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FR2896546
A1
DISPOSITIF DE RECYCLAGE DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif de recyclage de gaz d'échappement d'un véhicule automobile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la réduction de la pollution due aux gaz d'échappement des véhicules automobiles, notamment les oxydes d'azote. Pour réduire l'émission d'oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement, les constructeurs de véhicules automobiles ont recours à un procédé connu sous l'acronyme de RGE pour Recyclage de Gaz d'Echappement (EGR pour Exhaust Gas Recirculation en anglo-saxon). io Ce procédé connu consiste à mélanger à l'air circulant dans le conduit d'admission du moteur des gaz extraits de l'échappement. Ce mélange diminue la température de combustion et donc la teneur en oxydes d'azote des gaz brûlés. Un dispositif couramment utilisé pour mettre en oeuvre ce procédé de 15 recyclage comprend un conduit d'arrivée des gaz d'échappement débouchant directement dans le conduit d'admission d'air selon un simple raccordement en T. Un tel dispositif est connu par exemple de la demande internationale n WO 03/04636. Cependant, cette disposition entraîne généralement une homogénéité 20 insuffisante du mélange air/gaz d'échappement en aval du raccordement et une mauvaise répartition de cylindre à cylindre, d'où une mauvaise combustion. Pour améliorer l'homogénéité du mélange air/gaz dans le conduit d'admission, on peut utiliser soit un dispositif du type pomme de douche en 25 sortie du conduit d'arrivée des gaz d'échappement, l'amélioration qui en résulte est toutefois limitée, soit des dispositifs comme ceux décrits dans la demande de brevet allemand n 19 857 577 et dans la demande de brevet français n 2 355 172, ces dispositifs étant cependant très complexes. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un dispositif de recyclage de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, comprenant un conduit d'admission et un conduit d'arrivée desdits gaz d'échappement, raccordé audit conduit d'admission, qui permettrait d'obtenir une homogénéité optimal du mélange air/gaz d'échappement en aval du raccordement des conduits tout en restant de réalisation très simple et peu coûteuse. io La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit dispositif comprend également une chambre annulaire enveloppant une ouverture périphérique du conduit d'admission et dans laquelle débouche le conduit d'arrivée des gaz d'échappement. Ainsi, les gaz d'échappement pénétrant dans la chambre annulaire 15 peuvent se mélanger à l'air sur un pourtour complet du conduit d'admission. Il en résulte une homogénéité du mélange bien meilleure que dans le cas d'un raccordement en T classique, tout en conservant une grande simplicité de réalisation. L'invention prévoit que ledit conduit d'arrivée des gaz d'échappement 20 débouche radialement dans ladite chambre annulaire. Une variante avantageuse propose que ledit conduit d'arrivée des gaz d'échappement débouche tangentiellement dans ladite chambre annulaire. Ce mode de réalisation permet de forcer les gaz d'échappement à circuler à l'intérieur de la chambre annulaire et donc à mieux se répartir sur le pourtour 25 du conduit d'admission avant d'y pénétrer. Enfin, selon un mode de réalisation particulier, ledit conduit d'admission ayant la forme d'un venturi, ladite ouverture périphérique est pratiquée sensiblement au niveau de la zone de rétrécissement dudit venturi. L'ouverture se trouve alors dans une région du venturi où la pression est la plus faible, ce 30 qui facilite l'entrée des gaz d'échappement dans le conduit d'admission. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure la est une vue de dessus d'un dispositif de recyclage conforme à l'invention. La figure 1 b est une vue en coupe selon la ligne A-A du dispositif de la figure la. La figure 2a est une vue de dessus d'une variante de réalisation du dispositif de la figure la. La figure 2b est une vue en coupe selon la ligne B-B du dispositif de la figure 2a. Sur les figures 1 a et 1 b est représenté un dispositif de recyclage des io gaz d'échappement d'un véhicule automobile comprenant un conduit 10 d'admission dans lequel l'air circule de la face 11 d'entrée vers la face 12 de sortie du conduit 10. Le dispositif des figures 1 a et 1 b comprend également un conduit 20 d'arrivée des gaz d'échappement qui débouche radialement dans une 15 chambre annulaire 30, laquelle enveloppe une ouverture périphérique 13 du conduit 10 d'admission. Dans l'exemple des figures 1 a et 1 b, le conduit 10 d'admission est un venturi et ladite ouverture périphérique 13 est placée dans la zone du venturi présentant la section minimale. Dans cette section, la pression est la plus 20 faible, l'introduction des gaz d'échappement dans le conduit 10 s'en trouve donc facilitée. Les gaz d'échappement peuvent ainsi pénétrer dans le conduit 10 d'admission à travers l'ouverture périphérique 13 en se répartissant sur le pourtour du flux d'admission pour une meilleure homogénéité du mélange 25 avec l'air circulant dans le conduit 10. La répartition des gaz d'échappement sur le pourtour du flux d'admission peut encore être améliorée par l'utilisation du dispositif des figures 2a et 2b dans lequel le conduit 20' d'arrivée débouche tangentiellement dans la chambre annulaire 30' 30 Enfin, bien que les dispositifs de recyclage illustrés aux figures 1 a à 2b présentent une ouverture périphérique 13 continue, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation particulier et s'étend aux cas où ladite ouverture périphérique serait discontinue, l'arrivée des gaz d'échappement dans le conduit 10 d'admission se faisant à travers des trous régulièrement espacés ou non le long de l'ouverture
Dispositif de recyclage de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, comprenant un conduit (10) d'admission et un conduit (20) d'arrivée desdits gaz d'échappement, raccordé audit conduit (10) d'admission.Selon l'invention, ledit dispositif comprend également une chambre annulaire (30) enveloppant une ouverture périphérique (13) du conduit (10) d'admission et dans laquelle débouche le conduit (20) d'arrivée des gaz d'échappement.Application à la réduction de la pollution par les gaz d'échappement.
1. Dispositif de recyclage de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, comprenant un conduit (10) d'admission et un conduit (20 ; 20') d'arrivée desdits gaz d'échappement, raccordé audit conduit (10) d'admission, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend également une chambre annulaire (30 ; 30') enveloppant une ouverture périphérique (13) du conduit io (10) d'admission et dans laquelle débouche le conduit (20 ; 20') d'arrivée des gaz d'échappement. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit conduit (20) d'arrivée des gaz d'échappement débouche radialement dans ladite chambre annulaire (30). 15 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit conduit (20') d'arrivée des gaz d'échappement débouche tangentiellement dans ladite chambre annulaire (30'). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, ledit conduit (10) d'admission ayant la forme d'un venturi, ladite ouverture 20 périphérique (13) est pratiquée sensiblement au niveau de la zone de rétrécissement dudit venturi.
F
F02
F02M,F02B
F02M 35,F02B 27,F02B 47,F02M 25
F02M 35/10,F02B 27/02,F02B 47/08,F02M 25/07
FR2898032
A1
DISPOSITIF DE PREHENSION AMOVIBLE AVEC MOYENS D'OUVERTURE DES ORGANES FORMANT PINCE
20,070,907
La présente invention concerne un dispositif de préhension amovible pour article culinaire, par exemple un 5 manche amovible pour casserole. On connaît un dispositif de préhension amovible du type qui comprend un corps de préhension, deux organes formant pince mobiles en translation l'un par rapport à l'autre selon une direction longitudinale entre une position 10 ouverte et une position fermée dans laquelle ils sont adaptés à pincer la jupe d'un article culinaire, des moyens de déplacement des organes formant pince configurés de façon à pouvoir passer d'un état stable de fermeture dans lequel les deux organes formant pince sont dans leur 15 position fermée, à un état stable d'ouverture dans lequel les deux organes formant pince sont dans leur position ouverte, et inversement, en passant par un état intermédiaire d'équilibre instable, et des moyens d'ouverture des organes formant pince mobiles entre une 20 position de repos dans laquelle ils sont sans effet sur l'état des moyens de déplacement, et une position d'activation dans laquelle ils sont adaptés à entraîner les moyens de déplacement initialement dans leur état de fermeture au-delà de leur état intermédiaire d'équilibre 25 instable. Un tel dispositif est par exemple décrit dans la demande FR 2 842 717 dans lequel les moyens d'ouverture sont formés par un bouton de commande manuelle qui est monté en translation selon la direction longitudinale, sur 30 la face supérieure du corps de préhension afin qu'en position naturelle, la main qui tient la poignée a le pouce sur le bouton. De plus, pour des raisons de sécurité (afin d'éviter un passage involontaire du bouton de sa position de repos à sa position d'activation), l'orientation du déplacement du bouton est le suivant : le bouton en position de repos est plus proche de l'extrémité longitudinale en contact avec l'article culinaire qu'il ne l'est quand il est dans sa position d'activation. De ce fait, pour faire passer le bouton en position d'activation, il est nécessaire de replier le pouce, ce qui n'est pas un mouvement pouvant être fait involontairement. Le problème de ce dispositif de préhension est que cette orientation du déplacement des moyens d'ouverture est si peu naturelle qu'elle s'est avérée peu pratique, notamment du fait que les moyens de déplacement des organes formant pince comprennent un levier qui est monté pivotant sur la face inférieure du corps de préhension, et que, pour actionner l'ouverture des organes formant pince il est nécessaire, non seulement de tirer sur le bouton qui est disposé sur la surface supérieure, mais également de libérer le levier qui est sur la surface inférieure afin de permettre son déploiement. La présente invention vise à réaliser un dispositif de préhension amovible du type précité dont les moyens d'ouverture sont conformés de façon à ne pouvoir pas être entraînés dans leur position d'activation de façon involontaire sans que leur déplacement volontaire soit malaisé. Selon l'invention, dans le dispositif de préhension amovible du type précité, les moyens d'ouverture comprennent au moins un bouton qui est disposé sur un côté longitudinal du corps de préhension, et qui est monté coulissant selon une direction ayant une composante dans la direction transversale. Ainsi, par cette disposition latérale, ni le pouce qui repose naturellement sur la face supérieure du corps de préhension, ni les autres doigts qui entourent naturellement le corps sur une face latérale et sur la face inférieure, ne peuvent actionner malencontreusement le bouton de commande manuelle. Cependant, par sa disposition latérale, il suffit de déplacer l'index (en le dépliant) jusqu'à ce qu'il atteigne le bouton de commande manuelle. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de préhension amovible selon un premier mode de réalisation, les organes formant pince étant en position ouverte et les moyens de déplacement étant dans leur état d'ouverture, La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, les organes formant pince étant en position fermée et les moyens de déplacement étant dans leur état de fermeture, La figure 3 est une vue en perspective de la partie avant du dispositif de préhension amovible, La figure 4 est une vue de dessus de la cavité réalisée dans le corps de préhension qui est adaptée à recevoir les 25 moyens d'ouverture, La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, la cavité étant occupée par les moyens d'ouverture en position de repos, et La figure 6 est une vue en coupe d'une partie du 30 dispositif de préhension amovible illustrant l'interaction entre les moyens d'ouverture et les moyens de déplacement. Comme on peut le voir aux figures 1 et 2, un dispositif de préhension amovible 1 pour un article culinaire comprend un corps de préhension 2 qui s'étend principalement selon une direction longitudinale 3. Quand le dispositif de préhension 1 est fixé en une portion de la paroi latérale d'un article culinaire, la direction longitudinale 3 est généralement perpendiculaire à cette portion latérale. Le dispositif de préhension amovible 1 comprend également deux organes formant pince 4,5 qui sont mobiles l'un par rapport à l'autre (ici en translation selon la direction longitudinale 3) entre une position ouverte et une position fermée dans laquelle ils sont adaptés à pincer la paroi latérale de l'article culinaire. Dans le présent mode de réalisation, l'un 4 des deux organes formant pince est monté de façon immobile sur le corps de préhension 2 (et plus précisément, sur une première extrémité longitudinale de ce corps de façon à pouvoir être en contact avec la surface extérieure de la paroi latérale de l'article culinaire), l'autre 5 étant monté mobile sur le corps 2. De plus, l'organe mobile formant pince 5 est sollicité dans sa position ouverte par un ressort 6. Par ailleurs, afin de permettre le déplacement des organes formant pince 4,5, le dispositif de préhension amovible comprend des moyens de déplacement 7. Ces moyens de déplacement 7 sont configurés de façon à pouvoir passer d'un état stable de fermeture dans lequel les deux organes formant pince 4,5 sont dans leur position fermée, à un état stable d'ouverture dans lequel les deux organes formant pince 4,5 sont dans leur position ouverte, et inversement, et ceci en passant par un état intermédiaire d'équilibre instable. De ce fait, dans le présent mode de réalisation, les deux organes formant pince 4,5 restent naturellement dans leur position fermée, sans qu'un utilisateur ait à maintenir un quelconque effort sur le dispositif de préhension amovible 1. Dans le présent exemple, les moyens de déplacement 7 comprennent un levier 8 qui est monté pivotant sur le corps de préhension 2 selon un axe de pivotement 9 s'étendant selon une direction transversale 10 perpendiculaire à la direction longitudinale 3, et des moyens de transmission 11 qui permettent le déplacement des organes formant pince 4,5 quand le levier 8 est pivoté. Ici, les moyens de transmission 11 comprennent deux bielles 12, 12b. Le levier 8 est disposé sur la face inférieure du corps de préhension et est mobile entre une position escamotée et une position déployée en passant par une position intermédiaire d'équilibre instable, positions qui correspondent. respectivement aux états de fermeture, d'ouverture et d'équilibre instable des moyens de déplacement 7. En outre, les moyens de déplacement comprennent 7 également un ressort 13 qui est disposé entre l'organe mobile formant pince 5 et un élément 14 (qui fait également partie des moyens de transmission 11) articulé à la première bielle 12 et monté en translation selon la direction longitudinale 3 dans le corps de préhension 2. Ce ressort 13 permet un ajustement de la distance séparant les deux organes formant pince 4,5 en position fermée à l'épaisseur de la paroi latérale de l'article culinaire pincé. La deuxième bielle 12b est montée de façon pivotante, par une première extrémité, au corps de préhension 2, et par une seconde extrémité à la première bielle 12 selon un axe 12c qui est monté coulissant dans une rainure réalisée dans le levier 8. De plus, le dispositif de préhension amovible 1 comprend des moyens d'ouverture 15 qui permettent de faire passer les organes formant pince 4,5 de leur position stable fermée à leur position ouverte. Les moyens d'ouverture 15 sont mobiles entre une position de repos dans laquelle ils sont sans effet sur l'état des moyens de déplacement 7, et une position d'activation dans laquelle ils sont adaptés à entraîner les moyens de déplacement 7 initialement dans leur état de fermeture au-delà de leur état intermédiaire d'équilibre instable, de sorte qu'une fois cet état franchi, les moyens de déplacement 7 passent naturellement dans leur état stable d'ouverture (et les organes formant pince 4,5 passent naturellement dans leur position ouverte) du fait notamment de l'action du ressort 6 qui entraîne l'organe mobile formant pince 5 et donc l'élément 14 (via le ressort 13), les deux bielles 12,12b et le levier 8. Les moyens d'ouverture 15 comprennent au moins un bouton 16a,16b qui est disposé sur un côté longitudinal du corps de préhension 2, et qui est monté coulissant selon une direction ayant une composante dans la direction transversale 10. Dans le présent mode de réalisation, les moyens d'ouverture 15 sont formés par deux boutons 16a,16b, chaque bouton 16a,16b étant disposé sur un côté longitudinal du corps de préhension 2 qui lui est propre. Les deux boutons 16a,16b sont montés mobiles en translation dans une cavité 17 qui est réalisée dans le corps de préhension 2, au dessus du logement du levier 8. De plus, les moyens d'ouverture 15 sont sollicités dans leur position de repos par un ressort 18 qui, ici, est disposé dans la cavité 17 entre les deux boutons 16a,16b et prend appui sur ces derniers de façon à les éloigner l'un de l'autre et à faire en sorte qu'en position de repos ils fassent saillie hors du corps de préhension 2 par une ouverture 19 débouchant dans la cavité 17. Dans le présent mode de réalisation, l'interaction entre les moyens de déplacement 7 et les moyens d'ouverture 14 qui sont disposés au dessus des moyens de déplacement 7 est réalisée par au moins une surface d'entraînement 20 qui est portée par les moyens d'ouverture 15 (en l'occurrence, une surface 10, d'entraînement 20 est portée par chaque bouton 16a,16b) et qui, quand les moyens d'ouverture 15 sont déplacés de leur position de repos à leur position d'activation, est adaptée à venir en contact contre une surface de réception 21 portée par les moyens de déplacement 7 (en l'occurrence par 15 le levier 8) et à déplacer cette surface de réception 21 de façon à entraîner les moyens de déplacement 7 (le levier 8, et, par l'intermédiaire de l'axe 12c, les deux bielles 12,12b ainsi que l'élément 14) dans leur état d'ouverture (dans sa position déployée) et l'organe mobile 20 formant pince 5 dans sa position ouverte. Comme on peut le voir à la figure 6, pour chaque bouton 16a,16b, la surface d'entraînement 20 est inclinée dans les directions transversale 10 et verticale 22 de sorte que quand le bouton 16a,16b est entraîné dans sa position d'activation 25 par un déplacement dans la direction transversale 10, dans un premier temps, l'écart entre la surface d'entraînement 20 et la surface de réception 21 diminue jusqu'à ce qu'il y ait contact, et dans un deuxième temps, le levier 8 (par la surface de réception 20) est entraîné 30 en pivotement jusqu'à ce qu'il franchisse sa position intermédiaire d'équilibre instable. Par ailleurs, afin d'améliorer la sécurité du dispositif de préhension amovible 1, la cavité 17 et les deux boutons 16a,16b sont configurés et agencés de sorte que les deux boutons 16a,16b ne peuvent être déplacés jusque dans leur position d'activation que s'ils sont entraînés simultanément. De ce fait, si, malgré la sécurité apportée par l'emplacement particulier des boutons 16a,16b sur le corps de préhension 2, suite à un choc du dispositif de préhension amovible 1 contre un élément quelconque, l'un des deux boutons 16a,16b est heurté de façon être entraîné vers sa position d'activation, cette position ne sera pas atteinte du fait que l'autre bouton 16a,16b n'a pas été également entraîné vers sa position d'activation. Dans le présent mode de réalisation, cette fonctionnalité est due au fait que la cavité 17 et les deux boutons 16a,16b sont configurés de sorte que les boutons 16a,16b sont monté mobiles en translation selon une direction de déplacement 23 ayant une composante transversale 10 qui permet l'activation des moyens de déplacement 7, et une composante longitudinale 3 qui permet de bloquer le déplacement d'un bouton 16a si l'autre bouton 16b n'est pas également déplacé. De façon plus précise, comme on peut le voir aux figures 4 et 5, chaque bouton 16a,16b comprend une surface de guidage 24a,24b qui s'étend selon la direction de déplacement 23 et qui est adaptée à coulisser le long d'une rampe de guidage 25 réalisée dans la cavité 17 et parallèle à la surface de guidage 24a,24b correspondante. De ce fait, quand un bouton 16a est entraîné dans la direction transversale 10, il est également déplacé dans la direction longitudinale 3. De façon complémentaire, au moins l'un des boutons 16a comprend une patte 26a qui s'étend selon la direction transversale 10 en direction de l'autre bouton 16b, cet autre bouton 16b comprenant un logement 27b qui reçoit au moins partiellement la patte 26a du premier bouton 16a quelle que soit la position des deux boutons 16a,16b. En l'occurrence, chaque bouton 16a,16b est conformé de façon à comprendre au moins une patte 26a,26b et au moins un logement 27a,27b. Afin de réaliser le blocage des boutons 16a,16b quand ils sont déplacés isolément, les dimensions dans la direction longitudinale 3 du logement 27a et de la patte 26b reçue dans ce logement 27a sont telles que, lorsqu'un seul bouton 16a est déplacé, la patte 26b et le logement 27a qui lui est associé viennent en butée l'un contre l'autre par leur déplacement longitudinal relatif. Du fait de cette mise en butée, le bouton 16b immobile immobilise le bouton 16a déplacé avant que ce dernier ait atteint la position dans laquelle il entraîne les moyens de déplacement 7 dans leur état d'ouverture par franchissement de leur état d'équilibre instable. Ici, afin d'assurer une sécurité maximale, les dimensions dans la direction longitudinale 3 de chaque patte 26a,26b et de chaque logement 27a,27b associé sont sensiblement identiques de sorte que les deux boutons 16a,16b ne peuvent être déplacés que simultanément
L'invention concerne un dispositif de préhension amovible comprenant un corps, deux organes formant pince (4) mobiles l'un par rapport à l'autre entre une position ouverte et une position fermée, des moyens de déplacement (8) des organes formant pince (4) configurés de façon à pouvoir passer d'un état stable de fermeture à un état stable d'ouverture, et inversement, en passant par un état intermédiaire d'équilibre instable, et des moyens d'ouverture (15) des organes formant pince (4) adaptés à entraîner les moyens de déplacement (8) initialement dans leur état de fermeture au-delà de leur état intermédiaire d'équilibre instable.Selon l'invention, les moyens d'ouverture (15) comprennent au moins un bouton (16a, 16b) qui est disposé sur un côté longitudinal du corps, et qui est monté coulissant selon une direction de déplacement ayant une composante dans la direction transversale (10).
1. Dispositif de préhension amovible (1) comprenant un corps de préhension (2), deux organes formant pince (4,5) mobiles en translation l'un par rapport à l'autre selon une direction longitudinale (3) entre une position ouverte et une position fermée dans laquelle ils sont adaptés à pincer la jupe d'un article culinaire, des moyens de déplacement (7) des organes formant pince (4,5) configurés de façon à pouvoir passer d'un état stable de fermeture dans lequel les deux organes formant pince (4,5) sont dans leur position fermée, à un état stable d'ouverture dans lequel les deux organes formant pince (4,5) sont dans leur position ouverte, et inversement, en passant par un état intermédiaire d'équilibre instable, et des moyens d'ouverture (15) des organes formant pince (4,5) mobiles entre une position de repos dans laquelle ils sont sans effet sur l'état des moyens de déplacement (7), et une position d'activation dans laquelle ils sont adaptés à entraîner les moyens de déplacement (7) initialement dans leur état de fermeture au-delà de leur état intermédiaire d'équilibre instable, caractérisé en ce que les moyens d'ouverture (15) comprennent au moins un bouton (16a,16b) qui est disposé sur un côté longitudinal du corps de préhension (2), et qui est monté coulissant selon une direction de déplacement (23) ayant une composante dans la direction transversale (10) qui est perpendiculaire à la direction longitudinale (3). 2. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (7) comprennent un levier (8) mobile selon unaxe de pivotement (9) s'étendant selon la direction transversale (10) entre une position escamotée et une position déployée en passant par une position intermédiaire d'équilibre instable, ces trois positions correspondant, respectivement, à l'état de fermeture, d'ouverture et d'équilibre instable des moyens de déplacement (7). 3. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'ouverture (15) comprennent une surface d'entraînement (20) qui, quand ils (15) sont déplacés de leur position de repos à leur position d'activation, est adaptée à venir en contact contre une surface de réception (21) portée par les moyens de déplacement (7) et à déplacer cette surface (21) de façon à entraîner les moyens de déplacement (7) dans leur état d'ouverture. 4. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 3 dépendante de la 2, caractérisé en ce que la surface de réception (21) est portée par le levier (8). 5. Dispositif de préhension amovible (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'ouverture (15) comprennent deux boutons (16a,16b) qui sont montés coulissant dans une cavité (17) réalisée dans le corps de préhension (2), chaque bouton (16a,16b) étant disposé sur un côté longitudinal du corps de préhension (2) qui lui est propre. 6. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 5, caractérisé en ce que la cavité (17) et les deux boutons (16a,16b) sont configurés et agencés de sorte que les deux boutons (16a,16b) ne peuvent être déplacés jusque dans leur position d'activation que s'ils sont entraînés simultanément. 7. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 6, caractérisé en ce que la cavité (17) et les deux boutons (16a,16b) sont configurés et agencés de sorte que la direction de déplacement (23) de chaque bouton (16a,16b) possède une composante longitudinale (3) qui permet de bloquer le déplacement d'un bouton (16a) si l'autre bouton (16b) n'est pas également déplacé. 8. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 7, caractérisé en ce que chaque bouton (16a,16b) comprend une surface de guidage (24a,24b) s'étendant selon la direction de déplacement (23) correspondante et adaptée à coulisser le long d'une rampe de guidage (25) correspondante qui est réalisée dans la cavité (17) et qui lui est parallèle. 9. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins l'un des boutons (16a) comprend une patte (26a) qui s'étend selon la direction transversale (10) en direction de l'autre bouton (16b) qui comprend un logement (27b) recevant au moins partiellement la patte (26a) du premier bouton (16a) quelle que soit la position des deux boutons (16a,16b), les dimensions dans la direction longitudinale (3) du logement (27b) et de la patte (26a) reçue dans ce logement (27b) étant telles que, lorsqu'un seul bouton (16a) est déplacé, la patte (26a) et le logement (27b) correspondant viennent en butée l'un contre l'autre par leur déplacement longitudinal (3) relatif et immobilisent le bouton déplacé (16a) avant qu'il ait permis l'entraînement des moyens de déplacement (7) jusqu'à leur état d'équilibre instable. 10. Dispositif de préhension amovible (1) selon la 9, caractérisé en ce que les dimensions dansla direction longitudinale (3) de la patte (26a) et du logement (27b) qui la reçoit sont sensiblement identiques de sorte que les deux boutons (16a,16b) ne peuvent être déplacés que simultanément.
A
A47
A47J
A47J 45
A47J 45/10
FR2891235
A1
CONSTRUCTION LEGERE POUR UN CAPOT DE RECOUVREMENT D'UN ESPACE ARRIERE DE RANGEMENT D'UN VEHICULE TRANSFORMABLE
20,070,330
L'invention concerne un véhicule transformable présentant un avant (AVT), un arrière (ARR) et comprenant un châssis, un habitacle avec des sièges pour les occupants du véhicule, un toit mobile entre un premier état dans lequel il est fermé au-dessus de l'habitacle et un deuxième état dans lequel il ouvert à l'écart, un espace arrière de rangement situé derrière l'habitacle, et un dispositif de recouvrement de cet espace arrière de rangement. Sous un aspect notable, est ici en particulier concernée la manière de recouvrir le dessus du coffre, lequel coffre est donc adapté pour recevoir indifféremment des bagages (ou autres charges) ou le toit du véhicule, ce véhicule étant donc typiquement un véhicule convertible, susceptible d'avoir différentes configurations, comme par exemple une configuration pick-up découvrable. Eventuellement sous un autre aspect, on peut considérer qu'est aussi ici concernée la réalisation d'un dispositif de recouvrement du coffre, comme précité, qui soit simple et peu coûteux. L'application de l'invention spécifiquement à un véhicule convertible â toit rigide rétractable est établie. En pratique, pour satisfaire au moins certains des buts visés susmentionnés, il est proposé que le dispositif de recouvrement de l'espace arrière de rangement comprend une construction légère montée mobile par rapport au châssis et qui est pliable et dépliable et/ou souple, telle qu'essentiellement une bâche, cette construction légère étant adaptée pour être: - pliée, déformée ou déplacée, pour dégager, audessus, ou en haut, dudit espace de rangement, un passage pour un accès à des bagages, ou d'autres charges extérieures, disposés/à disposer dans cet espace de rangement et pour y ranger le toit mobile, - et dépliée, encore déformée, ou à nouveau déplacée, pour fermer ledit passage. Favorablement, la construction légère considérée sera adaptée pour être: pliée, ou déformée, dans un premier état ou une première position, pour dégager, au-dessus dudit espace de rangement, le passage pour l'accès aux bagages ou autres charges extérieures disposés/à disposer dans cet espace de rangement, - et pliée, ou déformée, dans un second état ou une seconde position, pour y ranger le toit mobile, dans le deuxième état de celui-ci. Une destination clairement identifiée comme intéressante d'un tel dispositif de recouvrement concernant un toit rigide rétractable, on prévoit que ce toit comprenne favorablement au moins deux éléments de toit rigides articulés l'un par rapport à l'autre et, pour l'un au moins, par rapport au châssis du véhicule, ces articulations étant adaptées pour que le mouvement du toit de son premier vers son deuxième états comprenne un déplacement desdits éléments du toit l'un vers l'autre. Suivant une considération particulière, on prévoit que le dispositif de recouvrement soit porté directement par le châssis du véhicule, en liaison avec des moyens permettant son ouverture et sa fermeture par pliage et/ou déformation. Suivant une autre approche, on prévoit aussi que, pour dégager le passage précité permettant de ranger le toit dans l'espace de rangement par déplacement de la construction légère, sans nécessairement la déformer ou la plier, celle-ci soit portée par un bâti intermédiaire monté alors mobile par rapport au châssis du véhicule. Dans ce cas, on conseille, pour ouvrir et fermer ce passage d'accès au coffre: - que le bâti intermédiaire soit articulé vers l'arrière au châssis du véhicule, en déplaçant donc avec lui, lors de ces mouvements, la construction légère, - et que cette construction légère soit mobile ou déplaçable par rapport au bâti intermédiaire, pour être ouverte et fermée, l'ouverture dudit bâti autour de son articulation permettant le rangement du toit et l'ouverture de la construction légère, ou du dispositif de recouvrement correspondant, permettant l'accès aux bagages et autres charges du coffre. On peut ainsi définir des mouvements différents pour l'ouverture du bâti (rangement du toit dans le coffre) et pour l'ouverture du dispositif de recouvrement (rangement et/ou accès aux bagages dans le coffre). Pour la réalisation structurelle du dispositif de recouvrement en luimême, ou au moins de sa construction légère , il est en particulier proposé de le/la réaliser: - sous la forme de toile enroulable sur un rouleur, - ou comme un système en accordéon, - ou encore sous forme de panneaux semi-rigides articulés entre eux, - voire encore sous la forme d'une toile souple portée par des éléments d'encadrement articulés entre eux 5 et/ou pliables les uns par rapport aux autres. Dans certains cas, on peut considérer comme utile et approprié de prévoir, vers l'arrière du véhicule (et donc du châssis), un portillon (typiquement rigide) articulé au châssis de manière à basculer autour d'un axe sensiblement transversal à l'axe longitudinal du véhicule. La liaison entre le portillon et le châssis sera de préférence telle que ce portillon sera adapté pour être ouvert et fermé, typiquement pour un accès à l'intérieur du coffre, par l'extrémité arrière de celui-ci et du véhicule. On conseille, dans cette situation, que la fermeture du portillon sur le châssis permette à un bord du portillon de venir retenir un bord du dispositif de recouvrement de sorte à interdire alors, dans au moins une position, l'ouverture de ce dernier. On conseille par ailleurs que, fermé, le portillon et le dispositif de recouvrement puissent occuper une première position relative de retenue du dispositif de recouvrement et une deuxième position relative de libération de ce dispositif de recouvrement de sorte à autoriser alors l'ouverture de ce dernier. Ci-dessous suit une description détaillée de quelques réalisations privilégiées données à titre 30 d'exemples non limitatifs et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale (axe X) d'un véhicule, longitudinal médian X du véhicule) entre la traverse supérieure 13 du pare-brise et, à l'arrière, la vitre arrière (ou lunette arrière) 15 dressée globalement transversalement à l'axe longitudinal X. Le toit 5 est mobile entre une première position dans laquelle il recouvre au moins en partie l'habitacle 7 et une deuxième position dans laquelle cet habitacle est au moins en partie dégagé, le toit étant alors situé à l'écart du dessus de l'habitacle. Favorablement, il s'agira d'un toit articulé vis-à-vis du châssis 3, même si un toit retirable (par complète séparation avec le châssis 3 et donc le véhicule) est envisageable, par exemple un hard top . Par ailleurs, ce toit 5 est ici un toit rigide, même si une capote souple articulée est envisageable. Il s'agit en particulier d'un toit comprenant au moins deux éléments rigides 5a,5b de recouvrement de l'habitacle, respectivement un élément avant 5a et un élément arrière 5b situé derrière l'élément avant au moins dans ladite première position du toit au-dessus de l'habitacle 7, ces éléments avant et arrière étant ici articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un premier pivot 57 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal X du véhicule. L'élément arrière 5b du toit est en outre articulé par rapport au châssis 3 autour d'un second pivot 59 s'étendant sensiblement perpendiculairement audit axe longitudinal X. Le passage du toit de sa première à sa seconde position inclut un pliage des éléments avant et arrière du toit l'un vers l'autre, ainsi que cette articulation de l'élément arrière de toit longitudinal médian X du véhicule) entre la traverse supérieure 13 du pare-brise et, à l'arrière, la vitre arrière (ou lunette arrière) 15 dressée globalement transversalement à l'axe longitudinal X. Le toit 5 est mobile entre une première position dans laquelle il recouvre au moins en partie l'habitacle 7 et une deuxième position dans laquelle cet habitacle est au moins en partie dégagé, le toit étant alors situé à l'écart du dessus de l'habitacle. Favorablement, il s'agira d'un toit articulé vis-à-vis du châssis 3, même si un toit retirable (par complète séparation avec le châssis 3 et donc le véhicule) est envisageable, par exemple un hard top . Par ailleurs, ce toit 5 est ici un toit rigide, même si une capote souple articulée est envisageable. Il s'agit en particulier d'un toit comprenant au moins deux éléments rigides 55a, 55b de recouvrement de l'habitacle, respectivement un élément avant 55a et un élément arrière 55b situé derrière l'élément avant au moins dans ladite première position du toit au-dessus de l'habitacle 7, ces éléments avant et arrière étant ici articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un premier pivot 57 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal X du véhicule. L'élément arrière 55b du toit est en outre articulé par rapport au châssis 3 autour d'un second pivot 59 s'étendant sensiblement perpendiculairement audit axe longitudinal X. Le passage du toit de sa première à sa seconde position inclut un pliage des éléments avant et arrière du toit l'un vers l'autre, ainsi que cette articulation de l'élément arrière de toit 5b autour du pivot 59 (voir toit plié dans l'espace 19, traits mixtes figure 1). D'autres éléments de toit, tels que des custodes articulées, pourraient aussi être prévus, de même que d'autres mécanismes de mouvement du toit (oscillo- coulissant, éléments coulissants sur des glissières...) Qu'il s'agisse d'une version pick-up , ou transformable ainsi à partir par exemple d'un cabriolet ou d'un coupé, comme sur la figure 1, ou par exemple d'une version découvrable, l'espace arrière de rangement (ou de chargement) 19 est situé en contrebas du sommet de la vitre arrière 15 et, ici, du toit 5 alors fermé. La limite arrière de ce toit 5 définit également, et sensiblement, la limite avant d'un ensemble de capotage mobile 17 adapté pour recouvrir ou libérer l'accès à une zone de rangement arrière 19 qui pourra être considérée, en particulier, comme une plate-forme de pick-up (couverture 210 ouverte) ou comme un coffre arrière. La zone 19 définit un volume de rangement du toit et/ou de bagages (ou autres charges). Ici, les deux peuvent être rangées dans un volume unique qui occupe toute la zone 19 et donc l'intégralité du volume du coffre illustré. Rangés dans la zone 19, les éléments de toit 5a, 5b sont dans un état plié (voir figure 1). L'ensemble de capotage mobile 17 comprend au moins un dispositif mobile 21 de recouvrement adapté pour recouvrir au moins le dessus de l'espace de rangement 19, à l'endroit (au moins) de son ouverture supérieure 25. Et ce dispositif de recouvrement 21 comprend lui-même au moins une construction, ou une couverture, légère 210, pliable et dépliable et/ou souple, telle que présentée ci-avant dans ses caractéristiques de pliage/dépliage, déformation et/ou déplacement, pour: - à l'ouverture, dégager en haut de l'espace 19, à l'endroit de l'ouverture supérieure 25, un passage 25a qui peut occuper tout ou partie de cette ouverture pour un accès à des bagages disposés dans cet espace et pour y ranger le toit mobile 5 (voir par exemple figure 13), - à la fermeture, fermer ce passage 25a (voir par exemple figure 12, trait plein, position horizontale). Eventuellement, l'ensemble mobile 17 de capotage de l'espace de rangement 19 peut comprendre en outre, vers l'arrière (ARR) du véhicule, un portillon 27 adapté pour être ouvert et fermé, pour un accès audit espace 19, par l'arrière de celui-ci. Au moins dans son état fermé contre le châssis, ce portillon se dresse donc sur une hauteur permettant une fermeture en hauteur de cet espace, à son bord ouvert arrière. Le portillon 27 est articulé au châssis de manière à basculer autour d'un axe 27a sensiblement transversal à l'axe longitudinal X. Favorablement, et comme illustré fig.2, la fermeture de ce portillon contre le châssis permettra à un bord de ce portillon, ici son bord supérieur avant 270, de venir retenir un bord de la construction légère 210, de sorte à interdire alors, dans au moins une position, son ouverture. Sur la figure 2, dans son état de retenue du bord arrière 210a de la construction légère, le bord considéré du portillon recouvre ce bord 210a, alors que cette construction légère est donc fermée par dessus l'ouverture supérieure 25. Par souci de facilité de lecture, on dénommera ci-après couverture la construction légère 210, 210b... Toujours fig.2, et couverture 210 fermée, alors qu'il demeure rabattu et, sensiblement, lui-même fermé contre le châssis, le portillon 27 peut, par un court mouvement autorisé, occuper soit une première position de retenue de cette couverture 210 (trait plein), soit une deuxième position de libération de la couverture autorisant alors son ouverture (traits mixtes). Pour cela, on a prévu fig.2 un cliquet 81 permettant d'indexer le portillon dans sa deuxième position. Ceci est réalisé grâce au cliquet 81 monté pivotant en 81a, sur le châssis 3, avec rappel élastique, comme l'indique la flèche fig.2. Une encoche 83 est réalisée sur ce cliquet pour permettre d'indexer un pion 85 situé dans le bas du portillon. Revenant au dispositif de recouvrement 21, des moyens permettant son ouverture et sa fermeture par pliage/dépliage et/ou déformation lui permettent d'être porté soit directement soit indirectement par le châssis 3. Figure 3, une barre transversale 29, fixée ici le long du bord transversal arrière de la couverture 210 présente à ses extrémités latérales des pions saillants 29a, 29b qui coulissent chacun dans une glissière latérale 31a, 31b fixée ou intégrée soit au châssis 3, soit à un bâti intermédiaire 31 monté articulé à ce châssis. Dans ce dernier cas, le dispositif de recouvrement 21 est porté par ce bâti intermédiaire et est mobile et/ou déplaçable par rapport à lui. La figure 4 montre ainsi cette solution à glissières, dans l'hypothèse où le dispositif de recouvrement 21 est guidé latéralement, ici en 21a, dans la glissière 31a ici formée dans le bâti intermédiaire 31. A titre d'alternative, la couverture 210 peut latéralement reposer, fermée, sur les bords latéraux du châssis le long de l'ouverture 25 ou, comme illustré figure 5, sur les bords correspondants, ici figurés pour l'un en 33 du bâti 31. Des joints élastiques, par exemple clipsables, tels que 35, peuvent assurer la liaison libérable et étanche entre la couverture et ce bâti intermédiaire. S'il existe, ce bâti 31 sera favorablement articulé vers l'arrière au châssis 3, pour être ouvert et fermé. De préférence, ce sera pour s'ouvrir de l'avant vers l'arrière du véhicule. Figure 6, deux pivots d'articulation, dont l'un 37a est figuré, sont situés chacun à l'arrière d'une des deux branches latérales (tubes ou barreaux) 39a, 39b entre lesquelles est disposé le dispositif mobile de recouvrement 21. On retrouve figure 4 la branche 39a comme un tube et comme une barre sur la figure 5. Les pivots d'articulation arrière tels que 37a coopèrent avec des moyens de pivotement complémentaires, tels que repérés 41a pour l'un sur la figure 1, situés vers l'extrémité arrière haute de l'espace 19, et donc dans la zone où le portillon 27 (s'il existe) vient porter contre le châssis par son bord supérieur, lorsqu'il est fermé. Bien que l'ouverture de ce bâti intermédiaire 31 puisse être différente, dans la solution figurée et conseillée, l'ouverture du bâti 31 par basculement arrière autour de son articulation arrière doit permettre le rangement du toit 5 dans l'espace 19, que le couvercle 210 lié à lui soit ouvert ou fermé, tandis que, le bâti 31 fermé par-dessus l'ouverture 25 du châssis, l'ouverture du seul couvercle 210 permettra l'accès aux bagages dans le coffre, en particulier. Dans ce mode de réalisation, les branches latérales 39a, 39b sont reliées entre elles à l'avant par une armature 41 qui se dresse entre sensiblement le niveau de l'ouverture 25 (ou des branches 39a, 39b) et le niveau arrière du toit 5 dans son état fermé, dans le but donc de fermer à l'arrière l'habitacle, l'armature 41 pouvant à cet égard porter la lunette arrière 15. L'armature 41 se dresse ainsi à la manière d'un arceau 45 dont les extrémités inférieures sont reliées par un tube ou une barre latérale 47 joignant également les extrémités avant des deux branches latérales 39a, 39b, comme montré figure 6. Un ou deux vérins 49 d'équilibrage, à ressort ou à gaz, faciliteront la manoeuvre d'ouverture/fermeture de ce bâti intermédiaire articulé 31. Et des centreurs 51a, 51b (voir également figure 7) disposés ici vers l'extrémité avant des branches latérales 39a, 39b, sous elles, faciliteront le positionnement du bâti 31 dans sa fermeture sur le châssis 3 (coopération par exemple entre des pions coniques et des formes en creux correspondantes). Au moins latéralement, un tel bâti 31 pourra recevoir deux pièces d'habillage dont l'une 53a a été schématisée figures 1 à 8. Il pourra s'agir de deux coques moulées ou thermoformées, montées latéralement pardessus les branches latérales et au moins les montants dressés de l'arceau 45, comme montré plus particulièrement sur les figures 6 et 7. Pour le verrouillage libérable du bâti intermédiaire 31, les figures 6 et 7 montrent une solution à verrous, tels que 55a, 55b de type grenouillère manuelle, interposés entre l'avant des branches latérales (bord opposé à l'articulation) et le châssis 3. Figure 4, dans cette variante à glissières qui peut bien entendu s'appliquer avec les pièces d'habillage précitées, on retrouve une solution à pièces d'habillage latérales, telles que repérée 53a, qui intègrent donc l'une des glissières, 31a, tout en recouvrant le tube 39a. Figures 4 et 5, on voit que les habillages latéraux, de préférence à l'endroit des branches latérales telles que 39a, reposent sur une zone correspondante du châssis 3 par l'intermédiaire de joints tels que 61a permettant la liaison séparable étanche recherchée entre ces pièces. Figure 8, on retrouve le toit mobile 5 dans son état fermé au-dessus de l'habitacle et le bâti 31 également fermé par-dessus l'ouverture supérieure 25 de l'espace de rangement, avec son armature frontale 41 fermant l'habitacle à l'arrière, entre le toit et le niveau de la couverture 210 montrée ici fermée par-dessus le passage 25. Transversalement, le long du bord arrière de la couverture 210, on aperçoit le haut du portillon 27, alors fermé, qui vient de la continuité de courbure des pièces d'habillage latérales 39a, 39b. Figures 3, ainsi que 9 à 13, on voit différents modes de réalisation du dispositif de recouvrement 21 avec sa couverture. Figure 3, la couverture 210, est montée, à l'opposé de sa barre transversale arrière 29, sur un dispositif à enrouleur 63 qui peut être disposé à l'intérieur de l'espace 19, à son extrémité transversale avant, par exemple juste derrière le haut des sièges arrière 11. En particulier dans ce cas, la couverture 210 pourra consister en une toile souple et étanche à l'eau, ici enroulable. Figure 9, la couverture 210b est déformable en accordéon, par plis rabattables, avec éventuellement de fines tiges transversales rigidificatrices 65 liées à cette toile de couverture 210b et pouvant porter latéralement, par exemple à l'endroit d'une pliure sur deux, des pions 66 qui pourraient être engagés dans les glissières précitées 31a, 31b. Figure 9, on voit la couverture 210b à la fois dépliée et repliée en accordéon, avec ici un possible coulissement tant de l'avant vers l'arrière que l'inverse. On pourrait prévoir deux demi-couvertures en accordéon, tel qu'illustré. Figure 10, on voit que le dispositif de recouvrement peut être constitué avec une couverture déformable, par exemple comme une feuille thermoformée 210c. Cette feuille peut être déformée entre un état à plat (trait plein) adapté pour recouvrir l'ouverture 25 précitée et un état déformé, sensiblement plié en dôme (trait mixte) libérant alors tout ou partie de l'ouverture 25, pour créer le passage 25a et donc l'accès à l'intérieur de l'espace de rangement déjà cité. Des barres, transversales 69a, 69b pourront border à l'avant et à l'arrière la couverture 210c qui pourra, si nécessaire, grâce à elles, par exemple coulisser dans les glissières précitées via des pions tels que 71a, 71b. Figures 11, 12 et 13, le dispositif de recouvrement 21 est réalisé avec une couverture consistant en une toile 210d souple portée par des moyens d'encadrement 73 qui peuvent être articulés entre eux et/ou pliables les uns par rapport aux autres. Dans cette solution, ces moyens d'encadrement comprennent un cadre périmétrique 75, ainsi que deux barres ou fils rigides intermédiaires 77a, 77b situés à proximité de l'axe médian 79a (transversal à X) du cadre, et s'étendant parallèlement à lui. La couverture souple 210d recouvre toute la surface intérieure du cadre 75 à laquelle elle est fixée en périphérie. Figure 11, l'élément de recouvrement 21 est sensiblement à plat, dans son état habituel de recouvrement de l'ouverture 25 déjà citée. La toile souple 210d est tendue. Dans l'alignement de l'axe transversal d'articulation 79a, le cadre 75 peut porter des tourillons (non représentés) le liant de manière articulée au châssis 3, ou au bâti 31, comme illustré. Pour ouvrir cette couverture du dispositif de recouvrement 21, de l'arrière vers l'avant dans l'illustration des figures 12 et 13, et ici pour un accès aux bagages, on libère toute retenue du cadre le long de son tronçon transversal arrière 75a et on fait soit pivoter la moitié arrière du cadre autour de l'axe transversal 79a, soit éventuellement tourner la partie de cadre située entre les traverses 77a et 77b (voir figure 12), en particulier si des tourillons de liaison ont été prévus dans la continuité de la traverse 77b et qu'une possible articulation du cadre a été prévue (voir traits mixtes sur la figure 12). La toile 210d est alors détendue. Il suffit de poursuivre le pliage, ou la déformation, jusque par exemple la situation de la figure 13 où l'on a complètement libéré le passage recherché 25a, en haut de l'ouverture supérieure 25 de l'espace 19, après avoir rabattu l'un sur l'autre les deux moitiés du cadre 75 et donc avoir replié la toile 210d. Ici c'est le châssis 3 que l'on a supposé porteur. Si seule une demi-ouverture par basculement de l'arrière vers l'avant de sa couverture 210d est souhaitée, comme montré figure 13, on peut alors prévoir en particulier des pions latéraux de retenue 81a, 81b dans le prolongement de la barre transversale avant 75b du cadre 75, comme montré figure 11, pour une liaison fixe avec le châssis ou le bâti intermédiaire 31. Si nécessaire, un basculement inverse pour une demi-ouverture vers l'arrière serait possible, en adaptant légèrement et de façon simple et évidente la solution ci-dessus. On notera encore: - que, de préférence, les moyens de verrouillage libérable 55a,55b solidariseront donc le bâti avec la caisse 3 du véhicule, tout en autorisant la libération de ce bâti 31 pour le rangement du toit, et/ou - que, favorablement, l'arceau structurel 41 intégré au bâti protégera en cas de retournement du 10 véhicule
Il s'agit de recouvrir un espace (19) arrière de rangement d'un véhicule transformable. Le dispositif (21) de recouvrement concerné comprend une construction légère (210) montée mobile par rapport au châssis (3), pliable et dépliable et/ou souple et qui est adaptée pour être :- pliée, déformée ou déplacée, pour dégager un passage supérieur (25) pour un accès à des bagages disposés dans l'espace (19) de rangement et pour y ranger le toit (5) mobile du véhicule,- et dépliée, encore déformée, ou à nouveau déplacée, pour fermer ledit passage (25).
1. Véhicule transformable présentant un avant (AVT), un arrière (ARR) et comprenant un châssis, un habitacle (7) avec des sièges pour les occupants du véhicule, un toit (5,5a,5b) mobile entre un premier état dans lequel il recouvre au moins en partie l'habitacle (7) et un deuxième état dans lequel l'habitacle est au moins en partie dégagé, le toit étant alors situé à l'écart du dessus de l'habitacle qu'il recouvrait dans le premier état, un espace arrière de rangement (19) situé derrière l'habitacle (7), et un dispositif de recouvrement de cet espace arrière (19) de rangement, caractérisé en ce que le dispositif (21) de recouvrement de l'espace arrière (19) de rangement comprend une construction légère (210,210b,210c,210d) montée mobile par rapport au châssis (3) et qui est pliable et dépliable et/ou souple, telle qu'essentiellement une bâche, cette construction légère étant adaptée pour être: - pliée, déformée ou déplacée, pour dégager, au-dessus dudit espace (19) de rangement, un passage (25a) pour un accès à des bagages, ou d'autres charges extérieures, disposés/à disposer dans cet espace (19) de rangement et pour y ranger le toit (5,55) mobile, - et dépliée, encore déformée, ou à nouveau déplacée, pour fermer ledit passage (25a). 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la construction légère est adaptée pour être: - pliée, ou déformée, dans un premier état ou une première position, pour dégager, au-dessus dudit espace (19) de rangement, le passage (25a) pour l'accès aux bagages ou autres charges extérieures disposés/à disposer dans cet espace (19) de rangement, - et pliée, ou déformée, dans un second état ou une seconde position, pour y ranger le toit (5,5a,5b) mobile, dans le deuxième état de celui-ci. 3. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (21, 210, 210b, 210c, 210d) de recouvrement est porté soit directement soit indirectement par le châssis (3) du véhicule, par des moyens {63,75) permettant son ouverture et sa fermeture par pliage et/ou déformation. 4. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour être déplacée pour dégager ledit passage permettant de ranger le toit (5,5a,5b) dans l'espace (19) de rangement, la construction légère (210, 210b, 210c, 210d) est portée par un bâti intermédiaire (31) monté mobile par rapport au châssis (3) du véhicule. 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce que, pour ouvrir et fermer ledit passage: - le bâti intermédiaire (31) est articulé au châssis (3) du véhicule, pour être ouvert et fermé, en déplaçant avec lui, lors de ces mouvements, la construction légère, - et cette construction légère (210, 210b, 210c, 210d) est mobile ou déplaçable par rapport à ce bâti intermédiaire, pour être elle-même ouverte et fermée, -l'ouverture dudit bâti (31) autour de son articulation permettant le rangement du toit et l'ouverture de la construction légère permettant l'accès auxdits bagages et autres charges. 6. Véhicule selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de verrouillage libérable (55a,55b) pour solidariser le bâti avec la caisse (3) du véhicule, tout en autorisant la libération de ce bâti (31) pour le rangement du toit. 7. Véhicule selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le bâti intègre un arceau structurel (41) de protection en cas de retournement du véhicule. 8. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la construction légère est réalisée sous une forme de toile (210) enroulable sur un enrouleur. 9. Véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la construction légère est réalisée en accordéon (210b). 10. Véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de recouvrement est réalisé sous forme de panneaux semirigides (210c) articulés entre eux. 11. Véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de recouvrement est réalisé sous la forme d'une toile souple (210d) portée par des éléments d'encadrement (75,75a,75b) articulés entre eux et/ou pliables les uns par rapport aux autres. 12. Véhicule selon la 11, caractérisé en ce que la toile (210d) est fixée sur l'essentiel de sa périphérie à des éléments d'encadrement (75,75a,75b). 13. Véhicule selon la 11, caractérisé en ce que la toile (210c,210d) est fixée sur deux barres (75a,75b,69a,69b) parallèles disposées vers des bords extérieurs du dispositif de recouvrement. 14. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, vers l'arrière du véhicule, un portillon (27) articulé au châssis de manière à basculer autour d'un axe sensiblement transversal à l'axe longitudinal du véhicule, ce portillon étant adapté pour être ouvert et fermé, sa fermeture sur le châssis (3) permettant à un bord de ce portillon de venir retenir un bord (20a) du dispositif de recouvrement de sorte à interdire alors, dans au moins une position, l'ouverture de ce dernier. 15. Véhicule selon la 14, caractérisé en ce que dans son état de retenue du bord du dispositif de recouvrement, le portillon (27, 270) recouvre ce bord. 16. Véhicule selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que, rabattu fermé contre le châssis, le portillon (27) et le dispositif de recouvrement (21,210,210a...) peuvent occuper une première position relative de retenue du dispositif de recouvrement et une deuxième position relative de libération de ce dispositif de recouvrement de sorte à autoriser alors l'ouverture de ce dernier.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 5
B62D 25/10,B60R 5/04,B62D 25/24
FR2899329
A1
AGENCEMENT POUR LA MESURE DU COUPLE ET DE LA VITESSE D'UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
"" L'invention concerne un agencement pour la mesure du couple et de la vitesse auxquels est soumise une roue motrice 5 d'un véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un agencement pour la mesure du couple et de la vitesse auxquels est soumise une roue motrice d'un véhicule automobile, du type qui comporte au moins un arbre de transmission entraînant la roue et un io dispositif de mesure du couple et de la vitesse de l'arbre. On connaît de nombreux exemples de dispositifs de ce type Il s'agit pour la plupart de dispositifs comportant au moins un galet qui est relié à un capteur et qui est agencé au contact de is l'arbre de transmission pour être entraîné par celui-ci de manière à fournir une information au moins représentative de la vitesse de rotation dudit arbre de transmission. Le galet et le capteur sont généralement liés à un élément de structure de caisse par un dispositif élastique qui est destiné à 20 permettre au galet de suivre en partie les débattements de l'arbre de transmission. Toutefois, on a constaté, lorsque l'arbre de transmission est soumis à des débattements importants, que le dispositif élastique n'est pas toujours à même de permettre au galet de 25 suivre en partie les débattements de l'arbre de transmission, ce qui se traduit par une perte d'informations fournies par le ou les capteurs. C'est notamment le cas lorsque le véhicule circule sur un terrain accidenté ou lorsque l'arbre de transmission est soumis à 30 de brusques variations de couple, par exemple lors d'un démarrage sportif ou d'un freinage violent. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment qui est insensible au débattement de l'arbre de transmission. 20 25 30 2 Dans ce but, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le dispositif de mesure est intégralement porté par un tronçon cylindrique de l'arbre de transmission, pour permettre la mesure du couple et de la vitesse quel que soit le débattement dudit arbre. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le dispositif de mesure comporte, radialement en s'éloignant de l'axe du tronçon de l'arbre de transmission • un premier support tubulaire, dont un alésage interne io est reçu de manière solidaire sur le tronçon de l'arbre de transmission, et qui comporte un premier tronçon cylindrique extérieur de diamètre élevé et un deuxième tronçon cylindrique extérieur de diamètre réduit, 15 • un roulement, dont une cage intérieure est reçue de manière solidaire sur le deuxième tronçon cylindrique de diamètre réduit du premier support tubulaire, • une cible rotative de forme sensiblement annulaire dont un alésage intérieur est reçu de manière solidaire sur l'extrémité du premier tronçon cylindrique extérieur de diamètre élevé du premier support tubulaire, • un deuxième support annulaire, de diamètre sensiblement correspondant à celui de la cible rotative annulaire, dont un alésage intérieur est reçu de manière solidaire sur une cage extérieure du roulement, • un capteur de vitesse, qui est reçu dans un perçage d'orientation axiale qui traverse le deuxième support annulaire et qui débouche en regard de la cible rotative, de manière à être agencé en regard d'une partie de détection de la cible rotative annulaire 3 • un troisième support de tête d'induction, qui est fixé par l'intermédiaire de vis sur une face d'extrémité du deuxième support annulaire qui est opposée à la cible rotative annulaire, • une tête d'induction de mesure de couple, qui est fixée sur le troisième support de tête d'induction, - le premier support est fixé sur le tronçon de l'arbre de transmission par l'intermédiaire d'au moins une vis pointeau qui traverse un perçage qui est formé dans le premier tronçon io cylindrique extérieur de diamètre et qui est incliné d'un angle déterminé par rapport à la direction axiale. - le deuxième support annulaire est emboîté sur la cage extérieure du roulement et il est immobilisé sur ladite cage par l'intermédiaire d'au moins une vis pointeau qui traverse un is perçage radial traversant ledit deuxième support, - la cible rotative est fixée sur le premier tronçon cylindrique extérieur de diamètre élevé du premier support tubulaire par l'intermédiaire d'au moins une vis d'orientation axiale qui traverse la cible et qui est reçue dans un taraudage 20 axial formé dans l'épaisseur du premier tronçon cylindrique, - la partie de détection de la cible rotative annulaire est constituée d'une partie périphérique de la cible rotative annulaire munie de dents réparties angulairement de manière régulière, et le capteur de vitesse est un capteur susceptible d'émettre un 25 signal de fréquence de rotation représentatif de la vitesse de rotation de la cible rotative en réponse au passage des dents devant ledit capteur lorsque la cible rotative est entraînée en rotation à ladite vitesse, - les dents sont réalisées en un matériau métallique et le 30 capteur est un capteur magnétique, - le capteur est un capteur optique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la 4 compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un agencement 10 selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail en perspective éclatée d'un agencement selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe assemblée de l'agencement de la figure 2 ; Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence io identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. On a représenté à la figure 1 l'ensemble d'un agencement 10 pour la mesure du couple et de la vitesse auquel est soumise une roue motrice (non représentée) d'un véhicule automobile. 15 De manière connue, un tel agencement 10 comporte au moins un arbre 12 de transmission entraînant la roue et un dispositif 14 de mesure du couple et de la vitesse de l'arbre. L'arbre 12 est, à titre d'exemple et de manière non limitative de l'invention, un arbre de transmission homocinétique, 20 communément appelé "joint de cardan" qui comporte au moins une articulation 16 destinée à permettre la transmission d'un mouvement de rotation d'une boîte de vitesses transversale d'un véhicule aux roues directrices de celui-ci. Conformément à l'invention, le dispositif 14 de mesure est 25 intégralement porté par un tronçon cylindrique 18 de l'arbre 12 de transmission, pour permettre la mesure du couple et de la vitesse quel que soit le débattement dudit arbre 12 . Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 1 à 3, le dispositif 14 de mesure comporte, radialement en s'éloignant 30 de l'axe A du tronçon 18 de l'arbre 12 de transmission : - un premier support tubulaire 20, dont un alésage interne 22 est reçu de manière solidaire sur le tronçon 18 de l'arbre 12 de transmission, et qui comporte un premier tronçon 24 cylindrique extérieur de diamètre élevé et un deuxième tronçon cylindrique extérieur 26 de diamètre réduit, - un roulement 27, dont une cage intérieure 28 est reçue de manière solidaire sur le deuxième tronçon cylindrique 26 de s diamètre réduit du premier support tubulaire 20, - une cible rotative 30 de forme sensiblement annulaire dont un alésage intérieur 32 est reçu de manière solidaire sur l'extrémité 34 du premier tronçon cylindrique 24 extérieur de diamètre élevé du premier support tubulaire 20, io - un deuxième support annulaire 36, de diamètre sensiblement correspondant à celui de la cible 30 rotative annulaire, dont un alésage intérieur 38 est reçu de manière solidaire sur une cage extérieure 40 du roulement, - un capteur de vitesse 41, qui est reçu dans un perçage 15 42 d'orientation axiale qui traverse le deuxième support 36 annulaire et qui débouche en regard de la cible rotative 30, de manière à être agencé en regard d'une partie 44 de détection de la cible 30 rotative annulaire, - un troisième support 46 de tête d'induction, qui est fixé 20 par l'intermédiaire de vis 48 sur une face d'extrémité 50 du deuxième support annulaire 36 qui est opposée à la cible 30 rotative annulaire, -une tête d'induction 52 de mesure de couple, qui est fixée sur le troisième support 46 de tête d'induction. 25 Avantageusement, le premier support 20 est fixé sur le tronçon 18 de l'arbre 12 de transmission par l'intermédiaire d'au moins une vis pointeau 54 qui traverse un perçage 56 qui est formé dans le premier tronçon 34 cylindrique extérieur de diamètre élevé et qui est incliné d'un angle déterminé par rapport 30 à la direction axiale "A". Le deuxième support annulaire 36, quand à lui, est emboîté sur la cage extérieure 40 du roulement 27 et il est immobilisé sur ladite cage 40 par l'intermédiaire d'au moins une vis pointeau 58 6 qui traverse un perçage radial 60 traversant ledit deuxième support 36. La cible rotative 30 est fixée sur le premier tronçon 34 cylindrique extérieur de diamètre élevé du premier support 24 tubulaire par l'intermédiaire d'au moins une vis 62 d'orientation axiale qui traverse un perçage 66 la cible 30 et qui est reçue dans un taraudage axial 64 formé dans l'épaisseur du premier tronçon 34 cylindrique. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la partie io 44 de détection de la cible 30 rotative annulaire est constituée d'une partie périphérique de la cible 30 rotative annulaire munie de dents radiales 68 qui sont réparties angulairement de manière régulière, et le capteur de vitesse 41 associé est un capteur qui est susceptible d'émettre un signal de fréquence de rotation is représentatif de la vitesse de rotation de la cible 30 rotative en réponse au passage des dents 68 devant ledit capteur 41 lorsque la cible 30 rotative est entraînée en rotation à ladite vitesse. Les dents 68 peuvent être réalisées en un matériau métallique et dans ce cas le capteur 41 est un capteur 41 20 magnétique. En variante, le capteur 41 peut être un capteur optique, et la cible 30 peut alors être réalisée par moulage d'un matériau plastique. Afin d'assurer une détection optimale du passage des 25 dents 68 par le capteur 41, on s'assurera qu'un jeu axial réduit existe entre les dents 68 et le capteur 41, notamment un jeu de 0.4 mm dans le cas d'un capteur 41 magnétique. L'invention propose donc un agencement 10 permettant la mesure du couple et de la vitesse d'une roue de véhicule 30 automobile avec une grande fiabilité
L'invention propose un agencement (10) pour la mesure du couple et de la vitesse auxquels est soumise une roue motrice d'un véhicule automobile, du type qui comporte au moins un arbre (12) de transmission entraînant la roue et un dispositif (14) de mesure du couple et de la vitesse de l'arbre (12), caractérisé en ce que le dispositif (14) de mesure est intégralement porté par un tronçon cylindrique (18) de l'arbre (12) de transmission, pour permettre la mesure du couple et de la vitesse quel que soit le débattement dudit arbre (12).
1. Agencement (10) pour la mesure du couple et de la vitesse auxquels est soumise une roue motrice d'un véhicule automobile, du type qui comporte au moins un arbre (12) de transmission entraînant la roue et un dispositif (14) de mesure du couple et de la vitesse de l'arbre (12), caractérisé en ce que le dispositif (14) de mesure est intégralement porté par un tronçon cylindrique (18) de l'arbre (12) de transmission, pour permettre la mesure du couple et de la io vitesse quel que soit le débattement dudit arbre (12). 2. Agencement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif (14) de mesure comporte, radialement en s'éloignant de l'axe (A) du tronçon (18) de l'arbre (12) de transmission : 15 - un premier support tubulaire (20), dont un alésage interne (22) est reçu de manière solidaire sur le tronçon (18) de l'arbre (12) de transmission, et qui comporte un premier tronçon (24) cylindrique extérieur de diamètre élevé et un deuxième tronçon (26) cylindrique extérieur de diamètre réduit, 20 - un roulement (27), dont une cage intérieure (28) est reçue de manière solidaire sur le deuxième tronçon cylindrique (26) de diamètre réduit du premier support tubulaire (20), - une cible rotative (30) de forme sensiblement annulaire dont un alésage intérieur (32) est reçu de manière solidaire sur 25 l'extrémité (34) du premier tronçon cylindrique (24) extérieur de diamètre élevé du premier support tubulaire (20), - un deuxième support annulaire (36), de diamètre sensiblement correspondant à celui de la cible (30) rotative annulaire, dont un alésage intérieur (38) est reçu de manière 30 solidaire sur une cage extérieure (40) du roulement, - un capteur de vitesse (41), qui est reçu dans un perçage (42) d'orientation axiale qui traverse le deuxième support (36) annulaire et qui débouche en regard de la cible rotative (30), de 8 manière à être agencé en regard d'une partie (44) de détection de la cible (30) rotative annulaire - un troisième support (46) de tête d'induction, qui est fixé par l'intermédiaire de vis (48) sur une face d'extrémité (50) du deuxième support annulaire (36) qui est opposée à la cible (30) rotative annulaire, - une tête d'induction (52) de mesure de couple, qui est fixée sur le troisième support (46) de tête d'induction. 3. Agencement (10) selon la précédente, io caractérisé en ce que le premier support (20) est fixé sur le tronçon (18) de l'arbre (12) de transmission par l'intermédiaire d'au moins une vis pointeau (54) qui traverse un perçage (56) qui est formé dans le premier tronçon (34) cylindrique extérieur de diamètre élevé et qui est incliné d'un angle déterminé par rapport is à la direction axiale (A). 4. Agencement (10) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le deuxième support annulaire (36) est emboîté sur la cage extérieure (40) du roulement (27) et en ce qu'il est immobilisé sur ladite cage (40) par l'intermédiaire d'au 20 moins une vis pointeau (58) qui traverse un perçage radial (60) traversant ledit deuxième support (36). 5. Agencement (10) selon des 2 à 4, caractérisé en ce que la cible rotative (30) est fixée sur le premier tronçon (34) cylindrique extérieur de diamètre élevé du premier 25 support (24) tubulaire par l'intermédiaire d'au moins une vis (62) d'orientation axiale qui traverse la cible (30) et qui est reçue dans un taraudage axial (64) formé dans l'épaisseur du premier tronçon (34) cylindrique. 6. Agencement (10) selon l'une des 2 à 5, 30 caractérisé en ce que la partie (44) de détection de la cible rotative (30) annulaire est constituée d'une partie périphérique de la cible rotative annulaire munie de dents (68) radiales réparties angulairement de manière régulière, et en ce que le capteur (41) de vitesse est un capteur (41) susceptible d'émettre un signal de 9 fréquence de rotation représentatif de la vitesse de rotation de la cible (30) rotative en réponse au passage des dents (68) devant ledit capteur (41) lorsque la cible (30) rotative est entraînée en rotation à ladite vitesse. 7. Agencement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les dents (68) sont réalisées en un matériau métallique et en ce que le capteur (41) est un capteur magnétique. 8. Agencement (10) selon la 6, caractérisé io en ce que le capteur (41) est un capteur (41) optique.
G
G01
G01L,G01P
G01L 5,G01P 3
G01L 5/00,G01P 3/44
FR2890366
A1
PLANCHER CENTRAL DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,309
La présente invention concerne le domaine de l'automobile. Elle s'applique plus particulièrement à un véhicule automobile de type véhicule hybride ou véhicule électrique. De façon connue en soi, un véhicule hybride est un véhicule automobile comprenant en plus d'un moteur thermique, un moteur électrique, les deux moteurs fonctionnant simultanément ou alternativement de manière à réduire la puissance consommée totale par le véhicule. Un véhicule électrique comprend seulement un moteur électrique. Ainsi, le moteur thermique fournit une puissance permettant de recharger une batterie de motorisation électrique destinée à alimenter en courant le moteur électrique. Généralement, la batterie de motorisation électrique délivre en sortie une haute tension, d'une valeur d'environ deux à cinq cents volts, très supérieure à la tension délivrée par une batterie d'alimentation d'équipements électriques du véhicule automobile (environ une douzaine de volts). Habituellement, la batterie a une forme générale oblongue. Elle est logée dans le coffre et s'étend en longueur selon la direction transversale du véhicule automobile. Plus précisément, la batterie s'étend partiellement sous la partie verticale du siège arrière. Or, le coffre est particulièrement exposé aux chocs en cas de collision avec un autre véhicule automobile. Ainsi, un choc important peut provoquer une déformation du coffre, voire une perforation de la batterie, et présente un risque d'électrocution et de brûlures chimiques. On a tenté de résoudre ce problème en prévoyant une coque métallique très résistante formée dans un matériau rigide, par exemple en acier, mais une telle coque représente un poids supplémentaire relativement important. L'invention a notamment pour but de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un destiné à être rapporté sur une caisse en blanc comprenant une cellule de survie, caractérisé en ce qu'il comprend une partie inférieure et une partie supérieure entre lesquelles est intercalée une batterie de motorisation électrique, la batterie s'étendant à l'intérieur de la cellule de survie, les parties inférieure et supérieure formant des éléments de rigidification de la caisse en blanc. Classiquement, on désigne par caisse en blanc une structure métallique du véhicule automobile formant une armature rigide destinée à supporter différents organes, notamment les ouvrants, le groupe motopropulseur, les essieux, les pièces de carrosserie, l'habillage intérieur, etc. Cette structure métallique comprend notamment un châssis. Le châssis comprend des bas de caisse s'étendant longitudinalement entre des espaces prévus pour une roue avant et une roue arrière du véhicule automobile et étant prolongés par des longerons à l'arrière de la caisse en blanc. Le châssis comprend également des traverses s'étendant perpendiculairement aux bas de caisse et aux longerons. La cellule de survie est un espace de la caisse en blanc délimité longitudinalement par les bas de caisse et transversalement par une traverse arrière et une traverse avant. Ainsi, la batterie, en s'étendant à l'intérieur de la cellule de survie, est protégée des chocs en cas de collision avec un autre véhicule. Par ailleurs, les parties supérieure et inférieure entre lesquelles est intercalée la batterie forment une coque de protection de la batterie également mise à profit pour supporter les sièges arrières et pour rigidifier la caisse en blanc du véhicule automobile. En effet, les parties supérieure et inférieure permettent à la caisse en blanc d'atteindre un niveau de rigidité prédéfini. En d'autres termes, une caisse en blanc dépourvue des parties inférieure et supérieure ne présenterait pas le niveau de rigidité prédéfini. C'est en ce sens que les parties inférieure et supérieure constituent des éléments de rigidification de la caisse en blanc. En outre, comme la batterie de motorisation est logée dans une partie centrale du véhicule entre les roues avants et les roues arrières et non plus en porte à faux dans le coffre, le centre de gravité du véhicule automobile est descendu mais non décalé vers l'arrière. De ce fait, le comportement du véhicule est amélioré. Un plancher central selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la partie supérieure comprend une prise d'air et la partie inférieure comprend une ouverture d'évacuation d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'habitacle autour de la batterie; - la partie inférieure comprend une prise d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'extérieur autour d'un fluide de refroidissement de la batterie; - le plancher central est formé au moins partiellement dans un matériau polymère. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un plancher central selon l'invention. Un véhicule automobile selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: le plancher central est rapporté sur la caisse en blanc par collage et/ou vissage; la batterie de motorisation électrique est située dans une zone s'étendant sous un siège arrière du véhicule automobile; la batterie de motorisation électrique est située dans une zone s'étendant entre un siège avant et un siège arrière du véhicule automobile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue partielle de 3/4 de dessus d'une caisse en blanc; la figure 2 est une vue de 3/4 de dessus d'un plancher central selon un premier mode de réalisation l'invention; la figure 3 est une section longitudinale du plancher central de la figure 2; - la figure 4 est une section longitudinale analogue à celle de la figure 3 d'un plancher central selon un second mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur les figures 2 et 3, un plancher central 10 de véhicule automobile selon un premier mode de réalisation de l'invention. Dans ce premier mode de réalisation, le plancher 10 est rapporté sur une caisse en blanc 18 d'un véhicule automobile, correspondant par exemple à un véhicule de type 15 monospace. Le plancher central 10 comprend une partie inférieure 12 et une partie supérieure 14 entre lesquelles est intercalée une batterie 16 de motorisation électrique. La batterie de motorisation électrique 16 est par exemple une batterie de type NiMH (batterie Nickel métal hydrure). Une telle batterie est apte à générer des tensions de l'ordre de deux à cinq cents volts. On a représenté sur la figure 1, une caisse en blanc 18 d'un véhicule automobile. Dans l'exemple illustré, on a représenté seulement une vue partielle de la caisse en blanc, amputée de son avant. La caisse 18 comprend notamment un châssis 20. Le châssis 20 comporte des premier 22a et second 22b bas de caisse s'étendant chacun longitudinalement entre un espace prévu pour une roue arrière et un espace (non représenté) prévu pour une roue avant. Les premier 22a et second 22b bas de caisse sont prolongés respectivement par des premier 24a et second 24b longerons. Le châssis 20 comprend encore des première 26 et deuxième 28 traverses s'étendant perpendiculairement aux bas de caisse 22a, 22b et aux longerons 24a, 24b. Ainsi, la caisse en blanc 18 comporte une cellule de survie 23 délimitée transversalement par la traverse 26 et une traverse avant (non représentée) et longitudinalement par les deux bas de caisse 22a et 22b. Le plancher central 10 est destiné à être rapporté sur la caisse en blanc 18, les parties inférieure 12 et supérieure 14 formant des éléments de rigidification de la caisse en blanc. A cet effet, le plancher central 10 comprend des premier 34 et second 36 dégagements destinés à accueillir respectivement les première 26 et deuxième 28 traverses du châssis 20. En particulier, le plancher central 10 peut être rapporté à la caisse en blanc 18 par collage et/ou vissage. Ainsi, la partie inférieure 12 du plancher 10 comporte des moyens de fixation (non représentés sur la figure) pouvant être des évidements destinés à accueillir des vis, s'il est rapporté par vissage ou un emplacement pour accueillir un joint, s'il est rapporté par collage. Une fois rapporté sous la caisse en blanc 18, le plancher central 10 se trouve en partie sous un plancher avant 30 et les première 26 et deuxième traverses 28 sont logées respectivement dans les premier 34 et second dégagements 36 du plancher central 10. En outre, les parties inférieure 12 et supérieure 14 du plancher central 10 sont espacées afin de former un corps creux 38 délimité transversalement par les deux traverses 26 et 28. Le corps creux 38 forme un logement par exemple pour un réservoir d'essence (non représenté). Conformément à l'invention, la batterie 16 s'étend à l'intérieur de la cellule de survie 23. Ainsi, dans ce premier mode de réalisation, la batterie 16 est située dans une zone s'étendant entre un siège avant et un siège arrière du véhicule automobile. A cet effet, une extrémité avant 14a de la partie supérieure 14 se prolonge sous le plancher avant 30, au-dessus d'une extrémité avant 12a de la partie inférieure 12. Les parties supérieure 14 et inférieure 12 forment alors un prolongement 40 du corps creux 38 de forme générale oblongue, s'étendant longitudinalement dans le direction transversale du véhicule et étant apte à accueillir la batterie 16. La partie supérieure 14 est sensiblement plane au-dessus du prolongement 40 et forme ainsi une planche à talon 42 surélevée, adaptée à un habitacle d'un véhicule monospace, sur laquelle un passager arrière peut reposer ses pieds. On a représenté sur la figure 4 un plancher central 10 selon un second mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 4, les éléments analogues à ceux des figures 2 et 3 sont désignés par des références identiques. Dans ce second mode de réalisation, le plancher 10 est rapporté sur une caisse en blanc 18 d'un véhicule automobile, correspondant par exemple à un véhicule de type berline ou break. L'habitacle d'un véhicule de type berline ou break comporte un espace plus réduit notamment à l'arrière. De ce fait, la partie supérieure 14 ne comporte plus de prolongement au-dessus de la partie inférieure 12, l'extrémité 12a de la partie inférieure formant la planche à talon. La batterie 16 est située dans une zone s'étendant sous un siège arrière du véhicule automobile. Dans ce cas, le corps creux 38 comprend des premier 44 et second 46 compartiments destinés à accueillir respectivement la batterie 16 et par exemple un réservoir d'essence. Par ailleurs, la partie supérieure 14 comporte un dégagement creux 48 destiné à accueillir un siège arrière 50 (représenté en pointillés). Ainsi, la batterie 16 est située dans une zone s'étendant sous le siège arrière 40 (représenté en pointillé). Ainsi, dans les deux modes de réalisation, la batterie 16 est protégée de chocs éventuels car située à l'intérieur de la cellule de survie 23, à environ 200 à 400 mm du sol. Par ailleurs, comme la batterie 16 est située en avant des roues arrières et non dans le coffre, la masse de la batterie 16 est répartie dans une zone centrale du véhicule, cette répartition permettant notamment de descendre le centre de gravité du véhicule automobile et ainsi d'améliorer le comportement du véhicule automobile. De préférence, afin de permettre un refroidissement de la batterie 16, la partie supérieure 14 comprend une prise d'air et la partie inférieure 12 une ouverture d'évacuation d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'habitacle autour de la batterie 16. En variante, la partie inférieure 12 comprend une prise d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'extérieur autour d'un fluide de refroidissement de la batterie 25 16. Eventuellement, la partie inférieure 12 peut comporter également un évidemment 52 destiné à accueillir une roue de secours (non représentée). D'autres éléments fonctionnels, non représentés sur ces figures, tels que le pot d'échappement, la poutre de chocs arrière ou des écrans thermiques peuvent être portés par cette partie 12 du plancher 10. De préférence, le plancher central 10 est formé dans un matériau polymère, par exemple, un polymère imprégné du type SMC, de la terminologie anglosaxonne Sheet molding compound. En variante, le plancher central 10 peut être formé dans un matériau comprenant de 35 l'aluminium, de l'acier, etc. Le plancher central 10 peut également être formé dans un matériau ayant une fonction de dissipateur thermique permettant ainsi d'isoler l'habitacle de la chaleur émise par le pot d'échappement. De façon avantageuse, le plancher central 10 peut être rapporté sur la caisse en blanc 18 à l'aide d'un pont élévateur lors de l'étape d'assemblage d'éléments fonctionnels du véhicule automobile, par exemple au poste de montage du groupe moto-ventilateur. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prévoir un poste de montage spécifique au plancher central 10. Par ailleurs, le plancher central 10 pourra être monté en après-vente sur un véhicule automobile non prévu initialement pour un fonctionnement hybride ou électrique. On notera enfin qu'en plus d'intégrer la batterie de motorisation électrique dans une partie du véhicule protégée contre les chocs, et ce sans ajout de pièces supplémentaires, l'invention procure une protection de la batterie contre des démontages intempestifs, ce qui accroît la sécurité des utilisateurs du véhicule. II est bien entendu que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit
Le plancher central (10) de véhicule automobile est destiné à être rapporté sur une caisse en blanc (18) comprenant une cellule de survie (23). Le plancher central (10) comprend une partie inférieure (12) et une partie supérieure (14) entre lesquelles est intercalée une batterie (16) de motorisation électrique. En particulier, la batterie (16) s'étend à l'intérieur de la cellule de survie (23) et les parties inférieure (12) et supérieure (14) formant des éléments de rigidification de la caisse en blanc (18).
1. Plancher central (10) de véhicule automobile destiné à être rapporté sur une caisse en blanc (18) comprenant une cellule de survie (23), caractérisé en ce qu'il comprend une partie inférieure (12) et une partie supérieure (14) entre lesquelles est intercalée une batterie (16) de motorisation électrique, la batterie (16) s'étendant à l'intérieur de la cellule de survie (23), les parties inférieure (12) et supérieure (14) formant des éléments de rigidification de la caisse en blanc (18). 2. Plancher central (10) de véhicule automobile selon la 1, dans lequel la partie supérieure (14) comprend une prise d'air et la partie inférieure (12) comprend une ouverture d'évacuation d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'habitacle autour de la batterie (16). 3. Plancher central (10) de véhicule automobile selon la 1 ou 2, dans lequel la partie inférieure (12) comprend une prise d'air de manière à faire circuler de l'air provenant de l'extérieur autour d'un fluide de refroidissement de la batterie (16). 4. Plancher central (10) de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 3, étant formé au moins partiellement dans un matériau polymère. 5. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un plancher central selon l'une quelconque des 1 à 4. 6. Véhicule automobile selon la 5, dans lequel le plancher central (10) est rapporté sur la caisse en blanc (18) par collage et/ou vissage. 7. Véhicule automobile selon la 5 ou 6, dans lequel la batterie (16) de motorisation électrique est située dans une zone s'étendant sous un siège arrière (40) du véhicule automobile. 8. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel la batterie (16) de motorisation électrique est située dans une zone s'étendant entre un siège avant et un siège arrière (40) du véhicule automobile.
B
B62
B62D
B62D 25
B62D 25/20
FR2899787
A1
VIS POUR LA REDUCTION D'UNE FRACTURE DE L'APOPHYSE ODONTOIRE
20,071,019
La présente invention est relative au traitement des fractures de l'apophyse odontoïde, et a pour objet une vis permettant la réduction d'une telle fracture. L'apophyse odontoïde, ou dent de l'axis qui consiste en la deuxième vertèbre cervicale nommée C2, s'articule avec l'atlas, c'est-à-dire la première vertèbre cervicale nommée Cl qui supporte la base du crâne au niveau de l'occiput. L'apophyse odontoïde participe à la réalisation des mouvements de rotation de la tête. L'apophyse odontoïde est particulièrement sollicitée, et elle fait l'objet parfois de lésions, lesquelles peuvent être d'origine polytraumatique, ou bien être consécutives à la pratique de certains sports. La réduction d'une fracture de l'apophyse odontoïde nécessite généralement d'avoir recours à la chirurgie, et elle est réalisée actuellement selon plusieurs techniques opératoires, essentiellement quatre, à savoir : - les laçages, faits par une voie postérieure, qui permettent, au moyen de fils de nylon ou de fils métallique d'immobiliser temporairement Cl et C2 le temps que soit réalisée la consolidation, - les arthrodèses postérieures qui ont pour but de fusionner Cl et C2, au travers d'un greffon osseux et d'un cerclage métallique ou en nylon, - les laçages sur prothèse en polyéthylène, utilisant un greffon en polyéthylène qui peut être retiré après consolidation, - le vissage antérieur, utilisant une vis pénétrant dans la partie antéro-inférieure de C2 pour venir fixer 30 directement le foyer de fracture. C'est cette dernière technique opératoire qui, même si elle est la plus délicate, présente le plus d'avantage, notamment en ce qu'elle n'altère pas la mobilité au niveau du rachis cervical supérieur. De manière générale on utilise une vis, voire plusieurs, pour presser et maintenir les fragments osseux l'un contre l'autre. Une telle vis présente une partie distale filetée et une partie proximale lisse munie d'une tête, elle est enfoncée dans le fragment caudal dans le sens caudo-cranial pour ressortir du côté cranial et être vissée dans le fragment cranial. La partie proximale lisse est dimensionnée en longueur pour prendre place dans le fragment caudal, tandis que seule la partie distale destinée à demeurer dans le fragment cranial est filetée, en sorte que la totalité du filetage spongieux soit au-dessus du foyer de fracture, et d'obtenir lors du serrage, après que la tête proximale de la vis vienne en butée contre le fragment caudal et du fait que ladite partie proximale tourillonne librement, un effet de traction pour presser le fragment cranial contre le fragment caudal. Cette méthode opératoire, et plus particulièrement les vis utilisées pour sa mise en oeuvre, présente des inconvénients, notamment en ce qui concerne l'ajustement angulaire du fragment cranial par rapport au fragment caudal, puisque lors du serrage, la vis a tendance à entraîner le fragment cranial en rotation. La présente invention a pour but de proposer une vis permettant de remédier aux divers inconvénients précités. La vis pour la réduction d'une fracture de l'apophyse odontoïde selon l'invention, est du type comprenant une partie distale filetée destinée à être vissée et serrée dans le fragment cranial et une partie proximale lisse destinée à demeurer dans le fragment caudal, et elle se caractérise essentiellement en ce qu'elle se présente sous la forme d'une tige, à savoir qu'elle ne comporte pas de tête, dont la partie proximale lisse d'une part est d'une longueur inférieure à l'épaisseur dudit fragment caudal à l'emplacement où il est traversé, d'autre part est pourvue à son extrémité de moyens aptes à permettre une coopération avec un outil en vue d'un entraînement en rotation, et d'autre part encore comprend un alésage axial taraudé destiné à recevoir la tige filetée d'une vis munie d'une tête destinée à venir en appui contre ledit fragment caudal, en sorte d'assurer une compression des deux fragments. La tige est vissée dans le fragment caudal dans le sens caudo-cranial pour ressortir du côté cranial et être vissée dans le fragment cranial, la partie distale filetée demeurant uniquement dans le fragment cranial tandis que la partie proximale lisse demeure dans le fragment caudal, puis le vissage de la vis à tête dans ladite tige filetée, jusqu'à ce que ladite tête vienne en butée contre ledit fragment caudal, permet d'opérer une traction sur le fragment cranial en sorte de réduire le foyer. Selon une caractéristique additionnelle de la vis selon l'invention, la tige filetée et la vis à tête présentent chacune un canal axial en sorte de pourvoir coopérer avec une broche de kirschner. Les avantages et les caractéristiques de la vis selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective et en éclaté d'une vis selon l'invention. - les figures 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f, 2g et 2h représentent 25 des vues schématiques de face illustrant des étapes successives de la mise oeuvre de la même vis. En référence à la figure 1, on peut voir que la vis 1 selon l'invention comprend deux éléments, une tige 2 et une vis 3. La tige 2 comprend deux parties, une partie distale 20 30 filetée et une partie proximale 21 lisse. L'extrémité libre de la partie proximale 21 est munie extérieurement d'une empreinte d'accouplement 22 destinée à permettre la transmission d'un couple de serrage au moyen d'un outil, non représenté. La tige 2 comporte un canal axial 23, représenté en traits 35 discontinus, et du côté de la partie proximale, un alésage taraudé 24, également représenté en traits discontinus. La vis 3 comprend une tige filetée 30 destinée à être vissée dans l'alésage taraudé 24, une tête 31 munie d'une empreinte d'accouplement 32, et un canal axial 33. En référence aux figures 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f, 2g et 2h on peut voir la mise en place d'une 1 selon l'invention, pour la réduction d'une fracture de l'apophyse odontoïde, sur une deuxième vertèbre cervicale 4 nommée C2, représentée schématiquement. On reconnaît sur ces figures, et notamment sur la figure 10 2a, un corps vertébral 40, deux processus transverses 41, et une apophyse odontoïde 42. Sur ces figures l'apophyse odontoïde 42 est séparée du corps vertébral 40 par un trait de fracture 43, et ils constituent deux fragments, respectivement cranial et caudal. 15 Sur la figure 2b, au moyen d'un guide broche et sous contrôle au moyen d'un amplificateur de brillance, non représentés, on a mis en place, par la voie antérieure, une broche de kirschner 5, en lui faisant traverser les deux fragments caudal 40 et cranial 42. 20 Sur la figure 2c, la tige 2 est enfilée sur la broche 5, par l'intermédiaire du canal axial 23, pour être vissée dans les deux fragments osseux, en utilisant l'empreinte 22 pour transmettre le couple de vissage au moyen d'un outil de type classique, non représenté. 25 Sur la figure 2d, la tige 2 a été vissée, la partie distale filetée 20 est enfouie dans le fragment cranial 42, tandis que la partie proximale lisse 21 demeure dans le fragment caudal 40. On notera que la longueur de la partie proximale lisse est inférieure à l'épaisseur du fragment caudal 40, à l'emplacement 30 où il est traversé. Sur la figure 2e, la vis 3 est enfilée sur la broche 5 par l'intermédiaire du canal axial 33, puis, sur la figure 2f, est vissée dans l'alésage taraudé 24 de la tige 2, jusqu'à ce que la tête 31 vienne au contact du fragment caudal 40. 35 Sur la figure 2g, on peut voir que du fait que la tête 31 soit en butée contre la matière osseuse, que le fragment caudal 40 ne soit traversé que par la partie proximale lisse 21, et que cette dernière soit d'une longueur inférieure à l'épaisseur du fragment caudal 40, le prolongement du vissage de la vis 3 dans la tige 2, provoque le déplacement en retrait de la tige 2, sans rotation axiale de celle-ci, et donc une traction sur le fragment cranial 42 qui est ainsi pressé contre le fragment caudal 40. En référence maintenant à la figure 2h, on peut voir, après enlèvement de la broche 5, une vertèbre cervicale C2 dont le 10 foyer de fracture a été réduit. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Vis pour la réduction d'une fracture de l'apophyse odontoïde, du type comprenant une partie distale filetée (20) destinée à être vissée et serrée dans le fragment cranial et une partie proximale lisse (21) destinée à demeurer dans le fragment caudal.Elle se présente sous la forme d'une tige (2), à savoir qu'elle ne comporte pas de tête, dont la partie proximale lisse (21) d'une part est d'une longueur inférieure à l'épaisseur du fragment caudal à l'emplacement où il est traversé, d'autre part est pourvue à son extrémité de moyens (22) aptes à permettre une coopération avec un outil en vue d'un entraînement en rotation, et d'autre part encore comprend un alésage axial taraudé (24) destiné à recevoir la tige filetée (30) d'une vis (3) munie d'une tête (31) destinée à venir en appui contre le fragment caudal (40), en sorte d'assurer une compression des deux fragments cranial et caudal.
1) Vis pour la réduction d'une fracture de l'apophyse odontoïde, du type comprenant une partie distale filetée (20) destinée à être vissée et serrée dans le fragment cranial (42) et une partie proximale lisse (21) destinée à demeurer dans le fragment caudal (40), caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une tige (2), à savoir qu'elle ne comporte pas de tête, dont la partie proximale lisse (21) d'une part est d'une longueur inférieure à l'épaisseur dudit fragment caudal (40) à l'emplacement où il est traversé, d'autre part est pourvue à son extrémité de moyens (22) aptes à permettre une coopération avec un outil en vue d'un entraînement en rotation, et d'autre part encore comprend un alésage axial taraudé (24) destiné à recevoir la tige filetée (30) d'une vis (3) munie d'une tête (31) destinée à venir en appui contre ledit fragment caudal (40), en sorte d'assurer une compression des deux fragments cranial (42) et caudal (40). 2) Vis selon la 1, caractérisée en ce que la tige filetée (2) et la vis à tête (3) présentent chacune un canal axial (23, 33) en sorte de pourvoir coopérer avec une broche de kirschner (5).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/68
FR2902002
A1
COMPOSITION COSMETIQUE ANTI-RADICAUX LIBRES
20,071,214
L'invention concerne une . L'invention fournit plus particulièrement une composition cosmétique à activité anti-radicaux libres améliorée comprenant une association d'au moins trois substances actives anti-radicaux libres, l'utilisation d'une telle association comme agent cosmétique ou pour la fabrication d'une composition à activité anti-radicaux libres améliorée ou un procédé de soin cosmétique en comportant application. Etat de la technique On connaît par le document US 6 756 045 B1 une composition cosmétique et une méthode de soin cosmétique comprenant comme agent anti-radicalaire l'idébénone. Il est bien connu de l'homme de l'art d'utiliser en association avec un agent anti-radicalaire d'autres agents anti-oxydants connus pour leurs propriétés de piégeage des radicaux libres. Aussi, ce document prévoit la possibilité de rajouter à l'idébénone des agents anti-oxydants et/ou des agents piégeurs de radicaux libres généralement connus dans la littérature (colonne 7, ligne 20 à colonne 8, ligne 14), mais sans démontrer une quelconque amélioration obtenue par une combinaison desdits agents anti-oxydants et/ou piégeurs de radicaux libres. Les exemples citent soit l'idébénone seule, soit en combinaison avec l'alpha-tocophérol, ou le bêta-carotène sans démontrer d'effets spécifiques de cette combina isuil en terme d'activité vis-à-vis des radicaux libres. Problèmes techniques à résoudre L'invention a pour but de résoudre le nouveau problème technique consistant à trouver une nouvelle formulation cosmétique permettant de faire agir en association plusieurs substances actives ayant une activité de piégeage des radicaux libres dans le but d'arrêter plus efficacement la cascade de formation des radicaux libres et ainsi de prévenir et/ou de mieux lutter contre les dommages qu'ils occasionnent, tels que la dégradation des protéines de structure de la peau, entraînant un vieillissement cutané accéléré. L'invention a encore pour but de résoudre ce nouveau problème technique selon une solution qui permette de faire agir en association plusieurs substances actives ayant une activité de piégeage des radicaux libres améliorées, c'est-à-dire en ayant une compatibilité quasi parfaite de ces substances en ce qui concerne leur activité de piégeage des radicaux libres. Résumé de l'invention : L'invention résout pour la première fois les nouveaux problèmes techniques énoncés ci-dessus, d'une manière simple, sûre et fiable, utilisable à l'échelle industrielle et commerciale. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention concerne une composition à activité anti-radicaux libres améliorée, caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'au moins trois des substances actives anti-radicaux libres suivantes association comprenant : 1) soit l'ebselen; soit l'ldebenone ; soit une association des deux et 2) a! oä r` l n c I i ad( :ai deux IjÏ'._.)SL.c.1 u iVe ....j lx 111-ii- 1 urer,Ir d'au moins trois substances actives anti-radicaux libres, choisie(s) parmi le groupe consistant de : a) une substance active anti-radicaux libres répondant à la formule chimique (I) suivante : (I) 10 dans laquelle : R = une chaîne hydrocarbonée en CI-C16, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée R1, R2, R3 sont identiques ou différents, et représentent un atome 15 d'hydrogène, un radical méthyle ou méthoxy ; ainsi que ses esters avec un acide organique en C2-C4, tel que acétate, propionate, isopropionate, butyrate ou isobutyrate ; b) un extrait d'Edelweiss c) un extrait d'Emblica ; 20 d) la N-acétyl cystéïne. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce que_ dans la formule chimique (I) citee CH3 ; ou CH3 HFûCH2 CH2 CHû)- CH3 ("chaîne 1 ") H2 CH2ùCH=-Cù) ùCH3 ("chaîne 2") 3 CH3 Selon encore un mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce la substance active représentée par la formule chimique générale (I) est choisie parmi l'alpha-tocophérol, l'alpha- tocotriénol ou le diméthylméthoxychromanol et leurs esters précités. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de la vitamine C ou l'un de ses dérivés cosmétiquement acceptables. Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce que ce qu'elle comprend l'association d'au moins les trois substances anti-radicaux libres suivantes l'ebselen; - l'idébénone ; - au moins une substance de la formule 1 et/ou ses esters, de préférence l'alpha-tocotriénol et/ou ses esters. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois SU St' fF asti es OU 071 Ore- "IqUeMent '_en me erit des tances actives ant suivantes : l'2ne - l'alpha-tocotriénol et/ou ses esters, - la N-acétyl cystéïne. Selon encore un mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'Ebselen, - un extrait d'Emblica, - la N-acétyl cystéïne. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'Edelweiss, - la N-acétyl cystéïne. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'Edelweiss, - l'Idébénone. Selon encore un mode de réalisation avantageux de l'invention C('1fi^),)5It!on OSI_ 0 3rd(leti et- ,c,iip ;nul, mot;., Os t 311brall( tao. tao.iLl \' ..,U'nIJ!el, comme cg 1; a cil( des trois HHId,1(ç- ( anti-raoicliras - l'ebselen, - l'alpha-tocotriénol et/ou ses esters, - l'idébénone. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'idébénone, - l'alpha-tocotriénol et/ou ses esters, - la N-acétyl cystéïne. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est caractérisée en ce que de manière indépendante : - l'ebselen est présent à une concentration comprise entre 0,02 % et 2 % en poids ; - l'idébénone est présente à une concentration comprise entre 0,002 % et 0,2 % en poids ; -la substance anti-radicaux libre de la formule (I) est présente à une concentration comprise entre 0,01 % et 1 % en poids - l'extrait d'Edelweiss est présent à une concentration comprise entre 0,01 % et 1 % en poids - l'extrait d'Emblica est présent à une concentration comprise entre 0,02 % et 2 % en poids ; et - la N-acétyl cystéïne est présente à une concentration comprise 25 entre 0,02 et 2 % en poids, ri I rieex . . Me 3SSOCIaÉlOi !i1r.1nS 'iii';Liri)Std 11(1( H(iciGï, rfrie. i]()P 1) soit l'ebselen ; soit l'idébénone ; soit une association des deux ; et 2) au moins une substance actives anti-radicaux libres, ou au moins deux substances actives anti-radicaux libres pour obtenir ladite association d'au moins trois substances anti-radicaux libres, choisie(s) parmi le groupe consistant de : a) une substance active anti-radicaux libres répondant à la formule chimique (1) suivante : (1) 15 dans laquelle : R = une chaîne hydrocarbonée en CI-C16, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée R1, R2, R3 sont identiques ou différents, et représentent un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou méthoxy ; 20 ainsi que ses esters avec un acide organique en C2-C4, tel que acétate, proplonate, isopropionate, butyrate ou isobutyrate b) un extrait d'Edelweiss ; i raft d'FmhlicC eivi eu 1,- 25 nomme ciyent wlét ii ;rn( ue, à activit 10 la fabricdLion d'unc )res améliorée Selon un troisième aspect, la présente invention concerne encore un procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend la détermination d'au moins une zone de la peau, des phanères ou des cheveux d'une personne ayant besoin d'un soin ou d'une protection contre l'action des radicaux libres, et l'application topique sur ladite zone de la peau, des phanères ou des cheveux d'une quantité efficace de protection contre l'action des radicaux libres d'une composition cosmétique telle que précédemment définie ou telle que résultant de la description suivante en référence aux exemples et figures. Comme l'homme de l'art le comprend aisément, dans le deuxième aspect ou le troisième aspect, chacune de ces substances actives est dans un mode de réalisation particulier telle que définie dans le cadre des divers modes de réalisation particuliers du premier aspect. D'autre part, par l'expression quantité efficace de protection contre l'action des radicaux libres , on entend la quantité minimum efficace de l'association d'au moins trois substances actives anti-radicaux libres précitées pour aboutir à une action de protection efficace contre les radicaux libres. L'homme de l'art sait aisément déterminer cette quantité efficace, 20 notamment à partir des exemples de réalisation de l'invention illustratifs donnés plus loin. Egalement, l'expression composition topique signifie une composition appliquée de manière topique sur la peau, les cheveux ou les phanères, de préférence sous forme d'une composïtion cosmétique 25 topique. J, ersol ~hsh: se. )oteuinn plu rcti 1( 'ux PL Tal phanè ealiSei et:ase se Liete hev(- principalement des zones de la peau exposées au soleil ou au rayonnement actinique, principalement le visage, les membres supérieurs et inférieurs ; ainsi que les cheveux. L'invention peut naturellement être associée avec toute autre substance active cosmétiquement acceptable bien connue de l'homme de l'art, être utilisée pour toute application où une action anti-radicaux libres est désirée et être mise en oeuvre sous des formes variées comme par exemple une crème, une lotion, un fond de teint, un lait, un gel ou bien encore un stick ou une poudre compacte. En outre, l'homme de l'art connaît parfaitement les excipients cosmétiquement acceptables, certains sont cités de manière illustrative dans le cadre des exemples de composition topiques donnés plus loin. D'autre part, dans le cadre de l'invention, on réalise tout soin cosmétique, par application topique sur une zone de la peau, des phanères ou des cheveux, ayant besoin d'une action anti-radicaux libres, en particulier une zone de la peau présentant des rides, en vue d'une action antirides. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à l'homme de l'art à partir de la description suivante faite en référence à divers exemples de réalisation de l'invention donnés simplement à titre illustratifs et qui ne sauraient donc en aucune façon limiter la portée de l'invention Dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids, la température est la température ambiante ou est donnée en degrés 25 Celsius, la pression est la pression atmosphérique, sauf indication ''i air DESCRIPTION DES FIGURES - La figure 1 est un graphique représentant le pouvoir anti-oxydant (tel que défini ci-après) exprimé en pourcentage de chacune des substances actives anti-radicaux libres utilisées dans le cadre de l'invention, obtenus à partir des valeurs de signal de fluorescence mesurées à l'aide d'une sonde fluorescente de type dichlorofluorescéine diacétate (DCFH-DA), - la figure 2 représente un graphique similaire représentant le pouvoir anti-oxydant d'associations préférées de trois substances actives anti-radicaux libres selon l'invention. EXEMPLES SELON L'INVENTION Exemple 1 : Détermination du pouvoir anti-oxydant d'associations de substances actives anti-radicaux libres selon l'invention I) Détermination du pouvoir anti-oxydant de substances actives antiradicaux libres utilisables dans le cadre de l'invention Dans une première étape, on détermine le pouvoir anti-oxydant de substances actives anti-radicaux libres utilisables dans le cadre de l'invention A) ) Définition du pouvoir anti-oxydant au sens de la présente invention : Les inventeurs ont cherché à quantifier le pouvoir de piégeage des radicaux libres de chaque substance active anti-radicaux libres pris 25 isolément dans un premier temps puis en combinaison 'fin de déterminer Ji-ne ior nie cage meoteUrS U'ClI ebt 1mains consistant en la :ion in situ de libres en présence et en l'absence de substances actives anti-radicaux libres puis en quantifiant à l'aide d'une sonde fluorescente de type dichlorofluoroscéine diacétate (DCFH-DA) les radicaux libres encore présents dans les cellules. Cette sonde est bien connue de l'homme de l'art et son utilisation permet de mesurer la quantité de radicaux libres présents en fonction du signal de fluorescence émis. Le pouvoir anti-oxydant selon l'invention, qui correspond en pratique au pouvoir de piégeage des radicaux libres de chaque substance active anti-radicaux libres ou d'une association de telles substances, est 10 obtenu en utilisant la formule (A) suivante : Pouvoir anti-oxydant = (100 - A essai / A témoin) X 100 (A) dans laquelle, 15 A témoin = différence de valeurs de fluorescence entre le témoin non traité avec une substance active ou une association de telles substances et le témoin traité avec un agent oxydant de référence, le peroxyde d'hydrogène (H2O2). A essai = différence de valeurs de fluorescence entre le témoin traité avec 20 une substance active ou une association de substances actives et le témoin traité avec H2O2. La valeur de A témoin représente en pratique la situation où l'oxydation est la plus importante, Cette valeur est à considérer comme celle du 100% d'oxydation. Il est alors possible en effectuant le rapport 25 _témoin / .sai) X déterminer e pourcentage d'oxydati LICt.\, 1)(ni\/011 :Ln C11U la /aleui correspond à Parj.ph Le pouvoir anti-oxydant ainsi défini représente la capacité d'une substance active anti-radicaux libres ou d'une association de telles substances actives de protéger les cellules traitées des radicaux libres. Ledit pouvoir peut donc aussi s'interpréter comme un pourcentage de protection ou pouvoir de protection. B) Matériels et Méthode : 1) Principe de fonctionnement d'une sonde DCFH-DA L'utilisation de cette sonde est bien connue de l'homme de l'art. 10 C'est une sonde stable et perméable qui utilise la 2'-7'-dichlorodihydrofluorescéïne diacétate (DCFH-DA), largement utilisée pour mesurer le stress oxydant dans les cellules. Lorsque la forme diacétate de la dichlorofluorescéine est ajoutée aux cellules, elle diffuse à travers la membrane cellulaire et puis elle est 15 hydrolysée par des estérases intercellulaires en DCFH libre. Lorsque ce dernier composé réagit avec une espèce oxydante, en particulier un radical libre, il se forme le composé hautement fluorescent le 2'-7'dichlorofluorescéine (DCF). La fluorescence émise est alors directement proportionnelle à la 20 concentration en radicaux libres ayant réagi dans le milieu. Ainsi, en présence d'une substance active anti-radicaux libres, la DCFH présente dans le milieu rencontre moins de radicaux libres, ce qui a pour conséquence une diminution de la valeur du signal de fluorescence émis. Le fonct!onl lement de la sonde peut se résumer ainsi : 25 Mesure des EORs par la sonde H2 DCF-DA Modèle HaCaT H3COCO OCOCH3 HO OH C C COOH diacétate de 2',7'-dichlorofluorescéine DCFH-DA 21,71-dichlorofluorescéine DCFH desacétylation .. H2o2 H +/e 2',71-dichlorofluorescéine DCF 2) Préparation des kératinocytes : On cultive des kératinocytes transformés dénommés HaCat dans 5 des milieux dépourvus de sérum supplémentaire en kératinocytes (dénommé KSFMC) disponible auprès de la société GIBCO, référence 17005-0034 37000-015, l kératinocvtes sont ensemencés dans des :ubutnu inkim milieu KSFN Lui itenant les molécu,es a tester aux concentrations Li luisles, soit seules, soit en association d'au moins trois substances actives antiradicaux libres. Après 24 heures de traitement, le milieu de culture est mis de côté, les cellules sont rincées avec du PBS et incubées avec 50 pMoles de 5 DCFH-DA dans le milieu sans complément à 37 C, sous agitation pendant 45 minutes. Après que le DCFH-DA ait été enlevé, les solutions sont lavées avec du PBS et incubées avec du PBS contenant de l'eau oxygénée (H2O2) comme générateur de radicaux libres. 10 Pour chaque échantillon, une colonne de la microplaque n'est pas traitée avec H2O2 pour vérifier si les molécules testées n'ont pas une activité trop oxydante. Les cellules chargées de DCFH-DA sont placées dans un lecteur de plaque de fluorescence multi-puits de type spectra fluor plus de la société 15 TECAN, France, à la température ambiante. Le filtre d'excitation est réglé à 485 nanomètres et le filtre d'émission est réglé à 535 nanomètres. La fluorescence de chaque puits est mesurée à TO et T 20 minutes. A noter qu'un test de viabilité cellulaire est réalisé après 24 heures de 20 traitement, pour vérifier qu'aux concentrations étudiées les traitements ne sont pas toxiques pour les kératinocytes. Pour cela, on utilise un kit II de prolifération cellulaire selon la méthode X1T, commercialisé par la société ROCHE DIAGNOSIS. 25 3) Produits chimiques utilisés pour le fonctionnement de la sonde IDCFH-D Le iohlorefluores iï c, cii ,c. rai (DCFH-DA) si, obtenu à partir de la société IAOLhLL Le peroxyde d'hydrogène est obtenu de la société SIGMA CHEMICAL COMPANY (Saint Louis, Missouri, USA). Tous les réactifs nécessaires à la culture cellulaire proviennent de GIBCO BRL, ou de LIFE TECHNOLOGIES INC. La substance DCFH-DA est dissoute dans une solution mère de diméthylsulfoxyde (DMSO) et maintenue congelée à 20 C. Pour charger les cellules avec le DCFH, le DCFH-DA, à partir de la solution mère, a été mélangé avec le milieu sans complément mentionné ci-dessus (KSFMc de chez GIBCO) jusqu'à une concentration finale de 50 pMoles. 10 4) Les substances actives anti-radicaux libres testées : L'ebselen (2-phényl-1,2-benzisélénazol-3(2H)-one) et la N-acétyl cystéïne ont été obtenus de SIGMA CHEMICAL COMPANY (Saint Louis, Missouri, USA). 15 L'extrait d'Emblica, vendu sous le nom commercial EmblicaTM, a été obtenu de la société MERCK S.A. à Fontenay-sous-Bois, France. C'est un extrait de fruit de Phyllantus emblica qui se présente sous la forme d'une poudre. D'une manière plus générale, un extrait d'Emblica selon l'invention, c'est-à-dire un extrait riche en polyphénols, est susceptible 20 d'être préparé conformément au document US 6124268. L'extrait d'Edelweiss est un produit de la société ALPAFLOR (Bâle, Suisse) vendu sous le nom commercial Edelweiss GC. Un extrait d'Edelweiss (Léontopodium alpinum) selon l'invention, également riche en polyphénols, peut être obtenu par une extraction alcoolique ou 25 hydmalcoolique, en nrticufler avec l'éthanol dans une proportIon ''alcool i )() ,1000, )iefFr,r ,111-,u(), veiss. ;eInf, ,nvejiUoI, est ( oh- i)(il\/1)H'Inis' imam leontopos iqua. est caceIpr.LOle eud )0187256. Les extraits d'Emblica ou d'Edelweiss sont mis en oeuvre dans les tests et exemples, décrits ci-après, sous forme sèche. L'idébénone (2, 3-diméthoxy ù 6 - (10 - hydroxydecyl) ù 5 ù méthyl - 1, 4 - benzoquinone) a été obtenue de la société SPECS à Ryswick, Pays-Bas. L'alpha- tocotriénol (ci-après le "tocotriénol") a été obtenu de la société ORIZA (ISHINOMIYA-CITY, 493-8001 Japon). C) Résultats : 10 Les résultats sont obtenus par la moyenne de 6 points de mesure (N = 6) par échantillon et sont rapportés au graphe de la figure 1. Les substances actives anti-radicaux libres présentées ici sont utilisées aux concentrations suivantes : 0,05 pg/ml pour l'ebselen, l'extrait d'Emblica, l'extrait d'Edelweiss, et 0,1 pg/ml pour le tocotriènol, 15 l'idébénone, la N-acétyl cystéïne. On peut constater, à partir des essais individuels présentés à la figure 1, que l'ebselen, l'extrait d'Edelweiss, l'idébénone, la N-acétyl cystéïne sont des substances actives anti-radicaux libres faiblement protectrices, alors que le tocotriénol, et l'extrait d'Emblica sont des 20 substances ayant un pouvoir de protection relativement élevé sur le modèle cellulaire testé. II) Détermination du pouvoir anti-oxydant d'associations de substances actives anti-radicaux libres selon l'invention : 25 Dans une deuxième étape détermine te pouvoir an Y ,'''ant HoHotionc. ( UbSirapr: ii a méthode d H (-IT./ecr. eVr,H r u an alDe ilécrite i nessu \/rrir-3H Cle r iltte,reP'rierrr, ti"!pie on s6 s i a nu tives s t( à la prer ere étape Les résultats sont obtenus par la moyenne de 6 points de mesure (N = 6) par échantillon et sont rapportés au graphe de la figure 2. Les substances actives anti-radicaux libres testées en associations sont utilisées aux mêmes concentrations que celles utilisées lors de la première étape décrite ci-dessus au I). Dans le cadre de la présente invention, les associations des trois substances actives anti-radicaux libres suivantes se sont avérées être particulièrement efficaces: - ebselen, extrait d'Emblica, N-acétyl cystéïne, - ebselen, extrait d'Edelweiss, N-acétyl cystéïne, - ebselen, tocotriénol, N-acétyl cystéïne, - ebselen, extrait d'Edelweiss, idébénone, - ebselen, tocotriénol, idébénone, - Idébénone, tocotriénol, N-acétyl cystéïne. On observe que les associations triples de l'invention montrent des résultats particulièrement inattendus par rapport aux effets antioxydants obtenus dans le cadre des substances individuelles et rapportés dans le graphe de la figure 1. On observe en outre que l'association double comparative ebselen/extrait d'Edelweiss donne de mauvais résultats, le pourcentage de protection obtenu n'étant que de 12,1 %, alors que l'association triple selon l'invention : ebselen/extrait d'Edelweiss/n-acétyl cystéine donne plus de 53 % et l'association idébenone/extrait d'Edelweiss/ebselen donne plus de 60 %, ,)Pui anhe qurc, avec hoi,!e 1 que moins trois bsi P Ari^( rinvenuni, proci mn L. en terme de pourcentage de protection contre les radicaux libres, des effets inattendus non évidents pour un homme de l'art. les cheveux. Exemple 2 : Crème de soin anti-rides : Glycéryl stéarate + PEG-100 stéarate 6,0 % Polyisobutène hydrogéné 3,0 % Squalane 3,0 Triglycérides caprylale/caprate de glycérol 3,0 % Glycérine 2,0 % Méthoxycinnamate d'octyle 2,0 % Octanoate de cétostéaryl 1,5 % Cire d'abeilles 1,5 % Alcool cétylique 1,0 % Alcool stéarylique 1,0 % Diméthicone 1,0 % Gomme xanthane 0,2 % Idébénone 0,02 C 1 N-ce/ _ystéiqe ,-) COrlSerVee(.,l Eau qsp Exemples de compositions cosmétiques comprenant une association de 5 substances actives anti-radicaux libres selon l'invention On prépare les exemples de compositions cosmétiques topiques, décrites ci-après, à partir des compositions centisémales suivantes de manière classique. Les compositions ci-dessous sont appliquées sur la peau, les phanères ou 10 Exemple 3 : Gel après solaire Glycérine 5,0 % Triglycérides caprylique/caprique/succinique 5,0 % Méthoxycinnamate d'octyle 1,0 % Diméthicone copolyols 0,5 % Acrylates C10-C30 alkyle acrylte crosspolymer 0,5 % Ebselen 0,2 9/o Extrait d'Emblica (EmblicaTM) 0,2 % N-acétyl cystéine 0,2 0/0 Conservateurs, parfum, colorants qs Eau qsp Exemple 4 :Fluide protecteur SPF30 Pentacylométhicone Dioxyde de titane Méthoxycinnamate d'octyle Glycérine Phényltriméthicone Diméthicone copolyols Polyméthylmétacrylate Ebselen Extrait d'Edelweiss (Edelweiss GC) N -acétyl cystéine Conservateurs, parfum, colorants, neutralisant Eau 49, 0 % 15,0 % 7,5 % 5,0 % 5,0 % 3,0 % 2,5 % 0,2 % 5,0 % 0,2 qs Ise Exemple 5 : Stick de soin des lèvres Triglycérides caprylale/caprate de glycérol 20 % Huile de ricin 12 % Isoparraffine hydrogénée 15 % Méthoxycinnamate d'octyle 8 % Cire de candelilla 8 % Cire d'abeilles 5 Ok Cire de carnauba 4% Oxydes de titane 2 % Talc 2% Ebselen 0,2 % Alpha-tocotriènol 0,1 % N-acétyl cystéine 0,2 % Conservateurs, parfum, colorants, neutralisant qsp Exemple 6 :Emulsion pour le corps Palmitate d'octyle 7,0 % Triglycérides caprylale/caprate de glycérol 3,0 % Octanoate d'octyle 2,0 % Phényl triméthicone 2,0 % Glycérine 2,0 % Acide stéarique 1,0 % Stéarate de sorbitan 0,9 % Alcool cétylique 0,5 % Alcool stéarylique 0,5 ,te. atp ,le ()i-Htr CLbseie; deh,vel -70elule.lSS GC) Conservateurs, parfum, colorants, neutralisant qs Eau qsp Exemple 7 :Fond de teint anhydre Mica 31,0 Io Dioxyde de titane 22,4 0/0 Talc 11,0 % 10 Silice anhydre 6,0 % Nylon-12 8,0 0/0 Méthoxycinamate d'octyle 7,0 % Méthyle phényle polysiloxane 2,5 Wo Acide stéarique 2,0 % 15 Stéarate de magnésium 1,5 % Colorants (oxydes de fer) 2,5 % Phényl triméthicone 2,0 % Glycérine 2,0 % Idébénone 0,2 % 20 Alpha-tocotriènol 0, N-acétyl cystéïne 0,2 % Conservateurs, parfum, colorants, neutralisant qsp
L'invention concerne une composition cosmétique anti-radicaux libres.Cette composition est caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'au moins trois des substances actives anti-radicaux libres suivantes ; ladite association comprenant :1) l'ebselen ;et2) au moins deux substances actives anti-radicaux libres pour obtenir ladite association d'au moins trois actives anti-radicaux libres, choisie(s) parmi le groupe consistant de :a) une substance de la formule chimique (I) suivante : dans laquelle :R = une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée ;R1, R2, R3 sont identiques ou différents, et représentent un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou méthoxy ;et ses esters :
1. Composition cosmétique à activité anti-radicaux libres améliorée, caractérisée en ce qu'elle comprend une association d'au moins trois des substances actives anti-radicaux libres suivantes ; ladite association comprenant : 1) l'ebselen ; et 2) au moins deux substances actives anti-radicaux libres pour obtenir ladite association d'au moins trois substances actives anti-radicaux libres, choisie(s) parmi le groupe consistant de : a) une substance active anti-radicaux libres répondant à la formule chimique (I) suivante : (I) dans laquelle : 20 R = une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée ; R1, R2, R3 sont identiques ou différents, et représentent un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou méthoxy ; ainsi que ses esters avec un acide organique en C2-C41 tel que acétate, 25 propionate, isopropionate, butyrate ou isobutyrate ; b) un extrait d'Edelweiss ; 2215FR 06.52099 Modifications 3.10.06 c) un extrait d'Emblica d) la N-acétyl cystéïne. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que, dans la formule chimique (I) précitée R = CH3 ; ou un groupe choisi 5 parmi la chaîne 1 et la chaîne 2 ci-après : ôH3 ù(ùCH2CH2 CH2 IICHù)3ùCH3 ("chaîne 1") ù(ùCH2 CH2 CH= )3ùCH3 ("chaîne 2") CH3 3. Composition cosmétique selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la substance active représentée par la formule chimique générale (I) est choisie parmi l'alpha-tocophérol, l'alpha-tocotriénol ou le 10 diméthylméthoxychromanol, et leurs esters précités. 4. Composition cosmétique selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de la vitamine C ou l'un de ses dérivés cosmétiquement acceptables. 5. Composition cosmétique selon l'une des 1 à 4, 15 caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'ebselen, - l'alpha-tocotriénol et/ou ses esters, 20 - la N-acétyl cystéïne. 6. Composition cosmétique selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances 23FR 06.52099 Modifications 3.10.06 actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'Emblica, la N-acétyl cystéïne. 7. Composition cosmétique selon rune des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres, suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'Edelweiss, - la N-acétyl cystéïne. 8. Composition cosmétique selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que, de manière indépendante : - l'ebselen est présent à une concentration comprise entre 0,02 et 2 % en poids ; - la substance anti-radicaux libre de la formule (I) est présente à une concentration comprise entre 0,01 % et 1 % en poids ; - l'extrait d'Edelweiss est présent à une concentration comprise 20 entre 0,01 % et 1 % en poids ; -l'extrait d'Emblica est présent à une concentration comprise entre 0,02 % et 2 % en poids ; et - la N-acétyl cystéïne est présente à une concentration comprise entre 0,02 % et 2 % en poids. 25 9. Utilisation d'une association d'au moins trois des substances actives anti-radicaux libres suivantes ; ladite association comprenant : 1) l'ebselen ; et 24FR 06.52099 Modifications 3.10.06 2) au moins deux substances actives anti-radicaux libres pour obtenir ladite association d'au moins trois substances actives anti-radicaux libres, choisie(s) parmi le groupe consistant de : a) une substance active anti-radicaux libres répondant à la formule 5 chimique (I) suivante : (I) 10 dans laquelle : R = une chaîne hydrocarbonée en C1-C16, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée ; 15 R1i R2, R3 sont identiques ou différents, et représentent un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou méthoxy ; ainsi que ses esters avec un acide organique en C2-C4, tel que acétate, propionate, isopropionate, butyrate ou isobutyrate. b) un extrait d'Edelweiss ; 20 c) un extrait d'Emblica d) la N-acétyl cystéïne, comme agent cosmétique ou pour la fabrication d'une composition cosmétique à activité anti-radicaux libres. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que, dans la 25 formule chimique (I) précitée R = CH3 ; ou un groupe choisi parmi : la chaîne 1 et la chaîne 2 ci-après : 25FR 06.52099 Modifications 3.10.06 Ha ù(ûCH ùCH2 CH2 CII Hû)3 CH3 ("chaîne 1 ") ù(ûCH2 CH2 CH= ù)3 CH3 ("chaîne 2") CH3 11. Utilisation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce la substance active représentée par la formule chimique générale (I) est choisie parmi l'alpha-tocophérol, l'alpha-tocotriénol, ou le diméthylméthoxychromanol et leurs esters précités. 12. Utilisation selon l'une des 9 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de la vitamine C ou l'un de ses dérivés cosmétiquement acceptables. 13. Utilisation selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres suivantes : - l'ebselen, -l'alpha-tocotriénol, et/ ou ses esters - la N-acétyl cystéïne. 14. Utilisation selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'emblica, 26FR 06.52099 Modifications 3.10. 06 - la N-acétyl cystéïne. 15. Utilisation selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend l'association des trois substances actives, ou comprend uniquement comme agent anti-radicaux libres l'association des trois substances actives anti-radicaux libres suivantes : - l'ebselen, - un extrait d'Edelweiss, - la N-acétyl cystéïne. 16. Utilisation selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce 10 que, de manière indépendante : - l'ebselen est présent à une concentration comprise entre 0,02 0/0 et 2 % en poids ; - la substance anti-radicaux libre de la formule (I) est présente dans une concentration comprise entre 0,01 % et 1 % en poids ; 15 - l'extrait d'Edelweiss est présent à une concentration comprise entre 0,01 % et 1 % en poids ; -l'extrait d'Emblica est présent dans une concentration comprise entre 0,02 % et 2 % en poids ; et - la N-acétyl cystéïne est comprise à une concentration entre 0,02 20 % et 2 % en poids. 17. Procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend la détermination d'au moins une zone de la peau, des phanères ou des cheveux d'une personne ayant besoin d'un soin et/ou d'une protection contre l'action des radicaux libres, et l'application topique sur ladite zone 25 de la peau, des phanères ou des cheveux d'une quantité efficace pour prévenir et/ou lutter contre les dommages occasionnés par l'action des radicaux libres d'une composition cosmétique telle que définie à l'une quelconque des 1 à 9. 27FR 06.52099 Modifications 3.10.06 18. Procédé de soin cosmétique selon la 17, caractérisé en ce que l'on réalise un soin antiride. 285
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/58,A61K 8/35,A61K 8/44,A61K 8/49,A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2896665
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE FABRICATION D'UN ELEMENT DE VIANDE RESTRUCTUREE, DISPOSITIF DE TASSEMENT DE FRAGMENTS DE VIANDE ET DISPOSITIF DE COMPRESSION D'UNE EBAUCHE D'ELEMENT DE VIANDE.
20,070,803
-1- La présente invention concerne un procédé et une installation de fabrication d'un élément de viande restructurée, un dispositif de tassement de fragments de viande et un dispositif de compression d'une ébauche d'élément de viande. On connaît déjà dans l'état de la technique un procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée, du type dans lequel : on déstructure au moins un morceau de viande en le fragmentant, et on transforme les fragments de viande en élément de viande restructurée. On souhaite généralement qu'un morceau de viande restructurée conserve autant que possible, à l'égard de sa mastication par un consommateur, des propriétés similaires à celles d'un morceau de viande non déstructurée. Ceci est obtenu notamment en préservant au mieux la structure des lipocytes et des myofibrilles de la viande dont le diamètre est généralement inférieur à 50 micromètres. Habituellement, les fragments de viande sont obtenus par hachage ou découpage en feuilles plus ou moins fines du morceau de viande initial. On a déjà proposé dans l'état de la technique de transformer les fragments de viande en élément de viande restructurée à l'aide de moyens d'extrusion à vis sans fin ou à poussoir à palettes. L'élément de viande restructurée obtenu a généralement une forme générale cylindrique. Or, on constate que les contraintes mécaniques subies par les fragments de viande dans les moyens d'extrusion classiques endommagent la structure des lipocytes et des myofibrilles de la viande et dénaturent les caractéristiques organoleptiques perçues par un consommateur de la viande restructurée (cuite ou crue) lors de la mastication. L'invention a notamment pour but d'optimiser la préservation de la structure des lipocytes et des myofibrilles de la viande et, de façon plus générale, de mieux maîtriser la rhéologie de la viande, lors de la transformation des fragments de viande en élément de viande restructurée. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée, du type précité, caractérisé en ce que pour transformer les fragments en élément de viande restructurée, - on forme un bloc de fragments de viande par tassement cohésif des fragments de viande, - on prélève au moins une partie du bloc, appelée ébauche, et - on comprime l'ébauche entre des surfaces complémentaires de moulage de l'ébauche. Le tassement cohésif des fragments de viande permet la formation d'une ébauche. La compression de l'ébauche entre des surfaces de moulage complémentaires permet -2- une bonne maîtrise de la rhéologie car la pression de compression et les formes des surfaces de moulage complémentaires peuvent être maîtrisées avec précision. Ceci permet de préserver efficacement la structure cellulaire de la viande, plus particulièrement, la structure des lipocytes et des myofibrilles de la viande. Ainsi, l'élément de viande restructurée obtenu par le procédé selon l'invention a une texture proche de celle du morceau de viande initial avant déstructuration. Par ailleurs, l'élément de viande restructurée obtenu par le procédé selon l'invention peut être facilement découpé en portions ayant des caractéristiques (dimensions, poids, etc.) régulières. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de ce procédé : - on forme le bloc de fragments de viande tassés de façon continue, l'ébauche étant formée par un tronçon du bloc continu ; on comprime l'ébauche au cours d'au moins deux étapes successives de compression entre des surfaces complémentaires de moulage de l'ébauche 15 évoluant d'une étape à l'autre ; - on comprime l'ébauche au cours de quatre étapes successives de compression entre des surfaces complémentaires de moulage de l'ébauche évoluant d'une étape à l'autre ; chaque étape de compression dure de 20 à 120 secondes, la pression de 20 compression appliquée pendant chacune de ces étapes étant comprise entre 4 à 15 bars; après la compression de l'ébauche : o on place l'élément de viande restructurée compressée dans une enveloppe souple sous vide, de préférence en plastique, 25 o on ferme l'enveloppe de façon étanche, o on soumet l'enveloppe fermée et son contenu à la pression atmosphérique pendant une durée dite d'exsudation, et o on extrait le contenu de l'enveloppe ; la durée d'exsudation est d'environ une heure. 30 L'invention a également pour objet un dispositif de tassement de fragments de viande, caractérisé en ce qu'il comprend deux tapis roulants de tassement cohésif des fragments de viande convergeant d'amont en aval par rapport à un sens de passage des fragments de viande entre les tapis de tassement. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de ce dispositif de tassement de 35 fragments de viande : -3- les deux tapis de tassement sont disposés l'un au dessus de l'autre de façon que le tapis inférieur porte les fragments de viande ; les deux tapis de tassement forment entre eux un angle compris entre 10 et 30 L'invention a également pour objet un dispositif de compression d'une ébauche d'élément de viande restructurée, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une enclume de pressage et au moins deux pistons de pressage, chaque piston étant complémentaire de l'enclume de façon à délimiter entre cette enclume et le piston complémentaire un emplacement de compression de l'ébauche, et des moyens de pressage de chaque piston et l'enclume l'un vers l'autre pour comprimer l'ébauche entre ces piston et enclume, chaque piston ayant une surface de moulage de l'ébauche qui évolue d'un piston à l'autre. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de ce dispositif de compression d'une 15 ébauche d'élément de viande restructurée : le dispositif comprend deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre, portant respectivement l'enclume et les pistons ; les deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre sont formées par une partie fixe entourant au moins partiellement une partie mobile formant carrousel ; 20 - l'enclume et les pistons comprennent des surfaces de moulage complémentaires comportant des surfaces élémentaires chacune en forme générale de segment angulaire de tronçon de cylindre ; chaque enclume ou piston a une surface de moulage choisie parmi : o une première surface de moulage comportant deux surfaces 25 élémentaires, jointives longitudinalement, d'axes convergeant à l'opposé de l'emplacement de compression de l'ébauche, o une deuxième surface de moulage comportant deux surfaces élémentaires, jointives longitudinalement, d'axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche, 30 o une troisième surface de moulage comportant quatre surfaces élémentaires, jointives longitudinalement, les deux premières surfaces élémentaires, considérées longitudinalement, ayant des axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche, et les deux dernières surfaces élémentaires, considérées longitudinalement, 35 ayant également des d'axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche, et -4- o une quatrième surface de moulage comportant une surface élémentaire d'axe sensiblement parallèle à l'emplacement de compression de l'ébauche ; le dispositif comprend des premier à quatrième pistons, ayant des surfaces de moulage formées respectivement par les première à quatrième surface de moulage, destinés à coopérer successivement avec une même ébauche placée dans l'enclume ; l'enclume a une surface de moulage formée par la quatrième surface de moulage ; - le dispositif comprend plusieurs enclumes, chaque piston étant destiné à coopérer avec une même ébauche placée dans une même enclume ; - les moyens de pressage comprennent, pour chaque piston, au moins un vérin pneumatique, par exemple trois vérins, relié au piston. L'invention a également pour objet une installation de fabrication d'un élément de viande restructurée, du type comprenant : -des moyens de formation de fragments de viande, et - des moyens de transformation de ces fragments en élément de viande restructurée, caractérisé en ce que les moyens de transformation comprennent : - des moyens de tassement cohésif des fragments de viande pour former un bloc de fragments de viande tassés, - des moyens de prélèvement d'au moins une partie de ce bloc, appelée ébauche d'élément de viande restructurée, et -des moyens de compression de l'ébauche entre des surfaces complémentaires de moulage de l'ébauche. Les moyens de cette installation permettent de limiter les interventions manuelles lors de la fabrication d'un élément de viande restructurée et ainsi de bien maîtriser le risque sanitaire. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de cette installation : -les moyens de prélèvement comprennent des moyens de tranchage du bloc, du type à guillotine ; - l'installation comprend des moyens de mise en forme de l'ébauche, formant de préférence une filière de section sensiblement rectangulaire, les moyens de tranchage étant disposés à l'entrée des moyens de mise en forme de l'ébauche ; - l'installation comprend des moyens de pesée de l'ébauche disposés en aval des moyens de compression de l'ébauche ; -5- les moyens de tassement cohésif des fragments de viande comprennent un dispositif de tassement tel que défini ci-dessus ; - les moyens de compression de l'ébauche comprennent un dispositif de compression tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une installation de fabrication d'un élément de viande restructurée selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de moyens de tranchage de l'installation représentée sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif de compression d'une ébauche d'élément de viande de l'installation représentée sur la figure 1 ; et les figures 4 à 7 sont des vues schématiques de surfaces de moulage respectivement de premier à quatrième pistons de pressage du dispositif de compression représenté sur la figure 3. On a représenté sur la figure 1 une installation de fabrication d'un élément de viande restructurée, selon l'invention, désignée par la référence générale 10. Cette installation 10 comprend divers moyens, qui seront décrits par la suite, matérialisant un trajet de circulation de la viande depuis une extrémité amont (à gauche de la figure 1) où sont produits les fragments de viande déstructurée jusqu'à une extrémité aval (à droite de la figure 1) où sont recueillis les éléments 12 de viande restructurée. Dans l'exemple décrit, les éléments de viande restructurée ont une forme générale cylindrique. Bien entendu, la base de la forme générale cylindrique n'est pas nécessairement circulaire et peut être notamment ovoïde. L'installation 10 comprend, d'amont en aval, des moyens 14 de formation de fragments de viande et des moyens de transformation de ces fragments en éléments de viande restructurée. Ces moyens de transformation comportent des moyens 16 de tassement cohésif des fragments de viande pour former un bloc de fragments de viande tassés, des moyens 18 de prélèvement d'au moins une partie de ce bloc, appelée ébauche 20 d'élément de viande, et des moyens 22 de compression de l'ébauche 20. Les moyens 14 de formation de fragments de viande sont de type classique et comprennent des moyens connus en soi de refroidissement et de tranchage de morceaux de viande obtenus par découpage d'animaux. En effet, dans l'exemple illustré, les moyens 14 forment des fragments de viande (non représentés) tels que chaque fragment ait une forme générale de feuille ayant une -6- surface comprise entre 5 à 10 cm2 et une épaisseur comprise entre 3 et 9 dixièmes de mm. Les fragments de viande sont transportés vers l'aval de l'installation 10 à l'aide de moyens classiques comprenant, par exemple, un premier tapis roulant de convoyage 24. Ce tapis 24 s'étend depuis les moyens 14 jusqu'à une ouverture supérieure d'un réceptacle 26 dans lequel les fragments de viande chutent par gravité. Les moyens 16 de tassement cohésif des fragments de viande sont formés par un dispositif 16 comprenant deux tapis roulants 28, 30 de tassement cohésif des fragments de viande. Les deux tapis de tassement 28, 30 sont disposés l'un au-dessus de l'autre de façon que le tapis inférieur 28 s'étende sensiblement horizontalement et le tapis supérieur 30 soit incliné par rapport au tapis inférieur 28. On notera que le tapis inférieur 28 forme le fond du réceptacle 26 et porte les fragments de viande de façon à les transporter depuis ce réceptacle 26 jusqu'à un espace situé entre les deux tapis roulants de tassement. Les deux tapis roulants de tassement 28, 30 convergent d'amont en aval par rapport au sens de passage des fragments de viande entre ces tapis 28, 30 de façon à provoquer un tassement cohésif des fragments de viande. De préférence, les deux tapis de tassement 28, 30 forment entre eux un angle compris entre 10" et 30 , par exemple égal à 20 . Les moyens 18 de prélèvement de l'ébauche 20 sont formés par des moyens 18 de tranchage du bloc de fragments de viande tassés, représentés plus en détail sur la figure 2. Les moyens de tranchage 18 sont du type à guillotine et comprennent un bâti fixe 32 muni de deux montants verticaux 34 de coulissement d'un porte-lame 36 sur lequel est fixée une lame de tranchage 38. Le porte-lame 36 est entraîné à l'aide de moyens classiques comprenant par exemple un vérin hydraulique 40 muni d'un corps 42 solidaire du bâti 32 et d'une tige 44 reliée au porte-lame 36. La lame 38 est susceptible de s'enfoncer partiellement dans un socle passant 47, solidaire du bâti 32, de façon à favoriser une coupe nette du bloc de fragments de viande tassés. Les moyens de tranchage 18 sont disposés à l'entrée de moyens 46 de mise en forme de l'ébauche 20. Cette ébauche 20 est déplacée à travers les moyens de mise en forme 46 à l'aide de moyens classiques comprenant, par exemple, un second tapis roulant 48 de convoyage sensiblement horizontal. -7- On notera donc que le tapis roulant de tassement inférieur 28 matérialise le trajet de circulation du bloc de fragments de viande tassés jusqu'aux moyens de tranchage 18 et que, au-delà des moyens de tranchage 18, le trajet de circulation de l'ébauche 20 est matérialisé par le second tapis roulant de convoyage 48. Entre les deux tapis roulants 28 et 48, la continuité du trajet de circulation de la viande est assurée par le socle 47 délimitant une surface de glissement de la viande, et, le cas échéant, par des rouleaux intercalés entre ce socle 50 et le second tapis roulant de convoyage 48. Les moyens 46 de mise en forme de l'ébauche 20 comportent de préférence un tunnel formant une filière de section sensiblement rectangulaire destinée notamment à homogénéiser la hauteur de l'ébauche 20. A la sortie des moyens de mise en forme 46, l'ébauche 20 a, dans l'exemple décrit, une longueur d'environ 60 cm, une hauteur d'environ 8,5 cm et une largeur d'environ 12 cm. Bien entendu, les dimensions de l'ébauche peuvent varier en fonction du produit final que l'on veut obtenir, notamment en fonction du poids du produit final que l'on veut obtenir. Dans l'exemple décrit, les longueur et hauteur de l'ébauche 20 sont imposées par les dimensions de certains éléments des moyens de compression 22 qui seront décrits ultérieurement. Par contre, la largeur de l'ébauche 20 peut être modifiée en fonction du poids du produit final que l'on veut obtenir. Cette largeur peut par exemple être réduite à 8,5 cm. Les dimensions du tunnel formant une filière (moyens de mise en forme 46) sont alors modifiées en conséquence. Le second tapis roulant de convoyage 48 transporte l'ébauche 20 jusqu'à des moyens 50 de pesée de cette ébauche. Les moyens; de pesée 50, disposés en amont des moyens 22 de compression de l'ébauche 20, comprennent un plateau de pesée 52 et un poussoir 54 destiné à déplacer l'ébauche 20 depuis le plateau de pesée 52 jusqu'aux moyens de compression 22. Le poussoir 54 est actionné à l'aide de moyens classiques comprenant, par exemple, une paire de vérins pneumatiques 56. Les moyens de compression 22 sont formés par un dispositif 22 représenté plus en détail sur la figure 3. Ce dispositif 22 comprend deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre formées par une partie fixe 58 entourant partiellement une partie mobile formant un carrousel 60. Ce carrousel 60 est entraîné en rotation autour d'un axe X à l'aide de moyens motorisés classiques M. -8- Les deux parties 58, 60 portent des éléments de pressage complémentaires. Ainsi, la partie fixe 58 porte quatre pistons de pressage 62A à 62D et le carrousel 50 porte plusieurs enclumes de pressage 64 réparties circonférentiellement sur ce carrousel 60. Les pistons 62A à 62D sont répartis angulairement le long d'un arc imaginaire de la partie fixe 58 entourant partiellement le carrousel 60. Chaque enclume 64 a une forme générale profilée parallèlement à l'axe X de rotation du carrousel 60, de section transversale en forme générale de U. Chaque piston 62A à 62D a une forme générale allongée, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe X, et complémentaire de chaque enclume 64, de façon à délimiter entre l'enclume 64 et le piston complémentaire 62A à 62D un emplacement 66 de compression de l'ébauche 20. Ainsi, chaque piston 62A à 62D est destiné à coopérer avec une même ébauche 20 placée dans une même enclume 64. Chaque piston de pressage 62A à 62D est déplaçable entre une position sortie, telle que représentée en traits pleins sur la figure 3, et une position enfoncée dans une enclume correspondante 64, telle que représentée en traits interrompus sur la figure 3, à l'aide de moyens comprenant par exemple un ensemble de trois vérins pneumatiques 68 munis chacun d'un corps 70 solidaire de la partie fixe 58 et d'une tige 72 reliée au piston 62A à 62D. Les vérins 68 pressent chaque piston 62A à 62D et une enclume correspondante 64 l'un vers l'autre pour comprimer l'ébauche qu'elle contient. Les trois vérins 68 reliés à un même piston de pressage 62A à 62D sont alignés parallèlement à la longueur de ce piston de pressage. De préférence, les trois vérins 68 reliés à un même piston de pressage 62A à 62D sont portés par un même support 74 (voir figure 1) monté articulé sur la partie fixe 58, de façon à faciliter la maintenance du dispositif 22. Les pistons de pressage 62A à 62D et les enclumes de pressage 64 sont munis de surfaces complémentaires de moulage de l'ébauche 20. Dans l'exemple décrit, les pistons de pressage 62A à 62D ont des surfaces de moulage de l'ébauche qui évoluent d'un piston à l'autre alors que les enclumes de pressage 64 ont des surfaces de moulage de l'ébauche sensiblement identiques. Les surfaces de moulage des pistons de pressage 62A à 62D sont schématisés sur les figures 4 à 7 et comportent des surfaces élémentaires chacune en forme générale de segment angulaire de tronçon de cylindre. Ainsi, dans ce qui suit, on appellera axe d'une surface élémentaire, l'axe du tronçon de cylindre qui définit cette surface angulaire. Sur ces figures 4 à 7, on a schématisé par une flèche le sens de déplacement des pistons de pressage 62A à 62D depuis leur première position sortie jusqu'à leur seconde -9- position enfoncée dans une enclume correspondante 64. Sur chaque figure 4 à 7, l'emplacement 66 de compression de l'ébauche se situe donc à l'opposé de cette flèche par rapport à la surface de moulage. Comme on peut le voir sur la figure 4, le premier piston de pressage 62A comprend une première surface de moulage 76A comportant deux surfaces élémentaires 76A1, 76A2, jointives longitudinalement, d'axes convergeant à l'opposé de l'emplacement 66 de compression de l'ébauche. Comme on peut le voir sur la figure 5, le deuxième piston de pressage 62B comprend une deuxième surface de moulage 76B comportant deux surfaces élémentaires 76B1, 76B2, jointives longitudinalement, d'axes convergeant vers l'emplacement 66 de compression de l'ébauche. Comme on peut le voir sur la figure 6, le troisième piston de pressage 62C comprend une troisième surface de moulage 76C comportant quatre surfaces élémentaires, jointives longitudinalement. Les deux premières surfaces élémentaires 76C1, 76C2, considérées longitudinalement, ont des axes convergeant vers l'emplacement 66 de compression de l'ébauche, et les deux dernières surfaces élémentaires 76C3, 76C4, considérées longitudinalement, ont également des axes convergeant vers l'emplacement 66 de compression de l'ébauche. De préférence, les axes convergeant des surfaces élémentaires 76A1, 76A2, 76B1, 76B2, 76C1, 76C2, 76C3, 76C4 forment entre eux des angles a d'environ 170 . Enfin, comme on peut le voir sur la figure 7, le quatrième piston de pressage 62D comprend une quatrième surface de moulage 76D comportant une surface élémentaire 76D1 d'axe sensiblement parallèle à la direction allongée de l'emplacement 66 de l'ébauche. Par ailleurs, chaque enclume 64 a une surface de moulage similaire à la quatrième surface de moulage 76D du quatrième piston de pressage 62D. L'installation 10 permet de mettre en oeuvre un procédé de fabrication d'éléments de viande restructurée 20 selon l'invention. Conformément à ce procédé, tout d'abord, on déstructure des morceaux de viande en les fragmentant à l'aide des moyens classiques 14, puis on transforme les fragments de viande obtenus en éléments de viande restructurée 20 de la façon suivante. Les fragments de viande sont transportés par le premier tapis roulant 24 de convoyage jusqu'au réceptacle 26. Ensuite, les fragments de viande sont entraînés, par le tapis roulant inférieur de tassement 28, jusqu'à l'espace compris entre ce tapis roulant 28 et le tapis roulant supérieur de tassement 30. -10- Entre les tapis de tassement 28, 30, les fragments de viande subissent un tassement cohésif de façon à former un bloc continu de fragments de viande tassés. On notera que ce tassement cohésif permet une désaération du bloc de viande sans pour autant provoquer une exsudation notable de la myoglobine et des protéines sarcoplasmiques de la viande. Le bloc continu est entraîné à travers les moyens 18 qui prélèvent une partie de ce bloc, par tranchage, de façon à former l'ébauche 20. Ainsi, l'ébauche 20 est formée par un tronçon du bloc continu de fragments de viande tassés. On notera que la cohésion des fragments de viande dans le bloc continu quittant les tapis roulants de tassement 28, 30 permet un tranchage précis et net de ce bloc. Le second tapis roulant de convoyage 48 entraîne ensuite l'ébauche 20 à travers les moyens 46 de façon à achever la mise en forme de cette ébauche. Bien entendu, les cinématiques du tapis roulant inférieur de tassement 28 et du second tapis roulant de convoyage 48 sont réglées de façon à coordonner correctement les étapes de tassement des fragments de viande, de tranchage du bloc de fragments de viande tassés et cle passage de l'ébauche 20 à travers les moyens de mise en forme 46. Le second tapis roulant de convoyage 48 entraîne enfin l'ébauche 20 jusqu'aux moyens de pesée 50. Ces moyens de pesée 50 permettent de vérifier que la masse de l'ébauche 20 est satisfaisante, celle-ci étant, le cas échéant ajustée par prélèvement de viande de l'ébauche ou ajout de viande à cette ébauche. Après la pesée, l'ébauche 20 est introduite, par le poussoir 54, dans une enclume de pressage vide 64 du dispositif de compression 22. Puis, les pistons de pressage 62A à 62D coopèrent successivement avec l'ébauche 20 logée dans l'enclume 64 de façon à la comprimer au cours de quatre étapes successives de compression, les surfaces de moulage des pistons de pressage 62A à 62D évoluant d'une étape à l'autre. En effet, la cinématique du carrousel 60 est réglée de façon à présenter l'enclume 64 contenant l'ébauche 20 successivement au droit des premier à quatrième pistons 62A à 62D. Chaque étape de compression de l'ébauche 20 dure de 20 à 120 secondes. La pression de compression de l'ébauche 20, appliquée pendant chacune de ces étapes, est comprise entre 4 à 15 bars et de préférence entre 4 et 8 bars. Ainsi, au cours de la première étape de compression, l'ébauche 20 est comprimée entre l'enclume 64 et le premier piston 62A dont la surface de moulage 76A favorise un déplacement de la viande de l'ébauche vers le milieu longitudinalement de cette ébauche. -11- Ensuite, au cours de la seconde étape de compression, l'ébauche 20 est comprimée entre l'enclume 64 et le deuxième piston 62B dont la surface de moulage 76B favorise un déplacement de la viande de l'ébauche 20 vers les extrémités longitudinales de cette ébauche. Puis, au cours de la troisième étape de compression, l'ébauche 20 est comprimée entre l'enclume 64 et le troisième piston 62C dont la surface de moulage 76C favorise une homogénéisation de la répartition de la viande dans l'ébauche 20. Enfin, au cours de la quatrième étape de compression, l'ébauche 20 est comprimée entre l'enclume 64 et le quatrième piston 62D dont la surface de moulage 76D est adaptée pour obtenir la forme générale cylindrique de l'élément 12 de viande restructurée. Après compression, l'élément 12 de viande restructurée est évacué de l'enclume 64 à l'aide de moyens classiques, par exemple un poussoir actionné par un vérin pneumatique. Bien entendu, d'autres formes de surface de moulage des enclumes et des pistons peuvent être envisagées. Par ailleurs, le nombre de pistons de pressage peut être différent de quatre, par exemple réduit à trois ou deux, voire un seul. A la suite des quatre étapes de compression décrites ci-dessus, l'élément de viande restructurée 20 peut être traité (surgélation, tranchage, etc.) ou consommé comme un morceau de viande non déstructuré obtenu par découpage d'un animal. En effet, la compression subie par l'ébauche 20 réalise une cohésion efficace des fibres de viande entre elles. Toutefois, afin d'optimiser les liaisons entre les fragments de viande en favorisant l'exsudation de la myoglobine et des protéines sarcoplasmiques de la viande, on pourra avantageusement compléter le procédé par les étapes suivantes. Après la compression de l'ébauche 20, on place l'élément de viande restructurée 12 dans une enveloppe souple sous vide, de préférence en plastique. Puis, on ferrne l'enveloppe de façon étanche et on soumet l'enveloppe fermée et son contenu à la pression atmosphérique pendant une certaine durée dite d'exsudation. De préférence, la durée d'exsudation est d'environ 1 heure. Enfin, on extrait l'élément 12 de viande restructurée de l'enveloppe
Selon ce procédé, on déstructure au moins un morceau de viande en le fragmentant et on transforme les fragments de viande en élément (12) de viande restructurée. Pour transformer les fragments en élément (12) de viande restructurée, on forme un bloc de fragments de viande par tassement cohésif des fragments de viande, on prélève au moins une partie du bloc, appelée ébauche (20), et on comprime l'ébauche (20) entre des surfaces complémentaires (76A à 76D) de moulage de l'ébauche (20). Le dispositif (16) de tassement de fragments de viande comprend deux tapis roulants (28, 30) de tassement cohésif des fragments de viande convergeant d'amont en aval par rapport à un sens de passage des fragments de viande. Le dispositif (22) de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande comprend des pistons ayant des surfaces de moulage de l'ébauche (20) qui évoluent d'un piston à l'autre.
1. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée, du type dans lequel : on déstructure au moins un morceau de viande en le fragmentant, et - on transforme les fragments de viande en élément (12) de viande restructurée, caractérisé en ce que pour transformer les fragments en élément de viande restructurée, on forme un bloc de fragments de viande par tassement cohésif des fragments de viande, - on prélève au moins une partie du bloc, appelée ébauche (20), et on comprime l'ébauche (20) entre des surfaces de moulage complémentaires (76A à 76D) de l'ébauche (20). 2. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon la 1, dans lequel on forme le bloc de fragments de viande tassés de façon continue, 15 l'ébauche (20) étant formée par un tronçon du bloc continu. 3. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon la 1 ou 2, dans lequel on comprime l'ébauche (20) au cours d'au moins deux étapes successives de compression entre des surfaces complémentaires (76A à 76D) de moulage de l'ébauche (20) évoluant d'une étape à l'autre. 20 4. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon la 3, dans lequel on comprime l'ébauche (20) au cours de quatre étapes successives de compression entre des surfaces complémentaires (76A à 76D) de moulage de l'ébauche (20) évoluant d'une étape à l'autre. 5. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon la 25 3 ou 4, dans lequel chaque étape de compression dure de 20 à 120 secondes, la pression de compression appliquée pendant chacune de ces étapes étant comprise entre 4 à 15 bars. 6. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, après la compression de 30 l'ébauche (20) : - on place l'élément de viande restructurée compressée dans une enveloppe souple sous vide, de préférence en plastique, - on ferme l'enveloppe de façon étanche, - on soumet l'enveloppe fermée et son contenu à la pression atmosphérique 35 pendant une durée dite d'exsudation, et - on extrait le contenu de l'enveloppe. -13- 7. Procédé de fabrication d'un élément de viande restructurée selon la 6, dans lequel la durée d'exsudation est d'environ une heure. 8. Dispositif de tassement de fragments de viande, caractérisé en ce qu'il comprend deux tapis roulants (28, 30) de tassement cohésif des fragments de viande convergeant d'amont en aval par rapport à un sens de passage des fragments de viande entre les tapis de tassement. 9. Dispositif de tassement de fragments de viande selon la 8, dans lequel les deux tapis de tassement (28, 30) sont disposés l'un au dessus de l'autre de façon que le tapis inférieur (28) porte les fragments de viande. 10. Dispositif de tassement de fragments de viande selon la 8 ou 9, dans lequel les deux tapis de tassement (28, 30) forment entre eux un angle compris entre 10 et 30 . 11. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une enclume de pressage (64) et au moins deux pistons de pressage (62A à 62D), chaque piston (62A à 62D) étant complémentaire de l'enclume (64) de façon à délimiter entre cette enclume (64) et le piston complémentaire (62A à 62D) un emplacement de compression de l'ébauche (20), et - des moyens (68) de pressage de chaque piston (62A à 62D) et l'enclume (64) 20 l'un vers l'autre pour comprimer l'ébauche (20) entre ces piston et enclume, chaque piston (62A à 62D) ayant une surface (76A à 76D) de moulage de l'ébauche (20) qui évolue d'un piston à l'autre. 12. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon la 11, comprenant deux parties mobiles (58, 60) l'une par rapport à 25 l'autre, portant respectivement l'enclume (64) et les pistons (62A à 62D). 13. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon la 12, dans lequel les deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre sont formées par une partie fixe (58) entourant au moins partiellement une partie mobile (60) formant carrousel. 30 14. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 13 pour la compression d'une ébauche (20) d'un élément de viande restructurée de forme générale cylindrique, dans lequel l'enclume (64) et les pistons (62A à 62D) comprennent des surfaces de moulage complémentaires (76A à 76D) comportant des surfaces élémentaires (76A1, 76A2, 76B1, 76B2, 76C1, 76C2, 76C3, 76C4, 76D1) chacune en 35 forme générale de segment angulaire de tronçon de cylindre. -14- 15. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon la 14, dans lequel chaque enclume (64) ou piston (62A à 62D) a une surface de moulage (76A à 76B) choisie parmi : une première surface de moulage (76A) comportant deux surfaces élémentaires (76A1, 76A2), jointives longitudinalement, d'axes convergeant à l'opposé de l'emplacement de compression de l'ébauche (20), une deuxième surface de moulage (76B) comportant deux surfaces élémentaires (76B1, 76B2), jointives longitudinalement, d'axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche (20), - une troisième surface de moulage (76C) comportant quatre surfaces élémentaires (76C1, 76C2, 76C3, 76C4), jointives longitudinalement, les deux premières surfaces élémentaires (76C1, 76C2), considérées longitudinalement, ayant des axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche (20), et les deux dernières surfaces élémentaires (76C3, 76C4), considérées longitudinalement, ayant également des d'axes convergeant vers l'emplacement de compression de l'ébauche (20), et une quatrième surface de moulage (76D) comportant une surface élémentaire (76D1) d'axe sensiblement parallèle à l'emplacement de compression de l'ébauche (20). 16. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon la 15, comprenant des premier à quatrième pistons (62A à 62D), ayant des surfaces de moulage (76A à 76D) formées respectivement par les première à quatrième surface de moulage, destinés à coopérer successivement avec une même ébauche (20) placée dans l'enclume (64). 17. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon la 15 ou 16, dans lequel l'enclume (64) a une surface de moulage formée par la quatrième surface de moulage. 18. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon l'une quelconque des 11 à 17, comprenant plusieurs enclumes (64), 30 chaque piston (62A à 62D) étant destiné à coopérer avec une même ébauche (20) placée dans une même enclume (64). 19. Dispositif de compression d'une ébauche (20) d'élément de viande restructurée, selon l'une quelconque des 11 à 18, dans lequel les moyens de pressage comprennent, pour chaque piston (62A à 62D), au moins un vérin pneumatique (68), par 35 exemple trois vérins, relié au piston (62A à 62D).-15- 20. Installation de fabrication d'un élément de viande restructurée, du type comprenant : - des moyens (14) de formation de fragments de viande, et des moyens (16, 18, 22) de transformation de ces fragments en élément de viande restructurée, caractérisé en ce que les moyens de transformation comprennent : - des moyens (16) de tassement cohésif des fragments de viande pour former un bloc de fragments de viande tassés, - des moyens (18) de prélèvement d'au moins une partie de ce bloc, appelée ébauche (20), et - des moyens (22) de compression de l'ébauche (20) entre des surfaces (76A à 76D) complémentaires de moulage de l'ébauche (20). 21. Installation selon la 20, dans laquelle les moyens de prélèvement comprennent des moyens (18) de tranchage du bloc, du type à guillotine. 22. Installation selon la 21, comprenant des moyens (46) de mise en forme de l'ébauche (20), formant de préférence une filière de section sensiblement rectangulaire, les moyens de tranchage (18) étant disposés à l'entrée des moyens (46) de mise en forme de l'ébauche (20). 23. Installation selon l'une quelconque des 20 à 22, comprenant des 20 moyens (50) de pesée de l'ébauche (20) disposés en amont des moyens (22) de compression de l'ébauche (20). 24. Installation selon l'une quelconque des 20 à 23, dans lequel les moyens (16) de tassement cohésif des fragments de viande comprennent un dispositif selon l'une quelconque des 8 à 10. 25 25. Installation selon l'une quelconque des 20 à 24, dans lequel les moyens (22) de compression de l'ébauche (20) comprennent un dispositif selon l'une quelconque des 11 à 19.
A
A23
A23L
A23L 13
A23L 13/00,A23L 13/60
FR2896159
A1
COMBINAISON DE DERIVES DE TRIAZINE ET D'AGENTS SENSIBILISATEURS A L'INSULINE.
