 1, 19 - RMN 13C (CDC13) Isomère majeur Atomes N Déplacement chimique (en ppm) 1 141,60-143,40 2 129,50 3 125,00 4 141,60-143,40 125, 00 6 129,50 7 79,80 69,50 13 61,50 14 15,95-16,50 17 43,00 18 39,72 19 22,30 20 61, 20 21 28,20 22 35,00 23 30,20 25 58,70 26 15,95-16,50 30 22,30 179,80 33 28,20 34 28,20 35 30,20 36 30, 20 Isomère mineur Atomes n Déplacement chimique (en ppm) 1 141,60-143,40 2 128,80 3 124,60 4 141,60-143,40 124,60 6 128,80 7 86,60 69,40 13 61,50 14 15,95-16,50 17 45,20 18 39,69 19 21,80 20 60,90 21 28,20 22 35,30 23 30,20 25 58,70 26 15,95-16,50 30 21,80 31 179, 80 33 ' 28, 20 34 28,20 35 30,20 36 30,20 -RMN 31P (CDC13) Isomère majeur : 24 ppm Isomère mineur : 25 ppm EXEMPLE 2 L'exemple suivant a trait à la préparation 10 d'un agent tensioactif à base d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle. Dans un réacteur en verre de 1 litre équipé d'un moteur d'agitation à vitesse variable, des entrées pour l'introduction de réactifs, de piquages pour 15 l'introduction de gaz inertes permettant de chasser l'oxygène, comme l'azote, et de sondes de mesure, d'un système de condensation de vapeurs avec reflux, d'une double enveloppe permettant de chauffer/refroidir le contenu du réacteur grâce à la circulation dans celle- 20 ci, d'un fluide caloporteur, on introduit 430 g d'eau déminéralisée, on démarre l'agitation à vitesse modérée, on met le système en chauffe de manière à atteindre 50 C dans le réacteur et on dégaze par bullage d'azote dans le liquide pendant au moins 15 25 minutes. On prépare, par ailleurs, dans les récipients adéquats : 1) un mélange de 1, 38 g d'acide méthacrylique et 1,6 g de méthacrylate de méthyle ; 2) une solution aqueuse contenant 1,82 g de l'amorceur (II) (pureté 84% en poids) et 20g d'eau déminéralisée La solution 2 est ajoutée dans sa totalité dans le réacteur et la vitesse d'agitation est mise à 344 tours par minute. Ensuite, le mélange 1 est ajouté dans le réacteur à l'aide d'une pompe doseuse pendant une durée de 20 minutes. Le réacteur est alors maintenu à une température d'au moins 50 C pendant une durée d'au moins 4 heures. Au terme de ce maintien en température, le milieu est refroidi et le contenu du réacteur est déchargé dans un récipient adéquat. Le produit ainsi obtenu présent un aspect laiteux et légèrement moussant avec une taille de particules de 169 nm mesurée par diffusion quasi-élastique de la lumière avec un appareil Malvern LoC. EXEMPLE 3 L'exemple suivant illustre la synthèse d'un latex du type ASE stabilisé par un polymère tensioactif. Dans un réacteur en verre de 1 litre équipé d'un moteur d'agitation à vitesse variable, des entrées pour l'introduction de réactifs, des piquages pour l'introduction de gaz inertes permettant de chasser l'oxygène, comme l'azote, et de sondes de mesure (par exemple, de température), d'un système de condensation de vapeurs avec reflux, d'une double enveloppe permettant de chauffer/refroidir le contenu du réacteur grâce à la circulation dans celle-ci, d'un fluide caloporteur, on introduit 303 g d'eau du produit préparé selon l'exemple 2 consistant en une dispersion aqueuse diluée d'un tensioactif polymère selon l'invention. On démarre l'agitation à vitesse modérée, on met le système en chauffe de manière à atteindre 72 C dans le réacteur et on dégaze par bullage d'azote dans le liquide pendant au moins 15 minutes. On prépare, par ailleurs, dans les récipients adéquats : 1) un mélange comprenant : -41,68 g d'acide méthacrylique, 90 g d'acrylate d'éthyle et 0,40 g de phtalate de diallyle ; et 2) une solution aqueuse comprenant 0,16 g de 20 persulfate d'ammonium et 5 g d'eau déminéralisée. Le réacteur est porté à 78 C et la solution 2 est ajoutée dans sa totalité alors que la vitesse d'agitation est mise à 344 tours par minute. Sept 25 minutes après l'introduction de la solution 2), le dosage du mélange 1 vers le réacteur est amorcé à l'aide d'une pompe doseuse, de manière à compléter l'ajout de ce mélange dans le réacteur en 2,5 heures pendant lesquelles la température est maintenue à au 30 moins 78 C. Après l'ajout, le milieu est maintenu à au moins 78 C pendant au moins 3 heures supplémentaires. Le réacteur est ensuite refroidi et son contenu est versé dans un récipient adéquat. Le produit obtenu est un latex stable du type ASE avec un extrait sec de 27,6% mesuré par gravimétrie et une taille de particules de 124 nm mesuré par un appareil Malvern LoC. Afin de vérifier le pouvoir épaississant du latex du type ASE, une dispersion aqueuse à 3% d'extrait sec est préparée en diluant une partie du produit obtenu avec de l'eau déminéralisée (par exemple, 38 g de latex à 27,6% d'extrait sec dilués avec 312 g d'eau déminéralisée). Le pH du latex dilué est alors de 3,5, mesuré par potentiométrie et sa viscosité est très proche de celle de l'eau. Une solution de soude à 36% est ensuite ajoutée lentement et sous agitation du latex, de manière à obtenir le gonflement alcalin et l'effet épaississant. Le maximum de viscosité est obtenu vers un pH de 7,4, auquel la dispersion à 3% prend la forme d'un gel aqueux translucide, pratiquement transparent et ayant une viscosité de 8826 mPa.s à 30 tours par minute mesurée avec un viscosimètre Brookfield à vitesse de rotation variable. Le gel présente, en plus, des reflets colorés allant du rouge au bleu en passant par le vert, selon l'angled'observation. Ces phénomènes optiques peuvent être observés sur des gels obtenus à partir de latex du type ASE préparés en l'absence de tensioactifs classiques. EXEMPLE 4 Afin de rendre la fabrication du latex de l'exemple 3 plus productive, la synthèse de celui-ci peut se faire dans la foulée de celle du polymère tensioactif de l'exemple 2. Pour ce faire, la quantité totale de produit de l'exemple 2 peut être ajustée de manière à avoir seulement 303 g et l'étape de maintien à 50 C après l'ajout des monomères de l'exemple 2 peut être limitée à un minimum de 1 ou 2 heures, après lesquelles le réacteur peut être porté à 78 C pour l'enchaînement des opérations de l'exemple 3. EXEMPLE 5 Afin de rendre la fabrication du latex de l'exemple 4 plus productive, la synthèse de celui-ci peut se faire dans la foulée de celle de l'amorceur hydrosoluble de l'exemple 1. Pour ce faire, la synthèse de l'amorceur hydrosoluble de l'exemple 1 peut se faire dans le réacteur de polymérisation, en ajustant le taux de dilution avec de l'eau et une petite quantité d'alcool éthylique, ainsi que les quantités de 4-styrène sulfonate de sodium et d'alcoxyamine (Ia), de manière à obtenir uniquement la quantité d'amorceur hydrosoluble (II) nécessaire à la préparation du tensioactif de l'exemple 2. Le temps de chauffage à 70 C pour la préparation de l'amorceur hydrosoluble peut être optimisé en le faisant passer à un minimum de 1 heure, durée après laquelle les opérations de l'exemple 4 peuvent être enchaînées. Avantageusement, cette méthode ne nécessite pas la séparation et/ou purification de l'amorceur (II) ni sa manipulation sous forme de cire, car elle est produite directement dans le réacteur de polymérisation (en solution diluée et dans la quantité nécessaire), dans lequel elle va être utilisée pour la fabrication du tensioactif polymère qui servira, de son côté à la fabrication du latex ASE final | L'invention a trait à une composition comprenant un latex et au moins un copolymère susceptible d'être obtenu par un procédé de polymérisation de monomères, comprenant une étape de mise en contact, dans un milieu comprenant de l'eau, du ou desdits monomères avec au moins un amorceur répondant, par exemple, à la formule : | 1. Composition comprenant au moins un latex et au moins un agent tensioactif susceptible d'être obtenu par un procédé de polymérisation de monomères, comprenant une étape de mise en contact du ou desdits monomères avec au moins un amorceur répondant à la formule (I) suivante : H3C` CH3 CH3 O O/N\ CH FLOR6 ORCH R4 H3C CH2R5 O RIO CH3 (I) dans laquelle : R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupe phényle, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, H4N+, Bu4N+, Bu3HN+ ou Bu représentant un groupe n-butyle ; -R2 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant 20 de 1 à 3 atomes de carbone ; - R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe OCOR5r R8 représentant un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ;- R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R4 représente : * un groupe aryle porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, ledit groupe acide pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et/ou S, ledit groupe hétérocyclique étant éventuellement porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P ou porteur d'un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, ledit groupe hydrocarboné étant porteur d'au moins un groupe acide tel que défini ci-dessus, ledit groupe hétérocyclique pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes porteur d'au moins un groupe acide comprenant un hétéroatome choisi parmi S et P ou représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes contenant au moins un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, ledit groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y pouvant exister éventuellement sous forme d'un sel et Rreprésentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle. 2. Composition selon la 1, dans laquelle R4 est un groupe aryle porteur d'au moins un groupe sulfonique, phosphonique, phosphorique ou phosphinique, ces groupes pouvant exister sous forme de sels. 3. Composition selon la 1, 10 dans laquelle R4 est un groupe pyrrole, pyridine, indole, thiophène, furanne ou pyrimidine. 4. Composition selon la 1, dans laquelle R4 représente un groupe -CO-NR-Y ou -CO- 15 O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné porteur d'au moins un groupe imidazole, imidazoline, imidazolidone, pyrazole, triazole, tétrazole, thiadiazole ou oxadiazole. 20 5. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle R4 est un groupe phénylène porteur d'un groupe -S03R9, R9 représentant un atome d'hydrogène, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les 25 métaux de transition, H4N+, Bu4N+ ou Bu3HN+, Bu représentant un groupe n-butyle. 6. Composition selon la 5, dans laquelle l'amorceur répond à la formule (II) 30 suivanteH3C` CHCH3 HO SO3Na 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le copolymère est un copolymère amphiphile, comprenant des unités répétitives issues de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophiles et des unités répétitives issues de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophobes. 8. Composition selon la 7, dans laquelle dans laquelle le(les) monomères hydrophiles sont choisis parmi : l'acide (méth)acrylique et ses sels ; les (méth)acrylates de sels d'amine; les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle; les (méth)acrylates de polyéthylèneglycol, d'alcoxy- ou aryloxy- polyalkylèneglycol ; et - les mélanges de ceux-ci. 9. Composition selon la 7 ou 8, dans laquelle le(les) monomère(s) hydrophobes sont choisis parmi : - les monomères vinylaromatiques tels que le styrène, l'a-méthylstyrène ; - les monomères diéniques, tels que le butadiène, l'isoprène ; -les monomères acrylates hydrophobes, tels que l'acrylate d'éthyle, de n-butyle, d'éthylhexyle, de phényle, les acrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates fluorés, les acrylates silylés ; - les monomères méthacrylates, tels que le méthacrylate de méthyle, de lauryle, de cyclohexyle, d'allyle, de phényle, les méthacrylates de méthoxypolypropylèneglycol, le méthacrylate de 2-(tertbutylamino)éthyle (MATBAE), les méthacrylates fluorés, tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle, les méthacrylates silylés tels que le 3-méthacryloylpropyltriméthylsilane ; -l'acrylonitrile ; et les mélanges de ceux-ci. 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, dans laquelle le latex est un latex ASE. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le latex est choisi parmi :-les latex obtenus par polymérisation en émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle, de phtalate de diallyle ; - les latex obtenus par polymérisation en 5 émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, de styrène, d'éthylène glycol diméthacrylate ; - les latex obtenus par polymérisation en émulsion en milieu aqueux d'acide méthacrylique, de méthacrylate de méthyle, de phtalate de diallyle. 10 12. Utilisation, en tant qu'agent tensio-actif pour la stabilisation d'un latex, d'un polymère ou copolymère susceptible d'être obtenu par un procédé de polymérisation d'un ou plusieurs monomères, 15 comprenant une étape de mise en contact du ou desdits monomères avec au moins un amorceur répondant à la formule (1) suivante . CH3 H3C CH3 CH3 (I) 20 dans laquelle : - R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupe phényle, un métal choisi parmi les métaux alcalins, les métaux 25 alcalino-terreux, les métaux de transition, H4N+, o O /oRs /O/N CH/b\ORS CH2R5Bu4N+, Bu3HN+ ou Bu représentant un groupe n-butyle ; - R2 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe - OCOR8r R8 représentant un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 3 atomes de carbone ; - R4 représente : * un groupe aryle porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P, ledit groupe acide pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et/ou S, ledit groupe hétérocyclique étant éventuellement porteur d'au moins un groupe acide comportant au moins un hétéroatome choisi parmi S et P ou porteur d'un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, ledit groupe hydrocarboné étant porteur d'au moins un groupe acide tel que défini ci-dessus, ledit groupe hétérocyclique pouvant exister sous forme d'un sel ; ou * un groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y, avec Y représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomesporteur d'au moins un groupe acide comprenant un hétéroatome choisi parmi S et P ou représentant un groupe hydrocarboné comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes contenant au moins un groupe hétérocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, ledit groupe -CO-NR-Y ou -CO-O-Y pouvant exister éventuellement sous forme d'un sel et R représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle. 13. Utilisation selon la 12, dans laquelle le copolymère est un copolymère amphiphile, comprenant des unités répétitives issues de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophiles et des unités répétitives issues de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères hydrophobes. 14. Utilisation d'une composition telle que 20 définie selon l'une quelconque des 1 à 11 comme dispersants dans des compositions cosmétiques, des compositions de peinture, des compositions d'encre. | C | C08,C07,C09 | C08L,C07F,C08F,C09D,C09K | C08L 33,C07F 9,C08F 4,C08L 31,C09D 7,C09D 11,C09K 23 | C08L 33/08,C07F 9/40,C08F 4/00,C08L 31/08,C08L 33/02,C09D 7/45,C09D 7/47,C09D 11/00,C09K 23/52 |
FR2900943 | A1 | L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF PERMETTANT DE DEBOUCHER SANS DANGER LES EVIERS ET LES LAVABOS BOUCHES, MEME LES PLUS ENGORGES, POUR PERMETTRE A CES DERNIERS D'AVOIR LES CANALISATIONS LIBRES ET NETTOYEES | 20,071,116 | La présente invention concerne un dispositif pour déboucher tous types d'éviers, même les plus engorgés. Les éviers engorgés sont traditionnellement débouchés à l'aide d'une ventouse ou de produits chimiques, qui polluent notre environnement et qui sont dangereux et toxiques. S De nos jours, ces produits utilisés ne sont pas efficaces à cent pour cent, et le consommateur est obligé d'en racheter une fois le produit chimique utilisé. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Totalement naturel, il comporte en effet selon une première caractéristique, un pot plat arrondi de 10 matière plastique qui se présente de la façon suivante : -Ce pot en plastique s'ouvre avec facilité, en devisant les deux parties. La partie inférieure se détache et celle du haut est maintenue par un récipient transparent en forme de spiral de matière plastique, qui se déplie dés que l'on ouvre sur la partie du haut, le bouchon. Sous ce récipient en spiral se trouve une valve en plein centre de 1S celui-ci. Sa simple utilisation permet à l'utilisateur d'ouvrir le bouchon afin d'introduire de l'eau du robinet dans le récipient en spiral et de refermer le bouchon situé sur la partie haut du pot. Il suffit de placer ce récipient dans l'évacuation d'eau du lavabo, la valve doit être en plein dans l'évacuation. Ensuite, l'utilisateur appuie fortement sur ce récipient, 20 l'eau du robinet contenu dans celui-ci va traverser la valve et pénétrer dans la canalisation. Par simple pression de l'eau, l'évier va être débouché et nettoyé de façon simple, rapide, efficace et écologique. .~5 Ce produit entièrement naturel, se rempli juste avec de l'eau du robinet, et son utilisation est à l'infini. Selon les modes particuliers de réalisation : le récipient en spiral peut contenir une quantité de cinq cent millilitres d'eau. 30 La pression de l'eau peut varier de 0.5 à 2.0 bar, selon la puissance que l'utilisateur a lors de la pression du récipient. Ce produit peut être utilisé pour n'importe quel évier. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe, le dispositif de l'invention ouvert. 5 La figure 3 représente en coupe, une variante de ce dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un pot (1) de forme arrondi en plastique , qui se sépare en deux parties, la partie supérieure (2), et la partie inférieure (3). Sur la partie supérieure (2) se trouve un bouchon (4), dont le retrait se fait par simple clique. Sous la partie supérieure se trouve un récipient (5), de forme spiral et de matière plastique qui permet de contenir une quantité d'eau allant jusqu'à cinq cent millilitres. Sous la partie inférieure de ce récipient se trouve en plein centre une valve (6) en plastique qui permet l'évacuation de l'eau contenue dans le récipient (5) en spiral. 15 Dans la forme de réalisation selon la figure 2, le pot (1) comporte en partie supérieure (2), en plein centre, un bouchon (4) qui permet ainsi de s'ouvrir afin de remplir d'eau le récipient (5) en spiral et de le refermer par la suite. La valve (6) permet la traversée de l'eau contenue dans le récipient (5) lors de la 20 pression de celui-ci, d'où sa forme en spiral. A titre d'exemple, le pot aura des dimensions de l'ordre de 7 ,5 cm de diamètre et une épaisseur de 5 cm. 2.5 Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à déboucher des éviers et lavabos | L'invention concerne un dispositif permettant de déboucher sans danger les éviers et les lavabos bouchés, même les plus engorgés, pour permettre à ces derniers d'avoir les canalisations fibres et nettoyées.Il est constitué d'un pot (1) se présentant en deux parties, la partie supérieure (2) et la partie inférieure (3) qui se séparent en les devisant. Dans la partie supérieure (2) se trouve un récipient (5) en forme de spiral qui permet de recevoir de l'eau par le biais du bouchon (4) situé sur la partie supérieure (2), au bas de celui-ci se trouve une valve (6) central, qui permet par pression l'évacuation de l'eau contenue dans le récipient (5).Lorsque l'utilisateur exerce une pression sur la partie supérieure (2), l'eau contenue dans le récipient (5) va traverser la valve (6) pour pénétrer dans les canalisations bouchées. Après utilisation, l'utilisateur ouvre le bouchon (4) afin de replier le récipient (5) en spiral, puis le referme et enfin il va pouvoir insérer la partie inférieure (3) sur la partie supérieure (2) afin de les viser entre elles.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à déboucher les éviers et les lavabos engorgés. | 1) Dispositif pour déboucher les éviers et les lavabos engorgés en ce qu'il comporte un pot (1) présentant deux parties (2 et 3) qui se séparent en les devisant. La partie supérieure (2) comporte un récipient (5) en spiral pouvant contenir de l'eau du robinet qui sera rempli en ouvrant le bouchon (4) située sur la partie supérieure (2). Après avoir S effectuer le remplissage, l'utilisateur ferme le bouchon (4) par clique et exerce une pression sur la partie supérieure (2), l'eau contenue dans le récipient (5) est ressortie de celui-ci par la valve (6) située au centre de récipient, pour pénétrer dans les canalisations. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le récipient (5) constitue une partie du pot (1), une zone de moindre épaisseur formant la pression. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce qu'une valve (6) tend à évacuer l'eau contenue dans le récipient (5) 4) Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un bouchon (4) doit être impérativement fermé pour permettre la pression. 5) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le récipient (5) doit avoir une forme en spirale pour permettre la pression de celui-ci. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la partie inférieure (3) doit servir qu'après utilisation du pot (1), afin de la viser à la partie supérieure (2) pour ranger le dispositif. 7.0 d5 2.0 | E | E03 | E03C | E03C 1 | E03C 1/308 |
FR2890855 | A1 | SIEGE VERTICALISATEUR A MOYENS DE REGLAGE DE L'INCLINAISON DU REPOSE-PIEDS EN POSITION VERTICALISEE. | 20,070,323 | La présente invention concerne les fauteuils, plus particulièrement mais non exclusivement, roulants, qui sont utilisés par les handicapés et les invalides et elle vise, indifféremment, les fauteuils roulants, pliants ou non. Il est incontestable que les fauteuils roulants ont apporté une possibilité de mobilité aux handicapés et aux invalides. Ces fauteuils roulants possèdent, toutefois, plusieurs inconvénients tenant au fait que les utilisateurs ne peuvent occuper qu'une position assise, par ailleurs maintenue en général pendant des durées relativement longues. Une telle position n'est pas à même d'apporter une réadaptation à la vie courante et ne facilite pas les contacts sociaux. En outre, une telle position assise, maintenue pendant des durées relativement longues, est responsable d'une dégradation physique, telle que perte d'amplitude angulaire des membres inférieurs, circulation sanguine défectueuse, ralentissement des fonctions digestives et intestinales, fragilité osseuse, etc.. Pour remédier aux inconvénients ci-dessus, il a été proposé des fauteuils dont le châssis supporte une structure articulée comprenant un dossier, une assise et un repose-pieds. Une telle structure est montée articulée par l'assise sur un axe frontal horizontal, perpendiculaire au plan de symétrie vertical du châssis. La structure articulée peut être commandée avec motorisation complète ou assistance, pour faire passer l'assise d'une position d'abaissement à une position de verticalisation et inversement. De tels fauteuils sont, généralement, qualifiés de fauteuils verticalisateurs . Que la source de puissance, commandant ou permettant de commander la verticalisation et l'abaissement de la structure articulée, soit à base d'énergie électrique, de vérins élastiques, notamment à gaz, ou purement manuelle, les fauteuils du type ci-dessus ont certainement permis de résoudre, pour une grande partie, les inconvénients découlant de l'utilisation d'un fauteuil classique. C'est certainement la raison du succès de tels fauteuils depuis déjà un certain nombre d'années. A titre de référence, il est possible de citer le brevet FR 2 529 456 qui est justement relatif à une telle conception de fauteuil verticalisateur. Bien que donnant satisfaction, de tels fauteuils ont, semble-t-il, fait naître une objection de confort tenant, notamment, au fait qu'il n'est pas possible de faire rouler un fauteuil, tel que décrit par le brevet FR 2 529 456, lorsqu'il est en position de verticalisation. Afin de remédier à cet inconvénient, le brevet FR 2 717 377 a proposé un fauteuil verticalisateur comprenant un châssis à roues motorisées, supportant une structure articulée comprenant une structure de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds et une structure de support d'un dossier. Le fauteuil comprend, également, des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation et inversement. La particularité du brevet FR 2 717 377 réside dans le fait que, en position de verticalisation, d'une part, la structure articulée est reculée par rapport à la position assise ou recentrée par rapport au châssis et, d'autre part, le repose-pieds est placé à distance du sol, de sorte que le fauteuil présente une grande stabilité et peut rouler dans cette position de verticalisation. Toutefois, il est apparu, à l'usage, que ce dernier type de fauteuil n'était pas toujours en mesure de garantir à son utilisateur un confort maximum et un sentiment de sécurité en position de verticalisation. La demanderesse a eu le mérite de mettre en évidence que le confort et le sentiment de sécurité se trouvent, pour une grande part, liés à la flexion des genoux en position de verticalisation et cela, notamment, pour les utilisateurs qui n'ont jamais eu l'usage de leurs membres inférieurs et/ou présentent des membres inférieurs atrophiés. Ainsi, l'invention concerne un fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, incorporant un châssis supportant une structure articulée comprenant une structure de support d'une assise, une structure de support 2890855 3 d'un repose-pieds, une structure de support d'un dossier et des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement. Selon l'invention et afin de permettre un ajustement de la flexion des genoux en fonction de l'utilisateur, le fauteuil verticalisateur est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation. La mise en oeuvre de tels moyens de réglage permet de renforcer le sentiment de sécurité de l'utilisateur, notamment lorsque ses genoux doivent venir un appui sur des moyens de maintien inférieur, tels que des genouillères. Selon l'invention, les moyens de réglage peuvent être réalisés de toute façon appropriée. Ainsi, lorsque les moyens de support du repose-pieds sont articulés par rapport aux moyens de support de l'assise, les moyens de réglage peuvent comprendre un système de came ou de bielle reliant la structure de support du repose-pieds à la structure de support de l'assise. Dans une forme préférée de réalisation, les moyens de réglage comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support du repose-pieds vient en appui en position de verticalisation. Selon l'invention les structures de support de l'assise, du repose pied et du dossier peuvent être réalisées de différentes manières et, par exemple, comme cela est décrit dans le brevet FR 2 717 377. Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, la structure de support de l'assise comprend au moins un premier quadrilatère déformable composé de deux barres, respectivement supérieure et inférieure, définissant les grands côtés du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure correspondante du petit côté antérieur du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure, correspondant à un petit côté postérieur. Selon cette forme préférée de réalisation, les moyens de support et de 2890855 4 manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au moins un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, respectivement inférieure et supérieure, la bielle supérieure étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure du premier quadrilatère et la bielle inférieure étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre inférieure du premier quadrilatère et, d'autre part, un vérin motorisé, interposé entre le châssis et un élément solidaire de la barre inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère. La structure de repose-pieds comprend au moins un montant qui est lié à la pièce d'écartement antérieure et qui vient en position de verticalisation en appui contre les moyens de réglage formés par une butée solidaire du châssis, tandis que la structure de support du dossier est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère, à l'opposé du repose-pieds, et qui comprend au moins un montant supportant le dossier. Dans une forme de réalisation préférée, les moyens de support de l'assise et les moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée comprendront chacun deux ensembles latéraux sensiblement parallèles. Selon une caractéristique de l'invention, et dans le cadre de ses formes préférées de réalisation, le montant de la structure de support du reposepieds est lié de manière rigide à la ou aux pièces d'écartement antérieures de la structure de support de l'assise. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fauteuil verticalisateur comprend des moyens de stabilisation qui sont mobiles entre une position de rétraction et une position d'extension dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent en appui sur le sol et qui sont commandés pour être en position d'extension lorsque la structure articulée est en position de verticalisation et en position de rétraction lorsque la structure articulée est en position d'assise. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la structure de support du dossier comprend un vérin motorisé qui est articulé sur la 2890855 5 structure de support de l'assise et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier par rapport à l'assise. Les différentes caractéristiques de l'invention peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description ci-dessous, effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent différentes formes, non limitatives, de réalisation d'un fauteuil verticalisateur selon l'invention et possédant des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation. La fig. 1 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, d'un fauteuil selon l'invention, en position d'assise ou d'abaissement du fauteuil. La fig. 2 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, du fauteuil selon la fig. 1, en position de verticalisation ou debout. La fig. 3 est une perspective de trois quarts arrière droite du fauteuil selon les fig. 1 et 2 en position de verticalisation. La fig. 4 est une perspective de trois quarts avant droite du fauteuil selon les fig. 1 et 2 en position de verticalisation. L'invention concerne un fauteuil verticalisateur, tel qu'illustré aux fig. 1 à 4, et désigné dans son ensemble par la référence 1, susceptible de rouler en position de verticalisation et destiné à offrir la meilleure sécurité possible à son utilisateur. Un tel fauteuil 1 comprend un châssis 2, composé de deux demi-châssis latéraux 3 et 4, réunis entre eux par des traverses 5 et 6. Le châssis 2 est pourvu, de façon habituellement connue, de roues 7, généralement porteuses, principales et motrices et de roues 8 directrices, orientables par l'intermédiaire de pivots 9. Les roues 8 sont généralement, mais non obligatoirement, placées à la partie avant du châssis 2, alors que les roues porteuses 7 occupent la partie arrière. Les roues 7 et 8 définissent, par les points de contact avec le sol S, un polygone d'appui ou de sustentation par le centre duquel passe un axe vertical X-X'. Les roues 7 peuvent être, 2890855 6 avantageusement, associées à des moteurs électriques d'entraînement en rotation réversible, non représentés, susceptibles d'être alimentés à partir d'une source embarquée, également non représentée. Le châssis 2 supporte une structure articulée 10, maintenant une assise A, un dossier D et un repose pieds R, organisée pour pouvoir occuper un état stable replié, correspondant à une position dite d'assise, telle qu'illustrée par la fig. 1 et un état stable déplié, correspondant à une position de verticalisation, telle qu'illustrée par la fig. 2. Dans ces deux positions et par des moyens connus de la technique et non représentés, la structure articulée est apte à supporter un handicapé ou invalide dans une position assise et dans une position verticalisée respectivement. On notera que, en position de verticalisation, la structure articulée 10 se trouve sensiblement alignée avec l'axe vertical X-X' et est recentrée par rapport à sa situation en position d'assise. La structure articulée 10 est liée au châssis 2 par des moyens de support et de manoeuvre 11. La structure articulée 10 comprend une structure 12 de support de l'assise A. La structure de support 12 est, selon l'exemple illustré, constituée par deux systèmes articulés latéraux 13, symétriques par rapport à un plan sagittal P et qui sont plus particulièrement visibles aux fig. 3 et 4. Chaque système articulé 13 est destiné à être adapté latéralement sur le châssis 2, par exemple au niveau de chacun des demi-châssis 3 et 4 par l'intermédiaire de deux ensembles latéraux 14, constitutifs des moyens de support et de manoeuvre 11. Chaque système articulé 13 comprend un premier quadrilatère déformable 17, constitué de barres supérieure 18 et inférieure 19, bien qu'elles ne soient pas disposées, dans les représentation illustrées fig. 1 à 4, dans un même plan vertical. Les barres 18 et 19 sont réunies, au niveau de leur partie terminale postérieure, par un élément ou une pièce d'écartement postérieure 20, à laquelle elles sont reliées par des pivots 201r 202. Les barres 18 et 19 sont, en outre, réunies, au niveau de leurs parties terminales avant ou frontale, par une pièce d'écartement antérieure 21 à laquelle elles sont reliées par des pivots 211, 212. Ainsi, les barres inférieures 19 et supérieures 18 et leurs points d'articulation respectifs 201r 211, 202, 212 définissent les grands côtés supérieurs Gs et inférieurs G1, tandis que la pièce d'écartement postérieure 20 définit un petit côté postérieur Pp du premier quadrilatère, la pièce d'écartement antérieure 21 définissant un petit côté antérieur PA, comme cela ressort de la fig. 1. La structure articulée 10 comprend, en outre, une structure 25 de support du repose-pieds R qui comprend un jambage ou montant 27, destiné à supporter deux palettes 28 formant le repose-pieds. Le montant 27 est relié, de manière rigide, aux pièces d'écartement antérieures 21 par l'intermédiaire de traverses 29. La structure articulée 10 comprend enfin une structure 30 de support du dossier D. la structure 30 comprend deux montants 35, chacun articulé sur le premier quadrilatère 17, au niveau du pivot 201 de la pièce d'écartement postérieure 20. Selon l'exemple illustré, les montants de dossier 35 sont, par ailleurs, reliés par une traverse 36. La structure de support du dossier 30 comprend, également, un vérin motorisé 37 reliant la traverse 36 aux pièces d'écartement postérieures 20 et permettant un réglage de l'inclinaison des montants 35 et donc du dossier. Afin de permettre un passage de la structure articulée 12 de la position d'assise, telle qu'illustrée à la fig. 1, à la position de verticalisation ou debout, telle qu'illustrée à la fig. 2, les moyens de support et de manoeuvre 11 comprennent, tout d'abord, les deux ensembles latéraux 14 qui relient chacun un ensemble latéral 13 à des moyens 10 de support de l'assise au châssis. Chaque ensemble latéral 14 comprend un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, dites respectivement inférieure 40 et supérieure 41, bien qu'elles ne soient pas situées dans un même plan vertical. Chaque bielle inférieure 40 est alors liée, d'une part, au châssis 2 par l'intermédiaire d'un pivot 42 et, d'autre part, à la barre inférieure 19 par 2890855 8 l'intermédiaire d'un pivot 43. De la même manière, chaque bielle supérieure 41 est liée, d'une part, au châssis 2 par l'intermédiaire d'un pivot 44 et, d'autre part, à la barre supérieure 18 par l'intermédiaire d'un pivot 44. Les moyens de support et de manoeuvre 11 comprennent un ensemble de manoeuvre 50, interposé entre le châssis 2 et la structure 12 de support de l'assise. Ainsi, l'ensemble de manoeuvre 50 comprend un palonnier 51, articulé sur une traverse 52 solidaire du châssis et liée, au niveau de l'une de ses extrémités, par un pivot 53 à une traverse 54 reliant les deux barres inférieures 19. L'ensemble de manoeuvre 50 comprend, également, un vérin motorisé 55 articulé, d'une part, par un pivot 56 sur l'extrémité du palonnier 51 opposée au pivot 53 et, d'autre part, par un pivot 57 à un bras 58 solidaire de la traverse 54. Ainsi, les pivots 52, 53, 57 et 56 forment un quadrilatère déformable par allongement ou raccourcissement du côté formé par le vérin motorisé 55. Le fauteuil 1 comprend, enfin, des accoudoirs 60, fixés aux montants 35 et susceptibles de former un élément de maintien thoracique. Le fauteuil 1 comprend, également, des moyens de maintien bas 61, formés par des genouillères ou coquilles 62 fixées au pièces d'écartement antérieur 21 et conformées pour emboîter les genoux ou le bas des cuisses, juste audessus des genoux, d'un utilisateur du fauteuil. Lorsqu'un utilisateur assis dans le fauteuil 1 souhaite, à partir d'une position assise correspondant à la fig. 1, passer en position debout ou verticalisée, telle qu'illustrée à la fig. 2, il commande le fonctionnement du vérin électrique 55 qui, par son allongement, entraîne la verticalisation de la structure articulée 10. A la fin de ce mouvement, le montant 27 des moyens de support 25 du repose-pieds R viennent en appui contre le châssis 2. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le fauteuil 1 comprend des moyens 65 de réglage qui permettent de déterminer la position du montant 27 en fin de course de verticalisation et donc l'angle a entre le montant 27 et la barre supérieure 18 dans la position de verticalisation de la structure articulée 10. Les moyens de réglage 65 sont, selon l'exemple illustré, formés par une vis dont l'extension est réglable et sur laquelle le montant 27 vient en appui. Ainsi, par le réglage de la vis, il est possible de régler la valeur de l'angle a en position de verticalisation et donc la flexion plus ou moins importante des jambes de l'utilisateur en position verticalisée. Ce réglage de la flexion permet de déterminer la manière dont les jambes de l'utilisateur viennent en appui dans les coquilles 62, ce qui permet, d'une part, de s'assurer de la stabilité de la position de l'utilisateur et, d'autre part, de donner un sentiment de confiance à l'utilisateur. Par ailleurs, il est possible, en agissant sur le vérin électrique 37, de modifier l'inclinaison du dossier et donc du torse de l'utilisateur, ce qui permet d'améliorer le confort de ce dernier. Il sera remarqué que, dans la forme de réalisation préférée illustrée, le fauteuil 1 comprend, en outre, des moyens de stabilisation 70 qui sont mobiles entre une position de rétraction, telle qu'illustré à la fig. 1, et une position d'extension, telle qu'illustré à la fig. 2, dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds R et viennent en appui sur le sol S. Les moyens 70 sont commandés pour être en position de rétraction lorsque la structure articulée 10 est en position d'assise, tandis que, quand la structure articulée 10 est en position de verticalisation, les moyens 70 sont en position d'extension en appui sur le sol. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir de son cadre | L'invention concerne un fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, comprenant un châssis (2) supportant une structure articulée (10) comprenant une structure (12) de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds, une structure de support (30) d'un dossier et des moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés entre la structure articulée (10) et le châssis (2) et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée (10) d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement.Selon l'invention, le fauteuil verticalisateur comprend des moyens de réglage de l'angle (alpha) entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation. | 1 - Fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, comprenant un châssis (2) supportant une structure articulée (10) comprenant une structure (12) de support d'une assise, une structure (25) de support d'un repose-pieds, une structure de support (30) d'un dossier et des moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés entre la structure articulée (10) et le châssis (2) et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée (10) d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (65) de réglage de l'angle (a) entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation. 2 - Fauteuil verticalisateur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage (65) comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support (25) du repose-pieds vient en appui en position de verticalisation. 3 - Fauteuil verticalisateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: É la structure de support (12) de l'assise, qui comprend au moins un premier quadrilatère déformable (17) composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (Gs, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (Pp), É les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au moins un second quadrilatère déformable (14), composé de deux bielles, respectivement inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre supérieure (18) du premier quadrilatère et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère et, d'autre part, un vérin motorisé (55), interposé entre le châssis (2) et un élément (51) solidaire de la barre inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère, ^ la structure de support (25) du repose-pieds comprend au moins un montant (27) qui est lié à la pièce d'écartement antérieure (21) et qui vient, en position de verticalisation, en appui contre les moyens de réglage (65) formés par une butée solidaire du châssis (2), ^ et la structure de support (30) du dossier est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère (17), à l'opposé du repose-pieds, et comprend au moins un montant (35) supportant le dossier. 4 - Fauteuil verticalisation selon la 3, caractérisé en ce que: les moyens de support (12) de l'assise comprennent deux ensembles latéraux comprenant chacun un premier quadrilatère déformable (17), composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (Gs, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (Pp), ^ et les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée (10) comprennent deux ensembles latéraux (14) comprenant chacun un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, respectivement inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure (18) du premier quadrilatère de l'ensemble latéral correspondant de la structure de support de l'assise, et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère. - Fauteuil verticalisateur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le montant (27) de la structure de support du repose-pieds est lié, de manière rigide, à la ou aux pièces d'écartement antérieures (21). 6 - Fauteuil verticalisateur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de stabilisation (70) qui sont mobiles entre une position de rétraction et une position d'extension dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent en appui sur le sol et qui sont commandés pour être, d'une part, en position d'extension, lorsque la structure articulée est en position de verticalisation et, d'autre part, en position de rétraction lorsque la structure articulée est en position d'assise. 7 - Fauteuil verticalisateur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la structure de support (30) du dossier comprend un vérin motorisé (37) qui est articulé sur la structure de support de l'assise (12) et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier. | A | A61 | A61G | A61G 5 | A61G 5/14 |
FR2902203 | A1 | SYSTEME D'AFFICHAGE ET VEHICULE COMPORTANT UN TEL SYSTEME | 20,071,214 | [1] L'invention se rapporte à un système d'affichage et plus particulièrement un véhicule automobile comportant un tel système. [2] Les véhicules automobiles ont de plus en plus de contraintes réglementaires à respecter. L'une des prochaines concerne le témoin de non bouclage de toutes les ceintures de sécurité visualisable par les personnes présentes dans le véhicule. Cette contrainte soulève le problème de la io visualisation. En effet, d'un point de vue économique, il est intéressant de ne proposer qu'un seul système d'affichage visualisable par tous mais il est difficile d'y réussir tant les endroits appropriés sont déjà utilisés pour l'aide à la conduite du véhicule automobile. 15 [3] Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant un système d'affichage simple, ergonomique et compact. [4] A cet effet, l'invention se rapporte à un système d'affichage comprenant un dispositif de projection d'un 20 affichage, un dispositif de guidage optique dudit affichage permettant à partir d'un dispositif unique de projection de présenter un affichage identique à deux personnes excentrées assises caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte deux miroirs montés par rapport audit dispositif de 25 projection selon un plan unique et de manière sensiblement triangulaire pour permettre une compacité améliorée du système d'affichage. [5] Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : 30 - ledit plan unique est incliné par rapport aux plans horizontaux passant par les yeux des personnes selon un angle sensiblement compris entre 10 et 30 degrés ; - la base dudit montage triangulaire est la partie la plus proche desdites personnes et sensiblement parallèle aux plans verticaux passant par les yeux des personnes ; - la base dudit montage triangulaire est formée par un des miroirs du dispositif de guidage optique afin de privilégier l'affichage du dispositif de projection à l'une desdites personnes assises ou par le dispositif de projection afin de garantir une qualité d'affichage identique entre lesdites personnes assises. io [6] L'invention se rapporte également à un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un système d'affichage conforme à l'une des variantes précédentes monté sur son pavillon permettant de projeter un affichage aux personnes présentes dans le véhicule automobile. 15 [7] Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - le véhicule automobile comporte un système d'affichage pour au moins deux rangs de ses assises ; - ledit affichage comporte un témoin de bouclage des 20 ceintures de sécurité et/ou au moins un témoin d'activation d'un organe dudit véhicule. [8] D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins 25 annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation de l'habitacle d'un véhicule automobile ; - la figure 2 est une représentation vue de dessus d'un système d'affichage selon l'invention ; 30 - la figure 3 est une représentation partielle en perspective d'un système d'affichage selon l'invention. [9] Comme illustré à la figure 1, on peut voir un véhicule automobile généralement annoté 1. Il comporte de manière connue un pavillon 3, un pare-brise 5 et une planche de bord 35 7. On peut voir également un système d'affichage 11 qui, pour faciliter l'explication de l'invention, n'est que partiellement représenté. Préférentiellement, il est destiné à afficher un témoin de non bouclage des ceintures de sécurité et est monté dans la garniture 4 du pavillon 3. Le montage est réalisé de manière centrée par rapport au plan ZX médian à la largeur du véhicule et inclinée d'un angle rétrograde 5 par rapport à l'axe X dans un système géométrique où X porte la direction de la longueur du véhicule, Z, sa hauteur et Y, sa largeur. L'inclinaison est représentée par la normale N à la surface de io l'affichage dudit dispositif de projection 15. [10] La figure 1 représente également un conducteur 9 avec ses cotes corporelles comme par exemple le plan horizontal P passant par ses yeux. Préférentiellement, la normale N du système d'affichage 11 ne coupe pas le plan P au niveau de 15 l'avant des yeux mais sensiblement derrière la tête. Cette configuration préférée est dictée par la configuration de l'invention expliquée ci-après. Aussi, une seconde inclinaison a supérieure à 5 est à prendre en compte qui correspond à l'angle nécessaire de l'axe A par rapport au plan P pour viser 20 l'avant des yeux du conducteur 9. Cette différence d'angle entre a et 5 est préférentiellement comprise entre 10 et 30 degrés. De plus à partir de critères d'ergonomie, a est préférentiellement sensiblement égal à 40 degrés. [11] Selon une variante illustrée à la figure 2, on peut voir une 25 représentation vue de dessus d'un système d'affichage 11 selon l'invention. Il comporte principalement un dispositif de guidage optique 13 et un dispositif de projection 15. Le dispositif de guidage optique 13 comporte essentiellement deux moyens réfléchissants 17 et 19. Comme illustré à la 30 figure 2, les moyens réfléchissants 17 et 19 sont montés par rapport au dispositif de projection 15 de manière sensiblement triangulaire et dans le plan comportant l'axe N. [12] La base sera définie ci-après comme le côté du triangle le plus près des personnes 8, 9 et sensiblement parallèle à l'axe 35 Y. Dans la variante de la figure 2, la base est formée par le moyen réfléchissant 17. On peut voir l'axe A dirigé vers le conducteur 9 et un axe R dirigé vers un passager 8 qui forment respectivement des angles y et par rapport à l'axe Y. Préférentiellement, les angles y et 13 sont identiques et sensiblement égaux à 45 degrés. [13] Comme illustré à la figure 3, on peut voir plus précisément, en perspective, les axes A et N. On peut notamment voir que la différence d'angle entre a et 5 permet respectivement à l'axe N de venir frapper le moyen io réfléchissant 17 formant la base dans la variante ci-dessus. L'axe A quant à lui est dirigé vers les yeux du conducteur 9. On peut également voir que le moyen réfléchissant 17 est monté dans une concavité de l'extrémité de la garniture 4 du pavillon 3. 15 [14] Le fonctionnement du système d'affichage 11 va maintenant être expliqué. Dans la variante des figures 1 à 3, la présentation de l'affichage est optimisée pour le conducteur 9. Cela est rendu possible par sa visualisation directe avec le dispositif de projection 15 selon l'axe A orienté selon les 20 angles a et y. L'affichage est cependant également envoyé selon l'axe N en direction du premier moyen réfléchissant 17 puis vers le deuxième moyen réfléchissant 19 et enfin vers les yeux du passager 8 selon l'axe R orienté selon les angle a et [3. On comprend donc que l'affichage vu par le passager 8 est 25 nécessairement de moins bonne qualité que celui du conducteur 9 à cause de la double réflexion opérée. Cependant, un seul dispositif de projection 15 est nécessaire pour présenter l'affichage à deux personnes assises dans le véhicule de manière excentrée. 30 [15] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'affichage n'est pas limité à un témoin de non bouclage des ceintures de sécurité mais peut par exemple 35 également représenter l'heure et/ou un témoin d'activation d'un organe du véhicule automobile et/ou un message alpha-numérique. De plus, les angles cités a, 13, y et 5 peuvent être modifiés afin de l'adapter autre part dans le véhicule ou ailleurs que dans un véhicule automobile. Il peut bien sûr être envisagé que le véhicule automobile 1 comporte un système d'affichage 11 sur chacun de ses rangs de sièges ou sur uniquement ses deux premiers rangs. [16] Enfin, l'ensemble triangulaire formé par le dispositif de projection 15 et le dispositif de guidage optique 13 peut être io pivoté afin de fournir une image de qualité équivalente entre le conducteur 9 et le passager 8. Cela serait rendu possible en substituant à la figure 2, le moyen réfléchissant 17 et le dispositif de projection 15 | L'invention se rapporte à un système d'affichage (11) comprenant un dispositif de projection (15) d'un affichage, un dispositif de guidage optique (13) dudit affichage permettant à partir d'un dispositif unique de projection (15) de présenter le même affichage à deux personnes (8, 9) assises de manière excentrée. Selon l'invention, le dispositif de guidage optique (13) comporte deux moyens réfléchissants (17, 19) montés par rapport audit dispositif de projection selon un plan unique et de manière sensiblement triangulaire pour permettre une compacité améliorée du système d'affichage (11).L'invention trouve son application notamment dans le domaine des moyens de visualisation interne au véhicule automobile. | 1. Système d'affichage (11) comprenant un dispositif de projection (15) d'un affichage, un dispositif de guidage optique (13) dudit affichage permettant à partir d'un dispositif unique de projection (15) de présenter le même affichage à deux personnes (8, 9) assises de manière excentrée caractérisé en ce que le dispositif de guidage optique (13) comporte deux moyens réfléchissants (17, 19) montés par rapport audit dispositif de projection selon un plan unique et de manière io sensiblement triangulaire pour permettre une compacité améliorée du système d'affichage (11). 2. Système (11) selon la 1, caractérisé en ce que ledit plan unique est incliné par rapport aux plans horizontaux (P) passant par les yeux des personnes (8, 9) 15 selon un angle (5) sensiblement compris entre 10 et 30 degrés. 3. Système (11) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la base dudit montage triangulaire est la partie la plus proche desdites personnes et est sensiblement parallèle aux 20 plans verticaux (XZ) passant par les yeux des personnes. 4. Système (11) selon la 3, caractérisé en ce que la base dudit montage triangulaire est formée par un (17) des moyens réfléchissants (17, 19) du dispositif de guidage optique (13) afin de privilégier l'affichage du dispositif de 25 projection (15) à l'une (9) desdites personnes assises. 5. Système (11) selon la 3, caractérisé en ce que la base dudit montage triangulaire est formée par le dispositif de projection (15) afin de garantir une qualité d'affichage identique entre lesdites personnes assises. 6. Véhicule automobile (1) caractérisé en ce qu'il comporte un système d'affichage (11) conforme à l'une des précédentes et monté sur son pavillon (3) permettant de projeter un affichage aux personnes (8, 9) présentes dans le véhicule automobile. 7. Véhicule automobile (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte un système d'affichage (11) pour au moins deux rangs de ses assises. 8. Véhicule automobile (1) selon la 6 ou 7, io caractérisé en ce que l'affichage comporte un témoin de bouclage des ceintures de sécurité et/ou au moins un témoin d'activation d'un organe dudit véhicule. | G,B | G02,B60 | G02B,B60R | G02B 27,B60R 1 | G02B 27/01,B60R 1/00 |
FR2890742 | A1 | EQUIPEMENT ET PROCEDE DE SURVEILLANCE D'UN DISPOSITIF LITHOGRAPHIQUE A IMMERSION. | 20,070,316 | soPxA22.frd.2890742 Ectuipement et procédé de surveillance d'un dispositif lithographicue à immersion L'invention concerne un équipement et un procédé de mesure d'indice d'un liquide, utile à la surveillance d'un dispositif lithographique à immersion, en particulier pour la fabrication de circuits intégrés, dans le domaine de la micro-électronique. Les techniques de lithographie sont utilisées pour transcrire sur la surface, rendue photosensible, d'une plaquette de silicium des motifs représentés par un masque, ce qui permet de former des composants électroniques de circuits intégrés. Dans un dispositif lithographique classique, une source lumineuse émet un faisceau lumineux qui traverse une optique de projection équipée du masque, afin de projeter une image de ce masque sur la plaquette. Les caractéristiques de l'image projetée, notamment la résolution et la profondeur de champ, sont principalement liées à la longueur d'onde d'insolation et à l'ouverture numérique des objectifs utilisés dans l'optique de projection. La course à la miniaturisation des circuits intégrés implique d'améliorer ces caractéristiques. Une voie d'amélioration consiste à utiliser des longueurs d'onde d'émission de plus en plus courtes. Ainsi, on a pu passer de l'utilisation de lampes à vapeur de mercure à haute pression opérant à des longueurs d'onde d'environ 405 nm, puis 365 nm, à l'utilisation de lasers à excimère opérant à des longueurs d'onde de 248 nm puis de 193 nm, d'où une réduction sensible de la longueur d'onde d'émission. Pour aller plus bas, et atteindre par exemple une longueur d'onde de 157 nm, des difficultés apparaissent, notamment pour la fabrication des optiques de projection. Une autre voie d'amélioration, complémentaire, vise à augmenter l'ouverture numérique des optiques. 2890742 2 Classiquement, le milieu de propagation qui sépare l'optique de projection du dispositif lithographique des plaquettes de silicium est de l'air, dans lequel les valeurs de l'ouverture numérique sont limitées à 1. Il est possible d'augmenter encore l'ouverture numérique en remplaçant l'air par un liquide d'indice supérieur à 1, par exemple l'eau ou tout autre liquide d'immersion adapté. C'est ce qu'on appelle la "photolithographie à immersion". Mais les performances théoriques de la photolithographie à immersion sont loin d'être atteintes en pratique, car, à ce niveau, on constate des variations significatives des propriétés de l'optique de projection, avec son liquide d'immersion placé entre l'optique de projection et la plaquette de silicium. Ainsi, la qualité de l'image projetée et/ou son grandissement changent en fonction des différents paramètres de fonctionnement du dispositif lithographique, en particulier l'indice de réfraction du liquide, la longueur d'onde d'émission de la source lumineuse, la température de l'optique de projection, la température ambiante, et la température de la plaquette. Un contrôle des variations de ces paramètres est souhaitable, car toute variation de ce type induit une dégradation des circuits intégrés fabriqués et/ou une perte de rendement, ce qui devient rapidement rédhibitoire. Par exemple, on arrive à contrôler la longueur d'onde de travail de la source lumineuse avec une précision de l'ordre de 5.10'; on sait contrôler la température de l'optique de projection et la température ambiante avec une précision de l'ordre de 0,005 C. Reste l'indice de réfraction du liquide. Ses variations influent sur la qualité (résolution) de l'image projetée et/ou son grandissement. Les variations de l'indice de réfraction sont liées à diverses causes, par exemple la pureté du liquide, la longueur d'onde d'émission, la température du liquide, la pression du liquide. Ces variations devraient être contrôlées avec une précision comparable à celle de la longueur d'onde du laser de la source lumineuse. Les équipements et procédés de surveillance existants ne donnent pas encore entière satisfaction, même s'il s'agit des meilleurs ("Immersion Lithography Workshop", 27 janvier 2004, publié par le NIST, "National Institute of Standards and Technology"). L'invention vient améliorer la situation. Comme précédemment, le dispositif lithographique à immersion est équipé d'une source lumineuse principale et d'une optique de projection pour imprimer des images sur une plaquette. Le milieu de propagation allant de l'optique de projection à la plaquette est constitué d'un liquide. Selon l'invention, l'équipement de surveillance de ce dispositif comporte: - une enceinte propre à recevoir une partie au moins du liquide, - un réseau de diffraction immergé dans l'enceinte, - une source lumineuse secondaire propre à envoyer un faisceau incident secondaire vers le réseau de manière à obtenir un faisceau diffracté, - des organes de mesure d'angle capables de mesurer au moins un angle de diffraction correspondant à un maximum d'intensité d'un ordre de diffraction du faisceau diffracté par le réseau, et - des moyens de calcul aptes à calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice de réfraction du liquide. L'invention propose également un procédé de surveillance d'un dispositif lithographique à immersion équipé d'une source lumineuse principale et d'une optique de projection pour imprimer des images sur une plaquette, le milieu de propagation allant de l'optique de projection à la plaquette étant constitué d'un liquide. Le procédé comporte les étapes suivantes. a) prévoir une enceinte recevant une partie au moins du liquide (en principe la totalité du liquide, au cours du temps), b) envoyer un faisceau incident secondaire vers un réseau de 5 diffraction plongé dans l'enceinte, c)mesurer au moins un angle de diffraction correspondant au maximum d'intensité d'au moins un ordre de diffraction du faisceau diffracté par le réseau, et d)calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice 10 de réfraction du liquide. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma général d'une installation comportant un dispositif lithographique à immersion et un équipement de surveillance conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue schématique de dessus de l'équipement de l'invention; - la figure 3 est un schéma de l'équipement de l'invention illustrant la diffraction d'un faisceau lumineux incident sur 25 le réseau; - la figure 4 est un schéma représentant des organes de mesure d'angle; - la figure 5 est un diagramme représentant les variations de l'intensité de diffraction en fonction de l'angle d'observation, pour deux températures différentes du liquide; - la figure 6 est un diagramme représentant les variations de l'intensité de diffraction en fonction de l'angle d'observation, pour trois températures différentes du liquide; - la figure 7 est un diagramme représentant les variations de l'angle de diffraction en fonction de la température; et -la figure 8 est un diagramme représentant les variations de 5 l'indice de réfraction en fonction de la longueur d'onde. L'annexe A contient des relations liant divers paramètres optiques, intervenant dans la mise en oeuvre de l'invention. Cette annexe est mise à part dans un but de clarification, et pour faciliter les renvois. Elle fait partie intégrante de la description, et pourra donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Ceci s'applique également en tous points aux dessins. Il est tout d'abord fait référence à la figure 1 qui est un schéma général d'une installation 1 comprenant un dispositif lithographique 2 et son équipement de surveillance 5. Le dispositif lithographique 2 est destiné à imprimer des images sur une plaquette 4, en particulier une plaquette de silicium, dont la surface est revêtue d'une résine photosensible ("photoresist"). Dans la présente description, le mot "plaquette" vise en principe une plaquette rendue photosensible en surface. Dans le dispositif lithographique 2, le milieu de propagation situé au voisinage de la plaquette 4 comprend un liquide d'immersion 3, par exemple l'eau. Le liquide d'immersion 3 est caractérisé par un indice de réfraction N qu'il convient de stabiliser pour éviter des variations dans les caractéristiques des images imprimées sur la plaquette, notamment leur position. Le dispositif lithographique 2 comporte, sur un axe optique s'étendant perpendiculairement à la plaquette 4, une source lumineuse principale 20, un condenseur 21, un masque lithographique 23, une optique de projection 25, et le liquide 3. L'équipement 5 est destiné à mesurer l'indice de réfraction N du liquide d'immersion 3. Ce qui compte d'abord est la précision, la sensibilité et la fidélité (répétabilité) de cette mesure. En effet, à la base on cherche à connaître les variations de N, pour les compenser. De plus, on dispose déjà d'une valeur de N (moins précise), assortie d'une marge de variation assez étroite. 1l suffit, pour piloter un asservissement de correction de N, de connaître les variations de N avec une grande précision, mais pas nécessairement sa valeur absolue avec la même précision. Toutefois, il peut être également nécessaire de connaître la valeur absolue de N avec la même précision que ses variations, ou presque, dans certains cas. Pour ces raisons, on parle en général d'une "estimation" des variations de N, ou d'une grandeur reliée ou représentative, mais il doit être clair que cette estimation peut être de précision, voire de très grande précision. La source lumineuse 20 du dispositif lithographique 2 peut être par exemple une lampe de raies atomiques ou un laser à excimère. La source lumineuse produit un faisceau lumineux principal 200, envoyé vers le masque 23 du dispositif lithographique. Le faisceau lumineux a une longueur d'onde connue, stable, en particulier proche de 193 nm ou de 157, 7 nm (en fait des valeurs précises de raies). Le faisceau traverse ensuite divers composants optiques dont le condenseur 21. Le faisceau traverse ensuite le masque 23, l'optique de projection 25, puis le liquide 3. L'optique de projection 25 et le liquide 3 focalisent le faisceau sur une zone cible de la plaquette 4. En général, une même plaquette est insolée plusieurs fois par le même masque, pour y répéter le même motif (lequel peut déjà être répétitif sur le masque). A cet effet, la plaquette 4 peut être montée sur une table 26 qui permet de déplacer précisément le substrat de manière à positionner différentes zones cibles dans le trajet du faisceau. En pratique, le mouvement relatif de la plaquette et du masque est ici du type dit "scanner" plutôt que du type "stepper" antérieur. L'interaction entre le dispositif lithographique 2 et l'équipement de surveillance 5 va maintenant être décrite. Selon l'invention, l'installation comporte une source lumineuse secondaire 271 capable de fournir un faisceau lumineux secondaire 202. Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 1, une même source commune constitue à la fois la source principale 20 et la source secondaire 271. Cette source commune émet le faisceau lumineux principal 200 et le faisceau secondaire 202. Dans cette forme de réalisation, un séparateur de faisceau (ou autre organe de prélèvement) peut être prévu à la sortie de la source commune pour diviser le faisceau émis en un faisceau principal 200 envoyé vers l'optique de projection 25 et en un faisceau secondaire 202 envoyé vers l'équipement 5, ce qui permet d'avoir rigoureusement la même longueur d'onde. Le faisceau secondaire peut par exemple être transporté par une fibre optique 2710. Sur la figure 1, le faisceau principal 200 et le faisceau secondaire 202 sont représentés de manière schématique. La source lumineuse secondaire 202 peut également être distincte de la source lumineuse principale 20, notamment dans un cadre expérimental. L'équipement de surveillance 5 comporte une enceinte 51, par exemple en inox, équipée d'une arrivée de liquide 54 recevant une partie au moins du liquide d'immersion 3 et d'une sortie de liquide 55 par laquelle le liquide sort de l'enceinte 51 pour retourner au dispositif lithographique. Ainsi, le liquide 3 peut être prélevé en continu du dispositif lithographique vers l'enceinte 51. On peut faire en sorte de faire passer tout le liquide 3 du dispositif lithographique dans l'enceinte, sur une période de temps choisie. L'enceinte 51 est par ailleurs équipée d'une ouverture 518 pour recevoir le faisceau lumineux secondaire 202. L'équipement 5 de l'invention va permettre de calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice de réfraction N du liquide d'immersion 3, notamment pour surveiller les variations de l'indice de réfraction N du liquide, et les corriger, ou en corriger les effets. La figure 2 est un schéma représentant une vue de dessus de l'équipement 5 de l'invention. L'arrivée de liquide 54 débouche dans l'enceinte 51 pour y faire circuler une partie au moins du liquide d'immersion 3 du dispositif lithographique 1. Le liquide sort de l'enceinte par la sortie de liquide 55. Un réseau de diffraction 50 est disposé à l'intérieur de l'enceinte 51 pour diffracter le faisceau secondaire incident 202. Le réseau est notamment un réseau par réflexion, par exemple un réseau en échelettes, caractérisé par un nombre de traits par millimètre g. Il a été montré que l'indice de réfraction du liquide varie en fonction de la température (par le NIST, "National Institute of Standards and Technology"). Par exemple, il a été montré que la variation d'indice de l'eau est liée aux variations de la température de l'eau, selon un rapport sensiblement égal à -10-4 pour 1 C. Pour pouvoir surveiller les variations de l'indice de réfraction N, dues à d'autres causes, il convient donc de stabiliser la température du liquide dans l'enceinte 51. Pour cela, de façon connue, un système de contrôle de température 60 peut être prévu pour maintenir une température de liquide choisie dans l'enceinte 51. En particulier, la température du liquide est stabilisée à mieux que 10-2 degrés Celsius. Cette température choisie est régulée en commun avec le dispositif lithographique 2, le cas échéant sur l'ensemble de celui-ci. La face active du réseau 50 est baignée par le liquide 3 et est positionnée et agencée dans l'enceinte de manière à recevoir le faisceau secondaire incident 202. Le réseau de diffraction 50 diffracte alors le faisceau lumineux secondaire 202, ce qui produit une pluralité de faisceaux diffractés à différents ordres, dont l'un (au moins) 500 est envoyé vers des organes de mesure d'angle 57. L'équipement 5 peut également comporter une optique de focalisation 53, ici un miroir de collimation, pour focaliser le faisceau lumineux diffracté 500 vers les organes de mesure d'angle 57. Dans la description qui précède, le faisceau lumineux secondaire a été décrit comme étant le faisceau envoyé par la source secondaire 271 vers le réseau 50. Toutefois, le faisceau émis par la source 271 peut subir un certain nombre de phénomènes optiques, avant d'entrer dans l'enceinte 51 sous la forme d'un faisceau secondaire incident 202. Ainsi, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, le miroir de collimation 53 est également utilisé pour amener le faisceau émis par la source secondaire 271 dans l'enceinte 51. On notera que le faisceau incident et le faisceau diffracté (utilisé) sont ici du même côté de la normale au réseau de diffraction 50, et assez fortement inclinés sur cette normale. La paroi latérale 58 est fermée par une lame 56, notamment à faces parallèles, qui isole l'enceinte 51 de l'extérieur. On choisit en particulier une lame transparente aux longueurs d'ondes de travail, par exemple une lame en silice pour l'ultraviolet. Dans le mode de réalisation décrit, la lame à faces parallèles est disposée proche de la perpendiculaire au faisceau. Lorsque l'on incline la lame dans un sens, on réduit la sensibilité de l'estimation de la grandeur relative à l'indice de réfraction N; dans l'autre sens, on augmente la sensibilité de cette grandeur par l'effet de réfraction de l'interface prismatique liquide/lame/air. L'équipement 5 comporte en outre des moyens de calcul 505 capables d'établir une estimation d'une grandeur relative à l'indice de réfraction N à partir de la mesure d'au moins un angle de diffraction Rp correspondant au maximum d'intensité d'un ordre de diffraction p du faisceau diffracté 500, comme on le verra en référence à la figure 3. Il se peut que l'angle d'incidence a que forme le faisceau lumineux incident avec la normale CC au réseau soit connu à l'avance par construction. Si tel n'est pas le cas, les organes de mesure d'angle 57 peuvent mesurer en outre l'angle d'incidence a que forme le faisceau lumineux incident avec la normale CC au réseau. En complément, les organes de mesure d'angle 57 peuvent mesurer non seulement l'angle de diffraction Rp, mais aussi un autre angle ou plusieurs. Cet autre angle peut être Rp+l, correspondant à un faisceau diffracté 500 d'ordre (p+1). L'équipement 5 de l'invention peut en outre interagir avec un dispositif de contrôle du liquide 6,représenté sur la figure 1, propre à mettre en place des actions correctives, telles qu'un ajustement de la température et/ou de la pression du liquide, un ajout d'additif ou de diluant, un filtrage plus efficace ou un remplacement total du liquide en fonction du niveau des variations de l'indice de réfraction. En variante ou en complément, des actions correctives peuvent être effectuées manuellement par un opérateur. Le liquide de l'enceinte 51 peut être remplacé lorsque des actions correctives sont mises en oeuvre. Les bases du calcul sont illustrées par les équations Al à A4 annexées. L'équation Al, montre que, connaissant (ou mesurant) l'angle a avec précision, et mesurant un angle Np avec précision, on peut déterminer N. En effet, g et X sont connus avec précision. Seul manque l'ordre p. Mais, comme on sait dans quel intervalle se situe N, il est possible de lever l'ambiguïté sur l'entier p, dès lors que la fourchette d'incertitude sur N est plus faible que l'incrément du second membre de Al lorsque p augmente de 1. Cet incrément, exprimé par la formule A3, est (g.A/Napp) , où Napp est la valeur "grossière" de N déjà connue. Quoi qu'il en soit, à a constant, les variations de (1/sin (3p) sont proportionnelles aux variations de N. Donc, sans connaître exactement l'ordre p, on pourrait accéder en principe aux variations de dN/N. Reste l'effet de la lame à faces parallèles 56, qui peut être illustré par la relation A4. Dans cette relation, les paramètres nliq, nlame' et nair représentent respectivement l'indice du liquide, l'indice de la lame et l'indice de l'air, et les paramètres clame et fair représentent l'angle que forme le faisceau diffracté avec la normale à la lame 56 respectivement dans le milieu liquide, dans la lame et dans l'air. Cet effet comprend: - un changement d'angle, et - un décalage latéral du faisceau, qui dépend de l'épaisseur de la lame. Bien que théoriquement neutre, cet effet va pratiquement compliquer la mesure, dès lors que la mesure d'angle va se faire sur des bases fixes en X et en Y. On verra plus loin comment en tenir compte, pour accéder à une valeur absolue précise de N. Ainsi, on accède: - au minimum à une valeur de N dont les variations sont très précises; - mieux, à une valeur très précise de N dans l'absolu. La valeur de N ainsi calculée, ou une représentation de celle-ci, peut être stockée dans une mémoire 508. A partir de l'estimation de l'indice de réfraction N, les moyens de calcul surveillent les variations de l'indice de réfraction par rapport à un instant précédent. La valeur de l'indice de réfraction à l'instant précédent peut être tirée de la mémoire 508. On pourra mieux comprendre ce qui précède en se référant à la figure 3 qui est un schéma simplifié illustrant la diffraction du faisceau lumineux incident 202 sur le réseau 50. En bref, les organes de mesure 57 fournissent une mesure de l'angle de diffraction (3p d'ordre p correspondant à un maximum d'intensité du faisceau diffracté. L'ordre p est déterminé par lever d'ambiguïté dans l'équation Al. On sait, par exemple, que l'indice de réfraction de l'eau pure a été mesuré à : 1,43662 +/- 2.10-5, pour une longueur d'onde de 193, 3292 nm et une température de 21,50 degrés Celsius (NIST, "National Institute of Standards and Technology"). Les moyens de calcul 505 en déduisent ensuite la valeur de N, qui est très précise soit absolument, soit seulement en ses variations, comme on l'a vu. Il se peut que la connaissance préalable de N ne permette pas de lever complètement l'ambiguïté sur p. Différentes solutions sont alors envisageables. En particulier, les organes de mesure 57 peuvent être utilisés pour fournir une mesure de deux angles de diffraction distincts (3, et (3k correspondant à des maxima d'intensité d'ordres de diffraction distincts p et k, où p et k sont des entiers. Le cas le plus simple est celui d'ordres de diffraction successifs (k = p+1). Les organes de mesure d'angle 57 peuvent comporter un photo-détecteur sensible en position, comme une barrette de photodiodes en position fixe. La détection d'un angle de diffraction se fait alors par traitement statistique sur la zone des pixels qui sont illuminés par le faisceau diffracté sur la barrette de photodiodes. D'autres, photodétecteurs peuvent être utilisés, comme des capteurs CCD ("Charge Coupled Device" ou "Dispositif à Transfert De Charge"), des dispositifs du genre dit PSD ("Position Sensitive Photodetector"), ou une paire de photodiodes montées en différentiel pour faire par exemple une détection de zéro. En variante, les organes de mesure d'angle 57 peuvent être montés sur un bras goniométrique à haute précision. Dans la suite de la description, les organes de mesure 57 seront de type bras goniométrique à haute précision, à titre 15 d'exemple non limitatif. Il est fait référence à la figure 4 qui représente un exemple de système goniométrique à haute précision. Un tel goniomètre comporte un bras analyseur 270 et un bras source 271. Dans cette forme de réalisation, la source 20 n'émet que le faisceau principal 200. Le bras source 271 constitue la source secondaire qui émet le faisceau secondaire 202 vers le réseau 50. L'axe optique du bras source 271 définit l'angle d'incidence a du faisceau incident secondaire 202 sur le réseau. En particulier, le faisceau lumineux secondaire 202 est constitué d'une raie monochromatique, par exemple la raie du laser à excimère ArF qui a une longueur d'onde de l'ordre de 193,3292 nm dans le vide, ou la raie atomique de la lampe à Arsenic qui est à une longueur d'onde de l'ordre de 193,696 nm dans le vide. La source secondaire 20 peut émettre directement cette raie monochromatique. En variante, le goniomètre peut être équipé d'un spectromètre adapté pour isoler une telle raie monochromatique à partir d'une source polychromatique. Le bras analyseur 270 constitue le bras de détection des angles de diffraction (3p. Le bras détecteur 270 et/ou le bras source 271 peuvent être mobiles durant la mesure des angles. Après son passage à travers le bras détecteur 270, le faisceau diffracté 500 est focalisé à l'entrée d'une fibre optique 275 assurant une liaison optique avec un détecteur 277. Le détecteur peut être une surface détectrice pixélisée, ou qui peut inclure un photomultiplicateur, et interagit avec des moyens d'acquisition et de traitement 278. Dans certains cas, on pourrait aussi utiliser un spectromètre avec une lampe blanche, ce qui permet de travailler à toute longueur d'onde désirée. Le faisceau issu de la fibre 275 est focalisé sur l'entrée du détecteur. Le détecteur produit un signal numérique représentatif de l'intensité lumineuse des tâches de diffraction. Ce signal est transmis aux moyens d'acquisition et de traitement 278 qui déterminent la courbe d'intensité du faisceau diffracté en fonction des angles de diffraction. Les moyens d'acquisition et de traitement transmettent aux moyens de calcul 505 de l'équipement 5 l'angle de diffraction (3p correspondant au maximum d'intensité de l'ordre de diffraction (p). Le cas échéant, les moyens de calcul 505 recevront le couple des angles de diffraction j3p et (3p+1 correspondant aux maxima d'intensité des ordres de diffraction (p) et (p+1), successifs ou non. Les moyens de calcul 505 en tirent une valeur de l'indice de réfraction N selon les équations Al et A2. En complément, le bras source 271 du goniomètre peut en outre fournir une mesure de l'angle d'incidence a que forme le 35 faisceau incident avec la normale CC au réseau 50. Le positionnement des bras 270 et 271 du goniomètre doit être également réglé au préalable. Pour cela, on positionne initialement le bras source 271 à 90 en plaçant le centre du spot sur le bord du réseau 50. Le bras source est ensuite positionné à 00. On vérifie alors que l'alignement est correct, par exemple par une technique d'auto-collimation. Le bras source 271 est alors positionné à l'angle d'incidence a souhaité. Les mesures à l'aide du bras détecteur 270 peuvent ensuite débuter. Il est de nouveau fait référence à la figure 2. Le faisceau incident, émis par exemple par le bras source 271 vers le réseau, entre dans l'enceinte à travers l'ouverture 518 aménagée sur une paroi latérale 58 de l'enceinte 51. Le faisceau diffracté par le réseau sort de l'enceinte 51 à travers cette même ouverture 518. Aux grandes précisions, il peut être nécessaire de mener des opérations préalables d'étalonnage ("calibration") de l'équipement 5. L'étalonnage peut se faire dans des conditions de référence, 20 avec un liquide de référence, qui peut être l'eau pure standard du NIST: son indice a été mesuré à 1,43662 +/- 2.10-5 pour une longueur d'onde de 193, 3292 nm et une température de 21,50 degrés Celsius sous une pression de 1013 millibars. L'étalonnage peut intervenir selon une ou plusieurs des conditions suivantes: - de l'air de part et d'autre de la lame à faces parallèles, afin de mesurer l'effet de celle-ci sur le faisceau de sortie, en fonction de l'angle (à noter que cet étalonnage n'est pas forcément nécessaire si l'on s'intéresse surtout aux variations de N pour réaliser un asservissement correcteur). - de l'eau pure en amont de la lame à faces parallèles, et de l'air en aval (amont et aval étant dans la direction du faisceau de sortie), pour déterminer les effets propres de l'équipement de mesure d'indice avec son réseau de diffraction et ses goniomètres. - le cas échéant, étalonnage en fonction de la température et/ou de la pression. L'équipement 5 de l'invention permet ainsi d'obtenir une estimation de l'indice de réfraction du liquide 3 avec une sensibilité AN/N élevée, pouvant atteindre au moins 0,5.10-6 et une précision AN de l'ordre de 10"6. Le mot "estimation" est utilisé ici pour rappeler que, dans un étage donné de lithographie, la valeur de N n'a pas à être connue dans l'absolu; seules ses variations doivent être connues très précisément, et avec une grande fidélité ou répétabilité. Par contre, lorsque plusieurs systèmes lithographiques interviennent de manière couplée (séquentielle et/ou parallèle) dans la fabrication d'un dispositif semi-conducteur, il deviendra souvent nécessaire de connaîtrela valeur absolue de N avec la même précision que ses variations, afin de pouvoir "aligner" les images de masque d'un dispositif à l'autre. En effet, le grandissement de l'image du masque sur la plaquette doit rester le même (à 10-6) quel que soit le niveau de lithographie sur le même scanner ou sur des scanners différents. L'invention permet donc une surveillance fiable des variations de l'indice de réfraction en fonction d'un paramètre choisi, par exemple la pureté du liquide, la longueur d'onde À, la température du liquide, la pression du liquide (notamment égale à 10-2 bars pour l'eau) ou le temps. En complément, les moyens de calcul 505 de l'équipement 5 de l'invention peuvent être adaptés pour calculer le coefficient de transmission T à travers le liquide à partir de l'intensité lumineuse du faisceau diffracté. Les moyens de calcul peuvent également être adaptés pour calculer le coefficient d'absorption du liquide à partir de deux estimations de l'intensité lumineuse du faisceau, l'une correspondant à une enceinte pleine, l'autre à une enceinte vide. En complément, les organes de mesure d'angle 57 peuvent utiliser une technique d'ajustement numérique pour améliorer la précision de la grandeur relative à l'indice de réfraction. L'invention permet une surveillance fiable, simple, en temps réel, avec une précision de l'indice de réfraction AN sensiblement meilleure que 106, et une sensibilité de l'indice de réfraction LN/N de l'ordre d'au moins 0,5.10-6, ce qui permet une surveillance rigoureuse des variations de l'indice de réfraction. Le dispositif de contrôle 6 peut alors ajuster les paramètres du liquide d'immersion suffisamment tôt pour éviter qu'une dégradation significative ne se produise dans les images imprimées par le dispositif lithographique 1. Le procédé de surveillance est en particulier mis en oeuvre à un rythme plus rapide que les variations, par exemple toutes les dix secondes. L'équipement de l'invention permet la surveillance de l'indice de réfraction quelle que soit la longueur d'onde À, et indépendamment de l'indice de la lame. De tels avantages, liés notamment à l'utilisation d'un réseau 50 ne sont actuellement pas atteints avec les réalisations à prisme de l'art antérieur. En effet, un montage à prisme correspondrait à peu près à p = 1 dans la formule Al. Au contraire, en utilisant des ordres de diffraction suffisamment élevés, le dispositif proposé permet d'augmenter la sensibilité de mesure en jouant sur l'angle d'incidence, et sur le ou les ordres p diffractés, pourvu que (sin (3) reste suffisamment élevé, c'est-à-dire suffisamment proche de 1. Ainsi, la Demanderesse a déterminé que la sensibilité de l'indice de réfraction est augmentée de près d'un facteur 10 par rapport à ces réalisations antérieures. Elle a également observé que dN/N est inversement proportionnel à la tangente de l'angle d'incidence a. Parmi les paramètres qui peuvent provoquer une variation de l'indice de réfraction, la température et la longueur d'onde peuvent être stabilisés. En pratique, notamment dans le domaine de la photolithographie à immersion, il est particulièrement avantageux de stabiliser la température du liquide et/ou la longueur d'onde du faisceau lumineux secondaire de manière à détecter les variations d'indice de réfraction qui ont d'autres causes d'origine diverses (par exemple la pureté du liquide). L'invention a jusqu'ici été décrite en référence à une telle application photolithographique où la température de l'enceinte 51 est stabilisée. Toutefois, comme les causes de variations de l'indice de réfraction, autres que la longueur d'onde et la température, sont difficilement reproductibles a priori, il peut être utile dans un cadre expérimental de faire varier la température du liquide ou la longueur d'onde du faisceau secondaire, notamment pour vérifier les performances de l'invention en terme de sensibilité et de précision et/ou pour effectuer des ajustements préalables. Les figures 5 à 7 correspondent à des mises en oeuvre de l'invention, dans laquelle la température du liquide varie. Plus précisément, la figure 5 est un diagramme représentant la variation de l'intensité diffractée en fonction de l'angle d'observation (3, pour une longueur d'onde de 193,7 nanomètres. Deux courbes en forme de gaussiennes sont représentées. La courbe Cl représentée par des petits carrés correspond à une température de liquide de 25,4 C et la courbe C2 représentée par des points correspond à une température de liquide de 25, 6 C. L'observation de ces deux gaussiennes Cl et C2 montre que, pour une variation de température de 0,2 C, on obtient un 35 décalage angulaire d'environ 0,04 . Un tel décalage étant aux limites de précision de l'instrument de mesure d'angle utilisé, l'expérience ici faite, montre 2890742 19 la répétabilité acquise pour le fonctionnement du dispositif proposé. Conduite avec des décalages de températures supérieurs, la même expérience permet d'estimer le décalage angulaire en fonction de la température. Ainsi, la figure 6 est un diagramme comportant trois courbes CA, CB, et Cc représentant les variations de l'angle d'observation 13 correspondant respectivement à des valeurs de températures de 22,82 C, 25, 38 C et 30,77 C. Sur la figure 7 qui illustre les variations de l'angle d'observation (3 en fonction de la température, on observe 3 points A, B et C qui correspondent respectivement aux courbes CA, CB, et Cc de la figure 6. Un autre point D indiqué sur la figure 7, n'a pas été représenté sur la figure 6 par souci de clarté. Des gaussiennes CA, CB, et Cc, il est possible de déduire également, comme le montre la figure 7, des fourchettes de confiance en vertical. Une régression linéaire effectuée sur les points A, B et C donne une ligne droite de pente d'environ 0,213 degré angulaire par degré Celsius. On sait par ailleurs (expérience du NIST) que la variation de l'indice de réfraction N pour le milieu considéré est de -10-4 par degré Celsius. La sensibilité des mesures angulaires est de 5 millièmes de 30 degré d'angle, ce qui correspond à 0,23 C. Il en découle une variation de 2,3. 10-5 pour l'indice de réfraction N. Par ailleurs, en termes d'ordre de grandeur, dans des conditions de référence, en termes de pression et de degré hygrométrique, les mesures de la Demanderesse ont donné les valeurs suivantes: - N = 1,43612, pour une longueur d'onde de 193,696 nanomètres et une température de 23 C; et - N = 1,43532 pour une longueur d'onde de 193,696 nanomètres et une température de 31 C. Par ailleurs, il peut être intéressant de mettre en oeuvre le procédé de surveillance de l'invention en opérant à différentes longueurs d'onde, voire à plusieurs longueurs d'onde, notamment dans un cadre expérimental. La figure 8 est un diagramme représentant les variations de 10 l'indice de réfraction N de l'eau pure en fonction de la longueur d'onde d'émission, pour une température de 23 C. Cette figure montre que la sensibilité de la variation d'indice en fonction de la longueur d'onde est forte aux 15 alentours de 0,2 micromètres, soit 200 nanomètres. L'invention a été décrite en référence à un réseau de diffraction par réflexion, à titre d'exemple non limitatif. En variante, l'équipement de l'invention peut utiliser un réseau de diffraction par transmission. Un tel réseau peut être traité par gravure et constitué d'alumine. 1l est choisi de manière à présenter un indice de réfraction supérieur à 2. On peut ainsi obtenir un gain en résolution (indice du réseau sur indice du liquide), un gain en stabilité et un gain par transmission dans le liquide par rapport au réseau par réflexion décrit ci-avant. Bien que l'équipement de l'invention soit particulièrement avantageux pour la surveillance in situ d'un dispositif lithographique, il peut être utilisé dans d'autres types d'applications optiques. Par exemple, il peut être utilisé en laboratoire, et/ou en détection de chromatographie liquide de haute précision, sans interaction directe avec un dispositif lithographique, pour effectuer une mesure précise de l'indice de réfraction d'un liquide, ou d'une grandeur représentative de cet indice, ou encore reliée à celui-ci. Plus généralement, l'invention fournit un dispositif de mesure très précise in situ de l'indice de réfraction d'un liquide, qui serait utilisable en tant que tel. L'invention a été décrite en référence à une optique de focalisation 53 de type miroir de collimation. Toutefois, d'autres types d'optiques peuvent être utilisés, notamment des optiques dioptriques. On a vu que la réalisation de la fenêtre 56 sous la forme d'une lame à faces parallèles permet certaines simplifications. Toutefois, cette fenêtre 56 peut être réalisée sous d'autres formes, comme un prisme, notamment mince. Lorsque l'angle d'incidence a varie, au lieu d'être fixé, on peut utiliser un détecteur séparé pour le mesurer. ANNEXE A Al) sin( a) + sin( /3 p) = pg A2) sin( a) + sin( /3 = (p+l)g. p+,) A3) N sin( /3 p+,) sin( /3p) = N A4) n hq sin Z llq = n lame sin ilame = Hair sin Zair N | L'invention propose un équipement de surveillance d'un dispositif lithographique à immersion équipé d'une source lumineuse principale et d'une optique de projection pour imprimer des images sur une plaquette. Le milieu de propagation allant de l'optique de projection à la plaquette est constitué d'un liquide (3). L'équipement comporte :- une enceinte (51) propre à recevoir une partie au moins dudit liquide (3),- un réseau de diffraction (50) immergé dans l'enceinte,- une source lumineuse secondaire (271) propre à envoyer un faisceau incident secondaire (202) vers le réseau de manière à obtenir un faisceau diffracté,- des organes de mesure d'angle (57) capables de mesurer au moins un angle de diffraction correspondant à un maximum d'intensité d'un ordre de diffraction du faisceau diffracté par le réseau (500), et- des moyens de calcul (505) aptes à calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice de réfraction du liquide. | Revendications 1. Équipement de surveillance d'un dispositif lithographique à immersion équipé d'une source lumineuse principale (20) et d'une optique de projection (25) pour imprimer des images sur une plaquette (4), le milieu de propagation allant de l'optique de projection à la plaquette étant constitué d'un liquide (3), caractérisé en ce qu'il comporte: - une enceinte (51) propre à recevoir une partie au moins dudit liquide (3), un réseau de diffraction (50) immergé dans l'enceinte, - une source lumineuse secondaire (271) propre à envoyer un faisceau incident secondaire (202) vers le réseau de manière à obtenir un faisceau diffracté, - des organes de mesure d'angle (57) capable de mesurer au moins un angle de diffraction correspondant à un maximum d'intensité d'un ordre de diffraction du faisceau diffracté par le réseau (500), et - des moyens de calcul (505) aptes à calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice de réfraction du liquide. 2. Équipement selon la 1, caractérisé en ce que les organes de mesure (57) sont en outre adaptés pour mesurer un autre angle de diffraction correspondant au maximum d'intensité d'un autre ordre de diffraction, différent du premier. 3. Équipement selon l'une des 1 et 2, 30 caractérisé en ce que la grandeur relative à l'indice de réfraction est l'indice de réfraction du liquide lui-même. 4. Équipement selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la grandeur relative à l'indice de réfraction est la variation de l'indice de réfraction du liquide. 5. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le faisceau lumineux secondaire (202) est constitué d'une raie monochromatique. 6. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'enceinte (51) présente une paroi de séparation latérale (58) présentant une ouverture (518), par laquelle passent le faisceau incident (202) envoyé sur le réseau (50) et le faisceau diffracté (500) par le réseau. 7. Équipement selon la 6, caractérisé en ce que ladite ouverture est fermée par une fenêtre (56) isolant l'enceinte (51) du milieu extérieur. 8. Équipement selon la 7, caractérisé en ce que la fenêtre est une lame en silice. 9. Équipement selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que la fenêtre (56) est une lame à faces 20 parallèles. 10. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'enceinte (51) comporte des moyens de contrôle de température (60) propres à maintenir une température choisie dans l'enceinte. 11. Équipement selon la 10, caractérisé en ce que la stabilité de la température choisie est de l'ordre de 10-2 degrés Celsius. 12. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une optique (53) pour focaliser le faisceau lumineux diffracté vers lesdits organes de mesure (57). 13. Équipement selon la 12, caractérisé en ce que ladite optique (53) comprend un miroir de collimation. 14. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les organes de mesure d'angle (57) comprennent un photo-détecteur sensible en position, disposé de manière à recevoir le faisceau lumineux diffracté par le réseau (50). 15. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la source secondaire comprend un organe de prélèvement d'une partie du faisceau émis par ladite source principale (20), pour constituer le faisceau lumineux secondaire (202). 16. Équipement selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les organes de mesure d'angle (57) comprennent un goniomètre équipé d'un bras détecteur (270) et d'un bras source (271). 17. Équipement selon la 16, caractérisé en ce que le bras source (271) du goniomètre constitue la source 20 lumineuse secondaire. 18. Équipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les organes de mesure (57) sont en outre adaptés pour mesurer l'angle d'incidence du faisceau secondaire (202). 19. Procédé de surveillance d'un dispositif lithographique équipé d'une source lumineuse principale (20) et d'une optique de projection (22) pour imprimer des images sur une plaquette (4), le milieu de propagation allant de l'optique de projection à la plaquette étant constitué d'un liquide (3), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) prévoir une enceinte (51) recevant une partie au moins 35 dudit liquide (3), b) envoyer un faisceau incident secondaire (202) vers un réseau de diffraction immergé dans l'enceinte, c) mesurer au moins un angle de diffraction correspondant à un maximum d'intensité d'au moins un ordre de diffraction du faisceau diffracté par le réseau (500), et d) calculer une estimation d'une grandeur relative à l'indice 5 de réfraction du liquide. | G,H | G01,G03,H01 | G01N,G03F,H01L | G01N 21,G03F 7,H01L 21 | G01N 21/41,G03F 7/20,H01L 21/027,H01L 21/66 |
FR2890385 | A1 | MACHINE DE BOBINAGE POUR LE STOCKAGE D'ELEMENTS PLATS | 20,070,309 | La présente invention concerne une machine de bobinage d'éléments plats et souples arrivant en continu et se recouvrant partiellement, tels que des feuilles ou des enveloppes imprimées, pour les stocker et les transporter en attendant une opération de débobinage par un autre appareil utilisant ces éléments. Les bobines de stockage comporte un tambour central possédant un moyeu inséré dans la machine de bobinage et une partie périphérique extérieure cylindrique sur laquelle s'enroule en spirale un flux continu d'éléments plats alignés suivant l'axe longitudinal de défilement et se recouvrant partiellement. Une bande souple fixée par une extrémité en un point médian du tambour vient s'enrouler en même temps que les éléments plats, de manière à marquer une séparation entre les différentes couches d'enroulement et à les serrer sur le tambour pour maintenir l'ensemble en position. Les éléments plats proviennent généralement d'une machine à imprimer en continu et sont mis en bobine pour être stockés dès la sortie de cette machine. Les bobines sont ensuite livrées à l'atelier suivant, qui par exemple confectionne des revues en assemblant différentes feuilles provenant de plusieurs bobines ou effectue une mise sous pli en automatique de documents en les insérant dans des enveloppes provenant d'une bobine. Pour cela, la bobine est débobinée pour extraire les éléments plats, simultanément la bande se déroule et est stockée provisoirement sur un moyeu. Une fois la bobine vide, la bande est remise sur le tambour en l'enroulant dessus, puis l'ensemble est retourné à l'atelier de départ pour servir à nouveau. Un inconvénient principal de ce système est que pour les tambours revenant des ateliers se trouvant chez différents clients, la bande peut avoir été enroulée de manière très inégale, et après divers manutentions pour le transport au cours desquelles la bobine peut subir des chocs, la bande souple est plus au moins décalée par rapport au plan médian transversal du tambour. Lors du bobinage suivant, la bande souple n'étant pas parfaitement centrée sur toute sa longueur par rapport aux éléments plats, la bobine est alors déformée. En effet, la bobine étant constituée d'un empilage d'éléments souples et la bande assurant un serrage ne couvrant qu'une partie centrale de l'élément plat, les parties latérales non maintenues sont déformées. Si la bande se déporte latéralement au cours du bobinage, la déformation des éléments plats est irrégulière ce qui peut poser des problèmes ensuite pour les machines automatiques situées en aval qui n'arrivent alors pas à saisir les éléments. De plus, la géométrie de la bobine est aussi dans ce cas mauvaise avec des faces latérales déformées qui ne sont plus plates. Ce problème, surtout dans le cas où il se conjugue avec une tension de bande mal appropriée au cours du bobinage, peut conduire à un décalage axial du tambour ou d'une partie de la bobine lors d'une manutention pouvant entraîner l'écroulement complet de la bobine. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients et d'apporter à la réalisation d'une machine de bobinage une solution simple efficace, permettant de garantir une bonne qualité d'enroulement des bobines. Elle propose à cet effet une machine de bobinage comprenant: d'une part un ensemble de bobinage recevant un flux continu d'éléments plats et souples alignés suivant un axe longitudinal et se recouvrant partiellement, pour former une bobine en enroulant en spirale autour d'un tambour ces éléments avec interposition entre les spires d'une bande centrale souple dont une extrémité est fixée sur le tambour, et d'autre part un ensemble de déroulage de ladite bande souple dont l'autre extrémité se déroule simultanément à partir d'un moyeu sur lequel la bande a été préalablement enroulée, un dispositif de freinage étant prévu sur le moyeu pour assurer une 2890385 3 tension continue de la bande. De manière caractéristique, la machine comporte de plus un moyen motorisé de réglage de la position transversale du moyeu assurant un déplacement latéral par rapport à la bobine pour garder un alignement constant de la bande au cours du bobinage. Un avantage essentiel de la machine de bobinage selon l'invention est que la position transversale de la bande étant rigoureusement assurée par le moyen motorisé, la bande enroulée se trouve bien alignée sur un même plan et dans l'axe des éléments plats ce qui assure à ces éléments une déformation uniforme et à la bobine une bonne symétrie. De plus, le moyen de réglage étant motorisé, il peut être très réactif et assurer une bonne position dès le début du bobinage pour tous les types de défauts d'enroulement constatés sur les tambours revenant vides avec leur bande enroulée dessus. Selon un mode préféré de l'invention, le moyeu est fixé sur un arbre supporté par un chariot monté sur un moyen de guidage permettant un mouvement transversal par rapport à un châssis de l'ensemble de déroulage. De préférence, le moyen motorisé est un vérin électrique comportant une vis à billes et un écrou, lié d'une part au châssis et d'autre part au chariot, réalisant un positionnement transversal de l'un par rapport à l'autre. Avantageusement, le moyen motorisé de réglage de la position transversale du moyeu par rapport à la bobine utilise pour commander son mouvement au cours du bobinage un capteur fixe par rapport à un châssis de l'ensemble de déroulage donnant une information sur la position latérale de la bande en un endroit situé à proximité du point de déroulement de la bande du moyeu. De préférence, le moyen motorisé de réglage de la position transversale du moyeu est utilisé pour aligner latéralement la bande sur le moyeu au cours d'une opération préalable d'enroulement de la bande sur le moyeu à partir du tambour. L'alignement latéral de la bande par rapport au moyeu lors de l'opération préalable d'enroulement sur ce moyeu peut utiliser un capteur fixe par rapport au chariot donnant une information sur la position latérale de la bande en un endroit situé à proximité du point d'enroulement de la bande sur le moyeu. Le capteur donnant une information sur la position latérale de la bande peut être un capteur optique. Suivant un mode de réalisation préféré, le dispositif de freinage comprend une machine électrique rotative pilotée par une commande pour délivrer un couple de freinage ou un couple moteur. L'entraînement de la courroie du convoyeur alimentant le flux d'éléments plats peut se faire par un appui tangentiel de cette courroie sur la périphérie extérieure de la bobine, et un capteur peut donner une indication sur le mouvement de la courroie et sur le sens de ce mouvement pour commander la machine électrique et fournir soit un couple de freinage si la bobineuse est en cours de bobinage, soit un couple moteur si la bobineuse tourne dans l'autre sens pour une opération préalable d'enroulement de la bande sur le moyeu. De préférence, la traction sur la bande réalisée par le couple de freinage délivré par la machine électrique est régulièrement décroissante au cours d'une opération de bobinage. La décroissance de la traction sur la bande au cours d'une opération de bobinage peut être commandée par un capteur donnant une information sur le diamètre externe de la bobine en cours de bobinage. Dans un mode de réalisation, la décroissance de la traction sur la bande entre le début et la fin du bobinage se fait dans un rapport compris entre deux et quatre. Suivant une utilisation intéressante de l'invention, les éléments plats enroulés sur la bobine sont des enveloppes. Elles peuvent avoir une largeur plus grande que la hauteur et être disposées transversalement par rapport au flux suivant la largeur. En particulier, les enveloppes bobinées ont une largeur d'environ 19 à 24 centimètres et une hauteur d'environ 11 à 18 centimètres, et la tension de la bande est de l'ordre de 300 Newton au début du bobinage et de 100 Newton à la fin. Avantageusement, les bobines d'enveloppes réalisées sont utilisées en aval par une machine de mise sous pli automatique qui déroule ces bobines pour en extraire une à une les enveloppes et y insérer automatiquement un courrier. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une vue de face d'une machine de bobinage suivant l'invention; - la figure 2 représente une vue en perspective d'une partie de la machine de bobinage comportant le dispositif de déroulement d'un moyeu. La figure 1 représente une machine de bobinage 1 comportant un ensemble de bobinage ou bobineuse 2 d'éléments plats et souple 10 et un ensemble de déroulage 4 d'une bande souple 26. Les éléments plats 10 sortent d'une machine de fabrication qui par exemple à partir d'une bande continue de papier imprimé, découpe, pli, encolle et assemble des éléments comme des enveloppes. La bobine 6 comporte en son centre un tambour 8 sur lequel sont bobinés les éléments plats 10, le moyeu du tambour est maintenu par un système de pince 30 permettant un montage rapide sur un axe rotatif porté par le châssis 16 de l'ensemble 2, et est entraîné en rotation par un moteur de bobinage. Une extrémité d'une bande souple 26 est fixée sur le tambour 8 de 25 manière à pouvoir s'enrouler dessus suivant un plan transversal sensiblement centré au milieu du tambour. Les éléments 10 arrivent alignés suivant l'axe du flux en se chevauchant les uns sur les autres, sur un convoyeur 12 constitué de deux courroies parallèles disposées de part et d'autre de l'axe longitudinal. Le convoyeur 12 n'a pas de motorisation propre, les courroies sont toujours en appui tangentiel sur la périphérie extérieure de la bobine 6 et sont entraînées par contact, ce qui permet d'assurer en permanence une parfaite synchronisation de la vitesse d'avance du convoyeur 12 avec la vitesse périphérique de la bobine 6, sans frottement. Le maintien de l'état et de la position des éléments plats 10 est ainsi garanti. Près du point de tangence avec la bobine 6, la bande souple 26 tractée par la bobine et maintenue sous tension par l'ensemble de déroulage 4 comportant un frein vient s'insérer entre les deux courroies du convoyeur 12 pour plaquer le flux d'éléments plats 10 sur la périphérie de la bobine. Ces éléments se trouvent enroulés en spirale, chaque spire étant séparée de la suivante par la bande 26 qui tient le tout serré de manière continue. L'axe du tambour 8 de la bobine 6 est fixé au châssis 16 de l'ensemble de bobinage 2 par des rails de guidage 14 de manière à pouvoir coulisser verticalement sous l'action d'un moteur 18. La bande souple 26 provenant de l'ensemble de déroulage 4 passe derrière un galet 28 monté libre en rotation au bout d'un bras 22 pivotant autour d'un axe 24. Le galet 28 permet de régulariser la tension de la bande 26, il permet aussi de suivre la croissance du diamètre de la bobine 6, un capteur mesure le basculement du bras au fur et à mesure de l'enroulement d'éléments plats 10 et commande après un certain déplacement la montée de l'axe de rotation de la bobine 6 suivant une hauteur incrémentale prédéterminée. La figure 2 présente l'ensemble de déroulage 4 comportant un châssis 40 fixe par rapport à l'ensemble de bobinage 2, recevant sur sa partie supérieure un chariot 42 mobile transversalement. Le chariot 42 comporte sur sa face inférieure deux jeux de deux patins de guidage 44 espacés, chaque jeu coulisse sur un rail 46 lié au châssis 40 pour assurer un guidage précis. Un motoréducteur 48 est fixé sur le dessus du chariot 42, une poulie se trouvant à son extrémité reçoit une courroie crantée 50 qui entraîne une deuxième poulie fixée sur un arbre 52 supporté par deux paliers se trouvant dans le châssis 40. Un moyeu 60 placé entre les paliers est porté par l'arbre 52, il comporte sur sa périphérie une succession de pastilles aimantées recevant une pièce métallique fixée à l'extrémité de la bande souple 26 pour démarrer son enroulement. Par ailleurs, la position latérale du chariot 42 est commandée par un vérin électrique 54 constitué d'une vis entraînée par un moteur électrique qui fait coulisser axialement un écrou par l'intermédiaire de billes assurant un fonctionnement sans jeu ni frottement. Ce vérin 54 prend appui d'une part sur un support 56 lié au chariot 42 et d'autre part sur un support 58 lié au châssis 40, il permet de régler avec rapidité et précision la position latérale du chariot et donc du moyeu 60. Ce réglage se fait à partir du signal donné par deux capteurs optiques 62, 64 et d'une roue codeuse 66. Les capteurs optiques sont fixés l'un 62 au chariot 42 et l'autre 64 au châssis 40, à proximité du point d'enroulement de la bande 26 sur le moyeu 60 et donnent un signal en fonction de la position latérale de la bande 26. La roue codeuse 66 est entraînée en rotation par la courroie 12 et donne un signal indiquant la rotation de la bobine ainsi que le sens de rotation. Le fonctionnement de la machine de bobinage est le suivant. Pendant qu'une bobine est en cours de bobinage sur un premier ensemble de bobinage, une seconde bobine 6 disposée sur un second ensemble de bobinage est préparée pour prendre la relève. Un tambour 8 comportant une bande 26 enroulée dessus est fixé par les pinces 30 à l'axe de la bobineuse, l'extrémité libre de la bande est guidée vers le moyeu 60 par une courroie non représentée, puis fixée au moyeu par les aimants disposés dessus. Le motoréducteur 48 enroule alors la bande sur le moyeu 60 pendant que le capteur 62 fixé au chariot 42 est utilisé pour piloter par l'intermédiaire d'une commande le vérin 54 et déplacer latéralement le chariot 44 de manière à compenser les défauts d'alignement de la bande 26 enroulée sur le tambour 8, en alignant à tout moment le moyeu 60 suivant la position latérale de la bande. De préférence, le capteur 62 est un capteur optique sans contact et sans usure, qui envoie un faisceau lumineux perpendiculairement à la bande et à cheval sur un des bords. En fonction de l'intensité lumineuse passant sur le côté de la bande, on en déduit sa position plus ou moins décalée latéralement. La bande 28 entièrement disposée sur le moyeu 60, cette bobineuse 2 est prête à démarrer ce qui se produit automatiquement lorsque l'autre bobine est pleine, un système d'aiguillage dirigeant automatiquement le flux d'éléments plats 10 vers cette nouvelle bobine 6. Le tambour 8 est mis en rotation entraînant le convoyeur 12, ce mouvement avec son sens de déplacement est enregistré par la roue codeuse 66 ce qui met en oeuvre le motoréducteur 48 agissant alors comme un générateur électrique produisant un couple de freinage réalisant la tension de la bande 26. La commande de ce motoréducteur 48 permet, en ajustant la puissance électrique produite de régler simplement, de manière précise et constante dans le temps, le couple de freinage, ce qui est difficile à réaliser avec un freinage mécanique comportant des garnitures de frottement s'échauffant et s'usant en faisant varier le coefficient de frottement. Pour le bobinage, le guidage latéral du chariot 42 est à nouveau mis en oeuvre en utilisant le signal du capteur 64 fixé au châssis 40 pour commander le vérin 54 de manière à aligner en permanence la bande 26 sortant du moyeu 60 par rapport à l'axe du tambour 8 qui est lui-même latéralement fixe par rapport au châssis. Par ce procédé de réglage latéral motorisé réalisé successivement lors de I'enroulage de la bande 26 sur le moyeu 60 puis du bobinage des éléments plats 10, les essais ont montrés que quelque soit l'état de l'enroulement de la bande 26 sur le tambour 8, même dans le cas où la bande oscille latéralement sur toute la largeur de ce tambour, les deux réglages successifs de l'alignement fournissent un parfait alignement dès le départ de la bobine et une déformation régulière des éléments plats 10 bobinés, alors que par un dispositif purement statique comportant par exemple des rouleaux de tension bombés ou des galets de guidage latéraux, il faut réaliser successivement plusieurs déroulement de la bande vers le moyeu puis enroulement sur le tambour à vide pour parvenir progressivement à rétablir l'alignement. Ceci est particulièrement important pour des éléments plats 10 ayant une grande largeur et une faible hauteur, par exemple pour des enveloppes dites commerciales ayant un format d'environ 19 à 24 centimètres de largeur par 11 à 18 centimètres de hauteur, et disposées transversalement par rapport au flux suivant la largeur, car le maintien par la bande s'exerçant sur une faible hauteur ne procure pas une grande stabilité du produit. Ces enveloppes sont de plus délicates à bobiner car le pliage des bords pour le collage ou la fenêtre transparente pour la lecture d'une adresse procurent des variations d'épaisseurs. Les bobines ayant habituellement avec 300 mètres de longueur de bande un diamètre final de l'ordre de 1,40 mètre représentant environ 6 fois la largeur, sont très sensibles aux défauts d'alignement de la bande qui en répartissant de manière dissymétrique le serrage entraînent un cintrage des faces planes et un risque de décalage axiale des spires, voire d'effondrement de la bobine. De plus, des déformations trop importantes de la bobine ou des enveloppes peuvent poser des problèmes de préhension des éléments plats par la machine les utilisant en aval et causer des rebuts. Le réglage de la tension de la bande est aussi un facteur important de la qualité du bobinage en combinaison avec le positionnement de la bande. Des essais ont montrés que pour obtenir une bonne stabilité de la bobine et une déformation minimale des éléments plats, il est avantageux de commencer le bobinage avec une tension plus forte et de la réduire ensuite progressivement. En particulier, une décroissance linéaire de la tension en fonction de l'augmentation du diamètre de la bobine donne un bon résultat. Par exemple dans le cas du bobinage d'enveloppes citées cidessus, les meilleurs résultats sont obtenus avec des tensions de l'ordre de 300 Newton au départ et de 100 Newton à l'arrivée. Pour obtenir ce réglage, il est avantageux d'utiliser un capteur 20 à ultrasons fixé sur le châssis 16 de la bobineuse qui mesure sans contact la variation de hauteur de l'axe de la bobine 8 et donc de son diamètre de manière à suivre la montée progressive de cet axe est à commander le couple de freinage en conséquence sur le motoréducteur 48. Un autre avantage du dispositif de réglage de la tension de bande par un motoréducteur 48 commandé en couple moteur ou en couple frein, est que en cas d'incident lors du bobinage d'éléments plats, il est possible de débobiner partiellement la bobine 6 pour retirer les éléments défectueux. La bande 26 à libérer est alors enroulée à nouveau sur le moyeu 60 par le motoréducteur délivrant un couple moteur pour extraire les éléments plats défectueux. La courroie du convoyeur 12 n'ayant pas de motorisation propre suit de manière synchrone sans provoquer d'endommagement supplémentaire qui serait causé par un glissement sur les éléments plats, un débobinage de la partie défectueuse est réalisé proprement ce qui permet de relancer le bobinage là où les éléments sont bons et de réduire les pertes | Machine de bobinage recevant un flux continu d'éléments plats (10) et souples alignés suivant un axe longitudinal et se recouvrant partiellement, pour former une bobine (6) en enroulant en spirale autour d'un tambour (8) ces éléments avec interposition entre les spires d'une bande centrale souple (26) dont une extrémité est fixée sur le tambour et dont l'autre extrémité se déroule simultanément à partir d'un moyeu (60) sur lequel la bande a été préalablement enroulée, caractérisée en ce que la machine comporte de plus un moyen motorisé (54) de réglage de la position transversale du moyeu (60) assurant un déplacement latéral par rapport à la bobine (6) pour garder un alignement constant de la bande (26) au cours du bobinage. | 1 Machine de bobinage comprenant un ensemble de bobinage d'un flux continu d'éléments plats (10) et souples alignés suivant un axe longitudinal et se recouvrant partiellement, pour former une bobine (6) en enroulant en spirale autour d'un tambour (8) ces éléments avec interposition entre les spires d'une bande centrale souple (26), et un ensemble de déroulage de ladite bande souple dont une extrémité est fixée sur le tambour et dont l'autre extrémité se déroule simultanément à partir d'un moyeu (60) sur lequel la bande a été préalablement enroulée, un dispositif de freinage étant prévu sur le moyeu (60) pour assurer une tension continue de la bande, caractérisée en ce que la machine comporte de plus un moyen motorisé (54) de réglage de la position transversale du moyeu (60) assurant un déplacement latéral par rapport à la bobine (6) pour garder un alignement constant de la bande (26) au cours du bobinage. 2 - Machine de bobinage selon la 1, caractérisé en ce que le moyeu (60) est fixé sur un arbre (52) supporté par un chariot (42) monté sur un moyen de guidage (44, 46) permettant un mouvement transversal par rapport à un châssis (40) de l'ensemble de déroulage. 3 - Machine de bobinage selon la 2 caractérisé en ce que le moyen motorisé (54) est un vérin électrique comportant une vis à billes et un écrou, lié d'une part au châssis (40) et d'autre part au chariot (42), réalisant un positionnement transversal de l'un par rapport à l'autre. 4 - Machine de bobinage selon la 1, caractérisé en ce que le moyen motorisé (54) de réglage de la position transversale du moyeu (60) par rapport à la bobine (6) utilise pour commander son mouvement au cours du bobinage un capteur (64) fixe par rapport à un châssis (40) de l'ensemble de déroulage donnant une information sur la position latérale de la bande (26) en un endroit situé à proximité du point de déroulement de la bande (26) du moyeu (60). 5 - Machine de bobinage selon la 1, caractérisé en ce que le moyen motorisé (54) de réglage de la position transversale du moyeu (60) est utilisé pour aligner latéralement la bande (26) sur le moyeu (60) au cours d'une opération préalable d'enroulement de la bande (26) sur le moyeu (60) à partir du tambour (8). 6 - Machine de bobinage selon la 5, caractérisé en ce que l'alignement latéral de la bande (26) par rapport au moyeu (60) lors de l'opération préalable d'enroulement sur ce moyeu utilise un capteur (62) fixe par rapport au chariot (42) donnant une information sur la position latérale de la bande (26) en un endroit situé à proximité du point d'enroulement de la bande (26) sur le moyeu (60). 7 - Machine de bobinage selon les 4 ou 6, caractérisé en ce que le capteur (62, 64) donnant une information sur la position latérale de la bande (26) est un capteur optique. 8 - Machine de bobinage selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de freinage comprend une machine électrique rotative (48) pilotée par une commande pour délivrer un couple de freinage ou un couple moteur. 9 - Machine de bobinage selon la 8, dans laquelle le flux continu d'éléments plats est alimenté par la courroie (12) d'un convoyeur, caractérisé en ce que l'entraînement de ladite courroie (12) se fait par un appui tangentiel de cette courroie sur la périphérie extérieure de la bobine (6), et en ce que un capteur (66) donne une indication sur le mouvement de la courroie et sur le sens de ce mouvement pour commander la machine électrique (48) et fournir soit un couple de freinage si la machine est en cours de bobinage, soit un couple moteur si la machine tourne dans l'autre sens pour démarrer une opération préalable d'enroulement de la bande (28) sur le moyeu (60). - Machine de bobinage selon la 8, caractérisé en ce que la traction sur la bande réalisée par le couple de freinage délivré par la machine électrique (48) est régulièrement décroissante au cours d'une opération de bobinage. 11 - Machine de bobinage selon la 10, caractérisé en ce que la décroissance de la traction sur la bande au cours d'une opération de bobinage est commandée par un capteur (20) donnant une information sur le diamètre externe de la bobine (6) en cours de bobinage. 12 - Machine de bobinage selon la 10, caractérisé en ce que la décroissance de la traction sur la bande entre le début et la fin du bobinage se fait dans un rapport compris entre deux et quatre. 13 - Machine de bobinage selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les éléments plats (10) enroulés sur la bobine (6) sont 10 des enveloppes. 14 - Machine de bobinage selon la 13, caractérisé en ce que les enveloppes ont une largeur plus grande que la hauteur et sont disposées transversalement par rapport au flux suivant la largeur. - Machine de bobinage selon la 14, caractérisé en ce que les enveloppes bobinées ont une largeur d'environ 19 à 24 centimètres et une hauteur d'environ 11 à 18 centimètres, et en ce que la tension de la bande 26 est de l'ordre de 300 Newton au début du bobinage et de 100 Newton à la fin. 16 Installation de traitement d'enveloppe comprenant une machine de bobinage selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce qu'elle comporte une machine de mise sous pli automatique qui déroule les bobines provenant de ladite machine de bobinage pour en extraire une à une les enveloppes et y insérer automatiquement un courrier. | B | B65,B43 | B65H,B43M | B65H 39,B43M 3,B65H 18,B65H 23,B65H 43 | B65H 39/14,B43M 3/04,B65H 18/08,B65H 23/02,B65H 23/06,B65H 43/00 |
FR2891831 | A1 | PROCEDE DE DEPOLYMERISATION DE POLYSACCHARIDES PAR ULTASONS | 20,070,413 | Procédé de dépolymérisation de polysaccharides par ultrasons La présente invention concerne le domaine des polysaccharides plus précisément les procédés de dépolymérisation par ultrasons des polysaccharides. Les polysaccharides sont en général des substances de poids molaire élevé. De nombreuses applications existent pour des chaînes osidiques obtenues par dépolymérisation de ces polysaccharides. Parmi les méthodes de dépolymérisation, la dépolymérisation par ultrasons a été utilisée avec succès pour dépolymériser différentes macromolécules comme l'ADN, le dextrane et des polysaccharides bactériens. On peut citer comme exemples EP0511932 et WO9722629. EP0511932 décrit un procédé de dépolymérisation par ultrasons à basse fréquence à une température comprise 20 entre 0 et 15 C. WO9722629 décrit un procédé à l'efficacité accrue de dépolymérisation par ultrasons de l'acide hyaluronique. La dépolymérisation s'effectue en présence de NaOC1 à une température de 4 C. Les rendements obtenus sont de 25 l'ordre de 60%. Au cours de la réaction de dépolymérisation, de nombreux produits présentant une structure osidique altérée sont formés; ce qui est indésirable et rend nécessaire des étapes ultérieures de purification. 30 Le but de la présente invention est de fournir un procédé de dépolymérisation par ultrasons de polysaccharides qui présente un rendement élevé, généralement supérieur à 90%. Un autre but de la présente invention est de fournir un procédé de dépolymérisation qui permet d'obtenir des polysaccharides de masse homogène tout en préservant leur composition en oses, c'est-à-dire tout en préservant leur structure osidique. L'objet de la présente invention est un procédé de dépolymérisation par ultrasons de polysaccharides caractérisé en ce que la dépolymérisation a lieu en présence d' H2O2 . Les définitions qui suivent, permettront de mieux 15 définir les termes utilisés pour décrire la présente invention. Par exopolysaccharide (EPS), on entend un polysaccharide produit par un microorganisme et sécrété dans le milieu ou présent à la surface du 20 microorganisme. Par polysaccharide, on entend un polymère constitué d'oses. Ce polymère peut être ramifié ou non. Les polysaccharides se trouvent le plus souvent sous la forme d'un mélange de chaînes osidiques de différentes 25 tailles. Par Mn, on entend la masse molaire moyenne en nombre, à savoir la masse totale de toutes les chaînes osidiques dans un échantillon divisé par le nombre total des chaînes dans l'échantillon. 30 Mn = (E Ni Mi) / (E Ni) Mi représente la masse molaire de l'espèce i et Ni représente le nombre de molécules de l'espèce i. Par Mp, on entend la masse molaire moyenne en poids. Mp = (E Ni Mie) / (E Ni Mi) Par indice de polydispersité (Ip), on entend le rapport Mp/Mn. Cet indice permet de caractériser globalement la dispersité des masses molaires d'un polysaccharide. Par basse fréquence, on entend une fréquence comprise entre 10 et 40 kHz, typiquement 20 kHz. Par R(H202/EPS) ou ratio H2O2/EPS, on entend le rapport massique entre la quantité d'H2O2 et la quantité d'EPS introduite. Le procédé de dépolymérisation conforme à l'invention présente les avantages suivants : les rendements obtenus sont élevés, ils sont généralement supérieurs à 90%. Le procédé permet d'obtenir des polysaccharides de masse homogène et par conséquent les indices de polydispersité des produits obtenus sont faibles, c'est-à-dire toujours compris entre 1 et 5, en particulier compris entre 1,5 et 3. Les conditions de dépolymérisation étant douces, le procédé selon l'invention permet un contrôle aisé de la dépolymérisation. En effet, en choisissant la durée d'exposition aux ultrasons on peut contrôler la masse molaire moyenne en poids des chaînes osidiques obtenues, tout en préservant leur structure osidique. Le procédé de dépolymérisation conforme à l'invention et tel que décrit ci-dessus permet entre autre d'obtenir un mélange de chaînes osidiques présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 80 000 et 120 000 g/mol et un indice de polydispersité compris entre 1 et 5, en particulier compris entre 1,5 et 3. Les procédés conformes à l'invention peuvent mettre en oeuvre des composés tels que des sels ou des métaux et/ou comprendre des étapes de purification supplémentaires. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le procédé de dépolymérisation conforme à l'invention ne met pas en oeuvre des composés tels que des sels ou des métaux, composés qui peuvent être indésirables pour certaines applications. Selon un mode préféré de réalisation, dans le cas où le procédé ne met pas en œuvre de métaux, les phénomènes de "peeling", c'est-à-dire d'hydrolyse, sont fortement réduits, si bien qu'aucune étape supplémentaire destinée à stabiliser le mélange de chaînes osidiques obtenu n'est requise. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, une étape de purification supplémentaire n'est pas 25 nécessaire. Selon un mode de mise en œuvre de la présente invention, la fréquence des ultrasons utilisée au cours du procédé dépolymérisation est comprise entre 10 et 40 30 kHz, préférentiellement 20 kHz. Selon un mode de réalisation de l'invention, au cours du procédé dépolymérisation H2O2 est ajouté de manière continue au cours de la réaction de dépolymérisation. Typiquement le rapport massique entre la quantité d'H2O2 et la quantité de polysaccharides introduite est compris entre 0,1 et 5, en particulier compris entre 0,3 et 1,5. Selon un mode de réalisation particulier, la réaction de dépolymérisation a lieu à pH neutre, c'est-à-dire à un pH compris entre 6,5 et 7,5. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la concentration initiale en polysaccharide est comprise entre 0,5 g/l et 10 g/l, en particulier comprise entre 2 g/l et 7 g/l. Lorsque les réactions sont terminées, les chaînes osidiques obtenues à la suite de la dépolymérisation peuvent être recueillies par toute technique appropriée bien connue de l'homme du métier telle que par exemple l'ultrafiltration sur membrane, la précipitation. Une fois recueillies, les chaînes osidiques peuvent être lyophilisées. Selon un mode de réalisation de l'invention, les polysaccharides utilisés sont des exopolysaccharides (EPS). Selon un sous mode de réalisation de l'invention il s'agit d'exopolysaccharides provenant de bactéries marines mésophiles issues du milieu hydrothermal profond, en particulier il peut s'agir de bactéries du genre Alteromonas ou Vibrio, ou plus précisément des bactéries Alteromonas macleodii (par exemple les souches HYD657 et MS907 (J Appl Microbiol. 2002;93(2):310-5 et Curr Microbiol. 2003 Jun; 46(6):448-52)), Alteromonas infernus (par exemple la souche GY785 (J Appl Microbiol. 1997 Apr;82(4):422-430)), ou Vibrio diabolicus (par exemple la souche HE800 (Int J Syst Bacteriol. 1997 Oct;47(4):989-95)). Typiquement, les polysaccharides qui sont dépolymérisés par le procédé de l'invention sont des polysaccharides hydrosolubles qui présentent un indice de polydispersité compris entre 1 et 5 et une masse molaire moyenne en poids supérieure à 700 000 g/mol, en particulier supérieure à 1 000 000 g/mol, préférentiellement supérieure à 1 500 000 g/mol. Selon un mode réalisation, le procédé dépolymérisation par ultrasons des polysaccharides hydrosolubles est effectué en présence ou en absence d'H2O2 à une température comprise entre Ti et T2, les températures Tl et T2 étant choisies indépendamment l'une de l'autre, Tl étant choisie parmi les valeurs 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60 C et T2 étant choisie parmi les valeurs 60, 65, 70, 75, 80 C, préférentiellement Tl est égale à 50 C et T2 à 70 C, plus préférentiellement Tl et T2 sont égales à 60 C. A ces températures, la cinétique de la réaction est accrue. Ces résultats sont surprenants car il est connu dans l'art antérieur (cf. Chen et al, Carbohydrate Research 299 (1997) 287-294 et Lorimer et al. Ultrasonics Sonochemistry 1995 vol 2 Nol, S55-S57) qu'une élévation de température entraîne une diminution de la cinétique de la dépolymérisation par ultrasons. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie, ce phénomène inattendu pourrait s'expliquer par la forte viscosité des polysaccharides soumis au procédé. Une forte viscosité ne favorise pas la dépolymérisation par ultrasons. Ainsi, l'élévation de la température entraîne une diminution de la viscosité du milieu réactionnel, et c'est la diminution de la viscosité qui favorise la dépolymérisation par ultrasons. Typiquement le procédé selon l'invention peut être réalisé à l'échelle industrielle. Des équipements capables de traiter par ultrasons des volumes de produit de l'ordre de 100 1 et plus sont disponibles dans le commerce. Un exemple de montage d'un procédé en continu est commercialisé par Sodeva (process sonitube ). Ce montage peut être décrit de la façon suivante . Le produit contenu dans un réservoir approprié circule en boucle. Le réservoir peut être à double enveloppe avec circulation d'un liquide de refroidissement, pour maintenir le produit dans une fourchette de température précise, si nécessaire. Le produit passe dans un dispositif d'irradiation ultrasonique en continu, le temps opportun pour obtenir l'effet désiré ; certaines applications demandent quelques heures de traitement. Si le traitement est répétitif et le produit présente des caractéristiques constantes, les paramètres de l'opération (puissance ultrasonique dissipée, débit de produit, temps de traitement) peuvent être fixés une fois pour toutes. Si le produit présente des caractéristiques variables, il pourra être avantageux de faire des prélèvements de temps à autre pour contrôler l'état du produit par rapport à l'effet désiré. Le dispositif assure un traitement totalement homogène du lot complet de produit. La puissance unitaire est très élevée : plus de 1500 W par litre pour Sonitube 20 kHz et plus de 5000 W par litre pour le Sonitube de 35 kHz. L'invention couvre également les mélanges de chaînes osidiques susceptibles d'être obtenus selon les procédés de l'invention. En particulier, l'invention couvre les mélanges qui présentent une masse molaire moyenne en poids comprise entre 80 000 et 120 000 g/mol et un indice de polydispersité compris entre 1 et 5, en particulier compris entre 1,5 et 3. La présente invention sera mieux illustrée ci-après à l'aide des exemples qui suivent. Ces exemples sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'invention, dont ils ne constituent en aucune manière une limitation. Exemples . Les expériences avec ajout d'H2O2 qui suivent, ont été 30 réalisées à basses fréquences (20 kHz) en mode batch. Les expériences ont été réalisées selon les conditions du laboratoire : Les polysaccharides sont dissous dans de l'eau déminéralisée afin d'obtenir une concentration donnée. Un sonificateur haute intensité VCX 600 basse fréquence de 20 kHz commandé par un microprocesseur Vibra Cell 72412 (Bioblock Scientific) est utilisé. Le microprocesseur permet de prérégler la température de consigne et la durée des pulses et de l'intervalle entre ceux-ci. La microsonde conique ultra haute intensité, d'une amplitude de 16% soit environ 100W, permet de travailler sur des échantillons ayant un volume compris entre 1 et 10 ml. La sonde standard haute intensité, d'une amplitude de 40%, permet de travailler sur des échantillons ayant une volume compris entre 10 et 250 ml. Le sonificateur est destiné à délivrer une amplitude constante. Au fur et à mesure que la charge ou la pression exercée sur la face de la sonde augmente, le générateur amplifie automatiquement la puissance afin de garantir que l'amplitude reste telle qu'elle a été sélectionnée. La sonde est préférablement immergée à une profondeur suffisante pour empêcher l'air d'être injecté dans l'échantillon et pour éviter la formation d'aérosol et de mousse. Une syntonisation de la sonde est réalisée régulièrement. Celle-ci augmente l'efficacité et assure un transfert maximum d'énergie, en adaptant la fréquence du générateur d'ultrasons à celle du dispositif convertisseur/sonde.30 La taille des chaînes osidiques a été déterminée à l'aide d'analyse par chromatographie d'exclusion stérique à haute performance (HPSEC). La composition osidique des chaînes a été déterminée à l'aide d'analyse par chromatographie en phase gazeuse (CPG). Dans tous les essais avec H2O2, la composition osidique est conservée. Description des EPS utilisés pour les différents 10 essais . Tous les EPS utilisés présentent une masse molaire moyenne en poids supérieure à 700 000 g/mol et un indice de polydispersité compris entre 1 et 5. 15 Tableau I Souche COMPOSITION OSIDIQUE Sulfates Ose Ose osamine % Neutre Acide % % % HYD 657 47 26 1.6 5 Alteromonas macleodii sp supsp fijiensis biovar deepsane GY 785 55 40 < 0.7 10 Alteromonas infernus sp MS 907 50 37 0 0 Alteromonas macleodii sp subsp fijiensis biovar medioatlantica HE 800 1 32 30 0 Vibrio diabolicus sp Exemple 1 : Essais réalisés sur différents EPS: Les essais ont été réalisés sur des échantillons de 10 ml d'EPS à 2g.1-1 soumis à 2 heures d'exposition aux ultrasons à 60 C, en batch. L'ajout d'H202 a été réalisé en une fois en début de manipulation. Les valeurs de Mp et Ip ont été ensuite déterminées. Les résultats obtenus sont présentés au tableau II. Tableau II EPS R(H202/EPS) ajouté Mp (g/mol) Ii, HE 800 0 85 000 1,2 0,5 40 000 1,9 GY 785 0 130 000 1,6 0,5 80 000 2 MS 907 0 100 000 1,8 0,5 40 000 1,7 HYD 657 0 200 000 1,5 0,5 125 000 3 Exemple 2 Essais réalisés à 4 C avec NaOC1 à la place du peroxyde d'hydrogène : Des conditions semblables à celles décrites à l'exemple 1 ont été choisies. Les essais ont été réalisés sur des échantillons de 10 ml de l'EPS HYD 657 à 2g.1-1 soumis à 2 heures d'exposition aux ultrasons à 4 C, en batch. L'ajout de NaOC1 a été réalisé en une fois en début de manipulation. Un rapport massique entre NaOCl et l'EPS de 0,5 a été choisi. Les valeurs de Mp et Ip ont été ensuite déterminées. Les résultats obtenus montrent que les chaînes osidiques obtenues présentent une valeur de Mp inférieure à 3000 g/mol et qu'une proportion de ces chaînes présente une structure osidique modifiée. Exemple 3 Importance d'un ajout continu d'H202: Une pompe péristaltique a permis de tester l'effet d'un ajout continu de la solution de peroxyde d'hydrogène. 5 ml d'une solution d'EPS HYD 657 à 4 g/1 ont été placés dans le réacteur et soumis à 2 heures d'ultrasons. Après deux minutes d'ultrasons (pulse de 2s avec un intervalle entre les pulses de 2s), 5 ml d'une solution de peroxyde d'hydrogène permettant d'obtenir le rapport massique final souhaité ont été ajoutés goutte à goutte pendant 100 minutes. Les valeurs de Mp et Ip ont été ensuite déterminées. Les résultats obtenus sont présentés au tableau III. Tableau III Rapport massique = m H202 Ajout Mp (g/mol) Ip mHYD657) 0 - 195 000 1,8 en 1 fois 140 000 2,6 0,5 continu 110 000 1,2 L'ajout de peroxyde d'hydrogène permet de diminuer de façon considérable la masse molaire: celle-ci peut être est divisée par 2 par rapport à l'utilisation des ultrasons seuls | L'invention concerne un procédé de dépolymérisation par ultrasons de polysaccharides. | Revendications 1. Procédé de dépolymérisation par ultrasons de polysaccharides caractérisé en ce que la dite dépolymérisation a lieu en présence d'H2O2. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce 10 que la fréquence des ultrasons utilisée est comprise entre 10 et 40 kHz. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1-2 caractérisé en ce que H2O2 est ajouté de manière 15 continue au cours de la réaction de dépolymérisation. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1-3 caractérisé en ce que le rapport massique entre la quantité d'H2O2 et la quantité de polysaccharides 20 introduite est compris entre 0,1 et 5, en particulier compris entre 0,3 et 1,5. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1-4 caractérisé en ce que la réaction de 25 dépolymérisation a lieu à un pH compris entre 6,5 et 7, 5. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1-5 caractérisé en ce que la concentration initiale en 30 polysaccharides est comprise entre 0,5 g/1 et 10 g/l. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1-6 caractérisé en ce que les polysaccharides sont des exopolysaccharides. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1-7 caractérisé en ce que les polysaccharides sont des polysaccharides hydrosolubles qui présentent un indice de polydispersité compris entre 1 et 5 et une masse molaire moyenne en poids supérieure à 700 000 g/mol, en particulier supérieure à 1 000 000 g/mol. 9. Procédé selon la 8 caractérisé en ce que la dépolymérisation est effectuée à une température comprise entre 30 et 80 C, préférentiellement entre 50 et 70 C. 10. Mélange de chaînes osidiques susceptible d'être obtenu selon le procédé de l'une quelconque des 1-9. 11. Mélange de chaînes osidiques selon la 10 caractérisé en ce que le mélange présente une masse molaire moyenne en poids comprise entre 80 000 et 120 000 g/mol et un indice de polydispersité compris entre 1 et 5, en particulier compris entre 1,5 et 3. | C | C08 | C08B | C08B 37 | C08B 37/00 |
FR2899475 | A1 | COMPOSITION PHARMACEUTIQUE POUR LE TRAITEMENT DE LA ROSACEE | 20,071,012 | La présente invention concerne une et, plus particulièrement, des désordres de la vascularisation associés à cette affection. Elle concerne en outre l'utilisation d'une telle composition pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement de la rosacée. La rosacée est une dermatose inflammatoire commune chronique et progressive liée à une relaxation vasculaire. Elle affecte principalement la partie centrale du visage et se caractérise par un rougissement du visage ou des bouffées to de chaleur, un érythème facial, des papules, des pustules et une télangiectasie. Dans des cas graves, particulièrement chez l'homme, le tissu mou du nez peut enfler et produire un gonflement bulbeux appelé rhinophyma. La rosacée survient généralement entre l'âge de 25 et 70 ans, et elle est 15 beaucoup plus commune chez les gens au teint clair. Elle touche plus particulièrement les femmes, bien que cette affection soit généralement plus sévère chez l'homme. La rosacée est chronique et persiste des années avec des périodes d'exacerbation et de rémission. 20 La rosacée a originellement été appelée "acné rosacée" parce que ses papules (légères surélévations de la peau) et ses pustules inflammatoires (croûtes de pus) ressemblent beaucoup à celles de l'acné vulgaire. Contrairement à l'acné vulgaire, dont l'étiologie est fondée à la fois sur une kératinisation anormale, une augmentation de la production de sébum et une inflammation bactérienne, 25 l'inflammation de la rosacée est de nature vasculaire et mal comprise. II résulte de cette anomalie vasculaire faciale un oedème permanent du derme qui pourrait accompagner une colonisation accrue par Demodex folliculorum, acarien que l'on trouve habituellement dans les follicules du visage. 30 Selon différents travaux, Demodex folliculorum aurait un rôle étiologique dans la rosacée (Erbagi et al., 1998, Int J Dermatol, vol.37, pages 421-425 ; Purcell et al, 1986, J Am Acad Dermatol, vol.15, pages 1159-1162 ; Sibenge et al., 1992, J Am Acad Dermatol, vol.26, pages 590-593). II semble que Demodex folliculorum cause ou aggrave des réactions inflammatoires, se traduisant par des papules et 35 des pustules, en bloquant les follicules pilo-sébacés du visage (Roihu et al., 1998, J Cutan Pathol, vol.25, pages 550-552). Ce parasite déclencherait par ailleurs une réponse immune humorale (Nunzi et al., 1980, Br J Dermatol, vol 103, pages 543-551 ; Manna et al., 1982, Br J Dermatol, vol 107, pages 203-208). La pathogenèse de la rosacée est mal connue. De nombreux facteurs peuvent être impliqués sans forcément induire cette affection. Ce sont par exemple des facteurs psychologiques, des troubles gastro-intestinaux, des facteurs environnementaux (exposition au soleil, température, humidité), émotionnels (stress), alimentaires (alcool, épices), hormonaux, vasculaires, voire une infection to par Helicobacter pilori. La rosacée évolue en 4 stades, mais le passage par tous les stades n'est pas obligatoire : - stade 1 des relaxations vasculaires (vers 20 ans). Les patients ont des 15 poussées soudaines de rougeur paroxystique du visage et du cou, avec sensations de chaleur, mais sans signes systémiques. Après les crises, la peau du visage redevient normale. Ces poussées soudaines sont déclenchées par les changements de température (entraînant parfois une thermophobie), l'absorption de boissons chaudes ou d'alcool. 20 -stade 2 érythémato-télangiectasique (vers 30 ans). Les zones malaires sont diffusément rouges. On y observe des capillaires dilatés constituant la classique couperose. A la différence du stade 1, la rougeur est permanente. Outre les joues, le menton et la partie médiane du front peuvent être touchés. - stade 3 des papulo-pustules (vers 40 ans). Sur un fond d'érythème se 25 développent des papules et des pustules de quelques millimètres de diamètre, sans comédons associés. Cette dermatose peut être très étendue, parfois à la partie glabre du cuir chevelu chez l'homme, mais respecte le pourtour de la bouche et des yeux. Les patients se plaignent d'une peau sensible, avec intolérance subjective à la plupart des topiques et des cosmétiques gras. 30 - stade 4 du rhinophyma (vers 50 ans ou plus tard). Cette phase tardive touche principalement les hommes, contrairement aux autres stades. Le nez est augmenté de volume, diffusément rouge et les orifices folliculaires sont dilatés. La peau s'épaissit progressivement. 15 20 Certes, les formes mineures de la rosacée peuvent être traitées par des actifs tels que les anti-séborrhéiques et les anti-infectieux, par exemple le peroxyde de benzoyle ou l'acide rétinoïque. Quant aux formes les plus diffuses de l'affection, elles répondent bien à une antibiothérapie générale par les cyclines. Cependant, ces traitements présentent des effets secondaires désagréables pour le patient tels des phénomènes d'irritation ou d'intolérance. En définitive, en raison de l'aspect multifactoriel de la rosacée, il existe de très nombreuses thérapies contre cette affection. Cependant, on est encore à la recherche d'un traitement efficace et sans risque pour le patient. II existe donc un besoin de disposer d'une composition pharmaceutique qui montre une efficacité améliorée dans le traitement de la rosacée, ainsi que l'utilisation d'une telle composition pour la préparation d'un médicament destiné à traiter cette pathologie. C'est pourquoi la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant au moins deux principes actifs : le métronidazole et le zinc. Elle a également pour objet l'utilisation d'une telle composition pour la fabrication d'un médicament pour le traitement de la rosacée. En effet, de manière surprenante, la demanderesse a découvert que l'association du métronidazole avec le zinc, dans des concentrations adéquates, permet d'obtenir un effet synergique dans le traitement des désordres de la vascularisation dans la rosacée. 25 Le métronidazole, ou (methyl-2 nitro-5 imidazolyl)-2 éthanol, est connu dans l'art antérieur pour ses propriétés antibactérienne, antiparasitaire et antiprotozoaire. II exerce une toxicité sélective vis à vis des microorganismes anaérobies ainsi que des cellules hypoxiques. Au niveau de ces dernières, le métronidazole est réduit en 30 dérivés capables d'altérer la structure ADN de ces cellules. La Demanderesse a récemment mis en évidence les propriétés intéressantes du métronidazole sur l'inflammation cutanée et, plus particulièrement, sur la composante inflammatoire dans la rosacée. 35 Le zinc est connu dans l'art antérieur pour ses propriétés antibactérienne (Yamamoto et al, Effect of lattice constant of zinc oxide on antibacterial characteristics, J Mater Sci Mater Med 2004 Aug ;15(8) :847-51 ; Sawai J, Quantitative evaluation of antibacterial activities of metallic oxide powders (ZnO, MgO and CaO) by conductimetric assay, J Microbiol Methods 2003 Aug;54(2):177-82), anti-séborrhéique (Pierrard-Franchimont et al, A multicenter randomized trial of ketoconazole 2% and zinc pyrithione 1% shampoos in severe dandruff and seborrheic dermatitis, Skin Pharmacol Appt Skin Physiol 2002 Nov-Dec;15(6):434-41; Dreno et al, Multicenter randomized comparative double-blind controlled clinicat trial of the safety and efficacy of zinc gluconate versus minocycline hydrochloride in the treatment of inflammatory acne vulgaris, Dermatology 2001;203(2):135-40) et comme métal associé à des agents chélatants (comme le zinc pyrithione, voir Dinning AJ et al, A novel assay for the distribution of pyrithione biocides in bacterial cells , Lett Appl Microbiol. 1998 Ju1;27(1):1-4). En agissant associé à un agent chélatant, le zinc crée des dommages à la surface des cellules bactériennes ce qui augmente la perméabilité aux solutés extracellulaires. Les bactéries sont alors plus sensibles aux antibiotiques. En pratique le zinc n'est pas utilisable en tant que tel mais sous forme de sel. Dans la présente invention on parlera donc de dérivé de zinc. Plusieurs documents de l'art antérieur (US6558710, Lee, A.R. et al., Zinc sulphadiazines : novel topical antimicrobial agents or burns , J. Pharm.pharmacol., vol.47, No.6, pp.503-509 (1995) ; Strômberg, H.E. et al, Topical zinc oxyde treatment improves arterial and venous leg ulcers , British Journal of Dermatology, vol.111, pp461-468 (1984)) suggèrent des compositions comprenant un dérivé de zinc. Une publication (Houang ET, Ahmet Z, Lawrence AG. Successful treatment of four patients with recalcitrant vaginal trichomoniasis with a combination of zinc sulfate douche and metronidazole therapy". Sex Transm Dis 1997;24:116û9) propose également, dans le cadre du traitement de la trichomoniase vaginale récalcitrante, une thérapie combinatoire à base de sulfate de zinc et de métronidazole, ledit sulfate de zinc étant appliqué sous forme de douche vaginale et ledit métronidazole étant administré à la fois par voie orale et par suppositoire. Cependant, aucun de ces documents ne décrit spécifiquement une composition comprenant simultanément du métronidazole et un dérivé de zinc pour le traitement de la rosacée. Ainsi, la présente invention se rapporte à une composition pharmaceutique, notamment pour le traitement de la rosacée, comprenant, dans un milieu pharmaceutiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le métronidazole, ses dérivés et ses sels avec un acide ou une base pharmaceutiquement acceptables et au moins un composé choisi parmi le zinc et ses dérivés. De manière avantageuse, la composition pharmaceutique selon l'invention est destinée à être appliquée sur la peau, en particulier la peau du visage, sur les zones présentant un ou des symptômes de la rosacée. Par milieu pharmaceutiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. Le métronidazole selon l'invention peut être utilisé en tant que tel, ou bien sous la forme d'un sel avec un acide ou une base pharmaceutiquement acceptable, ou encore sous forme d'un dérivé. Les sels de métronidazole selon l'invention sont notamment choisis parmi le chlorhydrate de métronidazole et le métronidazole phosphate. Par dérivés, on entend notamment des esters, tels que l'acétate ou le benzoate de métronidazole. Par dérivés de zinc, on entend notamment des sels de zinc avec une base pharmaceutiquement acceptable. Les dérivés de zinc utilisables dans la présente invention sont notamment ceux décrits dans les demandes de brevet US 2002/0037314, et US2005/238602 ainsi que dans le brevet US6558710. On peut lister notamment de façon non exhaustive les dérivés suivants : l'oxyde de zinc, l'hydroxyde de zinc, le chlorhydrate de zinc, le fluorure de zinc, le salicylate de zinc, le zinc pyrithione, le linoléate de zinc, le sulfate de zinc, et le glycérolate de zinc, le chromate de zinc, l'acétate de zinc, le diacetoacetate de zinc, dioctylate de zinc, distéarate de zinc, l'edetate de zinc, le fluoborate de zinc, le sodium zinc EDTA et le diéthyle de zinc. Sont également 'utilisables selon la présente invention les complexes divalents de zinc avec des acides aminés telle la L-Lysine, la D,L- Lysine ou la glycine particulièrement préférée. [)e façon préférée et non limitative, les dérivés de zinc préférés selon l'invention sont l'oxyde de zinc, l'acétate de zinc, le sulfate de zinc, le gluconate de zinc, le chlorure de zinc et le zinc pyrithione. L'invention, et les avantages qui en découlent seront mieux compris à la lecture de la description et des modes de réalisation non limitatifs qui suivent. Le métronidazole et le dérivé de zinc sont présents, dans la composition 10 selon l'invention, dans des concentrations telles qu'ils agissent en synergie pour conférer à la composition un effet thérapeutique supérieur à l'effet théorique obtenu en additionnant les effets obtenus par chacun des deux actifs pris séparément. Dans les compositions selon l'invention, le métronidazole est utilisé à des 15 concentrations comprises entre 0,001 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,1 et 2% en poids par rapport au poids total de la composition, et, plus préférentiellement, entre 0,5 et 2%, en particulier 0.5%, 0,75%, 1%, 1,5% ou 2%. 20 Dans l'ensemble du présent texte, à moins qu'il ne soit spécifié autrement, il est entendu que lorsque des intervalles de concentrations sont donnés, ils incluent les bornes supérieures et inférieures dudit intervalle. En pratique, la concentration en dérivé de zinc utilisée est inférieure ou égale 25 à 10% en poids du poids total de la composition. Elle est préférentiellement comprise entre 0,1 et 8% en poids de ce poids total et, plus préférentiellement, entre 1 et 7% en poids, en particulier 2%, 3%, 6% ou 7%. La demanderesse a ainsi mis en évidence que, de manière surprenante, des 30 doses faibles de dérivé de zinc, inférieures à 10% en poids, associées dans une même composition à 0,75% en poids de métronidazole, ont une efficacité voisine d'une association d'un dérivé de zinc, à une concentration égale à 20% en poids, avec 0,75% en poids de métronidazole.5 La composition objet de la présente invention est de préférence une composition dermatologique, pour administration topique sur la peau. Elle offre les avantages suivants, par rapport à l'art antérieur, dans le cas de 5 traitement d'affections cutanées : - la composition qui contient une association de métronidazole et de dérivé de zinc à des concentrations telles qu'un effet synergique entre le métronidazole et le dérivé de zinc est observé, est sensiblement plus efficace qu'une composition comprenant du métronidazole seul ou un dérivé de zinc seul, 10 - l'utilisation d'une association de dérivé de zinc et de métronidazole permet de raccourcir la période de traitement, - la composition qui contient un mélange de métronidazole et de dérivé de zinc en application topique, permet d'utiliser une dose plus faible de dérivé de zinc, voire de métronidazole, et de diminuer ainsi les effets secondaires liés, d'une part, 15 au métronidazole et, d'autre part, au zinc. - l'utilisation d'une association de métronidazole et de dérivé de zinc diminue notamment l'irritation cutanée, signe clinique d'une peau sensible telle que la peau atteinte, par exemple, de rosacée, augmentant ainsi la tolérance au traitement par le métronidazole. 20 La présente invention se rapporte également à l'utilisation d'une composition pharmaceutique telle que définie précédemment, pour préparer un médicament destiné au traitement et/ou à la prévention de la rosacée. La présente invention se rapporte d'autre part à l'utilisation d'une composition pharmaceutique telle que 25 définie précédemment, pour préparer un médicament destiné au traitement et/ou à la prévention des désordres vasculaires engendrés par la rosacée. Par traitement de la rosacée, on entend selon la présente invention, le traitement et/ou la prévention de la rosacée, à un ou plusieurs des stades décrits 30 précédemment. Suivant un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, l'utilisation de la composition est destinée au traitement du premier stade de la rosacée. Suivant un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, l'utilisation de la composition est destinée au traitement du deuxième stade de la rosacée. Suivant un troisième mode de mise en oeuvre de l'invention, l'utilisation de la composition est destinée au traitement du troisième stade de la rosacée. Suivant un quatrième mode de mise en oeuvre de l'invention, l'utilisation de la composition est destinée au traitement du quatrième stade de la rosacée. Suivant un mode préférentiel de mise en oeuvre, la composition contient 0,001 à 20% en poids de métronidazole et 0,1 à 8% en poids de dérivé de zinc, de préférence de 0,1 à 2% en poids de métronidazole et 1 à 7% en poids de dérivé de zinc exprimés en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier, la composition contient 0,5%, 0,75%, 1%, 1,5% ou 2% en poids de métronidazole et 2%, 3%, 6% ou 7% en poids de dérivé de zinc exprimés en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, les compositions de l'invention comprennent, outre le métronidazole et un dérivé du zinc, au moins un autre agent thérapeutique susceptible d'augmenter l'efficacité du traitement. A titre d'exemples non limitatifs de tels agents, on peut citer des antibiotiques, des antibactériens, des antiviraux, des antiparasitaires, des antifongiques, des anesthésiques, des analgésiques, des antiallergiques, des rétinoïdes, des anti-radicaux libres, des antiprurigineux, des kératolytiques, des antiséborrhéiques, des anti-histaminiques, des sulfures, des produits immunosuppresseurs ou antiprolifératifs ou un mélange de ceux-ci. Les compositions de la présente invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique, notamment sous forme de mousses, de sprays, de poudres, de solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type lotions, de gels aqueux, anhydres ou lipophiles, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semiliquide ou solide du type crèmes, gels ou pommades ou encore de micro-émulsions, de micro-capsules, de micro-particules ou de dispersions vésiculaires de type ionique etlou non ionique. De préférence, les compositions sont sous forme de mousse, de gel, de sprays, de lotion ou de crème. Les compositions selon l'invention sont de préférence sous forme d'émulsion. Elles comprennent donc au moins un phase hydrophobe, et une phase hydrophile, et un système émulsionnant. La phase grasse, hydrophobe, ou lipophile de la composition selon l'invention peut être, de manière non limitative, une huile végétale, une huile minérale liquide ou solide à température ambiante, une huile de silicone. Ladite phase grasse peut être présente à une teneur comprise entre 10 et 90 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 20 et 80 % en poids. La phase aqueuse d'une composition selon l'invention se présentant sous la forme d'une émulsion peut comprendre de l'eau, une eau florale telle que l'eau de bleuet, ou une eau thermale ou minérale naturelle, par exemple choisie parmi l'eau de Vittel, les eaux du bassin de Vichy, l'eau d'Uriage, l'eau de la Roche Posay, l'eau de la Bourboule, l'eau d'Enghien-les-Bains, l'eau de Saint Gervais-les-Bains, l'eau de Néris-les-Bains, l'eau d'Allevard-les-Bains, l'eau de Digne, l'eau de Maizières, l'eau de Neyrac-les-Bains, l'eau de Lons-le-Saunier, les Eaux Bonnes, l'eau de Rochefort, l'eau de Saint Christau, l'eau des Fumades et l'eau de Tercis-les-bains, l'eau d'Avène ou l'eau d'Aix les Bains. Ladite phase aqueuse peut être présente à une teneur comprise entre 10 et 90 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 20 et 95% en poids. Les actifs de la composition selon l'invention sont de préférence solubilisés dans la phase hydrophile, aqueuse, hydroalcoolique ou hydro glycolique de la composition. Les actifs peuvent également être solubilisés dans une faible quantité d'alcool notamment d'éthanol. Mais de façon générale dans les compositions selon l'invention, on limitera toute phase alcoolique non favorable à la pathologie traitée par la composition selon l'invention. Par conséquent les alcools utilisables le seront en quantité faible, à savoir avec un maximum de 20%. Par ailleurs, l'actif peut être solubilisé dans un solvant organique différent de la phase hydrophobe. Ce solvant peut être un dérivé de glycol comme par exemple le propylène glycol, un ester d'acide gras, un alcool à chaîne moyenne ou longue, un pyrrolidinone aromatique ou alkylé, une cétone cyclique, un éther cyclique, un alcane à chaîne linéaire, ramifiée ou cyclique. Avantageusement, les compositions selon l'invention peuvent contenir également un ou plusieurs agents tensioactifs de type tensioactif anionique, cationique, amphiphile ou non ionique, dans des concentrations préférentielles allant de 0 à 10 % et plus préférentiellement allant de 0,1 à 6 %) en poids du poids total. Les compositions de l'invention sont susceptibles de contenir un ou plusieurs agents propénétrants dans des concentrations préférentielles allant de 0 à 20 % et plus préférentiellement allant de 0,5 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Parmi les agents propénétrants, on utilise préférentiellement, sans que cette liste soit limitative, des composés tels que le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipélargonate, le lauroglycol et l'éthoxydiglycol. De préférence, les compositions selon l'invention de type mousses comprennent une phase hydrophobe et au moins un agent tensioactif. Les mousses peuvent comprendre optionnellement un agent co-tensioactif et un solvant organique. La composition sous forme mousse selon l'invention peut comprendre au moins un gaz propulseur, de préférence sous forme liquéfiée et sa concentration est entre 5-30% de la composition totale. Ce gaz propulseur est choisi dans le groupe constitué par le propane, le butane, l'isobutane, le dichloro-difluorométhane, le dichloro-tétrafluoroéthane, l'octafluorocyclobutane ou leurs mélanges. De préférence, les compositions selon l'invention de type sprays comprennent au moins un silicone volatile, une phase huileuse non volatile composée d'une ou plusieurs huiles et une phase glycolique, plutôt qu'alcoolique. 15 Par phase glycolique, on entend des glycols à considérer tels que des alkylène ou des poly alkylène glycols. A titre d'exemples non limitatifs de glycol utilisables, on peut citer les alkylènes et polyalkylènes glycols (Cl à C6) tel que l'éthylène glycol, le polyéthylène glycol (2 à 20 monomères), le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol. Ils peuvent être oxyéthylénés ou non (2 à 50 0E). Les préférés selon l'invention, sont l'hexylène glycol, le propylène glycol et le dipropylène glycol, et le polyéthylène Glycol 400 (PEG 400). La composition spray selon l'invention peut également contenir un alcool type éthanol, mais compte tenu de la pathologie, la quantité d'éthanol dans la composition selon l'invention doit être préférentiellement inférieure ou égale à 20%. Par silicone volatile on entend par exemple des composés polyorganosiloxanes, cycliques ou linéaires, ayant une pression mesurable dans des conditions ambiantes. Les compositions selon l'invention de type lotion peuvent être préparées en dissolvant le métronidazole et le dérivé de zinc dans l'eau mais également dans un alcool, ou un glycol de masse moléculaire moyenne, tel que le polyéthylène glycol. 20 Les compositions selon l'invention de type gels peuvent être préparés de préférence en dispersant ou en dissolvant le métronidazole et le dérivé de zinc dans un rapport approprié, dans un gel de type carbomère, poloxamère, cellulosique ou polyacrylamides, et plus préférentiellement carbomère ou cellulosique. 25 A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les gélifiants du type carbomère comme le Carbopol 934 notamment, les dérivés de cellulose comme la carboxyméthylcellulose de sodium, les gommes de guar ou de xanthane, la famille des polyacrylamides tels que le mélange Sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80 vendu sous le nom SimulgelTM 600 par la société 30 SeppicTM, le mélange polyacrylamide / isoparaffine C13-14 / laureth-7 comme, par exemple, celui vendu sous le nom de Sepigel 305TM par la société SeppicTM, la famille des polymères acryliques couplés à des chaînes hydrophobes tel que le PEG-150/decyl/SMDI copolymère vendu sous le nom de Aculyn 44TM (polycondensat comprenant au moins comme éléments, un polyéthylèneglycol à 35 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, de l'alcool décylique et du méthylène bis(4- cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d'eau (26%), la famille des amidons modifiés tels que l'amidon de pomme de terre modifié vendu sous le nom de Structure SolanaceTM ou bien leurs mélanges. Dans la famille des polyacrylamides, on préfère le Simulgel 600TM ou le Sepigel 305TM ou leurs mélanges. Le gélifiant tel que décrit ci-dessus peut être utilisé aux concentrations préférentielles allant de 0,1 à 15 % et, plus préférentiellement, allant de 0,5 à 5 %. Les compositions de l'invention peuvent comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine pharmaceutique, dermatologique, compatible avec le métronidazole et le zinc. On peut citer notamment des séquestrants, des antioxydants, des filtres solaires, des conservateurs, par exemple la DL-alpha-tocophérol, des charges, des électrolytes, des humectants, des colorants, de bases ou d'acides usuels, minéraux ou organiques, des parfums, des huiles essentielles, des actifs cosmétiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des composés autobronzants tels que la DHA, des agents apaisants et protecteurs de la peau tels que l'allantoïne, des agents propénétrants ou un mélange de ceux-ci. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. On peut citer comme exemples d'agents séquestrants, l'acide éthylènediamine tétracétique (EDTA), ainsi que ses dérivés ou ses sels, la dihydroxyethylglycine, l'acide citrique, l'acide tartrique, ou leurs mélanges. On peut citer comme exemples de conservateurs le chlorure de benzalkonium, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique, la diazolidinylurée, les parabens, ou leurs mélanges. On peut citer comme exemples d'agents humectants, la glycérine et le sorbitol. A titre d'exemples de compositions selon l'invention, on peut citer celles comprenant une phase active contenant (exprimé en pourcentage en poids) : - 0,001 à 20% préférentiellement 0,1 à 2%, de métronidazole ; - 0,1 à 8% préférentiellement 0,2 à 7% de dérivé de zinc ; -o à 10 %, préférentiellement 0,25 à 8 %, notamment 1,0 à 6,0 %, de tensioactif ; - 0 à 20 %, préférentiellement 0 à 10 %, notamment 2 à 5 %, de propénétrant ; et une phase aqueuse comprenant de l'eau. De façon optionnelle, un gélifiant pourra être ajouté à la phase active. En fonction du type de composition choisi, tel que défini ci-dessus, l'homme de l'art veillera à choisir les excipients nécessaire à la réalisation de la composition. La présente invention a également pour objet la composition telle que décrite précédemment à titre de médicament. Préférentiellement, ledit médicament selon l'invention est administré par voie topique. La présente invention concerne également une composition pour la fabrication d'un médicament pour le traitement de la rosacée et plus particulièrement pour traiter les désordres vasculaires engendrés par la rosacée. Le médicament selon l'invention est destinée au traitement des quatre stades de la rosacée. La présente invention va maintenant être illustrée au moyen des exemples suivants, qui ne sauraient limiter la portée de la présente invention. Exemple 1 : Préparation des compositions selon l'invention D'une manière très générale, les composés hydrophiles sont dissous ou dispersés dans une partie de l'eau de la phase aqueuse à 60 C sous agitation Raynerie. Les composés lipophiles sont dissous dans la phase grasse à 60 C sous agitation Raynerie. La phase active contenant le Métronidazole et le dérivé de zinc est préparée par mélange de ces actifs avec une autre partie de l'eau de la phase aqueuse à température ambiante. Dans le cas d'une crème, d'une lotion ou d'une mousse, l'émulsification est réalisée en introduisant la phase grasse dans la phase aqueuse sous agitation 10 Raynerie à 60 C, puis la phase active est introduite. La composition est ensuite laissée à refroidir à température ambiante sous faible agitation. Dans le cas d'une mousse, l'étape de pressurisation s'opère à température ambiante après ces étapes d'émulsification, d'introduction de la phase active et de 15 refroidissement. Dans le cas où la composition contient un agent gélifiant à neutraliser, ce dernier est dispersé dans la phase aqueuse contenant les autres composés hydrophiles. La composition est neutralisée à température ambiante après l'étape d'émulsification s'il y a présence d'une phase grasse, ou directement dans la phase 20 aqueuse s'il n'y a pas de phase grasse. La phase active préparée de la même façon que précédemment est alors introduite dans la composition finale. Dans le cas d'un spray, la fabrication des compositions est réalisée à température ambiante. La phase active contenant le métronidazole et le dérivé de zinc est réalisée à froid dans le solvant organique retenu -soit un alcool - jusqu'à 25 totale dissolution. Cette phase active est ajoutée à l'ensemble des autres constituants sous agitation douce jusqu'à l'obtention d'une solution homogène. Les compositions suivantes sont préparées selon ce mode opératoire. 30 Exemple 2 : composition sous forme d'une crème selon l'invention Zinc sulfate heptahydrate 2% Métronidazole 0,75% Glycérine 5% Glycéryl laurate 1% 35 Glycéryl stéarate PEG-100 stéarate Alcool cétéarylique Cétéareth-20 Isopropyl myristate Gomme guar Méthyl parabène Propyl parabène Eau purifiée 1% 2,5% 3% 0,5% 10% 0,4% 0,15% 0,05% qsp 100% Exemple 3 : composition sous forme d'une crème selon l'invention 20 25 Zinc pyrithione Métronidazole Huile minérale Sorbitan stéarate Propylène glycol Pétrolatum octyl palmitate Stéarate de glycol Carbopol 934 Diméthicone Polysorbate 60 Alcool cétéarylique Méthyl parabène Propyl parabène Triéthanolamine Eau purifiée 0,2% 2% 1,5% 3.5% 0,15% 0,05% qsp pH 5,0 0,5 qsp 100% Exemple 4 : composition selon l'invention sous forme d'un gel 30 35 Zinc acétate Métronidazole Glycérine Polysorbate 80 Carboxyméthylcellulose de sodium 0,2% 0,75% 10% 0,5% 1,1% Méthyl parabène Propyl parabène Eau purifiée 0,15% 0,05% qsp 100% Exemple 5 : composition selon l'invention sous forme d'une lotion 15 20 Zinc sulfate heptahydrate Métronidazole Alcool stéarylique Huile de paraffine Glycéryl/PEG-100 stéarate Carbopol 981 Sorbate de potassuim Glycérine PEG-400 Macrogol-21 stéaryl éther Alcool benzylique Cyclométhicone Hydroxyde de sodium Eau purifiée 5% 0,75% 2% 6% 3% 0,15% 0,2% 7% 2% 3% 1,2% 4% qsp pH 5,0 0,5 qsp 100% Exemple 6 : composition selon l'invention sous forme d'une mousse 25 30 35 Zinc gluconate Métronidazole Histidine Hypromellose Gomme xanthane Polysorbate 80 Triglycérides à chaîne moyenne Huile de paraffine Acide stéarique Macrogol-40 stéarate Glycéryl monostéarate Méthyl parabène 0,2% 0,75% 1,0% 0,4% 0,4% 1,2% 7% 7% 1,2% 3,5% 0,5% 0,15% Propyl parabène 0, 05% Eau purifiée 70% Propane/Isobutane qsp 100% Exemple 7 : composition selon l'invention sous forme d'un spray huileux Ethyl oléate 20% Métronidazole 1,0% Ethanol 5% Io N-méthyl pyrrolidone 0,8% Huile d'amande 5% Triglycérides à chaîne moyenne 7% Chlorure de zinc 2% Cétéaryl isononanoate qsp 100% 15 Cétéaryl isononanoate 35% Cyclomethicone 35% 1,2 propanediol 10% DL alpha tocophérol 0,05% Métronidazole 1,0% Ethanol 5% Chlorure de zinc 2% Propanol-2 qsl00% Exemple 8 : composition selon l'invention sous forme d'un spray siliconé10 | L'invention concerne une composition pharmaceutique pour le traitement de la rosacée comprenant au moins un composé choisi parmi le métronidazole, ses dérivés et ses sels avec un acide ou une base pharmaceutiquement acceptable, et au moins un composé choisi parmi le zinc et ses dérivés, et l'utilisation d'une telle composition pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement de la rosacée. | 1. Composition pharmaceutique comprenant, dlans un milieu pharmaceutiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le métronidazole, ses dérivés et ses sels avec un acide ou une base pharmaceutiquement acceptable et au moins un composé choisi parmi le zinc et ses dérivés. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la concentration du métronidazole, ses dérivés ou ses sels est comprise entre 0,001 et 20% en poids du poids total de la composition. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la concentration du métronidazole, ses dérivés ou ses sels est comprise entre 0,1 et 2% en poids du poids total de la composition. 15 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la concentration du métronidazole, ses dérivés ou ses sels est comprise entre 0,5 et 2% en poids du poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, 20 caractérisée en ce que la concentration du zinc ou ses dérivés est inférieure à 10% en poids du poids total de la composition. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la concentration du zinc ou ses dérivés est comprise entre 0,1% et 8% en poids du 25 poids total de la composition. 7. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le dérivé de zinc est choisi parmi l'oxyde de zinc, l'acétate de zinc, le sulfate de zinc, le gluconate de zinc, le chlorure de zinc et le zinc pyrithione. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle est une pommade, une crème, une lotion, un gel, une mousse, un spray, un lait, une solution, ou une poudre. 30 20 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce qu'elle est une crème, un gel, une mousse ou une lotion. 10. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 5 précédentes pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement et/ou à la prévention de la rosacée. 11. Utilisation selon la 10, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement et/ou à la prévention des désordres 10 vasculaires engendrés par la rosacée. 12. Utilisation selon l'une des 10 ou 11 caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement du premier stade de la rosacée. 15 13. Utilisation selon l'une des 10 ou 11, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement du deuxième stade de la rosacée. 14. Utilisation selon l'une des 10 ou 11, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement du troisième stade cle la rosacée. 15. Utilisation selon l'une des 10 ou 11, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement du quatrième stade de la rosacée. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61K 33,A61P 17 | A61K 31/4164,A61K 33/30,A61P 17/10 |
FR2898958 | A1 | DISPOSITIF DE PRODUCTION DE LUMIERE | 20,070,928 | Domaine technique La présente invention concerne un nouveau dispositif de production 5 de lumière du type comportant au moins deux sources lumineuses. Art antérieur Pour produire une lumière colorée dont la couleur est réglable, il est connu d'utiliser plusieurs sources lumineuses de couleurs différentes dont les intensités sont réglables, en combinaison avec des moyens optiques de 10 mélange des ondes lumineuses produites. Des dispositifs de production de lumière colorée de ce type sont par exemple décrits dans le brevet US 6 568 832 et dans la demande de brevet français FR 2 830 315. Dans le brevet US 6 568 832, pour mélanger les ondes lumineuses on utilise un corps solide comportant une face d'entrée de la lumière et une 15 face de sortie de la lumière, et entre les deux faces d'entrée et de sortie de la lumière, une cavité interne remplie d'air et perpendiculaire à l'alignement des faces d'entrée et de sortie. Ce corps permet un mélange des ondes lumineuses en leur faisant subir de multiples réflexions internes sur la face externe de la cavité interne. Selon un premier perfectionnement décrit dans 20 cette publication, on améliore le mélange des ondes lumineuses en traitant notamment la face de sortie pour la rendre rugueuse. Selon un deuxième perfectionnement décrit dans cette publication, on améliore le mélange des ondes lumineuses en insérant dans le corps solide des éléments de discontinuités réfléchissants (bulles, particules métalliques), en sorte 25 d'augmenter le nombre de réflexion internes. Un inconvénient majeur de ce type de dispositif réside dans son très faible rendement lumineux découlant de la multiplicité des réflexions internes des ondes lumineuses pour obtenir leur mélange. Pour augmenter le rendement lumineux, on peut chercher à réduire le nombre de réflexions 30 internes, mais dans ce cas on détériore de manière préjudiciable le mélange des ondes ; il en résulte un défaut d'uniformité dans l'espace de la couleur de la lumière produite. Dans la demande de brevet français FR 2 830 315, le mélange des ondes lumineuses est obtenu par diffusion au moyen d'une plaque translucide (par exemple plaque diffusante givrée). Le principal inconvénient de ce dispositif réside dans la mauvaise qualité du mélange des ondes lumineuses, qui se traduit par une hétérogénéité spatiale importante du mélange des ondes lumineuses. Ainsi avec ce type de dispositif on constate dans l'espace des différences importantes de couleur dans la lumière produite. Objectif de l'invention La présente invention vise a proposer un nouveau dispositif de production de lumière, qui est du type comportant au moins deux sources lumineuses, et qui permet de combiner deux avantages : un très bon rendement lumineux, et une très bonne homogénéité spatiale de l'intensité lumineuse de la lumière produite. Résumé de l'invention Cet objectif est atteint par l'invention qui a pour objet un dispositif de production de lumière comportant n sources lumineuses (Si), n étant supérieur ou égal à 2. De manière caractéristique selon l'invention, le dispositif comporte un guide d'onde permettant une propagation, par réflexions totales et dans une direction de propagation (Z), des faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses (Si) ; la dimension (L) du guide d'onde selon ladite direction de propagation (Z) est suffisante pour que la courbe (l;,x) de l'intensité lumineuse qui est détectée, pour chaque source lumineuse (Si), en sortie du guide d'onde selon un axe (X) situé dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation (Z), et dans une plage de détection correspondant à la section de sortie du guide d'onde selon cet axe (X), présente une valeur maximale (Imax) et une valeur minimale (Imin) qui respectent le critère de quasi-uniformité suivant : (Imax-Imoy) 0,3.lmoy et (Imoy-Imin) 0,3.Imoy, Imoy étant la valeur moyenne des intensités lumineuses (l;,X) détectées selon cet axe (X). Dans le cadre de l'invention, les sources lumineuses du dispositif peuvent être identiques (mêmes spectres d'émission) ou être différentes (sources lumineuses conçues pour émettre des faisceaux lumineux avec des longueurs d'ondes d'émission (Pi) différentes). Un guide d'onde au sens du présent texte se définit de manière usuelle en optique comme tout système optique dans lequel une onde lumineuse se propage par réflexions totales sur les bords du guide, dans une direction de propagation donnée. Un guide d'onde peut de manière usuelle être constitué par un tube dont la section transversale est circulaire ou polygonale (par exemple section rectangulaire ou carré) et présente de préférence, mais pas nécessairement, un axe central de symétrie. Ce guide peut être plein (par exemple parallélépipède plein) ; dans ce cas, la propagation de la lumière dans le guide par réflexions totales successives sur les bords du guide est liée à un saut d'indice entre la matière constitutive du guide (milieu de propagation de la lumière) et le milieu externe environnant le guide (par exemple air ou gaine dans un matériau différent présentant un indice de réfraction approprié inférieur à celui du milieu de propagation). Ce guide peut être creux et composé de parois dont les faces internes constituent des miroirs. Comparativement, dans le brevet US 6 568 832 précité de l'art antérieur, le corps cylindrique solide avec cavité interne centrale qui est utilisé comme mélangeur ne constitue pas un guide d'onde au sens du présent texte. En effet, dans ce mélangeur, la lumière ne se propage pas par réflexions totales successives sur les bords de ce solide (face externe de la cavité centrale et face externe du corps). Plus particulièrement, mais non nécessairement, le dispositif de l'invention comporte les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-30 après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison : - la courbe (I; X) de l'intensité lumineuse qui est détectée, pour chaque source lumineuse (Si), présente une valeur maximale (Imax) et une valeur minimale (Imin) qui respectent le critère de quasi-uniformité suivant : (Imax-lmoy) Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs variantes préférées de réalisation de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente une première variante de réalisation d'un dispositif de l'invention, - la figure 2 est une vue de face du module de production de faisceaux lumineux du dispositif de la figure 1, ladite vue de face permettant de visualiser un exemple de répartition spatiale des sources lumineuses ; la figure 3 est une vue schématique de côté du dispositif de la figure 1, - la figure 4 est un exemple de spectres d'émission des sources lumineuses du dispositif de la figure 1, - les figures 5 à 14 représentent des résultats de mesure d'intensités lumineuses détectées en sortie du guide d'onde du dispositif de la figure 1, pour différentes valeurs de longueur de ce guide d'onde, la figure 15 représente en perspective une autre variante de réalisation d'un guide d'onde. Description détaillée lève variante de réalisation û quide d'onde plein On a représenté sur la figure 1, une première variante de réalisation d'un dispositif 1 de production de lumière colorée qui est conforme à l'invention. Ce dispositif comporte au moins deux modules : un module 10 de production de faisceaux lumineux - un guide d'onde 11 ayant une fonction de mélangeur des faisceaux lumineux produits par le module 10. Le module 10 comporte un ensemble de plusieurs sources lumineuses ponctuelles sous la forme de diodes électroluminescentes 101 qui sont soudées sur une plaque 102, et au moins une alimentation électrique (non représentée) qui est connectée au diodes 101 au moyen d'un circuit électrique gravé sur la plaque, et qui de manière connue en soi permet l'allumage des diodes 101. Les diodes électroluminescentes 101 sont réparties selon la configuration de la figure 2. Sur cette figure 2, les lettres V identifient des diodes 101 de couleur verte qui forment une première source lumineuse SI émettant sur une plage de longueur d'ondes PI comprise par exemple dans la gamme de longueur d'ondes 450nm- 600nm ; les lettres B identifient des diodes 101 de couleur bleue qui forment une deuxième source lumineuse S2 émettant sur une plage de longueur d'ondes P2 comprise par exemple dans la gamme de longueur d'ondes 400nm- 500nm ; les lettres R identifient des diodes 101 de couleur rouge qui forment une troisième source lumineuse S3 émettant sur une plage de longueur d'ondes P3 comprise par exemple dans la gamme de longueur d'ondes 600nm- 700nm. L'invention n'est pas limitée à un dispositif comportant les trois sources de lumineuses SI, S2, et S3 précitées mais peut être mise en oeuvre avec tout module 10 de production de faisceau lumineux comportant au moins deux sources lumineuses distinctes. Les deux sources lumineuses peuvent être identiques (longueurs d'onde d'émission identiques) ou être différentes (sources lumineuses émettant sur des longueurs d'ondes différentes). Les plages de longueur d'ondes d'émission de ces sources peuvent être différentes des plages de longueurs d'ondes précitées. Les plages de longueur d'ondes d'émission de ces sources peuvent se recouvrir partiellement ou être disjointes. Une source lumineuse peut plus généralement comporter une ou plusieurs sources ponctuelles (diodes). Les sources lumineuses ne sont pas nécessairement disposées dans un même plan, et ne sont pas nécessairement constituées de diodes électroluminescentes. L'invention n'est pas non plus limitée à la configuration particulière de diodes de la figure 2. De préférence, mais non nécessairement, le module 10 comporte des moyens de réglage de l'intensité d'émission d'au moins une des sources lumineuses (SI à S3), et de préférence des moyens permettant un réglage séparément de l'intensité d'émission de chacune des sources lumineuses (Si à S3) ; ces moyens de réglage permettent de modifier les rapports d'intensité lumineuse entre les sources (SI à S3) , et par là-même de régler la couleur de la lumière produite en sortie du dispositif 1 de l'invention. Néanmoins, dans une variante de réalisation simplifiée de l'invention, les rapports d'intensité lumineuse entre les sources (SI à s:3) peuvent ne pas être réglables, et il en résulte dans ce cas que la couleur de la lumière produite en sortie du dispositif 1 de l'invention n'est pas réglable. Dans la variante de réalisation de la figure 1, le guide d'onde 11 est un corps solide plein comportant un axe central de symétrie 11a, et réalisé dans un matériau transparent. II s'agit par exemple d'un solide en verre ou en plastique. Dans l'exemple particulier illustré, il s'agit d'un corps plein de forme parallélépipédique, comportant : une face d'entrée 110 des faisceaux lumineux produits par les sources SI à S3, laquelle face d'entrée 110 est située dans un plan perpendiculaire à l'axe central de symétrie 11a du guide 11, une face de sortie 111 parallèle à la face d'entrée 110 et alignée avec cette face d'entrée 110 selon l'axe central de symétrie 11a du guide 11, - quatre faces latérales 112 de guidage de la lumière, qui sont parallèles à l'axe central de symétrie 11 a. En fonctionnement, les faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses SI à S3 pénètrent dans le guide d'onde 11 par sa face d'entrée 110, et se propagent dans la direction de propagation longitudinale Z qui est parallèle à l'axe central de symétrie 11a du guide d'onde 11, en subissant des réflexions totales sur les faces latérales de guidage 11:2 du guide d'onde 11. Sur la figure 3, on a symbolisé par des flèches des exemples de trajets optiques illustrant cette propagation de la lumière dans le guide 11 par réflexions totales successives. Dans cet exemple de réalisation, ces réflexions totales des ondes lumineuses à l'intérieur du guide d'onde Il sont obtenues grâce au saut d'indice entre la matière constitutive du guide d'onde 11 et l'air environnant le guide 11. Du fait de cette propagation des ondes lumineuses à l'intérieur du guide 11 dans la direction Z avec de multiples réflexions totales, on réalise avantageusement un mélange des différents faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses SI à S3, tout en conservant un très bon rendement p entre la puissance lumineuse Ps en sortie du guide 11 et la puissance lumineuse Pe à l'entrée du guide 11 (p = Ps/Pe). Ce rendement p est proche de 1 et dépend des défauts dans la structure de la matière constitutive du guide d'onde 11. En pratique, et de préférence, on choisira le guide d'onde 11 de telle sorte que ce rendement p est supérieur à 0,7 et plus préférentiellement encore supérieur à 0,8. Les puissances lumineuses Ps et Pe pour le calcul du rendement lumineux p peuvent être mesurées en watt au moyen d'un wattmètre ou en lux au moyen d'un luxmètre. La longueur L du guide d'onde 11 (c'est-à-dire en référence aux figures 1 et 3, la distance L séparant les deux faces 110 d'entrée et de sortie 111 selon la direction de propagation Z) est fixée au cas par cas en fonction de la qualité recherchée pour l'homogénéité spatiale de la couleur de la lumière produite en sortie du dispositif 1. Exemples de réalisation A titre d'exemple non limitatif de l'invention, des essais ont été réalisés avec un dispositif de production de lumière 1 présentant les caractéristiques principales suivantes : - guide d'onde 11 en plexiglas transparent ; les faces entrées 110 et de sortie 111 du guide d'onde forment un carré d'environ 50mm de coté ; - les diodes 101 (R, V, B) sont réparties selon la disposition de la figure 2, avec un écartement x entre deux diodes adjacentes selon l'axe X égal à 16mm, et un écartement y entre deux diodes adjacentes selon l'axe Y égal à 10mm ; - les diodes 101 sont positionnées contre la face d'entrée 110 du guide d'onde 11 ; les spectres d'émission des diodes 101 (R, V, B) utilisées sont représentés sur la figure 4. Différents essais ont été réalisés avec des guides d'onde de différentes longueurs L et en allumant uniquement les diodes 101 vertes (V), les autres diodes bleues et rouges du dispositif 1 étant éteintes. Pour chaque essai, on utilise un capteur plan (par exemple une matrice CCD) qui est positionné en sortie du guide d'onde 11, au droit de la face de sortie 111 et dans un plan perpendiculaire à l'axe de propagation Z du guide d'ondes 11. Ce capteur couvre au moins toute la section de sortie du guide d'ondes 11 (surface de la face de sortie 111 du guide d'onde 11). Ce capteur permet de mesurer l'intensité dans la plan (X,Y) de la lumière produite en sortie du dispositif 1, en l'espèce au moyen de la source lumineuse verte (SI), sur toute la section de sortie du guide d'onde 11. La matrice CCD doit de préférence présenter une résolution suffisante pour permettre une mesure d'au moins 100 points sur toute la section de sortie du guide d'onde 11 et selon un axe prédéfini (axe X dans les exemples ci-après) ; la précision de la mesure doit être d'au moins 1% de la puissance du point de mesure ayant la puissance maximale. On peut également utiliser à la place d'une matrice CCD un détecteur ponctuel ayant la taille d'un point de mesure, la mesure étant effectuée en déplaçant ce détecteur ponctuel sur toute la section de sortie du guide 11 selon l'axe prédéfini de mesure (axe X dans les exemples ci-après). On a représenté sur les figures 5 à 11, les résultats de mesure pour différentes longueur L de guides d'onde 11 , à savoir : L = 0 (pas de guide d'onde) ; L=10mm ; L=20mm ; L=30mm ; L=40mm ; L= 50mm ; L=60mm. Sur chaque figure 5 à 11, la vue de gauche représente la répartition spatiale en X et Y des intensités lumineuses relevées au moyen du capteur, et la vue de droite est une courbe des intensités lumineuse 11,x relevées selon l'axe transversal X, pour une position donnée selon l'axe Y (en l'espèce sur le bord vertical gauche du guide d'onde 11), et sur une plage de mesures correspondant à la hauteur (h) de la section de sortie du guide d'onde 11. En référence à la figure 1, cette hauteur (h) correspond à la section de sortie du guide d'onde 11 selon l'axe (X). Sur l'axe des abscisses des figures 5 à 11, la référence 0 correspond à la position en X de l'axe central de symétrie 11 a du guide 11. II ressort des figures 5 à 11, que plus la longueur L. du guide d'onde 20 11 augmente et plus on améliore l'uniformité de la répartition spatiale de l'intensité lumineuse. On a reproduit sur la figure 12, le profil de l'intensité lumineuse li,x obtenue avec un guide d'onde 11 de longueur L valant 60mm , et on a ajouté sur cette figure 12 les trois droites horizontales (en pointillés) 25 correspondant respectivement à l'intensité maximale (Imax) mesurée selon l'axe X, à l'intensité minimale (Imin) mesurée selon l'axe X, et à l'intensité moyenne (Imoy) mesurée selon X. Conformément à l'invention, pour cette longueur L valant 60mm, l'intensité lumineuse 11,x pour la source SI ( diodes vertes V) est comprise 30 dans une fourchette de 30% autour de la valeur moyenne Irnoy [c'est-à-dire : ((Imax-Imoy) 0,3.Imoy) et ((Imoy-Imin)>0,3.Imoy), et les dispositifs concernés ne sont donc pas conformes à l'invention. A titre comparatif, pour le guide d'onde 11 de longueur L valant 50mm et pour les diodes de couleur verte (figure 10), sur une échelle de 0 à 100, l'intensité maximale Imax vaut 100, l'intensité minimale Imin vaut 47 et l'intensité moyenne vaut 76. Dans cet exemple, on obtient : (Imax-Imoy)=0,315.Imoy et (Imoy-Imin)=0,381moy. On se trouve en dehors de la fourchette précitée des 30% définissant la quasi-uniformité au sens de l'invention. Dans les résultats de mesures précités, on a relevé le profil des intensités lumineuses l;,X selon l'axe X. Pour qualifier la quasi-uniformité au sens de l'invention de la couleur de la lumière produite, on peut indifféremment procéder aux mêmes mesures selon tout axe du plan (X,Y) sur toute la section de sortie du guide d'ondes 11 selon cet axe. La longueur L du guide d'onde 11 est un paramètre important influant sur l'uniformité spatiale de l'intensité lumineuse de la lumière produite en sortie du dispositif 1, mais n'est pas le seul paramètre. D'autres paramètres tels que notamment la répartition spatiale des diodes 101 des sources lumineuses SI , S2 , S3 , l'angle d'émission des diodes 101, la distance entre les sources lumineuses SI , S2 , S3 et la face d'entrée 110 du guide d'ondes 11, influent également sur l'uniformité spatiale de l'intensité lumineuse. Egalement, plus la section transverse du guide d'onde présente une dimension importante, plus le nombre de modes de propagation de la lumière augmente, et de ce fait plus la longueur L du guide d'onde doit être importante pour obtenir le résultat recherché de quasi-uniformité des intensités lumineuses. Il revient ainsi à l'homme du métier d'adapter au cas par cas la longueur L du guide d'ondes 11 en sorte obtenir en sortie du guide d'onde 11 une répartition spatiale quasi-uniforme de la lumière en adoptant le critère de quasi-uniformité défini précédemment (tolérance maximale de 30% autour de la valeur moyenne Imoy pour chaque source lumineuse). Dans une variante perfectionnée de réalisation de l'invention, pour améliorer l'uniformité dans l'espace de la lumière produite en sortie du dispositif 1, on ajoute un module de diffusion 12 (figure 1) en sortie du guide d'onde 11 . Ce module de diffusion 12 est par exemple une plaque de faible épaisseur présentant de nombreuses irrégularités de structure. En sortie du guide d'onde 11, la lumière colorée traverse la plaque de diffusion 12 et subit de multiples déviations (diffusion) du fait de la présence des irrégularités dans la structure de la plaque 12. Cette plaque de diffusion pourrait être remplacée par tout élément diffusant équivalent remplissant la même fonction de diffusion de la lumière. Par exemple, la plaque 12 peut être remplacée par un traitement approprié de la face de sortie 111 du guide d'onde 11, conférant à cette face de sortie 111 une surface rugueuse ou équivalent. Le module de diffusion 12 (quelle que soit sa forme de réalisation) présente une épaisseur faible en sorte de ne pas trop dégrader le rendement lumineux. De préférence, le module de diffusion 12 est choisi de telle sorte que le rendement lumineux global p' de l'ensemble guide d'onde11/module de diffusion 12 est supérieur à 60%, et de préférence supérieur à 70%. Deuxième variante de réalisation (miroirs) Dans une autre variante de réalisation, le guide d'onde 11 de la figure 1 est remplacé par le guide 11' de la figure 15. Ce guide 11' est constitué de quatre parois 112 qui sont orientées parallèlement à la direction de propagation (Z) du guide, et qui délimitent entre elles une cavité interne 113 présentant un axe central de symétrie 11a et permettant la propagation de la lumière. Les faces internes 112a des parois 112 constituent des miroirs réfléchissants permettant la propagation de la lumière dans la cavité 113 par réflexions totales dans la direction (Z). Pour le guide 11' de la figure 15, on adapte la longueur L du guide en appliquant le même enseignement que celui donné précédemment pour la longueur L du guide 11 de la figure 1, en sorte d'obtenir le résultat de quasi-uniformité des intensités lumineuses en sortie du guide d'onde. Dans cette variante de la figure 15, de même que dans la variante de la figure 1, la section transversale du guide d'onde est rectangulaire. Ceci n'est pas limitatif de l'invention. Dans d'autres variantes, la section du guide d'onde peut être différente, et peut former plus généralement un polygone ou un cercle.5 | Le dispositif (1) de production de lumière comportant n sources lumineuses (Si), n étant supérieur ou égal à 2. Ce dispositif comporte un guide d'onde (11) permettant une propagation, par réflexions totales et dans une direction de propagation (Z), des faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses (Si), et la dimension (L) du guide d'onde selon ladite direction de propagation (Z) est suffisante pour que la courbe (Ii,x) de l'intensité lumineuse qui est détectée, pour chaque source lumineuse (Si), en sortie du guide d'onde selon un axe (X) situé dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation (Z), et dans une plage de détection correspondant à la section de sortie du guide d'onde selon cet axe (X), présente une valeur maximale (Imax) et une valeur minimale (Imin) qui respectent le critère de quasi-uniformité suivant : (lmax-lmoy) <= 0,3.lmoy et (lmoy-lmin) <= 0,3.lmoy, Imoy étant la valeur moyenne des intensités lumineuses (Ii,x) détectées selon cet axe (X). | 1. Dispositif (1) de production de lumière comportant n sources lumineuses (Si), n étant supérieur ou égal à 2, caractérisé en ce qu'il comporte un guide d'onde (11 ; 11') permettant une propagation, par réflexions totales et dans une direction de propagation (Z), des faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses (Si), et en ce que la dimension (L) du guide d'onde selon ladite direction de propagation (Z) est suffisante pour que la courbe (l;,x) de l'intensité lumineuse qui est détectée, pour chaque source lumineuse (Si), en sortie du guide d'onde selon un axe (X) situé dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation (Z), et dans une plage de détection correspondant à la section de sortie du guide d'onde selon cet axe (X), présente une valeur maximale (Imax) et une valeur minimale (Imin) qui respectent le critère de quasi-uniformité suivant : (Imax-Imoy) 0,3.Imoy et (Imoy-Imin) 0,3.Imoy, Imoy étant la valeur moyenne des intensités lumineuses (I;,x) détectées selon cet axe (X). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la courbe (I;,x) de l'intensité lumineuse qui est détectée, pour chaque source lumineuse (Si), présente une valeur maximale (Imax) et une valeur minimale (Imin) qui respectent le critère de quasi-uniformité suivant : (Imax-Imoy) 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le guide d'onde (11 ; 11') est choisi de telle sorte que le rendement lumineux (p) du guide d'onde est supérieur à 70%. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le guide d'onde (11 ; 11') est choisi de telle sorte que le rendement lumineux (p) est supérieur à 80%. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'intensité lumineuse d'au moins une source lumineuse, et de préférence de chaque source lumineuse (Si), est réglable. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux sources lumineuses présentant respectivement des plages de longueurs d'ondes d'émission (P;) différentes. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois sources lumineuses (SI, S2, S3) présentant respectivement des plages de longueurs d'ondes d'émission différentes, qui peuvent se recouvrir ou ne pas se recouvrir. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte trois sources lumineuses (SI, S2, S3) différentes, une première source lumineuse (SI) étant conçue pour émettre sur une plage de longueurs d'ondes comprise entre 450nm et 600n, une deuxième source lumineuse (S2) étant conçue pour émettre sur une plage de longueurs d'ondes comprise entre 400nm et 500nm, et une troisième source lumineuse (S3) étant conçue pour émettre sur une plage de longueurs d'ondes comprise entre 600nm et 700nm. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque source lumineuse (Si) comporte au rnoins une diode électroluminescente. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le guide d'onde (11) comporte au moins un corps solide plein transparent. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le corps plein (11) est en polymère ou en verre. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le guide d'onde (11') comporte des parois (112) qui sont orientées parallèlement à la direction de propagation (Z) du guide, dont les faces internes (112a) constituent des miroirs réfléchissants, et qui délimitent entre elles une cavité interne (113) de propagation de la lumière. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en cequ'il comporte un moyen (12) de diffusion de la lumière en sortie du guide d'onde (11 ; 11'). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le rendement lumineux global p' de l'ensemble guide d'onde (11)/moyen de diffusion (12) est supérieur à 60%, et de préférence supérieur à 70%. | F | F21 | F21S | F21S 10 | F21S 10/02 |
FR2890919 | A1 | CROCHET POUR LE MAINTIEN D'AU MOINS UN ELEMENT | 20,070,323 | 1 - CROCHET POUR LE MAINTIEN D'AU MOINS UN ELEMENT L'invention concerne un crochet pour le maintien d'au moins un élément dans un véhicule automobile. Plus particulièrement, ce crochet est destiné à une utilisation dans une zone de chargement. Souvent, les petits bagages et, en particulier, les sacs de commissions sont disposés à l'intérieur d'un véhicule sur les sièges ou sur le plancher, ou éventuellement sur la plage arrière. Les plus gros et plus lourds bagages sont disposés dans la zone de chargement du véhicule, autrement appelé le coffre à bagages. Cependant, durant un trajet, tous ces bagages peuvent se déplacer librement et se renverser par exemple, lors d'un virage car ils ne sont pas retenus ou maintenus en place. Ceci est déplaisant pour l'utilisateur du véhicule, particulièrement dans le cas de sacs de commissions pleins dans lesquels les petits objets se renversent souvent à l'extérieur des sacs. Afin d'éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, les zones de chargement de véhicule automobile sont munis de crochets de maintien de sacs vissés ou clipsés sur la garniture ou éventuellement démoulés sur cette dernière. A titre illustratif, la publication WO 97/48575 propose un crochet clipsé sur la garniture de la zone de chargement à une hauteur définie. Cependant, ce type de crochet fixe ne permet pas de gérer les différentes tailles de sacs. De plus, le risque de le heurter lors d'un chargement d'objets encombrants est important. Enfin, les utilisateurs peuvent être incité à accrocher des objets lourds, ce qui oblige les concepteurs à renforcer la garniture en ajoutant un vissage sur la tôle du véhicule. En outre, il existe aussi des crochets se trouvant au bout d'une sangle fixée sur les parois d'une zone de chargement. La sangle est fixée sur une zone d'accueil haute suffisamment raide comme sous les tablettes centrales ou latérales pour permettre l'accrochage de sacs de taille importante comme des sacs de sport ou des sacs d'école. Cependant, cette position haute du crochet n'est pas adaptée pour le maintien de sacs de commissions car ces derniers se balanceraient dans la zone de chargement lors d'un trajet. Cependant, même si ce moyen de fixation de la sangle 14 à une paroi de fixation est plus résistant, il ne peut pas supporter tout type de charges. Le risque étant qu'une charge trop importante pourrait détériorer de manière significative la paroi de la zone de chargement. Afin d'éviter cet inconvénient, l'invention prévoit l'utilisation d'un crochet apte à gérer une charge lourde afin d'éviter toute détérioration. Pour cela, la publication GB 2 396 655 propose un crochet en deux parties: une partie fixe supportée par une paroi de l'habitacle et une partie mobile en rotation entre une position d'utilisation et une position de libération de charge quand celle-ci dépasse un seuil critique prédéfini. Cependant, ce crochet est complexe puisque qu'il nécessite le moulage de deux pièces puis leur assemblage par un opérateur. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de maintien de sacs amélioré qui puisse gérer en même temps la hauteur du crochet et qui prévoit un moyen pour ne pas détériorer l'habitacle en cas de charge lourde. A ce titre, l'invention fournit un crochet de maintien d'au moins un élément comprenant deux pièces: une première pièce apte à recevoir une deuxième pièce, ladite deuxième pièce étant apte à passer d'une position d'utilisation dans laquelle la deuxième pièce est emboîtée selon une direction longitudinale dans la première pièce à une position de libération de charge lorsque la masse d'au moins un élément à supporter dépasse un seuil de charge critique, caractérisé en ce que ledit seuil de charge critique induit une résultante des forces transversale et orientée vers l'intérieur du crochet au niveau d'au moins une ligne de contact entre les deux pièces provoquant la désolidarisation totale des deux pièces. Selon une caractéristique de l'invention, la deuxième pièce présente un profil en U. Elle présente, en outre, deux parties parallèles et décalées selon une direction orthogonale aux directions longitudinales et transversales: une partie de solidarisation avec la pièce et une partie d'accrochage d'au moins un élément. Avantageusement, la partie de solidarisation comprend deux languettes montées élastiquement pour être sollicitées transversalement afin de solidariser les deux pièces ou de les séparer. Avantageusement encore, les bords latéraux des languettes possèdent au moins une ligne de contact avec la première pièce de manière à permettre le maintien de la deuxième pièce dans la première pièce. Selon une caractéristique de l'invention, la première pièce est un boîtier de forme complémentaire à la partie de solidarisation non sollicitée élastiquement. Ledit boîtier comporte une ouverture principale orientée longitudinalement et apte à recevoir la partie de solidarisation de la deuxième pièce. Le boîtier comporte, en outre, des ouvertures latérales de manière à solliciter la partie de solidarisation afin de séparer les deux pièces. De préférence, le crochet est relié à la structure du véhicule par un élément de retenue de longueur réglable. De préférence encore, la longueur de l'élément de retenue se règle automatiquement en fonction de la masse de l'élément. Enfin, la masse de l'élément limite le maintien de la partie de solidarisation dans le boîtier en position d'utilisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation non limitatifs de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente une vue en perspective éclatée d'un crochet selon l'invention comprenant les deux pièces selon un premier mode de réalisation, - la figure 2 représente une section transversale du crochet lorsque celui-ci est en position d'utilisation, la figure 3 représente une coupe longitudinale d'un crochet selon un deuxième mode de réalisation lorsque ce dernier est en position d'utilisation, et - la figure 4 représente une vue générale en perspective du crochet en position d'utilisation et de sa sangle fixée sur une paroi du véhicule automobile. Le dispositif de maintien selon l'invention est destiné à se fixer dans une zone de chargement de véhicule. Plus précisément, il s'agit d'un crochet 12 se trouvant à l'extrémité d'une sangle élastique 20, l'autre extrémité étant fixée sur une paroi 40 de la zone de chargement comme l'illustre la figure 4 et par exemple directement sur la caisse du véhicule ou sous un élément d'habillage tel que celui de la tablette latérale dans le cas où le dispositif de maintien est placé latéralement dans la zone de chargement. Le crochet 12, proposé dans la présente invention, est destiné à recevoir des éléments ou, plus précisément, des sacs comportant des poignées de transport. Le crochet 12, selon l'un des deux modes de réalisation, est réalisé en deux pièces 14 et 16 tel qu'illustré sur la figure 1, l'une fixe et l'autre mobile par déclipsage lors du passage d'une position d'utilisation dans laquelle les deux pièces 14, 16 sont emboîtées à une position de libération de charge lorsque la masse d'au moins un sac atteint un seuil de charge critique prédéterminé. Cette dernière position est caractérisée par le fait que la seconde pièce 16 se désolidarise totalement de la première 14 pour éviter les éventuelles détériorations d'une des parois 40 de l'habitacle à laquelle ce crochet 12 est fixé. Les pièces sont réalisées par moulage. La pièce 14 est une pièce femelle qui est apte à recevoir la pièce 16 (qui est une pièce mâle) grâce à une unique ouverture 38 orientée longitudinalement vers le bas du véhicule. Selon le premier mode de réalisation, la pièce 14 se présente sous la forme d'un boîtier de forme complémentaire à la partie de la pièce 16 destinée à s'engager dans ledit boîtier 14. Ce boîtier comporte, en outre, au moins une fente transversale 30 apte à recevoir une sangle 20 permettant de solidariser la zone de chargement et le crochet 12. La sangle 20 est montée mobile en rotation autour d'une tige 36 logée dans le boîtier et accessible par la fente 30. De préférence, la sangle 20 est élastique pour lui conférer une longueur réglable en fonction de la masse des sacs, ce qui permet de gérer différentes tailles de sacs afin d'éviter leur renversement quand ils reposent sur le plancher de la zone de chargement. Le boîtier 14 possède une forme générale rectangulaire comprenant des faces latérales bombées et un léger étranglement 34 à sa base au niveau de l'ouverture. La pièce 16 est ainsi maintenue dans ledit boîtier 14 et ne pas se désolidarisera pas sous une masse inférieure au seuil de charge critique prédéterminé. Selon un autre mode de réalisation de cette pièce 14 illustré par les figures 3 ou 4, ses faces latérales peuvent comporter des ouvertures 32 de manière à faciliter le décrochage volontaire de la pièce 16 par pression sur ladite pièce. La pièce 16, représentée sur la figure 1, est la partie amovible du crochet 12. Elle présente un profil général en U et comprend deux parties parallèles orientées longitudinalement et décalées selon une direction orthogonale aux directions longitudinale et transversales. Une première partie de solidarisation 22 des deux pièces comporte deux languettes 26 montées de manière élastique selon une direction orthogonale aux directions longitudinale et transversale précitées et orientées longitudinalement vers le haut de manière à s'engager dans la pièce 14. L'élasticité des languettes 26 va déterminer le seuil de charge critique que le crochet 12 peut recevoir afin d'éviter le passage à la position de libération de charge. En effet, plus les languettes 26 sont rigides et plus le crochet supporte une charge importante. La figure 3 représente la coupe du crochet 12 en position d'utilisation lorsque le boîtier 14 comprend des ouvertures latérales 32. Les languettes 26 présentent avantageusement leurs bords latéraux, en contact avec le boîtier, bombés ou arrondis de manière à faciliter la séparation de la pièce 14 et de la pièce 16 si la masse d'au moins un sac est supérieure au seuil de charge critique prédéterminé et à maintenir les deux pièces emboîtées si la masse d'au moins un sac reste inférieure au seuil de charge critique prédéterminé. Le désengagement des pièces 14 et 16 s'effectue par glissement longitudinal de la pièce 16 hors de la pièce 14. Le mérite de l'invention repose donc sur la forme des languettes 26 de la pièce 16 et de son boîtier 14. La seconde partie 24 de la pièce 16 possédant la fonction d'accrochage comporte au moins deux becs 28 aptes à retenir au moins deux sacs de commissions par leurs poignées de transport. En position d'utilisation, le crochet 12 présente un profil en forme de U comme le représente la figure 2. La partie creuse du U forme un logement 18 pour l'accrochage de sacs avec des poignées de transport de diamètre compatible avec la largeur du logement 18. Pour emboîter les deux pièces 14 et 16 afin de constituer le crochet 12 selon l'invention, un utilisateur devra faire glisser la pièce 16 longitudinalement vers le haut dans le boîtier 14. Son dégagement, comme exposé précédemment dans la description, peut être involontaire et automatique dès que la masse d'au moins un sac dépasse le seuil de charge critique, que le boîtier comporte ou non des ouvertures latérales 32. Son désengagement peut être aussi volontaire, tout d'abord, par déclipsage de la pièce 16 par pression vers l'intérieur du crochet sur les languettes 26 grâce auxdites ouvertures latérales 32 si le boîtier 14 en comporte ou simplement par glissement forcé vers le bas du véhicule pour le mode de réalisation du boîtier 14 sans ouvertures 32. 1. 2. 3. 4. - s - | L'invention concerne un crochet (12) de maintien d'au moins un élément comprenant deux pièces, une première pièce (14) apte à recevoir une deuxième pièce (16), ladite deuxième pièce (16) étant apte à passer d'une position d'utilisation dans laquelle la deuxième pièce (16) est emboîtée selon une direction longitudinale dans la première pièce (14) à une position de libération de charge lorsque la masse d'au moins un élément à supporter dépasse un seuil de charge critique, caractérisé en ce que ledit seuil de charge critique induit une résultante des forces transversale et orientée vers l'intérieur du crochet (12) au niveau d'au moins une ligne de contact entre les deux pièces (14) et (16) provoquant la désolidarisation totale des deux pièces (14) et (16). | , Crochet (12) de maintien d'au moins un élément comprenant deux pièces: une première pièce (14) apte à recevoir une deuxième pièce (16), la deuxième pièce (16) étant apte à passer d'une position d'utilisation dans laquelle la deuxième pièce (16) est emboîtée selon une direction longitudinale dans la première pièce (14) à une position de libération de charge lorsque la masse d'au moins un élément à supporter dépasse un seuil de charge critique, caractérisé en ce que ledit seuil de charge critique induit une résultante des forces transversale et orientée vers l'intérieur du crochet (12) au niveau d'au moins une ligne de contact entre les deux pièces (14) et (16) provoquant la désolidarisation totale des deux pièces (14) et (16). Crochet selon la 1, caractérisé en ce que la pièce (16) présente deux parties parallèles et décalées selon une direction orthogonale aux directions longitudinales et transversales: une partie de solidarisation (22) avec la pièce (14) et une partie d'accrochage (24) d'au moins un élément. Crochet selon la 2, caractérisé en ce que la partie de solidarisation (22) comprend deux languettes (26) montées élastiquement pour être sollicitées transversalement afin de solidariser les deux pièces (14) et (16) ou de les séparer. Crochet selon la 3, caractérisé en ce que les bords latéraux des languettes (26) possèdent au moins une ligne de contact avec la pièce (14) de manière à permettre le maintien de la pièce (16) dans la pièce (14). 5. Crochet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce (14) est un boîtier de forme complémentaire à la partie de solidarisation non sollicitée élastiquement. 6. Crochet selon la 5, caractérisé en ce que la première pièce (14) comporte une ouverture (38) orientée longitudinalement et apte à recevoir la partie de solidarisation (22). 7. Crochet selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la première pièce (14) comporte, en outre, des ouvertures latérales (32) de manière à solliciter transversalement la partie de solidarisation (22) afin de séparer les deux pièces. 8. Crochet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le crochet (12) est relié à la structure du véhicule par un élément de retenue (20) de longueur réglable. 9. Crochet selon la 8, caractérisé en ce que la longueur de l'élément de retenue (20) se règle automatiquement en fonction de la masse de l'élément. Crochet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la masse de l'élément limite le maintien de la partie de solidarisation (22) dans la deuxième pièce (14) en position d'utilisation. | B,F | B60,F16 | B60R,F16B | B60R 7,F16B 45 | B60R 7/08,B60R 7/02,F16B 45/00 |
FR2896997 | A1 | DISPOSITIF AMOVIBLE PERMETTANT LA NAGE STATIONNAIRE DANS UNE PISCINE HORS SOL. | 20,070,810 | -1- La présente invention concerne un dispositif amovible permettant la nage stationnaire dans une piscine hors sol. Plus précisément, l'invention se rattache à un dispositif permettant de nager de façon stationnaire dans un bassin apte à contenir un volume d'eau relativement peu important, en particulier une piscine de dimensions réduites, de préférence amovible ou hors sol. Il est notamment envisagé d'appliquer l'invention pour la nage stationnaire dans de petites piscines hors sol, telles que des piscines démontables, par exemple constituées d'une poche étanche et souple ou liner maintenu en forme par une structure périphérique rigide ou souple, l'invention permettant d'évoluer au centre desdites piscines, pour des nageurs confirmés avec ou sans palme ou pour des nageurs débutants ou en cours d'apprentissage. L'invention est également applicable à l'équipement de bassins ou piscines destinés à être utilisés pour la remise en forme ou la rééducation, sous contrôle médical ou non, de personnes relevant de maladies ou d'accidents et pour lesquelles la pratique de la natation dans des piscines de grandes dimensions serait prématurée et déconseillée, voire dangereuse. La plupart des bassins d'eau permettant la nage stationnaire utilisent des liens, élastiques ou non, reliant le nageur équipé d'un harnais ou d'une ceinture ventrale à un ou plusieurs points fixes disposés sur le bord de la piscine ou sur le fond de la piscine. L'invention se rapporte à un système mettant en oeuvre une méthode de ce genre. Dans les documents US-4 577 859, US-4 527 795, GB-2 214 800, GB-2 382 525, WO-2004/012827, le nageur est relié par l'intermédiaire d'un lien élastique, ou non élastique (US-4 527 795), à un point fixe constitué généralement par un anneau solidaire du bord de la piscine, permettant de bloquer ou d'atténuer les effets de progression du nageur dans le bassin. -2- Dans le document US-4 519 783, le nageur est relié par l'intermédiaire d'un lien en nylon, à un point fixe constitué par une plaque munie de ventouse se fixant sur le fond de la piscine, permettant au nageur d'effectuer les mouvements de la natation tout en le maintenant dans la partie centrale du bassin. Les dispositifs décrits dans les documents susmentionnés s'appliquent nécessairement à des piscines ou à des bassins de nage exécutés dans un matériau solide et rigide permettant de fixer les points d'attaches aux parois desdits bassins ou piscines. Les dispositifs connus susmentionnés ne permettent pas leur mise en oeuvre sur des piscines souples démontables, telles que celles formant une poche d'eau soutenue par un anneau gonflable, ou plus généralement, celles constituées d'un liner posé sur le sol, la surface de fond, reposant directement sur le sol, pouvant ne pas être parfaitement plane. De plus, les piscines possédant un ou plusieurs points d'ancrage sur leurs bords présentent une source de blessure potentielle, par exemple lors de jeux d'eau par des enfants, et offrent, par ailleurs, un aspect inesthétique par la présence des dispositifs auxiliaires fixés sur le bord des piscines. L'invention se propose d'apporter une solution simple et économique aux problèmes susmentionnés non résolus par les procédés et dispositifs de l'état de 20 la technique. Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un dispositif comportant : un équipement destiné à entourer le corps d'un nageur; un lien souple de retenue, de préférence élastique, fixé ou agencé pour pouvoir être fixé, au moyen de l'une de ses extrémités, au dit 25 équipement, ledit dispositif étant principalement remarquable en ce qu'il comprend également : - au moins un mât d'attache permettant la fixation de l'autre extrémité du lien de retenue et au moins une semelle d'ancrage fixée ou agencée pour pouvoir être fixée de manière amovible à la base du mât, cette -3- semelle présentant une forme allongée et une dimension telle qu'une portion importante de sa longueur peut être glissée au-dessous de l'une des extrémités d'un bassin d'eau, de sorte à se trouver fermement bloquée par le poids de l'eau contenue dans ledit bassin, en assurant ainsi l'immobilisation et la stabilité du mât fixé à ladite semelle. Ce dispositif peut être utilisé sur toutes les piscines, souples, telles que celles constituées d'un liner, ou rigides, tels que les bassins de nage décrits dans l'état de la technique ou toutes autres piscines, par l'aménagement d'un point fixe amovible maintenu par ladite piscine. Ce dispositif amovible peut être utilisé ponctuellement sur les piscines, permettant de garder l'aspect esthétique originel desdites piscines sans modification de leurs structures. De plus, l'absence d'aspérité sur le bord ou rebord de la piscine, permet d'anticiper tout risque de blessure, par exemple lorsque de jeunes enfants jouent à des jeux d'eau. Les buts, caractéristiques, et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit, et des dessins annexés, dans lesquels : - La figure 1 est une vue de côté, à caractère schématique, et en coupe longitudinale, d'un exemple de réalisation du dispositif de nage mis en 20 oeuvre clans une piscine du genre "autoportée" à anneau gonflable, et maintenu sur le sol par ladite piscine. La figure 2 est une vue de face de l'extrémité de la piscine équipée de ce dispositif de nage. La figure 3 est une vue de côté de la semelle d'ancrage du dispositif de 25 nage. - La figure 4 est une vue de dessus de la figure 3. - La figure 5 est une vue arrière de cette semelle d'ancrage. -4- La figure 6 est une vue de face du mât d'accrochage du lien du dispositif de nage. On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple intéressant, bien que nullement limitatif, de réalisation et de mise en oeuvre du dispositif selon l'invention. On a représenté, à la figure 1, une piscine hors sol démontable 1 équipée d'un dispositif amovible permettant la nage stationnaire. Selon l'application intéressante illustrée, cette piscine est du genre connu en soi comprenant une poche étanche et souple la ou liner, maintenue en forme par un boudin w périphérique gonflable 1 b. Le dispositif permettant la nage stationnaire comporte un équipement 2 destiné à être placé autour du corps d'un nageur N et qui peut être constitué par une ceinture, un harnais, un baudrier, ou analogue, de préférence à attache rapide et un lien souple de retenue 3, fixé ou se fixant, au moyen de l'une de ses 15 extrémités équipée d'un système d'attache rapide, audit équipement. Le nageur (N) est accroché à une des extrémités du lien souple 3, par l'intermédiaire d'une ceinture pelvienne large 2 ou un harnais, à fixation et largage rapide, ajustable avec un point de fixation ou d'accroche, dans le dos au milieu des reins du nageur (N). Ladite ceinture 2, ou harnais, est réalisée dans un 20 matériau inerte vis à vis des produits couramment utilisés dans les piscines. Le lien souple de retenue 3 est avantageusement constitué par un lien doté d'une capacité d'allongement élastique tel qu'un cordon ou une sangle élastique ou dispositif analogue. Selon une disposition caractéristique, le dispositif selon l'invention 25 comprend encore au moins un mât rigide d'attache 4 muni d'au moins un point d'accrochage 5 permettant la fixation de l'autre extrémité du lien de retenue 3, et au moins une semelle d'ancrage 6 fixée, ou agencée pour pouvoir être fixée de manière amovible, à la base dudit mât d'attache. -5- Le mât d'attache 4 peut être formé par un tube rigide, par exemple réalisé en aluminium, en fibre de carbone ou en résine aramide telle que "Kevlar" (Marque déposée), de préférence de section cylindrique. Selon l'exemple illustré (figure 6) le tube est cintré dans sa partie supérieure pour former deux jambes 7 s'écartant l'une de l'autre et se terminant dans leur partie inférieure par deux tronçons rectilignes 8. Dans leur partie supérieure les jambes 7, sont réunies par des renforts transversaux échelonnés 9a, 9b, 9c, préférentiellement formés par des barres planes, rectangulaires, fixées de façon espacée auxdites jambes 7, par exemple par soudage, thermo-soudage, ou collage, et percées d'un trou 5a, 5b, 5c en leur centre. Les renforts transversaux espacés 9a, 9b, 9c associés, respectivement, aux trous 5a, 5b, 5c, forment des points fixes d'accrochage du lien de retenue 3. Selon l'exemple illustré, le mât d'attache proprement dit 4 est destiné à être rigidement fixé, de manière amovible, sur deux semelles d'ancrage 6. Dans ce cas, les parties inférieures 8 des jambes 7 sont munies de trous 10 d'axes perpendiculaires aux dites parties et destinés à permettre le passage de la tige d'un organe de fixation (non représenté). Bien entendu, le mât d'attache pourrait être constitué d'une unique colonne fixée, par l'intermédiaire de sa base, ou agencée pour pouvoir être fixée sur une 20 seule semelle d'ancrage (6). La semelle d'ancrage 6 ou chaque semelle d'ancrage 6 peut être solidaire à demeure de l'extrémité inférieure de la jambe ou des jambes 7 du mât d'attache proprement dit 4, ou fixée de manière amovible à ladite extrémité par tout système et organes de fixation appropriés. 25 Selon l'exemple de réalisation illustré, le dispositif selon l'invention comprend deux semelles d'ancrage 6 se fixant, chacune, à l'extrémité inférieure 8 d'une jambe 7 du mât d'attache 4. La semelle d'ancrage 6 ou chaque semelle d'ancrage 6 est principalement constituée par une plaque 12 présentant une forme allongée et une longueur L 30 telle que la majeure partie 1 de cette longueur puisse être glissée au-dessous de l'une des extrémités d'un bassin d'eau, de sorte à se trouver fermement bloquée en position stationnaire par le poids de l'eau contenue dans le bassin. La semelle d'ancrage 6 ou chaque semelle d'ancrage 6 comporte une surface plane 12a d'appui au sol et elle est munie, sur sa face supérieure de 5 moyens permettant sa fixation amovible à l'extrémité inférieure 8 d'au moins une jambe 7 du mât d'attache 4. Selon l'exemple illustré, chaque semelle d'ancrage 6 est munie, sur sa face supérieure, d'un tube 11 disposé à proximité de son extrémité arrière et délimitant la portion I de sa longueur destinée à être glissée sous l'une des 10 extrémités de la piscine. En position d'assemblage, les parties inférieures rectilignes 8 des jambes 7 s'emboîtent dans les tubes 11 des semelles 6 du dispositif de nage stationnaire, lesdits tubes présentant une section, par exemple circulaire et en adéquation avec la forme des parties inférieures rectilignes 8 des jambes 7, et légèrement 15 supérieure à la section desdites parties 8 desdites jambes 7, permettant de s'y insérer et de s'en extraire sans forcer. Le tube 11 comporte des trous transversaux 13 percés, suivant un entraxe identique à l'écartement réalisé pour les trous 10 des jambes 7, de telle façon que la tige d'un moyen de fixation, par exemple constitué par une vis et un écrou, puisse traverser les trous 10 et les 20 trous 13, rendant ainsi solidaires le mât 4 et les deux semelles d'ancrage 6, lorsque le mât 4 est inséré et bloqué dans lesdits tubes 11. Le tube 11 est incliné vers l'arrière d'un certain angle permettant, après mise en position du mât 4, d'obtenir une inclinaison de ce dernier vers l'extérieur de la piscine, le mât d'attache ainsi implanté formant un angle obtus, par 25 exemple de l'ordre de 100 avec la plaque 12. Le tube 11 peut être renforcé par au moins une nervure 14, disposée principalement en arrière de celui-ci permettant de contenir les efforts du mât 4 et de rigidifier ledit tube 11. La position des trous 13 permet de monter et de fixer le mât 4 et les 30 semelles 6 de telle manière que l'axe principal (a) desdites semelles se trouve -7- disposées orthogonalement par rapport à la droite reliant la base des deux jambes 7 du mât 4. La semelle d'ancrage 6 ou chaque semelle d'ancrage 6 peut être réalisée dans un matériau similaire à celui du mât 4 et elle peut comporter sur sa face 5 supérieure, une nervure disposée suivant son axe principal (a), cette nervure étant réalisée directement par emboutissage ou se trouvant rapportée, par exemple par soudage d'une plaque pliée en forme de "V" renversé. Les tubes 11 servant de logements aux parties inférieures 8 des jambes 7 du mât 4 sont fixés rigidement sur la plaque plane 12 par exemple par soudage, 10 thermo-soudage ou collage, et se trouvent rigidifiés par au moins la nervure 14. Les extrémités de la plaque plane 12 formant la semelle 6 comportent des formes arrondies non agressives et ladite plaque possède une forme s'effilant en direction de l'avant. Les trous 5a, 5b, 5c percés dans les barres de renfort échelonnées 9a, 9b, 15 9c, du mât 4 représentent différents points fixes 5, autorisant l'accrochage du lien de retenue élastique 3 suivant différentes hauteurs, permettant de régler l'inclinaison dudit lien de retenue par rapport à l'horizontale formée par la surface d'eau contenue dans la piscine. Le réglage de l'inclinaison du lien de retenue élastique 3, en modifiant le 20 point d'accrochage fixe 5, permet d'adapter le dispositif de nage au niveau du nageur (N) évoluant dans la piscine. Pour des nageurs ayant un très bon niveau de nage, la fixation de l'élastique 3 au mât 4 devra être au point d'ancrage le plus bas 5c. A l'inverse, pour des nageurs débutants, la fixation de l'élastique 3 au mât 4 devra être au point d'ancrage le plus haut 5a permettant un soutien du 25 nageur (N). Au moins un point de fixation intermédiaire 5b permet de régler l'inclinaison de l'élastique aux différents niveaux des nageurs présents dans le bassin de nage. On comprend que le dispositif selon l'invention peut être facilement et rapidement installé, par une seule personne, sur une piscine hors sol de type 30 courant. Il suffit, en effet, après avoir, le cas échéant, emboîté et bloqué l'extrémité inférieure du mât 4 ou des jambes 7 de celui-ci, dans le ou les -8- semelles d'ancrage 6, de glisser cette ou ces semelles 6 de forme allongée s'étendant latéralement par rapport à l'axe du mât 4 ou des jambes 7 de ce dernier, sous l'extrémité de la piscine avant complète mise en eau de celle-ci et d'accrocher ensuite le lien de retenue 3 au mât d'attache et à l'équipement corporel 2, respectivement. L'enlèvement du dispositif peut s'opérer tout aussi aisément et rapidement | Dispositif permettant la nage stationnaire dans une piscine hors sol, comportant : un équipemeni: (2) destiné à entourer le corps d'un nageur, par exemple constitué par une ceinture ou un harnais; un lien souple de retenue (3), fixé ou se fixant au moyen de l'une de ses extrémités, audit équipement, caractérisé en ce qu'il comprend également : au moins un mât d'attache (4) muni d'au moins un point d'accrochage (5) permettant la fixation de l'autre extrémité du lien de retenue (3), et, au moins une semelle d'ancrage (6) fixée, ou agencée pour pouvoir être fixée de manière amovible, à la base du mât d'attache (4), cette semelle (6) présentant une forme allongée et une dimension telle qu'une portion importante (I) de sa longueur (L) peut être glissée au-dessous de l'une des extrémités d'un bassin d'eau (1), de sorte à se trouver fermement bloquée par la masse d'eau contenue dans ledit bassin, en assurant ainsi l'immobilisation et la stabilité du mât d'attache (4) fixé à ladite semelle (6). | 1. Dispositif permettant la nage stationnaire dans une piscine hors sol, comportant : un équipement (2) destiné à entourer le corps d'un nageur, par exemple constitué par une ceinture ou un harnais; un lien souple de retenue (3), fixé ou se fixant au moyen de l'une de ses extrémités, audit équipement, caractérisé en ce qu'il comprend également : au moins un mât d'attache (4) muni d'au rnoins un point d'accrochage (5) permettant la fixation de l'autre extrémité du lien de retenue (3), et, au moins une semelle d'ancrage (6) fixée, ou agencée pour pouvoir être fixée de manière amovible, à la base du mât d'attache (4), cette semelle (6) présentant une forme allongée et une dimension telle qu'une portion importante (I) de sa longueur (L) peut être glissée au-dessous de l'une des extrémités d'un bassin d'eau (1), de sorte à se trouver fermement bloquée par la masse d'eau contenue dans ledit bassin, en assurant: ainsi l'immobilisation et la stabilité du mât d'attache (4) fixé à ladite semelle (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le lien de retenue (3) est dotée d'une capacité d'allongement élastique. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le mât 20 d'attache (4) comporte une pluralité de points d'accrochage échelonnés (5a, 5b, 5c) pour la fixation sélective du lien de retenue à différentes hauteurs. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le mât d'attache (4) forme un angle obtus avec la ou les semelles d'ancrage (6). 25 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le mât d'attache (4) comporte deux jambes (7). 6. Dispositif suivant la 5, caractérisé en ce que les deux jambes (7) du mât d'attache (4) sont reliées, dans leur partie supérieure, par des traverses échelonnées d'accrochage (9a, 9b, 9c).-10- 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce la ou les extrémités inférieures (8) du mât d'attache (4) et la ou les semelles d'ancrage (6) sont agencées de manière complémentaire pour permettre leur assemblage rigide amovible. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte deux semelles d'ancrage (6) fixées à demeure ou aptes à être fixées de manière amovible, chacune, à l'extrémité inférieure de l'une des jambes (7) du mât d'attache (4). 9. Dispositif selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que la ou les semelles d'ancrage (6) sont munies, à proximité de leur extrémité arrière, d'un tube (11) permettant l'emboîtement de la partie inférieure (8) du mât d'attache (4) ou de l'une des jambes (7) de ce dernier. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le ou les tubes (11) et la ou les parties inférieures (8) du mât d'attache (4) comportent des trous (13, 10) permettant de faire passer la tige d'un moyen de fixation au travers desdits tubes (11) et desdites parties inférieures (8). | A | A63 | A63B | A63B 69 | A63B 69/12 |