20,070,720
Domaine de l'invention La présente invention concerne une composition pharmaceutique de dérivés de triazines ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables décrits avec un agent sensibilisateur à l'insuline pour fabriquer un médicament utilisable dans le traitement du diabète non insulinodépendant et des pathologies associées au syndrome d'insulinorésistance. Arrière plan technologique Le diabetes mellitus (ou diabète) est aujourd'hui l'une des maladies to des plus répandues dans le monde. Les sujets atteints de diabète ont été divisés en deux classes, à savoir le type I ou diabetes mellitus insulinodépendant et le type II ou diabetes mellitus non insulinodépendant (NIDDM). Le diabetes mellitus non insulinodépendant (NIDDM) représente approximativement 90% de tous les sujets diabétiques, et l'on estime qu'il 15 affecte de 12 à 14 millions d'adultes, seulement aux Etats-Unis (6,6% de la population). Le NIDDM est caractérisé à la fois par une hyperglycémie à jeun et également par des augmentations post-prandiales exagérées de taux de glucose plasmatique. Le NIDDM est associé à un grand nombre de complications à long terme, comprenant les maladies microvasculaires telles 20 que la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie, ainsi que les maladies macrovasculaires telles que la cardiopathie coronaire. De nombreuses études chez le modèle animal montrent une relation causale entre les complications à long terme et l'hyperglycémie. Les résultats récents obtenus par le Diabetes Control and Complications Trial (DCCT) et le Stockholm Prospective 25 Study ont mis pour la première fois en évidence cette relation chez l'homme en montrant que les sujets atteints de diabète insulinodépendant présentent un risque substantiellement moins élevé de développement et de progression de ces complications lorsqu'ils sont soumis à un contrôle glycémique plus rigoureux. On s'attend également à ce qu `un contrôle plus rigoureux soit en 30 faveur des patients NIDDM. 2 L'hyperglycémie chez le NIDDM est associée à deux anomalies biochimiques, à savoir une résistance à l'insuline et une insuffisance de sécrétion d'insuline. Le traitement initial du NIDDM s'appuye sur un régime alimentaire et sur l'exercise physique contrôlés puisqu'un nombre important de diabétiques sont en surcharge pondérale ou obèse (environ 67%) et puisqu'une perte de poids peut améliorer la sécrétion d'insuline, la sensibilité à l'insuline et conduire à une normoglycémie. Les patients atteints d'une hyperglycémie qui ne peut être contrôlée io uniquement par un régime et/ou l'exercice physique sont alors traités avec des antidiabétiques oraux. Plusieurs catégories d'antidiabétiques oraux sont actuellement utilisées en mono-thérapie pour traiter le NIDDM : • les agents qui stimulent la sécrétion d'insuline. Ils sont représentés is d'une part par les sulfonylurées (SU) et par les glinides . Concernant les SU, on citera en particulier la carbutamide (Glucidoral ), le glibenclamide/glyburide (Daonil , Euglucan ), le glibomuride (Glutril ), le gliclazide (Diamicron ), le glimépiride (Amarel ), le glipizide (Glibénèse ). Concernant les glinides , on citera en particulier le répaglinide (NovoNorm ). 20 • les agents qui diminuent la glucogénèse représentés par les biguanides. On citera en particulier la metformine (Glucophage , Stagid ). • les sensibilisateurs à l'insuline représentés principalement par les thiazolidinediones (TZD). On citera en particulier la pioglitazone (Actos ), la rosiglitazone (Avandia ). 25 • les inhibiteurs d'alpha-glucosidase. On citera en particulier l'acarbose (Glucor ) et le miglitol (Diastabol ). Toutefois, la monothérapie peut présenter une perte d'efficacité au cours du temps. C'est ce que l'on appelle une défaillance secondaire . Celle-ci peut représenter jusqu'à 50% de réponse non satisfaisante au bout de dix ans 30 de traitement. Les études conduites ont montré qu'il était possible de répondre à ce problème en combinant dans la même forme pharmaceutique la metformine avec des TZD (EP 869796 B1, EP 861666 B1). 3 Par ailleurs, la combinaison metformine + rosiglitazone (Avandamet ) a été mise sur le marché. Toutefois, ces combinaisons à base de metformine présentent des effets indésirables liés à l'utilisation de metformine en particulier des symptômes intestinaux tels que nausées, diarrhées, douleurs abdominales. Des dérivés triaziniques présentant un effet antidiabétique comparable à la metformine ont été décrits dans WO 01/55122. Mais leur combinaison n'a jamais été suggérée. La demanderesse a mis en évidence une nouvelle composition pharmaceutique, comprenant un antidiabétique de type triazinique comme ceux décrits dans WO 01/55122 et un inhibiteur sensibilisateur à l'insuline. De façon inattendue, les combinaisons selon l'invention présentent une activité synergique et réduisent de façon significative les effets secondaires des combinaisons connues. Descriptif de l'invention La présente invention concerne une nouvelle composition pharmaceutique comprenant un sensibilisateur à l'insuline et un composé de la formule générale (I) : R2 H R4 R1'NNR3 NxN R5 R6 (I) dans laquelle R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -H - alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), - alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl -05) -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) 4 - cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05) - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl-05) - aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (Cl-05), aikylamino (Cl-05), aryl (C6-C114) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), aikylamino (C1-05), aryl (C6-C14) 15 oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être 20 substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: 25 -H, -alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), aikylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 30 -alcényle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), aikylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- s C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1- 05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, to carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl- C5), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, ~s carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-o C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 20 -hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 25 - aryl (C6-C14) alkyle(C1-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyrnéthyle ou carboxyéthyle, - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont 30 fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl- C5) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant io être substitué par un groupe alkyle (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle(C6-C14), aryl(C6-C114)alkyle(C1-05) ou acyle(C1 -C6), ainsi que les formes racémiques, tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères et leurs mélanges et les sels pharmaceutiquement acceptables. 15 Un groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R5 est l'hydrogène. Un autre groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont 20 des composés de formule (I) dans laquelle R5 et R6 forment avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons, (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: alkyle (C1-05), amino, hydroxy, alkylamino(Cl-05), alkoxy(C 1 -05), alkylthio(C1 -05), 25 aryle(C6- C 14), aryl(C6-C 1 4)-alkoxy(C1 -05), ou forment avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou 30 carboxyéthyle. Un autre groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -alkyle (C1-C20) sustitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. De préférence, R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8) ; plus préférentiellement, R1=R2=H et lo R3=R4= alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8) ou inversement. De préférence, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- 15 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle ; plus préférentiellement, R5=H et R6=alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou 20 carboxyéthyle ou inversement. Un groupe plus particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et R3 et R4 représentent un hydrogène. 25 Par cycle à m chaînons formé par R5 et R6, on entend en particulier un cycle saturé tel qu'un groupe cyclohexyle, pipéridinyle ou tétrahydropyrannyle. Par groupe polycyclique formé par R5 et R6, on entend un groupe polycyclique carboné éventuellement substitué et en particulier un reste de stéroïde. 30 A titre de composé de formule (I), on peut notamment citer : Formule Sel 1 F HCI fH3 H H NYNYNH2 3C N NN HC~ 3 2 CH H CH3 HCI H3C~N` 'N` 'N,CH3 NyN CH3 3 CH3 H N CSN rj(NH2 3 N N H3CXCH3 4 CH3 H HCI H C•N` 'NyNH2 3 N~N ÇH3 H Methane- sulphonate H3C"Y""2 NxN H3C CH3 â CH3 H H3C.N` 'N` - NH, N N H3Ci~OH 7 ÇH3 H ` 'NH2 H C,NyN` 3 N HCI ` 'N 0H H2C 8 CH3 H H H7C.N~N"N~~CH' N N7 HJCXCH3 HCI 9 ÇH3 H H "3C N`j 'NTCH3 N N CH3 HCI H3CxCH3 ÇH3 H H C"Ny N yNHz 3 10 N N HCI 11 CH, HCI H NH, 3 H C"NyN I N N OMe 12 CH, H HCI H C"NyNyNHZ 3 N N OH ,13 ?H, H H,C"N` 'NyNHz N N OH 14 CH Fumarate 3 H H H C,N N N~CH, N ! H,CxCH, CH CH3 H HCI H3C'NYNYNCH, 15 NXN H3C CH3 16 ?H33 H H HCI H3C,N II N II N` CH3 N N H3CxCH, 17 i CH3 HCI H HJC.N ( 'N N N H3CXCH, lo CH3 H 18 ~NN NH2 HCI H3C ` ' jY NyN CH3 H,C CHI CH CH, 19 CH CH HCI H,C'N` 'N , HNN~` 'N NH1 H H carbonate 20 'NH2 N` 'N I` 21 CH3 H H3C,N"NY0 NN N Y Carbonate CH3 22 ÇH3 H H HCI H3C,N` 'N` 'N, CH3 N 23 ÇH3 H H H ,N N NCH3 3C Y Y NN HCI 24 H,C CH HCI CH3 CH,• OH H}C..N` 'N N HN / NH, 0 25 H HCI OF) OH CH CH CH,. H3C'NYN OH HT'N`'N NH, 26 ÇH3 H H HCI H3C•NYNYN~~CH2 N"N CH3 27 H3C,N` CH3 H HCI 'N` 'NH2 N N 28 ÇH3 H HCI H3C-NY NYNH2 N N OH 29 ÇH3 N Carbonate NH2 H3C.N(NII N N H3C) CH3 30 CH3 H Carbonate N N NH2 H3C Y Y CH3 CH3 31 CH HCI H H_C- Y . 2 N N ÇH3 H Carbonate H,C,N~NyNH2 32 N N CH3 ÇH3 H HCI ,N33N NH H3C Y Y 2 N,N 34 CH3 H Para-toluene- H3C,NïNrNHz sulphonate N N CH 3 35 H3C,N~!Nil NHz HCI / INI N H,CxCH3 CH3 H 36 H C,N` 'NyNHz Para-toluene- 3 sulphonate N N FF F 37 CH3 H Para-toluene- N N . sulphonate H3C' i if 2 N N 138 CH3 H HCI H3C-"y" /NHz NX" O- CH3 H 3 T 39 NxN HCI CH3 40 CH3 H C-'y" ` 'NHz H3 `~ HCI i o 41 ÇH3 H Par H3C,N` 'NyNHz N N X o e- sulp honat nate 42 CH3 H NHz H C,N N 3 Y N HCI YN H3C H3C CH3 143 CH, H HCI H3C"N` 'N(NH2 N N CH, CH, '' 44 ÇH3 H HCI H C"NYN` NHz 3 N ' H3C~CH3 N OH, H Para-toluene- N N NH sulphonate H5C"YY 45 N N i Et plus préférentiellement le composé de l'exemple 18. Selon encore un autre mode de réalisation préféré, l'invention concerne plus particulièrernent les compositions pharmaceutiques choisies parmi : • Le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl- 1,3,5-triazine, et la rosiglitazone. • Le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, et la troglitazone. • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthylro 1,3,5-triazine, et la pioglitazone. • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, et le muraglitazar. Par sensibilisateur à l'insuline, on entend tout composé suceptible d'augmenter la sensibilité des tissus par rapport à l'insuline. Les sensibilisateurs 15 à l'insuline comprennent par exemple les inhibiteurs de la tyrosine phosphatase (inhibiteurs de la PTP), les inhibiteurs de GSK-3, les agonistes des récepteurs rétinoïdiens X (agonistes des RXR), les glitazones (TZD), les agonistes du PPARy non TZD, les agonistes doubles PPARa/ PPARy, les agonistes à base de composés contenant du vanadium, les biguadines tels que par exemple la 20 metformine. Les sensibilisateurs à l'insuline pourront se présenter également 14 sous forme de sels pharmaceutiquement acceptables tels que, de manière non limitative, le chlorhydrate, le bromhydrate, l'iodhydrate, le sulfate, le nitrate, le phosphate, le citrate, le méthane sulfonate, le trifluoroacétate, l'acétate, l'ion sodium, l'ion potassium, l'ion calcium, l'ion magnésium. Le terme glitazones comprend de manière non limitative l'englitazone, la darglitazone, la ciglitazone, le DRF2189, le BM-13.1246, l'AY- 31637, l'YM268, l'AD-5075, le DN-108, la rosiglitazone, la pioglitazone, la troglitazone, le MCC555, le T-174 et le KRP297. Le terme agoniste du PPARy non TZD comprend plus lo particulièrement des analogues de la N-(2-benzoylphenyl)-L-tyrosine tels que, de manière non limitative, le GI-262570, et le JTT501. Le terme agoniste double PPARa/ PPARy comprend, de manière non limitative, des composés tels que : NNC-61-4655, TZD18, LY-510929, LY-465608, LSN862, GW-409544, Muraglitazar, Ragaglitazar, Tesaglitazar, 15 ainsi que les composés décrits dans WO 03/011819 (exemple 8) et WO 00/039113 (exemple 16 b décrivnat l'oxéglitazar). Les composés de l'invention de formule (I) définis tel que précédemment possédant une fonction suffisamment basique ou les deux peuvent inclure les sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement 20 acceptables. Par le terme sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement acceptables , on entend au sens de la présente invention tout sel préparé à partir de tout acide organique ou inorganique non toxique pharmaceutiquement acceptable. De tels acides incluent l'acide 25 acétique, l'acide benzènesulfonique, l'acide benzoïque, l'acide citrique, l'acide carbonique, l'acide éthanesulfonique, l'acide fumarique, l'acide gluconique, l'acide glutamique, l'acide bromhydrique, l'acide chlorhydrique, l'acide lactique, l'acide mandélique, l'acide malique, l'acide maléique, l'acide méthanesulfonique, l'acide mucique, l'acide nitrique, l'acide pamoïque, l'acide 3o panthothénique, l'acide phosphorique, l'acide succinique, l'acide tartarique et l'acide paratoluènesulfonique. Avantageusement, on utilise l'acide chlorhydrique. L'invention se rapporte également aux sels chiraux des composés de formule (I) utilisés pour la séparation des racémates des composés de formule (I). A titre d'exemple, les acides chiraux suivants sont utilisés : acide (+)-D- di-O-benzoyltartrique, acide (-)-L-di-O-benzoyltartrique , acide (-)-L-di-O,O'-ptoluyl-L-tartrique, acide (+)-D-di-O,O'-p-toluyl-L-tartrique, acide (R)-(+)-malique, acide (S)-(-)-malique, acide (+)-camphanique, acide (-)-camphanique, acide R-(-)-1,1'-binaphtalen-2,2'-diyl hydrogénophosphonique, acide (+)-camphorique, acide (-)-camphorique, acide (S)-(+)-2-phénylpropionique, acide (R)-(+)-2- to phénylpropionique , acide D-(-)-mandélique, acide L-(+)-mandélique, acide D-tartrique, acide L-tartrique, ou l'un de leurs mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. Les composés de formule (I) ci-dessus comprennent également les pro-drogues de ces composés. 15 Par pro-drogues , on entend des composés qui, une fois administrés chez le patient, sont transformés chimiquement et/ou biologiquement dans l'organisme vivant, en composés de formule (I). Dans la présente description, les termes utilisés ont, sauf indications contraires, les significations suivantes : 20 - le terme alkyl(e)(C1-C20) désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 20 atomes de carbone. De façon non limitative, parmi les radicaux alkyle C1-C20, on peut notamment citer les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, secbutyle, tertiobutyle, pentyle et hexyle, octyle, décyle, dodécyle, hexadécyle et octadécyle. 25 - le terme alcényl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de double liaison. De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthényle, prop-2-ènyle, but-2-ényle, but-3-ényle, pent-2-ényle, pent-3-ényle, pent-4-ényle. 30 - le terme alcynyl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de triple liaison. De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthynyle, prop-2-ynyle, but-2-ynyle, but-3-ynyle, pent-2-ynyle, pent-3-ynyle, pent-4-ynyle. - le terme alkoxy se réfère au terme alkyl-oxy . - le terme halogènes se réfère de façon non limitative au fluor, au 5 chlore, au brome. - le terme aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) se réfère aux groupes alkylaryl correspondants. On citera en particulier les groupes butyle et phénétyle. - le terme aryle (C6-C14) se réfère à un groupe aromatique ayant 6-1 4 atomes de carbone avec au moins un des cycles ayant un système d'électrons conjugés pi et comprend les biaryles qui peuvent être optionnellement substitués. On citera en particulier les radicaux biphényle, phényle, naphthyle, anthryle, phénanthryle. - le terme hétéroaryle (C6-C14) se réfère à un hétérocycle 15 aromatique ayant 6-14 sommets avec 1-4 hétéroatomes, les autres atomes étant des atomes de carbone. Parmi les hétéroatomes, on citera en particulier l'oxygène, le soufre, l'azote. Parmi les radicaux hétéroaryles, on citera plus particulièrement les radicaux, furanyle, thiényle, pyridyle, pyrrolyle, pyrimidyle, pyrazinyle, oxazolyle, oxadiazolyle, isoxazolyle, quinolyle, thiazolyle, 20 - le terme cycloalkyle (C3-C8) se réfère à un cycle hydrocarboné saturé et comprend des radicaux mono- et bi- et poly- cycliques ayant de 3 à 8 atomes de carbones. On citera de façon non limitative les radicaux, cyclopropyle, cyclobutyle. II sera apprécié que les composés utiles selon la présente invention 25 peuvent contenir des centres asymétriques. Ces centres asymétriques peuvent être indépendamment en configuration R ou S. II apparaîtra à l'homme du métier que certains composés utiles selon l'invention peuvent également présenter une isomérie géométrique. On doit comprendre que la présente invention comprend des isomères géométriques individuels et des 30 stéréoisomères et des mélanges de ceux-ci, incluant des mélanges racémiques, de composés de formule (I) ci-dessus. Ce type d'isomères peuvent être séparés de leurs mélanges, par l'application ou l'adaptation de procédés connus, par exemple des techniques de chromatographie ou des techniques de recristallisation, ou ils sont préparés séparément à partir des isomères appropriés de leurs intermédiaires. Les énantiomères des composés selon l'invention ainsi que leur procédé 5 de préparation sont notamment décrits dan la demande WO 2004/089917 dont le contenu est incorporé ici par référence. Egalemerit, la présente demande concerne les formes polymorphiques des composés, telles qu'obtenues selon la demande WO 2004/089917 telle que par exemple la forme polymorphique Al du sel de chlorhydrate (+)-2-amino-3,6dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. La présente invention concerne également les autres formes polymorphiques des composés telle que la forme polymorphique H1 du sel de chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, qui peut être préparée de la façon suivante : 15 Approximativement 3 g de la forme Al de l'exemple 18 sont dissouts dans 50 mL de HCI 1 mol/L à température ambiante. La solution obtenue, limpide, est laissée évaporer à température ambiante, dans un bécher ouvert, jusqu'à ce qu'un résidu solide cristallise. La caractérisation est effectuée par : 20 • Spectroscopie FT-IR : - Bruker Vector 22 - 2 cm-1 de résolution spectrale - 32 scans - pastilles KBR (analogue à la méthode A AA21505) 25 - Pour évaluer l'intensité des bandes IR, les spectres IR ont été normalisés par vectorisation dans la gamme spectrale de 4000-400 cm-1 comme spectre d'absorption. L'ajustage préalable a été effectué : - s: A>0.05 30 -m: 0.0'1 0.05 -m: 0.01 Résultats Forme Al : No. d[A] 29 I/lo 1 5.98 14.8 85 2 5.26 16.8 83 3 4.35 20.4 30 4 3.57 24.9 100 3.50 25.4 53 6 3.36 26.5 96 7 3.31 26.9 52 8 3.04 29.3 57 9 2.90 30.8 30 2.74 32.7 35 bandes FT IR (en cm-l) : 3384 +/- 1.5 (m), 3199 +/- 1.5 (m), 3163 +/- 1.5 (m), 3107 +/- 1.5 (m), 2993 +1-1.5 (m), 2983 +/- 1.5 (m), 1652 +/- 1.5 (s), 1606 +/- 1.5 (s), 1576 +1- 1.5 (s), 10 1557 +/- 1.5 (s), 1505 +/- 1.5 (s), 1449 +/- 1.5 (m), 1427 +/- 1.5 (m), 1405 +/-1.5 (m), 1383 +/- 1.5 (m), 1348 +/- 1.5 (m), 1306 +1- 1. 5 (m), 1263 +/- 1.5 (w), 1235 +/- 1.5 (w), 1185 +1- 1.5 (w), 1096 +/- 1.5 (w), 1068 +1- 1.5 (w), 980 +/- 1.5 (w), 946 +1- 1.5 (w), 868 +1- 1.5 (w), 761 +/- 1.5 (w), 687 +1- 1.5 (m), 655 +1- 1.5 (m), 558 +1- 1.5 (w), 521 +/- 1.5 (w), 478 +/- 1.5 (w) bandesFT Raman (en cm-1) : 3217 +/- 1.5 (w), 2994 +/- 1.5 (m), 2983 +/- 1.5 (m), 2936 +/- 1.5 (s), 2883 +/-1.5 (m), 1645 +/-. 1.5 (w), 1602 +/- 1.5 (m), 1554 +1- 1.5 (m), 1453 +/- 1.5 (m), 1428 +/- 1.5 (m), 1349 +/- 1.5 (w), 1308 +/- 1.5 (w), 979 +1- 1.5 (m), 866 +/- 1.5 (w), 761 +1- 1.5 (w), 686 +/- 1.5 (s), 583 +/- 1.5 (m), 555 +1-1. 5 (s), 525 +1- 1.5 (m), 479 +/- 1.5 (m), 410 +1- 1.5 (m), 401 +/- 1.5 (m), 307 +/- 1.5 (m) 19 XRD: 5 Forme H 1 XRD: bandes FT IR (en cm-1) : 5 3386 +1- 1.5 (m), 3080 +1- 3 (m), 1706 +/- 1.5 (s), 1691 +/- 1.5 (m), 1513 +/1.5 (m), 1445 +/- 1.5 (w), 1241 +/- 1.5 (w), 1079 +/- 1.5 (w), 940 -F/1.5 (w), 861 +/- 1.5 (w), 823 +1- 1.5 (w), 675 +/- 1.5 (w), 573 +1-1.5 (w), 549 +1- 1.5 (w), 527 +1- 1.5 (w) 20 No. d[A] 20 I/lo 1 8.03 11.0 69 2 7.27 12.2 25 3 6.11 14.5 24 4 4.01 22.1 86 5 3.64 24.5 100 6 3.26 27.3 51 7 3.08 29.0 29 8 3.04 29.4 34 9 2.82 31.7 61 10 2.66 33.6 26 2896159 (s), 1634 +/- 1.5 +/- 1.5 (w), 989 +/- 1.5 (w), 603 lo Aux fins de ce texte, il est entendu que les formes tautomériques sont comprises dans la citation d'un groupe donné, par exemple thio/mercapto ou oxo/hydroxy. Les compositions pharmaceutiques selon la présente invention sont utiles dans le traitement des pathologies associées au syndrome 15 d'insulinorésistarice (syndrome X). L'insulinorésistance se caractérise par une réduction de l'action de l'insuline (cf. Presse Médicale, 1997, 26(n 14), 671-677) et est impliquée dans un nombre important d'états pathologiques, tel que le diabète et plus particulièrement le diabète non-insulinodépendant (diabète de type II ou 20 NIDDM), la dyslipidémie, l'obésité, l'hypertension artérielle, ainsi que certaines 21 complications microvasculaires et macrovasculaires comme l'athérosclérose, les rétinopathies et les neuropathies. A ce sujet, on se rapportera par exemple à Diabètes, vol 37, 1988, 1595-1607 ; Journal of Diabetes and its Complications, 1998, 12, 110-119 ou Horm. 5 Res., 1992, 38, 28-32. La présente invention a pour but de proposer une composition pharmaceutique permettant d'améliorer de manière significative l'état du patient diabétique. Notamment, les compositions pharmaceutiques de l'invention présentent io une activité hypoglycémiante. Les composés de formule (I) sont donc utiles dans le traitement des pathologies associées à une hyperglycémie. La composition pharmaceutique comprenant le composé triazinique de formule (I) en combinaison avec un sensibilisateur à l'insuline peut être 15 préparée en mélangeant les différents principes actifs soit tout ensemble soit de manière indépendante avec un support physiologicalement acceptable, un excipient, un liant, un diluant, etc. Elle est ensuite administrée par voie orale ou non orale telle que par voie parentérale, intraveineuse, cutanée, nasale ou rectale. Lorsque les principes actifs sont formulés de manière indépendante, les 20 formulations correspondantes peuvent être mélangées extemporanément en utilisant un diluant et sont ensuite administrées ou peuvent être administrées indépendamment l'une de l'autre soit de manière successive soit de manière séquentielle. Les compositions pharmaceutiques de l'invention comprennent des 25 formulations telles que les granulés, les poudres, les comprimés, les gélules, les sirops, les émulsions, les suspensions, ainsi que les formes utilisées pour des administrations non orales comme par exemple les injections, les sprays, les suppositoires. Les formes pharmaceutiques peuvent être préparées par les techniques 30 conventionnelles connues. La préparation d'une forme pharmaceutique solide administrée oralement sera effectuée selon le procédé suivant : un excipient (par exemple le lactose, le sucrose, l'amidon, le mannitol, etc.) , un désintégrant (par exemple le carbonate de calcium, la carboxyméthylcellulose de calcium, l'acide alginique, la carboxyméthylcellulose de sodium, le dioxyde de silicium colloïdal, la croscarmellose sodique, la crospovidone, la gomme guar, le silicate de magnésium et d'aluminium, la cellulose microcristalline, la cellulose en poudre, l'amidon prégélatiné, l'alginate de sodium, le glycolate d'amidon, etc.), un liant (par exemple l'alpha-amidon, la gomme arabique, la carboxyméthylcellulose, la polyvinylpyrrolidone, l'hydroxypropylcellulose, l'acide alginique, le carbomer, la dextrine, l'éthylcellulose, l'alginate de sodium, la maltodextrine, le glucose to liquide, le silicate de magnésium et d'aluminium, l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, la gomme guar, etc.) et un lubrifiant (par exemple le talc, le stéarate de magnésium, le polyéthylène 6000, etc.) sont par exemple ajoutés au(x) principe(s) actif(s) et le mélange obtenu est ensuite comprimé. Si cela est nécessaire, le comprimé peut être enrobé par les techniques connues, afin de 15 masquer le goût (par exemple à l'aide du cacao en poudre, de la menthe, du bornéol, de la canelle en poudre, etc.) ou pour permettre une dissolution entérique ou pour permettre une libération prolongée des principes actifs. Les produits d'enrobage qui peuvent être utilisés sont par exemple l'éthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, le polyoxyéthylène glycol, l'acétophtalate de cellulose, 20 le phtalate d'hydroxypropylméthylcellulose, et l'Eudragit (copolymère acide méthacrylique-acide acrylique, I'OPADRY (hydroxy-propylméthylcellulose + macrogol + oxyde de titane + monohydrate de lactose). Des colorants pharmaceutiquernent acceptables peuvent également être ajoutés (par exemple l'oxyde de fer jaune, l'oxyde de fer rouge, laque de jaune de quinoléïne, etc.). 25 Des formes pharmaceutiques telles que les comprimés, poudres, sachets et gélules peuvent être utilisées pour une administration orale. Les formes pharmaceutiques liquides pour administration orale comprennent les solutions, les suspensions et les émulsions. Les solutions aqueuses peuvent être obtenues par solubilisation des principes actifs dans 30 l'eau avec ensuite addition d'arômes, de colorants, de stabilisants et d'agent épaississant si nécessaire. Afin d'améliorer la solubilité, il est possible d'ajouter de l'éthanol, du propylène glycol ou d'autres solvants non aqueux acceptables 23 sur le plan pharmaceutique. Les suspensions aqueuses pour usage oral peuvent être obtenues par dispersion des principes actifs finement divisés dans l'eau avec un produit visqueux tel les gommes naturelles ou synthétiques, les résines, la méthylcellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium. s Les formes pharmaceutiques pour injection peuvent être par exemple obtenues selon le procédé suivant. Le(s) principe(s) actif(s) sont dissous, mis en suspension ou en émulsion soit dans un milieu aqueux (par exemple de l'eau distillée, du sérum physiologique, une solution de Ronger, etc.), soit dans un milieu huileux (par exemple une huile végétale telle que l'huile d'olive, l'huile ~o de sésame, l'huile de graines de coton, l'huile de maïs, etc. ou le propylène glycol), avec un dispersant (par exemple le Tween 80, HCO 60 (Nikko Chemicals), le polyéthylène glycol, la carboxyméthylcellulose, l'alginate de sodium, etc.), un conservateur (par exemple le p-hydroxybenzoate de méthyle, le p-hydroxybenzoate de propyle, l'alcool benzylique, le chlorobutanol, le 15 phénol, etc.), un agent isotonique (par exemple le chlorure de sodium, le glycérol, le sorbiitol, le glucose, etc.),ainsi que d'autres additifs, tels que si cela est souhaité, un agent solubilisant (par exemple le salycilate de sodium, l'acétate de sodium, etc.), un stabilisant (par exemple l'albumine de sérum humain). 20 Une forme pharmaceutique pour usage externe peut être obtenue à partir d'une composition solide, semi-solide ou liquide contenant le(s) principe(s) actif(s). Par exemple, pour obtenir une forme solide, on traite le(s) principe(s) actif(s) seuls ou mélangés à des excipients (par exemple le lactose, le mannitol, l'amidon, la cellulose microcristalline, le sucrose, etc.), un 25 épaississant (par exemple des gommes naturelles, des dérivés de la cellulose, des polymères acryliques, etc.), de manière à les transformer en poudre. Les compositions pharmaceutiques liquides sont sensiblement préparées de la même manière que les formes pour injection comme indiqué précédemment. Les formes pharmaceutiques semi-solides se présentent préférentiellement 30 sous forme de gel aqueux ou huileux ou sous la forme d'une pommade. Ces compositions peuvent contenir de façon optionnelle un agent permettant un contrôle du pH (par exemple l'acide carbonique, l'acide phosphorique, l'acide 24 citrique, l'acide chlorhydrique, la soude, etc.), et un conservateur (par exemple les esters de l'acide p-hydroxybenzoïque, le chlorobutanol, le chlorure de benzalkonium, etc.), ainsi que d'autres additifs. Les doses journalières pour les sensibilisateurs à l'insuline sont 5 comprises entre 0, 5 mg et 50 mg. Plus particulièrement, si dans la présente invention, on utilise la rosiglitazone, la dose journalière est comprise entre 1 mg et 8 mg, plus préférentiellement 4 mg. Si on utilise la pioglitazone, la dose journalière est située entre 15 rng et 45 mg. Si on utilise le muraglitazar, la dose journalière est 10 située entre 0,5 mg et 20 mg, préférentiellement 5 mg. Les doses journalières des composés de formule (I) se situent entre 200 mg et 2000 mg. La proportion relative des constituants des compositions pharmaceutiques de la présente invention tient compte des posologies 15 recommandées 1pour les principes actifs respectifs. Ces proportions relatives de sensibilisateurs à l'insuline, ou de leurs sels pharmaceuticalement acceptables et des composés de formule (I), ou de leurs sels pharmaceuticalement acceptables varient donc en conséquence. De manière préférée, le rapport pondéral de sensibilisateur à l'insuline au composé de formule (I) varie entre 20 1/2 et 1/2000 et plus particulièrement de '/4 à 1/2000, préférentiellement de 1/5 à 1/2000. La fréquence d'administration des composés de l'invention se situe entre 1 et 2 administrations par jour. Dans le cas où les doses de composés de formule (I) nécessiteraient plus d'une administration journalière, les quantités de sensibilisateurs à l'insuline et les rapports sensibilisateurs à l'insuline/composé 25 de formule (I) seraient ajustés en conséquence. La présente invention a aussi pour but de proposer une méthode de traitement par co-administration de quantités efficaces d'un composé de formule (I) et d'un sensibilisateur à l'insuline ainsi que les kits permettant cette co-administration. 30 La présente invention comprend aussi des kits adaptés au traitement selon les méthodes décrites précédemment. Ces kits comprennent une composition contenant le composé de formule (I) dans les dosages indiqués ci- dessus et une deuxième composition contenant les sensibilisateurs à l'insuline dans les dosages indiqués ci-dessus, pour une administration simultanée, séparée ou étalée dans le temps en quantités efficaces selon l'invention. Par co-administration , on entend l'administration simultanée, séparée ou étalée dans le temps d'un ou plusieurs composés au même patient, sur une période pouvant aller jusqu'à 2 heures ou même jusqu'à 12 heures. Par exemple, le terme co-administration comprend (1) une administration simultanée des deux composés, (2) une administration du premier, suivi deux heures après par l'administration du second composé, (3) une administration du premier, suivi douze heures après par l'administration du second composé. Les exemples ci-après de compositions selon l'invention sont donnés à titre d'illustration et sans caractère limitatif. EXEMPLES Les quantités sont exprimées en poids. Exemple de formulation 1: chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-20 triazine: 1000 mg rosiglitazone : 4 mg cellulose microcristalline : 114 mg croscarmellose : 28 mg polyvinylpyrrolidone : 40 mg 25 stéarate de magnésium : 14 mg OPADRY : 24 mg Exemple de formulation 2: chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-30 triazine:1000 mg. pioglitazone : 25 mg cellulose microcristalline : 115,5 mg15 croscarmellose : 28 mg polyvinylpyrrolidone : 40 mg stéarate de magnésium : 9 mg OPADRY : 24 mg Exemple de formulation 3 : chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine: 750 mg. rosiglitazone : 2 mg cellulose microcristalline : 110 mg croscarmellose : 21 mg polyvinylpyrrolidone : 30 mg stéarate de magnésium : 10,5 mg OPADRY : 18 mg Exemple de formulation 4 : chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine:1000 mg. muraglitazar : 5 mg cellulose rnicrocristalline : 150 mg croscarmellose : 24 mg polyvinylpyrrolidone : 44 mg stéarate de magnésium : 8 mg Eudragit : 24 mg Test biologique : Modulation des niveaux de glucose avec les combinaisons de l'invention avec des agents sensibilisateurs à l'insuline La capacité des composés de l'invention en association avec des composés antidiabétiques sensibilisateurs à l'insuline à modifier les niveaux sanguins de glucose est évaluée in vivo chez des rats diabétiques GK. 26 Seuls ou en combinaison, les agents antidiabétiques sont administrés deux fois par jour (bid) chez les rats GK pendant 4 jours. La tolérance du glucose oral (OGTT) est effectuée après le dernier jour de traitement. OGTT est effectuée le matin après 3 heures de jeûne par administration orale d'une charge de glucose de 2 g/kg de masse corporelle. Les échantillons sanguins sont collectés à partir de la veine de la queue à 0; 10; 20; 30; 45; 60; 90 et 120 mn pour déterminer les niveaux de glucose. Résultats pour les combinaisons selon l'invention ~o La combinaison de rosiglitazone et du sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihyd ro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine a été testée de la façon suivante. Les deux composés ont été administrés seuls et en combinaison. Les doses utilisées pour le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-dirnéthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine ont été de 50 et 100 mg/kg 15 PO bid pendant 4 jours. Pour la rosiglitazone, les doses utilisées ont été de 1 et 5 mg/kg PO bid durant 4 jours. L'association suivante a été testée :- le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine : 100 mg/kg et rosiglitazone : 5 mg/kg PO bid durant 4 jours. 20 Traitement Glycémie Glycémie % de Glycémie % de avant après 4 variation vs R sous la diminution traitement jours de contrôle courbe de AUC mmol/I traitement (AUC) versus mmol/I contrôle Contrôle GK n=8 12,93 +/- 13,10 +/- 3343 + 262 0,41 0,87 (+)-2-amino-3,6-dihydro-4- 12,95 +/- 11,01 +/- -16% 2688 +1-99 -19,6% dimethylamino-6-methyl- 0,41 0,37 1,3,5-triazine sel de chlorhydrate 100 mg/kg bid Rosiglitazone 5 mg/kg bid 12,81 +1- 10,52 +1--19,7% 2954 +/- -11,6% 0,27 0,84 150 (+)-2-amino-3,6-dihydro-4- 12,86 +1-10,03 +/- -23,4% 2311 +/- -30,9% dimethylamino-6-methyl- 0,52 0,35 121 1,3,5-triazine sel de chlorhydrate 100 mg/kg bid + Rosiglitazone 5 mg/kg bid 28 Après quatre jours de traitement (placebo), la glycémie des rats diabétiques GK contrôle n'a pas été modifiée ou augmentée de façon significative. Aux doses de rosiglitazone 5 mg/kg et du sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine à 100 mg/kg, ces agents ont induit une diminution du glucose plasmatique à jeûn. Mais une meilleure tolérance au glucose a été observée avec le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine qu'avec la rosiglitazone. En combinaison, la rosiglitazone 5 mg/kg et le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine 100 mg/kg ont démontré une bien meilleure efficacité que chaque composé isolé. L'association d'un agent sensibilisateur à l'insuline tel que la rosiglitazone et d'un composé tel que le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine génère une meilleure activité sur la tolérance au glucose 15 et le taux de glucose plasmatique que chacun des composés
La présente invention concerne des combinaisons de dérivés de triazine et d'agents sensibilisateurs à l'insuline.
1. Composition pharmaceutique comprenant, en tant que principe actif, i) un sensibilisateur à l'insuline ii) un composé, de formule (I) en association avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables, R2 H R4 R1NNN,R3 N~N R5 R6 (I) dans laquelle 10 R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -H, - alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), - alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy 15 (Cl -05) -acynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05) - cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis 20 parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) - aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 25 - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxy-éthyle,5-hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6--C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, ~o halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: - H, 15 -alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - alcényle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, 20 alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- 25 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, 30 carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle(C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétéroarrle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6--C14) alkyle(C1-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl- C5), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (Cl-05) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant être substitué par un groupe alkyle (Cl-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle(C6-C14), aryl(C6-C14)alkyle(Cl-05) ou acyle(Cl -C6),ainsi que les formes racémiques, tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères, polymorphes et leurs mélanges et leurs sels pharma-ceutiquement acceptables. 2. Composition pharmaceutique selon la 1 comprenant un composé de forrnule (I) dans laquelle R5 est l'hydrogène. 3. Composition pharmaceutique selon la 1 ou 2 comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis to indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) sustitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. 15 4. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes telle que RI, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8). 20 5. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes telle que R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, 25 trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. 6. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et R3 et R4 représentent un 30 hydrogène. 15 7. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dérivé de triazine utilisé est la 2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5- triazine ou ses sels pharmaceutiquement acceptables. 8. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le dérivé de triazine utilisé est la (-)-2-amino-3,6-clihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine ou ses sels pharmaceutiquement acceptables. lo 9. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le dérivé de triazine utilisé est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine ou ses sels pharmaceutiquement acceptables. 10. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, telle que le composé de formule (I) est sous forme de chlorhydrate. 20 11. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est choisi parmi les inhibiteurs de la tyrosine phosphatase (inhibiteurs de la PTP), les inhibiteurs de GSK-3, les agonistes des récepteurs rétinoïdiens X (agonistes des RXR), les glitazones (TZD), les agonistes du PPARy non TZD, 25 les agonistes doubles PPARa/ PPARy, les agonistes à base de composés contenant du vanadium, les biguadines tels que par exemple la metformine. 12. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sensibilisateur à 30 l'insuline est une glitazone (TZD).5 13. Composition pharmaceutique selon la 12, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est une glitazone (TZD) choisie parmi la rosiglitazone, la pioglitazone, la troglitazone. 14. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est un agoniste double PPARa/ PPARy choisi parmi le muraglitazar, le tesaglitazar, le resaglitazar. 15. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des lprécédentes, caractérisée en ce que les sensibilisateurs à l'insuline sont sous forme d'un sel pharmaceutiquement acceptable. 16. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient entre 0 , 5 mg et 50 mg de sensibilisateur à l'insuline. 17. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient entre 200 mg et 20 2000 mg de composé de formule (I). 18. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral sensibilisateur à l'insuline au composé de formule (I) est compris entre 1/2 et 25 1/2000. 19. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est la rosiglitazone et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, préférentiellement sous la forme d'un chlorhydrate. 35 20. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est la pioglitazone et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, préférentiellement sous la forme d'un chlorhydrate. 21. Cornposition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est la troglitazone et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4- ~o diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, préférentiellement sous la forme d'un chlorhydrate. 22. Cornposition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est 15 le muraglitazar et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, préférentiellement sous la forme d'un chlorhydrate. 23. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 20 précédentes, appropriée à une administration orale, dans laquelle la composition pharmaceutique est une poudre, un comprimé enrobé, une gélule, un sachet, une solution, une suspension, une émulsion. 24. Utilisation d'un sensibilisateur à l'insuline en association avec un 25 composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'une combinaison médicamenteuse destinée à prévenir et/ou traiter le diabète. 25. Utilisation selon la 24, pour la préparation d'une 30 combinaison médicamenteuse destinée à prévenir et/ou traiter le diabète non insulinodépendant. 26. Utilisation d'un sensibilisateur à l'insuline en combinaison avec un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 10 pour la préparation d'une combinaison médicamenteuse destinée à prévenir et/ou traiter au moins une des pathologies associées au syndrome d'insulino- s résistance, choisie parmi la dyslipidémie, l'obésité, l'hypertension artérielle, les complications micro- et macro-vasculaires, comme l'athérosclérose, les rétinopathies, les néphropathies et les neuropathies. 27. Utilisation selon l'une quelconque des 24 à 26, ~o caractérisée en ce que le sensibilisateur à l'insuline est tel que défini selon l'une quelconque des 11 à 14. 28. Utilisation selon l'une quelconque des 24 à 27 telle que la combinaison est telle que définie selon l'une quelconque des 15 18 à 22. 29. Utilisation selon l'une quelconque des 24 à 28, telle que l'administration du composé (I) et celle du sensibilisateur à l'insuline sont simultanées, séparées ou étalées dans le temps. 30. Kit comprenant un composé de formule (I) tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 10 et un sensibilsateur à l'insuline tel que défini selon l'une quelconque des 11 à 14, pour être administrés de façon simultanée, séparée ou étalée dans le temps. 20 25
A
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A61K 31/53,A61K 31/42,A61K 31/427,A61K 31/4427,A61P 3/10
FR2889790
A1
SYSTEME D'AUTO IRRIGATION REGLABLE, NOTAMMENT POUR POT DE PLANTE SUSPENDU
20,070,223
La présente invention concerne un dispositif permettant à un volume de poids, préalablement établi par l'usager, de maintenir par lui-même ce poids à caractère volatile en commandant d'adjonction de fluide pesant. Volatile car, par exemple, une plante en pot perd son eau en quantité très variable par évapotranspiration au cours de son cycle vital. Traditionnellement, si elle est hydratée exactement, c'est par des automatismes sophistiqués et dépendants d'énergie apportée. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il est particulièrement adapté pour une plante en pot en suspension, lui permettant de maintenir par elle-même le poids établi. Malgré sa croissance éventuelle en taille et donc en poids, de très rares et minimes interventions de l'usager, sur le réglage du dispositif, sont seulement nécessaires pour ajuster le poids hydrique idéal. La sensibilité du dispositif, est très élevée; peut-être environ de un pour mille... Pour exposer cette sensibilité: par exemple des plantes installées dans le sol continu d'une dalle flexible, peuvent être hydratées individuellement, chacune par un exemplaire du système, du seul fait de la flexibilité de la dalle! Le système se caractérise en ce qu'une ressource en liquide en pression importante, faible, ou même variable, ne l'influence pas notablement, ce qui le rend très souple d'emploi. Il peut être alimenté par l'adduction publique, par un réservoir, etc. Il n'est pas sujet à panne. l:l n'appelle pas d'entretien courant. Il peut être installé haut, ne se déréglant pas au vent fort. Il ne casse pas au gel. Il fonctionne même par micro tuyau de diamètre millimétrique car le débit généré par l'évapotranspiration est lent. Ce débit ne déplace donc pas les impuretés obstruantes éventuelles. Des substances solubles peuvent être dans le fluide parcourant ce tuyau si ce fluide n'en est pas trop viscosé. Le dispositif selon l'invention comporte bien, un tuyau ou micro tuyau à mémoire de forme oblitérable graduellement par pincement transversal à corps. De par le dispositif selon l'invention, ce pincement d'oblitération est adapté par deux pliages distincts faits de fil de fer raide galvanisé. Sur ces pliages pèse la plante par l'intermédiaire du crochet de son pot. Le pliage dit fixe ancre le système. Le pliage dit mobile coulissant dans le premier permet à l'utilisateur de régler le pincement au poids qu'il a fixé. Pour régler, l'utilisateur fait glisser le pliage mobile sous la pesée jusqu'à l'arrêt de coulage du tuyau. Les particularités ci-dessus campent le caractère de nouveauté du système. Le dispositif comporte donc deux pliages, dont l'un premier est dit fixe (A) et l'autre coulissant (B) dans le premier. Le pliage immobile (A) forme une courbure allongée en deux bras droits parallèles dont les deux extrémités sont chacune repliée en sens opposé. Les deux petites boucles sont ainsi formées (flèche de A) en sens inverse l'une de l'autre, leurs trouées seront face à face. Le dispositif est ancré ou suspendu, suivant que la traction est horizontale ou verticale, par la courbure ou demi anneau (9) formant ce pliage immobile. Le pliage coulissant (B) donc mobile est fait d'une seule pièce. Ce pliage forme deux courbures (2 et 5) éloignées au voulu de marge de réglage du dispositif; marge évoquée plus loin. Les courbures sont d'ouvertures différentes d'au moins l'épaisseur d'un diamètre du fil constitutif. Ceci de façon que le croisement en superposition de leurs deux extrémités (3 et 11), prolongées droites chacune d'une courbure à l'autre, les fasse parallèles et côte à côte si elles sont amenées au contact. La longueur de fil droit et raide (3) prolonge la grande courbure (2) qui est élastique. Cette longueur fait un angle ouvert d'environ dix degrés et va dépasser la petite courbure (5) de quelques centimètres (12); ce au besoin d'y fixer là, en boucle (l'), le tuyau ou micro tuyau. La grande courbure (2) a donc un rôle d'élasticité actif, suivant la direction (15) des bras du pliage immobile, pour contrer (10) sur sa longue tige (3) la pesée faite sur celle-ci entre les bras (8) par le poids établi et accroché (crochet non représenté) là par l'usager. Le pliage coulissant (B) supporte donc le tuyau ou micro tuyau (1 sur toutes les figures) à mémoire de forme; le tuyau est destiné à conduire le fluide pesant au pot de plante. Ce pliage coulissant s'immisce par sa partie haute entre les bras du pliage dit immobile. Partie haute étant bien constituée par le croisement des prolongements (3 et 11) des deux courbures. Le pliage coulisse par sa partie basse (flèche de B) qui relie les deux courbures, dans les deux petites boucles du pliage immobile. La longueur (11) de fil droit raide prolongeant la petite courbure forme en son bout un ergot (7) transversal à l'approche de la grande courbure. L'ergot limite la course du coulissage par butée sur le proche bras du pliage immobile. Cette tige, prolongeant la petite courbure, peut supporter un marquage par exemple étalonné en graduations de poids; une partie du pliage immobile servant de référence. Le tuyau ou micro tuyau précité est fixé en boucle (l'), de façon quelconque, au dépassement de quelques centimètres (12') déjà cité de façon à couper transversalement, en y reposant, la petite courbure sur le point de départ (14) du fil droit raide qui la 2889790 3 prolonge en finissant en ergot. Le fil raide qui forme l'angle précité baisse (15) sous l'effet pesée (10) du crochet ou par une traction; il comprime transversalement et oblitère (4-4') donc le tuyau (1").Cette pesée s'exerce, par exemple, par le crochet de suspension du pot pesant; ce crochet étant accroché, sans adhérer, sur le fil droit raide entre les bras du pliage immobile. L'évapotranspiration de la plante du pot diminuant la pesée, le tuyau tend à reprendre sa forme et libère le liquide dans le pot qui revient par là à son poids d'oblitération du tuyau: l'évapotranspiration s'équilibre au degré d'oblitération du tuyau et par là à son débit. La distance entre les deux courbures, grande (2) et petite (5), constitue la précitée plage de réglage du système qui permet d'adapter celui-ci au voulu de poids du pot de plante par l'usager. Cette adaptation est matérialisée dans la longueur de coulissage (13) du pliage mobile venant en glissement sous le crochet, en rapprochant l'ergot de sa butée éventuelle, jusqu'au moment de coulage du tuyau par le dépincement de celui-ci. Ce qui s'explique par l'effet ressort réactif de la grande courbure (2) au poids qui pèsera (10) sur sa tige droite (3). Cette réactivité varie par le taux d'effet levier, manifeste en fonction du coulissage (13), qui sert donc à l'équilibrer au poids à maintenir en quantifiant (15) là le pincement à oblitération du tuyau. La solidité tractive du pliage immobile dont la largeur entre bras et la longueur de ceux-ci peuvent être adaptées au crochet, la force élastique de la grande courbure, l'angle ouvert de dix degrés environ mais au voulu pour donner plus de souplesse à l'étalement de réglage, la rigidité des fils, la distance entre les deux courbures; le tout combiné font le modèle du système choisi pour contrôler une gamme de poids déterminée. Divers fluides, gazeux ou liquides, peuvent s'accommoder du système. Des modèles du système de force autre, peuvent servir d'autres gammes de poids. L'utilisation du principe connu du tuyau à mémoire de forme oblitérable graduellement par pincement est intrinsèque au système tel que ci-présenté. Cependant, cette disposition réglable de pliages en fils, peut aussi commander l'ouverture d'un tuyau oblitéré soit par son pliage dit cassé (procédure de moindre sensibilité), soit un pointeau, etc. De même que la matérialisation de ce principe système réglable peut présenter des aspects différents: par exemple, s'il est constitué à l'avenant, le système résidant au sol peut être sous le poids qu'il contrôle. Selon des modes particuliers de réalisation: - Le pliage immobile est ajusté à la largeur et à la hauteur du crochet ou vice versa. - Le volume pesant pèse ou agit par traction pour activer le dispositif. - La partie coulissante peut supporter un marquage étalonné en graduations de poids, le pliage dit fixe pouvant servir de référence. - La force des fils des pliages est adaptée au poids à supporter. La gamme de poids supportable par un modèle du système dans son étalement de réglage, peut aller environ de un à cinq... sans que la qualité du fonctionnement soit altérée. - La force du fil de l'un des pliages peut être différente de celle de l'autre. En valeur optimale, le fil du pliage fixe doit être plus fort que le fil du pliage mobile. - Le système dans son principe peut être adapté, à être sous un poids, à reposer sur sol. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en demi profil le dispositif à une échelle fonctionnelle. La figure 2 suggère un mode de disposition et fixation du tuyau. La figure 3 montre le travail de pincement sur le tuyau. Les trois figures situent la position de pincement la plus logique du tuyau. D'autres positions restreindraient la marge de réglage du dispositif mais elles peuvent faire usage. En référence à ces dessins, le dispositif comporte bien un tuyau à mémoire de forme (1 sur les 3 figures) oblitérable par action quantifiante (15) de pincement par la tige rigide (3) vers (14.-14'). La tige (3) vient pincer le tuyau en (4-4'). Au retrait de cette compression, la conduction fluidique du tuyau est ramenée par son effet mémoire de forme et la pression du fluide. La position du tuyau juste après l'extrémité de courbure (5), fait que cette place (14et 14') constitue sa place logique. Le pliage B coulisse dans le pliage A suivant la progression (13) en glissant sous la pesée (10) du crochet (non représenté) calé dans la boucle (8). La pesée maintient immobilisé le réglage choisi. La boucle (8) peut être adaptée au crochet en largeur comme en hauteur. L'ergot (7) limite la course du pliage B dans le pliage A. L'étalement du réglage du système dépend de la distance entre (7) et (4), d'après la longueur de B. La force d'appui (4') dépend de la distance entre (10) et (4). La robustesse du pliage fixe A est adaptée à la traction entre encrage et pesée en (10). B, plus complexe, dit mobile parce que coulissant, peut donc être de robustesse différente de A. La tige (3') dont le prolongement (12-12') sert à fixer en (6) sur lui, le tuyau (1') monté en boucle visuel figure 2 -. Le tuyau peut être fixé encore utilement par ailleurs (non représenté), permettant de réduire la tige (12). La tige (12') peut aussi être coudée (non représenté) et demeurer utilement fixante du tuyau (1'). La tige (11) rigide participe à stabiliser le pliage B dans le pliage A. La tige (11), de préférence à la tige (3), peut supporter un marquage (non représenté) étalonné en graduations par exemple de poids; le pliage A servant de référence par exemple visuelle. L'invention peut être réalisée avec une pince universelle
Système d'auto irrigation réglable, notamment pour pot de plante suspendu.L'invention concerne un dispositif permettant que s'auto irrigue de par l'évapotranspiration, un pot de plante, en particulier suspendu, sans intervention courante de l'usager ayant réglé le dispositif.Il est constitué de deux pliages, par exemple en fil de fer, coulissants (B dans A) suivant la progression (13) pour le réglage de la force d'appui (4). Le dispositif est ancré, suspendu (9). La grande courbure (2) est élastique de force adaptée de rappel à la pesée (10) sur la tige 3 rigide d'un crochet (non représenté) d'un pot de plante. Le crochet se trouve calé dans la boucle (8). Sous l'effet de la pesée, la tige (3) par déplacement (15) oblitère par appui (4) de pincement transversal le tuyau (1) ou micro tuyau à mémoire de forme (ci représenté vu en section) qui repose (14) à la sortie de la petite courbe (5) que prolonge la tige rigide (11). Celle-ci est terminée par un ergot (7) qui limite la course de B dans A. Elle est utile aussi à stabiliser B dans A. Le prolongement (12) de la tige (3) peut être utile à fixer dessus le tuyau.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'auto irrigation.
1) Dispositif d'auto irrigation réglable (Fig. l), par exemple d'un pot de plante (non représenté), selon un poids hydrique du pot préalablement établi par réglage du dispositif par l'usager. Dispositif caractérisé en ce qu'il comporte deux pliages distincts en fil raide, de force adaptée, qui peut être de fer galvanisé. L'un premier permet d'ancrer ou suspendre le dispositif, il est dit immobile (A). Le deuxième (B) coulisse dans le premier. Un tuyau ou micro tuyau à mémoire de forme (1 sur toutes les figures), irrigant le pot, peut être pincé à oblitération par le poids du pot. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le pliage immobile (A) forme une courbure (9), d'ancrage ou suspension, symétriquement allongée en deux bras droits parallèles dont les extrémités sont chacune terminée par une petite boucle. Ces deux petites boucles sont formées à l'inverse l'une de l'autre (flèche de A); leurs trouées sont amenées à se faire face. 3) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième pliage B fait deux courbures symétriquement opposées, éloignées entre elles par la longueur de fil droit les reliant. Leurs diamètres d'ouvertures different d'environ une épaisseur du fil raide constitutif. Leurs tiges droites d'extrémités (3 et 11) se croisent en se superposant, ce qui constitue la partie haute de ce pliage. La tige droite, partant de la grande courbure (2) élastique de force adaptée à une gamme de poids, fait un angle ouvert d'environ dix degrés. Cette extrémité dépasse la petite courbure (5) de quelques centimètres. 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la tige droite partant de la petite courbure forme un ergot (7) en bout, à l'approche de la grande courbure. L'ergot limite la course du coulissage par arrêt sur le proche bras du premier pliage. 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la tige (11) à ergot (7) peut supporter un marquage étalonné en graduations de poids. Que l'un des bras du pliage immobile peut servir de référence, par exemple visuelle. 6) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la distance entre les courbures (2 et 5) du deuxième pliage B constituera la plage de réglage du dispositif. 7) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le pliage dit coulissant s'immisce tel par sa partie haute entre les bras du pliage dit immobile. Le pliage coulisse aussi par sa partie basse (flèche de B), qui relie les deux courbures, dans les deux petites boucles du pliage immobile. 8) Dispositif selon les 1, 3, 4, caractérisé en ce que le tuyau ou micro tuyau est fixé en boucle (1'), de façon quelconque, au dépassement de quelques centimètres (12'). IQue ce tuyau peut être pincé transversalement à oblitération, par la tige (3) d'angle ouvert, sur le départ de la tige droite (11) venant de la petite courbure (5). 9) Dispositif selon la 1 et 8, caractérisé en ce que le poids du pot s'exerce par un crochet (non représenté) appuyant, entre les deux bras droits parallèles, sur la tige (3) d'angle ouvert alors pinçante. 10) Dispositif selon la 1 et 6, caractérisé en ce que le coulissage 40 par l'usager des deux pliages A et B vient régler le dispositif au maintien exact du poids du pot de plante préalablement établi par le dit usager ou utilisateur.
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A01
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A01G 27/00
FR2901281
A1
PROCEDE D'EXTRACTION DES ACIDES DESOXYRIBONUCLEIQUES (ADN)DE MICROORGANISMES EVENTUELLEMENT PRESENTS DANS UN ECHANTILLON SANGUIN
20,071,123
La présente invention se rapporte au domaine de la détection et de l'identification de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin. Elle concerne tout particulièrement un procédé d'extraction des acides désoxyribonucléiques (ADN) de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin en vue de leur identification. La mise au point de méthodes simples et rapides permettant la détection et/ou l'identification et/ou la détermination du taux de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin est un enjeu majeur notamment dans le domaine de la santé. Actuellement, les méthodes de biologie moléculaire et particulièrement les techniques de réaction en chaîne par polymérase (PCR) sont en pleine expansion. En effet, ces techniques présentent une grande sensibilité et spécificité pour l'identification et/ou la quantification des microorganismes. Toutefois, l'application de ces méthodes de biologie moléculaire et particulièrement les techniques de réaction en chaîne par polymérase (PCR) à des échantillons sanguins présente des difficultés, notamment en termes de sensibilité et de réalisation. En effet, les échantillons sanguins comprennent des agents inhibiteurs des techniques de biologie moléculaire et en particulier des techniques de réaction en chaîne par polymérase (PCR). Ces agents inhibiteurs peuvent interférer avec les procédés d'extraction d'ADN et/ou dégrader les acides désoxyribonucléiques (ADN) des cellules et/ou inhiber l'activité des enzymes, notamment des polymérases utilisées dans différentes techniques de biologie moléculaire. À titre d'exemples de tels agents inhibiteurs en particulier des techniques de réaction en chaîne par polymérase (PCR), notamment présents dans le sang total, on peut citer les ions calcium, l'hémoglobine, la lactoferrine, l'hémine, l'urée et l'héparine du sang (Al-Soud, W.A. and Radstrom, P. 2001. Purification and characterization of PCR-inhibitory components in blood cells. J Clin Microbiol 39:2:485-493). Il subsiste donc un besoin pour des procédés d'extraction d'ADN de microorganismes présents dans un échantillon sanguin, en vue de leur détection et/ou de leur identification. Les inventeurs ont découvert un procédé particulier permettant de résoudre en tout ou partie les problèmes évoqués ci-dessus. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé d'extraction d'ADN de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin comprenant les étapes suivantes : i) la filtration d'un échantillon sanguin au travers 25 d'une membrane de filtration dont les pores présentent un diamètre allant de 0,01 wm à 50 t,m, en particulier de 0,1 m à 10 m et tout particulièrement de 0,2 Kim à 1 m ; ii) le lavage de ladite membrane de filtration ; iii) l'extraction des acides désoxyribonucléiques des 30 microorganismes éventuellement présents sur ladite membrane de filtration. On entend par échantillon sanguin au sens de la présente invention un échantillon de sang total ou d'hémoculture, qui a éventuellement été traité en vue de réduire le taux et/ou d'éliminer les globules rouges et/ou les plaquettes présents dans ledit échantillon. L'étape de traitement d'un échantillon sanguin en vue de réduire le taux et/ou d'éliminer les globules rouges et/ou les plaquettes présents dans ledit échantillon peut être réalisée selon des techniques bien connues de l'Homme du Métier. À titre d'exemples de telles techniques, on peut citer 10 celles décrites dans la Demande PCT WO 03/025207: - la technique d'agrégation plaquettaire à l'aide d'agents d'agrégation tels que des anticorps spécifiques d'un antigène plaquettaire, suivie de la filtration de l'échantillon traité ; 15 - la technique d'agglutination des globules rouges à l'aide d'agents d'agrégation tels que les lectines suivie de la filtration de l'échantillon traité. Les échantillons sanguins de sang total peuvent être obtenus selon des techniques bien connues de l'Homme du 20 Métier à l'aide par exemple d'une aiguille munie d'une seringue introduite en particulier dans une veine de l'avant-bras ou du pli du coude d'un individu. Un échantillon de 1 à 10 mL de sang prélevé en particulier sur anticoagulant, notamment EDTA, citrate de sodium ou 25 héparine, obtenu chez un sujet humain ou animal peut être suffisant pour mettre en oeuvre le procédé selon la présente invention. Les échantillons sanguins d'hémoculture peuvent être obtenus après ensemencement du sang total prélevé chez un 30 sujet humain ou animal sur des milieux de culture appropriés au développement des microorganismes. Une membrane de filtration adaptée pour le procédé selon l'invention peut être identifiée simplement par l'Homme du Métier au regard de ses connaissances générales. En particulier, la membrane de filtration selon l'invention peut être choisie dans le groupe comprenant les membranes en fluoride de polyvinylidène, en polyester, en nylon, en polypropylène, en polycarbonate et en polyethersulfone, en particulier en fluoride de polyvinylidène. De préférence, ladite membrane de filtration n'est pas à base de cellulose. L'étape i) de filtration du procédé selon l'invention peut être effectuée à l'aide de dispositifs et de supports de filtre bien connus de l'Homme du Métier, notamment un support tel que décrit dans la Demande de Brevet US 2004/0208796. À l'étape ii), on entend par lavage , une étape permettant de réduire le taux des impuretés retenues sur la membrane de filtration tout en permettant à au moins une partie des microorganismes d'être maintenus sur ladite membrane. Les impuretés peuvent être notamment des agents inhibiteurs des techniques de biologie moléculaire (Wilson,J.G. 1997. Inhibition and Facilitation of Nucleic Acid Amplification. Appt Environ Microbiol 63:10:3741-3751), notamment . - des protéines plasmatiques, les immunoglobulines G (Al-Soud, W.A., Jonsson, L.J., and Radstrom, P. 2000. Identification and characterization of immunoglobulin G in blood as a major inhibitor of diagnostic PCR. J Clin Microbiol 38:1:345-350); - des enzymes (protéases) ; - des polyamines ; - du polyanéthole sulfonate de sodium (SPS) ; - des anticoagulants sanguins comme l'héparine (Satsangi, J., Jewell, D.P., Welsh, K., Bunce, M., and Bell, J.I. 1994. Effect of heparin on polymerase chain reaction. Lancet 343:8911:1509-1510) et l'acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA) (Al-Soud, W.A. and Radstrom, P. 2001. Purification and characterization of PCR-inhibitory components in blood cells. J Clin Microbiol 39:2:485-493); - l'hémoglobine, l'hémine (Akane, A., Matsubara, K., Nakamura, H., Tahahashi, S., and Kimura, K. 1994. Identification of the heme compound copurified with deoxyribonucleic acid (DNA) from bloodstains, a major inhibitor of polymerase chain reaction (PCR) amplification. J Forensic Sci 39:2:362-372), la bilirubine, les phénols ; - des détergents tels que le sodium dodecyl sulfate, le tryton X100 ; et - les acides biliaires. Avantageusement, ladite étape ii) permet également de lyser, en particulier par un choc hypothermique, les globules rouges de l'échantillon sanguin et en particulier d'éliminer leur contenu, notamment l'hémoglobine contenue dans ces globules rouges. L'Homme du Métier pourra déterminer simplement le volume de solution de lavage utilisée à l'étape ii) au regard de ses connaissances générales. Le volume de solution de lavage peut correspondre à un volume compris entre et 20, en particulier entre " et 10 et tout particulièrement entre 1 et 5 fois le volume de l'échantillon sanguin filtré à l'étape i). 5 Par exemple, lorsque l'échantillon sanguin filtré à l'étape i) a un volume allant de 0,2 à 5 mL et tout particulièrement de 0,5 à 1 mL, alors l'étape ii) de lavage peut être effectuée avec un volume de solution de lavage allant de 1 à 10 mL, en particulier de 3 à 5 mL et tout particulièrement de 3 mL. À titre d'exemple encore, lorsque l'échantillon sanguin filtré à l'étape i) a un volume allant de 5 à 100 mL, tout particulièrement de 5 à 20 mL, alors l'étape ii) de lavage peut être effectuée avec un volume de solution de lavage allant de 5 à 50 mL, en particulier de 8 à 20 mL et tout particulièrement de 10 mL. La solution de lavage adaptée pour le procédé selon l'invention peut être identifiée simplement par l'Homme du 15 Métier au regard de ses connaissances générales. La solution de lavage peut être choisie notamment parmi des solutions aqueuses, en particulier de l'eau et tout particulièrement de l'eau osmosée, préférentiellement stérilisée par filtration. 20 Ladite stérilisation de l'eau par filtration peut être réalisée notamment en utilisant une membrane de filtration dont les pores peuvent présenter un diamètre d'environ 0,22 pm. À titre d'exemples de solutions de lavage utilisables 25 pour l'étape ii) de lavage selon l'invention, on peut citer l'eau pure pour biologie moléculaire disponible chez Eppendorf avec notamment la référence 0032.006.159, l'eau pure issue des systèmes connus de purification avec notamment le système Purelab de chez ELGA Labwater, ou le 30 système Milli-Q de chez Millipore, ou le système Infinity UV/UF de chez Werner. Lorsque le procédé selon l'invention utilise un dispositif et/ou un support de filtre, l'étape ii) de lavage peut être effectuée notamment par passage de la solution de lavage sur ladite membrane de filtration, en laissant en place la membrane de filtration dans le dispositif et/ou sur le support de filtre utilisé à l'étape i). L'étape d'extraction des acides désoxyribonucléiques de microorganismes éventuellement présents sur ladite membrane de filtration peut être effectuée selon des techniques bien connues de l'Homme du Métier telles que des méthodes de lyse physique notamment thermique ou par sonication, des méthodes de lyse chimique, notamment décrites dans le manuel de Sambrook J., Fritsch E.F. et Maniatis T. (Molecular cloning : a laboratory manuel, 2nd ed. Cold Spring Harbor Laboratory Press, Cold Spring, N.Y., 1989 On entend par microorganisme un organisme vivant appartenant à l'un des trois règnes suivants, celui des monères, des protistes et des protozoaires. Les microorganismes présentent une structure cellulaire eucaryote ou procaryote, ou acaryote, une taille microscopique ou ultramicroscopique et sont unicellulaires. À titre d'exemples de microorganismes, on peut citer : - les bactéries telles que Escherichia coli, klebsielle, shigelle, streptocoques, staphylocoques, enterocoques, proteus, enterobacter, serratia, pseudomonas, bacillus, corynebactéries, listeria, acinetobacter, cryptocoques, bartonella, mycobactéries ; et - les champignons tels que candida, aspergillus. Tout particulièrement, le procédé seLon l'invention 30 comprend en outre l'étape suivante : iv) l'identification des microorganismes notamment des bactéries, des virus, des protozoaires et/ou des champignons éventuellement présents dans ledit échantillon sanguin. On entend par identification , la détermination de l'espèce d'un microorganisme. L'identification des microorganismes peut être effectuée à partir des acides désoxyribonucléiques extraits 5 desdits microorganismes par des techniques de biologie moléculaire bien connues de l'Homme du Métier. En particulier, l'étape iv) comprend l'utilisation d'une technique utilisant une activité de type polymérase choisie dans le groupe comprenant la réaction en chaîne par 10 polymérase en point final, la réaction en chaîne par polymérase multiplex, la réaction en chaîne par polymérase qualitative, la réaction en chaîne par polymérase semiquantitative , la réaction en chaîne par polymérase quantitative. 15 Des appareils de PCR en point final disponibles en particulier chez Applied Biosystems sous la dénomination ABI PRISM , chez Roche Diagnostics sous la dénomination COBAS Amplicor peuvent être utilisés dans le procédé selon l'invention. 20 Des appareils de PCR en temps réel disponibles en particulier chez Applied Biosystems sous la dénomination 7500 Real-Time PCR System , chez Roche :Diagnostics sous la dénomination COBAS Taqman et chez Genesystems sous la dénomination GeneDisc cycler peuvent être utilisés 25 dans le procédé selon l'invention. Des kits de PCR en temps réel avec des couples d'amorces et sondes spécifiques d'un microorganisme disponibles chez Roche avec le Lightcycler SeptiFast kit sous les références 04469046001 ou 04488814001); 30 chez Biotage avec les kits microbial species determination and resistance sous les références 8, 7 et 12; chez BAG (Biologish Analysensystem GMbH) avec les kits Hyplex StaphyloResist sous la référence 3801, Hyplex StaphyloResist plus sous la référence 3809, Hyplex EnteroResist sous la référence 3802 peuvent être utilisés dans le procédé selon l'invention Par exemple, le kit de PCR en temps réel disponible chez Argène avec la référence 69-002 est utilisable pour identifier et déterminer le taux de virus d'Epstein-Barr (EBV) présent dans un échantillon sanguin. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention comprend en outre l'étape suivante : v) l'identification d'au moins un gène de résistance à un antibiotique chez au moins un microorganisme éventuellement présent dans ledit échantillon sanguin. L'identification d'un gène de résistance à un antibiotique à partir des acides désoxyribonucléiques extraits des microorganismes peut être effectuée par des techniques de biologie moléculaire bien connues de l'Homme du Métier. En particulier, l'étape v) comprend l'utilisation d'une technique de réaction en chaîne par polymérase avec notamment des couples d'amorces et éventuellement de sondes spécifiques d'au moins un gène de résistance à un antibiotique. Selon un autre mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention comprend en outre l'étape suivante : vi) la détermination du taux de microorganismes, notamment des bactéries, des virus, des protozoaires et/ou des champignons éventuellement présents dans ledit échantillon sanguin. On entend par taux de microorganismes , la quantité de microorganismes présents dans l'échantillon sanguin sur lequel le procédé selon l'invention est mise en oeuvre. La détermination du taux de microorganismes éventuellement présents dans ledit échantillon sanguin peut être effectuée par des techniques bien connues de l'Homme du Métier. À titre d'exemple, cette détermination peut s'effectuer en comparant les résultats obtenus à l'étape iv) d'identification des microorganismes avec les résultats obtenus avec des témoins positifs correspondant à des dilutions déterminées desdits microorganismes. En particulier, l'étape vi) comprend l'utilisation de la technique de la réaction en chaîne par polymérase en 10 temps réel. Avantageusement au moins une des étapes iv), v), vi) du procédé selon l'invention est réalisée dans un milieu adapté à au moins une technique de biologie moléculaire, comprenant un extrait des acides désoxyribonucléiques des 15 microorganismes obtenu à l'étape iii). On entend par milieu adapté à au moins une technique de biologie moléculaire , un milieu comprenant des agents permettant d'augmenter le rendement et/ou la sensibilité et/ou la spécificité de ces techniques, notamment des 20 réactions en chaîne par polymérase. De tels milieux sont bien connus de l'Homme du Métier, tels que décrits dans la littérature (Wilson, J.G. 1997. Inhibition and Facilitation of Nucleic Acici Amplification. Appt Environ Microbiol 63:10:3741-3751). 25 À titre d'exemple de milieux adaptés aux techniques de PCR, on peut citer les milieux comprenant notamment de l'albumine sérique bovine (Akane, A., Matsubara, K., Nakamura, H., Tahahashi, S., and Kimura, K. 1994. Identification of the heme compound c:opurified with 30 deoxyribonucleic acid (DNA) from bloodstains, a major inhibitor of polymerase chain reaction (PCR) amplification. J Forensic Sci 39:2:362-372), du glycérol, des ions magnésium (Satsangi, J., Jewell, D.P., Welsh, K., Bunce, M., and Bell, J.I. 1994. Effect of heparin on polymerase chain reaction. Lancet 343:8911:1509-1510), de la triméthyl glycine, du diméthylsulfoxide, du polyéthylène glycol, du Tween 20 , du Tween 40 , du Tween 80 , du :DMSO, du Triton X-100 , du Triton X-114 , de la bétaine monohydrate, de la bétaine triméthylglycine, du PEG 35000, du :PEG 400, du PEG 6000 et de l'acétamide. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention, comprend préalablement à l'étape i), les étapes suivantes : a) l'addition au sang total ou à l'hémoculture d'une solution d'agglutination des globules rouges et/ou d'une solution d'agrégation plaquettaire ; et b) la filtration de la préparation obtenue à l'étape a) au travers d'un filtre dont les pores présentent un diamètre allant de 2 M à 50 M, en particulier allant de 10 M à 25 uM et tout particulièrement de 17 }gym. En particulier, ladite solution d'agglutination des globules rouges comprend au moins un agent d'agglutination choisi dans le groupe comprenant les lectines, le polyéthylènimine, la polyvinylpyrrolidone, les gélatines, les dextranes et les polyéthylènes glycols, en particulier les lectines. Tout particulièrement, les lectines sont choisies dans le groupe comprenant les lectines de _cens culinaris, 25 Phaseolus vulgaris, Vicia sativa, Vicia faba et de Erythrina corallodendron. L'agent d'agglutination, notamment la lectine, peut être présent dans la solution d'agglutination à une concentration allant de 10 g/ml à 200 g/ml, en 30 particulier de 15 log/ml à 100 g/ml et tout particulièrement de 20 log/ml à 30 pug/ml. En particulier, ladite solution d'agrégation plaquettaire comprend au moins un agent d'agrégation plaquettaire choisi dans le groupe comprenant les anticorps spécifiques d'un antigène plaquettaire, la thrombine, la trypsine, le collagène, le thromboxane A2, le facteur d'activation plaquettaire, l'adrénaline, l'acide arachidonique, la sérotonine et l'épinéphrine, en particulier les anticorps spécifiques d'un antigène plaquettaire et le collagène. Les anticorps spécifiques d'un antigène plaquettaire peuvent être présents dans la solution d'agrégation plaquettaire à une concentration allant de 0,5 log/ml à 100 lug/ml, en particulier de 1 'ug/ml à 60 g/ml et tout particulièrement de 5 g/ml à 45 g/ml. Le collagène peut être présent dans la solution d'agrégation plaquettaire à une concentration allant de 0,05 g/ml à 50 !.tg/ml, en particulier de 1 ig/ml à 20 g/ml D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au regard des figures et des exemples qui suivent. Les figures et les exemples qui suivent sont donnés à 20 titre illustratif et non limitatif : - la figure 1 (A et B) illustre l'identification et la quantification d'Escherichia Coli présents dans des échantillons sanguins de sang total. La figure lA illustre sous forme de courbe les résultats des réactions en chaîne 25 par polymérase en temps réel utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia Coli. La figure 1B illustre sous forme d'un tableau le cycle seuil et l'amplitude des réactions en chaîne par polymérase en temps réel. 30 - la figure 2 (A et B) illustre l'identification et la quantification de Staphylococcus epidermis présents dans des échantillons sanguins de sang total. La figure 2A illustre sous forme de courbe les résultats des réactions en chaîne par polymérase en temps réel utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques de Staphylococcus epidermis. La figure 2B illustre sous forme d'un tableau le cycle seuil et l'amplitude des réactions en chaîne par polymérase en temps réel. - la figure 3A montre une photo d'un gel d'agarose après réaction en chaîne par polymérase (PCR) en point final et migration en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli.. - la figure 3B montre les résultats des réactions en chaîne par polymérase (PCR) quantitatives en temps réel en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli. - la figure 4 illustre sous la forme de courbes l'identification et la quantification d'Escherichia coli, de Staphylococcus epidermidis et de Klebsiella oxytoca présents dans des échantillons sanguins d'hémoculture. La figure 4 illustre sous forme de courbe les résultats des réactions en chaîne par polymérase en temps réel utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli, de Staphylococcus epidermidis et de Klebsiella oxytoca. - la figure 5 illustre sous la forme de courbes l'identification et la quantification d'Escherichia coli présents dans des échantillons sanguins de sang total prélevé sur EDTA (figure 5A) et sur citrate de sodium (figure 5B) et de Staphylococcus epidermidis présents dans des échantillons sanguins de sang total prélevé sur héparine (figure 5C). La figure 5 illustre sous forme de courbe les résultats des réactions en chaîne par polymérase en temps réel utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli et de Staphylococcus epidermidis. EXEMPLES 1. Exemple I : Procédé de préparation d'échantillons sanguins I.1 Procédé de préparation d'échantillons sanquins d'hémocultures 100 cul d'échantillon sanguin d'hémoculture ont été prélevés à l'aide d'une seringue stérile au travers du septum de flacons d'hémocultures. 1 mL d'eau osmosée filtrée (à l'aide d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,22 }gym) ont ensuite été ajoutés dans chaque échantillon. Chaque échantillon a été filtré au travers d'une membrane de filtration en fluoride de polyvinylidène de diamètre de 25 à 32 mm et dont les pores présentent un diamètre allant de 0,2 m à 1 m. La membrane de filtration était contenue dans un support de filtre tel que décrit dans la demande de brevet US 2004/0208796. Chaque membrane de filtration a ensuite été lavée avec 1 à 10 ml d'eau pure ou osmosée, par filtration à l'aide d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,22 m. Après filtration, chaque membrane de filtration a été 25 récupérée au moyen de pinces stériles et insérée dans un microtube stérile contenant de 200 iul à 1 ml: - d'eau pure pour biologie moléculaire telle que celle commercialisée par Eppendorf, ou - d'eau pure pour biologie moléculaire additionnée avec 30 de l'albumine sérique bovine (BSA) à 0,7 %, ou - d'eau pure pour biologie moléculaire additionnée avec du Tris HC1 à 125 mM, de la Bétaïne à 160 mM et du dimethylsulfoxide (DMSO) à 5 %, à un pH de 9,3 ajusté par du NaOH à 1 M. I.2 Procédé de préparation d'échantillons sanguins de sang 5 total ml de sang total prélevés sur anticoagulant (EDTA, Héparine ou citrate de sodium) ont été ajoutés à 20 ml de solution d'agglutination des globules rouges. Ladite solution d'agglutination comprenant la lectine lens culinaris à 25 pg/ml, du polyéthylène glycol (PEG) à 1% dans un milieu contenant 75% de bouillon de coeur de cervelle et 25% de Tryptone Soy Broth (TSB). Après incubation 30 minutes à température ambiante, les globules rouges ont agglutiné en culot. 15 à 20 mL de surnageant du culot de globules rouges ont été prélevés et incubés en présence de 1 ml de solution d'agrégation plaquettaire. Ladite solution d'agrégation comprenant l'anticorps monoclonal anti-CD9 à 45 pg/mL dans un milieu contenant 75% 20 de bouillon de coeur de cervelle et 25% de TSB. Après agrégation des plaquettes, la préparation a été filtrée au travers d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 17 }gym. Cette étape de filtration a permis de retenir sur le 25 filtre les agrégats plaquettaires et les cellules sanguines de taille supérieure à la taille des pores de du filtre. Le filtrat a ensuite été à nouveau filtré au travers d'une membrane de filtration en fluoride de polyvinylidène de diamètre de 25 à 32 mm et dont les pores ont un diamètre 30 allant de 0,2 m à 1 m. La membrane de filtration était contenue dans un support de filtre tel que décrit dans la Demande de Brevet US 2004/0208796. La membrane de filtration a ensuite été lavée avec 8 à 20 ml d'eau pure ou osmosée, par filtration. Après filtration, la membrane de filtration a été récupérée au moyen de pinces stériles et insérée dans un microtube stérile contenant entre 200 ~l et 1 ml soit : - d'eau pure pour biologie moléculaire telle que celle commercialisée par Eppendorf, soit - d'eau pure pour biologie moléculaire additionnée avec de l'albumine sérique bovine (BSA) à 0,7 %, soit - d'eau pure pour biologie moléculaire additionnée avec du Tris HCl à 125 mM, de la Bétaïne à 160 mM et du dimethylsulfoxide (DMSO) à 5 %, à un pH de 9,3 ajusté par du NaOH à 1 M. II. Exemple II : Identification de microorganismes présents dans des échantillons sanguins II.1 Procédé d'extraction d'ADN L'extraction d'ADN a été réalisée à partir des membranes de filtration contenues dans des microtubes stériles, obtenues après la mise en oeuvre des procédés décrits dans l'exemple 1. Chaque microtube a été soumis à une succession d'étapes de chauffage et/ou sonication, et/ou congélation telles que décrites dans le Maniatis (Sambrook, J., Fritsch, E.F. and Maniatis, T. in Molecular cloning (1992), Cold Spring Harbor Laboratory Press, Cold Spring Harbor, New York). II.2 Techniques de Réaction en chaîne par polymérase (PCR) utilisées II.2.1 Techniques de Réaction en chaîne par polymérase 30 (PCR) quantitative en temps réel 30 à 42 pL d'ADN extraits selon le procédé décrit dans le paragraphe précédent (11.1) ont été ajoutés à 30 pL de mélange contenant la polymérase Taq et des deoxyribonucleotides triphosphate (dNTP) en milieu tamponné. 12 pL de cette préparation ont été déposés dans des puits contenant la sonde fluorescente et le couple d'amorces spécifiques des souches de microorganismes à détecter tels que ceux décrits dans la Demande PCT WO 2004/024944. Le témoin négatif correspond à un puit dépourvu de sonde fluorescente. Le témoin positif correspond à un puit comprenant une séquence synthétique d'ADN avec les sondes fluorescentes et le couple d'amorces spécifiques de ladite séquence. Les résultats ont été exprimés d'une part sous la forme de courbes d'amplification montrant la variation d'intensité de la fluorescence en fonction des cycles d'amplification (courbes présentées sur les figures 1, 2 et 4). D'autre part, les tableaux des figures 1 et 3 présentent pour chaque réaction en chaîne par polymérase réalisée : - le cycle seuil ou Ct, correspondant au nombre de cycles minimal nécessaire pour atteindre la phase 25 exponentielle d'amplification de l'ADN. - l'amplitude correspondant à la différence entre l'intensité de fluorescence maximale et minimale obtenue. II.2.2 Techniques de Réaction en chaîne par polymérase (PCR) classique, puis migration sur gel d'agarose 30 7 l d'ADN extraits selon le procédé décrit dans le paragraphe précédant (11.1) ont été ajoutés à 43 pL d'un mélange contenant de la polymérase Taq , des deoxyribonucleotides triphosphate (dNTP) et le couple d'amorces spécifique des microorganismes à détecter, en milieu tamponné. 40 cycles d'amplification ont été réalisés. Puis, 15 pL d'ADN amplifiés ont été pipetés, 3 pL de bleu de bromophénol y ont été ajoutés et cette préparation a été déposée dans un puit au sein d'un gel d'agarose. Un courant a été appliqué afin de faire migrer les fragments d'ADN amplifiés en fonction de leur poids moléculaire (PM). Une photo d'un gel d'agarose après migration est présentée sur la figure3A. II.3 Identification d'Escherichia coli et de Staphylococcus epidermis présents dans des échantillons sanguins de sang 15 total 5 ml de sang total ont été traités selon le protocole décrit dans le paragraphe I.2 dans lequel la membrane de filtration était en fluoride de polyvinylidène de 25 mm de diamètre et dont les pores présentent un diamètre d'environ 20 0,65 m. 8mL d'eau osmosée filtrée à l'aide d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,22 pm ont été utilisés pour laver la membrane de filtration. Après extraction de l'ADN selon le protocole décrit dans le paragraphe II.1, des réactions en chaîne par 25 polymérase (PCR) en temps réel ont été réalisées selon le protocole décrit dans le paragraphe II.2.1, en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli et de Staphylococcus epidermis. La figure 1 (A et B) montre les résultats des réactions 30 en chaîne par polymérase utilisant des sondes fluorescentes et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli. La figure 2 (A et B) montre les résultats des réactions en chaîne par polymérase utilisant des sondes fluorescentes et un couple d'amorces spécifiques de Staphylococcus epidermis. Ces résultats montrent que le procédé de préparation d'échantillon sanguin de sang total selon l'invention permet d'obtenir des échantillons dans lesquels les microorganismes peuvent être identifiés et quantifier de manière spécifique et reproductible par des techniques de réaction en chaîne par polymérase. II.4 Identification d'Escherichia coli présents dans des échantillons sanquins de sanq total 5 ml de sang total ont été traités selon le protocole décrit dans le paragraphe I.2 dans lequel la membrane de filtration était en fluoride de polyvinylidène de 25 mm de diamètre et dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,65 m. 8mL d'eau osmosée filtrée à l'aide d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 0 ,22 m, ont été utilisés pour laver la membrane de filtration. Après extraction de l'ADN selon le protocole décrit dans le paragraphe I1.1, des dilutions de l'extrait d'ADN en eau pure pour biologie moléculaire ont été réalisées pour tester la sensibilité des PCR : dilution de l'extrait d'ADN de 1/100 à 1/50000. Des réactions en chaîne par polymérase (PCR) quantitatives en temps réel selon le protocole décrit dans le paragraphe II.2.1 et en point final selon le protocole décrit dans le paragraphe 1I.2.2 ont ensuite été réalisées. Une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli ont été utilisées. La figure 3A montre une photo d'un gel d'agarose après réaction en chaîne par polymérase (PCR) classique et migration en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli. La figure 3B montre les résultats des réactions en chaîne par polymérase (PCR) quantitatives en temps réel en utilisant des sondes fluorescentes et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli. Ces résultats montrent que le procédé de préparation d'échantillon sanguin issu de sang total selon l'invention permet d'obtenir des échantillons dans lesquels les microorganismes peuvent être identifiés et quantifiés de manière spécifique, reproductible et avec une certaine sensibilité par des techniques de réaction en chaîne par polymérase en temps réel ou en point final. II.5 Identification d'Escherichia coli, de Staphylococcus epidermidis et de Klebsiella oxytoca présents dans des échantillons sanquins d'hémoculture Des échantillons sanguins d'hémoculture ont été préparés selon le protocole décrit dans le paragraphe I.1 dans lequel la membrane de filtration était en fluoride de polyvinylidène de 25 mm de diamètre et dont le diamètre des pores est d'environ 0,65 m. 3mL d'eau osmosée ont été utilisés pour laver la membrane de filtration. Après extraction de l'ADN selon le protocole décrit dans le paragraphe II.1, des réactions en chaîne par polymérase (PCR) quantitatives en temps réel ont été réalisées selon le protocole décrit dans le paragraphe II.2.1, en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli, de Staphylococcus epidermidis et de Klebsiella oxytoca. Les résultats sont présentés sur la figure 4. Ces résultats montrent que le procédé de préparation d'échantillon sanguin issu d'hémoculture selon l'invention permet d'obtenir des échantillons dans lesquels les microorganismes peuvent être identifiés et quantifiés de manière spécifique et reproductible par des techniques de réaction en chaîne par polymérase. II.6 Identification d'Escherichia coli et de Staphylococcus epidermis présents dans des échantillons sanguins de sang total prélevé sur différents anticoagulants 5 ml de sang total prélevé dans des tubes contenant un anticoagulant sanguin de type EDTA tripotassique, citrate de sodium ou héparine (héparine de lithium) ont été traités selon le protocole décrit dans le paragraphe I.2 dans lequel la membrane de filtration était en fluoride de polyvinylidène de 25 mm de diamètre et dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,65 hum. 8mL d'eau osmosée filtrée à l'aide d'un filtre dont les pores présentent un diamètre d'environ 0,22 pm ont été utilisés pour laver la membrane de filtration. Après extraction de l'ADN selon le protocole décrit dans le paragraphe 11.1, des réactions en chaîne par polymérase (PCR) en temps réel ont été réalisées selon le protocole décrit dans le paragraphe II.2.1, en utilisant une sonde fluorescente et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli et de Staphylococcus epidermis. Les figures 5 A et 5 B montre les résultats des réactions en chaîne par polymérase utilisant des sondes fluorescentes et un couple d'amorces spécifiques d'Escherichia coli pour de l'ADN bactérien issu de sang total prélevé sur EDTA tripotassique (figure 5A) et sur citrate de sodium (figure 5B). La figure 5 C montre les résultats des réactions en chaîne par polymérase utilisant des sondes :Fluorescentes et un couple d'amorces spécifiques de Staphylococcus epidermis pour de l'ADN bactérien issu de sang total prélevé sur héparine (figure 5C). Ces résultats montrent que le procédé de préparation d'échantillon sanguin issu de sang total prélevé sur différents anticoagulants selon l'invention permet d'obtenir des échantillons dans lesquels les microorganismes peuvent être identifiés et quantifiés de manière spécifique et reproductible par des techniques de réaction en chaîne par polymérase.10
La présente invention concerne un procédé d'extraction d'ADN de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin comprenant les étapes suivantes :i) la filtration d'un échantillon sanguin au travers d'une membrane de filtration dont les pores présentent un diamètre allant de 0,01 &mum à 50 &mum, en particulier de 0,1 &mum à 10 &mum et tout particulièrement de 0,2 &mum à 1 &mum ;ii) le lavage de ladite membrane de filtration ; etiii) l'extraction des acides désoxyribonucléiques des microorganismes éventuellement présents sur ladite membrane de filtration.
1. Procédé d'extraction d'ADN de microorganismes éventuellement présents dans un échantillon sanguin 5 comprenant les étapes suivantes : i) la filtration d'un échantillon sanguin au travers d'une membrane de filtration dont les pores présentent un diamètre allant de 0,01 m à 50 m, en particulier de 0,1 pum à 10 m et tout particulièrement de 0,2 putt à 1 !Àm ; 10 ii) le lavage de ladite membrane de filtration ; et iii) l'extraction des acides désoxyribonucléiques des microorganismes éventuellement présents sur ladite membrane de filtration. 15 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape suivante : iv) l'identification des microorganismes notamment des bactéries, des virus, des protozoaires et/ou des champignons éventuellement présents dans ledit échantillon 20 sanguin. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape iv) comprend l'utilisation d'une technique de biologie moléculaire utilisant une activité de type 25 polymérase choisie dans le groupe comprenant la réaction en chaîne par polymérase en point final, la réaction en chaîne par polymérase en temps réel, la réaction en chaîne par polymérase multiplex, la réaction en chaîne par polymérase qualitative, la réaction en chaîne par polymérase semi- 30 quantitative et la réaction en chaîne par polymérase quantitative. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape suivante : v) l'identification d'au moins un gène de résistance à 5 un antibiotique chez au moins un microorganisme éventuellement présent dans ledit échantillon sanguin. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape v) comprend l'utilisation d'une technique de 10 réaction en chaîne par polymérase. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape suivante : 15 vi) la détermination du taux de microorganismes notamment des bactéries, des virus, des protozoaires et/ou des champignons éventuellement présents dans ledit échantillon sanguin. 20 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite membrane de filtration est choisie dans le groupe comprenant les membranes en fluoride de polyvinylidène, en polyester, en nylon, en polypropylène, en polycarbonate et en polyethersulfone, en 25 particulier en fluoride de polyvinylidène. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite membrane de filtration n'est pas à base de cellulose. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit échantillon sanguin est choisi dans le groupe comprenant : -un échantillon sanguin de sang total ;; et 3025 - un échantillon sanguin d'hémoculture. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend préalablement à 5 l'étape i), les étapes suivantes : a) l'addition au sang total ou à l'hémoculture d'une solution d'agglutination des globules rouges et/ou d'une solution d'agrégation plaquettaire ; et b) la filtration de la préparation obtenue à l'étape a) 10 au travers d'un filtre dont les pores présentent un diamètre allant de 2 M à 50 M, en particulier allant de 10 tlM à 25 M et tout particulièrement de 17 }gym. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en 15 ce que ladite solution d'agglutination comprend au moins un agent d'agglutination choisi dans le groupe comprenant les lectines, le polyéthylènimine, la polyvinylpyrrolidone, les gélatines, les dextrans et les polyethylènes glycols, en particulier les lectines de Lens culinaris. 20 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que ladite solution d'agrégation plaquettaire comprend au moins un agent d'agrégation plaquettaire choisi dans le groupe comprenant par les 25 anticorps spécifiques d'un antigène plaquettaire, la thrombine, la trypsine, le collagène, le thromboxane A2, le facteur d'activation plaquettaire, l'adrénaline, l'acide arachidonique, la sérotonine et l'épinéphrine, en particulier les anticorps spécifiques d'un antigène 30 plaquettaire et le collagène.
C,B
C12,B01,C07
C12N,B01D,C07H,C12Q
C12N 15,B01D 61,C07H 1,C12Q 1
C12N 15/10,B01D 61/14,C07H 1/08,C12Q 1/04,C12Q 1/24,C12Q 1/68
FR2891420
A1
DISPOSITIF DE MULTIPLEXAGE SEMI-TRANSPARENT DE FLUX DE DONNEES, POUR UN SATELLITE DE COMMUNICATION
20,070,330
L'invention concerne les réseaux de communication comportant au moins un satellite de communication assurant des liaisons par voie d'ondes entre au moins une passerelle satellitaire et des terminaux de communication, et plus précisément l'insertion au niveau d'un tel satellite de trafics destinés à des terminaux de communication. io On entend ici par terminal de communication tout équipement de communication, radio ou filaire, fixe ou mobile (ou portable) capable de se connecter à un réseau satellitaire afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'une station terrestre de communication satellitaire, d'une passerelle satellitaire, d'un téléphone fixe ou mobile, ou d'un terminal de réception individuel ou collectif, ou d'un ordinateur fixe ou portable ou d'un assistant personnel numérique (ou PDA) équipé d'un module de communication satellitaire. Comme le sait l'homme de l'art, certains standards de communication satellitaires, comme par exemple DVB-RCS (pour (< Digital Video Broadcasting Return Channel by Satellite ), ont été conçus pour un trafic dit en étoile c'est-à-dire des terminaux de communication vers les passerelles satellitaires, et réciproquement. Plus précisément, les communications entre une passerelle satellitaire et des terminaux de communication empruntent une voie dite aller , passant par un satellite de communication, tandis que les communications entre des terminaux de communication et une passerelle satellitaire empruntent une voie dite retour , passant par un satellite de communication. Dans le cas, notamment, du standard DVB, les flux qui empruntent la voie aller sont modulés selon le standard DVB-S2 (de type TDM), tandis que les flux qui empruntent la voie retour sont modulés selon le standard DVB-RCS (de type MF-TDMA). En d'autres termes, un terminal de communication 2 2891420 émet en DVB-RCS et reçoit en DVB-S2, tandis qu'une passerelle satellitaire émet en DVB-S2 et reçoit en DVB-RCS. Dans un trafic en étoile, un trafic entre deux terminaux de communication couplés à un même satellite (trafic peer to peer - pair à pair) doit transiter par la passerelle satellitaire, ce qui double le délai de transmission et mobilise deux fois plus de ressources, lesquelles sont précieuses dans le cas d'une liaison satellitaire. Pour éviter le doublement du délai de transmission, une première solution consiste par exemple à utiliser un satellite répéteur dédié qui ne sert que de relais transparent entre les terminaux de communication. Le trafic est alors dit maillé . Les flux du trafic n'étant pas traités dans le satellite répéteur (mode dit transparent), la compatibilité des terminaux de communication avec le standard DVB n'est alors plus assurée. En effet, les terminaux de communication émettent et reçoivent en DVB-RCS, si bien qu'ils doivent être équipés d'un démodulateur multiporteuse et adaptés à la synchronisation TDMA. Or, un démodulateur MF-TDMA est relativement onéreux. En outre, cette solution n'est pas compatible avec ce que l'on appelle l'interconnexion de couvertures satellitaires. Une deuxième solution consiste à démoduler dans le satellite de communication le trafic maillé provenant de la voie retour afin de l'insérer dans une voie aller dédiée audit trafic maillé. Dans ce cas, les terminaux de communication doivent être équipés de deux démodulateurs de voie aller s'ils veulent exploiter les trafics de types maillé et étoilé simultanément. Une troisième solution consiste à démoduler dans le satellite de communication, d'une part, le trafic (maillé) provenant de la voie retour et destiné à la voie aller, et d'autre part, le trafic (étoilé) provenant de la voie aller et destiné à la voie retour, afin d'insérer le trafic maillé dans la voie aller. Les terminaux de communication sont ainsi conformes au standard DVB, et la synchronisation TDMA est assurée par le satellite de communication. Ce mode de fonctionnement du satellite de communication est dit régénératif, par opposition au mode transparent de la première solution. L'inconvénient de cette solution réside dans le fait que l'intégralité du trafic étoilé (empruntant la voie aller) doit faire l'objet d'une démodulation, puis d'un traitement et enfin 3 2891420 d'une remodulation dans le satellite de communication, y compris lorsqu'il n'y a pas de trafic maillé à insérer dans la voie aller, alors même que la proportion de trafic maillé est généralement faible, typiquement inférieure à 30%, et de surcroît variable. Par exemple, dans le cas d'une application relative à un accès à l'Internet, seules les applications interactives et les liens entre spots (ou zones de couverture) différent(e)s nécessitent effectivement une communication maillée (ou à simple bond ). Le processeur de traitement régénératif embarqué est donc largement surdimensionné par rapport aux besoins réels, ce qui est pénalisant en matière de consommation et donc io limite les capacités du satellite et de ce fait pénalise la rentabilité de l'installation. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de traitement de flux de données, pour un satellite de communication d'un réseau de communication, comprenant des moyens de traitement chargés, en cas de réception d'un premier flux de données entrant dont la porteuse présente une première modulation et comportant des blocs d'insertion choisis en des emplacements choisis (correspondants à des instants choisis) : de détecter les blocs d'insertion et au moins une caractéristique de la porteuse du premier flux entrant, choisie parmi la fréquence, la phase, le rythme et l'amplitude, de moduler, conformément à la première modulation et compte tenu de chaque caractéristique détectée, des paquets de données à transmettre vers une destination commune avec celle du premier flux entrant, et de remplacer par les paquets modulés certains au moins des blocs d'insertion détectés dans le premier flux entrant qui n'a pas été démodulé, afin que ce dernier soit transmis par le satellite, avec la première modulation, vers la destination commune. On entend ici par flux entrant un flux montant parvenant dans un satellite de communication et provenant soit d'une passerelle de communication, soit d'un terminal de communication, soit encore d'un autre satellite de communication. 4 2891420 Le premier flux entrant objet de l'insertion n'étant pas démodulé, et les paquets de données insérés étant modulés selon chaque caractéristique détectée (et de préférence toutes) de la porteuse du premier flux, le flux descendant qui résulte de l'insertion de paquets dans ledit premier flux entrant s est alors homogène et peut être démodulé par un terminal ou une station destinataire comme s'il avait été constitué par un unique modulateur. Le dispositif de traitement de flux selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: lo ses moyens de traitement sont préférentiellement agencés de manière à détecter les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude des porteuses; ses moyens de traitement peuvent comporter i) des moyens d'analyse chargés de détecter chaque caractéristique des porteuses des premiers 1s flux entrants reçus, ii) des moyens de modulation chargés de moduler les paquets à transmettre, conformément à la première modulation et compte tenu de chaque caractéristique détectée par les moyens d'analyse, et iii) des moyens d'insertion chargés de remplacer certains au moins des blocs d'insertion détectés par les paquets qui ont été modulés par les moyens de modulation, afin que le premier flux entrant dans lequel ils sont insérés puisse être transmis; ses moyens de traitement peuvent comporter des moyens de détection chargés, en présence d'un premier flux entrant comprenant des blocs d'insertion comportant un préambule défini par des symboles choisis, de détecter une partie au moins des symboles qui définissent les préambules; > les moyens de détection peuvent alors être chargés de mesurer l'intervalle de temps entre les détections de préambules, et de comparer chaque intervalle mesuré à un intervalle seuil, afin de n'autoriser le remplacement d'un bloc d'insertion par un paquet à transmettre modulé que lorsqu'un intervalle mesuré est sensiblement égal à cet intervalle seuil ou à un multiple entier de ce dernier; dans une première version numérique, il peut comprendre i) des premiers moyens de conversion placés en amont de ses moyens d'analyse et/ou 2891420 moyens de détection et chargés de convertir en signaux numériques des premiers flux entrants se présentant sous forme analogique, ii) des seconds moyens de conversion placés en aval de ses moyens d'insertion et chargés de convertir en signaux analogiques les premiers flux entrants se présentant sous une forme numérique, et iii) des moyens de mémorisation couplés aux moyens de modulation et aux moyens d'insertion et chargés de stocker les paquets à transmettre modulés qui sont en attente de transmission; - il peut comprendre des moyens de cadencement chargés de définir une cadence choisie de fonctionnement pour les moyens de traitement et les premiers et seconds moyens de conversion; - ses moyens de détection peuvent être chargés de dupliquer les premiers flux entrants de manière à détecter les emplacements des blocs d'insertion qu'ils contiennent, et ses moyens d'analyse peuvent être chargés de dupliquer ces premiers flux entrants afin de détecter chaque caractéristique (choisie parmi la fréquence, la phase, le rythme et l'amplitude) ; - dans une version analogique, ses moyens d'analyse peuvent être chargés de prélever une partie des premiers flux entrants afin de détecter chaque caractéristique (choisie parmi la fréquence, la phase, le rythme et l'amplitude) et de délivrer sur une sortie des signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée. Il comprend alors également des premiers moyens de commutation comprenant une entrée propre à recevoir des paquets (en attente de transmission), une entrée de contrôle et une sortie propre à alimenter les moyens de modulation avec les paquets (en attente de transmission) en cas de placement dans un état fermé. Par ailleurs, ses moyens de traitement comprennent des seconds moyens de commutation comportant une entrée couplée à la sortie des moyens d'analyse pour recevoir des signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée, une entrée de contrôle et une sortie propre à alimenter les moyens de modulation avec les signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée en cas de placement dans un état fermé. Dans ce cas, les moyens d'insertion sont par exemple agencés sous la forme d'un 6 2891420 commutateur comportant une première entrée couplée à la sortie des moyens de modulation, une deuxième entrée alimentée en premiers flux entrants, une troisième entrée de contrôle et une sortie propre à être couplée à la première ou à la deuxième entrée en cas de placement dans un premier ou un second état afin de délivrer les paquets modulés à transmettre ou les premiers flux entrants à transmettre. Par ailleurs, les moyens de détection sont par exemple agencés pour prélever une partie des premiers flux entrants de manière à détecter les emplacements des blocs d'insertion qu'ils contiennent et à délivrer, d'une part, aux premiers et lo seconds moyens de commutation des signaux de contrôle pour les placer dans un état fermé en cas de détection d'un bloc d'insertion, et d'autre part, aux moyens d'insertion des signaux de contrôle pour les placer dans le premier ou second état en cas de détection ou d'absence de détection d'un bloc d'insertion; is ses moyens de traitement peuvent comporter des moyens de retardement, implantés en aval des moyens de détection et/ou moyens d'analyse et en amont des moyens d'insertion, et chargés de retarder un premier flux entrant de manière à permettre la détection des emplacements des blocs d'insertion; dans une seconde version numérique, il peut comprendre: É au moins deux voies de traitement pouvant recevoir chacune des premiers flux entrants provenant d'au moins deux canaux différents et comportant chacune i) des premiers moyens de conversion chargés de convertir en signaux numériques des premiers flux entrants se présentant sous une forme analogique, ii) des moyens d'analyse chargés de détecter chaque caractéristique des porteuses des premiers flux entrants délivrés par les premiers moyens de conversion et de délivrer des premiers signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée, et iii) des moyens de détection chargés, en présence d'un premier flux entrant comprenant des blocs d'insertion comportant un préambule défini par des symboles choisis, de détecter une partie au moins des symboles définissant les préambules à l'intérieur de fenêtres temporelles définies par des informations de signalisation et de délivrer des deuxièmes signaux représentatifs des positions temporelles de certains au moins des blocs d'insertion, É des moyens de contrôle chargés i) de sélectionner le premier flux entrant de l'une des voies de traitement en fonction de troisièmes signaux de signalisation, ii) de définir des informations de signalisation représentatives de fenêtres temporelles de détection à partir desdits troisièmes signaux de signalisation et de communiquer ces informations de signalisation aux moyens de détection concernés, et iii) de délivrer le premier flux entrant sélectionné accompagné des deuxièmes signaux lo représentatifs des positions temporelles des blocs d'insertion à remplacer, É des moyens de modulation chargés de moduler les paquets à transmettre, conformément à la première modulation et compte tenu des premiers signaux délivrés par les voies de traitement, et de remplacer par les paquets modulés, en fonction des deuxièmes signaux, certains au moins des blocs d'insertion détectés et contenus dans le premier flux entrant, afin de délivrer un premier flux entrant à paquets insérés, et É des seconds moyens de conversion chargés de convertir en signaux analogiques les premiers flux entrants à paquets insérés se présentant sous une forme numérique, délivrés par les moyens de modulation; - les blocs d'insertion peuvent par exemple présenter une dimension (ou durée) au moins égale à celle d'un paquet de données contenu dans un flux; - les moyens de traitement peuvent être chargés, en présence d'un premier flux entrant comportant des groupes de premier et second blocs d'insertion consécutifs, de remplacer certains au moins des seconds blocs d'insertion par des paquets à transmettre modulés; les dimensions des blocs d'insertion peuvent éventuellement varier d'un premier flux entrant à l'autre; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de traiter des premiers flux entrants qui ont subi au moins un changement de fréquence; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de traiter des premiers flux 8 2891420 entrants transmis par un équipement de communication du réseau comme par exemple une passerelle de communication satellitaire, un terminal de communication, ou un satellite de communication; ses moyens de traitement utilisent préférentiellement les troisièmes signaux de signalisation afin d'insérer des paquets à transmettre dans des premiers flux entrants sans introduire de retard. L'invention propose également un récepteur de flux de données, pour un satellite de communication, comprenant au moins une voie de réception pouvant recevoir des premiers flux entrants sous forme analogique, associés à un canal, et au moins un dispositif de traitement de flux du type de celui présenté ci-avant et couplé à au moins une voie de réception. Un tel récepteur peut par exemple comprendre au moins deux voies de réception couplées à un unique dispositif de traitement de flux. Dans ce cas, les voies de réception sont par exemple chacune couplées au dispositif de traitement de flux par l'intermédiaire d'au moins des moyens de couplage comportant une entrée, une première sortie, et une seconde sortie couplée au dispositif, et on prévoit des moyens de sélection, comprenant une entrée pouvant être alimentée en premiers flux entrants délivrés par le dispositif de traitement de flux, des entrées couplées aux premières sorties respectives des moyens de couplage, et des sorties en nombre égal au nombre de voies de réception, et chargés de délivrer sur l'une des sorties les premiers flux entrants parvenus sur l'une des entrées, en fonction de signaux de signalisation. Par ailleurs, le récepteur peut également comprendre des moyens de 25 démodulation chargés de démoduler des seconds flux entrants modulés pour délivrer des paquets de données démodulés propres à être insérés dans des premiers flux entrants. De plus, le récepteur peut comprendre des moyens de commutation comprenant au moins deux entrées, propres à recevoir des premiers flux entrants provenant de passerelles de communication satellitaire différentes, et au moins une sortie propre à alimenter sélectivement en premiers flux entrants des voies de réception couplées à un dispositif de traitement de flux. Ainsi, un même dispositif peut être utilisé pour insérer des paquets à 9 2891420 transmettre dans des premiers flux entrants dont les porteuses sont différentes. L'invention propose également un satellite de communication, pour un réseau de communication, équipé d'au moins un dispositif de traitement de flux du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un satellite de communication, pour un réseau de communication, équipé d'au moins un récepteur du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également une passerelle de communication io satellitaire, pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication du type de celui présenté ci-avant, et chargée de générer à destination du satellite des premiers flux entrants dont la porteuse présente une première modulation et qui comportent des blocs d'insertion en des emplacements choisis. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication satellitaire fonctionnant selon le standard DVB (DVB-RCS et DVB-S2) ou tout autre format de transmission par paquets. Elle s'applique à la diffusion par satellites de programmes de télévision numérique, notamment en haute définition, et à la transmission de contenus multimédia. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 illustre de façon très schématique les voies de communication entre une passerelle satellitaire et des terminaux de communication, via un satellite de communication, la figure 2 illustre de façon très schématique le positionnement d'un dispositif de traitement de flux selon l'invention par rapport aux voies de communication illustrées sur la figure 1, la figure 2 illustre de façon très schématique un exemple de flux descendant comportant un bloc d'insertion destiné à être remplacé par des paquets de données à transmettre, la figure 4 illustre de façon très schématique un premier exemple de réalisation d'un dispositif de traitement de flux selon l'invention, la figure 5 illustre de façon très schématique un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de traitement de flux selon l'invention, - la figure 6 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation d'une carte de traitement (ou récepteur) de flux descendants provenant de deux canaux différents, et la figure 7 illustre de façon très schématique un troisième exemple de réalisation d'un dispositif de traitement de flux selon l'invention pouvant zo faire partie d'une carte de traitement (ou récepteur) du type de celle illustrée sur la figure 6. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre l'insertion dans des flux dits descendants provenant d'une passerelle satellitaire (ou gateway ), au niveau d'un satellite de (télé)communication, de trafics (ou flux) destinés à des terminaux de communication. Comme cela est schématiquement illustré sur la figure 1, un réseau de communication satellitaire comprend au moins un satellite de communication SA permettant l'échange de trafics ou flux de données entre des équipements de communication du réseau, comme par exemple une ou plusieurs passerelles de communication satellitaire PA (ci-après appelées passerelles ), des terminaux de communication satellitaire Ti (ci- après appelés (< terminaux ) et éventuellement un ou plusieurs autres satellites de communication. La transmission des flux de la passerelle satellitaire PA vers les terminaux Ti se fait sur une voie dite aller FA1 et FA2, tandis que la transmission des flux des terminaux Ti vers la passerelle satellitaire PA se fait sur une voie dite retour FR1 et FR2. Par ailleurs, on appelle généralement flux montant un flux entrant dans un satellite SA et provenant par exemple d'une passerelle PA ou d'un terminal Ti, et flux descendant un flux sortant d'un satellite SA, et destiné par exemple à une passerelle PA ou un terminal Ti. Dans l'exemple de la figure 1, trois terminaux Ti à T3 (i = 1 à 3) ont io 11 2891420 été illustrés. Mais, le nombre de terminaux Ti n'est pas limité à cette valeur. Il peut en effet prendre n'importe quelle valeur non nulle. De même, on a représenté une unique passerelle PA, mais le réseau peut en comporter plusieurs. En outre, on a représenté un unique satellite SA, mais le réseau s peut en comporter plusieurs. On entend ici par terminal tout équipement de communication, radio ou filaire, fixe ou mobile (ou portable) capable de se connecter à un réseau satellitaire afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement, et plus précisément de recevoir des flux radio descendants dont la porteuse présente une première modulation et d'émettre des flux radio montants dont la porteuse présente une seconde modulation. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'une station terrestre de relais de communication satellitaire, d'une passerelle satellitaire, d'un téléphone fixe ou mobile, ou d'un terminal de réception individuel ou collectif, ou d'un ordinateur 1s fixe ou portable ou d'un assistant personnel numérique (ou PDA) équipé d'un module de communication satellitaire. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les flux sont échangés entre la passerelle PA et les terminaux Ti selon le standard DVB (pour Digital Video Broadcasting ) qui est adapté à l'accès à l'Internet et à la transmission de contenus multimédia. Plus précisément, les flux empruntant la voie aller FA1 et FA2 sont modulés selon le standard DVBS2 (de type TDM), tandis que les flux empruntant la voie retour FR1 et FR2 sont modulés selon le standard DVB-RCS (de type MFTDMA). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne également la diffusion par satellites de programmes de télévision numérique, notamment en haute définition, et à la transmission de contenus multimédia. Comme indiqué précédemment, l'invention est destinée à permettre l'insertion dans des premiers flux de données parvenus dans le satellite SA, dont les porteuses présentent des (premières) modulations et qui proviennent, par exemple, de la voie aller (c'est-à-dire de la passerelle PA), de paquets de données en attente de transmission dans le satellite SA, et par exemple extraits de seconds flux entrants dont les porteuses présentent des secondes modulations et qui proviennent, par exemple, de la voie retour FR1 (c'est-à- 12 2891420 dire d'un terminal Ti). Il est important de noter que l'invention s'applique à des paquets de données extraits dans le satellite SA de seconds flux de toute origine, et en attente de transmission. Pour ce faire, l'invention propose d'implanter un dispositif de traitement de flux de données D dans une carte de traitement de flux CT (ou récepteur) installée dans le satellite SA et chargée de réceptionner au moins les premiers flux entrants et de les amplifier avant de les retransmettre en direction des terminaux Ti. Plus précisément, le dispositif D est chargé de traiter les premiers flux entrants parvenus au niveau du satellite SA, par exemple sur la première partie FA1 de la voie aller (et provenant de la passerelle PA) avant qu'ils ne soient retransmis, par exemple vers des terminaux Ti destinataires sur la seconde partie FA2 de cette voie aller. On entend ici par traiter le fait d'insérer des paquets de données, extraits d'un second flux entrant dont la porteuse présentait au moment de la réception une seconde modulation, et en attente de transmission, dans le trafic montant, par exemple de la voie aller. Les paquets de données en attente de transmission sont, par exemple, des paquets extraits de certains seconds flux montants empruntant, par exemple, la première partie FR1 de la voie retour, et donc ayant fait l'objet d'une démodulation au moyen d'un démodulateur DM de type DVB-RCS, implanté par exemple sur la carte de traitement MT. Ce mode d'extraction de paquets dans des satellites est notamment utilisé dans certains satellites en exploitation, comme par exemple Amazonas et Eutelsat W6. II est important de noter, comme cela est illustré sur la figure 2, que les flux entrants, qui ne contiennent pas de paquets de données devant être insérés dans les flux sortants, ne sont pas démodulés par le démodulateur DM. Ils sont amplifiés et éventuellement retardés dans le satellite SA avant d'être retransmis vers leur destination (par exemple sur la seconde partie FR2 de la voie retour, en direction de la passerelle PA). Pour ces flux le satellite SA ne sert donc que de relais transparent. Un dispositif de traitement de flux D selon l'invention comprend un module de traitement MT couplé au démodulateur DM et chargé d'insérer des 13 2891420 paquets de données extraits et en attente de transmission, notamment ceux qui ont été démodulés par le démodulateur DM, dans des premiers flux entrants agencés de façon particulière au niveau de la passerelle PA. On entend ici par paquet extrait (en attente de transmission) un paquet de données extrait d'un second flux entrant dont la porteuse présentait à réception dans le satellite SA une seconde modulation. Un paquet extrait est donc démodulé, commuté, éventuellement dupliqué (dans le cas d'une diffusion de type multicast ), au niveau cellule ATM ou paquet MPEG lorsque sa modulation initiale était de type DVB-RCS. lo Plus précisément, la passerelle PA génère (et transmet) des premiers flux dont la porteuse présente la première modulation (ici de type DVB-S2) et qui comportent des blocs d'insertion BI choisis en des emplacements choisis, destinés à être, au moins pour certains, remplacés dans le satellite SA par des paquets de données en attente de transmission. Un exemple schématique d'un tel flux est illustré sur la figure 3. Dans cet exemple, le premier flux comporte des paquets de données T1, comprenant soit un préambule (hachuré) P1 soit un préambule (noir) P2, et un bloc d'insertion BI, comme par exemple un paquet de bourrage, comprenant un préambule (gris) P3. Ces préambules P1, P2 et P3 sontconstitués de symboles connus, mais de types différents. Ici, les préambules hachurés P1 appartiennent à des paquets qui ne sont pas suivis d'un bloc d'insertion BI, et les préambules noirs P2 appartiennent à des paquets qui sont suivis d'un bloc d'insertion BI. Il est important de noter, d'une part, que c'est la passerelle PA qui définit au sein de ces premiers flux les proportions respectives des paquets Ti et des blocs d'insertion BI, ainsi que la taille des blocs d'insertion BI, compte tenu du trafic à insérer au niveau du satellite SA, et d'autre part, que les proportions et tailles peuvent éventuellement varier d'un premier flux à l'autre en fonction de l'évolution du trafic à insérer au niveau du satellite SA. Par exemple, on peut prévoir de placer un bloc d'insertion BI tous les 5 ou 10 paquets Ti. Dans certains modes de réalisation, il est possible d'utiliser plusieurs dispositifs D en parallèle afin d'insérer plus de trafic au niveau d'un satellite tout en conservant un rapport entre les paquets et les blocs 14 2891420 d'insertion raisonnable. Le module de traitement MT du dispositif D est tout d'abord chargé de détecter, d'une part, les blocs d'insertion BI qui sont contenus dans les premiers flux entrants reçus (ici) sur la voie aller FA1, et d'autre part, au moins une caractéristique de la porteuse de ces mêmes premiers flux entrants reçus, choisie parmi sa fréquence, sa phase, son rythme (ou rythme symbole) et son amplitude (ou puissance). Il est important de noter que la détection peut porter sur l'une au moins des caractéristiques de porteuse précitées, mais qu'il est préférable qu'elle porte sur les quatre. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que l'on détecte les quatre caractéristiques (fréquence, phase, rythme et amplitude) de la porteuse. Il est également chargé de moduler, conformément à la première modulation ou forme d'onde (ici l'un des états possibles de modulation et de 1s codage de type DVB-S2) et compte tenu des caractéristiques (de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude) qu'il a détectées, des paquets extraits qui sont en attente de transmission dans le satellite SA et qui sont destinés, par exemple, à au moins un terminal Ti. Il est enfin chargé de remplacer par les paquets extraits qu'il a modulés certains au moins des blocs d'insertion BI qu'il a détectés dans un premier flux entrant, afin que ce dernier soit transmis par le satellite SA, avec la première modulation, vers leur destination commune (par exemple des terminaux Ti). Les paquets en attente de transmission sont ainsi multiplexés dans les premiers flux entrants. Le traitement subi par le premier flux entrant est de type transparent, puisqu'il ne fait l'objet que d'un remplacement de blocs d'insertion (comme par exemple des paquets de bourrage) BI par des paquets de données, et non d'une démodulation suivie d'une remodulation (comme c'est le cas dans un traitement dit régénératif). Il est important de noter qu'il ne s'agit ici que d'un remplacement par des symboles qui sont cohérents avec les symboles du reste de la porteuse étant donné que la partie d'un premier flux entrant remplacée reproduit les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme (ou rythme symbole) et d'amplitude de la porteuse de ce premier flux entrant. 2891420 Le dispositif D selon l'invention peut être réalisé de différentes façons. On se réfère maintenant à la figure 4 pour décrire un premier exemple de réalisation d'un dispositif D selon l'invention. Il s'agit ici d'un mode de réalisation numérique. s Dans ce mode de réalisation, le dispositif D comprend un module de traitement MT (assurant les fonctions précitées), un premier convertisseur Cl, un module de génération de cadence GC et un second convertisseur C2, ainsi qu'éventuellement un module de contrôle MC de type ACM (pour Adaptive Coding Modulation ). lo Le premier convertisseur Cl est chargé de convertir en données numériques les premiers flux entrants analogiques à traiter (parvenus ici au niveau de la carte de traitement CT). Ces premiers flux entrants analogiques peuvent avoir fait l'objet d'une ou plusieurs conversions de fréquence. Par exemple, lorsqu'ils sont reçus avec une fréquence de 30 GHz, ils peuvent faire l'objet d'une première conversion de fréquence afin de présenter une fréquence d'environ 20 GHz (RF), puis d'un filtrage passe-bande, puis d'une deuxième conversion de fréquence (RF-3 FI) afin de présenter une fréquence dite intermédiaire (ou FI, correspondant à la bande L, par exemple). Cette deuxième conversion de fréquence peut être également suivie d'une troisième conversion de fréquence (FI BB) afin de présenter une fréquence dite en bande de base (ou baseband BB). Le second convertisseur C2 est chargé de convertir en données analogiques les premiers flux entrants numériques délivrés par la sortie du dispositif D et devant être transmis par le satellite SA vers les terminaux destinataires Ti (après conversion(s) de fréquence et amplification). Le module de génération de cadence (ou cadenceur ) GC est chargé de définir une cadence choisie de fonctionnement pour le module de traitement MT et les premier Cl et second C2 convertisseurs. En d'autres termes, il est chargé de fournir des signaux d'horloge permettant de synchroniser les éléments du dispositif D à contrainte temporelle. L'éventuel module de contrôle MC (de type ACM) est chargé de lutter contre les affaiblissements que subissent les signaux analogiques, qui représentent les flux, lorsqu'ils empruntent la voie aller. En d'autres termes, ils 16 2891420 sont chargés d'adapter le taux de codage du modulateur MO du dispositif D en fonction, notamment, des conditions de transmission. Ce module assure la conformité au standard DVB-S2 pour les volets ACM de la norme. Il agit en fonction des informations de signalisation qui lui sont transmis par le centre de contrôle du réseau. Le module de traitement numérique MT comporte, ici, un module d'analyse numérique MA, un module de détection numérique MD, un modulateur numérique MO, des moyens de mémorisation numérique MY, des moyens de retardement de premiers flux numériques LR, et un module io d'insertion numérique SW. Le module d'analyse MA est chargé de détecter les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme (ou rythme symbole) et d'amplitude de la porteuse de chaque premier flux entrant numérisé par le premier convertisseur Cl. Pour ce faire, il peut par exemple dupliquer les données numériques qui sont délivrées par le premier convertisseur Cl. Le module d'analyse MA délivre sur sa sortie des signaux (ou données) représentatifs des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude qu'il a détectées. Le module de détection numérique MD est chargé de détecter certains au moins des blocs d'insertion BI qui sont contenus dans les premiers flux entrants numérisés par le premier convertisseur Cl. Pour effectuer cette détection, le module de détection MD peut par exemple dupliquer les données numériques qui sont délivrées par le premier convertisseur Cl. Lorsque les premiers flux entrants sont du type de celui illustré sur la figure 3, le module de détection MD est chargé de détecter une partie au moins des symboles connus qui constituent le préambule P2 du paquet qui précède un bloc d'insertion BI et une partie au moins des symboles connus qui constituent le préambule P3 d'un bloc d'insertion BI. Disposant de la cadence fournie par le cadenceur GC, il peut ainsi dater les débuts des préambules P2 et P3 par rapport à l'heure de référence du dispositif D et en déduire l'instant où va débuter le bloc d'insertion BI qui suit le préambule P2 et qui comprend le préambule P3. Dans la forme d'onde DVB-S2, la valeur du 17 2891420 préambule participe également à l'identification de la longueur du bloc. Afin de limiter les fausses alarmes engendrées par la détection de charges utiles localement identiques à un préambule de type P2 ou P3, le module de détection MD peut être également chargé de mesurer la distance temporelle séparant les paquets (ou un multiple de cette distance). Il peut alors comparer chaque distance mesurée à un intervalle seuil et autoriser le module d'insertion SW à effectuer le remplacement d'un bloc d'insertion BI par un paquet modulé, en attente de transmission dans la mémoire MY, lorsque l'intervalle mesuré est sensiblement égal à l'intervalle seuil ou à un lo multiple entier de ce dernier. Le module de détection MD délivre sur sa sortie des signaux (ou données) représentatifs des instants estimés des débuts des blocs d'insertion BI contenus dans les premiers flux entrants numérisés, ainsi que d'éventuels signaux (ou données) représentatifs d'une autorisation ou d'une interdiction de remplacement. Le modulateur MO est couplé à la sortie du démodulateur DM, qui l'alimente en paquets de données à insérer (ou multiplexer), ainsi qu'à la sortie du module d'analyse MA, qui lui fournit les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude de la porteuse de chaque premier flux entrant numérisé. Il est chargé de moduler les paquets de données qui sont en attente de transmission. Cette modulation s'effectue conformément à la première modulation (ici DVB-S2), compte tenu des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude détectées par le module de détection MD. Il délivre sur sa sortie des paquets de données modulés, prêts à être insérés. Les moyens de mémorisation MY sont chargés de stocker les paquets de données modulés qui sont délivrés par le modulateur MO afin qu'ils puissent être insérés lorsqu'un bloc d'insertion BI est détecté par le module de détection MD. Ils sont par exemple réalisés sous la forme d'une mémoire, éventuellement de type FIFO (pour First ln First Out - premier arrivé, premier sorti). Les moyens de retardement de premiers flux LR comportent une entrée couplée à la sortie du premier convertisseur Cl, afin d'être alimentés 1 8 2891420 en premiers flux entrants numérisés, et une sortie couplée au module d'insertion SW, afin de l'alimenter en premiers flux entrants numérisés et retardés d'une durée choisie. Il fait partie des éléments du dispositif D à contrainte temporelle. Par conséquent, il reçoit la cadence délivrée par le s cadenceur GC. Ces moyens de retardement de premiers flux LR se présentent par exemple sous la forme d'une ligne à retard. Ils sont chargés de retarder les premiers flux entrants devant faire l'objet d'une insertion/remplacement pendant une durée permettant au module de détection MD de détecter un bloc d'insertion BI, au module d'analyse MA de io détecter les caractéristiques de la porteuse et au modulateur MO de moduler les paquets à transmettre compte tenu des caractéristiques détectées par le module d'analyse MA. Le module d'insertion SW est chargé de remplacer certains au moins des blocs d'insertion BI, qui ont été détectés par le module de détection MD, is par les paquets modulés qui sont stockés dans la mémoire MY, en attente d'insertion. Chaque fois qu'il est autorisé par le module de détection MD à insérer à un instant déterminé des paquets extraits stockés dans un premier flux entrant numérisé délivré par la ligne à retard LR, il extrait de la mémoire MY le ou les paquets de données modulés à transmettre, puis retire du premier flux entrant les données constituant le bloc d'insertion BI détecté afin de les remplacer par le ou les paquets de données modulés extraits. Puis, il délivre sur sa sortie le premier flux entrant numérique ayant fait l'objet de l'insertion afin qu'il soit converti en un premier flux entrant analogique par le second convertisseur C2. On se réfère maintenant à la figure 5 pour décrire un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif D selon l'invention. II s'agit ici d'un mode de réalisation analogique. Dans ce mode de réalisation, le dispositif D comprend un module de traitement analogique MT (assurant les fonctions précitées) et des premiers 30 moyens de commutation Il, ainsi qu'éventuellement un module de contrôle MC de type ACM. Les premiers moyens de commutation 11 sont par exemple réalisés sous la forme d'un interrupteur de type 1x1 comprenant une entrée couplée 19 2891420 au démodulateur DM afin d'être alimenté en paquets en attente de transmission, une sortie et une entrée de contrôle pour contrôler le couplage de l'entrée à la sortie en fonction d'instructions fournies par le module de détection MD du module de traitement MT. Lorsque l'interrupteur 11 est fermé, s les paquets à transmettre peuvent passer du démodulateur DM vers le modulateur MO du module de traitement MT. En revanche, lorsque l'interrupteur 11 est ouvert, les paquets à transmettre restent au sein du démodulateur DM. Le module de traitement analogique MT comporte, ici, un module lo d'analyse analogique MA, un module de détection analogique MD, des seconds moyens de commutation 12, un modulateur analogique MO, des moyens de retardement de premiers flux analogiques LR, et un module d'insertion analogique SW. Hormis le fait qu'ils soient de type analogique, les module d'analyse analogique MA, module de détection analogique MD, modulateur analogique MO, et moyens de retardement de premiers flux analogiques LR assurent des fonctions similaires à celles des mêmes éléments numériques, décrits ciavant. Cependant, en raison du caractère analogique des signaux constituants les premiers flux entrants et des paquets à insérer, le fonctionnement du dispositif D diffère de celui du précédent dispositif. Le module d'analyse MA est chargé de détecter les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme (ou rythme symbole), et d'amplitude de la porteuse de chaque premier flux entrant analogique. Pour ce faire, il peut par exemple prélever une partie du signal analogique représentant les premiers flux entrants à traiter. Le module d'analyse MA délivre sur sa sortie des premiers signaux analogiques représentatifs des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude qu'il a détectées. Les seconds moyens de commutation 12 sont par exemple réalisés sous la forme d'un interrupteur de type 1x1 comprenant une entrée couplée au module d'analyse MA afin d'être alimenté en premiers signaux analogiques représentatifs des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude qu'il a détectées, une sortie couplée au modulateur MO et une 2 0 2891420 entrée de contrôle pour contrôler le couplage de l'entrée à la sortie en fonction d'instructions fournies par le module de détection MD. Lorsque l'interrupteur 12 est fermé, les premiers signaux analogiques peuvent passer du module d'analyse MA vers le modulateur MO. En revanche, lorsque l'interrupteur 12 s est ouvert, les premiers signaux restent au sein du module d'analyse MA. Le module de détection numérique MD est chargé de détecter certains au moins des blocs d'insertion BI qui sont contenus dans les premiers flux entrants analogiques. Pour effectuer cette détection, le module de détection MD peut par exemple prélever une partie du signal analogique lo représentant les premiers flux entrants à traiter. Lorsque les premiers flux entrants sont du type de celui illustré sur la figure 3, le module de détection MD est chargé de détecter une partie au moins des symboles connus qui constituent les préambules P2, qui font partie des paquets précédant les blocs d'insertion BI, et les préambules P3 qui font is partie des blocs d'insertion BI. Ils disposent en effet d'une empreinte analogique connue. Lorsqu'un préambule P2 est détecté à un instant repéré par rapport à l'heure de référence du dispositif D, le module de détection MD en déduit l'instant où va débuter le bloc d'insertion BI qui suit ce préambule P2 et qui comprend le préambule P3. De nouveau, un mécanisme de limitation d'erreurs de détection de préambule peut être mis en oeuvre par le module de détection MD. Le module de détection MD délivre sur sa sortie des seconds signaux représentatifs des instants estimés des débuts des blocs d'insertion BI contenus dans les premiers flux entrants analogiques, des signaux de contrôle servant d'instructions pour les premier 11 et second 12 interrupteurs, ainsi que d'éventuels signaux (ou données) représentatifs d'une autorisation ou d'une interdiction de remplacement de bloc d'insertion BI. Le modulateur MO est couplé à la sortie du premier interrupteur Il, qui ne peut donc l'alimenter en paquets de données à insérer (ou multiplexer) que lorsque le module de détection MD l'a placé dans un état fermé correspondant à la détection d'un bloc d'insertion BI, ainsi qu'à la sortie du second interrupteur 12, qui ne peut donc l'alimenter en premiers signaux (représentatifs des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et 2 1 2891420 d'amplitude de la porteuse de chaque premier flux entrant analogique) que lorsque le module de détection MD l'a placé dans un état fermé correspondant à la détection d'un bloc d'insertion BI. Il est chargé de moduler les paquets de données qui lui parviennent, conformément à la première modulation (ici DVB-S2), compte tenu des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude détectées. Il délivre sur sa sortie des paquets de données modulés, prêts à être insérés. Les moyens de retardement de premiers flux LR comportent une entrée alimentée en premiers flux entrants analogiques, et une sortie couplée Zo au module d'insertion SW afin de l'alimenter en premiers flux entrants analogiques et retardés d'une durée choisie. Ces moyens de retardement de premiers flux LR se présentent par exemple sous la forme d'une ligne à retard. Ils sont chargés de retarder les premiers flux entrants devant faire l'objet d'une insertion/remplacement pendant une durée permettant au module de détection MD de détecter un bloc d'insertion BI, au module d'analyse MA de détecter les caractéristiques de la porteuse et au modulateur MO de moduler les paquets à transmettre compte tenu des caractéristiques détectées par le module d'analyse MA. Le module d'insertion SW est chargé de remplacer certains au moins 20 des blocs d'insertion BI, qui ont été détectés par le module de détection MD, par les paquets modulés qui sont délivrés par le modulateur MO. Chaque fois que le module de détection MD autorise une insertion à un instant déterminé, les premier I1 et second 12 interrupteurs sont placés dans leur état fermé permettant ainsi au modulateur de moduler un ou des paquets à insérer à l'instant déterminé. Lorsque le ou les paquets ont été modulés, le module d'insertion SW le(s) collecte, puis il retire du premier flux entrant analogique (délivré par la ligne à retard LR) la portion de signal constituant le bloc d'insertion BI détecté afin de la remplacer par le ou les paquets modulé(s) collecté(s). Puis, il délivre sur sa sortie le premier flux entrant analogique ayant fait l'objet de l'insertion. On se réfère maintenant aux figures 6 et 7 pour décrire un troisième exemple de réalisation d'un dispositif D selon l'invention. Il s'agit ici d'un autre mode de réalisation numérique. 22 2891420 Ce mode de réalisation est adapté aux situations dans lesquelles le satellite SA dispose d'au moins deux canaux de réception et d'émission, comme dans l'exemple illustré sur la figure 6, et d'au moins un dispositif D chargé de traiter les premiers flux entrants issus de ces canaux et devant faire l'objet d'une éventuelle insertion. En fait, lorsque le satellite SA dispose de plusieurs canaux de réception et d'émission, il comprend un nombre de dispositifs D inférieur au nombre de canaux. Dans l'exemple illustré sur la figure 6 et décrit ci-après, le satellite SA comprend deux canaux et un seul dispositif D. io Dans l'exemple illustré sur la figure 6, la carte de traitement (ou récepteur) CT comporte une partie RR dédiée à la réception des premiers flux entrants transmis, par exemple, sur la voie aller dans deux canaux différents. Cette partie RR comprend deux voies de réception comportant chacune, à titre d'exemple illustratif et non limitatif: is - un module de réception de signaux MRj (MR1 ou MR2, ici j = 1 ou 2), un premier module de conversion de fréquence CF1 j (CF11 ou CF12), par exemple chargé de convertir la fréquence des signaux reçus de 30 GHz à 20 GHz (RF), un filtre passe-bande Fj (F1 ou F2), par exemple chargé de filtrer les signaux ayant fait l'objet de la première conversion de fréquence dans une bande d'environ 100 MHz, un deuxième module de conversion de fréquence CF2j (CF21 ou CF22), par exemple chargé de convertir la fréquence des signaux filtrés de 20 GHz (RF) à une fréquence dite intermédiaire (ou FI, correspondant à la bande L, par exemple), et des moyens de couplage CPj (CP1 ou CP2), comportant une entrée couplée à la sortie du deuxième module de conversion de fréquence CF2j, une première sortie couplée à une première entrée d'un module de sélection MS, sur lequel on reviendra plus loin, et une seconde sortie. La première sortie permet d'aiguiller directement les premiers flux entrants analogiques, délivrés par la voie de réception, en aval du dispositif D sans qu'ils aient fait l'objet d'une insertion. La seconde sortie permet d'aiguiller les premiers flux entrants analogiques, délivrés par la voie de réception, 23 2891420 vers le dispositif D afin qu'ils fassent l'objet d'une insertion. Ils sont par exemple réalisés sous la forme de coupleurs radiofréquence (RF) coaxiaux. Bien entendu, le nombre de modules de conversion de fréquence peut être différent de celui présenté ci-avant. Comme cela est illustré sur la figure 6, on peut éventuellement intercaler entre les secondes sorties des moyens de couplage CPj et le dispositif D un troisième module de conversion de fréquence CF3. Cela permet d'effectuer une troisième conversion de fréquence de type FI--> BB sur lo les signaux analogiques délivrés par les voies de réception, afin qu'ils présentent une fréquence en bande de base (ou baseband BB, correspondant par exemple à 200 MHz). Le dispositif D peut ainsi être alimenté en signaux en bande de base représentatifs des premiers flux entrants reçus sur chacun des canaux (ici au nombre de deux à titre d'exemple non limitatif). Ce dispositif D, qui sera décrit plus loin, comprend une sortie délivrant des premiers flux entrants numériques ayant fait l'objet d'insertions/ remplacements qui peuvent faire l'objet d'une conversion de fréquence, par exemple de type BB- FI au moyen d'un quatrième module de conversion CF4. Ce dernier alimente la seconde entrée d'un module de sélection MS comportant autant de moyens d'aiguillage de type 2x1 qu'il y a de voies de réception. Dans l'exemple illustré, le module de sélection MS comporte deux moyens d'aiguillage latéraux SWj (SW1 et SW2) et un moyen d'aiguillage central SW3. L'aiguilleur central SW3 comporte une entrée couplée à la sortie du quatrième convertisseur de fréquence CF4 et autant de sorties qu'il y a de voies de réception (ici deux). Chaque moyen d'aiguillage latéral SWj comprend une première entrée couplée à la première sortie d'un moyen de couplage CPj, une seconde entrée couplée à l'une des sorties de l'aiguilleur central SW3, et une sortie alimentant par exemple un cinquième convertisseur de fréquence CF5j. Ce dernier est par exemple chargé de convertir la fréquence de premiers flux entrants, à retransmettre (après insertion ou sans insertion) sur l'un des canaux, de la fréquence intermédiaire FI vers la fréquence de 20 GHz (RF) avant qu'ils ne parviennent au niveau 24 2891420 d'un amplificateur de puissance chargé de régler le gain de la chaîne. Dans ce troisième mode de réalisation numérique, le module de traitement MT comprend tout d'abord autant de voies de traitement qu'il y a de voies de réception associées à des canaux différents traités par son dispositif D (avant commutation). Par conséquent, dans cet exemple il y a deux voies de traitement comportant chacune: un premier convertisseur Cl j (C11 ou C12), chargé de convertir en signaux numériques les premiers flux entrants analogiques qui proviennent, ici, du troisième convertisseur de fréquence CF4 (en provenance de l'une des io voies de réception), un module d'analyse numérique MAj, du type de celui décrit précédemment en référence à la figure 1. Ce module d'analyse numérique MAj est, comme le précédent, chargé de détecter les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude des porteuses des premiers flux 1s entrants délivrés par le premier convertisseur C1 j, et de délivrer des premiers signaux représentatifs des caractéristiques détectées. Le nombre de paquets, d'un premier flux entrant, nécessaire à la détection des caractéristiques de la porteuse de ce premier flux entrant, dépend de la forme d'onde et, dans une moindre mesure, du rapport signal sur bruit. Typiquement, il faut entre 10 et 100 paquets pour détecter les caractéristiques d'une porteuse, et un module de détection numérique MDj, du type de celui décrit précédemment en référence à la figure 1. Ce module de détection numérique MDj est, comme le précédent, chargé, en présence de premiers flux entrants comprenant des blocs d'insertion BI précédés de préambules P2 et P3 définis par des symboles choisis, de détecter une partie au moins des symboles qui définissent ces préambules P2 et P3, et de délivrer des deuxièmes signaux représentatifs des positions temporelles de certains au moins de ces blocs d'insertion BI détectés. Dans ce troisième mode de réalisation l'analyse et la détection se font par exemple par duplication des flux délivrés par le premier convertisseur Cl j. Le module de traitement MT comprend également un module de contrôle MCT, un modulateur MO et un second convertisseur C2. 2 5 2891420 Le module de contrôle MCT est couplé aux sorties des modules d'analyse MAj et des modules de détection MDj, afin d'être alimenté en premiers et deuxièmes signaux, c'est-à-dire en caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude des porteuses des premiers flux entrants s provenant de chacune des voies de traitement et en informations temporelles relatives aux instants de début des blocs d'insertion BI. Il comprend également une entrée de commande recevant des troisièmes signaux de signalisation SI transmis par la passerelle PA sur un canal de signalisation et contenant des informations relatives à la constitution des premiers flux io entrants, et notamment aux positions temporelles des préambules P1 à P3 qu'ils contiennent, ainsi qu'aux premiers flux entrants devant faire l'objet d'insertions/remplacements. Grâce à ces troisièmes signaux de signalisation SI, le module de contrôle MCT peut tout d'abord sélectionner chaque premier flux entrant 15 devant faire l'objet d'une insertion. Grâce aux troisièmes signaux de signalisation SI, le module de contrôle MCT peut également adresser aux modules de détection MDj des informations de signalisation définissant des fenêtres temporelles à l'intérieur desquelles sont censés se trouver les symboles connus des préambules P2 et/ou P3 à détecter au sein des premiers flux entrants numérisés qui les concernent respectivement. C'est alors pendant ces fenêtres temporelles que les modules de détection MDj effectuent leurs détections (ou acquisitions) de manière à déterminer la position temporelle, par rapport à l'horloge interne du dispositif D, de chaque bloc d'insertion BI devant être remplacé. Toujours grâce aux troisièmes signaux de signalisation SI, le module de traitement MT peut insérer des paquets à transmettre dans des premiers flux entrants sans introduire de retard. En effet, le dispositif d'insertion prédit la position des blocs d'insertion à l'aide de la signalisation reçue, qui fournit l'intervalle d'insertion et la position des préambules et par conséquent la 3o position précise des blocs d'insertion BI à la fraction de symbole près. II est donc capable de remplacer dans la porteuse qui transporte le flux entrant les blocs d'insertion BI par des paquets de données sans introduire de retard et sans perturber les caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et 2 6 2891420 d'amplitude de cette porteuse. Enfin, le module de contrôle MCT peut délivrer sur une première sortie chaque premier flux entrant qu'il a sélectionné, avec les deuxièmes signaux représentatifs des positions temporelles des blocs d'insertion BI à remplacer (fournis par les modules de détection MDj). Comme cela est illustré, le module de contrôle MCT délivre également sur une deuxième sortie les premiers signaux représentatifs des caractéristiques de fréquence, de phase, de rythme et d'amplitude de la porteuse du premier flux entrant qu'il a sélectionné. io II comprend enfin une troisième sortie couplée au module de sélection MS et chargée de contrôler les états respectifs de ses moyens d'aiguillage latéraux SWj et central SW3 compte tenu des informations de signalisation SI reçues. Les première et deuxième sorties du module de contrôle MCT sont couplées à un modulateur numérique MO. Ce dernier est chargé de moduler les paquets de données en attente de transmission, qui lui sont communiqués par le démodulateur DM de la carte de traitement MT. Cette modulation s'effectue conformément à la première modulation (ici de type DVB-S2), compte tenu des premiers signaux délivrés par les modules de détection MDj des voies de traitement, et pendant les instants (positions temporelles) définis par les deuxièmes signaux. Une fois que le modulateur numérique MO a modulé des paquets de données, il procède au remplacement des données, qui constituent le bloc d'insertion BI désigné temporellement par les deuxièmes signaux délivrés par le module de contrôle MCT, par ces paquets modulés. Puis, il délivre le premier flux entrant numérique ayant fait l'objet de l'insertion/remplacement sur une sortie. Le second convertisseur C2 du module de traitement MT est alors chargé de convertir en signaux analogiques le premier flux entrant délivré par la sortie du modulateur MO. Comme indiqué précédemment, la sortie du second convertisseur C2 alimente en premier flux entrant numérisé, à paquets modulés insérés, un quatrième convertisseur de fréquence CF4 (BB-IF), par exemple, qui lui-même alimente le module de sélection MS 27 2891420 chargé d'aiguiller les flux vers les amplificateurs de puissance de la chaîne associés aux différents canaux de transmission, en fonction des instructions fournies par le module de contrôle MCT. Il est important de noter que la carte de traitement CT ou (récepteur) peut comporter un module de commutation (non représenté), placé en amont de ses voies de réception (MRj, CF1 j, Fj, CF2j) et comprenant, d'une part, au moins deux entrées pouvant recevoir des premiers flux entrants provenant de passerelles de communication satellitaire SA différentes (et donc présentant des porteuses différentes), et d'autre part, au moins une sortie pouvant être lo couplée à au moins une voie de réception afin de l'alimenter sélectivement en premiers flux entrants d'origines différentes. De la sorte, on peut utiliser, un même dispositif D pour insérer des paquets à transmettre dans des premiers flux entrants dont les porteuses sont différentes. Le dispositif de traitement de flux D selon l'invention, et notamment is son module de traitement MT, peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de traitement de flux, de récepteur de flux, de carte de traitement, de satellite de communication et de passerelle de communication satellitaire décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, dans ce qui précède on a décrit des exemples dans lesquels les premiers flux entrants provenaient d'une passerelle de communication satellitaire et les seconds flux entrants provenaient de terminaux de communication. Mais, les premiers flux entrants pourraient provenir d'un autre satellite de communication ou de terminaux, et les seconds flux entrants pourraient provenir d'un autre satellite de communication ou d'une passerelle de communication satellitaire. 28 2891420
Un dispositif (D) est dédié au traitement de flux de données au sein d'un satellite de communication d'un réseau de communication. Ce dispositif (D) comprend des moyens de traitement (MT) chargés, en cas de réception d'un premier flux de données entrant dont la porteuse présente une première modulation et comportant en des emplacements choisis des blocs d'insertion choisis, i) de détecter les blocs d'insertion et au moins une caractéristique de la porteuse du premier flux entrant, choisie parmi sa fréquence, sa phase, son rythme et son amplitude, ii) de moduler, conformément à la première modulation et compte tenu de chaque caractéristique détectée, des paquets de données à transmettre vers une destination commune avec celle du premier flux entrant, et iii) de remplacer par les paquets modulés certains au moins des blocs d'insertion détectés dans le premier flux entrant qui n'a pas été démodulé, afin que le flux résultant soit transmis par le satellite, avec sa première modulation d'origine, vers la destination commune afin d'y être démodulé comme s'il avait été constitué par un unique modulateur.
1. Dispositif de traitement de flux de données (D) pour un satellite de communication (SA) d'un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (MT) agencés, en cas de réception d'un premier flux de données entrant dont la porteuse présente une première modulation et comportant en des emplacements choisis des blocs d'insertion (BI) choisis, i) pour détecter lesdits blocs d'insertion (BI) et au moins une caractéristique de la porteuse dudit premier flux entrant, choisie parmi une lo amplitude, une fréquence, une phase et un rythme, ii) pour moduler, conformément à ladite première modulation et compte tenu de chaque caractéristique détectée, des paquets de données à transmettre vers une destination commune avec celle du premier flux entrant, et iii) pour remplacer par lesdits paquets modulés certains au moins desdits blocs d'insertion (BI) 1s détectés dans ledit premier flux entrant non démodulé, afin que ce dernier soit transmis avec ladite première modulation par ledit satellite (SA) vers ladite destination commune. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour détecter les caractéristiques d'amplitude, de fréquence, de phase et de rythme des porteuses des premiers flux entrants reçus. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) comportent des moyens d'analyse (MA) agencés pour détecter chaque caractéristique des porteuses des premiers flux entrants reçus, des moyens de modulation (MO) agencés pour moduler lesdits paquets à transmettre, conformément à ladite première modulation et compte tenu de chaque caractéristique détectée par lesdits moyens d'analyse (MA), et des moyens d'insertion (SW) agencés pour remplacer certains au moins desdits blocs d'insertion détectés (BI) par lesdits paquets modulés par lesdits moyens de modulation (MO), en vue de la transmission dudit premier flux entrant. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) comportent des moyens de détection (MD) 29 2891420 agencés, en présence d'un premier flux entrant comprenant des blocs d'insertion (BI) incluant des préambules définis par des symboles choisis, pour détecter une partie au moins desdits symboles définissant lesdits préambules. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (MD) sont agencés pour mesurer l'intervalle de temps entre des détections de préambules successifs, et pour comparer chaque intervalle mesuré à un intervalle seuil, de manière à n'autoriser le remplacement d'un bloc d'insertion (BI) par un paquet modulé à transmettre io que lorsqu'un intervalle mesuré est sensiblement égal audit intervalle seuil ou à un multiple entier de ce dernier. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend i) des premiers moyens de conversion (Cl) placés en amont desdits moyens d'analyse (MA) et/ou desdits moyens de détection (MD) et agencés pour convertir en signaux numériques des premiers flux entrants se présentant sous une forme analogique, ii) des seconds moyens de conversion (C2) placés en aval desdits moyens d'insertion (SW) et agencés pour convertir en signaux analogiques les premiers flux entrants se présentant sous une forme numérique, et iii) des moyens de mémorisation (MY) couplés auxdits moyens de modulation (MO) et auxdits moyens d'insertion (SW) et agencés pour stocker lesdits paquets modulés à transmettre. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de cadencement (GC) agencés pour définir une cadence choisie de fonctionnement pour lesdits moyens de traitement (MT) et lesdits premiers (Cl) et seconds (C2) moyens de conversion 8. Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (MD) sont agencés pour dupliquer lesdits premiers flux entrants de manière à détecter les emplacements desdits blocs d'insertion (BI) qu'ils contiennent, et en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour dupliquer lesdits premiers flux entrants de manière à détecter chaque caractéristique des porteuses. 9. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour prélever une partie desdits 2891420 premiers flux entrants de manière à détecter chaque caractéristique des porteuses, et pour délivrer sur une sortie des signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée des porteuses, en ce qu'il comprend des premiers moyens de commutation (I1) comprenant une entrée propre à s recevoir des paquets à transmettre, une entrée de contrôle et une sortie propre à alimenter lesdits moyens de modulation (MO) avec lesdits paquets à transmettre en cas de placement dans un état fermé, en ce que lesdits moyens de traitement (MT) comprennent des seconds moyens de commutation (12) comportant une entrée couplée à la sortie desdits moyens io d'analyse (MA) pour recevoir des signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée des porteuses, une entrée de contrôle et une sortie propre à alimenter lesdits moyens de modulation (MO) avec lesdits signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée des porteuses en cas de placement dans un état fermé, en ce que lesdits moyens d'insertion (SW) is sont agencés sous la forme d'un commutateur comportant une première entrée couplée à la sortie desdits moyens de modulation (MO), une deuxième entrée recevant lesdits premiers flux entrants, une troisième entrée de contrôle et une sortie propre à être couplée à la première ou à la deuxième entrée en cas de placement dans un premier ou un second état de manière à délivrer lesdits paquets modulés à transmettre ou lesdits premiers flux entrants à transmettre, et en ce que lesdits moyens de détection (MD) sont agencés pour prélever une partie des premiers flux entrants de manière à détecter les emplacements des blocs d'insertion (BI) qu'ils contiennent et délivrer, d'une part, auxdits premiers (11) et seconds (12) moyens de commutation des signaux de contrôle pour les placer dans un état fermé en cas de détection d'un bloc d'insertion (BI), et d'autre part, auxdits moyens d'insertion (SW) des signaux de contrôle pour les placer dans ledit premier ou second état en cas de détection ou d'absence de détection d'un bloc d'insertion (BI). 10. Dispositif selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) comportent des moyens de retardement (LR), implantés en aval desdits moyens de détection (MD) et/ou desdits moyens d'analyse (MA) et en amont desdits moyens d'insertion (SW), et 31 2891420 agencés pour retarder un premier flux entrant de manière à permettre la détection des emplacements de ses blocs d'insertion (BI). 11. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend: au moins deux voies de traitement propres à recevoir chacune des premiers flux entrants provenant d'au moins deux canaux différents et comportant chacune i) des premiers moyens de conversion (Cl j) agencés pour convertir en signaux numériques des premiers flux entrants se présentant sous une forme analogique, ii) des moyens d'analyse (MAj) agencés pour détecter chaque caractéristique des porteuses des premiers flux entrants délivrés par lesdits premiers moyens de conversion (Cl j) et pour délivrer des premiers signaux représentatifs de chaque caractéristique détectée, et iii) des moyens de détection (MDj) agencés, en présence d'un premier flux entrant comprenant des blocs d'insertion (BI) incluant des 1s préambules définis par des symboles choisis, pour détecter une partie au moins desdits symboles définissant lesdits préambules à l'intérieur de fenêtres temporelles définies par des informations de signalisation et délivrer des deuxièmes signaux représentatifs des positions temporelles de certains au moins desdits blocs d'insertion (BI), des moyens de contrôle (MCT) agencés i) pour sélectionner le premier flux de l'une desdites voies de traitement en fonction de troisièmes signaux de signalisation, ii) pour définir des informations de signalisation représentatives de fenêtres temporelles de détection à partir desdits troisièmes signaux de signalisation et pour communiquer ces informations de signalisation aux moyens de détection (MDj) concernés, et iii) pour délivrer le premier flux entrant sélectionné accompagné des deuxièmes signaux représentatifs desdites positions temporelles des blocs d'insertion (BI) à remplacer, des moyens de modulation (MO) agencés pour moduler lesdits paquets à transmettre, conformément à ladite première modulation et compte tenu desdits premier signaux délivrés par lesdites voies de traitement, et pour remplacer par lesdits paquets modulés, aux instants définis par lesdits deuxièmes signaux, certains au moins desdits blocs d'insertion (BI) 32 2891420 détectés et contenus dans ledit premier flux entrant, afin de délivrer un premier flux entrant à paquets insérés, et des seconds moyens de conversion (C2) agencés pour convertir en signaux analogiques le premier flux entrant à paquets insérés se présentant sous une forme numérique, délivrés par lesdits moyens de modulation (MO). 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que lesdits blocs d'insertion (BI) ont une dimension au moins égale à celle d'un paquet contenu dans un flux. l0 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés, en présence d'un premier flux entrant comportant des groupes de premier et second blocs d'insertion consécutifs, pour remplacer certains au moins des seconds blocs d'insertion par des paquets modulés à transmettre. is 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les dimensions des blocs d'insertion (BI) varient d'un premier flux entrant à un autre. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour traiter des premiers 20 flux entrants ayant subi au moins un changement de fréquence. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour traiter des premiers flux entrants transmis par un équipement de communication dudit réseau choisi dans un groupe comprenant des passerelles de communication satellitaire (PA), des terminaux de communication (Ti), et des satellites de communication (SA). 17. Dispositif selon l'une des 11 à 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour utiliser lesdits troisièmes signaux de signalisation de manière à insérer des paquets à transmettre dans des premiers flux entrants sans introduire de retard. 18. Récepteur de flux de données (CT) pour un satellite de communication (SA) d'un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une voie de réception (MRj, CF1 j, Fj, CF2j, CPj) propre à 33 2891420 recevoir des premiers flux entrants sous forme analogique, associés à un canal, et au moins un dispositif de traitement de flux (D) selon l'une des précédentes, couplé à au moins une voie de réception. 19. Récepteur selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs voies de réception (MRj, CF1 j, Fj, CF2j) couplées à un nombre de dispositifs de traitement de flux (D) inférieur au nombre de voies de réception. 20. Récepteur selon la 19, caractérisé en ce que lesdites voies de réception (MRj, CF1 j, Fj, CF2j) sont chacune couplées audit dispositif lo de traitement de flux (D) par l'intermédiaire d'au moins des moyens de couplage (CPj) comportant une entrée, une première sortie, et une seconde sortie couplée audit dispositif (D), et en ce qu'il comprend des moyens de sélection (MS), comprenant une entrée propre à être alimentée en premiers flux entrants délivrés par ledit dispositif de traitement de flux (D) et des entrées couplées aux premières sorties respectives desdits moyens de couplage (CPj), et des sorties en nombre égal au nombre de voies de réception, et agencés pour délivrer sur l'une desdites sorties les premiers flux entrants parvenus sur l'une desdites entrées en fonction de signaux de signalisation. 21. Récepteur selon l'une des 18 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de démodulation agencés pour démoduler des seconds flux entrants modulés pour délivrer des paquets de données démodulés propres à être insérés dans des premiers flux entrants. 22. Récepteur selon l'une des 19 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commutation comprenant au moins deux entrées, propres à recevoir des premiers flux entrants provenant de passerelles de communication satellitaire (PA) différentes, et au moins une sortie propre à alimenter sélectivement en premiers flux entrants des voies de réception (MRj, CF1 j, Fj, CF2j) couplées à un dispositif de traitement de flux (D). 23. Satellite de communication (SA) pour un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de traitement de flux de données (D) selon l'une des 1 à 17. 34 2891420 24. Satellite de communication (SA) pour un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un récepteur (CT) selon l'une des 18 à 22. 25. Passerelle de communication satellitaire (PA), pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication (SA) selon l'une des 23 et 24, caractérisée en ce qu'elle est agencée pour générer à destination dudit satellite (SA) des premiers flux entrants dont la porteuse présente une première modulation et comportant en des emplacements choisis des blocs d'insertion (BI).
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H04
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H04B 7
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FR2894629
A1
CULASSE A DEUX SOUPAPES COAXIALES, INDEPENDANTES, DE TYPE PISTON
20,070,615
Moteur à combustion interne pouvant être de type essence ou diesel ou tout autre dispositif qui compresse ou transmet un fluide. La présente invention concerne une culasse à deux soupapes coaxiales indépendantes, de type piston, formant couvercle sur l'extrémité supérieure d'un cylindre. Les culasses utilisent couramment une, deux voire trois soupapes pour l'admission et une ou deux soupapes pour l'échappement. Le nombre de soupapes favorise principalement le remplissage mais aussi l'évacuation rapide des fluides. io Ces soupapes sont efficaces mais elles ont des limites : pour faire entrer une plus grande quantité de fluide à l'admission, la forme de leur tête ne permet pas, en combinant par leur quantité, d'exploiter totalement la surface de la culasse. De plus, la complexité de la distribution qui est proportionnelle au is nombre de soupape limite son grand nombre. C'est pour cela que la plupart des moteurs performants en terme de rendement (bon rapport puissance consommation) n'utilisent généralement que quatre soupapes par cylindres. Le but de l'invention est d'obtenir un remplissage optimum. 20 Cette invention ne comporte pas de soupapes traditionnelles. En effet, les soupapes couramment utilisées sont constituées d'une queue de soupape de la forme d'une tige pleine pour le guidage et la transmission du mouvement de translation et d'une tête de soupape servant de clapet avec une surface externe conique permettant l'étanchéité. L'invention est une culasse en deux parties, la partie supérieure est composée de deux soupapes type piston coaxiales et la partie inférieure comporte une zone servant de tunnel périphérique débouchant sur l'extérieur pour le déplassement du fluide autour de la soupape externe. Il y a donc une soupape interne et une soupape externe, elles sont indépendantes et ne sont pas en contact l'une avec l'autre. L'addition des surfaces de ces deux soupapes est globalement io identique à la surface du piston. La soupape interne est formée par une partie cylindrique creuse, remplaçant la queue de soupape classique (tige), pour le guidage et la transmission du mouvement de translation par appui périphérique externe sur ce cylindre. 15 Elle comporte une tête de soupape habituelle, elle est reliée à la partie cylindrique par des ailettes. Une lumière entre la partie cylindrique et la tête de soupape permet le passage des gaz. Un trou dans l'axe de cette soupape interne peut être réalisé afin de 20 permettre l'emplacement fixe et centrale d'une bougie ou d'un injecteur. La soupape externe est composée d'une partie cylindrique creuse ,en lieu et place de la traditionnelle queue de soupape (tige), pour le guidage et la transmission du mouvement de translation par appui sur l'extrémité supérieure de cette partie cylindre. Cette dernière est trouée radialement créant ainsi des lumières tout au tour de cette partie cylindrique. Ces lumières servent au passage des gaz. La tête de soupape externe est spéciale ; c'est une disque dont le diamètre externe est déterminé par le fait qu'il est lié à la partie cylindrique inférieure de cette soupape. Il y a un trou en son centre pour le passage des gaz et pour laisser place au libre mouvement de la soupape interne et elle comporte un bord conique au niveau de ce trou pour l'étanchéité. Une étanchéité par segments entre la soupape externe et le carter ~o inférieur de la culasse est placée sur la partie inférieure, à l'extérieur de cette soupape. L'étanchéité conique des soupapes se posent sur des sièges, eux-même emboîtés dans le carter supérieur de la culasse. Le conduit de la soupape interne est rectiligne et verticale sur l'axe 15 de cette soupape centrale. Ce conduit débouche sur la partie supérieur de la culasse. Une bougie ou un injecteur peut être monté sur un support fixe, lui même monté sur le carter supérieur de la culasse via des ailettes au dessus de la soupape interne. 20 Le rappel de chaque soupape peut être par ressorts, positionnés à l'extérieur de chacune d'elles. L'extrémité inférieure du ressort de la soupape interne appui sur le carter inférieur de la culasse. Pour la soupape externe, l'extrémité inférieure du ressort appui sur une pièce emmanchée dans le carter inférieur de la culasse. L'extrémité supérieure de chaque ressort pousse une bague qui appui à son tour sur deux demi clips. Ces clips sont montés dans une fente creusée dans la surface extérieure des parties cylindriques des soupapes. Ces clips sont encerclés par cette bague. La distribution peut être réalisée par l'action d'appui en deux points sur l'extérieur de chaque soupape par l'intermédiaire de deux linguets. L'ensemble des linguets peut être poussé par un seul arbre à quatre io cames. Le jeu aux soupapes peut être réglé grâce à une bague calibrée posée sur l'extrémité supérieur de la partie cylindre de la soupape externe, et posée sur une pièce type entretoise, elle même posée sur la partie supérieure des deux demi clips de la soupape interne. is Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente l'exemple d'une culasse pour présenter l'invention, vue de dessus en perspective. La figure 2 représente cet exemple, vue de dessous en perspective. La figure 3 représente la soupape interne (3), vue de dessus, en 20 perspective. La figure 4 représente la soupape externe (2), vue de dessous, en perspective. La figure 5 représente le plan en coupe de l'exemple montrant la soupape interne ouverte et la soupape externe fermée. La figure 6 représente le plan en coupe du même exemple montrant la soupape interne et la soupape externe fermées. La figure 7 représente le plan en coupe de cet exemple montrant la soupape interne fermée et la soupape externe ouverte. La figure 8 représente la vue de dessus en perspestive du carter supérieur (1) de la culasse. La figure 9 représente la vue de dessus en perspestive du carter inférieur (18) de la culasse. La figure 10 représente la vue en perspestive d'un ensemble de ia pièces constituant la distribution de l'exemple : Arbre à cames (14), linguets (15) et axe de linguets (16). La soupape interne (3) et la soupape externe (2) peuvent être utilisées pour l'admission ou pour l'échappement. La description suivante ainsi que les figures indiquées 15 précédemment illustreront la configuration retenue suivante : - la soupape interne (3) pour l'admission - la soupape externe (4) pour l'échappement. - Moteur à essence par allumage commandé La soupape interne (3) est formée par une partie cylindrique creuse, 20 au lieu de la queue de soupape traditionnellement formée d'une tige pleine, pour le guidage et la transmission du mouvement de translation par un appui périphérique externe sur ce cylindre. Elle comporte une tête de soupape habituelle, elle est reliée à la partie cylindrique par des ailettes. Une lumière entre la partie cylindrique et la tête de soupape permet le passage des gaz. Un trou dans l'axe de cette soupape interne (3) est réalisé afin de permettre l'emplacement fixe et centrale d'une bougie. La soupape externe (2) est composée d'une partie cylindrique creuse, en lieu et place de la traditionnelle queue de soupape (tige), pour le guidage et la transmission du mouvement de translation par appui sur l'extrémité supérieure de cette partie cylindrique. Cette dernière est percée radialement créant ainsi des lumières tout autour. Ces lumières lo servent à l'évacuation des gaz d'échappement. La tête de soupape externe (2) est spéciale ; c'est une disque dont le diamètre externe est déterminé par le fait qu'il est lié à la partie cylindrique inférieure de cette soupape. Il y a un trou en son centre pour le passage des gaz et pour laisser place à la soupape interne (3). Une 15 étanchéité conique est réalisée au bord de ce trou. Une étanchéité par segments (25) entre la soupape externe (2) et le carter inférieur de la culasse (18) est placée sur la partie inférieure, à l'extérieur de cette soupape. Ces deux soupapes (2 & 3) placées l'une dans l'autre permettent 20 d'utiliser la totalité de la surface de la culasse. Leurs parties coniques se posent sur des sièges (8 et 17), eux-même emboîtés dans le carter supérieur de la culasse (1). Le conduit d'admission composé en partie du couvercle (37) et du support bougie (27) est rectiligne et verticale et son axe se superpose à l'axe de la soupape centrale (3). Les gaz d'admission arrivent par la partie supérieure de la culasse 5 et rentrent dans le cylindre (18) de manière symétrique par rapport à l'axe. Une bougie peut être montée sur un support fixe (27), lui-même monté sur le carter supérieur de la culasse (1) via des ailettes au dessus de la soupape interne (3). lo Les gaz d'échappement passent à travers le trou situé au milieu dans la partie inférieure de la soupape externe (2), circulent en périphérie de cette soupape à travers ses lumières et sortent par les sorties du carter inférieur de la culasse (18). Cette particularité permet une évacuation rapide des gaz d'échappement et de manière symétrique par 15 rapport à l'axe ainsi qu'une plus grande liberté pour positionner la ou les sorties d'échappement sur le moteur. Cette partie inférieure de la culasse et le bloc cylindre(s) du moteur pourrait être liée pour ne faire qu'une seule pièce, ce qui suprimerait le joint de culasse. Le rappel de chaque soupape peut être par ressorts (21 et 22), 20 positionnés à l'extérieur de chacune d'elles. L'extrémité inférieure du ressort (21) de la soupape interne (3) appuie sur le carter supérieure de la culasse (1). Pour la soupape externe (2), l'extrémité inférieure du ressort (22) appui sur une pièce (20) emmanchée dans le carter inférieur de la culasse (18). Les extrémités supérieures des ressorts (21 et 22) poussent les bagues (5 et 11) qui appuient à leur tour sur deux demi clips (4 et 9). Ces clips sont montés dans une fente creusée dans la surface extérieure des cylindres des soupapes. Ces clips sont encerclés par la bague (5 ou 11). Le déplacement des deux soupapes (2 et 3) peut être réalisé par l'action sur la partie supérieure externe de chaque soupape par l'intermédiaire de deux linguets (15). L'ensemble des quatres linguets (15) peut être poussé par un seul arbre à quatre cames (14). Leurs points fixes sont réalisés par un axe commun (16). io Le jeu pour la soupape externe peut être réglé grâce à une bague calibrée (10) posée sur l'extrémité supérieure de la partie cylindrique de la soupape. Pour la soupape interne, une bague calibrée (7) peut être posée sur une pièce type entretoise (6), elle même posée sur la partie supérieure 15 des deux demi clips (4) de la soupape interne (3). Cette invention est particulièrement applicable à tous moteurs à combustion interne à allumage commandé ou auto-allumage
L'invention est caractérisée par une culasse cylindrique à deux soupapes coaxiales de type piston, indépendantes formant couvercle sur bloc cylindre(s).Les culasses utilisées couramment sont de type multisoupapes, ces soupapes sont efficaces mais elles ont des limites pour faire entrer ou sortir les fluides car leurs têtes ne permettent pas d'exploiter totalement la surface de la culasse ou du piston.Le but de l'invention est d'exploiter la totalité de la surface pour optimiser les débits des fluides.La soupape externe (2) ressemble à un piston, tête positionnée vers le bas, comportant un trou en son centre dont le bord est conique pour l'étanchéïté avec le siège (8) de la partie supérieure (1 ) de la culasse. La jupe est trouée pour le passage du fluide.Le trou de la soupape externe (2) sert aussi au passage de la soupape interne (3) qui est de forme cylindrique creuse avec une tête de soupape reliée par des aillettes.L'invention peut être utilisèe sur les moteurs, pompes ou compresseurs.
1) Culasse pour moteur, pompe ou compresseur caractérisée en ce qu'elle comporte deux soupapes (2 et 3) coaxiales, indépendantes, de type piston, formant couvercle sur un bloc cylindre(s), le déplacement des soupapes (2 et 3) étant dû à l'action d'arbre(s) à cames via quatre linguets (15). 2) Culasse selon la (1) caractérisée en ce que la culasse (1 et 18) ne comporte pas de soupapes traditionnelles. 3) Culasse selon la (2) caractérisée en ce que les soupapes (2 et 3) sont formées par une partie cylindrique creuse lo remplaçant la queue de soupape classique pour le guidage et la transmission du mouvement de translation par appui sur l'extrémité supérieure de la partie cylindrique. 4) Culasse selon la (3) caractérisée en ce que la partie cylindrique et la tête de soupape de la soupape interne sont liés 15 par des ailettes, l'entrefer entre ces deux parties permettant le passage du fluide. 5) Culasse selon la (3) caractérisée en ce qu'un trou dans l'axe de la soupape interne (3) est réalisé afin de permettre l'emplacement central d'une bougie ou un injecteur. 20 6) Culasse selon la (3) caractérisée en ce que la partie cylindrique de la soupape externe (2) est trouée radialement créant ainsi des lumières tout autour pour le passage du fluide.- 10 - 7) Culasse selon la (3) caractérisée en ce que la tête de soupape externe comporte un disque dont le diamètre externe est déterminé par le fait qu'il est lié à la partie cylindrique inférieure. 8) Culasse selon la (7) caractérisée en ce que la tête de soupape externe (2) comporte un trou en son centre dont le bord est conique pour I'étancheité avec le siège de la partie supérieur de la culasse (1). 9) Culasse selon la (7) caractérisée en ce qu'une étancheité par segments (25) entre la soupape externe et la culasse Io (18) est placée sur la partie inférieure, à l'extérieur de cette soupape. 10) Culasse selon la (1) caractérisée en ce que la partie inférieure de la culasse (18) comporte un conduit en périphérie de la soupape externe permettant le passage du fluide autour de cette soupape. Ce conduit comporte une ou des liaisons vers l'extérieur de 15 ce carter cylindrique.