FR2891241 | A1 | SYSTEME DE DEGIVRAGE ET/OU DE DESEMBUAGE D'UNE SURFACE D'UN AERONEF, PROCEDE DE COMMANDE D'UN TEL SYSTEME, ET AERONEF EQUIPE D'UN TEL SYSTEME. | 20,070,330 | L'invention concerne un système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface d'un aéronef, tel que par exemple une vitre de la cabine de pilotage d'un avion, ainsi qu'un procédé de commande d'un tel système. L'invention concerne également un aéronef équipé d'un tel système. Le dégivrage et le désembuage des surfaces d'un aéronef sont en général réalisés aux moyens d'éléments de chauffage, tels que par exemple des résistances. Dans les solutions actuelles, les éléments de chauffage sont alimentés électriquement par un système dédié, parfois dénommé calculateur de chauffage (ou WHC de l'anglais Window Heat Computer ), qui comprend, en plus d'une logique de commande du fonctionnement, un interrupteur commuté de façon à transmettre aux éléments chauffants une énergie électrique correspondant à l'ampleur du chauffage désiré. Ainsi, selon cette conception, le système dédié est alimenté de manière continue par le coeur électrique de l'aéronef mais délivre de l'énergie électrique aux éléments de chauffage dans une quantité variable, déterminée en fonction de la température mesurée par des capteurs situés au niveau de la surface à dégivrer. Le système dédié réalise en outre des fonctions de surveillance du courant qu'il délivre aux éléments chauffants et du fonctionnement correct des capteurs. La solution classique prévoit que les différents éléments du système dédié sont situés au sein d'un même ensemble, en général à proximité de la cabine, ce qui peut s'avérer pénalisant en termes d'encombrement et de poids et implique en outre que cet ensemble comporte tous les circuits nécessaires à son fonctionnement (notamment un interrupteur de puissance et un circuit logique incluant un calculateur). Afin d'éviter ces problèmes et d'optimiser la conception du système de dégivrage et/ou de désembuage pour profiter ainsi de fonctionnalités existantes dans d'autres systèmes de l'aéronef, l'invention propose un système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface d'un aéronef, caractérisé par: - un capteur de température situé à proximité de ladite surface et apte à générer une information de température; - un calculateur apte à générer une information de commande à partir de l'information de température et à émettre l'information de commande sur un réseau informatique de l'aéronef; - un système d'alimentation électrique apte à recevoir l'information de commande sur le réseau informatique et comprenant un interrupteur apte à être commuté en fonction de l'information de commande; - un élément chauffant situé à proximité de ladite surface et alimenté électriquement à travers ledit interrupteur. La commutation de l'interrupteur est ainsi déportée dans le système d'alimentation électrique, par exemple au niveau du coeur électrique de l'avion, ce qui permet de se passer de l'interrupteur commuté situé habituellement dans la cabine. On entend ici par "à proximité de la surface" : sur la surface ou à une distance de celle-ci permettant une interaction physique avec elle. Le système d'alimentation électrique comprend par exemple un microprocesseur connecté au réseau informatique. Le microprocesseur peut ainsi recevoir l'information de commande et commander la commutation de l'interrupteur en fonction de l'information de commande. En pratique, le microprocesseur peut commander la commutation de l'interrupteur au moyen d'un signal dont le rapport cyclique dépend de l'information de commande. Selon un mode de réalisation, le calculateur reçoit l'information de température du capteur à travers une liaison analogique. Selon une possibilité de mise en oeuvre, le calculateur est inclus dans un module de gestion du chauffage connecté au réseau informatique. Le module de gestion du chauffage peut alors comprendre des moyens de surveillance du capteur aptes à émettre une alarme sur le réseau informatique en cas de dysfonctionnement du capteur. Ce module, qui peut être situé en un lieu quelconque de l'avion (par exemple la baie avionique, gère ainsi la logique de commande du système en lieu et place du système dédié utilisé classiquement. Par ailleurs, le système d'alimentation électrique peut comprendre des moyens de mesure de l'intensité traversant l'interrupteur aptes à commander l'ouverture de l'interrupteur et/ou à générer une alarme sur le réseau informatique en cas de dépassement d'un seuil. Les fonctions de disjoncteur et de surveillance du fonctionnement correct sont ainsi intégrées dans le système d'alimentation. Un système de gestion des alarmes connecté au réseau informatique peut alors dans ces deux cas provoquer l'affichage d'un signal sur un dispositif d'affichage de la cabine en cas de réception de ladite alarme. Ladite surface est par exemple une vitre d'une cabine de pilotage de l'aéronef. L'invention propose également un procédé de commande d'un système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface d'un aéronef, caractérisé par les étapes suivantes: - détermination d'une information de commande sur la base d'une information de température reçue d'un capteur de température situé à proximité de ladite surface; - émission de l'information de commande sur un réseau informatique de l'aéronef; - réception de l'information de commande par un système d'alimentation électrique; commutation, en fonction de l'information de commande, d'un interrupteur à travers lequel est alimenté électriquement un élément de chauffage situé à proximité de ladite surface. Le procédé peut comprendre au préalable une étape d'émission par le capteur de l'information de température à travers la liaison analogique. Lorsque ladite commutation est commandée par un microprocesseur du système d'alimentation électrique, le procédé peut également comprendre une étape de réception par ledit microprocesseur de l'information de commande. Un aéronef mettant en oeuvre ces inventions est également visé. D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente les éléments principaux d'un système de dégivrage conforme aux enseignements de l'invention. - la figure 2 illustre sous forme d'un logigramme le fonctionnement du système de la figure 1 en régime normal. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement la cabine de pilotage 2 d'un avion qui présente une pluralité de vitres 4 à travers lesquelles l'équipage peut observer l'extérieur de l'appareil. A chacune de ces vitres sont associés des éléments chauffants 6 (dont un seul est représenté sur la figure 1 par mesure de simplification). Lorsqu'ils sont activés (c'est-à-dire alimentés électriquement), les éléments chauffants 6 permettent le dégivrage des vitres 4 (et dès lors en général leur désembuage). Les éléments chauffants 6 sont par exemple réalisés en pratique par des circuits résistifs qui parcourent la vitre 4 au niveau de sa surface; ces circuits résistifs peuvent par exemple être interposés entre différentes couches de verre de la vitre. Dans la suite, on décrit le fonctionnement d'un seul élément chauffant 6, le fonctionnement des autres éléments chauffants en découlant par analogie. Les circuits électriques sont par ailleurs représentés en figure 1 par un seul fil bien qu'un chemin du retour du courant existe en outre en pratique (par exemple au moyen de masses). L'élément chauffant 6 est alimenté par une source de tension 10 à travers un commutateur de puissance 8 qui permet de réguler la puissance électrique transmise à l'élément chauffant 6 comme décrit ci-après. La source de tension 10 est par exemple formée par l'association d'un onduleur et d'un redresseur. Il s'agit de la tension alternative (en général 115 VAC ou 200 VAC) issue des moyens de génération électrique de l'aéronef. Le commutateur de puissance 8 comprend un interrupteur commandé électriquement 12 et un microprocesseur 14 qui présente une sortie PWM pour la commande de l'interrupteur 12. La valeur du signal présent sur la sortie PWM commande la fermeture et l'ouverture de l'interrupteur 12. L'interrupteur 12 est interposé entre la source de tension 10 et l'élément chauffant 6. Le microprocesseur 14 comprend également une bornel5 pour la mesure du courant I qui traverse l'interrupteur 12. Le microprocesseur 14 est lié à travers un bus à d'autres entités électroniques décrites plus loin au moyen d'un réseau informatique 18 (couramment dénommé réseau avionique, avec un fonctionnement par exemple du type "Ethernef', tel qu'un réseau AFDX décrit par exemple dans la demande de brevet FR 2 832 011). Le commutateur de puissance 8 et la source de tension 10, qui forment un système d'alimentation électrique pour l'élément chauffant 6, sont de préférence situés au niveau du coeur électrique de l'avion. De nombreux modules fonctionnels (parfois dénommés CPIOM de l'anglais Core Process Input Output Module ) sont connectés au réseau 18. Parmi ces modules fonctionnels, on a représenté à la figure 1 ceux qui participent au système de dégivrage conforme à l'invention, à savoir un module de gestion du chauffage des vitres 20 et un module de gestion des alarmes 22. Le module de gestion du chauffage des vitres 20 peut dialoguer avec le microprocesseur 14 du commutateur de puissance 8 et avec le module de gestion des alarmes 22 au moyen du réseau informatique 18. Le module de gestion de chauffage des vitres 20 reçoit par ailleurs sous forme analogique une information de température TPT d'un capteur 5 situé au niveau de la vitre 4 (en général dans la vitre 4) qui porte l'élément chauffant 6. (Comme pour l'élément 6, on a représenté par mesure de simplification un seul capteur 5.) Le module de gestion du chauffage des vitres 20 met en oeuvre les fonctions suivantes, comme décrit en détails plus loin: - la surveillance de l'information de température TPT reçue du capteur 5 (et conjointement de la validité de cette information, c'est-àdire du bon fonctionnement du capteur 5) ; - la commande de la régulation de l'élément chauffant 6 en fonction notamment de la température mesurée, c'est-à-dire en pratique la détermination d'une information de commande destinée au circuit de commutation de puissance 8, sur la base notamment de l'information de température TPT reçue du capteur 5; - l'émission d'une alarme à destination du système de gestion des alarmes 22 en cas de détection d'un problème de fonctionnement, par exemple au niveau du capteur 5. On notera que l'élaboration de l'information de commande peut éventuellement utiliser au surplus d'autres paramètres, tels que par exemple la vitesse de l'avion ou le mode de commande (manuelle ou automatique) de la puissance, et ce d'autant plus facilement que le module 20 est situé sur le réseau avionique 18. Le système de gestion des alarmes 22 peut comme déjà mentionné dialoguer avec les autres modules fonctionnels (notamment le module de gestion du chauffage des vitres 20) et le commutateur de puissance 8 au moyen du réseau informatique 18. Le module de gestion des alarmes 22 peut également commander des actions nécessaires en cas de réception d'un signal d'alarme de l'une des autres entités. Il peut par exemple provoquer l'affichage d'un symbole représentatif de l'alarme concernée sur un dispositif d'affichage 24 situé dans la cabine 2. Les modules fonctionnels 20, 22 peuvent être situés à un emplacement quelconque de l'appareil du fait qu'ils interagissent avec les autres éléments au moyen du réseau 18. Les modules fonctionnels 20, 22 sont de préférence regroupés dans un emplacement dédié de l'avion dénommé en général baie avionique. Le fonctionnement du système de dégivrage en régime normal va à présent être décrit en référence à la figure 2. Le module de gestion du chauffage des vitres 20 reçoit l'information de température TPT du capteur 5 (étape E102) et détermine, sur la base de cette information notamment, une commande CMD à destination du commutateur de puissance 8 (étape E104). L'information de commande CMD est par exemple obtenue en fonction de l'information de température TPT et d'une consigne de température (mémorisé par exemple dans le module 20 et éventuellement réglable) au moyen de tables de correspondance mémorisées dans le module 20. L'information de commande CMD représente par exemple la proportion de la puissance nominale de l'élément de chauffage qui doit être libérée en vue d'approcher de la consigne de température. En variante, il pourrait s'agir du rapport cyclique avec lequel l'interrupteur doit être alternativement ouvert et fermé. L'information de commande CMD est émise par le module de gestion du chauffage des vitres 20 sur le réseau informatique 18 (étape E106), sous forme d'une donnée numérique. L'information de commande CMD peut ainsi être reçue par le microprocesseur 14 du commutateur de puissance 8 (étape E108). Sur la base de l'information de commande CMD, le microprocesseur 14 détermine le rapport cyclique du signal de commande PWM à émettre sur la borne de commande de l'interrupteur 12 (étape E110) afin d'obtenir au niveau de l'élément chauffant 6 la libération de la puissance de chauffage désirée (c'est-à-dire conforme par l'information de commande CMD). En régime normal, la coopération des différents éléments qui viennent d'être mentionnés permet ainsi d'obtenir une régulation de la température au niveau de la vitre 4 et par conséquent le dégivrage (ainsi que le désembuage) de celle-ci. On va à présent décrire plusieurs exemples de sorties du régime normal. Comme déjà indiqué, le microprocesseur 14 comprend une borne 15 qui permet la surveillance du courant I qui traverse l'interrupteur 12. Lorsque le microprocesseur 14 détermine que le courant I est trop important (par exemple à cause d'un défaut de fonctionnement de l'interrupteur 12 ou d'une surtension au niveau de la source de tension 10), il commande l'ouverture de l'interrupteur 12. Ainsi, le commutateur de puissance 8 remplit également la fonction d'un disjoncteur. En cas de détection d'une anomalie dans la mesure du courant traversant l'interrupteur 12, le microprocesseur 14 peut en outre émettre un signal d'alarme correspondant à destination du module de gestion des alarmes 22, l'anomalie pouvant ainsi être signalée à l'équipage sur le dispositif d'affichage 24. Un autre type d'alarme dans le système de dégivrage décrit ci-dessus est un dysfonctionnement du capteur 5. Comme déjà mentionné, le système de gestion du chauffage des vitres 20 reçoit non seulement une information de température TPT mais détermine également une information de fonctionnement correct grâce à une surveillance du capteur 5. En cas de détection d'une anomalie de fonctionnement du capteur 5 par le module de gestion de chauffage des vitres 20, ce dernier émet un signal d'alarme correspondant sur le réseau informatique 18 et à destination du système de gestion des alarmes 22. Celui-ci peut ainsi avertir l'équipage de la défaillance du capteur 5 par l'affichage d'un symbole dédié sur le dispositif d'affichage 24. En cas de détection du dysfonctionnement du capteur 5, le module de gestion du chauffage des vitres 20 peut également donner à l'information de commande CMD une valeur qui assure un fonctionnement sûr quelle que soit la température effective (et par hypothèse non déterminée) sur la vitre 4, à savoir par exemple une information de commande CMD entraînant une absence de chauffage, ou en variante représentant un chauffage à une puissance de l'élément chauffant 6 déterminée en fonction d'autres paramètres disponibles au sein de l'aéronef. L'exemple qui vient d'être décrit ne représente qu'un mode possible de réalisation de l'invention qui ne s'y limite pas | Un système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface (4) d'un aéronef comprend :- un capteur de température (5) situé à proximité de ladite surface (4) et apte à générer une information de température (TPT) ;- un calculateur (20) apte à générer une information de commande (CMD) à partir de l'information de température (TPT) et à émettre l'information de commande (CMD) sur un réseau informatique (18) de l'aéronef ;- un système d'alimentation électrique (8) apte à recevoir l'information de commande (CMD) sur le réseau informatique (18) et comprenant un interrupteur (12) apte à être commuté en fonction de l'information de commande (CMD) ;- un élément chauffant (6) situé à proximité de ladite surface (4) et alimenté électriquement à travers ledit interrupteur (12).Un procédé de commande d'un tel système est également proposé. | 1. Système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface (4) d'un aéronef, caractérisé par: - un capteur de température (5) situé à proximité de ladite surface (4) et apte à générer une information de température (TPT) ; - un calculateur (20) apte à générer une information de commande (CMD) à partir de l'information de température (TPT) et à émettre l'information de commande (CMD) sur un réseau informatique (18) de l'aéronef; - un système d'alimentation électrique (8) apte à recevoir l'information de commande (CMD) sur le réseau informatique (18) et comprenant un interrupteur (12) apte à être commuté en fonction de l'information de commande (CMD) ; - un élément chauffant (6) situé à proximité de ladite surface (4) et 15 alimenté électriquement à travers ledit interrupteur (12). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le système d'alimentation électrique (8) comprend un microprocesseur (14) connecté au réseau informatique (18). 3. Système de dégivrage selon la 2, caractérisé en ce que le microprocesseur (14) est apte à recevoir l'information de commande (CMD) et à commander la commutation de l'interrupteur (12) en fonction de l'information de commande (CMD). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le microprocesseur (14) commande la commutation de l'interrupteur (12) au moyen d'un signal dont le rapport cyclique dépend de l'information de commande (CMD). 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le calculateur (20) reçoit l'information de température (TPT) du capteur (5) à travers une liaison analogique. 10 6. Système de dégivrage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le calculateur est inclus dans un module de gestion du chauffage (20) connecté au réseau informatique (18). 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que le module de gestion du chauffage (20) comprend des moyens de surveillance du capteur (5) aptes à émettre une alarme sur le réseau informatique (18) en cas de dysfonctionnement du capteur (5). 8. Système selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le système d'alimentation électrique (8) comprend des moyens (15) de mesure de l'intensité (I) traversant l'interrupteur (12) aptes à générer une alarme sur le réseau informatique (18) en cas de dépassement d'un seuil. 9. Système selon la 7 ou 8, caractérisé par un système de gestion des alarmes (22) connecté au réseau informatique (18) et apte à provoquer l'affichage d'un signal sur un dispositif d'affichage (24) de la cabine en cas de réception de ladite alarme. 10. Système selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le système d'alimentation électrique (8) comprend des moyens (15) de mesure de l'intensité (I) traversant l'interrupteur (12) aptes à commander l'ouverture de l'interrupteur (12) en cas de dépassement d'un seuil. 11. Système selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le système d'alimentation électrique (8) est situé dans le coeur électrique de l'avion. 12. Système selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que ladite surface est une vitre (4) d'une cabine de pilotage de l'aéronef. 13. Procédé de commande d'un système de dégivrage et/ou de désembuage d'une surface (4) d'un aéronef, caractérisé par les étapes suivantes: détermination (E104) d'une information de commande (CMD) sur la base d'une information de température (TPT) reçue d'un capteur de température (5) situé à proximité de ladite surface (4) ; - émission (E106) de l'information de commande (CMD) sur un réseau informatique (18) de l'aéronef; - réception (E108) de l'information de commande (CMD) par un système d'alimentation électrique (8) ; - commutation (E110), en fonction de l'information de commande (CMD), d'un interrupteur (12) à travers lequel est alimenté électriquement un élément de chauffage (6) situé à proximité de ladite surface (4). 14. Procédé selon la 13, caractérisé par une étape d'émission (E106) par le capteur (5) de l'information de température (TPT) à travers une liaison analogique. 15. Procédé selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que, ladite commutation étant commandée par un microprocesseur (14) du système d'alimentation électrique (8), il comprend une étape de réception (E108) par ledit microprocesseur (14) de l'information de commande (CMD). 16. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un système selon l'une des 1 à 12. 17. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend des moyens aptes à mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 13 à 15. | B | B64 | B64D | B64D 15 | B64D 15/22,B64D 15/12 |
FR2890195 | A1 | PRINCIPE D'AJUSTEMENT DU POSITIONNEMENT DE L'ECRAN DES ORDINATEURS PORTABLES | 20,070,302 | La présente invention concerne un afin d'en améliorer l'ergonomie. Actuellement les écrans des ordinateurs portables sont directement rattachés au corps de la machine. Le mode d'articulation utilisé ne permet pas, lorsqu'ils sont ouverts, de choisir 5 la hauteur de l'écran. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet, selon une léfe caractéristique, non plus un axe articulé mais plusieurs, dont deux principaux; le premier des deux prenant place sur le corps de la machine, le second sur l'écran lui-même, ces deux axes étant eux-mêmes reliés par un ou plusieurs bras eux- mêmes pouvant, selon les modes particuliers de réalisation, comporter des articulations secondaires. Le dispositif ainsi décrit permet d'ouvrir l'écran de façon classique et si besoin, de l'éloigner du corps de la machine pour le placer dans une position plus ergonomique. Selon des modes particuliers de réalisation: É Le nombre de points d'articulation propre à chaque axe et par conséquent, le nombre de bras, n'est pas limitatif. É Chaque articulation principale ou secondaire peut être du type rotule . É Si un seul bras est utilisé, ce type d'articulation (rotule) est fortement recommandé car il permet non seulement d'éloigner verticalement, ou obliquement, l'écran mais également de le faire pivoter. É Afin de garder l'écran dans le même plan que le corps de la machine et ceci quelque soit son éloignement de celui-ci: / Le, ou les bras, reliant les axes principaux peuvent être articulés, / Le, ou les bras, en position écran fermé, peuvent s'escamoter en partie, ou totalement, soit dans l'écran soit dans le corps de la machine ou en partie dans chaque, / Le, ou les bras, peuvent être télescopiques. É Pour faciliter le déploiement du mécanisme (le, ou les bras) reliant écran et corps de la machine, une assistance pneumatique, hydraulique, électrique ou mécanique 30 peut être utilisée. É Un système de verrouillage peut être incorporé à la machine au niveau des deux axes principaux ou/et du mécanisme les reliant afin d'éviter tout mouvement intempestif de l'écran qu'il soit en position ouverte ou fermée. É Ce système de verrouillage peut, dans une seconde phase, libérer le, ou les bras 35 afin d'avoir accès à toutes les possibilités de positionnement offertes. Cette phase peut être une mise en action du, ou des systèmes d'assistance. 2890195 -2- É Si un, ou des systèmes d'assistance sont utilisés, ceux-ci peuvent être à double effet: extension et repli. É Si ce, ou ces systèmes d'assistance sont à simple effet, c'est-à-dire uniquement en extension, une simple force antagoniste fournie par l'utilisateur peut servir tout en 5 les réactivant à ré-enclencher leur système de verrouillage. É Le verrouillage de l'écran à l'avant de l'appareil peut rester classique ou peut, selon les modes de réalisation, activer les systèmes de verrouillage particuliers à l'innovation proposée. É La connectique entre corps de l'appareil et écran peut passer dans le, ou les bras 10 ou peut être de type sans fil . Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1A représente de profil une possibilité de l'innovation écran ouvert mais mécanisme à peine déployé. La figure 1B représente de profil la figure 1A, mécanisme déployé. La figure 2A représente une autre possibilité de l'innovation écran ouvert mais mécanisme à peine déployé. La figure 2B représente de profil la figure 2A, mécanisme déployé. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un ou des bras (1) reliés par des articulations (2) entre l'écran et le corps de la machine. Des logements (3) peuvent être 20 incorporés dans l'écran et/ou le corps de la machine afin d'escamoter le ou les bras (1) | L'invention concerne un dispositif permettant d'ajuster l'écran d'un ordinateur portable de façon verticale ou oblique afin d'en améliorer l'ergonomie ce que ne permet pas les ordinateurs portables actuellement sur le marché.L'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte un ou des bras (1) reliés par des articulations (2) entre l'écran et le corps de la machine. Ce ou ces bras (1) peuvent être escamotés dans le corps de la machine (3).L'utilisateur, après ouverture de l'ordinateur portable, peut ajuster l'écran à hauteur des yeux par exemple et/ou le tourner vers un éventuel interlocuteur sans avoir à déplacer l'ensemble de l'appareil. | 1) Dispositif pour l'amélioration de l'ergonomie des ordinateurs portables par ajustement du positionnement de l'écran caractérisé en ce qu'il comporte un ou des bras (1) reliés par des articulations (2) entre l'écran et le corps de la machine. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que des logements (3) peuvent être incorporés dans l'écran et/ou le corps de la machine afin d'escamoter le ou les bras (1). | G | G06,G12 | G06F,G12B | G06F 1,G12B 9 | G06F 1/16,G12B 9/08 |
FR2895924 | A1 | PROCEDE DE BRASAGE ENTRE EUX D'AU MOINS DEUX ORGANES EMPILES | 20,070,713 | -1- La présente invention concerne un procédé de brasage entre eux d'au moins deux éléments empilés, un procédé de réalisation d'un modèle mathéma.:ique pour la mise en oeuvre du procédé de brasage et un module électronique. Elle s'applique plus particulièrement au brasage d'un module électronique comprenant un premier élément formant support, par exemple un circuit imprimé, sur lequel sont empilés au moins des deuxième et troisième éléments formant organes électriques, les trois éléments étant brasés entre eux. L'empilement des organes électroniques sur le support permet d'obtenir un module électronique relativement compact. On connaît déjà dans l'état de la technique un procédé de brasage entre eux d'au moins deux éléments empilés formant une pile, du type dans lequel on dirige un laser sur une face d'extrémité de la pile de façon à ce que le laser chauffe la pile et on règle au moins un paramètre du laser. Habituellement, le paramètre du laser est un paramètre choisi parmi une durée d'irradiation, une surface d'irradiation de la face d'extrémité de la pile par le laser et une puissance d'irradiation du laser. La pile comprend par exemple un support formant circuit impr mé (premier élément de la pile) et une pastille semi-conductrice (deuxième élément de lia pile). Entre ces deux éléments est intercalée une masse formant brasure. La pile est caractérisée par certaines particularités thermiques, rotamment la température critique de la pastille semi-conductrice au-delà de laquelle lit pastille est détruite et la température de fusion de la brasure qui doit être inférieure à la température critique de la pastille semi-conductrice. En général, on règle chaque paramètre du laser de façon empirique à une valeur telle que, d'une part, la température maximale atteinte de la pile n'excède pas la température critique de la pastille semi-conductrice et, d'autre part, que la température maximale atteinte de la pile soit supérieure à la température de fusion de la masse formant brasure. Ainsi, dans le cas d'une pile comprenant seulement deux éléments, le réglage de la valeur de chaque paramètre du laser peut être réalisé empiriquement du fait que le nombre de caractéristiques thermiques de la pile à prendre en compte est lim té. Or, le nombre de caractéristiques thermiques dont il faut tenir compte augmente avec le nombre d'éléments de la pile. Par conséquent, lorsque la pile comprend au moins trois éléments, un réglage empirique de la valeur du paramètre est trop aléatoire pour tenir compte de l'ensemble des caractéristiques thermiques de la pile et peut conduire à une brasur3 de qualité -2- relativement médiocre entre deux éléments de la pile voire à un endommagement d'un des éléments de la pile. L'invention a pour but de proposer un procédé de brasage ertre eux d'au moins deux éléments empilés dans lequel le réglage de la valeur du paramètre du laser est relativement rapide et précis, ceci quel que soit le nombre d'éléments de la pile. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de brasage du type précité, caractérisé en ce que l'on règle le paramètre à une valeur qui est l'image par un modèle mathématique d'au moins une caractéristique thermique de la pile. Ainsi, de façon avantageuse, il est possible de déterminer rapidement et précisément la valeur du paramètre du laser grâce au modèle mathématique. Le modèle mathématique peut être implémenté sous la forme d'un programme d'ordinateur fournissant une valeur de réglage du paramètre laser précise et adaptée, contrairement aux procédés empiriques classiques. Le procédé de brasage selon l'invention peut en outre comporter les caractéristiques : - le paramètre du laser est un paramètre choisi parmi une durée d'irradiation, une surface d'irradiation de la face d'extrémité de la pile par le laser et une puissance d'irradiation du laser ; - la caractéristique thermique de la pile est choisie parmi une température critique d'endommagement d'un élément de la pile, une température de fusion d'une masse formant brasure intercalée entre deux éléments de la pile et une température d'un matériau synthétique bordant un des éléments de la pile. L'invention a encore pour objet un procédé de réalisation ^l'un modèle mathématique pour la mise en oeuvre du procédé de brasage selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, conformes à un plan expérimental : - de réglage de la valeur du paramètre du laser, - de relevé des températures sur une zone d'au moins un échantillon d'au moins une partie de la pile pendant une durée d'irradiation d'une première face d'extrémité de l'échantillon par le laser, de sélection d'au moins une température remarquable parmi les températures relevées, et en ce qu'il comprend également une étape de définition du modèle mathématique de manière à ce qu'un vecteur ayant au moins pour coordonnée la valeur -3- du paramètre du laser soit l'image par le modèle mathématique d'un vecteur ayant au moins pour coordonnée la température remarquable. Un procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'invention peut en outre comporter les caractéristiques suivantes : - le modèle mathématique comprend au moins une fonction mathématique de type polynomiale ; - la zone s'étend sur une deuxième face d'extrémité de l'échantillon et les températures remarquables sont des températures maximales relevées dans une sous-zone remarquable de cette zone ; - la sous-zone remarquable sépare une partie de la zone destinée à être recouverte d'une masse formant brasure d'une autre partie de la zone destinée à ne pas être recouverte de la masse formant brasure ; - la sous-zone est la projection sur la deuxième face d'extrémité de l'échantillon de la surface d'irradiation du laser ; - un élément de l'échantillon comprenant une partie métallique bordée par une partie en matériau synthétique, la sous-zone remarquable sépare la partie métallique de la partie en matériau synthétique ; - préalablement à l'étape de relevé des températures, on noircit la zone de l'échantillon ; - les températures sont relevées à partir d'un traitement d'une image infrarouge de la zone de l'échantillon ; - le plan expérimental est un plan du type choisi parmi un plan E3ox Behnken, un plan central composite et un plan D-optimal ; - le modèle mathématique est déterminé à partir d'une méthode d'analyse de la variance des températures remarquables. L'invention a encore pour objet un module électronique comprenant un premier élément formant support sur lequel sont empilés au moins des deuxième et troisième éléments formant organes électriques, les trois éléments étant brasés entre eux, caractérisé en ce que les trois éléments sont brasés entre eux par irradiation du module électronique par un laser. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dan;, lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un module électronique selon l'invention ; - les figures 2 à 4 sont des vues schématiques d'échantillons du module électronique de la figure 1 à différentes étapes d'un procédé Je réalisation -4- d'un modèle mathématique pour la mise en oeuvre d'un procédé de brasage selon l'invention. On a représenté sur la figure 1 un module électronique selon l' nvention. Ce module électronique est désigné par la référence générale 10. Le module électronique 10 comprend un premier élément 12. Dans l'exemple décrit, le premier élément 12 forme un support. Dans l'exemple illustré, le support 12 comporte une partie PVI métallique bordée partiellement par une partie PS en matériau synthétique (plastique). Le support 12 peut être, de façon avantageuse un substrat de circuit imprimé. En variante, le support 12 peut être réalisé dans un matériau céramique. Le module électronique 10 comprend également des deuxième 14 et troisième 16 éléments empilés selon un axe vertical X sur la partie métallique PM du support 12 de manière à ce que les trois éléments 12, 14 et 16 forment une pile 18. Les deuxième et troisième éléments 14 et 16 forment par ,:xemple des organes électroniques de type pastille semi-conductrice. Les éléments de la pile 18 sont brasés entre eux conformément é un procédé de brasage selon l'invention par irradiation du module électronique 10 par un laser 24. Ainsi, dans l'exemple illustré, des première 20 et deuxième 22 masses formant brasure sont intercalées respectivement entre le support 12 et la pastille 14 et entre la pastille 14 et la pastille 16. De façon classique, les masses formant brasure 20 et 22 sont des masses de pâte ou des masses découpées dans un ruban et rapportées entre les éléments 12 à 16 de la pile 18 avant leur brasage. En variante, les masses formant brasure peuvent être formées par des revêtements des pastilles 14 et 16, solidaires de ces pastilles avant leu' brasage, le matériau des revêtements pouvant être dans ce cas de l'argent, de l'or, de l'Étain, etc. La chaleur, permettant de faire fondre les masses formant brasure 20 et 22 et ainsi de braser entre eux les trois éléments, est créée par l'irradiation du module électronique 10 par un laser 24 émis par une source laser (non représentée). La source laser peut comporter, par exemple, une diode laser émettant un faisceau laser, notamment du type à infrarouge. Le laser 24 est dirigé sur une face d'extrémité F1 de la pile 18 de façon à chauffer la pile 18. Plus particulièrement, le laser 24 est focalisé par des moyens 26 de focalisation du laser 24 sur une surface S d'irradiation de la partie métallique PM du support 12 par le laser 24. -5- Afin de chauffer suffisamment la pile 18 pour faire fondre les masses de brasure 20 et 22 sans endommager aucun des trois éléments de la pile 18, le laser 24 est muni de moyens de réglage (non représentés) d'une valeur d'au moins un paramètre du laser 24. Dans l'exemple décrit, les paramètres du laser 24 sont une duré: d'irradiation D, la surface d'irradiation S par le laser 24 de la face d'extrémité F1 et une puissance d'irradiation P du laser 24. Les valeurs des paramètres D, S, P du laser 24 sont réglées de sorte à tenir compte de caractéristiques thermiques de la pile 18, notamment des températures de fusion des masses de brasure 20 et 22, des températures critiques des trois éléments de la pile 18 (lorsqu'un élément est chauffé au delà de sa température critique, il est détruit), ainsi que de la température de fusion du matériau synthétique bordant le support 12. Par exemple, la température de fusion des masses formant brasure est de l'ordre de 300 C et les températures critiques des trois éléments de la pile 18 sont de l'ordre de 500 C. Conformément au procédé de brasage de l'invention, on ràgle chaque paramètre du laser 24 à une valeur qui est l'image par un modèle mathématique M d'au moins une caractéristique thermique de la pile 18. On décrira ci-dessous un procédé de réalisation du modèle mathématique M selon l'invention, en référence aux figures 2 à 4. Afin de réaliser le modèle mathématique M, on suit les étapes suivantes, conformes à un plan expérimental. De façon connue en soi, un plan expérimental permet de définir an nombre N d'expériences à réaliser pour obtenir un modèle mathématique suffisammenr: précis, ainsi que de définir pour chaque expérience, les valeurs des paramètres à régler. Par exemple, le plan expérimental est un plan du type choisi parmi un plan Box Behnken, un plan central composite et un plan D-optimal. D'autres plans expérimentaux classiques peuvent être utilisés. Ainsi, dans l'exemple décrit, le plan expérimental définit un ensemble E de valeurs de paramètres du laser 24 comprenant : un nombre ND de valeurs Di de durée d'irradiation D du laser comprises entre une valeur minimale Dmin et une valeur maximale Dmax, par exemple entre 200 ms et 700 ms, - un nombre Np de valeurs Pi de puissance d'irradiation P comprises entre une valeur minimale Pmin et une valeur maximale Pmax , par exemple entre 700W et 2000W, -6- un nombre NS de valeurs Si de surface d'irradiation S compri:;es entre une valeur minimale Smin et une valeur maximale Smax. Ainsi, le plan expérimental définit le nombre N d'expériences à réaliser, ces N expériences étant choisies, par exemple, parmi les combinaisons possibles des différentes valeurs des paramètres du laser, par exemple N= ND x Np x N;; dans le cas d'un plan expérimental dit complet ou N < ND x Np x NS dans le cas d'un plan expérimental dit fractionnaire , notamment du type Box Behnken, central composite ou D-optimal. De ce fait, pour chaque expérience du plan expérimental, on règle les paramètres D, S, P du laser respectivement à des valeurs Di, S;, P; cornprises dans l'ensemble E défini par le plan expérimental. Dans un premier temps, on forme un premier échantillon 28 d'une partie de la pile 18 (figure 2). On voit sur la figure 2, que le premier échantillon 28 comprend uniquement le premier élément de la pile 18, à savoir le support 12. Le premier échantillon 28 comprend une première face FI d'extrémité correspondant à la face inférieure du support 12 et une deuxième face F2 d'extrémité correspondant à la face supérieure du support 12. On réalise alors les N expériences définies par le plan expérirental sur ce premier échantillon 28. Pour chaque expérience, on règle les paramètres D, S, P du laser 24 respectivement à des valeurs D;, S;, Pi de l'ensemble E. On définit alors un vecteur paramètre VP; ayant pour première, deuxième et troisième coordonnées respectivement les valeurs D;, Si et Pi des trois paramètres D, S, P du laser 24. On dirige le laser 24 sur la première face d'extrémité F1 pendent une durée d'irradiation D (réglée à la valeur D;) de cette face F1 par le laser 24 de façcn à ce que le laser 24 chauffe le premier échantillon 28. Au cours d'une première étape, on relève alors des températures sur une zone Z1 du premier échantillon 28. Dans l'exemple illustré, la zone Z1 s'étend sur la deuxième face d'extrémité F2 opposée à la première face F1 d'extrémité du premier échantillon 28. De préférence, les températures sont relevées à partir d'un tra tement d'une image infrarouge de la zone Z1 de l'échantillon 28. L'image infrarouge est obtenue par des moyens classiques d'acquisition d'une image infrarouge comprenant, par exemple, une caméra infrarouge 30. -7- La caméra 30 est, par exemple, munie d'un objectif 32 avec ur grand angle de champ adapté à la dimension de la zone Z1 et avec un grandissement suffisant pour obtenir une bonne résolution des éléments pertinents de la zone Z1. Par ailleurs, la caméra 30 permet, par exemple, une acquisition des images à une fréquence de l'ordre de 50 Hz. Ainsi, pour une durée d'irradiation C) du premier échantillon 28 par le laser 24 d'une valeur D, = 500 ms, il est possible d'obtenir 25 images de la zone Z1. De préférence, avant de relever les températures sur la zone Z1 du premier échantillon 28, on noircit la zone Z1 (par exemple en la recouvrant d'un revêtement noir (peinture, etc)) de manière à former un corps noir . Au cours d'une seconde étape, on sélectionne des .:empératures remarquables parmi les températures relevées. De préférence, les températures remarquables sont trois températures maximales relevées respectivement dans trois sous-zones remarquables SZ1A, SZ1B, SZ1 C de la zone Z1 du premier échantillon 28. En effet, la répartition des températures n'est pas uniforme dans le premier échantillon 28 et les températures sont plus élevées à proximité de I,a surface S d'irradiation de la pile 18 par le laser 24. La première sous-zone SZ1A remarquable sépare une partie PI de la zone Z1 destinée à être recouverte de la masse de brasure 20 d'une autre partie F'2 de la zone Z1 destinée à ne pas être recouverte de la masse de brasure 20. La deuxième sous-zone SZ1B remarquable est la projection sur la deuxième face d'extrémité F2 du premier échantillon 28 de la surface S d'irradiation du laser. La troisième sous-zone SZ1 C remarquable sépare la partie métallique PM de la partie en matériau synthétique PS. Pour chaque expérience, on définit trois premières coordonnées d'un vecteur température VT, comme étant les trois températures maximales respeclivement des sous-zones SZ1A, SZ1B, SZ1 C correspondant au réglage des paramètres Ju laser aux valeurs D;, Si et P; du vecteur paramètre VP;. Dans un deuxième temps, on forme un deuxième échantillon 34 d'une partie de la pile 18 (figure 3). On voit sur la figure 3, que le deuxième échantillon 34 comprend uniquement les deux premiers éléments de la pile 18, à savoir le support 12 et la pastille 14. Dans le deuxième échantillon 34, la seconde face F2' d'extrémité correspond à la face supérieure de la pastille 14. -8- De façon analogue au premier échantillon 28, on réalise les N expériences définies par le plan expérimental sur ce deuxième échantillon 34. Ainsi, pour chaque expérience, on règle les paramètres D, S, F, du laser 24 aux valeurs D;, Si, P; de l'ensemble E et on définit un vecteur "paramètre" VP; ayant pour 5 première, deuxième et troisième coordonnées respectivement les valeurs D;, Si, P; des trois paramètres D, S, P du laser. Au cours d'une première étape, on relève des températures sur une zone Z2 du deuxième échantillon 34 pendant une durée d'irradiation D de la première face F1 du deuxième échantillon 34 par le laser 24. 10 La zone Z2 s'étend sur la deuxième face F2' d'extrémité du deuxième échantillon 34. De préférence, avant de relever les températures sur la zone Z2 du deuxième échantillon 34, on noircit la zone Z2 de manière à former un corps noir . Ensuite, au cours d'une seconde étape, on sélectionne des températures 15 remarquables parmi les températures relevées dans la zone Z2. De préférence, les températures remarquables sont deux températures maximales relevées respectivement dans deux sous-zones remarquables SZ2A, SZ2B de la zone Z2. La première sous-zone SZ2A remarquable sépare une partie Pl de la zone 20 Z2 destinée à être recouverte de la masse de brasure 22 d'une autre partie F2 de la zone Z2 destinée à ne pas être recouverte de la masse de brasure 22. La seconde sous-zone SZ2B remarquable est la projection sur la deuxième face d'extrémité F2' du deuxième échantillon 34 de la surface S d'irradiation du laser. Pour chaque expérience, on définit des quatrième et cinquième coordonnées 25 du vecteur température VT, comme étant les températures maximales respectivement des sous-zones SZ2A et SZ2B correspondant au réglage des paramètres du laser aux valeurs D;, S; et P; du vecteur paramètre VP;. Dans un troisième temps, de façon optionnelle, on forme un troisième échantillon 36 d'une partie de la pile 18 (figure 4). On voit sur la figure 4, que le troisième 30 échantillon 36 comprend les trois éléments de la pile 18, à savoir le support 12 et les deux pastilles semi-conductrices 14 et 16. Dans le troisième échantillon 36, la deuxième face F2" d'extrémité correspond à la face supérieure de la pastille 16. De façon analogue aux premier 28 et deuxième 34 échantillons, en réalise les 35 N expériences définies par le plan expérimental sur ce troisième échantillon 36. -9- Ainsi, pour chaque expérience, on règle les paramètres D, S, P du laser 24 aux valeurs D;, Si, P; de l'ensemble E et on définit un vecteur paramètre VP, ayant pour première, deuxième et troisième coordonnées respectivement les valeurs D;, S; et P; des trois paramètres D, S, P du laser. Au cours d'une première étape, on relève des températures sur une zone Z3 du troisième échantillon 36 pendant une durée d'irradiation D de la première face F1 du troisième échantillon 36 par le laser 24. De préférence, avant de relever les températures sur la zone Z3 du troisième échantillon 36, on noircit la zone Z3 de manière à former un corps noir . Au cours d'une seconde étape, on sélectionne une température remarquable parmi les températures relevées dans la zone Z3. De préférence, la température remarquable est une température maximale relevée dans une sixièmID sous-zone remarquable SZ3 qui est la projection sur la deuxième face d'extrémité F2" du troisième échantillon 36 de la surface S d'irradiation du laser. Pour chaque expérience, on définit une sixième coordonnée du vecteur température VT; comme étant la sixième coordonnée la températue maximale sélectionnée dans la sixième sous zone SZ6, correspondant à un réglage des paramètres du laser aux valeurs D;, Si et P; du vecteur paramètre VP;. Une fois que les N expériences ont été réalisées sur chacun des trois échantillons 28, 34 et 36, on obtient N vecteurs paramètre VP; et N vecteurs température VT; correspondants. On définit alors le modèle mathématique M de manière à ce que chaque vecteur paramètre VP; du laser 24 soit l'image par le modèle M de chaque vecteur température VT; correspondant. Dans cet exemple, le modèle mathématique M est défini à partir d'une méthode d'analyse de la variance des températures remarquables et cDmprend de préférence au moins une fonction mathématique de type polynomiale. Ainsi, pour braser entre eux les trois éléments 12, 14, 16 de la pile 18, on procède de la façon suivante. On définit un vecteur température VT; ayant dans l'exemple décrit les première à sixième coordonnées suivantes: - une température supérieure ou égale à la température de fusion de la masse de brasure 20, - une température strictement inférieure à la température critique du support 12, - une température strictement inférieure à la température de fusion du matériau synthétique bordant la partie métallique PM du support 12, -10- une température supérieure ou égale à la température de fusion de masse de brasure 22, une température strictement inférieure à la température critique de la pastille 14, et une température strictement inférieure à la température critique de la pastille 16. Puis on saisit les coordonnées de ce vecteur VT; dans un ordinateur dans lequel est implémenté le modèle mathématique M de façon à obtenir au moi ls une image par ce modèle mathématique M de ce vecteur température VT; (le vecteur VT; peut éventuellement avoir plusieurs images par le modèle mathématique M). Cette image est un vecteur paramètre VP; ayant pour coordonnées les valeurs D,, Si, P; adaptées au brasage de la pile 18. Enfin, on règle les paramètres D, S, P du laser 24 aux valeurs D. S;, P;, ce qui permet d'obtenir en une seule opération de brasage le module électronique 10 illustré sur la figure 1. Le module électronique 10 selon l'invention, obtenu par brasage laser, se distingue d'un module électronique obtenu par un procédé de brasage classique (four de refusions, etc.) par l'aspect des masses formant brasures. En effet, le brasage laser provoque un échauffement intense et relativement court suivi d'un refroidissement relativement rapide. Ainsi, le matériau dan;; lequel sont réalisées les masses de brasure, se solidifie en formant de fines dendrites | Conformément à ce procédé de brasage, on dirige un laser (24) sur une face d'extrémité (F) de la pile (18) de façon à ce que le laser (24) chauffe la pile (18). On règle au moins un paramètre du laser (24) à une valeur qui est l'image par un modèle mathématique d'au moins une caractéristique thermique de la pile (18). Le paramètre du laser (24) est un paramètre choisi parmi une durée d'irradiation, une surface d'irradiation de la face d'extrémité de la pile par le laser et une puissance d'irradiation du aser (24). | 1. Procédé de brasage entre eux d'au moins deux éléments (12, 14, 16) empilés formant une pile (18), dans lequel on dirige un laser (24) sur une face d'extrémité de la pile de façon à ce que le laser (24) chauffe la pile (18) et on règle au moins un paramètre du laser (24), caractérisé en ce que l'on règle le paramètre à une valeur qui est l'image par un modèle mathématique d'au moins une caractéristique thermique de la pile (18). 2. Procédé de brasage selon la 1, dans lequel le paramètre du laser est un paramètre choisi parmi une durée d'irradiation, une surface d'irradiation de la face d'extrémité de la pile (18) par le laser (24) et une puissance d'irradiation du laser (24). 3. Procédé de brasage selon la 1 ou 2, dans lequel la caractéristique thermique de la pile (18) est choisie parmi une température critique d'endommagement d'un élément (12, 14, 16) de la pile (18), une température de fusion d'une masse (20, 22) formant brasure intercalée entre deux éléments (12, -14, 16) de la pile (18) et une température d'un matériau synthétique bordant un des élém ants (12, 14, 16) de la pile (18). 4. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique pour la mise en ceuvre 20 du procédé de brasage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, conformes à un plan expérimental : - de réglage de la valeur du paramètre du laser (24), - de relevé des températures sur une zone (Z1, Z2, Z3) d'au moins un échantillon (28, 34, 36) d'au moins une partie de la pile (18) pendant une 25 durée d'irradiation d'une première face d'extrémité (f=1) de l'échantillon (28, 34, 36) par le laser, de sélection d'au moins une température remarquable parmi les températures relevées, et en ce qu'il comprend également une étape de définition du modèle math:matique de 30 manière à ce qu'un vecteur ayant au moins pour coordonnée la valeur du paramètre du laser soit l'image par le modèle mathématique d'un vecteur ayant au moins pour coordonnée la température remarquable. 5. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon la 4, dans lequel le modèle mathématique comprend au moins une fonction mathl;matique de 35 type polynomiale. -12- 6. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon la 4 ou 5, dans lequel la zone (Z1, Z2, Z3) s'étend sur une deuxième face d'extrémité (F2, F2', F2") de l'échantillon (28, 34, 36) et les températures remarquables sont des températures maximales relevées dans une sous-zone (SZ1A, SZ1B, SZ1C, SZ2A, SZ2B, SZ3) remarquable de cette zone. 7. Procédé de brasage selon la 6, dans lequel la sous-zone remarquable (SZ1A, SZ2A) sépare une partie (P1) de la zone (Z1, Z2) destinée à être recouverte d'une masse formant brasure d'une autre partie (P2) de la zone (Z1, Z2) destinée à ne pas être recouverte de la masse formant brasure. 8. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon la 6 ou 7, dans lequel la sous-zone est la projection (SZ1 B, SZ2B, SZ3) sur la deuxième face (F2, F2', F2") d'extrémité de l'échantillon (28, 34, 36) de la surface (S) d'irradiation du laser. 9. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel, un élément (12) de l'échantillon (28) comprenant une partie métallique (PM) bordée par une partie en matériau synthétique (PS), la sous-zone remarquable (SZ1C) sépare la partie métallique (PM) de la partie en matériau synthétique (PS). 10. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'une quelconque 20 des 4 à 9, dans lequel, préalablement à l'étape de relevé des températures, on noircit la zone (Z1, Z2, Z3) de l'échantillon (28, 34, 36). 11. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'une quelconque des 4 à 10, dans lequel les températures sont relevées partir d'un traitement d'une image infrarouge de la zone (Z1, Z2, Z3) de l'échantillon (28, 34, 36). 25 12. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'une quelconque des 4 à 11, dans lequel le plan expérimental est un plan du type choisi parmi un plan Box Behnken, un plan central composite et un plan D-optimal. 13. Procédé de réalisation d'un modèle mathématique selon l'une quelconque des 4 à 12, dans lequel le modèle mathématique est déterrniné à partir 30 d'une méthode d'analyse de la variance des températures remarquables. 14. Module électronique (10) comprenant un premier élément 112) formant support sur lequel sont empilés au moins des deuxième (14) et troisième (16) éléments formant organes électriques, les trois éléments étant brasés entre eux, caractérisé en ce que les trois éléments (12, 14, 16) sont brasés entre eux par irradiation du module 35 électronique (10) par un laser. | B | B23 | B23K | B23K 1,B23K 26,B23K 101 | B23K 1/005,B23K 26/32,B23K 101/42 |
FR2894466 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT UN COMPOSE NON PHOSPHATE A BASE D'ADENOSINE ET UNE CHARGE | 20,070,615 | La présente invention a trait à une composition cosmétique, notamment une composition antirides, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins une charge en une quantité supérieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Elle concerne également un procédé cosmétique de soin d'une peau ridée, destiné à atténuer les rides, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition telle que définie ci-dessus. 10 Le domaine général de l'invention est donc celui du vieillissement de la peau. Il est courant de traiter les signes du vieillissement cutané associés au vieillissement chronologique et au photo-vieillissement par des compositions cosmétiques contenant des actifs susceptibles de lutter en particulier contre l'atrophie épidermique et 15 l'altération des différents composants de la matrice extracellulaire du derme, notamment en stimulant le renouvellement épidermique et en augmentant la synthèse de collagène. Ces actifs, tels que les hydroxyacides et les rétinoïdes, présentent toutefois l'inconvénient de n'être efficaces pour le traitement des rides qu'après des applications topiques répétées, c'est-à-dire généralement après un temps d'utilisation 20 pouvant aller de quelques semaines à plusieurs mois. Or, les besoins actuels tendent de plus en plus vers l'obtention de compositions permettant d'obtenir un effet visible immédiat et persistant. 25 Pour masquer les défauts superficiels de la peau, tels que les rides, il est connu d'utiliser notamment des charges telles que le talc, l'amidon, le mica, la silice, les poudres de nylon, les poudres de polyéthylène, la poly-bêta-alanine ou encore les poudres de poly(méth)acrylate de méthyle. Toutefois, l'effet de camouflage procuré par ces charges n'est pas durable, notamment du fait qu'elles ont tendance à migrer dans 30 les rides au cours de la journée. En outre, il est connu que la ride a tendance à se creuser au cours de la journée (TSUKAHARA K et al, Arch. Dermatol. Res. 2004), en particulier au niveau du front, de la patte d'oie et des sillons nasogéniens. Ce phénomène est attribué d'une part aux 35 forces gravitationnelles qui modifient la distribution des fluides dermiques et, d'autre5 part, aux mouvements répétés du visage dus aux changements d'expression faciale (ZIMBLER MS et al, Facial Plastic Surg. Clin. North Am. 2001, PITANGUY I. et al, Piast. Reconst. Surg. 1998). Par conséquent, l'effet de masquage des rides procuré par les charges précitées, s'il est efficace à court terme, n'empêche pas les rides de redevenir visibles en fin de journée. Il reste donc le besoin de disposer d'une composition cosmétique ayant un effet anti-10 rides immédiat et persistant au cours de la journée. C'est dans ce contexte que la Demanderesse a découvert que l'adénosine permettait de limiter le creusement de la ride au cours de la journée et qu'elle a imaginé l'associer à des charges en quantité suffisante pour masquer les rides. Ainsi, l'invention concerne, selon un premier objet, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins une charge en une quantité supérieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. L'invention concerne également, selon un deuxième objet, un procédé cosmétique de soin de la peau, plus particulièrement de la peau du visage, en particulier d'une peau ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition telle que définie ci-dessus. Ce procédé est en particulier destiné à atténuer les rides. Les constituants de la composition selon l'invention seront maintenant décrits plus en détail. Composé à base d'adénosine Par cette expression, on entend aussi bien l'adénosine elle-même que ses dérivés non phosphatés connus. Des exemples de dérivés non phosphatés d'adénosine comprennent : la 2'-35 deoxyadénosine ; la 2', 3'-isopropoylidene adénosine; la toyocamycine ; la 1- 15 20 25 30 méthyladénosine ; la N-6-methyladénosine ; l'adénosine N-oxyde; le 6-méthylmercaptopurine riboside ; et le 6-chloropurine riboside. D'autres dérivés d'adénosine comprennent les agonistes des récepteurs à l'adénosine dont la phénylisopropyl-adénosine ("PIA"), la 1-méthylisoguanosine, la N6-Cyclohexyladénosine (CHA), la N6-cyclopentyladénosine (CPA), la 2-chloro-N6-cyclopentyladénosine, la 2-chloroadénosine, la N6-phényladénosine, la 2-phénylaminoadénosine, la MECA, la N6-phénéthyladénosine, la 2-p-(2-carboxy-éthyl) phénéthyl-amino-5'-N-éthylcarboxamido-adénosine (CGS-21680), la N-éthylcarboxamido-adénosine (NECA), la 5' (N-cyclopropyl)-carboxamidoadénosine, la DPMA (PD 129,944) et le metrifudil. D'autres dérivés d'adénosine comprennent les composés qui augmentent la concentration intracellulaire d'adénosine tels que l'érythro-9-(2-hydroxy-3-nonyl) 15 adénine ("EH NA") et l'iodotubercidine. D'autres dérivés encore d'adénosine comprennent ses sels et alkyl esters. L'adénosine est préférée pour une utilisation dans la présente invention. Elle est 20 notamment disponible dans le commerce sous forme de poudre auprès de la société PHARMA WALDHOF. Dans les compositions conformes à l'invention, le composé à base d'adénosine représente de préférence de 0,0001 % à 5 % en poids, plus préférentiellement de 25 0,001 à 1% en poids et, mieux, de 0,01 % à 0,05 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Charge 30 Par "charges", il faut comprendre des particules insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges peuvent être incolores ou blanches, minérales ou organiques, de toute forme physique (plaquettaire, sphérique ou oblongue), et de toute forme 35 cristallographique (par exemple en feuillets, cubique, hexagonale, orthorhombique, etc) . Les charges peuvent être poreuses ou non poreuses. On peut citer le talc, la silice, le kaolin, les charges composites constituées de silice et d'alumine ; le silicate de calcium ; les poudres de polyamide (Nylon ) ; les poudres de poly-13-alanine, les poudres de polyéthylène ; les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ) ; la lauroyl- lysine ; les poudres de matériaux organiques naturels telles que les poudres d'amidon, notamment d'amidon de maïs, de blé ou de riz, réticulées ou non, en particulier les poudres d'amidon de maïs réticulées par l'anhydride octenyl succinique (DryFlo ) ; le nitrure de bore ; les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel ; de copolymères d'acide acrylique, en particulier les microsphères de polyméthacrylate de méthyle et les poudres de copolymère éthylène-acrylate ; les poudres de copolymère de diméthacrylate d'éthylèneglycol et de méthacrylate de lauryle, notamment celles endues sous la dénomination POLYTRAP 6603 Adsorber par la société RP SCHERER ; les microbilles de résine de silicone (Tospearl de Toshiba, par exemple), les résines de silicone sous forme de portions de sphères creuses telles que décrites dans les demandes de brevet JP-2003 128 788, JP-2000 191 789 et EP-1 530 961 (dont le contenu est incorporé ici par référence) et les poudres d'élastomères de silicone réticulés ; le carbonate de calcium précipité ; le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium ; l'hydroxyapatite ; ou les microcapsules de verre ou de céramique. D'autres charges utilisables dans la présente invention peuvent être constituées de pigments. Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou 25 organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de 30 matériaux minéraux et/ou organiques). Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. 35 Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome ; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les particules organiques destinées à être enrobées peuvent être par exemple : - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane ; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique ; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4 , D&C Orange n 5 , D&C Orange n 10 , D&C Orange n 11 , D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40 , FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. La laque organique peut aussi être supportée par tout support compatible tel qu'un support minéral comme les particules d'alumine, d'argile, de zircone ou d'oxydes métalliques, notamment d'oxyde de zinc ou d'oxyde de titane, de talc, de carbonate de calcium, de sulfate de baryum. De préférence, le support minéral est choisi parmi l'alumine, l'oxyde de titane et le sulfate de barium. La laque organique peut également être supportée par un support tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes : D & C Red Aluminium lake ; D & C Blue Aluminium lake ;D & C Green Aluminium lake ; D & C Orange Aluminium lake ; D & C Yellow Aluminium lake Les composés chimiques correspondant à chacun des pigments organiques cités précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande à titre de référence. Les pigments mélaniques utilisables selon l'invention sont en particulier : - les pigments mélaniques dérivés de sources naturelles ou synthétiques et qui peuvent être obtenus : (A) par oxydation d'au moins un composé indolique ou indolinique, ou (B) par polymérisation, oxydante ou enzymatique, de précurseurs mélaniques, ou (C) par extraction de la mélanine à partir de substances en contenant, ou (D) par culture de microorganismes. De tels pigments mélaniques sont notamment décrits dans les documents EP-A-518773, WO-A-93/13744 et WO-A-93/13745. D'autres charges encore qui peuvent être utilisées dans la présente invention peuvent être constituées de fibres. Le facteur de forme, le titre et la morphologie des fibres sont les trois facteurs importants pour définir une fibre. Les fibres utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être courtes ou 30 longues, unitaires ou organisées par exemple tressées. Elles sont de forme généralement cylindrique contrairement aux plaquettes de forme parallélépipédique et aux particules sphériques de forme sphérique. Leur morphologie peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (notamment carrée, triangulaire, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. 35 En particulier, leurs extrémités peuvent être épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. En particulier, les fibres peuvent avoir une longueur (L) allant de 1 pm à 10 mm, de préférence de 0,1 mm à 5 mm et mieux de 0,1 mm à 1,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre (D) allant de 1 nm à 100 pm, de préférence allant de 1 pm à 50 pm et mieux de 5 pm à 40 pm. De préférence, les fibres utilisées selon la présente invention ont un facteur de forme, c'est-à-dire un rapport L/D (longueur/diamètre) allant de 3,5 à 2500, mieux de 5 à 500 et encore mieux de 5 à 150. Le titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex. Le denier est le poids en gramme pour 9 km de fil. De préférence, les fibres utilisées dans la composition selon l'invention ont un titre allant de 0,15 à 30 deniers, et mieux de 0,18 à 18 deniers. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres 15 hydrophiles ou hydrophobes, d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Les fibres peuvent être celles utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, de cellulose extraites notamment du bois (Fibres Lyocell d'Utexbel), des légumes ou des algues, de polyamide (Nylon ), de 20 cellulose modifiée (rayonne, viscose, acétate notamment d'acétate de rayonne), de poly-p-phénylène téréphtalamide notamment de Kevlar , en acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, d'aramide, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (notamment de 25 Téflon ), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-dessus, comme des fibres de polyamide/polyester. Comme fibres de polyuréthane, on peut citer par exemple les fibres en polymère poly(uréthane-urée), 30 appartenant à la classe des élastanes, et notamment celles commercialisées sous la dénomination LYCRA par la société Du Pont. Les fibres utilisables dans la composition selon l'invention sont de préférence choisies parmi les fibres de polyamide, les fibres de poly-p-phénylène téréphtalamide, les fibres 35 de coton et leurs mélanges. On peut aussi utiliser les fibres synthétiques résorbables utilisées en chirurgie, comme les fibres préparées à partir d'acide glycolique et de caprolactone (Monocryl de la société Johnson & Johnson) ; les fibres synthétiques résorbables du type copolymère d'acide lactique et d'acide glycolique (Vicryl de la société Johnson & Johnson) ; les fibres de polyester téréphtalique (Ethibond de la société Johnson & Johnson) et les fils d'acier inoxydable (Acier de la société Johnson & Johnson). On peut aussi utiliser des mélanges des fibres citées ci-dessus. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non. Il peut s'agir notamment de fibres enrobées et/ou fonctionnalisées. Comme fibres enrobées utilisables dans l'invention, on peut citer des fibres de polyamide enrobées de sulfure de cuivre pour un effet antistatique (par exemple R-STAT de la société Rhodia) ou un autre polymère permettant une organisation particulière des fibres (traitement de surface spécifique) ou traitement de surface induisant des effets de couleurs/hologrammes (fibre Lurex de la société Sildorex, par exemple). Les fibres peuvent être également fonctionnalisées, c'est-à-dire être modifiées, notamment traitées en surface, de manière à avoir une fonction spécifique ou des propriétés modifiées. Cette fonctionnalisation des fibres peut être réalisée aussi bien sur les fibres que dans les fibres, et ce par toute méthode permettant d'accrocher un composé aux fibres ou de le piéger dans les cavités formées par la géométrie des fibres. Comme méthodes, on peut citer par exemple l'enduction des fibres par un actif ; la fixation de particules renfermant un actif, telles que nanocapsules ou nanosphères, sur les fibres ; l'adsorption dans les fibres ; la fixation par réaction chimique. En particulier, on peut utiliser les fibres de polyamide commercialisées par les Etablissements P. Bonte sous le nom Polyamide 0,9 dtex 0,3 mm, ayant un diamètre moyen de 15 à 20 pm, un titre d'environ 0, 9 dtex (0,81 denier) et une longueur allant de 0,3 mm à 1,5 mm. On peut aussi utiliser les fibres de poly-p-phénylène téréphtalamide de diamètre moyen de 12 pm et de longueur d'environ 1,5 mm comme celles vendues sous le nom de Kevlar Floc par la société Du Pont Fibres. Ces fibres de polyamide sont de préférence introduites dans un milieu huileux ou par voie sèche dans une poudre. On peut aussi utiliser des fibres de coton ayant un diamètre moyen de 20 pm, une longueur de 0,3 mm, et un facteur de forme de 15, telles que celles commercialisées par la société Filature de Lomme, par l'Institut Textile de France, par la société Textiles des Dunes ou par la société Velifil. De préférence, la charge utilisée dans la présente invention est une charge matifiante, 5 notamment choisie parmi les charges matifiantes à effet optique. On entend par charge à effet optique une charge présentant un indice de réfraction inférieur ou égal à 2,2, notamment inférieur ou égal à 2, et en particulier inférieur ou égal à 1,8. Plus particulièrement, elle peut présenter un indice de réfraction de l'ordre 10 de celui des huiles cosmétiques, soit un indice de réfraction allant de 1,3 à 1,6. Plus particulièrement, ces charges à effet optique peuvent par exemple être choisie parmi : - les poudres de silice, comme par exemple les Silica beads SB150 de Miyoshi de taille moyenne 5 microns et d'indice de réfraction 1,45, ,les SUNSPHERES 15 Série-H ûnotamment H33, H51 et H53) d'Asahi GLASS de tailles moyennes respectives de 3,5 et 5 microns ; - les poudres de polytétrafluoroéthylène, comme les PTFE ceridust 9205F de Clariant de taille moyenne 8 microns et d'indice de réfraction 1,36, - les poudres de résine de silicone comme les Silicon resin Tospearl 20 145A de GE Silicone de taille moyenne 4,5 microns et d'indice de réfraction 1,41, - les poudres de copolymères acryliques, notamment de poly(méth)acrylate de méthyle, comme les particules PMMA Jurymer MBI de Nihon Junyoki de taille moyenne 8 microns et d'indice de réfraction 1,49, - les poudres de cire comme les particules Paraffin wax microease 114S 25 de micropowders de taille moyenne 7 microns et d'indice de réfraction 1,54, - les poudres de polyéthylène, notamment comprenant au moins un copolymère éthylène/acide acrylique, et en particulier constituées de copolymères éthylène/acide acrylique comme les particules Flobeads EA 209 de Sumitomo (de taille moyenne 10 microns et d'indice de réfraction 1,48), 30 - les poudres d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobées de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US 5 538 793. De telles poudres d'élastomère sont vendues sous les dénominations KSP-100 , KSP-101 , KSP-102 , KSP-103 , KSP-104 , KSP-105 par la société SHIN ETSU, - les particules creuses hémisphériques de résine de silicone, comme par exemple celles vendues sous les dénominations NLK-506, NLK-515, NLK-510 par la société Takemoto Oil & Fat , et - les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice comme celles vendues sous la dénomination Coverleaf AR-80 par la société Catalyst & chemicals, et - leurs mélanges. Les charges peuvent représenter de 3,5 à 40% en poids, de préférence de 5 à 15% en 10 poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention est généralement adaptée à une application topique sur la peau et comprend donc généralement un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et/ou ses phanères. Il s'agit de préférence d'un 15 milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. 20 La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance 25 molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. 30 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition se présente sous forme d'une émulsion H/E ou d'un gel aqueux. Cette composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, tels que des émulsionnants dont les esters d'acides gras et de 35 polyéthylène glycol, les esters d'acide gras et de sorbitane éventuellement5 polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et les esters ou éthers d'acide gras et de sucres tel que le sucrose ou le glucose ; des conservateurs ; des séquestrants ; des parfums ; et des épaississants et/ou des gélifiants, en particulier les polyacrylamides, les homo- et copolymères acryliques et les homo- et copolymères d'acide acrylamido méthylpropane sulfonique. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés anti-rides de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut également contenir des actifs anti-âge à effet complémentaire à l'association selon l'invention, tels qu'au moins un composé choisi parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents stimulant la prolifération et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents stimulant la synthèse du collagène et/ou de l'élastine ou prévenant leur dégradation, les agents dépigmentants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la synthèse de glycosaminoglycannes, les agents dermo-décontractants ou myorelaxants, les agents anti-oxydants et anti-radicalaires, et leurs mélanges. Des exemples de tels actifs sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; l'idébénone ; l'acide kojique ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ; l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les extraits de criste marine et de feuille d'olivier ; les extraits d'algues et en particulier de laminaires ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Dioscorées, en particulier de Wild Yam, en contenant ; les ahydroxyacides ; les [3- hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés, en particulier l'acide {2-[acetyl-(3-trifluoromethyl-phenyl)-amino]-3-methyl-butyrylamino} acétique et les lipopeptides commercialisés par la société SEDERMA sous les dénominations commerciales Matrixyl 500 et Matrixyl 3000 ; les caroténoïdes dont le lycopène ; et leurs mélanges. L'application de la composition selon l'invention se fait selon les techniques habituelles, par exemple par application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, sur la peau destinée à être traitée, en particulier la peau du visage et/ou du cou, notamment la peau du contour de l'oeil. Dans le cadre de ce procédé, la composition peut être, par exemple, une composition de soin ou une composition de maquillage, en particulier de fond de teint. Selon une forme d'exécution avantageuse de l'invention, la composition selon l'invention peut constituer une base de maquillage. Dans ce cas, elle constitue de préférence la première composition d'un kit renfermant deux compositions destinées à être appliquées l'une sur l'autre. La seconde composition de ce kit peut être une composition cosmétique de maquillage de la peau de toute forme galénique, en particulier anhydre, telle qu'une poudre compactée ou libre ou un fond de teint coulé. seconde composition peut ainsi contenir des corps gras (huiles et/ou cires), des matières colorantes (pigments, nacres, paillettes, colorants liposolubles, colorants hydrosolubles, et/ou leurs mélanges), des charges, des fibres, et leurs mélanges. Le kit renfermant les première et seconde compositions peut être un article de 20 conditionnement comprenant deux compartiments séparés dont chacun contient l'une des compositions. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. 25 EXEMPLES Exemple 1 : Evaluation de l'efficacité de l'adénosine dans le temps 30 a) Protocole On a évalué l'effet de l'adénosine administrée par voie topique sur les rides du front, chez des sujets (20 femmes) volontaires sains. L'adénosine était présentée sous forme d'une émulsion eau-dans-huile à 1% en poids de matière active. 35 Le placebo était constitué par l'excipient. L'étude a été menée en double aveugle contre placebo, chaque sujet recevant les deux produits à l'essai dans un ordre aléatoire et non connu, durant deux périodes différentes de traitement de 3 jours espacées de 11 jours (période de wash-out). Les formules ont été appliquées à raison de 2 mg/cm2 sur une surface de peau d'environ 12 cm2. Au 3eme jour, les mesures ont été effectuées 2 heures après l'application du produit (afin d'assurer un temps de pénétration suffisant) et 4 à 6 heures après. Précisément, on a évalué l'activité des produits par la technique dite de projection de franges qui consiste à analyser le profil tridimensionnel d'une ride cible par une méthode d'interférométrie. L'analyse quantitative automatisée générée permet d'étudier le relief d'une ride en terme de hauteurs maximale et moyenne. De ces résultats, on a tiré les variations absolues et relatives des hauteurs moyenne et maximale de la ride cible au 3eme jour, 2, 4 et 6 heures après l'application. b) Résultats Les deux groupes traités présentaient des hauteurs moyenne et maximale de ride cible similaires à To. Lors du traitement avec l'excipient (placebo), la hauteur moyenne comme la hauteur maximale se sont considérablement accentuées à tous les temps et de façonstatistiquement significative, en particulier 2 heures après l'application du produit. En revanche, lors du traitement avec l'adénosine (verum), les hauteurs moyennes et maximales s'accentuaient beaucoup moins, ne présentant pas de différence statistiquement significative par rapport aux valeurs obtenues à To. De plus, les différences d'évolution absolue et relative entre verum et placebo de ces paramètres atteignaient la significativité statistique Il en ressort que l'adénosine limite le creusement de la ride au cours de la journée. Exemple 2 : Compositions cosmétiques 1330 On a préparé les compositions ci-dessous de façon classique pour l'homme du métier. Selon les cas, les ingrédients de ces compositions sont identifiés en noms chimiques ou en noms INCI. 1,5 % Crème Adénosine 0,04% Acide stéarique 3,0 % Mélange de monostéarate de glycéryle et de stéarate de PEG (100 0E) 2,5 % Stéarate de PEG (20 0E) 1,0 % Cyclopentasiloxane 10 % Silice (Sunsphère H51 de DOHKAI CHEM IND) 3,5 % Huiles végétales 7,0 % Huiles synthétiques 6,0 % Conservateurs 1,2 % Gomme de silicone 0,2 % Polydiméthylsiloxane oxyéthyléné (16 0E) à extrémités methoxy 1,0 % Copolymère acrylique en émulsion inverse (Simulgel 600 de SEPPIC) 1,7 % Alcool stéarylique 1 % Eau qsp 100 % Soin de jour DIMYRISTYL TARTRATE (and) CETEARYL ALCOHOL (and) C12-15 PARETH-7 (and) PPG-25-LAURETH-25 (Cosmacol PSE de SASOL) GLYCERYL STEARATE (AND PEG-100 STEARATE 2 % STEARYL ALCOHOL 1 % CYCLOHEXASILOXANE 10 % Conservateurs 0,9 % WATER qsp 100 % DISODIUM EDTA 0,05% 5 AMMONIUM POLYACRYLOYLDIMETHYL TAURATE 0,4 % XANTHAN GUM 0,2 % Particules hémisphériques d'organopolysiloxane réticulé* 17,1 % ADENOSINE 1 % *Particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 2,5 pm, de hauteur 1,5 pm et d'épaisseur 200 nm ( NLK-510 par la société Takemoto Oil & Fat) | L'invention concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins une charge en une quantité supérieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition.L'invention concerne également un procédé cosmétique de soin de la peau, plus particulièrement de la peau du visage, en particulier d'une peau ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition. | 1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins une charge en une quantité supérieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé à base d'adénosine est choisi parmi : la 2'-deoxyadénosine ; la 2', 3'-isopropoylidene adénosine; la toyocamycine ; la 1-méthyladénosine ; la N-6-methyladénosine l'adénosine N-oxyde; le 6-méthylmercaptopurine riboside ; le 6-chloropurine riboside la phénylisopropyl-adénosine ("PIA"), la 1-méthylisoguanosine, la N6- Cyclohexyladénosine (CHA), la N6-cyclopentyladénosine (CPA), la 2-chloro-N6- cyclopentyladénosine, la 2-chloroadénosine, la N6-phényladénosine, la 2- phénylaminoadénosine, la MECA, la N6-phénéthyladénosine, la 2-p-(2-carboxy-éthyl) phénéthyl-amino-5'-N-éthylcarboxamido-adénosine (CGS-21680), la N-éthylcarboxamido-adénosine (NECA), la 5' (N-cyclopropyl)-carboxamidoadénosine, la DPMA (PD 129,944) ; le metrifudil ; l'érythro-9-(2-hydroxy-3-nonyl) adénine ("EHNA") ; l'iodotubercidine ; et les sels et alkyl este d'adénosine. 3. Composition selon la 2, caractérisé en ce que le composé à base d'adénosine est l'adénosine. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce 25 que le composé à base d'adénosine représente de 0,001 à 1% en poids, par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la charge est choisie parmi : le talc, la silice, le kaolin, les charges composites 30 constituées de silice et d'alumine ; le silicate de calcium ; les poudres de polyamide les poudres de poly-13-alanine, les poudres de polyéthylène ; les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène ; la lauroyl-lysine ; les poudres de matériaux organiques naturels telles que les poudres d'amidon, notamment d'amidon de maïs, de blé ou de riz, réticulées ou non, en particulier les poudres d'amidon de maïs réticulées par 35 l'anhydride octenyl succinique ; le nitrure de bore ; les microsphères creusespolymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile; de copolymères d'acide acrylique, en particulier les microsphères de polyméthacrylate de méthyle et les poudres de copolymère éthylène-acrylate ; les poudres de copolymère de diméthacrylate d'éthylèneglycol et de méthacrylate de lauryle ; les microbilles de résine de silicone, les résines de silicone sous forme de portions de sphères creuses , et les poudres d'élastomères de silicone réticulés ; le carbonate de calcium précipité ; le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium ; l'hydroxyapatite ; ou les microcapsules de verre ou de céramique ; les pigments ; et les fibres. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que la charge représente de 3,5 à 40% en poids, de préférence de 5 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce 15 qu'elle se présente sous forme d'une émulsion H/E ou d'un gel aqueux. 8. Procédé cosmétique de soin de la peau, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 7. 20 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la composition est appliquée sur une peau ridée. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est destiné à atténuer les rides. 25 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/60,A61Q 19/08 |
FR2890959 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION DE PLATRE. | 20,070,323 | L'invention a pour objet un nouveau procédé de préparation d'une composition de plâtre contenant un polymère. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît les carreaux de plâtre et plaques de plâtre destinés à des milieux humides, contenant un agent hydrophobant afin de les protéger contre l'humidité. Cependant, et notamment dans le cas des plaques, les propriétés mécaniques sont dégradées en milieu humide. Même si la reprise en eau est satisfaisante, les plaques dites "hydro" actuelles ne présentent pas de comportement mécanique satisfaisant en milieu humide. JP-54-33532 décrit un procédé de préparation de compositions à base de plâtre par chauffage à une température de 60 à 80 C d'un mélange de semihydrate, d'un mélange réactif résultant de la condensation d'un monomère de type (méth)acrylamide et d'urée ou mélamine et éventuellement formol, et d'un initiateur. Les réactions de condensation entre les monomères conduisent à un réseau tridimensionnel, mais qui n'est pas réticulé (la réticulation pouvant être définie comme étant "une réaction de pontage entre chaînes de polymère conduisant à un réseau tridimensionnel". JP-53-44489 décrit un procédé de préparation de plaque à partir d'une composition à base de plâtre par chauffage à une température de 50 à 110 C d'un mélange de semi-hydrate, d'un monomère de type (méth) acrylamide en présence d'une résine amino (ou un précurseur) et de fibres. Ce document 23780-22/09/05-1/18 présente une technique qui est similaire à celle décrite dans le document précédent. L'invention vise donc à améliorer les procédés de préparation, permettant en particulier l'obtention d'éléments à base de plâtre ayant un comportement mécanique en milieu humide supérieur. RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit donc un procédé de préparation d'une composition de plâtre contenant un polymère réticulé, 10 comprenant les étapes suivantes: préparation d'une pâte de la composition de plâtre par mélange des différents constituants de la composition ou précurseurs de ceux-ci avec de l'eau, dans un mélangeur; prise hydraulique; et séchage et réticulation en présence de chaleur. Selon un mode de réalisation, la température à laquelle la réticulation est mise en oeuvre est supérieure ou égale à 100 C, de préférence supérieure à 120 C et/ou inférieure à 250 C. L'invention s'applique à la fabrication de plaques de plâtre. L'invention a encore pour objet une composition de plâtre contenant un polymère réticulé, et comprenant en outre un additif de résistance à l'eau en une quantité telle que la reprise en eau est inférieure à 10%, de préférence moins de 5%, et avantageusement moins de 3%. Cette composition est utile comme composition de coeur pour plaque de plâtre, comportant un coeur à base de ladite composition et au moins un, avantageusement deux, parement(s). BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 représente le dispositif de mesure de la contrainte à la rupture. 23780-22/09/05-2/18 EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention utilise une composition à base de plâtre. Par "composition à base de plâtre", on entend ici une composition de plâtre classique, c'est-à-dire constituée 5 pour l'essentiel de plâtre. Par "plâtre", on entend, dans le présent exposé, le produit résultant de la prise hydraulique et du durcissement d'un sulfate de calcium hydratable, c'est-à-dire un sulfate de calcium anhydre (anhydrite II ou III) ou un sulfate de calcium semi-hydraté (CaSO4, %H2O) sous sa forme cristalline a ou R. Ces composés sont bien connus de l'homme du métier et sont généralement obtenus par cuisson d'un gypse. La composition peut aussi comprendre d'autres liants hydrauliques en faibles quantités. La densité du coeur peut varier de 700 kg/m3 à 1100 kg/m3, notamment de 750 kg/m3 à 950 kg/m3. La composition selon l'invention comprend un polymère réticulé par la chaleur. La réticulation procure un réseau tridimensionnel qui apporte des propriétés mécaniques en présence d'eau en conservant à la matrice de plâtre une cohésion mécanique. Par rapport aux demandes Japonaises citées ci-dessus, cette différence apporte des avantages significatifs (l'invention obtient un réseau tridimensionnel uniquement à partir de monomères ou polymère). La quantité de ce polymère (réticulé) peut varier dans de larges mesures, par exemple entre 0,1% et 10%, notamment de 1 à 5%, en poids par rapport au poids de la composition de plâtre finale. Le polymère peut être utilisé sous n'importe quelle forme, mais il se présente préférentiellement sous forme de solution ou d'émulsion. L'invention peut être mise en oeuvre de façon principale selon trois modes de réalisation: Polymérisation des monomères (in-situ), de préférence en présence d'agent réticulant. Le plâtre est gâché avec une solution contenant les monomères. 23780-22/09/05-3/18 Post-réticulation de polymères (in situ), en présence d'agent réticulant. Le plâtre est gâché avec une solution de polymères en présence d'agent de réticulation. - Auto-réticulation (in-situ). Utilisation de polymères thermosensibles, qui réticulent simplement sous l'action de la chaleur, sans agent de réticulation. Des initiateurs de polymérisation et des réticulants peuvent être utilisés, en cas de besoin. Des initiateurs de type peroxyde ou azoïque ou de type persulfate (d'ammonium, aluminium ou potassium) sont appropriés, et plus largement toute molécule pouvant former des radicaux libres sous l'action de la température. Selon le premier mode de réalisation, on peut utiliser des monomères de type acryliques, vinyliques, allyliques, et de façon générale tout monomère miscible à l'eau ou émulsionnable à l'eau et susceptible de réticuler sous l'effet de la température, de préférence en présence d'un agent de réticulation. On peut utiliser des monomères du type acryliques tel que l'acrylamide et le N-méthylol acrylamide; de type méthacrylique tel que le méthacrylamide; ou des esters de ces monomères comme les acrylates et méthacrylate de PEG (MPEG) ou un dérivé méthylméthacrylate de PEG (MMPEG) ou éthylméthacrylate de PEG (EMPEG). Des mélanges sont possibles et avantageux. Des agents de réticulation sont typiquement difonctionnels et sont par exemple le méthylène-bisacrylamide (MBA) ou le diméthacrylate de PEG (DMPEG). Les agents de réticulation s'insèrent dans la chaîne principale pendant la réaction de polymérisation, formant un pontage entre deux chaînes. L'agent de réticulation utilisé est avantageusement de réactivité similaire à celle du monomère constitutif, et en particulier de même nature acrylique/acrylique; méthacrylique/méthacrylique. 23780-22/09/05-4/18 2890959 5 Selon le second mode de réalisation, on utilise des polymères qui vont post-réticuler par réaction d'un réticulant sur les fonctions chimiques pendantes du polymère, ou sur certaines fonctions de sa chaîne principale. L'agent de réticulation est ici toute molécule chimique susceptible de réagir avec certains groupes fonctionnels du polymère. A titre de polymère susceptible de réagir selon le second mode de réalisation, on peut citer les polyacrylamides partiellement hydrolysés (PHPA, dit aussi anioniques). Ces polymères peuvent être post-réticulés par action d'acétate de chrome, la réaction se faisant entre les fonctions carboxyliques (COO-Na+) incorporées lors de la synthèse du polymère, à hauteur par exemple de 0.1 à 5%. On peut aussi utiliser des PVA éventuellement fonctionnalisés (avec une fonction réticulable en température) ou des polymères naturels (caséine, lysine, etc.). En fait, pratiquement tous les polymères hydrosolubles sont utilisables. On peut même envisager d'utiliser des polymères non hydrosolubles, sous forme d'émulsion. Des mélanges sont possibles. A titre d'agent de réticulation, on peut aussi utiliser du polyéthylène glycol diglycidylether (PEGDE), de l'acide adipique, du glyoxal ou du glutaraldéhyde, et de façon générale toute molécule di-fonctionnelle susceptible de réagir avec le polymère. Le poids moléculaire du polymère sera relativement faible. Par exemple, son poids moléculaire sera compris entre 1.000 et 500.000 g/mol, de préférence entre 1.000 et 50.000 g/mol. Des mélanges sont possibles. On peut combiner deux ou trois modes de réalisation. La quantité de polymère sera en général dictée par la viscosité de la solution aqueuse obtenue par dissolution du polymère dans l'eau (dans le cas de polymères hydrosolubles). La viscosité de la solution obtenue dépend d'une part de la concentration en polymère, d'autre part de son poids moléculaire. Une concentration finale en poids, par rapport au poids de la composition de plâtre, est en général de 1 à 5%, avantageusement 2 à 4%. 23780-22/09/05-5/18 2890959 6 Selon le troisième mode de réalisation, on utilise des polymères qui vont auto-réticuler lors de l'exposition à la chaleur. Les fonctions pendantes sont réactives à la chaleur. A titre d'exemple de polymères auto-réticulables à la chaleur, on peut citer les polymères silylés. Dans les trois modes de réalisation, selon une première variante, on prendra soin que le monomère ou polymère ne soit pas sensiblement polymérisable ou réticulable en présence d'eau avant l'étape de montée en température. Selon une seconde variante, cette hydrolyse n'est pas forcément gênante; par exemple le polyacrylamide s'hydrolyse probablement en température (au moins partiellement) mais cette hydrolyse qui survient en température ne fait qu'accélérer la réticulation par l'acétate de chrome. On peut ajouter des additifs de résistance à l'eau, notamment afin de réduire la reprise en eau. On peut citer à titre d'exemple les composés suivants: latex en général; poly(vinyl alcool), avec ou sans une quantité mineure de poly(vinyl acétate); résinates métalliques; cire ou asphalte ou leurs mélanges; matériaux thermoplastiques organiques insolubles dans l'eau, comme par exemple les bitumes, les résines thermoplastiques de synthèse comme poly(vinyl acétate), poly(chlorure de vinyle) et copolymère d'acétate de vinyle et chlorure de vinyle ainsi que les résines acryliques; des savons métalliques d'acides résiniques, un sel de métal alcalino-terreux; des mélanges de cires de pétroles notamment sous forme d'émulsion; des dérivés siliconés tels que polysiloxane éventuellement en mélange avec des aminosilanes; des particules d'argile recouvertes de dérivés siliconés tels que le polysiloxane La quantité peut varier dans de larges mesures, par exemple de 0.05% à 5%, de préférence 0,5% à 3%, en poids par rapport au poids total du matériau de coeur. En général, la quantité est telle que la reprise en eau est inférieure à 10%, de préférence moins de 5%, et avantageusement moins de 3%, selon le test EN 520 (méthode au point 5.9.2). 23780-22/09/05-6/18 2890959 7 Une telle composition contenant à la fois un polymère réticulé et un additif de résistance à l'eau est nouvelle en tant que telle. La composition à base de plâtre selon l'invention peut comprendre en outre des additifs utilisés de façon classique dans les compositions à base de plâtre et bien connus de l'homme du métier. On peut citer à cet égard, des accélérateurs de prise, des retardateurs de prise, des agents liants, des agents d'adhérence, des fluidifiants, des rétenteurs d'eau, des entraîneurs d'air, des épaississants, des bactéricides, des fongicides, des ajusteurs de pH, des matériaux de renforcement, des retardateurs de flamme et/ou des charges. De façon très classique, un agent moussant est ajouté à la composition de pâte de plâtre avant sa prise. En général, on peut utiliser des alkylsulfates, alkyléthersulfates ou des mélanges de ceux-ci. Selon un mode de réalisation de l'invention, on introduit en outre de l'air dans la composition à base de plâtre en ajoutant une mousse. Cette mousse peut être réalisée en utilisant tout agent moussant approprié, par exemple, l'agent moussant de formule ROSO3M, tel que défini de la page 14, ligne 20 à la page 15, ligne 16, de la demande internationale WO99/08978. La composition de plâtre peut en outre comprendre des fibres, en particulier des fibres de verre, si besoin est. La température (de l'air ou du gaz) à laquelle la réticulation est mise en uvre est en général supérieure ou égale à 100 C, de préférence supérieure à 120 C, en général inférieure à 250 C. A titre d'exemple, cette température est comprise entre 120 et 250 C. La composition à base de plâtre selon l'invention, peut avantageusement être mise sous forme de plaque avec au moins un et avantageusement deux parement(s), pour donner, après prise et durcissement hydrauliques, une plaque de plâtre résistante à l'humidité. Le parement peut être un carton hydrophobé ou un mat de fibres, en particulier fibres de verre. 23780-22/09/05-7/18 2890959 8 Enfin, l'invention a pour objet un procédé de fabrication en continu de plaques de plâtre, comprenant essentiellement les étapes suivantes: préparation d'une pâte de la composition de plâtre selon l'invention par mélange des différents constituants de la composition avec de l'eau, dans un mélangeur; dépôt de la pâte ainsi préparée sur au moins un parement, suivi du formage en un ruban avec éventuellement l'enrobage de la face supérieure de la pâte à l'aide d'un second parement; notamment le formage consiste à amincir les bords de la plaque le cas échéant, formage des bords du ruban de la plaque obtenue précédemment par moulage du ruban sur des bandes profilées; prise hydraulique du plâtre sur une ligne de fabrication alors que le ruban de plaque chemine sur un tapis roulant; - découpage du ruban en fin de ligne, suivant des longueurs déterminées; et - séchage des plaques obtenues (avec réticulation). La composition de la pâte de plâtre est obtenue de façon classique par gâchage du semi-hydrate avec l'eau. Les additifs peuvent être introduits avec le semi-hydrate en particulier lorsqu'ils sont sous forme de poudre ou avec une partie de l'eau de gâchage lorsqu'ils sont hydrosolubles ou disponibles sous forme liquide. Si une mousse est injectée dans le mixeur, les additifs peuvent aussi être éventuellement présents dans cette mousse. Dans le cas des monomères, ils sont en général disponibles sous forme liquide et sont simplement ajoutés à l'eau, sans modification sensible de la viscosité. Dans le cas de polymères, autoréticulables ou réticulables à l'aide d'un agent de réticulation, ils sont en général disponibles sous forme d'une solution. On peut éventuellement noter une influence sur la viscosité de la 23780-22/09/05-8/18 2890959 9 solution, qui est prise en compte lors de la mise en uvre du procédé. Lorsqu'on utilise un agent de réticulation, il peut être ajouté dans une charge distincte de celle contenant le monomère ou polymère, ou au contraire être ajouté dans la même charge. En général, l'agent de réticulation est ajouté à l'eau de gâchage, ou éventuellement dans la mousse aqueuse si une telle mousse est utilisée. Notamment, l'étape de séchage peut être mise en oeuvre à des températures classiques dans les lignes de fabrication de plaques de plâtre. De façon générale, la durée de séchage peut être comprise entre 30 minutes et 2 heures. La température (de l'air de séchage) est en général supérieure à 100 C, de préférence supérieure à 120 C, par exemple, entre 120 (ou même 150) et 250 C, pour au moins une section du sécheur. Cette température dans le sécheur traditionnel des plaques de plâtre permet la réticulation, au moins en partie. Compte tenu de la cinétique, il est entendu que cette réticulation peut même se poursuivre hors du sécheur, pour autant que la température des plaques lors du stockage soit encore suffisante. Ainsi, l'invention peut être mise en uvre dans une installation de plaques de plâtre classique sans modification majeure de l'équipement installé. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. On prépare des barrettes de plâtre de 20x2x2cm par gâchage du semihydrate avec de l'eau selon un ratio E/P de 0,8. La prise intervient en 15 à 20 minutes. L'échantillon est alors soumis à une cure thermique pouvant aller jusqu'à 5 heures, préférablement 2 heures, à 90 C à 100%HR puis à un séchage à 45 C pendant 24 heures. Les propriétés mécaniques à l'état humide sont mesurées après immersion dans de l'eau à 23 C pendant 2 heures. On mesure aussi la reprise en eau. 23780-22/09/05-9/18 Exemples 1-9. On utilise des monomères à des concentrations variables, avec des agents de réticulation en concentration variable. La concentration en monomère est donnée par rapport au poids de semi-hydrate engagé tandis que la concentration en agent de réticulation est donnée en ppm par rapport à la quantité de monomère. On obtient les résultats suivants. Les valeurs de résistance à la rupture sont données en MPa. L'incertitude sur les valeurs est inférieure à 15%. Le montage expérimental permettant de mesurer la contrainte à la rupture est présenté à la figure 1. La vitesse de déplacement de la sonde de mesure de la force est de 1 mm/min. La contrainte à la rupture est définie comme suit: Contrainte (MPa) = 3Pc/bh2, où P est la Force à la rupture. Dans le tableau 1 ci-dessous, on utilise 8% d'acrylamide par rapport au semi-hydrate. On indique les quantités de méthylène-bis-acrylamide (MBA) en ppm par rapport à l'ajout organique. Le persulfate d'ammonium est utilisé comme initiateur à 0.1% par rapport au semi-hydrate. L'exemple A est du semi-hydrate pur. Tableau 1 Ex MBA (ppm) Sec (MPa) Humide (MPa) A - 3.96 1.57 1 50 11.50 3.44 2 500 14.83 4.29 3 1000 13.20 5.26 4 2000 14.22 5.29 4000 11.47 3.79 Dans le tableau 2 ci-dessous, on utilise des quantités variables d'acrylamide par rapport au semi-hydrate. On utilise 1000 ppm de MBA comme agent de réticulation. 23780-22/09/05-10/18 Tableau 2 Ex Acm (%) Sec (MPa) Humide(MPa) A - 3.96 1.57 6 8 13.34 4.89 7 6 11.03 3. 54 8 4 9.09 3.35 9 2 4.17 1.74 Exemples 10-12. On utilise cette fois comme monomère du méthacrylate de PEG (MPEG) ou un dérivé méthylméthacrylate de PEG (MMPEG), de poids moléculaire variable, donné entre parenthèse dans les exemples. On utilise comme agent de réticulation 200 ppm par rapport à l'ajout organique de diméthacrylate de PEG (DMPEG). On utilise un initiateur à raison de 0.1% d'APS (ammonium persulfate) par rapport au semi-hydrate sauf dans l'exemple 13 dans lequel on utilise 0.1% d'azoïque V50 de DuPont. Les résultats sont donnés dans le tableau 3 ci-dessous. Tableau 3 Ex Monomère Sec (MPa) Humide(MPa) A - 3.96 1.57 MPEG 360 4.40 2.33 11 MMPEG 300 4.18 2.20 12 MMPEG 1100 3.94 2.31 Exemples 13-15. On utilise cette fois comme monomère un mélange 50/50 (en poids) de méthacrylamide et de méthylméthacrylate de PEG (MMPEG) de poids moléculaire 1100 (MMPEG 1100). On utilise comme agent de réticulation du méthylène-bis- acrylamide (MBA) ou du diméthacrylate de PEG (DMPEG) à des 23780-22/09/05-11/18 concentrations variables. La tableau donne la concentration en ppm entre parenthèses. Les résultats sont donnés dans le tableau 4 ci-dessous. Tableau 4 Ex Sec (MPa) Humide(MPa) A - 3.96 1.57 13 MBA (500) 5.80 2.20 14 MBA (1000) 5.73 2.48 DMPEG (1000) 6.44 2.58 Exemples 16-18 On utilise ici comme monomère le méthacrylamide (MACH) à une concentration de 8%. On utilise comme agent de réticulation le diméthacrylate de PEG (DMPEG) à une concentration de 1000 ppm. On utilise comme agent hydrophobe un mélange de polysiloxane et d'aminosilane dans une proportion de 3:1. La concentration totale de ce mélange est ici de 0. 7% par rapport au semi-hydrate. Les résultats sont présentés au Tableau 5. Tableau 5 Ex Polysiloxane+ MACH Reprise en Sec Humide aminosilane(%) (%) eau (%) (MPa) (MPa) A -- -- 38 3.96 1.57 16 0.7 -- 2 3.64 1.76 17 -- 8 33 8.46 2. 30 18 0.7 8 3 5.84 2.41 Exemples 19-20. On utilise des quantités variables de polyacrylamide (PACM) de bas poids moléculaire. On utilise 0.3% par rapport au semi-hydrate d'acétate de chrome III comme agent de post-réticulation. Les résultats sont présentés au Tableau 6. 23780-22/09/05-12/18 Tableau 6 Ex PACM (%) Sec (MPa) Humide(MPa) A - 3.96 1.57 19 3.2 7.85 0.89 4.0 7.85 3.24 23780-22/09/05-13/18 | L'invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition de plâtre contenant un polymère réticulé, comprenant les étapes suivantes: préparation d'une pâte de la composition de plâtre par mélange des différents constituants de la composition ou précurseurs de ceux-ci avec de l'eau, dans un mélangeur; prise hydraulique; et séchage et réticulation en présence de chaleur.L'invention s'applique à la fabrication de plaques de plâtre.L'invention a encore pour objet une composition de plâtre contenant un polymère réticulé, et comprenant en outre un additif de résistance à l'eau en une quantité telle que la reprise en eau est inférieure à 10%. | 1. Procédé de préparation d'une composition de plâtre contenant un polymère réticulé, comprenant les étapes suivantes: préparation d'une pâte de la composition de plâtre par mélange des différents constituants de la composition ou précurseurs de ceux-ci avec de l'eau, dans un mélangeur; prise hydraulique; et séchage et réticulation en présence de chaleur. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la température à laquelle la réticulation est mise en oeuvre est supérieure ou égale à 100 C, de préférence supérieure à 120 C et/ou inférieure à 250 C. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la composition de plâtre contient entre 0,1% et 10%, de préférence de 1 à 5%, en poids de polymère réticulé, par rapport au poids de la composition de plâtre finale. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la composition de plâtre contient un polymère réticulé obtenu par réticulation de monomères en présence d'un agent de réticulation. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la composition de plâtre contient un polymère réticulé obtenu par postréticulation d'un polymère en présence d'un agent de réticulation. 10 30 35 23780-22/09/05-14/18 2890959 15 6. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la composition de plâtre contient un polymère réticulé obtenu par autoréticulation d'un polymère. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel la composition de plâtre contient un additif de résistance à l'eau en une quantité telle que la reprise en eau est inférieure à 10%, de préférence moins de 5%, et avantageusement moins de 3%. 8. Procédé selon l'une des précédentes pour la préparation d'une plaque de plâtre comportant un coeur à base de ladite composition de plâtre et au moins un, avantageusement deux, parement(s), ledit procédé comprenant les étapes suivantes: - préparation d'une pâte de la composition de plâtre selon l'invention par mélange des différents constituants de la composition avec de l'eau, dans un mélangeur; - dépôt de la pâte ainsi préparée sur au moins un parement, suivi du formage en un ruban avec éventuellement l'enrobage de la face supérieure de la pâte à l'aide d'un second parement; - le cas échéant, formage des bords du ruban de la plaque obtenue précédemment par moulage du ruban sur des bandes profilées; - prise hydraulique du plâtre sur une ligne de fabrication alors que le ruban de plaque chemine sur un tapis roulant; - découpage du ruban en fin de ligne, suivant des longueurs déterminées; et - séchage des plaques obtenues et réticulation. 23780-22/09/05-15/18 9. Procédé selon la 8, dans lequel la température de l'air de séchage est, pour au moins une section du sécheur, comprise entre 150 et 250 C. 10. Composition telle que définie dans l'une des 1 à 6, ladite composition de plâtre comprenant en outre un additif de résistance à l'eau en une quantité telle que la reprise en eau est inférieure à 10%, de préférence moins de 5%, et avantageusement moins de 3%. 11. Plaque de plâtre comportant un coeur à base la composition selon la 10 et au moins un, avantageusement deux, parement(s). 23780-22/09/05-16/18 | C,B,E | C04,B28,E04 | C04B,B28B,E04C | C04B 41,B28B 1,B28B 5,C04B 24,C04B 28,E04C 2 | C04B 41/00,B28B 1/16,B28B 5/00,C04B 24/24,C04B 28/14,E04C 2/04 |
FR2890402 | A1 | FOSSE SEPTIQUE | 20,070,309 | La présente invention concerne une destinée à être utilisée dans une installation de traitement des eaux usées. Une telle installation de traitement des eaux usées permet de traiter des eaux usées pour les rejeter sous la forme d'un effluent dans le sol et par drainage ou bien 5 encore vers le milieu hydraulique superficiel. Une installation de traitement classique comprend essentiellement une ou plusieurs fosses septiques mettant en oeuvre un pré traitement anaérobie ainsi qu'un système de traitement réalisé généralement par un lit d'épandage où l'effluent est filtré par le sol ou bien encore par un appareil d'oxygénation de culture bactérienne fixée, lorsque le rejet en milieu hydraulique superficiel est possible. La fosse septique est typiquement pourvue d'un collecteur d'entrée des eaux usées à traiter, d'un collecteur de sortie de l'effluent traité et à l'intérieur de laquelle est monté un dispositif de filtration, Une fosse septique peut également comporter deux compartiments mettant en oeuvre un traitement anaérobie suivi d'un traitement aérobie de l'effluent. Le fonctionnement de la fosse septique est le suivant. Lorsqu'elle est remplie, l'arrivée d'une quantité d'eaux usées entrant dans celle-ci provoque par gravité la sortie d'une même quantité d'effluent sortant de la cuve. Le temps moyen de séjour de l'effluent dans la fosse septique est en moyenne de 2 à 3 jours afin qu'il puisse être traité correctement. Cependant, il arrive qu'une telle fosse subisse régulièrement un pic de débit du flux entrant, en général à horaires fixes, si bien que sa capacité de traitement s'en trouve altérée du fait que l'effluent ne demeure pas suffisamment longtemps dans la fosse septique. Celui-ci est alors rejeté en n'étant pas correctement traité. Pour pallier cet inconvénient, une solution consiste à surdimensionner la capacité de la fosse septique de manière à allonger le temps moyen de séjour de l'effluent dans la fosse. La présente invention vise à proposer une autre solution à ce problème par la conception d'une fosse septique qui permette de réguler le traitement de l'effluent de manière à pouvoir absorber au maximum les variations de débit du flux entrant. A cet effet, est proposée une fosse septique destinée à être utilisée dans une installation de traitement des eaux usées, la fosse septique comprenant un collecteur d'entrée des eaux usées, un collecteur de sortie de l'effluent traité, un dispositif de filtration de l'effluent raccordé au collecteur de sortie, ladite fosse septique étant remarquable en ce qu'elle est pourvue d'un dispositif de pompage destiné à aspirer l'effluent contenu dans ladite fosse pour le refouler dans le dispositif de filtration. Le débit de l'écoulement de l'effluent sortant de la fosse septique peut ainsi être régulé permettant d'adapter son fonctionnement à la variabilité des flux entrant dans celle-ci (périodes de pointes, périodes creuses). Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif de pompage comprend un réservoir tampon suspendu à l'intérieur de ladite fosse et qui est destiné, et ceci de manière périodique, à être rempli par voie gravitaire puis à être vidangé par une mise sous pression interne. t 0 En plaçant un tel réservoir tampon à l'intérieur de la fosse septique, on simplifie le raccordement du dispositif de pompage et l'on réduit sa consommation. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le fond du réservoir tampon comprend une paroi conique pourvue, d'une part, d'un clapet d'admission de l'effluent qui est disposé dans une embouchure de la paroi conique et, d'autre part, d'une conduite de raccordement raccordée au dispositif de filtration, un compresseur pneumatique étant raccordé au réservoir pour l'alimenter de manière périodique en air comprimé. L'effluent pompé est ainsi filtré en sortant de la fosse septique. Un compresseur à membrane convient pour alimenter en air comprimé le réservoir tampon. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le réservoir est pourvu d'un évent de mise à l'air raccordé à l'extérieur de ladite fosse et dont l'ouverture est mise en oeuvre par une électrovanne, dont la mise sous tension est commandée à l'inverse de celle du compresseur pneumatique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la fosse septique comprend un premier compartiment de décantation raccordé au collecteur d'entrée, mettant en oeuvre un traitement anaérobie de l'effluent, un second compartiment raccordé au collecteur de sortie, mettant en oeuvre un traitement aérobie de l'effluent et dans lequel est disposé ledit dispositif de pompage, un second dispositif de pompage étant disposé dans le premier compartiment pour transférer l'effluent contenu dans le premier compartiment vers le second compartiment. Le transfert de l'effluent dans le second compartiment et son évacuation en dehors de la fosse septique sont ainsi mis en oeuvre par deux dispositifs de pompage identiques. On obtient ainsi une mini station d'épuration au fonctionnement quasi autonome susceptible de rejeter directement l'effluent traité dans le milieu hydraulique superficiel. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la fosse septique comprend un troisième dispositif de pompage qui est disposé dans le second compartiment pour transférer une partie de l'effluent contenu dans celui-ci vers le premier compartiment et qui est susceptible de contenir des boues pour diminuer le taux de nitrates de l'effluent. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, au moins un diffuseur de bulles est placé dans le second compartiment pour développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent contenu dans ledit second compartiment. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le réservoir tampon du premier dispositif de pompage disposé dans le second compartiment comprend un diffuseur de bulles destiné à développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent contenu dans ledit réservoir. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif de filtration est disposé en amont du collecteur de sortie, c'est-à-dire à l'intérieur de la fosse septique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le débouché de la conduite de raccordement raccordant le réservoir tampon avec le dispositif de filtration se prolonge à l'extérieur du collecteur de sortie pour éviter le retour de l'effluent sortant à l'intérieur de ladite fosse. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif de filtration est disposé en aval du collecteur de sortie en étant raccordé au réservoir tampon du premier dispositif de pompage, par l'intermédiaire d'une conduite de raccordement passant au travers d'un bouchon fermant le collecteur de sortie. On peut ainsi contrôler totalement et par pompage l'écoulement sortant de la fosse septique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le second dispositif de 30 pompage est remplacé par un siphon traversant une cloison de séparation entre les deux compartiments. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une unité de commande est associée à la fosse septique pour mettre en oeuvre le fonctionnement des différents dispositifs de pompage, par l'intermédiaire d'électrovannes, et en prenant en compte les informations transmises par une sonde de débit disposée à l'intérieur du collecteur d'entrée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'unité de commande est raccordée à une sonde à oxygène disposée à l'intérieur du réservoir du premier 5 dispositif de pompage disposé dans le second compartiment. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: 1 o La Fig. 1 représente une vue en coupe d'une fosse septique apte à réaliser un pré- traitement d'un effluent selon l'invention, La Fig. 2 représente une vue en coupe d'une première variante de réalisation d'une fosse septique comprenant deux compartiments de traitement d'un effluent selon l'invention, et La Fig. 3 représente une vue en coupe d'une seconde variante de réalisation d'une fosse septique comprenant deux compartiments de traitement d'un effluent selon l'invention. A cet effet est proposée, en référence à la Fig. 1 une fosse septique 100 destinée à réaliser un pré-traitement d'eaux usées dans une installation de traitement 20 des eaux usées. Une telle installation convient en particulier pour traiter des eaux usées en provenance de bâtiments non collectifs, c'est-à-dire individuels ou individuels regroupés. Elle convient également pour le traitement des eaux en provenance de stades, campings, discothèques, aires d'autoroutes, ainsi que pour épurer des effluents industriels à caractère biodégradable. La fosse septique 100 est constituée essentiellement d'une cuve 200 fermée comprenant un collecteur d'entrée 210 des eaux usées, d'un collecteur de sortie 220 de l'effluent traité et à l'intérieur de laquelle est monté un dispositif de filtration 300 de l'effluent E contenu dans ladite fosse ainsi qu'un dispositif de pompage 400 destiné à aspirer l'effluent E contenu dans ladite fosse pour le refouler dans le dispositif de filtration 300. La cuve 200 est constituée d'une enveloppe périphérique 202 fermée par deux fonds 204 et 206 qui sont, de préférence, fabriqués par un procédé de rotomoulage. Cette technique de fabrication permet la réalisation de cuves monoblocs et étanches. L'un des fonds, ici le fond 204 situé sur la gauche de la Fig. 1, est pourvu du collecteur entrée 210 qui est destiné à être raccordé à un réseau de collecte des eaux usées pour collecter le flux entrant susceptible d'être admis dans la cuve 200. L'autre fond 206 est pourvu du collecteur de sortie 220 destiné à être raccordé à un réseau d'épandage au travers du sol. Ce collecteur de sortie 220 de l'effluent est situé légèrement plus bas que le collecteur d'entrée 210 afin d'éviter le refoulement au travers ce dernier de l'effluent E. Le collecteur d'entrée 210 est constitué d'un coude prolongé par une conduite dirigée vers le bas pour faciliter la formation de boues B résiduaires en tas. Une sonde de débit 212 est disposée à l'intérieur du collecteur d'entrée 210 I o pour mesurer la présence d'un flux entrant ou le débit d'un flux entrant. On note encore la présence d'un regard 230, de type trou d'homme, pour réaliser des interventions à l'intérieur de ladite cuve 200 (installation des différents constituants, opérations de maintenance, telles que le nettoyage du dispositif de filtration, la collecte des boues). Le traitement anaérobie de l'effluent est réalisé ici en mettant en oeuvre une décantation de l'effluent qui est suivie d'une filtration au travers du dispositif de filtration 300 avant que l'effluent ne soit rejeté à l'extérieur de la cuve 200. Le dispositif de filtration 300 comprend une enveloppe 302 pourvue d'au moins un filtre 310 destiné à filtrer la matière en suspension contenue dans l'effluent E et qui est raccordé au collecteur de sortie 220 en amont de celui-ci. Lorsque le niveau de l'effluent dépasse le seuil du collecteur de sortie 220, l'effluent filtré s'écoule alors naturellement par gravité dans ledit collecteur de sortie 220. Le dispositif de pompage 400 est destiné à refouler régulièrement dans le dispositif de filtration 300 l'effluent E contenu dans la cuve 200 afin de la vidanger partiellement pour qu'elle puisse accueillir des quantités relativement importantes d'effluent admises aux heures de pointe, c'est-àdire aux heures pendant lesquelles la consommation d'eau est la plus forte. Le dispositif de pompage 400 comprend à cet effet un réservoir tampon 402 suspendu à l'intérieur de la cuve 200 et qui est destiné, et ceci de manière périodique, à être rempli par voie gravitaire puis à être vidangé par pompage au travers du collecteur de sortie 220 en passant au préalable au travers d'un filtre 312 que comporte le dispositif de filtration 300, comme le montre la flèche F l. Un tel cycle se répète tant qu'une quantité d'effluent peut être admise dans ledit réservoir. Le réservoir 402 est constitué d'une enveloppe fabriquée de préférence par un procédé de rotomoulage. L'un de ses fonds est constitué par une paroi conique 404 disposée dans sa partie inférieure et dont la pointe formant embouchure est tournée vers l'extérieur. Cette paroi conique 404 est pourvue, d'une part, d'un clapet 410 d'admission de l'effluent, tel qu'une boule lestée coopérant avec un siège, qui est disposé dans l'embouchure et, d'autre part, d'une conduite de raccordement 420 raccordée au filtre 312 et dont le débouché se prolonge à l'extérieur du collecteur de sortie 220 pour éviter le retour de l'effluent sortant à l'intérieur de la cuve 200. Un compresseur pneumatique 430, et de préférence un compresseur à 1 o membrane, est disposé à l'extérieur de la cuve 200 en étant raccordé au réservoir 402, dans sa partie supérieure, pour l'alimenter en air comprimé. Ainsi, et pour chaque cycle de remplissage et de vidange du réservoir 402, le compresseur pneumatique 430, dans un premier temps, n'est pas mis en fonctionnement. L'effluent E contenu dans la cuve 200 peut ainsi pénétrer à l'intérieur du réservoir 402 pour le remplir en n'étant pas retenu par le clapet 410 d'admission. Ensuite, lorsque le réservoir 402 est rempli par l'effluent E, le compresseur pneumatique 430 est mis en fonctionnement pour élever la pression interne du réservoir 402 fermant alors le clapet 410 d'admission, si bien que son contenu est vidangé au travers de la conduite de raccordement 420 pour être filtré au travers du filtre 312 avant d'être rejeté à l'extérieur de la cuve 200. Le réservoir 402 est pourvu d'un évent de mise à l'air raccordé à l'extérieur de la cuve 200 et dont l'ouverture est mise en oeuvre par une électrovanne 440. La mise sous tension de cette électrovanne 440 est commandée à l'inverse de celle du compresseur pneumatique 430 si bien que la cuve 200 peut se remplir par gravité puis se vidanger par une mise en pression interne de celle-ci lors de la mise en fonctionnement du compresseur pneumatique 430. Le fonctionnement périodique et temporisé du compresseur pneumatique 430 est asservi à la présence d'un écoulement entrant détecté par la sonde de débit 412. Le réservoir 402 est positionné de manière à ce que la zone de captage, située aux abords du clapet 410 d'admission, puisse être placée préférentiellement vers le centre géométrique de la cuve si bien que l'effluent capté par le réservoir 402 contient peu de boues B susceptibles de se déposer normalement par gravité sur le fond et peu de graisses ou autre matière flottante N de densité inférieure à celle de l'effluent E. En l'absence d'un effluent entrant par le collecteur d'entrée 210, la fosse septique 100 peut poursuivre le pré-traitement d'un volume d'effluent E contenu dans la fosse septique 100 entre le niveau h max représentant le niveau maximum de l'effluent dans la cuve 200 et le niveau h min représentant le niveau minimum de l'effluent dans ladite cuve 200 et situé sous l'embouchure du réservoir 402. En présence d'un effluent entrant par le collecteur d'entrée 210, la cuve 200 finit par se remplir dès lors que le débit est important et d'une grande durée. Dans ces conditions, l'effluent sortant passe également au travers du filtre 310 avant d'être rejeté par le collecteur de sortie 220. En cas de panne du dispositif de pompage 400, le niveau de l'effluent E s'élève dans la cuve 200 pour atteindre le seuil du collecteur de sortie 220 au travers duquel il est rejeté naturellement après avoir traversé le filtre 310 du dispositif de filtration 300. On remarquera que plusieurs dispositifs de pompage 400 peuvent être installés dans une cuve de grande capacité. Dans une première variante de réalisation représentée à la Fig. 2, la fosse septique 100' dispose d'une cuve 200' de type mini station d'épuration afin de pouvoir rejeter directement l'effluent traité dans le milieu hydraulique superficiel. La cuve 200' comprend ainsi un premier compartiment de décantation Cl mettant en oeuvre un traitement anaérobie de l'effluent E et un second compartiment C2 mettant en oeuvre un traitement aérobie de l'effluent E. La délimitation de ces deux compartiments C 1 et C2 est réalisée par l'intermédiaire d'une cloison 208 de séparation transversale. Trois dispositifs de pompage 400, 400' et 400" sont installés dans les deux compartiments C 1 et C2. Le premier dispositif de pompage 400 installé dans le second compartiment C2 est utilisé pour vidanger par pompage l'effluent contenu dans le second compartiment C2 au travers du collecteur de sortie 220 en passant au préalable au travers d'un filtre 312 comme le montre la flèche F2. Le premier dispositif de pompage 400 est raccordé et fonctionne de la même manière que celui qui est décrit en référence à la Fig. 1. Le second dispositif de pompage 400' installé dans le premier compartiment Cl est utilisé pour transférer l'effluent E contenu dans le compartiment Cl vers le compartiment C2. Le troisième dispositif de pompage 400", enfin, est installé dans le second compartiment C2 et est destiné à transvaser une partie de l'effluent contenu dans le second compartiment C2 vers le premier compartiment C 1 et qui est susceptible de contenir des boues. Le réservoir 402 du second dispositif de pompage 400' est raccordé au second compartiment C2 par l'intermédiaire d'une conduite de raccordement 420a débouchant au travers de la cloison 208 de séparation. Le troisième dispositif de pompage 400" comprend un réservoir 402e de plus faible contenance et qui est raccordé au premier compartiment C 1 par l'intermédiaire d'une conduite de raccordement 420c débouchant au travers de la cloison de séparation 208 pour ramener la boue B dans le premier compartiment C 1. Le transfert dans le premier compartiment C 1 d'une partie de la liqueur contenue dans le second compartiment C2 a pour effet de diminuer le taux de nitrates de l'effluent E sortant. Pour développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent E contenu dans le second compartiment C2, un diffuseur de bulles 240 est placé dans celui-ci et en particulier dans sa partie inférieure. Ce diffuseur 240 est alimenté en air comprimé par l'intermédiaire d'un compresseur pneumatique 430' indépendant. Plusieurs dispositifs de pompage 400, 400' peuvent là encore être installés dans le premier compartiment C 1 et dans le second compartiment C2 en fonction de leurs volumes. Dans une seconde variante de réalisation représentée à la Fig. 3, la fosse septique 100" comporte une cuve 200' également de type mini station d'épuration afin de pouvoir rejeter directement l'effluent traité dans le milieu hydraulique superficiel. Le passage de l'effluent E entre le compartiment Cl et le compartiment C2 est ici réalisé de manière économique par l'intermédiaire d'un siphon 250 qui remplace le second dispositif de pompage 400' montré à la Fig. 2. A la Fig. 3, le siphon 250, qui prend la forme d'un U, traverse la cloison de séparation 208 et possède un premier débouché qui est situé dans le premier compartiment C l en étant positionné au-dessous du niveau h max et possède également un second débouché qui est situé dans le second compartiment C2 en étant positionné au-dessous du premier débouché. Le premier débouché délimite ainsi le niveau bas h low dans le premier compartiment Cl. Le réservoir 402 du premier dispositif de pompage 400 situé dans le second compartiment C2 est pourvu d'un diffuseur de bulles 240' destiné à développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent contenu dans ledit réservoir. Ce diffuseur de bulles 240' est alimenté en air comprimé par le compresseur pneumatique 430' qui alimente également le diffuseur de bulles 240 qui est placé dans le second compartiment C2. Dans la cuve 200', l'écoulement gravitaire de l'effluent sortant a été supprimé et a été remplacé par un écoulement contrôlé mis en oeuvre par pompage. Pour cela, le dispositif de filtration, qui porte ici la référence 300', n'est plus raccordé directement sur le collecteur de sortie 220 qui est obturé par un bouchon 222 au travers duquel passe cependant une conduite de raccordement 420b raccordant le réservoir 402 du premier dispositif de pompage 400 avec le dispositif de filtration 300'. Le dispositif de filtration 300' est, par ailleurs, déporté à l'extérieur de la fosse septique 100". Seul l'écoulement de l'effluent traité dans le réservoir 402 du premier dispositif de pompage 400 et qui est évacué par pompage a été conservé comme le montre la flèche F3. Cet effluent sortant est ainsi évacué au travers de la conduite de raccordement 420b reliant le réservoir 402 du premier dispositif de pompage 400 avec le système de filtration externe 300' de manière à être certain que l'effluent rejeté puisse être correctement traité. Le système de filtration externe 300' comporte une enveloppe 302 pourvue d'un filtre 310 et qui sont enveloppés dans une autre enveloppe 314. Une unité de commande UC, visible uniquement aux Figs. 2 et 3 permet de mettre en oeuvre le fonctionnement des différents dispositifs de pompage 400, 400', 400" par l'intermédiaire d'électrovannes, non représentées, en prenant en compte les informations transmises par la sonde de débit 212. L'unité de commande UC permet en particulier de déclencher, en référence à la Fig. 2, la vidange de l'effluent traité du second compartiment C2 avant l'introduction 25 dans celui-ci d'une nouvelle quantité d'effluent en provenance du premier compartiment C 1. A la Fig. 3, une sonde à oxygène 214 est disposée à l'intérieur du réservoir 402 du premier dispositif de pompage 400 pour mesurer la teneur en oxygène de l'effluent contenu dans ledit réservoir. Cette sonde à oxygène 214 est raccordée à l'unité de commande UC qui peut alors intervenir pour mettre en oeuvre ou non le fonctionnement du premier dispositif de pompage 400, c'est-à-dire pour autoriser le rejet de l'effluent à l'extérieur de la cuve 200'. L'unité de commande UC est également apte à faire fonctionner une alarme AL susceptible d'avertir un opérateur à propos d'un dysfonctionnement de la fosse septique 100. Pour éviter une interruption de longue durée, c'est-à-dire supérieure ou égale à 6 H, du fonctionnement de la fosse septique 100" et en particulier celui des différents compresseurs pneumatiques 430, celle-ci est raccordée à une alimentation électrique de secours. La fosse septique de l'invention permet de traiter en continu un effluent dans une cuve indépendamment de l'absence de l'arrivée d'un flux d'effluent dans ladite cuve en mettant en oeuvre un écoulement gravitaire de l'effluent ou un écoulement piloté de l'effluent. Cette capacité de traitement permet de vidanger partiellement la fosse septique, si bien que le volume ainsi rendu disponible permet d'absorber les pics de débit du flux entrant qui interviennent typiquement aux heures de consommation importante d'eau potable. La consommation électrique de l'installation d'assainissement est peu élevée. Compte tenu de la simplicité de sa conception, de la faible quantité de composants mobiles, la maintenance de l'installation d'assainissement est extrêmement réduite | La présente invention concerne une fosse septique (100, 100', 100") destinée à être utilisée dans une installation de traitement des eaux usées, la fosse septique (100, 100', 100") comprenant un collecteur d'entrée (210) des eaux usées, un collecteur de sortie (220) de l'effluent (E) traité, un dispositif de filtration (300, 300') de l'effluent (E) raccordé au collecteur de sortie (220). Selon l'invention, la fosse septique (100, 100', 100") est pourvue d'un dispositif de pompage (400) destiné à aspirer l'effluent (E) contenu dans ladite fosse pour le refouler dans le dispositif de filtration (300, 300').Le débit de l'écoulement de l'effluent sortant de la fosse septique peut ainsi être régulé permettant d'adapter son fonctionnement à la variabilité des flux entrant dans celle-ci (périodes de pointes, périodes creuses). | 1) Fosse septique (100, 100', 100") destinée à être utilisée dans une installation de traitement des eaux usées, la fosse septique (100, 100', 100") comprenant un collecteur d'entrée (210) des eaux usées, un collecteur de sortie (220) de l'effluent (E) traité, un dispositif de filtration (300, 300') de l'effluent (E) raccordé au collecteur de sortie (220), caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un dispositif de pompage (400) destiné à aspirer l'effluent (E) contenu dans ladite fosse pour le refouler dans le dispositif de filtration (300, 300'). 2) Fosse septique (100, 100', 100") selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de pompage (400) comprend un réservoir tampon (402) suspendu à l'intérieur de ladite fosse est qui est destiné, et ceci de manière périodique, à être rempli par voie gravitaire puis à être vidangé par une mise sous pression interne. 3) Fosse septique (100, 100', 100") selon la 2, caractérisée en ce que le fond du réservoir tampon (402) comprend une paroi conique (404) pourvue, d'une part, d'un clapet (410) d'admission de l'effluent (E) qui est disposé dans une embouchure de la paroi conique (404) et, d'autre part, d'une conduite de raccordement (420, 420b) raccordée au dispositif de filtration (300, 300'), un compresseur pneumatique (430) étant raccordé au réservoir tampon (402) pour l'alimenter de manière périodique en air comprimé. 4) Fosse septique (100, 100', 100") selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le réservoir tampon (402) est pourvu d'un évent de mise à l'air raccordé à l'extérieur de ladite fosse et dont l'ouverture est mise en oeuvre par une électrovanne (440), dont la mise sous tension est commandée à l'inverse de celle du compresseur pneumatique (430). 5) Fosse septique (100', 100") selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier compartiment de décantation (C 1) raccordé au collecteur d'entrée (210), mettant en oeuvre un traitement anaérobie de l'effluent (E), un second compartiment (C2) raccordé au collecteur de sortie (220), mettant en oeuvre un traitement aérobie de l'effluent (E) et dans lequel est disposé ledit dispositif de pompage (400), un second dispositif de pompage (400') étant disposé dans le premier compartiment (Cl) pour transférer l'effluent (E) contenu dans le premier compartiment (Cl) vers le second compartiment (C2) . 6) Fosse septique (100', 100") selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un troisième dispositif de pompage (400") qui est disposé dans le second compartiment (C2) pour transférer une partie de l'effluent (E) contenu dans celui-ci vers le premier compartiment (Cl) et qui est susceptible de contenir des boues. 7) Fosse septique (100', 100") selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'au moins un diffuseur de bulles (240) est placé dans le second compartiment (C2) pour développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent (E) contenu dans ledit second compartiment. 8) Fosse septique (100', 100") selon la 5, 6 ou 7, caractérisée en ce que le réservoir tampon (402) du premier dispositif de pompage (400) comprend un diffuseur de bulles (240') destiné à développer par oxygénation l'activité bactérienne au sein de l'effluent contenu dans ledit réservoir. 9) Fosse septique (100, 100', 100") selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de filtration (300) est disposé en amont du collecteur de sortie (220). 10) Fosse septique (100, 100', 100") selon la 9, caractérisée en ce que le débouché de la conduite de raccordement (420) raccordant le réservoir tampon (402) avec le dispositif de filtration (300) se prolonge à l'extérieur du collecteur de sortie (220) pour éviter le retour de l'effluent sortant à l'intérieur de ladite fosse. 11) Fosse septique (100, 100', 100") selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le dispositif de filtration (300') est disposé en aval du collecteur de sortie (220) en étant raccordé au réservoir tampon (402) du premier dispositif de pompage (400), par l'intermédiaire d'une conduite de raccordement (420b) passant au travers d'un bouchon (222) fermant le collecteur de sortie (220). 12) Fosse septique (100', 100") selon l'une quelconque des 5 à 11, caractérisée en ce que le second dispositif de pompage (400') est remplacé par un siphon (250) traversant une cloison (208) de séparation entre les deux compartiments (Cl, C2). 13) Fosse septique (100, 100', 100") selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'une unité de commande (UC) est associée à la fosse septique (100, 100', 100") pour mettre en oeuvre le fonctionnement des différents dispositifs de pompage (400, 400', 400"), par l'intermédiaire d'électrovannes, et en prenant en compte les informations transmises par une sonde de débit (212) disposée à l'intérieur du collecteur d'entrée (210). 14) Fosse septique (100, 100', 100") selon la 13, caractérisée en ce que l'unité de commande (UC) est raccordée à une sonde à oxygène (214) disposée à l'intérieur du réservoir tampon (402) du premier dispositif de pompage (400) disposé dans le second compartiment (C2). | E,C | E03,C02 | E03F,C02F | E03F 11,C02F 3,C02F 9 | E03F 11/00,C02F 3/30,C02F 9/14 |
FR2898549 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN RESERVOIR A CARBURANT ET OUTIL POUR SA MISE EN OEUVRE | 20,070,921 | La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique imperméable aux gaz et aux liquides. L'invention concerne également un outil de dépression utilisé pour mettre en oeuvre le procédé. Les réservoirs à carburant en matière plastique utilisés dans l'industrie, en particulier dans l'industrie automobile pour équiper les véhicules, comportent généralement un ou plusieurs accessoires qui leur sont associés tels que des clapets d'aération et de mise à l'air, des pipettes de prélèvement, des capteurs divers et leurs connexions, les modules de jauge et de pompage. Ces réservoirs à carburant doivent satisfaire à des normes d'étanchéité et de perméabilité de plus en plus draconiennes. Les limites d'émissions permises sont devenues tellement faibles que les pertes liées aux fuites et à la perméabilité des interfaces des accessoires avec le réservoir ont pris une proportion relative plus élevée dans les pertes totales du système réservoir + accessoires. Il est connu, par la demande de brevet WO 01/21428, d'obturer des ouvertures de réservoir en matière plastique multicouche pratiquées pour introduire ou fixer un accessoire dans le réservoir au moyen d'une plaque de structure multicouche compatible avec celle du réservoir, que l'on soude sur la paroi externe de ce dernier. Dans ce document il est toutefois divulgué que les plaques utilisées sont de rigidité voisine de celle des parois du réservoir. Il en résulte que ces plaques ne peuvent être utilisées aisément lorsque la partie émergente d'un accessoire est trop volumineuse, ou que la surface émergente de l'accessoire est irrégulière. De plus, malgré le bossage que l'on peut réaliser au voisinage du bord de la plaque pour réduire localement l'épaisseur des couches de matière plastique constituant la plaque multicouche, le niveau des pertes de carburant par émission à l'endroit de la soudure de la plaque sur le réservoir reste encore souvent trop élevé et dépasse parfois encore les limites très basses imposées par les nouvelles normes environnementales. La demande de brevet WO 03/035424 propose un procédé de fabrication d'un réservoir à carburant dans lequel un film souple de structure multicouche, comprenant au moins une couche barrière aux carburants, est solidarisé avec le réservoir par une soudure sur la surface extérieure de ce dernier, sur toute la périphérie du film. Un tel procédé permet de fabriquer un réservoir dans lequel les émissions aux interfaces entre le réservoir et l'accessoire sont davantage réduites. Puisque le film est solidarisé sur la paroi du réservoir par soudure sur toute sa périphérie, une bonne imperméabilité est obtenue. La qualité de l'imperméabilité dépend cependant de la qualité de la soudure. La technique de soudure à laser requiert un contact entre la surface du réservoir et le film à souder. En effet, le réservoir à carburant présente généralement une surface non plane et déformable. Dès lors, le contact intime entre cette dernière et le film est difficile à obtenir. Lorsqu'un interstice existe entre les surfaces, l'échauffement du film souple par le rayonnement laser devient non homogène et difficilement contrôlable. L'échauffement non homogène peut mener à des zones dites froides et des zones dites brûlées . Dans les zones froides, la soudure n'est généralement pas résistante aux tests mécaniques de la procédure qualité en vigueur. Dans les zones brûlées, le film souple est brûlé ou, plus exactement, la couche barrière du film est altérée et devient perméable aux hydrocarbures. Il est donc important, pour obtenir une bonne qualité de soudure, d'améliorer le contact entre le film souple et la surface extérieure du réservoir à carburant. L'objet de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d'un réservoir à carburant avec une meilleure imperméabilité aux interfaces entre réservoir et accessoire. Un autre objet de la présente invention est de proposer un outil de dépression utilisé pour mettre en oeuvre ce procédé. L'invention concerne dès lors un procédé pour fabriquer un réservoir à carburant en matière plastique, le réservoir étant muni d'au moins un accessoire relié à l'espace intérieur du réservoir via au moins un orifice dans la paroi de ce réservoir, ce procédé comprenant les étapes consistant à fournir un film souple et à le poser sur le réservoir de sorte à recouvrir l'interface entre le réservoir et l'accessoire; et à souder le film sur la totalité de sa zone périphérique sur la paroi du réservoir.35 Selon un aspect important de l'invention, avant de souder, on crée une dépression entre le film souple et la paroi du réservoir. Grâce à une telle dépression, les interstices entre le film souple et la paroi du réservoir sont minimisés pour ainsi améliorer le contact entre les surfaces. Le contact intime entre ces surfaces mène à une soudure plus homogène, c'est-à-dire à une soudure dans laquelle les zones froides et les zones brûlées sont évitées. Ainsi, on obtient une soudure de meilleure qualité et une imperméabilité accrue à l'interface entre le réservoir et l'accessoire. Selon l'invention, par recouvrir l'interface entre le réservoir et le composant , on entend en fait être disposé de manière à couvrir à la fois la périphérie de l'accessoire et la paroi du réservoir entourant celle-ci. Dans le cadre de l'invention, par réservoir à carburant , on entend désigner tout type de réservoir capable de stocker un carburant liquide et/ou gazeux dans des conditions de pression et température variées. Plus particulièrement visés sont les réservoirs du type de ceux que l'on rencontre dans les véhicules automobiles. Dans le vocable "véhicule automobile", on entend inclure aussi bien les voitures, les motocyclettes et les camions. Par matière plastique, on entend désigner toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquences, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyhalogénures de vinyle, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Les polyoléfines ont donné de bons résultats. Parmi les polyoléfines, le polyéthylène de haute densité (PEHD) est préféré. L'invention s'adresse à un réservoir à carburant muni d'au moins un accessoire situé au moins en partie à l'extérieur du réservoir. Par accessoire, on entend désigner tout organe en général par lequel transite du liquide ou du gaz, ou qui est en contact avec du liquide ou du gaz et qui remplit une fonction particulière propre au dispositif à carburant dont fait partie le réservoir, en ce compris une fonction de transport de liquide et/ou de gaz entre deux autres organes. Des exemples de tels accessoires comprennent, non limitativement, les accessoires suivants : un récipient contenant une composition chimique ou physique quelconque, 20 notamment un canister d'absorption de vapeurs; une jauge à liquide ou a gaz; une connexion électrique aboutissant à une jauge à liquide ou à gaz; une pompe à liquide ou à gaz; un clapet de sécurité assurant la fermeture contrôlée du réservoir dans 25 certaines situations particulières; une capacité vidangeable pour recueillir du liquide; une connexion électrique d'alimentation du moteur d'une pompe à liquide ou à gaz; une canalisation de liquide aboutissant à un dispositif d'alimentation d'un 30 dispositif quelconque, notamment à un moteur; un dispositif de séparation liquide-vapeur. Il est également possible d'utiliser une combinaison quelconque d'au moins deux accessoires, éventuellement en présence de plusieurs exemplaires d'un même accessoire. 35 L'accessoire selon l'invention peut être en un matériau quelconque. Toutefois, de préférence, il est principalement à base de matière plastique et en particulier, d'une matière plastique dont la stabilité dimensionnelle est peu affectée par le contact avec les liquides et les gaz susceptibles d'être contenus dans le réservoir, et qui y est peu perméable. Les polyacétals, les polyamides, les polyesters et les polyhalogénures de vinyle donnent de bons résultats. Des matières plastiques qui conviennent bien sont les polyacétals et en particulier, le POM (ou poly-oxy-méthylène). De manière tout particulièrement préférée, l'accessoire est au moins en partie en matière plastique injectée, c.-à-d. ayant été mise en forme par une technique de moulage par injection sous pression dans un moule. L'accessoire peut être à base d'un matériau présentant une faible perméabilité aux carburants, ou en polyéthylène. De préférence, lorsque le composant est à base de polyéthylène, il est traité pour réduire sa perméabilité. Le traitement consiste par exemple en la sulfonation ou la fluoration du composant. L'accessoire peut être fixé sur le réservoir de toute manière appropriée. Il peut par exemple y être fixé par clipsage (de préférence, avec un joint intermédiaire pour assurer l'étanchéité), ou par soudure. Dans ce dernier cas toutefois, cela implique que la partie à souder soit compatible avec le matériau constitutif du réservoir. Dans le cas d'un composant principalement en POM destiné à un réservoir en PEHD, on peut par exemple rendre le composant bi-matière (par exemple par sur-injection de PEHD sur le POM). L'accessoire est situé au moins en partie à l'extérieur du réservoir. L'accessoire peut être situé totalement à l'extérieur du réservoir. Un exemple est un module monté sur une paroi du réservoir et remplissant une fonction particulière impliquant la présence de carburant. L'accessoire peut aussi n'être situé qu'en partie hors du réservoir. Dans ce cas, il traverse la paroi de celui-ci et est muni d'une interface avec cette paroi qui assure une étanchéité relative aux gaz et aux liquides. L'accessoire est recouvert d'un dispositif de protection qui améliore l'imperméabilité de l'ensemble réservoir - accessoire. En d'autres termes, la présence du dispositif de protection permet de réduire significativement les pertes de carburant à l'interface de l'accessoire avec le réservoir. Ce dispositif de protection est un film souple, de préférence de structure multicouche, c'est-à-dire une structure laminée résultant de l'empilement de plusieurs couches comprenant chacune au moins une matière thermoplastique et dont l'épaisseur et la nature des couches sont telles que la flexibilité du film souple est sensiblement supérieure à -6 celle de la paroi du réservoir. De préférence, le film souple est aisément déformable par simple action manuelle. Le film souple présente une surface de natures diverses. Il peut, par exemple, constituer une surface convexe de forme délimitée par des lignes courbes plus ou moins circulaires, elliptiques ou au contraire comportant des angles vifs tels que des formes rectangulaires ou polygonales. Le film souple peut aussi présenter une surface non convexe comprenant au moins une surface convexe située à l'intérieur de la surface du film souple. Dans chacune de ces surfaces convexes incluses dans la surface non convexe du film souple, la structure multicouche s'interrompt pour laisser place à un vide enclavé dans la surface non convexe. Selon l'invention, le film souple peut être plein (continu) ou il peut comprendre une ouverture (généralement centrale) pour un élérnent en saillie de l'accessoire s'étendant vers l'extérieur du réservoir, tel que par exemple une canalisation. Ceci est en particulier le cas lorsque l'accessoire est un clapet relié à une ligne de ventilation. La manière d'utiliser de tels films fait l'objet d'une demande co-pendante ou nom de la demanderesse. Ces films sont appelés communément films en forme de donut . Selon l'invention, le film souple comprend avantageusement au moins une couche barrière aux carburants. Par couche barrière aux carburants, on entend une couche imperméable aux carburants gazeux et liquides. La couche barrière comprend généralement une résine barrière. Toute résine barrière connue peut être présente dans la couche barrière, pour autant qu'elle soit efficace vis-à-vis des carburants fluides susceptibles de se trouver en contact avec le réservoir et/ou l'accessoire, en particulier des hydrocarbures et qu'elle soit compatible avec la technique de fabrication de la structure du film multicouche. Parmi les résines possibles, on peut citer, de manière non limitative, les polyamides ou copolyamides et les copolymères statistiques d'éthylène et d'alcool vinylique. Un mélange de différentes résines barrières est aussi possible. De très bons résultats ont étés obtenus avec une couche barrière comprenant une résine barrière en copolymère statistique d'éthylène et d'alcool vinylique. Le film souple peut avoir été obtenu par toute technique connue conduisant à la fabrication d'une structure multicouche mince et souple. Une technique 35 possible est la technique d'extrusion d'un film multicouche au travers d'une -7 filière plate. Une autre technique possible est le moulage par compression d'une plaque multicouche. Le film souple recouvrant l'accessoire du réservoir est, selon l'invention, solidarisé avec le réservoir (au voisinage : autour du composant) par une soudure. Le film souple peut, par exemple former une poche emprisonnant un accessoire, qui est soudée au réservoir. La soudure du film souple est localisée sur la surface extérieure du réservoir, sur la totalité de la zone périphérique extérieure du film. Dans le cas où le film est de type donut comme évoqué précédemment, on soude de préférence également le film sur la totalité d'une zone de bordure autour de l'ouverture dans le film, sur la surface de l'accessoire. Un tel procédé permet de solidariser le film par soudage, non seulement dans sa zone périphérique, mais également dans sa zone de bordure autour de l'ouverture. Dans cette variante, de manière surprenante, la demanderesse a constaté qu'il suffisait de faire le vide (de créer une dépression) à la périphérie du film, et qu'il n'était pas nécessaire de le faire sur le pourtour de l'ouverture, et ce de par la géométrie en escalier du film (qui enjambe l'accessoire), qui permet de réduire le chemin de fuite. Ce chemin peut encore être réduit en modifiant la géométrie du film de manière à ce que l'ouverture se trouve dans un creux (ou relief concave) du film (c.à.d. de faire en sorte que la dernière marche de l'escalier û celle qui aboutit à l'ouverture - soit légèrement descendante, de manière assurer naturellement l'étanchéité par appui sur l'accessoire). La soudure du film souple peut être de nature variée. Tous les types de soudure compatibles avec les matières plastiques à assembler conviennent. De préférence, la nature de la soudure est du type soudure au rayonnement infrarouge ou laser, ce dernier étant tout particulièrement préféré. Dans ce cas, le film souple peut avantageusement se trouver soudé sur une zone périphérique plus large qu'avec les autres types de soudure. Une telle zone large peut être obtenue par des balayages successifs et parallèles, se chevauchant partiellement. Ainsi, on peut en pratique réaliser de 1 à 6 passes de 4 à 5 mm de large de manière à réaliser une soudure dont la largeur peut varier de 4 à 18 mm. Selon un mode de réalisation préféré, la dépression est faite sous l'utilisation d'un outil de dépression sur la périphérie du film souple, cet outil de dépression (qui sera décrit en détails plus loin) comprenant une chambre d'aspiration posée sur toute la périphérie du film souple et au moins un canal d'aspiration pour évacuer l'air de la chambre d'aspiration. Ainsi, la chambre -8 d'aspiration est capable d'aspirer l'air se trouvant sous le film souple de sorte à créer un contact intime entre le film souple et la paroi du réservoir, respectivement l'accessoire. L'air est évacué de la chambre d'aspiration par l'au moins un canal d'aspiration relié à une pompe d'aspiration. De préférence, la dépression est faite en appliquant une dépression relative dans un intervalle allant de -800 à -60 mbar. Une telle dépression assure un contact intime entre le film souple et le support sur lequel il repose. Avantageusement, une pression est exercée sur la région de soudure après et/ou avant la soudure, an particulier lorsque celle-ci a lieu par rayonnement laser. Exercer une pression sur la région de soudure, après et/ou avant la soudure (mais en particulier après), permet d'augmenter localement la pression du film souple sur le réservoir pour ainsi améliorer le contact intime entre le film souple et la paroi du réservoir à carburant. La pression peut être exercée au moyen d'un dispositif de pression, tel qu'un galet rotatif ou un patin. Dans le cas d'un film épais, un patin est généralement préféré, dont le principe de glisse remplace le système rotatif d'un galet, trop fragile par forte pression. Par patin , on entend une sorte de sabot muni d'une ouverture par laquelle le rayon laser peut opérer la soudure (par un principe similaire à celui d'une machine à coudre). Cet outil présente l'avantage d'appliquer une pression continue et uniforme tout autour de la zone de soudure pendant la réalisation de celle-ci. Lorsque l'on a recours à un galet rotatif par contre, celui-ci ne peut appliquer une pression qu'à un seul endroit (juste avant ou juste après la soudure/le faisceau laser). L'augmentation locale de la pression du film souple sur le réservoir assure une meilleure fusion des matériaux, dans le cas notamment d'un réservoir à carburant avec une surface irrégulière. Elle assure également une meilleure conformation du film souple à la géométrie du réservoir et/ou de l'accessoire, dans le cas notamment d'un réservoir à carburant avec des formes concaves et/ou convexes sur au moins une partie de la trajectoire de soudage. De préférence, la pression exercée se situe dans un intervalle allant de 6 à 18 bar. La présente invention concerne également un outil de dépression utilisé pour mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. Conformément à l'invention, un tel outil de dépression (permettant de créer une dépression entre un support et un film souple posé sur le support) comprend une chambre d'aspiration comprenant une ouverture dirigée à la fois vers le film souple et vers le support, l'ouverture de la chambre d'aspiration étant -9 périphérique (c.à.d. susceptible de chevaucher/enjamber le bord du film souple sur toute sa périphérie); et au moins un canal d'aspiration pour aspirer l'air de la chambre d'aspiration. De manière préférée, l'outil comprend plusieurs canaux d'aspiration (au moins 3, voire 6 ou même 8), de préférence répartis de manière homogène à la périphérie du film. Selon un mode de réalisation préféré, l'outil de dépression comprend, à l'ouverture de la chambre d'aspiration, un joint périphérique dont une première portion est destinée à prendre appui sur le film souple et une deuxième portion est destinée à prendre appui sur le support, la chambre d'aspiration étant disposée entre la première portion et la deuxième portion. Lorsque l'outil de dépression est dans sa position de travail, c'est-à-dire posé sur le film souple, la première portion du joint périphérique repose sur le film souple tandis que la deuxième portion du joint périphérique repose sur le support. Le bord du film souple est ainsi positionné entre la première et la deuxième portion et est par conséquent en communication avec la chambre d'aspiration disposée entre les deux portions. La mise en route d'une pompe d'aspiration raccordée au canal d'aspiration entraîne l'aspiration de l'air de la chambre d'aspiration et, à son tour de l'espace entre le film souple et le support. Ainsi, l'air est évacué en dessous du film souple. La dépression ainsi formée fait en sorte que le film souple entre en contact intime avec la surface du support. Avantageusement, le joint périphérique est un joint à lèvres et est arrangé de sorte à former une chambre élargie d'aspiration près de l'ouverture de la chambre d'aspiration. En entend par là soit un joint directement moulé en forme de U renversé, soit un joint circulaire relativement large dans lequel on vient usiner une gorge dont la largeur est supérieure à celle du canal d'aspiration (voir figure 1). Grâce à la chambre élargie, la précision du positionnement de l'outil de dépression est moins critique. En outre, une meilleure aspiration de l'air en dessous du film souple est obtenue. Alternativement (à un joint à lèvres unique usiné), le joint périphérique pourrait en fait être constitué de deux joints circulaires concentriques. Le joint périphérique est de préférence un joint en matière déformable, par exemple en un élastomère, de préférence expansé tel qu'un caoutchouc cellulaire. En effet, compte tenu de l'épaisseur supplémentaire du film dans la zone intérieure (côté accessoire), le fait de rendre le joint déformable permet d'éviter un usinage d'une des jambes du U comme à la figure 1 annexée au - 10- présent mémoire (la jambe côté accessoire étant alors plus compressée que la jambe côté réservoir). De préférence, au moins un dispositif de pression disposé de sorte à exercer une pression sur le film, dans la zone de soudure, après et/ou avant la soudure (en particulier lorsque celle-ci a lieu par rayonnement laser). Ce dispositif de pression peut par exemple être un galet rotatif ou un patin (voir ci-avant). Le dispositif de pression permet d'exercer une pression sur la zone du film à souder pour ainsi améliorer davantage le contact intime entre le film souple et le support. Le dispositif de pression comprend de préférence un régulateur de pression. Avec un tel régulateur de pression, la pression exercée par le dispositif de pression sur le film souple peut être contrôlée. De préférence la pression est maintenue constante sur toute la périphérie du film souple. Cette pression est de préférence comprise entre 6 et 18 bars. D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description d'un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre d'illustration, en se référant aux dessins annexés, qui montrent : fig.1 : une vue schématique en coupe d'une partie d'un outil de dépression selon un mode de réalisation de l'invention; et fig.2 : une vue en perspective d'un outil de dépression selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 1 montre une extrémité radiale d'un outil de dépression 10 utilisé pour améliorer le contact entre un film souple 12 et une paroi d'un réservoir à carburant 14. L'outil de dépression 10 comprend une chambre d'aspiration 16 comprenant une ouverture 18 faisant face à la fois au film souple 12 et au réservoir 14. L'ouverture 18 de la chambre d'aspiration 16 est périphérique et formée se sorte à enjamber le bord 20 du film souple 12 sur toute sa périphérie. L'outil de dépression 10 comprend en outre au moins un canal d'aspiration 22 pour évacuer l'air de la chambre d'aspiration 16 (la figure 1 illustrant justement une coupe à travers un tel canal). L'ouverture 18 de la chambre d'aspiration 16 est pourvue d'un joint périphérique 24 dirigé à la fois vers le film souple et vers le réservoir 14. Lorsque l'outil de dépression 10 est dans sa position de travail, tel que montré à la fig. 1, une première portion 26 du joint périphérique 24 repose sur le film souple 12 tandis que une deuxième portion 28 du joint périphérique 24 repose sur le réservoir 14. Le bord 20 du film souple 12 est ainsi positionné entre la -11- première et la deuxième portion 26, 28 du joint périphérique 24. Ainsi, le bord 20 du film souple 12 est en communication avec la chambre d'aspiration 16 disposée entre les deux portions 26, 28. La mise en route d'une pompe d'aspiration (non représentée) raccordée au canal d'aspiration 22 entraîne l'aspiration de l'air de la chambre d'aspiration 16 et, à son tour de l'espace entre le film souple 12 et le réservoir 14. Ainsi, l'air est évacué en dessous du film souple 12. La dépression ainsi formée fait en sorte que le film souple 12 entre en contact intime avec la paroi du réservoir 14. Le film souple 12 est de préférence un film multicouche de forme circulaire à trois couches, de 0,3 mm à 0.6 mm d'épaisseur totale comprenant une couche barrière en EVOH en sandwich entre deux couches en PEHD, la couche de PEHD faisant face au réservoir 14 étant chargée de 0, 25 % en poids de noir de carbone ayant été soudée au moyen d'un balayage d'un rayonnement laser à diode utilisée en mode pulsé (laser de type FAP, YAG de longueur d'onde de 809 nm et de 35 W de puissance). La figure 2 montre un outil de dépression 30 comprenant un anneau de support 32 auquel est relié, au moyen de plusieurs barres 34, un anneau de dépression 36. L'outil de dépression 30 peut en outre comprendre un élément de préhension 38 central capable de prendre le film souple et de le déposer à la fois sur le réservoir et sur le composant. A cet effet, l'élément de préhension 38 peut comprendre une pluralité de ventouses 40 reliées à un moyen de dépression, p.ex. une pompe à vide (non représentée). Selon un autre mode de réalisation, il est possible ce concevoir un outil de dépression avec un anneau de dépression 36 assurant également le rôle de support/pose du film dans le dispositif. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prévoir l'anneau de support 32 et les barres 34 du mode de réalisation illustré. L'anneau de dépression 36 comprend un joint périphérique 24 comprenant une première portion 26 intérieure et une deuxième portion 28 extérieure. Les première et deuxième portions 26, 28 sont espacés radialement de sorte à former une chambre d'aspiration 16. Les première et deuxième portions 26, 28 peuvent être formés par deux éléments de joint séparés avec la chambre d'aspiration 16 disposée entre les deux sur une partie inférieure et une pompe à vide disposée entre les deux sur une partie supérieure. Alternativement, les première et deuxième portions 26, 28 peuvent faire partie d'un élément de joint unitaire en forme de "U" renversé comprenant deux branches et une base. La chambre d'aspiration 16 est formée entre lesdeux branches de l'élément de joint et une - 12 - pluralité d'ouvertures sont usinés dans la base pour relier la chambre d'aspiration 16 à la pompe à vide. Le joint périphérique 24 est conçu de sorte à ce que la chambre d'aspiration 16 ait un diamètre intérieur plus petit que le diamètre du film souple et un diamètre extérieur plus grand que le diamètre du film souple. Ainsi, le bord 20 périphérique du film souple est, lorsque l'outil de dépression est dans sa position de travail, disposé entre les deux portions 26,28 et est en communication avec la chambre d'aspiration 16. De préférence, le bord 20 périphérique du film souple est disposé au milieu de la chambre d'aspiration 16, c'est-à-dire à distance égale des deux portions 26,28. La première portion 26 peut avoir une longueur légèrement plus courte que la deuxième portion 28. Cette différence correspond de préférence à l'épaisseur du film souple, augmentant ainsi l'efficacité de la mise sous vide. Alternativement (et de manière préférée), le U est symétrique (comme déjà évoqué précédemment), d'où une plus grande pression/ un meilleur appui sur le bord du film. Légende des figures : 10 outil de dépression 12 film souple 14 paroi d'un réservoir à carburant 16 chambre d'aspiration 18 ouverture 20 bord 22 canal d'aspiration 24 joint périphérique 26 première portion du joint périphérique 28 deuxième portion du joint périphérique outil de dépression 32 anneau de support 30 34 barre 36 anneau de dépression 38 élément de préhension 40 ventouse | Procédé pour fabriquer un réservoir à carburant en matière plastique, le réservoir étant muni d'au moins un accessoire relié à l'espace intérieur du réservoir via au moins un orifice dans la paroi (14) de ce réservoir, comprend les étapes consistant à fournir un film souple (12) et à le poser sur le réservoir de sorte à recouvrir l'interface entre le réservoir et l'accessoire; et à souder le film (12), de préférence au moyen d'un rayonnement laser, sur la totalité de sa zone périphérique sur la paroi (14) du réservoir. Selon un aspect important de l'invention, avant de souder, on crée une dépression entre le film souple (12) et la paroi (14) du réservoir. | 1. Procédé pour fabriquer un réservoir à carburant en matière plastique muni d'au moins un accessoire relié à l'espace intérieur du réservoir via au moins un orifice dans la paroi (14) de ce réservoir, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : û fournir un film souple (12) et le poser sur le réservoir de sorte à recouvrir l'interface entre le réservoir et l'accessoire; et - souder le film (12) sur la totalité de sa zone périphérique sur la paroi (14) du réservoir ; caractérisé en ce que, avant de souder le film (12) sur la paroi (14) du réservoir, on créé une dépression entre le film souple (12) et la paroi (14) du réservoir. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la dépression se situe dans un intervalle allant de -800 à -60 mbar. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la soudure a lieu par rayonnement laser et en ce que, après et/ou avant la soudure, une pression est exercée sur la région de soudure. 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, la pression exercée se situe dans un intervalle allant de 6 à 18 bar. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le film souple (12) est de structure multicouche comprenant au moins une couche barrière aux carburants. 6. Outil de dépression (10, 30) pour créer une dépression entre un support (14) et un film souple (12) posé sur le support et convenant pour un procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : une chambre d'aspiration (16) comprenant une ouverture (18) dirigée à la fois vers le film souple (12) et vers le support (14), l'ouverture (18) de la chambre d'aspiration étant périphérique et formée de sorte à enjamber le bord du film souple (12) sur toute sa périphérie; et - 14 - au moins un canal d'aspiration (22) pour aspirer l'air de la chambre d'aspiration (16). 7. Outil selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend, à l'ouverture (18) de la chambre d'aspiration (16), un joint périphérique (24) dont une première portion (26) est destinée à prendre appui sur le film souple (12) et une deuxième portion (28) est destinée à prendre appui sur le support (14), la chambre d'aspiration (16) étant disposée entre la première portion (26) et la deuxième portion (28). 8. Outil selon la précédente, caractérisé en ce que le joint périphérique (24) est un joint à lèvres et est arrangé de sorte à former une chambre élargie d'aspiration près de l'ouverture de la chambre d'aspiration (16). 9. Outil selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé par au moins un dispositif de pression disposé de sorte à exercer une pression sur le film, dans la zone de soudure, avant et/ou après la soudure. 10. Outil selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif de pression comprend un régulateur de pression. | B | B60,B23 | B60K,B23K | B60K 15,B23K 26,B23K 37 | B60K 15/03,B23K 26/26,B23K 37/04,B60K 15/035,B60K 15/04 |
FR2902772 | A1 | BOISSON-MINUTES MODE DE CONDITIONNEMENT DE BOISSONS UTILISANT UN NOUVEAU PROCEDE DE CONSERVATION ET D'UTILISATION | 20,071,228 | 20 -1- DESCRIPTION Présentation d'un produit, de conception nouvelle. Il s'agit d'un dispositif ingénieux, d'utilisation simplifiée pour obtenir une boisson chaude (café, thé ou infusion de plantes naturelles genre tisane) avec l'aide d'un simple four à micro-ondes. Le produit est conditionné sous vide, ce qui lui confère l'avantage d'être dépourvu de tout conservateur ou anti- oxydant et de garantir aux substances utilisées, leurs valeurs olfactives et gustatives pendant un an. Grâce à ce dispositif, plus besoin de gros appareils de type cafetière, machine à expresso ou distributeur automatique Un simple four à micro ondes suffit. Plus besoin de sortir chercher un fast-food ou un salon de thé, plus de manipulations plus ou moins respectueuses de l'hygiène. Le dispositif est complet et est composé de 4 éléments : - Un pot plastifié de diverses contenances. - Un couvercle. - Une capsule contenant la substance choisie et conditionnée sous vide. - un fil de nylon qui relie la capsule (fixée au fond du pot) au couvercle. Le tout conditionné sans aucune manipulation externe et répondant donc aux règles d'hygiène strictes attendues. La particularité de ce produit est qu'il permet l'utilisation de produits naturels tels que le café moulu, le thé ou les plantes pour infusion, ou toutes autres substances et sans adjuvant chimique pour la conservation. L'invention concerne un dispositif permettant de mélanger du café moulu, du thé ou autres substances contenu dans une capsule isolante et conditionnée sous vide dans un pot, la membrane isolante de la capsule, isolant son contenu, de l'eau contenu dans le même pot, sans utilisation de conservateur ou autres produits chimiques et capable d'être conservé 1 an. Ce dispositif met en contact au moment de le boire, le café ou le thé ,ou tout autre substance avec l'eau contenue dans le pot, séparé par le dit dispositif, après avoir passé le pot 2 à 3 minutes au micro-onde. Le café se boit généralement en utilisant des appareils comme : les cafetières, les machines à expresso, les distributeurs automatiques, les fast-food, ce qui suppose certaines manipulations, rechercher un distributeur ou un fast-food, ces compositions ne peuvent pas se conserver, ni se transporter facilement. Le dispositif selon l'invention apporte un plus aux amateurs de ses boissons, en permettant de boire en tout temps à la maison, au bureau, en association et en quelques endroits où l'on dispose d'un micro-onde : un café moulu, un thé, ou toutes autres boissons avec tous ces arômes, en emportant son pot ou ses pots avec soi. -2- De plus ce produit est une nouvelle façon de conditionner et de commercialiser des boissons telles que le café et le thé principalement. Le dispositif comporte plusieurs caractéristiques; dans un pot de 100, 200 ou 300 ml (non limitatif) pour un café serré ou long, ou un thé ...avec en son fond une capsule contenant la substance désirée s conditionné sous vide dans le fond de la boîte, la partie supérieure de la capsule, reliée à un fil de nylon dont l'autre extrémité est fixé sur le fond du couvercle. La partie supérieure de la capsule plastifiée sépare son contenu de l'eau et permet après avoir chauffé le pot 2 à 3 minutes au micro-onde, en tirant sur le fil de mettre en contact le contenu de la capsule et l'eau, ensuite attendre 2 minutes en remuant le pot de temps en temps, le couvercle fermé, ensuite enlever le couvercle qui I 0 emporte avec lui la capsule, toute la saveur et les arômes sont alors libérés offrant une dégustation préservée en tout temps et en tout lieu. Selon un mode de réalisation différent, le dispositif peut être inversé, la capsule étant alors conditionnée sous vide dans le couvercle et non plus dans le fond du pot. Les dessins en annexe illustrent l'invention : - les figures 1, 2, 4 représentent en coupe le dispositif de l'invention. - la figure 2 représente l'élément central de ce dispositif. - les figures 5 et 6 représentent en coupe une variante de ce dispositif. En référence à ces dessins le dispositif comporte ; un pot (6) dans le fond duquel est fixé sous vide, une capsule (3) contenant soit du thé, du café, ou autres substances ; la capsule (3) est reliée par un fil 2o i de nylon (2) au couvercle (1) par des points de fixation (4) et (8) ; le fil de nylon (2) permet de décoller la capsule (3) du pot (6), cette dernière est maintenue à la paroi du pot (6) par des points de fixation (9) obtenus par la fixation sous vide de la capsule(3) dans le fond du pot(6). La capsule (3) est constituée d'une membrane en plastique (7) isolant le contenu de la capsule (3) de l'eau (5) contenue dans le pot (6); d'un filtre végétal (10) fixé à la membrane plastique (7), filtre 2; qui permet le mélange de son contenu (11) avec l'eau (5) uniquement au moment ou le consommateur le désire. Le dispositif comporte plusieurs caractéristiques; dans un pot (6) de 100, 200 ou 300 ml (non limitatif) (pour un café serré ou long par exemple), avec en son fond une capsule (3) (conditionné sous vide) contenant café, thé, ou autres substances (11) (6), la partie supérieure de la capsule (3), .0 reliée à un fil de nylon (2) dont l'autre extrémité est fixée sur le fond du couvercle (1). La partie supérieure de la capsule (3) en plastique ou plastifiée sépare le contenu (11) de la capsule (3) de l'eau (5) et permet après avoir chauffé le pot (6) 2 à 3 minutes au micro-onde, en tirant sur le fil (2) de mettre en contact le contenu (11) et l'eau (5), le contenu (11) de la capsule (3) peut aussi être mis en contact avec l'eau (5) avant de passer le pot (6) au micro-onde, ensuite sortir le pot (6) du micro- IO -3- onde, attendre 2 minutes en remuant le pot (6) de temps en temps, le couvercle (1) fermé, ensuite enlever le couvercle (1) qui emporte avec lui la capsule (3), toute la saveur et les arômes sont alors libérés offrant une dégustation préservée en tout temps et en tout lieu sans conservateur, ni aucun additif. La variante de ce dispositif figure 5 et 6 représente une coupe du pot (6) et du couvercle (1) dans lequel est conditionné sous vide la même capsule (8), le filtre végétal (2), le fil de nylon (3), les points de fixation (7), l'eau (5), membrane plastique (9), film de protection (4) en option. Dans cette variante, la capsule (8) est libérée et plongée dans l'eau (5) contenue dans le pot (6), et ensuite le pot (6) fermé est passé au micro-onde, 2 à 3 minutes, ensuite le sortir du micro-onde, et le remuer de temps en temps, 2 minutes plus tard , enlever le couvercle (1) qui entraîne la capsule (8) utilisée votre boisson est prête à être consommée, avec toute sa saveur et tous ses arômes, sans autres ajouts, ni conservateur | Le « Boisson-minutes » est un produit, de conception nouvelle. Il s'agit d'un dispositif ingénieux, d'utilisation simplifiée pour obtenir une boisson chaude (café, thé ou infusion de plantes naturelles genre tisane) avec l'aide d'un simple four à micro-ondes.Dispositif permettant de boire un café ou un thé avec sa saveur et tous ses arômes en tout temps et en tout lieu en quelques minutes.L'invention concerne un dispositif permettant de mélanger le café moulu ou le thé ou autres substances contenu dans une capsule (3), munie d'une membrane isolante (7), conditionnée sous vide avec l'eau (5) contenue dans un même pot (6) sans utilisation de conservateur et capable d'être conservé 1 an.Il est constitué d'une capsule isolante (3) sur une face attachée à un fil de nylon (2), lui-même fixé au couvercle (1) ce qui permet après avoir passé le pot (6) au micro-onde 2 à 3 minutes, d'ouvrir le pot (6), tirer sur le fil (2) décollant ainsi la capsule (3) et facilitant le mélange avec l'eau (5) ensuite retirer le couvercle (1) qui emporte avec lui la capsule (3) utilisée, votre café ou thé ou autre boisson, est prêt en quelques minutes.Le dispositif selon l'invention et particulièrement destiné au conditionnement du café et du thé ou tout autre application contenant au moins 2 composants dans un même récipient, qui ne doivent être mélangé qu'au moment de la consommation. | 1) Dispositif, pour conditionner le café ou le thé ou tout autre substance ,caractérisé par un pot (6) de 100, 200 ou 300 ml (mesure non limitative) contenant une quantité d'eau (5); une capsule (3) contenant du café, ou du thé etc..fixé sous vide dans son fond; (préservant saveur et arôme), capsule dont la membrane est en plastique (7), isolant le contenu (11) de la capsule (3) de l'eau (5) contenue dans le pot (6) et dont le mélange ne se fait que quand la boisson est chauffée et prête à être consommée par l'utilisateur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la capsule (3) est fixée sous vide dans le fond du pot (6),avec la membrane (7) de la capsule (3) en plastique séparant le contenu (11) de la capsule (3), de l'eau (5) qui repose sur elle avant l'utilisation. 1 0 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la capsule (3) ou la membrane (7) de la capsule (3) est relié par un fil de nylon (2) qui permet par une traction, après avoir chauffé l'eau (5), le mélange entre le contenu (11) de la capsule (3) et l'eau (5). 4) Dispositif selon la 1, la 2 ou la 3 caractérisé en ce que le fil de nylon (2) attaché à la capsule (3) est relié au fond du couvercle (1) et constitue un 1 S ensemble qui permet après le mélange de retirer le couvercle (1) et la capsule (3). 5) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que la capsule (3) peut être conditionnée sous vide dans le couvercle (1), le pot (6) ne contenant que de l'eau (5), le contenu (11) de la capsule (3) n'étant libéré qu'au moment de l'utilisation et de la consommation par l'utilisateur. 20 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la capsule (3) est une innovation constituée d'une membrane en plastique (7) fixée sur un filtre végétal (10) dans lequel est contenu le café moulu ou le thé ou toutes autres substances, et capable d'être fixé sous vide, dans un pot (6) ou dans le couvercle (1) du pot (6), la capsule (3) et le couvercle (1) étant relié par un fil de nylon (2) suffisamment long pour permettre la manipulation, avant la consommation. 2', 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que, la capsule (3) conditionnée sous vide, il exclut l'utilisation de conservateur, et peut être conservé pendant 1 an sans perdre ni saveur, ni arômes et peut être consommé en tout temps à la maison, au bureau, en association et en quelques endroits où on dispose d'un micro-onde. | B | B65 | B65D | B65D 81 | B65D 81/34,B65D 81/32 |
FR2902838 | A1 | CONE D'ECHAPPEMENT POUR LA CANALISATION D'UNE VEINE DE GAZ A L'AVAL D'UNE TURBINE | 20,071,228 | L'invention se rapporte à un système de canalisation de la veine de gaz à l'aval d'une turbine, plus particulièrement la turbine haute pression d'un moteur d'avion. Elle s'applique par exemple à un arrière-corps muni d'un élément dit cône d'échappement délimitant la veine intérieurement, entre la sortie de la turbine haute pression et les injecteurs de post-combustion. L'invention concerne plus particulièrement le montage d'un tel cône d'échappement lorsque celui-ci est réalisé en matériau composite, comme par exemple un matériau composite à matrice céramique plus communément connu sous l'abréviation CMC. Dans la présente description, les termes "amont" et "aval" sont utilisés pour situer un élément de structure par rapport à un autre, en prenant pour référence le sens d'écoulement des gaz. Dans un turboréacteur d'avion, par exemple, l'arrière-corps, s'étendant radialement intérieurement par rapport à la turbine haute pression et en aval de celle-ci, peut être muni d'un élément de conformation de la veine dit cône d'échappement, s'étendant axialement entre la turbine haute pression et les injecteurs de post-combustion. Cet élément canalise la veine annulaire intérieurement jusqu'aux bras d'injection de la post-combustion. Il est aussi agencé pour lutter contre des vibrations nuisibles (connues sous le nom de "screech" en anglais) grâce à des séries de trous pratiqués dans sa partie aval. Généralement cet élément est métallique et il comporte, à son extrémité aval une ouverture circulaire dans laquelle est engagée une sorte de couvercle rentrant, également métallique. L'ensemble est avan-tageusement agencé pour contribuer à atténuer les vibrations mentionnées ci-dessus et notamment à empêcher la formation de phénomènes de résonance. En fonctionnement, un tel cône d'échappement est porté à des températures élevées et est soumis à un gradient thermique sur la partie amont. Il en résulte des dilatations radiales et axiales, absorbées par la souplesse des différentes pièces assemblées. Le point d'équilibre de ces dilatations conduit à des niveaux de sollicitation élevés qui, en combinaison avec la température élevée, abaissent la durée de vie du cône d'échappement. Pour augmenter la durée de vie, on a cherché à adapter un cône d'échappement en matériau composite, notamment le CMC. Cette solution est intéressante, non seulement en raison de l'augmentation de durée de vie mais aussi en raison de la réduction de masse obtenue. Cependant, le coefficient de dilatation d'un matériau CMC est très inférieur à celui d'un métal, ce qui rend ce type d'assemblage difficile. L'invention permet de surmonter cette difficulté. Plus particulièrement, l'invention concerne un système de canalisation d'une veine de gaz annulaire, à l'aval d'une turbine, du type comportant un élément dit cône d'échappement délimitant ladite veine intérieurement, ledit cône d'échappement étant monté de façon que son axe de symétrie coïncide avec celui de ladite veine, caractérisé en ce que ledit cône d'échappement est en matériau composite et en ce qu'il est monté dans le prolongement d'une virole d'adaptation et maintenu au moins en partie par des moyens de sollicitation élastique s'exerçant axialement sur ledit cône d'échappement en direction de ladite virole d'adaptation. Avantageusement, ledit cône d'échappement comporte une ouverture circulaire aval, coaxiale, et les moyens de sollicitation élastique comprennent un support solidaire de ladite virole d'adaptation comportant une tige axiale dont l'extrémité aval est assemblée à un élément élastiquement déformable axialement présentant un crochet annulaire prenant appui sur un bord de ladite ouverture circulaire. Par exemple, ladite extrémité aval de ladite tige axiale est pourvue d'une portion filetée sur laquelle est vissé un écrou de réglage coopérant avec une partie centrale de l'élément élastiquement déformable. On peut ainsi régler la sollicitation axiale appliquée audit cône d'échappement. Ainsi, les dilatations radiales sont compensées par la création d'un jeu radial (à froid) entre le diamètre intérieur du cône d'échappement (du côté amont) et le diamètre extérieur de la virole d'adaptation. Le jeu radial minimum entre ces diamètres (à froid) correspond au jeu maximum résultant de la différence de dilatation des deux pièces à chaud. Par ailleurs, la dilatation axiale est reprise par la déformation dudit élément élastiquement déformable. Sa forme permet une forte déformation tout en restant dans le domaine élastique. L'élément est mis en contrainte par le serrage de l'écrou. Le serrage de l'écrou correspond à une valeur de déplacement calculée en fonction de la différence maximum de dilatation axiale entre métal et CMC. Selon un mode de réalisation avantageux, l'élément élastique-ment déformable comporte un disque comprenant un trou central dans lequel est engagée ladite portion filetée et un soufflet périphérique prolongé par ledit crochet annulaire. L'élément déformable, métallique, constitue donc dans ce cas l'équivalent du couvercle arrière du système connu. Il peut être adapté pour contribuer à lutter contre les vibrations. Pour ce faire, ledit élément élastiquement déformable est complété par un couvercle rentrant comportant une paroi perpendiculaire audit axe, prolongée par une partie cylindrique extérieure qui est assemblée à l'élément élastiquement déformable au voisinage dudit soufflet. Pour lutter contre les vibrations et les phénomènes de résonance possibles, la paroi du disque de l'élément élastiquement déformable et/ou une bande annulaire dudit cône d'échappement, adjacente à ladite partie cylindrique, sont pourvues d'une pluralité de trous. Du côté amont, l'assemblage du cône et de la virole peut mettre à profit la sollicitation axiale créée et ajustée par l'écrou de réglage. Par exemple, un bord amont dudit cône d'échappement est monté en appui contre une collerette de ladite virole d'adaptation. Selon une variante, un bord amont dudit cône d'échappement est assemblé à ladite virole d'adaptation par une pluralité de pattes. Selon encore une autre variante possible, un bord amont dudit cône d'échappement est assemblé à ladite virole d'adaptation par l'intermédiaire d'un soufflet annulaire. Les pattes ou le soufflet sont avantageusement en métal. L'invention vise aussi toute turbomachine équipée d'un système de canalisation tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle- ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemples et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en coupe et schématique d'une 35 partie d'un moteur d'avion comprenant un cône d'échappement conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective illustrant une variante du cône d'échappement, - la figure 3 est une vue de détail à plus grande échelle de l'encadré III de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de détail illustrant une variante de l'assemblage entre le cône d'échappement et une virole d'adaptation ; et -la figure 5 illustre encore une autre variante de cet assemblage. Sur la figure 1, on distingue une partie d'un moteur d'avion comprenant, dans un carter extérieur 11, une turbine haute pression 13 dont le rotor est entraîné en rotation autour d'un axe X et des moyens d'injection de post-combustion 16 agencés à l'aval de la turbine. Entre la turbine 13 et les bras de post-combustion 17, la veine de gaz 20, annulaire, est délimitée, extérieurement, par des éléments de paroi 21 du carter et, intérieurement, par un élément profilé globalement en forme de dôme, communément appelé cône d'échappement 23. Cet élément est monté de façon que son axe de symétrie coïncide avec celui de la veine 20 qui est aussi l'axe X de la turbine 13. Plusieurs variantes de montage de ce cône d'échappement sont représentées sur les figures 1 à 3. Selon une caractéristique importante de l'invention, ce cône d'échappement 23 est en matériau composite par exemple un matériau composite renforcé. Avantageusement, il s'agit d'un matériau composite à matrice 25 céramique dit CMC. En outre, un bâti fixe 25, qui s'étend radialement à l'intérieur de la turbine et comporte notamment des paliers de l'arbre couplé au rotor de celle-ci, comporte une virole d'adaptation 27 à son extrémité aval. L'axe de cette virole coïncide avec l'axe X. Par virole d'adaptation, on 30 entend tout support périphérique solidaire du bâti fixe 25 auquel est rattachée d'une façon ou d'une autre, l'extrémité amont, à contour circulaire, dudit cône d'échappement. Le cône d'échappement 23 est monté dans le prolongement de cette virole d'adaptation et est maintenu au moins en partie par des 35 moyens de sollicitation élastique 30 s'exerçant axialement sur ledit cône d'échappement en direction de ladite virole d'adaptation. Le cône d'échappement 23 comporte ici une ouverture circulaire aval 28, coaxiale et, dans les exemples décrits, lesdits moyens de sollicitation élastique 30 comprennent un support 32 solidaire de la virole d'adaptation 27 (par exemple, ici, d'un seul tenant avec elle) comportant une tige axiale 34 dont l'extrémité aval est assemblée à un élément élastiquement déformable axialement 37. Cet élément présente ici un crochet annulaire 39 prenant appui sur un bord de l'ouverture circulaire 28. Plus précisément, ladite extrémité aval de la tige est pourvue d'une portion filetée 41 sur laquelle est vissé un écrou de réglage 42 coopérant avec une partie centrale de l'élément élastiquement déformable 37, par l'intermédiaire d'une rondelle de serrage 43 et d'une bague de coulissement 44. Par conséquent, en vissant l'écrou 42 sur ladite portion filetée 41, on peut obtenir un réglage de la sollicitation axiale appliquée au cône 23 dont le bord opposé repose sur ladite virole d'adaptation 27. Plus précisément, l'élément élastiquement déformable 37 comporte, ici, un disque 46 pourvu d'un trou central 47 dans lequel est engagée ladite portion filetée 41 et la bague de coulissement 44. Il comporte aussi un soufflet périphérique 50 prolongé par ledit crochet annulaire 39. Le soufflet périphérique 50 assure l'essentiel de la déformation élastique dudit élément élastiquement déformable. Tous les éléments qui jouxtent et/ou coopèrent avec le cône d'échappement sont métalliques. Dans l'exemple des figures 1 et 2, le bord amont 53 du cône d'échappement 23 est simplement monté en appui contre une collerette extérieure de ladite virole d'adaptation 27. Le jeu minimum radial entre le diamètre (à froid) de cette collerette et le diamètre du bord amont du cône d'échappement correspond au jeu maximum résultant de la différence de dilatation des deux pièces à température de fonctionnement. Dans l'exemple de la figure 2, l'élément élastiquement déformable 37 est complété par ou forme un couvercle rentrant 55. Celui-ci comporte une paroi intérieure 56 perpendiculaire à l'axe X, en forme de disque et une partie cylindrique 57 coaxiale. Cette dernière est assemblée à l'élément élastiquement déformable au voisinage du soufflet 50. La paroi intérieure 56 comporte un manchon 58 coaxial qui coulisse le long d'un tronçon 59, de diamètre correspondant, de la tige axiale 34. Une bande annulaire du cône d'échappement, adjacente à ladite partie cylindrique 57 du couvercle rentrant, est pourvue d'une pluralité de trous 60. Avantageusement, le disque 46 de l'élément élastiquement déformable qui s'étend entre l'écrou de réglage 42 et le soufflet 50 est également pourvu d'une pluralité de trous 62. Cet agencement permet de limiter les vibrations et résonances connues sous le nom de "screech". La figure 4 illustre une variante d'assemblage entre le bord amont 53 du cône d'échappement 23 et la virole d'adaptation. Celle-ci comporte des pattes 64 déformables sous l'effet des variations de température. Dans l'exemple, les pattes sont constituées par des prolongements radiaux de la virole d'adaptation 27, repliées sous les boulons de montage de celle-ci. La partie d'extrémité amont du cône d'échappement 23 est sertie à ces pattes. Dans la variante de la figure 5, le bord amont 53 du cône d'échappement 53 est assemblé à la virole d'adaptation 27 par l'intermédiaire d'un soufflet annulaire 66 déformable sous l'effet des variations de température | Montage d'un cône d'échappement en matériau composite.Le cône d'échappement (23) est monté dans le prolongement d'une virole d'adaptation (27) et est maintenu notamment par des moyens de sollicitation élastique (30) s'exerçant axialement. | 1. Système de canalisation d'une veine de gaz annulaire, à l'aval d'une turbine, du type comportant un élément dit cône d'échappe- ment (23) délimitant ladite veine (20) intérieurement, ledit cône d'échappement étant monté de façon que son axe de symétrie coïncide avec celui de ladite veine, caractérisé en ce que ledit cône d'échappement (23) est en matériau composite et en ce qu'il est monté dans le prolongement d'une virole d'adaptation (27) et maintien au moins en partie par des moyens de sollicitation élastique (30) s'exerçant axialement sur ledit cône d'échappement en direction de ladite virole d'adaptation. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ledit cône d'échappement comporte une ouverture circulaire aval (28), coaxiale, en ce que lesdits moyens de sollicitation élastique (30) comprennent un support solidaire de ladite virole d'adaptation, comportant une tige axiale (34) dont l'extrémité aval est assemblée à un élément élastiquement déformable (37) axialement, présentant un crochet annulaire (39) prenant appui sur un bord de ladite ouverture circulaire. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que ladite extrémité aval de ladite tige axiale est pourvue d'une portion filetée (41) sur laquelle est vissé un écrou de réglage (42) coopérant avec une partie centrale dudit élément élastiquement déformable, pour le réglage de la sollicitation axiale appliquée audit cône. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que ledit élément élastiquement déformable comporte un disque (46) comprenant un trou central dans lequel est engagée ladite portion filetée et un soufflet périphérique (50) prolongé par ledit crochet annulaire (39). 5. Système selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit élément élastiquement déformable (37) est métallique. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce qu'un couvercle rentrant comportant une paroi (56) perpendiculaire audit axe et prolongée par une partie cylindrique (57) est assemblé audit élément élastiquement déformable au voisinage dudit soufflet, une bande annulaire dudit cône d'échappement, adjacente à ladite partie cylindrique, étant pourvue d'une pluralité de trous (60). 7. Système selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'une paroi dudit élément élastiquement déformable est percée de trous (62). 8. Système selon l'une des précédentes, carac- térisé en ce qu'un bord amont (53) dudit cône d'échappement est monté en appui contre une collerette de ladite virole d'adaptation (27). 9. Système selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un bord amont dudit cône d'échappement est assemblé à ladite virole d'adaptation par une pluralité de pattes (64). 10. Système selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un bord amont dudit cône d'échappement est assemblé à ladite virole d'adaptation par l'intermédiaire d'un soufflet annulaire (66). 11. Turbomachine caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un système de canalisation selon l'une des précédentes. | F | F02 | F02K | F02K 1 | F02K 1/04 |
FR2901707 | A1 | COMPOSITION DE FACTEUR VII RECOMBINANT OU TRANSGENIQUE, CHAQUE MOLECULE DE FACTEUR VII POSSEDANT DEUX SITES DE N-GLYCOSYLATION A MOTIFS GLYCANNIQUES DEFINIS | 20,071,207 | La présente invention se rapporte à un facteur VII recombinant ou transgénique obtenu sous forme d'une composition de facteur VII, chaque molécule de facteur VII possédant deux sites de N-glycosylation à motifs glycanniques définis, ainsi qu'à son utilisation comme médicament. Le facteur VII (FVII) est une glycoprotéine vitamine K-dépendante qui, sous sa forme activée (FVIIa), participe au processus de coagulation en activant le facteur X et le facteur IX en présence de calcium et du facteur tissulaire. Le FVII est sécrété sous la forme d'une chaîne peptidique unique de 406 résidus, dont le poids moléculaire est d'environ 50 kDa. Le FVII comporte quatre domaines structuraux distincts : le domaine y-carboxylique (Gla) N-terminal, deux domaines "epidermal growth factor (EGF)-like", ainsi qu'un domaine sérine protéase. L'activation du FVII en FVIIa est caractérisée par la coupure de la liaison Arg152-Ile153 (Arginine 152-Isoleucine 153). Le FVIIa est donc composé d'une chaîne légère de 152 acides aminés de poids moléculaire d'environ 20 kDa et d'une chaîne lourde de 254 acides aminés de poids moléculaire d'environ 30 kDa) liées entre elles par un seul pont disulfure (Cys135-Cys262) Le FVIIa plasmatique comporte plusieurs modifications post-traductionnelles : les dix premiers acides glutamiques sont y-carboxylés, l'Asp63 est partiellement hydroxylé, la Ser52 (Sérine 52) et la Ser60 (Sérine 60) sont 0-glycosylées et portent respectivement les motifs Glucose(Xylose)0_2 et Fucose, l'Asn145 (Asparagine 145) et l'Asn322 (Asparagine 322) sont N-glycosylées majoritairement par des structures complexes biantennées bisialylées. Le FVII est utilisé dans le traitement des patients atteints d'hémophilie, présentant un déficit en facteur VIII (hémophilie de type A) ou en facteur IX (hémophilie de type B), ainsi que des patients présentant d'autres déficiences des facteurs de coagulation, par exemple un déficit héréditaire en FVII. Il est donc nécessaire de disposer de concentrés de FVIIa injectables. La méthode la plus ancienne d'obtention de concentrés de FVIIa a consisté en la purification du FVIIa à partir de protéines plasmatiques issues du fractionnement. Le document EP 0 346 241 décrit, à cet effet, la préparation d'une fraction enrichie en FVIIa, obtenue après adsorption puis élution d'un sous-produit du fractionnement de protéines plasmatiques contenant le FVII et le FVIIa et d'autres protéines telles les facteurs IX (FIX), X (FX) et II (FII), notamment le prééluat du PPSB (P = prothrombine ou FII, P = proconvertine ou FVII, S = facteur de Stuart ou FX et B = facteur antihémophilique B ou FIX). L'inconvénient de ce procédé est que le FVII obtenu contient encore quelques traces d'autres facteurs de coagulation. De même, le document EP 0 547 932 décrit un procédé de fabrication d'un concentré de FVIIa de haute pureté essentiellement dépourvu des facteurs vitamine K dépendants et du FVIII. Le FVII obtenu par ce procédé, malgré sa pureté, présente une activité thrombogénique résiduelle. Ainsi, l'un des inconvénients majeurs de ces procédés est qu'ils ne permettent d'obtenir que de faibles quantités de produits. Par ailleurs, il demeure difficile d'obtenir un produit totalement dépourvu d'autres protéines présentes dans le plasma. Enfin, bien que de nombreuses précautions soient prises à tous les stades de l'élaboration des facteurs plasmatiques de la coagulation pour assurer leur sécurité virale et bactérienne (suivis des donneurs de sang, tests pour détecter les contaminants viraux et bactériens connus, traitements rigoureux de purification et d'inactivation virale pour réduire au maximum le risque de transmission d'agents pathogènes véhiculés par le sang), tout risque de contamination par des agents pathogènes n'est pas néanmoins écarté. De plus, l'émergence de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob a fait resurgir les craintes de transmission d'agents pathogènes non conventionnels par les produits issus du sang. En outre, le volume de plasma collecté auprès des donneurs de sang reste limité. C'est pourquoi, dés les années 1980, l'ADN codant pour le facteur VII humain a été isolé (Hagen et al. (1986) ; Proc. Natl. Acad. Sci. USA ; Apr 83 (8) :2412-6) et exprimé dans les cellules de mammifères BHK (Baby Hamster Kidney) (document EP 0 200 421). Si cette méthode de production de FVII a pour avantage de contrôler le milieu dans lequel la protéine d'intérêt est produite, il est connu que les cellules de hamster confèrent aux protéines qu'elles expriment des motifs Galal,3Gal, (Spiro RG et al, J. Biol. Chem, 1984, vol. 259, N 15, 9858 et Furukawa K. et al, J. Biol. Chem, 1992, vol. 267, N 12, 8012), dont l'immunogénicité est démontrée. Le facteur VII recombinant est donc susceptible de conférer des effets secondaires non négligeables chez les patients auxquels il est administré. Il a été établi que 1% des lymphocytes B circulants chez l'homme produisent des anticorps dirigés contre l'épitote Galîl,3Gal (Galili et al, Blood, 1993, vol. 82, 2485). L'épitope et l'anticorps forment alors un complexe activant le complément et conduisant à des réactions immunitaires sévères, telles que les rejets aigus de greffes suite aux xenotransplantations. Il a été démontré que 15 à 20% des hémophiles traités à l'aide d'un FVII produit en cellule de hamster développent une réaction immunitaire (Prowse C.V et al, Blood Reviews, 1998, vol. 12, 99). Ce type de réaction immunitaire est dramatique dans le cas des hémophiles, car les FVII et FVIII devenus immunogènes vont entraîner des hémorragies très difficilement traitables. 1.0 Ainsi, il demeure nécessaire d'obtenir une composition de FVIIa recombinant ou transgénique dont l'immunogénicité est réduite, tout en étant la plus faible possible, et viralement sécurisé. C'est pourquoi la Demanderesse a cherché à mettre au point une composition de FVII, viralement sécurisée, présentant une immunogénicité très réduite. 20 Ainsi, l'invention se rapporte à une composition de facteur VII recombinant ou transgénique, chaque molécule de facteur VII de la composition présentant deux sites de N-glycosylation, caractérisée en ce que parmi toutes les molécules de FVII de la composition, 25 le taux de motifs glycanniques Ga1î1,3Gal est compris entre 0 et 4%. La Demanderesse a trouvé de manière surprenante qu'un tel taux de motifs glycanniques Galal,3Gal dans 30 le FVII de la composition de l'invention n'est pas immunogène lors de traitements de patients. Le FVII de l'invention est sous forme d'une composition. En effet, tout FVII, qu'il soit plasmatique, recombinant ou transgénique, se présente 35 sous forme d'un mélange de plusieurs protéines de FVII, ces protéines se différenciant entre elles notamment en ne présentant pas la même glycosylation. 15 Cette glycosylation est due à une maturation posttraductionnelle effectuée par les organites cellulaires au cours du transfert de la protéine de FVII entre les différents compartiments cellulaires. Cette modification biochimique modifie profondément la protéine, de telle sorte que la protéine finale est bien différente de la molécule directement codée par le gène. Cette modification chimique contribue à la régulation de l'activité de la protéine, ainsi qu'à sa localisation. Ainsi, aux fins de l'invention, les expressions FVII et composition de FVII sont équivalentes. Par FVII recombinant ou transgénique , on désigne tout FVII issu du génie génétique et présentant les caractéristiques de glycosylation énoncées, c'est-à-dire un taux nul ou très faible de Galal,3Gal dans la composition de FVII, ou encore assez faible pour ne pas être immunogène. Par opposition, le FVII de l'invention n'est pas un FVII plasmatique, c'est-à-dire qu'il n'est pas un produit purifié à partir de plasma humain ou animal. Le motif Galal,3Gal est une structure composée de deux galactoses liés en al,3. Il est situé à l'extrémité des antennes oligosaccharidiques des structures N-liées. Ce motif est connu pour son immunogénicité. En effet, ce motif glycannique est absent chez l'homme ainsi que chez certains singes, car le gène codant pour l'enzyme permettant sa synthèse (l'îl,3galactosyltransférase) a été inactivé. C'est pourquoi l'administration, chez l'homme, d'une protéine présentant un tel motif provoque l'apparition d'anticorps dirigés contre la protéine ainsi glycosylée. Il est donc éminemment souhaitable de ne pas trouver un tel motif immunogène dans les protéines pharmaceutiques. De préférence, la composition est caractérisé par une absence des motifs glycanniques Galal,3Gal dans toutes les molécules de facteur VII qui y sont présentes. On entend ainsi désigner un FVII dont le taux de structures Galal,3Gal est nul ou si faible qu'il ne peut être distingué du bruit de fond obtenu par les mesures mises en œuvre par les appareillages l.0 d'analyses actuellement disponibles, ou dont le taux n'est pas détectable notamment par une méthode de détection en lectine-blot avec révélation au 4-chloro-1-naphtol. Cette méthode de quantification est illustrée dans la partie Exemples . Cette 15 expression désigne de manière équivalente tout FVII recombinant ou transgénique dont le taux de Galal,3Gal est proche de celui du FVII plasmatique. En tout état de cause, le taux de Galal,3Gal de la composition de FVII de l'invention n'est pas immunogène pour l'homme. 20 A l'inverse, un FVII recombinant disponible dans le commerce, tel que Novoseven (Novo Nordisk TM) présente un taux de Galal,3Gal qui est détectable, qui peut donc être distingué du bruit de fond obtenu par les appareillages d'analyse. 25 Ainsi, selon la méthode de quantification utilisée, le motif Galal,3Gal pourra être soit totalement absent, soit présent à une taux inférieur à 4%, ou encore inférieur à 3,5%, ou encore à un taux 30 inférieur à 3%, ce taux ne pouvant être distingué du bruit de fond. Avantageusement, le taux de motif Galal,3Gal est présent à un taux identique ou quasi-identique à celui du FVII plasmatique. 35 Le FVII de l'invention est un polypeptide dont la séquence peptidique peut être celle du FVII humain naturel, c'est-à-dire la séquence présente chez les humains ne présentant pas de troubles liés au FVII. Une telle séquence peut être codée par exemple par la séquence lb décrite dans le document EP 0 200 421. Avantageusement, la sequence du FVII de l'invention est la séquence SEQ ID NO : 1. Dans un autre mode de réalisation, le FVII de l'invention peut être un variant du FVII humain naturel, dans la mesure où ce variant n'est pas plus immunogène que le FVII naturel. Ainsi, la séquence peptidique de ce variant peut posséder au moins 70% d'identité, et de manière avantageuse au moins 80% ou 90%, et de manière encore plus avantageuse au moins 99% d'identité avec la séquence du FVII humain naturel, un tel variant possédant essentiellement la même activité biologique que le FVII naturel. Par ailleurs, le FVII de l'invention désigne également tout FVII dont l'activité biologique a été modifiée ou réduite par rapport à celle du FVII naturel. A titre d'exemple, on peut citer le FVII humain recombinant inactivé FFR-FVIIa, utilisé pour le traitement ou la prévention des thromboses (Holst et al, Eur.J.Vasc.Endovasc.Surg., 1998 Jun, 15(6) : 515-520). De tels FVII sont des polypeptides qui possèdent une séquence en acides aminés qui diffère de la séquence du FVII naturel par l'insertion, la délétion ou la substitution d'un ou de plusieurs acides aminés. Enfin, dans un autre mode de réalisation, le FVII de l'invention peut être activé (FVIIa). Le FVIIa présente une activité coagulante 25 à 100 fois supérieure à celle du FVII lorsque ce dernier interagit en lieu et place du premier avec le facteur tissulaire (FT). L'activation du FVII résulte du clivage du zymogène par différentes protéases (FIXa, FXa, FVIIa) en deux chaînes réunies par un pont disulfure. Le FVIIa est le facteur de la coagulation responsable de l'hémostase chez les hémophiles ayant des anticorps circulants par exemple. D'une manière particulièrement avantageuse, le FVII de l'invention est totalement activé. Le FVIIa de l'invention comporte plusieurs modifications post-traductionnelles : les neuf ou dix premiers acides glutamiques N-terminaux sont y - carboxylés, l'Asp63 est partiellement hydroxylé, la Ser52 et la Ser60 sont 0-glycosylées et portent respectivement les motifs Glucose(Xylose)0_2 et Fucose, l' Asn145 et l' Asn322 sont N-glycosylées majoritairement par des structures complexes biantennées monosialylées. L'activité biologique du FVII de l'invention peut être quantifiée en mesurant la capacité d'une composition de FVII à induire la coagulation sanguine au moyen d'un plasma déficient en FVII et de la thromboplastine, comme par exemple décrit dans le brevet US 5,997,864. Dans le test décrit dans ce brevet, l'activité biologique est exprimée par une réduction du temps de coagulation par rapport à l'échantillon contrôle, et est convertie en unités de FVII par comparaison avec un standard de sérum humain (pool) contenant 1 unité/ml d'activité de FVII. Le FVII recombinant de l'invention peut être obtenu au moyen des techniques standard, bien connues de l'homme du métier, permettant l'expression d'une protéine dans un système biologique. Le FVII de l'invention peut être exprimé dans tout micro-organisme, plante ou animal conférant les caractéristiques de glycosylation énoncées, c'est-à- dire un taux très faible ou nul de Galal,3Gal dans la composition de FVII. Par micro-organisme, on entend tout système bactérien, fongique, viral ou cellulaire, les cellules pouvant être des cellules de plantes ou de mammifères. Les cellules de mammifères peuvent être des cellules animales ou humaines. Il peut s'agir également de toute cellule KnockOut pour 1 'a 1, 3galactosyltransférase. Le FVII de l'invention peut également être produit dans des animaux ou des plantes transgéniques, dans la mesure où ces animaux ou plantes confèrent au FVII ou à la composition de FVII les caractéristiques de glycosylation énoncées, c'est-à-dire une absence ou un très faible taux de Galal,3Gal dans la composition de FVII. Les animaux peuvent être le lapin, le porc, le mouton, la chèvre, le boeuf, la poule, ou tout animal KnockOut pour l'al,3galactosyltransférase, cette liste n'étant pas limitative. Le FVII de l'invention comporte, comme le FVII humain, deux sites de N-glycosylation, en position 145 et 322, et 2 sites de 0-glycosylation, en position 52 et 60. Dans un site de N-glycosylation, les chaînes d'oligosaccharides sont liées à une asparagine (N-liées). Dans un site de 0-glycosylation, les chaînes d'oligosaccharides sont liées à une sérine. Les motifs liés sur ces acides aminés seront différents pour chaque protéine de la composition. Toutefois, on peut quantifier, pour la totalité de la composition, le taux de chaque motif glycannique, ou encore de chaque sucre. Les pourcentages des différents glycannes donnés dans la présente demande ne tiennent pas compte de la 0-glycosylation. De préférence, la composition de FVII est caractérisée en ce que, parmi tous les motifs glycanniques de la composition, au moins 40% sont des des formes glycanniques biantennées, monosialylées. Dans un autre mode de réalisation, les formes monosialylées sont présentes à au moins 50%. Dans un 3.5 autre mode de réalisation, les formes monosialylées sont présentes à au moins 60%. Avantageusement, les formes glycanniques biantennées, monosialylées sont majoritaires. La composition de FVII se caractérise en ce que au moins certains des acides sialiques du facteur VII 5 impliquent des liaisons a2-6. De façon particulièrement préférée, tous les acides sialiques impliquent des liaisons a2,6, c'est-à-dire que tous les acides sialiques sont liés au galactose par une liaison a2,6, et, en particulier, au 10 moins 90% des acides sialiques du FVII impliquent des liaisons î2,6. La composition de FVII selon l'invention peut en outre comprendre des acides sialiques de liaisons a2-3. 15 Le fait que des acides sialiques du FVII de la composition impliquent des branchements a2,6 est un des avantages du FVII de l'invention. En effet, les acides sialiques du FVII recombinant disponible dans le commerce impliquent uniquement des liaisons a2,3. 20 Or, le FVII plasmatique est un mélange de ces deux isomères. Toutefois, ce dernier comporte plus de liaisons a2,6, ce qui rapproche encore le FVII de l'invention du FVII plasmatique. 25 Avantageusement, parmi les formes glycanniques biantennées monosialylées, les formes glycanniques majoritaires sont non fucosylées. De préférence, ces formes glycanniques biantennées monosialylées non fucosylées sont 30 présentes dans le FVII de la composition de l'invention à un taux au moins supérieur à 20%. Avantageusement, ce taux est au moins supérieur à 25%, ou encore à au moins 40%. 35 D'une manière particulièrement avantageuse, le taux de fucosylation de la composition de FVII de l'invention est compris entre 20% et 50%. Dans un mode de réalisation de l'invention, ce taux peut être inférieur à 15%. Cette caractéristique est l'un des avantages du FVII de l'invention. En effet, le FVII recombinant disponible dans le commerce présente un taux de fucosylation de 100%, alors que le FVII plasmatique possède un taux de fucosylation de 16% environ. Ainsi, la fucosylation du FVII de l'invention est proche de celle du FVII plasmatique, ce qui confère un avantage au FVII de l'invention en terme d'immunogénicité. Avantageusement, le FVII de l'invention est un FVII transgénique. Ainsi, le FVII de l'invention est avantageusement un FVII recombinant produit de manière transgénique. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le FVII transgénique de l'invention est produit dans le lait d'un animal transgénique. Une telle production de protéines peut être réalisée en greffant le gène codant pour la protéine d'intérêt sur la région régulatrice d'un des gènes de synthèse de protéines du lait qui va diriger celle-ci spécifiquement dans la glande mammaire puis sa sécrétion dans le lait. De manière particulièrement avantageuse, le FVII de l'invention est produit par le lapin. Cette espèce est particulièrement avantageuse car le lapin ne semble pas sensible aux prions, notamment à l'encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible, qui constitue un problème de santé publique majeur. De plus, la barrière d'espèce entre le lapin et l'homme est importante. A l'inverse, la barrière d'espèce entre l'homme et le hamster, qui est le système biologique dans lequel est produit le FVII recombinant disponible dans le commerce, est moins importante. Ainsi, la production du FVII dans le lapin est avantageuse en terme de sécurité quant à la 5 transmission d'agents pathogènes. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le FVII de l'invention est produit dans les glandes mammaires de lapines. 10 La sécrétion par les glandes mammaires de la protéine d'intérêt, permettant sa sécrétion dans le lait du mammifère transgénique est une technique bien connue de l'homme du métier, qui implique le contrôle de l'expression de la protéine recombinante de manière 15 tissus-dépendante. Le contrôle tissulaire de l'expression est effectué grâce à des séquences permettant l'expression de la protéine vers un tissu particulier de l'animal. Ces séquences sont notamment les séquences promoteur, 20 ainsi que les séquences peptides signal. Des exemples de promoteurs permettant l'expression d'une protéine d'intérêt dans les glandes mammaires sont le promoteur WAP (whey acidic protein), le promoteur de la caséine, le promoteur de la 0lactoglobuline, cette liste n'étant pas limitative. Une méthode de production d'une protéine recombinante dans le lait d'un animal transgénique peut comporter les étapes suivantes : une molécule 30 d'ADN synthétique comprenant un gène codant pour le FVII humain, ce gène étant sous le contrôle d'un promoteur d'une protéine sécrétée naturellement dans le lait, est intégrée dans un embryon d'un mammifère non humain. L'embryon est ensuite placé dans une 35 femelle de mammifère de la même espèce. Une fois que le mammifère issu de l'embryon s'est suffisamment développé, la lactation du mammifère est induite, puis le lait collecté. Le lait contient alors le FVII transgénique d'intérêt. Un exemple de procédé de préparation de protéine dans le lait d'une femelle de mammifère autre que l'être humain est donné dans le document EP 0 527 063, dont l'enseignement peut être repris pour la production de la protéine d'intérêt de l'invention. Un plasmide contenant le promoteur WAP est fabriqué par introduction d'une séquence comportant le promoteur du gène WAP, ce plasmide étant réalisé de manière à pouvoir recevoir un gène étranger placé sous la dépendance du promoteur WAP. Le gène codant pour le FVII humain est intégré, et placé sous la dépendance du promoteur WAP. Le plasmide contenant le promoteur et le gène codant pour la protéine d'intérêt sont utilisés pour obtenir des lapines transgéniques, par microinjection dans le pronucléus mâle d'embryons de lapins. Les embryons sont ensuite transférés dans l'oviducte de femelles hormonalement préparées. La présence des transgènes est révélée par la technique de Southern à partir de l'ADN extrait des lapereaux transgéniques obtenus. Les concentrations dans le lait des animaux sont évaluées à l'aide de tests radioimmunologiques spécifiques. Le FVII transgénique produit par la lapine dans son lait est obtenu sous forme d'une composition où chaque molécule de facteur VII de la composition présente deux sites de N-glycosylation, caractérisé en ce que parmi toutes les molécules de FVII de la composition, le taux de motifs glycanniques Galal,3Gal est inférieur à 4%, voire nul. Ainsi, de manière avantageuse, le FVII transgénique produit par la lapine ne possède pas de motif glycannique Galal,3Gal. De préférence, la composition de FVII transgénique de lapine de l'invention est caractérisée en ce que, parmi tous les motifs glycanniques de la composition, au moins 40% sont des des formes glycanniques biantennées, monosialylées. Dans un autre mode de réalisation, les formes monosialylées sont présentes à au moins 50%. Dans un autre mode de réalisation, les formes monosialylées sont présentes à au moins 60%. Avantageusement, les formes glycanniques biantennées, monosialylées sont majoritaires. La composition de FVII se caractérise en ce que au moins certains des acides sialiques du facteur VII impliquent des liaisons a2-6. De façon particulièrement préférée, tous les acides sialiques impliquent des liaisons a2,6, et, en particulier, au moins 90% des acides sialiques du FVII impliquent des liaisons x2,6. La composition de FVII selon l'invention peut en outre comprendre des acides sialiques de liaisons a2-3. De préférence, parmi les formes glycanniques biantennées, monosialylées, les formes glycanniques majoritaires sont non fucosylées. Avantageusement, ces formes glycanniques biantennées, monosialylées non fucosylées sont présentes dans le FVII de cette composition à un taux au moins supérieur à 20%. Avantageusement, ce taux est au moins supérieur à 25%, ou encore à au moins 40%. De préférence, le taux de fucosylation du FVII de cette composition de l'invention est compris entre 20% 30 et 50%. Dans un mode de réalisation de l'invention, ce taux peut être inférieur à 15%. Le FVIIa transgénique de l'invention comporte plusieurs modifications post-traductionnelles : les 35 neuf ou dix premiers acides glutamiques N-terminaux sont y -carboxylés, l'Asp63 (Asparagine63) est partiellement hydroxylé, la Ser52 (Sérine 52) et la Ser60 (Sérine 60) sont 0glycosylées et portent respectivement les motifs Glucose(Xylose)0_2 et Fucose, l'Asn145 et l'Asn322 sont N-glycosylées majoritairement par des structures complexes biantennées monosialylées. Le FVII de l'invention peut être purifié à partir du lait par des techniques connues de l'homme du métier. Par exemple, une méthode de purification d'une protéine d'intérêt à partir de lait, telle que décrite dans le brevet US 6,268,487, peut comprendre les étapes suivantes consistant à : a) soumettre le lait à une filtration tangentielle sur une membrane de porosité suffisante pour former un rétentat et un perméat, le perméat contenant la protéine exogène, b) soumettre le perméat à un appareil de capture par chromatographie de manière à déplacer la protéine exogène et obtenir un effluent, c) combiner l'effluent et le rétentat, d) répéter les étapes a) à c) jusqu'à ce que le FVII soit séparé des lipides, des micelles de caséines, et que le FVII soit récupéré à au moins 75%. Avantageusement, le FVII de l'invention est activé. Le FVIIa résulte, in vivo, du clivage du zymogène par différentes protéases (FIXa, FXa, FVIIa) en deux chaînes réunies par un pont disulfure. Le FVIIa seul a très peu d'activité enzymatique, mais complexé avec son cofacteur, le facteur tissulaire (FT), il déclenche le processus de la coagulation en activant le FX et le FIX. Le FVIIa de l'invention est donc composé d'une chaîne légère de 152 acides aminés de poids moléculaire d'environ 20 kDa et d'une chaîne lourde de 254 acides aminés de poids moléculaire d'environ 30 kDa) liées entre elles par un seul pont disulfure (Cys135-Cys262) Ainsi, le FVII de l'invention est un FVII activé 5 possédant une activité et une structure proche du FVII plasmatique. Le FVIIa présente une activité coagulante 25 à 100 fois supérieure à celle du FVII lorsqu'ils 10 interagissent avec le facteur tissulaire (FT). Dans un mode de réalisation de l'invention, le FVII peut être activé in vitro par les facteurs Xa, VIIa, IIa, IXa et XIIa. Le FVII de l'invention peut également être activé 15 pendant son procédé de purification. La Demanderesse a constaté de manière surprenante que le FVII, même placé sous le contrôle d'un promoteur d'une protéine naturellement produite dans 20 le lactosérum, comme le promoteur WAP par exemple, est néanmoins susceptible de se trouver associé aux ions calcium du lait, et donc aux micelles de caséines. Ainsi, il sera très avantageux de mettre au point 25 un procédé d'extraction et de purification du FVII, susceptible de capter cette protéine qu'elle soit associée dans des complexes du lactosérun ou engagée dans des micelles de caséines, le FVII présentant une affinité pour les ions calcium du lait. 30 Très avantageusement, un procédé d'extraction et de purification du FVII selon l'invention, contenu dans du lait d'un animal transgénique, comprend les étapes suivantes consistant à : 3.5 a) extraire le FVII à partir du lait, le facteur VII étant lié aux sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium dudit lait, par la précipitation de composés de calcium obtenue par ajout dans le lait d'un sel soluble, dont l'anion est choisi pour son aptitude à former lesdits composés de calcium insolubles pour ainsi libérer le facteur VII desdits sels et/ou complexes, le facteur VII étant présent dans une phase liquide, b) séparer la phase liquide enrichie en la protéine du précipité de composés de calcium, ladite phase liquide étant en outre séparée en une phase lipidique et une phase aqueuse non lipidique comprenant la protéine, c) soumettre la phase aqueuse non lipidique à une étape de chromatographie d'affinité, en utilisant un tampon d'élution à base d'un sel de phosphate à une concentration prédéterminée, et d) soumettre l'éluat de facteur VII, obtenu selon l'étape c), à deux ou trois étapes de chromatographie sur descolonnes échangeuses d'anions de type base faible utilisant des tampons appropriés pour des élutions successives du facteur VII retenu sur lesdites colonnes. La Demanderesse a constaté de manière surprenante qu'un tel procédé faisait intervenir une étape d'extraction du FVII lié aux sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium dudit lait par précipitation de composés insolubles de calcium obtenus par ajout d'un sel soluble dans le lait, dont l'anion est choisi pour sa capacité à former des précipités de composés de calcium, alors que le FVII est libéré de ces sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium dudit lait et se retrouve en solution dans la phase liquide. Le FVII est lié aux sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium dudit lait, ce qui signifie que le FVII présente une affinité pour ces sels et/ou complexes de calcium. Le FVII présente donc un nombre suffisant de sites de fixation à ces sels et/ou complexes pour y être lié, totalement ou partiellement. Les sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium du lait représentent les sels phosphocalciques en interaction avec les micelles colloïdales de caséines. Les différentes caséines forment un complexe micellaire colloïdal, pouvant atteindre des diamètres d'environ 0,5 m, avec des sels phosphocalciques, se présentant par exemple sous la forme d'agrégats ( clusters ) de phosphate tricalcique, soit Ca9(PO4)6. De telles micelles sont formées de sous-unités de caséines constituées d'une couche hydrophile riche en caséine-K entourant un noyau hydrophobe, les sels phosphocalciques étant liés par interaction électrostatique sur la couche hydrophile. Ces sels phosphocalciques peuvent également être présents dans le volume interne de la micelle sans être liés à la caséine. Ces sels et/ou complexes sont également présents dans le lait sous forme de phosphate monocalcique et/ou de phosphate dicalcique, qui sont en équilibre avec les autres formes ioniques de calcium en fonction des réactions chimiques et biochimiques mises en œuvre. Ces sels et/ou complexes de calcium peuvent être présents dans le volume interne de la micelle de caséine. Une telle affinité du FVII pour les sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium peut résulter des interactions de la protéine non modifiée ou modifiée in vivo ou in vitro par exemple par des modifications post-traductionnelles. On entend par composés de calcium insolubles, des sels ou complexes de calcium dont la solubilité dans 5 le lait est inférieure à 0,5%. Le FVII est majoritairement associé aux sels phosphocalciques des micelles de caséines. Le FVII présente une forte affinité pour le calcium, dont la constante d'affinité est élevée, c'est-à-dire qu'au 10 moins 70% jusqu'à 90% du FVII étant piégés dans les micelles de caséine. Le reste du FVII présente une affinité pour les autres formes les sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium mentionnés plus haut. 15 Sans être liée par une quelconque interprétation des mécanismes observés, la Demanderesse suppose que l'ajout du sel soluble déplace l'équilibre des sels phosphocalciques des micelles, provoquant ainsi leur 20 déstructuration et la précipitation d'agrégats de sous-unités de caséines. Le FVII associé aux sels phosphocalciques piégé dans et/ou sur les micelles est libéré dans le milieu lors de cette déstructuration. De plus, le FVII est alors également libéré ou 25 dissocié des sels phosphocalciques, car ceux-ci précipitent sous la forme de composés de calcium insolubles sous l'effet du sel soluble utilisé dans le procédé de l'invention. De même, le FVII associé aux sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de 30 calcium solubles en serait également dissocié, par le même type de réaction (voir figure 9). Dans le cadre de l'invention, le sel soluble représente tout sel permettant d'obtenir l'effet 35 voulu. Le sel soluble utilisé dans le procédé de l'invention peut être présent dans le lait à une concentration choisie par l'homme du métier pour parvenir à la séparation du FVII à partir des sels et/ou complexes de calcium. A ce titre, il s'agit d'une concentration suffisante pour permettre la séparation d'au moins 20%, ou avantageusement d'au moins 30% jusqu'à 50% du FVII. De façon particulièrement avantageuse, il s'agit d'une concentration suffisante pour permettre la séparation d'au moins 60% jusqu'à 80%, ou d'au moins 90% du FVII. Le procédé de l'invention permet la précipitation notamment des agrégats de sous-unités de caséines. Cette précipitation est due à la déstructuration des micelles de caséines, comme indiqué plus haut. La mise en œuvre du procédé de l'invention déstabilise, par la précipitation, l'état colloïdal dans lequel se trouve le lait. Le procédé de l'invention est donc un procédé permettant le passage du lait d'un état colloïdal à un état liquide, ce qui correspond à une extraction directe colloïdes/liquides. Le procédé de l'invention permet également d'obtenir le lactosérum dont la coloration est plus claire que celle du lait de départ. En effet, ce sont les caséines qui donnent leur couleur blanche au lait. Une fois précipitées, elles ne peuvent plus conférer cette couleur au lait. Par sel soluble selon l'invention on entent' d'un 30 sel dont la solubilité dans le lait est d'au moins 0,5 partie de sel par partie de lait (p/p). Avantageusement, le sel soluble, utilisé dans le procédé, est un sel de phosphate. Le sel peut être dans une solution aqueuse qui est ensuite ajoutée au 35 lait, ou il peut être ajouté directement au lait sous forme de poudre. De préférence, le sel de phosphate est choisi dans le groupe constitué par le phosphate de sodium, le phosphate de lithium, le phosphate de potassium, le phosphate de rubidium et le phosphate de césium, et est, en particulier, le phosphate de sodium. En variante, le sel utilisé pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention peut être un oxalate d'un métal alcalin, en particulier l'oxalate de sodium ou de potassium, ou un carbonate d'un métal alcalin, en particulier, le carbonate de sodium ou de potassium, ou leur mélange. Avantageusement, la concentration du sel en solution aqueuse, qui est ainsi préparée pour la mise en oeuvre du procédé, est comprise entre 100 mM et 3 M, de façon plus préférée, entre 200 mM et 500 mM et, en particulier, entre 200 mM et 300 mM. Le lait dans lequel se trouve le FVII à extraire peut être du lait brut non écrémé ou du lait écrémé. L'avantage d'appliquer le procédé de l'invention à du lait écrémé réside dans le fait qu'il contient une quantité plus faible de lipides. Le procédé peut aussi être appliqué à du lait frais ou congelé. Le procédé comprend une étape b) de séparation de la phase liquide en une phase lipidique et une phase 2.5 aqueuse non lipidique comprenant la protéine qui est de préférence effectuée par centrifugation. La phase aqueuse non lipidique est en fait le lactosérum. Cette étape de séparation permet également d'isoler les agrégats de sous-unités micellaires de caséines et le 30 précipité de composés de calcium. Le procédé peut en outre comprendre, après l'étape de séparation, une étape de filtration de la phase aqueuse non lipidique effectuée successivement sur des filtres de porosité décroissante, de 35 préférence, de 1 m puis de 0,45 m. L'utilisation de ces filtres, tels qu'à base de fibres de verre, permet de réduire la teneur en lipides, globules gras et de phospholipides naturellement présents dans le lait. Une porosité inférieure à 0,5 m des filtres permet de maintenir la qualité bactériologique de la phase aqueuse non lipidique, ainsi que des supports de purification mis en oeuvre postérieurement (ultrafiltres, colonne de chromatographie etc.) (voir plus loin). La phase lipidique est, de préférence, filtrée à travers ces filtres qui retiennent ainsi complètement les globules lipidiques du lait, et le filtrat est clair. Elle peut être suivie d'une étape de concentration/dialyse par ultrafiltration. La concentration permet de réduire le volume de la phase aqueuse non lipidique en vue de sa conservation. La membrane d'ultrafiltration est choisie par l'homme du métier en fonction des caractéristiques de la protéine d'intérêt. De façon générale, un seuil de coupure dont la taille des pores est inférieure ou égale au poids moléculaire du FVII permet de concentrer le produit sans perte notable. Par exemple, une membrane de taille de pores à 50 kDa permet de concentrer sans perte du FVII dont le poids moléculaire est de 50 kDa. La dialyse est destinée à conditionner la phase aqueuse non lipidique comprenant le FVII pour des étapes ultérieures de purification, notamment par chromatographie. Elle permet également d'éliminer les composants de faible taille moléculaire, comme les lactoses, les sels, les peptides, les protéoses peptones et tout agent pouvant nuire à la conservation du produit. A cet effet, on utilise préférentiellement une membrane ayant un seuil de rétention de 50 kDa, de sorte que le FVII n'est pas filtré à travers la membrane. De préférence, le tampon de dialyse est une solution de phosphate de sodium 0,025 M-0,050 M, pH 7,5-8,5. La phase aqueuse non lipidique obtenue après l'étape b) ou, le cas échéant, telle qu'obtenue après les étapes de filtration et/ou de concentration/dialyse, peut être congelée et stockée à une température de -30 C dans l'attente de la mise en oeuvre d'étapes ultérieures de leur purification. La phase aqueuse non lipidique obtenue selon l'étape b) est ensuite soumise à une étape c) de chromatographie d'affinité avantageusement mise en oeuvre sur une colonne chromatographique dont le support est un gel d' hydroxyapatite (Calo(PO4)6(OH)2) ou un gel de fluoroapatite (Calo(PO4)6F2). Ainsi, le FVII de la phase aqueuse est retenu par le support, la majeure partie des protéines lactiques non retenue étant éliminée. On utilise de préférence une colonne chromatographique qui est équilibrée en tampon A à base de phosphate de sodium 0,025 M-0,035 M, pH 7,5-8,5. La phase aqueuse enrichie en FVII est injectée sur la colonne, ce qui permet la rétention du FVII. La fraction non retenue est éliminée par percolation du tampon A jusqu'au retour à la ligne de base (RLB), ce qui assure une bonne élimination des composés indésirables, telles que les protéines lactiques. L'élutlon du FVII selon l'étape c) est effectuée par un tampon à base d'un sel de phosphate, tel que le phosphate de sodium ou de potassium ou leur mélange, à une concentration prédéterminée, de préférence représentant un tampon B à base de phosphate de sodium 0,25 M-0,35 M, pH 7,5-8,5. La fraction éluée est collectée jusqu'au RLB. Grâce à cette étape, plus de 90% du total des protéines lactiques sont éliminés et plus de 90% des du FVII sont récupérées. La pureté de cette fraction éluée de FVII est d'environ 5% à cette étape. La pureté est définie comme étant le rapport massique entre le FVII et les protéines totales 5 présentes dans l'échantillon, la fraction ou l'éluat considéré. Avantageusement, l'activité spécifique du FVII est accrû d'un facteur 10 à 25 du fait de l'affinité 10 du FVII au support chromatographique. L'éluat de FVII obtenu à l'issue de l'étape c) est ensuite avantageusement soumis à une filtration tangentielle. 15 La membrane de filtration tangentielle est choisie par l'homme du métier en fonction des caractéristiques du FVII. De façon générale, un seuil de coupure dont la taille des pores est deux fois supérieure au poids moléculaire du FVII permet de le 20 filtrer. Par conséquent, une membrane de tailles de pores de 100 kDa permet de filtrer le FVII avec un bon rendement. Le but de cette étape de filtration est de réduire la charge notamment en protéines de poids 25 moléculaire supérieur à celui du FVII et, en particulier, d'éliminer les formes atypiques du FVII (par exemple du FVII sous forme polymérisée), ainsi que des protéases susceptibles, à terme, de le dégrader. A cette fin, on utilise très avantageusement 30 une membrane de seuil de rétention de composés de 100 kDa. Avantageusement, l'éluat de FVII filtré obtenu est ensuite concentré et dialysé par ultrafitration sur des membranes de seuil de rétention de 50 kDa. Le 35 tampon de dialyse est de préférence une solution de chlorure de sodium 0,15 M-0,20 M. L'éluat de FVII obtenu à l'issue de l'étape c), éventuellement filtré, concentré et dialysé, est ensuite soumis à deux ou trois étapes de chromatographie (étape d)) sur des colonnes échangeuses d'anions de type base faible utilisant des tampons appropriés pour des élutions successives du facteur VII retenu sur lesdites colonnes. Ces étapes permettent une purification supplémentaire du FVII. La première étape chromatographique d'échange d'anions est avantageusement mise en oeuvre grâce à un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF sur lequel le facteur VII est retenu, selon les conditions opératoires préférentielles qui suivent. Ce support est lavé par un tampon Tris 0,05 M, pH 7,0- 7,5. La fraction non retenue est éliminée par le tampon de lavage. L'élution du FVII est effectuée par un tampon à base de Tris 0,05 M et de chlorure de calcium 0,025 M-0,05 M, de préférence 0,05 M, pH 7,0-8,0, afin d'obtenir un premier éluat de facteur VII. Par cette étape, il est récupéré au moins 70% du FVII et celle-ci permet une élimination d'environ 80% de protéines accompagnantes. L'éluat de FVII peut ensuite être soumis à une étape de dialyse, comme décrit précédemment, dont le tampon est une solution de chlorure de sodium 0,15-0,20 M. La deuxième étape chromatographique est avantageusement mise en oeuvre grâce un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF sur lequel est injecté le premier éluat de FVII, obtenu par la première étape chromatographique sur échangeur d'anions, selon les conditions opératoires préférentielles qui suivent. Le support est lavé par un tampon Tris 0,05 M, pH 7,0-7,5. La fraction non retenue est éliminée par le tampon de lavage. L'élution du FVII, retenu sur le support, est effectuée par un tampon à base de Tris 0,05 M et de chlorure de calcium 0,005 M, pH 7,0-8,0, pour l'obtention d'un deuxième éluat de facteur VII de haute pureté, soit d'une purété supérieure à 90%. La deuxième étape chromatographique est destinée à limiter une éventuelle dégradation protéolytique de la protéine. A ce stade, la pureté de l'éluat est d'environ 90%, et plus de 95% de protéines accompagnantes sont éliminées. Il peut ensuite être soumis à une étape de dialyse, comme décrit précédemment, dont le tampon est une solution de chlorure de sodium 0,15-0,20 M. Selon une mise en oeuvre très préférée de l'invention, le procédé comprend trois étapes de chromatographie sur des colonnes échangeuses d'anions de type base faible utilisant des tampons appropriés pour des élutions successives du facteur VII à partir desdites colonnes. Il est ainsi mis en œuvre, après les deux étapes chromatographiques d'échange d'anions, une troisième étape chromatographique d'échange d'anions. Cette étape permet la formulation de la composition enrichie en la protéine, de manière à la rendre adaptée à une utilisation médicale. La troisième étape chromatographique est avantageusement mise en oeuvre grâce à un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF sur lequel est injecté le deuxième éluat de FVII, obtenu par la deuxième étape chromatographique sur échangeur d'anions, selon les conditions opératoires préférentielles qui suivent. Le deuxième éluat obtenu par la deuxième étape chromatographique d'échange d'anions est injecté, de préférence après dilution par 1 à 5 volumes d'eau purifiée pour injection (PPI), sur une colonne remplie de support de type gel Q-Sepharose FF sur lequel le facteur VII est retenu. Ce support est lavé par un tampon Tris 0,05 M, pH 7,0-7,5. La fraction non retenue est éliminée par le tampon de lavage. L'élution du FVII, retenu sur le support, est effectuée par un tampon à base de Tris 0,02 M et de chlorure de sodium 0,20-0,30 M, de préférence 0,28 M, pH 6,5-7,5. La composition de FVII trangénique ainsi obtenue a une pureté supérieure à 95%. Très avantageusement, la composition se présente sous la forme d'un concentré de FVII. La mise en oeuvre du procédé conduit à un rendement cumulé de 20 à 25%, ce qui permet de purifier au moins 20 mg de FVII/litre de lait traité. Par conséquent, les trois étapes de chromatographies sur gel échangeur d'anions permettent de purifier encore davantage le FVII. De plus, elles permettent la concentration et la formulation de la composition de FVII. L'activation du FVII intervient au cours du 20 procédé, selon toute vraisemblance au cours de la première étape de chromatographie d'échange d'anions. Le procédé de l'invention peut comprendre également au moins l'une des étapes suivantes de 25 formulation, inactivation virale et stérilisation De façon générale, le procédé peut comprendre, avant l'étape de chromatographie d'affinité, une étape de traitement anti-viral qui est avantageusement effectuée par solvant/détergent, en particulier en 30 présence d'un mélange de Tween 80 (1% p/v) et de TnBP (tri-n-butylphosphate)(0,3% v/v,), ce qui permet d'inactiver les virus enveloppés. En outre, l'éluat de FVII issu de la deuxième étape chromatographique sur échangeur d'anions est de préférence soumis à une 35 étape de nanofiltration pour une élimination efficace des virus, en particulier des virus non enveloppés, tels que le parvovirus B19. Il est possible d'utiliser des filtres ASAHI PLANOVATMI5 permettant la rétention des virus ayant une taille supérieure à 15 nm. Un autre objet de l'invention est la composition 5 de FVII de l'invention pour une utilisation comme médicament. Un autre objet de l'invention est l'utilisation de la composition de FVII selon l'invention pour la 10 préparation d'un médicament destiné au traitement des patients atteints d'hémophilie. Un autre objet de l'invention est l'utilisation de la composition de FVII selon l'invention pour la 15 préparation d'un médicament destiné au traitement des traumatismes hémorragiques multiples. Un autre objet de l'invention est l'utilisation de la composition de FVII selon l'invention pour la 20 préparation d'un médicament destiné au traitement des saignements massifs non contrôlables par une hémostase chirurgicale. Un autre objet de l'invention est l'utilisation 2.5 de la composition de FVII pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des hémorragies dues à un surdosage en anticoagulants. Un autre objet de l'invention est une composition pharmaceutique comprenant le facteur VII selon 30 l'invention et un excipient et/ou un véhicule pharmaceutiquement acceptables. L'excipient peut être toute solution, telle qu'une solution saline, physiologique, isotonique ou tamponnée, ainsi que toute suspension, gel ou poudre, 3.5 compatible avec un usage pharmaceutique et connu de l'homme du métier. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, surfactants et conservateurs. D'autre part, les compositions selon l'invention peuvent comprendre d'autres agents ou principes actifs. Par ailleurs, les compositions peuvent être administrées de différentes manières et sous différentes formes. L'administration peut être réalisée par toute voie classique pour ce type d'approche thérapeutique, comme notamment par voie systémique, en particulier par injection intraveineuse, intradermique, intra-tumorale, sous-cutanée, intra-péritonéale, intramusculaire ou intraartérielle. On peut citer par exemple l'injection intra-tumorale ou l'injection dans une zone proche de la tumeur ou irriguant la tumeur. Les doses peuvent varier en fonction du nombre d'administrations, de l'association à d'autres principes actifs, du stade d'évolution de la pathologie, etc. D'autres aspects et avantages de l'invention seront décrits dans les exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et ne limitent pas l'étendue de l'invention. Abbréviations FVII-tg : FVII transgénique selon l'invention FVII-rec : FVII recombinant disponible dans le commerce MALDI-TOF : Matrix Assisted Laser Desorption Ionisation - Time of Flight HPCE-LIF : High Performance Capillary Electrophoresis-Laser Induced Fluorescence (Electrophorèse capillaire haute performance-fluorescence induite par laser) ESI-MS : Spectrométrie de masse-Ionisation Electrospray . LC-ESIMS : Chromatographie liquide- Spectrométrie de masse-Ionisation Electrospray NP-HPLC : Chromatographie Liquide Haute Performance de Partage Classique PNGase F : Peptide : N-glycosidase F Description des figures Figure 1 : schéma d'un exemple du procédé d'extraction 10 et de purification/activation du FVII transgénique selon l'invention produit dans le lait de lapine. Figure 2 : Spectres de masse ESI déconvolués des peptides porteurs des sites de N-glycosylation. 15 Figure 3 : Electrophérogrammes HPCE-LIF après déglycosylation du FVII par la PNGase F ; Légende les deux électrophérogrammes du milieu : FVII-tg ; (4) fucose, (1) GlcNAc, (1') mannose, (•) 20 galactose, (A) acide sialique. Figure 4 : Caractérisation du FVII-tg (chromatogramme du milieu) par NP-HPLC et du FVII-rec (chromatogramme du bas). Légende : idem figure 3. Figure 5 : Identification des formes glycanniques majoritaires du FVII-tg par MALDI-TOFMS. Légende : idem figure 3 30 Figure 6 : Analyse en HPCE-LIF des oligosaccharides de la Thyroglobuline. Légende : idem figure 3 Figure 7 : Analyse en HPCE-LIF des oligosaccharides du FVII transgénique. Légende : idem figure 3 25 35 Figure 8 : Quantification des structures Galal,3Gal. Figure 9 : Exemple d'un mécanisme d'extraction du FVII Exemple 1 : Production de lapines transgéniques produisant une protéine de FVII humain dans leur lait 5 On prépare tout d'abord un plasmide pl en introduisant la séquence Bam Hl-Hind III (fragment 6,3 Kb) du gène WAP (décrite dans le document Devinoy et al., Nucleic Acids Research, vol. 16, no. 16, 25 août 10 1988, p. 8180) dans le polylinker du vecteur p-poly III-I (décrit dans le document Lathe et al., Gene (1987) 57, 193-201), entre les séquences Bam Hl et Hind III. Au cours de ce clonage, le site Bam Hl a été 15 supprimé et remplacé par le site Cla I qui figure dans le vecteur pl. Le vecteur pl est donc un plasmide capable de recevoir un gène étranger placé sous la dépendance du promoteur WAP 6, 3 Kb. L'introduction du gène étranger peut se faire par exemple dans le site 20 Sal I du poly linker. Les inserts contenant la totalité du promoteur et des gènes étrangers peuvent être isolés du plasmide après une coupure aux deux sites Not 1 qui sont aux extrémités du poly linker du plasmide p- poly III-I. 25 Le plasmide p2, obtenu à partir du plasmide pl, contient le promoteur du gène de la WAP de lapin (6,3 Kb) et le gène du FVII humain. Le fragment utilisé pour obtenir les lapines transgéniques est compris entre les deux sites Notl. 30 Un site Hind III a été introduit dans la séquence de tête du gène (leader) par mutagénèse dirigée pour servir de site de clonage. Les lapines transgéniques ont été obtenues par la 35 technique classique de microinjection (Brinster et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA (1985) 82, 4438-4442). 1-2 pl contenant 500 copies du gène ont été injectés dans le pronucleus mâle d'embryons de souris. Les constructions ont été réalisées dans le vecteur p-poly III-I (Lathe et al., Gene (1987) 57, 193-201). Les fragments Not 1 - Not 1 de ce vecteur contenant les gènes recombinés ont été microinjectés. Les embryons ont ensuite été transférés dans l'oviducte de femelles adoptives hormonalement préparées. Environ 10% des embryons manipulés ont donné naissance à des lapereaux et 2-5 % des embryons manipulés à des lapereaux transgéniques. La présence des transgènes a été révélée par la technique de transfert de Southern à partir de l'ADN extrait des queues des lapins. Les concentrations de FVII dans le sang et dans le lait des animaux ont été évaluées à l'aide de tests radioimmunologiques spécifiques. L'activité biologique du FVII a été évaluée en ajoutant du lait au milieu de culture de cellules ou d'expiants mammaires de lapin. La technique utilisée pour l'obtention de lapines transgéniques produisant dans leur lait le FVII de l'invention est décrite plus en détails dans le document EP 0 527 063. Exemple 2 : Extraction et purification du FVII obtenu a) Extraction du FVII On considère 500 ml de lait brut non écrémé qui sont dilués par 9 volumes de tampon phosphate de sodium 0,25 M, pH 8,2. Après 30 minutes d'agitation à température ambiante, la phase aqueuse enrichie en FVII est centrifugée à 10 000g durant 1 heure à 15 C (centrifugeuse Sorvall Evolution RC - 6700 tours/min - rotor SLC-6000). 6 pots d'environ 835 ml sont nécessaires. Après centrifugation, trois phases sont présentes : une phase lipidique en surface (crème), une phase aqueuse non lipidique claire enrichie en FVII (phase majoritaire) et une phase blanche solide en culot (précipités de caséines non solubles et de composés de calcium). La phase aqueuse non lipidique FVII est 5 collectée à la pompe péristaltique jusqu'à la phase crémeuse. La phase crémeuse est collectée à part. La phase solide (précipité) est éliminée. La phase aqueuse non lipidique, comprenant 10 toutefois encore de très faibles quantités de lipides, est filtrée sur une séquence de filtres (Pall SLK7002UO10ZP - préfiltre en fibres de verre de taille de pores de 1 m - puis Pall SLK7002NXP - Nylon 66 de taille de pores de 0,45 m). En fin de 15 filtration, la phase lipidique est passée sur cette séquence de filtration qui retient complètement les globules lipidiques du lait, et le filtrat est clair. La phase aqueuse non lipidique filtrée est 20 ensuite dialysée sur membrane d'ultrafiltration (Millipore Biomax 50 kDa - 0,1 m2) pour la rendre compatible avec la phase de chromatographie. Le FVII de poids moléculaire d'environ 50 kDa ne filtre pas à travers la membrane, contrairement aux sels, sucres 25 et peptides du lait. Dans un premier temps, la solution (environ 5 000 ml) est concentrée à 500 ml, puis une dialyse par ultrafiltration en maintenant le volume constant permet d'éliminer les électrolytes et de conditionner la matière biologique pour l'étape de 30 chromatographie. Le tampon de dialyse est un tampon phosphate de sodium 0,025M, pH 8,2. On peut assimiler cette phase aqueuse non lipidique comprenant le FVII à du lactosérum enrichi 35 en FVII-tg. Cette préparation est stockée à -30 C avant la poursuite du procédé. Le rendement global de récupération du FVII par cette étape est très satisfaisant : 90% (91% extraction au phosphate + 99% Dialyse/concentration). La phase aqueuse non lipidique comprenant le 5 FVII à l'issue de cette étape est parfaitement limpide et est compatible avec les étapes chromatographiques qui font suite. Environ 93 000 UI de FVII-tg sont extraites à ce stade. La pureté en FVII de cette préparation est de 10 l'ordre de 0,2%. b) Purification du FVII 1. Chromatographie sur gel d'hydroxyapatite 15 Une colonne Amicon 90 (9 cm de diamètre - 64 cm2 de section) est remplie avec du gel BioRad Ceramic Hydroxyapatite type I (CHT-I). Le gel est équilibré en tampon A constitué d'un 20 mélange de phosphate de sodium 0,025 M et de chlorure de sodium 0,04 M, pH 8,0. La totalité de la préparation conservée à -30 C est décongelée au bain-marie à 37 C jusqu'àdissolution complète du glaçon puis est injectée sur le gel (débit linéaire 100 25 cm/h, soit 105 ml/min). La fraction non-retenue est éliminée par passage d'un tampon constitué de phosphate de sodium 0,025 M et de chlorure de sodium 0,04 M, pH 8,2, jusqu'au retour à la ligne de base (RLB). 30 L'élution de la fraction contenant le FVII-tg se fait par le tampon B constitué de phosphate de sodium 0,25 M et de chlorure de sodium 0,4 M, pH 8,0. La fraction éluée est collectée jusqu'au retour à la 3.5 ligne de base. Cette chromatographie permet de récupérer plus de 90% du FVII-tg, tout en éliminant plus de 95% des protéines lactiques. L'activité spécifique (A.S.) est multipliée par 25. Environ 85 000 UI de FVII-tg de pureté de 4% sont disponibles à ce stade. 2. Filtration tangentielle 100 kDa et concentration/dialyse 50 kDa La totalité de l'éluat de l'étape précédente est filtrée en mode tangentiel sur une membrane d'ultrafiltration 100 kDa (Pall OMEGA SC 100K - 0,1 m2). Le FVII est filtré à travers la membrane 100 kDa, alors que les protéines de poids moléculaire supérieur à 100 kDa ne sont pas filtrables. La fraction filtrée est ensuite concentrée à environ 500 ml, puis dialysée sur l'ultrafiltre 50 kDa déjà décrit à l'Exemple 1. Le tampon de dialyse est du chlorure de sodium 0,15 M. A ce stade du procédé, le produit est stocké à - 30 C avant passage en chromatographie d'échange d'ions. Cette étape a permis de réduire la charge en protéines de poids moléculaire supérieur à 100 kDa et en particulier des pro-enzymes. Le traitement membranaire 100 kDa permet de retenir environ 50% des protéines dont les protéines de haut poids moléculaire, tout en filtrant 95% du FVII-tg, soit 82 000 UI de FVII-tg. Ce traitement permet de réduire les risques d'hydrolyse protéolytique lors des étapes avales. 3. Chromatographies sur gel Q-Sepharose FF Ces trois chromatographies successives sur gel échangeur d'ions Q-Sepharose Fast Flow (QSFF) sont réalisées pour purifier le principe actif, permettre l'activation du FVII en FVII activé (FVIIa) et finalement concentrer et formuler la composition en FVII. 3.1 Etape Q-Sepharose FF 1 - élution High Calcium Une colonne de 2,6 cm de diamètre (5,3 cm2 de 10 section) est remplie de 100 ml de gel Q-Sepharose FF (GE Healthcare). Le gel est équilibré en tampon Tris 0,05 M, pH 7,5. 15 La totalité de fraction conservée à -30 C est décongelée au bain-marie à 37 C jusqu'à dissolution complète du glaçon. La fraction est diluée au [v/v] avec le tampon d'équilibrage avant injection sur le gel (débit 13 ml/min, soit débit linéaire de 150 20 cm/h), puis la fraction non retenue est éliminée par passage du tampon jusqu'au RLB. Une première fraction protéique à faible teneur en FVII est éluée à 9 ml/min (soit 100 cm/h) par un 25 tampon de Tris 0,05 M et de chlorure de sodium 0,15 M, pH 7,5, et est ensuite éliminée. Une deuxième fraction protéique riche en FVII est éluée à 9 ml/min (soit 100 cm/h) par un tampon de 30 Tris 0,05 M, de chlorure de sodium 0,05 M et de chlorure de calcium 0,05 M, pH 7,5. Cette deuxième fraction est dialysée sur l'ultrafiltre 50 kDa déjà décrit à l'Exemple 1. Le tampon de dialyse est du chlorure de sodium 0,15 M. 35 Cette fraction est conservée à +4 C durant une nuit avant le 2ème passage en chromatographie d'échange d'anions. Cette étape permet de récupérer 73% du FVII (soit 60000 UI de FVII-tg), tout en éliminant 80% des protéines accompagnantes. Elle permet également 5 l'activation du FVII en FVIIa. 3.2 Etape Q-Sepharose FF 2 - élution Low Calcium Une colonne de 2,5 cm de diamètre (4,9 cm2 de section) est remplie de 30 ml de gel Q-Sepharose FF 10 (GE Healthcare). Le gel est équilibré en tampon Tris 0,05 M, pH 7,5. La fraction éluée précédente (deuxième fraction), conservée à +4 C, est diluée avant 15 injection sur le gel (débit 9 ml/min, soit débit linéaire de 100 cm/h). Une fraction contenant du FVII de très haute pureté est éluée à 4,5 ml/min (soit 50 cm/h) en 20 tampon de Tris 0,05 M, de chlorure de sodium 0,05 M et de chlorure de calcium 0,005 M, pH 7,5. Environ 23 000 UI de FVII-tg ont été purifiées, soit 12 mg de FVII-tg. Cette étape permet d'éliminer plus de 95% des 25 protéines accompagnantes (protéines du lait de lapine). Cet éluat, de pureté supérieure à 90%, présente des caractéristiques structurales et fonctionnelles proches des molécules naturelles du FVII humain. Il 30 est concentré et formulé par le troisième passage en chromatographie d'échanges d'ions. 3.3 Etape Q-Sepharose FF 3 - élution Sodium Une colonne de 2,5 cm de diamètre (4,9 cm2 de section) est remplie de 10 ml de gel Q-Sepharose FF (GE Healthcare). Le gel est équilibré en tampon Tris 0,05 M, pH 7,5. La fraction éluée purifiée de l'étape précédente est diluée cinq fois avec de l'eau purifiée pour injection (PPI) avant injection sur le gel (débit 4,5 ml/min, soit débit linéaire de 50 cm/h). Le FVII-tg est ensuite élué à un débit de 3 ml/min (soit 36 cm/h) par le tampon de Tris 0,02 M et de chlorure de sodium 0,28 M, pH 7,0. Une composition de FVII-tg sous forme de concentré a été préparée dont la pureté est supérieure à 95%. Le produit est compatible avec une injection par voie intraveineuse. Le procédé a un rendement cumulé de 22%, ce qui permet de purifier au moins 20 mg de FVII par litre de lait mis en oeuvre. Le FVII-tg de la composition est ensuite soumis à différentes analyses structurales, telles que développées dans les exemples qui suivent. Exemple 3 : Caractérisation des sites de glycosylation 25 et des glycopeptides par ESI-MS Les sites de N-glycosylation du FVII-tg ont été identifiés par LC-ESIMS(/MS), confirmés par MALDITOFMS, et la microhétérogénéité a été déterminée par 30 LC-ESIMS. La figure 2 représente les spectres ESI déconvolués des glycopeptides contenant les deux résidus Asn glycosylés. La localisation des sites de glycosylation a été confirmée par MALDI-TOF(/TOF) 35 ainsi que par séquençage d'Edman. L'analyse des spectres de masse des glycopeptides [D123-R152] et [K31.6-R353] du FVII-tg, possédant respectivement les sites de N-glycosylation Asn145 et Asn322, révèle la présence de structures biantennées, bisialylées non fucosylés (A2) (masse observée du glycopeptide : 5563,8 Da) et fucosylées (A2F) (masse observée : 5709,7 Da). On note également la présence majoritaire d'oligosaccharides, situés sur l'Asn14s, monosialylés non fucosylés (Al) (masse observée : 5272,3 Da) et fucosylés (A1F) (masse observée : 5418,7 Da). Les formes triantennées sont peu représentées. Pour ce qui concerne les glycoformes majoritaires de l'Asn322, on observe les mêmes structures glycanniques dans des proportions différentes. La figure 2 révèle la présence de formes moins matures (moins antennées et sialylées) que sur l'Asn145. Par exemple, les structures triantennées sont absentes sur le FVII-tg. Il faut noter également que les Asn 145 et 322 sont glycosylées à 100%. Bien que semiquantitatifs, ces résultats sont en accord avec les données quantitatives obtenues par HPCE-LIF et NPHPLC. Exemple 4 : Quantification des N-glycannes par HPCELIF Les profils glycaniques de deux lots (A et B) de FVII-tg (cf figure 3-les deux électrophérogrammes du milieu) révèlent la présence de structures de type biantennés, monosialylés, fucosylés ou- non (A1F, Al), et biantennés, bisialylés, fucosylés ou non (A2, A2F). 3`5 Tableau 1. Récapitulatif du pourcentage des structures sialylées issues des échantillons natifs et celles issues des échantillons désialylés des différents lots de FVII Pourcentages FVII-tg FVII-tg Lot A Lot B Natif 19.3 13.9 A2 A2F 14.8 21.5 Al 38.4 25.2 A1F 11.7 22.2 Total A2+A2F 34.1 35.4 Total Al+AlF 50.1 47.4 Désialylé 57.5 37.2 G2 G2F 18 38.1 G3 4.6 3.0 G3F 1.3 3.0 Autres espèces 2.9 3.0 non fucosylées Autres espèces 3.6 7.5 * fucosylées G2FB - *espèce bifucosylée L'analyse quantitative des différentes structures 10 glycanniques (Tableau 1) montre que le FVII-tg (lots A et B) a 35% de formes biantennées bisialylées et seulement 6% de formes triantennés sialylées. Les formes majoritaires sont monosialylées avec 50% de structures Al et A1F. 15 On note pour le FVII-rec le faible taux de structures non fucosylées.5 Tableau 2. Taux de fucosylation des différents FVII FVII-tg FVII-tg FVII-rec Lot A Lot B Taux de 23.6 41.8 100 fucosylation (%) Les résultats montrent un taux de fucosylation de 5 24 à 42% pour le FVII-tg et une fucosylation de 100% pour le FVII-rec. Exemple 5 : Quantification des N-glycannes par NP-HPLC 10 L'analyse qualitative et quantitative de la N-glycosylation du FVII-tg a été étudiée par NP-HPLC. Le profil chromatographique du FVII-tg (figure 4- chromatogramme du milieu) confirme la présence d'oligosaccharides majoritairement de type Al, à un 15 taux de 27%. Les structures A1F, A2 et A2F sont moins représentées et les formes triantennées sont présentes à l'état de traces. Le profil du FVII-rec (figure 4-chromatogramme du bas) révèle des temps de migration atypiques pour les différentes structures (A1F,A2F) 20 observées. Exemple 6 : Identification par MALDI-TOFMS 25 Afin d'identifier les structures glycanniques présentes dans le FVII-tg, des analyses MALDI-TOF MS ont été réalisées à partir de fractions d'élutions issus de NP-HPLC préparative (figure 5). L'analyse MALDI-TOF du FVII-tg a permis de 30 confirmer l'identification des glycannes séparés par NP-HPLC, à savoir des structures majoritairement monosialylées Al et des formes minoritaires de type A1F, A2F et A2. Cette étude a permis également d'identifier les formes minoritaires de type triantennées bisialylées 5 et trisialylées, des formes hybrides et oligomannoses de type Mans et Man6-P-HexNAc. Afin d'identifier d'autres structures glycanniques, une analyse par MALDI-TOF MS du facteur 10 FVII-tg après désialylation a été faite. On observe après désialylation deux formes majoritaires G2 et G2F présentes respectivement à des taux de 35% et de 28% (quantification NP-HPLC). Ces 15 résultats sont en accord avec l'identification des structures du produit natif . Les autres formes identifiées sont quantitativement minoritaires et essentiellement de type oligomannose, Man6-P-HexNAc et Man7-P-HexNAc, et 20 de type hydride. On note la présence de formes bifucosylées. Exemple 7 : Analyse HPCE-LIF de la liaison des acides sialiques - galactose 25 Des analyses ont montré que le FVII-rec possède des structures glycaniques biantennées sialylées fucosylées avec des formes A2F majoritaires, et biantennées monosialylées fucosylées (A1F). On note 30 des temps de migration atypiques pour ces structures A2F et A1F par rapport aux temps de migration habituellement rencontrés pour ces structures. Notamment, ces structures oligosaccharidiques sialylées présentent des temps de migration atypiques 35 en HPCE-LIF et NP-HPLC par rapport à ceux du FVII-tg. D'autre part, l'analyse de la composition en monosaccharides n'a -pas révélé d'acide sialique particulier autre que NeuSAc et les outils de spectrométrie de masse révèlent des glycannes de masse conforme à des types bisialylés. Enfin, la desialylation des glycannes du FVII-rec permet de retrouver des comportements chromatographique et electrophorétique équivalents à ceux des oligosaccharides du FVII-tg. Ces différences de comportements électrophorétique et chromatographique peuvent donc s'expliquer par un branchement différent des acides sialiques. Cette hypothèse a été évaluée par les différentes approches d'HPCE-LIF et de MS. Les résultats sont résumés dans le Tableau 3 ci-15 dessous. Tableau 3 : branchements des acides sialiques sur les différents lots de FVII. Sialylation (%) a2-3 (%) a2-6 (%) a2-8 (%) FVII-rec 91 100 0 0 FVII-tg Lot C~ 96 0 100 0 20 Les résultats montrent des isoméries distinctes au niveau des acides sialiques entre les deux FVII. En effet, les acides sialiques du FVII-rec impliquent des liaisons a2-3 alors que le FVII-tg présente des branchements a2-6. 25 Les différences de comportements en HPCE-LIF et en NP-HPLC observés pour les glycannes du FVII-rec par rapport au FVII-tg sont liées à ces différences d'isomérie au niveau des acides sialiques. 30 Exemple 8 : Etude de la présence des structures Galal,3Gal Afin d'étudier la présence éventuelle des structures Galal,3Gal dans les FVII-tg, on utilise comme témoin positif la thyroglobuline bovine contenant des structures Galal,3Gal. Les produits sont, après déglycosylation par la PNGase F, traités par des sialidase, fucosidase et agalactosidase spécifique des branchements Galal,3Gal. La figure 6 présente l'étude réalisée sur la thyroglobuline bovine avec la superposition du profil natif et du profil désialylé, défucosylé et adégalactosylé. Le profil glycanique obtenu après adégalactosylation montre que cette structure disparaît totalement après traitement par l'enzyme prouvant ainsi que a-galactosidase utilisée est parfaitement active. Le taux de structure Galal,3Gal obtenu de 17.8 % est cohérent avec le taux attendu. La figure 7 présente la superposition des électrophorégrammes du produit désialylé et défucosylé du FVII-tg avec le produit désialylé, défucosylé et adégalactosylé. On observe que les deux profils sont parfaitement superposables. Ces résultats suggèrent 25 l'absence de structures Galal,3Gal dans le FVII-tg. Exemple 9 : Quantification des motifs saccharidiques Galal,3Gal 30 10 g des FVII humain, recombinant et transgénique ont été transférés sur une membrane de nitrocellulose après séparation en SDS-PAGE réduit. Un échantillon de thyroglobuline bovine (Sigma, T1001, 35 Thyroglobulin from bovin thyroid) est utilisé comme contrôle positif du fait de sa forte teneur en épitope alpha(1,3) galactosyl. La présence du motif a-Gal (Galactose-alphal-3Galactose-(3)4G1cNAc-R) est révélée par la lectine purifiée Marasmius oreades agglutinin (EY laboratoiries, H-9001, MOA-HRP) marquée à la peroxydase et spécifique de l'épitope a-Gal. L'activité peroxydasique est ensuite détectée par un substrat chromogénique (Fluka, 4-chloro-l-naphtol) et quantifiée par numérisation du signal (Bio-Rad, Quantity-one). Une membrane identique est traitée avec une alpha-galactosidase (Prozyme, Green coffee bean) de façon à confirmer la spécificité du signal. En parallèle, la quantité de protéine totale est également estimée par coloration d'un gel SDS-PAGE identique, coloré au bleu de Coomassie. Les résultats montrent la spécificité la lectine Marasmius oreades (MOA) du fait du fort signal observé pour la thyroglobuline bovine et de sa disparition suivant le traitement avec une alpha-galactosidase. Les résultats exprimés en rapport d'intensité de signal MOA divisée par l'intensité du signal correspondant à la quantité de protéine analysée démontrent un niveau de signal a-Gal résiduel (2,3 à 3,7) pour l'échantillon de FVII-tg alors que le FVII recombinant présente une valeur supérieure. Ces résultats (cf figure 8) démontrent l'absence ou la très faible prévalence de l'épitope a-Gal sur le FVII transgénique exprimé chez le lapin, comparativement à un FVII recombinant produit par des cellules de hamster par exemple. Le Tableau A résume les étapes du procédé selon une mise en œuvre préférée de l'invention pour fournir la composition de FVII de l'invention, et fournit les différents rendements, la pureté et les activités spécifiques obtenus à chaque étape. Tableau A lot t 4 Q3O Value (ni) Q Qe ité Rdt FVII/ RI FVlI/ AS R éFVII atitécle m- ( ( /) and M (UI ~ Ptntéir~es (n Rd delait hut 500 42750 1 450 1OY/o 1OY/o 2,4 q12% C7arific fia lite 4785 rD 93650 91% 91% Gnce tcati n/ Llaly ([F SOI j 661 2%10 93233 9~/0 93)/o 3,1 Q 2Y/0 Flint 1 Ijci | L'invention concerne une composition de facteur VII recombinant ou transgénique, chaque molécule de facteur VII de la composition présentant deux sites de N-glycosylation, dans laquelle parmi toutes les molécules de FVII de la composition, le taux de motifs glycanniques Ga1alpha1,3Ga1 est compris entre 0 et 4%. L'invention concerne également un procédé pour préparer une telle composition de FVII | Revendications 1. Composition de facteur VII recombinant ou transgénique, chaque molécule de facteur VII de la composition présentant deux sites de N-glycosylation, caractérisée en ce que parmi toutes les molécules de FVII de la composition, le taux de motifs glycanniques Galal,3Gal est compris entre 0 et 4%. 2. Composition selon la 1, dans laquelle au moins certains des acides sialiques du facteur VII impliquent des liaisons a2-6. 3. Composition selon la 2, dans 15 laquelle tous les acides sialiques du facteur VII impliquent des liaisons a2-6. 4. Composition selon la 2, dans laquelle le facteur VII de ladite composition comprend 20 en outre des acides sialiques de liaisons a2-3. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que, parmi tous les motifs glycanniques du facteur VII de la composition, au 25 moins 40% sont des formes glycanniques biantennées, monosialylées. 6. Composition selon la 5, dans laquelle les formes glycanniques biantennées, 30 monosialylées du facteur VII sont majoritaires. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que, parmi les formes glycanniques biantennées, monosialylées du facteur VII, les formes 35 glycanniques majoritaires sont non fucosylées. 8. Composition selon la 7, dans laquelle le taux de fucose du facteur VII est compris entre 20% et 50%. 9. Composition selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce le facteur VII de la composition est produit par des lapines transgéniques. 10. Composition selon l'une quelconque des 10 1 à 9, caractérisé en ce que le facteur VII est activé. 11. Composition de facteur VII selon l'une quelconque des 1 à 10, pour son utilisation comme 15 médicament. 12. Utilisation d'une composition facteur VII selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des 20 patients atteints d'hémophilie. 13. Utilisation d'une composition de facteur VII selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement 25 des traumatismes hémorragiques multiples. 14. Utilisation d'une composition de facteur VII selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement 30 des saignements massifs non contrôlables par une hémostase chirurgicale. 15. Utilisation d'une composition de facteur VII selon l'une quelconque des 1 à 10, pour 35 la préparation d'un médicament destiné au traitement des hémorragies dues à un surdosage en anticoagulants. 16. Composition pharmaceutique comprenant un facteur VII tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 10, et un excipient et/ou un véhicule pharmaceutiquement acceptables. 17. Procédé d'extraction et de purification du FVII tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8, contenu dans du lait d'un animal trangénique, comprenant les étapes suivantes consistant à : a) extraire le FVII à partir du lait, le facteur VII étant lié aux sels et/ou complexes organiques et/ou inorganiques de calcium dudit lait, par la précipitation de composés de calcium obtenue par ajout dans le lait d'un sel soluble, dont l'anion est choisi pour son aptitude à former lesdits composés de calcium insolubles pour ainsi libérer le facteur VII desdits sels et/ou complexes, le facteur VII étant présent dans une phase liquide, b) séparer la phase liquide enrichie en la protéine du précipité de composés de calcium, ladite phase liquide étant en outre séparée en une phase lipidique et une phase aqueuse non lipidique comprenant la protéine, c) soumettre la phase aqueuse non lipidique à une étape de chromatographie d'affinité, en utilisant un tampon d'élution à base d'un sel de phosphate à une concentration prédéterminée, et d) soumettre l'éluat de facteur VII, obtenu selon l'étape c), à deux ou trois étapes de chromatographie sur des colonnes échangeuses d'anions de type base faible utilisant des tampons appropriés pour des élutions successives du facteur VII retenu sur lesdites colonnes. 18. Procédé selon la 17, dans lequel le sel soluble est un sel de phosphate. 19. Procédé selon la 17 ou 18, dans lequel le sel de phosphate est choisi dans le groupe constitué par le phosphate de sodium, le phosphate de lithium, le phosphate de potassium, le phosphate de rubidium et le phosphate de césium, et est, en particulier, le phosphate de sodium. 20. Procédé selon la 17, dans lequel le sel soluble est un oxalate d'un métal alcalin, en particulier l'oxalate de sodium ou de potassium, ou un carbonate d'un métal alcalin, en particulier le carbonate de sodium ou de potassium, ou leur mélange. 21. Procédé selon l'une des 17 à 20, dans lequel la concentration du sel soluble en solution aqueuse est comprise entre 100 mM et 3 M, de façon plus préférée, entre 200 mM et 500 mM et, en particulier, entre 200 mM et 300 mM. 22. Procédé selon l'une des 17 à 21, dans lequel dans lequel l'étape b) est effectuée par centrifugation. 23. Procédé selon l'une des 17 à 22, comprenant, après l'étape de séparation, une étape de filtration de la phase aqueuse non lipidique effectuée successivement sur des filtres de porosité décroissante, de préférence de 1 gm puis de 0,45 m, suivie d'une étape de concentration/dialyse par ultrafiltration. 24. Procédé selon l'une des 17 à 23, dans lequel la phase lipidique est filtrée à travers des filtres de porosité décroissante, de préférence de 1 m puis de 0,45 m. 25. Procédé selon l'une des 17 à 24, dans lequel la chromatographie d'affinité est mise en oeuvre sur une colonne chromatographique dont le support est un gel d'hydroxyapatite (Calo(PO4)6(OH)2) ou un gel de fluoroapatite (Calo(PO4)6F2), et le tampon d'élution est un tampon à base de phosphate de sodium 0,25 M-0,35 M, pH 7,5-8,5. 26. Procédé selon l'une des 17 à 25, dans lequel l'éluat de FVII obtenu à l'issue de l'étape c) est ensuite soumis à une filtration tangentielle. 27. Procédé selon l'une des 17 à 26, dans lequel, la première étape chromatographique est mise en œuvre par un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF. 28. Procédé selon la 27, dans lequel l'élution du FVII est effectuée par un tampon à base de Tris 0,05 M et de chlorure de calcium 0,02 M-0,05 M, pH 7,0-8,0. 29. Procédé selon l'une des 17 à 28, dans lequel, la deuxième étape chromatographique est mise en œuvre par un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF sur lequel est injecté le premier éluat de FVII, obtenu par la première étape chromatographique sur échangeur d'anions. 30. Procédé selon la 29, dans lequel l'élution du FVII est effectuée par un tampon à basede Tris 0,05 M et de chlorure de calcium 0,005 M, pH 7,0-8,0. 31. Procédé selon l'une des 17 à 30, dans lequel la troisième étape chromatographique est mise en oeuvre par un support chromatographique de type gel Q-Sepharose FF sur lequel est injecté le deuxième éluat de FVIII, obtenu par la deuxième étape chromatographique sur échangeur d'anions. 32. Procédé selon la 31, dans lequel l'élution du FVII est effectuée par un tampon à base de Tris 0,02 M et de chlorure de sodium 0,20-0,30 M, de préférence 0,28 M, pH 6,5-7,5. 33. Procédé selon l'une des 17 à 32, comprenant au moins l'une des étapes suivantes de formulation, inactivation virale et stérilisation. 20 34. Procédé selon l'une des 17 à 33, comprenant, avant l'étape de chromatographie d'affinité, une étape de traitement anti-viral qui est effectuée par solvant/détergent. 25 35. Procédé selon l'une des 17 à 33, dans lequel l'éluat issu de la deuxième étape chromatographique sur échangeur d'anions est soumis à une étape de nanofiltration. 30 35 | A,C | A61,C07 | A61K,A61P,C07K | A61K 38,A61P 7,C07K 1,C07K 14 | A61K 38/36,A61P 7/04,C07K 1/16,C07K 1/36,C07K 14/745 |