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F02,F01
F02F,F01L
F02F 1,F01L 1
F02F 1/24,F01L 1/28
FR2898807
A1
COMPOSITION COMPRENANT DE L'HYDROXYAPATITE ET UN SEL DE CALCIUM POUR RENFORCER LA FONCTION BARRIERE DE LA PEAU ET/OU DES SEMI-MUQUEUSES
20,070,928
L'invention concerne une composition de soin, en particulier des peaux matures, voire des peaux très matures, destinée à améliorer et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses. Par `semi-muqueuses', on entend notamment les lèvres. Par `peaux matures' selon l'invention, on entend notamment des peaux de sujets ayant au moins 40 ans. 10 Par `peaux très matures' selon l'invention, on entend notamment des peaux de sujets ayant au moins 50 ans, en particulier au moins 60 ans, voire 65 ans. L'invention concerne notamment une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins de l'hydroxyapatite et au moins un sel de 15 calcium. Elle se rapporte également à un procédé cosmétique de soin, notamment des peaux matures voire très matures, mettant en oeuvre cette association et visant notamment à améliorer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses et favoriser ainsi leur protection contre la déperdition en eau et les agressions extérieures. 20 La peau humaine est constituée de deux compartiments, à savoir un compartiment profond, le derme et un compartiment superficiel, l'épiderme. 25 L'épiderme est en contact avec l'environnement extérieur. Un de ses rôles consiste à protéger l'organisme de la déshydratation et des agressions extérieures, notamment liées à des facteurs environnementaux de type agents irritants ou polluants (détergents, pollution, fumée de cigarettes...), sollicitations mécaniques (frottements, abrasion, rasage, lavage fréquent...), déséquilibres thermiques ou climatiques (froid, vent, 30 sécheresse, radiations UV...), xénobiotiques (micro-organismes, allergènes...), traitements chimiques cosmétiques ou dermatologiques (peeling, traitement anti-acné...), ou par des facteurs physiologiques (âge, stress...). 35 Il est composé principalement de trois types de cellules qui sont les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans, qui sont délimitées par une structure lipidique intercellulaire. Cette structure lipidique ainsi que la cohésion des5 cellules épidermiques participent aux échanges en eau de la peau et à la fonction protectrice ou `fonction barrière' de la peau, d'une part vis-à-vis des déperditions en eau (perte insensible en eau) et d'autre part vis-à-vis des agressions extérieures. La fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses peut être altérée notamment par des facteurs physiologiques internes tels que l'âge, le stress, des changements hormonaux et/ou par des facteurs environnementaux tels que des déséquilibres thermiques ou climatiques, des xénobiotiques, des agents irritants, des sollicitations mécaniques de type frottements, lavage, rasage.... La peau et/ou les semi-muqueuses se fragilisent, deviennent plus sèches, plus sujettes aux crevasses et aux gerçures, moins résistantes aux frictions mécaniques et plus perméables à l'environnement extérieur et aux bactéries. Sur la peau et/ou les lèvres, l'apparition d'une sécheresse et/ou de microgerçures peut avoir pour conséquence une moins bonne homogénéité du maquillage appliqué sur celles-ci (ex : fond de teint, rouge à lèvres), ce qui peut ne pas être esthétique. L'altération de la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses s'accentue avec l'âge notamment après 40 ans, en particulier après 50 ans et c'est encore plus vrai après 60-65 ans, aussi bien chez les femmes que les hommes, et en particulier chez les femmes. On sait par exemple qu'une chute hormonale au cours de la ménopause entraîne une baisse de la teneur en lipides cutanés. La peau devient alors plus sèche, plus fragile et plus facilement sujette aux crevasses et aux gerçures. On assiste à une désorganisation générale de la structure cutanée liée à une diminution de la cohésion entre les cellules, tant au niveau de l'épiderme que du derme. Outre les peaux âgées et en particulier les peaux matures, voire très matures, d'autres types de peaux ont une fonction barrière cutanée diminuée ; il s'agit notamment : - des peaux sensibles, - des peaux sèches dont le film hydrolipidique protecteur est modifié ou altéré. Pour améliorer et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semimuqueuses, une solution traditionnelle consiste à apporter en permanence des agents35 externes lipidiques (ex : corps gras, céramides) et/ou des agents favorisant la synthèse de lipides épidermiques (ex : vitamine C et ses dérivés) et/ou des agents émollients ou hydratants. Mais il subsiste toujours le besoin de trouver de nouvelles compositions permettant d'améliorer la cohésion cellulaire et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses, en particulier des compositions adaptées au soin des peaux matures, voire des peaux très matures. 10 La Demanderesse vient de montrer que l'hydroxyapatite notamment sous forme de particules de 1 à 10pm associée à au moins un sel de calcium permettait de répondre à ce besoin. 15 En particulier, elle a montré que le pantetheine sulfonate de calcium permettait de potentialiser et/ou augmenter l'effet de l'hydroxyapatite sur l'amélioration de la fonction barrière de la peau. Cette association permet en outre de diminuer la quantité d'hydroxyapatite nécessaire pour obtenir l'effet recherché sur la peau et/ou des semi-muqueuses, à savoir un effet 20 sur l'amélioration de la fonction barrière. L'utilisation de l'hydroxyapatite sous forme de particules poreuses de 1 à 10pm dans des compositions cosmétiques hydratantes ou nettoyantes est connue de la demande 25 W096/41611: l'hydroxyapatite sous forme de particules poreuses associée à des agents hydratants et antimicrobiens, sert de vecteur et permet notamment de favoriser l'absorption, le transport et la libération de ces actifs sur la peau. 30 Mais à la connaissance de la Demanderesse, il n'avait jamais été suggéré jusqu'ici d'associer l'hydroxyapatite à un sel de calcium pour potentialiser et/ou augmenter leur effet, en particulier pour améliorer la cohésion des cellules et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses. 35 L'invention concerne donc notamment une composition, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins de l'hydroxyapatite et au moins un sel de calcium. Hydroxyapatite L'hydroxyapatite est un phosphate de calcium avec un rapport molaire calcium/phosphore allant de 0,5 à 20 ayant une structure d'apatite (Fragrance Journal, 10 pages 144 à 148, Janvier 1999). Elle est présente à l'état naturel dans la substance fondamentale de la matrice extracellulaire osseuse et les dents. Elle se présente sous forme cristallisée, c'est-à-dire avec une séquence ordonnée des atomes dans l'espace. Les cristaux d'hydroxyapatite 15 sont visibles au microscope électronique entre les fibres de collagène ou à l'intérieur de celui-ci et ont une allure d'aiguilles allongées. L'hydroxyapatite a une formule brute [Ca1o(PO4)6(OH)2] ou 3Ca3(PO4)2 Ca(OH)2. 20 L'hydroxyapatite peut être d'origine naturelle ou synthétique. Elle peut notamment être obtenue par voie de synthèse par réaction entre un hydroxyde de calcium et un acide phosphorique. 25 De préférence, l'hydroxyapatite utilisée dans la composition de l'invention est présente sous forme de particules ayant une taille moyenne en nombre inférieure ou égale à 50 pm, notamment allant de 0,1 pm à 50 pm, de préférence inférieure ou égale à 20 pm, notamment allant de 0,1 pm à 20 pm, et préférentiellement inférieure ou égale à 10 pm, notamment allant de 0,1 pm à 10 pm. 30 De préférence, l'hydroxyapatite utilisée selon l'invention se présente sous la forme de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 1 à 10pm, de préférence de 2 à 6pm et encore plus préférentiellement une taille de 4pm. 35 Par `taille moyenne en nombre', on entend le diamètre moyen d'une population de particules. Ce diamètre moyen peut être déterminé par microscopie électronique à5 transmission ou à partir de la mesure de la surface spécifique par la méthode BET ou bien par l'intermédiaire d'un granulomètre laser. L'hydoxyapatite peut représenter de 5 % à 99 % en poids du poids total des particules. De préférence, l'hydroxyapatite représente au moins 50% en poids du poids total des particules, mieux encore au moins 70 % en poids du poids total des particules, et encore plus préférentiellement au moins 90 % en poids du poids total des particules. 10 En particulier, on utilisera de l'hydroxyapatite sous forme de particules en hydroxyapatite substantiellement pur, c'est-à-dire comprenant au moins 99% en poids d'hydroxyapatite par rapport au poids total des particules. De telles particules d'hydroxyapatite sont décrites dans la demande W096/41611. 15 Elles sont obtenues par agglomération de cristaux d'hydroxyapatite de taille moyenne allant de 0.05 à 0.10pm, formant des particules sphériques qui sont ensuite frittées à haute température pour l'obtention de particules sphériques poreuses qui sont mécaniquement, physiquement et chimiquement stables. Le diamètre moyen en nombre de ces particules va de 1 à 10pm, de préférence de 2 à 6pm. 20 Ces particules permettent d'absorber, transporter et ultérieurement libérer les actifs de la composition sur la peau. De telles particules poreuses sphériques sont par exemple commercialisées sous la 25 dénomination HydroxysomesTM par la société Laboratory Skin Care (LSC). L'hydroxyapatite selon l'invention est utilisée en une quantité suffisante en association 30 avec le sel de calcium pour obtenir l'effet bénéfique recherché sur la peau et/ou les semi-muqueuses, en particulier un effet sur l'amélioration de la fonction barrière. Cette quantité peut être évaluée par exemple sur un modèle de peau tel que décrit dans les exemples ci-après. A titre d'exemple, on utilisera une quantité allant de 0,001 % à 10% en poids par 35 rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 à 5% en poids et encore plus préférentiellement de 0,05 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition.5 Sels de calcium Comme sels de calcium utilisables dans les compositions de l'invention en association avec l'hydroxyapatite telle que décrite précédemment, on peut utiliser des sels organiques ou des sels inorganiques de calcium. Comme `sels organiques de calcium', on peut citer par exemple les sels acétate, ascorbate, aspartate, benzoate, citrate, gluconate, lactate, pantetheine sulfonate, pantothenate, proprionate, pidolate de calcium ou calcium PCA et leurs mélanges. Un sel organique préféré est le pantetheine sulfonate de calcium. 15 Comme `sels inorganiques de calcium', on peut citer par exemple les carbonate, chlorure, phosphate, silicate, sulfate de calcium et leurs mélanges. Un sel inorganique préféré est le chlorure de calcium. Selon un mode préféré de l'invention, on utilise un pantetheine sulfonate de calcium de formule H 0 H H I C : H P A \ CH ), C` ( S S fi CH3 OH autrement nommé calcium pantetheine sulfonate ou Bis (Nùpantothenyl-beta-25 aminoethyl) thiosulfate de calcium. On utilisera par exemple le Calcium D-Pantéthéine-S-Sulfonate 70, autrement nommé Bis(N-pantothenyl-beta-aminoethyl) thiosulfate de calcium sous forme de solution aqueuse à 70% de matière active commercialisé par la société SOGO 30 PHARMACEUTICAL. 6 10 20 La quantité de sel de calcium utilisable dans la composition de l'invention en association avec l'hydroxyapatite est fonction de l'effet bénéfique recherché sur la peau et/ou les semi-muqueuses, en particulier fonction de l'effet recherché sur l'amélioration de la fonction barrière. A titre d'exemple, la quantité présente dans la composition selon l'invention ira de 0,01 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition et encore plus préférentiellement de 0,05 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition. 10 En particulier, l'hydroxyapatite et le sel de calcium sont présents dans la composition dans un rapport de concentration allant de 10 :1 à 1 :10, de préférence de 10 :1 à 1 :5. En particulier, on utilisera l'hydroxyapatite et le sel de calcium dans un rapport de 15 concentration allant de 7 :1 à 3 :1, et encore plus préférentiellement dans un rapport de concentration de 5 :1. La composition selon l'invention peut également contenir en outre au moins un actif à 20 effet complémentaire à l'association selon l'invention, tels qu'au moins un composé choisi parmi les agents desquamants et/ou hydratants ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules du derme et/ou prévenant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; les agents favorisant la synthèse des lipides épidermiques ; les lipides 25 épidermiques, en particulier les céramides ; les agents anti-oxydants et anti-radicalaires, et leurs mélanges. Aqents desquamants et/ou hydratants Comme exemples d'agents desquamants et/ou hydratants, on peut citer par exemple les 30 R-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique, et leurs mélanges ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique . 35 Ces agents desquamants et/ou hydratants peuvent représenter de 0,01% à 5%, et de préférence de 0,1 à 1%, du poids total de la composition selon l'invention. Agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou empêchant leur dégradation Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ; Palmitoyl pentapeptide- 3 ou Matrixyl ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; et les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes ; - soit sur l'inhibition de la dégradation du collagène, en particulier des agents agissant sur l'inhibition des métalloprotéinases (MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9 . On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par la société ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; la DIPALMITOYL HYDROXYPROLINE commercialisé par Seppic sous le nom SEPILIFT DPHP : Baccharis genistelloide ou Saccharine commercialisé par SILAB ; - soit sur la synthèse de molécules appartenent à la famille des élastines (élastine et fibrilline), tels que : le retinol et dérivés ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par la société SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; et les composés N-acylaminoamides décrits dans la demande WO 01/94381 tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique) autrement nommé N-[N-acétyl, N'-(3- trifluorométhyl)phényl valyl]glycine ou N-acetyl-N-[3-(trifluoromethyl)phenyl]valyl-glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine ; - soit sur l'inhibition de la dégradation de l'élastine tels que l'extrait peptidique de graines de Pisum sativum commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparinoïdes ; et les composés N-acylaminoamides décrits dans la demande WO 01/94381 tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique) autrement nomme N-[N-acétyl, N'-(3-trifl uorométhyl)phényl valyl]glycine ou N-acetyl-N-[3-(trifluoromethyl)phenyl]valyl-glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine; Ces agents augmentant la synthèse de macromolécules du derme et/ou prévenant leur dégradation peuvent représenter de 0,01% à 5%, et de préférence de 0,1 à 1%, du poids total de la composition selon l'invention. Agent stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocvtes et/ou la différenciation des kératinocvtes 20 Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones 25 végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment les rétinoïdes tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de 30 noix commercialisés par la société GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par la société SEDERMA. Les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par la société SILAB sous la 35 dénomination commerciale Structurine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale15 Phytocohésine ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol. Agents favorisant la synthèse de lipides épidermiques On peut citer par exemple la vitamine C et ses dérivés, en particulier son dérivé 2-O-a-D glucopyranosyl d'acide L-ascorbique (ou glucoside d'ascorbyle) ; l'acide cinnamique et ses dérivés ; les auxines. Galénique La composition selon l'invention est adaptée à une application par voie topique sur la peau et/ou les semi-muqueuses ou adaptée à une administration par voie orale. De préférence, il s'agira d'une composition adaptée à une application topique sur la peau et/ou les lèvres. Cette composition peut être une composition de soin ou une composition de maquillage. De préférence, il s'agira d'une composition de soin. La composition pourra être une composition cosmétique ou dermatologique. De préférence, il s'agira d'une composition cosmétique, en particulier d'une composition de soin de la peau et/ou des lèvres. Pour une administration par voie orale, en particulier en `cosmétique orale', elle peut se présenter notamment sous forme de capsules, de gélules, dragées, de granulés, de pâte à mâcher, de gels, de sirops buvables,de comprimés ou de toute autre forme connue de l'homme du métier. En particulier, l'association des actifs selon l'invention peut être incorporée dans toutes formes de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis, par exemple des barres alimentaires, ou des poudres compactées ou non. Les poudres peuvent être diluables à l'eau, dans du soda, des produits laitiers ou dérivés du soja, ou être incorporées dans des barres alimentaires. Les actifs peuvent être formulés avec les excipients et composants usuels pour de tels compositions orales ou compléments alimentaires, à savoir notamment composants gras et/ou aqueux, agents humectants, épaississants, conservateurs, agents de texture, de saveur et/ou d'enrobage, antioxydants, conservateurs et colorants usuels dans le domaine de l'alimentaire. Les agents de formulation et excipients pour composition orale, et notamment pour compléments alimentaires sont connus dans ce domaine et ne font pas ici l'objet d'une description détaillée. La composition selon l'invention comprend un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et/ou ses phanères. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Pour une application topique sur la peau et/ou les semi-muqueuses, la composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème, gel, sérum, stick, masque, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), d'aérosols, de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. On peut également envisager une composition sous forme de mousse ou encore sous forme de spray ou d'aérosol comprenant alors un agent propulseur sous pression. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition se présente sous forme d'une émulsion H/E (ex : crème) ou E/H (ex : sérum) ou d'un gel de type aqueux (ex : lotion). Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse de la composition considérée peut aller par exemple de 5 à 80 % en poids, et notamment de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ou comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Cette phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente dans la composition de base en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 %, en poids par rapport au poids total de la composition de base. La phase grasse de la composition peut contenir des composés gras ou huileux, et éventuellement des cires, des gommes, des corps gras pâteux d'origine végétale, animale, minérale ou de synthèse, siliconé ou non. Comme huiles utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone ou encore, par exemple, les huiles végétales telles que l'huile d'amande d'abricot et l'huile de beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, l'isohexadecane, l'isododecane, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de Parléam ; des huiles essentielles naturelles ou synthétiques ; - les alcools gras ramifiés ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'octyldodécanol ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que le cyclohexasiloxane et le cyclopentasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényldiméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthylsiloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; et - leurs mélanges. Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les alcools gras linéaires tels que les alcools cétylique et/ou stéarylique ; les corps gras pâteux comme la lanoline ; les cires ; et les gommes telles que les gommes de silicone (diméthiconol). Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. Cette composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, tels que des émulsionnants dont l'acide stéarique, les esters d'acides gras et de polyéthylène glycol, les esters d'acide gras et de sorbitane éventuellement polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et les esters ou éthers d'acide gras et de sucres tel que le sucrose ou le glucose ; des conservateurs ; des séquestrants ; des parfums ; et des épaississants et/ou des gélifiants, en particulier les polyacrylamides, les homo- et copolymères acryliques et les homo- et copolymères d'acide acrylamido méthylpropane sulfonique ; des charges ; et des agents photoprotecteurs actifs dans l'UVA et/ou l'UVB, autrement nommés filtres UV. Comme charges, on peut citer par exemple, les particules de polyamide (Nylon) sous forme sphérique ou sous forme de microfibres ; les microsphères de polyméthacrylate de méthyle ; les poudres de copolymère éthylène-acrylate ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères formées d'un terpolymère de chlorure de vinylidène, d'acrylonitrile et de méthacrylate et commercialisées sous la dénomination EXPANCEL ; les poudres de matériaux organiques naturels tels que les poudres d'amidon, notamment d'amidons de maïs, de blé ou de riz, réticulés ou non, telles que les poudres d'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinique ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; la silice ; les oxydes métalliques tels que le dioxyde de titane ou l'oxyde de zinc ; le mica ; les particuleshémisphériques creuses de silicone telles que le NLK506 commercialisé par la société Takemoto Oil and Fat ; et leurs mélanges. En particulier, la composition selon l'invention comprendra au moins un filtre UV. Comme filtres UV ou agents photoprotecteurs actifs dans l'UVA et/ou l'UVB utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer notamment les agents photoprotecteurs organiques ou inorganiques. Les agents photoprotecteurs organiques sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés de dibenzoylméthane ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de triazine tels que ceux décrits dans les demandes de brevet US 4367390, EP863145, EP517104, EP570838, EP796851, EP775698, EP878469, EP933376, EP507691, EP507692, EP790243, EP944624 ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 13,13-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans s les demandes US5,237,071, US5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; et les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649. Les agents photoprotecteurs inorganiques sont choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Des agents d'enrobage classiques sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP518772 et EP518773. Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans la composition selon l'invention dans des proportions allant de 0,1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,2 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. 15 En particulier, la composition selon l'invention est sous une forme adaptée à une application topique sur la peau et/ou les semi-muqueuses, telle que décrite précédemment. L'application topique de la composition selon l'invention se fait selon les techniques habituelles, par exemple par application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de sticks, de masques sur la peau et/ou les lèvres destinées à être traitées, en particulier sur les lèvres ou sur la peau du corps, du visage et/ou du cou. Selon une alternative, la composition selon l'invention peut être sous une forme adaptée à une administration par voie orale, telle que décrite précédemment. 30 L'invention porte également sur un procédé cosmétique de soin de la peau et/ou des semi-muqueuses, comprenant l'administration par voie orale et/ou l'application sur la peau, via au moins une composition, de l'association d'au moins de l'hydroxyapatite et d'au moins un sel de calcium. 10 20 25 35 Selon un premier procédé de l'invention, les deux actifs sont conditionnés dans la même composition, sous une forme adaptée à une administration par voie orale ou sous une forme adaptée à une application topique sur la peau et/ou les semi-muqueuses. L'invention concerne donc un procédé cosmétique de soin de la peau et/ou des semimuqueuses comprenant l'administration par voie orale ou l'application topique sur la peau d'une composition telle que définie précédemment. Selon une autre procédé de l'invention, les deux actifs sont conditionnés dans deux compositions distinctes, qui peuvent être respectivement sous une forme adaptée à une application topique ou sous une forme adaptée à une administration par voie orale ou encore pour l'une des compositions sous une forme pour application topique et pour l'autre composition sous une forme pour administration orale (kit mixte). Lorsque les deux compositions sont sous une forme adaptée à une application topique, elles peuvent être conditionnées soit dans deux dispositifs d'application distincts soit dans deux compartiments d'un même dispositif d'application, permettant soit une distribution simultanée des deux compositions au moment de l'application sur la peau soit une distribution et une libération séparée des deux compositions. En particulier, le procédé selon l'invention est destiné à améliorer l'hydratation et/ou le confort de la peau et/ou renforcer la protection de la peau et/ou des semi-muqueses contre les agressions extérieures. Il vise également à prévenir et/ou diminuer la formation des crevasses ou gerçures sur la peau et/ou les semi-muqueuses. Selon un mode préféré, la ou les compositions selon l'invention sont administrées et/ou appliquées sur des sujets ayant une peau mature, voire très mature. En particulier, la ou les compositions sont destinées à des sujets ayant au moins 50, voire au moins 60-65 ans. La ou les compositions selon l'invention peuvent également être administrées et/ou appliquées avantageusement sur les peaux sensibles et/ou les peaux sèches. La ou les compositions peuvent être administrées et/ou appliquées quotidiennement sur la peau et/ou les semi-muqueuses, le matin et/ou le soir. L'invention porte encore sur l'utilisation de l'association d'au moins de l'hydroxyapatite et d'au moins un sel de calcium, comme association destinée à améliorer et/ou renforcer la cohésion cellulaire et/ou l'intégrité de la peau et/ou des semi-muqueuses et/ou améliorer et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses. En particulier, ladite association et/ou ladite composition selon l'invention est destinée à : - prévenir et/ou diminuer la fragilisation de la peau et/ou des semi-muqueuses et/ou protéger la peau et/ou les semi-muqueuses : o contre les déperditions en eau et ainsi prévenir, améliorer et/ou remédier aux signes extérieurs de sécheresse cutanée liés à un déficit de la fonction barrière cutanée ; et/ou o contre les agressions extérieures, notamment liées à des facteurs environnementaux (de type agents irritants ou polluants (détergents, pollution, fumée de cigarettes...), sollicitations mécaniques (frottements, abrasion, rasage, lavage fréquent des mains), déséquilibres thermiques ou climatiques (froid, sécheresse, radiations), xénobiotiques (micro-organismes, allergènes), traitements chimiques cosmétiques ou dermatologiques (peeling, traitement anti-acné...), ou par des facteurs physiologiques (âge, stress...) ; et/ou rendre la peau et/ou les semi- 30 muqueuses plus résistantes aux agressions extérieures ; et/ou - améliorer le confort de la peau, en particulier prévenir et/ou diminuer les tiraillements, les picotements ; et/ou - améliorer l'aspect de surface de la peau et/ou des lèvres, en particulier la rugosité et/ou les irrégularités de relief ; et/ou 35 - limiter la formation de gerçures ou crevasses sur les lèvres, les mains, le visage ou le corps et favoriser ainsi notamment une meilleure homogénéité d'une composition de maquillage appliquée ultérieurement sur la peau et/ou les lèvres. 25 L'hydroxyapatite et le sel de calcium peuvent être conditionnés dans une même composition ou dans deux compositions distinctes. Ces deux compositions distinctes complémentaires peuvent être présentes dans un kit ou dans deux compartiments d'un même dispositif d'application pour une libération simultanée ou séquentielle desdites compositions, lesdites compositions pouvant être chacune sous une forme adaptée à une application topique ou sous une forme adaptée à une administration par voie orale. Des exemples de compositions adaptées respectivement à une application topique ou à une administration par voie orale sont décrites précédemment. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Dans ces exemples, les quantités sont indiquées en pourcentage pondéral. EXEMPLES Exemple 1 : Effet de l'association d'hvdroxvapatite et d'un sel de calcium sur l'amélioration et/ou le renforcement de la fonction barrière L'hydroxyapatite sous la forme de particules commercialisées sous la dénomination HydroxysomesTM par LSC et leur association avec un calcium D-pantéthéine sulfonate commercialisé par SOGO Pharmaceutical ont été testées sur un modèle in vitro permettant d'évaluer l'effet global de cette association sur la fonction barrière de la peau. Ce test consiste à appliquer les actifs à tester sur des épidermes reconstruits EpiskinTM différenciés à J13, puis à appliquer après 5 jours d'incubation, de la caféine marquée radioactivement et à suivre la diffusion de la caféine marquée à travers les épidermes reconstruits. La Vitamine C, connue pour améliorer la fonction barrière épidermique via une stimulation de la synthèse des lipides épidermiques, est utilisée en tant que molécule de référence pour cet essai (contrôle positif). On utilise l'eau comme témoin négatif. Des épidermes EpiskinTM différenciés (J13) ont été placés en plaques 12 puits contenant 2 ml de milieu de différenciation et ont été pré-cultivés à 37 C et 5 % CO2 pendant 24 h. Après incubation, les épidermes ont été traités en topique avec 100 pl de chaque concentration de produit à tester ou du produit de référence (vitamine C). Des épidermes témoins ont été traités, en topique, avec 100 pl d'eau. Les épidermes ont ensuite été incubés à 37 C et 5 % CO2 pendant 5 jours, avec changement de milieu et nouvelle application desdits actifs au bout de 2 jours. Les traitements ont été réalisés en quintuplicata (n=5). Quatre épidermes ont été utilisés pour les passages de la caféine et un épiderme contrôlé a été conservé pour effectuer une histologie à la fin de l'expérience. 15 Après traitement par les actifs à tester et le produit de référence (vitamine C), les épidermes ont été lavés et la caféine a été déposée à la surface de chaque épiderme à raison de 100 pl à 2 pCi/ml (0.04 mM) de caféine radioactive et 0.35 mM de caféine froide, ce qui correspond à environ 500 000 cpm totaux. 20 On a mesuré le % d'activité de caféine après 2h d'application. Les résultats obtenus sont répertoriés dans le tableau suivant : TRAITEMENT CONCENTRATION % activité par Diminution du passage de rapport au la caféine après 2h témoin d'application (en %) Vitamine C 200pg/ml 59 - 41% Hydroxyapatite* 50pg/ml 64 - 36% Hydroxyapatite 5pg/ml 92 (NS) NS Hydroxyapatite + 5pg/ml et 0.003 % 60 - 40% Calcium Pantetheine Sulfonate (NS = non significatif) 25 *= HydroxysomesTM commercialisés par LSC10 Les résultats obtenus montrent que la vitamine C (200pg/ml), utilisée comme molécule de référence, ralentit significativement le passage de la caféine (-41% par rapport au témoin, p < 0.01). Ces résultats ont permis de valider l'essai. L'hydroxyapatite testée seule à 50pg/ml ralentit la diffusion de la caféine (- 36 % de passage, p<0.05). A 5pg/ml, cet actif ne montre pas d'effet. Le mélange hydroxyapatite 5pg/ml et Calcium Pantetheine Sulfonate 0,003%, diminue significativement le passage de la caféine (- 40 %, p<0.05). Ces résultats montrent que l'effet de l'hydroxyapatite semble potentialisé par le Calcium Pantetheine Sulfonate et que cet effet est voisin de celui observé avec la Vitamine C. 15 Les résultats obtenus pour cette association d'actifs traduisent une amélioration et/ou un renforcement de la fonction barrière épidermique. Exemple 2 : Formulation 20 Emulsion huile-dans-eau Calcium pantetheine sulfonate* Hydroxyapatite** Huiles 25 Alcool stéarylique Filtres UV Cyclopentasiloxane Triéthanolamine Glycérine 30 Emulsionnants Parfums Conservateurs Eau 35 *= bis(N-pantothenyl-beta-aminoethyl) thiosulfate de calcium en solution aqueuse à 70% commercialisé par SOGO PHARMACEUTICAL **= HydroxysomesTM commercialisés par LSC 0,10% 0,50% 6,00% 0,50% 10,50% 7, 50% 1,60% 7,00% 5,80% 0,30% 1,20% qsp 100% Cette émulsion a été appliquée sur la peau de 23 femmes d'une moyenne d'âge de 50 ans : après application sur la peau des sujets, la peau est visiblement plus souple et hydratée. On observe notamment une diminution significative de la perte insensible en eau après 1 heure d'application (-6.4%) et après 4 heures d'application (-6.5%) comparativement au témoin (zone non traitée)
L'invention concerne une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins de l'hydroxyapatite et au moins un sel de calcium.En particulier, le sel de calcium est le pantetheine sulfonate de calcium.Elle se rapporte également à un procédé cosmétique de soin, notamment des peaux matures voire très matures, mettant en oeuvre cette association et visant notamment à améliorer la fonction barrière de la peau et/ou des semi-muqueuses et favoriser ainsi leur protection contre la déperdition en eau et les agressions extérieures.
1. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins de l'hydroxyapatite et au moins un sel de calcium. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite est présente sous forme de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 0,1 à 50pm. 10 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite est présente sous forme de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 1 à 10pm. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que 15 l'hydroxyapatite est sous forme de particules comprenant au moins 99% en poids d'hydroxyapatite par rapport au poids total des particules. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite est présente dans la composition en une 20 quantité allant de 0,01 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que sel de calcium est choisi parmi les sels organiques, les sels inorganiques de calcium et leurs mélanges. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que le sel organique de calcium est choisi parmi l'acétate, l'ascorbate, l'aspartate, le benzoate, le citrate, le gluconate, le lactate, le pantheteine sulfonate, le pantothénate, le propionate de calcium et leurs mélanges. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce que le sel inorganique de calcium est choisi parmi le carbonate, le chlorure, le phosphate, le sulfate de calcium et leurs mélanges. 35 9. Composition selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le sel organique de calcium est le pantetheine sulfonate de calcium. 25 30 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sel de calcium est présent dans la composition en une quantité allant de 0,01 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite et le sel de calcium sont présents dans la composition dans un rapport de concentration allant de 10 :1 à 1 :5. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent choisi parmi les agents desquamants et/ou hydratants ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules du derme et/ou prévenant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; les agents favorisant la synthèse des lipides épidermiques ; les lipides épidermiques; les agents anti-oxydants et anti-radicalairess et leurs mélanges. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un filtre UV. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est sous une forme adaptée à une application topique sur la peau et/ou les semi-muqueuses. 25 15. Composition selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle est sous une forme adaptée à une administration par voie orale. 16. Procédé cosmétique de soin de la peau et/ou des semi-muqueuses comprenant l'administration par voie orale et/ou l'application topique sur la peau et/ou les 30 lèvres, via au moins une composition, de l'association d'au moins de l'hydroxyapatite et d'au moins un sel de calcium. 17. Procédé cosmétique de soin de la peau et/ou des semi-muqueuses comprenant l'administration par voie orale ou l'application topique sur la peau et/ou les semi- 35 muqueuses d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 15.20 18. Procédé selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce qu'il vise à améliorer l'hydratation et/ou le confort de la peau et/ou renforcer la protection de la peau et/ou des semi-muqueuses contre les agressions extérieures. 19. Procédé selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce que qu'il vise à prévenir et/ou diminuer la formation des crevasses ou gerçures sur la peau et/ou les semi-muqueuses. 20. Procédé selon l'une des 16 à 19, caractérisée en ce que la composition est administrée et/ou appliquée sur des sujets ayant une peau mature, voire très mature. 21. Utilisation cosmétique de l'association d'au moins de l'hydroxyapatite et d'au moins un sel de calcium, comme association destinée à améliorer et/ou renforcer la cohésion cellulaire et/ou l'intégrité de la peau et/ou des semi-muqueuses et/ou améliorer et/ou renforcer la fonction barrière de la peau et/ou des semimuqueuses. 22. Utilisation selon la 21, caractérisée en ce que ladite association est destinée à prévenir et/ou diminuer la fragilisation de la peau et/ou des semimuqueuses et/ou protéger la peau et/ou les semi-muqueuses contre les déperditions en eau et/ou les agressions extérieures. 23. Utilisation selon l'une des 21 ou 22, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite et le sel de calcium sont conditionnés dans une même composition. 24. Utilisation selon l'une des 21 ou 22, caractérisée en ce que l'hydroxyapatite et le sel de calcium sont conditionnés dans des compositions distinctes.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/24,A61K 8/19,A61Q 19/00
FR2895409
A1
COMPLEXES SENSIBILISATEURS, LEUR PROCEDE DE PREPARATION, MATERIAU HYBRIDE INORGANIQUE-ORGANIQUE SEMICONDUCTEUR LES COMPRENANT, ET CELLULE PHOTOVOLTAIQUE COMPRENANT CE MATERIAU
20,070,629
La présente invention concerne de nouveaux complexes sensibilisateurs, colorants, destinés à être mis en œuvre dans les cellules photoélectrochimiques, et plus particulièrement dans les cellules photovoltaïques. La présente invention concerne également un 10 procédé de préparation de ces nouveaux complexes sensibilisateurs, colorants. La présente invention concerne en outre un matériau hybride inorganique-organique semiconducteur P-N comprenant lesdits complexes sensibilisateurs, 15 colorants, et un substrat en céramique oxyde poreuse tel que le TiO2. La présente invention concerne aussi un procédé de préparation dudit matériau hybride inorganique-organique. 20 Enfin, l'invention a trait à une cellule photovoltaïque comprenant ledit matériau hybride inorganique-organique. Le domaine technique de l'invention peut être défini de manière générale comme celui des 25 cellules photo-électrochimiques, plus particulièrement des cellules photovoltaïques ou encore des diodes électroluminescentes. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Une cellule photovoltaïque est un dispositif permettant la conversion d'une énergie photochimique en énergie électrique. Généralement, une cellule photovoltaïque se compose de matériaux semi-conducteurs dopés P (c'est-à-dire présentant un déficit d'électrons, c'est-à-dire des trous de charges) et de matériaux semi-conducteurs dopés N (c'est-à-dire présentant un excès d'électrons), réunis par une jonction dite jonction P-N , qui permet une séparation entre les électrons et les trous de charge. Cette séparation génère une différence de potentiel à la jonction P-N et par conséquent un courant électrique si l'on place un contact sur la zone N et un contact sur la zone P et une résistance (à savoir un dispositif destiné à être alimenté en courant électrique) entre ces deux contacts. Ainsi, lorsque la lumière frappe la zone de la cellule constituée de la jonction entre le matériau semi-conducteur de type P et le matériau semi-conducteur de type N, les photons constitutifs de la lumière sont absorbés par ladite zone et chaque photon absorbé donne naissance à un électron et un trou (on parle de paire électron-trou), ladite paire étant séparée à la jonction du matériau de type N et du matériau du type P, créant ainsi une différence de potentiel de part et d'autre de cette jonction. Jusqu'à récemment, la plupart des cellules photovoltaïques ont été fabriquées à partir de silicium, plus précisément de silicium dopé par des atomes tels que du phosphore pour constituer la zone N et de silicium dopé par des atomes tels que du bore pour constituer la zone P de la cellule. Toutefois, l'utilisation du silicium s'avère coûteuse. Pour remédier à cet inconvénient, la recherche s'est attachée à développer de nouveaux matériaux pouvant entrer dans la constitution de cellules photovoltaïques. Ainsi, des cellules photovoltaïques ont été conçues à partir d'un matériau semi-conducteur de type P-N comprenant une zone semi-conductrice N solide et une zone semi-conductrice P liquide. Plus précisément, la zone semi-conductrice N est constituée d'une céramique oxyde poreuse, par exemple du dioxyde de titane dont les pores sont remplis d'un électrolyte liquide conducteurs de charges, cet électrolyte remplissant, par analogie avec les cellules photovoltaïques classiques, le rôle de zone semi-conductrice P. Ce type de cellule photovoltaïque dont le principe se fonde donc essentiellement sur la sensibilisation de couches minces d'oxyde de titane nanocristallines, permet d'atteindre des efficacités de photoconversion de l'ordre de 10% à l'aide de sensibilisateurs à base de complexes de ruthénium polypyridiniques [1] [2] [3]. Ce type de cellule photovoltaïque est notamment décrit dans la demande internationale de brevet WO-A-93/19479. Toutefois, il a été constaté que les cellules photovoltaïques utilisant un électrolyte liquide présentent les inconvénients suivants : - une faible stabilité dans le temps, liée à l'évaporation des solvants entrant dans la composition de l'électrolyte ; - une plage de température de fonctionnement relativement limitée en raison du caractère volatil des solvants entrant dans la constitution de l'électrolyte ; - un risque de précipitation des sels entrant dans la constitution de l'électrolyte, lorsque la cellule photovoltaïque est amenée à fonctionner à des températures très basses, telles que des températures de l'ordre de -100C à -400C. - une mise en oeuvre contraignante du fait de l'utilisation d'un électrolyte liquide, excluant notamment l'emploi de supports organiques souples et/ou de grandes dimensions. Autrement dit, le développement industriel à large échelle de ces cellules photovoltaïques à électrolyte liquide se heurte à un problème technologique majeur occasionné par l'électrolyte liquide que contient la cellule. En effet, l'électrolyte liquide qui est généralement constitué par une solution d'acétonitrile et de carbonate de propylène solubilisant le médiateur rédox (iodure/iode) est un mélange chimiquement agressif qui rend difficile l'enrobage étanche des deux électrodes de la cellule. Ce problème est même aggravé par le dégagement de gaz qui peut se produire à l'intérieur de la cellule. La température de fonctionnement d'une cellule photovoltaïque excède souvent 500C sous ensoleillement et la volatilité des solvants de l'électrolyte génère alors une surpression à l'intérieur du montage. En outre, la vitesse de réduction de l'ion triiodure à la contre électrode est connue pour être l'étape limitante du cycle spectro-électrochimique [4]. En raison du caractère corrosif excessif de l'iode présent dans l'électrolyte liquide, il est impossible d'introduire des fils métalliques qui seraient encapsulés dans le conducteur transparent qui est généralement de l'oxyde mixte d'étain ou d'indium ou de l'oxyde d'étain dopé, et qui permettraient d'améliorer le transport de charges dans le circuit électrique extérieur. Ces fils conducteurs annexes, s'ils pouvaient être utilisés, s'avéreraient très bénéfiques pour drainer le courant de cellules photovoltaïques de grande surface. On a donc pensé résoudre les problèmes liés à l'électrolyte liquide en utilisant un conducteur solide entre la photocathode et la contre-électrode. Ainsi, on pensait pouvoir éliminer les problèmes d'étanchéité et accroître la densité de courant échangée entre le sensibilisateur oxydé et la contre électrode. Les travaux de recherche se sont focalisés sur la conception de cellules photovoltaïques comprenant des matériaux semi-conducteurs P-N, comprenant à la fois une zone semi-conductrice N solide, et une zone semi-conductrice P solide constituée de matériaux organiques. Ainsi, la demande de brevet EP 1176646 décrit des cellules photovoltaïques comprenant une zone semi-conductrice N constituée d'une céramique oxyde de titane sensibilisée par des nanoparticules de semi-conducteur inorganique et comprenant une zone semi-conductrice P constituée par une molécule organique conducteur de trous appartenant à la famille des composés spiro- et hétérospiro, en particulier la molécule de 2,2',7,7'-tétrakis(N,N-di-p-méthoxyphénylamine)9,9'-spirobifluorène (connu sous l'abréviation OMeTAD). Cette zone P est obtenue par enduction centrifuge (ou spin coating selon la terminologie anglo-saxonne) de la zone N avec une solution comprenant l'OMeTAD et du chlorobenzène. Toutefois, le temps de contact entre la solution contenant de l'OMeTAD et la couche en oxyde de titane est relativement court du fait de l'évaporation rapide du chlorobenzène et de la méthode de dépôt utilisée. Ceci se traduit notamment par une interpénétration limitée des zones N et P, cette interpénétration limitée étant également due à la diffusion lente des molécules d'OMeTAD vers la surface interne de la céramique (à savoir la surface de paroi des pores). Cette interpénétration limitée des zones N et P se traduit par un rendement solaire faible. La demande de brevet EP 0 917 208 décrit une cellule photovoltaïque comprenant un film photoactif constitué d'une matrice de polymère organique à base de polyparaphénylènevinylène (connu sous l'abréviation PPV) dans laquelle sont dispersées des nanoparticules de type semi-conducteur (en particulier TiO2). Dans cette configuration, le PPV assure la fonction de conducteurs de trous (c'est-à-dire la fonction d'une zone semi-conductrice P) et la fonction d'une substance chromophore en absorbant les photons issus de la lumière tandis que les nanoparticules dispersées assurent le rôle de conducteur d'électrons (zone semi-conductrice N). Cependant, ce type de configuration présente les inconvénients suivants : - la dispersion de nanoparticules dans la matrice organique limite la percolation de celles-ci et ainsi la conduction des électrons vers la couche collectrice d'électrons de la cellule photovoltaïque ; - la dispersion de nanoparticules dans la matrice organique induit un fort taux de recombinaison électron-trou à l'interface PPV/nanoparticules. La demande de brevet WO 93/20569 décrit une cellule photovoltaïque à colorant, comprenant une zone constituée par un film poreux d'oxyde de titane sensibilisé par une substance chromophore et une zone constituée d'un polymère conducteur de trous. Le procédé de fabrication de ce type de cellule photovoltaïque consiste à déposer à haute température (de l'ordre de 300 C) le polymère conducteur à l'état fondu sur le film poreux d'oxyde de titane. Toutefois, le matériau obtenu présente les inconvénients suivants: - il se caractérise par une interpénétration entre le film poreux et le polymère limitée par la diffusion du polymère à l'état fondu dans la porosité du film d'oxyde de titane ; - il comprend une jonction lâche entre le matériau semi-conducteur N et le matériau semi-conducteur P du fait que la liaison entre ces deux zones se fait par des interactions faibles de type Van der Waals ; - l'opération réalisée à haute température (de l'ordre de 200 à 300 C) peut endommager la substance chromophore et empécher l'utilisation d'une large gamme de substances chromophores aux températures de décomposition basses. Plusieurs autres publications concernent la même approche consistant à mettre en œuvre un conducteur solide. A cet effet, différents conducteurs solides ont été testés ; il s'agit de matériaux inorganiques tels que le Cul ([5] ou CuSSN [6] [7], de polymères organiques tels que le polypyrrole [8] [9] [10] ou le polythiophène [11] à [21], ou encore de petites molécules organiques telles que les amines aromatiques tertiaires [22] à [25]. Ces films organiques ou inorganiques jouent le rôle de transporteur de charges entre la contre-électrode et le sensibilisateur. La photoanode de TiO2 est préalablement imprégnée du sensibilisateur puis elle est recouverte d'un film composé d'un matériau (molécule ou polymère) conducteur de l'électricité. Le résultat le plus intéressant est probablement celui publié par Grâtzel [22]. Toutefois, aucun des systèmes décrits ne donne satisfaction puisque le rendement de la cellule chute de manière très importante par rapport à une cellule classique comportant un électrolyte liquide, cette chute est d'un facteur 20 dans le meilleur des cas. On peut supposer que les performances limitées de ces cellules photovoltaïques et notamment leur chute de rendement sont dues notamment à l'un ou plusieurs des inconvénients suivants : - une interpénétration limitée de la zone semi-conductrice N et de la zone semi-conductrice P ; - un fort taux de recombinaison électron-trou à la jonction de ces zones du fait de la faible interpénétration des différents composants zone N/chromophore/zone P. En d'autres termes, on peut penser que la chute de rendement de la cellule solide est due à un transfert électronique inefficace entre le sensibilisateur, colorant, et le conducteur électrique solide. Cela pourrait s'expliquer par une mauvaise adsorption du semiconducteur P sur le sensibilisateur et aussi par un mauvais mouillage du réseau nanocristallin du semiconducteur par le conducteur électrique, lié à une diffusion peu profonde de ce matériau dans les pores du semiconducteur [11] [26]. Il existe donc de manière générale un besoin, au vu de ce qui précède, pour une cellule photovoltaïque présentant des performances améliorées et notamment un rendement accru par rapport aux cellules photovoltaïques à électrolyte solide de l'art antérieur. Il existe aussi un besoin pour une cellule qui puisse être munie facilement de fils conducteurs immergés dans le conducteur transparent pour drainer les charges dans le circuit électrique externe. Il existe en particulier un besoin pour un matériau semiconducteur de type P-N qui présente une interaction, une interpénétration, forte entre la zone semiconductrice P et la zone semiconductrice N tout en permettant toutefois de limiter les phénomènes de court-circuit entre les deux zones. Il existe en d'autres termes un besoin pour accroître l'efficacité du transfert électronique entre le sensibilisateur, colorant, et le conducteur électrique solide et pour améliorer le mouillage du réseau nanocristallin du semiconducteur tel que le TiO2 par le conducteur électrique. Le but de la présente invention est de fournir un sensibilisateur, un matériau semiconducteur de type P-N et une cellule photovoltaïque qui répondent entre autres aux besoins énumérés ci-dessus. Le but de la présente invention est également de fournir un sensibilisateur, un matériau semiconducteur de type P-N et une cellule photovoltaïque qui ne présentent pas les inconvénients, limitations, défauts et désavantages des 5 10 sensibilisateurs, matériaux semiconducteurs de type P-N et cellules photovoltaïques de l'art antérieur et qui résolvent les problèmes qui se posent dans l'art antérieur. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ce but, et d'autres encore sont atteints, conformément à l'invention par un complexe de formule (I) C F E (I) dans laquelle : 15 - F représente un ou plusieurs groupes aptes à se greffer chimiquement à un substrat en céramique oxyde poreuse semiconductrice ; - S représente un groupe sensibilisateur d'une céramique oxyde poreuse semiconductrice ; 20 - C est un polymère conducteur de l'électricité ; - E est un groupe espaceur déconjuguant permettant d'isoler électriquement le sensibilisateur (S) du polymère conducteur électronique (C). 25 Lesdits complexes de formule (I) selon l'invention sont des composés nouveaux qui se différencient fondamentalement, notamment des composés sensibilisateurs de l'art antérieur. En effet, ces complexes présentent de manière totalement nouvelle une structure dans laquelle un groupe sensibilisateur S et un groupe conducteur sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison covalente E non conjuguée. De tels composés présentant une telle structure spécifique ne sont ni décrits ni suggérés dans l'art antérieur. De manière étonnante, les inventeurs ont associés dans une même molécule, à savoir le complexe de formule (I), un sensibilisateur S et un polymère conducteur C, et de plus, de manière encore plus surprenante, ils ont séparés S et C par un groupe espaceur déconjuguant. Les nouveaux complexes selon l'invention jouent, de manière surprenante, à la fois le rôle de sensibilisateur et le rôle de polymère conducteur de l'électricité. Associer ces deux fonctions dans la même molécule est inattendu. Les complexes de l'invention peuvent être définis comme des sensibilisateurs fonctionnalisés par une molécule permettant des transports de charges électriques : à savoir le polymère conducteur C. Si la longueur de cette molécule est suffisante, comme c'est le cas des polymères C des complexes de l'invention, elle sortira des pores de la structure nanoporeuse du semiconducteur. Ainsi, tous les sensibilisateurs seront en contact électrique avec le matériau conducteur solide déposé à la surface de la photoanode. Une autre caractéristique structurelle nouvelle importante des complexes selon l'invention est l'insertion d'une unité déconjuguante entre le sensibilisateur et le polymère conducteur qui permet de conserver les propriétés électroniques intrinsèques du sensibilisateur après sa fonctionnalisation par le polymère conducteur. Ainsi, le rendement d'injection de l'électron dans le semiconducteur depuis l'état excité du sensibilisateur est conservé après le greffage de la chaîne de polymère conducteur C. Le greffage des nouveaux complexes selon l'invention - comprenant un groupe sensibilisateur lié par une liaison covalente non conjuguée à une chaîne d'un polymère conducteur tel qu'un polythiophène ou un dérivé de celui-ci sur une électrode conductrice recouverte d'un semiconducteur n à large bande interdite tel que TiO2, ZnO ou SnO2, éventuellement suivi du dépôt d'un film de conducteur de charges p tel qu'un polymère conducteur choisi en particulier parmi les polythiophènes, les polypyrroles et leurs dérivés respectifs, ou de petites molécules organiques, et finalement du dépôt d'une électrode métallique par exemple en or, argent ou aluminium, conduit à des performances accrues de la photopile. Le complexe sensibilisateurpolymère conducteur selon l'invention constitue un nouveau matériau qui permet d'améliorer les transferts. Avant de décrire l'invention de manière plus détaillée, nous précisons les définitions suivantes : Par substrat semiconducteur auquel est greffé le complexe de formule (I), on entend généralement la céramique oxyde poreuse qui fait partie d'un matériau hybride inorganique-organique semiconducteur P-N comprenant une céramique oxyde poreuse à laquelle est greffée chimiquement le complexe de formule (I). Ledit matériau hybride inorganique- organique semiconducteur de type P-N est décrit plus loin ; il comprend une zone semiconductrice de type N et une zone semiconductrice de type P. Dans le cadre de l'invention, la zone semiconductrice de type N de préférence à large bande interdite peut être constituée par ledit substrat en céramique oxyde poreuse, auquel cas la zone semiconductrice de type P sera constituée par le ou les polymères conducteurs de l'électricité. Ou bien, la zone conductrice de type N peut être constituée par le ou les polymères conducteurs de l'électricité, auquel cas la zone semiconductrice de type P dudit matériau hybride est constituée par le substrat en céramique oxyde poreuse. On précise également que ce substrat peut se présenter sous forme d'un bloc (ou d'une pièce) ou encore sous forme d'un revêtement (par exemple d'un film présentant une épaisseur de 10 nm à 100 m). Par polymère conducteur de l'électricité, on entend un polymère présentant des propriétés de conduction électrique sans dopage (auquel cas le polymère sera un polymère conducteur intrinsèque de l'électricité) ou avec dopage (auquel cas le polymère sera un polymère conducteur extrinsèque de l'électricité), la conduction électrique étant véhiculée soit par le biais d'électrons (en ce qui concerne les polymères conducteurs de type N), soit par le biais de trous, qui correspondent à des `espaces' laissés vacants par des électrons (en ce qui concerne les polymères conducteurs de type P). Des exemples spécifiques de ces différents types de polymères seront donnés ultérieurement. Par greffage chimique, on entend, dans ce qui précède et ce qui suit, une immobilisation du ou des composés complexes de formule (I) sus-mentionnés sur le substrat susmentionné par le biais d'une liaison chimique covalente, voire iono-covalente. On précise que cette immobilisation se fait à la fois à la surface externe du substrat et également à la surface interne dudit substrat, c'est-à-dire sur la surface de parois des pores du sustrat. Il est bien entendu que le greffage chimique n'exclut pas l'existence d'interactions simples physiques telles que des interactions dites de Van der Waals ou des interactions de type de liaisons hydrogène entre les composés susmentionnés et le substrat susmentionné. Par groupe apte à se greffer chimiquement audit substrat, on entend des groupes réagissant avec les groupes réactifs présents sur la céramique oxyde, tels que des groupes -OH, ces groupes -OH résultant d'un phénomène d'hydratation spontanée de la céramique, soit sous l'effet de l'humidité de l'atmosphère ambiante, soit sous l'effet d'une humidité provoquée pour créer ces groupes. Le ou les groupes aptes à se greffer chimiquement à la céramique peuvent être choisis parmi les groupes de formules suivantes : - COOR1 avec RI représentant un atome d'hydrogène, un 30 groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - COCl ; - COCH2CO-R1 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - PO(OH)2, -PO(0R2) (OH) ou -PO (OR2) (OR3) avec R2 et R3, identiques ou différents, représentant un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - CO(NHOH) ; - M (OR4) m_xZx avec x étant un entier allant de 1 à (m-1), M étant un métal ou un métalloïde, m étant un degré d'oxydation de M, R4 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, un groupe phényle, un cation métallique monovalent, ou un groupe de formule N+R14r avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe phényle, et Z représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, un groupe phényle ou un atome d'halogène ; - SO3M' avec M' représentant un atome d'hydrogène, un cation métallique monovalent ou un groupe de formule N+R14 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - B(OM')2 avec M' représentant un atome d'hydrogène, un cation métallique monovalent ou un groupe de formule N+R14 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - OH ; et les combinaisons de ceux-ci. Pour le groupe de formule -M (OR4) n_XZX telle que définie précédemment, M peut représenter un élément métallique, tel qu'un élément de transition de degré d'oxydation n donné ou un élément métalloïde tel que Al, Ga, In, Si de degré d'oxydation n donné, les degrés d'oxydation envisageables pour chaque élément métallique ou métalloïde étant connu de l'homme du métier. A titre d'exemple de groupe conforme à cette définition, on peut citer le groupe de formule -Si (OR4) 3_XZX avec x étant un entier allant de 1 à 3. Le greffage chimique avec le substrat en céramique oxyde poreuse se fait avantageusement par les groupes énumérés précédemment. Le complexe selon l'invention comprend un groupe sensibilisateur S du substrat semiconducteur, par exemple du substrat semiconducteur de type N à large bande interdite, qui est la céramique oxyde. Ce groupe peut encore être appelé groupe chromophore sensibilisant ladite céramique. On précise que, selon l'invention, on entend par substance chromophore une substance apte à absorber une lumière dans le domaine IR, UV et visible et à libérer en contrepartie de cette absorption des électrons. Dans le cadre de l'invention, les électrons vont être captés soit par la céramique oxyde (si celle-ci est semi-conductrice N) soit par le ou les polymères conducteurs de l'électricité (si ceux-ci sont des polymères de type N), tandis que les trous de charges laissés par les électrons libérés sont captés soit par la céramique oxyde (si celle-ci est semi-conductrice de type P) soit par le ou les polymères conducteurs de l'électricité (si ceux-ci sont des polymères de type P). Il est entendu qu'une substance chromophore donnée présente une sensibilité spectrale bien déterminée et que le choix de cette substance devra être adaptée à la source de lumière, afin de présenter un rendement d'absorption de lumière aussi performant que possible. Ledit groupe sensibilisateur S peut être choisi par exemple parmi les complexes polypyridiniques avec un métal de transition et les cations organiques tels que les phtalocyanines, les coumarines, et les cyanines. Avantageusement, ledit groupe sensibilisateur est un groupe de formule (II) . H02C 20 Formule(II). Le polymère conducteur de l'électricité C est choisi généralement parmi les poly(acétylène)s, les poly(p-phénylène)s, les poly(p-phénylène vinylène)s), les poly(pphénylène sulfure)s, les poly(pyrrole)s, les 25 poly(thiophène)s, les poly(alkyl thiophène)s, les 15 poly(alcoxy thiophènes), les poly(furane)s, les poly(azulène)s, les poly(azine)s, les poly(aniline)s, les poly(cyanophénylène vinylène)s, les poly(parapyridyl vinylène)s, les poly(dioxythiophènes)("PEDOT") dont le motif répétitif répond à la formule suivante : , et les mélanges et/ou combinaisons et/ou copolymères de ceux-ci (c'est-à-dire les copolymères formés à partir des monomères constituant les polymères ci-dessus, entre eux, ou avec d'autres monomères). Parmi cette liste de polymères, les polymères de type N sont les poly(cyanophénylène vinylène)s et les poly(p-pyridyl vinylène)s. Parmi cette liste de polymères, les polymères de type P sont les poly(p-phénylène)s, les poly(p-phénylène vinylène)s, les poly(p-phénylènesulfures), les polypyrroles, les polythiophènes, les poly(alkylthiophènes) tels que le poly(3-octylthiophène), les poly(alcoxythiophènes), les polyfurannes, les polyazulènes, les polyazines, les polyanilines, et les poly(dioxythiophènes). Avantageusement, ledit polymère conducteur de l'électricité C de type P est un polymère régiorégulier tel qu'un polyalkylthiophène régiorégulier par exemple le poly(3-octylthiophène). Le polymère conducteur de l'électricité C pourra être notamment choisi parmi les polymères 5 suivants : R 0 0 U où n représente un nombre entier de 1 à 10 1 000, de préférence de 5 à 100, et R représente un groupe choisi parmi les groupes alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C, et les groupes alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C. Le groupe espaceur déconjuguant E est un 15 élément structurel fondamental des complexes, colorants, selon l'invention. Par espaceur, on entend généralement un motif constitué d'au moins un atome, séparant deux entités fonctionnelles. 20 Par déconjuguant, on entend généralement que le groupe réalise une rupture de la conjugaison par rupture du recouvrement des orbitales 7t. Les groupes qui peuvent convenir pour de tels groupes espaceurs déconjuguants peuvent être 25 facilement déterminés par l'homme du métier. Ainsi, ledit groupe espaceur déconjuguant E peut être choisi parmi les groupes : --(CH2 ; ùOù; ùO-CH2 ; p où R5 et R6 identiques ou différents sont généralement choisis, entre autres, parmi les groupes alkyles de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C et les groupes alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C ; p est un nombre entier de 1 à 20, de préférence de 1 à 4. Les complexes, colorants, préférés selon l'invention répondant à la formule (III) suivante : Ho2c 15 dans laquelle n représente un nombre entier de 1 à 1 000, de préférence de 5 à 100 ; R représente 20 un groupe alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C, ou un groupe alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C, et E est choisi parmi les groupes ; et -(OH2)2-, R5 et R6 identiques ou différents sont choisis parmi les groupes alkyle de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C et les groupes alcoxy de 1 à24C, de préférence de 1 à 12C. L'invention concerne en outre un procédé de préparation des composés préférés (III) tels que décrits ci-dessus, où E représente -(CH2)2- ou , dans lequel on réalise les étapes successives suivantes : a) - on fait réagir un composé de formule 1 suivante ou de formule 12 suivante : =~ r`3 +1 \ 1.4 ä,.ä< o (r 1 f==v r/ avec un composé de formule 2 suivante : HAL_ R,f},C;` 2 23 R s 2 n dans lesquelles n représente un nombre entier de 1 à 1 000, de préférence de 5 à 100 et R, R5, R6 et R7 identiques ou différents représentent un groupe alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C pour R, et de préférence de 1 à 12C pour R5, R6 et R7, ou un groupe alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C pour R, et de préférence de 1 à 12C pour R5, R6 et R7, de préférence encore R7 est un groupe éthyle, et HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br ; selon une réaction de SONOGASHIRA, dans un mélange de DMF/THF, en présence d'un système catalytique comprenant de l'iodure de cuivre, du [1,1'- bis(diphénylphosphino) ferrocène] dichloro-palladium (II) et de la triéthylamine, pour obtenir respectivement un composé de formule 3 suivante, ou un composé de formule 13 suivante : C\ R,O2C- N Ru/ ùN~ N N 13 R,o2c R6 b) - on fait réagir le composé de formule 3 avec de l'hydrogène dans le THF en présence de palladium sur charbon pour obtenir un composé de formule 4 suivante : R702C R702C c) - on fait réagir le composé de formule 4 ou le composé de formule 13 dans un mélange de THF/H20, avec KCN/LiOH pour obtenir respectivement un composé de formule 5 suivante ou un composé de formule 14 suivante 4 HO2C 5 HO2C 14 Le composé de formule 12 ci-dessus peut 15 être préparé par réaction d'un composé 10 5 où HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br avec un composé 11 R702C-{v ~ R u(DMSO)2CI, R702C yl L'invention concerne en outre un composé HAL 25 R6 R 10 où HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br, qui est un composé intermédiaire nouveau. 15 Les schémas ci-dessous illustrent les voies de synthèse des composés de formule (III) : KCN/LiOH H20/THF H2 Cul/Pd(dppf)Cl2 \ / ùRuùN HAL, _~ /\ n DMF/THF N N R702C HO2C Schéma 1 : synthèse de la molécule 5 (R et R7 représentent une chaîne alkyle ou alcoxy de 1 à 24C 5 et de préférence de 4 à 12C pour R, ou de préférence de 1 à 12C pour R7 ; R7 est, de préférence encore Et). HAL R7O2C NùRu(DMSO)2Cl2 + LiCI, H2O, DMF R,O2c EtOH R,O,C Il R702C u R Cul/Pd(dppf)Cl2 DMF/THF R R,0,C 13 R7= Et, L=C1 KCN/LiOH; THF/H20 14 :R7= H, L=CN 2 Schéma 2 : préparation du composé 14. R, R5, R6, R7 représentent une chaîne alkyle ou alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C pour R, et de préférence de 1 à 12C pour R5, R6 et R7 ; R7 est, de préférence encore Et, et dans le composé 14, R7r à titre d'exception, représente H. Le complexe 1 est préparé selon un protocole de la littérature décrit par Odobel [29] et le polymère 2 est quant à lui obtenu selon une méthodologie publiée par McCullough [30]. Le greffage de 1 sur 2 se fait par une réaction de Sonogashira avec le catalyseur Pd(dppf)C12 (dppf=diphénylephosphoferrocène). La synthèse du complexe 14 est réalisée selon une série de réactions similaire à celle permettant de préparer 5 à partir du complexe 12 et du polymère 2. 12 est préparé à partir du complexe 11 décrit par Odobel [29] (schéma 2) et du ligand 10. Le nouveau ligand 10 est préparé selon la séquence de réaction illustrée au schéma 3. La molécule 9 est synthétisée à partir des précurseurs commerciaux 6 et 7 par condensation de l'aldéhyde 8 et de l'acétyle pyridine 7. La cyclisation de la pyridone 9 par l'acétate d'ammonium conduit à la terpyridine 10. CHO (ii) + N HAL R5 7 8 (i) I HAL'~~~ R 6 R6 HAL HAL HAL " 10 N. R 625 Schéma 3 : synthèse de la terpyridine 10 ; conditions et réactifs : i) 1. Buli, THF, 2. DMF ii) tBuOK, THF iii) NH4OAc, EtOH. HAL représente de préférence Br. Le complexe 12' peut également être facilement obtenu par hydrolyse du complexe 12. Ce complexe peut être utilisé sans greffage de polymère. Néanmoins, le greffage d'un polymère conducteur conformément à l'invention permet d'augmenter sensiblement les rendements photovoltaïques. KCN/LiOH THF/H20 R702C r R702C 12 HO2C 12' R5, R6, R7 sont tels que définis plus haut. De préférence, R7 est éthyle. L'invention concerne aussi un matériau hybride inorganique-organique semiconducteur de type P- N comprenant une céramique oxyde poreuse semiconductrice à laquelle est greffée chimiquement un complexe, colorant, de formule (I) tel qu'il est défini plus haut. Ce matériau est nouveau et présente des propriétés avantageuses liées au complexe de formule (I) qui ont été déjà décrites plus haut. Comme cela a été mentionné précédemment, le substrat est en céramique oxyde poreuse semi-conductrice. Il est entendu que, selon que le ou les polymères conducteurs de l'électricité sont des polymères de type N ou P, la céramique oxyde sera choisie de manière à être de type P ou N, ce choix étant à la portée de l'homme du métier. Les céramiques oxydes peuvent être des céramiques à base de métaux de transition choisis parmi Ti, V, Cr, Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Y, Zr, Nb, Mo, Ru, Rh, Pd, Ag, Cd, Hf, Ta, W, Re, Os, Ir, Pt ou à base de lanthanides, tels que La, Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy , Er, et Yb ou à base d'éléments du groupe IIIA de la classification périodique choisis parmi Al, Ga, In et Ti ou à base d'éléments du groupe IVA de la classification périodique choisis parmi Si, Ge, Sn et Pb ou à base d'éléments du groupe VIA de la classification périodique choisis parmi Se et Te. Les céramiques oxydes peuvent être aussi toutes combinaisons entre métaux de transition, entre lanthanides, entre éléments du groupe IIIA, entre éléments du groupe IVA et éléments du groupe VIA. Au sens de la présente invention, on entend par céramique oxyde poreuse une céramique métallique présentant des atomes d'oxygène et présentant une porosité globalement ouverte. Des céramiques appropriées peuvent être des céramiques oxydes amorphes, nanocristallines et/ou mésoporeuses. Par céramique oxyde amorphe, on entend une céramique ne présentant pas de cristallites ou des cristallites de taille sub-nanométriques. Par céramique oxyde nanocristalline, on entend une céramique présentant des cristallites de l'ordre de quelques nanomètres, par exemple de 2 à 200 nm. Enfin, par céramique oxyde mésoporeuse, on entend une céramique se caractérisant par une importante porosité, avec des tailles de pores allant de 2 à 80 nm et des parois de 5 à 30 nanomètres d'épaisseur. Les pores sont généralement répartis de manière aléatoire avec une distribution très large de la taille des pores, dans la gamme mentionnée ci- dessus. Les céramiques mésoporeuses utilisées selon l'invention sont avantageusement des céramiques mésostructurées , qui se présentent sous forme de réseaux poreux organisés qui présentent un agencement spatial ordonné de mésopores. Cette périodicité spatiale des pores est caractérisée par l'apparition d'au moins un pic à bas angle dans un diagramme de diffusion des rayons X ; ce pic est associé à une distance de répétition qui est généralement comprise entre 2 et 50 nm. Les matériaux mésostructurés se caractérisent par une maximisation de la surface par un volume donné et l'assurance de la continuité du réseau solide selon au moins une direction de l'espace au travers des parois constituant ledit matériau. Un exemple de céramique oxyde poreuse pouvant être utilisée selon l'invention est du dioxyde de titane TiO2. D'autres exemples selon le ZnO ou le SnO2. Parmi les céramiques envisagées dans le paragraphe précédent, l'homme de l'art peut choisir des céramiques de type N (auquel cas le polymère conducteur C greffé par l'intermédiaire du complexe selon l'invention sera un polymère de type P) et ou des céramiques de type P (auquel cas le polymère conducteur greffé par l'intermédiaire du complexe selon l'invention sera un polymère de type N) Dans le matériau hybride, selon l'invention, la surface ainsi que l'intérieur du substrat en céramique poreuse est greffé, par un ou plusieurs complexes définis plus haut qui comportent un polymère conducteur de l'électricité tel que défini ci-dessus. L'invention a également trait à un procédé de préparation du matériau hybride inorganique-organique semiconducteur tel que défini précédemment dans lequel on imprègne une céramique oxyde poreuse semiconductrice par une solution organique comprenant un ou plusieurs complexes de formule (I) tels que définis plus haut. Comme il est précisé plus haut, dans le matériau hybride selon l'invention, une surface en céramique oxyde poreuse est greffée par des composés de formule (I) tel que définis précédemment, lesdits composés se greffant chimiquement à ladite surface de la céramique. Pour obtenir un tel greffage, différentes techniques peuvent être envisagées, en particulier les techniques par voie liquide, c'est-à-dire les techniques d'imprégnation du substrat en céramique oxyde poreuse semiconductrice sus-mentionné avec une solution organique comprenant le ou les composés de formule (I) tels que définis ci-dessus. Ainsi, le greffage chimique à la surface et à l'intérieur de la céramique oxyde poreuse peut s'effectuer par l'une des techniques suivantes : - le trempage-retrait (connu sous la terminologie anglaise dip-coating ) ; - l'enduction centrifuge (connu sous la terminologie anglaise spin-coating ) ; -l'enduction laminaire (connu sous la terminologie anglaise laminar-flow-coating ) ; - la pulvérisation (connu sous la terminologie anglaise spray-coating ) - l'épandage (connu sous la terminologie anglaise soak coating ) ; - l'enduction au rouleau (connu sous la terminologie roll to roll process ) ; - l'enduction au pinceau (connu sous la terminologie anglaise painting coating ) ; - la sérigraphie (connu sous la terminologie anglaise screen printing ). Ces différentes techniques doivent être mises en œuvre pendant une durée appropriée, de manière à permettre un contact optimum du substrat en céramique oxyde poreuse avec la solution organique comprenant le ou les composés (I) aptes à être greffés, de façon à ce que le substrat soit imprégné à la fois à sa surface et en son intérieur et à ce que les composés puissent réagir et se lier chimiquement à la surface et à l'intérieur dudit substrat. Par exemple, cette durée pourra être de 1 à 48 heures, par exemple de 16 heures. Le solvant de ladite solution peut être facilement choisi par l'homme du métier. Ce solvant pourra ainsi être choisi parmi le THF, les alcools aliphatiques de 1 à 4C tels que le méthanol et l'éthanol, les solvants halogénés, et leurs mélanges. La concentration du complexe, colorant (I), dans ladite solution peut être facilement déterminée par l'homme du métier, elle est généralement de 103 à 1 M. La température à laquelle est réalisée l'imprégnation peut être, de même, facilement déterminée par l'homme du métier, elle est généralement de2O à 80 C, de préférence cette imprégnation est réalisée à la température ambiante. Après cette étape de greffage ou fonctionnalisation, le procédé de préparation du matériau hybride inorganique-organique, l'invention peut comprendre une étape de traitement destiné à éliminer les résidus de la réaction de greffage ainsi que les espèces n'ayant pas réagi. Ce traitement peut consister en un rinçage du matériau hybride par un solvant aqueux ou organique qui est de préférence le même solvant que celui utilisé pour le greffage. Enfin, on procède généralement à un séchage du matériau hybride inorganique-organique. Les matériaux hybrides inorganiques-organiques semiconducteurs de l'invention peuvent être utilisés dans différents dispositifs nécessitant la présence d'un matériau semi-conducteur tels que des dispositifs électrochimiques, des dispositifs photo- électrochimiques et des dispositifs de catalyse et en particulier dans des cellules photovoltaïques ou les diodes électroluminescentes. Ainsi, la présente invention a également pour objet une cellule photovoltaïque comprenant : -une première électrode collectrice de courant (dite électrode de travail ) ; - une seconde électrode (dite contre-électrode de travail ) ; -une zone semi-conductrice constituée du matériau hybride semiconducteur tel que défini précédemment, ladite zone étant disposée entre ladite première électrode et ladite seconde électrode. La première électrode, ou électrode de travail comprend une partie conductrice sous forme, par exemple, d'une couche d'oxyde d'étain dopé au fluor, ou d'ITO, cette partie pouvant être déposée sur un support. On précise que par support, on entend, au sens de l'invention, tout substrat, organique ou inorganique, se caractérisant par une transparence au moins égale à 50% dans le spectre solaire. Ce support peut être par exemple en verre transparent. Il est noté que la partie conductrice susmentionnée sera en contact avec la zone semi-conductrice susmentionnée, soit de manière directe, soit par le biais par exemple d'une couche de dioxyde de titane dense, cette dernière permettant d'éviter un contact direct entre l'électrode de travail et la zone semi-conductrice et de ce fait un court-circuit dans la cellule photovoltaïque. Il est précisé également qu'une couche à base de polymère conducteur de l'électricité ou d'une autre molécule conductrice de type P peut être interposée entre ladite zone semi-conductrice en matériau hybride semiconducteur selon l'invention et la seconde électrode (dite contre-électrode de travail ), de manière à éviter un court-circuit dans la cellule photovoltaïque. En effet, généralement, le complexe FSEC de formule (I) est autosuffisant, c'est-à-dire que la longueur de la chaîne du polymère C est suffisante pour sortir des pores du matériau céramique oxyde poreux et assurer le contact avec la seconde électrode. Auquel cas ladite couche de polymère conducteur de l'électricité n'est pas nécessaire. Il est cependant probable que dans certains cas la chaîne C ne soit pas assez longue auquel cas le matériau hybride actif est recouvert d'un matériau solide conducteur de type P (ou N) constitué généralement par un polymère conducteur de l'électricité tel qu'un poly(alkylthiophène) régiorégulier comme le poly(3-octylthiophène) ou par une autre molécule conductrice de type P telle qu'une amine aromatique. De préférence, on choisit pour cette couche supplémentaire un polymère conducteur de l'électricité identique au polymère conducteur de l'électricité C du complexe (I) faisant partie du matériau hybride semiconducteur, tel qu'un poly(3-octylthiophène). Ladite couche supplémentaire optionnelle de polymère semiconducteur de l'électricité peut être préparée par toute technique adéquate par exemple par une technique par voie humide telle que déjà décrite plus haut, par exemple une technique mettant en œuvre une solution du polymère dans un solvant, telle que l'enduction centrifuge. Généralement, la seconde électrode (ou contre-électrode de travail ) se présente sous la forme d'une couche métallique, par exemple une couche métallique à base d'or et/ou de nickel. Les cellules photovoltaïques conçues à partir du matériau hybride inorganique-organique semi-conducteur P-N de l'invention présentent notamment les avantages suivants par rapport aux cellules existantes : 1 - un rendement de photo conversion plus important notamment en ce qui concerne la densité de photocourant, le photo-potentiel et le facteur de 30 forme. 2 - L'absence de problèmes liés à la présence d'un électrolyte liquide, c'est-à-dire que le scellement hermétique des deux électrodes de la cellule ne se pose plus. 3 - Comptabilité de ce type de cellules avec la fabrication de dispositifs sur substrat flexible (plastique par exemple). 4 - Possibilité d'utiliser les cellules en éclairage extérieur en présence d'humidité atmosphérique et où la température peut atteindre 50-60 C. 5 - Possibilité de développement industriel car tous les constituants de la cellule sont des composants de faible coût et compatibles avec les techniques de dépôt en continu (ex. roll to roll). 6 - Possiblité d'utiliser des fils de conducteurs électriques métalliques immergés dans le verre conducteur pour drainer le courant dans le circuit électrique externe. Les avantages de ces cellules sont notamment liés à la mise en oeuvre du matériau hybride tel que décrit plus haut, et à l'utilisation du complexe (I) tel que décrit ci-dessus. En se référant à la figure 1, on voit une 25 cellule photovoltaïque conforme à la présente invention désignée par la référence générale 1. La cellule 1 comprend un support 3 transparent en verre recouvert sur une face 5 par une couche conductrice transparente 7, cette couche pouvant être à base d'oxyde d'étain dopé au fluor ou d'ITO. Le support revêtu de la couche conductrice transparente fait office d'électrode collectrice de courant (dite première électrode selon la terminologie employée ci- dessus). Une couche dense de dioxyde de titane 9 est déposée sur la couche conductrice transparente 7. Sur cette couche dense est disposée une couche de matériau semi-conducteur 11, ledit matériau semi-conducteur correspondant au matériau hybride inorganique-organique semi-conducteur P-N de l'invention. Sur cette couche en matériau semi-conducteur 11 est déposée une couche en polymère conducteur 13 (cette couche peut être éventuellement omise), sur laquelle est déposée une couche métallique 15, par exemple une couche à base d'or et/ou de nickel et/ou d'argent et/ou d'aluminium. La couche éventuelle en polymère conducteur 13, prise en sandwich entre la couche en matériau semi-conducteur 11 et la couche métallique 15, permet de limiter les phénomènes de court circuit. La couche métallique 15 fait office de contre-électrode (dite seconde électrode selon la terminologie employée ci-dessus). La figure 2 représente une partie agrandie de la couche en matériau semi-conducteur 11 et montre plus précisément l'interface entre la surface du substrat en céramique oxyde poreuse et le complexe de formule (I) selon l'invention : FSEC. Sur cette figure, la référence 17 désigne une surface de la paroi d'un pore de la céramique oxyde poreuse semiconductrice. La surface 17 est sensibilisée par greffage des composés de formule (I) selon l'invention. Lorsqu'un rayon lumineux atteint la substance chromophore (ledit rayon lumineux étant représentée par une flèche hv), l'énergie lumineuse qu'il transporte sous forme de photons est absorbée par la substance chromophore. Celle-ci se libère d'un électron e- qui est directement, dans ce cas de figure, capté par la céramique oxyde poreuse, tandis que le trou de charge symbolisé + créé de manière concomittante à l'électron est capté par le polymère conducteur. Il y a ainsi une dissociation de la paire électron-trou sans recombinaison et donc création d'un courant électrique au sein de matériau. La connexion, selon l'invention, par une liaison covalente, entre le sensibilisateur et la céramique d'une part, et avec le polymère conducteur d'autre part, permet une meilleure injection des charges dans les matériaux semiconducteurs (céramique et polymère). Les cellules photovoltaïques de la présente invention peuvent être préparées de la façon suivante : une étape de dépôt sur un support recouvert éventuellement d'une couche conductrice transparente d'un film de céramique oxyde, ledit dépôt pouvant se faire par des techniques sous vide ou par voies humides précédemment décrites, ces deux types de procédés étant à la portée de l'homme du métier ; la mise en œuvre du procédé de 30 préparation du matériau semi-conducteur PN tel que défini précédemment, de manière à obtenir à partir du film de céramique oxyde susmentionné ledit matériau semi-conducteur; - éventuellement, une étape de dépôt sur la couche en matériau semiconducteur d'une couche en polymère conducteur de l'électricité, de préférence, identique à celui constitutif du matériau hybride inorganique-organique semi-conducteur P-N de l'invention, ladite couche étant déposée par des techniques par voie humide précédemment décrites, à la portée de l'homme du métier ; - une étape de dépôt d'une couche métallique telle que définie précédemment sur la couche en matériau semi-conducteur ou le cas échéant sur la couche en polymère conducteur de l'électricité. La présente invention va maintenant être décrite par rapport à un exemple de réalisation. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 correspond à une vue en coupe d'une cellule photovoltaïque de l'invention, déjà décrite. La figure 2 correspond à une partie agrandie d'une partie de la cellule representée sur la 25 figure 1, cette partie étant décrite ci-dessus. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples ci-dessous, donnés à titre illustratif et non limitatif. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Exemple 1 : synthèse du complexe 5 50 mg (0,06 mmol, 1 éq.) de complexe 1 tel que décrit plus haut dissous dans 2 mL de DMF distillé et 600 mg (0,12 mmol, 2 éq.) de polymère 2 tel que décrit plus haut et (où R est un groupe n-octyle et n=40) dissous dans 10 mL de THF distillé sont introduits dans un tube scellé. Après 3 dégazages sous argon, 9,5 mg (0,013 mmol, 0,2 éq.) de [1,1'- bis (diphénylphsophino)ferrocène] dichloro-palladium (II), 2,5 mg (0,013 mmol, 0,2 éq.) de iodure de cuivre et 0,5 mL de triéthylamine sont ajoutés. Le mélange est chauffé à 90 C pendant 20 heures. Après refroidissement du milieu, le solvant est évaporé sous pression réduite. Le produit obtenu est purifié par 2 chromatographies successives sur alumine (colonne 1 éluant : gradient méthanol dans le chloroforme : de 0 à 5%, colonne 2 éluant : gradient méthanol dans le chloroforme : de 0 à 1%) pour donner un solide violet noir (70 mg, 20%). RMN'H : (300 MHz dans CDC13, 8ppm) 10,56 (d, J3=6 Hz, 1H), 9,06 (s, 1H), 8,78 (s, 1H), 8,39 (s, 2H), 8,29 (d, J3=7,5 Hz, 2H), 7,86 (m, 3H), 7,72 (d, J3=5,4 Hz, 1H), 7,51 (d, J3=5,7 Hz, 2H), 7,27-7,16 (m, 3H), 6,98 (s, 38H), 4,63 et 4,39 (2q, 4H), 2,89 (m, 76H), 1,71-1,31 (m, 462H), 0,93 (t, 114H). UV-Visible (THF, ?maxen nm) : 265, 303, 445, 552. Synthèse de l'intermédiaire 4 130 mg (0,02 mmol, 1 éq.) de complexe 3 tel que décrit plus haut, où R est un groupe n-octyle et n=40, dissous dans 12 mL de THF distillé sont introduits dans un tricol. Après un dégazage sous argon, 20 mg (0,06 mmol, 3 éq.) de palladium sur charbon à 20% sont ajoutés avant l'introduction du dihydrogène. Le milieu réactionnel est agité pendant 14 heures à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite et le produit bruit est purifié sur sephadex pour donner un solide violet noir (130 mg, quantitatif). RMN'H : (300 MHz dans CDC13r 8ppm) 6,98 (s, 38H), 2,89 (m, 76H), 1,71-1,31 (m, 456H), 0,93 (t, 114H). UV-Visible (THF, ?maxen nm) 265, 303, 445 Synthèse du complexe 5 150 mg (0,02 mmol, 1 éq.) de complexe 4 tel que décrit plus haut où R est un groupe n-octyle et n=40 dissous dans 10 mL de THF, 3 mL d'une solution de LiOH 0,2M et 20 mg (0,6 mmol, 30 éq.) de KCN sont introduits dans un ballon. Après 6 heures de chauffage à 90 C, le solvant est évaporé sous pression réduite. Le produit obtenu est purifié sur sephadex pour donner un solide violet noir (150 mg, quantitatif) qui est le complexe 5 dont la formule a déjà été donnée plus haut, où R est un groupe n-octyle et n=40. RNN1H : (300 MHz dans CDC13, 8ppm) 6,98 (s, 38H), 2,89 (m, 76H), 1,71-1,31 (m, 456H), 0,93 (t, 114H). UV-Visible (THF, 2maxen nm) : 265, 303, 445 Exemple 2 : synthèse du complexe 12' Synthèse de l'intermédiaire 4-bromo-2,5-diméthylbenzaldéhyde 8 : Dans un tube de schlenck sous argon, 4 g (15 mmol., 1 éq.) de 1,4-dibromo-2,5-diméthylbenzène sont solubilisés dans 50 mL de THF distillé. Le milieu est alors refroidi à -78 C puis 6, 6 mL (16,6 mmol., 1,1 éq.) de BuLi (2,5M dans l'hexane) sont ajoutés goutte à goutte. Après 1 heure d'agitation à cette température, 5,3 mL (68 mmol., 4,5 éq.) de DMF fraîchement distillé sont ajoutés. Le milieu réactionnel est de nouveau agité à cette température pendant 1 heure, puis remonte jusqu'à la température ambiante pendant la nuit. Ensuite, le milieu est dilué avec une solution de chlorure d'ammonium puis extrait 3 fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium, et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : acétate d'éthyle/éther de pétrole : 80/20) pour donner un solide blanc (m : 1,3 g, Rdt : 40%). (300 MHz dans CDC13, 8ppm) 10,20 (s, 1H), 7,62 (s, 1H), 7,46 (s, 1H), 2,62 (s, 3H), 2,42 (s, 3H). Synthèse de l'intermédiaire 4'-(1-bromo-2,5-diméthyl-4-phényl) 2,2',6',2" terpyridine 10 : Dans un tricol, 0,57 g (4,7 mmol., 2 éq.) d'acétylpyridine sont additionnés à une suspension de 0,8 g (7 mmol. , 3 éq.) de tert-butanolate de potassium dans 30 mL de THF distillé. Après 30 minutes sous agitation à température ambiante, 0,53 g (2,3 mmol., 1 éq.) de 4-bromo-2,5-diméthylbenzaldéhyde sont ajoutés goutte à goutte dans 5 mL de THF distillé. Après 20 heures d'agitation sous argon, 1,8 g (23 mmol, 10 éq.) d'acétate d'ammonium en solution dans un mélange d'éthanol (10 mL) et d'acide acétique (5 mL) sont ajoutés. Le milieu réactionnel est alors chauffé à 80 C pendant 6 heures. Le mélange est refroidi et versé sur un mélange glace+eau (100 g). Le précipité formé est filtré et lavé à l'éther diéthylique. La phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. Le résidu et le précipité sont réunis et purifiés par chromatographie sur colonne d'alumine (dépôt solide, éluant : gradient d'acétate d'éthyle dans l'éther de pétrole : de 0 à 30%) pour donner un solide blanc (m : 350 mg, Rdt : 36%). RNIld1H : (300 MHz dans CDC13, Sppm) 8,70 (d, J3=3,9 Hz, 2H), 8,67 (d, J3=7, 8 Hz, 2H), 7,88 (dd, J4 = 1,2 Hz, J3=7,8 Hz, J3=7, 8 Hz, 2H), 7,48 (s, 1H), 7,34 (ddd, J4=1 Hz, J3=4,8 Hz, J3=7,8 Hz, 2H) 7,24 (s, 1H), 2,40 (s, 3H), 2,31 (s, 3H). Synthèse de l'intermédiaire 12 : 60 mg (0,14 mmol, 1 éq.) de 4'-(1-bromo-2,5-diméthyl-4-phényl)-2,2',6',2" terpyridine solubilisé dans un minimum de THF, 159 mg (0,26 mmol, 1,8 éq.) de dichloro bis diméthylsulfoxyde (4,4'- dicarboxylate de diéthyl-2,2'-bipyridine) ruthénium (II) solubilisé dans 8 mL d'éthanol et 30 mg (0,72 mmol, 5 éq.) de chlorure de lithium dissous dans 0,5 mL d'H2O sont introduits dans un ballon de 25 mL. Le mélange est chauffé au reflux de l'éthanol pendant 16 heures. Après refroidissement du milieu, le solvant est évaporé sous pression réduite. Le produit obtenu est solubilisé dans un minimum d'acétone puis l'ajout d'une solution saturé en tétrafluoroborate de sodium entraîne la précipitation d'un solide rose isolé par filtration. Le produit obtenu est de nouveau solubilisé dans un minimum dichlorométhane et d'acétone puis précipité par ajout d'éther diéthylique pour donner un solide rose (61 mg, 45%). RbIId1H : (300 MHz dans CDC13r Sppm) 10,6 (d, J3=5,7 Hz, 2H), 9,04 (s, 2H), 8,74 (s, 2H), 8,37 (d, J3=4,8 Hz, H), 8,31 (s, 2H), 8,26 (d, J3=8, 1 Hz, 2H), 7,92 (d, J3=5,7 Hz, 2H), 7,83 (m, 3H), 7,61 (s, 1H), 7, 48 (m, 3H), 7,17 (t, J-3 et J3=5,8 Hz, 2H), 4,64 (q, 2H), 4,35 (q, 2H), 2,46 et2,44 (2s, 6H), 1,51 (t, 3H), 1,31 (t, 3H).30 Synthèse du complexe 12' . Dans un ballon de 25 mL, 1 mL d'une solution d'hydroxyde de lithium à 4M est ajouté à 9 mg de complexe 12 et 3 mg de cyanure de potassium dissous dans 3 mL de DMF. Le milieu réactionnel est chauffé à 120 C pendant 16 heures. Après retour à température ambiante, l'ajout d'éther diéthylique entraîne la précipitation d'un solide orange. Le produit est filtré, solubilisé dans un minimum de méthanol puis reprécipité par ajout de quelques gouttes de HBF4 puis d'eau. Le produit est purifié sur sephadex pour donner un solide orange (m : 7,7 mg, Rdt : 86%). RMN'H : (300 MHz dans MeOD, Sppm) 10,3 (d, J3=5,7 Hz, 2H), 9,04 (s, 2H), 8,74 (s, 2H), 8,37 (d, J3=4,8 Hz, 1H), 8,31 (s, 2H), 8,26 (d, J3=8,1 Hz, 2H), 7,92 (d, J3=5,7 Hz, 2H), 7,83 (m, 3H), 7,61 (s, 1H), 7,84 (m, 3H), 7,17 (t, J3 et J3=5,8 Hz, 2H), 2,46 et 2,44 (2s, 6H). UV-Visible (THF, ?maxen nm) : 283, 305, 495 Exemple 3 : Fabrication de cellules photovoltaïques Une plaque de verre conductrice (SnO2 dopé au fluor), sur laquelle a été déposée une couche de TiO2 dense, est lavée à l'eau, rincée à l'acétone et à l'éthanol puis séchée sous un flux d'azote. Ensuite, un film transparent de nanoparticules de TiO2 est déposé par enduction centrifuge à partir d'une solution de dioxyde de titane fournie par la société Solaronix. Après 5 minutes de séchage à l'air ambiant, le substrat est chauffé à 450 C pendant 30 minutes. L'épaisseur du film de TiO2 obtenu est d'environ 1,5 }gym. La plaque est immergée dans une solution de complexe colorant (conditions dans le tableau suivant) pendant 16 heures avant d'être rincée avec le même solvant, et séchée. colorant solvant concentration température 5 THF 2.10-3M 60 C 12' EtOH/MeOH 3.104M 25 C (90/ 10) Ensuite, une solution à 35 g. L-1 de poly(3- octylthiophène) dans le toluène est déposée par enduction centrifuge. Pour terminer, la cellule est recouverte d'une couche d'or de 200 nm déposée par PVD. Exemple 4 : performances des cellules photovoltaïques Les résultats des performances photovoltaïques des cellules sèches basées sur les colorants 12' et sur les complexes 5 sont consignés dans le tableau 1 ci-dessous. Complexe *Voc (V) *Isc *ff (%) *rl (%) (MA. cm) 5 0,71 0,53 60 0,22 12' 0,68 0,30 26 0,05 Tableau 1 : *Moyenne de 5 mesures indépendantes, Voc = tension de circuit ouvert, Isc courant de court circuit et ff = facteur de forme.20 Ces mesures montrent clairement que la mise en oeuvre dans des cellules photovoltaïques d'un complexe colorant qui comprend un lien chimique entre le groupe sensibilisateur et la chaîne de polymère conducteur comme c'est le cas dans le complexe 5 conforme à l'invention, permet de quadrupler le rendement de la cellule photovoltaïque par rapport à une cellule photovoltaïque où l'on met en oeuvre un complexe-colorant non-conforme à l'invention et ne comprenant pas un tel lien chimique, un tel espaceur, entre le groupe sensibilisateur et le polymère conducteur. Le courant débité, le photo-potentiel et le facteur de forme sont tous les trois améliorés par la mise en oeuvre du complexe et du nouveau matériau hybride selon l'invention. 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Complexe de formule (I) dans laquelle :- F représente un ou plusieurs groupes aptes à se greffer chimiquement à un substrat en céramique oxyde poreuse semiconductrice ;- S représente un groupe sensibilisateur d'une céramique oxyde poreuse semiconductrice ;- C est un polymère conducteur ;- E est un groupe espaceur déconjuguant permettant d'isoler électriquement le sensibilisateur (S) du polymère conducteur électronique (C).Son procédé de préparation.Matériau hybride inorganique-organique semiconducteur P-N comprenant un substrat en céramique oxyde poreuse auquel est greffé chimiquement un complexe de formule (I).Cellule photovoltaïque comprenant ledit matériau.
1. Complexe de formule (I) F dans laquelle : - F représente un ou plusieurs groupes aptes à se greffer chimiquement à un substrat en 10 céramique oxyde poreuse semiconductrice ; - S représente un groupe sensibilisateur d'une céramique oxyde poreuse semiconductrice ; - C est un polymère conducteur ; - E est un groupe espaceur déconjuguant 15 permettant d'isoler électriquement le sensibilisateur (S) du polymère conducteur électronique (C). 2. Complexe selon la 1, dans lequel ladite céramique oxyde poreuse semiconductrice 20 est une céramique semiconductrice de type n ou p, à large bande interdite. 3. Complexe selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le ou les 25 groupes F aptes à se greffer chimiquement à la céramique oxyde poreuse semiconductrice sont : - COOR1 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; 30 - COC1 ; C E- COCH2C0-R1 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - PO(OH)2, -PO(0R2) (OH) ou -PO (OR2) (OR3) avec R2 et R3, identiques ou différents, représentant un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - CO(NHOH) ; - M(OR4)m_XZX avec x étant un entier allant de 1 à (m-1), M étant un métal ou un métalloïde, m étant un degré d'oxydation de M, R4 représentant un atome d' hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, un groupe phényle, un cation métallique monovalent, ou un groupe de formule N+R14r avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe phényle, et Z représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, un groupe phényle ou un atome d'halogène; -SO3M' avec M' représentant un atome d'hydrogène, un cation métallique monovalent ou un groupe de formule N+R14 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - B(OM')2 avec M' représentant un atome d'hydrogène, un cation métallique monovalent ou un groupe de formule N+R14 avec R1 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbone ou un groupe phényle ; - OH ; et les combinaisons de ceux-ci. 4. Complexe selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit groupe sensibilisateur S est choisis parmi les complexes polypyridiniques avec un métal de transition et les cations organiques tels que les phtalocyanines, les coumarines, et les cyanines. 5. Complexe selon la 4, dans 10 lequel ledit groupe sensibilisateur est un groupe de formule : Ho2c Formule(II). 15 6. Complexe selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit polymère conducteur de l'électricité C est choisi parmi les poly(acétylène)s, les poly(p-phénylène)s, les poly(p- 20 phénylène vinylène)s), les poly(p-phénylène sulfure)s, les poly(pyrrole)s, les poly(hiophène)s, les poly(alkyl thiophène)s, les poly(furane)s, les poly(alcoxy thiophène)s, les poly(azulène)s, les poly(azine)s, les poly(aniline)s, les poly(cyanophénylène vinylène)s, les 25 poly(parapyridyl vinylène)s, les poly(dioxythiophène)s ("PEDOT"),et les mélanges et/ou combinaisons et/ou copolymères de ceux-ci. 7. Complexe selon la 6, dans lequel ledit polymère conducteur de l'électricité C est un polymère régiorégulier. 8. Complexe selon la 7, dans lequel ledit polymère conducteur de l'électricité est choisi parmi les polymères suivants : ~~ l fj ~ S 1/ N 1` ~/ '^ ~`S ` //n H R R 0 0 où n représente un nombre entier de 1 à 1 000, de préférence de 5 à 100, et R représente un groupe choisi parmi les groupes alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C, et les groupes alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C. 9. Complexe selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le groupe espaceur déconjuguant E est choisi parmi les groupes : 20ùOù; ùO-CH2 ; où R5 et R6 identiques ou différents sont choisis parmi des groupes alkyles de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C, et les groupes alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C ; p est un nombre entier de 1 à 20, de préférence de 1 à 4. 10. Complexe selon la 1 qui 10 répond à la formule (III) suivante : HO2c 15 dans laquelle n représente un nombre entier de 1 à 1 000, de préférence de 5 à 100 ; R représente un groupe alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C, ou un groupe alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 20 12C, et E est choisi parmi les groupes 15choisis parmi les groupes alkyle de 1 à 24C, de préférence de 1 à 12C, et les groupes alcoxy de 1 à 5 24C, de préférence de 1 à 12C. 11. Procédé de préparation d'un complexe de formule (III) selon la 10, où E représente -(OH2)2-, ou dans lequel on réalise les étapes successives suivantes : a) - on fait réagir un composé de formule 1 suivante, ou un composé de formule 12 suivante : Cr {N r rJ r 4 ri r HAL R702C R6 R5 et ; R6 ; et - (CH2) 2-, identiques ou différents sont 41 RuM f -- ~~ HAL i t~---r }f u ra-;. 1avec un composé de formule 2 suivante : 2 dans lesquelles n représente un nombre entier de 1 à 1 000, de préférence de 5 à 100, et R, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C pour R, et de préférence de 1 à 12C pour R5, R6 et R7, ou un groupe alcoxy de 1 à 24C, de préférence de 4 à 12C pour R, et de préférence de 1 à 12C pour R5, R6 et R7, de préférence encore R7 est un groupe éthyle, et HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br ; selon une réaction de SONOGASHIRA, dans un mélange de DMF/THF, en présence d'un système catalytique comprenant de l'iodure de cuivre, du [1,1'-bis(diphénylphosphino) ferrocène] dichloro-palladium (II) et de la triéthylamine, pour obtenir respectivement un composé de formule 3 suivante, ou un composé de formule 13 suivante : R R702Cb) - on fait réagir le composé de formule 3 avec de l'hydrogène dans le THF en présence de palladium sur charbon pour obtenir un composé de formule 4 suivante : HO2C559 R702C c) - on fait réagir le composé de formule 4 ou le composé de formule 13 dans un mélange de THF/H20 avec KCN/LiOH pour obtenir respectivement un composé de formule 5 suivante ou de formule 14 suivante : 4 Ho2c HO2C 14 12. Procédé selon la 11, dans 15 lequel le composé de formule 12 est préparé par réaction d'un composé de formule 10 5 1015où HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br avec un composé de formule 11 R70,C ti 13. Composé de formule 10 HA L Re N où HAL représente un atome d'halogène, de préférence un atome de Br. 14. Matériau hybride inorganique-organique semiconducteur P-N comprenant un substrat en céramique oxyde poreuse auquel est greffé chimiquement un R,O,Cù(\ N R u(DMSO)2Cl2 60complexe de formule (I), selon l'une quelconque des 1 à 10. 15. Matériau selon la 14, dans lequel la céramique oxyde poreuse est choisie parmi des céramiques à base de métaux de transition choisis parmi Ti, V, Cr, Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Y, Zr, Nb, Mo, Ru, Rh, Pd, Ag, Cd, Hf, Ta, W, Re, Os, Ir, Pt ou à base de lanthanides, tels que La, Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy , Er, et Yb ou à base d'éléments du groupe IIIA de la classification périodique choisis parmi Al, Ga, In et Tl ou à base d'éléments du groupe IVA de la classification périodique choisis parmi Si, Ge, Sn et Pb ou à base d'éléments du groupe VIA de la classification périodique choisis parmi Se et Te. 16. Matériau semi-conducteur selon l'une quelconque des 14 et 15, dans lequel la céramique oxyde poreuse est une céramique mésoporeuse. 17. Matériau semi-conducteur selon la 16, dans lequel la céramique mésoporeuse est mésostructurée. 25 18. Matériau semi-conducteur selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel la céramique est du dioxyde de titane TiO2. 19. Procédé de préparation du matériau 30 hybride inorganique-organique semiconducteur selon l'une quelconque des 14 à 18, dans20lequel on imprègne une céramique oxyde poreuse semiconductrice par une solution organique ayant un plusieurs complexes de formule (I). 20. Cellule photovoltaïque comprenant : - une première électrode collectrice de courant (dite électrode de travail ) ; - une seconde électrode (dite contre-électrode de travail ) ; - une zone semi-conductrice constituée d'un matériau tel que défini selon l'une quelconque des 14 à 18, ladite zone étant disposée entre ladite première électrode et ladite seconde électrode.15
C,H
C08,C04,C09,H01
C08G,C04B,C09B,H01L
C08G 75,C04B 35,C04B 38,C09B 69,H01L 31
C08G 75/06,C04B 35/46,C04B 38/00,C09B 69/10,H01L 31/0256
FR2888313
A1
GENERATEUR D'AZOTE PAR DISTILLATION CRYOGENIQUE
20,070,112
La présente invention est relative à un . La demande de brevet EP-A-1 035 391 décrit un procédé d'épuration d'air haute pression. L'invention consiste à appliquer cette idée aux petits générateurs d'azote. Comme les coûts énergétiques seront élevés, il y aura une production d'azote liquide pour en tirer avantage. Selon l'invention, le procédé tient en froid par détente de gaz dans les vannes. L'investissement est réduit par rapport à celui d'une turbine. De l'air liquide et de l'air gazeux sont envoyés à la colonne. Selon un objet de l'invention, il est prévu un procédé de production d'azote par distillation cryogénique dans lequel i) on comprime de l'air, on l'épure et on le refroidit ii) on envoie une première partie de l'air à une vanne sous forme gazeuse et on envoie la première partie détendue à une colonne de distillation iii) on envoie une deuxième partie de l'air à une vanne sous forme liquide et on envoie la deuxième partie détendue à la colonne de distillation iv) on envoie un liquide de cuve de la colonne à un condenseur de tête de celle-ci v) on soutire de l'azote gazeux et de l'azote liquide en tête de la colonne comme produits. Eventuellement - aucun débit du procédé n'est détendu dans une turbine. - aucun débit liquide n'est rajouté à la colonne. L'invention sera décrite en plus de détail en se référant à la figure unique. De l'air 1 est comprimé dans le compresseur 3 jusqu'à une pression d'environ30 bar et envoyé au refroidisseur 5. L'eau contenue dans l'air s'y condense et est purgée. Ensuite l'air 1 passe à l'unité d'épuration 7. L'air épuré est envoyé à la ligne d'échange 9. Une partie de l'air 13 est refroidie à son point de rosée, détendu dans une vanne 17 et envoyé en bas de la colonne 21. le reste 15 de l'air poursuit son refroidissement dans la ligne d'échange 9 et se liquéfie. L'air liquéfié se détend dans une vanne 19 et est envoyé à la colonne 21 quelques plateaux théoriques au-dessus du point d'entrée du débit 13. Un liquide enrichi en oxygène 25 est soutiré en cuve de la colonne 21, détendu dans une vanne 27 et envoyé au condenseur 23 en tête de la colonne 21. Le liquide vaporisé 31 est envoyé à la ligne d'échange et sert ensuite à régénérer l'unité d'épuration 7. De l'azote gazeux 29 est soutiré en tête de la colonne 21, chauffé dans la ligne d'échange et envoyé au client comme produit. De l'azote 33 est soutiré sous forme liquide de la tête de la colonne et peut être stocké. L'appareil n'est pas tenu en froid par une turbine ou un envoi de liquide de biberonnage mais par la seule détente Joule Thomson dans les diverses vannes
Dans un procédé de production d'azote par distillation cryogénique, on comprime de l'air, on l'épure et on le refroidit, on envoie une première partie (13) de l'air à une vanne (17) sous forme gazeuse et on envoie la première partie détendue à une colonne de distillation, on envoie une deuxième partie (15) de l'air à une vanne (19) sous forme liquide et on envoie la deuxième partie détendue à la colonne de distillation (21), on envoie un liquide de cuve (25) de la colonne à un condenseur de tête (23) de celle-ci et on soutire de l'azote gazeux (29) et de l'azote liquide (33) en tête de la colonne comme produits.
1. Procédé de production d'azote par distillation cryogénique dans lequel i) on comprime de l'air, on l'épure et on le refroidit ii) on envoie une première partie (13) de l'air à une vanne (17) sous forme gazeuse et on envoie la première partie détendue à une colonne de distillation iii) on envoie une deuxième partie (15) de l'air à une vanne (19) sous forme liquide et on envoie la deuxième partie détendue à la colonne de distillation (21) iv) on envoie un liquide de cuve (25) de la colonne à un condenseur de tête (23) de celle-ci v) on soutire de l'azote gazeux (29) et de l'azote liquide (33) en tête de la colonne comme produits. 2. Procédé selon la 1 dans lequel aucun débit du procédé n'est détendu dans une turbine. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel aucun débit liquide n'est rajouté à la colonne.
F
F25
F25J
F25J 3
F25J 3/04
FR2898934
A1
DISPOSITIF DE SECURISATION D'ECHELLE.
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif de stabilisation d'échelle pour travail en hauteur. Dans de très nombreux cas de réparations d'entretien, ou de pose de matériel il est nécessaire d'avoir recourt à l'utilisation d'une échelle. Les intervenants, qu'ils soient professionnels ou simples propriétaires du bâtiment doivent être sécurisés. L'utilisateur qui monte en haut de l'échelle ne dispose pas de dispositif de sécurité. Pour travailler en sécurité il est nécessaire de fixer le haut de l'échelle à la base de la toiture par l'intermédiaire de corde. Lors de cette opération l'utilisateur n'est pas sécurisé. C'est seulement après cette première opération que l'utilisateur peut ensuite intervenir en sécurité. Il s'agit d'un dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur comprenant un moyen de positionnement, sur un point d'appui, de l'échelle à stabiliser au haut de laquelle ledit moyen de positionnement est fixé, un moyen de stabilisation relié en rotation à la base dudit moyen de positionnement, le mouvement dudit moyen de stabilisation étant manipulé depuis la base de l'échelle par un moyen de commande à distance. Avantageusement, ledit moyen de positionnement se fixe sur le haut de l'échelle par encastrement sur au moins deux barreaux de ladite échelle. Préférentiellement, ledit moyen de positionnement est inclinable de telle sorte qu'il s'adapte à toute forme et inclinaison dudit point d'appui. Selon un mode de réalisation, ledit moyen de stabilisation est relié audit moyen de positionnement par un moyen de rotation les rendant solidaires en leur base. Selon une variante de réalisation, ledit moyen de commande à distance est 5 fixé à hauteur d'homme à la base de l'échelle à stabiliser par encastrement sur au moins un barreau de ladite échelle. De préférence, ledit moyen de commande à distance est relié par un moyen de liaison à l'extrémité opposée à l'axe de rotation dudit moyen de stabilisation. Selon un autre mode de réalisation, ledit moyen de stabilisation est rabattu 10 par ledit moyen de commande à distance sur la partie opposée dudit point d'appui à la partie dudit point d'appui sur laquelle repose ledit moyen de positionnement stabilisant ainsi l'échelle sur ledit point d'appui. De préférence, les éléments du moyen de positionnement et du moyen de stabilisation en contact avec ledit point d'appui sont constitués d'au moins un moyen 15 de protection dudit point d'appui. Un objet principal de l'invention est de proposer un dispositif sécurisé pour travailler en hauteur. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif solide, efficace, rapide à monter et fiable. 20 Un objet de l'invention est de proposer un dispositif qui ne nécessite pas d'engins mécaniques on la construction d'échafaudages. La mise en oeuvre du dispositif étant à la fois fiable et peu coûteuse. j 3 Un objet de l'invention est de proposer un dispositif qui s'adapte sur tout type d'échelle et qui puisse trouver un point de blocage aussi bien sur la partie basse de la toiture, sur un appui de fenêtre ou toute partie en saillie du bâtiment. Dans un aspect principal, l'invention est un dispositif qui comporte un moyen 5 de blocage et un moyen pour positionner ce moyen de blocage pour stabiliser le haut de l'échelle et ce à partir d'une position au ras du sol . Dans un aspect de l'invention l'utilisateur assemble avec facilité le dispositif selon l'invention sur la partie haute de l'échelle sur les deux premiers échelons, il installe l'ensemble mousqueton (17) et chaîne (18) sur la mâchoire, ensuite 10 l'utilisateur positionne l'échelle en appui sur le bord de la toiture ou contre l'appui de fenêtre. Dans un aspect de l'invention l'utilisateur assemble avec facilité le dispositif de fermeture fig 5 de la mâchoire sur une partie basse de l'échelle entre deux échelons. 15 Dans un aspect, l'invention est adaptable à toute sorte de bas de toiture. Une particularité de l'invention est de comprendre un dispositif léger muni d'un système d'articulation pour s'adapter à toute épaisseur de bas de toiture. Dans un aspect de l'invention, le système de fermeture de la mâchoire peut s'adapter à tout type d'échelle. 20 Dans un aspect de l'invention le système de blocage de la mâchoire se fait par l'intermédiaire de la chaîne (18). Dans l'aspect de l'invention la pression de serrage de la mâchoire se fait par l'intermédiaire d'un ressort fig 6. 4 Les figures annexées représentent un mode particulier de l'invention sur lesquelles : - La figure 1 représente en vue de face le dispositif selon l'invention monté sur une échelle, - La figure 2 représente la ferrure fixe de la mâchoire se fixant à la partie haute de 5 l'échelle. - La ligure 3 représente le goujon d'axe de la mâchoire, reliant la partie mobile à la partie fixe de la mâchoire permettant son articulation. - La figure 4 représente la ferrure articulée de la mâchoire. - La figue 5 représente l'ensemble levier permettant la fermeture de la mâchoire . 10 - La figure 6 représente un ressort adapté pour assurer la pression de serrage de la mâchoire. - La figure 7 représente un ensemble chaîne mousqueton reliant l'ensemble mâchoire au levier de fermeture. 15 La figure 1 représente en vue de face le dispositif selon l'invention. Le dispositif est installé sur la partie haute de l'échelle, sur les deux premiers échelons par l'intermédiaire des ferrures (1) et se bloquant à l'échelle à l'aide des vis. (6). La figure 2 représente la partie fixe de la mâchoire comprenant une partie 20 métallique (2) venant en appui sur la base supérieure de la toiture protégée par une mousse (7). Une ferrure (3), reliant la partie métallique (2) aux ferrures (1) avec un angle ouvert permettant de s'adapter à toute inclinaison de la toiture. Sur la ferrure (1), 4 représente les pivots ou vient se loger le goujon (fig. 3). Des percements taraudés (5) servent au blocage de l'invention sur les échelons par 5 l'intermédiaire des vis (6). La figure 3 représente un goujon reliant la partie fixe (fig. 2) de la mâchoire à la partie mobile (fig. 4) de la mâchoire permettant l'articulation de la mâchoire. La figure 4 représente la partie mobile de la mâchoire, elle est composée : -D'une ferrure (8) venant en appui sur la partie base inférieure de la toiture, protégée par une mousse (7). - D'une ferrure creuse (10) venant se loger entre les pivots (4), l'articulation s'effectuant par l'intermédiaire du goujon (fig.3). - D'une ferrure avec boucle (9) permettant la fixation de l'ensemble mousqueton (17) chaîne fig. (18). La figure 5 représente un ensemble ferrure levier venant se fixer à une certaine hauteur sur deux échelons de l'échelle par l'intermédiaire de la ferrure (14) le blocage s'effectuant à l'aide des vis (6). Toute intervention à partir d'une échelle devient dangereuse tant que celle-ci ne se trouve pas solidaire avec son point d'appui. Cela était possible en montant en haut de l'échelle pour la stabiliser par l'intermédiaire d'une corde mais cette intervention est dangereuse. 6 D'où nécessité de l'invention car cette intervention se réalise à partir du sol. Pour ce faire : l'échelle étant allongée sur le sol , par une manipulation rapide, il suffit d'engager l'invention (fig. 2) à la partie supérieure de l'échelle sur les deux échelons et faire le blocage sur les échelons par les vis de blocage (6), adapter l'ensemble chaîne mousqueton (fig. 7) à la boucle (9). Ensuite il suffit de positionner l'échelle verticalement et la mettre en appui contre le bas de toiture ou l'appui de fenêtre. L'échelle étant donc en appui contre l'habitation, il suffit d'installer l'ensemble ferrure levier (fig. 5) sur une partie de l'échelle à une hauteur moyenne sur deux échelons, l'emboîtement s'effectuant à l'aide des ferrures (14) et le blocage à l'aide des vis de blocage (6). La jonction entre la mâchoire et l'ensemble levier se faisant à l'aide de la chaîne (18). Pour ce faire il suffit de positionner la boucle (16) du ressort (fig. 6) à un percement (12), présenter le levier en position haute, fixer la boucle (15) du ressort (fig. 6) à un certain maillon de la chaînette (18), rabaisser le levier (11) qui, par l'intermédiaire de l'ensemble chaînette ressort va fermer la mâchoire sur son point d'appui, ensuite il suffit de bloquer le levier sur le système de verrouillage (13) qui maintient la mâchoire en position fermée. La tension et la pression de la mâchoire s'exécutant suivant le maillon de chaînette choisi pour la fixation du ressort. Cette opération étant réalisée en quelques secondes , l'intervention sur l'échelle peut maintenant se réaliser en toute sécurité car l'échelle est bien -7 solidaire de son point d'appui. L'invention concerne bien un dispositif de stabilisation d'échelle en bas de toit, d'appui de fenêtre ou autre saillie dans la construction à partir du ras de sol , comprenant un dispositif de mâchoire articulée, caractérisé en ce que ce dispositif se positionne en haut de l'échelle (fig. 1). L'invention concerne bien un dispositif de stabilisation d'échelle caractérisé en ce que le dispositif de fermeture de la mâchoire se manipule à partir du sol . L'invention concerne bien un dispositif de stabilisation d'échelle caractérisé en ce que le dispositif de blocage de la mâchoire se réalise par l'intermédiaire d'un ressort de tension (fig. 6). L'invention concerne bien un dispositif de stabilisation d'échelle caractérisé en ce que le dispositif de pression de la mâchoire se réalise en fonction du maillon de chaînette choisi pour agrafer le ressort. L'invention concerne bien un dispositif de stabilisation d'échelle caractérisé en ce que le dispositif est notamment constitué par l'assemblage de parties métalliques donnant à l'ensemble de la structure des caractéristiques de légèreté et de solidité. On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il 20 est défini ci-après
La présente intention concerne un dispositif adaptable sur toute échelle permettant la stabilité et l'antiglissement de l'échelle contre la toiture.Adaptation rapide sur l'échelle, et blocage à la toiture du sol sans avoir à monter à l'échelle.Toute intervention sur échelle doit se faire sur une échelle bloquée contre la toiture, pour ce faire, il est nécessaire de monter en haut de l'échelle pour la fixer.Grâce à ce dispositif , l'intervention se réalise du sol sans monter à l'échelle.La présent invention est composée de:- un ensemble mâchoire articulée, axée en haut de l'échelle.- un système de levier, ressort et chaînette pour la fermeture de la mâchoire.Après avoir installé l'invention sur la partie supérieure de l'échelle, l'utilisateur positionne l'échelle conte la toiture, il installe le levier de tension sur une partie de l'échelle relier la mâchoire au levier par l'intermédiaire de la chaînette,La mâchoire doit être positionnée partie haute en appui sur la toiture et partie basse articulée venant se bloquer conte le dessous de la toiture.Par ce procédé l'échelle se trouve donc solidaire de la toiture et ne peut plus glisser.Ce dispositif devient donc indispensable à toute personne travaillant sur une échelle (peintres, couvreurs) zingueurs, plombiers, ramoneurs, découvreurs, poseurs d'antennes, pompiers, etc.),Ce dispositif n'étant qu'un prototype, de nombreuses améliorations peuvent être apportées tout en conservant le principe de fonctionnement
1- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de positionnement, sur un point d'appui, de l'échelle à stabiliser au haut de laquelle ledit moyen de positionnement est fixé, un moyen de stabilisation relié en rotation à la base dudit moyen de positionnement, le mouvement dudit moyen de stabilisation étant manipulé depuis la base de l'échelle par un moyen de commande à distance. 2- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement se fixe sur le haut de l'échelle par encastrement sur au moins deux barreaux de ladite échelle. 3- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement est inclinable de telle sorte qu'il s'adapte à toute forme et inclinaison dudit point d'appui. 4- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de stabilisation est relié audit moyen de positionnement par un moyen de rotation les rendant solidaires en leur base. 5- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de commande à distance est 9 fixé à hauteur d'homme à la base de l'échelle à stabiliser par encastrement sur au moins un barreau de ladite échelle. 6- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de commande à distance est relié par un moyen de liaison à l'extrémité opposée à l'axe de rotation dudit moyen de stabilisation. 7- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de stabilisation est rabattu par ledit moyen de commande à distance sur la partie opposée dudit point d'appui à la partie dudit point d'appui sur laquelle repose ledit moyen de positionnement stabilisant ainsi l'échelle sur ledit point d'appui. 8- Dispositif de stabilisation d'échelle pour le travail en hauteur selon la 1 caractérisé en ce que les éléments du moyen de positionnement et du moyen de stabilisation en contact avec ledit point d'appui sont constitués d'au moins un moyen de protection dudit point d'appui.
E
E06
E06C
E06C 7
E06C 7/48
FR2895469
A1
PALIER A ROULEMENT A PASSAGE D'AIR COMPRENANT UN ESPACE LATERAL ETANCHE
20,070,629
L'invention concerne un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile. Dans le cas où la roue est motrice, un tel palier comprend typiquement un organe intérieur tournant sur lequel est destinée à être associée ladite roue, un organe extérieur fixe destiné à être solidarisé au châssis dudit véhicule, et des corps roulants disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe. L'invention s'applique typiquement à un palier destiné à être utilisé en io combinaison avec un système de contrôle et de régulation de la pression du pneu monté sur la roue. Pour ce faire, il est connu de prévoir un chemin formant passage d'air entre l'organe fixe et l'organe tournant du palier, de sorte à pouvoir alimenter en air le 15 pneu depuis le châssis par l'intermédiaire du palier. Selon une première réalisation de l'art antérieur, il est connu de prévoir un passage tournant rapporté qui est associé au palier de sorte à former le chemin d'air au travers dudit passage. 20 Selon une deuxième réalisation connue, le chemin d'air comprend notamment au moins un canal fixe formé dans l'organe fixe et au moins un canal tournant traversant l'organe tournant. En particulier, les canaux sont réalisés radialement au travers respectivement d'un organe, lesdits canaux communiquant entre eux 25 au niveau d'un espace étanche qui est formé dans l'espace de roulement, de sorte à former le chemin d'air. Dans le cas où le palier comprend deux rangées de corps roulants, l'espace étanche peut être prévu entre lesdites rangées. Ces deux types de réalisation présentent l'inconvénient de nécessiter des 30 modifications importantes du palier, notamment par augmentation de sa dimension axiale, ce qui impose une intégration spécifique dudit palier dans le train de roues du véhicule. Par conséquent, l'intégration de la fonction contrôle et régulation de la pression nécessite un montage de roue spécifique, ce qui, 2 outre le coût de développement, nuit à la possibilité de proposer cette fonction en option sur le véhicule. En outre, un problème qui se pose dans l'art antérieur suivant le deuxième type de réalisation est celui de l'étanchéité de l'espace du chemin d'air. En effet, compte tenu des conditions de fonctionnement du palier, les contraintes concernant l'étanchéité sont importantes. Pour résoudre ce problème, on a proposé d'étanchéifier de façon spécifique l'espace, en particulier en prévoyant des joints supplémentaires pour délimiter ledit espace. Cette solution, si elle peut donner satisfaction en terme d'étanchéité, augmente le coût de réalisation de la fonction passage d'air, contribue aux modifications géométriques du palier et augmente le couple de rotation et donc la température de fonctionnement du palier. Par ailleurs, il existe également un besoin pour un palier à passage d'air dans lequel les canaux sont plus simples à réaliser. En effet, la disposition des canaux dans l'espace de roulement induit une fragilisation de l'organe à ce niveau. Par conséquent, sauf à dégrader la fiabilité du palier, il est nécessaire d'adapter les traitements thermiques que les chemins de roulement doivent subir pour résister aux contraintes mécaniques de roulement des corps roulants sur eux. L'invention vise notamment à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en proposant un palier dans lequel le chemin d'air est réalisé de façon simple et en ne modifiant que peu la géométrie du palier, et ce en assurant une étanchéité optimale avec un minimum de joint supplémentaire. A cet effet, l'invention propose un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile, ledit palier comprenant un organe intérieur tournant, un organe extérieur fixe et des corps roulants disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe, ledit espace de 3 roulement étant étanchéifié latéralement de part et d'autre respectivement par un joint d'étanchéité prévu entre l'organe fixe et l'organe tournant, ledit palier comprenant en outre : - à l'avant du joint d'étanchéité avant, un espace annulaire latéral qui est formé entre les organes fixe et tournant ; et - un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe et la face avant de l'organe tournant, ledit chemin comprenant au moins un canal fixe formé dans l'organe fixe et au moins un canal tournant traversant l'organe tournant ; io l'espace latéral étant étanchéifié par le joint d'étanchéité avant et par un troisième joint d'étanchéité prévu entre les organes fixe et tournant, le canal fixe comprenant une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral, le canal tournant comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre les organes fixe et tournant au travers de 15 l'espace latéral. Ainsi, l'espace du chemin d'air étant à distance de l'espace de roulement, l'interaction entre la fonction roulement et la fonction passage d'air est limitée, ce qui simplifie la réalisation, la rend modulable et ne nuit pas à la fiabilité du 20 palier. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 25 - les figures 1 à 4 sont des vues en coupe longitudinale d'un palier à roulement comprenant un chemin formant passage d'air selon respectivement quatre variantes d'un premier mode de réalisation ; - les figures 5 à 7 sont des vues en coupe longitudinale d'un palier à 30 roulement comprenant un chemin formant passage d'air selon respectivement trois variantes d'un deuxième mode de réalisation ; 4 - les figures 8 à 10 sont des vues en coupe longitudinale d'un palier à roulement comprenant un chemin formant passage d'air selon respectivement trois variantes d'un troisième mode de réalisation. En relation avec les figures, on décrit un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile. La description est faite pour un palier destiné à permettre le guidage en rotation d'une roue motrice de véhicule automobile. i0 Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la géométrie du palier peut être différente notamment pour satisfaire aux contraintes d'intégration et de fonctionnement dudit palier. En particulier, la géométrie des corps roulants, leur agencement entre les organes de même que la géométrie et l'agencement 15 des organes eux-mêmes ne sont pas limités aux modes de réalisation décrits. Le palier comprend un organe tournant 1 sur lequel la roue du véhicule est destinée à être associée et un organe fixe 2 destiné à être solidarisé au châssis du véhicule. L'organe tournant 1 est monté en rotation autour d'un axe A et 20 permet de transmettre le mouvement de rotation d'un essieu moteur tournant à la roue. L'organe tournant 1 est monté en rotation à l'intérieur de l'organe fixe 2 par l'intermédiaire de corps roulants, tels que des billes 3, disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre les organes tournant 1 et fixe 2. 25 Dans la suite de la description, les termes axial ou longitudinal et radial ou latéral font référence à des plans respectivement parallèle et perpendiculaire à l'axe A. Les termes intérieur et extérieur font référence à des plans longitudinaux situés respectivement à proximité et à distance de 30 l'axe A. Par ailleurs, les termes avant et arrière font référence à des plans latéraux situés respectivement du côté de la roue, à savoir du côté gauche sur la figure 1, et du côté opposé à la roue, à savoir du côté droit sur la figure 1. L'organe intérieur tournant 1 comprend un moyeu 4 généralement cylindrique d'axe A qui comporte une partie avant 5 permettant l'association de la roue du véhicule et une partie arrière 6 permettant l'association de l'essieu. Le diamètre 5 de la partie avant 5 est sensiblement supérieur à celui de la partie arrière 6 de sorte à pouvoir réaliser au moins un épaulement 7 sur le moyeu 4. Pour permettre la fixation de la roue au moyeu 4, la partie avant 5 comprend une bride radiale annulaire de fixation 8 qui s'étend depuis la surface extérieure io de la partie avant 5. Des trous axiaux de fixation 9 peuvent être agencés sur la bride radiale 8 pour pouvoir coopérer avec des organes de fixation de la roue au moyeu 4. La partie arrière 6 du moyeu 4 comprend, quant à elle, un alésage axial 10 15 centré sur l'axe A dans lequel une extrémité de l'essieu moteur peut être emmanchée. En variante non représentée, le moyeu 4 peut être dépourvu d'alésage, notamment pour le montage d'une roue non motrice. Sur les figures, l'extrémité avant de l'alésage axial 10 débouche dans un alésage axial centré sur l'axe A réalisé dans la partie avant 5. Des moyens d'accouplement de 20 l'essieu moteur tournant et du moyeu 4 peuvent être prévus. De tels moyens peuvent, par exemple, comprendre des surfaces de butée, un écrou ou une vis de serrage coopérant avec une extrémité filetée de l'essieu moteur et/ou des cannelures axiales réalisées sur la surface de l'alésage 10 pour coopérer avec une extrémité cannelée de l'essieu moteur. 25 L'organe fixe 2 présente également un alésage axial 11 centré sur l'axe A à l'intérieur duquel la partie arrière 6 du moyeu 4 est montée en rotation. Sur les figures, la rotation relative du moyeu 4 et de l'organe fixe 2 autour de 30 l'axe A est assurée par deux rangées de billes 3 espacées axialement et disposées dans l'espace annulaire de roulement formé entre la partie arrière 6 du moyeu 4 et l'alésage axial 11 de l'organe fixe 2. 6 En particulier, les billes 3 sont disposées entre des pistes de roulement intérieures 12 et extérieures 13 en regard, prévues respectivement sur la partie arrière 6 du moyeu 4 et sur l'alésage axial 11 de l'organe extérieur fixe 2 de sorte à former deux chemins de roulement espacés axialement. Dans chaque chemin de roulement, les billes 3 sont maintenues à équidistance les unes des autres au moyen d'une cage 14. Les billes 3 sont agencées dans un montage en O. Dans un tel montage, la distance entre les surfaces de contact des billes 3 avec les pistes de roulement io extérieures 13 est inférieure à la distance entre les surfaces de contact des billes 3 avec les pistes de roulement intérieures 12. Ceci permet notamment d'éloigner le point d'application des charges à l'extérieur des roulements, réalisant ainsi un montage rigide et compact. 15 Selon le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, l'organe extérieur fixe 2 comprend une bague extérieure de roulement 15 présentant l'alésage axial 11 et sur laquelle les pistes de roulement extérieures 13 sont réalisées. En variante non représentée, on peut prévoir que l'organe extérieur fixe 2 comprenne deux bagues extérieures de roulement sur chacune 20 desquelles une piste de roulement extérieure 13 est réalisée. L'organe extérieur fixe 2 peut également comprendre un pivot 16 d'association au châssis du véhicule. La bague extérieure fixe 15 est emmanchée dans un alésage axial 17 formé dans le pivot d'association 16. 25 D'autre part, l'organe intérieur 1 comprend deux bagues intérieures de roulement 18 emmanchées sur la surface extérieure de la partie arrière 6 du moyeu 4, l'épaulement 7 formant butée pour les bagues intérieures 18. Une piste de roulement intérieure 12 est réalisée sur chacune des bagues 30 intérieures de roulement 18. 7 L'espace de roulement est étanchéifié latéralement de part et d'autre respectivement par un joint d'étanchéité avant 19 et par un joint d'étanchéité arrière 20 prévus entre l'organe fixe 2 et l'organe tournant 1. En particulier, sur les figures 1 à 4, les joints d'étanchéité avant 19 et arrière 20 comprennent une armature rigide 21 qui comprend une paroi axiale et une paroi radiale. La paroi axiale de chaque joint d'étanchéité est emmanchée sur une portée axiale de l'organe fixe 2, à savoir la bague extérieure fixe 15. Les joints avant 19 et arrière 20 comprennent en outre une lèvre élastomérique 22 qui est io surmoulée sur la paroi radiale de l'armature rigide 21 pour venir en contact frottant sur l'organe tournant 1, par exemple sur une portée axiale d'une bague intérieure 18 de roulement. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la paroi axiale du joint 15 d'étanchéité avant 19 et/ou du joint d'étanchéité arrière 20 peut être emmanchée sur une portée axiale de l'organe tournant 1, la lèvre élastomérique 22 pouvant venir en contact frottant sur l'organe extérieur fixe 2. De plus, le joint d'étanchéité arrière 20 représenté sur les figures et le joint 20 d'étanchéité avant 19 représenté sur la figure 8 comprennent deux lèvres élastomériques 22 en contact frottant sur l'organe tournant 1. On peut ainsi prévoir que les joints d'étanchéité dont une paroi axiale est emmanchée sur une portée axiale d'un organe comprennent deux ou plus de deux lèvres élastomériques 22 en contact frottant sur l'autre organe. 25 Pour permettre le contrôle et la régulation de la pression du pneu monté sur la roue, le palier à roulement comprend un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe 2 et la face avant de l'organe tournant 1. Un système, non représenté, de contrôle et de régulation de la pression du pneu monté sur 30 la roue peut alors être prévu à l'extérieur de l'organe fixe 2. Un tel système de contrôle et de régulation peut comprendre un compresseur, des électrovannes, des dispositifs de commande, d'actionnement et de contrôle 25 8 de l'électrovanne et du compresseur de sorte à permettre le gonflage ou le dégonflage du pneu. Dans la suite de la description, les termes amont et aval seront compris par rapport au sens de circulation de l'air en gonflage, c'est-à-dire lorsque l'air est injecté depuis le système de contrôle et de régulation en direction du pneu. Par ailleurs, on distingue le fonctionnement en pression et le fonctionnement en dépression du palier. Le fonctionnement en pression opère lorsque de l'air est injecté dans le pneu via le passage d'air depuis le système de contrôle et de io régulation pour le gonflage du pneu. Et le fonctionnement en dépression opère lorsque de l'air est aspiré par le système de contrôle et de régulation de la pression depuis le pneu via le passage d'air pour le dégonflage du pneu. Sur les figures, le chemin comprend un canal fixe 23 formé dans l'organe fixe 2 15 et un canal tournant 24 traversant l'organe tournant 1. Les canaux fixe 23 et tournant 24 sont mis en communication d'air au moyen d'un espace annulaire latéral 25 qui est formé, à l'avant du joint d'étanchéité avant 19, entre les organes fixe 2 et tournant 1. On réalise ainsi le passage d'air entre les organes fixe 2 et tournant 1 au travers de l'espace annulaire latéral 25. 20 On peut toutefois prévoir, notamment pour améliorer la régulation et le contrôle de la pression, que le chemin comprenne plusieurs canaux fixes 23 et/ou plusieurs canaux tournants 24 mis en communication d'air au moyen de l'espace annulaire latéral 25. Le chemin représenté sur la figure 1 comprend un canal fixe 23 réalisé dans le pivot d'association 16 et un canal tournant réalisé dans le moyeu 4. Le canal fixe 23 comprend une première portion généralement radiale dont 30 l'extrémité amont débouche sur une face extérieure du pivot d'association 16 et l'extrémité aval débouche sur l'extrémité amont d'une deuxième portion généralement axiale. L'extrémité aval de la deuxième portion réalisée sur une face latérale du pivot d'association 16 débouche dans l'espace annulaire latéral 9 25. La section de la portion radiale et de son extrémité amont est prévue pour permettre le raccordement au système de régulation et de contrôle de la pression du pneu, des moyens de raccordement étanche 26 pouvant être disposés à proximité de l'extrémité amont du canal fixe 23. Les moyens de raccordement étanche 26 se présentent par exemple sous la forme d'au moins un joint torique. En variante représentée sur la figure 7, le canal fixe 23 peut être incliné de sorte à ne présenter qu'une seule portion généralement rectiligne entre io l'extrémité amont débouchant sur une face extérieure du pivot d'association 16 et l'extrémité aval débouchant dans l'espace annulaire latéral 25. On peut également prévoir que le canal fixe 23 présente plus de deux portions. En outre, selon la géométrie de l'organe fixe 2, l'extrémité aval du canal fixe 23 est réalisée sur une face latérale de l'organe fixe 2 ou tout autre surface 15 débouchant dans l'espace annulaire latéral 25. Quant au canal tournant 24, il s'étend sensiblement radialement entre une extrémité amont débouchant dans l'espace annulaire latéral 25 et une extrémité aval débouchant dans une face avant du moyeu 4 prévue dans l'alésage axial 20 de la partie avant 5. Comme représenté, on peut prévoir, en fonction de la position de l'espace annulaire latéral 25 par rapport aux différents organes 1, 2 et pour des raisons d'encombrement et de simplification de fabrication, que le canal tournant 24 soit incliné. D'autre part, de façon analogue au canal fixe 23, le canal tournant 24 peut présenter une ou plusieurs portions axiales et 25 radiales. En variante représentée sur les figures 2 et 4, une partie du canal fixe 23, par exemple la portion radiale, est réalisée dans le pivot d'association 16 et une autre partie du canal fixe 23, par exemple la portion axiale, est réalisée dans la 30 bague extérieure de roulement 15. La portion radiale du canal fixe 23 peut traverser le pivot d'association 16, de sorte que son extrémité aval débouche dans une rainure 27 ménagée dans une 15 10 zone sensiblement centrale de la surface extérieure de la bague extérieure de roulement 15. La surface extérieure de la bague de roulement 15 est, par ailleurs, usinée depuis la rainure 27 jusqu'à la face latérale avant de sorte à réduire localement la dimension radiale de la bague de roulement 15. De cette manière, la portion axiale du canal fixe 23 s'étend entre la bague de roulement 15 et le pivot d'association 16, son extrémité amont débouchant dans la rainure 27 et son extrémité aval débouchant dans l'espace annulaire latéral 25 de sorte qu'une partie du canal fixe 23 soit réalisée à l'interface entre la bague extérieure de roulement 15 et le pivot d'association 16. Afin que le passage d'air entre le canal fixe 23 et le canal tournant 24 soit réalisé de façon étanche, l'espace annulaire latéral 25 est étanchéifié par le joint d'étanchéité avant 19 et par un troisième joint d'étanchéité 28 prévu entre les organes fixe 2 et tournant 1. L'espace annulaire latéral 25 formé entre le joint d'étanchéité avant 19 et le troisième joint d'étanchéité 28 est, par ailleurs, délimité axialement par une face latérale de la bride radiale de fixation 8 et une face latérale de l'organe fixe 2, notamment de la bague de roulement 15 et du pivot d'association 16. 20 La structure du troisième joint d'étanchéité 28 est analogue à celle des joints d'étanchéité avant 19 et arrière 20. Ainsi, sur les figures 1 et 2, le troisième joint d'étanchéité 28 comprend une armature rigide 21 dont la paroi axiale est emmanchée sur une portée axiale de l'organe fixe 2, par exemple sur le pivot 25 d'association 16. Sur la paroi radiale de l'armature 21, une lèvre élastomérique 22 est surmoulée pour venir en contact frottant sur l'organe tournant 1. Par exemple, la lèvre élastomérique 22 du troisième joint 28 vient en contact frottant sur une portée axiale réalisée sur l'épaulement 7 du moyeu 4. 30 Par ailleurs, comme représenté sur la figure 10, on peut prévoir que la lèvre élastomérique du troisième joint 28 soit en contact frottant avec sur une portée latérale de l'organe tournant 1. 2895469 Il De la même manière que les joints d'étanchéité avant 19 et arrière 20, le troisième joint 28 peut comprendre plusieurs lèvres élastomériques 22 combinant éventuellement des contacts frottants sur des portées axiales et latérales pour augmenter les niveaux d'étanchéité. Les lèvres élastomériques 5 22 du joint d'étanchéité avant 19 et du troisième joint d'étanchéité 28 sont alors combinées et configurées pour assurer l'étanchéité de l'espace annulaire latéral 25 quel que soit le fonctionnement du palier, en pression ou en dépression. Sur les figures, la lèvre élastomérique 22 du joint avant et celle du troisième io joint 28 sont maintenues en contact frottant sur l'organe tournant 1 par un moyen élastique de type ressort formé, par exemple, par un anneau 29. Cette réalisation peut être appliquée à des lèvres élastomériques 22 supplémentaires éventuellement prévues sur d'autres joints d'étanchéité. En outre, on peut prévoir de disposer un moyen d'étanchéité supplémentaire au niveau de la partie d'association des joints 28, 19. Ainsi, indépendamment du fonctionnement en pression ou en dépression du palier, l'étanchéité de l'espace annulaire latéral 25 est assurée. En variante représentée sur les figures 3 et 4, la paroi axiale du troisième joint d'étanchéité 28 est emmanchée sur une portée axiale de l'organe tournant 1, par exemple sur la bride radiale de fixation 8, et la lèvre élastomérique 22 est surmoulée pour venir en contact frottant sur le pivot d'association 16 de l'organe fixe 2. La réalisation de l'espace annulaire latéral étanche 25 telle que décrite précédemment permet d'utiliser des roulements standards dans lesquels les bagues 15, 18, les billes 3, les cages 14 et les joints d'étanchéité 19, 20 sont assemblés préalablement au montage dans le palier. En effet, le palier ne nécessite pas d'adaptation et de modification particulières notamment concernant l'étanchéité du roulement, la dimension axiale des bagues de roulement 15, 18 ou l'usinage de chemin d'air dans le roulement. De plus, cette réalisation permet de former le même espace annulaire de roulement que le 12 palier à roulement soit destiné à être raccordé à un système de régulation et de contrôle de la pression ou non. Selon un deuxième mode de réalisation du palier à roulement représenté sur les figures 5 à 7, la bague extérieure fixe de roulement 15 comprend une bride d'association au châssis. Le canal fixe 23 est alors réalisé dans la bague de roulement 15. Sur la figure 5, la paroi axiale de l'armature rigide 21 du troisième joint d'étanchéité 28 est emmanchée sur une portée axiale de la bague extérieure fixe de roulement 15. La lèvre élastomérique 22 est maintenue en contact frottant sur la portée axiale réalisée sur l'épaulement 7. Selon la variante représentée sur les figures 6 et 7, la paroi axiale du troisième joint d'étanchéité 28 est emmanchée sur une portée axiale de la bride radiale de fixation 8 et la lèvre élastomérique 22 est surmoulée pour venir en contact frottant sur une portée axiale de la bague extérieure fixe de roulement 15. Dans un troisième mode de réalisation du palier à roulement représenté sur les figures 8 à 10, la bague extérieure fixe de roulement 15 comprend une bride d'association au châssis et la piste de roulement intérieure 12 avant est réalisée sur la surface extérieure de la partie arrière 6 du moyeu 4. L'épaulement 7 est alors réalisé dans une position décalée vers l'arrière par rapport aux modes de réalisation précédents pour former butée à la bague intérieure de roulement 18. La bague intérieure de roulement 18 est, par ailleurs, maintenue sur la surface extérieure de la partie arrière 6 du moyeu 4 par une collerette de rétention 30 réalisée par déformation de l'extrémité libre du moyeu. La paroi axiale de l'armature rigide 21 du joint d'étanchéité avant 19 est emmanchée sur une portée axiale de la bague extérieure de roulement 15 et les lèvres élastomériques 22 viennent en contact frottant sur le moyeu 4. Seule l'une des lèvres élastomériques 22 est maintenue en contact frottant par un 13 anneau 29 mais on pourrait prévoir que les deux lèvres élastomériques le soient. Sur la figure 10, le troisième joint d'étanchéité 28 comprend deux lèvres élastomériques en contact avec une portée latérale du moyeu 4. Le palier à roulement peut être pourvu d'un dispositif de détection disposé entre les organes fixe 2 et tournant 1 à l'arrière du palier. Ce dispositif permet notamment de connaître la vitesse de rotation ou la position angulaire de l'organe tournant 1 par rapport à l'organe fixe 2. Le dispositif comprend notamment une armature 31 comprenant une partie axiale associée à l'organe tournant 1, par exemple à la bague intérieure 18, et une partie radiale pouvant servir de support à un élément codeur 32 tel qu'un anneau multipolaire. Le dispositif comprend également un élément capteur non représenté et disposé en regard de l'élément codeur 32. On prévoit alors qu'une lèvre élastomérique 22 du joint d'étanchéité arrière 20 soit en contact frottant sur la partie axiale de l'armature 31 et que la deuxième lèvre élastomérique 22 soit en contact frottant sur la partie radiale de l'armature 31. En variante, on peut également prévoir que l'élément codeur 32 soit intégré dans le troisième joint d'étanchéité 28 lorsque celui-ci est solidarisé à l'organe intérieur tournant 1. En particulier, dans les modes de réalisation des figures 6, 7 et 9, la disposition du troisième joint 28 permet une lecture aisée du signal émis par le codeur. Cette réalisation, du fait du diamètre important du troisième joint 28, permet d'améliorer la résolution du signal délivré par le codeur
L'invention concerne un palier à roulement comprenant un organe intérieur tournant (1), un organe extérieur fixe (2) et des corps roulants (3) disposés entre lesdits organes dans un espace de roulement étanchéifié latéralement de part et d'autre respectivement par un joint d'étanchéité (19, 20), ledit palier comprenant :- à l'avant du joint avant (19), un espace annulaire latéral (25) ; et- un chemin formant passage d'air comprenant un canal fixe (23) formé dansl'organe fixe (2) et un canal tournant (24) traversant l'organe tournant (1 ) ; l'espace latéral (25) étant étanchéifié par le joint d'étanchéité avant (19) et par un troisième joint d'étanchéité (28) prévu entre les organes fixe (2) et tournant (1), le canal fixe (23) comprenant une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral (25), le canal tournant (24) comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace.
1. Palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile, ledit palier comprenant un organe intérieur tournant (1), un organe extérieur fixe (2) et des corps roulants (3) disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe (A), ledit espace de roulement étant étanchéifié latéralement de part et d'autre respectivement par un joint d'étanchéité (19, 20) prévu entre l'organe fixe (2) et l'organe tournant (1), ledit palier comprenant en outre : - à l'avant du joint d'étanchéité avant (19), un espace annulaire latéral (25) qui est formé entre les organes fixe (2) et tournant (1) ; et - un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe (2) et la face avant de l'organe tournant (1), ledit chemin comprenant au moins un canal fixe (23) formé dans l'organe fixe (2) et au moins un canal tournant (24) traversant l'organe tournant (1) ; ledit palier étant caractérisé en ce que l'espace latéral (25) est étanchéifié par le joint d'étanchéité avant (19) et par un troisième joint d'étanchéité (28) prévu entre les organes fixe (2) et tournant (1), et en ce que le canal fixe (23) comprend une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral (25), le canal tournant (24) comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre les organes fixe (2) et tournant (1) au travers de l'espace latéral (25). 2. Palier à roulement selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité aval du canal fixe (23) est réalisée sur une face latérale de l'organe fixe (2). 3. Palier à roulement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe tournant (1) comprend une bride radiale (8) qui délimite axialement l'espace latéral (25). 15 4. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe fixe (2) comprend une bague de roulement (15), au moins une partie du canal fixe (23) étant réalisé dans ladite bague. 5. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe fixe (2) comprend un pivot d'association (16) au châssis du véhicule automobile, au moins une partie du canal fixe (23) étant réalisée dans ledit pivot. 6. Palier à roulement selon la 4 et 5, caractérisé en ce que la bague fixe (15) est emmanchée dans le pivot (16), une partie du canal fixe (23) étant réalisée à l'interface entre ladite bague et le pivot (16). 7. Palier à roulement selon la 4, caractérisé en ce que la bague (15) comprend une bride d'association au châssis du véhicule automobile. 8. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les joints (19, 20, 28) comprennent une armature rigide (21) qui comprend une paroi axiale et une paroi radiale, ladite paroi axiale étant emmanchée sur une portée axiale d'un organe (1, 2), les joints (19, 20, 28) comprenant, en outre, au moins une lèvre d'étanchéité élastomérique (22) qui est surmoulée sur ladite armature pour venir en contact frottant sur l'autre organe (1, 2). 9. Palier à roulement selon la 8, caractérisé en ce que la lèvre (22) du troisième joint (28) est en contact frottant sur une portée axiale et/ou latérale de l'organe (1, 2). 10. Palier à roulement selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'au moins la lèvre (22) du joint avant (19) et celle du troisième joint (28) sont maintenues en contact frottant sur l'organe (1, 2) par un moyen élastique (29) de type ressort.16 11. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le troisième joint (28) intègre un élément codeur (32).
F,B
F16,B60
F16C,B60B,B60C
F16C 33,B60B 27,B60B 35,B60C 23,F16C 19
F16C 33/76,B60B 27/00,B60B 35/18,B60C 23/04,F16C 19/18,F16C 33/58
FR2888400
A1
PROCEDE DE PRELEVEMENT DE COUCHE
20,070,112
La présente invention concerne la réalisation d'une couche, à partir d'une plaque initiale, comprenant une étape d'implantation d'espèces atomiques à travers une de ses faces pour y former une zone implantée enterrée à une profondeur déterminée, la couche à réaliser étant alors délimitée par la face 5 implantée de la plaque et par cette zone implantée. Cette technique est notamment employée pour prélever cette couche, en mettant alors en oeuvre, postérieurement à ladite implantation, les étapes suivantes (illustrées par les figures 1A et 1B) : collage de la plaque 10 au niveau de sa face implantée avec un 10 substrat récepteur 20; apport d'énergie (typiquement thermique et/ou mécanique), de sorte à détacher la couche 15 au niveau de la zone implantée 12. Cette étape est aussi connue sous le terme Smart-Cut . La couche 15 est alors prélevée de la plaque 10 pour être transférée sur 15 le substrat récepteur 20 (voir figure 1B). En référence aux figures 1A et 1B, les faces de la plaque 10 sont habituellement chanfreinées en périphérie (chanfreins 11 et 11'), si bien que le collage du substrat récepteur 20 sur la plaque 10 ne se fait principalement qu'au niveau de la surface de la plaque 10 non située sur le chanfrein 11. Ainsi, en référence aux figures 1B et 1C, le prélèvement de la couche 15 ne se fait pas exactement sur la totalité de la surface de la plaque 10: après prélèvement, la partie chanfreinée de la couche initialement délimitée par la zone implantée reste en effet solidaire de la plaque 10, formant ainsi une couronne 14 entourant un volume creux correspondant sensiblement au volume de la couche 15 prélevée. Dans le cas particulier où la couche 15 est en matériau cristallin, des contraintes peuvent alors se propager dans toute la couche 15 et avoir ainsi des conséquences néfastes importantes. En outre, le substrat récepteur 20 peut lui-même présenter un chanfrein périphérique, non nécessairement identique au chanfrein 11 de la plaque 10, qui peut donc être décalé par rapport au chanfrein 11 si bien que le détachement de la couche 15 se fait de façon irrégulière au niveau des bords. Ce dernier phénomène est d'ailleurs accentué par le fait que les forces de liaison à l'interface de collage sont naturellement moins fortes sur les bords que dans la partie centrale. On obtient alors une couche 15 prélevée présentant des bords assez irréguliers et des défauts ou des détériorations internes. La technique proposée dans le document US 2004/0121557 pour résoudre ce problème de prélèvement est illustrée sur les figures 2A à 2C. Elle consiste à pratiquer, préalablement au prélèvement, un détourage de la plaque 10 de sorte à enlever les zones chanfreinées périphériques et à former à leur place une marche dans l'épaisseur de la plaque 10 d'une hauteur h . Cette hauteur h peut alors être choisie pour être supérieure à la profondeur d'implant h1 formée dans la plaque 10 en vue du prélèvement. Une distance égale à (h-h1) sépare alors la zone implantée 12 du pied de la marche 11 et donc la zone implantée 12 de la zone périphérique de la plaque 10. La couche 15 délimitée par la zone implantée 12 et la face implantée ne comprend donc plus de zones périphériques chanfreinées, sa face libre étant alors uniquement constituée d'une surface plane adaptée à un bon collage avec le substrat récepteur 20. En référence à la figure 2B, cette couche 15 est alors entièrement prélevée sans avoir lesdits problèmes de rupture au niveau des bords. 25 La couche 15 prélevée est ainsi de meilleure qualité. Le substrat récepteur 20 et la couche 15 peuvent toutefois être contaminés par la plaque 10 au niveau de ses parties périphériques (c'est- à- dire de la marche 11). En effet, la marche 11 a aussi subi l'implantation et inclut donc une zone implantée 12' qui fragilise la partie sus-jacente. Et des particules peuvent se détacher de cette partie fragile lorsque la zone implantée 12' subit des contraintes externes, telles qu'un traitement thermique mis en oeuvre pour détacher la couche 15, et venir alors contaminer la couche 15 et le substrat récepteur 20. Ce problème de contamination particulaire peut également se manifester 5 lors des traitements de recyclage nécessaire à la reformation d'une couche propre à être à nouveau prélevée. Cette contamination peut être d'autant plus importante dans le cas où on utilise la même plaque 10 pour plusieurs prélèvements successifs, la même marche 11 subissant alors en alternance une succession d'implantations et de traitements thermiques. A partir du document US 6 596 610, on pourrait proposer alors de faire subir à la plaque 10' après prélèvement (telle que représentée sur la figure 2C) un traitement thermique et/ou mécanique et/ou chimique de recyclage pour aider à faire céder les zones implantées 12 restantes, de sorte à pouvoir réutiliser la plaque 10'. Le recyclage proposé par US 6 596 610 reste cependant complexe et coûteux, car il nécessite un traitement sélectif de la couronne, qu'il faut de plus renouveler à chaque prélèvement. La présente invention se propose de résoudre ces problèmes. Un objectif de l'invention est ainsi de prélever une couche d'une plaque de sorte que la couche ait une bonne qualité cristalline et des bordures régulières, avec une contamination minimale. Un autre objectif est de trouver un moyen pour recycler la plaque ayant fournie la couche, de sorte qu'elle puisse à nouveau fournir d'autres couches 25 avec un risque minimum de contamination. L'invention propose, selon un premier aspect, un procédé de réalisation de couche destinée à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique à partir d'une plaque initiale, comprenant une étape d'implantation d'espèces atomiques à travers une des faces de la plaque initiale, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: (a) formation d'une marche d'une hauteur déterminée en périphérie de la plaque au niveau de laquelle l'épaisseur moyenne de la plaque est moins importante que l'épaisseur moyenne du reste de la plaque; (b) protection de ladite marche contre l'implantation des espèces atomiques; 5 (c) implantation d'espèces atomiques à travers la face de la plaque présentant ladite marche, de sorte à former une zone implantée à une profondeur d'implant déterminée; ladite couche étant définie d'une part par la face implantée de la plaque et d'autre part par la zone implantée. D'autres caractéristiques de ce procédé de réalisation d'une couche sont les suivantes: - l'étape (a) comprend un collage d'une couche à un substrat pour former ladite plaque initiale, la couche ayant une superficie moins importante que le substrat de sorte que, une fois collés, ladite marche soit au moins en partie définie par la différence de superficies entre la couche et le substrat; - l'étape (a) comprend un retrait de matière sur une surface périphérique de la plaque et sur une profondeur de retrait déterminée de sorte à former ladite marche; l'étape (a) comprend en outre un épaississement de la marche; 20 - la profondeur d'implant est inférieure ou égale à la hauteur de la marche; selon une première mise en oeuvre de l'invention, l'étape (b) comprend la formation d'une couche de protection s'étendant sur au moins ladite marche, une étape de retrait des parties de la couche de protection non situées au niveau de la marche est éventuellement mise en oeuvre par gravure anisotropique ou par polissage; - selon une deuxième mise en oeuvre de l'invention, l'étape (b) est assurée lors de l'étape (c) en masquant la marche lors de l'implantation; - l'étape (c) est mise en oeuvre de sorte que la zone implantée soit une zone de fragilisation, dans lequel le procédé comprend en outre les étapes suivantes: collage d'un substrat récepteur avec la face implantée de la plaque; 5 puis apport d'énergie de sorte à détacher de la plaque la couche au niveau de la zone de fragilisation. - le procédé comprend en outre une ou plusieurs fois les étapes successives suivantes: implantation d'espèces atomiques à travers la surface de détachement de la précédente couche de sorte à former une zone de fragilisation délimitant une nouvelle couche sous la surface de détachement; collage d'un substrat récepteur avec la face implantée de la plaque. Selon un second aspect, l'invention propose une plaque pour fournir une couche destinée à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique, comprenant une zone périphérique ayant une épaisseur moyenne inférieure au reste de la plaque d'environ un micromètre ou plus, de sorte à former une marche en périphérie de la plaque, caractérisé en ce que la marche est recouverte par une couche de protection pour protéger la marche d'une implantation d'espèces atomiques. D'autres caractéristiques de cette plaque sont: - la couche de protection est en matériau amorphe; - la couche de protection comprend de l'oxyde de silicium, du nitrure de silicium, du PSG ou du BPSG; - selon une première configuration, la plaque est en matériau cristallin massif; -selon une deuxième configuration, la plaque est une structure composite constituée principalement de matériaux cristallins; - la plaque comprend un substrat support, une structure tampon et une 30 couche supérieure suffisamment épaisse pour pouvoir y détacher une couche par Smart-Cut ; la couche supérieure comprenant éventuellement du Si1_,Ge. et du Si1_YGey, avec x différent de y, x et y étant respectivement compris entre 0 et1; -la hauteur de la marche est supérieure ou égale à l'épaisseur de la 5 couche supérieure. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui suit, illustrée par les figures suivantes: Les figures 1A à 1C représentent différentes étapes d'un premier procédé connu de prélèvement d'une couche. Les figures 2A à 2C représentent différentes étapes d'un deuxième procédé connu de prélèvement d'une couche. Les figures 3A à 3F représentent différentes étapes d'un procédé de prélèvement d'une couche selon l'invention. Les figures 4A et 4B représentent deux étapes de formation d'une couche 15 de protection selon l'invention. La figure 5 est un graphe représentant la distribution de l'énergie d'implantation sur l'épaisseur de matériau implanté. La figure 6 représente une première plaque apte à subir plusieurs prélèvements successifs de couches selon l'invention. La figure 7 représente une deuxième plaque apte à subir plusieurs prélèvements successifs de couches selon l'invention. Le procédé préféré selon l'invention est un s utilisant les techniques Smart-Cut et de collage de plaque. L'invention concerne en particulier la préparation de la plaque donneuse en vue du prélèvement qui y sera fait ultérieurement, en mettant en oeuvre les étapes suivantes: (a) détourage de la plaque de sorte à former une marche en périphérie de celle-ci, au niveau de laquelle l'épaisseur moyenne de la plaque est moins importante que l'épaisseur moyenne du reste de la 30 plaque; (b) formation d'une couche de protection sur la marche de sorte à la protéger d'une implantation d'espèces atomiques; (c) implantation d'espèces atomiques à travers la face de la plaque ayant subi le détourage de sorte à y former une zone de fragilisation 5 enterrée. Ces étapes sont avantageusement mises en oeuvre de sorte que la hauteur de la marche soit supérieure à la profondeur d'implantation. Ainsi, la zone périphérique de la plaque ne nuira pas à la qualité du prélèvement ultérieur, lorsqu'on viendra coller un substrat récepteur au niveau de la face implantée de la plaque et qu'on viendra ensuite rompre les liaisons au niveau de la zone implantée. D'autre part, la présence de la couche de protection garantit la protection des parties périphériques de la plaque contre l'implantation d'espèces atomiques de l'étape (c), facilitant ainsi un recyclage ultérieur et/ou la qualité du ou des prélèvement(s) subséquent(s). Sur les figures 3A à 3F sont représentées les différentes étapes d'un procédé de prélèvement de couche selon l'invention à partir d'une plaque initiale 30. Cette plaque 30 est principalement et avantageusement constituée d'un ou plusieurs matériau(x) cristallin(s), tels que des matériaux semiconducteurs. La plaque 30 est en matériau massif ou est une structure composite constituée d'une succession de couches. Selon une première configuration, la plaque 30 comprend une zone périphérique chanfreinée (comme discutée plus haut). Etant donné qu'une telle plaque 30 a typiquement une forme circulaire, cette zone périphérique chanfreinée a une forme annulaire en périphérie de la plaque 30. Selon cette première variante, la plaque 30 est neuve, c'est-à-dire qu'elle n'a pas encore subi de prélèvement de couche selon l'invention. Selon une deuxième configuration, la plaque 30 comprend une zone 30 périphérique chanfreinée et a subi au moins un prélèvement de couche mince conforme à celui discuté plus haut et illustré par les figures 1A et 1B. Selon cette deuxième variante, la plaque 30 comprend donc une couronne 14 périphérique entourant un volume creux sensiblement identique au volume de la couche antérieurement prélevée. Selon une troisième configuration de l'invention, la plaque 30 a préalablement subi un prélèvement selon l'invention et a ainsi déjà subi un détourage selon l'invention. La plaque 30 initiale comprend ainsi déjà une marche en périphérie. Selon une quatrième configuration de l'invention, la plaque 30 consiste en un substrat hybride formé d'un substrat support, sur lequel une couche a été reportée lors d'une opération préalable. La plaque 30 peut consister en un SOI (acronyme anglo-saxon de Silicon On Insulator ) par exemple, ou encore un SSOI (acronyme anglo-saxon de Strained Silicon On Insulator ) ou SiGeOI (acronyme anglo-saxon de SiGe On Insulator ). Puisque dans ce cas, la plaque 30 a été réalisée par transfert de couche, il existe déjà en périphérie de cette plaque une marche, correspondant à la zone non transférée en couronne lors de l'opération de transfert. Cependant, cette marche peut ne pas être suffisante, et une opération de détourage est nécessaire à mettre en oeuvre sur ce type de substrat également. On pourra se référer au document EP 1 519 409 pour plus de précisions quant à ce type de plaque 30, et à son mode de réalisation. En référence à la figure 3A, le détourage de la plaque 30 est mis en oeuvre sur une largeur I et une profondeur h . Le détourage est mis en oeuvre de sorte que la marche 31 ainsi formée soit constituée d'une paroi verticale 31a s'étendant essentiellement perpendiculairement par rapport à la face avant 1 de la plaque 30 et d'une paroi horizontale 31b s'étendant optionnellement parallèlement par rapport à la face avant 1 de la plaque 30, ces deux parois 31a et 31b étant sécantes. La largeur I de la marche 31 est avantageusement choisie égale ou supérieure à la largeur de la zone périphérique de la plaque 30 selon l'une des 2888400 9 quatre configurations précédentes (c'est-à-dire le chanfrein selon la configuration 1, la couronne selon la configuration 2, la marche selon la configuration 3 ou 4). Par exemple I peut être égale à quelques millimètres. Le détourage est mis en oeuvre de sorte que la profondeur de matière qui y est enlevée h soit supérieure ou égale à la profondeur e d'implantation subséquemment mis en oeuvre (en illustration à la figure 3C). La profondeur h de détourage peut ainsi être choisie comme étant entre environ 1000 À et plusieurs centaines de pm. L'épaisseur de cette marche doit être supérieure à l'épaisseur prélevée (typiquement de 1000 à 2000 A), pour typiquement correspondre à une ou plusieurs épaisseurs de couche prélevée et de matière enlevée lors du recyclage (quelques pm), dans les limites bien sûr fixées par l'épaisseur de la plaque (plusieurs centaines de pm). Ainsi, dans le cas où la plaque 30 est essentiellement de forme circulaire, le volume creux obtenu à la suite du détourage est alors un cylindre annulaire ayant un diamètre extérieur égal au diamètre de la plaque 30, un diamètre intérieur s'étendant jusqu'à ladite paroi verticale 31a, et une hauteur égale à h . Les techniques employées pour ce détourage sont sensiblement identiques à celles décrites dans le document US 2004/0121557. Ces techniques peuvent notamment comprendre un usinage mécanique ou une gravure chimique sur la zone périphérique de la plaque 30. En référence à la figure 3B, une seconde étape selon l'invention consiste à former une couche de protection 36 sur la marche 31 (et en particulier sur la paroi horizontale 31b de cette dernière et également sur la paroi 31a) avec un matériau ayant une épaisseur suffisante pour protéger la partie sous-jacente 38 de l'implantation subséquemment mise en oeuvre (en illustration de la figure 3C). On peut aussi prévoir une couche de protection sur la paroi verticale 31b pour la protéger d'une exposition à un faisceau d'ion non parfaitement parallèle à cette paroi 31a. Une telle opération d'implantation inclinée est d'ailleurs parfois réalisée lorsque le matériau cristallin est implanté sans couche de protection amorphe, de manière à éviter le phénomène de canalisation. Cette couche de protection 36 peut être réalisée en tout type de matériau apte à remplir cette fonction. On pourra ainsi choisir un matériau en phase amorphe, comme de l'oxyde de silicium (SiO2), du nitrure de silicium (Si3N4), du PSG ( Phosphosilicate Glass ) ou du BPSG ( Borophosphosilicate Glass ). L'épaisseur de la couche de protection est alors adaptée au matériau choisi, de sorte à présenter un pouvoir d'arrêt des ions implantés suffisant. Une méthode générale pour réaliser cette couche de protection est 10 illustrée par les figures 4A et 4B, et comprend les étapes suivantes: formation d'une couche 36' constituée du matériau de protection sur la plaque 30 (figure 4A) ; retrait éventuel des parties de la couche 36' non localisées au niveau de la marche 31, de sorte à n'en garder qu'une couche de protection 36 15 d'épaisseur eh3 au niveau de la marche 31 (figure 4B). En référence à la figure 4A, la première étape consiste à former sur la plaque 30 une couche 36' constituée du matériau de protection, la couche 36' ayant une épaisseur moyenne eh1 au niveau de la face avant 1 de la plaque 30, une épaisseur moyenne eh2 au niveau de la paroi horizontale 31b de la marche 31, et une épaisseur moyenne e au niveau de la paroi verticale 31a de la marche 31. Cette formation de couche peut être faite par des méthodes de dépôt de matière et/ou d'oxydation thermique. Dans le cas où la couche 36' est déposée, les techniques employées peuvent être de type LPCVD (acronyme anglo-saxon de Low Pressure Chemical Vapor Deposition signifiant Dépôt chimique en phase vapeur sous pression réduite ), PECVD (acronyme anglo-saxon de Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition signifiant Dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma ) ou d'autres techniques de type CVD (acronyme anglo-saxon de Chemical Vapor Deposition signifiant Dépôt chimique en phase vapeur ). Dans le cas où la couche 36' déposée est en SiO2, ce dépôt peut consister en un dépôt de SiO2, ou être réalisé au moyen de tétraéthoxysilane (TEOS) éventuellement combiné à de l'oxygène et/ou de l'ozone appliqué sur une surface contenant du silicium, ou en utilisant du silane et du 02 (encore appelé HTO ), en LPCVD ou en PECVD. Eventuellement, des dopants peuvent être ajoutés dans la couche 36' en SiO2, tels que du Phosphore pour former alors une couche 36' de PSG, ou du Bore et du Phosphore pour former alors une couche 36' de BPSG. Dans le cas où la couche de protection 36' est en Si3N4 ou en SiXNyHZ, ce dépôt peut utiliser du SiCl2H2 et du NH3 (en LPCVD), ou du SiH4 et du NH3 (en PECVD). La mise en oeuvre de techniques LPCVD entraîne typiquement la formation d'une couche 36' ayant une épaisseur sensiblement constante (i.e. em, eh2 et e, sont sensiblement égales) sur toutes les surfaces exposées. Ainsi la couche se formera de manière sensiblement uniforme sur la face avant 1, arrière 2 et sur la marche 31 de la plaque 30. La mise en oeuvre de techniques PECVD entraîne typiquement la formation d'une couche 36' n'ayant pas une épaisseur sensiblement constante, le dépôt se faisant principalement sur les faces directement exposées (faces avant 1 et arrière 2, paroi horizontale 31b de la marche 31) et de manière plus réduite sur la tranche (paroi verticale 31a de la marche 31). Dans le cas où la formation de la couche 36' comprend une oxydation thermique des surfaces visibles de la plaque 30, ces surfaces de la plaque 30 doivent alors comprendre du silicium ou un autre matériau facilement oxydable. Une oxydation peut conduire en la formation d'une couche 36' qui a des épaisseurs oxydées différentes sur les faces avant 1, la face arrière 2 et sur la tranche, les vitesses d'oxydation étant dépendantes de l'orientation du réseau cristallin au niveau des surfaces à oxyder. Un dépôt de résine ou d'un polymère peut venir compléter ou former complètement la couche 36'. L'ensemble de la couche 36' peut ainsi être formée par oxydation thermique, par dépôt de matériau, ou par oxydation puis par dépôt de matériau. Dans ce dernier cas, une oxydation fine préalable au dépôt peut en effet être envisagée dans le but d'améliorer la qualité d'interface avec la plaque 30, pouvant former alors une passivation, ou dans le but de limiter les contaminations éventuelles engendrées par le dépôt ultérieur ou dans le but de former une couche d'arrêt lors du retrait de la couche déposée par gravure sélective. En tout état de cause, pour remplir son rôle de protection, l'épaisseur de la couche de protection 36 de la marche 31, finalement formée à partir de la formation de la couche 36', devra être supérieure à la pénétration maximum des ions dans le matériau pour l'énergie et la dose visée. On pourra considérer qu'une couche de protection 36 ayant une épaisseur égale ou supérieure à Rp + 5*ARp (Rp étant la profondeur associée au pic de la distribution gaussienne de l'implant, et ARp étant l'écart type de cette distribution voir figure 5 pour illustration) peut être suffisant pour remplir sa fonction de protection. La Demanderesse a en effet estimé qu'une telle épaisseur suffisait pour la formation d'une couche de protection 36 suffisamment protectrice. En ajustant ainsi l'épaisseur de la couche 36', on peut minimiser la matière à déposer, et donc le coût de l'opération. Optionnellement, une étape de retrait est prévue pour retirer les parties de la couche 36' présentes sur la face avant 1, non localisées au niveau de la marche 31, de sorte à ne garder qu'une couche de protection 36 d'épaisseur eh3 au niveau de la marche 31, comme illustré sur la figure 4B. On expose ainsi la couche qui sera prélevée (au niveau de la face avant 1) , et on protège la marche 31 de l'implantation ultérieure. A cet effet, et selon une première technique, on peut graver, de façon 30 isotropique ou anisotropique, la face avant 1 de la plaque 30. On pourra par exemple utiliser une technique de gravure anisotropique par plasma RIE (acronyme anglo-saxon de Reactive lonic Etching ) qui peut être une technique préférée. La gravure anisotropique est particulièrement adaptée dans le cas où le dépôt de la couche 36' a été réalisé de façon uniforme sur une épaisseur eh> > I (au moyen par exemple de la mise en oeuvre d'une technique LPCVD). La largeur I de la marche étant de l'ordre du mm (typiquement de 0,5 mm à 3mm), il est préféré que ehl excède alors largement l'épaisseur maximum de pénétration des ions dans le matériau. Le retrait ensuite d'une épaisseur comprise typiquement entre eh, et 1,3* eh1 (marge de sécurité) conduit à préserver sur la marche 31 la couche de protection 36. Les techniques employées pour retirer les parties de la couche 36' non localisées au niveau de la marche 31 peuvent aussi comprendre au moins en partie un polissage sélectif, tel qu'un polissage de SiO2 par rapport à une surface en silicium sous-jacente, sur la face avant 1 et éventuellement sur la face arrière 2. En alternative, des techniques de formation de couche de protection 36 ne nécessitant pas de retrait de matière peuvent aussi être mises en oeuvre. Ainsi, par exemple, si la nature des matériaux en jeu le permet, une simple oxydation de la plaque 30 peut permettre d'oxyder sélectivement la marche 31 sans oxyder la face avant 1 (de la couche à prélever). C'est le cas par exemple lorsque la plaque 30 consiste en un substrat hybride formé d'une couche de Ge (qui ne s'oxyde pas, ou dont l'oxyde n'est pas stable) sur un substrat de Si (qui lui s'oxyde), la marche 31 étant en Si, et la face avant 1 en Ge. Exemple 1 de formation de la couche de protection 36: - dépôt LPCVD de SiO2 fin; - gravure anisotropique, telle qu'une gravure RIE, pour retirer le matériau de protection présent en face avant 1. Exemple 2 de formation de la couche de protection 36: - dépôt PECVD de SiO2 ou de Si3N4, précédé éventuellement d'une 30 oxydation thermique fine; on pourra choisir de déposer une épaisseur égale ou supérieure à Rp + 5*ARp (vu précédemment) : en ajustant ainsi l'épaisseur de la couche 36', on peut minimiser la matière à déposer, et donc le coût de l'opération; - polissage CMP (acronyme anglo-saxon de Chemical Mechanical 5 Planarization ) sur au moins la face avant 1 pour enlever sélectivement la couche de SiO2 ou de Si3N4 par rapport au matériau sousjacent. Exemple 3 de formation de la couche de protection 36: - oxydation thermique de la plaque 30; - polissage CMP (acronyme anglo-saxon de Chemical Mechanical 10 Planarization ) sur au moins la face avant 1 pour enlever sélectivement la couche de SiO2 ou de Si3N4 par rapport au matériau sous-jacent. Exemple 4 de formation de la couche de protection 36: - formation préférentielle d'au moins une couche fine en Si3N4 ou en SiO2+Si3N4 entre environ 5 et environ 50 nanomètres, de sorte à protéger la plaque 30 des contaminants accompagnant une formation de PSG ou de BPSG; dépôt de PSG ou de BPSG; - recuit thermique entre environ 850 C et environ 1100 C, de sorte à faire fluer le PSG ou le BPSG; l'épaisseur effective eh3 augmente alors sur la marche 31, et est alors fonction des épaisseurs eh2 et e formées initialement sur la marche, de l'épaisseur eh, de matériau sur la face avant 1, de la température du recuit, et des concentrations de P et éventuellement de B; - polissage CMP (acronyme anglo-saxon de Chemical Mechanical Planarization ) sur au moins la face avant 1 pour enlever sélectivement la couche de SiO2 ou de Si3N4 par rapport au matériau sousjacent. Dans tous les cas, les étapes de formation et de retrait de la couche 36' sont mises en oeuvre de sorte que l'épaisseur eh3 de la couche de protection 36 restante au niveau de la marche 31 soit suffisamment importante, pour le matériau considéré, pour protéger la zone périphérique 38 sous-jacente de la plaque 30 d'une implantation d'espèces atomiques de type de celle mise en oeuvre pour préparer un prélèvement de couche. Ainsi, pour des énergies d'implantation prises entre 20 keV et entre 210keV et un dosage d'espèces atomiques (hydrogène et/ou hélium) compris entre 1e16 at/cm2 et entre 1e17 at/cm2, une couche de protection 36 en SiO2 ayant une épaisseur eh3 supérieure à environ 2 micromètres peut présenter une protection suffisante. Finalement, en référence à la figure 3B, la plaque 30 comprend une partie avant 310 présentant la marche 31 et une partie arrière 320 correspondant à la partie n'ayant pas subi le détourage. La partie périphérique 38 de la partie arrière 320 est définie comme s'étendant à partir de la paroi horizontale 31a de la marche 31. Cette partie périphérique 38 de la plaque 30 est alors protégée par la couche de protection 36 de toute implantation d'espèces atomiques à travers la face avant 1 de la plaque 30. Ainsi, la partie inférieure 320 de la plaque 30 est préservée de toute fragilisation issue de l'implantation ionique, contrairement aux techniques classiques. En référence à la figure 3C, une étape d'implantation d'espèces atomiques est mise en oeuvre à travers la face avant 1 de la plaque 30 de sorte à créer une zone implantée 32 à une épaisseur e déterminée avantageusement comme étant inférieure ou égale à la hauteur h de la marche 31. Les espèces atomiques employées peuvent être de l'hélium et/ou de l'hydrogène et/ou d'autres types d'espèces atomiques, ionisées, ayant un 25 dosage compris entre 1 e16 at/cm2 et entre environ l e17 at/cm2. L'énergie d'implantation est typiquement comprise entre 20 keV et 210 keV. Optionnellement, on réalise une opération de retrait (sélectif de préférence) de la couche de protection 36. Un retrait par gravure est préférable car une opération par retrait mécanique pourrait amener une contamination particulaire préjudiciable à la qualité du collage et de la structure à former. On pourra par exemple utiliser du HF pour graver sélectivement une couche de protection 36 en SiO2. La couche 35 à prélever est alors délimitée par la zone implantée 32 et 5 par la face avant 1 de la plaque 30. La zone implantée 32 constitue ainsi une zone de fragilisation au niveau de laquelle les liaisons entre la couche 35 et la partie sous-jacente de la plaque 30 sont plus fragiles qu'ailleurs. En référence à la figure 3D, une étape de collage d'un substrat récepteur 10 40 est mise en oeuvre avec la plaque 30 au niveau de la face avant 1 de ce dernier. Une préparation d'une ou des deux surfaces à coller est avantageusement mise en oeuvre antérieurement au collage de sorte à rendre ces surfaces davantage hydrophiles, et d'une qualité améliorée pour le collage. On pourra par exemple mettre en oeuvre un nettoyage RCA, ou une activation plasma, ou un nettoyage chimique à base d'acide chlorhydrique, une planarisation mécanochimique, un polissage, etc. Optionnellement et avant l'implantation, une couche de collage est formée sur une ou les deux surfaces à coller de sorte à améliorer la qualité du collage. Eventuellement, cette ou ces couche(s) de collage sont en matériau isolant de sorte que la couche 35 une fois prélevée soit isolée électriquement du substrat récepteur 40. On pourra ainsi utiliser une couche de collage en SiO2 ou en Si3N4. En variante, la couche de collage sur la plaque 30 peut avoir été formée lors de la couche de protection 36, en laissant au moins une partie du matériau de protection 36' déposé sur la face avant 1 de la plaque 30 (voir figure 4A). Un traitement thermique apte à solidifier les liaisons de collage peut éventuellement être mis en oeuvre postérieurement au collage. Par exemple à une température comprise entre environ 200 C et environ 350 C pendant quelques heures. Le substrat récepteur 40, selon une première configuration, a une surface de collage dont la superficie est plus grande que celle de la face avant 1 de la plaque 30. La couche 35 à prélever a alors une superficie inférieure au substrat récepteur 40 sur lequel elle sera transférée. Selon une deuxième configuration, le substrat récepteur 40 a une surface de collage dont la superficie est sensiblement identique à celle de la face avant 1 de la plaque 30 de sorte que l'ensemble constitué du substrat récepteur 40 et de la couche 35 à prélever soit sans marche apparente périphérique. A cet effet, on peut en particulier mettre en oeuvre un détourage adapté du substrat récepteur 40 préalablement au collage, ou choisir une plaque 30 de départ de taille légèrement plus grande que le substrat récepteur 40 et mettre en oeuvre le détourage adapté de sorte qu'au final la face avant 1 ait une superficie sensiblement identique à celle du substrat récepteur 40. Cette deuxième configuration pourra être préférée car elle permet de supprimer ou de minimiser toute zone d'exclusion (zone non transférée) sur le produit final relative à l'espace libre engendré par le détourage, générée dans le cas où la plaque 30 après détourage aurait eu une taille différente de celle du substrat récepteur 40. Un apport d'énergie, telle qu'une énergie thermique et/ou mécanique, permet alors de détacher les liaisons au niveau de la zone implantée 32 et ainsi de transférer la couche 35 de la plaque 30 sur le substrat récepteur 40 pour réaliser alors la structure 50 représentée sur la figure 3E. Dans le cas où la couche 35 prélevée est en matériau semiconducteur et qu'une couche de collage en matériau isolant a été prévue entre la plaque 30 et le substrat récepteur 40, la structure 50 obtenue est alors une structure semiconducteur-sur-isolant. Une étape de finition éventuelle peut alors être prévue pour rendre la surface de détachement de la couche 35 non rugueuse et de bonne qualité. En référence à la figure 3F, la plaque 30' après prélèvement comprend une partie avant 310' amputée de la couche 35 et une partie arrière 320 entièrement préservée grâce à la présence de la couche de protection 36 sur la marche 31. La couche de protection 36 peut alors être éventuellement enlevée, si cela n'a pas déjà été fait, par exemple par gravure optionnellement sélective. Cette plaque 30' peut alors éventuellement être recyclée afin de servir à nouveau de plaque donneuse à un nouveau prélèvement de couche. A cet effet, la face avant 1' est avantageusement traitée de sorte à devenir une surface de collage de qualité suffisante pour assurer un bon collage avec un autre substrat récepteur. Dans le cas où ce traitement comprend l'emploi d'espèces chimiques, la couche de protection 36 peut servir de protection de la partie arrière 320 de la plaque 30 contre des attaques chimiques, et en particulier la marche 31 (parois verticale 31a et horizontale 31b). Le matériau de la couche de protection 36 peut ainsi être aussi choisi dans ce but. On prendra donc soin de réaliser, si ce n'est pas déjà fait, la couche de protection 36 avant la gravure. La partie avant 310' de la plaque 30 peut alors être épaissie au moyen d'une croissance épitaxiale au niveau de sa face avant 1' traitée afin de recevoir les espèces atomiques prochainement implantées en vue d'un prélèvement ultérieur de couche. Cette épitaxie peut éventuellement être précédée d'une étape de polissage ou de gravure. Il est alors préférable d'avoir choisi une couche de protection 36 en un matériau amorphe de sorte que l'épitaxie n'ait lieu que sur la face avant 1' de la plaque 30', et non aussi sur la marche 31. Ainsi, dans ce cas, la couche de protection 36 joue également une fonction de protection de la marche 31 contre un dépôt quelconque. Selon une première variante, l'implantation pour préparer le prochain prélèvement est mise en oeuvre directement après le traitement de la face avant 1' dans le cas où une couche de protection 36 est déjà formée, ou directement après la formation de la couche de protection 36 dans le cas contraire. Dans un premier cas particulier, la nouvelle implantation est située à une profondeur supérieure à la hauteur h ) de la marche 31. Ainsi, après prélèvement, on retrouvera une couronne conforme à ce qui est connu dans l'état de la technique (voir en particulier la figure 1C), à l'exception que la partie arrière 320 de la plaque 30 est ici restée intacte. Dans un autre cas particulier, la profondeur d'implant est inférieure à la hauteur h ) de la marche 31 et le prélèvement est alors sensiblement conforme au prélèvement selon l'invention en référence aux figures 3B à 3F. Dans ce cas particulier, on aura ainsi prévu de mettre en oeuvre un détourage à une profondeur telle qu'il y a moyen de prélever deux couches dans la partie avant 310 de la plaque 30, sans entamer la partie arrière 320 de la plaque 30. Selon une deuxième variante, un nouveau détourage est effectué de sorte à augmenter la hauteur h' de la marche de sorte qu'une prochaine implantation d'espèces atomiques soit mise en oeuvre à une profondeur inférieure ou égale à la prochaine hauteur de marche 31. La méthode de préparation de la plaque 30 de prélèvement décrite plus haut en référence aux figures 3A à 3F s'applique alors dans la suite du procédé de ce dernier procédé de prélèvement. En référence aux figures 6 et 7, sont présentés des cas particuliers de 20 prélèvements successifs de couches dans une même plaque 30 présentant une marche 31 périphérique, protégée selon l'invention. En référence à la figure 6, la hauteur de la marche 31 dans cette plaque 30 est telle que la partie avant 310 de la plaque 30 soit suffisamment épaisse pour y prélever successivement une ou plusieurs couches, sans avoir à détourer entre chaque prélèvement. Selon un premier mode de réalisation de cette marche 31, un détourage est mis en oeuvre conformément à ce qui a été vu précédemment, sur une profondeur et une largeur adaptées. Un simple recyclage de la face de détachement de la plaque 30 est alors 30 mis en oeuvre entre chaque prélèvement. 2888400 20 Cette structure est particulièrement rentable car elle offre la possibilité de prélever rapidement et simplement plusieurs couches successives, tout en préservant la plaque donneuse 30. En outre, la couche de protection 36 garantit la protection de la partie arrière 320 de la plaque 30, et protège en particulier la partie sousjacente 38 des implantations atomiques successives que celle-ci subirait sinon. Ainsi, si cette couche de protection 36 n'était pas présente, la partie sous-jacente 38 deviendrait de plus en plus fragile au fur et à mesure des prélèvements, jusqu'à ce que des particules se détachent et viennent contaminer la partie avant 310, la couche prélevée 15 et le substrat récepteur 40. Ainsi par exemple, la partie arrière 320 de la plaque 30 peut être constituée d'un substrat support en silicium puis d'une structure tampon en SiGe ayant une concentration en germanium progressivement croissante en épaisseur jusqu'à atteindre une concentration x (compris entre 0 et 1) en surface déterminée. La partie avant 310 peut dans ce cas par exemple être constituée d'un matériau Si1_xGex épitaxié, dont la concentration est sensiblement identique à celle du matériau constituant la surface de la couche tampon sous-jacente. Selon un deuxième mode de réalisation de la marche 31 de la figure 6, la partie avant 310 a été collée sur la partie arrière 320, cette partie avant 310 ayant une superficie moindre que celle de la partie arrière 320 de sorte que, après collage, ladite marche 31 apparaisse sans qu'il soit absolument nécessaire de mettre en oeuvre un détourage additionnel. La hauteur de cette marche 31 préexistante est alors environ égale à la hauteur de la couche transférée (1700 À par exemple, avec environ 200 À de couche cristalline, et environ 1500 A de couche de collage). La partie avant 310 peut ainsi être prélevée d'une plaque donneuse initiale suivant une technique de transfert de couche, par exemple par Smart-Cut . Selon toujours ce deuxième mode de réalisation de la marche 31, l'étape 30 de collage peut comprendre la formation d'une couche de collage en matériau 2888400 21 isolant sur l'une etlou l'autre des surfaces à coller. La plaque 30 réalisée est alors du type semiconducteur-sur-isolant, telle qu'une plaque 30 de type SiGeOl (par collage par exemple d'une partie avant 310 en SiGe relaxé) en se référant par exemple à la technique décrite dans FR 0208600. On pourra en particulier réaliser cette plaque 30 par collage oxyde oxyde, c'est à dire qu'une couche de collage en oxyde par exemple d'environ 1500 A aura été formée sur la partie avant 310 (la couche relaxée de SiGe) et qu'une couche de collage en oxyde par exemple d'environ 1500 A aura été formée sur la partie arrière 320 (en Si massif par exemple). La couche de collage formée sur la partie arrière 320 peut aussi avoir pour fonction de couche de protection 36 de la face horizontale 31a de la marche 31. Après d'éventuels traitement thermiques visant à améliorer la qualité cristalline de la couche transférée, on peut épaissir cette partie avant 310 jusqu'à environ 2 micromètres. Après ce dépôt, on obtient alors une plaque 30 selon la figure 6 (sans avoir réalisé de détourage spécifique). Un détourage éventuel peut alors être mis en oeuvre, sur une distance latérale (comprise par exemple entre environ 1 et environ 3 mm) de sorte à réaliser un contour net de la marche 31. On forme ensuite une couche de protection 36 selon l'invention. En référence à la figure 7, est illustrée une plaque 30 ayant subi un détourage d'une hauteur telle que la partie avant 310 peut fournir plusieurs couches par prélèvement selon l'invention sans qu'il soit nécessaire de détourer entre chaque prélèvement. La partie avant 310 est une structure composite comprenant alternativement des couches d'un premier matériau (34a, 34b, 34c, 34d, 34e) et des couches d'un second matériau (39a, 39b, 39c, 39d, 39e), formées initialement par épitaxie à partir de la partie arrière 320 de la plaque et avant détourage. On pourra ainsi avoir une partie avant 310 constituée d'une 30 succession de couches de SiGe (34a, 34b, 34c, 34d, 34e) et d'une succession de couches de Sii_yGey (39a, 39b, 39c, 39d, 39e) en matériau élastiquement contraint, avec x différent de y, et x et y respectivement compris entre 0 et 1, épitaxiées à partir de la partie arrière 320 comprenant une couche tampon 37b en SiGe et un substrat support 37a en Si massif. Une des implantations successives mises en oeuvre pour préparer les prélèvements successifs, peut alors être effectuée au sein d'une couche en Sil_ XGex (34e) afin de préparer alors le transfert, avec la couche de Si,_yGey contraint sus-jacent (39e), sur le substrat récepteur 40. On pourra alors traiter la structure comprenant le substrat récepteur et ces couches prélevées de sorte à ne conserver de la couche de Si1_XGex que la partie, afin d'obtenir une structure Si1_XGex/Si1_yGey contraintsur-isolant. En alternative, on retire tout le reliquat en Sii_XGex pour obtenir au final une structure Si1_yGey contraint-sur-isolant. On pourra mettre à cet effet des gravures sélectives entre ces deux matériaux. En ce qui concerne la plaque 30 restante, la surface de prélèvement peut être recyclée de sorte à conserver au moins une partie de la couche 34e dans laquelle a été implantée les espèces atomiques, au moyen d'un polissage ou d'une gravure chimique. En alternative, on enlève tout le reliquat de la couche 34e en mettant en 20 oeuvre une gravure sélective entre le Si1_XGex et le Si1_yGey sousjacent (couche 39d). Il est à noter que la couche de protection 36 peut aussi protéger la partie arrière 320 de la plaque 30 de ces attaques chimiques, et en particulier la marche 31 (parois verticale 31a et horizontale 31b). On peut en particulier 25 choisir un matériau adapté pour réaliser une telle couche d'arrêt. Dans un cas particulier selon la méthode proposée illustrée par la figure 7, on choisit y = 0 de sorte que les couches de Sii_yGey contraint (couches 39a, 39b, 39c, 39d, 39e) soient en Si contraint élastiquement. De façon plus générale, l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples 30 ci-dessus énoncés. Notamment, la protection de la plaque 30 n'est pas nécessairement assurée par une couche de protection 36 formée sur la marche 31, mais s'étend à tout type de protection apte à protéger la marche 31 de l'implantation. Ainsi, selon un premier mode de protection alternatif, on pourra prévoir un masque de la marche 31 lors de l'implantation. Ce masque peut ainsi être agencé de sorte à n'autoriser le passage qu'aux ions destinés à constituer la zone de fragilisation 32 sous la face avant 1 de la plaque 30, et empêcher des ions d'atteindre la marche 31. Ce masque peut se situer au niveau de l'implanteur ou au niveau de la plaque 30 ou à un niveau intermédiaire. Dans un deuxième mode alternatif de protection de la marche 31, et dans le contexte où on utilise un système d'implantation permettant à un faisceau d'ions de balayer une ou plusieurs plaques 30 selon un trajet déterminé, on définit ce trajet déterminé pour que les ions n'atteignent que la face avant 1 de chaque plaque 30 et n'atteignent pas la marche 31. Des moyens de commande adaptés du faisceau d'ions et/ou du support mobile de la (ou des) plaque(s) 30 peuvent ainsi prédéfinir le trajet des ions sur chaque plaque 30. On pourra ainsi commander automatiquement le balayage, par exemple en prédéterminant le trajet à l'aide d'un programme d'ordinateur d'automatisation. Bien entendu, l'homme du métier comprendra aussi que cette invention n'est pas limitée au cas du SiGe et du Si contraint mais peut être appliquée à tout matériau cristallin ou non cristallin dans lequel on peut effectuer un prélèvement ou une implantation atomique selon l'invention. On pourra en particulier choisir des matériaux cristallins appartenant à la famille des alliages II.VI ou III.V, et/ou des matériaux dopés, et/ou des matériaux incluant du carbone dans une concentration allant d'environ 5 % à environ 50 %
L'invention concerne un procédé de réalisation de couche destiné à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique à partir d'une plaque initiale (30), comprenant une étape d'implantation d'espèces atomiques à travers une des faces de la plaque (30), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :(a) formation d'une marche (31) d'une hauteur déterminée en périphérie de la plaque (30), au niveau de laquelle l'épaisseur moyenne de la plaque (30) est moins importante que l'épaisseur moyenne du reste de la plaque (30) ;(b) protection de ladite marche contre l'implantation des espèces atomiques ;(c) implantation d'espèces atomiques à travers la face (1) de la plaque (30) présentant ladite marche (31), de sorte à former une zone implantée (32) à une profondeur d'implant déterminée ;ladite couche (35) étant définie d'une part par la face implantée (1) de la plaque (30) et d'autre part par la zone implantée (32).L'invention concerne en outre une plaque (30) obtenue selon ledit procédé.