FR2902949 | A1 | PROCEDE DE RECEPTION ET RECEPTEUR POUR UN SIGNAL DE RADIONAVIGATION MODULE PAR UNE FORME D'ONDE D'ETALEMENT CBOC | 20,071,228 | P-CNES-002/FR I Domaine technique [0001] La présente invention concerne un procédé de réception, respectivement un récepteur pour un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde d'étalement CBOC. Etat de la technique [0002] Les systèmes de positionnement par satellite comme GPS (Global Positioning System), Galileo, GLONASS, QZSS et autres utilisent des signaux de navigation modulés appelés en spectre étalé . Ces signaux véhiculent essentiellement des codes pseudo-aléatoires formés de séquences numériques se répétant périodiquement, dont la fonction principale est de permettre un Accès Multiple à Répartition de Code (AMRC) et la fourniture d'une mesure précise du temps de propagation du signal émis par le satellite. Accessoirement, les signaux de positionnement par satellites peuvent aussi transporter des données utiles. [0003] Dans le cas de GPS, les signaux de navigation sont transmis dans les bandes de fréquences L1, centrée sur 1575,42 MHz et L2, centrée sur 1227,6 MHz. Au cours de la modernisation de GPS, la bande L5, centrée sur 1176,45 MHz sera ajoutée. Les satellites de la constellation Galileo transmettront dans la bandes E2-L1-E1 (la portion de bande médiane LI étant la même que celle du GPS), E5a (qui, selon la nomenclature Galileo, représente la bande L5 prévue pour le GPS), E5b (centrée sur 1207,14 MHz) et E6 (centrée sur 1278,75 MHz). [0004] Les signaux de navigation sont formés par modulation des fréquences centrales (porteuses). Différents schémas de modulation sont déjà implantés pour réaliser les signaux de navigation ou du moins envisagés. Pour assurer l'interopérabilité et la compatibilité entre les systèmes GPS et Galileo, les Etats-Unis d'Amérique et l'Union Européenne se sont mis d'accord sur certains points concernant les schémas de modulation des signaux dans la bande LI, utilisée par les deux systèmes. Plus de détails sur les schémas de modulation proposés peuvent être tirés de la publication MBOC : The New P-CNES-002/FR 2 Optimized Spreading Modulation Recommended for GALILEO LI OS and GPS L1 C , Hein et al., InsideGNSS, mai/juin 2006, pp. 57-65. [0005] L'un des schémas de modulation retenu comme candidat pour la modulation du signal Galileo OS L1 est connu sous la désignation modulation CBOC (de Composite Binary Offset Carrier ). La forme d'onde d'étalement CBOC modulant la porteuse est une combinaison linéaire d'une forme d'onde BOC(1,1) et d'une deuxième forme d'onde BOC(m,1). BOC est l'abréviation de Binary Offset Carrier . De manière générale, BOC(n,m) est une fonction du temps t définie par : BOC(n, m)(t) = (t) • sign[sin(22tfs,t)], où Cm(t) est un code pseudo-aléatoire à rythme de bribes (chip rate) m x 1,023 Mcps prenant les valeurs +1 ou --1 et fsc la fréquence n x 1,023 MHz. Une condition sur n et m est que le rapport 2n/m soit entier. Dans le cas du service ouvert OS (Open Service) de Galileo, le rythme de bribes est fixé à 1,023 Mcps (méga-chips per second). Une forme d'onde CBOC peut s'écrire, dans ce cas: CBOC(n, ,1)(t) = V BOC(1,1)(t) + W BOC(nl ,1)(t) , où V et W sont des coefficients réels définissant la pondération relative des composantes BOC(1,1) et BOC(m,1). Dans le cas d'une forme d'onde CBOC, les deux composantes BOC portent le même code pseudo-aléatoire. [0006] Une forme d'onde CBOC peut être considérée comme membre particulier d'une famille de formes d'onde composites décrite, par exemple dans la demande de brevet européenne 05 290 083.4. Le même document décrit également des procédés de réception d'un signal modulé par une forme d'onde composite. Selon le premier procédé décrit, on opère la corrélation du signal entrant modulé par une forme d'onde CBOC et d'une réplique locale de cette forme d'onde CBOC. Cette solution implique, au niveau du récepteur, la génération d'une réplique CBOC. II est donc nécessaire d'implémenter une quantification à quatre niveaux à l'entrée du corrélateur, ce qui nécessite au moins une architecture à 2 bits. Selon le deuxième procédé décrit, on opère les P-CNES-002/FR 3 corrélations entre le signal entrant et une réplique locale de la première composante BOC, respectivement entre le signal entrant et une réplique locale de la deuxième composante BOC. Ensuite, les résultats des deux corrélations sont combinés. Dans cette solution, les répliques locales sont à un bit ce qui peut être considéré comme avantageux par rapport à la première solution. Le prix à payer est un nombre d'opérations de corrélation doublé vis-à-vis de la première solution, toutes choses égales par ailleurs Objet de l'invention [0007] Un objectif de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de réception d'un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde d'étalement composite. Description générale de l'invention [0009] Pour recevoir un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant une combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(ni,m) et d'une composante BOC(n2,m), ni étant distinct de n2, il est proposé d'opérer une corrélation entre une forme d'onde locale et la forme d'onde composite sur un intervalle de temps de durée T. Selon un aspect important de l'invention, la forme d'onde locale est une forme d'onde binaire, formée sur ledit intervalle de temps d'une succession alternante comprenant au moins un segment de forme d'onde BOC(ni,m) et au moins un segment de forme d'onde BOC(n2,m), l'au moins un segment BOC(n1,m) ayant une durée totale de aT, a étant strictement compris entre 0 et 1, l'au moins un segment BOC(n2,m) ayant une durée totale (1-a)T. Contrairement aux procédés de réception discutés plus haut, le procédé selon l'invention n'implique pas de forme d'onde à plus de deux niveaux et ne nécessite pas un nombre plus élevé de corrélateurs. [0010] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les composantes BOC(ni,m) et BOC(n2,m) portent un même code pseudo-aléatoire et la forme d'onde locale porte au moins une partie prédéterminée de ce code P-CNES-002/FR 4 pseudo-aléatoire. Les codes pseudo-aléatoires utilisés dans la radionavigation par satellites sont soit des codes entièrement prédéterminés (dans le cas d'une voie pilote), soit des codes comprenant une partie prédéterminée et une partie données (dans le cas d'une voie de données). La partie données est transmise à un rythme de symboles nettement inférieur au rythme de bribes de la partie prédéterminée. [0011] Au cas où n2=1 et m=l, la combinaison linéaire est une forme d'onde CBOC(ni,1) définie par : C'BOC(nl ,1) = V • BOC(1,1) + W BOC(n, ,1) , où V et W sont des coefficients réels de pondération. En ce qui concerne le candidat CBOC pour le futur signal Galileo OS L1, il a été en plus convenu que n,=6. Dans certains cas, il pourrait s'avérer avantageux, pour la réception d'un signal CBOC(ni,1), que a soit au moins approximativement égal à la valeur de référence W/(V+W). Dans d'autres cas, a inférieur ou supérieur à cette valeur de référence pourrait être plus approprié. [0012] La forme d'onde locale peut comprendre une succession alternante comprenant un unique segment de forme d'onde BOC(ni,m) et un unique segment de forme d'onde BOC(n2,m). Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la succession alternante comprend une pluralité de segments de forme d'onde BOC(ni,m) d'une durée totale aT et/ou une pluralité de segments de forme d'onde BOC(n2,m) d'une durée totale (1-a)T. [0013] Pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, il est proposé un récepteur adapté pour recevoir un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant une combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(n1,m) et d'une composante BOC(n2,m), ni étant distinct de n2, le récepteur comprenant un ensemble de générateurs de forme d'onde locale et de corrélateurs pour opérer la corrélation entre la forme d'onde locale et ladite forme d'onde composite sur un intervalle de temps de durée T. Les générateurs de forme d'onde locale sont notamment configurés pour générer une forme d'onde locale binaire, formée sur ledit intervalle de temps d'une succession alternante comprenant au moins P-CNES-002/FR 5 un segment de forme d'onde BOC(ni,m) et au moins un segment de forme d'onde BOC(n2,m), l'au moins un segment BOC(ni,m) ayant une durée totale de aT, a étant strictement compris entre 0 et 1, l'au moins un segment BOC(n2,m) ayant une durée totale (1-a)T. [0014] Selon un mode de réalisation préféré, le récepteur comprend une unité de commande agissant sur les générateurs de forme d'onde locale de manière à influencer (a) l'ordre temporel du ou des segments BOC(ni,m) et du ou des segments BOC(n2,m) et/ou (b) la durée du ou des segments BOC(n1,m) et du ou des segments BOC(n2,m). Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux pour un récepteur adaptés aux futurs signaux Galileo OS LI et GPS L1C. En effet, la modulation prévue pour ce dernier signal est une modulation BOC multiplexée dans le temps (TMBOC, Time-Multiplexed BOC) ayant une composant BOC(1,1) et une composante BOC(6,1). Si la modulation retenue pour Galileo OS L1 est une modulation CBOC(6,1), alors il sera possible de recevoir les deux signaux par le même récepteur. En jouant sur l'ordre temporel des segments BOC(1,1) et BOC(6,1) et/ou sur leur durée, l'unité de commande peut optimiser la forme d'onde locale pour la réception soit du TMBOC de GPS, soit du CBOC de Galileo. Brève description des dessins [0015] Un mode de réalisation préféré de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels Fig. 1: est une représentation temporelle d'une forme d'onde CBOC(6,1) ; Fig. 2: est une représentation d'une corrélation entre une forme d'onde BOC(1,1) et une forme d'onde BOC(6,1) ; Fig. 3: est une représentation d'autocorrélations de deux formes d'onde CBOC(6,1) ayant des facteurs de pondération différents ; Fig. 4: est une représentation temporelle d'une forme d'onde binaire locale pouvant être utilisée dans un procédé selon l'invention ; P-CNES-002/FR 6 Fig. 5 : montre une comparaison entre la fonction d'autocorrélation d'un CBOC(6,1,1/11) et la fonction de corrélation entre un CBOC(6,1,1/11) et une forme d'onde locale binaire comme illustrée à la figure 4 ; Fig. 6: montre différentes fonctions de corrélation entre un CBOC(6,1,2/11) et une forme d'onde locale binaire ; Fig. 7: est une représentation de la dégradation du rapport C/No en fonction du paramètre a, dans les cas des CBOC(6,1,1/11) et CBOC(6,1,2/11) ; Fig. 8 : montre une comparaison de l'enveloppe d'erreurs due aux multitrajet dans le cas où la forme d'onde locale est une forme d'onde composite CBOC(6,1) et de l'enveloppe d'erreurs due aux multi-trajet dans le cas où la forme d'onde locale est une forme d'onde binaire comme illustrée à la figure 4 ; Fig. 9 : est un schéma d'un récepteur adapté à la réception d'un signal composite. Description d'une exécution préférée [0016] La figure 1 montre une forme d'onde CBOC(6,1) 10, définie par : CBOC(6,1)(t) = V • BOC(1,1)(t) ùW . BOC(6,1)(t) où V et W sont les facteurs de pondération. Nous utiliserons dans la suite les notations suivantes : BOC(1,1)(t) = C p (t) • x(t) et BOC(6,1)(t) = C,, (t) . y(t) , où Cp(t) représente le code pseudo-aléatoire commun aux deux composantes. [0017] Pour le signal Galileo OS L1, on envisage différentes valeurs de V et de W, qui dépendent du schéma de multiplexage de ce signal. On trouvera plus de détails dans l'article de Hein et al. dans InsideGNSS, dont la référence complète est indiquée dans l'introduction. [0018] Pour introduire certaines notations et mieux expliquer les avantages de l'invention, nous discuterons dans la suite une méthode de poursuite du signal CBOC 10 dont le principe a été décrit dans la demande de P-C N ES-002/FR 7 brevet européenne 05 290 083.4. Dans cette méthode, il y a deux corrélations à effectuer en parallèle: une avec une réplique locale BOC(1,1) et une avec une réplique locale BOC(6,1). Les répliques locales sont les suivantes s11(t) = Cp (t)x(t)cos(271fot + 0) , sQ, (t) = Cp (t)x(t)sin(27fot + , s12 (t) = Cp (t)y(t)cos(2nfot + , sQz (t) = CP (t) y(t)sin(2,rf t + 0) , où les indices I et Q marquent les composantes en phase et en quadrature de phase des répliques locales, fo est la fréquence de la porteuse et 0 une phase. [0019] Comme corrélation du signal CBOC avec s,,, on obtient : T Il = fs11(tû)CBOC(tûr)dt, 0 = f Cp (t û z)x(t û z)cos(27rfot + O)CP (t û r){V x(t û r) ûW y(t û r)}cos(27rfot + 0)dt , o Il _ (VRBOC(I,I) (r ) ù WRBOC(1,1)/BOC(6,1) \Er ))cos(s0) , où f est la phase du code pseudo-aléatoire du signal réplique local, estimée de la phase T du code pseudo-aléatoire du signal reçu, la phase de la porteuse du signal réplique local, estimée de la phase 0 de la phase de la porteuse du signal reçu, T la durée de l'intervalle d'intégration, RBOC(l,1) la fonction d'autocorrélation d'une forme d'onde BOC(1,1), RBOC(1,1),BOC(6,1) la fonction de corrélation entre une forme d'onde BOC(1,1) et une forme d'onde BOC(6,1), sr =Zùr et s0 =(6-0. [0020] De la même façon, nous pouvons écrire : _ (VRaoc(1,1) (Er ) ù WRBoc(i,)iaoc(6,1) (Er ))sin(sO) , I2 =(VRBOC(I,1) BOC(6,1)(Er)ùWRBQC(6,1)(sr))cos(so), P-CNES-002/FR 8 Q2 = (VRBOC(1,1)/BOC(6,1) (ez ) - WRBOC(6,1) (~ ))sin(s0) , où RBOC(6,1) est l'autocorrélation d'une forme d'onde BOC(6,1). [0021] En recombinant les corrélations et en utilisant le fait que la corrélation entre une forme d'onde BOC(1,1) et une forme d'onde BOC(6,1) est symétrique comme montré à la figure 2, on retrouve la fonction d'autocorrélation d'une forme d'onde CBOC : I = VIl û WI2 = (V 2R,9oc(),)) (z) + W 2RBOC(6,1) (t>z) -2VWRBOC(tu)BOC(6,)) (sr))cos(s,) et Q = VQi - WQ2 = (V 2 RBOC(),)) (ei + W 2RBOC(6,)) (er) - 2VWRBOC(1,1/)BOC(6,1) (T))sin(çb ) . [0022] Des autocorrélations 12, 14 de deux formes d'onde CBOC sont montrées à la figure 3. Assumant que les voies de données et pilote portent chacune 50% de la puissance du signal, les indices 1/11 et 2/11 indiquent le schéma de multiplexage utilisé pour le signal de radionavigation et font référence à une certaine pondération des composantes BOC(1,1) et BOC(6,1). Pour CBOC(6,1,1/11), on a V=0,383998 et W=0,121431 ; pour CBOC(6,1,2/11), on a V=0,358235 et W=0,168874. Le numéro de référence 12 marque la fonction d'autocorrélation dans le cas du CBOC(6,1,1/11) et le numéro de référence 14 marque la fonction d'autocorrélation dans le cas du CBOC(6,1,2/11). [0023] L'inconvénient de la méthode décrite ci-dessus est le nombre de corrélateurs nécessaires pour sa mise en oeuvre. La présente invention propose, pour recevoir la forme d'onde CBOC(6,1) 10 définie ci-dessus, d'effectuer la corrélation du signal entrant avec un signal local multiplexé dans le temps 16 qui comprend un segment ou des segments de pur BOC(1,1) et un segment ou des segments de pur BOC(6,1). La figure 4 montre une représentation temporelle d'une forme d'onde locale sLoc(t), qui présente un segment de forme d'onde BOC(6,1) 18 au début de l'intervalle d'intégration et un segment de forme d'onde BOC(1,1) 20 à la fin de l'intervalle d'intégration. La forme d'onde locale 16 n'a que deux valeurs (forme d'onde binaire) et peut donc être codée sur un bit. La forme d'onde locale 16 porte la partie connue du code pseudo-aléatoire modulant le signal CBOC(6,1). On peut reconnaître des P-CNES-002/FR 9 transitions de la valeur du code pseudo-aléatoire aux abscisses 4,07 et 4,11 de la figure 4. On notera que la forme d'onde locale 16 se distingue nettement de la forme d'onde composite modulant le signal de radionavigation 10 entrant. [0024] Notons T la durée de l'intervalle d'intégration, aT la durée totale du ou des segments 18 de pur BOC(6,1), avec 0 P-CNES-002/FR 10 [0028] Dans le cas du schéma CBOC(6,1,1/11), on a donc de préférence a=0,2403 et [3=0,7597. La figure 5 montre d'une part la fonction d'autocorrélation 12 du CBOC(6,1,1/11), déjà illustrée dans la figure 2, et d'autre part la fonction de corrélation 22 entre le CBOC(6,1,1/11) et la forme d'onde binaire locale 16 avec a=0,2403 et î3=0,7597. En ce qui concerne l'aspect de la forme d'onde binaire locale 16, cela signifie que sur 4096 bribes du code pseudo-aléatoire, approximativement 984 forment le ou les segments de forme d'onde BOC(6,1) et 3112 forment le ou les segments de forme d'onde BOC(1,1). [0029] Dans le cas du CBOC(6,1,2/11), a=W/(V+W) mène à a=0,3204 et [3=0,6796. Dans ce cas, sur 4096 bribes du code pseudo-aléatoire, approximativement 1312 forment le ou les segments de forme d'onde BOC(6,1) et 2784 forment le ou les segments de forme d'onde BOC(1,1). [0030] La figure 6 montre une famille de fonctions de corrélation 24, 26, 28 et 30 entre un signal de radionavigation modulé en schéma CBOC(6,1,2/11) 10 et une forme d'onde locale binaire multiplexée dans le temps 16 obtenues pour différentes valeurs du paramètre a. On peut voir que la valeur de a permet de jouer sur la forme de la fonction de corrélation. Pour a=0, on obtient la courbe 24, pour a=0,1 la courbe 26, pour a=0,2 la courbe 28 et pour a=0,3 la courbe 30. Suivant la valeur de a, les pics central 32 et secondaires 34 sont plus ou moins prononcés. [0031] La figure 7 montre la dégradation du rapport C/No, c.-à-d. du rapport signal reçu sur la densité spectrale du bruit. La dégradation du C/No peut être calculée par : Peak _ Corr2 _ (~3V + aw)2 degC1 = Peak _ Autocorr2 (V 2 + W 2 car RBOC(1,1)/BOC(6,1) est symétrique et vaut 0 en O. Alternativement, on peut écrire: degciv _ (V +a(W ZV))2 (V +W )2 P-CNES-002/FR 11 [0032] La dégradation du C/No est représentée dans la figure 7 pour les cas du CBOC(6,1,1/11) (courbe 36) et du CBOC(6,1,2/11) (courbe 38). On voit que pour le cas a=0, qui correspond au cas où la forme d'onde locale est un pur BOC(1,1), on a bien la dégradation associée à partie de la puissance du signal allouée au BOC(6,1) (1/11 et 2/11 respectivement). Dans le cas du CBOC(6,1,1/11), avec a=0,2403, on a une dégradation du rapport C/No de 1.97 dBs. Dans le cas du CBOC(6,1,2/11), avec a=0,3204, on a une dégradation du rapport C/No de 2,56 dBs. [0033] Pour l'exemple du CBOC(6,1,1/11), la figure 8 représente, à gauche, l'enveloppe d'erreurs multi-trajet 40 dans le cas où la forme d'onde locale est une forme d'onde composite CBOC(6,1) correspondante et, à droite, l'enveloppe d'erreurs multi-trajet 42 dans le cas où la forme d'onde locale est une forme d'onde binaire multiplexée dans le temps avec a=0,2403. On remarque que les l'enveloppes d'erreurs multi-trajet 40, 42 sont essentiellement identiques. [0034] II reste à noter que l'obtention d'une fonction de corrélation similaire, à un facteur de proportionnalité près, à la fonction d'autocorrélation du CBOC n'est pas le seul critère d'optimisation de la valeur de a. En effet, on peut également choisir la forme d'onde binaire locale en fonction notamment des critères : (a) minimisation de la dégradation du rapport C/No, (b) minimisation de l'erreur de poursuite dû a un bruit blanc Gaussien, (c) optimisation de la forme de la fonction de corrélation entre le signal entrant et la forme d'onde locale et (d) réduction des erreurs multi-trajet. On dispose donc d'une certaine liberté pour choisir la valeur de a. [0035] La figure 9 montre le schéma simplifié du canal de réception d'un récepteur 44 adapté à la réception d'un signal composite, par exemple un signal CBOC. On suppose les signaux traités en bande de base, sans considérer les porteuses locales pour cette illustration. Le récepteur 44 comprend un ensemble 46 de corrélateurs, représentés à titre d'exemple au nombre de trois. Ces corrélateurs 46.1, 46.2, 46.3 peuvent être aussi au nombre de deux, voir un par canal, mais aussi plus nombreux, pour réduire le P-CNES-002/FR 12 temps d'acquisition et/ou l'erreur due aux multi-trajets, par exemple. Chaque corrélateur comprend un mélangeur 48.1, 48.2, resp. 48.3, mélangeant le signal entrant CBOC avec une copie de la forme d'onde binaire locale soc, et un intégrateur 50.1, 50.2, resp. 50.3 effectuant l'intégration des signaux mélangés et produisant un signal de sortie. Il est à noter que pour recevoir plusieurs signaux émis par les satellites, un récepteur a besoin d'une pluralité de voies de réception (canaux). Pour chaque voie de réception du récepteur, il y a un tel ensemble de corrélateurs dont les signaux de sortie sont combinés pour former, en mode d'acquisition du signal, l'estimation d'énergie du signal reçu et, en mode poursuite du signal, le discriminateur du code pseudo-aléatoire. [0036] Le premier corrélateur 46.1, dit en avance , fournit la valeur de la corrélation du signal entrant CBOC(t-T) et d'une copie en avance de la forme d'onde binaire locale sLoc(t- î -I/n). Il est rappelé que t est la phase du code pseudo-aléatoire du signal reçu et î une estimée de T. A est la durée d'une bribe et n détermine la fraction de durée de bribe que la copie de la forme d'onde locale binaire est en avance par rapport à l'estimée . Le deuxième corrélateur 46.2 dit en phase fournit la valeur de la corrélation du signal entrant CBOC(t-T) et d'une copie en phase de la forme d'onde binaire locale sLoc(t-î ). Le troisième corrélateur 46.3, dit: en retard , fournit la valeur de la corrélation du signal entrant CBOC(t-i) et d'une copie en retard de la forme d'onde binaire locale sLoc(t- î +0/n). [0037] Pour produire les signaux sLoc(t-î -N/n), sLoc(t-î) et sLoc(tî +A/n), le récepteur 44 comprend un ensemble de générateurs. Pour des raisons de clarté, seul le générateur 52 fournissant la copie sLoc(t-î +Ain) de la forme d'onde locale est représenté. Le générateur 52 est commandé par une unité de commande 54. Le générateur 52 peut comprendre, par exemple, un oscillateur contrôlé numériquement (OCN). Dans ce cas, l'OCN reçoit comme entrée une fréquence d'oscillation de consigne correspondant au rythme de bribes corrigé pour l'effet Doppler ainsi qu'une valeur binaire qui détermine si l'OCN sort une forme d'onde BOC(n2,m) ou BOC(ni,m). La valeur binaire est donnée par l'unité de contrôle en fonction du mode de fonctionnement du P-CNES-002/FR 13 récepteur, c.-à-d. selon que le récepteur est en mode acquisition, en mode poursuite, ou selon qu'il reçoit un signal CBOC ou un signal TMBOC. L'unité de commande détermine notamment l'ordre temporel du ou des segments BOC(ni,m) et du ou des segments BOC(n2,m) ainsi que la durée du ou des segments BOC(ni,m) et du ou des segments BOC(n2,m) | Pour recevoir un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant une combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(n1,m) et d'une composante BOC(n2,m), n1 étant distinct de n2, une corrélation entre une forme d'onde locale et la forme d'onde composite sur un intervalle de temps de durée T est opérée. La forme d'onde locale est une forme d'onde binaire, formée sur ledit intervalle de temps d'une succession alternante comprenant au moins un segment de forme d'onde BOC(n1,m) et au moins un segment de forme d'onde BOC(n2,m), l'au moins un segment BOC(n1,m) ayant une durée totale de alphaT, alpha étant strictement compris entre 0 et 1, l'au moins un segment BOC(n2,m) ayant une durée totale (1-alpha)T. | Revendications 1. Procédé de réception d'un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant une combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(ni,m) et d'une composante BOC(n2,m), ni étant distinct de n2; dans lequel on opère une corrélation entre une forme d'onde locale et ladite forme d'onde composite sur un intervalle de temps de durée T, caractérisé en ce que la forme d'onde locale est une forme d'onde binaire, formée sur ledit intervalle de ternps d'une succession alternante comprenant au moins un segment de forme d'onde BOC(ni,m) et au moins un segment de forme d'onde BOC(n2,rn), l'au moins un segment BOC(ni,m) ayant une durée totale de a T, a étant strictement compris entre 0 et 1, l'au moins un segment BOC(n2,m) ayant une durée totale (1-a)T. 2. Procédé selon la 1, dans lequel les composantes BOC(ni,m) et BOC(n2,m) portent un même code pseudo-aléatoire et dans lequel la forme d'onde locale porte au moins une partie prédéterminée de ce code pseudo-aléatoire. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel n2=1 et m=1, la combinaison linéaire étant donc une forme d'onde CBOC(ni,1) définie par : CBOC(nä1) = V • BOC(1,1) + W BOC(nl ,1) , où V et W sont des coefficients réels de pondération. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ni=6. 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel a est au moins approximativement égal à W/(V+W). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel ladite forme d'onde locale est formée sur ledit intervalle de temps d'une succession alternante comprenant une pluralité de segments de forme d'onde BOC(ni,m) d'une durée totale aT et/ou une pluralité de segments de forme d'onde BOC(n2,m) d'une durée totale (1-a)T. 7. Récepteur adapté pour recevoir un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant uneP-CNES-002/FR 15 combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(ni,m) et d'une composante BOC(n2,m), ni étant distinct de n2, le récepteur comprenant un ensemble de générateurs de forme d'onde locale et de corrélateurs pour opérer la corrélation entre la forme d'onde locale et ladite forme d'onde composite sur un intervalle de temps de durée T, le récepteur étant caractérisé en ce que les générateurs de forme d'onde locale sont configurés pour générer une forme d'onde locale binaire, formée sur ledit intervalle de temps d'une succession alternante comprenant au moins un segment de forme d'onde BOC(ni,m) et au moins un segment de forme d'onde BOC(n2,m), l'au moins un segment BOC(ni,m) ayant une durée totale de aT, a étant strictement compris entre 0 et 1, l'au moins un segment BOC(n2,m) ayant une durée totale (1-a)T. 8. Récepteur selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend une unité de commande agissant sur les générateurs de forme d'onde locale de manière à influencer un ordre temporel du ou des segments BOC(ni,m) et du ou des segments BOC(n2,m), et/ou la durée du ou des segments BOC(ni,m) et du ou des segments BOC(n2,m). 9. Récepteur selon la 7 ou 8, dans lequel ni=6, n2=1 et m=1. 10. Utilisation d'un récepteur selon l'une quelconque des 7 à 9 pour recevoir un signal de radionavigation modulé par une forme d'onde composite, la forme d'onde composite comprenant une combinaison linéaire à coefficients réels d'une composante BOC(ni,m) et d'une composante BOC(n2,m), ni étant distinct de n2. | H,G | H04,G01 | H04B,G01S | H04B 1,G01S 19 | H04B 1/707,G01S 19/02,G01S 19/30 |
FR2890899 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE DETERMINATION DE L'ETAT D'AU MOINS UN PNEUMATIQUE D'UNE ROUE DE VEHICULE. | 20,070,323 | La présente invention concerne un procédé de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue de véhicule raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension, du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, une étape d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référentiel du véhicule. La présente invention concerne également un système de diagnostic mettant en oeuvre un tel procédé. Il existe des procédés utilisant la mesure de la vitesse de rotation d'une roue de véhicule automobile pour diagnostiquer l'état du pneumatique de celle-ci, et notamment son sous-gonflage. Or, un sous- gonflage non corrigé rapidement provoque une altération irréversible du comportement dynamique du pneumatique, même une fois que celui-ci est regonflé, que les procédés de l'état de la technique ne permettent pas de diagnostiquer. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmen-tionné en proposant un procédé et un système capables de diagnostiquer des anomalies d'un pneumatique, tels qu'un balourd ou une hernie, et cela même si celui-ci est gonflé de manière convenable. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue de véhicule raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension, du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, une étape d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référentiel du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape de filtrage de l'accélération acquise pour éliminer les fréquences de celle-ci inférieures à une fréquence de filtrage prédéterminée; - une étape de détermination d'une excitation verticale appliquée au pneumatique en fonction de l'accélération filtrée; et - une étape de détermination de l'état du pneumatique en fonction de l'excitation déterminée. Selon des modes particuliers de mise en oeuvre, le procédé peut 30 comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la fréquence de filtrage est supérieure à la gamme de fréquences de résistance au roulement de la roue; - la fréquence de filtrage est supérieure à 25 Hz; - l'étape de filtrage est une étape de filtrage passehaut; - l'étape de détermination de l'excitation verticale appliquée au pneumatique comprend une étape de calcul de celle-ci à partir d'un modèle in- verse d'un modèle mécanique mono-roue de la roue raccordée à la caisse du 5 véhicule au moyen de la suspension; - l'étape de détermination de l'état du pneumatique comprend une étape de comparaison de l'excitation déterminée à une valeur de seuil prédéterminée et une étape de diagnostic de l'état du pneumatique propre à déterminer que celui-ci présente une anomalie si l'excitation déterminée est supérieure au moins une fois à la valeur de seuil; - la valeur de seuil est sensiblement égale à 1 millimètre; - le procédé comprend en outre une étape d'acquisition de la vitesse du véhicule et une étape de supervision adaptée pour déclencher le diagnostic de l'état pneumatique ou valider l'état déterminé du pneumatique si au moins la vitesse du véhicule est supérieure à une vitesse de seuil prédéterminée; et - la vitesse de seuil est sensiblement égale à 50 km/h. L'invention a également pour objet un système de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue de véhicule raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension, du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, des moyens d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référentiel du véhicule, caractérisé en ce qu'il est adapté pour mettre en oeuvre un procédé du type susmentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les des-25 sins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est un modèle mécanique d'une roue de véhicule auto-mobile raccordée à la caisse de celui-ci par une suspension; - la figure 2 est une vue schématique d'un système selon l'invention; et - la figure 3 est un organigramme du procédé mis en oeuvre par le système de la figure 2. Sur la figure 1, il est illustré un modèle mécanique mono-roue d'une roue R d'un véhicule automobile à quatre roues, raccordée à la caisse C de celui-ci au moyen d'une suspension Su, la roue R étant en contact avec le sol So. La caisse C est modélisée par une masse ramenée à la roue de Mc occupant, sur un axe OZ vertical du véhicule, une altitude Zc par rapport à un niveau de référence NRef, par exemple l'altitude du sol So au démarrage du véhicule. La suspension Su est modélisée par un ressort de coefficient de raideur Kc en parallèle avec un amortisseur de coefficient d'amortissement Rc. La roue R est modélisée par une masse Mr occupant sur l'axe OZ une altitude Zr par rapport au niveau de référence Nref. Le pneumatique de celle-ci est modélisé par un ressort de coefficient de raideur Kr en contact avec le sol So qui occupe sur l'axe OZ une altitude Zs par rapport au niveau de référence Nref. Lorsque le véhicule se déplace, le comportement de ce système mé-canique est commandé par l'évolution dans le temps de l'altitude Zs du sol. A l'aide du principe fondamental de la dynamique, il peut être montré que le modèle mécanique mono-roue de la figure 1 satisfait aux relations suivantes: Ar(p)H(p) Krp2(Mcp2 +Rcp+Kc) Zs (p) L(p) L(p)=MrMcp4 +Rc(Mc +Mr) p3 +(MrKc +Mc(Kr +Kc))p2 +RcKrp+KcKr où p est la variable de Laplace et Ar est l'accélération verticale selon l'axe OZ du centre de la roue R. Il peut être montré que le modèle selon les relations (1) est inversi- ble. Il va maintenant être décrit en relation avec la figure 2, un système selon l'invention de diagnostic de l'état d'un pneumatique d'une roue de véhicule automobile, raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension. Ce système se fonde sur le modèle mono-roue selon les relations (1) et plus particulièrement sur une discrétisation de ces relations. (1) Ce système est désigné sous la référence générale 10 et comporte un accéléromètre 12 mono-axe agencé au niveau du centre de la roue et mesurant l'accélération verticale Ar de celle-ci selon l'axe OZ. L'accéléromètre 12 est propre à fournir, via une liaison filaire 14, un 5 signal représentatif de l'accélération verticale à des moyens 20 prévus pour ex-traire de ce signal l'accélération verticale Ar. Les moyens 20 sont connectés à un convertisseur analogique/nu-mérique 22, par exemple un échantillonneur bloqueur d'ordre 0, adapté pour numériser avec une période d'échantillonnage prédéterminée Te, par exemple comprise entre environ 0,001 seconde et 0,02 seconde, l'accélération Ar me- surée et ainsi délivrer en sortie une accélération numérique Ar(k) de la roue, où k représente le kieme instant d'échantillonnage. Le convertisseur analogique/numérique 22 est connecté à un filtre 24. Ce filtre 24 est adapté pour traiter l'accélération numérique Ar(k) de la roue en lui appliquant un filtrage passe-haut des fréquences supérieures à une fréquence de filtrage prédéterminée fc Cette fréquence fc est supérieure à la gamme de fréquences de ré- sistance au roulement de la roue dans laquelle se concentre essentiellement la puissance des modes de la roue. De manière typique, cette gamme est sensi- blement égale [8; 20] Hz et dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la fréquence fc est sensiblement égale à 25 Hz. Ainsi, les fréquences inférieu- res à fc de l'accélération numérique Ar (k) sont sensiblement éliminées par le filtre 24. Le filtre passe-haut 24 est par ailleurs connecté à une unité 26 pro-25 pre à mettre en oeuvre un diagnostic de l'état du pneumatique en fonction de l'accélération Arf (k) numérique filtrée. Cette unité 26 comprend un module de calcul 28 propre à reconstruire une excitation numérique Zs (k) appliquée au pneumatique par le sol à partir d'un modèle inverse de celui des relations (1) en fonction de l'accélération 30 Arf(k) numérique filtrée. La reconstruction une telle excitation par le module 28 est réalisée à partir, par exemple, d'une discrétisation bilinéaire de période d'échantillonnage Te du modèle H-1(p) , ce qui est possible du fait de la propriété d'inversion du modèle H(p). L'unité 26 de diagnostic comprend également un module 30 de comparaison connecté au module de calcul 28 et propre à comparer l'excitation 5 numérique reconstruite Zs (k) à une valeur de seuil prédéterminée Zseuil, par exemple sensiblement égale à 1 millimètre. L'unité 26 comprend également un module 32 de diagnostic connecté au module 30 de comparaison et adapté pour diagnostiquer que l'état du pneumatique est défectueux si l'excitation reconstruite ZS (k) présente au moins N valeurs supérieures à la valeurs de seuil Zseuil, où N est un nombre entier prédéterminé par exemple égal à 100. L'unité 26 est connectée à un système d'alarme 34 logé dans l'habitacle du véhicule et adapté pour délivrer un signal lumineux et/ou sonore si l'état du pneumatique est diagnostiqué comme défectueux. Enfin, le système 10 selon l'invention comprend un module de supervision 36 connecté à un capteur de vitesse 38 du véhicule pour recevoir une mesure de la vitesse de celui-ci. Le module de supervision 36 est propre à activer le filtre passe-haut 24 et l'unité de calcul 26 lorsque la vitesse mesurée du véhicule est supérieure à une vitesse prédéterminée sensiblement égale à 50 km/h. En effet, il peut être montré que la précision du diagnostic réalisé par le système selon l'invention est augmentée pour des vitesses du véhicule supérieures à 50 km/h. La figure 3 est un organigramme du procédé de diagnostic mis en oeuvre par le système de la figure 2. Dans une première étape 100 d'initialisation, par exemple activée à la suite du démarrage du véhicule, un compteur d'anomalies est initialisé à zé- ro. Une étape 102 d'acquisition suivante consiste à mesurer l'accélération Ar verticale de la roue et la vitesse V du véhicule et à numériser ces mesures selon la période d'échantillonnage Te. Ensuite, un premier test est réalisé en 104 pour savoir si la vitesse du véhicule acquise en 102 est supérieure à un seuil prédéterminé, par exemple 50 km/h. Si le résultat de ce test est négatif, le compteur d'anomalies est réinitialisé à zéro dans une étape 106. L'étape 106 boucle ensuite sur l'étape d'acquisition 102. Si le résultat du test en 104 est positif, un filtrage passe-haut est appliqué en 108 à l'accélération verticale numérisée Ar(k) pour sensiblement éliminer les fréquences de celle-ci inférieures à la fréquence fc Puis, dans une étape de calcul 110, l'excitation numérique ZS(k) appliquée au pneumatique par le sol est calculée en fonction de l'accélération Arf(k) numérique filtrée à partir de la discrétisation du modèle H-1(p). Dans une étape 112 suivante, l'excitation Zs (k) est comparée à la valeur de seuil ZSeuii de 1 millimètre. Puis, en 114, un deuxième test est mis en ceuvre pour savoir si l'excitation Zs (k) présente des valeurs supérieures à 1 mm. Si le résultat de ce test est négatif, l'étape 114 boucle sur l'étape 15 d'acquisition 102. Sinon, le compteur d'anomalies est incrémenté en 116 du nombre de valeurs de l'excitation Zs (k) supérieures à 1 millimètre. Un troisième test est alors réalisé en 118 pour savoir si la valeur du compteur d'anomalies est supérieure à N. Si le résultat de ce test est négatif, l'étape 118 boucle alors sur l'étape 102. Sinon, l'état du pneumatique est dia- gnostiqué comme défectueux en 120. Une alarme sonore et/ou visuelle dans l'habitacle du véhicule est alors déclenchée en 122 pour en avertir le conducteur du véhicule. Le système et le procédé selon l'invention permettent donc de diagnostiquer des anomalies du pneumatique, et notamment un balourd ou une hernie de celui-ci, de manière efficace et cela même si le pneumatique est gonflé de manière convenable. En effet, on constate que la composante de l'accélération verticale de la roue liée à l'adhérence du pneumatique sur le sol et aux caractéristiques de l'enveloppe du pneumatique se situe en fréquence au-delà de la gamme de résistance au roulement de la roue. Or au-delà de cette gamme de fréquences, les excitations réelles du sol sur le pneumatique sont inférieures à une valeur de l'ordre du millimètre. Ainsi, pour un pneumati- que sain ne présentant pas d'anomalie, aucune accélération verticale importante de la roue ne peut être générée au-delà de la gamme de résistance au roulement. Aussi, si l'excitation reconstruite présente des valeurs supérieures à la valeur de seuil Zseuil, alors cela signifie que le pneumatique présente des anomalies. Bien qu'il ait été décrit le diagnostic de l'état d'un pneumatique d'une roue de véhicule automobile, le procédé et le système selon l'invention peuvent s'appliquer à d'autres types de véhicule, comme par exemple un motocycle ou un véhicule multi-trains. De même, bien qu'il ait été décrit un filtrage passe-haut pour éliminer les fréquences de l'accélération verticale de la roue inférieures à une fréquence prédéterminée, en variante, un filtrage passe-bande est utilisé pour également filtrer le bruit dans les hautes fréquences, par exemple au-delà de 100 Hz. De même, bien qu'il ait été décrit une supervision qui active le diagnostic de l'état du pneumatique pour des vitesses du véhicule supérieures à 50 km/h, en variante, le diagnostic est activé en continu et la supervision consiste à valider les résultats du diagnostic pour des vitesses du véhicule supérieures à 50 km/h. De même, bien qu'il ait été décrit un procédé et un système appliqués à un seul pneumatique, en variante, ceux-ci s'appliquent à un nombre quelconque de pneumatiques du véhicule. Enfin, bien qu'il ait été décrit un pneumatique excité par le sol lorsque le véhicule se déplace, on comprendra que la présente invention s'applique également lorsque le véhicule est placé sur un banc de roulage | L'invention concerne un procédé de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue de véhicule raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension, du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, une étape (102) d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référentiel du véhicule.Ce procédé comprend une étape (108) de filtrage de l'accélération acquise pour éliminer les fréquences de celle-ci inférieures à une fréquence de filtrage prédéterminée, une étape (110) de détermination d'une excitation verticale appliquée au pneumatique en fonction de l'accélération filtrée, et une étape (112, 114, 116, 118, 120) de détermination de l'état du pneumatique en fonction de l'excitation déterminée. | 1. Procédé de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue (R) de véhicule raccordée à la caisse (C) de celui-ci au moyen d'une suspension (Su), du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, une étape (102) d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référentiel du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape (108) de filtrage de l'accélération acquise pour éliminer les fréquences de celle-ci inférieures à une fréquence de filtrage prédéterminée; - une étape (110) de détermination d'une excitation verticale appli- quée au pneumatique en fonction de l'accélération filtrée; et - une étape (112, 114, 116, 118, 120) de détermination de l'état du pneumatique en fonction de l'excitation déterminée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fré-quence de filtrage est supérieure à la gamme de fréquences de résistance au roulement de la roue. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la fréquence de filtrage est supérieure à 25 Hz. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (108) de filtrage est une étape de filtrage passe-haut. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (110) de détermination de l'excitation verticale appliquée au pneumatique comprend une étape de calcul de celleci à partir d'un modèle inverse d'un modèle mécanique mono-roue de la roue raccordée à la caisse du véhicule au moyen de la suspension. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (112, 114, 116, 118, 120) de détermination de l'état du pneumatique comprend une étape (112) de comparaison de l'excitation déterminée à une valeur de seuil prédéterminée et une étape (120) de diagnostic de l'état du pneumatique propre à déterminer que celui-ci présente une anomalie si l'excitation déterminée est supérieure au moins une fois à la valeur de seuil. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la valeur de seuil est sensiblement égale à 1 millimètre. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape (102) d'acquisition de la vitesse du véhicule et une étape (104) de supervision adaptée pour déclencher le diagnostic de l'état pneumatique ou valider l'état déterminé du pneumatique si au moins la vitesse du véhicule est supérieure à une vitesse de seuil prédéterminée. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la vitesse de seuil est sensiblement égale à 50 km/h. 10. Système de diagnostic de l'état d'au moins un pneumatique d'une roue (R) de véhicule raccordée à la caisse (C) de celui-ci au moyen d'une suspension (Su), du type comprenant, pour le ou chaque pneumatique, des moyens (12) d'acquisition de l'accélération verticale de la roue dans un référen- tiel du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens (24) de filtrage de l'accélération acquise pour éliminer des fréquences de celles-ci inférieures à une fréquence de filtrage prédéterminée; - des moyens (28) de détermination d'une excitation verticale appli- quée au pneumatique en fonction de l'accélération filtrée; et - des moyens (30, 32) de détermination de l'état du pneumatique en fonction de l'excitation déterminée, lesdits moyens (24, 26, 36, 38) étant adaptés pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 7 à 9. | B | B60 | B60C | B60C 23 | B60C 23/00 |
FR2892478 | A3 | SUPPORT DE ROULEMENT INTEGRAL ANTI-CORROSION ET ENSEMBLE PALIER, SUPPORT DE ROULEMENT ET ROULEMENT PERFECTIONNE | 20,070,427 | "" L'invention concerne un support de roulement intégral anticorrosion. L'invention concerne plus précisément un support de roulement de forme cylindrique, qui comporte une première extrémité radiale apte à accueillir un palier, et qui comporte une seconde extrémité radiale apte à accueillir un roulement. L'invention concerne aussi un ensemble palier, support de io roulement et roulement. Dans l'état de la technique on a déjà présenté des ensembles comportant un palier et un roulement, cependant la mise en position et le maintien en position du roulement est un problème fréquent. 15 Le document EP-A-1.415.847 décrit et représente un dispositif permettant de maintenir en position un roulement. Il s'agit d'un palier comportant un logement permettant de recevoir un roulement destiné à guider un arbre en rotation. Le palier comporte une bride de serrage permettant d'assurer la mise 20 en position puis le maintien en position du roulement dans le logement. Par ailleurs, l'homme de métier est conduit, pour des raisons de résistance des matériaux, à utiliser des matériaux différents pour réaliser palier et roulement. Par exemple, le palier 25 est en aluminium et le roulement est en acier. Cette différence de matériaux peut induire une corrosion galvanique entre le palier et le roulement. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit des solutions qui permettent de réduire la corrosion galvanique, selon 30 lesquelles les matériaux utilisés permettent de minimiser la corrosion galvanique. 2 A titre d'exemple, le document JP-A-4-4311 décrit un roulement comportant une bague recouverte d'un traitement de surface du roulement contre la corrosion galvanique. Une telle solution ne répond que partiellement au problème de la corrosion galvanique, est onéreuse à réaliser, et ne permet ni le maintien en position, ni la mise en position du roulement. De plus, l'homme de métier est conduit à utiliser des moyens de protection du roulement pour le protéger de projections extérieures, par exemple pour le protéger de la io poussière ou de l'eau. Ces moyens de protection, qui sont par exemple un déflecteur ou un soufflet, conduisent l'homme de métier à multiplier le nombre de pièces du support de roulement. L'invention est un perfectionnement de l'état de la is technique qui vise à résoudre le problème de la corrosion galvanique et le problème de la multiplicité des pièces. En effet, l'invention concerne un support de roulement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le support de roulement est une pièce intégrale destinée à venir entourer le 20 palier et/ou le roulement ; et en ce qu'il est en un matériau isolant électriquement, comme en matériau plastique ; et en ce qu'il comporte des premiers moyens de positionnement du palier ; 25 et/ou en ce qu'il comporte des seconds moyens de positionnement du roulement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les premiers moyens de positionnement du palier comportent au moins une première et/ou une seconde butée 30 axiale opposées entre elles et/ou au moins une butée radiale ; - les seconds moyens de positionnement du roulement comportent au moins une première et/ou une seconde butée axiale opposées entre elles et/ou au moins une butée radiale ; 3 - le support de roulement comporte dans au moins une extrémité axiale une paroi formant déflecteur qui s'étend perpendiculairement à l'axe du roulement, le déflecteur comportant un alésage apte à accueillir un arbre coaxial au roulement ; - ladite seconde butée axiale desdits premiers moyens de positionnement et/ou ladite seconde butée axiale desdits seconds moyens de positionnement comportent au moins un doigt présentant au moins un décrochement, lesdits doigts sont io agencés dans une seconde extrémité axiale du support de roulement et sont aptes à être déformés élastiquement dans une direction radiale pour permettre l'emboîtement élastique du palier avec les premiers moyens de positionnement du support de roulement et/ou pour permettre l'emboîtement élastique du is roulement avec les seconds moyens de positionnement du support de roulement ; - les doigts du support de roulement présentent des moyens d'insertion comportant un chanfrein radialement extérieur et/ou un chanfrein radialement intérieur qui sont agencés dans 20 une seconde extrémité axiale supérieure du support de roulement ; - les premiers moyens de positionnement du palier comportent au moins une nervure agencée dans la première extrémité radiale du support de roulement ; 25 les seconds moyens de positionnement du roulement comportent au moins une nervure agencée dans la seconde extrémité radiale du support de roulement ; - le support de roulement forme une pièce intégrale cylindrique fermée ; 30 - le support de roulement formant une pièce intégrale ouverte notamment avec une fente. L'invention concerne aussi un ensemble palier et roulement caractérisé en ce qu'il comporte un support de roulement. 4 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le palier comporte dans un alésage principal coaxial au support de roulement, un élément qui fait saillie radialement, comme un joint, apte à entrer en contact avec le support de roulement ; - le palier comporte une rainure annulaire coaxiale au support de roulement pour recevoir ledit élément en saillie radiale ; - le palier comporte une bride de serrage apte à maintenir io en position et à serrer le support de roulement par pincement ; D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 15 - la figure 1 est une vue schématique éclatée en perspective d'un support de roulement selon l'invention, agencé entre un palier et un roulement guidant un arbre en rotation ; - la figure 2 est une vue de face du support de roulement de la figure 1 dans son environnement selon un premier mode de 20 réalisation ; - la figure 3 est une vue en coupe selon l'axe 3-3 de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue éclatée en perspective d'un ensemble comportant un roulement, un arbre, un palier et un 25 support de roulement selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue en coupe partielle de détail de la figure 4. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence 30 identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. Par convention, les termes "supérieur", "inférieur", repérés par les lettres "h" et "u" respectivement, désignent respectivement des éléments ou des positions orientés respectivement vers le haut, ou le bas selon la figure 1. De même, les termes "intérieur", extérieur", repérés par les lettres "i" et "e" respectivement, désignent des éléments ou des positions orientés vers l'intérieur s ou vers l'extérieur respectivement des éléments d'axe A selon la figure 1. On a représenté à la figure 1 un ensemble comportant un support de roulement 10 intégral selon l'invention, qui est monté dans l'alésage principal 11 d'un palier 12 et qui reçoit un io roulement 14 dans une extrémité radiale intérieure 26i. L'ensemble est coaxial à un arbre 20 guidé en rotation par le roulement 14 selon l'axe A. Afin d'empêcher la corrosion galvanique, le support de roulement 10 est construit en matériau non conducteur 15 d'électricité, ici en matériau plastique. De plus, le support de roulement 10 isole le roulement 14 du palier 12. Selon un premier mode de réalisation illustré aux figures 2 et 3, le support de roulement 10 est une pièce intégrale de forme 20 cylindrique annulaire d'axe A comportant un plan de symétrie radial. Le palier 12 comporte ici une zone de logement 18 qui est montée dans un logement extérieur 22e du support de roulement 10. Cette zone de logement 18 du support 12 est limitée 25 radialement par un alésage principal 11 et par un alésage secondaire 70 de diamètre inférieur. La zone de logement 18 du palier 12 est limitée axialement par une face axiale supérieure 32h et une face axiale inférieure 32u. 30 Le support de roulement 10 est limité radialement par une première 26e et une seconde 26i extrémité radiale qui sont ici l'extrémité radiale extérieure 26e et l'extrémité radiale intérieure 26i respectivement du support de roulement 10. 6 Le logement extérieur 22e du support de roulement 10 forme globalement une rainure d'axe A qui est agencée dans l'extrémité radiale extérieure 26e du support de roulement 10. Le logement extérieur 22e du support de roulement 10 comporte des premiers moyens de positionnement 28u, 28h, par rapport au palier 12. Dans un mode de réalisation, les premiers moyens de positionnement 28u, 28h, comportent une première 28u et une seconde 28h butée axiale, opposées entre elles et une butée radiale 36. io La première butée axiale 28u forme une butée axiale inférieure 28u et la seconde butée axiale 28h forme une butée axiale supérieure 28h. Ces deux butées 28u, 28h sont constituées par des faces planes qui s'étendent radialement vers l'extérieur formant un décrochement 29 dans l'extrémité radiale extérieure is 26e du support de roulement 10. Les deux butées 28u, 28h entrent en contact avec la face axiale inférieure 32u et la face axiale supérieure 32h respectivement du palier 12. La butée axiale inférieure 28u et la butée axiale supérieure 28h du support de roulement 10 sont ici agencées dans une 20 première 30u et une seconde 30h partie d'extrémité axiale qui sont respectivement une partie d'extrémité axiale inférieure 30u et une partie d'extrémité axiale supérieure 30i du support de roulement 10. Un tel agencement constitue des moyens de positionne-25 ment et de maintien en position axiale du support de roulement 10 par rapport au palier 12. Le logement extérieur 22e du support de roulement 10 est limité radialement par une face circulaire 36 d'axe A qui s'étend axialement entre la butée axiale supérieure 28h et la butée axiale 30 inférieure 28u du logement extérieur 22e. La face circulaire du logement extérieur 22e forme une butée radiale 36 qui entre en contact avec l'alésage principal 11 du palier 12. 7 De même, l'alésage secondaire 70 est ici en contact avec la face circulaire 36 du logement extérieur 22e. Un tel agencement constitue des moyens de positionne-ment radial du support de roulement 10 par rapport au palier 12. Avantageusement, afin de maintenir en position le support de roulement 10 par rapport au palier 12, l'ajustement entre le logement extérieur 22e du support de roulement 10 et le palier 12 est sensiblement serré. De plus, le palier 12 comporte ici un joint 38 qui est io agencé dans une rainure 40 d'axe A de l'alésage principal 11. La rainure 40 est avantageusement agencée à mi-hauteur axiale du support de roulement 10. Le joint 38 est par exemple un joint torique en élastomère qui fait saillie radialement vers l'intérieur par rapport à l'alésage is principal 11 et qui est apte à entrer en contact avec la butée radiale 36 du logement extérieur 22e du support de roulement 10. Le joint 38 permet de minimiser les jeux entre le palier 12 et le support de roulement 10 et permet de limiter les bruits. Le support de roulement 10 comporte un logement intérieur 20 22i formant globalement une rainure d'axe A qui est agencée dans l'extrémité radiale intérieure 26i du support de roulement 10. Le logement intérieur 22i du support de roulement 10 comporte des seconds moyens de positionnement du roulement 14 par rapport au palier 12. Dans un mode de réalisation, les 25 moyens de positionnement comportent une première 46u et une seconde 46h butée axiale, opposées entre elles, et une butée radiale 52. La première butée axiale 46u forme une butée axiale inférieure 46u et la seconde butée axiale 46h forme une butée 30 axiale supérieure 46h. Ces deux butées 46u, 46h s'étendent radialement vers l'extérieur et entrent en contact avec la face axiale inférieure 50u et la face axiale supérieure 50h respectivement du roulement 14. 8 Un tel agencement constitue des moyens de positionnement et de maintien en position axiale du roulement 14 par rapport au support de roulement 10. Le logement intérieur 22i du support de roulement 10 est délimité radialement par une face circulaire 52 d'axe A qui s'étend axialement entre les deux butées axiales 46u, 46h du logement intérieur 22i. La face circulaire 52 du logement intérieur 22i forme une butée radiale 52 qui entre en contact avec la face radiale io extérieure 54e du roulement 14. Un tel agencement constitue des moyens de positionne-ment radial du support de roulement 10 par rapport au roulement 14. Avantageusement, afin de maintenir en position le is roulement 14 par rapport au support de roulement 10, l'ajustement entre le logement intérieur 22i du support de roulement 10 et le roulement 14 est serré. Avantageusement, la partie d'extrémité axiale inférieure 30u du support de roulement 10 est prolongée axialement vers 20 l'axe A, formant un alésage 48 d'axe A dont le diamètre est sensiblement supérieure au diamètre de l'arbre 20. Ainsi l'extrémité axiale inférieure 30u du support de roulement 10 forme un déflecteur 43 protégeant le roulement 14 d'éventuelles projections extérieures d'eau par exemple. 25 Le support de roulement 10 comporte une pluralité de doigts 56 agencés en cercle selon l'axe A. Ici le support de roulement 10 comporte vingt doigts 56 équirépartis . Les doigts 56 s'étendent axialement d'un tronçon sensible-ment central 58 du support de roulement 10 jusqu'à une face 30 d'extrémité axiale supérieure 60h du support de roulement 10. Avantageusement, les doigts 56 sont agencés au-dessus du joint 38 du palier 12. 9 Les doigts 56 comportent dans une face radiale extérieure 46e, la butée axiale supérieure 28 du logement extérieur 22e. De même, les doigts 56 comportent dans une face radiale intérieure 46i, la butée axiale supérieure 28h du logement intérieur 22i. A titre de moyens de positionnement du roulement 14 dans le logement intérieur 22i du support de roulement 10 et de moyens de positionnement du palier 12 dans le logement extérieur 22e du support de roulement 10, les doigts 56 sont io déformables élastiquement dans une direction sensiblement radiale. A cet effet, les doigts 56 comportent une épaisseur de section radiale s, qui est variable, que l'homme de métier est apte à déterminer pour permettre une déformation élastique adéquate is des doigts 56. A titre de moyens d'insertion par emboîtement élastique du roulement 14 dans le logement intérieur 22i du support de roulement 10, les doigts 56 comportent des chanfreins radialement intérieurs 62i agencés dans l'extrémité axiale 20 supérieure 60h du support de roulement 10. Les chanfreins intérieurs 62i des doigts 56 s'étendent axialement du haut vers le bas et s'étendent radialement de l'extérieur vers l'intérieur. Ainsi agencés, les chanfreins intérieurs 62i des doigts 56 25 forment un cône intérieur 64i d'insertion d'axe A, dont le plus grand diamètre 64D est ici sensiblement égal au diamètre extérieur 14D du roulement 14 et dont le plus petit diamètre 64d est ici sensiblement inférieur au diamètre extérieur 14d du roulement 14. 30 De même, à titre de moyens d'insertion par emboîtement élastique du palier 12 dans le logement extérieur 22e du support de roulement 10, les doigts 56 comportent des chanfreins Io radialement extérieurs 66e agencés dans l'extrémité axiale supérieure 60h du support de roulement 10. Les chanfreins extérieurs 66e des doigts 56 s'étendent axialement du haut vers le bas et s'étendent radialement de 5 l'intérieur vers l'extérieur. Ainsi agencés, les chanfreins extérieurs 66e des doigts 56 forment un cône extérieur 67e d'insertion d'axe A, dont le plus grand diamètre 67D est ici sensiblement égal au diamètre de l'alésage principal 11 du palier 12 et dont le plus petit diamètre io 67d est ici sensiblement égal au diamètre de l'alésage secondaire 70 du palier 12. De même, à titre de moyens d'insertion par emboîtement élastique du palier 12 dans le logement extérieur 22e du support de roulement 10, le palier 12 comporte un chanfrein axialement 15 supérieur 68h. Le chanfrein axialement supérieur 68h du palier 12 est agencé dans la partie axiale inférieure 69u de l'alésage secondaire 70. Concernant l'emboîtement du palier 12, du roulement 14 et 20 du support de roulement 10, il est préférable de respecter un certain ordre : - dans un premier temps, le roulement 14 est présenté coaxialement et en regard du cône d'insertion intérieur 64i formé par les doigts 56. Ensuite le roulement 14 est poussé axialement 25 vers le support de roulement 10 de manière à écarter radialement vers l'extérieur les doigts 56, jusqu'à l'emboîtement du roulement 14 dans le logement intérieur 22i du support de roulement 10 ; - dans un second temps, le support de roulement 10, qui comporte le roulement 14, est présenté coaxialement et en regard 30 de la face axiale inférieure 32u du palier 12. Ensuite le support de roulement 10 est poussé axialement vers le palier 12. Ainsi, les chanfreins 66e radialement extérieurs des doigts 56 glissent sur le chanfrein supérieur 68h du palier 12, de manière à rapprocher 11 radialement vers l'intérieur les doigts 56, jusqu'à l'emboîtement du palier 12 dans le logement extérieur 22e du support de roulement 10. On note que les doigts 56 doivent comporter un écartement e les séparant les uns des autres suffisamment grand pour leur permettre de se rapprocher lors de l'insertion du palier 12. On note aussi que les doigts 56 présentent un écartement e les séparant les uns des autres suffisamment petit pour avantageusement protéger le roulement 14 d'éventuelles io projections extérieures. Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, le support de roulement 10 est une pièce intégrale de forme sensiblement cylindrique annulaire d'axe A. Le support de roulement 10 présente une section axiale de forme en "H". Le is support de roulement 10 est destiné à être agencé au sein d'un palier 12 qui ici comporte une zone de logement 18 comportant une partie fixe 18a et une bride de serrage 18b. Au même titre que le support de roulement 10 selon le premier mode de réalisation, le support de roulement 10 selon le 20 second mode de réalisation comporte un logement extérieur 22e et un logement intérieur 22i destinés à recevoir le palier 12 et le roulement 14 respectivement. Cependant, le support de roulement 10 ne comporte ni doigts 56 ni chanfreins 62,66 ni joint 38. 25 Les butées axiales 28u, 28h, du logement extérieur 22e du support de roulement 10 par rapport au palier 12 comportent deux nervures 81e. Les nervures 81e sont agencées dans l'extrémité radiale extérieure 26e du support de roulement 10. De même, les butées axiales 46u, 46h, du logement 30 intérieur 22i du support de roulement 10 par rapport au roulement 14 comportent deux nervures 81i. Les nervures 81i sont agencées dans l'extrémité radiale intérieure 26i du support de roulement 10. 12 Le maintien en position de l'ensemble support de roulement 10, palier 12 et roulement 14 n'est pas assuré par le joint 38 et des ajustements serrés mais il est assuré ici par la bride de serrage 18b de la zone de logement 18. La bride de serrage 18b est ici une bande métallique emboutie qui comporte une portion concave 80. La bride de serrage 18b est articulée à une extrémité et comporte des moyens de serrage 78 à une autre extrémité. Les moyens de serrage 78 comportent une vis 78, montée sur la portion 80. lo En position ouverte, la bride de serrage 18b permet l'introduction du support de roulement 10 dans la zone de logement 18 du palier 12. En position fermée, la portion concave 80 de la bride de serrage 18b est emboîtée sensiblement sans jeu dans le logement extérieur 22e du support de roulement 10. ls Le support de roulement 10 comporte une encoche 82 qui s'étend sensiblement axialement, rompant le support de roulement 10 dans toute sa hauteur, de façon à le rendre déformable élastiquement dans une direction radiale. Ainsi, il est possible d'emboîter le roulement 14 dans le 20 logement intérieur 42 du support de roulement 10. De plus, lorsque le support de roulement 10 est serré par la bride 18b, il serre à son tour le roulement 14. Avantageusement, l'encoche 82 du support de roulement 10 comporte des parois 84 sensiblement jointives lorsque la bride 25 de serrage 18b est en position fermée. Un tel agencement isole le roulement 14 du palier 12 et minimise ainsi les risques de corrosion galvanique entre ces deux éléments. Avantageusement, la partie d'extrémité axiale inférieure 30u du support de roulement 10 est prolongée axialement vers 30 l'axe A, formant un alésage 48 d'axe A dont le diamètre est sensiblement supérieur au diamètre de l'arbre 20. Ainsi la face radiale d'extrémité axiale du support de roulement 10 forme un 13 déflecteur 43 protégeant le roulement d'éventuelles projections extérieures d'eau par exemple. A titre de variante, le support de roulement 10 selon le second mode de réalisation est en un matériau souple, et se 5 présente sous forme de bande. Le support de roulement 10 selon l'invention comporte aussi un moyen de protection des projections extérieures d'eau et de poussières. Dans un mode de réalisation, le moyen de protection comporte le déflecteur 43. 10 De ce qui précède, il apparaît que le support de roulement 10 est une pièce simple à réaliser, car elle n'est formée que d'une seule pièce, le support de roulement est donc intégral. Il apparaît aussi que le support de roulement selon l'invention permet un assemblage simple du palier 12 et du 1s roulement 14 par emboîtement élastique. De même, l'invention selon le premier mode de réalisation, permet le maintien en position du roulement 14 par rapport au palier 12 sans moyens de fixation extérieurs, par exemple une vis ou une bride de fixation. 20 De même, l'invention selon le second mode de réalisation permet d'utiliser un palier 12 comportant une bride de serrage 18b de conception plus simple, car cette dernière est dépourvue de moyens de positionnement du support de roulement 10 ou de moyen de positionnement du roulement 14. 25 De même, grâce à sa composition en matériau plastique, le support de roulement 10 permet d'utiliser un ensemble comportant un palier 12 et un roulement 14 en matériaux différents, comme l'aluminium et l'acier. A titre non limitatif, l'invention s'adapte au cas du 30 roulement 14 dont la bague intérieure est agencée sur un arbre fixe et dont la bague extérieure est agencée dans un palier tournant | L'invention concerne un support de roulement (10) qui comporte une première extrémité radiale (26e) apte à accueillir un palier (12), et qui comporte une seconde extrémité radiale (26i) apte à accueillir un roulement (14), caractérisé en ce que le support de roulement (10) est une pièce intégrale destinée à venir entourer le palier (12) et/ou le roulement (14) et en ce qu'il est en un matériau isolant électriquement, comme en matériau plastique et en ce qu'il comporte des premiers moyens de positionnement (28u,28h,36) du palier (12) et/ou en ce qu'il comporte des seconds moyens de positionnement (46u, 46h, 52) du roulement (14). | 1. Support de roulement (10) qui comporte une première extrémité radiale (26e) apte à accueillir un palier (12), et qui comporte une seconde extrémité radiale (26i) apte à accueillir un roulement (14), caractérisé en ce que le support de roulement (10) est une pièce intégrale destinée à venir entourer le palier (12) et/ou le roulement (14) ; et en ce qu'il est en un matériau isolant électriquement, 10 comme en matériau plastique ; et en ce qu'il comporte des premiers moyens de positionnement (28u,28h,36) du palier (12) ; et/ou en ce qu'il comporte des seconds moyens de positionnement (46u,46h,52) du roulement (14). 15 2. Support de roulement (10) selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens de positionnement (28u,28h,36) du palier (12) comportent au moins une première (28u) et/ou une seconde (28h) butée axiale opposées entre elles et/ou au moins une butée radiale (36). 20 3. Support de roulement (10) selon la 1, caractérisé en ce que les seconds moyens de positionnement (46u,46h,52) du roulement (14) comportent au moins une première (46u) et/ou une seconde (46h) butée axiale opposées entre elles et/ou au moins une butée radiale (52). 25 4. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte dans au moins une extrémité axiale (30u, 30h) une paroi formant déflecteur (43) qui s'étend perpendiculairement à l'axe (A) du roulement (14), le déflecteur (43) comportant un alésage (48) apte 30 à accueillir un arbre (20) coaxial au roulement (14). 5. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite seconde butée axiale (28h) desdits premiers moyens de positionnement (28u,15 28h, 36) et/ou ladite seconde butée axiale (46h) desdits seconds moyens de positionnement (46u, 46h, 52) comportent au moins un doigt (56) présentant au moins un décrochement (29), lesdits doigts (56) sont agencés dans une seconde extrémité axiale (30h) s du support de roulement (10) et sont aptes à être déformés élastiquement dans une direction radiale pour permettre l'emboîtement élastique du palier (12) avec les premiers moyens de positionnement (28u, 28h, 36) du support de roulement (10) et/ou pour permettre l'emboîtement élastique du roulement (14) 10 avec les seconds moyens de positionnement (46u, 46h, 52) du support de roulement (10). 6. Support de roulement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les doigts (56) du support de roulement (10) présentent des moyens d'insertion comportant un 15 chanfrein radialement extérieur (66e) et/ou un chanfrein radialement intérieur (62i) qui sont agencés dans une seconde extrémité axiale supérieure (30h) du support de roulement (10). 7. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les premiers 20 moyens de positionnement (28u, 28h, 36) du palier (12) comportent au moins une nervure (81 e) agencée dans la première extrémité radiale (26e) du support de roulement (10). 8. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds 25 moyens de positionnement (46u, 46h, 52) du roulement (14) comportent au moins une nervure (81 i) agencée dans la seconde extrémité radiale (26i) du support de roulement (10). 9. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il forme une 30 pièce intégrale cylindrique fermée. 10. Support de roulement (10) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il forme une pièce intégrale ouverte notamment avec une fente (82). 16 11. Ensemble palier (12) et roulement (14), caractérisé en ce qu'il comporte un support de roulement (10) selon l'une quelconques des 1 à 10. 12. Ensemble palier (12) et roulement (14) selon la 1 1 , caractérisé en ce que le palier (12) comporte dans un alésage principal (Il) coaxial au support de roulement (10), un élément (38) qui fait saillie radialement, comme un joint (38), apte à entrer en contact avec le support de roulement (10). 13. Ensemble selon la 11 et 12, caractérisé en ce que le palier (12) comporte une rainure (40) annulaire coaxiale au support de roulement (10) pour recevoir ledit élément (38) en saillie radiale. 14. Ensemble selon les 11 à 13, caractérisé en ce que le palier (12) comporte une bride de serrage (18) apte à maintenir en position et à serrer le support de roulement (10) par pincement. | F | F16 | F16C | F16C 35,F16C 21 | F16C 35/00,F16C 21/00,F16C 35/077 |
FR2896285 | A1 | DISPOSITIF DE SUSPENSION MAGNETIQUE D'UN ROTOR | 20,070,720 | La présente invention a pour objet un par rapport à un bâti, comprenant au moins un palier magnétique axial actif avec une bobine principale d'électroaimant disposée dans un stator solidaire du bâti et comprenant des surfaces portantes disposées en regard d'une armature rotorique essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor, un dispositif de détection de la position axiale du rotor et des circuits d'asservissement du courant circulant dans la bobine principale d'électroaimant. On connaît déjà un dispositif de ce type, comme par exemple celui illustré sur la Figure 7, qui comprend un palier axial 120 comprenant un stator 122 en matériau ferromagnétique présentant un logement annulaire concentrique à l'axe d'un rotor 10 pour recevoir une bobine 123. Les surfaces actives 125, 126 du stator 122 situées de part et d'autre du logement dans lequel est placée la bobine 123 coopèrent avec une armature 11 en forme de disque qui est solidaire du rotor 10 et est essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor 10. Un capteur 35 qui peut être de type inductif, optique ou capacitif est également associé au palier axial 120 pour détecter la position de l'armature rotorique 11 par rapport au stator 122 et fournir un signal à des circuits d'asservissement (non représentés) qui alimentent la bobine 123 pour créer un champ magnétique de telle sorte que les surfaces actives 125, 126 du stator 122 puissent exercer une force d'attraction sur l'armature 11 de manière à maintenir cette dernière dans une position axiale stable. Un palier axial du même type peut également être disposé de façon symétrique par rapport à l'armature 11 pour exercer une force d'attraction sur la deuxième face plane de l'armature 11 perpendiculaire à l'axe du rotor 10. Le bâti 20 sur lequel est monté le stator 122 peut également servir de support à un palier magnétique radial 30 disposé à proximité du palier axial 120. Le palier magnétique actif radial 30 peut comprendre un stator en matériau ferromagnétique feuilleté qui est monté sur le bâti 20 et comprend des enroulements d'électroaimant 32 raccordés par des fils de liaison 33 à des circuits d'alimentation et d'asservissement (non représentés). Le palier magnétique radial 30 comprend en outre une armature annulaire 34, également en matériau magnétique feuilleté, qui est rapportée sur le rotor 10 et est donc concentrique à ce rotor 10. Un détecteur 35 de la position radiale du rotor 10 peut être placé sur un support solidaire du bâti 20 au voisinage du palier radial 30, pour détecter la position radiale de la surface de référence 36 de la périphérie du rotor qui est en regard du détecteur 35. Les signaux issus du détecteur 35, qui peut être de type inductif, capacitif ou optique, sont appliqués aux circuits d'asservissement du courant d'alimentation des enroulements 10 d'électroaimant 32. Dans l'exemple de la Figure 7, le détecteur 35 qui est de type inductif sert à la détection de la position du rotor 10 à la fois selon une direction axiale et selon deux directions mutuellement perpendiculaires dans le sens radial. La surface magnétique de référence 36 est prise en sandwich dans le sens axial entre deux surfaces en matériau non magnétique. Dans le dispositif de la Figure 7, qui n'utilise qu'une seule bobine 123 au sein du palier magnétique axial 120, pour une armature rotorique 11 de diamètre extérieur donné, on obtient une surface portante maximale entre les surfaces actives 125, 126 situées de part et d'autre du logement de la bobine 123, et la face plane de l'armature rotorique 11 qui est située en regard de ces faces actives. En revanche, la bobine 123 crée ,à travers les stators du palier magnétique radial 30 et du détecteur de position 35, les armatures rotoriques 34, 36, 11 et l'arbre 10, des circuits 101, 102 de circulation magnétique non nulle. De façon plus particulière, le circuit 101 conduit à une magnétisation du palier radial 30 qui entraîne une perte de capacité de celui-ci et crée un couplage de la force radiale avec la force axiale. Le circuit 102 conduit à une magnétisation des capteurs de position qui amène une perte de sensibilité de ceux-ci et crée un couplage des mesures avec la force axiale. Le dispositif de la Figure 7 présente ainsi l'inconvénient majeur de créer d'importantes fuites magnétiques. Pour remédier à ce problème et éviter la magnétisation de l'environnement de la butée magnétique constituant le palier axial, on a proposé la solution représentée sur la Figure 8, pour laquelle les éléments du rotor 10, du bâti 20 et du palier magnétique radial 30 qui sont inchangés portent les mêmes références et ne seront pas décrits à nouveau. Dans le cas de la solution proposée avec le dispositif de la 5 Figure 8, le palier magnétique axial 220 comprend un stator 222 comprenant deux logements annulaires concentriques à l'axe du rotor 10 pour recevoir des bobines 223, 228. En utilisant un nombre pair de bobines 223, 228 et en donnant à la bobine 228 un sens de circulation de courant inverse de celui de la 10 bobine 223, on peut faire en sorte que chaque contour fermé 201, 202 entourant les bobines 223, 228 voie une excitation magnétique nulle. La solution présentée sur la Figure 8 permet ainsi d'éviter la magnétisation de l'environnement du palier axial 220 par l'excitation magnétique créée par les bobines de ce palier axial. On s'affranchit ainsi 15 des magnétisations parasites du palier radial 30, du capteur de position 35 et de tout l'environnement du palier axial. Toutefois, du fait de l'utilisation de deux bobines 223, 228 situées dans deux logements ouverts, les surfaces actives 225, 226, 227 coopérant avec l'armature 11 sont réduites et il se produit donc une perte 20 de surface portante pour une armature 11 en forme de disque de diamètre donné. Or, dans le cas de diverses applications, compte tenu des vitesses de rotation élevées du rotor, il n'est pas possible d'accroître le diamètre de l'armature rotorique du palier axial au-delà de certaines limites, de sorte que la mise en oeuvre de bobines multiples au sein d'un 25 palier axial devient problématique du fait que les surfaces actives résiduelles ne sont plus assez importantes et limitent la capacité du palier axial. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités et à permettre de réaliser une butée magnétique de diamètre réduit au 30 maximum pour une capacité donnée tout en évitant la création de fuites magnétiques se refermant dans la machine qui présentent le risque de provoquer des effets secondaires de mauvais fonctionnement d'autres dispositifs situés au voisinage d'un palier magnétique axial d'un dispositif de suspension magnétique d'un rotor. 35 Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, grâce à un dispositif de suspension magnétique d'un rotor par rapport à un bâti, comprenant au moins un palier magnétique axial actif avec une bobine principale d'électroaimant disposée dans un premier stator solidaire du bâti et comprenant des surfaces portantes disposées en regard d'une première armature rotorique essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor et présentant une extrémité périphérique libre, un dispositif de détection de la position axiale du rotor et des circuits d'asservissement du courant circulant dans la bobine principale d'électroaimant, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une bobine de compensation qui est disposée à proximité de la bobine principale d'électroaimant, mais dans une position qui est située à l'extérieur des surfaces portantes du premier stator coopérant avec la première armature rotorique, la bobine de compensation étant connectée en série avec la bobine principale d'électroaimant, mais en étant parcourue par un courant en sens inverse de celui parcourant ladite bobine principale d'électroaimant. Selon un premier mode particulier de réalisation, la bobine de compensation est disposée sur une paroi périphérique extérieure du premier stator et est située au-delà de l'extrémité périphérique de la première armature rotorique. Selon un autre mode particulier de réalisation, la bobine de compensation est disposée sur une paroi périphérique intérieure du premier stator et est située en regard de la base de la première armature rotorique qui est rattachée au rotor. Selon encore un autre mode particulier de réalisation, la bobine de compensation est disposée sur une paroi sensiblement radiale du premier stator, du côté opposé à la première armature rotorique. La bobine de compensation et la bobine principale du palier axial actif sont concentriques. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend en outre au moins un palier magnétique radial actif disposé au voisinage du palier magnétique axial actif, le palier magnétique radial actif comprenant un deuxième stator solidaire du bâti et muni d'enroulements d'électroaimants et une deuxième armature rotorique cylindrique dont l'axe est confondu avec l'axe du rotor, un dispositif de détection de la position radiale du rotor et des circuits d'asservissement du courant circulant dans lesdits enroulements d'électroaimants dudit deuxième stator. De façon plus particulière, selon un aspect de l'invention, le dispositif de détection de la position radiale du rotor comprend au moins un capteur interposé entre le deuxième stator et le premier stator. Le dispositif peut en outre comprendre un moteur électrique 5 d'entraînement du rotor, à proximité du palier axial actif. D'une manière générale, le dispositif selon l'invention permet de réaliser une suspension magnétique intégrant une butée magnétique axiale à forte capacité sans fuite magnétique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront 10 de la description suivante de modes particuliers de réalisation, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en coupe axiale d'un exemple de dispositif de suspension magnétique selon l'invention, - la Figure 2 est une vue schématique des circuits d'alimentation 15 électrique des bobines du dispositif de la Figure 1, -les Figures 3 et 4 sont des vues schématiques montrant deux exemples de mise en oeuvre possible du dispositif de suspension magnétique selon l'invention, - Les Figures 5 et 6 sont des vues analogues à la Figure 1 20 montrant des variantes de réalisation du dispositif de suspension magnétique selon l'invention, - la Figure 7 est une vue en coupe axiale d'un premier exemple de dispositif de suspension magnétique connu, et - la Figure 8 est une vue en coupe axiale d'un deuxième 25 exemple de dispositif de suspension magnétique connu. On a représenté sur la Figure 1 un exemple de dispositif de suspension magnétique d'un rotor 10 qui comprend essentiellement un palier magnétique axial actif 40 et un palier magnétique radial actif 30 qui permettent de supporter le rotor 10 sans contact par rapport à un bâti fixe 30 20. Sur la Figure 1, on n'a représenté qu'un seul palier magnétique radial 30 disposé au voisinage du palier magnétique axial 40. Toutefois, un deuxième palier radial 70 qui peut être ou non du même type que le palier radial 30 est normalement mis en oeuvre au voisinage d'une autre partie 35 du rotor 10 à une certaine distance du palier radial 30, pour assurer le maintien du rotor de façon complète dans le sens radial (voir Figures 3 et 4). Un second palier magnétique axial analogue au palier axial 40 peut par ailleurs être installé au voisinage du palier axial 40 de façon symétrique par rapport à l'armature rotorique 11 constituée sous la forme d'un disque perpendiculaire à l'axe du rotor 10. Dans ce cas, le premier palier axial 40 coopère avec une première face frontale 111 de l'armature rotorique 11 tandis que le deuxième palier axial 50 coopère avec une deuxième face frontale 112 de l'armature rotorique 11 (Figure 3). Selon un autre mode de réalisation possible, une suspension magnétique complète comprend au voisinage de chacune des extrémités du rotor 10 un ensemble analogue composé d'un palier radial 30 respectivement 70 et d'un palier axial 40, respectivement 60, la disposition étant simplement symétrique par rapport au milieu du rotor 10, c'est-à- dire qu'un premier ensemble de palier comprend un palier axial 40 coopérant avec une face frontale 111 d'une première armature statorique 11, le palier axial 40 étant situé au voisinage du premier palier radial 30 tandis qu'un deuxième ensemble de palier comprend un palier axial 60 coopérant avec une face frontale 111A d'une deuxième armature rotorique 11A, le palier axial 60 étant situé au voisinage du deuxième palier radial 70 entre ce dernier et la deuxième armature rotorique 11A (Figure 4). Dans le cas du mode de réalisation de la Figure 4, les faces frontales extérieures 112, 112A des armatures rotoriques 11, 11A ne sont pas utilisées, mais par l'action des paliers axiaux 40, 60 exercée sur les faces 111, 111A des armatures rotoriques 11, 11A, il est bien possible d'exercer des efforts antagonistes dans les deux sens selon l'axe du rotor, comme lorsque deux paliers axiaux 40, 50 coopèrent avec les deux faces frontales opposées 111, 112 d'une même armature rotorique 11 (Figure 3). Si l'on se reporte à nouveau à la Figure 1, on voit un ensemble de palier conforme à un mode de réalisation préférentiel de l'invention, Le palier axial actif 40 comprend une bobine principale d'électroaimant 43 disposée dans un stator 42 en matériau ferromagnétique solidaire du bâti 20. Le stator 42 définit des surfaces actives, ou surfaces portantes 45, 46, qui sont situées de part et d'autre du logement de la bobine principale 43 et sont placées en regard de la face frontale 111 de l'armature rotorique 11, à une faible distance définissant un entrefer. L'armature rotorique 11 solidaire du rotor 10 est essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor 10 et présente une extrémité périphérique libre 110 du côté opposé à la zone de raccordement au rotor 10. Une bobine de compensation 47 est disposée sur le stator 42 de manière à être concentrique à la bobine principale 43, et à une certaine proximité de cette bobine principale 43, mais en étant située dans une position qui dans le sens radial se trouve au-delà de l'extrémité périphérique libre 110 de l'armature rotorique 11. La bobine de compensation 47 est connectée en série avec la bobine principale 43, mais en étant bobinée ou connectée en sens inverse de celui de la bobine principale 43 de manière à être parcourue par un courant en sens inverse de celui qui parcourt la bobine principale 43. Ceci permet d'annuler les excitations magnétiques de tout parcours extérieur au palier magnétique axial 40 et donc de ne pas créer de magnétisation parasite dans les pièces environnantes. Sur la Figure 1 à titre d'exemple on a représenté le courant parcourant la bobine principale 43 comme un vecteur ayant une pointe tournée vers l'avant tandis que le courant parcourant la bobine de compensation 47 est représenté par un vecteur dont la pointe est en arrière du plan de la figure. Les circuits fermés 1 et 2 de la Figure 1 représentent des parcours extérieurs à la butée axiale 40 dans lesquels les circulations magnétiques sont nulles. De la sorte, bien que les surfaces actives 45, 46 du stator 42 situées en regard de l'armature rotorique 11 restent maximales pour une même dimension radiale de l'armature rotorique 11, il n'existe pas de magnétisation parasite du palier magnétique radial 30 ou du détecteur de position 35 disposés au voisinage du palier axial 40. Une plaque de protection 48 peut être rapportée sur le stator 42 30 à l'extérieur de la bobine de compensation 47 afin de protéger celle-ci. Le palier magnétique radial 30 et le détecteur de position 35 peuvent conserver la même structure que celle déjà décrite en référence aux Figures 7 et 8, de sorte que celle-ci ne sera pas décrite à nouveau. En particulier, le détecteur de position 35 peut détecter à la fois la position 35 axiale du rotor et les positions radiales du rotor selon deux axes mutuellement perpendiculaires. Il serait toutefois également possible d'utiliser des détecteurs radiaux et un détecteur axial distincts. Le palier magnétique radial 70 des Figures 3 et 4 peut lui-même être ou non semblable au palier magnétique radial 30. Dans les exemples représentés sur les Figures 3 et 4, l'armature rotorique cylindrique 74, le stator 71 et les enroulements 72 sont semblables aux éléments correspondants 34, 31, 32 du palier magnétique radial 30 et le détecteur de position 75 peut également être semblable au détecteur 35 pour ce qui concerne la détection radiale. La Figure 2 montre de façon schématique que les circuits 50 d'alimentation et d'asservissement des bobines des différents paliers prennent en compte les signaux de position Px, Py, Pz délivrés par le détecteur de position 35. La bobine principale 43 et la bobine de compensation 47 du palier axial 40 qui sont montées en série sont alimentées à partir de circuits d'asservissement 151 auxquels est appliqué le signal Pz du détecteur de position 35 donnant une information sur la position axiale du rotor 10. De manière similaire, les enroulements 32 du palier radial 30 sont alimentés à partir de circuits d'asservissement 152 auxquels sont appliqués les signaux Px, Py du détecteur de position 35 donnant des informations sur la position radiale du rotor 10. Naturellement, les signaux issus de détecteurs supplémentaires peuvent être appliqués aux circuits 151 ou 152, selon divers modes de réalisation connus. Dans les exemples des Figures 3 et 4, les paliers axiaux 50 et 60 peuvent être réalisés de manière similaire au palier axial 40 et peuvent ainsi comprendre une bobine principale 53 respectivement 63, ainsi qu'une bobine de compensation 57 respectivement 67 par exemple située radialement au-delà de la paroi périphérique 110 respectivement 110A de l'armature rotorique 11 respectivement 11A, l'asservissement en position axiale étant réalisé à partir du détecteur de position 35, Les bobines 53 et 57 ou 63 et 67 peuvent être alimentées comme les bobines 43 et 47 à partir des circuits d'asservissemen Comme on peut le voir sur les Figures 3 et 4, un moteur électrique 80, comprenant une armature rotorique 84 et un stator feuilleté 81 muni d'enroulements 82, peut être disposé sur le rotor 10, par exemple entre les paliers radiaux 30 et 70, Le fait même que le dispositif de suspension magnétique axiale selon l'invention soit sans fuite magnétique réduit les risques de perturbations dans le fonctionnement du moteur 80 comme dans celui des paliers radiaux 30, 70 ou des détecteurs 35, 75, Le mode de réalisation de la Figure 1 constitue un mode préférentiel. Toutefois, d'autres variantes de réalisation sont possibles, telles que celles illustrées sur les Figures 5 et 6. En effet, la bobine de compensation peut être disposée à proximité de la bobine principale 43 à l'extérieur des surfaces portantes de la carcasse magnétique coopérant avec la première armature rotorique, dans des positions différentes de celle de la Figure 1. Sur la Figure 5, on voit ainsi une bobine de compensation 147 qui est disposée sur une paroi périphérique intérieure du premier stator 42, à l'extérieur des surfaces portantes 45, 46. La bobine de compensation 147 est située en regard de la base de l'armature rotorique 11 au voisinage de la surface périphérique du rotor 10, dans la zone de plus faible diamètre de l'armature 11 et donc de moindre force portante. Sur la Figure 6, on voit une autre variante de réalisation dans laquelle la bobine de compensation 247 est disposée sur une paroi essentiellement radiale du stator 42 du côté opposé aux surfaces portantes 45, 46 qui font face à l'armature rotorique 11. La bobine de compensation 147 ou 247 n'a pas nécessairement la même géométrie que la bobine principale 43 et peut être par exemple plus aplatie, dès lors qu'elle définit un nombre d'ampères-tours équivalent. Dans le cas des variantes des Figures 5 et 6, la bobine de compensation 147 ou 247 est toujours connectée en série avec la bobine principale 43, mais en étant bobinée ou connectée en sens inverse de cette bobine principale 43, comme dans le cas des bobines 47 et 43 des Figures 1 et 2, de telle sorte que la somme des ampères-tours des bobines 43 et 147 ou 43 et 247 soit sensiblement nulle. Naturellement, diverses modifications et adjonctions peuvent être apportées aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits. Ainsi l'invention s'applique aussi au cas où un palier magnétique actif est du type à auto-détection de position et ne comprend pas de détecteur de position séparé qui lui soit associé | Le dispositif de suspension magnétique d'un rotor (10) par rapport à un bâti (20), comprend au moins un palier magnétique axial actif (40) avec une bobine principale d'électroaimant (43) disposée dans un stator (42) et comprenant des surfaces portantes (45, 46) disposées en regard d'une armature rotorique (11) essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor (10). Un dispositif (35) de détection de la position axiale du rotor (10) est associé à des circuits d'asservissement du courant circulant dans la bobine principale d'électroaimant (43). Une bobine de compensation (47) est disposée à proximité de la bobine principale d'électroaimant (43), mais dans une position qui est située à l'extérieur des surfaces portantes (45, 46) du stator (42) coopérant avec l'armature rotorique (11). La bobine de compensation (47) est connectée en série avec la bobine principale d'électroaimant (43), mais en étant parcourue par un courant en sens inverse de celui parcourant cette bobine principale d'électroaimant (43). Le dispositif constitue une butée axiale à capacité optimale sans fuite magnétique. | 1. Dispositif de suspension magnétique d'un rotor (10) par rapport à un bâti (20), comprenant au moins un palier magnétique axial actif (40) avec une bobine principale d'électroaimant (43) disposée dans un premier stator (42) solidaire du bâti (20) et comprenant des surfaces portantes (45, 46) disposées en regard d'une première armature rotorique (11) essentiellement perpendiculaire à l'axe du rotor (10) et présentant une extrémité périphérique libre (110), un dispositif (35) de détection de la position axiale du rotor (10) et des circuits (151) d'asservissement du courant circulant dans la bobine principale d'électroaimant (43), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une bobine de compensation (47 ; 147 ; 247) qui est disposée à proximité de la bobine principale d'électroaimant (43), mais dans une position qui est située à l'extérieur des surfaces portantes (45, 46) du premier stator (42) coopérant avec la première armature rotorique (11), la bobine de compensation (47) étant connectée en série avec la bobine principale d'électroaimant (43), mais en étant parcourue par un courant en sens inverse de celui parcourant ladite bobine principale d'électroaimant (43). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un palier magnétique radial actif (30) disposé au voisinage du palier magnétique axial actif (40), le palier magnétique radial actif (30) comprenant un deuxième stator (31) solidaire du bâti (20) et muni d'enroulements d'électroaimants (32) et une deuxième armature rotorique (34) cylindrique dont l'axe, est confondu avec l'axe du rotor (10), un dispositif (35, 36) de détection de la position radiale du rotor (10) et des circuits (152) d'asservissement du courant circulant dans lesdits enroulements d'électroaimants (32) dudit deuxième stator (31), 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif (35, 36) de détection de la position radiale du rotor (10) comprend au moins un capteur interposé entre le deuxième stator (31) et le premier stator (42). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif de détection de la position axiale du rotor (10) est combiné avec les dispositifs (35, 36) de détection de la position radiale du rotor (10). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la bobine de compensation (47) est disposée sur une paroi périphérique extérieure du premier stator (42) et est située au- delà de l'extrémité périphérique libre (110) de la première armature rotorique (11). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la bobine de compensation (147) est disposée sur une paroi périphérique intérieure du premier stator (42) et est située en regard de la base de la première armature rotorique (11) qui est rattachée au rotor. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la bobine de compensation (247) est disposée sur une paroi sensiblement radiale du premier stator (42), du côté opposé à la première armature rotorique (11). 8. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'une plaque extérieure (48) de protection de la bobine de compensation (47) est rapportée sur le premier stator (42). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la bobine de compensation (47) et la bobine principale (43) du palier magnétique axial actif (40) sont concentriques. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moteur électrique (80) d'entraînement du rotor (10), à proximité du palier magnétique axial actif (40). | F | F16 | F16C | F16C 32 | F16C 32/04 |
FR2899237 | A1 | NOUVELLES COMPOSITIONS ADHESIVES POUR BOIS. | 20,071,005 | La présente invention concerne les adhésifs pour bois. La fabrication de panneaux de bois aggloméré ou en contreplaqué nécessite l'emploi de colles à base de résine comportant de l'urée (éventuellement associée à des mélamines) ou des phénols et, dans les deux cas, du formol. Les principales colles utilisées dans les industries du bois sont les résines urée-formol (UF), mélamine-urée-formol (MUF), phénol-formol (PF), résorcinol-formol (RF), résorcinol-phénol-formol (RPF), polyuréthane (PU), vinylique, etc. UF et MUF sont les plus couramment utilisées par les industries du bois. Les caractéristiques des résines urée-formol, mélamine-urée-formol et 1 o phénol-formol pour la fabrication des panneaux de process et de contreplaqué sont directement liées aux monomères utilisés, au ratio moléculaire entre les différents monomères utilisés, aux paramètres de formulation des résines tel que le pH, la température, les catalyseurs acides et basiques utilisés, les séquences, etc., et aux paramètres de préparation des mélanges collants 15 (durcisseurs acides et basiques utilisés, types, quantité et qualité des charges utilisées). Le formol implique l'émission de formaldéhydes considérés comme cancérigènes et dont le taux est réglementé pour être ramené progressivement à zéro. Il est donc désirable de substituer tout ou partie des résines à base de formol. 20 Généralement, des charges d'origine chimique ou naturelle (amidons) sont utilisées dans les résines servant dans la fabrication des panneaux à base de bois. Elles peuvent être employées jusqu'à 40 % dans les colles. La fabrication des panneaux de process fait intervenir des mélanges collants très peu chargés, directement vaporisés sur les particules ou les fibres 25 à encoller. En revanche, la fabrication des panneaux de contreplaqué fait intervenir des mélanges collants largement chargés. Les charges sont utilisées pour rectifier la viscosité de la résine de base et la retenir au niveau du joint pendant le pressage à chaud, apporter de la souplesse, améliorer la résistance mécanique, la tenue à l'eau, etc., des mélanges collants. Parmi ces charges, 30 l'amidon pur, présent naturellement dans les farines de seigle et de blé, est principalement utilisé pour réguler la viscosité et apporter un pouvoir collant aux résines urée-formol. Néanmoins, les amidons sont généralement importés et coûteux. Il est donc particulièrement souhaitable de substituer les charges par des matériaux poins onéreux. L'invention propose l'élaboration d'un produit écologique et économique qui peut : se substituer partiellement aux charges employées dans ces colles; et/ou -se substituer aux résines ; afin de réduire les coûts et d'aider l'abaissement du taux de formaldéhydes par apport d'un produit dit écologique et donc dilution du formol. Selon un premier objet, la présente invention concerne donc un prémix pour mélange adhésif pour bois comprenant de la vinasse et/ou farine de betterave. Selon un aspect préféré, la vinasse est un résidu de distillation de moût de betterave, comprenant préférentiellement de 40 % à 90 % de matière sèche, et 15 dépotassifiée. A titre de farine, on préfère la farine de pulpe de betterave déshydratée. La présence de vinasse dans le prémix est particulièrement avantageuse. Ainsi, le mélange de vinasse et de farine de betterave est préféré. Généralement, le prémix selon l'invention comprend de 10 % à 100 % de 20 vinasse et 0 % à 90 % de farine de betterave en poids. Généralement, la composition du prémix est telle que la viscosité du prémix est identique ou même supérieure à celle du mélange adhésif de référence. Généralement, la viscosité du prémix est comprise entre 2000 et 5000mPa.s, de préférence entre 2500 à 4000 mPa.s environ. 25 La vinasse comprend préférentiellement de 40 % à 80 % de matières sèches. Les constituants du prémix peuvent être conditionnés séparément ou juxtaposée, sous forme de kit, par exemple un kit prêt à l'emploi. Un tel kit fait également partie de la présente invention. Les ingrédients utilisés préférentiellement par le prémix selon l'invention 30 sont les suivants : Ecoforce 125 : vinasse de betterave à 50 % de matières sèches Ecoforce 206: vinasse de betterave clarifiée et dépostassifiée à +/- 70% de matières sèches, coproduit de la distillation des mélasses de betterave et de la fabrication consécutive d'éthanol retravaillé pour en extraire les sels de potasse. Ecofibre 206: farine de pulpe de betterave déshydratée. La pulpe de betterave issue de la fabrication du sucre est déshydratée puis compactée pour stockage. Après broyage, on obtient cette farine. Les produits Ecoforce 125, Ecoforce 206 et Ecofibre sont disponibles commercialement et distribués par la société Distrijem. Ces ingrédients peuvent être utilisés seuls ou en mélange dans le prémix. Plus préférentiellement, le prémix est élaboré en utilisant 95 % de vinasse dépotassifiée (Ecoforce 206) et 5 % de farine de pulpe de betterave déshydratée (Ecofibre 206). Toutefois, ces proportions peuvent varier en fonction des objectifs de viscosité, de réactivité, de durée de vie et de pouvoir collant (t:ack) désirés. Par ailleurs et dans le cas d'une utilisation directe par le fabricant de résine, la présence d'Ecoforce 206 est préférable : en effet, la fabrication des résines nécessite de l'eau en tant qu'agent de dilution de l'urée, et l'eau contenue dans Ecoforce 206 (30 %) permet de remplacer ce diluant tout en améliorant les performances de la résine, ne serait-ce que sur le plan économique. Le produit Ecoforce peut être utilisé notamment en substitution totale ou partielle aux amidons chargeant les résines urée-formol et phénol-formol utilisées dans la fabrication de panneaux de bois aggloméré ou contreplaqué. H peut également être un agent de substitution totale ou partielle aux résines utilisées en tant que colle dans la fabrication de panneaux de bois aggloméré ou contreplaqué, mais également un agent diluant, de collage ou de renforcement utilisé dans la fabrication de résines. La préparation du prémix selon l'invention se fait de préférence par mélange de ses constituants juste avant l'utilisation. Le mélange ne nécessite qu'un mélangeur dont la capacité dépendra des besoins de l'utilisateur. Les composants du prémix sont disponibles à la livraison en vrac liquide pour la vinasse et en vrac ou en bigbags pour la farine. Son utilisation nécessite en général des stockages indépendants pour chacun des composants. En revanche, le prémix peut être incorporé directement par le fabricant de résine. Ajouté en début de synthèse, il peut même servir de produit de dilution de l'urée. Selon un autre objet, la présente invention concerne également l'utilisation 10 d'un prémix selon l'invention pour la préparation d'un mélange adhésif à base de résine. La résine peut être choisie parmi toute résine habituellement utilisée dans les industries du bois, notamment les résines urée-formol, mélamine-uréeformol, phénol-formol, résorcinol-formol, résorcinol-phénol-formol, polyuréthane, 15 vinylique. Le prémix selon l'invention peut être utilisé en tant que charge ou en tant que substitution de la résine elle-même. Le rapport prémix sur résine est tel que viscosité de la résine obtenue est comprise entre 2000 et 4000mPa.s, de préférence entre 2500 à 3500 mPa.s environ. Lorsqu'il est utilisé en tant que 20 substitution de charge, le rapport prémix/résine est généralement compris entre 10/0 et 20% en poids, de préférence entre 1 et 10%. L'utilisation du prémix selon l'invention en tant que substituant de charge est particulièrement avantageuse dans la mesure où son prix de revient est très nettement inférieur à celui des amidons ou charges habituellement utilisées. 25 Lorsqu'il est utilisé en tant que substitution de résine, le rapport prémix/résine est compris entre 10% et 80% en poids, de préférence entre 10 et 50%. L'utilisation du prémix selon l'invention en tant que substituant de résine est particulièrement avantageuse dans la mesure où cette substitution permet de diminuer la teneur en formol et donc l'émission de formaldéhyde. Par 30 ailleurs, le prix de revient est également très avantageux. Selon un autre objet, la présente invention concerne également un mélange adhésif comprenant en pourcentage massique de matière sèche, 20 % à 80 % de résine et 1 % à 80 % de prémix selon l'invention. La résine est telle que définie ci-avant. Le mélange adhésif selon de l'invention peut comprendre en outre une ou plusieurs charge(s) et/ou additifs. Les charges peuvent être choisies parmi les amidons, par exemple l'amidon de maïs, et les farines végétales, telles que les farines de céréales (blé, seigle, etc.) ou la farine de coque de noix ou de noix de coco ou encore ~o l'argile; les additifs comprennent tout additif généralement utilisé dans les résines adhésives pour bois, notamment les durcisseurs, tel que les catalyseurs acide ou a réaction acide, comme les sels d'ammonium, par exemple le durcisseur 2654. Les additifs peuvent également être choisis parmi les tampons, tels que des dérivés de l'ammoniaque, de l'urée ou de 15 l'hexaméthylènetétramine, ou parmi les améliorants tels que mélamine ou le résorcinol. Selon un autre objet, la présente invention concerne également un procédé de préparation d'un mélange adhésif pour bois comprenant le mélange 20 des ingrédients suivants : - un prémix selon l'invention et - une résine et éventuellement charge(s) et/ou additifs tels que définis plus haut. Le procédé peut également comprendre l'ajout d'eau ; l'eau peut être 25 apportée par la solution aqueuse de durcisseur. De façon avantageuse, le prémix selon l'invention comprend de l'eau, notamment du fait de la présence de vinasse, auquel cas l'ajout d'eau n'est pas nécessaire. La présente invention concerne également un panneau de bois 3o comprenant, à titre d'adhésif, un mélange adhésif selon l'invention. Ledit panneau de bois peut être en aggloméré ou contreplaqué. Lorsqu'il s'agit d'un panneau de bois contreplaqué, la résine est préférentiellement une résine urée-formol. On entend par "bois" le bois massif ou les produits dérivés à base de bois, à l'exclusion des dérivés papetiers ; notamment les panneaux de bois tel que le 5 bois aggloméré, contreplaqué, laqué, mélaminé. On entend par "prémix" une composition comprenant de la vinasse ou de la farine de betterave ou leur mélange, ladite composition étant utilisée ultérieurement pour la préparation d'un mélange adhésif. Ledit prémix peut se présenter sous forme de mélange des deux ingrédients ou des deux ingrédients 10 sous forme séparée, par exemple sous forme de kit. Le Kit fait également partie de la présente invention. On entend par "mélange adhésif' une colle à base de résine obtenue par mélange de la résine et du prémix selon l'invention et, le cas échéant, d'autres charges et/ou additifs. Le mélange adhésif peut être préparé à l'avance, 15 conditionné et stocké ou préparé juste avant son utilisation. On entend par "vinasse" le résidu de distillation de moût de fruits, légumes, céréales, bulbes ou tubercules, notamment la betterave (on parle alors de liqueur noire sucrière) ou de raisin, blé, orge ou maïs. 20 Les résines La résine urée-formol majoritairement utilisée est décrite plus en détail ici à titre illustratif. La mise en oeuvre de mélanges adhésifs selon l'invention à base d'autres résines peut être effectuée par application ou adaptation de la résine urée-formol, selon les connaissances générales de l'homme du métier. 25 Caractéristiques chimiques et préparation des résines Les produits de base qui servent à la fabrication des colles urée-formol sont l'urée (CO(NH2)2 et le formol HCHO qui se condensent ensemble pour donner une solution colloïdale. En milieu neutre à légèrement basique, les 30 produits des réactions initiales sont les méthylol-urée. En présence d'acide dilué (durcisseur), les méthylol-urée se combinent ensemble avec élimination d'eau. Au cours de la fabrication, on obtient une résine liquide que l'on concentre plus ou moins jusqu'à la viscosité désirée, voire jusqu'à l'état de poudre si l'on souhaite avoir un produit de très bonne conservation. Les différentes proportions de formol et d'urée utilisées sont caractérisées 5 par le rapport molaire formol/urée noté [F]/[U]z 1,8, ce qui confère aux résines une bonne réactivité ainsi qu'une bonne stabilité dans le temps. Note : les résines à très faible dégagement de formol utilisées dans la fabrication de panneaux de particules classés El suivant les normes EN 120 ou EN 717 possèdent un rapport [F]/[U> < 1. 10 Formulation des mélanqes collants Durcisseurs et tampons La rapidité de prise d'une colle urée-formol est réglée par la réactivité de la résine, la nature et la quantité de durcisseur employé et, éventuellement, par 15 la formulation même du mélange collant (proportions d'eau et de charges ajoutées à la colle). En règle générale, c'est le durcisseur qui influe le plus sur la rapidité de prise. Il s'agit d'un catalyseur acide ou à réaction acide comme les sels d'ammonium, la résine urée formol étant extrêmement sensibles aux variations 20 du pH. Ainsi, la vitesse de prise de la colle augmente très rapidement à partir d'un pH = 5,7. Les impératifs de fabrication et notamment la conservation des mélanges collants avant et pendant l'emploi peuvent par ailleurs conduire à utiliser des tampons, en l'occurrence des dérivés de l'ammoniaque, de l'urée ou de 25 l'hexaméthylènetétramine, qui agissent comme des freins. Charges Le rôle essentiel des charges est d'ajuster la viscosité du mélange collant aux exigences du process de fabrication et de lui apporter un certain pouvoir 30 collant appelé tack, permettant la manutention des éléments assemblés après affichage et pré-pressage à froid. Pour de nombreux emplois tels que la fabrication de contreplaqué, une viscosité de 2500 à 3500 mPa.s environ est souhaitée. Lorsque l'on effectue des collages à chaud, la viscosité des résines urée-formol commence par chuter considérablement avant de se gélifier. Il est donc intéressant que les charges augmentent la viscosité à chaud du mélange collant, s'opposant ainsi à une pénétration trop importante de la résine dans le bois. L'amidon constitue à ce niveau la charge la plus intéressante. Il est employé pur à des doses très faibles, de l'ordre de 1 % à 10 % ou en mélange avec de l'argile, ce qui permet d'obtenir une charge d'un prix peu élevé mais à caractère plus ou moins abrasif suivant la teneur en silice de l'argile. Les autres charges généralement utilisées sont les farines de seigle et de blé, qui contiennent naturellement de l'amidon, et les farines de coque de noix et de noix de coco qui présentent l'avantage d'être hydrofuges et confèrent à la colle une certaine plasticité permettant d'éviter le phénomène de faïençage. Elles se présentent généralement sous forme de poudre déliée avec de l'eau avant incorporation à la résine. Pour éviter le gonflement ultérieur du bois, on a donc intérêt à utiliser un minimum d'eau. Améliorants Les améliorants peuvent être incorporés dans la résine ou le durcisseur afin d'augmenter la tenue mécanique, la tenue à l'eau ou la souplesse des collages. La tenue aux intempéries des colles urée- formol étant limitée, il suffit d'un apport de faibles doses de mélamine ou de résorcinol pour obtenir des collages résistant à l'eau bouillante et dont le comportement aux intempéries est nettement amélioré. Présentation Les résines sont commercialisées le plus souvent sous la forme d'un sirop dont la teneur en extrait sec est de 60% à 65%. Pour les emplois dans les pays tropicaux, ou en vue de la constitution de stocks de sécurité, on met à la disposition des utilisateurs des résines en poudre qui nécessitent une remise en solution par addition d'eau avant emploi. Parfois, le durcisseur est déjà incorporé à la résine. Cette présentation diminue considérablement la durée de conservation, ce 5 qui la limite aux faibles quantités. Mise en oeuvre dans la fabrication des panneaux de contreplaqué En France, la production de contreplaqué atteignait 500 000 m3 en 2004 (Le Bois International, 2004), consommant quelque 10 000 tonnes de colle 10 urée-formol (CTBA, 2004). Les panneaux de contreplaqué sont obtenus par collage à plat de placages de 0,8 à 4 mm d'épaisseur et d'humidité comprise entre 5% et 10%. L'utilisation des colles urée-formol requiert une adaptation aux différentes techniques de mise en oeuvre qui ont considérablement évolué durant ces 15 dernières années, en particulier dans les usines importantes. En règle générale, la mise en oeuvre du collage se décompose en quatre phases : 1) l'encollage : cette opération consiste à enduire les deux faces des placages intérieurs avec une encolleuse à rouleau. Le grammage de colle 20 déposé est généralement compris entre 250 et 450 g/m2 et par face ; 2) la composition : les placages sont positionnés de part et d'autre d'un placage central en veillant à croiser le sens du fil du bois de façon à obtenir une structure équilibrée ; 3) le pré-pressage à froid : afin d'améliorer la planéité des panneaux et 25 pour faciliter le chargement mécanique des presses à plateaux chauffants, on effectue un pré-pressage à froid pendant 5 à 10 minutes sous une pression de 4à8bars ; 4) le pressage à chaud : la polymérisation finale de la colle est enfin réalisée dans des presses à plateaux chauffants mono ou multi-étages à une 30 température comprise entre 95 et 105 C pendant 5 à 10 minutes sous une pression de 10 à 15 bars. Les colles urée-formol permettent d'obtenir des panneaux de classe 1 et 2 telles que définies dans la norme EN 314-2. - classe 1-milieu sec : généralement, on emploie des colles urée-formol assez fortement chargées ; - classe 2-milieu humide : généralement, on ajoute une charge technque aux colles urée-formol et on augmente le grammage - classe 3-extérieur : généralement, on emploie des colles phénol-formol et mélamine-urée-formol. Description des figures La figure 1 représente la cinétique de polymérisation des mélanges collants au cours d'une rampe de montée en température de 20 à 130 à la vitesse de 10 C par minute de l'exemple 1. La figure 2 représente l'avancement de la réaction de polymérisation des 15 mélanges collants de l'exemple 1 en fonction de la température. La figure 3 représente la cinétique de polymérisation des mélanges collants de l'exemple 1 en fonction du temps à la température constante de 80 C. La figure 4 représente la cinétique de polymérisation des mélanges 20 collants de l'exemple 2 au cours d'une rampe de montée en température de 20 à 130 à la vitesse de 10 C par minute. La figure 5 représente l'avancement de la réaction de polymérisation des mélanges collants de l'exemple 2 en fonction de la température. La figure 6 représente la cinétique de polymérisation des mélanges 25 collants de l'exemple 2 en fonction du temps à la température constante de 80 C. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. 30 Echantillonnaqe El : La résine urée-formol (référence commerciale : 1206) accompagnée de son durcisseur (référence commerciale : 2654) a été approvisionnée par le CBTA auprès du fabricant Akzo Nobel. Cette résine est une des plus utilisées par les fabricants de panneaux de contreplaqué. E2 : L'amidon de maïs (référence commerciale : amidon de maïs standard) a été approvisionnée par le CTBA auprès de la société Roquette. E3 : La farine de coques de noix (référence commerciale : CN100) a été ~o approvisionnée par le CTBA auprès de la société Bardon. E4: Le produit de substitution à l'amidon a été approvisionné par la société DistriJEM en trois déclinaisons : - Ecoforce 125 - Ecoforce 206 15 - Ecofibre 206 Exemple 1 : Utilisation du prémix comme charge de substitution Formulation des mélanges collants 20 Composition du mélange collant témoin : A Résine urée-formol 100 pp Amidon de maïs 5 pp Farine de coque de noix 20 pp Durcisseur 2654 en solution aqueuse* 5 pp 25 * Eau : 100 pp Durcisseur 2654 : 25 pp Composition des mélanges collants substitués En première approche, il a été choisi de substituer totalement l'amidon de 30 maïs. Pour cela, on dispose de trois déclinaisons de prémix de substitution susceptibles d'être utilisées seules ou en mélange. Le meilleur compromis a été déterminé en prenant en considération une double exigence : 11 5 1. Viscosité du produit de substitution > viscosité de la résine urée formol Produit de substitution Viscosité brookfield à Vérification 20 C (mPa.$) à l'exigence 1 Mobile : LV3 Vitesse : 60 tours/min Résine urée-formol 1015 - Ecoforce 125 15 NON Ecoforce 206 475 NON Ecofibre 206 Poudre OUI Ecoforce 206 + 5% Ecofibre 1160 OUI 206 (pp) Tableau 1 2. Prix du produit de substitution 15 Ecofibre 206: 2 pp Farine de coque de noix : 20 pp Durcisseur 2654 en solution aqueuse * 5 pp D Résine urée-formol : 100 pp Ecoforce 206 + 5% Ecofibre 206 5 pp Farine de coque de noix : 20 pp Durcisseur 2654 en solution aqueuse * 5 pp E Résine urée-formol : 100 pp Ecofibre 206: 5 pp Farine de coque de noix : 25 pp Durcisseur 2654 en solution aqueuse * 5 pp * Eau : 100 pp Durcisseur 2654 : 25 pp Description des contrôles mis en oeuvre pour caractériser les mélanges collants Les contrôles mis en oeuvre ont été définis en fonction de leur caractère discriminant vis-à-vis de l'applicabilité des mélanges collants sur une chaîne de fabrication industrielle. Contrôle du pH de la résine chargée La méthode utilisée est la mesure directe au pH-mètre suivant la norme NF EN 1245 Adhésifs-détermination du pH . Contrôle de la viscosité du mélange collant La méthode utilisée est la mesure directe au viscosimètre Brookfield 30 suivant la norme NF EN 12092 Adhésifs ù Détermination de la viscosité . Contrôle de la réactivité du mélange collant La méthode utilisée est une méthode empirique consistant à déposer 2 cm3 environ de mélange au fond d'un tube à essais standard en verre mince ; le tube est ensuite plongé dans un bain-marie rempli d'eau bouillante et l'on détermine à l'aide d'une baguette en verre l'instant précis de la prise en bloc à 1000 C. Contrôle de la durée de vie en pot du mélange collant La méthode utilisée est une méthode empirique consistant à suivre 10 l'évolution de la viscosité du mélange collant en fonction du temps à 23 C. La durée de vie est atteinte quand la consistance du mélange collant s'est significativement épaissie. Contrôle du tack du mélange collant 15 La méthode utilisée est une méthode empirique consistant à presser à froid pendant 20 minutes sous pression de 10 bars un collage de deux plaques de hêtre (grammage utilisé : 250 g/m2 sur chaque face). A l'issue du pressage, la qualité de l'adhérence est appréciée en séparant manuellement les deux plaques. 20 A l'échelle industrielle, un bon tack doit assurer une adhérence suffisante pour permettre la manutention des contreplaqués après pré-pressage à froid et avant pressage à chaud. Contrôle de la cinétique de polymérisation du mélange collant 25 La méthode utilisée est l'analyse calorimétrique différentielle (DSC) qui consiste à mesurer la différence d'enthalpie de réaction de polymérisation entre le mélange collant étudié et une référence soumis tous deux à un programme de température contrôlée. L'appareil utilisé est une DSC Setaram modèle 141 qui associe détecteur 30 de flux 'métrique et compensation de puissance. II a été utilisé pour suivre la polymérisation de différents mélanges collants selon un mode de montée en température programmée et selon un mode isotherme. 15 Mode programmé : Ce mode consiste à déposer 60 mg environ de mélange (bien homogène) à analyser dans un creuset en aluminium serti étanche à l'aide d'un joint en aluminium. Ce creuset est déposé dans le DSC 141, le côté référence étant occupé par un creuset vide identique. La montée en température est programmée entre 20 et 130 C à une vitesse de 10 C/min. Les thermogrammes enregistrés donnent les variations de flux en fonction de la température. Mode isotherme : Ce mode consiste à déposer 60 mg environ de mélange (bien homogène) à analyser dans un creuset en aluminium serti étanche à l'aide d'un joint en aluminium. Ce creuset est déposé dans le DSC 141, le côté référence étant occupé par un creuset vide identique. Les thermogrammes enregistrés donnent les variations de flux thermiques en fonction du temps à la température de 80 C. Résultats Les contrôles du pH des résines chargées et de la viscosité, réactivité, durée de vie en pot et tack des mélanges collants sont résumés dans le tableau 3 : Formulations pH Viscosité Prise en Durée de Tack Résine Brookfield mélange bloc à 100 vie en pot mélange chargée à 20 C C Mélange collant (mPa.$) Mélange collant Mobile : LV3 collant Vitesse : 60 tours/min Viyrdd A 5.6 2500 1 min 40s > 3h bon (référence) B 5.4 >4000 1 min 35s < 2h C 5.5 2950 1 min 35s < 2h moyen D 4.5 1550 1 min 30s > 3h E 4.5 T 2750 1 min 35s > 3h moyen Tableau 3 La cinétique et l'avancement de la polymérisation des différentes formulations sont représentés en figures 1, 2 et 3. La substitution totale de l'amidon par Ecofibre 206 conduit à un mélange collant B de viscosité élevée. La viscosité de ce mélange a par ailleurs tendance à augmenter très rapidement ce qui conduit à une faible durée de vie en pot. La viscosité peut être facilement abaissée en diminuant la quantité d'Ecofibre 206 incorporé à la résine. Le mélange collant C ainsi obtenu possède une viscosité et une réactivité comparables au mélange collant A de référence. Néanmoins, la durée de vie en pot reste courte. Le tack est légèrement moins bon. La substitution totale de l'amidon par le mélange Ecoforce 206 + 5 % Ecofibre 206 conduit à un mélange collant D de faible viscosité. La viscosité peut être relevée sans difficulté en rajoutant de la farine de coque de noix. Le mélange collant E ainsi obtenu possède une viscosité, une réactivité et une durée de vie en pot comparables au mélange collant de référence A. Le tack est légèrement moins bon. Les analyses en DSC montrent par ailleurs que les cinétiques de polymérisation des mélanges collants substitués C et E sont tout à fait comparables à la cinétique de polymérisation du mélange collant de référence A (figure 1). Dans tous les cas, la réaction de polymérisation à la température constante de 80 C est terminée au bout de 240 secondes environ (Figure 3). Formulation des mélanqes collants Composition des mélanges collants A Résine urée-formol 100 pp 10 Amidon de maïs 5 pp Farine de coque de noix 20 pp Durcisseur 2654 en solution aqueuse* 5 pp *Eau: 100 pp 15 Durcisseur 2654: 25 pp Composition des mélanqes collants substitués En première approche, il a été choisi de substituer la résine à hauteur de 20 %. Pour cela, trois déclinaisons de prémix de substitution susceptibles d'être 20 utilisées seules ou en mélange étaient possibles. Le meilleur compromis a été déterminé en prenant en considération une double exigence : 1. Viscosité du produit de substitution # viscosité de la résine urée-formol Produit de substitution Viscosité Brookfield Vérification à 20 C (mPa.$) Exigence 1 Mobile : LV3 Vitesse : 60 tours/min Résine urée-formol 1015 - Ecoforce 125 15 NON Ecoforce 206 475 NON Ecofibre 206 Poudre NON Ecoforce 206 + Ecofibre 206 (pp) 1160 OUI Tableau 4 25 2. Prix du produit de substitution prix de la résine urée-formol Produit de substitution Prix/tonne (euros) Vérification Exigence 2 Résine uréeformol 350 - Ecoforce 206 + 5% Ecofibre 206 (pp) 86 OUI Tableau 5 En conclusion, le mélange Ecoforce 206 + 5% Ecofibre 206 (pp) répond 5 aux deux exigences fixées. Un mélange collant a été préparé avec ce produit de substitution. F Résine urée-formol 80 pp Ecoforce 206 + 5% Ecofibre 206 20 pp Farine de coque de noix 20 pp ~o Durcisseur 2654 en solution aqueuse 5 pp *Eau: 100 pp Durcisseur 2654 : 25 pp 15 Exemple 2 : Utilisation de prémix en substitution partielle ou totale aux résines Composition des mélanges collants substitués En première approche, il a été choisi de substituer la résine à hauteur de 20 %. Pour cela, trois déclinaisons de prémix de substitution susceptibles d'être 20 utilisées seules ou en mélange ont été testées. Le meilleur compromis a été déterminé en prenant en considération une double exigence : 1. Viscosité du produit de substitution # viscosité de la résine urée-formol Produit de substitution Viscosité Brookfield à Vérification Exigence 1 20 C (mPa.$) Mobile : LV3 Vitesse : 60 tours/min Résine urée-formol 1015 - Ecoforce 125 15 NON Ecoforce 206 475 NON Ecofibre 206 Poudre NON Ecoforce 206 + 5 % 1160 OUI Ecofibre 206 (pp) Tableau 6 2. Prix du produit de substitution prix de la résine urée-formol Produit de substitution Prix / tonne Vérification Exigence 2 (Euros) Résine urée-formol 350 - Ecoforce 206 + 5 % 86 OUI Ecofibre 206 (pp) Tableau 7 En conclusion, le mélange Ecoforce 206 + 5 % Ecofibre 206 (pp) répond 10 aux deux exigences fixées. Un mélange collant a été préparé avec ce prémix de substitution. F Résine urée-formol : Ecoforce 206 +5 % Ecofibre 206 (pp) : 20 pp 15 Farine de coque de noix : Durcisseur 2654 en solution aqueuse* : *Eau: 100 pp Durcisseur 2654 : 25 pp 80 pp 20 pp 5 pp Description des contrôles mis en oeuvre pour caractériser les mélanges collants Les contrôles mis en oeuvre sont les mêmes que dans l'exemple 1. Ils ont été définis en fonction de leur caractère discriminant vis-à-vis de l'applicabilité de mélanges collants formulés sur une chaîne de fabrication industrielle. Résultats Formulations pH Viscosité Prise en Durée de vie Tack Résine Brookfield bloc à 100 en pot mélange chargée mélange à oc Mélange collant 20 C Mélange collant (mPa.$) collant Mobile : LV3 Vitesse : 60 tours/min A (référence) 5.6 2500 1 min 40s > 3h bon F 2170 2 min 05s < 3h moyen Tableau 8 La cinétique et l'avancement de polymérisation sont représentés en figures 4, 5 et 6. La substitution partielle de la résine urée-formol par le prémix Ecoforce 15 206 + 5 % Ecofibre 206 conduit à un mélange collant F de réactivité, durée de vis en pot et tack légèrement inférieurs au mélange collant de référence A. Les caractéristiques de ce mélange restent néanmoins intéressantes. L'impact de la substitution sur la réactivité du mélange collant F est confirmé par les analyses en DSC. L'avancement de la réaction au cours de la 20 rampe de montée en température est légèrement retardé par rapport au mélange collant de référence A (figure 5). Dans tous les cas, la réaction de polymérisation à la température constante de 80 C est terminée au bout de 240 secondes environ (figure 6).10 | La présente invention concerne un prémix pour mélange adhésif pour bois comprenant de la vinasse et/ou de la farine de betterave, les mélanges adhésifs le comprenant, et son procédé de préparation. | 1. Prémix pour mélange adhésif pour bois comprenant de la vinasse et/ou farine de betterave. 2. Prémix selon la 1 tel que la vinasse est un résidu de distillation de moût de betterave. 3. Prémix selon la 1 ou 2 tel que la vinasse comprend de 40 % à 90 % de matière sèche. 4. Prémix selon l'une quelconque des précédentes, tel que 10 la vinasse est une vinasse dépotassifiée. 5. Prémix selon l'une quelconque des précédentes, tel que la farine est une farine de pulpe de betterave déshydratée. 6. Prémix selon l'une quelconque des précédentes, tel qu'il comprend un mélange de vinasse et de farine de betterave. 15 7. Prémix selon la 6, comprenant 10 % à 100 % de vinasse et 0 % à 90 % de farine de betterave en poids. 8. Kit comprenant de la vinasse et de la farine de betterave pour la préparation d'un prémix tel que défini selon l'une quelconque des précédentes. 20 9. Utilisation d'un prémix selon l'une quelconque des 1 à 8, pour la préparation d'un mélange adhésif à base de résine. 10. Utilisation selon la 9, tel que la résine est choisie parmi les résines urée-formol, mélamine-urée-formol, phénol-formol, résorcinol-formol, résorcinol-phénol-formol, polyuréthane, vinylique. 25 11. Utilisation selon la 9 ou 10, tel que le prémix est utilisé en tant que charge. 12. Utilisation selon la 11, tel que le rapport prémix/résine est compris entre 1% et 20%. 13. Utilisation selon la 9 ou 10, tel que le prémix est utilisé 30 en tant que substitution de résine. 14. Utilisation selon la 13, tel que le rapport prémix/résine est compris entre 10% et 80%. 15. Mélange adhésif comprenant en pourcentage massique de matière sèche, 20 % à 80 % de résine et 1 % à 80 % de prémix tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 7. 16. Mélange adhésif selon la 15, tel que la résine est choisie parmi les résines urée-formol, mélamine-urée-formol, phénol-formol, résorcinol-formol, résorcinol-phénol-formol, polyuréthane, vinylique. 17. Mélange adhésif selon la 15 ou 16, comprenant en outre une ou plusieurs charge(s) et/ou additifs. 18. Mélange selon la 17 tel que les charges comprennent les amidons et les farines végétales, et les additifs sont choisis parmi les durcisseurs. 19. Procédé de préparation d'un mélange adhésif pour bois comprenant le mélange des ingrédients suivants : - un prémix tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 7, - une résine et éventuellement charge(s) et/ou additifs. 20. Procédé selon la 19, tel que le procédé comprend également l'ajout d'eau. 21. Procédé selon la 20, tel que les charges et/ou additifs sont tels que définis en 18. 22. Panneau de bois comprenant, à titre d'adhésif, un mélange adhésif tel que défini selon l'une quelconque des 15 à 18. 23. Panneau de bois selon la 22, tel qu'il s'agit d'un panneau de bois contreplaqué, et la résine est une résine urée-formol.25 | C,B | C09,B27,B32 | C09J,B27N,B32B | C09J 11,B27N 1,B27N 3,B32B 21,C09J 103,C09J 161 | C09J 11/00,B27N 1/02,B27N 3/00,B32B 21/08,C09J 103/02,C09J 161/24 |
FR2894556 | A1 | ELEMENT DE PLANCHE DE BORD D'AUTOMOBILE A PLASTRON ET COIFFE | 20,070,615 | La présente invention concerne un élément de planche de bord comprenant un plastron et une partie de coiffe, ainsi qu'une planche de bord comprenant un tel élément et un procédé de fabrication d'une telle planche de bord. Une planche de bord d'automobile comporte souvent, depuis le pare-brise, à la face supérieure visible, une partie dite "de plastron" qui comporte habituellement des ouïes de soufflage d'air de désembuage ou de dégivrage vers le pare-brise. Cette partie, qui est rigide, est visible depuis l'extérieur de l'automobile, à travers le pare-brise. Après cette partie de plastron, une coiffe forme souvent une surface avantageusement constituée d'une peau souple, portée par une couche de mousse elle-même disposée sur un support. La peau peut être choisie pour ses propriétés esthétiques et, avec la surface du plastron, elle forme l'essentiel de la partie visible à l'extérieur de l'automobile à travers le pare-brise. Il faut donc que cette partie de planche de bord, appelée dans la suite "élément de planche de bord" possède d'excellentes propriétés esthétiques. En plus de ces propriétés esthétiques, cet élément de planche de bord doit posséder de bonnes propriétés structurelles ; en effet, la planche de bord dans son ensemble doit avoir une bonne résistance mécanique pour transmettre les diverses forces appliquées et supporter les nombreux organes montés dans la planche de bord et sur celle-ci. Pour la réalisation d'un élément de planche de bord du type précité, on a déjà utilisé une construction telle que représentée sur la figure 1, dans laquelle la partie de plastron d'une part et la partie de coiffe d'autre part sont réalisées séparément, puis sont mises en coopération. Plus précisément, comme l'indique la figure 1, une partie 10 de plastron est mise en coopération avec une par-tie 12 de coiffe. La partie 10 de plastron possède un élément peu épais 14 participant à la résistance structu- relie de l'élément et ayant une surface visible esthétique. Le plastron forme ensuite une cavité 16 destinée à loger le bord de la partie de coiffe 12, puis une joue 20 ayant à sa base une série d'ouvertures 18 d'accrochage de la coiffe 12. Cette joue 20 est parfois soudée à plat sur une joue 26 d'un élément 22 de renfort qui délimite, avec le plastron 14, un conduit 24 de circulation d'un courant d'air de désembuage et de dégivrage par exemple. Grâce à la coopération des joues 20 et 26 du plastron et de l'élément de renfort, par exemple par soudage, l'ensemble plastron-renfort a une bonne résistance mécanique. Une partie de coiffe 12 est réalisée séparément à l'aide d'un support 28, parfois appelé "insert", qui porte une couche de mousse 30 portant elle-même une peau 32 qui forme une surface visible. La partie de coiffe est formée par la technique de "moussage à plat" selon laquelle, au bord, la surface de peau la plus proche du support est sa surface interne. A l'emplacement où le support et la peau sont superposés, la mousse est parfois apparente. La partie de coiffe 12 est fixée sur la partie de plastron 10 par insertion du bord de la partie de coiffe 12, qui est ainsi caché, dans la cavité 16 de la partie de plastron, et par insertion de doigts élastiques 34 moulés solidairement avec le support 28 dans les ouvertures 18 du plastron, et assurant l'accrochage de la partie de coiffe 12 sur la partie de plastron 10. La partie marginale de la peau 32 se trouve à proximité du bord du plastron et forme un raccord plastron-peau. On constate que, à cause des tolérances de fabrication, il arrive qu'un jeu existe au niveau de ce raccord et nuise à l'esthétique de celui-ci. Pour corriger ce défaut, on insère parfois un jonc décoratif pour cacher ce raccord. La solution décrite en référence à la figure 1 a donc l'inconvénient d'une part de nécessiter beaucoup de matière (dans le plastron pour former la cavité 16, et dans la partie de coiffe pour former la partie cachée) et d'autre part de présenter un défaut éventuel d'aspect au raccord, pouvant nécessiter un jonc et une opération supplémentaire de fabrication qui augmentent le coût. On pourrait aussi envisager, pour éviter la complexité et le coût élevé de matière de la solution décrite en référence à la figure 1, de réaliser des éléments de planche de bord dans lesquels le plastron et le support de la partie de coiffe sont formés en une seule pièce d'un matériau ayant à la fois de bonnes propriétés esthétiques, puisqu'une partie de plastron est visible, et de bonnes propriétés de résis- tance mécanique, puisque le support doit avoir une bonne résistance mécanique. Dans un tel élément 38 de planche de bord, comme l'indique la figure 2, on pourrait utiliser la technique de moussage dit "sélectif" selon laquelle une partie marginale de surface extérieure de la peau 46 vient au contact d'une joue qui relie la partie de plastron 40 à la partie 42 de support. La partie marginale de la peau est appliquée contre cette joue lors du moussage d'une matière plastique injectée entre le support 42 et la peau 46 pour former une couche de mousse 44. Ces éléments 38 de planche de bord auraient de bonnes propriétés esthétiques, puisque le moussage sélectif donne un excellent raccord entre la peau et le plastron rigide 40. Cependant, comme le plastron doit avoir d'excellentes pro- priétés esthétiques, et le support 42 doit avoir d'excellentes propriétés mécaniques, le matériau constituant l'organe unique formant plastron et support de coiffe devrait être constitué d'un matériau très coûteux. Si on utilisait un matériau moins coûteux, avec un compromis entre les propriétés esthétiques et de résistance mécanique, comme une résistance mécanique minimale est nécessaire, il faudrait soit augmenter la quantité de matière, et donc le coût, de la partie formant le support, soit accepter une réduction des propriétés esthétiques du plastron 40. Ainsi, il est souhaitable de réaliser des éléments de planche de bord ayant un plastron possédant d'excellentes propriétés esthétiques, grâce à la sélection d'un matériau spécialement adapté, et donnant une excellente résistance mécanique, grâce à un support de partie de coiffe particu-lièrement robuste, mais dont le coût est inférieur à celui d'un élément de planche de bord à plastron et: support en une seule pièce, tel que décrit en référence à la figure 2. L'invention concerne des éléments de planche de bord ayant ces propriétés. Plus précisément, ces excellentes propriétés esthétiques et mécaniques sont obtenues simultanément par association de la technique du moussage sélectif, qui donne un excellent raccord, avec un organe étendu ayant une partie de plastron d'un matériau ayant d'excellentes propriétés esthétiques et une partie de support ayant d'excellentes propriétés mécaniques, mais non esthétiques, raccordées afin qu'elles délimitent ensemble la cavité uti- lisée dans l'opération de moussage sélectif. Plus précisément, l'invention concerne un élément de planche de bord, comprenant une partie rigide de plastron destinée à être placée à proximité d'un pare-brise, et une partie de coiffe comprenant un support formé d'un matériau ayant de bonnes propriétés de résistance mécanique, une couche de mousse entièrement cachée et une peau, l'élément ayant une double fonction, d'une part esthétique et d'autre part structurelle, la fonction esthétique étant donnée par une surface externe visible du plastron et de la peau, la fonction structurelle étant donnée par un organe étendu pratiquement continu et rigide ; selon l'invention, la par-tie de plastron et le support de la partie de coiffe forment de manière inséparable l'organe étendu pratiquement continu et rigide, l'organe étendu pratiquement continu et rigide délimite avec la peau une cavité dans laquelle la mousse est entièrement cachée, la peau a une surface externe de partie marginale en contact avec la surface externe du plastron, le matériau du plastron donne de bonnes propriétés esthétiques, et le matériau du support donne de bonnes propriétés struc- turelles. De préférence, la partie de plastron et le support de la partie de coiffe sont formés de matières plastiques compatibles, et l'organe étendu pratiquement continu et rigide est formé par soudage de la partie de plastron et du support de la partie de coiffe qui sont ainsi rendus inséparables. I1 est avantageux que le soudage de la partie de plastron et du support de la partie de coiffe assure l'étanchéité entre les deux côtés de la soudure. De préférence, l'étanchéité entre les deux côtés de la soudure est accrue par formation d'une chicane dans les parties en regard de la partie de plastron et du support. Dans un mode de réalisation, la partie de plastron et le support de la partie de coiffe sont moulés en une seule pièce par injection bi-matière. De préférence, la partie de plastron qui est au contact de la peau a une surface qui est inclinée vers le côté du plastron. Dans un mode de réalisation, la résistance mécanique du plastron est accrue par incorporation d'un organe de renfort formant une paroi délimitant un espace avec le plastron. De préférence, l'espace délimité par le plastron et l'organe de renfort fait partie d'un conduit d'air destiné au moins au désembuage ou au dégivrage. Dans une variante, l'organe de renfort est fixé au plastron à l'emplacement de coopération de la partie de plastron et du support de la partie de coiffe. Dans une autre variante, l'organe de renfort est fixé au support de la partie de coiffe à l'emplacement de coopération du sup-port avec la partie de plastron. Dans un mode de réalisation, l'organe de renfort est formé en une seule pièce avec le support de la partie de coiffe. Il est avantageux que le support de la. partie de coiffe soit formé d'une matière thermoplastique armée de longues fibres de verre. L'invention concerne aussi une planche de bord ayant un élément selon les paragraphes précédents, et un procédé de fabrication d'un élément de planche de bord dans lequel une étape de solidarisation d'un plastron et d'un support de coiffe est effectuée avant une étape de moussage sélectif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés dont les figures 1 et 2 ont déjà été décrites, et sur lesquels : la figure 1 est une coupe schématique d'un élément de planche de bord de la technique antérieure ; la figure 2 est une coupe schématique d'un élément de planche de bord qui n'est pas dans le cadre de l'invention ; la figure 3 est une coupe schématique d'un élément de planche de bord dans un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une coupe schématique d'une variante du dispositif de la figure 3 ; la figure 5 est une coupe schématique d'une autre variante du dispositif de la figure 3 ; la figure 6 est une coupe schématique d'un autre mode de réalisation de l'invention ; et la figure 7 est une coupe schématique d'un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 3 est une coupe schématique d'un élément de planche de bord dans un mode de réalisation. de l'invention. L'élément 48 de planche de bord comprend une partie de plastron qui comprend un plastron 50 ayant une surface visible et qui se prolonge par une joue 52 qui lui est pratiquement perpendiculaire, puis par un flasque marginal 54. Cette partie de plastron est formée d'un matériau choisi spécifiquement pour l'obtention des excellentes propriétés esthétiques voulues pour la surface visible de plastron. Un support 56 d'une partie de coiffe a. un flasque marginal 58 qui est soudé au flasque marginal 54 de la partie de plastron, de manière très robuste et très étanche. Le matériau du support 56 est choisi pour ses propriétés structurelles et aucunement pour ses propriétés esthétiques puis- qu'il est entièrement caché. Il peut s'agir par exemple d'une matière plastique armée de longues fibres de verre. Par exemple, le plastron et le support peuvent être tous deux à base de polypropylène, de qualité esthétique pour le plastron et de qualité mécaniquement résistante, par exemple armée de fibres de verre, pour le support. La joue 52 de la partie de plastron et le support 56 délimitent, avec la peau 64, une cavité pour le moussage sélectif qui donne la couche de mousse 62. La surface extérieure de la partie marginale de la peau 64 est au contact de la joue 50 de la partie de plastron. Ainsi, selon l'invention, la partie de plastron et le support 56 sont solidarisés, afin qu'ils délimitent la cavité nécessaire au moussage de la partie de coiffe, avant l'étape de moussage. Comme dans le mode de réalisation de la figure 1, une plaque de renfort 60 peut être soudée aux flasques marginaux 54 et 58 de la partie de plastron et du support, pour accroître la résistance mécanique de la partie de plastron et délimiter un conduit de circulation d'air. Bien que la disposition de la figure 3 comprenne, de haut en bas, les matériaux du support, du plastron et du renfort, il est aussi possible d'utiliser une disposition comprenant successivement les matériaux du plastron, du support et du renfort. La figure 4 représente une variante de l'élément de la figure 3. Dans cette variante d'élément 63, le plastron 65 de la partie de plastron se prolonge par une joue 66 qui n'est pas perpendiculaire au plastron 65, mais qui est inclinée vers le côté du plastron, c'est-à-dire qui a une forme rentrante. Le raccord obtenu entre la peau 72 et le plastron 65 est alors particulièrement esthétique. Dans cette variante, le support 70 de la partie de coiffe est soudé sur un flasque marginal de la partie de plastron par formation d'une chicane 68. Celle-ci donne, en plus d'une bonne résistance mécanique, une bonne étanchéité afin que la matière plastique liquide injectée entre le sup-port 70 et la peau 72 dans l'opération de moussage ne puisse pas s'échapper entre le support 70 et la partie de plastron. La figure 5 représente une autre variante de l'élément représenté sur la figure 3. Dans cette variante, un élément 76 a une partie de plastron qui comprend simplement un plastron 78 et une joue 80. Le support 82 de la partie de coiffe remonte derrière la joue 80 pour être soudé direc-terrent à celle-ci par sa partie marginale 84. La peau 86 est toujours directement au contact de la joue 80 du plastron. On a aussi indiqué en trait interrompu un dispositif 88 de renfort qui peut aussi être utilisé dans ce cas. Cette variante ne convient que lorsque la fixation, par exemple par soudage, de la joue 80 et de la partie marginale 84 du support 82 ne déforme pas la joue 8C) de sorte que la peau 86 peut être bien plaquée contre cette joue 80. La figure 6 représente un second mode de réalisation. Dans les modes de réalisation précédents, le support est fixé à la partie de plastron, par exemple par soudage, et un renfort est éventuellement ajouté. Dans le mode de réalisation de la figure 6, l'élément de planche de bord 90 a un support 98 de partie de coiffe et une plaque de renfort 100 formés en une seule pièce, de préférence d'un matériau à propriétés purement structurelles, par exemple armé de fibres de verre. Plus précisément, l'élément de planche de bord 90 comporte une partie de plastron qui comprend un plastron 92 raccordé à une joue 94 destinée à être au contact d'une partie marginale de peau, et un flasque marginal 96, soudé au support 98. La joue 94 et le support 98 délimitent avec la peau 102 la cavité d'injection de la matière plastique destinée à former la mousse. Dans l'élément représenté sur la figure 6, l'essentiel de la fonction structurelle est assuré par la pièce unique 98-100, et le plastron 92 et la peau 102 n'ont guère que des fonctions esthétiques. Leurs matériaux peuvent donc être choisis spécifiquement pour donner des effets de surface, de texture, de couleurs, etc. spécifiquement adaptés au véhicule concerné. La figure 7 représente un autre mode de réalisation d'élément de planche de bord 104 dont le plastron 106 et le support 108 de partie de coiffe sont formés en une seule pièce ayant une joue 110 de raccordement. Les matériaux du plastron d'une part et du support d'autre part sont diffé- rents, le premier étant choisi pour ses propriétés esthé- tiques et le second pour ses propriétés mécaniques. De telles pièces sont couramment fabriquées par un procédé appelé "injection bi-matière" au cours duquel une première partie de la pièce est injectée en un premier matériau dans une partie seulement du moule qui est limitée par un organe mobile, puis l'organe mobile est retiré et le reste de la cavité est rempli par injection d'un autre matériau. Le raccord des deux matériaux forme une région 110 de liaison dans laquelle les deux matériaux s'associent. Par exemple, les deux matériaux peuvent être à base de polypropylène, le premier étant de qualité esthétique et le second de qualité mécaniquement résistante, par exemple armée de fibres de verre, pour le plastron et pour le support, l'ordre d'injection pouvant aussi être inverse. La cavité délimitée par la pièce unique formant plastron 106 et support 108 avec la peau 112 permet un moussage sélectif entre le support 108 et la peau 112 avec formation d'une couche de mousse 114 par injection de matière plastique fluide. Comme dans le premier mode de réalisation et ses variantes, une plaque de renfort (non représentée) peut être fixée, par exemple par soudage, à l'élément unique formant plastron et support. Dans tous les modes de réalisation décrits, l'invention allie les bonnes propriétés esthétiques des matériaux du plastron et de la peau et du raccord formé par le moussage sélectif à d'excellentes propriétés de résistance mécanique obtenues grâce à un support formé d'un matériau spécifique, solidarisé avec le plastron et éventuellement avec une plaque de renfort du plastron. Ainsi, selon l'invention, il n'est pas nécessaire d'ajouter un jonc décoratif. La liberté de sélection des caractéristiques esthétiques, notamment de texture (matité), des surfaces visibles de la peau et du plastron est étendue et permet un bon accord esthétique. Enfin, le coût de l'élément de planche de bord réalisé est réduit par rapport à celui des éléments fabriqués selon les techniques décrites en référence aux figures 1 et 2, bien que les propriétés esthétiques obtenues soient meilleures. Bien qu'on n'ait cité que le polypropylène à titre d'exemple, l'homme du métier sait sélectionner d'autres matériaux adaptés, notamment à base d'autres polyoléfines, de copolymères et de terpolymères d'oléfines notamment | L'invention concerne un élément de planche de bord.Elle se rapporte à un élément de planche de bord, comprenant une partie rigide de plastron et une partie de coiffe, l'élément ayant une double fonction esthétique, donnée par une surface externe visible du plastron et de la peau, et structurelle donnée par un organe étendu pratiquement continu et rigide. La partie de plastron (50) et le support (56) de la partie de coiffe forment de manière inséparable l'organe étendu pratiquement continu et rigide, celui-ci délimite avec la peau (64) une cavité dans laquelle la mousse (62) est entièrement cachée, la peau (64) est en contact avec la surface externe du plastron, le matériau du plastron (50) donne de bonnes propriétés esthétiques et celui du support (56) donne de bonnes propriétés structurelles.Application aux planches de bord d'automobile. | 1. Elément de planche de bord, comprenant une partie rigide de plastron destinée à être placée à proximité d'un pare-brise, et une partie de coiffe comprenant un support formé d'un matériau ayant de bonnes propriétés de résistance mécanique, une couche de mousse entièrement cachée et une peau, l'élément ayant une double fonction, d'une part esthétique et d'autre part structurelle, la fonction esthétique étant donnée par une surface externe visible du plastron et de la peau, la fonction structurelle étant donnée par un organe étendu pratiquement continu et rigide, l'élément étant caractérisé en ce que la partie de plastron (50, 65, 78, 92, 106) et le support (56, 70, 82, 98, 108) de la partie de coiffe forment de manière inséparable l'organe étendu pratiquement continu et rigide, l'organe étendu pratiquement continu et rigide délimite avec la peau (64, 72, 86, 102, 112) une cavité dans laquelle la mousse est entièrement cachée, la peau (64, 72, 86, 102, 112) a une surface externe de partie marginale en contact avec la surface externe du plastron, le matériau du plastron (50, 65, 78, 92, 106) donne de bonnes propriétés esthétiques, et le matériau du support (56, 70, 82, 98, 108) donne de bonnes propriétés structurelles. 2. Elément de planche de bord selon la 1, caractérisé en ce que la partie de plastron (50, 65, 78, 92, 106) et le support (56, 70, 82, 98, 108) de la partie de coiffe sont formés de matières plastiques compatibles, et l'organe étendu pratiquement continu et rigide est formé par soudage de la partie de plastron (50, 65, 78, 92, 106) et du support (56, 70, 82, 98, 108) de la partie de coiffe qui sont ainsi rendus inséparables. 3. Elément de planche de bord selon la 2, caractérisé en ce que le soudage de la partie de plastron (50, 65, 78, 92) et du support (56, 70, 82, 98) de la partiede coiffe assure l'étanchéité entre les deux côtés de la soudure. 4. Elément de planche de bord selon la 3, caractérisé en ce que l'étanchéité entre les deux côtés de la soudure est accrue par formation d'une chicane (68) dans les parties en regard de la partie de plastron (65, 92) et du support (70, 98). 5. Elément de planche de bord selon la 1, caractérisé en ce que la partie de plastron (106) et le 10 support (108) de la partie de coiffe sont moulés en une seule pièce par injection bi-matière. 6. Elément de planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie de plastron (65, 78, 92, 106) qui est au contact de 15 la peau (72, 86, 102, 112) a une surface qui est inclinée vers le côté du plastron. 7. Elément de planche de bord selon :L'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de renfort (60, 74, 88, 100) formant une 20 paroi délimitant un espace avec le plastron (50, 65, 78, 92) et destiné à augmenter la résistance mécanique du plastron (50, 65, 78, 92). 8. Elément de planche de bord selon la 7, caractérisé en ce que l'espace délimité par le plastron 25 (50, 65, 78, 92) et l'organe de renfort (60, 74, 88, 100) fait partie d'un conduit d'air destiné au moins au désembuage ou au dégivrage. 9. Elément de planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 30 l'organe de renfort (100) est formé en une seule pièce avec le support (98) de la partie de coiffe. 10. Elément de planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (56, 70, 82, 98, 108) de la partie de coiffe est 35 formé d'une matière thermoplastique armée de longues fibres de verre. | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 25,B60R 13 | B62D 25/14,B60R 13/04 |
FR2899245 | A1 | NON-TISSE RESISTANT ET SE DELITANT. | 20,071,005 | La présente invention est relative aux non-tissés et, plus particulièrement aux non-tissés qui se délitent facilement en 5 milieu aqueux en étant biodégradables. On connaît déjà des non-tissés biodégradables qui se délitent bien dans l'eau et qui sont constitués de fibres artificielles de cellulose et de préférence de viscose ayant une section plate. Ces non-tissés ont de bonnes propriétés de 10 dispersion en milieu aqueux, mais n'ont pas une bonne résistance à l'usage lorsqu'ils sont utilisés sous forme lingettes humides, c'est-à-dire lorsqu'ils sont imprégnés d'une lotion comme par exemple les lingettes vendues imprégnées. 15 La présente invention pallie cet inconvénient par un non-tissé biodégradable qui a de bonnes propriétés de résistance à l'état humide et qui a la propriété de se disperser facilement lorsqu'il est mis en milieu aqueux à saturation, par exemple lorsqu'il est jeté dans les toilettes. 20 Le non-tissé suivant l'invention comprend au moins une couche de fibres artificielles de cellulose et de préférence de viscose ayant une section plate, et au moins une couche en une matière cellulosique, notamment en fibres de bois. Les fibres de bois ont la propriété de se disperser 25 facilement en milieu aqueux car la présence d'eau rompt les liaisons dites hydrogène qui normalement donnent la résistance aux feuilles de fibres de bois sèches. Or on a trouvé et ce qui fait l'objet de la présente invention qu'un non-tissé constitué des fibres de bois 30 enchevêtrées par l'action de jets d'eau à une couche de fibre de viscose ou de lyocell à section plate, a une bonne résistance d'usage à l'état humide mais non saturé, et par ailleurs a de bonnes propriétés de délitement lorsqu'il est saturé d'eau comme par exemple lorsqu'il est jeté dans les toilettes. Il a été découvert d'une manière inattendue qu'un non-tissé constitué d'au moins 40 % en poids de fibres de bois et de préférence de 40% à 70% de fibres de bois en une couche enchevêtrées par l'action de jets d'eau à une autre couche (représentant le complément à 100 % du non--tissé à deux couches) de fibres de viscose ou de lyocell à section aplatie, a une résistance à l'état humide supérieure à un non-tissé de même poids au mètre carré constitué seulement des mêmes fibres à section plate. De plus, le non-tissé selon l'invention se délite facilement lorsqu'il est à saturation d'eau, comme par exemple lorsqu'il est jeté dans les toilettes. En dessous de 40 % de fibres de bois, la résistance à 15 l'état humide mais non saturée d'eau ou de liquides est insuffisante. Les fibres à section aplatie de viscose sont généralement à surface légèrement rainurée. Elle ont un titre compris entre 1 dtex et 6 dtex et de préférence compris entre 1.5 et 3.5 20 dtex. La longueur des fibres est comprise entre 5 et 40 mm et de préférence entre 15 mm et 40 mm. Le rapport entre la plus petite dimension de la section et la plus grande dimension est compris entre 2,5 et 8 et de préférence entre 3 et 5. La plus grande dimension est comprise entre 10 et 40 microns et de 25 préférence entre 15 et 25 microns. Les fibres de section aplatie sont de préférences cardées en voile, mais peuvent aussi être mises en nappe par un procédé aéraulique dit airlaid ou airlay. Elles peuvent aussi être déposées par voie humide. 30 Les fibres de bois sont de longueur variable de 1 mm à 5 mm et de préférence de 2 mm à 4 mm. Elles sont de préférence issues de résineux mais peuvent aussi être de feuillus ou un mélange des deux. Les fibres de bois sont soit déposées par voie aéraulique à sec, c'est la technique dite Airlaid qui permet de déposer les fibres de bois à la surface ou entre 2 voiles de fibres plates. Les fibres de bois peuvent aussi provenir de feuilles de papier qui sont déroulées sur la nappe de fibres plates après une première consolidation par des jets d'eau. Enfin les fibres de bois peuvent être formées en une feuille directement sur le voile de fibres plates soit par une dépose à l'aide de mousse, sous par la technique dite voie humide. Dans ces deux cas de formation d'une feuille humide, il est préférable de donner une première consolidation au voile de fibres à section aplatie, par exemple par l'action de jet d'eau ou d'un autre fluide comme l'air, voire encore des jets de vapeur. Les non-tissés utilisés comme lingettes ont des masse au mètre carré de 20 g/m2 à 100 g/m2 et de préférence de 30 g/m2 à 60 g/m2. Elles sont généralement commercialisées humides, imprégnées de 150% à 500% en poids et de préférence de 200% à 400% d'une solution cosmétique parfumée. Elles peuvent être aussi imprégnées d'une solution détergente, stérilisante, biocide, dans le cas des lingettes de ménages, par exemple pour le nettoyages des toilettes. Le stratifié peut comprendre aussi une troisième couche de fibres de bois ou de fibres plates de cellulose, la troisième couche étant consolidée avec l'ensemble des deux autres ou l'ensemble étant consolidé par hydroliage. Les non-tissés selon l'invention peuvent être utilisés pour d'autres applications que les lingettes, et généralement dans tous les usages pour lesquels il sont susceptible d'être jetés dans l'eau par exemple les toilettes. L'invention a aussi pour objet un procédé de production d'un non--tissé, caractérisé en ce que l'on dépose une couche de matière cellulosique sur une couche de fibre artificielle de cellulose et on consolide les deux couches par hydroliage. Figure 1 : Vue en coupe d'une fibre de viscose à section aplatie 1 de 2,4 dtex avec des stries de surface 2. Figure 2 : Vue en coupe d'un non-tissé selon l'invention avec la couche de fibres plates 3 et la couche de fibres de bois 4. Cette représentation est schématique car en réalité, les fibres de bois ont largement pénétré dans la couche de fibres plates. Figure 3 : Vue en coupe d'un non-tissé à 3 couches. Fibres plates 5 et fibres de bois 6. Les tests de résistance sens machine et sens travers sont réalisés selon la norme EDANA ERT 20.2-89. On conditionne un échantillon pendant 24 heures et on effectue l'essai à 23 C et à une humidité relative de 50 On utilise pour le test un dynamomètre comprenant un jeu de mâchoires fixes et un jeu de mâchoires mobiles se déplaçant à une vitesse constante. Les mâchoires du dynamomètre ont une largeur utile de 50 mm. Le dynamomètre est équipé d'un enregistreur qui permet de tracer la courbe de la force de traction en fonction de l'allongement. On coupe 5 échantillons de 50 mm plus ou moins 0,5 mm de largeur et de 250 mm de longueur, ceci dans le sens long et dans le sens travers du non tissé. Les échantillons sont testés un par un, à une vitesse constante de traction de 100 mm par minute et avec une distance initiale entre mâchoires de 200 mm. Le dynamomètre enregistre la courbe de la force de traction en newtons en fonction de l'allongement dont on détermine le maximum. Exemple comparatif : Un non-tissé de 50 g/m2 constitué de fibres de viscose à section aplatie Viloft de 2,4 dtex et 30 mm de longueur commercialisées par la société Kelheim Allemagne, est préparé sur une ligne de production jetlace 3000 de la société Rieter Perfojet. Les fibres cardées en une nappe par une carde à une vitesse de 70 m/min sont d'abord compactées et soumises à l'action d'un premier injecteur délivrant des jets d'eau de 120 microns à une pression de 20 bars. La nappe est ensuite consolidées par l'action de 2 injecteurs par face délivrant respectivement des jets d'eau de 120 microns à des pressions de 50, 70, 80, 80 bars. le non-tissé ainsi obtenu est séché dans un four à air traversant à une température de 130 C puis est enroulé sous la forme d'une bobine. Le non-tissé obtenu est doux et peu résistant à sec. Il est imprégné avec de l'eau à un taux de 300% en poids, c'est à dire que chaque kg de non-tissé est imprégné de 3.0 kg d'eau. C'est un taux d'imprégnation habituel pour les lingettes non-tissé vendues humides. Comme par exemple les lingettes cométiques, les lingettes de toilette et les lingettes pour bébés. Le non-tissé ainsi humidifié a une résistance en sens machine de 15 N/50 mm en sens machine avec un allongement à la rupture de 28%. Il a une résistance en sens travers de 8 N/50 mm avec un allongement à la résistance maximale de 32%. Le non-tissé est peu résistant. Il se rompt facilement. Il a une très faible résistance à l'abrasion. Les fibres de surface sont facilement arrachées du non-tissé humide. Il n'a pas une cohésion suffisante pour être utilisé comme lingette d'hygiène personnelle. Il gonfle et se disperse relativement facilement lorsqu'il est plongé dans l'eau Exemple . Un non-tissé de 50 g/m2 selon l'invention, constitué de 25 g/m2 des même fibres de viscose à section plate Viloft et de 25 g/m2 de fibres de bois est préparé sur une ligne de production Jetlace 3000 de la société Rieter Perfojet. Une carde délivre un voile de 25 g/m2 de fibres de viscose à section plate à une vitesse de 70 m/min. A la surface de ce voile et en continu sont déposés 25 g/m2 de fibres de bois par la technique dite Airlaid. Le complexe ainsi obtenu est compacté et mouillé par un premier injecteur délivrant des jets d'eau de 120 microns de diamètre à une pression de 25 bars. Ensuite quatre injecteurs délivrant des jets d'eau de 120 microns à des pressions respectivement de 40 bars, 60 bars, 80 bars et 80 bars, réalisent l'enchevêtrement des fibres de bois avec les fibres de viscose plates. le non-tissé ainsi obtenu est séché à une température de 130 C puis est enroulé. Le non-tissé obtenu est doux et très résistant à sec. Il est imprégné avec de l'eau à un taux de 300% en poids comme dans l'exemple précédent Le non-tissé ainsi humidifié a une résistance en sens machine de 25 N/50 mm en sens machine avec un allongement à la rupture de 30%. Il a une résistance en sens travers de 18 N/50 mm avec un allongement à la rupture de 50% | Non-tissé comprenant une couche (3) de fibres artificielles de cellulose, de préférence de viscose de section plate, caractérisé en ce qu'il comprend une couche (4) de matière cellulosique notamment de fibres de bois. | 1. Non-tissé comprenant une couche (3) de fibres artificielles de cellulose, de préférence de viscose de section plate, caractérisé en ce qu'il comprend une couche (4) de matière cellulosique notamment de fibres de bois. 2. Non-tissé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend de 40 à 70 en poids de matière cellulosique. 3. Non-tissé suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que les fibres de section plate ont un titre compris entre 1 dtex et 6 dtex, de préférence entre 1,5 et 3,5 dtex. 15 4. Non-tissé suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les fibres de section plate ont une longueur comprise entre 5 et 40 mm, de préférence entre 15 et 40 mm. 20 5. Non-tissé suivant l'une des suivantes, caractérisé en ce que les fibres de section plate ont un rapport de la dimension de la section la plus grande à la dimension de la section la plus petite compris entre 2,5 et 8 et de préférence entre 3 et 5, la plus grande dimension étant 25 comprise entre 10 et 40 microns et de préférence entre 15 et 25 microns. 6. Non-tissé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il a une masse au m2 de 20 g/m2 à 100 30 g/m2 et de préférence 30 g/m2 à 60 g/m2. 7. Non-tissé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est imprégné d'une solution à raison de 150 à 500 en poids. 8 2899245 8. Procédé de production d'un non-tissé suivant les précédentes, caractérisé en ce que l'on débose une couche de matière cellulosique sur une couche de fibre 5 artificielle de cellulose et on consolide les deux couches par hydroliage. | A,D | A47,D04 | A47K,D04H | A47K 10,D04H 1,D04H 13 | A47K 10/16,D04H 1/42,D04H 1/425,D04H 1/4258,D04H 1/492,D04H 1/732,D04H 1/74,D04H 13/00 |
FR2890639 | A1 | DISPOSITIF DE REDUCTION DES EFFORTS AERODYNAMIQUES ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT AU MOINS UN TEL DISPOSITIF | 20,070,316 | La présente invention concerne un dispositif de réduction des efforts aérodynamiques et plus particulièrement de la traînée et de la portance aérodynamiques d'un véhicule automobile et également un véhicule automobile équipé d'au moins un tel dispositif. Les véhicules automobiles, lorsqu'ils roulent, sont soumis à un certain nombre d'efforts qui s'oppose à leur avancement. Ces efforts sont en particulier les frottements solides, c'est à dire les contacts des roues avec le sol, et les frottements aérodynamiques, comme par exemple les frottements de l'air sur les parois de la carrosserie du véhicule. A haute vitesse, les efforts aérodynamiques deviennent dominant par rapport aux autres, comme par exemple le contact des roues avec le sol, et jouent un rôle essentiel sur la consommation et la stabilité du véhicule. Ces forces aérodynamiques sont essentiellement générées par les dépressions créées par les décollements, les recirculations et les tourbillons longitudinaux de l'air. En effet, les écoulements de l'air à l'arrière des véhicules automobiles sont complexes et, en général, il se produit un équilibre entre les zones dites décollées et les tourbillons longitudinaux. Les dispositifs utilisés en aérodynamique automobile interviennent sur le décollement qui a lieu sur l'arrière du véhicule, en particulier dans la région du raccord entre le pavillon et la lunette arrière, d'une part, et la lunette arrière et le coffre, d'autre part. Les dispositifs classiques sont essentiellement constitués par des becquets, des ailerons ou des déflecteurs placés dans ces zones à l'arrière du véhicule. Le becquet est utilisé le plus souvent pour réduire le coefficient de pénétration dans l'air et les autres systèmes sont plutôt utilisés pour réduire la portance. On connaît également des systèmes de guidage d'air, soit passif, soit actif, qui permettent, dans une zone déterminée, d'aspirer l'air et de le 30 souffler. Mais, les dispositifs utilisés jusqu'à maintenant présentent des inconvénients. En effet, les dispositifs actifs d'aspiration et de soufflage sont le plus souvent très coûteux à mettre en oeuvre et à dimensionner. En ce qui concerne les dispositifs passifs, leur efficacité dépend très largement de leur forme. L'invention a pour but de proposer un dispositif aérodynamique qui permet de contrôler les tourbillons longitudinaux et les décollements et, d'une manière générale, la structure globale de l'écoulement de l'air sur la carrosserie d'un véhicule automobile. L'invention a donc pour objet un dispositif de réduction des efforts aérodynamiques et plus particulièrement de la traînée et de la portance aérodynamiques d'un véhicule automobile comprenant une carrosserie formée d'éléments de carrosserie créant entre eux des zones tourbillonnaires, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau d'au moins une desdites zones tourbillonnaires, au moins un conduit aéraulique s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule et muni, à chacune de ses extrémités, respectivement d'une ouverture d'entrée d'air et d'une ouverture de sortie d'air ménagées dans l'élément de carrosserie correspondant, ladite ouverture d'entrée étant munie d'un organe de réglage de sa section. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - ladite zone tourbillonnaire est déterminée par une arête de jonction formée par au moins un des éléments de carrosserie constitués par les montants de baie avant et/ou arrière, un pavillon et une lunette arrière, un panneau de coffre et chacune des parois latérales, - le conduit aéraulique converge vers l'ouverture de sortie, - le conduit aéraulique comporte des arêtes longitudinales à angle vif, - l'organe de réglage est formé par un clapet pivotant, - l'organe de réglage est formé par un clapet coulissant, et le clapet est déplaçable par un ensemble de commande piloté en fonction d'informations fournies par au moins un capteur de pression et/ou de vitesse et/ou de frottement implanté sur au moins un des éléments de la carrosserie du véhicule automobile et/ou par un calculateur de fonctionnement des différents paramètres du véhicule automobile. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de réduction des efforts 5 aérodynamiques tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective de l'arrière 10 d'un véhicule automobile équipé d'au moins un dispositif aérodynamique, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique à plus grande échelle d'un exemple d'implantation d'un dispositif aérodynamique sur le pavillon d'un véhicule automobile, - les Figs. 3A à 3C sont des vues schématiques d'un premier mode de réalisation d'un organe de réglage de la section de l'ouverture d'entrée d'air du dispositif aérodynamique, conforme à l'invention, et - les Figs. 4A A 4C sont des vues schématiques d'un second mode de réalisation d'un organe de réglage de la section de l'ouverture d'entrée 20 d'air du dispositif aérodynamique, conforme à l'invention. Les véhicules automobiles, lorsqu'ils roulent sont soumis à des efforts qui s'opposent à leur avancement et qui sont les frottements solides, les frottements aérodynamiques et, les forces aérodynamiques générées par les dépressions et par les décollements, les recirculations et les tourbillons longitudinaux de l'air. Les tourbillons longitudinaux sont générés notamment sur les montants de baies avant et arrière et les décollements sont générés, notamment au niveau du raccord entre le pavillon et la lunette arrière et au niveau du raccord entre les parois latérales et le panneau de coffre. Ces structures tourbillonnaires sont en interaction les unes avec les autres et c'est leur contribution globale qui est déterminante. Ainsi, si on considère l'écoulement, par exemple sur la lunette arrière, les tourbillons longitudinaux génèrent un mouvement de rotation qui ramène le fluide vers la lunette arrière et tend à retarder le décollement susceptible d'apparaître sur celle-ci. Le dispositif aérodynamique selon l'invention permet de jouer en particulier sur cet équilibre entre les tourbillons longitudinaux et le décollement en les perturbant. Ainsi, une carrosserie 2 d'un véhicule automobile, comme représentée à la Fig. 1, comporte des éléments de carrosserie qui déterminent des régions de basse pression où ces phénomènes sont particulièrement importants. Ces zones de la carrosserie 2 du véhicule sont par exemple les montants de baie avant 3 et arrière 4, le raccord transversal entre le pavillon 5 et la lunette arrière 6 et les raccords entre les parois latérales 7 et le panneau de coffre 8. Le dispositif aérodynamique selon l'invention permet de contrôler les décollements et les tourbillons longitudinaux et par là même la structure globale de l'écoulement de l'air, notamment à l'arrière de la carrosserie 2 du véhicule 1, en modifiant les conditions limites de l'écoulement de l'air dans ces zones et l'équilibre entre les tourbillons longitudinaux et le décollement en perturbant ces tourbillons longitudinaux ou en favorisant ou non ce décollement. Pour cela, l'une ou plusieurs ou l'ensemble de ces zones tourbillonnaires formées par les montants de baie avant 3 et arrière 4, le raccord transversal entre le pavillon 5 et la lunette arrière 6 et le raccord transversal entre les parois latérales 7 et le panneau de coffre 8 sont équipés d'au moins un dispositif de réduction des efforts aérodynamiques, conforme à l'invention. En se reportant maintenant à la Fig. 2, on va décrire un exemple d'implantation entre le pavillon 5 et la lunette arrière 6 d'un dispositif aérodynamique, conforme à l'invention. Le dispositif aérodynamique comprend au moins un conduit aéraulique désigné par la référence générale 10 qui s'étend sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. Le conduit aéraulique 10 est ménagé au-dessous de l'élément de carrosserie correspondant et, dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 2, au dessous du pavillon 5. Ce 2890639 5 conduit aéraulique 10 comporte un orifice d'entrée 11 et un orifice de sortie 12 ménagés dans le pavillon 5. Le nombre et la taille des conduits aérauliques 10 sont variables selon les effets à obtenir. Selon un mode de réalisation préférentiel, le conduit aéraulique 10 converge vers son ouverture de sortie 12 et il comporte des arêtes longitudinales à angle vif, comme montrées à la Fig. 2, de façon à engendrer notamment des tourbillons de coin qui contribuent fortement à l'efficacité du dispositif en agissant sur la couche de mélange. La forme convergente du conduit aéraulique 10 entraîne une accélération du fluide dans le conduit aéraulique sans aucun apport d'énergie, ce qui augmente l'efficacité du dispositif. En fonction de l'implantation du conduit aéraulique sur un élément de carrosserie et en fonction de l'effet à obtenir, plusieurs paramètres du conduit aéraulique 10 peut varier. Ces paramètres sont par exemple la longueur globale (A, C), la longueur du conduit (B, C) et la profondeur du conduit 10 (C, H) qui peuvent varier (AC) de l cm à 20cm, (BC) de 5 cm à 15 cm et (C, H) de 0,2 cm à 5 cm. La forme des courbes AC et AH peut être plus ou moins convexe et la forme des profils et des courbes AC et AH peut être plus ou moins profilée. De préférence, l'ouverture d'entrée 11 est munie d'un organe 20 de réglage de la section de cette ouverture 11 de façon à régler le débit d'air circulant dans le conduit aéraulique 10 ou à empêcher l'air de pénétrer dans ce conduit aéraulique 10. Selon un premier mode de réalisation représenté sur les Figs. 3A à 3C, l'organe de réglage 20 est constitué par un clapet 21 monté pivotant sur un axe 22 et déplaçable par un ensemble de commande entre une position de libération totale de l'ouverture d'entrée 11 (Fig. 3A), une position de fermeture de cette ouverture 11 (Fig. 3B) et une position intermédiaire de libération partielle de l'ouverture d'entrée 11 (Fig. 3C). Dans ce cas, l'ensemble de commande comprend un moteur électrique 23 qui comporte un pignon de sortie, non représenté, engrenant avec un pignon intermédiaire 24 porté par un axe transversal 25. Le pignon intermédiaire 24 engrène avec un pignon 26 porté par l'axe de pivotement du clapet 21. Cet ensemble de commande permet donc de fermer, d'ouvrir totalement ou partiellement le conduit aéraulique 10 correspondant et ainsi de modifier le débit d'air circulant dans ce conduit aéraulique 10. L'utilisation d'un axe transversal 25 permet de pouvoir relier plusieurs clapets 21 de plusieurs conduits aérauliques 10 disposés les uns à côté des autres, comme montré à la Fig. 2 et ainsi de pouvoir les piloter à partir d'un seul moteur 23 afin de limiter les coûts d'implantation. Selon un second mode de réalisation représenté sur les Figs. 4A à 4C, l'organe de réglage 20 est formé par un clapet 31 coulissant sous l'action d'un élément de commande entre une position de libération totale de l'ouverture d'entrée 11 (Fig. 4A), une position de fermeture de cette ouverture d'entrée 11 (Fig. 4B) et une position de libération partielle de ladite ouverture d'entrée 11 (Fig. 4C) afin de modifier le débit d'air circulant dans le conduit aéraulique 10. Dans ce cas, la translation du clapet 31 est guidée par des rails 32 situés de chaque côté de l'ouverture d'entrée 11. L'ensemble de commande du déplacement du clapet 31 est formé par un moteur électrique 33 dont le pignon de sortie, non représenté, engrène avec un pignon intermédiaire 34 qui engrène avec une crémaillère 35 montée sur la face inférieure du clapet 31. Le pilotage du déplacement de l'organe de réglage 20 peut être fait en fonction d'informations fournies par au moins un capteur, non représenté, de pression et/ou de vitesse et/ou de frottement implanté sur au moins un des éléments de carrosserie du véhicule automobile et/ou par un calculateur de fonctionnement des différents paramètres du véhicule automobile. L'utilisation de petits conduits aérauliques individualisés les uns à côté des autres, plutôt qu'un système de fentes, permet de générer un ensemble de tourbillons de coins dont le nombre et la répartition dépendent de ceux des conduits aérauliques. Ainsi, l'efficacité du dispositif peut être renforcée par l'interaction mutuelle de ces tourbillons de coins. Par ailleurs, l'utilisation de conduits aérauliques permet de réduire la traînée et la portance du véhicule automobile en agissant sur la structure du sillage. La modification du nombre de ces conduits aérauliques ouverts, grâce à des systèmes simples, ainsi que leur débit en réponse à des informations recueillies permet également de s'adapter aux différents types d'écoulement que peut rencontrer un véhicule automobile, comme par exemple les différentes vitesses de conduite ou un vent latéral. Enfin, le dispositif aérodynamique selon l'invention est facilement intégrable dans les éléments de carrosserie du véhicule automobile et n'a aucun impact sur le style de ce véhicule | L'invention concerne un dispositif de réduction des efforts aérodynamiques d'un véhicule automobile comprenant une carrosserie formée d'éléments de carrosserie (5, 6) créant entre eux des zones tourbillonnaires. Le dispositif comprend au moins un conduit aéraulique (10) s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule et muni, à chacune de ses extrémités, respectivement d'une ouverture d'entrée (11) d'air et d'une ouverture de sortie (12) d'air ménagées dans l'élément de carrosserie correspondant, ladite ouverture d'entrée (11) étant munie d'un organe de réglage de sa section.L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'au moins un tel dispositif aérodynamique. | 1. Dispositif de réduction des efforts aérodynamiques et plus particulièrement de la traînée et de la portance aérodynamiques d'un véhicule automobile comprenant une carrosserie (2) formée d'éléments de carrosserie (3, 4, 5, 6, 7, 8) créant entre eux des zones tourbillonnaires, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau d'au moins une desdites zones tourbillonnaires, au moins un conduit aéraulique (10) s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule et muni, à chacune de ses extrémités, respectivement d'une ouverture d'entrée (11) d'air et d'une ouverture de sortie (12) d'air ménagées dans l'élément de carrosserie (3, 4, 5, 6, 7, 8) correspondant, ladite ouverture d'entrée (11) étant munie d'un organe de réglage (20) de sa section. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite zone tourbillonnaire est déterminée par une arête de jonction formée par au moins un des éléments de carrosserie constitué par les montants de baie avant (3) et/ou arrière (4), un pavillon (5) et une lunette arrière (6), un panneau de coffre (8) et chacune des parois latérales (7). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le conduit aéraulique (10) converge vers l'ouverture de sortie (12). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce que le conduit aéraulique (10) comporte des arêtes longitudinales à angle vif. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de réglage (20) est formé par un clapet pivotant (21). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de réglage (20) est formé par un clapet coulissant (31). 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le clapet (21; 31) est déplaçable par un ensemble de commande piloté en fonction d'informations fournies par un capteur de pression et/ou de vitesse et/ou de frottements implanté sur au moins un des éléments de la carrosserie du véhicule automobile et/ou par un calculateur de fonctionnement des différents paramètres du véhicule automobile. 8. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif aérodynamique selon l'une quelconque des 5 précédentes. | B | B62 | B62D | B62D 37 | B62D 37/02 |
FR2892582 | A1 | SERVEUR, SYSTEME ET PROCEDE POUR LE CHIFFREMENT DE DONNEES NUMERIQUES, EN PARTICULIER POUR LA SIGNATURE ELECTRONIQUE DE DONNEES NUMERIQUES AU NOM D'UN GROUPE D'UTILISATEURS | 20,070,427 | -1- La présente invention concerne un serveur, un système et un procédé pour le chiffrement de données numériques, et en particulier pour la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs. Une signature électronique a pour but de certifier que des données numériques transmises sont bien fournies par un utilisateur associé à cette signature électronique. La signature électronique est réalisée de préférence à l'aide de clés de cryptage. A cet effet, l'utilisateur fournissant les données numériques possède une paire de clés de cryptage, dites clé privée (accessible uniquement à l'utilisateur associé à cette clé privée) et clé publique (accessible librement à tous les autres utilisateurs). Ces clés privée et publique sont respectivement destinées à la signature électronique et à la vérification de cette signature électronique, de sorte que la clé publique permet uniquement de vérifier une signature effectuée à l'aide de la clé privée correspondante. Ainsi, lorsqu'un utilisateur émetteur souhaite envoyer des données numériques signées à un utilisateur destinataire, il génère une signature électronique à l'aide de sa clé privée. Après réception, l'utilisateur destinataire peut ensuite vérifier que les données numériques proviennent bien de l'utilisateur émetteur en décryptant la signature électronique à l'aide de la clé publique de cet utilisateur émetteur. Dans certains cas, un utilisateur émetteur peut désirer envoyer des données numériques signées au nom d'un groupe d'utilisateurs auquel il appartient. Dans ce cas, ce groupe d'utilisateurs possède une paire de clés publique et privée qui lui sont propres, et chaque utilisateur membre du groupe détient une copie de la clé privée du groupe pour pouvoir signer les données au nom du groupe. Un inconvénient de cet état de la technique est que, lorsqu'un utilisateur du groupe d'utilisateurs quitte ce groupe, il peut conserver la clé privée du groupe et donc garder la possibilité de signer électroniquement au nom du groupe alors qu'il n'y appartient plus. Pour résoudre cet inconvénient, il faudrait changer les clés de cryptage du groupe chaque fois qu'un utilisateur quitte le groupe, ce qui est difficile à mettre en oeuvre dans certains cas. De façon plus générale, le fait d'avoir à mettre à jour des clés de cryptage utilisées par plusieurs membres d'un groupe d'utilisateurs en intervenant sur chacun de leurs terminaux constitue une opération de maintenance qui peut s'avérer assez lourde. Par ailleurs, pour des raisons de sécurité, il est préférable que la clé privée ne soit pas stockée sur un grand nombre d'ordinateurs. L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un serveur comportant des moyens d'identification d'un utilisateur se -2- connectant au serveur en utilisant un terminal distinct du serveur, et des moyens de vérification qu'un utilisateur identifié appartient à un groupe d'utilisateurs prédéterminé, caractérisé en ce que le serveur comporte en outre des moyens de chiffrement de données numériques destinés à effectuer, pour l'utilisateur appartenant au groupe d'utilisateur, une opération cryptographique à l'aide d'une clé de cryptage associée au groupe d'utilisateurs. Lorsque ce serveur est utilisé pour la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe est une clé privée. Le serveur est alors le seul à comporter la clé privée de cryptage. Lorsqu'un utilisateur désire générer une signature électronique, il se connecte à ce serveur à l'aide d'un terminal distant afin que ce serveur génère la signature. Lorsqu'un utilisateur quitte le groupe d'utilisateurs, il suffit de configurer les moyens de vérification de manière à empêcher son accès au serveur. Ainsi, cet utilisateur ne pourra plus signer des données numériques au nom du groupe d'utilisateurs. Un serveur selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : Les moyens d'identification comportent une base de données contenant une liste des utilisateurs du groupe d'utilisateurs. Les moyens d'identification peuvent ainsi uniquement autoriser l'accès des utilisateurs de la liste. Pour bloquer l'accès d'un utilisateur au serveur, il suffit ainsi de le supprimer de la liste. Le serveur comporte une base de données contenant plusieurs clés privées associées respectivement à des groupes d'utilisateurs distincts. Ainsi, le serveur peut gérer les signatures électroniques pour plusieurs groupes d'utilisateurs. Les moyens d'identification sont aptes à déterminer à quel groupe l'utilisateur appartient. Ainsi, le serveur détermine quelle signature doit être générée pour l'utilisateur. L'invention a également pour objet un système de chiffrement de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, caractérisé en ce qu'il comporte un serveur tel que défini précédemment, et au moins un terminal d'utilisateur, distinct du serveur, susceptible de se connecter au serveur. De manière optionnelle, le terminal d'utilisateur étant muni d'une clé privée personnelle, les moyens d'identification comportent une clé publique associée à cette clé privée personnelle pour identifier l'utilisateur lorsqu'il se connecte au serveur. -3- L'invention concerne également l'utilisation d'un système de chiffrement tel que défini précédemment pour la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe étant une clé privée. L'invention concerne en outre un procédé de chiffrement de données numériques à l'aide d'un système de chiffrement tel que défini précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'identification d'un utilisateur se connectant au serveur de chiffrement à l'aide d'un terminal d'utilisateur distinct du serveur, une étape de vérification que l'utilisateur appartient au groupe d'utilisateurs, - une étape d'envoi des données numériques à chiffrer au serveur, - une étape de chiffrement des données numériques à l'aide de la clé de cryptage associée à ce groupe. De préférence, le procédé comporte, après l'étape de chiffrement, une étape de renvoi ces données numériques chiffrées à l'utilisateur. L'invention concerne enfin l'application de ce procédé de chiffrement à la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe étant une clé privée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente un système de chiffrement selon un mode de réalisation de l'invention, utilisé pour la signature électronique de données au nom d'un groupe d'utilisateurs ; - la figure 2 représente les étapes d'un procédé de chiffrement selon un mode de mise en oeuvre de l'invention à l'aide du système de signature électronique de la figure 1, appliqué à la signature électronique de données numériques. On a représenté sur la figure 1 un système 10 de chiffrement, comportant un serveur 12 de chiffrement, auquel sont connectés des terminaux 14 d'utilisateurs distincts du serveur 12. Selon l'exemple de mode de réalisation décrit, le système 10 et le serveur 12 de chiffrement sont utilisés pour la signature électronique de données. Dans ce qui suit, ce système 10 et ce serveur 12 seront désignés respectivement système 10 de signature électronique et serveur 12 de signature électronique. -4- Les terminaux 14 sont connectés au serveur 12 via un réseau 16. Par exemple, le réseau 16 est le réseau Internet. Le serveur 12 comporte des moyens de chiffrement 18 aptes à générer une signature électronique à l'aide d'une clé privée associée à un groupe d'utilisateurs. Ces moyens 18 de chiffrement comportent une base de données 20 dans laquelle la clé privée associée au groupe est stockée. De préférence, plusieurs clés privées, associées respectivement à plusieurs groupes d'utilisateurs distincts, sont stockées dans la base de données 20. Le serveur 12 de signature électronique comporte en outre des moyens 22 d'identification et des moyens 23 de vérification. Les moyens d'identification 22 comportent une base de données 24 contenant des clés publiques de cryptage, chacune associée à un utilisateur de l'un des groupes d'utilisateurs. Les moyens de vérification 23 comportent une base de données 26 contenant une liste de groupes et des listes des utilisateurs de chaque groupe de la liste de groupes. Chaque terminal d'utilisateur 14 comporte une base de données 28 contenant une clé privée associée à cet utilisateur. On a représenté, sur la figure 2, les étapes d'un procédé de signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs à l'aide d'un système de signature électronique 10 tel que décrit précédemment. Lors d'une première étape 100, un utilisateur, équipé d'un terminal 14, se connecte au serveur 12 de signature électronique via le réseau 16. Lors d'une étape 110, les moyens d'identification 22 identifient l'utilisateur et s'assurent de son identité, par exemple à l'aide de sa clé publique stockée dans la base 25 de données 24. Lors d'une étape 115, les moyens de vérification 23 vérifient que l'utilisateur ainsi identifié appartient bien à un des groupes d'utilisateurs listés dans la base de données 26. Si l'utilisateur n'appartient pas à l'un de ces groupes, on passe à une étape 30 120 au cours de laquelle l'accès de cet utilisateur au serveur est refusé. Cet utilisateur ne pourra donc pas générer de signature électronique au nom d'un groupe d'utilisateurs. Si l'utilisateur appartient bien à un groupe listé dans la base de données 26, les moyens d'identification 22 récupèrent, grâce à cette base de données 26, le groupe auquel cet utilisateur appartient. 35 On passe alors à une étape 130 au cours de laquelle l'utilisateur envoie au serveur 12 des données numériques à signer. -5- Après réception, on passe à une étape 140 au cours de laquelle les moyens 18 de chiffrement génèrent une signature électronique pour les données numériques à signer, en utilisant la clé privée associée au groupe auquel appartient l'utilisateur, qui est stockée dans la base de données 20. On notera que l'utilisateur peut appartenir à plusieurs groupes. Dans ce cas, cet utilisateur doit sélectionner l'un des groupes auquel il appartient afin que la signature électronique soit effectuée à l'aide de la clé privée associée au groupe sélectionné. Enfin, lors d'une étape 150, le serveur 12 renvoie les données numériques signées au terminal 14. II apparaît donc que, grâce à l'invention, tout utilisateur peut générer des signatures électroniques au nom d'un groupe auquel il appartient, et cela sans posséder la clé privée de ce groupe. Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit. En effet, le système de chiffrement pourrait également être utilisé pour le chiffrement de données à transmettre de manière sécurisée. Dans ce cas, le serveur de chiffrement effectue un chiffrement des données à l'aide de la clé de cryptage stockée dans le serveur au lieu de signer électroniquement ces données. Dans ce cas, la clé de cryptage est généralement une clé publique associée à un destinataire des données. Enfin, le système de chiffrement pourrait être utilisé pour l'authentification d'utilisateurs, par exemple pour permettre leur connexion sur une base de données réservée aux membres du groupe. Dans ce cas, un utilisateur désirant se connecter à la base de données se connecte au serveur de chiffrement, qui effectue un chiffrement de données d'identification à l'aide de la clé privée associée au groupe d'utilisateurs. Ainsi, l'utilisateur peut obtenir des données d'identification permettant d'authentifier son appartenance au groupe d'utilisateurs.30 | Le serveur (12) comporte des moyens (22) d'identification d'un utilisateur se connectant au serveur (12) en utilisant un terminal (14) distinct du serveur (12), et des moyens de vérification qu'un utilisateur identifié appartient à un groupe d'utilisateurs prédéterminé. Il comporte en outre des moyens (18) de chiffrement de données numériques destinés à effectuer, pour l'utilisateur appartenant au groupe d'utilisateur, une opération cryptographique à l'aide d'une clé de cryptage associée au groupe d'utilisateurs. | 1. Serveur (12) comportant des moyens (22) d'identification d'un utilisateur se connectant au serveur (12) en utilisant un terminal (14) distinct du serveur (12), et des moyens de vérification qu'un utilisateur identifié appartient à un groupe d'utilisateurs prédéterminé, caractérisé en ce que le serveur (12) comporte en outre des moyens (18) de chiffrement de données numériques destinés à effectuer, pour l'utilisateur appartenant au groupe d'utilisateur, une opération cryptographique à l'aide d'une clé de cryptage associée au groupe d'utilisateurs. 2. Serveur (12) de chiffrement selon la 1, dans lequel les moyens d'identification (22) comportent une base de données (24) contenant une liste des utilisateurs du groupe d'utilisateurs. 3. Serveur (12) de chiffrement selon la 1 ou 2, comportant une base de données (20) contenant plusieurs clés de cryptage associées respectivement à des groupes d'utilisateurs distincts. 4. Serveur (12) de chiffrement selon la 3, dans lequel les moyens d'identification (22) sont aptes à déterminer à quel groupe l'utilisateur appartient. 5. Utilisation d'un serveur (12) selon l'une quelconque des 1 à 4 pour la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe étant une clé privée. 6. Système (10) de chiffrement de données numériques à l'aide d'une clé de cryptage associée à un groupe d'utilisateurs, caractérisé en ce qu'il comporte un serveur (12) selon l'une quelconque des 1 à 4, et au moins un terminal d'utilisateur (14), distinct du serveur (12), susceptible de se connecter au serveur (12). 7. Système (10) de chiffrement selon la 6, dans lequel, le terminal d'utilisateur (14) étant muni d'une clé privée personnelle, les moyens d'identification (22) comportent une clé publique associée à cette clé privée personnelle pour identifier l'utilisateur lorsqu'il se connecte au serveur (12). 8. Utilisation d'un système (10) de chiffrement selon la 6 ou 7 pour la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe étant une clé privée. 9. Procédé de chiffrement de données numériques à l'aide d'un système (10) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (110) d'identification d'un utilisateur se connectant au serveur (12) du système (10) de chiffrement à l'aide d'un terminal d'utilisateur (14) distinct du serveur (12), -7- une étape (115) de vérification que l'utilisateur appartient au groupe d'utilisateurs, une étape (130) d'envoi des données numériques à chiffrer au serveur (12), - une étape (140) de chiffrement des données numériques à l'aide de la clé de cryptage associée à ce groupe. 10. Procédé de chiffrement selon la 9, comportant, après l'étape (140) de chiffrement, une étape (150) de renvoi de ces données numériques chiffrées à l'utilisateur. 11. Application du procédé de chiffrement selon la 9 ou 10 à la signature électronique de données numériques au nom d'un groupe d'utilisateurs, la clé de cryptage associée au groupe étant une clé privée. | H | H04 | H04L | H04L 9 | H04L 9/14 |
FR2896250 | A1 | AGENT D'EXTRUSION A BASE DE PVDF | 20,070,720 | [Domaine de l'invention] La présente invention concerne un agent d'aide à l'extrusion (en Anglais, processing aid ) c'est-à-dire un additif qui permet de réduire ou d'éliminer les défauts de surface qui apparaissent lorsqu'on extrude une résine thermoplastique. L'agent d'aide à l'extrusion (ou agent d'extrusion dans la suite de la demande) comprend au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B), qui sont éventuellement dilués dans une polyoléfine (C). [Le problème technique] Au cours de l'extrusion de résines thermoplastiques, en particulier les polyoléfines, notamment sous forme de films, des irrégularités d'écoulement peuvent apparaître à la sortie de la filière de l'extrudeuse ce qui entraîne des défauts de surface et parfois l'altération des propriétés mécaniques et/ou optiques. Ce phénomène apparaît surtout lorsqu'on dépasse un taux de cisaillement critique. En dessous du taux critique, les extrudés sont lisses alors qu'au-dessus, on observe des défauts de surface. Ces défauts, qu'on appelle "melt fracture", se présentent sous plusieurs formes. A taux de cisaillement légèrement supérieur au taux critique, les films obtenus par extrusion-soufflage perdent leur transparence et leur brillance. Pour des taux nettement supérieurs (c'est-à-dire à productivité plus élevée), des défauts d'homogénéité avec des zones lisses dans une surface rugueuse apparaissent. Ces défauts diminuent de manière significative les propriétés optiques et/ou mécaniques du film. Les mêmes phénomènes peuvent être observés sur des joncs extrudés. Lorsque la surface des joncs perd en brillance et devient terne et rugueuse. elle est souvent comparée à une "peau d'orange". On ajoute souvent à une résine thermoplastique une charge minérale ou organique. Par exemple, la silice peut être utilisée comme agent anti-bloquant ( anti-blocking agent ), le noir de carbone ou des pigments minéraux sont utilisés pour teinter la résine. Or l'ajout d'une charge a tendance à favoriser l'apparition des défauts de surface. Dans ce cas, les agents d'extrusion proposés dans l'art antérieur ne sont pas très efficaces, c'est-à-dire qu'ils ne permettent pas de réduire significativement les défauts d'extrusion ou bien il est nécessaire d'en ajouter en plus grande quantité que l'agent d'extrusion décrit dans la présente demande. [L'art antérieur] Dans le brevet US 3334157, l'incorporation du polytetrafluoroéthylène améliore les propriétés optiques d'un film de polyéthylène. Dans US 2003/0236357, un fluoropolymère est utilisé comme agent d'aide à la 10 mise en oeuvre en combinaison avec un agent d'interface. Selon les brevets US 4855360, US 5587429, WO 00/44829 et WO 02/066544, un fluoroélastomère en combinaison avec un polyoxyalkylène (polyoxyéthylène glycol désigné aussi par PEG) est utilisé pour améliorer la transformation des 15 polymères hydrocarbonés. Dans US 5015693, le PEG et le fluoropolymère peuvent être mélangés à l'aide d'une extrudeuse ou un mélangeur Banburry, tous les deux étant à l'état fondu avant d'être introduit dans la matière à extruder. Les organophosphates ou organophosphites en combinaison avec un fluoroélastomère ont été décrits dans les brevets US 4983677 et US 4863983 pour améliorer également la transformation des polymères hydrocarbonés. 25 Aucun de ces documents ne mentionne un PVDF hétérogène. On a maintenant découvert que le mélange d'un PVDF hétérogène et d'un agent d'interface conduit à un agent d'extrusion plus efficace que les agents d'extrusion déjà décrits ou commercialisés. 20 30 [Figures] La figure 1/3 correspond à un graphe sur lequel est portée la température de fusion de PVDF (en C) en fonction de la teneur en comonomère, exprimée en % molaire et désignée par m. La droite 1 correspond aux PVDF homogènes. Les droites 2, 3 , 4 et 5 correspondent respectivement aux relations 172-340 m, 172-269 m, 172-203 m et 172-138 m qui sont explicitées plus loin dans la définition du PVDF hétérogène. La figure 2/3 illustre le fonctionnement d'une presse à granuler. Le produit ou le mélange de produits à granuler forme une couche B qui est constamment écrasée par le galet C, c'est-à-dire précomprimé et pressé dans les canaux de compression D de la filière perforée A. Un granulé cylindrique E sort ensuite au-dessous de la filière A. Un dispositif de coupe F, situé en-dessous de la filière A, permet d'obtenir des granulés à la longueur désirée. La figure 3/3 illustre les résultats obtenus avec différents agents d'extrusion notés MM-1 à MM-4. Elle représente la pression relevée à la sortie de la filière en fonction de la durée d'extrusion.20 [Brève description de l'invention] L'invention est relative à un agent d'extrusion comprenant au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B), éventuellement dilués dans une polyoléfine (C). Le rapport pondéral (A) / (B) est compris entre 10/90 5 et 90/10, préférence entre 30/70 et 70/30, mieux encore entre 40/60 et 60/40. Lorsque (A) et (B) sont dilués dans une polyoléfine (C), la proportion en poids de (A) et (B) est de 1 à 30%, de préférence de 1 à 10%, préférentiellement de 1,5 à 10%, encore plus préférentiellement de 2 à 10% pour respectivement de 10 70 à 99%, de préférence de 90 à 99%, préférentiellement de 90 à 98,5%, encore plus préférentiellement de 90 à 98% de (C). L'agent d'extrusion est utilisé pour réduire ou éliminer les défauts de surface qui apparaissent lors de l'extrusion d'une résine thermoplastique (D). Celle-ci peut 15 être une polyoléfine, une résine styrénique, un polyester ou un PVC. Elle peut être aussi éventuellement chargée, c'est-à-dire contenir des particules organiques ou minérales dispersées. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 20 qui va suivre, des exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen des figures annexées. [Description détaillée de l'invention] On désigne par PVDF, un polymère renfermant en poids au moins 50%, avantageusement au moins 75%, de fluorure de vinylidène VDF (CH2=CF2). On désigne par PVDF hétérogène un copolymère du VDF et d'au moins un comonomère qui se caractérise par le fait que les chaînes de polymère présentent une distribution en teneur moyenne en comonomère qui est multimodale ou étalée. Le terme multimodal n'est pas à entendre comme dans le document US 6277919 qui fait référence à un polymère fluoré caractérisé par des fractions de différentes masses moléculaires. Le PVDF hétérogène comprend donc des chaînes de polymère riches en comonomère et des chaînes comprenant presque pas ou peu de comonomère. Cette répartition particulière du comonomère distingue le PVDF hétérogène d'un PVDF dit homogène pour lequel les chaînes de polymère présentent une distribution en teneur moyenne plus resserée. Ceci influe sur la cristallinité et sur la température de fusion Tf du PVDF. Un PVDF hétérogène présente une température de fusion Tf comprise généralement entre 160 et 172 C, plus précisément entre (172 û 340 m) et 172 C, plutôt entre (172-269 m) et 172 C, avantageusement entre (172-203 m) et 172 C, encore plus avantageusement entre (172-138 m) et 172 C où m désigne le pourcentage molaire global en comonomère(s). Sur la figure 1/3, les PVDF hétérogènes se situent donc au-dessus de la droite 2, plutôt au-dessus de la droite 3, avantageusement au-dessus de la droite 4, encore plus avantageusement au-dessus de la droite 5. A titre d'exemple, un copolymère hétérogène comprenant en poids 90% de VDF et 10% d'HFP (soit un pourcentage molaire global m de 4,53%), présente une température de fusion (déterminée par DSC, ASTM D3418) comprise entre 156,6 et 172 C, plutôt entre 159,8 et 172 C, avantageusement entre 162,8 et 172 C, encore plus avantageusement entre 165,7 et 172 C. Un copolymère homogène qui comprend la même teneur globale en HFP aurait une température de fusion d'environ 148 C. Le comonomère peut être le fluorure de vinyle, le trifluoroéthylène (VF3), le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), le 1,2-difluoroéthylène, le tetrafluoroéthylène (TFE), l'hexafluoropropylène (HFP), les perfluoro(alkyl vinyl) éthers. Outre les comonomères cités, le PVDF hétérogène peut comprendre aussi un monomère non-fluoré tel qu'une oléfine, par exemple l'éthylène ou le propylène. Le comonomère est avantageusement l'HFP ou le CTFE. De préférence, le PVDF ne comprend comme monomères que le VDF et l'HFP ou le VDF et le CTFE. De préférence, le PVDF hétérogène comprend de 0,1 à 25%, avantageusement de 1 à 20%, de préférence de 1 à 15%, encore plus préférentiellement de 5 à 15% d'au moins un comonomère pour respectivement de 75 à 99,9%, avantageusement de 80 à 99%, de préférence de 85 à 99%, encore plus préférentiellement de 85 à 95% de VDF. On prépare le PVDF hétérogène par une polymérisation en milieu dispersé aqueux (émulsion ou suspension). La polymérisation en emulsion aqueuse s'effectue en présence d'au moins un agent tensioactif (émulsifiant) choisi parmi les agents tensioactifs habituels, par exemple il peut s'agir de C6F13C2H4SO3K ou des agents tensioactifs décrits dans US 2559752 ou dans US 3311566. La polymérisation en suspension aqueuse s'effectue en présence d'un agent dispersant choisi parmi les agents habituels, par exemple un alcool polyvinylique, un éther de cellulose hydrosoluble (par ex. méthylcelluloses, méthylhydroxypropylcelluloses). La polymérisation est amorcée par au moins un amorceur radicalaire organique ou hydrosoluble. II peut s'agir par exemple d'un peroxyde (par ex. le peroxyde de ditertiobutyle), d'un peroxydicarbonate de dialkyle (par ex. le peroxydicarbonate de n-propyle, le peroxydicarbonate d'isopropyle) ou d'un persufate. Pour chaque étape de la polymérisation, l'amorceur peut être mis en oeuvre en totalité au départ ou par portions successives ou bien introduit en continu. La quantité d'amorceur est généralement comprise entre 0,02 et 3% en poids par rapport aux monomères introduits. Les masses moléculaires peuvent être éventuellement contrôlées par au moins un agent de transfert. Il peut s'agir par exemple d'une cétone (par ex. acétone), d'un aldéhyde, d'un alcool (par ex. tert-butanol, alcool isopropylique), d'une oléfine. La quantité d'agent de transfert est généralement comprise entre 0,1 et 5% en poids par rapport aux monomères introduits. Pour chaque étape de la polymérisation (comme par exemple pour les étapes des deux méthodes de préparation qui sont données ci-après), l'agent de transfert éventuel peut être mis en oeuvre en totalité au départ ou par portions successives ou bien introduit en continu. La polymérisation est généralement conduite entre 50 et 130 C, sous une 15 pression comprise entre 30 et 200 bars. Différentes méthodes possibles de préparation d'un PVDF hétérogène sont données. Selon une 1 ère méthode, on peut : - dans une 1 èf8 étape, polymériser le VDF et le comonomère, puis 20 - dans une 2ème étape, après avoir converti entre 10 et 60%, on n'introduit et ne polymérise plus que du VDF. Au cours de la 1 ère étape, on peut introduire le VDF initialement en totalité mais il peut être préférable de n'introduire qu'une partie de la charge, le reste étant ajouté progressivement en cours de copolymérisation de façon à maintenir une 25 pression constante dans le réacteur. Le comonomère est introduit en une seule fois ou progressivement selon sa réactivité avec le VDF. Au cours de la 2ème étape, on poursuit la polymérisation avec du VDF uniquement. Des exemples sont donnés dans la demande EP 0280591 Al. 30 exemple 1 illustrant la 1 èfe méthode: copolymère hétérogène VDF/C2F3C1 12% en poids C F3C1 Dans un autoclave de 60 litres, on introduit 40 litres d'eau désionisée, 40 g d'émulsifiant de formule C6F13C2H4SO3K, 4 g de pyrophosphate de sodium, 4 g de persulfate de potassium et 500 g d'une paraffine fondant entre 54 et 56 C. On règle la température à 80 C, on purge le réacteur sous vide et on introduit 50 g d'acétone, 600 g de C2F3CI et on admet une pression de 90 bar de VDF. Lorsque la baisse de pression atteint 3 bar, on introduit de façon régulière du VDF pour maintenir la pression à 90 bar. On introduit alors le C2F3CI à raison de 0,3 g de C2F3CI par gramme de VDF qui est introduit pour maintenir la pression à 90 bar. Après 5,46 kg de VDF et 1,64 kg de C2F3CI, on arrête l'alimentation en C2F3CI et on ajoute 400 g d'acétone et 1 g de persulfate de potassium, puis 6,82 kg de VDF à une vitesse permettant de maintenir la pression à 90 bar. La vitesse d'introduction du VDF est de l'ordre de 3 kg/h pendant et après l'ajout de C2F3CI. On dégaze le réacteur et on récupère un latex à 33% d'extrait sec de composition hétérogène par microscopie contenant un taux global de 12% poids de C2F3CI. Selon une 2ème méthode, on peut : dans une 1 ère étape, introduire dans le réacteur et polymériser une 1 ère charge de VDF, puis - dans une 2ème étape, après avoir obtenu une certaine conversion en polymère, avantageusement comprise entre 50 et 90%, de préférence entre 70 et 80%, introduire le comonomère et le VDF. Le comonomère peut être introduit soit en une seule fois soit progressivement. La vitesse d'introduction du comonomère dépend du moment d'introduction. Par exemple, dans le cas où le comonomère, notamment l'HFP, est introduit après une conversion supérieure à 80%, le comonomère doit être introduit rapidement, c'est-à-dire en une seule fois. A l'inverse, lorsque le comonomère, notamment l'HFP, est introduit pour une conversion comprise entre 50 et 80%, le comonomère peut être introduit rapidement ou progressivement. Des exemples sont donnés dans EP 0456019 Al. exemple 1 illustrant la 2ème méthode: copolymère hétérogène VDF/HFP 10% en poids HFP) On charge dans un réacteur de 400 litres, 206 kg d'eau desionisée, 100 g de perfluorodécanoate d'ammonium, 12 g de paraffine. On élève la température à 90 C et on charge 9 kg de VDF et 3 kg de trichlorofluorométhane (TCFM). Lorsque la température est stabilisée, on injecte 0,45 kg de peroxydicarbonate d'isopropyle sous la forme d'une émulsion comprenant 1 %poids d'IPP dans de l'eau contenant 0,15% de perfluorodécanoate d'ammonium. Puis, l'amorceur est injecté progressivement de façon à maintenir la polymérisation du VDF à une vitesse de l'ordre de 27 kg/heure. Lorsqu'approximativement 61 kg de VDF ont été introduits et polymérisés, soit environ 75% du VDF total, on introduit 9 kg d'HFP en continu à une vitesse de 45 kg/heure et on introduit en continu aussi du VDF. On injecte encore de l'IPP pour favoriser la copolymérisation. On poursuit jusqu'à avoir introduit 82 kg de VDF. Le PVDF hétérogène a une viscosité de 1,4 kP (230 C, 100 s-') et une température de fusion de 163-168 C. exemple 2 illustrant la 2ème méthode: copolymère hétérogène VDF/HFP 10% en poids HFP) On reprend les conditions de l'exemple 1 précédent mais en présence de 1,4 kg de TCFM et une teneur initiale en IPP de 0,05%poids par rapport à la charge initiale en VDF. Le PVDF hétérogène a une viscosité de 15,4 kP (230"C, 100 s-i) et une température de fusion de 163-168 C. exemple 3 illustrant la 2ème méthode: copolymère hétérogène VDF/HFP 10% en poids HFP) On reprend les conditions de l'exemple 1 mais en adaptant la teneur en TCFM pour obtenir un PVDF hétérogène ayant une viscosité de 2350 Pa s (230 C, 100 s-') et une température de fusion de 166 C.30 La 2ème méthode peut être utilisée avec profit pour des copolymères hétérogènes VDF/HFP ayant une teneur globale en HFP comprise entre 5 et 15% poids. Selon une 3ème méthode, on introduit en une seule fois dans le réacteur et on polymérise une charge comprenant le VDF et le comonomère, puis on laisse la copolymérisation se poursuivre jusqu'à la fin. La totalité des monomères est donc introduite en une seule fois au départ de la polymérisation. Des exemples sont donnés dans EP 0552931 B1. Ainsi, un PVDF selon ce brevet est décrit comme étant constitué de nodules élastomériques de copolymère hétérogène de VDF et de comonomère(s) représentant plus de 55% en poids du PVDF, dispersés dans une phase continue cristalline de quasi-polymère de VDF représentant au moins 10% en poids du PVDF. Par nodules élastomériques, on désigne la fraction du PVDF extraite par trempage d'une coupe microtomique d'une épaisseur de 0,1 pm dans la méthyléthylcétone à température ambiante pendant 16 heures. Cette fraction, qui constitue la phase élastomérique contient la quasi totalité de(s) comonomère(s) du PVDF. La taille des nodules est comprise entre 0, 05 et 1,5 m. Par quasi-polymère de VDF, on désigne la fraction du PVDF non extraite par trempage de la coupe microtomique. Cette fraction qui constitue la phase continue cristalline du PVDF est constituée essentiellement de quasi polymère de VDF, c'est-à-dire d'un polymère de VDF dont les chaînes de polymère sont constituées essentiellement de VDF. Les trois méthodes ainsi décrites à titre d'illustration de procédés de préparation d'un PVDF hétérogène se distinguent du procédé dans lesquel il n'y a qu'une étape au cours de laquelle le VDF et le comonomère sont injectés en une seule fois dans le réacteur. Elles se distinguent aussi des procédés en une seule étape dans lesquels le VDF et le comonomère sont injectés progressivement en conservant un rapport massique VDF/comonomère constant. Une autre méthode de préparation d'un PVDF hétérogène consiste à mélanger de façon intime une poudre de PVDF homopolymère et une poudre de PVDF copolymère homogène. Il est possible aussi de mélanger une dispersion ou une suspension aqueuse d'un PVDF homopolymère et une dispersion ou une suspension aqueuse d'un PVDF copolymère homogène. Avantageusement, le PVDF hétérogène a une viscosité allant de 100 Pa.s à 10000 Pa.s, de préférence entre 300 et 3000 Pa.s la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s"' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. S'agissant de l'agent d'interface (B), on désigne ainsi tout produit qui mélangé avec (A) dans les conditions citées plus haut pour faire un mélange maître améliore l'efficacité du mélange maître en tant qu'agent d'extrusion. A titre d'exemple d'agent d'interface (B), on peut citer : a) les silicones ; b) les copolymères silicones-polyéthers ; c) les polyesters aliphatiques, tels que le poly(butylène adipate), poly(acide lactique) et les polycaprolactones ; d) les polyesters aromatiques tels que par exemple le diisobutyl ester d'acide phtalique ; e) les polyéthers tels que par exemple les polyéthers polyols et les poly(oxyde d'alkylène) tels que par exemple définis dans US 4855360 ; f) les oxydes d'amine tels que par exemple l'oxyde d'octyldiméthyl amine ; g) les acides carboxyliques tels que par exemple l'acide hydroxy-25 butanedioïque ; h) les esters d'acide gras tels que le monolaurate de sorbitane. Sans être tenu par une quelconque interprétation, il est possible que la fonction de l'agent d'interface (B) soit de stabiliser le PVDF hétérogène (A). II interagit 30 physiquement et/ou chimiquement avec le PVDF hétérogène (A). Avantageusement, (B) est un polyéther, de préférence choisi parmi des oligomères ou des polymères ayant des motifs oxyde d'alkylène (par ex. oxyde d'éthylène ou de propylène) ou une polycaprolactone. On peut citer à titre d'exemple le poly(oxyéthylène)glycol appelé communément polyéthylène glycol (PEG). Avantageusement , la masse moléculaire moyenne en nombre Mn est comprise entre 400 et 15000 g/mole (celle-ci peut être par exemple déterminée à l'aide de mesures de viscosités) et la température de fusion comprise entre 50 et 80 C. A titre d'exemple de PEG on peut citer le PLURIOL E de la société BASF ou le POLYGLYKOL de la société CLARIANT. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant un mélange de deux ou plusieurs polyéthers. Ces PEG et d'autres exemples de PEG sont décrits dans les brevets US 5587429 et US 5015693. Ainsi, on peut citer : - le polyéthylène glycol de formule H(OC2H4)r,OH où n est un entier proche de 15 76, compris entre 70 et 80 ; - H(OC2H4)d[OCH(CH3)CH2]e(OC2H4)fOH où d, e et f désignent des entiers avec d+f est proche de 108, compris entre 100 et 110, et e proche de 35, entre 30 et 40 ; - le CARBOWAX 3350 ayant une masse moléculaire moyenne en nombre 20 d'environ 3500 g/mol ; le CARBOWAX 8000 ayant une masse moléculaire moyenne en nombre d'environ 8000 g/mol ; - le POLYGLYCOL 8000 de CLARIANT ayant une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 7000 et 9000 g/mol. 25 La polycaprolactone a de préférence une masse moyenne en nombre comprise entre 1000 et 32000, de préférence entre 2000 et 10000, et encore plus préférentiellement entre 2000 et 4000 g/mol. 30 S'agissant de la résine thermoplastique (D), celle-ci peut être une polyoléfine, une résine styrénique, un polyester ou un PVC. La polyoléfine peut être par exemple : • un polyéthylène, notamment un polyéthylène basse densité (LDPE), haute densité (HDPE), basse densité linéaire (LLDPE), très haute densité (UHDPE). II peut s'agir d'un polyéthylène obtenu à l'aide d'un catalyseur du type métallocène ou plus généralement d'un catalyseur dit monosite , d'un catalyseur de type Phillips ou d'un catalyseur de type Ziegler-Natta. • un polypropylène, notamment un polypropylène iso- ou syndiotactique ; • un polypropylène biorienté ; • un polybutène (obtenus à partir du butène-1) ; • un poly(3-méthyl butène) ou un poly(4-méthyl pentène). On ne sortirait pas du cadre de l'invention dans le cas de l'extrusion d'un mélange chargé de deux ou plusieurs polyoléfines, par exemple un mélange 15 d'un LLDPE avec un LDPE. Le mélange maître est particulièrement intéressant pour les polyéthylènes de haute masse moléculaire et/ou présentant une distribution de masses moléculaires étroites (typiquement telle que l'indice de polymolécularité est 20 inférieur à 3, plutôt inférieur à 2,5, et encore mieux inférieur à 2,2). II est particulièrement utile pour l'extrusion d'une polyoléfine, notamment un polyéthylène, sous forme de film. On désigne par résine styrénique un homopolystyrène ou un copolymère du 25 styrène renfermant au moins 50% en poids de styrène. II peut s'agir d'un polystyrène cristal, d'un polystyrène choc, d'un copolymère acrylonitrilebutadiène-styrène (ABS) ou d'un copolymère séquencé, par exemple un copolymère comprenant du styrène et un diène. 30 Le polyester peut être par exemple le poly(éthylène téréphtalate) (PET) ou le poly(butylène téréphtalate) (PBT). La résine thermoplastique peut être chargée c'est-à-dire contenir des particules organiques ou minérales dispersées. La charge minérale peut être par exemple une silice, une alumine, une zéolithe, un oxyde de titane, un carbonate (par ex. de sodium, de potassium), de l'hydrotalcite, du talc, un oxyde de zinc, un oxyde de magnésium ou de calcium, une terre de diatomée, du noir de carbone,... Il peut s'agir aussi d'un pigment minéral. Les particules organiques peuvent être par exemple celles d'un pigment organique ou bien d'un antioxydant. S'agissant de l'agent d'extrusion, celui-ci comprend au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B), éventuellement dilués dans une polyoléfine (C). Les proportions respectives de (A) et (B) en poids peuvent être telles que (A) / (B) est compris entre 10/90 et 90/10 et de préférence entre 30/70 et 70/30 et mieux encore entre 40/60 et 60/40. Lorsque (A) et (B) sont dilués dans une polyoléfine (C) pour donner un mélange maître, la proportion en poids de (A) et (B) est de 1 à 30%, de préférence de 1 à 10%, préférentiellement de 1,5 à 10%, encore plus préférentiellement de 2 à 10% pour respectivement de 70 à 99%, de préférence de 90 à 99%, préférentiellement de 90 à 98,5%, encore plus préférentiellement de 90 à 98% de (C). L'agent d'extrusion est préparé en mélangeant au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B). Ce mélange peut être ensuite utilisé tel quel ou bien être dilué dans une polyoléfine (C) (par ex. un polyéthylène ou un polypropylène) sous forme d'un mélange maître. Le mélange de (A) et de (B) ou bien le mélange maître se présente sous forme d'une poudre ou de granulés. Le procédé d'obtention de l'agent d'extrusion comprend donc une étape de mélange de (A) et de (B), suivie d'une étape de mise sous la forme d'une poudre ou de granulés, et éventuellement une étape de dilution du mélange dans une polyoléfine, suivie d'une étape de mise sous la forme d'une poudre ou de granulés. L'étape de mélange de (A) et de (B) est réalisée à l'aide de tout moyen de mélange adapté aux matières thermoplastiques. On peut utiliser par exemple une extrudeuse ou une malaxeuse. On peut aussi avantageusement utiliser la technique de compactage. Celle-ci consiste à introduire (A) et (B), tous deux sous forme de poudres, dans une presse à granuler, puis à forcer le mélange à travers une filière. La figure 2/3 représente schématiquement le principe de fonctionnement d'une presse à granuler. Celle-ci comprend un galet en rotation qui vient comprimer/mélanger le mélange de (A) et de (B), puis le mélange est pressé dans les canaux de compression de la filière perforée de façon à former un granulé cylindrique qui est ensuite découpé à l'aide d'un dispositif de coupe situé sous la filière. La friction engendrée lors du mélange des poudres dans la presse permet de passer le point de fusion de l'agent d'interface (B). De préférence, et de façon surprenante, une bonne efficacité est obtenue lorsque le mélange est réalisé de telle sorte que le PVDF hétérogène (A) est solide et l'agent d'interface (B) est fondu dans sa masse ou à sa surface. De préférence, la température à laquelle est réalisé le mélange de (A) et de (B) est choisie de telle sorte que (B) présente une viscosité pas trop faible. La température est choisie pour que : • l'agent d'interface (B) soit à l'état fondu dans sa masse ou à sa surface et • le PVDF hétérogène (A) à l'état solide. L'agent d'interface est dit fondu dans sa masse lorsqu'il est entièrement liquide. II est dit fondu à sa surface lorsque les particules d'agent d'interface sont recouvertes par une couche superficielle fondue et sont solides en leur coeur. La technique de compactage est bien adaptée à cela mais il est possible d'utiliser aussi une extrudeuse fonctionnant avec des températures de zone judicieusement choisies et contrôlées. Le mélange de (A) et (B) est de préférence effectué à une température comprise entre 10 et 120 C, avantageusement entre 20 et 100 C, de préférence entre 40 et 100 C, encore plus préférentiellement entre 60 et 100 C. En opérant ainsi, on a constaté qu'on obtient une meilleure efficacité qu'en opérant à une température telle que (A) et (B) sont tous deux à l'état fondu. Une température inférieure à 120 C permet de ne pas dégrader thermiquement l'agent d'interface (B) ce qui pourrait affecter son efficacité dans le mélange ou conduire à un jaunissement. Pour favoriser un mélange intime, on préfère que le PVDF hétérogène (A) soit sous forme d'une poudre, c'est-à-dire sous forme dispersée. Sans être tenu par aucune théorie, il est possible que la meilleure efficacité de l'agent d'extrusion par rapport à d'autres solutions, soit liée au fait que (A) et (B) interagissent physiquement et/ou chimiquementlors de l'étape de mélange. Cette façon de faire est plus efficace que celle consistant par exemple à ajouter à la résine thermoplastique un mélange maître de (A) et un mélange maître de (B), pour laquelle il n'y a pas un aussi bon contact entre (A) et (B) avant le contact avec la résine thermoplastique. Elle est plus efficace aussi que la méthode consistant à introduire (A) et (B) séparément. La dilution dans la polyoléfine (C) peut être réalisé dans tout outil de mélange des matières plastiques que connaît l'homme du métier. II peut s'agir par exemple d'une extrudeuse ou d'un malaxeur. De préférence, il s'agit d'une extrudeuse. Avantageusement lorsque la résine thermoplastique est une polyoléfine, on choisit une polyoléfine (C) de même nature., c'est-à-dire qu'il s'agit par exemple de deux polyéthylènes ou de deux polypropylènes et de préférence ayant des viscosités peu éloignées. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si des additifs de type absorbeurs UV ou antioxydants étaient ajoutés à l'agent d'extrusion. [Utilisation]30 L'agent d'extrusion est utilisé pour réduire ou éliminer les défauts de surface qui apparaissent lors de l'extrusion de la résine thermoplastique. II réduit de façon significative le temps permettant d'obtenir une extrusion stable et sans défaut dans une gamme de paramètre d'extrusion qui normalement présente des instabilités importantes d'extrusion. Etant plus efficace que d'autres agents d'extrusion déjà commercialisés, l'agent d'extrusion de l'invention permet de réduire la quantité à ajouter à la résine thermoplastique. Ceci permet de : - réduire les coûts associés à l'extrusion ; - réduire les problèmes de coloration et/ou d'odeur liés à la décomposition de l'agent d'interface ; - réduire les risques d'interactions chimiques entre l'agent d'interface et/ou le polymère fluoré et les éventuels autres additifs de la résine thermoplastique, notamment les antioxydants. L'agent d'extrusion et la résine thermoplastique sont mis en contact à l'état solide avant l'extrusion. Ils peuvent être prémélangés à l'état solide ou simplement introduits dans la trémie de l'extrudeuse. L'agent d'extrusion peut aussi être introduit à l'état fondu en un point quelconque de l'extrudeuse qui sert à extruder la résine thermoplastique, par exemple à l'aide d'une extrudeuse latérale. L'agent d'extrusion est particulièrement utile pour l'extrusion d'une résine thermoplastique sous forme d'un film ou bien sous forme d'un tube, d'un profilé, d'un corps creux,... Outre les avantages déjà mentionnés, il facilite l'obtention d'une surface lisse et sans défaut, ce qui est particulièrement important dans le cas d'un film pour obtenir de bonnes propriétés optiques. L'agent d'extrusion permet aussi de réduire la pression au niveau de l'entrefer de la filière ainsi que le taux de gels. Il permet aussi dans une certaine mesure de réduire les dépots en sortie de filière. L'agent d'extrusion est utilisé sous forme de granulés ou sous forme d'une poudre. La proportion de mélange maître à introduire dans la résine thermoplastique est avantageusement telle que la quantité de (A)+(B) par rapport à la résine thermoplastique est de l'ordre de 100 ppm à 100000 ppm, avantageusement de 1000 à 80000 ppm, de préférence de 1000 à 10000 ppm. [Exemples] Produits utilisés On a utilisé les produits suivants : INNOVEX LL0209AA désigne un polyéthylène basse densité linéaire de MFI 0,9 g/10 min (190 C, 2,16 kg) vendu par la société INNOVENE (auparavant vendu par BP Chemicals). LACQTENE 1003FE23 désigne un polyéthylène basse densité de MFI 0,3 g/10 min (190 C, 2,16 kg) vendu par TOTAL PETROCHEMICALS (auparavant 15 par ATOFINA). PVDF-1 : PVDF hétérogène préparé selon l'exemple 3 illustrant la 2ème méthode. C'est un PVDF hétérogène VDF-HFP (10% poids HFP) de température de fusion : 166 C et de viscosité de 2350 Pa s (230 C, 100 s-'). PVDF-2 : PVDF homogène VDF-HFP (11% poids HFP) de MVI 1,5 cm3/ 10 20 minutes (230 C, 5 kg), de température de fusion : 140 -145 C et de viscosité de 1600 Pas (230 C, 100 s-'). Pluriol E 9000P : PEG vendu par la société BASF de masse moléculaire 9000 g/mol. Mélange maître MM-1 On incorpore par extrusion monovis dans du LL0209AA 5% de PVDF-2. Le mélange maître ainsi obtenu est noté MM-1 (il contient donc globalement en poids 95% de LL0209AA et 5% de PVDF-2). Mélange maître MM-2 25 30 On incorpore par extrusion monovis dans du LL0209AA 5% de PVDF-1. Le mélange maître ainsi obtenu est noté MM-2 (il contient donc globalement en poids 95% de LL0209AA et 5% de PVDF-1). Mélanqe maître MM-3 On prépare un mélange à sec renfermant en poids 60% de PVDF-2 et 40% de Pluriol E 9000P. Ce mélange est ensuite incorporé par extrusion monovis à hauteur de 5 % en poids dans du LL0209AA. Le mélange maître ainsi obtenu est noté MM-3 (il contient donc globalement : 95% de LL0209AA, 3% de PVDF- 2 et 2% de PEG). Mélanqe maître MM-4 On prépare un mélange à sec renfermant en poids 60% de PVDF-1 et 40% de Pluriol E 9000P. Ce mélange est ensuite incorporé par extrusion monovis à hauteur de 5 % en poids dans du LL0209AA. Le mélange maître ainsi obtenu est noté MM-4 (il contient donc globalement : 95% de LL0209AA, 3% de PVDF-1 et 2% de PEG). Dans les exemples suivants tous les essais d'extrusion film ont été réalisés à 8 kg/heure. Dans les exemples ci-après, le polymère qui sert de base à cette étude est un mélange de 70% en poids de polyéthylène INNOVEX LL0209AA et de 30% de polyéthylène LACQTENE 1003FE23. Ce mélange est nommé mélange (Pol). Exemple 1 Extrusion à 190 C du mélange (Pol), sur une ligne d'extrusion soufflage de gaine de la société COLLIN de diamètre de vis 30 mm, de L/D = 25 avec une filière de 50,5 mm de diamètre et de 0,8 mm d'entrefer. Lors de cette extrusion le défaut melt fracture apparaît instantanément. Après 120 minutes d'extrusion le défaut persiste sur la totalité du film produit, puis l'expérience est stoppée. Exemples 2 à 5 On reprend les mêmes conditions d'essai avec les mélanges maîtres MM-1 à MM-4 (voir le graphe de la figure 3/3).5 Tableau I exemples temps pour atteindre 0% défaut (min) aucun additif défaut persistant même après 120 min d'extrusion MM-1 (comp.) PVDF homogène 90 MM-2 (inv.) PVDF hétérogène 55 MM-3 (comp.) PVDF homogène + 70 PEG MM-4 (inv.) PVDF hétérogène + 45 PEG D'après les résultats obtenus, on constate que les mélanges maîtres peuvent être classés par efficacité décroissante dans l'ordre : MM-1 < MM-2 < MM-3 < MM-4 Le PVDF hétérogène (PVDF-1) est plus efficace qu'un PVDF homogène. De plus, le mélange maître comprenant à la fois un PVDF hétérogène et un PEG est le plus efficace de tous. 10 | L'invention est relative à un agent d'extrusion comprenant au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B), éventuellement dilués dans une polyoléfine (C). Le rapport pondéral (A) / (B) est compris entre 10/90 et 90/10, préférence entre 30/70 et 70/30, mieux encore entre 40/60 et 60/40.Lorsque (A) et (B) sont dilués dans une polyoléfine (C), la proportion en poids de (A) et (B) est de 1 à 30%, de préférence de 1 à 10%, préférentiellement de 1,5 à 10%, encore plus préférentiellement de 2 à 10% pour respectivement de 70 à 99%, de préférence de 90 à 99%, préférentiellement de 90 à 98,5%, encore plus préférentiellement de 90 à 98% de (C).L'agent d'extrusion est utilisé pour réduire ou éliminer les défauts de surface qui apparaissent lors de l'extrusion d'une résine thermoplastique (D). Celle-ci peut être une polyoléfine, une résine styrénique, un polyester ou un PVC. Elle peut être aussi éventuellement chargée, c'est-à-dire contenir des particules organiques ou minérales dispersées. | 1. Agent d'extrusion comprenant au moins un PVDF hétérogène (A) et au moins un agent d'interface (B), éventuellement dilués dans une polyoléfine (C). 2. Agent d'extrusion selon la 1 caractérisé le rapport pondéral (A) / (B) est compris entre 10/90 et 90/10, préférence entre 30/70 et 70/30, mieux encore entre 40/60 et 60/40. 10 3. Agent d'extrusion selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la proportion en poids de (A) et (B) est de 1 à 30%, de préférence de 1 à 10%, préférentiellement de 1,5 à 10%, encore plus préférentiellement de 2 à 10% pour respectivement de 70 à 99%, de préférence de 90 à 99%, préférentiellement de 90 à 98,5%, encore plus préférentiellement de 90 à 98% 15 de (C). 4. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que le PVDF hétérogène de 0,1 à 25%, avantageusement de 1 à 20%, de préférence de 1 à 15%, encore plus préférentiellement de 5 à 15% 20 d'au moins un comonomère pour respectivement de 75 à 99,9%, avantageusement de 80 à 99%, de préférence de 85 à 99%, encore plus préférentiellement de 85 à 95% de VDF. 5. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 4 25 caractérisé en ce que le comonomère est choisi parmi le fluorure de vinyle, le trifluoroéthylène (VF3), le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), le 1,2-difluoroéthylène, le tetrafluoroéthylène (TFE), l'hexafluoropropylène (HFP), les perfluoro(alkyl vinyl) éthers. 30 6. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le PVDF hétérogène présente une température de fusion Tf comprise entre 160 et 172 C.5 7. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le PVDF hétérogène présente une température de fusion Tf comprise entre (172 û 340 m) et 172 C, plutôt entre (172-269 m) et 172 C, avantageusement entre (172-203 m) et 172 C, encore plus avantageusement entre (172-138 m) où m désigne le pourcentage molaire global en comonomère(s). 8. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que l'agent d'interface (B) est choisi parmi : a) les silicones ; b) les copolymères silicones-polyéthers ; c) les polyesters aliphatiques, tels que le poly(butylène adipate), poly(acide lactique) et les polycaprolactones ; d) les polyesters aromatiques tels que le diisobutyl ester d'acide phtalique ; e) les polyéthers tels que les polyéthers polyols et les poly(oxyde d'alkylène) ; f) les oxydes d'amine tels que l'oxyde d'octyldiméthyl amine ; g) les acides carboxyliques tels que l'acide hydroxy-butanedioïque ; h) les esters d'acide gras tels que le monolaurate de sorbitane. 9. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que l'agent d'interface (B) est choisi parmi les oligomères ou 25 polymères ayant des motifs oxyde d'alkylène ou une polycaprolactone. 10. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que l'agent d'interface (B) est choisi parmi le polyéthylène glycol de formule H(OC2H4)ä OH où n est un entier compris entre 70 et 80 ou de 30 formule H(OC2H4)d[OCH(CH3)CH2]e(OC2H4)fOH où d, e et f désignent des entiers avec d+f compris entre 100 et 110, et e compris entre 30 et 40. 11. Agent d'extrusion selon l'une quelconque des 1 à 7 dans laquelle l'agent d'interface (B) est un polyéthylène glycol (PEG). 12. Agent d'extrusion selon la 11 caractérisé en ce que le PEG a une masse moléculaire moyenne en nombre Mn comprise entre 400 et 15000 g/mole. 13. Agent d'extrusion selon la 11 ou 12 caractérisé en ce que le PEG a une température de fusion comprise entre 50 et 80 C. 14. Utilisation d'un agent d'extrusion tel que défini à l'une quelconque des 1 à 13 pour réduire ou éliminer les défauts de surface qui apparaissent lors de l'extrusion d'une résine thermoplastique (D). 15 15. Utilisation selon la 14 caractérisée en ce que la résine thermoplastique (D) est une polyoléfine, une résine styrénique, un polyester ou un PVC. 16. Utilisation selon l'une des 14 ou 15 caractérisée en ce 20 que la résine thermoplastique (D) contient des particules organiques ou minérales dispersées. 25 | C,B | C08,B29 | C08L,B29C,C08F,C08J | C08L 27,B29C 47,C08F 214,C08J 5,C08L 23,C08L 67,C08L 71 | C08L 27/16,B29C 47/00,C08F 214/18,C08F 214/22,C08J 5/18,C08L 23/04,C08L 67/04,C08L 71/02 |
FR2888698 | A1 | DISPOSITIF DE COMMUNICATION, PROCEDE DE FORMATION D'UN MESSAGE DE PROTOCOLE DE TRANSFORT ET PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN MESSAGE DE PROTOCOLE DE TRANSPORT | 20,070,119 | Dispositif de communication, procédé de formation d'un message de protocole de transport et procédé de traitement d'un message de protocole de transport L'invention concerne un dispositif de communication ainsi qu'un procédé de formation d'un message de protocole de transport et un procédé de traitement d'un message de protocole de transport. Dans le cadre d'une liaison de communication établie entre deux dispositifs de communication, par exemple dans le cadre d'une conversation téléphonique, des signaux audio sont habituellement échangés en temps réel entre un dispositif de communication émetteur (désigné habituellement par source dans la technique de communications) et un dispositif de communication récepteur (désigné habituellement par récepteur dans la technique de communication). Habituellement, le dispositif de communication émetteur n'a alors aucune possibilité d'influer, de façon ciblée quelconque, sur la manipulation des données reçues en temps réel (par exemple sur le traitement des signaux audio reçus, par exemple pour délivrer les signaux audio) dans le dispositif de communication récepteur. Le document [1] enseigne ce que l'on appelle le Real time Transport Protocol (RTP) qui est employé pour la transmission de données en temps réel en utilisant les protocoles Internet Transport Control Protocol (TCP) et Internet Protocol (IP) et qui est employé habituellement avec ce que l'on appelle Real time Transport Control Protocol (RTCP). Dans le cadre du RTP, la définition de profils pour différentes classes de données utiles est possible, par exemple comme le RTP Profile for Audio and Video Conferences selon le document [2]. Les principes de base de l'Internet Protocol (IP) Multimedia Core Network Subsystem ainsi que le IP Multimedia Subsystem (IMS) lui-même sont enseignés dans les documents [3] respectivement [4]. En outre, il est enseigné dans le document [5] d'influer sur le niveau ou sur la courbe de niveau d'un signal acoustique utile. Selon le document [5], on génère du côté de l'entrée une information de régulation qui est transmise parallèlement au signal utile, l'information étant compressée conjointement avec le signal utile dans un codeur et transmise au récepteur, l'information de régulation étant extraite du côté du récepteur par le décodeur afin de commander la reproduction du signal utile. L'inconvénient de ce mode opératoire est par exemple qu'il faut modifier entièrement le codeur et le décodeur lors de la modification du type de l'information de commande qui est codée et transmise conjointement avec le signal utile. Cela prend du temps et très onéreux. Dans le cas où le codeur et le décodeur sont conformés en composants matériels, il faut remplacer les deux composants matériels dans la source dans le récepteur. Dans le document [6], il est décrit un système d'encapsulation d'informations de commande dans un flux de données en temps réel. Il est alors prévu un compresseur qui évite la transmission redondante d'informations RTP/UDP/IPHeader et qui permet d'obtenir ainsi un Overhead plus faible lors de la transmission de données. Le but de l'invention est de proposer des dispositifs de communication et un procédé de formation respectivement de traitement d'un message de protocole de transport qui permettent de façon plus souple et moins onéreuse de faire évoluer respectivement de modifier l'information de commande de données utiles. Le but est atteint par les dispositifs de communication, le procédé de formation d'un message de protocole de transport ainsi que le procédé de traitement d'un message de protocole de transport présentant les caractéristiques suivantes. Un dispositif de communication comporte une unité de codage à la source destinée à coder à la source des données à transmettre ainsi qu'une unité de protocole de transport couplée à l'unité de codage à la source et destinée à générer au moins un message de protocole de transport à partir des données codées à la source. L'unité de protocole de transport est conçue de façon à pouvoir ajouter aux données codées à la source dans le message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. Dans un autre aspect de l'invention, il est prévu un dispositif de communication comportant une unité de protocole de transport destinée à former des données codées à la source à partir d'au moins un message de protocole de transport reçu ainsi qu'une unité de décodage à la source couplée à l'unité de protocole de transport et destinée à décoder à la source les données codées à la source. L'unité de protocole de transport est conçue de façon à pouvoir déterminer à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données codées à la source et/ou décodée la source. En plus ou en variante, l'unité de décodage à la source peut également être conformée de façon à pouvoir influer totalement ou partiellement sur le processus de décodage lui-même avec l'information de commande (une partie de l'information de commande) déterminée à partir du message de protocole de transport. En outre, il est prévu une unité de traitement qui est conçue de façon à pouvoir traiter les données codées à la source et/ou décodée à la source conformément à l'information de commande déterminée. Un procédé de formation d'un message de protocole de transport comporte les étapes suivantes dans lesquelles: - les données utiles à transmettre sont codées à la source, - un message de protocole de transport est formé à partir des données décodées à la source conformément un protocole de transport. Dans le message de protocole de transport, il est ajouté une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport (avant, pendant ou après le décodage). L'ajout de l'information de commande peut alors être effectué aussi bien en fonction de l'allure dans le temps des données utiles qu'en fonction du contenu des données utiles pour établir du côté de l'émetteur des rapports entre l'information de commande et les données utiles. De façon analogue, le rapport établi du côté de l'émetteur (par exemple en fonction du temps ou du contenu) entre l'information de commande et les données peut encore être établi du côté du récepteur. Dans un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de traitement d'un message de protocole de transport dans lequel des données codées à la source sont générées à partir d'au moins un message de protocole de transport reçu, conformément un protocole de transport. En outre, on détermine à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données codées à la source et/ou décodée à la source ou de commander le processus de décodage lui-même. Dans le cadre de cette description, on entend par unité de codage à la source une unité qui compresse un ensemble de données ou flux de données non compressés (par exemple un flux de données de type vidéo, audio ou texte) conformément à un algorithme prescrit dans le but de réduire le caractère redondant et/ou insignifiant (deux approches généralement connus de réduction de la quantité de données par la technique de communication). La réduction de la redondance prend en compte des propriétés de la source dans le but de réduire la quantité de données à transmettre. Dans le cas du codage vidéo, on utilise par exemple des propriétés statistiques d'un signal d'image, par exemple la corrélation entre des points d'image adjacents dans le temps et dans l'espace pour générer un code le plus compact possible. La réduction du caractère insignifiant a pour but d'omettre dans la transmission l'information qui n'est pas importante pour la réception. Cela signifie concrètement par exemple dans le cas du codage vidéo que seule une partie des données d'image est transmise. On autorise alors les distorsions ainsi générées qui perturbe le moins possible l'observateur humain. De façon correspondante, dans le cadre de cette description, on entend par unité de décodage à la source une unité qui décompresse un flux de données ou ensemble de données compressés (par exemple un flux de données ou ensemble de données de type vidéo, audio ou texte) selon un algorithme prescrit. On utilise dans la suite le terme Codec pour l'ensemble constitué par une unité de codage à la source et une unité de décodage à la source, une unité constituée d'un compresseur ou d'un décompresseur respectivement d'un codeur ou d'un décodeur étant désignée concrètement par le terme Codec. Il faut cependant mentionner que, dans le cas où il est prévu une communication unidirectionnelle, il peut également être prévu théoriquement dans un dispositif de communication une seule unité de codage à la source ou une seule unité de décodage à la source. Lors de la compression, on détermine habituellement dans quel format de fichier le matériau fini, c'est-à-dire l'ensemble de données ou flux de données compressés sera converti, c'est-à-dire que des fichiers du même format de fichier ne doivent pas obligatoirement être compressés avec le même Codec (algorithme). Un Codec, aussi bien comme unité de codage à la source que comme unité de décodage à la source, peut exister séparément sous la forme d'un matériel séparé, c'est-à-dire au moyen d'un circuit électronique spécial (HardwareCodec) ou sous la forme d'un programme informatique, c'est-à-dire un logiciel (désigné dans la suite par exemple par Soft-Codec). En raison du fait que la puissance des processeurs actuels a fortement augmenté ces dernières années, par exemple dans le domaine des terminaux de télécommunications mobiles, de nombreux procédés de compression en temps réel peuvent être mis en uvre actuellement sur des processeurs correspondant à l'aide d'un Soft-Codec. L'utilisation d'un Soft-Codec présente l'avantage de ne plus nécessiter de circuits électroniques spéciaux, c'est-à-dire de matériels spéciaux, ce qui permetdes solutions très bon marché. En outre, les solutions Soft-Codec ont un avenir plus sûr car les mises à jour ultérieures de logiciel, c'est-à-dire l'actualisation ultérieure du Soft-Codec, peuvent être réalisées très simplement et donc à bon marché. Dans le cadre de cette description, il faut entendre par unité de protocole de transport une unité qui forme des messages dans un protocole de transport conformément à un modèle de couches de communication, par exemple conformément à au modèle de couche de communication OSI (OSI: Open System Interconnection). En résumé, selon un aspect de l'invention, au niveau de la couche protocole de transport, on ajoute à des données codées à la source, à transmettre, une information de commande permettant de commander du côté de l'émetteur le traitement (par exemple la délivrance ou la mémorisation des données à transmettre) respectivement d'extraire, au niveau de la couche protocole de transport du côté du récepteur, des informations de commande permettant de commander le traitement (par exemple la mémorisation des données codées à la source avant le décodage, le processus de décodage lui-même et/ou la représentation des données codées à la source après le décodage dans le dispositif de communication récepteur). Un avantage considérable de l'invention est que l'ajout de l'information de commande n'est plus effectué dans le Codec lui-même mais au sens d'un modèle de couche de communication au-dessous de la couche d'application Codec, c'est-à-dire dans la couche de transport de sorte qu'une actualisation et modification très simples de l'information de commande à transmettre est possible sans nécessiter de modifier le Codec lui-même et donc l'unité de codage à la source respectivement l'unité de décodage à la source. Ainsi, on obtient une économie et flexibilisation considérables des dispositifs de communication, ce qui est très avantageux notamment dans le domaine des dispositifs de communication par téléphonie mobile. Des conformations préférées de l'invention sont les suivantes. Les conformations des dispositifs de communication sont valables aussi bien pour le procédé de formation d'un message de protocole de transport que pour le procédé de traitement d'un message de protocole de transport. L'unité de protocole de transport peut contenir des unités dans lesquelles coopèrent plusieurs unités de protocole de transport ayant différents protocoles de transport. L'unité de protocole de transport peut ainsi comporter par exemple une première sous-unité de protocole de transport et une deuxième sous-unité de protocole de transport. La deuxième sous-unité de protocole de transport est destinée à former un message à partir du message formé par la première sous-unité de protocole de transport conformément par exemple au Transport Control Protocol (TCP) ou au User Datagram Protocol (UDP). La première sous-unité de protocole de transport a pour but, dans cette conformation de l'invention, de pouvoir ajouter aux données codées à la source dans le message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. Concrètement, dans cette conformation de l'invention, il est prévu une sous-couche de protocole de transport qui est destinée à coder les données à transmettre dans laquelle on ajoute l'information de commande. Cette sous-couche de protocole de transport est concrètement placé au sens du modèle de couche de communication au-dessus de la deuxième sous- couche de protocole de transport, par exemple TCP ou UDP, de sorte que les données formées par la première sous-unité de protocole de transport sont empaquetées dans des messages TCP ou des messages UDP, c'est-à-dire dans des paquets de données correspondants. La première sous-unité de protocole de transport est destinée, dans une conformation de l'invention, à former au moins un message à partir des données codées à la source conformément à l'un des protocoles de communication suivants: - Real Time Transport Protocol (RTP) - Real Time Transport Control Protocol (RTCP), ou - Hypertext Transfer Protocol (HTTP) . Notamment, lors du transfert de données en temps réel, par exemple de signaux vidéo ou de signaux audio, c'est-à-dire de données qui doivent être représentées en temps réel au niveau du récepteur, il est particulièrement avantageux d'utiliser un protocole de transport garantissant la transmission de données en temps réel, par exemple le RTP ou le RTCP commandant le RTP. D'une façon générale, il peut être prévu tout protocole de transport quelconque pour recevoir dans l'unité de réception l'information de commande destinée au traitement des données à transmettre. La première sous-unité de protocole de transport est destinée, dans une conformation de l'invention, à introduire l'information de commande dans la zone d'en-tête du message de protocole de transport. Dans une autre conformation de l'invention, il est prévu que la première sous-unité de protocole de transport soit destinée à introduire l'information de commande dans la zone de champ de données utiles du message de protocole de transport. Dans un aspect de l'invention, l'information de commande permet de commander le type de délivrance d'information audio sous la forme de données à transmettre, par exemple le volume ou l'ajout, l'activation ou la désactivation d'effets sonores supplémentaires. En variante ou en complément, dans une conformation de l'invention, l'information de commande peut commander une mémorisation d'une partie des données à transmettre, ce qui permet par exemple de mémoriser temporairement ou durablement une partie prescrite, par exemple dans un flux de données vidéo (ou dans un flux de données audio), de sorte que le récepteur peut reproduire cette information à un moment ultérieur, éventuellement même avec un autre terminal qui est en mesure de reproduire l'information audio ou l'information vidéo. Dans une conformation du dispositif de communication recevant les données à transmettre, il est prévu que l'unité de protocole de transport comporte une première sous-unité de protocole de transport et une deuxième sous-unité de protocole de transport, la deuxième sous-unité de protocole de transport étant destinée à former au moins un message pour la première sous-unité de protocole de transport à partir d'un message reçu conformément au Transport Control Protocol ou au User Datagram Protocol. L'unité de protocole de transport est destinée à déterminer à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement par exemple des données codées à la source. La première sous-unité de protocole de transport peut être destinée à coder un message conformément à l'un des protocoles de communication suivants: - Real Time Transport Protocol (RTP) - Real Time Transport Control Protocol (RTCP), ou - Hypertext Transfer Protocol (HTTP). Les données à transmettre sont par exemple des données en temps réel, auquel cas il est prévu par exemple d'utiliser le RTP et/ou le RTCP. La première sous-unité de protocole de transport peut être destinée à déterminer l'information de commande à partir de la zone d'en-tête de message de protocole de transport, en variante elle est peut être destinée à déterminer l'information de commande à partir de la zone de champ de données utiles du message de protocole de transport. Dans une conformation de l'invention, l'unité de traitement est destinée à commander, au moyen de l'information de commande, le type de délivrance d'information audio sous la forme de données à transmettre, par exemple le volume de l'information audio à délivrer et/ou l'activation et/ou la désactivation d'effets sonores lors de la reproduction d'information audio. Dans une variante de conformation, ou dans une conformation supplémentaire, de l'invention, l'unité de traitement est destinée à mémoriser, au moyen de l'information de commande, une partie des données à transmettre. Ainsi, dans un exemple de réalisation de l'invention, la personne qui parle respectivement le terminal de communication émetteur, en d'autres termes le dispositif de communication émetteur (émetteur) peut influer, dans une liaison de communication établie, par exemple lors d'une conversation téléphonique, sur la délivrance d'information audio dans l'appareil de réception (en d'autres termes dans le dispositif de communication récepteur), par exemple modifier le volume et la tonalité de passages vocaux déterminés ou introduire ou supprimer des effets spéciaux tels que l'écho ou l'effet Hall. Cela peut être effectué par exemple de façon statique, c'est-à-dire pour la durée d'une conversation téléphonique, généralement pendant une liaison de communication existante, de façon constante, ou de façon dynamique, c'est-à-dire avec adaptation à des passages audio déterminés. En outre, la personne qui parle (émetteur), en d'autres termes le dispositif de communication émetteur, peut marquer, pendant une liaison de communication établie, c'est-à-dire par exemple pendant une conversation téléphonique, des passages déterminés de sa conversation afin de manipuler séparément le récepteur dans le terminal de télécommunications, c'est-à-dire dans le dispositif de communication récepteur, (par exemple repérer le début et la fin d'un itinéraire et ordonner la mémorisation du texte se trouvant entre les repères dans le terminal du récepteur de façon à pouvoir réécouter l'itinéraire si besoin est. L'exemple de l'introduction de signaux de commande dans un message RTP et/ou un message RTCP conformément au document [1] (respectivement comme profil ou extension de profil pour RTP/RTCP) permet d'appliquer les signaux de commande, c'est-à-dire en général l'information de commande, à différents types de Codecs, même à des Codecs développés dans le futur, pour manipuler des données en temps réel dans l'appareil de réception, et d'exploiter très avantageusement ces signaux de commande dans l'appareil de façon synchronisée. Des exemples de réalisation de l'invention sont représentés dans les figures et sont expliqués en détail dans la suite. Les mêmes éléments ou des éléments identiques portent dans les figures les mêmes références. La figure 1 représente un schéma d'un système de communication selon un exemple de réalisation de l'invention; la figure 2 représente un organigramme du codage et du décodage des données à transmettre selon un premier exemple de réalisation de l'invention; la figure 3 représente un organigramme du codage et du décodage des données à transmettre selon un deuxième exemple de réalisation de l'invention; la figure 4 est une représentation schématique du déroulement dans le temps de la transmission de données avec des paquets de données RTP et des paquets de données RTCP selon un exemple de réalisation de l'invention; la figure 5 représente une structure d'un paquet RTP selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 6 représente la structure d'un paquet RTP selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; la figure 7 représente la structure d'un paquet RTCP selon un troisième mode de réalisation de l'invention; la figure 8 représente la structure d'un paquet RTCP selon un quatrième mode de réalisation de l'invention; et la figure 9 représente un synoptique d'un système de communication selon un autre mode de réalisation. La figure 1 représente un système de communication 100 selon un premier exemple de réalisation de l'invention, le système de communication étant conformé pour la communication selon une norme de communication par téléphonie mobile, par exemple une norme de communication par téléphonie mobile cellulaire, par exemple UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), en variante selon une autre norme de communication 3GPP ou également selon GSM. Dans la figure 1, il est représenté pour des raisons de simplicité un premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 ainsi qu'un deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. Les deux terminaux de communication par téléphonie mobile 101, 102 ont établi une liaison de communication qui est fournie par un réseau de communication par téléphonie mobile 103 par le biais d'une première interface aérienne 104 pour le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 respectivement une d'une deuxième interface aérienne 105 pour le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. Chaque terminal de communication par téléphonie mobile 101, 102 comporte un microphone respectif 106 respectivement 107 destiné à l'enregistrement de signaux vocaux ainsi que des touches de commande 108 respectivement 109 et un haut-parleur respectivement 111 destiné à la reproduction de signaux acoustiques respectivement de signaux vocaux décodés ainsi qu'une unité d'affichage 112 respectivement 113 pour la représentation d'information textuelle, d'information d'image fixe respectivement d'information vidéo. Dans la suite, sans limiter le caractère général, on part du fait que des signaux vocaux doivent être transmis du premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 au deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. Cependant, il faut mentionner à cet égard que, dans le cadre de l'invention, on n'a pas forcément affaire à un terminal de communication par téléphonie mobile ou à un réseau de communication par téléphonie mobile. L'invention peut également être utilisé dans le cadre d'un réseau de communication fixe, lequel réseau fixe fournit des liaisons de communication avec des terminaux de communication de réseau fixe. En ce qui concerne la transmission de signaux vocaux, on utilise dans le domaine de la téléphonie mobile par exemple le procédé de codage AMR (surtout dans un environnement réseau qui est conformé selon la norme GSM selon 3GPP (Third Generation Partnership Project) ou un QCELP 13k (surtout dans un environnement réseau qui est conformé selon la norme de communication CDMA 2000 selon 3GPP2). Dans la suite, il est représenté un exemple de l'introduction de signaux de commande dans ce que l'on appelle le Real Time Transport Protocol (RTP) , comme décrit dans le document [ 1] . Le RTP offre plusieurs avantages dans le cadre des 30 exemples de réalisation décrit, par exemple: 1) Dans le RTP, la définition de profils pour des classes déterminées de données utiles est possible, comme par exemple le RTP Profile for Audio and Video Conferences selon le document [2]. Conformément aux exemples de réalisation de l'invention, on peut également définir un ensemble de signaux de commande comme profil ou extension de profil pour RTP. 2) RTP permet de transporter les signaux de commande indépendamment du Codec réellement utilisé. 3) Des signaux de commande transportés par RTP, comme décrit en détail dans la suite, peuvent être exploités dans le terminal de réception de façon synchronisée et être associés à des passages Codec en temps réel ainsi déterminés. 4) Le RTP selon le document [1] est un protocole de transport 10 qui n'est surtout utilisé que lorsque l'on doit transmettre des données en temps réel. Le RTP ne permet pas d'effectuer une gestion des ressources (Ressourcemanagement) ni de garantir une qualité de service (Quality of Service (QoS)). Tout cela est réglé par d'autres couches de protocole dans le cadre de l'architecture de communication à zones de couche de protocole. En plus de RTP, il existe ce que l'on appelle le Real Time Transport Control Protocol (RTCP) qui est prévu dans une conformation de l'invention et qui permet de commander et de surveiller le transport des données. Il faut mentionner que le RTCP est optionnel, c'est-à-dire que le RTP peut également être implémenté sans RTCP dans un mode de réalisation de l'invention. En outre, il faut mentionner que, dans une conformation de l'invention dans laquelle il n'est pas nécessaire de transmettre les données en temps réel, on peut également utilisation l'invention en utilisant HTTP comme protocole pour la réception de l'information de commande décrite dans la suite. La figure 2 représente un organigramme 200 symbolisant pour le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 et le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102 le processus de codage respectivement de décodage de données à coder et à transmettre 201, par exemple de données vocales, qui ont été reçues par le microphone 106 du premier terminal de communication par téléphonie mobile 101. Dans cet exemple de réalisation de l'invention, Les données à transmettre sont codées dans un Codec qui est par exemple un codeur à la source qui est destiné à coder les signaux vocaux 201 selon AMR ou QCELP 13k (Codec 202). Les données à transmettre codées à la source sont amenées à une unité de protocole de transport RTP 203 dans laquelle les données codées à la source du Codec 202 sont codées selon RTP et/ou RTCP, en option en utilisant des profils RTP 204 pour donner des paquets de données RTP et/ou des paquets de données RTCP. Comme expliqué encore en détail dans la suite, il est prévu dans les modes de réalisation suivants de l'invention d'ajouter une information de commande 205 aux paquets de données RTP respectivement aux paquets de données RTCP. La figure 4 représente un synoptique 400, au niveau de la couche de protocole de transport, du déroulement dans le temps de la transmission de données avec des paquets de données RTP 401 et des paquets de données RTCP 402. Il faut mentionner que les paquets de données RTP 401 et les paquets de données RTCP 402 de doivent pas forcément comporter la même quantité de données. L'agencement, comme représenté dans la figure 4, selon lequel un paquet de données RTCP 402 est à chaque fois inséré tous les cinq paquets de données RTP 401, est simplement donné à titre d'exemple et peut être modifié d'une façon quelconque dans d'autres modes de réalisation. La distance entre deux paquets de données RTCP 402 est désignée par Report Interval 403 et est indiqué habituellement en millisecondes (ms). Le trafic de données RTP/RTCP peut se faire entre deux terminaux de télécommunications, c'est-à-dire comme représenté dans la figure 2, entre le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 et le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102 ou en variante entre un terminal de télécommunications et une unité de réseau ayant une fonctionnalité de transmission. Tout comme RTP, RTCP est également indépendant des couches de protocole sous-jacentes et peut être utilisé dans 5 différents environnements réseau. La figure 2 représente un exemple de réalisation d'un modèle de couche de protocole qui repose sur le User Datagram Protocol (UDP) et le Internet Protocol (IP). Ainsi, dans ce mode de réalisation de l'invention, les paquets de données RTP 401 et/ou les paquets de données RTCP 402 sont empaquetés, c'est-àdire codés, en paquets de données UDP au moyen d'une unité de protocole de transport UDP 206 et sont amenés à une unité de protocole IP 207 qui codent les paquets de données UDP en paquets de données IP. Les paquets de données IP sont là encore amenés à une unité de protocole à deux couches 208 dans laquelle sont réalisés par exemple le protocole de sous- couche RLC ainsi qu'un protocole de sous couche Medium Access Control. Les paquets de données IP, codés au moyen des couches de protocole à deux couches 208, sont amenés à une couche de protocole à une couche 209, c'est-à-dire une couche de protocole physique qui établit une liaison de communication physique avec une couche de protocole physique correspondante 210 du côté du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. Les paquets de données sont transmis par la couche physique, dans l'exemple de réalisation de l'invention par l'entremise du réseau de communication par téléphonie mobile 103, au deuxième terminal de communication par téléphonie 102 où ils sont décodés conformément au protocole de la couche physique 210 et amenés à la sous-couche de protocole à deux couches 211 correspondante, également réalisés par exemple en utilisant la couche de protocole RLC et/ou une sous-couche de protocole Medium Access Control, où ils sont décodés. Les paquets de données, décodés par cette unité de couche de protocole à deux couches 211, sont amenés à une unité de couche de protocole IP 212 au moyen de laquelle les paquets de données qui lui sont amenées sont dépaquetés conformément à Internet Protocol et les paquets de données décodés de façon correspondante sont amenés à l'unité de protocole UDP 213 de laquelle les paquets de données IP sont décodés selon UDP. Les paquets de données, décodés par l'unité de protocole UDP 213, sont amenés à l'unité de protocole RTP/RTCP 214 et sont décodés par cette unité conformément à RTP et/ou RTCP, éventuellement en utilisant des profils RTP 215. Dans le cadre de ce décodage, comme expliqué encore en détail dans la suite, on extrait, en d'autres termes on détermine, l'information de commande 205 des paquets de données RTP 401 et/ou des paquets de données RTCP 402. L'information de commande est amenée à une unité de traitement 216. En outre, les paquets de données décodés selon RTP respectivement les paquets de données décodés selon RTCP sont amenés à un décodeur à la source dans un Codec 217, situé du côté récepteur, du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102 au moyen duquel on réalise un décodage à la source, par exemple selon ARM ou QCELP 13k, de façon à former des données de signaux vocaux 218 à reproduire qui sont amenés également à l'unité de traitement 216. L'unité de traitement 216 est par exemple une mémoire ou une unité d'affichage ou le microphone 107 du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102, selon le type de données à traiter. Si, comme dans cet exemple de réalisation, les données sont des données de signaux vocaux 218, celles-ci sont alors délivrées au moyen du hautparleur 111, l'information de commande 205 étant prise en compte dans le cadre de la reproduction. Par exemple, comme expliqué en détail dans la suite, le volume ou la tonalité du signal vocal 218 peut être modifié conformément à l'information de commande ou on peut activer ou désactiver conformément à l'information de commande un effet spécial comme l'écho ou l'effet Hall. A cet égard, il faut mentionner que l'UDP a un environnement fonctionnel relativement petit. Les applications 5 disposent d'un accès direct à la couche IP 207 sans garantir la délivrance de paquets de données et ne délivre qu'une vérification par additions de bits et une fonctionnalité de multiplexage de ports. Dans une variante de réalisation de l'invention, il est prévu d'utiliser dans le cadre de la transmission et de la délivrance de services en temps réel le IP based Media Subsystem (IMS) décrit dans les documents [3] et [4] qui repose sur l'Internet Protocol. L'IMS peut être une Session Control and Service Delivery Plattform permettant de délivrer différentes applications et différents services multimédia destinés à des abonnés mobiles (par exemple des abonnés de téléphonie mobile), mais également à des abonnés fixes, (c'est-à-dire par exemple à des abonnés à un réseau fixe). L'utilisation de différents supports (Voix, image, texte,...) permet, en mélangeant des services de télécommunications et des services de données, d'effectuer un échange de données entre les utilisateurs (mobiles) qui présente davantage de facettes et qui est plus naturel) que dans le cas précédent. Des domaines d'application possibles des modes de réalisation de l'invention et de IMS sont les services Instant Messaging, Presence et Push to Talk over Cellular (Poc). L'information de commande 205, qui peut être introduite par un utilisateur par exemple au moyen des touches de commande 108 du premier terminal de télécommunications par téléphonie mobile 101, peut être de différents types et sert par exemple à commander le traitement des données utiles à transmettre 201 dans le récepteur, c'est-à-dire dans cet exemple de réalisation dans le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. Des exemples de signaux de commande possibles 205, prévus dans différents modes de réalisation de l'invention et destinés à manipuler par exemple des données en temps réel dans un terminal de réception, c'est-à-dire dans le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102, sont les suivants. 1) L'appareil de réception, c'est-à-dire le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102, indique qu'il peut effectuer des effets sonores, déclenchés par l'émetteur (le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101), lors de la transmission de données du type vidéo. Le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 décide d'utiliser cette fonctionnalité et influe lors de la transmission d'une séquence vidéo sur la reproduction audio dans l'appareil de réception, c'est-à-dire dans le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102 (il modifie par exemple le volume ou la tonalité de passages vocaux déterminés ou ajoute temporairement des effets spéciaux comme l'écho ou l'effet Hall). 2) L'appareil de réception (c'est-à-dire par exemple le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102) indique qu'il peut effectuer la mémorisation de données en temps réel, déclenchée par l'émetteur (c'est-à-dire par exemple par le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101) lors de la transmission de données du type audio. La personne qui parle, c'est-à-dire en d'autres termes l'utilisateur du premier terminal de communication par téléphonie mobile 101, décide d'utiliser cette fonctionnalité et repère, par exemple en utilisant les touches d'entrée 108, pendant la conversation téléphonique, le début et la fin de passages particulièrement importants de sa conversation (par exemple, comme décrit ci-dessus, un itinéraire ou analogue) dans l'appareil de réception 102. Le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile peut ecouter la conversation repérée, si besoin est, sans avoir à déclencher établir une nouvelle liaison de télécommunications avec le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101. 3) Le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile, généralement l'appareil de réception, indique qu'il ne peut pas généralement utiliser des signaux de commande envoyés par le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101, généralement l'émetteur, pour manipuler des données en temps réel. Par contre, l'unité de transmission, insérée et disponible dans le réseau de communication 103, indique qu'il peut traiter des signaux de commande envoyés par l'émetteur. Les deux l'indiquent à l'émetteur et celui-ci décide de marquer maintenant, pendant la conversation téléphonique, le début et la fin de passages particulièrement importants de sa conversation en vue de la mémorisation. À la place du deuxième terminal de communication 102, l'unité de transmission, inséré dans le réseau de communication par téléphonie mobile 103, effectue la mémorisation des conversations repérées par exemple sur un serveur externe et informe le récepteur qu'il peut réécouter la conversation repérée, si besoin est, en établissant une liaison de communication avec l'unité de réseau correspondante/le serveur correspondant. La figure 3 représente une variante de réalisation de l'invention qui est très similaire au premier mode de réalisation représenté dans la figure 2, à la différence que le système de communication 300 du deuxième exemple de réalisation de l'invention ne repose pas sur le protocole de transport UDP mais sur le protocole de transport Transmission Control Protocol (TCP) ; de plus, à la place de la couche de protocole UDP 206 de ce mode de réalisation, il est prévu une unité de protocole TCP 301 au-dessus de laquelle se trouve une unité de protocole de couche intermédiaire 302 qui reçoit les paquets de données RTP 401 respectivement les paquets de données RTCP 402 et qui les convertit en paquets de données qui peuvent être traités par l'unité de protocole TCP 301. Les paquets de données TCP sont amenés à l'unité de protocole de données IP 207. Dans ce deuxième mode de réalisation de l'invention, il est prévu une unité de protocole TCP correspondante 303 et une unité de protocole de couche intermédiaire correspondante 304 dans le deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102 pour décoder de façon correspondante les paquets de données. Étant donné que l'architecture de communication est par ailleurs la même dans les deux modes de réalisation, la description du déroulement des communications ne sera pas répétée. Il faut mentionner que, dans le cadre des modes de réalisation de l'invention décrit dans la suite, l'émetteur, c'est-à-dire par exemple le premier terminal de communication par téléphonie mobile 101, ajoute lors de la transmission de données en temps réel les paramètres de commande, c'est-à-dire l'information de commande 205, non pas au niveau de la couche de protocole d'application mais dans le protocole de transport sous-jacent, c'est-à-dire dans une couche de protocole de transport sousjacente au Codec 202. Dans les exemples de réalisation qui sont utilisés dans un réseau de télécommunications qui repose sur la technologie IMS, les données de commande sont transmises au niveau de la couche de protocole RTP/RTCP. Comme déjà mentionné ci-dessus, il existe deux types différents de paquets de données, un pour des paquets de données RTP et un pour des paquets de données RTCP. Il est proposé dans la suite plusieurs solutions alternatives pour incorporer l'information de commande 205 dans des paquets de données RTP 401 ou dans des paquets de données RTCP 402; il faut mentionner que les solutions alternatives décrites dans la suite peuvent également être combinées entre elles. La figure 5 représente un paquet de données RTP 500 dans un premier mode de réalisation de l'invention avec un nouveau type Payload. Le Champ Type de Payload (Payload Type, PT) 501 dans la zone d'en-tête 502 du paquet de données RTP 500 permet au premier terminal de communication par téléphonie mobile 101 de signaler au récepteur, c'est-à- dire au deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102, quel type de données est contenu dans une zone de données Payload 503 du paquet de données RTP 500. Dans ce mode de réalisation de l'invention, il s'agit des signaux de commande (en d'autres termes de l'information de commande 205) (en anglais: Control Parameters 512). Pour effectuer ce signalement, la valeur de du champ Type de Payload 501 est mise une nouvelle valeur xy . En outre, le paquet de données RTP comporte encore des zones de champ suivantes dans la zone d'en-tête (Header) 502, comme décrit en détail dans le document [1] de données RTP 600 dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, les mêmes champs portant les mêmes références que dans le paquet de 30 données RTP 500 de la figure 5. Dans le paquet de données RTP 600, il est prévu une autre modification selon laquelle l'unité émettrice signale à l'unité réceptrice, à l'aide du bit n 3 601 dans la zone d'en-tête 502 (quatrième bit depuis la gauche) que l'on a ajouté au champ de tête standard 502 du paquet de données RTP Version 504, Padding 505, Extension 506, Compteur CSRC (CC) 507, Marqueur 508, Numéros de séquence 509, Dateur automatique 510 et SSRC/CSRC 511. 6 représente un paquet É champ champ É champ - champ champ É champ champ É champ La figure un encore un autre de champ de tête 602 qui fait suite au champ de tête standard 502, en d'autres termes que le champ de tête standard 502 a été étendu par l'unité émettrice 101 d'un nouveau champ de tête 602. Dans ce mode de réalisation, il est maintenant prévu que les paramètres de commande contiennent le nouveau champ de tête inséré 602 pour la manipulation, du côté du récepteur, des données utiles dans la partie Payload 503. Le décodage syntaxique et la sémantique de ce nouveau champ de tête défini 602 seront définis par exemple dans un profil RTP associé 204. À cet égard, il est prévu d'utiliser par exemple pour la zone de tête supplémentaire 602 dans la zone de tête RTP une structure TLV (Tag 603: le nom de champ défini de façon univoque; Length 604: la longueur du ou des valeurs de champ existantes en bits ou en octets; Value 605: la valeur de champ proprement dite). En fonction de la définition (par exemple dans le profil RTP 204), la nouvelle zone de champ de tête 602 peut également contenir plus d'un paramètre de commande lorsque par exemple le profil RTP 204 définit de façon correspondante qu'il est possible d'imbriquer d'autres objets TLV dans la zone de champ Value 605. Dans la figure 6, les signaux de commande (c'est-à-dire l'information de commande 605) (en anglais: Control Parameters) se trouve donc dans la zone de champ Value 605 et comportent le cas échéant des objets TLV imbriqués les uns dans les autres. La figure 7 représente un paquet de données RTCP 700 dans un premier mode de réalisation du type APP avec les extensions dans les champs, décrits dans la suite, name et subtype ainsi que Control Parameters dans la zone de champ Payload. Ainsi, il est prévu dans ce mode de réalisation de modifier le paquet de données RTCP 700 et d'incorporer l'information de commande 205 dans ce paquet de données et de le transmettre au deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 102. À l'aide de la quatrième entrée 701 (bit n 8 à bit n 15) dans la zone de champ de tête 702, l'unité émettrice signale à l'unité réceptrice quel type de données est contenu dans la partie Payload 703 du paquet de données RTCP 700. Dans le présent mode de réalisation, il s'agit d'un Application Defined Packet (APP) pour lequel la valeur du champ Packet Type est mise de façon normalisée à PT = 204. On signale que l'on a affaire ici à une information de commande 205 selon l'invention pour la délivrance des données 201, au moyen du champ name 704 qui est devient associé à la valeur d'un DOCC (Data Operation Control Commands). Le type de manipulation souhaitée par l'unité émettrice est stipulé à l'unité réceptrice par le champ subtype 505. Il pourrait être prévu par exemple pour l'effet sonore Hall le subtype = 00001 (comme mot de 5 bits), pour effet sonore Echo le subtype = 00010, etc. Pour signaler à l'appareil de réception d'autres paramètres nécessaires à un effet déterminé, on pourrait insérer à la fin du paquet de données RTCP 700 d'autres Control Parameters 706 qui peuvent alors être spécifiques au Subtype. En outre, les champs suivants sont contenus dans le paquet de données RTCP 700: - un champ Version 707, - un champ Padding 708, - une zone de champ Données de longueur 710 ainsi que 25 - une zone de champ Profile-Specific Extensions 711. La figure 8 représente un paquet de données RTCP 800 dans un autre mode de réalisation de l'invention de type APP; dans ce mode de réalisation de l'invention, on signale à l'aide de la quatrième entrée de champ 701 (bit n 8 à n 15) dans la zone d'en-tête 702, comme déjà expliqué ci-dessus, quel type de données est contenu dans la partie Payload 703 du paquet de données 800. Dans le présent exemple, il s'agit là encore d'un Application Defined Packet (APP), pour lequel la valeur du champ Packet Type est mise de façon normalisée à PT = 204. On constate qu'il s'agit de la transmission de propriétés d'appareils (propriétés matérielles et logicielles) de l'unité réceptrice 5 qui sont transmises de l'unité réceptrice à l'unité émettrice, avantageusement par une nouvelle valeur dans le champ name 802, comme par exemple une valeur CIRE (Capability Indication Receiving Entity). Cependant, on utilise aussi dans ce cas éventuellement la même valeur de champ que ci-dessus, ce qui est une simple question de définition. Le Subtype 801 sert alors à indiquer de façon plus précise une propriété utilisée du côté de la réception, par exemple subtype = 00011 représente la propriété On peut influer sur la reproduction de données audio et on peut encore insérer à la fin du paquet de données RTCP 800 une liste de Capability Indication Items 803 pour pouvoir signaler des paramètres supplémentaires nécessaires. Ces paramètres sont alors spécifiques au Subtype. Par exemple, le subtype = 00011 ( on peut influer sur la reproduction de données audio ) peut représenter dans la liste des Capability Indication Items 803 des paramètres spécifiques à cette fonctionnalité : le volume peut être régulé sur cinq niveaux, on peut donner un effet Hall , etc. D'autres valeurs possibles sont par exemple: - la mémorisation de données en temps réel est généralement possible, - la mémorisation de données en temps réel est possible lorsqu'elle est mise en service par le récepteur, - on peut effectuer un repérage initial et des repérages 30 finaux dans le flux de données, - on peut influer sur la reproduction de données audio, le volume peut être modifié, - des effets sonores peuvent être ajoutés, on peut mettre ou retirer de la musique de fond, etc. A cet égard, il faut mentionner que la liste décrite ci-dessus est donnée simplement à titre d'exemple et peut être complétée en fonction de l'application et des besoins. Dans une autre conformation de invention, on part du fait que le paquet de données RTCP 800 est utilisé dans ce mode de réalisation pour transmettre les propriétés permises par l'unité de réception dans une architecture de réseau dans laquelle est insérée l'unité de réseau ayant une fonctionnalité de communication des au moins deux terminaux de télécommunications 101, 102. Dans ce scénario, il est prévu que l'unité de réseau puisse extraire la liste des Capability Indication Items 803 des paquets de données RTCP reçus 800, les déclencher et les traiter et puisse adapter les flux de données à transmettre à l'unité réceptrice du côté du réseau conformément aux paramètres de commande ajoutés par l'unité émettrice dans le cas où l'unité réceptrice elle-même n'est pas en mesure de le faire et le permet. Concrètement, l'invention permet à un émetteur d'influer de façon ciblée sur la manipulation (par exemple sur le traitement, par exemple sur la reproduction) des données en temps réel à transmettre dans l'appareil de réception. Avantageusement, les signaux de commande ne seront alors pas incorporés dans le Codec mais dans la couche de protocole de transport sous-jacente de façon à garantir une séparation nette entre le Codec et les paramètres de commande. De cette façon, l'invention peut également être appliquée d'une façon universelle à un futur Codec sans avoir à modifier le Codec lui-même. La figure 9 représente un synoptique d'un mode de 30 réalisation dans lequel les signaux de commande sont ajoutés dans le cadre d'un Codec aux données à transmettre. Ainsi, une possibilité de transmission de l'information de commande 901 destinée à commander un traitement, du côté du récepteur, des données en temps réel à transmettre de la source (c'est-à-dire de l'unité d'émission 902) au récepteur (c'est-à-dire l'unité de réception 903) consiste à modifier le Codec utilisé en correspondance 904 dans l'unité d'émission 902. Dans le cas où les données en temps réel sont un signal vocal qui est appliqué par exemple à un microphone 905 de l'unité d'émission, l'unité de codage 904 du côté de l'émetteur, destinée au Codec AMR déjà mentionné ci-dessus et fréquemment utilisé, pourrait par exemple comporter, en plus de l'entrée des données vocales/audio, également une entrée destinée aux signaux de commande 901 et l'unité de décodage 906 pourrait comporter du côté du récepteur, en plus de la sortie des données vocales/audio, également une sortie des signaux de commande 907. Le Codec lui-même contient dans ce cas les signaux de commande à l'aide desquels l'unité de commande 907 représentée dans la figure 9 peut influer de façon ciblée sur la manipulation des données en temps réel à transmettre (par exemple leur reproduction ou leur traitement) dans l'appareil de réception 903, par exemple au moyen d'un haut-parleur 908 conformément aux instructions ajoutées du côté de l'émetteur (donc conformément à l'information de commande 901). Comme représenté dans la figure 9, l'unité d'émission 902 est couplée à l'unité de réception 903 au moyen d'un réseau de communication 909. On n'a pas affaire alors à un procédé universel, c'est-à- dire indépendant du Codec. Chaque Codec doit être modifié, ce qui impliquent des dépenses en matière de normalisation dans différents organismes de normalisation. Dans ce document, on a cité les publications suivantes: [1] IETF: RFC 3530, RTP: A transport Protocol for Real Time Applications, http://www. ietf.org/rfc.html, juillet 2003. [2] IETF: RFC 3551, RTP Profile for audio and video Conference with minimal Control, http://www.ietf.org/rfc.html, juillet 2003. [3] 3GPP TS 22.228 Version 6.7.0, Release 6, Third Generation 35 Partnership Project, Technical Specification Group Services and Systems Aspects, Service Requirements for the Internet Protocol (IP Multimédia Core Network Subsystem, Stage 1, http://3gpp.org/ftp/Specs/2004-12/Rel6/22 Series/ [4] 3GPP TS 22.228 Version 6.8.0, Release 6, Third Generation Partnership Project, Technical Specification Group Services and Systems Aspects, IP Multimédia Subsystem (IMS), Stage 2, http://3gpp. org/ftp/Specs/2004-12/Rel-6/23 Series/ [5] DE 34 23 203 Al [6] US 6707819 B1 LISTE DES REFERENCES Système de communication 101 Premier terminal de communication par téléphonie mobile 102 Deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 103 Réseau de communication par téléphonie mobile 104 Première interface aérienne Deuxième interface aérienne 106 Microphone du premier terminal de communication par téléphonie mobile 107 Microphone du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 108 Touche de commande du premier terminal de communication par téléphonie mobile 109 Touche de commande du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile Haut-parleur du premier terminal de communication par téléphonie mobile 111 Haut-parleur du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 112 Unité d'affichage du premier terminal de communication par téléphonie mobile 113 Unité d'affichage du deuxième terminal de communication par téléphonie mobile 200 Organigramme 201 Données 202 Codec 203 Unité de protocole RTP/RTCP 204 Profil RTP 205 Information de commande 206 Unité de protocole UDP 207 Unité de protocole IP 208 Unité de protocole RLC/MAC 209 Unité de protocole PHY 210 Unité de protocole PHY 211 Unité de protocole RLC/MAC 212 Unité de protocole IP 213 Unité de protocole UDP 214 Unité de protocole RTP/RTCP 215 Profil RTP 216 Unité de traitement 217 Codec 218 Données 300 Organigramme 301 Unité de protocole TCP 302 Unité de protocole de couche intermédiaire 303 Unité de protocole TCP 304 Unité de protocole de couche intermédiaire 25 400 Diagramme 401 Paquet de données RTP 402 Paquet de données RTCP 403 Report Interval 500 Paquet de données RTP 501 Champ Payload Type 502 En-tête 503 Champ Payload 504 Champ Version 505 Champ Padding 506 Champ Extension 507 Champ Compteur CRSC (CC) 508 Champ Marqueur 509 Champ Numéros de séquence 510 Champ Dateur 511 Champ SSRC/CSRC 512 Control Parameters 600 Paquet de données RTP 601 Bit n 3 602 Zone d'en-tête 603 Champ Tag 604 Champ Longueur 15 605 Champ Value 700 Données RTCP 701 Zone de champ PT 702 Entête 703 Champ Payload 704 Champ Name 705 Champ Subtype 706 Champ Control Parameter 707 Champ Version 25 708 Champ Padding 709 Champ Donnée de longueur 710 Champ SSRC/CSRC 711 Extensions spécifiques au profil 800 Paquet de données RTCP 801 Champ Subtype 802 Champ Name 803 List Capability Indication Items 900 Synoptique 901 Information de commande 902 Unité d'émission 903 Unité de réception 904 Unité de codage 905 Microphone 906 Unité de décodage 907 Unité de commande 908 Haut-parleur 909 Réseau de communication 10 20 25 30 | Un dispositif de communication comporte une unité (202) de codage à la source ainsi qu'une unité (203) de protocole de transport. L'unité (203) de protocole de transport est conçue de façon à pouvoir ajouter aux données codées à la source dans le message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. | Revendications 1. Dispositif de communication caractérisé en ce qu'il comporte -une unité de codage à la source destinée à coder à la source des données à transmettre, - une unité de protocole de transport couplée à l'unité de codage à la source et destinée à générer au moins un message de protocole de transport à partir des données codées à la source, l'unité de protocole de transport étant conçue de façon à pouvoir ajouter aux données codées à la source dans le message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. 2. Dispositif de communication selon la 1, caractérisé en ce que - l'unité de protocole de transport comporte une première 20 sousunité de protocole de transport et une deuxième sous-unité de protocole de transport - la deuxième sous-unité de protocole de transport étant destinée à former un message à partir du message formé par la première sous-unité de protocole de transport conformément au Transport Control Protocol ou au User Datagram Protocol, et - la première sous-unité de protocole de transport ayant pour but d'ajouter aux données codées à la source dans le message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. 3. Dispositif de communication selon la 2, caractérisé en ce que la première sous-unité de protocole de transport est destinée à former au moins un message à partir des données codées à la source conformément à l'un des protocoles de communication suivants: -Real Time Transport Protocol, - Real Time Transport Control Protocol, -Hypertext Transfer Protocol. 4. Dispositif de communication selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les données à transmettre sont des données en temps réel. 5. Dispositif de communication selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte la première sous-unité de protocole de transport est destinée à introduire l'information de commande dans la zone d'en-tête du message de protocole de transport. 6. Dispositif de communication selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la première sous-unité de protocole de transport est destinée à introduire l'information de commande dans la zone de champ de données utiles du message de protocole de transport. 7. Dispositif de communication selon l'une des 1 à 6, dans lequel le type de reproduction d'informations audio peut être commandé sous forme de données à transmettre au moyen de l'information de commande. 8. Dispositif de communication selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que une mémorisation d'une partie des données à transmettre peut être commandée au moyen de l'information de commande. 9. Dispositif de communication caractérisé en ce qu'il comporte -une unité de protocole de transport destinée à former des 30 données codées à la source à partir d'au moins un message de protocole de transport reçu, une unité de décodage à la source couplée à l'unité de protocole de transport et destinée à décoder à la source les données codées à la source, l'unité de protocole de transport étant conçue de façon à pouvoir déterminer à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données codées à la source, avec une unité de traitement qui est destinée à traiter les données codées à la source conformément à l'information de commande déterminée. 10. Dispositif de communication selon la 9, caractérisé en ce que - l'unité de protocole de transport comporte une première 10 sousunité de protocole de transport et une deuxième sous-unité de protocole de transport, - la deuxième sous-unité de protocole de transport étant destinée à former au moins un message pour la première sous-unité de protocole de transport à partir d'un message reçu conformément au Transport Control Protocol et au User Datagram Protocol, et - l'unité de protocole de transport étant destinée à pouvoir déterminer à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données codées à la source. 11. Dispositif de communication selon la 10, caractérisé en ce que la première sous-unité de protocole de transport est destinée à décoder un message conformément à l'un des protocoles de communication suivants: - Real Time Transport Protocol, - Real Time Transport Control Protocol, - Hypertext Transfer Protocol. 12. Dispositif de communication selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que les données à transmettre sont 30 des données en temps réel. 13. Dispositif de communication selon l'une des à 12, caractérisé en ce que la première sous-unité de protocole de transport est conçue de façon à pouvoir déterminer l'information de commande à partir de la zone d'en- tête du message de protocole de transport. 14 Dispositif de communication selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que la première sous-unité de protocole de transport est conçue de façon à pouvoir déterminer l'information de commande à partir de la zone de champ de données utiles du message de protocole de transport. Dispositif de communication selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce que l'unité de traitement est conçue de façon à pouvoir commander le type de reproduction d'informations audio sous la forme de données à transmettre au moyen de l'information de commande. 16. Dispositif de communication selon l'une des 9 à 15, caractérisé en ce que l'unité de traitement est conçue de façon à pouvoir mémoriser une partie des données à transmettre au moyen de l'information de commande. 17. Procédé de formation d'un message de protocole de transport, caractérisé en ce que - des données à transmettre sont codées à la source, - au moins un message de protocole de transport est formé à partir des données décodées à la source conformément à un 20 protocole de transport, - dans le message de protocole de transport, il est ajouté une information de commande permettant de commander le traitement des données à transmettre dans un dispositif de communication recevant le message de protocole de transport. 18. Procédé de traitement d'un message de protocole de transport caractérisé en ce que - des données codées à la source sont générées à partir d'au moins un message de protocole de transport reçu, conformément un protocole de transport, - les données codées à la source sont codées à la source, - on détermine à partir du message de protocole de transport une information de commande permettant de commander le traitement des données codées à la source,. - les données codées à la source sont traitées conformément à 35 l'information de commande déterminée. | H | H04 | H04L | H04L 12 | H04L 12/56 |
FR2898597 | A1 | ENCAPSULATION DANS UNE CAVITE HERMETIQUE D'UN COMPOSE MICROELECTRONIQUE, NOTAMMENT D'UN MEMS | 20,070,921 | 5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention se rapporte au domaine des microdispositifs, en particulier des microsystèmes électromécaniques (ou MEMS) qui sont isolés dans des cavités hermétiques. L'invention concerne notamment un procédé de fabrication d'un tel MEMS permettant l'utilisation d'un scellement de cavités maîtrisé et peu coûteux n'altérant pas les performances des composants qui y sont localisés. L'invention concerne également des dispositifs intermédiaires caractéristiques du procédé. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les microsystèmes électromécaniques, actionneurs ou capteurs, connaissent un développement 20 croissant. Dans de nombreux cas, le composant actif est de préférence isolé dans une cavité hermétique au gaz et à l'humidité, de manière à, par exemple, limiter son vieillissement ou augmenter la fiabilité des mesures. Il peut être souhaitable également de contrôler 25 l'atmosphère à l'intérieur de la cavité, par exemple par un gaz neutre permettant d'éviter toute réaction chimique, ou de sceller la cavité sous un vide plus ou moins poussé. La création de ces cavités, c'est-à-dire l'encapsulation des microsystèmes (plus connue sous la 10 15 terminologie anglo-saxonne de packaging ) est ainsi une clef du développement des microdispositifs. Le packaging peut être effectué à l'échelle du dispositif, avec positionnement de la puce dans un boîtier hermétique par exemple. Cette option est cependant relativement coûteuse, et limite la miniaturisation des ensembles. Une autre possibilité en expansion concerne alors l'encapsulation à l'échelle du substrat. Il est ainsi possible de réaliser une cavité étanche autour du microsystème par des technologies de surface appropriées, option connue sous la dénomination de packaging couche mince , par exemple décrite dans le document EP-A-O 525 764. Le problème est qu'il est difficile d'obtenir un très bon vide ou une atmosphère contrôlée dans la cavité. Une autre option consiste à utiliser un capot reporté par scellement hermétique autour du microsystème ( Waferlevel packaging ). L'utilisation d'un collage de l'élément formant capot, classiquement par une colle en polymère, présentant de piètres performances en ce qui concerne l'herméticité, d'autres scellements ont été développés. Par exemple, le scellement anodique est utilisé pour le report avec un composant en verre. Cependant, la dilatation thermique différentielle entre verre et silicium agit négativement sur les performances et écarte cette technologie pour certains MEMS. Le scellement eutectique permet l'obtention de résultats fiables et stables. Cependant, de maîtrise délicate, cette technologie impose de fortes contraintes sur les états de surface (notamment une absence absolue d'oxydes natifs sur le silicium qui complique une utilisation à grande échelle. Le scellement direct de silicium (ou SDB : Silicium Direct Bonding ) apparaît comme l'un des plus robustes et des plus fiables. Cette technique bien maîtrisée nécessite une température de recuit élevée, et surtout d'excellents états de surface. La préparation des surfaces est idéalement effectuée par un nettoyage humide des substrats avant scellement ; cependant, dans le cas de substrats comportant des composants de type MEMS dont un élément est en suspension à faible distance d'un support, ce nettoyage par voie humide est impossible en raison du fort risque de collage des éléments par des effets de capillarité. La solution classiquement utilisée consiste alors à préparer les surfaces uniquement par des procédés secs, de type traitements plasma, qui se soldent souvent par un scellement de qualité médiocre. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvénients des technologies existantes et d'utiliser la technique de scellement direct avec préparation humide des surfaces pour des composés comprenant des microsystèmes électromécaniques. De fait, selon l'invention, le scellement direct est effectué avant libération des structures MEMS : ces dernières restent solidarisées au substrat lors du report de capot par une couche sacrificielle, notamment en S102r qui est supprimée après le scellement par un traitement vapeur, par exemple à l'acide fluorhydrique, évitant les collages. La mise sous atmosphère contrôlée de la cavité se fait par la suite, par rebouchage des évents ayant servi à la libération de la structure MEMS. Plus généralement, selon l'invention, les deux éléments constitutifs du composé microélectronique, respectivement le capot et le substrat, sont préparés chacun sur leur tranche de matériau (ou wafer ), avec formations de la cavité et de la découpe de la structure MEMS jusqu'à une couche sacrificielle, de préférence un oxyde ; les surfaces avant des deux éléments, qui seront scellées l'une à l'autre, sont avantageusement en silicium, avec de préférence un substrat SOI pour le MEMS. De plus, au moins un évent débouchant dans la cavité est formé, au niveau du capot et/ou du support. Il est possible d'avoir un ou plusieurs évents par puces à packager. Ces évents peuvent être faits sur le capot ou le substrat MEMS. Un nettoyage, de préférence humide, des surfaces destinées à être mises en contact est ensuite classiquement effectué ; les deux éléments sont mis en position pour être scellés, de préférence par scellement direct entre les deux surfaces en silicium suivi d'un recuit. L'oxyde sacrificiel est alors gravé par un traitement de préférence gazeux, en particulier par vapeur d'HF, par l'intermédiaire des évents, qui sont enfin bouchés sous atmosphère contrôlée (vide, gaz inerte,...) par une technique appropriée. En particulier, le bouchage peut être accompli par métallisation puis fusion d'une bille métallique comme l'indium, ou fusion d'une bille en verre, ou fluage d'un phosphosilicate. De préférence, et c'est le cas des ouvertures de contact situées du même côté que les ouvertures de libération, lors de la préparation des éléments constitutifs du composé, des cavités destinées au report de contact du MEMS sont prévues, la métallisation s'effectuant par exemple en même temps que celle du bouchage des évents. Dans le cas où une métallisation est nécessaire au bouchage (cas de l'utilisation de billes d'indium) la métallisation sert de couche d'accroche à, par exemple, la bille d'indium. Avantageusement, une couche de matériau getter est placée dans la cavité, de préférence au niveau du capot, lors de la préparation des éléments, et recouverte d'une couche de protection, qui est supprimée après libération de la structure MEMS et avant mise sous atmosphère contrôlée. L'invention sous un autre aspect se rapporte à un produit spécifique du procédé précédent, dans lequel un capot et un substrat sont scellés autour d'une cavité, le substrat comprenant une gravure du type usinage de structure MEMS non encore libérée, le fond de la gravure étant formé dans une couche sacrificielle, de préférence un oxyde, qui solidarise la structure MEMS à un support. Avantageusement, une couche de matériau getter protégée est également présente. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description suivante et en référence aux dessins annexés, donnés à titre uniquement illustratif et nullement limitatifs. Les figures 1A à 1E illustrent les étapes d'un mode de réalisation préféré selon l'invention. Les figures 2A et 2B montrent une alternative avantageuse dans le mode de réalisation de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Les MEMS fabriqués selon l'invention peuvent être utilisés dans tous les domaines, en particulier l'automobile, l'avionique,.... Il peut par exemple s'agir de capteurs résonants sous vide, d'actuateurs radiofréquence ( micro-switch RF ) ou de capteurs inertiels sous atmosphère contrôlée de gaz inerte. Ces différents dispositifs sont caractérisés par le fait qu'ils comprennent au moins un élément placé en suspension au dessus d'un support, et usuellement dans une cavité hermétique. Cette structure du MEMS est composée d'une couche de matériau usinée selon une géométrie particulière à l'usage du MEMS qui est plus ou moins parallèle au support du composé microélectronique, à laquelle elle n'est solidarisée qu'en quelques points : on parle alors de structure libérée . Selon un mode préféré de réalisation illustré dans la figure 1A, la structure MEMS est ainsi réalisée dans un substrat 10 qui comprend une couche support 12 et une couche supérieure 14 destinée à former l'élément en suspension, séparées par une couche sacrificielle 16. De préférence, il s'agit d'un substrat 10 SOI ( Silicium on Insulator ) la couche supérieure 14 en Si a une épaisseur par exemple comprise entre 2 }gym et 200 }gym, par exemple 60 }gym, et la couche 16 d'oxyde intermédiaire a une épaisseur par exemple comprise entre 0,4 }gym et 2 }gym, par exemple 1 }gym; il pourrait également s'agir d'autres substrats, éventuellement fabriqués spécifiquement sur une plaquette support 12 individuelle ; de préférence la couche supérieure 14 est avantageusement en silicium afin d'optimiser le scellement. Pour les traitements futurs, il est souhaitable que les surfaces du substrat 10 soient connues de façon déterminée, par exemple soit Si ou Si surmonté d'une couche d'oxyde 18 sur chaque face (par exemple après une oxydation thermique donnant une couche de 1 }gym) et une passivation surfacique 20 (par exemple un dépôt SiN de 0,3 }gym). Les différents éléments à prévoir dans le composé final sont ensuite préparés dans le substrat 10. La structure MEMS 22 sera localisée sur la face avant ou couche supérieure 14 du substrat 10, qui sera scellée avec un capot pour former une cavité. Une lithogravure de la couche supérieure 14 permet de réaliser la découpe 24 de la structure MEMS 22, qui cependant reste solidaire du support 12 par la couche intermédiaire 16. En particulier, les couches en SiN 20 et en SiO2 18 peuvent être gravées par plasma (procédé RIE) et la couche 14 en Si par gravure profonde (DRIE, anisotrope), avec arrêt sur la couche sacrificielle 16 en SiO2. Sur la face arrière (c'est-à-dire la face du substrat 10 qui restera externe, à savoir la surface libre 20 de la couche de support 12), si elles sont prévues, des reprises de contact 26 sont réalisées par une photogravure jusqu'à la couche intermédiaire 16 ; par exemple, les couches en SiN 20 et en SiO2 18 peuvent être gravées par RIE, et la couche 12 de support en Si peut être gravée de façon humide, par KOH ou TMAH notamment, ou par DRIE. Les gravures sont arrêtées sur la couche intermédiaire 16 sacrificielle en SiO2. De la même façon, le capot 30 du dispositif microélectronique est préparé, tel que schématisé en figure 1B. Avantageusement, il s'agit d'un substrat 32 en silicium, qui est poli et oxydé sur chaque face (par exemple sur une couche 34 de 1 }gym) sur lesquelles est déposée une couche de passivation 36, par exemple du nitrure de silicium sur 0,3 }gym. La cavité 38 d'encapsulation du MEMS 22 est obtenue par lithogravure avec masque de la face avant, en particulier par exemple une gravure RIE des couches 34, 36 SiN/SiO2r puis une gravure humide de type KOH ou TMAH (ou éventuellement une gravure DRIE) d'une partie de la couche de substrat 32. Selon le mode de réalisation préféré, l'autre face du capot 30 subit un traitement identique afin de graver un évent 40. La gravure de chaque face est stoppée à temps afin d'obtenir une membrane 42 de Si, par exemple d'environ 20 pm d'épaisseur, entre évent 40 et cavité 38. La membrane 42 est ouverte localement pour réaliser la connexion 44 entre évent 40 et cavité 38 soit par perçage laser (suivi éventuellement d'un nettoyage des scories par KOH ou TMAH), soit par lithogravure du silicium par l'une ou l'autre des faces (par DRIE par exemple). L'ouverture des évents pour être réalisée avant ou après scellement. Il est possible dans la capot 30 plusieurs évents 40 pour chaque cavité 38 ; en outre les évents, ou certains d'entre eux, peuvent être positionnés sur la tranche de substrat 10 dans laquelle est gravé le MEMS 22 et traverser le substrat 10 de part en part. Une alternative serait par ailleurs d'utiliser un capot 30 plan et de former la cavité 38 dans la couche supérieure 14 d'un substrat, puis de graver le fond de la cavité 38 ainsi obtenue pour former la découpe 24 d'une structure MEMS 22 jusqu'à une couche sacrificielle 16 plus profonde. Bien que décrit ici pour une cavité 38 et une structure MEMS 22, il est clair que le procédé ne s'y limite pas. En particulier, il est possible d'associer d'autres gravures pour chaque puce ainsi réalisée, et surtout de graver simultanément plusieurs cavités et structures sur une même plaquette 10, 30, afin de réaliser une tranche contenant plusieurs puces qui seront séparées une fois l'herméticité des cavités assurée. Le capot 30 est ensuite reporté sur le support 10 puis scellé : figure 1C. A cette fin, les deux faces avant destinées à être mises en contact sont préparées, et notamment, la couche de passivation 20, 36 est gravée, par exemple par gravure humide, et la couche d'oxyde 18, 34 est supprimée. Après préparation humide sur les couches 14, 32, le scellement direct entre les deux faces nettoyées 46 est effectué, suivi d'un recuit, par exemple à 1000 C. On obtient ainsi un produit 50 comprenant une cavité 38 hermétique mais débouchant sur une face par un évent 40, ouvert ou non, et dans laquelle se trouve l'usinage 24 d'une structure MEMS 22 qui n'est pas libérée, ou seulement partiellement libérée, mais est solidarisée au support 12 par une couche sacrificielle 16. Afin de libérer la structure MEMS 22, une gravure de la couche intermédiaire 16 est effectuée, par un procédé en phase vapeur afin d'éviter un collage par capillarité entre le substrat du MEMS 14 et le support 12 : figure 1D. Par exemple, la couche 16 en SiO2 peut être gravée par HF vapeur au travers de l'évent 40, 44. Parallèlement, la couche sacrificielle 16 est gravée au niveau des reprises de contacts 26 afin d'assurer la connexion avec la structure 22 du MEMS. Selon une option avantageuse, il est possible de débuter la libération de la structure MEMS 22 avant scellement (entre les étapes représentées en figures 1A et 1C), sur la plaque substrat 10, après gravure DRIE : il est envisageable d'effectuer une gravure préliminaire par HF sous forme vapeur ou par gravure humide classique, ce qui permet un temps de gravure par HF vapeur après scellement plus rapide. Le dispositif microélectronique est alors réalisé, à l'exception de la mise sous atmosphère contrôlée de la cavité 38. Selon une option illustrée en figure 1E, la mise sous atmosphère contrôlée est réalisée conjointement à un bouchage par bille métallique fusible. Un masque mécanique permet de déposer sur l'évent 40 une métallisation 52 compatible avec le bouchage choisi, par exemple un dépôt Ti/Ni/Au (couche d'accroche). Parallèlement, la métallisation 54 des contacts 26 du MEMS 22, par exemple par Ti/Ni/Au, peut être réalisée grâce à un masque sur l'autre face. Une bille fusible 56, en particulier une bille d'indium, est mise en place dans l'évent 40, puis soumise à une fusion sous vide (ou sous atmosphère contrôlée) : la mise sous atmosphère contrôlée de la cavité 38 est accomplie en même temps que son herméticité, la bille 56 obturant totalement l'orifice 44 en se fondant dans la cavité 40. Avantageusement, le bouchage par indium pourra être remplacé par un bouchage par du verre 58, sous forme de bille ou de poudre ; dans ce cas, le trou 40 de libération ne doit pas être métallisé ; un exemple est illustré en figure 2B. Cette option présente l'avantage que le coefficient de dilatation thermique du matériau d'obturation est alors proche de celui du silicium, avantage qui peut être déterminant pour assurer une faible dépendance des capteurs à la température et améliore la fiabilité de l'herméticité. Selon une autre option, et notamment pour des évents 40 de petite taille, notamment inférieurs à 1 }gym de diamètre et dont la membrane 42 ne dépasse pas quelques microns d'épaisseur, le bouchage peut également se faire par dépôt d'une couche de type phosphosilicate (PSG), qui sera ensuite fluée par traitement thermique, sous vide ou atmosphère contrôlée. On peut se reporter, à ce sujet, à l'Article de B. Diem et al. Polysilicon packaging and a new anchoring technology fot thick SOI mems-dynamic response model and application to over-damped inertial sensors , Transducers 05, 13th Int; Conference on Solid State Sensors, Actuators and Microsystems, Seoul, Korea, June 5 - 9, 2005. Par ailleurs, grâce au procédé selon l'invention, il est possible de déposer également une couche de matériau getter 60 dans la cavité 38, afin de préserver la qualité du vide au cours du temps par ses propriétés d'absorption. Selon un mode de réalisation préféré illustré, une couche getter 60 est déposée sur la cavité 38 au moment de sa réalisation (figure 2A), puis protégée, par exemple par une couche polymère 62 résistante à la préparation au scellement SDB (c'est-à-dire notamment la gravure du nitrure de silicium et le nettoyage humide des surfaces) et à la gravure HF vapeur de libération. Après scellement et libération de la structure MEMS 22 par de la vapeur HF (c'est-à-dire après l'étape représentée en figure 1D), et avant recuit de scellement haute température, on procède au retrait du polymère 62, soit par plasma 02 (au travers du trou de libération 40), soit par sublimation dans le cas de l'utilisation de polymère spécifique sublimable par traitement thermique : figure 2B. Le bouchage est réalisé simultanément ou à la suite. Grâce au procédé selon l'invention, il est ainsi possible d'obtenir : ^ un bon rendement de fabrication du fait de l'utilisation d'un scellement SDB classique bien maîtrisé, ^ une bonne fiabilité, grâce à l'utilisation d'un scellement SDB assurant une tenue mécanique et une herméticité de grande qualité, ^ de bonnes performances des capteurs 22 encapsulés, notamment dans le cas de l'utilisation d'un bouchage par verre 58 à coefficient de dilatation thermique adapté à celui du silicium 12, 14, 32, ^ une éventuelle inclusion d'un getter 60, moyennant l'utilisation d'une protection temporaire 62, ce qui accroît encore les performances d'isolement de la structure MEMS 22 au sein de la cavité 38 par rapport à l'extérieur. Selon une variante décrite ci-dessus, on procède, sur la plaque MEMS, après gravure DRIE et avant scellement, à une pré-libération des structures par HF (vapeur ou gravure humide classique). L'intérêt est que le temps de gravure par HF vapeur avant scellement est plus rapide. Quand on fait une pré-libération ou une libération partielle (gravure telle que les zones du MEMS susceptibles de se coller sous l'effet de la capillarité restent accrochées par la couche sacrificielle sur une zone limitée), on obtient un gain de temps parce que la gravure peut être faite par voie humide. Même si elle est faite par HF vapeur, cette gravure se fait sur toute la surface du substrat et donc est plus efficace que lorsque la vapeur de HF doit passer par un évent. Le temps de prégravure est adapté en fonction des dimensions du MEMS | Pour réaliser une structure d'un microsystème électromécanique (MEMS) au sein d'une cavité hermétique (38) d'un dispositif microélectronique (50), un capot (30) et un substrat (10) préparés sont scellés par un scellement direct de silicium (SDB). Pour optimiser la préparation des surfaces par un nettoyage humide sans altérer les propriétés du MEMS (22), c'est-à-dire sans occasionner de collage, la structure MEMS (22) n'est pas libérée lors du scellement, mais solidarisée au support (12) par une couche intermédiaire sacrificielle (16). Celle-ci est supprimée une fois le scellement réalisé par injection d'HF vapeur par l'intermédiaire d'un évent (40) débouchant dans la cavité (38). | 1. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant une structure de microsystème électromécanique (MEMS) dans une cavité hermétique (38) comprenant : - la fourniture d'un substrat (10) comprenant une couche support (12), une couche intermédiaire sacrificielle (16) et une couche supérieure (14), - la réalisation de l'usinage (24) de la structure MEMS (22) dans la couche supérieure (14) jusqu'à la couche intermédiaire (16), - la fourniture d'un capot (30) 15 d'encapsulation et la réalisation d'une cavité (38) dans ce capot (30), - la réalisation d'au moins un évent (40) débouchant dans la cavité (38) dans le capot (30) et/ou le substrat (10), 20 - le scellement du substrat (10) et du capot (30), la structure MEMS (22) se trouvant dans la cavité (38), - la libération de la structure MEMS (22) par gravure HF vapeur de la couche sacrificielle (16) 25 par l'intermédiaire des évents (40), - le bouchage des évents (40). 2. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant une structure de 30 microsystème électromécanique (MEMS) dans une cavité hermétique (38) comprenant :- la fourniture d'un substrat (10) comprenant une couche support (12), une couche intermédiaire sacrificielle (16) et une couche supérieure (14), - la réalisation d'une cavité (38) dans la couche supérieure (14) puis de la découpe (24) de la structure MEMS (22) dans la cavité (38) et dans la couche supérieure (14) jusqu'à la couche intermédiaire (16), - la fourniture d'un capot (30), - la réalisation dans le capot (30) et/ou le substrat (10) d'au moins un évent (40) débouchant dans la cavité (38), - le scellement du substrat (10) et du 15 capot (30), - la libération de la structure MEMS (22) par gravure de la couche sacrificielle (16) par l'intermédiaire des évents (40), - le bouchage des évents (40). 3. Procédé selon la 2, dans lequel la libération de la structure MEMS (22) se fait par HF vapeur. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel la couche supérieure (14) du substrat (10) et le capot (30) sont en silicium, par exemple le substrat (10) est en SOI. 10 20 25 5. Procédé selon la 4 dans lequel le scellement entre capot (30) et substrat (10) se fait par scellement direct de silicium (SDB). 6. Procédé selon la 5 dans lequel, préalablement au scellement, les surfaces du capot (30) et du substrat (10) destinées à être en contact sont préparées de façon humide. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6 dans lequel le bouchage des évents (40) est associé à une mise sous atmosphère contrôlée de la cavité (38). 8. Procédé selon l'une des 1 à 7 dans lequel le bouchage se fait par du verre ou par un dépôt de phosphosilicate. 9. Procédé selon l'une des 1 à 7 dans lequel le bouchage est précédé du dépôt d'une couche de métal (52) et se fait par fusion d'une bille métallique (56), par exemple de l'indium. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9 comprenant en outre une étape de dépôt d'une couche getter (60) sur le capot (30) préalablement au scellement. 11. Procédé selon la 10 comprenant en outre le dépôt d'une couche de protection (62) sur la couche getter (60). 18 12. Procédé selon la 11 comprenant le retrait de la couche de protection (62) après la libération de la structure du MEMS (22). 13. Procédé selon l'une des 1 à 12 comprenant en outre la réalisation de cavités destinées à des contacts (26) dans la couche support (12) avant scellement. 14. Procédé selon la 13 dans lequel les cavités de contact (26) sont arrêtées au niveau de la couche intermédiaire (16) et comprenant en outre l'ouverture des contacts (26) par suppression de la couche intermédiaire (16) après scellement. 15. Procédé selon la 13 ou 14 comprenant en outre la métallisation des cavités de contact (26) après libération de la structure MEMS (22). 16. Procédé selon l'une des 1 à 15 comprenant en outre, avant scellement, une étape de prélibération de la structure MEMS. 25 17 Procédé selon la 16, l'étape de prélibération étant réalisée par gravure préliminaire, par exemple de type HF sous forme vapeur ou par gravure humide. 30 18. Dispositif microélectronique (50) comprenant une cavité (38) délimitée sur une face par 5 10un capot (30) et sur l'autre face par une couche de matériau (14) gravée pour former un motif (24) jusqu'à une couche d'oxyde (16), et comprenant au moins un évent (40) débouchant dans la cavité (3 8) . 19. Dispositif selon la 18 comprenant en outre un getter (60, 62) protégé dans la cavité (38). 20. Dispositif selon l'une des 18 à 19 dans lequel le motif (24) définit une structure de microsystème électromécanique (22) et la couche de matériau (14) est du silicium. 15 | B | B81 | B81B,B81C | B81B 7,B81C 1 | B81B 7/00,B81C 1/00 |
FR2893307 | A1 | CAISSETTE OUVERTE EN CARTON | 20,070,518 | L'invention se rapporte à une pour le transport et la présentation directe d'objets comme par exemple mais non exclusivement des denrées alimentaires sur le lieu de vente ; elle concerne plus particulièrement un type de caissette empilable comportant un plateau rectangulaire et quatre colonnettes dressées aux angles de ce plateau. Le brevet FR 2 687 633 décrit une caissette du genre mentionné ci-dessus dans laquelle les colonnettes sont formées, par paires, dans des embouts réalisés à partir de flans pliés. Chaque flan d'embout est conçu pour la matérialisation de deux colonnettes. Il comporte un volet central prédécoupé pour constituer une paroi verticale de ladite caissette et deux volets latéraux rattachés au volet central de part et d'autre de celui-ci pour constituer, respectivement, les deux colonnettes. Ce type d'embout est conçu de telle façon que les lignes de pliage qui définissent les colonnettes sont perpendiculaires au bord du volet central qui s'étend le long d'un petit côté du plateau. Du fait que les colonnettes sont nécessairement plus hautes que le volet central qui est destiné à constituer une paroi verticale de la caissette (faute de quoi la visibilité à l'intérieur de la caissette serait réduite), il en résulte, au découpage du flan, une chute de carton entre la partie du flan découpé dans laquelle se forment les colonnettes et le volet central. Cette chute s'accroît proportionnellement chaque fois qu'on doit augmenter la hauteur des colonnettes. Il en découle une augmentation du prix de revient. En outre, le bord inférieur de l'embout n'est pas solidarisé au plateau. Il en résulte une perte de rigidité de l'ensemble de la caissette, plus particulièrement aux extrémités du plateau les plus éloignées, c'est-à-dire là où la rigidité est le plus nécessaire puisque les découpes de préhension pour la manutention y sont généralement ménagées. L'invention permet de résoudre tous ces problèmes. Plus particulièrement, l'invention concerne en premier lieu une caissette ouverte en carton du type comportant un plateau rectangulaire et quatre colonnettes dressées aux angles dudit plateau, lesdites colonnettes étant comprises, par paires, dans des embouts réalisés à partir de deux flans pliés, un tel flan d'embout comportant un volet central prédécoupé pour constituer une paroi verticale de ladite caissette et deux volets latéraux rattachés audit volet central de part et d'autre de celui-ci pour constituer de telles colonnettes, caractérisée en ce que ledit volet central dudit flan d'embout comporte au moins une première ligne de pliage séparant une première partie constituant un renfort dudit plateau, fixée à celui-ci, d'une seconde partie constituant ladite paroi verticale, en ce que chaque volet latéral comporte au moins une ligne de pliage pour la matérialisation d'une colonnette, cette ligne de pliage étant parallèle à ladite première ligne de pliage dudit volet central et en ce que chaque volet central est rattaché exclusivement à ladite première partie par une ligne de pliage perpendiculaire à ladite première ligne de pliage du volet central. Avantageusement, dans chaque embout mis en forme, chaque colonnette est fixée, par exemple collée à ladite seconde partie, constituant une paroi verticale. Le renfort défini ci-dessus est lui-même de préférence collé au plateau. Selon une autre caractéristique avantageuse, la caissette comporte deux autres parois verticales perpendiculaires à celles desdits embouts et rattachées, respectivement, à deux bords parallèles dudit plateau par des lignes de pliage. Ainsi, la caissette a la forme générale d'un cageot relativement peu profond, pourvu de ses quatre colonnettes. Selon une autre caractéristique avantageuse, dans chaque embout mis en forme, chaque colonnette est fixée, par exemple collée, à l'une desdites autres parois verticales, rattachées au plateau. Ceci renforce encore la rigidité de la caissette. De préférence, ladite première partie constituant un renfort est fixée à la face supérieure dudit plateau et celui-ci comporte quatre échancrures sensiblement rectilignes agencées aux angles du plateau, parallèlement. Elles peuvent être définies au voisinage des lignes de pliage séparant lesdites autres parois verticales précitées du plateau et le long de celles-ci, pour accueillir les extrémités des colonnettes d'une autre caissette. Cet agencement a deux avantages. D'une part, la rigidité de la caissette est renforcée par une double épaisseur de carton au voisinage des découpes de préhension qui sont ménagées dans les parois verticales des embouts. D'autre part, les échancrures recouvertes par ladite première partie définissent dans l'épaisseur du carton et aux angles de la caissette, des évidements dans lesquels peuvent venir se loger les extrémités des colonnettes d'une caissette inférieure. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une caissette selon l'invention ; - la figure 2 est une vue à plat d'un flan de l'un des deux embouts constituant la caissette de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue à plat d'un flan du plateau de la caissette de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de détail à plus grande échelle de l'encadré IV de la figure 1 ; et - la figure 5 est une vue à plat d'un flan d'embout selon une variante. La caissette ouverte 11, en carton, représentée sur les dessins est constituée de trois parties réalisées à partir de deux types de flans. Deux flans 13 conformes à la figure 2 sont utilisés pour réaliser deux embouts 15 comportant chacun deux colonnettes 17 et une paroi verticale 19 de ladite caissette. Le flan 21 de la figure 3 permet de réaliser le plateau 23 et deux autres parois verticales 25 parallèles s'étendant selon la plus grande dimension dudit plateau. Comme on le voit sur la figure 1, les quatre colonnettes 17 sont dressées aux angles du plateau, les deux embouts étant fixés le long des bords du plateau qui ne comportent pas de parois verticales 25. Comme on le voit sur la figure 2, un flan d'embout 13 comporte un volet central 29 prédécoupé, pour constituer notamment une paroi verticale 19 de la caissette et deux volets latéraux 31 rattachés audit volet central de part et d'autre de celui-ci pour constituer deux colonnettes. Selon une caractéristique importante de l'invention, ledit volet central 29 d'un tel flan d'embout comporte au moins une première ligne de pliage 33 séparant une première partie 35 constituant un renfort dudit plateau d'une seconde partie 37 constituant un redoublement de ladite paroi verticale 19. Une fois l'embout mis en forme, le renfort est fixé le long d'un petit côté du plateau rectangulaire, il est de préférence collé, ce qui augmente considérablement la rigidité au voisinage de ces extrémités du plateau. De plus, chaque volet latéral 31 comporte au moins une ligne de pliage 39 pour la matérialisation d'une colonnette, d'autres lignes de pliage parallèles à cette première ligne formant différentes variantes de formes d'angle pour la colonnette. Cette ligne de pliage et les suivantes sont parallèles à ladite première ligne de pliage 33 du volet central 29. Chaque volet latéral 31 est rattaché exclusivement à ladite première partie 35 par une ligne de pliage 41 perpendiculaire à ladite première ligne de pliage 33 du volet central. Le reste du volet latéral 31 est séparé du volet central 29 par une fente 45. Dans l'exemple représenté, chaque volet latéral 31 d'un flan d'embout comporte plusieurs lignes de pliage rectilignes définissant des bandes parallèles 46, 47, 48, 49 permettant de former une colonnette à section au moins en partie polygonale. Dans l'exemple, chaque volet latéral d'un flan d'embout comporte trois lignes de pliage 39, 40a, 40b permettant de former une colonnette (voir figure 1) comportant une partie à section triangulaire 50 et une partie plate 51 adjacente constituée par l'assemblage à plat des deux bandes les plus éloignées dudit volet latéral. Dans l'exemple, l'assemblage à plat de ces deux bandes est réalisé par collage. Comme représenté, chaque volet latéral 31 est ici rattaché exclusivement à ladite première partie 35 du volet central. Ce rattachement se fait par une seule bande 46 formant la colonnette de sorte que la ligne de pliage 39 délimitant cette bande 46 est sensiblement dans le prolongement de la première ligne de pliage 33 dudit volet central. De plus, une saillie formant tenon 55 est ménagée au bord de chaque volet latéral au voisinage d'une extrémité de la ligne de pliage 39 adjacente, tandis qu'une découpe 57 est pratiquée au bord correspondant de la partie centrale au voisinage de l'extrémité de ladite première ligne de pliage 33. Une autre découpe 59 complémentaire est pratiquée dans chaque volet latéral en regard de celle qui est pratiquée dans le volet central. Cet agencement de découpes se traduit par une échancrure du coin inférieur correspondant de la caissette, ce qui permet d'y engager le tenon 55 de la colonnette d'une autre caissette semblable et facilite l'empilage. Des découpes 60 en arcs de cercle sont aussi prévues à cet effet dans les parois verticales 25, aux extrémités inférieures de celles-ci. Dans l'exemple préféré représenté, la seconde partie 37 du volet central comporte une seconde ligne de pliage 61 parallèle à ladite première ligne de pliage 33, ce qui définit un rabat 62 venant se replier et se coller en renfort à l'intérieur de la paroi 19. De plus, comme représenté, une découpe 65 est pratiquée dans le volet central 29 au voisinage de ladite première ligne de pliage 33 et une autre découpe 66 est pratiquée au milieu du bord du rabat 37 en sorte que, après mise en forme de l'embout, une ouverture de préhension 69 se trouve définie au milieu de la paroi verticale correspondante, au voisinage du plateau. Une fois chaque embout 13 mis en forme, chaque colonnette 17 est fixée, par exemple collée à ladite seconde partie 37, adjacente, constituant une paroi verticale 19 du petit côté de la caissette. Les deux autres parois verticales 25 perpendiculaires à celles des embouts sont issues du flan de la figure 3 ; elles sont rattachées aux deux bords parallèles du plateau 23 par des lignes de pliage 71 parallèles. Une fois chaque embout mis en forme, chaque colonnette 17 dudit embout est fixée, par exemple collée, à l'extrémité de l'une desdites autres parois verticales 25 définies dans le flanc de la figure 3. Il est à noter que le carton dans lequel est réalisé le plateau et deux parois latérales peut être différent de celui qu'on utilise pour réaliser les deux embouts. On peut utiliser un carton d'une meilleure qualité pour le plateau, notamment convenant mieux pour une éventuelle impression ou sérigraphie sur une paroi 25 longitudinale. Comme mentionné précédemment, ladite première partie 35 de chaque embout constituant un renfort est fixée, par exemple collée, à la face supérieure du plateau. Par ailleurs, le flan de ce plateau comporte quatre échancrures 75 sensiblement rectilignes agencées aux angles du plateau au voisinage des deux lignes de pliage 71. Une fois les éléments de la caissette assemblés, ces échancrures sont donc recouvertes par les renforts des embouts. En outre, le montage desdits embouts est tel que le bord de chaque petit côté du plateau se trouve légèrement en retrait par rapport à ladite première ligne de pliage 33. L'agencement qui résulte de ces différentes particularités est donc tel que, à la face inférieure de chaque angle de la caissette, se trouve défini, dans l'épaisseur du carton, un espace en L permettant d'accueillir deux bords perpendiculaires d'une colonnette d'une autre caissette. Ces particularités relativement simples à mettre en oeuvre puisqu'elles ne résultent que du découpage des flans, et du montage des embouts améliorent sensiblement la stabilité des empilages de telles caissettes. On peut même envisager de supprimer l'ergot 55 et les découpes 57, 59 correspondantes. Il résulte de la description qui précède, qu'une modification de la hauteur des colonnettes ne se traduit que par un changement de la longueur du flan de la figure 2. Les chutes ne dépendent donc pas de ladite hauteur. La figure 5 illustre un flan plus simple. Sur cette figure, les éléments de structure analogues à ceux de la figure 2 portent les mêmes références numériques. On voit que chaque volet latéral 31 ne comporte qu'une ligne de pliage 39 entre deux bandes parallèles 46, 47. Le rabat du volet central de la figure 2 est supprimé. Dans cette version convenant pour des caissettes destinées au transport d'articles légers, les chutes de carton pour la confection des embouts, sont encore plus faibles | Caissette ouverte formant plateau à colonnettes pour la présentation directe des produits.Selon l'invention, la cassette se compose d'un plateau et de quatre colonnettes comprises par paires dans des embouts, chaque flan d'embout comportant au moins une première ligne de pliage (33) séparant une première partie (35) constituant un renfort du plateau d'une seconde partie (37) constituant une paroi verticale tandis que deux volets latéraux du flan d'embout comportent chacun une ligne de pliage (39) pour la matérialisation d'une colonnette, le volet central (29) étant rattaché à chaque colonnettes exclusivement par une ligne de pliage (41). | 1. Caissette ouverte en carton du type comportant un plateau rectangulaire (23) et quatre colonnettes (47) dressées aux angles dudit 5 d'embout comportant un volet central prédécoupé pour constituer une paroi verticale (19) de ladite caissette et deux volets latéraux (31) rattachés audit volet central de part et d'autre de celui-ci pour constituer 10 de telles colonnettes, caractérisée en ce que ledit volet central (29) dudit flan d'embout comporte au moins une première ligne de pliage (33) séparant une première partie (35) constituant un renfort dudit plateau, fixée à celui-ci, d'une seconde partie (37) constituant ladite paroi verticale, en ce que chaque volet latéral comporte au moins une ligne de pliage (39) 15 pour la matérialisation d'une colonnette, cette ligne de pliage étant parallèle à ladite première ligne de pliage (33) dudit volet central et en ce que chaque volet central est rattaché exclusivement à ladite première partie par une ligne de pliage (41) perpendiculaire à ladite première ligne de pliage du volet central. 20 2. Caissette selon la 1, caractérisée en ce que, dans chaque embout (15) mis en forme, chaque colonnette (17) est fixée, par exemple collée à ladite seconde partie constituant une paroi verticale (19). 3. Caissette selon la 1 ou 2, caractérisée en ce 25 qu'elle comporte deux autres parois verticales (25) perpendiculaires à celles desdits embouts et rattachées à deux bords parallèles dudit plateau (23) par des lignes de pliage (71) respectives. 4. Caissette selon la 3, caractérisée en ce que, dans chaque embout mis en forme, chaque colonnette (17) est fixée, par 30 exemple collée à l'une desdites autres parois verticales (25). 5. Caissette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que chaque volet latéral (31) d'un flan d'embout comporte plusieurs lignes de pliages (39, 40a, 40b) rectilignes définissant des bandes parallèles (46, 47, 48, 49) permettant de former une 35 colonnette à section au moins en partie polygonale. plateau, lesdites colonnettes étant comprises, par paires, dans des embouts (15) réalisés à partir de deux flans pliés, un tel flan (13) 6. Caissette selon la 5, caractérisée en ce que chaque volet latéral d'un flan d'embout comporte trois lignes de pliages parallèles permettant de former une colonnette comportant une partie à section triangulaire (50) et une partie plate (51) adjacente constituée par l'assemblage à plat des deux bandes les plus éloignées dudit volet latéral. 7. Caissette selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que chaque volet latéral est rattaché à ladite première partie exclusivement par une seule bande (46) et en ce que la ligne de pliage (39) précitée délimitant cette bande est sensiblement située dans le prolongement de ladite première ligne de pliage (33) dudit volet central. 8. Caissette selon la 7, caractérisée en ce qu'une saillie formant tenon (55) est ménagée au bord de chaque volet latéral au voisinage d'une extrémité de ladite ligne de pliage (39) et en ce qu'une découpe (57) est pratiquée au bord correspondant de ladite partie centrale au voisinage de l'extrémité de ladite première ligne de pliage (33). 9. Caissette selon la 8, caractérisée en qu'une découpe complémentaire (59) est pratiquée dans chaque volet latéral en regard de celle dudit volet central. 10. Caissette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ladite première partie (35) constituant un renfort est fixée, par exemple collée à la face supérieure dudit plateau (23) et en ce que ce plateau comporte quatre échancrures (75) sensiblement rectilignes agencées aux angles dudit plateau, parallèlement, pour définir des logements susceptibles d'accueillir l'extrémité d'une colonnette d'une autre caissette semblable, inférieure. 11. Caissette selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite seconde partie (37) du volet central comporte une seconde ligne de pliage (61) parallèle à ladite première ligne de pliage, pour doubler l'épaisseur de ladite paroi verticale. | B | B65 | B65D | B65D 5,B65D 21 | B65D 5/20,B65D 21/02 |
FR2898777 | A1 | MOUSQUETON DE FERMETURE NOTAMMENT DESTINE A UN BRACELET OU A UN COLLIER. | 20,070,928 | La présente invention concerne un dispositif de fermeture, communément appelé fermoir, notamment destiné à équiper un bracelet, un collier, ou encore une chaînette. Un tel fermoir se compose de deux parties crochetables complémentaires, disposées à chacune des extrémités du bracelet ou du collier, dont l'une de ces extrémités est formée par un anneau fermé, et l'autre par un mousqueton. De manière connue, un tel mousqueton est constitué par : un corps fixe en forme de crochet présentant une zone de passage de l'anneau à attacher, un élément de fermeture de cette zone, mobile, manoeuvrable à volonté autour d' un axe d'articulation du corps fixe, un organe de manœuvre en ouverture dudit élément de fermeture mobile, une chape située à une extrémité inférieure du corps fixe et dont les faces sont percées par deux trous, en vis-à-vis l'un de l'autre, pour recevoir l'axe d'articulation de l'élément de fermeture mobile, après avoir traversé un palier solidaire de ce dernier, 25 30 - un ressort de rappel élastique en fermeture dudit élément mobile, après une opération d'ouverture, un oeillet de liaison du mousqueton avec l'une des extrémités du bracelet ou collier. Un premier type de mousqueton connu comporte un organe de manœuvre en ouverture dudit élément de fermeture mobile, qui est constitué par un ergot réalisé en proéminence sur une face externe de l'élément de fermeture mobile, de manière à constituer une prise sur celui-ci afin de le commander en ouverture. Ce type de mousqueton présente l'inconvénient d'être inesthétique du fait de la présence de l'ergot proéminent par rapport à l'ensemble du mousqueton. De plus, la manipulation est assez difficile car nécessitant l'usage des deux mains, ce qui peut ne pas être une difficulté dans le cas d'attache d'un collier, mais ce n'est pas le cas dans le cas d'attache d'un bracelet car on ne dispose que d'une main pour mettre en place le bracelet sur le poignet de l'autre main, d'où une certaine difficulté ou nécessité d'une aide. De plus, la présence de l'ergot nuit parfois au confort car il peut accrocher les cheveux, dans le cas d'un collier, ou les poils du poignet, dans le cas d'un bracelet. En outre, la fabrication d'un tel mousqueton nécessite d'usiner une fenêtre pour le passage de l'ergot, d'un usinage d'autant plus compliqué qu'elle est petite. Enfin, une difficulté d'assemblage de ce type de mousqueton réside dans le fait qu'on doit engager la partie mobile comportant l'ergot plus le ressort de rappel par la fenêtre précitée, avant d'introduire l'axe d'articulation par l'extérieur. On comprend la dextérité nécessaire pour assembler un tel mousqueton. C'est pourquoi sont également apparus des mousquetons sans ergot où la commande en ouverture de l'élément mobile est effectuée directement sur celui-ci. Cela résout l'inconvénient précité concernant l'esthétique et la manipulation difficile, mais la fabrication est encore plus complexe que précédemment du fait du nombre de pièces élevées, au nombre de cinq, à savoir un corps fixe ; une chape, à rapporter sur le corps fixe ultérieurement ; un élément de fermeture mobile ; un ressort de rappel élastique ; un axe d'articulation. Dans ce cas, il est nécessaire de souder la chape sur le corps fixe préalablement, car sinon, il est nécessaire d'usiner une fenêtre, qui est de réalisation pratiquement impossible. De plus, le montage reste aussi délicat qu'avec le mousqueton à ergot. La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble de ces inconvénients et concerne à cet effet un dispositif de fermeture ou fermoir, notamment destiné à un }bracelet ou collier, se composant de deux parties crochetables complémentaires disposées à chacune de ses extrémités, dont l'une est formée par un anneau fermé et l'autre par un mousqueton constitué par : un corps fixe en forme de crochet présentant une zone de passage de l'anneau à attacher (non représenté) ; un élément de fermeture de cette zone, mobile, manoeuvrable à volonté autour d'un axe d'articulation du corps fixe ; un organe de manoeuvre en ouverture dudit élément de fermeture mobile ; une chape située à une extrémité inférieure du corps fixe et dont les faces sont percées par deux trous, en vis-à-vis l'un de l'autre, pour recevoir l'axe d'articulation de l'élément de fermeture mobile, après avoir traversé un palier solidaire de ce dernier ; un ressort de rappel élastique en fermeture dudit élément mobile après une opération d'ouverture ; un oeillet de liaison du mousqueton avec l'une des extrémités du bracelet ou collier, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre en ouverture de l'élément mobile est constitué par l'oeillet même de liaison du mousqueton, duquel il est solidaire à une extrémité opposée de sa partie basculante par rapport à son palier, monté rotatif autour de l'axe d'articulation traversant la chape. C'est ainsi que l'ergot a pu être supprimé, tout en simplifiant grandement la fabrication du fait de la présence de seulement quatre pièces, c'est-à-dire le corps fixe et sa chape, l'élément de fermeture mobile, le ressort, et l'axe d'articulation. Ceci est possible car, suivant la conception retenue, le corps fixe et la chape peuvent être obtenus par usinage d'un seul tenant, ce qui rend le coût moins élevé et permet également une facilité d'assemblage. En fait, c'est bien l'anneau qui, solidaire de l'élément mobile, sert avantageusement d'ergot, lui conférant ainsi une double fonction. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une vue en perspective d'un mousqueton selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un mousqueton selon la figure 1. La figure 3 est une vue en plan d'un mousqueton selon les figures précédentes. La figure 4 est une vue de côté d'un mousqueton selon la figure 3. La figure 5 est une vue en coupe longitudinale, selon la ligne V-V de la figure 4. La figure 6 est une vue en coupe transversale, selon la ligne VI-VI de la figure 5. Le mousqueton 1 désigné globalement sur les figures comporte, de manière connue : un corps fixe 2 en forme de crochet présentant une zone de passage 3 de l'anneau à attacher, un élément 4 de fermeture de cette zone, mobile, manoeuvrable à volonté autour d' un axe d'articulation 5 du corps fixe 2, - un organe de manœuvre en ouverture dudit élément de fermeture mobile 4, une chape 6 située à une extrémité inférieure du corps fixe 2 et dont les faces 6a, 6b sont percées par deux trous 7a, 7b, en vis-à-vis l'un de l'autre, pour recevoir l'axe d'articulation 5 de l'élément de fermeture mobile 4, après avoir traversé un palier 8 solidaire de ce dernier, un ressort 9 de rappel élastique en fermeture dudit élément mobile 4, après une opération d'ouverture, un oeillet de liaison 10 du mousqueton 1 avec l'une des extrémités du bracelet ou collier. Selon l'invention, l'organe de manoeuvre en ouverture de l'élément mobile 4 est constitué par l'oeillet même de liaison 10 du mousqueton 1, duquel il 30 est solidaire à une extrémité 4a opposée de sa partie basculante 4b par rapport à son palier 8, monté rotatif autour de l'axe d'articulation 5 traversant la chape 6. 10 15 20 25 Selon une autre caractéristique de l'invention, la chape 6 est formée par deux joues 6a, 6b percées de trous 7a, 7b en vis-à-vis, solidaires de l'extrémité inférieure 2a du corps fixe 2, espacées l'une de l'autre pour définir une ouverture latérale et inférieure 11 pour permettre d'une part la libre introduction, au montage, d'une zone centrale de pivotement 12 de l'élément de fermeture 4 au niveau de son palier 8, et d'autre part le libre passage de l'oeillet de liaison 10 prolongeant l'élément de fermeture mobile 4 et dépassant de l'extrémité inférieure ouverte 11 de la chape 6 dans laquelle il est susceptible de se débattre angulairement. De cette manière, est autorisée un mouvement oscillant de l'élément mobile 4 autour de l'axe d'articulation 5, pour une commande manuelle volontaire en ouverture et un retour automatique en fermeture par l'intermédiaire du ressort de rappel 9, ledit oeillet 10 cumulant la double fonction de liaison avec le bracelet et d'organe de manoeuvre en ouverture du mousqueton. Avantageusement, l'oeillet de liaison 10 et l'élément mobile de fermeture 4 sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération d'usinage. Selon une variante de réalisation, l'oeillet de liaison 10 et l'élément mobile de fermeture 4 sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération de moulage. Préférentiellement, le corps fixe 2 du mousqueton 1 et la chape 6 formée par deux joues 6a, 6b situées à son extrémité inférieure sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération d'usinage. Selon une variante de réalisation de la chape, le corps fixe 2 du mousqueton 1 et la chape 6 formée par deux joues 6a, 6b situées à son extrémité inférieure sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération de moulage. En ce qui concerne le ressort de rappel élastique 9, celui-ci est constitué par un fil métallique enroulé sur lui-même pour former au moins une boucle centrale 9c, de diamètre interne sensiblement identique au diamètre externe du palier 12 sur lequel il est destiné à prendre place, ladite boucle centrale 9c se prolongeant par deux pattes 9a, 9b aptes à se loger respectivement dans un logement longitudinal interne 13 de l'élément mobile de fermeture 4, pour l'un 9a, et dans une rainure longitudinale 14 réalisée sur la paroi interne du corps fixe 2 en vis-à-vis de l'élément mobile de fermeture 4. Selon un cas d'application le plus fréquent, les quatre pièces le constituant sont, pour trois d'entre elles, réalisées dans un métal précieux, à savoir : le corps fixe 2 prolongé de la chape 6 qui rie font qu'un ; l'élément mobile 4, son palier 12 et l'oeillet 10 qui ne font qu'un ; l'axe d'articulation 5 ; la quatrième pièce constituant le ressort de rappel 9 étant réalisée dans un fil métallique à mémoire élastique. Bien entendu, d'autres métaux, précieux ou non précieux, peuvent être utilisés pour réaliser un mousqueton selon l'invention, comme par exemple en 5 matière plastique, en argent, en laiton, etc | Dispositif de fermeture ou fermoir, notamment destiné à un bracelet ou collier, se composant de deux parties crochetables complémentaires disposées à chacune de ses extrémités, dont l'une est formée par un anneau fermé (10) et l'autre par un mousqueton, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de manoeuvre en ouverture d'un élément de fermeture mobile (4) constitué par son anneau fermé de liaison (10), duquel il est solidaire à une extrémité (4a) opposée de sa partie basculante (4b), monté rotatif autour d'un axe d'articulation (5). | 1. Dispositif de fermeture ou fermoir, notamment destiné à un bracelet ou collier, se composant de deux parties crochetables complémentaires disposées à chacune de ses extrémités, dont l'une est formée par un anneau fermé et l'autre par un mousqueton (1) constitué par : un corps fixe (2) en forme de crochet présentant une zone de passage (3) de l'anneau à attacher (non représenté) ; un élément (4) de fermeture de cette zone, mobile, manoeuvrable à volonté autour d'un axe d'articulation (5) du corps fixe (2) ; un organe de manoeuvre en ouverture dudit élément de fermeture mobile (4) ; une chape (6) située à une extrémité inférieure du corps fixe (2) et dont les faces (6a, 6b) sont percées par deux trous (7a, 7b), en vis-à-vis l'un de l'autre, pour recevoir l'axe d'articulation (5) de l'élément de fermeture mobile (4), après avoir traversé un palier (8) solidaire de ce dernier ; un ressort (9) de rappel élastique en fermeture dudit élément mobile (4) après une opération d'ouverture ; un oeillet de liaison (10) du mousqueton (1) avec l'une des extrémités du bracelet ou collier, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre en ouverture de l'élément mobile (4) est constitué par l'oeillet même de liaison (10) du mousqueton (1), duquel il est solidaire à une extrémité (4a) opposée de sa partie basculante (4b) par rapport à son palier (8), monté rotatif autour de l'axe d'articulation (5) traversant la chape (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la chape (6) est formée par cieux joues (6a, 6b) percées de trous (7a, 7b) en vis-à-vis, solidaires de l'extrémité inférieure (2a) du corps fixe (2), espacées l'une de l'autre pour définir une ouverture latérale et inférieure (11) pour permettre d'une part la libre introduction, au montage, d'une zone centrale de pivotement (12) de l'élément de fermeture (4) au niveau de son palier (8), et d'autre part le libre passage de l'oeillet de liaison (10) prolongeant l'élément de fermeture mobile (4) et dépassant de l'extrémité inférieure ouverte (11) de la chape (6) dans laquelle il est susceptible de se débattre angulairement. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'oeillet de liaison (10) et l'élément mobile de fermeture (4) sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération d'usinage. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'oeillet de liaison (10) et l'élément mobile de fermeture (4) sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération de moulage. 25 5. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le corps fixe (2) du mousqueton (1) et la chape (6) formée par deux joues (6a, 6b) situées à son extrémité inférieure sont obtenus de manière monobloc 30 au cours d'une même opération d'usinage.20 6. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le corps fixe (2) du mousqueton (1) et la chape (6) formée par deux joues (6a, 6b) situées à son extrémité inférieure sont obtenus de manière monobloc au cours d'une même opération de moulage. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le ressort de rappel élastique (9) est constitué par un fil métallique enroulé sur lui-même pour former au moins une boucle centrale (9c), de diamètre interne sensiblement identique au diamètre externe du palier (12) sur lequel il est destiné à prendre place, ladite boucle centrale (9c) se prolongeant par deux pattes (9a, 9b) aptes à se loger respectivement dans un logement longitudinal interne (13) de l'élément mobile de fermeture (4), pour l'un (9a), et dans une rainure longitudinale (14) réalisée sur la paroi interne du corps fixe (2) en vis-à-vis de l'élément mobile de fermeture (4). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les quatre pièces le constituant sont, pour trois d'entre elles, réalisées dans un métal précieux, à savoir : le corps fixe (2) prolongé de la chape (6) qui ne font qu'un ; l'élément mobile (4), son palier (12) et l'oeillet (10) qui ne font qu'un ; l'axe d'articulation (5) ; la quatrième pièce constituant le ressort de rappel (9) étant réalisée dans un fil métallique à mémoire élastique. | A,F | A44,F16 | A44C,A44B,F16B | A44C 5,A44B 13,A44C 11,F16B 45 | A44C 5/20,A44B 13/02,A44C 11/02,F16B 45/02 |
FR2895106 | A1 | PROCEDE DE TELECHARGEMENT D'UN FICHIER DE CONFIGURATION DANS UN CIRCUIT PROGRAMMABLE, ET APPAREIL COMPORTANT LEDIT COMPOSANT. | 20,070,622 | L'invention concerne un procede de telechargement d'un fichier de configuration dans un circuit programmable et un appareil permettant un tel telechargement. De nos jours, on trouve de nombreux equipements grand public servant au traitement, au stockage et a la reproduction d'un grand nombre de contenus audiovisuels ou audio. Ces appareils contiennent les circuits electroniques suivants : une unite centrale, generalement un microprocesseur, une memoire contenant un programme executable, une memoire de travail, des io peripheriques d'entrees/sorties (Tuner, circuit de communication avec un reseau bidirectionnel, recepteur IR, ...), une memoire de masse (disque dur), etc. L'unite centrale supervise ('ensemble des fonctions fournies par ('appareil. Elie est donc fortement utilisee. Pour diminuer sa charge de travail et ainsi augmenter sa performance pour ('execution de certaines taches, i1 est connu is d'augmenter les capacites et performances des circuits peripheriques. Ainsi les circuits de communication peuvent gerer la reception et ('emission d'un bloc de donnees, un circuit OSD (abrege de On Screen Display) permet d'inserer une partie d'image a I'ecran, le disque dur est dote d'une interface assurant le transfert de bloc d'informations d'une taille importante. 20 Ces circuits sont proposes par des fabricants de circuits integres et certains modeles peuvent titre programmes par ('unite centrale pour ('execution de taches specifiques. Cependant, certaines fonctions sont tres specifiques et ne peuvent titre realisees (ou du moins de fawn peu efficaces) par des circuits vendus dans le commerce. Dans ce cas, et pour Iiberer davantage 25 ('unite centrale a remplir ses fonctions, Ies constructeurs d'appareils ont recours a des circuits programmables. Ces circuits sont identifies comme appartenant aux families communement nommees par Ies acronymes : FPGA, EPLD, CPLD, selon la technologie utilisee. Ces circuits contiennent un ensemble de portes logiques. Leur programmation consiste a etablir des liens 30 electriques entre Ies portes afin de realiser des fonctions logiques evoluees basees sur des ensembles de circuits combinatoires ou sequentiels. L'etablissement des liens electriques peut se faire en detruisant des elements fusibles si le circuit s'apparente a une PROM. D'autres technologies plus recentes permettent d'integrer dans ces circuits des cellules EPROM effagables par des ultraviolets, ou des cellules EEPROM inscriptibles et reprogrammables electriquement. Dans tous les cas, une fois programme et s installs sur I'appareil cible, le circuit est operationnel et remplit les fonctions pour lesquelles it a ete programme. Par exemple, si I'utilisateur desire utiliser un convertisseur numerique/analogique, alors le signal d'entree doit titre code en numerique, par exemple, selon le format SDI (acronyme de Serial Digital Interface ). io Mais si I'utilisateur utilise son appareil en tant convertisseur Audio Analogique / Numerique, it doit appliquer des signaux analogiques par exemple, au format CVBS, en entree. La presente invention decrit une methodologie servant a la programmation dynamique d'un ou plusieurs circuits programmables. is La presente invention a pour objet un procede de telechargement d'un fichier de configuration dans un circuit programmable implements dans un appareil, !edit appareil comportant une pluralite de connecteurs destines a permettre le raccordement avec au moins un autre appareil, et un circuit programmable permettant de traiter des signaux regus par lesdits connecteurs ; 20 caracterise en ce qu'il comporte : - une etape d'analyse des signaux presents sur les connecteurs afin de detecter des connexions operationnelles permettant la communication avec au moins un autre appareil, - une etape de telechargement d'au moins un fichier de configuration 25 selectionne parmi un ensemble de fichiers de configuration en fonction de la presence des connexions operationnelles detectees. De cette fawn, le circuit programmable est configure en fonction des connexions operationnelles avec d'autres appareils. Selon un premier perfectionnement, les connexions operationnelles 30 sont celles pour lesquelles I'appareil connects delivre un niveau electrique determine. L'appareil determine ainsi les appareils connectes fournissant ladite tension et susceptible d'entrer en communication. Selon un autre perfectionnement, I'etape d'analyse intervient continuellement tant que I'appareil est sous tension. De cette fawn, I'appareil analyse continuellement Ies connecteurs d'entrees et adapte le circuit programmable lorsqu'un changement intervient. Selon un perfectionnement, I'etape d'analyse continuellement operationnelle consiste a analyser Ies informations envoyees par un autre appareil !ors de sa connexion. De cette fawn, !'apparell contenant le circuit programmable reagit tres rapidement a un changement et adapte le circuit programmable en consequence. Selon un perfectionnement, au moins un fichier de configuration est io selectionne en fonction d'une configuration de plusieurs connexions operationnelles. Ainsi, un meme fichier de configuration peut repondre a !a gestion de plusieurs connexions. Selon un perfectionnement, Ies fonctions principales de !'apparell sont inactivees !ors de !'etape de telechargement. De cette fawn, Ies signaux is aleatoires emis par le composant programmable au cours de sa programmation ne declenchent pas pour !'apparell un comportement intempestif. Selon une variante de realisation, !ors de !'etape de telechargement, !'apparell emet un message indiquant une inactivation momentanee des fonctions. De cette fawn, !'utilisateur est mis au courant d'une telle inactivation. 20 La presente invention a aussi pour objet un appareil de traitement comportant au moins une unite centrale, une pluralite de connecteurs destines a permettre le raccordement avec au moins un autre appareil, et un circuit programmable permettant de traiter une partie des signaux regus par lesdits connecteurs ; caracterise en ce qu'il comporte un moyen d'analyse des 25 connexions afin de detecter Ies connexions operationnelles permettant !a communication avec au moins un autre appareil, et un moyen de telechargement d'au moins un fichier de configuration selectionne parmi un ensemble de fichiers de configuration en fonction de !a presence des connexions operationnelles detectees. 30 D'autres caracteristiques et avantages de !'invention apparaftront a travers !a description d'un exemple de realisation non limitatif de !'invention, explicite a !'aide des figures jointes, parmi lesquelles : - !a figure 1 est un diagramme bloc d'un recepteur, typiquement un s lecteur audio selon un exemple de realisation de !invention, - !a figure 2 est un diagramme bloc de !a partie interface permettant !a connexion du recepteur a plusieurs appareils, - !a figure 3 represente un organigramme presentant !es principales etapes d'un mode de realisation simplifie d'un exemple de realisation de !a io presente invention. Selon un exemple prefere de realisation, le circuit programmable est mis en oeuvre dans un recepteur tel que represente a la figure 1, typiquement un recepteur 1 associe a un dispositif d'affichage 2. Le recepteur comprend 15 une unite centrale 3 reliee a une memoire de programme 6, un recepteur de signaux infrarouge 7 pour recevoir les signaux d'une telecommande, et une logique de decodage audio/video 9 pour la generation des signaux audiovisuels envoyes a l'ecran de television 2. Le recepteur 1 comprend egalement un circuit 8 d'affichage de donnees sur l'ecran, appele souvent 20 circuit OSD, de I'anglais "On Screen Display" (signifiant litteralement "affichage sur l'ecran"). Le circuit OSD 8 est un generateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher a l'ecran des menus, des pictogrammes ou autres graphismes. Le recepteur dispose d'un ensemble de connecteurs 15 permettant notamment de recevoir des donnees audio et/ou video d'un reseau 25 de diffusion a travers une antenne de reception associee a un demodulateur 4, ce reseau peut titre de type radio, cable ou satellite. Les connecteurs 15 assurent egalement la communication avec un bus numerique local a haut debit permettant de recevoir des informations sur Ies contenus audio diffuses. Ce reseau est par exemple un reseau IEEE 1394. L'interface 5 permet de 30 connecter d'autres appareils, par exemple des appareils dotes de connexions de type USE, CVBS (entree video composite) ou 4 :2 :2 (CCIR 656 û video numerique), egalement a travers des connecteurs 15. Les circuits d'interface 5 comportent un circuit programmable 10 qui assure certaines fonctions d'interfagage entre ('unite centrale 3 et les connexions entrees/sorties. La figure 2 montre un diagramme bloc presentant les circuits s d'interfaces 5 permettant la communication entre le recepteur 1 et d'autres appareils distants ou non. Ce diagramme montre notamment le circuit programmable 10 et les moyens materiels permettant d'assurer sa programmation. Le circuit programmable 10 regoit les signaux d'entrees provenant d'un circuit 11. Le circuit 11 permet en plus de ('adaptation io electrique, la detection des changements dans les signaux appliques aux entrees de I'appareil 1. Le circuit 11 detecte notamment la connexion de nouveaux appareils delivrant un signal utile. Les appareils connectes peuvent egalement communiquer par une liaison sans contact de type radio (a ('aide d'une connexion WIFI par exemple), hyperfrequence, infrarouge ou tout autre is moyen de communication sans fil. Dans ce cas, le circuit 11 contient les moyens de communication sans fil assurant une liaison I'entre I'appareil 1 et les appareils connectes. Le circuit 11 est relie a un circuit de controle 12, typiquement un microcontroleur, de cette fawn ce dernier regoit les informations sur ('utilisation 20 des connexions d'entrees sorties. Le circuit de controle 12 est relie a une memoire non volatile 13, qui est typiquement de la memoire Flash, d'une capacite typique de 16 Mega octets et a une memoire de travail RAM physiquement representee sur le schema comme exterieure au circuit de controle 12 mais pouvant parfaitement titre integree a celui-ci. Le circuit 12 est 25 egalement relie a une memoire non volatile 14, typiquement un composant EEPROM communiquant avec un bus 12C ou une liaison serie. La memoire 14 contient la table de correspondance entre Ies differentes configurations de connexion supportees en entree et Ies fichiers de configurations binaires a charger dans Ies circuits programmables. Le fait d'avoir un composant 30 independant permet de simplifier industriellement ou en SAV Ia reprogrammation de cette memoire non-volatile. Sa taille peut titre Iimitee a quelques octets ou dizaines d'octets. La memoire 13 contient un programme principal destine a controler ('ensemble des fonctions du produit , et un jeu de fichiers de configuration binaires (en anglais Firmware 1, Firmware 2, Firmware 3,... D. Le format de ces fichiers est decrit par Ies notices des constructeurs de circuits programmables. La configuration de chacun des circuits programmable autorise I'acces a des fonctions utilisant tout ou une partie des signaux transmis par Ies connecteurs 15. io Apres avoir detaille Ies principaux composants d'un exemple de realisation de !'invention, nous allons maintenant montrer a ('aide de l'organigramme de !a figure 3 comment ceux-ci cooperent. Dans un premier temps, l'utilisateur installe Ies differents appareils et Ies connecte entre eux. L'analyse des connections est faite a !a mise sous is tension (etape 3.1). Cette etape permet de detecter Ies nouvelles connections faites lorsque le recepteur 1 etait hors tension. A l'etape 3.2 le circuit de detection 11 analyse l'etat des connecteurs d'entree 15 afin de determiner quelles sont Ies connexions operationnelles. On entend par connexion operationnelle !a presence detectee d'un signal utile au format valide. Suite a 20 cette analyse, le microcontroleur 12 selectionne le fichier de configuration binaire correspondant aux appareils connectes au recepteur (etape 3.3). Selon un perfectionnement, le fichier de configuration binaire est reference par un mot de donnees contenant une pluralite d'indicateurs binaires, chacun associe a une entree. La taille en bits du mot est egale au nombre d'entrees 25 disponibles sur l'appareil. Le microcontroleur 12 lit successivement chaque mot de donnees associe a un fichier. Si, pour un mot donne, l'indicateur binaire de !'entree connectee a un appareil operationnel est a 1 , alors le microcontroleur selectionne le fichier de configuration associe a ce mot. A l'etape 3.4, le microcontroleur determine si le ou Ies fichiers de 30 configuration binaire sont deja charges dans le composant programmable 10. Cette etape est optionnelle, on peut aussi systematiquement charger une configuration !ors de chaque changement. Si au moins un fichier n'est pas charge alors le programme passe a I'etape 3.5. Sinon, iI est inutile de modifier Ia configuration presente au sein du circuit 10 et le programme passe directement a I'etape 3.8 d'attente de changement dans Ies connexions. A I'etape 3.5, le microcontroleur inhibe le fonctionnement du recepteur de fawn a eviter tout signal aleatoire emis par le composant 10 au cours de sa programmation. Une autre solution consiste en ce que le microcontroleur 12 previenne ('unite centrale 3 du recepteur d'un chargement d'un nouveau fichier de configuration binaire. L'unite centrale previent alors I'utilisateur de I'indisponibilite de I'appareil, en affichant un message sur fond d'un ecran de io couleur uniforme. A I'etape 3 .6, le ou Ies fichiers de configuration selectionnes a I'etape 3.2 sont telecharges de la memoire 13 dans le composant 10. Le telechargement s'effectue conformement aux specifications du constructeur du circuit programmable et n'a pas besoin d'etre explicite d'avantage. Si la configuration de signaux valides detectes en entree n'a pas de sens au regard is de la definition du produit, la configuration du circuit programmable 10 demeure inchangee jusqu'a ce qu'une configuration valide soit detectee ou que I'on reconnecte Ies entrees dans la derniere configuration etablie. Une fois cette operation terminee, le microcontroleur 12 autorise le bon fonctionnement du recepteur (etape 3.7). Les signaux regus sont alors pris en 20 compte par le circuit programmable dote du fichier de configuration adapte. A I'etape 3.8, le microcontroleur 12 continue ('execution d'une boucle d'attente de detection d'un changement dans Ies connexions. Pour eviter de consommer du courant inutilement, le circuit 11 detecte des changements dans Ies connexions et active par une interruption le microcontroleur 12, ce dernier etant desactive 25 en temps normal. Ainsi, un appareil peut avoir un grand nombre de fonctions de traitement disponibles sur un produit qui possede une base materielle et logicielle commune et un nombre fini de circuits programmables. L'avantage est une reduction notable du coil de developpement et du coil matiere global 30 pour une 'famille de produits', et un produit qui peut s'adapter rapidement a une nouvelle configuration selon son mode de connexion. II existe plusieurs fawns de detecter ('apparition et la disparition de connexions. Voici une premiere fawn : en reponse a une requete ou sous la forme d'interruptions, le circuit de detection 11 emet des informations vers le circuit de controle 12 pour !'informer de ('existence et de la nature de connections electriques avec des appareils exterieurs en ordre de marche. La presence d'un apparell en ordre de marche est detectee par exemple a !'aide d'une tension sur une broche au moins d'un connecteur 15. En fonction de cette information, le circuit de controle selectionne un ou plusieurs fichiers de configuration binaires, a l'etape 3.3. Typiquement, on trouve dans !a memoire io 13 autant de jeux de donnees d'interface qu'il existe de connecteurs 15 sur l'appareils. Le jeu selectionne est ensuite charge dans le composant programmable 10. Une autre fawn de detecter une connexion consiste a disposer d'un contact mecanique sur un connecteur 15, ce contact est en position ferme is lorsque !a broche de connexion est introduite dans le connecteur du recepteur 1. Un signal electrique portant une information binaire : 0 si !a broche est presente, 1 si !a broche est absente, est transmis au circuit de controle 12. Le microcontroleur 12 analyse l'etat des signaux associes a chaque connecteur 15 et en deduit !es connexions presentes, puis it utilise !es signaux 20 pour adresser !a memoire a rechercher le fichier de configurations binaires pour le traitement des signaux regus sur !es connecteurs d'entree 15. Selon un perfectionnement, !a table contient des indicateurs de priorite permettant de definir une hierarchie lorsque plusieurs appareils sont connectes. Cette hierarchie consiste a affecter une valeur de priorite a chaque 25 entree, !'entree !a plus prioritaire a !a valeur 1 Selon une variante, lorsque plusieurs connexions sont detectees, le microcontroleur charge autant de fichiers de configurations binaires qu'il y a de connexions operationnelles. Le recepteur 1 peut disposer de plusieurs circuits programmables 10 30 dont !a programmation depend des signaux presents sur !es connecteurs d'entree 15. Dans ce cas, le microcontroleur 12 controle le chargement des fichiers de configurations binaires pour !'ensemble des circuits programmables. Selon un perfectionnement, I'appareil connecte emet un bloc d'information contenant un identifiant de I'appareil. Ce bloc est utilise par la fonction << Plug and Play pour configurer Ies appareils automatiquement !ors de !a connexion. Les appareils connectes echangent leurs informations ce qui permet de configurer !a communication et d'afficher sur !'apparell dote d'un moyen d'affichage, un identifiant de !'apparell connecte. Un exemple bien connu consiste a raccorder une clef USB a un ordinateur, l'ecran de !'ordinateur affiche !es caracteristiques de !a connexion. Selon un autre exemple, l'utilisateur raccorde a un connecteur 15 un cordon transmettant un to flux video SDI (<< Serial Digital Interface ), le circuit de detection 11 detecte !es informations revues, en deduit !a nature du signal et !a transmet au microcontroleur 12. Le recepteur 1 selon !a presente invention regoit !es informations emises !ors de !a connexion et utilise l'identificateur de !'apparell ou son type pour selectionner le fichier de configuration binaire. 15 Le present mode de realisation doit titre considers a titre dillustration mais peut titre modifie dans le domaine defini par la portee des revendications jointes. En particulier, !'invention ne se limite pas aux fichiers de configuration binaire decrits precedemment mais a tous moyens de programmation destines 20 a configurer des circuits programmables | La présente invention se rapporte à un procédé de téléchargement d'un fichier de configuration binaire dans un circuit programmable implémenté dans un appareil. L'appareil comporte au moins une unité centrale, une pluralité de connecteurs, et un circuit programmable permettant de traiter tout ou une partie des signaux reçus par lesdits connecteurs. L'appareil analyse l'état des connecteurs afin de définir quels sont les autres appareils connectés et si les connexions sont opérationnelles. Ensuite, un fichier de configuration est sélectionné parmi un ensemble de fichiers de configuration en fonction des connexions opérationnelles et est téléchargé d'une mémoire de l'appareil dans le circuit programmable.L'invention concerne également un appareil doté d'un composant programmé selon le procédé décrit précédemment. | Revendications 1. Procede de telechargement d'un fichier de configuration dans un circuit programmable (10) implements dans un appareil (1), !edit appareil comportant une pluralite de connecteurs (15) destines a permettre le raccordement avec au moins un autre appareil, et un circuit programmable (10) permettant de traiter des signaux regus par lesdits connecteurs (15); caracterise en ce qu'il comporte : io - une etape d'analyse (3.2) des signaux presents sur les connecteurs (15) afin de detecter des connexions operationnelles permettant la communication avec au moins un autre appareil, - une etape de telechargement (3.6) d'au moins un fichier de configuration selectionne parmi un ensemble de fichiers de configuration en is fonction de la presence des connexions operationnelles detectees. 2. Procede de telechargement selon la 1 ; caracterise en ce que les connexions operationnelles sont celles pour lesquelles ('appareil connects delivre un niveau electrique determine. 3. Procede de telechargement selon la 1 ou 2 ; caracterise en ce que I'etape d'analyse intervient continuellement tant que ('appareil (1) est sous tension. 25 4. Procede de telechargement selon la 3 ; caracterise en ce que I'etape d'analyse continuellement operationnelle consiste a analyser les informations envoyees par I'autre appareil fors de sa connexion. 5. Procede de telechargement selon ('une quelconque des 30 precedentes ; caracterise en ce que au moins un fichier de configuration est selectionne en fonction d'une configuration de plusieurs connexions operationnelles.11 6. Proc&d& de telechargement selon rune quelconque des pr&c&dentes ; caracterise en ce que les fonctions principales de I'appareil (1) sont inactiv&es fors de ('&tape de telechargement. 7. Procede de telechargement selon rune quelconque des 1 a 5 ; caracterise en ce que I'appareil (1) &met un message indiquant une inactivation momentanee des fonctions fors de ('&tape de telechargement. io 8 Appareil de traitement (1) comportant au moins une unite centrale (3), une pluralite de connecteurs (15) destines a permettre le raccordement avec au moins un autre appareil, et un circuit programmable (10) permettant de traiter une partie des signaux regus par lesdits connecteurs ; caracterise en ce 15 qu'il comporte un moyen d'analyse (11) des connexions afin de detecter les connexions operationnelles permettant la communication avec au moins un autre appareil, et un moyen de telechargement (12,13) d'au moins un fichier de configuration selectionne parmi un ensemble de fichiers de configuration en fonction de la presence des connexions operationnelles detectees. 20 | G | G06 | G06F | G06F 9,G06F 17 | G06F 9/00,G06F 17/50 |
FR2890140 | A1 | UNITE DE SYNCHRONISATION POUR DES EMBRAYAGES DE VEHICULES ET MANCHON DE SYNCHRONISATION | 20,070,302 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une unité de synchronisation pour des embrayages, comprenant au moins un support de manchon et une première bague de friction actionnée par un manchon coulissant, est munie d'au moins une première surface de friction et tenue de manière imperdable sur le support de manchon. L'invention concerne également un support de manchon pour une unité de synchronisation. Etat de la technique Le document DE-100 18 092-Al décrit une telle unité de synchronisation. La bague de friction est tenue de manière imperdable sur le support de manchon par l'intermédiaire de cames d'entraînement. Les cames d'entraînement réalisées sur la bague de friction pénètrent axialement dans une cavité du support de manchon, viennent prendre derrière une paroi du support et sont ainsi retenues de façon imperdable. Une autre bague de friction est en général installée coaxialement sur la bague de friction pour former un ensemble composé d'au moins un support de manchon et de deux bagues de friction. Le montage de cet ensemble dans la boîte de vitesses est plus rapide et plus économique que l'installation de pièces séparées. En outre, les moyens logistiques pour le transport et le stockage de l'ensemble sont réduits considérablement par rapport au transport et au stockage de pièces séparées. La fabrication de bagues de friction munies d'organes d'entraînement telle qu'évoquée ci-dessus est une opération relative-ment compliquée et ne peut s'appliquer ou seulement que très difficile-ment pour certains types de bagues pour des raisons de fonctionnement et de fabrication. Il existe également des unités de synchronisation dont les bagues de friction ne sont pas accrochées de cette manière pour des raisons de place et de fonction. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une unité de synchronisation permettant d'éviter les inconvénients des solutions connues. Exposé et avantages de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet une unité de synchronisation du type défini ci-dessus, caractérisée en ce que la première bague de friction est tenue par l'intermédiaire d'au moins un élément de fixation, fixé solidaire au support de manchon, et est mobile dans deux directions opposées de même axe que l'axe de rotation de l'unité de synchronisation, et radialement par rapport à l'axe de rotation sur le support de manchon. L'unité de synchronisation selon l'invention pour des embrayages de véhicules automobiles est un ensemble formé d'au moins un support de manchon et d'au moins une première bague de friction commandée par le manchon coulissant et qui en variante comporte également d'autres éléments intégrés de manière imperdable à l'unité de synchronisation. Ces autres éléments sont au choix, une seconde bague de friction, des éléments de blocage et le manchon coulissant. Les différentes pièces de l'unité de synchronisation sont toutes fabriquées en acier et cela soit par transformation par exemple par transformation à froid et/ ou par un usinage avec enlèvement de co-peaux. L'ensemble est traité globalement ou les différentes pièces sont traitées séparément et/ou diffèrent par leur dureté et leur revêtement. En variante, les pièces peuvent également être réalisées dans différentes matières par exemple en acier, en métaux légers ou en des alliages ainsi qu'en matière plastique. La première bague de friction est retenue de manière im- perdable par au moins un élément de fixation relié au support de manchon et cette bague est mobile dans deux directions opposées selon des directions axiales correspondant à l'axe de rotation de l'embrayage en étant également tenue radialement par rapport à l'axe de rotation sur le support de manchon. L'élément de fixation ou les éléments de fixation sont par exemple des becs de retenue en saillie de la matière du support de manchon qui viennent prendre derrière la bague de friction pour tenir la bague de friction dans au moins une direction axiale au support de manchon et permettant en même temps un appui radial contre le sup- port de manchon. Les becs de fixation sont réalisés par matage ou par dégagement de becs en tôle. En variante, les becs de fixation sont tout d'abord des pièces séparées que l'on fixe lors de l'assemblage de l'unité de synchro-nisation, après le positionnement au moins de la première bague de friction sur le support de manchon de préférence par soudage mais également par vissage, rivetage, accrochage ou collage. En variante, l'élément de fixation selon un développement de l'invention est une collerette interrompue du côté périphérique par rapport à l'axe de rotation ou continue. La collerette est de préférence une pièce formée à froid en tôle qui après le positionnement au moins de la première bague de friction sur le support de manchon y est fixée de préférence par soudage. En variante, la collerette est dégagée de la matière du support de manchon. Une telle collerette est par exemple obtenue par roulage dans la matière massive du support de manchon. En variante, la collerette est un segment étiré ou roulé et élargi radialement pour être finalement en partie rabattu radialement sur une pièce du support de manchon. Le support de manchon peut ainsi être réalisé de façon quelconque en une seule partie ou en plusieurs parties assemblées. Un développement de l'invention prévoit un support de manchon formé de deux demi-coquilles ou d'éléments en forme de co-quilles assemblés. Les bords des coquilles sont reliés par leur face frontale ou leur fond et constituent ainsi les éléments fonctionnels ra- dialement intérieurs pour le siège du support de manchon sur l'arbre et radialement extérieurs pour le siège du manchon coulissant sur le sup-port de manchon. La collerette est formée de préférence à partir d'un prolongement tubulaire du bord intérieur d'une coupelle. Pour cela, on élargit le prolongement et on le rabat radialement vers l'extérieur. En variante, cet élément en forme de coupelle comporte une collerette. La collerette forme une rainure annulaire entre la paroi du support de manchon et la collerette dans laquelle pénètre la première bague de friction ou qui reçoit au moins en partie la première ba- gue de friction. Dans ce dernier cas, par exemple selon un développement de l'invention, la bague de friction comporte au moins un cône intérieur allant en diminuant vers le diamètre intérieur le plus petit. La première bague de friction entoure la périphérie de la collerette par le cône intérieur qui est coaxial à la collerette et à l'axe de rotation. Comme le plus petit diamètre intérieur possible du cône intérieur est inférieur au plus petit diamètre extérieur possible d'un segment de collerette entouré du côté périphérique par le cône intérieur, la collerette constitue une butée axiale pour la bague de friction. La première bague de friction est une bague de synchronisation dont la surface extérieure forme au moins en partie une sur-face de friction. En variante, la surface extérieure porte comme revêtement une matière de friction ou une garniture de friction y est fixée. La première surface de friction est prévu pour une liaison par friction avec une seconde bague de friction. Un développement de l'invention prévoit une autre sur-face de friction sur le cône intérieur. La seconde surface de friction est prévue pour la liaison par friction avec la surface de friction antagoniste de la collerette et se trouve ainsi en regard de cette surface de friction antagoniste. La seconde surface de friction et la surface de friction antagoniste ou complémentaire sont réalisées dans la même matière que la bague de friction respective ou sont réalisées avec la collerette ou sont munies d'une matière de friction appliquée comme revêtement ou portent une garniture de friction. On envisage des paires d'éléments de friction avec diffé- rentes matières de friction comme par exemple une garniture de friction en un alliage chrome/fer ou des garnitures de friction avec des laitons spéciaux, des bronzes, du molybdène, des oxydes, des céramiques oxydes, ou encore des revêtements de surface à plusieurs matières dont l'une frotte au choix contre une surface d'acier traitée ou contre une autre surface de friction, revêtue différemment. Le laiton spécial est par exemple un alliage de laiton formé de cuivre, de zinc et d'au moins un élément du groupe comprenant l'aluminium, le manganèse, le fer, le nickel, le silicium, le cobalt, le chrome, le titane, le niobium, le vanadium, le zirconium et le molybdène. La couche est appliquée de préférence par pulvérisation. L'alliage de la couche doit avoir une structure composée d'une matrice métallique et une liaison inter-métallique plus dure que la matrice. En variante, on peut utiliser des garnitures économiques résistant à l'usure formées d'oxyde de céramique comme par exemple l'oxyde d'aluminium (tri-oxyde de dialuminium) ou l'utilisation de tissus en carbone. La couche de friction peut être fabriquée selon les procédés de pulvérisation thermiques usuels et présente de préférence une rugosité résultant de la pulvérisation; l'oxyde de céramique n'est pas associé à d'autres composants. En variante, les surfaces de la bague de friction et/ou de la collerette comportent du dioxyde de titane et la surface de friction complémentaire ou correspondante est en un matériau ferreux modifié dans les zones marginales. La couche de dioxyde de titane est appliquée de préférence par pulvérisation thermique. Pour cela, il n'est pas nécessaire que le dioxyde de titane soit chimiquement pur ce qui augmente-rait inutilement le coût mais il peut par exemple contenir des impuretés métalliques, des oxydes ou de carbone. Aussi longtemps que la teneur en dioxyde de titane représente au moins 30 %, l'embrayage par friction possède grâce à la coopération avec la seconde couche de friction, nitrurée, nitrocarburée ou carbonitrurée, toujours d'avantageuses caractéristiques de friction. Les procédés de pulvérisation comprennent par exemple la pulvérisation par plasma, la pulvérisation à la flamme, la pulvérisation à l'arc électrique ou la pulvérisation à la flamme à grande vitesse. Pour modifier les zones marginales, il est particulière-ment avantageux d'appliquer un procédé de diffusion thermique. Selon l'invention, on utilise de préférence un traitement de nitruration, de nitrocarburation ou de carbonitruration. Par ce traitement, on forme des nitrures ou des carbonitrures enrichis de préférence dans la zone marginale. Grâce à cette couche encore appelée couche de liaison ou couche de friction, on modifie une nouvelle fois le caractère métallique de la surface de sorte que la bague de friction peut offrir une plus grande résistance aux attaques mécaniques extérieures. La couche marginale présente d'une manière particulièrement avantageuse dans le cas de la nitruration ou la nitrocarburation, une épaisseur de 5 à 20 microns et dans le cas de la carbonitruration, une épaisseur de 100 à 500 microns. Pour les procédés évoqués ci-dessus, il convient notamment d'utiliser des aciers nitrurés comme par exemple 34CrAr6, 34CrA1N27, 34CrMo 12, 31 CrMoV9, 39CrMoV13-9, 34CrA1Mo5, 41 CrA1Mo7 et 15CrMoV5-9, et aussi 100Cr6, 80Cr2 et 16MnCr5. La couche de friction de dioxyde de titane en combinai-son avec son partenaire de friction présente une très faible tendance à l'usure et en même temps elle offre un coefficient de friction constant pendant toute la durée d'utilisation. A côté de la pulvérisation technique on peut également utiliser d'autres types de liaison entre la couche de friction et le corps de base. C'est ainsi que la couche de friction peut également être collée ou frittée sur le corps de base. Il est en particulier avantageux que la couche de friction comme par exemple la couche de dioxyde de titane présente une épaisseur comprise entre 20 et 100 microns, une rugosité de 10 à 50 microns et une dureté de 600 à 1000HV. La seconde bague de friction présente une surface de friction radialement à l'intérieur de la bague de friction et qui correspond à la première surface de friction pour une liaison par friction commune et selon un développement de l'invention, elle est fixée de manière imperdable sur le support de manchon. Comme les surfaces de friction coniques se correspondent, le cône extérieur de la première bague de friction constitue une butée axiale pour le cône intérieur de la seconde bague de friction. La première bague de friction tient ainsi la seconde bague de friction sur le support de manchon. Sur l'unité de synchronisation, en variante des deux cô- tés, on a chaque fois au moins une ou plusieurs bagues de friction fixées de manière imperdable comme dans le dispositif décrit ci-dessus. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre une unité de synchronisation en coupe longitudinale suivant son axe de rotation, et dans laquelle un paquet d'anneaux de friction est tenu sur le support de manchon par l'intermédiaire d'une collerette séparée, fixée au support de manchon de l'unité ; - la figure 2 montre une autre unité de synchronisation en coupe longitudinale suivant son axe de rotation et dans laquelle un paquet d'anneaux de friction est tenu au support de manchon par l'intermédiaire d'une collerette réalisée dans la même matière que le support de manchon; - la figure 3 montre l'unité de synchronisation de la figure 2 selon une représentation montrant le rabattement de la collerette. Description de modes de réalisation La figure 1 montre une unité de synchronisation formée d'un ensemble comprenant un support de manchon 2, d'un manchon coulissant 3 fixé au support de manchon 2, d'une bague de synchronisation intermédiaire formée d'une première bague de friction 4, d'une seconde bague de friction 5 en forme de bague de synchronisation extérieure avec une denture extérieure 32 et un moyen de blocage 6. Le support de manchon 2 est formé de trois parties à sa-voir deux segments 7, 8 en forme de coupelle et d'une collerette 9. Le segment 7 a une forme de coupelle avec un perçage central 10 dans le fond 11 et un bord extérieur radial 12. Le segment 8 comporte un fond 13 avec un bord radial 14 intérieur. Le bord radial extérieur 15 du seg- ment 8 a la même forme que le bord 12. Les segments 7 et 8 sont as- semblés par leur face frontale au niveau des fonds 11 et 13. La collerette 9 est l'élément de fixation 39 selon l'invention, avec un axe de rotation 16 et un orifice 10 centré dans le fond 11. Dans la direction axiale, à l'opposé du bord 14, la collerette 9 forme un bord 17. Les bords 14 et 17 assemblés constituent un moyeu 18 pour le siège de l'arbre de l'unité de synchronisation 1. Le moyeu 18 présente une denture intérieure 19 pour venir en prise dans une denture extérieure non représentée du siège de l'arbre. Les bords 12 et 15 forment un siège coulissant 20 avec une denture extérieure longitudinale pour le manchon coulissant 3. Le manchon coulissant 3 comporte intérieurement une denture longitudinale intérieure et il est guidé en coulissement axial par la prise des dentures longitudinales, de manière solidaire en rotation, longitudinalement sur le siège coulissant 20 dans les deux directions axiales iden- tiques par rapport à l'axe de rotation 16. Les positions du manchon coulissant 3 sont fixées dans les différentes positions de commutation par le moyen de blocage 6. En périphérie on a plusieurs dispositifs de blocage 6 composés chaque fois d'une bille 21 et d'un ressort 22. Les fonds 11 et 13 forment axialement entre eux des cavités formant chacune un logement 23 pour un dispositif de blocage 6. La collerette 9 présente un segment annulaire 24 de forme conique comme élément de fixation. Le segment annulaire 24 et le fond 11 opposé axialement délimitent une rainure annulaire 26 dans laquelle pénètre la première bague de friction 4. La première bague de friction 4 est une bague de forme conique munie extérieurement d'une garniture de friction avec une première surface de friction 30 et dont le cône intérieur 27 va en diminuant vers l'extrémité tournée vers le fond 11. La première bague de friction 4 comprend le segment an- nulaire 24 de sorte que le cône intérieur 27 se trouve au point le plus étroit c'est-àdire au moins à l'endroit où le cône intérieur présente sa plus petite section libre 28 dans la rainure annulaire 26. La géométrie intérieure de la première bague de friction 4 correspond à la géométrie extérieure du segment annulaire 24. La première bague de friction 4 est ainsi centrée dans la direction radiale par rapport à l'axe de rotation sur le segment annulaire 24 et est bloquée dans la direction axiale, entre le segment annulaire 24 et le fond 11. Le cône intérieur 27 comporte une seconde surface de friction 29 sur une garniture de friction. La seconde surface de friction 29 entoure le côté périphérique du segment 24 de forme conique et vient contre la surface de friction complémentaire 25 du segment annulaire 24. La première surface de friction 30 est en regard de la sur-face de friction intérieure 31 du segment intérieur conique de la seconde bague de friction 5. La seconde bague de friction 5 est centrée sur la première bague de friction 4. Du fait des géométries correspon- dantes des bagues, la seconde bague de friction 5 est tenue de manière imperdable dans l'unité de synchronisation 1. Comme il est possible de guider axialement la première bague de friction 5 à l'intérieur suivant le bord 12, on peut également envisager de tenir la bague de friction extérieure 5, axialement avec une ou plusieurs saillies radiales 33 dans le support de manchon 2. La saillie fait soit corps avec le support de manchon 2, par exemple par sertissage ou est un élément de fixation distinct. La figure 2 montre une unité de synchronisation 34 corn-portant un support de manchon 35 modifié par rapport au support de manchon 2 de l'unité de synchronisation 1 mais qui correspond par ailleurs au manchon coulissant 3, à la première bague de friction 4 réalisée sous la forme de bagues de synchronisation intermédiaires et de la seconde bague de friction 5 réalisée sous la forme de bagues de syn- chronisation extérieures ainsi que du moyen de blocage 6 de l'ensemble de la figure 1, tant du point de vue de la construction que du fonctionnement. Le support de manchon 35 est formé en deux parties à savoir d'un segment 36 en forme de coupelle et d'un segment 8. Au ni- veau des segments 36 et 8, le fond 13 forme un bord 14 situé radiale-ment à l'intérieur. Les bords 15 situés radialement à l'extérieur sont identiques. Les segments 36 et 8 ont leur face frontale alignée aux fonds 13. Les bords 14 dirigés dans des directions opposées for- ment en commun le moyeu 18 pour le siège d'arbre de l'unité de synchronisation 1. Le moyeu 18 comporte une denture intérieure 19 pour venir en prise dans une denture extérieure correspondante non représentée du siège de l'arbre. Le bord 14 du segment 36 comporte un prolongement élargi radialement formant une collerette 37 avec un segment annulaire conique 24 muni de la surface de friction complémentaire 25 et réalisé en une seule pièce ou dans la même matière que le segment 36. La collerette 37 est l'élément de fixation 39 selon l'invention et ainsi selon la représentation de la figure 3, elle est élargie vers l'extérieur dans la di- rection de la flèche 38 pour délimiter la rainure annulaire 26 après installation des bagues de friction 4 et 5 dans le support de manchon 34 sous la forme d'un paquet d'anneaux. La première bague de friction 4 et la seconde bague de friction 5 sont fixées à mobilité limitée c'est-à-dire de façon imperdable sur le support de manchon 2 ou 35 en ce que la seconde bague de friction 5 est installée de manière coulissante axialement sur la première bague de friction par l'intermédiaire du manchon coulissant 3 et ainsi la première bague de friction 4 coulisse sur le segment annulaire 24 et réalise ainsi un contact de friction entre les surfaces de friction 25 et 29 lo ou 30 et 31. Les bagues de friction 4 et 5 sont tenues avec une mobilité limitée sur les supports de manchon 2 ou 35 pour que le contact de friction entre les surfaces de friction 25 et 29 ou 30 et 31 puisse être de nouveau ouvert par coulissement dans la direction opposée. NOMENCLATURE 1 Unité de synchronisation 2 Support de manchon 3 Manchon coulissant 4 Première bague de friction Seconde bague de friction 6 Moyen de blocage 7 Segment 8 Segment 9 Collerette Trou 11 Fond 12 Bord 13 Fond 14 Bord Bord 16 Axe de rotation 17 Bord 18 Moyeu 19 Denture intérieure Siège coulissant 21 Bille 22 Ressort 23 Cavité 24 Segment annulaire Surface de friction complémentaire 26 Rainure annulaire 27 Col intérieur 28 Section 29 Seconde surface de friction Première surface de friction 31 Surface de friction intérieure 32 Denture extérieure 33 Saillie 34 Unité de synchronisation Support de manchon 36 Segment 37 Collerette 38 Flèche directionnelle 39 Elément de fixation | Unité de synchronisation (1, 34) pour des embrayages, comprenant au moins un support de manchon (2, 35) et une première bague de friction (4) actionnée par un manchon coulissant (3), munie d'au moins une première surface de friction (30).La première bague de friction (4) est tenue de manière imperdable sur le support de manchon (2, 35),par au moins un élément de fixation (39) fixé solidaire au support de manchon (2, 35), et est mobile dans deux directions opposées, de même axe que l'axe de rotation (16) de l'unité de synchronisation (1, 34) et radialement par rapport à l'axe de rotation (16) sur le support de manchon (2, 35). | 11 Unité de synchronisation (1, 34) pour des embrayages, comprenant au moins un support de manchon (2, 35) et une première bague de friction (4) actionnée par un manchon coulissant (3), munie d'au moins une première surface de friction (30) et tenue de manière imperdable sur le support de manchon (2, 35), caractérisée en ce que la première bague de friction (4) est tenue par l'intermédiaire d'au moins un élément de fixation (39) fixé solidaire au support de manchon (2, 35), et est mobile dans deux directions opposées, de même axe que l'axe de rotation (16) de l'unité de synchronisation (1, 34) et radialement par rapport à l'axe de rotation (16) sur le support de manchon (2, 35). 2 ) Unité de synchronisation selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de fixation (39) est réalisé dans la même matière que le sup-port de manchon (35). 3 ) Unité de synchronisation selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de fixation (39) comporte une collerette (9, 37) entourant de manière périphérique l'axe de rotation (16) et au moins une partie de la première bague de friction (4) est tenue axialement entre un bord radialement extérieur de la collerette (9, 37) et le support de manchon (2) d'une façon imperdable. 4 ) Unité de synchronisation selon la 3, caractérisée en ce que la première bague de friction (4) comporte au moins intérieurement un cône intérieur (27) et la première bague de friction (4) entoure de façon périphérique la collerette (7, 37) coaxialement à la collerette et à l'axe de rotation (16), et au moins le cône intérieur (27) pénètre radialement dans une rainure annulaire (26) à l'endroit le plus étroit, la rainure annulaire (26) étant délimitée par la collerette (7, 37) et un segment (11, 13) du support de manchon (2, 35) axialement en regard de la collerette (7, 37). 5 ) Unité de synchronisation selon la 4, caractérisée en ce que le cône intérieur (27) est muni d'une seconde surface de friction (29) , cette seconde surface de friction (29) étant en regard d'une surface de friction antagoniste (25) sur la collerette (7, 37), la seconde surface de friction (27) et la surface de friction antagoniste (25) correspondant pour une liaison par friction. 6 ) Unité de synchronisation selon la 3, caractérisée en ce que l'unité de synchronisation (1, 34) comporte une seconde bague de friction (5), cette seconde bague de friction (5) étant tenue de manière imperdable par la première bague de friction (4) et de façon mobile au moins dans l'une des directions axiales et radialement sur l'unité de synchronisation (1, 34), la seconde bague de friction (5) ayant une surface de friction intérieure (31) en regard de la première surface de friction (30) et correspondant à cette première surface de friction (30) pour un contact par friction, et la seconde bague de friction (5) coulisse sur la première surface de friction (30) de l'unité de synchronisation (1, 34). 7 ) Unité de synchronisation selon la 1 ou 6, caractérisée en ce que l'unité de synchronisation (1, 34) comporte un manchon coulissant (3) porté par le support de manchon (3, 35) et coulissant dans au moins 30 l'une des directions axiales. 8 ) Unité de synchronisation selon la 6, caractérisée en ce que l'unité de synchronisation (1, 34) comporte un manchon coulissant (3) 35 porté par le support de manchon et coulissant dans au moins l'une des directions axiales, la seconde bague de friction (5) coulissant par l'intermédiaire du manchon coulissant (3) sur la première surface de friction (30) dans l'unité de synchronisation (1, 34). 9 ) Unité de synchronisation selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de fixation (39) est réalisé en une seule pièce avec un segment en forme de coupelle (36) en tôle du support de manchon (35). 10 ) Unité de synchronisation selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de fixation (39) est réalisé en une seule pièce avec un segment (36) en forme de coupelle formée à froid en tôle du support de manchon (35), et le support de manchon (35) se compose de deux segments en forme de coupelles (8, 36) assemblées, les segments (8, 36) en forme de coupelles étant fixés l'un à l'autre par leur face frontale, et au moins l'un des segments comporte l'élément de fixation (39) et un manchon coulissant (34) est porté au moins de façon coulissante dans l'une des directions axiales sur au moins un bord annulaire aligné axialement, tournant autour de l'axe de rotation (16) d'au moins l'un des segments (8, 36). 11 ) Support de manchon pour une unité de synchronisation selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte au moins deux segments (8, 36) en forme de coupelles en tôle formées à froid, les segments (8, 36) en forme de coupelles étant fixés l'un à l'autre par le fond, et au moins l'un des segments (36) comporte un bord radialement intérieur (14) pour former un siège d'arbre et au moins l'un des segments (8, 36) comporte un bord radialement extérieur pour former un siège de coulissement pour le manchon coulissant (3), et au moins l'un des segments (36) présente une surface de friction (25) pour un appairement par friction avec une bague de friction (4) de l'unité de synchronisation (34). 12 ) Support de manchon selon la 11, caractérisé en ce que la surface de friction (25) est réalisée sur une collerette annulaire (37) , cette collerette annulaire (37) partant du bord radialement intérieur (14). 13 ) Support de manchon selon la 11, caractérisé en ce que la surface de friction (25) est réalisée sur une collerette (37) élargie radialement, de forme annulaire par rapport à l'axe de rotation (16) et 15 réalisée dans la matière du bord intérieur (14). | F | F16 | F16D | F16D 23 | F16D 23/04 |
FR2899160 | A1 | SIEGE ARRIERE REGLABLE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,005 | AUTOMOBILE. La présente invention concerne un siège arrière réglable de véhicule automobile. Les automobilistes attendent des sièges de leur voiture un 5 grand confort, un niveau de sécurité élevé et des facilités de réglage. Et cette demande de confort et de sécurité concerne également les sièges arrière individuels, en particulier mais non exclusivement les sièges arrière de rang supérieur à 10 deux. Il est demandé à ces sièges de nombreux réglages de confort, des facilités de manoeuvre, un rabattage possible, l'amovibilité et une bonne tenue aux chocs. Selon une demande de brevet français n 2 772 687, on connaît un siège de véhicule automobile avec un réglage de la 15 position de la surface avant de l'appui-tête. Il est prévu un coussin pneumatique, incorporé dans l'appui-tête, qui est gonflé et fait avancer automatiquement la surface avant pour la rapprocher de l'occiput et de la nuque de l'occupant du siège lorsque ce dernier est de grande taille et qu'il recule la 20 partie assise et incline le dossier vers l'arrière. Des capteurs signalent ces paramètres de réglage à une unité de commande, qui à son tour commande le gonflage de l'appui-tête. La manoeuvre intervient lorsque le siège est réglé par un occupant de petite taille. On connaît également, selon la demande de brevet européen n EP 1 346 872 Al, un siège de véhicule qui comprend une surface d'assise, et un dossier ayant un dispositif de réglage de position angulaire pour régler l'appui-tête dans une position donnée souhaitée. Ce dispositif est disposé à l'intérieur du dossier et fait basculer le support de coussin d'appui-tête autour d'un axe de pivotement disposé dans le dossier et s'étendant perpendiculairement à la surface d'assise. Il est prévu un dispositif de réglage de la hauteur, disposé à l'intérieur du dossier, qui a un moteur d'entraînement électrique ou pneumatique pour régler la hauteur de l'appui-tête. Le dispositif de réglage angulaire porte le dispositif de réglage de la hauteur. Ces différents sièges, s'ils présentent un réglage de la position 15 d'appui-tête, restent néanmoins peu confortables en cas de choc. Pour cette raison, on a cherché à ancrer le dossier du siège à la caisse du véhicule. Ainsi, selon une demande de brevet français n 2 776 587, on 20 connaît un siège de véhicule dont le dossier est doté d'une barre de verrouillage pivotante qui s'étend transversalement entre les deux bords latéraux du dossier et qui comporte deux tronçons d'extrémité coudés en forme de manivelle, adaptés pour ancrer le dossier à la caisse du véhicule en coopérant respectivement avec deux crochets d'ancrage solidaires de la caisse du véhicule. Chaque tronçon d'extrémité de la barre de verrouillage est associé à une patte de renfort présentant deux échancrures sensiblement verticales dans lesquelles est engagé ce tronçon d'extrémité lorsque la barre de verrouillage est dans sa position verrouillée. Toutefois, ce siège avec dossier ancré sur la caisse du véhicule ne présente pas de réglages de confort, en particulier de la position du dossier, de l'appui-tête ou d'autres parties. Le but de la présente invention est, par conséquent, de concevoir un siège arrière de véhicule automobile, qui permette un réglage confort et reste, en position d'utilisation, verrouillé sur la caisse du véhicule pour une meilleure tenue aux chocs. C'est également un but de la présente invention de concevoir un siège qui permette d'avoir une bonne distance entre la tête et l'appui-tête dans toutes les positions de réglage. C'est encore un but de la présente invention de réaliser un siège arrière réglable avec un mécanisme dont la conception est bien adaptée à une commande de réglage par des moteurs électriques, des poches gonflables à commande pneumatique ou des mécanismes à crantage. Un autre but également de la présente invention est de réaliser un siège arrière qui, de plus, permette un appui sous cuisse optimal de l'utilisateur dans toutes les positions confort du dossier. Enfin, c'est aussi un but de la présente invention de réaliser un tel siège avec une construction simple, de manière relativement économique, et qui conduise à un fonctionnement sûr et fiable. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouveau siège réglable de véhicule automobile, qui comprend une assise et un dossier qui peut pivoter par rapport à l'assise autour d'un axe de pivotement du siège, dans lequel le dossier comporte une armature de fond, rigide, verrouillée sur la caisse du véhicule, et une armature de haut de dossier, montée à pivotement réglable sur ladite armature de fond. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'armature de haut de dossier est constituée d'une tubulure, sur laquelle sont montées solidaires les douilles d'appui-tête. De préférence, l'armature de haut de dossier est montée à 20 pivotement réglable par rapport à l'armature de fond au moyen d'un système à vérin électrique. Selon une variante de réalisation de l'invention, l'armature de haut de dossier est montée à pivotement réglable par rapport à l'armature de fond au moyen d'au moins une poche gonflable disposée entre l'armature de fond et l'armature de haut de dossier. De préférence, la (ou les) poche(s) gonflable(s) est (sont) 5 gonflée(s) par un dispositif pneumatique. De préférence, ladite armature de fond), rigide, verrouillée sur la caisse du véhicule, est constituée par une tôle. De manière préférentielle, ladite armature de fond est verrouillée sur la caisse du véhicule au moyen d'un verrou, 10 monté fixe sur l'armature de fond. De manière préférentielle également, des flasques latéraux et des renforts pour la tenue aux chocs sont montés fixes sur ladite armature de fond. De préférence, le haut de la nappe de dossier vient 15 s'accrocher sur ladite tubulure constitutive de l'armature de haut de dossier, et le bas de la nappe de dossier vient s'accrocher sur lesdits flasques solidaires de l'armature de fond. De plus, selon la présente invention, l'assise comporte une 20 armature fixe de coussin, rigide, verrouillée sur le plancher du véhicule, et une armature dite de nez de coussin , montée à pivotement réglable sur ladite armature fixe de coussin. Cette armature fixe de coussin est constituée, de préférence, par une paire de brancards solidaires de la caisse du véhicule. Et de préférence également, l'armature de nez de coussin est constituée par un baquet articulé par rapport à l'armature fixe 5 de coussin. Le baquet est articulé sur la paire de brancards autour d'un axe de pivotement parallèle à l'axe de pivotement du siège, de manière à régler l'inclinaison du nez de coussin du siège. De manière préférentielle, des flasques sont montés fixes sur 10 lesdits brancards, afin de supporter l'axe d'articulation de l'armature de nez de coussin par rapport à l'armature fixe de coussin. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'armature de nez de coussin est montée à pivotement par rapport à l'armature 15 fixe de coussin au moyen d'un système à vérin électrique. En variante, l'armature de nez de coussin est montée à pivotement par rapport à l'armature fixe de coussin au moyen d'au moins une poche gonflable disposée entre l'armature de nez de coussin et l'armature fixe de coussin. 20 La (ou les) poche(s) gonflable(s) est (sont) gonflée(s) par un dispositif pneumatique, par exemple. De plus, l'armature fixe de coussin présente une traverse, solidaire desdits brancards, une traverse de baquet, solidaire dudit baquet, et des bielles d'articulation relient les deux traverses. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 représente un siège arrière de véhicule à haut de dossier réglable selon l'invention, en position nominale du dossier, - la figure 2 représente le siège de la figure 1 avec son haut de dossier en position inclinée vers l'avant, au moyen du système 15 de réglage de la présente invention, - la figure 3 représente le siège de la figure 1 en position rabattue, - la figure 4 est une vue du mécanisme de réglage du haut de dossier de siège selon la présente invention, 20 - la figure 5 est une vue du mécanisme de réglage du nez de coussin d'assise de siège selon la présente invention, - la figure 6 est une vue schématique en coupe du siège selon la présente invention, avec des dispositifs de réglage à poches gonflables, le haut de dossier et le nez de coussin d'assise du siège étant en position nominale, - la figure 7 est une vue schématique en coupe du siège de la figure 6, le haut de dossier et le nez de coussin d'assise du siège étant inclinés après action des dispositifs de réglage à poches gonflables. Sur le dessin des figures 1 à 3, on a représenté un siège arrière de véhicule automobile, qui comprend un dossier 1 et une assise 2. Le dossier 1 est équipé d'un appui-tête 3, de manière classique. Le dossier peut pivoter autour d'un axe A (figure 1 et 3) pour être rabattu et former une tablette ou une extension de plancher dans la position illustrée par la figure 3. Le dossier du siège présente une partie 4, dite haut de dossier , qui est inclinable par rapport à une partie fixe ou armature de fond 6 (voir figure 2) selon un mode de fonctionnement et au moyen de mécanismes d'inclinaison qui seront décrits dans la suite de la présente description. La partie 5 ou bas de dossier reste fixe dans le plan de l'armature de fond 6, lorsque le siège est en position d'utilisation, c'est-à-dire lorsque le siège n'est pas rabattu. En position d'utilisation en tant que siège, ce dernier est fixé à la caisse (représentée partiellement et schématiquement en C sur les figures 1 à 3) du véhicule. Dans cette position d'utilisation siège, l'armature de fond 6 reste verrouillée sur la caisse C. En se référant au dessin de la figure 4, l'armature de fond 6 du dossier 1 de siège est constituée par une tôle. Deux flasques latéraux 7 sont solidaires de cette tôle de fond 6. L'ensemble comprenant la tôle de fond 6 et les flasques 7, ainsi que d'éventuels renforts anti-chocs, est fixé sur la caisse (non représentée en figure 4) au moyen d'un verrou 8, monté sur ledit ensemble. L'armature du dossier comprend également, outre l'armature de fond 6, une armature de haut de dossier constituée par une tubulure ou tube 9 qui comprend les douilles d'appui-tête 10 et sur lequel vient s'accrocher le haut de la nappe de suspension 11, le bas de la nappe étant accroché sur les flasques 7. Le tube 9 de haut de dossier est entraîné en pivotement par le moteur à vérin 12 fixé sur un des flasques 7. En référence au dessin de la figure 5, on va décrire maintenant le mécanisme de réglage de la partie avant de l'assise 2 du siège, dite nez de coussin . L'armature d'assise ou de coussin, comporte une partie fixe et une partie mobile. La partie fixe ou armature fixe d'assise est composée de deux brancards 13, et de deux flasques 14, latéraux, solidaires de l'un et l'autre brancard. Cette armature fixe d'assise est montée fixe sur le plancher du véhicule (non représenté). La partie mobile ou armature de nez de coussin est constituée d'un baquet 15, de préférence en tôle, articulé sur les deux flasques 14 autour d'un axe d'articulation B supporté par les flasques. Il est prévu un moteur à vérin 17 afin d'écarter ou de rapprocher une traverse de baquet 16, solidaire du baquet 15, d'une traverse de brancards 18, fixe, solidaire des brancards fixes 13. L'action du moteur 17 fait, par conséquent, pivoter dans un sens ou dans l'autre le baquet 15 autour de l'axe d'articulation B. Les bielles d'articulation 19 qui relient de part et d'autre les traverses de brancards 18 et de baquet 16 décrivent des angles plus ou moins ouverts par rotation autour des liaisons pivots 20. L'action du moteur 17 a donc pour effet de changer la position de l'avant de l'assise du siège, de constituer ainsi un réglage du nez de coussin, lequel réglage permet une meilleure position sous cuisse de l'occupant du siège. Une variante de réalisation de l'invention est représentée sur le dessin des figures 6 et 7. Selon cette variante, le réglage en inclinaison par motoréducteur du haut de dossier est remplacé par l'action d'une ou plusieurs poches gonflables 22, et le réglage en inclinaison du nez de coussin de siège est remplacé également par l'action d'une ou plusieurs poches gonflables 21. Le gonflement des poches gonflables 22 entre l'armature de fond fixe 6 et le tube 9 provoque le pivotement vers l'avant (flèche F1 sur la figure 7) du tube 9, lequel entraîne dans son mouvement le haut de dossier 4 et l'appui-tête 3. Le gonflement des poches gonflables 21 entre la traverse des brancards 13 et le baquet 15 provoque le pivotement vers le haut (flèche F2 sur la figure 7) du baquet 15, lequel entraîne dans son mouvement l'avant de l'assise ou nez de coussin du siège 2. De manière connue en soi, le gonflement et le dégonflement des poches de gonflage 21, 22 peut être commandé, par exemple, par un système de commande pneumatique comprenant une pompe à air et des valves pour la distribution de l'air. D'autres systèmes de commande fluidiques, électriques ou mécaniques peuvent être envisagés. Le principe de la présente invention, dans ses variantes différentes de réalisation, permet d'obtenir un réglage confort, tout en gardant le dossier verrouillé sur la caisse du véhicule. Un tel principe garantit donc une meilleure tenue en cas de choc et permet d'éviter un sur dimensionnement des armatures, par conséquent permet un gain de masse. Comme mentionné précédemment, la partie supérieure de la nappe du dossier 11 est accrochée sur le tube 9, c'est-à-dire sur la partie mobile ou haut de dossier 4, ce qui présente l'avantage d'éviter une formation d'amorces de cassure dans le dossier. On a vu également que l'appui-tête était fixé sur la partie mobile, ce qui a pour résultat d'offrir une bonne distance entre 5 la tête de l'occupant et l'appui-tête dans toutes les positions. Le principe de la présente invention assure une réelle compatibilité entre la transformation de plancher plat obtenue avec le rabattement total du dossier de siège et la possibilité de réglage confort du siège en position d'utilisation. 10 Selon l'objet de la présente invention, il n'y a aucun jeu entre la tablette arrière et le dossier de siège arrière, ce qui offre l'avantage d'aucun bruit venant du coffre du véhicule. De plus, le réglage du nez de coussin permet d'avoir un appui sous cuisse optimal dans toutes les positions confort du 15 dossier. Enfin, le principe de la présente invention est bien adapté à l'utilisation d'une commande comportant des moteurs électriques, ou des poches gonflables ou encore un mécanisme à crantage mécanique | - Il comprend une assise (2) et un dossier (1) qui peut pivoter par rapport à l'assise autour d'un axe de pivotement (A) du siège. Le dossier comporte une armature de fond (6), rigide, verrouillée sur la caisse du véhicule, et une armature de haut de dossier (9), montée à pivotement réglable sur ladite armature de fond (6). L'assise (2) comporte une armature de fond (13), verrouillée sur la caisse du véhicule, et un baquet (15), monté à pivotement réglable sur ladite armature de fond (13), de manière à régler la position dite de « nez de coussin » d'assise.- Véhicules automobiles. Sièges de véhicule automobile. Confort et sécurité des sièges de véhicule automobile. | 1. Siège arrière réglable de véhicule automobile, comprenant une assise (2) et un dossier (1) qui peut pivoter par rapport à l'assise (2) autour d'un axe de pivotement (A) du siège, caractérisé en ce que ledit dossier (1) comporte une armature de fond (6), rigide, verrouillée sur la caisse (C) du véhicule, et une armature de haut de dossier (9), montée à pivotement réglable sur ladite armature de fond (6). 2. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que ladite armature de haut de dossier (9) est constituée d'une tubulure, sur laquelle sont montées solidaires les douilles d'appui-tête (10). 3. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'armature de haut de dossier (9) est montée à pivotement réglable par rapport à l'armature de fond (6) au moyen d'un système à vérin électrique (12). 4. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'armature de haut de dossier (9) est montée à pivotement réglable par rapport à l'armature de fond (6) au moyen d'au moins une poche gonflable (22) disposée entre l'armature de fond (6) et l'armature de haut de dossier (9). 5. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que la (ou les) poche(s) gonflable(s) (22) est (sont) gonflée(s) par un dispositif pneumatique. 6. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite armature de fond (6), rigide, verrouillée sur la caisse (C) du véhicule, est constituée par une tôle. 7. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite armature de fond (6) est verrouillée sur la caisse (C) du véhicule au moyen d'un verrou (8), monté fixe sur l'armature de fond (6). 8. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que des flasques latéraux (7) et des renforts pour la tenue aux chocs sont montés fixe sur ladite armature de fond (6). 9. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le haut de la nappe de dossier (11) vient s'accrocher sur ladite tubulure (9). 10. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que le bas de la nappe de dossier (11) vient s'accrocher sur lesdits flasques (7). 11. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que, de plus, ladite assise (2) comporte une armature fixe de coussin (13), rigide, verrouillée sur le plancher du véhicule, et une armature de nez de coussin (15), montée à pivotement réglable sur ladite armature fixe de coussin (13). 12. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que ladite armature fixe de coussin (13) est constituée par une paire de brancards (13) solidaires de la caisse du véhicule. 13. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que ladite armature de nez de coussin (15) est constituée par un baquet articulé par rapport à l'armature fixe de coussin (13). 14. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 13, caractérisé en ce que ledit baquet (15) est articulé sur la paire de brancards (13) autour d'un axe de pivotement (B) parallèle à l'axe de pivotement (A) du siège, de manière à régler le nez de coussin du siège. 15. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que des flasques latéraux (14) sont montés fixes sur lesdits brancards (13), afin de supporter l'axe d'articulation (B) de l'armature de nez de coussin (15). 16. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que ladite armature de nez de coussin (15) est montée à pivotement par rapport à l'armature fixe de coussin (13) au moyen d'un système à vérin électrique (17). 17. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que ladite armature de nez de coussin (15) est montée à pivotement par rapport à l'armature fixe de coussin (13) au moyen d'au moins une poche gonflable (21) disposée entre l'armature de nez de coussin (15) et l'armature fixe de coussin (13). 18. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon la 17, caractérisé en ce que la (ou les) poche(s) gonflable(s) (21) est (sont) gonflée(s) par un dispositif pneumatique. 19. Siège arrière réglable de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce que l'armature fixe de coussin (13) présente une traverse (18), solidaire desdits brancards (13), une traverse (16) de baquet, solidaire dudit baquet (15), et en ce que des biellesd'articulation (19) relient les deux traverses (18, 16). | B | B60 | B60N,B60R | B60N 2,B60R 21 | B60N 2/02,B60N 2/48,B60N 2/68,B60N 2/90,B60R 21/055 |
FR2892914 | A1 | PROCEDE D'ANALYSE ET DE TRAITEMENT D'UN PARAMETRE REPRESENTATIF DES PHASES DE SOMMEIL. | 20,070,511 | La présente invention se rapporte à un procédé d'analyse et de traitement d'une donnée représentative des phases de sommeil ainsi qu'à un procédé de réveil et à un réveil utilisant ledit procédé d'analyse. Une nuit de sommeil se décompose en plusieurs cycles durant chacun entre 70 et 120 minutes et comprenant schématiquement cinq phases distinctes : deux phases dites de sommeil lent léger, deux phases dites de sommeil lent profond et une phase de sommeil paradoxal, chacune de ces phases se manifestant par une activité motrice et cérébrale caractéristique. Les phases de sommeil lent léger sont caractérisées par un faible tonus musculaire et une activité cérébrale réduite. Les mouvements corporels sont rares et l'activité électrique du cerveau est ralentie. Ces phases représentent près de la moitié du sommeil total. Les phases de sommeil lent profond sont caractérisées par un tonus musculaire élevé. Le dormeur est généralement immobile, doigts et poings serrés avec un pouls et une respiration lents et réguliers. Ces phases représentent environ un quart du sommeil total. La phase de sommeil paradoxal est caractérisée par une activité électrique intense. Le visage est mobile et les yeux sont animés d'un mouvement rapide ( Rapid Eye Movement ou REM). Le pouls et la respiration sont rapides et irréguliers. Le dormeur est en hypotonie musculaire et est généralement agité de brefs mouvements corporels. Il est généralement considéré qu'un réveil en phase paradoxale ou en phase de sommeil lent profond est pénible et entraîne une sensation de fatigue dans la journée. Ainsi, il est idéalement souhaitable de se réveiller pendant la phase de sommeil lent léger. La phase dans laquelle le dormeur doit de préférence se réveiller peut éventuellement varier selon les cultures. Bien que la durée des cycles soient en théorie sensiblement constante au cours de la nuit et plus généralement au cours de la vie d'un être humain, il est très difficile voire impossible pour un dormeur de déterminer l'heure idéale de son réveil même si ce dernier connaît précisément la durée moyenne de ses cycles de sommeil. Les différences de durée de cycles, l'état de fatigue variable d'une nuit à l'autre, l'état de stress ainsi que l'heure d'endormissement constituent les raisons principales empêchant une telle détermination. Il existe toutefois divers appareils permettant d'analyser le sommeil d'un dormeur et qui peuvent être combinés à un système de réveil pour assurer le réveil dans de bonnes conditions. Tout d'abord, un des dispositifs les plus connus et employés dans le milieu médical est le suivi du sommeil par électroencéphalogramme. Cette méthode permet de suivre l'activité cérébrale de manière assez précise et est utilisée pour diagnostiquer d'éventuelles pathologies du sommeil. Toutefois, cette méthode requiert un appareillage complexe principalement utilisé dans un environnement médical ainsi que la pose d'électrodes sur le dormeur, ce qui trouble le sommeil et rend impossible une application grand public. D'autres dispositifs moins complexes connus sous le nom d'actigraphes ont été développés dans le but d'étudier les rythmes circadiens en dehors d'un environnement médical. Un actigraphe mesure l'accélération des mouvements d'une partie du corps, généralement le poignet en utilisant une sorte de montre, avec un filtre passe-bande. L'actigraphie présente une assez bonne corrélation avec l'électroencéphalogramme, en particulier pour des individus à sommeil normal, mais est principalement utilisée pour qualifier les rythmes circadiens et la qualité de la vigilance de personnes ayant des emplois dangereux. Bien que pouvant être appliqué au grand public hors d'un environnement médical, la présence d'une montre qui doit enserrer fermement le poignet reste gênante pour être utilisée pendant la nuit. D'autres dispositifs encore permettent un suivi moins précis mais moins invasif à mettre en oeuvre et se basent sur l'activité musculaire ou corporelle du dormeur. Il pourra s'agir, par exemple, de mesurer, séparément ou en combinaison, l'activité cardiaque, le pouls, la tension artérielle ou encore de mesurer les mouvements du corps par des capteurs placés sous le lit ou à distance. De tels dispositifs sont décrits dans les documents EP 0 681 447 pour la tension artérielle, EP 0 836 046 pour le tonus musculaire et FR 2 649 512 pour le pouls, entre autres. Par ailleurs, l'une des principales difficultés associées généralement à ces dispositifs, réside dans l'analyse des cycles du sommeil et leur modélisation dans le but d'anticiper les phases de sommeil pour calculer une heure de réveil satisfaisante. Ces méthodes d'analyse sont généralement très sommairement décrites. Une des principales méthodes mathématiques d'analyse des cycles à laquelle on pourrait être tenté de recourir consiste à employer une transformée de Fourier dans le but de retrouver le signal périodique central. Cette méthode requiert une quantité de calcul importante et est difficile à mettre en oeuvre dans un microcontrôleur. Par ailleurs, elle fournit beaucoup plus d'informations que nécessaire puisque seule la périodicité et sa phase du signal sont réellement intéressantes. Une façon de remédier partiellement à la quantité de calcul exigée pourrait consister à recourir à la transformée de Fourier rapide. Toutefois, le domaine d'échantillonnage doit alors être puissance de deux, ce qui est difficilement adaptable à des nuits de durées variables. De la même manière la transformée de Fourier discrète est assortie de nombreuses contraintes, notamment une contrainte sur le pas d'échantillonnage. II convient de noter également que les calculs demandés par ces transformées de Fourier ne sont pas récursifs et doivent donc être effectués à chaque mesure sur la totalité de l'échantillon. D'autres méthodes ont été décrites dans de nombreuses demandes de brevet ou brevets essayant de simplifier l'analyse du sommeil dans le but de réveiller une personne au bon moment. On peut citer notamment des méthodes statistiques d'autorégression, d'autocorrélation (EP 0 597 032), de densité spectrale, de logique floue ou encore de réseaux neuronaux (DE 198 11 206). Ces méthodes demandent toutes un grand nombre de calculs et ne sont généralement pas récursives. Par ailleurs, de telles méthodes, et plus particulièrement les méthodes de densité spectrale et de réseaux neuronaux, nécessitent un grand nombre de données pour donner des résultats suffisamment précis, et présentent donc généralement un problème de suffisance de données à exploiter dans le cas de certains paramètres représentatifs des phases de sommeil comme les mouvements par exemple. La présente invention a pour but de proposer une méthode simplifiée d'analyse du sommeil permettant une mise en oeuvre facilitée et consiste pour ce faire en un procédé d'analyse et de traitement d'une donnée représentative des phases de sommeil, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes visant à : - mesurer au moins un paramètre représentatif des phases de sommeil à intervalles réguliers, - à chaque mesure, projeter l'ensemble des données précédemment obtenues sur un ensemble de fonctions périodiques 5 élémentaires, - calculer le module de chaque projection obtenue pour déterminer la fonction périodique élémentaire la plus pertinente par rapport au nombre de mouvements enregistrés, - calculer la phase de la fonction périodique élémentaire retenue 10 pour un intervalle de temps souhaité et en déduire la phase de sommeil correspondante. Par paramètre représentatif des phases de sommeil, on entend tout paramètre variant en fonction des phases de sommeil et dont les variations sont caractéristiques d'un passage en sommeil paradoxal. II 15 pourra s'agir par exemple, du pouls, de la tension artérielle, du mouvement des yeux ou de membres, séparément ou en combinaison. Le paramètre représentatif sera choisi de manière à obtenir une mesure suffisamment discriminante d'une phase de sommeil paradoxal. Ainsi, en projetant les paramètres mesurés sur des fonctions 20 périodiques élémentaires, il est aisé de modéliser la périodicité des phases de sommeil. En effet, un calcul de projection est récursif et la projection d'un paramètre supplémentaire se fait simplement en additionnant la nouvelle projection. De ce fait, peu de calculs sont nécessaires et l'invention fournit une méthode rapide et fiable pour analyser les cycles du 25 sommeil. Préférentiellement, les fonctions élémentaires périodiques sont des fonctions complexes de type sinusoïdes. L'utilisation de fonctions complexes permet de travailler simultanément sur un module représentant l'intensité des mouvements et un argument représentant la phase des 30 fonctions périodiques. Avantageusement, chaque mesure du paramètre représentatif est une valeur discrète déterminée par rapport à un seuil. Avantageusement, le seuil est réglable. La valeur du seuil pourra être réglé d'une nuit à l'autre automatiquement ou par l'utilisateur en fonction de la 35 détection du paramètre représentatif. Avantageusement encore une mesure inférieure au seuil prend une valeur 0 tandis qu'une mesure supérieure au seuil prend une valeur 1. Bien que l'utilisation d'une mesure de valeur continue soit possible, le passage par une valeur de mesure discrète permet d'adapter le poids statistique donné à la mesure caractéristique et d'améliorer la fiabilité du procédé. Préférentiellement, une fonction élémentaire est définie pour chaque période comprise entre 70 et 120 minutes et correspondant à un intervalle de mesure. Préférentielle encore, l'intervalle de temps entre chaque mesure du paramètre représentatif est inférieur ou égal à 5 minutes. Avantageusement, le paramètre représentatif mesuré sont les mouvements du dormeur. En effet, un tel paramètre peut être facilement mesuré directement ou indirectement, par contact ou à distance, avec des capteurs qui ne gênent sensiblement pas le dormeur. La présente invention se rapporte également à un procédé de réveil caractérisé en ce qu'il comprend les étapes précédentes et les étapes suivantes visant à : - déterminer une heure de réveil proche d'une heure de consigne 20 et correspondant à une phase de sommeil acceptable, - émettre un signal sonore et/ou visuel lorsque l'heure de réveil optimale déterminée est atteinte. Comme expliqué précédemment, une phase de sommeil est dite acceptable lorsqu'elle correspond à une phase de sommeil lent léger. Il est 25 toutefois bien évidemment possible de choisir de se réveiller pendant une autre phase de sommeil. Avantageusement, l'étape de détermination d'une heure de réveil optimale n'est effectuée que si l'instant de mesure est supérieur ou égal à l'heure de consigne moins la période déterminée. 30 Avantageusement encore, l'heure de réveil déterminée est la plus proche possible de l'heure de consigne. La présente invention se rapporte encore à un dispositif de réveil comprenant au moins un capteur d'un paramètre représentatif des phases de sommeil relié à un microcontrôleur caractérisé en ce que le 35 microcontrôleur est apte à exécuter les étapes du procédé de réveil selon l'invention. Avantageusement, le dispositif de réveil comprend au moins un capteur de mouvement distant, notamment un capteur infrarouge ou à ultrasons. La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de 5 la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une représentation des mesures de mouvements au cours du temps. La figure 2 est une représentation de la pertinence des fonctions 10 élémentaires en fonction de leurs périodes. La figure 3 est une représentation des cycles déterminés par le procédé selon l'invention. La figure 4 est une courbe de la phase de la fonction périodique retenue à chaque instant de mesure en fonction du temps. 15 Un dispositif de réveil selon l'invention comprend un capteur de mouvement distant relié à une entrée d'un microcontrôleur équipé d'un composant horloge. Le capteur est un capteur permettant de mesurer des mouvements à distance du type capteur infrarouge ou capteur à ultrasons. 20 Dans le cas des ultrasons, on s'assurera que la fréquence de ces ultrasons est suffisamment élevée pour qu'ils ne soient pas perturbés par l'environnement. Le capteur est destiné à mesurer l'intensité des mouvements du dormeur à intervalles réguliers de 5 minutes. Un intervalle de temps plus 25 faible est bien évidemment possible. En dessous d'un certain seuil d'intensité de mouvement mesurée, le microcontrôleur considère qu'il n'y a pas de mouvement et attribue la valeur 0 tandis que la valeur 1 est attribuée à l'échantillon si l'intensité du mouvement détecté dépasse le seuil défini. II est bien évidemment possible de travailler en utilisant des 30 valeurs de mesure continues, l'avantage de passer à des valeurs discrètes résidant principalement dans le fait d'attribuer un poids statistique plus important aux mouvements, caractéristiques d'une phase de sommeil paradoxal. Cette considération pourra être facilement adaptée par l'homme du métier au moyen d'essais, selon le paramètre représentatif utilisé. 35 Un exemple d'un ensemble de mesures au cours d'une nuit est représenté sur la figure 1. Le seuil d'intensité de mouvement peut être fixe ou variable afin de tenir compte de la distance à laquelle est placé le capteur. Dans le cas d'un seuil variable, celui-ci pourra être réglé manuellement par l'utilisateur ou automatiquement par le réveil en fonction du nombre de mouvements détectés lors d'une nuit. Pour chaque mesure, le cycle des phases de sommeil est modélisé par projection des mouvements sur un ensemble de fonctions périodiques élémentaires. L'ensemble des fonctions choisies est un ensemble de fonctions 10 élémentaires de type sinusoïdes pour les périodes comprises entre 70 et 120 minutes avec un pas de période égal au pas d'échantillonnage, à savoir cinq minutes. Les fonctions élémentaires considérées sont des fonctions complexes et s'écrivent : .2mt 2n( avec Bk = kT , k entier, et t,,=t0 +nT où T est le pas d'échantillonnage. n est un nombre entier représentant l'échantillon considéré et to, t,, sont respectivement les heures de début d'analyse et l'heure actuelle d'échantillonnage. La projection des mouvements sur la fonction élémentaire k est calculée selon la formule : N 2ni 22rN Xk(N)=Ex(tn)e k =Xk(Nû1)+x(tN)e ; k n=1 où x(tä) est la valeur de mouvement mesurée, 0 ou 1, et N est le nombre l'échantillon au temps tN = to + NT. 25 II convient de noter que ce calcul est récursif et peut donc être facilement effectué avec un minimum de calcul et de mémoire. Bien que les fonctions élémentaires ne soient pas unitaires, elles possèdent un même module égal à la racine carré du nombre de mesures effectuées à un moment donné. II est donc possible de comparer le module 30 de chaque projection afin d'en déduire la fonction élémentaire la plus pertinente et modélisant au mieux les cycles de sommeil durant la nuit. Les modules des projections sont tous inférieurs au nombre de mouvements détectés sur la durée considérée, la fonction la plus pertinentes possédant le module le plus élevé. Le rapport entre le module obtenu au carré et le 15 20 nombre de mouvements mesurés permet d'obtenir une probabilité. Une projection est considérée comme pertinente si sa probabilité est supérieure à 25%. La figure 2 représente la pertinence de chaque fonction 5 élémentaire en fonction de sa période reportée en abscisse. Une fois que la fonction élémentaire de période 0 la plus pertinente a été ainsi déterminée, la fonction correspondante est donc : S0(t)=Xa(N).se(t) II s'agit de la fonction complexe périodique représentant alors au 10 mieux le caractère cyclique des mouvements du sommeil. Son module est égal à la mesure de pertinence et son argument permet d'obtenir la phase du cycle des mouvements au moment considéré. La phase de sommeil à l'heure de consigne peut donc être facilement calculée. Ce calcul peut être effectué à la fin d'un ensemble de mesures 15 ou à chaque mesure avec la fonction élémentaire la plus pertinente à l'instant de la mesure. On pourra facilement afficher des courbes de valeurs pour la fonction représentant la périodicité la plus pertinente calculée en fin de nuit soit en temps réel pour la fonction la plus pertinente à chaque mesure. Il convient de noter que la courbe des valeurs les plus pertinentes 20 à chaque fonction rejoint la courbe déterminée sur la nuit à la fin des mesures. La figure 3 représente chacune de ces courbes, la courbe 1 correspondant à la courbe pour la période déterminée à la fin de la nuit, la courbe 2 correspondant à la courbe pour la période déterminée à chaque instant de mesure. 25 Après un certain nombre de mesures, typiquement lorsque l'instant de mesure correspond à l'heure de consigne moins la période la plus pertinente retenue, il convient alors de déterminer l'heure de réveil appropriée. L'heure de réveil appropriée pourra être affinée grâce à des calculs ultérieurs au fur et à mesure que la fin de la nuit approche et pour 30 lesquels on dispose de plus de mesures. Les mouvements du dormeur ont lieu principalement en début et en fin de sommeil paradoxal. En comparant divers électroencéphalogrammes sur lesquels a été appliqué le procédé de l'invention, on a constaté que le sommeil paradoxal se situe pour des 35 arguments de la fonction complexe élémentaire retenue entre 270 et 90 avant les phases de sommeil lent léger et de sommeil lent profond. L'argument de la fonction périodique complexe la plus pertinente retenue est donc un indicateur de la phase de sommeil correspondante. La plage des valeurs représentatives des phases du sommeil pourra être affinée lors d'études cliniques. Par ailleurs, il est possible pour le dormeur de choisir sa phase de réveil et de déterminer sa gamme de valeurs dites acceptables. II est également possible d'ajouter une fonction permettant l'apprentissage de cette plage de valeurs à partir d'une information sur la qualité du réveil rentrée par l'utilisateur. Pour déterminer une heure de réveil appropriée, il suffit tout d'abord de calculer l'argument de la fonction complexe retenue à l'heure de consigne. Si cet argument appartient à la plage des valeurs acceptables en dehors du sommeil paradoxal, c'est-à-dire est compris entre 90 et 270 , l'heure de consigne n'est pas modifiée. Dans le cas contraire, il convient alors de rechercher l'heure la plus proche de l'heure de consigne pour laquelle l'argument de la fonction appartient à la plage de valeurs acceptables. Typiquement, l'heure la plus proche correspondra à un argument de la fonction complexe retenue de 270 . Une deuxième solution consiste à calculer à chaque instant de mesure si l'argument de la fonction retenue est passé supérieur à la borne supérieure de la plage de valeurs acceptables, à savoir 270 . La figure 4 est une courbe représentant la phase de la fonction élémentaire de période la plus pertinente à chaque instant de mesure en fonction du temps. Une telle courbe pourra éventuellement être affichée à chaque instant sur un écran et pourra permettre, par exemple, de surveiller le sommeil d'un enfant. La nouvelle heure de consigne ainsi déterminée, il suffira de déclencher l'alarme de réveil à l'heure dite. Il convient de noter que lors du sommeil, la fatigue est récupérée en début de nuit en priorité par rapport au sommeil paradoxal. De ce fait, les phases de sommeil lent léger et lent profond sont plus importantes en début de nuit qu'en fin de nuit. Dans le cas où le nombre de cycles avant le réveil est inférieur à trois généralement, il conviendra alors d'ajuster la plage des valeurs acceptables de réveil en fonction du cycle dans lequel le dormeur doit se réveiller. Pour ce faire on pourra définir une plage de valeurs acceptables pour le premier cycle, une plage de valeurs acceptables pour le deuxième cycle, etc... Le nombre de cycles écoulés pourra être déterminé très simplement en divisant le temps de sommeil écoulé par la période pertinente calculée. Une variante de réalisation peut consister à utiliser une période moyenne des cycles de sommeil déterminée à partir des périodes pertinentes obtenues pour chaque nuit. Dans le cas où une nuit ne permet pas de calculer une période suffisamment pertinente, il sera possible d'utiliser la période moyenne déterminée à partir de l'historique des valeurs. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention | La présente invention se rapporte à un procédé d'analyse et de traitement d'une donnée représentative des phases de sommeil, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes visant à mesurer un paramètre représentatif des phases de sommeil à intervalles réguliers, et projeter l'ensemble des données précédemment obtenues sur un ensemble de fonctions périodiques élémentaires à chaque mesure, déterminer la fonction périodique élémentaire la plus pertinente et calculer la phase de la fonction périodique élémentaire retenue pour un intervalle de temps souhaité et en déduire la phase de sommeil correspondante, ainsi qu'à un procédé de réveil correspondant et à un dispositif de réveil associé. | 1. Procédé d'analyse et de traitement d'une donnée représentative 5 des phases de sommeil, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes visant à : - mesurer au moins un paramètre représentatif des phases de sommeil à intervalles réguliers, - à chaque mesure, projeter l'ensemble des données précédemment obtenues sur un ensemble de fonctions périodiques 10 élémentaires, - calculer le module de chaque projection obtenue pour déterminer la fonction périodique élémentaire la plus pertinente par rapport au nombre de mouvements enregistrés, - calculer la phase de la fonction périodique élémentaire retenue 15 pour un intervalle de temps souhaité et en déduire la phase de sommeil correspondante. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les fonctions élémentaires périodiques sont des fonctions complexes de type 20 sinusoïdes. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque mesure du paramètre représentatif est une valeur discrète déterminée par rapport à un seuil. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le seuil est réglable. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, 30 caractérisé en ce qu'une fonction élémentaire est définie pour chaque période comprise entre 70 et 120 minutes et correspondant à un intervalle de mesure. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'intervalle de temps entre chaque mesure du paramètre 35 représentatif est inférieur ou égal à 5 minutes. 25 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le paramètre représentatif mesuré sont les mouvements du dormeur. 8. Procédé de réveil caractérisé en ce qu'il comprend les étapes du procédé d'analyse et de traitement selon l'une quelconque des 1 à 7 et les étapes suivantes visant à - déterminer une heure de réveil proche d'une heure de consigne et correspondant à une phase de sommeil acceptable, - émettre un signal sonore et/ou visuel lorsque l'heure de réveil optimale déterminée est atteinte. 9. Procédé de réveil selon la 8, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'une heure de réveil optimale n'est effectuée que si l'instant de mesure est supérieur ou égal à l'heure de consigne moins la période déterminée. 10. Dispositif de réveil comprenant au moins un capteur d'un paramètre représentatif des phases de sommeil caractérisé en ce qu'il comprend un microcontrôleur relié audit capteur et apte à exécuter les étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 8 ou 9. 11. Dispositif de réveil selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capteur de mouvement distant notamment un 25 capteur infrarouge ou à ultrasons. | A,G | A61,G04 | A61B,A61M,G04G | A61B 5,A61M 21,G04G 13 | A61B 5/00,A61B 5/11,A61M 21/00,G04G 13/00 |