1. Procédé de réalisation de couche destinée à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique à partir d'une plaque initiale (30), comprenant une étape d'implantation d'espèces atomiques à travers une des faces de la plaque initiale (30), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: (a) formation d'une marche (31) d'une hauteur déterminée en périphérie de la plaque (30) au niveau de laquelle l'épaisseur moyenne de la plaque (30) est moins importante que l'épaisseur moyenne du reste de la plaque (30) ; (b) protection de ladite marche contre l'implantation des espèces atomiques; (c) implantation d'espèces atomiques à travers la face (1) de la plaque (30) présentant ladite marche (31), de sorte à former une zone implantée (32) à une profondeur d'implant déterminée; ladite couche étant définie d'une part par la face implantée (1) de la plaque (30) 20 et d'autre part par la zone implantée (32). 2. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel l'étape (a) comprend un collage d'une couche à un substrat pour former ladite plaque initiale (30), la couche ayant une superficie moins importante que le substrat de sorte que, une fois collés, ladite marche (31) soit au moins en partie définie par la différence de superficies entre la couche et le substrat. 3. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape (a) comprend un retrait de matière sur une surface périphérique de la plaque (30) et sur une profondeur de retrait déterminée de sorte à forrner ladite marche (31). 4. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape (a) comprend en outre un épaississement de la marche (31). 5. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 5 précédentes, dans lequel la profondeur d'implantation est inférieure ou égale à la hauteur de la marche (31). 6. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel la plaque (30) a préalablement subi un prélèvement de couche, la plaque (30) comprenant alors une couronne (14) sur une zone périphérique, dans lequel l'étape (a) comprend un retrait préalable de cette couronne (14). 7. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel la hauteur de la marche (31) est choisie comme étant d'environ 1 micromètre ou plus. 8. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape (b) est mise en oeuvre en formant une couche de protection (36) s'étendant sur au moins ladite marche (31). 9. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel la couche de protection (36) est aussi formée lors de l'étape (b) sur des parties de la plaque (30) non situées au niveau de la marche (31). 10. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel l'étape (b) est mise en oeuvre de sorte que l'épaisseur de la couche de protection (36) formée est en moyenne sensiblement égale ou supérieure à la somme de ladite profondeur d'implantation, qui est celle associée au pic de la distribution gaussienne cle l'implantation, et d'une profondeur correspondant à environ cinq fois l'écart type de cette distribution. 11. Procédé de réalisation de couche selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de retrait des parties de la couche de protection (36) non situées au niveau de la marche (31). 12. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel cette étape cle retrait est mise en oeuvre par gravure anisotropique. 13. Procédé de réalisation de couche selon la 11, dans lequel ledit retrait est effectué par polissage de la plaque (30). 14. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de retrait de la couche de protection (36) postérieurement à l'étape (c). 15. Procédé de réal sation de couche selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape (b) est mise en oeuvre de sorte que la couche 10 de protection (36) soit une couche en matériau amorphe. 16. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel la couche de protection (36) comprend de l'oxyde de silicium, du nitrure de silicium, du PSG ou du BPSG. 17. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 1 à 7, 15 dans lequel l'étape (b) est assurée lors de l'étape (c) en masquant la marche (31) lors de l'implantation. 18. Procédé de réalisation de couche selon l'une des précédentes, dans leque l'étape (c) est mise en oeuvre de sorte que la zone implantée (32) soit une zone de fragilisation, dans lequel le procédé comprend 20 en outre les étapes suivantes: collage d'un substrat récepteur (40) avec la face implantée (1) de la plaque (30) ; puis apport d'énergie de sorte à détacher de la plaque (30) la couche (35) au niveau de la zone cle fragilisation (32). 19. Procédé de réalisation de couche selon l'une des deux précédentes, dans lequel le substrat récepteur (40) a également subi, préalablement au collage, un enlèvement de matière similaire à celui selon ladite étape (a), de sorte à avoir une surface de collage sensiblement identique à celle de la plaque (30). 20. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 18 à 19, dans lequel sont à nouveau mises en oeuvre, après détachement, les étapes (b) à (c). 21. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 18 à 19, dans lequel lesdites hauteur initiale de marche et profondeur d'implant sont choisies de sorte que, après détachement de la couche (35), il y ait moyen de former une deuxième couche par implantation d'espèces atomiques à travers la surface de détachement à une deuxième profondeur d'implant inférieure ou égale à la hauteur moyenne de la marche (31). 22. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 18 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ou plusieurs fois les étapes successives suivantes: implantation d'espèces atomiques à travers la surface de détachement de la précédente couche de sorte à former une zone de fragilisation 15 délimitant une nouvelle couche sous la surface de détachement; collage d'un substrat récepteur avec la face implantée de la plaque; - apport d'énergie de sorte à détacher de la plaque la couche au niveau de la zone de fragilisation. 23. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel ladite hauteur initiale de marche et les profondeurs des implantations successives sont choisies de sorte que, après détachement de la dernière des couches successivement détachées, l'épaisseur moyenne de la plaque prise au niveau de ladite marche soit égale ou inférieure à l'épaisseur moyenne de la plaque prise au niveau de la dernière surface de détachement. 24. Procédé de réalisation de couche selon la 23, dans lequel ladite hauteur initiale de marche et les profondeurs des implantations successives sont choisies de sorte que, après détachement de la dernière des couches successivement détachées, il y ait moyen de former une autre couche par implantation d'espèces atomiques à travers la surface de détachement à une profondeur inférieure ou égale à la hauteur moyenne de la marche. 25. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 22 à 24, dans lequel un nettoyage et/ou une gravure chimique est mis en oeuvre après le détachement d'une couche de sorte que la qualité de la surface de détachement soit suffisante pour réaliser un prochain collage avec un substrat récepteur pour un prochain prélèvement de couche dans la plaque (30). 26. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel l'étape (b) est mise en oeuvre par la formation d'une couche de protection (36) sur la marche (31), et dans lequel la couche de protection (36) est aussi apte à protéger la marche (31) contre les agents chimiques utilisés lors du nettoyage et/ou de la gravure chimique. 27. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel, après la formation de la couche de protection (36), une croissance 15 épitaxiale précède la prochaine étape d'implantation. 28. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 18 à 27, dans lequel la plaque (30) comprend une couche de Si1_,Ge, sur un substrat, x étant compris entre 0 et 1, chaque couche étant prélevée dans cette couche de Si1_xGex. 29. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 18 à 27, dans lequel la plaque (30) comprend une couche de Si1_xGex puis une couche de Si1_yGey élastiquement contraint, sur un substrat, x et y étant compris entre 0 et 1, y étant sensiblement différent de x, l'implantation ayant lieu dans la couche de Si1_xGex. 30. Procédé de réalisation de couche selon l'une des 22 à 27, dans lequel la plaque (30) comprend une structure composite (310) sur un substrat support (320), la structure composite (310) étant formée alternativement de couches de Si1_xGex et de couches de Si1_yGey élastiquement contraint, x et y étant compris entre 0 et 1, y étant sensiblement différent de x, chaque implantation ayant lieu dans une couche de Si1_xGex. 31. Procédé de réalisation de couche selon la précédente, dans lequel au moins une gravure sélective est mise en oeuvre après prélèvement de sorte à au moins retirer le reliquat de la couche de Sii_xGex. 32. Plaque (30) pour fournir une couche (35) destinée à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique, comprenant une zone périphérique (38) ayant une épaisseur moyenne inférieure au reste de la plaque (30) d'environ un micromètre ou plus, de sorte à former une marche (31) en périphérie de la plaque (30), caractérisée en ce que la marche est recouverte par une couche de protection (36) pour protéger la marche (31) d'une implantation d'espèces atomiques. 33. Plaque selon la précédente, dans laquelle la couche de protection (36) est en matériau amorphe. 34. Plaque selon l'une des deux précédentes, dans laquelle la couche de protection (36) comprend de l'oxyde de silicium, du nitrure de 15 silicium, du PSG ou du BPSG. 35. Plaque selon l'une des quatre précédentes, dans laquelle la plaque (30) est globalement en matériau cristallin massif. 36. Plaque selon l'une des 32 à 34, dans laquelle la plaque (30) est globalement une structure composite constituée principalement de 20 matériaux cristallins. 37. Plaque selon la précédente, dans laquelle la plaque comprend un substrat support (37a), une structure tampon (37b) et une couche supérieure (310) suffisamment épaisse pour pouvoir y détacher une couche par Smart-Cut . 38. Plaque selon la précédente, dans laquelle la couche supérieure (310) comprend du Sii_xGex. 39. Plaque selon la précédente, dans laquelle la couche supérieure (310) comprend du Si,_xGex et du Si1i,Gey, avec x différent de y, x et y étant respectivement compris entre 0 et 1. 40. Plaque selon l'une des trois précédentes, dans laquelle la hauteur de la marche (31) est supérieure ou égale à l'épaisseur de la couche supérieure (310).
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/30,H01L 21/265,H01L 21/762
FR2892450
A1
BRIDE D'ENTREE D'UN CONDUIT COUDE D'UN COLLECTEUR D'ECHAPPEMENT ET MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT UNE TELLE BRIDE
20,070,427
La présente invention concerne généralement les brides d'entrée de conduits de collecteur d'échappement. Elle concerne plus particulièrement une bride d'entrée d'un conduit coudé d'un collecteur d'échappement adaptée à relier ledit conduit coudé à la face d'échappement d'une culasse, cette bride d'entrée présentant un orifice central destiné à accueillir une extrémité dudit conduit coudé. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant une telle bride. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Généralement, les moteurs à combustion interne sont pourvus d'une culasse qui enveloppe des chambres de combustion reliées en sortie à un collecteur d'échappement. Le collecteur d'échappement est une pièce en fonte ou en tôle d'acier permettant de recueillir les gaz brûlés issus de la combustion. Le collecteur d'échappement comprend plusieurs conduits coudés qui sont destinés à canaliser l'écoulement des gaz brûlés issus des chambres de combustion du moteur et à les évacuer dans une ligne d'échappement. Ces conduits coudés sont reliés à la face d'échappement de la culasse du moteur par des brides, appelées brides d'entrée. Chaque bride d'entrée présente généralement des surfaces inférieure et supérieure planes et parallèles. Elle comporte aussi un orifice central pour accueillir une extrémité du conduit correspondant du collecteur d'échappement. De part et d'autre de cet orifice central, il est prévu deux ouvertures traversées par des goujons pour fixer chaque bride d'entrée à la face d'échappement correspondante de la culasse. Un joint est intercalé entre chaque bride d'entrée et la face d'échappement de la culasse pour garantir l'étanchéité du montage aux gaz d'échappement circulant de la face d'échappement de la culasse vers les conduits du collecteur d'échappement. Lors du serrage, à l'aide des goujons, de la bride d'entrée sur la culasse, la nervure du joint d'étanchéité est écrasée et il apparaît une pression de contact sensiblement uniforme entre la bride d'entrée et la face d'échappement de la culasse. Les gaz brûlés issus de la combustion dans les chambres de combustion portent les parois des conduits coudés du collecteur d'échappement à un niveau de température très élevé. À l'inverse, la bride d'entrée du collecteur d'échappement est en contact avec la culasse qui est refroidie. De forts gradients thermiques sont ainsi engendrés entraînant des contraintes thermomécaniques importantes au sein des conduits du collecteur d'échappement. Le collecteur d'échappement se dilate alors et les conduits coudés exercent un effort non uniforme sur leur bride d'entrée correspondante. Sur une partie de la bride, sont exercés des efforts de compression, et sur l'autre partie, des efforts de traction. Ainsi, la bride est mise en flexion. La pression de contact entre la bride d'entrée et la face d'échappement de la culasse n'est alors plus uniforme et peut conduire à des fuites de gaz, en particulier dans les zones de la bride soumises à des efforts de traction. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une nouvelle bride d'entrée d'un conduit coudé de collecteur d'échappement permettant de diminuer les fuites de gaz d'échappement entre cette bride et la face d'échappement correspondante de la culasse. À cet effet, on propose selon l'invention une bride d'entrée d'un conduit coudé d'un collecteur d'échappement adaptée à relier ledit conduit coudé à la face d'échappement d'une culasse, cette bride d'entrée présentant un orifice central destiné à accueillir une extrémité dudit conduit coudé, et comportant autour de l'orifice central une partie massive qui s'élève sur une hauteur qui varie dans le plan médian dudit conduit coudé. Grâce à sa hauteur variable, la partie massive de la bride selon l'invention fournit une liaison de rigidité élevée dans les zones de traction de la bride. La mise en flexion de la bride est ainsi limitée. Il en résulte que la perte de pression de contact entre la bride d'entrée du conduit et la face d'échappement de la culasse est réduite. Ainsi, grâce à l'invention, les fuites de gaz d'échappement entre cette bride d'entrée et la face d'échappement de la culasse sont diminuées. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la bride d'entrée selon l'invention sont les suivantes : - la partie massive est un cylindre dont la face supérieure est tronquée ; la hauteur de ladite partie massive varie entre une hauteur maximale du côté intérieur du coude du conduit et une hauteur minimale du côté extérieur du coude du conduit ; - la bride comprend au moins une nervure de renfort qui s'étend depuis une zone de hauteur maximale de la face latérale de la partie massive jusqu'au bord d'extrémité de la bride ; - la nervure de renfort vient de formation avec la bride ; la nervure de renfort est rapportée sur la bride ; la bride comprend deux nervures de renfort ; - la partie massive vient de formation avec la bride ; la partie massive est rapportée sur la bride ; -la bride fait partie d'une pièce monobloc comprenant une pluralité de brides du même type pour le raccordement d'une pluralité de conduits du collecteur d'échappement. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant une bride telle que décrite ci-dessus adaptée à relier l'entrée d'un conduit coudé d'un collecteur d'échappement à la face d'échappement d'une culasse. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un collecteur d'échappement dont les conduits coudés sont reliés par des brides d'entrée selon l'invention à la culasse d'un moteur à combustion interne ; et - la figure 2 est une vue de détail en perspective d'une bride d'entrée selon l'invention sur laquelle est rapportée l'extrémité d'un conduit coudé du collecteur d'échappement. Sur la figure 1, on a représenté un collecteur d'échappement 10, pourvu de quatre branches formées par des conduits 11 d'entrée des gaz d'échappement. Chaque conduit 11 du collecteur d'échappement 10 est coudé et est relié à la face d'échappement d'une culasse 4 par l'intermédiaire d'une bride 20 d'entrée, schématiquement matérialisée par un rectangle sur la figure 1. Pour la fixation de la bride 20 d'entrée sur la face d'échappement correspondante de la culasse 4, chaque bride 20 d'entrée présente deux logements 25, 26 destinés à être traversés par un goujon. De plus, un joint d'étanchéité est prévu entre la bride 20 d'entrée et la partie correspondante de la face d'échappement de la culasse 4. Comme le montre plus en détail la figure 2, chaque bride 20 d'entrée est pourvue d'une base 21 présentant des surfaces inférieure et supérieure planes et parallèles. La face inférieure de la bride 20 d'entrée est destinée à venir en contact avec le joint d'étanchéité. Chaque bride 20 d'entrée du conduit 11 coudé du collecteur d'échappement présente un orifice central destiné à accueillir l'extrémité amont, dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement, du conduit 11 coudé. Avantageusement, selon l'invention, la base 21 de la bride 20 d'entrée est surmontée autour de l'orifice central d'une partie massive 22 qui s'élève sur une hauteur qui varie dans le plan médian dudit conduit 11 coudé. Le plan médian du conduit 11 coudé est le plan contenant la ligne moyenne de courbure de ce conduit 11 coudé. La hauteur de la partie massive 22 varie, dans le plan médian du conduit 11 coudé, entre une hauteur maximale du côté intérieur du coude du conduit et une hauteur minimale du côté extérieur du coude du conduit (voir figure 2). La hauteur de la partie massive 22 de la bride 20 décroît régulièrement entre cette hauteur maximale et cette hauteur minimale. Ici, la partie massive 22 est un cylindre creux dont l'ouverture centrale prolonge l'orifice central et dont la face supérieure est tronquée. Cette partie massive 22 forme un manchon d'insertion de l'extrémité amont, dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement, du conduit 11 coudé. Avantageusement, cette partie massive 22 vient de formation avec la bride 20. En outre, chaque bride comprend deux nervures 23, 24 de renfort. Les deux nervures 23, 24 de renfort sont positionnées de part et d'autre du logement 25 et s'étendent chacune depuis la zone de hauteur maximale de la face latérale de la partie massive 22 jusqu'au bord d'extrémité de la bride 20. Ici, chaque nervure 23, 24 de renfort vient de formation avec la bride 20. Lorsque le moteur fonctionne, les conduits coudés du collecteur d'échappement sont soumis à de fortes contraintes thermiques. Les conduits coudés se dilatent sous l'effet de la chaleur et induisent un effort non uniforme sur la bride d'entrée correspondante. Sur une partie de la bride 20 d'entrée, s'applique un effort de compression tandis que sur l'autre partie de la bride, s'applique un effort de traction. La zone de compression maximale de la bride 20 correspond, dans le plan médian du conduit 11 coudé, à l'intersection de la ligne externe de courbure 11A du conduit 11 avec la partie massive 22 de la bride 20. De même, la zone de traction maximale correspond, dans le plan médian du conduit 11 coudé, à l'intersection de la ligne interne de courbure 11B du conduit 11 avec la partie massive 22 de la bride 20. La partie massive 22 possède donc une hauteur maximale dans la zone de traction maximale de la bride 20 et sa hauteur est minimale dans la zone de compression maximale de la bride 20. La hauteur de la partie massive 22 selon l'invention étant plus importante dans les zones de la bride 20 soumises à des efforts de traction, ces zones de traction de la bride 20 sont rigidifiées. La faible hauteur de la partie massive 22 dans les zones de compression de la bride 20 permet de limiter la masse de la bride 20. Enfin, les deux nervures 23, 24 permettent d'avoir une évolution plus régulière de la contrainte dans les zones de traction élevée de la bride 20. Ainsi, lorsque le moteur fonctionne, la mise en flexion de la bride 20 est limitée et la pression de contact entre la bride 20 et la face d'échappement de la culasse 4 est sensiblement uniforme. Les brides 20 d'entrée des conduits 11 coudés de ce collecteur 25 d'échappement 10 peuvent être obtenues par fonderie de même que les nervures 23, 24 dont elles sont pourvues. En variante, il est possible pour obtenir ces brides d'entrée d'utiliser des plaques usinées puis de les souder entre elles. On peut alors prévoir que les nervures de renfort sont rapportées sur la bride. De même, on peut aussi prévoir 30 de rapporter la partie massive sur la bride. La bride peut aussi faire partie d'une pièce monobloc comprenant une pluralité de brides du même type pour le raccordement d'une pluralité de conduits coudés du collecteur d'échappement. Enfin, le collecteur peut lui-même être constitué de plaques soudées ou être obtenu par fonderie. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
L'invention concerne une bride (20) d'entrée d'un conduit (11) coudé d'un collecteur d'échappement (10) adaptée à relier ledit conduit coudé à la face d'échappement d'une culasse, cette bride d'entrée présentant un orifice central destiné à accueillir une extrémité dudit conduit coudé.Selon l'invention, la bride d'entrée comporte autour de l'orifice central une partie massive (22) qui s'élève sur une hauteur qui varie dans le plan médian dudit conduit coudé.
1. Bride (20) d'entrée d'un conduit (11) coudé d'un collecteur d'échappement (10) adaptée à relier ledit conduit (11) coudé à la face d'échappement d'une culasse (4), cette bride (20) d'entrée présentant un orifice central destiné à accueillir une extrémité dudit conduit (11) coudé, caractérisée en ce qu'elle comporte autour de l'orifice central une partie massive (22) qui s'élève sur une hauteur qui varie dans le plan médian dudit conduit (11) coudé. 2. Bride (20) d'entrée selon la 1, caractérisée en ce que la partie massive (22) est un cylindre dont la face supérieure est tronquée. 3. Bride (20) d'entrée selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la hauteur de ladite partie massive (22) varie entre une hauteur maximale du côté intérieur du coude du conduit (11) coudé et une hauteur minimale du côté extérieur du coude du conduit (11) coudé. 4. Bride (20) d'entrée selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une nervure (23, 24) de renfort qui s'étend depuis une zone de hauteur maximale de la face latérale de la partie massive (22) jusqu'au bord d'extrémité de la bride (20) d'entrée. 5. Bride (20) d'entrée selon la 4, caractérisée en ce que la nervure (23, 24) de renfort vient de formation avec la bride (20) d'entrée. 6. Bride (20) d'entrée selon la 4, caractérisée en ce que la nervure (23, 24) de renfort est rapportée sur la bride (20) d'entrée. 7. Bride (20) d'entrée selon l'une des 4 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend deux nervures (23, 24) de renfort. 8. Bride (20) d'entrée selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la partie massive (22) vient de formation avec la bride (20) d'entrée. 9. Bride (20) d'entrée selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la partie massive (22) est rapportée sur la bride (20) d'entrée. 10. Bride (20) d'entrée selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle fait partie d'une pièce monobloc comprenant une pluralité de brides d'entrée du même type pour le raccordement d'une pluralité de conduits du collecteur d'échappement. 11. Moteur à combustion interne comprenant une bride (20) d'entrée selon l'une quelconque des précédentes adaptée à relier l'entrée d'un conduit (11) coudé d'un collecteur d'échappement (10) à la face d'échappement d'une culasse (4).
F
F01,F16
F01N,F16L
F01N 13,F16L 23
F01N 13/10,F01N 13/18,F16L 23/00
FR2895285
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UN CATALYSEUR D'EPOXYDATION, CATALYSEUR D'EPOXYDATION, PROCEDE DE PREPARATION D'UN OXYDE D'OLEFINE OU D'UN PRODUIT CHIMIQUE DERIVABLE D'UN OXYDE D'OLEFINE, ET REACTEUR CONVENANT POUR UN TEL PROCEDE
20,070,629
-1- DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à un procédé de préparation d'un oxyde d'oléfine. L'invention se rapporte aussi à un catalyseur d'époxydation. L'invention se rapporte encore à un procédé d'époxydation d'une oléfine. L'invention se rapporte aussi à un procédé de préparation d'un produit chimique dérivable d'un oxyde d'oléfine. En particulier, un tel produit chimique peut être un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. L'invention se rapporte aussi à un réacteur convenant pour l'utilisation dans un tel procédé. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION L'oxyde d'éthylène et d'autres oxydes d'oléfines sont d'importants produits chimiques utilisés en tant que matières premières pour la production de produits chimiques tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, des éthers d'éthylène glycol, le carbonate d'éthylène, des éthanolamines et des détergents. Un procédé de fabrication d'un oxyde d'oléfine est l'époxydation d'oléfines, c'est-à-dire l'oxydation catalytique partielle de l'oléfine par de l'oxygène, ce qui produit l'oxyde d'oléfine. On peut faire réagir l'oxyde d'oléfine ainsi produit avec de l'eau, un alcool, du dioxyde de carbone ou une amine, pour produire un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. Une telle production de 1,2- diol, d'éther de 1,2-diol, de 1,2-carbonate ou d'alcanolamine est en général entreprise séparément de la fabrication de l'oxyde d'oléfine, en tous cas les deux procédés sont normalement entrepris dans des réacteurs séparés. Dans l'époxydation d'une oléfine, une alimentation contenant l'oléfine et de l'oxygène est envoyée sur un lit de catalyseur contenu dans une zone de réaction qui est maintenue dans certaines conditions de réaction. Un réacteur d'époxydation commercial est en général sous la forme d'un échangeur de chaleur à tube et calandre, dans lequel une pluralité de tubes allongés parallèlement et relativement -2- étroits sont chargés de particules de catalyseur façonnées, afin de former un lit compacté, et où l'enveloppe contient un réfrigérant. Quel que soit le type de catalyseur d'époxydation utilisé, dans une fabrication commerciale le diamètre intérieur de tube est fréquemment de l'ordre de 20 à 40 mm, et le nombre de tubes par réacteur peut être de l'ordre des milliers, par exemple jusqu'à 12 000. L'époxydation d'une oléfine est généralement entreprise avec un taux relativement faible de conversion d'oléfine et de conversion d'oxygène. On procède normalement à un recyclage d'oléfine et d'oxygène non convertis afin d'améliorer l'économie du procédé. En général, l'alimentation comprend en outre une grande quantité d'un gaz dit de lestage pour faciliter l'opération hors des limites d'explosion. Un gaz de lestage couvre des hydrocarbures saturés, en particulier le méthane et l'éthane. En conséquence, le recyclage implique en général la manipulation de grandes quantités de courants de traitement, ceci comprenant l'oléfine non convertie, l'oxygène non converti et le gaz de lestage. Le traitement du courant de recyclage, tel que normalement appliqué dans une installation d'époxydation d'oléfine, est aussi très complexe, car il implique une récupération de l'oxyde d'oléfine, une élimination de dioxyde de carbone, une élimination d'eau et une repressurisation. L'utilisation d'un gaz de lestage, non seulement contribue au coût du traitement, mais réduit aussi la vitesse de la réaction d'époxydation. Le catalyseur d'époxydation contient en général l'espèce à activité catalytique, typiquement un métal du groupe 11 (en particulier de l'argent) et des composants promoteurs, sur un matériau de support façonné. Des matériaux de support façonnés sont en général soigneusement choisis de manière à répondre à des exigences, par exemple de résistance mécanique et de résistance à l'abrasion, de surface spécifique et de porosité. Les matériaux de support façonnés sont en général fabriqués par frittage de matériaux inorganiques -3- choisis, jusqu'à ce qu'ils présentent les propriétés souhaitées. Pendant l'époxydation, le catalyseur est sujet à une baisse de performance, qui se manifeste par une perte de l'activité du catalyseur et de sélectivité dans la formation de l'oxyde d'oléfine souhaité. En réponse à cette perte d'activité, on peut augmenter la température de la réaction d'époxydation de manière à maintenir le débit de production de l'oxyde d'oléfine. Le fonctionnement de réacteurs commerciaux est normalement limité quant à la température de réaction et, lorsque la limite de température applicable est atteinte, il faut interrompre la production de l'oxyde d'oléfine pour remplacer la charge de catalyseur d'époxydation existante par une charge fraîche. Il serait très appréciable de pouvoir disposer de 15 procédés d'époxydation améliorés et de réacteurs d'époxydation améliorés. RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention procure de tels procédés d'époxydation améliorés et de tels réacteurs d'époxydation 20 améliorés. Des formes de réalisation de la présente invention font usage d'un réacteur qui comprend une pluralité de microcanaux (ci-après "microcanaux de traitement") Les microcanaux de traitement peuvent être adaptés de manière que l'époxydation et éventuellement d'autres processus 25 puissent avoir lieu dans les microcanaux et qu'ils soient en relation d'échange de chaleur avec des canaux adaptés pour contenir un fluide d'échange de chaleur (ci-après "canaux d'échange de chaleur"). Un réacteur comprenant des microcanaux de traitement est désigné ici par l'utilisation du 30 terme "réacteur à microcanaux"). Tel qu'utilisé ici, le terme "groupe 11" désigne le groupe 11 du Tableau Périodique des Éléments. Dans une forme de réalisation, l'invention procure un catalyseur d'époxydation particulaire, lequel catalyseur 35 comprend un métal du groupe 11 et un ou plusieurs -4- composants promoteurs déposés sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de la taille des pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un procédé d'époxydation d'une oléfine comprenant la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence d'un catalyseur d'époxydation installé dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux, lequel catalyseur d'époxydation comprend un métal du groupe 11 et un ou plusieurs composants promoteurs déposés sur un matériau particulaire ayant une distribution de la taille des pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un procédé de préparation d'un 1,2-diol, d'un éther de 1,2-diol, d'un 1,2-carbonate ou d'une alcanolamine, lequel procédé comprend - la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène, en présence d'un catalyseur d'époxydation installé dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à microcanaux pour produire un oxyde d'oléfine, lequel catalyseur d'époxydation comprend un métal du groupe 11 et un ou plusieurs composants promoteurs déposés sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de la taille des pores telles que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total, et - la conversion de l'oxyde d'oléfine avec de l'eau, un alcool, du dioxyde de carbone ou une amine pour former le 1,2-diol, l'éther de 1,2-diol ou l'alcanolamine. Dans une autre forme de réalisation, l'invention procure un réacteur convenant à l'époxydation d'une oléfine, lequel réacteur est un réacteur à microcanaux comprenant un -5- ou plusieurs microcanaux de traitement dans lequels est installé un catalyseur d'époxydation, lequel catalyseur d'époxydation comprend un métal du groupe 11 et un ou plusieurs composants promoteurs déposés sur un matériau de support particulaire ayant ayant une distribution de la taille des pores telles que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 montre une représentation schématique d'un réacteur à microcanaux et de ses principaux constituants. La Figure 2 montre une représentation schématique d'un exemple typique d'une unité structurale qui comprend des microcanaux de traitement et des canaux d'échange de chaleur, et de son fonctionnement lorsqu'il est utilisé dans la pratique de l'invention. Un réacteur à microcanaux selon cette invention peut comprendre une pluralité de telles unités structurales. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION L'utilisation d'un réacteur à microcanaux dans lequel est installé un catalyseur conformément à la présente invention conduit à un ou plusieurs des avantages suivants : - le catalyseur d'époxydation n'implique pas l'utilisation d'un support façonné, ce qui peut éliminer la nécessité d'une étape de production d'un support façonné, - le refroidissement rapide de l'oxyde d'oléfine à l'intérieur des microcanaux de traitement permet d'opérer dans des conditions qui peuvent se trouver dans les limites d'explosion lorsque ces conditions doivent être appliquées dans un réacteur à échangeur de chaleur à tube et calandre conventionnel. De telles conditions peuvent être réalisées par mise en contact d'un composant d'alimentation riche en oxygène et d'un composant d'alimentation riche en oléfine au sein des microcanaux de traitement, le composant d'alimenta- tion riche en oxygène et le composant d'alimentation riche en -6- oléfine étant normalement hors des limites d'explosion. Un refroidissement rapide des microcanaux de traitement réduit aussi la formation de sous-produits tels que des aldéhydes et des acides carboxyliques, - l'époxydation à l'intérieur des microcanaux de traitement peut avantageusement être entreprise à des conditions de concentration totale élevée de l'oléfine, d'oxygène et de l'oxyde d'oléfine, ce qui peut conduire à une plus grande vitesse d'époxydation et/ou une plus basse température de la réaction d'époxydation. Un abaissement de la température de la réaction d'époxydation peut conduire à une meilleure sélectivité et une plus grande durée de vie du catalyseur. L'emploi de conditions de concentration totale élevée de l'oléfine, d'oxygène et de l'oxyde d'oléfine peut aussi éliminer la nécessité de l'utilisation d'un gaz de lestage, ce qui procure un traitement plus efficace et une réduction du coût de recyclage, - l'époxydation entreprise dans des microcanaux de traitement peut être effectuée avec un taux plus élevé de conversion de l'oxygène ou de l'oxyde d'oléfine. En particulier lorsque le processus est entrepris avec un haut taux de conversion d'oléfine, il est avantageux d'opérer le processus d'époxydation en une opération à un passage, ce qui implique que l'on n'applique pas de courant de recyclage. En outre, il est avantageux que, dans ce cas, de l'air puisse être alimenté dans les microcanaux de traitement, au lieu d'oxygène séparé de l'air, ce qui peut éliminer la nécessité d'une installation de fractionnement d'air. - le fait d'effectuer l'époxydation d'oléfine dans les microcanaux de traitement permet la conversion de l'oxyde d'oléfine formé dans les mêmes microcanaux de traitement en un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanolamine. Ceci peut éliminer la nécessité de réacteurs additionnels pour cette autre conversion. Ceci peut aussi éliminer la nécessité d'une unité de récupération d'oxyde -7- d'oléfine et/ou d'une unité d'élimination de dioxyde de carbone, et peut réduire la nécessité d'un équipement d'échange de chaleur. Dès lors, ceci peut réduire la complexité du traitement additionnel conventionnellement appliqué dans une usine de fabrication, par exemple pour la récupération du produit. Une conversion de l'oxyde d'oléfine dans les microcanaux de traitement réduit aussi la formation de sous-produits, tels que des aldéhydes et des acides carboxyliques. Des réacteurs à microcanaux appropriés à l'utilisation dans cette invention, ainsi que leur fonctionnement, ont été décrits dans les documents WO-A-2004/099113, WO-A-01/12312, WO-01/54812, US-A-6 440 895, US-A-6 284 217, US-A-6 451 864, US-A-6 493 880, US-A-6 666 909, US-6 811 829, US-A-6 851 171, US-A-6 494 614, US-A-6 228 434 et US-A-6 192 596, lesquels sont incorporés ici à titre de références. Des procédés par lesquels le réacteur à microcanaux peut être fabriqué, chargé de catalyseur et utilisé, comme décrit dans ces références, peuvent en général être appliqués dans la pratique de la présente invention. Se référant à la Figure 1, le réacteur à microcanaux 100 peut se composer d'un collecteur d'entrée 102, d'une pluralité de microcanaux de traitement 104 et d'un collecteur de sortie 108. Le collecteur d'entrée 102 procure un passage permettant au fluide de s'écouler dans les microcanaux de traitement 104. Le collecteur de sortie 108 procure un passage permettant au fluide de s'écouler hors des microcanaux de traitement 104. Le nombre de microcanaux de traitement contenus dans un réacteur à microcanaux peut être très grand. Par exemple, le nombre peut aller jusqu'à 105 ou même 106 ou jusqu'à 2 x 106. Normalement, le nombre de microcanaux de traitement peut être d'au moins 10 ou au moins 100, ou même au moins 1000. Les microcanaux de traitement sont typiquement -8- disposés en parallèle, par exemple ils peuvent former un réseau de microcanaux planaires. Les microcanaux de traitement peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulière-ment de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des microcanaux de traitement peut être, par exemple, de 1 à 500 cm, en particulier de 2 à 300 cm, plus particulièrement de 3 à 200 cm, ou de 5 à 100 cm. Le réacteur à microcanaux 100 comprend en outre des canaux d'échange de chaleur (non illustrés à la Figure 1) qui sont en contact d'échange de chaleur avec les microcanaux de traitement 104. Les canaux d'échange de chaleur peuvent être aussi des microcanaux. Le réacteur à microcanaux est adapté de manière que le fluide d'échange de chaleur puisse s'écouler depuis le collecteur d'entrée 110 dans les canaux d'échange de chaleur pour aboutir au collecteur de sortie 112. Les canaux d'échange de chaleur peuvent être alignés de manière que l'écoulement se fasse en courants parallèles, en contre-courant ou, de préférence, en courants croisés vis-à-vis d'un écoulement dans les microcanaux de traitement 104. La direction en courants croisés est telle qu'indiquée par les flèches 114 et 116. Les canaux d'échange de chaleur peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulièrement de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des canaux d'échange de chaleur peut être, par exemple, de 1 à 500 cm, en particulier de 2 à 300 cm, plus particulièrement de 3 à 200 cm, ou de 5 à 100 cm. -9- La séparation entre un microcanal de traitement 104 et le canal d'échange de chaleur juste adjacent peut être de l'ordre de 0,05 à 5 mm, en particulier de 0,2 à 2 mm. Dans certaines formes de réalisation de cette invention, il y a de premiers canaux d'échange de chaleur et de deuxièmes canaux d'échange de chaleur, ou des premiers canaux d'échange de chaleur, des deuxièmes canaux d'échange de chaleur et des troisièmes canaux d'échange de chaleur, ou même jusqu'à de cinquièmes canaux d'échange de chaleur, ou même d'autres canaux d'échange de chaleur. Dès lors, dans de tels cas, il existe une pluralité de groupes d'échange de chaleur et, en conséquence, il peut y avoir une pluralité de collecteurs d'échange de chaleur d'entrée 110 et de collecteurs d'échange de chaleur de sortie 112, les groupes de canaux d'échange de chaleur pouvant être adaptés pour recevoir un fluide d'échange de chaleur provenant d'un collecteur d'échange de chaleur d'entrée 110 et l'envoyer à un collecteur d'échange de chaleur de sortie 112. Le collecteur d'entrée 102, le collecteur de sortie 108, le collecteur d'échange de chaleur d'entrée 110, le collecteur d'échange de chaleur de sortie 112, les microcanaux de traitement 104 et les canaux d'échange de chaleur peuvent indépendamment être faits de tout matériau de construction procurant une résistance, une stabilité dimensionnelle et des caractéristiques de transfert de chaleur suffisantes pour permettre le fonctionnement de procédés selon cette invention. Des matériaux de construction appropriés sont, par exemple, de l'acier (par exemple de l'acier inoxydable et de l'acier au carbone), du monel, du titane, du cuivre, du verre et des compositions polymères. Le type de fluide d'échange de chaleur ne fait pas l'objet de la présente invention, et le fluide d'échange de chaleur peut être choisi dans une vaste gamme. Des fluides d'échange de chaleur appropriés comprennent de la vapeur, de l'eau, de l'air et des huiles. Dans des formes de réalisation de l'invention qui -10- comprennent une pluralité de groupes de canaux d'échange de chaleur, de tels groupes de canaux d'échange de chaleur peuvent fonctionner avec différents fluides d'échange de chaleur ou avec des fluides d'échange de chaleur présentant des températures différentes. Un réacteur à microcanaux selon l'invention peut comprendre une pluralité d'unités structurales comprenant un ou plusieurs microcanaux de traitement et un ou plusieurs canaux d'échange de chaleur. On se réfère maintenant à la Figure 2, qui montre une unité structurale typique et son fonctionnement. Les microcanaux de traitement 210 possèdent une extrémité amont 220 et une extrémité aval 230 et peuvent comprendre une première section 240 qui peut contenir un catalyseur (non illustré), par exemple un catalyseur d'époxydation. La première section 240 peut être en contact d'échange de chaleur avec un premier canal d'échange de chaleur 250, permettant l'échange de chaleur entre la première section 240 du microcanal de traitement 210 et le premier canal d'échange de chaleur 250. L'unité structurale peut comprendre un premier canal d'alimentation 260 qui aboutit dans la première section 240 via un ou plusieurs premiers orifices 280. Typiquement, un ou plusieurs premier(s) orifice(s) 280 peu(ven)t être positionné(s) en aval d'un autre premier orifice 280. Pendant le fonctionnement, une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène peut pénétrer dans une première section 240 du microcanal de traitement 210 par une ouverture dans l'extrémité amont 220 et/ou par le premier canal d'alimentation 260 et un ou plusieurs premier(s) orifice(s) 280. Des microcanaux de traitement 210 peuvent compren- dre une deuxième section 340 qui peut ou non être adaptée pour contenir un catalyseur. La deuxième section 340 peut contenir ou non un catalyseur, comme décrit ici. La deuxième section 340 est positionnée en aval de la première section -11- 240. La deuxième section 340 peut être en contact d'échange de chaleur avec un deuxième canal d'échange de chaleur 350, permettant un échange de chaleur entre la deuxième section 340 du microcanal de traitement 210 et un deuxième canal d'échange de chaleur 350. Dans certaines formes de réalisation, la deuxième section 340 est adaptée pour refroidir rapidement l'oxyde d'oléfine obtenu et reçu de la première section 240 par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur dans un deuxième canal d'échange de chaleur 350. Le refroidissement rapide peut être réalisé en une ou plusieurs étape(s) par la présence d'une pluralité de deuxièmes canaux d'échange de chaleur 350, par exemple deux ou trois ou quatre. Un telle pluralité de deuxièmes canaux d'échange de chaleur 350 peut être adaptée pour contenir des fluides d'échange de chaleur présentant des températures différentes, en particulier de manière qu'en direction aval de la deuxième section 340, il se produise un échange de chaleur avec un deuxième canal d'échange de chaleur 350 contenant un fluide d'échange de chaleur présentant une température plus basse. L'unité structurale peut comprendre un deuxième canal d'alimentation 360 qui aboutit dans la deuxième section 340 via un ou plusieurs orifices 380. Pendant le fonctionnement, l'alimentation peut pénétrer dans la deuxième section 340, depuis l'amont dans des microcanaux de traitement 210 et via le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380. Typiquement, on ou plusieurs deuxièmes orifices 380 peuvent être positionnés en aval vis-à-vis d'un autre deuxième orifice 380. Dans des formes de réalisation dans lesquelles la deuxième section 340 est adaptée pour permettre la conversion d'oxyde d'oléfine en 1,2-diol, éther de 1,2-diol, 1,2-carbonate ou alcanolamine, l'alimentation pénétrant pendant le fonctionnement via le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380 peut comprendre de l'eau, l'alcool, du dioxyde de carbone ou l'amine. Également, du catalyseur peut -12- être alimenté par le deuxième canal d'alimentation 360 et un ou plusieurs deuxièmes orifices 380. Si on le souhaite, il peut se trouver un système séparé de deuxième canal d'alimentation (non illustré) avec un ou plusieurs deuxièmes orifices (non illustrés) pour permettre une amenée séparée de charge d'alimentation et de catalyseur. Les premier et deuxième canaux d'alimentation 260 ou 360 en combinaison avec les premiers et deuxièmes orifices 280 ou 380, où un ou plusieurs premiers ou deuxièmes orifices 280 ou 380 sont respectivement positionnés en aval d'un autre premier ou deuxième orifice 280 ou 380, permettent l'appoint d'un réactif. L'appoint d'un réactif est une caractéristique de certaines formes de réalisation de cette invention. Les microcanaux de traitement 210 peuvent compren- dre une section intermédiaire 440, qui est placée en aval de la première section 240 et en amont de la deuxième section 340. La section intermédiaire 440 peut être en contact d'échange de chaleur avec un troisième canal d'échange de chaleur 450, permettant un échange de chaleur entre la section intermédiaire 440 du microcanal de traitement 210 et le troisième canal d'échange de chaleur 450. Dans certaines formes de réalisation, par exemple dans des formes de réalisation où la deuxième section 340 est adaptée pour permettre la conversion d'oxyde d'oléfine en 1,2-diol, en éther de 1,2-diol, en 1,2-carbonate ou en alcanolamine, la section intermédiaire 440 est adaptée pour refroidir rapidement l'oxyde d'oléfine obtenu et provenant de la première section 240 par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur dans un troisième canal d'échange de chaleur 450. Le refroidissement rapide peut être réalisé en étapes, en présence d'une pluralité de troisièmes canaux d'échange de chaleur 450, par exemple deux ou trois ou quatre. Une telle pluralité de troisièmes canaux d'échange de chaleur 450 peut être adaptée pour contenir des fluides d'échange de chaleur ayant des températures différentes, en particulier de manière -13- qu'en direction aval de la section intermédiaire 440 ait lieu un échange de chaleur avec un troisième canal d'échange de chaleur 450 contenant un fluide à une plus basse température. Les canaux d'alimentation peuvent être des micro- canaux. Ils peuvent avoir au moins une dimension interne en hauteur ou en largeur allant jusqu'à 15 mm, par exemple de 0,05 à 10 mm, en particulier de 0,1 à 5 mm, plus particulièrement de 0,5 à 2 mm. L'autre dimension interne en hauteur ou en largeur peut être, par exemple, de 0,1 à 100 cm, en particulier de 0,2 à 75 cm, et plus particulièrement de 0,3 à 50 cm. La longueur des canaux d'alimentation peut être, par exemple, de 1 à 250 cm, en particulier de 2 à 150 cm, plus particulièrement de 3 à 100 cm, ou de 5 à 50 cm. La longueur des sections des microcanaux de traitement peut être choisie indépendamment l'une de l'autre, en fonction, par exemple, de la capacité d'échange de chaleur requise ou de la quantité de catalyseur que peut contenir la section. Les longueurs des sections sont de préférence d'au moins 1 cm, ou d'au moins 2 cm, ou d'au moins 5 cm. Les longueurs des sections sont de préférence d'un maximum de 250 cm, ou d'un maximum de 150 cm, ou d'un maximum de 100 cm, ou d'un maximum de 50 cm. D'autres dimensions des sections sont dictées par les dimensions correspondantes du microcanal de traitement 210. Le réacteur à microcanaux selon cette invention peut être fabriqué en utilisant des techniques connues, par exemple un usinage conventionnel, une découpe au laser, un moulage, un estampage et un mordançage, et une combinaison de ces techniques. Le réacteur à microcanaux selon cette invention peut être fabriqué par formage de tôles en ôtant des postes permettant des passages. Un empilement de telles tôles peut être assemblé pour former un dispositif intégré, en utilisant des techniques connues, par exemple une liaison par diffusion un soudage au laser, un soudage à froid, un brasage par diffusion, et des combinaisons de ces techniques. Le réacteur -14- à microcanaux selon cette invention comprend des collecteurs d'entrée, des collecteurs de sortie, des vannes, des lignes de conduite appropriés et d'autres caractéristiques permettant de contrôler l'amenée de réactifs, la sortie de produit et le débit des fluides d'échange de chaleur. Celles-ci ne sont pas illustrées aux dessins, mais peuvent être directement prévues par l'homme du métier. Il peut aussi y avoir un autre équipement d'échange de chaleur (non illustré aux dessins) pour le contrôle de la température de l'alimentation, en particulier pour chauffer l'alimentation ou des composants de l'alimentation, avant l'entrée dans les microcanaux de traitement, ou pour le contrôle de la température du produit, en particulier pour refroidir rapidement le produit après sa sortie des microcanaux de traitement. Un tel autre équipement d'échange de chaleur peut être intégré au réacteur à micro-canaux, mais plus généralement il s'agira d'un équipement séparé. Ceci n'est pas illustré aux dessins, mais peut être directement prévu par l'homme du métier. L'intégration thermique peut être appliquée, par exemple, en utilisant la chaleur de réaction du processus d'époxydation pour chauffer des composants de l'alimentation, ou à d'autres fins de chauffage. Les catalyseurs d'époxydation sont des catalyseurs solides dans lezs conditions de la réaction d'époxydation. De tels catalyseurs d'époxydation, et tous autres catalyseurs solides tels qu'appropriés, peuvent être installés par toute technique connue dans la section désignée des microcanaux de traitement. Les catalyseurs peuvent former un lit compacté dans la section désignée du mcp et/ou ils peuvent former un revêtement sur au moins une partie de la paroi de la section désignée des microcanaux de traitement. L'homme du métier comprendra que le revêtement sera positionné sur la paroi intérieure des microcanaux de traitement. Alternativement ou additionnellement, un ou plusieurs des catalyseurs peuvent être sous la forme d'un revêtement ou d'éléments encastrables -15- qui peuvent être placés dans la section désignée des microcanaux de traitement. Le catalyseur d'époxydation est typiquement un catalyseur qui comprend un ou plusieurs métaux du groupe 11. Les métaux du groupe 11 peuvent être choisis dans le groupe formé par l'argent et l'or. De préférence, le métal du groupe 11 comprend de l'argent. En particulier, le métal du groupe 11 comprend de l'argent en une quantité d'au moins 90% en poids, plus particulièrement d'au moins 95% en poids, par exemple d'au moins 99% en poids, ou d'au moins 99,5% en poids, calculé en poids d'argent métallique par rapport au poids total du métal du groupe 11, en tant que métal. Typiquement, le catalyseur d'époxydation comprend en outre un ou plusieurs composants promoteurs. Plus typiquement, le catalyseur d'époxydation comprend le métal du groupe 11, un ou plusieurs composants promoteurs et un ou plusieurs composants comprenant un ou plusieurs autres éléments. Dans certaines formes de réalisation, le catalyseur d'époxydation peut comprendre un matériau de support sur lequel peuvent être déposés le métal du groupe 11, les éventuels composants promoteurs et d'éventuels composants comprenant un ou plusieurs autres éléments. Des composants promoteurs appropriés et des composants comprenant un ou plusieurs autres éléments appropriés et des matériaux de support appropriés peuvent être tels que décrit ci-après. Dans certaines formes de réalisation, les parois des microcanaux de traitement sur lesquelles peut être déposé un métal du groupe 11 ou un composant cationique de métal du groupe 11 sont au moins en partie dépolies ou ondulées. L'ondulage ou le dépolissage peuvent procurer des rainures et des protubérances, de manière que la surface dépolie ou ondulée soit effectivement agrandie, par exemple, d'un facteur de 0,5 à 10, ou de 1 à 5, par rapport à la surface spécifique de la surface de paroi dépolie ou ondulée telle que définie par ses dimensions extérieures. Ceci peut augmenter l'adhérence -16- du catalyseur d'époxydation déposé sur la paroi, et a pour résultat que davantage de surface de catalyseur d'époxydation peut contribuer à la catalyse de la réaction d'époxydation. Le dépolissage et l'ondulage peuvent être réalisés par des procédés connus dans la technique, par exemple par mordançage ou par application d'une force d'abrasion. Dans une forme de réalisation, un procédé d'installation d'un catalyseur d'époxydation dans un ou plusieurs micro-canaux de traitement d'un réacteur à microcanaux comprend l'introduction, dans le ou les microcanaux de traitement, d'une dispersion du catalyseur d'époxydation dispersé dans un diluant essentiellement non aqueux, et une élimination du diluant. Le diluant essentiellement non aqueux peut être un liquide, ou il peut être sous une forme gazeuse. Tel qu'utilisé ici pour des diluants liquides, le terme "essentiellement non aqueux" signifie que la teneur en eau du diluant est d'un maximum de 20% en poids, en particulier d'un maximum de 10% en poids, plus particulièrement d'un maximum de 5% en poids, par exemple d'un maximum de 2% en poids, ou même d'un maximum de 1% en poids, ou d'un maximum de 0,5% en poids, par rapport au poids du diluant. En particulier pour des diluants gazeux, "essentiellement non aqueux" signifie que le diluant, tel que présent dans les microcanaux de traitement, est au-dessus du point de rosée. L'absence substantielle ou totale d'eau liquide dans le diluant permet au catalyseur de mieux maintenir son intégrité durant l'installation, en termes d'une ou plusieurs caractéristiques telles que sa morphologie, sa composition et ses propriétés, que lorsque l'on applique un diluant liquide. Des diluants liquides essentiellement non aqueux appropriés comprennent des diluants organiques, par exemple des hydrocarbures, des hydrocarbures halogénés, des alcools, des cétones, des éthers et des esters. Des alcools appropriés comprennent, par exemple, du méthanol et de l'éthanol. La quantité de catalyseur qui peut être présente -17- dans le diluant liquide peut être de l'ordre de 1 à 50% en poids, en particulier de 2 à 30% en poids, par rapport au poids total du catalyseur et du diluant liquide. Des diluants essentiellement non aqueux en phase gazeuse appropriés comprennent, par exemple, de l'air, de l'azote, de l'argon et du dioxyde de carbone.. La quantité de catalyseur qui peut être présente dans le diluant en phase gazeuse peut être de l'ordre de 10 à 500 g/l, en particulier de 22 à 300 g/l, calculé en tant que poids de catalyseur par rapport au volume du diluant en phase gazeuse. La taille de particules du catalyseur présent dans la dispersion est typiquement telle que le d5o soit de l'ordre de 0,1 à 100 pm, en particulier de 0,5 à 50 pm. Tel qu'utilisée ici, la taille moyenne des particules, désignée ici par "d5o", est mesurée au moyen d'un analyseur de taille de particules Horiba LA 900 et représente un diamètre de particules pour lequel il se trouve des volumes sphériques équivalents égaux de particules plus grandes et de particules plus petites que le diamètre moyen stipulé. La méthode de mesure comprend la dispersion de particules par traitement ultrasonique, donc le bris de particules secondaires en particules primaires. Ce traitement de sonication est poursuivi jusqu'à ce que l'on ne note plus de modification de la valeur d50, ce qui prend en général 5 minutes de sonication lorsque l'on utilise l'analyseur de taille de particules Horiba LA 900. De préférence, le catalyseur d'époxydation comprend des particules ayant des dimensions telles qu'elles traversent un crible ayant des ouvertures d'un maximum de 50%, en particulier d'un maximum de 30% de la plus petite dimension du microcanal de traitement. Le catalyseur d'époxydation présent dans la dispersion est préparé conformément à l'invention. Alternativement, une partie du catalyseur d'époxydation présent dans la dispersion peut être obtenue par broyage d'un catalyseur -18- façonné conventionnel et éventuellement un criblage subséquent. Ceci n'est toutefois généralement pas préféré. La dispersion du catalyseur peut être introduite de manière à former un lit de catalyseur compacté dans la section désignée d'un ou plusieurs des microcanaux de traitement ou, alternativement, de manière qu'au moins une partie des parois desdites sections soit recouverte du catalyseur. Dans le premier cas, avant l'introduction de la dispersion du catalyseur, un dispositif de support, par exemple un crible ou un matériau particulaire tamisé, peut avoir été placé dans la partie aval de la section désignée du ou des plusieurs microcanaux de traitement, afin de recevoir le catalyseur et de l'empêcher de se déplacer plus en aval. Dans le dernier cas, le catalyseur peut être déposé sur les parois des microcanaux de traitement avant ou après l'assemblage des microcanaux de traitement, ou bien le catalyseur peut être présent sur des éléments encastrés placés dans la section désignée des microcanaux de traitement. La quantité totale de métal du groupe 11 présente dans la première section des microcanaux de traitement ne fait pas l'objet de l'invention, et peut être choisie dans de larges plages. Typiquement, la quantité totale de métal du groupe 11 peut être de l'ordre de 10 à 500 kg/m3, plus typiquement de 50 à 400 kg/m3, en particulier de 100 à 300 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux de traitement occupées par le catalyseur d'époxydation, en présence d'un lit compacté et/ou en présence du catalyseur d'époxydation sur la paroi. Pour éviter tout doute, le volume du réacteur ainsi défini n'inclut pas les parties des microcanaux de traitement qui ne contiennent pas de catalyseur d'époxydation. Dans des formes de réalisation de l'invention, dans lesquelles l'alimentation comprend l'oléfine et de l'oxygène en une quantité totale d'au moins 50% molaires, la quantité totale de métal du groupe 11 -19- peut être de l'ordre de 5 à 250 kg/m3, plus typiquement de 20 à 200 kg/m3, en particulier de 50 à 150 kg/m3 de volume du réacteur, tel que défini ci-avant. Dans une forme de réalisation, l'invention procure un procédé de préparation d'un catalyseur d'époxydation particulaire, lequel procédé comprend le dépôt d'un métal du groupe 11 et d'un ou plusieurs composants promoteurs sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de taille des pores des particules telle que des pores ayant un diamètre de l'ordre de 0,2 à 10 dam représentent au moins 70% du volume poreux total. Les matériaux de support à utiliser dans cette invention peuvent être des matériaux inorganiques naturels ou artificiels et peuvent comprendre des matériaux réfractaires, du carbure de silicium, des argiles, des zéolites, du charbon actif et des carbonates de métaux alcalino-terreux, par exemple du carbonate de calcium. On préfère des matériaux réfractaires tels que l'alumine, la magnésie, l'oxyde de zirconium et la silice. Le matériau le plus préféré est l'a- alumine. Typiquement, le matériau de support comprend au moins 85% en poids, plus typiquement au moins 90% en poids, en particulier au moins 95% en poids d'a-alumine, fréquemment jusqu'à 99,9% en poids d'a-alumine, par rapport au poids du support; D'autres composants de l'a-alumine peuvent comprendre, par exemple, de la silice, des composants de métaux alcalins, par exemple des composants de sodium et/ou de potassium, et/ou des composants de métaux alcalino-terreux, par exemple des composants de calcium et/ou de magnésium. La surface spécifique du matériau de support peut adéquatement être d'au moins 0,1 m2/g, de préférence d'au moins 0,3 m2/g, plus préférablement d'au moins 0,5 m2/g, et en particulier d'au moins 0,6 m2/g, par rapport au poids du support, et la surface spécifique peut adéquatement être d'au maximum 10 m2/g, de préférence d'au maximum 5 m2/g et en -20- particulier d'au maximum 3 m2/g, par rapport au poids du support. "Surface spécifique", comme utilisé ici, est à comprendre comme se rapportant à la surface spécifique telle que déterminée par la méthode B.E.T. (Brunauer, Emmett et Teller) comme décrit dans le Journal of the American Chemical Society 60 (1938), pages 309 à 316. Des matériaux à grande surface spécifique, en particulier lorsqu'il s'agit d'une a- alumine comprenant éventuellement en outre de la silice, des composants de métal alcalin et/ou de métal alcalino-terreux, ~o procurent une performance et une stabilité de fonctionnement améliorées. L'absorption d'eau du matériau de support est typiquement de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/g, de préférence de l'ordre de 0,3 à 0,7 g/g. Une plus grande absorption d'eau peut 15 être en faveur d'un dépôt plus efficace de métal du groupe 11, de composants promoteurs et de composants comprenant un ou plusieurs éléments. Telle qu'utilisée ici, l'absorption d'eau est telle que mesurée selon ASTM C20, et l'absorption d'eau est exprimée par le poids d'eau qui peut être absorbé dans les 20 pores du support, par rapport au poids du support. Le matériau de support particulaire peut avoir une distribution de taille de pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. Une telle distribution relativement 25 serrée de la taille des pores peut contribuer à une ou plusieurs propriétés telles que l'activité, la sélectivité et la longévité du catalyseur. La longévité peut s'appliquer au maintien de l'activité du catalyseur et/ou au maintien de la sélectivité. Tel qu'utilisé ici, le terme de distribution de la 30 taille des pores et les volumes poreux sont tels que mesurés par pénétration de mercure sous une pression de 3,0 x 108 Pa en utilisant un Micromeretics Autopore modèle 9200 (angle de contact 130 , mercure d'une tension superficielle de 0,473 N/m, avec application de la correction de compression du 35 mercure). -21- De préférence, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent plus de 75%, en particulier plus de 80%, plus préférablement plus de 85%, le plus préférablement plus de 90% du volume poreux total. Fréquemment, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent moins de 99,9%, plus fréquemment moins de 99% du volume poreux total. De préférence, la distribution de la taille des pores est telle que les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 75%, en particulier plus de 80%, plus préférablement plus de 85%, le plus préférablement plus de 90%, en particulier jusqu'à 100% du volume poreux contenu dans les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm. Typiquement, la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent moins de 10%, en particulier moins de 5% du volume poreux total. Fréquemment, les pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent plus de 0,1%, plus fréquemment plus de 0,5% du volume poreux total. Typiquement, la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent moins de 20%, en particulier moins de 10%, plus particulièrement moins de 5% du volume poreux total. Fréquemment, les pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent plus de 0,1%, en particulier plus de 0,5% du volume poreux total. Typiquement, les pores ayant un diamètre de l'ordre de 0,2 à 10 pm procurent un volume poreux d'au moins 0,25 ml/g, en particulier d'au moins 0,3 mllg, plus particulièrement d'au moins 0,35 mllg. Typiquement, les pores ayant un diamètre de l'ordre de 0,2 à 10 pm procurent un volume poreux d'un maximum de 0,8 ml/g, plus typiquement d'un maximum de 0,7 ml/g, en particulier d'un maximum de 0,6 ml/g. -22- Le matériau de support particulaire a typiquement une d5o de l'ordre de 0,1 à 100 pm, en particulier de 0,5 à 50 pm. De préférence, le matériau de support particulaire comprend des particules ayant des dimensions telles qu'elles traversent un crible ASTM ayant des ouvertures d'un maximum de 50%, en particulier de 30% de la plus petite dimension du mcp. Le catalyseur d'époxydation contenant un ou plu-sieurs métaux du groupe 11 dispersés sur un matériau de support présente une activité catalytique appréciable lorsque la teneur en métaux du groupe 11 est d'au moins 10 g/kg, par rapport au poids du catalyseur. De préférence, le catalyseur comprend un métal du groupe 11 en une quantité de 50 à 500 g/kg, plus préférablement de 100 à 400 g/kg. Le composant promoteur peut comprendre un ou plusieurs éléments choisis parmi le rhénium, le tungstène, le molybdène, le chrome, et leurs mélanges. De préférence, le composant promoteur comprend du rhénium en tant que l'un de ses éléments. Le composant promoteur peut typiquement être présent dans le catalyseur d'époxydation en une quantité d'au moins 0,05 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 0,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 1 mmole/kg, calculé comme la quantité totale de l'élément (qui est du rhénium, du tungstène, du chrome, du molybdène et/ou du chrome) par rapport au poids de métal du groupe 11. Le composant promoteur peut être présent en une quantité d'un maximum de 250 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 50 mmoles/ kg, plus préférablement d'un maximum de 25 mmoles/kg, calculé comme la quantité totale de l'élément par rapport au poids de métal du groupe 11. La forme sous laquelle le composant promoteur peut être déposé ne fait pas l'objet de l'invention. Par exemple, le composant promoteur peut adéquatement être apporté sous forme d'un oxyde ou d'un oxyanion, par exemple, un rhénate, un perrhénate ou un -23- tungstate, sous forme de sel ou d'acide. Lorsque le catalyseur d'époxydation comprend un composant promoteur contenant du rhénium, le rhénium peut typiquement être présent en une quantité d'au moins 0,5 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 2,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 5 mmoles/kg, en particulier d'au moins 7,5 mmoles/kg, calculé comme la quantité de l'élément par rapport au poids du métal du groupe 11. Du rhénium est typiquement présent en une quantité d'un maximum de 25 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 15 mmoles/kg, plus préférablement d'un maximum de 10 mmoles/kg, en particulier d'un maximum de 7,5 mmoles/kg, sur la même base. En outre, lorsque le catalyseur d'époxydation comprend un composant promoteur contenant du rhénium, le catalyseur peut de préférence comprendre un co-promoteur de rhénium, en tant qu'autre composant déposé sur le support. Adéquatement, le co-promoteur de rhénium peut être choisi parmi des composants comprenant un élément choisi parmi le tungstène, le chrome, le molybdène, le soufre, le phosphore, le bore et leurs mélanges. De préférence, le co-promoteur de rhénium est choisi parmi des composants comprenant du tungstène, du chrome, du molybdène, du soufre et leurs mélanges. Il est particulièrement préféré que le co-promoteur de rhénium comprenne du tungstène en tant qu'élément. Le co-promoteur de rhénium peut typiquement être présent en une quantité totale d'au moins 0,05 mmole/kg, plus typiquement d'au moins 0,5 mmole/kg, et de préférence d'au moins 2,5 mmole/kg, calculé en tant que l'élément (c'est-à-dire le total du tungstène, du chrome, du molybdène, du soufre, du phosphore et/ou du bore) par rapport au poids du métal du groupe 11. Le co-promoteur de rhénium peut être présent en une quantité totale d'un maximum de 200 mmoles/kg, de préférence d'un maximum de 50 mmoles/kg, plus préférable-ment d'un maximum de 25 mmoles/kg, sur la même base. La forme sous laquelle le co-promoteur de rhénium peut être -24- déposé ne fait pas l'objet de l'invention. Par exemple, il peut adéquatement être apporté sous forme d'un oxyde ou d'un oxyanion, par exemple, un sulfate, un borate ou un molybdate, sous forme de sel ou d'acide. Le catalyseur d'époxydation comprend de préférence un métal du groupe 11, le composant promoteur et un composant comprenant un autre élément. D'autres éléments envisageables peuvent être choisis dans le groupe formé par l'azote, le fluor, des métaux alcalins, des métaux alcalino-terreux, le titane, l'hafnium, le zirconium, le vanadium, le thallium, le thorium, le tantale, le niobium, le gallium et le germanium, et leurs mélanges. De préférence, les métaux alcalins sont choisis parmi le lithium, le potassium, le rubidium et le césium. Le plus préférablement, le métal alcalin est le 15 lithium, le potassium et/ou le césium. De préférence, les métaux alcalino-terreux sont choisis parmi le calcium et le baryum. Typiquement, l'autre élément est présent dans le catalyseur d'époxydation en une quantité totale de 0,05 à 2500 mmoles/kg, plus typiquement de 0,25 à 500 mmoles/kg, calculé 20 en tant que l'élément sur le poids de métal du groupe 11. Les autres éléments peuvent être apportés sous une forme quelconque. Par exemple, des sels d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux sont appropriés. Telle qu'utilisée ici, la quantité de métal alcalin 25 présente dans le catalyseur d'époxydation est considérée comme étant la quantité telle qu'elle peut être extraite du catalyseur d'époxydation avec de l'eau déionisée à 100 C. Le procédé d'extraction implique l'extraction d'un échantillon de 10 g du catalyseur, trois fois, par chauffage dans des portions 30 de 20 ml d'eau déionisée pendant 5 minutes à 100 C et détermination, dans les extraits réunis, des métaux correspondants en utilisant une méthode connue, par exemple une spectroscopie d'absorption atomique. Telle qu'utilisée ici, la quantité de métal alcalino-35 terreux présente dans le catalyseur d'époxydation est -25- considérée comme étant la quantité telle qu'elle peut être extraite du catalyseur d'époxydation avec de l'acide nitrique à 10% en poids et de l'eau déionisée à 100 C. Le procédé d'extraction implique l'extraction d'un échantillon de 10 g du catalyseur, par ébullition avec une portion de 100 ml d'acide nitrique à 10% en poids pendant 30 minutes (1 atm., c'est-à-dire 101,3 kPa) et détermination, dans les extraits réunis, des métaux correspondants en utilisant une méthode connue, par exemple une spectroscopie d'absorption atomique. On se réfère au document US-A-5 801 259, qui est incorporé ici à titre de référence. Des procédés de dépôt de métal du groupe 11, du ou des composants promoteurs et du ou des composants comprenant un autre élément sur un matériau de support sont connus dans la technique, et de tels procédés peuvent être appliqués dans la pratique de cette invention. On se référera aux documents US-A-5 380 697, US-A-5 739 075, EP-A-266 015 et US-B-6 368 998, qui sont incorporés ici à titre de références. Adéquatement, les procédés comprennent l'impré-gnation des matériaux de support particulaires par un mélange liquide comprenant un complexe cationique de métal du groupe 11 - amine et un agent réducteur. Dans certaines formes de réalisation, l'invention procure des procédés pour l'époxydation d'une oléfine, comprenant la mise en réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène, en présence d'un catalyseur d'époxydation selon cette invention, contenue dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur à micro-canaux. L'oléfine à utiliser dans la présente invention peut être une oléfine aromatique, par exemple du styrène, ou une dioléfine conjuguée ou non, par exemple du 1,9-décadiène ou du 1,3-butadiène. On peut utiliser un mélange d'oléfines. Typiquement, l'oléfine est une monooléfine, par exemple du 2-butène ou de l'isobutène. De préférence, l'oléfine est une -26- mono-a-oléfine, par exemple du 1-butène ou du propylène. L'oléfine la plus préférée est l'éthylène. L'alimentation destinée au processus d'époxydation selon cette invention comprend l'oléfine et de l'oxygène. Telle qu'utilisée ici, l'alimentation d'un processus est à comprendre comme représentant le total des réactifs et autres composants alimentés dans la section des microcanaux de traitement dans laquelle a lieu le processus en question. Certains des composants de l'alimentation peuvent être amenés au processus d'époxydation par une ouverture à l'extrémité amont 220 de microcanaux de traitement 210. Certains composants de l'alimentation peuvent être amenés via un premier canal d'alimentation 260 et un ou plusieurs orifices 280. Par exemple, un composant d'alimentation riche en oléfine peut être amené par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et un composant riche en oxygène peut être amené par le premier canal d'alimentation et les un ou plusieurs premiers orifices. Alternativement, le composant riche en oxygène peut être amené par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et le composant riche en oléfine peut être amené par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Certains composants de l'alimentation peuvent être amenés par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et via le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Par exemple, l'oléfine peut être amenée partiellement par l'ouverture à l'extrémité amont des microcanaux de traitement et partielle-ment par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Comme autre exemple, de l'oxygène peut être amené partiellement par l'ouverture à l'extrémité amont des micro-canaux de traitement et partiellement par le premier canal d'alimentation et le ou les premiers orifices. Un halogénure organique peut être présent dans l'alimentation en tant que modificateur de réaction afin d'augmenter la sélectivité, de supprimer l'oxydation -27- indésirable de l'oléfine ou de l'oxyde d'oléfine en dioxyde de carbone et eau, au niveau de la formation souhaitée de l'oxyde d'oléfine. L'halogénure organique peut être amené sous forme de liquide ou de vapeur. L'halogénure organique peut être amené séparé-ment ou ensemble avec d'autres composants de l'alimentation via une ouverture à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210 ou par le premier canal d'alimentation 260 et le ou les premiers orifices 280. Un aspect de l'amenée de l'halogénure organique par une pluralité de premiers orifices réside en ce qu'il peut y avoir une augmentation du niveau quantitatif de l'halogénure organique le long du catalyseur d'époxydation, ce qui permet de manipuler l'activité et/ou la sélectivité du catalyseur d'époxydation conformément aux enseignements du document EP-A-352 850, lequel est incorporé ici à titre de référence. Par exemple, lorsque l'on utilise un catalyseur d'époxydation contenant du rhénium, l'activité du catalyseur d'époxydation peut être augmentée le long du catalyseur d'époxydation. Ceci pourrait permettre une meilleure utilisation du catalyseur d'époxydation dans des régions où il se trouve moins d'oxygène ou d'oléfine vis-à-vis des régions où sont amenés l'oléfine et l'oxygène. Des halogénures organiques sont en particulier des bromures organiques, et plus particulièrement des chlorures organiques. Des halogénures organiques préférés sont des hydrocarbures chlorés ou des hydrocarbures bromés. Plus préférablement, ils sont choisis dans le groupe formé par le chlorure de méthyle, le chlorure d'éthyle, le dichlorure d'éthylène, le dibromure d'éthylène, le chlorure de vinyle ou un mélange de ces composés. On préfère en particulier le chlorure d'éthyle et le dichlorure d'éthylène. Outre un halogénure organique, on peut utiliser un composé azoté organique ou inorganique en tant que modificateur de réaction, mais ceci est en général moins préféré. On considère que, dans les conditions opérationnelles -28- du processus d'époxydation, les modificateurs de réaction contenant de l'azote sont des précurseurs de nitrates ou de nitrites (voir par exemple les documents EP-A-3642 et US-A-4 822 900, qui sont incorporés ici à titre de référence). On peut utiliser des composés azotés organiques et des composés azotés inorganiques. Des composés azotés organiques appropriés sont des composés nitro, des composés nitroso, des amines, des nitrates et des nitrites, par exemple du nitro-méthane, du 1-nitropropane ou du 2-nitropropane. Des compo- sés azotés inorganiques appropriés sont, par exemple, des oxydes d'azote, de l'hydrazine, de l'hydroxylamine ou de l'ammoniac. Des oxydes d'azote appropriés sont de la formule générale NOX où x est de l'ordre de 1 à 2, et comprennent par exemple NO, N2O3 et N2O4. Les halogénures organiques et les composés azotés organiques ou inorganiques sont en général efficaces en tant que modificateurs de réaction lorsqu'ils sont utilisés à une faible concentration totale, par exemple jusqu'à 0,01% molaire par rapport à la totalité de l'alimentation. Il est préférable que l'halogénure organique soit présent à une concentration d'un maximum de 50 x 10-4% molaires, en particulier d'un maximum de 20 x 10-4% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 15 x 10-4% molaires, par rapport à la totalité de la charge, et de préférence d'au moins 0,2 x 10"4% molaire, en particulier d'au moins 0,5 x 10-4% molaire, plus particulièrement d'au moins 1 x 10-4% molaire, par rapport à la totalité de l'alimentation. Outre l'oléfine, l'oxygène et l'halogénure organique, l'alimentation peut en outre comprendre un ou plusieurs autres composants, par exemple des hydrocarbures saturés, comme des gaz de lestage, des gaz inertes et du dioxyde de carbone. Le ou les autres composants peuvent être amenés séparément ou ensemble avec d'autrescomposants de l'alimentation par une ouverture à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210 ou par le premier canal d'alimentation 260 et le -29- ou les premiers orifices 280. La concentration d'oléfine dans l'alimentation peut être choisie dans une large plage. Typiquement, la concentration de l'oléfine dans l'alimentation sera d'un maximum de 80% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. De préférence, elle sera de l'ordre de 0,5 à 70% molaires, en particulier de 1 à 60% molaires,sur la même base. La concentration d'oxygène dans l'alimentation peut être choisie dans une large plage. Typiquement, la concentra- i tion d'oxygène appliquée sera de l'ordre de 1 à 15% molaires, plus typiquement de 2 à 12% molaires du total de l'alimentation. Les hydrocarbures saturés comprennent, par exemple, du méthane et de l'éthane. Sauf autre mention ici, des hydrocarbures saturés peuvent être présents en une quantité 75 allant jusqu'à 80% molaires, en particulier jusqu'à 75% molaires par rapport à la totalité de l'alimentation, et fréquemment ils sont présents en une quantité d'au moins 30% molaires, plus fréquemment d'au moins 40% molaires, sur la même base. 20 Du dioxyde de carbone peut être présent dans l'alimentation car il est formé en résultat d'une oxydation indésirable de l'oléfine et/ou de l'oxyde d'oléfine, et il peut dès lors être présent dans des composants de l'alimentation présents dans un courant de recyclage. Le dioxyde de carbone 25 a en général un effet défavorable sur l'activité du catalyseur. Avantageusement, la quantité de dioxyde de carbone est, par exemple, de moins de 2% molaires, de préférence de moins de 1% molaire, ou de l'ordre de 0,2 à 1% molaire, par rapport à la totalité de l'alimentation. 30 Les gaz inertes comprennent, par exemple, de l'azote ou de l'argon. Sauf autre mention ici, les gaz inertes peuvent être présents dans l'alimentation une concentration de 30 à 90% molaires, typiquement de 40 à 80% molaires. Le processus d'époxydation de cette invention peut 35 être à base d'air ou à base d'oxygène, voir "Kirk-Othmer -30- Encyclopedia of Chemical Technology", 3ème édition, volume 9, 1980, pages 445 à 447. Dans le procédé à base d'air, on utilise de l'air ou de l'air enrichi en oxygène comme source de l'agent oxydant, tandis que dans le procédé à base d'oxygène, on utilise de l'oxygène à haute pureté (au moins 95% molaires) en tant que source de l'agent oxydant. Actuellement, la plupart des installations d'époxydation sont à base d'oxygène et ceci est préféré dans la pratique d'une certaine forme de réalisation de cette invention. Un avantage d'autres formes de réalisation de cette invention réside en ce que l'on peut alimenter de l'air dans le processus en tant que source de l'agent oxydant. Le processus d'époxydation peut être entrepris en utilisant des températures de réaction choisies dans une large plage. De préférence, la température de réaction est de l'ordre de 150 à 340 C, plus préférablement de l'ordre de 180 à 325 C. Typiquement, le liquide de transfert de chaleur présent dans les premiers canaux d'échange de chaleur peut avoir une température qui est typiquement de 0,5 à 10 C inférieure à la température de réaction. Le processus d'époxydation est de préférence entrepris à une pression, mesurée à l'extrémité amont 220 des microcanaux de traitement 210, de l'ordre de 1000 à 3500 kPa. L'oxyde d'oléfine qui quitte la section des micro- canaux de traitement contenant le catalyseur d'époxydation est compris dans un mélange réactionnel qui peut comprendre en outre de l'oléfine n'ayant pas réagi, de l'oxygène n'ayant pas réagi, et d'autres produits de réaction tels que du dioxyde de carbone. Typiquement, la teneur d'oxyde d'oléfine dans le produit de réaction est en général de l'ordre de 1 à 25% molaires, plus typiquement de 2 à 20% molaires, en particulier de 2 à 5% molaires. Le processus d'époxydation peut comprendre la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et d'oxygène en une quantité totale d'au moins 50% molaires, par rapport à -31- la totalité de l'alimentation. Dans cette forme de réalisation, l'oléfine et l'oxygène peuvent être présents dans l'alimentation en une quantité totale d'au moins 80% molaires, en particulier d'au moins 90% molaires, plus particulièrement d'au moins 95% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation, et typiquement jusqu'à 99,5% molaires, en particulier jusqu'à 99% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. La propor-tion molaire de l'oléfine à l'oxygène peut être de l'ordre de 3 à 100, en particulier de 4 à 50, plus particulièrement de 5 à 20. Les hydrocarbures saturés et les gaz inertes peuvent être substantiellement absents. Tel qu'utilisé ici, dans ce contexte, "substantiellement absent" signifie que la quantité d'hydro-carbures saturés dans l'alimentation est d'un maximum de 10% molaires, en particulier d'un maximum de 5% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 2% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation, et que la quantité de gaz inertes dans l'alimentation est d'un maximum de 10% molaires, en particulier d'un maximum de 5% molaires, plus particulièrement d'un maximum de 2% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. Dans cette forme de réalisation particulière, on peut appliquer des conditions de procédé telles que la quantité d'oxyde d'oléfine dans le mélange réactionnel d'époxydation soit de l'ordre de 4 à 15% molaires, en parti-culier de 5 à 12% molaires, par exemple de 6 à 10% molaires. De préférence, le mélange réactionnel d'époxydation, y com-pris l'oxyde d'oléfine, est rapidement refroidi comme décrit ici. Le procédé d'époxydation peut comprendre l'application de conditions de réaction de l'alimentation telles que la conversion de l'oléfine ou la conversion de l'oxygène soit d'au moins 90% molaires. La conversion de l'oléfine peut être d'au moins 90% molaires et la conversion de l'oxygène peut être d'au moins 90% molaires. En particulier, dans cette forme de réalisation, l'alimentation peut comprendre l'oléfine et l'oxygène en une quantité d'un maximum de 50% molaires, par -32- rapport à la totalité de l'alimentation, et l'alimentation peut comprendre en outre des hydrocarbures saturés, comme un gaz de lestage, et un gaz inerte. Typiquement, on applique des conditions de traitement telles que la conversion de l'oléfine ou la conversion de l'oxygène soit d'au moins 95% molaires, en particulier d'au moins 98% molaires, plus particulièrement d'au moins 99% molaires. Telle qu'utilisée ici, la conversion est la quantité d'un réactif convertie par rapport à la quantité de réactif dans l'alimentation, exprimée en molaires. De préférence, la conversion de l'oléfine est d'au moins 95% molaires, en particulier d'au moins 98% molaires, plus particulièrement d'au moins 99% molaires, et l'oxygène peut être au moins partiellement complété. La présence d'un excès d'oxygène dans l'alimentation, par rapport à l'oléfine, contribue à l'obtention d'une haute conversion de l'oléfine. Par exemple, la proportion molaire de l'oxygène à l'oléfine dans l'alimentation peut être d'au moins 1,01, typiquement d'au moins 1,05, en particulier d'au moins 1,1, plus particulièrement d'au moins 1,2 et par exemple d'un maximum de 5, en particulier d'un maximum de 3, plus particulièrement d'un maximum de 2. Dans cette forme de réalisation, on réalise une relativement haute sélectivité de la conversion de l'oléfine en oxyde d'oléfine. Telle qu'utilisée ici, la sélectivité est la quantité d'oxyde d'oléfine formée par rapport à la quantité d'oléfine convertie, exprimée en % molaires. En outre, une telle haute conversion de l'oléfine permet d'exécuter le procédé de manière économique en une passe, ce qui signifie que l'on n'applique pas de recyclage de réactifs non convertis et que l'on peut alimenter de l'air dans le processus d'époxydation, ce qui signifie effectivement l'élimination d'une unité de fractionnement d'air. Dans la pratique de l'invention, le produit de réaction, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être rapidement refroidi par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur. Le refroidissement rapide peut être opéré dans la deuxième -33- section 340 des microcanaux de traitement 210 par échange de chaleur avec du fluide d'échange de chaleur présent dans un ou plusieurs canaux d'échange de chaleur 350. Typiquement, la température du produit de réaction, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être abaissée à une température d'un maximum de 250 C, plus typiquement d'un maximum de 225 C, de préférence de l'ordre de 20 à 200 C, plus préférablement de 50 à 190 C, en particulier de 80 à 180 C. Le refroidissement rapide peut résulter en un abaissement de la température de l'ordre de 50 à 200 C, en particulier de 70 à 160 C. Le refroidissement rapide permet d'augmenter la quantité totale de l'oxyde d'oléfine et d'oxygène dans l'alimentation du processus d'époxydation, et d'éliminer le gaz de lestage ou de réduire la quantité de gaz de lestage dans l'alimentation du processus d'époxydation. Également, un résultat du refroidissement rapide est le fait que l'oxyde d'oléfine produit est un produit plus propre, qui contient moins d'impuretés d'aldéhydes et d'acides carboxyliques. Dans certaines formes de réalisation, le processus d'époxydation peut comprendre - la réaction d'une alimentation comprenant une oléfine et de l'oxygène en présence d'un catalyseur d'époxydation contenu dans une première section 240 d'un ou plu- sieurs microcanaux de traitement 210 d'un réacteur à micro-canaux, pour former ainsi un premier mélange comprenant l'oxyde d'oléfine et du dioxyde de carbone, comme décrit plus haut, - le refroidissement rapide du premier mélange dans une section intermédiaire 440 du ou des microcanaux 210, positionnés en aval de la première section 240, par échange de chaleur avec un fluide d'échange de chaleur, de la même manière que décrit plus haut, et - la conversion, dans une deuxième section 340 du ou 35 des microcanaux de traitement 210 positionnée en aval de la -34- section intermédiaire 440, du premier mélange refroidi pour former un deuxième mélange comprenant l'oxyde d'oléfine et un 1,2-carbonate. La conversion du mélange rapidement refroidi corn- prenant l'oxyde d'oléfine et du dioxyde de carbone pour former le deuxième mélange comprenant d'oxyde d'oléfine et un 1,2-carbonate implique typiquement la réaction d'au moins une partie du dioxyde de carbone présent dans le premier mélange avec au moins une partie de l'oxyde d'oléfine présent dans le premier mélange pour former le 1,2-carbonate. Typiquement, le dioxyde de carbone présent dans le premier mélange est du dioxyde de carbone formé conjointement dans la réaction d'oxydation. La quantité molaire de dioxyde de carbone présente dans le premier mélange peut être de l'ordre de 0,01 à 1 mole, en particulier de 0,02 à 0,8 mole, plus particulière-ment de 0,05 à 0,6% molaire, par mole de l'oxyde d'oléfine présent dans le premier mélange. Des catalyseurs appropriés pour la conversion de l'oxyde d'oléfine avec du dioxyde de carbone peut être, par exemple, des résines qui contiennent des groupes halogénure de phosphonium quaternaire ou des groupes halogénure d'ammonium quaternaire sur une matrice de copolymère de styrène/divinylbenzène, où l'halogénure peut être en particulier un chlorure ou un bromure. De tels cataly-seurs pour cette conversion sont connus par T. Nishikubo, A. Kameyama, J. Yamashita et M. Tomoi, Journal of Polymer Science, Pt. A. Polymer Chemist, 31, 939 - 947 (1993), ce document étant incorporé ici à titre de référence. D'autres catalyseurs appropriés pour la conversion de l'oxyde d'oléfine avec du dioxyde de carbone sont, par exemple, des halo-génures de phosphonium quaternaire, des halogénures d'ammonium quaternaire, et certains halogénures métalliques. Un exemple est l'iodure de méthyltributylphosphonium. La température peut être de l'ordre de 30 à 200 C, en particulier de 50 à 150 C. La pression peut être de l'ordre de 500 à 3500 kPa, mesurée au deuxième canal d'alimentation, décrit plus -35- haut. Typiquement, on convertit au moins 50% molaires, en particulier au moins 80% molaires, plus particulièrement au moins 90% molaires du dioxyde de carbone, par exemple au moins 98% molaires et, dans la pratique de l'invention, on convertit fréquemment au maximum 99,9% molaires. Le mélange de la réaction d'époxydation, comprenant l'oxyde d'oléfine, peut être évacué du microcanal de traitement et du réacteur à microcanaux et être traité de manière conventionnelle, en utilisant des procédés conventionnels et un équipement conventionnel. Un système de séparation peut assurer la séparation de l'oxyde d'oléfine de l'oléfine éventuellement non convertie, de l'oxygène éventuellement non converti, de tout gaz de lestage et du dioxyde de carbone. On peut utiliser un fluide d'extraction aqueux, tel que de l'eau, pour séparer ces composants. Le fluide d'extraction enrichi, qui contient l'oxyde d'oléfine, peut être encore traité aux fins de récupération de l'oxyde d'oléfine. L'oxyde d'oléfine produit peut être récupéré du fluide d'extraction enrichi, par exemple par distillation ou extraction. Un mélange comprenant de l'oléfine non convertie, de l'oxygène non converti, du gaz de lestage et du dioxyde de carbone et qui est pauvre en oxyde d'oléfine peut être extrait pour en éliminer au moins en partie le dioxyde de carbone. Le mélange résultant, pauvre en dioxyde de carbone, peut être recomprimé, séché et recyclé en tant que composant d'alimentation dans le processus d'époxydation de cette invention. L'oxyde d'oléfine produit dans le processus d'époxydation de l'invention peut être converti par des procédés conventionnels en 1,2-diol, éther de 1,2-diol, 1,2-carbonate ou alcanolamine. La conversion en 1,2-diol ou en éther de 1,2-diol peut comprendre, par exemple, la réaction de l'oxyde d'éthylène avec de l'eau, dans un processus thermique, ou en utilisant un catalyseur qui peut être un catalyseur acide ou un catalyseur basique. Par exemple, pour produire principalement le 1,2-diol -36- et moins d'éther de 1,2-diol, on peut faire réagir l'oxyde d'oléfine avec un décuple excès molaire d'eau, en une réaction en phase liquide en présence d'un catalyseur acide, par exemple de l'acide sulfurique à 0,5 -1,0% en poids, sur base de la totalité du mélange réactionnel, à une température de 50 à 70 C et sous une pression absolue de 100 kPa, ou en une réaction en phase gazeuse à une température de 130 à 240 C et une pression de 2000 à 4000 kPa, de préférence en l'absence de catalyseur. La présence d'une telle grande quantité d'eau peut favoriser la formation sélective de 1,2-diol et peut agir comme puits pour la réaction exothermique, aidant à contrôler la température de réaction. Si la proportion d'eau est abaissée, la proportion d'éthers de 1,2-diol dans le mélange réactionnel augmente. Les éthers de 1,2-diol ainsi produits peuvent être un diéther, un triéther, un tétraéther ou un éther supérieur. D'autres éthers de 1,2-diol peuvent être préparés par conversion de l'oxyde d'oléfine avec un alcool, en particulier un alcool primaire, tel que le méthanol ou l'éthanol, par remplacement d'au moins une partie de l'eau par l'alcool. L'oxyde d'oléfine peut être converti en le 1,2-carbonate correspondant par réaction avec du dioxyde de carbone. Si on le souhaite, on peut préparer un 1,2-diol par réaction subséquente du 1,2-carbonate avec de l'eau ou un alcool pour former le 1,2-diol. Pour les procédés applicables, on se reportera au document US-A-6 080 897, qui est incorporé ici à titre de référence. La conversion en l'alcanolamine peut comprendre la réaction de l'oxyde d'oléfine avec une amine, comme de l'ammoniac, une alkylamine ou une dialkylamine. On peut utiliser de l'ammoniac anhydre ou aqueux. On utilise typique-ment de l'ammoniac anhydre pour favoriser la production de monoalcanolamine. Pour les procédés applicables à la conversion de l'oxyde d'oléfine en l'alcanolamine, on peut se reporter, par exemple, au document US-A-4 845 296, qui est incorporé ici à titre de référence. -37- Les 1,2-diols et éthers de 1,2-diol, par exemple de l'éthylène glycol, du 1,2-propylène glycol et des éthers d'éthylène glycol peuvent être utilisés dans une grande variété d'applications industrielles, par exemple dans les domaines de l'alimentation, des boissons, du tabac, des cosmétiques, des polymères thermoplastiques, des systèmes de résines durcissables, des détergents, des systèmes de transfert de chaleur etc. Les 1,2-carbonates, par exemple le carbonate d'éthylène, peuvent être utilisés comme diluants, en particulier comme solvants. Des éthanolamines peuvent être utilisées, par exemple, dans le traitement ("adoucissement") de gaz naturel. Sauf autrement spécifié, les composés organiques mentionnés ici, par exemple les oléfines, les alcools, les 1,2- diols, les éthers de 1,2-diols, les 1,2-carbonates, les éthanolamines et les halogénures organiques, comportent typiquement un maximum de 40 atomes de carbone, plus typiquement un maximum de 20 atomes de carbone, en particulier un maximum de 10 atomes de carbone, plus particulièrement un maximum de 6 atomes de carbone. Typiquement, les composés organiques possèdent au moins un atome de carbone. Comme défini ici, des plages de nombres d'atomes de carbone (c'est-à-dire le nombre de carbones) comprennent les nombres spécifiés pour les limites des plages. L'exemple qui suit vise à illustrer les avantages de la présente invention et ne vise pas à limiter indûment la portée de l'invention. EXEMPLE Cet exemple prophétique décrit la manière dont l'invention peut être mise en pratique. Un réacteur à microcanaux comprendra des micro- canaux de traitement, des premiers microcanaux d'échange de chaleur, des deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur et des premiers canaux d'alimentation. Les microcanaux de -38- traitement comprennent une extrémité amont, une première section et une deuxième section. La première section est adaptée pour échanger de la chaleur avec un fluide d'échange de chaleur qui s'écoule dans les premiers microcanaux d'échange de chaleur. Les deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur comprennent deux groupes de deuxièmes microcanaux d'échange de chaleur adaptés pour échanger de la chaleur avec la deuxième section, de manière que, dans la partie aval de la deuxième section, il règne une température inférieure à celle de la partie amont de la deuxième section. Un microcanal d'alimentation aboutit dans la première section du microcanal de traitement via des orifices. Les orifices sont positionnés à des distances approxi-mativement égales dans la direction aval de la première section, à partir de l'extrémité amont du microcanal jusqu'aux deux premiers tiers de la longueur de la première section, et en direction perpendiculaire les orifices sont positionnés à des distances environ égales sur toute la largeur du microcanal de traitement. Le réacteur à microcanaux est assemblé selon des procédés connus par le document WO-A-2004/099 113 et les références citées ici. Après assemblage, un catalyseur d'époxydation particulaire est installé dans la première section des microcanaux de traitement. Le catalyseur d'époxydation particulaire comprend de l'argent, du rhénium, du tungstène, du césium et du lithium déposés sur un matériau de support particulaire, conformément à la présente invention. Le matériau de support particulaire est une a-alumine ayant une surface spécifique de 1,5 m2/g, un volume poreux total de 0,4 ml/g et une distribution de la taille des pores telle que des pores ayant un diamètre de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent 95% du volume poreux total, et que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 92% du volume poreux total contenu dans les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm. -39- La première section est chauffée à 220 C par échange de chaleur avec le fluide d'échange de chaleur qui s'écoule dans le premier microcanal d'échange de chaleur, tandis que de l'éthylène est alimentée par une ouverture placée à l'extrémité amont des microcanaux de traitement. Un mélange d'oxygène et de chlorure d'éthyle (3 parties par million en volume) est amené via les canaux d'alimentation. La proportion molaire d'oxygène à l'éthylène est de 1 : 1. Le mélange sortant de la première section et pénétrant dans la deuxième section des microcanaux de traitement est rapide-ment refroidi dans la deuxième section, en deux étapes, d'abord à une température de 150 C et ensuite à une température de 80 C. La température et le débit d'amenée de l'éthylène et de l'oxygène sont ajustés de manière que la conversion de l'éthylène soit de 97% molaires. La quantité de chlorure d'éthyle dans le mélange d'oxygène et de chlorure d'éthyle est alors ajustée de manière à optimaliser la sélectivité pour l'oxyde d'éthylène. Le produit riche en oxyde d'éthylène peut être purifié par élimination de dioxyde de carbone, d'oxygène non converti et d'éthylène. L'oxyde d'éthylène purifié peut être converti avec de l'eau pour donner de l'éthylène glycol
La présente invention se rapporte à un procédé d'époxydation amélioré et un réacteur d'époxydation amélioré. La présente invention fait usage d'un réacteur qui comprend une pluralité de microcanaux. De tels microcanaux de traitement peuvent être adaptés de manière que l'époxydation et éventuellement d'autres processus puissent avoir lieu dans les microcanaux et de manière qu'ils soient dans une relation d'échange de chaleur avec des canaux adaptés pour contenir un fluide d'échange de chaleur. Un réacteur comprenant de tels microcanaux de traitement est appelé "réacteur à microcanaux". L'invention procure un procédé de préparation d'un catalyseur d'époxydation. L'invention procure aussi un catalyseur d'époxy-dation. L'invention procure encore un certain procédé pour l'époxydation d'une oléfine et un procédé pour la préparation d'un produit chimique dérivable d'un oxyde d'oléfine. L'inven-tion procure encore un réacteur à microcanaux.
1. Procédé de préparation d'un catalyseur d'époxydation particulaire, lequel procédé comprend le dépôt d'un métal du groupe 11 et d'un ou plusieurs composants promoteurs sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de la taille des pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. 2. Procédé tel que revendiqué dans la 1, comprenant l'imprégnation du matériau de support particulaire avec un mélange liquide comprenant un complexe cationique de métal du groupe 11 ù amine et un agent réducteur. 3. Procédé tel que revendiqué dans la 15 1 ou 2, dans lequel le matériau de support comprend au moins 85% d'alumine, par rapport au poids du support. 4. Procédé tel que revendiqué dans la 3, dans lequel le matériau de support comprend en outre un ou plusieurs composés parmi la silice, des composants de métal 20 alcalin et des composants de métal alcalino-terreux. 5. Procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la surface spécifique du matériau de support est d'au moins 0,3 m2lg et d'un maximum de 10 m2lg, par rapport au poids du support. 25 6. Procédé tel que revendiqué dans la 5, dans lequel la surface spécifique du matériau de support est d'au moins 0,5 m2/g et d'un maximum de 5 m2lg, , par rapport au poids du support. 7. Procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque 30 des 1 à 6, dans lequel les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent plus de 80% du volume poreux total. 8. Procédé tel que revendiqué dans la 7, dans lequel les pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2-41- à 10 pm représentent plus de 90% du volume poreux total. 9. Procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 80% du volume poreux total. 10. Procédé tel que revendiqué dans la 9, dans lequel des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,3 à 10 pm représentent plus de 90% du volume poreux total. 11. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 1 à 10, dans lequel la distribution de la taille des pores est telle que des pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent moins de 10% du volume poreux total, et des pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent moins de 10% du volume poreux total. 12. Procédé tel que revendiqué dans la 11, dans lequel les pores ayant des diamètres de moins de 0,2 pm représentent moins de 5% du volume poreux total, et les pores ayant des diamètres de plus de 10 pm représentent moins de 5% du volume poreux total. 13. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 1 à 12, dans lequel le matériau de support est un matériau particulaire ayant un d50 de l'ordre de 0,1 à 100 pm. 14. Procédé tel que revendiqué dans la 13, dans lequel le matériau de support est un matériau particulaire ayant un d50 de l'ordre de 0,5 à 50 pm. 15. Catalyseur d'époxydation particulaire, lequel cata-lyseur comprend un métal du groupe 11 et un ou plusieurs composants promoteurs déposés sur un matériau de support particulaire ayant une distribution de la taille des pores telle que des pores ayant des diamètres de l'ordre de 0,2 à 10 pm représentent au moins 70% du volume poreux total. 16. Catalyseur tel que revendiqué dans la revendi- -42- cation 16, dans lequel le catalyseur comprend le métal du groupe 11 en une quantité de 50 à 500 g/kg, par rapport au poids du catalyseur. 17. Catalyseur tel que revendiqué dans la revendi- cation 16, dans lequel le catalyseur comprend le métal du groupe 11 en une quantité de 100 à 400 g/kg, par rapport au poids du catalyseur. 18. Catalyseur tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 15 à 17, dans lequel le catalyseur ~o comprend de l'argent en tant que métal du groupe 11. 19. Catalyseur tel que revendiqué dans la 18, dans lequel le catalyseur comprend, en tant que composat(s) promoteur(s), un ou plusieurs éléments choisis parmi le rhénium, le tungstène, le molybdène, le chrome et 15 leurs mélanges, et en outre un ou plusieurs métaux alcalins choisis parmi le lithium, le potassium et le césium. 20. Catalyseur tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 15 à 19, dans lequel le catalyseur est susceptible d'être obtenu par un procédé tel que 20 revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 14. 21. Procédé pour l'époxydation d'une oléfine, comprenant la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène en présence d'un catalyseur d'époxydation installé dans un ou plusieurs microcanaux de traitement d'un réacteur 25 à microcanaux, lequel catalyseur d'époxydation étant un catalyseur tel que revendiqué dans l'une quelconque des 15 à 20. 22. Procédé tel que revendiqué dans la 21, dans lequel l'alimentation comprend l'oléfine et l'oxygène 30 en une quantité totale d'au moins 50% molaires, par rapport à la totalité de l'alimentation. 23. Procédé tel que revendiqué dans la 21 ou 22, dans lequel le procédé comprend la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine et de l'oxygène et 35 l'application de conditions telles que la conversion de l'oléfine-43- ou la conversion de l'oxygène soit d'au moins 90% molaires. 24. Procédé tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 21 à 24, dans lequel le procédé comprend en outre le refroidissement rapide du produit de réaction dans une section aval des microcanaux de traitement. 25. Procédé tel que revendiqué dans la 24, dans lequel le procédé comprend en outre la conversion, dans le ou les microcanaux de traitement, du produit de réaction rapidement refroidi pour former un mélange comprenant l'oxyde l'oléfine et un 1,2-carbonate. 26. Procédé de préparation d'un 1,2-diol, d'un éther de 1,2-diol, d'un 1,2-carbonate ou d'une alcanolamine, lequel procédé comprend - la réaction d'une alimentation comprenant l'oléfine 15 et de l'oxygène en présence du catalyseur d'époxydation installé dans le ou les microcanaux de traitement du réacteur à microcanaux pour produire un oxyde d'oléfine, lequel catalyseur d'époxydation étant un catalyseur tel que revendiqué dans l'une quelconque des 15 à 20, et 20 - la conversion de l'oxyde d'oléfine avec de l'eau, un alcool, du dioxyde de carbone ou une amine pour former un 1,2-diol, un éther de 1,2-diol, un 1,2-carbonate ou une alcanol-amine. 27. Réacteur approprié pour l'époxydation d'une olé- 25 fine, lequel réacteur est un réacteur à microcanaux comprenant un ou plusieurs microcanaux de traitement dans le(s)quel(s) est installé un catalyseur d'époxydation, lequel catalyseur d'époxydation étant un catalyseur tel que revendiqué dans l'une quelconque des 15 à 20. 30 28. Réacteur tel que revendiqué dans la 27, qui comprend le métal du groupe 11 en une quantité de l'ordre de 10 à 500 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des 35 parties des microcanaux occupées par le catalyseur-44- d'époxydation. 29. Réacteur tel que revendiqué dans la 28, qui comprend le métal du groupe 11 en une quantité de l'ordre de 50 à 400 kg/m3 de volume du réacteur, le volume du réacteur étant le volume total défini par la surface de la section transversale et la longueur totale des parties des microcanaux occupées par le catalyseur d'époxydation. 30. Réacteur tel que revendiqué dans l'une quel-conque des 27 à 29, dans lequel le catalyseur est un matériau particulaire capable de traverser un crible ASTM ayant des ouvertures d'un maximum de 50% de la plus petite dimension des microcanaux de traitement. 31. Réacteur tel que revendiqué dans la 15 30, dans lequel le catalyseur est un matériau particulaire capable de traverser un crible ASTM ayant des ouvertures d'un maximum de 30% de la plus petite dimension des microcanaux de traitement.
B,C
B01,C07
B01J,C07B,C07D
B01J 37,B01J 19,B01J 23,B01J 35,C07B 41,C07D 301,C07D 303
B01J 37/02,B01J 19/24,B01J 23/66,B01J 35/10,C07B 41/00,C07D 301/04,C07D 303/04
FR2897038
A1
DISPOSITIF AERODYNAMIQUE POUR VEHICULE
20,070,810
-1- La présente invention se rapporte à un dispositif aérodynamique pour véhicule. Elle se rapporte en particulier à un tel dispositif qui comporte un volet adapté à dévier de l'air à l'avant d'une roue d'un véhicule en mouvement. Un tel dispositif est connu par exemple dans le document US 4 778 212 dans lequel un volet est monté sur un pare choc avant, en amont de chaque passage de roue. Le volet est mobile entre une position basse déployée sous le pare choc et une position haute rétractée dans le pare choc. Dans ce dispositif, le volet est relié à un élément de carrosserie, à distance de la roue. Ce dispositif ne permet pas de réduire les efforts de pression qui s'exercent sur les parties amont des roues tournantes. Le document FR 2 575 126 propose d'utiliser un déflecteur non mobile disposé de façon fixe sous le niveau du pare choc, de façon à prolonger le passage de roue, à l'avant de ce dernier. Une telle solution présente pour inconvénient que le déflecteur ne peut pas descendre suffisamment bas sans risquer d'entrer en contact avec le sol, en fonction du relief du sol et / ou du taux de compression des suspensions. De plus, cette solution influence sensiblement l'esthétique du pare choc. Le document US 6 719 359 propose aussi un déflecteur fixe prolongeant le passage de roue à l'avant. Les documents US 6 007 102 et US 2 010 350 proposent des dispositifs avec un couvercle fermant le passage de roue et recouvrant la roue. De tels dispositifs sont cependant très compliqués du fait de la difficulté de gérer le positionnement du couvercle en fonction de l'angle de braquage de la roue. De plus, cette solution influence sensiblement l'esthétique du véhicule. Le but de la présente invention est d'améliorer les solutions précitées. -2- L'invention a pour objet un dispositif aérodynamique pour véhicule comportant un volet adapté à dévier de l'air à l'avant d'une roue d'un véhicule en mouvement, le volet étant mobile entre une position basse déployée vers le sol et une position haute rétractée. Le dispositif selon l'invention comporte des moyens de déplacement du volet vers le sol et vers l'arrière de manière que le volet en position déployée soit, à proximité du sol et de la roue, sensiblement parallèle à la surface avant de la roue. Avantageusement, contrairement aux dispositifs connus de l'état de la technique, le dispositif selon l'invention permet de traiter efficacement l'aérodynamisme sur les parties amont des roues situées près du sol, hors des passages de roue, en dessous de ces derniers. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - les moyens de déplacement déplacent le volet sensiblement selon un débattement présentant une génératrice circulaire de manière à ce que le volet soit adapté, entre la position déployée et la position rétractée, à suivre sensiblement la surface avant de la roue, - le volet comporte au moins une aile latérale prévue pour être sensiblement parallèle au flanc avant de la roue, - les moyens de déplacement du volet et le volet sont reliés à un support de roue, - les moyens de déplacement du volet sont solidaires d'un porte fusée de roue, ledit porte fusée étant un support de la roue, - les moyens de déplacement du volet comportent des moyens d'asservissement du déplacement du volet à la vitesse du véhicule. L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte une roue prévue pour tourner dans des éléments de carrosserie et un volet adapté à dévier de l'air à l'avant de la roue en mouvement. Le véhicule comporte un dispositif selon l'invention dans lequel le -3- volet est, en position déployée, à proximité du sol et de la roue, sensiblement parallèle à la surface avant de la roue. Dans le véhicule, en position rétractée, le volet comporte au moins une portion située entre les éléments de carrosserie entourant la roue et la surface avant de la roue. En position déployée, le volet comporte au moins une portion située sous un plan inférieur d'un élément de carrosserie placé à l'avant de la roue et en ce qu'en position rétractée, le volet comporte au moins une portion située au dessus dudit plan. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un véhicule dont un volet du dispositif selon l'invention est en position déployée, - la figure 2 est une vue de côté d'un véhicule dont un volet du dispositif selon l'invention est en position rétractée, un obstacle étant placé devant la roue, - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1, -la figure 4 est une vue représentant partiellement les pièces traversées par la ligne A-A de la figure 3, - la figure 5 est un schéma de moyens de commandes du dispositif selon l'invention, - la figure 6 est une section d'une variante de volet du dispositif selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. -4-Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé d'une carrosserie 10 et de quatre roues 12 logées dans un passage de roue 14. Selon l'invention, le dispositif aérodynamique comporte un volet 16 adapté à dévier de l'air à l'avant d'une roue d'un véhicule en mouvement. Par exemple, tel que représenté sur les figures, un volet est placé devant chacune des roues avant, au plus près des roues. L'air est représenté par des flèches 17 à la figure 1 et à la figure 6. Dans l'exemple représenté, chaque volet 16 est mobile dans le passage de roue entre une position basse déployée (figure 1) vers le sol 18 et une position haute rétractée entre le pare choc et la roue (figure 2), dans le passage de roue 14. Le dispositif selon l'invention comporte des moyens de déplacement du volet qui sont prévus pour déplacer le volet 16 vers le sol 18 et vers l'arrière pour le placer en position déployée. Dans l'exemple de réalisation représenté, le volet est constitué par une plaque mise en forme. La plaque formant le volet 16 est sensiblement parallèle à la surface avant 12B de la roue. Quand le volet est en position déployée, il comporte au moins une portion située à proximité du sol et de la roue, le plus près possible de la roue. Par exemple, le volet est parallèle à la surface de roulement de la roue en étant placé à proximité de la roue à une distance de la roue comprise entre 3 et 10 centimètres. Ladite distance est de manière préférentielle 3 ou 5 centimètres. Par exemple, l'extrémité inférieure du volet est située à environ 3 centimètres du sol et 3 centimètres de la roue. L'extrémité supérieure du volet 16 est située à quelques centimètres, par exemple 8 centimètres, au dessus du niveau inférieur du passage de roue 14, en particulier de l'arête avant 14A. Dit autrement, en position déployée, le volet comporte au moins une portion située sous un plan inférieur d'un élément de -5- carrosserie placé à l'avant de la roue, ici le plan inférieur du pare choc. Les moyens de déplacement déplacent le volet sensiblement selon un débattement présentant une génératrice circulaire de manière à ce que le volet soit adapté, entre la position déployée et la position rétractée, à suivre sensiblement la surface avant 12B de la roue 12. Le volet 16 permet ainsi de réduire la traînée aérodynamique du véhicule dans la zone de la roue dont la rotation introduit de l'énergie dans l'écoulement. En effet, les coefficients de pression statique distribués sur les parties amont situées près du sol sont supérieures à l'unité et sont localement supérieurs aux valeurs relevées lorsque les roues sont fixes. Cette augmentation des coefficients de pression statique distribués sur l'avant de chaque roue contribue à accroître la traînée aérodynamique globale du véhicule. Le volet 16 permet avantageusement de fermer le domaine dans lequel les coefficients de pression statique sont importants de manière à annuler ou réduire l'accroissement de la traînée associé à la rotation des roues. Il est à remarquer qu'aucun des dispositifs connus de l'état de la technique ne permettent de traiter efficacement l'aérodynamisme sur les parties amont des roues situées près du sol, hors des passages de roue. En position rétractée, le volet 16 comporte au moins une portion située entre la surface avant 12B de la roue et les éléments de carrosserie entourant la roue. Ici lesdits éléments sont la portion arrière du pare choc et des habillages formant le passage de roue. L'extrémité inférieure du volet est par exemple située au niveau inférieur du passage de roue 14, en particulier de l'arête avant 14A. L'extrémité supérieure du volet 16 est située au dessus de l'axe de la roue. Dit autrement, en position rétractée, le volet comporte au moins une portion située au dessus d'un plan inférieur d'un élément -6- de carrosserie placé à l'avant de la roue, ici le plan inférieur du pare choc. Les moyens de déplacement du volet et le volet sont reliés à un support de roue, ici un porte fusée 20 de roue qui comporte une patte 20A permettant de fixer le volet et sa motorisation tout en associant l' orientation du volet 16 au braquage de la roue 12. La patte 20A supporte un moteur électrique 22 entraînant une roue dentée 24. La roue dentée 24 engrène un secteur denté 26 formant un chariot monté mobile à coulissement sur une glissière 28 de génératrice circulaire centrée sur l'axe 12C de la roue 12. La glissière 28 est solidaire de la patte 20A. Le secteur denté 26 est solidaire de la plaque aérodynamique du volet 16, dont le débattement est donc selon une génératrice circulaire centrée sur l'axe 12C de la roue 12. Les moyens de déplacement du volet comportent des moyens d'asservissement du déplacement du volet à la vitesse du véhicule. A cet effet, les moyens de déplacement du volet 16 comportent un calculateur 40 recevant une information d'un capteur 42 de la vitesse du véhicule, le capteur 42 étant symbolisé à la figure 5 par un cadran de compteur. Le moteur 22 associé au volet 16 de chacune des roues 12 du train avant est représenté à la figure 5. Des moyens de commandes 44 sont prévus pour le rangement forcé du volet en position rétractée, en fonction d'un critère différent du critère de vitesse du véhicule. Le fonctionnement du volet 16 est le suivant. A l'arrêt du véhicule, le volet est en position rétractée. Lorsque la vitesse du véhicule dépasse un premier seuil déterminé, par exemple 80 kilomètres par heure, pendant un temps déterminé, par exemple 20 secondes, le calculateur commande le passage du volet en position déployée. Lorsque la vitesse du véhicule passe en dessous d'un seuil déterminé, par exemple 75 kilomètres par heure, pendant un temps -7- déterminé, par exemple 5 secondes, le calculateur commande le passage du volet en position rétractée. Avantageusement, avec un fonctionnement comme ci-dessus, le volet est ainsi sensiblement dissimulé à l'arrêt du véhicule, dans le passage de roue. Avantageusement, à faible vitesse, sur route bosselée ou lors du franchissement d'un trottoir, le volet est protégé en étant rétracté, comme représenté à la figure 2 sur laquelle le sol 18 comporte un relief saillant 18A sous le pare choc. Dans le mode de réalisation du volet représenté à la figure 6, le volet 16 comporte deux ailes latérales 16A sensiblement parallèles aux flancs 12A de la roue, à l'avant de la roue 12. Le dispositif selon l'invention peut être aussi utilisé pour les roues arrière du véhicule, le volet étant mobile entre une position au dessus ou au dessous de l'élément de carrosserie formé par le bas volet. Avantageusement, le dispositif selon l'invention permet, sans modification ou aménagement de la carrosserie pénalisante en terme d'esthétique, de réduire les efforts de pression qui s'exercent sur les parties amont des roues près du sol, hors des passages de roue
Dispositif aérodynamique pour véhicule comportant un volet (16) adapté à dévier de l'air à l'avant d'une roue (12) d'un véhicule en mouvement, le volet étant mobile entre une position basse déployée vers le sol (18) et une position haute rétractée. Le dispositif comporte des moyens de déplacement du volet (16) vers le sol (18) et vers l'arrière de manière que le volet en position déployée soit, à proximité du sol et de la roue, sensiblement parallèle à la surface avant de la roue. Véhicule comportant un tel dispositif.
1) Dispositif aérodynamique pour véhicule comportant un volet (16) adapté à dévier de l'air à l'avant d'une roue (12) d'un véhicule en mouvement, le volet étant mobile entre une position basse déployée vers le sol (18) et une position haute rétractée, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de déplacement (22, 24, 26, 28) du volet (16) vers le sol (18) et vers l'arrière de manière que le volet en position déployée soit, à proximité du sol et de la roue, sensiblement parallèle à la surface avant (12B) de la roue. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (22, 24, 26, 28) déplacent le volet (16) sensiblement selon un débattement présentant une génératrice circulaire de manière à ce que le volet soit adapté, entre la position déployée et la position rétractée, à suivre sensiblement la surface avant (12A) de la roue (12). 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet (16) comporte au moins une aile latérale (16A) prévue pour être sensiblement parallèle au flanc avant (12A) de la roue (12). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (22, 24, 26, 28) du volet et le volet (16) sont reliés à un support (20) de roue (12). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (22, 24, 26, 28) du volet (16) sont solidaires d'un porte fusée (20) de roue (12). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (22, 24, 26, 28) du volet (16) comportent un moteur électrique (22). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (22,-9- 24, 26, 28) du volet (16) comportent des moyens d'asservissement (40, 42, 44) du déplacement du volet (16) à la vitesse du véhicule. 8) Véhicule comportant une roue (12) prévue pour tourner dans des éléments de carrosserie (10) et un volet (16) adapté à dévier de l'air à l'avant de la roue en mouvement, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le volet (16) étant, en position déployée, à proximité du sol (18) et de la roue (12), sensiblement parallèle à la surface avant (12B) de la roue. 9) Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce qu'en position rétractée, le volet (16) comporte au moins une portion située entre les éléments de carrosserie (10) entourant la roue (12) et la surface avant (12B) de la roue. 10) Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en position déployée, le volet (16) comporte au moins une portion située sous un plan inférieur d'un élément de carrosserie (10) placé à l'avant de la roue (12) et en ce qu'en position rétractée, le volet (16) comporte au moins une portion située au dessus dudit plan.
B
B62
B62D
B62D 35,B62D 25
B62D 35/00,B62D 25/16,B62D 25/18
FR2892324
A3
ARROSEUR AVEC FORMES D'ARROSAGE MODIFIABLES D'UNE SEULE MAIN
20,070,427
-1- La présente invention concerne un arroseur avec des formes d'arrosage variable et plus particulièrement, un arroseur avec des formes d'arrosage modifiables d'une seule main. Les figures 1 et 2 représentent un pistolet arroseur classique capable de formes d'arrosage variables. Le pistolet arroseur comporte un corps principal 91 et une tête d'arrosage 92. Une extrémité du corps principal 91 est formée avec une entrée d'eau 93, tandis que l'autre extrémité du corps principal 91 est formée avec une sortie d'eau 94. La tête d'arrosage 92 est formée avec des ouvertures d'arrosage multiples agencées de manière annulaire et des conduits d'eau conçus avec diverses formes d'arrosage. Les conduits communiquent avec les deux faces de la tête d'arrosage 92. La tête d'arrosage 92 est reliée en rotation avec l'extrémité avant du corps principal 91, correspondant à la sortie d'eau 94. Les premières extrémités des conduits peuvent être alignées avec la sortie d'eau 94 pour recevoir un écoulement d'eau provenant de la sortie d'eau 94. En modifiant la forme d'arrosage, un utilisateur doit tenir la poignée du pistolet d'arrosage d'une main et tourner la tête d'arrosage 92 de l'autre main (comme représenté sur la figure 2). En d'autres termes, l'utilisateur doit utiliser ses deux mains pour modifier la forme d'arrosage. Ceci est relativement gênant et les mains de l'utilisateur sont mouillées. De plus, lorsqu'on souhaite modifier la forme d'arrosage, dans le cas où l'utilisateur tient le pistolet d'arrosage d'une main et tient une éponge ou une brosse de l'autre main pour laver un objet, il est nécessaire que l'utilisateur abandonne l'éponge ou la brosse et détourne une main pour tourner la tête d'arrosage 92. Ceci est également relativement gênant. En conséquence, un objectif principal de la présente invention est de fournir un arroseur avec des formes d'arrosage modifiable d'une seule main. Un utilisateur peut facilement et commodément faire tourner la tête d'arrosage pour modifier les formes d'arrosage. Un autre objectif de la présente invention est de fournir l'arroseur ci-dessus. Un utilisateur peut modifier les formes d'arrosage de l'arroseur d'une seule main. Encore un autre objectif de la présente invention est de fournir l'arroseur ci-dessus. Un utilisateur peut facilement faire tourner la tête d'arrosage pour modifier les formes d'arrosage. -2- L'arroseur avec les formes d'arrosage modifiables d'une seule main, comporte un corps principal, une tête d'arrosage et une unité d'entraînement. Une extrémité du corps principal est formée avec une entrée d'eau, tandis que l'autre extrémité du corps principal est formée avec une sortie d'eau. La tête d'arrosage est formée avec des conduits multiples agencés de manière annulaire pour évacuer l'eau. La tête d'arrosage est reliée en rotation avec l'extrémité avant du corps principal correspondant à la sortie d'eau. Une première extrémité d'un quelconque conduit peut être alignée avec la sortie d'eau. L'unité d'entraînement est disposée entre le corps principal et la tête d'arrosage, incluant un élément d'application de force et au moins une section entraînée. L'élément d'application de force est positionné alternativement de façon mobile entre le corps principal et la tête d'arrosage. La section entraînée est disposée entre le corps principal et la tête d'arrosage. La pente de guidage de l'élément d'application de force peut coulisser le long d'une des pentes de guidage de la section entraînée pour entraîner la section entraînée. En outre, la section entraînée entraîne et fait tourner la tête d'arrosage. La présente invention peut être mieux comprise grâce à la description suivante et aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'un pistolet arroseur classique avec des formes d'arrosage variables ; la figure 2 est une vue en perspective du pistolet arroseur classique, montrant son utilisation ; la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est une vue en perspective éclatée du premier mode de réalisation de la présente invention, vu dans une autre direction ; la figure 5 est une vue de côté selon la figure 3 ; la figure 6 est une vue de côté assemblée du premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 est une vue de face du premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est une vue en coupe par la ligne I-I de la figure 7 ; la figure 9A est une vue de dessus du premier mode de réalisation de la présente invention, montrant que la pente de guidage de la première section d'entraînement de l'élément d'application de force est en prise avec l'une des pentes de guidage de la première section entraînée ; -3- la figure 9B est une vue de dessus selon la figure 9A, montrant que l'on déplace l'élément d'application de force vers le corps principal ; la figure 9C est une vue de dessus selon la figure 9A, montrant que la pente de guidage de la seconde section d'entraînement de l'élément d'application de force est guidée et coulisse de manière à venir en prise avec l'une des pentes de guidage de la seconde section entraînée de façon à faire tourner la tête d'arrosage ; la figure 9D est une vue de dessus selon la figure 9A, montrant que l'on déplace l'élément d'application de force vers la tête d'arrosage ; la figure 9E est une vue de dessus selon la figure 9A montrant que la pente de guidage de la première section d'entraînement de l'élément d'application de force est guidée et coulisse pour venir en prise avec l'une des pentes de guidage de la première section entraînée de manière à entraîner et à faire tourner la tête d'arrosage, sur laquelle les numéros 1, 2 est 3 indiquent trois pentes de guidage de la première et de la seconde section entraînées ; la figure 9A-Al est une vue agrandie de la zone encerclée sur la figure 9A ; la figure 9B-B l est une vue agrandie de la zone encerclée sur la figure 9B la figure 9C-Cl est une vue agrandie de la zone encerclée sur la figure 9C la figure 9D-D 1 est une vue agrandie de la zone encerclée sur la figure 9D la figure 9E-El est une vue agrandie de la zone encerclée sur la figure 9E la figure 10 est une vue en perspective du premier mode de réalisation de la présente invention, montrant que l'on a fait tourner la tête d'arrosage pour modifier la forme d'arrosage ; et la figure 11 est une vue de côté d'un second mode de réalisation de la présente invention. On se référera aux figures 3 à 10. L'arroseur comporte un corps principal 12, une tête d'arrosage 14 et une unité d'entraînement 16. Une extrémité du corps principal 12 est formée avec une entrée d'eau 22, tandis que l'autre extrémité du corps principal 12 est formée avec une sortie d'eau 24 de laquelle sort un écoulement d'eau. Une face de la tête d'arrosage 14 est formée avec des conduits multiples agencés de manière annulaire 42 conçus avec diverses formes d'arrosage. Les conduits 42 communiquent avec deux faces opposées de la tête d'arrosage 14. La tête d'arrosage 14 est reliée en rotation avec l'extrémité avant du corps principal 12 correspondant à la sortie d'eau 24. Une première extrémité du conduit 42 peut être alignée avec la sortie d'eau 24 pour recevoir l'écoulement d'eau provenant de la sortie d'eau 24. L'axe de rotation de la tête d'arrosage 14 correspond à la direction de l'écoulement d'eau. -4- L'unité d'entraînement 16 est disposée entre le corps principal 12 et la tête d'arrosage 14, incluant au moins un élément d'application de force 61 et une section entraînée. L'élément d'application de force 61 est disposé alternativement de façon mobile entre le corps principal 12 et la tête d'arrosage 14. La section entraînée est positionnée entre le corps principal 12 et la tête d'arrosage 14. L'élément d'application de force 61 sert à entraîner la section entraînée pour entraîner et faire tourner dans un sens la tête d'arrosage 14, de façon à pouvoir aligner l'une quelconque des premières extrémités des conduits 42 avec la sortie d'eau 24. La section entraînée est disposée sur une première face de la tête d'arrosage 14, face qui est tournée vers la sortie d'eau 24. La section entraînée comporte une première section entraînée 62 et une seconde section entraînée 63 espacées l'une de l'autre d'une certaine distance. La première section entraînée 62 comporte des pentes de guidage multiples 621 agencées de manière annulaire sur la première face de la tête d'arrosage 14. L'axe de la première section entraînée 62 coïncide avec l'axe de rotation de la tête d'arrosage 14. La seconde section entraînée 63 comporte une section en tige 631 avec une certaine longueur et des pentes de guidage multiples 632 disposées de manière annulaire sur la section en tige 631. La section en tige 631 est reliée à la première face de la tête d'arrosage 14. L'axe de la seconde section entraînée 63 coïncide avec l'axe de rotation de la tête d'arrosage 14. L'élément d'application de force 61 est positionné entre la première et la deuxième section entraînées 62, 63. Une première extrémité de l'élément d'application de force 61 possède une première section d'entraînement 611 et une seconde section d'entraînement 612 correspondant respectivement à la première et à la seconde section entraînées 62, 63. Chacune parmi la première et la seconde section d'entraînement 611, 612, comporte au moins une pente de guidage 611', 612'. Lorsqu'on déplace l'élément d'application de force 61, la pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 et la pente de guidage 612' de la seconde section d'entraînement 612, respectivement à des temps différents glissent le long d'une pente de guidage 620 de la première section entraînée 62 et une pente de guidage 632 de la seconde section entraînée 63. Pour décrire de manière plus détaillée le principe de fonctionnement de la présente invention, on se référera aux figures 9A, 9B, 9C, 9D, 9E et aux figures 9A-Al, 9B-Bl, 9C-Cl, 9D-Dl, 9E-El. La pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 et la pente de guidage 612' de la seconde section d'entraînement 612 sont symétriques dans un miroir l'une par rapport à l'autre. C'est-à-dire que la pente concernant l'axe de rotation de l'une des pentes de guidage 611', 612' est une -5- valeur positive, tandis que la pente concernant l'axe de rotation de l'autre des pentes de guidage 611', 612' est une valeur négative et les valeurs absolues des pentes des pentes de guidage 611', 612' sont égales l'une à l'autre. De plus, les positions des pentes de guidage 611', 612' correspondent l'une à l'autre. Les pentes de la pente de guidage 621 de la première section entraînée 62 et de la pente de guidage 632 de la seconde section entraînée 63 correspondent respectivement aux pentes de la pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 et de la pente de guidage 612' de la seconde section entraînée 612. Toutefois, la position de la pente de guidage 621 de la première section entraînée 62 et la position de la pente de guidage 632 de la seconde section entraînée 63 ne sont pas symétriques dans un miroir l'une par rapport à l'autre. Au début, la pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 vient en butée contre l'une des pentes de guidage 621 de la première section entraînée 62, comme représenté sur les figures 9A et 9A-Al. Lorsqu'on déplace l'élément d'application de force 61 vers le corps principal 12, la pente de guidage 612' de la seconde section entraînée 612 coulisse le long de l'une des pentes de guidage 632 de la seconde section entraînée 63 de façon à entraîner et à faire tourner la tête d'arrosage 14, comme représenté sur les figures 9C et 9C-Cl. Lorsqu'on déplace l'élément d'application de force 61 vers la tête d'arrosage 14, la pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 coulisse le long de l'une des pentes de guidage 621 de la première section entraînée 62 de façon à entraîner et à faire tourner la tête d'arrosage 14, comme représenté sur les figures 9E et 9E-El. En conséquence, on peut faire varier les formes d'arrosage. À titre de variante, la pente de guidage 611' de la première section d'entraînement 611 peut avoir une position qui ne correspond pas à la position de la pente de guidage 612' de la seconde section d'entraînement 612. Ceci peut également procurer le même effet. Toujours à titre de variante, les valeurs absolues des pentes de la pente de guidage 611', 612', de la première et de la seconde section d'entraînement 611, 612, peuvent être inégales l'une par rapport à l'autre. Ceci peut également procurer le même effet. Selon l'agencement ci-dessus, l'arroseur avec des formes d'arrosage modifiables d'une seule main de la présente invention présente les avantages suivants : 1. L'élément d'application de force 61 est positionné entre le corps principal 12 et la tête d'arrosage 14. Lorsqu'on désire modifier les formes d'arrosage, il suffit à un utilisateur de tirer d'un doigt sur l'élément d'application de force 61 pour faire -6- tourner facilement et commodément la tête d'arrosage 14 et modifier les formes d'arrosage. 2. Au moyen du coulissement et du guidage entre les pentes de guidage, l'utilisateur peut également déplacer l'élément d'application de force 61 pour faire tourner la tête d'arrosage 14 pour modifier les formes d'arrosage. Dans la structure ci-dessus, la première section entraînée 62 est constituée de dents de scie multiples. Les pentes de guidage 632 de la seconde section entraînée 63 sont des dents de scie multiples. La première section d'entraînement 611 est une dent de scie. La seconde section d'entraînement 612 est également une dent de scie. Les dents de scie sont en prise les unes avec les autres pour mieux localiser la tête d'arrosage 14. Après que la tête d'arrosage 14 est entraînée dans une position réelle par l'élément d'application de force 61, la dent de scie de l'élément d'application de force 61 n'est en prise avec aucune autre dent de scie. À ce moment, la tête d'arrosage 14 est localisée par une broche de localisation disposée entre la tête d'arrosage 14 et le corps principal 12. Ceci appartient à l'art antérieur et ainsi, ne sera pas davantage décrit ci-après. Dans la structure ci-dessus, la section en tige 631 est ajustée par l'intermédiaire de l'élément d'application de force 61, de telle sorte que l'élément d'application de force 61 puisse se déplacer alternativement le long de la section en tige 631. Au moins un élément élastique tel qu'un ressort hélicoïdal est disposé entre l'élément d'application de force 61 et le corps principal 12 pour ramener et pousser l'élément d'application de force 61 contre la tête d'arrosage 14. De plus, la dent de scie de l'élément d'application de force 61 peut réellement venir en prise avec la dent de scie de la tête d'arrosage pour localiser la tête d'arrosage 14. La figure 11 représente un second mode de réalisation de la présente invention, dans lequel un corps tubulaire 12' s'étend depuis l'entrée d'eau 22 du corps principal 12 ou est relié à l'entrée d'eau 22, de manière à former un pistolet d'arrosage allongé. L'élément d'application de force 61 inclut un câble en acier 61' avec une certaine longueur ou un corps de tige. Une extrémité du câble en acier 61' est reliée à une section médiane de l'élément d'application de force 61. L'autre extrémité du câble en acier 61' s'étend le long du corps tubulaire 12' jusqu'à l'extrémité arrière du corps tubulaire 12' et est relié avec une poignée disposée à l'extrémité arrière du corps tubulaire 12'. Un utilisateur peut tenir la poignée d'une main et tirer le câble en acier -7- 61' ou le corps de tige d'un doigt, pour commander à distance et faire tourner dans un sens la tête d'arrosage 14. Les modes de réalisation ci-dessus sont utilisés uniquement pour illustrer la présente invention, n'étant pas destinés à limiter sa portée. Un grand nombre de modifications des modes de réalisation ci-dessus peuvent être réalisées sans s'écarter de la présente invention
Un arroseur avec des formes d'arrosage modifiables d'une seule main incluant un corps principal (12), une tête d'arrosage (14) et une unité d'entraînement (16). Une extrémité du corps principal (12) est formée avec une entrée d'eau (22), tandis que l'autre extrémité du corps principal (12) est formée avec une sortie d'eau (24). La tête d'arrosage (14) est formée avec des conduits multiples agencés de manière annulaire (42) pour évacuer l'eau. La tête d'arrosage (14) est reliée en rotation avec l'extrémité avant du corps principal (12) correspondant à la sortie d'eau (24). Une première extrémité d'un quelconque conduit peut être alignée avec la sortie d'eau (24). L' unité d'entraînement (16) est disposée entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14), incluant un élément d'application de force (61) et au moins une section entraînée. L'élément d'application de force (61) est positionné alternativement de façon mobile entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14). La section entraînée est disposée entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14). La pente de guidage de l'élément d'application de force (61) peut coulisser le long d'une des pentes de guidage (630, 632) de la section entraînée pour entraîner la section entraînée. En outre, la section entraînée entraîne et fait tourner la tête d'arrosage (14). En conséquence, un utilisateur peut aisément, facilement et commodément, faire tourner la tête d'arrosage (14) pour modifier les formes d'arrosage, d'une seule main.
1. Arroseur avec des formes d'arrosage modifiables d'une seule main, comprenant : un corps principal (12), une extrémité du corps principal (12) étant formée avec une entrée d'eau (22), tandis que l'autre extrémité du corps principal (12) est formée avec une sortie d'eau (24) à partir de laquelle sort de l'eau ; une tête d'arrosage (14), une face de la tête d'arrosage (14) étant formée avec des conduits multiples agencés de manière annulaire (42) conçus avec diverses formes d'arrosage, les conduits (42) communiquant avec deux faces opposées de la tête d'arrosage (14), la tête d'arrosage (14) étant reliée en rotation avec l'extrémité avant du corps principal (12) correspondant à la sortie d'eau (24), de façon qu'une première extrémité du conduit puisse être disposée en alignement avec la sortie d'eau (24), pour recevoir l'écoulement d'eau provenant de la sortie d'eau (24), l'axe de rotation de la tête d'arrosage (14) correspondant à la direction de l'écoulement d'eau ; et une unité d'entraînement (16) disposée entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14), 1' unité d'entraînement (16) incluant au moins un élément d'application de force (61) et une section entraînée, l'élément d'application de force (61) étant disposé alternativement de façon mobile entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14), la section entraînée étant positionnée entre le corps principal (12) et la tête d'arrosage (14), l'élément d'application de force (61) servant à entraîner la section entraînée pour entraîner et faire tourner la tête d'arrosage (14). 2. Arroseur selon la 1, dans lequel la section entraînée est disposée sur une première face de la tête d'arrosage (14), face étant tournée vers la sortie d'eau (24), la section entraînée incluant une première section entraînée (62) et une seconde section entraînée (63), l'élément d'application de force (61) étant disposé entre la première et la seconde section entraînées (62, 63), une première extrémité de l'élément d'application de force (61) comportant une première section d'entraînement et une seconde section d'entraînement, la première section d'entraînement incluant des pentes de guidage multiples (621) agencées de manière annulaire sur la première face de la tête d'arrosage (14), l'axe de la première section entraînée (62) coïncidant avec l'axe de rotation de la tête d'arrosage (14), la seconde section entraînée (63) incluant une section en tige (631) avec une certaine longueur et des pentes de guidage multiples (621) disposées de manière annulaire sur la section en tige (631), la sectionen tige (631) étant reliée à la première face de la tête d'arrosage (14), l'axe de la seconde section entraînée (63) coïncidant avec l'axe de rotation de la tête d'arrosage (14), la première et la seconde section d'entraînement correspondant respectivement à la première et à la seconde section entraînées (62, 63), chacune parmi la première et la seconde section d'entraînement comportant au moins une pente de guidage, de façon que lorsqu'on déplace l'élément d'application de force (61), la pente de guidage de la première section d'entraînement et la pente de guidage de la seconde section d'entraînement coulissent respectivement à des moments différents le long d'une pente de guidage de la première section entraînée (62) et d'une pente de guidage de la seconde section entraînée (63). 3. Arroseur selon la 2, dans lequel la section en tige (631) est ajustée à travers l'élément d'application de force (61), de telle sorte que l'élément d'application de force (61) puisse se déplacer alternativement le long de la section en tige (631), la pente concernant l'axe de rotation de l'une des pentes de guidage (611', 612') de la première et de la seconde section d'entraînement étant une valeur positive, tandis que la pente concernant l'axe de rotation de l'autre des pentes de guidage (612', 611') de la première et de la seconde section d'entraînement étant une valeur négative, la pente de la pente de guidage de la première section entraînée (62) et la pente de la pente de guidage de la seconde section entraînée (63) correspondant respectivement à la pente de la pente de guidage de la première section d'entraînement et à la pente de la pente de guidage de la seconde section d'entraînement, la position de la pente de guidage de la première section entraînée (62) n'étant pas symétrique dans un miroir par rapport à la position de la pente de guidage de la seconde section entraînée (63). 4. Arroseur selon la 3, dans lequel les positions des pentes de guidage (611', 612') de la première et de la seconde section d'entraînement correspondent l'une à l'autre. 5. Arroseur selon la 3, dans lequel les positions des pentes de guidage (611', 612') de la première et de la seconde section d'entraînement ne correspondent pas l'une à l'autre. 6. Arroseur selon l'une quelconque des 4 ou 5, dans lequel les valeurs absolues des pentes des pentes de guidage (611', 612') de la première et de la seconde section d'entraînement sont égales l'une à l'autre. 7. Arroseur selon l'une quelconque des 2, 3, 4, ou 5, dans lequel la première section entraînée (62) est constituée de dents de scie multiples etles pentes de guidage (632) de la seconde section entraînée (63) sont des dents de scie multiples, la première section d'entraînement étant une dent de scie, la seconde section d'entraînement étant également une dent de scie. 8. Arroseur selon l'une quelconque des 1, 2, 3, ou 5, comprenant en outre au moins un élément élastique disposé entre l'élément d'application de force (61) et le corps principal (12) pour ramener et pousser l'élément d'application de force (61) contre la tête d'arrosage (14).
B
B05
B05B
B05B 11,B05B 1
B05B 11/00,B05B 1/18
FR2889351
A1
COMBUSTIBLE NUCLEAIRE DE TYPE PLAQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,202
La présente invention concerne un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières d'alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma, disposées régulièrement, et un procédé pour sa fabrication, et, plus particulièrement, un combustible nucléaire de type plaque ayant une stabilité aux irradiations à haute température et des performances améliorées par le fait que des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable sont disposées régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche ce qui minimise l'aire de la surface d'interaction entre les particules de combustible et une matrice, et un procédé pour sa fabrication. Des rayons radioactifs et une grande quantité de chaleur sont dissipés par la fission nucléaire de l'uranium. Les réacteurs des centrales nucléaires utilisent la chaleur et les réacteurs de recherche utilisent les rayons radioactifs. Un combustible nucléaire est un matériau qui est utilisé pour la fission nucléaire. Les réacteurs de recherche ont généralement utilisé comme combustible nucléaire un uranium très enrichi ayant une teneur en uranium supérieure à 90 % pour obtenir un flux de neutrons élevé qui convient pour une recherche efficace. Cependant, l'uranium très enrichi fait croître le risque de prolifération des armes nucléaires. Pour empêcher la prolifération nucléaire, le développement d'alliages d'uranium peu enrichis pour des combustibles nucléaires a commencé en 1978 sous la conduite des U.S.A. Les chercheurs ont tenté de résoudre les problèmes en réduisant les niveaux d'enrichissement en développant des combustibles nucléaires à haute densité qui peuvent augmenter le chargement d'uranium. Le siliciure d'uranium est un alliage d'uranium ayant une très haute densité d'uranium et une excellente stabilité à la combustion, et un combustible nucléaire en dispersion dans une matrice métallique, à base de siliciures d'uranium (U3Si ou U3Si2) dispersés dans une matrice d'aluminium, a été développé. Un combustible nucléaire en dispersion est un combustible contenant des particules de combustible nucléaire tel qu'un alliage d'uranium dispersées dans un matériau comme l'aluminium ayant une grande conductivité thermique et capable de maintenir la température du combustible à un bas niveau. Depuis la fin des années 1980, les combustibles UAIX très enrichis ont été remplacés par des combustibles de siliciure d'uranium peu enrichis. Un combustible nucléaire en 2889351 2 dispersion contenant des particules de combustible nucléaire de siliciure d'uranium dispersées dans une matrice d'aluminium a permis de convertir avec succès les réacteurs de recherche qui nécessitent un chargement de combustible nucléaire jusqu'à une densité de 4,8 g de U/cm3. Les réacteurs de recherche à hautes performances nécessitent un combustible nucléaire de haute densité et des recherches concernant les combustibles nucléaires de haute densité sont en cours. Cependant, un combustible nucléaire ayant une densité suffisamment élevée n'a pas encore été fabriqué, et les chercheurs ont été confrontés au nouveau problème que le retraitement des combustibles nucléaires usés, qui est l'un des procédés d'élimination des combustibles nucléaires après leur utilisation, est délicat. Ainsi, les chercheurs ont commencé à rechercher des matériaux qui ont une densité d'uranium plus élevée qu'un combustible nucléaire de type siliciure d'uranium et qui permettent un retraitement aisé. Des combustibles nucléaires uranium- molybdène ont été développés de manière intensive depuis la fin des années 1990, car on a constaté qu'un combustible nucléaire uranium-molybdène fait d'un alliage uraniummolybdène (U-Mo) peut être utilisé comme combustible nucléaire de haute densité et conduit à une excellente stabilité de combustion quand il est utilisé comme combustible nucléaire dans un réacteur atomique. Des tests d'irradiation par étapes ont été réalisés pour vérifier les performances d'un combustible nucléaire uranium-molybdène. De bons résultats ont été obtenus quand les tests d'irradiation ont été réalisés à une faible puissance. Toutefois, un problème de rupture du combustible nucléaire est apparu à forte puissance. A forte puissance, la température du combustible nucléaire augmente, la réaction entre l'aluminium et l'uranium augmente rapidement, et il se forme des pores et du UAlx, qui est un composé intermétallique. Les pores et l'UAlx de basse densité font croître le volume du combustible nucléaire et provoquent un gonflement. Les pores et l'UAI,, qui a une faible conductivité thermique, augmentent la température du combustible nucléaire et entraînent ainsi un gonflement encore plus fort. Le gonflement excessif devient une cause directe de rupture du combustible nucléaire. La réaction entre l'aluminium et l'uranium survient plus fréquemment quand l'aire de la surface d'interaction entre les particules de combustible nucléaire et l'aluminium augmente. L'épaisseur de l'UAlx formé est sensiblement constante quelles que soient les tailles des particules du combustible nucléaire, et le volume de UAlx augmente quand l'aire de la surface d'interaction augmente. 2889351 3 L'aire de la surface d'interaction devrait être réduite car l'augmentation de la quantité de l'UAlx devient une cause d'augmentation de la température et du gonflement. Les combustibles nucléaires pour les réacteurs de recherche sont classés en combustibles de type plaque et de type barre. Des tests d'irradiation d'un combustible nucléaire uranium-molybdène monobloc de type plaque ont été réalisés par le Argonne National Laboratory et de bons résultats ont été obtenus. Cependant, une réaction intense avec une matrice d'aluminium survient dans un combustible nucléaire en dispersion comportant des particules d'un combustible de type alliage uranium-molybdène existant ayant une taille inférieure à 100 tm quand il est brûlé dans un réacteur atomique dans des conditions de forte puissance, et le gonflement augmente rapidement à une température supérieure à 550 C. L'aire de la surface d'interaction peut être très réduite dans un combustible nucléaire monobloc. Bien que le combustible nucléaire monobloc puisse permettre de réduire sensiblement l'aire de la surface d'interaction, il présente l'inconvénient de devoir être usiné sous forme d'une plaque très mince. La figure 1 des dessins annexés est une photographie d'un alliage uraniummolybdène après des tests d'irradiation d'un combustible nucléaire en dispersion selon l'état de la technique. Elle montre que le combustible nucléaire en dispersion comporte des particules de combustible nucléaire d'alliage d'uranium dispersées dans une matrice d'aluminium, et que des couches de réaction sont formées au niveau des surfaces des particules de combustible nucléaire. On constate que l'épaisseur des couches de réaction est sensiblement constante quelles que soient les tailles des particules de combustible nucléaire. La réaction ci-dessus augmente avec la température. Une réaction intense se produit à une température supérieure à 525 C, des composés intermétalliques en excès sont formés et deviennent une cause de fissuration du fait de l'augmentation de volume. La température dans la partie centrale des particules de combustible nucléaire augmente progressivement pendant le déroulement de la combustion du fait de la réduction du transfert thermique entre les particules de combustible nucléaire et la matrice d'aluminium car les couches de réaction intermétalliques ont une faible conductivité thermique. Les couches de réaction, qui ont une basse densité, provoquent une augmentation du volume des matériaux formant le coeur du combustible nucléaire et ont une grande influence sur la stabilité et les performances du combustible nucléaire en brisant le matériau de placage. 2889351 4 La fabrication d'un combustible nucléaire qui peut réduire l'aire de la surface d'interaction entre les particules de combustible nucléaire et la matrice, où les couches de réaction sont formées, est nécessaire. Pour résoudre les problèmes ci-dessus, la demanderesse a réalisé des recherches de manière intensive. Ces recherches ont abouti à la fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque grâce à la production de particules sphériques grossières en un alliage uraniummolybdène en phase gamma stable et à la disposition régulière des particules sphériques grossières en au moins une couche sur un placage d'aluminium. La demanderesse a trouvé qu'il est possible, dans un combustible nucléaire, d'empêcher une réaction excessive entre des particules de combustible nucléaire et une matrice d'aluminium en minimisant l'aire de la surface d'interaction entre les particules de combustible nucléaire et la matrice d'aluminium, de minimiser la formation de pores et le gonflement en limitant la formation de couches de réaction de composés intermétalliques et de maintenir une grande conductivité thermique pour transférer la chaleur interne du combustible nucléaire régulièrement, et est ainsi parvenue à l'invention. Un but de la présente invention est de fournir un combustible nucléaire de type plaque en disposant régulièrement des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable sur un placage d'aluminium en au moins une couche et un procédé pour sa fabrication pour empêcher une réaction excessive entre les particules de combustible nucléaire et la matrice d'aluminium en minimisant l'aire de la surface d'interaction entre les particules de combustible nucléaire et la matrice d'aluminium, pour minimiser les pores et le gonflement en limitant la formation de couches de réaction de composés intermétalliques, et pour maintenir une grande conductivité thermique afin d'évacuer régulièrement la chaleur interne du combustible nucléaire. La présente invention fournit un procédé de fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque comprenant les étapes de: fabrication de particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire en phase gamma stable avec un alliage U-Mo ou U-Mo-X, disposition des particules sphériques régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche, application d'une poudre de matrice d'aluminium sur le produit résultant, et laminage. 2889351 5 La figure 1 est une photographie d'un alliage d'uranium et de molybdène après des tests d'irradiation d'un combustible nucléaire en dispersion selon l'état de la technique. Les figures 2a, 2b et 2c sont des vues schématiques d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières d'alliage uranium-molybdène disposées régulièrement en une seule couche selon un mode de réalisation de la présente invention, où la figure 2a est une vue de dessus, la figure 2b est une vue de côté et la figure 2c est en vue en perspective. Les figures 3a et 3b sont une vue de dessus et une vue de côté schématiques d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières d'alliage uranium-molybdène disposées régulièrement en deux couches selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les figures 4a et 4b sont des graphes montrant une distribution de température calculée par ANSYS dans un réacteur atomique utilisant un 15 combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières disposées régulièrement selon un mode de réalisation de la présente invention. Les figures 5a et 5b sont des micrographies réalisées à l'aide d'un microscope électronique à balayage et montrent des poudres sphériques d'un alliage d'uranium et de molybdène dont la taille a été ajustée à 300 m -700 gm par atomisation centrifuge. Dans la suite, on va décrire à titre d'exemple des modes de réalisation de la présente invention de manière plus détaillée en se référant aux dessins annexés. La présente invention inclut un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable, disposées régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche. Des poudres d'aluminium peuvent être appliquées en couche sur le placage d'aluminium et remplir les interstices entre les particules sphériques grossières. L'aluminium entoure les particules sphériques grossières et joue le rôle de conducteur thermique pour transférer la chaleur de manière régulière. La chaleur produite par les particules sphériques grossières est transférée au conducteur thermique qui a une grande conductivité thermique, et est dissipée aisément vers l'extérieur du combustible nucléaire de type plaque, ce qui réduit la température superficielle des particules sphériques grossières. 2889351 6 Si la température superficielle des particules sphériques monte, des couches de réaction d'un composé intermétallique sont formées entre l'alliage U-Mo ou U-Mo-X et l'aluminium et réduisent la conductivité thermique entre les particules de combustible nucléaire et la matrice d'aluminium. Ceci provoque l'augmentation de la température dans la partie centrale du combustible nucléaire. On sait qu'un alliage U-Mo a généralement une grande stabilité aux irradiations à une température inférieure à 600 C. Les couches de réaction, qui ont une faible densité, détériorent le placage en augmentant le volume du combustible nucléaire, et ont une grande influence sur la stabilité et les performances du combustible nucléaire. De ce fait, la présente invention introduit des particules sphériques grossières ayant une taille prédéterminée dans une matrice d'aluminium pour minimiser la formation de couches de réaction du composé intermétallique en réduisant l'aire de la surface d'interaction et pour fabriquer un combustible nucléaire plus stable en abaissant la température maximale au niveau des surfaces d'interaction. Ainsi, le diamètre des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable, introduites dans un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention, peut être ajusté de préférence dans la plage de 300 700 m. Dans le cas où le diamètre des particules grossières est inférieur à 300 m, la réaction entre les particules de combustible nucléaire et la matrice a lieu de manière intense et un gonflement se produit rapidement, comme dans le cas des combustibles nucléaires en dispersion connus. Dans le cas où le diamètre des particules grossières est supérieur à 700 m, celles-ci sont difficiles à appliquer à un combustible nucléaire de type plaque ayant une épaisseur de 700 m, la plus haute température des particules est trop élevée, et elles ne conviennent pas pour un combustible nucléaire. Un procédé de fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules sphériques grossières disposées régulièrement selon la présente invention comprend les étapes de: production de particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire en phase gamma stable avec un alliage U-Mo ou U-Mo-X, disposition des particules sphériques régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche, application d'une poudre de matrice d'aluminium sur le produit résultant, et laminage. 2889351 7 Tout d'abord, des particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire en phase gamma stable sont produites avec un alliage U-Mo ou U-Mo-X. Un lingot d'alliage d'uranium de combustible nucléaire tel qu'un alliage U-Mo est moulé. Le procédé de fabrication des particules sphériques grossières n'est pas limité. Des particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire ayant un diamètre de 300-700 gm peuvent être fabriquées de préférence par atomisation centrifuge ou atomisation ultrasonique utilisée pour la production de billes de soudure uniformes. L'atomisation centrifuge est une technique qui forme des particules métalliques par déversement d'un métal fondu sur un disque tournant à grande vitesse, formation de gouttelettes de métal fondu par la force centrifuge et solidification de ces gouttelettes en une forme sphérique par refroidissement pendant la chute. L'atomisation ultrasonique est une technique qui forme des particules métalliques par application d'une pression à un métal fondu dans un four ayant des orifices sur son côté inférieur avec des vibrations dans une atmosphère de gaz inerte, formation de gouttelettes depuis les orifices et formation de particules métalliques par refroidissement des gouttelettes pendant la chute à contre-courant du gaz de refroidissement. La taille des gouttelettes est influencée par la taille des orifices, la pression du gaz et les vibrations ultrasoniques. Si les conditions ci- dessus sont fixées, la taille des gouttelettes est sensiblement constante et les tailles des particules d'un produit U-Mo-X sont sensiblement constantes. Un générateur de vibrations ultrasoniques utilise un vibrateur à PZT ou à solénoïde, et ses composants comprennent un générateur de fonction générant une fréquence prédéterminée et une onde sinusoïdale, un oscilloscope permettant d'observer la fréquence et l'onde sinusoïdale, un amplificateur qui amplifie l'onde sinusoïdale et un transformateur. Un exemple de conditions de fabrication de poudres de particules sphériques d'un alliage U-Mo-X est montré dans le tableau 1. Tableau 1 Conditions de fabrication de particules sphériques d'un alliage U-Mo-X par le procédé d'atomisation ultrasonique Diamètre des 700 gm 500 m 300 m particules Conditions Diamètre des orifices environ 350.tm environ 350 gm environ 350 m Fréquence des vibrations environ 1000 Hz environ 2000 Hz environ 3500 Hz Gaz Ar Ar Ar Pression 30 kPa 45 kPa 70 kPa Degré de surchauffage 150 C 150 C 150 C _ Degré de vide 10"3 Torr* 10-3 Torr 10"3 Torr * 10-3 Torr = 0,133 Pa Les particules sphériques grossières sont disposées régulièrement en au moins une couche, de préférence une ou deux couches, sur un placage d'aluminium où des poudres d'aluminium peuvent être appliquée en couche, en plus des particules grossières, un laminage étant réalisé après l'application des poudres d'aluminium. Le procédé d'agencement n'est pas limité dans cette invention. Des exemples préférables de procédés d'agencement sont décrits dans la suite. Dans un premier procédé, des rainures en forme de réseau sont usinées ou moulées dans une surface d'un placage d'aluminium qui est en contact avec des couches de particules de combustible nucléaire. Des particules sphériques grossières de combustible nucléaire sont disposées le long des rainures, des poudres d'aluminium sont ensuite appliquées aux régions entre les rainures, et un laminage est réalisé. Il est possible de réguler la densité de remplissage en ajustant la distance entre les rainures. Dans un second procédé, des poudres d'aluminium sont appliquées en couche sur un placage d'aluminium, des particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire disposées uniformément sont placées sur une toile métallique, la toile métallique est retirée, et un laminage est réalisé. Si une toile métallique en aluminium est utilisée, le laminage peut être réalisé sans que la toile métallique soit retirée. 2889351 9 Dans un troisième procédé, un placage d'aluminium est usiné en un caisson rectangulaire. Des poudres sphériques sont déversées dans le caisson, disposées uniformément par des vibrations, des poudres d'aluminium sont appliquées dans les interstices entre les particules et un laminage est réalisé. Ce procédé utilise la tendance des particules sphériques à remplir un espace de manière compacte et peut être utilisé pour obtenir une densité de remplissage maximale. Dans un quatrième procédé, des poudres d'aluminium sont compactées par une matrice pour produire des protubérances sphériques dont les diamètres sont les mêmes que ceux des particules sphériques grossières de combustible nucléaire, les particules sphériques grossières de combustible nucléaire sont appliquées sur la poudre compactée et recouvertes par des poudres d'aluminium, et un laminage est réalisé. Différents changements et différentes modifications peuvent être apportés aux procédés d'agencement ci-dessus par l'homme du métier. Bien que l'invention soit expliquée en détail à l'aide de modes de réalisation constituant des exemples, il convient de noter que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits. EXEMPLE 1 Fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention Un lingot d'alliage mère uranium-molybdène est préparé par moulage en fusion à chauffage par induction sous vide pour produire un échantillon pour l'irradiation du combustible nucléaire. Un lingot d'alliage mère U-Mo-X est introduit dans un four ayant des trous de 250 m sur son côté inférieur, puis chauffé dans une atmosphère d'argon, sa température est mesurée quand du métal fondu apparaît, et le lingot est chauffé encore à une température supérieure de 150 C ou plus à la température mesurée. De l'argon gazeux inerte pour le refroidissement est amené à circuler de bas en haut sur le trajet suivi par les gouttelettes de métal fondu, sous le côté inférieur du four, un générateur de vibrations préréglé à 2000 Hz est mis en service, et une pression de 45 kPa est appliquée au four par le gaz inerte argon. Des particules sphériques grossières de combustible nucléaire ayant un diamètre de 500 gm sont préparées par le processus ci-dessus. Une homogénéisation de Mo est réalisée pendant 6 heures à 1000 C et le produit résultant est trempé pour former une structure en phase 2889351 10 gamma. Les particules sphériques grossières de combustible nucléaire sont disposées régulièrement en une couche unique sur un placage d'aluminium comportant des rainures en forme de réseau, des poudres d'aluminium sont appliquées aux régions des rainures, et un laminage est réalisé. Un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention est ainsi obtenu. Les figures 2a, 2b et 2c sont des vues schématiques d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières d'alliage uranium-molybdène disposées régulièrement en une seule couche selon l'exemple 1 de la présente invention, la figure 2a étant une vue de dessus, la figure 2b une vue de côté et la figure 2c une vue en perspective. EXEMPLE 2 Fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention Un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention est fabriqué par le même procédé que dans l'exemple 1 à ceci près que les particules sphériques grossières de combustible nucléaire sont disposées régulièrement en deux couches. Les figures 3a et 3b sont des vues schématiques d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières d'alliage uranium-molybdène disposées régulièrement en deux couches selon l'exemple 2 de la présente invention, la figure 3a étant une vue de face et la figure 3b une vue de côté. EXEMPLE COMPARATIF 1 Combustible nucléaire en dispersion Un combustible nucléaire en dispersion de type plaque mélangé uniformément avec un combustible nucléaire de type alliage U-Mo et de l'aluminium est préparé. EXEMPLE EXPERIMENTAL 1 Calcul du profil de température et test de prévision des performances d'un combustible nucléaire de type plaque selon la présente invention Le profil de température d'un combustible nucléaire de type plaque 35 selon la présente invention est calculé par le code ANSYS. Comme le montre la figure 4, un modèle de calcul de la température pour un réacteur atomique avec un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules grossières disposées uniformément selon l'exemple 1 est établi. Dans le cas où les particules sphériques grossières selon la présente invention sont utilisées, la densité de puissance thermique calculée est 2,65 x 1010 W/cm3 dans un agencement de particules grossières, par comparaison avec la norme de flux thermique du réacteur Jules Horowitz, un réacteur atomique de forte puissance en France, qui est de 560 W/cm3. La différence de température (AT) entre le centre et les couches d'interface externes de la particule de combustible nucléaire (15 W/mK), calculée par la formule de transfert de chaleur suivante, est égale à 36 C: 47rr2 dt _ q 4 7r r3 dr k 3 La fraction volumique du combustible nucléaire calculée est de 0,605 et la différence de température apparaissant dans un placage en aluminium (230 W /mK) d'une épaisseur de 0,25 mm calculée est 9,4 C. Ainsi, ceci montre que l'augmentation de température n'est pas grande quand des particules grossières sont utilisées. D'autre part, la température maximale des couches d'interaction au centre du combustible nucléaire en dispersion selon l'exemple comparatif 1 est 20 214 C. Comme le montre la figure 4, la température maximale d'un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules sphériques grossières disposées régulièrement en une seule couche selon un mode de réalisation de la présente invention est égale à 195,372 C et la température au niveau des couches d'interface du combustible nucléaire est égale à 142, 69 C. Comme décrit ci-dessus, la température maximale au niveau des couches d'interface de la particule de combustible nucléaire est inférieure à 214 C, la température maximale des couches d'interface du combustible nucléaire en dispersion selon l'exemple comparatif 1, de sorte que la réaction entre la matrice d'aluminium et le combustible nucléaire U-Mo peut être réduite et la température maximale du combustible nucléaire est égale à 195,372 C. De ce fait, un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules sphériques grossières disposées régulièrement en une seule couche selon un mode de réalisation de la présente invention est approprié comme combustible nucléaire. 2889351 12 Un combustible nucléaire de type plaque ayant des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable disposées régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche et un procédé pour sa fabrication fournissent une structure qui minimise l'aire de la surface d'interaction entre un combustible nucléaire et une matrice d'aluminium. Par rapport aux combustibles nucléaires d'alliage de U en dispersion existants, la puissance limite de service, la stabilité aux irradiations à haute température et les performances sont améliorées par le fait que l'on empêche une réaction excessive entre le combustible nucléaire et la matrice d'aluminium, que l'on minimise les pores et le gonflement en limitant la formation de couches de réaction d'un composé intermétallique, et en maintenant une grande conductivité thermique pour transférer régulièrement la chaleur interne du combustible nucléaire
L'invention concerne un combustible nucléaire de type plaque qui comporte des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo ou U-Mo-X en phase gamma stable disposées régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche, et un procédé de fabrication de ce combustible nucléaire qui comprend des étapes de production de particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire en phase gamma stable avec un alliage U-Mo ou U-Mo-X , de disposition uniforme des particules sphériques sur un placage d'aluminium en au moins une couche, d'application d'une poudre d'aluminium sur le produit résultant, et de laminage.
1. Combustible nucléaire de type plaque caractérisé en ce qu'il comporte des particules sphériques grossières d'un alliage U-Mo en phase gamma stable disposées 5 régulièrement sur un placage d'aluminium en au moins une couche. 2. Combustible nucléaire de type plaque selon la 1 caractérisé en ce que le diamètre des particules sphériques grossières de l'alliage U-Mo en phase gamma stable est dans la plage de 300 700 m. 3. Procédé de fabrication d'un combustible nucléaire de type plaque caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: production de particules sphériques grossières d'un combustible nucléaire en phase gamma stable avec un alliage U-Mo; disposition uniforme des particules sphériques sur une placage d'aluminium en au moins une couche; application d'une poudre d'aluminium sur le produit résultant; et laminage. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'application en couche de poudres d'aluminium sur la placage d'aluminium. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 et 4 caractérisé en ce que les particules sphériques grossières de combustible nucléaire en phase gamma stable sont produites de manière à avoir un diamètre de 300 700 m par un procédé d'atomisation à l'état fondu, tel que l'atomisation centrifuge ou l'atomisation ultrasonique.