FR2896628 | A1 | CONNECTEUR ELECTRIQUE DE TYPE FLOTTANT | 20,070,727 | L'invention concerne un connecteur électrique de type dit flottant qui absorbe un écart dans la position d'accouplement avec un connecteur complémentaire. Le connecteur électrique représenté sur les figures 10A à 10C des dessins annexés décrits ci-après (voir le document JP 2005-317263A), par exemple, était connu dans le passé en tant que connecteur électrique du type dit flottant qui rattrape un écart dans la position d'accouplement avec un connecteur complémentaire. Les figures 10A à 1OC montrent un exemple d'un classique ; la figure 10A est une vue en perspective depuis le côté de la surface arrière, la figure 10B est une vue de face montrant en coupe une partie, et la figure 10C est une vue en coupe suivant la ligne 10C-10C de la figure 10B. Cependant, un connecteur complémentaire qui n'apparaît pas sur la figure 10B est représenté sur la figure 10C. Sur les figures 10A à 10C, le connecteur électrique 101 comprend un premier boîtier 110 qui est monté sur une plaquette à circuit (non représenté sur la figure), un second boîtier 120 qui est positionné au-dessus du premier boîtier 110 et plusieurs contacts 130. En outre, chacun des contacts 130 comporte une partie de connexion 131 qui est fixée au premier boîtier 110 et connectée à une plaquette à circuit, une partie de contact 132 qui est fixée au second boîtier 120 et qui est en contact avec l'un des contacts complémentaires 151 d'un connecteur complémentaire 150, et une partie de liaison flexible 133 qui relie la partie de connexion 131 et la partie de contact 132. Ici, dans chaque contact 130, la partie de connexion 131 et la partie de liaison flexible 133 s'étendent dans la direction verticale (direction d'une flèche Z montrée sur la figure 10A), et la partie de contact 132 s'étend dans une direction (direction d'une flèche Y montrée sur la figure 10A), perpendiculaire à la direction de la longueur des boîtiers. De plus, la partie de liaison flexible 133 de chaque contact 130 comporte une partie coudée qui est coudée dans une direction (direction d'une flèche Y montrée sur la figure 10A) perpendiculaire à la direction de la longueur des boîtiers. Grâce à cette partie coudée de la partie de liaison flexible 133, un mouvement de la partie de contact 132 est possible par rapport à la partie de connexion 131. En outre, deux colonnettes de positionnement 111 pour la plaquette à circuit sont fixées dans le premier boîtier 110. Comme montré sur la figure 10B, ces colonnettes 111 de positionnement passent à travers le premier boîtier 110, font saillie vers le haut et pénètrent dans des parties évidées 121 formées dans le second boîtier 120. Ces parties évidées 131 ont un diamètre intérieur qui est plus grand que le diamètre extérieur des colonnettes de positionnement 111, afin que les colonnettes de positionnement 111 soient insérées avec du jeu dans ces parties évidées 121, en supposant un état dans lequel un mouvement relatif de ces colonnettes de positionnement 111 est admis. Par conséquent, le second boîtier 120 (et donc les parties de contact 132 des contacts 130 fixés à ce second boîtier 120) peut effectuer un mouvement relatif du fait de l'insertion avec du jeu des colonnettes de positionnement 111 dans les parties évidées 121 ; en outre, du fait de la présence des parties coudées des parties de liaison flexibles 133 des contacts respectifs 130, un mouvement est également possible dans la direction de la longueur du premier boîtier 110 (direction de la flèche X montrée sur la figure 10A), dans une direction (direction de la flèche Y montrée sur la figure 10A) perpendiculaire à la direction de la longueur des boîtiers, et dans la direction verticale (direction de la flèche Z montrée sur la figure 10A). Ici, comme montré sur la figure 10C, le connecteur complémentaire 150 est conçu pour s'accoupler avec le second boîtier 120 suivant une direction (direction Y) perpendiculaire à la direction de la longueur du boîtier. L'écart de position du connecteur complémentaire 150 dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Z) le long de la surface d'accouplement au moment de cet accouplement est absorbé par le second boîtier 120 se déplaçant dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Z) le long de la surface d'accouplement, tandis que l'écart de position du connecteur complémentaire 150 dans la direction (direction Y) perpendiculaire à la surface d'accouplement est absorbé par un mouvement du second boîtier 120 dans la direction (direction Y) perpendiculaire à la surface d'accouplement. Par ailleurs, bien qu'il ne s'agisse pas d'un connecteur électrique du type flottant, le connecteur électrique et les contacts montrés sur les figures 11 et 12 des dessins annexés décrits ci-après (voir le document JP 63-285880A), par exemple, étaient connus en tant que connecteur électrique et contacts empêchant l'application d'une force excessive aux parties de contact des contacts lorsque l'écart de position dans l'accouplement avec le connecteur complémentaire se produit. La figure 11 est une vue en plan d'un autre exemple d'un connecteur électrique classique. La figure 12 est une vue en perspective d'un contact utilisé dans le connecteur électrique de la figure 11. Sur la figure 11, le connecteur électrique 201 comporte un boîtier 210 et plusieurs contacts 220 fixés au boîtier 210. Le boîtier 210 comporte une partie de fond rectangulaire 211 à laquelle les contacts 220 sont fixés, et des parties de parois latérales carrées 212 situées autour de la partie de fond 211. Plusieurs ouvertures 213 disposées avec une inclinaison par rapport aux parties de parois latérales 212 sont formées dans la partie de fond 211 du boîtier 210. En outre, comme montré sur la figure 12, chacun des contacts 220 comporte une partie de contact 221 qui possède une paire de pièces opposées 222 de contact, une partie 223 de connexion qui est connectée à une plaquette à circuit (non représentée sur les figures) et une partie de base 224 qui relie la partie de contact 221 et la partie de connexion 223. Cette partie de connexion 223 s'étend en formant un angle 0 avec la partie de base 224 et la partie de contact 221 comme vu en plan. Comme montré sur la figure 11, les contacts respectifs 220 sont fixés à la partie de fond 211 du boîtier 210 par la fixation des parties de base 224 aux ouvertures 213. De plus, ces contacts sont conçus de manière que les contacts de type mâle situés sur un connecteur complémentaire (non représenté sur les figures) entrent en contact avec les deux pièces de contact 222 des parties de contact 221. Ici, lorsque les contacts respectifs 220 sont fixés au boîtier 210, ils sont disposés de manière que les parties de connexion 223 de ces contacts 220 soient parallèles aux extrémités des parties de parois latérales 212 tandis que les parties de contact 221 sont disposées en formant un angle avec les parties de parois latérales individuelles 212. Par conséquent, même si la position d'accouplement avec le connecteur complémentaire se décale vers le haut et vers le bas, et vers la droite et vers la gauche comme indiqué par les flèches sur la figure 10A, lorsque les contacts de type mâle entrent en contact sous pression avec les parties de contact 221 des contacts 220, ce contact a toujours lieu en diagonal par rapport à la direction d'agencement des parties de contact 221. Par conséquent, la direction de la force générée par l'écart de position est sollicitée par rapport à la direction d'agencement des parties de contact 221, de manière qu'aucune force excessive ne soit appliquée à ces parties de contact 221. Cependant, on a rencontré les problèmes suivants dans le connecteur électrique classique 101 représenté sur les figures 10A à 'oc et dans le connecteur électrique 201 représenté sur la figure 11. De façon spécifique, dans le cas du connecteur électrique 101 représenté sur les figures 10A à 1OC, bien que le second boîtier 120 présente un mouvement dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Z) le long de la surface d'accouplement, il existe une différence d'amplitude de déplacement des parties flexibles 133 de liaison des contacts respectifs 130 dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Z) le long de la surface d'accouplement du fait de la forme de ces parties flexibles 133 de liaison, en sorte qu'un problème qui se pose est qu'une différence de degré d'absorption de l'écart de position est générée entre un cas où la position du connecteur complémentaire 150 se décale dans une direction (direction X) le long de la surface d'accouplement et un cas où la position du connecteur complémentaire 150 se décale dans la direction (direction Z) perpendiculaire à cette précédente direction le long de la surface d'accouplement. De plus, il existe une différence de facilité de déformation des parties flexibles de liaison 133 dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Z) le long de la surface d'accouplement, en sorte qu'un problème qui se pose est qu'une différence portant sur l'amplitude de la force d'accouplement des connecteurs est générée entre un cas dans lequel la position du connecteur complémentaire 150 se décale dans une direction (direction X) le long de la surface d'accouplement et un cas où la position du connecteur complémentaire 150 se décale dans la direction (direction Z) perpendiculaire à cette précédente direction le long de la surface d'accouplement. Par ailleurs, dans le cas du connecteur électrique 201 représenté sur la figure 11, l'application d'une force excessive aux parties de contact 221 des contacts 220 peut être évitée lorsque la position d'accouplement du connecteur complémentaire se décale. Cependant, étant donné qu'il ne s'agit pas d'un connecteur électrique du type dit flottant, il n'est pas possible d'absorber l'écart de position lorsque la position du connecteur complémentaire se décale dans une direction le long de la surface d'accouplement au cours de l'accouplement. L'invention a donc été conçue en tenant compte des problèmes décrits ci-dessus et un objet de l'invention est de proposer un connecteur électrique du type dit flottant qui ne génère aucune différence d'amplitude de déplacement ou de facilité de déformation des parties flexibles de liaison des contacts respectifs dans les deux directions mutuellement perpendiculaires le long de la surface d'accouplement. Pour résoudre les problèmes décrits ci-dessus, le connecteur électrique selon l'invention est un connecteur électrique comportant un boîtier fixe, un boîtier mobile qui s'accouple avec un connecteur complémentaire et qui peut se déplacer par rapport au boîtier fixe et plusieurs contacts, chacun de ces contacts comportant une partie de contact de type femelle qui est située sur une première extrémité et qui entre en contact avec l'un des contacts complémentaires, une partie de connexion qui est située sur l'autre extrémité et qui est connectée à une plaquette à circuit, et une partie flexible de liaison qui relie la partie de contact de type femelle et la partie de connexion, les parties de contact de type femelle étant fixées au boîtier mobile et les parties de connexion étant fixées au boîtier fixe, connecteur électrique dans lequel les parties flexibles de liaison sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression des parties de contact de type femelle, et ces parties de contact de type femelle sont disposées de façon que leur direction de pression soit parallèle ou perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile. Dans le connecteur électrique de l'invention, les parties flexibles de liaison des contacts respectifs sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression des parties de contact de type femelle, et ces dernières sont disposées de manière que leur direction de pression soit parallèle ou perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile. Par conséquent, les parties flexibles de liaison sont disposées avec une inclinaison de 45 par rapport à la direction dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile. En conséquence, les parties flexibles de liaison des contacts respectifs subissent une déformation élastique de la même manière dans les deux directions mutuellement perpendiculaires le long de la surface d'accouplement, en sorte qu'aucune différence d'amplitude de déplacement ou de facilité de déformation de ces parties flexibles de liaison dans les deux directions mutuellement perpendiculaires le long de la surface d'accouplement n'est générée. Il en résulte qu'il est possible d'obtenir un connecteur électrique du type dit flottant qui est tel qu'il n'est engendré aucune différence de degré d'absorption de l'écart de position entre un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans une direction (direction X) le long de la surface d'accouplement et un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans la direction (direction Y) perpendiculaire à cette précédente direction le long de la surface d'accouplement, et qui est tel aussi qu'il n'est généré aucune différence dans la force d'accouplement des connecteurs entre un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans une direction le long de la surface d'accouplement et un cas dans lequel la position du connecteur complémentaire se décale dans la direction perpendiculaire à cette précédente direction le long de la surface d'accouplement. En outre, dans les contacts respectifs, étant donné que les parties flexibles de liaison sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression des parties de contact de type femelle, et étant donné que ces parties de contact de type femelle sont disposées de manière que leur direction de pression soit parallèle ou perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile, il est possible de réaliser un agencement des contacts à haute densité tout en évitant tout contact entre les parties flexibles de liaison de contacts adjacents. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective du connecteur électrique selon l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne 20 3-3 de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 3 ; la figure 5 est une vue en perspective du connecteur électrique représenté sur la figure 1, dans 25 lequel un boîtier fixe auquel les contacts sont fixés et un boîtier mobile sont dans un état désassemblé ; la figure 6 est une vue de face du connecteur électrique représenté sur la figure 1 dans lequel un boîtier fixe auquel les contacts sont fixés et un boîtier 30 mobile sont dans un état désassemblé ; les figures 7A à 7E montrent un contact utilisé dans le connecteur électrique de la figure 1, la figure 7A étant une vue de face et la figure 7B étant une vue du côté de droite, la figure 7C étant une vue arrière, la figure 7D 35 étant une vue en plan et la figure 7E étant une vue de dessous ; 15 20 la figure 8 est une vue en perspective d'un exemple de référence d'un contact ; les figures 9A et 9B sont des schémas montrant une comparaison du pas des contacts entre un cas où les contacts de la présente forme de réalisation montrée sur la figure 1 sont fixés au boîtier mobile et un cas où les contacts de l'exemple de référence montré sur la figure 8 sont fixés au boîtier mobile ; les figures 10A à 100 montrent un exemple 10 classique d'un connecteur électrique, la figure 10A étant une vue en perspective depuis le côté de la surface arrière, la figure 10B étant une vue de face avec coupe partielle et la figure 10C étant une vue en coupe suivant la ligne 10C10C de la figure 10B ; la figure 11 est une vue en plan d'un autre exemple d'un connecteur électrique classique ; et la figure 12 est une vue en perspective d'un contact utilisé dans le connecteur électrique de la figure 11. On décrira maintenant une forme de réalisation de l'invention en référence aux figures. Sur les figures 1 à 4, le connecteur électrique 1 comporte un boîtier fixe 10 qui est fixé à la surface d'une plaquette à circuit, par exemple une plaquette à circuit 25 imprimé (voir la figure 3), un boîtier mobile 20 qui peut se déplacer par rapport au boîtier fixe 10, et plusieurs contacts 30. Ici, le boîtier fixe 10 est formé par moulage d'une résine isolante, et comporte une partie de base 11 30 sensiblement rectangulaire qui s'étend dans la direction de la longueur (direction d'une flèche X montrée sur les figures 1, 3 et 4). La partie de base 11 est conçue de façon que les parties de connexion (décrites ci-après) des multiples contacts 30 soient fixées en une seule rangée 35 suivant la direction de la longueur de cette partie de base 11. Comme montré sur la figure 3, deux parties 12 de support, reposant sur la plaquette à circuit, sont formées de façon à faire saillie vers le bas de chaque extrémité de la partie de base 11 dans la direction de la longueur. En outre, la partie de base 11 est pourvue d'une partie de fixation 14a qui fait saillie vers l'avant de la surface avant (surface inférieure sur la figure 4) de cette partie de base 11 dans la direction de la largeur (direction d'une flèche Y montrée sur les figures 1, 2 et 4), qui est perpendiculaire à la direction de la longueur, et d'une partie de fixation 14b qui fait saillie vers l'arrière de la surface arrière de cette partie de base 11 dans la direction de la largeur. Un trou traversant 15, dans lequel est insérée une vis (non représentée sur les dessins) pour la fixation de la partie de base 11 du boîtier fixe 10 à la plaquette à circuit, est formé dans chacune des parties de fixation 14a et 14b. De plus, trois paires de saillies de verrouillage 13 sont formées de façon à faire saillie vers le haut de la surface supérieure de la partie de base 11 dans la partie extrême avant et la partie extrême arrière par rapport à la direction de la largeur. Les trois paires de saillies de verrouillage 13 sont formées dans la partie centrale et au voisinage des deux parties extrêmes de la partie de base 11 dans la direction de la longueur. Chacune de ces saillies de verrouillage 13 est réalisée sensiblement de façon à avoir la forme d'un L en coupe transversale afin d'être verrouillée avec la partie de verrouillage correspondante 25 (décrite ci-après) du boîtier mobile 20. En outre, le boîtier mobile 20 est conçu pour être monté sur le boîtier fixe 10 depuis le dessus d'une manière permettant un mouvement, et il comporte une partie de base 21 sensiblement rectangulaire qui s'étend dans la direction de la longueur (direction X). Le boîtier mobile 20 est formé par moulage d'une résine isolante. La partie de base 21 est conçue de façon qu'un connecteur complémentaire (non représenté sur les figures) s'accouple avec cette partie de base 21 depuis le dessus, et la surface supérieure de la partie de base 21 constitue la surface d'accouplement 21a avec le connecteur complémentaire. De plus, deux parties de guidage 22, qui sont utilisées au moment de l'accouplement avec le connecteur complémentaire, sont prévues à chaque extrémité de la partie de base 21 dans la direction de la longueur. En outre, plusieurs cavités 23 de logement de contacts (voir la figure 2), auxquelles sont fixées les parties de contact de type femelle (décrites ci-après) des multiples contacts 30, sont formées dans la partie de base 21 suivant la direction de la longueur. Une ouverture 24 est formée sur la surface supérieure de chacune des cavités 23 de logement de contacts, afin que les contacts complémentaires de type mâle (non représentés sur les figures) situés sur le connecteur complémentaire soient insérés dans ces cavités 23 de logement de contacts à travers les ouvertures 24. En outre, trois paires de parties de verrouillage 25 avec lesquelles les saillies de verrouillage 13 situées sur le boîtier fixe 10 sont verrouillées sont prévues sur la surface avant et la surface arrière de la partie de base 21 dans la direction de la largeur. Chacune des parties de verrouillage 25 situées sur la surface avant de la partie de base 21 comporte deux branches 25a qui s'étendent d'abord vers l'avant depuis la surface avant de la partie de base 21 puis s'étendent vers le bas, et une partie de liaison 25b qui relie les parties extrêmes inférieures de ces branches 25a. De plus, chacune des parties de verrouillage 25 situées sur la surface arrière de la partie de base 21 comporte deux branches 25a qui s'étendent d'abord vers l'arrière depuis la surface arrière de la partie de base 21 puis s'étendent vers le bas, et une partie de liaison 25b qui relie les parties extrêmes inférieures de ces branches 25a. Comme montré sur les figures 1 et 2, lorsque le boîtier mobile 20 est verrouillé au boîtier fixe 10, les parties faisant saillie vers l'extérieur des saillies de verrouillage 13 du boîtier fixe 10 engagent les surfaces supérieures des parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 du boîtier mobile 20. Ici, comme montré sur la figure 2, l'intervalle W1 entre les parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 situées sur la surface avant de la partie de base 21 dans la direction de la largeur et les parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 situées sur la surface arrière de la partie de base 21 dans la direction de la largeur est établi de façon à être plus grand que la largeur wl des pieds de chaque paire de saillies de verrouillage 13 situées sur la partie extrême avant et la partie extrême arrière du boîtier fixe 10 dans la direction de la largeur. Il en résulte que le boîtier mobile 20 peut se déplacer dans la direction de la largeur (direction Y) par rapport au boîtier fixe 10, et que ce mouvement du boîtier mobile 20 dans la direction de la largeur est limité par l'entrée en contact des parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25, situées sur la surface avant de la partie de base 21 dans la direction de la largeur, et des parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25, situées sur la surface arrière de la partie de base 21 dans la direction de la largeur, avec les pieds de chaque paire de saillies de verrouillage 13 situées sur la partie extrême avant et sur la partie extrême arrière du boîtier fixe 10 dans la direction de la largeur. En outre, comme montré sur la figure 2, lorsque le boîtier mobile 20 est verrouillé avec le boîtier fixe 10, un intervalle spécifié s'ouvre entre la surface inférieure de la partie de base 21 du boîtier mobile 20 et les surfaces supérieures des saillies de verrouillage 13 du boîtier fixe 10. Il en résulte que le boîtier mobile 20 peut se déplacer dans la direction verticale (dans la direction de la flèche Z montrée sur les figures 1, 2 et 3), par rapport au boîtier fixe 10. Le mouvement vers le bas du boîtier mobile 20 est limité par l'entrée en contact de la surface inférieure de la partie de base 21 du boîtier mobile 20 avec les surfaces supérieures des saillies de verrouillage 13 du boîtier fixe 10, et le mouvement vers le haut du boîtier mobile 20 est limité par l'entrée en contact des parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 du boîtier mobile 20 avec les saillies de verrouillage 13 du boîtier fixe 10. De plus, comme montré sur les figures 1 et 4, l'intervalle W2 entre les branches 25a de chaque paire est établi de façon à être plus grand que la largeur w2 des saillies de verrouillage 13 situées sur le boîtier fixe 10. Il en résulte que le boîtier mobile 20 peut se déplacer dans la direction de la longueur (direction X) par rapport au boîtier fixe 10. Le mouvement du boîtier mobile 20 dans la direction de la longueur est limité par l'entrée en contact des branches respectives 25a du boîtier mobile 20 avec les saillies de verrouillage 13 situées sur le boîtier fixe 10. En outre, comme montré sur les figures 7A à 7E, chacun des contacts 30 comporte une partie de contact 31 de type femelle située sur l'extrémité supérieure, une partie de connexion 32 située sur l'extrémité inférieure, et une partie flexible de liaison 33 qui relie la partie de contact 31 de type femelle et la partie de connexion 32. Chaque contact 30 est formé par découpage et formage d'une tôle métallique. Ici, la partie de contact 31 de type femelle de chaque contact 30 comporte une partie 31a de fixation au boîtier qui a la forme d'un C en section transversale telle que vue de dessus, et deux pièces élastiques de contact 31b qui s'élèvent depuis les parois latérales opposées de la partie 31a de fixation au boîtier comme montré sur la figure 7D. Du fait de la présence de la partie flexible 33 de liaison, un mouvement de la partie de contact 31 de type femelle est possible par rapport à la partie de connexion 32 dans la direction de la longueur (direction X), dans la direction de la largeur (direction Y) et dans la direction verticale (direction Z). La partie 31a de fixation au boîtier de la partie de contact 31 de type femelle est conçue pour être fixée à la cavité correspondante 23 de logement de contacts dans le boîtier mobile 20, et chacun des contacts complémentaires de type mâle est reçu entre les pièces élastiques correspondantes 31b de contact, afin d'établir le contact entre ces parties. Par ailleurs, chaque partie de connexion 32 est conçue pour être fixée à la partie de base 11 du boîtier fixe 10 et connectée par soudage à la plaquette à circuit. Ici, comme montré sur les figures 7D et 7E, la partie flexible 33 de liaison et la partie 32 de connexion de chaque contact 30 sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression (direction de la flèche A sur les figures 7D et 7E) générée lorsque le contact complémentaire de type mâle est reçu entre les pièces élastiques 31b de contact. De plus, chaque pièce flexible 33 de liaison comporte une partie supérieure 33a qui s'étend vers le bas depuis l'extrémité inférieure de l'une des parois latérales opposées de la partie 31a de fixation au boîtier de la partie de contact 31 de type femelle et s'étend davantage vers le bas avec une inclinaison, une partie inférieure 33b qui s'étend vers le haut depuis l'extrémité supérieure de la partie de connexion 32 et s'étend davantage vers le haut avec une inclinaison, et une partie coudée 33c sensiblement en forme de S qui s'étend entre l'extrémité inférieure de la partie supérieure 33a et la partie inférieure 33b. De plus, comme montré sur la figure 2, les parties 31a de fixation au boîtier des parties de contact 31 de type femelle des contacts individuels 30 sont fixées respectivement aux cavités 23 de logement de contacts dans le boîtier mobile 20 de façon que la direction de pression (direction A) générée lorsque les contacts complémentaires de type mâle sont reçus entre les pièces élastiques 31b de contact soit perpendiculaire à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20. Etant donné que les parties flexibles 33 de liaison des contacts respectifs 30 sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression générée lorsque les contacts complémentaires de type mâle sont reçus entre les pièces élastiques 31b de contact, les parties flexibles 33 de liaison des contacts respectifs 30 sont disposées avec une inclinaison de 45 par rapport à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20. En outre, comme montré sur les figures 5 et 6, les parties de connexion 32 des multiples contacts 30 sont fixées avec uneinclinaison de 45 par rapport à la direction (même direction que la direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier fixe 10. Dans un connecteur électrique 1 conçu comme décrit ci-dessus, un mouvement du boîtier mobile 20 est rendu possible dans la direction de largeur (direction Y) par rapport au boîtier fixe 10 car l'intervalle W1r entre les parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 situées sur la surface avant de la partie de base 21 dans la direction de la largeur et les parties de liaison 25b des parties de verrouillage 25 situées sur la surface arrière de la partie de base 21 dans la direction de la largeur, est établi de façon à être plus grand que la largeur w1 des pieds de chaque paire de saillies de verrouillage 13 situées sur la partie extrême avant et la partie extrême arrière du boîtier fixe 10 dans la direction de la largeur, et du fait aussi de la présence des parties flexibles 33 de liaison des contacts respectifs 30. En outre, un mouvement du boîtier mobile 20 est rendu possible dans la direction de la longueur (direction X) par rapport au boîtier fixe 10 car l'intervalle W2 entre les branches 25a de chaque paire est établi de façon à être plus grand que la largeur w2 des saillies de verrouillage 13 situées sur le boîtier fixe 10, et du fait aussi de la présence des parties flexibles 33 de liaison des contacts respectifs 30. De plus, un mouvement du boîtier mobile 20 est rendu possible dans la direction verticale (direction Z) par rapport au boîtier fixe 10 car un intervalle spécifié s'ouvre entre la surface inférieure de la partie de base 21 du boîtier mobile 20 et la surface supérieure des saillies de verrouillage 13 du boîtier fixe 10, et du fait aussi de la présence des parties flexibles 33 de liaison de contacts respectifs 30. De plus, bien que ceci ne soit pas représenté sur les figures, le connecteur complémentaire est amené à s'accoupler avec la partie de base 21 du boîtier mobile 20 en descendant depuis le dessus, c'est-à-dire dans la direction d'une flèche Z montrée sur la figure 1. Lorsque le connecteur complémentaire s'accouple avec la partie de base 21 du boîtier mobile 20, les contacts complémentaires du type mâle sont reçus par les parties de contact 31 de type femelle des contacts 30 et entrent en contact avec elles. En outre, l'écart de position du connecteur complémentaire dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Y) le long de la surface d'accouplement 21a de la partie de base 21 pendant cet accouplement est absorbé par le mouvement du boîtier mobile 20 dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Y) le long de la surface d'accouplement 21a, tandis que l'écart de position du connecteur complémentaire dans la direction (direction Z) perpendiculaire à la surface d'accouplement 21a est absorbé par le mouvement du boîtier mobile 20 dans la direction (direction Z) perpendiculaire à la surface d'accouplement 21a. Ici, pour chaque contact 30, étant donné que la partie flexible 33 de liaison est disposée avec une inclinaison de 45 par rapport à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20, la partie flexible 33 de liaison de chaque contact 30 se déforme élastiquement de la même manière dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Y) le long de la surface d'accouplement 21a, en sorte qu'il n'y a aucune différence d'amplitude de déplacement ou de facilité de déformation de la partie flexible 33 de liaison dans les deux directions mutuellement perpendiculaires le long de la surface d'accouplement 21a. Il en résulte qu'il est possible d'obtenir un connecteur électrique 1 du type dit flottant qui est tel qu'il n'est généré aucune différence de degré d'absorption de l'écart de position entre un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans une direction (direction X) le long de la surface d'accouplement 21a et un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans la direction (direction Y) perpendiculaire à cette précédente direction le long de la surface d'accouplement 21, et tel aussi qu'il n'est généré aucune différence dans la force d'accouplement des connecteurs entre un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans une direction le long de la surface d'accouplement 21a et un cas où la position du connecteur complémentaire se décale dans la direction perpendiculaire à cette même direction le long de la surface d'accouplement 21a. En outre, on peut également concevoir de donner à chaque contact 30 la forme du contact 30' montrée dans l'exemple de référence de la figure 8. En particulier, de même que dans le contact 30, le contact 30' comporte une partie de contact 31' de type femelle située sur l'extrémité supérieure, une partie de connexion 32' située sur l'extrémité inférieure et une partie flexible 33' de liaison qui relie la partie de contact 31' de type femelle et la partie de connexion 32'. Cependant, à la différence de la partie flexible 33 de liaison et de la partie 32 de connexion de chaque contact 30, la partie flexible 33' de liaison et la partie 32' de connexion du contact 30' ne sont pas tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression générée lorsque les contacts complémentaires de type mâle sont reçus entre les pièces de contact élastiques 31b' de contact et, par conséquent, elles s'étendent de façon droite depuis l'extrémité inférieure de l'une des parois latérales opposées de la partie 31a' de fixation au boîtier de la partie 31' de contact de type femelle. Pour empêcher l'apparition d'une différence quelconque d'amplitude de déplacement et de facilité de déformation des parties flexibles 33' de liaison dans les deux directions mutuellement perpendiculaires (directions X et Y) le long de la surface d'accouplement dans des cas où ces contacts 30' montrés sur la figure 8 sont utilisés, il est nécessaire d'incliner les parties flexibles 33' de liaison de 45 par rapport à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20 comme montré sur la figure 9B. Par conséquent, il est nécessaire de disposer les parties 31a' de fixation au boîtier ayant la forme d'un C en section transversale, de façon que la direction de pression des parties de contact 31' de type femelle soit inclinée de 45 par rapport à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20. Si ceci est réalisé, le pas entre des contacts adjacents est augmenté de P à pl en comparaison avec l'état montré sur la figure 9A dans lequel les contacts 30 de la présente forme de réalisation montrée sur la figure 1 sont fixés au boîtier mobile 20. Par conséquent, dans la présente forme de réalisation, les parties flexibles 33 de liaison des contacts respectifs 30 sont tournées ou torsadées de 45 par rapport à la direction de pression des parties de contact 31 de type femelle, et ces dernières sont disposées de façon que leur direction de pression (direction A) soit perpendiculaire à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20, procurant ainsi un agencement des contacts 30 à haute densité tout en évitant que les parties flexibles 33 de liaison de contacts adjacents entrent en contact entre elles. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au connecteur électrique décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, les parties de contact 31 de type femelle sont disposées de façon que leur direction de pression (direction A) soit perpendiculaire à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20. Il serait cependant possible aussi de disposer les parties de contact 31 de type femelle de façon que leur direction de pression (direction A) soit parallèle à la direction (direction X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile 20. En outre, il n'est pas absolument nécessaire de fixer le boîtier fixe 10 à la plaquette à circuit ; le boîtier fixe 10 peut également être fixé à un boîtier ou analogue | L'invention concerne un connecteur électrique (1) du type dit flottant qui comporte un boîtier fixe (10), un boîtier mobile (20) qui s'accouple avec un connecteur complémentaire et qui peut se déplacer par rapport au boîtier fixe (10), et plusieurs contacts (30) comportant chacun une partie de contact de type femelle à une extrémité, une partie de connexion (32) à l'autre extrémité et une partie flexible qui les relie et qui est tournée de 45° par rapport à la direction de pression des parties de contact. Ces dernières sont disposées de façon que leur direction de pression soit parallèle ou perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile (20) .DOMAINE D'APPLICATION : Connecteurs électriques de type flottant, etc. | 1. Connecteur électrique comportant un boîtier fixe (10), un boîtier mobile (20) qui s'accouple avec un connecteur complémentaire et qui peut se déplacer par rapport au boîtier fixe, et plusieurs contacts (30) comportant chacun une partie de contact (31) de type femelle qui est située à une extrémité et qui entre en contact avec l'un des contacts complémentaires, une partie de connexion (32) qui est située sur l'autre extrémité et qui est connectée à une plaquette à circuit, et une partie flexible (33) de liaison qui relie la partie de contact de type femelle et la partie de connexion, les parties de contact de type femelle étant fixées au boîtier mobile et les parties de connexion étant fixées au boîtier fixe, le connecteur étant caractérisé en ce que les parties flexibles de liaison sont tournées de 45 par rapport à la direction de pression (A) des parties de contact de type femelle et ces dernières sont disposées de façon que leur direction de pression soit parallèle ou perpendiculaire à la direction (X) dans laquelle s'étend un côté du boîtier mobile. | H | H01 | H01R | H01R 13,H01R 12 | H01R 13/631,H01R 12/04,H01R 12/71,H01R 13/11,H01R 13/40 |
FR2891605 | A1 | STRUCTURE DE COMMANDE DE VITESSE ET SON PROCEDE ASSOCIE, POUR VEHICULES DESTINES AUX GROS TRAVAUX | 20,070,406 | La présente invention concerne une structure de commande de charge et le procédé de commande associé pour véhicules destinés aux gros travaux. Un tel véhicule possède classiquement, entre autres choses, un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de déterminer une vitesse de rotation fixée pour le moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui mesure la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la position de changement de vitesse permettant de déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement permettant de changer de vitesse dans le dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande permettant de commander le fonctionnement du moyen d'actionnement. Dans le mécanisme de commande de charge ci-dessus mentionné, le moyen de commande commande le moyen d'actionnement afin de commander le dispositif de changement de vitesse continûment variable en se basant sur la quantité d'abaissement de vitesse de rotation du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée de façon à amener le dispositif de changement de vitesse continûment variable à une position de vitesse qui est fonction de la quantité d'abaissement. (Voir par exemple le document JP 2002-22006.) Dans la structure précédente, le dispositif de changement de vitesse continûment variable est simplement amené à une position de vitesse en fonction de la quantité d'abaissement par rapport à la vitesse de rotation fixée du moteur. Il est donc difficile d'obtenir une commande de charge satisfaisante qui est appropriée à différentes charges du moteur, qui diffèrent selon les conditions de marche. Un but de l'invention est de proposer une commande de charge avantageuse pour des charges différentes du moteur, lesquelles charges diffèrent selon les conditions de fonctionnement. Par conséquent, une structure de commande de charge pour véhicules destinés aux gros travaux selon un aspect de l'invention comprend: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de déterminer la vitesse de rotation fixée du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle qui détecte la vitesse de 2891605 2 rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la position de changement de vitesse permettant de déterminer la position de fonctionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement permettant de changer de vitesse le dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande permettant de commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; où le moyen de commande calcule la quantité d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées de la part du moyen de détection de la vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, et il fixe une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la quantité d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec des positions d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable, et commande le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et de l'information détectée de la part du moyen de détection de position de changement de vitesse et où le moyen de commande possède un moyen donneur d'instruction permettant de donner une instruction de changement des données de corrélation. Une structure de commande selon un autre aspect de l'invention comprend: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; et un moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement permettant de fixer une 2891605 3 vitesse de fonctionnement à laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable est actionné ; où le moyen de commande calcule la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle, le moyen de commande fixe une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec des positions de fonctionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable, le moyen de commande commande le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse, et où le moyen de commande commande le fonctionnement du moyen d'actionnement de façon que le dispositif de changement de vitesse continûment variable soit actionné par le moyen d'actionnement à la vitesse de fonctionnement fixée par le moyen de fixation de vitesse de fonctionnement. L'invention a également pour objet un procédé permettant de commander la vitesse d'un véhicule destiné aux gros travaux, le véhicule destiné aux gros travaux possédant: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; et un moyen de commande servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; le procédé comprenant les opérations suivantes: calculer la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de 2891605 4 rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle; fixer une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec les positions d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable; commander le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse; et changer les données de corrélation. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci a pour objet un procédé de commande de la vitesse d'un véhicule destiné à des gros travaux, ce véhicule possédant: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; un moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement permettant de fixer une vitesse de fonctionnement à laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable est actionné, le procédé étant caractérisé en ce que le procédé comprend les opérations suivantes: calculer la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle; fixer une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec les positions d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable; commander le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif 2891605 5 de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse; et commander le fonctionnement du moyen d'actionnement de façon que le dispositif de changement de vitesse continûment variable soit actionné par le moyen d'actionnement à la vitesse d'actionnement fixée par le moyen de fixation de vitesse d'actionnement. La description suivante, conçue à titre d'illustration de l'invention, vise à donner une meilleure compréhension de ses caractéristiques et avantages; elle s'appuie sur les dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 est une vue latérale d'un tracteur, présenté comme exemple d'un véhicule pour gros travaux; la figure 2 est un schéma simplifié montrant le train d'entraînement du tracteur; la figure 3 est une vue latérale en coupe montrant une partie du train d'entraînement du tracteur; la figure 4 est une vue plane en coupe montrant une partie du train d'entraînement du tracteur; la figure 5 est un schéma montrant le circuit hydraulique; la figure 6 est un schéma fonctionnel montrant la structure de commande; la figure 7 est un graphe montrant la corrélation qui existe entre les positions activées de la pédale de changement de vitesse et les positions activées du plateau oscillant de pompe; la figure 8 est un graphe montrant la corrélation existant entre les écarts et les vitesses de fonctionnement visées du plateau oscillant et les vitesses de fonctionnement visées; les figures 9A, 9B et 9C sont des graphes montrant la corrélation qui existe entre les positions du plateau oscillant et les vitesses de rotation du 30 moteur; la figure 10 est un graphe montrant le mouvement du plateau oscillant de pompe lorsque la position du plateau oscillant de moteur est en train de changer; la figure 11 montre comment la position du plateau oscillant de pompe 35 s'affiche sur un dispositif d'affichage à cristal liquide; la figure 12 est une vue plane en coupe montrant un mécanisme de commande par asservissement mécanique; 2891605 6 la figure 13 est un schéma de circuit hydraulique montrant le mécanisme de commande par asservissement mécanique et le mécanisme de commutation; la figure 14 est un schéma de circuit hydraulique montrant une 5 disposition dans laquelle seul un mécanisme de commande par asservissement électronique est utilisé ; la figure 15 est un schéma de circuit hydraulique montrant une disposition dans laquelle seul un mécanisme de commande par asservissement mécanique est utilisé. La vue de côté tout entière d'un tracteur pris comme exemple d'un véhicule pour gros travaux est présentée sur la figure 1. Ce tracteur possède un châssis avant 2 qui soutient le moteur 1 via un moyen qui isole des vibrations, des roues avant 3 montées de part et d'autre du châssis avant 2, un carter d'engrenage 4 qui fait également fonction d'un châssis relié au moteur 1, et des roues arrière 5 placées de part et d'autre du carter d'engrenage 4. Le véhicule pour gros travaux possède une partie conducteur 8 équipée d'un volant de direction 6, d'un siège de conducteur 7, etc., au-dessus du carter d'engrenage 4. Le tracteur possède plusieurs capteurs qui sont décrits ci-dessous. Ces capteurs sont bien connus et classiques, comme par exemple des détecteurs de rotation, qui peuvent être optiques ou magnétiques, ou d'un autre type, et ne seront donc pas décrits en détail ci-après. Comme représenté sur les figures 2 à 4, la puissance venant du moteur 1 est transmise au dispositif de changement de vitesse continûment variable hydrostatique (ce qui constitue un exemple de dispositif de changement de vitesse continûment variable) 10, lequel fait fonction d'un appareil principal de changement de vitesse via un embrayage principal 9 du type embrayage sec, etc. La puissance d'entraînement venant du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable hydrostatique est transmise aux roues avant droite et gauche 3 et aux roues arrière droite et gauche 5 par l'intermédiaire du dispositif de changement de vitesse de type étagé (qui constitue un exemple de dispositif de changement de vitesse à plusieurs paliers) 11, lequel fonctionne comme dispositif de changement de vitesse auxiliaire, qui peut être déplacé sur trois positions de vitesse, la position de vitesse haute, la position de vitesse moyenne et la position de vitesse basse, l'engrenage différentiel 12 des roues avant, ou bien l'engrenage différentiel 13 des roues arrière. La puissance de fonctionnement élevée sur le dispositif de 2891605 7 changement de vitesse continûment variable du type hydrostatique 10 est transmise à l'axe de recueil de puissance 15 via l'embrayage à fonctionnement hydraulique 14, etc. Le carter d'engrenage 4 est formé par la liaison des quatre parties de boîtier: la première partie de boîtier 4A qui loge l'embrayage principal 9, etc., la deuxième partie de boîtier 4B, qui loge le dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable du type hydrostatique, etc., la troisième partie de boîtier 4C qui loge l'embrayage à fonctionnement hydraulique 14, etc., et la quatrième partie de boîtier 4D qui loge le dispositif 11 de changement de vitesse du type étagés, etc. Comme représenté sur les figures 2 à 5, le dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique possède une pompe à cylindrée variable du type à plongeur axial 16, un moteur à cylindrée variable du type à plongeur axial 17, etc., qui sont logés dans la deuxième partie de boîtier 4B, où la puissance provenant de la pompe à cylindrée variable 16, dont la vitesse n'est pas changée, est délivrée au titre de la puissance destinée à une opération, tandis que la puissance dont la vitesse est changée, qui provient du moteur à cylindrée variable 17, est délivrée au titre de la puissance destinée au déplacement. L'huile de charge venant d'une pompe de charge 21 entraînée par la puissance du moteur est fournie à un circuit fermé 20 via un trajet 22 d'huile de charge, une soupape de retenue 23, etc., qui est formée par connexion de la pompe à cylindrée variable 16 et du moteur à cylindrée variable 17 au moyen du premier trajet d'huile 18 et du deuxième trajet d'huile 19. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 4 à 6, ce tracteur est équipé, dans son poste de pilotage 8, d'un mécanisme 25 de commande par asservissement avec lequel le plateau oscillant (auquel on se reportera ci-après sous l'appellation de plateau oscillant de pompe) 16A de la pompe à cylindrée variable 16 est actionné, sur la base de l'actionnement de la pédale de changement de vitesse (qui constitue un exemple d'élément d'actionnement de changement de vitesse) 24 que l'on pousse en direction de sa position neutre. Comme on peut le voir sur les figures 4 à 6, le mécanisme de commande par asservissement 25 possède un cylindre de pompe hydraulique 26 servant à actionner de façon continue le plateau oscillant de pompe 16A (un exemple de moyen d'actionnement), une soupape à asservissement 27, qui régule la circulation du fluide hydraulique à destination du cylindre de 2891605 8 pompe hydraulique 26, une soupape régulatrice 28 qui maintient sur une valeur prédéterminée la pression hydraulique appliquée à la soupape d'asservissement 27, un capteur de pédale (exemple de moyen de détection de la position d'actionnement) 29 qui possède un potentiomètre servant à détecter la position activée de la pédale de changement de vitesse 24, et un capteur de plateau oscillant (un exemple de moyen de détection de position de changement de vitesse) 30 qui possède un potentiomètre détectant la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A à partir de la grandeur d'actionnement du cylindre de pompe 26, et un dispositif de commande (un exemple de moyen de commande) 31 qui possède un micro-ordinateur auquel sont appliquées en entrée des informations détectées par les capteurs, par exemple le capteur de pédale 29, le capteur de plateau oscillant 30, etc. Le cylindre de pompe 26 est logé dans la deuxième partie de boîtier 4B avec un ressort 32 de décélération du déplacement vers l'avant et un ressort 33 de décélération du déplacement vers l'arrière qui poussent le plateau oscillant 16A vers sa position neutre. Lorsque du fluide hydraulique est fourni à la chambre hydraulique 34 en vue d'un changement de vitesse du déplacement vers l'avant, le plateau oscillant de pompe 16A est actionné dans la direction d'augmentation de vitesse (ou accélération) du déplacement vers l'avant contre la force de poussée du ressort 32 de décélération du déplacement vers l'avant. Lorsque du fluide hydraulique est fourni à la chambre hydraulique 35 pour un changement de vitesse du déplacement vers l'arrière, le plateau oscillant de pompe 16A est actionné dans la direction d'augmentation de vitesse du déplacement vers l'arrière contre la force du ressort 33 de décélération du déplacement. La soupape à asservissement 27 possède une soupape proportionnelle électromagnétique 36 pour le déplacement vers l'avant servant à commander la circulation du fluide hydraulique à destination de la chambre hydraulique 34 pour le déplacement vers l'avant du cylindre de pompe 26 et une soupape proportionnelle électromagnétique 37 pour le déplacement vers l'arrière, qui commande la circulation du fluide hydraulique à destination de la chambre hydraulique 35 pour la variation de vitesse du déplacement vers l'arrière du cylindre de pompe 26. La soupape régulatrice 28 distribue le fluide hydraulique envoyé depuis la pompe d'alimentation 38 servant à la direction assistée pour actionner l'embrayage 14 et un dispositif 39 de direction assistée hydraulique avec une pression qui est adaptée à chaque opération. 2891605 9 Le trajet d'huile d'alimentation 41 à destination de la soupape à asservissement 27 est relié à l'orifice de pression 28A de la soupape régulatrice 28 à laquelle est relié le trajet d'huile d'alimentation 40 servant à actionner l'embrayage 14. Le dispositif de commande 31 possède au moins un microprocesseur, une mémoire et le reste du matériel connu qui est nécessaire pour assurer une fonction de communication, ainsi que d'autres fonctions et algorithmes décrits ultérieurement. Comme représenté sur la figure 6, le dispositif de commande 31 possède des données de mise en correspondance (un exemple de données de corrélation) qui corrèlent la position activée (ou position d'actionnement) de la pédale de changement de vitesse 24, avec la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, et un moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe qui possède un programme de commande qui actionne le plateau oscillant de pompe 16A en commandant le fonctionnement de la soupape proportionnelle 36 de déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 de déplacement vers l'arrière sur la base des données de mise en correspondance et des informations détectées ou des signaux venant du capteur à pédale 29, des informations détectées venant du capteur de plateau oscillant 30, etc. Les données de mise en correspondance du moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe établissent la correspondance entre la position activée de la pédale de changement de vitesse 24 et la position de fonctionnement du plateau oscillant de pompe 16A de façon que plus est importante la quantité d'actionnement par rapport à la position neutre de la pédale de changement de vitesse 24 dans la direction d'augmentation de vitesse du déplacement vers l'avant, et plus grande est la quantité d'actionnement par rapport à la position neutre du plateau oscillant de pompe 16A dans la direction d'augmentation de vitesse du déplacement vers l'avant et de façon que plus est importante la quantité d'actionnement par rapport à la position neutre de la pédale de changement de vitesse 24 dans la direction d'augmentation de la vitesse dans le déplacement vers l'arrière et plus importante est la quantité de fonctionnement par rapport à la position neutre du plateau oscillant de pompe 16A dans la direction d'augmentation de vitesse du déplacement vers l'arrière (voir la figure 7) . Le programme de commande du moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe fixe la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A qui correspond à la position activée de la pédale de changement 2891605 10 de vitesse 24 que le capteur de pédale 29 a détectée, au titre de la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des données de mise en correspondance stockées et des informations détectées à partir du capteur de pédale 29. Sur la base de la position d'actionnement visée fixée et des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, on commande le fonctionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant et de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière de façon que la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A et la position d'actionnement réelle soient mises en coïncidence. Par cette opération de commande, on fait en sorte que le véhicule puisse être déplacé vers l'avant ou vers l'arrière à une vitesse qui est fonction de la position activée de la pédale de changement de vitesse 24. Ainsi, le mécanisme 25 de commande par asservissement est du type électroniquement commandé, où le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe commande le fonctionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière afin d'actionner le cylindre de pompe 26 pour actionner le plateau oscillant de pompe 16A du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique sur la base des informations détectées à partir du capteur de pédale 29 et des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30. Le mécanisme de commande par asservissement 25 active le cylindre de pompe 36 directement avec la pression de sortie de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière, qui passe par l'orifice de pression 28A de la soupape régulatrice 28 (de type action directe). La pression de pilotage asservie stable peut être obtenue et une commande d'actionnement du cylindre de pompe 26 peut être effectuée avec une précision suffisante, par comparaison avec le dispositif dans lequel le cylindre de pompe 26 est entraîné au moyen de la pression de sortie venant du trajet d'huile de charge 22 où les changements de pression dus aux fluctuations de la pression dans le circuit fermé 20 du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10, ou bien des changements de vitesse de rotation du moteur. De ce fait, la commande de vitesse du véhicule qui effectue un déplacement vers l'avant ou un déplacement vers l'arrière à une vitesse qui est fonction de la position 2891605 11 actionnée de la pédale de changement de vitesse 24 avec une précision suffisante sur la base des informations détectées à partir du capteur de pédale 29 et des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30 tandis qu'on utilise un mécanisme de commande asservi de type à action directe 25, qui est relativement peu coûteux. Le dispositif de commande 31 possède un programme d'actionnement qui calcule l'écart entre la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A qui est déterminée par le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe et la position d'actionnement réelle qui est basée sur la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16 et les informations détectées venant du capteur de plateau oscillant 30; une pluralité de données de mise en correspondance (qui constituent un exemple de données de corrélation) qui corrèlent l'écart de la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A avec la position d'actionnement réelle et la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A; et le premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement possède un programme de commande qui fixe la vitesse d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de ces données de mise en correspondance et du résultat calculé du programme d'actionnement. Chacune des données de mise en correspondance du premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement corrèle l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A (voir la figure 8) de façon que, lorsqu'il existe un écart important entre la position d'actionnement réelle du plateau oscillant de pompe 16A détectée par le capteur de plateau oscillant 30 et la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A déterminée par le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe, la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A devient plus grande et de façon que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A relative à un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A dans le déplacement en sens inverse soit inférieure à la vitesse d'actionnement duplateau oscillant de pompe 16A se rapportant à un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A dans un déplacement vers l'avant. Le programme de commande du premier moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement 31B est établi de façon que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A correspondant à l'écart du plateau oscillant de pompe calculé 16A soit fixée au titre de la vitesse 2891605 12 d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des données de mise en correspondance et du résultat de calcul du programme d'actionnement. La vitesse d'actionnement visée fixée est délivrée en sortie au moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe. Dans la commande de vitesse du véhicule, le programme de commande du moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe commande le fonctionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 34 relative au déplacement vers l'arrière de façon que le plateau oscillant de pompe 16A soit actionné à la vitesse de fonctionnement visée qui est fixée par le premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement. Par cette opération de commande, on peut commander l'arrondissement tout en améliorant la capacité de réponse du plateau oscillant de pompe 16A vis-à- vis de l'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24. De ce fait, le véhicule peut atteindre la vitesse fixée par la position actionnée de la pédale de changement de vitesse 24 de manière rapide et précise. Puisque la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A dans le déplacement arrière est inférieure à la vitesse de fonctionnement du plateau oscillant de pompe 16A pendant un déplacement vers l'avant, l'opération de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 dans un déplacement vers l'arrière s'effectue plus graduellement si l'on compare à l'opération de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 pendant un déplacement vers l'avant, et il devient facile d'effectuer une opération de changement de vitesse du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique pendant un déplacement vers l'arrière lorsqu'il est difficile d'avoir une détection de vitesse par comparaison avec celle relative à un déplacement vers l'avant. Le dispositif de commande 31 possède un moyen de changement de données 31C qui est doté du programme de commande changeant les données de mise en correspondance qu'utilise le premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement. Comme décrit ci-après, le moyen 31C de changement des données est réglé de façon que les données de mise en correspondance qu'utilise le premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement varient de manière appropriée selon diverses situations. Le moyen 31C de changement de données modifie les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de la position d'actionnement d'un cadran de régulation (un exemple de moyen de commande manipulé par l'utilisateur) 42 qui possède un potentiomètre dans le poste de pilotage 8 de façon que, lorsque le cadran de régulation 42 est actionné davantage en direction du côté rapide rapport à la position de référence, I'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue plus rapidement par modification de la mise en correspondance de façon que l'écart du plateau oscillant de pompe 16A corresponde à la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A si bien que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A devient plus rapide. En outre, lorsque le cadran de régulation 42 est actionné davantage vers le côté lent par rapport à la position de référence, la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A relative à l'écart du plateau oscillant de pompe 16A est inférieure, si bien que l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue plus graduellement. Ainsi, en actionnant le cadran de régulation 42, on peut modifier la réponse à une opération de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 par la pédale de changement de vitesse 24 en fonction des desiderata du conducteur, ce qui amène des caractéristiques améliorées de changement de vitesse. Le moyen 31C de changement des données modifie les données de mise en correspondance sur la base des informations détectées à partir du capteur de température d'huile 43 par lequel la température du fluide hydraulique fournie à la soupape régulatrice 28 est détectée, si bien que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A est corrélée avec un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A si bien que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A relative à l'écart du plateau oscillant de pompe 16A est graduelle en fonction de la chute de la température d'huile, si bien que, plus la température du fluide hydraulique est basse, et plus l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue graduellement. Ainsi, le système prend en considération le fait que la viscosité du fluide hydraulique augmente et que la réponse du plateau oscillant de pompe 16A s'amollit avec la chute de la température du fluide hydraulique. La vitesse d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée à un niveau 2891605 14 inférieur pour une température inférieure du fluide hydraulique. Ceci peut aider à empêcher qu'un arrondissement résulte de cette chute dans la réponse du plateau oscillant de pompe 16A, ce qui est plus susceptible de se produire lorsque la température du fluide hydraulique n'est pas prise en compte et lorsque la température du fluide hydraulique est basse. Le moyen 31C de changement des données modifie les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des informations détectées en provenance du capteur de changement de vitesse (qui constitue un exemple de moyen de détermination du rapport de transmission) 45, lequel possède un potentiomètre qui détecte le rapport de transmission du dispositif de changement de vitesse du type étagé 11 sur la base de la position d'actionnement du levier de changement de vitesse inférieure 44 du poste du conducteur 8, si bien que plus le rapport de transmission du dispositif de changement de vitesse du type à pignon est élevé, et plus est grande la vitesse à laquelle I'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue. Par conséquent, le moyen 31C modifie la correspondance qui corrèle l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, si bien que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A rapportant à un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A est supérieure en réponse à l'augmentation du rapport de transmission du dispositif de changement de vitesse du type étagé 11. Ainsi, la vitesse de fonctionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée à une valeur supérieure eu égard au fait que la réaction à l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A devient plus lente, car le rapport de transmission du dispositif de changement de vitesse du type étagé 11 est fixé du côté des vitesses supérieures. Ainsi, indépendamment du rapport de transmission du dispositif de changement de vitesse du type étagé 11, la réponse obtenue pendant une opération de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse 10 continûment variable du type hydrostatique au moyen de la pédale de changement de vitesse 24 est cohérente. Le moyen de changement de données 31C modifie la correspondance 35 devant être utilisée pour les données qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A de façon que plus faible est la vitesse d'actionnement de la pédale de 2891605 15 changement de vitesse 24 et plus graduellement se fera l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, sur la base d'informations détectées à partir du moyen 46 de détection de vitesse d'actionnement, lequel moyen détecte la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24, de sorte que, avec une diminution de la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse, la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A deviendra plus graduelle. On obtient la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse en dérivant le signal de sortie du capteur de pédale 29 par rapport au temps. Ainsi, le moyen de détection 46 est considéré comme ayant le capteur de pédale 29 et le dispositif de commande 31. De ce fait, même si la pédale de changement 24 est actionnée très lentement, le mouvement du plateau oscillant de pompe 16A prend du retard par rapport à l'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24. Ainsi, puisque la possibilité que l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A suive l'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24, provoquant un changement de vitesse du type par à-coup, peut être évitée, on peut effectuer une opération de changement de vitesse régulière du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique au moyen de la pédale de changement de vitesse 24, indépendamment de la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24. Le moyen 46 de détection de la vitesse d'actionnement possède le capteur de pédale 29 et le programme d'actionnement, que le moyen 31C de changement de données possède, afin de calculer la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 sur la base des informations détectées à partir du capteur de pédale 29. Le moyen de changement des données 31C change les données de mise en correspondance devant être utilisées en les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base d'informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, de sorte que, lorsqu'il est détecté que la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A est proche de la position neutre, ou point mort, ou se trouve à la position neutre, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue doucement, si bien que la vitesse d'actionnement du plateau 2891605 16 oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A est limité au côté des vitesses réduites. De ce fait, lorsque le plateau oscillant de pompe 16A est placé au voisinage de la position neutre ou se trouve à la position neutre, même si la pédale de changement de vitesse 24 se trouve soudain enfoncée, puisque le plateau oscillant de pompe 16A n'est pas actionné rapidement dans le sens d'augmentation de la vitesse avec l'opération courante, le plateau oscillant de pompe 16A sera actionné de manière douce dans la direction d'augmentation de la vitesse. Ainsi, même si l'actionnement courant de la pédale de changement de vitesse 24 est effectué très rapidement, un démarrage en douceur est assuré sans qu'il y ait de démarrage soudain ou une accélération soudaine, à partir d'une vitesse très lente. Le moyen de changement 31C des données change les données de mise en correspondance utilisées qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse de fonctionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des informations détectées à partir du capteur de rotation (qui est un exemple de moyen de détection de charge) 47, lequel détecte la vitesse de rotation du moteur, et de la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A qui est fixée par le moyen 31A de commande du plateau oscillant de pompe, de sorte que, lorsque la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée du côté des faibles vitesses lorsque la vitesse de rotation du moteur est basse, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A est détecté rapidement, si bien que, en réponse à une chute de la vitesse de rotation du moteur, la vitesse de rotation du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A devient supérieure. Les données de mise en correspondance sont modifiées de façon que, lorsqu'il a été détecté que la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée du côté des vitesses élevées alors que la vitesse de rotation du moteur est en train d'augmenter, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue doucement si bien que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A se ralentit en réponse à l'élévation de la vitesse de rotation du moteur. Si la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée vers le côté de décélération lorsque la vitesse de rotation du moteur est faible en raison d'une augmentation de la charge de déplacement, ou autres, le plateau oscillant de pompe 16A est activé rapidement dans la direction de 2891605 17 décélération en réponse à l'activation, ce qui allège la charge excessive du moteur. Ceci réduit le problème de calage du moteur survenant en dépit du fait que la pédale de changement de vitesse 24 a été actionnée dans la direction de la décélération du fait que la réduction de la charge du moteur est trop lente en raison de la réponse lente du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique. Lorsque l'on actionne la pédale de changement de vitesse 24 du côté accélération alors que la vitesse de rotation du moteur augmente du fait d'une réduction de la charge de déplacement, ou autres, puisque l'actionnement, dans la direction d'accroissement de la vitesse, du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de l'actionnement s'effectue doucement, l'augmentation rapide de la vitesse du véhicule, qui résulte de l'actionnement d'augmentation de vitesse rapide du plateau oscillant de pompe 16A avec l'accroissement de la vitesse de rotation du moteur, est évitée. Ainsi, l'opération de changement de vitesse du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable du type hydrostatique, sous l'action de la pédale de changement de vitesse 24, peut être effectuée de manière satisfaisante indépendamment de la variation de la vitesse de rotation du moteur. Le moyen 31C de changement de vitesse modifie les données de mise en correspondance qui corrèle l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des informations détectées à partir du capteur de frein (constituant un exemple du moyen de détection de freinage) 49, qui possède un potentiomètre qui détecte I'actionnement du mécanisme de frein (non représenté) à partir de la position d'actionnement de la pédale de frein 48 se trouvant au poste 8 du conducteur, de sorte que, lorsque le mécanisme de frein exerce l'action de freinage, un actionnement dans la direction de décélération du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue de manière prompte de telle façon que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A devient plus importante, compte étant tenu de la chute de la vitesse du véhicule sous l'action de freinage du mécanisme de frein. Ceci empêche une interférence entre le dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 et le mécanisme de frein pendant l'opération de freinage lorsque l'opération en cours de la pédale de changement de vitesse 24 cesse et que l'opération en cours de la pédale de frein 48 est exécutée. Ainsi, ceci aide à augmenter la durée de 2891605 18 fonctionnement utile du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique ainsi que du mécanisme de frein. Le moyen 31C de changement des données modifie les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de l'information détectée à partir du capteur de vitesse du véhicule (moyen de détection de vitesse) 50, lequel détermine la vitesse du véhicule à partir de la vitesse de rotation de sortie du dispositif de changement de vitesse du type étagé 11, de sorte que, lorsque la vitesse du véhicule est faible, la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue de manière lente, si bien que l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A est graduelle en réponse à la chute de la vitesse du véhicule. Lors d'un déplacement à vitesse réduite, la réponse du plateau oscillant de pompe 16A à un actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 devient moins sensible, ce qui rend plus facile d'effectuer une opération faisant varier petit à petit la vitesse du véhicule nécessaire à faible vitesse. Le moyen 31C de changement des données change les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de l'information détectée à partir du capteur 30 de plateau oscillant, et de la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A fixée par le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe, si bien que, lorsque la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée du côté augmentation de la vitesse par rapport à la position d'actionnement réelle, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue plus doucement et de façon que, lorsque la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A est fixée du côté ralentissement par rapport à la position d'actionnement réelle, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue de manière prompte, et si bien que, lorsque la position neutre se trouve entre la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A et la position d'actionnement réelle, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue beaucoup plus rapidement. Par conséquent, en fonction de la relation qui existe entre la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A et la position 2891605 19 d'actionnement réelle, la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A varie. Les réponses faites à l'opération d'augmentation de vitesse et à l'opération de ralentissement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 par la pédale de changement de vitesse 24 peuvent être rendues différentes par ce procédé. Puisque l'augmentation de la charge du moteur via l'opération d'augmentation de vitesse du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable du type hydrostatique est réduite et que la charge du moteur faite via l'opération de ralentissement du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 est réduite, un calage du moteur dû à une opération de changement de vitesse du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique via la pédale de changement de vitesse 24 pendant une forte charge peut être efficacement empêché. Puisque le retard d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A en réponse à un actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 est empêché, l'opération de changement de vitesse du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique dans la direction avant ou la direction arrière par la pédale de changement de vitesse 24 peut être effectuée dans des conditions confortables. Le moyen 31C de changement de vitesse change les données de mise en correspondance qui corrèlent l'écart du plateau oscillant de pompe 16A avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, et de la position d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A fixée par le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe de façon que, au début du mouvement du véhicule, où le plateau oscillant de pompe 16A est actionné dans la direction d'augmentation de la vitesse depuis la position neutre, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue doucement, de sorte que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A s'abaisse au début du déplacement et de façon que, lorsque le véhicule s'arrête là où une opération de ralentissement du plateau oscillant de pompe 16A est effectuée d'une position d'augmentation de vitesse à la position neutre, l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue avec une plus grande vitesse, de sorte que, au moment de l'arrêt du véhicule, la vitesse 2891605 20 d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un écart donné du plateau oscillant de pompe 16A devient plus grande. Ceci permet les changements en réponse au début du déplacement et à l'arrêt du déplacement par l'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24. Ceci aide également à empêcher une brusque accélération possible au début du déplacement du véhicule. Au titre des données de mise en correspondance du premier moyen 31B de fixation de vitesse d'actionnement, les données de mise en correspondance relatives au déplacement vers l'avant pour la vitesse d'actionnement de changement de vitesse qui prévaut au moment d'un déplacement vers l'avant, et les données de mise en correspondance relatives au déplacement vers l'arrière pour une vitesse d'actionnement de changement de vitesse prévalant au moment du déplacement vers l'arrière peuvent être prévues séparément, si bien que le moyen 31C de changement de vitesse possède des données de mise en correspondance différentes qui doivent être utilisées sur la base des informations détectées depuis le capteur de pédale (moyen de détection de déplacement vers l'avant ou l'arrière) 29. Lorsque le ressort 32 de décélération du déplacement vers l'avant et le ressort 33 de décélération du déplacement vers l'arrière effectuent une opération de retour à la position neutre (opération de ralentissement) du plateau oscillant de pompe 16A, l'inertie existant au moment d'une opération de remorquage, ou autre, peut rendre difficile d'obtenir une opération de ralentissement vers la position neutre du plateau oscillant de pompe 16A malgré l'opération de ralentissement de la pédale de changement de vitesse 24. Ainsi, malgré l'actionnement de décélération de la pédale de changement de vitesse 24 qui s'effectue sur la base des informations détectées à partir du capteur de pédale 29 et des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, lorsqu'il est détecté que l'actionnement de décélération du plateau oscillant de pompe 16A au moyen du ressort de décélération de placement vers l'avant 32 ou du ressort de décélération de déplacement vers l'arrière 33 n'est pas effectué, le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe commande l'actionnement de la soupape proportionnelle 36 pour un déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 pour un déplacement vers l'arrière du côté opposé au côté utilisé pour actionner le plateau oscillant de pompe 16A jusqu'à la position active présente. Ainsi, le cylindre de pompe 26 est amené 2891605 21 à agir dans la direction dans laquelle l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A est effectuée vers la position neutre. De ce fait, même si le plateau oscillant de pompe 16A ne décélère pas malgré que la vitesse à laquelle la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée ralentit en raison de l'inertie, par exemple, pendant une opération de remorquage, ou autre, l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A peut être effectuée par un actionnement forcé du cylindre de pompe 26 via la commande d'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière par le moyen de commande 31A du plateau oscillant de pompe. Sur la figure 9A, sont présentées des performances en matière de calage de moteur du véhicule pour gros travaux transportant le dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10. Ces performances en matière de calage de moteur sont déterminées par le couple de sortie du moteur 1, la pression du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 et la position d'actionnement (angle du plateau oscillant) du plateau oscillant de pompe 16A. La ligne L apparaissant sur la figure 9A est une ligne indiquant les performances en matière de calage du moteur, où la vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement de passage du plateau oscillant de pompe 16A s'équilibre au moment de la charge maximale sur le dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 dans lequel le relâchement de la haute pression du dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 libère la pression du fait de la charge en cours. Sur la figure 9A, la vitesse de rotation du moteur est indiquée par rapport à la vitesse de rotation fixée de 100 %, et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A représentée par rapport au 100 % de la position d'accélération maximale (angle maximal du plateau oscillant). Les performances du véhicule pour gros travaux portant le dispositif de changement de vitesse continûment variable de type hydrostatique 10 en matière de calage du moteur vont être expliquées en liaison avec la figure 9A. Lorsqu'une charge d'actionnement servant à entraîner des outillages autre que la charge courante est appliquée au moteur 1 alors que le plateau oscillant de pompe 16A est maintenu en une certaine position d'actionnement, comme montré par le point a, la vitesse de rotation du 2891605 22 moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A peuvent venir dans la région Za à l'intérieur de la ligne L de performance en matière de calage du moteur. Dans ce cas, lorsque la charge d'actionnement autre que la charge courante, etc., est stable, même si la charge courante augmente, la vitesse de rotation du moteur ne s'effondre pas. Toutefois, si la charge d'actionnement autre que la charge courante, etc., augmente, la vitesse de rotation du moteur chute et le moteur 1 s'arrête ou cale. Si le plateau oscillant de pompe 16A est maintenu en une certaine position d'actionnement, comme indiqué au point b, lorsque la vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A se trouvent dans la région extérieure à la ligne L de performance du moteur en matière de calage, alors, dans le cas où la charge courante augmente, la vitesse de rotation du moteur chute et le moteur 1 s'arrête. Si le plateau oscillant de pompe 16A est maintenu en une certaine position d'actionnement, lorsque la vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sont placées dans la région Zc, comme montré par le point ç, si la charge courante augmente, la vitesse de rotation du moteur chute jusqu'à ce qu'elle arrive au niveau dela ligne L de performance en matière de calage du moteur. Une fois atteinte la ligne L de performance en matière de calage du moteur, la vitesse de rotation du moteur se stabilise. La ligne L de performance en matière de calage du moteur est telle que, lorsque le niveau de sortie du moteur 1 diminue, la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A relative à une vitesse de rotation du moteur donnée que l'on peut voir sur la figure 9A devient plus petite. Ainsi, plus le niveau de sortie du moteur 1 est petit et moins un calage du moteur est probable en raison d'une surcharge au moment de l'accélération où on fait intervenir la pédale de changement de vitesse 24 tandis qu'on se déplace avec une grande charge courante, ou lorsqu'on escalade une pente. Pour résoudre ce problème, comme représenté sur la figure 6, il est fait en sorte que le dispositif de commande 31 possède un moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe, qui change la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de la charge du moteur. 2891605 23 Comme représenté sur les figures 6 et 9B, le moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe possède un programme d'actionnement qui calcule la quantité de diminution (grandeur d'abaissement du niveau du moteur) à partir de la vitesse de rotation fixée pour la vitesse de rotation du moteur sur la base d'informations détectées à partir du capteur de rotation fixé (un exemple de moyen de détection de vitesse de rotation fixée) 52, qui possède un potentiomètre qui détecte la vitesse de rotation fixée du moteur 1 à partir de la position d'actionnement du levier accélérateur 51 se trouvant au poste de pilotage 8, et sur la base d'informations détectées à partir du capteur de rotation 47, d'une pluralité de données de mise en correspondance (un exemple de données de corrélation) qui corrèlent la vitesse de rotation du moteur avec la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, le programme de commande qui actionne le plateau oscillant de pompe 16A en commandant l'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière sur la base des résultats de calcul et des données de mise en correspondance du programme d'actionnement. Chaque donnée de mise en correspondance du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe est déterminée sur la base de la ligne L de performance en matière de calage du moteur. La vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sont corrélées de sorte que, lorsque la vitesse de rotation du moteur tombe dans la région prédéterminée h de rotation du moteur, plus faible est la vitesse de rotation, et plus la position d'actionnement limite est proche de la position neutre et de sorte que la position d'actionnement limite du plateau oscillant de pompe 16A n'est pas fixée sur la position neutre (voir la figure 9B). Pour expliquer de manière plus détaillée, comme représenté sur la figure 9B, dans une première région h1 où la grandeur d'abaissement du niveau du moteur est petite parmi les régions prédéterminées de rotation du moteur, la vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sont corrélées de façon que la grandeur de changement du plateau oscillant de pompe 16A soit importante pour une quantité donnée de variation de la vitesse de rotation du moteur. Dans la deuxième région h2, où la quantité d'abaissement du niveau du moteur est plus grande que dans la première région h1, la vitesse de rotation 2891605 24 du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sont corrélées de façon que l'amplitude de variation du plateau oscillant de pompe 16A soit petite pour une grandeur donnée de variation de la vitesse de rotation du moteur de manière à avoir un point de stabilisation p où la vitesse de rotation du moteur ne tombe pas en raison de la charge courante. La vitesse de rotation du moteur et la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A sont corrélées dans la troisième région h3, où la grandeur de chute du niveau du moteur est plus importante que dans la deuxième région h2, de sorte que la grandeur de variation du plateau oscillant de pompe 16A est importante pour l'amplitude donnée de variation de la vitesse de rotation du moteur. Le programme de commande du moyen 31D de commande automatique du plateau oscillant de pompe fixe la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A en correspondance avec la grandeur de chute du niveau du moteur que le programme d'actionnement a calculé au titre de la position d'actionnement limite du plateau oscillant de pompe 16A sur la base des résultats de calcul et des données de mise en correspondance du programme d'actionnement, et il commande l'actionnement de la soupape proportionnelle 39 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière sur la base de la position d'actionnement limite fixée et des informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, de sorte que la position d'actionnement limite du plateau oscillant de pompe 16A arrive en coïncidence avec la position d'actionnement réelle. Ainsi, avec le moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe, lorsque la vitesse de rotation du moteur tombe dans la première région hi du fait d'une augmentation de la charge du moteur, la commande de charge s'effectue alors que le couple d'entraînement augmente tandis qu'on empêche un calage du moteur par retour du plateau oscillant de pompe 16A dans la direction de ralentissement de manière importante, avec réduction de la vitesse de chute de rotation du moteur. Lorsque la vitesse de rotation du moteur tombe dans la deuxième région h2 malgré cette commande de charge, la commande de charge peut être mise en oeuvre pour empêcher un calage du moteur en même temps qu'il est donné priorité à l'augmentation du couple d'entraînement via l'abaissement de la grandeur d'actionnement de décélération du plateau oscillant 16A et l'augmentation du couple d'entraînement en même temps 2891605 25 qu'on permet au conducteur d'éprouver la charge du moteur. Si la charge s'exerçant sur le moteur est la charge courante, la vitesse de rotation du moteur s'arrêtera de diminuer en deçà du point de stabilisation p une fois que la vitesse aura atteint le point p. La différence entre la figure 9B et la figure 9C est que l'axe vertical de la figure 9C représente la vitesse de rotation du moteur. L'indication "Max" désigne l'ajustement des données de mise en correspondance pour une grande charge et l'indication "IDL" indique l'ajustement des données de mise en correspondance pour une charge légère. Lorsque la vitesse de rotation du moteur tombe dans la troisième région h3 suite à une charge autre que la charge courante, par exemple à partir d'une action de soulèvement d'un outillage permettant un soulèvement, on peut mettre en oeuvre une commande de charge qui fixe le couple d'entraînement tout en donnant priorité à l'empêchement du calage du moteur, via le retour, d'une quantité importante, du plateau oscillant de pompe 16A dans la direction de ralentissement et par réduction de l'abaissement de la vitesse de rotation du moteur. Grâce à cette commande, une commande de charge qui empêche un calage du moteur dû à une surcharge peut être effectuée pendant une opération de charge où un chargeur avant A est relié au tracteur ou pendant une opération de labourage où un appareil de labourage est relié au tracteurs, etc., même si le conducteur effectue une opération de changement sans prendre en considération la charge d'actionnement, etc. Ainsi, on peut s'attendre à une amélioration de la réponse du système. De plus, puisque la position d'actionnement limite du plateau oscillant de pompe 16A n'est jamais positionnée sur le point neutre, le plateau oscillant de pompe 16A ne revient pas à la position neutre sous l'effet de cette commande de charge. Ainsi, on évite la possibilité que le plateau oscillant de pompe 16A revienne à la position neutre et que le véhicule, démarrant de façon non intentionnelle, ne s'en aille vers l'arrière sous l'effet de la commande de charge pendant l'escalade d'une pente. Le dispositif de commande 31 possède plusieurs données de mise en correspondance qui corrèlent le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A. Il possède un deuxième moyen 31E de fixation de la vitesse d'actionnement, qui comporte un programme de commande qui fixe la vitesse d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A sur la base de ces données de mise 2891605 26 en correspondance et d'informations détectées à partir d'un moyen 53 de détection de vitesse de variation qui détecte le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur. Chacune des données de mise en correspondance du deuxième moyen 31E de fixation de la vitesse d'actionnement corrèle le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A de sorte que, plus le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur est grand, et plus la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A augmente. Le programme de commande du deuxième moyen 31E de fixation de la vitesse d'actionnement fixe la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A qui correspond au taux de variation de la vitesse de rotation du moteur qu'a détecté le moyen 53 de détection de taux de variation, au titre de la vitesse de fonctionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A, sur la base des données de mise en correspondance mémorisées et des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de variation 53, et la vitesse d'actionnement visée fixée est délivrée en sortie au moyen 31D de commande automatique du plateau oscillante de pompe. Le programme de commande du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe commande l'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative à un déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative à un déplacement vers l'arrière de façon que le plateau oscillant de pompe 16A soit actionné à la vitesse d'actionnement visée qui est fixée par le deuxième moyen 31E de fixation de vitesse d'actionnement. Ainsi, une bonne commande de charge prenant en considération le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur est possible. Malgré les variations du taux de variation de la vitesse de rotation du moteur, un confort de conduite est maintenu pendant une chute ou une augmentation de la vitesse de rotation du moteur. De plus, une opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A visant à abaisser la vitesse de rotation du moteur peut être effectuée avec une capacité de réponse suffisante, et on peut empêcher un calage du moteur résultant du retard d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A. Le moyen 53 de détection du taux de variation possède un capteur de 35 rotation 37 et un programme d'actionnement relatif au deuxième moyen de fixation de vitesse d'actionnement 31E qui calcule le taux de variation de la 2891605 27 vitesse de rotation du moteur sur la base des informations détectées à partir du capteur de rotation 47. Le moyen 31C de changement des données possède un programme de commande qui modifie les données de mise en correspondance qui sont utilisées par le moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe et le deuxième moyen 31E de fixation de vitesse de fonctionnement. Le moyen 31C de changement des données transforme les données de mise en correspondance que le moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe utilise, en des données de mise en correspondance qui corrèlent la vitesse de rotation du moteur avec la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, sur la base des informations détectées à partir du capteur de rotation fixée 52, de sorte que, plus la vitesse de rotation fixée du moteur 1 est petite, et plus la grandeur de commande du plateau oscillant de pompe 16A pour un changement donné de la vitesse de rotation du moteur sera grande (voir la figure 9). Il modifie également les données de mise en correspondance que le deuxième moyen 31E de fixation de vitesse de fonctionnement utilise en des données de mise en correspondance qui corrèlent le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, sur la base d'informations détectées à partir du capteur de rotation fixée 52, de sorte que, plus la vitesse de rotation fixée du moteur 1 est petite, et plus la quantité de commande du plateau oscillant de pompe 16A pour un changement donné de la vitesse de rotation du moteur sera grande (voir les figures 9A, 9B, 9C). Il modifie également les données de mise en correspondance que le deuxième moyen 31E de fixation de la vitesse d'actionnement utilise en des données de mise en correspondance qui corrèlent le taux de variation de la vitesse de rotation du moteur avec la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A, sur la base d'informations détectées à partir du capteur 45 de changement de vitesse étagé, de sorte que plus le taux de transmission du dispositif 11 de changement de vitesse du type étagé, ou à pignons, est bas, et plus vite l'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A se produit et de sorte que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A devient plus grande pour un taux de variation de la vitesse de rotation du moteur avec abaissement du taux de transmission du dispositif 11 de changement de vitesse du type étagé. 2891605 28 Ainsi, une commande de charge appropriée est choisie sur la base des données de mise en correspondance eu égard à la vitesse de rotation fixée du moteur 1. Par conséquent, quelle que soit la vitesse de rotation fixée du moteur 1, on peut efficacement empêcher un calage du moteur dû à une surcharge. Selon le taux de transmission du dispositif 11 de changement de vitesse du type étagé, qui est déplacé du côté des basses vitesses lors de l'exécution d'une opération avec une charge plus importante, les données de mise en correspondance sont fixées de façon que plus le taux de transmission est bas et plus grande est la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour un taux de variation donné de la vitesse de rotation du moteur. Ainsi, une opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A peut être rapidement exécutée en réponse à une réduction rapide de la vitesse de rotation du moteur pendant une opération effectuée avec une grande charge. De ce fait, on peut empêcher de manière fiable un calage du moteur du fait d'une surcharge. Alors que ceci n'est pas représenté, le dispositif de fixation de vitesse d'actionnement manoeuvré manuellement (un moyen de fixation de vitesse d'actionnement) est prévu et possède un potentiomètre ou un commutateur permettant de fixer la vitesse d'actionnement visée du plateau oscillant de pompe 16A pendant une commande de charge, etc. Le moyen 31D de commande automatique du plateau oscillant de pompe peut être installé de façon qu'il commande I'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative à un déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative à un déplacement vers l'arrière, si bien que le plateau oscillant de pompe 16A est actionné à la vitesse de fonctionnement visée qui est fixée par ce dispositif de fixation de la vitesse de fonctionnement eu égard à la charge de fonctionnement qui varie en fonction du type d'outillage attaché. Un outil d'actionnement relatif à une instruction de changement des données (moyen de fourniture d'instruction) qui possède un potentiomètre, un commutateur, etc., peut être prévu pour le moyen de changement des données 31C dans le poste de pilotage 8, de façon à donner instruction d'effectuer un changement des données de mise en correspondance qu'utilise le moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe ou le deuxième moyen 31E de fixation de la vitesse d'actionnement. Ceci permet que les données de mise en correspondance soient modifiées en fonction de l'équipement attaché. 2891605 29 Ce tracteur est équipé d'un mécanisme de commutation 54 qui fait commuter le plateau oscillant (plateau oscillant de moteur) 17A du moteur à capacité variable 17 entre des positions haute et basse. Le mécanisme de commutation 54 possède un cylindre hydraulique 55 qui actionne le plateau oscillant de moteur 17A, une soupape de commutation 56 qui commande la circulation du fluide hydraulique à destination de ce cylindre, une soupape à commande électromagnétique 57 qui actionne la soupape de commutation 56, une soupape de sélection de haute pression 58 qui permet la fourniture du fluide hydraulique à partir du circuit fermé 20 du dispositif 10 de changement de vitesse continûment variable du type hydrostatique à cette soupape de commande 57, un levier de commutation 59 disposé à la position inférieure gauche par rapport au volant de direction 6, un capteur à levier 60 qui possède un commutateur qui détecte la position d'actionnement de ce levier de commutation 59, et un moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur que comporte le dispositif de commande 31 au titre de programme de commande qui effectue I'actionnement de commutation haut-bas pour le plateau oscillant de moteur 17A sur la base des informations détectées à partir de ce capteur de levier 60. Le cylindre 55 relatif au moteur et le moteur à capacité variable 17 sont logés de façon amovible à l'intérieur de la deuxième partie de boîtier 4B du carter d'engrenage 4. Lorsque le levier de commutation 59 est actionné à destination de la position basse vitesse sur la base d'informations détectées à partir du capteur de levier 60, le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur effectue une commande de commutation haut-bas qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A de la position grande vitesse à la position vitesse réduite, et qui allume la lampe indicatrice 61 correspondante. Lorsque le levier de commutation 59 est actionné à la position des hautes vitesses, il effectue une commande de commutation bashaut qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A de la position vitesse réduite à la position grande vitesse et qui allume la lampe indicatrice correspondante 62. Ainsi, lorsque la vitesse du véhicule chute sensiblement en raison d'une augmentation de charge, pendant l'escalade d'une pente ou une opération locale alors que le levier de commutation 59 est placé dans la position grande vitesse, la force d'entraînement, ou force motrice, fournie aux roues avant droite et gauche 3 et aux roues arrière droite et gauche 5 peut être 2891605 30 augmentée par commutation du levier de commutation 59 sur la position vitesse réduite, à partir de la position grande vitesse, si bien que le véhicule peut continuer à grimper ou continuer à effectuer de gros travaux. Les lampes indicatrices 61 et 62 sont disposées dans le panneau de commande 63 qui est placé sous le volant de direction 6. Le moyen de commande de plateau oscillant de moteur 31F mémorise la position d'actionnement présente du plateau oscillant de pompe 16A dans le moyen de commande de commutation haut-bas sur la base d'informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, calcule la position d'actionnement visée de ralentissement du plateau oscillant de pompe 16A, et commande I'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière si bien que l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A s'effectue à une vitesse d'actionnement prédéterminée jusqu'à la position d'actionnement visée de ralentissement calculée. Le moyen 31F commande l'actionnement de la soupape proportionnelle 36 ou 37 et de la soupape de commande 57 de façon que, après que le plateau oscillant de pompe 16A est arrivé à la position d'actionnement visée de ralentissement, un retour accéléré du plateau oscillant de pompe 16A à la position d'actionnement mémorisée avec la vitesse de fonctionnement prédéterminée et une opération de commutation du plateau oscillant de moteur 17A faisant passer de la position haute vitesse à la position vitesse réduite, à une vitesse prédéterminée, soient exécutés simultanément (voir la partie A de la figure 10). De plus, dans la commande de commutation du bas vers le haut, sur la base d'informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, la position d'actionnement présente du plateau oscillant de pompe 16A est mémorisée, et la position d'actionnement visée de ralentissement du plateau oscillant de pompe 16A est calculée. L'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière et I'actionnement de la soupape de commande 57 sont commandés de façon que l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A conduisant à la position d'actionnement visée de ralentissement calculée à la vitesse de fonctionnement et l'actionnement de commutation faisant passer de la position vitesse réduite à la position grande vitesse du plateau oscillant de moteur 17A à la vitesse de fonctionnement soient effectués simultanément. 2891605 31 Après cela, l'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière est commandé de façon que le plateau oscillant de pompe 16A revienne sur la position d'actionnement mémorisée à la vitesse prédéterminée. (Voir la partie B de la figure 10). Ainsi, lors de la commutation du plateau oscillant de moteur 17A sur la position vitesse réduite, depuis la position grande vitesse, via l'exécution non seulement de l'actionnement de commutation, mais aussi de l'actionnement d'accélération du plateau oscillant de pompe 16A simultanément, la variation de capacité du moteur à capacité variable 17 produite par I'actionnement de commutation faisant passer à la position vitesse réduite du plateau oscillant de moteur 17A, depuis la position grande vitesse, peut être décalée par une variation de capacité de la pompe à capacité variable, ou débit variable, 16 produite par un actionnement d'accélération du plateau oscillant de pompe 16A. De plus, lors de la commutation du plateau oscillant de moteur 17A à une position grande vitesse, depuis une position vitesse réduite, via l'exécution non seulement de l'actionnement de commutation, mais aussi d'une opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A simultanément, la variation de capacité du moteur à capacité variable 17 produite par l'actionnement de commutation pour faire passer à la position grande vitesse du plateau oscillant de moteur 17A depuis une position vitesse réduite peut être décalée par la variation de capacité de la pompe à capacité variable 16 produite en liaison avec l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A. Ainsi, le choc dû au passage qui est produit par un actionnement de commutation du plateau oscillant de moteur 17A peut être allégé. En outre, bien que ceci ne soit pas représenté, on peut utiliser, à la place de la soupape de commutation 56, une soupape à réponse rapide. Lorsque le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur effectue un actionnement de commutation du plateau oscillant de moteur 17A, la soupape à réponse rapide fait l'objet d'une commande de service de sorte que la vitesse d'actionnement du plateau oscillant de moteur 17A peut chuter pour ainsi ralentir toute variation de capacité du moteur à capacité variable 17 qui est produite lors de la commutation du plateau oscillant de moteur 17A, ce qui allège le choc de passage résultant de la variation de capacité du moteur à capacité variable 17. 2891605 32 Lors d'un déplacement effectué tandis que le plateau oscillant de moteur 17A est commuté sur la position haute vitesse, le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur peut effectuer une commande de commutation faisant passer du haut vers le bas en liaison avec une action de freinage d'un système de freinage, sur la base d'informations détectées à partir du capteur de frein 49, ce qui a pour effet d'améliorer l'opération de freinage. De plus, le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur peut être configuré de façon qu'il effectue la commande de commutation faisant passer du haut vers le bas lors d'un déplacement alors que le plateau oscillant de moteur 17A a commuté dans la position grande vitesse sur la base d'informations détectées à partir du capteur de pédale 29, et d'informations détectées à partir du capteur de plateau oscillant 30, indépendamment de l'opération de décélération de la pédale de changement de vitesse 24, lorsqu'il est détecté que l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A avec le ressort 32 de décélération relative au déplacement vers l'avant ou le ressort 33 de décélération du déplacement vers l'arrière n'est pas effectuée, si bien que la commande de commutation faisant passer du haut vers le bas peut effectuer une opération de décélération si l'opération de décélération du plateau oscillant de pompe 16A n'est pas effectuée en raison de l'inertie pendant une opération de remorquage, etc., malgré l'opération de décélération de la pédale de changement de vitesse 24. En outre, le moyen 31F de commande du plateau oscillant de moteur peut être configuré de façon à effectuer la commande de commutation du haut vers le bas sur la base d'informations détectées à partir du moyen 46 de détection de vitesse d'actionnement, lorsque le plateau oscillant de moteur 17A a commuté sur la position grande vitesse, et lorsque la vitesse d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 34 est plus élevée qu'une vitesse d'actionnement prédéterminée, de façon à empêcher un départ non attendu et une brusque accélération. Comme représenté sur la figure 1, le levier de commutation 59 est installé de façon que l'extrémité actionnable soit placée au voisinage de la partie gauche du volant de direction 6. Ceci permet que soit effectuée une opération de commutation, faisant passer du haut vers le bas du plateau oscillant de moteur 17A, sans que la main ait à se soulever du volant de direction 6. En outre, lorsque le chargeur avant A (voir la figure 6) est 2891605 33 connecté au tracteur, l'actionnement de commutation haut-bas du plateau oscillant de moteur 17A peut être effectué sans que la main se soulève du levier de commande servant à effectuer l'actionnement du chargeur avant (non représenté) disposé du côté droit du volant de direction 6. Comme représenté sur les figures 4 à 6, le dispositif de commande 31 possède un moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de moteur et un programme de commande. Un moyen de commande automatique de plateau oscillant de moteur 31G effectue une commande automatique faisant commuter du haut vers le bas, qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A à la position vitesse réduite, depuis la position grande vitesse, et allume la lampe indicatrice correspondante 61 lorsqu'il est détecté, sur la base des informations détectées à partir du capteur de pédale 29, que la position d'actionnement de la pédale de changement devitesse 24 est activée sur la position d'actionnement prédéterminée ou l'aire d'actionnement, lorsque la vitesse de rotation du moteur a été détectée comme étant tombée jusqu'à la vitesse de moteur de la commutation du bas vers le haut au voisinage d'une fréquence de rotation de sortie de couple maximal prédéterminée, ou bien une région de vitesse de moteur de la commutation du bas vers le haut qui est fixée pour une position d'actionnement donnée de la pédale de changement de vitesse 24 sur la base des caractéristiques de sortie de couple maximales du moteur 1, et la grandeur de chute du moteur calculée par le programme d'actionnement du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe. Le moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de pompe effectue également la commande de commutation automatique du bas vers le haut qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A à la position grande vitesse, depuis la position vitesse réduite, et allume la lampe indicatrice correspondante 62, lorsqu'il a été détecté, sur la base de l'amplitude de chute du niveau du moteur, que la vitesse de rotation du moteur est arrivée à la vitesse de commutation du bas vers le haut au voisinage d'une vitesse de rotation fixée prédéterminée ou bien la région de vitesse du moteur pour la commutation du bas vers le haut, et lorsque l'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 conduisant à la position d'actionnement ou l'aire de fonctionnement fixée précédemment est détectée sur la base d'informations détectées à partir du capteur de pédale 29. 2891605 34 Plus spécialement, si la position d'actionnement de la pédale 24, dans la position maximale d'enfoncement au pied est de 100 %, vaut 50 % ou moins, par exemple, la commande automatique de commutation faisant passer du haut vers le bas s'effectue lorsque la vitesse de rotation du moteur chute à 85 % de la vitesse du moteur. Si la position d'actionnement de la pédale 24 est de 90 %, ou davantage, la commande automatique de commutation du haut vers le bas est effectuée lorsque la vitesse de rotation du moteur tombe à 70 %, ou moins. Lorsque la vitesse de rotation du moteur atteint 90 %, ou davantage, la commande automatique de commutation du bas vers le haut est effectuée lorsque la position d'actionnement de la pédale 24 est effectuée à 90 % ou davantage. Ainsi, un état de charge importante est naturellement supposé lorsque la quantité de chute du niveau du moteur est importante alors que la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée sur une amplitude importante. Toutefois, si une certaine quantité de chute du niveau du moteur se produit lorsque la quantité mesurant l'opération d'enfoncement de la pédale de changement de vitesse 24 est petite, un état de grande charge est supposé là où une chute importante de la vitesse de rotation du moteur est attendue avec une opération d'enfoncement notable de la pédale 24. Par conséquent, même si la quantité de chute du niveau du moteur est petite, une commande de commutation faisant passer du haut vers le bas est effectuée pour assurer une force motrice suffisante. Par conséquent, même si le conducteur n'effectue pas d'opération de passage de vitesse prenant en considération une charge d'actionnement, ou autre, un fonctionnement sous charge élevée, qui nécessite une grande force motrice, peut se poursuivre sans que le moteur cale. Juste au moment où le conducteur tend à vouloir accélérer encore alors que la charge chute et que la vitesse de rotation du moteur augmente jusqu'à approximativement une vitesse de rotation fixée prédéterminée, la commande de commutation faisant passer du bas vers le haut s'effectue et la vitesse du véhicule augmente. Ceci évite l'inconvénient selon lequel une commande de commutation du bas vers le haut est effectuée entraînant une accélération inattendue malgré le fait que le conducteur réduit la grandeur d'enfoncement exercée sur la pédale de changement de vitesse 24 pour un ralentissement associé à une diminution de la charge. Dans la commande de commutation faisant passer du haut vers le bas le moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de moteur, 2891605 35 lorsque l'actionnement de commutation s'effectue, la vitesse du véhicule est basse du fait de la charge de déplacement et le choc du passage est supposé être petit. Par conséquent, la commande permettant d'alléger le choc du passage comme dans la commande de commutation faisant passer du haut vers le bas dans le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur n'est pas effectuée. L'actionnement de la soupape proportionnelle 36 relative au déplacement vers l'avant ou de la soupape proportionnelle 37 relative au déplacement vers l'arrière est commandé de façon que l'actionnement de commutation du plateau oscillant de moteur 17A s'effectue depuis la position grande vitesse pour aller à la position vitesse réduite avec la vitesse de fonctionnement prédéterminée. Après commutation du plateau oscillant de moteur 17A sur la position vitesse réduite, cet état se maintient pendant une durée prédéterminée (par exemple 2 s). De plus, pour la commande de commutation faisant passer du bas vers le haut du moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de moteur, la même action de commande que pour la commutation faisant passer du bas vers le haut dans le moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur a lieu, et le choc du passage produit par l'action de commutation faisant passer du bas vers le haut le plateau oscillant de moteur 17A est allégé. Après commutation du plateau oscillant de moteur 17A sur la position grande vitesse, cet état est maintenu pendant une durée prédéterminée (par exemple 2 s). Il est également possible de configurer le moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de moteur de façon qu'il effectue la commande automatique de commutation du haut vers le bas qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A de la position grande vitesse à la position vitesse réduite et allume la lampe indicatrice correspondante 61, lorsque la vitesse de rotation du moteur est détectée comme étant tombée à la vitesse de commutation du bas vers le haut au voisinage d'une vitesse de rotation de sortie à couple maximal prédéterminée, ou bien dans la région de vitesse du moteur relative à la commutation faisant passer du bas vers le haut, sur la base des caractéristiques de sortie de couple maximal du moteur 1, et l'amplitude de chute du niveau du moteur calculée par le programme d'actionnement du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe et de façon que soit effectuée une commande automatique de commutation du bas vers le haut qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A de la position vitesse réduite à la position 2891605 36 grande vitesse, lorsque la vitesse de rotation du moteur a été détectée comme étant montée jusqu'à la vitesse de commutation du bas vers le haut au voisinage de la vitesse de rotation fixée prédéterminée, ou bien dans la région de vitesse du moteur relative à la commutation faisant passer du bas vers le haut, sur la base de l'amplitude de chute du niveau du moteur, et l'allumage de la lampe indicatrice correspondante 62 est effectué. Le dispositif de commande 31 possède un moyen de commutation de mode 31H faisant fonction de programme de commande qui fait commuter le mode de commande exécuté sur la base de I'actionnement du dispositif 64 de fixation de mode, lequel possède un commutateur normalement ouvert sur son panneau d'affichage 63. Lorsqu'un signal "ON" (c'est-à-dire "marche") est appliqué en entrée en liaison avec la pression sur le dispositif de fixation de mode 64, le moyen 31H de commutation de mode fait commuter le mode de commande de transmission entre un mode de commande manuel, un mode de commande semi-automatique et un mode de commande automatique et il allume une des lampes indicatrices 65 à 67 correspondant à ces modes de commande respectifs. Dans le mode de commande manuel, il effectue la commande de vitesse en utilisant l'actionnement de commande du moyen de commande de plateau oscillant de pompe 31A et la commande de la commutation en utilisant l'actionnement de commande du moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur. Dans le mode de commande semiautomatique, il effectue la commande de vitesse qui utilise un actionnement de commande du moyen de commande de plateau oscillant de pompe 31A, et une commande de charge utilisant l'actionnement de commande du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe, et une commande de commutation utilisant un actionnement de commande du moyen 31F de commande de plateau oscillant de moteur, de façon que la priorité puisse être donnée à la commande de charge par opposition à la commande de vitesse. Dans le mode de commande automatique, le moyen de commutation de mode 31H effectue une commande de vitesse qui utilise I'actionnement de commande du moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe, et une commande de charge utilisant l'actionnement de commande du moyen 31D de commande automatique de plateau oscillant de pompe, et la commande de commutation automatique qui utilise l'actionnement de commande du moyen 31G de commande automatique de plateau oscillant de moteur, de façon que la priorité soit donnée à la commande de charge par opposition à la commande de vitesse, et de façon que la commande de charge et la commande de commutation automatique soient coordonnées de manière appropriée. Ainsi, lorsqu'on choisit le mode de commande manuel, le plateau oscillant de pompe 16A est actionné sur la base de la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24, etc., de façon à arriver à la position d'actionnement visée qui correspond à la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 avec la vitesse de fonctionnement visée. Le plateau oscillant de moteur 17A commutera entre les positions haute et basse sur la base de l'actionnement du levier de commutation 59. Le plateau oscillant de pompe 16A est actionné sur la base de la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24, etc., de façon à arriver sur la position d'actionnement visée qui correspond à la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 avec la vitesse de fonctionnement visée. Lorsqu'une chute de vitesse du moteur se produit, sur la base de l'amplitude de la chute de niveau du moteur, etc., il est fait en sorte que l'on arrive sur la position de fonctionnement limite qui correspond à l'amplitude de chute de niveau du moteur pour la vitesse d'actionnement visée, et le plateau oscillant de moteur 17A commute entre les positions haute et basse sur la base de l'actionnement du levier de commutation 59. Lorsque le mode de commande automatique est sélectionné, le plateau oscillant de pompe 16A agit en sorte d'arriver sur la position d'actionnement visée qui correspond à la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 pour la vitesse de fonctionnement visée. Lorsque la vitesse du moteur chute, le plateau oscillant de pompe 16A est actionné de façon à arriver sur la position de fonctionnement limite correspondant à l'amplitude de chute de niveau du moteur pour la vitesse d'actionnement visée, sur la base de l'amplitude de chute de niveau du moteur, etc. Le plateau oscillant de moteur 17A commute entre les positions haute et basse avec un positionnement temporel approprié sur la base de la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24, ou de l'amplitude de chute de niveau du moteur, etc. Ainsi, si le mode de commande manuelle est sélectionné, par exemple, pour un déplacement et un fonctionnement sous charge légère, ou bien si le 35 mode de commande semi-automatique est choisi lors de l'escalade d'une pente relativement raide, et pour un fonctionnement sous charge moyenne, ou bien si le mode de commande automatique est sélectionné lors de 2891605 38 l'escalade d'une pente très escarpée ou pour une opération de charge lourde, de sorte qu'un déplacement et des opérations peuvent être effectués sans augmenter la charge pour le conducteur. On note que, dans la commande de charge du mode de commande automatique, la vitesse limite inférieure du moteur 1 est fixée à un niveau plus bas que la commande de charge du mode de commande semi-automatique, de façon que la sensibilité de commande soit fixée à un niveau bas qui tend à provoquer une chute de la vitesse du moteur. Par conséquent, la commande de commutation automatique qui fait commuter le plateau oscillant de moteur 17A sur une position à vitesse réduite peut être facilement exécutée. En outre, lorsque l'actionnement de commutation vers la position à faible vitesse de la plaque oscillante de moteur 17A sur la base de l'actionnement du levier de commutation 59 est exécuté dans le mode de commande automatique, puisqu'il est impossible d'effectuer l'actionnement de commutation vers la position à vitesse réduite du plateau oscillant de moteur 17A par une commande de commutation automatique, le mode de commande commute automatiquement du mode de commande automatique au mode de commande semi-automatique. Comme représenté sur la figure 11, le tableau de bord 63 possède un dispositif 69 d'affichage à cristal liquide dans lequel l'affichage peut être modifié entre un mode d'affichage de vitesse du véhicule, un mode d'affichage du carburant restant, etc., sur la base de I'actionnement du commutateur 68 de commutation d'affichage. Ce dispositif d'affichage à cristal liquide 69 affiche la position d'actionnement visée 69A ou la position de fonctionnement limite 69B et la position courante 69C du plateau oscillant de pompe 16A qui change à tout moment, lorsque le mode d'affichage de position du plateau oscillant de pompe a été sélectionné par actionnement du commutateur de commutation d'affichage 68. Ainsi, en sélectionnant le mode d'affichage de position du plateau oscillant de pompe, on fait en sorte que le mouvement du plateau oscillant de pompe 16A puisse être contrôlé aisément. On note que la partie (A) de la figure 11 montre la situation dans laquelle la position d'actionnement visée 69A permettant une accélération pour le plateau oscillant de pompe 16A a été fixée. La partie B de la figure 11 montre la situation dans laquelle le plateau oscillant de pompe 16A est actionné en direction de la position d'actionnement visée 69A pour l'accélération. La partie C de la figure 11 montre la situation dans laquelle la 2891605 39 position d'actionnement visée 69A ou la position de fonctionnement limite 69B associée à un ralentissement du plateau oscillant de pompe 16A est positionnée. Lorsqu'un outillage, par exemple un chargeur avant A, est monté de manière à être verticalement mobile, tandis qu'un capteur de hauteur 70 comporte un potentiomètre qui détecte la position de hauteur de l'outillage, le moyen de changement de données 31C change les données de mise en correspondance, qui corrèlent la position d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 avec la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A qui utilise le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe, en les données de mise en correspondance relatives au levage de l'outillage qui sont stockées dans le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe sur la base des informations détectées à partir du capteur de hauteur 70, tandis que l'outillage est relevé jusqu'à une position de hauteur plus élevée qu'une hauteur prédéterminée (une position en hauteur qui dépasse la hauteur du véhicule) . Par comparaison avec les données de mise en correspondance qui sont ordinairement utilisées, les données de mise en correspondance relatives au levage de l'outillage fixent la position d'actionnement du plateau oscillant de pompe 16A pour une position d'actionnement donnée de la pédale de changement de vitesse 24 du côté des basses vitesses. (Voir la figure 7.) Puisque le moyen 31A de commande de plateau oscillant de pompe utilise ces données de mise en correspondance, la vitesse du véhicule sera limitée au côté des basses vitesses, et un déplacement à vitesse élevée sera empêché lorsque l'outillage aura été relevé plus haut qu'une hauteur fixée. Comme on peut le voir sur les figures 4 et 5, le mécanisme de commande par asservissement 25 possède une soupape d'asservissement 27, une soupape de régulation 28 et un capteur de plateau oscillant 30, ainsi qu'un capteur 43 de température d'huile, qui sont logés dans le boîtier 71, lequel est relié de façon amovible au moyen de boulons par la partie latérale droite de la deuxième partie de boîtier 4B du carter d'engrenage 4 et est réalisé sous la forme d'un mécanisme à actionnement électronique 72. Ce mécanisme actionné électroniquement 72 peut être facilement changé en un mécanisme de type mécanique par remplacement d'une unité mécanique 76 du type bloc incorporant l'axe d'actionnement 73 fonctionnellement connecté à la pédale de changement de vitesse 24 par l'intermédiaire d'un mécanisme de liaison (non représenté) du type mécanique, comme représenté sur les 2891605 40 figures 12 et 13, et la soupape à asservissement 74 qui possède une bobine qui commande la circulation du fluide hydraulique jusqu'au cylindre 26 pour des pompes disposées dans le boîtier 75 qui est relié par des boulons à la partie latérale droite de la deuxième partie de boîtier 4B du carter d'engrenage 4. En outre, l'élément portant le numéro de référence 77, que l'on peut voir sur les figures 4 et 12, est un bras de liaison utilisé dans le mécanisme de commande par asservissement du type électronique 25 comme bras de réaction placé entre le cylindre 26 des pompes et le capteur de plateau oscillant 30 et utilisé, dans le mécanisme 78 de commande à asservissement mécanique, comme bras de combinaison actionnement/réaction placé entre le cylindre 26 des pompes et l'axe d'actionnement 73 afin d'actionner la soupape à asservissement 74. De plus, les éléments portant les numéros de référence 78 et 79 qui sont représentés sur les figures 5 et 13 sont des ouvertures de connexion formées dans la surface qui est en appui contre la deuxième partie de boîtier 4B du boîtier 71 permettant le raccordement aux ouvertures de raccordement 80 et 81 lorsque le mécanisme de type électronique 72 est relié par des vis à la partie latérale droite de la deuxième partie de boîtier 4B. Comme représenté sur les figures 4 et 5, le mécanisme de commutation 54 ayant la soupape de commutation 56, la soupape de commande 57 et la soupape 58 de sélection de haute pression, est réalisée sous la forme d'un seul bloc constituant le mécanisme de commande 84 du fait qu'il est logé par le boîtier 83 relié de façon amovible par des boulons à la partie latérale gauche de la deuxième partie de boîtier 4B du carter d'engrenage 4. Le dispositif peut être modifié et peut passer de spécifications ajustables du moteur à des spécifications fixes du moteur de manière relativement simple par remplacement du mécanisme d'actionnement 84 par un plateau 85 tel que représenté sur les figures 12 et 14 par recouvrement des trous de raccordement 86 à 91 qui sont formés dans la surface avec le mécanisme d'actionnement 84 de la deuxième partie de boîtier 4B, par remplacement du moteur 17 à capacité variable se trouvant dans la deuxième partie de boîtier 4B par le moteur à capacité fixe 92 et par enlèvement du cylindre 55 relatif au moteur. De plus, les éléments portant les numéros de référence 93 à 98 qui sont présentés sur la figure 5 sont des orifices de communication formés dans la surface soudée avec la deuxième partie de boîtier 4B du boîtier 83, qui sont 2891605 41 reliées à chaque orifice de communication correspondant 89 à 91 de la deuxième partie de boîtier 4B lorsque le mécanisme de commutation 54 est connecté par des boulons à la partie latérale gauche de la deuxième partie de boîtier 4B. En raison de la structure ci-dessus mentionnée, la disposition peut être changée de façon simple parmi une disposition qui possède un moteur ajustable et un mécanisme de commande par asservissement 25 du type électronique (voir la figure 5), une disposition ayant un moteur ajustable et un mécanisme de commande par asservissement 78 du type mécanique (voir la figure 13), une disposition ayant une spécification de moteur fixe et un mécanisme de commande par asservissement électronique 25 (voir la figure 4) et une disposition ayant un moteur fixe et un mécanisme de commande par asservissement 78 du type mécanique (voir la figure 15), ce qui amène une réduction de coût, puisque des parties peuvent être utilisées en partage, et facilite la gestion des pièces. Comme représenté sur la figure 6, les régions d'extrémité de l'aire d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 peuvent être fixées comme étant des régions de haute vitesse, et une région se trouvant entre les deux extrémités peut être fixée comme étant une région de basse vitesse, et le moyen de commande de plateau oscillant de moteur 31F peut être conçu pour commander l'actionnement de la soupape de commande 57 sur la base d'informations détectées à partir du capteur de pédale 29, de sorte que, lorsque la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée pour aller vers la région de basse vitesse, le plateau oscillant de moteur 17A commute sur une position de faible vitesse, et, lorsque la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée vers la région de vitesse élevée, le plateau oscillant de moteur 17A est placé dans une position haute vitesse afin d'utiliser la pédale de changement de vitesse 24 également comme élément d'actionnement pour une commutation à deux positions haute et basse du moteur à capacité variable 17. Les régions d'extrémité de l'aire d'actionnement de la pédale de changement de vitesse 24 peuvent être fixées au titre d'une région à haute vitesse et le moyen de commande de plateau oscillant de moteur 31F peut être conçu pour commander l'actionnement de la soupape de commande 57 sur la base d'informations détectées à partir du capteur de pédale 29, de sorte que, lorsque la pédale de changement de vitesse 24 est actionnée pour aller dans la région de haute vitesse, le plateau oscillant de moteur 17A commute en position haute vitesse afin d'utiliser la pédale de changement de 2891605 42 vitesse 24 également comme un élément d'actionnement pour un commutateur allant du bas vers le haut du moteur à capacité variable 17. Ainsi, lorsque la pédale de changement de vitesse 24 est utilisée également comme élément d'actionnement permettant de faire commuter le moteur à capacité variable 17, un mécanisme à détente (non représenté) peut être prévu pour indiquer la frontière de l'aire de fonctionnement de la pédale de changement de vitesse 24. Un autre mode de réalisation de l'invention est décrit ci-après. On utilise les mêmes numéros de référence pour désigner des parties identiques à celles du mode de réalisation ci-dessus mentionné et on omettra de présenter les descriptions pour les parties identiques. Autres modes de réalisation (1) Le véhicule pour gros travaux peut être une machine à planter le riz du type auto-portée (c'est-à-dire avec un siège pour le conducteur), une machine à tondre du type auto-portée, ou un chargeur à roues. (2) Le dispositif de changement de vitesse continûment variable 10 peut être du type à courroie, ou autres. (3) Les données de corrélation peuvent avoir une pluralité d'équations de corrélation qui correspondent à diverses conditions et, ou bien, peuvent avoir des multiplicateurs correspondant à diverses conditions. (4) Une transmission par engrenage planétaire peut être utilisée à la place du dispositif de changement de vitesse étagé 11. (5) Un cylindre électrique, un moteur électrique ou un moteur hydraulique, etc., peuvent être utilisés comme moyen de commande 55. (6) La commande de changement de vitesse 24 peut être un levier de changement de vitesse, ou autres. 2891605 43 | Structure et un procédé de commande de charge pour véhicule destiné aux gros travaux, la structure comprenant : un moyen pour détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur (1) du véhicule, un moyen qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur, un dispositif de changement de vitesse continûment variable recevant de la puissance de la part du moteur et dont la position peut être détectée, un moyen servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse, et commandé par un moyen de commande qui : calcule l'abaissement de la vitesse de rotation réelle par rapport à la vitesse fixée ; fixe une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse ; commande le moyen d'actionnement pour que la position du dispositif de changement de vitesse se déplace à la position d'actionnement limite ; et possède un moyen pour fournir l'instruction d'effectuer un changement des données de corrélation. | 1. Structure de commande de charge pour véhicule destiné à de gros travaux, comprenant: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée (52) permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur (1) d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) qui reçoit de la puissance de la part du moteur (1) du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse (30) servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande (31) servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; caractérisé en ce que: le moyen de commande (31) calcule la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle, le moyen de commande fixe une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec des positions de fonctionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable, le moyen de commande commande le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse, 2891605 44 et en ce que le moyen de commande possède un moyen de fourniture d'instructions qui fournit l'instruction d'effectuer un changement des données de corrélation. 2. Structure de commande de charge pour véhicule destiné aux gros 5 travaux selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de fourniture d'instructions possède le moyen de détection de vitesse de rotation fixée, et le moyen de commande (31) change les données de corrélation sur la base d'informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée, de sorte que plus la vitesse de rotation fixée du moteur est petite, et plus l'amplitude avec laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) est actionné est grande pour un changement donné de la vitesse de rotation réelle du moteur (1). 3. Structure de commande de charge pour véhicule destiné à de gros 15 travaux, caractérisée en ce qu'elle comprend: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée (52) permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur (1) d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la 20 vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) qui reçoit de la puissance de la part du moteur (1) du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse (30) 25 servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande (31) servant à commander le fonctionnement 30 du moyen d'actionnement; un moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement permettant de fixer une vitesse de fonctionnement à laquelle le dispositif (10) de changement de vitesse continûment variable est actionné ; où le moyen de commande (31) calcule la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de 2891605 45 vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle, le moyen de commande fixe une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec des positions de fonctionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable, le moyen de commande commande le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse, où le moyen de commande commande le fonctionnement du moyen d'actionnement de façon que le dispositif (10) de changement de vitesse continûment variable soit actionné par le moyen d'actionnement à la vitesse de fonctionnement fixée par le moyen de fixation de vitesse de fonctionnement. 4. Structure de commande de charge pour véhicule destiné à des gros travaux selon la 3, caractérisée en ce que le moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement calcule le taux de variation de la vitesse de rotation réelle du moteur (1) sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation et fixe la vitesse de fonctionnement de façon que, plus le taux de variation calculé est grand, et plus la vitesse de fonctionnement est élevée. 5. Structure de commande de charge pour véhicule destiné aux gros travaux selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que la structure possède en outre un dispositif de changement de vitesse étagé et un moyen de détection de position de changement de vitesse étagé permettant de détecter la position de vitesse du dispositif de changement de vitesse étagé, et en ce que le moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement commande le moyen d'actionnement, sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse étagé, de sorte que plus la position de vitesse du dispositif de changement de vitesse étagé est basse et plus est élevée la vitesse à laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) est activé vers la position d'actionnement limite. 2891605 46 6. Structure de commande de charge pour véhicule destiné aux gros travaux selon la 1 ou 5, caractérisée en ce que le moyen de commande (31) ne fixe jamais la position d'actionnement limite pour la position de changement de vitesse continûment variable (10) sur la position neutre. 7. Procédé permettant de commander la vitesse d'un véhicule destiné aux gros travaux, le véhicule destiné aux gros travaux possédant: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable (10) qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse servant à 15 déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement, le procédé comprenant les opérations suivantes: calculer la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle; fixer une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec les positions d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable; commander le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse; et changer les données de corrélation. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que: 2891605 47 le moyen servant à fournir une instruction possède un moyen de détection de vitesse de rotation fixée et le procédé comporte en outre l'opération consistant à modifier les données de corrélation sur la base d'informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée, si bien que plus la vitesse de rotation fixée du moteur est petite et plus est grande la quantité avec laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable agit pour un changement donné de la vitesse de rotation réelle du moteur. 9. Procédé de commande de la vitesse d'un véhicule destiné à des gros travaux, le véhicule destiné à des gros travaux possédant: un moyen de détection de la vitesse de rotation fixée permettant de détecter la vitesse de rotation fixée pour le moteur d'un véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de la vitesse de rotation réelle, qui détecte la vitesse de rotation réelle du moteur; un dispositif de changement de vitesse continûment variable qui reçoit de la puissance de la part du moteur du véhicule pour gros travaux; un moyen de détection de position de changement de vitesse servant à déterminer la position d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen d'actionnement servant à passer les vitesses du dispositif de changement de vitesse continûment variable; un moyen de commande servant à commander le fonctionnement du moyen d'actionnement; un moyen de fixation de la vitesse de fonctionnement permettant de fixer une vitesse de fonctionnement à laquelle le dispositif (10) de changement de vitesse continûment variable est actionné, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes: calculer la grandeur d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur par rapport à la vitesse de rotation fixée sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée et du moyen de détection de vitesse de rotation réelle; fixer une position d'actionnement limite pour le dispositif de changement de vitesse continûment variable sur la base de la grandeur d'abaissement calculée et de données de corrélation qui corrèlent les vitesses de rotation réelles du moteur avec les positions d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable; commander le moyen d'actionnement de façon que la position d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable se déplace à la position d'actionnement limite sur la base de la position 2891605 48 d'actionnement limite fixée et d'informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse; et commander le fonctionnement du moyen d'actionnement de façon que le dispositif de changement de vitesse continûment variable soit actionné par le moyen d'actionnement à la vitesse d'actionnement fixée par le moyen de fixation de vitesse d'actionnement. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: calculer le taux de variation de la quantité d'abaissement de la vitesse de rotation réelle du moteur sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de vitesse de rotation fixée; fixer la vitesse de fonctionnement à laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable est actionné de façon que plus le taux de variation est grand, et plus est grande la vitesse d'actionnement du dispositif de changement de vitesse continûment variable. 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que la structure possède en outre un dispositif de changement de vitesse étagé et un moyen de détection de position de changement de vitesse étagé permettant de détecter la position de vitesse du dispositif de changement de vitesse étagé et en ce que le procédé comporte en outre l'opération consistant à commander le moyen d'actionnement, sur la base des informations détectées à partir du moyen de détection de position de changement de vitesse étagé, de façon que plus la position de vitesse du dispositif de changement de vitesse étagé est basse et plus est grande la vitesse à laquelle le dispositif de changement de vitesse continûment variable agit en direction de la position d'actionnement limite. 12. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que le moyen de commande ne fixe jamais la position d'actionnement limite de changement de vitesse continûment variable sur la position neutre. | F,B | F16,B62 | F16H,B62D | F16H 61,B62D 49 | F16H 61/46,B62D 49/00,F16H 61/42,F16H 61/423,F16H 61/433,F16H 61/462 |
FR2891807 | A1 | DISPOSITIF D'EMBALLAGE A DEUX FACES LONGITUDINALES TRANSPARENTES | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif formant emballage ayant deux faces longitudinales transparentes. ETAT DE LA TECHNIQUE Il est connu dans l'état de la technique antérieure divers types d'emballages pour l'emballage de divers objets, tels que par exemple, dans le domaine cosmétique, des flacons de parfum, ou dans le domaine plus général de la librairie, par exemple un stylo. En général, pour pouvoir observer l'objet, il est nécessaire d'avoir l'emballage en position ouverte par ouverture au moins de la face de dessus de l'emballage. BUTS DE L'INVENTION La présente invention a pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'une solution qui permette de visualiser un objet emballé dans un emballage sans nécessité de présenter l'emballage en position ouverte, en améliorant ainsi d'une part la sécurité vis-à-vis du vol de l'objet emballé, et d'autre part en évitant à l'employé chargé de vendre l'objet d'effectuer des opérations de fermeture de l'emballage fastidieuses et répétitives. La présente invention a encore pour but de résoudre ce problème technique d'une façon simple, sûre et fiable, peu coûteuse, utilisable à l'échelle industrielle et commerciale. La présente invention résout pour la première fois ces problèmes 25 techniques, comme indiqué. RESUME DE L'INVENTION La présente invention fournit, selon un premier aspect, un dispositif formant emballage ayant une forme générale sensiblement parallélépipédique comprenant un élément d'emballage externe repliable de forme sensiblement parallélépipédique à l'état replié et sensiblement indéformable, définissant deux faces latérales longitudinales et deux faces latérales transversales ainsi qu'une face de dessus et une face de dessous, et un élément d'emballage interne sensiblement parallélépipédique définissant également deux faces latérales longitudinales et deux faces latérales transversales ainsi qu'une face de dessus et une face de dessous, caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe est prévu pour comporter à l'état replié deux ouvertures latérales longitudinales ; et en ce que l'élément d'emballage interne présente au moins deux faces latérales longitudinales transparentes en regard desdites deux ouvertures latérales longitudinales de l'élément d'emballage externe, afin de permettre la visualisation d'un objet emballé dans l'élément d'emballage interne. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément d'emballage interne est obtenu par repliage, dans le sens de sa longueur, d'une feuille transparente de forme sensiblement rectangulaire de manière à définir dans le sens de sa largeur à l'état replié deux ouvertures latérales transversales destinées à constituer les deux faces latérales transversales de l'élément d'emballage interne sous forme d'ouvertures et également à être positionnées en regard des deux faces latérales transversales de l'élément d'emballage externe. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément d'emballage externe est également obtenu par repliage, dans le sens de sa largeur, d'une feuille réalisée en un matériau adapté à constituer un matériau d'emballage externe, de manière à définir dans le sens de sa longueur à l'état replié les deux ouvertures latérales longitudinales précitées. Selon encore un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément d'emballage externe comprend à l'état replié au moins un rabat latéral destiné à venir se positionner par-dessus la face latérale transversale d'extrémité elle-même rabattable, ladite face latérale transversale d'extrémité venant elle-même se positionner en regard d'une ouverture latérale longitudinale de l'élément interne lui faisant face. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, la feuille de l'élément d'emballage interne est constituée en un matériau polymère transparent et présente une épaisseur suffisante pour lui procurer la rigidité requise. Ce matériau polymère transparent est bien connu de l'homme de l'art de l'emballage et peut être constitué d'un polymère thermoplastique, tel que polyéthylène, polypropylène, etc. Selon encore un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément d'emballage externe peut être réalisé en un matériau d'emballage monocouche ou multicouches, comme par exemple du papier carton, du bois ou tout matériau d'emballage pouvant se coller sur une autre couche constituée par, ou comprenant, par exemple du carton, du bois, un métal comme l'aluminium, afin de réaliser un habillage selon la demande. Selon une variante de réalisation particulière de l'invention, pour l'emballage d'objets ayant une longueur inférieure à la longueur des faces latérales longitudinales de l'emballage, le dispositif comprend en outre au moins une et de préférence deux flasques de dimensions appropriées pour être insérées dans lesdites ouvertures latérales transversales de l'élément d'emballage interne. Selon une variante, une ou les deux flasques peuvent être solidaires de la face latérale transversale en regard, ce qui permet de faciliter le montage de l'ensemble. Selon une autre variante de réalisation particulière de l'invention, pour l'emballage d'objets ayant une largeur très inférieure à la largeur desdites faces latérales transversales de l'emballage, le dispositif comprend en outre au moins un élément de maintien comprenant au moins un logement destiné à recevoir de manière relativement serrée ledit objet, tel qu'un stylo. Selon encore une autre variante de réalisation particulière de l'invention, l'élément de maintien est réalisé en un matériau transparent, tel que matériau de blister. Selon une autre variante de réalisation portuaire de l'invention, au moins le rabat de l'élément d'emballage externe comprend des moyens de solidarisation provisoire dudit rabat avec la face latérale transversale d'extrémité rabattable de l'élément d'emballage interne. Selon un deuxième aspect, la présente invention fournit un procédé de fabrication du dispositif d'emballage précité, caractérisé en ce que : a) on prévoit tout d'abord une feuille transparente sensiblement rectangulaire définissant deux extrémités longitudinales et deux extrémités latérales, que l'on replie dans le sens de sa longueur, de préférence selon au moins trois lignes de pliage longitudinales sensiblement parallèles aux extrémités longitudinales, jusqu'à rejoindre ses extrémités longitudinales avec un chevauchement suffisant pour permettre une solidarisation permanente desdites extrémités longitudinales, en définissant ainsi un élément interne d'emballage transparent sensiblement en forme de parallélépipède, ayant deux extrémités latérales transversales ouvertes, en définissant ainsi l'élément interne d'emballage précité ayant deux faces latérales longitudinales transparentes, deux faces latérales transversales ouvertes, une face de dessus et une face de dessous ; b) on prévoit aussi une feuille sensiblement rectangulaire définissant deux extrémités longitudinales et deux extrémités latérales, réalisée en un matériau adapté à constituer un matériau d'emballage externe, de préférence selon au moins trois lignes de pliage transversales sensiblement parallèles aux extrémités latérales, en définissant ainsi l'élément externe d'emballage précité ayant deux faces latérales longitudinales ouvertes, deux faces latérales transversales, une face de dessus et une face de dessous ; et c) on solidarise l'élément interne d'emballage par sa face de dessous sur la surface intérieure de la face de dessous de l'élément externe d'emballage, avec les faces latérales longitudinales transparentes de l'élément interne d'emballage en regard des faces latérales ouvertes de l'élément externe d'emballage. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de fabrication selon l'invention, on prévoit la feuille destinée à constituer l'élément d'emballage externe d'une longueur suffisante pour prévoir la formation, par une quatrième ligne de pliage transversale, d'au moins un rabat latéral destiné à venir se positionner par-dessus la face latérale transversale d'extrémité, ladite face latérale transversale d'extrémité venant elle-même se positionner en regard d'une ouverture latérale longitudinale de l'élément interne lui faisant face. D'autres caractéristiques particulières du procédé selon l'invention sont apparentes à l'homme de l'art à partir de la description précédente et de la description qui suit faite en référence aux figures annexées. Grâce à l'invention, on obtient ainsi un dispositif formant emballage particulièrement simple, peu coûteux, permettant de visualiser instantanément l'objet emballé sans avoir à ouvrir l'emballage ou à présenter l'emballage au moins en partie ouvert. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en référence à deux modes de réalisation actuellement préférés de l'invention donnés simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention. DESCRIPTION DES DESSINS : Dans les dessins : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif formant emballage de la présente invention, avec la face supérieure de l'élément d'emballage externe à l'état partiellement replié, et un objet inséré dans l'élément d'emballage interne réalisé un matériau transparent et comportant au moins une ouverture latérale transversale permettant l'insertion par glissement dudit objet, comme par exemple ici un flacon ; - la figure 2 représente une vue en perspective similaire à la figure 1 avec le flacon à l'état inséré à l'intérieur de l'élément d'emballage interne, maintenu en place par insertion de deux flasques latéraux de maintien en position ; - la figure 3 représente l'emballage à l'état complètement fermé sur lequel on peut observer que grâce aux ouvertures latérales longitudinales de l'élément d'emballage externe ; - la figure 4 représente une vue en perspective éclatée d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif formant emballage de la présente invention de même conception que celui de la figure 1 mais avec un élément de maintien comprenant au moins un logement destiné à recevoir de manière relativement serrée un objet, tel que stylo ; - la figure 5 représente symboliquement par la flèche incurvée F l'étape d'insertion de l'élément de maintien à l'intérieur de l'élément d'emballage interne ; - la figure 6 représente une feuille transparente sensiblement rectangulaire avec ses quatre lignes de pliage longitudinales L1, L2, L3, L4 réalisées sensiblement parallèles à l'extrémité longitudinale, permettant un pliage pour former l'élément d'emballage interne représenté aux figures 1 à5; - la figure 7 représente l'étape de repliage de la feuille 10 transparente représentée à la figure 6 selon les lignes de pliage longitudinales ; - la figure 8 représente une feuille d'emballage par exemple de type papier carton, avec ici ses quatre lignes de pliage transversales L11, L12, L 13 et L14, permettant un pliage pour former l'élément d'emballage 15 externe représenté aux figures 1 à 5 ; et - la figure 9 représente l'étape de repliage de la feuille d'emballage de la figure 8 selon les lignes de pliage transversales. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION EN REFERENCE AUX 20 DESSINS En référence aux figures 1 à 3, il est représenté un premier mode de réalisation d'un dispositif formant emballage de la présente invention, ayant le numéro de référence générale 10, celui-ci présente une forme générale sensiblement parallélépipédique comprenant un élément 25 d'emballage externe 12 repliable de forme sensiblement parallélépipédique à l'état replié et sensiblement indéformable, définissant deux faces latérales longitudinales 14 et 16, et deux faces latérales transversales respectivement d'extrémité 18 et intermédiaire 20 ainsi qu'une face de dessus 22 et une face de dessous 24 ; et un élément d'emballage interne 30 sensiblement parallélépipédique définissant également deux faces latérales longitudinales 32, 34 et deux faces latérales transversales 36, 38 ainsi qu'une face de dessus 40 et une face de dessous 42, caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe 12 est prévu pour comporter à l'état replié deux ouvertures latérales longitudinales 14 et 16 définissant en pratique dans ce mode de réalisation particulièrement simple les faces latérales longitudinales de l'élément d'emballage externe ; et en ce que l'élément d'emballage interne 30 présente au moins deux faces latérales longitudinales 32, 34 transparentes en regard desdites deux ouvertures latérales longitudinales 14 et 16 de l'élément d'emballage externe 12, afin de permettre la visualisation d'un objet emballé dans l'élément d'emballage interne, comme cela est bien compréhensible pour un homme de l'art à partir de la considération des figures 1 à 3. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif est caractérisé en ce que l'élément d'emballage interne 30 est obtenu par repliage, dans le sens de sa longueur, d'une feuille transparente 31, représentée individuellement à la figure 6, de forme sensiblement rectangulaire, et dont les étapes de repliage sont représentées à la figure 7. Cette feuille transparente 31 est selon un mode de réalisation avantageux constituée en un matériau polymère transparent comme par exemple un polymère thermoplastique transparent tel que du polyéthylène ou du polypropylène, etc., et présente une épaisseur suffisante pour lui procurer la rigidité requise. Pour faciliter son repliage, comme montré à la figure 7, il peut être prévu de réaliser des lignes de pliage L1, L2, L3, L4 transversales dans le sens de la longueur, ou selon une variante dans le sens de la largeur, de la feuille en fonction de la dimension prévue de l'emballage, de manière à définir dans le sens de la largeur de l'emballage, à l'état replié, deux ouvertures latérales transversales 36, 38, destinées à constituer les deux faces latérales transversales de l'élément d'emballage interne sous forme d'ouvertures, et également à être positionnées en regard des deux faces latérales transversales 18, 20 de l'élément d'emballage externe 12. On peut réaliser une ligne de soudure S pour maintenir en position définitive l'élément d'emballage interne 30. L'élément d'emballage interne 30 peut être solidarisé de manière définitive ou provisoire à l'élément d'emballage externe 12 par tout moyen approprié, tel que collage, soudure, comme cela est bien compréhensible à un homme de l'art. Selon un mode de réalisation avantageux, l'emballage 10 est caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe 12 est également obtenu par repliage, dans le sens de sa largeur, d'une feuille 13, représentée individuellement à la figure 8, réalisée en un matériau adapté à constituer un matériau d'emballage externe, de manière à définir dans le sens de sa longueur à l'état replié les deux ouvertures latérales longitudinales 14, 16 précitées. De manière similaire à l'élément d'emballage interne 30, on prévoit des lignes de pliage ici transversales L11, L12, L13, L14 pour réaliser le repliage de l'élément d'emballage externe 12, comme montré à la figure 9. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, l'emballage 10 est caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe 12 comprend à l'état replié au moins un rabat latéral transversal 28 destiné à venir se positionner par-dessus la face latérale transversale d'extrémité 18, ladite face latérale transversale d'extrémité venant elle-même se positionner en regard d'une ouverture latérale longitudinale de l'élément interne lui faisant face comme bien visible aux figures 1 à 3. Selon une variante de réalisation particulière, l'élément d'emballage externe est réalisé en un matériau d'emballage monocouche ou multicouches, comme par exemple du papier carton, du bois ou tout matériau d'emballage pouvant se coller sur une autre couche constituée par, ou comprenant, par exemple du carton, du bois, un métal comme l'aluminium. Selon une autre variante de réalisation particulière de l'invention, l'emballage 10 est caractérisé en ce que, pour l'emballage d'objet 60 ayant une longueur inférieure à la longueur des faces latérales longitudinales 14, 16 de l'élément d'emballage externe correspondant aux faces longitudinales 32, 34 de l'élément d'emballage interne, le dispositif 10 comprend en outre au moins une et de préférence deux flasques 50, 52 de dimensions appropriées pour être insérées dans lesdites ouvertures latérales transversales 36, 38 de l'élément d'emballage interne 30 ; une ou les deux flasques peuvent être solidaires de la face latérale transversale en regard. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, représenté aux figures 4 et 5, l'emballage 10 est caractérisé en ce que, pour l'emballage d'objet 70 ayant une largeur très inférieure à la largeur desdites faces latérales transversales 18, 20 de l'élément d'emballage externe 12 est donc également des faces latérales transversales 36, 38 de l'élément d'emballage interne 30, le dispositif comprend en outre au moins un élément de maintien 80 comprenant au moins un logement 82 destiné à recevoir de manière relativement serrée ledit objet 70, tel qu'un stylo 71. Selon une variante de réalisation particulière, l'élément de maintien 80 est réalisé en un matériau transparent, tel que matériau de blister. Selon une autre variante de réalisation avantageuse de l'invention, le dispositif 10 est caractérisé en ce que au moins le rabat 28 de l'élément d'emballage externe 12 comprend des moyens de solidarisation provisoire 84, par exemple des systèmes de fermeture du type bandes Velcro , du type à surfaces aimantées, du type à surfaces adhésives, du type à rubans, du type à pressions, etc, montés sur ledit rabat 28, avec la face latérale transversale d'extrémité 18 rabattable de l'élément d'emballage interne, pouvant comporter également des moyens de solidarisation provisoire complémentaires 86, comme cela est bien compréhensible pour un homme de l'art. À la figure 6, on a représenté une feuille transparente 31 sensiblement rectangulaire pourvue de quatre lignes de pliage longitudinales L1, L2, L3, et L4, sensiblement parallèle à l'extrémité longitudinale de la feuille 31, tandis qu'à la figure 7, on a représenté la procédure de repliage selon lesdites lignes de pliage longitudinales, avec la représentation d'un chevauchement des bords latéraux longitudinaux de la feuille, avec la présence d'une ligne de soudure 43 solidarisant de manière définitive lesdits bords latéraux longitudinaux. Avec cette conception de la structure du dispositif formant emballage, on comprend que la mise en place d'un objet à emballer tel que 60 ou 70 a lieu par simple insertion par passage dans l'ouverture latérale 36 de l'élément interne 30, soit seul comme dans le cas d'un flacon, soit maintenu dans un logement 82 de l'élément de maintien 80, comme dans le cas d'un stylo. On comprend ainsi que l'invention permet bien de résoudre les problèmes techniques précédemment énoncés et que la construction d'emballage et particulièrement simple puisqu'elle réalisée en pratique à partir de deux feuilles, chacune réalisée en un matériau habituel d'emballage, tel que papier carton pour l'élément d'emballage externe ; et une feuille transparente par exemple d'un polymère transparent tel que polyéthylène ou polypropylène pour l'élément d'emballage interne, et par simple repliage de celles-ci. On comprend que le dispositif d'emballage selon la présente invention peut être fabriqué par le procédé de fabrication précédemment décrit qui n'est donc pas répété ici. L'invention apporte donc un progrès technique important dans la 5 technique de l'emballage | L'invention concerne un dispositif d'emballage.Ce dispositif d'emballage (10) a une forme générale sensiblement parallélépipédique comprenant un élément d'emballage externe (12), définissant deux faces latérales longitudinales (14,16) et deux faces latérales transversales (18, 20) ainsi qu'une face de dessus (22) et une face de dessous (24), et un élément d'emballage interne (30) sensiblement parallélépipédique définissant également deux faces latérales longitudinales (32, 34) et deux faces latérales transversales (36, 38) ainsi qu'une face de dessus (40) et une face de dessous (42), caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe (12) est prévu pour comporter à l'état replié deux ouvertures latérales longitudinales (14, 16) ; et en ce que l'élément d'emballage interne (30) présente au moins deux faces latérales longitudinales (32, 34) transparentes en regard desdites deux ouvertures latérales longitudinales (14, 16) de l'élément d'emballage externe (12), afin de permettre la visualisation d'un objet (60, 70) emballé dans l'élément d'emballage interne (30).Ce dispositif permet de visualiser les objets emballés sans ouvrir l'emballage. | 1. Dispositif formant emballage (10) ayant une forme générale sensiblement parallélépipédique comprenant un élément d'emballage externe (12) repliable de forme sensiblement parallélépipédique à l'état replié et sensiblement indéformable, définissant deux faces latérales longitudinales (14,16) et deux faces latérales transversales (18, 20) ainsi qu'une face de dessus (22) et une face de dessous (24), et un élément d'emballage interne (30) sensiblement parallélépipédique définissant également deux faces latérales longitudinales (32, 34) et deux faces latérales transversales (36, 38) ainsi qu'une face de dessus (40) et une face de dessous (42), caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe (12) est prévu pour comporter à l'état replié deux ouvertures latérales longitudinales (14, 16) ; et en ce que l'élément d'emballage interne (30) présente au moins deux faces latérales longitudinales (32, 34) transparentes en regard desdites deux ouvertures latérales longitudinales (14, 16) de l'élément d'emballage externe (12), afin de permettre la visualisation d'un objet (60, 70) emballé dans l'élément d'emballage interne (30). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément d'emballage interne (30) est obtenu par repliage, dans le sens de sa longueur, d'une feuille transparente (31) de forme sensiblement rectangulaire, de manière à définir dans le sens de sa largeur à l'état replié deux ouvertures latérales transversales (36, 38) destinées à constituer les deux faces latérales transversales de l'élément d'emballage interne sous forme d'ouvertures et également à être positionnées en regard des deux faces latérales transversales (18, 20) de l'élément d'emballage externe (12). 13 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que élément d'emballage externe (12) est également obtenu par repliage, dans le sens de sa largeur, d'une feuille (13) réalisée en un matériau adapté à constituer un matériau d'emballage externe, de manière à définir dans le sens de sa longueur à l'état replié les deux ouvertures latérales longitudinales (14, 16) précitées. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément d'emballage externe (12) comprend à l'état replié au moins un rabat latéral (28) destiné à venir se positionner par dessus la face latérale transversale d'extrémité (18), ladite face latérale transversale d'extrémité (18) venant elle-même se positionner en regard d'une ouverture latérale longitudinale (36) de l'élément interne (30) lui faisant face. 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la feuille (31) de l'élément d'emballage interne (30) est constituée en un matériau polymère transparent et présente une épaisseur suffisante pour lui procurer la rigidité requise. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que élément d'emballage externe (12) est réalisé en un matériau d'emballage monocouche ou multicouches, comme par exemple du papier carton, du bois ou tout matériau d'emballage pouvant se coller sur une autre couche constituée par, ou comprenant, par exemple du carton, du bois, un métal comme l'aluminium. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que, pour l'emballage d'objet (60) ayant une longueur inférieure à la longueur des faces latérales longitudinales (32, 34) de l'emballage, le dispositif comprend en outre au moins une et de préférence deux flasques (50, 52) de dimensions appropriées pour être insérées dans lesdites ouvertures latérales transversales (36, 38) de l'élément d'emballageinterne (30) ; une ou les deux flasques peuvent être solidaires de la face latérale transversale en regard. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, pour l'emballage d'objet (70) ayant une largeur très inférieure à la largeur desdites faces latérales transversales (18, 20 ; 36, 38) de l'emballage, le dispositif comprend en outre au moins un élément de maintien (80) comprenant au moins un logement (82) destiné à recevoir de manière relativement serrée ledit objet (70) , tel qu'un stylo. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'élément de maintien (80) est réalisé en un matériau transparent, tel que matériau de blister. 10. Dispositif selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'au moins le rabat (28) de l'élément d'emballage externe (12) comprend des moyens de solidarisation provisoire (84) dudit rabat (28) avec la face latérale transversale d'extrémité (18) rabattable de l'élément d'emballage interne (30), pouvant comporter également des moyens de solidarisation provisoire complémentaires (86). 11. Procédé de fabrication du dispositif d'emballage tel que défini à l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que : a) on prévoit tout d'abord une feuille transparente (31) sensiblement rectangulaire définissant deux extrémités longitudinales et deux extrémités latérales, que l'on replie dans le sens de sa longueur, de préférence selon au moins trois lignes de pliage longitudinales (L1, L2, L3) sensiblement parallèles aux extrémités longitudinales, jusqu'à rejoindre ses extrémités longitudinales avec un chevauchement suffisant pour permettre une solidarisation permanente desdites extrémités longitudinales, en définissant ainsi un élément interne d'emballage (30) transparent sensiblement en forme de parallélépipède, ayant deux extrémités latérales transversales ouvertes (36, 38), en définissant ainsil'élément interne d'emballage (30) précité ayant deux faces latérales longitudinales transparentes (32, 34), deux faces latérales transversales ouvertes (36, 38), une face de dessus (40) et une face de dessous (42) ; b) on prévoit aussi une feuille (13) sensiblement rectangulaire définissant deux extrémités longitudinales et deux extrémités latérales, réalisée en un matériau adapté à constituer un matériau d'emballage externe, de préférence selon au moins trois lignes de pliage transversales (L11, L12, L13) sensiblement parallèles aux extrémités latérales, en définissant ainsi l'élément externe d'emballage (12) précité ayant deux faces latérales longitudinales ouvertes (14, 16), deux faces latérales transversales (18, 20), une face de dessus (22) et une face de dessous (24); et c) on solidarise l'élément interne d'emballage (30) par sa face de dessous (42) sur la surface intérieure de la face de dessous (24) de l'élément externe d'emballage (12), avec les faces latérales longitudinales transparentes (32, 34) de l'élément interne d'emballage (30) en regard des faces latérales ouvertes (14, 16) de l'élément externe d'emballage (12). 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en ce qu'on prévoit la feuille (13) destinée à constituer l'élément d'emballage externe d'une longueur suffisante pour prévoir la formation, par une quatrième ligne de pliage transversale (L14), d'au moins un rabat latéral (28) destiné à venir se positionner par-dessus la face latérale transversale d'extrémité (18), ladite face latérale transversale d'extrémité (18) venant elle-même se positionner en regard d'une ouverture latérale longitudinale (36) de l'élément interne (30) lui faisant face. | B | B65,B31 | B65D,B31B | B65D 6,B31B 1,B31B 7,B65D 77 | B65D 6/06,B31B 1/26,B31B 7/26,B65D 6/14,B65D 77/04 |
FR2892170 | A1 | DISPOSITIF DE MAINTIEN ET D'AMORTISSEMENT EN POSITION DE TUBES OU PIPELINES DE GRANDE LONGUEUR PAR RAPPORT A DES STRUCTURES SUPPORTS FIXES | 20,070,420 | L'invention se rattache au secteur technique des systèmes et moyens de contrôle en position de tubes et similaires dans des constructions et installations, où lesdits tubes servent à véhiculer des fluides de toute nature. L'invention de rattache et trouve une application particulière dans le secteur technique de l'industrie pétrolière et spécifiquement dans l'extraction de matières premières telles que le pétrole en mer. L'invention à la base est issue d'un problème posé dans l'industrie du pétrole et extraction en mer, exposé ci-après, mais la solution répondant à ce problème, outre l'application concernée, peut trouver d'autres applications dans des situations environnementales mettant en oeuvre des contraintes et sollicitations du même type. Par rapport au problème initial posé de l'extraction pétrolière en eaux profondes, mais aussi d'installations utilisant des pipelines, il est nécessaire de maintenir des lignes de pipelines qui se présentent en faisceaux par rapport à des structures fixes qui sont soit des liaisons au sol, soit des liaisons supports intermédiaires. Selon l'environnement dans lequel s'intègre les pipelines, et par exemple en mer, les installations sont soumises à des mouvements de houles, de courants d'amplitude très variables, des mouvements de terrain, des dilatations différentielles entre les matériaux en fonction des températures. La mise en faisceaux de pipelines à partir de structures supports en barillet requiert un contrôle de la position de chacun des pipelines sollicités par les contraintes précitées, tout en évitant leur détérioration. On a ainsi représenté de manière schématique figure 1 la mise en oeuvre selon l'art antérieur d'un faisceau de pipelines avec des moyens écarteurs disposés à des profondeurs différentes, ces pipelines étant reliés à un réservoir tampon immergé faisant office de flotteur, lui-même relié au bateau, le faisceau de pipelines étant relié aux moyens de forage classiques. Les profondeurs pour ce type d'installation sont conséquents, permettant d'aller jusqu'à 2.000 mètres. Des lignes ou câbles d'amarrage et de stabilisation assurent et contrôlent le positionnement du réservoir tampon et son débattement, et donc ainsi des pipelines. Pour assurer le maintien des pipelines par rapport aux structures supports en barillet selon l'art antérieur, on utilise des moyens mécaniques complexes de serrage, avec des cerclages métalliques et des moyens 15 d'isolation thermique en mousse. Les solutions connues restent complexes à réaliser, coûteuses et peu pratiques à installer en montage et démontage pour effectuer les opérations de maintenance. 20 La démarche du demandeur a donc été de réfléchir et rechercher une autre solution qui répond parfaitement aux contraintes techniques et environnementales, qui soit facile à mettre en place en égard des problèmes de maintenance, et qui réponde bien sûr aux contraintes de dilatation des 25 pipelines. La solution apportée répond à l'ensemble de ces objectifs et trouve une application immédiate dans l'exploitation pétrolière en eaux profondes, mais aussi et de manière plus générale dans le contrôle de la position de tuyaux ou pipelines pour la distribution et circulation de fluides dans d'autres situations environnementales. La solution apportée est avantageuse dans la simplicité de mise en oeuvre et de montage, et en particulier in situ lors des travaux de maintenance. Selon une première caractéristique de l'invention, le dispositif de maintien et d'amortissement en position de tubes de grande longueur par rapport à des structures supports fixes, est remarquable en ce que ledit dispositif est inséré entre un pipeline et un support fixe, ce dernier autorisant le positionnement d'une pluralité de pipelines, et en ce que chaque dispositif comprend un manchon cylindrique présentant un moyeu central et des flancs en débordement extérieur et autorisant le passage par un alésage central d'un pipeline, ledit manchon recevant autour de son moyeu central et ses flancs un composant profilé à capacité élastique de déformation assurant des fonctions d'amortissement au moins radial et de rappel élastique, ledit composant étant déformé temporairement lorsqu'il est susceptible de venir en butée contre ledit support fixe, selon les mouvements induits du pipeline selon les contraintes environnementales, ledit dispositif assurant le contrôle et l'absorption des mouvements axiaux et radiaux suite à la position du pipeline et de sa dilatation. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue à caractère schématique illustrant l'application du dispositif de l'invention pour la tenue d'un faisceau de pipelines en eaux profondes. - la figure 2 est une vue à caractère schématique illustrant les sollicitations exercées sur les pipelines par rapport aux structures fixes d'écartement et de contrôle de position. - la figure 3 est une vue illustrant le dispositif de l'invention dans une première mise en oeuvre, et ce avant montage. - la figure 4 est une vue partielle et en coupe longitudinale du dispositif selon l'invention après montage. - la figure 5 est une vue partielle et en coupe illustrant le moyen amortisseur inclus dans le dispositif dans une mise en oeuvre de l'invention. - la figure 6 est une vue partielle du dispositif monté sur une structure support pouvant constituer un barillet. - la figure 7 est une vue partielle du moyen amortisseur de l'invention agencé avec une configuration d'une pluralité de rondins transversaux amortisseurs avec une simulation de déformation des boudins dans des configurations différentes. - les figures 8 et 9 sont des vues illustrant deux variantes de mise en oeuvre du moyen amortisseur intégrant des boudins transversaux de profil différent. - la figure 10 est une vue en variante du dispositif de maintien selon l'invention. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. Le dispositif de maintien et d'amortissement en position de tubes de grande longueur est référencé dans son ensemble par (D), et est représenté avant montage figure 2 sur un pipeline (P) ou tube. Le dispositif est destiné à être inséré entre le pipeline et un support fixe (1) qui peut être constitué par exemple sous la forme d'un barillet comme représenté figure 1 par le centrage et le positionnement d'une pluralité de pipelines montés en faisceaux. Ce support fixe (1) est agencé directement ou avec des moyens rapportés en définissant des ouvertures de passage de chaque pipeline et de son dispositif (D) associé. On a tout d'abord représenté figure 2 des dessins et de manière schématique les différentes fonctions mises en oeuvre par le dispositif (D) de l'invention par rapport à des parties fixes et au pipeline. On a donc utilisé les symboles suivants : D : dispositif de l'invention pris dans son ensemble P : pipeline 1 : structure fixe Mx : mouvement axial Mr : mouvement radial : fonction amortissement : fonction glissement : fonction ressort Le dispositif (D) décrit ci-après répond à toutes ces exigences. Chaque dispositif (D) de maintien et d'amortissement en position des pipelines est constitué par un manchon (2) cylindrique réalisé en deux demi-parties (2a-2b) qui après rapprochement sont solidarisées entre elles par des moyens de liaison (6). Chaque manchon comprend un moyeu central (2c) et latéralement deux flancs (2d) en débordement extérieur et en retrait par rapport aux extrémités du moyeu conformé monobloc, l'ensemble étant réalisé en une matière plastique rigide. Le manchon présente un alésage intérieur (2e) lisse intérieurement, qui est d'un diamètre sensiblement supérieur au diamètre du pipeline traversant. Lesdits flancs (2d) forment couronnes et extérieurement peuvent être agencés avec des nervures de rigidification (2f). Les moyens de liaison sont de tous types connus et appropriés tels que boulonnage. On conçoit donc que la mise en place du manchon est aisée autour de la partie correspondante du pipeline. Le dispositif comprend à titre complémentaire au moins un composant supplémentaire (3) profilé assurant une fonction d'amortissement, ou deux composants (3-4) selon la configuration choisie. Le composant (3) assurant une fonction amortisseur est conçu et réalisé pour former une bague disposée autour du moyeu du manchon et en regard de ses flancs latéraux intérieurs. Cette bague est elle-même agencée avec une base (3a) recevant des moyens amortisseurs, d'une part au moins des moyens amortisseurs transversaux, et le cas échéant, des moyens amortisseurs (3c) latéraux. Cette bague est selon l'invention entoure le moyeu du manchon en l'état d'utilisation, et elle est réalisée en matériau élastomère avec mémoire élastique de déformation, et plus particulièrement celui connu sous la marque enregistrée COURBHANE . Cette bague est fendue transversalement, c'est-à-dire qu'elle est susceptible de s'ouvrir pour être introduite autour du moyeu du manchon, et se refermer , c'est-à-dire avec ses extrémités (3d) bout à bout, une fois mise en place. Cette bague est ainsi centrée autour du moyeu du manchon, et elle présente le long de chacune de ses bordures périphériques des parois en retour (3e) venant en regard des parois intérieures correspondantes du manchon. Selon l'invention, la bague présente sur toute sa longueur développée et transversalement une pluralité de moyens amortisseurs sous forme de boudins (3b) conformés monoblocs avec une capacité élastique de déformation par écrasement. Ces boudins transversaux sont de section identique ou différenciée, ont des épaisseurs identiques ou différenciées pour permettre ainsi l'absorption des efforts d'écrasement de manière identique ou différenciée. De manière avantageuse, la longueur des boudins est telle qu'elle est inférieure à la largeur de la bague entre ses parois (3e) pour permettre une bonne déformabilité. Ces boudins (3b) ont ainsi une capacité de déformation dans le sens radial d'écrasement de la bague. D'autres moyens amortisseurs sont utilisés et peuvent être soit inclus dans la configuration de la bague (3), soit extérieurs à celle-ci. Dans le premier cas illustré figures 5 et 6 en particulier, les parois ou flancs latéraux (3c) de la bague sont agencés avec des bordures de jonction en débordement (3c) ou en saillie extérieure de manière à venir se centrer et en appui contre les flancs (2d) en regard du manchon. Lesdites bordures (3c) ainsi conformées assurent une fonction amortisseur complémentaire par déformation élastique lorsqu'elles sont sollicitées dans un plan axial. En variante de la figure (10), les flancs latéraux (3e) de la bague sont droits et perpendiculaires par rapport à la base de la bague. Dans ce cas, l'amortissement axial est assuré par des plots (4) en matériau élastomère et déformable, disposés et fixés de toute manière appropriée sur les flancs intérieurs des parois du manchon. Le dispositif selon l'invention est de conception simple, facile à mettre en oeuvre et d'une grande souplesse de fonctionnement. Les caractéristiques techniques de la bague peuvent être adaptées en fonction des applications du dispositif. Les sections des bordures sont variables, le cas échéant pour permettre une dégressivité ou progressivité des efforts d'amortissement. Lesdits boudins sont présentés dans une position transversale par rapport au développement de la bague, mais ils peuvent être disposés différemment en oblique, ou être conformés en chevrons ou être répartis différemment. Le dispositif est ainsi monté entre le pipeline et la structure fixe. C'est donc celle-ci qui vient en appui contre les parties d'amortissement de la bague. Le dispositif est donc en quelque sorte mis en suspension et flottant entre le pipeline et la structure fixe en absorbant toutes les forces de sollicitation du milieu. Le dispositif de par l'alésage lisse du manchon autorise le débattement axial du pipeline, son débattement radial par le jeu existant, par l'absorption aussi des dilatations des pipelines. Suite aux variations de température du milieu environnemental et des fluides transportés. Sans sortir de l'invention, les boudins et/ou plots d'amortissement peuvent être pleins ou creux. Lesdits boudins et/ou plots et/ou lèvres assurent ainsi des fonctions amortisseurs et ressorts par effet de compression et détente élastique. Le montage flottant des dispositifs (D) sur la structure fixe tout en étant centré et contrôlé en appui sur les faces transversales offre une très grande adaptabilité des dispositifs. Le changement en maintenance est aisé, peut se faire en tous lieux et in situ en particulier. Les pipelines disposés en faisceaux à partir d'une pluralité de structures fixes superposées sont parfaitement tenus, mais de manière non rigide. Des moyens de liaison non représentés entre les différents dispositifs montés sur une structure fixe sont prévus le cas échéant tout en permettant un montage / démarrage rapide. L'invention répond parfaitement aux besoins identifiés dans le cadre de pipelines pour l'industrie pétrolière en eaux profondes, mais toutes autres applications sont possibles dans le cadre de mise en oeuvre de contraintes extérieures du même type | Le dispositif de maintien et d'amortissement en position de tubes de grande longueur par rapport à des structures supports fixes, est remarquable en ce que ledit dispositif est inséré entre un pipeline et un support fixe (1), ce dernier autorisant le positionnement d'une pluralité de pipelines, et en ce que chaque dispositif comprend un manchon (2) cylindrique présentant un moyeu central (2a) et des flancs (2d) en débordement extérieur et autorisant le passage par un alésage central d'un pipeline, ledit manchon recevant autour de son moyeu central et ses flancs un composant (3) profilé à capacité élastique de déformation assurant des fonctions d'amortissement au moins radial et de rappel élastique, ledit composant (3) étant déformé temporairement lorsqu'il est susceptible de venir en butée contre ledit support fixe, selon les mouvements induits du pipeline selon les contraintes environnementales, ledit dispositif assurant le contrôle et l'absorption des mouvements axiaux et radiaux suite à la position du pipeline et de sa dilatation. | 1- Dispositif de maintien et d'amortissement en position de tubes de grande longueur par rapport à des structures supports fixes, caractérisé en ce que ledit dispositif est inséré entre un pipeline et un support fixe (1), ce dernier autorisant le positionnement d'une pluralité de pipelines, et en ce que chaque dispositif comprend un manchon (2) cylindrique présentant un moyeu central (2a) et des flancs (2d) en débordement extérieur et autorisant le passage par un alésage central d'un pipeline, ledit manchon recevant autour de son moyeu central et ses flancs un composant (3) profilé à capacité élastique de déformation assurant des fonctions d'amortissement au moins radial et de rappel élastique, ledit composant (3) étant déformé temporairement lorsqu'il est susceptible de venir en butée contre ledit support fixe, selon les mouvements induits du pipeline selon les contraintes environnementales, ledit dispositif assurant le contrôle et l'absorption des mouvements axiaux et radiaux suite à la position du pipeline et de sa dilatation. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le manchon (2) cylindrique est réalisé en deux demi-parties (2a-2b) qui après rapprochement sont solidarisées entre elles par des moyens de liaison (6), et en ce que chaque manchon comprend un moyeu central (2c) et latéralement deux flancs (2d) en débordement extérieur et en retrait par rapport aux extrémités du moyeu conformé monobloc, et en ce que l'ensemble étant réalisé en une matière plastique rigide, et en ce que ledit manchon présente un alésage intérieur (2e) lisse intérieurement, qui est d'un diamètre sensiblement supérieur au diamètre du pipeline traversant.- 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits flancs (2d) forment couronnes et extérieurement peuvent être agencés avec des nervures de rigidification (2f). -4- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un composant supplémentaire (3) profilé assurant une fonction d'amortissement, et en ce que le composant (3) est conçu et réalisé sous forme d'une bague disposée autour du moyeu du manchon et en regard de ses flancs latéraux intérieurs, et en ce que cette bague est elle-même agencée avec une base (3a) recevant des moyens amortisseurs, d'une part au moins des moyens amortisseurs transversaux (3b). - 5- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague (3) comprend des moyens amortisseurs (3c) latéraux. - 6- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague est réalisée en matériau élastomère avec mémoire élastique de déformation, et plus particulièrement celui connu sous la marque enregistrée COURBHANE . - 7- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague (3) est fendue transversalement, et est susceptible de s'ouvrir pour être introduite autour du moyeu du manchon, et se refermer , c'est-à-dire avec ses extrémités (3d) bout à bout, une fois mise en place.-8- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague présente le long de chacune de ses bordures périphériques des parois en retour (3e) venant en regard des parois intérieures correspondantes du manchon. -9- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague (3) présente sur toute sa longueur développée et transversalement une pluralité de moyens amortisseurs sous forme de boudins (3b) conformés monoblocs avec une capacité élastique de déformation par écrasement. -10- Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la longueur des boudins est telle qu'elle est inférieure à la largeur de la bague entre ses parois (3e) pour permettre une bonne déformabilité, et en ce que les boudins (3b) ont une capacité de déformation dans le sens radial d'écrasement de la bague. -11-Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague comprend des moyens amortisseurs complémentaires réalisés sur les flancs latéraux (3c) de la bague, avec des bordures de jonction en débordement (3c) ou en saillie extérieure de manière à venir se centrer et en appui contre les flancs (2d) en regard du manchon, et en ce que lesdites bordures (3c) ainsi conformées assurent une fonction amortisseur complémentaire par déformation élastique lorsqu'elles sont sollicitées dans un plan axial. -12- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les flancs latéraux (3e) de la bague sont droits et perpendiculaires par rapport à la base de la bague, et en ce que l'amortissement axial est assuré par des plots (4) en matériau élastomère et déformable, disposés et fixés sur les flancs intérieurs des parois du manchon.-13- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé dans son application à l'industrie pétrolière en mer.5 | F,E | F16,E21 | F16L,E21B | F16L 3,E21B 17,F16L 1 | F16L 3/16,E21B 17/01,F16L 1/225,F16L 3/18,F16L 3/20 |
FR2895027 | A1 | MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT UNE LIGNE DE SOUFFLAGE ET DE REFROIDISSEMENT DES GAZ BRULES | 20,070,622 | La presente invention concerne un moteur a combustion interne comprenant une ligne d'admission d'air frais et une ligne d'echappement de gaz brules qui debouchent dans les cylindres d'une chambre de combustion ainsi qu'une ligne de soufflage d'air pourvue de moyens de compression et de moyens de regulation du debit d'air. L'invention trouve une application particulierement avantageuse dans la realisation d'un moteur a combustion interne turbocompresse a allumage commande. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Lors du fonctionnement d'un moteur a combustion interne pourvu d'une chambre de combustion, de fair frais et du carburant sont injectes et brules dans les cylindres de la chambre de combustion puis sont evacues par la ligne d'echappement a de ties hautes temperature et pression. Ces temperature et pression sont variables en fonction du regime du moteur et du couple qu'il developpe. Les performances specifiques des moteurs a combustion interne croissant, ces couple et puissance atteignent des valeurs de plus en plus importantes. Les temperatures et pressions subies par la ligne d'echappement sont donc egalement de plus en plus elevees, ce qui, a long terme et combine avec la presence de particules oxydantes dans les gaz brules, risque de deteriorer la ligne d'echappement. Par ailleurs, lors de la phase d'echappement des gaz brules, issus de la combustion des gaz frais et du carburant, realisee par la remontee de pistons dans les cylindres de la chambre de combustion, ii subsiste un volume mort entre les pistons et le haut de ces cylindres comprenant un volume de gaz brules residuels ne pouvant plus servir de comburant a la combustion du carburant, ce qui diminue Ies performances du moteur. On connalt du document US 6192677 un moteur a combustion interne comprenant, afin de proteger la ligne d'echappement, une ligne de soufflage de gaz fais qui est pourvue de moyens de compression et de regulation de fair souffle et qui debouche dans un injecteur. Cet injecteur est dispose sur la ligne d'echappement, a proximite de la chambre de combustion, et injecte, en plus de I'air frais circulant dans la ligne de soufflage, un agent reducteur reagissant avec les particules oxydantes des gaz brutes afin de reduire I'oxydation de la ligne d'echappement. L'utilisation d'un injecteur specifique pour traiter les gaz brules evacues de la ligne d'echappement impose de disposer d'un reservoir d'agent reducteur. Par ailleurs, dans ce moteur, on ne resout pas le probleme de la presence d'un volume de gaz brules residuels dans la chambre de combustion apres la phase d'echappement. OBJET DE L'INVENTION Par rapport a I'etat de la technique precite, la presente invention propose une nouvelle disposition de la ligne de soufflage. Plus particulierement, on propose selon ('invention un moteur a combustion interne tel que defini dans ['introduction, dans lequel it est prevu que la ligne de soufflage debouche directement ou indirectement dans les cylindres, en amont de leur raccordement avec la ligne d'echappement, pour injecter dans lesdits cylindres de I'air souffle comprime. Ainsi, grace a ['invention, la ligne de soufflage est adaptee, tors de la phase d'echappement des gaz brules vers la ligne d'echappement, a injecter de ('air souffle sous pression afin non seulement d'evacuer les gaz brules residuels contenus dans la chambre de combustion mais aussi de meler cet air souffle aux gaz brules de maniere a abaisser efficacement la temperature des gaz contenus dans la ligne d'echappement. En evacuant les gaz brules residuels, on obtient, apres la phase d'echappement, uniquement de ['air frais dans les cylindres si bien que ('ensemble des gaz contenus dans la chambre de combustion apres cette phase est apte a reagir avec le carburant. Par ailleurs, en abaissant la temperature des gaz contenus dans la ligne d'echappement, on peut utiliser des materiaux moins resistant aux hautes temperatures et donc moins couteux pour realiser la ligne d'echappement. On remarquera en outre que les moyens de compression de ('air souffle permettent d'injecter cet air souffle dans la chambre de combustion quelle que snit la pression regnant a I'interieur de cette derniere sans que les gaz brules ne refluent dans la ligne de soufflage. Les moyens de regulation permettent quanta eux de reguler le debit d'air souffle circulant dans la ligne de soufflage de maniere a ne I'injecter dans la chambre de combustion qu'uniquement lorsque cela est necessaire au bon fonctionnement du moteur. D'autres caracteristiques avantageuses et non limitatives du moteur a combustion interne selon ('invention sont les suivantes : le debit d'air souffle equivaut a au moins 10% du debit de gaz brules ; la ligne de soufflage comporte un refroidisseur d'air secondaire dispose en aval des moyens de compression ; les moyens de compression comprennent un compresseur auxiliaire et des moyens d'entrainement du compresseur auxiliaire ; - les moyens d'entrainement du compresseur auxiliaire comprennent un moteur electrique ; - les moyens d'entrainement du compresseur auxiliaire comprennent un vilebrequin, des moyens de liaison du vilebrequin au compresseur auxiliaire et des moyens de debrayage du vilebrequin avec le compresseur auxiliaire ; - les moyens de compression sont adaptes a compresser ('air souffle circulant dans la ligne de soufflage a une pression superieure a la pression maximum regnant dans la chambre de combustion ; les moyens de regulation comprennent un clapet anti-retour ; les moyens de regulation comprennent un clapet a commande electromagnetique ; - la ligne de soufflage se separe en autant de canaux de soufflage que la chambre de combustion comprend de cylindres, ces canaux de soufflage debouchant chacun directement dans un cylindre de la chambre de combustion ; les moyens de regulation sont adaptes a injecter ['air souffle dans la ligne d'admission lorsque les soupapes d'echappement sont ouvertes ; les moyens de regulation sont adaptes a injecter ('air souffle dans la ligne d'admission lorsque les soupapes d'admission sont ouvertes ; Ia ligne de soufflage prend naissance dans la ligne d'admission en aval du compresseur ; et les moyens d'injection de carburant injectent dans la chambre de combustion un volume de carburant stoechiometrique par rapport au volume total d'air provenant de la ligne d'admission et de la ligne de soufflage. Selon une variante de realisation du moteur a combustion interne conforma a ('invention, la ligne de soufflage se separe en au moins autant de canaux de soufflage que la chambre de combustion comprend de cylindres, ces canaux de soufflage debouchant chacun dans un des canaux d'admission de la ligne d'admission. Avantageusement alors, les moyens de regulation sont adaptes a injecter ('air souffle dans Ies cylindres Iorsque les soupapes d'admission et d'echappement du moteur a combustion interne sont ouvertes. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexes donnes a titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste ('invention et comment elle peut etre realisee. Sur les dessins annexes : la figure 1 est une vue schematique d'un moteur a combustion interne selon ('invention ; - la figure 2 est un graphique representant la variation des coefficients d'ouverture des soupapes et moyens de regulation de ['air souffle du moteur a combustion interne de la figure 1 en fonction de la position angulaire de son vilebrequin ; - Ia figure 3 est une vue schematique d'un moteur a combustion interne selon une variante de realisation de ('invention ; et - la figure 4 est un graphique representant la variation des coefficients d'ouverture des soupapes et moyens de regulation de ('air souffle du moteur a combustion interne de la figure 3 en fonction de la position angulaire de son vilebrequin. En preliminaire, on notera que, d'une figure a I'autre, les elements identiques ou similaires des differents modes de realisation de !'invention seront, dans la mesure du possible, references par les memes signes de references et ne seront pas decrits a chaque fois. Dans la description, les termes aval et < amont sont utilises suivant le sens de I'ecoulement de ('air depuis le point de prelevement de ('air frais dans ('atmosphere jusqu'a sa sortie par un pot de detente. Sur la figure 1, on a represents un moteur a combustion interne 10 qui comprend des chambres de combustion 11 definies dans quatre cylindres 12 pourvus chacun d'un piston entrainant en rotation un vilebrequin au moyen d'une bielle. En aval des chambres de combustion 11, le moteur a combustion interne 10 comporte une ligne d'echappement 30 de gaz brutes s'etendant d'un collecteur d'echappement 31, relie par quatre canaux d'echappement 31A a chacun des cylindres 12 du moteur a combustion interne 10, jusqu'a un pot de detente 50. En outre, la ligne d'echappement 30 comprend, en amont du pot de detente 50, une turbine 40A d'un turbocompresseur 40. En amont des chambres de combustion 11, le moteur a combustion interne 10 comprend une ligne d'admission 20 d'air frais. Cette ligne d'admission 20 preleve ['air frais directement dans I'atmosphere et s'etend jusqu'a un repartiteur d'air 21 qui debouche sur quatre canaux d'admission 21A lies chacun a une des chambres de combustion 11 et pourvus de moyens d'injection de carburant dans lesdites chambre. En outre, la ligne d'admission 20 comporte un compresseur 40B du turbocompresseur 40 comprimant I'air frais. Cet air frais compresse est ensuite refroidi par un refroidisseur d'air d'admission 29 puis est injecte sous pression dans le repartiteur d'air 21. De maniere connue en soi, les debits d'air frais et de gaz brules entrant et sortant des chambres de combustion 11 sont regules par des soupapes d'admission et d'echappement. Ici, le moteur a combustion interne 10 comprend une soupape d'admission et une soupape d'echappement par cylindre 12 disposees respectivement dans le canal d'admission 21A dudit cylindre et dans son canal d'echappement 31A. L'ouverture des soupapes d'admission permet d'injecter de ['air frais dans les cylindres 12 et I'ouverture des soupapes d'echappement permet d'evacuer vers la ligne d'echappement 30 les gaz brutes issus de la combustion de fair frais et du carburant et contenus dans Ies cylindres 12. En variante, le moteur a combustion interne 10 peut etre pourvu de deux soupapes d'admission et de deux soupapes d'echappement par cylindre. Dans cette variante, le repartiteur d'air est lie a chacune des chambres de combustion par quatre canaux d'admission qui se divisent chacun a leur extremite en deux conduites distinctes afin de deboucher sur les deux soupapes d'admission de chaque cylindre. Le collecteur d'echappement est quanta Iui retie a chacune des chambres de combustion par huit canaux d'echappement qui prennent naissance au niveau de chacune des soupapes d'echappement et qui se joignent deux a deux avant de deboucher dans le collecteur d'echappement. Quoi qu'il en soit et avantageusement, comme le montre plus particulierement la figure 1, le moteur a combustion interne 10 comprend egalement une ligne de soufflage 22 d'air souffle adaptee a injecter de fair souffle comprime dans les cylindres 12 du moteur. Cette ligne de soufflage 22 prend naissance dans la ligne &admission 20 en aval du compresseur 40B du turbocompresseur 40 et s'etend jusque dans chacune des chambres de combustion 11. Elie comprend pour cela un repartiteur d'air secondaire 26 debouchant dans quatre canaux de soufflage 26A qui debouchent chacun directement dans un des cylindres 12 du moteur a combustion interne 10. Cette ligne de soufflage 22 comprend en outre des moyens de compression 23, 24 qui compriment une seconde fois ('air souffle, issu de la ligne &admission 20 en aval du compresseur 40B. Ces moyens de compression comportent ici un compresseur auxiliaire 23, independant du turbocompresseur 40, qui comporte un arbre muni de pales dont la rotation a pour effet de comprimer fair souffle. Cet arbre est entraine en rotation par un moteur electrique 24 alimente en electricite par un etage de puissance ad hoc. En variante, on pourrait prevoir que le compresseur auxiliaire 23 soit entraine en rotation par le vilebrequin du moteur a combustion interne 10. Pour cela, ce vilebrequin est lie a ('arbre du compresseur auxiliaire 23 au moyen d'une courroie, d'une chaine d'entrainement ou encore d'engrenages munis de moyens de debrayage. Quoiqu'il en soit, ('air souffle deux fois comprime atteint, en sortie du compresseur auxiliaire 23, une pression de 6 a 10 bars, c'est-a-dire une pression superieure a la pression maximale pouvant regner dans la chambre de combustion 11 apres I'ouverture des soupapes d'echappement. La ligne de soufflage 22 comprend par ailleurs un refroidisseur d'air secondaire 28, dispose en aval du compresseur auxiliaire 23, et des moyens de regulation 27 du debit d'air souffle, disposes dans chacun des canaux de soufflage 26A. Ces moyens de regulation comprennent, de maniere connue, des clapets a commande electromagnetique 27 adaptes a laisser passer fair frais dans les cylindres 12 du moteur a combustion interne 10 Iorsqu'ils sont commandos par un calculateur du moteur a combustion interne 10. En fonctionnement, I'air frais est preleve dans ('atmosphere par la ligne d'admission 20 puis compresse dans le compresseur 40B du turbocompresseur 40 du moteur a combustion interne 10. Une partie de I'air frais preleve et compresse suit la ligne d'admission 20 et debouche dans le repartiteur d'air 21. Une autre partie de cet air frais, ('air souffle, est captee par la ligne de soufflage 22 et est compressee une seconde fois par le compresseur auxiliaire 23. Cet air souffle, dont la temperature a augmente du fait des deux compressions successives qu'il a subi, est ensuite refroidi au moyen du refroidisseur d'air secondaire 28. Comm. e le montre plus particulierement la figure 2, de maniere connue, le moteur a combustion interne 10 comprend quatre phases de fonctionnement distinctes pendant lesquelles les debits d'air frais et de gaz brules sont regules par les soupapes d'admission et d'echappement. Ces quatre phases sont communement appelees phase d'admission, phase de compression, phase d'explosion et enfin phase d'echappement. Lors d'une premiere phase, la phase d'admission, les soupapes d'admission s'ouvrent et les pistons descendent dans leur cylindre. Lors de cette phase, comme le montre la figure 2, le vilebrequin presente une position angulaire comprise en 360 et 540 degres. On remarque qu'ici, comme le montre la courbe Cl de la figure 2, Ies soupapes d'admissions commencent a s'ouvrir et finissent de se fermer avant et apres la phase d'admission afin d'ameliorer les performances du moteur. Lair frais contenu dans le repartiteur d'air 21 s'engouffre alors dans chacun des cylindres 12 du moteur. Comme le montre la courbe C3 de la figure 2, de maniere a alimenter plus efficacement en air frais les chambres de combustion 11, on peut prevoir que le clapet a commande electromagnetique 27 s'ouvre egalement pendant le debut de la phase d'admission (par exemple lorsque le vilebrequin presente une position angulaire comprise entre 360 et 460 degres) afin d'injecter de I'air souffle a haute pression dans les chambres de combustion 11. Cette injection permet ainsi de souffler plus de comburant (('air frais et ('air souffle) dans les cylindres 12 afin d'augmenter les performances du moteur a combustion interne 10. Dans ce cas, les moyens d'injection de carburant du moteur a combustion interne 10 injectent dans les chambres de combustion 11 un volume de carburant stoechiometrique par rapport au volume total d'air provenant de la ligne d'admission 20 et de la ligne de soufflage 22. Lors d'une deuxieme phase, la phase de compression, alors que I'ensemble des soupapes sont fermees, les pistons remontent dans les cylindres 12 du moteur a combustion interne 10 et compressent le melange d'air frais, d'air souffle et de carburant contenu dans ces cylindres 12. Lors de cette phase, comme le montre la figure 2, le vilebrequin presente une position angulaire comprise en 540 et 720 degres et ('ensemble des soupapes est ferme. Lors d'une troisieme phase, la phase d'explosion, alors que ('ensemble des soupapes reste ferme, le melange d'air frais, d'air souffle et de carburant s'enflamme ce qui provoque la descente des pistons dans les cylindres 12 du moteur 10. Lors de cette phase, comme le montre la figure 2, le vilebrequin presente une position angulaire comprise entre 0 et 180 degres. Lors d'une quatrieme et derniere phase, la phase d'echappement, les soupapes d'echappement s'ouvrent et les pistons remontent dans leur cylindre afin d'evacuer les gaz brules contenus dans les chambres de combustion 11. Lors de cette phase, comme le montre la figure 2, le vilebrequin presente une position angulaire comprise en 180 et 360 degres. On remarque qu'ici, comme le montre la courbe C2 de la figure 2, les soupapes d'echappement commencent a s'ouvrir et finissent de se termer avant et apres la phase d'echappement afin d'ameliorer les performances du moteur. Les gaz brules contenus dans les cylindres 12 s'engouffrent alors dans le collecteur d'echappement 31. Entre la quatrieme et la premiere phase, it subsiste, lorsque le piston est en position haute, un volume mort dans lequel stagnent des gaz brules residuels. Avantageusement, comme le montre la courbe C3 de la figure 2, de maniere a chasser totalement ces gaz brules residuels, on prevoit que les clapets a commande electromagnetique 27 s'ouvrent pendant toute la dui-6e de la phase d'echappement afin d'injecter de I'air souffle a haute pression dans les chambres de combustion 11. Par ailleurs, avantageusement, cet air souffle s'engouffre egalement dans les canaux d'echappement 31A reliant les chambres de combustion 11 et le collecteur d'echappement 31. Lair souffle, qui a ete au prealable refroidi par le refroidisseur d'air secondaire 28, se mete alors aux gaz brules et abaisse la temperature de ('ensemble des gaz contenus dans la ligne d'echappement 30. Cette diminution de temperature permet ainsi aux materiaux composant cette ligne de ne pas monter excessivement en temperature si bien qu'elle est moins sujette a I'oxydation par des particules oxydantes contenues dans la ligne d'echappement 30. Selon une variante de realisation du moteur a combustion interne 10 representee sur la figure 3, la ligne de soufflage 22, qui prend egalement naissance dans la ligne d'admission, comporte quatre canaux de soufflage 26A qui debouchent dans les canaux d'admission 21A Iiant le repartiteur d'air 21 aux chambres de combustion 11. Alternativement, lorsque le moteur a combustion interne 10 comprend seize soupapes, la ligne de soufflage debouche soit dans ['ensemble des conduites liant chaque canal d'admission a une des soupapes, soit indifferemment dans une conduite par cylindre, soit encore en amont de ces conduites dans la partie commune des canaux d'admission. Ici, les moyens de regulation comprennent quatre clapets anti-retour 27 disposes chacun dans une canal de soufflage 26A. Lorsque le moteur a combustion interne 10 fonctionne, les phases d'admission de compression et d'echappement sont identiques a celles precedemment decrites. En revanche, tors de la quatrieme phase, la phase d'echappement, ('air souffle n'est injecte dans les canaux d'admission 21A que lorsque les soupapes d'admission et d'echappement sont ouvertes ensemble. On a vu en effet que, d'un cote, les soupapes d'admission s'ouvrent avant que ne debute la descente des pistons dans les cylindres 12, et que, de I'autre, les soupapes d'echappement se ferment apres la fin de la remontee des pistons dans les cylindres 12. On comprend donc que, comme le montre la figure 2, it existe un court moment pendant lequel ('ensemble des soupapes d'admission et d'echappement sont ouvertes. On parle alors de phase de croisement. Les moyens de regulation 27 s'ouvrent donc pendant cette phase de croisement si bien que, d'une part, les gaz brutes contenus dans la chambre de combustion 11 sont totalement evacues, et que, d'autre part, ('ensemble des gaz compris dans la ligne d'echappement 30 sont refroidis par cet air souffle. En variante, on peut prevoir que les moyens de regulation 27 restent 5 fermes et les moyens de compression 23, 24 debrayes Iorsque le moteur a combustion interne 10 est faiblement sollicite a faible charge. La presente invention n'est nullement limitee aux modes de realisation decrits et representes, mais I'homme du metier saura y apporter toute variante conforme a son esprit | La présente invention propose un moteur à combustion interne (10) comprenant une ligne d'admission (20) d'air frais et une ligne d'échappement (30) de gaz brûlés qui débouchent dans les cylindres (12) d'une chambre de combustion (11) ainsi qu'une ligne de soufflage (22) d'air soufflé pourvue de moyens de compression (23, 24) et de moyens de régulation (27) du débit d'air soufflé.Selon l'invention, la ligne de soufflage débouche directement ou indirectement dans les cylindres, en amont de leur raccordement avec la ligne d'échappement, pour injecter dans lesdits cylindres de l'air soufflé comprimé. | 1. Moteur a combustion interne (10) comprenant une ligne d'admission (20) d'air frais et une ligne d'echappement (30) de gaz brules qui debouchent dans les cylindres (12) d'une chambre de combustion (11) ainsi qu'une ligne de soufflage (22) d'air souffle pourvue de moyens de compression (23, 24) et de moyens de regulation (27) du debit d'air souffle, caracterise en ce que la ligne de soufflage (22) debouche directement ou indirectement dans les cylindres (12), en amont de leur raccordement avec la ligne d'echappement (30), pour injecter dans lesdits cylindres (12) de fair souffle comprime. 2. Moteur a combustion interne (10) selon la 1, caracterise en ce que le debit d'air souffle comprime equivaut a au moins 10% du debit de gaz brules. 3. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 et 2, caracterise en ce que la ligne de soufflage (22) comporte un refroidisseur d'air secondaire (28) dispose en aval des moyens de compression (23, 24). 4. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 3, caracterise en ce que les moyens de compression comprennent un compresseur auxiliaire (23) et des moyens d'entrainement (24) du compresseur auxiliaire (23). 5. Moteur a combustion interne (10) selon la 4, caracterise en ce que les moyens d'entrainement du compresseur auxiliaire (23) comprennent un moteur electrique (24). 6. Moteur a combustion interne (10) selon la 4 comprenant un vilebrequin, caracterise en ce que les moyens d'entrainement du compresseur auxiliaire (23) comprennent !edit vilebrequin, des moyens de liaison du vilebrequin au compresseur auxiliaire (23) et des moyens de debrayage du vilebrequin avec le compresseur auxiliaire (23). 7. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que les moyens de compression (23, 24) sont adaptes a compresser fair souffle circulant dans la ligne de soufflage (22) a une pression superieure a la pression maximum regnant dans la chambre de combustion (11). 8. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 7, caracterise en ce que les moyens de regulation comprennent un clapet anti-retour (27). 9. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 7, caracterise en ce que les moyens de regulation comprennent un clapet a commande electromagnetique (27). 10. Moteur a combustion interne (10) selon I'une des 1 a 9, dans lequel la ligne d'admission (20) se separe en canaux d'admission (21A) debouchant dans les cylindres (12) de la chambre de combustion (11), caracterise en ce que la ligne de soufflage (22) se separe en au moins autant de canaux de soufflage (26A) que la chambre de combustion (11) comprend de cylindres (12), ces canaux de soufflage (26A) debouchant chacun dans un desdits canaux d'admission (21A). 11. Moteur a combustion interne (10) selon la 10, comprenant des soupapes d'admissions et d'echappement permettant de reguler les debits de gaz brules et d'air frais entrant ou sortant de la chambre de combustion (11), caracterise en ce que les moyens de regulation (23, 24) sont adaptes a injecter fair souffle dans la ligne d'admission (20) lorsque les soupapes d'admission et d'echappement sont ouvertes ensemble. 12. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 9, caracterise en ce que la ligne de soufflage (22) se separe en autant de canaux de soufflage (26A) que la chambre de combustion (11) comprend de cylindres (12), ces canaux de soufflage (26A) debouchant chacun directement dans un cylindre (12) de la chambre de combustion (11). 13. Moteur a combustion interne (10) selon la 12, comprenant des soupapes d'admissions et d'echappement permettant de reguler les debits de gaz brules et d'air frais entrant ou sortant des cylindres de la chambre de combustion (11), caracterise en ce que les moyens de regulation (23, 24) sont adaptes a injecter fair souffle dans la ligne d'admission (20) lorsque les soupapes d'echappement sont ouvertes. 14. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 10 a 13, comprenant des soupapes d'admissions et d'echappement permettant de reguler les debits de gaz brules et d'air frais entrant ou sortant de la chambre de combustion (11), caracterise en ce que les moyens de regulation (23, 24) sont adaptes a injecter I'air souffle dans la ligne d'admission (20) lorsque les soupapes d'admission sont ouvertes. 15. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 14, dans Iequel la ligne d'admission (20) comporte un compresseur (40B), caracterise en ce que la ligne de soufflage (22) prend naissance dans la ligne d'admission (20) en aval du compresseur (40B). 16. Moteur a combustion interne (10) selon rune des 1 a 15, comprenant des moyens d'injection de carburant dans la chambre de combustion (11), caracterise en ce que lesdits moyens d'injection injectent dans la chambre de combustion (11) un volume de carburant stoechiometrique par rapport au volume total d'air provenant de la ligne d'admission (20) et de la ligne de soufflage (22).10 | F | F02 | F02M | F02M 23 | F02M 23/00 |
FR2894316 | A1 | ELEMENT DE CONDUITE DE TRANSPORT DE GAZ CHAUDS ET PROCEDE DE REALISATION D'UN TEL ELEMENT | 20,070,608 | 5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte au transport, notamment de gaz chauds utilisés par exemple comme fluide caloporteur. La présente invention s'applique au domaine 10 des protections thermiques des structures métalliques utilisées dans de nombreux domaines (aéronautique, génie chimique, nucléaire...). De telles protections thermiques trouvent une application dans les réacteurs nucléaires développés dans le cadre des nouvelles 15 conceptions de réacteurs dits de quatrième génération. Plus particulièrement, le dispositif selon l'invention est conçu pour les installations fonctionnant dans le domaine des hautes températures, c'est-à-dire pour les réacteurs HTR ( High Temperature 20 Reactors ) dans lesquels la température du fluide de refroidissement en sortie de réacteur est supérieure à 800 C ; de préférence, il s'agit de réacteurs à caloporteur gazeux (RCG) fonctionnant avec un flux neutronique rapide refroidi par un gaz. 25 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE De nombreux procédés produisent (génie chimique en particulier) ou utilisent en tant que fluide caloporteur (réacteurs nucléaires en particulier) des gaz sous pression à haute température. La température du gaz peut atteindre 1000 C, à une pression de 100 bars. Le confinement et le transport d'un gaz sous pression à haute température dans des tuyauteries sont susceptibles de générer des contraintes inadmissibles dans les tuyauteries. En effet, à l'heure actuelle aucun des matériaux répertoriés dans les codes de dimensionnement n'est prévu pour fonctionner de manière sûre à un tel niveau de chargement (c'est-à-dire une telle pression combinée avec ce niveau de température). Par conséquent, il apparaît nécessaire d'abaisser la température de structure de la tuyauterie, corrélativement au niveau de pression pour se ramener à des conditions de dimensionnement admissibles définies par les codes de dimensionnement. Il est alors prévu de manière conventionnelle d'utiliser un dispositif de protection thermique capable d'absorber un gradient thermique supérieur à 800 C sur son épaisseur afin de maintenir la structure à température admissible. Les solutions techniques permettant de résoudre ce problème peuvent être classées en deux grandes familles : la première consiste en un refroidissement actif de la structure externe de la tuyauterie par un fluide. Cette technique est efficace. Cependant elle présente deux inconvénients. D'une part, il s'agit d'une solution lourde et coûteuse nécessitant de placer une installation auxiliaire de refroidissement, et d'autre part, l'installation d'un tel dispositif entraîne un refroidissement significatif du gaz à véhiculer. Or, dans le cas où l'on souhaite récupérer la chaleur du fluide transporté pour produire de l'énergie, comme c'est le cas dans une centrale électrique par exemple, ce refroidissement est très pénalisant. - La deuxième technique consiste en la mise en place d'un isolant thermique entre le gaz chaud et la structure. Cet isolant formant une barrière thermique est non étanche et c'est son aptitude à rendre le gaz immobile dans son épaisseur qui assure son efficacité. Cette technique est très efficace et peut être mise en oeuvre de différentes manières. Il existe essentiellement trois types différents de calorifuges : les calorifuges métalliques : un empilement formé d'une succession de fines tôles métalliques espacées d'une distance susceptible d'éviter les phénomènes de convection est utilisé comme protection anti-rayonnement. Comme protection contre les phénomènes convectifs, il existe des structures stratifiées composées de couches de grillages métalliques à maille fine d'un fil de 0,2 mm et de fines feuilles métalliques (type Métallisol ). Pour atteindre de bonnes performances d'isolation, ce type de barrière thermique doit être de grande taille et est donc encombrante. Son encombrement limite son utilisation à des composants de grande taille. - Les isolants céramiques solides, auto structurant, à l'intérieur de la tuyauterie, permettent de protéger la surface métallique externe de la température du gaz, avec notamment l'action de la convection naturelle. Ce type d'isolant thermique est connu du document EP0000497. Il est couramment utilisé dans des applications telles que les fours, cependant il ne présente pas une bonne tenue face à des gradients de pression ou de température qui pourraient s'instaurer dans l'isolant solide. Un vieillissement rapide par fissuration de l'isolant est donc à craindre dans des applications du type Réacteur à Caloporteur Gaz (RCG), où peuvent apparaître les problèmes liés à des vibrations ou des dépressurisations rapides de la tuyauterie. D'autre part, la plupart de ces céramiques solides et poreuses ne résistent pas à l'érosion à vitesse élevée (>20m/s). Elles nécessitent un traitement de vitrification de la face en contact avec le gaz en circulation, qui rendra cette même face plus fragile aux gradients thermiques. - Les isolants fibreux placés à l'intérieur de la tuyauterie. Cet isolant n'ayant aucune tenue mécanique, est généralement contenu dans une structure, de type chemise pour les tuyauteries, qui devra le protéger de la circulation du fluide. Pour une application aux RCG, les isolants fibreux apparaissent comme les plus performants. Comme écrit précédemment, les isolants fibreux sont enfermés entre la chemise et la structure pour les isoler des gaz. Une liaison mécanique est à prévoir afin de lier la chemise et la structure. Il est alors recherché des solutions techniques de chemises liées à la structure aptes à supporter des dilatations différentielles entre la chemise interne chaude et la tuyauterie externe qui reste à une température modérée, ainsi que de permettre à la chemise interne à la température du gaz de résister à des variations rapides de pression. Deux zones sont particulièrement sensibles aux contraintes évoquées ci-dessus . - la zone de transition entre deux éléments de tuyauterie, la liaison entre la chemise et la tuyauterie. Ces zones de transition permettent de 15 compenser la dilatation différentielle des structures Le document DE 37 20 714 décrit l'utilisation d'une pièce rapportée formant l'interface entre deux éléments de tuyauterie, l'extrémité des éléments ayant une section en escalier permettant un 20 emboîtement d'une extrémité d'un élément dans une extrémité d'un autre élément. Ce document décrit également un emboîtement au moyen de forme conique Les documents NL56141 et GB 2 159 598, décrivent également des interfaces de forme conique. Les éléments décrits ci-dessus sont formés par une enveloppe rigide. Ainsi, dans le cas d'un isolant thermique destiné à absorber un gradient thermique d'environ 800 C, elle présente une contrainte thermique trop élevée, ainsi que de grandes 30 déformations reportées sur la chemise interne guidant le fluide. La chemise est alors soumise à des 25 contraintes très importantes, susceptibles de l'endommager. Le document US 2 419 278 propose la mise en oeuvre de soufflets annulaire raccordant les extrémités longitudinales de la chemise interne et de l'enveloppe extérieure. Ces soufflets sont destinés à absorber les dilations pouvant intervenir, notamment entre la chemise et l'enveloppe extérieure. D'une part la fabrication de tel élément est relativement complexe. D'autre part, l'interface entre deux éléments de tuyauterie est difficile à réaliser. Le document DE 33 36 465 propose d'intégrer à la tuyauterie des éléments déformables, ces éléments ont la forme de V soudés entre la tuyauterie externe et la chemise interne. En outre, il est également prévu des soufflets axiaux dans la chemise. La différence de dilatation entre l'intérieur et l'extérieur est compensée par ces formes adaptées. Pour ne pas trop perturber l'écoulement, une deuxième chemise est placée en contact direct avec le gaz. Cette solution, outre sa complexité, présente le principal inconvénient d'être difficile à mettre en oeuvre. Les fibres contenues dans les éléments de tuyauteries ainsi réalisés sont en partie apparentes au niveau des zones de raccordement entre les éléments, avant l'assemblage des éléments et des soufflets. Les fibres peuvent donc sortir de leur logement et être gênantes lors du montage. Le but de la présente invention est donc d'offrir un élément de tuyauterie pour le transport de fluides chauds comportant une structure d'isolation thermique permettant un assemblage facilité d'au moins deux éléments et enveloppant totalement la fibre, d'absorber les dilatations différentielles entre la partie la plus chaude (la chemise) et la partie froide (la structure de la tuyauterie) avec un gradient thermique sur l'épaisseur de l'isolant thermique pouvant atteindre 800 C et de résister à une dépressurisation rapide (jusqu'à 20 bar/s). C'est également un but de la présente invention d'offrir une conduite pour le transport de fluide à haute température de montage simple et sûr. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par une cartouche d'isolation thermique contenant le matériau d'isolation thermique constituée de deux parties coulissantes permettant l'accommodation thermique sans contrainte, ni déformation de la chemise guidant le gaz. L'enveloppe de la cartouche n'est pas fermée de manière rigide, pour permettre un éloignement et/ou un rapprochement de deux parties de la cartouche, qui se recouvrent en permanence de manière à encapsuler l'isolant thermique et à l'isoler des gaz, sans imposer de contrainte sur toute la cartouche. En d'autres termes, l'élément d'isolation thermique comporte une zone tampon axiale, formée de deux surfaces en contact, qui absorbe les déformations dues à la dilatation thermique et aux chocs générés par la variation brusque de la pression du fluide transporté. En outre, l'élément thermique comporte à une première extrémité un connecteur mâle et à une deuxième extrémité un connecteur femelle. L'assemblage d'une tuyauterie s'effectue par pénétration d'un connecteur mâle dans un connecteur femelle. Outre la facilité d'assemblage, cet assemblage par coulissement entre les connecteurs permet d'accommoder les jeux dus aux dilatations thermiques et aux contraintes mécaniques entre les éléments eux-mêmes. Ainsi selon la présente invention, l'élément thermique comporte un premier moyen interne d'accommodation thermique et mécanique et un deuxième moyen d'accommodation thermique et mécanique entre les éléments. Cette combinaison est particulièrement avantageuse. La présente invention est particulièrement adaptée aux conduites droites. Selon un aspect de l'invention, il est prévu que l'élément d'isolation fasse partie intégrante de la tuyauterie, ce qui permet un assemblage simple d'un réseau de tuyauteries droites haute température sans avoir à tenir compte lors de l'assemblage de la protection thermique. La présente invention a alors principalement pour objet un élément d'isolation thermique pour tuyauterie pour le transport de gaz à haute température comportant une enveloppe d'axe longitudinale, au moins un isolant thermique de type fibreux disposé dans ladite enveloppe, ledit isolant thermique étant encapsulé dans l'enveloppe, l'enveloppe étant formée par une enveloppe extérieure du conduit de transport de fluide et une chemise destinée à être en contact avec le fluide à transporter et comportant à une première extrémité longitudinale un connecteur mâle et à une deuxième extrémité longitudinale opposée à la première extrémité longitudinale un connecteur femelle, l'enveloppe extérieure et la chemise étant raccordées par les connecteurs mâle et femelle, ladite enveloppe comportant une zone annulaire adaptable axialement, ladite zone adaptable étant située au niveau du connecteur femelle, ladite zone adaptable comportant une première et une deuxième surfaces cylindriques se chevauchant et aptes à coulisser l'une par rapport à l'autre en cas de dilatations dudit élément d'isolation de tuyauterie. On entend par zone adaptable dans la présente demande, une zone dont les dimensions peuvent être modifiées pour compenser une dilatation thermique et/ou une déformation mécanique due à une détente, et don apte à adapter ses dimensions aux conditions de fonctionnement de manière à éviter une rupture de la tuyauterie. Ainsi, la réalisation d'une conduite est simplifiée par pénétration de connecteurs mâles de premiers éléments dans des connecteurs femelles de 25 deuxièmes éléments, lesdites surfaces aptes à coulisser l'une par rapport à l'autre étant formées dans le connecteur femelle. Cette configuration avantageuse, réduit les ponts thermiques présents au raccordement des tronçons. Ainsi l'enveloppe dans laquelle est confinée l'isolant thermique n'est pas scellée, mais sa 30 configuration permet de contenir les fibres et de l'isoler des gaz, tout en facilitant l'adaptation de ladite enveloppe aux contraintes thermiques et aux contraintes mécaniques dues aux variations brutales de pression. Dans un mode préféré de réalisation, le connecteur mâle comporte une première et une deuxième collerettes annulaires raccordées par une portion tubulaire, lesdites première et deuxièmes collerettes étant fixées respectivement à une première extrémité longitudinale de la chemise par l'intermédiaire de la portion tubulaire à une première extrémité longitudinale de l'enveloppe extérieure, et les et deuxième surfaces cylindriques du femelle faisant respectivement partie d'une partie et d'une deuxième partie, ladite partie étant fixée sur la chemise et ladite partie étant fixée sur l'enveloppe extérieure. En particulier, la première partie comporte 20 une collerette annulaire raccordée par son diamètre intérieur à la chemise au niveau d'une deuxième extrémité longitudinale de ladite chemise et à une première portion tubulaire par son diamètre extérieur, ladite première portion tubulaire formant la première 25 surface, dans lequel la deuxième partie comporte une collerette annulaire raccordée par son diamètre extérieur à une deuxième extrémité longitudinale de l'enveloppe extérieure et à une deuxième portion tubulaire par son diamètre intérieur, ladite deuxième 30 portion tubulaire formant la deuxième surface, lesdites première et deuxième parties étant montées de première connecteur première première deuxième manière à ce que les première (112.6) et deuxième portions tubulaires se recouvrent au moins partiellement et puissent coulisser l'une par rapport à l'autre, et le diamètre extérieur de la deuxième portion tubulaire de la deuxième partie étant inférieur au diamètre intérieur de la première portion tubulaire du connecteur mâle. La deuxième portion tubulaire de la deuxième partie du connecteur femelle peut pénétrer dans la première portion tubulaire de la première partie du connecteur femelle La collerette de la première partie du connecteur femelle est, par exemple fixée sur la paroi périphérique de la chemise en arrière de la deuxième extrémité longitudinale de la chemise. La première extrémité longitudinale de la chemise peut également avoir une forme évasée afin d'éviter un décroché mécanique pour la zone de recouvrement. De manière avantageuse, les collerettes comportent une conicité orientée de la deuxième vers la première extrémité longitudinale de la chemise. Le connecteur mâle peut être fixé par soudage sur l'enveloppe extérieure et sur la chemise, et les première et deuxième parties du connecteur femelle peuvent être fixées par soudage sur la chemise et sur l'enveloppe extérieure respectivement. Les connecteurs mâle et femelle sont avantageusement recouverts au moins partiellement d'un 30 revêtement apte à réduire les frottements et l'usure entre le connecteur mâle et le connecteur femelle, type cermet Cr3C2-NiCr, ou zircone stabilisée à l'yttrium. Le matériau utilisé pour fabriquer la structure interne (chemise et liaisons) des éléments d'isolation thermique selon la présente invention, est par exemple un alliage de nickel, type HR230 ou Inconel 600. L'isolant thermique disposé entre la chemise et l'enveloppe extérieure a avantageusement une conductivité thermique inférieure à 0,3 w/m/ C. Cet isolant thermique peut comprendre un feutre et/ou une laine en silicate alcalino-terreux, et/ou un feutre graphite et au moins un grillage. De manière avantageuse, l'isolant thermique comporte des premiers tubes en grillage de plus grand maillage et un deuxième tube en grillage de plus petit maillage, ces premiers tubes pouvant être fixés. Leur déplacement axial est limité par les connecteurs mâle et femelle. Les premiers tubes ont, par exemple des mailles de 10 mm de côté réalisées avec un fil de 2 mm de diamètre et le deuxième tube a des mailles de 0,5 mm de côté réalisées avec un fil de 0,3 mm de diamètre. La présente invention a également pour objet un conduit de transport de fluide pour former des circuits de tuyauteries permettant d'assurer le passage d'un gaz à haute température et en pression, comportant une succession d'éléments d'isolation thermique selon la présente invention. L'assemblage de ces éléments d'isolation thermique selon la présente invention comporte des moyens de fixation à un autre élément d'isolation thermique selon la présente invention, par bridage ou par soudage. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un élément de conduite selon la présente invention, comportant les étapes . a) de fabrication d'un premier sous-ensemble comportant la chemise, le connecteur mâle et la première partie du connecteur femelle et de fabrication de la deuxième partie du connecteur femelle, b) de mises en place de tubes en grillages autour de la chemise, c) de fixation dudit premier sous-ensemble sur l'enveloppe extérieure, d) de mise en place d'un matériau d'isolation thermique entre la chemise et l'enveloppe extérieure, e) de fixation de la deuxième partie du connecteur femelle sur l'enveloppe extérieure. Il est peut être prévu lors de l'étape a), la réalisation du sous-ensemble et de la deuxième partie du connecteur femelle par formage et soudage. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une conduite à l'aide des éléments de conduite selon la présente invention, comportant f) l'étape d'insertion d'un connecteur mâle 30 d'un élément dans un connecteur femelle d'un autre élément, 20 25 g) de solidarisation des deux éléments par bridage ou soudage, h) de répétition des étapes f), g) jusqu'à atteindre la longueur de conduite désirée. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. - La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une conduite selon un exemple de réalisation de la présente invention, -la figure 2A est une vue de détail de deux éléments d'isolation thermique pour former une conduite selon un autre exemple de réalisation, - la figure 2B est une vue de deux éléments d'isolation thermique selon la présente invention pour former la conduite de la figure 1, - les figures 3A et 3B sont des vues en coupe d'un connecteur mâle d'un élément d'isolation selon la présente invention, - les figures 4A, 4B et 5 sont des vues en coupe d'un connecteur femelle porté par un élément 25 selon la présente invention, - la figure 6 est une vue agrandie de la figure 1, la figure 7 représente les résultats de la simulation thermique effectuée sur une conduite 30 selon la présente invention, - la figure 8 représente la déformation simulée d'une conduite selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur les figures 1, 2A et 2B, on peut voir une partie d'une conduite pour le transport de fluide selon la présente invention comportant un premier 100 et un deuxième 200 éléments d'isolation thermique selon la présente invention. La description qui va suivre, va porter plus particulièrement sur un élément d'isolation thermique fabriqué d'une seule pièce avec la conduite, c'est-à-dire que le tube extérieur de la conduite forme l'enveloppe extérieure de l'élément d'isolation, et la chemise destinée à être en contact avec le fluide à transporter, forme l'enveloppe intérieure de l'élément d'isolation thermique. Ainsi l'élément d'isolation thermique et l'élément de conduite sont, dans ce cas, confondus. Cependant, un élément d'isolation thermique réalisé de manière séparée par rapport à l'enveloppe extérieure de la conduite et à la chemise ne sort pas du cadre de la présente invention. Cet élément sera alors rapporté dans la conduite et fixé à celle-ci. Les éléments 100, 200 étant identiques, nous nous attacherons plus particulièrement à décrire l'élément 100. L'élément 100 comporte une enveloppe intérieure ou chemise 102 en forme de cylindre de révolution d'axe X, destinée à être en contact avec le fluide à transporter et une enveloppe extérieure 104 ou tuyauterie externe également de révolution coaxiale à la chemise 102, destinée à être en contact avec l'environnement extérieur. Les éléments présentent avantageusement une symétrie de révolution autour de l'axe X. Dans un exemple préféré de réalisation, l'élément d'isolation thermique comporte à une première extrémité longitudinale 106 une connecteur mâle 108 et à une deuxième extrémité longitudinale 110 un connecteur femelle 112. Le connecteur mâle 108 est apte à pénétrer dans un connecteur femelle 212 de l'élément 200, de manière à former une portion de conduite. La chemise 102, l'enveloppe extérieure 104, et les connecteurs mâles 108 et femelles 112 délimitent un espace pour contenir un isolant thermique, par exemple de type fibreux. Cet espace permet d'encapsuler l'isolant thermique de manière à assurer sa tenue et à l'isoler de l'environnement extérieur, notamment des gaz chauds, pour éviter sa détérioration. L'élément 100 comporte également des moyens de solidarisation 114 à un élément amont et à un élément aval dans le sens de la flèche F. Sur la figure 2A, on peut voir un exemple de fixation de deux éléments de conduite selon l'invention, dans lequel la solidarisation se fait par soudage. Les extrémités longitudinales de l'enveloppe extérieure comporte une surface annulaire 120, sensiblement orthogonale à l'axe X entourée par un chanfrein extérieur 121. Ainsi lorsqu'une première extrémité 106 d'un premier élément 100 est mise en contact avec une deuxième extrémité 210 d'un deuxième élément 200, une gorge 123 de sections sensiblement triangulaire est délimitée pour recevoir le cordon de soudure. Sur la figure 2B, on peut voir un autre exemple de réalisation de ces moyens de solidarisation 114. Les moyens 114 sont formés par des brides 116 en saillie des première et deuxième extrémités longitudinales de l'enveloppe extérieure 104. Les brides 116 comportent des alésages 118 répartis régulièrement tout autour de l'axe X. Les alésages 118 portés par une bride 116 d'un élément 100 viennent en regard d'un alésage d'une bride 216 d'un autre élément 200 lors du rapprochement des deux éléments 100, 200 pour permettre à un moyen de bridage, par exemple un boulon (non représenté) de traverser les deux alésages et de maintenir l'un contre l'autre les deux brides par coopération avec un écrou. Nous allons maintenant décrire en détail les connecteurs mâles 108 et femelles 112 d'un élément selon la présente invention. Sur les figures 3A et 3B, on peut voir une représentation schématique d'un connecteur mâle 108. Le connecteur mâle 108 comporte une première collerette annulaire 108.2 coaxiale à la chemise 102 et raccordée à une première extrémité longitudinale 102.1 de la chemise 102. De manière avantageuse, un tube 108.6 relie la première collerette 108.2 et la première extrémité longitudinale 102.1 de la chemise 102 par soudage bout à bout. On peut également envisager de fixer la première collerette 108 directement sur la chemise 102. Le connecteur mâle 108 comporte également une deuxième collerette 108.8 disposée en amont de la première collerette 108.2 et entourant la chemise 102. La deuxième collerette 108.8 est raccordée à un diamètre extérieur 108.10 de la première collerette 108.2 par son diamètre intérieur 108.12. Les deux collerettes sont reliées par une portion tubulaire 108. 11 coaxial à la chemise 102. La deuxième collerette 108.8 est raccordée par son diamètre extérieur 108.9 à l'enveloppe extérieure 104. Le connecteur mâle 108 relie l'enveloppe extérieure 104 et la chemise 102 et obture la première extrémité 106 de l'élément 100, confinant le matériau d'isolation thermique. De manière avantageuse, les collerettes 108.2, 108.8 annulaires sont coniques de conicité orientée selon la flèche F de la deuxième 102.2 vers la première 102.1 extrémité longitudinale de la chemise 102. De manière également avantageuse, la première extrémité 102.1 de la chemise 102 est évasée par exemple par emboutissage, évitant un décroché mécanique pour la zone de recouvrement avec le connecteur femelle 112. Nous allons maintenant décrire le connecteur femelle 112 sur la base des figures 4A, 4B et 5. Le connecteur femelle 112 comporte une première partie 112.2 fixée sur la chemise 102 au niveau de sa deuxième extrémité longitudinale 102.2 (figures 4A et 4B). Cette première partie 112.2 comporte une collerette annulaire 112.4 de diamètre intérieur sensiblement égale au diamètre extérieur de la chemise 102 et fixée à la chemise 102 par son diamètre intérieur 112.5, par exemple par soudage. La première partie 112.2 comporte également une portion tubulaire 112.6 d'axe X, s'étendant à partir d'un diamètre extérieur 112.7 de la collerette 112.4. Le connecteur femelle 112 comporte également une deuxième partie 112.8 (figure 5) comportant une collerette 112.10 de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur de l'enveloppe extérieure 104 et fixée sur celle-ci par son diamètre extérieur 112.11, par exemple par soudage. La deuxième partie 112.8 comporte également une portion tubulaire 112.12 s'étendant de la collerette 112.10 à partir de son diamètre intérieur 112.13. Le diamètre extérieur de la portion tubulaire 112.12 de la deuxième partie 112.8 est inférieur au diamètre intérieur de la première portion tubulaire 112.6 de la première partie 112.2, de manière à permettre la pénétration de la deuxième partie 112.8 dans la première partie 112.2. Les diamètres intérieur et extérieur des deuxième 112.12 et première 112.6 portions tubulaires respectivement sont tels qu'un jeu fonctionnel est assuré entre les portions tubulaires 112.6, 112.12, pour permettre un coulissement entre les portions tubulaires 112.6, 112.12 tout en assurant un confinement d'un matériau d'isolation thermique. Ainsi de manière avantageuse, c'est au niveau du connecteur femelle 112 qu'ont lieu les déplacements occasionnés par les dilatations différentielles au sein d'un élément. En outre, l'assemblage des éléments par pénétration d'un connecteur mâle dans un connecteur femelle permet de supporter la dilatation entre les éléments. Ainsi, c'est la deuxième partie 112.8, comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, qui pénètre dans la première partie 112.2 du connecteur femelle 112. La fixation des différentes pièces du connecteur femelle sur la chemise 102 et l'enveloppe extérieure 104 s'effectue par exemple par soudage. Chacun des éléments formant les connecteurs mâle 108 et femelle 112 ainsi que la chemise 102 est, par exemple réalisé en alliage denickel, par exemple du HR230 ou de l'Inconel 600 , et fixés l'un à l'autre par soudage. Les éléments peuvent avoir une longueur allant jusqu'à 3 m sans contrainte sur le diamètre de passage du fluide. De manière avantageuse, les surfaces en contact entre le connecteur mâle 108 et le connecteur femelle 112 sont revêtues d'un matériau limitant les frottements et l'usure. Sur les figures 3A à 5, les surfaces 30 revêtues sont représentées en trait épais.25 Il s'agit notamment de la surface périphérique extérieure 102.3 au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 102.2 de la chemise 102, de la surface intérieure 108.7 de la portion tubulaire 108.6 du connecteur mâle 108, ces deux surfaces 102.3, 108.7 étant destinées à venir en contact entre elles. La surface intérieure 112.14 de la première portion tubulaire 112.6 de la première partie 112.2 du connecteur femelle 112, étant destinée à venir en contact avec la surface extérieure 112.18 de la portion tubulaire 112.8 du connecteur femelle 112. Les surfaces intérieure 112.16 et extérieure 112.18 de la portion annulaire 112.12 de la deuxième partie 112.8 du connecteur femelle 112 sont fixées à l'enveloppe extérieure 104. La surface intérieure 112.16 de la portion tubulaire 112.8 du connecteur femelle 112, étant destinée à venir en contact avec la surface extérieure 108.13 de la portion tubulaire 108.11 du connecteur mâle 108. A titre d'exemple, ces surfaces 102.3, 108.7, 108.13, 112.14, 112.16, 112.18 sont revêtues par un dépôt limitant les frottements et l'usure, par exemple le dépôt est une couche de cermet Cr3C2-NiCr, ou de zircone stabilisée à l'Yttrium. La chemise 102 comporte avantageusement des trous 122.1, 122.2 réparties le long de la chemise selon l'axe X, et réparties avantageusement dans plusieurs plans orthogonaux à l'axe X. Par exemple, la chemise 102 comporte deux séries 122.1, 122.2 de quatre trous réparties dans deux plans parallèles, situées respectivement à 1/3 et 2/3 de la longueur de la chemise. Ces trous 122.1, 122.2 sont avantageusement répartis régulièrement de manière angulaire. Ces trous 122.1, 122.2 facilitent l'écoulement du gaz en cas de dépressurisation rapide de la conduite. Entre la chemise 102 et l'enveloppe extérieure 104, est disposé au moins un tube formé de grillage monté de manière concentrique à la chemise. Dans un exemple de réalisation, deux premiers tubes (non représentés) en grillage grossiers 10 de plus grand maillage (maille de 10 mm et diamètre de fil de 2 mm) sont mis en place en quinconce contre la chemise 102. Ces tubes permettent de réaliser un équilibrage en pression de la chemise 102. En effet lors de l'écoulement du fluide, il peut se produire un 15 chargement de la chemise 102 occasionné par les pertes de charges, qu'il est préférable de réduire. D'autre part en situation accidentelle, dans laquelle une dépressurisation rapide de la conduite peut se produire, ces tubes en grillage facilitent l'écoulement 20 du gaz. De manière avantageuse, ces premiers tubes ne sont pas fixés à la chemise 102 de façon à éviter des surcontraintes dues aux dilatations différentielles. Les tubes en grillages sont ainsi 25 libres et viennent axialement en butée contre le connecteur mâle 108 et le connecteur femelle 112. Un deuxième tube non représenté ayant un plus petit maillage (maille plate de 0,5 mm et diamètre de fil 0,3 mm) est positionné contre l'isolant. De 30 manière avantageuse ce troisième tube n'est pas fixé au matériau isolant. Ce grillage a pour objectif d'éviter5 la perte de l'isolant par les trous 122.1, 122.2 de la chemise 102. Les premiers et deuxièmes tubes en grillage sont réalisés par exemple dans le même matériau que celui utilisé pour réaliser la chemise, par exemple le un alliage de nickel, du type HR230, Inconel 600 . Le matériau d'isolation thermique disposé dans l'élément présente une faible conductivité thermique, avantageusement inférieure à 0,3w/m/ C. Il peut s'agir par exemple d'un feutre ou d'une laine en silicate alcalinoterreux, i.e. SUPERWOOL 607 ou 612. Un feutre graphite, comme du SIGRATHERM , est également envisageable, limité cependant aux atmosphères sans oxygène. Des essais par simulations numériques ont été réalisés, ces essais montrent qu'un faible niveau de contrainte est généré dans l'enveloppe extérieure de la conduite de transport de fluide selon la présente invention. Une faible déformation de la chemise 102 est également observée. Des essais ont été simulés sur un élément selon la présente invention avec un diamètre intérieur égal à 200 mm, un diamètre extérieur égal à 388 mm et une longueur de l'enveloppe extérieure égale à 1015 mm. Lors des simulations numériques, l'effet de conduction thermique à l'intérieur de l'isolant est négligé par rapport à l'effet de conduction thermique dans la chemise et les structures métalliques. Pour simuler les contraintes thermiques appliquées à la conduite, une cartographie thermique de la chemise a été établie. Pour cela, un contact uniforme a été modélisé entre les chemises des différents éléments. La température externe considérée correspond à celle obtenue en considérant une épaisseur d'isolant seule, soit 200 C. La température interne utilisée est celle du fluide, soit 1000 C. Les éléments utilisés sont des hexaèdres. Les mailles ont une taille d'environ 1 mm x 2 mm x 0,6 mm. Le comportement de la structure est supposé être axisymétrique. Sur la figure 7, est représentée une connexion entre deux éléments selon la présente invention, sur laquelle la température obtenue par la simulation numérique, des différentes zones est indiquée. La température de la zone A est imposée ainsi 15 que les conditions d'échanges extérieures par convection naturelle en air de la structure, elles sont respectivement de 1000 C et 20 C. La zone B est à une température de 700 C, la zone C est à une température de 450 C et la zone D est à une température de 200 C. 20 Pour les contraintes mécaniques, des éléments contacts permettant le glissement et la non pénétration entre les deux surfaces en frottement ont été modélisés. Comme données d'entrée du calcul mécanique, 25 on utilise les résultats de la simulation thermique pour imposer les températures de chaque noeud comme chargement, pour calculer les dilatations de la chemise. Une pression de 100 bars est appliquée sur la partie interne de l'enveloppe extérieure. On considère 30 que l'extrémité longitudinale de la conduite est immobilisée suivant l'axe X.10 On peut observer que la simulation montre un glissement des chemises des différents éléments. Sur la figure 8, est représentée la déformation simulée de la conduite selon la présente invention dans les conditions énoncées ci-dessus. Les éléments en traits interrompus représentent la deuxième partie du connecteur femelle et la deuxième collerette du connecteur mâle dans une position non sollicitée. On peut observer une déformation de la collerette 212.10 de la deuxième partie 212.8 du connecteur femelle 212 de l'élément aval 200 dans le sens de la flèche F, la portion tubulaire 212.12 de la deuxième partie 212.8 a coulissé par rapport à la portion tubulaire 212.6 de la première partie 212.2. On observe également une déformation dans le sens de la flèche F de la collerette annulaire extérieure 108.8 du connecteur mâle 108 de l'élément amont 100. Le connecteur mâle 108 de l'élément amont 100 a alors coulissé par rapport au connecteur femelle 212 de l'élément aval 200. La déformation du connecteur mâle 108 est dans le sens de la flèche F et la déformation du connecteur femelle 212 a lieu dans le sens opposé à la flèche F. On peut alors observer que le glissement des chemises permet de limiter grandement les contraintes mécaniques d'origines thermiques dues aux dilatations, et les contraintes mécaniques apparaissant alors dans la structure métallique sont acceptables, 30 puisqu'il est mesuré un contrainte de 135 MPa à 500 C,25 alors que la limite prévue par les codes de dimensionnement est de 150 MPa environ. Nous allons maintenant décrire le procédé de fabrication d'un élément selon la présente invention. Le procédé de fabrication d'un élément selon la présente invention comporte les étapes : a) de fabrication d'un sous ensemble comportant la chemise 102, le connecteur mâle 108, et la première partie 112.2 du connecteur femelle 112 et de fabrication de la deuxième partie 112.8 du connecteur femelle 112, b) mise en place des tubes grillagés sur la chemise 102 du sous ensemble 102, 108 et 112.2, c) de fixation du sous ensemble 102, 108 et 112.2 à l'enveloppe extérieure 104, d) de mise en place du matériau d'isolation thermique entre l'enveloppe extérieure et la chemise, e) de fixation de la deuxième partie 112.8 du connecteur femelle sur l'enveloppe extérieure 104. Nous allons maintenant détailler les étapes du procédé de fabrication d'un élément selon l'invention. La réalisation de l'élément selon la 25 présente invention se fait de préférence par chaudronnerie. Lors de l'étape a), la chemise 102 est fabriquée de préférence à partir d'un tube. On peut également envisager de rouler et souder une feuille de 30 tôle. Ensuite les trous 122.1, 122.2 sont réalisés dans la chemise aux emplacements déterminés. Les différentes pièces du connecteur mâle sont réalisées par formage, puis soudées entre elles Le connecteur mâle est fixé sur la chemise par soudage. De manière avantageuse, les parties du connecteur mâle destinées à venir en contact avec le connecteur femelle sont revêtues, comme cela a été 10 décrit précédemment en relation avec les figures 3A à 5. Le procédé selon l'invention comporte également une étape de mise en place de tubes en grillages, libres axialement. La fabrication du connecteur femelle s'effectue par formage des pièces des première et deuxième parties et par soudage de chacune de ces pièces pour former les première et deuxième parties. De manière avantageuse, une étape de 20 revêtement de certaines surfaces est prévue, tel que cela est décrit ci-dessus. La première partie du connecteur est fixée sur la chemise 102 au niveau de sa deuxième extrémité longitudinale 102.2. 25 La première partie du connecteur femelle 112 est fixée par soudage sur la chemise 102. Lors de l'étape c), le connecteur mâle est ensuite assemblé par soudage avec l'enveloppe extérieure. On obtient alors un logement annulaire 30 s'étendant selon l'axe X et ouvert à une de ses extrémités longitudinales 15 A l'étape d), le matériau d'isolation thermique est ensuite mis en place entre la chemise et l'enveloppe extérieure. A l'étape e), la deuxième partie est fixée sur la face intérieure de l'enveloppe extérieure 104 par soudage. Le procédé de fabrication de la conduite selon la présente invention comporte les étapes : f) d'insertion d'un connecteur mâle d'un premier élément dans un connecteur femelle d'un deuxième élément, g) de solidarisation des deux éléments par bridage ou soudage, h) de répétition des étapes f) et g) jusqu'à obtenir une conduite de dimension désirée. Lors de l'étape f), le connecteur mâle 108 du premier élément pénètre dans le connecteur femelle 212 du deuxième élément, la première portion tubulaire coulisse autour de la deuxième extrémité longitudinale 102.2 de la chemise, la deuxième portion tubulaire coulisse dans la deuxième partie du connecteur femelle. De manière avantageuse, le jeux de montage axial entre le connecteur mâle et le connecteur femelle est de 0,5 mm à 1 mm au diamètre suivant le diamètre de la conduite. Selon la présente invention, le procédé de réalisation de conduite de transport de fluide, en particulier de gaz chauds est simple. La réalisation s'effectue par emboîtement et bridage et/ou soudage, aucune pièce rapportée hormis les moyens de bridage le cas échéant, ne sont rapportés. De plus le matériau d'isolation thermique est confiné et donc il ne gêne pas la réalisation de la conduite.5 | La présente invention a principalement pour objet un élément d'isolation thermique (200) de forme cylindrique pour conduite de transport de fluide comportant une enveloppe (204) d'axe longitudinale (X), un isolant thermique disposé dans ladite enveloppe (204), l'enveloppe (204) comportant une zone annulaire déformable, comportant une première (212.6) et une deuxième (212.12) surfaces cylindriques se chevauchant et aptes à coulisser l'une par rapport à l'autre en cas de déplacement imposé par des chargements thermiques appliqués sur ledit élément (200) d'isolation de tuyauterie.La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication de conduites de transport de fluides à haute température, notamment des gaz chauds à partir d'éléments selon la présente invention par emboîtement d'un connecteur mâle d'un élément dans un connecteur femelle de l'autre élément. | 1. Elément d'isolation thermique de révolution pour conduite de transport de gaz à haute température comportant une enveloppe d'axe longitudinale (X), au moins un isolant thermique de type fibreux disposé dans ladite enveloppe, ledit isolant thermique étant encapsulé dans l'enveloppe, l'enveloppe étant formée par une enveloppe extérieure (104) du conduit de transport de fluide et une chemise (102) destinée à être en contact avec le fluide à transporter et comportant à une première extrémité longitudinale (106) un connecteur mâle (108) et à une deuxième extrémité longitudinale (110) opposée à la première extrémité longitudinale (116) un connecteur femelle (112), l'enveloppe extérieure (104) et la chemise (102) étant raccordées par les connecteurs mâle (108) et femelle (112), ladite enveloppe comportant une zone annulaire adaptable axialement, ladite zone adaptable étant située au niveau du connecteur femelle (112), ladite zone adaptable comportant une première (112.6) et une deuxième surfaces (112.12) cylindriques se chevauchant et aptes à coulisser l'une par rapport à l'autre en cas de dilatations dudit élément d'isolation 25 de tuyauterie. 2. Elément d'isolation thermique selon la 1, dans lequel le connecteur mâle (108) comporte une première (108.2) et une deuxième (108.8) 30 collerettes annulaires raccordées par une portion tubulaire (108.11), lesdites première et deuxièmescollerettes étant fixées respectivement à une première extrémité longitudinale (102.1) de la chemise (102) par l'intermédiaire de la portion tubulaire (108.6) à une première extrémité longitudinale de l'enveloppe extérieure (104), et les première (112.6) et deuxième surfaces (112.12) cylindriques du connecteur femelle (112) faisant respectivement partie d'une première partie (112.2) et d'une deuxième partie (112.8), ladite première partie (112.2) étant fixée sur la chemise (102) et ladite deuxième partie (112.8) étant fixée sur l'enveloppe extérieure (104), 3. Elément d'isolation thermique dans lequel la première partie (112.2) comporte une collerette annulaire (112.4) raccordée par son diamètre intérieur (112.5) à la chemise (102) au niveau d'une deuxième extrémité longitudinale (102.2) de ladite chemise (102) et à une première portion tubulaire (112.6) par son diamètre extérieur (112.7), ladite première portion tubulaire (112.6) formant la première surface (112.14), dans lequel la deuxième partie (112.8) comporte une collerette annulaire (112.10) raccordée par son diamètre extérieur (112.11) à une deuxième extrémité longitudinale de l'enveloppe extérieure (104) et à une deuxième portion tubulaire (112.12) par son diamètre intérieur (112.13), ladite deuxième portion tubulaire (112.12) formant la deuxième surface (112.18), lesdites première (112.2) et deuxième (112.8) parties étant montées de manière à ce que les première (112.6) et deuxième (112.12) portions tubulaires se recouvrent au moins partiellement etpuissent coulisser l'une par rapport à l'autre, et le diamètre extérieur de la deuxième portion tubulaire (112.12) de la deuxième partie (112.8) étant inférieur au diamètre intérieur de la première portion tubulaire (112.11) du connecteur mâle (108). 4. Elément d'isolation thermique selon la précédente, dans lequel la deuxième portion tubulaire (112.12) de la deuxième partie (112.8) du connecteur femelle (112) pénètre dans la première portion tubulaire (112.6) de la première partie (112.2) du connecteur femelle (112). 5. Elément d'isolation thermique selon la 3 ou 4, dans lequel la collerette (112.4) de la première partie (112.2) du connecteur femelle (112) est fixée sur la paroi périphérique de la chemise (102) en arrière de la deuxième extrémité longitudinale (102.2) de la chemise (102). 6. Elément selon l'une des 3 à 5, dans lequel la première extrémité longitudinale (102.1) de la chemise (102) a une forme évasée. 7. Elément d'isolation thermique selon l'une des 3 à 6, dans lequel les collerettes (108.2, 112.4, 112.10) comportent une conicité orientée de la deuxième (102.2) vers la première (102.1) extrémité longitudinale de la chemise (102). 8. Elément d'isolation thermique selon l'une des 2 à 7, dans lequel le connecteur mâle (108) est fixé par soudage sur l'enveloppe extérieure (104) et la chemise (102), et les première (112.2) et deuxième (112.8) parties du connecteur femelle (112) sont fixées par soudage sur la chemise (102) et l'enveloppe extérieure (104) respectivement. 9. Elément d'isolation thermique selon l'une des 2 à 8, dans lequel les connecteurs mâle (108) et femelle (112) sont recouverts au moins partiellement d'un revêtement (102.3, 112.14, 112.16, 112.18, 108.7, 108.13) apte à réduire les frottements et l'usure entre le connecteur mâle (108) et le connecteur femelle (212), et entre la première partie du connecteur femelle (212.2) et la deuxième partie du connecteur femelle (212.8) type cermet Cr3C2-NiCr, ou zircone stabilisée à l'yttrium. 10. Elément d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes comportant des moyens de fixation ((120, 121, 123, 114, 116, 118) à un autre élément d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes, par bridage ou par soudage. 11. Elément d'isolation thermique selon l'une quelconque des 1 à 10, réalisé 30 avec un alliage de nickel, type HR230 ou Inconel 600. 12. Elément d'isolation thermique selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel l'isolant thermique a une conductivité thermique inférieure à 0,3. 13. Elément d'isolation thermique selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel l'isolant thermique comporte un feutre et/ou une laine en silicate alcalino-terreux, et/ou un feutre graphite et au moins un tube en grillage. 14. Elément d'isolation thermique selon la 13, dans lequel l'isolant thermique comporte des premiers tubes en grillage de plus grand maillage et un deuxième tube en grillage de plus petit maillage. 15. Elément d'isolation thermique selon la précédente, dans lequel les premiers tubes en grillages sont libres axialement et dont le déplacement axial est limité par le connecteur mâle 108 et le connecteur femelle 112. 16. Elément d'isolation thermique selon la 14 ou 15, dans lequel les premiers tubes ont des mailles de 10 mm de côté réalisé avec un fil de 2 mm de diamètre et le deuxième tube a des mailles de 0,5 mm de côté réalisées avec un fil de 0,3 mm de diamètre. 17. Conduit de transport de fluide comportant une succession d'éléments (100, 200)d'isolation thermique selon l'une quelconque des précédentes. 18. Procédé de fabrication d'un élément de conduite selon l'une quelconque des 1 à 17 en combinaison avec la 14, comportant les étapes . a) de fabrication d'un premier sous-ensemble comportant la chemise (102), le connecteur mâle (108) et la première partie (112.2) du connecteur femelle (112) et de fabrication de la deuxième partie (112.8) du connecteur femelle (112), b) de mise en place des tubes grillagés sur la chemise 102 du sous ensemble 102, 108 et 112.2, c) de fixation dudit premier sous-ensemble (102, 108, 112.2) sur l'enveloppe extérieure (104), d) de mise en place d'un matériau d'isolation thermique entre la chemise (102) et l'enveloppe extérieure (104), 20 e) de fixation de la deuxième partie (112.8) du connecteur femelle (112) sur l'enveloppe extérieure (104). 19. Procédé selon la 25 précédente, dans lequel lors de l'étape a), le sous-ensemble 102, 108, 112.2) et la deuxième partie (112.8) du connecteur femelle (112) sont réalisés par formage et soudage. 30 20. Procédé selon la 18 ou 19, dans lequel lors de l'étape b), des tubes en15grillage sont mis en place entre la chemise (102) et l'enveloppe extérieure (104) et sont libres axialement. 21. Procédé de fabrication d'une conduite à l'aide des éléments de conduite selon l'une des 1 à 17 comportant f) l'étape d'insertion d'un connecteur mâle (108) d'un élément (100) dans un connecteur femelle (212) d'un autre élément (200), g) de solidarisation des deux éléments (100, 200) par bridage ou soudage, h) de répétition des étapes f) et g) jusqu'à atteindre la longueur de conduite désirée.15 | F,G | F16,G21 | F16L,G21D | F16L 9,F16L 33,F16L 59,G21D 1 | F16L 9/14,F16L 33/01,F16L 59/04,F16L 59/14,F16L 59/147,G21D 1/00 |
FR2892361 | A1 | PROCEDE DE COMMUTATION DE FAISCEAUX LUMINEUX. | 20,070,427 | La présente invention a pour objet un procédé de commutation d'un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur équipant un véhicule automobile. Elle a essentiellement pour but de proposer une solution afin de simplifier, pour le conducteur d'un véhicule automobile, une opération de choix d'un faisceau lumineux parmi une pluralité de faisceaux lumineux disponibles. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des projecteurs de véhicule automobile. Dans ce domaine, on connaît différents types de dispositifs projecteurs, parmi lesquels on trouve essentiellement : - des feux de position, d'intensité et de portée faible ; - des feux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres, qui sont utilisés essentiellement la nuit et dont la répartition du faisceau lumineux est telle qu'elle permet de ne pas éblouir le conducteur d'un véhicule croisé ; - des feux de route longue portée, et des feux de complément de type longue portée, dont la zone de vision sur la route avoisine 200 mètres, et qui doivent être éteints lorsque l'on croise un autre véhicule afin de ne pas éblouir son conducteur ; - des projecteurs anti-brouillard ; - des projecteurs bimodes, qui cumulent les fonctions de feux de croisement et de feux longue portée. Cependant, les dispositifs projecteurs classiques qui viennent d'être évoqués, plus particulièrement ceux qui sont utilisés comme feux de croisement, produisent des faisceaux lumineux qui sont perfectibles lorsque ces dispositifs projecteurs sont utilisés dans certaines conditions. Ainsi, un conducteur est parfois confronté à des situations dans lesquelles le faisceau lumineux produit par les codes de son véhicule dans leur configuration classique pourrait être orienté, réparti de façon meilleure pour aborder de telles situations ; par configuration classique d'un dispositif de type code, on désigne la configuration dans laquelle ils se trouvent lorsqu'ils ne présentent pas de fonctions avancées, dont certains exemples vont être mentionnés ultérieurement. Par exemple, lorsqu'un véhicule aborde un virage, les projecteurs continuent à éclairer droit devant eux alors qu'il serait plus judicieux d'orienter le faisceau lumineux dans la direction du virage emprunté. Par ailleurs, lorsqu'un véhicule est sur une autoroute, il apparaît judicieux de concentrer le flux lumineux du feu de croisement au niveau de l'axe optique du dispositif projecteur, afin de faire porter un peu plus loin le faisceau produit. Toujours sur autoroute, il peut être intéressant d'orienter une partie du faisceau lumineux vers des points particuliers, appelés points de portique, de façon à augmenter le flux lumineux émis vers les panneaux de signalisation d'autoroute sous lesquels le véhicule passe. A l'opposé, lorsqu'un véhicule circule en ville, il n'est pas nécessaire de faire porter le faisceau lumineux aussi loin que sur des routes dégagées, mais il peut être judicieux de mieux éclairer les voies de circulation sur les côtés du véhicule, et donc d'étaler les faisceaux lumineux produit à l'avant du véhicule. Enfin, en cas d'intempérie de type forte averse ou brouillard, le conducteur 10 peut être ébloui par les reflets des faisceaux lumineux produits par ses propres projecteurs. II est alors judicieux d'étaler en largeur le faisceau lumineux et de diminuer légèrement le flux lumineux envoyé vers le bas. Ainsi, en complément des fonctions projecteurs principales classiques, notamment codes et routes, différents perfectionnements sont progressivement 15 apparus. On a ainsi vu se développer des fonctions élaborées, ou fonctions avancées, parmi lesquelles on trouve notamment: - une fonction dite BL (Bending Light en anglais pour lumière virage), qui peut se décomposer en une fonction dite DBL (Dynamic Bending Light en anglais pour lumière virage mobile) et une fonction dite FBL (Fixed Bending Light en anglais pour 20 lumière virage fixe). La fonction DBL permet de modifier l'orientation d'un faisceau lumineux produit par une source lumineuse, de telle sorte que lorsque le véhicule aborde un virage, la route soit éclairée de façon optimale. La fonction FBL a pour vocation d'éclairer progressivement le bas-côté de la route 25 lorsque le véhicule effectue un virage ; à cet effet, on prévoit une source lumineuse supplémentaire qui vient compléter progressivement les feux de croisement ou de route lors de la négociation d'un virage ; - une fonction dite Town Light en anglais, pour feu de ville. Cette fonction assure l'élargissement d'un faisceau de type feu de croisement tout en diminuant 30 légèrement sa portée ; elle est obtenue au moyen d'un dispositif projecteur de type code dans une configuration spécifique à la circulation en ville; - une fonction dite Motorway Light en anglais, pour feu d'autoroute. Cette fonction assure une augmentation de la portée d'un feu de croisement ; elle est obtenue au moyen d'un dispositif projecteur de type code dans une configuration 35 spécifique à la circulation sur autoroute; - une fonction dite Overhead Light en anglais, pour feu surélevé. Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle sorte que des portiques situés en hauteur sont éclairés de façon satisfaisante au moyen des feux de croisement ; - une fonction dite AWL (Adverse Weather Light en anglais, pour feu de mauvais temps). Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de 5 croisement de telle sorte que le conducteur n'est pas ébloui par un reflet de son propre projecteur. Les fonctions BL, AWL, Town Light, Motorway Light et Overhead Light sont regroupées sous le nom de fonctions AFS. Afin de mettre à disposition du conducteur ces fonctionnalités avancées, on a 10 proposé, dans l'état de la technique différentes solutions. Par exemple, une première solution consiste en l'utilisation, dans chaque dispositif projecteur de type code, d'un cylindre en rotation sur lui-même, l'axe de rotation étant horizontal et perpendiculaire à l'axe optique du dispositif projecteur. La surface latérale du cylindre n'est pas parfaitement lisse ; elle présente un ensemble 15 de découpes, chacune des découpes permettant d'obtenir un faisceau lumineux correspondant à une des fonctions AFS lorsque la découpe considérée est amenée, par rotation du cylindre, face à la source lumineuse du dispositif projecteur considéré. Autre exemple, une deuxième solution consiste en l'utilisation, dans chaque 20 dispositif projecteur de type code, d'une plaque, approximativement en forme de disque, en rotation sur elle-même, l'axe de rotation étant horizontal et parallèle à l'axe optique du dispositif projecteur. La périphérie du disque n'est pas parfaitement lisse ; elle présente un ensemble d'irrégularités, chacune des irrégularités permettant d'obtenir un faisceau lumineux correspondant à une des fonctions AFS lorsque 25 l'irrégularité considérée est amenée, par rotation du disque, face à la source lumineuse du dispositif projecteur considéré. D'autres solutions existent. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre avec toutes les dispositifs projecteurs connus de l'état de la technique présentant des fonctionnalités AFS. 30 Les solutions qui viennent d'être mentionnées permettent d'obtenir différents faisceaux lumineux remplissant les différentes fonctions AFS, en plus du faisceau lumineux dans sa configuration classique. Cependant, la sélection des fonctions AFS demeure manuelle : aucune solution n'est proposée, dans l'état de la technique, pour que le dispositif commute automatiquement entre différents faisceaux lumineux, 35 correspondant à des configurations classique ou à des configurations remplissant des fonctions AFS des codes. Le conducteur doit systématiquement lui-même sélectionner la fonctionnalité AFS qu'il souhaite utiliser. Devant la multiplicité des fonctions AFS, qui s'ajoute à la multiplicité des fonctions classiques, une erreur de sélection est probable. Elle peut alors entraîner une déstabilisation du conducteur, déstabilisation qui peut nuire à sa conduite. Par ailleurs, aucun contrôle n'est exercé par le véhicule pour s'assurer que la fonctionnalité AFS sélectionnée est compatible avec l'environnement choisi ; la sécurité du conducteur et des conducteurs qu'il croise n'est ainsi pas optimale. C'est un objet de l'invention de répondre à l'ensemble des problèmes qui viennent d'être mentionnés. A cet effet, dans l'invention, on propose d'automatiser une opération de commutation de faisceaux lumineux à partir d'un paramètre particulier du véhicule. Le paramètre choisi dans l'invention est la vitesse instantanée du véhicule considéré, car elle est révélatrice des conditions d'utilisation du véhicule. Ainsi, en comparant la vitesse instantanée du véhicule à différents seuils, on détermine les conditions d'utilisation du véhicule ; par exemple, on peut déterminer si le véhicule évolue en ville, sur autoroute... Dans l'invention, on propose alors une commutation automatique d'un premier faisceau lumineux à un second faisceau lumineux quand la valeur de la vitesse instantanée évolue de façon à franchir un seuil préalablement établi. Dans des modes de mise en oeuvre particuliers de l'invention, on s'assure que le seuil est franchi depuis une certaine durée avant de procéder à la commutation des faisceaux lumineux. L'invention concerne donc essentiellement un procédé de commutation de faisceaux lumineux pour assurer le passage d'un premier faisceau lumineux à un deuxième faisceau lumineux, le premier faisceau lumineux et le deuxième faisceau lumineux étant produits par au moins un dispositif projecteur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que le procédé comporte notamment les différentes étapes consistant à : - mesurer une vitesse instantanée du véhicule automobile ; - déterminer si la vitesse instantanée mesurée a franchi une valeur seuil ; le cas échéant, procéder automatiquement à une commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux. Le procédé selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes : - l'étape de détermination de franchissement de la valeur seuil par la vitesse instantanée consiste en une opération de comparaison pour déterminer si la vitesse instantanée est inférieure à la valeur seuil ; - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à ajouter, comme condition de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux, une opération consistant à déterminer si la vitesse instantanée mesurée est maintenue inférieure à la valeur seuil pendant une durée de rémanence, pour, le cas échéant, procéder automatiquement à la commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux ; - le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville ; dans un autre mode de mise en oeuvre, ou de façon complémentaire, le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique ; - l'étape de détermination de franchissement de la valeur seuil par la vitesse instantanée consiste en une opération de comparaison pour déterminer si la vitesse instantanée est supérieure à la valeur seuil ; - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à ajouter, comme condition de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux, une opération consistant à déterminer si la vitesse instantanée mesurée est maintenue supérieure à la valeur seuil pendant une durée de rémanence, pour, le cas échéant, procéder automatiquement à la commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux ; - le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute ; dans un autre mode de mise en oeuvre, ou de façon complémentaire, le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville, et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen de la figure qui l'accompagne. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. En particulier, l'invention est illustrée au moyen d'un exemple faisant intervenir La figure 1, unique, illustre schématiquement un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. A la figure 1, on a représenté, un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, dans lequel on procède : - premier cas : à la commutation automatique, en fonction d'une vitesse instantanée V du véhicule, entre un faisceau lumineux produit par un dispositif 5 projecteur de type code dans sa configuration classique 100 et un faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation en ville 101 ; ou - deuxième cas : à la commutation automatique, en fonction d'une vitesse instantanée V, entre le faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur de type 10 code dans sa configuration classique 100 et un faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute 102. Dans le premier cas, pour la commutation consistant à passer du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration classique 100 au 15 faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation en ville 101, différents modes de mise en oeuvre sont proposés dans l'invention : - un premier mode de mise en oeuvre 103 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un premier seuil S1 ; si la vitesse instantanée est inférieure à si, on 20 procède à la commutation ; - un deuxième mode de mise en oeuvre 104 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un deuxième seuil S2 ; on procède alors à la commutation uniquement si la vitesse instantanée est maintenue inférieure au deuxième seuil S2 pendant une première durée de rémanence Ti ; si la vitesse instantanée V redevient 25 supérieure au deuxième seuil S2 avant la fin de la première durée de rémanence T1, la commutation n'est pas effectuée. Cependant, dans certains exemples de ce mode de mise en oeuvre, on effectue automatiquement l'opération de commutation si la vitesse instantanée devient inférieure à un seuil, par exemple de valeur égale au premier seuil S1, même si la première durée de rémanence Ti n'a pas été atteinte ; 30 dans ces exemples, le seuil utilisé est inférieur au deuxième seuil S2. Toujours dans le premier cas, pour la commutation consistant à passer du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation en ville 101 au faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration classique 100, différents modes de mise en oeuvre sont 35 proposés dans l'invention : - un premier mode de mise en oeuvre 105 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un troisième seuil S3 ; si la vitesse instantanée est supérieure à S3, on procède à la commutation ; - un deuxième mode de mise en oeuvre 106 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un quatrième seuil S4 ; on procède alors à la commutation uniquement si la vitesse instantanée est maintenue supérieure au quatrième seuil S4 pendant une deuxième durée de rémanence T2 ; si la vitesse instantanée V redevient inférieure au quatrième seuil S4 avant la fin de la deuxième durée de rémanence T2, la commutation n'est pas effectuée. Cependant, dans certains exemples de ce mode de mise en oeuvre, on effectue automatiquement l'opération de commutation si la vitesse instantanée devient supérieure à un seuil, par exemple de valeur égale au troisième seuil S3, même si la deuxième durée de rémanence T2 n'a pas été atteinte ; clans ces exemples, le seuil utilisé est supérieur au quatrième seuil S4. Dans le deuxième cas, pour la commutation consistant à passer du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute 102 au faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration classique 100, différents modes de mise en oeuvre sont proposés dans l'invention : - un premier mode de mise en oeuvre 107 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un cinquième seuil S5 ; si la vitesse instantanée est inférieure à S5, 20 on procède à la commutation ; - un deuxième rnode de mise en oeuvre 108 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un sixième seuil S6 ; on procède alors à la commutation uniquement si la vitesse instantanée est maintenue inférieure au sixième seuil S6 pendant une troisième durée de rémanence T3 ; si la vitesse instantanée V redevient supérieure 25 au sixième seuil S6 avant la fin de la troisième durée de rémanence T3, la commutation n'est pas effectuée. Cependant, dans certains exemples de ce mode de mise en oeuvre, on effectue automatiquement l'opération de commutation si la vitesse instantanée devient inférieure à un seuil, par exemple de valeur égale au cinquième seuil S5, même si la troisième durée de rémanence T3 n'a pas été 30 atteinte ; dans ces exerples, le seuil utilisé est inférieur au sixième seuil S6. Toujours dans le! deuxième cas, pour la commutation consistant à passer du faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration classique 100 au faisceau lumineux produit par le dispositif projecteur dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute 102, différents modes de mise en oeuvre 35 sont proposés dans l'invention : - un premier mode de mise en oeuvre 109 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un septième seuil S7 ; si la vitesse instantanée est supérieure à S7, on procède à la commutation ; - un deuxième mode de mise en oeuvre 110 consiste à comparer la vitesse instantanée V à un huitième seuil S8 ; on procède alors à la commutation uniquement si la vitesse instantanée est maintenue supérieure au huitième seuil S8 pendant une quatrième durée de rémanence T4 ; si la vitesse instantanée V redevient inférieure au huitième seuil S8 avant la fin de la quatrième durée de rémanence T4, la commutation n'est pas effectuée. Cependant, dans certains exemples de ce mode de mise en oeuvre, on effectue automatiquement l'opération de commutation si la vitesse instantanée devient supérieure à un seuil, par exemple de valeur égale au septième seuil S7, même si la quatrième durée de rémanence T4 n'a pas été atteinte ; dans ces exemples, le seuil utilisé est supérieur au huitième seuil S8. Le procédé est simple à mettre en oeuvre sur la plupart des véhicules automobiles, notamment les véhicules équipés de fonctionnalités AFS. En effet, le paramètre essentiel utiilisé, à savoir la vitesse instantanée du véhicule considéré, est en permanence disponible sur un bus de contrôle du véhicule. Cette information de vitesse instantanée est par ailleurs utilisé dans d'autres mécanismes, tels que les mécanismes de correction d'assiette du véhicule. A titre d'exemple, les différentes valeurs suivantes peuvent être efficacement 20 utilisées dans les exemples de mise en oeuvre de l'invention qui viennent d'être décrits : S1= 40 ; S2= 50; S3= 65 ; 25 - S4= 58 ; - S5= 90 ; - S6= 95 ; - S7=120; S8=110; 30 T1=5; T2=2; T3=1 ; T4=3; Les valeurs seuils ci-dessus sont exprimées en kilomètres par heure, et les 35 durées de rémanence en secondes | Dans l'invention, on propose d'automatiser une opération de commutation de faisceaux lumineux à partir d'un paramètre particulier d'un véhicule automobile. Le paramètre choisi dans l'invention est la vitesse instantanée (V) du véhicule considéré, car elle est révélatrice des conditions d'utilisation du véhicule. Ainsi, en comparant la vitesse instantanée du véhicule à différents seuils (S1 à S8), on détermine les conditions d'utilisation du véhicule ; par exemple, on peut déterminer si le véhicule évolue en ville, sur autoroute... Dans l'invention, on propose alors une commutation automatique d'un premier faisceau lumineux à un second faisceau lumineux quand la valeur de la vitesse instantanée évolue en franchissant un seuil préalablement établi. Dans des modes particuliers de mise en oeuvre de l'invention, on s'assure que le seuil est franchi depuis une certaine durée (T1 à T4) avant de procéder à la commutation des faisceaux lumineux. | 1- Procédé de commutation de faisceaux lumineux pour assurer le passage d'un premier faisceau lumineux à un deuxième faisceau lumineux, le premier faisceau lumineux et le deuxième faisceau lumineux étant produits par au moins un dispositif projecteur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que le procédé comporte notamment les différentes étapes consistant à : -mesurer une vitesse instantanée (V) du véhicule automobile ; - déterminer si la vitesse instantanée mesurée a franchi une valeur seuil ; le cas échéant, procéder automatiquement à une commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux. 2- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape de détermination de franchissement de la valeur seuil (Si ;S5) par la vitesse instantanée consiste en une opération de comparaison (104 ;108) pour déterminer si la vitesse instantanée est inférieure à la valeur seuil. 3- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à ajouter, comme condition de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux, une opération consistant à déterminer (105 ;109) si la vitesse instantanée mesurée est maintenue inférieure à la valeur seuil (S2 ;S6) pendant une durée de rémanence (Ti ;T3), pour, le cas échéant, procéder automatiquement à la commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux. 4- Procédé selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique (100), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville (101). 5- Procédé selon la précédente et selon la 3, caractérisé en ce que la valeur seuil (S2) est égale à cinquante kilomètres par heure, et en ce que la durée de rémanence (Ti) est égale à cinq secondes. 6- Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la valeur seuil (SI) 35 est égale à quarante kilomètres par heure. 7- Procédé selon l'une au moins des 1 à 3, caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositifprojecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute (102), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique (100). 8- Procédé selon la précédente et selon la 3, caractérisé en ce que la valeur seuil (S6) est égale à quatre-vingt quinze kilomètres par heure, et en ce que la durée de rémanence (T3) est égale à une seconde. 9- Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la valeur seuil (S5) est égale à quatre-vingt dix kilomètres par heure. 10- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination de franchissement de la valeur seuil par la vitesse instantanée consiste en une opération de comparaison (106 ;110) pour déterminer si la vitesse instantanée est supérieure à la valeur seuil. 11- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à ajouter, comme condition de commutation du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux, une opération consistant à déterminer (107 ;111) si la vitesse instantanée mesurée est maintenue supérieure à la valeur seuil (S4 ;S8) pendant une durée de rémanence (T2 ;T4), pour, le cas échéant, procéder automatiquement à la commutation de faisceau lumineux pour passer du premier faisceau lumineux au deuxième faisceau lumineux. 12- Procédé selon la 1 ou selon l'une au moins des 10 ou 11, caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration classique (100), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation sur autoroute (102). 13- Procédé selon la précédente et selon la 11, caractérisé en ce que la valeur seuil (S8) est égale à cent dix kilomètres par heure, 30 et en ce que la durée de rémanence (T4) est égale à trois secondes. 14- Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la valeur seuil (S7) est égale à cent vingt kilomètres par heure. 15- Procédé selon la 1 ou selon l'une au moins des 10 ou 1'1, caractérisé en ce que le premier faisceau lumineux est un 35 faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur de type code dans sa configuration spécifique à la circulation en ville (101), et en ce que le deuxième faisceau lumineux est un faisceau lumineux produit par un dispositif projecteur detype code dans sa configuration classique (100). 16- Procédé selon la précédente et selon la 11, caractérisé en ce que la valeur seuil (S4) est égale à cinquante huit kilomètres par heure, et en ce que la durée de rémanence (T2) est égale à deux secondes. 17- Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la valeur seuil (S3) est égale à soixante cinq kilomètres par heure.10 | B,F | B60,F21 | B60Q,F21S,F21W | B60Q 1,F21S 8,F21W 107 | B60Q 1/08,F21S 8/10,F21W 107/10 |
FR2901908 | A1 | ACCESSOIRE DE MUSIQUE QUI SE FIXE SUR LE CHARLESTON PERMETTANT DE PERCUTER LES CYMBALES A L'OUVERTURE | 20,071,207 | -1- Accessoire de musique qui se fixe sur le charleston, permettant de percuter les cymbales à l'ouverture. Ce système concerne tous les musiciens ayant l'utilité d'un charleston. Le charleston est un assemblage de deux cymbales montées l'une sur l'autre et qui s'entrechoquent lorsque le batteur actionne la pédale. Il est nécessaire que le batteur frappe avec la main ou une baguette les cymbales pour les faire sonner à l'ouverture Le système (voir dessin ci-joint) consiste à utiliser le mouvement de l'axe (5) pour faire sonner les cymbales à l'ouverture juste avec le pied. La mécanique utilise le mouvement de haut en bas et de bas en haut de la tige centrale de l'axe du charleston (5) actionné par une pédale non représenté en bas de la tige (5) et lui donne un sens inversé de manière à pouvoir percuter mécaniquement les cymbales lors de son ouverture. Le haut de la tige (5) est relativement semblable à tous les charlestons, c'est donc sur cette partie que l'on fixe une pièce en forme de vé couché (4).Ce vé sera réglable en son centre et conçu de tel sorte qu'il puisse entourer tous les types de cymbales connus pour un charleston. Le vé (4) sera excentré sur ses extrémités de manière à pouvoir actionner par articulation (8) une barre (1) environ perpendiculaire à l'axe du charleston. Cette barre (1) pivotera sur un axe (7) lui-même perpendiculaire au charleston, cet axe sera fixé à un collier (6) qui sera fixé au tube (9) du charleston. Des baguettes (2) et (3) seront positionnées sur cette barre (1) de manière à percuter les cymbales à l'ouverture. Le tout ainsi assemblé : En tirant sur la tige (5) grâce à une pédale, la pièce (4) en descendant appuie sur l'articulation (8) qui appuie sur la barre (1) qui pivotera sur l'axe (7) ainsi la baguette (2) remontera et la baguette (3) descendra. Quand le batteur relèvera le pied, la baguette (2) descendra et percutera la cymbale du haut et la baguette (3) remontera et percutera la cymbale du bas | Dispositif permettant de percuter les cymbales de charleston à l'ouverture, évitant ainsi au batteur de frapper avec la main ou une baguette les cymbales pour les faire sonner à l'ouverture. Le système consiste à utiliser le mouvement de l'axe (5) pour faire sonner les cymbales à l'ouverture juste avec le pied.Sur le haut de la tige (5) on fixe une pièce en forme de vé couché (4).Ce vé sera réglable en son centre et excentré sur ses extrémités de manière à pouvoir actionner par articulation (8) une barre (1) environ perpendiculaire à l'axe du charleston. Cette barre (1) pivotera sur un axe (7) lui-même perpendiculaire au charleston, cet axe sera fixé à un collier (6) qui sera fixé au tube (9) du charleston. Des baguettes (2) et (3) seront positionnées sur cette barre (1) de manière à percuter les cymbales à l'ouverture. Ainsi assemblé : En tirant sur la tige (5) grâce à une pédale, la pièce (4) en descendant appuie sur l'articulation (8) qui appuie sur la barre (1) qui pivotera sur l'axe (7) ainsi la baguette (2) remontera et la baguette (3) descendra. Quand le batteur relèvera le pied, la baguette (2) descendra et percutera la cymbale du haut et la baguette (3) remontera et percutera la cymbale du bas. | Revendications 1) Dispositif permettant de faire sonner les cymbales de la pédale charleston à l'ouverture, caractérisé par un mécanisme inversant le mouvement de haut en bas et de bas en haut de la tige de l'axe du charleston (5).Sur le haut de la tige (5) sera fixé une pièce en forme de vé couché (4).Ce vé sera réglable en son centre et conçu de tel sorte qu'il puisse entourer S tous les types de cymbales connus pour un charleston. Le vé (4) sera excentré sur ses extrémités de manière à pouvoir actionner par articulation (8) une barre (1) environ perpendiculaire à l'axe du charleston. Cette barre (1) pivotera sur un axe (7) lui-même perpendiculaire au charleston, cet axe sera fixé à un collier (6) qui sera fixé au tube (9) du charleston. Des baguettes (2) et (3) seront positionnées sur cette 10 barre (1) de manière à percuter les cymbales à l'ouverture. Le tout ainsi assemblé : En tirant sur la tige (5) grâce à une pédale , la pièce(4) en descendant appui sur l'articulation (8) qui appui sur la barre (1) qui pivotera sur l'axe (7) ainsi la baguette (2) remontera et la baguette (3) descendra. Quand le batteur relèvera le pied : la baguette (2) descendra et percutera la cymbale du haut et la baguette (3) 15 remontera et percutera la cymbale du bas. | G | G10 | G10D | G10D 13 | G10D 13/00 |
FR2894810 | A1 | COMPOSITIONS COSMETIQUES DESTINEES A AMELIORER LA PROTECTION CELLULAIRE VIS-A-VIS DES UVA | 20,070,622 | La presente invention concerne une association, comprenant du Tinosorb-S (2,2'-[6-(4-methoxyphenyl)ù1,3,5ùtriazineù2,4ùdiyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]ùphenol) de I'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6 tetrahydro-2-methyl-,(S)ù 4ùpyrimidine), pour la fabrication de compositions cosmetiques ou dermatologiques destinees a la protection de Ia peau et/ou des levres et/ou des phaneres contre le rayonnement ultraviolet, et en particulier le rayonnement solaire. Les radiations lumineuses de longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 400 nm permettent le brunissement de I'epiderme humain, mais les rayons de longueurs d'onde comprises entre 280 et 320 nm (UV-B), provoquent des erythemes et des brOlures cutanees. Ces brOlures ne sont pas seulement superficielles, elles peuvent egalement induire des phenomenes de degradation biologique pouvant 15 entrainer des mutations genomiques, it est dons indispensable et vital que ce rayonnement soit filtre. On sait egalement que les rayons, de longueurs d'onde comprises entre 320 et 400 nm, (UV-A), sont susceptibles d'induire une alteration de 20 la peau, notamment dans le cas d'une peau sensible ou d'une peau continuellement exposee au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en particulier la formation de radicaux libres oxygenes qui provoque des degats au niveau du genome. Its favorisent le vieillissement et chez certains sujets peuvent meme titre a I'origine de reactions 25 phototoxiques ou photo-allergiques. II est donc egalement indispensable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. La plupart des compositions dermo-cosmetiques et/ou cosmetiques destinees a la protection UV de la peau se presentent assez souvent sous la forme de lotions, huiles, emulsions de type huile-dans-eau H/E ou eau- 30 dans-huile E/H., et contiennent, dans un support cosmetiquement acceptable, a des concentrations diverses, un ou plusieurs filtres organiques classiques, lipophiles et/ou hydrophiles, capables d'absorber selectivement les rayonnements UV nocifs, et eventuellement des filtres mineraux ou ecrans. Les filtres sont associes en fonction du niveau de protection solaire recherche, de la zone spectrale de protection recherchee, et des criteres de tolerance et stabilite des formulations en fonction des temps d'exposition . Ces filtres ne sont pas des filtres totaux, ils ne peuvent pas proteger Ia peau dans tout le spectre, une partie des rayonnements atteint neanmoins I'epiderme, notamment parce que lesdits filtres UVA n'apportent qu'une protection courte dans cette zone. II subsiste donc des dommages cellulaires induits par les 10 rayonnements UV, atteignant les couches vivantes du derme et de I'epiderme. Classiquement, pour reduire au minimum ces dommages et slargir la protection des spectres, ceux-ci sont associes et combines sans toutefois permettre d'atteindre le resultat recherche. 15 De facon surprenante, la demanderesse a constate que ('association d'un filtre UVA, classiquement utilise : le TINOSORB S, avec de I'Ectoine ou un sel physiologiquement acceptable de I'Ectoine, permettait d'obtenir un niveau de protection solaire jamais obtenu avec des combinaisons de filtres. 20 Le Tinosorb S est le filtre organique ci-dessous represents, indexe dans les Chemical Abstracts sous le Registry Number 187393-00-6 dont le nom est : 2,2'-[6-(4-methoxyphenyl)û1,3,5ûtriazineû2,4ûdiyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]ùphenol CH2CH3 CH3O 25 Ce compose est connu et commercialise notamment par la societe CIBA comme filtre incorporable dans les compositions cosmetiques compatible avec les autres filtres tant organiques qu'inorganiques, son spectre de protection est situe dans la zone des UVA. L' Ectoine, substance indexee dans les Chemical Abstracts sous le Registry Number 96702-03-3 est I'acide carboxylique 1,4,5,6ùtetrahydro-2-methyl-,(S)ù 4-pyrimidine. Par sets physiologiquement acceptables on entend les sels obtenus par reaction avec les bases miner-ales ou organiques susceptibles de donner des sets physiologiquement acceptables comme les sels de sodium, potassium, ammonium. L'Ectoine est une substance d'origine naturelle commercialisee par la societe MERCK KGaA pour taquelle une action de protection des dommages induits par les UV au niveau de la cellule a ete montree, voir par exemple I'article de J. Buenger et al. dans Skin Pharmacology and Physiology, 2004 ;17 :22-237. Les tests conduits, et notamment ('evaluation de la photoprotection interne contre les UVA par le test dit Test des Comates (Photochem. Photobiol., 2001, 74 : 417-423)) ont permis de demontrer I'amelioration synergique de la protection obtenue. La presente invention concerne ('utilisation en melange de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)û1,3,5ûtriazineû2,4ûdiyl] bis [5-(2-ethythexyl)oxyl]ûphenol) et d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6 û tetrahydro-2-methyl-,(S)û 4ûpyrimidine) pour la formulation de compositions destinees a la photoprotection cutanee dans le spectre des UVA. Lesdites compositions peuvent en outre egalement participer a la photoprotection cutanee dans le spectre des UVB et contenir les actifs appropries. Elie concerne egalement des compositions comprenant une association synergique de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine-2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et d'Ecto'ine (acide carboxylique 1,4,5,6 -tetrahydro-2-methyl-,(S)- 4-pyrimidine) dans un rapport ponderal Ectoine/TINOSORB-S d'au moins 1/1000. Les compositions selon la presente invention comprennent dans un milieu physiologiquement acceptable, de 0,5 a 20 % de Tinosorb S (2,2'[6-(4-methoxyphenyl)-1, 3, 5-triazine-2,4-diyl]-bis-[5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) par rapport au poids total de la composition, et de 0,005 a 10 % d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6-tetrahydro-2- methyl-,(S)-4-pyrimidine) en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un mode de realisation particulier, les compositions selon ('invention comprennent de 1 a 10 % de TINOSORB-S (2,2'-[6-(4-methoxyphenyl)-1,3, 5-triazine-2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et de 0,005 a 2% d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6-tetrahydro-2-methyl-,(S)-4-pyrimidine) en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention concerne egalement ('utilisation d'une association synergique de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine- 2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6-tetrahydro-2-methyl-,(S)-4-pyrimidine) pour la preparation d'une composition a activite amelioree de la photoprotection cutanee dans le spectre des UVA. Les compositions selon ('invention peuvent en outre comprendre d'autres principes actifs susceptibles de completer cette photoprotection dans le spectre des UVA et de conferer une protection dans le spectre des UVB. Parmi Ies principes actifs susceptibles de completer I'action de ['association synergique selon I'invention, on citera les composes actifs comme agents photoprotecteurs dans I'UVA et/ou I'UVB. Ces agents photoprotecteurs bien connus de I'homme du metier sont commercialises par les societes chimiques, comme les societes BASF, HAARMANN et REINER, HOFFMANN LAROCHE, MERCK, AMERICAN CYANAMID ou CIBA et sont repertories dans le repertoire du CTFA (Cosmetic Toiletry and Fragrance Association). D'autres filtres aujourd'hui denommes filtres mineraux par opposition aux filtres organiques ci-dessus cites peuvent egalement titre incorpores dans les compositions selon ('invention, it s'agit par exemple de pigments, d'oxydes metalliques ou de nacres. Lesdits filtres solaires ou agents photoprotecteurs actifs dans I'UV-A et/ou I'UV-B, sont choisis par exemple parmi les derives de I'acide paraaminobenzoique, les derives salicyliques, les derives cinnamiques, les derives de la benzophenone, les derives du benzylidene camphre, les derives de benzimidazole, les derives de triazine, les derives de benzotriazole, les derives anthraniliques, les derives d'imidazolines et leurs melanges. A titre d'exemple on peut citer les filtres ou agents photoprotecteurs commercialises sous les denominations et/ou marques suivantes, Amerscreen P commercialise par Amerchol, UVINUL P25 par BASF, EUSOLEX HMS par RONA/EM, NEO HELIOPAN TS commercialise par HAARMANN et REIMER, PARSOL 1789 commercialise par HOFFMANN LAROCHE, HELISORB 11 commercialise par NORQUAY, SPECTRA-SORB UV-24 commercialise par AMERICAN CYANAMID, MEXORYL SD commercialise par CHIMEX, UVASORB HEB commercialise par SIGMA 3V, MIXXIM BB/100 commercialise par FAIRMOUNT CHEMICAL. Les filtres mineraux sont par exemple des nacres, des pigments, ou bien encore de nanopigments d'oxydes metalliques enrobes ou non, comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane , de fer, de zinc, de zirconium ou de cerium et leurs melanges qui sont egalement des agents photoprotecteurs UV. Des agents d'enrobage classiques sont par ailleurs I'alumine et/ou le stearate d'aluminium. Les compositions selon la presente invention peuvent en outre comprendre des actifs cosmetiques et/ou dermatologiques. Parmi les actifs on citera a titre d'exemple, les antioxydants, les agents anti-radicaux fibres, les vitamines et les anti-inflammatoires. Les compositions de ('invention peuvent comprendre egalement les adjuvants classiques utilises en cosmetique et/ou en dermocosmetique, ceux-ci seront notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les emulsionnants, les epaississants ioniques ou non ioniques, les adoucissants, les opacifiants, les stabilisants, Ies emollients, les silicones, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les vitamines, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs, Ies charges, les polymeres, le propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants, les colorants ou tout autre ingredient habituellement utilise, pour la fabrication de compositions destinees a la protection solaire et plus particulierement sous forme d'emulsion. Les corps gras peuvent titre constitues par une huile ou une cire ou leurs melanges, et ils comprennent egalement les acides gras, les alcools gras et les esters d'acides gras. Les huiles peuvent titre choisies parmi les huiles animales, vegetales, minerales ou de synthese et notamment parmi I'huile de vaseline, I'huile de paraffine, Ies huiles de silicone volatiles ou non, les isoparaffines, les polyolefines, les huiles fluorees et perfluorees. De meme, les cires peuvent titre choisies parmi les cires animales, fossiles, vegetates, minerales ou de synthese. A titre d'exemple on peut citer Ies huiles polaires, commercialisees comme, la Finsolv TN, le trimellitate de tridecyle, I'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le decaprylyl carbonate, les benzoates et hydroxy-benzoates d'alcool de Guerbet, comme le Hallbrite BHB de la societe CP Hall Company. Les compositions de I'invention peuvent titre preparees selon les techniques connues et decrites, en particulier celles destinees a la preparation d'emulsions de type huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans-huile (E/H). Lorsque les compositions se presentent sous forme d'emulsion, elles peuvent titre simples ou complexes : double (H/E ou E/H) ou triple (E/H/E ou H/E/H). La forme finale des compositions pourra alors titre une creme, un lait, un gel ou un gel creme, une poudre, un batonnet solide et eventuellement elle pourra titre conditionnee en aerosol et se presenter sous forme de mousse ou de spray. La composition selon I'invention peut se presenter egalement sous 15 forme de suspension ou de dispersion dans des solvants ou des corps gras, sous forme de dispersion vesiculaire non ionique. La encore la forme finale pourra titre une creme ou un lait, une pommade, un gel, un gel creme, un batonnet solide, une poudre, un stick, une mousse aerosol ou un spray. 20 Lorsque la composition cosmetique selon ('invention est utilisee pour Ia protection des phaneres, comme les cheveux contre les rayons UV, elle peut se presenter sous forme de shampooing, de lotion, de gel, d'emulsion, ou de dispersion vesiculaire non ionique ou de produit de traitement comme 25 les apres-shampoing ou les lotions. Lorsque la composition est utilisee comme produit de maquillage des ongles, des cils, des sourcils ou de la peau, tel que fond de teint, baton de rouge a levres, fard a paupieres, fard a joues, mascara ou ligneur, elle peut se presenter sous forme solide ou pateuse, anhydre ou aqueuse. 30 L'invention concerne ainsi ('utilisation d'une composition selon ('invention dans ou pour la fabrication de compositions cosmetiques ou dermatologiques destinees a Ia protection de la peau et/ou des phaneres contre le rayonnement ultraviolet. La composition peut titre utilisee dans la formulation de produit d'auto-bronzage et/ou de brunissement artificiel de la peau ; I'invention concerne donc egalement une composition selon ('invention caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent de bronzage et/ou de brunissement artificiel de la peau. L'activite a ete mise en evidence entre autres par le test decrit ciapres et le resultat obtenu avec des cultures de melanocytes sur lesquelles nous avons recherche le niveau de protection genomique confirme I'activite synergique sur la protection dans le spectre de I'UVA, de ('association selon ('invention. EXEMPLE 1 Les capacites de photoprotection interne de I'Ectoine (Ect, 12 mM) et de la photoprotection externe d'une creme comprenant ('association selon ('invention, contre les rayonnements UVA (365 nm) ont ete evaluees par le test des cometes sur des primo-cultures de melanocytes humains normaux (Photochem. Photobiol., 2001, 74 : 417-423). La photoprotection interne a ete mesuree apres un traitement de 120 min a 37 C. La dose d'irradiation etait de 0,8 J/cm2 pour les rayonnements UVA (365 nm). Le test des cometes a ete effectue immediatement apres irradiation. Les controles negatifs comprenaient des melanocytes non traites et non irradies et des melanocytes traites par les deux melanges et non irradies. Le parametre mesure etait le coefficient de protection genomique UVA (CPGuvA)• Le protocole est le suivant : 1. Culture de melanocytes Les cultures de melanocytes humains normaux (MHN) sont realisees a partir de prepuces d'enfants et de nouveau-nes avant un phimosis. Les melanocytes obtenus a partir de fragments de peau sont places dans le milieu MCDB 153 (Sigma St Louis, MO, USA) supplements avec 30 pg/ml d'extrait pituitaire bovin (BPE) (Life Technologies, Paisley, Angleterre), 2% de serum de veau fcetal (SVF) (Dominique Dutscher, Brumath, France), 16 nM de phorbol-12-myristate-13-acetate (Sigma), 5,ug/ml d'insuline et 1.1 pM d'hydrocortisone (Sigma). Les cultures sont maintenues dans un incubateur a 37 C et sous atmosphere contenant 5% de CO2. Des cultures pures de melanocytes sont obtenues au bout de 2 a 3 semaines. 2. Preparation des lames et irradiation des cellules Apres un traitement avec un melange trypsine/EDTA (0,05 %/0,02 %) pendant 2 a 3 minutes, les cellules sont recuperees par centrifugation et placees dans du tampon PBS sans Ca" et sans Mg" (Sigma). Suivant une seconde centrifugation, les cellules (4,5-5,0 x 104 cellules) sont placees en suspension dans 0,5 % agarose Low Melting Point, LMP (Sigma). Le melange est directement depose sur des lames de microscope recouvertes d'une pre-couche d'agarose (1,6 %) sechee pendant une nuit a temperature ambiante et fraichement precoatee avec une seconde couche d'agarose (0,8 %). Une quatrieme couche d'agarose LMP est enfin deposee pour emprisonner les keratinocytes. Les irradiations UVA sont generees par un irradiateur UV Bio-Sun (Vilbert Lourmat, Marne la Vallee). Cet appareil est equipe de lampes monochromatiques qui emettent a des longueurs d'onde 365 nm. Les lampes delivrent une energie calculee, a ('aide d'un radiometre de type RMW-365/312 de 4.0 mW/cm2 pour les UVA. Les energies delivrees sont de 0. 8 J/cm2 pour les UVA. Pour Ies UVA, les cellules sont irradiees sur un bain de glace et le test des cometes est realise immediatement apres ('exposition. 3. Le test des cometes (technique des lames seches) Le protocole du test des cometes est celui de De Meo et Coll [De Meo M, Laget M, Castegnaro M, Dumenil G. Genotoxic activity of potassium permanganate in acidic solutions. Mutation Res. 1991; 260; 295-306.1 en incorporant la technique des lames seches [Klaude M, Ericksson S, Nygren J, Annstrom G. The comet assay: mechanism and technical consideration. Mutation Res. 1996; 363; 89-96]. Les lames sont placees apres les irradiations dans un bain de lyse (2,5 M NaC1, 100 mM Na2EDTA, 10 mM Tris-HCI pH 10, 1 % de sodium sarcosinate, 1 % de triton X-100 et 10 % de DMSO). La lyse cellulaire s'effectue a 4 C pendant 60 min suivie par la denaturation de I'ADN a temperature ambiante pendant 20 min dans une solution fortement alcaline (1 mM Na2EDTA et 300 mM NaOH, pH > 13.0). Apres une electrophorese (25V, 300 mA) pendant 20 min, les lames sont neutralisees par le tampon Tris-HCI (04 M; pH 7,4) et deshydratees dans de ('ethanol ou du methanol absolu. 4. Observation microscopique et analyse d'image Les lames sont colorees par une solution de bromure d'ethidium (75 NI de 2 pg/mI) et observees a ('aide d'un microscope a fluorescence BH2-RFL (Olympus, Japon) equipe d'un filtre dichroique 20BG-W (excitation : 515-560 nm ; emission : 590 nm) et d'un objectif Apo D-Plan 20x. L'analyse d'image s'effectue avec une camera CCD monochrome haute sensibilite (Cohu 4912-5000) couplee a une carte d'acquisition Matrox IP-8. L'ensemble est pilote par le logiciel Fenestra Komet (Kinetic Imaging, Liverpool, RU, version 3.1). Un total de 100 cellules par echantillon (50 cellules/lame) est analyse. Le parametre utilise est "Tail Moment" (TM qui est defini comme le produit du pourcentage d'ADN dans la queue de la comete par la longueur de celle-ci (pm). Pour chaque serie d'experiences, un controle negatif (cellules non irradiees) et un controle positif (cellules irradiees sans ecran) sont inclus. 5. Analyse statistique Des regressions non lineaires basees sur une fonction x2 sont calculees directement a partir des frequences de distribution des TM pour chaque echantillon. En effet, Bauer et Coll [3] ont recemment montre que ces distributions suivaient une fonction x2. Cette methode est basee sur une analyse de la distribution selon une loi de x2 dont voici les formules : P(x2)= 5 10 Avec F(n/2) = fonction gamma n T 2 = ce-` *t 2dt Le facteur n (aussi appele x2 TM) qui represente le degre de Iiberte de la fonction est directement correle avec le degre de lesion (TM moyen). Le facteur n varie de 2 (cellules intactes) a 15 (cellules extremement lesees avec une frequence de distribution gaussienne). 11 15 20 25 Le degre de Iiberte (n) peut etre utilise comme un indicateur de lesion de I'ADN. Les frequences de distribution sont calculees avec le Tableur Excel 97 (Microsoft) et les regressions non Iineaires sont calculees avec le logiciel Table Curve 2D (Jandel Scientific, version 5.0). Finalement, les coefficients de protection genomique (CGP) sont calcules avec la formule CGP (%) = 1ù x2 TMse ù x 2TM`- ]xioo x TMc+ ù x TMc Avec f -TMsc : f-TM de I'ecran solaire ; fTMc_ : x2-TM du controle non irradie ; f-TMc+ : f-TM du controle irradie La formule de la Creme test~e 5SM05 (Cr5S) est la suivante : Ingredients % Quantites pour 300g Cetiol CC 30 90 Monostearate glycerine 2 6 Tinosorb S 1,5 4,5 Eau demineralisee 55,50 166,47 Propylene glycol codex 5 15 Uniphen P23 0,5 1,5 Amphisol K 3 9 Sepigel 305 1,5 4,5 (agiter avant I'emploi) Eau demineralisee 1 3 Les differentes phases sont preparees et emulsionnees a chaud, puis I'Ecto'ine est incoporee a ('emulsion obtenue. Les resultats sont resumes dans le Tableau suivant. UVA seuls UVA + Tinosorb S UVA + Ectoine UVA + Tinosorb S + Ectoine15 Condition OTM-X2 Degre de protection (%) NI 2.15 0.15 100.0 UVA (0.8 J/cm2) 8.71 0.42 0 UVA + TinoS(1.5%) 5.10 0.18 55.0 UVA+Ecto (2 mM) (0,285 g/I) 7.69 0.30 22.4 UVA+ TinoS (1.5%)+ Ecto (2 2.94 0.14 94.8 mM) Les resultats obtenus montrent qu'iI y a une amelioration synergique avec I'association selon I'invention. OTM-X2 Tail Moment x2. Degre de liberte de la fonction calcule par regression non Iineaire de la frequence normalisee de distribution des OTM. La probabilite des modeles dans tous les cas est de P < 0.001. 10 • NI : melanocytes non irradies • UVA : melanocytes irradies par des UVA (0,8 J/cm2) • UVA +TinoS : melanocytes irradies par des rayonnements UVA (0,8 J/cm2) et proteges par une creme dont la formule est ci-dessus decrite. 15 • UVA + Ecto : melanocytes irradies par des rayonnements UVA (0,8 J/cm2) et pretraites par de la I'Ectoine (2 mM) (0,285 g/()pendant 30 min • UVA+ TinoS (1.5%)+ Ecto (2 mM) (0,285 g/I) : melanocytes irradies par des rayonnements UVA (0,8 J/cm2), proteges par une creme 20 dont la formule est ci-dessus decrite et pretraites par de la I'Ectoine (2 mM) (0,285 g/I) pendant 30 min Des exemples de formules mettant en oeuvre I'association synergique 25 selon ('invention sont decrits ci-apres. Exemples de formulations Les formules 1 a 3 ci-apres illustrent ('invention5 Formule 1 EthoxyDiglycol & Concombre Isostearyl Isostearate Tinosorb S Dimethicone trimethylsiloxysilicate Tocopheryl Acetate Eau Sucroester Glycerine Ectoine Creatine Butyl, Methyl, Propylparaben + Phenoxyethanol 15 Parfum Formule 2 Tinosorb S 20 Butyl Methoxydibenzoylmethane Octyl Triazone Glyceryl Stearate Cetyl Alcool Dimethicone 25 Coco Caprylate/Caprate PVP/Eicosene Copolymer Potassium Cetyl Phosphate Methylparaben & Propylparaben Disodium EDTA 30 BHT Eau Carbomer Ectoine Ergothioneine 35 Crodamol DA 8,00 % 5,00 % 2,00 % 3,00 % 0,20 % 66,20 % 5,00 % 5,00 % 0.02 % 0.50 % 0,40 % 0,20 % 1,00% 3,00 % 2, 00 % 4,00 % 0,50 % 0,50 % 8,00 % 2,00 % 2,00 % 0,25 % 0,10 % 0,05 % 27,05 % 10,00 % 0.01 % 0.01 % 5,00 % Potassium Hydroxide 0,45 % Eau 20,00 % Phenylbenzimidazol Sulfonic Acid 2,00 % Potassium Hydroxyde 3,60 % Tocopheryl Acetate 2,50 % Panthenol 1,00 % Parfum qsp 100 % Formule 3 Cetiol CC 2,00 % Caprylic/Capric Triglyceride 4,00 % Octyl stearate 3,00 % Tinosorb S 2,00 % Benzophenone-3 1,00 % Parfum 0,30 0/0 Polyglyceryl-3 Diisostearate 4,00 % PEG-20 Glyceryl Laurate 1,00 % Eau 66,95 % Carbomer 0,4 % Propylene Glycol 2,00 % Phenoxyethanol& Methylparaben& Propylparaben 0,50 % Gomme Xanthan 0,30 % Triethanolamine 0,85 % PhenylbenzimidazoleSulfonic Acid 2,5 % Eau 3,85 % Acetyl tyrosine 2 % Ectoine 0.02 % | Composition comprenant une association synergique, vis à vis de la photoprotection dans le spectre des UVA, de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine-2,4-diyl] bis [5-( 2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et d'Ectoïne (acide carboxylique 1,4,5,6-tetrahydro-2-methyl-,(S)-4-pyrimidine) dans un rapport pondéral Ectoïne/TINOSORB-S d'au moins 1/1000 et utilisation d'une composition selon Il'invention pour la fabrication de compositions cosmétiques ou dermatologiques destinées à la protection de la peau et/ou des phanères contre le rayonnement ultraviolet. | 1. Composition comprenant une association synergique, vis a vis de la photoprotection dans le spectre des UVA, de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine-2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6-tetrahydro-2-methyl-,(S)-4-pyrimidine) dans un rapport ponderal EctoIne/TINOSORB-S d'au moins 1/1000. 3. Composition selon la 1, caracterisee en ce qu'elle comprend de 1 a 10 % de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine-2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et de 0,005 a 2% d'Ecto'ine (acide carboxylique 1,4,5,6 - tetrahydro-2- methyl-,(S)- 4-pyrimidine) en poids par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un filtre UV ou un 20 agent photoprotecteur 5. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre des nacres, des pigments ou des nano-pigments d'oxydes metalliques, enrobes ou non 25 6. Utilisation d'une association synergique de TINOSORB-S (2,2' [6-(4-methoxyphenyl)-1,3,5-triazine-2,4-diyl] bis [5-(2-ethylhexyl)oxyl]-phenol) et d'Ectoine (acide carboxylique 1,4,5,6 -tetrahydro-2-methyl-,(S)- 4-pyrimidine) pour la preparation d'une composition a activite 30 amelioree de la photoprotection cutanee dans dans le spectre des UVA. 7. Utilisation d'une composition selon rune des 1 a 5 dans ou pour la fabrication de compositions cosmetiques ou dermatologiques destinees a Ia protection de la peau et/ou des phaneres 35 contre le rayonnement ultraviolet.8. Procede de protection de la peau et/ou des Ievres et/ou des phaneres contre le rayonnement UV, caracterise en ce qu'il consiste a appliquer sur la peau et/ou les phaneres une composition cosmetique selon rune des 1 a 5. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 17 | A61K 8/37,A61Q 17/00 |
FR2896581 | A1 | DISPOSITIF POUR CALER MECANIQUEMENT UN CAPTEUR MAGNETIQUE DE POSITION LINEAIRE | 20,070,727 | L'objet de l'invention concerne le domaine technique des capteurs magnétiques, adaptés pour repérer différentes positions linéaires prises par une pièce mobile au sens général. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des véhicules automobiles, en vue d'équiper une boîte de vitesses automatique, afin de détecter la vitesse sélectionnée par un opérateur. Dans le domaine technique préféré de l'invention, la sélection des différentes positions d'une boîte de vitesses automatique s'effectue à partir d'un levier commandé, généralement, en déplacement rectiligne par l'opérateur. Un tel levier permet de sélectionner différentes positions, telles que, par exemple, une position d'arrêt, de marche arrière, neutre ou diverses positions de marche avant. Dans l'état de la technique, il est prévu de repérer les différentes positions prises par le levier de sélection des vitesses. Selon un exemple de réalisation connu, la tige de commande est reliée, par l'intermédiaire d'une transmission, à une cible mobile faisant partie d'un capteur magnétique de position linéaire. Cette cible mobile, qui est réalisée sous la forme d'un tiroir guidé en coulissement, se trouve équipée d'éléments magnétiques placés selon diverses pistes parallèles entre elles. Ces pistes sont disposées à proximité de cellules sensibles à une induction magnétique. Ces éléments magnétiques sont arrangés de manière que les cellules délivrent une combinaison différente de signaux binaires pour chaque position prise par la tige de commande, c'est-à-dire du levier de sélection. Un tel capteur permet de reconnaître les différentes positions linéaires prises par le levier de sélection d'une boîte de vitesses automatique, à partir des combinaisons différentes de signaux binaires. Ce capteur présente l'avantage de fonctionner sans frottement mécanique relatif entre la cible mobile et les cellules sensibles. Cependant, un tel capteur présente un inconvénient majeur, lié à des problèmes de montage, affectant ses qualités de détection. L'objet de l'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, en proposant un dispositif permettant d'assurer le montage correct, à coup sûr, d'un capteur magnétique de position linéaire. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention propose un dispositif pour caler mécaniquernent en position un capteur magnétique de position linéaire 2 comportant un support pourvu de cellules de détection sensibles à une induction magnétique et un tiroir-cible muni d'éléments magnétiques et monté coulissant sur le support en relation des cellules de détection. Ce dispositif comporte : • des moyens de verrouillage mécanique entre le tiroir-cible et le support, afin de placer le tiroir-cible dans une position de référence par rapport au support, • et des rnoyens de commande des moyens de verrouillage de manière que ces derniers puissent passer d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage du tiroir-cible par rapport au support, et réciproquement. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens de commande comportent un levier, monté rotatif autour d'un axe porté par le support et adapté pour agir sur les moyens de verrouillage, de manière que, pour deux positions angulaires du levier, dites respectivement de verrouillage et de déverrouillage, les moyens de verrouillage occupent leur position, respectivement, de verrouillage et de déverrouillage. Selon un exemple particulier de réalisation, les moyens de verrouillage comportent un doigt d'indexage, commandé pour coopérer, en position de verrouillage, avec: un dégagement aménagé dans le tiroir-cible et pour être dégagé dudit dégagement, en position de déverrouillage. Par exemple, le doigt d'indexage est porté par une languette s'étendant en porte-àfaux à partir du support et sur laquelle agit le levier rotatif. Selon cet exemple de réalisation, le levier rotatif agit sur la languette par l'intermédiaire d'une rampe portée par le levier, de sorte que le doigt d'indexage puisse passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage et réciproquement. Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif obligeant à verrouiller le capteur pour effectuer l'opération de montage du capteur. A cette fin, le levier comporte un bras témoin de verrouillage qui, en position de verrouillage du levier, s'étend en saillie par rapport au support pour interdire la fermeture d'un carter de réception du capteur et qui, en position de déverrouillage 3 du levier, s'étend en retrait par rapport à cette position en saillie, de manière à autoriser la fermeture dudit carter. Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif interdisant de démonter le capteur en position déverrouillée. Conformément à une caractéristique de l'invention, le dispositif comporte des moyens interdisant la rotation du levier, pour passer de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, tant que le tiroir-cible n'occupe pas sa position de référence déterminée par les moyens de verrouillage. Avantageusement, les moyens d'interdiction de la rotation comportent une butée portée par le levier et sollicitée par le doigt d'indexage, de manière qu'en position de déverrouillage la butée vienne en contact avec une paroi de support, interdisant la rotation du levier et qu'en position de verrouillage, un déplacement axial du levier amène la butée à ne plus coopérer avec la paroi du support, autorisant la rotation du levier. Selon une caractéristique de l'invention, le levier comporte un bras d'antidémontage qui, en position de déverrouillage, s'étend en coïncidence avec les organes de fixation du support dans le carter de réception, en vue d'interdire le démontage du capteur et qui, en position de verrouillage, s'étend en dehors des organes de fixation du support pour autoriser la fixation du capteur dans le carter de réception. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le levier est monté sur le support à l'aide d'un système d'anti-extraction autorisant l'engagement du levier sur son axe selon une position d'engagement qui se trouve en dehors de la plage angulaire définie par les positions de verrouillage et de déverrouillage, ce système d'anti-extraction comportant, d'une part, des moyens de retenue complémentaires ménagés sur le levier et le support et coopérant entre eux au moins entre les positions de verrouillage et de déverrouillage, de manière à interdire le retrait axial du levier et, d'autre part, une surface de butée présentée par le levier pour venir en contact avec un obstacle monté sur le support, lorsque le levier est placé entre ses positions de verrouillage et de déverrouillage, en vue d'interdire audit levier de venir occuper sa position d'engagement. 4 Avantageusement, l'obstacle sur lequel vient en contact la surface de butée est constitué par un connecteur. L'objet de l'invention est de proposer un capteur magnétique linéaire de position comportant un dispositif conforme à l'invention pour caler mécaniquement en position un tiroir-cible par rapport à un support pourvu de cellules de détection. De préférence, le capteur magnétique linéaire de position comporte un tiroir-cible relié à une tige de commande d'une boîte de vitesses pour automobile. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. Les fig. 1 et 2 illustrent un exemple de montage d'un capteur dans un carter en position, respectivement, verrouillée et déverrouillée. La fig. 3 est une vue schématique en perspective illustrant un dispositif conforme à l'invention, associé à un capteur magnétique de position linéaire. La fig. 4 est une autre vue du capteur magnétique de position illustrée à la fig. 3. La fig. 5 est une vue du capteur, analogue à la fig. 4, à laquelle a été retiré le connecteur. Les fig. 6, 7 et 8 sont des vues d'un détail caractéristique du dispositif de calage conforme à l'invention, en position, respectivement, de préverrouillage, de verrouillage et de non verrouillage. La fig. 9 est une vue en perspective, avec une partie arrachée, montrant un détail caractéristique du dispositif conforme à l'invention. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 1 à 3, l'invention concerne un dispositif 1 pour caler mécaniquement en position un capteur magnétique de position linéaire 2. De manière classique, un capteur magnétique 2 est adapté pour détecter les positions linéaires prises par un axe ou une tige de commande 3, de préférence d'une boîte de vitesses automatique d'un véhicule automobile. Selon cet exemple de réalisation, illustré plus particulièrement aux fig. 1 et 2, le capteur magnétique 2 est destiné à être monté à l'intérieur d'un carter C susceptible d'être fermé par un couvercle non représenté. Le capteur rnagnétique 2 comporte un support 4 et un tiroir-cible 5 monté coulissant sur le support 4. Le déplacement du tiroir-cible 5 est assujetti à celui de l'axe 3 par l'intermédiaire, par exemple, d'une transmission 6 de tout type. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 4 et 5, le tiroir-cible 5 est pourvu d'éléments magnétiques disposés de manière à constituer une série de pistes magnétiques 7 s'étendant parallèlement les unes aux autres, selon une direction parallèle à la direction de déplacement linéaire du tiroir-cible 5 représentée par les flèches F. Les pistes 7 sont destinées à être déplacées en relation de cellules de détection sensibles à une induction magnétique, non représentées, mais montées, classiquement, sur un circuit imprimé noyé dans un bloc résine 9 supporté par le support 4. Les cellules délivrent, de manière classique, un signal binaire en fonction de la valeur de l'induction magnétique appliquée. L'arrangement des cellules et des éléments magnétiques des pistes sont choisis de manière que les cellules délivrent différentes combinaisons logiques pour chacune des différentes positions correspondantes du tiroir-cible 5 et, par suite, du levier de commande. L'arrangement des cellules par rapport aux pistes 7 ne sera pas décrit plus précisément, car il ne fait pas partie de l'objet de l'invention et fait partie des connaissances de l'homme du métier. Le support 4 comporte des moyens de guidage 10 du type glissière, assurant le coulissement du tiroir-cible 5 sur le support, dans la direction de déplacement F, de manière qu'un entrefer de largeur déterminée s'établisse entre le tiroir-cible 5 mobile et les cellules de détection fixes. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 6 à 8, le dispositif de calage 1 comporte des moyens 12 de verrouillage mécanique entre le tiroir-cible 5 et le support 4, afin de placer le tiroir-cible 5 dans une position de référence déterminée par rapport au support 4. Le dispositif de calage 1 comporte, également, des moyens 13 de commande des moyens de verrouillage 12, de manière que ces derniers puissent passer d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage du tiroir-cible 5 par rapport au support 4 et réciproquement. 6 Il doit être considéré que ces moyens de verrouillage 12 permettent d'établir une liaison mécanique entre le tiroir-cible 5 et le support 4, de sorte que le tiroir-cible se retrouve temporairement solidaire du support. Ces moyens de verrouillage 12 empêchent ainsi, en position de verrouillage, la perte du tiroir-cible 5, notamment lors de l'opération de montage du capteur magnétique 2. De façon complémentaire, ces moyens de verrouillage 12 permettent de placer le tiroir-cible 5 dans une position de référence par rapport au support, correspondant à un montage correct du tiroir-cible par rapport au support, c'est-à-dire par rapport aux cellules de détection. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, ces moyens de verrouillage 12 peuvent être mis en oeuvre uniquement si le tiroir-cible 5 est placé dans une position de référence, c'est-à-dire dans un sens de montage correct. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 6 à 8, les moyens de commande 13 comportent un levier 15, monté rotatif autour d'un axe 16 porté par le support 4. Le levier 15 présente un fût tubulaire 17 d'insertion pour l'axe 16, à partir duquel s'étend radialement une platine 18. Le levier 15 est adapté pour agir sur les moyens de verrouillage 12, de manière que, pour deux positions angulaires du levier, dites respectivement de verrouillage, illustrées à la fig. 7, et de déverrouillage, illustrées aux fig. 6 et 8, les moyens de verrouillage 12 occupent leur position, respectivement, de verrouillage et de déverrouillage. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 6 à 8, les moyens de verrouillage 12 comportent un doigt d'indexage 19 commandé pour coopérer, en position de verrouillage, avec un dégagement 20 aménagé dans le tiroir-cible 5 et pour être dégagé dudit dégagement 20 en position de déverrouillage. En position de verrouillage, le doigt d'indexage 19 bloque le tiroir-cible 5 qui ne peut plus coulisser. Dans l'exemple de réalisation illustré, le doigt d'indexage 19 est porté par une languette 21 s'étendant en porte-à-faux à partir du support 4 et sur laquelle agit le levier rotatif 15. Avantageusement, le levier rotatif 15 agit sur la languette 21 par l'intermédiaire d'une rampe 23 portée par le levier 15. De manière plus précise, la rampe 23 est aménagée à l'extrémité d'une jupe 24 s'étendant à la partie inférieure de la platine 18 du levier 15. Il doit être compris que la rampe 23 est aménagée selon une circonférence centrée sur l'axe de rotation 16 du levier 15, de manière que le doigt d'indexage 19 puisse passer d'une position engagée dans le dégagement 20 (fig. 7) à une position hors du dégagement 20 (fig. 6) et réciproquement, lorsque le levier rotatif passe de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage en effectuant un secteur de rotation donné. Avantageusement, pour passer d'une position déverrouillée à une position verrouillée, le levier 15 doit être tourné et poussé, de sorte que le levier subisse aussi un déplacement axial, comme cela sera expliqué dans la suite de la description. Il doit être compris que la rampe 23 exerce un appui sur la languette 21, de manière à amener le doigt d'indexage 19 à l'intérieur du dégagement 20 si, bien entendu, ce dernier est positionné en vis-à-vis du doigt d'indexage 19, comme illustré à la fig. 6. Avantageusement, le dispositif 1 comporte des moyens 30 interdisant la rotation du levier 15 pour passer de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, tant que le tiroir-cible 5 n'occupe pas sa position de référence déterminée par le positionnement du dégagement 20 en vis-à-vis du doigt d'indexage 19. Les moyens d'interdiction 30 sont constitués par une butée 31 présentée par la jupe 24 du levier et destinée à venir en appui sur une paroi 32 du support 4, lorsque le tiroir-cible 5 n'occupe pas sa position de référence (fig. 8). Lorsque le tiroir-cible 5 n'occupe pas sa position de référence, c'est-à-dire que le dégagement 20 ne se trouve pas positionné au droit du doigt d'indexage 19, ce dernier est en appui sur le tiroir-cible 5 empêchant la descente axiale du levier et, par suite, de la butée 31 qui vient en appui sur la paroi 32. Le levier 15 ne peut ainsi pas passer de la position de déverrouillage à sa position de verrouillage, dans la mesure où il est bloqué en rotation, par la butée 31. Lorsque le tiroir-cible 5 occupe sa position de référence fig. 6, le levier 15 peut être déplacé axialement et en rotation pour amener le doigt d'indexage 19 à être engagé dans le dégagement 20. Le déplacement axial du levier 15 est permis grâce à la mise en coïncidence du doigt d'indexage 19 avec le dégagement 20, tandis que la rotation du levier 15 est autorisée puisque la paroi 32 ne se trouve plus sur le trajet de la butée 31. A cet effet, la jupe 24 est pourvue d'un dégagement 33 à l'intérieur duquel pénètre la paroi 32 lors de la rotation du levier, conduisant à l'engagement du doigt d'indexage 19 dans le logement 20. En position verrouillée, la butée 31 s'étend entre la paroi 32 et la languette 21. Selon une autre caractéristique de l'objet de l'invention, le levier 15 comporte un bras 35 de témoin de verrouillage qui, en position de verrouillage du levier (fig. 1), s'étend en saillie par rapport au support 4 pour interdire la fermeture du carter C de réception du capteur et qui, en position de déverrouillage du levier (fig. 2), s'étend en retrait par rapport à cette position en saillie, de manière à autoriser la fermeture dudit carter C. Dans l'exemple illustré à la fig. 1, le tiroir-cible 5 se trouve en position verrouillée (doigt d'indexage 19 coopérant avec le dégagement 20), dans la mesure où le bras témoin de verrouillage 35 s'étend en saillie par rapport au support 4 pour s'étendre au niveau d'une des parois 36 du carter, empêchant ainsi la fermeture du carter, par exemple par un couvercle. Le témoin de verrouillage 35 s'étend au-dessus d'au moins une partie de la paroi voisine 36 du carter C, interdisant ainsi la fermeture du carter C avec un capteur de position magnétique 1 en position verrouillée, c'est-à-dire en position de non utilisation. La rotation du levier 15, pour passer de sa position de verrouillage (fig. 1) à sa position de déverrouillage illustrée à la fig. 2, conduit à placer le bras témoin de verrouillage 35 en retrait par rapport à la paroi 36 du carter C permettant sa fermeture par un couvercle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier 15 comporte un bras d'anti-démontage 39 qui, en position de déverrouillage (fig. 2, 4), est en coïncidence avec des organes 40 de fixation du support 4 dans le carter C, en vue d'interdire le démontage du capteur 1. Dans l'exemple illustré, le support 4 est pourvu d'une console 41 munie de trous de passage 42 pour les organes de fixation 40, tels que des vis. En position de déverrouillage du levier 15, le bras d'anti-démontage 39 s'étend au- dessus d'au moins un trou de passage 42 pour interdire le démontage des organes de fixation 40. En position verrouillée du tiroir-cible 5 par rapport au support 5 (fig. 1), le bras d'anti-démontage 39 s'étend en dehors des trous de passage 42 pour permettre la fixation du capteur 1 à l'intérieur du carter C. Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier 15 est monté sur le support 4 à l'aide d'un système d'anti-extraction 50, autorisant l'engagement axial du levier sur son axe 16, selon une position d'engagement qui se trouve en dehors de la plage angulaire définie entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Dans l'exemple illustré à la fig. 9, le levier 15 occupe sa position angulaire d'engagement sur l'axe 16. Le système d'anti-extraction 50 comporte, d'une part, des moyens de retenue complémentaires, aménagés sur le levier 15 et le support 4 pour coopérer entre eux au moins entre les positions de verrouillage et de déverrouillage, de manière à interdire le retrait axial du levier. De préférence, ces moyens de retenue complémentaires sont réalisés par un nez d'engagement 52 porté par la jupe 24 du levier pour venir s'engager entre la paroi 32 et la languette 21 du support 4. Une rotation du levier 15, pour solliciter le doigt d'indexage 19 à pénétrer dans le logement 20, conduit à l'engagement du nez 52 en dessous de la paroi 32. Dans cette position du levier, illustrée par exemple à la fig. 8, le levier 15 est bloqué dans le sens d'un retrait axial par la paroi 32 servant de butée axiale au nez d'engagement 52. De façon supplémentaire, ce système d'anti-extraction 50 comporte, d'autre part, une surface de butée 55, présentée par le levier, pour venir en contact avec un obstacle 60 monté sur le support lorsque le levier est placé entre ses positions de verrouillage et de déverrouillage, en vue d'interdire au levier de venir occuper sa position d'engagement. Il doit être considéré que, lors du montage du levier 15 sur le support 4, l'obstacle 60 n'est pas présent sur le support 4. En effet, si l'obstacle 60 était: présent lors du montage du levier, ce dernier ne pourrait pas être monté sur le support, en raison de la présence, d'une part, de la surface de butée 55 et, d'autre part, du nez d'engagement 52 venant buter sur la paroi 32. Après une rotation du levier 15 conduisant, d'une part, à l'engagement du nez 52 en dessous de la paroi et, d'autre part, au déplacement de la surface de butée 55 laissant libre le montage de l'obstacle 60, ce dernier peut être mis en place sur le support 4. Lorsque le levier 15 est tourné dans un sens contraire, sa rotation est limitée par la surface de butée 55 venant en appui sur l'obstacle 60. Dans cette position de butée, le nez 52 est toujours engagé en dessous de la paroi 32 du support, interdisant le retrait du levier. Avantageusement, la surface de butée 55 10 est réalisée par un bord du bras d'anti-démontage 39. De préférence, l'obstacle 60 est formé par le connecteur de liaison aux cellules sensibles. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.5 | L'invention concerne dispositif pour caler mécaniquement en position un capteur magnétique de position linéaire, comportant un support (4) pourvu de cellules de détection sensibles à une induction magnétique et un tiroir-cible (5) muni d'éléments magnétiques et monté coulissant sur le support en relation des cellules de détection.Selon l'invention, le dispositif comporte :▪ des moyens (12) de verrouillage mécanique entre le tiroir-cible et le support, afin de placer le tiroir-cible dans une position de référence par rapport au support,▪ et des moyens (13) de commande des moyens de verrouillage de manière que ces derniers puissent passer d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage du tiroir-cible (5) par rapport au support (4), et réciproquement. | 1 - Dispositif pour caler mécaniquement en position un capteur magnétique (2) de position linéaire comportant un support (4) pourvu de cellules de détection sensibles à une induction magnétique et un tiroir-cible (5) muni d'éléments magnétiques et monté coulissant sur le support en relation des cellules de détection, caractérisé en ce qu'il comporte : • des moyens (12) de verrouillage mécanique entre le tiroir-cible et le support, afin de placer le tiroir-cible dans une position de référence par rapport au support, • et des moyens (13) de commande des moyens de verrouillage de manière que ces derniers puissent passer d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage du tiroir-cible par rapport au support, et réciproquement. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de commande (13) comportent un levier (15) monté rotatif autour d'un axe (16) porté par le support et adapté pour agir sur les moyens de verrouillage (12), de manière que, pour deux positions angulaires du levier, dites respectivement de verrouillage et de déverrouillage, les moyens de verrouillage (12) occupent leur position, respectivement, de verrouillage et de déverrouillage. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (12) comportent un doigt d'indexage (19), commandé pour coopérer, en position de verrouillage, avec un dégagement (20) aménagé dans le tiroir-cible (5) et pour être dégagé dudit dégagement, en position de déverrouillage. 4 - Dispositif selon les 2 et 3, caractérisé en ce que le doigt d'indexage (19) est porté par une languette (21) s'étendant en porte-à-faux à partir du support (4) et sur laquelle agit le levier rotatif (15). 5 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le levier rotatif (15) agit sur la languette (21) par l'intermédiaire d'une rampe (23) portée par le levier, de sorte que le doigt d'indexage puisse passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage et réciproquement. 12 6 - Dispositif :selon la 2, caractérisé en ce que le levier (15) comporte un bras témoin de verrouillage (35) qui, en position de verrouillage du levier (15), s'étend en saillie par rapport au support (4) pour interdire la fermeture d'un carter (C) de réception du capteur (1) et qui, en position de déverrouillage du levier, s'étend en retrait par rapport à cette position en saillie, de manière à autoriser la fermeture dudit carter. 7 - Dispositif selon la 2 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (30) interdisant la rotation du levier, pour passer de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, tant que le tiroir-cible (5) n'occupe pas sa position de référence déterminée par les moyens de verrouillage. 8 - Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'interdiction (30) de la rotation comportent une butée (31) portée par le levier et sollicitée par le doigt d'indexage, de manière qu'en position de déverrouillage la butée vienne en contact avec une paroi (32) du support, interdisant la rotation du levier et qu'en position de verrouillage, un déplacement axial du levier (15) amène la butée (31) à ne plus coopérer avec la paroi du support, autorisant la rotation du levier. 9 - Dispositif selon la 2 ou 6, caractérisé en ce que le levier (15) comporte un bras d'anti-démontage (39) qui, en position de déverrouillage, s'étend en coïncidence avec des organes de fixation (40) du support dans le carter (C) de réception, en vue d'interdire le démontage du capteur et qui, en position de verrouillage, s'étend en dehors des organes de fixation du support pour autoriser la fixation du capteur dans le carter de réception. 10 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le levier (15) est monté sur le support (4) à l'aide d'un système d'anti-extraction (50) autorisant l'engagement axial du levier sur son axe selon une position d'engagement qui se trouve en dehors de la plage angulaire définie par les positions de verrouillage et de déverrouillage, ce système d'anti-extraction (50) comportant, d'une part, des moyens de retenue complémentaires (52, 32) ménagés sur le levier et le support et coopérant entre eux au moins entre les positions de verrouillage et de déverrouillage, de manière à interdire le retrait axial du levier et, d'autre part, une surface de butée (55) présentée par le levier pour venir en contact avec un 13 obstacle (60) monté sur le support, lorsque le levier est placé entre ses positions de verrouillage et de déverrouillage, en vue d'interdire audit levier de venir occuper sa position d'engagement. 11 - Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que l'obstacle (60), monté sur le support, est un connecteur. 12 - Capteur magnétique linéaire de position, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) conforme à l'une des 1 à 11, pour caler mécaniquement en position un tiroir-cible (5) par rapport à un support (4) pourvu de cellules de détection. 13 - Capteur magnétique linéaire de position selon la 12, caractérisé en ce que le tiroir-cible (5) est relié à une tige de commande (3) d'une boîte de vitesses pour automobile. | G,F | G01,F16 | G01D,F16H | G01D 11,F16H 59,G01D 5 | G01D 11/30,F16H 59/04,G01D 5/12 |
FR2901248 | A1 | DISPOSITIF DISTRIBUTEUR/LIMITEUR DE DEBIT DE PRODUITS UNITAIRES, INTEGRE A UN CONTENEUR ET DE TRAITEMENT IN-SITU DE SON ATMOSPHERE INTERNE | 20,071,123 | -1- DISPOSITIF DISTRIBUTEUR/LIMITEUR DE DEBIT DE PRODUITS UNITAIRES, INTEGRE A UN CONTENEUR, ET DE TRAITEMENT IN- SITU DE SON ATMOSPHERE INTERNE Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de distribution/limiteur de débit de produits unitaires à l'état solide et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur dans lequel il est intégré et dans lequel sont stockés en vrac les dit produits unitaires à distribuer préférentiellement à l'unité, l'ensemble constitué par le conteneur et le dispositif intégré étant clos par un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte du conteneur. De tels produits unitaires peuvent être, par exemple, des produits pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires, vétérinaires, de diagnostic, et ont pour caractéristique d'avoir une plus grande dimension qui est soit le diamètre, soit la longueur. Dans le cas de produits pharmaceutiques, il s'agit de cachets, dragées, pilules, comprimés, pastilles, granulés, gélules, capsules. De tels produits peuvent être sensibles à des polluants gazeux présents dans l'atmosphère interne du conteneur, comme par exemple de l'humidité, de l'oxygène, et autres polluants. Ainsi, un tel dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère gazeuse d'un conteneur, permet d'une part d'éviter la sortie intempestive de plusieurs produits unitaires à la fois, lors son utilisation, et d'autre part d'assurer le -2- maintien d'une atmosphère appropriée dans le conteneur de stockage, y compris en cours d'utilisation, de par les capacités adsorbantes, réactives ou désorbantes du matériau utilisé pour fabriquer un tel dispositif. Etat de la technique De nombreux distributeurs/limiteurs de débit à l'ouverture spécifique, en matière de forme de l'orifice de 10 distribution et s'adaptant sur des conteneurs, sont décrits dans la littérature technique, en particulier dans celle constituée par les demandes de brevet et/ou brevets publiés. 15 Ainsi par exemple, le document WO 2004/080366 décrit un dispositif de distribution de produits de forme oblongue ayant une ouverture principale et au moins une autre ouverture secondaire de forme allongée et conteneur correspondant. 20 Dans ce dispositif, l'objet sélectionné s'engage et passe partiellement dans l'ouverture principale de distribution et y reste légèrement coincé, de telle sorte qu'il ne peut tomber hors du conteneur tout en restant accessible à 25 l'utilisateur du côté de la surface externe du dit dispositif. Un tel conteneur est équipé d'un bouchon amovible étanche, assemblé par emboîtement ou vissage. Le contrôle de la teneur en humidité de l'atmosphère interne du conteneur, est assuré par la présence d'élément(s) dessicant(s), pouvant se présenter sous la forme d'inserts ou de couches de matériaux moulées sur la 30 -3- surface interne du conteneur et/ou d'éléments dessicants insérés dans le bouchon fermant le conteneur ou positionnés dans le fond du conteneur. Un autre document (EP-756567) décrit un conteneur destiné à des médicaments de type comprimés, équipé d'un système de distribution. Un tel conteneur pour comprimés de forme circulaire aplatie, comporte un compartiment de stockage pouvant contenir un certain volume de comprimés, ledit compartiment de stockage étant en communication avec l'extérieur du conteneur, par l'intermédiaire d'un dispositif de distribution comportant une ou plusieurs ouvertures de distribution. Ce dispositif de distribution s'adaptant au col du conteneur comporte une chambre de stockage d'un déshydratant généralement pulvérulent, protégeant ainsi les comprimés contenus dans le conteneur contre l'humidité ambiante. Une membrane poreuse à l'humidité retient le déshydratant pulvérulent, tout en permettant à l'humidité contenue dans les comprimés stockés dans le corps du conteneur ou/et l'humidité interne au conteneur, de venir s'adsorber sur la matière déshydratante pulvérulente. Une telle chambre de stockage recevant une certaine quantité de matière déshydratante pulvérulente peut être formée autour de la partie du dispositif de distribution se présentant sous la forme d'une surface de rétrécissement conduisant au passage de distribution, l'autre partie de cette chambre de stockage étant constituée par les parois du conteneur ou par les parois externes du dispositif de distribution. -4- De toute évidence les lacunes de la solution technique retenue dans cet état de la technique le plus proche, concernent le fait de comporter trois composants, à savoir cône distributeur et parois externes de l'adaptateur, matière déshydratante pulvérulente et membrane poreuse. Les conditions de réalisation d'un tel ensemble sont complexes et difficiles à automatiser pour des productions de masse requises pour de tels emballages. De plus, un tel dispositif a l'inconvénient de présenter une surface d'échange modeste, de par sa géométrie particulière, le matériau déshydratant étant stocké entre deux parois étanches, et une membrane faisant office de troisième paroi, mais cette membrane n'étant pas tournée vers l'intérieur du conteneur. Un autre document (demande de brevet n US 11/048268) décrit un conteneur équipé d'un couvercle refermable réalisé en deux parties, une partie fixe solidaire du corps du conteneur, et présentant un orifice de distribution de diamètre inférieur au diamètre du corps du conteneur sur lequel ledit couvercle refermable est fixé, et une partie mobile pivotante, solidaire de la partie fixe et articulée autour de la partie fixe au moyen d'une charnière, et constituant ainsi le couvercle refermable. Le dit ensemble comporte, dans sa partie fixe, un logement interne, dans lequel vient s'adapter un insert réalisé à partir d'une composition déshydratante. Cet insert déshydratant de forme circulaire comporte une pluralité de nervures séparées par des trous borgnes offrant autant de surfaces d'échange et capable de capter l'humidité interne au conteneur. -5- Un tel ensemble, à fonction déshydratante, a comme inconvénient majeur d'être réalisé en plusieurs pièces, et dès lors de nécessiter des opérations d'assemblage complexes et coûteuses. Il ne convient pas non plus bien lorsque le dispositif de distribution est élaboré et ne permet plus de réserver un tel logement pour recevoir l'insert déshydratant. Comme il est possible de le constater, aucun dispositif de distribution de l'art antérieur équipant les conteneurs ne donne de résultats satisfaisants, non pas sur le plan de la distribution des produits pour lesquels ils sont conçus, mais sur le plan de l'intégration d'autres fonctions, telles que la capacité à contrôler une atmosphère interne à un conteneur par exemple son taux d'humidité. Sommaire de l'invention Le problème posé, que n'a pas résolu l'état de la technique, est de réaliser un dispositif de distribution / limiteur de débit destiné à des conteneurs de produits solides unitaires, conditionnés en vrac, sensibles à l'humidité par exemple, équipés non seulement des attributs de limiteur de débit et de distribution préférentiellement unitaire des dits produits contenus, mais également de moyens de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur, tel que par exemple la déshydratation, l'élimination de l'oxygène, et/ou d'autres polluants gazeux présents dans cette atmosphère. Dès lors, l'invention concerne un dispositif de distribution/limiteur de débit de produits unitaires et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur clos par -6- un moyen d'obturation, dans lequel il est intégré et dans lequel sont stockés en vrac les dits produits unitaires, dispositif comportant, pour permettre le passage des produits à distribuer de l'intérieur vers l'extérieur du conteneur . une surface inférieure munie d'une ouverture d'entrée; une surface supérieure munie d'au moins un orifice principal de distribution; - entre la surface inférieure et la surface supérieure, une surface de guidage des produits à distribuer; - un moyen de fixation dudit dispositif sur le conteneur dans lequel il est intégré ; caractérisé en ce que ledit dispositif est réalisé en un matériau thermoplastique composé d'au moins un polymère thermoplastique et d'au moins un agent de traitement d'au moins un polluant gazeux présent dans l'atmosphère gazeuse du conteneur par réaction avec et/ou adsorption d'au moins un polluant gazeux présent dans la dite atmosphère gazeuse et/ou désorption du dit agent dans la dite atmosphère gazeuse du conteneur. L'invention concerne également un emballage constitué par le dispositif de distribution, le conteneur dans lequel il est intégré, et un moyen de fermeture fermant, de manière étanche, ledit conteneur munis du dispositif. L'invention concerne enfin l'utilisation du dispositif de distribution/limiteur de débit de produits unitaire et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur dans lequel il est intégré, et dans lequel sont stockés, en vrac, lesdits produits, ces produits étant plus -7- particulièrement de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostics, quelle que soit leur forme physique, qui peuvent être ou r..on sensibles à des polluants gazeux, par exemple à -_'humidité, et nécessiter une protection d'ambiance particulière à l'égard du milieu extérieur. Description détaillée de l'invention Ainsi, selon l'invention, le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur auquel il est intégré, permet à la fois . - la distribution, préférentiellement unité par unité, desdits produits conditionnés en vrac à distribuer ; - le traitement in-situ de dépollution de l'atmosphère interne du conteneur, qui peut être polluée par de la vapeur d'eau, de l'oxygène (02), des polluants gazeux à caractère acide tels que l'anhydride sulfureux (SO2), l'acide sulfhydrique (H2S), le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde d'azote (NO2), les halogènes dont en particulier le fluor, des polluants gazeux à caractère alcalin tel que l'ammoniac (NH3), des polluants gazeux organique générateurs ou non d'odeurs tels que alcools, aldéhydes, cétones, mercaptans, alcènes dont en particulier l'éthylène, alcynes, alcanes dont en particulier le méthane (CH4), - mais également le traitement in-situ de l'atmosphère interne en vue de lui procurer des propriétés olfactives gratifiantes. -8- Il existe cependant des cas d'utilisation des produits conditionnés où ces derniers doivent être pris, non pas à l'unité, mais en petit nombre. Il est dès lors possible de privilégier non pas une distribution unité par unité, mais une distribution limitée c'est à dire acceptant la délivrance de quelques produits, et de prévoir que le surplus pourra être réincorporé dans le conteneur par un moyen approprié. Le dispositif, de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère selon l'invention, peut être architecturé d'une manière massive, telle que par exemple un bouchon évidé ou bien sous la forme d'une structure à parois minces, l'une et l'autre pouvant être obtenues par les techniques de la plasturgie. Le dispositif distributeur/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère comporte une surface inférieure, une surface supérieure, et une surface périphérique. Dans le cas d'une structure à parois minces la surface périphérique externe délimite une jupe périphérique sur laquelle peut se placer le moyen de fixation. Le dispositif distributeur/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère comporte également une ouverture d'entrée, située sur la surface inférieure, tournée vers l'intérieur du conteneur, une surface de guidage, à axe de symétrie ou non, dont la surface peut être développable ou non développable, prenant appui sur l'ouverture d'entrée, et une ouverture de sortie qui débouche sur ou qui constitue l'orifice principal de distribution, ce dispositif ayant un moyen de fixation sur le conteneur auquel il est associé. Ouverture d'entrée : Selon l'invention, le dispositif distributeur/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère comporte une ouverture d'entrée sur sa surface inférieure, en amont de la surface de guidage, orientée vers l'intérieur du conteneur, et qui peut être, par exemple, de section circulaire, elliptique ou polygonale suivant la section du conteneur. Cette section peut être au plus égale à ou inférieure à la section interne du conteneur ou du col du conteneur lorsque le dit conteneur en est muni. Orifice principal de distribution : Le dispositif distributeur/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère, selon l'invention, comporte un orifice principal de distribution placé sur sa surface supérieure. Cet orifice permet de distribuer préférentiellement unité par unité les produits à distribuer. L'orifice principal de distribution peut être de section circulaire, elliptique ou polygonale ou présenter toute autre géométrie suivant la forme et la taille des produits à distribuer. Cet orifice a des dimensions qui permettent le passage préférentiellement d'un seul objet à la fois. Ainsi dans le cas où l'orifice de distribution est circulaire, son diamètre est généralement proche de la largeur ou du diamètre du produit à distribuer. l'orifice principal de distribution peut être placé dans le plan ou en retrait du plan de la surface supérieure du dispositif. -9--10- De plus, l'orifice principal de distribution peut être positionné de manière éventuellement préférentielle par rapport à l'axe du conteneur par exemple au centre, c'est à dire dans l'axe du dispositif distributeur/limiteur de débit. Dans d'autres configurations, cet orifice de distribution peut être positionné en dehors de l'axe de symétrie du dit dispositif, tel que par exemple en périphérie de sa surface supérieure. Dans des configurations plus élaborées, par exemple pour des produits de formes oblongues, l'orifice principal de distribution peut être éventuellement associé à d'autres ouvertures secondaires de distribution, de type lèvre ou autre, débouchant dans l'orifice principal de distribution. Surface de guidage : Le dispositif distributeur/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère selon l'invention comporte une surface de guidage située entre la surface inférieure munie d'une ouverture d'entrée et la surface supérieure munie d'au moins un orifice principal de distribution. Cette surface de guidage débouche directement sur l'orifice principal de distribution ou par l'intermédiaire d'un conduit. Quel que soit le type d'architecture, massive ou à paroi mince, la surface de guidage se présente sous la forme d'une paroi délimitant un volume creux à surface sphérique, telle que calotte ou zone sphérique, tronconique, tronco-cylindrique, parabolique tronquée, hyperbolique tronquée, la surface de guidage pouvant être convexe ou concave, de révolution droite ou oblique, c'est-à-dire générée par une ligne rectiligne ou par une ligne curviligne. -11- Le volume creux ainsi défini possède une hauteur et une base, le rapport entre la hauteur et la dimension de la base pouvant être très faible voire nul dans le cas extrême d'une surface de guidage plane. La surface de guidage formant paroi est ouverte à ses deux extrémités. L'une des ouvertures, généralement la plus grande, est orientée vers l'intérieur du conteneur et constitue l'entrée du dispositif pour les produits à distribuer. L'autre ouverture débouche sur ou constitue l'orifice de distribution ou de limitation de débit desdits produits, de par sa géométrie créée.. Dans une configuration particulière et extrême, la surface 15 de guidage peut être une surface plane comportant l'orifice principal de distribution. Par exemple, dans le cas d'une surface de guidage de type conique, l'angle au sommet du cône peut être compris entre 20 30 et 180 et préférentiellement entre 45 et 135 . Selon le mode de fonctionnement du dispositif de distribution, lorsque l'opération de distribution des produits conditionnés est requise, l'utilisateur inverse 25 le sens du dispositif de distribution par retournement, de telle manière que le stock de produits à distribuer se trouve placé au-dessus dudit dispositif et au contact de la surface de guidage. 30 Par l'inversion de sens du dispositif et dès lors par l'action de la gravité, les produits à distribuer viennent successivement en contact avec la surface de guidage, puis avec l'orifice de distribution de dimension adaptée, -12- permettant le passage préférentiellement d'un seul objet à la fois. Moyens de fixation du dispositif dans le col du 5 conteneur : Le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in--situ de l'atmosphère gazeuse selon l'invention, comporte également un moyen de fixation dudit 10 dispositif sur le conteneur auquel il est intégré. Préférentiellement, le moyen de fixation est positionné sur la surface périphérique externe du dispositif dans le cas d'une architecture massive, ou sur la jupe 15 périphérique dans le cas d'une structure à parois minces. Différents moyens de fixation peuvent être envisagés tels que par exemple emmanchement à force, clipsage avec rainure et jonc, sur l'une ou l'autre des surfaces en 20 présence, retrait thermique différentiel, vissage, encliquetage, et autre. Cependant le moyen de fixation préférentiel est constitué par un emmanchement à force entre la surface préférentiellement cylindrique externe du dispositif et la surface préférentiellement cylindrique 25 interne du col du conteneur. Le dit moyen de fixation permet d'assurer l'étanchéité entre intérieur et extérieur du conteneur lorsque la surface périphérique externe du dit dispositif présente un 30 renflement de type olive. Le moyen de fixation comporte également des moyens spécifiques permettant de positionner verticalement le dispositif par rapport au col du conteneur associé, en -13- empêchant le mouvement vertical, une fois le dispositif mis en place, en particulier dans le cas d'un emmanchement à force. De tels moyens spécifiques peuvent être constitués, par exemple, par une collerette venant en butée sur le col du conteneur ou dans un logement circulaire prévu dans le col du conteneur. La surface supérieure du dispositif après scn introduction dans le col du conteneur, au plus affleure la surface annulaire du col ou prend appui sur cette surface par l'intermédiaire d'un moyen d'appui qui peut être une collerette dont le diamètre est supérieur au diamètre interne du col du conteneur et est au plus égal au diamètre externe du col du conteneur. Le dit moyen d'appui est situé au niveau de la surface supérieure du dispositif, empêche un enfoncement trop profond du dispositif dans le col du conteneur et en assure le positionnement vertical précis. De tels moyens spécifiques peuvent être également constitués par une butée anti-retour en contre dépouille positionnée au niveau de la surface inférieure du dispositif et empêchant que le dispositif de sortir du col du conteneur sur lequel il est fixé. Cette butée inférieure peut se présenter sous la forme d'une couronne ou de segments de couronne offrant une certaine élasticité pour pouvoir être introduits, par déformation, à l'intérieur du col du conteneur, puis se relaxer et agir comme clapet de non-retour en venant s'appuyer sur la base du col du conteneur. Une telle élasticité et recouvrance de forme sont assurées par la -14- matière résiliente choisie pour réaliser le dispositif, et par l'architecture de cette buté anti-retour. Plusieurs des moyens de liaison comprenant des éléments de fixation et de positionnement du dispositif par rapport au col du conteneur peuvent être déployés de manière concomitante. Matériau thermoplastique mis en oeuvre dans la réalisation 10 du dispositif : Selon l'invention, le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur est fabriqué préférentiellement par les 15 techniques d'injection à partir de matériaux thermoplastiques composés d'au moins un polymère thermoplastique et d'au moins un agent de traitement de l'atmosphère gazeuse par réaction avec, et/ou adsorption de, au moins un polluant gazeux présent, et/ou désorption 20 dudit agent dans l'atmosphère interne au conteneur. Ces matériaux thermoplastiques ainsi formulés acquièrent par la présence des agents de traitement une porosité qui leur donne une capacité à échanger avec certains des 25 constituants gazeux considérés comme des polluants présents dans l'atmosphère gazeuse du conteneur ou à libérer dans cette atmosphère le dit agent de traitement. Le mode de réalisation du dispositif peut être également, 30 pour les architectures les plus simples, celui de l'extrusion mono ou multicouches, suivi d'un thermoformage, puis de poinçonnage et découpe afin d'obtenir le dit dispositif. L'injection soufflage peut -15- également être considérée. Toutefois, l'injection moulage est préférentiellement choisie. Polymères thermoplastiques intervenant dans les matériaux 5 thermoplastiques selon l'invention : Les polymères thermoplastiques mis en oeuvre pour réaliser le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur 10 selon l'invention, sont choisis de préférence dans le groupe constitué par les polyéthylènes haute et basse densité, radicalaires ou linéaires, les copolymères d'éthylène, tels que les éthylènes acétate de vinyle, les éthylènes éthyl-acrylate, les éthylènes butyl-acrylate, 15 les éthylènes anhydride maléique, les éthylènes-alfa oléfines, quels que soient les modes de polymérisation ou de modification par greffage, le polypropylène homo et copolymères, le polybutène-1, le polyisobutylène. 20 Les polyoléfines sont préférentiellement choisies pour des raisons de coût et de facilité de mise en oeuvre. D'autres polymères peuvent toutefois être considérés, tel que le chlorure polyvinylique, les copolymères de chlorure 25 de vinyle, les chlorures de poly-vinylidène, les polystyrènes, les copolymères de styrène, les dérivés de cellulose, les polyamides, les polycarbonates, les polyoxy-méthylènes, les polyéthylène-téréphthal.ates, les poly- butylène-téréphthalates, les copolyesters, les poly- 30 phénylene-oxides, les poly-méthyl-méthacrylates, les copolymères d'acrylate, les polymères fluorés, les polyphénylène-sulph__des, les poly-aryl-sulphones, les poly-aryl-éther-cétones, les poly-éther-imides, les poly- imides, les élastomères thermoplastiques, les -16- polyuréthanes, les résines de phénol, les résines de mélamine, les résines urées, les résines époxydes et les résines insaturées de polyester. Des polymères thermoplastiques biodégradables, peuvent également être utilisés tel que, par exemple, les acides poly-lactiques(PLA). Des combinaisons de ces polymères peuvent également être réalisées en mélange avec des polymères à groupement polaires, tels que les alcools polyvinyliques. Des agents porophores peuvent être utilisés pour expanser le matériau thermoplastique et créer des cellules ouvertes ou fermées. Agents de traitement intervenant dans les matériaux thermoplastiques selon l'invention : Les agents de traitement mis en œuvre par introduction dans et mélange avec le polymère thermoplastique pour réaliser le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur selon l'invention, sont choisis dans le groupe constitué par des agents connus de réaction et/ou d'adsorption de polluants gazeux tels que déshydratants, capteurs d'oxygène, capteurs d'odeurs, capteurs d'ammoniac (NH3), d'alcools, d'aldéhydes, de cétones, d'anhydride sulfureux (SO2), d'acide sulfhydrique (H2S), de mercaptans, d'alcènes dont en particulier l'éthylène, d'alcynes, de dioxyde de carbone (CO2), de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde d'azote (NO2), d'alcanes dont en particulier le méthane (CH4), d'halogènes dont en particulier le fluor, et/ou des agents de désorption dans l'atmosphère interne au conteneur, tels que des agents olfactifs volatils. -17- Divers agents de traitement in-situ de l'atmosphère gazeuse interne d'un conteneur muni du dispositif selon l'invention peuvent être cités à titre d'illustration : L'agent déshydratant est un agent individuel ou un mélange de plusieurs agents déshydratants, choisis dans le groupe constitué par des gels de silice, les argiles déshydratantes, les alumines activées, l'oxyde de calcium, l'oxyde de baryum, les zéolites naturels ou synthétiques, les tamis moléculaires ou analogues, ou les sels déliquescents tels que le sulfate de magnésium, le chlorure de calcium, le chlorure d'aluminium, le chlorure de lithium, le bromure de calcium, le chlorure de zinc, ou analogues. Préférentiellement l'agent déshydratant est un tamis moléculaire et/ou un gel de silice. L'agent capteur d'oxygène est choisi dans le groupe constitué par les poudres métalliques, ayant une capacité réductrice, plus particulièrement les poudres de fer, de zinc, d'étain, les oxydes métalliques ayant encore capacité à s'oxyder, en particulier l'oxyde ferreux, ainsi que les composés de fer tels que carbures, carbonyles, hydroxydes, utilisés seuls ou en présence d'activateur tel que hydroxydes, carbonates, sulfites, thiosulfates, phosphates, sels d'acides organiques, ou sels halogénés de métaux alcalins ou alcalino-terreux, le charbon actif, les alumines activées ou les argiles activées. -18- D'autres agents capteurs d'oxygène peuvent être également choisis parmi des polymères spécifiques réactifs tels que ceux décrits par exemple dans les brevets US5736616, W09948963, W098511758, qui peuvent être mélangés à un polymère thermoplastique mis en oeuvre pour réaliser le dispositif selon l'invention. L'agent capteur d'odeurs issues de polluants gazeux organiques est choisi dans le groupe constitué par le charbon actif pulvérulent, les zéolites hydrophobes, les alumines activées, et les argiles activées, les polymères spécifiques tels que les copolymère du styrène et du divinylbenzène, mélangés à un polymère thermoplastique mis en oeuvre pour réaliser le dispositif selon l'invention. L'agent de désorption libéré dans l'atmosphère 20 interne du conteneur est un agent olfactif volatil de type arômes, parfums, et senteurs, et est choisi dans le groupe des extraits d'agrumes, en particulier citron, orange, pamplemousse, mandarine, des extraits de vanille, des huiles 25 essentielles, des extraits d'herbes, des épices, et autres. Les composés volatils olfactifs préférés sont les ingrédients fortement volatils et à bas point d'ébullition. 30 Les quantités d'agent de traitement introduites dans le polymère thermoplastique pour la réalisation du dispositif selon l'invention exprimées en pour cent en poids peuvent varier entre 5 % à 55 du matériau thermoplastique mis en oeuvre pour la réalisation du dispositif, lorsque les 15 -19- agents de traitement sont des agents de réaction et/ou d'adsorption. Les quantités d'agent de traitement introduites dans le polymère thermoplastique pour la réalisation du dispositif selon l'invention, lorsque ces agents sont des agents de désorption dans l'atmosphère interne du conteneur, peuvent varier de 0,001 % à 5 % en poids et préférentiellement de 0,001 % à 1%,du matériau thermoplastique mis en oeuvre pour la réalisation du dispositif. La fabrication du matériau thermoplastique mis en oeuvre dans le cadre del'invention se fait préférentiellement par ajout de mélange-maîtres comprenant, en proportion concentrée, le ou les agents de traitement préalablement dispersés dans une matrice polymère thermoplastique, le dit mélange-maître se présentant sous la forme de granulés qui sont ensuite mélangés aux granulés de polymère(s) thermoplastique(s) vierge(s) de telle manière que les quantités d'agents de traitement présents dans le matériau polymère répondent aux teneurs en pourcentage en poids précédemment citées. L'introduction avec dosage des mélange-maîtres à disperser dans le polymère thermoplastique peut se faire directement sur la machine d'injection, si le système de plastification est suffisant pour permettre une bonne homogénéisation, ou être réalisé dans une extrudeuse afin d'obtenir une matière prête à l'emploi. Ces mélange-maîtres sont obtenus par extrusion compoundage. -20- Les matière minérales pulvérulentes constituant les agents de réaction ou les agents d'adsorption sont mélangées à sec avec les granulés de polymères thermoplastiques vierges, puis extrudés et granulés, généralement dans des extrudeuses bi-vis, avec coupe en tête, selon des procédés bien connus de l'état de la technique. En ce qui concerne les agents de désorption, les composés organiques volatils, c'est à dire les extraits d'arômes, parfums, senteurs, peuvent être encapsulés dans des microcapsules, puis dispersés dans une matrice thermoplastique, et dès lors également se présenter sous la forme de mélange-maître à diluer dans le polymère thermoplastique utilisé pour fabriquer le dispositif. De tels mélange maître contiennent jusqu'à 20 % de composé olfactifs dans une matrice généralement polyoléfinique. Dans un autre mode d'incorporation, les composés volatils olfactifs peuvent être préalablement disposés sur un support minéral absorbant, lui-même associé à une matrice thermoplastique pour la fabrication d'un mélange-maître. Enfin d'autre modes de réalisation sont également possibles, comme par exemple celui décrit dans le brevet US 6,334,974 où une imprégnation d'une poudre thermoplastique précède la réalisation du mélange-maître, lui-même ajouté au polymère thermoplastique appelé à être transformé par injection en un dispositif selon l'invention. Des additifs de stabilisation, des colorants, des agents glissants, des agents démoulants, des agents d'adhésion ou d'accrochage renforcé, peuvent être ajoutés aux polymères thermoplastiques mis en oeuvre pour réaliser le dispositif -21- de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère, suivant les impératifs de mise en oeuvre. Le dispositif de distribution/limiteur ce débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne peut également être réalisé à partir d'une architecture bi-matière, sur tout ou partie de sa surface, de manière à, par exemple, favoriser ou au contraire restreindre le glissement des produits unitaires à distribuer par le ou les orifices de distribution. Le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne peut constituer un objet séparé, venant s'insérer dans le conteneur, et ce dans une configuration préférentielle, ou être co-injecté avec le corps du conteneur, par des technicues d'injection bi-matière bien connues de l'état de la technique. Dans le cas où le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne est co-injecté avec le corps du conteneur, le dispositif constitue tout ou partie du corps du conteneur, ledit corps de conteneur étant ensuite bouché par un fond étanche. Dans cette configuration, la partie prolongeant le dit dispositif pour former une partie du corps du conteneur est réalisée dans une matière thermoplastique imperméable, alors que la partie du dispositif constituant en particulier la surface de guidage des produits à distribuer est réalisée en matériau thermoplastique composé d'au moins un polymère thermoplastique et d'au moins un agent de traitement de l'atmosphère gazeuse, ayant cette capacité à échanger avec certains des constituants gazeux considéré comme polluants présents dans l'atmosphère gazeuse du conteneur. -22- Le conteneur équipé de son dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne selon l'invention comprend également un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte du conteneur, qui peut être tout bouchon/couvercle, de conception permettant d'assurer une étanchéité entre le conteneur et le bouchon/couvercle. Cette étanchéité peut s'effectuer dans une architecture combinant ajustement entre pièces mâles et pièces femelles, et formes géométriques adaptées et éventuellement utilisant l'élasticité des matériaux constituant le conteneur et le bouchon/couvercle. Le dit moyen d'obturation peut être relié au corps du conteneur par un moyen de liaison. Ce moyen de liaison peut être une charnière de type mécanique avec axe ou de type intégrale, suivant que le conteneur est un conteneur bi-pièce, c'est à dire constitué d'un corps et d'un bouchon/couvercle fabriqué séparément et donc éventuellement fabriqué à partir de deux matières qui peuvent être de nature identique ou différente, ou mono-pièce et donc en général mono-matière. Le conteneur équipé de son dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne selon l'invention peut également comprendre un témoin d'inviolabilité. Le conteneur équipé de son dispositif peut également recevoir un opercule étanche scellé sur son col dans la mesure où la surface supérieure du dispositif arase ou vient en léger retrait dudit col. Dans une utilisation préférentielle, le conteneur est préalablement rempli avec les produits à distribuer, puis -23- reçoit le dispositif selon l'invention, et éventuellement un opercule, et est ensuite fermé par le moyen d'obturation de type bouchon couvercle refermable. Dans une utilisation particulière, et lorsque le dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne, constitue tout ou partie du corps du conteneur, ledit corps de conteneur est rempli avec les produits à distribuer puis est ensuite bouché par un fond étanche. Le moyen d'obturation de type bouchon/couvercle refermable, dans cette configuration, peut dès lors avoir été installé et fermé préalablement au remplissage et à la fermeture de manière irréversible et définitive par le fond rapporté. Ainsi, un tel dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne, intégré à un conteneur s'utilise pour distribuer préférentiellement unité par unité un stock de produits à distribuer se trouvant stockés en attente d'utilisation pour être protégés de l'atmosphère extérieure par le traitement de l'atmosphère interne du conteneur. L'invention sera mieux comprise grâce à la description chiffrée des figures ci-après évoquées, ces figures n'ayant qu'un caractère illustratif non limitatif d'un conteneur dessicatif particulier de l'invention. ù La figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif de distribution/limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur, d'architecture massive, selon l'invention, associé à son conteneur ; -24- - La figure 2 représente une vue en coupe d'un dispositif d'architecture à parois minces, selon l'invention, associé à son conteneur ; - La figure 3 représente une vue en coupe d'un dispositif selon l'invention, à structure à paroi mince, à un seul orifice principal de distribution excentré ; - La figure 4 représente une vue de dessus du même dispositif ; - La figure 5 représente une vue en perspective d'un dispositif de distribution et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur pour objets oblongs ; - La figure 6 représente une vue en perspective d'un dispositif dont la surface de guidage est hémisphérique et qui comporte un orifice principal de distribution centré, et des ouvertures secondaires débouchant sur l'orifice principal de distribution ; Selon la figure 1, le dispositif (1) selon l'invention comporte un orifice principal de distribution (2) précédé d'une surface de guidage (3), à axe de symétrie, cette surface (3) ayant une ouverture d'entrée (4) qui est la grande base tournée vers l'intérieur du conteneur (7), et une ouverture de sortie (5) qui débouche sur l'orifice principal de distribution (2), ce dispositif ayant un moyen de fixation (6) sur le conteneur associé (7). Ce dispositif est positionné verticalement sur le col du conteneur par l'intermédiaire d'une collerette (8) et est retenu pour empêcher sa sortie par un épaulement (9) constitué par des segments de couronnes. -25- Le dispositif a été réalisé à partir d'un matériau thermoplastique se composant de : - 42 % en poids d'un polyéthylène basse densité radicalaire commercialisé par POLIMERI sous la référence Riblene MP 31 ; - 8 % en poids d'un copolymère d'éthylène acétate de vinyle commercialisé par POLIMERI sous la référence Greenflex MQ40 ; 50 % en poids d'un tamis moléculaire commercialisé par CECA sous la référence NK10AP destiné à capter l'humidité. Selon la figure 2, le dispositif (1) selon l'invention comporte de la même manière un orifice principal de distribution (2) précédé d'une surface de guidage (3), à axe de symétrie, cette surface (3) ayant une ouverture d'entrée (4) qui est la grande base tournée vers l'intérieur du conteneur (7), et une ouverture de sortie (5) qui débouche sur l'orifice principal de distribution (2), ce dispositif ayant un moyen de fixation (6) qui est un emmanchement à force, dans le col du conteneur (7). Ce dispositif est positionné verticalement sur le col du conteneur par l'intermédiaire d'une collerette (8). Le dispositif a été réalisé à partir d'un matériau thermoplastique se composant de : - 74 % en poids d'un polyéthylène basse densité radicalaire commercialisé par BOREALIS sous la référence FA6220 ; 25 % en poids d'un mélange-maitre disponible chez Firmenich sous la référence N&A Orange 059427 A, destiné à émettre un parfum d'agrume Orange. -26- - 1 % en poids d'un mélange-maitre de couleur orange disponible chez Ciba sous la référence PH5150. Les figures 3 e-t 4 représentent une vue en coupe d'un dispositif (1) selon l'invention, à structure à paroi mince, à un seul orifice principal de distribution excentré (2) et dont la surface de guidage (3) est plane. Le moyen de fixation (6) est de type rainure et jonc, jouant le rôle d'anti-retour. La collerette (8) positionne verticalement le dispositif (1) sur le col du conteneur (7). Le dispositif a été réalisé à partir d'un matériau thermoplastique se composant de : 42 % en poids d'un polyéthylène basse densité linéaire ; 8 % en poids d'un copolymère d'éthylène acétate de vinyle ; 40 % en poids d'un tamis moléculaire commercialisé par CECA sous la référence NK1OAP destiné à capter l'humidité ; 10 % en poids de poudre de fer à capacité oxydante, sous la forme d'un mélange-maître, pour capter l'oxygène présent. La figure 5 représente une vue en perspective d'un dispositif de distribution et de traitement in-situ de l'atmosphère interne d'un conteneur, pour objets oblongs; Ce dispositif (1) à structure à paroi mince, comporte un orifice principal de distribution (2), une série d'ouvertures allongées (10) sécantes entre elles et rectilignes, réparties radialement par rapport à l'axe de -27- symétrie principal du dispositif (1) et débouchant dans l'orifice principal de distribution (2). La surface de guidage (3) est à plans multiples associés deux par deux en amont des ouvertures secondaires de distribution (1C) pour former des trémies d'alimentation qui débouchent sur l'orifice principal de distribution (2) et sur les ouvertures secondaires de distribution. Le moyen de fixation (6) est de type emmanchement à force, qui permet de positionner verticalement le dispositif (1) sur le col du conteneur (7) par l'intermédiaire d'une forme tronconique. Le dispositif e été réalisé à partir d'un matériau thermoplastique se composant de : - 42 % en poids d'un polyéthylène basse densité radicalaire commercialisé par POLIMERI sous la référence Riblene MP 31 ; - 8 % en poids d'un copolymère d'éthylène acétate de vinyle commercialisé par POLIMERI sous la référence Greenflex MQ40 ; - 35 % de tamis moléculaire commercialisé par CECA sous la référence NK10AP destiné à capter 25 l'humidité. - 15 % en poids d'un charbon actif destiné à capter les odeurs. La figure 6 représente une vue en perspective d'un 30 dispositif (1) dont la surface de guidage (3) est hémisphérique et comportant un orifice principal de distribution centré (2), et des ouvertures secondaires (10) débouchant sur l'orifice principal de distribution (2). -28- Le dispositif a été réalisé à partir d'un matériau thermoplastique se composant de : -42 % en poids d'un polyéthylène basse densité radicalaire commercialisé par POLIMERI sous la 5 référence Riblene MP 31 ; - 8 % en poids d'un copolymère d'éthylène acétate de vinyle commercialisé par POLIMERI sous la référence Greenflex MQ40 ; - 50 % en poids d'un tamis moléculaire 10 commercialisé par CECA sous la référence NK10AP destiné à capter l'humidité | L'invention concerne un dispositif (1) de distribution / limiteur de débit de produits unitaires, et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur dans lequel il est intégré, comportant une surface inférieure munie d'une ouverture d'entrée (4), une surface supérieure munie d'au moins un orifice principal de distribution (2), une surface de guidage (3) des produits à distribuer, un moyen de fixation (6) dudit dispositif, et caractérisé en ce que il est réalisé en matériau thermoplastique composé d'au moins un polymère thermoplastique et d'au moins un agent de traitement de polluants gazeux présents de l'atmosphère du conteneur, par réaction avec et/ou adsorption, de au moins un polluant gazeux présent et/ou désorption du dit agent dans la dite atmosphère du conteneur. | 1. Dispositif (1) de distribution / limiteur de débit de produits unitaires et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur clos par un moyen d'obturation, dans lequel il est intégré et dans lequel sont stockés en vrac lesdits produits unitaires, dispositif comportant, pour permettre le passage des produits à distribuer de l'intérieur vers l'extérieur du conteneur : une surface inférieure munie d'une ouverture d'entrée (4); - une surface supérieure munie d'au moins un orifice principal de distribution (2 ); - entre la surface inférieure et la surface supérieure, une surface de guidage (3) des produits à distribuer; - un moyen de fixation (6) dudit dispositif sur le conteneur dans lequel il est intégré ; caractérisé en ce que ledit dispositif est réalisé en un matériau thermoplastique composé d'au moins un polymère thermoplastique et d'au moins un agent de traitement d'au moins un polluant gazeux présent dans l'atmosphère gazeuse du conteneur par réaction avec et/ou adsorption d'au moins un polluant gazeux présent dans la dite atmosphère gazeuse et/ou désorption du dit agent dans la dite atmosphère gazeuse du conteneur. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus ayant capacité d'adsorption de la vapeur d'eau.-30- 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que l'agent de traitement est choisi dans le groupe constitué par les gels de silice, les argiles déshydratantes, les alumines activées, l'oxyde de calcium, l'oxyde de baryum, les zéolites naturelles ou synthétiques, les tamis moléculaires, les sels déliquescents en particulier le sulfate de magnésium, le chlorure de calcium, le chlorure d'aluminium, le chlorure de lithium, le bromure de calcium, le chlorure de zinc. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus ayant capacité à réagir et/ou adsorber l'oxygène. 5. Dispositif, selon la 4 caractérisé en ce que l'agent de traitement est choisi dans le groupe constitué par les poudres métalliques, ayant une capacité réductrice, en particulier les poudres de fer, de zinc, d'étain, les oxydes métalliques ayant encore capacité à s'oxyder, en particulier l'oxyde ferreux, les composés de fer en particulier les carbures, carbonyles, hydroxydes, utilisés seuls ou en présence d'activateurs, le charbon actif, les alumines activées, les argiles activées, les polymères spécifiques réactifs. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus à caractère alcalin ayant capacité à réagir et/ou adsorber des polluants gazeux acides,-31- en particulier l'anhydride sulfureux (SO2), l'acide sulfhydrique (H2S), le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde d'azote (NO2), les halogènes dont en particulier le fluor. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus à caractère acide ayant capacité à réagir et/ou adsorber des polluants gazeux à caractère alcalin, en particulier l'ammoniac (NH3) 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus ayant capacité à réagir et/ou adsorber des polluants gazeux organiques, et en particulier le charbon actif, les zéolithe hydrophobes, les alumines activées, les argiles activées, les polymères spécifiques réactifs en particulier les copolymères du styrène et du divinylbenzène. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que l'agent de traitement présent dans le matériau thermoplastique est choisi parmi ceux connus ayant capacité à désorber dans l'atmosphère interne du conteneur un agent olfactif volatil de type arômes, parfums, senteurs, appartenant au groupe des extraits d'agrumes, en particulier citron, orange, pamplemousse, mandarine, des extraits de vanille, des huiles essentielles, des extraits d'herbes, des épices.-32- 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les polymères thermoplastiques mis en oeuvre pour réaliser le dispositif sont choisis dans le groupe constitué par les polyéthylènes, les copolymères d'éthylène, en particulier les éthylènes acétate de vinyle, les éthylènes éthyl-acrylate, les éthylènes butylacrylate, les éthylènes anhydride maléique, les éthylènes-alfa oléfines, le polypropylène homo et copolymères, le polybutene-1, le polyisobutylène, le chlorure polyvinylique, les copolymères de chlorure de vinyle, les chlorures de poly-vinylidène, les polystyrènes, les copolymères de styrène, les dérivés de cellulose, les polyamides, les polycarbonates, les poly-oxy-méthylènes, les polyéthylène-téréphthalates, les poly-butylène-téréphthalates, les copolyesters, les poly-phénylene-oxides, les poly-méthyl- méthacrylates, les copolymères d'acrylate, les polymères fluorés, les poly-phénylène-sulphides, les poly-aryl-sulphones, les poly-aryl-éther-cétones, les poly-éther-imides, les poly-imides, les élastomères thermoplastiques, les polyuréthanes, les résines de phénol, les résines de mélamine, les résines urées, les résines époxydes et les résines insaturées de polyester, les polymères thermoplastiques biodégradables, en particulier les acides poly lactiques(PLA), chaque polymère étant pris seul ou en mélange. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les polymères thermoplastiques mis en oeuvre pour réaliser le dispositif sont préférentiellement les polyoléfines.-33- 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en ce que les quantités d'agent de traitement introduites dans le polymère thermoplastique varient entre 5% et 55% en poids du matériau thermoplastique mis en œuvre lorsque les agents de traitement sont des agents de réaction et/ou d'adsorption. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en ce que les quantités d'agent de traitement introduites dans le polymère thermoplastique varient entre 0,001% et 5% et préférentiellement entre 0,001% et 1% en poids du matériau thermoplastique mis en oeuvre lorsque les agents de traitement ont capacité à désorber dans l'atmosphère interne du conteneur un agent olfactif volatil. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13 caractérisé en ce que l'ouverture d'entrée (4) du dispositif (1) est de section circulaire, elliptique ou polygonale. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisé en ce que l'ouverture d'entrée (4) du dispositif (1) a une section au plus égale à la section interne du col du conteneur ( 7 ) . . 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15 caractérisé en ce que la surface de guidage (3) du dispositif (1) est une surface sphérique, tronconique, parabolique tronquée, hyperbolique tronquée, ces surfaces étant concaves, de révolution droites ou obliques.-34- 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16 caractérisé en ce que la surface de guidage (3) est une surface plane comportant l'orifice principal de distribution. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17 caractérisé en ce que l'orifice principal de distribution (2) est de section circulaire, elliptique ou polygonale. 10 19. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 caractérisé en ce que l'orifice principal de distribution (2) est placé dans le plan de la surface supérieure du dispositif et en un point quelconque 15 dudit plan. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 caractérisé en ce que l'orifice principal de distribution (2) est placé en retrait du plan de la 20 surface supérieure du dispositif et en un point quelconque du dit plan. 21. Dispositif selon l'une ou l'autre des 19 et 20 caractérisé en ce que l'orifice principal de 25 distribution (2) est préférentiellement dans l'axe du dispositif. 22. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 21 caractérisé en ce que l'orifice principal de 30 distribution (2) est associé à d'autres ouvertures secondaires de distribution débouchant dans le dit orifice.5-35- 23. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 22 caractérisé en ce que le moyen de fixation du dispositif (6) est positionné sur la surface périphérique externe ou jupe du dit dispositif. 24. Dispositif selon la 23 caractérisé en ce que le moyen de fixation (6) est de type à emmanchement à force, à clipsage avec rainure et jonc, à retrait thermique différentiel, à vissage, à encliquetage. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 24 caractérisé en ce qu'il comporte un moyen spécifique permettant le positionnement vertical consistant en une collerette (8) venant en butée sur le col du conteneur ou dans un logement circulaire prévu dans le col du conteneur. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 25 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens spécifiques anti-retour (9) constitué par une butée en contre dépouille positionnée au niveau de la surface inférieure du dit dispositif. 27. Utilisation du dispositif de distribution limiteur de débit et de traitement in-situ de l'atmosphère d'un conteneur en vue de réaliser un ensemble de stockage et de distribution selon l'une au moins des 1 à 26 de produits à distribuer préférentiellement unité par unité, conditionnés en vrac, tels que des produits pharmaceutiques de type cachets, dragées, pilules, comprimés, pastilles, granulés, gélules, capsules et nécessitant une atmosphère à traiter en teneur en humidité, en-36- oxygène, en autres polluants, en ajout de composés olfactifs volatils. | B,A | B65,A61 | B65D,A61J | B65D 1,A61J 1,B65D 81,B65D 83 | B65D 1/26,A61J 1/03,B65D 81/20,B65D 81/26,B65D 83/00,B65D 83/04 |
FR2898214 | A1 | MICROSTRUCTURE POUR LA FORMATION D'UN SUBSTRAT EN SILICIUM ET GERMANIUM SUR ISOLANT ET DE TYPE Si1-xGex | 20,070,907 | Microstructure pour la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si1_XGex Domaine technique de l'invention 10 L'invention concerne une microstructure destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si1_XfGeX,, avec Xf compris entre une première valeur non nulle et 1, et formée par un empilement d'un substrat en silicium sur isolant et d'une première couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1GeX1, avec X1 compris strictement entre 0 15 et Xf. État de la technique 20 La technologie microélectronique actuelle, basée sur le silicium, arrive aux limites des possibilités offertes par ce matériau. Les besoins croissants en dispositifs électroniques toujours plus performants, plus rapides et plus économes en énergie ont conduit à étudier de nouvelles solutions. 25 L'industrie microélectronique s'est alors tournée vers le germanium, qui est entièrement compatible avec la technologie développée pour le silicium et qui présente la même structure cristalline que le silicium, mais avec des meilleures propriétés notamment en termes de mobilité de porteurs de charge. 30 Une application particulière concerne les transistors à effet de champ semi-conducteur oxyde métallique de type p (pMOSFET : metal-oxydesemiconductor field-effect transistor). L'article Selectively-formed hig h mobility SiGe-On-Insulator pMOSFETs with Ge-rich strained surface channels using local condensation technique de T. Tezuka et al. (2004 IEEE Symposium on VLSI Technology Digest of technical papers) décrit notamment la réalisation d'un pMOSFET, dont l'amélioration des performances est particulièrement sensible pour des transistors appauvris en porteurs de charge (FD pMOSFET) réalisés en germanium. Pour la fabrication de substrats en germanium sur isolant (GOI ou GeOl : Germanium On Insulator), une première technique utilise la technologie Smart Cut (marque déposée), initialement développée pour la fabrication de substrats en silicium sur isolant (SOI : Silicon On Insulator ), décrite notamment dans l'article 200mm Germanium-On-Insulator (GeOI) structures realized from epitaxial wafers using the Smart CutTM technology de C. Deguet et al. (Proceedings ECS 2005 conference, Québec). Cette technologie est basée sur le report, sur un substrat en silicium, d'une couche de germanium, déposée sur une couche d'oxyde de silicium SiO2 formant une couche isolante. Le substrat en GOI ainsi obtenu est du type pleine plaque. Cependant, cette technologie présente un coût très élevé et des transistors de type nMOSFET sont très difficiles à réaliser. Une deuxième technologie est basée sur le principe de la recristallisation latérale, notamment décrit dans l'article High- quality single-crystal Ge on insulator by liquid-phase epitaxy on Si substrates de Y. Liu et al. (Applied Physics Letters, vol.84, n 14, April 5, 2004), permettant de réaliser un substrat en GOI du type localisé. La technique consiste à déposer localement sur un substrat standard en silicium une couche de nitrure, qui formera l'isolant, puis ensuite à déposer au- dessus une couche plus étendue de germanium, qui sera alors localement en contact avec le substrat en silicium. Une fois encapsulé, l'empilement est chauffé brièvement à la température de fusion du germanium puis refroidi. La solidification du germanium fondu s'amorce sur le silicium du substrat (germe monocristallin), puis le front se propage formant localement une couche de germanium monocristalline sur isolant. Cependant, cette technique de réalisation de substrat en GOI localisé est lourde, du fait des problèmes de stabilité d'interfaces, et la recristallisation est limitée à la fois en étendue et en géométrie. Une troisième technique de fabrication connue utilise la technique de condensation germanium, permettant également de réaliser des substrats en GOI localisés. Cette technique repose sur la miscibilité totale du germanium et du silicium (même structure cristalline) et sur la différence d'affinité chimique entre le germanium et le silicium vis-à-vis de l'oxygène, notamment mises en évidence dans l'article A novel Fabrication Technique of Ultrathin and Relaxed SiGe Buffer Layers with High Ge Fraction for Sub-100nm Strained Silicon-On-Insulator MOSFETs de T. Tezuka et al. (Jpn. J. Appl. Phys. Vol. 40 (2001) pp.2866-2874 Parti , No. 4B, April 2001). L'article Characterization of 7-nm-thick strained Ge-on-insulator layer fabricated by Ge-condensation technique de S. Nakaharai et al. (Applied Physics Letters, vol. 83, n 17, October 27, 2003) décrit notamment le principe de fabrication d'un substrat en SGOI ou GOI par condensation germanium. Comme représenté schématiquement sur les figures 1 et 2, une microstructure 1, formée par un empilement d'un substrat 2 en SOI et d'une couche 3 en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1Gex, (figure 1), est destinée à la formation d'un substrat 4 comprenant une couche finale 5 en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1Gex1 (figure 2). Le substrat 2 en SOI de la microstructure 1 de départ comporte une couche 6 d'oxyde de silicium SiO2, enterrée entre deux couches de silicium, une couche épaisse 7 et une couche fine 8, sur laquelle est déposée la couche 3 initiale en Si,_X,Gexl. La concentration finale Xf de germanium dans la couche 5 du substrat 4 est comprise entre une première valeur non nulle et 1 et la concentration initiale X1 de germanium dans la couche 3 de la microstructure 1 est comprise strictement entre 0 et la concentration finale Xf de germanium dans la couche 5 du substrat 4. 1 o Le procédé de condensation germanium consiste à réaliser un traitement d'oxydation thermique, de préférence à haute température, du silicium de l'empilement des couches de la microstructure 1 de départ. Le silicium ayant une meilleure affinité chimique envers l'oxygène, le germanium n'est pas oxydé. Comme représenté sur la figure 2, l'oxydation thermique entraîne 15 alors la consommation du silicium de l'ensemble de l'empilement du substrat 2 en SOI et de la couche 3 en Si,_X,Gexl, pour former une couche supérieure 9 de SiO2, disposée sur le dessus du substrat 4 (figure 2). La couche fine 8 de silicium du substrat 2 en SOI, disposée initialement entre la couche 3 en Si,_X,Gexi et la couche 6 de SiO2 enterrée de la microstructure 1, a été 20 consommée pendant l'oxydation thermique et est remontée dans la couche supérieure 9 en SiO2. Sur la figure 2, le germanium n'étant pas soluble dans le SiO2, la couche 5 enrichie en germanium a été rejetée contre la couche 6 de SiO2 enterrée et 25 présente alors une épaisseur finale Ef, inférieure à l'épaisseur initiale El de la couche 3 en Si,_X,Gexl. Comme décrit dans l'article Oxidation of Si1_XGex alloys at atmospheric and elevated pressure de D.C. Paine et al. (J. Appl. Phys. 70(9), November 1, 30 1991), le procédé de condensation germanium peut se poursuivre jusqu'à la consommation complète du silicium, de manière à obtenir une couche 5 comprenant exclusivement du germanium, pour former alors un substrat 4 en GOI, avec une concentration finale Xf de germanium égale à 1. Dans le cas où le silicium n'est pas complètement consommé, le substrat 4 est alors un substrat en SGOI, avec une concentration finale Xf de germanium de la couche 5 comprise strictement entre 0 et 1. Cependant, un problème majeur de cette technique de condensation germanium, pour la fabrication d'un substrat 4 comprenant une couche 5 en Si,_X,GeXf, est la relaxation des contraintes dans la couche finale 5 enrichie en germanium. Lors de l'oxydation de la couche 3 en Si1_X1GeX, de la microstructure 1, il y a compétition entre oxydation du silicium et diffusion du germanium. Un fort gradient de composition peut conduire à un état de contrainte locale, telle que la couche 5 se relaxe plastiquement. Il en résulte alors l'apparition de réseaux croisés de dislocation dans la couche 5, engendrant notamment une mauvaise qualité du substrat 4. Par ailleurs, la technique de condensation germanium peut être utilisée indifféremment pour des couches épaisses, à savoir supérieures à 1pm et à l'épaisseur critique de relaxation Ec, comme décrit dans l'article Calculation of critical layer thickness considering thermal strain in Si1_XGeX/Si strainedlayer heterostructures de Jingyun Huang et al. (J. Apply. Phys. 83 (1), 1 January 1998), ou pour des fines couches, à savoir inférieures à l'épaisseur critique de relaxation Ec. Cependant, pour obtenir au final un substrat en GOI ou en SGOI épais, la condensation germanium à partir de couches épaisses suppose des temps d'oxydation longs, car une décroissance de la vitesse d'oxydation est observée en fonction de l'épaisseur de la couche 9 de SiO2 formée sur le substrat 4. De plus, la microstructure 1 de départ est réalisée, de préférence, par croissance métamorphique, ce qui entraîne la présence de dislocations dans l'empilement de ces couches, qui sont alors relaxées plastiquement. Par ailleurs, en partant d'une couche 3 en Si1_X1Gex1 relativement fine, la couche 3 est consommée lors de la condensation et la couche 5 obtenue est alors relativement fine. À titre d'exemple, en partant d'une couche de Si,_ X,Gex, avec une concentration initiale X1 de germanium de 10% (X1=0,1) et une épaisseur initiale El de 100nm, il est possible d'obtenir un substrat 4 en GOI, avec une épaisseur finale Ef de la couche 5 de l'ordre de 10nm. Cependant, d'un point de vue technologique, il est très difficile de former des composants sur un substrat 4 en GOI aussi fin. Un épaississement de la couche 5 est donc nécessaire, avec tous les problèmes que cela peut comporter, notamment une fragilité de l'interface entre la couche 5 en germanium et la couche 6 en SiO2 enterrée et la difficulté d'obtenir un matériau monocristallin par épitaxie sur une couche de germanium aussi fine sur isolant. De plus, la surface sur laquelle est réalisée l'épitaxie doit être toujours propre. Or, le point de fusion du germanium est très bas, ce qui empêche la réalisation d'un traitement haute température permettant de nettoyer la surface. Par ailleurs, l'article High Germanium Content Strained SGOI by Oxidation of Amorphous SiGe Film on SOI Substrates de F. Gao et al. (Electrochemical and Solid-State Letters, 8 (12) G337-G340 (2005)), décrit un procédé particulier de réalisation d'un substrat par condensation germanium consistant à déposer une couche amorphe en alliage de silicium et germanium directement sur le substrat en SOI. Cependant, la couche en alliage de silicium et germanium est déposée directement sur le substrat en SOI et recristallise lors du traitement d'oxydation haute température de la microstructure. Il en résulte alors l'obtention d'un substrat ne présentant pas des caractéristiques optimales en termes de contraintes et présentant des défauts d'un point de vue cristallin. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'une microstructure destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si1_XfGexf, qui soit épais et qui présente des propriétés mécaniques optimales. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que la microstructure comporte une seconde couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Sil_ X2GeX2, avec X2 compris entre une première valeur non nulle et 1, et une couche intercalaire, apte à rester amorphe lors de la formation du substrat et formée entre la première couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1GeX1 et la seconde couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2Gex2. Selon des développements de l'invention, la couche intercalaire est en oxyde de silicium ou en nitrure de silicium. Selon d'autres développements de l'invention, la première couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1GeX1 est pseudomorphe et la seconde couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2GeX2 est amorphe ou polycristalline. Selon un mode de réalisation avantageux, la microstructure comporte une couche additionnelle de silicium, déposée sur la seconde couche initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2Gex2. L'invention a également pour objet l'utilisation d'une telle microstructure, plus 3o particulièrement, pour la fabrication d'un substrat en SGOI ou en GOI par la technique de condensation germanium. 7 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : io La figure 1 représente schématiquement une vue en coupe d'une microstructure selon l'art antérieur, destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Sii_xfGexf. La figure 2 représente schématiquement une vue en coupe du substrat obtenu par condensation germanium à partir de la microstructure selon la 15 figure 1. La figure 3 représente schématiquement une vue en coupe d'une microstructure selon l'invention, destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si,_xfGexf. La figure 4 représente schématiquement une vue en coupe d'une étape 20 intermédiaire d'un procédé de condensation germanium à partir de la microstructure selon la figure 3, pour former un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si,_xfGexf. La figure 5 représente schématiquement une vue en coupe du substrat obtenu par condensation germanium à partir de la microstructure selon la 25 figure 3. La figure 6 représente schématiquement une vue en coupe d'une variante de réalisation d'une microstructure selon l'invention, destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Sil_xfGexf. La figure 7 représente schématiquement une vue en coupe du substrat 30 obtenu par condensation germanium à partir de la microstructure selon la figure 6. La figure 8 représente schématiquement une vue en coupe d'une autre variante de réalisation d'une microstructure selon l'invention, destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si,_ x,Gex,. Description de modes particuliers de réalisation Sur la figure 3, la microstructure 1 est formée par un empilement d'un 10 substrat 2 en SOI et d'une première couche 3 initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1Gex,. La couche 3 en Si1_X1Gex, est, de préférence, pseudomorphe, à savoir avec une épaisseur El inférieure à l'épaisseur critique de relaxation plastique. 15 La microstructure 1 comporte une seconde couche 10 initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_x2GeX2, avec X2 compris entre une première valeur non nulle et 1. La concentration X2 en germanium de la seconde couche 10 initiale est, de préférence, distincte de la concentration X1 en germanium de la première couche 3 initiale. 20 Dans le cas où là concentration X2 et égale à 1, la seconde couche 10 initiale est en germanium pur et, dans le cas où la concentration X2 est comprise strictement entre 0 et 1, la seconde couche 10 initiale est en alliage de silicium et germanium. 25 La couche 10 en Si1_x2GeX2 est, de préférence, amorphe ou polycristalline et présente une épaisseur E2, de préférence, supérieure à l'épaisseur El de la première couche 3 initiale en Si1_X1GeX1. D'une façon générale, pour éviter la présence de dislocation dans la microstructure 1, la couche 10 en Si1_x2Gex2 30 est non monocristalline, de sorte que la couche 10 en Si1_X2GeX2 ne rentre pas5 en compte dans l'épaisseur critique de relaxation plastique de la microstructure 1. La microstructure 1 est destinée à servir de structure de départ pour la formation d'un substrat 4 épais (figure 5), comprenant une couche 5 finale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X,GeX,. La microstructure 1 est, plus particulièrement, destinée à former un substrat 4, dont l'épaisseur finale Ef de la couche 5 en Si1_X,GeX, est supérieure à l'épaisseur initiale El de la couche 3 en Si1_X1GeX1 (figures 3 et 5). La concentration initiale X1 de germanium dans la première couche 3 en Sil_ x1GeX1 est, de préférence, comprise strictement entre 0 et Xf. La concentration final Xf de germanium est comprise strictement entre 0 et 1, pour un substrat 4 en SGOI, et la concentration finale Xf de germanium est égale à 1, pour un substrat 4 en GOI. La microstructure 1 est plus particulièrement destinée à être utilisée comme structure de départ, lors d'un procédé de condensation germanium, permettant de réaliser un substrat 4 avec une couche 5 épaisse en Si1_x,Gex, et dont les principales étapes sont représentées sur les figures 4 et 5. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 3, la microstructure 1 comporte également une couche intercalaire 11, formée entre la première couche 3 initiale en Si1_X1GeX1 et la seconde couche 10 initiale en Si1_X2GeX2. La couche intercalaire 11 doit être suffisamment épaisse, notamment pour permettre le dépôt de la seconde couche 10 initiale, et suffisamment fine, notamment pour autoriser la diffusion des atomes de germanium, dans le cas de l'utilisation de la microstructure 1 pour former un substrat 4 par un procédé de condensation germanium. À titre d'exemple, la couche intercalaire 11 a une épaisseur de l'ordre de quelques angstrôms à quelques nanomètres. La couche intercalaire 11 est, de préférence, apte à rester amorphe lors de la formation du substrat 4, notamment lors d'un traitement à haute température du type oxydation thermique du procédé de condensation germanium. La couche intercalaire 11 permet notamment d'éviter la cristallisation de la seconde couche 10 initiale en Si1_X2GeX2, lors de la montée en température inhérente à l'étape d'oxydation thermique du procédé de condensation germanium. La seconde couche 10 initiale en Si1_X2GeX2 reste ainsi amorphe ou polycristalline, pendant la formation du substrat 4. Dans le mode particulier de réalisation de la figure 3, la couche intercalaire 11 est en oxyde de silicium SiO2. L'oxyde de la couche intercalaire 11 peut être formé par voie chimique (bain d'ozone + acide chlorhydrique ; acide sulfurique) ou par voie thermique (oxygène, vapeur d'eau, vapeur d'eau + acide chlorhydrique ; température de l'ordre de 800 C à 1100 C). L'oxyde de la couche intercalaire 11 peut être natif, à savoir formé naturellement, ou peut être déposé, à savoir par dépôt direct d'une couche, par exemple, d'oxyde de silicium SiO2. Dans le mode particulier de réalisation des figures 3 à 5, la technique de condensation germanium consiste à effectuer une oxydation thermique, de préférence à haute température, de l'ensemble des couches 2, 3, 10 et 11 de l'empilement constituant la microstructure 1 de départ (figure 3). Comme représenté sur la figure 4, pendant l'étape d'oxydation thermique, le silicium de la seconde couche 10 initiale en Si1_X2GeX2 et de la couche intercalaire 11 en SiO2 est oxydé et les atomes de germanium sont diffusés vers la première couche 3 initiale en Si1_X1GeX1. Le silicium de la couche fine 8 du substrat 2 en SOI, de la première couche 3 en Si1_X1GeX1 et de la seconde couche 10 en Si1_X2GeX2 remonte vers le haut de l'empilement des couches et commence à former la couche supérieure 9 d'oxyde de silicium SiO2 sur le dessus de l'empilement (figure 4). L'épaisseur de la couche fine 8 de silicium et de la seconde couche 10 initiale de la microstructure 1 diminuent et l'épaisseur de la couche 9 de SiO2 formée sur le dessus de l'empilement augmente au fur et à mesure de l'oxydation thermique. Le procédé de condensation germanium continue tant que la concentration finale recherchée de germanium Xf de la couche 5 du substrat 4 n'est pas atteinte. Comme représenté sur la figure 5, à la fin du traitement de condensation germanium, la couche 5 enrichie en germanium du substrat 4 ainsi obtenu, est soit en germanium pur, s'il y a consommation complète du silicium, soit en alliage de silicium et germanium, s'il y a consommation incomplète du silicium. Le substrat 4 comporte la couche 5 en Si1_X1GeX1, rejetée contre la couche 6 de SiO2 enterrée, et la couche supérieure 9 de SiO2, formée sur le dessus de la couche finale 5 et comprenant la couche 11 en SiO2 restée amorphe pendant la formation du substrat 4. L'épaisseur finale Ef de la couche 5 en Si1_XfGeX,, supérieure à l'épaisseur E1 de la couche 3 initiale en Si1_X1GeX, de la microstructure 1, est relativement épaisse, notamment pour permettre la formation de composants sur le dessus du substrat 4. La seconde couche 10 initiale en Si1_X2GeX2 de la microstructure 1 (figure 3) a ainsi servi de réservoir de germanium, conduisant à un enrichissement plus rapide de la couche 5 du substrat 4 et entraînant l'obtention d'une couche 5 très épaisse, évitant toute étape d'épaississement supplémentaire. À titre d'exemple, en considérant qu'il y a conservation totale des atomes de germanium pendant le traitement de condensation germanium, on peut écrire l'équation suivante : X1.E1 + X2.E2 = Xf.Ef Ainsi, une microstructure 1 selon l'art antérieur, avec une concentration X1 de germanium de l'ordre de 10% (X1=0,1) et une épaisseur El de la couche 3 en Si1_X1Gex, de l'ordre de 100nm, permet de réaliser un substrat 4 en GOI avec une couche 5 en germanium pur, à savoir avec une concentration Xf de 100% (Xf=1), ayant une épaisseur Ef de l'ordre de 10nm. Une microstructure 1 selon l'invention, avec la même première couche 3 initiale et avec la seconde couche 10 initiale, avec une concentration X2 de germanium de l'ordre de 30% (X2=0,3) et une épaisseur F2 de l'ordre de 100nm, permet de réaliser un substrat 4 en GOI avec une couche 5 en germanium pur, à savoir avec une concentration Xf de 100% (Xf=1), ayant une épaisseur finale Ef de l'ordre de 40nm. La couche finale 5 obtenue est donc quatre fois plus épaisse que la couche initiale 3 de la microstructure 1 de départ, en utilisant une microstructure 1 selon l'invention. Une telle microstructure 1 avec une couche 10 initiale supplémentaire dans l'empilement de couches de la microstructure 1, notamment pour la réalisation d'un substrat 4 par condensation germanium, permet donc d'obtenir un substrat 4 en SGOI ou GOI épais, directement après la condensation germanium. La couche 5 est relativement épaisse et présente des caractéristiques optimales en termes d'enrichissement en germanium. Par ailleurs, la présence de la couche intercalaire 11 permet d'éviter la cristallisation de la seconde couche 10, lors du procédé de condensation germanium. II en résulte l'obtention d'un substrat 4 présentant des caractéristiques optimales en termes de propriétés mécaniques, notamment un substrat 4 présentant aucun défaut cristallin. La variante de réalisation de la microstructure 1 représentée sur la figure 6 30 se distingue du mode de réalisation de la figure 3 par la couche intercalaire 11 en nitrure de silicium Si3N4. Dans le cas de la formation d'un substrat 4 par un procédé de condensation germanium, comme représenté sur la figure 7, il subsiste alors à la fin du procédé une couche résiduelle 12 d'oxynitrure de silicium entre la couche finale 5 enrichie en germanium et la couche supérieure 9 en SiO2 formée après condensation germanium. Selon les applications, cette couche résiduelle 12 est ensuite éliminée, par exemple lors du processus final de réalisation d'un composant à partir du substrat 4 ainsi formé. Sur la figure 8, la variante de réalisation de la microstructure 1 se distingue io des modes de réalisation représentés sur les figures 3 et 6, par l'empilement d'une couche additionnelle 13 de silicium, formée sur la deuxième couche 10 initiale en Si1_X2GeX2 de la microstructure 1. La couche additionnelle 13 de silicium est notamment déposée avant tout traitement d'oxydation thermique, dans le cas de l'utilisation de la microstructure 1 pour un traitement de 15 condensation germanium. La couche additionnelle 13 de silicium, avec une épaisseur, par exemple, de l'ordre de quelques angstrôms à quelques nanomètres, est, de préférence, amorphe ou polycristalline et sert notamment à former une fine couche de 20 SiO2 sur le dessus de la microstructure 1, empêchant la consommation de germanium lors de l'étape d'oxydation thermique du procédé de condensation germanium. Quel que soit le mode de réalisation de la microstructure 1 décrit ci-dessus, 25 une telle microstructure 1 permet notamment de fabriquer un substrat 4 en GOI ou en SGOI présentant des caractéristiques optimales en termes de concentration et d'enrichissement de germanium, en termes d'épaisseur de couches et termes de propriétés mécaniques. 30 La présence d'une seconde couche 10 initiale dans la microstructure 1 de départ, notamment lors de l'utilisation de la microstructure 1 pour former un substrat 4 par condensation germanium, permet d'accélérer l'enrichissement en germanium et d'obtenir un substrat 4 avec de meilleures qualités. La seconde couche 10 initiale permet également d'éviter toute étape supplémentaire d'épaississement du substrat 4. Par ailleurs, la couche intercalaire 11 permet notamment d'empêcher la cristallisation de la couche 10, qui reste amorphe ou polycristalline pendant la formation du substrat 4. De plus, la première couche 3 initiale, fine et pseudomorphe, permet notamment d'éviter la présence de dislocations dans l'empilement de io couches d'une telle microstructure 1. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Les valeurs des concentrations de germanium et des épaisseurs de couches sont non limitatives et dépendent des caractéristiques initiales et 15 finales souhaitées de la microstructure 1 et du substrat 4. 20 | La microstructure (1) est destinée à la formation d'un substrat en silicium et germanium sur isolant et de type Si1-XfGeXf, avec Xf compris entre une première valeur non nulle et 1. La microstructure (1) est formée par un empilement d'un substrat (2) en silicium sur isolant et d'une première couche (3) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1-X1GeX1, avec X1 compris strictement entre 0 et Xf. L'empilement comporte également une seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1-X2GeX2, avec X2 compris entre une première valeur non nulle et 1, et une couche intercalaire (11), de préférence en oxyde de silicium ou en nitrure de silicium, apte à rester amorphe lors de la formation du substrat et intercalée entre la première couche (3) initiale en Si1-X1GeX1 et la seconde couche (10) initiale en Si1-X2GeX2. | Revendications 1. Microstructure (1) destinée à la formation d'un substrat (4) en silicium et germanium sur isolant et de type Si1_X,GeX,, avec Xf compris entre une première valeur non nulle et 1, et formée par un empilement d'un substrat (2) en silicium sur isolant et d'une première couche (3) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X1GeX1, avec X1 compris strictement entre 0 et Xf, 1 o microstructure caractérisée en ce qu'elle comporte une seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2GeX2, avec X2 compris entre une première valeur non nulle et 1, et une couche intercalaire (11), apte à rester amorphe lors de la formation du substrat (4) et formée entre la première couche (3) initiale en alliage de silicium et germanium de 15 type Si1_X1GeX1 et la seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2GeX2. 2. Microstructure selon la 1, caractérisée en ce que la couche intercalaire (11) est en oxyde de silicium. 3. Microstructure selon la 1, caractérisée en ce que la couche intercalaire (11) est en nitrure de silicium. 4. Microstructure selon l'une quelconque des 1 à 3, 25 caractérisée en ce que l'épaisseur de la couche intercalaire (11) est de l'ordre de quelques angstrôms à quelques nanomètres. 5. Microstructure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la première couche (3) initiale en alliage de silicium et 30 germanium de type Si1_X1GeX, est pseudomorphe. 16 20 6. Microstructure selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2GeX2 est amorphe. 7. Microstructure selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2GeX2 est polycristalline. 8. Microstructure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte une couche additionnelle (13) de silicium, déposée sur la seconde couche (10) initiale en alliage de silicium et germanium de type Si1_X2Gex2. 9. Utilisation d'une microstructure (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, pour la fabrication par condensation germanium d'un substrat (4) épais en silicium et germanium sur isolant et de type Si1_XfGeX1.20 | H | H01 | H01L | H01L 21 | H01L 21/20,H01L 21/762 |
FR2891995 | A1 | CHAUSSETTE RESPIRANTE | 20,070,420 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une /aérée en tricot comportant des zones à perméabilité augmentée pour favoriser le passage de l'air. Etat de la technique On connaît différents types de chaussettes destinés à éliminer ou éviter la transpiration des pieds par l'aération ou la respiration des pieds à travers la chaussette. Ainsi, le document US 5 319 807 BRIER décrit une chaussette destinée à gérer l'humidité en créant un environnement du pied. L'humidité est évacuée par une structure multicouche d'une partie de la chaussette. Cette structure multicouche a un effet de mèche ou de capillarité de façon à évacuer l'humidité des zones de transpiration vers des zones d'évaporation. 15 Le document US 6 341 505 DAHLGREN concerne une chaussette tricotée avec des fils hydrophiles et des fils hydrophobes, de manière à transférer l'humidité dégagée au niveau du pied par un effet de mèche ou de capillarité. L'une des particularités de cette chaussette est de créer une séparation entre l'avant et l'arrière de la chaussette par des an- 20 neaux tricotés en fils hydrophobes ; ces anneaux entourent la plante des pieds et le cou de pied. Ainsi, le principe de cette solution connue consiste à d'abord absorber ou sécher la peau localement avec le fil hydrophile puis à évacuer l'humidité de la zone à tricotage hydrophile par du fil hydrophobe vers un endroit où l'évaporation peut se faire facilement. 25 Les anneaux de la zone tubulaire ont pour fonction d'extraire l'humidité de la partie des doigts de pied pour la faire migrer en-suite vers une zone d'évaporation à l'extérieur de la chaussure. L'ajout de la matière hydrophobe a principalement pour fonction d'augmenter l'effet de mèche et, à l'extérieur à la chaussure, cela favorise l'évaporation. 30 Toutefois, cette solution a l'inconvénient de faire migrer l'humidité à travers la chaussette pratiquement de la pointe de la chaussette vers l'autre extrémité de celle-ci. L'efficacité de ce mode d'évacuation de l'humidité est relativement difficile à optimiser car cette efficacité dé-pend du rapport entre les fibres hydrophobes et les fibres hydrophiles. 35 Le document US 5 724 836 GREEN décrit une chaussette munie d'un dessus respirant tricoté avec des mailles relativement lâches. Ce produit a l'inconvénient de ne pas concerner les zones de transpiration naturelles du pied sous la voûte plantaire ou au niveau des doigts de pied. De plus, sur le plan du confort, cette chaussette a l'inconvénient d'être très mince au niveau du cou de pied et de ne pas amortir les contraintes éventuellement très localisées que la chaussure peut exercer sur le pied. Le document EP 1 275 761 KUNERT-WERKE GmbH décrit une chaussette notamment de sport et de marche comportant des canaux de ventilation 50, 80 sur le dessous et le dessus de la chaussette. Ces canaux sur le dessus sont des canaux transversaux légèrement en biais et les canaux sur le dessus sont répartis sur le côté le long de la ligne de jonction entre la partie renforcée 10 de la chaussette et sa zone fonctionnelle 7 correspondant au-dessus. Ce document se préoccupe principalement de la nature des fils utilisés pour le tricot, un fil de base 6 auquel est mélangé un fil de renforcement 11 dans la zone de renforcement 10 alors que dans la zone fonctionnelle 7, les passages d'air 50 sont à proximité de la ligne de sépa- 15 ration 9 avec la zone renforcée 10 dans une zone en forme de bande 60, partant de la ligne de séparation 9 près de la pointe 4, et remontant le long de la chaussette jusqu'à sa collerette 2. On a ainsi prévu un certain nombre de lignes parallèles de canaux d'air 50. Les canaux de la zone renforcée 80 arrivent jusqu'au niveau 20 de cette bande 60 des canaux d'air 50. On cherche ainsi à créer une circulation d'air partant de la semelle de la chaussette (zone renforcée 10) pour remonter sur les côtés dans la zone fonctionnelle 7 jusqu'à la collerette 2 de la chaussette. Mais cette solution a un certain nombre d'inconvénients de 25 fragilité et de diminution du confort. Ainsi, les canaux transversaux ou quasi transversaux occupant pratiquement toute la surface de la semelle de la chaussette créent des lignes fragiles. Ces lignes dirigées transversalement par rapport à la direction dans laquelle s'exercent les efforts lors-qu'on enfile ou on tire la chaussette ou qu'on chausse ou on déchausse 30 une chaussure, doivent transmettre ces efforts de traction qui peuvent être importants. Le tricot d'une chaussette résiste évidemment à ces efforts mais les lignes transversales affaiblies constituent pratiquement des lignes d'amorces de rupture. Ces lignes transversales sont aussi sollicitées par les mouvements du pied à l'intérieur de la chaussure qui exercent sur 35 les mailles de ces canaux d'air, des efforts importants qui les déforment et les usent. En outre, ces lignes transversales rompant la continuité de la semelle de la chaussette favorisent la formation de plis transversaux sous la plante du pied qui créent une gêne de confort importante. Enfin, cette chaussette destinée à créer un effet de pompage d'air concernant la semelle mais non les orteils qui restent confinés dans la pointe de la chaussette. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une chaussette aérée ou respirante, en tricot, permettant une ventilation particulièrement efficace sans réduction du confort de la chaussette. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une chaussette aérée ou respirante du type défini ci-dessus, en tricot, caractérisée en ce qu'elle comprend : 15 - une zone transversale d'aération à la base des orteils sur le dessus et sur le dessous de la chaussette, ces zones étant formées par des motifs de densité de tricotage réduite, - une zone d'aération sur le cou de pied formée par un secteur étalé, transversal à motif de densité de tricotage réduite, 20 - une fenêtre d'aération sur le dessous de la plante des pieds au niveau de la voûte plantaire, cette fenêtre étant formée de plusieurs bandes longitudinales à densité de tricotage réduite. La chaussette selon l'invention présente des zones perméables d'aération aux emplacements les plus sollicités par la transpiration et 25 qui ne nécessitent pas de protection mécanique particulière du pied par rapport à la chaussure. Les zones d'aération ne fragilisent pas non plus la chaussette qui présente mécaniquement quasiment la même résistance qu'une chaussette classique sans zones d'aération selon l'invention. 30 Enfin, la chaussette ne réduit pas le confort tant au niveau de l'appui de la plante des pieds dans la chaussure qu'au niveau des autres zones de contact très sollicitées comme les doigts de pied. En outre, les zones transversales d'aération au niveau de la base des orteils c'est-à-dire à la naissance des phalangettes, bénéficient 35 du dégagement existant naturellement à cet emplacement du pied et du volume d'air humide qui peut s'accumuler à cet endroit. Les deux zones transversales du dessus et du dessous de la chaussette, ne peuvent ainsi créer un effet de cheminée assurant une aération particulièrement efficace à cet endroit généralement confiné de la chaussure. La fenêtre d'aération du dessous de la plante des pieds créée une zone très perméable favorisant l'échange d'air entre l'intérieur de la chaussette et l'extérieur au niveau de la voûte plantaire. Cet effet d'aspiration pompe également l'air de la plante des pieds et créée un effet de circulation d'air évacuant l'air chaud et éventuellement chargé d'humidité, à l'extérieur de la chaussette dans l'intervalle entre la chaussette et la chaussure en évitant que cet air ne revienne à l'intérieur de la chaussette. La réalisation de la chaussette aérée et respirante selon l'invention ne présente pas de modifications importantes de la fabrication puisque le zones d'aération du dessus et du dessous de la chaussette au niveau de la base des orteils, la zona d'aération sur le cou de pied et la fenêtre d'aération au niveau de la voûte plantaire sont réalisables comme des dessins tricotés, et réalisés en négatif, c'est-à-dire en supprimant un ou des fils qui serviraient à faire normalement ces dessins. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les zones transversales sont en forme de lentille étroite de manière à réer un secteur 20 de ventilation précis à la base des orteils. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les motifs de densité de tricotage réduite sont constitués par des points de tricotage dont on a supprimé au moins un fil par rapport au fil de tricotage des zones environnantes, ces points de tricotage alternant avec des points de 25 tricotage normal pour constituer très localement des points de -perméabilité augmentée. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la zone d'aération du cou de pied est en forme de losange constitué par un motif formé d'une succession de points de densité de tricotage réduite alternant 30 avec des points de densité égale à celle de l'environnement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les bandes longitudinales sont bordées latéralement par des zones transitoires formées par une succession de points de densité de tricotage réduite alternant avec des points de densité de tricotage égale à celle de 35 l'environnement. Ces bandes longitudinales constituent une transition mécanique avec la fenêtre proprement dite. Cette fenêtre est avantageusement de forme rectangulaire. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation d'une chaussette aérée et respirante selon l'invention représentée schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'une chaussette posée à plat, - la figure 2A est une vue schématique du dessus de la chaussette, - la figure 2B est une vue schématique du dessous de la chaussette, - la figure 3 est une coupe transversale à échelle agrandie du dessous de la chaussette au niveau de la zone d'aération. Description du mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne une chaussette aérée et respirante réalisée en tricot. Cette chaussette comporte des zones de perméabilité pour favoriser le passage de l'air ou l'échange local d'air. Cette chaussette peut être une chaussette de ville mais il s'agit principalement d'une chaussette de sport ou de marche comportant des zones de renforcement et de confort, d'épaisseur augmentée pour atténuer et/ou répartir la pression locale entre la chaussure et le pied. Ainsi, la chaussette comporte à sa pointe 1 et sur le des- sous 2, une surface renforcée constituée par un tricot particulier avec un rajout de fils renforçant ces surfaces et en améliorant le confort, comme par exemple un tricot à bouclettes. Dans la zone avant de la chaussette, après la pointe 1, à l'endroit où se situe la base des orteils, c'est-à-dire la naissance de pha- langettes, le dessous 2 et le dessus 3 de la chaussette comportent une zone transversale d'aération 4, 5. Ces zones transversales 4, 5 de forme lenticulaire ou en lunule, occupent la largeur de la chaussette sur le des- sus et sur le dessous. Chacune de ces zones transversales est constituée par un motif de tricotage de densité réduite. Ce motif tel qu'un dessin est formé par une alternance de points tricotés avec et sans fils supplémentai- res ou dont le nombre de fils tricotés est diminué, pour créer des points plus perméables que les points de tricot voisins. On réalise ainsi une suc- cession de points de passage préférentiel ou d'échange préférentiel de l'air sans que ces points ne constituent une zone continue de réduction d'épaisseur du tricot, qui serait fragilisée ou perceptible au toucher. A l'avant et à l'arrière de ces deux zones transversales d'aération 4, 5, la chaussette est tricotée en fonction de considérations d'élasticité et de confort pour le contact du pied avec la chaussure. Ces deux zones 4, 5 5 plus perméables, superposées à la base des orteils, créent une cheminée d'air qui traverse ainsi de part en part la chaussette en passant dans l'intervalle des orteils ou en les contournant. Sur le dessus de la chaussette, au niveau du cou de pied, il y a une zone d'aération 6 formée par un secteur étalé, ayant une forme d'ellipse ou de losange dont le grand axe est dirigé transversalement. Cette zone 6 plus perméable est également formée par un motif transversal de densité de tricotage réduite sans constituer de ligne(s) continue(s) mais seulement une succession de points de passage préférentiel. Il n'y a pas de lignes d'affaiblissement qui pourraient fragiliser transversalement le tricot ni créer une gêne de confort car au toucher, l'épaisseur de la matière ne présente pas de discontinuité. Cette densité de tricotage réduite s'obtient par exemple par la suppression d'un fil de tricotage correspondant à celui du motif à réaliser. Le dessin est réalisé en négatif et corres- pond à l'absence d'un fil de tricotage. Ainsi, cette zone d'aération 6 sur le cou de pied conserve son épaisseur en étant simplement interrompue par des points de tricotage de densité réduite. Ces points sont de préférence alignés transversalement pour favoriser le pliage sans constituer de ligne transversale affaiblie de manière continue tout en conservant l'épaisseur de la chaussette dans cette zone de contact entre le cou de pied et la chaussure. Le dessous 3 de la chaussette comporte une fenêtre d'aération 7 de la plante des pieds. Cette fenêtre d'aération 7, de surface limitée, est située au niveau de la voûte plantaire en dehors pratiquement de la surface habituelle d'appui de la plante du pied. Elle est formée par plusieurs bandes longitudinales 71 dont la densité de tricotage a été ré-duite de manière à constituer une structure en forme de grille dont les barres seraient des bandes 72 tricotées normalement alors que les intervalles longitudinaux constituent les bandes 71 à densité de tricotage réduite. Les intervalles 71 sont dirigés longitudinalement dans l'axe de la chaussette, d'avant en arrière, pour former des lignes de passage entre des bandes longitudinales 72 de tricot ayant conservé leur épaisseur. Les bandes longitudinales assurent la tenue mécanique de la chaussette dans le sens longitudinal pour transmettre de façon homogène les efforts de traction au moment où l'on enfile/enlève la chaussette ou que l'on se chausse ou se déchausse. Cette tenue longitudinale évite également la formation de plis transversaux que pourraient engendrer les mouvements du pied dans la chaussure. Suivant le cas, la fenêtre d'aération 7 est inté- grée dans une partie de tricot à bouclettes destinée à améliorer la souplesse de la chaussette à l'écrasement. La fenêtre d'aération 7 peut être bordée d'un côté ou des deux par une zone transitoire 73 de structure voisine de celle de la zone 6 du dessus et composée d'une succession de points de densité de tricotage réduite et de points de densité de tricotage normale, comme celle de l'environnement. Outre le fait qu'au niveau de la fenêtre d'aération 7, la chaussette n'est pas en contact continu avec la voûte plantaire, cette fenêtre réalise également une fonction de pompage engendrée par le mouvement du pied dans la chaussure et la déformation du pied en mouvement. Les variations de volume créent un échange d'air au niveau du pied à travers la fenêtre d'aération. Les figures 2A et 2B montrent de manière plus précise la forme des différentes zones d'aération et de la fenêtre d'aération. 15 LA figure 2A est une vue à plat du dessus 3 de la chaussette sans montrer la tige. Derrière l'extrémité avant ou pointe 1 se trouve la zone transversale d'aération 5 en forme de lentille mince ou de losange. Cette zone est délimitée par un trait interrompu pour la matérialiser dans le dessin. En fait, cette zone n'est pas matérialisée par un contour mais 20 elle est simplement occupée par les points perméables de passage préférentiel de l'air, représentés par des croix. La répartition de ces croix est en ligne transversale mais sans continuité. Les points perméables sont séparés de leur environnement par des points de tricot sans perméabilité préférentielle, tricotés comme l'environnement de cette zone. 25 La vue de dessus montre également la forme élargie, dirigée également transversalement de la zone d'aération 6 du cou de pied. Cette zone est également matérialisée dans le dessin par un trait pointillé qui n'existe pas en réalité. Les points de passage préférentiel sont représentés par le nuage de croix de même structure que celle de la zone transversale 30 d'aération 5. La répartition peut se faire en lignes transversales droites ou courbes mais sans que les points de passage préférentiel ne soient jointifs. Ils sont toujours séparés par des points de tricot habituel comme les points tricotés en dehors de la zone d'aération 6. La vue de dessous de la figure 2B montre la structure de 35 l'autre zone transversale d'aération 4 au droit de la zone 5 et la fenêtre d'aération 7 formée de bandes de perméabilité 71 séparées par les bandes à tricotage normal 72, ayant la même structure que le restant des points de tricot du dessous 2 au moins dans l'environnement de la fenêtre 7. Les bandes constituées par les intervalles 71 sont à densité de tricotage ré-duite, obtenue comme déjà indiqué ci-dessus. Ces intervalles sont bordés ici par des zones transitoires 73 sur les deux côtés. Ces zones transitoires sont constituées par une répartition discontinue de points perméables comme les points tricotés avec une densité de tricotage réduite des zones 4, 5, 6 évoquées ci-dessus. La figure 2B montre que la fenêtre 7 est située sensiblement en position symétrique par rapport à l'axe longitudinale non représenté de la chaussette. Cela permet de ne pas distinguer les chaussettes pour pied io droit et pour pied gauche et de ne fabriquer qu'un seul type de chaussette. La même remarque s'applique à la disposition des zones d'aération 4, 5, 6 déjà décrites. La coupe transversale schématique selon III de la fenêtre d'aération (figure 2) représentée à la figure 3 montre l'effet de support 15 constitué par l'épaisseur de la chaussette qui est conservée sur toute la largeur du dessous 2 en formant simplement les intervalles longitudinaux 71, perméables à l'air. Dans cette vue, le contour de la plante du pied est indiqué par la référence P et la semelle sur laquelle s'appuie la chaussette est représentée par la référence S. La fenêtre 7 est bordée des 20 deux côtés par des zones transitoires 73 schématisées par des traits inter-rompus traversant l'épaisseur du tricot du dessous 2. La succession de bandes épaisses 72 et de bandes d'épaisseur réduite 71 forme des cavités constituant des cavités de pompage qui en fonction du mouvement du pied et de l'écrasement puis de la 25 détente de la matière de la chaussette créent une circulation d'air à travers la paroi de la chaussette à l'endroit de ces zones d'épaisseur réduite. Cette circulation d'air ventile le dessous du pied. L'air ainsi mis en mouvement peut par ailleurs être aspiré ou refoulé par le mouvement global du pied à l'intérieur de la chaussure 30 pendant un exercice de marche. Bien que l'invention concerne principalement des chaussettes en tricot pour la marche ou les exercices sportifs, ayant en général des épaisseurs de renforcement à fonction mécanique de protection du pied, l'invention s'applique également à des chaussettes de ville. 35 | Chaussette aérée / respirante en tricot comportant des zones à perméabilité augmentée pour favoriser le passage de l'air.La chaussette comprend :- une zone transversale d'aération à la base des orteils (naissance des phalangettes) sur le dessus et sur le dessous de la chaussette, cette zone étant formée par deux secteurs transversaux à motifs de densité de tricotage réduite,- une zone d'aération sur le cou de pied formée par un secteur étalé, à motif transversal de densité de tricotage réduite,- une fenêtre d'aération sur le dessous de la plante des pieds au niveau de la voûte plantaire, cette fenêtre étant formée de plusieurs bandes longitudinales à densité de tricotage réduite. | 1 ) Chaussette aérée / respirante en tricot comportant des zones à perméabilité augmentée pour favoriser le passage de l'air, caractérisée en ce qu' s elle comprend : une zone transversale d'aération à la base des orteils sur le dessus et sur le dessous de la chaussette, ces zones étant formées par des motifs de densité de tricotage réduite, une zone d'aération sur le cou de pied formée par un secteur étalé, 10 transversal à motif de densité de tricotage réduite, une fenêtre d'aération sur le dessous de la plante des pieds au niveau de la voûte plantaire, cette fenêtre étant formée de plusieurs bandes longitudinales à densité de tricotage réduite. 15 2 ) Chaussette selon la 1, caractérisée en ce que les zones transversales sont en forme de lentille étroite ou de losange. 3 ) Chaussette selon la 1, 20 caractérisée en ce que le motif de densité de tricotage réduit des zones transversales d'aération à la base des orteils et de la zone d'aération du cou de pied, est constitué par une succession de points à densité de tricotage réduite par la sup-pression d'au moins un fil de tricotage par rapport au tricotage environ- 25 nant. 4 ) Chaussette selon la 1, caractérisée en ce que la zone d'aération du cou de pied est en forme de losange constituée par 30 une succession transversale de points de densité de tricotage réduite alternant avec des points de densité égale à celle de l'environnement. 5 ) Chaussette selon la 1, caractérisée en ce que 35 les bandes longitudinales sont bordées latéralement par des zones transitoires formées par une succession de points de densité de tricotage réduite alternant avec des points de densité de tricotage égale à celle de l'environnement.io 5 ) Chaussette selon la 1, caractérisée en ce que la fenêtre est une zone de forme rectangulaire.5 | A,D | A41,D04 | A41B,D04B | A41B 11,D04B 1 | A41B 11/00,D04B 1/26 |
FR2889937 | A1 | IMPLANT INTERVERTEBRAL POUR L'ARTICULATION LOMBO-SACREE | 20,070,302 | La présente invention a pour objet un comprenant une cale apte à être disposée entre la cinquième vertèbre lombaire et la vertèbre du sacrum articulée à celle-ci. Dans l'anatomie du rachis, comme représenté sur la figure 1, le sacrum est situé en dessous des vertèbres lombaires et est constitué par cinq vertèbres notées S1 à S5 qui, au fil de l'évolution humaine, se sont soudées entre elles. Aujourd'hui, quatre paires des trous, appelés trous de conjugaison 11, subsistent entre les vertèbres sacrées S1 à S5. Ces trous 11, repartis de chaque côté du plan sagittal du rachis, témoignent de l'époque où ces vertèbres étaient séparées. La vertèbre supérieure du sacrum, notée S1, est articulée à la cinquième vertèbre lombaire, notée L5, comme représenté sur la figure 1. Cette articulation constitue l'articulation lombo-sacrée, ou articulation L5-S1. Par ailleurs, les vertèbres lombaires présentent une saillie médiane et postérieure: l'apophyse épineuse 10, dénommée ci-après épineuse. Les vertèbres sacrées, elles, ont perdu leurs épineuses au fil de l'évolution, et ne conservent à la place qu'une petite bosse résiduelle 12. Chez l'homme, certaines douleurs dorsales sont liées aux contraintes s'exerçant sur le disque intervertébral situé les vertèbres L5 et S1, ces contraintes étant, elles mêmes, liées au déplacement des vertèbres L5 et S1 l'une par rapport à l'autre, en particulier lors de l'extension et de la flexion du rachis. On connaît déjà des implants intervertébraux qui visent à limiter le déplacement des vertèbres L5 et S1 entre elles afin de soulager le disque intervertébral et, notamment, celui décrit dans le document FR 2 858 929. Cet implant est une cale présentant une face supérieure et une face inférieure opposées, une rainure ménagée sur la face supérieure pour recevoir l'épineuse de la vertèbre L5, et un logement longitudinal, orthogonal à ladite rainure, ménagé sur la face inférieure pour recevoir directement la partie supérieure, ou arc postérieur, de la vertèbre S1. Cet implant comprend, en outre, deux sangles solidaires de ladite cale, telles que la première sangle est susceptible d'être serrée autour de l'épineuse de la vertèbre L5 pour retenir celle-ci dans ladite rainure, et que la deuxième sangle est passée à travers une ouverture pratiquée dans le sacrum et est 2889937 2 susceptible d'être serrée de manière à maintenir la cale contre cette vertèbre S1. Ce type d'implant engendre deux types de problèmes: sa mise en place oblige à pratiquer une ouverture dans le sacrum et, en fonctionnement, la deuxième sangle frotte contre le sacrum. La présente invention a pour but de pallier à ces problèmes. Dans ce but, l'invention a pour objet un implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée comprenant une cale apte à être disposée entre la cinquième vertèbre lombaire L5 et la vertèbre S1 du sacrum articulée à la vertèbre L5, caractérisé en ce qu'il comprend un lien souple dont les portions d'extrémité peuvent être fixées au sacrum à l'aide de moyens de fixation, ce lien souple présentant une partie intermédiaire apte à coopérer avec un système de liaison prévu sur ladite cale de sorte que le lien souple relie la cale au sacrum. Grâce au lien souple, l'écartement entre la cale et la vertèbre S1 est limité. De préférence, on cherche à éviter tout décollement de la cale par rapport à la vertèbre S1 de façon à limiter au maximum la liberté de mouvement entre les vertèbres L5 et S1 lors de la flexion du rachis. On atteint ce but en jouant sur la longueur et/ou la tension du lien souple lorsque celui- ci est élastique. Avantageusement, le lien souple est mis sous tension de manière à exercer sur la cale une force de rappel en direction de la vertèbre S1, ce qui permet de plaquer la cale contre cette vertèbre. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de fixation comprennent des vis pédiculaires qui sont aptes à être ancrées dans le sacrum et qui présentent chacune une tête de vis équipée d'un système de fixation, chaque portion d'extrémité du lien souple étant fixée à ladite tête de vis à l'aide dudit système de fixation. Le système de fixation retenu doit pouvoir être manipulé facilement par un chirurgien car lors de l'opération l'espace de travail dans la région lombo-sacrée est restreint et la visibilité peut être mauvaise, en particulier à cause du sang. Avantageusement, ledit système de fixation comprend une partie de corps présentant un évidement susceptible de recevoir une portion 2889937 3 d'extrémité dudit lien souple et une vis de serrage pour serrer le lien souple à l'intérieur dudit évidement. Par évidement on entend designer tout type d'espace libre approprié. Il peut s'agir d'un trou borgne, d'un trou traversant, d'une rainure... La vis de serrage est mobile par rapport à cet évidement et permet de fixer le lien souple en le serrant à l'intérieur de l'évidement. La solution évidement/vis de serrage est de structure simple et facilement manipulable. Selon un premier exemple d'implant appartenant au premier mode de réalisation précité, la tête de vis des vis pédiculaires forme ladite partie de corps du système de fixation. Selon un deuxième exemple d'implant appartenant au premier mode de réalisation précité, ladite partie de corps se prolonge par une tige, la tête de vis des vis pédiculaires présentant un évidement susceptible de recevoir ladite tige et une vis de serrage pour fixer cette tige à l'intérieur dudit évidement. Ce deuxième exemple, de structure plus complexe que le premier, offre la possibilité de déplacer la partie de corps du système de fixation par rapport à la tête de vis. Ceci permet d'orienter chaque partie de corps et son évidement selon une direction préférée et/ou de régler la tension du lien souple après que celui-ci ait été fixé à l'intérieur des évidements des parties de corps et relié à la cale. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de fixation comprennent des crochets aptes à être accrochés au niveau des trous de conjugaison du sacrum, chaque portion d'extrémité du lien souple étant fixée à ces crochets. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. Cette description fait référence aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement l'anatomie de la région lombo-sacrée du rachis; - la figure 2 représente un premier exemple d'implant selon l'invention; - la figure 3 représente un deuxième exemple d'implant selon l'invention; - la figure 4 est une vue arrière selon la flèche IV, de l'implant de la figure 3, une fois celui-ci mis en place entre les vertèbres L5 et S1; 2889937 4 - la figure 5 est une coupe de l'implant de la figure 4 selon le plan médian M et suivant les flèches V; - la figure 6 est une coupe axiale d'une tête de vis pédiculaire utilisée dans l'implant de la figure 2; - la figure 7 est une coupe axiale d'une tête de vis pédiculaire utilisée dans l'implant des figures 3 à 5; - la figure 8 est une coupe axiale d'un autre exemple de tête de vis pédiculaire pouvant être utilisé ; - la figure 9 est une vue arrière représentant un troisième exemple d'implant selon l'invention, mis en place entre les vertèbres L5 et S1; et - la figure 10 est une coupe selon le plan X montrant le lien souple et le crochet de l'implant de la figure 9. La cinquième vertèbre lombaire L5 et la vertèbre supérieure du sacrum S1 sont représentées schématiquement sur la figure 1. La vertèbre L5 présente dans sa partie médiane et postérieure une épineuse 10. Cette épineuse 10 est située dans le plan sagittal du rachis. La partie supérieure de la vertèbre S1 forme un arc postérieur 14. La face interne de l'arc postérieur 14 fait face au corps vertébral du sacrum, elle est concave et définit avec le corps vertébral un orifice traversé par la moelle épinière (non représentée), appelé trou rachidien 16. Le même exemple de cale 20 est utilisé pour les deux exemples d'implant représentés sur les figures 2 à 5 et 9. Cette cale 20 est destinée à être insérée entre l'épineuse 10 et l'arc postérieur 14 et permet de limiter le rapprochement de l'épineuse 10 et de l'arc postérieur 14 lors de l'extension du rachis. Elle est réalisée en matériau biocompatible, par exemple un biopolymère comme le polyétheréthercétone (PEEK). Les directions haut, bas, avant, arrière, droite et gauche sont définies ci-après par référence au positionnement de la cale sur le rachis, la face avant de la cale étant tournée vers le ventre de l'individu porteur de la cale. Le plan médian M de la cale 20 correspond sensiblement au plan sagittal du rachis lorsque la cale est mise en place, il coupe les faces supérieure 22, inférieure 24, antérieure 26 et postérieure 28 de cette cale. Une rainure 30, orientée suivant le plan médian M de la cale, est ménagée sur la face supérieure 22 de la cale 20 pour recevoir l'épineuse 10 2889937 5 de la vertèbre L5. La rainure 30 débouche sur les faces antérieure 26 et postérieure 28 de la cale. Par ailleurs, un logement 36 longitudinal, orienté orthogonalement à ladite rainure 30, est ménagé au niveau de la face inférieure 24 de la cale, pour recevoir la partie supérieure de la vertèbre S1. La cale 20 peut ainsi reposer directement sur la vertèbre S1. La cale 20 présente à son extrémité inférieure deux extensions 32 dans le prolongement de la face postérieure 28. La cale 20 comprend, en outre, une patte 34 dans le prolongement de la face antérieure 26, qui s'étend en regard de l'espace laissé entre les extensions 32. La patte 34 et les extensions 32 définissent entre elles le logement longitudinal 36 précité. Les extensions 32 sont écartées de manière à pouvoir loger entre elles la bosse résiduelle 12 de la vertèbre S1. Les exemples d'implant représentés comprennent également des moyens d'attache pour attacher la cale 20 à l'épineuse 10 de la vertèbre L5. Avantageusement, ces moyens d'attache comprennent une sangle 46 solidaire de la cale 20 et susceptible d'être serrée autour de l'épineuse 10 de la vertèbre L5 pour retenir cette épineuse 10 dans la rainure 30 ménagée sur la face supérieure 22 de la cale. Une extrémité de la sangle 46 est fixée à la cale 20, d'un coté de la rainure 30, tandis que l'autre extrémité peut être passée dans un système d'attache 42 solidaire de la cale 20, situé de l'autre côté de rainure 30. Le système d'attache 42 peut être amovible. Lors de la mise en place de la cale 20, la sangle 46 est passée autour de l'épineuse 10 puis passée dans le système d'attache 42. Ce système 42 peut être autobloquant de sorte qu'une fois la sangle 46 passée dans le système dans une direction et serrée autour de l'épineuse 10, le système 42 empêche la sangle de glisser dans la direction opposée. La cale 20 comprend en outre un crochet 21 formé sur sa face postérieure 28 et qui sera décrit plus en détail ci-après. En référence à la figure 2, nous allons maintenant décrire un premier exemple d'implant selon l'invention. Cet implant comprend une cale 20 du type précité, équipée de moyens d'attache, d'un lien souple 50 et deux vis pédiculaires 60 situées de chaque côté de la cale 20. Les vis pédiculaires 60 comprennent un corps de vis 61 apte à être vissé dans le sacrum et une tête de vis 62 destinée à rester, au moins en partie, à l'extérieur du sacrum. Cette tête de vis 62 présente un évidement 63 apte à recevoir une portion d'extrémité 52 du lien souple 50. Dans l'exemple, cet évidement est une rainure ménagée sur la face d'extrémité 64 de la tête de vis. Cette rainure traverse radialement (c'est-à-dire orthogonalement à l'axe A de la vis) la tête de vis 60, d'un bord à l'autre. Cette rainure est délimitée par deux parois latérales opposées 65 et une paroi de fond 66 (voir figure 6). Les parois latérales définissant entre elles, dans la partie médiane de la rainure, un espace libre fileté 67 apte à coopérer avec une vis de serrage 68. Le lien souple 50 présente, de préférence, une certaine élasticité. Il est par exemple formé d'au moins une tresse tubulaire réalisée à partir de fils de matériaux biocompatibles comme le polyéthylène. Le tressage et, surtout, les propriétés intrinsèques du polyéthylène assurent l'élasticité du lien souple. Les deux portions d'extrémité 52 du lien souple 50 sont destinées à être fixées aux têtes de vis 62. Par ailleurs, une portion intermédiaire 54 du lien souple 20 est apte à coopérer avec un système d'attache présent sur la cale 20. De préférence, cette portion intermédiaire 54 est sensiblement médiane. Dans l'exemple, le crochet 21 situé à l'arrière de la cale 20 fait office de système d'attache. Ce crochet 21 est réalisé en une seule pièce avec la cale 20 et fait saillie sur la face postérieure 28 de la cale. Il est tourné vers le haut, de manière à retenir la portion intermédiaire 54 du lien souple 50. D'autres systèmes d'attache pourraient cependant être envisagés comme une rainure ménagée à l'arrière de la cale 20, par exemple sur sa face postérieure 28, ou un perçage traversant ladite cale. La mise en place de l'implant se déroule comme suit. D'abord, on fixe les vis 60 sur le sacrum. Ensuite, on engage les portions d'extrémité 52 du lien souple 50 dans les évidements 63 des têtes de vis 62 et la portion intermédiaire 54 du lien souple 50 dans le crochet 21. Pour s'assurer que les portions d'extrémité 52 du lien souple restent dans les évidements 63 avant d'être fixées définitivement à l'aide de la vis de serrage 68, le lien souple présente à ses extrémités des excroissances 55 de dimensions supérieures à la largeur de l'évidement 63. En outre, des rondelles 56 peuvent être prévues entre les excroissances 55 et les tête de vis 62. Enfin, on fixe chaque portion d'extrémité 52 du lien souple à sa tête de vis 62 respective en serrant la vis de serrage 68. Cette vis vient presser le lien souple contre la paroi de fond 66 de l'évidement 63, pour le maintenir en position (voir figure 6). Pour ne pas endommager le lien souple 50 et risquer de le sectionner, l'extrémité avant de la vis de serrage 68 peut être arrondie. La tension du lien souple 50 peut être réglée en tirant sur les portions d'extrémité 52 du lien souple pour les éloigner de la cale 20, avant de les fixer définitivement à l'aide des vis de serrage 68 à l'intérieur des évidements 63. Une fois sous tension, le lien souple 50 exerce sur la cale des forces de rappel ayant une résultante dirigée vers la vertèbre S1. Pour que cette résultante ait une composante verticale dirigée vers le bas, suffisamment importante, il est préférable que les têtes de vis 62 soient situées suffisamment en dessous du crochet 21. En outre, on peut faire en sorte que la portion intermédiaire 54 du lien souple 50 soit située plus en arrière que les portions d'extrémité 52 du lien souple (c'est-à-dire plus en arrière que les têtes de vis 62). Ceci permet à la résultante des forces de rappel d'avoir une composante horizontale dirigée vers le rachis (c'est-à-dire vers l'avant de la cale 20). Une telle composante horizontale empêche la cale 20 de sortir par l'arrière de l'espace intervertébral L5-S1. En référence aux figures 3 à 6, nous allons maintenant décrire un deuxième exemple d'implant selon l'invention. La cale 20 et son système d'attache, de même que le lien souple 50 sont identiques à ceux du premier exemple. La différence entre les deux exemples réside dans le système de maintien des portions d'extrémité 52 du lien souple. Le deuxième exemple d'implant représenté comprend, d'une part, deux vis pédiculaires 160 avec un corps de vis 161 et une tête de vis 162 et, d'autre part, deux systèmes de fixation 80 distincts des têtes de vis 162. Chaque système de fixation comprend une partie de corps 82. Cette partie de corps 82 présente un évidement 83 de type rainure, ménagé sur sa face avant et à l'intérieur duquel le lien souple 50 peut être enfoncé. Une vis de serrage 88 est apte à être vissée dans une partie filetée de l'évidement pour serrer le lien souple à l'intérieur de celui-ci et l'immobiliser. En outre, chaque partie de corps 82 est prolongée par une tige 84. D'autre part, comme représenté sur la figure 7, chaque tête de vis 162 présente un évidement 163, par exemple un perçage qui traverse la tête de vis perpendiculairement à son axe A'. Cet évidement 163 est susceptible de recevoir ladite tige 84. La tige 84 peut alors être fixée à l'intérieur de l'évidement 163 à l'aide d'une vis de serrage 168 coopérant avec un trou fileté 167 ménagé selon l'axe A' et débouchant dans l'évidement 163, de sorte que la vis de serrage 168 est apte à serrer la tige 84 dans l'évidement 163. Ce deuxième exemple d'implant permet, en faisant coulisser la tige 84 dans l'évidement 163, de régler la tension du lien souple 50. Ainsi, lors de l'installation de l'implant, on peut d'abord fixer la portion intermédiaire 54 du lien souple à la cale 20 et les portions d'extrémité 52 du lien souple au système de fixation 80, en effectuant un premier réglage de la tension du lien souple et, ensuite, fixer les tiges 84 dans leur position définitive pour effectuer, si nécessaire, un deuxième réglage de la tension du lien souple. En référence à la figure 8, nous allons décrire un autre exemple de moyens de fixation des portions d'extrémité 52 du lien souple 50 au sacrum. Ces moyens de fixation comprennent, d'une part, des vis pédiculaires 260 aptes à être ancrées dans le sacrum et qui présentent chacune un corps de vis fileté 261 et une tête de vis 262 traversée par un trou 263 et, d'autre part, une plaquette 270 percée, enfilée sur le lien souple 50 et retenue à l'extrémité de celui-ci par une excroissance 55 présente sur le lien souple et formée, par exemple, par un noeud ou une boule de fils entrecroisés. Le contour du trou 263 est tel que la plaquette 270 et le lien souple 50 peuvent traverser le trou 263 lorsque la plaquette 270 est inclinée sensiblement suivant l'axe H du trou, et tel que cette même plaquette 270 ne puisse pas traverser le trou 263 lorsqu'elle est sensiblement perpendiculaire à l'axe H. Par exemple, la plaquette 270 et le contour du trou 263 présentent tous les deux une forme rectangulaire, la largeur de la plaquette étant inférieure à la largeur du contour du trou tandis que la longueur de la plaquette est supérieure à la diagonale du contour du trou. Dans cet exemple, la plaquette 270 doit être inclinée dans le sens de la longueur pour traverser le trou 263. Pour fixer le lien souple 50 à la tête de vis 262, on passe la plaquette 270, inclinée suivant l'axe H, et la portion d'extrémité 52 du lien souple à travers le trou 263. Une fois le trou 263 traversé, on rabat la plaquette 270 dans une position perpendiculaire à l'axe H. La plaquette 270 a d'ailleurs tendance à revenir dans cette dernière position naturellement. Le lien souple 50 étant sous-tension, la plaquette 270 est plaquée contre la tête de vis 262 dans sa position perpendiculaire à l'axe H de sorte que la portion d'extrémité 52 (retenue par l'excroissance 55 et la plaquette 270 du lien souple 50) ne peut plus s'échapper de la tête de vis 262. Pour faciliter l'inclinaison de la plaquette 270 par rapport au lien souple 50, le perçage 271 à l'intérieur duquel est enfilé le lien souple 50 est de forme oblongue. Contrairement aux systèmes de fixation représentés sur les figures 6 et 7, celui de la figure 8 ne permet pas de régler la tension du lien souple 50. En référence à la figure 9, nous allons maintenant décrire un troisième exemple d'implant selon l'invention. Celui-ci comprend une cale 20 du type de celle précédemment décrite mais ne comprend pas de vis pédiculaire. A la place des vis, cet implant comprend des crochets 90 aptes à être accrochés dans les trous de conjugaison 11 du sacrum, situés sous la cale 20 et de chaque côté de celle-ci. De préférence, on accroche un crochet 90 dans chacun des deux trous de conjugaison 11 situés entre les vertèbres S1 et S2, c'est-à-dire les trous 11 situés le plus près de la cale 20. Chaque portion d'extrémité 52 du lien souple 50 est fixée à un crochet par un système de fixation. Dans l'exemple de la figure 10, ce système de fixation comprend un manchon 92 formé sur la partie droite 91 (par opposition à la partie recourbée 93) du crochet 90. La portion d'extrémité 52 du lien souple 50 traverse le manchon 92 et est retenue à l'intérieur de celui-ci par une excroissance 55 formée à l'extrémité du lien souple 50. Cette excroissance a des dimensions supérieures à celles de l'ouverture du manchon 92 de manière à ne pas pouvoir le traverser. Pour fixer les extrémités 52 du lien souple au crochet 90, d'autres systèmes de fixation pourraient, bien entendu, être envisagés. Ainsi, on pourrait utiliser des systèmes analogues à ceux précédemment décrits et représentés sur les figures 6 à 8, qui équipent les têtes de vis pédiculaires, c'est-à-dire soit un système avec une vis de serrage coopérant avec un évidement, soit un système avec un trou au contour particulier coopérant avec une plaquette. Dans tous les cas, le lien souple 50 est mis sous tension de manière à tirer la cale 20 vers le bas | L'invention a pour objet un implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée comprenant une cale (20) apte à être disposée entre la cinquième vertèbre lombaire L5 et la vertèbre S1 du sacrum articulée à la vertèbre L5. Cet implant comprend un lien souple (50) dont les portions d'extrémité (52) peuvent être fixées au sacrum à l'aide de moyens de fixation comme des vis pédiculaires (60), ce lien souple (50) présente une partie intermédiaire (54) apte à coopérer avec un système de liaison comme un crochet (21), prévu sur la cale (20), de sorte que le lien souple (50) relie la cale au sacrum. Le lien souple (50) est mis sous tension de manière à exercer sur la cale (20) une force de rappel en direction de la vertèbre S1. | 1. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée comprenant une cale (20) apte à être disposée entre la cinquième vertèbre lombaire L5 et la vertèbre S1 du sacrum articulée à la vertèbre L5, caractérisé en ce qu'il comprend un lien souple (50) dont les portions d'extrémité (52) peuvent être fixées au sacrum à l'aide de moyens de fixation, ce lien souple présentant une partie intermédiaire (54) apte à coopérer avec un système de liaison prévu sur ladite cale (20) de sorte que le lien souple relie la cale au sacrum. 2. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent des vis pédiculaires (60, 160) qui sont aptes à être ancrées dans le sacrum et qui présentent chacune une tête de vis (62, 162) équipée d'un système de fixation, chaque portion d'extrémité (52) du lien souple étant fixée à ladite tête de vis à l'aide dudit système de fixation. 3. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon la 2, caractérisé en ce que ledit système de fixation comprend une partie de corps (62, 82) présentant un évidement (63, 83) susceptible de recevoir une portion d'extrémité (52) dudit lien souple et une vis de serrage (68, 88) pour serrer le lien souple à l'intérieur dudit évidement (63, 83). 4. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon la 3, caractérisé en ce que la tête de vis (62) des vis pédiculaires (60) forme ladite partie de corps du système de fixation. 5. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon la 3, caractérisé en ce que ladite partie de corps (82) se prolonge par une tige (84), la tête de vis (162) des vis pédiculaires (160) présentant un évidement (163) susceptible de recevoir ladite tige (84) et une vis de serrage (168) pour fixer cette tige (84) à l'intérieur dudit évidement (163). 2889937 11 6. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent des crochets (90) aptes à être accrochés au niveau des trous de conjugaison (11) du sacrum, chaque portion d'extrémité (52) du lien souple étant fixée à ces crochets (90). 7. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de liaison comprend un crochet (21) formé sur ladite cale (20). 8. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation présentent des évidements, les portions d'extrémité du lien souple (50) pouvant être tirées à l'intérieur de ces évidements, pour les éloigner de la cale (20), puis être fixées définitivement à l'intérieur de ces évidements, par quoi ledit lien souple (50) peut être mis sous tension et exercer sur la cale (20) une force de rappel en direction de ladite vertèbre S1. 9. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite cale (20) présente une face supérieure (22) et une face inférieure (24) opposées, en ce qu'une rainure (30), orientée suivant le plan médian (M) de la cale est ménagée sur la face supérieure (22) pour recevoir l'épineuse (10) de ladite vertèbre L5, et en ce qu'un logement longitudinal (36), orienté orthogonalement à ladite rainure (30), est ménagé sur la face inférieure (24) pour recevoir la partie supérieure de la vertèbre S1. 10. Implant intervertébral pour l'articulation lombo-sacrée selon l'une quelconque des , caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens d'attache (46) pour attacher la cale (20) à l'épineuse (10) de la vertèbre L5. | A | A61 | A61B | A61B 17 | A61B 17/70 |