G,C
G21,C22
G21C,C22C
G21C 3,C22C 43
G21C 3/60,C22C 43/00
FR2889589
A1
DETECTEUR THERMIQUE DE RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES A ELEMENTS D'ISOLATION ORIENTES ET DISPOSITIF DE DETECTION METTANT EN OEUVRE DE TELS DETECTEURS
20,070,209
La présente invention concerne un détecteur thermique, notamment bolométrique, ainsi qu'un dispositif de détection mettant en oeuvre de tels détecteurs. L'invention trouve notamment son domaine d'application dans l'imagerie infrarouge. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Par définition, un détecteur thermique permet de mesurer la quantité d'un flux 15 énergétique incident, et par exemple, la puissance d'un rayonnement électromagnétique dans le domaine de l'infrarouge. Concernant les détecteurs infrarouges, il est connu des dispositifs agencés sous forme matricielle, susceptibles de fonctionner à la température ambiante, c'est à dire ne nécessitant pas de refroidissement, contrairement aux dispositifs de détection appelés détecteurs quantiques , qui eux nécessitent un fonctionnement à très basse température, typiquement celle de l'azote liquide. Ces détecteurs comportent généralement un élément sensible pouvant être chauffé par un rayonnement infrarouge, caractéristique de la température et de l'émissivité des corps observés. L'augmentation de température de l'élément sensible engendre une variation d'une propriété électrique du matériau sensible: apparition de charges électriques par effet pyroélectrique, variation de capacité par changement de la constante électrique ou, plus traditionnellement, variation de la résistance d'un matériau semi-conducteur ou métallique. Dans ce dernier cas de figure, on parle de détecteur bolométrique de type résistif. Le rayonnement incident absorbé provoque une augmentation de la température du détecteur, qui induit une variation de la résistance électrique. Ces variations de résistance engendrent des variations de tension ou de courant aux bornes du détecteur, qui constituent le signal délivré par le capteur. Un tel détecteur non refroidi associe généralement: - des moyens d'absorption du rayonnement infrarouge et de conversion de ce dernier en chaleur; - des moyens d'isolation thermique du détecteur, pour à permettre à celui-ci de s'échauffer sous la seule action du rayonnement infrarouge; - des moyens de thermométrie qui, traditionnellement, mettent en oeuvre un élément résistif; - des moyens de lecture des signaux électriques fournis par les moyens de thermométrie. Les détecteurs destinés à l'imagerie infrarouge sont réalisés sous la forme d'une matrice de détecteurs élémentaires selon une ou deux dimensions, sur un substrat, généralement réalisé en silicium. Ce substrat comporte des moyens d'excitation électrique (stimuli) desdits détecteurs élémentaires, et des moyens de pré-traitement des signaux électriques générés par les détecteurs élémentaires. Ces moyens d'excitation électrique et de pré-traitement sont formés sur le substrat et constituent un circuit de lecture. En pratique, des imageurs infrarouges monolithiques fonctionnant à température ambiante sont fabriqués en connectant directement une matrice d'éléments sensibles à un circuit de multiplexage en silicium de type CMOS ou CCD. Un dispositif comportant une matrice de détecteurs élémentaires et un circuit de lecture associé est généralement placé dans un boîtier et relié, notamment électriquement, au milieu extérieur par des techniques classiques (fils métalliques et broches de montage). Dans un tel boîtier, la pression est réduite afin de limiter les pertes thermiques. Ainsi, le détecteur thermique peut être encapsulé sous vide ou sous un gaz peu conducteur de la chaleur pour gagner en performance. Le boîtier est en outre muni d'une fenêtre transparente aux rayonnements à détecter. Pour observer une scène par l'intermédiaire de ce détecteur, on projette la scène à travers une optique adaptée sur la matrice de détecteurs élémentaires, et des stimuli électriques cadencés sont appliqués par l'intermédiaire du circuit de lecture (également prévu à cet effet), à chacun des détecteurs élémentaires, ou à chaque rangée de tels détecteurs, afin d'obtenir un signal électrique constituant l'image de la température atteinte par chaque détecteur élémentaire. Ce signal est traité de manière plus ou moins élaborée par le circuit de lecture, puis éventuellement par un dispositif électronique extérieur au boîtier, afin de générer une image thermique de la scène observée. Les performances des détecteurs bolométriques non refroidis dépendent beaucoup de la maîtrise d'élaboration et d'intégration des matériaux bolométriques les plus performants au sein de structures très légères constituées par des micro - ponts bolométriques isolés thermiquement du circuit de lecture, afin d'en tirer le meilleur parti en terme de rapport signal/bruit. Un fonctionnement performant de ces détecteurs implique, en particulier au niveau du matériau sensible, une faible masse calorifique, une bonne isolation thermique de la couche active vis-à-vis de son support, ainsi qu'une forte sensibilité dudit matériau quant à l'effet de conversion de l'échauffement en signal électrique. Les deux premières conditions sont satisfaites par une mise en oeuvre en couche mince. L'art antérieur décrit diverses manières de disposer les divers éléments constitutifs des détecteurs élémentaires. Cependant, un agencement classique est représenté sur la figure 1, en rapport avec un bolomètre. Schématiquement, ce type de détecteur est constitué d'une fine membrane 3 absorbant le rayonnement incident (absorbeur), suspendue au-dessus du substrat 1 faisant fonction de support, et fixée à ce substrat par l'intermédiaire de points d'ancrage 11 appelés piliers . Sous l'effet du rayonnement, cette membrane 3 s'échauffe et transmet sa température à une couche généralement mince 2 qui est déposée sur la membrane et qui joue le rôle de thermomètre. Par absorbeur, on désigne une ou plusieurs couches ou arrangements de couches, dont la fonction est de capter le rayonnement électromagnétique, de le convertir en chaleur 30 et de transmettre sa température à la couche mince 2 qui joue le rôle de thermomètre. Selon l'état de l'art, différents thermomètres 2 sont envisagés, parmi lesquels le thermistor est une option largement répandue. En particulier, de nombreux documents et publications décrivent différentes structures bolométriques de type résistif à partir d'un matériau semi-conducteur. Le matériau sensible peut ainsi être réalisé en silicium polycristallin ou amorphe, de type p ou n, faiblement ou fortement résistif. Il peut également être réalisé en un oxyde de vanadium (VOX) élaboré dans une phase semi-conductrice. Généralement, le matériau sensible repose sur un support isolant (SiO2, SiO, SiN, ...) qui assure la rigidité mécanique de la structure bolométrique. Il peut aussi être totalement encapsulé avec l'un de ces matériaux isolants. Le substrat - support 1 est typiquement constitué d'un circuit électronique intégré sur une plaquette de silicium, comprenant d'une part, des dispositifs de stimuli et de lecture du thermomètre, et d'autre part, les composants de multiplexage qui permettent de sérialiser les signaux issus des différents thermomètres et de les transmettre vers un nombre réduit de sorties afin d'être exploités par un système d'imagerie usuel. Ce circuit peut être positionné sous le détecteur, ou au contraire, être déporté plus loin sur le substrat. Ce circuit peut aussi se résumer à un réseau d'interconnexion, qui a pour fonction de relier les sorties électriques du détecteur à un circuit de traitement des informations, situé ailleurs. L'interconnexion électrique entre le thermomètre 2 et les éléments de lecture disposés sur le substrat 1 est assurée par une couche, généralement métallique, présente dans les dispositifs d'isolation thermique décrits ci-dessous. La sensibilité du détecteur thermique est notoirement améliorée en introduisant des bras d'isolement 4 entre le substrat support 1 et la membrane 3, destinés à limiter les pertes thermiques de cette dernière et donc à préserver son échauffement. De fait, ces bras sont généralement conducteurs électriquement mais résistants thermiquement. Dans ce type de dispositif, le circuit de lecture applique donc via les piliers 5 et les bras 4, et via au moins deux parties conductrices ou électrodes (non représentées), un courant électrique qui traverse la structure parallèlement au plan du détecteur bolométrique. Ce courant circule alors à travers le matériau bolométrique 2, dont la résistivité varie avec la température. Les bras d'isolement 4 assurant l'isolation thermique de la membrane bolométrique consistent typiquement en des structures planes, allongées et très étroites, constituées de couches les plus minces possible. Selon leurs modes de réalisation, ces dispositifs d'isolation sont situés dans le même plan que la planche bolométrique, ou bien sont réalisés en dessous de celle-ci. Réalisé dans le plan de la planche bolométrique, ce système de bras est pénalisant au niveau du facteur de remplissage du point élémentaire. L'expérience démontre qu'il n'est pas possible d'accroître de manière importante la longueur de ces bras, ni de réduire leur largeur et/ou leur épaisseur sans affecter la rigidité de la structure. En effet, ces éléments constituent un point de faiblesse mécanique affectant la stabilité des micro - ponts qui peuvent alors basculer ou se déformer, et donc entrer en contact avec le substrat, limitant ainsi l'isolation thermique, et corollairement réduisant de manière importante les performances du détecteur. Par ailleurs, l'une des couches qui constituent ces dispositifs d'isolation thermique, est généralement une couche conductrice de l'électricité, ayant pour fonction d'assurer la connexion électrique entre le détecteur et le circuit de lecture. Il en résulte qu'une réduction de la largeur et/ou de l'épaisseur de ces éléments conduit à un accroissement de la résistance électrique d'accès du détecteur, qui, si elle est trop élevée, nuit à une polarisation optimale du détecteur. En outre, les matériaux utilisés pour réaliser cette couche électriquement conductrice sont, en général, également de bons conducteurs thermiques. La présence de cette couche dans les dispositifs d'isolation thermique conduit donc à une dégradation significative de leur isolation thermique, et corollairement des performances du détecteur. Une grande partie des améliorations technologiques potentielles des bolomètres est en fait bornée par la valeur maximale de la constante de temps thermique, admissible pour l'application considérée. En effet, celle-ci comporte deux des trois paramètres fondamentaux impactant la performance des détecteurs: - la résistance thermique liée au design et à l'épaisseur des couches constituant les bras d'isolation thermique; - la capacité calorifique directement liée au volume du matériau sensible et intervenant directement dans le rapport signal/bruit. D'un point de vue théorique, lorsque la constante de temps thermique est imposée, il paraît plus pertinent d'accroître la résistance thermique plutôt que la masse du détecteur pour élever la performance. Cette approche demeure valable tant que la stabilité des micro - ponts n'est pas remise en cause. Au vu des différentes contraintes exposées ci-dessus, le problème technique que se propose de résoudre la présente invention est donc d'offrir une configuration alternative des détecteurs thermiques ou bolomètres, en particulier au niveau des bras d'isolation, permettant d'améliorer les propriétés d'isolation thermique du dispositif. EXPOSE DE L'INVENTION Selon l'invention, le détecteur thermique comprend: É un substrat assurant la fonction de support; É un matériau sensible, dont une propriété électrique varie avec la température, s'étendant sensiblement parallèlement au substrat, formant planche de détection; É des éléments conducteurs de l'électricité assurant la transmission électrique entre le matériau sensible et le substrat; É des éléments d'isolation thermique reliés d'une part au substrat et d'autre part à la planche de détection. Selon l'invention, une partie au moins desdits éléments d'isolation thermique est située hors de tout plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat et/ou la planche de détection, les points de liaison desdits éléments d'isolation thermique à la planche de détection étant sensiblement au même niveau. De fait, la solution proposée par l'invention résulte de l'observation que lorsque l'on tente de réduire l'épaisseur et/ ou d'accroître la longueur des bras d'isolation thermique pour augmenter leurs performances, ceux-ci se déforment et sont alors situés dans un plan non parallèle à celui du substrat et/ou de la planche bolométrique. Le principe physique de cette déformation est illustré à la figure 2A sur des poutres. La forme du flambement est déterminée par le type de fixation de la barre à ses extrémités. Dans le cas d'un encastrement parfait sans dissymétrie d'une poutre sans contrainte résiduelle, le flambage se produit hors du plan de manière équiprobable dans les deux directions 6, 6'. La figure 2B illustre la transposition de ce principe à une structure de bras 4 située entre deux clous 5 d'une structure bolométrique. Les clous 5 étant indéformables, les bras 4 se déforment par exemple selon les configurations représentées en fonction de l'amplitude et du signe des contraintes résiduelles dans les couches constituant le bras et résultant de l'interface clou 5/bras 4. Dans le cadre d'un détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique, il faut évidemment éviter la rupture des éléments d'isolation thermique, et de manière générale tout contact entre la structure et le substrat, ce qui ruinerait l'isolation thermique. Selon l'invention, il est possible de contrôler et d'orienter les déformations des éléments d'isolation thermique, de manière à améliorer les performances thermiques du dispositif revendiqué. Sont plus particulièrement concernés par l'invention les détecteurs thermiques de type bolomètre, dont le matériau sensible présente une résistivité qui varie avec la température. De tels matériaux bolométriques sont préférentiellement des matériaux semi-conducteurs choisis dans le groupe suivant: le silicium polycristallin ou amorphe de type p ou n, le germanium polycristallin ou amorphe de type p ou n, leurs alliages, les oxydes de vanadium et les ferrites. Certains éléments d'isolation thermique selon l'invention peuvent en outre être conducteurs de l'électricité et donc, à ce titre, appartenir aux éléments assurant la transmission électrique entre le matériau sensible et le substrat. Ils sont alors constitués d'une couche métallique seule, ou d'une combinaison d'empilements isolants/métaux. Classiquement, le matériau sensible s'étend sensiblement parallèlement au substrat en raison de la présence d'au moins un moyen de fixation perpendiculaire au plan du substrat, préférentiellement deux. Selon l'invention, les éléments d'isolation thermique sont reliés au substrat via ces moyens de fixation. Dans un mode de réalisation privilégié, ces moyens de fixation sont constitués de clous métalliques, permettant de prolonger la continuité électrique entre la planche de détection et le substrat. De manière très avantageuse, c'est l'orientation de la tête des ces clous qui impose l'orientation des éléments d'isolation thermique hors de tout plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat et/ou la planche de détection. Egalement, la planche de détection peut présenter des éléments de liaison avec les éléments d'isolation thermique, lesdits éléments de liaison étant aptes à orienter les éléments d'isolation thermique hors du plan dans lequel s'inscrit la planche de détection. Selon cet aspect, on impose une forme appropriée à la tête du clou afin d'assurer la stabilité des planches de détection lorsque la longueur des bras dépasse la distance interclous. De manière connue pour l'homme du métier, la forme des clous est adaptée aux gradients de contraintes résiduelles présentes dans les couches constituant les bras. Deux types de tête de clou adaptés pour la mise en oeuvre de l'invention sont illustrés à la figure 3A. Les clous 5 étant indéformables, les bras 4 se déforment comme illustré en fonction de l'amplitude et du signe des contraintes résiduelles dans les couches constituant le bras, de la distance entre les clous et de l'interface du système clou/bras. En pratique, on constate que dans cette configuration, la longueur du bras est supérieure à la longueur d'un bras situé dans un plan parallèle au substrat, sans qu'aucun contact avec celui-ci ne soit autorisé. Alternativement, le principe de cette invention peut s'appliquer dans le cas où les bras ne se raccordent non plus directement au clou, mais à la planche de détection, préférentiellement une planche bolométrique. Dans cette configuration, il convient selon l'invention d'orienter convenablement les régions d'accrochage afin d'assurer la stabilité de la structure. La figure 3B illustre deux situations symétriques, qu'il peut être utile de concilier lorsque les bras sont asymétriques, par exemple en présence d'un matériau conducteur dans une moitié de bras. Les régions inclinées dans le prolongement de la planche bolométrique 2 sont indéformables du fait de leur épaisseur: Typiquement, l'épaisseur de la planche bolométrique 2 est dix fois supérieure à celle des bras 4. La forme des bras résulte alors de l'amplitude et du signe des contraintes résiduelles dans les couches les constituants, de la distance entre les régions inclinées d'accrochage et de l'interface du système planche/bras. Il apparaît qu'en matière de détection bolométrique, les bras de suspension de la membrane constituent un facteur déterminant pour la performance du détecteur. De manière très avantageuse selon l'invention, ces bras sont maintenus par une liaison rigide à chacune de leurs extrémités, à la fois dans leur liaison avec le substrat mais également avec la planche bolométrique, l'épaisseur de cette dernière étant bien supérieure à celle des bras (typiquement d'un facteur 10). En pratique, les extrémités des bras d'isolement étant ainsi fixes, les conditions de stabilité des détecteurs sont déterminées par le comportement des matériaux constituant les bras, lors de leur fabrication. Ainsi, un bras monocouche ou multicouches présentant une déformation initiale extensive restera plat après la gravure des couches sacrificielles sur lesquelles a été construite la structure (libération des bras). En revanche et conformément à ce qui est recherché dans la présente invention, si la déformation initiale du film est compressive, elle produit un flambement des bras hors du plan. Conformément à un détecteur haute performance selon l'invention, illustré à la figure 4, les éléments d'isolation thermique 4 se présentent sous la forme de X, dont deux des extrémités sont reliées au substrat 1 via des moyens de fixation 5, et dont les deux autres extrémités sont fixées directement sur la planche de détection 2, l'orientation desdits éléments hors d'un plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2 résultant de contraintes s'exerçant au niveau des moyens de fixation 5 et/ou de l'interface avec la planche de détection 2 et/ou de la partie centrale des éléments d'isolation thermique 7. Un ou plusieurs détecteurs thermiques selon l'invention sont mis en oeuvre dans un dispositif de détection, notamment infrarouge de type bolométrique, qui présente préférentiellement une architecture matricielle. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées. La figure 1 est comme déjà dit, une illustration en perspective (Fig. 1A) ou en plan (Fig. 1B) d'un détecteur élémentaire de rayonnements électromagnétiques, fondé sur le principe de la détection thermique, selon l'art antérieur. La figure 2A représente le flambage en flexion d'une poutre et la figure 2B représente 5 le flambage d'une structure de bras d'isolation thermique situé entre deux clous d'un détecteur bolométrique. La figure 3 illustre des structures de bras conformes à l'invention, avec une déformation induite au niveau de deux points de fixation à l'interface clou/bras (Fig. 3A) ou à l'interface planche de détection/bras (Fig. 3B). La figure 4 représente une architecture générale privilégiée d'un détecteur thermique selon l'invention. La figure 5 représente schématiquement les différentes étapes dans la fabrication d'un bolomètre selon l'invention. EXPOSE DETAILLE DE L'INVENTION L'invention concerne donc tout d'abord un détecteur thermique élémentaire, mettant en oeuvre en particulier un matériau bolométrique en vue de permettre la détection d'un rayonnement électromagnétique, et plus particulièrement infrarouge. Plus spécifiquement, elle illustre l'orientation des éléments d'isolation thermique hors de tout plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat et/ou la planche bolométrique. Les figures annexées ont plus précisément trait à un bolomètre de type résistif. Il est cependant bien entendu que l'invention s'adapte à tout détecteur thermique autre qu'un matériau bolométrique, comme par exemple une jonction p/n ou n/p ou un thermo élément. La figure 4 représente un mode de réalisation privilégié de l'invention. Un tel bolomètre est réalisé sur un substrat 1 intégrant un circuit de lecture intégré. Avantageusement, est élaborée sur celui-ci une couche métallique 6, qui peut servir à la fois de réflecteur du rayonnement infrarouge incident et de connexion électrique du bolomètre. La planche de détection ou matériau sensible 2 se présente sous la forme d'une couche mince s'étendant selon un plan sensiblement parallèle au substrat, possédant une section avantageusement rectangulaire voire carrée. Cette couche est elle-même déposée sur une fine membrane 3 ou absorbeur. Par absorbeur, on désigne une ou plusieurs couches ou arrangements de couches, dont la fonction est de capter le rayonnement électromagnétique, de le convertir en chaleur et de transmettre sa température à la couche mince 2 qui joue le rôle de thermomètre. L'ensemble 2, 3 est maintenu suspendu au-dessus du substrat 1 faisant fonction de support, et fixé à ce substrat par l'intermédiaire de points d'ancrage 5 appelés piliers . Ces piliers sont avantageusement des clous métalliques, conducteurs électriques. Alors que classiquement, ces clous sont au nombre de deux, situés de manière symétrique de part et d'autre de la planche bolométrique (Fig. 1), selon la figure 4, ils sont au nombre de quatre, situés aux quatre coins du substrat. La couche de matériau sensible 2 est en contact dans sa partie inférieure avec un matériau d'isolation thermique formant des bras d'isolement 4. Ces bras d'isolement se présentent avantageusement sous la forme d'un X, dont deux des extrémités sont reliés à la planche bolométrique 2 et les deux autres extrémités sont reliées mécaniquement au substrat 1 via deux clous 5. La lecture de la valeur thermométrique est assurée par couplage d'une électrode inférieure 7 avec une électrode située sur le circuit de lecture 1. L'enjeu principal selon l'invention est donc de pouvoir induire et contrôler l'orientation des éléments d'isolation thermique 4 hors de tout plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat et/ou la planche bolométrique. Les principes physiques régissant ces déformations sont illustrés, comme déjà dit, aux figures 2 et 3. D'un point de vue pratique, pour la réalisation de l'invention, l'homme du métier doit prendre en compte les considérations suivantes: La restriction de l'expansion ou de la rétractation d'un film pendant sa croissance à l'interface film/substrat conduit à l'apparition de contraintes internes qui subsistent dans le film après dépôt. Tant que la structure n'est pas libérée, ces contraintes sont équilibrées par une réaction antagoniste dans le substrat (via la couche sacrificielle) dès lors que l'adhérence est suffisante. Après libération, ces couches adoptent un comportement autonome vis-à-vis du substrat, seulement tributaires de leurs états de contraintes mécaniques résiduelles et des structures d'ancrage. 1. Réalisation de bras / couches en compression Les bras de suspension des bolomètres sont généralement de deux types selon qu'ils conduisent ou non l'électricité. Cependant, dans certaines configurations, ces bras peuvent être exclusivement électriques. Ils sont alors constitués d'une couche métallique extrêmement fine et d'au moins une couche isolante située au-dessus ou en dessous. La couche métallique peut également être emprisonnée entre deux couches de matériau isolant de même nature ou de nature différente. Les bras ne conduisant pas l'électricité sont composés au moins d'une couche isolante. L'élaboration de couche en compression est gouvernée par différents phénomènes physiques qui sont utilisés à discrétion selon les matériaux en présence: 1-1. Les contraintes extrinsèques d'origine thermique. Elles surviennent lorsque le dépôt ou la croissance est effectuée à une température différente de la température ambiante; une contrainte thermomécanique apparaît dans le film en raison de la différence des coefficients de dilatation. En jouant sur les températures de dépôt des différents matériaux constituant les bras, il est possible de réaliser des structures en compression qu'il convient d'orienter convenablement afin de maîtriser la stabilité des micro -ponts. 1-2. La composition des films. La présence volontaire (dopage) ou involontaire (contamination) d'impuretés dans les films influe sur l'état de contraintes résiduelles. Ainsi, le dopage conduit à une modification de l'état de contrainte résiduelle qui dépend de la taille de l'atome dopant et des conditions d'élaboration et de dopage (in situ, implantation, diffusion). Les contaminations les plus courantes sont l'hydrogène, le carbone, le fluor et le chlore dans les dépôts chimiques en phase vapeur, l'argon dans les dépôts par pulvérisation, l'oxygène et l'hydrogène dans les procédés sous vide en général. 1-3. La structure et la texture des films. Tout changement de structure (amorphisation, cristallisation, changement de phase, apparition d'une nouvelle phase par réaction interfaciale entre films), de texture, de masse volumique, entraîne une variation de la contrainte résiduelle très supérieure à celle liée aux constantes élastiques. 1-4. Le bombardement du film par des particules énergétiques pendant ou après la croissance (ions, atomes neutres). Ce bombardement provoque un tassement (une densification) des couches atomiques supérieures conduisant ainsi à l'établissement d'une contrainte compressive dans les films déposés, par exemple par pulvérisation cathodique basse pression. La pulvérisation permet un contrôle de la contrainte qui devient extensiveau-delà d'une certaine pression. Cette transition d'un état compressif à un état extensif correspond généralement à un progressif de la microstructure du matériau (passage d'une structure de nanograins à une structure colonnaire). 1-5. Les traitements thermiques. Un traitement thermique, à une température judicieusement choisie selon la nature des matériaux en présence dans les bras d'isolation thermique, peut permettre de relaxer les contraintes résiduelles dans certaines ou dans la totalité des couches de l'empilement. De cette manière, l'empilement peut être en compression avant libération. 2. Réalisation des structures d'orientation des bras / du flambage La stabilité des micro - ponts nécessite d'orienter le flambage des structures d'isolation thermique afin d'exclure tout contact fortuit du matériau sensible constitutif du bolomètre avec le substrat. Bien évidemment, les techniques de l'invention s'appliquent également aux structures complexes, par exemple lorsque les bras d'isolation thermique sont situés sous le thermomètre et/ou la structure d'absorption du rayonnement (bolomètre double niveau). A cet effet, différentes techniques peuvent être utilisées: 2-1. Utilisation de matériau présentant un gradient de contraintes résiduelles perpendiculaire à la surface du film. Les gradients de contraintes sont liés aux variations de structure et de composition pendant la croissance et sont particulièrement élevés dans les films polycristallins. Les variations de structure peuvent être induites par les variations expérimentales pendant la croissance, notamment de la température, ou être inhérentes au processus de la croissance. Par exemple pour des films évaporés, la croissance se déroule en trois étapes: formation d'îlots, - coalescence des îlots, - croissance d'un film continu. La mesure de la contrainte lors du dépôt montre une transition d'un état compressif à un état extensif lors des deux premières étapes. Ensuite, la contrainte évolue différemment selon la température de fusion du matériau évaporé et/ou la température de dépôt. En effet, ces deux paramètres affectent la mobilité des atomes déposés. Ainsi, lorsque les atomes ont une forte mobilité, les couches sont généralement en compression car les atomes peuvent migrer vers les joints de grains. Dans le cas contraire, les couches sont en extension. Pour les films polycristallins déposés par pulvérisation cathodique, la texture dépend également de la perte d'énergie des particules issues de la cible. Finalement, ces considérations montrent qu'il est possible de réaliser un gradient de contrainte dans le ou les films constituant les bras d'isolation thermique. Toutefois, la maîtrise de couches globalement en compression et présentant également un gradient de contrainte favorable reste délicate. A ce titre, les modes de réalisation suivants sont préférés. 2-2. Formation localisée d'alliage / cristallisation / réaction interfaciale au niveau de l'encrage Au bord des motifs gravés (bord du clou ou région de raccordement entre les bras d'isolation et le thermomètre), la présence d'une surface libre fait nécessairement décroître une composante du tenseur des contraintes. Il en résulte une concentration des contraintes (en théorie très élevée) dans la tête du clou ou/et dans la planche thermométrique. Ces effets de bord sont également déterminants dans la forme des bras d'isolation thermique après libération. En pratique, les concentrations de contraintes tendent à se relaxer par plastification ou amorces de rupture localisées. Une manière avantageuse de maîtriser les contraintes dans ces régions consiste à choisir des matériaux susceptibles de diffuser l'un dans l'autre, de façon à modifier localement la contrainte résiduelle: selon que le matériau de la tête du clou diffuse dans les couches du bras ou inversement, la contrainte locale peut être compressive ou expansive. Il apparaît donc que la structuration des points d'ancrage est un élément essentiel de l'invention. Combinée aux techniques précédemment exposées, elle permet d'orienter géométriquement les bras d'isolation thermique. Le moyen le plus simple consiste à réaliser une empreinte dans la couche sacrificielle, préalablement à la réalisation du clou et/ou de la planche bolométrique. Il est à remarquer qu'il peut être avantageux de mettre en oeuvre sur un même dispositif des orientations différentes tant entre les clous qu'entre les points d'attache ou de liaison sur la membrane (planche de détection). On a représenté en relation avec la figure 5, les différentes étapes entrant dans la réalisation de ce mode de structuration des points d'ancrage des bras d'isolation thermique d'un bolomètre de type résistif selon l'invention. Figure 5A: Circuit de détection bolométrique constitué de bolomètres sensibles élaborés sur un substrat ou un circuit CMOS 1. Dépôt et gravure de la couche métallique assurant les fonctions de réflecteur 6 et d'éléments de connectique. Figure 5B: Couchage d'une couche sacrificielle d'environ 2 m d'épaisseur. Figure 5C: Gravure d'empreinte dans la couche sacrificielle en utilisant les techniques usuelles de photolithographie. Le profil de l'empreinte est fixé par le profil du masque de résine ou par un traitement thermique de la couche sacrificielle après gravure à une température supérieure à la température de ramollissement. Figure 5D: Dépôt de matériau isolant 4, puis d'une couche de TiN (50 à 100À) constituant l'électrode 7. Les caractéristiques mécaniques de ces couches sont compatibles (de telle façon que les bras d'isolation thermique soient en compression avant libération) avec le principe de l'invention. Gravure de l'ouverture de contact dans la couche sacrificielle. Dépôt et gravure de la métallisation (TiN, WSi, Ti...) assurant la connexion de l'électrode supérieure avec le substrat. La métallisation du clou 5 orientera ainsi le bras d'isolation thermique après libération. Figure 5E: Eventuellement, dépôt d'une couche isolante et réalisation des ouvertures de contact. Figure 5F: Dépôt et gravure du matériau thermométrique 2. Définition des bras d'isolation thermique 4 et réticulation des détecteurs. Préférentiellement, le dispositif de détection de l'invention comprend une architecture matricielle, afin de réaliser de l'imagerie infrarouge. Un tel dispositif est par exemple intégré dans une caméra infrarouge. Le détecteur thermique selon l'invention comporte par exemple un des empilements sensibles ci-dessus, conduisant à un composant optimisé en termes de signal sur bruit. L'utilisation de microstructures en couche mince permet de réaliser une isolation thermique efficace de la matrice de détecteurs, par rapport au circuit de lecture. Par exemple, ces microstructures peuvent être élaborées suivant différents procédés qui conduisent à la fabrication de micro ponts. La technologie des micro - bolomètres est réalisée sur une couche sacrificielle, par exemple en polyimide, d'épaisseur comprise entre 1 et 5 m, préférentiellement égale au quart de la longueur d'onde à détecter, de manière à constituer entre les électrodes et le réflecteur (matériau métallique déposé sur le circuit de multiplexage ou sur le substrat) une cavité quart d'onde conduisant au maximum d'absorption. Les couches minces (0,005 m à 0,1 m) des éléments isolants (SiN, SiO, ZnS, ...) sont obtenues à l'aide de techniques de dépôt basse température, habituellement utilisées pour ces matériaux: pulvérisation cathodique, décomposition plasma (PECVD). La gravure de ces matériaux est généralement réalisée par des procédés d'attaque chimique assistés par plasma. Les matériaux métalliques (Ti, TiN, Pt, ...) constituant les électrodes sont préférentiellement déposés par pulvérisation cathodique. Ces métallisations sont définies par des procédés de gravure chimique ou par plasma. L'épaisseur de ces couches est comprise entre 0,005 m à 0,1 m. La résistance par carré de la couche constituant les électrodes est ajustée de façon à favoriser l'absorption de rayonnement infrarouge (IR). Le matériau thermomètre peut être un semi-conducteur amorphe ou polycristallin (Si, Ge, SiC, a-Si:H, a-SiC:H, a-SiGe:H, ...), de type p ou n, obtenu à l'aide des techniques de dépôt basse température habituellement utilisées pour ces matériaux: pulvérisation cathodique, décomposition thermique (LPCVD) ou plasma (PECVD). Le dopage éventuel de ces couches est réalisé en introduisant un gaz dopant (BF3, PH3, ...) dans le réacteur, ou bien par implantation ionique. La gravure de ces matériaux est généralement réalisée par des procédés d'attaque chimique assistée par plasma. Il peut s'agir également d'un matériau métallique ou encore d'un oxyde de vanadium ou de magnétite. La nature de la couche sacrificielle détermine le procédé de libération. Il s'agit préférentiellement d'un procédé de gravure par plasma. La solution préconisée par l'invention présente un avantage évident et décisif en termes de prévention des fuites thermiques par rapport aux détecteurs de l'art antérieur. Ce faisant, les performances du dispositif de détection mettant en oeuvre de tels détecteurs sont singulièrement améliorées
Ce détecteur thermique comprend :● un substrat 1 assurant la fonction de support ;● un matériau sensible 2, dont une propriété électrique varie avec la température, s'étendant sensiblement parallèlement au substrat 1, formant planche de détection ;● des éléments conducteurs de l'électricité assurant la transmission électrique entre le matériau sensible 2 et le substrat 1 ;● des éléments d'isolation thermique 4 reliés d'une part au substrat 1 et d'autre part à la planche de détection 2.Une partie au moins des éléments d'isolation thermique 4 est située hors de tout plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2, les points de liaison desdits éléments d'isolation thermique à la planche de détection 2 étant sensiblement au même niveau
1. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique, comprenant: É un substrat 1 assurant la fonction de support; É un matériau sensible 2, dont une propriété électrique varie avec la température, s'étendant sensiblement parallèlement au substrat 1, formant planche de détection; É des éléments conducteurs de l'électricité assurant la transmission électrique entre le matériau sensible 2 et le substrat 1; É des éléments d'isolation thermique 4 reliés d'une part au substrat 1 et d'autre part à la planche de détection 2; caractérisé en ce que partie au moins des éléments d'isolation thermique 4 est située hors de tout plan s'étendant sensiblement parallèlement à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2, les points de liaison desdits éléments d'isolation thermique à la planche de détection 2 étant sensiblement au même niveau. 2. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon la 1, caractérisé en ce que le matériau sensible 2 présente une résistivité qui varie avec la température, le détecteur thermique étant constitué par un bolomètre. 3. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon la 2, caractérisé en ce que le matériau sensible 2 est constitué d'un matériau semi-conducteur choisi dans le groupe comprenant le silicium polycristallin ou amorphe de type p ou n, le germanium polycristallin ou amorphe de type p ou n, et leurs alliages, les oxydes de vanadium et les ferrites. 4. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que tout ou partie des éléments d'isolation thermique 4 sont conducteurs de l'électricité. 5. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'isolation thermique 4 sont reliés au substrat via un moyen de fixation 5 perpendiculaire au plan du substrat 1. 6. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de fixation 5 perpendiculaire au plan du substrat 1 est constitué par un clou métallique, dont l'orientation de la tête impose l'orientation des éléments d'isolation thermique 4 hors de tout plan s'étendant sensiblement parallèlement à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2. 7. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la planche de détection 2 présente des éléments de liaison avec les éléments d'isolation thermique 4, lesdits éléments de liaison étant aptes à orienter les éléments d'isolation thermique 4 hors du plan dans lequel s'inscrit la planche de détection. 8. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'orientation des éléments d'isolation thermique 4 hors de tout plan s'étendant sensiblement parallèlement à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2 résulte de contraintes s'exerçant au niveau de l'interface avec la planche de détection 2. 9. Détecteur thermique d'un rayonnement électromagnétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'isolation thermique 4 se présentent sous la forme de X, dont deux des extrémités sont reliées au substrat 1 via des moyens de fixation 5, et dont les deux autres extrémités sont fixées directement sur la planche de détection 2, l'orientation desdits éléments hors d'un plan sensiblement parallèle à celui dans lequel s'inscrit le substrat 1 et/ou la planche de détection 2 résultant de contraintes s'exerçant au niveau des moyens de fixation 5 et/ou de l'interface avec la planche de détection 2 et/ou de la partie centrale des éléments d'isolation thermique 4. 10. Dispositif de détection d'un rayonnement infrarouge de type bolométrique, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins un détecteur thermique selon l'une des 1 à 9. 11. Dispositif de détection d'un rayonnement infrarouge selon la 10, caractérisé en ce qu'il présente une structure matricielle comportant au moins deux détecteurs thermiques.
G,H
G01,H01
G01J,H01L
G01J 5,H01L 31
G01J 5/20,H01L 31/0264
FR2891424
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'UN SIGNAL A ECART DE PHASE AMELIORE
20,070,330
L'invention concerne un dispositif de traitement de signal. Elle concerne en particulier un dispositif de traitement d'un signal comportant un diviseur ayant un accès en entrée et en sortie, un combineur ayant un accès en entrée et en sortie, et une zone active disposée entre l'accès en sortie du diviseur et l'accès en entrée du combineur. De tels dispositifs sont par exemple utilisés en tant qu'amplificateur de puissance. La zone active joue dans ce cas le rôle d'amplification. A cet effet, elle comprend typiquement une pluralité d'amplificateurs élémentaires auxquels on fournit un signal au moyen du diviseur. Le signal ayant subi différentes amplifications élémentaires est traité par le combineur, lequel réalise essentiellement une addition de chacun des signaux amplifiés. On obtient ainsi un amplificateur de forte puissance paramétré par le nombre d'amplificateurs élémentaires composant la zone active. Un paramètre important de tels dispositifs est le rendement de combinaison. Le rendement de combinaison est défini par le rapport entre la puissance de sortie totale du dispositif et la somme totale des puissances de sortie de chacun des circuits élémentaires qui composent la zone active. Dans l'exemple précédent, il s'agît donc du rapport entre la puissance totale fournie par l'amplificateur et la somme des puissances élémentaires fournies par les amplificateurs élémentaires de la zone active. On sait que ce rendement dépend d'un nombre de facteurs importants. Un facteur est par exemple une perte qui peut exister dans des circuits d'accès à la zone active. Ces circuits d'accès, typiquement des circuits et/ou dispositifs électromagnétiques et/ou électroniques, servent d'interface entre le combineur ou le diviseur et les circuits élémentaires. On sait que pour réduire le plus possible ces pertes, il est possible de jouer sur les structures et les technologies de ces circuits d'accès. Le rendement de combinaison dépend également de la manière dont est réparti l'éclairement dans le dispositif. On entend par éclairement un signal. De manière optimale, il faut que cet éclairement soit équi-réparti en amplitude dans la zone active, de manière à ce que chaque circuit élémentaire se voit présenté un signal ayant une même distorsion. Dans ce but, on peut jouer de façon connue sur des paramètres géométriques du dispositif. A titre d'exemple, on peut jouer sur des distances entre les composants qui composent ce dispositif. Une optimisation connue de la répartition de l'éclairement consiste à faire en sorte que les trajets globaux soient le plus équi-phase possible. On entend par là que la différence de marche, ou par analogie le déphasage, entre les différents trajets du signal parcourant le diviseur d'un côté et le combineur de l'autre soit aussi petite que possible au niveau de chacun d'entre eux indépendamment. A titre d'explication, la figure 1 montre la partie d'un dispositif classique correspondant au diviseur et à la zone active de celui-ci. Un signal 10 pénètre dans le dispositif par l'accès d'entrée 20 et se trouve distribué en différents trajets par le diviseur 30, comme par exemple les trajets 11 et 12. Le signal 10 traverse donc, selon lesdits trajets, l'accès de sortie du 5 diviseur 30, puis se propage dans la zone active 40. Comme on peut le voir sur cette figure, les trajets 11 et 12 ont une longueur différente entre leur point de départ 50, qui correspond à un centre de phase 50, et l'accès de sortie du diviseur. C'est cette différence qui constitue la différence de marche entre ces 10 deux signaux et qui doit être classiquement minimisée. Ainsi, on considèrera dans la suite du texte qu'une différence de marche correspond à une différence de longueur entre un trajet du signal 10 et celui qui possède la plus courte distance du centre de phase 50 à l'accès de sortie du diviseur 30. Par analogie, dans le combineur il s'agira d'une différence de longueur entre le trajet du signal 10 et celui qui possède la plus courte distance du centre de phase 50 du combineur au niveau de l'accès de sortie à son accès d'entrée. Dans l'exemple représenté à la figure 1, le trajet qui possède la plus 20 courte distance est le trajet 11. Par conséquent, une différence de marche dans le diviseur définira une différence de longueur entre un trajet quelconque et le trajet 11. On notera par ailleurs qu'une différence de marche AL et un déphasage AP correspondant sont liés par la relation: AL*v=AP, où v est la vitesse de propagation d'une onde dans la structure. C'est la raison pour laquelle dans la description suivante, on pourra aussi bien raisonner avec une différence de marche de trajet qu'avec un déphasage de signal. On comprend maintenant que la géométrique du diviseur et du combineur peut avoir une influence importante sur la différence de marche. On voit en particulier que la différence de marche maximale, c'est-à-dire la différence de marche entre le trajet le plus court 11 et le plus long dans le diviseur ou le combineur, croît avec la largeur de la zone active 40 (largeur dans la direction X sur la figure 1). Comme la largeur de la zone active 40 peut dépendre du nombre de circuits élémentaires 70 qui la compose, un grand nombre de ces circuits induit une différence de marche maximale plus grande, ce qui est un inconvénient. Une technique connue qui permet de réduire les problèmes de différence de marche précités, consiste à augmenter la longueur du diviseur et/ou du combineur. A cet égard, la figure 2 montre la même partie du dispositif de la figure 1, mais le diviseur possède cette fois-ci une longueur L' plus importante. On peut voir par comparaison, que la différence de marche 100 est beaucoup plus petite que la différence de marche 60, illustrant ainsi qu'une augmentation de la longueur du diviseur permet une amélioration de ce paramètre. Toutefois, un inconvénient d'une telle méthode est que l'augmentation de la longueur induit en même temps une augmentation des pertes d'insertions dans le composant en question, ce qui dégrade notamment le rendement en puissance du dispositif. Un autre inconvénient est que les réglages en équi-amplitude et en équiphase n'étant pas indépendants, un compromis est nécessaire. Et, ce compromis ne maximise pas la puissance. Un autre inconvénient encore est que cette méthode est relativement incompatible avec un certain nombre d'autres exigences qu'un cahier des charges peut imposer. Il peut s'agir en particulier d'une contrainte en terme de compacité, de coût, etc. On connaît aussi une autre technique qui consiste à associer un circuit spécifique à chacun desdits circuits d'accès à la zone active. A cet égard, on pourra se référer au document US 4 291 278, lequel propose notamment de minimiser les déphasages entre les trajets d'un signal en insérant des lignes de transmission plus ou moins longues au niveau de chaque circuit d'accès pour compenser une à une les différences de marche. Bien qu'intéressante, cette alternative ne résout pas de manière suffisante les problèmes susmentionnés. En outre, le dispositif de ce document pose d'autres problèmes supplémentaires, comme une complexité accrue posant notamment des problèmes de réalisation et de production, les circuits étant tous différents les uns des autres. On notera encore que la méthode décrite dans ce document est appliquée à un dispositif dont les amplificateurs élémentaires doivent posséder des gains différents et délivrent des puissances différentes, ce qui contribue de nouveau à accroître la complexité précitée. L'invention a donc pour but de pallier au moins les inconvénients susmentionnés. A cet effet, l'invention propose un dispositif de traitement d'un signal comportant un diviseur ayant un accès d'entrée et de sortie, un combineur ayant un accès d'entrée et de sortie, et une zone active disposée entre l'accès de sortie du diviseur et l'accès d'entrée du combineur, caractérisé en ce que le diviseur et le combineur sont agencés pour qu'en coopération ils minimisent les écarts de phase liés aux différents trajets du signal entre les accès d'entrée et de sortie du dispositif. L'invention propose également un procédé de traitement d'un signal parcourant un diviseur, une zone active et un combineur, caractérisé en ce que l'on adapte à la fois la phase des trajets dans le diviseur, et la phase des trajets correspondants dans le combineur pour que la somme de la phase de chaque trajet dans le diviseur et de chaque trajet correspondant dans le combineur soit sensiblement égale. Ainsi, dans l'invention on ne recourt ni à des lignes de transmission ni à des circuits spécifiques en plus des composants utilisés initialement pour le dispositif. Au contraire, ce sont avantageusement le diviseur et le combineur euxmêmes qui associés permettent de minimiser les différences de marche des trajets du signal et donc les différences de phase. Plus précisément encore, cet avantage est obtenu grâce à leur coopération. Ce dispositif est simple et compact. Par ailleurs, la méthode de l'invention est simple à mettre en oeuvre, notamment par le fait que les réglages pour obtenir une équi-amplitude et une équi-phase sont rendus presque indépendants. Un autre avantage, est que la méthode de l'invention dépend peu des technologies utilisées. En particulier, elle est applicable à des dispositifs utilisant diverses technologies, par exemple des technologies classiques 3D (trois dimensions), spatiale, quasi-optique, etc. Un autre avantage encore est que les performances de la méthode et des dispositifs ainsi réalisés sont peu sensibles au nombre de circuits élémentaires composant la zone active. En d'autres termes, la dépendance de la différence de marche évoquée plus haut en fonction de la largeur de la zone active est rendue sensiblement nulle, tout au moins la plus petite possible. L'invention permet donc de réaliser des dispositifs performants comprenant un nombre accru de circuits élémentaires. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre une différence de marche dans un diviseur d'un dispositif classique vu en coupe longitudinale, - la figure 2 illustre une différence de marche qui a diminué lorsqu'on utilise un diviseur ayant une longueur supérieure à celle du diviseur de la figure 1, - la figure 3 est un dispositif conforme à l'invention vu en coupe longitudinale, la zone active comportant des circuits élémentaires disposés sur des plateaux superposés le long d'une largeur de ladite zone, - la figure 4 est un autre dispositif conforme à l'invention vu en coupe longitudinale, la zone active comportant des circuits élémentaires disposés sur des plateaux disposés les uns à coté des autres selon une longueur de ladite zone, - la figure 5 montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif des différences de marche observables au niveau de l'accès de sortie d'un diviseur d'un dispositif de l'art antérieur, et ce pour différents rapports entre la longueur du diviseur et la largeur de la zone active, - la figure 6 montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif des différences de marche observables au niveau de l'accès de sortie d'un combineur d'un dispositif de l'art antérieur, et ce pour différents rapports entre la longueur du combineur et la largeur de la zone active, - la figure 7 montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif une comparaison des différences de marche observables au niveau de l'accès de sortie d'un diviseur d'un dispositif de l'invention et de l'art antérieur, et ce pour différents rapports entre la longueur du diviseur et la largeur de la zone active, - la figure 8 montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif une comparaison des différences de marche observables au niveau de l'accès de sortie d'un combineur d'un dispositif de l'invention et de l'art antérieur, et ce pour différents rapports entre la longueur du combineur et la largeur de la zone active, - la figure 9 est un tableau montrant des résultats obtenus dans un exemple de modélisation. Tel que représenté en coupe sur la figure 3, un dispositif de traitement d'un signal selon l'invention comporte un diviseur 110, une zone active 120 et un combineur 130. Le diviseur 110 et le combineur 130 possèdent un accès d'entrée 111 et 131 et de sortie 112 et 132, respectivement. Ces accès 111 et 132 correspondent à des centres de phase. Comme on peut le voir de tels accès définissent une zone frontière où l'on peut considérer que, selon le cas, le signal pénètre ou quitte le composant considéré. La zone active 120 se trouve entre l'accès de sortie 112 du diviseur et l'accès d'entrée 131 du combineur. Elle possède elle-même un accès d'entrée et un accès de sortie, mais ceuxci sont confondus avec les accès de sortie du diviseur et d'entrée du combineur, respectivement. La zone active 120 s'étend sur une largeur notée W définie par deux extrémités haute 121 et basse 122. Ces deux extrémités se trouvent respectivement à une ordonnée +W/2 et W/2 dans un repère orthonormé (YOX), où Y est un axe du repère parallèle à une direction de propagation principale d'un signal dans la zone active 120, 0 est le centre de la zone active et X un axe orthogonal à Y, c'est- à- dire un axe s'étendant selon la largeur du dispositif. La zone active comporte des circuits élémentaires actifs disposés sur une pluralité de supports 140. Tel qu'illustré à la figure 3, ces supports 140 sont installés les uns audessus des autres suivant l'axe X, donc suivant la largeur W de la zone active. La figure 4 montre une variante où les supports 140 sont installés les un à côté des autres suivant l'axe Y, donc selon la longueur du dispositif. Un signal qui pénètre dans le diviseur 110 par son accès d'entrée 111 se propage selon une pluralité de trajets jusqu'à l'accès d'entrée de la zone active. La figure 3 montre à titre d'exemple non limitatif un trajet 200 du signal parcourant notamment le diviseur 110. Ce signal se propage ensuite dans l'un des circuits élémentaires de la zone active 120. Dans l'exemple de la figure 3, le trajet 200 de ce signal est identifié par son ordonnée x dans le repère (YOX). Lorsque le signal atteint l'accès de sortie de la zone active 120, il pénètre dans le combineur suivant le trajet correspondant 200. Comme représenté sur la figure 3 encore, on note A(x) la longueur d'un trajet dans le diviseur 110 d'ordonnée x et B(x) la longueur du trajet correspondant dans le combineur. Selon un aspect de l'invention, il n'est pas nécessaire de s'arranger pour que les différences de marche des différents trajets du signal soient minimisées dès que le signal pénètre dans la zone active, donc au niveau de l'accès de sortie du diviseur. On entend par différences de marche minimisées, négligeables ou sensiblement nulles, des différences de marche inférieures à une valeur prédéterminée. Dans le même esprit, il n'est pas non plus nécessaire de s'arranger pour qu'elles le soient aussi lorsque le signal parcourt le combineur. Au contraire, de façon surprenante, les différences de marche au niveau du diviseur par exemple peuvent prendre des valeurs non nulles. Selon un aspect de l'invention, on doit plutôt minimiser globalement, et non localement, les différences de marche entre l'accès d'entrée et de sortie du dispositif. A cet effet, dans un mode de réalisation de l'invention, le diviseur et le combineur peuvent être agencés de sorte que la somme de chaque trajet entre les accès d'entrée et de sortie du diviseur et de chaque trajet correspondant entre les accès d'entrée et de sortie du combineur soit sensiblement égale, c'est à dire le plus semblable possible. A titre d'exemple non limitatif, on agence le diviseur 110 et le combineur 130 pour que la différence de marche du trajet 200 dans le diviseur, ajoutée à celle du trajet correspondant 200 dans le combineur, soit égale, autant que possible, à la différence de marche d'un autre trajet 201 d'ordonnée x1 ajoutée à celle de son trajet correspondant 201. Par conséquent, le résultat de ces additions est sensiblement égale à une même constante prédéterminée, si bien que les variations des différences de marche deviennent sensiblement nulles, ou négligeables. Un exemple non limitatif d'agencement conforme à l'invention est proposé aux figures 3 et 4 déjà discutées. Comme on peut le voir, les accès d'entrée du diviseur 110 et de sortie du combineur 130 se situent de part et d'autre de l'axe Y. Plus précisément l'accès d'entrée 111 du diviseur 110 se situe dans le repère (YOX) à une coordonnée ( L0/2 L1; H1) tandis que l'accès de sortie du combineur 130 se situe à une coordonnée (L0/2 + L2; H2), étant entendu que: - H1 est la plus courte distance entre l'accès d'entrée 111 du diviseur 110 et l'axe Y, - H2 est la plus courte distance entre l'accès de sortie 132 du combineur 130 et l'axe Y, - L1, L2 les longueurs du plus court trajet du signal parcourant le diviseur et le combineur, respectivement, et - LO la longueur de la zone active. Les coordonnées des accès 111 et 132 situés de part et d'autre de l'axe Y sont donc déterminées de sorte que la somme des longueurs A(x) et B(x) des trajets dans le diviseur et le combineur soient les plus constantes possibles. En utilisant des relations trigonométriques et en considérant la forme du diviseur 110 et du combineur 130, on peut exprimer les longueurs A(x) et B(x) des différents trajets d'ordonnée x sous la forme mathématique suivante: A(x) _ V(H1 x)2 + L12, et B(x) = -\/(H2 + x)2 + L22 (2) On notera d'après ce qui précède que l'invention vise uniquement les cas où H1 et H2 sont différents de 0, tandis que les dispositifs de l'art antérieur visent au contraire uniquement le cas où H1 et H2 sont égales à 0. On notera en outre que les cas où H1 = H2 et/ou L1 = L2 correspondent à des variantes de l'invention pour lesquelles l'accès d'entrée du diviseur et l'accès de sortie du combineur sont en fait symétriques par rapport au centre O du repère (YOX). Et dans ce cas, on a: B(x) = A( x) . (1) La figure 5 montre graphiquement, les différences de marche des différents trajets d'ordonnée x, calculées au niveau de l'accès de sortie du diviseur d'un dispositif de l'art antérieur du type représenté figures 1 et 2, ces différences étant normalisées par rapport à la largeur W de la zone active. Par ailleurs la figure 6 montre graphiquement, les différences de marche globales des différents trajets d'ordonnée x, calculées au niveau de l'accès de sortie du combineur du dispositif de l'art antérieur, ces différences étant normalisées par rapport à la largeur W de la zone active. Comme on l'aura compris, on a donc un cas particulier: H1=H2=0, et en outre: L1=L2=L Enfin, les réseaux de courbes sur ces figures correspondent à différents rapports L/W prédéfinis. On remarquera d'après l'évolution de ces courbes que la différence de marche normalisée A(x)-A(0)/W d'un trajet augmente avec la valeur absolue de l'ordonnée x de ce trajet. En outre, plus le rapport L/W augmente et plus les différences de marche sont faibles. Ceci illustre ce qui était évoqué précédemment, à savoir que l'augmentation de la longueur du diviseur et/ou du combineur permet de réduire dans une certaine mesure les différences de marche au niveau du diviseur et/ou du combineur. On rappelle néanmoins que cette méthode comporte des inconvénients comme celui d'augmenter les pertes dans ces deux composants. Une conception d'un tel dispositif de l'art antérieur nécessite donc un compromis délicat. La figure 7 montre graphiquement les différences de marche des différents trajets d'ordonnée x, calculées au niveau de l'accès de sortie du diviseur d'un dispositif de l'invention, ces différences étant normalisées par rapport à la largeur W de la zone active. Et la figure 8 montre graphiquement les différences de marche globales des différents trajets d'ordonnée x, calculées au niveau de l'accès de sortie du combineur du dispositif de l'invention, ces différences étant normalisées par rapport à la largeur W de la zone active. Enfin les réseaux de courbes sur ces deux figures correspondent à différents rapports H/W prédéfinis (H pour hauteur et W pour largeur). On notera donc qu'ici le rapport L/W reste inchangé (L pour longueur) (par exemple L/W = 0,4 pour ces cas de figures). On notera en outre que les deux courbes TA1 et TA2 correspondent à un dispositif de l'art antérieur, la valeur de H1 et H2 étant égale à 0. Comme on peut le voir, une comparaison des courbes de la figure 7 montre que les différences de marche au niveau de l'accès de sortie du diviseur du dispositif de l'invention sont souvent supérieures à celles représentées par la courbe TA1 de l'art antérieur. Mais, c'est au niveau du dispositif (figure 8) que l'on peut constater à l'inverse que les résultats obtenus avec l'invention sont les meilleurs. En effet, les courbes relatives au dispositif de l'invention sont toutes en dessous de la courbe TA relative au dispositif de l'art antérieur. La différence de marche globale entrée l'accès d'entrée et de sortie du dispositif est donc diminuée par rapport à celle du dispositif de l'art antérieur. Et on voit bien que c'est la coopération du diviseur et du combineur de l'invention qui permet d'obtenir une telle amélioration. D'après la figure 8 encore, on peut également constater que la dérivée des courbes relatives au dispositif de l'invention est inférieure à celle de TA2. Par conséquent, les variations des différences de marche globale dans les différents dispositifs de l'invention sont elles aussi plus faibles que celles dans le dispositif de l'art antérieur. On peut également remarquer d'après les figures 7 et 8 que lorsque le rapport H/W augmente, le contrôle de la différence de marche au niveau de l'accès de sortie du diviseur et de l'accès de sortie du combineur est amélioré. En effet, la courbe correspondant à H/W=1 est quasi-linéaire, comme la courbe en pointillés qui correspond, pour le même rapport H/W, à la différence de marche B(X)- B(0)/W au niveau de l'accès de sortie 132 du combineur. Compte tenu que A(X) = B(-X) et que B est une fonction impaire, la somme de ces deux courbes est une courbe sensiblement plate dont les points sont situés aux environs de la constante zéro, ce qui correspond bien au but recherché. De nouveau, la figure 8 illustre clairement cette amélioration. En effet, la courbe correspondant à H/W=1 est sensiblement plate et très nettement inférieure à la courbe TA2 dans la gamme des abscisses considérée. En se référant maintenant au tableau de la figure 9, on y a reporté à titre d'exemple non limitatif des résultats obtenus à partir d'un dispositif de l'art antérieur et de l'invention, ce dernier n'ayant pas été optimisé dans cet exemple. Plus précisément, il s'agit de résultats obtenus par une modélisation électromagnétique sur un point de fréquence d'un dispositif de l'art antérieur et de l'invention, ledit dispositif étant associé à quatre circuits élémentaires mis en parallèle dans la zone active. Des paramètres Sij en module et en phase du diviseur ainsi que le rendement de combinaison des deux dispositifs analysés ont été calculés. Les variations des valeurs des arguments des paramètres Sij montrent en particulier que, concernant l'invention, les déphasages entre les trajets au niveau de l'accès d'entrée des circuits élémentaires peuvent être importants, tout du moins supérieurs à ceux observés dans le dispositif de l'art antérieur. On constate néanmoins après comparaison notamment du rendement de combinaison que lesdites variations sont très bien contrôlées dans l'invention, ce qui permet finalement une amélioration des performances. En effet le dispositif de l'invention présente un rendement de 94,5% contre 92% pour celui de l'art antérieur. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. En particulier, les éléments qui composent le dispositif de l'invention et qui sont représentés sur les figures peuvent posséder des formes différentes. Par exemple, le diviseur peut posséder une forme généralement courbe ou rectiligne. Une forme généralement rectiligne peut consister en un segment de droite entre l'entrée et la sortie du diviseur ou plusieurs segments de droite inclinés les uns par rapport aux autres
L'invention propose un dispositif de traitement d'un signal (10) comportant un diviseur (110) ayant un accès d'entrée (111) et de sortie (112), un combineur (130) ayant un accès d'entrée (131) et de sortie (132), et une zone active (120) disposée entre l'accès de sortie (112) du diviseur et l'accès d'entrée (131) du combineur, caractérisé en ce que le diviseur et le combineur sont agencés pour qu'en coopération ils minimisent les écarts en phase liés aux différents trajets (200) du signal entre les accès d'entrée et de sortie du dispositif.
1. Dispositif de traitement d'un signal (10) comportant un diviseur (110) ayant un accès d'entrée (111) et de sortie (112), un combineur (130) ayant un accès d'entrée (131) et de sortie (132), et une zone active (120 disposée entre l'accès de sortie (112) du diviseur et l'accès d'entrée (131) du combineur, caractérisé en ce que les accès d'entrée (111) du diviseur et de sortie (132) du combineur se situent de part et d'autre d'un axe Y, passant par le centre O de la zone active (120), et parallèle à la direction des trajets (200) des signaux qui se propagent dans cette zone (120), et sont symétriques par rapport audit centre O. 2. Dispositif de traitement d'un signal selon la 1, caractérisé en ce que les trajets (200) d'un signal parcourus dans le diviseur et le combineur sont caractérisés par les équations A(x) et B(x) suivantes, respectivement: A(x) _ V(Hl x)2 + L12, et B(x) _ A/(H2 + x)2 + L22 où x est l'ordonnée d'un trajet (200) du signal dans un repère orthonormé de centre O et d'axe X, Y orthogonal et parallèle à la direction des trajets du signal dans la zone active (120), respectivement; H, et H2 les plus courtes distances entre l'accès d'entrée (111) du diviseur et l'axe Y et l'accès de sortie (132) du combineur et l'axe Y, respectivement; L, et L2 les longueurs du plus court trajet (200) du signal parcourant le diviseur et le combineur, respectivement. 3. Dispositif de traitement d'un signal selon l'une des 5 précédentes, caractérisé en ce que le diviseur et le combineur ont une forme symétrique par rapport au centre O de la zone active. 4. Dispositif de traitement d'un signal selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone active comporte au moins un moyen sélectionné dans le groupe suivant: - un amplificateur, - un multiplicateur de fréquences, - circuits électroniques disposés en parallèle, comme des circuits analogiques. 8. Système de transmission d'un signal comportant un dispositif de 15 traitement d'un signal conforme à l'une des précédentes. 9. Procédé de traitement d'un signal (10) parcourant un diviseur (110), une zone active (120) et un combineur (130), caractérisé en ce que l'on adapte à la fois la phase des trajets (200) dans le diviseur, et la phase des trajets correspondants (200) dans le combineur pour que la somme de la phase de chaque trajet dans le diviseur et de chaque trajet (200) correspondant dans le combineur soit sensiblement égale. 7. Procédé de traitement d'un signal selon la 6, caractérisé en ce que la zone active (120) met en oeuvre au moins l'une des opérations suivantes sur le signal: amplifier, 5 - multiplier.
H
H04
H04B
H04B 10
H04B 10/18,H04B 10/17
FR2898174
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE POUR UNE BOITE DE VITESSE
20,070,907
s La présente invention concerne un dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée ainsi qu'une boîte de vitesses manuelle pilotée comportant un tel dispositif. Dans un véhicule automobile, l'interface homme machine associée à une boîte de vitesses manuelle pilotée, ou boîte de vitesses robotisée, est composée de pédales de frein et d'accélérateur ainsi que d'une commande de passage de vitesses, commande généralement matérialisée par un levier de vitesses complétée par une ou des manettes de commande en forme de palettes disposées au niveau du volant. Un mode automatique est généralement disponible. Dans ce mode, le passage d'une vitesse à l'autre est entièrement automatisé, le conducteur n'ayant pas besoin d'agir sur le levier de vitesses ni sur l'une des commandes. La présente invention concerne un dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée où le conducteur d'un véhicule automobile équipé d'une telle boîte de vitesses demande lui-même le passage des vitesses par une action sur la commande de passages de vitesses. Sur des boîtes de vitesses manuelles pilotées traditionnelles, le passage d'une vitesse à une autre est déclenchée par un actionneur intégré dans le levier de vitesse ou situé sur une palette. Le signal électrique ainsi engendré par l'actionneur déclenche alors la procédure de passage de vitesses. Certaines boîtes de vitesses manuelles pilotées comprennent en outre la possibilité pour le conducteur de déterminer le mode de passage de vitesses, à savoir un passage de type sport ou un passage de type confort. Toutefois, cette sélection doit être faite par le conducteur en début de la conduite. Autrement dit, la boîte de vitesses manuellement pilotée doit être préréglée pour l'un ou l'autre des deux modes de passage des vitesses évoqués. Pour certains modèles de boîtes de vitesses manuelles pilotées, une analyse de la volonté du conducteur de faire passer les vitesses en mode sport ou en mode confort se fait à partir de la détection d'un signal de position engendré par la pédale d'accélérateur. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée qui permette au conducteur de sélectionner le mode de passage des vitesses à chaque passage des vitesses. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée comprenant un moyen de commande permettant de déclencher un changement vers un rapport de vitesses supérieur ou inférieur, le moyen de commande étant conformé pour agir sur au moins deux actionneurs correspondants à deux instants différents. Le dispositif de commande comprend en outre un moyen permettant de mesurer l'intervalle entre les deux instants, afin de déclencher le changement de vitesses suivant un mode de conduite fonction de la durée de l'intervalle. La durée de l'intervalle est comparée à un ou plusieurs seuils, et le changement de vitesses est déclenché suivant que l'intervalle est inférieur ou supérieur auxdits seuils. Le dispositif de l'invention permet ainsi au conducteur de sélectionner automatiquement le mode de passage des vitesses, en fonction du mode conduite désiré, confort ou sportif, avec éventuellement un ou plusieurs modes intermédiaires et ce, à chaque passage des vitesses sans qu'une manipulation préalable d'un quelconque organe ni un geste supplémentaire ne soient nécessaires. En effet, l'invention exploite le phénomène selon lequel, lorsqu'un conducteur conduit d'une manière sportive, il manipule les commandes plus rapidement afin de changer les vitesses plus rapidement que quelqu'un qui conduit d'une manière plus tranquille et qui veille d'avantage à son confort. Les compromis résumés sous le vocable "mode sportif" et sous celui de "mode confort" englobent une intervention aussi bien sur l'embrayage et la boîte de vitesses que sur la commande du moteur. Ainsi, lors d'un changement de vitesses en mode confort, le désembrayage et le ré-embrayage doivent être doux et le passage d'une vitesse à l'autre peut durer un certain temps. Contrairement à cela, lors d'un changement de vitesses en mode sportivité, le désembrayage et le ré- embrayage doivent être rapides, quasiment instantanés, et le passage d'une vitesse à de temps possible. Le dispositif de exploite donc la vitesse manipule les commandes de l'occurrence la vitesse une autre doit durer le moins commande selon l'invention avec laquelle un conducteur la boîte de vitesses, ici en avec laquelle le moyen de commande est mu et engendre successivement via les deux actionneurs, une première impulsion et une seconde impulsion. Selon cette disposition, la première impulsion informe la commande du moteur de la volonté du conducteur de passer une vitesse et la seconde impulsion informe, par le temps qui la sépare de la première impulsion, la commande de la boîte de vitesses du mode sportif ou confort désiré par le conducteur. Le dispositif de commande de l'invention peut être réalisé essentiellement mais non exclusivement de deux façons. Selon la première, le moyen de commande comprend deux bras transversaux dont les faces destinées à venir en contact avec les deux actionneurs, sont disposées sur des plans différents tandis que les deux actionneurs sont montés sur un même plan. Et selon la seconde façon, le moyen de commande comprend un ou deux bras transversaux dont les faces destinées à venir en contact avec les deux actionneurs sont situées sur un même plan tandis que les actionneurs sont montés sur des plans différents. Pour simplifier la présente description de l'invention, les deux actionneurs sur lesquels agit le moyen de commande, sont représentés et considérés comme des éléments identiques en ce qui concerne leurs dimensions et leurs caractéristiques électriques. Selon le mode de réalisation de l'invention choisie, le dispositif de commande de l'invention peut avoir l'une au moins des caractéristiques ci-après considérées isolément ou selon toutes combinaisons techniquement possibles : - le moyen de commande comporte un axe pourvu d'au moins un bras transversal, le (ou les) bras étant conformé(s) pour agir sur les deux actionneurs lors d'un même déplacement axial du poussoir ; - les deux actionneurs sont disposés sur un même plan ; - le moyen de commande comporte un bras unique s'étendant sur les deux actionneur ; le bras est pourvu d'une partie proéminente permettant d'agir sur un des deux actionneurs plus tôt que sur l'autre ; - le moyen de commande comporte deux bras axialement décalés de façon à agir sur un des deux actionneurs plus tôt que sur l'autre ; - le moyen de commande comporte un bras transversal unique et sans proéminence et les deux actionneurs sont disposés sur deux plans différents afin que le bras transversal agisse sur un des deux actionneurs plus tôt que sur l'autre. Le but de l'invention est également atteint avec une boîte de vitesses manuelle pilotée pour un véhicule automobile, comprenant un dispositif de commande tel que décrit plus haut. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après d'un mode de réalisation de l'invention, la description étant faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente, la disposition de deux actionneurs et un moyen de commande conformé pour agir simultanément sur les deux actionneurs, la figure 2 représente la configuration de la 5 figure 1 avec action sur le moyen de commande, la figure 3 représente une configuration selon l'invention avec un moyen de commande du dispositif de l'invention conformé pour agir sur les deux actionneurs à des instants différents, 10 la figure 4 représente la configuration de la figure 3 au début de l'action sur un premier actionneur, - la figure 5 représente l'action retardée sur le second actionneur et - la figure 6 représente une variante de 15 réalisation du dispositif selon la configuration de la figure 3. Sur ces figures, le moyen de commande, est identifié à un poussoir. Le moyen de commande est par exemple une palette, non représentée, qui est associée au 20 poussoir. C'est donc le poussoir seul qui sera considéré dans la description qui suit. Pour simplifier la description, on ne considèrera que deux modes de conduite : un mode sportif et un mode confort. 25 La figure 1 représente, deux actionneurs, par exemple des micro-contacts 1, 2, montés sur un support 3 ainsi qu'un poussoir 4 avec un axe 5 et un bras transversal 6 pour agir sur les micro-contacts 1, 2, selon une utilisation traditionnelle. En effet, pour des 30 raisons de sécurité de fonctionnement et de redondance, deux microcontacts 1, 2 montés en parallèle sont utilisés pour engendrer un signal électrique qui est envoyé vers un moyen de commande de la boîte de vitesses pour effectuer un changement de rapport de vitesses. Un 35 dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée comprend généralement deux paires de micro-contacts et deux poussoirs dont un poussoir, ou toute autre forme de contacteurs appropriés, est dédié au déclenchement d'un changement de vitesses vers un rapport de vitesses inférieur et dont l'autre est dédié au déclenchement d'un changement de vitesses vers un rapport de vitesses supérieur. Selon la configuration du poussoir 4 sur les figures 1 et 2, le bras transversal 6, avec ses deux demi-bras droit et gauche représentés sur les dessins, est formé de manière à présenter une face de contact S sur un même plan H destinée à venir en appui sur les parties mobiles 11, 21 des deux microcontacts 1, 2. De ce fait, lorsque le poussoir 4 est déplacé axialement vers les micro-contacts 1, 2, le bras transversal 6 atteint les parties mobiles 11, 21 des deux micro-contacts 1, 2 simultanément, les enfonce simultanément et ferme les contacts des deux micro-contacts 1, 2 simultanément. Abstraction est faite ici bien sûr de différences extrêmement minimales résultant de tolérances de fabrication des micro-contacts. Pour le dispositif de commande de l'invention (figure 3), deux micro-contacts 1, 2 dont l'identité des numéros de référence avec ceux des microcontacts de la configuration selon les figures 1 et 2 doit souligner l'identité des contacts en tant que composants, sont montés sur un support 3 comme avant l'invention. Cependant, le poussoir 10 diffère en un point essentiel du poussoir 4 de la configuration traditionnelle. En effet, le poussoir 10 comprend un axe 5 pourvu d'un bras transversal ayant une première partie latérale 7 avec une face de contact S1 orientée vers le microcontact 1 et une seconde partie latérale 8 avec une face de contact S2 orientée vers le micro-contact 2 et comportant une partie proéminente 9. La partie proéminente 9 a une hauteur d par rapport à la face S2 de la partie latérale 8 du bras transversal. Les figures 4 et 5 montrent le poussoir 10 à deux étapes différentes de son actionnement. Sur la figure 4, le poussoir 10 est avancé jusqu'à une première position dans laquelle la partie 8 du bras transversal, par sa partie proéminente 9, vient de prendre appui sur la partie mobile du microcontact 2 alors que la face de contact S1 de la partie 7 du bras transversal est encore à une distance d de la partie mobile du micro-contact 1. Sur la figure 5, le poussoir 10 est avancé vers le support 3 jusqu'à une seconde position où il prend également appui sur la partie mobile du micro-contact 1. A partir de ce moment, le contacteur appuie simultanément sur les deux micro-contacts 1, 2. Toutefois, en raison de l'avance prise par la partie 8 du bras transversal et sa partie proéminente 9, le micro-contact 2 est fermé en premier et envoie une première impulsion et c'est ensuite seulement que le micro-contact 1 est fermé et envoie une seconde impulsion. L'intervalle de temps entre les deux moments où respectivement le microcontact 2, puis le microcontact 1 sont fermés, est mesuré. Lorsque cet intervalle de temps est inférieur à un seuil prédéterminé, cela correspond à une vitesse d'actionnement supérieure à un seuil de vitesse de commande défini, ce qui déclenche un changement de vitesse en mode sportif de la boîte de vitesses manuelle pilotée. Lorsque, au contraire, l'intervalle de temps entre les deux moments où les contacts dans les micro-contacts 2 puis 1 sont fermés, est supérieur au seuil prédéterminé, cela signifie que le conducteur du véhicule a actionné la palette lentement, veillant au confort de conduite, et l'électronique de commande déclenche un changement de vitesses en mode confort. La figure 6 représente une variante du mode de réalisation du dispositif de commande selon l'invention. Le dispositif de commande comprend, comme dans le mode de réalisation représenté sur les figures 3 à 5, deux micro- contacts 1 et 2 montés à un même niveau sur un support 3 et un poussoir 20 comportant un axe 5 pour le déplacement axial du poussoir dans un sens axial ou dans l'autre, c'est-à-dire vers les deux micro-contacts 1, 2 ou en retour d'elles. L'axe 5 est pourvu de deux bras transversaux 21, 22 ayant chacun une face de contact 23, 24 orientée respectivement vers l'un et vers l'autre des micro-contacts 1, 2. La face de contact 23 du bras latéral 21 est disposée à un niveau différent de celui auquel est disposée la face de contact 24 du bras latéral 22. La différence d entre les deux niveaux des faces de contact est la même que celle entre la partie proéminente 9 de la partie 8 et celle de la partie 7 du poussoir 10 représenté sur les figures 3 à 5. L'actionnement du poussoir 20 produit donc le même effet que celui du poussoir 10, c'est-à-dire le micro-contact 2 est fermé en premier et engendre une première impulsion pour le déclenchement d'un changement de vitesses, et ensuite le micro-contact 1 est fermé et engendre une seconde impulsion qui permet, par le temps qui la sépare de la première impulsion, de déterminer le mode de changement de vitesses souhaité par le conducteur. A partir de la figure 6, il est aisé de s'imaginer que selon une autre variante, il est possible de concevoir un poussoir ayant la même forme que le poussoir 4 représenté sur les figures 1 et 2, c'est-à-dire un poussoir avec un bras transversal dont les deux parties latérales présentent des faces de contact à hauteur égale. Dans ce cas, pour obtenir une fermeture de contact différentiée entre les deux micro-contacts, l'un d'entre eux est alors monté à un niveau différent de celui de l'autre micro-contact ou, lorsque ceci ne peut être réalisé, on utilise des micro-contacts dont la hauteur des parties mobiles en état non actionné est différente. Afin que le bras transversal vienne d'abord en contact avec le micro-contact 2, il faut alors que la partie mobile de la palette 1 soit plus courte que celle de la palette de contacts 2. Il est également possible de concevoir, sans sortir du cadre de la présente invention, qu'au moins l'un des actionneurs est disposé sur un plan différent de l'autre, les deux bras transversaux étant sur le même plan, ou toute autre combinaison permettant d'obtenir des instants différents. Il est également possible d'utiliser des actionneurs ayant des caractéristiques géométriques distinctes (partie mobile de l'un des actionneurs plus haute ou plus basse que l'autre) ou des caractéristiques électriques distinctes (instants de déclenchement différents). Dans un tel cas, les différences de niveau des bras ne sont plus nécessaires mais peuvent être néanmoins combinées avec un ou l'autre de tels actionneurs. Des conceptions analogues sont à prévoir lorsque les micro-contacts 1 et 2 ne fonctionnent pas en fermeture mais en ouverture
La présente invention concerne un dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée comprenant un moyen de commande permettant de déclencher un changement vers un rapport de vitesses supérieur ou inférieur, le moyen de commande (10) étant disposé et conformé pour agir sur au moins deux actionneurs (1, 2) correspondants.Le moyen de commande (10) est conformé pour agir sur les deux actionneurs (1, 2) à deux instants différents et le dispositif de commande comprend un moyen permettant de mesurer l'intervalle entre les deux instants afin de déclencher le changement de vitesses selon un mode de conduite en fonction de la durée de l'intervalle.
1. Dispositif de commande pour une boîte de vitesses manuelle pilotée comprenant un moyen de commande permettant de déclencher un changement vers un rapport de vitesses supérieur ou inférieur, le moyen de commande étant disposé et conformé pour agir au moins sur deux actionneurs (1, 2) correspondants, caractérisé en ce que le moyen de commande (10) est conformé pour agir sur les deux actionneurs (1, 2) à deux instants différents et en ce que le dispositif de commande comprend en outre un moyen permettant de mesurer l'intervalle entre les deux instants afin de déclencher le changement de vitesses suivant un mode de conduite en fonction de la durée de l'intervalle. 2. Dispositif de commande selon la 1, caractérisé en ce que la durée de l'intervalle est comparée à un ou plusieurs seuils, et en ce que le changement de vitesses est déclenché suivant que l'intervalle est inférieur ou supérieur auxdits seuils. 3. Dispositif de commande selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de commande (10) comporte un axe (5) pourvu d'au moins un bras transversal (7, 8), le (ou les) bras (7, 8) étant conformé (s) pour agir sur les deux actionneurs (1, 2) lors d'un même déplacement axial du moyen de commande (10). 4. Dispositif de commande selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux actionneurs (1, 2) sont disposés sur un même plan (H). 5. Dispositif de commande selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de commande (10) comporte un bras unique (7, 8) s'étendant en regard des deux actionneurs (1, 2) et pourvu d'une partie proéminente (9) permettant d'agir sur un (2) des deux actionneurs (1, 2) plus tôt que sur l'autre (1). 6. Dispositif de commande selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de commande (10) comportedeux bras (21, 22) axialement décalés de façon à agir sur un (2) des deux actionneurs (1, 2) plus tôt que sur l'autre (1). 7. Dispositif de commande selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux actionneurs (1, 2) sont disposés sur des plans différents de façon à ce que le ou les bras (7, 8) agissent plus tôt sur l'un des deux actionneurs (1, 2). 8. Dispositif de commande selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux actionneurs (1, 2) ont des caractéristiques différentes de façon à ce que le (ou les) bras (7, 8) agisse plus tôt sur l'un des deux actionneurs (1, 2). 9. Boîte de vitesses manuelle pilotée pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'elle comprend un dispositif de commande selon l'une quelconque des 1 à 8.
F,B
F16,B60
F16H,B60K
F16H 61,B60K 20
F16H 61/02,B60K 20/02
FR2893756
A1
DISPOSITIF MODULAIRE DE COMPENSATION DE TEMPERATURE POUR SOLENOIDES
20,070,525
Objet de l'invention La présente invention a pour objet l'enregistrement d'un dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes, qui intègre de remarquables innovations et avantages vis-à-vis des dispositifs aujourd'hui utilisés et destinés à une application sur des vannes proportionnelles. État de l'invention Les électrovannes proportionnelles s'appliquant sur des dispositifs ou mécanismes automobiles sont principalement constituées d'un bobinage électrique, ce qui implique une influence remarquable des variations de températures. Par variations de températures on entend soit les variations même de températures ambiantes du lieu dans lequel se trouve l'électrovanne, soit les variations de températures dues au réchauffement du bobinage par effet Joule de la pièce en fonctionnement. Ces variations de températures font à la fois varier la résistance électrique du bobinage et le courrant électrique qui le traverse, le champ magnétique induit dans le solénoïde et la force attractive entre noyaux étant modifiés, affectant directement le signal proportionnel souhaité. Afin de pouvoir obtenir une certaine courbe caractéristique de pression, indépendamment des conditions thermiques du bobinage, il est nécessaire d'intégrer un système ou dispositif de compensation de température. Ces systèmes ou dispositifs compensatoires sont actuellement formés d'un circuit composé d'un bobinage, d'une résistance constante en température et d'une résistance dont la valeur résistive varie selon la température, connue sous le nom de NTC, de telles résistances étant disposées en parallèle, comme illustré sur la figure 1. La variation de la résistance du bobinage par effets thermiques peut atteindre des valeurs supérieures à 50 %. Par conséquent, la résistance équivalente en parallèle de la NTC et la résistance fixe doivent diminuer proportionnellement à l'augmentation de la résistance du bobinage, afin que la résistance totale du circuit reste constante. La résistance issue de la NTC diminuant de façon exponentielle avec la température, la résistance du système en parallèle illustrée sur la figure 1 diminue. Description de l'invention La présente invention a été conçue afin de fournir un dispositif modulaire qui résolve les inconvénients présentés ci-dessus, en apportant par ailleurs d'autres avantages supplémentaires qui apparaîtront clairement au regard de la description faite ci-après. Le dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une carcasse comportant une piste en matériau conducteur électrique duquel dépasse perpendiculairement à ladite piste une pluralité d'ailettes, plusieurs d'entre elles agissant comme des moyens de fixation à la carcasse et d'autres comme des moyens de connexion électrique aux composants électriques, qui sont constitués d'une résistance dont la valeur de résistance ne varie pas selon la température et d'une résistance dont la valeur de résistance varie selon la température, et qui sont logées dans la carcasse, la connexion électrique avec la piste étant réalisée grâce à l'interférence des ailettes par des fils dépassant de chacune des résistances, et une autre pluralité d'ailettes ménagées sur la piste en matériau conducteur afin d'être connectées aux bornes d'une bobine, et étant également munies d'une extrémité électrique liée à la piste en matériau conducteur afin d'être accouplées à une borne électrique. Grâce à ces caractéristiques, on obtient un dispositif de compensation de la température, particulièrement applicable sur des électrovannes proportionnelles, réduisant les coûts de montage de tels dispositifs, le temps d'assemblage, ainsi que le nombre de soudures nécessaires à l'accouplement d'un tel dispositif. De plus, elles en rendent possible le montage sur tout type d'électrovanne proportionnelle, par la simple mise en œuvre de petites modifications des terminaisons, sans devoir modifier la carcasse ni la piste conductrice. La carcasse est de préférence en matériau plastique rigide. Le dispositif objet de l'invention peut avantageusement être revêtu extérieurement d'une couche protectrice surinjectée. Selon une réalisation préférée, la carcasse agissant comme élément de support comprend un corps sensiblement rectangulaire dont la partie centrale est creuse et muni d'au moins une cavité sur l'un de ses côtés, destinée à loger la résistance, alors que sur le côté en regard, se trouve au moins une autre cavité destinée à loger la résistance. Ladite piste comprend de préférence deux corps indépendants, ayant été coupés, disposés sur deux côtés en regard de la carcasse, de sorte que chacun des corps est associé aux résistances par chacune des bornes d'extrémité. D'autres caractéristiques et avantages du dispositif modulaire pour solénoïdes objet de la présente invention apparaîtront clairement au regard de la description d'une réalisation préférée, mais pas exclusive, illustrée à titre d'exemple non limitatif dans les dessins annexés, dans lesquels : Brève description des figures Figure 1. Vue schématisée d'un dispositif de compensation de température de la technique antérieure. Figure 2. Vue en perspective du dispositif modulaire objet de l'invention, à l'état préalable à l'état d'assemblage. Figura 3. Vue en perspective du dispositif modulaire à l'état assemblé. Et Figura 4. Vue en perspective du dispositif modulaire dans sa configuration définitive, la découpe des parties restantes de la piste conductrice ayant été réalisée. Description d'une réalisation préférée Comme illustré sur les figures 2 et 3, le dispositif modulaire de compensation de température de la présente invention, qui peut être appliqué sur tout solénoïde sur une électrovanne proportionnelle régulatrice de dépression d'air, comprend une carcasse 1 en matériau plastique rigide comportant une piste 2 en matériau conducteur électrique avec une portion plane de laquelle dépasse perpendiculairement à ladite piste une pluralité d'ailettes 7 agissant comme des moyens de fixation à la carcasse 1, une résistance 3 dont la valeur de résistance ne varie pas selon la température et une résistance 4 dont la valeur de résistance varie selon la température (également connue sous le nom de NTC), et logées dans la carcasse 1, la connexion électrique avec la piste 2 étant réalisée grâce à l'interférence des ailettes 7 par des fils disposés aux extrémités des résistances. Il comporte également une seconde pluralité d'ailettes 5 ménagées sur la piste en matériau conducteur afin d'être connectées aux bornes d'une bobine (non représentée) placée sur une vanne proportionnelle, et étant également munies d'une extrémité électrique 6 liée à la piste 2 en matériau conducteur afin d'être accouplées à une borne électrique. Notons que les ailettes 5, tout comme les ailettes 7, sont chacune constituées de deux extensions séparées par une gorge centrale longitudinale, celles-ci ayant été majoritairement placées par groupes multiples de deux ailettes 5 et 7 équidistantes, comme on peut le constater plus clairement sur la figure 2, de manière à assurer un contact dans le cas où la connexion à l'une des ailettes d'un groupe serait défaillante. La piste 2 fabriquée par impression comprend deux corps indépendants, les extensions centrales ayant été coupées de l'assemblage, comme on peut le constater plus clairement dans la figura 4, disposés sur deux côtés en regard de la carcasse 1, de sorte que chacun des corps est associé à chacune des résistances 3 et 4. Il est possible que le dispositif modulaire soit revêtu extérieurement d'une couche protectrice surinjectée (non représentée). La carcasse 1 est formée d'un corps sensiblement rectangulaire dont la partie centrale intérieure est creuse et muni d'une cavité sur l'un de ses côtés, destinée à loger la résistance 3, alors que sur le côté en regard, se trouve une autre cavité destinée à loger la résistance 4. Sur la figure 1, on a représenté de façon schématique un circuit formant un système de compensation de température correspondant à la technique antérieure, sur lequel est illustré la disposition de la bobine 8 ainsi que les deux résistances précédemment référencées par les repères numériques 3 et 4. On a illustré, sur la figure 4, le dispositif de l'invention achevé et sur lequel la piste 2 est formée de deux sections qui sont physiquement coupées, les deux extensions centrales de piste restantes ayant été éliminées, mais maintenues électriquement connectées par le biais des résistances 3 et 4. Les détails, formes, dimensions et autres éléments accessoires, ainsi que les matériaux employés dans la fabrication du dispositif modulaire objet de l'invention, pourront être remplacés de façon appropriée par d'autres qui soient techniquement équivalents et qui ne s'écartent pas de l'essentialité de l'invention ni du domaine de l'invention défini par les revendications mentionnées ci-après.5
Le dispositif modulaire de compensation de température pour solénoides selon l'invention comprend une carcasse (1) comportant une piste (2) en matériau conducteur électrique duquel dépasse perpendiculairement à ladite piste une pluralité d'ailettes (7) agissant comme des moyens de fixation à la carcasse (1) et comme des moyens de connexion électrique aux composants électriques, qui sont constitués d'une résistance (3) dont la valeur de résistance ne varie pas selon la température et d'une résistance (4) dont la valeur de résistance varie selon la température, de telles résistances (3) et (4) étant logées dans la carcasse (1), la connexion électrique avec la piste étant réalisée grâce à l'interférence des ailettes (7) par des fils dépassant de chacune des résistances (3) et (4), et une seconde pluralité d'ailettes (5) ménagées sur la piste (2) en matériau conducteur afin d'être connectées aux bornes d'une bobine, et étant également munies d'une extrémité électrique liée à la piste en matériau conducteur afin d'être accouplées à une borne électrique.
1. Dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes, particulièrement applicable sur des électrovannes proportionnelles, caractérisé en ce qu'il comprend une carcasse (1) comportant une piste (2) en matériau conducteur électrique duquel dépasse perpendiculairement à ladite piste une pluralité d'ailettes (7) agissant comme des moyens de fixation à la carcasse (1) et comme des moyens de connexion électrique aux composants électriques, qui sont constitués d'une résistance (3) dont la valeur de résistance ne varie pas selon la température et d'une résistance (4) dont la valeur de résistance varie selon la température, de telles résistances (3) et (4) étant logées dans la carcasse (1), la connexion électrique avec la piste étant réalisée grâce à l'interférence des ailettes (7) par des fils dépassant de chacune des résistances (3) et (4), et une seconde pluralité d'ailettes (5) ménagées sur la piste (2) en matériau conducteur afin d'être connectées aux bornes d'une bobine, et étant également munies d'une extrémité électrique liée à la piste en matériau conducteur afin d'être accouplées à une borne électrique. 2. Dispositif modulaire selon la 1, caractérisé en ce que la carcasse est faite en matériau 25 plastique. 3. Dispositif modulaire selon la 1, caractérisé en ce qu'il est revêtu extérieurement d'une couche protectrice surinjectée. 30 4. Dispositif modulaire selon la 1, caractérisé en ce que la carcasse (1) comprend un corps sensiblement rectangulaire dont la partie centrale est creuse et muni d'au moins une cavité sur l'un de ses côtés, destinée à loger la résistance (3), alors que sur le côté en regard, se trouve au moins une autre cavité destinée à loger la résistance (4). 5. Dispositif modulaire selon la 1, caractérisé en ce que la piste (2) comprend deux corps indépendants disposés sur deux côtés en regard de la carcasse (1), de sorte que chacun des corps est associé a chacune des résistances (3) et (4) par ses extrémités.
H,F
H01,F16
H01F,F16K
H01F 7,F16K 49,H01F 27
H01F 7/18,F16K 49/00,H01F 27/34,H01F 27/40
FR2891718
A1
OREILLER DE CONFORT.
20,070,413
La présente invention concerne un pour tout le monde mais peut-être utilisé aussi pour améliorer le sommeil des personnes ayant besoins de dormir en position légèrement relevée dans les cas des problèmes cardiaques (le fait d'avoir le dos relevé permet une meilleure respiration et une meilleure circulation sanguine qui ne peut être que bénéfique pour la fonction cardiaque ), d'obésité ( les obèses ont le corps épaissi de partout et on besoin d'un soutient relevé pour mieux respirer ), de reflux gastriques (le fait d'avoir le dos légèrement relevé empêche les sucs gastrites de refluer dans la gorge ). L'intérêt de cet oreiller tient surtout dans ses dimensions qui permettent à l'utilisateur de toujours rester sur son oreiller quels que soient les mouvements de retournement qu'il peut faire en dormant. Cet oreiller peut se faire en deux dimensions, en 70 cm de large ou 90 cm suivant la largeur du lit, la hauteur reste la même, 80 cm ainsi que l'épaisseur 25 voir 30 cm. L'oreiller compte tenu de ses dimensions, soutient le haut du corps au 20 niveau des omoplates en permet son maintient et l'empêche de bouger. La réalisation oblige la coupe transversale de la base en mousse pour y introduire un cylindre de mousse de densité plus forte, celui-ci sera collé ainsi que l'entaille faite. 25 L'invention concerne un oreiller de confort caractérisé en ce qu'il comporte une base en mousse de type polyester d'une première densité de forme parallélépipédique avec une paroi de repose tête, inclinée vers le corps dans laquelle est inséré transversalement au moins un cylindre de 30 mousse de type polyester d'une seconde densité plus ferme que la première, placé à l'intérieur de façon parallèle au fond à l'aplomb du maintien de la nuque. Selon des modes de réalisation particuliers : - la base en mousse présente au moins une coupure transversale parallèle au fond sur la face arrière la plus haute où est inséré en force au moins un cylindre de mousse destiné à être ensuite collé. 40 - la base est enveloppée d'ouate de type polyester en couche épaisse pour donner du confort, cette ouate étant notamment traitée anallergique et inodore . - l'oreiller est inséré dans une enveloppe de tissu en polycoton. 35 45 Les dessins annexés illustres l'invention . la figure 1 représente en coupe la base en mousse de polyester, la figure 2 représente en coupe l'oreiller avec ses différents éléments, la figure 3 représente en perspective les différents éléments, la figure 4 représente en coupe l'oreiller avec l'utilisateur
The pillow has an inner base of a polymer foam containing a cylindrical core of a denser foam, covered with a thick layer of polymer fibres, preferably treated to make it non-allergenic and remove odours, and enclosed in a polycotton fabric cover. The pillow measures either 70 or 90 cm long, according to bed size, 80 cm wide and 25 - 30 cm thick, and it provides support from the shoulders upwards.
Revendications 1) Oreiller de confort caractérisé en ce qu'il comporte une base en mousse de type polyester d'une première densité de forme parallélépipédique avec une paroi de repose tête, inclinée vers le corps dans laquelle est inséré transversalement au moins un cylindre de mousse de type polyester d'une seconde densité plus ferme que la première, placé à l'intérieur de façon parallèle au fond à l'aplomb du maintien de la nuque. 2) Oreiller selon la 1 caractérisé en ce que la base en mousse présente au moins une coupure transversale parallèle au fond sur la face arrière la plus haute où est inséré en force au moins un cylindre de mousse destiné à être ensuite collé. 3) Oreiller selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que ladite base est enveloppée d'ouate de type polyester en couche épaisse pour donner du confort, cette ouate étant notamment traitée anallergique et inodore . 20 4) Oreiller selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'oreiller est inséré dans une enveloppe de tissu en polycoton.15
A
A47
A47G
A47G 9
A47G 9/10
FR2898329
A1
UNITE COMPLETE NAVIGANTE MODULAIRE ET REDUCTIBLE
20,070,914
Description L'invention concerne d'une manière générale une technique de fabrication, d'armement et de conditionnement de transport, notamment, mais non exclusivement, de véhicules aquatiques de tous types et/ou "d'unités complète navigantes" se mouvant au moyen de rames, de voiles ou de moteurs, avec le matériel d'armement. L'invention concerne plus particulièrement les "unités navigantes classiques" et/ou bateaux dont les formes et/ou le volume global posent des problèmes d'encombrement durant certaines de leurs phases de fabrication, de livraison, de transport, de stockage, d'appontage et/ou de mouiilage. L'invention contribue à dominer ces handicaps en faisant varier à la baisse la surface de la projection au sol de la figure de l'unité ainsi fabriquée et/ou le volume global de celle-ci, dans les cas précis d'exploitations ci-dessus énumérés. Avec l'invention, qui a recours à une solution modulaire spécifique, l'exploitation d'un volume global donné est optimisé en vue d'améliorer le rendement de remplissage des lieux et/ou le volume d'accueil réservé au produit, dans les phases de fabrication, de livraison, de transport, de stockage, d'appontage et/ou mouillage d'une ou plusieurs "unités navigantes" et/ou de bateaux. L'une des principales caractéristiques de l'invention est de permettre à un fabricant de produire des "unités navigantes" et/ou bateaux modulaires dont on fera varier les dimensions d'encombrement, pour qu'ils puissent répondre simultanément aux normes de fabrication des matériels nautiques, alors que, par ailleurs, et après avoir fait en sorte que le poids soit contenu dans des limites préétablies, il soit possible d'atteindre des objectifs d'encombrement (et de poids), tels que ceux réglementés par le code de la route, pour le transport routier. Et en même temps, pour se plier et/ou s'adapter à l'offre en matière de place dans les ports, dans le transport ferroviaire, aérien ou naval. Sans oublier de mentionner l'économie d'espace que l'on peut réaliser sur les chaînes de montage. L'une des principales préoccupations de ce domaine technique, est de produire des "unités navigantes" avec des solutions techniques de production qui réduisent les coûts, en particulier, dans les phases de vie précitées du produit. L'invention permet d'améliorer le rendement industriel et/ou la compétitivité commerciale des "unités navigantes" et/ou bateaux produits et mis sur le marché, sans nuire à leurs qualités et performances dans la phase d'utilisation, comme unité navigante caractérisée à proprement dite. A titre d'exemple non limitatif, en appliquant cette invention à un bateau à moteur de neuf mètres, celui-ci n'occupera, avec l'application de l'invention, pas plus d'espace (surface et/ou volume) dans les phases de vie précitées que n'en nécessiterait un bateau conventionnel d'environ sept mètres et cinquante centimètres. On connaît déjà des unités navigantes et/ou bateaux à voiles ou à moteurs composées d'éléments assemblables qui ont été conçus ainsi pour faciliter leur manutention. Pour y parvenir, l'une des méthodes connues est de juxtaposer des éléments modulaires répétitifs ou non, comme c'est le cas de certaines barges ou ponts flottants, ou de solidariser les différentes coques d'un multicoque aux moyens de bras. Dans ces solutions, le concepteur a privilégié la fonction de transportabilité en privant le bateau, après démontage des modules, de toute opérationnalité de sa fonction navigante, jusqu'au suivant remontage intégral du dit multicoque. On trouve aussi des bateaux démontables, repliables ou transformables en remorque et/ou en caravane. En général ces produits font de sérieuses concessions à l'esthétique et/ou aux qualités de navigabilité. Le but recherché étant dans ces cas, de donner aux parties démontables du bateau une deuxième fonction sans rapport directe avec les objectifs que nous nous sommes fixés, ici, dans l'invention. On connaît les semi-rigides dégondables et démontables qui, à eux seuls forment une catégorie d'embarcation précise et qui se différencie très clairement du produit découlant de l'exploitation industrielle de l'invention, qui est et reste un moyen de produire une unité navigante à coque rigide. "ç On connaît également l'utilisation des "flaps" qui modifient l'efficacité d'une carène, mais ceux-ci sont à considérer comme des accessoires facultatifs, dont la posture et du ressort d'un choix optionnel, de la part d'un client, et non du dessin original de l'unité. D'autre part, une "unité complète navigante" bénéficiant de l'invention pourrait, elle aussi, 30 en être dotée en plus et sans contre-indication. Sur les lignes de montage actuelles, on travaille avec des coques ouvertes, séparées de leurs ponts respectifs, ce qui est une forme de modularité ; mais cette fonction de dissociation de sous-ensembles n'est pas conservée dans le bateau livré au client et elle 35 n'a pas non plus générée de gain d'espace sur les chaînes de montage, comme le fait l'invention ici exposée. L'invention vise à créer une nouvelle catégorie de véhicules aquatiques, que nous définissons par les termes "d'unité complète navigante" caractérisées par les particularismes décrits ci-après. L'invention vise à faire varier, dans le sens de les réduire, les dimensions extérieures 5 d'une "unité navigante classique" (1) sans pour autant altérer ni sa flottabilité, ni enfreindre les normes de sécurité propres aux matériels nautiques. L'invention permet ainsi temporairement, d'obtenir un gain d'espace, durant certaines phases de fabrication, de transport, de stockage, d'appontage et de mouillage. Cette unité navigante aux dimensions réduites prend le nom "d'unité centrale navigante" (2). 10 Avec l'invention, on peut aussi retrouver la forme originale, lorsque l'on veut revenir à la phase de capacité de navigation optimale, en ayant pour conséquence associée un accroissement de l'efficacité de "l'unité navigante" ainsi configurée et/ou de son confort. La configuration "l'unit' navigante complète" (équipée des "adjonctions") autorise, par exemple, une conduite sportive et/ou la possibilité de naviguer par mer agitée et/ou forte 15 dans des conditions plus confortables et encore plus sûres. L'invention vise à ajouter, à une "unité navigante" d'apparence classique, des qualités de mobilisation facilitée, avant la mise à l'eau et/ou dans certains cas d'utilisation sur l'eau (en bassin ou au mouillage). 20 Les caractéristiques de la coque et l'esthétique de "l'unité complète navigante" peuvent être définies, par un architecte naval, préalablement à la décision d'appliquer l'invention à l'embarcation, car la mise en oeuvre de celle-ci, si l'on en fait le choix, ne doit pas dénaturer la forme de "l'unité navigante" idéalisée, pour un type d'utilisation spécifique définie dans le cahier des charges imposées du fabriquant, puisqu'elle peut reprendre dans son intégralité 25 le dessin et les formes de la version classique qui serait fabriquée sans l'invention. La définition de base de l'invention est celle de considérer qu'une "unité navigante classique" (1) et/ou un bateau à voiles ou à moteurs peut être divisé en plusieurs sous-ensembles d'éléments distincts adjoignables (2, 3, 4, 5, 6) ayant chacun des fonctions et/ou 30 de qualités autonomes, qui peuvent être isolées les unes des autres ou recollées les unes aux autres si on en fait le choix et selon les besoins à un moment précis. Par conséquence cette "unité classique navigante", devenue "unité complète navigante" après application de l'invention, pourra être armée ou désarmée à volonté, pour autant qu'elle soit équipée des mécanismes de positionnements et de liaisons inter sous-ensembles adéquats (7, 8, 9,10), 35 et qui font parties de l'invention. Les quatre fixations distinctes utilisées (7, 8, 9,10), dans l'armement des "adjonctions" à "l'unité centrale navigante' (1), répondent dans tous les cas aux impératifs suivants : 1. Elles assurent un positionnement précis des éléments entre eux. 2. Elles sont dessinées avec l'impératif de ne pas risquer de générer des voies d'eau. 3. Elles assurent les alignements des surfaces tangentes. 4. Après quoi elles assurent l'immobilisation des "adjonctions". 5. Enfin, elles sécurisent les pièces dans leur position finale d'exploitation. 6. En plus, les deux fixations inférieures (8) et (10) ont une caractéristique additionnelle, qui est de disposer d'une tête chercheuse permettant leur utilisation en aveugle . L'invention vise à proposer une solution technique industrialisable et commercialisable, pour mettre en pratique l'application de cette mise en oeuvre de base. On parlera dès lors, "d'Imité complète navigante" (fig. 3 et 4) lorsque l'on voudra parler du véhicule aquatique et/ou d'un bateau armé et résultant par conséquent de la somme de tous ses sous-ensembles réunis entre eux et solidarisés (2+3+4+5+6). On parlera "d'unité centrale navigante" (2) lorsque l'on voudra parler du noyau central porteur autonome privé et/ou séparé des autres sous-ensembles compris dans "l'unité complète navigante". La mise en oeuvre de l'invention débute et repose sur les résultats d'une double analyse : celle du cahier des charges de la coque et/ou de "l'unité navigante classique" (1) telle qu'elle a été imaginée idéalement, par l'architecte naval, pour sa fonction navigante optimisée à laquelle on ajoute celle du cahier des charges spécifiques établi en fonction des objectifs à atteindre avec l'application de l'invention dans le produit final. Dans cette analyse or classera les parties et les fonctions identifiables de "l'unité navigante classique" vue dans sa totalité en trois groupes : 1. Les éléments et fonctions devant faire partie de "l'unité centrale navigante", comme le sont par principe, fa partie immergée de la carène, la cale moteur avec celui-ci ou ceux-ci, les réservoirs, le poste de pilotage, les cabines, les équipements de sécurité par exemple...Enfin tout ce qui permet à cette unité de répondre aux normes nautiques de base et de naviguer. 2. Les possibles "adjonctions" hydrodynamiques et/ou aérodynamiques, comme le sont les parties de l'étrave profilée située au-dessus de la ligne de flottaison, les parties latérales de la coque situées au-dessus de la ligne de flottaison (murailles) et qui forment les déflecteurs hydrodynamiques latéraux chargés de canaliser les vagues et/ou les embruns, en cas d'utilisation en mer forte ou de pilotage sportif etc. 3. Les possibles "adjonctions" esthétiques et/ou de confort qui sont les parties et les formes non indispensables à la marche de "l'unité centrale navigante" où l'on peut sélectionner par exemple tout ou partie des passavants, partie des balcons contiguës aux passavants, certaines protections et certains accessoires facultatifs. Dans le cas ou les résultats de l'analyse sont positifs, c'est à dire que l'on voit qu'ils permettent d'atteindre les objectifs, les avantages et les gains escomptés, on décide alors de rendre dissociables de "l'unité centrale navigante" définie ci-dessus, ces éléments que l'on a classés dans les deux groupes de parties et/ou fonctions adjoignables. Pour ce faire, on cherche à opérer des regroupements d'éléments contiguës et de fonctions associées, de telle manière que l'on puisse créer, par exemple, un sous- ensemble que l'on appellera sous-ensemble proue adjoignable (3) qui serait composé entre autre : d'un nez de coque (15), d'un nez de pont (18), d'une protection avant (17), d'un coffre avant (16) (coqueron) .. Pour cette étape, il n'y a pas de règle prédéfinie à appliquer ; elle fait appel à la créativité et au savoir faire des ingénieurs en charge du projet. L'invention est alors mise en oeuvre avec, pour caractéristique remarquable principale, que la partie immergée de la coque (carène) soit sensiblement la même sur "l'unité centrale navigante" que sur "l'unité complète navigante". Dans l'exemple non limitatif exposé ici, 95% de la première carène immergée se retrouve dans la seconde. L'objectif étant que "l'unité centrale navigante" (2) puisse être autonome, stable et exploitable sur des plans d'eau calmes (bassin, calanque, estuaire etc.) en toute sécurité et qu'elle ne soit pénalisée et pénalisante qu'en matière de confort de navigation et/ou de vie à bord. Afin de faciliter la lecture du texte, vous trouverez ci-après et en préambule, la présentation des 10 planches de dessins qui l'accompagnent, avec un commentaire justifiant leur présence ici : Page 1/10: Les figures 1 et 2 sont des vues générales, en perspective, de "l'unité 30 navigante classique" de référence (1) donnée à titre d'exemple non limitatif (unité fabriquée sans application de l'invention) Page 2/10: Les figures 3 et 4 sont des vues générales, en perspective, de "l'unité complète navigante". (Il n'y a pas de numéro correspondant à ces termes, parce que cette 35 appellation définit un ensemble de sous-ensembles, de pièces et d'éléments). Elle est réalisée selon la technique de l'invention et de ce fait est composée d'une "unité centrale navigante" (2) porteuse et dans le cas présent, de quatre "adjonctions" identifiées par les n (3, 4, 5 et 6). Des lignes de joints sont visibles (31) sur ces figures alors qu'il n'y en avait pas sur les figures 1 et 2. Page 3/10: La figure 5 est l'éclaté en perspective de la figure 3. On y voit "l'unité centrale navigante" (2) entourée, dans cet exemple, des quatre "adjonctions" : "L'adjonction d'étrave" ou proue/nez (3), "l'adjonction bâbord" ou "bouclier bâbord" (4), "l'adjonction tribord" ou "bouclier tribord" (5), "l'adjonction d'arceau arrière" (6). Sur cette figure, on voit également les positions des quatre types de fixations utilisées pour l'assemblage et la solidarisation des parties entre elles : (7, 8, 9 et 10). Page 4/10: La figure 6 est un profil de "l'unité de transport routier" cité en exemple, mais non limitatif Cette dernière est composée d'une "unité centrale navigante" (2) chargée sur une remorque (11) et surmontée des "adjonctions" de proue (3), bâbord (4), et tribord (5). L'arceau (6) reste monté, car il sert à recevoir les autres "adjonctions" et à les sécuriser en position démontée durant les phase de transports et de stockage. La figure 7 est la vue en plan de "l'unité de transport routier" présentée figure 6 où l'on peut voir que le chargement est très compacte et en particulier, que sa largeur ici est contenue à l'intérieur de la cote de 2500 mm (12). Page 5/10: La figure 8 est une vue en plan de "l'unité complète navigante" (2, 3, 4, 5 et 6) dont la projection au sol est inscrite dans le rectangle dessiné (12). Ce rectangle est celui de référence pour évaluer le gain d'encombrement réalisé grâce à l'utilisation de l'invention. La figure 9 est une vue en plan de "l'unité centrale navigante" (2) dont la projection au sol est inscrite dans un second rectangle dessiné (13). Il indique les nouvelles limites obtenues après utilisation de l'invention. Page 6/10 : Les figures 10 et 11 sont les profils comparés : celui de "l'unité complète navigante" (2, 3, 4, 5 et 6) et celui de "l'unité centrale navigante" seule (2). A noter que la ligne de flottaison (14) est à la même hauteur sur les deux figures. En effet, même si le dessin ne les montre pas, on suppose que les pièces adjoignables sont rangées à bord, comme durant le transport donc que le poids est resté le même, tout comme la partie mouillée de la carène. Lors de la mise à l'eau, les adjonctions (3, 4 et 5) sont sur le pont et leur mise en place est sensée pouvoir se faire depuis celui-ci. Figure 11, on notera ici, que la moitié des points de fixations sont visibles (7 et 8). Page 7/10: Les figures 12 et 13 montrent un comparatif des vues de face de "l'unité complète navigante" (2, 3, 4, 5 et 6) et celle de "l'unité centrale navigante" seule (2). On constate très clairement que le gain d'encombrement est ici particulièrement important alors que le cockpit et les autres espaces de vie restent pratiquement inchangés. La partie mouillée de la carène est; là aussi, pratiquement identique, comme en témoigne la ligne de flottaison (14). Figure 13, certains points de fixation des adjonctions sont visibles (7 et 8). Page 8/10: La figure 14 montre un exemple simplifié de l'analyse qui est faite lorsque l'on crée un sous-ensemble destiné à définir les caractéristiques d'une future "adjonction". Dans ce cas il s'agit d'une proue à caractère sportive (3). Certains de ces éléments sont des parties spécifiques qui sont détachées de pièces traditionnellement monoblocs, comme le sont : la coque, le pont, le plancher moulé etc. Le sous-ensemble (3) contient entre autres et principalement : une partie de la coque (15), une partie du plancher (16), une partie du pont (18), une partie de la protection périphérique (17), une partie de l'habillage antidérapant (19), une partie du balcon extérieur (20) ; mais aussi des éléments spécifiques à cette portion de l'unité comme : le couvercle de coffre (21) ou d'autres accessoires (22). La figure 15 montre "l'adjonction de nez de proue" (3) résultante de l'assemblage des composants du sous-ensemble décrit figure 14. Dans cet exemple, "l'adjonction" sera fixée à "l'unité centrale navigante" (2) porteuse au moyen de quatre points de fixation : deux de type (9), et deux de type (1O). Page 9/10 Les figures 16 et 17 montrent à titre d'exemple non limitatif, un mécanisme d'assemblage "des adjonctions" (3, 4 et 5) dite aussi (28), à "l'unité centrale navigante" (2) dite aussi (27). Les numéros (27) et (28) indiquent que dans ces deux figures on à dessiné des pièces symboliques/types, à l'endroit d'une coupe d'une quelconque partie d'une juxtaposition des éléments composants "l'unité complète navigante". Le n (27) est un exemple de coupe d'une "adjonction type" et le n (28) est un exemple de coupe type d'une partie extraite d'une "unité centrale navigante". On notera aussi, dans ces figures la représentation d'un câble guide (23) qui comme son nom l'indique sert à guider le doigt de la fixation (10) vers son réceptacle situé dans la fixation (8). Cet élément permet de mettre en place les adjonctions en aveugle depuis le pont central. Les numéros (25, 26 et 29) désignent les mouvements à exécuter pour réussir la mise en place des adjonctions le long de "l'unité centrale navigante". Page 10/10: La figure 18 montre comment l'installation d'une potence (30) érigée temporairement sur le pont avant de "l'unité centrale navigante", va permettre de prendre appui pour manipuler et positionner les adjonctions pour les installer soit en position de navigation, soit en position de stockage. On appellera cette étape : l'armement. L'arceau (6) a la même `onction sur le pont arrière ; à noter que dans cet exemple, il ne sera pas démonté après les opérations d'armement ou de désarmement. Dans la mise en oeuvre de l'invention décrite ci-après, on utilisera les données de l'exemple suivant "L'unité complète navigante" a une silhouette et des formes comparables à celle d'un bateau conventionnel, dit classique, auquel l'architecte naval, aura préalablement donné des caractéristiques de profil hydrodynamique et aérodynamique adaptées à l'usage pour lequel il a été destiné (1). Dans notre exemple, le marché visé est celui d'une clientèle exclusive qui recherche des sensations sportives en naviguant sur grands lacs et/ou en pleine mer. Dans cet exemple d'application non limitatif, les avantages recherchés sont : - De pouvoir mobiliser par la route et sans avoir recours à un convoi exceptionnel l'unité navigante à moteur la plus grande possible, dans les limites d'un poids total de 3 500 kg (unité navigante motorisée et remorque). - De permettre son mouillage dans des places de port réservées aux bateaux d'une 15 taille maximale de huit mètres de long par trois mètres de large. - De pouvoir assurer son armement à sec ou sur l'eau depuis le pont central, selon les besoins ou la disponibilité. -D'économiser au moins 20% de surface du rectangle circonscrit à la projection au sol des contours extérieurs de l'unité complète navigante en comparaison au rectangle 20 circonscrit à la projection de l'unité en configuration ligne de production, de stockage et d'expédition ferroviaire ou maritime. Cette liste d'objectifs, ici définie, n'est pas applicable à toutes les mises en oeuvre. Si pour un fabriquant, un seul critère justifie l'utilisation de l'invention, qu'il s'agisse de 25 répondre à des obligations différentes ou additionnelles ou même s'il s'agit d'un critère de mode, la situation est la même dans la mesure où la conclusion de l'analyse débouche sur la décision d'appliquer l'invention au produit. Un des bénéfices secondaires qui est visé dans la mise en oeuvre de l'invention, est 30 d'armer ou désarmer "l'unité complète navigante" par de simples opérateurs avertis (marins amateurs) sans avoir besoin de faire appel à des hommes du métier. Dans certains cas spécifiques, comme celui de l'exemple utilisé ici, on vise, en plus, l'objectif de permettre à l'utilisateur lui-même de réaliser la mise à l'eau et/ou assurer le transport en attelage, derrière un véhicule particulier de type V L. 35 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels, "l'unité complète navigante" présentée peut être réalisée en un quelconque matériau composite, couramment employé dans ce domaine, ou toute autre type de construction appropriée, 5 permettant de répondre aux objectifs de fiabilité et de poids total. Les opérations et moyens nécessaires à la construction de "l'unité complète navigante" étant connus de l'homme du métier, ils ne seront pas exposés plus en détails ici. Seuls les éléments constituant l'invention soit, ceux qui concernent "l'unité centrale 10 navigante"porteuse et "ces adjonctions", sont détaillées ci-dessous. Au delà de cet exemple, comme nous l'avons vu antérieurement ; qu'if s'agisse d'unité à moteur, à voiles ou à rames, la composition d'une "l'unité complète navigante" est la suivante. 15 Elle est composée de trois types d'éléments : 1. "L'unité centrale navigante" porteuse qui est une et indivisible (2) 2. Les composantes hydrodynamiques et/ou aérodynamiques dont la nature précise et le nombre ne sont pas limites. 3. Les composantes de confort et/ou d'esthétique dont la nature et le nombre ne sont 20 pas limités. 1. "La coque centrale navigante" : Elle reprend en quasi totalité la même carène et la même ligne de flottaison que celle de "l'unité complète navigante" (fig. 3 et 4). Elle est autonome et offre toutes les garanties 25 de stabilité et de navigabilité d'un bateau conventionnel, puisque c'est elle qui est pourvue de la mécanique, des commandes de navigation et des équipements de sécurité etc. 2. Les composantes hydrodynamiques et/ aérodynamiques adjoignables : Ce sont des parties dont on équipera l'unité centrale, pour la rendre plus performante 30 sur le plan hydrodynamique, aérodynamique et/ou plus sûre en utilisations extrêmes (grande vitesse, virages ou mer forte). Sur le modèle présenté ici, elles sont au nombre, non restrictif, de trois : • Le nez de coque profilé (15). Il est destiné à optimiser la pénétration de la coque dans les vagues et les embruns par gros temps ou en utilisation sportive. 35 • Le déflecteur de coque bâbord, qui en certains cas, et selon sa forme, améliorera le guidage de la coque, mais aussi assurera une meilleure protection du pont et de la cabine aux embruns. • Le déflecteur de coque tribord, qui a les mêmes fonctions que le précédant pour le second bord de l'unité complète navigante. 3. Les composantes de confort et/ou d'esthétique adjoignables : Ce sont des éléments qui apportent avant tout le style propre à l'esprit recherché par le fabricant et dont on équipera l'unité centrale pour la rendre plus agréable à vivre ou plus pratique, en particulier lors des manoeuvres et/ou des déplacements sur le pont (passavants, mains- courantes et éléments de balcons). Sur le modèle présenté ici, elles sont au nombre de quatre, qui pour certaines feront bloc ultérieurement avec l'une ou l'autre des composantes hydrodynamiques précitées. • Le nez de pont (18), juxtaposé au nez de coque, qui reçoit une partie du balcon avant et donne acc{gis à un coffre de proue (coqueron). • Les deux passavants bâbord et tribord, qui reçoivent chacun une partie des balcons extérieurs et sont solidaires de leurs déflecteurs hydrodynamiques respectifs. • L'arceau arrière (6) a pour fonction, dans notre exemple, d'être un point d'appui lors des phases d'armement et de désarmement des extensions périphériques, dites "adjonctions": Egaement, cet élément sera utilisé pour fixer et sécuriser les "adjonctions" mobiles dans les phases de stockage et/ou du transport. Pour dessiner puis fabriquer "l'unité centrale navigante" (2), il faut suivre un cahier des charges contenant les éléments caractérisants retenus dans l'analyse initiale comme devant être inclus dans cet élément, parmi lesquels on trouve la liste des contraintes supplémentaires acceptées. Celle-là même qui a justifiée le choix d'appliquer l'invention. En tenant compte de tous ces éléments on détermine les formes d'une nouvelle coque et d'un nouveau pont dont la surface extérieure est faite des surfaces visibles (32) conservées de la coque et du pont apparent de "l'unité navigante classique" (1) considérée comme étant la forme de référence depuis l'analyse. Celle-ci sont reliées entre elles par des surfaces de coque et de pont à part entière (33 et 34) qui, même si elles sont occultées par les éléments ajoutés lors de l'armement de "l'unité complète navigante", forment les véritables coque et pont de l'unité navigante dans les deux configurations d'exploitation. Cette nouvelle unité porteuse, qui très probablement et en général aura une silhouette plus parallélépipédique que celle qui sera visible au final après armement est l'unité stable et navigante. Les murailles bâbord et tribord de "l'unité centrale navigante" ainsi crées, seront à certains endroits des parties qui resteront toujours visibles (32) et à d'autres, elles seront masquées par les adjonctions (33 et 34) dans la phase armée. Même s'il nous parait important de remplir la condition basique qui est : que la partie immergée soit similaire dans les deux configurations d'utilisation ; ce point n'est pas rédhibitoire pour identifier ou non l'utilisation de l'invention. Quitter la notion de navigante n'est pas de nature à se différencier de l'invention. C'est au contraire se priver d'une recommandation faite dans le cadre de la qualité visée. Comme pour un bateau conçu de manière classique (1) on peut fabriquer "l'unité centrale navigante" (2) en travaillant une coque ouverte que l'on habillera d'un squelette, de planchers, de cloisons et des autres équipements prévus dans le cahier des charges et au final on coiffera le tout d'un pont central presque conventionnel. Toutefois, il faut noter sur le pont central deux nouveautés découlant de l'invention : Certaines parties de la coque centrale ou du pont central étant cachées par des adjonctions, il est facile de dissimuler derrière elles des lignes de couture de moules, donc, d'utiliser des moules à pièces multiples et par conséquent de créer des zones sans dépouilles, voir des zones en contre dépouille, sans nuire à la qualité esthétique duproduit final complet navigant. On notera sur le pont central la présence de dispositifs de manipulation, de guidage et de fixation des adjonctions contemplées dans la description de l'invention. Ce qui bien 20 évidemment, ne se trouve pas sur un pont classique. "L'unité centrale navigante" (2) étant destinée à supporter les "adjonctions" (3, 4, 5 et 6) ou à être accolée à celles-ci, elle sera dotée d'un certain nombre de points de fixation (7 et 8) résistants et adaptés aux contraintes rencontrées en utilisation intensive. Les 25 "adjonctions" quant à elles seront équipées des éléments de fixation (9 et 10). S'il est recommandé d'utiliser un minimum de trois points de fixation par pièce, leur nombre effectif fera l'objet d'une décision qui sera prise par les ingénieurs chargés des études de résistance des matériaux erg fonction du modèle traité. 30 Au minimum, les points de fixation sont de quatre types : 1. Les dispositifs de fixation inférieurs (8) qui équipent "l'unité centrale navigante" et qui pourront être dotés d'un mode et/ou d'un dispositif de guidage permettant leur utilisation en aveugle depuis le pont central. Ils ont pour fonction de positionner, de contraindre puis d'immobiliser le bas des "adjonctions" (3,4 et 5) existantes en s'accouplant à la 35 seconde partie de la fixation basse (10). 2. Les dispositifs de fixation inférieurs (10) qui équipent les différentes "adjonctions" (3,4, et 5) dans leurs parties basses. lis pourront être dotés de têtes chercheuses leurs permettant de suivre les guidages vers les parties d'accouplement correspondantes et respectives installées sur ia partie basse de "l'unité centrale navigante" (2). 3. Les dispositifs de fixation supérieurs (7) qui équipent en parties hautes les zones d'adjonction de "l'unité centrale navigante" (2) comportent, outre des éléments de guidage et positionnement, la fonction de verrouillage et/ou de goupillage des "adjonctions" (3, 4 et 5). 4. Les dispositifs de fixation supérieurs (9) qui équipent les parties hautes "adjonctions" (3,4 et 5) font face à leurs points d'accouplement correspondants (10) situés sur "l'unité centrale navigante" (2) avant d'y être introduits puis immobilisés par les verrous et/ou goupille (24). Les pièces rapportées, dites "adjonctions" (3, 4, 5 et 6) peuvent selon les besoins être armées parfaitement jointes à "l'unité centrale navigante" donnant ainsi l'illusion de ne faire qu'une avec elle, ou volontairement être dessinées, fabriquées et montées pour être fixées à distance et/ou posséder des poches et ainsi générer des circulations ou des réserves d'air ou d'eau entre les faces des pièces. En particulier, si ces dernières font partie d'une application hydrodynamique ou aérodynamique visant à donner une efficacité et ou une caractéristique supplémentaire à "l'unité complète navigante". Cette dernière possibilité exclut les solutions risquant d'ouvrir des voies d'eau au niveau de la coque de "l'unité centrale navigante" (2). Les "adjonctions" en général (3, 4 ou 5) peuvent avoir des formes très variées et/ou très libres dans la mesure où elles sont tout ou partie d'une fonction ou d'une partie d'un dessin global original qui a été subdivisé lors de la mise en forme de l'invention. Sous la forme définitive d'une seule et même "adjonction", elles peuvent également être la somme d'éléments appartenant traditionnellement à des parties distinctes d'une "unité navigante classique' , offrant ainsi de nouvelles possibilités de design. Par exemple une "adjonction latérale bâbord" (4) réunit une partie du déflecteur bâbord de la coque originelle (muraille bâbord) et aussi un morceau du passavant qui fait généralement partie intégrante du moulage ou de la construction du pont classique ; dans le cas de l'invention, ces deux parties sont réunies et peuvent ne faire qu'une seule, qui de plus, n'est pas soumise aux mêmes contraintes de résistance et de fabrication. Il en résulte que l'on peut concevoir, fabriquer et armer "l'unité centrale navigante" (2), soit d'une "adjonction" qui recrée l'illusion et la continuité de l'image traditionnelle d'un bateau classique sur lequel il y aurait un pont chapeautant une coque évasée vers le haut (ce qui est le cas de l'exemple utilisé ici figures : 3, 4, 5 ) ou armer la coque d'un nouveau type de pièces, adjoignables qui rependent à ces nouvelles contraintes, en suivant des règles de fabrication qui leurs sont propres. Ces pièces peuvent alors prendre le nom de "boucliers adjoignables" (28) à une "unité centrale navigante" (2). L'invention, de par les innovations techniques qu'elle porte en elle, est susceptible de générer une évolution notable du design des "unités navigantes classiques" qui seraient remplacées par des "unités complètes navigantes" sur lesquelles on mettra en oeuvre un design de nouvelle génération, que se soit dans les applications à des voiliers, des bateaux à moteur ou d'autres types d'unités. L'une des caractéristiques secondaires de l'invention est que l'armement des adjonctions puisse se faire soit, lorsque l'unité étant reposée sur une remorque ou sur un ber, avant sa mise à l'eau, soit depuis le pont de "l'unité centrale navigante" (2) après la mise à l'eau ou encore, depuis un ponton. Pour répondre à cette contrainte qui reste facultative, les ingénieurs devront contenir le volume et le poids des "adjonctions" dans des limites raisonnables, en divisant en deux ou plus une adjonction Initialement imaginée en une seule pièce si on se rendait compte qu'elle est trop volumineuse, pour être manoeuvrée en toute sécurité. Par exemple les adjonctions (4) et (5) pourraient être transformées en (4'+ 4") et (5'4- 5"). Rappelons que dans la définition de l'invention, le nombre d'adjonctions n'est pas limité. A partir de là, nous avons d'une part une "unité centrale navigante" (2) et d'autre part un certain nombre "adjonctiiiions" désarmées qui, dans le meilleur des cas ont été stockées et rangées sur ou au-dessus du pont central (figures 6 et 7). L'étape suivante, est celle qui permet de réaliser l'armement de "l'unité complète navigante" (figures 3, 4, 8, 10 et 12) à sec ou sur l'eau. L'un des composants essentiel de l'invention est la présence, sur "l'unité centrale navigante" et sur les "adjonctions", des quatre dispositifs de fixations déjà cités (7, 8, 9 et 10). Les matériaux choisis pour leurs fabrication et leurs dessins particuliers pourront évoluer dans le temps, en fonction de la taille des "adjonctions" à fixer ou de l'évolution de la technique (ajustements des solutions techniques, consécutifs à la réalisation des prototypes et des préséries), voir du coût consenti par le fabriquant et/ou le client (voir des conditions particulières d'économie d'échelle). On peut imaginer depuis des systèmes mécaniques simples, comme celui exposé dans l'exemple présenté ici, jusqu'à des solutions assistées hydrauliquement, électriquement ou électroniquement. La réponse technique de base est la même, puisqu'il s'agit avant tout de fixer les éléments entre eux, et ce, avec un maximum de sécurité,de rigidité et de fiabilité. Sur les figures 16 et 17 est présenté à titre d'exemple mon limitatif une solution mécanique assistée par un câble guide, mais il est permis de penser, par exemple, à un guidage électronique qui serait une solution inscrite logiquement dans l'évolution rapide des techniques mises à disposition des fabricants sur le marché mondial. La solution type proposée, à titre d'exemple non limitatif, est composée d'une première partie de fixation (10) pourvue d'un doigt inférieur auto centreur creux qui est un des éléments de la tête chercheuse et qui vient s'encastrer dans le réceptacle qui lui correspond situé sur la deuxième partie de fixation (8). Pour le guidage en aveugle, le câble (23) est fixé au fond du réceptacle de la fixation (8) et se déroule en direction du doigt creux de la fixation (10) passant à travers celui-ci. Le dit câble (23) ressort de la fixation (10) côté corps de la pièce adjoignable, puis traverse cette dernière pour en ressortir à un endroit qui sera choisi par les ingénieurs et qui sera propice à sa préhension par un opérateur exécutant l'armement depuis le pont central. Durant la manoeuvre de rapprochement des deux parties des fixations (25), le doigt de la fixation (10) coulisse le long du câble (23) lorsque l'opérateur positionne l'adjonction et ramène à lui la longueur de câble libéré au fur et à mesure de l'approche, jusqu'à ce que, en bout de course, le doigt de la pièce (10) se retrouve amené au fond de son réceptacle dans la fixation (8). Vient ensuite la deuxième étape du processus de fixation. Après que "l'adjonction" soit positionnée dans les centreurs de la partie basse d'une "adjonction" par l'emboîtement des fixations (8 et 10) cette dernière qui n'est pas encore accolée à la paroi extérieure de "l'unité centrale navigante", est alors ramenée vers elle, permettant éventuellement l'écrasement d'un joint d'étanchéité qui serait situé entre les faces des deux parties (facultatif). En fin de course, l'anneau saillant de la fixation supérieure (9) se retrouve enclenché en correspondance et en alignement avec le fourreau de la goupille (24) dans la fixation (7). A ce point de l'armement où les fixations (9 et 7) sont idéalement positionnées, l'opérateur peut alors goupiller les deux types de fixations supérieures entre elles et garantir une accroche sécurisée de "l'adjonction" (3, 4, 5) à "l'unité centrale navigante" (2). Cette opération d'armement se fait alors, pièce après pièce jusqu'à obtenir une "unité complète navigante" telle qu'elle est présentée figures 3 et 4. Remarque : L'épaisseur minimum d'une "adjonction" est déterminée par la capacité des ingénieurs à réaliser des fixations (9 et 10) plus ou moins miniaturisées. De fait, le corps de ces fixations étant, en principe, monté à l'intérieur du volume de la "pièce d'adjonction" pour ne pas gêner ni nuire à l'efficacité et garantir une excellente présentation, c'est par conséquence le volume de ces fixations qui déterminera la cote minimum. De même, l'épaisseur minimum des flancs de "l'unité centrale navigante" est déterminée par la capacité des ingénieurs à réaliser des fixations (7 et 8) plus ou moins miniaturisées. Il est bien entendu, possible de réaliser des variantes de formes "d'unités complètes navigantes", sans pour autant sortir du cadre de l'invention. L'invention étant avant tout la technique de fabrication "d'unités complètes navigantes" qui seront armées et désarmées à volonté. Les motifs pour lesquels un fabriquant choisira d'exploiter l'invention peuvent varier à l'infini. initialement et à priori, l'invention est plutôt destinée à produire des "unités complètes navigantes" comprises entre 7 et 10 mètres de long pour un maître bau compris entre 2,5 et 3,5 mètres, avec pour premier objectif de faciliter les transports par la route sur des remorques classiques. Si par exemple un fabricant le juge bénéfique pour son entreprise, il peut appliquer l'invention à une unité beaucoup plus grande, avec pour premier objectif de réduire l'encombrement des unités sur ses chaînes de montage. Pour un autre fabriquant l'objectif sera de rendre plus maniable l'attelage non plus aux limites des règlements sinon en deçà, en mettant en avant des arguments de confort d'utilisation. Une autre application de l'invention est de l'exploiter pour réaliser des économies d'échelle en fabriquant une seule `"unité centrale navigante" pour obtenir après armement, non une "unité complète navigante" unique, mais un choix entre deux produits (ou plus) ayant des caractéristiques de marché différentes. Par exemple, que par le truchement de jeux d'adjonctions spécifiques qui répondraient aux mêmes caractéristiques de juxtapositions et de fixations, il soit possible d'armer différentes formules "d'unités complètes navigantes" autour "d'unités centrales navigantes" standardisées. Une "unité centrale navigante" d'un type défini pourrait alors, donner vie à une "unité complète navigante" à usage sportif ou à une autre, dans un style pêche promenade ou toute autre application imaginable... L'inverse est également viable, Un fabricant peut choisir pour diversifier son offre, de disposer dans son catalogue, non plus d'une, mais de deux ou plus alternatives "d'unités centrales navigantes" prédéfinies (avec cabine, sans cabine, ouvertes ou fermées, typées pêche, etc.) compatibles avec des jeux d'adjonctions caractéristiques comme celles décrites au paragraphe antérieur. Remarque : On notera, en particulier, que l'unité décrite en exemple, avec l'appui des dessins ci-joint, est destinée à être motorisée par un ou deux moteurs embarqués. On comprendra néanmoins, que l'invention peut être mise en oeuvre sur d'autres types de bateau, par exemple sur les voiliers à propulsion vélique ou encore sur les bateaux à rames. Dans l'exemple qui est utilisé pour accompagner la description ci-dessus, il n'y a pas "d'adjonction de poupe" ou de partie arrière. La raison est que, comme il s'agit, ici, d'un bateau à moteur embarqué, qui est en principe équipé d'un ou deux Z-drive qui ne peuvent pas être désarmés par un marin amateur, dans ce cas particulier, au cour, de l'analyse initiale il a été décidé de ne pas chercher à faire "d'adjonction de poupe". Il en aurait été tout autrement s'il s'était agit d'un voilier ou d'un bateau à moteur extérieur. Dans ces deux cas, il aurait été possible d'envisager la création "d'adjonctions de poupe" pour des parties situées en arrière du tableau moteur. De fait, les caractéristiques techniques de l'invention ne sont pas limitées aux modes de réalisation décrits, par exemple les adjonctions peuvent être plus ou moins nombreuses, 15 plus ou moins grandes, de formes variées. Toutes les figures illustrent, à cet égard, seulement le mode préféré de réalisation de l'unité complète navigante selon l'invention. En l'absence d'études appliquées à d'autres types d'unités, comme par exemple à un voilier, il n'y a pas de figure de ce type 20 d'application dans ce document. 25 30 35
Solution technique pour la fabrication de véhicules aquatiques, de bateaux et/ou d'unités navigantes (Fig.5), modulaires, afin qu'ils soient réductibles dans certaines phases d'utilisation. L'invention concerne un dispositif global et la mise en oeuvre technique de solutions industrialisables qui permettent de réduire l'encombrement d'une "unité navigante classique" en la transformant en un nouveau produit de type rigide, nommé "unité complète navigante" qui est la résultante de l'addition d'un certain nombre "d'adjonctions" hydrodynamiques, aérodynamiques et/ou de confort ( 3, 4, 5 et 6 ), clairement définies dans l'invention, fixées par des dispositifs mécaniques spécifiques ( 7, 8, 9 et 10 ), autour et à une "unité centrale navigante" (2) porteuse et autonome définie et identifiée.Le dispositif, selon l'invention est destiné à être exploité industriellement par les fabricants sur toutes les catégories d'unités navigantes de type rigide. Il ne remet pas en cause les qualités et les critères d'efficacité de l'unité complète, en navigation extrême.
Revendications 1. Véhicule aquatique et/ou une "unité complète navigante" modulaire et réductible, caractérisée par le fait que sous l'aspect extérieur d'une "unité navigante classique" (1) elle est, dans les faits, fabriquée sous la forme d'un ensemble composé d'une "unité centrale navigante" (2) porteuse, qui est complétée par un certain nombre de "modules adjoignables" ou "adjonctions" (3, 4, 5 et 6). 2. "unité complète navigante", selon la 1, caractérisée par le fait que "l'unité centrale navigante" (2) et "les adjonctions" (3, 4, 5 et 6) sont dotées de fixations interconnectables (7, 8, 9, 10) permettant, après positionnement de tous les sous-ensembles de solidariser l'ensemble pour constituer un tout homogène et rigide. 3. "unité complète navigante", selon les 1 et 2, caractérisée par le fait que les "adjonctions" sont pour être stable, armées et désarmées à "l'unité centrale navigante", chacune au moyen d'au moins trois fixations mécaniques (7, 8, 9 et 10) simples à opérer. 4. "unité complète navigante", selon les 1, 2 et 3, caractérisée par le fait que son "unité centrale navigante" (2) qui est fabriquée avec toutes les caractéristiques techniques d'un véhicule aquatique et/ou d'une "unité navigante classique" (1) est en plus équipée d'autant de groupes d'au moins trois parties de fixation (7 et 8) qu'il y a d'adjonctions à installer à son pourtour. 5. "unité centrale navigante" faisant partie de "l'unité complète navigante" selon les 1, 2, 3 et 4, caractérisée par un volume d'encombrement inférieur à celui de "l'unité complète navigante" et/ou de "unité navigante classique" (1) de référence. L'encombrement de la première est contenu dans l'encombrement de la seconde. 6. "module adjoignable" ou "adjonction" faisant partie de "l'unité complète navigante", selon les 1, 2, 3, 4 et 5, caractérisées par une solution technique de fabrication qui consiste à produire sous la forme d'une seule pièce adjoignable des éléments provenant du pont et des éléments de coque traditionnel. 7. "modules adjoignables ou adjonctions" faisant partie de "l'unité complète navigante", selon les 1, 2, 3, 4, 5 et 6, caractérisées par le fait que leurs caractéristiques techniques sont spécifiques et différentes d'une adjonction à l'autre. Que, fabriqués en conséquence, la somme de celles-ci ajoutée au dessin de "l'unité centralenavigante" donne l'apparence de "l'unité complète navigante", voire d'une "unité classique de référence" (1). 8. Les fixations inter pièces, faisant partie de "l'unité complète navigante" selon les 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7, caractérisées par l'utilisation de mécanismes sécurisés, qui ont pour fonction de positionner et d'immobiliser les "adjonctions" contre et autour de "l'unité centrale navigante" par le biais de doigts auto-centreurs et de leurs réceptacles pour les fixations basses. 9. Les fixations inter pièces, faisant partie de "l'unité complète navigante" selon les 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7, caractérisées par l'utilisation de mécanismes sécurisés, qui ont pour fonction de positionner et d'immobiliser les "adjonctions" contre et autour de "l'unité centrale navigante" par le biais d'anneaux qui sont positionnés en correspondance et goupillés entre eux pour les fixations hautes. 10. Les fixations inter pièces, faisant partie de "l'unité complète navigante" selon les 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9, caractérisées par des solutions techniques d'encombrement qui font que chacune d'elles est dissimulée dans l'épaisseur des "adjonctions" ou des parois de "l'unité centrale navigante" afin d'être toute intégrées au volume global de "l'unité complète navigante" armée.
B
B63
B63B
B63B 7,B63B 3
B63B 7/04,B63B 3/08
FR2893666
A3
DISPOSITIF DE COMMANDE DE SOUPAPES POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,525
La présente invention se rapporte à un moyen de commande de soupapes pour moteur à combustion interne . Plus précisément, la présente invention se rapporte à un dispositif comprenant au moins une soupape commandée par un arbre à cames présentant un axe de rotation et comportant au moins un groupe de cames qui comprend au moins une première et une seconde cames présentant respectivement, sur une partie de leur périphérie, une première et une seconde zones de came adaptées pour agir sur ladite soupape, disposées de manière adjacente et qui sont susceptibles d'être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation de l'arbre à cames. Un tel dispositif est connu notamment dans le domaine de l'industrie automobile où on souhaite optimiser les gains de consommation des moteurs. Pour cela, on a examiné des possibilités pour faire varier un étalement, une fréquence d'ouverture et une levée de soupape, l'étalement représentant une durée pendant laquelle la soupape est ouverte, c'est-à-dire pendant laquelle la soupape est décollée de son siège, et la levée de soupape représentant la longueur du chemin effectué par la soupape lors de cette ouverture. Différents systèmes sont connus de l'homme du métier, notamment des systèmes agissant sur un calage d'une loi de levée consistant à avancer ou retarder une ouverture, et donc une fermeture, d'une soupape. Ce système est communément appelé distribution à programme variable (VVT). Par ailleurs des systèmes changeant en plus l'étalement sont également connus. Ces systèmes sont appelés distribution à programme et levée de soupape variable (VVL). Il existe également des systèmes de commande de soupapes sans came, plus perfectionnés, permettant de modifier indépendamment un angle d'ouverture, de fermeture, une loi de levée et un étalement. Néanmoins ces derniers sont onéreux et complexes. US 2005/0092272 Al décrit un procédé et un dispositif d'actionnement de soupapes variable, plus précisément un système de variation de phasage de l'arbre à cames comprenant un système de détection de mauvais fonctionnement du système de commande de distribution variable permettant d'ajuster le moment d'ouverture de soupape d'entrée par rapport au moment d'ouverture de soupape d'échappement. EP 1 417 399 Bl décrit un système à bi-câmes déphasables permettant de faire varier à la fois le calage de l'arbre à came, la levée et l'étalement. Ce système permet d'avoir deux lois différentes sur les deux cames, ces cames étant une came d'ouverture de soupape et une came de fermeture de soupape agissant sur un levier de sommation qui actionne les soupapes. EP 1 318 280 décrit une came comportant un lobe particulier permettant un mécanisme d'actionnement de soupape variable. Le profil de la came inclut une partie circulaire de base continue et adjacente à une partie de came elle-même continue et adjacente à une partie à rayon fixe, le rayon de la partie de came augmentant d'une valeur approximativement égale à celui de la partie de base circulaire jusqu'à une valeur approximativement égale à celui de la partie à rayon fixe. Ces dispositifs demeurent relativement complexes et onéreux. De plus, aucun ne permet d'adapter l'étalement d'une soupape en gardant les autres caractéristiques d'ouverture de soupapes identiques. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un dispositif exempt de l'une au moins des limitations précédemment évoquées et permettant de faire varier un étalement d'une soupape sans modifier la levée de soupape ceci favorablement de manière simple et peu onéreuse. A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique précédente, est essentiellement caractérisé en ce que les première et seconde zones de came et la soupape correspondante sont adaptées pour que lesdites zones de came agissent ensemble sur cette soupape pour un entraînement en translation de celle-ci uniquement dans un sens de déplacement, et la soupape et les zones de came, lorsqu'elles sont décalées entre elles, occupent une position relative telle que l'une des zones de came prolonge l'action de l'autre zone de came sur la soupape, dans ledit sens de déplacement de celle-ci. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, il est par exemple possible de prévoir que les première et seconde cames soient directement au contact de la soupape. De cette manière, le dispositif est grandement simplifié et beaucoup moins complexe, et donc moins coûteux, qu'un dispositif conventionnel. Par ailleurs, selon un autre mode de réalisation de l'invention, les première et seconde zones de came ont ensemble un profil adapté pour obtenir une loi de levée sensiblement identique sur les zones de came décalées quel que soit le décalage angulaire entre les zones de came. Dans ce mode de réalisation, lorsqu'elles ne sont pas décalées, c'est-à-dire qu'elles sont au point neutre, les cames touchent la soupape, ou son système d'appui, en même temps. De plus, selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, il est possible que l'une au moins desdites cames dudit groupe de cames soit monobloc avec l'arbre à came. De cette manière, la dispositif est encore simplifié. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne également un procédé de variation d'une durée d'ouverture de soupapes pour un moteur à combustion interne. Ce procédé comprend au moins une étape dans laquelle/lesquelles on décale angulairement, autour d'un axe de rotation, l'une par rapport à l'autre une première et une seconde cames et on ouvre ou on ferme au moins une soupape en l'actionnant en déplacement dans un sens au moyen de zones de cames décalées, caractérisé en ce qu'on fait agir les zones de came conjointement sur la soupape pour qu'elles actionnent ensemble cette soupape uniquement dans un sens, selon un étalement qui varie en fonction de la partie angulaire relative entre les zones de came. Selon un mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, on adapte la forme, les dimensions et la position angulaire relative des première et seconde zones de came pour que lors de l'ouverture de la soupape, la levée de cette soupape soit identique sur les deux zones de came, seul l'étalement variant en fonction de ladite partie relative des zones de came. Selon un autre mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, lors de l'étape de décalage d'une première et d'une seconde cames l'une par rapport à l'autre, lesdites première et seconde zones de came sont décalées de manière à diminuer le déphasage entre les cames et l'étalement de soupape. Ainsi, le temps d'ouverture peut être diminué par rapport à une valeur standard prédéterminée. Finalement, l'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant le dispositif de commande de soupape de la présente invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - les figures lA et 1B sont une vue en perspective d'un groupe de cames comprenant une première et une seconde came en position neutre et décalée, respectivement, selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une portion d'un moteur comprenant un moyen de commande de soupape selon un mode de réalisation de la présente invention. - Les figures lA et 1B nt un groupe de cames 2, 2' selon un mode de réalisation de la présente invention. Ce groupe de cames 2, 2' est de préférence situé sur un arbre à came 1 présentant un axe de rotation la, lequel arbre à cames 1 comprend généralement plusieurs groupes de cames, identiques ou non, éloignés les uns des autres. Le groupe de came 2, 2' comprend une première came 21, 21' présentant une première zone de came 21a, 21a' et une seconde came 22, 22' présentant une seconde zone de came 22a, 22a', lesdites cames 21, 21' et 22, 22' étant respectivement adjacentes l'une par rapport à l'autre, l'une au moins des cames 21, 21' et 22, 22' dudit groupe de cames 2, 2' pouvant être monobloc avec l'arbre à came 1. Les zones de cames 21a, 21a' et 22a, 22a' sont des zones qui, lorsqu'elles sont en contact avec une soupape, un poussoir de soupape ou du même genre, sont adaptées pour actionner l'ouverture et/ou la fermeture de la soupape. Comme montré sur les figures 1A et 1B, ces zones de cames 21a, 21a' et 22a, 22a' sont susceptibles d'être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation la de l'arbre à cames 1. La figure lA montre en effet un groupe de came 2 en position neutre présentant une première zone de came 21a et la figure 1B, quant à elle, montre une seconde zone de came 22a non décalées et un groupe de came 2' présentant une première zone de came 21a' et une seconde zone de came 22a' décalées. Les première et seconde zones de came 21a, 21a' et 22a, 22a' et la soupape correspondante sont adaptées pour que les zones de came 21a, 21a' et 22a, 22a' agissent ensemble sur cette soupape pour un entraînement en translation de celle-ci uniquement dans un sens de déplacement. Ainsi, la zone de came décalée 22a' est telle qu'elle prolonge la zone de came 21a' de manière à pouvoir prolonger l'action de la première zone de came 21a' en fonction de l'angle de décalage. Plus l'angle de décalage est élevé, plus longue sera la prolongation de l'action de la première zone de came 21a', pour autant que la seconde came 22' fournit une action dans la prolongation de celle de la première came 21'. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, les première et seconde zones de came 21a, 21a' et 22a, 22a'ont ensemble un profil adapté pour obtenir une loi de levée sensiblement identique sur les zones de came décalées 21a', 22a'.quel que soit le décalage angulaire entre les zones de came 2la', 22a'. Bien que les zones de cames 21a, 21a' et 22a, 22a' puissent avoir une forme quelconque, il est préférable que les cames 21, 21' et 22, 22' soient identiques. Alternativement, il est préférable que les deux zones de cames 21a, 21a' et 22a, 22a' aient au moins la même forme ou le même profil de came. Ainsi, lorsque les deux zones de cames 21a et 22a ne sont pas décalées, c'est-à-dire qu'elles sont en position dite neutre, elles peuvent toucher la soupape ou son poussoir en même temps. La figure 2 représente une vue en coupe transversale d'une portion d'un moteur comprenant un moyen de commande de soupape selon un mode de réalisation de la présente invention. Le moyen de commande de soupape comprend une soupape 4, présentant une tige 3a terminée par un poussoir 3 et soumise au rappel d'un ressort 5 la sollicitant vers les cames concernées. Le déplacement axial de la soupape 4 est commandé par un arbre à cames 1 présentant un axe de rotation la et comportant au moins un groupe de cames 2' qui comprend au moins une première et une seconde cames 21' et 22' présentant respectivement, sur une partie de leur périphérie, une première et une seconde zones de came 21a' et 22a' adaptées pour agir sur ladite soupape 4, disposées de manière adjacente et qui sont susceptibles d'être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation la de l'arbre à cames 1. On peut voir sur la figure 2 que les première et seconde zones de came 21a' et 22a' et la soupape 4 correspondante sont adaptées pour que les zones de came 21a' et 22a' agissent ensemble sur cette soupape 4 pour un entraînement en translation de celle-ci uniquement dans un sens de déplacement, ici le sens de déplacement correspond au mouvement d'ouverture de la soupape 4 à l'encontre du ressort 5. De plus, il est représenté que la seconde zone de came 22a', lorsqu'elle est décalée, prolonge l'action de la première zone de came 21a' sur la soupape 4 dans ledit sens de déplacement de celle-ci. Les première et seconde zones de came 21a' et 22a' sont alors directement au contact de la soupape 4, plus précisément au contact de son poussoir 3. Selon ce mode de réalisation, les première et seconde cames 21' et 22' ont la même forme et la même taille, et sont donc identiques. Ainsi, lors du passage de la première à la seconde zones de came 21a' et 22a' sur la soupape 4, la loi de levée sera identique, seule la durée d'ouverture de la soupape 4 augmente. Il est à remarquer, que si les cames 21', 22' doivent pouvoir être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre, il peut être préférable, pour des questions de simplicité, que l'une des cames 21', 22'dudit groupe de cames 2' soit monobloc avec ledit arbre à came 1. Dans un tel cas, seule la came, ou les cames, faisant partie du groupe de came 2' et n'étant pas monobloc avec l'arbre à came peuvent être décalées angulairement autour de l'axe de rotation la. Le dispositif représenté dans la Figure 2 permettant une variation de la durée d'ouverture de soupapes fonctionne comme décrit plus bas. Le procédé de variation d'étalement de soupape comprend une première étape dans laquelle on décale angulairement, autour de l'axe de rotation la, au moyen d'une unité de commande, l'une parmi la première et la seconde cames 21' et 22' par rapport à l'autre et une seconde étape d'ouverture de la soupape 4 dans laquelle on actionne la soupape 4 au moyen des zones de cames décalées 21a' et 22a'. Lors de la seconde étape dans laquelle on actionne la soupape 4, les zones de came 21a' et 22a' fonctionnent donc de manière complémentaire et consécutive et permettent de varier l'étalement de soupape en fonction du décalage des dites cames 21' et 22'. C'est-à-dire, on fait agir les zones de came 21a' et 22a' conjointement sur la soupape 4 pour qu'elles actionnent ensemble cette soupape 4 uniquement dans un sens, selon un étalement qui varie en fonction de la partie angulaire relative entre les zones de came 21a' et 22a'. Plus précisément, lors de ce procédé, on adapte la forme, les dimensions et la position angulaire relative des première et seconde zones de came 21a' et 22a' pour que lors de l'ouverture de la soupape 4, la levée de cette soupape 4 soit identique sur les deux zones de came 21a' et 22a', seul l'étalement variant en fonction de ladite partie relative des zones de came 21a' et 22a'. Il est important de noter que le décalage peut se faire dans les deux sens, c'est-à-dire dans le sens d'une augmentation de l'étalement et dans le sens d'une diminution de l'étalement. Ainsi, il est possible de choisir comme position par défaut un groupe de cames présentant une première et une seconde cames déphasées au maximum. Ces cames pouvant être ensuite décalées de manière à diminuer le déphasage entre elles et l'étalement de soupape. Le moyen de décalage des came 21' et 22', non représenté, peut être l'un quelconque conventionnel capable d'effectuer un déphasage d'une came par rapport à une autre, tel qu'un système VVT par exemple
L'invention concerne un dispositif de commande de soupapes comprenant au moins une première et une seconde cames (21', 22') présentant chacune une zone de came (21a', 22a') disposées sur un arbre (1) à came de manière adjacente et qui sont susceptibles d'être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation de l'arbre à came (la).Ce dispositif est essentiellement caractérisé en ce que lesdites zones de came (21a', 22a') sont adaptées pour agir ensemble sur une soupape (4) pour un déplacement de celle-ci uniquement dans un sens, la soupape (4) et les zones de came (21a', 22a'), lorsqu'elles sont décalées entre elles, occupant une position relative telle que l'une des zones de came (22a') prolonge l'action de l'autre zone de came (22a') sur la soupape (4), dans ledit sens de déplacement de celle-ci.
1. Dispositif de commande de soupapes d'un moteur à combustion interne, ledit dispositif comprenant au moins une soupape (4) commandée par un arbre à cames (1) présentant un axe de rotation (la) et comportant au moins un groupe de cames (2, 2') qui comprend au moins une première et une seconde cames (21, 22, 21', 22') présentant respectivement, sur une partie de leur périphérie, une première et une seconde zones de came (21a, 22a, 21a', 22a') adaptées pour agir sur ladite soupape (4), disposées de manière adjacente et qui sont susceptibles d'être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation (la) de l'arbre à cames (1), lesdites première et seconde zones de came (21a, 22a, 21a', 22a') et la soupape (4) correspondante sont adaptées pour que lesdites zones de came (21a, 22a, 21a', 22a') agissent ensemble sur cette soupape (4) pour un entraînement en translation de celle- ci uniquement dans un sens de déplacement, et la soupape (4) et les zones de came (21a, 21a',22a, 22a'), lorsqu'elles sont décalées entre elles, occupent une position relative telle que l'une des zones de came (22a, 22a') prolonge l'action de l'autre zone de came (21a, 21a') sur la soupape (4)r-dans ledit sens de déplacement de celle-ci, caractérisé en ce que lesdites premières et seconde zones de came (21, 22, 21', 22') sont directement au contact de la soupape (4). 2. Dispositif de commande de soupape selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites première et seconde zones de came (21a, 22a, 21a', 22a' ) ont ensemble un profil adapté pour obtenir une loi de levée sensiblement identique sur les zones de camedécalées (21a', 22a') quel que soit le décalage angulaire entre les zones de came (2la', 22a'). 3. Dispositif de commande de soupape selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une au moins desdites cames (21, 22, 21', 22') dudit groupe de cames (2, 2') est monobloc avec l'arbre à came (1). 4. Procédé de variation d'une durée d'ouverture de soupapes pour un moteur à combustion interne, le procédé comprenant au moins une étape dans laquelle/lesquelles on décale angulairement, autour d'un axe de rotation (la), l'une par rapport à l'autre une première et une seconde cames (21', 22') et on ouvre ou on ferme au moins une soupape en l'actionnant en déplacement dans un sens au moyen de zones de cames décalées (21a', 22a'), caractérisé en ce qu'on fait agir les zones de came conjointement directement sur la soupape pour qu'elles actionnent ensemble cette soupape uniquement dans un sens, selon un étalement qui varie en fonction de la partie angulaire relative entre les zones de came. 5. Procédé de variation d'une durée d'ouverture de soupapes selon la 6, caractérisé en ce qu'on adapte la forme, les dimensions et la position angulaire relative des première et seconde zones de came pour que lors de l'ouverture de la soupape, la levée de cette soupape soit identique sur les deux zones de came, seul l'étalement variant en fonction de ladite partie relative des zones de came. 6. Procédé de variation d'une durée d'ouverture de soupapes selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que lors de l'étape de décalage d'une première et d'une seconde (21, 22, 21', 22') cames l'une par rapport à 5l'autre, lesdites première et seconde zones de came (21, 22, 21', 22') sont décalées de manière à diminuer le déphasage entre les cames (21', 22') et l'étalement de soupape. 7. Moteur à combustion interne comprenant un dispositif de commande de soupape selon l'une des 1 à 3.
F
F01
F01L
F01L 1,F01L 13
F01L 1/04,F01L 1/34,F01L 13/00
FR2902013
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN MATERIAU BIOCOMPATIBLE IMPLANTABLE A RESEAU MIXTE PSEUDO-CRISTALLIN ET MATERIAU SUSCEPTIBLE D'ETRE OBTENU PAR UN TEL PROCEDE
20,071,214
La présente invention se rapporte au domaine technique général des matériaux biocompatibles destinés à être implantés par exemple par injection sous-cutanée ou par voie chirurgicale, à l'intérieur d'un corps humain ou animal, dans un but de traitement thérapeutique et/ou esthétique. La présente invention concerne plus particulièrement un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal, ainsi qu'un matériau biocompatible implantable susceptible d'être obtenu grâce à un tel procédé, et de préférence directement obtenu par un tel procédé. L'invention concerne préférentiellement un matériau biocompatible, ainsi que son procédé de fabrication, destiné à être utilisé en chirurgie plastique et/ou réparatrice, que ce soit pour pratiquer une augmentation tissulaire (par exemple : augmentation du menton et des joues, remodelage des lèvres, correction de défauts consécutifs à une rhinoplastie) ou un comblement tissulaire (par exemple : comblement de rides, ridules et sillons susceptibles d'apparaître sur la peau, en particulier au niveau du visage). L'invention n'est cependant pas limitée à l'obtention d'un matériau utile uniquement en chirurgie esthétique, et concerne également l'obtention d'un matériau utilisable en chirurgie fonctionnelle et réparatrice, par exemple dans les domaines suivants : comblement osseux, orthodontie, neurochirurgie, chirurgie orthopédique, chirurgie urologique, ophtalmologie. B70411/FR On connaît déjà des matériaux biocompatibles destinés à être implantés au sein du corps humain pour combler un vide tissulaire ou augmenter le volume de certains tissus. On connaît en particulier des biomatériaux non biorésorbables, ou à biorésorption difficile et lente (par exemple s'étendant sur une durée supérieure à 3 ans), tels que les coraux ou les céramiques (du genre hydroxyapatite par exemple), qui sont utilisés notamment en chirurgie osseuse ou en chirurgie dentaire. De tels matériaux peuvent permettre d'obtenir un effet substantiel de comblement osseux. En revanche, ces matériaux se prêtent plus difficilement à certains traitements thérapeutiques et/ou esthétiques, et en particulier aux traitements mettant en oeuvre une injection sous-cutanée superficielle du matériau, par exemple pour le comblement de rides. En effet, du fait de leur consistance relativement dure, de tels matériaux peuvent engendrer un inconfort chez le patient, en particulier lorsque le matériau est implanté superficiellement dans des zones sensibles comme le visage. De plus, la longue durée (voire l'absence) de biodégradabilité au sein de l'organisme de ces matériaux peut constituer un facteur de crainte, fondée ou non, quant à l'évolution d'un tel implant sur le long terme au sein de l'organisme, crainte susceptible de détourner le patient de l'usage de ces matériaux pour des traitements esthétiques du genre comblement de rides. Une longue durée de biorésorption, et a fortiori une absence de résorption, nécessite de surcroît la mise en oeuvre d'études scientifiques et cliniques longues, complexes et coûteuses préalablement à la mise sur le marché du matériau, pour vérifier l'innocuité de ce dernier. Cela contribue bien évidemment à majorer le prix de revient du matériau. On connaît également des matériaux biocompatibles à biorésorption rapide dans le corps humain, comme par exemple certains polymères tels que B70411/FR l'acide hyaluronique, ou certaines substances protéiques telles que le collagène. De tels biomatériaux, du fait de leur résorption rapide dans l'organisme (qui peut s'opérer en quelques mois) ne permettent pas d'obtenir des résultats esthétiques et/ou fonctionnels véritablement satisfaisants sur une durée significative. Cela a pour conséquence, par exemple en ce qui concerne le traitement des rides par comblement, d'obliger le patient à recourir à des injections très fréquentes, avec tout l'inconfort et les risques que cela engendre. Bien évidemment, il est possible d'augmenter la durée de résorption des produits précités, et en particulier de l'acide hyaluronique, en leur faisant subir des traitements complémentaires, de réticulation par exemple. De tels traitements de réticulation peuvent cependant s'avérer complexes à mettre en oeuvre de façon répétable et fiable (ce qui majore le prix de revient de ces matériaux), et nécessiter l'utilisation de produits réticulants potentiellement toxiques. On connaît par ailleurs un ciment acrylique destiné à être injecté par voie percutanée dans un os pathologique (par exemple fracturé ou envahi par des métastases), pour consolider et renforcer mécaniquement ledit os pathologique. Ce ciment est préparé sur la table d'opération avant l'injection. Il résulte du mélange d'un monomère liquide et d'un polymère en poudre, qui conduit à l'obtention d'une pâte à injecter qui durcit progressivement sous l'effet d'une réaction de polymérisation (prise du ciment). Ce ciment, s'il permet un renforcement mécanique bénéfique de l'os, n'en présente pas moins les inconvénients suivants : - la réaction de polymérisation est difficile à contrôler, de sorte que le ciment est susceptible de prendre trop rapidement avant l'injection ; B70411/FR -l'application de ce ciment est limitée à certaines indications (par exemple : intervention après détérioration métastatique d'une vertèbre mais avant rupture totale de celle-ci) en raison de la difficulté d'injection du ciment ; la réaction de polymérisation est exothermique (avec des températures pouvant atteindre plusieurs dizaines de degrés Celsius, par exemple 80 C), ce qui présente un risque pour les tissus environnants et peut dégrader d'éventuelles substances thérapeutiques présentes dans le ciment. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal qui soit facile à mettre en oeuvre et bon marché tout en permettant d'une part de contrôler de façon simple et précise le degré de biorésorption dudit matériau. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal à partir de produits élémentaires biocompatibles en tant que tels et bon marché de surcroît. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal permettant d'obtenir un biomatériau particulièrement homogène. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal permettant d'obtenir un matériau particulièrement sûr et confortable pour le patient. B70411/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal permettant de maîtriser de manière particulièrement simple et fiable la durée de biorésorption du matériau obtenu. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal qui présente des propriétés thérapeutiques. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain , ou animal qui tout en présentant une durée de biorésorption importante, est confortable pour le patient lorsqu'il! est implanté sous la peau, en particulier pour combler des rides. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal qui permette d'obtenir un matériau particulièrement facile à conditionner, à manipuler et à mettre en forme. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal dont le taux de biorésorption est précisément calibré et qui présente un caractère sûr et confortable pour le patient tout en étant particulièrement efficace et bon marché. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant : - une étape (a) de dispersion d'au moins une substance biocompatible dans un solvant, conduisant à l'obtention d'une solution intermédiaire, B70411/FR une étape (b) de condensation de ladite solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat amorphe de ladite substance biocompatible, - une étape (c) de mélange de la substance biocompatible avec au moins un agent nucléant de cette substance biocompatible, - une étape (d) d'activation de l'agent nucléant pour générer le développement, au sein dudit condensat amorphe, d'un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant, de façon à obtenir ainsi un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé et implantable dans un corps humain ou animal cornprenant un condensat amorphe d'une substance biocompatible et un agent nucléant de cette substance biocompatible mélangé avec cette dernière au sein du condensat amorphe, un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant étant développé au sein du condensat. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal caractérisé en ce qu'il comprend une poudre partiellement cristalline susceptible d'être obtenue par le procédé conforme à l'invention, ladite poudre étant dispersée dans un vecteur d'injection pour former avec ce dernier une composition injectable d'augmentation et/ou de comblement tissulaire. D'autres avantages de l'invention seront explicités plus en détails à la lecture de la description qui suit et des dessins illustratifs fournis, uniquement à titre explicatif et non limitatif, dans lesquels : B70411/FR - La figure 1 illustre le spectre obtenu par diffraction X d'un condensat amorphe. - La figure 2 illustre le spectre obtenu par diffraction X d'un matériau obtenu selon le procédé conforme à l'invention, à partir du condensat amorphe de la figure 1, les spectres d'un os naturel et d'un corail étant également représentés à titre de référence. L'invention concerne un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal à des fins thérapeutiques et/ou esthétiques, et un tel matériau en tant que tel. Dans un mode de réalisation préféré, le procédé conforme à l'invention constitue un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable de comblement et/ou d'augmentation tissulaire, et en particulier de tissus mous, tels que la peau. Le procédé conforme à l'invention constitue ainsi avantageusement un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable destiné à être utilisé dans l'une des applications suivantes : le comblement des rides et sillons de la peau, notamment du visage (rides du lion, rides péri-buccales, pattes d'oie, rides d'expression, sillons nasogéniens), le traitement des défauts consécutifs à une rhinoplastie, par augmentation tissulaire, le , remodelage des lèvres et en particulier du vermillon, l'augmentation cranio- faciale (en particulier : augmentation du menton et/ou des joues), le remodelage du philtrum, étant entendu que cette liste n'est bien entendu pas limitative. De manière particulièrement préférentielle, le procédé conforme à l'invention constitue un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible injectable de comblement de rides, c'est-à-dire un biomatériau destiné à être injecté à l'aide d'une seringue sous la peau du patient pour corriger une ride ou un sillon, en particulier à la surface du visage. Le procédé conforme à l'invention ne se limite cependant pas à l'obtention d'un matériau biocompatible injectable pour la chirurgie plastique, mais peut également B70411/FR constituer, dans d'autres modes de réalisation qui font partie du cadre inventif, un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable destiné à être utilisé dans l'une des applications suivantes : comblement osseux (en particulier vertébroplastie), orthodontie, neuro-chirurgie, chirurgie orthopédique, chirurgie urologique (en particulier : traitement du reflux vésico-urétral et traitement de l'incontinence urinaire féminine), traitement de l'appareil génital (en particulier : traitement, par injection dans la paroi génitale, des troubles du point G), chirurgie ophtalmique, plastie des cordes vocales, marquage radiographique de tissus biologiques, cette liste n'étant nullement, là encore, limitative. De manière générale, le procédé de fabrication conforme à l'invention permet l'obtention d'une classe de matériaux biocompatibles implantables dont les propriétés, en particulier de biorésorption, peuvent être aisément adaptées pour satisfaire aux contraintes d'une multitude d'indications thérapeutiques et/ou esthétiques, dont certaines ont été citées dans ce qui précède. Le procédé de fabrication conforme à l'invention comprend une étape (a) de dispersion d'au moins une substance biocompatible dans un solvant, ladite étape (a) conduisant ainsi à l'obtention d'une solution intermédiaire. En d'autres termes, dans cette étape (a), on mélange une substance biocompatible formant un soluté dans un solvant de ce soluté, pour dissoudre la substance biocompatible dans le solvant. De préférence, le solvant mis en oeuvre dans l'étape (a) est sensiblement liquide. Avantageusement, ledit solvant mis en oeuvre dans l'étape (a) comprend un alcool. De manière préférentielle, le solvant mis en oeuvre dans l'étape (a) comprend de l'alcool éthylique et/ou de l'alcool méthylique, ces alcools permettant d'obtenir un produit final présentant une excellente biocompatibilité. Il est envisageable que le solvant soit constitué exclusivement d'alcool éthylique ou soit constitué exclusivement d'alcool B70411/FR méthylique. Toutefois, de façon préférentielle, le solvant n'est pas exclusivement constitué d'un alcool et comprend également, mélangé avec cet alcool, de l'eau. De préférence, le solvant mis en oeuvre dans l'étape (a) comprend ainsi une solution aqueuse en milieu éthylique et/ou méthylique. Dans cette solution aqueuse en milieu éthylique ou méthylique est ajoutée la substance biocompatible, laquelle se présente à ce stade par exemple sous la forme d'une poudre sensiblement sèche, ou d'une solution. Avantageusement, l'étape (a) comprend une sous-étape (a') d'agitation du solvant pour favoriser l'homogénéiité de la dispersion et la dissolution de la substance biocompatible dans le solvant. Il est ainsi envisageable d'agiter le solvant préalablement à l'introduction dans le solvant de la substance biocompatible, et de maintenir cette agitation pendant et après l'introduction de la substance biocompatible dans le solvant. De façon alternative, il est également envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, d'introduire la substance biocompatible dans le solvant au repos, puis de procéder à l'agitation du mélange solvant/substance biocompatible pour ' homogénéiser ledit mélange. De préférence, au cours de la sous-étape (a') d'agitation, un vortex, c'est à dire un tourbillon, est généré au sein du solvant de manière à permettre un mélange intime de la substance biocompatible et du solvant et une dissolution sensiblement complète de la substance biocompatible dans le solvant. Avantageusement, la génération du vortex au sein du solvant est obtenue par la rotation d'un agitateur magnétique à grande vitesse dans le solvant. Ainsi, dans ce mode de réalisation préférentiel de l'invention, on crée, dans une solution aqueuse en milieu éthylique ou méthylique formant le solvant, un effet vortex par agitation magnétique à grande vitesse, puis on ajoute, dans ce solvant tourbillonnant, la substance biocompatible pour entraîner une dissolution homogène et uniforme de cette dernière dans le solvant. Bien évidemment, il est envisageable de favoriser l'homogénéité de la dissolution de la substance B70411/FR biocompatible dans le solvant par d'autres moyens que la génération d'un vortex par agitation magnétique à grande vitesse, l'essentiel étant d'assurer un brassage du solvant et de la substance biocompatible suffisant pour permettre une dissolution correcte de la substance biocompatible dans le solvant. En définitive, l'étape (a) permet d'obtenir une solution intermédiaire très homogène, qui permettra l'obtention d'un matériau final lui-même très homogène. Avantageusement, la substance biocompatible destinée à être dispersée 10 dans le solvant au cours de l'étape (a) présente un caractère sensiblement cristallin. Par exemple, la substance biocompatible mise en oeuvre dans l'étape (a) comprend au moins du calcium et/ou au moins un dérivé du calcium. La mise en oeuvre d'une substance biocompatible à base de calcium s'avère en 15 effet particulièrement intéressante du fait notamment de l'excellente biocompatibilité du calcium, qui est un constituant minéral naturel de l'os et des dents. De préférence, la substance biocompatible mise en oeuvre dans l'étape (a) ' est majoritairement constituée de calcium et/ou d'au moins un dérivé du 20 calcium. Par exemple, la substance biocompatible comprend essentiellement des composés à base de calcium, tels que du nitrate de calcium et/ou du carbonate de calcium et/ou du chlorure de calcium. De façon particulièrement préférentielle, la substance biocompatible est majoritairement constituée de carbonate de calcium et/ou de nitrate de 25 calcium. La substance biocompatible peut bien évidemment comprendre d'autres composés, remplaçant le calcium ou additionnés au calcium, tels que des oligo-éléments biocompatibles. B70411/FR Par exemple, la substance biocompatible peut comprendre, en plus des composés à base de calcium, des oligo-éléments formés de composés à base de magnésium et/ou à base de potassium et/ou à base de glucose et/ou à base de fluor. Ces oligo-éléments permettent avantageusement de contrôler et d'améliorer le caractère biocompatible du produit final obtenu par la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention. Ces oligo-éléments peuvent également être choisis pour activer certains processus physiologiques bénéfiques au niveau des tissus biologiques avec lesquels le matériau biocompatible obtenu par le procédé inventif est destiné à être en contact. De manière préférentielle, ces oligo-éléments sont ainsi , choisis, en fonction de l'application visée, selon leur bioactivité sur les tissus, c'est à dire leur capacité à induire un ou plusieurs phénomène(s) physiologique(s) particulier(s) au niveau desdits tissus biologiques. Bien qu'il soit particulièrement avantageux d'introduire des oligo-éléments bioactifs au cours de l'étape (a) ou préalablement à cette dernière, il est cependant tout à fait envisageable que lesdits oligo-éléments ne soient introduits qu'à un stade ultérieur du procédé, comme cela va être précisé dans ce qui suit. De manière générale, le procédé conforme à l'invention comprend donc une étape (i) d'incorporation d'au moins une substance bioactive. Dans un mode de réalisation particulier, l'étape (a) consiste à ajouter des composés à base de calcium (par exemple du carbonate de calcium ou du nitrate de calcium), de préférence additionnés d'oligo-éléments (par exemple à base de magnésium, de potassium, de fluor ou de glucose) dans une solution aqueuse en milieu éthylique ou méthylique soumise à un effet vortex B70411/FR par agitation magnétique à grande vitesse, de manière à permettre une dissolution et un mélange intime des composés précités formant la substance biocompatible, dans la solution aqueuse d'alcool qui forme quant à elle le solvant. Cette étape (a) conduit ainsi à l'obtention d'une solution intermédiaire comprenant un soluté (formé par la substance biocompatible) dissout dans le solvant. Le procédé conforme à l'invention comprend également une étape (b) de condensation de ladite solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat amorphe de ladite substance biocompatible, ledit condensat renfermant ainsi la substance biocompatible sous forme non cristalline. L'étape (b) est donc avantageusement postérieure à l'étape (a) et distincte de cette dernière. En définitive, la mise en oeuvre successive des étapes (a) et (b) permet d'obtenir une substance biocompatible amorphe à partir d'une substance biocompatible initiale pouvant être cristalline, comme le carbonate de calcium ou le nitrate de calcium par exemple. De préférence, l'étape (b) de condensation comprend elle-même une opération de précipitation de ladite solution intermédiaire pour obtenir le condensat amorphe. De préférence, l'étape (b) de condensation comprend une sous-étape (b') d'ajout, à ladite solution intermédiaire, d'un acide et/ou d'une base pour générer le phénomène de précipitation de la substance biocompatible. En d'autres termes, la précipitation du mélange substance biocompatible/solvant est déclenchée dans l'étape (b) par l'addition audit mélange d'un acide (par exemple de l'acide fluorhydrique) ou d'une base dont la nature et la quantité sont sélectionnées en fonction de la composition de la solution intermédiaire issue de l'étape (a). De préférence, l'étape (b) de B70411/FR précipitation est effectuée sans apport de chaleur, c'est à dire à température ambiante, par exemple sensiblement inférieure à 50 C. L'étape (b) de condensation permet ainsi d'obtenir un condensat amorphe, c'est à dire sensiblement non cristallin, se présentant de préférence sous une forme pâteuse, de viscosité élevée. Bien entendu, le recours à une opération de précipitation, quoique préférée car simple et efficace, n'est pas obligatoire et la condensation peut être obtenue par d'autres méthodes (évaporation par exemple). A l'issue de l'étape (b), un résidu de solvant peut coexister avec le condensat amorphe, c'est à dire que l'étape (b) peut conduire à l'obtention dudit condensat amorphe et d'un résidu de solvant. Par conséquent, le procédé conforme à l'invention comprend préférentiellement une étape (h), postérieure à l'étape (b), d'élimination, par exemple par traitement thermique, du résidu de solvant éventuellement coexistant avec le condensat à l'issue de l'étape (b). Avantageusement, au cours de l'étape (h), le mélange résidu de solvant/condensat amorphe est chauffé à une température comprise sensiblement entre 50 et 300 C, et de préférence entre 100 et 200 C, de manière à faire disparaître le solvant résiduel coexistant avec le condensat par évaporation. Le procédé de fabrication conforme à l'invention comprend également une étape (c) de mélange de la substance biocompatible avec au moins un agent nucléant de cette substance biocompatible. En d'autres termes, l'étape (c) comprend la mise en contact de la substance biocompatible avec un agent nucléant spécifiquement adapté aux propriétés physico-chimiques de ladite substance biocompatible pour pouvoir amorcer une réaction de cristallisation de ladite substance biocompatible. De préférence, en particulier lorsque la substance biocompatible est à base de carbonate de calcium ou de nitrate de calcium, l'agent nucléant est à base d'au moins un oxyde métallique et B70411/FR comprend par exemple dans ce cas au moins un oxyde de titane et/ou un oxyde de silicium et/ou un oxyde de zirconium. La mise en oeuvre d'oxydes métalliques tels que ceux précités en tant qu'agents nucléants pour une substance biocompatible constituée essentiellement de calcium (ou de dérivés du calcium) s'avère particulièrement intéressante car elle permet de contrôler de manière précise et simple le taux de cristallinité du matériau final obtenu, lequel présente en outre un degré de biocompatibilité élevé et donc une grande sécurité d'utilisation. De préférence, l'agent nucléant se présente sous une forme dispersée, par exemple sous une forme pulvérulente ou liquide, de manière à permettre un mélange intime, homogène et uniforme avec la substance biocompatible au sein du condensat. L'étape (c) constitue ainsi avantageusement une étape d'amorçage de la cristallisation, la cristallisation proprement dite étant quant à elle opérée de 15 manière effective par la suite comme cela va être décrit dans ce qui suit. L'étape (c) d'addition de l'agent nucléant peut être effectuée à différents stades du procédé conforme à l'invention. Par exemple, l'étape (c) d'addition de l'agent nucléant peut être avantageusement mise en oeuvre avant ou pendant l'étape (a), 20 préalablement à l'étape (b) de précipitation, de façon que la solution intermédiaire obtenue à l'issue de l'étape (a) contienne ledit agent nucléant. Dans ce cas, l'étape (b) de précipitation sera effectuée à partir d'une solution intermédiaire contenant : le solvant, la substance biocompatible dissoute dans le solvant et l'agent nucléant. La précipitation de la solution 25 intermédiaire contenant déjà l'agent nucléant conduira ainsi à l'obtention d'un condensat amorphe contenant également l'agent nucléant. B70411/FR Toutefois et sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, l'étape (c) peut tout à fait être mise en oeuvre après l'étape (b), c'est à dire après l'obtention du condensat amorphe, de façon que ledit condensat amorphe contienne ledit agent nucléant. Dans ce cas, l'agent nucléant est préférentiellement directement ajouté au condensat amorphe, de préférence après l'étape (h) d'élimination du résidu de solvant. On obtient ainsi un condensat amorphe de la substance biocompatible contenant l'agent nucléant, ce dernier étant de préférence dispersé de manière sensiblement homogène au sein du condensat. Ainsi, à l'issue de l'étape (c), et quel que soit le moment de mise en oeuvre de cette étape (c) au cours du procédé, le condensat amorphe contient l'agent nucléant, ce dernier étant destiné à favoriser la cristallisation du condensat. Avantageusement, l'étape (c) est menée de façon que le condensat amorphe contienne, à l'issue de l'étape (c), entre sensiblement 1 % et 80 % , en poids d'agents nucléants. De préférence, l'étape (c) est menée de façon que le condensat amorphe contienne, à l'issue de l'étape (c), entre sensiblement 10 % et 60 % en poids d'agents nucléants, la plage 10-40 % étant particulièrement préférée, dans la mesure où elle est susceptible de conduire à l'obtention d'un matériau semi-cristallin présentant une durée de biorésorption comprise entre 1 et 5 ans, qui convient tout particulièrement à certaines applications médico-esthétiques (comblement osseux, augmentation cranio-faciale ou comblement de rides par exemple). Le procédé conforme à l'invention comprend en outre une étape (d), qui est postérieure aux étapes (b) et (c) ainsi que de préférence à l'étape (h) d'élimination du résidu de solvant, et qui est une étape d'activation del'agent nucléant pour générer le développement, au sein dudit condensat amorphe, , B70411/FR d'un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant, de façon à obtenir ainsi un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé. En d'autres termes, dans l'étape (d) d'activation de l'agent nucléant, on soumet le condensat amorphe au sein duquel est dispersé l'agent nucléant à une sollicitation qui conduit à une croissance cristalline au sein du condensat initialement amorphe, à partir des noyaux de germination constitués par l'agent nucléant dispersé dans le condensat amorphe. Les teneurs en substance biocompatible et en agent nucléant sont choisies l'une relativement à l'autre de telle sorte que le phénomène de cristallisation qui se développe au sein du condensat amorphe correspond au développement d'un squelette (réseau pseudo-cristallin) constitué à la fois par les atomes d'agent nucléant et les atomes de substance biocompatible, en proportions sensiblement comparables (réseau mixte), lesdits atomes étant liés les uns aux autres pour former le squelette en question. L'étape (d) d'activation permet donc la génération d'un phénomène de cristallisation au voisinage de l'agent nucléant et la propagation de ce phénomène de type cristallisation clans le condensat, lequel était initialement sensiblement complètement amorphe. L'étape (d) peut donc être considérée comme une étape de cristallisation du condensat amorphe, de telle sorte que ledit condensat initialement amorphe se transforme en un matériau biocompatible au moins partiellement cristallin. Ce phénomène de cristallisation entraîne en particulier, comme indiqué précédemment, l'incorporation de l'agent nucléant dans le réseau cristallin formé dans le condensat de substance biocompatible, de sorte que le matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) ne correspond pas simplement à une forme cristalline de la substance biocompatible initiale, mais à un nouveau matériau qui inclut dans son réseau pseudo-cristallin B70411/FR l'agent nucléant. Ainsi, si le procédé conforme à l'invention est effectué à partir d'une substance biocompatible comprenant du phosphate de calcium (ou du carbonate de calcium), le matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) ne comprend quant à lui pas de phosphate de calcium (ou de carbonate de calcium), mais un nouveau corps à base de calcium, au moins partiellement cristallin et dont le réseau pseudo-cristallin incorpore l'agent nucléant. De même, le réseau pseudo-cristallin obtenu par l'invention n'est pas formé par l'agent nucléant seul, mais bien par l'association de l'agent nucléant et de la substance biocompatible (réseau mixte). Ce caractère mixte du réseau obtenu, caractère mixte duquel découle d'ailleurs au moins en partie le caractère pseudo-cristallin du réseau, permet de piloter aisément et finement le degré de pseudo-cristallinité du condensat, et partant son degré de biorésorbabilité. De préférence, l'étape (d) est menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) ne soit que partiellement cristallisé, c'est à dire qu'il ne présente pas une structure entièrement cristalline (ou pseudo-cristalline). En d'autres termes, une fraction du matériau biocompatible final est amorphe, tandis que la fraction restante est cristalline (ou pseudo-cristalline), cette fraction cristalline correspondant au taux de cristallinité du matériau, qui est dans ce cas inférieur à 100 %. Il est toutefois envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que l'étape (d) d'activation de l'agent nucléant soit menée pour que le matériau compatible obtenu soit entièrement cristallisé (ou pseudocristallisé). L'invention repose donc en particulier sur la (pseudo) cristallisation d'un matériau amorphe obtenu comme indiqué précédemment, dont le degré de cristallinité est directement lié, comme l'ont mis en évidence les travaux de la demanderesse, à la durée de biorésorption du matériau obtenu au sein du B70411/FR corps humain ou animal. L'invention permet en d'autres termes la fabrication d'un matériau à taux de cristallinité contrôlé. L'invention permet ainsi de manière très simple d'obtenir des matériaux soit rapidement biorésorbables (durée de résorption inférieure à un an) soit semi- permanents (durée de résorption comprise sensiblement entre un et deux ans) soit résorbables à plus long terme (durée de résorption supérieure à deux ans), voire à très long terme (durée de résorption supérieure à cinq ans). Pour satisfaire aux besoins de certaines applications préférentiellement visées par l'invention, savoir le comblement de rides et l'augmentation tissulaire, qui nécessitent un temps de résorption relativement élevé compris entre un et trois ans, l'étape (d) est avantageusement menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) présente un taux de cristallinité qui est compris sensiblement entre 10% et 80%, et de préférence sensiblement entre 30% et 60%. De tels taux de cristallinité sont également particulièrement adaptés pour effectuer du comblement osseux. L'invention concerne d'ailleurs de manière indépendante un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant une étape de cristallisation partielle d'un condensat amorphe, conduisant à l'obtention d'un matériau biocompatible partiellement cristallisé. De préférence, l'étape (d) est menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) présente un taux de cristallinité correspondant à une durée de biorésorption sensiblement comprise entre 12 et 18 mois, et de préférence sensiblement comprise entre 15 et 18 mois. Un tel matériau s'avère particulièrement bien adapté pour le comblement de rides et/ou l'augmentation tissulaire. B70411/FR La mise en oeuvre d'une cristallisation en deux étapes (ajout d'un agent nucléant puis activation de cet agent nucléant), qui permet de contrôler avec précision cette cristallisation et d'obtenir un phénomène de cristallisation efficace et rapide, avec un excellent contrôle du taux de cristallinité final et donc de la durée de biorésorption du matériau, constitue d'ailleurs une invention indépendante en tant que telle. En d'autres termes, l'invention concerne également, indépendamment des autres caractéristiques décrites dans ce qui précède, un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant d'une part une , étape de mélange, éventuellement au sein d'un condensat, d'une substance biocompatible et d'un agent nucléant pour cette substance biocompatible, et d'autre part une étape d'activation de l'agent nucléant pour générer une cristallisation de la substance biocompatible, conduisant à l'obtention d'un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé, et de préférence seulement partiellement cristallisé. De préférence, l'étape (d) d'activation comprend un chauffage du condensat amorphe contenant l'agent nucléant. En d'autres termes, dans cette variante particulièrement avantageuse de l'invention, la cristallisation est obtenue par ajout d'un ou plusieurs agent(s) nucléant(s), de préférence à base d'oxyde métallique, dans le condensat amorphe et par un traitement thermique du mélange condensat/agent nucléant. Par exemple, l'étape (d) d'activation , comprend un chauffage du condensat amorphe contenant l'agent nucléant à une température comprise entre sensiblement 35 C et 1 000 C, et de façon encore plus préférentielle comprise entre sensiblement 300 et 900 C. Dans ce mode de réalisation avantageux, le degré de cristallinité du matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (c) dépend à la fois : - de la concentration en agent nucléant B70411/FR - et de la température et de la durée du traitement thermique ' d'activation permettant l'apparition et la propagation du phénomène de cristallisation au sein du condensat contenant l'agent nucléant. Ainsi, il est aisé, selon ce mode de réalisation préféré du procédé conforme à l'invention, de piloter avec précision le degré de cristallinité, et donc le degré de biorésorption, du matériau final obtenu en sélectionnant une quantité d'agent nucléant et une température d'activation adaptées. Par exemple, un condensat amorphe à base de calcium contenant entre 10 et 20 % en poids de nucléant à base d'oxyde métallique, chauffé à une température comprise entre 300 et 700 C, permet d'obtenir un biomatériau présentant un taux de cristallinité compris sensiblement entre 30 et 50 %. Le même condensat contenant cette fois entre 30 et 40 % de nucléant, s'il est chauffé également à une température comprise entre 300 et 700 C, permet quant à lui d'obtenir un biornatériau présentant un taux de cristallinité sensiblement supérieur à 50 %. L'invention permet donc, de manière particulièrement avantageuse, de conférer un taux de cristallinité contrôlé à une substance, alors même que cette dernière est initialement complètement cristalline. En effet, la substance initialement cristalline est rendue amorphe, par la mise en oeuvre des étapes (a) et (b), puis recristallinisée de manière contrôlée par la mise en oeuvre des étapes (c) et (d). L'invention concerne donc également en tant que tel et de manière indépendante un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant, d'une part une étape dans laquelle on rend amorphe une substance biocompatible initialement cristalline pour obtenir une substance intermédiaire amorphe (de préférence par dissolution et précipitation, étant entendu que d'autres techniques peuvent être employées comme un B70411/FR traitement à très basse température, ou une projection à vitesse supersonique par exemple), et d'autre part une étape de cristallisation de la substance intermédiaire amorphe, conduisant à l'obtention d'un matériau biocompatible partiellement cristallisé, ladite étape de cristallisation étant de préférence effectuée par ajout d'agent nucléant et activation dudit agent nucléant par chauffage. Comme cela a été évoqué dans ce qui précède, le procédé conforme à l'invention comprend avantageusement une étape (i) d'incorporation d'au moins une substance bioactive (c'est à dire présentant une capacité d'activation d'au moins un processus physiologique bénéfique), de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) renferme ladite substance bioactive. En particulier, l'invention concerne de manière indépendante un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain 15 ou animal comprenant : une étape (a) de dispersion d'au moins une substance biocompatible , dans un solvant, conduisant à l'obtention d'une solution intermédiaire, - une étape (b) de condensation (de préférence par précipitation) de ladite solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat 20 amorphe de ladite substance biocompatible, - une étape (c) de mélange de la substance biocompatible avec au moins un agent nucléant de cette substance biocompatible, - une étape (d) d'activation de l'agent nucléant pour générer le développement, au sein dudit condensat amorphe, d'un réseau 25 pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant, de façon à obtenir ainsi un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé B70411/FR une étape (i) d'incorporation d'au moins une substance bioactive, de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) renferme ladite substance bioactive. De préférence, la substance bioactive comprend un ou plusieurs des éléments suivants : sélénium, cuivre, zinc, strontium. Par exemple, dans le cas où le matériau biocompatible obtenu selon le procédé inventif est destiné à être implanté au niveau d'un os, il est avantageux que ledit matériau incorpore du strontium, qui favorise la prolifération des ostéoblastes, et donc le comblement osseux. Lorsque le matériau biocompatible obtenu selon le procédé inventif est destiné à être implanté sous la peau, par exemple pour combler une ride, il est avantageux que ledit matériau incorpore du sélénium, du cuivre et du zinc, qui tous trois induisent une activation cellulaire des fibroblastes et favorisent la production naturelle de collagène, et donc le comblement tissulaire. De préférence l'étape (i) d'incorporation d'une substance bioactive est mise en oeuvre au plus tard pendant I"étape (d), et de préférence avant ladite étape (d). Dans ce mode de réalisation préférentiel, la cristallisation intervient au sein d'un condensat amorphe qui renferme la substance bioactive, de façon qu'à l'issue de (l'étape (d) on obtient un matériau incluant un réseau cristallin au sein duquel est insérée la substance bioactive. Dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, l'invention permet ainsi d'obtenir un biomatériau constitué d'une matrice au sein de laquelle sont piégés et dispersés de manière homogène des éléments bioactifs. Ce matériau va pouvoir ainsi, une fois implanté, libérer de manière contrôlée, progressive et prolongée, au fur et à mesure de sa biorésorption, la substance bioactive, optimisant ainsi l'efficacité de cette dernière. En définitive, ce matériau permet d'amener au contact des cellules à traiter du patient un principe bioactif dont la durée et la rapidité d'action sont B70411/FR déterminées par les caractéristiques de la matrice. Ainsi, la vitesse de résorption du matériau et la biodisponibilité des oligo-éléments formant substance bioactive sont déterminées par le taux de cristallinité (rapport entre la quantité de la phase cristalline sur la quantité totale) du matériau, alors que le taux de porosité (nombre et taille des interstices présents dans le réseau cristallin) de ce dernier conditionne son intégration par les tissus qui l'environnent. Il est cependant tout à fait envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'étape (i) intervienne postérieurement à l'étape (d), par exemple par simple mélange de la substance biocompatible avec le matériau obtenu à l'issue de l'étape (d). Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend, de façon totalement distincte et indépendante de la mise en oeuvre éventuelle de l'étape (i), une étape (j) d'incorporation d'au moins une substance thérapeutique, de façon que le matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) renferme ladite substance thérapeutique. Par substance thérapeutique on désigne ici une substance ou composition médicamenteuse active qui : soit présente des propriétés curatives ou préventives à l'égard d'une 20 (ou plusieurs) maladie humaine ou animale, soit permet de restaurer, corriger ou modifier une (ou plusieurs) fonction organique chez l'homme ou l'animal, soit permet l'établissement d'un diagnostic médical ou vétérinaire. De préférence, la substance thérapeutique comprend un ou plusieurs des 25 produits suivants : chimiothérapie, antalgique, antibiotique. B70411/FR Par exemple, dans le cas où le matériau biocompatible obtenu selon le procédé inventif est destiné à être implanté au niveau d'un os atteint par des métastases, il est avantageux que ledit matériau incorpore une substance chimiothérapeutique et un antalgique. Ce matériau permet ainsi d'obtenir non seulement un effet mécanique de consolidation et de renforcement de l'os, mais également un effet thérapeutique (traitement des métastases et de la douleur associée). Selon un mode de réalisation particulier, l'étape (j) d'incorporation d'une substance thérapeutique est mise en oeuvre au plus tard pendant l'étape (d), et de préférence avant ladite étape (d). Dans ce mode de réalisation, la cristallisation intervient au sein d'un condensat amorphe qui renferme la substance thérapeutique, de façon qu'à l'issue de l'étape (d) on obtient un matériau incluant un réseau pseudo-cristallin au sein duquel est insérée la substance thérapeutique. Dans ce cas, l'invention permet ainsi d'obtenir un biomatériau constitué d'une matrice au sein de laquelle sont piégés et dispersés de manière homogène des éléments thérapeutiques. Dans un mode de réalisation alternatif et préféré, l'étape (j) est mise en , oeuvre après l'étape (d), c'est à dire après que le processus de cristallisation soit survenu. Dans ce cas, l'étape (j) peut par exemple être mise en oeuvre par une opération d'imprégnation en solution sous pression du matériau obtenu à l'issue de l'étape (d). Cette opération d'imprégnation permet de faire pénétrer dans les pores du matériau la substance thérapeutique. L'invention permet ainsi de disperser des éléments thérapeutiques au sein de la matrice formant le matériau obtenu à l'issue de l'étape (d), lesdits éléments étant liés à la matrice par des liaisons faibles (non covalentes) facilitant le relargage. Le matériau conforme à l'invention va pouvoir ainsi, une fois implanté, libérer de manière contrôlée, progressive et prolongée, au fur et à mesure de sa biorésorption, la substance thérapeutique, optimisant B70411/FR ainsi l'efficacité de cette dernière. En définitive, ce matériau permet d'amener au contact des cellules à traiter du patient un principe médicamenteux dont la durée et la rapidité d'action sont déterminées par les caractéristiques de la matrice. Ainsi, la vitesse de résorption du matériau et la biodisponibilité des oligo-éléments formant substance bioactive sont déterminées par le taux de cristallinité (rapport entre la quantité de la phase cristalline sur la quantité totale) dru matériau, alors que le taux de porosité (nombre et taille des interstices présents dans le réseau cristallin) de ce dernier conditionne son intégration par les tissus qui l'environnent. L'invention permet ainsi de contrôler la vitesse et l'instant du largage du médicament, ce qui permet notamrnent d'éviter un relargage médicamenteux massif, tout en bénéficiant d'un matériau de comblement qui ne génère pas de réaction exothermique, et dont la solidification et la viscosité peuvent être aisément contrôlées puisqu'elles ne dépendent pas d'une réaction de polymérisation. Selon un aspect complémentaire de l'invention, il est par ailleurs envisageable de mélanger la substance thérapeutique au condensat obtenu à l'issue de l'étape (b), sans procédler ensuite aux étapes (c) et (d). Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend en outre une étape (e) de pulvérisation du matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) d'activation, ladite étape (e) conduisant à l'obtention d'une poudre biocompatible. La granulométrie de cette poudre, qui peut être macroscopique, microscopique, voire nanoscopique, est déterminée en fonction de l'utilisation finale de ladite poudre. Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend également une étape (f) de mise en forme de cette poudre biocompatible, de préférence par frittage et/ou compactage. Par exemple, après réduction en poudre d'un biomatériau partiellement cristallisé obtenu à l'issue de l'étape (d), cette poudre est compactée et B70411/FR frittée à une température supérieure à 900 C, ce qui permet d'obtenir un bloc de matière susceptible d'être éventuellement usiné ou sculpté par la suite, pour des applications en chirurgie réparatrice (orthopédique), en traumatologie ou en orthodontie. Avantageusement, la poudre biocompatible, au lieu d'être frittée, peut être mélangée à un polymère ou un composé inorganique en vue d'obtenir un ciment osseux, utilisable par exemple en cancérologie osseuse (vertébroplastie). La poudre biocompatible peut être également mélangée avec un vecteur approprié pour permettre son injection en sous-cutané à l'aide d'une seringue, en vue de réaliser un comblement et/ou une augmentation de tissus mous. Dans ce cas, le procédé comprend avantageusement une étape (g) de mise en suspension de ladite poudre biocompatible dans un vecteur d'injection, ladite étape (g) conduisant ainsi à l'obtention d'une composition injectable. Par exemple, le vecteur d'injection peut comprendre une solution d'acide hyaluronique. Par exemple, une poudre à base de calcium obtenue à l'issue de l'étape (e) peut être mélangée avec une solution (par exemple une solution d'acide hyaluronique) ou un gel (par exemple un gel de carboxyméthylcellulose de sodium, de glycérine et d'eau) permettant de faciliter l'introduction, par injection, du produit dans l'organisme du patient. L'invention concerne d'ailleurs en tant que tel et de manière indépendante un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible injectable dans le corps humain ou animal, par exemple pour former un produit d'augmentation et/ou de comblement tissulaire (du genre produit de comblement de rides), ledit procédé comprenant : B70411/FR une étape de fabrication ou de fourniture d'un vecteur d'injection, lequel est par exemple constitué d'une solution visqueuse d'une substance biocompatible résorbable, une étape de fabrication ou de fourniture d'une poudre d'un matériau biocompatible partiellement cristallisé (présentant par exemple un taux de cristallinité compris entre 5% et 80%, et de manière encore plus préférentielle entre 10% et 60%), ladite poudre pouvant être obtenue par exemple par le procédé décrit dans ce qui précède, et une étape de mélange de ladite poudre avec le vecteur d'injection, 10 de manière à mettre en suspension la poudre dans le vecteur. De préférence, le taux de cristallinité de la poudre est déterminé pour que ladite poudre présente une durée de biorésorption comprise entre sensiblement 12 et 18 mois, et soit en particulier sensiblement égale à 15 mois. De préférence, la poudre est formée de particules dont le diamètre est 15 sensiblement compris entre 5 et 300 micromètres, et de façon encore plus préférentielle entre 10 et 200 micromètres. L'invention concerne également en tant que tel un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé et implantable dans un corps humain ou animal comprenant un condensat amorphe d'une substance biocompatible 20 et un agent nucléant de cette substance biocompatible mélangé avec cette dernière au sein du condensat amorphe, un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant étant développé au sein du condensat. De préférence et comme exposé dans ce qui précède, la substance biocompatible est majoritairement constituée de 25 calcium et/ou d'au moins un dérivé du calcium, tandis que ledit agent nucléant est préférentiellement à base d'au moins un oxyde métallique. B70411/FR Ce matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal, qui n'est de préférence que partiellement cristallin, est susceptible d'être obtenu par le procédé conforme à l'invention décrit dans ce qui précède, et est de préférence obtenu par ce procédé. L'invention concerne en particulier un matériau biocompatible implantable, de préférence partiellement cristallin et de préférence obtenu par le procédé conforme à l'invention, et dont les propriétés physico-chimiques sont spécialement adaptées pour que ledit matériau puisse être utilisé dans l'une ou l'autre des applications suivantes : comblement osseux, chirurgie dentaire, neurochirurgie, chirurgie orthopédique, chirurgie urologique (reflux vésico-urétral et incontinence urinaire féminine), marquage radiographique de tissus, réparation des cordes vocales, augmentation cranio-faciale, chirurgie esthétique et notamment comblement des rides et sillons de la peau, ophtalmologie, cette liste n'étant pas limitative. L'invention concerne également en tant que tel un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal et qui comprend une poudre partiellement cristalline, susceptible d'être obtenue par le procédé conforme à l'invention et de préférence obtenue par ce procédé, ladite poudre étant dispersée dans un vecteur d'injection pour former avec ce dernier une composition injectable d'augmentation et/ou de comblement tissulaire. Par exemple, dans le cas d'une composition injectable destinée au comblement de rides et/ou à l'augmentation tissulaire, le taux de cristallinité de la poudre obtenu par le procédé conforme à l'invention sera choisi pour conférer à ladite poudre une durée de biorésorption (biodégradabilité au sein de l'organisme) comprise entre sensiblement 12 et 18 mois, et de préférence sensiblement comprise entre 15 et 18 mois. B70411/FR L'invention concerne notamment en tant que tel un matériau biocompatible de comblement et/ou d'augmentation tissulaire partiellement cristallin, quelle , que soit sa consistance (solide, liquide, pâteuse, pulvérulente). De préférence, le taux de cristallinité dudit matériau est compris entre 5 % et 80 %, et de manière encore plus préférentielle entre 10 % et 60 %. Avantageusement, ce taux de cristallinité est choisi pour que ledit matériau présente une durée de biorésorption comprise entre sensiblement 12 et 18 mois, et soit en particulier sensiblement égale à 15 mois. Une telle durée de biorésorption permet d'obtenir un effet plastique et/ou fonctionnel pendant une durée significative, tout en garantissant une biodégradation complète du matériau dans un délai raisonnable, inférieur à 2 ans, ce qui peut apparaître comme un gage de sécurité aux yeux du patient qui pourrait être effrayé, à juste titre ou non, à l'idée d'introduire dans son corps un implant permanent. L'invention concerne en particulier en tant que tel un matériau biocompatible , injectable dans le corps humain ou animal, par exemple pour former un produit d'augmentation et/ou de comblement tissulaire (du genre produit de comblement de rides), ledit matériau comprenant : un vecteur d'injection, lequel est par exemple constitué d'une solution visqueuse d'une substance biocompatible résorbable, - une poudre d'un matériau biocompatible partiellement cristallisé (présentant par exemple un taux de cristallinité compris entre 5 % et 80 %, et de manière encore plus préférentielle entre 10 % et 60 %), ladite poudre pouvant être obtenue par exemple par le procédé décrit dans ce qui précède, ladite poudre étant mélangée avec le vecteur d'injection, de manière à ce que la poudre soit en suspension clans le vecteur. De préférence, le taux de , cristallinité de la poudre est déterminé pour que ladite poudre présente une durée de biorésorption comprise entre sensiblement 12 et 18 mois, et soit en B70411/FR particulier sensiblement égale à 15 mois. De préférence, la poudre est formée de particules dont le diamètre est sensiblement compris entre 5 et 300 micromètres, et de façon encore plus préférentielle entre 10 et 200 micromètres. Les exemples qui suivent, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, permettent d'illustrer encore plus précisément l'invention. Exemple 1 Etape (a) : On prépare un solvant, par mélange d'eau et d'alcool éthylique (4 moles d'eau pour 1 mole d'alcool). On prépare également une substance biocompatible de composition suivante : nitrate de calcium, chlorure de magnésium, carbonate de potassium et chlorure de sodium. L'étape (c) est mise en oeuvre au cours de l'étape (a), c'est à dire qu'on ajoute à la substance biocompatiblle précitée un agent nucléant constitué de tétraéthyl de silicium. On obtient à l'issue de l'étape (c) une poudre de composition suivante :-nitrate de calcium : 55 % en poids, chlorure de magnésium : 10% en poids, - carbonate de potassium : 2,5% en poids, - chlorure de sodium : 2,5% en poids, tétraéthyl de silicium : 30% en poids. B70411/FR On place le solvant (solution aqueuse d'alcool éthylique) dans un récipient puis on fait apparaître et on maintient un vortex dans le solvant à l'aide d'un agitateur magnétique. On disperse alors la poudre précitée obtenue à l'issue de l'étape (c) dans le solvant tourbillonnant, ce qui conduit à la dissolution de la poudre dans le solvant. On obtient ainsi une solution intermédiaire. Etape (b) : On ajoute à la solution intermédiaire de l'acide phosphorique (sous- étape (b')) en quantité suffisante pour obtenir une précipitation de la solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat amorphe coexistant avec un résidu de solvant. Etape (h) : On élimine le résidu de solvant par traitement thermique à 150 C (évaporation du résidu de solvant). On ne dispose plus ainsi, à l'issue de l'étape (h), que du condensat amorphe seul. L'étude de la structure de ce condensat amorphe par diffraction aux rayons X permet d'obtenir la courbe représentée à la figure 1. Etape (d) : On chauffe le condensat à une température comprise entre sensiblement 350 C et 450 C pendant environ une heure, de manière à provoquer une cristallisation partielle du condensat. B70411/FR On obtient ainsi un matériau biocompatible implantable présentant un taux de cristallinité d'environ 50%. L'étude de la structure de ce matériau biocompatible implantable par diffraction aux rayons X permet d'obtenir la courbe représentée sur le graphique de la figure 2, ledit graphique incluant également la courbe spectrale de l'os cortical et la courbe spectrale d'un corail. Le graphique de la figure 2 montre que le spectre du matériau conforme à l'invention est très proche de celui de l'os naturel, contrairement à celui du corail. Une comparaison des figures 1 et 2 montre que cette proximité structurelle entre le matériau biocompatible de l'invention et l'os naturel est obtenu à l'issue des étapes (c) et (d). La très grande proximité de la structure moléculaire du matériau de l'invention avec celle de l'os naturel permet d'obtenir un renforcement rapide, solide et durable des lésions osseuses. Exemple 2 L'exemple 2 est mené strictement de la même façon que l'exemple 1, avec les deux seules différences suivantes : 1) Dans l'étape (a), la poudre obtenue à l'issue de l'étape (c) présente la composition suivante : - nitrate de calcium : 45 % en poids, - chlorure de magnésium : 10`,/o en poids, carbonate de potassium : 2,5% en poids, -chlorure de sodium : 2,5% en poids, tétraéthyl de silicium : 45% en poids. B70411/FR 2) Dans l'étape (d), on chauffe le condensat à une température de 750 C pendant environ deux heures, de manière à provoquer une cristallisation partielle du condensat. On obtient ainsi un matériau biocompatible implantable présentant un taux de cristallinité d'environ 75%. Exemple 3 L'exemple 3 est mené strictement de la même façon que l'exemple 1, avec les deux seules différences suivantes : 1) Dans l'étape (a), la poudre obtenue à l'issue de l'étape (c) présente la composition suivante : - nitrate de calcium : 45 % en poids, - chlorure de magnésium : 5% en poids, - carbonate de potassium : 2,5% en poids, -chlorure de sodium : 2,5% en poids, tétraéthyl de silicium : 45% en poids. 2) Dans l'étape (d), on chauffe le condensat à une température de 850 C pendant environ deux heures, de manière à provoquer une cristallisation partielle du condensat. On obtient ainsi un matériau biocompatible implantable présentant un taux de cristallinité d'environ 90%. Exemple 4 Le matériau biocompatible implantable obtenu dans l'un ou l'autre des exemples 1 à 3 ci-avant est réduit en poudre fine, par exemple selon une granulométrie comprise entre 5 et 200 micromètres. Cette poudre est mise en suspension dans une solution visqueuse d'acide hyaluronique formant B70411/FR vecteur d'injection. On obtient ainsi une composition injectable destinée à être utilisée en chirurgie plastique et esthétique (comblement et/ou augmentation tissulaire). Exemple 5 Le matériau biocompatible implantable obtenu dans l'un ou l'autre des exemples 1 à 3 ci-avant est réduit en poudre fine, par exemple selon une granulométrie comprise entre 5 et 200 micromètres. Ces fines particules sont ensuite immergées dans une solution d'acide hyaluronique non animal pendant 24 h. Les particules sont ainsi chacune imprégnées d'une pellicule d'acide hyaluronique. Ces particules revêtues d'acide hyaluronique sont ensuite séchées et lyophilisées, puis compactées sous une pression d'environ 4 000 bars. On obtient ainsi un matériau destiné à être utilisé en chirurgie orthopédique et en orthodontie. B70411/FR
- Procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable à réseau mixte pseudo-cristallin et matériau susceptible d'être obtenu par un tel procédé.- L'invention concerne un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant :- une étape (a) de dispersion d'au moins une substance biocompatible dans un solvant, conduisant à l'obtention d'une solution intermédiaire,- une étape (b) de condensation de ladite solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat amorphe de ladite substance biocompatible,- une étape (c) de mélange de la substance biocompatible avec au moins un agent nucléant de cette substance biocompatible,- une étape (d) d'activation de l'agent nucléant pour générer le développement, au sein dudit condensat amorphe, d'un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant, de façon à obtenir ainsi un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé.- Matériaux biocompatibles implantables dans un corps humain ou animal.
1 - Procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal comprenant : - une étape (a) de dispersion d'au moins une substance biocompatible dans un solvant, conduisant à l'obtention d'une solution intermédiaire, une étape (b) de condensation de ladite solution intermédiaire, conduisant à l'obtention d'un condensat amorphe de ladite substance biocompatible, - une étape (c) de mélange de la substance biocompatible avec au moins un agent nucléant de cette substance biocompatible, une étape (d) d'activation de l'agent nucléant pour générer le développement, au sein dudit condensat amorphe, d'un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant, de façon à obtenir ainsi un matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'étape (b) de condensation comprend une opération de précipitation de ladite solution intermédiaire pour obtenir ledit condensat amorphe. 3 - Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (j) d'incorporation d'au moins une substance thérapeutique, de façon que le matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) renferme ladite substance thérapeutique. B70411/FR 4 - Procédé selon la 3 caractérisé en ce que l'étape (j) d'incorporation d'une substance thérapeutique est mise en oeuvre après l'étape (d). - Procédé selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que la 5 substance thérapeutique comprend un ou plusieurs des produits suivants : chimiothérapie, antalgique, antibiotique. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le solvant mis en oeuvre dans l'étape (a) comprend un alcool. 7 - Procédé selon la 6 caractérisé en ce que le solvant mis en 10 oeuvre dans l'étape (a) comprend de l'alcool éthylique et/ou de l'alcool méthylique. 8 - Procédé selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que le solvant comprend de l'eau. 9 - Procédé selon les 7 et 8 caractérisé en ce que le solvant 15 comprend une solution aqueuse en milieu éthylique et/ou méthylique. -Procédé selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce que l'étape (a) comprend une sous-étape (a') d'agitation du solvant pour favoriser l'homogénéité de la dispersion de la substance biocompatible. 11 - Procédé selon la 10 caractérisé en ce qu'au cours de la 20 sous-étape (a') d'agitation, un vortex est généré au sein du solvant. 12 -Procédé selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce que ladite substance biocompatible mise en oeuvre dans l'étape (a) comprend au moins du calcium et/ou au moins un dérivé du calcium. B70411/FR13 -Procédé selon la 12 caractérisé en ce que ladite substance biocompatible est majoritairement constituée de calcium et/ou d'au moins un dérivé du calcium. 14 -Procédé selon la 13 caractérisé en ce que ladite 5 substance biocompatible est majoritairement constituée de carbonate de calcium et/ou de nitrate de calcium. 15 -Procédé selon l'une des 1 à 14 caractérisé en ce que l'étape (c) est mise en oeuvre avant ou pendant l'étape (a), de façon que la solution intermédiaire contienne ledit agent nucléant. 10 16 -Procédé selon l'une des 1 à 15 caractérisé en ce que, l'étape (c) est mise en oeuvre après l'étape (b) de façon que le condensat amorphe contienne ledit agent nucléant. 17 -Procédé selon l'une des 1 à 16 caractérisé en ce que l'étape (c) est menée de façon que le condensat amorphe contienne 15 entre sensiblement 10% et 60% en poids d'agent nucléant. 18 -Procédé selon l'une des 1 à 17 caractérisé en ce que ledit agent nucléant est à base d'au moins un oxyde métallique. 19 -Procédé selon la 18 caractérisé en ce que l'agent nucléant comprend au moins un oxyde de titane et/ou un oxyde de silicium et/ou 20 un oxyde de zirconium. 20 -Procédé selon l'une des 1 à 19 caractérisé en ce que l'étape (d) d'activation comprend un chauffage du condensat amorphe contenant l'agent nucléant. B70411/FR21 -Procédé selon la 20 caractérisé en ce que l'étape (d) d'activation comprend un chauffage du condensat amorphe contenant l'agent nucléant à une température comprise entre sensiblement 35 C et 1 000 C. 22 -Procédé selon la 21 caractérisé en ce que l'étape (d) d'activation comprend un chauffage du condensat amorphe contenant l'agent nucléant à une température comprise entre sensiblement 300 C et 900 C. 23 - Procédé selon l'une des 1 à 22 caractérisé en ce que la 10 substance biocompatible destinée à être dispersée dans le solvant au cours de l'étape (a) présente un caractère sensiblement cristallin. 24 -Procédé selon l'une des 1 à 23 caractérisé en ce que l'étape (d) est menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) ne soit que partiellement cristallisé. 15 25 -Procédé selon la 24 caractérisé en ce que l'étape (d) est menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) présente un taux de cristallinité qui est compris sensiblement entre 10 et 80%, et de préférence sensiblement entre 30 et 60%. 26 Procédé selon la 24 ou 25 caractérisé en ce que 20 l'étape (d) est menée de façon que ledit matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) présente un taux de cristallinité correspondant à une durée de biorésorption sensiblement comprise entre 12 et 18 mois, et de préférence sensiblement comprise entre 15 et 18 mois. 27 - Procédé selon l'une des 1 à 26 caractérisé en ce que 25 l'étape (d) est postérieure à l'étape (b). B70411/FR28 - Procédé selon l'une des 1 à 26 caractérisé en ce que le matériau biocompatible obtenu à l'issu de l'étape (d) ne comprend pas de phosphate de calcium. 29 Procédé selon l'une des 1 à 28 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (e) de pulvérisation du matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (ci), conduisant à l'obtention d'une poudre biocompatible. 30 - Procédé selon la 29 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (f) de mise en forme de ladite poudre biocompatible, de préférence par frittage et/ou compactage. 31 -Procédé selon la 29 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (g) de mise en suspension de ladite poudre biocompatible dans un vecteur d'injection, ladite étape (g) conduisant ainsi à l'obtention d'une composition injectable. 32 -Procédé selon la 31 caractérisé en ce que le vecteur d'injection comprend une solution d'acide hyaluronique. 33 - Procédé selon l'une des 1 à 32 caractérisé en ce que , ladite étape (b) de condensation comprend une sous-étape (b') d'ajout, à ladite solution intermédiaire, d'un acide et/ou d'une base pour générer un phénomène de précipitation de la substance biocompatible. 34 Procédé selon l'une des 1 à 33 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (h), postérieure à l'étape (b), d'élimination, par exemple par traitement thermique, du résidu de solvant éventuellement coexistant avec le condensat à l'issue de l'étape (b). B70411/FR35 - Procédé selon l'une des 1 à 34 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (i) d'incorporation d'au moins une substance bioactive, de façon que le matériau biocompatible obtenu à l'issue de l'étape (d) renferme ladite substance bioactive. 36 - Procédé selon la 35 caractérisé en ce que l'étape (i) d'incorporation d'une substance bioactive est mise en oeuvre au plus tard pendant l'étape (d). 37 - Procédé selon la 35 ou 36 caractérisé en ce que la substance bioactive comprend un ou plusieurs des éléments suivants : sélénium, cuivre, zinc, strontium. 38 -Procédé selon l'une des 1 à 37 caractérisé en ce qu'il constitue un procédé de fabrication d'un matériau biocompatible implantable destiné à être utilisé dans l'une des applications suivantes : comblement des rides et sillons de la peau, traitement des défauts consécutifs à une rhinoplastie, -remodelage des lèvres, - augmentation cranio-faciale, remodelage du philtrum, comblement osseux, orthodontie, - neuro-chirurgie, chirurgie orthopédique, chirurgie urologique - chirurgie ophtalmique, B70411/FR • 2902013 41 - plastie des cordes vocales, - marquage radiographique de tissus biologiques, - traitement des troubles du point G. 39 - Matériau biocompatible au moins partiellement cristallisé et implantable 5 dans un corps humain ou animal comprenant un condensat amorphe d'une substance biocompatible et un agent nucléant de cette substance biocompatible mélangé avec cette dernière au sein du condensat amorphe, un réseau pseudo-cristallin mixte formé à la fois par la substance biocompatible et l'agent nucléant étant développé au sein du 10 condensat. 40 -Matériau selon la 39 caractérisé en ce que ladite substance biocompatible est majoritairement constituée de calcium et/ou d'au moins un dérivé du calcium. 41 - Matériau selon la 39 ou 40 caractérisé en ce que ledit 15 agent nucléant est à base d'au moins un oxyde métallique. 42 - Matériau selon l'une des 39 à 41 caractérisé en ce qu'il est obtenu par le procédé conforme à l'une des 1 à 38. 43 -Matériau biocompatible implantable dans un corps humain ou animal caractérisé en ce qu'il comprend une poudre partiellement cristalline 20 susceptible d'être obtenue par un procédé conforme à l'une des 1 à 38, ladite poudre étant dispersée dans un vecteur d'injection pour former avec ce dernier une composition injectable d'augmentation et/ou de comblement tissulaire. 870411/FR44 -Matériau selon la 43 caractérisé en ce que ladite poudre est obtenue par un procédé conforme à l'une des 1 à 38. B70411/FR
A
A61
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A61L 27
A61L 27/02
FR2896703
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE, ENSEMBLE ET RECHARGE POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE
20,070,803
La présente invention concerne les compositions cosmétiques et plus particulièrement celles obtenues par circulation d'un fluide au contact d'un produit ayant au moins un composé pouvant être extrait par le fluide. Les demandes de brevet européen EP 1 563 827-A2, EP 1 566 164-A1, EP 1 563 885-A1, EP 1 559 400-A1, EP 1 559 398-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 414-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 401-A1, EP 1 559 392-A1, EP 1 559 396A1 et EP 1 566 163-Al divulguent des procédés de préparation d'une composition cosmétique par percolation d'un fluide. La demande WO 00/56629 divulgue une cartouche pour appareil d'extraction par percolation. Il existe un besoin pour perfectionner les procédés de préparation de compositions cosmétiques. Il existe encore un besoin pour préparer des compositions cosmétiques personnalisées d'une façon fiable et relativement simple et pour faciliter le conditionnement et l'utilisation des produits servant à préparer ces compositions. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : a) sélectionner au moins une enceinte parmi plusieurs enceintes contenant des produits différents, les enceintes étant disposées sur un même appareil d'extraction et/ou faisant partie d'une même recharge, et b) faire circuler un fluide à travers la ou les enceintes sélectionnées de façon à recueillir au moins une solution constituant tout ou partie de la composition cosmétique à préparer. Une enceinte peut être un compartiment. L'invention peut faciliter la préparation d'une composition cosmétique personnalisée, l'appareil d'extraction pouvant être relativement simple à fabriquer. L'invention peut également faciliter le conditionnement et la conservation des produits servant à préparer la composition, en permettant d'utiliser des produits non liquides. L'invention peut permettre encore de disposer au sein d'une même enceinte de composés pulvérulents qui ne pourraient être conservés sur une longue période en solution, notamment en étant mélangés ensemble. Enfin, l'invention peut faciliter l'utilisation de produits d'origine naturelle, 5 notamment d'extraits végétaux ou minéraux. La circulation du fluide dans la ou les enceintes sélectionnées peut être une percolation. Par percolation , on désigne le passage d'un fluide à travers un milieu perméable à ce fluide, le milieu étant par exemple pulvérulent. Le milieu peut être 10 entièrement solubilisé par le passage du fluide, le cas échéant. Le milieu peut être non alimentaire. Le fluide, encore appelé percolat le cas échéant, peut comporter un liquide et/ou un gaz, par exemple de l'eau. D'autres solvants sont utilisables, par exemple une solution alcoolique ou huileuse. 15 La quantité de produit contenue dans une enceinte peut être relativement faible, correspondant par exemple à une dose unique. La quantité de produit est par exemple inférieure ou égale à 25 cm3, ou à 10 cm3, voire à 7,5 cm3 ou 5 cm3. Une fois l'extraction par le fluide effectuée, l'enceinte peut être éliminée, étant par exemple recyclée. 20 Les enceintes disposées sur l'appareil d'extraction peuvent appartenir ou non à une même recharge. Une pluralité d'enceintes peut être sélectionnée, ce qui permet de réaliser un mélange, par exemple. En variante, une seule enceinte peut être sélectionnée. Le fluide peut circuler de façon simultanée ou non dans les différentes 25 enceintes de la pluralité d'enceintes. Le fluide peut être injecté dans la pluralité d'enceintes à l'aide d'une pluralité d'injecteurs, ceux-ci pouvant être respectivement associés aux différentes enceintes de la pluralité d'enceintes. L'utilisation de plusieurs injecteurs peut réduire le risque de contamination d'une enceinte par un produit provenant d'une autre enceinte. Le ou les 30 injecteurs peuvent subir, le cas échéant, entre les étapes d'injection de fluide, un nettoyage, par exemple par circulation du fluide dans et/ou sur l'injecteur. L'injecteur peut encore être amovible afin de faciliter son nettoyage. L'une au moins des enceintes peut comporter un agent de coloration des matières kératiniques, par exemple de la peau, des muqueuses, des cheveux et autres fibres kératiniques telles que les cils et sourcils. Différentes enceintes d'une même recharge peuvent comporter des agents de coloration différents, voire un même agent de coloration à des concentrations différentes. Une même recharge peut comporter des agents de coloration permettant d'obtenir plusieurs nuances d'une même couleur. Le ou les agents de coloration peuvent être destinés à réaliser une coloration directe ou d'oxydation, éclaircissante ou non. Il peut s'agir par exemple d'une coloration ton sur ton. Le ou les agents de coloration peuvent être des colorants directs ou des colorants d'oxydation. Préalablement à la sélection d'au moins une enceinte, au moins une information liée à une personne à traiter avec la composition cosmétique peut être acquise, et la sélection de la ou des enceintes peut être effectuée sur la base de cette information au moins. L'information peut comporter une couleur, par exemple celle de la peau ou des cheveux de la personne à traiter avec la composition. La sélection de la ou des enceintes peut viser, par exemple, à reproduire une teinte de peau ou de cheveux. La sélection peut encore avoir pour but, par exemple, de reproduire une couleur choisie par un utilisateur sur un nuancier ou méchier ou correspondant à une référence commerciale. Les produits contenus dans les enceintes peuvent être pulvérulents. Une même enceinte peut comporter, le cas échéant, au moins deux composés pulvérulents. Ces deux composés peuvent être mélangés uniformément ou non au sein de l'enceinte. Les composés peuvent par exemple être disposés dans l'enceinte en strates successives. La température du fluide injecté dans une enceinte peut être supérieure à 80 C, ce qui peut favoriser la solubilisation de certains composés, le fluide étant éventuellement sous phases vapeur et liquide, ce qui peut faciliter l'extraction. La pression d'injection est de préférence supérieure ou égale à 1 bar (105 Pa), voire supérieure ou égale à 3 bars et encore plus préférentiellement supérieure ou égale à 10 bars, allant par exemple de 10 à 50 bars. La ou les solutions issues de l'extraction peuvent être recueillies dans un 5 récipient, par exemple un bol. Le récipient peut être muni ou non d'un organe de fermeture, notamment à des fins d'agitation ou pour permettre au consommateur d'emporter la composition pour l'utiliser ailleurs que sur le lieu de préparation. Le récipient peut éventuellement contenir au moins un composé à mélanger 10 avec la ou les solutions issues de l'extraction, notamment un milieu cosmétiquement acceptable, par exemple une base ou un oxydant de coloration. Les enceintes peuvent être définies au moins partiellement chacune par une première paroi pouvant être traversée, par exemple perforée, par un injecteur de l'appareil d'extraction. 15 Les enceintes peuvent également être définies chacune au moins partiellement par une deuxième paroi pouvant s'ouvrir sous l'effet de la pression d'injection du fluide dans l'enceinte, par exemple du fait de la déformation de la deuxième paroi contre au moins un relief adapté à provoquer son ouverture. La deuxième paroi est par exemple déformée contre une grille agencée pour que la déformation s'accompagne de l'ouverture 20 de l'enceinte tout en permettant à la deuxième paroi de retenir sensiblement le produit non solubilisé par le fluide ayant circulé dans l'enceinte. Les première et deuxième parois comportent par exemple au moins une couche d'un matériau pouvant être déchiré et/ou perforé relativement aisément, par exemple une couche comportant un métal, par exemple de l'aluminium, d'épaisseur inférieure ou égale 25 à 0,1 mm par exemple. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble permettant de préparer une composition cosmétique, comportant : - une pluralité d'enceintes contenant des produits différents, - un appareil d'extraction agencé de manière à permettre de sélectionner au 30 moins une enceinte parmi la pluralité d'enceintes afin d'y injecter un fluide et recueillir au moins une solution par circulation du fluide dans la ou les enceintes sélectionnées. L'appareil peut comporter un système d'injection et un système de support des enceintes, et l'un au moins du système d'injection et du système de support peut être agencé de manière à permettre de sélectionner la ou les enceintes dans laquelle ou lesquelles le fluide est injecté. Les enceintes peuvent être rapportées sur l'appareil d'extraction ou appartenir à celui-ci. Les enceintes peuvent appartenir à une même recharge ou non. Cette recharge peut comporter une cartouche renfermant la pluralité d'enceintes. La recharge peut encore comporter une pluralité de capsules solidaires au moins lors de l'utilisation, définissant respectivement les différentes enceintes. Le système de support peut être agencé pour permettre de déplacer les enceintes relativement au système d'injection. Ce déplacement peut s'effectuer manuellement ou de façon motorisée, en rotation ou en translation ou autrement encore, par exemple de façon à amener au moins un injecteur à pénétrer dans une enceinte sélectionnée. L'injecteur peut par exemple suivre, lors du déplacement, une trajectoire au cours de laquelle il passe en regard d'au moins une autre enceinte. L'appareil d'extraction peut encore comporter plusieurs injecteurs, ce qui peut éviter éventuellement la nécessité d'un tel déplacement. La sélection peut encore s'effectuer en permettant à l'utilisateur de positionner la recharge dans l'appareil d'extraction de telle façon que l'injection ait lieu dans une ou plusieurs enceintes sélectionnées. Le cas échéant, l'utilisateur peut ne sélectionner qu'une seule enceinte à la fois, effectuer l'injection et repositionner la recharge dans l'appareil d'extraction de façon à sélectionner une autre enceinte, lorsque la composition doit être préparée à partir de produits provenant de plusieurs enceintes. L'appareil d'extraction peut comporter un système de chauffage pour porter la température du fluide à plus de 80 C avant l'injection, comme mentionné précédemment. Lorsque les enceintes comportent des agents de coloration, l'appareil d'extraction peut comporter un système de sélection agencé d'une part pour permettre à un utilisateur de sélectionner une teinte parmi plusieurs et, d'autre part, pour commander l'injection du fluide afin de recueillir une composition cosmétique dont la teinte correspond à la teinte sélectionnée. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un appareil d'extraction permettant de faire circuler, notamment percoler, un fluide dans au moins une 5 enceinte afin de préparer une composition cosmétique, comportant : - un système d'injection, - un système de support d'une pluralité d'enceintes, l'appareil d'extraction étant agencé de manière à permettre la sélection d'une ou plusieurs enceintes dans laquelle ou lesquelles doit s'effectuer l'injection. 10 L'appareil peut comporter un système de collecte des solutions provenant de la circulation du fluide dans les enceintes, agencé pour mélanger les solutions. Le système de collecte peut comporter par exemple un récipient placé sous les enceintes et/ou des canaux permettant de guider l'écoulement du fluide après traversée des enceintes. 15 L'appareil peut comporter une pluralité d'injecteurs. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une recharge comportant : - une pluralité d'enceintes, - une pluralité de produits différents respectivement contenus dans les 20 différentes enceintes et comportant chacun au moins un composé pouvant être extrait par circulation d'un fluide dans l'enceinte correspondante. Ce fluide peut être de l'eau, comme mentionné précédemment. La pluralité d'enceintes peut être contenue dans une cartouche. Au moins deux enceintes peuvent être séparées par une cloison à l'intérieur de 25 la recharge. Les enceintes peuvent être distribuées angulairement autour d'un axe de la recharge ou être alignées ou disposées circulairement ou autrement encore. La recharge peut comporter un corps réalisé au moins partiellement par moulage d'une matière thermoplastique ou par emboutissage et/ou pliage ou 30 thermoformage d'un matériau en feuille. La pluralité d'enceintes peut encore être définie par une pluralité de capsules distinctes, liées entre elles. Les capsules peuvent être portées par un élément de support, lequel peut avoir une forme annulaire ou allongée, par exemple. L'élément de support peut être réalisé d'une seule pièce avec au moins une portion des capsules, le cas échéant. Les capsules peuvent être disposées en rangées ou autrement. Chaque enceinte peut être associée à au moins un joint d'étanchéité agencé pour coopérer avec au moins un injecteur. Ce joint d'étanchéité est par exemple une membrane en un matériau élastiquement déformable, agencée pour être traversée par l'injecteur. Chaque enceinte peut être sensiblement étanche à l'air. La recharge peut comporter un détrompeur afin de permettre sa mise en place sur un appareil d'extraction dans une orientation prédéfinie. L'un au moins des produits contenus dans les enceintes peut comporter un agent de coloration des matières kératiniques, comme évoqué plus haut. La pluralité de produits peut notamment comporter une pluralité d'agents de coloration des matières kératiniques ayant des couleurs différentes, afin de permettre de préparer une composition cosmétique ayant une teinte personnalisée, par exemple. Les composés contenus dans les différentes enceintes peuvent être tous différents, le cas échéant. Les produits contenus dans les enceintes sont avantageusement pulvérulents, 20 ou en variante gélifiés, pâteux ou liquides. Parmi les produits pouvant être contenus dans les différentes enceintes solidaires de l'appareil d'extraction, par exemple appartenant à une même recharge, les combinaisons suivantes sont possibles, entre autres : - un premier produit comportant un premier agent de coloration, contenu 25 dans une première enceinte et un deuxième produit comportant un deuxième agent de coloration, différent du premier, contenu dans une deuxième enceinte, - un premier produit comportant un premier actif cosmétique ou dermatologique contenu dans une première enceinte et un deuxième produit comportant un deuxième actif cosmétique ou dermatologique, différent du premier, contenu dans une 30 deuxième enceinte, - un premier produit comportant un premier extrait végétal ou minéral, contenu dans une première enceinte et un deuxième produit comportant un deuxième extrait végétal ou minéral, différent du premier, contenu dans une deuxième enceinte. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente de manière schématique en perspective un exemple de recharge selon l'invention, - la figure 2 est une coupe axiale de la recharge de la figure 1, - la figure 3 est une section transversale selon III-III de la figure 2, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 d'une variante de réalisation, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 d'une variante de réalisation, - la figure 6 représente en perspective, de manière partielle, un exemple d'appareil d'extraction pouvant être utilisé pour la préparation de la composition cosmétique, - la figure 7 est une coupe axiale, partielle, de la recharge en place dans l'appareil, - la figure 8 représente, de façon schématique et simplifiée, le circuit d'alimentation de l'appareil d'extraction de la figure 6, - la figure 9 représente en perspective un autre exemple de recharge selon l'invention, - la figure 10 est une coupe transversale selon X-X de la figure 9, - la figure 11 est une vue de dessus d'un autre exemple de recharge selon l'invention, - la figure 12 est une section selon XII-XII de la figure 11, - la figure 13 est une vue de dessus d'un autre exemple de recharge selon l'invention, - la figure 14 représente en élévation un autre exemple d'appareil d'extraction, - la figure 15 représente, de manière schématique et simplifiée, un autre exemple de circuit d'alimentation d'un appareil d'extraction selon l'invention, et - les figures 16 à 18 illustrent de manière schématique et partielle des possibilités de positionnement des différents injecteurs d'un appareil d'extraction relativement aux enceintes d'une recharge. On a représenté aux figures 1 à 3 une recharge 1 selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, se présentant sous la forme d'une cartouche. La recharge 1 comporte deux produits P1 et P2 respectivement contenus de manière séparée dans deux enceintes 2 et 3 définies par celle-ci. Dans l'exemple considéré, les enceintes 2 et 3 sont formées par deux compartiments d'un corps tubulaire 4, étant séparées par une unique cloison 5. Cette dernière est par exemple réalisée par moulage de matière d'une seule pièce avec le corps 4. Dans l'exemple illustré, le corps 4 est réalisé avec une collerette 8 à une extrémité et présente par exemple une forme généralement symétrique de révolution autour d'un axe X. La collerette 8 peut être munie d'un détrompeur 10 se présentant par exemple sous la forme d'un relief en creux ou en saillie, par exemple une encoche. En l'absence de détrompeur 10, le corps 4 peut être réalisé, par exemple, avec une forme non symétrique de révolution, de façon à ne permettre son positionnement dans l'appareil d'extraction associé que d'une seule manière. Le corps 4 est fermé supérieurement par une première paroi 12 et 20 inférieurement par une deuxième paroi 13. Les parois 12 et 13 comportent par exemple un film qui est thermoscellé sur le corps 4 et la cloison 5 de façon à fermer de façon étanche à l'air les enceintes 2 et 3. Ce film comporte par exemple au moins une couche d'un métal, notamment de l'aluminium. Le volume de chacune des enceintes 2 et 3 est de préférence inférieur ou égal à 25 20 cm3 ou 10 cm3, étant par exemple compris entre 1 et 5 cm3. Bien entendu, on peut apporter diverses modifications à la forme de la recharge 1 sans sortir du cadre de la présente invention. Le nombre d'enceintes contenues dans la recharge 1 peut notamment être différent de deux, étant par exemple compris entre deux et dix, étant par exemple de quatre 30 comme illustré à la figure 4. On voit sur cette figure que la recharge 1 peut comporter au moins une deuxième cloison 15 délimitant avec la cloison 5 quatre enceintes, ce qui permet de contenir deux produits supplémentaires P3 et P4 de façon séparée des produits P1 et P2. La recharge 1 peut comporter, le cas échéant, une première paroi 12 qui est réalisée au moins partiellement d'une seule pièce avec le corps 4, par exemple par moulage. La première paroi 12 peut alors, par exemple, être traversée par des ouvertures 21 respectivement associées aux différentes enceintes. Les ouvertures 21 peuvent être obturées de façon à permettre l'entrée des 10 injecteurs de l'appareil d'extraction associé. L'obturation peut se faire par exemple au moyen d'opercules 18 thermosoudés sur la face intérieure 20 de la première paroi 12. En variante, les opercules 18 sont fixés extérieurement sur la première paroi 12 ou surinjectés sur celle-ci, dans une matière élastomère par exemple. 15 Les opercules 18 peuvent encore être réalisés d'une seule pièce avec la première paroi 12 et dans la même matière, en donnant localement à la première paroi 12 une épaisseur réduite ou en réalisant des zones d'affaiblissement. Les opercules 18 peuvent être agencés pour être perforés ou détachés au moins partiellement de la première paroi 12, lors de l'injection. 20 Pour utiliser la recharge 1 de la figure 1, l'utilisateur peut la placer sur un système de support 30 d'un appareil d'extraction 31 comportant également un système d'injection 40, tel qu'illustré à la figure 6. L'appareil d'extraction 31 comporte dans l'exemple considéré un espace 32 sous le système de support 30 pour accueillir un récipient R permettant de recueillir une 25 solution provenant de la percolation d'un fluide dans l'enceinte sélectionnée par l'utilisateur. Le système de support 30 comporte dans l'exemple considéré une grille 36 pourvue de reliefs 37 contre lesquels la deuxième paroi 13 peut être appliquée sous la pression du fluide injecté dans l'enceinte sélectionnée. 30 La deuxième paroi 13 est agencée pour être perforée par les reliefs 37 de la grille, ce qui permet au fluide injecté de s'écouler par des canaux 38 de la grille 36 vers le récipient R. L'ouverture de la deuxième paroi 13 peut avantageusement s'effectuer de façon à sensiblement retenir dans l'enceinte considérée les particules de produit non solubilisées. Le récipient peut être suffisamment large pour recueillir les solutions s'écoulant des différentes enceintes compte tenu de leur positionnement. Le cas échéant, un système de collecte des solutions peut être prévu pour les acheminer dans le récipient lorsque les enceintes ne sont pas situées à l'aplomb de celui-ci. Le système d'injection 40 comprend au moins un injecteur 41 capable de franchir la première paroi 12 et de pénétrer dans l'enceinte sélectionnée. Afin de permettre à l'utilisateur de sélectionner l'enceinte dans laquelle le fluide est injecté, l'appareil d'extraction 31 peut comporter un système de sélection comportant par exemple un organe de manoeuvre 39 que l'utilisateur peut actionner pour faire tourner la recharge 1 autour de son axe X afin de la positionner avec l'orientation angulaire permettant à l'injecteur 41 d'aboutir dans l'enceinte dans laquelle doit s'effectuer la percolation. L'appareil d'extraction 31 peut comporter des moyens d'étanchéité non représentés permettant de garantir, si nécessaire, une pénétration étanche de l'injecteur 41 dans l'enceinte sélectionnée. Ces moyens d'étanchéité comportent par exemple au moins un joint d'étanchéité s'appliquant extérieurement sur la recharge, au moins lors de l'injection. L'appareil d'extraction 31 peut comporter un circuit d'alimentation en fluide d'extraction ayant, comme représenté de façon schématique à la figure 8, au moins un réservoir 45 pour contenir le liquide L destiné à être injecté, une pompe 46 et un organe de chauffage 47 permettant de porter le liquide L à la température souhaitée et de créer le cas échéant de la vapeur. Celle-ci peut contribuer à générer la pression d'injection recherchée. Dans l'exemple considéré, la pression d'injection du fluide est par exemple d'au moins 3 bars et préférentiellement d'au moins 10 bars et la température d'injection par exemple d'au moins 80 C. La température du fluide peut notamment être suffisante pour que le fluide présente des phases liquides et gazeuses lorsqu'il est injecté dans l'enceinte sélectionnée. Le réservoir 45 de l'appareil d'extraction peut être rempli manuellement ou de façon automatique en étant relié à une conduite d'eau, par exemple par l'intermédiaire d'une électrovanne. Le réservoir 45 peut être amovible, le cas échéant, afin de faciliter son 5 remplissage manuel. L'organe de chauffage 47 peut comporter une résistance électrique. L'appareil d'extraction 31 peut comporter en outre un ou plusieurs clapets et/ou électrovannes non représentés, ainsi qu'un ou plusieurs capteurs de niveau, poids, pression et/ou température, et un système de contrôle des différents organes électriques, 10 électromécaniques et capteurs. Un capteur de niveau peut être utile par exemple pour détecter le besoin de remplissage du réservoir 45 ou permettre le remplissage du récipient R avec une quantité totale de composition prédéfinie. Un capteur de poids peut être utile pour déterminer la quantité de composition 15 délivrée dans le récipient R, par exemple. L'homme du métier pourra se référer utilement, le cas échéant, aux appareils d'extraction utilisés pour préparer des boissons de type expresso , dont les circuits d'alimentation sont susceptibles d'être au moins partiellement reproduits. De tels appareils sont divulgués par exemple dans les publications AT 168405, 20 US 2 688 911, DE 3 243 3870, IT 1265636 et WO 2004/006740-A2. La recharge 1 comporte par exemple plusieurs agents de coloration des matières kératiniques, de couleurs différentes. L'utilisateur peut sélectionner l'enceinte contenant le produit correspondant à la couleur qu'il cherche à obtenir. 25 Lorsque la recharge 1 est dans l'appareil d'extraction 31, l'injecteur 41 est amené dans l'enceinte sélectionnée et l'injection du fluide peut avoir lieu. Lors de l'injection, sous l'effet de la pression régnant dans l'enceinte, la deuxième paroi 13 s'ouvre grâce aux reliefs de la grille 36. La quantité de liquide L qui est prélevée dans le réservoir 45 et injectée dans la 30 recharge 1 peut être fixe ou contrôlée par l'utilisateur en fonction par exemple de la quantité de composition à préparer et/ou du degré de dilution du ou des composés extraits par percolation de la recharge 1. Si nécessaire, l'utilisateur peut effectuer plusieurs injections successives et recueillir les solutions issues de la percolation dans un même récipient, afin de les mélanger. L'utilisateur peut par exemple sélectionner au moins un couple d'enceintes 5 permettant d'obtenir par mélange des solutions d'extraction une nuance colorée ou colorante particulière. La recharge 1 peut se présenter autrement que sous la forme d'une cartouche et par exemple, comme illustré aux figures 10 et 11, avec des enceintes définies par des capsules 50 portées par un élément de support 51 qui se présente par exemple sous la 10 forme d'une plaquette. Les capsules 50 peuvent comporter une première paroi formée par exemple par emboutissage ou thermoformage d'un matériau en feuille, par exemple de l'aluminium ou un complexe comportant de l'aluminium. Cette paroi ainsi emboutie ou thermoformée peut définir l'élément de support 51 autour des capsules 50. 15 Les capsules 50 peuvent être fermées par une deuxième paroi 53 qui est par exemple un film thermoscellé sur l'élément de support 51. L'élément de support 51 peut comporter un détrompeur 56 se présentant par exemple sous la forme d'une encoche. L'élément de support 51 et les capsules 50 peuvent encore, le cas échéant, être 20 réalisés séparément. L'élément de support 51 est par exemple réalisé sous la forme d'une plaquette avec des trous et les capsules sont fixées dans ces trous, en fonction par exemple des produits que l'on souhaite associer au sein d'une même recharge. La fixation des capsules dans les trous de l'élément de support peut être 25 amovible ou non. Une fixation amovible peut permettre le cas échéant à l'utilisateur de remplacer les capsules utilisées par de nouvelles. La fixation amovible peut s'effectuer par friction et/ou encliquetage par exemple. Dans l'exemple des figures 10 et 11, les capsules 50 sont disposées en rangées. Dans la variante des figures 11 et 12 l'élément de support 51 présente une 30 forme annulaire et dans l'exemple de la figure 14 une forme de bande. Pour utiliser la recharge de la figure 13, l'utilisateur peut par exemple placer celle-ci dans un appareil d'extraction entre un système de support 30 et un système d'injection 40, comme illustré à la figure 14. L'utilisateur positionne l'élément de support 51 dans l'appareil d'extraction en fonction de l'enceinte dans laquelle il souhaite injecterle fluide. Seule la capsule correspondant à cette enceinte est perforée par l'injecteur 41. L'appareil d'extraction peut comporter, le cas échéant, comme illustré à la figure 16, une pluralité d'injecteurs 41 et le circuit d'alimentation une pluralité d'organes de contrôle du débit 60, associés chacun à un injecteur et commandés par un système de contrôle 61 de façon à ce que seul le ou les injecteurs 41 sélectionnés soient alimentés par le fluide à injecter. La quantité de fluide percolant dans la ou les enceintes sélectionnées peut être prédéfinie ou choisie en fonction par exemple de la concentration recherchée pour le ou les composés extraits par percolation. Les organes de contrôle du débit 60 sont par exemple des électrovannes proportionnelles permettant un réglage du débit dans chaque injecteur autre qu'un réglage en tout ou rien. Il s'agit par exemple d'organes de contrôle 60 piézoélectriques. En réglant les différents débits, plusieurs nuances peuvent être obtenues, par exemple. Les injecteurs 41 sont par exemple agencés de manière à tous pénétrer dans les enceintes associées de la recharge, comme illustré aux figures 16 et 17, l'injection du fluide n' ayant lieu que dans la ou les enceintes sélectionnées grâce au contrôle du débit. En variante, le système d'injection est agencé de telle manière que les injecteurs 41 et/ou les enceintes puissent être déplacés les uns relativement aux autres de façon à ce que seul le ou les injecteurs 41 alimentés pénètrent dans la ou les enceintes correspondantes. La pression du fluide d'injection peut par exemple contribuer à déplacer l'injecteur lorsque celui-ci est alimenté, de façon à ce qu'il pénètre dans l'enceinte. On a également illustré à la figure 15 la possibilité pour le circuit d'alimentation d'échanger des informations avec un système informatique 100 qui comporte par exemple au moins un micro-ordinateur, assistant personnel numérique, terminal relié à un réseau ou téléphone portable, voire qui est intégré à l'appareil d'extraction. Ce système informatique 100 peut être associé par exemple à un système d'acquisition d'informations comportant par exemple une caméra 101 ou tout autre dispositif d'analyse des matières kératiniques, par exemple de la couleur de la peau ou des cheveux. Le système informatique 100 peut également être associé à un nuancier ou méchier 102 ou autre outil d'évaluation, par exemple un questionnaire. Le système informatique 100 peut être agencé de manière à permettre à un utilisateur de sélectionner au moins une caractéristique de la composition cosmétique à préparer au moyen de l'appareil d'extraction et des enceintes contenant les différents produits. Cette caractéristique est par exemple une couleur. Le système informatique 100 peut être utilisé pour permettre à l'utilisateur de sélectionner une teinte souhaitée et le système informatique 100 peut être agencé pour adresser au système de contrôle 61 des informations permettant à ce dernier de commander l'injection du fluide dans des enceintes prédéfinies de façon à obtenir une composition ayant les propriétés recherchées. L'utilisateur peut encore sélectionner, en fonction des produits contenus dans les enceintes, une caractéristique de la composition en plus de la couleur, par exemple une senteur, une consistance, un ou plusieurs actifs, une durée d'action, une dilution, une caractéristique permettant d'adapter la composition à un type de peau ou de cheveux, entre autres. L'appareil d'extraction peut comporter, le cas échéant, une sortie 110 permettant de distribuer dans le récipient R le liquide L sans passage à travers les enceintes, afin par exemple de diluer la ou les solutions issues de la percolation dans le récipient et obtenir un volume de composition prédéfini. L'alimentation de la sortie 110 peut se faire par le biais d'une électrovanne 63 ou tout autre moyen de contrôle de la quantité de fluide délivrée, telle que par exemple une pompe. L'électrovanne 63 est contrôlée par le système de contrôle 61 de façon par exemple à avoir un volume ou poids total de composition dans le récipient correspondant à une valeur prédéfinie, en fonction des quantités déjà distribuées suite à l'injection dans la ou les enceintes sélectionnées. Dans la variante illustrée à la figure 18, les enceintes sont définies par des capsules indépendantes 80 et l'appareil d'extraction comporte une pluralité d'injecteurs associés respectivement à ces différentes capsules. Le système de support de l'appareil d'extraction comporte par exemple une pluralité de logements permettant d'accueillir ces capsules. L'injection peut se faire dans une capsule sélectionnée en faisant pénétrer l'injecteur dans l'enceinte correspondante, par exemple par un mouvement de l'injecteur et/ou de la capsule, ce mouvement étant par exemple provoqué par l'action de l'utilisateur sur l'un au moins du système d'injection et du système de support. Ce mouvement peut encore résulter d'un entraînement motorisé, pneumatique ou hydraulique, étant par exemple assisté par la pression du fluide. L'invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre illustrés. On peut notamment donner à la recharge d'autres formes encore que celles représentées, par exemple une forme de barquette, sachet ou autre. Des capsules ou sachets contenant des produits différents peuvent être contenus dans un même conditionnement. Le remplissage des enceintes peut avoir lieu au moment de la fabrication. En variante, les enceintes peuvent être remplies en fonction de la demande d'un consommateur, par exemple. Différents compartiments d'une même recharge peuvent être fabriqués séparément puis assemblés. Les enceintes peuvent également être, lors de la fabrication, dans une 20 configuration déployée et cette configuration peut être modifiée au cours de la fabrication et/ou de l'utilisation. La circulation du fluide dans une enceinte sélectionnée peut s'effectuer verticalement ou autrement. Dans les exemples illustrés, l'injection dans une enceinte sélectionnée 25 s'effectue par un injecteur unique, mais en variante elle peut s'effectuer avec plusieurs injecteurs, afin d'améliorer la mise en contact du fluide avec le produit contenu dans l'enceinte. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié. 30
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à :- sélectionner au moins une enceinte parmi plusieurs enceintes contenant des produits différents, les enceintes étant disposées sur un même appareil d'extraction et/ou faisant partie d'une même recharge, et- faire circuler un fluide à travers la ou les enceintes sélectionnées de façon à recueillir au moins une solution constituant tout ou partie de la composition cosmétique.
1. Procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : - sélectionner au moins une enceinte parmi plusieurs enceintes contenant des produits différents, les enceintes étant disposées sur un même appareil d'extraction (31) et/ou faisant partie d'une même recharge (1), et - faire circuler un fluide (L) à travers la ou les enceintes sélectionnées de façon à recueillir au moins une solution constituant tout ou partie de la composition 10 cosmétique. 2. Procédé selon la 1, les enceintes appartenant à une même recharge (1). 3. Procédé selon la 1, les enceintes n'appartenant pas à une même recharge. 15 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, une seule enceinte étant sélectionnée. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, une pluralité d'enceintes étant sélectionnée. 6. Procédé selon la précédente, dans lequel le fluide circule de 20 façon non simultanée dans les différentes enceintes de la pluralité d'enceintes. 7. Procédé selon la 5, dans lequel le fluide circule simultanément dans les différentes enceintes de la pluralité d'enceintes. 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel le fluide est injecté dans la pluralité d'enceintes à l'aide d'une pluralité d'injecteurs. 25 9. Procédé selon la 8, dans lequel le fluide est injecté dans la pluralité d'enceintes à l'aide d'injecteurs (41) respectivement associés aux différentes enceintes de la pluralité d'enceintes. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel préalablement à la sélection d'au moins une enceinte, au moins une information liée 30 à une personne à traiter avec la composition cosmétique est acquise, et dans lequel la sélection est effectuée au moins sur la base de cette information. 11. Procédé selon la 10, l'information comportant une couleur. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'une au moins des enceintes comportant un agent de coloration des matières kératiniques. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide comportant de l'eau. 14. Procédé selon la 13, le fluide étant de l'eau. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, la température du fluide étant supérieure à 80 c. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, la pression du fluide étant supérieure ou égale à 1 bar, mieux 3 bars, encore mieux 10 bars. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide injecté étant sous phases vapeur et liquide. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, la ou les solutions issues de l'extraction étant recueillies dans un récipient (R). 19. Procédé selon la 18, le récipient contenant au moins un composé à mélanger avec la ou les solutions issues de l'extraction. 20. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, dans lequel les enceintes sont définies au moins partiellement par une première paroi (12) pouvant être traversée par un injecteur et par une deuxième paroi (13) pouvant s'ouvrir sous l'effet de la pression d'injection du fluide dans l'enceinte. 21. Ensemble permettant de préparer une composition cosmétique, comportant : une pluralité d'enceintes contenant des produits différents, un appareil d'extraction (31) agencé de manière à permettre de sélectionner au moins une enceinte afin d'y injecter un fluide et recueillir une solution par circulation du fluide dans l'enceinte. 22. Ensemble selon la 21, l'appareil d'extraction (31) comportant un système d'injection (30) et un système de support (40) des enceintes, l'un au moins du système d'injection et du système de support étant agencé pour permettre de sélectionner la ou les enceintes dans laquelle ou lesquelles le fluide est injecté. 23. Ensemble selon la 21 ou 22, les enceintes appartenant à une même recharge. 24. Ensemble selon la précédente, la recharge comportant une cartouche renfermant la pluralité d'enceintes. 25. Ensemble selon la 23, la recharge comportant une pluralité de capsules (50) solidaires définissant respectivement les différentes enceintes. 26. Ensemble selon la 22, le système de support (40) étant agencé pour permettre de déplacer les enceintes relativement au système d'injection (30). 27. Ensemble selon l'une quelconque des 21 à 26, l'appareil comportant un système de chauffage pour porter la température du fluide à plus de 80 C avant l'injection. 28. Ensemble selon l'une quelconque des 21 à 27, l'appareil étant agencé pour porter le fluide injecté à une pression supérieure ou égale à 1 bar, mieux 3 bars, encore mieux 10 bars. 29. Ensemble selon l'une quelconque des 21 à 28, l'appareil d'extraction (31) comportant un système de sélection agencé pour permettre à un utilisateur de sélectionner une teinte parmi plusieurs et agencé pour commander l'injection du fluide afin de recueillir une composition cosmétique dont la teinte correspond à la teinte sélectionnée. 30. Ensemble selon la 29, le système de support comportant au moins un relief (37) permettant à la recharge de s'ouvrir lors de l'injection du fluide sous pression. 31. Appareil d'extraction permettant de faire circuler, notamment percoler, un fluide (L) dans au moins une enceinte afin de préparer une composition cosmétique, comportant : un système d'injection (30), - un système de support (40) d'une pluralité d'enceintes, l'appareil d'extraction étant agencé de manière à permettre la sélection d'une ou de plusieurs enceintes dans laquelle ou lesquelles doit s'effectuer l'injection. 32. Appareil selon la 31, comportant une pluralité d'injecteurs (41). 33. Appareil selon l'une des 31 et 32, le fluide injecté étant sous une pression d'au moins 3 bars et à une température supérieure à 80 C. 34. Appareil selon la 33, le fluide injecté étant sous phases vapeur et liquide. 35. Appareil selon l'une quelconque des 31 à 34, le fluide étant de l'eau. 36. Recharge (1) à utiliser dans un appareil tel que défini dans l'une quelconque des 31 à 35, comportant : - une pluralité d'enceintes, une pluralité de produits différents respectivement contenus dans les différentes enceintes et comportant chacun au moins un composé pouvant être extrait par 10 percolation d'un fluide dans l'enceinte correspondante. 37. Recharge selon la précédente, la pluralité d'enceintes étant contenue dans une même cartouche. 38. Recharge selon la 37, au moins deux enceintes étant séparées par une cloison (5) à l'intérieur de la cartouche. 15 39. Recharge selon l'une des 36 à 38, les enceintes étant distribuées angulairement autour d'un axe (X) de la recharge. 40. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 38, comportant un corps réalisé au moins partiellement par moulage thermoplastique d'une matière. 41. Recharge selon la 36, la pluralité d'enceintes étant définie 20 par une pluralité de capsules (50) distinctes, solidaires entre elles. 42. Recharge selon la précédente, les capsules (50) étant portées par un élément de support (51). 43. Recharge selon la 42, l'élément de support ayant une forme annulaire. 25 44. Recharge selon la 42, l'élément de support ayant une forme allongée. 45. Recharge selon la 42, les capsules (50) étant disposées en rangées. 46. Recharge selon l'une quelconque des 42 à 45, l'élément de 30 support (51) étant réalisé d'une seule pièce avec au moins une portion des capsules (50). 47. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 46, chaque enceinte comportant un joint d'étanchéité agencé pour coopérer avec au moins un injecteur. 48. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 47, chaque enceinte étant sensiblement étanche à l'air. 49. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 48, comportant un détrompeur (10 ; 56). 50. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 48, l'un au moins des produits contenus dans les enceintes comportant un agent de coloration des matières kératiniques. 51. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 50, la pluralité de produits comportant une pluralité d'agents de coloration des matières kératiniques ayant des couleurs différentes. 52. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 51, les produits contenus dans les enceintes étant pulvérulents. 53. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 52, les enceintes étant définies au moins partiellement par une paroi agencée pour s'ouvrir sous l'effet de la pression du fluide injecté dans l'appareil d'extraction associé. 54. Recharge selon l'une quelconque des 36 à 53, le volume de chaque enceinte étant compris entre 1 et 20 cm3.
B,A
B01,A61
B01D,A61K
B01D 11,A61K 8
B01D 11/02,A61K 8/02
FR2893834
A1
IMPLANT CHIRURGICAL DU TYPE A BROCHES A APPUI ENDO CORTICAL
20,070,601
La présente invention concerne le domaine des interventions chirurgicales destinées à remplacer un ligament dans une articulation et concerne en particulier un implant chirurgical 5 du type à broches à appui endo cortical. Les articulations entre deux os comportent généralement un ou plusieurs ligaments reliant les deux os de part et d'autre de l'articulation. Les efforts importants auxquels sont soumis ces ligaments peuvent malheureusement provoquer leur rupture. Ceci 10 est le cas de ligaments croisés du genou très sollicités dans les sports intensifs comme le football. Lorsqu'un ligament tel qu'un ligament croisé antérieur du genou s'est rompu, il est possible de le remplacer en pratiquant une intervention chirurgicale appelée ligamentoplastie qui 15 consiste à fixer un nouveau ligament appelé transplant aux extrémités d'un tunnel s'étendant de part et d'autre de l'articulation. Le tunnel d'une longueur d'environ 10cm et d'un diamètre compris entre 7mm et l2mm est percé à partir d'un des deux os et s'étend dans l'autre os sur une profondeur 20 suffisante. Le ligament de remplacement peut être un ligament artificiel ou une partie de ligament prélevée sur un ligament d'une autre partie du corps ou sur un cadavre. La fixation du transplant aux extrémités du tunnel doit être solide du fait qu'elle constitue le point faible de la 25 reconstruction du ligament dans les premières semaines post opératoires. Ensuite, la repousse osseuse autour du transplant maintiendra celui-ci de façon solide et définitive (phase d'ostéo-intégration). La résistance de la fixation initiale dépend donc du moyen 30 de fixation. Celui-ci doit être capable de résister à la rupture en traction ainsi qu'au glissement de la greffe ligamentaire par rapport à la fixation. En outre, le système de fixation doit permettre de réduire au maximum la longueur du transplant de façon à éviter une distension élastique du transplant qui se 35 produirait si sa longueur était très importante. 2 2893834 Le moyen de fixation le plus courant consiste à utiliser une vis d'interférence à chaque extrémité du tunnel. La vis introduite dans le tunnel en même temps que le transplant est de forme conique et vient comprimer le transplant à l'intérieur du tunnel. Malheureusement, les vis s'appuient sur l'os spongieux de moindre résistance. En outre, la vis d'interférence peut, par son filet agressif, abîmer le transplant lors de la mise en place. I1 existe également des systèmes de fixation cortico-spongieux qui sont des systèmes introduits transversalement à l'axe du tunnel et venant prendre appui sur le transplant par une boucle réalisée dans celui-ci ou en le faisant pénétrer à l'intérieur de ses fibres. L'inconvénient de ces systèmes est que les tiges ou broches composant l'implant sont soumises à une force de traction vers le bas due au transplant et risquent donc de glisser vers le bas en traversant la partie spongieuse de l'os. C'est pourquoi le but de l'invention est d'utiliser comme moyen de fixation de la partie supérieure d'un transplant, des broches dont l'une est en appui sur la surface intérieure de la partie corticale de l'os. L'objet de l'invention est donc un implant chirurgical utilisé pour fixer un transplant ligamentaire destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation. Le transplant ligamentaire est fixé dans un tunnel formé par une première portion percée à partir de la paroi extérieure corticale du premier os et se prolongeant par une deuxième portion sur une profondeur déterminée du deuxième os. L'implant comprend deux broches transversales fixées au transplant par pénétration dans ce dernier après qu'il a été introduit dans la deuxième portion de tunnel, les deux broches étant non parallèles et situées dans deux plans différents, la broche inférieure étant en appui sur la surface intérieure de la partie corticale du deuxième os. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant un implant à appui extra cortical ; la figure 2 représente une vue de face de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia en place montrant une coupe partielle du transplant illustré sur la figure 1 ; les figure 3A, 3B et 3C représentent les étapes de mise en place d'un transplant ligamentaire et sa fixation à l'aide d'un implant à appui endo cortical ; la figure 4 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant un implant à appui endo cortical ; la figure 5 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant deux broches non parallèles qui traversent le transplant ; la figure 6 représente le dispositif ancillaire utilisé 25 pour percer les tunnels destinés à recevoir les deux broches non parallèles ; la figure 7 est une coupe sur deux plans du dispositif ancillaire montrant les deux mèches utilisées pour percer les tunnels destinés à recevoir les deux broches ; et 30 la figure 8 est une coupe sur deux plans de l'os et de la première branche du dispositif ancillaire montrant les implants en forme de broches placés dans les tunnels percés à l'aide des mèches. La description qui suit concerne une intervention chirurgicale ayant trait à une ligamentoplastie destinée à remplacer un des ligaments croisés antérieurs du genou reliant le fémur et le tibia. Mais il va de soi que cette intervention pourrait également être destinée à remplacer un ligament se trouvant dans une autre articulation que le genou. Comme illustré sur les figure 1 et 2, un tunnel 10 d'un diamètre compris entre 7mm et 12mm a été percé à partir de la paroi corticale du tibia 12 et traverse l'extrémité supérieure du tibia. Le tunnel 10 se prolonge dans le fémur 14 par la portion de tunnel 16 sur une longueur déterminée. Un transplant 18 qui peut être un ligament artificiel ou une portion de ligament prélevée sur une autre partie du corps du patient ou sur un cadavre, est introduite dans le tunnel 10 et son prolongement 16. Une vis d'interférence 20 a été introduite après le transplant dans le prolongement de tunnel 16 de façon à venir bloquer l'extrémité supérieure du transplant. Comme on le voit sur la figure 1, la vis d'interférence 20 compresse le transplant ligamentaire contre la paroi du tunnel et déborde du tunnel du fait que la partie de l'os dans laquelle a été percé le tunnel est sa partie spongieuse. A noter que tout autre moyen de fixation pourrait être utilisé à la place de la vis d'interférence et en particulier les moyens de fixation décrits par la suite. A l'extrémité inférieure du tunnel, le transplant ligamentaire 18 comporte un implant rigide monobloc 22 dont la partie supérieure 24 est en forme de boucle dans laquelle on a fait passer le transplant généralement replié sur lui-même avant de l'introduire dans le tunnel. La portion inférieure 26 de l'implant 22 est recourbée pour former une sorte de crochet. Lorsque le transplant 18 est introduit et enfoncé dans le tunnel, le crochet 26 vient en butée sur le pourtour extérieur 28 de l'entrée du tunnel 10. Ce pourtour extérieur étant constitué de la paroi corticale de l'os, il est rigide et retient fermement l'implant 22 lorsqu'une force de traction est exercée par le transplant ligamentaire tiré vers le haut avant d'être fixé définitivement par la vis d'interférence 20. A noter que le crochet 26 comporte de préférence deux oreilles 30 et 32 situées de part et d'autre de l'entrée du tunnel 28. De la sorte, l'appui du crochet 26 se fait sur des parties pleines de l'os et non pas sur la partie d'épaisseur réduite à l'endroit du tunnel sous-jacent comme ce serait le cas si le crochet était étroit. Comme mentionné précédemment, le moyen de fixation bloquant la partie supérieure du transplant peut être réalisée différemment comme illustré sur les figures 3A, 3B et 3C. Dans ce cas, une tige 34 est fixée par son milieu à la partie supérieure du transplant ligamentaire 18. Cette tige a une longueur supérieure au diamètre du tunnel, par exemple l6mm si le diamètre est de 10mm. Trois fils souples sont fixés à la tige 34. Un premier fil 36 est fixé au point milieu de la tige (lui-même fixé au transplant) et deux autres fils 38 et 40 sont fixés aux deux extrémités de la tige. Lorsque le tunnel 16 a été percé dans le fémur, on a percé également un mini tunnel 42 jusqu'à la paroi corticale de l'os. Les trois fils 36, 38 et 40 sont introduits dans le mini tunnel 42 jusqu'à sortir à l'extrémité de ce dernier. Il est alors facile de tirer sur le fil 36 pour amener le transplant ligamentaire jusqu'à l'extrémité du tunnel 16 tout en maintenant la tige sensiblement dans l'axe du tunnel grâce au fil 40 de manière à ce qu'elle reste entièrement entre les parois du tunnel. Lorsque le transplant 18 a été entièrement introduit dans le tunnel, on exerce une force de traction sur le fil 38. Comme le montre la figure 3B, cette force tend à faire pivoter la tige 34 autour de son point de fixation au transplant jusqu'à ce qu'elle occupe une position perpendiculaire à l'axe du tunnel. Ceci est relativement aisé puisque les deux extrémités de la tige pénètrent facilement dans la partie spongieuse de l'os 44 représentée de façon schématique sur les figures. Puis une force de traction vers le bas est exercée sur le transplant 18 comme illustré sur la figure 3C de manière à ce que la tige 34 toujours dans sa position transversale, descende vers le bas du tunnel 16 en s'enfonçant dans la partie spongieuse de l'os jusqu'à atteindre la surface intérieure de la paroi corticale rigide et dure 46 de la base du fémur 14. Comme on le voit sur la figure 4, la tige 34 est retenue en butée sur la paroi corticale 46 du fémur et retient de ce fait le transplant 18 solidement fixé. Après cette opération, la partie inférieure du transplant 18 est fixée dans le tunnel à l'aide d'une vis d'interférence 48 introduite par l'entrée du tunnel 28. A noter que d'autres moyens de fixation que la vis d'interférence, pourraient être utilisés. Une autre technique de fixation de la partie supérieure du transplant dans son tunnel est maintenant décrite en référence aux figures 5, 6, 7 et 8. Comme illustré sur la figure 5, le transplant est fixé dans sa partie supérieure à l'aide d'implants ayant la forme de broches 50 et 52 qui traversent le transplant 18 et qui sont introduites dans la partie corticale 54 du fémur 14 comme on va le voir ci-dessous. La particularité de ces broches est qu'elles ne sont pas parallèles mais forment un angle aigu entre elles et que la broche la plus basse prend appui sur la surface intérieure de la paroi corticale rigide 46 de la base du fémur 14. Comme précédemment, la partie inférieure du transplant est fixée par une vis d'interférence 48 ou tout autre moyen de fixation tel que l'implant illustré sur la figure 1. A noter que cette technique de fixation par broches pourrait être utilisée pour la fixation de la partie inférieure du transplant, par exemple lorsque la partie supérieure du transplant est fixée par une tige transversale comme illustré sur la figure 4. Le perçage des tunnels destinés à recevoir les broches 50 et 52 se fait à l'aide d'un dispositif ancillaire illustré sur la figure 6. Ce dispositif a une forme en U et comprend une première branche 56 introduite dans la portion de tunnel 16 située dans le fémur 14. Cette branche est percée de deux tunnels traversants situés à deux hauteurs différentes et destinés à être traversés par deux mèches de perceuse 58 et 60. La deuxième branche du dispositif 62 est surmontée d'une platine 64 percée de deux tunnels traversants situés à des hauteurs différentes et formant un angle aigu entre eux comme le montre la figure 7. Les deux mèches 58 et 60 introduites dans les deux tunnels de la platine 64 servent à percer deux tunnels dans le fémur dans le but d'y introduire les deux implants en forme de broches 50 et 52. Lorsque les deux mèches 58 et 60 arrivent en fin de perçage, elles traversent la branche 56 et sont bloquées par deux butées 66 et 68 contre la platine 64. La branche 56 est filetée et comporte un écrou 70 fileté également qui peut être descendu ou monté le long de la branche 56 de manière à ce que la mèche 60 perce un tunnel dans le fémur se trouvant juste au dessus de la surface interne de paroi corticale rigide 46 de l'os lorsque l'écrou est en butée contre la surface externe de la paroi corticale rigide 46. Les deux mèches sont ensuite retirées et les implants en forme de broches 50 et 52 sont introduits dans les tunnels qui viennent d'être percés comme l'illustre la figure 8. Les deux broches forment donc un angle aigu entre elles et la broche 52 située juste au dessus de la paroi corticale est donc bloquée. En supposant que le tunnel soit plus haut que la paroi corticale, les broches qui se trouvent principalement dans la partie spongieuse de l'os vont descendre sous l'effet de la traction exercée par le transplant jusqu'à ce que la broche 52 atteigne la paroi corticale, mais avec difficulté dans la mesure où, les broches n'étant pas parallèles, elles sont situées dans des plans verticaux différents
Implant chirurgical utilisé pour fixer un transplant ligamentaire (18) destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation. Le transplant ligamentaire est fixé dans un tunnel formé par une première portion (10) percée à partir de la paroi extérieure corticale du premier os (12) et se prolongeant par une deuxième portion (16) sur une profondeur déterminée du deuxième os (14). L'implant comprend deux broches transversales (50, 52) fixées au transplant par pénétration dans ce dernier après qu'il a été introduit dans la deuxième portion de tunnel, les deux broches étant non parallèles et situées dans deux plans différents, la broche inférieure étant en appui sur la surface intérieure (46) de la partie corticale du deuxième os.
Revendications 1. Implant chirurgical utilisé pour fixer un transplant ligamentaire (18) destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation, ledit transplant ligamentaire étant fixé dans un tunnel formé par une première portion (10) percée à partir de la paroi extérieure corticale du premier os (12) et se prolongeant par une deuxième portion (16) sur une profondeur déterminée du deuxième os (14); ledit implant étant caractérisé en ce qu'il comprend deux broches (50, 52) destinées à être fixées transversalement audit transplant par pénétration dans ledit transplant après que ce dernier a été introduit dans ledit tunnel, les deux broches étant non parallèles et situées dans deux plans différents, la broche inférieure étant en appui sur la surface intérieure (46) de la partie corticale du deuxième os. 2. Dispositif ancillaire pour l'installation des deux broches (50, 52) de l'implant chirurgical selon la 1, caractérisé en ce qu'il est en forme de U comprenant deux branches dont la première branche (56) est introduite dans ladite deuxième portion (16) de tunnel et est percée de deux tunnels traversants situés à deux hauteurs différentes, ladite première branche étant filetée et comportant un écrou également fileté (70) ; et en ce que la position des tunnels destinés à recevoir lesdites broches est déterminée en faisant monter ou descendre ledit écrou le long de ladite première branche jusqu'à ce que ledit écrou arrive en butée contre la surface externe de la paroi corticale rigide (46). 3. Dispositif ancillaire selon la 2, dans lequel la deuxième branche (62) dudit dispositif ancillaire est surmontée d'une platine (64) percée de deux tunnels traversants situés à des hauteurs différentes et formant un angle aigu entre eux dans lesquels sont introduites deuxmèches (58, 60) pour percer deux tunnels dans le deuxième os (14) dans le but d'y introduire lesdites broches (50, 52), lesdites mèches traversant les deux tunnels de ladite première branche (56) en fin de perçage. 4. Ensemble de fixation chirurgical utilisé pour fixer un transplant ligamentaire (18) destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation comprenant un implant selon l'une des 1 à 3 fixé à une extrémité dudit transplant, ledit ensemble étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen de fixation de l'autre extrémité dudit transplant choisi parmi - un implant monobloc rigide (22) dont l'extrémité est en forme de crochet (26) s'appuyant sur le pourtour extérieur (28) de la partie corticale de l'os, et - une tige (34) de longueur légèrement supérieure au diamètre dudit tunnel fixée en son milieu audit transplant et en appui sur la surface intérieure (46) de la partie corticale de l'os.
A
A61
A61F,A61B
A61F 2,A61B 17
A61F 2/08,A61B 17/17
FR2899089
A1
DISPOSITIF DE CAPTEURS DES SIGNAUX DE L'ACTIVITE CEREBRALE
20,071,005
La présente invention est relative à un dispositif de capteurs que l'on nomme des électroptodes. Elle concerne le domaine technique des instruments de mesure de l'activité cérébrale, et plus précisément, il s'agit des domaines de l'électroencéphalographie et de la spectroscopie proche de l'infrarouge qui correspondent, pour le premier, à la mesure de l'activité électrique du cerveau, et pour le second, à la mesure des données relatives aux conditions mécaniques de la circulation du sang dans le cerveau et notamment de l'oxygénation tissulaire. Ces instruments de mesure permettent d'étudier l'activité du cerveau et 1s d'établir des méthodes empiriques pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients dans les services de neurologie, en particulier de neu:opédiatrie pour les nouveaux-nés en situation neurologique à risque. Il existe dans l'art antérieur des dispositifs d'électroencéphalographie à 20 électrodes qui permettent l'acquisition d'un électroencéphalographe, c'est-à-dire l'enregistrement sous la forme d'un signal de l'activité électrique du cerveau. Ces dispositifs utilisent des capteurs qui sont des électrodes électriques qui peuvent être disposées sur les casques d'électroencéphalographie tels que, par exemple, les bonnets connus sous 25 les marques déposées Electrocap, Easycap, Quickcap. Il existe également dans l'art antérieur des dispositifs de spectroscopie proche de l'infrarouge qui enregistrent, sous forme d'un signal, l'activité métabolique du cerveau. Les capteurs utilisés par ces dispositifs sont des électrodes optiques, que l'on appellera par la suite optodes, commercialisées par exemple par la société ISS. s Ces dispositifs connus d'électroencéphalographie à électrodes et de spectroscopie proche de l'infrarouge sont utilisés indépendamment l'un de l'autre. Néanmoins, pour étudier le lien entre l'activité électrique et l'activité métabolique du cerveau, il est possible d'obtenir simultanément l'acquisition des signaux de l'activité électrique et des signaux de l'activité métabolique ~o en disposant sur la tête d'un individu, simultanément, des électrodes électriques et des optodes. Par exemple, on dispose les électrodes électriques sur le cuir chevelu de l'individu et les optodes sur le front. Toutefois, l'agencement sur la tête d'une personne de ces dispositifs selon ls l'art antérieur n'est pas satisfaisant au regard de la qualité de l'acquisition des signaux de l'activité électrique et des signaux de l'activité métabolique mesurés simultanément, en particulier pour les jeunes enfants et les nouveaux nés. 20 En effet, cet agencement ne permet pas de disposer suffisamment d'électrodes électriques et d'optodes sur la tête des adultes et à fortiori des enfants dont la taille de la tête est plus petite, avec les dispositifs actuels d'électroencéphalographie à électrodes et de spectroscopie proche de l'infrarouge. Or, ces dispositifs doivent présenter un nombre suffisant 25 d'électrodes, par exemple plus de 100, afin d'obtenir une résolution spatiale précise des signaux des activités électriques et métaboliques du cerveau des personnes sur les têtes desquelles on place les électrodes. Mais la forme et la taille des électrodes électriques et des optodes actuelles ne permettent pas un agencement simple, régulier et efficace. Il est donc intéressant de disposer des capteurs qui occupent le moins d'espace possible. De plus, pour optimiser la résolution spatiale, il est souhaitable que les points de mesure soient sensiblement les mêmes ou les plus proches possibles pour les acquisitions des électrodes électriques et des optodes, ce que ne permettent pas les dispositifs actuels. Enfin, les électrodes électriques et les optodes connues ne sont pas 10 adaptées pour être installées ensemble sur un casque d'électroencéphalographie. Or, ce casque sert à fixer les électrodes, à tes positionner avec précision. Il est donc indispensable. Il n'est donc actuellement pas possible d'obtenir une résolution spatiale 15 précise des signaux des activités électriques et métaboliques du cerveau des personnes sur les têtes desquelles on place les électrodes. La présente invention se propose de résoudre les problèmes liés à l'art antérieur à l'aide d'un dispositif de capteurs qui permet l'acquisition des 20 signaux de l'activité électrique et métabolique du cerveau avec une résolution spatiale précise, c'est-à-dire par des mesures des électrodes électriques et des optodes en des points très proches de la tête d'une personne, fixable sur la tête de cette dernière et en particulier de celle d'un nouveau-né, par l'intermédiaire d'un casque ou d'un filet. 25 Pour ce faire, la présente invention porte sur un dispositif de capteurs de signaux représentatifs de l'activité électrique et métabolique du cerveau d'une personne, destiné à être disposé sur la tête de cette dernière et à être relié à un instrument d'acquisition, comprenant au moins un capteur du type électrode électrique, et au moins un capteur du type électrode optique ou optode, caractérisé en ce que l'électrode électrique et l'optode sunt disposées de manière à permettre de détecter les signaux au niveau s sensiblement d'une même zone de la tête. Avantageusement, ladite électrode électrique et ladite optode sont assemblées sur une même structure de support. lo De préférence, ladite électrode électrique comporte un passage dans lequel est disposé ladite optode. De plus, ladite optode et ladite électrode électrique sont disposées concentriquement par rapport à un axe sensiblement perpendiculaire à la 15 tangente à la tête à l'endroit de ladite zone de la tête. Ladite optode comporte une fibre optique. De manière avantageuse le dispositif permet un déplacement entre ladite 20 électrode électrique et ladite optode, et le dit déplacement est une translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à la tangente à la tête à l'endroit de ladite zone de la tête. Le dispositif dispose d'un moyen de pression, tel qu'un moyen élastique par 25 exemple un ressort, pour maintenir appuyée sur la tête, soit ladite optode, soit ladite électrode électrique, soit les deux, et le moyen de pression prend appui sur ladite électrode électrique et sur l'optode par un élément intermédiaire, par exemple en forme d'anneau, solidaire de l'optode. 20 25 Ladite électrode électrique est en deux parties, à savoir une partie supérieure et une partie inférieure, assemblées par un moyen de fixation détachable, tel qu'un clip. De manière préférée le dispositif est solidarisé à un élément enveloppant qui sert de structure de maintien, épousant la forme de la tête, tel qu'un casque ou un filet, par l'intermédiaire d'au moins une fixation amovible. lo De plus, il comporte un miroir associé à ladite fibre optique. Afin d'assurer le contact électrique entre la tête et de la personne et le dispositif, un gel est appliqué à la base du dispositif sur la tête par exemple un gel conducteur, relativement rigide, polymérisable, stérile et non 15 allergisant. L'invention concerne un ensemble de mesure, comportant au moins Jn dispositif de l'invention tel que décrit ci-dessus et fixé sur un support rigide tel qu'une plaque. En outre, l'invention concerne également un dispositif d'acquisition de mesures comprenant un instrument d'acquisition des signaux de l'activité électrique et métabolique du cerveau, comportant au moins un dispositif de capteurs tel que décrit ci-dessus. La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs, et nullement limitatifs de la portée de la présente invention, et à partir des illustrations suivantes dans lesquelles : - La figure 1 représente une vue en perspective de dessus d'un casque disposé sur la tête d'un individu avec un dispositif de capteurs selon l'invention fixé sur le casque ; - La figure 2 représente une vue latérale d'un dispositif de capteurs selon 5 l'invention, suivant un premier mode de réalisation ; - La figure 3 représente une coupe schématique de la disposition de l'optode dans l'électrode électrique ; -La figure 4 représente une vue latérale d'un dispositif de capteurs selon l'invention, suivant un deuxième mode de réalisation, et lo - La figure 5 représente une vue en coupe schématique d'un dispositif de capteurs selon l'invention, suivant un troisième mode de réalisation. La figure 1 représente une vue en perspective de dessus de la tête 1 d'un individu dont seule une partie est représentée sur laquelle est disposé un 15 élément enveloppant 2 de type casque destiné à installer un dispositif de capteurs 3 selon l'invention. Le dispositif de capteurs 3 est relié à des instruments d'acquisition connus en eux-mêmes et qui n'apparaissent pas sur les figures. L'élément enveloppant 2 de type casque est perforé afin d'installer plusieurs dispositifs de capteurs 3 sur la tête 1. Chacun des 20 dispositifs 3 est installé dans un trou 4 et est fixé avec l'élément enveloppant 2 de type casque par des moyens de fixation 5 (du type à baillonette). L'élément enveloppant 2 peut être, en variante, constituée d'un filet permettant de positionner et de fixer au moins un dispositif de capteurs 3 25 selon l'invention, le filet pouvant être utilisé avec des plaques munies de trous. La figure 2 représente une vue latérale d'un dispositif de capteurs 3 selon l'invention suivant un premier mode de réalisation. Elle montre une optode 6 et une électrode électrique 7. L'optode 6 permet de mesurer l'activité métabolique du cerveau et est constituée d'une fibre optique 8 disposée à l'intérieur d'un câble 9 reliant l'optode 6 de la tête de la personne à un instrument d'acquisition. L'électrode électrique 7 permet de mesurer l'activité électrique du cerveau et est constituée d'un corps cylindrique 10 en matériau conducteur disposé sur la Io tête 1 de la personne, et d'un élément en matériau conducteur mobile 11 relié à un instrument d'acquisition par un fil électrique 12. L'élément mobile 11 est en forme d'anneau et entoure le corps cylindrique 10. Le corps cylindrique 10 est creux et a une base 13 en forme d'anneau 15 aplati. L'électrode électrique 7 est apte à reposer sur la tête 1 du patient par sa base 13. L'élément annulaire 11, attaché au casque par des moyens de fixation 5, vient appuyer sur la base 13 de l'électrode électrique 7 qui va appuyer à son tour sur la tête 1 de l'individu, permettant d'obtenir un contact électrique de qualité entre la base 13 de l'électrode électrique 7 et la tête 1. 20 Le câble 9 de la fibre optique 8 passe à l'intérieur du corps cylindrique 10 par l'intermédiaire d'un guide 14. Ce guide 14, dont seule la collerette supérieure 15 apparaît sur la figure 2, et qui est solidaire du câble 9 de la fibre optique 8 vient se fixer dans la partie supérieure du corps 10 et s'appuyer sur un 25 écrou 16 qui sert de butée. La position du guide 14 est prévue de telle sorte que lorsque l'extrémité de l'optode 6 vient s'appuyer sur la tête 1 de l'individu le guide 14 est en butée sur un écrou 16. La figure 3 représente une vue en coupe schématique du passage 17 dans le corps cylindrique 10 destiné à disposer l'optode 6 dans l'électrode électrique 7. L'optode 6 passe dans celle-ci au niveau du guide 14. Ce guide 14, dont l'extrémité est filetée, se fixe sur un taraudage 18 dans le corps s cylindrique 10 et vient en butée sur l'écrou 16. La figure 4 représente une vue latérale d'un dispositif de capteurs 3 selon l'invention suivant un autre mode de réalisation. Des systèmes de branchements 19 et 20 entre les extrémités libres du fil électrique 12 et du io câble 9 et les instruments déjà connus d'acquisition des signaux mesurés par l'électrode électrique 7 et l'optode 6 sont représentés, et une pince 21 a remplacé l'élément mobile 11 annulaire. La figure 5 est un schéma en coupe d'une forme préférée de réalisation d'un ls dispositif de capteurs 3 selon l'invention disposé sur la tête 1 d'une personne. Un axe x'- x, perpendiculaire à la tangente à la tête de l'individu au niveau de la zone de contact 1A entre la tête et le dispositif de capteurs 3 selon l'invention et axe de symétrie de révolution du dispositif, est représenté. 20 On y distingue le dispositif de capteurs 3 qui est en contact avec la tête 1 par l'intermédiaire d'une couche de gel 22. L'optode 6 et l'électrode électrique 7 sont coaxiales à l'axe x'- x. 25 L'optode 6, sur laquelle est disposé un miroir 23 et dont l'extrémité 25 est posée directement sur la tête, peut être groupée avec d'autres optodes 6 par un connecteur optique 24, tandis que l'électrode électrique 7 comprend une partie inférieure 26 et une partie supérieure 27 suivant l'axe x- 'x et à l'intérieur un élément annulaire 28 fixé à un ressort 29. Un connecteur de petite taille à 90 C pourrait avantageusement remplacer le s dispositif de miroir. En variante, les fibres optiques peuvent être soudées à angle sensiblement droit pour remplacer le miroir. io La partie inférieure 26 a la forme d'un cylindre conique creux et comprend deux pattes latérales 30, diamétralement opposées et faisant saillies par rapport aux surfaces extérieures de la partie 26, qui servent de moyens de fixation à l'élément enveloppant 2 non représenté sur le schéma. La partie inférieure 26 est fixée à la partie supérieure 27, dont la forme est également ls celle d'un cylindre conique creux adaptée à celle de la partie inférieure 26, par des clips 31. La partie supérieure 27 comprend un passage 32 conformé de manière à guider en translation longitudinale l'optode 6. Celle-ci passe dans l'élément annulaire 28 qui est relié à la partie supérieure 27 par le ressort 29. L'élément annulaire 28 se déplace avec le ressort 29 à l'intérieur 20 des parties 26 et 27 dans un espace intérieur 33 de forme annulaire. Ce ressort 29 permet ainsi un déplacement entre l'électrode électrique 7 et l'optode 6 reliées par l'élément annulaire 28, ce qui permet d'adapter le dispositif de capteurs 3 à la forme de la tête 1. Le ressort 29 a une constante de raideur telle que l'électrode électrique 7 et l'optode 6 sont en contact 25 avec la tête 1 ou le plus près possible de la tête 1. En outre, le dispositif peut comporter plusieurs optodes 6. lo Les clips 31 peuvent être remplacés par d'autres moyens de fixation, l'électrode électrique 7 peut présenter d'autres formes et être en deux parties, avec une partie droite et une partie gauche. Le miroir 23, ou tout autre type de dispositif équivalent, est utilisé pour diminuer l'encombrement spatial des optodes 6 au dessus de la tête 1 tout en assurant la perpendicularité de ces dernières aux zones de contact entre les dispositifs de capteurs 3 et la tête 1. lo Le gel 22 peut être appliqué sur la tête afin de diminuer les pertes de contact électrique au contact entre la tête 1 et la base du dispositif 34. Par exemple, un gel conducteur, relativement rigide, polymérisable, stérile et non allergisant conviendra. is Le dispositif de capteurs selon l'invention permet donc de recueillir des signaux représentatifs de l'activité électrique et métabolique du cerveau au niveau d'une seule et même zone 1A de la tête 1 de l'individu. A titre indicatif, le diamètre de la base 34 de l'électrode électrique est au plus 20 de l'ordre de 10 mm et l'optode a un diamètre de 2 mm. La zone 1 A est donc au plus de l'ordre du cm2. Le dispositif de l'invention est réalisé en un ou des matériaux apte à subir un nettoyage et/ou désinfection selon les règles de l'art dans le domaine des 25 casques du type EEG. Selon un mode possible et restant dans le cadre de l'invention, l'électrode et l'optode peuvent être déposées, non pas concentriques, mais l'une proche de l'autre, sur une structure support commune. 15
Dispositif de capteurs de signaux représentatifs de l'activité électrique et métabolique du cerveau d'une personne, destiné à être disposé sur la tête de cette dernière et à être relié à un instrument d'acquisition, comprenant au moins un capteur du type électrode électrique, et au moins un capteur du type électrode optique ou optode, caractérisé en ce que l'électrode électrique et l'optode sont disposées de manière à permettre de détecter les signaux au niveau sensiblement d'une même zone de la tête. Ladite électrode électrique et ladite optode sont assemblées sur une même structure de support et ladite électrode électrique comporte un passage dans lequel est disposé ladite optode.
1. Dispositif de capteurs de signaux représentatifs de l'activité électrique et métabolique du cerveau d'une personne, destiné à être disposé sur la tête s (1) de cette dernière et à être relié à un instrument d'acquisition, comprenant au moins un capteur du type électrode électrique (7), et au moins un capteur du type électrode optique ou optode (6), caractérisé en ce que l'électrode électrique (7) et l'optode (6) sont disposées de manière à permettre de détecter les signaux au niveau sensiblement 10 d'une même zone (1A) de la tête (1). 2. Dispositif de capteurs selon la 1, caractérisé en ce que ladite électrode électrique (7) et ladite optode (6) sont assemblées sur une même structure de support (2). 3. Dispositif de capteurs selon la 1, caractérisé en ce que ladite électrode électrique (7) comporte un passage (32) dans lequel est disposée ladite optode (6). 20 4. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite optode (6) et ladite électrode électrique (7) sont disposées concentriquement par rapport à un axe sensiblement perpendiculaire à la tangente à la tête (1) à l'endroit de ladite zone de la tête (1). 25 5. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'électrode électrique (7) comprend une partie inférieure (26) et une partie supérieure (27), la partie supérieure (27)comprenant le passage (32) conformé de manière à guider en translation longitudinale l'optode (6). 6. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que l'optode (6) passe dans un élément annulaire (28) qui est relié à la partie supérieure (27) par un ressort (29). 7. Dispositif de capteurs selon la 6, caractérisé en ce que l'optode passe dans un élément annulaire (28) relié à la partie supérieure 10 (27) de l'électrode électrique (7) par un ressort (29), l'élément annulaire (28) se déplaçant avec le ressort (29) à l'intérieur des parties (26, 27) dans un espace intérieur (33). 8. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que l'électrode électrique (7) est constituée d'un corps cylindrique (10) avec une base (13) et d'un élément mobile (11) en forme d'anneau, attaché au support (2) par des moyens de fixation (5), cet élément mobile (11) s'appuyant sur la base (13) de l'électrode électrique (7). 20 9. Dispositif de capteurs selon la 5, caractérisé en ce que les deux parties (26) et (27) de l'électrode électrique (7) sont assemblées par un moyen de fixation détachable (31), tel qu'un clip. 10. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il est solidarisé au support (2) qui est un élément enveloppant (2) qui sert de structure de maintien, épousant la forme de la tête (1), tel qu'un casque ou un filet, par l'intermédiaire d'au moins une fixation amovible (5).5 11. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite optode (6) comporte une fibre optique (8). 12. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un miroir (23) associé à ladite fibre optique (8). 10 13. Dispositif de capteurs selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est fixé sur un support (2) rigide tel qu'une plaque. 14. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des 15 précédentes, avec un gel (22) appliqué à la base du dispositif sur la tête (1) par exemple un gel conducteur, relativement rigide, polymérisable, stérile et non allergisant. 15. Dispositif d'acquisition de mesures comprenant un instrument 20 d'acquisition des signaux de l'activité électrique et métabolique du cerveau, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de capteurs (3) selon l'une quelconque des 1 à 13.
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/0478
FR2892063
A1
VEHICULE CONVERTIBLE A DOUBLE BIELLETTE DE COMMANDE DU TOIT RIGIDE
20,070,420
On propose ici un élément de toit et un toit de structure optimisés pour un véhicule à toit rigide mobile par rapport à la caisse d'un tel véhicule. Un toit rétractable pour un véhicule transformable 5 ou convertible est visé, de même que le véhicule en lui-même. Il est connu d'équiper certains véhicules d'un toit rigide articulé par rapport à la caisse de ce véhicule. Le toit comprend typiquement au moins un 10 élément rigide de toit pourvu d'un pivot d'articulation par rapport à cette caisse. Sont aussi prévus des moyens d'actionnement pour cette articulation du toit. Ces moyens peuvent comprendre un actionneur de puissance attaché (typiquement articulé) à la caisse ou à un 15 élément support à fixer/fixé à cette caisse et une tige mobile en translation, ainsi que des biellettes de transmission du mouvement. Il s'agit, dans un tel contexte, de proposer en particulier une solution d'articulation de toit à 20 biellettes pouvant offrir tout ou partie des avantages suivants : cinématique améliorée, gain de place, efficacité, fiabilité, stabilité et précision dans les mouvements, réduction de coûts, facilité/ergonomie de montage. 25 Ii est ainsi proposé en particulier que lesdites biellettes comprennent, et de préférence soient exclusivement constituées, d'une première et d'une seconde biellettes reliées, d'un côté, chacune à la tige mobile de l'actionneur qui les commande et articulées, de 30 l'autre, pour la première, sur l'élément de toit considéré, et, pour la seconde, sur un pivot relié/à relier à la caisse du véhicule ou à un élément support fixé/à fixer à cette caisse, à l'endroit de l'axe du pivot d'articulation dudit élément de toit, ou à proximité de lui. On doit comprendre qu'ici la première biellette sera articulée sur la structure même de cet élément de toit, et donc pas sur un bras d'articulation, comme l'un des bras 61 cités plus loin. C'est dans ce sens que l'on précise que l'élément de toit précité présentera une surface structurelle occupant une portion au moins substantielle de la largeur du toit, transversalement à l'axe longitudinal du véhicule, la première biellette étant, sur cet élément de toit, articulée sur une partie fixée rigidement ou liée intimement à cette surface structurelle . Ainsi, dans la description des figures, on constatera que la première biellette sera articulée sur une patte intégrée (patte 33a) ou éventuellement fixée rigidement (patte 33) à la structure même de l'élément de toit concerné. Tant les éléments de toit arrière (55b, 550b), avant (55a) que latéraux (éléments de custode 65a, 65b) seront considérés comme ayant une surface structurelle occupant une portion au moins substantielle de la largeur du toit , dans la mesure où cette surface sera notablement plus importante que celle d'un simple bras de commande , tel en particulier le bras 61 qui n'appartient au demeurant pas à la structure même de l'élément de toit concerné et ne présente donc pas sa surface structurelle. En particulier si l'élément de toit est un élément arrière du toit qui comprend la lunette arrière et qu'un élément rigide avant de toit s'étend devant lui toit fermé au-dessus de l'habitacle, et si pour l'articulation du toit, un bras est adjoint, articulée à l'arrière sur la caisse et lié à l'avant à l'un au moins desdits éléments de toit, alors ladite première biellette sera articulée sur l'élément arrière de toit, à l'écart dudit bras, à la différence de ce qui est prévu dans FR-C-2 728 199 (avec le bras 17). Par ailleurs, l'axe du pivot d'articulation de la seconde biellette pourra être coaxial avec celui du pivot d'articulation dudit élément rigide de toit. Et même, les pivots d'articulation de la seconde biellette et de cet élément de toit pourront être confondus, d'où ergonomie, gain de place, facilité de montage.... Et dans des buts identiques ou comparables, conseille encore: - que l'actionneur de puissance soit monté à 15 l'endroit ou à proximité du plan vertical longitudinal médian du toit, donc du véhicule, - et que le pivot d'articulation dudit élément de toit par rapport à la caisse soit central et situé à l'endroit ou à proximité de ce plan médian. 20 Four l'efficacité d'ensemble, et favorablement: - des pivots latéraux d'articulation de l'élément de toit seront en outre situés de part et d'autre dudit pivot d'articulation central, - et cet élément rigide de toit comprendra une 25 structure transversale reliant entre eux ces pivots latéraux et central. Utiliser deux pattes situées de part et d'autre et à proximité dudit plan vertical médian pour porter le pivot d'articulation de l'élément rigide de toit 30 favorisera l'équilibre et la précision des commandes, l'élément étant a priori un élément de toit arrière intégrant une lunette arrière. on On sait que nombre de toits ou éléments de toit connus sont réalisés à partir de tôles mises en forme auxquelles on fixe des bras de renfort portant des articulations du toit ou bien des parties de pivot d'articulation. Ceci pose des difficultés de réalisation, d'assemblage, de possible déformations au moins locales, voire de volume, de poids, donc de coût, ou encore parfois de vibrations, lorsque le véhicule roule. Pour apporter une solution à tout ou partie de ces problèmes, on propose en particulier que l'élément de toit rigide précité soit réalisé à partir d'une structure porteuse monobloc présentant une forme de cadre périphérique, son pivot d'articulation étant porté par cette structure monobloc. Favorablement, la structure porteuse monobloc sera une structure moulée, obtenue avantageusement par injection. Par ailleurs, on conseille: - que le cadre de la structure monobloc s'étende suivant une surface générale et intègre au moins une patte dressée transversalement à cette surface, et que ladite patte reçoive (comme indiqué avant) le pivot d'articulation dudit l'élément de toit 25 par rapport à la caisse, la première biellette étant articulée sur cette patte. Encore notamment pour la précision des commandes et la stabilité, on prévoit avantageusement: -que le cadre périphérique comprenne une poutre 30 formant renfort transversal, appartenant à la structure monobloc et située vers l'arrière de cette structure, -- et que ladite patte soit située à proximité de ce renfort transversal. D'autres caractéristiques spécifiques au présent sujet apparaitront encore dans ce qui suit qui fournit une description d'au moins un mode de réalisation cité en exemple non limitatif, en liaison avec des dessins dans lesquels : la figure 1 est un schéma de véhicule, toit à deux éléments, fermé, la figure 2 montre de côté, le véhicule de la fig.l, toit fermé et ouvert (traits fantômes), la figure 3 est un schéma de véhicule, toit à quatre éléments, fermé au dessus de l'habitacle, la figure 4 schématise le même toit, avec ses articulations, les figures 5, 6 et 7 montrent une structure porteuse monobloc conforme à l'invention, la figure 8 est la coupe VIII-VIII de la fig.5, les figures 9, 10 et 11 schématisent en coupe dans le plan médian l'articulation de l'élément arrière de toit sur la caisse, et la figure 12 montre une solution où l'axe du pivot d'une biellette est coaxial à l'axe de pivotement de l'élément rigide de toit par rapport à la caisse. Sur les figures, les ronds portant une croix indiquent un pivot ou un axe d'articulation et les traits noirs renforcés les reliant des biellettes, bielles ou bras d'articulation , Figure 1, on voit un véhicule 1 comprenant une caisse, ou bâti structurel, 3 définissant ou relié à, en partie haute, un toit 5 qui, avec une zone environnante de la carrosserie 30 équipant cette caisse 3, définit l'habitacle intérieur 7. Cet habitacle 7 accueille une ou plusieurs rangées de sièges, tels que les sièges 9 situés vers l'arrière de 5 l'habitacle. L'avant du véhicule est marqué AV, l'arrière ARR. Figure 1, l'habitacle 7 est recouvert par le toit 5 qui, fermé, s'étend longitudinalement (suivant l'axe longitudinal médian X du véhicule) entre la traverse 10 supérieure 13 du pare-brise et, à l'arrière, la vitre arrière (ou lunette arrière) 15 dressée globalement transversalement à l'axe longitudinal X. Le toit 5 est mobile entre une première position dans laquelle il recouvre au moins en partie l'habitacle 15 7 et une deuxième position dans laquelle cet habitacle est au moins en partie dégagé, le toit étant alors situé à l'écart du dessus de l'habitacle. Favorablement, il s'agira d'un toit articulé vis-à-vis de la caisse 3, même si un toit retirable (par complète séparation avec la 20 caisse 3 et donc le véhicule) est envisageable, par exemple un hard top . Par ailleurs, ce toit 5 est ici un toit rigide. Il s'agit en particulier d'un toit comprenant au moins deux éléments rigides 55a, 55b de recouvrement de l'habitacle, 25 respectivement un élément avant 55a et un élément arrière 55b situé derrière l'élément avant, au moins dans ladite première position du toit au-dessus de l'habitacle 7, ces éléments avant et arrière étant ici articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un premier pivot 57 s'étendant 30 sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal X du véhicule. Concernant ce pivot, comme les autres articulations ci-après du toit, on doit comprendre que ce qui est indiqué concerne un côté du véhicule, l'autre étant de préférence pourvu de même, par symétrie par rapport à un 5 plan médian vertical (30) passant par l'axe X. Ceci précisé, l'élément arrière 55b du toit est en outre articulé par rapport à la caisse 3 autour d'un second pivot 59 s'étendant sensiblement perpendiculairement audit axe longitudinal X. Le passage 10 du toit de sa première à sa seconde position inclut un pliage des éléments avant et arrière du toit l'un vers l'autre, ainsi que cette articulation de l'élément arrière de toit 55b autour du pivot 59 (voir toit plié dans l'espace 19, traits mixtes figure 2). 15 De chaque côté, un bras d'articulation 61 définissant un moyen d'actionnement, commande par ailleurs l'articulation de l'élément avant de toit 55a, par rapport à la caisse et à l'élément arrière de toit 55b. 20 En 61a et 61b figurent les pivots de rotation, respectivement avant et arrière, de l'élément de toit 55a, respectivement par rapport à l'élément arrière de toit 55b et à la caisse 3. D'autres éléments de toit, tels que des custodes 25 articulées et/ou une lunette articulée, pourraient aussi être prévue(s), de même que d'autres mécanismes de mouvement du toit (oscillo-coulissant, éléments coulissants sur des glissières...) ; voir figures 3 et 4 et description plus loin dans le texte. 30 L'espace arrière de rangement (ou de chargement) 19 est situé en contrebas du sommet de la vitre arrière 15 et, ici, du toit 5 alors fermé. La limite arrière basse du toit 5 définit également, et sensiblement, la limite avant d'un capot mobile 17 adapté pour recouvrir ou libérer l'accès à une zone de rangement arrière 19 qui, ici, est un coffre arrière. La zone de rangement 19 reçoit au moins le toit plié (figure 2, traits fantômes), voire des bagages ou autres charges. Au-dessus de cette zone est articulé le capot 17, pour en ouvrir ou fermer l'accès. Ici, on a figuré en 64 l'un des pivots d'articulation arrière du capot par rapport. à la caisse, pour qu'il s'ouvre en basculant de l'avant. vers l'arrière du véhicule. Le capot peut être en plusieurs parties ayant des mouvements d'ouverture/fermeture différents. Figure 1, l'élément avant de toit 55a se présente globalement comme une plaque cintrée s'étendant transversalement à l'axe X sur sensiblement toute la largeur du toit. L'élément arrière de toit 55b, voire éventuellement l'élément avant de toit, est réalisé à partir d'une structure porteuse monobloc 210 présentant une forme de cadre périphérique 21 entourant périphériquement au moins une ouverture 23 et recevant, a priori par-dessus, au moins un élément de recouvrement (traits fantômes, figure 5) recouvrant une partie au moins de l'ouverture 23. Ici, cet élément de recouvrement est la vitre de lunette arrière 15. La structure porteuse monobloc 210 est ici une structure moulée, de préférence obtenue par injection. Avantageusement, il s'agira de moulage d'alliages légers, en particulier d'alliages légers métalliques à base de (c'est-à-dire contenant essentiellement, majoritairement du) magnésium, ou bien à base d'aluminium. Un alliage de magnésium avec une composition d'environ 95 de magnésium et 5 d'aluminium offrira un bon compromis entre le poids de l'élément de toit et sa résistance mécanique, en particulier sa flexion. Un alliage à base d'aluminium (de l'ordre de 95 %) sera un peu plus lourd, mais par contre plus résistant. I1. est également possible d'utiliser un moulage par injection de type BMC (Bulk Moulding Compound), c'est-à- dire un moulage par injection de fibres et de résine. Il peut s'agir de matériaux thermoplastiques ou thermodurcissables. Comme ici, ces moulages BMC permettent d'obtenir, à partir donc d'un composite ou mélange de matériaux, des pièces de forme, en volume, et non pas simplement des plaques ou des feuilles. On pourra également envisager des moulages à partir de nappes fibreuses, telles que fibres de verre ou fibres de carbone, noyées dans un liant, typiquement une résine. Dans les cas d'utilisation de fibres (BMC, nappes fibreuses...) il sera intéressant d'orienter les fibres de sorte à favoriser la résistance de l'élément de toit concerné. De préférence le cadre périphérique 21 présentera un périmètre fermé, comme illustré figures 5 à 7. Favorablement, ce cadre possède ici une partie 27 de renfort transversal appartenant à la structure monobloc. Sur la caisse du véhicule, comme schématisé figure 7, cette partie 27 constituera de préférence un renfort arrière structurant par une sorte de traverse cette zone transversale arrière proche des moyens de commande, ou d'actionnement, (tels l'actionneur 29) et/ou des pivots d'articulation sur la caisse 3 de l'élément arrière de toit 55b ici visé (pivots repérés globalement en 31, figure 7). Cette traverse, qui s'étendra globalement, une fois la pièce montée sur la caisse, transversalement à l'axe X, pourra donc recevoir, sur elle ou à proximité immédiate sur la structure 210, la poussée du ou des actionneurs de toit (29, notamment). Elle pourra donc aussi porter l'articulation arrière de ce toit. En particulier figure 6, la traverse 27 apparaît comme comprenant, au sein de cet ensemble monobloc qu'est ladite structure porteuse, et spécifiquement ici au sein du cadre périphérique, deux parties de poutres 27a, 27b perpendiculaires à l'axe X et réunies, à proximité du plan médian 30, à deux pattes intégrées 33a, 33b et, latéralement, de chaque côté de l'élément 55b, à deux groupes d'autres pattes intégrées, respectivement 35a, 35b et 37a, 37b (voir également figs.5 et 6). Ces multiples pattes, et même ici double pattes, portent un arbre 38 d'articulation, en une ou plusieurs parties, engagé à travers certaines au moins desdites pattes, lesquelles définissent ainsi des pattes de pivots d'articulation par rapport à la caisse 3 de l'élément de toit, =ici plus précisément de la structure porteuse monobloc 210 de l'élément arrière de toit 55b, en engageant latéralement des paliers de caisse repérés ici globalement en 39. Les paliers de caisse 39 comprennent ici trois paliers 39a, 39b, 39c recevant chacun l'arbre ou un tronçon d'arbre 38, suivant l'axe transversal 38a qui est perpendiculaire à x et situé vers/à l'arrière de la structure porteuse 210, sous elle. Les paliers de caisse 39 sont donc portés par la caisse 3 et appartiennent ici à une structure support 63 de cette caisse figurée schématiquement comme un bloc structurant dressé transversalement à l'axe X, derrière les sièges 9 et vers le bord avant de l'espace de rangement 19. Outre les paliers d'articulation de l'élément arrière de toit 55b, la structure support 63 de la caisse comprend, ou intègre, ici les paliers latéraux 41a,41b d'articulation arrière des bras latéraux 61 de commande en déplacement de l'élément avant de toit 55a par rapport non seulement à la caisse, mais également à cet élément arrière 55b. Les paliers latéraux 41a, 41b sont situés à proximité immédiate des paliers de caisse 39a,39c, de part et d'autre d'eux, extérieurement et un peu en avant (voir fig.7). Ces paliers latéraux 41a, 41b reçoivent chacun l'engagement à travers eux du pivot arrière 61b du bras 61 correspondant dont les pivots avant 61a s'articulent à l'élément avant de toit 55a. Avantageusement, les pivots de rotation ou d'articulation par rapport à la caisse, 39, 41a, 41b, seront, toit assemblé avec la caisse, portés ensemble par la structure support 63, laquelle pourra présenter des surfaces d'appui telles que 63a, 63b, 63c, recevant sur elles des platines, telles que 66 figs.2 et 7, intégrant lesdits paliers 39,41a,41b. Ainsi, l'élément de toit concerné, pourvu de certains au moins de ses pivots, pourra être aisément monté sur la caisse, par fixation des platines 66 auxdites surfaces d'appui de la caisse. La structure support 63 pourra en particulier être une poutre transversale ou une coque structurante appartenant d'origine à la caisse 3 ou rapportée sur elle avec le toit pré-monté (voir figure 7.) Il doit être clair que d'autres solutions d'articulation et/ou d'autres éléments de toit pourraient être concernés par de telles pattes et/ou cette structure porteuse monobloc, tels par exemple les éléments de toit latéraux arrière 65a, 65b, que ce soit pour une articulation entre eux et la caisse 3, ou entre eux et au moins un autre élément de toit. Er,. alternative, ou comme ici en complément à cette fonction de pivots d'articulation, certaines au moins des pattes précitées, voire d'autres pattes monoblocs avec la structure 210, assureront avantageusement une fonction de fixation pour des moyens de commande en mouvement au moins de l'élément de toit portant ces pattes. Ainsi, figure 7, au moins l'une des pattes centrales, ici 33a, appartenant à la structure monobloc définit une patte de fixation en ce qu'elle reçoit une liaison avec des moyens d'actionnement du toit liés à la caisse 3, tels l'actionneur de puissance 29. Concernant cette patte 33a, on peut donc la considérer autant comme une patte de pivot d'articulation (voir ci-avant) que comme une patte de fixation. On aura compris qu'on appelle donc ici moyens d'actionnement du toit en particulier tant les moyens actionneurs 29 que les bras de commande 61, dès lors qu'ils agissent, entre la caisse et au moins un dit élément de toit, pour commander l'articulation de cet élément soit par rapport à la caisse, soit par rapport à un autre élément de toit. En particulier figure 6, on voit que la partie de renfort transversal 27 intègre avantageusement un élément 73 en forme sensiblement de plateau s'étendant entre les deux côtés ou bras latéraux 21a, 21b du cadre 21, ici entre les deux pattes 43a, 43b. On notera que ces deux côtés latéraux 21a, 21b constituent ici l'équivalent des bras conventionnels précités de renfort portant des articulations du toit ou bien des parties de pivot d'articulation. L'élément 73 définit une tablette adaptée pour occuper une partie au moins de l'espace s'étendant longitudinalement, toit fermé au-dessus de l'habitacle, entre le bord arrière du toit (côté transversal arrière 21c de la structure porteuse 210) et le dossier des sièges 9. L'élément 73 est ici intégré à la structure porteuse 210 et donc fixe par rapport à l'élément arrière de toit 20 55b. Cet élément 73 s'étend de biais (angle A, fig.5) par rapport à la surface générale (210a) globalement plane, ou légèrement cintrée comme par exemple sur les panneaux de toit traditionnels. 25 A cet élément 73 pourrait être articulé au moins un autre élément de tablette qui serait mobile par rapport à cet élément arrière de toit et donc par rapport au toit, pour être placé angulairement en fonction de la position du toit sur le véhicule. 30 En face inférieure, la tablette 73 se raccorde de façon donc monobloc avec la poutre 27 et les pattes précitées. Le cadre périphérique de la structure 210 est renforcé par des nervures 75a qui s'étendent sur tout ou partie de son périmètre, et en particulier le long de la traverse arrière 27. Avantageusement les nervures seront tournées vers l'intérieur du véhicule comme illustré à la figure 6 où l'on a marqué en 7 la position de l'habitacle, sous la structure 210. Cette orientation facilitera le démoulage de la 10 structure. La partie extérieure sera de préférence lisse, de manière à pouvoir recevoir au mieux des panneaux d'habillage avantageusement collés sur la surface lisse, tel que le panneau extérieur vitré 15. 15 De préférence le cadre périphérique 21, y compris la partie de renfort transversal 27, présentera globalement une forme de poutre ayant des flancs 75b, 75c reliés par lesdites nervures 75a; fig.8. Ces nervures et la tablette participeront au renfort 20 mécanique de la structure 210. Comme illustré figures 3 et 4, le toit peut être différent et par exemple comprendre aussi des éléments latéraux de toit 65a, 65b. Ces éléments sont ici articulés respectivement à l'un et l'autre des côtés, ou 25 bras, 21a, 21b de la structure 210. Chacun de ces côtés de structure intègre une patte arrière 43a, 43b et une patte avant 44a, 44b pour cette liaison articulée entre les éléments de toit considérés. Ainsi, les pattes intégrées 43a, 43b, définissent des 30 pattes de pivots d'articulation ou de fixation pour un élément de toit. Les pattes 43a, 43b sont situées à l'écart des bords avant et arrière de la structure 210 (pivots 31) ; voir fig.7. Quant aux pivots 57, ils pourront être montés à 5 l'endroit de pattes latérales avant 78 intégrées au cadre 21, comme montré fig.6. La structure 210 ainsi conçue pourra servir indifféremment au toit 5 des figures 1 et 2, ou à celui 50 des figures 3 et 4, avec son élément central arrière 10 de toit 550b bordé par les éléments latéraux de toit 65a, 65b. Figure 4, on retrouve un des bras 61 avec ses pivots 61a, 61b. En 59 se trouve l'articulation à la caisse de l'élément central de toit 550b (pivots 31 et paliers 39). 15 L'un des éléments latéraux de toit 65b est montré lié à cet élément central de toit 550b par les biellettes 77b, 79b articulées en 43b, 44b sur ce dernier et en 83b, 84b sur le premier. Un système 85 de liaison articulé relie également de 20 façon connue l'élément central arrière de toit 550b à l'élément avant 55a, via une platine 88 intégré à un cadre, tel que 21, de structure moulée de cet élément avant. D'autres moyens d'actionnement, tels la biellette 86 pour les éléments latéraux 65a,65b, ou un moteur 25 électrique avec si nécessaire des tiges,câbles... intermédiaires, pourraient être prévus pour le mouvement relatif entre les éléments de toit en cause et/ou pour un panneau de toit ouvrant. L'articulation 61a peut se faire à l'endroit d'une patte 90 intégrée à la platine 88. 30 Revenant figure 7, on note que les moyens d'actionnement du toit, et ici plus précisément de la structure porteuse monobloc 210 de l'élément arrière de toit 55b, comprennent l'actionneur 29, qui peut être un vérin à double effet. Cet actionneur 29 comprend un corps d'actionneur 71 et une tige axiale mobile en translation, 69, laquelle 5 commande deux biellettes 67a, 67b. Le corps 71 de l'actionneur est fixé ou articulé sur la caisse ici la structure support 63, ou un élément rapporté sur elle. L'actionneur commande, via lesdites biellettes 67a, 10 67b, l'articulation de l'élément arrière de toit 55b par rapport à la caisse. Les biellettes 67a, 67b, ici au nombre de deux, sont reliées vers une première extrémité, et ensemble, à la tige 69 du vérin 29. Ici, elles sont ensemble articulées 15 sur cette tige 69. A sa seconde extrémité la première biellette 67a est attachée sur l'élément de toit, ici articulée à proximité du pivot 38,59 (axe 38a), donc du renfort transversal 27,73. 20 Figure 7, la seconde biellette 67b est articulée sur un pivot 670 qui, à proximité du pivot d'articulation de l'élément de toit 55b ici concerné, ou du moins de son axe 38a, est relié à la caisse ou, comme ici, à l'élément support 66 à fixer/fixé à cette caisse. 25 Pour le pivotement transversal recherché, l'arbre du pivot 670 s'engage à travers la seconde extrémité de la seconde biellette 67b, et à travers des passages communicants ménagés dans le palier 39b (repère 671) et au moins dans la patte 33a, de préférence dans les deux 30 pattes 33a, 33b. Figs.9, 10 et 11, on retrouve quasiment la solution de la fig.7. La première biellette 67a est attachée sur l'élément de toit 55b. Ici, elle est articulée à la patte 33, à proximité de l'axe 38a (marqué d'un croix) du pivot de toit 38, 59. La seconde biellette 67b est. articulée sur le pivot 670 qui, à proximité des articulations précitées de la première biellette et du pivot 38, 59, est relié à un élément support 660 à fixer/fixé à la caisse 3. A leur autre extrémité, ces deux biellettes sont en commun articulées en 661 à la tige 69 du vérin 29. Les trois figures montrent l'évolution des articulations, successivement en position fermée du toit, intermédiaire et ouverte, toit alors escamoté dans le coffre 19, après basculement vers l'arrière du capot 17 autour de son pivot arrière 64. L'élément de toit arrière 55b est alors sensiblement à plat, à l'envers, sa concavité vers le haut, avec l'élément de toit avant 55a replié par dessus lui. Figure 12, l'élément de toit 55b schématisé est 20 considéré dans son état intermédiaire entre fermé et ouvert. L'axe du pivot 670 (déjà présenté figs.7 et 9 à 11) est ici coaxial à l'axe 38a de pivotement de l'élément rigide de toit (55b ici). Les deux pivots 25 38,670 sont même confondus. Seul le pivot 670 apparaît donc et demeure. Le pivot 670 sert alors à la fois pour l'articulation de la biellette 67b et pour le pivotement du toit par rapport à la caisse (élément 55b), en liaison 30 avec les pivots latéraux pourvus des deux tronçons d'arbre 38 précités. Le cadre 21, qui peut bien entendu être toujours prévu, comme sur les figs.9 à 11, favorisera par sa raideur et sa légèreté le fonctionnement d'ensemble. La tige 69 est sortie à moitié. L'inclinaison du vérin 29 pourrait être différente de celle illustrée. La structure transversale 27, 73 qui relie entre eux ces pivots latéraux et central favorisera aussi l'efficacité de la solution. Figs.7, l'actionneur de puissance 29 est central, monté à l'endroit ou à proximité du plan médian 30. On doit comprendre qu'il en est favorablement de même figs.9 à 12. Favorablement, les deux biellettes 67a, 67b seront 15 articulées sur la caisse ou ledit élément support, à proximité l'une de l'autre. Fig.7, on remarquera encore que, suivant l'axe longitudinal (X), la seconde extrémité articulée 61b du bras 61 est favorablement située à proximité (légèrement 20 en avant) de l'axe 38a et donc de l'attache de la première biellette 67a sur l'élément de toit arrière. Les avantages liés à la technique et au produit qui vient d'être présenté, dans son détail ou au moins ses caractéristiques principales sont au demeurant 25 multiples. On peut noter : - l'utilisation d'une pièce monobloc qui permet de réduire les différentes sections périphérique du cadre (21) en intégrant directement dans la structure (210) les pièces de renfort (bras support 21a, 21b, traverse 30 arrière 27, support de pivots 33a...35a...37b) qui sont habituellement réalisées indépendamment de l'élément de toitconcerné, sont rapportées et qui nécessitent de nombreuses et complexes opérations de montage. -- l'optimisation de la structure (210), avec possibilité de diminuer substantiellement son encombrement propre et en conséquence de permettre de diminuer les volumes de garnissage et d'offrir ainsi plus d'espace dans l'habitacle. - l'optimisation également possible par réduction sensible du poids de la structure, tout en conservant, voir en améliorant, les caractéristiques de rigidité, notamment grâce au nervurage et à la répartition ciblée de la matière, par exemple au niveau de la traverse arrière 27. - la réduction de la déformation du toit au vent 15 et lors des mouvements de rangement et de déploiement du toit (fermeture/ouverture). - la transmission des efforts de fermeture et d'ouverture du toit par la structure porteuse (210). - le matériau moulé qui permet de réduire les 20 vibrations du toit grâce aux propriétés d'amortissement de ces types de matériaux, en particulier l'alliage de magnésium. - la technique de moulage privilégiée, par injection, qui doit permettre d'obtenir directement les 25 parties fixes de pivot, tels que l'articulation arrière de toit en 33a...37b et/ou l'articulation d'un autre élément de toit, tel en particulier l'élément avant 55a, et/ou des pattes (33a notamment) de prise de mouvement d'un actionneur. 30 - dans le cas d'un toit possédant des éléments latéraux (figures.3,4), la possibilité d'obtenir directement des pattes de pivot d'articulation moulées. L'obtention de parties de pivot ou de pattes de fixation (33a, 43a) par moulage doit favoriser la précision dimensionnelle, ce qui permettra de réduire les tolérances de fabrication et d'améliorer la précision des jeux et donc le fonctionnement du toit. On pourra au besoin prévoir un usinage de ces parties de façon à augmenter encore la précision de réalisation, --avec le système à deux biellettes précité (67a, 67b), la possibilité d'obtenir une commande de toit 10 performante et compacte -- les coûts de fabrication et/ou d'assemblage peuvent être notablement réduits . D'autres éléments de toit qu'un élément arrière de toit pourraient être concernés par une partie au moins de 15 ce qui a été décrit ci-avant pour cet élément. 21
Est concerné un véhicule convertible dont les moyens d'actionnement du toit rigide (5) comprennent un actionneur (29) et une première et une seconde biellettes (67a, 67b) reliées chacune à la tige (69) de l'actionneur qui les commande et articulées, pour la première (67a), sur l'élément de toit (55b) concerné, et, pour la seconde (67b), sur un pivot (670) relié à la caisse (3,63,660) du véhicule, à l'endroit de l'axe (38a) du pivot d' articulation de cet élément rigide de toit (55b, 550b) par rapport à la caisse, ou à proximité de lui.
1. Véhicule convertible présentant un axe longitudinal (X), un plan vertical médian (30) passant 5 par cet axe, un avant et un arrière, ledit véhicule comprenant : -- une caisse (3), -- un habitacle (7), - un toit rigide (5, 50) articulé par rapport à la 10 caisse, ce toit comprenant au moins un élément rigide de toit (55b, 550b) pourvu d'un pivot (59, 38a, 38, 39b, 33a, 3:3b) d'articulation par rapport à la caisse, - des moyens d'actionnement (29, 61...) pour le déplacement du toit par rapport à la caisse, lesdits 15 moyens d'actionnement comprenant : * un actionneur de puissance (29) pour l'articulation du toit par rapport à la caisse, cet actionneur, attaché (via 71) à la caisse ou à un élément support (63) à fixer/fixé à cette caisse, comprenant une 20 tige (69) mobile en translation, * une première et une seconde biellettes (67a, 67b) reliées chacune à la tige mobile (69) qui les commande et articulées, pour la première (67a), sur l'élément de toit, et, pour la seconde (67b), sur un 25 pivot (38, 670) relié à la caisse (3) ou à un élément support (63, 66, 660) à fixer/fixé à cette caisse, à l'endroit de l'axe (38a) du pivot (38,59) d'articulation dudit élément rigide de toit (55b, 550b) ou à proximité de lui. 30 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de toit occupe structurellement (210, 21) une portion au moins substantielle de la largeur dutoit, transversalement à l'axe longitudinal (X), et la première biellette (67a) est, sur l'élément de toit, articulée sur une partie (33, 33a) fixée rigidement ou liée intimement à cette structure. 3. Véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que : --l'élément de toit est un élément rigide de toit arrière (55b, 550b) comprenant une lunette arrière (15), -- le toit comprend en outre un élément rigide avant de toit (55a) situé devant l'élément de toit arrière, lorsque le toit est fermé au-dessus de l'habitacle (7), -- le véhicule comprend en outre au moins un bras (61) articulée à l'arrière sur la caisse ou sur ledit élément support (63, 66, 660) à fixer/fixé à cette caisse et lié, à l'avant et de façon articulée, à l'un au moins desdits éléments de toit, -- et la première biellette (67a) est articulée sur l'élément arrière de toit, à l'écart dudit bras (61). 4. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : -- l'élément de toit sur lequel s'articule la première biellette (67a) s'étend suivant une direction transversale à l'axe longitudinal (X) et présente suivant cette direction un renfort transversal (27, 73), -- et la première biellette (67a) est articulée sur cet élément de toit à proximité de ce renfort transversal (27, 73). 5. Véhicule selon l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que le pivot (38, 670) d'articulation de la seconde biellette (67b) est coaxialau pivot (38a, 38, 59, 39b, 33a, 33b) d'articulation dudit élément rigide de toit concerné (55b, 550b). 6. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pivot (38, 670) d'articulation de la seconde biellette (67b) et le pivot (38a, 38, 59) d'articulation dudit élément rigide de toit concerné (55b, 550b) sont confondus. 7. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : -- l'actionneur de puissance (29) est monté à l'endroit ou à proximité dudit plan médian (30), -- ledit pivot (38a, 38, 59, 39b, 33a, 33b) d'articulation de l'élément rigide de toit concerné (55b, 550b) par rapport à la caisse est central et situé à l'endroit ou à proximité du plan médian (30). 8. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : -- des pivots latéraux (37a, 37b, 39a, 39c, 35a, 35b) d'articulation de l'élément rigide de toit concerné 20 (55b, 550b) par rapport à la caisse sont situés de part et d'autre dudit pivot d'articulation central (38, 59, 39b, 33a, 33b), - et ledit élément rigide de toit (55b, 550b) comprend un, ou le, renfort transversal (27, 73) qui 25 relie entre eux lesdits pivots d'articulation latéraux et central. 9. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de toit rigide sur lequel est articulé la 30 première biellette (67a) est réalisé à partir d'une structure porteuse monobloc (210) présentant une forme de cadre périphérique (21), ledit pivot d'articulation decet élément de toit par rapport à la caisse étant porté par cette structure monobloc. 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que la structure porteuse monobloc (210) est une 5 structure moulée. 11. Véhicule selon la 9 ou la 10, caractérisé en ce que : -- le cadre (21) de la structure monobloc s'étend suivant une surface générale (210a) et intègre au moins 10 une patte (33a) dressée transversalement à cette surface, -- et ladite patte reçoit le pivot d'articulation (38a, 38) de l'élément de toit par rapport à la caisse et la première biellette (67a) est articulée sur cette patte. 15 12. Véhicule selon la 11, caractérisé en ce que : - le cadre périphérique (21) comprend, en tant que renfort transversal, une poutre (27) appartenant à la structure monobloc et située vers l'arrière de cette 20 structure, - et ladite patte (33a) est située à proximité de ce renfort transversal (27).
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/14
FR2894196
A1
DISPOSITIFS DE SECURITE POUR UN VAN
20,070,608
bISPOSITIFS DE SECURITE POUR UN VAN La présente invention concerne des dispositifs de sécurité pour les chevaux transportés dans un van. Les vans pour chevaux comprennent un châssis pour permettre la traction sur route par un véhicule et une cellule dans laquelle voyage un cheval mais plus 5 généralement dans laquelle voyagent plusieurs chevaux. La fabrication de ces vans est relativement longue et coûteuse. Il se trouve que le montage prend un temps important. De plus, lorsque le van est monté, il faut le convoyer par la route jusqu'au point de vente car le volume est tel qu'il est difficile de les transporter sur camion 10 avec des coûts raisonnables. Ainsi, lorsqu'il est prévu un lieu de fabrication qui approvisionne les points de vente, les délais et les frais d'acheminement peuvent être élevés. Aussi un des premiers objectifs de la présente invention est de proposer un procédé de réalisation d'un van sur le lieu de vente, l'invention décrit également 15 les éléments nécessaires pour la mise en oeuvre de ce procédé. Une fois ce van monté, on sait qu'il faut l'équiper pour le confort des chevaux mais aussi pour la sécurité du transport. Les chevaux voyagent debout et subissent les mouvements du van dans les trois dimensions plus particulièrement latéralement dans les virages et vers l'avant 20 lors des freinages. Des accessoires existent déjà pour assurer le confort des chevaux et pour éviter qu'ils prennent peur, qu'ils s'excitent et surtout qu'ils ne soient pas blessés lors de mouvements brusques tels qu'un freinage par exemple. Ainsi, il existe des barres de poitrail placées devant chaque cheval et fixées aux parois du van, de sorte à retenir le cheval lors d'un freinage violent ou simplement puissant. Par contre, on sait aussi que les chevaux peuvent prendre peur ou simplement s'exciter au point de passer un voire les deux antérieurs par-dessus cette barre de poitrail. bans ce cas, on a constaté des blessures éventuelles du cheval d'une part et consécutivement de grosses difficultés pour dégager le cheval de cette situation. La barre de poitrail, élément de sécurité se trouve devenir une source éventuelle de blessures et de difficultés. be même, sur l'arrière, le cheval est retenu afin qu'il ne recule pas contre la porte. Généralement les moyens de retenue consistent en une sangle avec mousqueton, liée de part et d'autre de la cellule du van, sur la structure. Un inconvénient apparaît à l'arrêt lors de la sortie des chevaux car dans certains cas, le cheval est fortement en appui sur l'arrière donc sur la sangle et il peut être difficile de le faire avancer. La tension est telle qu'il est généralement impossible de retirer le mousqueton d'accrochage à la structure. be plus, l'intervenant se trouve sous la menace d'une ruade, ce qui rend difficile l'approche ou pour le moins qui rend un positionnement adéquat délicat. En outre, dès la présence de deux chevaux, il est ménagé une cloison de séparation entre les chevaux de sorte à éviter qu'ils ne soient en contact et de plus ils peuvent prendre un léger appui contre cette paroi dans les virages. be fait cette cloison est soumise, même avec un léger appui à des efforts importants. Les cloisons rigides actuelles posent un problème car elles sont solidaires d'un mat central et doivent présenter une raideur certaine pour résister mécaniquement. Plus généralement ces cloisons sont disposées au droit de la partie haute du cheval, ce qui laisse l'espace inférieur libre et laisse la possibilité aux chevaux de se heurter les pattes, volontairement ou involontairement, surtout dans les virages, s'il y a rattrapage d'équilibre, ce qui peut engendrer là aussi des réactions. La présente invention propose des aménagements aptes à solutionner ces problèmes. L'invention est maintenant décrite en détail, en regard des dessins annexés qui présentent sur les différentes figures suivantes un mode particulier de réalisation concernant les différentes caractéristiques évoquées ci-avant. Ainsi, les figures annexées montrent : - figure 1A : une vue générale schématique du châssis et des éléments 15 nécessaires pour la réalisation d'un van selon l'invention, - figure 1B : une vue isolée de dessous du seul châssis, - figure 2 : une vue de l'intérieur d'un van muni des dispositifs de sécurité selon l'invention, - figure 3A : une vue de détail de la cloison de séparation, 20 - figure 3B : une vue de détail des moyens de positionnement, - figure 4A : une vue de détail de la sangle, - figure 4B : une vue de détail des moyens de désengagement de la sangle, - figure 5A : une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation de la barre de poitrail avec ses moyens de déclenchement, 25 -figure 5B : une vue de ce premier mode de réalisation de la barre de poitrail avec ses moyens de déclenchement, dans la position enclenchée, -figure 6A : une vue en perspective éclatée d'un second mode de réalisation de la barre de poitrail avec ses moyens de déclenchement, et figure 6B : une vue de ce second mode de réalisation de la barre de poitrail avec ses moyens de déclenchement, dans la position enclenchée, Sur la figure 1A, on a représenté un châssis 10, une structure 12 et un habillage 14 de cellule. En complétant avec la vue de la figure 1B, on constate que le châssis 10 comprend deux longerons 16, des traverses 18, un timon 20. On note que, selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les longerons peuvent être des cornières, ce qui permet de loger un plancher P sur les ailes basses 22 de ces longerons d'où un abaissement du plancher avec un gain de la hauteur de chacun des longerons. De façon préférentielle, un essieu 24 avec des roues 26 est rapporté sur ces traverses, solidarisé directement sous les ailes basses 22 portant également le plancher. La structure 12 comprend une ossature 28 comportant au moins : - un cadre 30 arrière prévu pour recevoir des portes 32, - un arceau 34 rigidificateur horizontal, en partie haute, se prolongeant vers l'avant, - un chambranle 36 prévu pour recevoir une porte 38 avant. Ces trois pièces cadre 30, arceau 34 et chambranle 36 sont liées entre elles par tout moyen approprié tel que rivetage, vissage, soudage suivant les possibilités techniques, les normes en vigueur, les nécessités de résistance mécanique à atteindre, ce choix étant largement à la portée de l'homme de l'art. L'habillage 14 de cellule quant à lui est avantageusement constitué d'au moins : - un premier panneau 40 latéral, - un second panneau 42 latéral, et - un panneau 44 de toit. Ces panneaux sont rapportés sur la structure 12 par tout moyen adapté et notamment par rivetage. Des joints sont également posés de façon connue pour assurer l'étanchéité au droit des bords des panneaux tant entre eux qu'avec la structure 12, avec recouvrement si nécessaire. De façon préférentielle, les panneaux sont en un matériau composite, léger, de faible épaisseur et de forte rigidité avec une élaboration à partir d'une âme en nid d'abeille et de deux peaux de surfaces. Un tel agencement permet d'atteindre des épaisseurs de 6 à 8 millimètres pour donner un ordre de grandeur. Les portes arrière 32 et avant 38 sont également fournies avec un montage par emboîtement sur gonds. Le procédé de réalisation d'un van selon la présente invention consiste à : - rapporter l'essieu sur le châssis comportant les longerons, les traverses et le timon qui sont de préférence soudés en usine pour des raisons de matériel et de garantie, - rapporter les arceaux arrière 30 et le chambranle 36 avant, - rapporter l'arceau 34 horizontal rigidificateur, pour finaliser la structure 12, et - rapporter les panneaux latéraux 40 et 42 ainsi que le panneau de toit 44 sur ladite structure 12. La finition consiste à assurer les différentes étanchéités. On comprend que les différentes pièces peuvent être acheminées aisément du lieu de production avant qu'elles ne soient montées vers le lieu centralisé de distribution. Les pièces se superposent, s'emboîtent et le volume de transport reste réduit puisque le van en 3b n'existe pas encore. Une fois sur le lieu centralisé de distribution, les pièces sont assemblées et cette opération ne requiert pas de main d'ceuvre hautement spécialisée. La structure peut ensuite être complétée par tout élément tel qu'un poteau 46 central et des flancs 48 solidaires des parois latérales. Dans le mode de réalisation représenté concernant un van à deux chevaux, il est aussi prévu une cloison 50 de séparation. Comme montré sur la figure 3A, cette cloison 50 de séparation comprend un panneau 52 rigide sensiblement triangulaire rectangle, sous la base duquel est disposée une jupe 54 souple, par exemple en matière plastique épaisse qui se prolonge à proximité du plancher. Cette cloison de séparation est rapportée par le petit côté du triangle sur une génératrice ou sur un côté du poteau 46 central suivant le profil de sa section. La fixation est pivotante avec au moins une charnière 56 et des moyens pour éviter le dégondage intempestif mais autorisant le démontage. be plus, il est prévu des moyens 58 de positionnement droit ou gauche par gravité. Ces moyens sont montrés en détail sur la figure 3B. Il est nécessaire pour cela de disposer d'un débattement vertical des charnières sur une hauteur limitée et dans la tolérance des moyens pour éviter le dégondage. Ces moyens 58 de positionnement comprennent en pied de la cloison 50 des butées 60 et 62 de part et d'autre du plan médian, solidaire du poteau et avec un galet 64 monté rotatif et apte à rouler au-dessus de l'une ou l'autre des butées. Ce passage au-dessus d'une butée est possible uniquement sous l'action d'une force suffisante puisque le passage du galet sur une des butées engendre le soulèvement de la cloison toute entière, sur une course limitée. On note que cette manoeuvre génère un point dur tout à fait adapté pour maintenir la paroi en place d'un côté ou de l'autre lorsque l'on souhaite dégager l'espace médian, ceci par simple mouvement sans accrochage d'aucune sorte et sans agencement complexe et sans pièce en saillie sur les parois. bans l'extrémité libre de la cloison, sur l'arrière, il est ménagé une lumière 66. Cette lumière 66 peut comporter deux fentes 66-1 et 66-2, disposées à différentes hauteurs de sorte à permettre un réglage en fonction du gabarit du cheval. En effet, cette lumière laisse passer une sangle 68 amovible et prévue pour être disposée transversalement derrière les chevaux, en prenant attache sur les parois de la cellule, par exemple avec un mousqueton. Plus particulièrement, dans la présente invention il est prévu des moyens 70 de largage de ladite sangle, plus exactement du mousqueton de la sangle lorsqu'elle en est munie. Ces moyens 70 de largage comprennent en l'occurrence au moins une épingle 72 de forme en C qui coopère à translation dans des trous ménagés dans les parois pour les recevoir. L'épingle est orientée dans un plan parallèle à celui de la paroi, ouverture vers l'avant. Cette épingle peut donc être retirée par l'arrière en exerçant une traction sur la branche verticale du C, libérant ainsi le mousqueton de la sangle. Plus particulièrement les trous de passage des branches du C sont ménagés dans les flancs 48 lorsqu'il en est prévu. Cette sangle 68 porte aussi des limiteurs 74 réglables de sorte à réduire le débattement angulaire lorsque les chevaux sont en place. Ainsi que représenté sur la figure 2, il est aussi prévu au moins une barre 76 de poitrail. Cette barre, détaillée sur les figures 5 et 6, est disposée à l'avant, transversalement, devant le poitrail du cheval concerné. Sa mise en place s'effectue avant l'introduction du cheval dans le van et doit être une opération simple, par simple emboîtement. La barre 76 selon l'invention comprend un tube 78 portant à l'une des extrémités un crochet fixe 80 prévu pour venir coopérer avec un anneau 82 solidaire du poteau fixe par exemple. A l'autre extrémité, il est prévu des moyens 84 d'échappement. Ces moyens 84 d'échappement sont réalisés suivant deux modes. Le premier mode, objet des figures 5A et 5B comprend une tête 86 solidaire du tube 78 par clavetage par exemple. Cette tête comprend une rainure 88 borgne orientée longitudinalement par rapport à la barre et une gorge 90 périphérique de faible profondeur. Cette rainure est ouverte vers le haut lorsque la tête est fixée sur la barre. La rainure 88 borgne possède un fond de rainure avec une double pente en Vé. Une bague ressort 92 de profil circulaire fendu, est logée dans cette gorge périphérique 90, venant affleurer, dans la continuité de la barre. Un crochet 94 est associé à cette tête qui comprend un corps 96 de profil conjugué de celui de la rainure 88 borgne et notamment avec une face en vis-à-vis du fond de rainure qui est aussi avec un profil en forme de Vé. Ce crochet comporte aussi un doigt 98 perpendiculaire, adapté pour venir pénétrer dans un anneau fixe solidaire de la paroi si le crochet à l'autre extrémité coopère avec un anneau du poteau fixe. De plus, pour éviter le désengagement intempestif, notamment sous l'action du cheval, il est prévu une sécurité par exemple un croc 100, monté pivotant autour d'un axe de sorte que, sous l'effet la gravité, sa partie courbe vienne au contact du doigt interdisant le désengagement. Il est à noter par contre que la mise en place s'effectue automatiquement car le croc 100 s'écarte lors de l'introduction du doigt. L'agencement selon ce mode de réalisation, fonctionne de la façon suivante. Le crochet 94 est introduit dans la rainure 88 borgne, en force, et la bague ressort 92 exerçant son effort radial plaque le corps 96, en faisant coopérer les deux Vé. Le crochet 94 est ainsi parfaitement maintenu en translation et son pivotement est interdit par la bague ressort. La barre est mise en place avec les crochets des deux extrémités dans les anneaux fixes respectifs. On entend par anneau également une simple barre sur laquelle le doigt peut être crocheté. Par contre, lorsque le cheval vient à passer au moins un antérieur de l'autre côté et se trouve à exercer un effort très important sur la barre, du haut vers le bas le crochet est amené à pivoter et la bague ressort fendue s'ouvre laissant échapper le crochet. La barre avec sa tête n'est plus liée au crochet 94 qui, lui, reste lié à l'anneau sur lequel il est fixé. De fait, le cheval se trouve libéré instantanément. On note que tout mouvement vers l'avant ne provoque pas d'échappement puisque le corps est maintenu dans la rainure ouverte vers le haut. La barre de poitrail 10 joue donc bien son rôle de retenue. Selon une variante représentée sur les figures 6A et 6B, la barre 102 comprend une découpe 104 débouchante, centrée sur la génératrice supérieure. Un insert 106 en élastomère présente un profil en C ouvert, les extrémités des deux branches étant affinées avec un retrait de matière. Les dimensions de cet 15 insert sont telles qu'il se loge dans le tube. Un crochet 108 comprend un corps 110 cylindrique muni d'un ergot 112 de profil conjugué de celui de l'intérieur du profil en C. Le corps 110 se prolonge par un doigt 114 apte à coopérer avec un anneau fixe comme pour la première variante. 20 Un croc 116 est monté pivotant autour d'un axe et déporté de sorte à venir en appui sous l'effet de la gravité contre le doigt 114. Le fonctionnement est identique à celui de la première variante mais dans ce cas, le crochet est séparé par dégagement de l'ergot 112 hors de l'insert 106 par compression dudit insert, compression rendue possible par le profil aminci des 25 extrémités, le retrait de matière et par la capacité de l'élastomère à se comprimer. En fonction de la dureté de l'élastomère, des dimensions, de l'amincissement, l'homme de l'art est à même de déterminer une force d'échappement adaptée. Ces dispositifs de sécurité permettent d'apporter un confort à l'utilisateur dans ses différentes interventions
L'objet de l'invention est un dispositif de sécurité pour les chevaux transportés dans un van, caractérisé en ce qu'il comprend une barre (76) de poitrail comprenant une barre (78) portant à l'une des extrémités un crochet fixe (80) et des moyens (84) d'échappement à l'autre extrémité.
1. Dispositif de sécurité pour les chevaux transportés dans un van, caractérisé en ce qu'il comprend une barre (76) de poitrail comprenant une barre (78) portant à l'une des extrémités un crochet fixe (80) et des moyens (84) d'échappement à l'autre extrémité. 2. Dispositif de sécurité pour les chevaux transportés dans un van selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (84) d'échappement comprennent une tête (86) solidaire de la barre (78), munie d'une rainure (88) borgne orientée longitudinalement par rapport à la barre, ouverte vers le haut, avec un fond de rainure muni d'une double pente en Vé, une gorge (90) périphérique de faible profondeur recevant une bague ressort (92) de profil circulaire fendu, un crochet (94) associé à cette tête qui comprend un corps (96) de profil conjugué de celui de la rainure (88) borgne, avec une face en vis-à-vis du fond de rainure ayant un profil conjugué en forme de Vé, un doigt (98) perpendiculaire au corps, un croc (100), monté pivotant autour d'un axe. 3. Dispositif de sécurité pour un van selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (84) d'échappement comprennent une barre (102) avec une découpe (104) débouchante, centrée sur la génératrice supérieure, un insert (106) en élastomère avec un profil en C ouvert, les extrémités des deux branches étant affinées, un crochet (108) avec un corps (110) cylindrique muni d'un ergot (112) de profil conjugué de celui de l'intérieur du profil en C le corps (110) se prolongeant par un doigt (114), et un croc (116) monté pivotant autour d'un axe, les moyens (58) de positionnement droit ou gauche par gravité de la cloison (50) comprennent en pied de cloison (50) des butées (60, 62) et un galet (64) monté rotatif et apte à rouler au-dessus de l'une ou l'autre des butées de sorte à immobiliser cette cloison dans l'une ou l'autre des positions. 4. Dispositif de sécurité selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que, dans le cas d'un van avec une cloison (50) de séparation, cette cloison (50) comprend une jupe (54) souple qui se prolonge à proximité du plancher. 5. Dispositif de sécurité selon la 4, caractérisé en ce que la cloison (50) comporte une lumière (66) de passage d'une sangle (68), munie de deux fentes (66-1, 66-2), disposées à différentes hauteurs de sorte à permettre un réglage de cette sangle. 6. Dispositif de sécurité selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (70) de largage de la sangle (68). 7. Dispositif de sécurité selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (70) de largage comprennent au moins une épingle (72) de forme en C qui coopère à translation dans des trous, ladite épingle étant orientée dans un plan parallèle à celui de la paroi, ouverture vers l'avant.11. Dispositif de sécurité pour un van selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (84) d'échappement comprennent une barre (102) avec une découpe (104) débouchante, centrée sur la génératrice supérieure, un insert (106) en élastomère avec un profil en C ouvert, les extrémités des deux branches étant affinées, un crochet (108) avec un corps (110) cylindrique muni d'un ergot (112) de profil conjugué de celui de l'intérieur du profil en C le corps (110) se prolongeant par un doigt (114), et un croc (116) monté pivotant autour d'un axe.
B
B60,B62
B60P,B62D
B60P 3,B62D 27
B60P 3/04,B62D 27/00
FR2900034
A1
POUDRIER.