FR2902157 | A1 | EOLIENNE A AXE VERTICAL COMPRENANT UNE TURBINE ET UNE GAINE CO-AXIALE A LADITE TURBINE ET ENVELOPPANT CETTE DERNIERE | 20,071,214 | La présente invention concerne le domaine technique général de la transformation de l'énergie du vent en énergie mécanique ou électrique. En particulier, la présente invention concerne une éolienne à axe vertical destinée à capter et à transformer l'énergie du vent en énergie mécanique ou électrique. L'éolienne à axe vertical selon l'invention comprend notamment une turbine cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, et munie de pales s'étendant radialement, et une gaine cylindrique co-axiale à ladite turbine et enveloppant cette dernière, ladite gaine présentant une ouverture verticale sur au moins une partie importante de sa hauteur pour permettre la pénétration du vent dans la gaine afin d'agir sur lesdites pales pour entraîner la turbine en rotation autour de son axe vertical. La plupart des éoliennes développées jusqu'à ce jour sont à axe horizontal. Elles sont en général coûteuses à fabriquer et à installer. Elles ne plaisent pas à tout le monde car elles font du bruit, et la rotation de leurs pales est désagréable pour le voisinage. En outre, les dispositifs actuels à axe horizontal sont généralement d'une hauteur considérable et sont situés dans des zones élevées. Par ailleurs, ces dispositifs requièrent un espace considérable, modifiant ainsi l'aspect du paysage et nuisant en outre à la faune, et plus particulièrement aux espèces volantes, de par les grandes pales qui constituent un facteur négatif de l'installation des dispositifs éoliens selon les conditions requises écologiques. Il y a donc une grande opposition des écologistes à l'installation de ces éoliennes. Il existe également de petits moteurs à vent à axe vertical, mais de très petite puissance du fait de leur conception. En outre, les éoliennes à axe vertical développées jusqu'à présent, comme les rotors Savonius ou Darrieus, sont de faible efficacité de par leur structure. L'éolienne à axe vertical selon l'invention permet d'éviter ces inconvénients. Elle est notamment simple à mettre en oeuvre et est en phase avec l'environnement. Elle présente une structure compacte, et permet ainsi de disposer plusieurs de ces moteurs à énergie éolienne dans un espace relativement réduit. L'éolienne selon 2 l'invention permet ainsi une économie de matière conduisant à un coût de fabrication relativement peu élevé. En outre, cette éolienne permet de produire une grande quantité d'énergie eu égard à ses dimensions. L'éolienne selon la présente invention permet de transformer l'énergie du vent en énergie mécanique ou électrique avec un rendement élevé, du fait notamment de l'utilisation d'une gaine qui enveloppe la turbine. Cette gaine permet ainsi de protéger les pales qui remontent au vent et d'éviter par conséquent que lesdites pales de la turbine ne soient ralenties ou freinées par le vent. L'éolienne selon l'invention, du fait de sa petite taille, peut être installée en des 10 endroits très divers, tels que dans des jardins, sur des terrasses d'habitations, ou encore sur des bateaux. Par ailleurs, l'éolienne selon la présente invention est un dispositif peu bruyant, ne créant pas de nuisance acoustique si on en installe plusieurs dans une zone déterminée. 15 Enfin, pour déterminer l'emplacement des dispositifs de l'art antérieur pour capter l'énergie éolienne, on doit tenir compte en général de la variation de la force des vents en fonction de l'endroit, des saisons, du climat et de la topographie de l'endroit. Au contraire, les caractéristiques de l'éolienne objet de la présente invention permettent de la placer, sans aucune difficulté et sans réduire son rendement, dans des 20 zones à vents aussi bien de grande que de faible vitesse, et également indépendamment de la direction du vent. L'éolienne à axe vertical selon l'invention permet ainsi de pouvoir utiliser l'énergie éolienne de façon rentable, avec un haut rendement, y compris dans des zones où les vents sont de force peu élevée et soufflent à faible vitesse. 25 La présente invention a ainsi pour objet une éolienne (1) à axe vertical comprenant : une turbine (2) cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, et munie de pales s'étendant radialement, et 30 - une gaine (3) cylindrique, co-axiale à ladite turbine, et enveloppant cette dernière, 3 ladite gaine (3) présentant une ouverture verticale (4) sur au moins une partie importante de sa hauteur pour permettre la pénétration du vent dans la gaine afin d'agir sur lesdites pales pour entraîner la turbine (2) en rotation autour de son axe vertical. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'éolienne comprend au moins un déflecteur (5) pour favoriser la pénétration du vent à travers l'ouverture (4) ménagée dans la gaine (3). Avantageusement, le déflecteur (5) est situé sur au moins un des bords de l'ouverture (4) de la gaine. Le déflecteur (5) peut être de forme plane ou cintrée. Les pales de la turbine (2) peuvent également être de forme plane ou cintrée. Avantageusement selon la présente invention, l'ouverture verticale (4) de la gaine s'étend au moins sur 50 % de la hauteur totale de la gaine (3). De manière encore plus avantageuse, l'ouverture (4) de la gaine s'étend au moins sur 80 % de la hauteur totale de la gaine (3). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'ouverture (4) 15 de la gaine s'étend sur toute la hauteur de la gaine (3). Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, l'ouverture (4) de la gaine s'étend sur un secteur angulaire d'amplitude comprise entre 90 et 180 par rapport à l'axe de la turbine. Avantageusement selon la présente invention, la gaine (3) est à rotation libre 20 autour de la turbine (2). La gaine (3) est montée par exemple sur roulements à bille. De manière encore plus avantageuse selon la présente invention, l'éolienne comprend au moins un gouvernail (7) pour faire pivoter la gaine autour de son axe vertical et orienter l'ouverture (4) de la gaine en fonction de la direction du vent. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le 25 gouvernail (7) s'étend au moins partiellement au-dessus de la gaine (3). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, la partie inférieure ou la partie supérieure de la turbine (2) est couplée à au moins un générateur électrique. 30 Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références aux dessins illustratifs suivants : 4 la figure 1 est une vue schématique d'une éolienne (1) à axe vertical selon la présente invention. la figure 2 est une vue de dessus schématique d'une éolienne (1) à axe vertical conforme à l'invention. la figure 3 est une vue de dessus schématique de pales de turbine (2) selon un mode de réalisation de la présente invention. La gaine n'est pas représentée sur ce schéma. la figure 4 est une représentation schématique de pales de turbine (2) selon un autre mode de réalisation de la présente invention. La gaine n'est pas représentée sur ce schéma. la figure 5 est une vue de dessus schématique des pales de turbine (2) telles que représentées sur la Figure 4. L'éolienne à axe vertical selon l'invention permet de capter efficacement l'énergie du vent, même par vent faible et quelle que soit la direction du vent, et permet de transformer l'énergie cinétique du vent en énergie mécanique ou électrique. Par le terme d'éolienne", on entend au sens de la présente invention un système mécanique permettant de transformer l'énergie cinétique du vent en énergie mécanique ou électrique. L'éolienne (1) à axe vertical selon la présente invention comprend une turbine (2) cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, et munie de pales s'étendant radialement, ainsi qu'une gaine (3) cylindrique, co-axiale à ladite turbine, et entourant cette dernière. La turbine (2) est disposée à l'intérieur de la gaine (3) et s'étend au moins sur une partie importante de ladite gaine (3). Ainsi, le bord vertical (6) rectiligne des pales de la turbine (2) s'étend au moins sur la moitié, avantageusement au moins sur les 2/3, de la hauteur de la gaine (3). Dans un exemple de réalisation particulier, la turbine (2) s'étend sur la hauteur totale de la gaine (3), comme cela est le cas sur la Figure 1. Dans le cadre de l'invention, la turbine (2) à axe vertical munie de ses pales est ainsi enveloppée par la gaine (3). La gaine (3) présente avantageusement une ouverture verticale (4) sur au moins une partie substantielle de sa hauteur, permettant ainsi la pénétration du vent V (représenté par des flèches sur les figures) dans la gaine afin d'entraîner la turbine (2) en rotation autour de son axe vertical. L'ouverture verticale (4) peut s'étendre sur toute la hauteur de la gaine (3), comme cela est le cas sur la Figure 1. Le bord extrême (6) vertical rectiligne des pales de la turbine (2) peut ménager 5 un faible écartement par rapport au bord interne de la paroi de la gaine (3). De manière préférentielle selon l'invention, le bord extrême (6) vertical rectiligne des pales de la turbine (2) est proche du bord interne de la paroi de la gaine (3), ménageant un très faible espace entre les pales et la gaine, comme cela est représenté sur les Figures 1 et 2. Conformément à l'invention, la gaine (3) permet de protéger les pales de la turbine (2) et de canaliser au moins une partie du flux du vent. La gaine (3) permet ainsi d'éviter que les pales qui remontent au vent soient ralenties par le vent qui va les empêcher de tourner. Comme cela est représenté sur la Figure 1, le vent soufflant dans l'ouverture (4) ne frappe pas les pales de la turbine qui remontent au vent et qui sont protégées par la gaine (3). De manière avantageuse, l'éolienne selon l'invention présente une configuration spécifique permettant d'avoir un cumul de l'énergie du vent dans la gaine (3), par addition de l'énergie du vent qui s'engouffre dans l'ouverture (4) et de l'énergie du vent en recirculation à l'intérieur de la gaine (3), générant ainsi un effet Venturi. Avantageusement selon la présente invention, au moins un déflecteur (5) est situé sur un des bords de l'ouverture (4) de la gaine pour capter un maximum de vent dans l'éolienne. Le déflecteur (5) peut être de forme courbe ou plane. Le déflecteur (5) s'étend typiquement le long de l'ouverture (4) de la gaine (3), de préférence sur une partie importante de la hauteur de la gaine (3). Ainsi, le déflecteur (5) s'étend au moins sur la moitié, avantageusement au moins sur les 2/3, de la hauteur de la gaine (3). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le déflecteur (5) s'étend sur toute la hauteur de la gaine, comme cela est représenté sur la Figure 1. En outre, selon un exemple de réalisation, le déflecteur (5) est de forme courbe et est positionné sur un seul des bords de l'ouverture (4) de la gaine (Cf. Figure 1). Typiquement, le déflecteur (5) est positionné sur au moins un des bords de l'ouverture (4) de la gaine de manière à présenter un angle compris entre 20 et 60 , 6 avantageusement entre 30 et 45 , par rapport à l'axe de la direction du vent. La hauteur totale de la gaine (3) de l'éolienne est avantageusement comprise entre 2 et 50 m, de manière encore plus avantageuse entre 5 et 30 m, typiquement entre 10 et 20 m. Le diamètre de la gaine (3) de l'éolienne est avantageusement compris entre 1 et 5 m, typiquement entre 2 et 4 m, par exemple de l'ordre de 3 m. Les pales de la turbine (2), ainsi que l'ouverture (4) ménagée dans la gaine (3), s'étendent préférentiellement sur une partie substantielle de la hauteur de la gaine (3). Le nombre de pales peut varier en fonction du diamètre de la turbine et de la forme des pales utilisées. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'axe vertical de l'éolienne ne supporte qu'un étage de pales, comme cela est le cas sur la Figure 1. Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, l'axe vertical de l'éolienne peut supporter plusieurs étages de pales, lesdits étages de pales étant superposés les uns au-dessus des autres le long de l'axe vertical. Par exemple, pour une éolienne d'une hauteur de 2 m, on peut utiliser un double étage de pales, chaque pale s'étendant sur une hauteur de 1 m. Le fait d'utiliser plusieurs étages de pales peut être avantageux, car cela permet d'améliorer le démarrage de l'éolienne et de lisser la poussée du vent. Les pales de la turbine (2) peuvent présenter diverses formes : elles peuvent être ainsi par exemple de forme plane, de forme courbe, ou encore de type Savonius (Figure 5). Les pales peuvent être par exemple des quarts de cylindre. L'inclinaison des pales est généralement réglable pour optimiser les performances de l'éolienne. La figure 3 représente un mode de réalisation particulier de pales de turbine (2) selon la présente invention. Les pales sont ici de forme cintrée permettant au vent V (représenté par une flèche) de s'accumuler dans le creux des pales et d'augmenter ainsi la pression du vent qui entraîne la turbine (2) en rotation. La figure 4 représente un autre mode de réalisation particulier de pales de turbine (2) selon la présente invention. Les pales sont ici de forme Savonius : elles sont ainsi constituées par deux sections semi-circulaires cylindriques (deux demi cylindres), déplacées l'une par rapport à l'autre. Les pales Savonius forment ainsi 7 approximativement un S lorsque l'on regarde les pales en vue plan ou vue de dessus, comme cela est représenté sur la figure 5. Le trajet du vent V dans les pales est ici représenté par des flèches. La forte traînée qui agit sur la section instantanément concave fait tourner la turbine autour de son axe vertical. Le système de turbine (rotor) Savonius ne comportant que deux pales, on place avantageusement sur l'axe vertical de la turbine plusieurs rotors Savonius le long de l'arbre. Les différents rotors Savonius (qui sont chacun constitués de deux pales demi cylindriques) sont alors agencés les uns au-dessus des autres le long de l'arbre vertical. Afin d'avoir une action continue de prise au vent selon la hauteur de la turbine et pour imposer à l'axe une action constante, on dispose chaque rotor avec un angle d'espacement différent. Ainsi, pour toujours avoir une prise au vent des pales, les pales agencées en partie haute de l'axe vertical sont disposées selon un certain angle, et les pales qui sont alors agencées en dessous (en partie médiane ou en partie inférieure de l'axe) sont décalées par rapport auxdites pales agencées en partie haute. Les pales de la turbine (2) peuvent être en divers matériaux. Elles peuvent ainsi être par exemple en métal tel que le fer ou l'aluminium, en bois, en plastique, et/ou en toile. Par exemple, les pales sont fabriquées en plastique (polyester ou époxy), et peuvent être renforcées par des fibres de verre. Dans un autre exemple, les pales sont métalliques ou ont un cadre de fer ou de bois et supportent une toile. Les matériaux composites de bois, bois-époxy ou bois-fibres-époxy peuvent également être utilisés. L'utilisation de fibres de carbone ou d'aramide comme matériaux de renforcement peut également être envisagée. La gaine (3) peut être réalisée dans un matériau du type aluminium ou en tôle. Avantageusement selon la présente invention, la gaine est à rotation libre autour de l'axe vertical et peut ainsi pivoter librement autour de la turbine. L'éolienne comporte typiquement un moyen d'orientation de la gaine en fonction de la direction du vent, afin de capter un flux maximal de vent au sein de l'éolienne à travers l'ouverture (4) ménagée dans la gaine (3), en plaçant l'ouverture (4) dans la direction face au vent. On utilise par exemple comme moyen d'orientation un gouvernail (7) de type girouette, que l'on peut positionner en partie supérieure de la gaine (3) de manière à ce qu'au moins une partie du gouvernail s'étende au-dessus de ladite gaine. Avantageusement, on fait ainsi pivoter la gaine (3) de l'éolienne de manière à 8 ce qu'une partie substantielle de l'énergie du vent traverse la surface balayée par la turbine (2). La gaine (3) peut être montée par exemple sur roulements à bille, et peut pivoter autour de la turbine à l'aide d'au moins un moteur. Dans un exemple de réalisation particulier, on dispose plusieurs éoliennes à axe vertical selon la présente invention au sein d'une installation. L'installation contient typiquement un seul système d'orientation, de type girouette, qui indique l'orientation du vent. Les éoliennes peuvent alors êtres guidées par un ordinateur ou système électronique qui intègre la direction du vent donnée par la girouette, et qui déclenche alors la rotation de chacune des gaines pour les orienter face au vent. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, l'ouverture verticale (4) ménagée dans la gaine s'étend sur un secteur angulaire d'amplitude comprise entre 90 et 180 par rapport à l'axe de la turbine, correspondant à une ouverture de la gaine comprise entre 25 et 50%. Dans un exemple de réalisation de l'invention, tel que représenté sur la Figure 2, une ouverture (4) de 25% est ménagée dans la gaine (3), ce qui correspond à une ouverture s'étendant sur un secteur angulaire d'amplitude égale à 90 par rapport à l'axe de la turbine. Avantageusement, le bord extrême (6) vertical rectiligne des pales de la turbine (2) ménage un très faible écartement par rapport au bord interne de la paroi de la gaine (3). Le déflecteur (5) est ici orienté de telle manière que le vent V (représenté par une flèche) pénètre dans la gaine en A, et agisse sur les pales pour entraîner la turbine (2) en rotation dans le sens A-B. Le déflecteur (5) est par exemple de forme plane et présente par exemple un angle de 45 par rapport à la direction du vent. Le vent souffle directement en A, mais pas en B (le vent n'agit pas directement sur les pales qui reviennent en B, c'est-à-dire les pales qui remontent au vent). Le vent s'accumule ainsi dans la gaine (3), puis ressort en C où il se conjugue au vent V qui arrive encore en A. On a ainsi un cumul de l'énergie du vent dans la gaine, par addition de l'énergie du vent qui s'engouffre dans l'ouverture (4) et de l'énergie du vent en recirculation à l'intérieur de la gaine (3), générant un effet Venturi. Par le terme de "Venturi", on entend au sens de la présente invention une concentration, canalisation et accélération du flux du vent au sein de l'éolienne. L'éolienne selon l'invention est ainsi particulièrement avantageuse car elle 9 permet de potentialiser l'effet du vent. Dans le cadre de la présente invention, la partie supérieure de la gaine (3) peut être fermée, par exemple par un couvercle. La partie inférieure de la gaine (3) repose avantageusement sur une base support. La partie inférieure ou la partie supérieure de la turbine (2) est quant à elle avantageusement couplée à au moins un générateur électrique ou alternateur, permettant ainsi de produire de l'énergie électrique à partir de l'énergie éolienne. L'exemple suivant est donné à titre non limitatif et illustre la présente invention. Exemple d'une réalisation de l'invention : Une éolienne selon la présente invention comporte une gaine cylindrique en aluminium, de forme allongée, d'une hauteur de 2 m, et d'un diamètre de 1,5 m. La gaine enveloppe une turbine cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, munie de pales s'étendant radialement. La gaine et la turbine sont co-axiales. La turbine comporte un double étage de pales, chaque pale présentant une hauteur de 1 m. Les pales sont en aluminium et sont des quarts de cylindre. Leur inclinaison est réglable. La gaine périphérique est ouverte à 25%, correspondant à une ouverture de la gaine s'étendant sur un secteur angulaire d'amplitude égale à 90 rapport à l'axe de la turbine, et comporte sur un des bords de l'ouverture un déflecteur positionné à 45 par rapport au lit du vent. La gaine est à rotation libre et est ainsi orientable en fonction de la direction du vent | La présente invention concerne une éolienne à axe vertical comprenant une turbine cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, et munie de pales s'étendant radialement, et une gaine cylindrique co-axiale à ladite turbine et enveloppant cette dernière, ladite gaine présentant une ouverture verticale sur au moins une partie importante de sa hauteur pour permettre la pénétration du vent dans la gaine afin d'agir sur lesdites pales pour entraîner la turbine en rotation autour de son axe vertical. | 1. Eolienne (1) à axe vertical comprenant : - une turbine (2) cylindrique, mobile autour d'un axe vertical, et munie de pales s'étendant radialement, et une gaine (3) cylindrique, co-axiale à ladite turbine, et enveloppant cette dernière, ladite gaine (3) présentant une ouverture verticale (4) sur au moins une partie importante de sa hauteur pour permettre la pénétration du vent dans la gaine afin d'agir sur lesdites pales pour entraîner la turbine (2) en rotation autour de son axe vertical. 2. Eolienne selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un déflecteur (5) pour favoriser la pénétration du vent à travers l'ouverture de la gaine (3). 3. Eolienne selon la 2, caractérisée en ce que le déflecteur (5) est situé sur au moins un des bords de l'ouverture (4) de la gaine. 4. Eolienne selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le déflecteur (5) est de forme plane ou cintrée. 5. Eolienne selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les pales sont de forme plane ou cintrée. 6. Eolienne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'ouverture (4) de la gaine s'étend sur la hauteur totale de la gaine (3). 7. Eolienne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'ouverture (4) de la gaine s'étend sur un secteur angulaire d'amplitude comprise entre 90 et 180 par rapport à l'axe de la turbine. 8. Eolienne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la gaine (3) est à rotation libre autour de la turbine (2). 9. Eolienne selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un gouvernail (7) pour orienter l'ouverture (4) de la gaine en fonction de la direction du vent. 10. Eolienne selon la 9, caractérisée en ce que le gouvernail (7) s'étend au moins partiellement au-dessus de la gaine (3). | F | F03 | F03D | F03D 3 | F03D 3/04 |
FR2894359 | A3 | BATON DE SIGNALISATION ROUTIERE ECLAIRE | 20,070,608 | La présente invention porte sur un bâton de signalisation routière, et, plus particulièrement, sur un bâton de signalisation routière éclairé qui peut être assemblé et fabriqué rapidement. Si l'on se réfère à la Figure 5, on peut voir que des bâtons de signalisation routière éclairés classiques 70 sont utilisés pour communiquer visuellement avec des conducteurs de véhicules et comprennent de multiples éléments qui sont vissés ensemble. Chaque élément a des filets correspondant à des filets sur des éléments adjacents. Même si le bâton de signalisation routière éclairé classique 70 peut être utilisé comme une arme analogue à un bâton de police, le bâton de signalisation routière éclairé classique 70 a également les inconvénients suivants. 1 - Le segment à filetage de chaque élément d'axe du bâton 20 de signalisation routière éclairé 70 peut s'user après un grand laps de temps et se desserrer entre chaque élément d'axe. Il s'ensuit que la durée de vie du bâton de signalisation routière éclairé 70 sera raccourcie par l'usure de chaque élément d'axe. 25 2 De plus, la fabrication de chaque élément d'axe avec un segment à filetage augmentera le coût de production. Le principal objectif de la présente invention est de proposer un bâton de signalisation routière éclairé 30 qui soit facile à manoeuvrer et à produire. Le bâton de signalisation routière éclairé a un manche, un bâton proprement dit, un dispositif d'éclairement et un capuchon. Le manche est tubulaire et a une extrémité avant, une extrémité arrière, une cavité 35 d'éclairement à l'extrémité arrière et un siège de bâton effilé à l'extrémité avant. Le bâton proprement dit est monté de façon sûre dans le siège de bâton effilé, il 35 consiste en une tige faite d'une matière translucide qui transmet et rayonne de la lumière et présente une broche de montage et une extrémité proximale effilée qui correspond au siège de bâton effilé et a un trou de broche, ce trou de broche s'alignant avec le trou de montage dans le manche. La broche de montage est montée dans le trou de montage et le trou de broche pour fixer de façon sûre le bâton proprement dit dans le manche. Le capuchon est connecté à l'extrémité arrière du manche, maintient le dispositif d'éclairement dans la cavité d'éclairement et active le dispositif d'éclairement pour amener le bâton proprement dit à briller. La présente invention a donc pour objet un bâton de signalisation routière éclairé, caractérisé par le fait 15 qu'il comprend : - un manche qui est tubulaire et ayant : o un intérieur comprenant une cavité d'éclairement formée à l'extrémité arrière du manche; et un siège de bâton effilé formé à l'extrémité avant du manche et communiquant avec la cavité d'éclairement ; o une extrémité avant ; o une extrémité arrière ; o une surface externe ; 25 o un trou de montage formé radialement à travers le manche près de l'extrémité avant ; - un bâton proprement dit qui est une tige de matière translucide qui transmet et rayonne de la lumière et qui comprend : 30 o une extrémité distale ; o une extrémité proximale qui est effilée, correspondant au siège de bâton effilé de l'intérieur du manche et ayant un trou de broche s'alignant avec le trou de montage dans le manche pour connecter le bâton proprement dit au manche, et une surface plate; et 10 20 o une broche de montage montée dans le trou de montage dans le manche et le trou de broche dans l'extrémité proximale pour maintenir de façon sûre le bâton proprement dit dans le manche ; - un dispositif d'éclairement monté dans la cavité d'éclairement dans le manche pour éclairer et faire briller le bâton proprement dit et comprenant : o un siège de batterie ayant une extrémité avant tournée vers la surface plate à l'extrémité proximale du bâton proprement dit et une extrémité arrière ; o un élément d'éclairement monté sur l'extrémité avant du siège de batterie et ayant une plaquette de circuits imprimés ayant une surface avant 15 tournée vers la surface plate à l'extrémité proximale du bâton proprement dit; et une surface arrière; de multiples sources de lumière montées sur la surface avant de la plaquette de circuits imprimés ; et un commutateur monté sur la surface avant de la plaquette de circuits imprimés ; et o un ressort attaché à la surface avant de la plaquette de circuits imprimés et venant en butée contre la surface plate à l'extrémité proximale du bâton proprement dit ; 25 - un capuchon connecté à l'extrémité arrière du manche, maintenant le dispositif d'éclairement dans la cavité d'éclairement à l'intérieur du manche pour activer le dispositif d'éclairement afin d'amener le bâton proprement dit à briller et comprenant : 30 o un manchon connecté à l'extrémité arrière du manche et ayant une extrémité interne une extrémité externe ; et une lèvre formée à l'extrémité externe du manchon et faisant saillie vers l'intérieur ; et 35 o un bouton-poussoir monté à coulissement à l'intérieur du manchon, faisant saillie à partir 5 de l'extrémité externe du manchon et ayant une extrémité externe faisant saillie à partir de l'extrémité externe du manchon pour être pressée pour activer le commutateur et les sources de lumière sur la plaquette de circuits imprimés par pression du commutateur contre la surface plate à l'extrémité proximale du bâton proprement dit; une extrémité interne ; et une bride formée autour et faisant saillie radialement à partir de 10 l'extrémité interne du bouton-poussoir et maintenue dans le capuchon par la lèvre. Le manche peut avoir en outre un filetage externe formé sur la surface externe du manche à l'extrémité arrière. 15 Le manchon du capuchon peut avoir en outre un taraudage interne formé à l'intérieur du manchon à l'extrémité interne et correspondant et se fixant au filetage externe sur le manche. L'extrémité distale du bâton proprement dit peut 20 être arrondie. Le bâton proprement dit peut comprendre en outre de multiples bulles formées dans la matière translucide du bâton proprement dit. Les sources de lumière du dispositif 25 d'éclairement peuvent être des diodes électroluminescentes (DEL). Le commutateur peut être un commutateur à bascule à bouton-poussoir. D'autres objectifs, avantages et nouvelles 30 caractéristiques de la présente invention ressortiront davantage à la lecture de la description détaillée suivante faite en liaison avec les dessins annexés. Sur ces dessins . 35 la Figure 1 est une vue en perspective du bâton de signalisation routière éclairé réalisé conformément à la présente invention ; la Figure 2 est une vue en perspective éclatée du bâton de signalisation routière éclairé de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue latérale opérationnelle 10 agrandie en coupe partielle du bâton de signalisation routière éclairé de la Figure 1 ; la Figure 4 est une vue en perspective opérationnelle du bâton de signalisation routière éclairé de la 15 Figure 1 ; et la Figure 5 est une vue en perspective éclatée d'un bâton de signalisation routière éclairé classique selon l'état antérieur de la technique. 20 Si l'on se réfère aux Figures 1 et 2, on peut voir qu'un bâton de signalisation routière éclairé 10 selon la présente invention comprend un manche 30, un bâton proprement dit 20, un dispositif d'éclairement 40 et un 25 capuchon 50. Le manche 30 est tubulaire et présente un intérieur, une extrémité avant, une extrémité arrière, une surface externe, un trou de montage et un filetage externe facultatif 31. L'intérieur du manche 30 comprend une 30 cavité d'éclairement et un siège de bâton effilé. La cavité d'éclairement est formée à l'extrémité arrière du manche 30. Le siège de bâton effilé est formé à l'extrémité avant du manche 30 et communique avec la cavité d'éclairement. Le trou de montage est formé radialement à 35 travers le manche 30 près de l'extrémité avant. Le filetage externe 31 est formé sur la surface externe du manche 30 à l'extrémité arrière. Le bâton proprement dit 20 est une tige d'une matière translucide qui transmet et rayonne de la lumière et comprend une extrémité distale, une extrémité proximale, une broche de montage 23 et de multiples bulles facultatives 22. L'extrémité distale peut être arrondie. L'extrémité proximale est effilée, correspond au siège de bâton effilé dans l'intérieur du manche 30 et présente un trou de broche et une surface plate 21. Le trou de broche s'aligne avec le trou de montage dans le manche 30 pour connecter le bâton proprement dit 20 au manche 30. La broche de montage 23 est montée dans le trou de montage dans le manche 30 et le trou de broche dans l'extrémité proximale pour maintenir de façon sûre le bâton proprement dit 20 dans le manche 30. Les bulles 22 sont formées à l'intérieur de la matière translucide du bâton proprement dit 20 pour diffuser et disperser la lumière transmise à travers le bâton proprement dit 20. Le dispositif d'éclairement 40 est monté dans la cavité d'éclairement dans le manche 30, éclaire et fait briller le bâton proprement dit 20 et comprend un siège de batterie 41, un élément d'éclairement 42 et un ressort 46. Le siège de batterie 41 a une extrémité avant et une extrémité arrière. L'extrémité avant du siège de batterie 41 est tournée vers la surface plate 21 à l'extrémité proximale du bâton proprement dit 20. L'élément d'éclairement 42 est monté sur l'extrémité avant du siège de batterie 41 et a une plaquette de circuits imprimés 43, plusieurs sources de lumière 44 et un commutateur 45. La plaquette de circuits imprimés 43 a une surface avant, une surface arrière et un centre. La surface avant est tournée vers la surface plate 21 à l'extrémité proximale du bâton proprement dit 20. Les sources de lumière 44 sont montées sur la surface avant de la plaquette de circuits imprimés 43 et peuvent être des ampoules de lumière discrètes ou des diodes électroluminescentes (DEL). Le commutateur 45 est monté sur la surface avant au centre de la plaquette de circuits imprimés 43 et peut être un commutateur à bascule à bouton-poussoir. Le ressort 46 est attaché à la surface avant de la plaquette de circuits imprimés 43 et vient en butée contre la surface plate 21 à l'extrémité proximale du bâton proprement dit 20. Si l'on fait encore référence à la Figure 4, on peut voir que le capuchon 50 est connecté à l'extrémité arrière du manche 30, maintient le dispositif d'éclairement 40 dans la cavité d'éclairement à l'intérieur du manche 30, active le dispositif d'éclairement 40 pour amener le bâton proprement dit 20 à briller et comprend un manchon et un bouton-poussoir 52. Le manchon est connecté à l'extrémité arrière du manche 30 et a une extrémité interne et une extrémité externe, un taraudage interne facultatif 51 et une lèvre. Le taraudage interne 51 est formé à l'intérieur du manchon à l'extrémité interne et correspond et se fixe au filetage externe 31 sur le manche 30. La lèvre est formée à l'extrémité externe du manchon et fait saillie vers l'intérieur. Le bouton-poussoir 52 est monté de façon coulissante à l'intérieur du manchon, fait saillie de l'extrémité externe du manchon et présente une extrémité externe, une extrémité interne et une bride. Si l'on fait encore référence à la Figure 3, on peut voir que l'extrémité externe du bouton-poussoir fait saillie de l'extrémité externe du manchon et est pressée pour activer le commutateur 45 et les sources de lumière 44 sur la plaquette de circuits imprimés 43 par pression du commutateur 45 contre la surface plate 21 à l'extrémité proximale du bâton proprement dit 20 pour amener le bâton proprement dit 20 à briller. La bride est formée autour et fait saillie radialement à partir de l'extrémité interne du bouton-poussoir et est maintenue dans le capuchon 50 par la lèvre. Le bâton de signalisation routière éclairé 10 tel que décrit ci-dessus a les avantages suivants : 1 - Le bâton proprement dit 20 du bâton de signalisation routière éclairé 10 est une seule pièce et n'a pas de parties qui s'usent. Par conséquent, le bâton proprement dit 20 ne sera pas défaillant en utilisation normale. En conséquence, la durée de vie du bâton de signalisation routière éclairé 10 sera plus longue qu'un bâton de signalisation routière éclairé 70 classique avec des éléments de bâton qui se vissent l'un avec l'autre. 2 - Le dessin simplifié du bâton de signalisation routière éclairé 10 amène la fabrication et l'assemblage à être moins coûteux et plus rapides. Même si de nombreuses caractéristiques et avantages de la présente invention ont été énoncés dans la description précédente, conjointement avec des détails de la structure et des caractéristiques de la présente invention, la description n'est qu'illustrative. Des changements peuvent être apportés dans le détail, en particulier dans les questions de forme, de dimension et de disposition des pièces dans les principes de l'invention dans la pleine mesure indiquée par la signification générale large des termes dans lesquels les revendications annexées sont exprimées. 10 15 25 30 | Le bâton de signalisation routière éclairé (10) présente un manche (30), un bâton proprement dit (20), un dispositif d'éclairement et un capuchon (50). Le manche (30) est tubulaire et a une extrémité avant, une extrémité arrière, une cavité d'éclairement à l'extrémité arrière et un siège de bâton effilé à l'extrémité avant. Le bâton (20) est monté dans le siège de bâton effilé, consiste en une tige de matière translucide qui transmet et rayonne de la lumière et a une broche de montage (23) et une extrémité proximale effilée qui correspond au siège de bâton effilé et a un trou de broche, lequel trou de broche s'aligne avec le trou de montage dans le manche (30). Le capuchon (50) est connecté à l'extrémité arrière du manche (30), maintient le dispositif d'éclairement (40) dans la cavité d'éclairement et active le dispositif d'éclairement pour amener le bâton (20) à briller. | 1 - Bâton de signalisation routière éclairé (10), caractérisé par le fait qu'il comprend : - un manche (30) qui est tubulaire et ayant : o un intérieur comprenant une cavité d'éclairement formée à l'extrémité arrière du manche (30) ; et un siège de bâton effilé formé à l'extrémité avant du manche (30) et communiquant avec la cavité d'éclairement ; o une extrémité avant ; o une extrémité arrière ; o une surface externe ; o un trou de montage formé radialement à travers le manche (30) près de l'extrémité avant ; - un bâton proprement dit (20) qui est une tige de matière translucide qui transmet et rayonne de la lumière et qui comprend : o une extrémité distale ; 20 o une extrémité proximale qui est effilée, correspondant au siège de bâton effilé de l'intérieur du manche (30) et ayant un trou de broche s'alignant avec le trou de montage dans le manche (30) pour connecter le bâton proprement dit (20) au manche (30), et une surface plate (21) ; et o une broche de montage (23) montée dans le trou de montage dans le manche (30) et le trou de broche dans l'extrémité proximale pour maintenir de façon sûre le bâton proprement dit (20) dans le manche (30) ; - un dispositif d'éclairement (40) monté dans la cavité d'éclairement dans le manche (30) pour éclairer et faire briller le bâton proprement dit (20) et 35 comprenant : 35o un siège de batterie (41) ayant une extrémité avant tournée vers la surface plate (21) à l'extrémité proximale du bâton proprement dit (20) et une extrémité arrière ; o un élément d'éclairement (42) monté sur l'extrémité avant du siège de batterie (41) et ayant une plaquette de circuits imprimés (43) ayant une surface avant tournée vers la surface plate à l'extrémité proximale du bâton proprement dit (20); et une surface arrière ; de multiples sources de lumière (44) montées sur la surface avant de la plaquette de circuits imprimés (43); et un commutateur (45) monté sur la surface avant de la plaquette de circuits imprimés (43) ; et o un ressort (46) attaché à la surface avant de la plaquette de circuits imprimés (43) et venant en butée contre la surface plate (21) à l'extrémité proximale du bâton proprement dit (20) - un capuchon (50) connecté à l'extrémité arrière du manche (30), maintenant le dispositif d'éclairement (40) dans la cavité d'éclairement à l'intérieur du manche (30) pour activer le dispositif d'éclairement (40) afin d'amener le bâton proprement dit (20) à briller et comprenant : o un manchon connecté à l'extrémité arrière du manche (30) et ayant une extrémité interne ; une extrémité externe ; et une lèvre formée à l'extrémité externe du manchon et faisant saillie vers l'intérieur ; et o un bouton-poussoir (52) monté à coulissement à l'intérieur du manchon, faisant saillie à partir de l'extrémité externe du manchon et ayant une extrémité externe faisant saillie à partir de l'extrémité externe du manchon pour être pressée pour activer le commutateur (45) et les sources de lumière (44) sur la plaquette de circuits imprimés 5(43) par pression du commutateur (45) contre la surface plate (21) à l'extrémité proximale du bâton proprement dit (20); une extrémité interne ; et une bride formée autour et faisant saillie radialement à partir de l'extrémité interne du bouton-poussoir (52) et maintenue dans le capuchon (50) par la lèvre. 2 - Bâton de signalisation routière éclairé (10) selon la 1, caractérisé par le fait que : 10 - le manche (30) a en outre un filetage externe (31) formé sur la surface externe du manche (30) à l'extrémité arrière ; et le manchon du capuchon (50) a en outre un taraudage interne (51) formé à l'intérieur du manchon à 15 l'extrémité interne et correspondant et se fixant au filetage externe (31) sur le manche (30). 3 - Bâton de signalisation routière éclairé (10) selon la 1, caractérisé par le fait que l'extrémité distale du bâton proprement dit (20) est 20 arrondie. 4 - Bâton de signalisation routière éclairé (10) selon la 1, caractérisé par le fait que le bâton proprement dit (20) comprend en outre de multiples bulles (22) formées dans la matière translucide du bâton 25 proprement dit (2 0) . - Bâton de signalisation routière éclairé (10) selon la 1, caractérisé par le fait que les sources de lumière (44) du dispositif d'éclairement (40) sont des diodes électroluminescentes (DEL). 30 6 - Bâton de signalisation routière éclairé (10) selon la 1, caractérisé par le fait que le commutateur (45) est un commutateur à bascule à bouton-poussoir. 35 | G | G08 | G08B | G08B 5 | G08B 5/36 |
FR2897112 | A1 | PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROPULSEURS SANS TUYERE | 20,070,810 | 1 - Perfectionnements apportés aux propulseurs sans tuyère ------------------------------------------------------ L'invention est relative aux propulseurs sans tuyère comportant une charge propulsive de propergol solide annulaire laissant subsister un canal central cylindrique ou approximativement cylindrique, qui, éventuellement, se termine par une partie divergente. Un tel propulseur sans tuyère est de structure et de conception simples et il peut, notamment, être disposé dans la chambre de combustion d'un statoréacteur qui se trouvera ainsi libérée, après la phase d'accélération correspondant à la consommation du propergol solide, pour la combustion aérobie pendant la phase de croisière. Cependant, un propulseur sans tuyère présente des performances propulsives assez nettement inférieures à celles d'un propulseur classique équivalent comportant une tuyère. En effet, dans un propulseur classique à tuyère, l'accélération des produits de combustion est provoquée par le blocage de l'écoulement au niveau du col de la tuyère, alors que, dans un propulseur sans tuyère, l'accé- lération des produits de combustion est due au blocage de l'écoulement par l'injection pariétale se développant dans le canal central de la charge de propergol solide. On constate donc, dans un propulseur sans tuyère, - que les pressions dans le canal central décroissent dans le temps, la majeure partie du temps de fonctionne-ment du propulseur se réalisant à basse pression, - que la détente des produits de combustion n'est pas adaptée, l'écoulement étant généralement sous détendu à la sortie du canal central, notamment en raison de la limitation de section imposée par le propulseur, - que les produits de combustion issus du canal central sont peu accélérés, méme si ce canal central se termine par une partie divergente. L'invention a précisément pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention a pour objet un propulseur sans tuyère dans lequel les pressions dans le canal central décrois-sent moins vite dans le temps, ce qui limite le temps de fonctionnement à basse pression sans pour autant augmenter la pression maximale, ce qui aurait pour effet d'alourdir la structure du propulseur. L'invention a aussi pour objet de détendre au maximum les produits de combustion, la seule limite à respecter étant celle imposée par la section du propulseur. L'invention a encore pour but d'éviter la combustion dans la partie divergente du canal central. Selon l'invention, la charge de propergol du propulseur comporte plusieurs charges élémentaires annulaires disposées concentriquement les unes par rapport aux autres, et constituées chacune d'un propergol différent choisi de façon telle que, plus le rayon moyen de la charge élémen- taire est grand, plus la vitesse de combustion du propergol la contenant est élevée. On conçoit alors que, grâce à l'établissement de plusieurs régimes de fonctionnement successifs avec chaque fois des vitesses de combustion plus élevées, on limite le temps de fonctionnnement à basse pression, sans pour autant augmenter la pression maximale. Selon une disposition avantageuse de l'invention, la charge de propergol ainsi constituée se termine par une partie divergente dont le diamètre de sortie correspond seusiblement au diamètre extérieur du propulseur et dont la surface est recouverte d'une substance inhibitrice empêchant la combustion des propergols constituant respectivement les charges élémentaires. On conçoit alors que, grâce à la présence d'un divergent de grand diamètre de sortie qui peut subsister - 3 - pendant la durée de fonctionnement, les produits de combustion peuvent être détendus de façon optimale et accélérés à une valeur maximum. L'invention consiste, mises à part les dispositions dont il vient d'être question, en certaines autres dispositions, dont il sera plus explicitement question ci-après, et qui s'utilisent, de préférence, en même temps. L'invention pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont relatifs à un mode de réalisation préféré de l'invention et ne comportent, bien entendu, aucun caractère limitatif. La figure 1, de ces dessins, montre une coupe sché-matique d'un propulseur sans tuyère établi conformément à l'invention. La figure 2 est un graphique illustrant le fonctionne-ment du propulseur sans tuyère montré sur la figure 1. La figure 3 montre, en coupe schématique, un engin propulsé par un statoréacteur dans sa phase de croisière et dont la chambre de combustion abrite un propulseur sans tuyère conforme à l'invention pour la phase accélération de l'engin. Comme montré sur la fig. 1, le propulseur sans tuyère comporte une charge de propergol solide 1 de forme annulaire et laissant subsister un canal central 2 cylindrique ou approximativement cylindrique, se terminant par une partie divergente 3. Cette charge de propergol solide 1 comporte plusieurs charges élémentaires la, lb, annulaires et disposées concentriquement les unes par rapport aux autres. Chacune de ces charges élémentaires la, lb, est constituée d'un propergol différent choisi de façon telle que, plus le rayon moyen de la charge élémentaire la, lb est grand,plus - 4 - la vitesse de combustion du propergol la constituant est élevée. Le propulseur montré sur la fig. 1 comporte une charge de propergol solide 1 comportant deux charges élémen- taires la et lb. Le propergol constituant la charge élémentaire extérieure 1b présente une vitesse de combustion plus élevée que le propergol constituant la charge élémentaire intérieure 1 a. Sur la fig. 2, on a montré un graphique sur lequel est porté, en abscisses, le temps, et, en ordonnées, la pression dans le canal central au fond avant du propulseur. La courbe en trait plein correspond au fonctionne-ment du propulseur montré sur la fig. 1. De l'instant O (correspondant à l'allumage du propul- Beur) à l'instant ta (correspondant à la fin de la combustion du propergol constituant la charge élémentaire la), la pression dans le canal central est donnée par la combustion du propergol constituant la charge élémentaire la. Ce propergol consommé, la combustion du propergol consti- tuant la charge élémentaire lb se développe et donne, de l'instant ta à l'instant tb (correspondant à la fin de la combustion du propergol constituant la charge élémentaire lb), la pression dans le canal central. Si le propulseur avait comporté une charge de proper- gol uniquement constituée par le propergol constituant la charge élémentaire la, la pression aurait suivi l'évolution montrée en trait pointillé jusqu'au temps tâ (correspondant à la fin de la combustion de cette charge de propergol), ce temps étant supérieur au temps tb puis-que la vitesse de combustion du propergol constituant la charge élémentaire lb est supérieure à celle du propergol constituant la charge élémentaire la. On a constaté que la meilleure performance est obtenue lorsque le rayon intermédiaire R2, correspondant à - 5 - la transition entre les deux charges élémentaires, est approximativement la moyenne géométrique des rayons intérieur et extérieur R1, R3 de la charge propulsive : R2 = Y R, R3 (voir fig. 1) A titre d'exemple, pour un propulseur sans tuyère d'allongement (rapport longueur sur diamètre extérieur) de 7, on peut avoir recours, pour constituer la charge élémentaire intérieure la, à un propergol composite tel que du butalane, constitué de 68% de perchlorate d'ammo- nium, de 16% de liant polybutadiène et de 16% d'aluminium pulvérulent (vitesse de combustion de 25 mm/s à 70 bars) et, pour constituer la charge élémentaire extérieure lb, à un propergol de même nature mais dont la vitesse de combustion est accrue par exemple en agissant sur la granu- lométrie du perchlorate d'ammonium ou par incorporation d'éléments chimiques accélérateurs connus (vitesse de combustion 45 mm/s à 70 bars). Comme montré sur la fig. 1, le canal central 2 se termine par une partie divergente 3 dont le diamètre de sortie correspond sensiblement au diamètre extérieur du propulseur. La surface de cette partie divergente est recouverte d'une substance inhibitrice 4, par exemple une résine polymérisable empêchant, dans cette zone, la combustion des propergols constituant la charge élémen- taire intérieure la et la charge élémentaire extérieure lb, ladite substance inhibitrice s'ablatant progressivement au cours de la combustion. Des études ont été réalisées pour comparer les performances d'un tel propulseur avec celles d'un propulseur ne comportant qu'une seule charge propulsive dont les caractéristiques correspondent aux caractéristiques de la charge élémentaire intérieure la. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-après dans lequel on désigne par : mo : la masse de propergol constituant la charge totale initiale (en kg) mr : la masse de propergol résiduel (en kg) tf : le temps de fonctionnement du propulseur (en s) If : l'impulsion de poussée (en daNs) Is : l'impulsion spécifique moyenne (en s) - -------------------------------------------------------- : type de chargement : mo mr tf If Is du propulseur ---------------------------------------------------------10 : 1 charge élémentaire avec divergent non : 49,62: 2,30 : 3,14 : 9593 : 197,1 inhibé - -------------------------------------------------------- : 1 charge élémentaire: avec divergent : 49,02: 2,38 : 3,10 : 9805 : 203,9 . 15 : inhibé --------------------------------------------------------- : 2 charges élémentaires avec divergent : 49,62: 0,90 : 2,37 :10023 : 205,9 . : non inhibé - --------------------------------------------------------2 charges élémentaires 20 : avec divergent : 49,02: 1,37 : 2,37 :10159 : 211,2 . . inhibé ---------------------------------------------------------Pour ces études, les diamètres extérieur (pe(a) et intérieur (pi(a) de la charge élémentaire la et les diamètres extérieur cpe(b) et intérieur 4i(b) de la charge 25 élémentaire lb ont été choisis pour que : cl) e (a) 2,1 i (a) cp e (b) # 1,4 cl) i (b) 6 - 7 Les résultats montrent que la mise en oeuvre de charges propulsives multiples à vitesses de combustions différentes augmente l'impulsion spécifique moyenne et réduit le temps de fonctionnement du propulseur ainsi que la masse de propergol résiduel. Sur la fig. 3, on a montré un engin E propulsé dans sa phase de croisière, par un statoréacteur à combustible solide et, dans sa phase d'accélération, par un propulseur sans tuyère conforme à l'invention et abrité dans la chambre de combustion 5 dudit statoréacteur. Une fois les propergols du propulseur consommés, la chambre de combustion 5 comportant une tuyère 8 est alimentée par les entrées d'air 6 et par les produits résultant de la dégradation d'un combustible 7 | Le propulseur comporte une charge propulsive de propergol solide annulaire (1) laissant subsister un canal central (2), cylindrique (approximativement au moins). La charge de propergol solide (1) comporte plusieurs charges élémentaires (1a, 1b) annulaires et disposées concentriquement les unes par rapport aux autres, chacune de ces charges élémentaires (1a, 1b) étant constituée d'un propergol différent choisi de façon telle que, plus le rayon moyen de la charge élémentaire est grand, plus la vitesse de combustion du propergol la constituant est élevée. | 1. Propulseur sans tuyère comportant une charge propulsive de propergol solide annulaire (1) laissant subsister un canal central (2), cylindrique (approximativement au moins), caractérisé par le fait que la charge de proper- gol solide (1) comporte plusieurs charges élémentaires (la, lb) annulaires et disposées concentriquement les unes par rapport aux autres, chacune de ces charges élémentaires (la, lb) étant constituée d'un propergol différent choisi de façon telle que, plus le rayon moyen de la charge élé- mentaire est grand, plus la vitesse de combustion du propergol la constituant est élevée. 2. Propulseur sans tuyère suivant la 1, caractérisé par le fait que le canal central (2) se termine par une partie divergente (3) dont le diamètre de sortie correspond sensiblement au diamètre extérieur du propulseur et dont la surface est recouverte d'une substance inhibitrice (4) empêchant, dans cette zone, la combustion des propergols constituant respectivement les charges élémentaires (la, lb). 3. Propulseur sans tuyère selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que la charge de propergol est constituée de deux charges élémentaires (la et lb) et par le fait que le rayon intermédiaire (R2) correspondant à la transition entre les deux susdites charges élémen-taires est approximativement égal à la moyenne géométrique des rayons intérieur et extérieur (RI, R3) de la charge de propergol. | F | F02 | F02K | F02K 9 | F02K 9/12 |
FR2898164 | A1 | ATTACHE MUNIE D'UN PIED D'ENCLIQUETAGE A ENFONCER AU TRAVERS DU TROU D'UN PANNEAU | 20,070,907 | L'invention concerne d'une manière générale les attaches pour la fixation d'un élément à un panneau tel qu'une tôle de carrosserie de voiture. On sait qu'il existe de telles attaches qui sont munies pour leur fixation d'un pied d'encliquetage à enfoncer au travers d'un trou de diamètre prédéterminé du panneau. On connaît notamment du document FR 2 789 454 une telle attache munie d'une tête et d'un pied d'encliquetage comportant une âme rigide plate et deux ailes flexibles incurvées. Cette âme rigide présente deux tranches longitudinales convergeant vers une extrémité en pointe tandis que, par son autre extrémité, elle est reliée au reste de l'attache. Chaque aile se raccorde à cette âme le long d'une des deux tranches longitudinales de l'âme et présente, en regard d'une face plane respective de l'âme, une surface interne bordée par cette face plane, par une tranche longitudinale de cette aile et par une tranche transversale de cette aile. La surface externe du pied s'effile respectivement vers l'extrémité en pointe et vers la tranche transversale des ailes, de part et d'autre d'un plan d'inflexion orienté transversalement à la direction axiale du pied. Cette surface externe du pied a, au niveau du plan d'inflexion, une forme générale ovale dont la petite largeur se trouve selon le plan axial médian de l'âme et dont la grande largeur se trouve selon le plan axial orienté transversalement au plan axial médian de l'âme. Chaque aile est adaptée, pour permettre l'encliquetage du pied dans le trou, à fléchir par déformation élastique vers la face plane de l'âme que regarde sa surface interne. La surface interne de chaque aile est concave et la tranche longitudinale de chaque aile a, vue par un observateur disposé parallèlement à la face plane de l'âme que regarde sa surface interne, une forme de V dont la pointe, dirigée vers l'extérieur, se trouve au niveau du plan d'inflexion de part et d'autre duquel s'effile la surface externe du pied. Une telle attache est très appréciée car elle permet de minimiser l'effort requis pour introduire le pied dans le trou et de maximiser l'effort de retenue procuré par le pied d'encliquetage pour empêcher l'extraction de l'attache. L'invention vise à fournir une attache du même genre mais aux performances améliorées en matière de résistance aux efforts d'extraction 2 exercés sur elle, tout en étant particulièrement simple et commode à fabriquer et à utiliser. A cet effet, l'invention propose une attache munie d'une tête et d'un pied d'encliquetage à enfoncer au travers d'un trou d'un panneau, ledit pied comportant une âme rigide, qui s'étend à partir de ladite tête, et des ailes flexibles incurvées, chaque dite aile présentant une surface convexe bordée par ladite âme, par une tranche longitudinale et par une tranche transversale en vis-à-vis de ladite tête, ledit pied s'effilant respectivement vers l'extrémité libre de ladite âme et vers lesdites tranches transversales de part et d'autre d'un plan d'inflexion orienté transversalement à ladite âme, caractérisée en ce que chaque dite tranche longitudinale présente, vue par un observateur regardant ladite surface convexe, une forme en V dont la pointe, dirigée vers l'extérieur, se trouve au niveau dudit plan d'inflexion, ladite âme étant un moyeu autour duquel sont régulièrement réparties au moins trois dites ailes, chaque dite aile comportant un coin délimité par ladite tranche longitudinale de part et d'autre dudit plan d'inflexion et par un épaulement, ledit épaulement et la surface du coin située entre ladite tranche longitudinale et ledit épaulement étant opposés à ladite surface convexe, chaque dite aile comportant également un voile moins épais que ledit coin, disposé entre ledit moyeu et ledit épaulement, chaque dite aile étant adaptée, pour permettre l'encliquetage dudit pied dans ledit trou, à fléchir par déformation élastique vers la surface convexe de l'aile voisine située du côté dudit épaulement. Lors de l'enfoncement du pied d'encliquetage dans le trou du panneau, la coopération entre le contour du trou et les ailes, a pour effet que chaque aile, tant qu'elle est contact avec le contour du trou, dans sa partie d'introduction située entre l'extrémité en pointe et le plan d'inflexion, fléchit par déformation élastique vers la surface convexe de l'aile voisine. Les ailes fléchissent ainsi au fur et à mesure de l'enfoncement jusqu'au moment où la partie d'introduction des ailes a franchi le trou. Chacune des ailes se détend alors, la coopération entre le contour du trou et les coins, dans la partie de retenue située entre le plan d'inflexion et la tranche transversale, ayant pour effet d'entraîner le pied dans le sens de l'enfoncement jusqu'à ce que le reste de l'attache soit en appui 3 par une collerette d'étanchéité tronconique, sur la surface du panneau situé du côté par lequel on introduit l'attache. Une fois montée, lors d'un mouvement relatif entre l'élément à fixer et le panneau ou au démontage, l'attache peut être soumise à des efforts d'extraction qui ne sont pas strictement orientés suivant la direction axiale. Chaque aile étant en contact avec le contour du trou, lorsque l'attache est soumise à un tel effort, plusieurs ailes voisines peuvent se déformer et contribuer à résister à cet effort. On notera que dans l'attache antérieure susvisée, le contour du trou est en contact avec les tranches de l'âme rigide et avec la surface externe de chaque aile. Cette attache présente une résistance très grande aux efforts orientés dans le plan de l'âme rigide. En revanche, les efforts qui ne sont pas orientés dans ce plan rencontrent une moindre résistance puisque celle-ci n'est assurée que par une seule aile. Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - ladite tranche longitudinale comporte de part et d'autre dudit plan d'inflexion une branche présentant, sur ledit coin, un contour fuselé et une extrémité en pointe au niveau dudit plan d'inflexion ; et éventuellement - ladite branche située dans la partie d'introduction, située entre ladite extrémité libre et ledit plan d'inflexion, comporte une première portion de branche appartenant audit voile et une deuxième portion de branche appartenant audit coin qui présente une zone de jonction avec ladite surface convexe, ladite zone de jonction étant située dans le prolongement de ladite première portion de branche ; et/ou - pour chaque dite aile, ladite tranche transversale s'étend entre ledit moyeu et ledit épaulement, en vis-à-vis de ladite tête ; et/ou - ladite tranche longitudinale comporte dans la partie d'introduction de chaque dite aile, située entre ladite extrémité libre et ledit plan d'inflexion, une branche plus longue que la branche située dans la partie de retenue de cette aile, située entre ledit plan d'inflexion et ladite tranche transversale de cette aile ; et/ou - ledit épaulement est rectiligne ; et/ou 4 ledit voile présente une épaisseur constante ; ou - ledit voile présente une épaisseur plus importante du côté de ladite tranche transversale que du côté de ladite extrémité libre ; et/ou - lesdites ailes sont chacune de même conformation ; et/ou - ladite attache comporte six dites ailes. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple préféré, mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue en élévation d'une attache selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en plan, prise de dessous, de cette attache ; - les figures 3 à 9 sont des vues en coupe du pied de cette attache prises selon les plans III-III à IX-IX respectifs repérés sur la figure 1, la collerette d'étanchéité n'étant pas représentée ; - la figure 10 est une vue en plan du panneau sur lequel doit être fixée l'attache illustrée, prise au voisinage du trou où doit être introduit le pied d'encliquetage ; - la figure 11 est une vue en élévation de cette attache en place dans un élément à fixer et encliquetée sur un panneau, l'élément et le panneau étant représentés en coupe ; et - les figures 12 et 13 sont des vues en coupe du pied d'une attache selon une variante de réalisation, similaires à celles des figures 4 et 7 et prises selon deux plans respectifs situés au même niveau que le sont les plans IV ù IV et VII ù VII repérés sur la figure 1. L'attache 1 est en matière plastique moulée d'une seule pièce. Elle comporte une tête 2 et un pied d'encliquetage 3. Le pied d'encliquetage 3 comporte un moyeu 4 et six ailes identiques 5 à 10. Le moyeu 4 s'étend transversalement à la tête 2. Le moyeu 4 est cylindrique et présente un axe A qui est de façon plus générale l'axe principal de l'attache 1. Le moyeu 4 est relié à l'une de ses extrémités à la tête 2 tandis que son autre extrémité 11 est libre. Les ailes 5 à 10 se raccordent au moyeu 4 et sont réparties régulièrement autour du moyeu, avec un écart angulaire de 60 entre deux ailes successives. On décrit maintenant l'aile 5. La description qui suit pour l'aile 5 vaut 5 également pour les ailes 6 à 10, les six ailes 5 à 10 étant identiques. L'aile 5 comporte un voile 12 et un coin 13. Le voile 12 est raccordé au moyeu 4 et le coin 13 est raccordé au voile 12. Le voile 12 est une portion de paroi cylindrique fine ; le coin 13 est une portion massive, plus épaisse. Le coin 13 présente une rigidité d'ensemble tandis que le voile 12 est plus souple et est adapté à fléchir. L'aile 5 présente une position de repos lorsqu'elle ne subit aucune sollicitation extérieure. Le pied d'encliquetage 3 étant destiné à être enfoncé dans un trou, lorsque l'aile 5 entre en contact avec le contour d'un trou et que le contour du trou exerce une sollicitation sur l'aile 5, le voile 12 fléchit et le coin 13 se déplace vers le voile 12 de l'aile voisine 6. L'aile 5 est bordée par le moyeu 4, par une tranche longitudinale 16 orientée vers l'extérieur et par une tranche transversale 17 en regard de la tête 2. L'aile 5 présente deux surfaces principales, une surface convexe 15 dont la section transversalement à la direction axiale du pied 3 est globalement en arc de cercle et une surface 20 opposée à la surface convexe 15. La surface 20 comporte une portion de surface 21 qui appartient au voile 12. Cette portion de surface 21 est concave et a un profil qui correspond à celui de la surface 15. La surface 20 comporte également un épaulement 22 rectiligne, raccordé à la surface 21 et orienté globalement transversalement à cette surface 21. La surface 20 comporte également une portion de surface 23 raccordée à l'épaulement 22 et bordé par la tranche longitudinale 16. Selon la direction axiale du pied 3, l'aile 5 comporte une partie d'introduction située entre l'extrémité libre 11 et un plan d'inflexion 25 transversal au moyeu 4 et une partie de retenue située entre le plan d'inflexion 25 et la tranche transversale 17. 6 La tranche longitudinale 16 comporte une première branche 30 s'étendant entre l'extrémité libre 11 et le plan d'inflexion 25 et une deuxième branche 31 s'étendant entre le plan d'inflexion 25 et la tranche transversale 17. La branche 31 est plus courte que la branche 30. Sur le coin 13, ces deux branches 30, 31 sont plus larges. Elles présentent un contour fuselé avec une extrémité 32 en pointe. Les extrémités 32 des branches 30, 31 sont chacune dans le plan d'inflexion 25. De part et d'autre du plan d'inflexion 25 la surface externe du pied 3 s'effile respectivement vers l'extrémité en pointe 11 et vers les tranches transversales 17 des ailes 5 à 10. Ainsi, pour un observateur qui regarde la surface 15, la tranche longitudinale 16 présente une forme en V dont la pointe est orientée vers l'extérieur et se situe dans le plan d'inflexion 25 de sorte que l'aile 5 présente un sommet 36 au niveau de ce plan d'inflexion 25. Les extrémités des surfaces 15, 20 à l'écart du moyeu 4 sont en pointe, elles sont situées dans le plan 25. Et les surfaces 15, 20 et les branches 30, 31 se rejoignent au sommet 36 de l'aile 5. Comme on le voit sur la figure 2, la branche 30 présente une portion 33 appartenant au voile 12 et une portion 34 appartenant au coin 13. La portion 33, arrondie, appartenant au voile 12, est fine par rapport à la largeur de la portion 34. La portion 34 appartenant au coin 13 comporte une fine zone de jonction 35 avec la surface 15. La zone 35 est arrondie et s'étend dans le prolongement de la portion 33 et entre cette portion 33 et le sommet 36. Du côté de la tête 2, se trouve la tranche transversale 17 qui appartient au voile 12. Comme on le voit sur les figures 3 à 9, la section transversale du pied 3 présente un contour globalement circulaire dont le diamètre croît à mesure qu'on se rapproche du plan 25. La tête 2 comporte, à partir de son extrémité opposée au pied 3, un flasque 40, un fût 41, une platine 42 et une collerette d'étanchéité 43, ces différents éléments étant coaxiaux et ayant chacun une forme générale circulaire. 7 L'espace annulaire situé autour du fût 41 et entre le flasque 40 et la platine 42, est prévu pour recevoir un élément de garniture 45 (figure 11) tel qu'un enjoliveur latéral de caisse d'automobile présentant une ouverture en forme de trou de serrure dont la partie ronde est d'un diamètre correspondant à celui du flasque 40 et dont la partie allongée a une largeur correspondant à celle du fût 41. L'épaisseur de la paroi de l'élément 45 dans laquelle est pratiquée l'ouverture en trou de serrure correspond à l'écart entre le flasque 40 et la platine 42, le montage de l'élément 45 se faisant en enfonçant le flasque 40 au travers de la partie ronde de l'ouverture en trou de serrure puis en faisant coulisser l'élément 45 parallèlement à l'orientation de la partie allongée de l'ouverture en trou de serrure, de sorte que le fût 41 s'engage dans cette partie allongée. La collerette d'étanchéité 43 a classiquement une forme tronconique, mais présente une épaisseur particulièrement faible. La platine 42 comporte en conséquence, au-delà de son raccordement avec la collerette 43, un prolongement vers l'extérieur permettant d'éviter que l'enfoncement de la tête 2 dans la partie ronde de l'ouverture en trou de serrure se poursuive au-delà de la platine 42 (si la paroi de l'élément 45 venait buter directement contre la collerette 43, la flexibilité de celle-ci ferait que la collerette 43 pourrait passer au travers de la partie ronde de l'ouverture en trou de serrure). La collerette 43 est reliée au moyeu 4 par un fût 48. Du côté du pied 3, le fût 48 est cylindrique tandis qu'à la jonction avec la collerette 43, le fût 48 s'évase légèrement vers l'extérieur jusqu'à une arête 49 commune avec la surface de la collerette 43 en vis-à-vis du pied 3. Le panneau 46 auquel il est prévu de fixer l'attache 1 (figure 11) présente un trou 47 de contour circulaire de diamètre déterminé. Le pied 3 est prévu pour être enfoncé dans le trou 47, extrémité 11 la première, le contact du pied 3 avec le contour du trou 47 se faisant par l'intermédiaire des portions 34 des tranches longitudinales 16. Lorsque l'on enfonce le pied 3 dans le trou 47, les portions 33 puis 34 des branches 30 viennent en contact avec le contour du trou 47. Sous l'effet de la pression appliquée et grâce à la rigidité des coins 13 et à la forme de la partie 8 d'introduction des ailes 5 à 10, les voiles 12 agissent comme une charnière permettant le fléchissement progressif de chaque aile 5 à 10 vers la surface convexe 15 de l'aile voisine. Ce fléchissement fait coïncider la circonférence du trou 47 avec celle du pied 3 au niveau de ce trou 47 de sorte que le pied 3 peut être enfoncé plus avant jusqu'à ce que l'on parvienne au niveau du plan d'inflexion 25. Si l'on cesse d'appliquer la pression avant ce moment, les ailes 5 à 10 vont subir une détente élastique c'est-à-dire qu'elles vont commencer à s'étendre pour reprendre leur position de repos ce qui aura pour effet de déplacer le pied 3 dans le sens inverse de l'enfoncement. Si l'on dépasse le niveau du pied 3 correspondant au plan d'inflexion 25, en continuant l'enfoncement, ce sont les branches 31 qui sont au contact du contour du trou 47. Dans la partie de retenue, la surface externe du pied 3 s'effile vers les tranches transversales 17 de sorte que plus on enfonce le pied 3, plus les ailes 5 à 10 peuvent s'étendre vers leur position de repos. A ce stade, les effets de la pression d'enfoncement et de détente élastique des ailes se conjuguent de sorte que, même si l'on cesse d'appliquer la pression d'enfoncement, les ailes 5 à 10 vont s'étendre pour reprendre leur position au repos ce qui aura pour effet de déplacer le pied 3 dans le sens de l'enfoncement. L'enfoncement se poursuit jusqu'à ce qu'il se produise une butée sur la face du panneau 46 située du côté par lequel on a procédé à l'enfoncement du pied 3 où la collerette d'étanchéité 43 est appliquée sur le panneau 46. Du fait de la finesse de la collerette 43, il est prévu que la butée (non représentée) qui fait cesser le mouvement d'enfoncement du pied 3, est présente sur l'élément à fixer 45 plutôt que sur l'attache 1. Si l'on tire sur l'attache 1, les branches 31 sont en contact avec le contour du trou 47 et les ailes 5 à 10 fléchissent toutes dans le même sens autour du moyeu 4. Le pied 3 est tiré hors du trou 47 jusqu'à ce que l'on parvienne au niveau du plan d'inflexion 25. Si l'on cesse d'exercer la traction avant ce moment, les ailes 5 à 10 vont reprendre leur position au repos ce qui aura pour effet de déplacer le pied 3 dans le sens de l'enfoncement (opposé au sens de la traction). 9 Si l'on dépasse le niveau du pied 3 correspondant au plan d'inflexion 25, la surface externe du pied 3 s'effilant vers l'extrémité libre 11, les ailes 5 à 10 peuvent progressivement retrouver leur position de repos. A ce stade, les effets de la traction sur le pied 3 et de la détente élastique des ailes 5 à 10 se combinent de sorte que, même si l'on cesse d'exercer la traction, les ailes 5 à 10 vont reprendre leur position au repos ce qui aura pour effet de déplacer le pied 3 dans le sens de la traction. La différence de pente des branches 30 et 31 contribue à permettre l'enfoncement du pied avec un effort relativement modéré alors que l'effort de retenue dans le trou 47 est relativement élevé. Lorsque l'attache 1 est en place et qu'elle permet de fixer l'élément 45 au panneau 46, le contour du trou 47 est en contact avec les branches 31. Lors de l'utilisation, l'élément 45 et le panneau 46 peuvent être amenés à bouger l'un par rapport à l'autre. Ces mouvements peuvent créer des efforts dans le sens de l'extraction de l'attache 1 et présentant une composante transversale s'exerçant sur le pied 3. Lorsque l'extraction n'est pas réalisée selon l'axe du pied 3, il existe également des efforts présentant une telle composante. Du fait de la répartition régulière des ailes 5 à 10 tout autour du moyeu 4, de l'épaisseur des tranches 16 au niveau du contact avec le contour du trou 47, l'effort peut être absorbé par déformation de plusieurs des ailes 5 à 10. Cela permet d'éviter que l'attache soit endommagée voire détruite même lorsqu'elle est soumise à ce type d'efforts, de forte intensité. Bien que l'effort de retenue soit relativement élevé et que l'attache soit rarement retirée selon son axe, il est possible de retirer l'attache sans l'endommager. On va maintenant décrire une variante du mode de réalisation illustrée sur les figures 12 et 13. Pour cette variante, on a conservé pour des éléments similaires, les mêmes références que précédemment, augmentées du chiffre 100. Le volet 112 présente une épaisseur plus importante du côté de la tranche transversale (qui correspond à la tranche transversale 17 du mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 9 et 11) que du côté de l'extrémité libre (qui correspond à l'extrémité libre 11 du mode de réalisation représenté sur les -10- figures 1 à 9 et 11), et plus précisément l'épaisseur augmente régulièrement jusqu'à la tranche transversale. L'épaisseur plus importante du voile 112 du côté de la tranche transversale rend plus difficile le fléchissement du voile 112 de ce côté que du côté de l'extrémité libre. Cette différence d'épaisseur contribue, en supplément de l'effet de la différence de pente des branches, à permettre l'enfoncement du pied avec un effort relativement modéré alors que l'effort de retenue est relativement élevé. Selon une autre variante non représentée, le voile présente une première épaisseur du côté de la tranche transversale, une seconde épaisseur du côté de l'extrémité libre. Les deux épaisseurs sont distinctes et le voile présente un épaulement transversal à une distance déterminée de la tranche transversale. Dans d'autres variantes non représentées, l'attache comporte un nombre d'ailes différent de six, et au moins égal à trois, par exemple cinq ou sept ailes régulièrement réparties autour du moyeu. Dans d'autres variantes, plutôt que d'être moulée d'une seule pièce, la tête est surmoulée sur le pied. De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, notamment dans la constitution de la tête 2, qui peut par exemple être remplacée par une tête servant à fixer des câbles ou des tubes plutôt qu'un élément de garniture muni d'une ouverture en trou de serrure. La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais englobe toute variante d'exécution | L'attache (1) comporte une tête (2) et un pied d'encliquetage (3) comportant une âme rigide (4) et des ailes flexibles incurvées (5, 6, 9, 10).Chaque aile (5, 6, 9, 10) présente une surface convexe (15) bordée par ladite âme (4), par une tranche longitudinale (16) et par une tranche transversale.Chaque tranche longitudinale (16) présente, vue par un observateur regardant ladite surface convexe (15), une forme en V dont la pointe, dirigée vers l'extérieur, se trouve au niveau d'un plan d'inflexion (25).L'âme est un moyeu (4) autour duquel sont régulièrement réparties au moins trois dites ailes (5, 6, 10).Chaque aile (5, 6, 10) comporte un coin délimité par ladite tranche longitudinale (16) et par un épaulement et un voile moins épais que le coin, disposé entre le moyeu (4) et l'épaulement. Chaque aile (5, 6, 10) est adaptée à fléchir par déformation élastique vers la surface convexe (15) de l'aile voisine (5, 6, 10). | 1. Attache munie d'une tête (2) et d'un pied d'encliquetage (3) à enfoncer au travers d'un trou (47) d'un panneau (46), ledit pied (3) comportant une âme rigide (4), qui s'étend à partir de ladite tête (2), et des ailes flexibles incurvées (5 à 10), chaque dite aile (5 à 10) présentant une surface convexe (15) bordée par ladite âme (4), par une tranche longitudinale (16) et par une tranche transversale (17) en vis-à-vis de ladite tête (2), ledit pied (3) s'effilant respectivement vers l'extrémité libre (11) de ladite âme (4) et vers lesdites tranches transversales (17) de part et d'autre d'un plan d'inflexion (25) orienté transversalement à ladite âme (4), caractérisée en ce que chaque dite tranche longitudinale (16) présente, vue par un observateur regardant ladite surface convexe (15), une forme en V dont la pointe, dirigée vers l'extérieur, se trouve au niveau dudit plan d'inflexion (25), ladite âme étant un moyeu (4) autour duquel sont régulièrement réparties au moins trois dites ailes (5 à 10), chaque dite aile (5 à 10) comportant un coin (13) délimité par ladite tranche longitudinale (16) de part et d'autre dudit plan d'inflexion (25) et par un épaulement (22), ledit épaulement (22) et la surface (23) du coin (13) située entre ladite tranche longitudinale (16) et ledit épaulement (22) étant opposés à ladite surface convexe (15), chaque dite aile (5-10) comportant également un voile (12) moins épais que ledit coin (13), disposé entre ledit moyeu (4) et ledit épaulement (22), chaque dite aile (5 à 10) étant adaptée, pour permettre l'encliquetage dudit pied (3) dans ledit trou (47), à fléchir par déformation élastique vers la surface convexe (15) de l'aile voisine (5 à 10) située du côté dudit épaulement (22). 2. Attache selon la 1, caractérisée en ce que ladite tranche longitudinale (16) comporte de part et d'autre dudit plan d'inflexion (25) une branche (30, 31) présentant, sur ledit coin (13), un contour fuselé et une extrémité (32) en pointe au niveau dudit plan d'inflexion (25). 3. Attache selon la 2, caractérisée en ce que ladite branche (30) située dans la partie d'introduction, située entre ladite extrémité libre (11) et ledit plan d'inflexion (25), comporte une première portion de branche (33) appartenant audit voile (12) et une deuxième portion de branche -12- (34) appartenant audit coin (13) qui présente une zone de jonction (35) avec ladite surface convexe (15), ladite zone de jonction (35) étant située dans le prolongement de ladite première portion de branche (33). 4. Attache selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que pour chaque dite aile (5 à 10), ladite tranche transversale (17) s'étend entre ledit moyeu (4) et ledit épaulement (22), en vis-à-vis de ladite tête (2). 5. Attache selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite tranche longitudinale (16) comporte dans la partie d'introduction de chaque dite aile (5 à 10), située entre ladite extrémité libre (11) et ledit plan d'inflexion (25), une branche (30) plus longue que la branche (31) située dans la partie de retenue de cette aile (5-10), située entre ledit plan d'inflexion (25) et ladite tranche transversale (17) de cette aile (5-10). 6. Attache selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit épaulement (22) est rectiligne. 7. Attache selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit voile (12) présente une épaisseur constante. 8. Attache selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit voile (120) présente une épaisseur plus importante du côté de ladite tranche transversale que du côté de ladite extrémité libre. 9. Attache selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que lesdites ailes (5-10) sont chacune de même conformation. 10. Attache selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte six dites ailes (5-10). | F | F16 | F16B | F16B 13,F16B 5,F16B 21 | F16B 13/02,F16B 5/00,F16B 13/04,F16B 21/08 |
FR2902359 | A1 | FIXATION DE TAPIS SPIRALE METALLIQUE SUR OSSATURE | 20,071,221 | L'invention concerne une fixation de tapis métallique sur une ossature. Les tapis spiralés métalliques également appelés mailles spiralées sont utilisés pour différentes applications telles que des systèmes de convoyage, des filets de protection, des grilles, dans des dispositifs pour la filtration, le tamisage, le criblage et dans des domaines variés, par exemple comme remplissage de garde-corps, rideau anti-effraction, brise-soleil ou dans des tenture décoratives. Les mailles spiralées sont des bandes articulées réalisées à partir de fils ronds ou méplats formant des spires vissées entre elles ou assemblées par des tringles droites ou ondulées. La section des fils va de quelques dixièmes de millimètre à quelques millimètres. Tout cela permet de décliner diverses familles de produits avec des mailles plus ou moins rigides, des vides de maille plus ou moins grands, des résistances plus ou moins élevées,... L'invention se rapporte plus particulièrement aux tapis fixés sur une ossature 15 rigide. La fixation de tels tapis métalliques est à ce jour réalisée selon différentes techniques faisant appel à des crochets plus ou moins sophistiqués : Un premier moyen de fixation consiste à employer une tringle passée au travers de la spire extérieure du tapis, utiliser une vis à oeil prise 20 dans la tringle et fixer ladite vis sur l'ossature. Cette technique nécessite donc pour chaque côté de fixation sur l'ossature une tringle, de multiples vis à oeil et les écrous correspondants pour le maintien. - Une deuxième technique emploie une chape en remplacement de la vis à oeil, ladite chape accrochant la tringle. 25 - D'autres techniques connues emploient des plats percés ou des tôles pliées pour maintenir les mailles externes avec le moyen de fixation sur l'ossature, lequel moyen se présentant toujours sous forme de 2 boulons et d'écrous faisant la jonction entre l'ossature et un moyen de maintien disposé sur le tapis métallique. Toutes ces techniques de fixation emploient plusieurs accessoires tels que des vis à oeil, des chapes, des tringles, des plats percés ou des tôles pliées dont le nombre et les dimensions doivent être adaptées aux dimensions du tapis. Ceci est un premier problème. Une deuxième difficulté en relation avec les techniques connues réside dans la complexité d'assemblage des différents accessoires pour réaliser la fixation du tapis sur l'ossature. Un troisième problème est lié à la nécessité de disposer en stock de nombreuses pièces pour réaliser des fixations de tapis différents. Un quatrième problème concerne la possibilité de démontage non souhaité de la fixation, il se trouve en effet des situations dans lesquelles ladite fixation entre le tapis en mailles spiralées et l'ossature ne doit pas pouvoir être démontée aisément, notamment par exemple dans des applications de garde-corps ou de grille anti-effraction. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un fil continu enroulé en hélice, en forme de ressort, comme dispositif de fixation. La présente invention concerne donc un dispositif de fixation entre un tapis en mailles et une ossature périphérique, lequel dispositif étant caractérisé par le fait qu'il se présente sous forme d'un fil continu très résistant à la déformation disposé en hélice, ledit tapis étant métallique en mailles spiralées et le fil continu étant positionné sur la totalité de la longueur entre le tapis en mailles et l'ossature. Les avantages du dispositif de fixation selon l'invention sont multiples : 3 • Le dispositif est préférentiellement employé avec des mailles spiralées métalliques cependant il est également avantageux d'employer le système pour des grilles ou grillages en plastique ou en autres matériaux. • Le fil continu globalement hélicoïdal permet un maintien du tapis spiralé tout le long de l'ossature et donc une bonne répartition des contraintes entre ladite armature et le tapis. • Le fil continu est prévu enroulé en hélice, cet enroulement permet une déformation réversible locale de la fixation, ou générale du tapis, sans rupture. • Le fil continu peut passer par toutes les mailles du tapis ou seulement par une partie des mailles, par exemple une sur deux ou une sur trois, en fonction du pas de l'hélice employée, ceci présente l'avantage de la possibilité d'emploi d'une même pièce pour de multiples applications avec des tapis de mailles variées. • Le fil continu en forme d'hélice s'enroule autour de l'ossature ce qui évite, lors du montage, les travaux de boulonnage et permet donc la fixation de manière fiable, sans contrôle nécessaire de tous les points de fixation. L'assemblage de l'ossature et du tapis est donc très facile et rapide. • Le fil continu conformé en hélice peut être configuré avec des spires circulaires, carrées ou rectangulaires de manière à s'adapter sur toutes les sections d'ossatures existantes. • Le fil continu peut être prévu en fil rond, plat ou méplat, selon la configuration souhaitée pour l'ensemble final comportant l'ossature et le tapis. • Le moyen de fixation nécessite uniquement un fil continu et éventuellement une tringle support, soit donc un nombre très limité de 4 pièces, lesquelles pièces étant standardisées pour s'adapter à de nombreuses applications. Ceci réduit donc les stocks et les problèmes liés aux approvisionnements. • En cas de liaison par un fil continu configuré avec des spires carrées ou rectangulaire, le démontage non souhaité du système de fixation est rendu très difficile car les spires ne se dévissent pas, chaque spire devant être cisaillée pour permettre l'accès à l'arrière du tapis. Cet assemblage est donc favorable pour la réalisation d'une grille ou d'un grillage anti-effraction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 montre une fixation selon l'invention liant le tapis métallique et une ossature en tube rond. La figure 2 illustre une fixation selon l'invention liant le tapis métallique et une ossature en tube rectangulaire. Les tapis spiralés métalliques sont composés de spires pouvant être assemblées directement par vissage entre elles ou à l'aide de tringles droites ou ondulées. La figure 1 montre un tapis spiralé 1 dans lequel les mailles 2 sont assemblées par des tringles 8 et reliées avec une ossature 3 au moyen d'un dispositif de fixation selon l'invention. Le dispositif de fixation est constitué d'un fil continu 4 globalement hélicoïdal qui entoure l'ossature 3, laquelle ossature 3 est formée d'un tube rond. Le dispositif de fixation représenté par le fil continu 4 traverse chaque maille externe 5 du tapis spiralé avant de passer autour de l'ossature 3. Le fil continu 4 est conformé en hélice. Dans l'exemple illustré sur la figure 1 la projection d'une spire sur un plan perpendiculaire à la longueur de l'hélice est un cercle. Le pas de l'hélice correspond précisément au pas de la spire d'une maille. 5 Lorsque le moyen de fixation est installé tout le long de l'ossature et que le fil continu passe au travers de chaque maille la répartition des contraintes appliquées sur le tapis au niveau de chaque spire est excellente. Il est cependant envisageable de ne pas faire passer le fil continu par toutes les mailles mais seulement par une maille sur deux ou sur trois, par exemple, la répartition régulière des liaisons entre l'ossature et le tapis étant alors encore avantageuse par rapport à la technique actuellement utilisée de fixation par points assez espacés. Le fil continu 4 est choisi très résistant à la déformation, la configuration en hélice de la fixation autorise l'absorption de fortes contraintes sur l'ensemble du tapis, ou de contraintes locales, sans rupture, le fil continu fonctionnant alors comme un ressort pour se déformer de manière élastique selon plusieurs directions possibles. L'hélice formée avec le fil continu 4 est apte à se déformer dans le sens d'un raccourcissement ou d'un allongement du pas de l'hélice. La figure 2 illustre une deuxième variante de l'invention dans lequel le moyen de fixation entre le tapis spiralé 1 et une ossature 6, en tube de section rectangulaire, emploie une tringle 7 passant par toutes les mailles externes 5 du tapis spiralé. Dans cette configuration de fixation le fil continu 4 entoure à la fois la tringle 7 et l'ossature 6, le fil continu 4 ne passe pas par les mailles et il n'est pas nécessaire, pour une question de répartition des contraintes appliquées entre le tapis spiralé et l'ossature que le pas de l'hélice formée par le fil continu soit identique au pas de la spire du tapis spiralé, ni même que ce pas de l'hélice soit un multiple dudit pas de la spire du tapis. 6 Dans cette variante la répartition des contraintes appliquées entre le tapis spiralé et l'ossature s'effectue par l'intermédiaire de la tringle 7. Tel que cela est illustré sur la figure 2 le fil continu 4 peut être adapté à la forme de l'ossature, dans cette situation il s'agit d'un tube d'ossature à section rectangulaire. La projection d'une spire de l'hélice formée par le fil continu 4 sur un plan perpendiculaire à la longueur de l'hélice est donc un rectangle et non plus un cercle comme dans l'exemple précédent. Ainsi la projection d'une spire de l'hélice sur un plan perpendiculaire à la longueur de l'hélice est de forme circulaire, carrée ou rectangulaire et de manière plus générale configurée avec une forme pour s'ajuster au mieux à la géométrie de l'ossature. La tringle 7 employée dans la variante importante de l'invention illustrée par la figure 2 peut être conformée de différentes manières, notamment en une tringle droite ou encore sous la forme d'une tige ondulée. Une telle tige permet un positionnement plus précis et plus aisé du fil continu lors de l'assemblage et autorise une certaine latitude de mouvement entre le tapis et l'ossature, la tringle fonctionnant comme axe pour une rotation partielle du tapis autour de l'ossature. Plusieurs variantes du dispositif de fixation sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention, il peut, comme cela a été cité précédemment, être employé une tringle traversant les mailles externes du tapis ou bien être envisagé un enroulement direct du fil continu au travers des mailles, la tringle, lorsqu'elle est utilisée, peut être conformée avec des ondulations qui correspondent au pas d'enroulement du fil continu de manière à faciliter l'assemblage de la fixation. Le dispositif de fixation, contrairement aux moyens connus, peut être employé pour des grilles ou grillages non métalliques. L'invention est plus particulièrement utilisable pour la fixation d'un tapis spiralé métallique avec une ossature métallique cependant un tel moyen de fixation s'applique également pour des tapis spiralés avec d'autres matériaux, par exemple des plastiques ou des ensembles tressés en cordes. Il peut être envisagé d'employer des fils continus conformés en hélices de grandes dimensions pour permettre le passage du fil continu non plus au travers de la maille externe mais plutôt au travers de mailles plus internes au tapis, par exemple dans les mailles situées à deux ou trois rangs de la périphérie du tapis, sans sortir du cadre de l'invention. Le fil continu employé dans le moyen de fixation peut être à section ronde, plat, méplat et de forme quelconque sans sortir du cadre de l'invention. Le fil continu peut aussi, sans sortir du cadre de l'invention, être positionné entre les mailles externes 5 ou la tringle 7, tel que cela a été décrit précédemment, et passer au travers d'anneaux, de crochets ou de perforations, portés par l'ossature 3 ou 6. Dans cette variante le fil continu n'entoure plus l'ossature. Bien que moins favorable, car nécessitant une ossature particulière, cette variante est tout à fait envisageable. Dans le cadre de l'invention, le matériau constitutif du fil continu peut être de l'acier ou un autre métal suffisamment résistant pour supporter les contraintes appliquées sans se déformer irréversiblement et sans se rompre. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et 20 représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | La présente invention concerne un dispositif de fixation entre un tapis (1) en mailles et une ossature (3, 6) périphérique, lequel dispositif étant caractérisé par le fait qu'il se présente sous forme d'un fil continu (4) très résistant à la déformation disposé en hélice, ledit tapis (1) étant métallique en mailles spiralées (2) et le fil continu (4) étant positionné sur la totalité de la longueur entre le tapis (1) en mailles et l'ossature (3, 6). | 1- Dispositif de fixation entre un tapis (1) en mailles et une ossature (3, 6) périphérique, caractérisé par le fait qu'il se présente sous forme d'un fil continu (4) très résistant à la déformation disposé en hélice. 2- Dispositif de fixation selon la 1 dans lequel le tapis (1) est métallique en mailles spiralées (2). 3- Dispositif de fixation selon la 1 ou 2 dans lequel le fil continu (4) disposé en hélice est positionné sur la totalité de la longueur entre le tapis (1) en mailles et l'ossature (3, 6). 4- Dispositif de fixation selon la 3 dans lequel le fil continu (4) passe au travers de toutes les mailles spiralées externes (5) du tapis (1). 5- Dispositif de fixation selon la 3 dans lequel l'hélice formée avec le fil continu (4) est apte à se déformer dans le sens d'un 15 raccourcissement ou d'un allongement du pas de l'hélice. 6- Dispositif de fixation selon la 3 dans lequel le fil continu (4) qui passe au travers de mailles spiralées externes (5) du tapis (1) entoure l'ossature (3). 7- Dispositif de fixation selon la 3 dans lequel le fil continu 20 (4) est disposé autour d'une tringle (7), laquelle tringle (7) passant au travers de plusieurs mailles externes (5) du tapis (1). 8- Dispositif de fixation selon la 7 dans lequel le fil continu (4) entoure la tringle (7) et l'ossature (6). 9- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 25 précédentes dans lequel la projection d'une spire de l'hélice sur un plan9 perpendiculaire à la grande dimension de l'hélice est de forme circulaire, carrée ou rectangulaire. 10- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le fil continu (4) est à section ronde ou en méplat. | B | B21 | B21F | B21F 31,B21F 3 | B21F 31/00,B21F 3/02 |
FR2889148 | A1 | POUSSETTE POUR ENFANT, A ROUES EQUIPEES DE SUSPENSIONS | 20,070,202 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui la puériculture, et plus précisément des voitures d'enfant ou poussettes. Plus précisément encore, l'invention concerne les suspensions de telles poussettes. 2. Solutions de l'art antérieur 2.1 Art antérieur On connaît de nombreux types de poussette, pliables ou non. Les poussettes sont équipées de blocs de roues, au nombre de quatre le plus souvent, mais aussi parfois de trois ou de deux. Les blocs de roues comportent le plus souvent une ou deux roues chacun. Généralement, ces blocs de roues comprennent des suspensions. Quand un bloc comprend une seule roue, ces suspensions sont le plus souvent situées dans la partie supérieure du bloc de roues, au-dessus de la roue, au niveau de la liaison avec le châssis. 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un inconvénient de cette technique de l'art antérieur est que le système de suspension occupe une place importante dans le bloc de roues. En particulier, elle ne peut pas être mise en oeuvre quand la partie supérieure du bloc de roues est utilisée par d'autres fonctions de la poussette, par exemple une fonction de rotation du bloc de roues, le cas échéant avec des moyens de verrouillage de la rotation. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une suspension efficace applicable notamment pour des blocs de roues comportant une seule roue, sans occuper la place dans la partie supérieure du bloc de roues. Un autre objectif de l'invention est de fournir une suspension présentant un aspect nouveau et esthétique. 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une poussette pour enfant, comprenant un châssis équipé d'au moins deux roues, dont, selon l'invention au moins une des roues est reliée au châssis par une fourche présentant une partie supérieure de liaison avec le châssis et deux flancs sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à l'arbre de rotation de la roue, chacun des flancs présentant une lumière oblongue destinée à recevoir l'arbre de rotation de façon que ce dernier puisse se déplacer parallèlement au flanc, et portant des moyens de rappel, dont une première extrémité est solidaire du flanc et une seconde extrémité est solidaire de l'arbre. Ces moyens de rappel assurent donc la suspension de la roue, dont l'arbre de rotation peut se déplacer dans les lumières oblongues. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les moyens de rappel sont montés dans la lumière oblongue. Préférentiellement, chacun des flancs porte des moyens de guidage des moyens de rappel. Avantageusement, les moyens de guidage s'étendent à l'intérieur de la lumière oblongue, sur au moins une portion de celle-ci. Selon un mode de réalisation préférentiel, la lumière oblongue s'étend sensiblement parallèlement à un axe défini par l'arbre de rotation et le point de liaison de la fourche avec le châssis. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la lumière oblongue s'étend sensiblement verticalement. Cette disposition de la lumière permet une bonne efficacité de la suspension. Selon un aspect particulier, l'arbre de rotation porte un élément de liaison avec les moyens de rappel. Avantageusement, la fourche porte au moins un enjoliveur, dissimulant au moins en partie au moins une des lumières oblongues et/ou l'arbre de rotation. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 présente un châssis de poussette dont les roues sont équipées de suspensions selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 illustre le bloc de roues de la poussette de la figure 1; - la figure 3 illustre un bloc de roues de poussette selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 présente les éléments constituant la suspension du bloc de roues de la figure 1. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention L'invention propose donc un système de suspension dans lequel l'arbre de rotation de la roue peut coulisser dans des lumières oblongues percées dans les flancs d'une fourche. 6.2 Description d'un mode de réalisation Premier mode de réalisation La figure 1 présente un châssis de poussette selon un mode de réalisation de l'invention. Cette poussette comporte quatre blocs de roue, ou fourches. On peut voir sur cette figure deux de ces blocs de roue: le bloc de roue avant gauche 1 et le bloc de roue arrière gauche 2. La figure 2 présente en détail le bloc de roue avant gauche 1 de la poussette de la figure 1. Ce bloc de roue comporte une unique roue 11. Dans d'autres modes de réalisation, il est possible que le bloc de roues comprennent plusieurs roues. Le haut du bloc de roue est solidarisé avec le châssis de la poussette. Une liaison pivot 15, située dans la partie haute de ce bloc de roue 1, permet la rotation de l'axe de la roue 11 par rapport au châssis de la poussette. Cette rotation peut également être bloquée par un dispositif de verrouillage non représenté. Dans ce cas, des moyens de rappel peuvent être prévus pour ramener la roue dans une position parallèle à l'axe principal de la poussette, de façon automatique. On peut voir sur la figure 4, qui représente les différents éléments constituant le bloc de roue de la figure 2, que la roue 11 comporte un arbre de rotation, ou axe 111, qui dépasse de part et d'autre de la roue 11 sur une distance d'environ d'un ou deux centimètres. A l'extrémité de l'arbre de rotation 111 se trouve un bouton de blocage de l'arbre de rotation 112, plus large que l'arbre de rotation. La partie inférieure du bloc de roue, ou fourche, 1 est constituée par deux flancs 12 s'étendant de part et d'autre de la roue 11. Une lumière oblongue 121 est percée dans chacun de ces flancs. Pour des raisons esthétiques, l'orientation de la lumière oblongue 121 est ici sensiblement parallèle à un axe défini par l'arbre de rotation 111 et le point de liaison de la fourche avec le châssis. On pourrait également prévoir que, pour des raisons d'efficacité de la suspension, cette lumière soit orientée parallèlement aux sollicitations les plus importantes que peut subir la roue 11. L'arbre de rotation 111 de la roue 11 est monté dans les lumières oblongues 121. Cet arbre de rotation 111 n'a donc pas une position fixe par rapport à la fourche 1. Au contraire, il peut se déplacer en coulissant dans les lumières oblongues 121. Un ressort hélicoïdal 14 est conçu pour venir dans chaque lumière oblongue 121, en appui contre la fourche 12 à l'extrémité supérieure de la lumière oblongue 121, et en appui contre l'arbre de rotation 111. Ce ressort 14 tend donc à maintenir l'arbre de rotation 111 contre l'extrémité inférieure de la lumière oblongue 121. Par contre, ce ressort 14 permet à la roue de remonter légèrement le long des lumières oblongues 121 en réaction à une contrainte, tel qu'un choc ou un appui. Les ressorts 14 et les lumières 121 assurent donc la suspension des roues de la poussette. Pour maintenir le ressort 14 dans son emplacement, dans la lumière oblongue 121, une tige 16 est placée à l'intérieur de ce ressort 14. L'extrémité supérieure de cette tige 16 est logée dans un premier manchon 122 qui fait partie du flanc 12. L'extrémité inférieure de cette tige 16 est logée dans un deuxième manchon 113, qui est lié à l'arbre de rotation 113 de la roue. La longueur de la tige 16 et la profondeur des manchons 113 et 122 sont calculés de manière à ce que la tige 16 coulisse librement sans gêner le coulissement de l'arbre de rotation 111 dans la lumière 121, et sans sortir des manchons 113 et sans 114. Un enjoliveur 17 vient recouvrir partiellement le ressort 14. Cet enjoliveur peut se fixer par clipsage. Selon un autre mode de réalisation, un tel enjoliveur peut assurer, avec les bords de la lumière oblongue 121, les fonctions de maintien du ressort 14, et la présence de la tige 16 n'est plus nécessaire. Un autre bloc de roue La figure 3 présente un bloc de roue, ou fourche 3, selon un autre mode de réalisation de l'invention. Là encore, le bloc de roue 3 comporte une unique roue 31. Cette roue comporte un arbre de rotation 311 au bout duquel se trouve un bouton de blocage de l'arbre de rotation 312. Le bloc de roue comporte deux flancs 32, chacun de ces flancs étant percé d'une lumière oblongue 321. L'orientation de cette lumière est, ici, sensiblement verticale. L'arbre de rotation 311 est monté dans les lumières oblongues 321. Un ressort 34 est conçu pour venir dans la lumière oblongue 321, en appui contre la fourche 32 à l'extrémité supérieure de la lumière oblongue, et en appui contre l'arbre de rotation 311. Dans ce mode de réalisation, le ressort n'est guidé que partiellement par une tige 322, qui est solidaire du flanc 32. Avantageusement, quand le flanc 32 est constitué de tôle métallique, la tige 322 peut faire partie de la même pièce que ce flanc 32. Ce mode de réalisation permet donc une mise en oeuvre très facile de l'invention | L'invention concerne une poussette pour enfant, comprenant un châssis équipé d'au moins deux roues, dont, selon l'invention, au moins une des roues (11) est reliée audit châssis par une fourche présentant une partie supérieure de liaison avec le châssis et deux flancs (12) sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à l'arbre de rotation de la roue (11), chacun des flancs (12) présentant une lumière oblongue destinée à recevoir l'arbre de rotation de façon que ce dernier puisse se déplacer parallèlement au flanc (12), et portant des moyens de rappel (14), dont une première extrémité est solidaire du flanc (12) et une seconde extrémité est solidaire de l'arbre. | 1. Poussette pour enfant, comprenant un châssis équipé d'au moins deux roues, caractérisée en ce qu'au moins une desdites roues (11, 31) est reliée audit châssis par une fourche présentant une partie supérieure de liaison avec ledit châssis et deux flancs (12, 32) sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à l'arbre de rotation (111, 311) de ladite roue (11, 31), chacun desdits flancs (12, 32) présentant une lumière oblongue (121,321) destinée à recevoir ledit arbre de rotation (111, 311) de façon que ce dernier puisse se déplacer parallèlement audit flanc, et portant des moyens de rappel (14, 34), dont une première extrémité est solidaire dudit flanc et une seconde extrémité est solidaire dudit arbre. 2. Poussette selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel (14, 34) sont montés dans ladite lumière oblongue (121, 321). 3. Poussette selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que chacun desdits flancs porte des moyens de guidage desdits moyens de rappel (14, 34). 4. Poussette selon les 2 et 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage s'étendent à l'intérieur de ladite lumière oblongue (121,321), sur au moins une portion de celle-ci. 5. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite lumière oblongue (121,321) s'étend sensiblement parallèlement à un axe défini par ledit arbre de rotation (111, 311) et le point de liaison de ladite fourche avec ledit châssis. 6. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ladite lumière oblongue (121,321) s'étend sensiblement verticalement. 7. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit arbre de rotation (111) porte un élément de liaison (113) avec lesdits moyens de rappel (14, 34). 8. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que ladite fourche porte au moins un enjoliveur (17), dissimulant au moins en partie au moins une desdites lumières oblongues (121) et/ou ledit arbre de rotation (111). | B | B62 | B62B | B62B 9,B62B 7 | B62B 9/18,B62B 7/06 |
FR2887869 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT DE DECHLORATION DES EAUX EN FLUX, NOTAMMENT EN AMONT D'UN DETECTEUR BIOLOGIQUE DE POLLUTION | 20,070,105 | La présente invention concerne un procédé de déchloration des eaux en flux en amont d'un détecteur biologique de pollution. La présente invention concerne plus particulièrement le traitement d'eau potable contenant du chlore. La pollution des eaux, notamment de l'eau potable, peut être provoquée par une pluralité de substances plus ou moins toxiques et il n'est pas possible de détecter individuellement la présence de chacune de ces substances. Pour surveiller la bonne qualité d'une eau potable, on met en oeuvre des détecteurs biologiques dont le principe consiste à s'assurer que des animaux très sensibles aux pollutions vivent normalement dans l'eau que l'on désire contrôler. Le choix des animaux se porte naturellement sur des poissons et le plus souvent sur les petites truites appelées "truitelles" qui sont très sensibles à la plupart des pollutions et dont la sensibilité est d'autant plus élevée qu'elles sont petites. La mort des petites truites constitue alors l'indice d'une pollution globale. Le principe des détecteurs biologiques est donc fondé sur la détection de la survie d'espèces vivantes utilisées comme bio indicateur de la présence de polluant toxique. Un dispositif connu consiste en un bac en forme de cuvette dans lequel vit une ou plusieurs truites et dans lequel on détecte la survie de la ou lesdites truites par différents moyens. Dans FR 2 573 875, on a décrit un détecteur biologique permettant de détecter automatiquement la mort de tous les poissons vivants dans un bac, dans lequel l'eau à contrôler circule, de telle sorte que le signal émis par les moyens de détection puisse être utilisé pour déclencher une alarme et/ou un automatisme en éliminant les risques de fausse alarme. Dans FR 2 573 875, on utilise plus précisément un détecteur volumétrique de mouvement visant à détecter l'absence de mouvement simultané de tous les poissons, détecteur volumétrique de mouvement composé d'un émetteur d'ondes acoustiques (sonar) et d'un ou plusieurs transducteurs électroacoustique fonctionnant en récepteur et comportant en outre des circuits électroniques qui reçoivent les signaux électriques délivrés par ledit détecteur, lesquels circuits comportent un mélange qui reçoit les signaux délivrés par l'émetteur et par lesdits récepteurs, un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure est inférieure à la fréquence dudit émetteur, un redresseur qui reçoit les signaux filtrés et qui délivre un signal continu à un signal de référence et qui actionne une alarme et/ou un automatisme si ledit signal continu devient inférieur audit signal de référence. Ce détecteur volumétrique de mouvement détecte en fait une absence simultanée de mouvement de tous les poissons et est suffisamment sensible aux mouvements des poissons pour éliminer les signaux parasites dus aux turbulences de l'eau. Ce dispositif dénommé "truitoSEM" est un outil de détection de traces polluantes et/ou toxiques dans les eaux brutes destinées à la production d'eau potable, basé sur l'observation optique du comportement de truitelles. Les détecteurs biologiques de pollution existants sur le marché présentent l'inconvénient principal qu'ils ne sont pas adaptés à des eaux contenant des taux de composés chlorés, tels que chlore et chloramine, incompatibles avec la survie des espèces vivantes utilisées comme bio indicateur de la présence de polluants toxiques, telles que poissons, bactéries, moules, daphnies. En particulier, il a été montré que les mouvements des indicateurs biologiques tels que des poissons, étaient altérés dès la présence de 0,7 mg/1 de Cl2, teneur qui aboutit au déclenchement d'un système d'alerte de type sonar, indépendamment de toute pollution effective. Des teneurs supérieures à 1,4 mg/1 entraînent une létalité supérieure à 50%. Les teneurs en chlore dans les eaux potables font l'objet de réglementation dans les différents pays. Aux Etats-Unis, le taux de chlore admissible dans les eaux potables, s'élève à 4 mg/1. Les doses de chlore entraînant les premiers effets gênants sur les truitelles sont donc bien inférieures aux doses rencontrées dans les eaux distribuées en Amérique du Nord. Le but de la présente invention est donc de fournir un procédé de contrôle et d'élimination des composés chlorés, tels que chlore et chloramine, présents dans les eaux en circulation alimentant les détecteurs biologiques de pollution. Un but de la présente invention est, plus généralement, de fournir un procédé de traitement des eaux qui puisse être étendu à tout type d'eaux contenant du chlore en des teneurs incompatibles avec la survie d'espèces vivantes et, plus particulièrement, du traitement des eaux destinées à la consommation humaine, en aval ou au sein d'usine de traitement d'eau potable. Il existe différents produits chimiques permettant d'éliminer le chlore, tels que le sulfite de sodium (Na2SO3), bisulfite de sodium (NaHSO3), le métabisulfite de sodium (Na2S2O5), le dioxyde de souffre (SO2), l'acide ascorbique ou l'ascorbate de sodium, le peroxyde d'hydrogène (H2O2), l'acide oxalique (C2O4H2), le nitrite de sodium (NaNO2), le thiosulfate de sodium (Na2S2O3), le thiosulfate de calcium (Ca2S2O3). Les inventeurs ont réalisés de nombreux essais qui ont conduit à des échecs, soit parce que les produits ou les conditions de mise en oeuvre de ceux-ci se sont révélés toxiques pour les espèces vivantes et ne pouvaient donc être employés dans les systèmes biologiques de détection de pollution avec notamment modification du pH et/ou de la teneur en oxygène, soit encore parce que les réactifs chimiques se dégradaient au cours du temps ou encore parce que les réactifs n'agissaient pas assez rapidement. En effet, un problème lié au traitement des eaux d'alimentation d'un détecteur biologique est que, dans le cas d'un traitement d'eau en circulation, le réactif doit permettre d'éliminer le chlore dans un système fonctionnant en flux et donc la cinétique de réaction avec le chlore doit être très rapide. D'autre part, un autre but de la présente invention est de fournir un procédé de traitement qui nécessite une maintenance minimale avec en outre mise en oeuvre d'un produit soluble dans l'eau et injectable en continu. Un autre problème est donc que le réactif ait une durée de vie ou efficacité suffisamment longue pour être compatible avec le renouvellement des espèces vivantes couramment dans les détecteurs biologiques de pollution, en général de 30 à 45 jours, afin d'assurer une maintenance minimale, de façon à ce que le système de traitement proposé permette de déchlorer des eaux en continu durant au minimum 45 jours, voire 60 jours, sans aucune intervention humaine. Enfin et surtout, la mise en oeuvre du réactif ne doit pas masquer la présence de polluants toxiques déversés, volontairement ou non, dans les réseaux de distribution et donc maintenir la fonction et l'efficacité des détecteurs biologiques couramment utilisés comme station d'alerte pour ne pas conduire à l'élimination artificielle d'autres composés toxiques. Le réducteur optimal pour la déchloration d'eau d'alimentation de détecteurs biologiques à base de truitelles, doit donc remplir les conditions suivantes: - stabilité d'au moins un mois, cinétique de réaction avec le chlore rapide, absence de toxicité pour les espèces vivantes, et notamment maintien des conditions physico chimiques de pH et de teneur en OZ dissous, - non génération de sous produits de réaction toxiques. Le bisulfite de sodium semblait présenter la plupart des critères requis mais, dans les différentes conditions de mise en oeuvre testées, le bisulfite de sodium conduisait à une diminution brutale de l'oxygène dissous et du pH de l'eau lors de la réaction qui était sans doute la cause probable du décès des truitelles. L'ascorbate de sodium semblait également un bon candidat, cependant, son manque de stabilité n'a pas permis de le retenir. Les inventeurs ont dû réaliser de nombreuses études pour tester différents réactifs et conditions de stockage et de mise en oeuvre, et ont pu déterminer que, moyennant une régulation fine de l'ajout d'acide ascorbique en terme de concentration d'acide ascorbique et de débit d'injection dans le courant d'eau à traiter, les différents objectifs de la présente invention pouvaient être atteints. Plus précisément.. la présente invention fournit un procédé de traitement d'une eau en circulation caractérisé en ce que l'on injecte une solution aqueuse d'acide ascorbique à partir d'un réservoir de stockage dans un dit flux d'eau à traiter, le débit massique d'acide ascorbique de ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée Dl étant réglé par rapport au débit massique de chlore dans l'eau à traiter en circulation D2, de sorte que le rapport R desdits débits massique en acide ascorbique et chlore R=D1 /D2 soit de 2,5 à 4. On peut ainsi réduire la teneur en chlore à une valeur inférieure à 0,1 mg/1, soit, en pratique, la limite de détection du chlore lors de l'analyse de l'eau en circulation. On entend ici par "chlore" tout chlore libre ou combiné sous ses différentes formes possibles dans l'eau à traiter, à savoir principalement Cl2i CIO- et HC1O, mais également le cas échéant sous forme de composé chloramine. Ces conditions de mise en oeuvre de la solution d'acide ascorbique et de régulation précise de l'ajout du réactif chimique permettent, comme il sera démontré plus loin, d'obtenir une réaction rapide avec un pouvoir réducteur suffisant tout en évitant une modification des paramètres physico- chimique tels due PH ou concentration en 02 dissous dans l'eau après réaction qui aurait un effet létal ou qui affecterait la vitalité des espèces vivantes et notamment des truitelles. De préférence, ledit rapport R des débits massiques d'acide ascorbique D1 et de chlore D2, est de 2,5 à 3, de préférence encore 3 Cette régulation précise de l'ajout du réactif chimique permet de ne pas masquer la présence de polluants toxiques déversés volontairement ou non dans les réseaux de distribution et donc de maintenir l'efficacité des détecteurs biologiques couramment utilisés comme stations d'alerte. En effet, une régulation non précise de l'ajout d'acide ascorbique et notamment un ajout en excès aboutiraient non seulement à l'élimination du chlore et de ses dérivés mais également à l'élimination artificielle de composés toxiques. Il est donc nécessaire d'ajouter la quantité d'acide ascorbique en quantité exactement suffisante pour éliminer le chlore et ses dérivés, et uniquement le chlore et ses dérivés. Il faut donc maintenir une concentration en acide ascorbique juste nécessaire et suffisante pour réagir avec le chlore présent mais pas les autres produits toxiques. En outre, cette régulation précise permet, bien sûr, une économie de réactif. Cette fourchette réduite permet en effet de se rapprocher des conditions stoechiométriques de la réaction de l'acide ascorbique avec le chlore, évitant ainsi toute réaction avec d'autres polluants, tout en maintenant une teneur en chlore, après réaction et donc après mélange, inférieure à 0,6 mg/1. Selon d'autres caractéristiques avantageuses: - la concentration en acide ascorbique dans ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée, est supérieure à 10% (100 g/1), de préférence supérieure à 20% (200 g/1), ladite solution aqueuse d'acide ascorbique et ladite solution d'eau à traiter chlorée sont mélangées dans un mélangeur permettant l'homogénéisation rapide des deux fluides, de préférence un mélangeur statique, de préférence encore un mélangeur statique hélicoïdal, ledit réservoir de stockage de la solution aqueuse d'acide ascorbique est maintenu dans l'obscurité et à température ambiante dans une enceinte, de préférence une glacière à effet Peltier. Les inventeurs ont découvert que les conditions d'utilisation et de stockage du réactif chimique et de ses dérivés, notamment les paramètres d'injection de ce composé (débit, proportions) et l'utilisation de différents moyens permettant la régulation de l'ensemble du procédé de déchloration sont déterminants pour remplir ces objectifs et résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus. Cette élimination en continu du chlore se doit en effet d'être régulée en fonction de la teneur en chlore, par la concentration d'acide ascorbique utilisée, par son débit d'injection et par le type de mélangeur utilisé (à adapter en fonction du débit de fonctionnement du détecteur biologique auquel cette invention est couplée). Dans un mode de réalisation particulier avantageux, ladite solution aqueuse d'acide ascorbique est injectée à l'aide d'une pompe doseuse asservie à un analyseur de la concentration en chlore dans l'eau à traiter, de manière à régler le débit massique de ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée en fonction de ladite concentration en chlore. En pratique, on règle le débit volumique de ladite solution d'acide ascorbique injectée compte tenu de la concentration en acide ascorbique dans la solution aqueuse d'acide ascorbique stockée. De préférence, ladite solution d'acide ascorbique est stockée pendant au plus 60 jours, de préférence au plus 30 jours. Selon d'autres caractéristiques particulières: - la concentration en chlore de l'eau à traiter est de 0,1 à 5 mg/l., et - le débit volumique des eaux à traiter est de 100 à 1000 1/h. Pour de tels débits volumiques et concentrations en chlore, le débit volumique en acide ascorbique est de l'ordre de 0,01 à 0,10 1/h. Plus particulièrement encore, le pH de l'eau à traiter est de 6 à 8,5. Ce procédé peut être étendu à tout type d'eau contenant du chlore et des chloramines en des teneurs incompatibles avec la survie d'espèces vivantes. L'invention permet d'élimination du chlore et des chloramines présents dans des eaux traitées, destinées à la consommation humaine, en aval ou au sein d'usines de traitement d'eaux potables. Ce procédé permet d'éliminer le chlore et les chloramines en flux en des temps très rapides et ceci quelles que soient les teneurs initiales en chlore et chloramines. La présente invention est plus particulièrement avantageuse lorsque l'on traite l'eau d'alimentation d'un détecteur biologique, d'un aquarium ou d'un vivier, comprenant une teneur en chlore incompatible avec la survie des espèces biologiques utilisées dans ledit détecteur biologique, aquarium ou respectivement vivier. Plus particulièrement encore, ledit détecteur biologique est fondé sur le principe de détection des mouvements de truitelles dans une cuve. De préférence, on maintient le taux de chlore dans l'eau en circulation après mélange à une valeur inférieure ou égale à 0,6 mg/l, de préférence encore, inférieure ou égale à la limite détectable de 0.1 mg/1. L'invention permet d'étendre les applications de tout détecteur biologique utilisé à des fins de détection de pollutions accidentelles ou volontaires sur les réseaux de distribution d'eaux potables, et notamment à des eaux fortement chlorées, chlore et chloramines incompatibles avec la survie des espèces biologiques couramment utilisées dans de tels systèmes. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé de détection de la pollution des eaux dans lequel on met en oeuvre le couplage d'un détecteur biologique et d'un traitement de déchloration des eaux en aval ou au sein des dits détecteurs. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente le pouvoir réducteur de l'acide ascorbique (%) en fonction du temps pour de l'acide ascorbique en concentration de 10% (100 g/1) et de l'acide ascorbique en concentration de 20% (200 g/1), - la figure 2 représente les valeurs de pH (- - -) et teneur en oxygène dissous ( ), ainsi que concentration en chlore dans l'eau traitée après réaction avec l'acide ascorbique en fonction du rapport R des débit massique en acide ascorbique de la solution injectée D1/ débit massique en chlore D2 dans l'eau à traiter, les concentrations en chlore (mg/1) ont été mesurées respectivement sur des solutions acides d'ascorbique stockées à t=0 ( o o ) et t=60 jours (-^-^), et- la figure 3 représente un schéma d'installation d'un traitement selon l'invention en amont d'un détecteur biologique. Le chlore est le désinfectant le plus utilisé pour l'élimination des germes pathogènes et pour la sécurité sanitaire du transport de l'eau dans les canalisations. Si l'on met du chlore dans l'eau, il pénètre à l'intérieur des bactéries en se diffusant au travers de la membrane cytoplasmique et y bloque l'activité enzymatique, ce qui a pour effet de détruire l'organisme en question. Les virus étant plus résistants, les conditions de traitement sont réglées en fonction de leur destruction. Le traitement est donc réglé par la dose et le temps de contact. Si on augmente la dose, il faut moins de temps de contact et inversement. Le chlore peut se combiner dans l'eau de plusieurs façons. Ainsi, en fonction du pH de l'eau, s'établit un équilibre entre 3 espèces chimiques: É Le chlore à l'état moléculaire dissous, Cl,, É L'acide hypochloreux HC1O, É L'ion hypochlorite C10- L'acide hypochloreux est 100 fois plus désinfectant que l'ion hypochlorite à un pH entre 4 et 6 parce qu'il peut traverser plus facilement la membrane cellulaire des micro- organismes et détruire les substances intracellulaires. Ce pH étant souvent plus élevé, il faut donc augmenter la dose et/ou le temps de contact. Dès que l'on met du chlore dans l'eau, il réagit avec les composés azotés, dont notamment l'ammoniaque, avec lequel il se combine pour former des chloramines. Bien que plus stable, ces chloramines ont aussi un effet désinfectant, mais 5 fois moindre que l'ion hypochlorite et 500 fois moins que l'acide hypochloreux. Ce sont souvent ces chloramines qui donnent un goût désagréable à l'eau. Les produits utilisés pour la désinfection au chlore sont. l'hypochlorite de sodium, l'hypochlorite de calcium ou le chlore gazeux. Ce dernier est le plus utilisé, car plus facile d'exploitation. Il est stocké à l'état liquide dans des bouteilles ou réservoirs sous pression. Ceci permet d'obtenir 1,2 litre de chlore pour un litre de volume. Par comparaison, un litre d'hypochlorite de sodium à 48 ne contient que 150 g/1 de chlore. Une bouteille de 50 kg de chlore équivaut à 400 kg d'hypochlorite de sodium. De plus, le chlore est stable à l'état liquide ou gazeux, à l'opposé des solutions d'hypochlorite de sodium. Ensuite, c'est sous forme gazeuse que le chlore est introduit dans l'eau, à l'aide d'un hydroéjecteur. Un autre produit est de plus en plus utilisé ; il s'agit du dioxyde de chlore C1O,. Celui-ci à l'avantage d'avoir une efficacité bien supérieure au chlore gazeux et aux hypochlorites. Il est 10 fois plus soluble dans l'eau et a un effet rémanent plus marqué. Il permet d'éliminer efficacement les substances humiques et même les phénols, les oxydes le fer et de manganèse plus rapidement, et de lutter contre les algues et cellules pathogènes, tout cela dans une large gamme de pH. L'inconvénient réside essentiellement dans les installations nécessaires à la production et la chloration. En Amérique du Nord, dans le passé, la monochloramine inorganique (NH2Cl) a été largement utilisée, mais elle ne l'est plus que rarement aujourd'hui à cause d'une cinétique d'oxydation lente par rapport aux substances mentionnées ci-dessus, et à cause de l'incertitude quant au risque qu'elle pose pour la santé humaine. Dans le domaine de pH des eaux potables, ce sont donc les formes HC1O et CIO- (appelées "chlore libre") qui sont présentes. La répartition de ces deux formes va dépendre du pH, de la température et de la présence d'espèces oxydables. Les teneurs en chlore dans les réseaux de distribution nord américains (3 à 4 mg/1) sont beaucoup plus élevés qu'en Europe (0,1 à 0,2 mg/1) ; ces teneurs sont incompatibles avec la survie de poissons, comme cela a déjà été démontré dans de nombreuses publications (la teneur en chlore résiduel total doit être inférieure à 0,015 mg/1, exprimé en HC1O). Plusieurs études portant sur des poissons ont montré que le chlore libre ou combiné peut avoir des effets nocifs sur la structure des branchies et sur la capacité de l'hémoglobine de transporter l'oxygène dans le sang. Les dommages subis par les membranes branchiales et l'oxydation de l'hémoglobine en méthémoglobine portent à croire que la cause finale de la mortalité découlant de l'exposition au chlore libre ou combiné est l'asphyxie. En outre, selon plusieurs études, le chlore libre et le chlore combiné pourraient exercer leur toxicité sur d'autres sites, dont le système nerveux a montré que l'exposition au chlore résiduel augmentait la perméabilité des branchies, ce qui pouvait mener à une augmentation de l'accumulation (et, par là même, de la toxicité) d'autres substances chimiques présentes dans les eaux usées chlorées. Cette toxicité du chlore pour les truitelles a été également démontrée par les inventeurs. Douze truitelles ont été maintenues dans un aquarium contenant de l'eau chlorée par des doses croissantes d'hypochlorite de sodium. Chaque dose de chlore a été maintenue pendant une durée de 8 heures. L'aquarium a été placé sous aération permanente à l'aide d'une pompe à air munie d'un diffuseur poreux. Le tableau suivant présente les résultats observés lors de cette expérimentation. Cl,] [(en mg/1) Effets observés % mortalité observée 0,25 aucun effet 0 0 '70 diminution de la mobilité 10 ventilation accélérée 1 '4 mobilité très réduite 60 perte d'appétit ventilation très importante diminution de la taille de l'iris 2 '1 nage sur le côté puis sur le dos 100 mort Il apparaît que les doses de C12 supérieures à 2 mg/1 sont létales pour les truitelles. D'autre part, la mobilité des truitelles semble affectée très rapidement, par des doses en chlore supérieures ou égales à 0,7 mg/1. Cette perte de mobilité pourrait entraîner un déclenchement d'alarme par le capteur acoustique du type sonar d'un détecteur biologique TruitoSEM (non utilisé dans cette étude). Les doses de chlores entraînant les premiers effets gênants sur les truitelles sont donc bien inférieures aux doses rencontrées dans les eaux distribuées en Amérique du Nord. Il apparaît donc important de procéder à une déchloration de l'eau en cas d'installation d'un détecteur biologique TruitoSEM sur ces sites. Les premiers essais au bisulfite de sodium s'étant révélés infructueux, différents essais ont été réalisés afin de proposer un agent réducteur plus adapté à l'utilisation d'un détecteur biologique. En effet, le produit à retenir doit: ne pas réagir ou très peu réagir avec l'oxygène dissous du milieu; - ne pas influencer fortement le pH; - ne pas être toxique pour les truitelles; - ne pas générer des sous-produits toxiques. Une fois l'agent réducteur choisi, des expérimentations ont été menées, tout d'abord en mode statique ("batch") pour déterminer les conditions opératoires optimales, puis en conditions réelles en présence de truitelles, à l'aide d'un détecteur biologique. Le schéma réactionnel de l'acide ascorbique est complexe et peut conduire à différentes espèces chimiques suivant les conditions aérobies ou anaérobies du milieu. Les conditions aérobies conduisent essentiellement à la production de réductones selon le schéma suivant: acide ascorbique acide déhydroascorbique J 0H 002 -0H OH OH composé dacDdé vitamnique nulle =0 =0 OH -0H -0H oxydation HO.0 OH =0 =0 H2O OH acide furoïque H2OOH f OH H OH OH réductone éthylglyoxai Cette oxydation de l'acide ascorbique est favorisée par la chaleur, la lumière, un milieu acide (conditions optimales: T=100 C et milieu H2SO4 à 5%) ou la présence de souches bactériennes réalisant l'acide ascorbique oxydase. Le suivi d'une solution d'acide ascorbique par spectrophotométrie d'absorption moléculaire dans le domaine ultraviolet montre ainsi une modification de spectre et donc de forme chimique au cours du temps, probablement par l'effet combiné de la chaleur et de la lumière. On peut observer sur les spectres un décalage de longueur d'onde entre l'acide ascorbique et un sous-produit de dégradation. Cependant, les espèces chimiques issues de la dégradation de l'acide ascorbique peuvent garder un fort pouvoir réducteur. D'après les réactions de réduction ci-dessous de l'acide hypochloreux ou de l'ion hypochlorite par l'acide ascorbique, oxydant et réducteur réagissent mole à mole. C5H5O5CH2OH + HC1O - C5H3O5CH2OH + HC1 + H2O C5H5O5CH2OH + NaC1O C5H1O5CH20H + NaCl + H2O A pH=8, le chlore dans l'eau est présent à 80% sous la forme hypochlorite (CIO-) et à 20% sous la forme acide hypochloreux (HC1O). La quantité d'acide ascorbique nécessaire à la réduction d'une concentration donnée d'hypochlorite de sodium a été vérifiée par expérimentations. Les essais ont été réalisés sur des solutions d'acide ascorbique et d'eau de javel (CIO-) équimolaires et égales à 1,55.10-4 mole/litre, soit respectivement 27,34 ppm et 8 ppm, pour faciliter le suivi des réactions. Un taux d'efficacité de 100% est atteint dès la mise en oeuvre d'une réaction mole à mole (rapport 1). Ce premier résultat permet de calculer la dose théorique d'acide ascorbique à injecter pour déchlorer l'eau. En partant d'une dose de chlore résiduelle maximale (exprimée en C12) de 4 mg/1 dans les eaux distribuées en Amérique du Nord (soit 2,9 mg/1 ou 5,63.10-5 mon-1 de C1O-) , la déchloration sera effective avec 5,63.10-5 mol.L-' d'acide ascorbique, soit 9,92 mg/1. Cette réaction produira par ailleurs 2 mg/1 d'ions chlorures. On a donc un rapport 2,48 entre la quantité de chlore présente et la quantité d'acide ascorbique nécessaire. D'après la notice d'utilisation du détecteur biologique TruitoSEM de la société Cifec, le débit d'eau dans le système doit être de 700 1/h, réductible à 200 1/h. Si on considère toujours une eau chlorée à 4 mg/1 de Cl,, on aura donc un flux de chlore compris entre 800 et 2800 ppm de Cl, par heure respectivement pour les débits de 200 et 700 1/h. Il faudra donc un flux de 1984 à 6944 ppm d'acide ascorbique par heure. Si on utilise une solution d'acide ascorbique à 10% (soit 100 g/l), il faudra en injecter 19,8 à 69,5 ml par heure (soit environ 6,6 à 23,2 ml par heure pour une solution d'acide ascorbique à 30%, proche de la solubilité maximale de l'acide ascorbique trouvée à 333 g/1 dans la littérature). Cependant, les faibles débits d'acide ascorbique nécessaires posent un problème de pompe doseuse. Il s'agira donc d'intégrer au système une nouvelle pompe doseuse pouvant desservir en continu les faibles débits nécessaires. La stabilité de l'acide ascorbique, et plus précisément le maintien de son pouvoir réducteur, est un paramètre important dans le cadre d'une adaptation sur TruitoSEM . En effet, le système doit pouvoir fonctionner sans intervention ni maintenance régulière de la part des utilisateurs. Comme nous l'avons vu précédemment, le suivi spectrophotométrique d'une solution d'acide ascorbique montre une modification de la forme chimique au cours du temps, probablement par l'effet combiné de la chaleur et de la lumière. Cependant, le schéma réactionnel de l'acide ascorbique estcomplexe et peut conduire à des espèces chimiques conservant un fort pouvoir réducteur. Ce pouvoir réducteur a été vérifié au cours du temps par iodométrie (dosage volumétrique), pour d'une solution d'acide ascorbique à 10%, conservée à l'obscurité et à température ambiante du laboratoire (environ 20 C). Les essais montrent une faible diminution du pouvoir réducteur au cours du temps (-10% en 35 jours). Une solution d'acide ascorbique à 10% peut donc être utilisée sur une période de 35 jours si elle est à l'abri de la lumière. Cette période est augmentée dans le cas d'une utilisation d'une solution d'acide ascorbique plus concentrée (20%). Afin d'assurer une déchloration efficace, il est intéressant d'utiliser un pilotage du système par un analyseur de chlore (pompe doseuse asservie à un analyseur de chlore). Toutefois, pour éviter ce pilotage par pompe doseuse, il est possible de travailler avec un léger excès d'acide ascorbique. L'acide ascorbique n'est pas directement toxique pour les truitelles, cependant la réaction d'oxydoréduction de déchloration peut entraîner une diminution du pH et/ou de l'oxygène dissous. Des expérimentations ont donc été réalisées en ce sens sur une eau distribuée, chlorée artificiellement, pour vérifier ces effets. D'après les essais ci-dessus, un excès d'acide ascorbique a un effet relativement limité sur le pH de l'eau traitée. Dans des conditions avoisinant celles pouvant être rencontrées sur les eaux distribuées en Amérique du Nord, on a constaté une diminution maximale de 10% du pH pour un dosage d'acide ascorbique double par rapport à la stoechiométrie. Il est à noter que le pH reste tout de même dans une gamme favorable à la survie des truitelles, et ce quel que soit le pH initial de l'eau distribuée. De même, dans ces conditions, l'excès d'acide ascorbique a entraîné une baisse maximale d'environ 10% de l'oxygène dissous. L'acide ascorbique semble donc être efficace pour la déchloration des eaux traitées. En effet, toutes les expérimentations menées à la stoechiométrie ou en léger excès de réducteur ont permis d'obtenir des doses en chlore résiduel inférieures à la limite de détection (< 0,1 mg/1). D'autre part, l'acide ascorbique peut être utilisé en excès, et en se basant sur le domaine de pH optimal pour les truitelles (6 à 8), le traitement à l'acide ascorbique pourrait être utilisé pour des eaux potables présentant un pH compris entre 6 et 8,5, couvrant une grande partie de la gamme de pH autorisé pour les eaux distribuées (6 < pH < 9). L'acide L-ascorbique (ou "vitamine C") est un produit aux propriétés réductrices qui réagit avec le chlore selon la réaction suivante: C5H5O5CH2OH + (H+,ClO-) - C5H1O5CH2OH + (H+,C1-) + H2O Ce produit chimique se dégrade au cours du temps si des précautions ne sont pas prises. Il faut donc l'utiliser dans des conditions particulières qui ont été déterminées au cours des essais réalisés par les inventeurs: -l'acide ascorbique doit être conditionné à une concentration proche de sa solubilité maximale (333 gel) ; - il doit être maintenu à l'obscurité et à une température inférieure à 25 C (l'acide ascorbique se dégrade à la lumière et à température élevée). Dans ces conditions, il a été montré que l'acide ascorbique se dégradait au cours du temps en acide déhydroascorbique, mais ce sous-produit présente une activité réductrice équivalente à celle de l'acide ascorbique initial. Ainsi, dans les conditions établies par les essais réalisés, le pouvoir d'action de l'acide ascorbique (ou de ses sous-produits) envers le chlore est total durant 60 jours. Si ces conditions ne sont pas respectées, d'autres sous-produits sont générés (acide furoïque, éthylglyoxal, réductones, ...), composés présentant une activité réductrice moindre. La concentration du produit et les débits d'injection sont apparus déterminants. Le taux d'acide ascorbique doit être régulé par la mesure de la teneur en chlore dans les eaux à traiter (mesure de chlore en ligne à l'aide d'appareils commerciaux) ou fixé si l'on connaît la valeur moyenne en chlore présente dans les eaux à traiter. Les teneurs en acide ascorbique à ajouter pour éliminer tout le chlore dans les eaux à traiter sont données par la relation: 9,92 mg/1 d'acide ascorbique pour 4 mg/1 de chlore (exprimées en C12) Le rapport optimal théorique de concentration acide ascorbique/Cl2 doit être compris entre 2, 45 et 2,50. Les débits d'injection de l'acide ascorbique pour éliminer le chlore vont dépendre des débits de fonctionnement des détecteurs biologiques de pollution pour lesquels ce procédé est destiné, et devront être régulés par l'emploi d'une pompe doseuse. Il est apparu que le type de mélangeur qui est utilisé en amont du détecteur biologique, est important, ce mélangeur doit permettre un mélange parfait de l'acide ascorbique avec l'eau à traiter. Le produit utilisé pour éliminer le chlore dans l'eau peut être utilisé sur une période plus longue (>60 jours); mais, dans ce cas, une mesure de sa présence peut s'avérer nécessaire. Un module de détection par sonde redox ou par spectrophotométrie peut donc être ajouté pour mesurer la quantité de réactif encore présente après ce délai optimal de fonctionnement. Le procédé développé est optimal pour traiter des eaux dont le pH est compris entre 6 et 8,5. Une mesure de pH en entrée du dispositif peut donc permettre de valider le bon fonctionnement du procédé proposé. Ces deux dispositifs ne sont en aucun cas obligatoires pour le bon fonctionnement du procédé développé mais peuvent permettre d'élargir la gamme des eaux à traiter et adapter les quantités de réactifs utilisés. De même, la solution d'acide ascorbique doit être maintenue à l'obscurité à une température inférieure à 25 C susceptible d'être parfois dépassée selon le local d'utilisation, la fabrication sur mesure,en fonction des dimensions du réservoir de solution, d'une glacière à effet Peltier est avantageuse. Cette glacière permet d'atteindre 25 C en dessous de la température ambiante, donc d'utiliser cet appareillage jusqu'à une température ambiante de 25 C + 25 C = 50 Celsius, température évidemment maximale à l'ombre de la quasi totalité des lieux possible d'utilisation d'un tel appareillage. Il est à noter que, l'effet Peltier étant réversible, cette même glacière permet éventuellement de réchauffer au dessus du point de gel la réserve de solution d'acide ascorbique en période de grand froid. Le procédé développé a été validé sur plusieurs points: 1) Cinétique de réaction entre l'acide ascorbique et le chlore à éliminer. Le procédé doit permettre d'éliminer le chlore dans un système fonctionnant en flux; la cinétique de réaction doit donc être très rapide. Pour que la réaction se fasse dans les meilleures conditions, il faut que le mélangeur, utilisé pour mettre en contact le chlore et l'acide ascorbique, permette l'homogénéisation rapide des deux fluides. Les inventeurs ont utilisé un mélangeur statique en ligne comprenant des éléments de forme hélicoïdale, en polyacétal (de la société BIOBLOCK). Grâce à la géométrie hélicoïdale de ses éléments, le flux entrant dans le mélangeur est séparé en 2, un vortex est crée au sein de l'élément hélicoïdal, puis le flux est à nouveau séparé en deux par l'élément hélicoïdal suivant mais en sens inverse. Cette alternance de mouvement garantit un mélange homogène (12 éléments hélicoïdaux insérés en série dans un tuyau de diamètre interne 1,3 cm). Il a été prouvé qu'un tel système permettait l'élimination totale du chlore dès mélange avec l'acide ascorbique. 2) Efficacité de l'acide ascorbique avec le temps. Comme montré sur la figure 1, si l'acide ascorbique est conservé dans des conditions optimales, son efficacité pour éliminer le chlore reste optimale durant 60 jours si la concentration en acide ascorbique est au moins de 20% (200 g/1). Il a été prouvé que l'action d'élimination du chlore était en fait liée à la fois à l'acide ascorbique et à son sousproduit, l'acide déhydroascorbique. Ainsi, après 60 jours d'utilisation dans les conditions d'injection définies, l'efficacité du produit reste d'environ 95%. 3) Influence de la réaction sur les paramètres physico-chimiques (pH et OZ dissous) et optimisation du débit d'injection d'acide ascorbique. Etant donné les faibles débits d'acide ascorbique à injecter dans le système, une pompe doseuse précise pour les faibles débits a été installée (pompe Stepdos KNF). Cette pompe permet d'injecter une solution d'acide ascorbique à des débits compris entre 0,03 et 30 ml par minute. Cependant, pour que la déchloration soit optimale, il est nécessaire que le mélange d'eau chlorée, arrivant avec un fort débit, et d'acide ascorbique, arrivant en continu selon un faible débit, soit maximal. Pour cela, la solution mise en oeuvre sur le montage expérimental est un mélangeur en ligne mentionné ci-dessus constitué d'un tuyau en PVC renforcé garni de plusieurs éléments hélicoïdaux en polyacétal. Le nombre d'éléments (Re) à insérer dans le tuyau a été déterminé par l'équation de Reynolds: Re 4705D * 4 u*O avec D le débit en litres/minute, Ma densité du fluide, sa viscosité, et 0 le diamètre interne du tuyau en cm. L'application de cette formule à cet exemple (tuyau de 1,3 cm de diamètre interne) donne un nombre de Reynolds Re > 1000 et donc un nombre d'éléments requis de 6 à 12. L'eau déchlorée à la sortie du mélangeur alimente directement l'aquarium, équipé de deux sondes pour mesurer en temps réel l'oxygène dissous, le pH et la température. L'aquarium est maintenu sous aération permanente afin de ne pas induire de stress des poissons dû au manque d'oxygène dissous. Dans un premier temps, un test en absence de truitelle a permis de régler le débit de la pompe doseuse pour l'injection d'acide ascorbique. Le graphique de la figure 2 montre que pour une dose initiale en chlore de 4, 5 mg/1 en Cl,, un rendement de déchloration proche de 100% est obtenu pour un débit d'acide ascorbique à 20% de 0,030 1/h. Ce débit correspond environ à la stoechiométrie de la réaction acide ascorbique/C12 et un rapport R=D1/D2 de 2,5 sur la figure 2. Les courbes pH et O2 se coupent d'ailleurs à ce point. A partir de ce débit, le pH commence à diminuer, l'oxygène restant stable. Ces deux paramètres (02, pH) sont essentiels à surveiller pour la survie des poissons: toute modification trop importante de ces paramètres entraînerait des effets négatifs sur le mouvement des poissons, voire des effets létaux si ces paramètres chutent brutalement. Au point de vue survie des poissons uniquement, cela veut dire qu'il ne faut pas aller au-delà d'un débit de 0,048 1/h d'acide ascorbique R= 4 (sinon variation de pH>0,2 unités). Au point de vue fonctionnement d'un détecteur biologique, il ne faut pas que l'acide ascorbique soit trop en excès car sinon il réagirait avec des produits toxiques (il masquerait la présence de ces composés), et donc il faut être le plus près possible du débit minimum d'acide ascorbique nécessaire et juste nécessaire pour réagir avec le chlore présent. D'autre part, on n'observe aucun effet de l'acide ascorbique sur la teneur en oxygène dissous, et un effet modéré sur le pH jusqu'à un débit de 0,060 1/h (R= D1/D2=5 sur la figure 2), soit le double de la dose d'acide ascorbique nécessaire. La même expérimentation a été reproduite avec une solution d'acide ascorbique stockée pendant 60 jours à l'abri de la lumière et à température ambiante. On peut constater que la déchloration est efficace pour un débit d'acide ascorbique légèrement supérieur au réglage optimal précédemment déterminé (0,036 1/h (R=3) au lieu de 0,030 1/h (R=2,5)). L'acide ascorbique garde donc un fort pouvoir réducteur s'il est stocké dans de bonnes conditions. Ces essais ont été menés avec le même acide ascorbique qui avait été utilisé lors de l'expérience précédente (conservé dans les conditions de température et d'obscurité). On constate qu'il faut travailler à un plus fort débit que précédemment pour éliminer le chlore initialement présent. Néanmoins, la variation de débit est faible: on passe de 0.03 1/h à 0.036 1/h, soit R=2,5 à R=3; cette variation de débit s'explique par la légère perte d'activité réductrice de l'acide ascorbique au bout de 60 jours (activité réduite de 5%; cf. courbe figure 1, mais comme on peut le constater, débit augmenté de 16%). Cet écart (5%-16%) s'explique par une diminution de la cinétique de réaction:l'activité réductrice est réduite (de 5%) et la vitesse avec laquelle cet acide ascorbique ("vieux" de 60 jours) réagit avec le chlore est diminuée de 16 %. Tout cela justifie le fait que si le système de déchloration est destiné à des détecteurs biologiques pour lesquels la réserve d'acide ascorbique est changée tous les 60 jours, il faut mieux opérer à un débit de sûreté de 0.036 1/h (R=3) (et en tout état de cause entre 0.03 et 0.036 1/h (R=2, 5 à 3), soit un rapport [acide ascorbique]/[C12] de 2,5 à 3). Au-delà de 3, on risque de masquer la présence d'autres composés toxiques. Pour déchlorer une eau contenant environ 4 mg/1 de C12, il est donc possible d'utiliser une solution d'acide ascorbique à 20% pendant plusieurs semaines. Un débit de 0,048 1/h (rapport R=4 sur la figure 2) d'acide ascorbique permettrait de travailler en léger excès et ainsi d'anticiper la dégradation du réducteur, ainsi qu'une éventuelle augmentation brutale de charge en chlore dans l'eau traitée. Ce débit n'a en outre que très peu d'incidence sur les conditions physico-chimiques de l'eau dans l'aquarium (pH et OZ dissous). Cependant cet excès d'acide ascorbique entraînerait une surconsommation de 30% de réducteur, et donc des coûts non négligeables. Dans les conditions opératoires utilisées lors de cette étude, la quantité d'acide ascorbique nécessaire à la déchloration serait d'environ 23 litres par mois pour un débit de 0,030 1/h et de 35 litres pour un débit de 0,048 1/h (R=4). Ces tests de déchloration en flux ont dans un deuxième temps été menés en présence de truitelles, pendant une période continue de plusieurs jours. Les truitelles n'ont montré aucun signe physique anormal et une mobilité normale. Comme mentionné ci-dessus, il est intéressant de travailler en léger excès d'acide ascorbique. Cependant, il est nécessaire d'évaluer si l'acide ascorbique peut induire une perturbation du comportement des truitelles. Parallèlement aux essais de déchloration en flux, un aquarium témoin a donc été mis en place, avec 6 truitelles vivant en permanence dans une eau ne contenant que de l'acide ascorbique en large excès (75 mg/1). Comme pour le TruitoSEM, l'aquarium a été maintenu sous aération constante. Les observations sur 15 jours n'ont montré aucun changement significatif dans le comportement des truitelles. L'évolution comparée des teneurs en 02, Cl, et pH représentée sur la figure 2 montre que le rapport optimal des débits massiques en acide ascorbique/chlore (R=D1 /D2) doit être de 2,5 à 4 ce qui correspond à un débit optimal d'injection d'acide ascorbique de 0,03 à 0,048 1/h dans les conditions utilisées dans cet exemple d'application, à savoir:concentration d'acide ascorbique à 200 g/1; débit maximal de fonctionnement du détecteur biologique 700 1/h; débit d'entrée dans le détecteur après mélangeur de 160 1/h, et taux de chlore dans l'eau à traiter de 4,5 mg/1. Un rapport R=D 1 /D2 de 3 correspondant à un débit de 0,036 1/h dans les conditions ci-dessus est optimal car il permet de rester proche du rapport stoechiométrique théorique tout en présentant un pouvoir réducteur quasi total pour une solution d'acide stockée 60 jours. Cette fourchette permet d'obtenir un pouvoir réducteur quasi-total, les concentrations en CL, mesuré étant à la limite de détection tout en préservant le pH et la teneur en Oz qui sont les éléments déterminants pour juger de la toxicité et de la réaction éventuelle avec d'autres polluants. 4) Validation d'une installation de traitement selon le procédé couplé à un détecteur biologique. Le détecteur biologique de pollution décrit dans FR 2 573 875, dénommé "TruitOSEM" avec une cuve comprenant une douzaine de truitelles, type Fario, a été utilisé pour valider le procédé développé avec une installation selon la figure 3 dans laquelle le réservoir de stockage 1 de la solution d'acide ascorbique est conservé à l'obscurité dans une enceinte du type glacière à effet Peltier avant d'être injectée à un débit massique D1 (mg/h) dans ladite solution d'eau chlorée à traiter circulant à un débit massique D2 (mg/h) pour y être mélangée dans un mélangeur statique hélicoïdal 2 avant d'alimenter la cuve de 3 du détecteur. Ainsi le procédé présenté ci-dessus a permis d'éliminer le chlore malgré une teneur à l'entrée de 4,5 mg/1 de Cl, dans l'eau à traiter. Pour un débit volumique d'eau entrant dans le détecteur de 160 1/h, un débit volumique d'acide ascorbique à 20% de 0,036 1/h a permis cette neutralisation complète pour une solution d'acide stockée entre 0 et 60 jours. Cette expérimentation de longue durée (8 h/jour pendant vingt jours) en conditions réelles de fonctionnement du détecteur biologique n'a engendré aucune mortalité et n'a montré aucune toxicité sur les indicateurs biologiques présents. Par contre un essai final de suppression de l'injection d'acide ascorbique a entraîné la mort immédiate des truitelles du fait d'une teneur en chlore de l'eau à 4,5 mg/1 | La présente invention concerne un procédé de traitement de déchloration d'une eau en circulation caractérisé en ce que l'on injecte une solution aqueuse d'acide ascorbique à partir d'un réservoir de stockage dans un dit flux d'eau à traiter, le débit massique d'acide ascorbique de ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée (D1) étant réglé par rapport au débit massique de chlore dans l'eau à traiter en circulation (D2), de sorte que le rapport (R) desdits débits massique en acide ascorbique et chlore (R=D1/D2) soit de 2,5 à 4.La présente invention concerne plus particulièrement un procédé caractérisé en ce que l'on traite l'eau d'alimentation d'un détecteur biologique comprenant une teneur en chlore incompatible avec la survie des espèces biologiques utilisées dans ledit détecteur et, plus particulièrement, ledit détecteur biologique est fondé sur le principe de détection des mouvements de truitelles dans une cuve et on maintient le taux de chlore dans l'eau en circulation après mélange à une valeur inférieure ou égale à 0,6 mg/l, de préférence inférieure ou égale à la limite détectable. | 1. Procédé de traitement de déchloration d'une eau en circulation caractérisé en ce que l'on injecte une solution aqueuse d'acide ascorbique à partir d'un réservoir de stockage (1) dans un dit flux d'eau à traiter, le débit massique d'acide ascorbique de ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée (D1) étant réglé par rapport au débit massique de chlore dans l'eau à traiter en circulation (D2), de sorte que le rapport (R) desdits débits massique en acide ascorbique et chlore (R=D1/D2) soit de 2,5 à 4. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit rapport (R) des débits massiques d'acide ascorbique (D1) et de chlore (D2), est de 2,5 à 3, de préférence encore 3. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la concentration en acide ascorbique dans ladite solution aqueuse d'acide 15 ascorbique injectée, est supérieure à 10%, de préférence supérieure à 20%. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite solution aqueuse d'acide ascorbique et ladite solution d'eau à traiter chlorée sont mélangées dans un mélangeur (2) permettant l'homogénéisation rapide des deux fluides, de préférence un mélangeur statique, de préférence encore un mélangeur statique hélicoïdal. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit réservoir de stockage (1) de la solution aqueuse d'acide ascorbique est maintenu dans l'obscurité et à température ambiante dans une enceinte, de préférence une glacière à effet Peltier. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite solution aqueuse d'acide ascorbique est injectée à l'aide d'une pompe doseuse asservie à un analyseur de la concentration en chlore dans l'eau à traiter, de manière à régler le débit massique de ladite solution aqueuse d'acide ascorbique injectée en fonction de ladite concentration en chlore. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite solution d'acide ascorbique est stockée pendant au plus 60 jours, de préférence au plus 30 jours. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la concentration en chlore de l'eau à traiter est de 0,1 à 5 mg/l. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le débit volumique des eaux à traiter est de 100 à 1000 l/h. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le pH de l'eau à traiter est de 6 à 8,5. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'on traite l'eau d'alimentation d'un détecteur biologique de pollution (3), d'un aquarium ou d'un vivier, comprenant une teneur en chlore incompatible avec la survie des espèces biologiques utilisées dans ledit détecteur, aquarium ou respectivement vivier. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ledit détecteur biologique est fondé sur le principe de détection des mouvements de truitelles dans une cuve. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'on maintient le taux de chlore dans l'eau en circulation après mélange à une valeur inférieure ou égale à 0,6 mg/l, de préférence inférieure ou égale à la limite détectable de 0,1 mg/l. | C,G | C02,G01 | C02F,G01N,G01S | C02F 1,G01N 1,G01N 33,G01S 15 | C02F 1/70,G01N 1/28,G01N 33/18,G01S 15/88,G01S 15/96 |
FR2890611 | A1 | DISPOSITIF D'AGENCEMENT MODULABLE DE SIEGES DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,316 | L'invention se rapporte à un . Plus particulièrement, l'invention trouve son application dans l'aménagement d'espaces intérieurs des petits véhicules urbains sans coffre ou dont le volume du coffre est très réduit. La modularité des véhicules actuels et, notamment celle des sièges, est sans cesse améliorée et permet d'augmenter la capacité de charge du coffre en repliant tout ou partie de ces sièges. On connaît selon l'état de la technique, un dispositif d'agencement de sièges arrière, qui permet en dépliant les éléments du siège, notamment l'assise et le dossier, de libérer un espace de rangement pour augmenter le volume du coffre. En référence aux figures 1 et 2 qui représentent un tel dispositif de l'art antérieur, ledit véhicule est pourvu d'un coffre 1 qui est ménagé dans un plancher de coffre 2, recouvert par une tablette de coffre 3 et latéralement délimité par deux côtés de caisse 4. De plus, le véhicule est pourvu de deux sièges arrière adjacents 5, 6, chacun desdits sièges 5, 6 étant pourvu d'un dossier 7 et d'une assise 8 correspondante. Quand au moins l'un de ces sièges arrière 5, 6 est modulable, c'est-àdire que son dossier 7 et son assise 8 sont mobiles, on peut déplier le siège concerné afin d'augmenter le volume du coffre 1 et ainsi augmenter la capacité de charge du véhicule. Pour cela, l'assise mobile 8 est montée pivotante autour d'un axe de pivotement transversal Yl sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X' du véhicule et disposé au niveau de l'arête inférieure 831 du bord avant 83 de cette assise 8, le pivotement de l'assise 8 s'effectuant suivant la flèche F2 représentée sur la figure 1. 2890611 2 Le dossier 7 est également monté pivotant, selon l'art antérieur, autour d'un axe de pivotement transversal Y11 sensiblement perpendiculaire à l'axe X-X' et disposé au niveau de l'arête inférieure 751 de la face avant 75 du dossier 7, et le dépliement du dossier 7 s'effectue suivant la flèche Fl représentée sur la figure 1. La modularité, selon cet exemple de l'art antérieur représenté notamment en figure 2, s'obtient, dans un premier temps, en faisant pivoter l'assise 8 du siège 5 autour de l'axe Yl depuis sa position initiale d'utilisation A jusqu'à une position finale dégagée B dans laquelle l'assise 8 peut être en appui contre le dossier du siège avant correspondant, non représenté. Puis, dans un deuxième temps, le dossier 7 pivote autour de l'axe Y11 depuis sa position initiale d'utilisation C jusqu'à une position finale dépliée D dans laquelle le dossier 7 est en appui contre la surface 132 dégagée par le pivotement de l'assise 8 décrit précédemment. Une fois l'assise 8 ainsi relevée et le dossier 7 correspondant ainsi déplié, un espace de rangement 13 supplémentaire est rendu disponible permettant d'augmenter la capacité de charge du coffre 1 afin de stocker plus d'objets 40 dans l'habitacle du véhicule, ces objets 40 pouvant être posés sur le dossier déplié 7. Ce dispositif trouve son application de la même manière dans le cas d'un véhicule à cinq places pourvu de trois sièges arrière adjacents modulables non représentés, mais également dans le cas de banquettes modulables comme, par exemple, à 1/3 - 2/3. Selon le cas, on peut sélectivement déplier un ou deux sièges, voire tous les sièges selon le procédé décrit ci-dessus afin d'augmenter le volume du coffre 1. Cependant, les dispositifs d'agencement modulables, décrits ci-dessus présentent les inconvénients suivants. 2890611 3 L'espace de rangement 13 est légèrement surélevé par rapport au plancher de coffre 2 d'une hauteur proportionnelle à l'épaisseur du dossier 7, ce dont il résulte que les objets de relative longueur disposés depuis le coffre 1 jusqu'à cet espace de rangement 13 sont dans une position instable. Par ailleurs, les occupants du véhicule, et plus particulièrement ceux qui occupent le siège adjacent 6, peuvent être confrontés à des problèmes de sécurité lors d'un choc ou autre manoeuvre vive de par la présence d'objets 40 posés sur le dossier 7 dans l'espace de rangement 13 jusqu'au côté de ce siège adjacent 6. Enfin, les objets 40 disposés dans cet espace de rangement 13 sont visibles depuis l'extérieur du véhicule et peuvent inciter au vol. Dans ce contexte, l'invention concerne un dispositif d'agencement de sièges permettant notamment de s'affranchir des inconvénients susmentionnés. Pour cela, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de dégagement 10 d'au moins le premier élément de siège 8 d'au moins un des sièges 5, 6 du véhicule depuis sa position initiale d'utilisation A jusqu'à une position finale inactive B, et ledit dispositif comprend en outre des moyens de déplacement 9 du deuxième élément de siège 7 depuis sa position initiale d'utilisation C jusqu'à une position finale inactive D de sorte que ledit deuxième élément 7 ainsi déplacé forme une cloison entre le siège adjacent 6 en position normale d'utilisation et l'espace de rangement 13 rendu disponible par le dégagement du premier élément 8 et le déplacement du deuxième élément 7. De préférence, les moyens de dégagement 10 de l'assise 8 comprennent un axe de pivotement transversal Yl qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe 2890611 4 longitudinal X-X' du véhicule, est disposé au niveau du bord avant 83 de l'assise 8 et autour duquel l'assise 8 est montée mobile en rotation. Avantageusement, les moyens de déplacement 9 du dossier 7 comprennent un axe de pivotement vertical Z1 perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X' du véhicule, qui est disposé au niveau du bord latéral intérieur 72 du dossier 7 et autour duquel le dossier 7 est monté mobile en rotation de façon que le dossier 7 puisse être déplacé vers et jusqu'à sa position finale E lorsque l'assise 8 est dans sa position finale inactive B. En outre, le dispositif peut comprendre un élément de recouvrement de l'espace de rangement mobile 11 qui est déplaçable entre une position initiale inactive F et une position dépliée active I et permettant ainsi de recouvrir tout l'espace de rangement 13 dans la continuité de la tablette 3 du coffre 1 situé derrière les sièges adjacents 5, 6. Par exemple, dans sa position initiale inactive F, l'élément de recouvrement mobile 11 est solidaire de la face inférieure 86 de l'assise 8 dans sa position initiale d'utilisation A ou ledit élément 11 est solidaire de la face interne 41 du côté de caisse 4 du véhicule. De préférence, l'élément de recouvrement 11 est réalisé en un matériau relativement rigide et est monté pivotant relativement à l'assise dégagée 8 autour d'un axe de pivotement transversal Y2 qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X' du véhicule et qui est disposé au niveau du bord supérieur 84 de l'assise 8 dans sa position finale B, ce bord supérieur 84 étant disposé à une hauteur H sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre 3, ou ledit élément 11 est monté pivotant autour d'un axe de pivotement longitudinal X3 disposé au niveau du côté de caisse 4 à une hauteur H sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre 3. 2890611 5 Préférentiellement, l'élément de recouvrement 11 est un rouleau étirable 111 qui est soit intégré complètement dans l'assise 8 de façon solidaire dans un évidement transversal 112 au niveau de la face arrière 86 de l'assise 8 et opposé à l'axe de pivotement Y1 soit solidaire du côté de caisse 4 en étant situé à une hauteur H sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre 3. De façon avantageuse, le dossier 7 est pourvu d'une tablette mobile 12 déplaçable entre une position initiale inactive G et une position finale de dépliement J dans laquelle un plancher plat 131 est rendu disponible dans l'espace de rangement 13 dans la continuité du plancher de coffre 2, ladite tablette 12 est solidaire de la face latérale 76 du dossier 7 considéré dans sa position finale déplacée E du côté de l'espace de rangement. Par exemple, la tablette mobile 12 est montée pivotante autour d'un axe longitudinal de pivotement Xl qui est disposé au niveau de l'arête inférieure 761 du de 20 la face latérale extérieure 76 du dossier 7 considéré dans sa position finale déplacée E, ladite tablette 12 s'étend approximativement sur toute la surface de cette face latérale extérieure 76 et cette tablette 12 est réalisée en un matériau relativement rigide permettant de 25 supporter la charge d'objets disposés dans l'espace de rangement 13. De façon préférentielle, le dossier 7 comprend une tablette mobile 17 solidaire de la face latérale intérieure du côté du siège adjacent 75 du dossier 7 considéré dans sa position finale E et qui est montée pivotante autour d'un axe de pivotement longitudinal X2 et pivote depuis une position initiale inactive K dans le prolongement de la face latérale 75 jusqu'à une position active d'utilisation L dans laquelle ladite tablette 17 forme un accoudoir au passager du siège adjacent 6. En outre, les sièges adjacents 5, 6 peuvent être les sièges arrière du véhicule. 2890611 6 L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels: - La figure 1 représente une vue en perspective par l'avant de la section arrière d'un habitacle de véhicule du dispositif de l'art antérieur; - la figure 2 représente une vue en perspective par l'arrière de la section arrière de l'habitacle du dispositif de l'art antérieur dans lequel un espace de rangement est rendu disponible; - la figure 3 représente une vue en perspective 15 par l'avant de la section arrière de l'habitacle de véhicule du dispositif de l'invention; - la figure 4 est une vue en perspective par l'arrière de la section arrière de l'habitacle du dispositif de l'invention dans lequel un espace de rangement est rendu disponible; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 représentant le dispositif de l'invention pourvu d'une tablette recouvrant l'espace de rangement; - la figure 6 est une vue en perspective par l'avant de la section arrière de l'habitacle dans lequel un accoudoir est ménagé dans le siège déplié pour le confort de l'occupant du siège adjacent; - la figure 7 est une vue de côté représentant le dispositif de l'invention dans lequel un rouleau étirable est intégré dans l'assise considérée dans sa position initiale d'utilisation; - la figure 8 est vue de dessus suivant la flèche VIII de la figure 7; - la figure 9 est une vue de côté représentant le dispositif de l'invention dans lequel un rouleau étirable est intégré dans l'assise considérée dans sa position finale inactive; 2890611 7 - la figure 10 est une vue de dessus suivant la flèche X de la figure 9. Les références des éléments constitutifs communs à l'art antérieur illustré en figures 1 et 2 et à l'invention sont reprises dans les figures 3 à 6. En référence à la figure 3, un coffre 1 est ménagé dans le plancher de coffre 2, couvert par la tablette de coffre 3 et latéralement délimité par les côtés de caisse 4. Les deux sièges adjacents arrière 5, 6 sont munis chacun d'un dossier 7 et d'une assise 8 représentés sur la figure 3 dans leur position initiale d'utilisation respective C, A. L'assise mobile 8 est montée pivotante, depuis sa position initiale d'utilisation A jusqu'à une position finale dégagée B autour d'un axe de pivotement transversal Yl sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinale X-X' et disposé au niveau de l'arête inférieure 831 du bord avant 83 de l'assise 8, le pivotement de l'assise 8 s'effectuant suivant la flèche F2 représentée sur la figure 3. Dans sa position finale dégagée B, l'assise 8 peut être en appui contre le dossier du siège avant correspondant non représenté. Le dossier 7 est quant à lui monté pivotant, depuis sa position initiale d'utilisation C jusqu'à une position finale déplacée E visible sur la figure 4, autour d'un axe de pivotement vertical Z1 perpendiculaire à l'axe X-X', ledit axe Zl étant disposé au niveau de l'arête avant 721 du bord latéral intérieur 72 du dossier 7. Le dépliement du dossier 7 s'effectue suivant la flèche F3 représentée sur la figure 3 permettant au dossier 7 de passer de sa position initiale d'utilisation C à une position finale E dans laquelle ce dossier 7 peut être en appui contre le bord latéral intérieur 61 du dossier du siège adjacent 6. 2890611 8 Comme le montre la figure 4, après pivotement de l'assise 8 puis du dossier 7 comme décrit précédemment, un espace de rangement 13 est formé du côté du siège déplié 5 et se trouve aménagé dans la continuité du coffre 2. L'espace de rangement 13 ainsi obtenu a une surface analogue à la surface de l'assise 8. Par ailleurs, le plancher de cet espace 131 se trouve dans la continuité du plancher de coffre 2. Des moyens de blocage non représentés peuvent être prévus au niveau du dossier 7 et/ou de l'assise 8, par exemple sur la face latérale 76 du dossier 7 et/ou sur la face arrière 86 de l'assise 8, ou bien encore au niveau de leur axe de pivotement respectif Zl et Yl, permettant ainsi de bloquer ce dossier 7 et cette assise 8 dans leur position finale inactive respective E, B et de prévenir leur chute lors du déplacement du véhicule afin de rendre l'espace de rangement 13 plus sécurisé. Selon les figures 4 et 5, le dossier 7 est équipé d'une tablette mobile 12 qui est solidaire de la face latérale extérieure 76 du dossier 7 et qui est montée pivotante relativement à ce dossier 7 autour d'un axe de pivotement longitudinal Xl disposé au niveau de l'arête inférieure 761 de la face latérale 76. La tablette 12 est réalisée en un matériau suffisamment rigide et résistant permettant de poser des objets relativement lourds dans l'espace de rangement 13 sans que cette tablette 12 ne subisse de dégradations. Cette tablette 12 est réalisée en un matériau identique à celui du plancher du coffre 2 pour que la perception tant dans le coffre 1 que dans l'espace de rangement 13 soit homogène. De plus, en référence aux figures 4 et 5, l'assise 8 est équipée d'un élément de recouvrement mobile 11, permettant de recouvrir dans la continuité de la tablette de coffre 3 l'espace de rangement 13 créé. 2890611 9 A cet effet, l'élément de recouvrement mobile 11 est solidaire de la face arrière de l'assise 86 et est monté pivotant, depuis sa position initiale F jusqu'à une position finale I recouvrant l'espace de rangement 13, autour d'un axe de pivotement transversal Y2 disposé au niveau de l'arête supérieure 861 de la face arrière 86 de l'assise 8. Dans un autre mode de réalisation, l'élément de recouvrement 11 peut être solidaire du côté de caisse 4 représenté sur la figure 5 en étant monté pivotant autour d'un axe de pivotement longitudinal X3 qui est disposé à une hauteur H sensiblement égale à la hauteur du coffre 1. L'élément de recouvrement 11 est réalisé en un matériau relativement rigide et identique à celui de la tablette de coffre 3 améliorant ainsi la qualité perçue de l'extérieur de l'ensemble du coffre 1. Lorsque l'élément de recouvrement 11 est solidaire de l'assise 8, il s'étend sur toute la surface de la face arrière de l'assise 86 et lorsque l'élément de recouvrement 11 est solidaire du côté de caisse 4, il présente une surface approximativement égale à la surface du plancher 131 de l'espace de rangement 13. L'élément de recouvrement 11 offre l'avantage de ne pas porter à la vue de personnes malveillantes d'objets disposés dans le coffre 1 et plus particulièrement dans l'espace de rangement 13. Le dispositif comporte également des moyens de blocage non représentés du moyen de recouvrement 11 dans sa position finale I que l'homme du métier saura déterminer. Au lieu d'un moyen de recouvrement 11 tel que décrit précédemment, il peut être prévu d'utiliser un rouleau étirable 111 remplissant la même fonction et qui peut être disposé, soit au niveau de la face arrière 86 de l'assise 8, soit au niveau du côté de caisse 4. 2890611 10 Comme représenté sur les figures 7 et 8, pour ne pas gêner l'assise 8 dans sa position initiale d'utilisation A, le rouleau étirable 111 est disposé sous l'assise 8 en étant logé complètement de façon solidaire dans un évidement transversal 112 au niveau de la face arrière 86 de l'assise 8 et opposé à l'axe de pivotement Y1. Quand l'assise 8 est considérée dans sa position finale inactive B, comme représenté sur les figures 9 et 10, le rouleau 111 se trouve à une position horizontale d'une hauteur H sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre 3. La figure 10 montre que le rouleau étirable 111 s'étend sensiblement le long de l'arête supérieure 861 de la face arrière 86 de l'assise 8 considérée dans sa position finale inactive B. La surface qu'il occupe une fois étiré correspond à la surface de l'espace de rangement 13. En outre, une fois étiré, le rouleau 111 peut être fixé à la tablette de coffre 3 quand il est solidaire de l'assise 8 ou au dossier 7 au niveau de sa face latérale extérieure 76 quand il est solidaire du côté de caisse 4, non représenté, par des moyens de fixation connus. Le rouleau étirable 111 peut être réalisé en un matériau souple ayant un aspect identique à celui de la tablette de coffre 3 pour que la perception de l'ensemble tablette de coffre 3 - rouleau étirable 111 soit homogène. En référence à la figure 6, une tablette mobile 17 formant accoudoir est disposée dans une ouverture rectangulaire 18 entièrement aménagée à l'intérieur du dossier 7 au niveau de sa face latérale intérieure 75. Ladite tablette mobile 17 est solidaire de la face latérale 75 du dossier 7 et est montée pivotante autour d'un axe de pivotement longitudinal X2 disposé au niveau du bord inférieur 19 de l'ouverture 18 permettant ainsi de faire pivoter la tablette 17 depuis sa position 2890611 11 initiale inactive K jusqu'à une position finale formant accoudoir L. Le fonctionnement du dispositif de l'invention est décrit ci-après. Quand des occupants du véhicule veulent s'installer à l'intérieur de l'habitacle, les sièges adjacents 5, 6 sont dans leur position initiale d'utilisation A, C telle que représentée sur la figure 1. Cependant, pour transporter des objets dans le coffre 1, à condition que l'un au moins des sièges adjacents arrière 5, 6 ne soit pas occupé, ledit siège 5 ou 6 est déplié, comme décrit en référence aux figures 3 et 4, de manière à augmenter le volume du coffre 1 grâce à l'espace de rangement 13 ainsi rendu disponible. Le dépliement de l'un au moins desdits sièges 5, 6 s'effectue, dans un premier temps, par un pivotement de l'assise 8 depuis sa position initiale d'utilisation A jusqu'à une position finale B qui peut, par exemple, être en appui contre le dossier du siège avant. Le pivotement de l'assise 8 autour de l'axe de pivotement transversal Yl s'effectue selon la flèche F2 représentée sur la figure 3. L'assise 8 dans sa position finale B permet en outre de protéger ledit siège avant contre d'éventuels 25 chocs venant de l'arrière du véhicule. Dans un second temps, le dossier 7 pivote, depuis sa position initiale d'utilisation C jusqu'à sa position finale E, préférentiellement, en appui contre le bord latéral 61 du siège adjacent 6, autour de l'axe vertical Z1 selon la flèche F3 représentée sur la figure 3. Le dossier 7 dans sa position finale forme une cloison entre le siège adjacent 6 et l'espace de rangement 13 et permet ainsi d'éviter le passage d'objets disposés dans cet espace de rangement 13 vers le siège adjacent 6 en cas de chocs. Après pivotement de l'assise 8 puis du dossier 7, le volume intérieur utile du coffre est augmenté grâce à 2890611 12 cet espace de rangement 13 ainsi créé, et l'habitacle se trouve compartimenté en même temps. Pour rendre le plancher de l'espace de rangement 131 plat, la tablette mobile 12 du dossier 7 pivote autour de l'axe Xl depuis sa position initiale d'utilisation G jusqu'à une position finale J dans laquelle elle repose sur le plancher de l'espace de rangement 131. Le pivotement de la tablette 12 s'effectue suivant 10 la flèche F6 représentée sur la figure 5. Pour recouvrir ledit espace de rangement 13, l'élément de recouvrement 11 solidaire de l'assise 8 pivote autour de l'axe transversal Y2, depuis sa position initiale inactive F jusqu'à sa position finale de recouvrement I. Le pivotement de l'élément de recouvrement 11 s'effectue suivant la flèche F4 représentée sur la figure 5. Quand cet élément de recouvrement 11 est solidaire du côté de caisse 4, il pivote autour de l'axe X3 depuis sa position initiale non représentée jusqu'à sa position finale de recouvrement I, le pivotement s'effectuant suivant la flèche F5 représentée sur la figure 5. Quand cet élément de recouvrement 11 est un rouleau étirable 111 complètement intégré dans l'assise 8, il est étiré puis fixé à la tablette de coffre 3 et quand ce rouleau 111 est solidaire du côté de caisse 4 il est fixé au dossier 7 considéré dans sa position finale inactive D pour recouvrir l'espace de rangement 13. Le dossier 7 et l'assise 8 dans leur pivotement respectif peuvent être commandés électriquement, par exemple, à l'aide d'un boîtier électrique actionné à l'aide d'un bouton depuis le tableau de bord, non représenté. Un circuit de commande peut être prévu dans le dossier 7 et/ou l'assise 8 afin de recevoir le signal émanant du boîtier électrique. 2890611 13 Il est possible également, par exemple à l'aide de manivelles ou de languettes non représentées, de permettre de se saisir du dossier 7 ou de l'assise 8 et les faire pivoter autour de leur axe respectif de pivotement Z1, Yl. Il est possible d'obtenir une cinématique proche de celle qui est décrite ci-dessus d'une multitude de manières conformes à l'invention. Par exemple, l'invention décrit un dispositif d'agencement concernant des sièges arrière mais il est possible de prévoir ce dispositif pour le siège avant du passager afin de dégager l'espace occupé par ce siège avant et éventuellement transformer le véhicule à quatre ou cinq places en un véhicule monoplace. Il est possible également que le dossier 7 soit déplaçable par désengagement, c'est-à-dire, que le dossier 7 peut être totalement désengagé de sa position initiale d'utilisation C par préhension manuelle puis être positionné et bloqué dans sa position finale inactive E. Il est également possible que ce soit l'assise 8 qui, dans sa position finale forme cloison entre le siège adjacent 6 et l'espace de rangement 13. Dans ce cas, le dossier 7 peut être laissé dans sa position initiale C pour compartimenter l'espace de rangement 13 ou peut être désengagé entièrement pour étendre le plancher de coffre 2. Toutes ces variantes entrent bien entendu dans le cadre de l'invention. 2890611 14 | L'invention concerne un dispositif d'agencement modulable de sièges (5, 6) dans un véhicule automobile comprenant des sièges pourvus d'un dossier (7) et une assise (8) correspondante, ledit dispositif comportant d'une part des moyens de dégagement (10) d'au moins l'assise (8) d'au moins l'un des sièges (5, 6) du véhicule depuis sa position initiale d'utilisation (A) jusqu'à une position finale inactive (B) et, d'autre part des moyens de déplacement (9) du deuxième élément de siège (7) depuis sa position initiale d'utilisation (C) jusqu'à une position finale inactive (D) de sorte que ledit deuxième élément (7) ainsi déplacé forme une cloison entre le siège adjacent (6) en position d'utilisation (A, C) et l'espace de rangement (13) rendu disponible par le dégagement du premier élément (8) et le déplacement du deuxième élément (7). | 1. Dispositif d'agencement modulable de sièges dans un véhicule automobile, lequel véhicule comprend au moins deux sièges adjacents (5, 6) , chacun des sièges étant pourvu d'au moins deux éléments de siège (7,8), tels qu'un dossier (7) et une assise (8) correspondante, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend des moyens de dégagement (10) d'au moins le premier élément de siège (8) d'au moins un des sièges (5, 6) du véhicule depuis sa position initiale d'utilisation (A) jusqu'à une position finale inactive (B), et en ce qu'il comprend en outre des moyens de déplacement (9) du deuxième élément de siège (7) depuis sa position initiale d'utilisation (C) jusqu'à une position finale inactive (D) de sorte que ledit deuxième élément (7) ainsi déplacé forme une cloison entre le siège adjacent (6) en position d'utilisation (A, C) et l'espace de rangement (13) rendu disponible par le dégagement du premier élément (8) et le déplacement du deuxième élément (7). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de dégagement (10) de l'assise (8) comprennent un axe de pivotement transversal (Yl) sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal (X-X') du véhicule, qui est disposé au niveau du bord avant (83) de l'assise (8) et autour duquel l'assise (8) est montée mobile en rotation. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (9) du dossier (7) comprennent un axe de pivotement vertical (Zl) perpendiculaire à l'axe longitudinal (X-X') du véhicule, qui est disposé au niveau du bord latéral intérieur (72) du dossier (7) et autour duquel le dossier (7) est monté mobile en rotation de façon que ce dossier (7) puisse être déplacé vers et jusqu'à sa position finale (E) lorsque l'assise (8) est dans sa position finale inactive (B). 2890611 15 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif comprend un élément de recouvrement de l'espace de rangement mobile (11) qui est déplaçable entre une position initiale inactive (F) et une position dépliée active (I) permettant ainsi de recouvrir tout l'espace de rangement (13) dans la continuité de la tablette (3) du coffre (1) situé derrière les sièges adjacents (5, 6). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que dans sa position initiale inactive (F), l'élément de recouvrement mobile (11) est solidaire de la face inférieure (86) de l'assise (8) dans sa position initiale d'utilisation (A) ou en ce que ledit élément (11) est solidaire de la face interne (41) du côté de caisse (4) du véhicule. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (11) est réalisé en un matériau relativement rigide et est monté pivotant relativement à l'assise dégagée (8) autour d'un axe de pivotement transversal (Y2) sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal (X-X') du véhicule et qui est disposé au niveau du bord supérieur (84) de l'assise (8) dans sa position finale (B), ce bord supérieur (84) étant disposé à une hauteur (H) sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre (3), ou en ce que ledit élément (11) est monté pivotant autour d'un axe de pivotement longitudinal (X3) disposé au niveau du côté de caisse (4) à une hauteur (H) sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre (3). 7. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (11) est un rouleau étirable (111) qui est soit intégré complètement dans l'assise (8) de façon solidaire dans un évidement transversal (112) au niveau de la face arrière (86) de l'assise (8) et opposé à l'axe de pivotement (Y1) soit solidaire du côté de caisse (4) en étant situé à une 2890611 16 hauteur (H) sensiblement égale à la hauteur de la tablette de coffre (3). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le dossier (7) est pourvu d'une tablette mobile (12) déplaçable entre une position initiale inactive (G) et une position finale de dépliement (J) dans laquelle un plancher plat (131) est rendu disponible dans l'espace de rangement (13) dans la continuité du plancher de coffre (2) et en ce que ladite tablette (12) est solidaire de la face latérale (76) du dossier (7) considéré dans sa position finale déplacée (E) du côté de l'espace de rangement (13). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que la tablette mobile (12) est montée pivotante autour d'un axe longitudinal de pivotement (Xl) qui est disposé au niveau de l'arête inférieure (761) de la face latérale extérieure (76) du dossier (7) considéré dans sa position finale déplacée (E), en ce que ladite tablette (12) s'étend approximativement sur toute la surface de cette face latérale extérieure (76) et en ce que ladite tablette (12) est réalisée en un matériau relativement rigide permettant de supporter la charge d'objets disposés dans l'espace de rangement (13). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dossier (7) comprend une tablette mobile (17) solidaire de la face latérale intérieure du côté du siège adjacent (75) du dossier (7) considéré dans sa position finale (E) et qui est montée pivotante autour d'un axe de pivotement longitudinal (X2), de façon que ladite tablette (17) pivote depuis une position initiale inactive (K) dans le prolongement de la face latérale (75) du dossier (7) jusqu'à une position active d'utilisation (L) dans laquelle ladite tablette (17) forme un accoudoir au passager du siège adjacent (6). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les sièges adjacents (5, 6) sont les sièges arrière du véhicule automobile. | B | B60 | B60N,B60R | B60N 2,B60R 5 | B60N 2/30,B60N 2/75,B60R 5/04 |
FR2899983 | A1 | DISPOSITIF D'AIDE A LA LOCALISATION DE L'EMPLACEMENT DE STATIONNEMENT D'UN VEHICULE | 20,071,019 | z Domaine de l'invention La présente invention concerne un . La localisation de l'emplacement de stationnement d'un vé- hicule est un problème récurrent pour les automobilistes lorsque le véhicule est stationné à un endroit encombré de véhicules et qu'ils oublient, comme cela est très fréquent, d'inscrire l'emplacement du véhicule pour pouvoir le retrouver facilement. Ce problème se pose soit dans un environnement urbain, lorsqu'un véhicule est régulièrement garé dans la rue mais à un emplacement différent suivant la disponibilité des emplacements ou encore lors-qu'un même véhicule est utilisé par plusieurs personnes et qu'il n'est pas toujours facile de savoir où le dernier utilisateur l'a rangé. Le même problème se pose dans les parkings, même si les emplacements sont identi- fiés par des numéros car souvent l'automobiliste pense pouvoir retenir le numéro et lorsqu'il s'agit de reprendre le véhicule, il ne se souvient plus exactement de son emplacement. Etat de la technique Il existe des systèmes de localisation utilisant l'enregistrement des coordonnées géographiques du véhicule enregistrées au moment de l'arrêt de celui-ci. Mais ces coordonnées géographiques, quoique intéressantes ne sont en général pas pratiques à utiliser et leur imprécision peut être grande notamment dans un environnement urbain. Dans un parking, cette localisation n'est souvent pas possible et lors- qu'elle l'est, elle n'est pas efficace. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un moyen d'aide à la localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule qui permette d'enregistrer de manière précise l'environnement du véhicule pour localiser celui-ci très facilement dans un environnement encombré de véhicules en stationnement comme une rue ou un parking. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'aide à la localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule caractérisé en 35 ce qu'il comprend un boîtier de type télécommande ayant A- un émetteur de télécommande de verrouillage/déverrouillage pour coopérer avec le récepteur du système de verrouillage du véhicule, action-né par un bouton de verrouillage, B- un dispositif de prise de vue comprenant - un capteur dirigé dans la direction d'émission de l'émetteur de verrouillage, - un circuit électronique de traitement et d'enregistrement du cliché, 5 - un écran d'affichage pour afficher le cliché, - une commande de prise de vue reliée à l'unité de commande et actionnée automatiquement par la commande de verrouillage, - une commande d'affichage, indépendante de la commande de verrouillage, 10 C- une alimentation électrique. L'enregistrement de l'environnement du véhicule sous la forme d'un cliché se fait selon l'invention, automatiquement en même temps que le verrouillage du véhicule, et le cliché correspond à la direction de visée du dispositif. 15 Le verrouillage du véhicule est un geste naturel effectué par l'automobiliste lorsqu'il quitte son véhicule stationné si bien que le cliché correspond automatiquement à l'environnement global du véhicule même si le conducteur ne vise pas directement ou précisément le véhicule. Le fait de disposer du cliché de l'environnement du véhicule en stationne-20 ment permet de savoir facilement et immédiatement où se trouve le véhicule ; par exemple si l'automobiliste gare son véhicule systématiquement dans la rue mais que d'un jour à l'autre, ou d'un moment de stationne-ment à l'autre, il place son véhicule à un endroit différent selon les emplacements disponibles. Le cliché permettra immédiatement de reconnaître 25 l'environnement du véhicule pour se rendre au bon endroit. Comme suivant une caractéristique avantageuse, le dispositif comporte une horloge reliée au circuit électronique de traitement et d'enregistrement de l'image, l'heure et la date du cliché affiché sur l'écran apparaissent sur le cliché de sorte que l'automobiliste ne confondra pas 30 plusieurs clichés et n'interprétera un cliché antérieur comme étant celui de l'emplacement effectif où il peut trouver son véhicule. Le cliché peut également contenir comme élément d'environnement, le cliché d'un parking, par exemple le numéro inscrit sur le sol ou au-dessus de l'emplacement et qui identifie par exemple à la fois 35 le niveau dans le parking et l'emplacement. Mais d'autres informations périphériques peuvent également être très utiles pour localiser facilement le numéro dans un parking très grand. En outre, l'automobiliste arrivant la première fois dans un parking d'accès plus ou moins compliqué, peut utiliser son dispositif pour prendre plusieurs clichés qui lui permettront de retrouver plus facilement le chemin vers son véhicule, par exemple l'entrée du parking qui est la plus avantageuse pour se rendre rapidement à son véhicule et toutes in-formations visuelles dont il n'est pas toujours facile de se souvenir avec une précision suffisante pour permettre la localisation sans avoir à faire des recherches fastidieuses. Cela est d'autant plus intéressant que le chemin emprunté pour entrer dans le parking est l'opposé de celui utilisé io pour la sortie, ce qui complique souvent le rappel des souvenirs. De façon avantageuse, le dispositif comporte une alimentation électrique séparée pour l'émetteur de télécommande et pour le dispositif de prise de vue, de façon que lorsque l'alimentation du dispositif de prise de vue et des moyens de visualisation est épuisée, le système de té-15 lécommande de verrouillage/déverrouillage reste encore opérationnel. Suivant une caractéristique avantageuse, le dispositif de prise de vue comporte une mémoire de clichés en anneau, d'une capacité d'un nombre déterminé de clichés. Cette mémoire en anneau remplace alors automatiquement le cliché le plus ancien par le dernier cliché. 20 Suivant une autre caractéristique, le dispositif est alimenté par une batterie et comporte un moyen de branchement pour relier son alimentation électrique à un allume-cigares. Suivant une autre caractéristique, l'alimentation du dispositif de branchement pour recharger la batterie se fait par la clé de con-25 tact. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation de l'invention représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : 30 la figure 1 est une vue d'ensemble d'un dispositif d'aide à la localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule, la figure 2 est un schéma par blocs du dispositif de la figure 1. Description d'un mode de réalisation La présente invention concerne un dispositif 100 d'aide à la 35 localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule 200. Ce dis- positif 100 se compose d'un boîtier de télécommande 1 comportant un émetteur de télécommande 2 pour coopérer avec le récepteur 202 d'un système de verrouillage 201 équipant le véhicule 200. Ce système de ver- rouillage connu en soi ne sera pas détaillé. II se compose d'une unité centrale qui reçoit le signal de télécommande envoyé par l'émetteur de télé-commande 2, interprète ce signal et commande les actionneurs des verrous du véhicule tel que celui des portières, des vitres, du capot, du coffre etc ... en fonction du signal reçu pour verrouiller ou déverrouiller. L'émetteur de télécommande 2 est commandé par un bouton de verrouillage 21. Un bouton de déverrouillage 22 émet le signal de déverrouillage. Il peut également s'agir d'un système simplifié qui envoie le même signal au récepteur du système de verrouillage 201 pour commander l'actionnement du récepteur 202, c'est-à-dire basculer en position de déverrouillage lorsque l'état initial est la position de verrouillage ou inversement, basculer en position de verrouillage si l'état initial était l'état dé-verrouillé. Ce dispositif de télécommande 100 peut comporter une clé mécanique 3 constituant la clé de contact et servant éventuellement de clé de secours pour déverrouiller le véhicule en cas de panne de la télécommande. Le dispositif comporte un dispositif de prise de vue 4 dirigé dans la même direction que la direction d'émission xx de l'émetteur 2. L'émetteur 2 est, en général, un émetteur infrarouge ayant une certaine directivité, c'est-à-dire qu'il doit être, dirigé au moins approximativement vers le véhicule 200 pour commander son verrouillage/déverrouillage. Le dispositif de prise de vue 4 est dirigé suivant une direc- tion voisine de celle xx de l'émetteur 2 ou du moins suivant une direction s'inscrivant dans le lobe d'émission de l'émetteur de télécommande de verrouillage/déverrouillage. Le dispositif de prise de vue 4 est actionné par le bouton de commande 21 de verrouillage ; ainsi à chaque actionnement du bouton de verrouillage, le dispositif de prise de vue 4 prend automatiquement un cliché. Ce cliché est enregistré et il est appelé par un bouton d'affichage 41 différent du bouton d'actionnement 21 et qui permet d'afficher le cliché enregistré ou la succession des clichés enregistrés sur un écran 5, par exemple à cristaux liquides, intégré au boîtier. Lorsque le bouton de commande de verrouillage/déverrouillage est actionné, le cliché pris apparaît quelques secondes sur l'écran pour son contrôle. En fait, l'image peut apparaître dès le début de l'actionnement du bouton. Le bouton d'affichage 41 peut avoir plusieurs fonctions, par exemple celle d'afficher le dernier cliché ou de permettre d'appeler successivement les clichés enregistrés ou encore, par un appui prolongé, d'effacer les clichés enregistrés. Le bouton d'affichage 41 est de préférence un bouton multifonctions et pour cela multidirectionnel pour faciliter la navigation à l'intérieur des fonctions. A titre d'exemple : * la pression centrale provoque l'affichage du dernier cliché ; * la pression vers le bas provoque le défilement des clichés précédents, to * la pression dans les différentes directions permet d'explorer un cliché préalablement agrandi. La figure 2 est un schéma par blocs du dispositif d'aide à la localisation décrit ci-dessus. Le dispositif 100 comporte un émetteur 2 de signaux de verrouillage/déverrouillage relié à une antenne 23 émettant un 15 signal dans la direction XX ou plus exactement dans un cône ou lobe dont la direction générale est la direction XX. En effet, suivant le mode d'émission utilisé, en général pour un rayonnement infrarouge de signaux codés, il faut que l'émetteur soit sensiblement dirigé vers le récepteur du véhicule pour que celui-ci puisse recevoir le signal ou du moins pour qu'il 20 reçoive un signal suffisamment puissant pour être activé. A côté de l'antenne d'émission 23, il y a un capteur, notamment un système optique 42 schématisé par une lentille faisant partie du dispositif de prise de vue 4. Ce système optique est orienté globalement dans une direction parallèle à la direction XX et le système optique 42 du 25 dispositif de prise de vue 4 a une ouverture angulaire relativement importante pour permettre la prise d'un cliché identifiant ou montrant le véhicule mais surtout son environnement et permettant ainsi de le localiser. Le dispositif comporte une unité centrale 6 formant un circuit électrique de traitement et d'enregistrement du cliché, qui gère le 30 fonctionnement tant de l'émission des signaux de commande de verrouillage/déverrouillage que la prise de vue et le traitement des clichés et son affichage. L'unité centrale 6 est reliée à une mémoire de clichés d'une capacité permettant l'enregistrement, de préférence, de quelques clichés 35 suivant la définition choisie ou fixée pour l'image. Cette définition doit être suffisante pour reconnaître l'environnement du véhicule ou, plus généra- lement, les objets présentés sur le cliché sans que cette définition ne soit excessive pour utiliser trop de place dans la mémoire ou nécessiter un temps de traitement trop important. L'unité centrale 6 est reliée à un écran d'affichage 5 intégré au boîtier 1. Cet écran 5 est un écran à cristaux liquides pour afficher le 5 cliché appelé dans la mémoire. L'unité centrale 6 est également reliée à une horloge 8 per-mettant d'enregistrer les date et heure du cliché pour distinguer le cliché le plus récent des clichés anciens. La commande du dispositif se fait par un bouton de verrouillage multifonctions ou du bouton de verrouillage 21 et du bouton de déverrouillage 22 reliés à l'unité centrale 6 ainsi par le bouton d'appel de clichés 41. Ce bouton d'appel 41 de clichés peut être un bouton multifonctions permettant d'appeler d'abord le dernier cliché enregistré puis de faire défiler les clichés antérieurs, voire d'effacer les clichés pour libérer de 15 la mémoire par exemple en cas d'appui prolongé sur ce bouton de défile-ment. Le dispositif est alimenté par une pile ou, de préférence, par une batterie 9 rechargeable à partir de la prise du réseau électrique embarqué du véhicule. La batterie peut également être rechargée par une 20 connexion réalisée par l'intermédiaire de la clé de contact 3, lorsque celle-ci est placée dans le verrou de contact du véhicule. Le dispositif d'aide à la localisation tel que décrit ci-dessus fonctionne comme suite : Lorsque l'automobiliste quitte son véhicule, il le verrouille 25 en dirigeant son boîtier de télécommande 100 vers le véhicule 200 et il appuie sur le bouton de commande de verrouillage 21. Cette action sur le bouton de commande 21 est utilisée par l'unité centrale pour commander simultanément le dispositif de prise de vue 4 qui prend un cliché du véhicule et de son environnement, dans la direction d'orientation du dispositif. 30 Ce cliché, traité par l'unité centrale 6, apparaît sur l'écran 5 pendant quelques secondes pour son contrôle éventuel puis, est enregistré dans la mémoire de clichés 7. Si le dispositif est équipé d'une horloge 8, l'unité centrale 6 commande également l'enregistrement de la date et de l'heure du cliché 35 dans la mémoire 7. Ces informations sont associées au cliché. Si le conducteur appuie par acquis de conscience une nouvelle fois sur le bouton de verrouillage 21 pour être certain de verrouiller son véhicule ou vérifier qu'il est verrouillé, quelle que soit l'interprétation qui est faite de ce second signal de verrouillage au niveau du véhicule, ce second actionnement commande de nouveau le dispositif de prise de vue 4 et un nouveau cliché est enregistré dans la mémoire 7 à la suite du cliché précédent. Ce second cliché peut être intéressant si le premier cliché n'est pas suffisamment identificateur de la localisation du véhicule. Le second cliché peut être pris dans une direction autre que celle du véhicule car peu importe alors que le nouveau signal de verrouillage soit reçu ou non par le récepteur du système de verrouillage du véhicule. Ce second cliché résulte de l'intention volontaire de l'automobiliste alors que le premier se fait automatiquement par l'actionnement naturel du bouton de verrouillage 21. Lorsqu'ensuite l'automobiliste veut retrouver son véhicule dans les circonstances expliquées dans le préambule, il appelle la dernière image sur l'écran en appuyant sur le bouton d'appel de clichés 41. Si l'image est suffisamment évocatrice pour lui permettre d'identifier l'emplacement, il n'appelle pas les autres clichés. Au moment où il arrive devant le véhicule, il le déverrouille et accède au véhicule. Si en revanche, le dernier cliché n'était pas suffisamment évocateur car il peut prêter à confusion sur l'emplacement exact de stationnement du véhicule, l'automobiliste peut actionner une nouvelle fois le bouton d'affichage 41 fonctionnant comme touche de défilement pour faire apparaître le cliché pris antérieurement. Il peut répéter cette opération et faire ainsi défiler successivement et par ordre d'ancienneté croissante, les clichés encore en mémoire. Pour libérer la mémoire, le bouton d'actionnement 41 peut être associé à une fonction d'effacement qui s'exécute lorsque le bouton de défilement est appuyé pendant un temps prolongé très supérieur au temps d'actionnement normal de ce bouton. Il peut également y avoir un effacement normal par remplacement automatique du cliché le plus ancien par le dernier cliché pris. Le bouton d'affichage 41 pour l'appel de mémoire est de préférence un bouton multifonctions permettant de façon générale le traitement des clichés. Ce bouton multifonctions est multidirectionnel, ce qui facilite la navigation à l'intérieur des fonctions. Ainsi : * la pression centrale provoque l'affichage du dernier cliché ; la pres- sion vers le bas provoque le défilement des clichés précédents, * la pression dans les différentes directions permet d'explorer un cliché préalablement agrandi. Il est intéressant de protéger le fonctionnement du dispositif de verrouillage/déverrouillage pour lui laisser la priorité en cas d'épuisement de la batterie et pour cela, lui réserver une alimentation distincte sous la forme d'une batterie 91, distincte ou d'une pile telle qu'une pile bouton pour que le dispositif de commande de verrouillage/déverrouillage puisse continuer de fonctionner même si l'énergie disponible n'est plus suffisante pour faire fonctionner le dispositif de prise de vue 4 et les éléments périphériques de celui-ci. La recharge de la batterie 9 ou des batteries 9, 91 peut se faire par une prise 92 se branchant sur un réseau externe, par exemple celui du véhicule. On peut également recharger les batteries par la clé de contact coopérant avec une alimentation particulière intégrée au verrou de contact. Enfin, pour certaines applications, notamment dans le cas de plusieurs utilisateurs d'un même véhicule ayant chacun une clé, il est intéressant de pouvoir échanger les informations concernant l'emplacement de stationnement du véhicule par voie électronique (Inter- net). Le cliché de l'emplacement du véhicule se transmet par Internet grâce à une interface 44 équipant le dispositif 100 ; l'émission du cliché peut se faire automatiquement lorsqu'on commande le bouton d'affichage 41 ou à l'aide d'un bouton particulier 43.25 | Dispositif d'aide à la localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule, Ce dispositif comprend un boîtier de type télécommande ayant- un émetteur de télécommande de verrouillage/déverrouillage (2) pour coopérer avec le récepteur du système de verrouillage du véhicule, actionné par un bouton de verrouillage (21),- un dispositif de prise de vue (4) comprenant un capteur (42) dirigé dans la direction d'émission de l'émetteur de verrouillage, un circuit électronique de traitement et d'enregistrement du cliché (6, 7), un écran d'affichage (5) pour afficher le cliché, une commande de prise de vue (41) reliée à l'unité de commande (6) et actionnée automatiquement par la commande de verrouillage (21)et une commande d'affichage (41), indépendante de la commande de verrouillage (21),- une alimentation électrique (9). | 1 ) Dispositif d'aide à la localisation de l'emplacement de stationnement d'un véhicule, caractérisé en ce qu' il comprend un boîtier de type télécommande (1) comprenant A- un émetteur de télécommande de verrouillage/déverrouillage (2) pour coopérer avec le récepteur (202) du système de verrouillage (201) du véhicule (200), actionné par un bouton de verrouillage (21), B- un dispositif de prise de vue (4) comprenant - un capteur (42) dirigé dans la direction d'émission de l'émetteur de verrouillage, - un circuit électronique de traitement et d'enregistrement du cliché (6, 7), - un écran d'affichage (5) pour afficher le cliché, une commande de prise de vue (41) reliée à l'unité de commande (6) et actionnée automatiquement par la commande de verrouillage (21), une commande d'affichage (41), indépendante de la commande de 20 verrouillage (21), C- une alimentation électrique (9). 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' 25 il comporte une horloge (8) reliée au circuit électronique (6, 7) de traite-ment et d'enregistrement du cliché pour dater le cliché. 3 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' 30 il comporte une alimentation électrique séparée pour l'émetteur de télé-commande (2) et pour le dispositif de prise de vue (4). 4 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que 35 le dispositif de prise de vue (4) comporte une mémoire de cliché (7) en anneau d'une capacité d'un nombre déterminé, limité de clichés. 5 ) Dispositif selon la 1,io caractérisé en ce qu' il comporte un dispositif de branchement pour relier son alimentation électrique à un allume-cigares. 6 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un dispositif de branchement passant par la clé de contact (3) pour assurer la recharge de l'alimentation électrique. io | G | G03,G08 | G03B,G08C | G03B 29,G08C 17,G08C 21 | G03B 29/00,G08C 17/02,G08C 21/00 |
FR2890852 | A3 | JET DENTAIRE PORTABLE | 20,070,323 | La présente invention concerne un jet dentaire de poche transportable, adaptable à tous robinets de lavabos. Le jet dentaire a la faculté de nettoyer les dents des aliments qui se sont logés entre les interstices. I1 existe des appareils à jet dentaire muni d'un réservoir et d'un moteur qui fonctionnent électriquement. Ce matériel très pratique ne peut être transporté dans toutes les occasions. L'invention qui est proposée a les mêmes fonctions. La puissance du jet est produite par la pression de l'eau du robinet, et ne possède ni moteur ni réservoir. Il a l'avantage d'avoir un encombrement minimum, donc facilement transportable pour tous dans un sac à main ou une serviette. Il sera commercialisé dans un emballage discret style boite à lunette. Le dessin ci-joint illustre l'invention. 1) Un manchon coudé(1) en pvc souple type cristal adaptable sur tous les robinets d'un diamètre de 3 cm sur une longueur de 6 cm + 6 cm de longueur après le coude, inclus l'entonnoir. 2) Un collier de serrage(2) à papillon sur la partie haute permettant le maintien sur le robinet. 3) A l'extrémité de l'entonnoir un tube de 65 cm de long(3) en pvc souple transparent, alimentaire, de 5 millimètres de diamètre intérieur et de 8 millimètres extérieur. 4) A l'extrémité du tube une canule de 7 cm de long(4) légèrement incurvé à l'extrémité provocant un jet de 2 microns. Une variante au projet est proposée Le manchon coudé en pvc souple(1) type cristal d'un diamètre de 3 cm sur une longueur de 6 cm + 6 cm de longueur après le coude se termine par une coupe droite sur laquelle sera fixé le tube. Le reste est inchangé. 2890852 2 | Appareil à jet dentaire sans moteur ni réservoir, fonctionnant directement par la pression de l'eau provenant d'un robinet.L'appareil ce compose :1) D'un manchon coudé (1) en PVC souple type cristal de 3 cm de diamètre, sur une longueur de 6 cm plus 6 cm de long après le coude, inclus l'entonnoir, adaptable sur tous les robinets de lavabos.2) D'un collier de serrage (2) à papillon sur la partie haute permettant le maintien sur le robinet.3) A l'extrémité de l'entonnoir, d'un tube de 65 cm de long (3) en PVC souple transparent, alimentaire, de 5 millimètres de diamètre intérieur et de 8 millimètre extérieur.4) A l'extrémité du tube, d'une canule de 7 cm de long (4) légèrement incurvé à l'extrémité, provocant un jet de 2 microns. | A 1) Appareil transportable pour nettoyer les dents par jet d'eau provenant de la pression de l'eau d'un robinet, caractérisé en ce qu'il ce compose d'un manchon coudé (1) qui va s'adapter sur tout type de robinet de lavabos et ne pas entraver l'écoulement de l'eau, d'un tube en PVC souple (3) qui prolonge le coude, à l'extrémité du tube est fixée une canule en PVC rigide. 2) Appareil selon la (1) caractérisé en ce qu'un collier de serrage (2) est installé sur le manchon (1) pour le maintenir sur le robinet. 3) Appareil selon la (1) caractérisé en ce que le manchon coudé (1) présente un diamètre de 3 cm sur une longueur de 6 cm + 6 cm de longueur après le A O coude. 4) Appareil selon la (1) caractérisé en ce que le tube (3) a une longueur de 65 cm, un diamètre extérieur de 8 mm et d'un diamètre intérieur de 5 mm. 5) Appareil selon la (1) caractérisé en ce que la canule, qui mesure 7 cm est légèrement coudée à l'extrémité et est munie d'une sortie de 2 microns. 6) Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que l'appareil dans sa totalité est fait en PVC cristal souple de qualité alimentaire. A f | A | A61 | A61C | A61C 17 | A61C 17/032 |
FR2902022 | A1 | PLANCHE DE GLISSE | 20,071,214 | L'invention se rapporte au domaine des planches de glisse destinées à la pratique du surf sur neige ou snowboard, du ski sur neige, ou autre. Afin de faciliter la présentation de l'art antérieur il est fait référence ci-après à un dessin 5 annexé, dans lequel : - la figure 1 est une vue de dessus d'une planche selon une première famille connue, - la figure 2 est une vue de dessus d'une planche selon une deuxième famille connue, - la figure 3 est une vue de dessus d'une planche selon une troisième famille connue. Pour des raisons de commodité, les mêmes références sont utilisées pour désigner les 10 mêmes caractéristiques d'une planche pour chaque famille. Cela facilite la comparaison des familles. D'une manière générale, comme on le voit sur les figures 1 à 3, une planche 1 présente traditionnellement une longueur mesurée selon une direction longitudinale Lo entre une extrémité arrière 2 et une extrémité avant 3 de la planche, une largeur mesurée selon une 15 direction transversale Wo entre un premier bord 4 et un deuxième bord 5, et une hauteur mesurée entre un dessous 6 et un dessus 7. La planche présente, de l'extrémité arrière 2 à l'extrémité avant 3, une zone d'extrémité arrière 8, une ligne de contact arrière W1, une zone centrale 9, une ligne de contact avant W2, et une zone d'extrémité avant 10. La zone centrale 9 comprend successivement, entre les lignes de contact Wl, W2, une première zone 20 intermédiaire 15, une zone de retenue arrière 16, une deuxième zone intermédiaire 17, une zone de retenue avant 18, et une troisième zone intermédiaire 19. Pour faciliter la conduite de la planche il est connu de prévoir une ligne de largeur maximale arrière W3, entre l'extrémité arrière 2 et la ligne de contact arrière W1, ainsi qu'une ligne de largeur maximale avant W4 entre l'extrémité avant 3 et la ligne de contact avant W2. 25 Chaque ligne de largeur maximale W3, W4, appelée largeur maximale, correspond à la largeur de la face inférieure ou dessous 6 dans la zone d'extrémité arrière 8 ou avant 10, à l'endroit où elle présente un maximum. En d'autres termes, chaque largeur maximale W3, W4 correspond à une section de la planche pour laquelle le dessous 6 est plus large qu'ailleurs dans la zone d'extrémité arrière 8 30 ou avant 10. Aux caractéristiques ci-avant évoquées s'en ajoutent d'autres, qui confèrent à une planche donnée des aptitudes déterminées. Ainsi on peut étudier trois principales familles de planches. La première famille, présentée à l'aide de la figure 1, est celle pour laquelle le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est situé en arrière du milieu M1 de la planche, en arrière du 35 milieu M3 des lignes de contact W1, W2, ainsi qu'en arrière du milieu M2 des largeurs maximales W3, W4. Bien entendu, chaque milieu MO, Ml, M3, M2 est une ligne médiane entre deux limites. Ainsi, le milieu Ml de la planche est à mi-chemin entre les extrémités arrière 2 et avant 3. Par analogie le milieu M3 des lignes de contact W1, W2 est à mi-chemin entre les lignes de contact, et le milieu M2 des lignes de largeur maximale W3, W4 est à mi-chemin entre les largeurs maximales. Une planche de la première famille présente ainsi des caractéristiques géométriques sensiblement symétriques longitudinalement, selon l'axe transversal central Wo. Sur une planche de la première famille, un utilisateur est retenu légèrement en arrière de la planche. Cette dernière est ainsi adaptée à une conduite en "freeride", c'est-à-dire dans une neige poudreuse en surface et plus dense en profondeur. La surface de la neige est comprise par exemple entre 5 et 30 cm. La deuxième famille, selon la figure 2, est celle pour laquelle le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 se confond avec le milieu M1 de la planche, ainsi qu'avec le milieu M3 des lignes de contact W1, W2, et avec le milieu M2 des largeurs maximales W3, W4. Une planche de la deuxième famille présente ainsi des caractéristiques géométriques sensiblement symétriques longitudinalement. Sur une planche de la deuxième famille, l'utilisateur est retenu au centre de la planche. Cette dernière est ainsi adaptée à une conduite en "freestyle", c'est-à-dire sur une neige assez dure ou damée. Une planche de la deuxième famille est bien adaptée à l'exécution de figures de style, et permet aussi de glisser aussi facilement en marche arrière qu'en marche avant. La troisième famille enfin, selon la figure 3, est celle pour laquelle le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est en arrière du milieu M1 de la planche, mais en avant du milieu M3 des 20 lignes de contact, et en avant du milieu M2 des largeurs maximales. Une planche de la troisième famille est asymétrique longitudinalement. Sur une planche de la troisième famille, l'utilisateur est retenu en arrière de la planche. Cette dernière est adaptée à une conduite en "freeride" poussée, c'est-à-dire dans une neige poudreuse en surface et en profondeur. La densité de neige en surface est particulièrement réduite, et la planche s'enfonce 25 facilement. Ainsi chaque planche d'une famille permet une conduite facile sur un type de neige, mais plus difficile sur les autres types de neige. En d'autres termes une planche d'une famille est spécialisée, dans le sens où elle est adaptée à un type de terrain. Le corollaire est que l'utilisateur est à l'aise dans certaines conditions, et gêné dans d'autres. 30 Par rapport à cela l'invention a notamment pour but d'améliorer le comportement d'une planche. En particulier l'invention cherche à rendre une planche de glisse plus polyvalente, c'est-à-dire apte à faciliter la conduite sur tout type de neige, ou au moins sur plusieurs types de neige. En d'autres termes l'invention cherche à faire en sorte que, pour une planche donnée, la 35 conduite soit plus facile à la fois sur une neige dure ou damée, poudreuse en surface et dure en profondeur, ou poudreuse en surface et en profondeur. Pour cela l'invention propose une planche de glisse présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale, entre une extrémité arrière et une extrémité avant, une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord et un deuxième bord, et une hauteur mesurée entre un dessous et un dessus, la planche présentant, de l'extrémité arrière à l'extrémité avant, une zone d'extrémité arrière, une ligne de contact arrière, une zone centrale, une ligne de contact avant, et une zone d'extrémité avant, la zone centrale comprenant successivement, entre les lignes de contact, une première zone intermédiaire, une zone de retenue arrière, une deuxième zone intermédiaire, une zone de retenue avant, et une troisième zone intermédiaire, la planche présentant une ligne de largeur maximale arrière entre l'extrémité arrière et la ligne de contact arrière, ainsi qu'une ligne de largeur maximale avant entre l'extrémité avant et la ligne de contact avant. La planche de glisse selon l'invention est caractérisée par le fait que le milieu des zones de retenue est situé en arrière par rapport au milieu des extrémités, par le fait que le milieu des zones de retenue se confond avec le milieu des lignes de largeur maximale arrière et avant, et par le fait que le milieu des zones de retenue est en avant par rapport au milieu des lignes de contact. La localisation reculée du milieu des zones de retenue, par rapport au milieu des extrémités, rend la planche adaptée à la conduite en freeride. Cela signifie que la planche est facile à conduire dans une neige poudreuse en surface et plus dense ou plus dure en profondeur. La localisation identique ou très proche, du milieu des zones de retenue et du milieu des lignes de largeur maximale arrière et avant, rend la planche adaptée à la conduite en freestyle. 20 La planche est ainsi facile à conduire sur une neige plus dure ou damée. Enfin la localisation avancée du milieu des zones de retenue, par rapport au milieu des lignes de contact, rend la planche adaptée à la conduite en freeride poussée. Cela veut dire que la planche est facile à conduire dans une neige poudreuse en surface et en profondeur. De manière synthétique la planche selon l'invention est plus polyvalente, dans le sens où 25 elle facilite la conduite quel que soit le type de neige. Un avantage qui en découle est qu'avec la même planche, l'utilisateur peut évoluer successivement sur des terrains différents avec la même aisance. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par des formes de réalisation 30 non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : - la figure 4 est une vue en perspective d'une planche selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 5 est une vue de dessus de la planche de la figure 4, - la figure 6 est une vue de côté de la planche de la figure 4, 35 - la figure 7 est une vue en perspective d'une planche selon une deuxième forme de réalisation de l'invention. Bien que les formes de réalisation concernent une planche de snowboard, il doit être compris qu'elles ont trait également à d'autres planches adaptées à la pratique de sports comme évoqués avant. La première forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 4 à 6. Afin de mieux mettre en évidence les spécificités de l'invention, les caractéristiques communes avec les planches selon les figures 1 à 3 sont désignées par les mêmes références. De manière connue comme on le voit notamment sur la figure 4, une planche de snowboard 1 présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une extrémité arrière 2 et une extrémité avant 3. La direction longitudinale est repérée à l'aide de l'axe longitudinal central Lo. La planche 1 présente également une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord latéral 4 et un deuxième bord latéral 5, ainsi qu'une hauteur mesurée entre un dessous ou face de glisse 6 et un dessus ou face d'accueil 7. La direction transversale est repérée à l'aide de l'axe transversal médian Wo. Bien entendu, la direction transversale est perpendiculaire à la direction longitudinale, et est parallèle à la face de glisse 6. La planche 1 présente également, de l'extrémité arrière 2 à l'extrémité avant 3, une zone d'extrémité arrière 8, une ligne de contact arrière W1, une zone centrale 9, une ligne de contact avant W2, et une zone d'extrémité avant 10. La zone centrale 9 comprend elle-même successivement, entre les lignes de contact W1, W2, une première zone intermédiaire 15, une zone de retenue arrière 16, une deuxième zone intermédiaire 17, une zone de retenue avant 18, et une troisième zone intermédiaire 19. Chaque zone de retenue 16, 18 est prévue pour recevoir un dispositif de retenue d'un pied d'un utilisateur. Les dispositifs, non représentés, peuvent être solidarisés à la planche 1 par un moyen tel que des vis. Chaque zone de retenue 16, 18 est munie à cet effet d'orifices filetés 20. Chacune des lignes de contact W1, W2 est une ligne, sensiblement transversale de la planche 1, au niveau de laquelle la face de glisse 6 touche une surface plane quand la planche 1 repose sur la surface sans influence extérieure. La planche 1 présente également une ligne de largeur maximale arrière W3, située entre l'extrémité arrière 2 et la ligne de contact arrière W1, ainsi qu'une ligne de largeur maximale avant W4, située entre l'extrémité avant 3 et la ligne de contact avant W2. En d'autres termes la ligne de largeur maximale arrière W3 est située dans la zone d'extrémité arrière 8, et la ligne de largeur maximale avant W4 est située dans la zone d'extrémité avant 10. Chacune des lignes de largeur maximale W3, W4, ou largeur maximale, est sensiblement transversale. Au niveau d'une largeur maximale W3, W4, la largeur de la planche est maximale au sein de la zone d'extrémité 8, 10 correspondante. On remarque qu'une largeur maximale W3, W4 est éloignée du sol, par rapport à une ligne de contact W1, W2. En d'autres termes, elle W3, W4 n'est pas en contact avec la surface d'appui en l'absence de sollicitations extérieures. Selon la première forme de réalisation décrite, la ligne de contact et la largeur maximale d'une même zone d'extrémité sont distinctes. Cela donne à la planche 1 une meilleure stabilité en courbe. En effet, une ligne de largeur maximale W3, W4 peut être amenée à contacter le sol ou surface d'appui lors de prises de carre en courbe. L'aspect général de la planche 1 est celui d'une plaque allongée, avec les extrémités 2, 3 arrondies. Le dessous 6 est légèrement concave entre les lignes de contact W1, W2. Il 6 présente un creux ou arrondi intérieur qui s'étend le long de la zone centrale 9, sensiblement de la première 15 à la troisième 19 zone intermédiaire. Dans la forme de réalisation représentée, l'arrondi présente une géométrie régulière. Le dessus 7 quant à lui présente deux légères proéminences dans les zones de retenue 16, 18. Aussi, la planche est légèrement réduite en largeur entre les bords 4, 5 au niveau de la deuxième zone intermédiaire 17. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être prévus. Selon l'invention, comme on le comprend à l'aide des figures 4 à 6, le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est situé en arrière par rapport au milieu M1 des extrémités 2, 3, le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 se confond avec le milieu M2 des lignes de largeur maximale arrière W3 et avant W4, et le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est en avant par rapport au milieu M3 des lignes de contact W1, W2. Bien entendu chaque milieu Mo, M1, M2, M3 est une ligne transversale de la planche, située entre et à égale distance de deux limites distinctes. Chaque milieu MO, Ml, M2, M3 est une ligne médiane entre les deux limites. Dans le cas des zones de retenue 16, 18 la limite est désignée par Cl pour la zone de retenue arrière 16, et par C2 pour la zone de retenue avant 18. Chaque limite Cl, C2 est la ligne médiane de la zone 16, 18, ligne que peut occuper un dispositif de retenue dans une zone 16, 18. Bien entendu la ligne médiane Cl, C2 est celle au milieu de deux positions extrêmes, dont l'une est la plus proche d'une extrémité donnée 2, 3 de la planche, et l'autre la plus éloignée. Ainsi, par exemple, si une zone de retenue 16, 18 présente deux rangées longitudinales et parallèles entre-elles d'orifices filetés 20, les orifices étant en vis-à-vis, la ligne médiane Cl, C2 est au milieu des orifices dans le sens de la longueur. Selon la première forme de réalisation décrite, les orifices 20 sont disposés par rangées de cinq. Ainsi dans le cas représenté chaque limite Cl, C2 passe par le troisième orifice d'une rangée. Bien entendu, il peut alternativement être prévu un nombre différent d'orifices par rangée. Le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est donc situé à une distance dO de la ligne médiane Cl de la zone de retenue arrière 16, et à la même distance dO de la ligne médiane C2 de la zone de retenue avant 18. Par analogie le milieu M1 des extrémités 2, 3 est situé à une distance dl de l'extrémité arrière 2, et à la même distance dl de l'extrémité avant 3. Le milieu M2 des largeurs maximales W3, W4 est situé à une distance d2 de la largeur maximale arrière W3, et à la même distance d2 de la largeur maximale avant W4. Enfin le milieu M3 des lignes de contact W1, W2 est situé à une distance d3 de la ligne de contact arrière W1, et à la même distance d3 de la ligne de contact avant W2. La structure de la planche 1 est telle que la distance dl est supérieure à d2, elle-même supérieure à d3, elle-même supérieure à d0. Il s'ensuit que l'écart entre la ligne de contact avant W2 et la largeur maximale avant W4 est supérieur à l'écart entre la ligne de contact arrière W1 et la largeur maximale arrière W3. Aussi l'écart entre la largeur maximale avant W4 et l'extrémité avant 3 est supérieur à l'écart entre la largeur maximale arrière W3 et l'extrémité arrière 2. L'écart entre le milieu M3 et les milieux MO et M2 est repéré par la lettre a. Dans le même esprit l'écart entre le milieu M1 et les milieux MO et M2 est repéré par la lettre [3. Bien entendu, a et f3 sont des distances longitudinales opposées l'une par rapport à l'autre. Ainsi a mesure un écart vers l'arrière de la planche 1, depuis les milieux MO et M2, tandis que (3 mesure un écart vers l'avant. Il apparaît que le milieu MO des zones de retenue 16, 18 est reculé d'une valeur [3, par rapport au milieu M1 des extrémités 2, 3. Cette valeur (3, ou ce recul, peut être comprise entre 10 et 100 mm. Cette disposition facilite la conduite de la planche dans une neige poudreuse en surface et plus dense ou plus dure en profondeur. Le milieu MO des zones de retenue se confond sensiblement avec le milieu M2 des largeurs maximales arrière W3 et avant W4. Cela facilite la conduite sur une neige plus dure ou damée. Le milieu Mo des zones de retenue 16, 18 est aussi avancé d'une valeur a, par rapport au milieu M3 des lignes de contact arrière W l et avant W2. Cette valeur a, ou cette avancée, peut être comprise entre 10 et 100 mm. Ainsi la planche est facile à conduire dans une neige poudreuse en surface et en profondeur. De manière globale la planche 1 selon l'invention est polyvalente, dans le sens où sa conduite est facilitée dans tout type de neige. La deuxième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 7. Pour des raisons de commodité, seules les différences par rapport à la première forme sont mises en évidence. Une planche de snowboard 31 présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une extrémité arrière 32 et une extrémité avant 33. La direction longitudinale est repérée à l'aide de l'axe longitudinal central L1. La planche 31 présente également une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord latéral 34 et un deuxième bord latéral 35, ainsi qu'une hauteur mesurée entre un dessous 36 et un dessus 37. Ce qui différencie la deuxième planche 31, par rapport à la première 1, c'est qu'elle 31 comprend une première partie latérale 41 et une deuxième partie latérale 42 associées l'une à l'autre de manière réversible par des moyens de solidarisation. Ces derniers comprennent par exemple des dispositifs de verrouillage réversible 43, 44, disposés chacun vers une extrémité de la planche. Bien entendu, le nombre de dispositifs de verrouillage n'est pas figé. Ce nombre est par exemple compris entre 1 et 10. La limite entre les parties se situe par exemple au niveau de l'axe longitudinal central L1. Il est ainsi possible de séparer les parties 41, 42 pour former une paire de skis 41, 42 ou, au contraire, de les assembler pour former la planche de snowboard 31. Cette dernière est donc un engin modulable. Un avantage qui en découle est d'acquérir une autonomie plus grande pour la conduite. Utilisé en tant que paire de skis, l'engin permet de descendre mais aussi de monter. Bien entendu, l'utilisation en descente en tant que planche unique est toujours possible. Pour toutes les formes de réalisation, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre. En particulier, il peut être prévu que les zones d'extrémités arrière 8 et avant 10 présentent des largeurs soit identiques, soit différentes | Planche de glisse (1) présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale (L0), entre une extrémité arrière (2) et une extrémité avant (3), une largeur mesurée selon une direction transversale (W0) entre un premier bord (4) et un deuxième bord (5), et une hauteur mesurée entre un dessous (6) et un dessus (7), la planche (1) présentant, de l'extrémité arrière (2) à l'extrémité avant (3), une zone d'extrémité arrière (8), une ligne de contact arrière (W1), une zone centrale (9), une ligne de contact avant (W2), et une zone d'extrémité avant (10), la zone centrale (9) comprenant successivement, entre les lignes de contact (W1, W2), une première zone intermédiaire (15), une zone de retenue arrière (16), une deuxième zone intermédiaire (17), une zone de retenue avant (18), et une troisième zone intermédiaire (19), la planche (1) présentant une ligne de largeur maximale arrière (W3) entre l'extrémité arrière (2) et la ligne de contact arrière (W1), ainsi qu'une ligne de largeur maximale avant (W4) entre l'extrémité avant (3) et la ligne de contact avant (W2).Le milieu (M0) des zones de retenue (16, 18) est situé en arrière par rapport au milieu (M1) des extrémités (2, 3). Le milieu (M0) des zones de retenue (16, 18) se confond avec le milieu (M2) des lignes de largeur maximale arrière (W3) et avant (W4). Le milieu (M0) des zones de retenue (16, 18) est en avant par rapport au milieu (M3) des lignes de contact (W1, W2). | 1- Planche de glisse (1, 31) présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale (LO, L1), entre une extrémité arrière (2, 32) et une extrémité avant (3, 33), une largeur mesurée selon une direction transversale (WO) entre un premier bord (4, 34) et un deuxième bord (5, 35), et une hauteur mesurée entre un dessous (6, 36) et un dessus (7, 37), la planche (1, 31) présentant, de l'extrémité arrière (2, 32) à l'extrémité avant (3, 33), une zone d'extrémité arrière (8), une ligne de contact arrière (W1), une zone centrale (9), une ligne de contact avant (W2), et une zone d'extrémité avant (10), la zone centrale (9) comprenant successivement, entre les lignes de contact (Wl, W2), une première zone intermédiaire (15), une zone de retenue arrière (16), une deuxième zone intermédiaire (17), une zone de retenue avant (18), et une troisième zone intermédiaire (19), la planche (1, 31) présentant une ligne de largeur maximale arrière (W3) entre l'extrémité arrière (2, 32) et la ligne de contact arrière (Wl), ainsi qu'une ligne de largeur maximale avant (W4) entre l'extrémité avant (3, 33) et la ligne de contact avant (W2), caractérisée par le fait que le milieu (MO) des zones de retenue (16, 18) est situé en arrière par rapport au milieu (Ml) des extrémités (2, 32, 3, 33), par le fait que le milieu (MO) des zones de retenue (16, 18) se confond avec le milieu (M2) des lignes de largeur maximale arrière (W3) et avant (W4), et par le fait que le milieu (MO) des zones de retenue (16, 18) est en avant par rapport au milieu (M3) des lignes de contact (W1, W2). 2- Planche (1, 31) selon la 1, caractérisée par le fait que l'écart entre la ligne de contact avant (W2) et la ligne de largeur maximale avant (W4) est supérieur à l'écart entre la ligne de contact arrière (Wl) et la ligne de largeur maximale arrière (W3). 3- Planche (1, 31) selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'écart entre la ligne de largeur maximale avant (W4) et l'extrémité avant (3) est supérieur à l'écart entre la ligne de largeur maximale arrière (W3) et l'extrémité arrière (2). 4- Planche (1, 31) selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que le milieu (MO) des zones de retenue (16, 18) est reculé d'une valeur 03) par rapport au milieu (Ml) des extrémités (2, 3), la valeur (a) étant comprise entre 10 et 100 mm. 5- Planche (1, 31) selon l'une des 1 à 4, caractérisée par le fait que le milieu (MO) des zones de retenue (16, 18) est avancé d'une valeur (a) par rapport au milieu (M3) des lignes de contact (W1, W2), la valeur (a) étant comprise entre 10 et 100 mm. 6- Planche (1, 31) selon l'une des 1 à 5, caractérisée par le fait que les extrémités (2, 32, 3, 33) sont arrondies. 7- Planche (1, 31) selon l'une des 1 à 6, caractérisée par le fait qu'elle est réduite en largeur entre les bords (4, 5), au niveau de la deuxième zone intermédiaire (17). 8- Planche (1, 31) selon l'une des 1 à 7, caractérisée par le fait que le dessous (6, 36) est concave entre les lignes de contact (W1, W2), et par le fait que le dessus (7, 37) présente deux proéminences dans les zones de retenue (16, 18). 9- Planche (31) selon l'une des 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle comprend une première partie latérale (41) et une deuxième partie latérale (42) associées l'une à l'autre de manière réversible. | A | A63 | A63C | A63C 5 | A63C 5/03,A63C 5/02 |