20,071,026
L'invention concerne un , ou boîte à maquillage, dans lequel l'enclenchement entre le couvercle et le corps de boîte peut être libéré aisément par une opération de pression sur le corps de boîte. La demande de brevet japonais, mise à l'Inspection Publique sous le numéro de publication 2004-209029, décrit un exemple de poudrier dont la paroi avant du corps de boîte est réalisée sous la forme d'une partie destinée à recevoir une poussée (exemple classique 1). Le poudrier décrit ici comporte un corps de boîte qui contient une matière cosmétique ; un couvercle se fermant contre le corps de boîte et pouvant être ouvert ; une première saillie d'enclenchement formée sur le côté tourné vers l'intérieur de la paroi avant du couvercle ; une partie élastique formée à la paroi avant du corps de boîte en dessous de la première saillie d'enclenchement du couvercle de façon présenter une fente formée le long de la paroi avant à travers le fond du corps de boîte pour pouvoir être déformée élastiquement et horizontalement ; une seconde saillie d'enclenchement formée de façon à faire saillie vers le haut depuis la partie élastique pour s'enclencher de manière amovible avec la première saillie d'enclenchement et pour être déplacée horizontalement en suivant la déformation élastique de la partie élastique afin de se dégager de la première saillie d'enclenchement ; et une saillie formée de façon à s'étendre vers le bas depuis le couvercle pour entrer en contact avec la seconde saillie d'enclenchement en étant déplacée afin que le couvercle soit élevé. En outre, la demande de brevet japonais, mise à l'Inspection Publique sous le numéro de publication 2005-130889, décrit un exemple de poudrier dans lequel l'enclenchement entre le corps de boîte et le couvercle est libéré par des pièces de poussée prévues sur les côtés du corps de boîte (exemple classique 2). Il est décrit dans ce document un poudrier dans lequel le couvercle est relié de façon pivotante au corps de boîte à son extrémité arrière et comporte une saillie d'enclenchement à son côté inférieur avant, et dans lequel un élément élastique est prévu à l'intérieur du corps de boîte et comporte une languette d'enclenchement à son extrémité avant pour s'enclencher avec la saillie d'enclenchement du couvercle. L'enclenchement entre la languette d'enclenchement et la saillie d'enclenchement est libéré lorsque l'élément élastique est déplacé vers l'arrière. Deux pièces de poussée reliées à l'élément élastique sont prévues sur les côtés du corps de boîte afin d'être mises à découvert à l'extérieur, et lorsque les pièces de poussée sont poussées vers l'intérieur avec les doigts, l'élément élastique est déplacé vers l'arrière. Dans l'exemple classique 1, étant donné que la seconde saillie d'enclenchement, qui s'enclenche avec la première saillie d'enclenchement, est formée sur la partie élastique du corps de boîte, la seconde saillie d'enclenchement doit être formée de la même matière que celle du corps de boîte. Par exemple, si la matière du corps de boîte est rigide, la seconde saillie d'enclenchement se brise aisément. Par ailleurs, si la matière du corps de boîte est souple, le problème qui apparaît est que l'enclenchement avec la première saillie d'enclenchement se défait aisément. De plus, étant donné qu'un espace ouvert en communication avec la fente est formé entre la paroi avant du corps de boîte et une partie du corps de boîte contenant une matière cosmétique, des morceaux de la matière cosmétique, qui se sont dispersés depuis la partie contenant cette matière, risquent d'adhérer fermement à l'intérieur de la fente. Etant donné que la largeur de la fente est petite, il n'est pas aisé dé nettoyer l'intérieur de la fente. La fente et la zone l'entourant s'encrassent donc, ce qui pose le problème d'une dégradation de l'aspect du poudrier. Dans l'exemple classique 2, les pièces de poussée pour l'opération de poussée, qui sont à découvert sur les côtés du corps de boîte, restreignent la conception du poudrier, et de la saleté risque d'adhérer aux espaces entre les pièces de poussée et les côtés du corps de boîte. Cette saleté apparaît sur l'aspect du poudrier et risque donc de dégrader l'esthétique de celui-ci. En outre, étant donné que les pièces de poussée sont incorporées en tant que constituants dans le corps de boîte, la taille des pièces de poussée doit être établie de façon à être relativement petite, ce qui dégrade la facilité de manœuvre des pièces de poussée. L'invention a été menée à bien en prenant en considération les problèmes ci-dessus de la technique classique, et elle a pour objet de procurer un poudrier dans lequel l'enclenchement entre le couvercle et le corps de boîte peut être aisément libéré par une opération de poussée sur le corps de boîte. Un autre objet de l'invention est de procurer un poudrier qui ne peut pas être sali par la matière cosmétique. Conformément à l'invention, il est proposé un poudrier dans lequel un couvercle est relié à une partie de parois périphériques de son corps de boîte de façon à pouvoir être ouvert et fermé, et une pièce coulissante est montée de façon coulissante dans le corps de boîte afin que, lorsque la pièce coulissante est dans une première position, le couvercle soit fermé contre le corps de boîte et que, lorsque la pièce coulissante a été déplacée de la première position à une seconde position, le couvercle soit ouvert par rapport au corps de boîte. Une fente est formée à travers une partie adjacente, à l'une des parois périphériques, d'une paroi de fond du corps de boîte de façon à s'étendre le long de la paroi périphérique afin que la paroi périphérique adjacente à la fente fléchisse vers l'intérieur lorsqu'une force extérieure est exercée vers l'intérieur sur la paroi périphérique, et que la déformation de la paroi périphérique agisse en tant que force extérieure sur la pièce coulissante pour déplacer la pièce coulissante vers la seconde position. Le couvercle peut être relié à la paroi périphérique sur le côté arrière du corps de boîte de manière à pouvoir être ouvert et fermé, et la fente peut être formée dans une partie de la paroi de fond adjacente à la paroi périphérique sur le côté avant du corps de boîte. En variante, le couvercle peut être relié à la paroi périphérique sur le côté arrière du corps de boîte de façon à pouvoir être ouvert et fermé, et de telles fentes peuvent être formées respectivement dans des parties de la paroi de fond adjacentes aux parois périphériques sur les côtés de gauche et de droite du corps de boîte. La pièce coulissante peut comporter une partie d'étanchéité destinée à obturer de façon étanche les fentes depuis l'intérieur du corps de boîte. Un élément de rappel rappelant le couvercle vers l'ouverture peut être prévu entre le corps de boîte et le couvercle. La paroi périphérique qui fléchit peut être pourvue d'un repère indiquant une position pour une opération de 20 poussée. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une 25 première forme appréciée de réalisation d'une poudrier selon l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe transversale du poudrier de la figure 1 montrant l'agencement d'une pièce coulissante et d'un bloc de charnière ; 30 la figure 3 est une vue en perspective du poudrier de la figure 1, tel que vu du dessus et de l'avant ; la figure 4 est une vue en perspective du poudrier de la figure 1, tel que vu de dessus et de l'arrière ; la figure 5 est une vue en perspective du poudrier de 35 la figure 1, tel que vu de dessous et de l'arrière ; la figure 6 est une vue en perspective d'un exemple modifié du poudrier selon l'invention, tel que vu de dessus et de l'avant ; la figure 7 est une vue en perspective éclatée d'une 5 deuxième forme de réalisation du poudrier selon l'invention ; la figure 8 est une vue en coupe transversale du poudrier de la figure 7 ; la figure 9 est une vue en perspective du poudrier de 10 la figure 7, tel que vu de dessus et de l'avant ; la figure 10 est une vue en perspective du poudrier de la figure 7, tel que vu de dessous et de l'avant ; la figure 11 est une vue en plan du poudrier de la figure 7 sans le plateau ; 15 la figure 12 est une vue en coupe transversale à échelle agrandie d'une partie principale du poudrier de la figure 7, montrant un ressort monté et sa zone voisine ; la figure 13 est une vue en perspective d'un exemple modifié de la deuxième forme de réalisation du poudrier 20 selon l'invention ; la figure 14 est une vue en coupe transversale du poudrier de la figure la figure 15 est la figure 13, tel que 25 la figure 16 est13 ; une vue en perspective du poudrier de vu de dessus et de l'avant ; une vue en perspective du poudrier de la figure 13, tel que vu de dessous et de l'avant ; la figure 17 est une vue en plan du poudrier de la figure 13 sans le plateau ; la figure 18 est une vue en coupe transversale à 30 échelle agrandie d'une partie principale du poudrier de la figure 13 montrant une paroi latérale et sa zone voisine ; la figure 19 est une vue en coupe transversale à échelle agrandie de la partie principale du poudrier de la figure 13 montrant la paroi latérale pendant qu'elle est 35 poussée ; et la figure 20 est une vue en perspective d'un autre exemple modifié de la seconde forme de réalisation selon l'invention, tel que vu de dessus et de l'avant. On décrira en détail ci-dessous une première forme de réalisation d'un poudrier selon l'invention, en référence aux dessins d'accompagnement. Comme montré sur les figures 1 à 5, le poudrier 1, selon la présente forme de réalisation, comporte essentiellement un corps de boîte 2 qui comprend une paroi avant 2b présentant un aspect avant continu à l'extrémité avant d'une paroi de fond 2a et à laquelle un couvercle 3 est relié de façon pivotante et contre laquelle il est fermé de façon à pouvoir être ouvert ; une fente 4 formée à travers la paroi de fond 2a sur la longueur de la paroi avant 2b, qui rend la paroi avant 2b élastiquement déformable de façon qu'elle puisse être poussée vers l'arrière ; un plateau 5 qui, lorsqu'il est reçu dans le corps de boîte 2, est éloigné de la paroi avant 2b d'un espace longitudinal S dans la direction de l'avant vers l'arrière et comporte un rebord 5a formé de façon à s'étendre au-dessus de la fente 4 jusqu'à la paroi avant 2b afin de masquer la fente ; une pièce coulissante 6 située dans le corps de boîte 2 de façon à pouvoir coulisser vers l'intérieur d'une manière telle qu'elle peut être ramenée élastiquement par une déformation élastique de la paroi avant 2b, la pièce coulissante 6 étant masquée par la paroi avant 2b ; une partie d'enclenchement 7 située sur la pièce coulissante 6 de façon à se trouver dans l'espace S ; un crochet 8 situé sur le côté intérieur du couvercle 3 afin de s'enclencher de manière amovible avec la paroi d'enclenchement 7 et de s'en dégager en réponse à un coulissement de la pièce coulissante 6 ; et une ouverture 9 formée dans le rebord 5a et à travers laquelle le crochet 8 est inséré dans l'espace S. Le corps de boîte 2 comporte la paroi avant 2b, des parois 2c de gauche et de droite, et une paroi arrière 2d formée respectivement aux extrémités avant, de gauche, de droite et arrière de la paroi de fond 2a, dont le contour vu en plan forme un rectangle. La paroi avant 2b présente l'aspect avant du poudrier 1 qui est continu le long de la surface de sa paroi. De plus, les parois 2c de gauche et de droite et la paroi arrière 2d présentent les aspects de gauche, de droite et arrière du poudrier 1 qui sont continus le long des surfaces de leurs parois. Une cavité 10, entourée par la paroi avant 2b, les parois 2c de gauche et de droite et la paroi arrière 2d, est formée dans le corps de boîte 2 et reçoit le plateau 5 ayant deux récipients 5b qui sont remplis d'une matière cosmétique ou dans lesquels sont rangés des instruments de maquillage. Une rainure 12 d'enclenchement est formée dans chacun des côtés des parois de gauche et de droite 2c faisant face à la cavité 10 afin que les rainures s'enclenchent de façon amovible avec deux saillies d'enclenchement 11 formées sur les côtés de gauche et de droite du plateau 5 pour retenir le plateau 5 dans la cavité 10. La fente 4 est formée dans la paroi de fond 2a de façon à s'étendre latéralement le long et à proximité immédiate de la paroi avant 2b, et la paroi avant 2b est supportée aux deux extrémités par les parois 2c de gauche et de droite du fait de la présence de la fente 4 et elle peut être déformée élastiquement vers l'arrière par une opération de poussée. La paroi arrière 2d du corps de boîte 2 présente deux évidements 13 pour des charnières en creux vers l'avant du corps de boîte 2, à proximité de ses extrémités de gauche et de droite. Le plateau 5 comporte un corps 5c de plateau pourvu des saillies d'enclenchement 11, et le rebord 5a. Le corps de plateau 5c a un contour rectangulaire, vu en plan, dont la dimension latérale est sensiblement égale à celle de la cavité 10 et dont la dimension longitudinale est plus courte que celle de la cavité 10 afin d'être éloignée de la paroi avant 2b par l'espace longitudinal S. Le rebord 5a est formé en saillie vers l'extérieur depuis le bord supérieur extérieur du corps de plateau 5c vers la paroi avant 2b, les parois 2c de gauche et de droite et la paroi arrière 2d du corps de boîte 2 afin de les recouvrir. Etant donné que le rebord 5a s'étend de façon à recouvrir la paroi avant 2b, laquelle est séparée du corps de plateau 5c par l'espace longitudinal S, le rebord 5a fonctionne à la manière d'un couvre-fente qui recouvre par le dessus la fente 4 à proximité immédiate de la paroi avant 2b. Deux évidements 14 de gauche et de droite sont formés dans le rebord 5a pour coïncider avec les évidements 15 de charnière de la paroi arrière 2d. Une rainure 24 en forme de T, constituée d'une rainure longitudinale 24a s'étendant depuis la fente 4 vers l'arrière du corps de boîte 2 et d'une rainure latérale 24b s'étendant latéralement à l'extrémité arrière de la rainure longitudinale 24a, est formée dans la paroi de fond 2a du corps de boîte 2. La pièce coulissante 6 est logée dans la rainure 24 et a une épaisseur telle qu'elle s'adapte juste dans la rainure 24, la pièce coulissante 6 étant masquée à l'avant par la paroi avant 2b. La pièce coulissante 6 est séparée du corps de boîte 2 dans lequel elle est montée. La pièce coulissante 6 est plus courte, dans la dimension le long de la rainure longitudinale 24a, que cette rainure longitudinale 24a, et comporte une partie coulissante 6a dont l'extrémité avant peut entrer en contact avec le côté arrière de la paroi avant 2b et qui peut coulisser vers l'avant et vers l'arrière dans la rainure longitudinale 24a, et des pièces de ressort 6b s'étendant vers la gauche et vers la droite en une forme analogue à un arc depuis l'extrémité arrière de la partie coulissante 6a, qui sont placées dans la rainure latérale 24b et portent élastiquement contre le corps de boîte 2 par l'intermédiaire de la rainure latérale 24b afin de rappeler élastiquement vers l'avant la partie coulissante 6a qu'on a fait coulisser vers l'arrière. Par conséquent, lorsque la paroi avant 2b est poussée vers l'arrière, la partie coulissante 6a coulisse contre l'élasticité des pièces de ressort 6b. Lorsque la paroi avant 2b n'est pas poussée, la partie coulissante 6a est rappelée vers l'avant par l'élasticité des pièces de ressort 6b, et l'extrémité avant de la partie coulissante 6a entre ainsi en contact avec la paroi avant 2b. Une branche 15 est formée de façon à s'élever sur l'extrémité avant de la pièce coulissante 6 afin de se trouver dans l'espace longitudinal S, et la partie d'enclenchement 7 est formée sur l'extrémité supérieure de la branche 15 afin de faire saillie vers l'avant. La partie d'enclenchement 7 est déplacée dans l'espace longitudinal S en dessous du rebord 5a, vers l'arrière et vers l'avant, en réponse au coulissement de la pièce coulissante 6. Le couvercle 3, pourvu d'un miroir plat 16, est relié au corps de boîte 2 de façon à s'ouvrir et se fermer contre le corps de boîte 2. Deux blocs de charnière de gauche et de droite 17 sont formés sur la partie arrière du couvercle 3 afin d'être insérés respectivement dans les deux évidements 13 de gauche et de droite pour charnière situés dans la paroi arrière 2d du corps de boîte 2 à travers les évidements 14 du rebord 5a. Deux broches 18 de charnière de gauche et de droite sont fixées au corps de boîte 2 afin de relier de façon pivotante le couvercle 3 au corps de boîte 2 avec les blocs de charnière 17 logés dans les évidements 13 de charnière. Le crochet 8 est formé sur le côté inférieur de l'extrémité avant du couvercle 3 de façon à s'étendre vers le bas, et une patte 19 est formée sur l'extrémité inférieure du crochet 8 afin de faire saillie vers l'arrière pour s'enclencher de manière amovible avec la partie d'enclenchement 7 de la pièce coulissante 6. Le crochet 8 est dégagé de la partie d'enclenchement 7 par un coulissement de la pièce coulissante 6 vers l'arrière dans le corps de boîte 2 et il s'enclenche avec la partie d'enclenchement 7 par un coulissement vers l'avant de la pièce coulissante 6. Le rebord 5a du plateau 5 présente une ouverture 9 dans laquelle le crochet 8 est inséré de manière à pouvoir être tiré vers l'extérieur jusque dans l'espace longitudinal S dans lequel se trouve la partie d'enclenchement 7. En outre, un corps élastique 20, tel qu'une pièce de caoutchouc, est prévu en tant qu'élément de rappel entre la paroi arrière 2d du corps de boîte 2 et le bloc de charnière 17 du couvercle 3 au niveau de l'évidement 13 de charnière. Le corps élastique 20 fait saillie vers l'arrière du corps de boîte 2 et entre élastiquement en contact avec le bloc de charnière 17 lorsque le couvercle 3 est fermé, rappelant ainsi le couvercle 3 vers l'ouverture par l'intermédiaire du bloc 17 de charnière. On décrira les actions exécutées avec le poudrier 1 selon la présente forme de réalisation. Lors de l'assemblage, on place la pièce coulissante 6 dans la rainure 24 du corps de boîte 2 afin que la pièce coulissante 6 se trouvant dans la rainure 24 soit masquée par la paroi avant 2b et que l'extrémité avant de la partie coulissante 6a soit en contact avec le côté arrière de la paroi avant 2b. Puis, on monte le plateau 5 dans le corps de boîte 2 afin que la partie d'enclenchement 7 de la pièce coulissante 6 se trouve dans l'espace longitudinal S entre la paroi avant 2b et le corps de plateau 5c et que la fente 4 et l'espace longitudinal S soient masqués par le rebord 5a. Ensuite, les blocs 17 de charnière du couvercle 3 sont insérés dans les évidements 13 de charnière et reliés par les broches 18 de charnière à la paroi arrière 2d du corps de boîte 2 afin que le couvercle 3 soit relié de façon pivotante au corps de boîte 2. Lors de l'utilisation du poudrier 1, au moment de la fermeture du couvercle 3, le crochet 8 du couvercle 3 entre dans l'espace longitudinal S en dessous du rebord 5a à travers l'ouverture 9 située dans le rebord 5a du plateau 5. La patte 19 du crochet 8 qui est entré vient en contact avec la partie d'enclenchement 7 et la pousse vers l'arrière du corps de boîte 2 et, ainsi, la partie coulissement 6a est déplacée vers l'arrière contre l'élasticité des pièces de ressort 6b. La patte 19 arrive ainsi en dessous de la partie d'enclenchement 7 avec laquelle elle s'enclenche, retenant ainsi le couvercle 3 fermé contre le corps de boîte 2. Inversement, lors de l'ouverture du couvercle 3, la paroi avant 2b du corps de boîte 2 est poussée avec un doigt ou autre. En poussant la paroi avant 2b vers l'arrière, on fait coulisser la pièce coulissante 6 vers l'arrière contre l'élasticité des pièces de ressort 6b dans le corps de boîte 2. Ainsi, la partie d'enclenchement 7 de la pièce coulissante 6 se dégage de la patte 19 du crochet 8. Ensuite, le corps élastique 20 rappelant le couvercle 3 vers l'ouverture soulève le couvercle 3 du corps de boîte 2 pour l'ouvrir. Une fois que le couvercle 3 est soulevé par l'action du corps élastique 20, lorsque la pièce coulissante 6 est revenue élastiquement, le crochet 8 n'est plus enclenché avec la partie d'enclenchement 7 et, par conséquent, le couvercle 3 peut être ouvert en douceur. Après que le couvercle 3 a été élevé par le corps élastique 20, en retirant le doigt de la paroi avant 2b, on permet à la pièce coulissante 6 de coulisser vers l'avant sous l'action des pièces de ressort 6b, et l'extrémité avant de la partie coulissante 6a vient en contact avec le côté arrière de la paroi avant 2b et se place en attente pour la refermeture du couvercle 3. Dans le poudrier 1 selon la présente forme de réalisation, le corps de boîte 2 et la pièce coulissante 6 comportant la partie d'enclenchement 7 peuvent être formés de matières différentes. Ainsi, l'enclenchement avec le crochet 8 du couvercle 3 peut être stabilisé au niveau de la structure, et l'enclenchement et le dégagement entre le couvercle 3 et le corps de boîte 2 peuvent être maintenus de façon appropriée sur une longue période de temps. L'espace longitudinal S entre la paroi avant 2b et le plateau 5, qui est nécessaire pour pousser la paroi avant 2b afin qu'elle se déforme élastiquement, peut être masqué en même temps que la fente 4 par le rebord 5a. Ainsi, lorsque le couvercle 3 est ouvert, on peut s'assurer du bon aspect du poudrier 1. De plus, des morceaux de matière cosmétique, qui ont été dispersés à partir des récipients 5b remplis de matière cosmétique ou logeant des instruments de maquillage, peuvent être reçus par le rebord 5a, et le poudrier 1 est donc aisé à nettoyer. Ce moyen permet de maintenir le bon aspect du poudrier 1. Par ailleurs, de la poussière qui a pénétré dans le corps de boîte 2 à travers la fente 4 de la paroi de fond 2a peut être arrêtée par le rebord 5a, empêchant ainsi la poussière d'adhérer au plateau 5 et à sa zone voisine et de les encrasser. De plus, malgré la présence du rebord 5a, étant donné que l'ouverture 9 est formée dans le rebord 5a, l'enclenchement et le dégagement entre le crochet 8 et la partie d'enclenchement 7 et l'ouverture et la fermeture du couvercle 3 peuvent être assurés de façon appropriée. En outre, la paroi avant entière 2b peut être utilisée en tant que partie pour l'opération de poussée, améliorant ainsi la facilité d'ouverture et de fermeture du couvercle 3. Etant donné que le corps élastique 20 rappelant le couvercle 3 vers l'ouverture est placé entre le corps de boîte 2 et le couvercle 3, une fois que l'enclenchement entre la partie d'enclenchement 7 et le couvercle 8 est libéré par une poussée sur la paroi avant 2b, on peut éviter qu'il s'enclenche de nouveau lorsqu'on enlève le doigt de la paroi avant 2b, et le couvercle 3 peut donc être ouvert en douceur. La figure 6 montre un exemple modifié de la forme de réalisation ci-dessus. Dans cet exemple modifié, une partie surélevée 21 est formée de façon à faire légèrement saillie vers l'avant sur la paroi avant 2b et fonctionne en tant que repère indiquant une position de fonctionnement convenable. Cette partie surélevée 21 peut être constituée d'une plaque nominative. Etant donné que le poudrier 1 selon la présente forme de réalisation présente des aspects qui sont tous plats et est de conception spéciale et supérieure, il est important que la partie pour l'opération d'ouverture et de fermeture puisse ne pas être aisée à trouver. Cependant, la partie surélevée 21 peut amener la personne l'utilisant à reconnaître que la partie de manoeuvre pour l'ouverture et la fermeture du couvercle 3 se trouve sur la paroi avant 2b du corps de boîte 2. Il est évident que cet exemple modifié produit le même effet que la forme de réalisation décrite précédemment. On décrira en détail ci-dessous une seconde forme de réalisation du poudrier selon l'invention, en référence aux dessins d'accompagnement. Comme montré sur les figures 7 à 12, le poudrier 31 selon la présente forme de réalisation comporte essentiellement un corps de boîte 32 qui comprend des parois latérales 32b présentant un aspect latéral continu au niveau des bords latéraux d'une paroi de fond 32a et auquel un couvercle 33 est relié de façon pivotante et contre lequel il est fermé tout en pouvant être ouvert ; des fentes 34 formées à travers la paroi de fond 32a sur la longueur des parois latérales 32b, qui permettent aux parois latérales 32b d'être déformées élastiquement afin de pouvoir être poussées vers l'intérieur du corps de boîte 32 ; une pièce coulissante 35 située dans le corps de boîte 32 de façon à pouvoir coulisser d'une manière pouvant être rappelée élastiquement par une déformation élastique des parois latérales 32b, la pièce coulissante 35 étant masquée par les parois latérales 32b ; et un crochet 36 situé entre la pièce coulissante 35 et le couvercle 33 afin d'amener la pièce coulissante 35 en enclenchement amovible avec le couvercle 33 en réponse à un coulissement de la pièce coulissante 35. Le corps de boîte 32 comporte aussi une paroi avant 32c et une paroi arrière 32d formées respectivement aux extrémités avant et arrière de la paroi de fond 32a, qui forment ensemble, avec les parois latérales 32b, un contour rectangulaire tel que vu en plan. Les parois latérales de gauche et de droite 32b présentent l'aspect latéral du poudrier 31 qui est continu le long de leurs surfaces. De plus, la paroi avant 32c présente l'aspect avant du poudrier 31 qui est continu le long de sa surface. Une cavité 39, entourée par les parois latérales 32b de gauche et de droite, la paroi avant 32c et la paroi arrière 32d, est formée dans le corps de boîte 32 et reçoit un plateau 38 ayant deux récipients 37 qui sont remplis d'une matière cosmétique ou qui logent des instruments de maquillage. Des rainures d'enclenchement 41 sont formées dans chacun des côtés de la paroi avant 32c et de la paroi arrière 32d faisant face à la cavité 39 de façon que les rainures s'enclenchent de manière amovible avec deux saillies 40 d'enclenchement formées sur le côté avant ou arrière du plateau 38 pour retenir le plateau 38 dans la cavité 39. Le couvercle 33 est formé de façon à avoir un contour rectangulaire tel que vu en plan, qui s'adapte à celui du corps de boîte 32, et un miroir plat 42 est fixé à ce couvercle. Un bloc 43 de charnière est formé de façon à s'étendre vers le bas sur l'extrémité arrière du couvercle 33, et deux pièces 44 de charnière sont formées sur le corps de boîte 32 afin de faire saillie vers l'arrière depuis les extrémités de gauche et de droite de la paroi arrière 32d. Le bloc 43 de charnière est inséré entre les pièces de charnière 44 et, par l'insertion de deux broches 46 de charnière dans le bloc 43 de charnière à travers des ouvertures 45 pour broches réalisées dans les pièces 44 de charnière, le couvercle 33 est relié de façon pivotante au corps de boîte 32 afin de s'ouvrir et se fermer contre le corps de boîte 32. Le crochet 47 est formé sur le côté inférieur du milieu de l'extrémité avant du couvercle 33 de façon à s'étendre vers le bas. Les fentes 34 sont formées de façon à s'étendre longitudinalement dans la paroi de fond 32a du corps de boîte 32 le long et à proximité immédiate des deux parois latérales 32b de gauche et de droite, respectivement, et chaque paroi latérale 32b peut être déformée élastiquement vers l'intérieur par une opération de pousséedu fait de la présence de la fente 34. Dans l'exemple illustré, les fentes 34 s'étendant depuis la paroi arrière 32d ont une longueur qui est approximativement égale à la moitié de celle de la paroi latérale 32b, mais la longueur peut être établie comme nécessaire. Par exemple, les fentes 34 peuvent être formées de façon à s'étendre sur toute la longueur de la paroi latérale 32b. De plus, en ce qui concerne les positions des fentes 34, les fentes 34 peuvent être placées à proximité immédiate de la paroi avant 32c ou au milieu des parois latérales 32b, sans limitation à l'exemple illustré où elles sont adjacentes à la paroi arrière 32d. Le plateau 38 comporte un corps de plateau 38a pourvu des saillies d'enclenchement 40 et le rebord 38b. Le corps de plateau 38a a un contour rectangulaire tel que vu en plan, dont la dimension latérale est plus courte que celle de la cavité 39 afin d'assurer des espaces Z qui permettent aux parois latérales 32b d'être déformées élastiquement et dont la dimension longitudinale est sensiblement la même que celle de la cavité 39. Un évidement 38c est formé dans le milieu de l'extrémité avant du corps de plateau 38a, par un renfoncement vers l'intérieur. Ainsi, un espace S' est formé entre le plateau 38 et la paroi avant 32c. Le rebord 38b est formé de façon à faire saillie vers l'extérieur depuis le bord supérieur extérieur du corps de plateau 38a jusqu'à la paroi avant 32c, les parois latérales 32b et la paroi arrière 32d du corps de boîte 32 pour les chevaucher et pour recouvrir l'espace S' et les espaces Z. Un évidement 48 est formé dans l'extrémité avant du rebord 38a et le crochet 47 du couvercle 33 est inséré dans l'espace s, à travers cet évidement. Une rainure 49 en forme de T, constituée d'une rainure longitudinale 49a s'étendant depuis la paroi avant 32c vers l'arrière, le long du milieu dans la direction latérale du corps de boîte 32 et d'une rainure latérale 49b s'étendant latéralement entre les deux fentes 34 de gauche et de droite à l'extrémité arrière de la rainure longitudinale 49a, est formée dans la paroi de fond 32a du corps de boîte 32. La pièce coulissante 35, analogue à une plaque mince, est placée dans la rainure 49. La pièce coulissante 35 comporte, formée de façon intégrée, une partie coulissante 35a qui peut coulisser vers l'avant et vers l'arrière, dans et sous le guidage de la rainure longitudinale 49a ; des pièces élastiques 35b s'étendant vers la gauche et la droite depuis l'extrémité arrière de la partie coulissante 35a, qui peuvent être déformées élastiquement dans la rainure latérale 49b ; deux pièces 35c de guidage en forme de U carré formées aux deux extrémités des pièces élastiques 35b et qui peuvent coulisser vers la gauche et vers la droite, dans et sous le guidage de la rainure latérale 49b ; et les pattes 35d de poussée formées respectivement sur les pièces de guidage 35c de façon à faire saillie vers l'intérieur des parois latérales 32b. Lorsqu'elle est montée dans la rainure 49, la pièce coulissante 35 est masquée par le plateau 38 et les parois latérales 32b. Les pièces élastiques 35b de la pièce coulissante 35 sont d'une forme analogue à un arc tourné vers l'arrière. Lorsque les pièces de guidage 35c coulissent vers l'intérieur du corps de boîte 32 dans la rainure latérale 49b qui restreint leurs directions de déplacement à la direction latérale, les pièces élastiques 35b sont déformées élastiquement vers l'arrière par la rainure longitudinale 49a qui limite la direction du mouvement de la partie coulissante 35a à la direction longitudinale et, ainsi, la partie coulissante 35a est amenée à coulisser vers l'arrière dans le corps de plateau 32. Lorsque les pièces élastiques 35b reviennent élastiquement, les pièces de guidage 35c coulissent vers les parois latérales 32b et, simultanément, la partie coulissante 35a coulisse vers l'avant dans le corps de boîte 32. Ainsi, lorsque les parois latérales 32b sont déformées élastiquement vers l'intérieur du corps de boîte 32 par l'opération de poussée, les pièces de guidage 35c sont poussées vers l'intérieur des pattes de poussée 35d et coulissent vers l'intérieur du corps de boîte 32, et la partie coulissante 35a coulisse vers l'arrière dans le corps de boîte 32. En revanche, lorsque la poussée des parois latérales 32b cesse, les pièces élastiques 35b reviennent élastiquement, et la partie coulissante 35a coulisse vers l'avant dans le corps de boîte 32 et, simultanément, les pièces de guidage 35c coulissent vers les parois latérales 32b, de façon que les pattes 35d de poussée entrent en contact avec les côtés arrière des parois latérales 32b et s'arrêtent. Une branche 50 est formée de façon à s'élever sur l'extrémité avant de la partie coulissante 35a afin de se trouver dans l'espace S' entre la paroi avant 32c et le plateau 38, et la partie d'enclenchement 50a est formée sur l'extrémité supérieure de la branche 50 pour faire saillie vers l'avant. La partie d'enclenchement 50a est déplacée dans l'espace S', vers l'arrière et vers l'avant, en réponse au coulissement de la partie coulissante 35a. Une patte 47a est formée sur l'extrémité inférieure du crochet 47 du couvercle 33 pour faire saillie vers l'arrière du corps de boîte 32 afin de s'enclencher de manière amovible avec la partie d'enclenchement 50a de la pièce coulissante 35. La patte 47a et la partie d'enclenchement 50a forment un crochet 36 pour retenir le couvercle 33 fermé. En outre, un ressort 51 est prévu en tant qu'élément de rappel entre la paroi arrière 32d du corps de boîte 32 et le bloc de charnière 43 du couvercle 33. Une entaille 52 est réalisée dans la paroi arrière 32d et un trou 53 est formé dans une extrémité du bloc de charnière 43. Le ressort 51 est reçu dans le trou 53, l'une de ses extrémités étant fixée dans le trou 53 et l'autre extrémité étant insérée dans le corps de boîte 32 à travers l'encoche 52 et est fixée à la paroi arrière 32d du corps de boîte 32. Lorsque le couvercle 33 est fermé, le ressort 51 est soumis à une torsion qui active son élasticité, ce qui rappelle le couvercle 33 vers l'ouverture par rapport au corps de boîte 32. On décrira les actions exécutées avec le poudrier 31 selon la présente forme de réalisation. Lors de l'assemblage, on place la pièce coulissante 35 dans la rainure 49 dans le corps de boîte 32 afin que la pièce coulissante 35 se trouvant dans la rainure 49 soit masquée par les parois latérales 32b et que les pattes de poussée 35d soient en contact avec les côtés arrière des parois latérales 32b. Puis, avec le ressort 51 placé entre le bloc de charnière 43 et la paroi arrière 32d du corps de boîte 32, le bloc de charnière 43 est placé entre les pièces de charnière 44 auxquelles il est relié par les broches de charnière 46 afin que le couvercle 33 soit relié de façon pivotante au corps de boîte 32. Ensuite, le plateau 38 est monté dans la cavité 39. Ainsi, la partie d'enclenchement 50a de la pièce coulissante 35 est placée dans l'espace S', et l'espace S', les espaces Z entre les parois latérales 32b et le plateau 38, et la fente 34 sont masqués par le plateau 38. Lors de l'utilisation du poudrier 31, de par la fermeture du couvercle 33, le crochet 47 du couvercle 33 entre dans l'espace S' à travers l'évidement 48 situé dans le rebord 38b du plateau 38. La patte 47a du crochet 47 qui est entré dans l'espace S' entre en contact avec la partie d'enclenchement 50a et la pousse vers l'arrière du corps de boîte 32. Lorsque la partie d'enclenchement 50a est poussée, la partie coulissante 35a de la pièce coulissante 35 coulisse vers l'arrière contre l'élasticité des pièces élastiques 35b et, ainsi, la patte 47a arrive en dessous de la partie d'enclenchement 50a et s'enclenche avec celle-ci, retenant ainsi le couvercle 33 fermé contre le corps de boîte 32. Inversement, pour ouvrir le couvercle 33, on pousse avec les doigts ou autre sur les parois latérales 32b du corps de boîte 32. En poussant les parois latérales 32b vers l'intérieur du poudrier 31, on pousse les pièces de guidage 35c par l'intermédiaire des pattes de poussée 35d et on les fait coulisser depuis les deux côtés vers l'intérieur du corps de boîte 32, déformant ainsi élastiquement les pièces élastiques 35b vers l'arrière et, par conséquent, la partie coulissante 35a est amenée à coulisser vers l'arrière dans le corps de boîte 32. Sous l'effet de ce mouvement de coulissement de la partie coulissante 35a, la partie d'engagement 50a de la pièce coulissante 35 se dégage de la patte 47a du crochet 47. Le ressort 51 soulève donc le couvercle 33 du corps de boîte 32 pour l'ouvrir. Une fois que le couvercle 33 est soulevé par l'action du ressort 51, lorsque la pièce coulissante 35 revient élastiquement, la partie d'enclenchement 50a ne s'enclenche pas avec le crochet 47 et le couvercle 33 peut donc être ouvert en douceur. Après que le couvercle 33 a été élevé par le ressort 51, en retirant les doigts des parois latérales 32b, on permet à la partie coulissante 35a et aux pièces de guidage 35c de coulisser respectivement vers l'avant et vers les parois latérales 32b du fait de l'action de rappel élastique des pièces élastiques 35b, et les pattes de poussée 35d des pièces de guidage 35c entrent en contact avec les côtés arrière des parois latérales 32b, s'arrêtent et se placent en attente de la fermeture, de nouveau, du couvercle 33. Dans le poudrier 31 selon la présente forme de réalisation, la pièce coulissante 35 est masquée par les parois latérales 32b présentant l'aspect du côté du poudrier 31. Par conséquent, contrairement au poudrier classique, la conception du poudrier n'est pas soumise à une restriction par les pièces de poussée qui seraient exposées sur les côtés du corps de boîte et, par conséquent, le degré de liberté pour la conception de l'aspect peut être augmenté. De plus, on peut empêcher l'encrassement de la partie pour l'opération de poussée, qui serait autrement exposée dans l'aspect extérieur et, par conséquent, on peut maintenir par une structure appropriée l'esthétique de la partie pour l'opération de poussée. De plus, une partie large de la paroi latérale 32b peut être utilisée en tant que partie pour l'opération de poussée, de sorte que n'importe quelle portion de la partie large peut être poussée pour ouvrir le couvercle 33, améliorant ainsi la facilité de manœuvre. De plus, étant donné que les deux fentes 34 sont formées de façon à correspondre aux deux parois latérales 32b de gauche et de droite du corps de boîte 32, on peut faire coulisser la pièce coulissante 35 avec une plus faible force de manœuvre que dans le cas où la fente 34 est prévue pour une seule paroi latérale 32b. De plus, étant donné que le ressort 51 rappelant le couvercle 33 vers l'ouverture est placé entre le corps de boîte 32 et le couvercle 33, une fois que l'enclenchement entre la partie d'enclenchement 50a et le crochet 47 est libéré par la poussée des parois latérales 32b, ils ne s'enclenchent pas de nouveau lorsqu'on retire les doigts des parois latérales 32b, et le couvercle 33 peut donc être ouvert en douceur. Dans la seconde forme de réalisation ci-dessus, une fente 34 est formée pour chacune des deux parois latérales 32b, mais une fente 34 peut être formée pour l'une des parois latérales 32b. Les figures 13 à 19 montrent un exemple modifié du poudrier 31 de la seconde forme de réalisation selon l'invention. Dans l'exemple modifié, contrairement à la forme de réalisation ci-dessus, une ouverture 54 est formée à travers la paroi avant 32c du corps de boîte 32, ouverture à travers laquelle l'extrémité avant de la partie coulissante 35a de la pièce coulissante 35 est insérée et exposée à l'extérieur de l'ouverture. Une paroi avant 33a s'étendant vers le bas est formée à l'extrémité avant du 10 couvercle 33 afin de recouvrir par le devant toute la paroi avant 32c. La paroi avant 33a s'étendant vers le bas comporte une partie d'enclenchement 56 analogue à une rainure en forme de U formée dans son côté arrière, face à la paroi avant 32c du corps de boîte 32 qui s'enclenche de 15 façon amovible avec une extrémité avant 55 de la pièce coulissante 35 exposée à l'extérieur de l'ouverture 54 de la paroi avant 32c. La partie d'enclenchement 56 de la paroi avant 33a et l'extrémité avant exposée 55 de la pièce coulissante 35 forment un crochet 36. 20 En outre, dans le présent exemple modifié, une rainure avant 49c et une rainure arrière 49d sont formées respectivement pour guider le coulissement d'une partie avant 58 et d'une partie arrière 59 qui sont pliées vers l'intérieur du corps de boîte 32 par rapport à une base 57 25 s'étendant dans la direction longitudinale du corps de boîte 32 d'une pièce de guidage 35c en forme de U carré. La rainure avant 49c et la rainure arrière 49d sont reliées à une rainure latérale 49b par l'intermédiaire d'une rainure de liaison 49e qui permet à la base 57 de coulisser vers 30 l'intérieur du corps de boîte 32. Aucune patte de poussée 35d n'est prévue. Le crochet 36 est constitué de la partie exposée 55 de la partie coulissante 35a et la partie d'enclenchement 56. Les fentes 34 sont formées de façon à s'étendre 35 pratiquement sur toute la longueur des parois latérales 32b. Des évidements 60 sont formés dans le côté intérieur des parois latérales 32b, face à la cavité 39, sur la longueur des fentes 34, et la base 57 de la pièce de guidage 35c est formée de façon à avoir une largeur telle que la base 57 s'étend audessus de la fente 34 jusque dans l'évidement 60. La base 57 de la pièce de guidage 35c fonctionne à la manière d'un joint pour isoler de façon étanche la fente 34 de l'intérieur du corps de boîte 32. En outre, dans le présent exemple modifié, le plateau 38 ne comporte qu'un récipient 37 et aucun espace S' entre le plateau 38 et la paroi avant 32c. Egalement dans le présent exemple modifié, le poudrier 31 peut être assemblé en incorporant la pièce coulissante 35 dans le corps de boîte 32 et en reliant le couvercle 33 au corps de boîte 32, et en montant le plateau 38 dans la cavité 39. L'opération de fermeture et d'ouverture du couvercle 33 peut être exécutée de la même manière que dans la forme de réalisation décrite précédemment. Pour ouvrir le couvercle 33, en poussant les parois latérales 32b du corps de boîte 32 avec les doigts ou autre, on pousse les pièces de guidage 35c par l'intermédiaire de la base 57 de la pièce de guidage 35c insérée dans l'évidement 60 et on la fait coulisser depuis les deux côtés de gauche et de droite vers l'intérieur du corps de boîte 32 en maintenant la fermeture étanche des fentes 34 et, ainsi, la partie coulissante 35a coulisse vers l'arrière dans le corps de boîte 32 et la partie exposée 55 de la pièce coulissante 35 se dégage de la partie d'enclenchement 56 et se rétracte dans le corps de boîte 32 à travers l'ouverture 54. Le couvercle 33 peut donc être ouvert. En particulier, dans le présent exemple modifié, au lieu de l'évidement 48 du rebord 38b de la forme de réalisation précédente, l'ouverture 54 est formée dans la paroi avant 32c du corps de boîte 32, et la partie exposée 55 de la partie coulissante 35a à l'extérieur de l'ouverture 54 s'enclenche de façon amovible avec la partie d'enclenchement 56 du couvercle 33. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir l'espace S' et la capacité du plateau 38 peut être augmentée, augmentant ainsi la quantité de matière cosmétique qu'il faut pour remplir le récipient 37. De plus, étant donné que le récipient 37 du plateau 38 est largement séparé de l'ouverture 54 par l'intermédiaire de l'extrémité supérieure de la paroi avant 32c, on empêche la matière cosmétique ou autre d'entrer dans le corps de boîte 32 à travers l'ouverture 54 et de coller. De plus, étant donné que la base 57 de la pièce de guidage 35c est configurée pour obturer de manière étanche la fente 35 par rapport à l'intérieur du corps de boîte 32, on peut empêcher la poussière ou autre d'entrer dans le corps de boîte 32 à travers la fente 34. En outre, la structure du crochet 36 peut être simplifiée par rapport à celle de la forme de réalisation précédente. La figure 20 montre un autre exemple modifié de la seconde forme de réalisation. Dans cet exemple modifié, des parties surélevées 61 sont formées de façon à faire légèrement saillie latéralement depuis les parois latérales 32b et fonctionnent en tant que repères indiquant la position de manoeuvre. Les parties surélevées 61 peuvent être constituées par une plaque nominative. Etant donné que le poudrier 31 selon la présente forme de réalisation a des aspects qui sont tous plats et est d'une conception spéciale et supérieure, il se peut que la partie de manoeuvre pour l'ouverture et la fermeture du couvercle 33 puisse ne pas être aisée à trouver. Cependant, les parties surélevées 61 peuvent amener l'utilisateur à reconnaître que les parties de manoeuvre pour ouvrir et fermer le couvercle 33 se trouvent sur les parois latérales 32b du corps de boîte 32. Cet exemple modifié produit évidemment le même effet que la forme de réalisation précédente. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au poudrier décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un poudrier dans lequel un couvercle (3) est relié de façon pivotante à des parois périphériques (2b, 2c, 2d) d'un corps de boîte (2) et une pièce coulissante (6) est montée de façon coulissante dans le corps de boîte (2) afin que, lorsqu'elle se trouve dans une première position, le couvercle (3) soit fermé contre le corps de boîte et que, lorsqu'elle est amenée dans une seconde position, le couvercle (3) s'ouvre par rapport au corps de boîte.Domaine d'application : poudrier et autres boîtes à produits cosmétiques, etc.
1. Poudrier dans lequel un couvercle (3) est relié à une partie de parois périphériques (2b, 2c, 2d) de son corps de boîte (2) de façon à pouvoir être ouvert et fermé, et une pièce coulissante (6) est montée de façon coulissante dans le corps de boîte afin que, lorsque la pièce coulissante (6) est dans une première position, le couvercle soit fermé contre le corps de boîte et que, lorsque la pièce coulissante a été déplacée de la première position à une seconde position, le couvercle soit ouvert par rapport au corps de boîte, le poudrier étant caractérisé en ce qu'une fente (4) est formée à travers une partie d'une paroi de fond (2a) du corps de boîte, adjacente à l'une des parois périphériques et s'étend le long de la paroi périphérique de manière que la paroi périphérique adjacente à la fente se déforme vers l'intérieur lorsqu'une force extérieure est exercée vers l'intérieur sur la paroi périphérique, et que la déformation de la paroi périphérique agisse en tant que force extérieure sur la pièce coulissante pour déplacer la pièce coulissante vers la seconde position. 2. Poudrier selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle (3) est relié à la paroi périphérique sur le côté arrière du corps de boîte de façon à pouvoir être ouvert et fermé, et la fente est formée dans une partie de la paroi de fond qui est adjacente à la paroi périphérique sur le côté avant du corps de boîte. 3. Poudrier selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle (3) est relié à la paroi périphérique sur le côté arrière du corps de boîte de façon à pouvoir être ouvert et fermé, et de telles fentes sont formées respectivement dans des parties de la paroi de fond qui sont adjacentes aux parois périphériques sur les deux côtés de gauche et de droite du corps de boîte. 4. Poudrier selon la 2, caractérisé en ce que le corps de boîte (32) comporte une paroi avant (32c) présentant un aspect avant continu à l'extrémité avant de la paroi de fond et à laquelle le couvercle (33) est relié de façon pivotante pour se fermer contre le corps de boîte tout en pouvant être ouvert ; la fente (34) formée à travers la paroi de fond, sur la longueur de la paroi avant, rend la paroi avant élastiquement déformable pour qu'elle puisse être poussée vers l'arrière ; un plateau (38), lorsqu'il est reçu dans le corps de boîte, est éloigné de la paroi avant par un espace longitudinal S dans la direction d'avant en arrière et comporte un rebord (38a) formé de façon à s'étendre au-dessus de la fente jusqu'à la paroi avant afin de masquer la fente ; la pièce coulissante (35) située dans le corps de boîte est destinée à coulisser de façon à pouvoir être rappelée élastiquement par une déformation élastique de la paroi avant, la pièce coulissante étant masquée par la paroi avant ; une partie d'enclenchement (50a) est située sur la pièce coulissante afin de se trouver dans l'espace S ; un crochet (47) est situé sur le côté de dessous du couvercle afin de s'enclencher de manière amovible avec la partie d'enclenchement en réponse à un coulissement de la pièce coulissante, et à s'en dégager ; et le rebord présente une ouverture à travers laquelle le crochet est inséré dans l'espace S. 5. Poudrier selon la 3, caractérisé en ce que le corps de boîte comporte des parois latérales (32b) présentant un aspect latéral continu sur les côtés latéraux de la paroi de fond et auquel le couvercle est relié de façon pivotante afin de pouvoir être fermé contre ce corps de boîte tout en pouvant être ouvert ; les fentes (34) sont formées à travers la paroi de fond sur la longueur des parois latérales afin de rendre les parois latérales déformables élastiquement pour qu'elles puissent être poussées vers l'intérieur du corps de boîte ; la pièce coulissante {35) est située dans le corps de boîte afin de coulisser en pouvant être rappelée élastiquement par unedéformation élastique des parois latérales, la pièce coulissante étant masquée par les parois latérales (32b) ; et un crochet (36) est situé entre la pièce coulissante et le couvercle afin d'amener la pièce coulissante à s'enclencher de manière amovible avec le couvercle en réponse à un coulissement de la pièce coulissante. 6. Poudrier selon la 3, caractérisé en ce que le corps de boîte comporte une paroi avant (32c) dans laquelle est formée une ouverture (54) à travers laquelle l'extrémité avant (35a) de la pièce coulissante est insérée et exposée à l'extérieur de l'ouverture, et le couvercle comporte une paroi avant (33a) s'étendant vers le bas, qui recouvre la paroi avant et dont la surface présente un aspect avant continu, et l'extrémité avant de la pièce coulissante s'enclenche de manière amovible avec une partie (56) du côté arrière de la paroi avant du couvercle, s'étendant vers le bas. 7. Poudrier selon l'une quelconque des 3, 5 et 6, caractérisé en ce que la pièce coulissante comporte une partie d'obturation étanche (57) pour obturer les fentes de façon étanche par rapport à l'intérieur du corps de boîte. 8. Poudrier selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce qu'un élément de rappel (51) rappelant le couvercle vers l'ouverture est placé entre le corps de boîte et le couvercle. 9. Poudrier selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que la paroi périphérique qui se déforme est pourvue d'un repère (21, 61) indiquant une position pour une opération de poussée.
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/22
FR2892105
A1
STOCKEUR VERTICAL A BALANCELLES
20,070,420
La présente invention concerne les stockeurs verticaux à balancelles, encore connus sous la dénomination de paternosters . Les stockeurs verticaux à balancelles ou paternosters comportent, de manière classique, une pluralité de balancelles de stockage suspendues par leurs côtés latéraux entre deux chaînes de convoyage latérales, parallèles entre elles. Ces chaînes de convoyage latérales, entraînées en mouvement par une motorisation adaptée, assurent le transport des balancelles en regard d'une trappe de distribution, ceci selon un circuit fermé composé de deux portions verticales, parallèles entre elles, raccordées par deux portions de virages demi-circulaires, l'une inférieure et l'autre supérieure. Les balancelles sont solidarisées avec les chaînes de convoyage par des moyens de liaison leur conférant une possibilité de pivotement autour d'un axe horizontal. Au sein du stockeur elles sont maintenues horizontalement tout au long de leur cheminement dans le circuit, de sorte à assurer un transport des produits stockés le moins perturbé possible. A cet effet, une solution technique connue consiste à équiper les balancelles, sur au moins l'un de leurs côtés latéraux, de galets venant coopérer avec des moyens de guidage fixes aménagés sur le châssis du stockeur. De manière générale, ces moyens de guidage sont conformés pour provoquer l'assujettissement permanent des galets tout au long du circuit empreinté par les balancelles, de sorte à assurer leur maintien permanent à l'horizontale. Cependant, les moyens de guidage des stockeurs verticaux connus à ce jour ont une structure complexe. Ils sont relativement onéreux à concevoir et à fabriquer ; de plus, ils limitent la vitesse de cheminement des balancelles. Pour remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé une nouvelle structure de , originale en particulier par le type de moyens mis en oeuvre pour assurer le guidage desdites balancelles. Les moyens de guidage correspondants ont l'intérêt de réduire les coûts de revient du stockeur. Ils présentent encore l'avantage de permettre un cheminement des balancelles à une vitesse relativement élevée, tout en assurant leur maintien efficace au sein du stockeur. Le stockeur vertical à balancelles selon l'invention comprend, comme cela est connu en soi, une pluralité de balancelles de stockage suspendues par leurs côtés latéraux à deux chaînes de convoyage latérales, parallèles entre elles, par l'intermédiaire de moyens de liaison leur conférant une possibilité de pivotement libre autour d'un axe horizontal. Les chaînes latérales de convoyage sont guidées par deux couples de roues co-axiales, l'un inférieur et l'autre supérieur, montés sur un châssis ; ces chaînes latérales de convoyage comportent ainsi chacune deux brins verticaux raccordés par deux brins demi-circulaires, l'un inférieur et l'autre supérieur. Les chaînes sont en plus entraînées en mouvement par la motorisation de l'un des couples de roues, assurant ainsi le transport des balancelles associées selon un circuit fermé composé de deux portions verticales parallèles entre elles raccordées par deux portions de virages demi-circulaires, l'une inférieure et l'autre supérieure. Pour assurer leur maintien horizontal et leur déplacement parallèlement à elles-mêmes, en particulier en regard d'une trappe de distribution, les balancelles de stockage sont équipées, sur au moins l'un de leurs côtés latéraux, d'au moins un galet venant coopérer avec des moyens de guidage adaptés équipant le châssis de l'installation. Conformément à l'invention, les moyens de guidage correspondants comportent, sur chaque portion verticale du circuit et en regard de l'un au moins des côtés latéraux des balancelles, un rail unique de guidage vertical adapté pour assujettir le ou l'un des galets équipant ledit côté en regard de chaque balancelle, lesquels rails verticaux s'arrêtent au niveau des zones amorces de virages du circuit, de manière à libérer l'assujettissement du galet précité et laisser libre en pivotement lesdites balancelles sur au moins une partie des portions de virages. Selon une forme de réalisation particulièrement intéressante, les rails verticaux de guidage se prolongent, au niveau de leurs extrémités inférieure et supérieure, par des moyens complémentaires de guidage qui sont adaptés pour coopérer avec le ou l'un des galets des balancelles convoyées, cela de manière adaptée pour limiter les phénomènes de balancement des balancelles, sur un secteur angulaire donné, lors de leur cheminement dans les zones amorces de virages . Selon une autre particularité, les balancelles comportent, au niveau de l'un au moins de leurs côtés latéraux, deux galets libres en rotation. Ces galets sont disposés dans un même plan horizontal, de manière symétrique par rapport au plan vertical passant par l'axe de pivotement des balancelles, le galet en position extérieure au niveau de l'une des portions verticales du circuit, devenant le galet intérieur au niveau de l'autre portion verticale du circuit, et inversement, les rails de guidage verticaux, au niveau des portions verticales de circuit, coopérant alors avec l'un seulement de ces galets. Dans le cadre de cette caractéristique de réalisation, les rails verticaux d'un côté du châssis sont avantageusement positionnés chacun dans un plan vertical passant par le couple de brins verticaux en regard des chaînes de convoyage. De plus, l'installation 35 est avantageusement structurée pour que ce soit le galet intérieur des balancelles de stockage qui coopère avec les rails de guidage verticaux. Toujours selon la caractéristique de réalisation précitée, les moyens complémentaires de guidage des zones d'amorces de virages, sont conformés pour être actifs sur le galet extérieur , le galet intérieur n'étant alors plus guidé par les rails verticaux. Pour les zones d'amorces de virages inférieures, les moyens de guidage en question comprennent avantageusement deux rampes d'appui ou de roulement agencées en biais, parallèlement et à une distance supérieure au diamètre des galets, lesquelles rampes délimitent ensemble un conduit en biais au sein duquel le galet extérieur des balancelles chemine, de manière à limiter les phénomènes de balancement desdites balancelles dans un secteur angulaire donné. Pour les zones d'amorces de virages supérieures, les moyens complémentaires de guidage comprennent avantageusement une rampe d'appui ou de roulement agencée selon une pente descendante de l'intérieur vers l'extérieur, cela à partir de l'extrémité supérieure du rail. De plus, pour les zones d'amorces de virages inférieures et supérieures, les moyens complémentaires de guidage comprennent avantageusement une surface verticale de guidage, ménagée au niveau des extrémités inférieure et supérieure des rails de guidage verticaux et en amont desdites zones d'amorces de virages ; cette surface de guidage s'étend à une distance du rail associé correspondant à l'écartement des deux galets des balancelles, et elle est conformée pour provoquer le guidage simultané desdits galets dans un plan horizontal. Par ailleurs, selon une autre caractéristique de réalisation de l'invention, les moyens de liaison entre les balancelles et les chaînes de convoyage latérales sont conformés pour assurer un déport vers l'extérieur de l'axe de pivotement desdites balancelles par rapport auxdites chaînes de convoyage. Les moyens de déport correspondants consistent avantageusement en trois plats rectangulaires disposés en triangle : deux angles dudit triangle étant associés aux chaînes de convoyage et le troisième angle étant associé au côté latéral en regard de ladite balancelle, pour constituer son axe de pivotement libre. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple, et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale en perspective d'un stockeur vertical à balancelles conforme à l'invention, montré côté trappe de distribution ; - la figure 2 est une vue générale de côté du stockeur vertical de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle agrandie du stockeur vertical de la figure 2, détaillant sa structure dans les portions de virage inférieure et supérieure du circuit des balancelles. Tel que représenté sur les figures 1 à 3, le stockeur vertical à balancelles 1 comprend principalement une pluralité de balancelles de stockage 2 suspendues à deux chaînes de convoyage latérales 3 (seule l'une des deux chaînes est ici visible), portées par un châssis 4. On notera que seules quelques balancelles 2 sont représentées sur la figure 1, afin de simplifier sa compréhension. Le châssis 4 est constitué d'un squelette métallique ; il est composé 10 principalement d'un piétement 5, pour sa fixation au sol, à partir duquel s'étendent deux montants latéraux 6. Ces montants latéraux 6 portent chacun l'une des chaînes latérales 3, cela par l'intermédiaire d'une paire de roues, l'une 7 en position inférieure et l'autre 8 en position supérieure. Ces roues 7 et 8 sont montées rotatives autour d'axes 15 horizontaux, parallèles entre eux. Les chaînes de convoyage 3 s'étendent ainsi chacune dans un plan vertical, parallèlement l'une à l'autre. Elles comportent chacune deux brins verticaux 3' raccordés par deux brins demi-circulaires 3", l'un inférieur 3"a et l'autre supérieur 3"b. L'avant du châssis 4 est encore muni d'une trappe de distribution 9, à travers 20 laquelle un opérateur a accès aux produits stockés dans les balancelles 2. Les balancelles 2 en question ont une forme générale parallélépipédique. Elles comportent chacune deux parois de côtés 10 en regard, raccordées par deux parois longitudinales, l'une verticale arrière 11 et l'autre horizontale de fond 12. Ces balancelles 2 sont suspendues aux chaînes de convoyage 3 par 25 l'intermédiaire de moyens permettant leur pivotement libre autour d'un axe horizontal 2' Les moyens de liaison correspondants, représentés plus en détails sur la figure 3, consistent en trois plats rectangulaires 13, associés entre eux en triangle. Deux des angles 14, définis par les plats 13, sont solidarisés avec la chaîne de convoyage 3 en 30 regard ; le troisième angle 15 des plats 13 est associé à un tenon saillant 16 ménagé dans la partie supérieure du côté latéral 10 des balancelles 2. Cette liaison plats 13/tenons 16, des deux côtés 10 des balancelles 2, constitue l'axe de pivotement horizontal 2' de chacune desdites balancelles. On notera que les moyens de liaison 13, 16 en question permettent, en plus, de créer 35 un déport vers l'extérieur, de l'axe de pivotement 2' des balancelles par rapport aux chaînes de convoyage 3. Cette particularité structurelle permet d'équiper le stockeur avec de balancelles de gabarit important. Les chaînes de convoyage 3 sont entraînées en mouvement par les roues inférieures 7, dont la rotation est pilotée par une motorisation 17. Le sens et la vitesse de rotation de ces roues inférieures 7, et par conséquent celui des chaînes de convoyage 3 associées, est piloté par des moyens de commande appropriés actionnés par un opérateur. Les balancelles de stockage 2 sont transportées selon un circuit fermé dans le sens de cheminement choisi. Ce circuit est composé - de deux portions verticales, lorsque l'axe de pivotement des balancelles est porté par les brins verticaux 3' des chaînes de convoyage 3, raccordées par - deux portions de type virage , l'une inférieure et l'autre supérieure, lorsque l'axe de pivotement des balancelles chemine respectivement au niveau des brins demi-circulaires inférieur 3"a et supérieur 3"b. Les portions du circuit correspondant à la transition entre une portion verticale et une portion en virage sont appelées par la suite zones amorces de virages du circuit. Lors de leur transport au sein du stockeur, les balancelles sont maintenues horizontales et déplacées parallèlement à elles-mêmes, en particulier en regard de la trappe de distribution 9. Ce maintien horizontal vise à limiter au maximum les perturbations du contenu des balancelles et permet d'assurer la manutention de ce contenu au travers de la trappe de distribution 9. A cet effet, les balancelles 2 sont équipées, sur les faces externes de leurs deux côtés latéraux 10, de galets 20 venant coopérer avec des moyens de guidage fixes équipant le châssis 4. Les figures 2 et 3 détaillent cette structure particulière de guidage, pour l'un des côtés latéraux des balancelles ; la structure est identique pour l'autre côté latéral non visible. En l'occurrence, chaque côté des balancelles est équipé d'une paire de galets 20. Sur chacune des balancelles, les deux galets 20 s'étendent dans un plan horizontal situé dans la partie inférieure du côté latéral 10. Ils sont, en plus, disposés de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe de pivotement 2' de la balancelle 2. Pour simplifier la description, sur les figures 2 et 3, le galet situé à gauche de ce plan vertical, reçoit le repère 20a , et le galet situé à droite de ce même plan vertical, est repéré 20b . En fonction de la position des balancelles 2 au sein de l'installation, les galets 20a et 20b se trouvent soit dans une position dite intérieure , soit dans une position extérieure . En l'occurrence, les balancelles 2 situées à l'avant du châssis 4, c'est-à-dire du côté de la trappe de distribution 9, ont leur galet 20b en position dite extérieure (par rapport à la périphérie du châssis 4), et leur galet 20a en position dite intérieure . A l'inverse, pour les balancelles 2 situées à l'arrière du châssis 4, de l'autre côté de la trappe de distribution 9, les galets 20a sont en position extérieure et les galets 20b en position intérieure . On notera encore que ces galets 20 sont montés libres en rotation autour d'un axe horizontal qui est parallèle à celui de l'axe de pivotement 2' de la balancelle 2 associée. Par ailleurs et de manière générale, les moyens de guidage des couples de galets 20a, 20b sont conformés, d'une part, pour assurer un assujettissement d'un seul de ces deux galets dans les portions verticales du circuit, de sorte à maintenir horizontales les balancelles correspondantes, et d'autre part, pour libérer l'assujettissement des galets sur la majeure partie des portions de virages du circuit, et ainsi laisser les balancelles libres en pivotement dans ces portions. Pour cela, le châssis 4 est équipé, en regard des côtés 10 des balancelles 2, de rails verticaux 21, qui sont agencés pour coopérer avec le galet 20a ou 20b selon le cas, situé en position intérieure des balancelles 2 circulant dans la portion verticale du circuit. Les rails de guidage 21 en question sont chacun agencés dans le plan vertical passant par deux brins verticaux 3' en regard des deux chaînes de convoyage 3. Ils sont constitués chacun de deux profilés métalliques 21', disposés parallèlement et à distance l'un de l'autre pour constituer une lumière de guidage 22 verticale et rectiligne ; la largeur de cette lumière 22 correspond, au jeu près, au diamètre du galet interne 20 guidé. Ces rails de guidage 21 s'étendent sur toute la longueur des brins verticaux 3' précités, coopérant ainsi avec le galet interne 20 des balancelles tout au long de leur cheminement dans la portion verticale correspondante ; ils s'arrêtent au niveau des extrémités inférieure et supérieure des portions verticales du circuit, libérant alors le galet interne en question de son assujettissement, et par là même libérant la balancelle associée de ses moyens de blocage en pivotement. Dans les zones amorce de virage , lorsque les balancelles 2 ne sont plus guidées par les rails verticaux 21, il est intéressant de limiter les phénomènes de balancement desdites balancelles 2 liés au changement de direction auquel elles sont soumises. A cet effet, des moyens complémentaires de guidage sont ménagés au niveau des extrémités inférieures et supérieures des rails verticaux 21, adaptés pour limiter les possibilités de balancement en question uniquement sur un secteur angulaire donné. En l'occurrence, les moyens de guidage complémentaires correspondants, pour les zones amorces de virages inférieures, consistent en deux structures de guidage : - l'une supérieure 23, agencée côté extérieur et dans le prolongement inférieur des rails verticaux de guidage 21, et -l'autre inférieure 24, agencée sur le côtés et sous la structure de guidage supérieure 23 précitée. La structure de guidage supérieure 23, de forme générale trapézoïdale, comporte principalement deux surfaces de guidage : l'une supérieure verticale 25a, et l'autre inférieure en biais 25b. La distance entre la surface verticale de guidage 25a et le rail 21 associé correspond, au jeu près, à la distance séparant les deux galets 20 des balancelles 2. La structure de guidage inférieure 24 comporte quant à elle une surface supérieure de guidage 26 qui s'étend parallèlement et en regard de la surface de guidage inférieure 25b de la structure de guidage supérieure 23. Les surfaces de guidage 25b et 26 constituent des rampes de guidage complémentaires. Elles délimitent ensemble un conduit 27 en biais, dont la largeur est supérieure au diamètre des galets 20 extérieurs avec lesquels il coopère. Comme précisé par la suite, les galets 20 extérieurs cheminent au sein des ces conduits 27 lorsque les balancelles circulent dans les zones amorces de virages inférieures. Les moyens de guidage complémentaires pour les zones amorces de virages supérieures, consistent quant à eux en une structure de guidage 28 agencée dans la partie supérieure des rails verticaux 21, côté extérieur. Cette structure de guidage 28 a une forme générale similaire à celle de la structure de guidage 23 ; elle présente une forme générale trapézoïdale comportant principalement deux surfaces de guidage : l'une supérieure en biais 29a et l'autre inférieure verticale 29b ; la surface de guidage supérieure 29a s'étend selon une pente décroissante de l'intérieur vers l'extérieur. La distance entre la surface verticale 29b et le rail de guidage 21 correspond, au jeu près, à celle séparant les deux galets 20 des balancelles 2. En fonctionnement, l'opérateur fait tourner le carrousel de stockage jusqu'à ce que la balancelle recherchée (avec son contenu) se présente face à la trappe de distribution 9. Lors de leur cheminement dans un sens ou dans l'autre, les balancelles 2 sont maintenues horizontalement et parallèlement à elles-mêmes dans les portions verticales du circuit par l'assujettissement de leurs galets internes 20 au sein des rails de guidage verticaux 21. 7 Lorsqu'elles abordent les portions en virages du circuit, au niveau des zones amorces de virages inférieures ou supérieures, les balancelles 2 sont prises en charge respectivement par les moyens de guidage complémentaires 23, 24 ou 28. Plus précisément, tout d'abord et en sortie de rail 21, les deux galets 20 des balancelles 2 sont guidés simultanément. En. l'occurrence, le galet c interne 20 est guidé par le rail 21 et, le galet externe 20 chemine sur la surface verticale 25a ou 29b. Ensuite, seul le galet externe 20 des balancelles 2 est guidé, cela en cas de phénomènes de balancement ou d'inclinaison des balancelles par rapport à l'horizontale ; le galet interne 20 est libéré de son assujettissement par le rail 21. En particulier, dans les zones amorces de virages inférieures, le galet externe 20 chemine au sein du conduit 27 ; il vient rouler sur les rampes 25b ou 26, (uniquement en cas de balancements ou d'inclinaison des balancelles par rapport à l'horizontale). Les balancelles 2 sont ainsi maintenues en pivotement sur un secteur angulaire donné, déterminé par la largeur du conduit 27. Dans les zones amorces de virages supérieures, le galet externe 20 vient en contact avec la surface 29a, en cas de balancement ou d'inclinaison des balancelles vers le bas. Après cette zone amorce de virage , les galets 20 des balancelles 2 ne sont plus pris en charge par les moyens de guidage. Les balancelles 2 correspondantes sont alors libres en pivotement autour de leur axe horizontal 2'. Elles peuvent alors éventuellement ne pas être parfaitement à l'horizontale, notamment en fonction de la répartition des produits qu'elles contiennent. Le secteur en pivotement libre correspondant s'étend sur 80 à 90 % des portions de virage. Bien entendu, les balancelles situées dans les portions de virage et revenant dans une portion verticale du circuit sont prises en charge par les moyens de guidage, selon des étapes inverses de celles décrites ci-dessus. En l'occurrence, leur galet externe 20 puis leurs deux galets 20 sont pris en charge par les structures de guidage complémentaires 23, 24 ou 28 ; ensuite, leur galet interne 20 est pris en charge par le rail vertical 21. On notera que les extrémités supérieures et inférieures des rails 21 sont évasées pour faciliter la sortie et surtout l'entrée des galets de balancelles 20. Cette structure de stockeur vertical apparaît particulièrement simple et peut être obtenue à faible coût. De plus, l'absence de guidage des balancelles dans les portions de virages permet leur déplacement à une vitesse supérieure par rapport à la plupart des stockeurs verticaux actuels
La présente invention concerne les stockeurs verticaux à balancelles, du type comprenant une pluralité de balancelles de stockage (2), libres en rotation, montées entre deux chaînes de convoyage latérales (3). Ces chaînes (3) assurent le transport des balancelles (2) selon un circuit fermé composé de deux portions verticales parallèles entre elles, raccordées par deux portions de virages demi-circulaires, l'une inférieure et l'autre supérieure. Les balancelles (2) sont équipées, sur au moins l'un de leurs côtés latéraux (10), d'au moins un galet (20) venant coopérer avec des moyens de guidage équipant le châssis de l'installation, pour assurer leur maintien horizontal et leur déplacement parallèlement à elles-mêmes, en particulier en regard d'une trappe de distribution (9).Conformément à l'invention, les moyens de guidage des balancelles (2) comportent, sur chaque portion verticale de leur circuit et en regard de l'un au moins de leurs côtés latéraux (10), un rail unique vertical de guidage (21 ) adapté pour assujettir le ou l'un des galets (20) équipant ledit côté (10) de chaque balancelle (2) ; ces rails de guidage verticaux (21) s'arrêtent au niveau de zones « amorces de virages » du circuit, de manière à libérer l'assujettissement dudit galet (20) et laisser libres en pivotement lesdites balancelles (2) sur au moins une partie desdites portions de virages.
1.- Stockeur vertical à balancelles comprenant une pluralité de balancelles de stockage (2) suspendues par leurs côtés latéraux (10) à deux chaînes de convoyage latérales (3), parallèles entre elles, par l'intermédiaire de moyens de liaison (13, 16) conférant auxdites balancelles (2) une possibilité de pivotement libre autour d'un axe horizontal (2'), lesdites chaînes latérales de convoyage (3) étant guidées par deux couples de roues co-axiales, l'un inférieur (7) et l'autre supérieur (8), montés sur un châssis (4), lesdites chaînes (3) comportant chacune deux brins verticaux (3') raccordés par deux brins demi-circulaires (3"), l'un inférieur (3"a) et l'autre supérieur (3"b), lesquelles chaînes de convoyage latérales (3), entraînées en mouvement par la motorisation de l'un desdits couples de roues (7), assurent le transport desdites balancelles (2) selon un circuit fermé composé de deux portions verticales parallèles entre elles, raccordées par deux portions de virages demi-circulaires, l'une inférieure et l'autre supérieure, des zones amorces de virages correspondant à la transition entre lesdites portions verticales et lesdites portions de virages, lesquelles balancelles (2) sont équipées, sur au moins l'un de leurs côtés latéraux (10), d'au moins un galet (20) venant coopérer avec des moyens de guidage équipant ledit châssis (4), pour assurer leur maintien horizontal et leur déplacement parallèlement à elles-mêmes, en particulier en regard d'une trappe de distribution (9), caractérisé en ce que les moyens de guidage desdites balancelles (2) comportent, sur chaque portion verticale de leur circuit et en regard de l'un au moins de leurs côtés latéraux (10), un rail unique vertical de guidage (21) adapté pour assujettir le ou l'un des galets (20) équipant ledit côté (10) de chaque balancelle (2), lesquels rails de guidage verticaux (21) s'arrêtent au niveau desdites zones amorces de virages du circuit, de manière à libérer l'assujettissement dudit galet (20) et laisser libres en pivotement lesdites balancelles (2) sur au moins une partie desdites portions de virages. 2.- Stockeur vertical selon la 1, caractérisé en ce que les rails verticaux de guidage (21) se prolongent, au niveau de leurs extrémités inférieure et supérieure, par des moyens complémentaires de guidage (23, 24 ; 28) qui sont adaptés pour coopérer avec le ou l'un des galets (20) des balancelles (2) convoyées, cela de manière adaptée pour limiter les phénomènes de balancement desdites balancelles (2) sur un secteur angulaire donné, lors de leur cheminement dans les zones amorces de virages correspondantes. 3.- Stockeur vertical selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les balancelles (2) comportent, au niveau de l'un au moins deleurs côtés latéraux (10), deux galets (20) libres en rotation, lesquels galets (20) sont disposés dans un même plan horizontal et de manière symétrique par rapport au plan vertical passant par l'axe de pivotement (2') desdites balancelles (2), le galet (20) en position extérieure au niveau de l'une des portions verticales de circuit, devenant le galet (20) intérieur au niveau de l'autre portion verticale de circuit, et inversement, les rails de guidage verticaux (21), au niveau desdites portions verticales de circuit, coopérant avec l'un seulement desdits galets (20). 4.- Stockeur vertical selon la 3, caractérisé en ce que les rails verticaux (21) d'un côté du châssis (4) sont positionnés chacun dans un plan vertical passant par l'un des couples de brins verticaux (3') des chaînes de convoyage (3). 5.- Stockeur vertical selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que les rails verticaux (21) et les balancelles (2) sont agencés, l'un par rapport à l'autre, de sorte que le galet (20) intérieur desdites balancelles de stockage (2) coopère avec lesdits rails de guidage verticaux (21). 6.- Stockeur vertical selon la 2 et selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de guidage (23, 24 ; 28) pour les zones d'amorces de virages sont conformés pour être actifs sur le galet (20) extérieur , le galet (20) intérieur n'étant plus guidé par les rails verticaux (21). 7.- Stockeur vertical selon la 6, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de guidage (23, 24) pour les zones d'amorces de virages inférieures comprennent deux rampes (25b, 26) d'appui ou de roulement agencées en biais, parallèlement et à une distance supérieure au diamètre des galets (20), lesquelles rampes (25b, 26) délimitent ensemble un conduit (27) s'étendant selon une pente ascendante de l'intérieur vers l'extérieur, au sein duquel lesdits galets (20) cheminent de manière à limiter les phénomènes de balancement desdites balancelles (2) dans un secteur angulaire donné. 8.- Stockeur vertical selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de guidage (28) pour les zones d'amorces de virages supérieures comprennent une rampe (29a) d'appui ou de roulement, agencée à partir de l'extrémité supérieure du rail (21) selon une pente descendante de l'intérieur vers l'extérieur. 9.- Stockeur vertical selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de guidage (23, 24 ; 28), pour les zones d'amorces de virages inférieure et supérieure, comportent encore une surface verticale de guidage (25a ; 29b), en amont desdites zones d'amorces de virages , 12 2892105 s'étendant à une distance du rail (21) associé correspondant à l'écartement des deux galets (20) des balancelles, pour provoquer le guidage simultané desdits galets (20) dans un plan horizontal. 10.- Stockeur vertical selon l'une quelconque des 1 à 9, 5 caractérisé en ce que les moyens de liaison (13) entre les balancelles (2) et les chaînes de convoyage latérales (3) sont conformés pour assurer un déport vers l'extérieur de l'axe de pivotement desdites balancelles (2) par rapport auxdites chaînes de convoyage latérales (3).
B
B65
B65G
B65G 1,B65G 21
B65G 1/127,B65G 21/20
FR2889537
A1
COMPOSITION RESISTANTE AU FEU NOTAMMENT POUR MATERIAU DE CABLE D'ENERGIE ET/OU DE TELECOMMUNICATION
20,070,209
La présente invention concerne une composition pour un matériau capable de résister à des conditions thermiques extrêmes. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des câbles d'énergie et/ou de télécommunication qui sont destinés à rester opérationnels pendant un temps défini lorsqu'ils sont soumis à de fortes chaleurs et/ou directement à des flammes. Aujourd'hui, un des enjeux majeurs de l'industrie du câble est l'amélioration du comportement et des performances des câbles dans des conditions thermiques extrêmes, notamment celles rencontrées lors d'un incendie. Pour des raisons essentiellement de sécurité, il est en effet indispensable de maximiser les capacités du câble à retarder la propagation des flammes d'une part, et à résister au feu d'autre part. Un ralentissement significatif de la progression des flammes, c'est autant de temps gagné pour évacuer les lieux et/ou pour mettre en oeuvre des moyens d'extinction appropriés. Une meilleure résistance au feu offre au câble la possibilité de fonctionner plus longtemps, sa dégradation étant moins rapide. Qu'il soit électrique ou optique, destiné au transport d'énergie ou à la transmission de données, un câble est schématiquement constitué d'au moins un élément conducteur s'étendant à l'intérieur d'au moins un élément isolant. Il est à noter qu'au moins un des éléments isolants peut également jouer le rôle de moyen de protection et/ou que le câble peut comporter en outre au moins un élément de protection spécifique, formant une gaine. Or il est connu que parmi les meilleurs matériaux isolants et/ou de protection utilisés dans la câblerie, nombre d'entre eux sont malheureusement aussi des matières fortement inflammables. C'est notamment le cas des polyoléfines et de leurs copolymères, comme par exemple le polyéthylène, le polypropylène, les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle, les copolymères d'éthylène et de propylène. Quoi qu'il en soit, dans la pratique, cette inflammabilité excessive s'avère totalement incompatible avec les impératifs de tenue au feu précédemment évoqués. Dans le domaine de la câblerie, il existe de nombreuses méthodes pour améliorer le comportement au feu des polymères employés comme matériaux d'isolation et/ou de gainage. La solution la plus répandue jusqu'à maintenant a consisté à employer des composés halogénés, sous forme d'un sous-produit halogéné dispersé dans une matrice polymère, ou directement sous forme d'un polymère halogéné comme dans le cas d'un PVC par exemple. Cependant, les réglementations actuelles tendent désormais à interdire l'utilisation de ce type de substances en raison essentiellement de leur toxicité et de leur corrosivité potentielles, que ce soit au moment de la fabrication du matériau, ou lors de sa décomposition par le feu. Ceci est d'autant plus vrai que la décomposition en question peut intervenir accidentellement lors d'un incendie, mais également volontairement au cours d'une incinération. Quoi qu'il en soit, le recyclage des matériaux halogénés demeure toujours particulièrement problématique. C'est pourquoi on a de plus en plus recours à des charges ignifugeantes non halogénées, et notamment aux hydroxydes métalliques tels que l'hydroxyde d'aluminium ou l'hydroxyde de magnésium. Ce type de solutions techniques présente toutefois l'inconvénient de nécessiter de grandes quantités de charges pour atteindre un niveau d'efficacité satisfaisant, que ce soit en terme de capacité à retarder la propagation des flammes, que de résistance au feu. A titre d'exemple, la teneur en hydroxydes métalliques peut atteindre typiquement 100 à 150 parties en poids pour 100 parties en poids de résine polymère. Or toute incorporation massive de charge induit une augmentation considérable de la viscosité du matériau composite. Cela génère alors inévitablement une diminution notable de la vitesse d'extrusion, et conséquemment une baisse significative de productivité. Au final, cela va impacter négativement le coût du matériau composite, qui est déjà largement grevé par le prix de revient intrinsèquement élevé de la charge ignifugeante non halogénée, et ce d'autant plus que ladite charge doit être utilisée en quantité importante. Mais indépendamment de cet aspect purement économique, les performances de tenue au feu des matériaux dotés de charges ignifugeantes non halogénées demeurent aujourd'hui de toute façon toujours insuffisantes pour satisfaire toutes les conditions des tests au feu. Les phyllosilicates sont également connus pour être utilisables en tant que charges ignifugeantes non halogénées. Ces composés inorganiques sont remarquables en ce qu'ils peuvent former des nanocomposites avec les matrices polymères dans lesquelles ils sont dispersés. Ce type de solution présente toutefois l'inconvénient d'être particulièrement onéreuse, en raison essentiellement du coût de l'indispensable traitement préalable que doit subir chaque phyllosilicate pour pouvoir disposer d'un caractère suffisamment organophile. De tels matériaux composites disposent par ailleurs de propriétés électriques médiocres, d'une viscosité pénalisante pour les vitesses d'extrusion, ainsi que d'une tenue au feu qui est quoi qu'il en soit toujours insuffisante. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention, est de proposer une composition résistante au feu notamment pour un matériau de câble d'énergie et/ou de télécommunication, composition qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en étant peu onéreuse, tout en offrant des propriétés de tenue au feu sensiblement améliorées. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que la composition comporte un polymère ainsi que de l'oxyde d'aluminium sous forme de particules dont le diamètre moyen est inférieur au micromètre. En d'autres termes, une composition conforme à l'invention consiste en une matrice polymère dans laquelle est dispersée de l'alumine submicronique jouant le rôle de charge ignifugeante. Il est à noter que la locution "composition résistante au feu" désigne ici très généralement toute composition destinée à constituer un matériau capable de retarder la propagation d'un feu et/ou de résister à un feu. Quoi qu'il en soit, la taille moyenne des particules d'oxyde d'aluminium constitue le paramètre essentiel de l'invention, en ce sens que la tenue au feu du matériau polymère est directement liée à la granulométrie de la charge ignifugeante. Un effet ignifugeant particulièrement prononcé est en effet observé dès lors que l'alumine utilisée présente une très fine granulométrie, et notamment quand le diamètre moyen des particules qui la compose est inférieur au micron. On note par ailleurs que plus la taille des particules d'oxyde d'aluminium est faible, plus l'effet ignifugeant est remarquable. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de pouvoir disposer d'un matériau polymère bénéficiant d'une tenue au feu améliorée ainsi que de bonnes propriétés mécaniques, par rapport à ses homologues de l'état de la technique. Un tel matériau est de ce fait parfaitement adapté pour être utilisé dans la réalisation de gaines de câbles d'énergie et/ou de télécommunication. On pense ici aussi bien à un revêtement isolant, qu'à une gaine de protection ou à une couche de matériau de bourrage. Conformément à un mode de réalisation actuellement préféré de l'invention, l'oxyde d'aluminium est composé de particules présentant un diamètre moyen inférieur à 20 nanomètres. De manière particulièrement avantageuse, la composition comporte entre 1 et 80% en masse d'oxyde d'aluminium, et de préférence entre 2 et 20%. Selon une particularité de l'invention, le polymère est choisi parmi un polyéthylène, un polypropylène, un copolymère d'éthylène et de propylène (EPR), un terpolymère-éthylène-propylène- diène (EPDM), un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate de méthyle (EMA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate d'éthyle (EEA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate de butyle (EBA), un copolymère d'éthylène et d'octène, un polymère à base d'éthylène, un polymère à base de polypropylène, un polyéther imide, un polyuréthane thermoplastique, un polyester, un polyamide, un polymère halogéné, ou un quelconque mélange de ces composés. Selon une autre particularité de l'invention, la composition est dotée par ailleurs d'au moins une charge ignifugeante associée. De manière particulièrement avantageuse, chaque charge ignifugeante associée est choisie parmi les composés contenant du phosphore tels que les phosphates organiques ou inorganiques, les composés contenant de l'antimoine tels que l'oxyde d'antimoine, les hydroxydes métalliques tels que l'hydroxyde d'aluminium et l'hydroxyde de magnésium, les composés à base de bore tels que les borates, les carbonates des métaux alcalins des groupes IA et IIA comme les carbonates de calcium, sodium, potassium ou magnésium et les hydroxycarbonates correspondants, les composés à base d'étain tels que stannates et hydroxystannates, la mélamine et ses dérivés tels que les mélamines phosphates, les résines formophénoliques, les phyllosilicates tels que la sépiolite, l'attapulgite, la montmorillonite, l'illite, la chlorite, la kaolinite, les micas ou les talcs. De préférence, la composition comporte entre 1 et 80% en masse de charge ignifugeante associée. Selon une autre particularité de l'invention, la composition est en outre pourvue d'au moins un parmi le groupe des lubrifiants, des des stabilisants thermiques, des antioxydants, et des stabilisants également tout câble d'énergie et/ou de télécommunication comportant au moins une gaine isolante réalisée à partir d'une composition résistante au feu telle que précédemment décrite. Il est à noter bien entendu que chaque gaine isolante en question peut par ailleurs avoir une fonction de protection et/ou de bourrage. L'invention est en outre relative à tout câble d'énergie et/ou de télécommunication doté d'au moins une gaine de protection réalisée à partir d'une composition résistante au feu telle que précédemment décrite. On observe ici que chaque gaine de protection peut par ailleurs avoir une fonction isolante et/ou de bourrage. L'invention s'intéresse enfin à tout câble d'énergie et/ou de télécommunication pourvu d'au moins une couche de bourrage réalisée à partir d'une composition résistante au feu telle que précédemment décrite. Il faut remarquer que chaque couche de matériau de bourrage peut par ailleurs avoir une fonction isolante et/ou de protection. Il est important de préciser que si de tels câbles sont destinés au transport d'énergie et/ou à la transmission de données, ils peuvent être additif choisi plastifiants, pigments, des ultraviolets. L'invention concerne indifféremment électriques et/ou optique, suivant que les éléments conducteurs dont ils sont pourvus sont de type électriques et/ou optiques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description de l'exemple comparatif qui va suivre, ledit exemple étant donné à titre illustratif et nullement limitatif. Exemple comparatif Cinq échantillons de matériaux sont préparés à partir de cinq compositions différentes, en vue de comparer leurs performances respectives en terme de tenue au feu. On précise que les compositions en question sont toutes à même d'être utilisées pour réaliser des matériaux isolants et/ou de gainage et/ou de bourrage pour des câbles d'énergie et/ou de télécommunication. Quoi qu'il en soit, le polymère est commun au cinq échantillons. Il s'agit en l'occurrence d'un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA). Seule la nature et la composition du mélange de charges ignifugeantes varient d'un échantillon à l'autre. Le tableau 1 détaille ces différences. Tableau 1 Echantillons 1 2 3 4 5 EVA 28 40% 40% 40% 40% 40% Hydroxyde de 60% 50% 50% 50% 50% Magnésium Montmorillonit - 10% - 5% 5% e traitée Oxyde - -10% 5% d'aluminium d50 = 13nm Oxyde - - - - 5% d'aluminium d50 = 0.5pm Mode opératoire Les compositions sont préparées en mélangeant chaque charge ignifugeante avec une quantité toujours identique de polymère, ceci bien entendu afin de ne pas fausser les analyses comparatives ultérieures; le taux de charge du composite résultant restant constant. Quelle que soit la nature précise de la composition préparée, les étapes de mélange de la matrice polymère avec la charge ignifugeante sont toujours les mêmes: - Consigne de température fixée à 160 C pendant 15 toute la durée du mélange, introduction du polymère dans le mélangeur interne réglé à 30 tours par minute (tr/min), - fusion du polymère synthétique à 160 C pendant 2 minutes à 30 tr/min, - fusion à 60 tr/min pendant 2 minutes, - introduction des charges à 30 tr/min, mélange à 30 tr/min pendant environ 10 minutes. Préparation des échantillons L'échantillon 1 de référence est préparé concrètement en mélangeant 100g de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA) contenant 28% d'acétate de vinyle, produit commercialisé sous la marque Evatane 28-03 par la société Arkema, avec 150g d'hydroxyde de magnésium Magnifin H10, commercialisé par la société Albemarle. Cette opération s'effectue bien entendu conformément au mode opératoire précédemment décrit. Cet échantillon 1 illustre un premier système classique permettant une bonne tenue au feu du matériau. Il en est de même pour la préparation de l'échantillon 2 de référence, avec dans ce cas précis un mélange réalisé à partir de 100g de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA) contenant 28% d'acétate de vinyle, de 125g d'hydroxyde de magnésium Magnifin H10, et de 25g de montmorillonite traitée par un alkyle d'ammonium, commercialisé sous le nom de Nanofil par la société Süd Chemie. Cet échantillon 2 se rapporte à un second système bien connu de l'état de l'art, qui est notamment décrit dans le document de brevet EP 1 033 724. L'échantillon 3 provient du mélange de 100g de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA) contenant 28% d'acétate de vinyle, de 125g d'hydroxyde de magnésium Magnifin H10, et de 25g d'oxyde d'aluminium d'un diamètre moyen d50=13nm, commercialisé sous le nom de Aeroxide Alu C par la société Degussa. Cet échantillon 3 permet d'évaluer les performances de tenue au feu d'un matériau contenant un ignifugeant classique, l'hydroxyde de magnésium, et un oxyde d'aluminium composé de particules de très faible taille. Les échantillons 4 et 5 proviennent quant à eux du mélange de 100g de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA) contenant 28% d'acétate de vinyle, de 125g d'hydroxyde de magnésium Magnifin H10, de 12. 5g de montmorillonite traitée par un alkyle d'ammonium, et de respectivement 12.5g d'oxyde d'aluminium d'un diamètre moyen d50=13nm, et 12.5g d'oxyde d'aluminium d'un diamètre moyen d50=0,5pm, commercialisé sous le nom de Nabalox NO713-10 par la société Nabaltec. Tenue au feu Le comportement au feu est systématiquement évalué par épiradiateur selon la norme NF-P-92-505. Les matériaux correspondants doivent pour cela être façonnés en plaques carrées de 7cm de côté et de 3mm d'épaisseur. Cette opération est réalisée en utilisant une presse hydraulique chauffante, conformément à la procédure suivante: - Fusion à 150 C pendant 3 minutes, mise sous pression à 150 bar pendant 2 minutes, toujours à 150 C, - refroidissement à l'eau sous 150 bar pendant 5 25 minutes. Le tableau 2 résume les performances au feu obtenues à l'épiradiateur. Chaque test est d'une durée de 5 minutes pendant lesquelles on évalue le temps d'inflammation qui doit être le plus long possible, ainsi que le temps moyen d'auto combustion qui doit quant à lui être le plus court possible. Tableau 2 Échantillon Temps Temps d'auto s d'inflammation (s) combustion moyen (s) 1 110 8.9 2 120 7.7 3 131 8.2 4 161 6.2 136 7.3 On remarque tout d'abord que l'échantillon 2 de référence est plus performant que l'échantillon 1 de référence. Le temps d'inflammation est allongé de 10 secondes et le temps d'auto combustion est raccourci de plus d'une seconde. L'échantillon 3 peut être comparé à l'échantillon 2 car ils contiennent tous les deux la même charge ignifugeante classique à un taux identique, associée à une autre charge destinée à améliorer les performances de tenue au feu. On observe que le temps d'inflammation de l'échantillon 3 est augmenté de plus de 11 secondes par rapport à l'échantillon 2. L'utilisation de l'oxyde d'aluminium submicronique permet donc une forte amélioration du temps d'inflammation sans affecter significativement le temps d'auto combustion. L'association de l'oxyde d'aluminium submicronique, avec la montmorillonite traitée et l'hydroxyde de magnésium, permet d'atteindre des performances encore améliorées. Les échantillons 4 et 5 montrent que le temps d'inflammation peut être allongé de 5 jusqu'à 30 secondes, tout en réduisant significativement le temps d'auto combustion, par rapport aux échantillons 2 et 3
La présente invention concerne une composition résistante au feu notamment pour un matériau de câble d'énergie et/ou de télécommunication.L'invention est remarquable en ce que la composition comporte un polymère ainsi que de l'oxyde d'aluminium sous forme de particules dont le diamètre moyen est inférieur au micromètre.
1. Composition résistante au feu notamment pour un matériau de câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisée en ce qu'elle comporte un polymère ainsi que de l'oxyde d'aluminium sous forme de particules dont le diamètre moyen est inférieur au micromètre. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que les particules d'oxyde d'aluminium présentent un diamètre moyen inférieur à 20 nanomètres. 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte entre 1 et 80% en masse d'oxyde d'aluminium, et de préférence entre 2 et 20%. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi un polyéthylène, un polypropylène, un copolymère d'éthylène et de propylène (EPR), un terpolymère-éthylène-propylène- diène (EPDM), un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate de méthyle (EMA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate d'éthyle (EEA), un copolymère d'éthylène et d'acrylate de butyle (EBA), un copolymère d'éthylène et d'octène, un polymère à base d'éthylène, un polymère à base de polypropylène, un polyéther imide, un polyuréthane thermoplastique, un polyester, un polyamide, un polymère halogéné, ou un quelconque mélange de ces composés. 5. Composition selon l'une quelconque des 5 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une charge ignifugeante associée. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que chaque charge ignifugeante associée est choisie parmi les composés contenant du phosphore tels que les phosphates organiques ou inorganiques, les composés contenant de l'antimoine tels que l'oxyde d'antimoine, les hydroxydes métalliques tels que l'hydroxyde d'aluminium et l'hydroxyde de magnésium, les composés à base de bore tels que les borates, les carbonates des métaux alcalins des groupes IA et IIA comme les carbonates de calcium, sodium, potassium ou magnésium et les hydroxycarbonates correspondants, les composés à base d'étain tels que stannates et hydroxystannates, la mélamine et ses dérivés tels que les mélamines phosphates, les résines formophénoliques, les phyllosilicates tels que la sépiolite, l'attapulgite, la montmorillonite, l'illite, la chlorite, la kaolinite, les micas ou les talcs. 7. Composition selon l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle comporte entre 1 et 80% en masse de charge ignifugeante associée. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un additif choisi parmi le groupe des lubrifiants, des plastifiants, des stabilisants thermiques, des pigments, des antioxydants, et des stabilisants ultraviolets. 9. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une gaine isolante réalisée à partir d'une composition résistante au feu selon l'une quelconque des précédentes. 10. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une gaine de protection réalisée à partir d'une composition résistante au feu selon l'une quelconque des 1 à 8. 11. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une couche de bourrage réalisée à partir d'une composition résistante au feu selon l'une quelconque des 1 à 8.
C,H
C08,C09,H01
C08K,C08L,C09K,H01B
C08K 3,C08L 23,C09K 21,H01B 7
C08K 3/22,C08L 23/08,C09K 21/02,H01B 7/295
FR2899031
A1
DISPOSITIF DE DEMONTAGE ET DE MONTAGE DES STARTERS DE LAMPES FLUORESCENTES
20,070,928
-1- La présente invention concerne un dispositif de démontage et montage des starters et des supports de tubes disposés sur chaque platine de lampes fluorescentes tubulaires, notamment des tubes dits néon . Par le terme néon , nous définirons dans la suite de cet exposé toutes les lampes fluorescentes en forme de tube utilisées communément pour l'éclairage des pièces ou l'éclairage de manière plus générale mais également tout autre type de domaine nécessitant ce type d'éclairages comme les aquariums, le tuning, les scanners, etc. Un support de néon est généralement constitué d'une douille dans laquelle se fixe un des culots du néon et d'une douille sur laquelle est fixée le culot du starter. Le starter est constitué d'une tête et d'une douille, l'ensemble étant relié par le corps du starter. Le culot du starter est constitué d'un socle sur lequel sont fixées deux pattes qui permettent d'établir le contact. La douille permettant de fixer le starter est constituée de deux gorges semi-circulaires permettant de bloquer les pattes, ou de les libérer, par une simple rotation. Dans le domaine des néons, le starter ou ballast sert à ioniser le gaz contenu dans le tube de manière à obtenir une tension de claquage de celui ci en y envoyant une tension variant entre 700 et 800 Volts. Une fois la tension de claquage obtenue, le néon s'allume et le maintien dans cet état nécessite une tension bien moins élevée (environ 12 Volts par exemple). Ces starters ont une durée de vie limitée. Lorsque le starter a chauffé, sa tête est brûlée. Aussi, il est parfois nécessaire de les changer. Il suffit alors de les démonter en les délogeant de la douille sur laquelle ils sont emboîtés. Pour se faire, il est généralement procédé par les professionnels, électriciens, agents d'entretien public et privés ou autres titulaires habilités, en différentes étapes. Premièrement, il est nécessaire de respecter les règles élémentaires de sécurité qui consistent principalement à couper le courant avant l'intervention. Deuxièmement, le starter brûlé doit être extrait par désemboîtement de la douille de son support. Pour se faire, l'homme de l'art utilise sa main gantée ou plus communément un outil type pince universelle, pince multiprise ou préférentiellement une pince à bec plat plus précise. Dans chaque cas, on prend le risque d'écraser le matériau fragilisé constitutif de la tête apparente du starter et de fait d'engendrer des dégâts sur la douille. L'accès au corps du starter, seul élément restant non friable permettant un démontage efficace, est particulièrement difficile. En effet, l'espace, trop réduit, ne permet pas un accès avec la main et les outils existant qui permettraient une prise efficace n'ont pas accès à un espace aussi étroit. De plus, une telle intervention devient dangereuse si les règles de sécurité les plus élémentaires n'ont pas été respectées. Un tube fluorescent fixé à une platine support peut être hors d'usage, cassé ou avoir subi d'autres dégradations. Dans de telles situations, il devient nécessaire de démonter le tube fluorescent. Traditionnellement, cette manipulation s'effectue manuellement. Le tube est pivoté d'un angle d'environ quatre vingt dix degrés (90 ) de telle sorte que les crochets des culots soient en position libérée par rapport à la douille qui les retient en situation d'usage. Il arrive fréquemment que, au vu de l'état du néon, il ne soit pas nécessaire ou impossible de le faire pivoter et ainsi de mettre les douilles en position de réception des culots des tubes neufs. Lorsqu'il s'agit de repositionner les néons, il est nécessaire d'aligner, dans la douille, les parties ouvertes de l'anneau avec la fente centrale le constituant. Pour se faire, l'idéal est d'utiliser une extrémité de néon ou au moins d'un crochet dont l'écartement et la taille permettrait de s'emboîter très précisément avec les ouvertures de l'anneau. Traditionnellement, il est fait usage de pince à bec plat. Mais elles ne sont pas assez précises et provoquent une usure prématurée des douilles. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il s'agit d'un dispositif de montage et démontage de starters utilisés dans la mise en oeuvre des lampes fluorescentes tubulaires constitué de deux éléments reliés entre eux, l'un consistant en un moyen d'enserrage du starter et l'autre consistant en un moyen de préhension muni d'un moyen de blocage et de mise en rotation d'une douille de lampe fluorescente tubulaire. Les deux éléments sont reliés entre eux par tous moyens de fixation connus tels que par collage, vissage ou emboîtement. Avantageusement, ledit moyen d'enserrage est d'une forme qui lui permet d'épouser la forme du starter et de s'insérer le long des parois d'une douille du starter. Généralement, un starter de néon est de forme cylindrique. Le moyen d'enserrage peut donc être un cylindre creux dont le diamètre intérieur est sensiblement supérieur au diamètre du starter. L'épaisseur de la paroi dudit moyen d'enserrage doit dans ce cas être suffisamment fine pour permettre à l'ensemble d'être introduit entre la douille du starter et le starter lui-même. Préférentiellement ledit moyen d'enserrage est muni d'au moins un moyen de blocage permettant de limiter la course du moyen de d'enserrage à une distance déterminée sur la hauteur du corps du starter et servant de butée à la tête dudit starter introduit dans le cylindre. -3- Ledit moyen de blocage peut consister en au moins un ergot situé à l'intérieur et sur la périphérie du moyen d'enserrage. Selon un mode de réalisation ledit moyen d'enserrage est muni d'un moyen de guidage des pattes du culot du starter avec les encoches de la douille correspondante. Ledit moyen de guidage peut consister en une fente ou une entaille rectiligne à la surface du moyen d'enserrage que l'utilisateur va positionner dans l'axe d'une des pattes du starter au moment de l'introduction du moyen d'enserrage sur le starter. Selon une variante de réalisation ledit moyen de préhension est constitué d'au moins un moyen d'isolation électrique. Le moyen de préhension peut consister en un manche de taille variable par exemple en matière plastique ou dans la surface est au moins recouverte en totalité d'une pellicule isolante et dont la forme ergonomique doit permettre une saisie manuelle ferme. De préférence ledit moyen de préhension comporte un moyen d'attache dudit dispositif. Ainsi, un orifice peut traverser le manche en totalité ou en partie de manière à y introduire un cordage ou un autre moyen d'accroche de manière à attacher le dispositif à la ceinture ou au poigné de l'utilisateur par exemple. Selon un autre mode de réalisation ledit moyen d'enserrage est constitué d'un moyen d'éclairage intégré. Il est évident que le moyen d'éclairage doit être constitué d'un moyen d'alimentation et d'un interrupteur accessible à la surface du moyen de préhension de manière à éclairer si le besoin se présente. Le moyen d'alimentation peut être un pile insérer dans le moyen de préhension. Dans un cas de figure, il peut s'agir d'un manche creux de la forme d'une pile. Avantageusement ledit moyen de blocage est en butée avec les encoches ou ailerons situés sur la tête du starter de façon à solidariser en rotation le moyen d'enserrage avec le starter. Dans le cas où la tête du starter est munie d'encoches, deux en général en vis-à-vis sur la périphérie de sa tête, le moyen de blocage peut consister en deux ergots dont la forme leur permet de s'imbriquer dans lesdites encoches et situées en vis-à-vis à l'intérieur du moyen d'enserrage. Avantageusement, la présente invention de dispositif de montage et démontage de starters utilisés dans la mise en oeuvre des lampes fluorescentes tubulaires sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif nullement limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 représente le dispositif selon l'invention en perspective, le moyen d'enserrage étant positionné en avant, un starter en premier plan . -4- - La figure 2 représente le dispositif selon l'invention en perspective, le moyen de préhension étant positionné en premier plan. La figure 3 représente le dispositif selon l'invention en vue éclatée. Le dispositif selon l'invention est constitué d'un ensemble (1) de deux éléments reliés entre eux par un système d'emboîtement (12). Un ce ces éléments (2) consiste en un moyen d'enserrage de forme cylindrique creux. L'autre élément (3) consiste en un moyen de préhension. Ledit moyen de préhension (3) est un manche d'une taille suffisante pour être saisi par une main d'homme d'âge moyen de la même manière que n'importe quel manche d'outil courant tel que tournevis ou visseuse électrique. L'élément consistant en un moyen d'enserrage (2) est de forme cylindrique creuse, ce qui lui permet d'épouser la forme du starter (10) et de s'insérer le long des parois d'une douille du starter. En effet, généralement, un starter de néon est de forme cylindrique. Le diamètre intérieur du moyen d'enserrage (2) est sensiblement supérieur au diamètre du starter (10). L'épaisseur de la paroi (4) du moyen d'enserrage (3) est suffisamment fine pour permettre à l'ensemble d'être introduit entre la douille du starter et le starter lui-même. Lorsque le starter (10) est positionné dans le moyen d'enserrage (2) seul le culot du starter composé de sa base et de deux pattes est visible. Au moment du positionnement du culot dans la douille au moment du placement du starter neuf, il faut placer lesdites pattes dans les encoches correspondantes de la douille de manière à solidariser le starter et la douille en position de fonctionnement normal. Toutefois, lors du positionnement du starter dans la douille, les pattes ne sont plus visibles et il est donc nécessaire d'intégrer un moyen de guidage (5) au moyen d'enserrage (3). Le moyen de guidage consiste en deux fente creusées en vis-à-vis sur les deux tiers de la hauteur du moyen de serrage (3). Lors de placement du moyen de serrage, les fentes sont alignées avec les pattes du culot du starter et permettent d'identifier en permanence leur position. Le moyen d'enserrage (3) ne doit pas enserrer le starter (10) sur la totalité de sa hauteur. Aussi, deux ergots (6, 6') sont positionnés en vis-à-vis à l'intérieur du moyen d'enserrage à environ deux tiers de l'extrémité ouverte du cylindre. Nom seulement ces ergots vont stopper le dispositif à une hauteur déterminée du starter mais ils vont permettre de l'accompagner en rotation lorsque l'on fera tourner le dispositif pour que le culot du starter soit fixer dans les rails semi circulaires de la douille. A l'extrémité fermée du cylindre (3), est fixée une ampoule (7) qui constitue un moyen d'éclairage intégré. En effet, son utilisation peut s'avérer nécessaire en cas d'obscurité. -5- Ladite ampoule est alimentée par une pile (7') logée dans un espace réservé à cet effet dans le moyen de préhension (2). L'interrupteur (7") permettant que relier le courant à l'ampoule est accessible à la surface du manche (2) par le biais d'un orifice dédié à cet effet. Le moyen de préhension (2) est recouvert en totalité d'une matière plastique caoutchouteuse et rugueuse rendant le manche isolant et la saisie efficace. A l'extrémité extérieure du moye de préhension sont fixés deux ergots (11, 11') en vis-à-vis constituant un crochet. Leur écartement et leur forme s'adapte exactement aux douilles des culots des néons. Leur utilisation peut s'avérer nécessaire lorsque les éléments constituant la douille ne sont plus alignés pour réceptionner le néon que l'on souhaite remettre en position de fonctionnement. Un orifice (9) est situé à l'extrémité du manche (2) de manière à y introduire un cordage ou un autre moyen d'accroche de manière à attacher le dispositif à la ceinture ou au poigné de l'utilisateur par exemple. De nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-avant. Les modifications non substantielles qui découleraient de façon évidente, pour l'homme de l'art, de l'utilisation ou de la fabrication du dispositif dont le brevet est ici requis, sans en altérer les dispositions originales, n'en seraient que de simples équivalents techniques, entrent également dans le cadre de la présente invention
La présente invention concerne un dispositif de démontage et montage des starters et des supports de tubes disposés sur chaque platine de lampes fluorescentes tubulaires, notamment des tubes dits « néon ».Il s'agit d'un dispositif de montage et démontage de starters utilisés dans la mise en oeuvre des lampes fluorescentes tubulaires constitué de deux éléments reliés entre eux, l'un consistant en un moyen d'enserrage (2) du starter et l'autre consistant en un moyen de préhension (3) muni d'un moyen de blocage et de mise en rotation (12) d'une douille de lampe fluorescente tubulaire.
1) Dispositif de montage et démontage de starters utilisés dans la mise en oeuvre des lampes fluorescentes tubulaires caractérisé en ce qu'il est constitué de deux éléments reliés entre eux, l'un consistant en un moyen d'enserrage (2) du starter (10) et l'autre consistant en un moyen de préhension (3) muni d'un moyen de blocage et de mise en rotation (12) d'une douille de lampe fluorescente tubulaire. 2) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen d'enserrage (2) est d'une forme qui lui permet d'épouser la forme du starter (10) et de s'insérer le long des parois d'une douille du starter. 3) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen d'enserrage (2) est muni d'au moins un moyen de blocage (12) permettant de limiter la course du moyen de d'enserrage (2) à une distance déterminée sur la hauteur du corps du starter et servant de butée à la tête dudit starter introduit dans le cylindre. 4) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce ledit moyen d'enserrage (2) est muni d'un moyen de guidage (5) des pattes du culot du starter avec les encoches de la douille correspondante. 5) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de préhension (3) est constitué d'au moins un moyen d'isolation électrique. 6) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen de préhension (3) comporte un moyen d'attache (9) dudit dispositif. 7) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen d'enserrage (2) est constitué d'un moyen d'éclairage intégré (7). 8) Dispositif de montage et démontage de starters selon la 3 caractérisé en ce que ledit moyen de blocage (12) est en butée avec les encoches ou ailerons situés sur la tête du starter (10) de façon à solidariser en rotation le moyen d'enserrage (2) avec le starter.
H,F
H01,F21,H05
H01R,F21V,H05B
H01R 33,F21V 23,H05B 41
H01R 33/08,F21V 23/06,H05B 41/02
FR2899965
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE OPTIQUE D'UNE SURFACE OPTIQUEMENT REFLECHISSANTE
20,071,019
La présente invention concerne un procédé de contrôle optique d'une surface optiquement réfléchissante, dans lequel on éclaire au moyen d'au moins un faisceau lumineux émis par une source lumineuse ladite surface optiquement réfléchissante à contrôler, et on analyse la lumière réfléchie par ladite surface optiquement réfléchissante. to Elle concerne également un dispositif de contrôle optique d'une surface optiquement réfléchissante, comportant des moyens lumineux pour éclairer par au moins un faisceau lumineux émis par une source lumineuse ladite surface optiquement réfléchissante à contrôler, et des moyens d'analyse pour analyser la lumière réfléchie par ladite surface optiquement réfléchissante. 15 La demande internationale de brevet WO 03/036230 Al décrit un procédé et un dispositif de mesure d'au moins une grandeur géométrique d'une surface optiquement réfléchissante en vue de déterminer notamment les variations de courbure, les pentes et les reliefs de cette surface. Ce système permet de 20 contrôler la géornétrie des surfaces et notamment de détecter des défauts de courbure de ces surfaces. Néanmoins, cette technique ne permet que de détecter des variations de courbure faibles couvrant une grande surface. Elle devient inopérante pour des variations de courbure importantes, mais très localisées, ce qui est le cas de la plupart des défauts de peinture. Des méthodes connues sous 25 la marque DIFFRACTO ou ONDULO présentent les mêmes inconvénients. Les procédés de vision artificielle basés sur une observation directe de la pièce à contrôler sont difficilement applicables parce qu'ils nécessiteraient l'orientation 3o fine des surfaces et ne permettraient qu'un contrôle limité à de petites surfaces. Dans l'industrie automobile en particulier, l'aspect de la surface des véhicules neufs est extrêmement critique. Aucun défaut n'est toléré. En éclairage rasant, les moindres défauts deviennent visibles à l'ceil nu, parce que la brillance de la peinture met en relief les moindres défauts tels que des aspérités, des rayures ou des bosses du support de base, en particulier de la carrosserie, sur laquelle cette peinture est déposée. Ce problème de qualité de l'état de surface existe également dans d'autres domaines techniques, par exemple dans le secteur du mobilier ou dans celui de la production de toutes sortes d'appareillages ménagers ou industriels dont l'aspect esthétique fait partie des atouts de vente. i0 Les défauts les plus courants englobent notamment les grains de peinture, les creux d'emboutissage du support, les piqûres, la peinture en peau d'orange, les projections de peinture ou les surépaisseurs de peinture, le lignage dans la matière constituant le support ou similaires. Ces défauts se caractérisent par leur 15 petite taille dont la section transversale se situe habituellement entre 0.1 mm et 5 mm et dont la profondeur se situe en général entre 0.5 et 10 micromètres. La technique de détection est actuellement entièrement manuelle et consiste à placer la pièce à contrôler par un opérateur dans des positions géométriques 20 particulières par rapport à un éclairage artificiel ou une mire afin de générer un éclairage sous incidence rasante, ce qui permet à l'ceil de l'opérateur de détecter les défauts. Cette détection n'est pas facile et nécessite une certaine expérience de la part de l'opérateur qui, selon la nature du défaut, doit effectuer une mise au point sur la surface ou au voisinage de la source de lumière, ce qui engendre une 25 fatigue visuelle pour l'opérateur et le rend inefficace à détecter des défauts au bout de quelques heures. En outre, la détection visuelle n'est pas infaillible car elle reste subjective et ne permet pas de quantifier le défaut, ce qui pose le problème de l'évaluation et peut générer des conflits entre le producteur et le client, lorsque les avis divergent en ce qui concerne la gravité du défaut. 30 En outre, ces défauts sont extrêmement difficiles à détecter au moment de la fabrication et n'apparaissent de façon évidente que dans certaines conditions d'éclairage, par exemple au coucher du soleil ou sous certains éclairages artificiels. En conséquence, il n'existe actuellement aucun moyen efficace et totalement fiable pour détecter de façon optimale et automatisable de petits défauts sur une surface optiquement réfléchissante, comme par exemple une surface enduite de peinture brillante. En outre aucune méthode actuellement connue ne permet de io quantifier les défauts de carrosserie ou de peinture sur des véhicules automobiles, des articles de mobilier, des pièces polies ou similaires, même si ponctuellement ces défauts ont pu être identifiés et localisés. La présente invention se propose de pallier ces inconvénients en offrant un 15 procédé et un dispositif efficaces et économiques de contrôle d'une surface optiquement réfléchissante permettant d'identifier des défauts de petite taille en creux ou en relief, de les localiser géométriquement et, au besoin, de les quantifier. 20 Ce but est atteint par le procédé selon l'invention, tel que défini en préambule, caractérisé en ce que pour analyser ladite lumière réfléchie l'on prend au moins une image de ladite surface optiquement réfléchissante et on analyse au moins le paramètre correspondant à l'intensité lumineuse de ladite image de cette surface. 25 Le procédé selon l'invention est basé sur les principes de l'optique géométrique et en particulier les lois de la réflexion totale. On considère la surface à contrôler comme un miroir parfaitement réfléchissant de telle manière qu'un faisceau incident qui fait un angle donné par rapport au vecteur normal à cette surface est réfléchi sous le même angle dans une direction symétrique par rapport à ce 30 vecteur normal. En d'autres termes, le faisceau réfléchi se trouve dans le plan du faisceau incident et du vecteur normal à la surface réfléchissante et les angles respectifs du faisceau incident avec le vecteur normal et du faisceau réfléchi avec le vecteur normal sont égaux et de signe opposé. En conséquence, la direction du faisceau réfléchi dépend de l'orientation du vecteur normal à la surface au point considéré. Si l'on considère l'ensemble des faisceaux réfléchis, cet s ensemble est porteur d'une information sur la cartographie des vecteurs normaux de la surface qui permet de déduire les informations souhaitées, comme cela sera décrit ci-après. D'une manière préférentielle, l'on prend ladite image de ladite surface io optiquement réfléchissante au moyen d'au moins une caméra optique de prise de vues. Selon un premier mode de réalisation, l'on éclaire directement ladite surface optiquement réfléchissante par une source sensiblement ponctuelle, en ce que 15 l'on forme sur un écran une image réfléchie de la zone de ladite surface optiquement réfléchissante éclairée par ladite source sensiblement ponctuelle, en ce que l'on procède à l'analyse de ladite image et en ce que l'on effectue un déplacement relatif entre ladite source sensiblement ponctuelle associée à l'écran et ladite surface optiquement réfléchissante pour balayer au moins une zone de 20 ladite surface à contrôler et procéder à l'analyse de l'intensité lumineuse des images obtenues par réflexion. Ledit écran peut être du type translucide dépoli ou du type opaque. 25 Selon un mode de mise en oeuvre particulier, l'on dispose ledit écran à une distance variable D. Cette distance D_ est de préférence au moins approximativement voisine de la moitié du rayon d'une sphère assimilable à la géométrie d'un défaut à identifier 30 sur ladite surface à contrôler, et comprise entre 10 à 150 mm et de préférence 25 entre 30 et 80 mm pour correspondre aux dimensions des défauts que l'on souhaite identifier. Selon une autre forme de réalisation, on peut également intercaler entre la source 5 lumineuse ponctuelle et la surface à contrôler une ouverture ménagée dans un masque opaque pour n'éclairer qu'une partie de cette surface. D'une manière avantageuse, ledit faisceau lumineux incident qui éclaire ladite surface optiquement réfléchissante à contrôler forme au point d'impact du io faisceau avec un vecteur normal à cette surface en ce point, un angle qui peut varier en fonction des applications. Selon un deuxième mode de réalisation, l'on éclaire un écran translucide dépoli disposé en regard de ladite surface optiquement réfléchissante par au moins une 15 source lumineuse qui génère au moins une raie lumineuse sur ledit écran translucide dépoli, en ce que l'on déplace ladite raie lumineuse pour balayer au moins une zone dudit écran translucide dépoli, en ce que l'on prend, au moyen d'une caméra, une image numérique de ladite raie lumineuse pour chacune de ses positions géométriques par réflexion sur ladite surface à contrôler et en ce 20 que l'on procède à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra. Dans ce cas, la distance D entre ladite surface à contrôler et ledit écran dépoli est de préférence approximativement comprise entre 100 à 400 mm et de préférence entre 200 et 300 mm. L'on procède avantageusement à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant leur intensité et en déduisant la réflectivité locale de la surface à contrôler. L'on peut procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant la largeur du signal correspondant et en déduisant la présence d'une variation de courbure très localisée de la surface à contrôler. L'on peut également procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant la position (Xo) du signal et en déduisant l'orientation locale d'un élément de la surface à contrôler. Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte une source to lumineuse pour générer au moins un faisceau lumineux et éclairer ladite surface optiquement réfléchissante à contrôler, et des moyens pour analyser la lumière réfléchie par laclite surface optiquement réfléchissante, caractérisé en ce que lesdits moyens pour analyser ladite lumière réfléchie comportent un dispositif pour former au moins une image de ladite surface optiquement réfléchissante et des 15 moyens pour analyser au moins le paramètre correspondant à l'intensité lumineuse de ladite image de cette surface. De façon préférentielle, le dispositif comporte en outre une caméra optique pour former ladite image de ladite surface optiquement réfléchissante et des moyens 20 pour analyser l'image prise par ladite caméra. Selon un premier mode de réalisation, le dispositif comporte une source sensiblement ponctuelle et un écran pour afficher une image réfléchie de la zone de ladite surface optiquement réfléchissante éclairée par ladite source 25 sensiblement ponctuelle, au moins une caméra agencée pour prendre une image numérique de ladite image réfléchie, des moyens pour procéder à l'analyse de ladite image numérique, des moyens pour effectuer un déplacement relatif de ladite source sensiblement ponctuelle et de ladite surface optiquement réfléchissante en vue de balayer au moins une zone de ladite surface à contrôler 30 et des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra. Selon cette variante, l'écran qui peut être du type translucide dépoli ou opaque, est disposé à une distance D qui est au moins approximativement voisine de la moitié du rayon d'une sphère assimilable à la géométrie d'un défaut à identifier sur ladite surface à contrôler, et comprise entre 10 à 150 mm et de préférence égale entre 30 et 80 mm. D'une manière avantageuse, le dispositif peut comporter au moins une ouverture ménagée dans un masque opaque intercalé entre la source lumineuse ponctuelle 10 et la surface à contrôler pour n'éclairer qu'une partie de cette surface. Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comporte des moyens pour éclairer ledit écran dépoli disposé en regard de ladite surface optiquement réfléchissante par au moins une source lumineuse qui génère au 15 moins une raie lumineuse sur ledit écran dépoli, des moyens pour déplacer ladite raie lumineuse pour balayer au moins une zone dudit écran dépoli, ladite caméra pour prendre une image numérique de ladite raie lumineuse pour chacune de ses positions géométriques par réflexion sur ladite surface à contrôler et des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra. 20 Ladite distance D entre ladite surface à contrôler et ledit écran dépoli est de préférence approximativement comprise entre 100 à 400 mm et de préférence entre 200 et 300 mm. 25 Le dispositif selon l'invention comporte avantageusement des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant leur intensité et en déduisant la réflectivité locale de la surface à contrôler. 30 Le dispositif selon l'invention comporte de préférence également des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant la largeur du signal correspondant et en déduisant la présence d'une variation de courbure très localisée de la surface à contrôler. Le dispositif selon l'invention comporte avantageusement en outre des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra en examinant la position (Xo) du signal et en déduisant l'orientation locale d'un élément de la surface à contrôler. La présente invention sera mieux comprise et ses avantages ressortiront io mieux de la description suivante de différents modes de réalisations illustrés par les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique qui illustre une première forme de réalisation du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon is l'invention, la figure 2 est une vue schématique qui illustre une deuxième forme de réalisation du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la figure 3 est une vue schématique qui illustre le principe de mesure 20 selon le procédé de l'invention, la figure 4 est une vue schématique qui illustre un modèle de formation de l'image en appliquant le procédé selon l'invention, et la figure 5 représente une méthode d'analyse de l'image correspondant à la deuxième forme de réalisation du dispositif pour la mise en oeuvre du 25 procédé selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement une première forme de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Une surface 10 à contrôler, optiquement réfléchissante, et ayant une courbure sensiblement constante d'un point de vue 30 macroscopique, est éclairée par un faisceau lumineux 11 émis par une source d'éclairage considérée, dans ce cas, comme approximativement ponctuelle 12. Cette source lumineuse connue en soi, peut par exemple être une sortie de fibre optique, un laser ou une diode laser ou similaire. Un défaut de ladite surface à contrôler 10 peut être représenté par une zone de cette surface ayant une forme pratiquement sphérique dont le rayon est différent du rayon de courbure de la surface parfaite. Un écran, qui dans ce cas est un écran du type translucide dépoli 13, est disposé à proximité de la surface 10 à contrôler qui émet un faisceau réfléchi 14 lorsqu'elle est éclairée par la source 12, ce faisceau étant intercepté par l'écran 13 sur lequel apparaît une tache lumineuse 15. Cette tache lumineuse 15 peut être observée en direct à l'oeil nu ou, comme représenté, est photographiée par une caméra optique de prises de vues 16 en vue d'une analyse qui sera expliquée en détail par la suite. Le faisceau réfléchi 14 forme avec le vecteur normal n à la surface 10 aux points d'impact des rayons du faisceau incident, un angle égal à celui que forme le faisceau incident avec ledit vecteur normal n à la surface 10. L'écran 13 peut également être du type opaque. Pour que l'ensemble de la surface 10 puisse être contrôlée, il est nécessaire de procéder à un balayage de cette surface soit en déplaçant la source lumineuse 12 associée à l'écran 13 et en maintenant la surface 10 en position, soit en déplaçant la surface 10 et en maintenant la source lumineuse 12 associée à l'écran 13 en position, soit en combinant les deux déplacements. La figure 3 illustre schématiquement les principes de formation des images qui apparaissent sur l'écran translucide dépoli 13 selon la géométrie des déformations de la surface à contrôler 10. Ces déformations peuvent être cataloguées dans deux catégories géométriques : soit une déformation de géométrie concave 20 assimilée à une cavité sphérique, soit une déformation de géométrie convexe 21 assimilée à une bosse sphérique. Comme le montre précisément la figure 3, la déformation de géométrie concave 20 génère un faisceau réfléchi convergent 30 et la déformation de géométrie convexe 21 génère un faisceau réfléchi divergent 31. L'écran translucide dépoli 13 est placé à une distance variable, de préférence une faible distance D de la surface 10 à l0 contrôler, cette distance D pouvant être sensiblement égale à la moitié du rayon de la sphère qui est assimilée au défaut de la surface à contrôler 10. Les lois de la réflexion des miroirs sphériques précisent que les rayons réfléchis sont focalisés à une distance égale à la moitié du rayon de la sphère. Si l'écran translucide dépoli est disposé à cette distance D de la surface réfléchissante présentant un défaut concave, il se produira une surintensité importante au point de focalisation. Si l'écran translucide dépoli est disposé trop loin de la surface 10 à contrôler, on n'observera pas de surintensité. Inversement, les rayons parvenant sur un défaut de type convexe, sont réfléchis avec une divergence, et to générant sur le dépoli 13 une tache de faible intensité qui apparaît bien si l'écran translucide dépoli 13 est disposé à faible distance de la surface à contrôler 10. Là encore, si l'écran translucide dépoli 13 est disposé trop loin de la surface à contrôler 10, la zone de faible intensité ne sera plus apparente. 15 Dans la pratique, les défauts ont des dimensions extrêmement faibles et la distance de travail D qui correspond à l'écart entre la surface à contrôler 10 et le dépoli est typiquement compris entre 10 et 150 mm et de préférence de l'ordre de 30 à 80 mm. Le modèle géométrique représenté n'est théoriquement valable que pour des angles incidents proches de 0 degré par rapport au vecteur normal à la 20 surface 10 au point d'impact du rayon incident. Toutefois, dans la pratique, le procédé est applicable avec des angles allant jusqu'à 60 degrés par rapport au vecteur normal à la surface 10. Au-delà de ces angles, l'image formée sur l'écran translucide dépoli 13 ne révèle que des défauts de grande dimension spatiale, ce qui ne correspond pas aux défauts de faible dimension recherchés dans le cadre 25 de la présente invention. L'image qui apparaît sur l'écran translucide dépoli 13 lorsque la surface à contrôler 10 est balayée par un faisceau incident 11 à rayons sensiblement parallèles, par exemple émis par une source lumineuse (non représentée) qui se 30 déplace, est représentée schématiquement par la figure 4. Une déformation de géométrie concave 20 émet un faisceau réfléchi convergent qui forme sur le 2899965 << dépoli 13, disposé à une faible distance comme mentionné précédemment, une tache sensiblement ponctuelle 33. Une déformation de géométrie convexe 21 émet un faisceau divergent qui forme sur l'écran translucide dépoli 13, disposé à une faible distance comme mentionné précédemment, une tache étalée 34. La 5 tache sensiblement ponctuelle 33 présente une luminosité accrue parce que la lumière réfléchie est focalisée sur une surface réduite. En revanche, la tache étalée 34 présente une luminosité réduite parce que le faisceau réfléchi est divergent et la lumière réfléchie est répartie sur une surface plus grande. Des zones sans défaut 25 émettent un faisceau approximativement parallèle 35 qui io forme sur l'écran translucide dépoli 13 une lumière 36 d'intensité constante dont la luminosité est intermédiaire entre celle des taches sensiblement ponctuelles 33 et celle des taches étalées 34. On notera que l'on peut intercaler, entre la source de lumière sensiblement 15 ponctuelle 12 et la surface à contrôler 10, un masque qui comporte une ouverture qui limite la zone d'éclairage de cette surface. Cette variante permet d'améliorer la qualité des images obtenues car la zone analysée n'est pas perturbée par les rayons parasites qui, en l'absence du masque, seraient issus des défauts présents dans les autres zones de ladite surface. 20 La figure 2 représente schématiquement une deuxième forme de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Dans cette variante, on inverse la position de la source lumineuse et de la caméra d'analyse de l'image. Le dispositif représenté par cette figure comporte comme dans le cas du dispositif représenté par la figure 25 1, une surface 50 à contrôler, optiquement réfléchissante, et ayant une courbure sensiblement constante, un écran translucide dépoli 53 qui est disposé à proximité de la surface 50 à contrôler, une source lumineuse 52 et une caméra 56 pour détecter les conséquences optiques engendrées par les défauts de petite dimension de la surface à contrôler 50. Dans ce cas, la caméra 56 visualise 30 l'écran translucide dépoli 53 par réflexion sur la surface à contrôler 50. Dans la pratique, on projette sur l'écran 53 dépoli au moins une raie lumineuse 55 qui balaye toute la surface à contrôler 50. L'intérêt de cette variante est double. D'une part la distance de travail D peut être augmentée de manière significative sans perte de qualité. A titre d'exemple, il est possible de travailler sans difficulté à une distance de travail D de 200 à 300 mm pour contrôler une surface d'environ 150x150 mm. D'autre part, on peut obtenir outre une image caractérisée par des variations d'intensité induites par les défauts de la surface à contrôler 50, des informations complémentaires qui permettent de quantifier plus précisément les caractéristiques optiques de la surface. to Dans cette variante, la caméra prend une image pour chaque position de la raie projetée. Pour un balayage complet du dépoli, on obtient une succession de n images correspondant à chaque position de balayage. Les valeurs de l'intensité lumineuse reçue pour un pixel caméra correspondent schématiquement à la courbe représentée par la figure 5. Pour une surface brillante, le signal recueilli 15 peut s'inscrire sous la forme : l = I min + (I0 I min ).e (x-x0)2 2a 2 De cette courbe, il est donc possible pour chaque pixel caméra de tirer les 20 informations principales suivante : .- intensité reçue (lo û Imin) : cette intensité fournit une information sur la réflexion locale de la surface .- largeur a du signal : pour un miroir parfait le paramètre largeur a doit être exactement le même que celui de la raie projetée. Une augmentation ou une 25 diminution de a traduit la présence d'une variation de la courbure très localisée, ce qui correspond au défaut recherché. .- position X0 du signal : le paramètre Xo renseigne sur l'orientation locale de l'élément de surface correspondant au pixel considéré. Après calibrage, ce paramètre permet d'obtenir les composantes du vecteur normal à la surface et 30 ainsi de reconstruire la forme 3D de la surface. .- autres informations caractérisant le signal : d'autres informations peuvent être tirées de l'analyse du signal temporel obtenu telles que le 'min ou Io utilisés seuls, telles que la présence éventuelle de plusieurs pics. Toutes ces informations caractérisent la propriété optique de la surface à contrôler visualisée par le pixel s considéré de la caméra. Les informations de base (lo û Imin), a, Xo étant obtenues pour chaque pixel caméra, il est possible de reconstruire trois images de la surface, chaque image correspondant à un des paramètres ci-dessus. lo La figure 5 illustre une courbe 60 qui représente l'intensité lumineuse de l'image reçue par les pixels caméra en fonction du numéro d'ordre de décalage de la raie projetée. On observe un pic d'intensité 61 qui permet de positionner avec précision un défaut repéré sur la surface à contrôler 10. 15 Le dispositif et le procédé selon l'invention sont notamment mais pas exclusivement adaptés à une application dans l'industrie automobile. Le contrôle de l'état de la surface de la carrosserie et notamment de la qualité de la peinture peut être automatisé, ce qui permet d'éviter les risques d'erreurs dus à la fatigue d'un contrôleur opérant en vision directe. 20 Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du rnétier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées. 25
La présente invention concerne un procédé et un dispositif efficaces et économiques de contrôle d'une surface optiquement réfléchissante permettant d'identifier des défauts de petite taille en creux ou en relief, de les localiser géométriquement et, au besoin, de les quantifier.Le procédé de contrôle est caractérisé en ce que l'on éclaire directement la surface (10) optiquement réfléchissante par une source (12) sensiblement ponctuelle, l'on forme sur un écran (13) une image (15) réfléchie de la zone de la surface (10) éclairée par la source (12), l'on procède à l'analyse de l'image (15) et l'on effectue un déplacement relatif entre la source (12) associée à l'écran (13) et la surface (10) pour balayer au moins une zone de cette surface (10) à contrôler pour procéder à l'analyse de l'intensité lumineuse des images (15) obtenues par réflexion.
Revendications 1. Procédé de contrôle optique d'une surface (10, 50) optiquement réfléchissante, dans lequel on éclaire au moyen d'au moins un faisceau lumineux s (11, 51) émis par une source lumineuse (12, 52) ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante à contrôler, et on analyse la lumière réfléchie (14) par ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante, caractérisé en ce que pour analyser ladite lumière réfléchie (14) l'on prend au moins une image de ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante et on analyse au moins le paramètre io correspondant à l'intensité lumineuse de ladite image de cette surface (10, 50). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on prend ladite image de ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante au moyen d'au moins une caméra (16, 56) optique de prise de vues. 15 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on éclaire directement ladite surface (10) optiquement réfléchissante par une source (12) sensiblement ponctuelle, en ce que l'on forme sur un écran (13) une image (15) réfléchie de la zone de ladite surface (10) optiquement 20 réfléchissante éclairée par ladite source (12) sensiblement ponctuelle, en ce que l'on procède à l'analyse de ladite image (15) et en ce que l'on effectue un déplacement relatif entre ladite source (12) sensiblement ponctuelle associée audit écran (13) et ladite surface (10) optiquement réfléchissante pour balayer au moins une zone de ladite surface (10) à contrôler pour procéder à l'analyse de 25 l'intensité lumineuse des images (15) obtenues par réflexion. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit écran (13) est du type translucide dépoli. 3o 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit écran (13) est du type opaque. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'on dispose ledit écran (13) à une distance variable D. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'on dispose ledit écran (13) à une distance D qui est au moins approximativement voisine de la moitié du rayon d'une sphère assimilable à la géométrie d'un défaut à identifier sur ladite surface (10) à contrôler. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite distance D est approximativement comprise entre 10 à 150 mm et de préférence entre 30 et 80 mm. 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'on intercale entre la source (12) lumineuse ponctuelle et la surface (10) à contrôler une ouverture ménagée dans un masque opaque pour n'éclairer qu'une partie de cette surface. 10. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit faisceau lumineux (11) incident qui éclaire ladite surface (10) optiquement réfléchissante à contrôler forme au point d'impact du faisceau avec un vecteur normal à cette surface en ce point, un angle qui peut être varié en fonction des applications. 11. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on éclaire un écran (53) translucide dépoli disposé en regard de ladite surface (50) optiquement réfléchissante par au moins une source (52) lumineuse qui génère au moins une rade lumineuse (55) sur ledit écran (53) translucide dépoli, en ce que l'on déplace ladite raie lumineuse (55) pour balayer au moins une zone dudit écran (53) translucide dépoli, en ce que l'on prend, au moyen d'une caméra (56), une image numérique de ladite raie lumineuse (55) pour chacune de ses positions géométriques par réflexion sur ladite surface (50) à contrôler et en ce que l'on procède à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la distance D entre ladite surface (50) à contrôler et ledit écran (53) translucide dépoli est approximativement comprise entre 100 à 400 mm et de préférence entre 200 et 300 mm. 13. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'on procède à io l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56) en examinant leur intensité et en déduisant la réflectivité locale de la surface (50) à contrôler. 14. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'on procède à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56) en examinant la 15 largeur du signal correspondant et en déduisant la présence d'une variation de courbure très localisée de la surface (50) à contrôler. 15. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'on procède à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56) en examinant la 20 position (Xo) du signal et en déduisant l'orientation locale d'un élément de la surface (50) à contrôler. 16. Dispositif de contrôle, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant une source (12, 52) 25 lumineuse pour générer au moins un faisceau lumineux (11, 51) et éclairer ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante à contrôler, et des moyens pour analyser la lurnière réfléchie par ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante, caractérisé en ce que lesdits moyens pour analyser ladite lumière réfléchie comportent un dispositif pour former au moins une image de ladite 30 surface (10, 50) optiquement réfléchissante et des moyens pour analyser au moins le paramètre correspondant à l'intensité lumineuse de ladite image de cette surface (10, 50). 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une caméra (16, 56) optique pour former ladite image de ladite surface (10, 50) optiquement réfléchissante et des moyens pour analyser l'image prise par ladite caméra (16, 56). 18. Dispositif selon l'une quelconque des 16 ou 17, io caractérisé en ce qu'il comporte une source (12) sensiblement ponctuelle et un écran (13) pour afficher une image réfléchie (15) de la zone de ladite surface (10) optiquement réfléchissante éclairée par ladite source (12) sensiblement ponctuelle, au moins une caméra (16) agencée pour prendre une image numérique de ladite image réfléchie (15), des moyens pour procéder à l'analyse is de ladite image numérique, des moyens pour effectuer un déplacement relatif entre ladite source (12) sensiblement ponctuelle associée à l'écran et ladite surface (10) optiquement réfléchissante en vue de balayer au moins une zone de ladite surface (10) à contrôler et des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (16). 20 19. Dispositif :selon la 18, caractérisé en ce que ledit écran (13) est un écran du type translucide dépoli. 20. Dispositif :selon la 18, caractérisé en ce que ledit écran (13) 25 est un écran du type opaque. 21. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que ledit écran (13) est disposé à une distance variable D de ladite surface (10) à contrôler. 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que ladite distance variable D est approximativement comprise entre 10 à 150 mm et de préférence entre 30 et 80 mm. 23. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une ouverture ménagée dans un masque opaque intercalé entre la source lumineuse ponctuelle et la surface à contrôler pour n'éclairer qu'une partie de cette surface. io 24. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour éclairer un écran (53) translucide dépoli disposé en regard de ladite surface (50) optiquement réfléchissante par au moins une source (52) lumineuse qui génère au moins une raie lumineuse (55) sur ledit écran (53) dépoli, des moyens pour déplacer ladite raie lumineuse (55) pour balayer au moins une zone 15 dudit écran (53) dépoli, une caméra (56) de prise de vues numériques pour prendre une image numérique de ladite raie lumineuse (55) pour chacune de ses positions géométriques par réflexion sur ladite surface (50) à contrôler et des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56). 20 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que la distance D entre ladite surface (50) à contrôler et ledit écran (53) est approximativement comprise entre 100 à 400 mm et de préférence entre 200 et 300 mm. 25 26. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56) en examinant leur intensité et en déduisant la réflectivité locale de la surface (50) à contrôler. 3o 27. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par laditecaméra (56) en examinant la largeur du signal correspondant et en déduisant la présence d'une variation de courbure très localisée de la surface (50) à contrôler. 28. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour procéder à l'analyse des images numériques prises par ladite caméra (56) en examinant la position (Xo) du signal et en déduisant l'orientation locale d'un élément de la surface (50) à contrôler.
G
G01
G01B
G01B 11
G01B 11/24,G01B 11/30
FR2889567
A1
DISPOSITIF DE LIAISON AUTOBLOQUANTE ENTRE UNE PIECE PLANE ET UNE TIGE.
20,070,209
L'invention concerne un dispositif de liaison autobloquante entre une pièce plane et une extrémité de tige, telles qu'un bras de pédale de frein et une extrémité de tige de commande de freinage de véhicule automobile. L'invention est notamment destinée à une commande de freinage de véhicule automobile dont le montage est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel la pédale de frein est préalablement montée, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. La tige de commande qui est solidaire d'un amplificateur de freinage est montée préalablement de sorte qu'elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise le bras de la pédale de frein à l'extrémité de la tige de commande, pour les lier en mouvement. Cependant, la liaison qui est située à la jonction de la pédale de frein et de l'extrémité de la tige de commande est très peu accessible une fois que le pédalier est fixé au tablier, ce qui rend l'opération d'accouplement compliquée et fastidieuse. Le but de l'invention est de remédier à cet 25 inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison autobloquante entre une pièce plane et une extrémité de tige, telles qu'un bras de pédale de frein et une extrémité de tige de commande de freinage de véhicule automobile, comprenant une chape rigidement solidarisée à l'extrémité de la tige et portant un axe s'étendant selon une direction perpendiculaire à la tige, une découpe réalisée dans la pièce plane comprenant une portion circulaire et une encoche apte à recevoir l'axe et partant de cette portion circulaire, cette portion circulaire s'ouvrant sur une tranche de la pièce plane, un organe de blocage se logeant dans la découpe et apte à pivoter autour d'un axe coïncidant avec le centre de la portion circulaire, cet organe de blocage comprenant une encoche apte à recevoir l'axe, et un moyen élastique tendant à rappeler cet organe de blocage dans une position angulaire telle que son encoche soit située au niveau de l'ouverture de la découpe vers la tranche de la pièce plane. Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de blocage comprend deux demi-coques emboîtées l'une dans l'autre, chaque demi-coque comprenant un plateau ayant un contour principalement circulaire de plus grand diamètre que la portion circulaire de la découpe et une paroi de révolution, chaque paroi de révolution étant inscrite dans un diamètre sensiblement inférieur au diamètre de la portion circulaire de la découpe. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen élastique est un ressort en spirale logé entre les deux demi-coques et ayant une extrémité externe solidaire des demi-coques et une extrémité interne solidarisée à la pièce plane par un bras radial. Selon une autre caractéristique de l'invention, la découpe s'ouvre sur la tranche du bras en définissant deux bords divergents. Selon une autre caractéristique de l'invention, 25 l'axe comprend une portion centrale ayant une surface externe en forme de portion de sphère. Selon une autre caractéristique de l'invention, la découpe a une section définissant un profil creux complémentaire de la portion sphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe de blocage est en matière plastique ou métallique. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. - La figure 1 est une représentation schématique d'une pédale de frein vue de côté ; - La figure 2 est une représentation schématique d'un amplificateur de frein; - La figure 3 est une représentation schématique d'un dispositif de liaison selon l'invention vu en coupe 5 longitudinale; - La figure 4 est une vue de côté montrant la découpe du bras de pédale de frein du dispositif selon l'invention; - La figure 5 est une vue de côté de l'organe de 10 blocage du dispositif selon l'invention; - La figure 6 est une vue en coupe de l'organe de blocage de la figure 4; - La figure 7 est une vue d'une première étape d'accouplement du dispositif selon l'invention; - La figure 8 est une vue d'une seconde étape d'accouplement du dispositif selon l'invention; - La figure 9 est une vue d'une troisième étape d'accouplement du dispositif selon l'invention; - La figure 10 est une vue d'une quatrième étape 20 d'accouplement du dispositif selon l'invention. Figure 1, une pédale de frein 1 comprend un bras 2 ayant une extrémité supérieure 3 montée rotative, et une extrémité inférieure 4 portant un patin 5 permettant à un utilisateur d'enfoncer cette pédale par appui de son pied sur ce patin 5. Ce bras de pédale 2 qui est fabriqué à partir d'une plaque de tôle découpée et/ou emboutie est lié en mouvement à un amplificateur de frein 7, représenté en figure 2, par l'intermédiaire d'une tige de commande 8 liée en mouvement au bras 2 et à des organes internes non visibles de l'amplificateur de frein 7. La tige de commande 8 a plus particulièrement une extrémité 9 solidarisée au bras 2 au niveau d'une liaison autobloquante 10, formant liaison rotule, et une autre extrémité 11 liée en mouvement à une partie mobile de l'amplificateur de frein 7. Sur enfoncement de la pédale de frein, la tige de commande se déplace longitudinalement vers l'avant du véhicule pour s'enfoncer dans l'amplificateur de frein qui est monté fixe sur le tablier du véhicule. L'amplificateur de frein génère ainsi un effort de freinage qui est sensiblement proportionnel à la position longitudinale de la tige de commande 8. L'extrémité 11 de la tige de commande 8 comprend une chape 13 portant un axe 14, visibles en figure 3. La chape 13 a une section en forme de U définissant une base solidarisée à la tige 8, et deux branches 15 et 16 symétriques et s'étendant parallèlement l'une à l'autre et parallèlement à la tige 8. Ces deux branches portent l'axe 14 qui s'étend perpendiculairement à la tige 8 et qui a chacune de ses extrémités fixée à une branche, par sertissage ou autre. Comme visible sur la figure 3, l'axe 14 a une forme généralement cylindrique, ses extrémités étant écrasées par sertissage, et il comprend dans sa partie centrale une portion partiellement sphérique 18. Cette portion partiellement sphérique a une surface externe en forme de couronne sphérique et est destinée à venir en appui dans une portée complémentaire réalisée dans le bras 2 pour former une liaison de type rotule. L'extrémité 11 de la tige est solidarisée au bras 2 au niveau d'une attache 20 apte à recevoir l'axe 14 et à l'emprisonner. Cette attache 20 comprend d'une part une découpe 21 formée dans le bras 2 et un organe de blocage venant se loger dans cette découpe. La découpe 21 qui est représentée seule en figure 4 comprend une portion ou arc de cercle 22 s'étendant sur un angle valant sensiblement dix douzièmes de tour, et qui est ouverte sur une tranche avant 23 du bras 2 par deux bords 25 et 26 prolongeant chacun une extrémité de la portion de cercle et rejoignant chacun la tranche avant 23. Les bords 25 et 26 sont des bords droits orientés de façon divergente vers la tranche avant 23 pour former un évasement apte à accueillir l'axe 14 pour le guider verticalement vers la portion de cercle 22. Cette découpe comprend d'autre part une encoche formant portée 27, qui s'étend horizontalement en direction d'une tranche arrière 28 de la pédale, en étant ouverte dans une partie inférieure de la portion de cercle 22. Cette encoche 27 a une largeur qui correspond sensiblement au diamètre de la portion sphérique 18 de l'axe 14 pour l'accueillir et former une portée apte à transmettre les efforts appliqués par le bras 2 à cet axe 14. L'attache 20 comprend également un organe de blocage 30 ayant une forme générale de révolution, qui est représenté seul dans les figures 5 et 6, et qui est apte à se loger dans la découpe 21. Cet organe de blocage 30 qui est fabriqué en matière plastique ou en métal tel qu'en acier fritté, a une forme générale correspondant à une bobine ou cannette. Il comprend deux plateaux latéraux 31 et 32 à contours circulaires, ou disques, séparés l'un de l'autre le long d'un axe de révolution AX commun, par une paroi de révolution 33 cylindrique. Cette paroi cylindrique 33 est perpendiculaire aux plateaux en ayant un diamètre inférieur au diamètre des plateaux, et elle est également coaxiale à l'axe AX. Les plateaux définissent ainsi des bords 35 et 36 qui dépassent de la paroi de révolution 33. Ces bords 35 et 36 forment avec la paroi de révolution 33 une gorge périphérique 34. Cette gorge périphérique 34 a en section une forme correspondant à la lettre U dont chaque branche correspond à un bord 35, 36, et dont la base correspond à la paroi de révolution 33. La paroi de révolution 33 a un diamètre correspondant au diamètre de la portion circulaire 22 de la découpe 21, de telle sorte que l'organe de blocage peut être logé dans cette découpe par emboîtement de la gorge sur cette dernière. A cet effet, l'organe de blocage 30 est formé de deux demi-coques 38 et 39 sensiblement symétriques. La demi-coque 38 comprend le plateau 31 ainsi qu'une partie 33a de la paroi de révolution 33. La demi-coque 39 comprend le plateau 32 ainsi qu'une autre partie 33b de la paroi de révolution 33. Le montage de l'organe de blocage 30 dans la découpe 21 consiste ainsi à positionner les demi-coques 38 et 39 de part et d'autre du bras 2, au niveau de la découpe 21, et à les emboîter l'une dans l'autre, à l'intérieur de la découpe 21. Ces demi-coques comprennent des moyens d'encliquetage non représentés assurant le blocage d'une demi-coque par rapport à l'autre. Une fois monté dans la découpe 21, l'organe de blocage 30 est libre de pivoter par rapport à cette découpe autour de l'axe AX qui coïncide alors avec le centre de la portion circulaire 22, cet organe de blocage restant guidé dans la découpe par sa gorge périphérique 34. L'organe de blocage 30 qui a une forme générale de révolution comprend une encoche radiale 41 s'étendant depuis sa périphérie, vers son centre, apte à recevoir l'axe 14. Cette encoche 41 est ouverte sur la périphérie de l'organe par un évasement pour faciliter la réception de l'axe 14. L'encoche 41 s'étend jusque dans une zone située à l'intérieur de la paroi de révolution 33 de l'organe de blocage 30, de telle façon que lorsque l'axe 14 est engagé en fond d'encoche, il ne dépasse pas radialement de la paroi de révolution 33 mais affleure simplement au niveau de cette surface de révolution 33 qui est interrompue au niveau de l'encoche 41. Cet organe 30 comprend encore un ergot radial 42 porté par le plateau 36, et qui dépasse radialement du contour de ce plateau. L'ergot 42 est espacé angulairement de l'encoche 41 d'environ un huitième de tour. Cet organe de blocage 30 est rappelé par un moyen élastique dans une position angulaire de référence, représentée en figure 7, pour laquelle l'encoche 41 est sensiblement horizontale. L'ergot 42 est alors maintenu en appui grâce au moyen élastique contre un plot 43 qui dépasse d'une face du bras 2. Le plot 43 est avantageusement fabriqué par semi- poinçonnage de la pièce de tôle dans laquelle est fabriqué le bras 2, ce qui permet de former un plot dépassant d'une face du bras, d'une valeur correspondant à la demi épaisseur de ce bras 2. Ce plot 43 peut également être fabriqué sous forme d'un axe monté en force dans un trou de la pièce de tôle. Dans l'exemple représenté sur les figures, le moyen élastique est un ressort en spirale repéré par 45 qui est situé dans un logement 46 délimité par les deux demi-coques 38 et 39, ce logement 46 étant situé entre les plateaux 31 et 32. Ce ressort en spirale 45 comprend une extrémité externe 47 qui est engagée dans un trou correspondant 48 réalisé dans le plateau 38 pour être solidarisée à l'organe de blocage. Il comprend également une extrémité interne 50 qui est solidarisée au bras 2 de la pédale par un bras radial 51 traversant le plateau 39 au niveau d'un trou correspondant 52. Ce bras radial 51 longe radialement le plateau 32, et il comprend une extrémité libre courbée 55 à angle droit, qui dépasse du plateau 32, et qui est engagée dans un perçage correspondant 56 réalisé dans le bras 2 de la pédale. Le ressort en spirale 45 a ainsi une extrémité bloquée dans l'organe de blocage 30, et une autre extrémité bloquée sur le bras 2, de façon à rappeler l'organe de blocage dans une position angulaire pour laquelle l'ergot 42 est en appui contre le plot 43. En d'autres termes, le ressort en spirale 45 tend à ramener l'organe de blocage 30 en le faisant tourner dans le sens direct sur les figures 7 à 10. Comme visible figure 7, dans la position de rappel, l'organe de blocage a son encoche 41 qui est située dans une position qui coïncide avec l'ouverture de la découpe 21 sur la tranche 23 du bras. C'est-à-dire que les bords définissant l'évasement de l'encoche 41 sont au même niveau que les bords 25 et 26 de la découpe. Dans cette situation qui correspond à celle qu'occupe l'organe de blocage 30 avant assemblage de la liaison autobloquante. L'opérateur peut abaisser la pédale de frein pour engager l'axe 14 dans la découpe, puis dans l'encoche 41 qui offrent une ouverture évasée permettant le guidage vertical de cet axe 14. Lorsque l'opérateur continue d'enfoncer la pédale de frein, l'axe continue de se déplacer pour s'engager en fond d'encoche, comme c'est le cas dans la figure 8. Comme visible sur la figure 8, la tige 8 a alors une orientation qui est située sous l'axe AX de l'organe de blocage 30, de sorte qu'une pression sur la pédale de frein tend à faire pivoter cet organe de blocage 30 dans le sens indirect, à l'encontre du ressort à spirale 45, comme c'est le cas dans la figure 9. Durant ce mouvement, l'axe 14 glisse le long d'une zone inférieure de la partie circulaire 22 jusqu'à atteindre l'encoche 27 formant portée, dans laquelle il vient spontanément s'engager en quittant l'encoche 41 de l'organe de blocage 30. Une fois que l'axe 14 est engagé dans l'encoche 27 formant portée, il est dégagé de l'encoche 41 de l'organe de blocage, de sorte que cet organe de blocage est libre de pivoter, et est donc ramené dans sa position de référence par le ressort en spirale 45, comme c'est le cas dans la figure 10. Après retour de l'organe de blocage 30 dans sa position de référence, l'axe 14 est emprisonné en fond d'encoche 41 de l'organe de blocage 30. En effet, ce fond d'encoche 41 s'étend au-delà du bord externe 36 du plateau 32, de sorte qu'après retour de l'encoche 41 en position de référence, le contour externe du bord 36 bloque l'axe 14 en fond d'encoche. L'attache 20 assure ainsi une fonction d'autobloquage de la liaison selon l'invention, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter de pièce supplémentaire pour verrouiller cette liaison durant son montage. L'accouplement de la liaison est réalisé par simple abaissement de la pédale de frein. Cette liaison est également désolidarisable manuellement en faisant pivoter manuellement l'organe de blocage 30 pour engager l'axe 14 dans l'encoche 41 afin de permettre sa sortie de la découpe 21. Ceci permet d'intervenir sur la commande de freinage pour des opérations de maintenance, sans avoir à détruire la liaison selon l'invention pour désolidariser la pédale de la tige de commande. Comme indiqué plus haut, l'axe 14 comprend une partie en forme de portion de sphère 18. Comme visible en figure 3, la découpe a en section un profil creux en arc de cercle complémentaire de cette portion sphérique, en particulier au niveau du fond de l'encoche 27 formant portée. La liaison selon l'invention constitue ainsi une liaison de type rotule, qui permet de surcroît de compenser un éventuel défaut d'alignement de la tige de commande 8 par rapport au bras 2 de la pédale de frein
L'invention concerne un dispositif de liaison autobloquante (20) entre une pièce plane (2) et une extrémité (9) d'une tige (8) à laquelle est rigidement solidarisée une chape (13) portant un axe (14).Le dispositif comprend une découpe réalisée dans la pièce plane (2) comprenant une portion circulaire s'ouvrant sur une tranche (23) de la pièce plane (2) et comprenant une encoche (27) apte à recevoir l'axe (14).Il comprend également un organe de blocage (30) logé dans la découpe et apte à pivoter et comprenant une encoche apte à recevoir l'axe (14), et un moyen élastique tendant à rappeler cet organe de blocage (30) dans une position angulaire telle que son encoche soit située au niveau de l'ouverture de la découpe vers la tranche de la pièce plane.L'invention s'applique au domaine de l'assemblage d'une commande de frein de véhicule automobile.
1. Dispositif de liaison autobloquante (20) entre une pièce plane et une extrémité de tige, telles qu'un bras (2) de pédale de frein et une extrémité (9) de tige de commande (8) de freinage de véhicule automobile, comprenant une chape (13) rigidement solidarisée à l'extrémité (9) de la tige (8) et portant un axe (14) s'étendant selon une direction perpendiculaire à la tige (8), une découpe (21) réalisée dans la pièce plane (2) comprenant une portion circulaire (22) et une encoche (27) apte à recevoir l'axe (14) et partant de cette portion circulaire (22), cette portion circulaire (22) s'ouvrant sur une tranche (23) de la pièce plane (2), un organe de blocage (30) se logeant dans la découpe (21) et apte à pivoter autour d'un axe coïncidant avec le centre de la portion circulaire (22), cet organe de blocage (30) comprenant une encoche (41) apte à recevoir l'axe (14), et un moyen élastique (45) tendant à rappeler cet organe de blocage (30) dans une position angulaire telle que son encoche (41) soit située au niveau de l'ouverture de la découpe (25, 26) vers la tranche de la pièce plane. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'organe de blocage (30) comprend deux demi-coques (38, 39) emboîtées l'une dans l'autre, chaque demi-coque (38, 39) comprenant un plateau (31, 32) ayant un contour principalement circulaire de plus grand diamètre que la portion circulaire (22) de la découpe (21) et une paroi de révolution (33a, 33b), chaque paroi de révolution (33a, 33b) étant inscrite dans un diamètre sensiblement inférieur au diamètre de la portion circulaire (22) de la découpe (21). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le moyen élastique (45) est un ressort en spirale logé 35 entre les deux demi-coques et ayant une extrémité externe (47) solidaire des demi-coques et une extrémité interne (55) solidarisée à la pièce plane (2) par un bras radial (51). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel la découpe (21) s'ouvre sur la tranche (23) du bras (2) en définissant deux bords (25 et 26) divergents. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'axe (14) comprend une portion centrale (18) ayant une surface externe en forme de portion de sphère. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel la découpe (21) a une section définissant un profil creux complémentaire de la portion sphérique (18). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'organe de blocage (30) est en matière 15 plastique ou métallique.
F,B,G
F16,B60,G05
F16B,B60T,F16H,G05G
F16B 21,B60T 7,F16H 21,G05G 1
F16B 21/06,B60T 7/06,F16H 21/16,G05G 1/30
FR2891922
A1
DISPOSITIF BINOCULAIRE D'AFFICHAGE D'INFORMATIONS
20,070,413
L'invention concerne un dispositif binoculaire d'affichage d'informations, de type images ou multimédia. Elle se rapporte plus précisément à un dispositif binoculaire d'affichage d'informations comprenant un support destiné à être posé sur le nez et supportant un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche destinés chacun à être placé devant un oeil et comportant chacun un guide optique propageant un faisceau de rayons lumineux émis par un dispositif de génération de faisceaux vers une face d'entrée, jusqu'à une face de sortie où le faisceau est dirigé vers l'oeil correspondant. Un tel dispositif est décrit dans le document de brevet WO 2004/097462. Le dispositif décrit dans ce document comporte un support destiné à être posé sur le nez et sur lequel sont suspendus un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche. Le dispositif comprend également un agencement de réglage de l'écart pupillaire assurant le déplacement relatif des guides optiques et du support, afin de régler la distance entre ces guides optiques. Selon une variante de réalisation, cet agencement de réglage peut consister en un agencement de rail et de glissière, par lequel sont suspendus les guides optiques. Ce type de dispositif d'affichage pose le problème technique suivant. Il est en pratique peu réalisable car, compte tenu des tolérances des pièces le constituant, il n'assure pas de rattrapage de jeu. Or, pour un confort de vision des images droite et gauche produites par l'afficheur, il est très important que ces deux images soient à une même hauteur. Cette condition ne peut être respectée par l'afficheur décrit dans ce document de l'art antérieur. L'invention résout ce problème en proposant un dispositif binoculaire 30 d'affichage qui soit de constitution fiable, simple et économiquement intéressant. Pour ce faire, elle propose un dispositif binoculaire d'affichage d'informations comprenant un support destiné à être posé sur le nez et supportant un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche destinés chacun à être placé devant un oeil et comportant chacun un guide optique propageant un faisceau de rayons lumineux émis vers une face d'entrée par un dispositif de génération de faisceaux, jusqu'à une face de sortie où le faisceau est dirigé vers l'oeil correspondant, dispositif binoculaire comprenant un agencement de réglage de l'écart pupillaire assurant le déplacement relatif d'au moins un des guides optiques et dudit support, afin de régler la distance entre ces guides optiques, dispositif caractérisé en ce que lesdits guides optiques sont disposés au-dessus du dit support et sont maintenus par une barrette disposée au-dessus des guides optiques et solidarisée au dit support au moyen d'au moins une entretoise, au moins un moyen de rattrapage de jeu étant intercalé entre ladite barrette et lesdits guides optiques. Selon un mode de réalisation préféré, ledit moyen de rattrapage de jeu est constitué d'un coussinet élastique intercalé entre ladite barrette et chaque guide optique. De préférence, le dispositif conforme à l'invention comporte une 20 pièce couvercle reliée au dit support et enfermant les guides optiques et ladite barrette. Avantageusement, le dispositif binoculaire comporte en regard de ladite face de sortie des dits guides optiques un dispositif support de lentille correctrice de la vue. 25 Ledit agencement de réglage de l'écart pupillaire peut être constitué d'un agencement de rail et de glissière, respectivement porté par ledit support et ledit guide optique respectif. Ladite glissière, de préférence, est constituée d'une plaque de section transversale en Té et solidarisée au dit guide optique. 30 Et le dit rail est, avantageusement, conformé dans ledit support. Le dit agencement de réglage peut présenter un dispositif actionnable de l'extérieur, manuellement ou de façon motorisée Et ledit dispositif actionnable peut comporter un dispositif de vis et d'écrou relié à ladite plaque et qui peut être actionné au travers d'un orifice latéral agencé sur ledit support. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne 5 représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'avant. La figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'arrière. 10 La figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'avant. La figure 4 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'arrière. La figure 5 est une vue en perspective partielle d'un dispositif 15 binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'arrière. La figure 6 est une vue en perspective de détail d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention, vu de l'arrière. La figure 7 est une vue en perspective d'une pièce particulière d'un dispositif binoculaire d'affichage conforme à l'invention. 20 La figure 8 est une vue en perspective partielle d'un dispositif binoculaire d'affichage équipé d'électronique conforme à l'invention, vu de l'arrière. Comme représenté sur les figures 1 et 2, un dispositif binoculaire 1 d'affichage d'informations comprend un support 2 destiné à être posé sur le 25 nez au moyen d'un élément de type pince nez 3 qui lui est fixé. Il comporte également une pièce de couvercle 4 relié au support 2 et enfermant des guides optiques 5A, 5B et d'autres pièces constitutives qui seront précisées plus loin. La face avant du dispositif binoculaire, particulièrement visible sur la 30 figure 1, présente une lame transparente 6 mise en place entre le support 2 et la pièce de couvercle 4. Deux branches 7A, 7B de type branches de lunette assurent le maintien du dispositif binoculaire sur les oreilles du porteur. Sur la face arrière du dispositif, particulièrement visible sur la figure 2, sont agencées deux fenêtres devant lesquelles sont disposés les guides optiques 5A, 5B. De plus, au niveau de ces fenêtres, sont disposés des rails en forme de U, 8A, 8B, sur lesquels peuvent être disposées des lentilles de correction de la vue 9A, 9B. Le support 2 présente deux orifices latéraux 10A, 10B, qui permettent le réglage des guides optiques 5A, 5B, à l'écart pupillaire du porteur grâce à un agencement de réglage qui sera précisé plus loin. Dans ce qui suit en référence aux figures 3 à 7, il n'est volontairement pas fait mention des éléments électroniques intégrés dans le binoculaire, qui ne sont pas représentés sur les figures en question, ces figures ne considérant que les pièces mécaniques et optiques constitutives. Comme mieux visible sur les figures 3 et 4, les branches n'étant pas représentées sur la figure 4, le dispositif binoculaire 1 comprend donc le support 2 qui supporte lui-même un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche destinés chacun à être placé devant l'oeil du porteur et comportant chacun un guide optique 5A, 5B propageant un faisceau de rayons lumineux émis par un dispositif de génération de faisceaux non représenté vers une face d'entrée 5AE, 5BE jusqu'à une face de sortie 5AS, 5BS où le faisceau est dirigé vers l'oeil correspondant. Le dispositif binoculaire 1 comprend un agencement de réglage de l'écart pupillaire assurant le déplacement relatif d'au moins un des guides optiques 5A, 5B et du support 2, afin de régler la distance entre ces guides. Les guides optiques 5A, 5B, sont disposés au-dessus du support 2 et sont maintenus par une barrette 11 disposée au-dessus des guides optiques et solidarisée au support 2 au moyen d'au moins une entretoise, plus précisément de deux entretoises 12A, 12B, au moins un moyen de rattrapage de jeu étant intercalé entre la barrette 11 et les guides optiques 5A, 5B. De préférence, ce moyen de rattrapage de jeu est constitué d'un élément élastique, ici un coussinet élastique 13A, 13B, intercalée entre la barrette 11 et chaque guide optique 5A, 5B. Cet élément élastique peut être un coussinet en matière plastique expansée, de type mousse. L'agencement de réglage de l'écart pupillaire est constitué d'un agencement de rail et de glissière, respectivement porté par le support 2 et le guide optique respectif 5A, 5B. La glissière est constituée d'une plaque 14A, 14B de section transversale en Té et solidarisée au guide optique correspondant, avantageusement par collage. Le rail est conformé dans le support 2, par une rainure 2A, 2B dans laquelle est emboîtée la partie de section de la plaque glissière correspondant au pied du Té. Cette plaque glissière 14A, 14B comporte également le rail en forme de U, 8A, 8B, qui forme un dispositif support de lentille correctrice de la vue. Ce dispositif de réglage de l'écart pupillaire peut être actionné manuellement ou de façon motorisée. Il peut permettre un réglage unique et symétrique ou deux réglages indépendants, chaque réglage permettant l'ajustement d'un demi-écart pupillaire. Selon l'exemple représenté, il est actionnable manuellement de l'extérieur à l'aide des deux orifices latéraux 10A, 10B. Chaque plaque glissière 14A, 14B, est relié à un dispositif de vis 15A, 15B, et d'écrou 16A, 16B, qui peut être actionné au travers de l'orifice latéral correspondant agencé sur le support 2. Le montage des différentes pièces constitutives est particulièrement simple. Toutes les pièces sont prises en sandwich entre le support 2 et la pièce de couvercle 4, comme illustré sur les figures 5 et 6, où la pièce de couvercle n'est pas encore montée. Chaque plaque glissière 14A, 14B est solidarisée au guide optique correspondant 5A, 5B, puis l'ensemble est posé dans le rail correspondant 2A, 2B du support 2. Les deux entretoises 12A, 12B sont mises en place et reçoivent la barrette 11, après intercalage des coussinets 13A, 13B. Au moyen de vis traversant longitudinalement ces entretoises et non représentées, la fixation de la barrette 11 au support 2 est réalisée, avec compression des coussinets et solidarisation des guides optiques 5A, 5B. Les agencements de vis et écrous sont mis en place, les écrous 16A, 16B étant logés dans des rainures correspondantes moulées dans le support 2. L'élément de type pince nez 3 porté par une embase 3A est mis en place, par coulissement de cette embase dans des rainures également moulées sur le support 2. Les branches 7A, 7B peuvent alors être emboîtées par leur extrémité de liaison dans des fentes 2C, 2D agencées dans le support 2. La pièce de couvercle 4 peut finalement être montée sur cet ensemble, cette pièce comportant également des fentes 4A, 4B, venant enserrer l'extrémité de liaison des branches 7A, 7B. Sur les figures 5 et 6, sont également disposées des lentilles correctrices 9A, 9B, de la vue, qui sont disposées à la volonté du porteur dans les rails en U, 8A, 8B. La figure 7 représente plus en détail une plaque glissière 14A avec 15 son agencement de réglage associé. La base 14AB de cette plaque présente donc une section en Té formant glissière comme il a déjà été vu. Sur sa face supérieure, cette base comporte au moins deux nervures 14AN1, 14AN2 de positionnement du guide optique. Elle comprend enfin un prolongement orienté 20 perpendiculairement à la face de sortie du guide optique destiné à être supporté et qui porte le support de lentille correctrice en forme de rail en U 8A. La vis de réglage 15A est solidarisée latéralement à la base 14AB de la plaque glissière et traverse un écrou 16A qui est destiné à être bloqué en 25 rotation dans le support 2 du dispositif binoculaire. Par utilisation d'un outil, ici à six pans, au travers de l'orifice 10A du support, la vis 15A est tournée et entraîne avec elle la plaque glissière 14A dans le rail 2A du support 2 du dispositif binoculaire. Divers types de guide optique peuvent être utilisés pour constituer le 30 dispositif binoculaire conforme à l'invention. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un imageur du même type que ceux décrits dans le brevet US 6 204 974. Un tel imageur optique est destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus d'un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux à partir d'un signal électronique, de type écran miniature, diode laser, diode électroluminescente. L'imageur optique dirige les faisceaux optiques vers l'oeil du porteur pour permettre la visualisation du contenu informationnel. Cet imageur est constitué d'un prisme portant la surface d'entrée 5AE, 5BE des rayons lumineux et d'un combineur dirigeant les faisceaux optiques vers l'oeil du porteur et portant la surface de sortie 5AS, 5BS des rayons lumineux. A l'interface entre le prisme et le combineur est disposé un miroir MA, MB réfléchissant les rayons optiques vers l'oeil. La figure 8 représente une vue en perspective partielle d'une variante de dispositif binoculaire d'affichage équipé d'électronique, conforme à l'invention. Cette variante diffère du mode de réalisation par la conception de la barrette 11' qui est ici fixée au support 2 par quatre entretoises 12A, 12B, 12C, 12D, deux centrales 12A, 12B, et deux d'extrémité 12C, 12D. De façon générale, quelle que soit la variante de réalisation, comme également illustrée sur cette dernière figure, un écran miniature El, E2, est disposé en face de la face d'entrée de chaque guide optique 5A, 5B. Un de ces deux écrans, par exemple El, est connecté par un câble non représenté qui lui transmet un signal électronique porteur d'une information à partir d'une source d'information. Ce câble est avantageusement logé dans la branche 7A correspondante. Un conducteur sous forme de bande connecte cet écran El au second écran E2, assurant la transmission de cette information à l'autre écran. Ainsi les deux écrans émettent la même image pixellisée correspondant à l'information. Ce connecteur C est avantageusement disposé sur la barrette 11 ou 11', l'agencement étant ensuite refermé par la pièce de couvercle 4.30
L'invention concerne un dispositif binoculaire d'affichage d'informations comprenant un support (2) destiné à être posé sur le nez et supportant un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche destinés chacun à être placé devant un oeil et comportant chacun un guide optique (5A, 5B) propageant un faisceau de rayons lumineux émis vers une face d'entrée (5AE, 5BE) par un dispositif de génération de faisceaux, jusqu'à une face de sortie (5AS, 5BS) où le faisceau est dirigé vers l'oeil correspondant, dispositif binoculaire comprenant un agencement de réglage de l'écart pupillaire assurant le déplacement relatif d'au moins un des guides optiques et dudit support, afin de régler la distance entre ces guides optiques.Selon l'invention, lesdits guides optiques (5A, 5B), sont disposés au-dessus du dit support (2) et sont maintenus par une barrette (11) disposée au-dessus des guides optiques et solidarisée au dit support au moyen d'au moins une entretoise (12A, 12B, 12C, 12D), au moins un moyen de rattrapage de jeu étant intercalé entre ladite barrette et lesdits guides optiques.
1. Dispositif binoculaire d'affichage d'informations comprenant un support (2) destiné à être posé sur le nez et supportant un élément d'affichage droit et un élément d'affichage gauche destinés chacun à être placé devant un oeil et comportant chacun un guide optique (5A, 5B) propageant un faisceau de rayons lumineux émis vers une face d'entrée (5AE, 5BE) par un dispositif de génération de faisceaux, jusqu'à une face de sortie (5AS, 5BS) où le faisceau est dirigé vers l'oeil correspondant, dispositif binoculaire comprenant un agencement de réglage de l'écart pupillaire assurant le déplacement relatif d'au moins un des guides optiques et dudit support, afin de régler la distance entre ces guides optiques, dispositif caractérisé en ce que lesdits guides optiques (5A, 5B), sont disposés au-dessus du dit support (2) et sont maintenus par une barrette (11) disposée au-dessus des guides optiques et solidarisée au dit support au moyen d'au moins une entretoise (12A, 12B, 12C, 12D), au moins un moyen de rattrapage de jeu étant intercalé entre ladite barrette et lesdits guides optiques. 2. Dispositif binoculaire selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de rattrapage de jeu est constitué d'une compliance intercalée entre ladite barrette et chaque guide optique. 3. Dispositif binoculaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une pièce couvercle (4) reliée au dit support et enfermant les guides optiques et ladite barrette. 4. Dispositif binoculaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en regard de ladite face de sortie des dits guides optiques un dispositif support de lentille correctrice de la vue (8A, 8B). 5. Dispositif binoculaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit agencement de réglage de l'écart pupillaire est constitué d'un agencement de rail et de glissière, respectivement porté par ledit support (2) et ledit guide optique respectif (5A, 5B). 6. Dispositif binoculaire selon la 5, caractérisé en ce que ladite glissière (14A, 14B) est constituée d'une plaque de section transversale en Té et solidarisée au dit guide optique. 7. Dispositif binoculaire selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le dit rail (2A, 2B) est conformé dans ledit support. 8. Dispositif binoculaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit agencement de réglage présente un dispositif actionnable de l'extérieur, manuellement ou de façon motorisée. 9. Dispositif selon la 6 et 8, caractérisé en ce que ledit dispositif actionnable comporte un dispositif de vis et d'écrou (16A, 16B) relié à ladite plaque et qui peut être actionné au travers d'un orifice latéral (10A, 10B) agencé sur ledit support.