FR2895858 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'AMELIORATION DU FONCTIONNEMENT D'UNE CHAINE DE TAXATION PAR MISE EN PLACE D'UN MODE DEGRADE MULTINIVEAU | 20,070,706 | La présente invention est du domaine des télécommunications. Elle concerne les systèmes de taxation en temps réel des opérateurs de télécommunication, et plus particulièrement un procédé et son dispositif d'amélioration du fonctionnement d'une chaîne de taxation par la mise en place d'un mode dégradé multiniveau. Elle peut cependant s'appliquer par extension à tout système de taxation en temps réel dans d'autres domaines comme la finance, la distribution etc.... io La taxation convergente est une tendance forte de l'évolution des systèmes de production des opérateurs de télécommunications mobiles, qui a pour principe d'uniformiser la gestion des offres et sa déclinaison en taxation des usages pour l'ensemble de leurs clients, quels que soient leurs types de contractualisation et leur mode de paiement. 15 L'opérateur attend de cette évolution plusieurs avantages dont les principaux sont la simplification de l'introduction de nouvelles offres, la réduction du temps de mise sur le marché, la possibilité de gérer des offres plus riches pour des groupes de clients ou la simplification de la maintenance des systèmes. 20 Cette évolution nécessite de remplacer deux chaînes traditionnelles de traitement de la taxation, l'une en temps différé traitant les abonnés et exploitée par les systèmes d'information, l'autre en temps réel traitant les prépayés et exploitée par le réseau (IN ou réseau intelligent) par une chaîne unique combinant les deux modes, avec une frontière différente des domaines de 25 responsabilité du réseau et des systèmes d'information. Plusieurs architectures sont envisageables, mais un consensus assez fort se dégage pour les opérateurs de taille comparable par exemple à la taille de SFR et ayant un fort parc de clients abonnés pour une architecture utilisant un serveur de taxation centralisé exploité par les systèmes d'information. 30 Actuellement, ces chaînes de taxation convergente en temps réel sont en général constituées d'éléments de contrôle formant une couche de contrôle, qui pilotent l'utilisation du service à taxer et qui interrogent un serveur de taxation centralisé d'abord pour autoriser l'usage avant de le donner, puis pour facturer l'usage réellement utilisé après sa consommation. Ces chaînes de taxation exploitent des modes dégradés à un seul 5 niveau qui mettent en oeuvre une politique d'autorisation de secours minimaliste au niveau du système de contrôle en cas d'indisponibilité du système de taxation centralisé et ce, quelle qu'en soit la cause. On parle de mode dégradé pour indiquer que le service ne va pas être rendu avec le même niveau de qualité, soit parce qu'il peut être accordé ou lo refusé à tort, soit parce qu'il ne peut être rendu que de manière partielle. Le mode dégradé simple niveau se base sur le fait que les éléments de la couche de contrôle sont beaucoup moins exposés aux changements, donc aux pannes logicielles et aux erreurs d'exploitation. Leur disponibilité est donc plus forte, et il est donc en général proposé d'établir un mode de 15 fonctionnement où ils assurent de manière autonome un service dégradé au client lorsque le serveur de taxation centralisé est indisponible. Les éléments de la couche de contrôle disposent alors d'une politique d'autorisation minimaliste de secours, qu'ils appliquent lorsque le serveur de taxation centralisé n'est pas disponible, en lieu et place des transactions 20 d'autorisation. A la fin de l'usage, les éléments pour faire la taxation finale sont préparés comme dans le mode nominal, mais sont écrits dans un fichier qui sera traité en mode différé, par le module de taxation offline, dès qu'il sera disponible. Les solutions actuelles présentent cependant de nombreux et importants 25 inconvénients. En effet, l'indisponibilité du serveur de taxation centralisé vue d'un élément de contrôle peut être totale ou partielle et peut avoir des durées très variables du fait de la diversité des causes possibles : pannes matérielles ou de réseau, problèmes logiciels, erreurs d'exploitation, etc.... 30 Le niveau de dégradation du service rendu au client pendant le temps de réparation qui suit la panne est fonction de la sophistication de la politique d'autorisation de secours mise en place dans l'élément de contrôle. Un service très simplifié et donc fortement dégradé, comme autoriser ou interdire en fonction du type d'usage sans tenir compte de la balance du client est acceptable, si la durée de remise en service est de l'ordre de quelques minutes, ce qui est vrai pour les pannes d'origines matérielles ou réseau, compte tenu des configurations redondantes utilisées pour ce type de système. Par contre, dans le cas d'une panne logicielle ou d'une erreur d'exploitation, qui peuvent demander plusieurs heures de remise en état du système, le comportement vu du client du système peut être fortement perturbé. io En effet, dans le mode dégradé les éléments de la couche de contrôle n'ayant plus de réponse de la couche de taxation, l'autorisation d'utiliser un service ne pourra plus se faire, ou se faire sur des critères beaucoup plus simples et figées que dans le cas d'un fonctionnement normal sans panne, ce qui présente un inconvénient important puisque pouvant entraîner des 15 autorisations ou des refus de services à tort. Hors, en cas de panne nécessitant une remise en état longue, le mode dégradé doit rester proche du système nominal et donc la politique d'autorisation de secours doit tenir compte si possible de l'offre souscrite, de l'état de sa balance avant la panne et de sa consommation durant la panne, 20 afin que cette dernière ne soit pas perçue par le client dans la majorité des cas. La solution serait donc de permettre aux éléments de la couche de contrôle d'effectuer une partie des fonctions de la couche de taxation lors de la mise en oeuvre du mode dégradé. Pour cela l'élément de contrôle qui voudrait mettre en place une politique 25 d'autorisation de secours aussi sophistiquée devra maintenir en permanence les données nécessaires, pour reprendre la main sans interruption de service dès la détection de l'indisponibilité du serveur de taxation. Cette reprise nécessite des échanges complexes entre ces deux systèmes, d'autant plus difficiles à mettre en place que: 30 - ces systèmes proviennent de fournisseurs différents : équipementiers pour le contrôle, éditeurs de logiciels de taxation pour le serveur centralisé, -les éléments de contrôle sont multiples, distribués et hétérogènes, - le protocole de dialogue entre les éléments de contrôle et de la couche de taxation en mode temps réel est en voie de normalisation et utilisera une interface Diameter CCA qui est une interface normalisée par le 3GPP (organisme de normalisation en charge de la téléphonie mobile de troisième génération) et qui définit le type de session et de présentation. CCA indique qu'il s'agit d'un protocole spécifique aux fonctions de taxation (CCA = Convergent Charging Application), mais ne prévoit pas d'extension permettant de transmettre ce niveau d'information, - enfin, l'algorithmique permettant, à partir de ces données, de maintenir io le niveau de service dégradé nécessaire sur des systèmes hétérogènes répartis, n'est pas envisageable de façon réaliste. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un procédé de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé 15 pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau même en cas de panne du réseau ou du serveur de taxation. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fiabilisation multiniveau des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau, si le crédit client est 20 suffisant, comportant : un premier niveau dans la couche de contrôle dont un élément surveille l'absence de réponse dans un délai déterminé de la couche de taxation du serveur de taxation à une requête de la couche de contrôle et permet de déclencher un premier niveau de secours lors d'une absence de réponse de la 25 couche de taxation si le réseau entre la couche de contrôle et la couche de taxation est indisponible, un deuxième niveau situé dans la couche de taxation centralisée permettant d'effectuer les étapes suivantes : - surveillance de la disponibilité d'une couche assurant le traitement 30 et la gestion des données appelée couche dorsale de la couche de taxation à partir de sa réponse à une requête d'une couche assurant la présentation et le routage des données appelée couche frontale de la couche de taxation dans un délai déterminé par l'intermédiaire de moyens de surveillance, exécution d'une politique de secours par une couche frontale de la couche de taxation en cas d'indisponibilité de la couche dorsale de taxation 5 par des moyens de mise en oeuvre de la politique de secours, - préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage effectué par des moyens de contrôle de l'usage, - mémorisation de ces éléments représentatifs de l'usage effectué dans un fichier de mémorisation par des moyens de mémorisation, io - interrogation périodique du fichier de mémorisation pour effectuer la taxation en différé dès que la communication entre la couche frontale de la couche de taxation et la couche dorsale de la couche de taxation est rétablie. Le principe de l'invention est donc de répartir sur au moins deux niveaux le traitement des indisponibilités potentielles du serveur centralisé de taxation. 15 Le premier niveau reste celui assuré par les éléments de contrôle décrits précédemment, qui n'adresse plus que les indisponibilités du réseau d'interconnexion ou de l'interface d'entrée du serveur de taxation. Le second niveau est basé sur le fait que le serveur de taxation centralisé est lui-même une structure complexe avec au moins deux couches : 20 une première couche appelée couche frontale comportant des moyens de présentation et de routage et une deuxième couche appelée couche dorsale assurant le traitement et la gestion de données. Selon une autre particularité lors de l'étape d'exécution d'une politique de secours les informations provenant de la couche frontale sont envoyées à 25 un module de secours grâce à la capacité de présentation et de routage de la couche frontale. Selon une autre particularité le délai de l'étape de surveillance est de 50 ms. L'invention a également pour objet de proposer un dispositif de 30 fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau si le crédit client est suffisant comportant des éléments permettant la mise en oeuvre d'une première politique de secours simple au niveau de la couche de contrôle caractérisé en ce que lesdits éléments comportent un élément logiciel comportant des moyens de surveillance de l'absence de réponse de la couche de taxation et des éléments permettant la mise en oeuvre d'une seconde politique de secours beaucoup plus sophistiquée au niveau de la couche assurant la présentation et le routage lo des données appelée couche frontale de la couche de taxation et en ce que lesdits éléments comportent de plus des moyens de surveillance de la réponse dans un délai déterminé de la couche assurant le traitement et la gestion des données de taxation, appelée couche dorsale de la couche taxation à une requête de la couche frontale de la couche de taxation, des moyens 15 d'exécution d'une deuxième politique de secours situés dans la couche frontale de la couche de taxation, des moyens de contrôle de l'usage effectué permettant la préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage effectué et des moyens de mémorisation permettant de mémoriser les informations concernant l'usage pendant la durée d'indisponibilité de la couche 20 dorsale de la couche de taxation. Selon une autre particularité les moyens de surveillance sont constitués par un compteur de temps disposé dans la couche frontale. Selon une autre particularité la couche frontale comporte un module de formatage et de routage des requêtes dont les données de routage peuvent 25 être modifiées par la politique de secours, le module de formatage et de routage des requêtes étant capable de modifier son routage en cas de mode dégradé. Selon une autre particularité la couche dorsale comporte un module nominal de traitement et gestion des données et un module de secours de 30 traitement et gestion des données, les deux modules étant en relation avec le module de formatage et de routage. Selon une autre particularité les moyens d'exécution de la politique de secours sont constitués par le module de formatage et de routage relié au module de secours de traitement et gestion des données. Selon une autre particularité les moyens de contrôle d'usage sont 5 constitués par des modules de valorisation d'usage. Selon une autre particularité les moyens de mémorisation sont constitués d'un module de mémorisation. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés to donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de l'architecture d'un système de taxation convergente standard; la figure 2 est une vue schématique de l'architecture d'un système de taxation convergente utilisant un mode dégradé simple; is la figure 3 est une vue schématique de l'architecture d'un système de taxation convergente utilisant un mode dégradé multiniveau selon l'invention. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 3. La figure 1 illustre le fonctionnement général et l'architecture technique 20 d'un système de taxation convergente d'un opérateur de télécommunication. Ce système de taxation est disposé sur plusieurs étages. Un premier étage correspond à la couche réseau (1). Cette couche réseau (1) est constituée de différents éléments. Au moins un élément et dans le cas illustré au moins deux éléments de réseau chargés de la commutation 25 (16, 17) des circuits voix et des SMS dans un réseau mobile (MSC) et un élément de réseau chargé de l'acheminement (18) des paquets de données dans un réseau mobile (GGSN). Deux types de plateforme PFSn (12, 13, 14) et SDP (15), les plateformes PFSn (12,13, 14) hébergeant un service à valeur ajouté et la plateforme SDP (15) étant une plateforme de service particulière 30 hébergeant les services d'offre spécifique. Le rôle de ces éléments du réseau est de fournir au client l'usage (19) des services qu'il demande. Les services 2895858 s que le client peut demander sont par exemple appeler un autre poste fixe ou mobile, émettre ou recevoir des données, recevoir un contenu, etc. Un deuxième étage correspond à la couche de contrôle (2). Cette couche de contrôle (2) permet de vérifier que les usages sont bien rendus et le sont à bon escient, en effectuant tous les contrôles nécessaires avant, pendant et après l'usage, comme l'authentification de l'utilisateur et la vérification de ses droits, la vérification de la disponibilité d'un crédit suffisant, la surveillance du bon déroulement et de la bonne fin de l'usage des services demandés, la constitution des éléments permettant de facturer l'usage des services io demandés à l'issue de sa terminaison. La couche de contrôle (2) détient un contexte d'usage des services pendant toute la durée de celui-ci. Pour effectuer les contrôles dont elle a la charge, elle peut s'appuyer soit sur des données internes, soit sur des serveurs externes. C'est le cas en général pour les services d'authentification et de is gestion des droits et ce le sera systématiquement pour tous les services touchant à la taxation, qui feront l'objet de transactions passées avec le serveur centralisé de taxation. En terme de mise en oeuvre, suivant les types d'usages, les couches réseau et contrôle peuvent être localisées dans le même équipement (cas 20 fréquents pour les plateformes de services) ou non (cas de la voix et des données). La couche de contrôle (2) est constituée d'un ensemble (24) de plateformes et de modules de contrôle. Les plateformes utilisées sont de plusieurs types. Un premier type correspond aux plateformes IN (pour 25 Intelligent Network : réseau intelligent), qui sont chargées de la couche de contrôle pour tous les usages de type Voix, SMS ou données et d'une manière plus générale, pour tous les éléments de réseau disposant d'une interface de contrôle utilisant les protocoles SS7. Cet ensemble de protocoles de signalisation est édicté par le Comité Consultatif International pour la 30 Télégraphie et la Téléphonie (CCITT) et fixe les échanges entre les éléments de réseau et les éléments de la couche contrôle pour permettre l'établissement des appels, l'établissement des sessions d'échanges de données ou l'acheminement des SMS. Un complément au SS7 appelé CAMEL, pour Customized Applications for Mobile network Enhanced Logical , permet notamment l'interfonctionnement des réseaux d'opérateurs différents. Les modules de contrôle sont au nombre de deux, le module de contrôle de la voix (241) et le module de contrôle des données (242), ces deux modules étant en relation avec les éléments MSC (16, 17) et GGSN (18) de la couche réseau (1). La couche de contrôle peut comporter également des modules conformes à l'architecture IMS (Internet Multimedia Subsystem) dont les deux principaux types sont des modules d'établissement et de surveillance (11) des io sessions de données entre deux mobiles ou entre un mobile et une application et des serveurs informatiques (25) hébergeant une application, constituant un service à valeur ajoutée, interrogeable par un mobile. Pour des raisons de charges, il peut exister plusieurs instances de chaque type de système qui héberge une couche de contrôle (2), ces instances 15 étant réparties géographiquement sur plusieurs sites pour des raisons de sécurité. Le protocole de dialogue est de type question réponse, toujours sur l'initiative de la couche de contrôle (2), afin que le serveur centralisé de taxation n'ait pas à connaître la topologie des éléments de réseau. Un troisième étage est constitué par la couche de taxation (3). 20 Deux types d'interface sont utilisés entre le deuxième étage correspondant à la couche de contrôle (2) et le troisième étage correspondant à la couche de taxation (3). Un premier type d'interface (303) est utilisée lors des échanges en temps réel (33) entre la couche de contrôle (2) et la couche de taxation (3) et 25 met en oeuvre à la cible le protocole Diameter CCA normalisé par le 3GPP, mais aussi des protocoles spécifiques (29) aux différentes plateformes de services (12, 13, 14 et 15) déployées antérieurement à cette normalisation. Un module de médiation en temps réel (302) est utilisé pour réaliser une conversion de protocole entre ces protocoles spécifiques et les protocoles 30 normalisés 3GPP utilisés par les modules de la couche taxation (Diameter CCA Ro pour les usages à taxer en temps réel et Rf pour les usages à taxer en temps différé) 2895858 ro Un deuxième type d'interface, comprenant les interfaces par échange de fichiers de CDR (Cali Data Record) (21) ou les interfaces Rf en cours de normalisation par le 3GPP (23) est utilisé lors des échanges entre la couche de contrôle (2) et la couche de taxation (3) en mode différé (31), pour des fichiers 5 contenant les comptes rendus des usages., Un module de médiation en temps différé (aussi appelé Collecte) (301) est utilisé pour recueillir les fichiers de CDR et les injecter suivant le protocole Rf normalisé dans les modules de la couche de taxation. La couche de taxation (3) a pour fonction d'assurer la valorisation de tous les usages pour tous les clients de l'opérateur en se basant ro sur des algorithmes, une structure et un catalogue des offres unique. Pour ce faire le serveur de taxation maintient le contexte de taxation du client, qui comprend principalement une partie plutôt statique avec la description de son contrat (37) et de l'offre (36) qu'il a souscrite, ainsi qu'une partie dynamique avec sa balance (35) et les divers compteurs (38) d'usage 15 nécessaires pour valoriser chaque usage dans le cas des offres complexes comme les forfaits, les bouquets de services, et la base de données temps différée (319). Le traitement en temps réel de tous les usages pour tous les clients n'est pas possible, soit pour des raisons techniques, soit pour des raisons économiques. Le serveur centralisé de taxation possède donc deux 20 modes de fonctionnement, l'un en mode batch, l'autre en mode temps réel, mais qui mettent en oeuvre le même moteur de valorisation (34, 32), donc les mêmes algorithmes et les mêmes offres sur des données communes. Dans le cas du traitement en mode temps réel, le serveur de taxation (3) centralisé traite des requêtes transactionnelles venant de la couche de contrôle 25 (2), via la première interface (303) temps réel. Dans le cas du traitement en mode différé, des fichiers contenant les comptes rendus des usages lui sont transmis pour valorisation par la collecte (301), la médiation temps réel ou les autres systèmes par l'interface (23) Rf. Cette partie de traitement différé présente un fonctionnement classique, qui ne 30 sera donc pas décrit dans le présent document. La couche de taxation (3) centralisée présente des interfaces multiples avec les autres éléments des systèmes d'information' de l'opérateur, Il principalement avec le module CRM, Customer Relationship Management , (43) qui gère la relation client. Le module CRM met en oeuvre un ensemble de méthodes marketing mises en place par une entreprise pour acquérir de nouveaux clients, les fidéliser et/ou étendre la relation commerciale avec eux par une relation personnalisée. Le module CRM fait intervenir des informations provenant de différentes directions (ventes, services clients et marketing) au sein d'une entreprise et s'appuie sur divers outils : informations, applications (bases de données, statistiques, sondages, etc.), centre d'appels, etc. La couche de taxation (3) centralisée présente une interface avec le module PRM, to Partner Relationship Management , (45) qui gère la relation avec les partenaires comme les fournisseurs de contenus ou les MVNO ( Mobile Virtual Network Operator ). Un MVNO est un opérateur virtuel qui peut proposer un service complet de téléphonie mobile sans disposer de spectre de fréquence et d'infrastructures de télécommunication, en achetant tout 15 simplement des minutes de communications à des opérateurs pour ensuite les revendre à ses clients sous sa propre marque. Les autres éléments du système concernent des modules logiciel de facturation (44), de gestion des offres (42), de système de rechargement (41), etc... Ces éléments des systèmes d'information sont contenus dans un quatrième niveau (4), correspondant au SI 20 pour Systèmes d'Information. Bien que se présentant comme un serveur de taxation (3) unique au niveau des interfaces avec les autres systèmes, le serveur de taxation (3) centralisé est, pour des raisons de dimensionnement, de performances et de fiabilité, constitué d'un ensemble de couches de processus réparties sur 25 plusieurs systèmes, eux-mêmes répartis sur au moins deux sites. Lors d'un fonctionnement normal du serveur de taxation une première couche appelée couche frontale gère la présentation des données et leur routage par l'intermédiaire du module de formatage et de routage (33) vers le module standard (314) permettant la valorisation (34) et la gestion de la 30 balance (35) d'une seconde couche appelée couche dorsale et apte à les traiter. La seconde couche met en oeuvre les fonctions applicatives et la gestion des données. Cette couche dorsale est segmentée en plusieurs instances, chacune gérant un sous-ensemble des clients du fait des contraintes de dimensionnement des serveurs et des bases de données. Pour chaque usage traité en temps réel, les échanges suivants ont lieu entre la couche de contrôle (2) et le serveur de taxation (3) centralisé : - avant l'usage, la couche de contrôle (2) exécute un programme qui demande l'autorisation de donner l'usage du service à la couche de taxation (3). Celle-ci effectue une prévalorisation de l'usage, sur la base d'un usage complet pour les usages facturés à l'acte (envoi d'un SMS, utilisation d'un service) ou d'un jeton (trois minutes de communication, 100 Koctets de données) pour les usages facturés au compteur. Si le crédit du client est suffisant, la couche de taxation (3) accorde l'autorisation et réserve le montant correspondant dans la balance (35). En fonction de la réponse de la couche de taxation (3), le programme de la couche de contrôle (2) refuse l'usage ou le permet et dans ce cas, pilote les éléments de réseau correspondants (11-15). - au cours de l'usage, pour les usages facturés au compteur, la couche de contrôle (2), à l'approche de l'épuisement du jeton en cours, redemande un nouveau jeton à la couche de taxation (3), qui déroule la même séquence : valorisation, autorisation, réservation, pour lui accorder ou non un autre jeton. - à la fin de l'usage, la couche de contrôle (2) envoie un message de fin de l'usage, le serveur centralisé de taxation refait une valorisation précise de l'usage en fonction des éléments réellement consommés qui lui sont transmis, met à jour la balance du client et libère les réservations correspondantes. Alors que les demandes d'autorisation ou de renouvellement de jetons sont des transactions synchrones à forte contrainte du fait des protocoles d'établissement d'appel dans les réseaux (réponse en moins de 50 ms), la couche de contrôle (2) devant attendre la réponse pour continuer le traitement, le message de fin d'usage peut être traité en asynchrone, avec un léger différé en régime nominal (de l'ordre de la seconde), sans que le client en ait la perception. La mise en place de cette architecture entraîne une consultation synchrone du serveur de taxation avant tout usage dans le réseau, pour les clients traités en temps réel. Le taux de disponibilité habituel des éléments de réseaux, est de 99,999% (soit deux heures d'arrêt en quarante ans). Par contre, le taux de disponibilité que l'on peut raisonnablement espérer du serveur de taxation centralisé, en fonction des modes de déploiement des nouvelles versions mises en place, et des pannes potentielles dites longues dont la durée peut atteindre 24 heures en cas de destruction accidentelle des contextes clients, est entre 99,5% et 99,9%, même si le serveur de taxation dispose d'une sécurisation des configurations matérielles et de la mise en place d'architectures résistantes aux pannes, réparties sur plusieurs sites pour tenir compte également de la possible destruction d'un site. Pour atteindre ou approcher le niveau de disponibilité requis (99,999%) vu du réseau, il est impératif qu'en plus de ces mesures de sécurité, le serveur dispose de plusieurs niveaux pour faire face aux pannes logicielles ou les erreurs d'exploitation, qui touchent les parties sujettes aux mises à jour, donc les processus traitant l'application et la gestion des données situés essentiellement dans la partie dorsale de la couche contrôle. Le premier niveau, implanté au niveau de la couche contrôle permet de palier aux problèmes de réseau entre la couche decontrôle et la couche de taxation et constitue le mode dégradé simple, décrit à la figure 2, lorsque le serveur ne dispose pas d'autre niveau. Les éléments de la couche de contrôle (2) étant beaucoup moins exposés aux changements, donc aux pannes logicielles et aux erreurs d'exploitation. Leur disponibilité est donc plus forte et il est donc en général proposé d'établir un mode de fonctionnement où ils assurent de manière autonome un service dégradé au client lorsque le serveur de taxation (3) centralisé est indisponible. L'élément de la couche de contrôle (2) dispose donc d'une première politique d'autorisation de secours, qu'il applique lorsque le serveur de taxation (3) centralisé n'est pas disponible, en lieu et place des transactions d'autorisation ou des redemandes de jetons. Cette première politique de secours consiste également à la fin de l'usage, à préparer comme dans le mode nominal les éléments pour faire la taxation finale, mais au lieu de les transmettre directement au module de formatage et de routage (33), ils sont écrits dans un fichier CDR (21) qui sera traité en mode différé, par le module offline (311), dès qu'il sera disponible. L'invention consiste à mettre en oeuvre un deuxième niveau permettant de palier aux pannes plus lourdes qui, lorsqu'il est combiné au premier niveau, s constitue le mode dégradé multiniveau, illustré à la figure 3. Dans ce cas, le premier niveau reste celui assuré par les éléments de contrôle décrits précédemment, qui n'adressent plus que les indisponibilités du réseau d'interconnexion ou de l'interface d'entrée du serveur de taxation. Le second niveau est basé sur le fait que la couche de taxation (3) 10 centralisé est elle-même une structure complexe avec au moins deux couches : une couche frontale de présentation et de routage (33) et une couche dorsale assurant le traitement et la gestion de données (314). La couche frontale ne gère pas de données à mettre à jour et de plus est peu sensible aux évolutions fonctionnelles ou aux évaluations de l'offre, ce qui 15 la rend beaucoup moins exposée aux pannes logicielles ou aux erreurs d'exploitation bloquantes. Elle présente donc une bonne stabilité (MTBF important) et un délai de remise en marche court (MTTR faible). Cette couche est donc utilisée pour mettre en place un second niveau de mode dégradé au niveau du module de formatage et de routage (33), 20 appliquant une deuxième politique d'autorisation de secours plus adaptée aux pannes potentiellement longues (panne logicielle ou erreur d'exploitation) survenant dans la couche dorsale. On peut mettre en oeuvre un fonctionnement en mode dégradé au niveau de cette couche lorsque tout ou partie de la couche dorsale est 25 indisponible, de deux façons. Soit en mettant en oeuvre dans la couche elle-même la deuxième politique d'autorisation de secours, ce qui peut paraître plus simple, mais a tendance à complexifier ce module donc à le rendre plus fragile, d'où une limitation sur la complexité de la politique de secours possible. Soit, en utilisant comme deuxième politique de secours, sa capacité de routage pour 30 faire appel dans le mode dégradé à des modules de secours (316) mettant en oeuvre la couche dorsale de façon similaire à l'application actuelle et constitués par exemple par les versions n-1 du programme réputées fiables. C'est cette dernière possibilité qui est illustrée sur la figure 3. Ainsi lors du traitement en temps réel la politique de secours du deuxième niveau consiste donc à utiliser un module de secours (316) lorsque la liaison avec le module nominal est interrompue, associé à une base de données de secours (317). Le fonctionnement en mode normal, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas de panne, du serveur dégradé multiniveau est donc le suivant : - demande d'autorisation de donner l'usage au serveur par les éléments de contrôle ; - prévalorisation de l'usage par vérification du crédit client par le serveur io et accord de l'autorisation par le serveur ; - pilotage des éléments du réseau correspondant par les éléments si le serveur a donné l'autorisation ; - envoi d'un message de fin d'usage par les éléments de la couche de contrôle (2) à la fin de l'usage ; 15 - valorisation précise de l'usage. En cas de panne et ainsi lorsque le serveur est indisponible l'étape d'une part de prévalorisation de l'usage par vérification du crédit client par le serveur et d'autre part d'accord de l'autorisation par le serveur est remplacée par une étape mettant en oeuvre une deuxième politique d'autorisation de secours à 20 deux niveaux qui consiste à : a-si l'indisponibilité du serveur provient d'une panne type panne de réseau (20), le premier niveau du mode dégradé multiniveau intervient. Pour cela la couche de contrôle (2) comporte un compteur de temps. Si la réponse du serveur de taxation (3) n'est pas donnée dans un délai 25 déterminé en principe inférieur à 50 ms c'est qu'il y a une panne et la première politique de secours est déclenchée. L'information sur l'usage va donc circuler (30), non plus directement (20) de la couche de contrôle (2) au module de formatage et de routage (33), mais par le module CDR (21). II y a évaluation de l'usage et stockage de cette 30 évaluation dans le CDR en attendant la remise en marche du réseau. Le serveur de taxation (3) interroge régulièrement le fichier CDR pour actualiser la base de données et effectuer la taxation (40). Ce processus comporte des moyens permettant de limiter l'usage selon le type de services de données et du volume de données. b- si l'indisponibilité du serveur provient d'une panne plus lourde et difficile à gérer type panne logicielle(50), le deuxième niveau du mode dégradé multiniveau intervient. Pour cela il y a aussi un compteur de temps au niveau de la couche frontale de la couche de taxation (3) qui va permettre de surveiller la disponibilité de la couche dorsale de la couche de taxation (3) à partir de sa réponse à une requête de la couche frontale dans un délai déterminé. Si la couche frontale ne répond pas dans un délai donné il y a exécution de la deuxième politique de secours par une couche frontale de la couche de taxation (3), la circulation (60) des éléments étant dans ce cas réalisée via le module de secours (316). II y a ensuite préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage effectué par des moyens de fin d'usage. mémorisation de ces éléments représentatifs de l'usage effectuée dans un fichier de mémorisation par des moyens de mémorisation (318), interrogation périodique du fichier de mémorisation pour effectuer la taxation en différé dès que la communication entre la couche frontale de la couche de taxation (3) et la couche dorsale du serveur de taxation (3) est rétablie. En parallèle, le traitement des clients en mode différé continue à se faire via le module du mode différé (311). Le mode dégradé multiniveau ainsi décrit présente plusieurs avantages : le service global rendu au client est meilleur, le service fortement dégradé est limité aux pannes réseau et de la couche frontale (donc à plus faible occurrence et avec temps de réparation court). Le service dégradé est proche du service nominal de base pour les autres pannes, plus fréquentes et avec, pour certaines, un temps de réparation très long. - le risque financier pour l'opérateur, lié aux différences de politiques d'autorisation entre le mode dégradé et le mode nominal, s'en trouve fortement réduit. - le traitement du mode dégradé au niveau des éléments de contrôle reste simple. - les protocoles standards de dialogue entre la couche de contrôle (2) et le serveur de taxation (3) centralisé peuvent être utilisés. - la complexité logicielle pour traiter les offres et la balance client reste centralisée dans le serveur de taxation (3), même en mode dégradé et ne concerne donc que l'éditeur de logiciel de taxation, habitué à la traiter. II doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes lo spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | Procédé et dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau comportant deux niveaux : le premier dans la couche de contrôle (2) par un élément logiciel surveillant l'absence de réponse de la couche de taxation (3) du serveur de taxation à une requête de la couche de contrôle (2) dans un délai déterminé permettant de déclencher un évènement de secours lors d'une absence de réponse de la couche de taxation (3) si le réseau entre la couche contrôle et la couche réseau est indisponible , le second mis en oeuvre dans le couche frontale du serveur de taxation et remarquable en ce qu'il comporte les étapes suivantes :- surveillance de la disponibilité d'une couche dorsale de la couche de taxation (3) à partir de sa réponse à une requête de la couche frontale dans un délai déterminé,- exécution d'une politique de secours par une couche frontale de la couche de taxation (3) en cas d'indisponibilité de la couche dorsale du serveur de taxation (3),- préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage,- mémorisation de ces éléments représentatifs de l'usage effectué. | 1. Procédé de fiabilisation multiniveau des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau, si le crédit client est suffisant, comportant : un premier niveau dans une couche de contrôle (2) dont un élément surveille l'absence de réponse dans un délai déterminé de la couche de taxation (3) du serveur de taxation à une requête de la couche de contrôle (2) et permet de déclencher un premier niveau de secours lors d'une absence de réponse de la couche de taxation (3) si le réseau entre la couche de contrôle et la couche de taxation est indisponible, un deuxième niveau situé dans la couche de taxation centralisée permettant d'effectuer les étapes suivantes : o surveillance de la disponibilité d'une couche assurant le traitement et la gestion des données appelée couche dorsale de la couche de taxation (3) à partir de sa réponse à une requête d'une couche assurant la présentation et le routage des données appelée couche frontale de la couche de taxation (3) dans un délai déterminé par l'intermédiaire de moyens de surveillance, o exécution d'une politique de secours par une couche frontale de la couche de taxation (3) en cas d'indisponibilité de la couche dorsale du serveur de taxation (3) par des moyens de mise en oeuvre de la politique de secours (316), o préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage effectué par des moyens de contrôle de l'usage, 25 o mémorisation de ces éléments représentatifs de l'usage effectué dans un fichier de mémorisation par des moyens de mémorisation (318), o interrogation périodique du fichier de mémorisation pour effectuer la taxation en différé dès que la communication entre la couche 20frontale de la couche de taxation (3) et la couche dorsale de la couche de taxation (3) est rétablie. 2. Procédé de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 1 caractérisé en ce que lors de l'étape d'exécution d'une politique de secours les informations provenant de la couche frontale sont envoyées à un module de secours (316) grâce à la capacité de présentation et de routage de la couche frontale. 3. Procédé de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 2 caractérisé en ce que le Io délai de l'étape de surveillance est de 50 ms. 4. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé pour autoriser l'usage d'un service offert par le réseau si le crédit client est suffisant comportant des éléments permettant la mise en oeuvre d'une première politique de secours simple au niveau de la 15 couche de contrôle (2) caractérisé en ce que lesdits éléments comportent, un élément logiciel comportant des moyens de surveillance de l'absence de réponse de la couche de taxation et des éléments permettant la mise en oeuvre d'une seconde politique de secours beaucoup plus sophistiquée au niveau de la couche assurant la présentation et le routage des données appelée couche 20 frontale de la couche de taxation (3) et en ce que lesdits éléments comportent de plus des moyens de surveillance de la réponse dans un délai déterminé de la couche assurant le traitement et la gestion des données de taxation, appelée couche dorsale de la couche de taxation à une requête de la couche frontale de la couche de taxation, des moyens d'exécution d'une deuxième politique de 25 secours situés dans la couche frontale de la couche de taxation (3), des moyens de contrôle de l'usage effectué permettant la préparation à la fin de l'usage des éléments représentatifs de l'usage effectué et des moyens de mémorisation permettant de mémoriser les informations concernant l'usage pendant la durée d'indisponibilité de la couche dorsale de la couche de taxation 30 (3). 5. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 4 caractérisé en ce que les moyens de surveillance sont constitués par un compteur de temps disposé dans la couche frontale. 6. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 5 caractérisé en ce que la couche frontale comporte un module de formatage et de routage (33) des requêtes dont les données de routage (315) peuvent être modifiées par la politique de secours, le module de formatage et de routage (33) des requêtes ro étant capable de modifier son routage en cas de mode dégradé. 7. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 6 caractérisé en ce que la couche dorsale comporte un module nominal de traitement et gestion des données (314) et un module de secours de traitement et gestion des données 15 (316), les deux modules étant en relation avec le module de formatage et de routage (33) 8. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 7caractérisé en ce que les moyens d'exécution de la politique de secours sont constitués par le module 20 de formatage et de routage (33) relié au module de secours de traitement et gestion des données (316). 9. Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 8 caractérisé en ce que les moyens de contrôle d'usage sont constitués par des modules de 25 valorisation d'usage. 10.Dispositif de fiabilisation des services rendus par un réseau utilisant un serveur de taxation centralisé selon la 9 caractérisé en ce que les moyens de mémorisation sont constitués d'un module de mémorisation (318). | H | H04 | H04L,H04W | H04L 12,H04W 4 | H04L 12/14,H04W 4/24 |
FR2892737 | A1 | DISPOSITIF D'OUVERTURE DE CHASSE D'EAU DE TOILETTES COMPORTANT UN ACTIONNEUR ELECTRO-HYDRAULIQUE | 20,070,504 | "" L'invention concerne un dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes, du type qui comporte un réservoir d'eau alimenté par un robinet relié à un réseau de distribution d'eau, et qui est susceptible d'être ouvert pour provoquer le remplissage du réservoir lorsque le niveau d'eau descend en dessous d'une limite inférieure déterminée, et du type qui comporte un orifice d'évacuation inférieur et un clapet d'évacuation mobile vertical io associé à cet orifice, qui est susceptible d'occuper une position basse fermée pour retenir l'eau à l'intérieur du réservoir ou une position haute ouverte pour évacuer l'eau vers une cuvette des toilettes. On connaît de nombreux exemples de dispositifs is d'ouverture de chasse d'eau de ce type. Il s'agit pour la plupart de dispositifs dans lequel le clapet d'évacuation est susceptible d'être actionné mécaniquement par l'intermédiaire d'un organe mû directement par l'utilisateur. Cette configuration, lorsqu'elle est disposée dans des 20 toilettes publiques fréquentées par un grand nombre d'utilisateurs, pose de nombreux problèmes d'utilisation. En effet, les utilisateurs peuvent oublier d'actionner l'organe d'actionnement du clapet d'évacuation, de sorte qu'il peut en résulter une dégradation rapide de l'état de propreté des 25 toilettes. Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé des dispositifs d'ouverture de chasse d'eau de toilettes dans lesquels le clapet d'évacuation peut être mû de manière automatique par un dispositif électrique. 30 Cette configuration est particulièrement consommatrice d'énergie, car elle impose, pour mouvoir le clapet d'évacuation, de pouvoir bénéficier d'une alimentation électrique de forte puissance, par exemple une alimentation électrique sur secteur. 2 Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé des dispositifs d'ouverture de chasse d'eau de toilettes dans lesquels le clapet d'évacuation est susceptible d'être actionné par un flotteur immergé qui est susceptible d'être déverrouillé vers une position d'actionnement du clapet par un dispositif électrique. Cette conception est satisfaisante mais elle présente l'inconvénient, lorsque la chasse d'eau n'est pas utilisée, de solliciter en permanence le dispositif électrique par l'intermédiaire du flotteur immergé. io Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes du type décrit précédemment, dans lequel le clapet est susceptible d'être sollicité par un actionneur électro-hydraulique. Dans ce but, l'invention propose un dispositif d'ouverture is de chasse d'eau de toilettes du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le clapet est susceptible d'être sollicité de sa position basse à sa position haute par l'intermédiaire d'un actionneur électro-hydraulique qui comporte une électrovanne commandée, qui est susceptible d'occuper une position inactive 20 ou une position active dans laquelle elle délivre de l'eau sous pression, et un dispositif hydraulique expansible hydraulique, alimenté par l'électrovanne et relié mécaniquement au clapet, qui est mobile entre : - une position rétractée dans laquelle il n'est pas alimenté 25 par l'électrovanne et ne sollicite pas le clapet, - une position étendue, dans laquelle il est alimenté en eau sous pression par l'électrovanne et sollicite le clapet de sa position basse fermée à sa position haute ouverte. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 30 - le dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes comporte un boîtier sensiblement tubulaire et vertical qui est fixé dans le réservoir, dont une extrémité inférieure comporte un siège du clapet qui coïncide avec l'orifice d'évacuation inférieur du 3 réservoir, et à l'intérieur duquel est monté coulissant une tige d'actionnement dont l'extrémité inférieure comporte un bouchon d'obturation du siège du clapet et dont l'extrémité supérieure, qui fait saillie hors du boîtier est susceptible d'être actionnée par le dispositif hydraulique expansible pour actionner le siège du clapet, - le dispositif hydraulique expansible est fixé sur une face supérieure du boîtier tubulaire et il comporte au moins une face supérieure mobile d'actionnement, qui est susceptible, dans la lo position étendue du dispositif hydraulique expansible, de solliciter un élément d'épaulement fixé à l'extrémité supérieure de la tige d'actionnement. - le dispositif hydraulique expansible comporte : • un doigt de guidage vertical, qui est porté par la face supérieure du boîtier tubulaire, • un corps cylindrique tubulaire monté coulissant sur le doigt, • un couvercle, qui ferme l'extrémité supérieure du corps cylindrique et dont la face supérieure constitue la face supérieure mobile d'actionnement, • un élément gonflable, qui est logé dans le corps cylindrique tubulaire entre le couvercle et l'extrémité supérieure du doigt, qui est susceptible d'être alimenté en eau sous pression issue de 25 l'électrovanne par l'intermédiaire d'un conduit qui traverse le couvercle pour se gonfler et prendre appui sur l'extrémité supérieure du doigt de manière à soulever le couvercle pour solliciter l'élément d'épaulement de la tige d'actionnement, 30 - l'élément gonflable est constitué d'une membrane qui est fixée sous le couvercle et qui délimite une chambre gonflable, qui est susceptible d'être alimentée par le conduit traversant le couvercle en eau sous pression issue de l'électrovanne, et qui est 15 20 4 susceptible, en l'absence d'eau sous pression, de se vidanger dans le réservoir par l'intermédiaire d'au moins une découpe du couvercle, sous l'effet des forces de gravité s'exerçant sur la tige d'actionnement, sur le corps cylindrique tubulaire, et sur le couvercle du dispositif hydraulique expansible, - le couvercle porte sur sa face supérieure une buse de raccordement, à l'intérieur de laquelle est formé le conduit, et qui est reliée à l'électrovanne par l'intermédiaire d'un tube flexible, -l'élément d'épaulement de la tige d'actionnement est io constitué d'une rondelle fendue qui est reçue dans une gorge formée à l'extrémité de la tige d'actionnement, - le boîtier reçoit un flotteur d'assistance immergé qui est fixé sur la tige d'actionnement et qui présente des caractéristiques de flottabilité telles que : 15 • dans la position rétractée de l'actionneur électrohydraulique associée à la position basse fermée du clapet, la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur d'assistance ne surmonte pas la résultante des forces de pesanteur s'exerçant sur la tige 20 d'actionnement et le clapet, • dans la position étendue de l'actionneur électrohydraulique associée à la position haute ouverte du clapet, la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur d'assistance s'associe à la force d'actionne- 25 ment de l'actionneur électro-hydraulique pour assister la remontée de la tige d'actionnement porteuse du bouchon d'obturation du clapet. L'invention concerne aussi un procédé de commande d'une électrovanne d'un actionneur électro- hydraulique pour un 30 dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes. Selon un premier mode de réalisation de ce procédé, il comporte au moins une étape associée à la vidange complète du réservoir au cours de laquelle l'électrovanne est activée selon une première durée associée à la vidange complète du réservoir. Selon un deuxième mode de réalisation de ce procédé, il comporte de surcroît au moins une étape associée à une vidange s partielle du réservoir au cours de laquelle l'électrovanne est activée pendant une deuxième durée déterminée correspondant à une partie de la première durée associée à la vidange complète du réservoir. Selon un troisième mode de réalisation de ce procédé, il io comporte une étape associée à la vidange complète du réservoir au cours de laquelle l'électrovanne est activée pendant une durée réduite pour que le dispositif hydraulique expansible fournisse une impulsion à la tige d'actionnement propre à provoquer la vidange complète du réservoir, la remontée de la tige 15 d'actionnement et du bouchon d'obturation du clapet étant assistée par le flotteur immergé. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins en annexe 20 parmi lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon l'invention ; - la figure 2 est une vue d'ensemble en coupe axiale du 25 dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes de la figure 1 représenté en position rétractée du dispositif expansible hydraulique ; -la figure 3 est une vue d'ensemble en coupe axiale du dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes de la figure 1 30 représenté en position étendue du dispositif expansible hydraulique ; - la figure 4 est une vue d'ensemble en coupe axiale d'un dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes en variante 6 représenté en position étendue du dispositif expansible hydraulique. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions 5 similaires. On a représenté sur les figures l'ensemble d'un dispositif 10 d'ouverture de chasse d'eau de toilettes réalisé conformément à l'invention. De manière connue, le dispositif 10 comporte un réservoir io d'eau 12 alimenté par un robinet (non représenté) relié à un réseau de distribution d'eau, et qui est susceptible d'être ouvert pour provoquer le remplissage du réservoir 12 lorsque le niveau d'eau descend en dessous d'une limite inférieure déterminée. Le réservoir 12 comporte un orifice d'évacuation 14 inférieur et un is clapet 16 d'évacuation mobile vertical associé à cet orifice 14, qui est susceptible d'occuper une position basse fermée, représentée à la figure 2, pour retenir l'eau à l'intérieur du réservoir 12, ou une position haute ouverte, représentée aux figures 3 et 4, pour évacuer l'eau vers une cuvette (non représentée) des toilettes. 20 Conventionnellement, le clapet 16 d'évacuation est susceptible d'être actionné mécaniquement par l'intermédiaire d'un organe mû directement par l'utilisateur. Cette conception, pour efficace qu'elle soit lorsqu'elle est mise en place chez un particulier ou dans des toilettes soumises 25 à une fréquentation réduite, est inadaptée à des toilettes publiques soumises au passage d'un grand nombre d'usagers. Pour remédier à cet inconvénient, il est connu de l'état de la technique de proposer un dispositif 10 d'ouverture de chasse d'eau de toilettes dont le clapet 16 est susceptible d'être mû de 30 manière automatisée par un actionneur électrique. Cette configuration est particulièrement consommatrice d'énergie, car elle impose, pour mouvoir le clapet 16 d'évacuation 7 de pouvoir bénéficier d'une alimentation électrique de forte puissance, par exemple une alimentation électrique sur secteur. L'invention propose un dispositif 10 d'ouverture de chasse d'eau de toilettes dont le clapet 16 est susceptible d'être mû de manière automatisée par un actionneur électrique fonctionnant avec une alimentation électrique de puissance réduite, ce qui permet d'utiliser ledit dispositif dans des toilettes disposées en des lieux ne bénéficiant pas d'une alimentation électrique de forte puissance. io L'invention trouve ainsi notamment à s'appliquer dans des toilettes publiques éloignées d'un réseau d'alimentation électrique sur secteur, comme par exemple, et de manière non limitative de l'invention, des toilettes de plage ou encore des toilettes mobiles disposées de manière ponctuelle lors de l'organisation d'une is manifestation publique. Dans ce but, comme l'illustre la figure 1, l'invention propose un dispositif 10 d'ouverture de chasse d'eau de toilettes du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le clapet 16 est susceptible d'être sollicité de sa position basse à sa position 20 haute par l'intermédiaire d'un actionneur 18 électro-hydraulique. Comme l'illustre la figure 1, cet actionneur électrohydraulique 18 comporte une électrovanne 20 commandée, qui est susceptible d'occuper une position inactive (non représentée) ou une position active (non représentée) dans laquelle elle délivre 25 de l'eau sous pression, et un dispositif hydraulique 22 expansible, qui est alimenté par l'électrovanne 18 et qui est relié mécaniquement au clapet 16. Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 2 et 3, ce dispositif hydraulique 22 expansible est mobile entre : 30 - une position rétractée, représentée à la figure 2, dans laquelle il n'est pas alimenté par l'électrovanne 20 précédemment décrite en référence à la figure 1, et ne sollicite pas le clapet 16, 8 - une position étendue, représentée à la figure 3, dans laquelle le dispositif 22 hydraulique expansible est alimenté en eau sous pression par l'électrovanne 20 précédemment décrite en référence à la figure 1, et sollicite le clapet 16 de sa position basse fermée à sa position haute ouverte. Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 1 à 4, le dispositif 10 d'ouverture de chasse d'eau selon l'invention comporte un boîtier 24 sensiblement tubulaire et vertical qui est fixé dans le réservoir 12. io A cet effet, une extrémité inférieure tubulaire filetée 26 du boîtier 24 traverse l'orifice d'évacuation 14 du réservoir 12, et est fixée par rapport au réservoir 12 par l'intermédiaire d'un contre-écrou 30 pour immobiliser le boîtier 24 dans le réservoir 12. L'extrémité inférieure 26 du boîtier 24 comporte un siège is 28 du clapet qui coïncide avec l'orifice 14 d'évacuation inférieur du réservoir 12. Le boîtier 24 reçoit en coulissement, par l'intermédiaire d'une portée supérieure 36, une tige 32 d'actionnement, dont l'extrémité inférieure comporte un bouchon 34 d'obturation du 20 siège 28 du clapet 16 et dont l'extrémité supérieure 38 fait saillie hors du boîtier 24. Cette extrémité supérieure 38 est susceptible d'être actionnée par le dispositif 22 hydraulique expansible pour actionner le bouchon 34 du clapet 16. Tout mode de réalisation d'une liaison mécanique entre le 25 dispositif 22 hydraulique expansible et la tige 32 d'actionnement peut convenir à la bonne mise en oeuvre de l'invention. Toutefois, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif 22 hydraulique expansible est fixé sur une face supérieure 40 du boîtier tubulaire 24 et il comporte au moins 30 une face supérieure 42 mobile d'actionnement, qui est susceptible, dans la position étendue du dispositif hydraulique expansible qui a été représentée à la figure 3, de solliciter un 9 élément 44 d'épaulement fixé à l'extrémité supérieure 38 de la tige 32 d'actionnement. Cet élément d'épaulement peut par exemple être constitué d'une rondelle fendue 44 qui est reçue dans une gorge 45 formée à l'extrémité 38 de la tige 32 d'actionnement. Tout moyen de mise en oeuvre peut être utilisé pour la réalisation du dispositif 22 hydraulique expansible, pourvu qu'il soit à même de soulever l'élément d'épaulement 44 de la tige 32 d'actionnement selon une course suffisante pour provoquer io l'ouverture du clapet 16. Tel qu'il a été représenté sur les figures, le dispositif 22 hydraulique expansible comporte de préférence : - un doigt 46 de guidage vertical, qui est porté par la face 40 supérieure du boîtier 24 tubulaire, et qui comporte une is extrémité supérieure 47 de forme hémisphérique, - un corps 48 cylindrique tubulaire monté coulissant sur le doigt 46, - un couvercle 50, qui ferme l'extrémité supérieure du corps cylindrique 48 et dont la face supérieure constitue la face 20 supérieure 42 mobile d'actionnement, - un élément gonflable 52, qui est logé dans le corps cylindrique tubulaire 48 entre le couvercle 50 et l'extrémité supérieure 47 du doigt 46, qui est susceptible d'être alimenté en eau sous pression issue de l'électrovanne 20 par l'intermédiaire 25 d'un conduit 54 qui traverse le couvercle 50 pour se gonfler et prendre appui sur l'extrémité supérieure 47 du doigt 46 de manière à soulever le couvercle 50 pour solliciter la rondelle 44 de la tige 32 d'actionnement. De préférence, l'élément gonflable est constitué d'une 30 membrane 52 qui est fixée sous le couvercle 50, ou qui est pincée entre le couvercle 50 et le corps 48, et qui délimite une chambre gonflable 56, qui est susceptible d'être alimentée par le conduit Io 54 traversant le couvercle 50 en eau sous pression issue de l'électrovanne 20. En l'absence d'eau sous pression, cette chambre 56 est susceptible de se vidanger spontanément dans le réservoir 12 par l'intermédiaire d'au moins une découpe 58 du couvercle, sous l'effet des forces de gravité s'exerçant sur la tige d'actionnement 32, sur le corps cylindrique tubulaire 48 et sur le couvercle 50 du dispositif hydraulique expansible. La découpe 58 est prévue pour que le débit de fuite qu'elle permet n'empêche pas le gonflage de io la chambre 56 lorsqu'une pression y est établie. Pour alimenter la chambre 56, le couvercle 50 porte avantageusement sur sa face supérieure 42 une buse 60 de raccordement, à l'intérieur de laquelle est formé le conduit 54, et qui est reliée à l'électrovanne 20 par l'intermédiaire d'un tube is flexible 62, comme représenté à la figure 1. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention qui a été représenté aux figures 1 à 3, le boîtier 24 reçoit un flotteur 64 d'assistance immergé qui est fixé sur la tige 32 d'actionnement et qui présente des caractéristiques de flottabilité telles que : 20 - dans la position rétractée de l'actionneur 18 électrohydraulique associée à la position basse fermée du clapet 16, comme représenté à la figure 2, la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur 64 d'assistance ne surmonte pas la résultante des forces de pesanteur s'exerçant sur la tige 32 25 d'actionnement et le clapet 16, -dans la position étendue de l'actionneur 18 électrohydraulique associée à la position haute ouverte du clapet 16, comme représenté à la figure 3 la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur 64 d'assistance s'associe à la force 30 d'actionnement de l'actionneur électro-hydraulique 18, et plus particulièrement du dispositif 22 hydraulique expansible pour assister la remontée de la tige 32 d'actionnement porteuse du bouchon d'obturation 34 du clapet 16. 11 Dans cette configuration qui correspond à un premier mode réalisation de l'invention, l'électrovanne 20 de l'actionneur électro-hydraulique peut être commandée selon un procédé comportant une étape associée à la vidange complète du réservoir 12 au cours de laquelle l'électrovanne 20 est activée pendant une durée réduite pour que le dispositif 22 hydraulique expansible hydraulique fournisse une impulsion à la tige 32 d'actionnement propre à provoquer la vidange complète du réservoir 12, la remontée de la tige d'actionnement 32 et du io bouchon 34 d'obturation du clapet 16 étant en effet assistée par le flotteur immergé 64 et le clapet 16 n'étant à nouveau fermé que lorsque le niveau d'eau dans le réservoir 12 a suffisamment décru pour que le flotteur 64 ne s'oppose plus à la fermeture du clapet 16. 15 Selon un second mode de réalisation en variante de l'invention qui a été plus particulièrement représenté à la figure 4, la tige d'actionnement 32 peut être dépourvue de flotteur d'assistance 64 et dans ce cas la remontée de ladite tige 32 d'actionnement résulte du seul effort exercé par le dispositif 20 expansible 22 sur la rondelle 44. Dans cette configuration, l'électrovanne 20 de l'actionneur électro-hydraulique peut être commandée selon un procédé comportant une étape associée à la vidange complète du réservoir 12 au cours de laquelle l'électrovanne 20 est activée 25 selon une première durée déterminée associée à la vidange complète du réservoir 12. Cette durée peut être déterminée très facilement en tenant compte du volume d'eau contenu dans le réservoir et du diamètre de l'orifice 14. Avantageusement, dans ce second mode réalisation de 30 l'invention, l'électrovanne 20 de l'actionneur électro-hydraulique peut être commandée selon un procédé comportant de surcroît au moins une étape associée à une vidange partielle du réservoir 12 au cours de laquelle l'électrovanne 20 est activée pendant une 12 deuxième durée déterminée correspondant à une partie de la première durée associée à la vidange complète du réservoir 12. Cette seconde durée peut par exemple être une fraction de la première durée et elle peut permettre de vidanger une fraction du volume du réservoir, selon la nature des matériaux à chasser dans toilettes. L'invention propose donc un dispositif d'ouverture de chasse d'eau de toilettes compact et innovant, qui peut être alimenté avec une alimentation électrique de puissance réduite lo comme celle fournie par une pile ou un accumulateur basse tension | L'invention propose un dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes, du type qui comporte un réservoir d'eau (12 qui comporte un orifice d'évacuation (14) inférieur et un clapet (16) d'évacuation mobile vertical associé à cet orifice (14), qui est susceptible d'occuper une position basse fermée pour retenir l'eau à l'intérieur du réservoir (12) ou une position haute ouverte pour évacuer l'eau vers une cuvette des toilettes, caractérisé en ce que le clapet (16) est susceptible d'être sollicité de sa position basse à sa position haute par l'intermédiaire d'un actionneur (18) électro-hydraulique qui comporte une électrovanne (20) commandée, et un dispositif (22) hydraulique expansible, qui est susceptible d'être alimenté en eau sous pression par l'électrovanne (20) pour solliciter le clapet (16) de sa position basse fermée à sa position haute ouverte. | 1. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes, du type qui comporte un réservoir d'eau (12) alimenté par un robinet relié à un réseau de distribution d'eau, et qui est susceptible d'être ouvert pour provoquer le remplissage du réservoir (12) lorsque le niveau d'eau descend en dessous d'une limite inférieure déterminée, et du type qui comporte un orifice d'évacuation (14) inférieur et un clapet (16) d'évacuation mobile vertical associé à cet orifice (14), qui est susceptible d'occuper une position basse fermée pour retenir l'eau à l'intérieur du réservoir (12) ou une position haute ouverte pour évacuer l'eau vers une cuvette des toilette 1s comporte une électrovanne (20) commandée, qui est susceptible d'occuper une position inactive ou une position active dans laquelle elle délivre de l'eau sous pression, et un dispositif (22) hydraulique expansible, alimenté par l'électrovanne (20) et relié 20 mécaniquement au clapet (16), qui est mobile entre : - une position rétractée dans laquelle le dispositif (22) hydraulique expansible n'est pas alimenté par l'électrovanne (20) et ne sollicite pas le clapet (16), - une position étendue, dans laquelle le dispositif (22) 25 hydraulique expansible est alimenté en eau sous pression par l'électrovanne (20) et sollicite le clapet (16) de sa position basse fermée à sa position haute ouverte. 2. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce qu'il 30 comporte un boîtier (24) sensiblement tubulaire et vertical qui est fixé dans le réservoir (12), dont une extrémité inférieure (26) comporte un siège (28) du clapet qui coïncide avec l'orifice (14) d'évacuation inférieur du réservoir (12), et à l'intérieur duquel est , caractérisé en ce que le clapet (16) est susceptible d'être sollicité de sa position basse à sa position haute par l'intermédiaire d'un actionneur (18) électro-hydraulique qui 14 monté coulissant une tige (32) d'actionnement dont l'extrémité inférieure comporte un bouchon (34) d'obturation du siège (28) du clapet (16) et dont l'extrémité supérieure (38), qui fait saillie hors du boîtier (24) est susceptible d'être actionnée par le dispositif (22) hydraulique expansible pour actionner le bouchon (34) du clapet. 3. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif (22) hydraulique expansible est fixé sur une face supérieure (40) du boîtier tubulaire (24) et en ce qu'il comporte au moins une face supérieure (42) mobile d'actionnement, qui est susceptible, dans la position étendue du dispositif (22) hydraulique expansible, de solliciter un élément (44) d'épaulement fixé à l'extrémité supérieure (38) de la tige (32) 1s d'actionnement. 4. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif (22) hydraulique expansible comporte : - un doigt (46) de guidage vertical, qui est porté par la face 20 supérieure (40) du boîtier (24) tubulaire, - un corps (48) cylindrique tubulaire monté coulissant sur le doigt (46), - un couvercle (50), qui ferme l'extrémité supérieure du corps cylindrique (48) et dont la face supérieure constitue la face 25 supérieure (42) mobile d'actionnement, - un élément gonflable (52), qui est logé dans le corps cylindrique tubulaire (48) entre le couvercle (50) et l'extrémité supérieure (47) du doigt (46), qui est susceptible d'être alimenté en eau sous pression issue de l'électrovanne par l'intermédiaire 30 d'un conduit (54) qui traverse le couvercle (50) pour se gonfler et prendre appui sur l'extrémité supérieure (47) du doigt (46) de manière à soulever le couvercle (50) pour solliciter l'élément (44) d'épaulement de la tige (32) d'actionnement.15 5. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément gonflable est constitué d'une membrane (52) qui est fixée sous le couvercle (50) et qui délimite une chambre (56) s gonflable, qui est susceptible d'être alimentée par le conduit (54) traversant le couvercle en eau sous pression issue de l'électrovanne (20), et qui est susceptible, en l'absence d'eau sous pression, de se vidanger dans le réservoir (12) par l'intermédiaire d'au moins une découpe (58) du couvercle (50), 10 sous l'effet des forces de gravité s'exerçant sur la tige (32) d'actionnement, sur le corps (48) cylindrique tubulaire et sur le couvercle (50) du dispositif (22) hydraulique expansible. 6. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce que le 15 couvercle (50) porte sur sa face supérieure (42) une buse (60) de raccordement, à l'intérieur de laquelle est formé le conduit (54), et qui est reliée à l'électrovanne (22) par l'intermédiaire d'un tube flexible (62). 7. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes 20 selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'élément (44) d'épaulement de la tige (32) d'actionnement est constitué d'une rondelle fendue qui est reçue dans une gorge (45) formée à l'extrémité (38) de la tige (32) d'actionnement. 8. Dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes 25 selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le boîtier (24) reçoit un flotteur (64) d'assistance immergé qui est fixé sur la tige (32) d'actionnement et qui présente des caractéristiques de flottabilité telles que : - dans la position rétractée de l'actionneur (18) électrohydraulique associée à la position basse fermée du clapet (16), la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur (64) d'assistance ne surmonte pas la résultante des forces de pesanteur s'exerçant sur la tige (32) d'actionnement et le clapet (16),16 - dans la position étendue de l'actionneur (18) électrohydraulique associée à la position haute ouverte du clapet, la poussée d'Archimède s'exerçant sur le flotteur (64) d'assistance s'associe à la force d'actionnement de l'actionneur (18) électro- n hydraulique pour assister la remontée de la tige (32) d'actionnement porteuse du bouchon (34) d'obturation du clapet (16). 9. Procédé de commande d'une électrovanne (20) d'un actionneur (18) électro-hydraulique pour un dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon les 10 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une étape associée à la vidange complète du réservoir (12) au cours de laquelle l'électrovanne (20) est activée selon une première durée associée à la vidange complète du réservoir (12). 10. Procédé de commande d'une électrovanne (20) d'un 1s actionneur (18) électro-hydraulique pour un dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte de surcroît au moins une étape associée à une vidange partielle du réservoir (12) au cours de laquelle l'électrovanne (20) est activée pendant une 20 deuxième durée déterminée correspondant à une partie de la première durée associée à la vidange complète du réservoir (12). 11. Procédé de commande d'une électrovanne (20) d'un actionneur (18) électro-hydraulique pour un dispositif (10) d'ouverture de chasse d'eau de toilettes selon les 25 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape associée à la vidange complète du réservoir (12) au cours de laquelle l'électrovanne (20) est activée pendant une durée réduite pour que le dispositif (22) hydraulique expansible hydraulique fournisse une impulsion à la tige (32) d'actionnement propre à 30 provoquer la vidange complète du réservoir (12), la remontée de la tige (32) d'actionnement et du bouchon (34) d'obturation du clapet (16) étant assistée par le flotteur immergé (64). | E | E03 | E03D | E03D 5 | E03D 5/10 |
FR2887969 | A1 | MEUBLE FRIGORIFIQUE, COMPRENANT UNE PARTIE INFERIEURE FORMANT UN BAC OUVERT EN HAUT ET UNE PARTIE SUPERIEURE EN FORME DE PLACARD | 20,070,105 | L'invention concerne un meuble frigorifique, comprenant une partie inférieure formant un bac ouvert en haut, une partie supérieure en forme de placard et un système de refroidissement du bac et du placard par l'écoulement forcé d'un fluide de refroidissement sous l'effet de moyens ventilateurs, le système comportant une source de froid tel qu'un évaporateur disposé dans le fond de la partie du bac. Des meubles frigorifiques de ce type sont déjà connus, soit le placard et le bac sont deux éléments dissociés avec leur propre système de fonctionnement indépendant, soit ces meubles présentent l'inconvénient majeur d'avoir une structure complexe en raison d'un système de refroidissement sophistiqué ou nécessitant d'un nombre relativement important de ventilateurs, sans pour autant assurer un refroidissement satisfaisant notamment de la partie placard. L'invention a pour but de proposer un meuble frigorifique qui pallie les inconvénients qui viennent 20 d'être énoncés. Pour atteindre ce but, le meuble frigorifique selon l'invention est caractérisé en ce que les voies d'écoulement de fluide de refroidissement du placard et du bac se croisent dans la partie du meuble située entre le placard et le bac, tout en assurant une répartition des flux sur toute la longueur du meuble. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, la zone de croisement des flux de refroidissement du bac et du placard comportent des canaux d'écoulement des flux de refroidissement du placard et du bac, qui sont juxtaposés, de façon alternante, sur la longueur du meuble. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, le meuble comprend un espace d'écoulement de fluide délimité entre la paroi arrière commune d'ossature du meuble et des parois de cloison arrière du placard et du bac, s'étendant sur toute la hauteur et toute la longueur du meuble en communiquant en haut avec un espace d'écoulement s'étendant entre la paroi de toit du meuble et la paroi de cloison supérieure du placard de l'arrière jusqu'à l'avant du meuble et sur toute la longueur de celui-ci et en bas avec un espace situé en dessous de la paroi de cloison de fond du bac, de l'arrière à l'avant, également sur toute la largeur du meuble, cet espace logeant la source de froid et les moyens ventilateurs, et un espace d'écoulement à l'avant des étagères du placard destiné à établir un rideau de fluide froid devant celles-ci. Selon encore une autre réalisation avantageuse de l'invention, la zone de croisement des flux de refroidissement du placard et du bac comporte des canaux communiquant avec l'espace arrière précité et plus en avant dans le meuble avec des moyens collecteurs s'étendant de façon continue sur toute la longueur du meuble et auxquels sont associés des moyens de renvoi du flux de refroidissement du bac en direction de la paroi de cloison arrière du bac et de réorientation du flux de façon que celui-ci s'écoule au-dessus et le long de l'ouverture vers le haut du bac jusqu'à la paroi avant du bac pour être ensuite aspiré par les moyens ventilateurs dans l'espace de fond du meuble. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, les canaux d'écoulement du flux de refroidissement du placard communiquent à l'avant avec l'espace établi devant les étagères et un espace délimité entre la paroi de cloison arrière du bac et la paroi de cloison de délimitation de l'espace arrière, cet espace s'étendant jusqu'en dessous de la paroi de fond du bac où il communique avec un espace sous cette paroi qui communique avec l'espace de logement de la source de froid, dans la zone de disposition des moyens ventilateurs. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, les moyens de renvoi du flux de refroidissement du bac et de réorientation de celui-ci comportent une paroi inclinée vers l'arrière et vers le bas, de guidage du flux sortant du collecteur de flux de sortie des canaux du flux de refroidissement de bac. Selon encore une autre réalisation avantageuse de l'invention, les moyens de réorientation du flux de refroidissement de bac vers l'avant sont réalisés sous forme d'un dispositif de persiennes, le cas échéant configuré pour permettre un contrôle de la vitesse d'écoulement du flux de refroidissement du bac au-dessus de l'ouverture de celui--ci dans un plan vertical. Selon encore une autre réalisation avantageuse de l'invention, le dispositif de persiennes comporte une pluralité de canaux parallèles s'étendant sur toute la longueur du meuble, qui présentent à la sortie sensiblement les mêmes aires d'écoulement, mais dont les aires d'entrée diffèrent en fonction de la vitesse d'écoulement du fluide de refroidissement que l'on souhaite obtenir à la sortie des canaux. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un meuble frigorifique selon l'invention, dont une paroi latérale a été enlevée pour illustrer la structure du meuble; - la figure 2 est une vue latérale, en perspective et à plus grande échelle du meuble selon la figure 1; - la figure 3 est une vue latérale du meuble selon la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective, à plus grande échelle, de la partie indiquée en IV sur la figure 2; et - les figures 5 et 6 sont des vues similaires à celle de la figure 3 et illustrent deux aspects avantageux, à savoir, un dispositif d'éclairement et un rideau de nuit. Comme on le voit sur la figure 1, le meuble frigorifique selon l'invention comporte une partie inférieure formant bac 1 et une partie supérieure formant placard 2. Le bac 1 est ouvert vers le haut et délimité par une paroi de fond 5, une paroi arrière 6 et une paroi avant 7, la paroi latérale étant enlevée pour rendre visible la structure interne particulière du meuble. Le placard, dont la paroi latérale gauche est également omise, est délimité à l'arrière par une paroi 8, en haut par une paroi 9, en bas par une paroi de fond 10 qui fait partie d'un ensemble fonctionnel qui est désigné par la référence générale 12. A l'avant, le placard est muni de moyens permettant l'accès à son intérieur, tels que des portes. Le meuble comporte une ossature formant l'enveloppe extérieure, en forme d'un U, qui comprend une base 16 pourvue de pieds 16' par lesquels le meuble prend appui sur le sol, une paroi arrière commune et une paroi formant toit 19 et des parois latérales non représentées. La façade du meuble est formée par un bout de paroi d'ossature avant 20 prolongé par une paroi rapportée 21 avantageusement transparente. Le meuble frigorifique est équipé d'un système de refroidissement par écoulement forcé d'un fluide froid, qui comporte une source de froid telle qu'un évaporateur 23 disposé dans l'espace 25 entre la paroi de fond 5 en forme de plateau ou plaque du bac et la paroi de base 16, ainsi qu'un dispositif de ventilateurs 24 placé dans ce même espace entre l'évaporateur 23 et la paroi d'ossature avant 20, ainsi que des voies d'écoulement du fluide froid, ressortant clairement de la figure 4 qui illustre l'écoulement du fluide froid par des lignes fléchées. 2887969 5 On constate que les voies d'écoulement du fluide de refroidissement sont configurées de façon que l'on obtienne une enveloppe de fluide de refroidissement autour de la partie de bac 1 et de placard 2, de façon continue sur toute la longueur du meuble, entre l'arrière et l'avant du meuble, à l'intérieur de celui-ci. A cette fin, l'invention prévoit un espace 17 entre la paroi arrière commune ou d'ossature 18, d'une part, et la paroi arrière 8 du placard 2 ainsi qu'une paroi de prolongement verticale 26 qui s'étend jusqu'à dans l'espace de fond 25 dans lequel est logé l'évaporateur 23, d'autre part. Ces parois sont formées par des cloisons en forme de plaques. Cet espace d'intervalle 17 qui s'étend sur toute la longueur et la hauteur à l'arrière du meuble communique en haut avec un espace 28 délimité entre la paroi de toit 19 et la paroi de cloison supérieure 9 du placard 2. Cet espace arrière communique en bas avec l'espace 25 qui loge l'évaporateur 23. L'espace 28 en haut du meuble s'ouvre dans l'espace interne du placard au niveau de l'extrémité avant des étagères 30 d'exposition des denrées, de façon qu'un rideau vertical de fluide froid puisse s'établir entre les portes du placard et l'avant des étagères, c'est-à-dire dans l'intervalle 31. Le dispositif fonctionnel 12 comporte des espaces de voie d'écoulement qui permettent un croisement des deux écoulements de fluide, l'un pour le retour du fluide ayant constitué le rideau dans l'espace 31 et symbolisé par la ligne fléchée F2 et l'autre symbolisé par la ligne fléchée F3, qui est destinée au refroidissement du bac 1 en passant au-dessus de l'ouverture de celui-ci, pour retourner ensuite à l'espace 25 de logement des ventilateurs 24 et de l'évaporateur 23, à travers l'espace d'intervalle 33 délimité entre la paroi avant 7 du bac et les parois de façade avant 20 et 21. La voie de retour du fluide F2 en aval du dispositif 12 est formée par l'espace 34 entre la cloison 26 de prolongement de la paroi arrière 8 du placard et la cloison arrière 6 du bac et l'espace 35 délimité entre la cloison de fond 5 du bac et une cloison 37 qui est disposée au-dessus de l'évaporateur 23, s'étend à l'arrière jusqu'à la cloison verticale 26 et se prolonge à l'avant par une paroi de cloison 39. Cette dernière s'étend jusqu'à la façade et est percée par une pluralité d'ouvertures 40 à la fois de passage du fluide de retour F2 de refroidissement du placard et du fluide de retour de refroidissement F3 du bac, ce dernier après être écoulé à travers un intervalle 42 entre la paroi de façade 20 du meuble et une paroi de cloison 43 qui fait saillie verticalement vers le bas à partir de la plaque de fond 5 du bac. Cette paroi 43 a une fonction importante, car elle permet de régler la proportion des débits d'air F2 et F3, le débit total Fi étant déterminé par les ventilateurs 24. On décrira ci-après plus en détail, en se référant notamment à la figure 4, la partie fonctionnelle 12 de croisement des flux F3 et F2 de refroidissement du bac 1 et du placard 2, qui est montée sous la partie de placard 2 et dont fait partie la paroi de fond 10 de celui-ci. Cette paroi de fond repose sur une barrette de support 45 indiquée à gauche sur la figure 1, où la paroi de fond 10 a été enlevée. L'ensemble fonctionnel 12 comporte, en dessous de la paroi ou plaque de fond 10, à une distance prédéterminée, une paroi de cloison en forme de plaque 47, qui est inclinée par rapport à la plaque 10 de façon que l'écart entre les deux plaques augmente en direction de l'arrière du meuble. La plaque 47 s'étend de l'avant de l'encadrement des portes d'accès indiqué en 48, en fermant ainsi en bas l'espace de rideau 31, jusqu'à la paroi de cloison 26, qui est disposée dans le prolongement de la paroi arrière 8 du placard en laissant subsister entre ces deux plaques, un intervalle 51 qui établit une communication entre des zones 50 en forme de canaux dans l'espace interne entre les deux plaques 10 et 47 et l'espace arrière 17 délimité entre la paroi arrière 2887969 7 d'ossature 18 et les cloisons 8 et 26. La plaque de fond de placard 10 se termine à l'avant à une certaine distance du bord avant de la plaque inférieure 47 de façon à laissant subsister un passage occupé par une grille 53 s'étendant sur toute la longueur du meuble et permettant l'écoulement du flux F2 de l'espace de rideau 31 dans un certain nombre de canaux 56 établis dans l'espace entre les deux plaques. Ces canaux 56 sont formés par montage de boîtes trapézoïdales notées également 56 qui s'étendent d'un endroit en retrait du bord avant de la plaque 47, jusqu'à la cloison de fond 8 où elles sont fermées, en se rétrécissant en largeur mais en augmentant en hauteur puisque leurs faces supérieures s'étendent horizontalement et servent de faces de support au plateau de fond de placard 10. Les boîtes 56 ouvertes à l'avant et fermées à l'arrière communiquent avec l'espace 34 délimité entre les cloisons 26 et 6 par des fenêtres 57 découpées dans la plaque 47 au niveau de l'extrémité arrière fermée des boîtes trapézoïdales 56. Comme le montre la figure 1, un certain nombre de boîtes trapézoïdales 56 sont prévues le long du meuble sur la plaque 47, à des distances prédéterminées les unes des autres. Les boîtes sont formées par des pièces de tôle dont des bords sont repliés perpendiculairement à leurs côtés et à l'extrémité arrière pour former les parois latérales et arrière et sont montés sur la plaque 47 de toute manière connue appropriée, par exemple à l'aide de vis. Mais les boîtes pourraient aussi être réalisées de façon avantageuse en plastique ou avec un autre matériau plus isolant que la tôle. Les avantages sont thermiques, à savoir une meilleure isolation entre F2 et F3, et industriels, car ces matériaux peuvent être thermoformés ou moulés. De la figure 1 ressort également, que les canaux 50 susmentionnés sont délimités chacun entre deux boîtes trapézoïdales juxtaposées 56 et entre les deux boîtes disposées aux extrémités de la plaque 47 et les bords latéraux du meuble. Chaque canal 50 ainsi de forme trapézoïdale comporte dans sa partie médiane une zone de perforations 60 à travers laquelle le canal communique avec une boîte collectrice de flux 62 qui est montée sous la plaque 47 et s'étend sur toute la longueur de celle-ci. Cette boîte est fermée à son extrémité arrière 63 et ouverte à son extrémité avant pourvue d'une grille 64. Comme on le voit notamment sur les figures 3 et 4, les canaux 50 et la boîte 62 permettent la déviation d'une partie du fluide froid F1 en provenance de l'évaporateur 23, qui constitue le flux de refroidissement F3 du bac 1. En dessous de la plaque 47 est disposée une plaque 66 de guidage du flux F3 en direction de la paroi arrière 6 où un dispositif de persiennes 67 à éléments de guidage 68 en forme d'un L réoriente le flux pour qu'il s'écoule vers l'avant le long de l'ouverture du bac et être aspiré dans l'espace de fond 25 en passant alors par l'espace d'intervalle 33. La plaque de guidage 66, s'étend, comme la plaque 47, à l'avant jusqu'à la structure de la paroi avant de la façade en étant inclinée vers le bas en direction de la paroi 6. Comme le montre notamment la figure 4, le dispositif de persiennes 67 interposé entre la cloison 6 et la plaque 66 comporte une pluralité d'éléments en forme de cornière 68 s'étendant horizontalement sur toute la longueur du meuble, parallèlement les uns aux autres, en étant décalé dans la sens de translation, avec une branche, à savoir la branche 69 s'étendant verticalement et l'autre branche 70 située en dessous du bord horizontal libre 71 de la branche 69 s'étendant horizontalement. Grâce à cette disposition, deux cornières 68 adjacentes délimitent entre elles un canal 72 en forme d'une fente en L qui communique à son extrémité supérieure 73 avec l'espace 74 délimité entre les plaques 47 et 66 et s'ouvrant à son autre extrémité 75 dans l'espace au-dessus du bac 1. Comme le montrent 2887969 9 les flèches sur la figure, ainsi chaque canal 72 peut conduire une portion du fluide F2 de l'espace 74 vers le bac 1. En se référant à la figure 4, on constate que les canaux 72 entre les persiennes présentent la même aire de sortie 75 mais des aires d'entrée 73 différentes, qui peuvent être choisies de façon à augmenter à partir de l'extrémité arrière de la plaque 66 en direction de la paroi arrière 6 du bac. De façon plus générale, en fonction de l'aire d'entrée des canaux et donc de la le de fonctionnement du système de refroidissement du meuble selon l'invention, qui vient d'être décrite, il ressort déjà de la description de la structure qui précède. I l suffit donc de préciser que le fluide qui a été refroidi au contact de l'évaporateur 23 s'écoule en tant que flux F1 dans l'espace 17 à l'arrière du meuble dans lequel il monte sur toute la longueur de ce dernier en direction du toit 19. Ce fluide se sépare au niveau de l'intervalle 51 entre la paroi arrière 26 du bac et la paroi arrière 8 du placard pour former le flux F3 de refroidissement du bac, tandis que la partie restante continue à monter en tant que flux F2 jusqu'au toit, longe celui-ci vers l'avant du meuble dans l'espace 28, redescend devant les étagères en formant devant celles-ci dans l'espace 31 un rideau froid. Puis le flux F2 s'écoule à travers l'ensemble fonctionnel 12 en passant par les canaux formés par les boîtes trapézoïdales 56 dans l'espace 34 à travers les ouvertures 57 entre la paroi 26 et la paroi arrière 6 du bac, et à travers les ouvertures 40 dans la cloison 39 dans l'espace 25 de logement des ventilateurs 24 et de l'évaporateur 23. Concernant le flux F3, il passe par les canaux 50 délimités entre le plateau de fond 10 du placard, la quantité d'air captée, profil de la vitesse persiennes. Concernant le il est possible de contrôler à la sortie du dispositif plaque 47 et la boîte 62 communiquant avec ces canaux par la zone de perforations 60, "croise" le flux F2 grâce aux canaux d'écoulement différents des flux et parvient, en longeant la plaque 66, à travers le dispositif de persienne 67 dans l'espace au-dessus du bac 1. Puis, après s'être écoulé le long de l'ouverture du bac, il revient par l'espace 33 à l'avant de la façade du meuble dans l'espace 25 de logement des ventilateurs et de l'évaporateur, après être passé par les ouvertures 40. Les figures 5 et 6 illustrent deux mesures avantageuses supplémentaires de l'invention. La figure 5 illustre l'avantage de l'emplacement d'un tube d'éclairage 77 sous la paroi 66, c'est-à-dire au-dessus de la partie arrière du bac. Disposé de cette façon, il permet de mieux éclairer les produits, notamment ceux situés dans la partie arrière. Puisque cette partie arrière du bac est la partie la plus froide, l'effet thermique du tube est pratiquement négligeable. En ce qui concerne les produits à l'avant du bac, ils sont bien éclairés par l'éclairage d'ambiance du magasin. La figure 6 illustre une possibilité avantageuse d'équiper le meuble d'un rideau de nuit désigné par la référence 78, qui est actionnable manuellement et s'étend entre l'extrémité inférieure de la façade avant du placard 2 et le bord supérieur de la paroi de façade 21 du bac en pouvant ainsi couvrir l'ouverture d'accès au bac. La présence et l'emplacement spécifiques du rideau ou d'une pluralité de rideaux élémentaires juxtaposés présentent les avantages que le contact entre l'air extérieur et le rideau de protection est minimisé et la quantité de toile nécessaire est également réduite au minimum, ce qui est bien entendu avantageux du point de vue thermique et économique. Il ressort de la description de la structure du meuble selon l'invention et de son fonctionnement, que le fluide de refroidissement enveloppe le bac et le placard de façon continue sur toute la longueur du meuble, du bas en haut et du haut en bas à l'avant et à l'arrière aussi bien dans la partie de bac que dans la partie de placard. Etant donné que le flux ne rencontre qu'une résistance d'écoulement le plus faible possible, sa circulation peut être assurée par un seul dispositif de ventilateur 24, disposé dans le fond du meuble, c'est-à-dire dans l'espace de logement de l'évaporateur, entre celui-ci et la paroi de façade avant. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées au meuble tel qu'il vient d'être décrit en se rapportant aux figures données uniquement à titre d'exemple, à condition de respecter le concept général de l'invention, qui consiste essentiellement à prévoir dans la zone en dessous du placard, appelée dispositif fonctionnel 12 un croisement du flux F2 de refroidissement du placard 2 et du flux F3 de refroidissement du bac 1, qui, pour ne pas trop perturber le caractère sensiblement uniforme du flux sur la longueur du meuble, comporte des canaux 50, 56 d'écoulement des deux flux, qui sont juxtaposés dans le sens de la longueur, de façon alternante. A cette fin, aussi bien les canaux 50 d'écoulement du flux F3 de refroidissement de bac que les canaux 56 du flux F2 de refroidissement du placard s'ouvrent dans des espaces qui s'étendent, de façon continue, sur toute la longueur pour ainsi rétablir l'uniformité de l'écoulement sur toute la longueur et le caractère d'enveloppe des écoulements sur toute la longueur du meuble, le flux F2 dans l'espace 34 entre la cloison arrière 6 du bac et la paroi de cloisonnement 26 et le flux F2 dans la boîte 62 en dessous la plaque 47 et l'espace au-dessus de la plaque 66. Du fait que les voies d'écoulement des flux sont ainsi réalisées de façon à opposer seulement un minimum de résistance aux flux de refroidissement, il est possible d'éviter que des ventilateurs soient disposés ailleurs qu'au fond du meuble. Cette disposition des ventilateurs et le fait que le dispositif fonctionnel 12, c'est-à-dire la zone de croisement des deux flux F2 et F3 est située en dessous du placard, permettent d'utiliser pratiquement la totalité de l'espace interne du meuble comme espace utile occupé par le placard et le bac. Il est à souligner que les mêmes ventilateurs sont utilisés pour souffler l'air, c'est-à-dire générer le flux Fi, et aspirer les flux d'air F2 et F3 | L'invention concerne un meuble frigorifique.Ce meuble comprend une partie inférieure formant un bac (1) ouvert en haut, une partie supérieure (2) en forme de placard et un système de refroidissement du bac et du placard par l'écoulement forcé d'un fluide de refroidissement sous l'effet de moyens ventilateurs (24), le système comportant une source de froid (23) tel qu'un évaporateur disposé dans le fond de la partie de bac.Le meuble est caractérisé en ce que le système de refroidissement comporte des espaces d'écoulement du fluide de refroidissement (17, 28, 31, 34, 35, 33, 25) qui s'étendent autour du bac (1) et du placard (2) sur toute la longueur du meuble de façon à assurer un écoulement de fluide de refroidissement enveloppant le bac et le placard sur toute la longueur du meuble.L'invention est utilisable dans le domaine de la réfrigération de produits. | 1. Meuble frigorifique comprenant une partie inférieure formant un bac ouvert en haut, une partie supérieure en forme de placard et un système de refroidissement du bac et du placard par l'écoulement forcé d'un fluide de refroidissement sous l'effet de moyens ventilateurs, le système comportant une source de froid tel qu'un évaporateur disposé dans le fond de la partie de bac, caractérisé en ce que le système de refroidissement comporte des espaces d'écoulement du fluide de refroidissement (17, 28, 31, 50, 56, 34, 35, 33, 25) qui s'étendent autour du bac (1) et du placard (2) sur toute la longueur du meuble de façon à assurer un écoulement de fluide de refroidissement enveloppant le bac et le placard sur toute la longueur du meuble. 2. Meuble selon la 1, caractérisé en ce que les voies d'écoulement de fluide de refroidissement du placard (2) et du bac (1) se croisent dans la partie (12) du meuble située entre le placard et le bac, tout en assurant une répartition des flux sur toute la longueur du meuble. 3. Meuble selon la 2, caractérisé en ce que la zone de croisement des flux (F3, F2) de refroidissement du bac (1) et du placard (2) comportent des canaux d'écoulement (56, 50) des flux de refroidissement (F2) du placard et du bac (F3), qui sont juxtaposés, de façon alternante, sur la longueur du meuble. 4. Meuble selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un espace d'écoulement de fluide (17) délimité entre la paroi arrière commune d'ossature (18) du meuble et des parois de cloison arrière (8, 26) du placard et du bac, s'étendant sur toute la hauteur et toute la longueur du meuble en communiquant en haut avec un espace d'écoulement (28) s'étendant entre la paroi de toit (19) du meuble et la paroi de cloison supérieure (9) du placard (2) de l'arrière jusqu'à l'avant du meuble et sur toute la longueur de celui-ci et en bas avec un espace (25) situé en dessous de la paroi de cloison de fond (5) du bac, de l'arrière à l'avant, également sur toute la largeur du meuble, cet espace (25) logeant la source de froid (23) et les moyens ventilateurs (24), et un espace d'écoulement (31) à l'avant des étagères (30) du placard destiné à établir un rideau de fluide froid devant celles-ci. 5. Meuble selon la 4, caractérisé en ce que la zone (12) de croisement des flux de refroidissement du placard et du bac comporte des canaux (50) communiquant avec l'espace arrière précité (17) et plus en avant dans le meuble avec des moyens collecteurs (62) s'étendant de façon continue sur toute la longueur du meuble et auxquels sont associés des moyens (66, 67) de renvoi du flux de refroidissement (F3) du bac (1) en direction de la paroi de cloison arrière (6) du bac et de réorientation du flux (F3) de façon que celui-ci s'écoule au-dessus et le long de l'ouverture vers le haut du bac jusqu'à la paroi avant (20, 21) du bac pour être ensuite aspiré par les moyens ventilateurs (24) dans l'espace de fond (25) du meuble. 6. Meuble selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que les canaux (56) d'écoulement du flux (F2) de refroidissement du placard (1) communiquent à l'avant avec l'espace (31) établi devant les étagères (30) et un espace (34) délimité entre la paroi de cloison arrière (6) du bac (1) et la paroi de cloison (26) de délimitation de l'espace arrière (17), cet espace s'étendant jusqu'en dessous de la paroi de fond (5) du bac où il communique avec un espace (35) sous cette paroi qui communique avec l'espace de logement (25) de la source de froid (23), dans la zone de disposition des moyens ventilateurs (24). 7. Meuble selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de renvoi du flux (F3) de refroidissement du bac (1) et de réorientation de celui-ci comportent une paroi (66) inclinée vers l'arrière et vers le bas, de guidage du flux sortant du collecteur (62) de flux de sortie des canaux (50) du flux (F3) de refroidissement de bac. 8. Meuble selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens de réorientation du flux (F3) de refroidissement de bac vers l'avant sont réalisés sous forme d'un dispositif de persiennes (67), le cas échéant configuré pour permettre un contrôle de la vitesse d'écoulement du flux de refroidissement du bac au-dessus de l'ouverture de celui-ci dans un plan vertical. 9. Meuble selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de persiennes (67) comporte une pluralité de canaux (72) parallèles s'étendant sur toute la longueur du meuble, qui présentent à la sortie (75) sensiblement les mêmes aires d'écoulement, mais dont les aires d'entrée (73) diffèrent en fonction de la vitesse d'écoulement du fluide (F3) de refroidissement que l'on souhaite obtenir à la sortie des canaux. 10. Meuble selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une source d'éclairage telle qu'un tube d'éclairage (77) disposée au-dessus de la partie arrière du bac (1). 11. Meuble selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un rideau de nuit (78) s'étendant de l'extrémité inférieure de l'avant du placard au bord supérieur de la paroi de façade avant (21) du bac. | F,A | F25,A47 | F25D,A47F | F25D 17,A47F 3,F25D 27 | F25D 17/06,A47F 3/04,F25D 27/00 |
FR2889354 | A1 | DISPOSITIF D'AFFICHAGE A EMISSION DE CHAMP ET SON PROCEDE DE MISE EN OEUVRE | 20,070,202 | La présente invention se rapporte d'une façon générale à un dispositif d'émission d'électrons et plus particulièrement à un dispositif d'affichage à émission de champ et à son procédé de mise en oeuvre. Ces dernières années, les dispositifs d'affichage par panneau plat ont été mis au point et largement utilisés dans des applications électroniques. Des exemples de dispositifs d'affichage par panneau plat comprennent les dispositifs d'affichage à cristaux liquides ("LCD"), le panneau d'affichage à plasma ("PDP") et les dispositifs d'affichage à émission de champ ("FED"). Les dispositifs d'affichage FED ont reçu une attention considérable en tant que dispositifs d'affichage de la prochaine génération présentant les avantages des dispositifs d'affichage LCD et des panneaux PDP. Les dispositifs d'affichage FED, qui fonctionnent sur le principe de l'émission de champ d'électrons à partir de pointes microscopiques sont connus comme étant capables de surmonter certaines des limitations et fournir des avantages significatifs par rapport aux dispositifs d'affichage LCD et aux panneaux PDP classiques. Par exemple, les dispositifs d'affichage FED présentent des rapports de contraste plus élevés, des angles d'observation plus larges, une luminosité maximum plus élevée, une consommation de puissance plus faible, des temps de réponse plus courts et des plages de température de fonctionnement plus larges par comparaison aux dispositifs d'affichage LCD et aux panneaux PDP classiques. Par conséquent, les dispositifs d'affichage FED sont utilisés dans une large diversité d'applications allant des télévisions domestiques à l'équipement industriel et aux ordinateurs. Avec la propriété d'auto-luminescence, un dispositif d'affichage FED peut fonctionner pour servir de source de lumière indépendante plutôt que de dispositif d'affichage. Le principe d'émission de champ d'électrons est brièvement présenté en faisant référence à la figure 1. La figure 1 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage à émission de champ ("FED") 10 classique. En faisant référence à la figure 1, le dispositif d'affichage FED 10 comprend une cathode 12, des émetteurs 13 formés sur la cathode 12, une anode 14, une couche de luminophore 16 formée sur une surface (non numérotée) de l'anode 14, et des éléments d'espacement 18. Les émetteurs 13 émettent des électrons, qui sont accélérés dans un champ électrique établi entre la cathode 12 et l'anode 14 vers la couche de luminophore 16. La direction du champ électrique est pratiquement parallèle à la direction normale de la cathode 12 ou de l'anode 14. La couche de luminophore 16 fournit une luminescence lorsque les électrons émis viennent frapper les particules de luminophore. La lumière fournie à partir de la couche de luminophore 13 est transmise à travers l'anode 14 jusqu'à un dispositif d'affichage (non représenté), par exemple un dispositif d'affichage LCD. Les éléments d'espacement 18 sont disposés entre la cathode 12 et l'anode 14 en vue de maintenir un espacement prédéterminé entre celles-ci. Les éléments d'espacement 18 peuvent être fixés à la cathode 12 et à l'anode 14 par un matériau d'étanchéité convenant au verre. L'espace intérieur défini par la cathode 12, l'anode 14 et les éléments d'espacement 18 doit être maintenu à un état de vide pour assurer une émission précise continue des électrons. Le dispositif d'affichage FED classique 10 peut présenter les inconvénients suivants. La propriété d'émission de champ du dispositif d'affichage FED 10 est très sensible à la distance entre la cathode 12 et l'anode 14. La distance doit être commandée avec précision avec une tolérance de l'ordre du micromètre ( m), ce qui empêche les augmentations de taille du dispositif d'affichage 10 et rend difficile une luminescence uniforme à partir du dispositif d'affichage FED 10. En outre, en tant qu'élément dans le trajet optique, l'anode 14 peut atténuer voire même bloquer la lumière fournie à partir de la couche de luminophore 16. Pour éviter un tel risque, l'anode 14 emploie souvent un matériau transparent tel que de l'oxyde d'étain dopé à l'indium ("ITO"). Le matériau transparent est habituellement onéreux par rapport au coût global du dispositif d'affichage FED 10. Les inconvénients mentionnés ci-dessus, y compris la tolérance relativement petite de commande de distance et la non-rentabilité de l'utilisation d'une électrode transparente, font qu'il est difficile que le dispositif d'affichage FED 10 soit disponible sur le marché. La présente invention s'intéresse à un dispositif d'affichage à émission de champ et un procédé destiné à mettre en oeuvre le dispositif d'affichage à émission de champ qui évitent un ou plusieurs problèmes résultant des limitations et des inconvénients de la technique antérieure. Plus particulièrement, la présente invention fournit un dispositif à émission de champ, comprenant un substrat, une première couche conductrice formée sur le substrat polarisée à un premier niveau de tension, une seconde couche conductrice formée sur le substrat polarisée à un second niveau de tension différent du premier niveau de tension, des émetteurs formés sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice destinés à émettre des électrons, et une couche de luminophore formée sur le substrat qui est disposée entre la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, où les électrons sont transmis depuis l'une de la première couche conductrice et de la seconde couche conductrice à travers la couche de luminophore jusqu'à l'autre couche parmi la première couche conductrice et la seconde couche conductrice dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche réfléchissante formée sur le substrat. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de diélectrique formée sur la couche réfléchissante. Conformément à un mode de réalisation, la première couche conductrice et la seconde couche conductrice sont disposées sur la couche de diélectrique et la couche de luminophore est disposée sur la couche réfléchissante. Conformément à un mode de réalisation, la première couche conductrice, la seconde couche conductrice et la couche de luminophore sont disposées sur la couche de diélectrique. Conformément à un mode de réalisation, les émetteurs comprennent des pointes et les pointes des émetteurs formées sur au moins l'une de la première couche conductrice et de la seconde couche conductrice sont dirigées dans une direction afin de faciliter la transmission des électrons à travers la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une troisième couche conductrice formée entre le substrat et la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une troisième couche conductrice formée entre la couche de diélectrique et la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, les émetteurs comprennent un réseau parmi un réseau de nanotubes de carbone, de nanofeuilles de carbone, de nanoparois de carbone, de films de diamant, de films de carbone du type diamant, de GaN, de GaB, de films de W, de films de Mo, d'axes de Si, ZnO. Conformément à un mode de réalisation, le substrat comprend une couche parmi une couche de verre, de polymère, de téflon, de céramique, de silicium munie d'un film d'oxyde de silicium ou d'une couche de silicium munie d'un film de nitrure de silicium. Conformément à un mode de réalisation, le substrat comprend un substrat métallique. Conformément à un mode de réalisation, au moins l'une de la première couche conductrice et de la seconde couche conductrice comprend une paroi latérale inclinée dirigée vers la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre la couche de luminophore qui est disposé sur le substrat métallique. La présente invention se rapporte également à un dispositif à émission de champ, comprenant un substrat, une première électrode formée sur le substrat polarisée à un premier niveau de tension, une seconde électrode formée sur le substrat polarisée à un second niveau de tension supérieur au premier niveau de tension, des premiers émetteurs correspondant à la première électrode destinée à émettre des électrons dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat, et des seconds émetteurs correspondant à la seconde électrode destinés à recevoir des électrons émis à partir des premiers émetteurs. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore disposée entre la première électrode et la seconde électrode au travers de laquelle les électrons sont transmis. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore recouvrant la première électrode et la seconde électrode. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche réfléchissante formée sur le substrat. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de diélectrique formée sur la couche réfléchissante. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une troisième couche conductrice formée entre le substrat et la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore formée sur le substrat et une troisième couche conductrice formée entre la couche de diélectrique et la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore formée sur la couche de diélectrique. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore formée sur la couche réfléchissante. Conformément à un mode de réalisation, les premiers émetteurs comprennent des pointes dirigées vers la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, les seconds émetteurs comprennent des pointes dirigées vers la couche de luminophore. La présente invention se rapporte également à un dispositif à émission de champ comprenant une première électrode formée sur une surface, une seconde électrode formée sur pratiquement la même surface qui est espacée de la première électrode, et des émetteurs formés sur la première électrode et la seconde électrode destinés à transmettre des électrons dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale de la surface. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de luminophore disposée entre la première électrode et la seconde électrode au travers de laquelle les électrons sont transmis. La présente invention se rapporte également à un dispositif à émission de champ comprenant un substrat, une pluralité de premières électrodes formées sur le substrat qui sont polarisées à un premier niveau de tension, une pluralité de seconde électrodes formées sur le substrat qui sont polarisées à un second niveau de tension différent du premier niveau de tension, une pluralité de couches de luminophore formées sur le substrat, chacune de la pluralité des couches de luminophore étant disposée entre l'une de la pluralité des premières électrodes et l'une de la pluralité des secondes électrodes, et des émetteurs formés sur chacune de la pluralité des premières électrodes et chacune de la pluralité des secondes électrodes destinés à transmettre des électrons à travers la pluralité des couches de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche réfléchissante formée sur le substrat. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche de diélectrique formée sur la couche réfléchissante. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche métallique disposée entre chacune de la pluralité des couches de luminophore et le substrat. Conformément à un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une couche métallique disposée entre chacune de la pluralité des couches de luminophore et 20 la couche de diélectrique. La présente invention se rapporte également à un dispositif à émission de champ comprenant un substrat, une première unité destinée à une émission de lumière rouge formée sur le substrat comprenant une première cathode, une première anode et une première couche de luminophore disposée entre la première cathode et la première anode, une seconde unité destinée à une émission de lumière verte formée sur le substrat comprenant une seconde cathode, une seconde anode et une seconde couche de luminophore disposée entre la seconde cathode et la seconde anode, une troisième unité destinée à une émission de lumière bleue formée sur le substrat comprenant une troisième cathode, une troisième anode et une troisième couche de luminophore disposée entre la première et la première anode, et des émetteurs formés sur chacune des première, seconde et troisième cathodes et chacune des première, seconde et troisième anodes destinées à transmettre des électrons au travers des première, seconde et troisième couches de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, la première unité, la seconde unité et la 35 troisième unité sont formées en un réseau. La présente invention se rapporte également à un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif à émission de champ, comprenant les étapes consistant à fournir un substrat, fournir une première couche conductrice sur le substrat, fournir une seconde couche conductrice sur le substrat, fournir des émetteurs sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, fournir une couche de luminophore sur le substrat entre la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, polariser la première couche conductrice à un premier niveau de tension, polariser la seconde couche conductrice à un second niveau de tension différent du premier niveau de tension, et émettre des électrons depuis l'une de la première couche conductrice ou de la seconde couche conductrice vers l'autre de la première couche conductrice ou de la seconde couche conductrice au travers de la couche de luminophore dans une direction pratiquement orthogonale, la direction normale du substrat. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à réfléchir la lumière fournie par la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à diriger les pointes des émetteurs dans une direction afin de faciliter la transmission des électrons. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à décharger les électrons accumulés dans la couche de luminophore. La présente invention se rapporte également à un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif à émission de champ, comprenant les étapes consistant à fournir un substrat, fournir une première électrode sur le substrat, polariser la première électrode à un premier niveau de tension, fournir une seconde électrode sur le substrat, polariser la seconde électrode à un second niveau de tension supérieur au premier niveau de tension, fournir des premiers émetteurs correspondant à la première électrode, fournir des seconds émetteurs correspondant à la seconde électrode et émettre des électrons depuis les premiers émetteurs vers les seconds émetteurs dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à fournir une couche de luminophore entre la première électrode et la seconde électrode. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à fournir une couche de luminophore recouvrant la première électrode et la seconde électrode. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à diriger les premiers émetteurs vers la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à diriger les seconds émetteurs vers la couche de luminophore. La présente invention se rapporte également à un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif à émission de champ, comprenant les étapes consistant à fournir une première électrode sur une surface, fournir une seconde électrode sur pratiquement la même surface qui est espacée de la première électrode, fournir des émetteurs sur la première électrode et la seconde électrode, et transmettre des électrons dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale de la surface. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à fournir une couche de luminophore entre la première électrode et la seconde électrode. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à faire réfléchir la lumière fournie par la couche de luminophore. Conformément à un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à décharger les électrons accumulés dans la couche de luminophore. Le résumé qui précède ainsi que la description détaillée qui suit des modes de réalisation préférés de la présente invention seront mieux compris lorsqu'elle est lue conjointement aux dessins annexés. Dans le but d'illustrer l'invention, il est représenté sur les dessins des modes de réalisation qui sont actuellement préférés. Il est compris cependant que l'invention n'est pas limitée aux agencements précis ni aux réalisations représentées. Sur les dessins: La figure 1 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage à émission de champ ("FED") classique, La figure 2A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à un mode de réalisation de la présente invention, La figure 2B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 3 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 4A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 4B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 5A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 5B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 5C est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 5D est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 6 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, La figure 7 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention, et La figure 8 est un organigramme illustrant un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'affichage FED conforme à un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 20 conforme à un mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 2A, le dispositif d'affichage FED 20 comprend un substrat 22, une première couche conductrice 23, une seconde couche conductrice 25, une couche de luminophore 24 et des émetteurs 26 et 27. Le substrat 22 comprend, mais sans s'y limiter, le matériau sélectionné à partir d'un élément parmi du verre, du polymère, du téflon ou de la céramique, qui est approprié pour fournir un isolement électrique. En variante, le substrat 22 comprend une base de silicium sur laquelle un film d'oxyde de silicium tel que SiO2 ou un filme de nitrure de silicium tel que Si3N4, est formé. La première couche conductrice 23, formée sur le substrat 22, est polarisée à un premier niveau de tension. La seconde couche conductrice 25, formée sur le substrat 22, est polarisée à un second niveau de tension supérieur au premier niveau de tension. La première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 peuvent être formées par un procédé de dépôt par canon électrique ou un procédé de pulvérisation. La première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 fonctionnent en tant que cathode et anode du dispositif d'affichage FED 20, respectivement. L'amplitude du premier niveau de tension et du second niveau de tension dépend de la distance entre la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25, du matériau des émetteurs 26 et 27 et de la tension de service du luminophore 24. Dans un mode de réalisation conforme à la présente invention, un champ électrique établi entre la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 est approximativement de 5 V/ m. Des matériaux appropriés pour la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 comprennent, mais sans s'y limiter, le Fe, Co et No présentant une épaisseur d'approximativement 10 nanomètres (nm). Des émetteurs 26 et 27 sont respectivement formés sur la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 par exemple par dépôt chimique en phase vapeur ("CVD"), par dépôt chimique en phase vapeur activé par plasma ("PECVD"), par dépôt chimique en phase vapeur thermique ou:par d'autres procédés de dépôt chimique-physique appropriés tels qu'une pulvérisation réactive, une pulvérisation par faisceau d'ions, et une pulvérisation par faisceau d'ions double. Les émetteurs 26 et 27 comprennent, mais sans s'y limiter, le matériau sélectionné à partir d'un matériau parmi un nanomatériau de carbone, un oxyde métallique ou un métal. Dans un mode de réalisation, les émetteurs 26 et 27 comprennent un réseau parmi un réseau de nanotubes de carbone, de nanofeuilles de carbone, de nanoparois de carbone, de films de diamant, de films de carbone du type diamant, de GaN, de GaB, de Si, de films métalliques tels que des films de W et Mo, de nanotiges ou d'axes de ZnO. La hauteur des émetteurs 26 et 27 est approximativement de 1 à 3 m (micromètre). Les émetteurs 26 et 27 fonctionnent pour émettre des électrons. En particulier, les électrons émis sont accélérés dans un champ électrique (illustré par une flèche continue) depuis la première couche conductrice 23 à travers la couche de luminophore 24 jusqu'à la seconde couche conductrice 25. Dans un mode de réalisation conforme à la présente invention, les niveaux de tension de la première couche conductrice 23 et de la seconde couche métallique 25 sont approximativement de 0 volt et 300 à 1 000 volts, respectivement. Lorsque les électrons émis viennent frapper les particules de luminophore, la couche de luminophore 24 fournit de la luminescence (illustré par les flèches larges), y compris une luminescence colorée telle qu'une émission de lumière rouge (R), verte (G), et bleue (B). La couche de luminophore 24 peut être formée par un procédé de revêtement à la tournette, un revêtement au trempé ou un dépôt par pulvérisation et présente une épaisseur de l'ordre de plusieurs micromètres. La figure 2B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 20-1 conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 2B, le dispositif d'affichage FED 20-1 présente une structure similaire à celle du dispositif d'affichage FED 20 représenté sur la figure 2A à l'exception des émetteurs 26-1 et 27-1. Chacun des émetteurs 26-1 comprend une partie de pointe 260 dirigée dans une direction permettant de faciliter la transmission des électrons émis. En particulier, les parties de pointes 260 sont dirigées pratiquement dans la même direction que le champ électrique afin de faciliter l'émission des électrons. Par ailleurs, chacun des émetteurs 27-1 comprend une partie de pointe 270 dirigée dans une direction permettant de faciliter la transmission des électrons émis. En particulier, les parties de pointes 270 sont dirigées globalement dans la direction opposée par rapport à celle du champ électrique afin de faciliter la réception des électrons émis. La figure 3 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 30 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 3, le dispositif d'affichage FED 30 présente une structure similaire à celle du dispositif d'affichage FED 20 représenté sur la figure 2A, à l'exception de la couche de luminophore 34. A la différence de la couche de luminophore 24, qui est disposée entre la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25, la couche de luminophore 34 recouvre la première couche conductrice 23 et la seconde couche conductrice 25 du dispositif d'affichage FED 30. La figure 4A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 40 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 4A, le dispositif d'affichage FED 40 présente une structure similaire à celle du dispositif d'affichage FED 20 représenté sur la figure 2A à l'exception d'une couche réfléchissante 42 et d'une couche de diélectrique 43. La couche réfléchissante 42, présentant une épaisseur de l'ordre d'un micromètre, est formée sur le substrat 20 par exemple par un procédé de dépôt physique en phase vapeur ("PVD"). Un matériau approprié pour la couche réfléchissante 42 comprend, mais sans s'y limiter, un matériau parmi de l'Al ou Ag. La couche de diélectrique 43, présentant une épaisseur de l'ordre de plusieurs micromètres, est formée sur la couche réfléchissante 42 par exemple par un procédé thermique. Un matériau approprié pour la couche de diélectrique 43 comprend, mais sans s'y limiter, un matériau parmi de l'oxyde de silicium tel que SiO2 ou du nitrure de silicium tel que Si3N4. La figure 4B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 40-1 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 4B, le dispositif d'affichage 40-1 présente une structure similaire à celle du dispositif d'affichage FED 40 représenté sur la figure 4A à l'exception de la couche de diélectrique 431. A la différence de la couche diélectrique 43, qui est un film continu formé sur la couche réfléchissante 42, la couche de diélectrique 43-1 n'est pas continue au niveau de la région où la couche de luminophore 24 est située. Il en résulte que la couche de luminophore 24 est disposée sur la couche réfléchissante 42. La figure 5A est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 50 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention.En faisant référence à la figure 5A, le dispositif d'affichage FED 50 présente une structure similaire à celle du dispositif FED 20 représenté sur la figure 2A, à l'exception d'une troisième couche conductrice 56. La troisième couche conductrice 56, présentant une épaisseur de l'ordre d'un micromètre, est formée sur le substrat 20 par exemple par un procédé de dépôt PVD. Un matériau approprié pour la troisième couche conductrice 56 comprend, mais sans s'y limiter, un matériau parmi du Al ou Ag. La couche de luminophore 24 est formée sur la troisième couche conductrice 56, qui fonctionne pour décharger les électrons accumulés dans la couche de luminophore 24. La figure 5B est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 50-1 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 5B, le dispositif d'affichage FED 50-1 présente une structure similaire à celle du dispositif FED 50 représenté sur la figure 5A, à l'exception d'une couche réfléchissante 52 et d'une couche de diélectrique 53. La couche réfléchissante 52, qui est similaire à la couche réfléchissante 42 représentée sur la figure 4A en ce qui concerne le matériau et les paramètres dimensionnels, fonctionne pour améliorer la luminescence fournie par le dispositif d'affichage FED 50-1. La couche de diélectrique 53, qui est similaire à la couche de diélectrique 43 représentée sur la figure 4A, en ce qui concerne le matériau et les paramètres dimensionnels, fonctionne pour fournir un isolement électrique entre la couche réfléchissante 52 et les couches conductrices 23 et 25 du dispositif d'affichage FED 50-1. La figure 5C est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 50-2 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 5c, le dispositif d'affichage FED 50-2 comprend un substrat métallique 51, une couche de diélectrique 54, une première couche conductrice 55, une première couche d'émetteurs 58, une seconde couche conductrice 57 et une seconde couche d'émetteurs 59. Le substrat métallique 51 fonctionne pour servir de couche réfléchissante destinée à réfléchir la lumière émise à partir de la couche de luminophore 24. La couche de diélectrique 54 fournit un isolement électrique nécessaire entre le substrat métallique 51 et la première couche conductrice 55 et la seconde couche conductrice 57. La première couche conductrice 55 comprend une paroi latérale inclinée 55-1 dirigée vers la couche de luminophore 24. De la même manière, lorsque la seconde couche conductrice 57 comprend une paroi latérale inclinée 57-1 dirigée vers la couche de luminophore 24. Un angle 0 entre la paroi latérale inclinée 55-1 ou 57-1 d'une surface supérieure (non numérotée) de la couche de diélectrique 54 est d'approximativement 60 . Les parois latérales inclinées 55-1 et 57-1 contribuent à réduire le risque d'une première couche d'émetteur 58 ou d'une seconde couche d'émetteur discontinue, qui pourrait sinon apparaître dans des couches conductrices comportant uniquement des parois latérales verticales. La figure 5D est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 50-3 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 5D, le dispositif d'affichage FED 50-3 présente une structure similaire au dispositif d'affichage FED 50-2 représenté sur la figure 5C à l'exception d'une couche de diélectrique 541, qui ne s'étend pas de façon continue sur le substrat métallique 51. La couche de luminophore 24 est disposée sur le substrat métallique 51, qui fonctionne pour servir de base pour la couche de luminophore 24. La figure 6 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 60 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 6, le dispositif d'affichage FED 60 comprend un substrat 62, une pluralité de premières électrodes 63, une pluralité de secondes électrodes 65, et une pluralité de couches de luminophore 64. Chacune de la pluralité des premières électrodes 63 formées sur le substrat 62, présentant une structure similaire à celle de la première couche conductrice 23 précédemment présentée, fonctionne pour servir de cathode. Chacune de la pluralité des secondes électrodes 65 formées sur le substrat 62, présentant une structure similaire à celle de la seconde couche conductrice 25 précédemment présentée, fonctionne pour servir d'anode. Chacune de la pluralité des couches de luminophore 64, formées sur le substrat 62, est disposée entre l'une de la pluralité des premières électrodes 63 et l'une de la pluralité des secondes électrodes 65. Le dispositif d'affichage FED 60 fonctionne pour servir de source de lumière plutôt que de dispositif d'affichage. La figure 7 est un schéma simplifié d'un dispositif d'affichage FED 70 conforme à encore un autre mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 7, le dispositif d'affichage FED 70, qui peut fonctionner pour servir de source de lumière ou de pixel, comprend un substrat 72, des premières électrodes 73-1, 73-2 et 73-3, des secondes électrodes 75-1, 75-2 et 75-3, et des couches de luminophore 74-R, 74-G et 74-B. La couche de luminophore 74-R, prévue pour une émission de lumière rouge, est disposée entre la première électrode 73-1 et la seconde électrode 75-1, qui forment ensemble un premier sous-pixel du dispositif d'affichage FED 701. En outre, la couche de luminophore 74-G, prévue pour une émission de lumière verte, est disposée entre la première électrode 73-2 et la seconde électrode 75-2, qui forment ensemble un second sous-pixel du dispositif d'affichage FED 70. En outre, la couche de luminophore 74-B, prévue pour une émission de lumière bleue, est disposée entre la première électrode 73-3 et la seconde électrode 75-3, qui forment ensemble un troisième sous- pixel du dispositif d'affichage FED 70. La figure 8 est un organigramme illustrant un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'affichage FED conforme à un mode de réalisation de la présente invention. En faisant référence à la figure 8, à l'étape 81, un substrat est fourni. Ensuite, à l'étape 82, une première couche conductrice formée sur le substrat et une seconde couche conductrice formée sur le substrat, sont fournies. La première couche conductrice est espacée de la seconde couche conductrice. A l'étape 83, des émetteurs sont fournis sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice. Ensuite, à l'étape 84, une couche de luminophore formée sur le substrat et disposée entre la première couche conductrice et la seconde couche conductrice est fournie. L'homme de l'art comprendra qu'après un conditionnement, la couche de luminophore, la première couche conductrice, la seconde couche conductrice et les émetteurs sont maintenus sous vide par exemple d'approximativement 10-6 torrs afin d'assurer une émission précise continue des électrons. A l'étape 85, la première couche conductrice est polarisée à un premier niveau de tension, et la seconde couche conductrice est polarisée à un second niveau de tension différent du:premier niveau de tension. A l'étape 86, des électrons sont émis depuis l'une de la première couche conductrice ou de la seconde couche conductrice vers l'autre de la première couche conductrice ou de la seconde couche conductrice au travers de la couche de luminophore dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. Lors de la description des modes de réalisation représentatifs de la présente invention, la description peut avoir présenté le procédé et/ou le processus de la présente invention en tant que séquence particulière d'étapes. Cependant, dans la mesure où le procédé ou le processus ne repose pas sur l'ordre particulier des étapes présenté ici, le procédé ou le processus ne devrait pas être limité à la séquence particulière d'étapes décrites. L'homme de l'art se rendra compte que d'autres séquences d'étapes peuvent être possibles. De ce fait, l'ordre particulier des étapes présenté dans la description ne devra pas être interprété comme constituant une limitation pour les revendications. En outre, les revendications s'intéressant au procédé et/ou processus de la présente invention ne devront pas être limitées à l'exécution de leurs étapes dans l'ordre écrit, et l'homme de l'art peut facilement se rendre compte que les séquences peuvent être amenées à varier et rester encore à l'intérieur de l'esprit et de la portée de la présente invention. L'homme de l'art se rendra compte que des modifications pourront être apportées aux modes de réalisation préférés décrits ci-dessus sans s'écarter du concept de l'invention au sens large de ceux-ci. Il est compris de ce fait que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers décrits mais est destinée à couvrir les modifications en restant dans l'esprit et la portée de la présente demande telle qu'elle est définie par les revendications annexées | L'invention se rapporte à un dispositif à émission de champ (40) comprenant un substrat (22), une première couche conductrice (23) formée sur le substrat polarisée à un premier niveau de tension, une seconde couche conductrice (25) formée sur le substrat polarisée à un second niveau de tension différent du premier niveau, des émetteurs (26, 27) formés sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice destinés à transmettre des électrons, et une couche de luminophore (24) formée sur le substrat, disposée entre la première couche conductrice (23) et la seconde couche conductrice (25). Les électrons sont transmis à partir d'une des couches conductrices vers l'autre couche conductrice à travers la couche de luminophore, dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. | * 2889354 1. Dispositif à émission de champ (20, 20-1, 40, 40-1, 30, 50, 50-1, 50-2, 50-3), caractérisé en ce qu'il comprend: un substrat (22, 51), une première couche conductrice (23, 55) formée sur le substrat polarisée à un premier niveau de tension, une seconde couche conductrice (25, 57) formée sur le substrat polarisée à un second niveau de tension différent du premier niveau de tension, des émetteurs (26, 26-1, 27, 27-1, 58, 59, 260, 270) formés sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice et destinés à émettre des électrons, et une couche de luminophore (24, 34) formée sur le substrat et disposée entre la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, dans lequel les électrons sont transmis depuis l'une des première et seconde couches conductrices à travers la couche de luminophore jusqu'à l'autre couche conductrice dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. 2. Dispositif (40, 40-1, 50-1, 50-2, 50-3) selon la 1 comprenant en outre une couche réfléchissante (42, 52) formée sur le substrat ou formée par le substrat (51). 3. Dispositif selon la 2 comprenant en outre une couche de diélectrique (43, 43-1, 53, 54, 54-1) formée sur la couche réfléchissante. 4. Dispositif (40-1, 50-3) selon la 3, dans lequel la première couche conductrice (23, 55) et la seconde couche conductrice (25, 57) sont disposées sur la couche de diélectrique (43-1, 54-1) et la couche de luminophore est disposée sur la couche réfléchissante (42, 51). 5. Dispositif (40, 50-1, 50-2) selon la 3, dans lequel la première couche conductrice (23, 55), la seconde couche conductrice (25, 57) et la couche de luminophore (24) sont disposées sur la couche de diélectrique (43, 53, 54). 6. Dispositif (20-1) selon l'une des 1 à 5, dans lequel les émetteurs (26-1, 27-1) comprennent des pointes (260, 270) et les pointes des émetteurs formées sur au moins l'une des première (23) et seconde (25) couches conductrices sont dirigées dans une certaine direction afin de faciliter la transmission des électrons à travers la couche de luminophore. 7. Dispositif (50, 50-1) selon l'une des 1 à 6, comprenant en outre une troisième couche conductrice (56) formée entre le substrat (22) et la couche de luminophore (24). 8. Dispositif (50-1) selon l'une des 3 à 5, comprenant en outre une 10 troisième couche conductrice (56) formée entre la couche de diélectrique (53) et la couche de luminophore (24). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, dans lequel les émetteurs comprennent un réseau parmi un réseau de nanotubes de carbone, de nanofeuilles de carbone, de nanoparois de carbone, de films de diamant, de films au carbone du type diamant, de GaN, de GaB, de films de W, de films de Mo, de nanotiges ou d'axes de Si, ZnO. 10. Dispositif (20, 20-1, 40, 40-1, 30, 50, 50-1) selon l'une des 1 à 9, dans lequel le substrat (22) comprend une couche parmi une couche de verre, de polymère, de téflon, de céramique, de silicium munie d'un film d'oxyde de silicium ou d'une couche de silicium munie d'un film de nitrure de silicium. 11. Dispositif (50-2, 50-3) selon l'une des 1 à 9, dans lequel le 25 substrat comprend un substrat métallique ( 51) . 12. Dispositif (50-2, 50-3) selon la 11, dans lequel au moins l'une des première (55) et seconde (57) couches conductrices comprend une paroi latérale inclinée (55-1, 57-1) dirigée vers la couche de luminophore (24). 13. Dispositif (50-3) selon l'une des 11 ou 12, dans lequel la couche de luminophore (24) est disposée sur le substrat métallique (51). 14. Dispositif (30) selon l'une des 1 à 13, dans lequel la couche 35 de luminophore (34) recouvre la première couche conductrice (23) et la seconde couche conductrice (25). 1 6 15. Dispositif (20-1) selon la 6, dans lequel les pointes (260, 270) sont dirigées vers la couche de luminophore (24). 16. Dispositif à émission de champ selon l'une des 1 à 15, 5 comprenant: une première unité destinée à une émission de lumière rouge formée sur le substrat comprenant une première cathode (73-1), une première anode (75-1) et une première couche de luminophore (74-R) disposée entre la première cathode et la première anode, une seconde unité destinée à une émission de lumière verte formée sur le substrat comprenant une seconde cathode (73-2), une seconde anode (75-2) et une seconde couche de luminophore (74-G) disposée entre la seconde cathode et la seconde anode, une troisième unité destinée à une émission de lumière bleue formée sur le 15 substrat comprenant une troisième cathode (73-3), une troisième anode (75-3) et une troisième couche de luminophore (74-B) disposée entre la première et la première anode, et des émetteurs formés sur chacune des première, seconde et troisième cathodes et chacune des première, seconde et troisième anodes destinés à transmettre des électrons 20 au travers des première, seconde et troisième couches de luminophore. 17. Dispositif selon la 16, dans lequel la première unité, la seconde unité et la troisième unité sont formées en un réseau. 18. Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif à émission de champ (20, 201, 40, 40-1, 30, 50, 50-1, 50-2, 50-3), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : fournir un substrat (22, 51), fournir une première couche conductrice (25, 57) sur le substrat, fournir une seconde couche conductrice (25, 57) sur le substrat, fournir des émetteurs (26, 26-1, 27, 27-1, 58, 59, 260, 270) sur la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, fournir une couche de luminophore (24, 34) sur le substrat entre la première couche conductrice et la seconde couche conductrice, polariser la première couche conductrice à un premier niveau de tension, polariser la seconde couche conductrice à un second niveau de tension différent du premier niveau de tension, et émettre des électrons depuis l'une des première et seconde couches conductrices vers l'autre couche conductrice au travers de la couche de luminophore dans une direction pratiquement orthogonale à la direction normale du substrat. 19. Procédé selon la 18, comprenant en outre une étape consistant à réfléchir la lumière fournie par la couche de luminophore. 20. Procédé selon l'une des 18 ou 19, comprenant en outre une étape consistant à prévoir des émetteurs (26-1, 27-1) comprenant des pointes (260, 270) et à diriger les pointes des émetteurs dans une certaine direction afin de faciliter la transmission des électrons. 21. Procédé selon l'une des 18 à 20, comprenant en outre une étape consistant à décharger les électrons accumulés dans la couche de luminophore. 22. Procédé selon l'une des 18 à 21 dans lequel la couche de luminophore (34) recouvre la première couche conductrice (23) et la seconde couche conductrice (25). 23. Procédé selon la 20, dans lequel les pointes des émetteurs sont dirigées vers la couche de luminophore. | H,G | H01,G09 | H01J,G09G | H01J 31,G09G 3,H01J 1,H01J 9 | H01J 31/12,G09G 3/30,H01J 1/02,H01J 9/20 |
FR2901207 | A1 | DISPOSITIF SUPPORT NOTAMMENT POUR APPAREIL PORTABLE | 20,071,123 | La présente invention concerne un dispositif support notamment pour un système de navigation personnel. Ce dispositif support est adapté pour se fixer sur une planche de bord d'une automobile ou l'intérieur du pare brise de ladite automobile. L'appareil, du type comportant un boîtier électronique pourvu d'une face avant munie d'un afficheur et de touches de fonctions, doit rester en vue d'un utilisateur tel qu'un automobiliste, lorsqu'il est disposé sur le dispositif support et être aisément amovible. Des dispositifs supports pour appareils portables adaptés à être fixés sur une planche de bord ou un pare brise de véhicule sont connus et notamment, le document US 6 749 160 B1 décrit un dispositif support comportant un pied à ventouse, une tige flexible et une plaque support, la plaque support comportant des moyens de fixation d'un appareil constitués d'ergots complémentaires de logements réalisés dans une face arrière de l'appareil. Outre le fait qu'un tel dispositif est difficilement utilisable pour des appareils portables de masse importante, du fait que la tige flexible va transmettre des vibrations et que l'appareil va osciller sous l'effet de son poids et des cahots de la route, les moyens de fixation à ergots et logements sur une plaque disposée au bout de la tige flexible de ce dispositif d'art antérieur rendent malaisé la pose et la dépose de l'appareil, l'opérateur étant souvent obligé d'utiliser une main pour tenir la tige et l'autre main pour appliquer ou retirer l'appareil et devant chercher au jugé le correct positionnement des ergots dans les logements. 2 La présent invention a pour but de proposer un dispositif support pourvu de moyens de fixation d'un appareil portable perfectionnés et d'utilisation aisée. En particulier, le dispositif support selon l'invention permet de réaliser les opérations de pose et de dépose de l'appareil avec une seule main et offre un maintien robuste et guidé de l'appareil, d'une part pendant ces opérations et, d'autre part tant que cet appareil est positionné sur le support de l'invention. En outre, le guidage de l'appareil pendant sa pose et sa dépose permet de réaliser une connexion et une déconnexion automatique de l'appareil avec une électronique périphérique intégrée dans le dispositif support de l'invention. Dans ce but la présente invention prévoit un dispositif support d'un appareil système de navigation personnel et de fixation de cet appareil dans l'habitacle d'un véhicule qui comporte des moyens de guidage de l'appareil, des moyens de verrouillage de l'appareil en fin de fixation de l'appareil sur le dispositif support, des moyens de déverrouillage de l'appareil et des moyens d'extraction de l'appareil à libération automatique de l'appareil. Avantageusement les moyens d'extraction comportent un tiroir mobile, entre une position de verrouillage de l'appareil et une position d'extraction de l'appareil, et pourvu d'une première butée, d'extraction de l'appareil. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de 20 déverrouillage comportent un bouton de manoeuvre agissant sur les moyens de verrouillage. L'invention permet en particulier de réaliser, d'une seule main, tant l'accouplement de l'appareil avec le dispositif support par une simple poussée sur l'appareil que l'extraction/désolidarisation de l'appareil d'avec le dispositif support 25 par une simple poussée sur les moyens de déverrouillage et une traction sur l'appareil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui suit d'un exemple non limitatif de réalisation de l'invention en référence aux dessins qui représentent: 30 en figure 1: une vue en perspective de trois quart face d'un appareil portable reçu sur un dispositif support selon l'invention; en figure 2: le dispositif support et l'appareil de la figure 1 en perspective de trois quart arrière; 3 en figure 3: une vue en perspective éclatée trois quart avant du dispositif support de la figure 1; en figure 4: une vue en perspective éclatée de trois quart arrière du dispositif et de l'appareil de la figure 1; en figure 5: une vue de côté en coupe du dispositif de la figure 1 en position d'attente de réception d'un appareil portable; en figure 6: une vue de côté en coupe du dispositif de la figure 1 appareil monté sur le support et verrouillé. La figure 1 représente un dispositif support selon l'invention avec un 10 appareil portable monté. Le dispositif support 1 selon l'exemple représenté constitue une station d'accueil pour un appareil portable système de navigation personnel 100 et comporte un pied à ventouse 20, permettant par exemple de fixer le dispositif sur un tableau de bord ou un pare brise d'un véhicule, une rotule 21, qui permet 15 d'orienter l'appareil 100 fixé sur le dispositif support face à un utilisateur, un bras 22, un corps principal 40, un socle support 23 sur lequel vient s'appuyer la partie inférieure de l'appareil 100 et un haut parleur 24. L'appareil 100 représenté est un système de navigation personnel comportant des cartes et informations routières et qui fonctionne avec un 20 récepteur GPS. Cet appareil comporte un boîtier, un écran 101 de visualisation d'une carte ou d'un itinéraire, et des touches de commandes 102. L'appareil contient une électronique 103 représentée en figure 6 pilotant les diverses fonctions de l'appareil. 25 Aux figures 3, 4 et 6 est représentée une carte électronique 25 intégrée dans le corps principal 40 du dispositif support et contenant par exemple un module GPS de réception de données de satellites de localisation. Outre le module GPS, le dispositif support peut comporter une antenne GPS intégrée, et un module amplificateur ou autre destiné à s'interconnecter avec l'électronique de 30 l'appareil ainsi qu'un haut parleur pour annoncer les consignes de navigation et un récepteur de données de trafic routier. Les électroniques de l'appareil et du support sont reliées par des éléments de connecteur 13, 104 permettant de transférer des signaux électriques et des 4 données émises par la tête GPS intégrée dans le support de l'une à l'autre et d'apporter une alimentation électrique à l'appareil système de navigation personnel au travers du support. Selon la figure 3, le dispositif support 1 comporte des moyens de guidage 5 2b de l'appareil système de navigation personnel 100 pour permettre l'accrochage et le maintien de l'appareil sur le dispositif support. Les moyens de guidage 2b sont des premier moyens d'un dispositif à rainures 2a languettes 2b d'assemblage de l'appareil portable avec le dispositif support, les rainures réalisées dans la face arrière de l'appareil étant représentées 10 à la figure 4. La pose de l'appareil sur le dispositif support comprend l'insertion des languettes 2b du dispositif support dans les rainures 2a de l'appareil par coulissement de l'appareil de haut en bas jusqu'à ce que la face inférieure de l'appareil vienne reposer sur le socle 23. 15 L'élément de connecteur électrique 13 pour relier l'électronique de l'appareil est un connecteur en bout, disposé dans le socle 24, selon un axe de coulissement de l'appareil défini par le dispositif d'assemblage 2a, 2b. Ainsi l'appareil, pour être reçu par et connecté au dispositif support, est glissé sur les languettes jusqu'à connexion du connecteur en bout 13 avec le 20 connecteur 104 disposé dans la face inférieure de l'appareil. Pour maintenir solidement l'appareil sur le dispositif support et éviter toute déconnexion intempestive des électroniques de l'appareil et du dispositif support, le dispositif selon l'invention comporte des moyens de verrouillage 3 de l'appareil en fin de montage de l'appareil sur le dispositif support. 25 Lesdits moyens de verrouillage comprennent une détente 8 à ergot 3, représentée par exemple en position déverrouillée en figure 5 et en position de verrouillage de l'appareil en figure 4, montée sur un axe rotatif 26 dans le dispositif support, l'ergot 3 venant s'insérer dans un élément de rainure horizontale 2c de l'appareil. 30 Le dispositif selon l'invention comporte en outre des moyens de déverrouillage 4 de l'appareil et des moyens d'extraction 5, 6 de l'appareil à libération automatique de l'appareil. Les moyens d'extraction comportent un tiroir mobile 5, représenté notamment de trois quart face en figure 3 et de trois quart arrière en figure 4. Comme représenté à la figure 3 notamment, le tiroir mobile est un tiroir vertical reçu dans une fente verticale 28 réalisée dans une plaque 27 d'appui de la 5 face arrière de l'appareil contre le dispositif support entre les languettes 2b de retenue de l'appareil. Le tiroir 5 est mobile verticalement dans la fente entre une position de verrouillage de l'appareil et une position d'extraction de l'appareil et le tiroir est pourvu dans sa partie inférieure d'une première butée 6, d'extraction de l'appareil. Comme vu précédemment, la figure 5 représente le dispositif selon l'invention avec la détente à ergot en position déverrouillée. Dans cette position, le tiroir est représenté en position d'extraction de l'appareil, la butée 6 étant relevée par rapport au socle 23 pour soulever l'appareil. Avantageusement, le tiroir est naturellement en position d'extraction de l'appareil et pour ce faire, le dispositif représenté comporte un premier élément ressort 7 de poussée du tiroir mobile en position d'extraction de l'appareil. Cet élément ressort 7, représenté en figure 4 est un ressort de type ressort plat. Il comporte une partie centrale bombée, reçue entre une cloison 29 et un pion 30 dépassant vers l'arrière du tiroir perpendiculairement au sens de déplacement du tiroir, et comporte des extrémités plates insérées et maintenues dans des fentes réalisées dans des cloisons 31, 32 à l'arrière de la plaque 27. Le premier ressort est réalisé de telle sorte qu'ayant ses extrémités maintenues, sa partie centrale bombée du premier ressort 7 pousse le tiroir 5 vers le haut. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comporte un second élément ressort 9, de rappel de la détente 8 en position de verrouillage de l'appareil représenté en figure 4. Selon cette figure, l'élément ressort 9 comporte deux ressorts de type spirale montés sur un axe 33. Les ressorts comportent des premières branches terminales venant s'appuyer contre l'arrière de la plaque 27 et des secondes branches terminales venant s'appuyer dans des gouttières 34 réalisées sur les côtés de la détente 8 pour contraindre la détente à tourner sur son axe 26 vers la 6 position de verrouillage pour laquelle l'ergot 3 de la détente dépasse dans la zone de réception de l'appareil sur l'avant de la plaque 27. Comme il sera vu ci-après, le tiroir et la détente fonctionnent en opposition, les premier et second éléments ressorts 7, 9 étant disposés de sorte que le premier ressort pousse le tiroir en position de déverrouillage et de libération de l'appareil alors que le second ressort pousse la détente en position de verrouillage de l'appareil. En référence à la figure 6, ou l'on a représenté l'appareil verrouillé sur son support, on voit qu'une extrémité libre du tiroir constitue une seconde butée 10 qui s'appuie, en position de verrouillage de l'appareil, contre un premier épaulement 11, d'arrêt de la détente, en sorte de maintenir le tiroir 5 en position de verrouillage de l'appareil. Cette position est atteinte, après que l'on ait disposé l'appareil sur le support, en poussant la première butée 6 du tiroir 5 vers le bas jusqu'à ce que la face inférieure de l'appareil soit posée sur le socle et que le premier épaulement de la détente, poussée vers l'avant par le second ressort, se soit encliqueté avec la seconde butée du tiroir. Dans cette position, le tiroir est immobilisé par la détente en position basse, l'ergot 3 de la détente 8 étant inséré dans la rainure horizontale 2c de l'appareil ce 20 qui verrouille l'appareil. Sur la figure 5, représentant le dispositif en position d'extraction de l'appareil ou d'attente de réception de l'appareil, on voit que la détente 8 comporte un second épaulement 14. Cet épaulement 14 est représenté disposé, en position d'extraction, en 25 appui sur la seconde butée 10. Dans cette position, le tiroir est en position haute, le recul de la détente ayant permis la libération du tiroir par le premier épaulement et le coulissement vers le haut du tiroir sous l'action du premier élément ressort 7. Lors de l'accouplement de l'appareil avec le dispositif support, une poussée 30 de l'appareil sur la première butée 6 vers la position de verrouillage dégage la seconde butée 10 du second épaulement 14 et positionne la détente 8, rappelée par le second élément ressort 9, en position de verrouillage de l'appareil. Cette position de verrouillage est la position représentée en figure 6. 7 Comme expliqué précédemment le tiroir et la détente sont disposés relativement l'un par rapport à l'autre pour fonctionner en opposition, le recul vers le bas du tiroir permettant la venue de la détente en position de verrouillage alors que le recul de la détente permet la montée du tiroir et l'extraction de l'appareil. Pour permettre le mouvement de la détente de la positon de verrouillage vers la position de déverrouillage, les moyens de déverrouillage comportent un bouton de manoeuvre 4 agissant sur les moyens de verrouillage constitués par la détente 8. Le bouton de manoeuvre est par exemple représenté aux figures 3 et 4 10 vues en éclaté. La liaison entre le bouton de manoeuvre 4 et les moyens de verrouillage 8 comporte un chemin de came incliné 12 dans lequel se déplace une tige 35 reçue dans des trous en bout de pattes 36 issues du bouton poussoir de manoeuvre 4. Ce chemin de came incliné est réalisé dans le haut de la détente de sorte 15 que l'appui sur le bouton de manoeuvre déplace angulairement les moyens de verrouillage constitués par la détente 8 montée sur son axe 26, d'une position de verrouillage de l'appareil et d'arrêt des moyens d'extraction vers une position de déverrouillage de l'appareil et de libération des moyens d'extraction. Lorsque l'on pousse le bouton vers le bas, la tige 35 glisse dans le chemin 20 de came 12 de sorte que la détente bascule vers l'arrière autour de son axe 26 ce qui, comme on l'a vu plus haut, permet au premier épaulement 11 de la détente de s'effacer devant la seconde butée 10 du tiroir et permet ainsi au tiroir de remonter en position d'extraction de l'appareil sous l'action du premier ressort 7. En position de verrouillage, le tiroir 5 et la détente 8 sont maintenus en 25 appui mutuel par la contrainte du premier ressort 7 sur le tiroir 5, la contrainte de la seconde butée 10 sur le premier épaulement 11 et la contrainte du second élément ressort 9 sur la détente 8 alors qu'un appui sur le bouton de manoeuvre libère la première butée du premier épaulement et libère le tiroir qui est alors apte à se déplacer en position de libération de l'appareil. 30 Ainsi, le dispositif selon l'invention comporte des moyens de guidage de l'appareil disposés en sorte de permettre un accouplement de l'appareil et du dispositif support par coulissement de l'appareil sur un rail à languettes 2b, des moyens de verrouillage 3 de l'appareil en fin de montage de l'appareil sur le dispositif support, des moyens de déverrouillage 4 de l'appareil et des moyens d'extraction 5, 6 de l'appareil à libération automatique de l'appareil. En outre, les moyens de verrouillage et les moyens d'extraction sont montés en interférence mutuelle pour, en coopération, définir deux positions l'une de verrouillage de l'appareil, l'autre d'extraction et de libération de l'appareil. Ce dispositif permet à l'utilisateur de réaliser tant la pose que l'extraction de l'appareil d'une seule main sans risque de fausse manoeuvre et de mauvaise connexion entre l'appareil et la station d'accueil, constituée par le support, lors de la pose de l'appareil sur le support et sans risque de faire tomber l'appareil lors de son extraction du support, l'appareil restant guidé par les moyens de guidage après sa libération par la détente et sa poussée par la première butée. L'invention ne se limite pas à l'exemple représenté et notamment le dispositif support peut comporter un bras articulé en lieu ou en complément de la rotule tout en restant dans le cadre de l'invention | - L'objet de l'invention est un dispositif support (1) d'un appareil portable système de navigation personnel (100) et de fixation de cet appareil dans l'habitacle d'un véhicule, qui comporte des moyens de guidage (2b) de l'appareil, des moyens de verrouillage (3) de l'appareil en fin de montage de l'appareil sur le dispositif support, des moyens de déverrouillage (4) de l'appareil et des moyens d'extraction (5, 6) de l'appareil à libération automatique de l'appareil. Les moyens d'extraction comportent avantageusement un tiroir mobile (5), entre une position de verrouillage de l'appareil et une position d'extraction de l'appareil, et pourvu d'une première butée (6), d'extraction de l'appareil. | 1 - Dispositif support (1) d'un appareil portable système de navigation personnel (100) et de fixation de cet appareil dans l'habitacle d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de guidage (2b) de l'appareil, des moyens de verrouillage (3) de l'appareil en fin de montage de l'appareil sur le dispositif support, des moyens de déverrouillage (4) de l'appareil et des moyens d'extraction (5, 6) de l'appareil à libération automatique de l'appareil. 2 - dispositif support selon la 1 caractérisé en ce que les moyens d'extraction comportent un tiroir mobile (5), entre une position de verrouillage de l'appareil et une position d'extraction de l'appareil, et pourvu d'une première butée (6), d'extraction de l'appareil. 3 - dispositif support selon la 2 caractérisé en ce qu'il comporte un premier élément ressort (7) de poussée du tiroir mobile en position d'extraction de l'appareil. 4 - dispositif support selon l'une des 1 à 3 pour lequel lesdits moyens de verrouillage comprennent une détente (8) à ergot (3). 5 - dispositif support selon la 4 caractérisé en ce qu'il comporte un second élément ressort (9) de rappel de la détente (8) en position de verrouillage de l'appareil. 6 - dispositif support selon les 2 et 4 pour lequel une extrémité libre du tiroir constitue une seconde butée (10) qui s'appuie, en position de verrouillage de l'appareil, contre un premier épaulement (11), d'arrêt de la détente, en sorte de maintenir le tiroir (5) en position de verrouillage de l'appareil. 7 - dispositif support selon les 2 et 5 pour lequel la détente (8) comporte un second épaulement (14) disposé, en position d'extraction, en appui sur la seconde butée (10) et pour lequel, une poussée de l'appareil sur la première butée (6) vers la position de verrouillage dégage la seconde butée (10) du second épaulement (14) et positionne la détente (8), rappelée par le second élément ressort (9), en position de verrouillage de l'appareil. 8 - dispositif support selon l'une des 1 à 7 pour lequel les 30 moyens de déverrouillage comportent un bouton de manoeuvre (4) agissant sur les moyens de verrouillage (8). 10 9 - dispositif support selon la 8 pour lequel une liaison entre le bouton de manoeuvre (4) et les moyens de verrouillage (8) comporte un chemin de came incliné (12) de sorte que l'appui sur le bouton de manoeuvre déplace les moyens de verrouillage angulairement, d'une position de verrouillage de l'appareil et d'arrêt des moyens d'extraction vers une position de déverrouillage de l'appareil et de libération des moyens d'extraction. - dispositif support selon l'une des précédentes pour lequel les moyens de guidage (2b) sont des premier moyens d'un dispositif d'assemblage de l'appareil portable avec le dispositif support à rainures (2a) 10 languettes (2b). 11 - dispositif support selon la 10 caractérisé en ce qu'il comporte un élément de connecteur électrique (13) en bout selon un axe de coulissement de l'appareil défini par le dispositif d'assemblage (2a, 2b). 12 - dispositif selon les 6 et 8 pour lequel le tiroir (5) et la détente (8) sont, en position de verrouillage, maintenus en appui mutuel par la contrainte du premier ressort (7) sur le tiroir (5), la contrainte de la seconde butée (10) sur le premier épaulement (11) et la contrainte du second élément ressort (9) sur la détente (8), et pour lequel un appui sur le bouton de manoeuvre libère la première butée du premier épaulement et libère le tiroir qui est alors apte à se déplacer en position de libération de l'appareil. 13 - dispositif support selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une carte électronique 25 intégrée dans le corps principal 40 du dispositif support et destinée à être reliée à une électronique de l'appareil système de navigation personnel 100. 14 - dispositif support selon la 13 caractérisé en ce que la carte électronique 25 comprend un module GPS de réception de données de satellites de localisation. 15 - dispositif support selon la 13 ou 14 caractérisé en ce qu'il comprend une antenne GPS intégrée.30 | B,F,G | B60,F16,G01 | B60R,F16M,G01C | B60R 11,F16M 11,F16M 13,G01C 21 | B60R 11/02,F16M 11/04,F16M 13/02,G01C 21/26 |
FR2891114 | A1 | ENSEMBLE DE PRESENTATION ET DE PREPARATION DE COMPOSITION SOUFFLEE | 20,070,330 | La présente invention concerne un ensemble de présentation et de préparation de composition soufflée et un procédé de préparation et de présentation de composition soufflée. La présente invention concerne de nombreux type de compositions soufflées, en particulier du popcorn. Par composition soufflée , on entend au sens de la présente invention une composition dont au moins certains composants sont expansibles. Par exemple le volume de ces particules expansibles une fois soufflées est supérieur ou égal à deux fois, notamment à cinq fois, en particulier à dix fois, tout particulièrement à vingt fois, voire à trente fois, ou même à cinquante fois le volume avant soufflage. Ces particules peuvent être soufflées notamment sous l'effet de la chaleur. Il est connu des ensembles comprenant un emballage et des grains de maïs à éclater, encore appelés non soufflés, destinés à être soufflés, notamment dans un four à micro- ondes, pour obtenir du popcorn. Ces compositions comprennent généralement de la matière grasse comestible, notamment du type huile ou graisse, en quantité assez importante. Ceci a souvent pour conséquence d'une part de développer une odeur de friture peu agréable. D'autre part, l'emballage est fréquemment souillé par la matière grasse de la composition, ce qui peut provoquer un contact désagréable avec les doigts du consommateur. Il subsiste ainsi un besoin pour un ensemble de préparation, notamment par micro ondes, et de présentation 2891114 2 d'une composition soufflée qui ne présente pas les inconvénients évoqués ci-dessus. Les inventeurs ont ainsi découvert qu'un ensemble spécifique permettait de résoudre au moins en partie les 5 inconvénients précités. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet un ensemble de préparation et de présentation de composition comestible destinée à être soufflée comprenant: - une partie (A) définissant une chambre destinée à permettre la présentation de la composition soufflée, - une partie (B) définissant une chambre de stockage destinée à comprendre au moins une composition non soufflée, ladite partie (B) étant disposé dans la partie (A). L'ensemble selon l'invention permet notamment de limiter la quantité de matière grasse présente dans et/ou en contact avec la partie (A) de présentation. En effet, la partie (B), éventuellement en association avec une autre partie, peut également permettre de collecter au moins une partie de la matière grasse. Brève description des fiqures - Figures lA et 1B: Vues en coupe d'ensembles de préparation et de présentation en mode plié, - Figures 2A, 2B et 2C: Vues en coupe d'ensembles de préparation et de présentation avant préparation. - Figures 3A, 3B et 3C: Vues en coupe d'ensembles de 30 préparation et de présentation pendant le soufflage de la composition. - Figures 4A, 4B et 4C: vues en coupe d'ensembles avant ouverture. 2891114 3 - Figures 5A, 5B et 5C: Vues en coupe d'ensembles lors de la séparation ou de l'extraction de la chambre de stockage. - Figure 6: Vue en coupe d'une partie présentation de 5 composition soufflée d'un ensemble. Les figures sont présentées à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. L'ensemble selon l'invention peut également comprendre au moins une composition non soufflée, notamment dans la partie (B), et en particulier uniquement dans la partie (B). L'ensemble (1) comprend une paroi (2) définissant une partie (B) destinée à former une chambre de stockage (4) pour la composition destinée à être soufflée. Ce dispositif (1) comprend également une paroi (3) définissant au moins une partie (A) destinée à former une chambre de présentation (5) de la composition soufflée. Les parties (A) et (B) sont généralement bien distinctes. En particulier elles sont indépendantes, c'est-à-dire ne partager aucun élément, ou ne partager qu'au plus un moyen de fixation. En particulier, la partie (B) est agencée pour être disposé dans la partie (A) de manière à confiner la composition soufflée lors du soufflage. Par confiner , on entend au sens de la présente invention que la partie (B) isole au moins une partie de l'intérieur de l'ensemble de la composition soufflée. En particulier la partie (B) permet que la composition, soufflée et/ou non soufflée, ne rentre pas en contact avec 2891114 4 au moins avec au moins une partie de l'intérieur de l'ensemble, notamment de sa face supérieure ou d'une paroi. L'ensemble (1) selon l'invention peut comprendre un suscepteur (13) agencé de telle manière que lorsque l'ensemble (1) est soumis à un chauffage par micro-ondes, il permet à la composition destinée à être soufflée d'atteindre la température permettant le soufflage de cette composition, en particulier lorsque: - l'axe de l'ensemble présente un angle supérieur ou égal à 10 , notamment supérieur ou égal à 15 et en particulier supérieur ou égal à 20 , par rapport à un axe vertical, ou - l'axe de l'ensemble présente un angle inférieur ou égal à 20 , notamment inférieur ou égal à 15 , et en particulier inférieur ou égal à 10 par rapport à un axe vertical et la face supérieure est située en dessous de la face inférieure. En particulier, l'axe de l'ensemble selon l'invention peut présenter un angle inférieur ou égal à 45 , notamment inférieur ou égal à 30 , et en particulier un angle inférieur ou égal à 15 avec un axe horizontal, voire être horizontal. Par axe de l'ensemble , on entend au sens de la présente invention un axe de symétrie de la partie (A) de présentation, en particulier l'axe (C) tel que représenté en figures 2A, 2 B et 2C. En particulier, l'ensemble comprend au moins une position dans laquelle un plan défini par le suscepteur (13) présente un angle inférieur à 10 par rapport à l'horizontal, voire est horizontal, lorsque l'ensemble ne repose pas sur sa face inférieure. 2891114 5 La partie (B) de stockage peut être recouverte au moins partiellement par un suscepteur et/ou comprendre un suscepteur. En particulier, l'ensemble comprend un suscepteur qui est situé plus près de la partie supérieure (11) que de la partie inférieure (12), et notamment une partie du suscepteur est en contact avec la partie supérieure (11). On entend par suscepteur , au sens de la présente invention un élément absorbant un rayonnement électromagnétique et le convertissant en chaleur. L'ensemble (1) peut comprendre une partie (9) destinée 15 à former une ouverture (7) permettant de prélever la composition soufflée. L'ensemble (1) selon l'invention peut comprendre une face supérieure (11) et une face inférieure (12). Celles-ci peuvent être de forme rectangulaire ou circulaire. En particulier, la face supérieure (11) présente une surface égale ou plus grande que la face inférieure (12). La face inférieure (12) peut être définie comme la face sur laquelle repose la chambre de présentation (5) lorsque celle-ci est séparée de la chambre de stockage (4). En général, la face supérieure (11) est la plus proche de l'ouverture (7), voire se confond avec elle. L'ensemble (1) peut comprendre des moyens de séparations (6) destinés à séparer la chambre de présentation (5) d'une partie (9) destinée à former une ouverture (7). Cette partie (9) peut être par exemple un couvercle, dans ce cas, les moyens de séparation peuvent notamment être un clippage du couvercle sur la paroi (3). 2891114 6 Les moyens de séparations (6) peuvent par exemple être un prédécoupage de la paroi (3), une matérialisation de la partie à découper sur la partie externe de la paroi (3) ou des moyens d'accrochage d'un couvercle à la paroi (3). La paroi (2) peut être liée par des moyens de fixation (8) à la partie (9) , notamment de manière à ce que lorsque la chambre de présentation et la partie (9) sont séparées, la chambre de stockage (4) puisse être retirée en même temps. Parmi les moyens de fixations (8) on peut citer la colle. L'ensemble (1) peut comprendre des moyens d'ouverture (9). Ces moyens d'ouverture (9) peuvent consister en des volets accrochés l'un à l'autre ou en un couvercle. Lorsque l'ensemble (1) est ouvert, au moins une partie de la paroi (2) peut se situer au-dessus de la composition soufflée (10), notamment de manière à ce qu'il soit aisé de retirer la chambre de stockage (4). La paroi (3) peut notamment être rigide, et en particulier elle peut être réalisée en plastique ou à partir de matière cartonnée, notamment en carton en fibre de bois vierge pour respecter une qualité alimentaire. La paroi (3) peut comprendre des fentes ou des ouvertures permettant notamment une évacuation de la vapeur d'eau et de la chaleur. Les dimensions de la chambre de stockage (4) sont ajustées de manière à permettre que la composition soit correctement soufflée. Par correctement soufflé , on entend au sens de la présente invention qu'au moins 70 %, notamment au moins 80 %, en particulier au moins 90 %, tout particulièrement au moins 95 %, et encore plus particulièrement 99 % des grains composant la composition alimentaire ont été soufflés. En particulier, l'épaisseur de la chambre de stockage (4) peut être inférieure ou égale à 4 cm, notamment inférieure ou égale à 3 cm, en particulier inférieure ou égale à 2,5 cm, par exemple inférieure ou égale à 2 cm, tout particulièrement inférieure ou égale à 1,5 cm. En général, la chambre de stockage (4) comprend de 5 à 300 g, notamment de 10 à 250 g, en particulier de 20 à 200g de composition destinée à être soufflée. La chambre de stockage (4) peut s'ouvrir sous l'effet de l'expansion de la composition soufflée. Dans ce cas, l'ouverture peut plus particulièrement se faire vers la face inférieure (12). La chambre de stockage (4) peut présenter, après soufflage, une partie intacte du côté de la face supérieure (11). La chambre de présentation (5) présente en général un volume allant de 150 à 9000 cm3, notamment de 300 à 7500 cm3, et en particulier de 600 à 6000 cm3. Ainsi que le montre les figures lA et 1B, l'ensemble (1) peut se présenter sous forme pliée, ce qui peut notamment permettre de réduire l'espace nécessaire pour son stockage. L'ensemble (1) peut être placé dans un emballage, notamment imperméable à la lumière, à l'air et/ou à l'eau. Cet emballage peut permettre une meilleure conservation de la composition alimentaire. En général, il est nécessaire de retirer cet emballage avant chauffage. L'ensemble selon l'invention est particulièrement destiné à être utilisé dans un four à micro-ondes. Dans ce cas, les matériaux utilisés sont, bien entendu, compatibles avec ces conditions. L'ensemble selon l'invention peut également comprendre des matériaux destinés à améliorer le chauffage par micro-ondes. L'ensemble selon l'invention comprend une composition comestible destinée à être soufflée. Cette composition peut notamment comprendre des grains de maïs à éclater. Cette composition comprend également au moins une matière grasse, notamment une graisse ou une huile, notamment de l'huile de palme, de l'huile de tournesol et/ou de l'huile de soja. La composition peut comprendre du sel, du poivre et/ou 20 du paprika. La composition peut également comprendre un agent sucrant, par exemple choisi dans la liste comprenant du sucralose, de l'isomalt, du sucre, notamment du sucre glace ou cristal, La composition peut également comprendre au moins un agents de texture et/ou au moins un agent de saveur, par exemple choisi dans la liste comprenant l'arôme beurre, l'arôme caramel, l'arôme cheddar, l'arôme TexMex et l'arôme piment. La composition peut comprendre au moins un exhausteur de goût. La composition peut en outre comprendre au moins un colorant alimentaire, notamment choisi dans la liste comprenant le colorant naturel E160b orange. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de préparation et de présentation de popcorn comprenant au moins les étapes suivantes consistant à : - placer l'ensemble selon l'invention dans un appareil de chauffage, notamment un four, et en particulier un four à micro-ondes, la face inférieure de l'ensemble n'étant pas en contact avec le plan supportant l'ensemble selon l'invention, par exemple la grille du four ou le plateau du four à micro-onde, chauffer l'ensemble, en particulier jusqu'à ce que la composition soit soufflée, ouvrir l'ensemble, et retirer la partie de stockage de la composition 15 destinée à être soufflée. En particulier, le procédé comprend une étape supplémentaire consistant à placer la face inférieure (12) de l'ensemble (1) à un angle inférieur ou égal à 30 , notamment inférieur ou égal à 20 , et en particulier inférieur ou égal à 10 par rapport à l'horizontale, voire à l'horizontale, avant l'étape d'ouverture. Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé comprenant au moins une étape consistant à insérer au moins une composition non soufflée dans un ensemble selon l'invention. 2891114 10 | La présente invention concerne un ensemble (1) de préparation et de présentation de composition comestible destinée à être soufflée comprenant une partie (A) définissant une chambre destinée à permettre la présentation de la composition soufflée, et une partie (B) définissant une chambre de stockage destinée à comprendre au moins une composition non soufflée, ladite partie (B) étant disposée dans la partie (A) ; ainsi qu'un procédé de préparation d'une composition destinée à être soufflée utilisant un tel ensemble. | 1. Ensemble (1) de préparation et de présentation de composition comestible destinée à être soufflée comprenant: - une partie (A) définissant une chambre destinée à permettre la présentation de la composition soufflée, - une partie (B) définissant une chambre de stockage destinée à comprendre au moins une composition non soufflée, ladite partie (B) étant disposée dans la partie (A). 2. Ensemble (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une composition non soufflée, notamment dans la partie (B), et en particulier uniquement dans la partie (B). 3. Ensemble (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un suscepteur (13) agencé de telle manière que lorsque l'ensemble (1) est soumis à un chauffage par micro-ondes, il permet à la composition destinée à être soufflée d'atteindre la température permettant le soufflage de cette composition, en particulier lorsque: - l'axe de l'ensemble présente un angle supérieur ou égal à 10 , notamment supérieur ou égal à 15 et en particulier supérieur ou égal à 20 , par rapport à un axe vertical, ou - l'axe de l'ensemble présente un angle inférieur ou 30 égal à 20 , notamment inférieur ou égal à 15 , et en particulier inférieur ou égal à 10 par rapport à un axe vertical et la face supérieure est situé en dessous de la face inférieure. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la partie (B) de stockage est recouverte au moins partiellement par un suscepteur et/ou comprend un suscepteur. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la chambre de stockage (4) s'ouvre vers la face inférieure (12). 6. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la paroi (2) est liée par des moyens de fixation (8) à la partie (9). 7. Ensemble selon l'une quelconque des 1 15 à 6, caractérisé en ce que la composition comprend du maïs à éclater. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la composition destinée à être soufflée comprend au moins une matière grasse, notamment une huile et/ou une graisse. 9. Procédé de préparation et de présentation de popcorn comprenant au moins les étapes suivantes consistant à : - placer l'ensemble (1) dans un appareil de chauffage, notamment un four, et en particulier un four à micro-ondes, la face inférieure (12) de l'ensemble n'étant pas en contact avec le plan supportant l'ensemble selon l'invention, par exemple la grille du four ou le plateau du four à micro-onde, chauffer l'ensemble (1) , en particulier jusqu'à ce que la composition soit soufflée, ouvrir l'ensemble (1), et - retirer la chambre de stockage (4) de la composition soufflée. 10. Procédé comprenant au moins une étape consistant à insérer au moins une composition non soufflée dans un ensemble tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8. | A | A23 | A23P,A23L | A23P 1,A23L 1,A23L 5 | A23P 1/14,A23L 1/18,A23L 5/30 |
FR2900533 | A1 | PROCEDE DE RECHAUFFAGE D'UN ALIMENT, ET NOTAMMENT D'UNE BOISSON DANS UN FOUR A MICRO-ONDES | 20,071,102 | La présente invention concerne un . Elle concerne également un four à micro-ondes adapté à mettre en oeuvre le procédé de réchauffage conforme à l'invention. De manière générale, la présente invention concerne une fonction 10 automatique de réchauffage des boissons dans un four à micro-ondes. L'invention vise en particulier le réchauffage de boissons comme l'eau, le thé, le café, le chocolat, le lait... Lors du réchauffage d'une certaine quantité de boisson dans un four à micro-ondes, celui-ci doit permettre d'atteindre une température correcte de 15 consommation. Des fours à micro-ondes proposent des fonctions de réchauffage de boissons. Toutefois, ces fonctions ne sont pas automatiques. En particulier, le réchauffage d'une boisson est généralement contrôlé par une minuterie, dont la durée peut être dépendante d'une quantité de boisson à réchauffer 20 sélectionnée par l'utilisateur. Ainsi, le temps de réchauffage n'est idéal que pour un volume de liquide donné. En outre, ce type de fonction de réchauffage, fondé uniquement sur une durée prédéterminée de réchauffage, ne tient pas compte de la 25 température initiale de la boisson, de telle sorte que la température finale de la boisson chauffée est rarement satisfaisante pour l'utilisateur. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un procédé de réchauffage d'un aliment, et notamment d'une boisson, permettant d'obtenir une température de réchauffage correcte 30 quels que soient le volume et le type de contenant. Selon l'invention, le procédé de réchauffage d'un aliment comprend les étapes suivantes : 2 - acquisition d'une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer ; mise en route d'un générateur de micro-ondes ; - mesure de l'humidité produite par l'aliment pendant le 5 réchauffage ; - comparaison de l'humidité produite à une valeur seuil d'humidité prédéterminée dépendante de ladite valeur représentative du volume d'aliment ; et - arrêt du générateur de micro-ondes au moins lorsque ladite 10 humidité produite est égale à ladite valeur seuil d'humidité prédéterminée. Ainsi, grâce au suivi de l'humidité produite par l'aliment pendant le réchauffage et à la comparaison de cette humidité avec une valeur seuil d'humidité étalonnée en fonction du volume d'aliment introduit dans le four, il est possible d'arrêter le générateur de micro-ondes à un instant où l'humidité 15 produite correspond à une température idéale de consommation de la boisson réchauffée. Grâce à l'utilisation de la valeur de l'humidité produite lors du réchauffage, il est possible d'obtenir une température en fin de procédé de réchauffage proche de la température idéale de consommation d'un aliment, de 20 manière beaucoup plus précise que dans les fonctions automatiques de réchauffage de l'art antérieur mettant en oeuvre une minuterie de durée prédéterminée. En particulier, grâce au suivi de l'humidité produite par l'aliment réchauffé, il est possible de s'affranchir de la température initiale du produit, et 25 ainsi d'avoir une durée de réchauffage d'autant plus longue que l'aliment a une température basse au moment de son introduction dans le four à micro-ondes. Selon une caractéristique de l'invention, l'étape d'acquisition d'une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer comprend les sous étapes suivantes : 30 - enregistrement d'un signal d'un capteur adapté à mesurer une distance entre ledit capteur et un obstacle, ledit capteur étant monté dans une paroi de la cavité du four à micro-ondes ; 3 - analyse dudit signal enregistré sur une période de temps prédéterminée ; et - déduction d'une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer choisie parmi un ensemble fini prédéterminé de valeurs. Grâce à l'utilisation d'un capteur adapté à mesurer une distance séparant ce capteur d'un obstacle, il est possible de déduire automatiquement un volume d'aliment à réchauffer. Ainsi, l'étape d'acquisition d'une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer est réalisée automatiquement lors du procédé de réchauffage d'un aliment et ne requiert aucune manipulation supplémentaire par l'utilisateur. Le procédé de réchauffage d'une boisson peut ainsi être mis en oeuvre par l'actionnement d'une unique touche de réchauffage de boisson, les étapes du procédé de réchauffage étant ensuite réalisées de manière automatique pour déterminer un volume d'aliment à réchauffer et une valeur seuil d'humidité prédéterminée dépendante de cette valeur représentative du volume d'aliment et provoquer l'arrêt automatique du générateur de micro-ondes lorsque l'humidité produite est égale à cette valeur seuil d'humidité prédéterminée. En pratique, la valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer est choisie parmi un ensemble comprenant au moins des valeurs représentatives d'une tasse, de deux tasses ou d'un bol, de deux bols ou trois tasses, et d'une assiette. II est ainsi possible de classifier les volumes d'aliment à réchauffer en quatre catégories correspondant à des contenants traditionnels utilisés pour des boissons à réchauffer dans un four à micro-ondes. Selon une autre caractéristique pratique de l'invention, l'étape de mesure de l'humidité produite par l'aliment pendant le réchauffage comprend les sous étapes suivantes : - mesure de l'humidité de la cavité ; - détermination d'une valeur minimale atteinte par la mesure d'humidité ; et 4 - calcul de l'humidité produite par l'aliment par différence entre la valeur de l'humidité mesurée et la valeur minimale déterminée. Grâce à ce calcul de l'humidité produite par l'aliment par différence entre la valeur de l'humidité mesurée et une valeur minimale déterminée lors du procédé de réchauffage atteinte par l'humidité dans l'enceinte de cuisson, il est possible de s'affranchir de l'humidité résiduelle présente dans l'enceinte de cuisson avant le lancement du réchauffage d'une boisson. Ainsi, la valeur d'humidité utilisée est directement représentative de l'humidité produite par l'aliment en cours de réchauffage. Ce calcul est en particulier avantageux lorsque deux réchauffages successifs d'aliment sont mis en oeuvre dans le four à micro-ondes. En effet, lors du réchauffage d'un aliment, la mise en marche de la ventilation du four à micro-ondes permet d'évacuer l'humidité émise lors d'un réchauffage précédent et toujours présente dans la cavité du four. Ainsi, l'humidité mesurée en début d'un procédé de réchauffage diminue et ne correspond pas directement à la valeur réelle de l'humidité produite par l'aliment en cours de réchauffage. Selon un second aspect de l'invention, elle concerne également un four à micro-ondes adapté à mettre en oeuvre le procédé de réchauffage conforme à l'invention, ce four à micro-ondes comprenant au moins un capteur d'humidité. Ce four à micro-ondes présente des avantages et caractéristiques analogues à ceux décrits précédemment pour le procédé de réchauffage. En particulier, le four à micro-ondes conforme à l'invention comprend une touche dite de réchauffage de boissons adaptée à commander la mise en oeuvre du procédé de réchauffage conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un four à micro-ondes conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des courbes illustrant des enregistrements d'un signal de capteur adapté à mesurer une distance entre le capteur et un ou des contenants placé(s) sur un plateau tournant d'un four à micro-ondes conforme à l'invention ; 5 - la figure 4 est une vue schématique illustrant l'exploitation des enregistrements d'un signal des figures 2 et 3 ; - la figure 5 est une courbe illustrant la mesure de l'humidité produite par un aliment chauffé dans un four à micro-ondes en fonction du temps ; et - la figure 6 est une courbe illustrant le suivi de l'humidité produite par un aliment lors de la mise en oeuvre du procédé de réchauffage d'un aliment conforme à un mode de réalisation de l'invention. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 un four à micro-ondes adapté à mettre en oeuvre la présente invention. On a illustré sur la figure 1 et on va décrire ci-après uniquement les éléments du four à micro-ondes nécessaires à la réalisation de la présente invention. Bien entendu, ce four à micro-ondes comporte tous les éléments nécessaires au fonctionnement, et notamment un générateur de micro-ondes. Le four 10 comprend de manière traditionnelle une cavité 11 formant enceinte de cuisson dans laquelle sont placés des aliments destinés à être réchauffés dans le four à micro-ondes. Afin d'homogénéiser le chauffage par les ondes clans l'enceinte de cuisson 11, celle-ci comprend généralement un plateau tournant 12 monté en rotation sur la sole du four. En façade du four, une porte 13 permet à l'utilisateur d'introduire les aliments dans la cavité 11 en vue de leur réchauffage. Un tableau de commande 14 disposé sur la façade permet en outre à l'utilisateur de programmer et régler différents paramètres de fonctionnement du four à micro- ondes. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le panneau de commande 14 comporte en particulier une touche de commande 15, appelée 6 par exemple touche de réchauffage de boisson 15 adaptée à commander la mise en oeuvre d'un procédé de réchauffage spécifique qui va être décrit ultérieurement. Pour la rnise en oeuvre de ce procédé particulier de réchauffage de boissons, le four à micro-ondes comporte un capteur d'humidité 16. Dans ce mode de réalisation, le capteur d'humidité 16 est placé dans la partie supérieure du four à micro-ondes 10, entre la paroi supérieure 11 a de la cavité 11 et une paroi supérieure 10a de la carrosserie du four 10. Généralement, un four à micro-ondes comporte un système de ventilation (non représenté) adapté à extraire l'air et les buées de la cavité 11 du four afin d'éviter la condensation de la vapeur d'eau sur les parois de la cavité 11. Dans ce mode de réalisation, le capteur d'humidité 16 est de préférence placé dans un espace formant conduit d'évacuation de l'air extrait de la cavité 11. Ainsi, ce capteur d'humidité permet de mesurer l'humidité contenue dans l'air extrait de la cavité 11 lors du réchauffage d'un aliment. Un capteur d'humidité peut être constitué par exemple d'une paire de thermistances identiques. Une des thermistances est placée dans un boitier comprenant des petites ouvertures pour permettre le contact de la thermistance avec l'air ambiant. La seconde thermistance est placée dans un boitier étanche à l'air. La différence de réponse des deux thermistances permet de suivre l'évolution de l'humidité dans l'air provenant de la cavité 11. Tout type de capteur d'humidité bien connu de l'homme du métier peut être utilisé ici. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, le four à micro-ondes comprend en outre un capteur de distance 17, 17'. Dans cet exemple, le capteur 17, 17' est monté dans une paroi latérale 11b de la cavité 11, à proximité de la sole de la cavité. En pratique, le capteur de distance 17, 17' est placé au-dessus du plateau tournant 12 pour 7 mesurer la distance entre la paroi 11 b de la cavité 11 et un récipient placé sur le plateau tournant 12. Ce capteur peut être un capteur à ultrasons ou un capteur à rayonnement infrarouge. De préférence, ce capteur est de type à ultrasons qui permet de détecter tout type de récipients, y compris les récipients transparents qui sont moins bien détectés par un capteur infrarouge. Ce capteur de distance a une direction de mesure dans un plan parallèle au plan du plateau tournant 12 sur lequel est placé l'aliment à réchauffer. Dans tous les cas, le signal mesuré en sortie du capteur 17, 17' représente la distance séparant ce capteur d'un obstacle. Par exemple, pour un capteur à ultrasons, le capteur comprend un émetteur 17 d'une onde de fréquence égale par exemple à 40 kHz et un récepteur 17' adapté à mesurer en réponse l'écho. La largeur de pulsation est proportionnelle à la distance séparant le capteur de l'obstacle sur lequel se réfléchit l'onde émise. La mise en oeuvre de ce capteur de distance et l'analyse du signal émis par ce capteur sera décrit ultérieurement en référence aux figures 2 à 4. Bien entendu, les capteurs 16, 17, 17' sont reliés à une carte de commande électronique du four à micro-ondes, permettant de commander le fonctionnement du four. Cette carte de commande électronique comporte de manière connue un microprocesseur permettant, à partir des signaux transmis par les capteurs 16, 17, 17' et d'un algorithme de traitement qui va être décrit ci- après, de contrôler le réchauffage d'un aliment dans le four à micro-ondes 10. On va décrire à présent le procédé de réchauffage d'un aliment, et notamment d'une boisson, qui peut être mis en oeuvre dans le four à micro-ondes décrit précédemment. En pratique, la mise en route du procédé de réchauffage peut être réalisée par l'utilisateur, lorsque celui-ci a placé un aliment, et de préférence une boisson dans un contenant sur le plateau tournant 12 de la cavité 11, et a actionné le bouton de réchauffage de boisson 15. 8 Cette opération a pour conséquence de déclencher la mise en route du générateur de micro-ondes et la rotation du plateau tournant 12 adapté à supporter l'aliment à réchauffer. Dans ce mode de réalisation du procédé de réchauffage d'une boisson, le générateur à micro-ondes est adapté à émettre à puissance constante, et généralement selon la puissance maximale, de II'ordre de 1000 W, émise par le générateur de micro-ondes. De manière concomitante, le procédé de réchauffage conforme à ce mode de réalisation comprend une étape d'acquisition d'une valeur représentative du volume d'aliment à réchauffer. Dans ce mode de réalisation, un mode d'acquisition automatique du volume d'aliment à réchauffer est mis en oeuvre. On notera toutefois que la présente invention n'est pas limitée à un mode de réalisation dans lequel la détermination du volume d'aliment à réchauffer est réalisée de manière automatique dès le début du procédé de réchauffage. Le volume d'aliment pourrait également être acquis grâce à une fonction disponible sur le tableau de commande 14, permettant à l'utilisateur d'indiquer le volume d'aliment à réchauffer en indiquant un contenant type, par exemple une tasse, deux tasses, un bol, une assiette ... On va décrire en référence aux figures 2 à 4 l'étape d'acquisition d'une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer mise en oeuvre à partir du capteur de distance 17, 17'. En pratique, le signal du capteur de distance 17, 17' est enregistré sur une période de temps prédéterminée au cours duquel il est analysé. On a représenté sur la figure 2 l'enregistrement d'un signal d'un capteur ayant un angle de détection très faible, et sur la figure 3 l'enregistrement d'un signal d'un capteur ayant un angle de détection plus important, par exemple, de l'ordre de 45 . De préférence, l'enregistrement et l'analyse du signal en sortie du capteur de distance 17, 17' sont réalisés sur une période de temps correspondant sensiblement à la période de rotation du plateau tournant 12 supportant l'aliment à réchauffer. 9 En pratique, on peut utiliser un capteur à ultrasons adapté à détecter la distance à un objet le plus proche dans un angle de 45 . Le signal est enregistré à intervalles réguliers, par exemple toutes les secondes, pendant environ une période de rotation du plateau tournant, de l'ordre de 15 s. L'analyse du signal enregistré tel que représenté sur les figures 2 ou 3, consiste à identifier le nombre de minima du signal et les valeurs maximales et minimales prises par le signal enregistré. La connaissance de ces valeurs permet de déduire une valeur représentative d'un volume d'aliment à réchauffer. En pratique, cette déduction est faite à partir d'un ensemble fini de classes de contenant. Comme illustré à la figure 2, lorsque la boisson est placée dans un seul contenant, par exemple une tasse ou un bol, le signal enregistré ne présente que deux minima au cours d'une période de rotation d'un plateau tournant, alors que lorsque la boisson est placée dans deux contenants, par exemple deux tasses, le signal enregistré présente quatre minima. De même, à la figure 3, le signal enregistré permet en fonction du nombre de minima et des valeurs maximales et minimales de la courbe de différencier le type de contenants et leur nombre. On va décrire ci-dessous un exemple d'algorithme permettant de classer les contenants en différentes classes, en tenant compte à la fois de la dimension du contenant et du nombre de minima pris par le signal. Comme illustré à la figure 4, dans un exemple particulier dans lequel un seul récipient est placé sur le plateau tournant 12, une distance minimale d séparant le capteur de distance 17, 17' du contenant C et une distance maximale d' séparant le capteur 17, 17' du contenant C après rotation d'un demi tour du plateau tournant 12 sont mesurées. Grâce à la connaissance de la dimension totale D de la cavité 11, il est possible de calculer une dimension X du contenant C en soustrayant de la dimension D de la cavité 11 la valeur de la plus courte distance d et de la plus grande distance d' mesurée : X = D - d - d' 10 Dans le cas où un seul contenant C est utilisé, comme illustré à la figure 4, la dimension calculée X correspond sensiblement à la dimension du contenant. Dans le cas où plusieurs contenants sont disposés sur le plateau tournant 12, cette dimension X correspond à la dimension dans le plan de l'espace hors tout occupé par les contenants. On donne ci-dessous à titre d'exemples non limitatifs un tableau permettant à partir de la dimension X ainsi calculée et du nombre de minima pris par le signal enregistré de déterminer le type de contenant placé dans la cavité 11 et ainsi de déterminer la classe V d'un volume d'aliments à chauffer. Dimension (cm) Nombre de minima Type Classe V 0< X < 7 1 tasse 1 tasse 7< X < 9 < 2 1 tasse 1 tasse z 2 2 tasses 2 tasses/1 bol 9 2 2 bols 3 tasses/2 bols Bien entendu, ces exemples de classification ne sont nullement limitatifs et dépendent en particulier de l'angle de détection du capteur. En particulier si l'angle de détection était plus faible, on pourrait 15 identifier dans des classes séparées deux tasses et un bol ou encore trois tasses et deux bols. L'analyse du signal enregistré permet ainsi de déduire une valeur représentative d'un volume d'aliment choisi dans une classe finie prédéterminée. 11 Chaque classe de volume d'aliment correspond à un ensemble de type et/ou de volume de contenants d'aliment pour lequel le comportement lors du réchauffage est identique et peut être asservi de la même manière. La Demanderesse a déterminé empiriquement quatre classes représentatives d'un volume de boisson à réchauffer. Bien entendu, ce type de classification et le nombre de classes peuvent être différents. Dans ce mode de réalisation, on distingue ainsi les classes V suivantes : - V = 1 une tasse - V = 2 deux tasses ou un bol V = 3 : trois tasses ou deux bols - V = 4 : une assiette. Ainsi, grâce à l'utilisation du capteur de distance 17, 17', il est possible de déterminer une classe V correspondant à un volume de boisson à réchauffer, dès le début du procédé de réchauffage de cette boisson. On notera que plus l'angle de détection du capteur est fin, plus le nombre de classes V peut être augmenté. Par ailleurs, le procédé de réchauffage d'un aliment comprend simultanément une étape de mesure de l'humidité produite par l'aliment pendant le réchauffage grâce au capteur d'humidité 16 décrit précédemment. Cette étape de mesure de l'humidité est mise en ceuvre dès la mise en route du générateur de micro-ondes, après actionnement par l'utilisateur de la touche dite de réchauffage de boisson 15. On a illustré à la figure 5 une courbe type représentant le profil de l'humidité présente dans l'air de la cavité du four à micro-ondes. En pratique, la valeur M(t) de l'humidité mesurée diminue au début du réchauffage d'un aliment jusqu'à un instant tl à laquelle la valeur de l'humidité M(t1) atteint un minimum. Cette chute de l'humidité en début du processus de réchauffage correspond en réalité à l'évacuation de l'humidité présente dans la cavité due à une opération de réchauffage précédente. 12 Bien entendu, lorsque le four à micro-ondes n'a pas fonctionné pendant un certain temps, la valeur minimale de l'humidité mesurée peut correspondre à l'instant initial de telle sorte que tl = O. Afin de s'affranchir de cette chute de l'humidité en début du procédé de réchauffage, qui n'est pas représentative de l'humidité produite par l'aliment en cours de réchauffage, l'étape de mesure d'humidité comporte une étape de mesure de l'humidité M(t) dans l'enceinte de cuisson, une étape de détermination de la valeur minimale M(t1) atteinte par la mesure d'humidité et une étape de calcul de l'humidité produite H(t) par différence entre la valeur de l'humidité mesurée et la valeur minimale déterminée. Ainsi, H(t) = M(t) û M(t1). Le suivi de l'humidité produite H(t) permet d'asservir le procédé de réchauffage de l'aliment. Comme indiqué à la figure 6, le procédé de réchauffage de l'aliment comporte une étape de comparaison de l'humidité produite H(t) à une valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv. Cette valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv est dépendante de la valeur représentative du volume d'aliment. Dans l'exemple de réalisation décrit précédemrnent, dans lequel quatre classes V de volume d'aliment ont été définies, le procédé de réchauffage d'un aliment est adapté à mettre en oeuvre quatre valeurs seuils d'humidité prédéterminées H1, H2, H3, H4. Ainsi, comme illustré à la figure 6, lorsque l'humidité produite H(t) est égale à la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv, le procédé de réchauffage d'un aliment est terminé et une commande d'arrêt du générateur de micro-ondes est mise en oeuvre automatiquement. De manière classique, un signal sonore peut être émis pour indiquer à l'utilisateur la fin du procédé de réchauffage d'un aliment. Outre l'association à la valeur représentative du volume d'aliment V de la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv, il est également prévu d'associer une valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv. 13 Cette durée maximale de réchauffage permet d'éviter une surchauffe de l'aliment si l'humidité produite reste inférieure à la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv. La minuterie peut avoir une fonction sécuritaire. Elle permet également de parer au cas où le volume à chauffer est très faible par rapport à la taille du contenant. En effet, la détection d'une classe V est réalisée en fonction du nombre et/ou de la taille du contenant et non du volume de boisson réellement introduit dans le contenant. Ainsi, pour chaque classe V de volume d'aliment à réchauffer, une valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv et une valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv sont prises en compte lors du procédé de réchauffage pour arrêter le générateur de micro-ondes dès que l'humidité produite H(t) est égale à la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv ou dès que la durée écoulée t depuis la mise en route du générateur de micro-ondes est égale à la valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv. On a ainsi pour chaque classe V de volumes d'aliments à réchauffer, une valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv et une valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv. Ainsi, si le volume d'aliments à réchauffer est faible, et ceci indépendamment de la taille ou du type de contenant, la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv sera atteinte avant la valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv. A contrario, si le volume d'aliments à réchauffer est important, la valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv sera atteinte avant la 25 valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv. Ainsi, l'utilisation de la minuterie permet de réchauffer des volumes de liquide nécessitant des durées de chauffage différentes bien que détectées dans la même classe de contenants. Par exemple, lorsque qu'on utilise deux petites tasses, la valeur seuil 30 d'humidité prédéterminée Hv est atteinte avant la valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv. 14 A contrario, lorsqu'on utilise un bol, la valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée Tv est atteinte avant la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv. Ainsi, le réchauffage du liquide contenu dans deux tasses et un bol, bien que ces contenants appartiennent à la même classe V de volumes, est réalisé avec des durées différentes parfaitement adaptées au volume de liquide à réchauffer. Toutefois, si le bol contient un faible volume de liquide, la valeur seuil d'humidité prédéterminée Hv sera atteinte avant la valeur seuil de durée de 10 réchauffage prédéterminée Tv. L'utilisation de ces deux valeurs seuil est ainsi nécessaire dans les différentes conditions d'utilisation, c'est-à-dire avec un volume de liquide à réchauffer adapté à la taille du contenant, permettant de réchauffer à la bonne température des contenants différents appartenant à la même classe V de 15 volumes, ou un volume de liquide faible dans le contenant. Grâce à l'invention, le procédé de réchauffage permet d'obtenir une température adaptée à la consommation de différentes boissons chaudes, quels que soient le volume de boisson et le contenant utilisé. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées 20 aux exemples de réalisation décrits ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, la position et le type de capteurs d'humidité et de distance ne sont pas limités aux modes de réalisation décrits précédemment. De même, la puissance émise par le générateur de micro-ondes 25 n'est pas nécessairement constante | Un procédé de réchauffage d'un aliment, et notamment d'une boisson dans un four à micro-ondes comprend les étapes suivantes :- acquisition d'une valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer ;- mise en route d'un générateur de micro-ondes ;- mesure de l'humidité produite (H(t)) par l'aliment pendant le réchauffage ;- comparaison de l'humidité produite (H(t)) à une valeur seuil d'humidité prédéterminée dépendante de ladite valeur représentative du volume d'aliment ; et- arrêt du générateur de micro-ondes au moins lorsque ladite humidité produite (H(t)) est égale à ladite valeur seuil d'humidité prédéterminée (Hv).Utilisation notamment pour réchauffer des boissons. | 1. Procédé de réchauffage d'un aliment, et notamment d'une boisson dans un four à micro-ondes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - acquisition d'une valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer ; - mise en route d'un générateur de micro-ondes ; - mesure de l'humidité produite (H(t)) par l'aliment pendant le réchauffage ; -comparaison de l'humidité produite (H(t)) à une valeur seuil d'humidité prédéterminée dépendante de ladite valeur représentative du volume d'aliment ; et - arrêt du générateur de micro-ondes au moins lorsque ladite humidité produite (H(t)) est égale à ladite valeur seuil d'humidité prédéterminée (Hv). 2. Procédé de réchauffage conforme à la 1, caractérisé en ce que ladite étape d'acquisition d'une valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer comprend les sous étapes suivantes : -enregistrement d'un signal d'un capteur (17, 17') adapté à mesurer une distance entre ledit capteur (17, 17') et un obstacle, ledit capteur (17, 17') étant monté dans une paroi (11 b) de la cavité (11) du four à micro-ondes ; - analyse dudit signal enregistré sur une période de temps prédéterminée ; et - déduction d'une valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer choisie parmi un ensemble fini prédéterminé de valeurs. 3. Procédé de réchauffage conforme à la 2, caractérisé en ce que ledit signal est enregistré sur une période de temps correspondant à la période de rotation d'un plateau tournant (12) disposé dans la cavité (11) et adapté à supporter l'aliment à réchauffer. 16 4. Procédé de réchauffage conforme à l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'à l'étape d'analyse, le nombre de minima du signal enregistré et les valeurs maximales et minimales du signal enregistré sont pris en compte pour déduire ladite valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer. 5. Procédé de réchauffage conforme à l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite valeur (V) représentative d'un volume d'aliment à réchauffer est choisie parmi un ensemble comprenant au moins des valeurs représentatives d'une tasse, de deux tasses ou d'un bol, de deux bols ou trois tasses, et d'une assiette. 6. Procédé de réchauffage conforme à l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de mesure de l'humidité produite (H(t)) par l'aliment pendant le réchauffage comprend les sous étapes suivantes : -mesure de l'humidité (H(t)) de la cavité (11) ; - détermination d'une valeur minimale (H(t)) atteinte par la mesure d'humidité ; et - calcul de l'humidité produite (H(t)) par l'aliment par différence entre la valeur de l'humidité mesurée (H(t)) et la valeur minimale déterminée (H(t)). 7. Procédé de réchauffage conforme à l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - association à ladite valeur (V) représentative du volume d'aliment à réchauffer d'une valeur seuil d'humidité prédéterminée (Hv) et d'une valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée (Tv) ; et - arrêt du générateur de micro-ondes dès que ladite humidité produite (H(t)) est égale à ladite valeur seuil d'humidité prédéterminée (Hv) ou dès que la durée écoulée (t) depuis la mise en route du générateur de micro-ondes est égale à ladite valeur seuil de durée de réchauffage prédéterminée (TV). 8. Four à micro-ondes adapté à mettre en oeuvre le procédé de 30 réchauffage conforme à l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capteur d'humidité (16). 17 9. Four à micro-ondes conforme à la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un capteur de distance (17, 17'), du type capteur à ultrasons ou capteur à rayonnement infrarouge, disposé dans une paroi (11 b) de la cavité (11) et ayant une direction de mesure dans un plan parallèle au plan d'un plateau tournant (12) disposé dans la cavité (11) et adapté à supporter l'aliment à réchauffer. 10. Four à micro-ondes conforme à l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend une touche dite de réchauffage de boisson (15) adaptée à commander la mise en oeuvre dudit procédé de réchauffage conforme à l'une des 1 à 7. | H,F | H05,F24 | H05B,F24C | H05B 6,F24C 7 | H05B 6/68,F24C 7/02 |
FR2901599 | A1 | ECHANGEUR DE CHALEUR, NOTAMMENT POUR LE REFROIDISSEMENT DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN VEHICULE | 20,071,130 | est de nature a affecter l'efficacité thermique de l'échangeur. II apparaît par conséquent nécessaire de nettoyer périodiquement l'échangeur et particulièrement sa surface d'échange en contact avec les gaz d'échappement, faute de quoi la fonction de refroidissement des gaz d'échappement ne serait plus correctement assurée. En conséquence, le défaut de refroidissement des gaz d'échappement peut conduire à un endommagement de l'échangeur. Il est connu du document JP 2004 211649 un procédé de nettoyage d'un échangeur gaz d'échappement destinés à l'EGR/liquide de refroidissement encrassé sur la surface d'échange en contact avec les gaz d'échappement. Ce procédé propose de faire circuler des gaz d'échappement chauds dans l'échangeur sans les diriger ensuite vers l'admission du moteur. Un premier inconvénient du procédé réside dans le fait qu'il nécessite un système d'échappement ayant au moins une vanne supplémentaire par rapport aux systèmes habituellement utilisés. Ceci a bien entendu un impact sur le coût du système. Un deuxième inconvénient réside dans le fait que la circulation prolongée de gaz d'échappement chauds dans l'échangeur provoque un phénomène d'ébullition du liquide de refroidissement. Cette ébullition est néfaste car elle contribue à détériorer les propriétés du liquide de refroidissement et notamment celles des agents anti-corrosion qu'il contient. Elle contribue également à limiter la montée en température des gaz d'échappement dans l'échangeur du fait de l'énergie latente d'ébullition du liquide de refroidissement qui est tirée de l'énergie calorifique des gaz d'échappement. Dans un système d'échangeur gaz d'échappement destinés à l'EGR/liquide de refroidissement classique, une limitation du débit de 30 liquide refroidissement ne saurait être une solution permettant un • 2901599 3 nettoyage de l'échangeur. En effet, le deuxième inconvénient exposé plus haut s'appliquerait à une telle solution. Le but de l'invention est de fournir un échangeur obviant aux 5 inconvénients cités précédemment et améliorant les échangeurs connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un échangeur dont la structure permet la mise en oeuvre de phases de nettoyage de manière aisée et présente de faibles coûts de fabrication. 10 L' échangeur selon l'invention permet un échange de chaleur entre un premier et un deuxième fluides et comprend un élément d'échange séparant les premier et deuxième fluides. Il est caractérisé en ce que la conductance thermique de l'élément d'échange peut être modifiée. 15 Le premier fluide peut comprendre des gaz d'échappement d'un véhicule automobile et le deuxième fluide peut comprendre un liquide de refroidissement. L'élément d'échange peut comprendre une première et une deuxième 20 parois distantes délimitant un milieu dont la conductance thermique est modifiable. L'échangeur peut comprendre des moyens pour faire un vide de gaz entre la première et la deuxième paroi. Le milieu dont la conductance thermique est modifiable peut comprendre un matériau poreux isolant. L'élément d'échange peut comprendre des ailettes augmentant l'aire de 30 la surface d'échange avec les fluides. 25 • 2901599 4 L'échangeur peut être coaxial. Au moins un échangeur défini précédemment peut être utilisé dans un véhicule automobile. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux modes de réalisation d'un échangeur selon l'invention. La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un premier mode 10 de réalisation d'un échangeur selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe transversale d'un deuxième mode de réalisation d'échangeur selon l'invention. 15 La figure 3 est un schéma d'un système de refroidissement du moteur d'un véhicule automobile, le système de refroidissement comprenant un échangeur selon l'invention. La figure 4 est un schéma d'un système de refroidissement comprenant 20 un échangeur selon l'invention et dédié au refroidissement des gaz d'échappement destinés à l'EGR. L'échangeur 1 représenté à la figure 1 permet le refroidissement de gaz d'échappement destinés à l'EGR dans un moteur d'un véhicule 25 automobile. Dans cet échangeur, les gaz d'échappement sont refroidis par échange calorifique avec un liquide de refroidissement par exemple le liquide de refroidissement du moteur du véhicule. Une des particularités de cet échangeur réside dans son efficacité ou sa conductance thermique variable. Ainsi, à débits de gaz d'échappement et de liquide de refroidissement, et à températures d'entrée de gaz d'échappement et de liquide de refroidissement fixés, la puissance 5 calorifique échangée entre les gaz d'échappement et le liquide de refroidissement peut être modifiée. Cette modification d'efficacité de l'échangeur est permise par une modification de la conductance thermique d'un élément d'échange 15 séparant les gaz d'échappement du liquide de refroidissement dans l'échangeur. L'échangeur 1 est principalement constitué par trois parois cylindriques de révolution et coaxiales : une paroi externe 2, une paroi intermédiaire 3 et une paroi interne 4. Ces parois sont de préférence réalisées en acier inoxydable afin qu'elles ne se corrodent pas du fait de l'acidité des gaz d'échappement, les gaz d'échappement présentant des oxydes d'azote et les gaz d'échappement des moteurs Diesel présentant en outre des éléments soufrés. Entre les parois interne 4 et intermédiaire 3, une couche 5 de matériau poreux et isolant est disposé. L'épaisseur de la couche de ce matériau est faible. Elle peut être comprise entre 2 mm et 10 mm. Le matériau isolant est par exemple composé de fibres minérales ou organiques tel que de la fibre de verre. Au voisinage de ses extrémités, la paroi externe est percée et présente des pipes d'admission 6 et d'échappement 7 de liquide de refroidissement soudées à la paroi. Grâce à la pipe d'admission 6, le liquide de refroidissement peut être introduit dans un espace 13 délimité par les parois externe et intermédiaire, ce liquide de refroidissement pouvant être extrait de cet espace grâce à la pipe d'échappement 7. Les gaz d'échappement circulent dans l'espace délimité par la paroi interne 4. Une flèche 8 représente l'entrée dans l'échangeur des gaz d'échappement destinés à l'EGR tandis qu'une flèche 9 représente la sortie de l'échangeur des gaz d'échappement destinés à l'EGR. L'échangeur 1 représenté est ainsi du type à contre-courant. L'échangeur selon l'invention peut cependant également être du type co-courant. Dans l'échangeur 1 représenté, l'élément d'échange assurant les transferts thermiques entre les gaz d'échappement destinés à l'EGR et le liquide de refroidissement comprend la paroi intermédiaire 3, la paroi interne 4 et la couche 5 de matériau isolant séparant ces deux parois. La paroi intermédiaire est percée et présente une pipe 10 permettant l'extraction de l'air contenu dans l'espace délimité par les parois interne et intermédiaire ou l'injection d'air dans cette espace. Cette pipe traverse de manière étanche la paroi externe 2. Elle est raccordée à une pompe à vide dédiée à l'échangeur et commandée par un calculateur du véhicule ou raccordée à une pompe utilisée dans un système d'assistance au freinage du véhicule. Grâce à sa structure, la conductance thermique de l'élément d'échange peut être modifiée. En effet, il suffit d'aspirer l'air contenu dans l'élément d'échange grâce à l'action de la pompe à vide pour diminuer la conductance thermique de l'élément d'échange. A l'inverse, il suffit de rétablir la pression atmosphérique dans l'élément d'échange pour rétablir la conductance thermique initiale de l'élément d'échange. Dans une premier mode de fonctionnement l'échangeur (mode de fonctionnement normal), celui-ci permet un bon refroidissement des gaz d'échappement destinés à l'EGR. L'air contenu dans l'élément d'échange est à pression atmosphérique et la couche de matériau isolant est suffisamment fine pour ne pas affecter de manière rédhibitoire l'efficacité de l'échangeur. Lorsque le calculateur du véhicule détermine qu'un désencrassement de l'échangeur est nécessaire, il commande l'activation de la pompe à vide pour extraire l'air de l'élément d'échange et créer un vide partiel. De ce fait, la conductance thermique de l'élément d'échange diminue. L'échangeur se trouve alors dans un deuxième mode de fonctionnement (mode de fonctionnement périodique de nettoyage). Dans ce mode, le refroidissement des gaz d'échappement est limité. La limitation du refroidissement des gaz d'échappement provoque une augmentation de la température de la paroi de l'élément d'échange en contact avec les gaz d'échappement. La température de cette paroi peut ainsi atteindre une température dépassant 250 C. A une telle température, les particules qui étaient contenues dans les gaz d'échappement et s'étaient déposées sur la paroi commencent à être brûlées. Dans le mode de réalisation décrit précédemment, les gaz d'échappement destinés à l'EGR circulent dans l'espace délimité par la paroi interne 4 tandis que le liquide de refroidissement circule dans l'espace limité par les parois externe 2 et intermédiaire 3. Cependant, il est évident que le liquide de refroidissement pourrait circuler dans l'espace délimité par la paroi interne 4 tandis que les gaz d'échappement destinés à l'EGR pourraient circuler dans l'espace limité par les parois externe 2 et intermédiaire 3. Dans un deuxième mode de réalisation représenté à la figure 2, l'échangeur 1' diffère de l'échangeur décrit précédemment en ce que des ailettes 11 sont disposées sur la surface externe de la paroi intermédiaire 3' et en ce que des ailettes 12 sont disposées sur la surface interne de la paroi interne 4' afin d'améliorer l'efficacité thermique de l'échangeur. De préférence, les ailettes sont disposées parallèlement aux flux du liquide de refroidissement et des gaz d'échappement de manière à ne pas trop perturber leurs écoulements et donc ne pas trop générer de pertes de charge. Le tuyau raccordant la pipe d'extraction 10 à la pompe à vide doit être résistant à la chaleur, et cela particulièrement dans le cas où les gaz d'échappement circulent dans l'espace délimité par les parois intermédiaire et externe. Dans un troisième mode de réalisation non représenté, l'échangeur ne comprend pas de couche de matériau isolant entre les parois interne et intermédiaire. Ainsi, une partie de la chaleur transférée entre le liquide de refroidissement et les gaz d'échappement l'est sous forme de rayonnement. La conductance variable de l'élément d'échange d'un tel échangeur est également assurée par la possibilité d'extraire partiellement l'air contenu entre les parois interne et intermédiaire. Les gaz d'échappement peuvent être refroidis par une circulation de liquide de refroidissement ayant une température chaude d'environ 90 C à 100 C ou une température froide d'environ 50 C. Pour refroidir les gaz d'échappement grâce à une circulation de liquide de refroidissement ayant une température chaude, il suffit d'intégrer l'échangeur 1 dans le circuit de refroidissement du moteur du véhicule. Comme représenté à la figure 3, un tel circuit de refroidissement comprend le moteur 110 du véhicule, une pompe à eau 100 mécanique ou électrique assurant la circulation du liquide de refroidissement dans le circuit, un thermostat 130 de régulation de la température du liquide de refroidissement dans le circuit, un aérotherme 120 permettant de chauffer l'habitacle du véhicule, un bocal 150 de dégazage et de remplissage du circuit en liquide de refroidissement, un échangeur 140 liquide de refroidissement ù huile permettant de refroidir l'huile de lubrification du moteur 110 et un radiateur 160 permettant de refroidir le liquide de refroidissement circulant dans le circuit. II est également possible de refroidir les gaz d'échappement grâce à une circulation de liquide de refroidissement ayant une température froide, il • 2901599 9 suffit pour cela d'intégrer l'échangeur 1 dans un circuit de liquide de refroidissement dédié au refroidissement des gaz d'échappement destinés à l'EGR. Un tel circuit est représenté à la figure 4. Il comprend une pompe à eau 180 électrique assurant la circulation du liquide de 5 refroidissement dans le circuit, un bocal 190 de dégazage et de remplissage du circuit en liquide de refroidissement et un radiateur 170 permettant de refroidir le liquide de refroidissement circulant dans le circuit. 10 Le liquide de refroidissement peut par exemple comprendre un mélange d'eau, d'éthylène glycol et d'agents anti-corrosion. Par conductance thermique de l'élément d'échange, on entend dans cette demande la quantité de chaleur échangée à travers l'élément 15 d'échange par unité de temps, par unité de surface et par degré de différence de température entre les deux fluides séparés par l'élément d'échange | L'échangeur (1) permet un échange de chaleur entre un premier et un deuxième fluides et comprend un élément d'échange (15) séparant les premier et deuxième fluides. Il est caractérisé en ce que la conductance thermique de l'élément d'échange peut être modifiée. | Revendications : 1. Echangeur (1 ; 1') permettant un échange de chaleur entre un premier et un deuxième fluides et comprenant un élément d'échange (15) séparant les premier et deuxième fluides, caractérisé en ce que la conductance thermique de l'élément d'échange peut être modifiée. 2. Echangeur selon la 1, caractérisé en ce que le premier fluide comprend des gaz d'échappement d'un véhicule automobile et en ce que le deuxième fluide comprend un liquide de refroidissement. 3. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'échange comprend une première (4) et une deuxième (3) parois distantes délimitant un milieu dont la conductance thermique est modifiable. 4. Echangeur selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (10) pour faire un vide de gaz entre la première et la deuxième paroi. 5. Echangeur selon la précédente, caractérisé en ce que le milieu comprend un matériau poreux isolant (5). 6. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'échange comprend des ailettes (11, 12) augmentant l'aire de la surface d'échange avec les fluides. 30 7. Echangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est coaxial.25 8. Utilisation dans un véhicule automobile d'au moins un échangeur (1 ; 1') selon l'une des précédentes.5 | F | F28,F01,F02 | F28F,F01N,F02M,F28D | F28F 13,F01N 3,F02M 25,F28D 7,F28F 19 | F28F 13/00,F01N 3/02,F02M 25/07,F28D 7/10,F28F 19/00 |
FR2891714 | A1 | PLATEAU SUPPORT ORDINATEUR PORTABLE POUR FAUTEUILS A ACCOUDOIRS | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif qui permet d'utiliser un ordinateur portable assis dans un fauteuil sans être obligé de le porter sur les genoux. Ce dispositif est un plateau en appuie sur les accoudoirs de ce fauteuil, avec une partie mobile permettant de régler l'inclinaison de ce plateau par rapport à l'inclinaison des accoudoirs existants sur le fauteuil de l'utilisateur. L'utilisation d'un ordinateur portable est faite généralement de façon instable en position assise, ce qui oblige de poser l'ordinateur portable sur les cuisses de l'utilisateur. Cette utilisation à cet endroit du corps génère plusieurs problèmes : -la chaleur dégagée par l'appareil peut se communiquer aux parties génitales d'un homme ce qui peut le rendre stérile. - l'utilisation d'une souris indépendante de l'ordinateur portable devient très inconfortable, voire impossible. - la liaison par câble depuis l'ordinateur portable comme l'arrivée de courant ou le câble téléphone, rend l'installation périlleuse lors de mouvements de l'utilisateur. - le confort d'utilisation permettant de pouvoir écrire en même temps que d'utiliser l'ordinateur portable ou d'avoir la possibilité d'accès à un verre de boisson au d'une réserve de crayon est impossible, sauf de se lever dans des conditions de sécurité précaires pour soi même ou de celle de l'ordinateur portable. -Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. - II ressemble à un plateau avec deux ailes - Un plateau de forme plane, pour le corps, qui permet de supporter l'ordinateur portable et deux formes développées de chaque coté du corps pour les ailes qui servent d'appui sur les bras d'un fauteuil. -Le plateau support de l'ordinateur portable est équipé sur l'arrière d'une butée pour caler l'ordinateur et laisser des câbles électriques passer librement. -Les ailes sont équipées sur leur dessous d'une partie mobile, réglable et blocable qui permet par l'inclinaison de celle ci de s'adapter à l'inclinaison des bras d'un fauteuil. - ces ailes permettent d'utiliser une souris extérieur à l'ordinateur sur la surface plane du dessus - Différents modes de fabrication permettent de réaliser également un plateau supplémentaire amovible entre les deux ailes et au-dessus de l'ordinateur portable, qui, en position fermée permet d'obtenir une grande surface de travail plane pour lire, écrire, manger, sans avoir à déménager l'ordinateur portable ou le matériel entreposé dans cet environnement, tout en conservant une sécurité d'utilisation et de confort sans égal. Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente le produit de face La figure 2 représente le produit de dessus La figure 3 représente le produit de coté avec partie mobile en position de réglage la plus pentue pour des accoudoirs La figure 4 représente le produit de coté avec partie mobile en position de réglage la moins pentue La figure 5 représente le produit en perspective sans plateau option lecture La figure 6 représente le produit en perspective avec plateau option lecture En référence à ces dessins, le dispositif comprend : - Un plateau support (1) qui est de taille permettant la pose de tous types d'ordinateurs portables - Un fond (2) -Des ailes d'appuie pour accoudoirs (3) qui permettent également d'utiliser une souris extérieur à l'ordinateur sur leurs surfaces planes -Une partie mobile d'adaptation à l'inclinaison des accoudoirs d'un fauteuil (4) - en option, un support verre et bouteille (5) fixable à gauche ou a droite suivant utilisation par un utilisateur droitier ou gaucher. - le système de blocage à vis ou autre mode de fixation de la partie mobile sur les ailes du plateau (6) - un plateau supplémentaire (7) en option pour pouvoir laisser l'ordinateur là où il se trouve, et pouvoir manger ou lire sur cette surface de travail récupérée. - La largeur des ailes permet de faire face à toutes les largeurs de fauteuil pour ce qui est de l'appuie -l'inclinaison de la partie mobile permet de s'adapter à tous les accoudoirs quelle que soit la pente de ceux ci - la hauteur entre le plateau support et les ailes permet, dans le cas de l'utilisation d'un plateau supplémentaire au-dessus de l'ordinateur portable de le laisser en position fermée, même branché, et de l'utiliser pour écrire ou manger ou boire. Ce produit, pour ce qui est du plateau et des parties mobiles, peut être réalisé dans différentes technologies : en acier, en bois, en plastique moulé, en mousse de polyuréthane moulée, en abs soufflé. Pour la fixation et le blocage de la partie mobile dans la position désirée, le choix de la fixation est vaste, que ce soit de la simple vis et écrou ou de la vis papillon ou d'un blocage par manivelle quart de tour. 35 40 45 | The support consists of a central panel (1) that can take any size of laptop computer, a base (2), and sides (3) that rest on the chair arms and have adjustable uprights (4) beneath them to accommodate any slope. It has an additional panel (7) that can be fitted over the closed computer to provide a surface for reading, writing or eating, and can have an optional glass or bottle holder (5). The support can be made from steel, wood or moulded plastic. | 1/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil entre deux accoudoirs, caractérisé par un plateau support 2/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par un plateau support ordinateur portable 3/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par des ailes permettant de s'adapter à l'écartement des bras de tout fauteuil 4/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par une partie mobile sous les ailes et qui permet de l'adapter à toutes les inclinaisons d'accoudoirs. 5/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par un fond permettant de bloquer l'ordinateur portable sur le plateau 6/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par la possibilité d'un plateau lecture supplémentaire qui permet, lorsque l'ordinateur portable est en position fermée, de travailler au-dessus de lui pour tout autre chose comme lire, manger, écrire. 7/ dispositif pour supporter un ordinateur portable en position assise dans un fauteuil, caractérisé par la possibilité de lui ajouter une plaque support pour verre, cendrier ou plumier à gauche comme à droite. 30 35 40 45 | A | A47 | A47C | A47C 7 | A47C 7/68 |
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