G
G02
G02B
G02B 27
G02B 27/01
FR2891505
A1
APPUI-TETE POUR SIEGE DE VEHICULE ET SIEGE COMPORTANT UN TEL APPUI-TETE
20,070,406
La présente invention est relative aux dispositifs de sécurité pour un véhicule de transport. Elle concerne plus particulièrement un appui-tête 5 pour véhicule automobile, comportant une partie fixe, une partie mobile en regard de la partie fixe, - au moins des première et deuxième bielles reliant lesdites parties fixe et mobile, lesdites première et deuxième bielles permettant de déplacer la partie mobile d'une position normale à proximité de la partie fixe, à une position de protection éloignée de la partie fixe, la première bielle étant montée pivotante, par une première liaison pivotante, sur un premier élément choisi parmi les parties fixe et mobile, et montée coulissante par rapport à un deuxième élément choisi parmi lesdites parties fixe et mobile, et un dispositif de retenue adapté pour sélectivement, soit maintenir la partie mobile en position 20 normale, soit libérer ladite partie mobile. On connaît déjà ce type d'appui-tête, notamment du document DE-A-103 48939. Les appuis-tête de ce type permettent le déplacement de la partie mobile de l'appui-tête vers la tête de l'occupant du siège en cas de choc arrière sur le véhicule, ce qui permet de réduire les dommages subis à la tête et au cou du passager. La présente invention a notamment pour but de perfectionner les appuistête de ce type, notamment pour améliorer la stabilité de la partie mobile en position de protection. A cet effet, selon l'invention, un appui-tête du genre en question est caractérisé : 2891505 2 en ce qu'il comporte en outre une troisième bielle qui relie entre eux lesdits premier et deuxième éléments, en ce que la deuxième bielle est montée pivotante sur le deuxième élément par une deuxième liaison pivotante, et montée coulissante par rapport au premier élément, et en ce qu'il comporte en outre des premier et deuxième dispositifs élastiques agissant respectivement sur les première et deuxième bielles pour solliciter ladite partie mobile vers la position de protection, lesdits premier et deuxième dispositifs élastiques étant précontraints lorsque la partie mobile est dans la position normale. Grâce à ces dispositions et notamment grâce à la présence de la troisième bielle, la stabilité de la partie mobile en position de protection est améliorée. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à 20 l'autre des dispositions suivantes: - les première et troisième bielles sont reliées entre elles par la première liaison pivotante, le premier dispositif élastique comprenant au moins un premier ressort hélicoïdal monté entre lesdites première et troisième bielles; - les deuxième et troisième bielles sont reliées entre elles par la deuxième liaison pivotante, le deuxième dispositif élastique comprenant au moins un deuxième ressort hélicoïdal monté entre lesdites deuxième et troisième bielles; chacun des premier et deuxième éléments présente une partie supérieure et une partie inférieure, la première liaison pivotante étant prévue dans la partie supérieure du premier élément et la deuxième liaison pivotante étant prévue dans la partie inférieure du deuxième élément; la première bielle comprend un premier pivot apte à coulisser dans une première rainure prévue sur ledit deuxième élément, entre une première position correspondant à la position normale de ladite partie mobile, et une deuxième position correspondant à la position de protection de ladite partie mobile; la deuxième bielle comprend un deuxième pivot 10 apte à coulisser dans une deuxième rainure prévue sur le premier élément, entre une première position correspondant à la position normale de ladite partie mobile, et une deuxième position correspondant à la position de protection de ladite partie mobile; le premier élément est la partie fixe et le deuxième élément est la partie mobile; les première et deuxième bielles, ainsi que les première et deuxième rainures, sont adaptées pour qu'une poussée exercée sur la partie mobile ne permette pas à ladite partie mobile de quitter la position de protection au moins la deuxième rainure est prévue pour que le deuxième pivot soit en butée lorsque la deuxième bielle est dans la deuxième position, et pour que la deuxième bielle passe, entre ses première et deuxième positions, dans une position intermédiaire où une direction définie par la deuxième liaison pivotante et le deuxième pivot est sensiblement perpendiculaire à la deuxième rainure; la deuxième rainure a une forme sensiblement rectiligne. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un siège de véhicule comportant un dossier portant au moins un appui-tête tel que défini cidessus. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un appui-tête selon une forme de réalisation de l'invention, en position normale, la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, montrant uniquement l'armature de l'appui-tête, la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, montrant l'appui-tête en position de protection, les figures 4 et 5 sont des vues en coupe selon les plans de coupe IV-IV et V-V de la figure 3, et la figure 6 est une vue en perspective de 15 l'appui-tête en position de protection. La figure 1 représente une vue en coupe verticale de la partie supérieure d'un siège de véhicule automobile muni d'un appui-tête 150 selon une forme de réalisation de l'invention. L'appui-tête comprend une partie fixe 111, et une partie mobile 112 pouvant être déplacée entre une position normale à proximité de la partie fixe 111, position visible à la figure 1, et une position de sécurité éloignée de la position normale et visible à la figure 3. Le déplacement est réalisé en situation d'urgence, notamment lorsque le véhicule subit un choc arrière, pour assurer une sécurité accrue de l'occupant du siège. Comme représenté sur la figure 1, l'appui-tête 150 peut comprendre par exemple un boîtier interne rigide 106, réalisé par exemple en matière plastique ou autre, qui contient les parties fixe et mobile 111, 112 susmentionnées. Ce boîtier 106 peut comprendre par exemple une coque arrière 106a solidaire de la partie fixe 111 et une coque avant 106b solidaire de la partie mobile 112. 10 La coque arrière 106a peut être portée par deux broches 103 s'étendant sensiblement verticalement. Ces broches 103 sont montées coulissantes respectivement dans deux douilles de support 104, connues en elles-mêmes, qui sont fixées à l'ossature du dossier 101 d'un siège de véhicule. La coque arrière 106a peut en outre être recouverte vers l'arrière par une matelassure 105. Ladite coque arrière 106a, la partie fixe 111 et la matelassure 105 forment alors ensemble une base fixe qui reste solidaire du dossier 101 du siège lors de l'actionnement du mécanisme de déploiement. La coque avant 106b peut par ailleurs être recouverte vers l'avant par une matelassure 108, destinée à servir d'appui pour la tête d'un utilisateur assis sur le siège. Ladite coque avant 106b, la partie mobile 112 et la matelassure 108 forment alors un ensemble mobile qui est déplacé vers l'avant lors de l'actionnement du mécanisme de déploiement. On notera que le boîtier 106 pourrait le cas échéant être supprimé, le cas échéant en modifiant la forme des parties fixe 111 et mobile 112. Dans ce cas, la partie fixe 111 pourrait être fixée directement aux broches 103 et porter directement la matelassure 105, tandis que la partie mobile 112 porterait directement la matelassure 108. Comme représenté plus en détail sur les figures 2 à 6, les parties fixe 111 et mobile 112 peuvent éventuellement se présenter sous la forme de deux coques rigides, par exemple en matière plastique, qui forment ensemble un boîtier creux dans la position normale (figure 2). Ainsi, la partie fixe 111 peut comporter par exemple un fond arrière llla et un bord périphérique lllb ouvert vers l'avant, tandis que la partie mobile 112 peut comporter un fond avant 112a et un bord périphérique 112b ouvert vers l'arrière qui se raccorde sensiblement au bord périphérique lllb en position normale. Par ailleurs, l'appui-tête comprend également un dispositif de retenue adapté pour maintenir la partie mobile 112 dans sa position normale et pour libérer cette partie mobile en situation d'urgence. Ce dispositif de retenue peut comprendre par exemple un mécanisme à électroaimant 119 relié par exemple à un circuit de commande externe monté à l'intérieur de la partie fixe 111. Ce mécanisme à électroaimant 119 commande un crochet 120 qui, en position normale, est engagé par exemple sur une tige rigide 118 fixée à l'intérieur de la partie mobile 112. Le mécanisme de déploiement qui relie la partie fixe 111 à la partie mobile 112 peut également être disposé à l'intérieur du boîtier formé par lesdites parties fixe et mobile. Ce mécanisme de déploiement peut comprendre par 20 exemple trois bielles rigides 114, 115, 113, réalisées par exemple en matière plastique. La première bielle 114 peut comprendre deux branches parallèles et symétriques 114a, 114b s'étendant chacune au voisinage d'un des côtés verticaux des bords périphériques lllb, 112b susmentionnées entre: une première extrémité montée pivotante autour d'un axe horizontal transversal Y1 sur la partie supérieure de la partie fixe 111, par une première liaison pivotante 117 telle qu'un arbre traversant les deux branches 114a, 114b de la bielle 114 et fixé dans les deux côtés verticaux opposés du bord périphérique ilib de la partie fixe, et une deuxième extrémité comprenant un premier pivot 114.1, formé par un pion monté à la fois pivotant et coulissant dans une première rainure rectiligne 112.1 ménagée en partie supérieure du côté vertical correspondant du bord périphérique 112b de la partie mobile 112, le premier pivot pouvant tourner autour d'un axe Y2 parallèle à y'. Le premier pivot coulisse dans la rainure 112.1 entre des première et deuxième positions extrêmes correspondant respectivement aux positions normale et de protection de la partie mobile 112. Les deux branches 114a, 114b, de la première bielle 114 peuvent par exemple être solidarisées l'une à l'autre par un pont de matière 114c au niveau de leurs premières extrémités (voir figures 5 et 6). La deuxième bielle 115 peut comprendre deux branches parallèles symétriques 115a, 115b qui s'étendent chacune au voisinage d'un des cotés verticaux des bords périphériques lllb, 112b susmentionnés entre: - une première extrémité montée pivotante autour d'un axe Y3 parallèle à y' sur la partie inférieure de la partie mobile 112, par une deuxième liaison pivotante 116 telle qu'un arbre traversant les deux branches 115a, 115b de la bielle 115 et fixé dans les deux côtés verticaux opposés du bord périphérique 112b de la partie mobile, - et une deuxième extrémité comprenant un deuxième pivot 115.1, formé par un pion monté à la fois pivotant et coulissant dans une deuxième rainure rectiligne 111.1 ménagée en partie inférieure du côté vertical correspondant du bord périphérique ilib de la partie fixe 111, le deuxième pivot pouvant tourner autour d'un axe Y4 parallèle à Y3. Le deuxième pivot coulisse dans la rainure 111.1 entre des première et deuxième positions extrêmes correspondant respectivement aux positions normale et de protection de la partie mobile 112. Les deux branches 115a, 115b de la deuxième bielle 115 peuvent par exemple être solidarisées l'une à l'autre par un pont de matière 115c au niveau de leurs premières extrémités (voir figures 4 et 6). La troisième bielle 113 est par ailleurs montée pivotante à ses deux extrémités sur les liaisons pivotantes 117, 116 susmentionnées. Cette troisième bielle 113 peut avantageusement comprendre deux branches symétriques, disposées chacune près d'une des branches des première et deuxième bielles 114, 115 et près d'un des côté verticaux des bords périphériques llla, 112a. Les deux branches de la troisième bielle 113 peuvent être reliées entre elles par un pont de matière au voisinage de l'arbre 116 (voir figure 4). Sur les arbres 116, 117 peuvent être prévus respectivement des premier et deuxième dispositifs élastiques 121, 122, comme par exemple des ressorts hélicoïdaux travaillant en torsion (visibles sur les figures 4 et 5). Pour l'arbre 117, un brin du ressort 121 est en appui sur la première bielle 114, alors que l'autre brin est en appui sur la troisième bielle 113, le ressort 121 exerçant un couple tendant à ouvrir l'angle entre les deux bielles 113 et 114. Pour l'arbre 116, un brin du ressort 122 est en appui sur la deuxième bielle 115, alors que l'autre brin est en appui sur la troisième bielle 113, le ressort 122 exerçant un couple tendant à ouvrir l'angle entre les deux bielles 113 et 115. On notera que les premier et deuxième dispositifs élastiques doivent être prévus sur chaque bielle 114, 115 mais pourraient être localisés ailleurs que sur les arbres 116, 117, par exemple au niveau des pivots 114.1, 115. 1. Le dispositif élastique de chaque bielle pourrait éventuellement comprendre plusieurs ressorts. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. 2891505 9 Lorsque le mécanisme à électroaimant 119 reçoit un signal de commande depuis le circuit de commande externe susmentionné, par exemple en fonction de la détection d'un choc arrière sur le véhicule par un ou plusieurs capteurs reliés à ce circuit de commande, ledit mécanisme à électroaimant libère le crochet 120 qui à son tour libère la tige 118. La troisième bielle 113 pivote alors en soulevant légèrement la partie mobile 112, tandis que les pivots des première et deuxième bielles 114 et 115 glissent brutalement dans les rainures 112.1 et 111.1, sous l'effet des ressorts hélicoïdaux 121, 122. Ainsi, la partie mobile 112, et par conséquent la face avant de l'appuitête, se déplacent vers la tête de l'utilisateur assis sur le siège, horizontalement vers l'avant dans la direction longitudinale X et verticalement vers le haut dans la direction Z (figure 3). Dans l'exemple considéré ici, le mouvement des bielles 114 et 115 s'arrête lorsque les pivots 114.1 et 115.1 arrivent respectivement au bout des rainures 112.1 et 111.1 c'est-è-dire en butée dans leur deuxième position respective. Dans la position déployée, ou position de protection, comme représenté sur les figures 3 et 6, l'ensemble des bielles et des partie fixe et partie mobile forme deux triangles sensiblement rectangles avec un côté commun constitué de la troisième bielle 113. Le premier triangle a pour côtés la première bielle 114, la partie mobile 112 et la troisième bielle 113. Le deuxième triangle a pour côtés la deuxième bielle 115, la partie fixe 111 et la troisième bielle 113. Les angles 116-114.1-117 et 116-115. 1-117 présentent une valeur proche de 90 ou inférieure grâce notamment à la longueur des rainures 111.1 et 112.1, ainsi qu'aux première et deuxième bielles 114 et 115 de longueur sensiblement identique. Ces deux bielles sont sensiblement parallèles l'une à l'autre dans la position de protection. La partie mobile 112 est dans cette position sensiblement parallèle à la partie fixe 111. Les première et deuxième bielles, ainsi que les première et deuxième rainures, sont ainsi adaptées pour qu'une poussée exercée vers l'arrière sur la partie mobile ne permette pas à ladite partie mobile de quitter la position de protection. Le retour en arrière des bielles lors d'un effort exercé sur la face avant de l'appui-tête est empêché notamment grâce à la deuxième rainure 111.1 qui est prévue pour que. le deuxième pivot 115.1 soit en butée lorsqu'il est dans sa deuxième position, et la deuxième bielle 115 passe, entre ses première et deuxième positions, dans une position intermédiaire où une direction définie par la deuxième liaison pivotante 116 et le deuxième pivot 115.1 est sensiblement perpendiculaire à la deuxième rainure 111.1 comme on peut le voir à la figure 3. Les mêmes dispositions peuvent être adoptées pour la première rainure 112. 1 et la première bielle 114. On notera que les positions respectives des pivots 114.1, 115.1 et des liaisons pivotantes 116, 117, ainsi que l'appartenance de ces pivots et liaisons à l'une ou à l'autre des parties fixe et mobile 111, 112, pourraient être modifiées sans sortir du cadre de l'invention
Appui-tête (150) comportant une partie fixe (111), une partie mobile (112) en regard de la partie fixe, des première (114) et deuxième (115) bielles reliant la partie fixe à la partie mobile, et deux dispositifs élastiques agissant sur les première et deuxième bielles pour éloigner la partie mobile de la partie fixe. Les première et deuxième bielles coulissent respectivement sur les parties mobile et fixe, et une troisième bielle (113) est prévue pour relier les parties fixe et mobile.
1. Appui-tête (150) pour véhicule automobile, comportant. une partie fixe (111), une partie mobile (112) en regard de ladite partie fixe, au moins des première et deuxième bielles (114, 115) reliant lesdites parties fixe et mobile (111, 112), lesdites première et deuxième bielles permettant de déplacer la partie mobile d'une position normale à proximité de ladite partie fixe, à une position de protection éloignée de ladite partie fixe, la première bielle (114) étant montée pivotante, par une première liaison pivotante (117), sur un premier élément (111) choisi parmi les parties fixe et mobile (111, 112), et montée coulissante par rapport à un deuxième élément (112) choisi parmi lesdites parties fixe et mobile (111, 112), et un dispositif de retenue adapté pour sélectivement, soit maintenir la partie mobile en position normale, soit libérer ladite partie mobile, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une troisième bielle (113) qui relie entre eux lesdits premier et deuxième éléments, en ce que la deuxième bielle (115) est montée pivotante sur le deuxième élément (112) par une deuxième liaison pivotante (116) et montée coulissante par rapport au premier élément (111), et en ce qu'il comporte en outre des premier et deuxième dispositifs élastiques (121, 122) agissant respectivement sur les première et deuxième bielles (115) pour solliciter ladite partie mobile (112) vers la position de protection, lesdits premier et deuxième dispositifs élastiques (121, 122) étant précontraints lorsque la partie mobile (112) est dans la position normale. 2. Appui-tête selon la 1, dans lequel les première et troisième bielles (114, 113) sont reliées entre elles par la première liaison pivotante (117), le premier dispositif élastique comprenant au moins un premier ressort hélicoïdal (121) monté entre lesdites première et troisième bielles (114, 113). 3. Appui-tête selon la ) ou la 2, dans lequel les deuxième et troisième bielles (115, 113) sont reliées entre elles par la deuxième liaison pivotante (116), le deuxième dispositif élastique (122) comprenant au moins un deuxième ressort hélicoïdal monté entre lesdites deuxième et troisième bielles (115, 113). 4. Appui-tête selon la 3, dans lequel chacun des premier et deuxième éléments présente une partie supérieure et une partie inférieure, la première liaison pivotante (117) étant prévue dans la partie supérieure du premier élément (111) et la deuxième liaison pivotante (116) étant prévue dans la partie inférieure du deuxième élément (112). 5. Appui-tête selon l'une des précédentes, dans lequel la première bielle (114) comprend un premier pivot (114.1) apte à coulisser dans une première rainure (112.1) prévue sur ledit deuxième élément (112), entre une première position correspondant à la position normale de ladite partie mobile, et une deuxième position correspondant à la position de protection de ladite partie mobile. 6. Appui-tête selon l'une des précédentes, dans lequel la deuxième bielle (115) comprend un deuxième pivot (115.1) apte à coulisser dans une deuxième rainure (111.1) prévue sur le premier élément (111), entre une première position correspondant à la position normale de ladite partie mobile, et une deuxième position correspondant à la position de protection de ladite partie mobile. 7. Appui-tête selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier élément est la partie fixe (111) et le deuxième élément est la partie mobile (112). 8. Appui-tête selon l'une des précédentes, dans lequel les première et deuxième bielles (114, 115), ainsi que les première et deuxième rainures (112.1, 111.1), sont adaptées pour qu'une poussée exercée sur la partie mobile (112) ne permette pas à ladite partie mobile de quitter la position de protection. 9. Appui-tête selon la 6, dans lequel au moins la deuxième rainure (111.1) est prévue pour que le deuxième pivot (115.1) soit en butée lorsque la deuxième bielle (115) est dans la deuxième position, et pour que la deuxième bielle passe, entre ses première et deuxième positions, dans une position intermédiaire où une direction définie par la deuxième liaison pivotante (116) et le deuxième pivot (115.1) est sensiblement perpendiculaire à la deuxième rainure (111.1). 10. Appui-tête selon la 9, dans lequel 25 la deuxième rainure (111.1) a une forme sensiblement rectiligne. 11. Siège de véhicule comportant un dossier (101) portant au moins un appui-tête (150) selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2888679
A1
LIAISON ENTRE DEUX ELEMENTS CONDUCTEURS ELECTRIQUES PAR SOUDURE ULTRASON
20,070,119
La présente invention vise la liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason. L'invention se rapporte, plus particulièrement, à la liaison entre un câble conducteur souple multibrins et un élément rigide, par exemple une cosse d'accumulateurs ou une barre bonne conductrice, par exemple une barre d'aluminium. On sait que la soudure ultrason est un moyen pratique de relier entre eux deux éléments mais que son utilisation est limitée à des épaisseurs relativement faibles. Compte tenu de la multiplicité des équipements électriques dans l'automobile, on est obligé de prévoir des câbles d'alimentation électriques ayant des sections importantes, sections qui ne peuvent être soudées par ultrason. L'un des buts de la présente invention est de permettre la liaison électrique d'éléments conducteurs par soudure ultrason. La liaison, entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason, selon l'invention, est du type dans lequel l'un des éléments est constitué par un câble multibrins, tandis que l'autre comporte au moins une plage méplate contre laquelle doivent être soudés par ultrason les brins du câble et est caractérisée en ce que les brins sont divisés en plusieurs torons avec la soudure. Ainsi, grâce à l'invention, on peut aisément relier des câbles électriques ayant une section importante à un élément tel qu'une cosse, une barre ou autre. De préférence, les torons ont tous la même section. De préférence, le câble est inséré dans une gaine isolante. Le câble peut comporter plusieurs torons séparés logés dans la même gaine. Enfin, l'élément conducteur destiné à être relié au câble multibrins comporte une série de plages parallèles deux à deux tandis que ledit câble multibrins comporte une série de torons destinés à être soudés, chacun, par ultrason sur une plage dont la plage correspondante parallèle reste libre. L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'exemple seulement et représentés aux dessins annexés. Figure 1 est une vue en perspective montrant une cosse d'accumulateurs sur laquelle est soudé un câble électrique. Figure 2 est une vue en perspective montrant la liaison entre un câble électrique et un barreau. A la figure 1, on a représenté une cosse 1 destinée à être montée sur la borne d'une batterie, cette cosse comprenant un anneau ouvert avec deux lèvres latérales 2 percées d'un trou pour le passage d'une vis de serrage 3. La cosse comporte une patte latérale 4 constituant une plage méplate. La référence 5 désigne le câble électrique qui est un câble multibrins en cuivre logé dans une gaine isolante. Conformément à l'invention, les brins sont séparés en deux torons 7 et 8 qui sont soudés par ultrason sur la 15 patte 4. A la figure 2, on a représenté la liaison entre une barre d'aluminium 10 et un câble multibrins de cuivre 11. L'extrémité de la barre 10 destinée à être reliée au câble 11 est taillée pour présenter une section hexagonale avec six pans parallèles deux à deux 12, 13, 14, 15, 16 et 17. Le câble 11 est divisé en trois torons 18, 19 et 20, le toron 18 étant soudé par ultrason sur le pan 15 tandis que le toron 19 est soudé sur le pan 17 et le toron 20 sur le plan 13. On peut prévoir des sections différentes de la barre, par exemple carrées. Dans les modes de réalisation représentés, le câble comporte une série de brins qui sont, à une extrémité, dénudés séparés en plusieurs torons, on pourrait prévoir un câble dans lequel la gaine isolante comporte des torons séparés. Les torons auront, de préférence, la même section afin d'éviter, à chaque soudure, un nouveau réglage de la machine. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits et repré- sentés. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans sortir pour cela du cadre de l'invention. 15 25
Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason dans laquelle l'un des éléments est constitué par un câble multibrins (5), tandis que l'autre comporte au moins une plage méplate (4) contre laquelle doivent être soudés par ultrasons les brins du câble, caractérisée en ce que les brins sont divisés en plusieurs torons (7) avant la soudure.
1. Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason dans laquelle l'un des éléments est constitué par un câble multibrins (5, 11), tandis que l'autre comporte au moins une plage méplate (4, 12, 13, 14, 15, 16, 17) contre laquelle doivent être soudés par ultrasons les brins du câble, caractérisée en ce que les brins sont divisés en plusieurs torons (7, 8, 18, 19, 20) avant la soudure. 2. Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason, selon la 1, caractérisée en ce que les torons ont tous la même section. 3. Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason, selon la 1, caractérisée en ce que le câble est inséré dans une gaine isolante. 4. Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason, selon les 1 et 3, caractérisée en ce que le câble comporte plusieurs torons séparés logés dans la même gaine. 5. Liaison entre deux éléments conducteurs par soudure ultrason, selon la 1, caractérisée en ce que l'élément conducteur (10) destiné à être relié au câble multibrins (11) comporte une série de plages (12, 13, 14, 15, 16, 17) parallèles deux à deux tandis que ledit câble multibrins comporte une série de torons (18, 19, 20) destinés à être soudés chacun par ultrason sur une plage dont la plage correspondante parallèle reste libre.
H,B
H01,B23
H01R,B23K
H01R 43,B23K 26,H01R 4
H01R 43/02,B23K 26/20,H01R 4/02
FR2892943
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE CHAUSSURE DE SPORT SUR UNE PLANCHE DE GLISSE
20,070,511
L'invention concerne un , particulièrement adapté à la pratique du ski de fond ou du ski de randonnée, c'est à dire permettant une rotation de la chaussure autour d'un axe situé vers l'avant de la chaussure. Elle concerne aussi une planche de glisse en tant que telle équipée d'un tel dispositif. Une telle fixation doit répondre à deux exigences contradictoires : -d'une part, elle doit permettre un déroulement maximum du pied vers l'avant, pour offrir une grande amplitude de foulée dans la pratique dite "traditionnelle" du ski de fond ; -d'autre part, elle doit permettre un contrôle optimal du ski dans la pratique du pas de patineur, aussi appelée "skating" par sa dénomination anglo-saxonne, qui exige un contact maximum du pied sur le ski, pour un bon contrôle de ce dernier et pour limiter les risques de torsion de la chaussure par rapport au ski. Une première famille de solutions de l'art antérieur pour répondre à ces exigences consiste en une poutre montée mobile sur le ski et disposant de moyens de fixation pour recevoir une semelle de chaussure, l'ancrage de la chaussure s'étendant sur une zone délimitée par l'avant de la semelle et une limite arrière située en avant de l'axe d'articulation métatarsophalangienne. La plupart de ces solutions reposent sur un ancrage de la semelle de la chaussure par l'intermédiaire de deux axes disposés sous la semelle qui coopèrent avec deux moyens d'ancrage de forme complémentaire disposés sur la poutre mobile. L'avantage de ces solutions est leur robustesse et leur efficacité dans le contrôle du ski. Les documents FR2642980 et FR2719229 décrivent de telles solutions, dans lesquelles la poutre est montée mobile en rotation sur le ski autour d'un axe horizontal et transversal. Elles présentent toutefois l'inconvénient DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc d'une grande complexité car plusieurs pièces et ressorts sont nécessaires sur la poutre, notamment pour mettre en oeuvre les fonctions de verrouillage et déverrouillage de la semelle de la chaussure. D'autres solutions proposent des poutres animées de mouvements plus complexes qu'une simple rotation ou de formes plus complexes pour améliorer la transmission des forces. Par exemple, les documents WO9637269 et WO0013755 vont dans ce sens. De telles solutions sont encore plus complexes et coûteuses à mettre en oeuvre. De plus, elles proposent des solutions d'accrochage et de décrochage complexes de la chaussure. Pour répondre à ce dernier problème, le document EP1388356 propose une solution qui repose sur une poutre munie de moyens d'ancrage permettant un mécanisme d'accrochage plus simple, de type "step-in". Toutefois, la construction proposée reste malgré tout complexe. La seconde famille de solutions de l'art antérieur repose sur une solution dans laquelle la chaussure est fixée dans sa partie antérieure à un premier moyen de fixation, qui permet un bon déroulement de la chaussure. Un moyen de contrôle du ski distinct est prévu. Pour remplir cette seconde fonction, une première solution repose sur une arête de guidage disposée sur une partie importante de la longueur de la chaussure, combinée avec un moyen de rappel élastique disposé sur l'avant du dispositif, constitué d'un bloc de matériau déformable qu'on appelle Flexor, pour tendre à repousser la chaussure contre le ski. Toutefois, cette première solution présente un encombrement à l'avant de la fixation qui gêne le déroulement du pied et un contrôle du ski insatisfaisant dans la pratique du skating. Une seconde solution décrite dans le document FR2739788 repose sur un second ancrage de la chaussure en un point plus en arrière par une biellette qui remplit les deux fonctions de contrôle et de rappel élastique de la chaussure. Cette DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc seconde solution améliore le contrôle du ski mais ajoute un encombrement et une complexité disposés dans la partie arrière du dispositif. Ces solutions de la seconde famille sont plus simples que les solutions précédentes de la première famille mais présentent toutefois les inconvénients qui ont été mentionnés ci-dessus. Un objet de la présente invention consiste donc à proposer un nouveau dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui ne présente pas les inconvénients des solutions de l'art antérieur. Plus précisément, un premier objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif simplifié de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, qui répond quand même aux exigences de déroulement du pied et de contrôle du ski. Un second objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation pour lequel le mécanisme d'accrochage et de décrochage est simple et convivial. 20 Le concept de l'invention permet de définir une famille de dispositifs de fixation intermédiaire aux deux familles précédentes, qui repose sur deux éléments de liaison distincts avec la chaussure comprenant chacun une mâchoire pour fixer un moyen d'ancrage de la chaussure, les deux moyens étant animés de mouvements complémentaires permettant à la 25 fois un verrouillage/déverrouillage d'une chaussure simple et convivial, un bon contrôle et rappel de la chaussure sur le ski et un déroulement optimal du pied sur la planche de glisse. Plus précisément, l'invention repose sur un dispositif de fixation d'une 30 chaussure de sport sur une planche de glisse comprenant un premier élément de liaison avec une chaussure, comprenant une première DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc 15 mâchoire apte à la fixation d'une première partie antérieure de la chaussure, et un second élément de liaison avec une chaussure, comprenant une seconde mâchoire apte à la fixation d'une seconde partie de la chaussure disposée en arrière de la première partie pour exercer une fonction de contrôle de la planche de glisse, le dispositif comprenant aussi un moyen de rappel élastique de la chaussure vers la planche de glisse, caractérisé en ce que les deux éléments de liaison sont distincts, le second élément de liaison étant lié au dispositif de fixation en une zone disposée en avant de la position de la seconde mâchoire. Selon une première variante, le second élément de liaison avec une chaussure est monté mobile en rotation sur une embase du dispositif autour d'un axe disposé vers l'avant du dispositif. II peut présenter deux bras munis à leurs extrémités d'un crochet formant la seconde mâchoire. La seconde mâchoire du dispositif peut être fixe sur le second élément de liaison et peut avoir une forme de crochet orienté vers l'avant du dispositif. Elle peut présenter une surface de glissement pour favoriser le positionnement progressif de la chaussure dans cette mâchoire lors d'une phase d'accrochage d'une chaussure. Selon une variante, le premier élément de liaison avec une chaussure est monté mobile en rotation autour d'un axe disposé vers l'avant du dispositif, qui peut être monté sur l'embase du dispositif. Cet axe peut être le même que l'axe de rotation du second élément de liaison. En variante, cet axe peut être monté sur le second élément de liaison. La première mâchoire du dispositif peut être fixe sur le premier élément de liaison. Elle peut avoir une forme de crochet orienté vers l'arrière du dispositif en position de repos et présenter une surface de glissement pour DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc favoriser le positionnement progressif de la chaussure dans cette mâchoire lors d'une phase d'accrochage d'une chaussure. Selon une autre variante, le premier élément de liaison peut comprendre une surface ou un levier apte à sa mise en rotation vers l'avant pour libérer la chaussure. Le moyen de rappel élastique de la chaussure vers la planche de glisse peut être un ressort de torsion monté sur un axe de rotation d'un élément de liaison, agissant d'une part sur la planche de glisse ou une embase du dispositif et d'autre part sur le premier élément de liaison. Ce ressort de torsion peut agir sur le premier élément de liaison pour tendre à sa rotation vers l'arrière du dispositif, amenant une surface en butée sur une surface du second élément de liaison maintenu en position longitudinale dans la position de repos du dispositif. Le moyen de rappel élastique de la chaussure vers la planche de glisse peut remplir une première fonction de rappel élastique et une seconde fonction de verrouillage de la chaussure. Les deux éléments de liaison peuvent être sensiblement perpendiculaires dans la position de repos de la fixation. Enfin, l'invention concerne aussi un ski en tant que tel équipé d'un 25 dispositif de fixation d'une chaussure de sport tel que défini précédemment. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution 30 particuliers faits à titre non-limitatifs en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc20 La figure 1 représente une vue en perspective du dispositif selon un premier mode d'exécution de l'invention dans sa position de repos sur le ski; la figure 2 représente une vue de côté du dispositif de fixation selon le premier mode d'exécution de l'invention ; la figure 3 représente une vue en perspective du dispositif de fixation du premier mode d'exécution de l'invention dans une position légèrement relevée ; la figure 4 représente une vue en perspective du dispositif de fixation dans une position légèrement relevée selon une variante du premier mode d'exécution de l'invention ; les figures 5a à 5c représentent une vue de côté du dispositif de fixation selon la variante du premier mode d'exécution de l'invention dans des phases intermédiaires de l'accrochage d'une chaussure ; la figure 5d représente une vue de côté du dispositif de fixation selon un second mode d'exécution de l'invention quand une chaussure est accrochée ; la figure 6 représente une vue en perspective du dispositif selon la variante du premier mode d'exécution de l'invention dans sa position de repos sur le ski dans une phase de décrochage d'une chaussure ; la figure 7 représente une vue en perspective du dispositif de fixation selon un second mode d'exécution de l'invention ; la figure 8 représente une vue de côté du dispositif de fixation selon le second mode d'exécution de l'invention ; la figure 9 représente une vue de côté du dispositif de fixation selon le troisième mode d'exécution de l'invention ; la figure 10 représente une variante de réalisation de l'invention dans laquelle un Flexor est implémenté. DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc Pour des raisons de simplification de la description suivante et pour démontrer que le concept de l'invention peut être avantageusement implémenté sur des chaussures de ski de fond existantes, les modes d'exécution suivants seront décrits dans le cadre d'un dispositif de fixation compatible avec une chaussure de ski comprenant deux axes métalliques d'accrochage sous sa semelle, selon une norme connue dans les chaussures de ski de fond, le premier axe se trouvant vers l'extrémité antérieure de la chaussure et le second, en arrière du premier, vers la zone d'articulation métatarsophalangienne du pied. Naturellement, le même concept de l'invention n'est pas dépendant d'un moyen d'accrochage particulier et pourrait être adapté à des chaussures différentes, possédant d'autres moyens d'ancrage. Les figures 1 à 3 illustrent un premier mode d'exécution de l'invention. Le dispositif de fixation comprend une embase 20 montée sur un ski 10. Un premier élément de liaison 1 avec une chaussure est monté mobile en rotation autour d'un axe 21 de l'embase et un second élément de liaison 11 avec une chaussure est monté mobile en rotation autour du même axe 21. Le premier élément de liaison 1 comprend une première mâchoire 2 en arc de cercle ou crochet, dont la forme est adaptée pour recevoir l'axe antérieur de la semelle d'une chaussure de ski de fond. Dans la position de repos de la fixation, cet arc de cercle est orienté sensiblement vers l'arrière de la planche de glisse. En remarque, les termes "avant" et "arrière" pour le dispositif de fixation seront utilisés en référence à l'avant et l'arrière du pied et du ski. Cet élément de liaison 1 comprend en outre une surface supérieure 3 adaptée pour sa manipulation comme cela sera détaillé plus loin, une surface inférieure 4 en contact avec le second élément de liaison 11 dans certaines positions du dispositif et une surface DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc de glissement 5 pour favoriser l'accrochage de la chaussure, comme cela sera détaillé plus loin. Le second élément de liaison 11 avec la chaussure comprend une seconde mâchoire 12 de forme similaire à la première mâchoire 2, disposée à l'extrémité de deux bras 13 de l'élément de liaison, dont la longueur permet à cette seconde mâchoire de coopérer avec le second axe de la chaussure de ski de fond. Ce second élément de liaison 11 comprend de plus une surface de glissement 15 relativement raide au niveau de la mâchoire 12 pour participer au mécanisme d'accrochage d'une chaussure, deux extrémités 16 des bras 13 qui embrassent le premier élément de liaison 1 pour réaliser la fixation du second élément 11 sur le même axe de rotation 21 de l'embase 20 du dispositif. Enfin, il comprend une surface 14 qui coopère avec la surface 4 du premier élément 1 comme cela sera expliqué plus loin. Ce dispositif de fixation comprend en outre un moyen de rappel élastique, non visible sur les figures car mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un ressort de torsion positionné sur l'axe 21 dont le fonctionnement sera détaillé par la suite. Le fonctionnement du dispositif de fixation va être plus précisément détaillé en référence aux figures 4 à 6 d'une variante de réalisation dotée de la même cinématique, qui diffère de la solution décrite précédemment en ce qu'elle comprend un levier 3' pour son actionnement manuel. Ce levier 3' est monté mobile en rotation sur un axe positionné dans la partie supérieure de l'élément de liaison 1. II est libre de tourner dans le sens orienté vers l'arrière de la fixation afin de ne pas gêner le mouvement de déroulement du pied. Ainsi, lorsque l'élément de liaison 1 est tourné vers l'avant du dispositif suite à un soulèvement du pied, le levier 3' entre en contact avec la surface avant du ski ou de l'embase de la fixation et ce DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc contact provoque sa rotation relativement à l'élément de liaison 1 sans aucune résistance ou gêne au mouvement de ce dernier. En revanche, une butée limite sa rotation dans le sens inverse, c'est à dire vers l'avant du dispositif. Ainsi, tout effort sur la surface supérieure de ce levier 3', à l'aide d'un bâton de ski par exemple, aura pour effet une transmission d'une force importante à l'élément 1 induisant sa rotation vers l'avant du dispositif, grâce au principe de bras de levier, utile notamment pour décrocher la chaussure de l'emprise de la première mâchoire 2 comme cela sera détaillé par la suite. Hors de son contact avec le ski ou l'embase, ce levier 3' est maintenu avantageusement dans sa position contre cette butée illustrée sur la figure 4 par un ressort très léger non représenté. Comme illustré sur les figures 3 et 4, les deux éléments de liaison 1, 11 du dispositif de fixation, mobiles en rotation autour du même axe 21 de l'embase 20 du dispositif, permettent l'accompagnement du mouvement d'une chaussure lors de la pratique du ski de fond. La figure 4 illustre la présence du ressort de torsion 22 monté sur l'axe de rotation 21 des éléments de liaison et qui agit sur l'élément de liaison 1 pour tendre à sa rotation vers sa position de repos illustrée sur les figures 1 et 2. Ce ressort 22 est plus particulièrement visible sur la figure 8 correspondant à un second mode de réalisation de l'invention. Les figures 5a à 5c illustrent le mécanisme d'accrochage d'une chaussure standard connue de l'art antérieur, comprenant un premier axe 31 antérieur vers l'extrémité de la semelle de la chaussure et un second axe 32 disposé légèrement avant la limite d'articulation métatarsophalangienne du pied de l'utilisateur. Sur ces figures, seuls les deux axes de liaison 31, 32 de la semelle sont représentés pour des raisons de simplification et de clarté. Avant l'accrochage de la chaussure, le dispositif de fixation est au repos : le second élément de liaison 11 est en position longitudinale en appui sur le ski, le premier élément de liaison DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc 1 est en position sensiblement verticale, sa surface inférieure 4 venant en butée contre la surface 14 du second élément de liaison. La position des deux éléments de liaison est maintenue dans cette position de repos de manière stable sous l'effet du ressort de torsion 22. La figure 5a illustre un premier procédé d'accrochage d'une chaussure, dont le premier axe antérieur 31 est d'abord positionné dans la première mâchoire 2. Ensuite, le second axe 32 est descendu en contact avec la surface de glissement 15 du second élément de liaison 11. L'écartement des deux mâchoires 2, 12 est tel que la descente de la chaussure sur la planche de glisse, entraînant le glissement du second axe 32 vers le bas, induit une rotation vers l'avant de la première mâchoire 2 contenant l'axe antérieur 31, sous l'effort exercé par le pied qui s'oppose au ressort 22. Lorsque l'axe 32 atteint l'extrémité inférieure de la surface de glissement 15, il prend automatiquement position dans la seconde mâchoire 12 du dispositif de fixation. Dans le même temps, le premier élément de liaison 1, libéré de l'effort exercé par la chaussure, reprend une position moins avancée sous l'effet du ressort 22, pour atteindre la position finale d'accrochage illustrée sur la figure 5d décrite plus loin. La figure 5b illustre un second procédé d'accrochage dans lequel l'axe postérieur 32 de la chaussure est d'abord positionné dans la seconde mâchoire 12, le premier axe 31 glissant sur la surface de glissement 5 du premier élément de liaison 1, entraînant la rotation de ce dernier vers l'avant sous le poids du pied, jusqu'à ce qu'il prenne position dans la première mâchoire 2, le dispositif de fixation atteignant alors aussi la position de la figure 5d. Enfin, un troisième procédé d'accrochage d'une chaussure est représenté 30 sur la figure 5c, dans lequel la chaussure est descendue vers le dispositif de manière sensiblement horizontale, jusqu'à ce que les deux axes 31, 32 DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc viennent en contact respectivement avec les surfaces de glissement 5, 15 des éléments de liaison 1, 11. Pour procéder à l'accrochage de la chaussure, l'utilisateur continue d'appuyer son pied vers le bas : cette pression de la chaussure crée une force de torsion sur l'élément 1 qui s'oppose à la force exercée par le ressort 22 et entraîne sa rotation vers l'avant, comme illustré en figure 5c, le second élément 11 restant immobile. En parallèle, les axes 31, 32 se déplacent vers le bas, guidés par les surfaces de glissement 5, 15 dont la forme arrondie et la pente sont prévues à cet effet. Lorsque les axes atteignent l'extrémité inférieure de ces surfaces de glissement, ils prennent automatiquement position respectivement dans les mâchoires 2, 12 du dispositif de fixation. Dans le même temps, le premier élément de liaison 1 est libéré de l'effort exercé par la chaussure et reprend une position plus en arrière sous l'effet du ressort 22, mouvement qui induit dans le même temps le verrouillage de l'axe 31 de la chaussure dans la mâchoire 2. La figure 5d illustre donc la position finale de la chaussure en position d'accrochage par le dispositif de fixation de l'invention. Cette figure correspond au second mode d'exécution de l'invention dont les spécificités seront explicitées plus loin. Les dimensions des deux éléments de liaison 1, 11 sont prévues pour correspondre approximativement à l'écartement des axes 31 et 32 de la chaussure, l'entraxe entre les deux mâchoires 2, 12 en position de repos étant inférieur à la distance entre les deux axes de la chaussure 31, 32, de telle sorte que dans la position finale d'accrochage, les deux mâchoires exercent une pression continue sur les axes de la chaussure. Cela se traduit, comme représenté sur la figure 5d, par le fait que le premier élément de liaison 1 ne retrouve pas tout à fait sa position de repos, sa surface 4 n'arrivant plus en butée sur la surface 14 du second élément de liaison 11. Cette configuration garantit le verrouillage de la chaussure. En effet, dans cette position d'accrochage, la seule possibilité pour que l'axe antérieur 31 de la chaussure échappe à la DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc première mâchoire antérieure 2 serait par son déplacement sensiblement longitudinal vers l'arrière du dispositif. Un tel déplacement est impossible du fait de la seconde mâchoire 12 en forme de crochet orienté vers l'avant de la fixation, qui retient le second axe 32 de la chaussure en empêchant un tel déplacement vers l'arrière. De même, le second axe 32 de la chaussure ne pourrait échapper à la seconde mâchoire 12 que par un déplacement vers l'avant de la chaussure : or un tel déplacement est interdit par la première mâchoire 2 en forme de crochet orienté vers l'arrière. Ainsi, la chaussure est bien accrochée et verrouillée dans le dispositif de fixation. Ce dispositif autorise le soulèvement du talon de la chaussure, qui induit la rotation vers l'avant du premier élément de liaison 1 autour de son axe 21. Cette rotation provoque aussi la mise en rotation du second élément de liaison 11 dans le même sens, qui suit donc ainsi passivement et de manière indépendante du premier élément de liaison 1 le mouvement de la chaussure. Lors de la pratique du ski de fond traditionnel, ce soulèvement du talon peut se faire sans limite jusqu'à un déroulement maximal du pied, puisqu'il n'y a pas de blocage particulier du dispositif grâce à sa configuration simplifiée ne présentant aucun encombrement. Lorsque la chaussure atteint une position de soulèvement maximal du talon, le ressort 22 exerce un contre-effort important sur le premier élément de liaison 1 dont la rotation vers l'avant a atteint une position maximale. Cet effort du ressort favorise alors le rapprochement du ski sur la chaussure lors du mouvement inversé du skieur tendant à reposer son pied sur le ski. Dans la pratique du skating, le second élément de liaison 11 avec la chaussure permet un contrôle optimal du ski lorsque la chaussure est soulevée, évitant notamment la vrille du ski par rapport à la chaussure. DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc D'autre part, le ressort de torsion 22 exerce un effort entre le ski et le premier élément de liaison 1, qui provoque un rappel du ski en rotation vers la chaussure. Le ressort 22 exerce donc globalement un effort élastique de rappel qui tend à rapprocher le ski et la chaussure qui améliore encore le contrôle du ski lors du skating. On prévoit de plus un mécanisme de rainure/nervure sur la semelle de la chaussure et la surface du dispositif de fixation, de manière connue de l'art antérieur, pour améliorer ce contrôle du ski lorsque la chaussure est proche de sa surface. Pour libérer la chaussure du dispositif de fixation, il suffit d'appuyer sur la surface supérieure du levier 3' du dispositif de liaison 1, par exemple à l'aide d'un bâton dans le sens de la flèche B, comme illustré sur la figure 6, afin d'entraîner la rotation vers l'avant de ce premier élément de liaison 1 en s'opposant à l'effort du ressort de torsion 22, jusqu'à ce que l'axe antérieur 31 de la chaussure échappe à la première mâchoire 2. Dès que cet axe 31 est libéré, le mouvement de la chaussure vers l'avant et vers le haut est possible, qui permet alors la libération du second axe 32 de la chaussure de la seconde mâchoire 12. Ainsi, ce mécanisme présente l'avantage d'une grande simplicité et ne nécessite aucune manipulation complexe, n'exige pas par exemple que le skieur se baisse vers le dispositif de fixation pour le manipuler. Les figures 7 et 8 illustrent un second mode de réalisation de l'invention, qui diffère du précédent par la forme des éléments de liaison 1, 11. Le fonctionnement du dispositif reste toutefois identique. La figure 8 montre plus précisément la position des extrémités du ressort 22 dont un bras 23 agit sur la face antérieure de l'élément de liaison 1, l'autre bras 23' reposant sur l'embase du dispositif. Par ce biais, le ressort exerce sa fonction de rappel entre l'élément de liaison 1 et le ski. DA\2.R493.I2FR.87 dépôt.doc La figure 9 illustre un troisième mode d'exécution de l'invention dans lequel les deux éléments de liaison 1, 11 sont animés d'un mouvement de rotation autour de deux axes 21', 21" distincts, le premier axe de rotation 21' du premier élément de liaison 1 étant monté directement sur le second élément de liaison 11, dont le second axe de rotation 21" est monté sur l'embase du dispositif et sur lequel est monté le ressort de torsion 22 dont un bras 23 agit sur le premier élément de liaison 1 comme dans les modes de réalisation précédents. Finalement, le concept de l'invention permet d'envisager une nouvelle famille de solutions de dispositif de fixation de chaussures de sport sur une planche de glisse, qui présente de nombreux avantages qui seront énumérés plus loin, et qui cumule notamment les avantages de chacune des deux familles existantes définies en introduction. Ce concept a été illustré dans le cadre de chaussures de sport standardisées mais pourrait être appliqué à tout autre standard d'ancrage d'une chaussure. Le concept de l'invention permet d'offrir une solution présentant les avantages de la première famille de solutions de l'art antérieur basée sur une poutre mobile comme cela a été décrit. Le fait de remplacer la poutre complexe de l'art antérieur par deux éléments de liaison distincts et mobiles, deux sortes de "poutres simplifiées" indépendantes, permet d'éviter la complexité de ces solutions connues à une seule poutre. De manière complémentaire, le concept de l'invention permet aussi d'offrir une solution présentant les avantages de la seconde famille de solutions de l'art antérieur, notamment de la solution décrite dans le document FR2739788. Le fait d'utiliser un moyen de contrôle dont le point de liaison avec le dispositif de fixation est placé en avant de son point d'ancrage avec la chaussure permet une simplification de la fonction de contrôle et DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc une dissociation avantageuse des fonctions de contrôle et de rappel élastique. Ce moyen de rappel élastique a été représenté sous la forme d'un ressort de torsion monté sur l'axe de rotation d'au moins un élément de liaison dans les modes de réalisation précédents car cette configuration présente les nombreux avantages suivants : -ce ressort présente un encombrement minimum ; -il permet de prédéterminer une orientation d'utilisation du dispositif de fixation : par exemple, un dispositif plutôt destiné à une utilisation en "skating" pourra être équipé d'un ressort très dur pour exercer un rappel important du ski alors qu'un dispositif plutôt destiné à une pratique classique du ski de fond pourra être équipé d'un ressort plus souple, favorisant un déroulement important du pied ; -ce ressort remplit en fait deux fonctions dans les modes d'exécution précédents : il a la fonction de rappel élastique mentionnée précédemment et est aussi un élément essentiel du verrouillage de la chaussure. Ce cumul de fonctions par un seul élément permet naturellement une simplification du dispositif. Toutefois, d'autres moyens de rappel, comme un ressort agissant sur le second moyen de liaison, un Flexor disposé à l'avant du dispositif, un ressort de compression positionné sur l'avant et/ou un ressort de traction sur l'arrière, ou deux ressorts de rappel agissant respectivement sur chacun des deux éléments de liaison 1, 11, les surfaces 4 et 14 n'étant plus utiles dans cette dernière configuration, pourraient aussi être utilisés sans sortir du concept de l'invention. La variante avec Flexor est illustrée sur la figure 10 dans laquelle un Flexor 22' agit sur le premier élément de liaison 1 pour tendre à le maintenir dans la position de repos illustrée. DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc Finalement, la solution selon l'invention répond bien aux objets recherchés et présente les avantages suivants : -elle est simple puisqu'elle repose sur les quelques éléments essentiels suivants : un premier élément de liaison, lié d'une part au dispositif et d'autre part à une chaussure, comprenant une première mâchoire fixe sur cet élément, un second élément de liaison qui comprend de même une seconde mâchoire fixe, un mouvement simple de ces deux éléments, un élément de rappel élastique du dispositif vers la position de repos ; -elle assure une bonne performance, pour la pratique classique du ski de fond comme pour le skating, le contrôle du ski restant optimal et le déroulement du pied important ; -elle permet un accrochage très simple d'une chaussure de type step-in, et un décrochage aussi simple et convivial ; -elle est compatible avec des chaussures existantes. DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc
Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse comprenant un premier élément de liaison (1) avec une chaussure, comprenant une première mâchoire (2) apte à la fixation d'une première partie antérieure (31) de la chaussure, et un second élément de liaison (11) avec une chaussure, comprenant une seconde mâchoire (12) apte à la fixation d'une seconde partie (32) de la chaussure disposée en arrière de la première partie pour exercer une fonction de contrôle de la planche de glisse, le dispositif comprenant aussi un moyen de rappel élastique (22, 22') de la chaussure vers la planche de glisse, caractérisé en ce que les deux éléments de liaison (1, 11) sont distincts, le second élément de liaison (11) étant lié au dispositif de fixation en une zone disposée en avant de la position de la seconde mâchoire (12).
Revendications 1. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse comprenant un premier élément de liaison (1) avec une chaussure, comprenant une première mâchoire (2) apte à la fixation d'une première partie antérieure (31) de la chaussure, et un second élément de liaison (11) avec une chaussure, comprenant une seconde mâchoire (12) apte à la fixation d'une seconde partie (32) de la chaussure disposée en arrière de la première partie pour exercer une fonction de contrôle de la planche de glisse, le dispositif comprenant aussi un moyen de rappel élastique (22, 22') de la chaussure vers la planche de glisse, caractérisé en ce que les deux éléments de liaison (1, 11) sont distincts, le second élément de liaison (11) étant lié au dispositif de fixation en une zone disposée en avant de la position de la seconde mâchoire (12). 2. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la 1, caractérisé en ce que le second élément de liaison (11) avec une chaussure est monté mobile en rotation sur une embase (20) du dispositif autour d'un axe (21) disposé vers l'avant du dispositif. 3. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la seconde mâchoire (12) du dispositif est fixe sur le second élément de liaison (11). 4. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la seconde mâchoire (12) du dispositif est en forme de crochet orienté vers l'avant du dispositif. 30 DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc25 5. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la 4, caractérisé en ce que la seconde mâchoire (12) présente une surface de glissement (15) pour favoriser le positionnement progressif de la chaussure dans cette mâchoire lors d'une phase d'accrochage d'une chaussure. 6. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le second élément de liaison (11) présente deux bras (13) munis à leurs extrémités d'un crochet formant la seconde mâchoire (12). 7. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier élément de liaison (1) avec une chaussure est monté mobile en rotation autour d'un axe (21, 21') disposé vers l'avant du dispositif. 8. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce que le premier élément de liaison (1) avec une chaussure est monté mobile en rotation autour d'un axe (21) de l'embase (20) du dispositif. 9. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce que le premier élément de liaison (1) avec une chaussure est monté mobile en rotation autour du même axe de rotation (21) que le second élément de liaison (11). 10. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la 7, caractérisé en ce que le premier élément DA\2.R493.12FR.87 dépôt.docde liaison (1) avec une chaussure est monté mobile en rotation autour d'un axe (21') du second élément de liaison (11). 11. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première mâchoire (2) du dispositif est fixe sur le premier élément de liaison (1). 12. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première mâchoire (2) du dispositif est en forme de crochet orienté vers l'arrière du dispositif en position de repos. 13. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première mâchoire (2) présente une surface de glissement (5) pour favoriser le positionnement progressif de la chaussure dans cette mâchoire lors d'une phase d'accrochage d'une chaussure. 14. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier élément de liaison comprend une surface (3) ou un levier (3') apte à sa mise en rotation vers l'avant pour libérer la chaussure. 15. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (22) de la chaussure vers la planche de glisse est un ressort de torsion monté sur un axe de rotation (21, 21") d'un élément de liaison (1, 11), agissant d'une part sur la planche de glisse (10) DA\2. R493.12FR. 87 dépôt.docou une embase (20) du dispositif et d'autre part sur le premier élément de liaison (1). 16. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la précédente, caractérisé en ce que le ressort de torsion (22) agit sur le premier élément de liaison (1) pour tendre à sa rotation vers l'arrière du dispositif, amenant sa surface (4) en butée sur une surface (14) du second élément de liaison (11) maintenu en position longitudinale dans la position de repos du dispositif. 17. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon la 1 ou 16, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (22) de la chaussure vers la planche de glisse remplit une première fonction de rappel élastique et une seconde fonction de verrouillage de la chaussure. 18. Dispositif de fixation d'une chaussure de sport sur une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux éléments de liaison (1, 11) sont sensiblement perpendiculaires dans la position de repos de la fixation. 19. Ski équipé d'un dispositif de fixation d'une chaussure de sport selon l'une des précédentes. DA\2.R493.12FR.87 dépôt.doc
A
A63
A63C
A63C 9,A63C 1,A63C 5
A63C 9/20,A63C 1/28,A63C 5/03,A63C 9/086,A63C 9/10
FR2894937
A1
FLAN POUR REALISATION D'UNE BOITE COMPORTANT UNE FORME DETACHABLE, BOITE OBTENUE
20,070,622
La presente invention concerne un flan pour realisation d'une boite comportant une forme detachable ainsi que la boite obtenue. Elie a des applications dans le domaine de I'emballage, notamment de preparations culinaires offertes a la vente a des consommateurs. Les boites d'emballage obtenues par pliage a partir de flans predecoupes sont deje connues et on en a propose de nombreuses variantes selon des objectifs divers comme par exemple I'economie de matiere, la solidite, la facilite de mise en ceuvre ou autres. La presente invention propose un flan et une boite obtenue avec une forme qui peut titre detachee de la boite notamment pour une utilisation decorative : par exemple support de presentation de Ia preparation, couronne de roi pour une galette des rois, pieces de puzzle..., ou utilitaire : par exemple couvert (pelle a tarte) pour service... II a ainsi ete propose dans US-5 246 161 une boite avec une carte de collection detachable. Ainsi, ('invention concerne un flan pour realisation d'une boite de conditionnement d'une preparation culinaire, le flan comportant des panneaux, des decoupes, des lignes d'affaiblissement et des lignes de pliage notamment destinees a permettre des pliages de bords de la boite, la boite etant formee d'une partie avant avec une face avant et des faces peripheriques et d'une partie arriere avec une face arriere et des faces peripheriques, la partie avant et la partie arriere s'emboitant ('une dans I'autre une fois la boite fermee, une des faces peripheriques dit face peripherique de liaison etant en continuite le long d'un bord avant de liaison d'articulation des deux parties avec la face avant et en continuite le long d'un bord arriere de liaison avec la face arriere. (les faces peripheriques a ('exception de la face peripherique de liaison sont constituees de superpositions totale ou partielle de panneaux lateraux et d'extremites du flan lorsque la boite est fermee). Selon ('invention, le flan comporte une forme etendue 35 realisee dans le flan et delimitee par des decoupes et des lignes d'affaiblissement, ladite forme solidaire du flan etant detachable dudit flan le long des decoupes et des lignes d'affaiblissement de la forme et ladite forme s'etend depuis la face avant en passant sur la face peripherique d'articulation jusque sur la face arriere. Dans divers modes de mise en ceuvre de ('invention, les moyens suivants pouvant titre utilises seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employes : - le flan est en carton, - le flan est dans une matiere plastique sensiblement rigide, 10 - le flan est plan avant pliage, - les decoupes (elles traversent I'epaisseur du flan) sont continues sur la longueur, - les lignes d'affaiblissement sont des pointilles ou tirets traversant I'epaisseur du flan, 15 - les lignes d'affaiblissement sont des lignes continues le long desquelles le flan a ete compresse, - les lignes de pliage sont des lignes continues le long desquelles le flan a ete compresse, - les lignes de pliage sont des pointilles ou tirets traversant 20 I'epaisseur du flan, - les lignes de pliage et d'affaiblissement sont associees le long d'une meme ligne, - Ia boite est parallelepipedique, le flan est globalement rectangulaire et une fois la boite fermee les faces peripheriques 25 sont sensiblement perpendiculaires aux faces avant et arriere, - le flan est globalement rectangulaire avec deux cotes Iateraux sur Ia longueur et deux cotes d'extremites sur la largeur, la forme etendue allongee etant sensiblement parallele aux cotes Iateraux du flan, 30 - le flan est globalement rectangulaire avec deux cotes Iateraux sur Ia longueur et deux cotes d'extremite sur la largeur, la forme etendue allongee etant sensiblement sur la diagonale du flan, - le flan est globalement rectangulaire avec deux cotes Iateraux sur Ia longueur et deux cotes d'extremite sur la largeur, la forme 35 etendue allongee etant sensiblement sur la diagonale de la partie du flan constituee des panneaux de la face avant, de la face peripherique de liaison et de la face arriere, - la face avant comporte une decoupe permettant la realisation d'une fenetre de visualisation de la preparation culinaire, - la fenetre est fermee par un film transparent ou translucide, - une partie du bord de la forme etendue correspond a une partie de la decoupe de la fenetre, - au moins une partie de la decoupe de la face avant formant la fenetre est destinee a titre repliee vers I'interieur de la boite et reste solidaire de la forme pour en faire partie, (par exemple pour une forme qui est un diademe, la partie repliee de la decoupe est Ia partie frontale proeminente solidaire du bandeau forme par le reste de la forme, ceci permet d'utiliser au mieux la matiere cartonnee, au moins une partie de la decoupe de la fenetre etant utilisee pour la forme au lieu d'etre jetee) - le flan comporte d'une extremite a I'autre : - un panneau descendant d'extremite destine a former une face peripherique descendante d'extremite de la partie avant de la boite, - un panneau avant destine a former la face avant de la partie avant de la boite, - un panneau de liaison destine a former la face peripherique de liaison commune a la partie avant et la partie arriere de la boite, - un panneau arriere destine a former la face arriere de la partie arriere de la boite, - un panneau ascendant d'extremite destine a former une face peripherique ascendante d'extremite de la partie arriere de la boite, - le panneau descendant d'extremite etant relie au panneau avant par une ligne superieure de pliage vers I'arriere, le panneau avant etant relie au panneau de liaison par une ligne de pliage d'articulation destinee a former le bord avant de liaison d'articulation des parties avant et arriere de la 35 boite, le panneau de liaison etant relie au panneau arriere par une ligne de pliage de rabattement destinee a former le bord arriere de liaison de la boite, le panneau arriere etant relie au panneau ascendant d'extremite par une ligne de pliage inferieure vers ('avant, le panneau avant se poursuivant vers les deux cotes lateraux par des panneaux lateraux descendants, chaque panneau lateral descendant etant relie au panneau superieur par une ligne superieure laterale de pliage vers le bas correspondante, le panneau arriere se poursuivant vers les deux cotes lateraux par des panneaux lateraux ascendants, chaque panneau lateral ascendant etant relie au panneau inferieur par une ligne inferieure laterale de pliage vers le haut correspondante, - le panneau descendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes descendantes laterales, chaque aile descendante laterale etant reliee au panneau descendant d'extremite par une ligne de pliage correspondante et etant separee du panneau lateral descendant correspondant par une decoupe, - le panneau descendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes descendantes laterales, chaque aile descendante laterale etant reliee au panneau descendant d'extremite par une ligne de pliage correspondante et etant reliee au panneau lateral descendant correspondant par une ligne de pliage, I'aile ayant une ligne de pliage sur une diagonale pour pliage et escamotage contre le panneau peripherique ou d'extremite adjacent, - le panneau de liaison se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales, chaque aile laterale etant reliee au panneau de liaison par une ligne de pliage correspondante et etant separee des panneaux lateral ascendant et descendant correspondants par deux decoupe, - le panneau ascendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes ascendantes laterales, chaque aile ascendante laterale etant reliee au panneau ascendant d'extremite par une ligne d'affaiblissement ou de pliage correspondante et etant separee du panneau lateral ascendant correspondant par une decoupe 1, - le panneau ascendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes ascendantes laterales, chaque aile ascendante laterale etant reliee au panneau ascendant d'extremite par une ligne d'affaiblissement ou de pliage correspondante et etant relie au panneau lateral ascendant correspondant par une ligne de pliage, I'aile ayant une ligne de pliage sur une diagonale pour pliage et escamotage contre le panneau peripherique ou d'extremite adjacent, - le panneau descendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales descendantes, chaque aile laterale descendante etant reliee au panneau descendant d'extremite par une ligne de pliage correspondante et etant separee du panneau lateral descendant correspondant par une decoupe, le panneau de liaison se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales, chaque aile laterale etant reliee au panneau de liaison par une ligne de pliage correspondante et etant separee des panneaux lateral ascendant et descendant correspondants par deux decoupes, le panneau ascendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales ascendantes, chaque aile laterale ascendante etant reliee au panneau ascendant d'extremite par une ligne d'affaiblissement ou de pliage correspondante et etant separee du panneau lateral ascendant correspondant par une decoupe, - au moins un des panneaux peripheriques, soit de la partie avant, soit de la partie arriere, comporte au moins une patte de verrouillage d'emboitement des parties avant et arriere de la boite destinee a venir dans une ouverture complementaire d'un panneau adjacent boite fermee respectivement soit de la partie arriere, soit de la partie avant, - au moins une partie des panneaux peripheriques comporte au moins une ligne d'affaiblissement diagonale vers une extremite dudit panneau, -la preparation culinaire est une galette des rois et la forme allongee est une couronne, - la forme est decorative, - la forme est utilitaire et est un ustensile pour utilisation de la preparation (pelle a tarte, support de presentation (pour faire un cylindre sur lequel va titre posee la preparation), pince de manipulation (forme allongee repliee sur elle meme et entre laquelle une portion est prise)...). L'invention concerne egalement une boite de conditionnement 10 d'une preparation culinaire obtenue a partir d'un flan ayant rune ou plusieurs des caracteristiques precedemment listees. La presente invention, sans qu'elle en soit pour autant Iimitee, va maintenant titre exemplifiee avec la description qui suit en relation avec les figures suivantes: 15 la Figure 1 qui represente en vue de dessus un exemple de flan non plie selon ('invention; les Figures 2A, 2B, 2C qui representent differentes etapes de mise en ceuvre du flan pour realisation d'une boite. Pour simplifier ('explication, on a utilise une meme reference 20 numerique pour chaque panneau du flan et la face correspondante de la boite, de meme pour chaque ligne de pliage/affaiblissement du flan et le cote correspondant de la boite. La boite est formee de deux parties, partie avant et partie arriere, reliees entre-elles par un panneau/face de liaison et qui 25 s'emboitent ('une dans I'autre une fois la boite fermee. Sur Ia Figure 1, le flan 1 en carton etendu a plat sur un plan comporte pour la partie avant de la boite, un panneau descendant d'extremite 13 destine a former une face peripherique descendante d'extremite 13 de la boite, un panneau avant 16 destine a former la 30 face avant 16 de la boite, le panneau descendant d'extremite 13 etant relie au panneau avant 16 par une ligne superieure de pliage 11 vers I'arriere, le panneau avant 16 se poursuivant vers les deux cotes Iateraux par des panneaux Iateraux descendants 12, 14, chaque panneau lateral descendant 12, 14 etant relie au panneau 35 superieur 16 par une ligne superieure Iaterale de pliage 7, 9 vers le bas correspondante. De plus, le panneau descendant d'extremite 13 se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales descendantes 13', chaque aile laterale descendante etant reliee au panneau descendant d'extremite 13 par une ligne de pliage 7, 9 correspondante et etant separee du panneau lateral descendant 12, 14 correspondant par une decoupe 23. La partie arriere de la boite comporte un panneau arriere 2 destine a former la face arriere de la boite, un panneau ascendant d'extremite 4 destine a former une face peripherique ascendante d'extremite 4 de la boite, le panneau arriere 2 etant relie au panneau ascendant d'extremite 4 par une ligne de pliage inferieure 8 vers ('avant, le panneau arriere 2 se poursuivant vers les deux cotes lateraux par des panneaux lateraux ascendants 3, 5, chaque panneau lateral ascendant 3, 5 etant relie au panneau inferieur 2 par une ligne inferieure laterale de pliage 7, 9 vers le haut correspondante. De plus, le panneau ascendant d'extremite 4 se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales ascendantes 4', chaque aile laterale ascendante etant reliee au panneau ascendant d'extremite 4 par, dans cet exemple, une ligne d'affaiblissement 19 correspondante et etant separee du panneau lateral ascendant 3, 5 correspondant par une decoupe 25. Dans des variantes, les decoupes et lignes de pliage en relation avec les ailes d'extremites peuvent avoir une disposition inversee. Le panneau de liaison 6 destine a former la face peripherique de liaison 6 est commune a la partie avant et la partie arriere de la boite et le panneau avant 16 est relie au panneau de liaison 6 par une ligne de pliage d'articulation 15 destinee a former le bord avant de liaison 15 d'articulation des parties avant et arriere de la boite et le panneau de liaison 6 est relie au panneau arriere 2 par une ligne de pliage de rabattement 10 destinee a former le bord arriere de liaison 10 de la boite. De plus, le panneau de liaison 6 se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales 6', chaque aile laterale 6' etant reliee au panneau de liaison 6 par une ligne de pliage 7, 9 correspondante et etant separee des panneaux lateral ascendant 3, 5 et descendant 12, 14 correspondants par deux decoupe 24. Certains des panneaux peripheriques comportent au moins une ligne d'affaiblissement diagonale 22 vers une extremite dudit panneau et destine au moins a faciliter I'emboitement des deux parties de la boite. Une forme 18, ici decorative a type de couronne de roi, est etendue entre les panneaux avant 16, de liaison 6 et arriere 2 et predecoupe par des lignes de decoupe et d'affaiblissement afin de permettre son detachement de la boite. Afin de faciliter la prehension/le detachement une decoupe 21 est realisee a I'extremite de la forme sur le panneau arriere 2. La decoupe 21 peut, si necessaire, titre fermee par un film transparent ou autre. On comprend que le film dispose dans la fenetre 17 pour la fermer ainsi que I'eventuel film de la decoupe 21 sont fixes a la forme d'une maniere qui permette son detachement aise lorsque ladite forme est detachee de la boite. Dans une variante aucun film ne ferme la fenetre 17 et la decoupe 21. La face/panneau avant 16 comporte une decoupe 20 qui a enleve le materiau du flan pour realisation d'une fenetre 17 de visualisation qui est fermee par un film transparent afin que le consommateur puisse voir la preparation dans la boite. Une partie de la decoupe 20 de la fenetre 17 est commune avec celle de la forme 18. Pour acheminement sur le lieu d'utilisation le flan peut titre transports en empilement completement deplie comme represents sur la Figure 1 ou partiellement plie (plie en deux en I'espece) comme represents sur la Figure 2A. Figure 2B, la boite a ete realisee et est dans sa position ouverte, la partie avant pouvant basculer par rapport a la partie arriere le long de la ligne de pliage d'articulation 15 destinee a former le bord avant de liaison 15 d'articulation des parties avant et arriere de la boite. Pour maintenir en place les elements de chaque partie, notamment les faces peripheriques entre elles, les extremites des ailes et des panneaux peripheriques qui sont rabattus les uns sur les autres aux quatre coins de la partie arriere et deux coins de la partie avant de la boite sont solidarises ensembles, de preference par collage mais tout autre moyen de solidarisation (pouvant dependre du materiau du flan) pouvant titre utilise comme par exemple soudage, agrafage, pattes/orifices de liaison... On comprend que d'autres alternatives de realisation sont possibles pour parvenir a realiser le flan avec sa forme detachable et, cela, sans sortir du cadre general de ('invention. En particulier, le flan peut comporter plusieurs formes detachables independantes (pouvant avoir cependant, eventuellement, un bord commun de ligne de fragilisation) ou non et, par exemple, toujours dans le cadre d'une preparation qui est une galette des rois, deux couronnes. De plus, le flan peut comporter des motifs imprimes, embosses... pour information du consommateur et/ou decoration.15
L'invention concerne un flan (1) pour réalisation d'une boite de conditionnement d'une préparation culinaire, le flan globalement comportant des panneaux, des découpes, des lignes d'affaiblissement et des lignes de pliage notamment destinées à permettre des pliages le long de bords de la boite, la boite étant formée d'une partie avant avec une face avant (16) et des faces périphériques (12, 13, 14, 6) et d'une partie arrière avec une face arrière (2) et des faces périphériques (3, 4, 5, 6), la partie avant et la partie arrière s'emboîtant l'une dans l'autre une fois la boite fermée, une des faces périphériques dit face périphérique de liaison (6) étant en continuité le long d'un bord avant de liaison (15) d'articulation des deux parties avec la face avant (16) et en continuité le long d'un bord arrière de liaison (10) avec la face arrière (2), ledit flan comportant une forme (18) étendue réalisée dans le flan et délimitée par des découpes et des lignes d'affaiblissement, ladite forme solidaire du flan étant détachable dudit flan le long des découpes et des lignes d'affaiblissement de la forme et en ce que ladite forme s'étend depuis la face avant en passant sur la face périphérique d'articulation jusque sur la face arrière.
1. Flan (1) pour realisation d'une boite de conditionnement d'une preparation culinaire, le flan comportant des panneaux, des decoupes, des lignes d'affaiblissement et des lignes de pliage notamment destinees a permettre des pliages de bords de la boite, la boite etant formee d'une partie avant avec une face avant (16) et des faces peripheriques (12, 13, 14, 6) et d'une partie arriere avec une face arriere (2) et des faces peripheriques (3, 4, 5, 6), la partie avant et la partie arriere s'emboitant rune dans I'autre une fois la boite fermee, une des faces peripheriques dit face peripherique de liaison (6) etant en continuite le long d'un bord avant de liaison (15) d'articulation des deux parties avec la face avant (16) et en continuite le long d'un bord arriere de liaison (10) avec la face arriere (2), caracterise en ce qu'il comporte une forme (18) etendue realisee dans le flan et delimitee par des decoupes et des lignes d'affaiblissement, ladite forme solidaire du flan etant detachable dudit flan le long des decoupes et des lignes d'affaiblissement de Ia forme et en ce que ladite forme s'etend depuis la face avant en passant sur la face peripherique d'articulation jusque sur la face arriere. 2. Flan selon la 1, caracterise en ce que la boite est parallelepipedique, le flan est globalement rectangulaire et une fois la boite fermee les faces peripheriques sont sensiblement perpendiculaires aux faces avant et arriere. 3. Flan selon la 2, caracterise en ce que le flan est globalement rectangulaire avec deux cotes Iateraux sur la longueur et deux cotes d'extremites sur la largeur, la forme etendue allongee etant sensiblement parallele aux cotes Iateraux du flan. 4. Flan selon la 1, 2 ou 3, caracterise en ce que la face avant comporte une decoupe (20) permettant la realisation d'une fenetre (17) de visualisation de la preparation culinaire. 5. Flan selon la 4, caracterise en ce que la fenetre (17) est fermee par un film transparent ou translucide. 6. Flan selon la 4 ou 5, caracterise en ce qu'une partie du bord de la forme etendue (18) correspond a une partie de la decoupe (20) de la fenetre (17). 7. Flan cartonne selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le flan comporte d'une extremite a I'autre : - un panneau descendant d'extremite destine a former une face 10 peripherique descendante d'extremite (13) de la partie avant de la boite, - un panneau avant destine a former la face avant (16) de la partie avant de la boite, - un panneau de liaison destine a former la face peripherique de 15 liaison (6) commune a la partie avant et la partie arriere de la boite, -un panneau arriere destine a former la face arriere (2) de la partie arriere de la boite, - un panneau ascendant d'extremite destine a former une face 20 peripherique ascendante d'extremite (4) de la partie arriere de la boite, le panneau descendant d'extremite etant relie au panneau avant par une ligne superieure de pliage (11) vers I'arriere, le panneau avant etant relie au panneau de liaison par une ligne de pliage 25 d'articulation destinee a former le bord avant de liaison (15) d'articulation des parties avant et arriere de la boite, le panneau de liaison etant relie au panneau arriere par une ligne de pliage de rabattement destinee a former le bord arriere de liaison (10) de la boite, le panneau arriere etant relie au panneau ascendant 30 d'extremite par une ligne de pliage inferieure (8) vers ('avant, le panneau avant se poursuivant vers les deux cotes Iateraux par des panneaux Iateraux descendants, chaque panneau lateral descendant etant relie au panneau superieur par une ligne superieure Iaterale de pliage (7, 9) vers le bas correspondante, le 35 panneau arriere se poursuivant vers les deux cotes Iateraux pardes panneaux lateraux ascendants, chaque panneau lateral ascendant etant relie au panneau inferieur par une ligne inferieure laterale de pliage (7, 9) vers le haut correspondante. 8. Flan selon la 7, caracterise en ce que le panneau descendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales descendantes (13'), chaque aile laterale descendante etant reliee au panneau descendant d'extremite par une ligne de pliage (7, 9) correspondante et etant separee du panneau lateral descendant correspondant par une decoupe (23), le panneau de liaison se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales (6'), chaque aile laterale etant reliee au panneau de liaison par une ligne de pliage (7, 9) correspondante et etant separee des panneaux lateral ascendant et descendant correspondants par deux decoupes (24), le panneau ascendant d'extremite se poursuit vers les deux cotes lateraux par des ailes laterales ascendantes (4'), chaque aile laterale ascendante etant reliee au panneau ascendant d'extremite par une ligne d'affaiblissement (19) ou de pliage (7, 9) correspondante et etant separee du panneau lateral ascendant correspondant par une decoupe (25). 9. Flan selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la preparation culinaire est une galette des rois et la forme allongee est une couronne. 10. Boite de conditionnement d'une preparation culinaire, 25 caracterisee en ce qu'elle est obtenue a partir du flan de rune quelconque des precedentes.
B
B65
B65D
B65D 5
B65D 5/42,B65D 5/52,B65D 5/54
FR2897712
A1
DISPOSITIF D'AIDE AU PILOTAGE D'UN AERONEF LORS D'UNE PHASE D'APPROCHE EN VUE D'UN ATTERRISSAGE.
20,070,824
La présente invention concerne un dispositif d'aide au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, lors d'une phase d'approche en vue d'un atterrissage. Dans le cadre de la présente invention, ladite phase d'approche présente : une phase initiale définie entre un premier point (dit "point d'approche finale") et un second point (dit "point de transition"), pendant laquelle l'aéronef est guidé suivant un plan de vol prédéterminé en respectant des contraintes de performance, notamment de type RNP ("Required Navigation Performance" en anglais) ; et une phase terminale définie entre ce point de transition et l'atterrissage effectif sur une piste d'atterrissage, pendant laquelle l'aéronef est guidé suivant un axe d'approche. On sait que, dans un contexte international où le trafic aérien ne cesse d'augmenter, on associe aux trajectoires des aéronefs des couloirs aériens, dont la largeur devient de plus en plus faible. Pour pouvoir réduire cette largeur de couloir aérien, on tient notamment compte de certaines performances desdits aéronefs. Ces dernières caractéristiques sont notamment mises en oeuvre durant ladite phase initiale de la phase d'appro- che entre ledit point d'approche finale et ledit point de transition. On sait de plus que les performances qu'un aéronef doit tenir pour rester dans un tel couloir aérien, sont de deux types, à savoir : ù des performances de guidage : le but est de faire suivre à l'aéronef correctement un plan de vol, c'est-à-dire de minimiser une erreur de guidage (dénommée en anglais "Flight Technical Error" ou FTE) ; et 2 ù des performances de navigation : le but est d'avoir une bonne estimation de la position effective de l'aéronef, c'est-à-dire de minimiser une erreur d'estimation de position ("Position Estimation Error" en anglais ou PEE). Pour tenir les performances précédentes, il convient donc de minimiser la somme de ces deux erreurs FTE et PEE, à savoir une erreur totale qui est dénommée en anglais "Total System Error" ou TSE. La tenue de ce paramètre TSE est l'une des conditions requises pour permettre en particulier : de faire voler l'aéronef suivant de nouveaux types d'approche, par rapport à des terrains contenant des obstacles ou présentant des restrictions d'atterrissage ; d'opérer des approches simultanées sur des pistes d'atterrissage proches les unes des autres ; et d'autoriser des minima de hauteur de décision d'atterrissage plus fai- bles. Par conséquent, la prise en compte des performances de navigation et de guidage de type RNP, dans la phase initiale précitée (entre ledit point d'approche finale et ledit point de transition), permet d'abaisser les minima des hauteurs de décision, par rapport à une approche de non précision usuelle, ruais ne permet pas de descendre sous une altitude prédéterminée, par exemple 250 pieds (environ 75 mètres), qui est relative au-dit point de transition. A partir dudit point de transition, ladite phase terminale de la phase d'approche peut être mise en oeuvre, en guidant l'aéronef suivant un axe d'approche qui est conforme à une approche de précision aux instruments, par exemple de type ILS ("Instrument Landing System" en anglais), ou à une approche de non précision. 3 Toutefois, dans une telle situation, lors de la transition (audit point de transition) entre la phase initiale et la phase terminale, le changement de mode de guidage est généralement réalisé de façon plus ou moins brusque, notamment en ce qui concerne le guidage proprement dit, ainsi que pour la présentation d'informations correspondantes qui est fournie à l'équipage. Ceci présente en particulier les inconvénient suivants : inconfort pour les passagers et le pilote ; stress du pilote lors de réactions brusques de l'aéronef ; et lors de la phase initiale, absence d'informations pour le pilote lui 70 permettant de situer l'aéronef par rapport à un axe d'approche xLS (précisé ci-dessous) et de vérifier la cohérence de la position de l'aéronef avec cet axe xLS. La présente invention concerne un , qui 15 permet de remédier aux inconvénients précités, ladite phase d'approche présentant : une phase initiale définie entre un premier point de transition et au moins un second point de transition, pendant laquelle l'aéronef est guidé suivant un plan de vol prédéterminé en respectant des contraintes 20 de performance ; et une phase terminale définie entre ce second point de transition et l'atterrissage, pendant laquelle l'aéronef est guidé suivant un axe d'approche. A cet effet, selon l'invention, ledit dispositif du type comportant : 25 un ensemble de sources d'informations susceptibles de fournir des informations relatives à l'aéronef et notamment sa position courante ; une base de données de navigation ; un système de calcul susceptible de déterminer : • une trajectoire de vol relative audit plan de vol ; 4 • des premières déviations latérales et verticales entre la position courante de l'aéronef et ladite trajectoire de vol ; • ledit axe d'approche ; et • des secondes déviations latérales et verticales entre la position cou- rante de l'aéronef et ledit axe d'approche ; un système de guidage susceptible d'aider au guidage de l'aéronef ; et un système d'affichage, est remarquable en ce que : ledit dispositif comporte, de plus, un système de commande comportant au moins un moyen de commande actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef de commander (à savoir armer ou engager en fonction du mode de réalisation) un mode d'approche mixte comprenant un premier mode de guidage pour guider l'aéronef pendant ladite phase initiale et un second mode de guidage pour guider l'aéronef pendant ladite 15 phase terminale ; ledit système de calcul est formé de manière à déterminer, dès l'actionnement dudit moyen de commande, à la fois lesdites premières et secondes déviations, relatives audit mode d'approche mixte commandé, et ceci dès que toutes les informations nécessaires à cet effet sont dis- 20 ponibles à bord de l'aéronef ; ledit système de guidage est formé de manière à aider à guider l'aéronef, en cas d'actionnement dudit moyen de commande, à la fois pendant ladite phase initiale entre lesdits premier et second points de transition, conformément audit premier mode de guidage, et pendant ladite 25 phase terminale à partir dudit second point de transition, conformément audit second mode de guidage, la transition entre lesdits premier et second modes de guidage étant réalisée automatiquement par ledit système de guidage ; et ledit système d'affichage est formé de manière à afficher, sur au moins un écran de visualisation, dès l'actionnement dudit moyen de commande, au moins : • un moyen d'indication indiquant ledit mode d'approche mixte corn- 5 mandé ; • un moyen d'indication indiquant le cas échéant au moins le mode de guidage courant dudit mode d'approche mixte commandé ; et • des moyens d'indication représentatifs respectivement desdites pre- mières et secondes déviations, et ceci dès qu'elles sont disponibles. Ainsi, grâce à l'invention : la transition entre les premier et second modes de guidage (c'est-à-dire entre les guidages relatifs respectivement auxdites phases initiale et terminale) est réalisée automatiquement par le système de guidage ; et l'équipage de l'aéronef est informé, dès la commande (armement ou engagement) d'un mode d'approche mixte, à la fois de cette commande, ainsi que des déviations relatives à la fois aux premier et second modes de guidage dudit mode d'approche fixe commandé. Ceci permet d'obtenir une transition simple et efficace entre la phase initiale et la phase terminale de ladite phase d'approche. De plus, l'équipage de l'aéronef est immédiatement informé des déviations latérales et verticales, non seulement dudit premier mode de guidage pour la phase initiale qui est mise en oeuvre à ce moment ou sera mise en oeuvre très rapidement, mais également dudit second mode de guidage pour ladite phase terminale qui ne sera mise en oeuvre qu'à la fin de cette phase initiale. Par conséquent, l'équipage peut vérifier, dès la commande du mode d'approche mixte, les informations relatives audit se- cond mode de guidage et ainsi anticiper sa mise en oeuvre ultérieure. Le dispositif conforme à l'invention présente également d'autres avantages. En particulier : 6 il évite une action du pilote près du sol, et réduit donc le stress et la charge de travail du pilote près du sol ; il permet une harmonisation (avec les autres types d'approche) de la procédure pour le pilote en termes de sélection de l'approche, de sur- veillance des paramètres de l'approche et d'armement de l'approche, avant le point d'approche finale ; et il permet une approche et une transition plus douces (entre les modes RNP et xLS précisés ci-dessous), ce qui augmente le confort des passagers et du pilote. Dans un mode de réalisation préféré, ledit système de commande, par exemple un système d'affichage et de contrôle multifonction de type MCDU ("Multipurpose Control Display Unit" en anglais), comporte une pluralité de moyens de commande, par exemple des boutons-poussoirs, dont chacun permet de commander l'un d'une pluralité de modes d'appro- che mixte différents. Dans ce cas, de préférence, ledit système de com- mande comporte des moyens de commande pour commander respective-ment des modes d'approche mixtes qui sont constitués à la fois : ù par un premier mode de guidage permettant de respecter lesdites contraintes de performances, par exemple de type RNP ; et ù respectivement par l'un des seconds modes de guidage suivants : un mode d'approche de précision d'une pluralité de modes d'approche de précision différents ou un mode d'approche de non précision. Dans le cadre de la présente invention, le dispositif conforme à l'invention peut notamment prendre en compte les modes d'approche de précision suivants : ù un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterrissage aux instruments, par exemple de type ILS ("Instrument Landing System" en anglais) ; 7 un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterrissage à micro-ondes, par exemple de type MLS ("Microwave Landing System" en anglais) ; et un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterris- sage à GPS ("Global Positioning System" en anglais, à savoir système de positionnement global) de type GLS ("Gps Landing System" en anglais). De plus, un mode d'approche de non précision peut être du type FLS, tel que décrit par exemple dans les brevets FR-2 852 683, FR-2 852 684 et FR-2 852 686. En outre, dans un mode de réalisation particulier, le dispositif conforme à l'invention est formé de manière à réaliser les opérations relatives à ladite phase initiale également lors d'une phase de remise des gaz interrompant la phase d'approche en cours. Une telle phase de remise des gaz peut être nécessaire lorsqu'une panne spécifique est détectée ou lors-que le pilote ne peut pas acquérir les références visuelles à la hauteur de décision. Par ailleurs, de façon avantageuse, ledit système d'affichage comporte un écran de navigation, par exemple de type ND ("Navigation Dis- play" en anglais), et un écran primaire de pilotage, par exemple de type PFD ("Primary Flight Display" en anglais). De plus, avantageusement, ledit système d'affichage est formé de manière à différencier l'affichage des informations relatives au mode de guidage courant dudit mode d'approche mixte, de l'affichage des informa- tions relatives à l'autre mode de guidage dudit mode d'approche mixte. Cette différentiation peut par exemple être réalisée par l'intermédiaire de couleurs différentes, de luminosités différentes et/ou de graphismes différents. 8 En outre, de façon avantageuse, ledit système d'affichage est formé de manière à pouvoir afficher : des premiers moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations (par exemple lesdites contraintes de performance) concernant ledit premier mode de guidage ; des seconds moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations (par exemple l'identification dudit second mode de guidage, une fréquence et un canal utilisés par ce second mode de guidage) concernant ledit second rnode de guidage ; et éventuellement la position de points de transition latérale et verticale. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit système de calcul comporte : un système de gestion de vol, par exemple de type FMS ("Flight Management System" en anglais), pour déterminer lesdites premières dévia- tions latérales et verticales ; et un récepteur multimode d'aide à l'atterrissage, par exemple de type MMR ("Multirnode Receiver Receiver" en anglais), pour déterminer les-dites secondes déviations latérales et verticales. En outre, avantageusement, ladite phase terminale commence : en ce qui concerne le guidage latéral, au plus tôt lorsque l'aéronef atteint un second point de transition latérale ; et û en ce qui concerne le guidage vertical, au plus tôt lorsque l'aéronef atteint un second point de transition verticale. Dans ce cas, avantageusement : ladite base de données de navigation comporte des références prédéterminées desdits seconds points de transition latérale et verticale, lors-que le second mode de guidage correspondant à un mode d'approche de précision ; et/ou 9 ledit système de calcul calcule directement les références desdits seconds points de transition latérale et verticale, lorsque le second mode de guidage correspondant à un mode d'approche de non précision. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention. Les figures 2 et 3 sont deux graphiques illustrant schématique- 0 ment, respectivement dans le plan vertical et dans le plan horizontal, une phase d'approche telle que considérée dans la présente invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1 est destiné à aider au pilotage d'un aéronef A, en particulier d'un avion de transport, lors d'une phase d'approche PA en vue 15 d'un atterrissage sur une piste d'atterrissage 2. Pour ce faire, ledit aéronef A est guidé pendant cette phase d'approche PA le long d'une trajectoire T représentée schématiquement sur les figures 2 et 3 qui sont relatives à un exemple particulier. Dans le cadre de la présente invention, ladite phase d'approche PA 20 comprend : û une phase initiale P1 définie entre un point de transition 3 (ou "point d'approche finale") et au moins un autre point de transition 4, pendant laquelle l'aéronef A est guidé suivant un plan de vol prédéterminé en respectant des contraintes de performance de type RNP ("Required 25 Navigation Performance" en anglais) ; et une phase terminale P2 définie entre le point de transition 4 et l'atterris-sage sur la piste d'atterrissage 2, pendant laquelle l'aéronef A est guidé suivant au moins un axe d'approche L1 représenté schématiquement sur la figure 2. i0 Ledit dispositif 1 est du type comportant : - un ensemble 5 de sources d'informations usuelles, qui sont susceptibles de fournir des informations relatives à l'aéronef A, et en particulier sa position courante. A cet effet, ledit ensemble 5 peut notamment corn- porter des systèmes de références inertielles et des capteurs GPS ; - une base de données de navigation 6 précisée ci-dessous ; - un système de calcul 7 susceptible de déterminer : • une trajectoire de vol Ti relative audit plan de vol pendant ladite phase initiale P1 ; ^ des premières déviations latérales et verticales entre la position courante de l'aéronef A et ladite trajectoire de vol Ti pendant ladite phase initiale P1 ; • ledit axe d'approche L1 ; et • des secondes déviations latérales et verticales entre la position cou- rante de l'aéronef A et ledit axe d'approche L1 pendant ladite phase terminale P2 ; un système de guidage 8 susceptible d'aider au guidage de l'aéronef A ; et un système d'affichage 9 précisé ci-dessous. Ledit système de guidage 8 comporte les moyens suivants, non représentés spécifiquement : un moyen de calcul qui est destiné à déterminer de façon usuelle des consignes de pilotage ; au moins un moyen d'aide au pilotage, par exemple un dispositif de pilotage automatique et/ou un directeur de vol, qui détermine à partir des consignes de pilotage reçues dudit moyen de calcul des ordres de pilotage de l'aéronef ; et 11 - des moyens d'actionnement d'organes commandés, tels que par exemple des gouvernes (de direction, de profondeur, ...) de l'aéronef, aux-quels on applique les ordres de pilotage ainsi déterminés. Selon l'invention, ledit dispositif 1 comporte de plus au moins un système de commande 10, par exemple un système d'affichage et de contrôle multifonction de type MCDU ("Multipurpose Control Display Unit" en anglais) et/ou une unité de commande de vol de type FCU ("Flight Control Unit" en anglais), qui comporte une pluralité de moyens de commande 11A, 1 1 B, ..., 1 1 n. Chacun desdits moyens de commande 11A, 11B, 1 1 n permet au pilote de l'aéronef A de commander un mode d'approche mixte particulier qui comprend : ù un premier mode de guidage, pour guider l'aéronef A latéralement et verticalement pendant ladite phase initiale P1 ; et - un second mode de guidage, pour guider l'aéronef A latéralement et verticalement pendant ladite phase terminale P2. Plus précisément, lesdits modes d'approche mixtes sont constitués : ù par un premier mode de guidage permettant de respecter lesdites contraintes de performances, de préférence de type RNP, afin notam- ment de maintenir l'aéronef A dans un couloir aérien CA qui est délimité par des lignes 28A et 28B sur la figure 3 ; et -respectivement par l'un des seconds modes de guidage suivants : un mode d'approche de précision d'une pluralité de modes d'appro- che de précision différents qui utilisent à chaque fois des informa- tions reçues du sol ; un mode d'approche de non précision qui utilise uniquement des in-formations disponibles à bord de l'aéronef A. 12 Dans le cadre de la présente invention, le dispositif 1 conforme à l'invention peut notamment prendre en compte les modes d'approche de précision suivants : un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterris- sage aux instruments, par exemple de type ILS ("Instrument Landing System" en anglais), tel que décrit par exemple dans le brevet FR-2 852 685 ; un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterrissage à micro-ondes, par exemple de type MLS ("Microwave Landing System" en anglais) ; et un mode d'approche aux instruments, relatif à un système d'atterrissage à GPS ("Global Positioning System" en anglais, à savoir système de positionnement global) de type GLS ("Gps Landing System" en anglais). Ainsi, les différents modes d'approche mixtes peuvent être tous désignés sous la forme "RNP/xLS", xLS représentant de façon générale l'un des modes d'approche ILS, MLS, GLS et FLS précités. En outre, selon l'invention : ledit système de calcul 7 est formé de manière à déterminer, dès l'actionnement d'un desdits moyens de commande 11A, 11B, 11 n du-dit système de commande 10, à la fois lesdites premières et secondes déviations (latérales et verticales) qui sont relatives respectivement au-dit premier el: second modes de guidage RNP et xLS dudit mode d'approche mixte RNP/xLS particulier ainsi commandé. Bien entendu, ledit système de calcul 7 détermine ces premières et secondes déviations uniquement à partir du moment où les informations nécessaires à cet effet sont disponibles à bord de l'aéronef A. Ceci concerne en particulier l'axe d'approche L1 qui est utilisé pour déterminer lesdites secondes déviations et qui doit pouvoir être détecté à partir de l'aéronef A ; 13 ledit système de guidage 8 est formé de manière à aider à guider l'aéronef A, en cas d'actionnement dudit système de commande 10, à la fois pendant ladite phase initiale P1 entre lesdits points de transition 3 et 4, conformément audit premier mode de guidage, et pendant ladite phase terminale P2 à partir dudit point de transition 4, conformément audit second mode de guidage. La transition entre lesdits premier et second modes de guidage est réalisée automatiquement par ledit système de guidage 8 ; et ledit système d'affichage 9 est formé de manière à afficher, sur au moins un écran de visualisation 12, 13, dès l'actionnement dudit système de commande 10, au moins les moyens d'indication (réalisés par exemple sous forme d'un symbole graphique, d'une mention alphanumérique, ...) non représentés suivants : un moyen d'indication indiquant ledit mode d'approche mixte RNP/xLS commandé ; un moyen d'indication indiquant, le cas échéant, au moins le mode de guidage courant dudit mode d'approche mixte commandé ; et des moyens d'indication représentatifs respectivement desdites pre- mières et secondes déviations (à la fois latérales et verticales). En outre, dans un mode de réalisation particulier, le dispositif 1 conforme à l'invention est formé de manière à réaliser les opérations relatives à ladite phase initiale P1 de façon similaire lors d'une phase P3 de remise des gaz (interrompant la phase d'approche en cours) qui est représentée en traits interrompus sur la figure 2. Une telle phase P3 de remise des gaz peut être nécessaire lorsqu'une panne spécifique est détectée ou lorsque le pilote ne peut pas acquérir les références visuelles à une hauteur de décision prédéterminée. Par ailleurs, ledit système d'affichage 9 comporte notamment un écran de navigation 12, par exemple de type ND ("Navigation Display" en 14 anglais), et un écran primaire de pilotage 13, par exemple de type PFD ("Primary Flight Display" en anglais). De plus, ce système d'affichage 9 est formé de manière à différencier l'affichage des informations relatives au mode de guidage courant (par exemple ledit premier mode de guidage) dudit mode d'approche mixte, de l'affichage des informations relatives à l'autre mode de guidage (par exemple ledit second mode de guidage) dudit mode d'approche mixte. Cette différentiation peut, par exemple, être réalisée par l'intermédiaire de couleurs différentes, de luminosités différentes et/ou de graphismes différents. En outre, dans un mode de réalisation particulier, ledit système d'affichage 9 est formé de manière à pouvoir afficher : ù des premiers moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations (par exemple lesdites contraintes de performance) concernant ledit premier mode de guidage ; et ù des seconds moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations (par exemple l'identification dudit second mode de guidage, une fréquence et un canal utilisés par ce second mode de guidage) concernant ledit second mode de guidage. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit système de calcul 7 comporte : un système de gestion de vol 14, par exemple de type FMS ("Flight Management System" en anglais), qui est destiné à déterminer lesdites premières déviations latérales et verticales. Ce système 14 peut être relié par l'intermédiaire de liaisons 15, 16, 17, 18 et 19 respectivement à ladite base de données de navigation 6, audit ensemble 5 et auxdits systèmes 10, 9 et 8 ; un récepteur multimode d'aide à l'atterrissage 20, par exemple de type MMR ("Multi Mode Receiver" en anglais), qui est destiné à déterminer lesdites secondes déviations latérales et verticales. Ce récepteur 20 15 peut être relié par l'intermédiaire de liaisons 21, 22 et 23 respective-ment auxdits systèmes 14, 9 et 8 ; et un moyen de gestion de guidage 24, par exemple de type FGS ("Flight Guidance System" en anglais) qui est destiné à gérer les différents mo- des de guidage, incluant les transitions. Ce moyen 24 peut être relié par l'intermédiaire de liaisons 25, 26 et 27 respectivement auxdits systèmes 14, 9 et 8. Dans le mode de réalisation précité, ledit système de gestion de vol 14 détermine donc, de façon usuelle, lesdites premières déviations latérales et verticales entre la position courante de l'aéronef A et la trajectoire de vol Ti qui est conforme au plan de vol, en particulier à l'aide de ladite position courante reçue dudit ensemble 5 et dudit plan de vol reçu de ladite base de données de navigation 6. De plus, ledit récepteur multimode d'aide à l'atterrissage 20 détermine lesdits secondes déviations laté- rates et verticales entre la position courante de l'aéronef A (sur la trajectoire T2 suivie pendant la phase terminale P2) et l'axe d'approche L1 représentatif dudit second mode de guidage, à l'aide de ladite position courante reçue dudit ensemble 5 via le système de gestion de vol 14 et dudit axe d'approche L1 qui est par exemple reçue dudit système de gestion de vol 14. Dans l'exemple de la figure 2, la trajectoire T2 effectivement sui-vie est alignée sur l'axe d'approche L1, lesdites secondes déviations latérales et verticales étant très faibles. Dans un premier mode de réalisation, ledit axe d'approche L1 unique peut être utilisé pour guider l'aéronef A latéralement et verticalement en permettant de déterminer lesdites se- condes déviations latérales et verticales, tandis que, dans un second mode de réalisation, ledit axe d'approche L1 peut être utilisé pour guider l'aéronef A uniquement verticalement en permettant de déterminer lesdites secondes déviations verticales. Dans ce second mode de réalisation, l'aéronef A peut être guidé latéralement par rapport à un second axe d'approche 16 (par exemple l'axe L2 de la figure 3) permettant de déterminer lesdites secondes déviations latérales. On notera que : dans le cadre d'une approche de précision, ledit axe d'approche L1 est généralement mis en évidence par au moins un émetteur situé au sol et est détecté à bord de l'aéronef, à l'aide d'au moins un capteur usuel faisant par exemple partie dudit récepteur 20 ; et dans le cadre d'une approche de non précision, ledit axe d'approche L1 est calculé, de façon usuelle, par ledit système de gestion de vol 14. 1 o On notera que, dans le cadre de la présente invention, on considère que la commande d'un mode d'approche mixte particulier (par l'actionnement d'un moyen de commande 11A, 11B, 11n du système de commande 10) correspond : soit à l'engagement direct dudit mode d'approche mixte ; 15 soit à l'armement dudit mode d'approche mixte qui s'engagera automatiquement lorsque d'autres conditions particulières seront réunies. Dans une première variante de réalisation dudit dispositif 1, on peut prévoir que : 20 ù le système de gestion de vol 14 fournit le plan de vol au moyen de ges- tion de guidage 24 ; - l'ensemble 5 fournit la position courante de l'aéronef A audit moyen de gestion de guidage 24 ; et ù ledit moyen de gestion de guidage 24 calcule lesdites premières dévia- 25 tions latérales et verticales qu'il transmet auxdits système 8 et 9. Dans cette première variante, les autres fonctions précitées sont inchangées. Par ailleurs, dans une seconde variante, on peut prévoir que l'en-semble 5 de sources d'informations fournit directement au récepteur 20 la 17 position courante de l'aéronef A. On notera que dans un mode de réalisation préféré, ladite phase terminale P2 commence, comme représenté sur la figure 3 : ù en ce qui concerne le guidage latéral, au plus tôt lorsque l'aéronef A atteint un point de transition latérale 4A ; et en ce qui concerne le guidage vertical, au plus tôt lorsque l'aéronef A atteint un point de transition verticale 4B. Dans une telle situation : lors d'un mode d'approche de précision, ladite base de données de navigation 6 comporte des références prédéterminées desdits points de transitionlatérale et verticale 4A et 4B, qui sont utilisées par le second mode de guidage correspondant à ce mode d'approche de précision ; et lors d'un mode d'approche de non précision, ledit système de calcul 7 calcule directement les références desdits points de transition latérale et 15 verticale 4A et 4B, qui sont utilisées par le second mode de guidage correspondant à ce mode d'approche de non précision. Ainsi, grâce au dispositif 1 conforme à l'invention : la transition entre les premier et second modes de guidage (c'est-à-dire entre les guidages relatifs respectivement auxdites phases initiale et 20 terminale P1 et P2) est réalisée automatiquement par le système de guidage 8. Ceci permet d'obtenir une transition simple et efficace entre la phase initiale P1 et la phase terminale P2 de ladite phase d'approche PA ; et l'équipage de l'aéronef A est informé, dès la commande (armement ou 25 engagement) d'un mode d'approche mixte, à la fois de cette commande, ainsi que des déviations relatives à la fois aux premier et second modes de guidage dudit mode d'approche mixte commandé. Ainsi, l'équipage de l'aéronef A est immédiatement informé des déviations latérales et verticales, non seulement dudit premier mode de 18 guidage pour la phase initiale P1 qui est mise en oeuvre à ce moment (ou sera mise en oeuvre très rapidement), mais également dudit second mode de guidage pour ladite phase terminale P2 qui ne sera mise en oeuvre qu'à la fin de cette phase initiale P1 . Par conséquent, l'équipage peut vérifier, dès la commande du mode d'approche mixte, les informations relatives audit second mode de guidage, et ainsi anticiper sa mise en oeuvre ultérieure. Le dispositif 1 conforme à l'invention à l'invention présente égale-ment d'autres avantages. En particulier : 1 o il évite une action du pilote près du sol, et réduit donc le stress et la charge de travail du pilote près du sol ; il permet une harmonisation (avec les autres types d'approche) de la procédure pour le pilote en termes de sélection de l'approche, de surveillance des paramètres de l'approche et d'armement de l'approche, 15 avant le point d'approche finale ; et il permet une approche et une transition plus douces (entre les modes RNP et xLS), ce qui entraîne un meilleur confort des passagers et du pilote. On décrit ci-après une approche particulière réalisée par un aéronef 20 A comprenant une phase d'approche PA de type précité, ainsi qu'une phase P3 de remise des gaz, c'est-à-dire sans atterrissage effectif. Bien entendu, une telle approche avec remise des gaz est très rare dans la pratique, mais elle permet de bien préciser les différentes caractéristiques de la présente invention. 25 Comme représenté sur les figures 2 et 3, l'aéronef A vole vers le point de transition 3 (ou "point d'approche finale"), le long d'une trajectoire usuelle T0, soit en suivi de plan de vol (mode managé) géré par le système de gestion de vol 14, soit en suivi de consigne (mode sélecté). Lorsque le contrôleur aérien donne l'autorisation à l'équipage de l'aéronef 19 A de débuter l'approche finale selon ladite phase d'approche PA, le pilote arme le mode d'approche mixte choisi, par une action sur le moyen d'actionnement 11A, 11B, 1 1 n correspondant du système d'actionnement 10. Dans l'exemple considéré, le pilote sélectionne une approche RNP/ILS. Bien entendu, le même scénario reste valable pour une approche RNP/GLS, RNP/POILS ou RNP/FLS. En réponse à cette sélection, l'écran de navigation 12 affiche le nom de l'approche mixte sélectionnée, ainsi que la contrainte RNP courante à respecter qui est, par exemple, visualisée en bas et au centre de 1 o cet écran 12. Une erreur de guidage FTE peut également être affichée, par exemple à côté d'un symbole illustrant l'aéronef A. De plus, le dispositif 1 affiche les informations RNP/xLS (RNP/ILS dans l'exemple considéré) sur l'écran primaire de pilotage 13, mais ne modifie pas les modes de guidage en cours. Cette sélection entraîne également l'affichage de l'axe ILS (axe 15 d'approche Li) sur l'écran de navigation 12. Ainsi, à travers un seul actionnement d'un moyen de commande 11A, 1 1 B, 1 1 n, le dispositif 1 conforme à l'invention présente une pluralité d'informations. Ces informations incluent, par exemple, les déviations latérales et verticales par rapport au plan de vol et par rapport à l'axe 20 d'approche L1, la fréquence et le canal xLS, l'identification du moyen xLS, la distance au seuil 2A de la piste d'atterrissage 2, une dague de course sur une échelle de cap, une échelle de contrainte RNP latérale, et éventuellement une échelle de contrainte RNP verticale. Au séquencement du point 3, ledit premier mode de guidage dudit 25 mode d'approche mixte commandé s'engage automatiquement, et le second mode de guidage pour la phase terminale P2 s'arme automatique-ment. L'approche finale continue jusqu'au séquencement d'un point commun de transition latérale/verticale 4 (figure 2) ou d'un point de transi- tion latérale 4A tel que représenté sur la figure 3. Ce point de transition latérale 4A est publié sur une carte à la disposition de l'équipage et est codé dans la base de données de navigation 6. A partir de ce point 4A, la précision xLS (à 95%) est meilleure que celle requise par les contraintes RNP (à 95%). Donc, il est possible de passer à un guidage xLS (second mode de guidage). Un mode LOC usuel relatif à ce guidage ILS s'engage alors, et l'échelle de déviation latérale affichée jusqu'à présent devient une échelle xLS pure. Les informations relatives au plan vertical sont inchangées. Ensuite, lorsqu'un point de transition verticale 4B (qui est égale-ment publié sur la carte à la disposition de l'équipage et qui est également codé dans la base de données de navigation 6) est séquencé, un mode GLIDE relatif audit second mode de guidage (guidage ILS) s'engage, et l'échelle de déviation verticale devient une échelle xLS pure. De façon usuelle, dans cet exemple, le mode LOC est destiné à guider latéralement l'aéronef A suivant un faisceau d'alignement latéral (ou faisceau LOC), par exemple le faisceau L2 de la figure 3 qui illustre l'axe longitudinal central de la piste d'atterrissage 2, et le mode GLIDE est destiné à guider verticalement l'aéronef A suivant un faisceau de guidage vertical (ou faisceau GLIDE), par exemple le faisceau L1 de la figure 2. Les deux points de transition latérale et verticale 4A, 4B (ou l'uni-que point de transition latérale/verticale 4 précité) représentent des points d'engagement des modes (latéral et vertical) du guidage xLS, au plus tôt. En effet, en fonction de divers critères (distance aéronef A / seuil 2A, an- gle d'interception, vitesse, ...), leur engagement peut se produire plus tard. Si à une hauteur de décision prédéterminée, le pilote de l'aéronef A ne peut pas acquérir les références visuelles nécessaires à l'atterrissage sur la piste d'atterrissage 2, ou si une panne le contraint à une remise des 21 gaz, le mode de guidage latéral de suivi du plan de vol s'engage, et l'aéronef A met en oeuvre une phase P3 telle que représentée sur la figure 2. De plus, les déviations par rapport au plan de vol géré par ledit système de gestion de vol 14 et l'échelle RNP (si la procédure de remise des gaz est codée RNP) sont réaffichées. Les informations xLS restent affichées tant qu'elles sont valides (signal de la station sol reçu), car le moyen xLS reste sélectionné
- Dispositif d'aide au pilotage d'un aéronef lors d'une phase d'approche en vue d'un atterrissage.- Le dispositif (1) comporte un système de guidage (8) pour aider à guider l'aéronef, en cas d'actionnement d'un moyen de commande (11A, 11B, 11n), à la fois pendant une phase initiale conformément à un premier mode de guidage et pendant une phase terminale conformément à un second mode de guidage, la transition entre ces premier et second modes de guidage étant réalisée automatiquement par le système de guidage (8).
1. Dispositif d'aide au pilotage d'un aéronef lors d'une phase d'approche en vue d'un atterrissage, ladite phase d'approche (PA) présentant : ù une phase initiale (P1) définie entre un premier point de transition (3) et au moins un second point de transition (4 ; 4A, 4B), pendant laquelle l'aéronef (A) est guidé suivant un plan de vol prédéterminé en respec-tant des contraintes de performance ; et - une phase terminale (P2) définie entre ce second point de transition (4 ; 4A, 4B) et l'atterrissage, pendant laquelle l'aéronef (A) est guidé sui- vant un axe d'approche (L1), ledit dispositif comportant : un ensemble (2) de sources d'informations susceptibles de fournir des informations relatives à l'aéronef (A) et notamment sa position courante ; une base de données de navigation (6) ; un système de calcul (7) susceptible de déterminer : • une trajectoire de vol (Ti) relative audit plan de vol ; • des premières déviations latérales et verticales entre la position courante de l'aéronef (A) et ladite trajectoire de vol (Ti) ; • ledit axe d'approche (L1) ; et • des secondes déviations latérales et verticales entre la position courante de l'aéronef (A) et ledit axe d'approche (L1) ; un système de guidage (8) susceptible d'aider au guidage de l'aéronef ; et un système d'affichage (9), caractérisé en ce que : ù ledit dispositif (1) comporte, de plus, un système de commande (10) comportant au moins un moyen de commande (11A, 11B, il n) actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef de commander un mode 23 d'approche mixte comprenant un premier mode de guidage pour guider l'aéronef (A) pendant ladite phase initiale (P1) et un second mode de guidage pour guider l'aéronef (A) pendant ladite phase terminale (P2) ; ledit système de calcul (7) est formé de manière à déterminer, dès l'ac- tionnement dudit moyen de commande (11A, 11B, 1 ln), à la fois lesdites premières et secondes déviations, relatives audit mode d'approche mixte commandé, et ceci dès que toutes les informations nécessaires à cet effet sont disponibles à bord de l'aéronef (A) ; ledit système de guidage (8) est formé de manière à aider à guider l'aéronef (A), en cas d'actionnement dudit moyen de commande (11A, 11B, 1 1 n), à la fois pendant ladite phase initiale (P1) entre lesdits premier et second points de transition, conformément audit premier mode de guidage, et pendant ladite phase terminale (P2) à partir dudit second point de transition, conformément audit second mode de guidage, la transition entre lesdits premier et second modes de guidage étant réali- sée automatiquement par ledit système de guidage (8) ; et ledit système d'affichage (9) est formé de manière à afficher, sur au moins un écran de visualisation (12, 13), dès l'actionnement dudit moyen de commande (11A, 11B, 1 1 n), au moins : ^ un moyen d'indication indiquant ledit mode d'approche mixte com- mandé ; • un moyen d'indication indiquant le cas échéant au moins le mode de guidage courant dudit mode d'approche mixte commandé ; et des moyens d'indication représentatifs respectivement desdites pre- mières et secondes déviations, et ceci dès qu'elles sont disponibles. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de commande (10) comporte une pluralité de moyens de commande (11A, 11B, 1 1 n), dont chacun permet de commander l'un d'une pluralité de modes d'approche mixte différents. 24 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit système de commande (10) comporte des moyens de commande (11A, 11B, 1 1 n) pour commander respectivement des modes d'approche mixtes qui sont constitués à la fois : par un premier mode de guidage permettant de respecter lesdites contraintes de performances ; et respectivement par l'un des seconds modes de guidage suivants : un mode d'approche de précision d'une pluralité de modes d'approche de précision différents ou un mode d'approche de non précision. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce qu'il est formé de manière à réaliser les opérations relatives à ladite phase initiale (P1) également lors d'une phase (P3) de remise des gaz interrompant la phase d'approche en cours. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que ledit système d'affichage (9) comporte un écran de navigation (12) et un écran primaire de pilotage (13). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que ledit système d'affichage (9) est formé de manière à différencier l'affichage des informations relatives au mode de guidage courant dudit mode d'approche mixte, de l'affichage des informations relatives à l'autre mode de guidage dudit mode d'approche mixte. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que ledit système d'affichage (9) est formé de manière à pouvoir afficher : 25 ù des premiers moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations concernant ledit premier mode de guidage ; et ù des seconds moyens d'indication auxiliaires relatifs à des informations concernant ledit second mode de guidage. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit système d'affichage (9) est formé de manière à pouvoir également afficher la position de points de transition latérale et verticale (4A, 4B). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de calcul (7) comporte : un système de gestion de vol (14) pour déterminer lesdites premières déviations ; et un récepteur multimode d'aide à l'atterrissage (20) pour déterminer 15 lesdites secondes déviations. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite phase terminale (P2) commence : en ce qui concerne le guidage latéral, au plus tôt lorsque l'aéronef (A) 20 atteint un second point de transition latérale (4A) ; et en ce qui concerne le guidage vertical, au plus tôt lorsque l'aéronef (A) atteint un second point de transition verticale (4B). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ladite base de données de navigation (6) comporte 25 des références prédéterminées desdits seconds points de transition latérale et verticale (4A, 4B) pour un second mode de guidage correspondant à un mode d'approche de précision. 26 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ledit système de calcul (7) calcule directement les références desdits seconds points de transition latérale et verticale (4A, 4B) pour un second mode de guidage correspondant à un mode d'appro- che de non précision. 13. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'aide au pilotage (1) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 12.
G,B
G08,B64,G01,G05
G08G,B64D,G01C,G05D
G08G 5,B64D 45,G01C 23,G05D 1
G08G 5/02,B64D 45/04,G01C 23/00,G05D 1/06
FR2888862
A1
COUVERTURE DE TOITURE EN IMITATION DES DIVERS PROCEDES DE RECOUVREMENT
20,070,126
Description Couverture de toiture en imitation Divers procédés de recouvrement la toiture sera faite soit de toles en fibro ciment,ondulée ou avec plaque En la recouvrant d'un tapis peu épais imputrescible dirent coloré ce qui est censé représenter l'on choisira la tole ondulée pour figurer les tuiles rmales,en se servait du dessin du tapis.Pour les tuiles plates, ardoise ou chaume en utilisant comme sup- port des plaques fibro ciment ou autre. Dams ce tapis un espace peu large,vierge de tout des- lQ sin sur toute sa longueur,sera réservé à la mise en place des tuyaux solaires,allant d'un coté à l'autre, replié entent donnant uu ensemble groupé, recevant correctement les rayons solaires,ils seront recouvert d'une matière translucide protectrice;une fois branché à l'eau de ville; il fournira l'eau chaude pour les besoins de la maison;l'ensemble du tapis sera collé à son sapport,découpdi en bande,il prendra place sur la longueur de la toiture. Ce procédé fera gagner près de cinquante pour cent sur le prix de revient; il aura une longue durée, ré si. stant atx intempéries,léger,ne chargera pas la charpente
Remplacement d'une couverture ordinaire par un tapis imitant les différentes façons de recouvrement,avec un prix de revient d'environ 50 % moins cher;avec en plus l'eau chaude par le solaire
Revendication 1) Dispositif ayant pour but de reproduire les diverses fagons de recouvrir un toit avec système de chauffage solaire 2) Dispositif suivant I 5 En tapis peu épais représentant ces diverses façons sera collé è. son support 3) Dispositif selon 2 Suivant le support des différentes espèces de recouvrement e sur Iole ondulée ou plate 4) Dispositif selon 3 IO Les tuiles avec ondulation seront représenter sur toles ondulées,les toles plates pour ardoise,tuile s plate s, chaume 5) Dispositif selon 1 15 la toiture disposera d'un système de chauffage solaire très simple Dispositif suivant les I 11 réduira considérablement le prix de revient d%ne toiture, avec en plus le chauffage so 20 laine
E
E04
E04D
E04D 13,E04D 3
E04D 13/18,E04D 3/00
FR2898427
A1
COMPOSITION A HAUTE PERMITTIVITE POUR CABLE ELECTRIQUE OU DISPOSITIF DE RACCORDEMENT DE TELS CABLES
20,070,914
Composition à haute permittivité La présente invention concerne une composition à haute permittivité. Elle s'applique typiquement mais non exclusivement au domaine des accessoires pour câbles électriques, tels que des éléments de raccordement, 5 destinés à contrôler le champ électrique. De manière générale, on entend par élément de raccordement tout organe capable d'assurer, soit la jonction électrique entre au moins deux câbles électriques, soit la connexion d'au moins un câble électrique à au moins un appareil électrique ou électronique au sens large du terme, encore 10 appelé terminaison. Le document GB-2 012 794 propose un ruban non-conducteur utilisé comme couche de contrôle de champ dans les terminaisons et les raccords de câbles électriques. Lorsque ledit câble doit être relié électriquement à un élément de terminaison ou à un autre câble électrique, il est nécessaire de 15 dénuder partiellement son extrémité, où se concentrent des lignes de champ électrique. Ce type de ruban isolant permet ainsi d'éviter la concentration du champ électrique à l'extrémité dénudée et donc de limiter le risque de claquage électrique. Ce ruban comprend un polymère de base du type élastomère, une charge dont la permittivité est supérieure à 14 telle que le 20 titanate de baryum ou le dioxyde de titane, et du noir de carbone. Cependant, de par sa permittivité relativement faible, le dioxyde de titane doit être ajouté à la composition en quantité importante, de l'ordre de 70 % en poids de la composition du ruban pour obtenir une permittivité élevée nécessaire pour ce type d'application. 25 Le titanate de baryum, quant à lui, a un coût très élevé et ne permet pas d'obtenir une composition élastomère avec, notamment, une dureté satisfaisante. 2 Ainsi, les propriétés mécaniques, telles que la dureté ou la résistance à la traction, résultant de ce type de compositions, ne sont en général pas optimisées. D'autre part, lorsqu'un câble électrique doit être dénudé pour être relié électriquement à un élément de terminaison ou un quelconque élément de raccordement, il laisse apparaître des matériaux semi-conducteurs de couleur noire, des matériaux isolants de couleur claire, ainsi que la couche de contrôle de champ à haute permittivité, de couleur noire, du type précité. Le poseur d'accessoires se retrouve alors dans une situation où il ne peut distinguer correctement les matériaux semi-conducteurs de la couche de contrôle de champ à haute permittivité, tous deux de couleur noire, pour effectuer son installation. Le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer une composition à haute permittivité permettant d'éviter les problèmes de l'état de la technique en étant notamment sensiblement moins onéreux et plus facile à distinguer, tout en offrant de très bonnes propriétés mécaniques. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention a pour objet une composition à haute permittivité comprenant une matrice polymère comprenant un élastomère, une charge à haute permittivité, et une charge conductrice, ladite charge conductrice étant une charge dopée par un élément conducteur. Grâce à l'invention, la quantité nécessaire de la charge à haute permittivité est réduite de façon significative par l'utilisation d'une charge conductrice dopée et les propriétés mécaniques et électriques de la composition sont optimisées. Avantageusement, ladite composition est de couleur claire et/ou est colorable. 3 On entend par couleur claire, toute couleur qui n'est pas foncée ou qui est faiblement colorée. On entend par charge un matériau solide relativement inerte vis-à-vis de la matrice polymère. La notion de charge à haute permittivité signifie que la permittivité de ladite charge est supérieure à 15, de préférence supérieure à 40. On entend par charge dopée l'ajout dans une charge dite pure d'un élément de type impureté en petites quantités afin de modifier les propriétés de conductivité de ladite charge, notamment de les améliorer. Les procédés de dopage, bien connus de l'homme du métier, sont généralement réalisés à des températures élevées de l'ordre de 1000 à 2000 C. De manière particulièrement avantageuse, la charge dopée est choisie parmi l'oxyde de zinc, le dioxyde de titane ou l'oxyde d'étain, de 15 préférence l'oxyde de zinc. Lesdites charges conductrices dopées sont, contrairement au noir de carbone, de couleur claire et permettent ainsi à la composition d'être colorée afin de se distinguer de la couleur noire des matériaux semi-conducteurs. Dans un exemple de réalisation, l'élément conducteur servant au 20 dopage est un métal, de préférence l'aluminium. La charge dopée par ledit élément conducteur permet d'obtenir des valeurs de conductivité équivalentes, par exemple, au noir de carbone selon les compositions de l'art antérieur, la conductivité de ladite charge étant fonction de sa structure et de la concentration dudit élément conducteur. 4 L'élément conducteur peut parfois changer la couleur de la charge conductrice. De ce fait, si la couleur obtenue de ladite charge conductrice est trop sombre, il est difficile de colorer ensuite ladite composition. Ainsi l'élément conducteur ne doit sensiblement pas changer la 5 couleur de la charge qui est dopée ou, tout du moins, la couleur obtenue de la charge conductrice dopée est de préférence claire. Selon une particularité de l'invention, la charge à haute permittivité est choisie parmi le titanate de baryum, le titanate de strontium ou le dioxyde de titane, de préférence le dioxyde de titane. 10 En particulier, le dioxyde de titane utilisé de préférence est du type rutile pour son faible coût et sa permittivité plus élevée. Dans un exemple particulier, le dioxyde de titane subit un traitement de surface hydrophobe qui lui permet, de façon avantageuse, d'être beaucoup moins sensible à une dégradation de ses propriétés en milieu 15 humide, notamment le dioxyde de titane est recouvert d'alumine. Par ailleurs, la concentration de la charge conductrice à partir de laquelle la matrice isolante contenant cette charge peut devenir conductrice est appelée seuil de percolation. Cette concentration de la charge conductrice est de préférence 20 inférieure à la concentration correspondant au seuil de percolation afin de ne pas avoir de pertes diélectriques trop élevées, une chute de la rigidité diélectrique et une tension de claquage trop basse. Ainsi, ladite concentration est de préférence limitée à 10 % en volume de la composition afin de ne pas dépasser la concentration 25 correspondant au seuil de percolation. Selon une autre caractéristique, la concentration de la charge à haute permittivité est comprise entre 10 et 30 % en volume de la composition. La valeur limitative inférieure de cet intervalle permet de garantir une 5 permittivité suffisante de la composition. Lorsque la concentration de la charge à haute permittivité est supérieure à 30 %, des problèmes de mélange et de mise en forme de la composition apparaissent dus à des modifications des propriétés rhéologiques de ladite composition. Selon une particularité de l'invention, la composition comprend en outre une charge à moyenne permittivité. La notion de charge à moyenne permittivité signifie que la permittivité de ladite charge est comprise entre 5 et 15. Dans un exemple particulier, la charge à moyenne permittivité est 15 choisie parmi le sulfure de zinc, le sulfate de baryum, le talc, l'alumine ou leur mélange. Ce type de charges contribue à améliorer les propriétés de vieillissement de la composition, à savoir le sulfure de zinc empêche la dégradation par les microorganismes, le sulfate de baryum contribue à la 20 stabilité de b coloration contre le jaunissement, le talc est connu pour son effet de barrière contre l'humidité et l'alumine permet d'augmenter la conductivité thermique de la composition. Ces charges ont une dureté faible et sont, à l'exception de l'alumine, peu abrasives, ce qui ne modifient sensiblement pas les propriétés 25 rhéologiques de la composition lors de son mélange et de son moulage. En particulier, ces charges à moyenne permittivité sont utilisées à des concentrations inférieures à 20 % en volume de la composition. 6 Selon une autre particularité de l'invention, la composition comprend en outre un agent colorant. Dans un exemple de réalisation, la concentration de l'agent colorant est inférieure à 5% en volume de la composition. Ladite concentration est ainsi limitée pour que les propriétés rhéologiques de la composition ne soient pas modifiées. Les agents colorants utilisés, bien connus de l'homme du métier, sont, par exemple, de l'oxyde de fer ou de l'oxyde de chrome pour obtenir respectivement une coloration rouge ou verte de la composition. En particulier, du noir de carbone peut également être ajouté en faible quantité, de préférence inférieure à 3% en volume de la composition, afin d'obtenir une coloration grise de la composition. Selon une autre caractéristique, l'élastomère est choisi parmi l'EPDM ou des résines silicones du type vulcanisables à haute température (HTV), 15 vulcanisables à température ambiante (RTV), ou liquides (LSR). En particulier, l'élastomère est réticulé, notamment par ajout de peroxyde, de soufre ou de platine dans la matrice polymère. La matrice polymère peut par ailleurs contenir un ou plusieurs additifs destinés à améliorer une ou plusieurs de ses propriétés finales. Tous 20 les additifs de polymères connus de l'état de la technique sont concernés, comme par exemple des agents plastifiants, des agents antioxydants, des agents stabilisants UV, des agents de couplage, des agents de dispersion, des agents hydrophobes, des agents ignifuges, etc. Selon d'autres aspects, l'invention concerne un dispositif de 25 raccordement pour câbles électriques, ainsi qu'un câble électrique comportant au moins un élément de contrôle de champ électrique, constitué à partir d'une composition selon l'invention. 7 La mise en oeuvre des compositions de type élastomères réticulables dans un câble électrique se fait typiquement par moulage, notamment par injection moulage, ou par tout autre procédé connu. Les élastomères non réticulables de type mastics sont mis sous 5 presse pour former des plaques utilisables directement sur les câbles électriques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière des exemples qui vont suivre, lesdits exemples étant donnés à titre illustratif et nullement limitatif. 10 Afin de montrer les avantages obtenus avec les compositions selon l'invention, le Tableau 1 détaille les différents échantillons dont les propriétés mécaniques et électriques sont étudiées. Compositions (% en volume) Echantillon Matrice Charge à haute permittivité Charge à Charge polymère moyenne conductrice à base permittivité d'EPDM TiO2 TiO2 BaTiO3 ZnS ZnO dopé non traité Al traité 1 75 15 10 2 70 25 5 3 70 25 5 4 80 15 5 70 15 10 5 Tableau 1 La matrice polymère utilisée dans les échantillons 1 à 5 comprend 15 principalement de l'EPDM et des additifs bien connus de l'homme du métier tels que des plastifiants, des agents de dispersion, des agents stabilisants, des antioxydants, des activateurs de réticulation, des agents réticulants, etc. 8 Les charges à haute permittivité utilisées sont les suivantes : -TiO2 rutile non traité de la société Tiona, référencée RL-1 1 A, - TiO2 rutile traité avec de l'alumine de la société Hunstman, référencée TR-28, - BaTiO3 de la société Ferro, référencée 219-3. La charge à moyenne permittivité est du ZnS de la société Sachtleben, référencée Sachtolith L. La charge conductrice utilisée est de l'oxyde de zinc dopé à l'aluminium de la société American Zinc Corp. Afin de montrer les avantages obtenus avec les compositions selon l'invention, les échantillons ont été préparés selon le protocole suivant : - sécher les charges à utiliser dans la composition dans une étuve à 140 C pendant 48h, - mélanger la matrice polymère à base d'élastomère ainsi que la charge à haute permittivité et la charge conductrice dans un mélangeur interne à 30 tours par minute, à une température de 100 C, -homogénéiser dans le mélangeur interne à 70 tours par minute à une température de 110 C, - ajouter l'activateur et l'agent de réticulation dans la composition, - homogénéiser dans le mélangeur interne à 70 tours par minute à une température de 110 C, et - mouler et réticuler la composition en formant des plaques dans une presse chauffante maintenue à une température de 160 C, sous une pression de 200 bars pendant 20 minutes. 9 Après refroidissement et démoulage, les plaques sont coupées pour réaliser les échantillons sur lesquels des tests mécaniques et électriques sont effectués. Les tests mécaniques sont effectués sur des plaques de 2 mm 5 d'épaisseur, tandis que les tests électriques sont effectués sur des plaques de 80 mm de diamètre dont l'épaisseur est comprise entre 0,5 et 1 mm. Le tableau 2 rassemble les résultats d'un certain nombre de mesures relevées sur les échantillons 1 à 5 afin d'évaluer leurs propriétés mécaniques et électriques, et notamment la dureté, la permittivité, l'angle de perte, 10 l'allongement à la rupture et la résistance à la traction. Echantillon Dureté Permittivité Angle de Allongement Résistance à (Shore A) perte à la rupture la traction (%) (%) (MPa) 1 51 6.12 2.50 854 7.9 2 58 6.06 0.68 753 8.4 3 52 5.38 0.45 885 6. 6 4 48 7.50 2.32 741 5.2 57 6.72 1.65 781 6.1 Tableau 2 Lesdites propriétés doivent être comprises dans une certaine plage de valeur afin d'obtenir une composition selon l'invention apte à être utilisée, 15 par exemple, comme élément de raccordement pour contrôler le champ électrique ou dans les câbles électriques. Les plages limites de valeurs recherchées pour obtenir des propriétés mécaniques et électriques optimisées de la composition selon l'invention sont les suivantes : 20 - La dureté Shore A ne doit pas être inférieure à 44. En dessous de cette valeur, il est difficile d'obtenir des propriétés mécaniques 10 optimisées. Au-dessus de 60, la composition réticulée est trop dure et ne peut se poser facilement sur la partie du câble à couvrir et les risques de claquage électrique deviennent alors importants. - La permittivité, ou constante diélectrique, ne doit pas être inférieure à 5. Sinon, la composition réticulée se comporte alors comme un isolant classique et n'a pas de fonction de contrôle de champ électrique. Au-delà d'une permittivité de 15, la résistance à la traction et l'allongement à la rupture diminuent de façon significative, les pertes diélectriques augmentent et des problèmes de rhéologie apparaissent. - L'angle de pertes, ou tangente delta, doit être inférieur à 10 %, de préférence inférieur à 5%, sous peine d'entraîner un réchauffement trop important de la composition lors de la mise sous tension d'un câble électrique comprenant une telle composition et provoquer ainsi la détérioration dudit câble. - L'allongement à la rupture doit être supérieur à 500% afin d'obtenir une composition réticulée suffisamment élastique, notamment pour réaliser des accessoires rétractables à froid. - La résistance à la traction doit être supérieure à 5 MPa afin d'avoir une résistance suffisante de la composition réticulée vis-à-vis des contraintes mécaniques durant les étapes de production et de pose ainsi que pendant la durée de vie de ladite composition. Il apparaît de manière particulièrement avantageuse, au vu des résultats du Tableau 2, que l'utilisation d'une charge conductrice dopée dans la composition selon l'invention, ne remet pas en cause les principales propriétés mécaniques et électriques de ce type de composition, tout en gardant l'avantage supplémentaire de pouvoir colorer ladite composition. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits et porte dans sa généralité sur toutes les 11 compositions envisageables à partir des indications générales fournies dans l'exposé de l'invention. L'invention peut s'appliquer à tout câble d'énergie de moyenne ou haute tension comportant au moins un élément de contrôle de champ 5 électrique, constitué à partir de la composition selon l'invention. La composition peut également comprendre des mélanges d'élastomères, des mélanges de charges à haute permittivité ou des mélanges de charges conductrices. Toutes les charges utilisées dans les compositions selon la présente 10 invention peuvent subir un traitement de surface approprié, préalablement à leur introduction dans la composition, notamment dans le but d'améliorer l'hydrophobie et/ou la dispersion des charges dans la matrice. Par ailleurs, l'élastomère peut également être semi-liquide ou non réticulé. 15 De plus, la matrice polymère peut également comprendre un élastomère ayant une permittivité intrinsèque élevée. Enfin, les valeurs données, fonction du pourcentage en volume de la composition, ne sont pas à considérer au sens strict et peuvent varier dans des tolérances habituelles bien connues de l'homme du métier. 20
L'invention concerne une composition à haute permittivité comprenant une matrice polymère comprenant un élastomère, une charge à haute permittivité, et une charge conductrice, ladite charge conductrice étant une charge dopée par un élément conducteur.
1. Composition à haute permittivité comprenant : - une matrice polymère comprenant un élastomère, - une charge à haute permittivité, et - une charge conductrice, caractérisée en ce que la charge conductrice est une charge dopée par un élément conducteur. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la charge est choisie parmi l'oxyde de zinc le dioxyde de titane ou l'oxyde d'étain, de préférence l'oxyde de zinc. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément conducteur est un métal, de préférence de l'aluminium. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la charge à haute permittivité est choisie parmi le titanate de baryum, le titanate de strontium ou le dioxyde de titane, de préférence le dioxyde de titane. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la concentration de la charge conductrice est inférieure à 10 % en volume de la composition. 25 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la concentration de la charge à haute permittivité est comprise entre 10 et 30 % en volume de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, 30 caractérisée en ce que l'élastomère est choisi parmi l'EPDM ou des résines silicones. 20 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la composition comprend en outre une charge à moyenne permittivité. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que la concentration de la charge à moyenne permittivité est inférieure à 20 0/0 en volume de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, 10 caractérisée en ce que la composition comprend en outre un agent colorant. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que la concentration de l'agent colorant est inférieure à 5 % en volume de la 15 composition. 12. Dispositif de raccordement pour câbles électriques, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément de contrôle de champ électrique, constitué à partir d'une composition selon l'une quelconque des 20 1 à 11. 13. Câble électrique, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément de contrôle de champ électrique, constitué à partir d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 11. 25
H
H01,H02
H01B,H02G
H01B 1,H02G 15
H01B 1/20,H02G 15/02
FR2893212
A1
PROCEDE DE GESTION D'UN INTERFONCTIONNEMENT ENTRE AU MOINS UN RESEAU LOCAL SANS FIL ET UN RESEAU MOBILE, STATION MOBILE NOEUD SGSN ET PASSERELLE TTG CORRESPONDANTS
20,070,511
Procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil et un réseau mobile, station mobile, noeud SGSN et passerelle TTG correspondants. 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui de l'interfonctionnement (ou Interworking en anglais) entre réseaux, et plus précisément de l'interfonctionnement 3G/WLAN, c'est-à-dire de l'interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (WLAN, pour Wireless Local Area Network ) et un réseau mobile 3G. Par réseau 3G, on entend un réseau mobile de 3ème génération, tel que par exemple un réseau GSM/GPRS ( Global System for Mobile Communication / General Packet Radio Service ), un réseau UMTS ( Universal Mobile Telecommunication System , un réseau CDMA2000 ( Code Division Multiple Access 2000 ), etc. Un tel interfonctionnement 3G/WLAN vise à permettre aux technologies d'accès IP sans fil (par exemple selon la norme WiFi ou WiMAX) de fonctionner avec des infrastructures de coeur de réseau 3G, afin de permettre à un utilisateur WLAN d'accéder à des services paquets via des réseaux d'accès IP sans fil. Le problème technique à résoudre est la gestion de la localisation dans le contexte de l'interfonctionnement 3G/WLAN. En d'autres termes, il s'agit de permettre à l'utilisateur d'être mobile avec des accès hétérogènes, à savoir des accès IP sans fil et des accès radio 3G. L'objectif est de permettre à un utilisateur WLAN de passer d'un réseau d'accès IP (WLAN) à un réseau mobile 3G, et vice versa, tout en conservant une continuité de service. 2. ART ANTÉRIEUR La norme 3GPP ( 3rd Generation Patrnership Project ) prévoit six scénarios 25 pour l'interfonctionnement 3G/WLAN. Le scénario 3 concerne l'accès aux services à commutation de paquets ( Packet-Switched (PS) services en anglais) 3G dans un environnement WLAN. Pour cela, le trafic de données de l'utilisateur empreinte un tunnel établi entre le réseau WLAN et le coeur de réseau 3G, via une passerelle PDG (pour Packet Data Gateway ) 30 Dans une variante d'architecture globale pour le scénario 3 (voir l'annexe F du document de normalisation 3GPP TS 23234), une session de communication utilise 2 2893212 d'une part un tunnel de bout en bout (par exemple de type VPN/Ipsec) entre une station mobile (ou MS, pour Mobile Station ) et une passerelle TTG (pour Tunnel Termination Gateway ), et d'autre part un tunnel GTP (pour GPRS Tunnelling Protocol ) entre la passerelle TTG et un noeud GGSN (pour Gateway GPRS Support 5 Node ). L'avantage de cette variante est qu'elle permet de réutiliser d'un noeud GGSN existant et ne nécessite pas de passerelle PDG (la passerelle TTG contient les fonctions autres que celles communes à la passerelle PDG et au noeud GGSN). Cependant, le scénario 3 ne permet pas de maintenir une continuité de service à travers les réseaux d'accès radio 3G et WLAN. En d'autres termes, pour effectuer le 10 transfert ( handover en anglais) d'une communication depuis un premier vers un second réseau d'accès (c'est-à-dire passer d'un réseau WLAN à un réseau 3G, ou vice versa), la session de communication (ou session de service) courante via le premier réseau d'accès doit impérativement être interrompue et remplacée par une nouvelle session de communication via le second réseau d'accès. 15 C'est précisément l'objet du scénario 4, qui se distingue du scénario 3 en ce qu'il prévoit un tel maintien d'une continuité de service pendant un transfert entre les réseaux d'accès radio 3G et WLAN. Or, aujourd'hui, seuls les trois premiers scénarios précités sont définis en terme d'architecture dans la norme 3GPP. 20 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique permettant la mise en oeuvre du scénario 4 pour l'interfonctionnement 3G/WLAN, c'est-à-dire permettant une continuité de service pendant un transfert (handover) entre des réseaux d'accès radio 3G et WLAN. L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir une technique permettant une continuité de service pendant un transfert (handover) entre deux réseaux d'accès WLAN en amont d'un même coeur de réseau 3G, pour une session de communication grâce à laquelle une station mobile accède à au moins un service à commutation de paquets 3G. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. 3 2893212 Un objectif complémentaire de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique permettant de conserver le noeud GGSN comme point d'ancrage, malgré que l'utilisateur (ou plus précisément sa station mobile) se déplace depuis une zone de couverture d'un réseau WLAN vers une zone de couverture 5 d'un réseau 3G, ou vice versa. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique nécessitant peu de modification des stations mobiles. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé 10 de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil et un réseau mobile. Ce procédé comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile, ladite session de communication utilisant, avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et une 15 passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : - remplacement dudit tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre un noeud SGSN et ledit noeud GGSN ; - libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite 20 passerelle TTG. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, l'invention repose sur l'idée de considérer la passerelle TTG, du point de vue du coeur du réseau mobile, comme s'il s'agissait d'un noeud SGSN (pour Serving GPRS Support Node ). En d'autres termes, pour le noeud GGSN, le premier transfert se traduit par un basculement d'un tunnel GTP 25 dans lequel il est impliqué, depuis la passerelle TTG (que le noeud GGSN voit comme un noeud SGSN particulier) vers un noeud SGSN classique . De cette façon, on conserve le noeud GGSN comme point d'ancrage lors du premier transfert depuis le réseau WLAN vers le réseau mobile. De façon avantageuse, dans le cas dudit premier transfert, ladite étape de 30 remplacement dudit tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre un noeud SGSN et ledit noeud GGSN, comprend les étapes suivantes : 4 2893212 - la station mobile envoie au noeud SGSN une requête de mise à jour d'une zone de routage, comprenant un identifiant neutre indiquant que la station mobile vient d'un réseau local sans fil ; - le noeud SGSN envoie à un serveur de localisation une requête d'informations de 5 localisation relatives à ladite session de communication, et en retour ledit serveur de localisation envoie au noeud SGSN une adresse de ladite passerelle TTG ; - le noeud SGSN envoie à ladite passerelle TTG une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication, et en retour ladite passerelle TTG envoie au noeud SGSN lesdites informations de contexte ; 10 - le noeud SGSN envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication ; - le noeud SGSN et le noeud GGSN établissent entre eux un tunnel GTP. Il est important de noter que l'envoie par la station mobile d'un identifiant neutre au sein de la requête de mise à jour d'une zone de routage (pour indiquer que la station 15 mobile vient d'un réseau WLAN) permet d'éviter que le réseau WLAN gère la localisation de la station mobile et qu'il fournisse des informations de localisation à la station mobile (afin que cette dernière les fournisse au noeud SGSN). Au contraire, dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, la gestion de la localisation de la station mobile est effectuée par le coeur du réseau mobile : grâce à 20 un échange d'informations entre le serveur de localisation (HLR) et le noeud SGSN, ce dernier sait auprès de quelle passerelle TTG il peut obtenir les informations de contexte qui lui sont nécessaires pour établir un tunnel GTP avec le noeud GGSN tout en assurant une continuité de service (la session de communication n'est pas interrompue). Avantageusement, dans le cas dudit premier transfert, ladite étape de libération 25 dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG comprend les étapes suivantes : - le noeud SGSN envoie au serveur de localisation une requête de mise à jour des informations de localisation relatives à ladite session de communication ; - le serveur de localisation envoie à ladite passerelle TTG une requête de 30 libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG. 5 2893212 De façon avantageuse, dans le cas dudit premier transfert, ladite étape de libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG comprend en outre les étapes suivantes : - ladite passerelle TTG envoie au serveur de localisation un message de 5 confirmation de ladite libération ; - le serveur de localisation envoie au noeud SGSN un message de confirmation de ladite mise à jour des informations de localisation ; - le noeud SGSN envoie à la station mobile un message d'acceptation de la mise à jour de la zone de routage. 10 Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit procédé comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile, ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un tunnel GTP entre un noeud SGSN et un noeud GGSN : 15 - établissement d'un tunnel de bout en bout entre une station mobile et une passerelle TTG ; -remplacement dudit tunnel GTP entre ledit noeud SGSN et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, l'invention repose à nouveau sur 20 l'idée de considérer la passerelle TTG, du point de vue du coeur du réseau mobile, comme s'il s'agissait d'un noeud SGSN. En d'autres termes, pour le noeud GGSN, le deuxième transfert se traduit par un basculement d'un tunnel GTP dans lequel il est impliqué, depuis un noeud SGSN classique vers la passerelle TTG (qu('il voit comme un noeud SGSN particulier). Ici encore, on conserve le noeud GGSN comme 25 point d'ancrage lors du deuxième transfert depuis le réseau mobile vers le réseau WLAN. De façon avantageuse, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape d'établissement d'un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG comprend les étapes suivantes : 30 - la station mobile obtient une adresse de la passerelle TTG ; 6 2893212 -la station mobile envoie une requête d'établissement d'un tunnel de bout en bout à la passerelle TTG ; - la passerelle TTG obtient d'un serveur AAA des informations d'autorisation et d'authentification permettant l'établissement d'un tunnel de bout en bout entre 5 ladite station mobile et ladite passerelle TTG. Avantageusement, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape remplacement dudit tunnel GTP entre ledit noeud SGSN et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, comprend les étapes suivantes : 10 - la passerelle TTG envoie au serveur de localisation une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication, et en retour ledit serveur de localisation envoie à la passerelle TTG une adresse dudit noeud SGSN ; la passerelle TTG envoie audit noeud SGSN une requête d'informations de 15 contexte relatives à ladite session de communication, et en retour ledit noeud SGSN envoie à la passerelle TTG lesdites informations de contexte ; - la passerelle TTG envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication ; - la passerelle TTG et le noeud GGSN établissent entre eux un tunnel GTP. 20 De façon avantageuse, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape d'établissement d'un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG comprend en outre les étapes suivantes : - la passerelle TTG envoie au serveur de localisation une requête de mise à jour des informations de localisation relatives à ladite session de communication ; 25 - le serveur de localisation envoie au noeud SGSN une requête de suppression d'informations de localisation relatives à ladite session de communication ; - le noeud SGSN envoie au serveur de localisation un message de confirmation de ladite suppression ; le serveur de localisation envoie à la passerelle TTG un message de confirmation 30 de ladite mise à jour des informations de localisation ; 7 2893212 - la passerelle TTG envoie à la station mobile un message d'acceptation de l'établissement d'un tunnel de bout en bout. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit procédé comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un troisième transfert, depuis un premier 5 réseau local sans fil vers un second réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile, ladite session de communication utilisant, avant ledit troisième transfert, d'une part un premier tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : 10 remplacement dudit premier tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG, par un second tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG ; - conservation dudit tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN. Du fait que c'est la même passerelle TTG qui est utilisée avant et après le 15 troisième transfert, on peut conserver le même tunnel GTP entre cette passerelle et le noeud GGSN. Ici encore, on conserve le noeud GGSN comme point d'ancrage lors du troisième transfert depuis le réseau mobile vers le réseau WLAN. De façon avantageuse, dans le cas dudit troisième transfert, ladite étape de remplacement dudit premier tunnel de bout en bout par ledit second tunnel de bout en 20 bout comprend les étapes suivantes : - la station mobile obtient une adresse de la passerelle TTG ; - la station mobile envoie une requête d'établissement d'un second tunnel de bout en bout à la passerelle TTG ; - la passerelle TTG obtient d'un serveur AAA des informations d'autorisation et 25 d'authentification relatives à ladite session de communication et permettant l'établissement d'un second tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG ; - la passerelle TTG libère ledit premier tunnel de bout en bout et établit ledit second tunnel de bout en bout. 8 2893212 Avantageusement, dans le cas dudit troisième transfert, ladite étape de remplacement dudit premier tunnel de bout en bout par ledit second tunnel de bout en bout comprend en outre les étapes suivantes : - la passerelle TTG envoie au serveur AAA une requête de mise à jour des 5 informations d'autorisation et d'authentification relatives à ladite session de communication ; - le serveur AAA envoie à la passerelle TTG un message de confirmation de ladite mise à jour des informations d'autorisation et d'authentification ; - la passerelle TTG envoie à la station mobile un message d'acceptation de 10 l'établissement d'un second tunnel de bout en bout. Dans un mode de réalisation, l'invention concerne une station mobile permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil et un réseau mobile. La station mobile comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, 15 d'une session de communication impliquant une station mobile et utilisant avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN : - des moyens d'envoi à un noeud SGSN d'une requête de mise à jour d'une zone 20 de routage, avec un identifiant neutre indiquant que ladite station mobile vient d'un réseau local sans fil. Plus généralement, la station mobile selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de gestion d'un interfonctionnement 3G/WLAN tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). 25 Dans un mode de réalisation, l'invention concerne un noeud SGSN permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil et un réseau mobile. Le noeud SGSN comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile et utilisant avant ledit 30 premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et une 9 2893212 passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN : - des moyens de réception d'une requête de mise à jour d'une zone de routage, envoyée par ladite station mobile et comprenant un identifiant neutre indiquant 5 que la station mobile vient d'un réseau local sans fil ; - des moyens d'envoi à un serveur de localisation d'une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication, et des moyens de réception en retour d'une adresse de ladite passerelle TTG ; - des moyens d'envoi à ladite passerelle TTG d'une requête d'informations de 10 contexte relatives à ladite session de communication, et des moyens de réception en retour desdites informations de contexte ; - des moyens d'envoi au noeud GGSN d'une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication ; des moyens d'établissement d'un tunnel GTP entre le noeud SGSN et le noeud 15 GGSN. Plus généralement, le noeud SGSN selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de gestion d'un interfonctionnement 3G/WLAN tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). Avantageusement, ledit noeud SGSN comprend en outre, de façon à permettre un 20 deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un tunnel GTP entre un noeud SGSN et un noeud GGSN : - des moyens de réception d'une requête d'informations de contexte relatives à 25 ladite session de communication (SGSN Context Request), envoyée par une passerelle TTG ; - des moyens d'envoi desdites informations de contexte à ladite passerelle TTG. Dans un mode de réalisation, l'invention concerne une passerelle TTG permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au 30 moins un réseau local sans fil et un réseau mobile. La passerelle TTG comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau 10 2893212 mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS) et utilisant avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN : 5 -des moyens de réception d'une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication, envoyée par un noeud SGSN ; - des moyens d'envoi desdites informations de contexte au noeud SGSN. Plus généralement, la passerelle TTG selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de gestion d'un interfonctionnement 3G/WLAN tel que décrit 10 précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). Avantageusement, ladite passerelle TTG comprend en outre, de façon à permettre un deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile, ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un tunnel GTP entre un noeud 15 SGSN et un noeud GGSN : - des moyens d'envoi à un serveur de localisation d'une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication, et des moyens de réception en retour d'une adresse dudit noeud SGSN ; - des moyens d'envoi audit noeud SGSN d'une requête d'informations de contexte 20 relatives à ladite session de communication, et des moyens de réception en retour desdites informations de contexte ; -des moyens d'envoi au noeud GGSN d'une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication ; -des moyens d'établissement d'un tunnel GTP entre la passerelle TTG et le noeud 25 GGSN. De façon avantageuse, ladite passerelle TTG comprend en outre, de façon à permettre un troisième transfert, depuis un premier réseau local sans fil vers un second réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile, ladite session de communication utilisant, avant ledit troisième transfert, d'une part un 30 premier tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : 11 2893212 - des moyens de réception d'une requête d'établissement d'un second tunnel de bout en bout, envoyée par la station mobile ; - des moyens d'obtention, auprès d'un serveur AAA, d'informations d'autorisation et d'authentification relatives à ladite session de communication et 5 permettant l'établissement d'un second tunnel de bout en bout entre ladite station mobile et ladite passerelle TTG ; - des moyens de libération dudit premier tunnel de bout en bout ; - des moyens d'établissement dudit second tunnel de bout en bout. 5. LISTE DES FIGURES 10 D'autres caractéristiques et avantages de modes de réalisation de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif (tous les modes de réalisation de l'invention ne sont pas limités aux caractéristiques et avantages de ce mode de réalisation préférentiel), et des dessins annexés, dans lesquels : 15 - la figure 1 présente un synoptique d'un mode de réalisation particulier d'un système d'interfonctionnement 3G/WLAN selon l'invention ; - la figure 2 illustre un premier transfert de session de communication, depuis le réseau WLAN vers le réseau mobile 3G ; - la figure 3 présente un exemple de diagramme d'échange de messages entre 20 différentes entités du système, dans le cas du premier transfert illustré sur la figure 2 ; - la figure 4 illustre un deuxième transfert de session de communication, depuis le réseau mobile 3G vers le réseau WLAN ; - la figure 5 présente un exemple de diagramme d'échange de messages entre 25 différentes entités du système, dans le cas du deuxième transfert illustré sur la figure 4 ; - la figure 6 illustre un troisième transfert de session de communication, depuis un premier vers un second réseau WLAN ; et la figure 7 présente un exemple de diagramme d'échange de messages entre 30 différentes entités du système, dans le cas du troisième transfert illustré sur la figure 6. 12 2893212 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Sur toutes les figures du présent document, les éléments et étapes identiques sont désignés par une même référence numérique. La figure 1 illustre un mode de réalisation particulier d'un système 5 d'interfonctionnement 3G/WLAN selon l'invention, permettant de mettre en oeuvre le procédé de gestion d'un interfonctionnement 3G/WLAN selon un mode de réalisation particulier de l'invention. On suppose qu'une station mobile MS souhaite accéder à un ou plusieurs services 3GPP à commutation de paquets ( 3GPP PS services en anglais) offerts par 10 un ou plusieurs serveurs d'application 5, 6 reliés à un réseau PDN (pour Public data Network en anglais, ou Réseau public de transmission de données en français) 4. On suppose également que cette station mobile est à accès hybride dans le sens où elle peut utiliser : soit le réseau d'accès (ou RAN, pour Radio Access Network ) 3 et le coeur 15 (aussi appelé 3GPP Home PLMN ) 2 d'un réseau mobile 3G. Dans ce cas, conformément aux normes 3GPP, une session de communication utilise un tunnel GTP (non référencé sur la figure 1) entre un noeud SGSN et un noeud GGSN (avec une interface Gn) ; - soit un réseau WLAN 1, qui joue le rôle d'un réseau d'accès, et le coeur 2 du 20 réseau mobile 3G précité. Dans ce cas, et en se plaçant dans le contexte défini dans l'annexe F du document de normalisation 3GPP TS 23234, une session de communication utilise un tunnel de bout en bout 7 entre la station mobile MS et une passerelle TTG (avec une interface Wu), et un tunnel GTP 8 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN (avec une interface Gn'). 25 De façon classique, le noeud SGSN est relié à un serveur de localisation HLR (pour Home Location Register ), avec une interface Gr. La passerelle TTG est reliée à un serveur AAA (pour Authentication, Authorization & Accounting ), avec une interface Wm. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la passerelle TTG est 30 également reliée au noeud SGSN, avec une interface Gn, et au serveur HLR, avec une interface Gr'. L'utilisation de ces nouvelles connexions est présentée en détail par la 13 2893212 suite, en relation avec les figures 3, 5 et 7, correspondant à trois types distincts de transfert d'une session de communication impliquant la station mobile MS. La figure 2 illustre un premier transfert de session de communication, depuis le réseau WLAN vers le réseau mobile 3G, selon un mode de réalisation particulier du 5 procédé selon l'invention. On suppose que la station mobile MS se déplace (comme illustré par la flèche référencée 21) de la zone de couverture du réseau WLAN 1 vers celle du réseau mobile 3G3. On suppose également que la session de communication utilise, avant le premier 10 transfert, un tunnel de bout en bout 22 entre la station mobile MS et la passerelle TTG, et un premier tunnel GTP 23 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. Pour effectuer ce premier transfert, un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention comprend les étapes suivantes : remplacement du premier tunnel GTP 23 entre la passerelle TTG et le noeud 15 GGSN, par un second tunnel GTP 24 entre le noeud SGSN et le noeud GGSN (ce remplacement est illustré par la flèche référencée 25) ; - libération du tunnel de bout en bout 22 entre la station mobile MS et la passerelle TTG. On présente maintenant, en relation avec la figure 3, un exemple de diagramme 20 d'échange de messages entre différentes entités du système pour effectuer le premier transfert illustré sur la figure 2. Les entités concernées, qui ont déjà été présentées ci-dessus, sont les suivantes : la station mobile MS, le réseau WLAN, le noeud SGSN, la passerelle TTG, le serveur HLR et le noeud GGSN. 25 Avant le premier transfert, une session de communication impliquant la station mobile MS utilise un tunnel de bout en bout 22 entre la station mobile MS et la passerelle TTG (s'appuyant notamment sur une connexion 31 entre la station mobile MS et le réseau WLAN), et un premier tunnel GTP 23 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. 30 Après s'être déplacée, la station mobile MS établit une connexion UMTS 32 avec le noeud SGSN. 14 2893212 Puis, la station mobile MS envoie au noeud SGSN une requête de mise à jour d'une zone de routage (Routing Area Update Request)33, comprenant un identifiant RAI (pour Routing Area Identification ) neutre indiquant que la station mobile MS vient d'un réseau WLAN. Cette valeur neutre d'identifiant RAI est réservée pour toutes 5 les couvertures WLAN, mais ne définit aucune information de localisation de la station mobile MS. Le noeud SGSN envoie au serveur HLR une requête d'informations de localisation relatives à la session de communication (Location Request) 34, pour identifier la passerelle TTG précédemment impliquée dans la session de communication. 10 En retour (35), le serveur HLR envoie au noeud SGSN une adresse de la passerelle TTG. Le noeud SGSN envoie à la passerelle TTG une requête d'informations de contexte PDP (pour Packet Data Protocol ) relatives à la session de communication (SGSN Context Request) 36. En retour (37), la passerelle TTG envoie au noeud SGSN les informations de contexte PDP demandées (SGSN Context Response). Les fonctions 15 de sécurité peuvent alors être exécutées (38, 39). Le noeud SGSN envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à la session de communication (Update PDP Context Request) 310. Le noeud GGSN met à jour les champs de contexte PDP de la table de routage GTP ( GPRS Tunneling Protocol ), en remplaçant l'adresse IP de la 20 passerelle TTG par l'adresse IP du noeud SGSN. Le noeud GGSN retourne une confirmation de mise à jour d'informations de contexte (Update PDP Context Response) 311. Le noeud SGSN et le noeud GGSN établissent entre eux un nouveau (second) tunnel GTP 24. Le noeud SGSN informe le serveur HLR du changement de localisation en lui 25 envoyant une requête de mise à jour des informations de localisation relatives à la session de communication (Update Location) 312. Le serveur HLR demande la libération du tunnel de bout en bout 22 entre la station mobile MS et la passerelle TTG en envoyant à la passerelle TTG un message d'annulation de localisation (Cancel Location) 313. 30 Après la libération du tunnel de bout en bout 22 entre la station mobile MS et la passerelle TTG, la passerelle TTG envoie au serveur HLR un message de confirmation 15 2893212 de la libération (Cancel Location Ack) 314. Alors, le serveur HLR envoie au noeud SGSN un message de confirmation de la mise à jour des informations de localisation (Update Location Ack) 315. Enfin, le noeud SGSN envoie à la station mobile MS un message d'acceptation de la mise à jour de la zone de routage (Routing Area Update 5 Accept) 316. La figure 4 illustre un deuxième transfert de session de communication, depuis le réseau mobile 3G vers le réseau WLAN, selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention. On suppose que la station mobile MS se déplace (comme illustré par la flèche 10 référencée 41) de la zone de couverture du réseau mobile 3G 3 vers celle du réseau WLAN 1. On suppose également que la session de communication utilise, avant le deuxième transfert, un premier tunnel GTP 44 entre le noeud SGSN et le noeud GGSN. Pour effectuer ce deuxième transfert, un mode de réalisation particulier du 15 procédé de l'invention comprend les étapes suivantes : -établissement d'un tunnel de bout en bout 42 entre la station mobile MS et la passerelle TTG ; - remplacement du premier tunnel GTP 44 entre le noeud SGSN et le noeud GGSN, par un second tunnel GTP 43 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN (ce 20 remplacement est illustré par la flèche référencée 45). On présente maintenant, en relation avec la figure 5, un exemple de diagramme d'échange de messages entre différentes entités du système pour effectuer le deuxième transfert illustré sur la figure 4. Les entités concernées, qui ont déjà été présentées ci-dessus, sont les suivantes : 25 la station mobile MS, le réseau WLAN, le noeud SGSN, la passerelle TTG, le serveur AAA, le serveur HLR et le noeud GGSN. Avant le deuxième transfert, la station mobile MS a établi une connexion UMTS 51 avec le noeud SGSN. En outre, une session de communication impliquant la station mobile MS utilise un tunnel GTP 44 entre le noeud SGSN et le noeud GGSN. 30 Après s'être déplacée, la station mobile MS établit une connexion 52 avec le réseau WLAN. 16 2893212 Puis, la station mobile MS effectue une demande DNS (pour Domain Name System ) 53, afin de retrouver l'adresse IP de l'extrémité distante du futur tunnel GTP 42, c'est-à-dire la passerelle TTG. Après qu'elle a obtenu l'adresse IP de la passerelle TTG, la station mobile MS 5 envoie une requête d'établissement d'un tunnel de bout en bout (Tunnel Establishment Request (User-ID, W-APN)) 54 à la passerelle TTG. Après réception de la requête précitée 54, la passerelle TTG contacte le serveur AAA (55, 55'), afin d'obtenir des informations d'autorisation et d'authentification permettant de lancer les procédures EAP (pour Extensible Authentication Protocol ) 10 56, 57 et l'établissement d'un tunnel de bout en bout 42 entre la station mobile MS et la passerelle TTG. La passerelle TTG envoie au serveur HLR une requête d'informations de localisation relatives à la session de communication (Location Request) 58. Si la session est ouverte, le serveur HLR envoie en retour (59) à la passerelle TTG l'adresse du IP du 15 noeud SGSN. La passerelle TTG envoie au noeud SGSN une requête d'informations de contexte PDP relatives à la session de communication (SGSN Context Request) 510. En retour (511), le noeud SGSN envoie à la passerelle TTG les informations de contexte PDP demandées (SGSN Context Response) 511. 20 La passerelle TTG envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à la session de communication (Update PDP Context Request) 512. Le noeud GGSN met à jour les champs de contexte PDP de la table de routage GTP ( GPRS Tunneling Protocol ), en remplaçant l'adresse IP du noeud SGSN par 25 l'adresse IP de la passerelle TTG. Le noeud GGSN retourne une confirmation de mise à jour d'informations de contexte (Update PDP Context Response) 513. La passerelle TTG et le noeud GGSN établissent entre eux un nouveau (second) tunnel GTP 43. La passerelle TTG envoie au serveur HLR une requête de mise à jour des informations de localisation relatives à la session de communication (Update Location) 30 514. Le serveur HLR envoie au noeud SGSN une requête de suppression d'informations de localisation relatives à la session de communication (Cancel Location) 515. Le noeud 17 2893212 SGSN envoie au serveur HLR un message de confirmation de la suppression (Cancel Location Ack) 516. Le serveur HLR envoie à la passerelle TTG un message de confirmation de la mise à jour des informations de localisation (Update Location Ack) 517. 5 Enfin, la passerelle TTG envoie à la station mobile MS un message d'acceptation de l'établissement d'un tunnel de bout en bout (Tunnel Establishment Ack) 518. La figure 6 illustre un troisième transfert de session de communication, depuis un premier réseau WLAN 1 vers un second réseau WLAN 1', selon un mode de 10 réalisation particulier du procédé selon l'invention. On suppose que la station mobile MS se déplace (comme illustré par la flèche référencée 61) de la zone de couverture du premier réseau WLAN 1 vers celle du second réseau WLAN 1'. On suppose également que la session de communication utilise, avant le 15 troisième transfert, un premier tunnel de bout en bout 62 entre la station mobile MS et la passerelle TTG, et un tunnel GTP 63 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. Pour effectuer ce troisième transfert, un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention comprend les étapes suivantes : remplacement du premier tunnel de bout en bout 62 entre la station mobile MS et 20 la passerelle TTG, par un second tunnel de bout en bout 64 entre la station mobile MS et la passerelle TTG (ce remplacement est illustré par la flèche référencée 65) ; - conservation du tunnel GTP 63 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. On présente maintenant, en relation avec la figure 7, un exemple de diagramme 25 d'échange de messages entre différentes entités du système pour effectuer le troisième transfert illustré sur la figure 6. Les entités concernées, qui ont déjà été présentées ci-dessus, sont les suivantes : la station mobile MS, le premier réseau WLAN, le second réseau WLAN, la passerelle TTG, le serveur AAA et le noeud GGSN. 30 Avant le troisième transfert, une session de communication impliquant la station mobile MS utilise un tunnel de bout en bout 62 entre la station mobile MS et la 18 2893212 passerelle TTG (s'appuyant notamment sur une connexion 71 entre la station mobile MS et le premier réseau WLAN), et un tunnel GTP 63 entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. Après s'être déplacée, la station mobile MS établit une connexion 72 avec le 5 second réseau WLAN. Puis, la station mobile MS effectue une demande DNS (pour Domain Name System ) 73, afin de retrouver l'adresse IP de l'extrémité distante du tunnel GTP 63, c'est-à-dire la passerelle TTG. Après qu'elle a obtenu l'adresse IP de la passerelle TTG, la station mobile MS 10 envoie une requête d'établissement d'un tunnel de bout en bout (Tunnel Establishment Request (User-ID, W-APN)) 74 à la passerelle TTG. Après réception de la requête précitée 74, la passerelle TTG contacte le serveur AAA (75, 75'), afin d'obtenir des informations d'autorisation et d'authentification permettant de lancer les procédures EAP (pour Extensible Authentication Protocol ) 15 76, 77. Le serveur AAA vérifie que la session est déjà ouverte, et si c'est le cas, la passerelle TTG libère le premier tunnel de bout en bout 62 et établit un second tunnel de bout en bout 64. La passerelle TTG envoie au serveur AAA une requête de mise à jour des informations d'autorisation et d'authentification relatives à la session de communication 20 (Tunnel Connection Report) 78. Le serveur AAA envoie à la passerelle TTG un message 79 de confirmation de la mise à jour des informations d'autorisation et d'authentification. Enfin, la passerelle TTG envoie à la station mobile MS un message d'acceptation de l'établissement d'un second tunnel de bout en bout (Tunnel 25 Establishment Ack) 710. 19
L'invention concerne un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (1) et un réseau mobile (2, 3) comprenant les étapes suivantes :- dans le cas d'un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : remplacement dudit tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre un noeud SGSN et ledit noeud GGSN ; libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG ;- dans le cas d'un deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un tunnel GTP entre un noeud SGSN et un noeud GGSN, le procédé comprend les étapes suivantes : établissement d'un tunnel de bout en bout entre une station mobile (MS) et une passerelle TTG ; remplacement dudit tunnel GTP entre ledit noeud SGSN et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN.
1. Procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (1, 1') et un réseau mobile (2, 3), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout (22) entre ladite station mobile (MS) et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP (23) entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : - remplacement dudit tunnel GTP (23) entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP (24) entre un noeud SGSN et ledit noeud GGSN ; - libération dudit tunnel de bout en bout (22) entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans le cas dudit premier transfert, ladite étape de remplacement dudit tunnel GTP (23) entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP (24) entre un noeud SGSN et ledit noeud GGSN, comprend les étapes suivantes : - la station mobile (MS) envoie au noeud SGSN une requête de mise à jour d'une zone de routage (33), comprenant un identifiant neutre indiquant que la station mobile vient d'un réseau local sans fil ; - le noeud SGSN envoie à un serveur de localisation (HLR) une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication (34), et en retour ledit serveur de localisation (HLR) envoie au noeud SGSN une adresse de ladite passerelle TTG ; - le noeud SGSN envoie à ladite passerelle TTG une requête d'informations de 25 contexte relatives à ladite session de communication (36), et en retour ladite passerelle TTG envoie au noeud SGSN lesdites informations de contexte ; - le noeud SGSN envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (310) ; le noeud SGSN et le noeud GGSN établissent entre eux un tunnel GTP. 30 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que, dans le cas dudit premier transfert, ladite étape de libération dudit tunnel de bout en 20 2893212 bout (22) entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG comprend les étapes suivantes : - le noeud SGSN envoie au serveur de localisation (HLR) une requête de mise à jour des informations de localisation relatives à ladite session de 5 communication (312) ; le serveur de localisation (HLR) envoie à ladite passerelle TTG une requête de libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG (313). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, dans le cas dudit 10 premier transfert, ladite étape de libération dudit tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG comprend en outre les étapes suivantes : - ladite passerelle TTG envoie au serveur de localisation (HLR) un message de confirmation de ladite libération (314) ; - le serveur de localisation (HLR) envoie au noeud SGSN un message de 15 confirmation de ladite mise à jour des informations de localisation (315) ; - le noeud SGSN envoie à la station mobile un message d'acceptation de la mise à jour de la zone de routage (316). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un deuxième transfert, depuis le réseau 20 mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un tunnel GTP (44) entre un noeud SGSN et un noeud GGSN : - établissement d'un tunnel de bout en bout (42) entre une station mobile (MS) et une passerelle TTG ; - remplacement dudit tunnel GTP (44) entre ledit noeud SGSN et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP (43) entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape d'établissement d'un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG comprend les étapes suivantes : - la station mobile (MS) obtient une adresse de la passerelle TTG ; 21 2893212 - la station mobile (MS) envoie une requête d'établissement d'un tunnel de bout en bout (54) à la passerelle TTG ; -la passerelle TTG obtient (55, 55') d'un serveur AAA des informations d'autorisation et d'authentification permettant l'établissement d'un tunnel de 5 bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG. 7. Procédé selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce que, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape remplacement dudit tunnel GTP entre ledit noeud SGSN et ledit noeud GGSN, par un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN, comprend les étapes suivantes : 10 - la passerelle TTG envoie au serveur de localisation (HLR) une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication (58), et en retour ledit serveur de localisation (HLR) envoie à la passerelle TTG une adresse dudit noeud SGSN ; la passerelle TTG envoie audit noeud SGSN une requête d'informations de 15 contexte relatives à ladite session de communication (510), et en retour ledit noeud SGSN envoie à la passerelle TTG lesdites informations de contexte ; - la passerelle TTG envoie au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (512) ; - la passerelle TTG et le noeud GGSN établissent entre eux un tunnel GTP. 20 8. Procédé selon les 4 à 6, caractérisé en ce que, dans le cas dudit deuxième transfert, ladite étape d'établissement d'un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG comprend en outre les étapes suivantes : - la passerelle TTG envoie au serveur de localisation (HLR) une requête de mise à 25 jour des informations de localisation relatives à ladite session de communication (514) ; - le serveur de localisation (HLR) envoie au noeud SGSN une requête de suppression d'informations de localisation relatives à ladite session de communication (515) ; 30 - le noeud SGSN envoie au serveur de localisation (HLR) un message de confirmation de ladite suppression (516) ; 22 2893212 - le serveur de localisation (HLR) envoie à la passerelle TTG un message de confirmation de ladite mise à jour des informations de localisation (517) ; - la passerelle TTG envoie à la station mobile un message d'acceptation de l'établissement d'un tunnel de bout en bout (518). 5 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, dans le cas d'un troisième transfert, depuis un premier réseau local sans fil (1) vers un second réseau local sans fil (l'), d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit troisième transfert, d'une part un premier tunnel de bout en bout 10 (62) entre ladite station mobile (MS) et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP (63) entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : -remplacement dudit premier tunnel de bout en bout (62) entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG, par un second tunnel de bout en bout (64) entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG ; 15 - conservation dudit tunnel GTP (63) entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, dans le cas dudit troisième transfert, ladite étape de remplacement dudit premier tunnel de bout en bout par ledit second tunnel de bout en bout comprend les étapes suivantes : 20 la station mobile (MS) obtient une adresse de la passerelle TTG ; - la station mobile (MS) envoie une requête d'établissement d'un second tunnel de bout en bout (74) à la passerelle TTG ; - la passerelle TTG obtient (75, 75') d'un serveur AAA des informations d'autorisation et d'authentification relatives à ladite session de communication et 25 permettant l'établissement d'un second tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG ; - la passerelle TTG libère ledit premier tunnel de bout en bout et établit ledit second tunnel de bout en bout. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que, dans le cas dudit 30 troisième transfert, ladite étape de remplacement dudit premier tunnel de bout en bout par ledit second tunnel de bout en bout comprend en outre les étapes suivantes : 23 2893212 - la passerelle TTG envoie au serveur AAA une requête de mise à jour des informations d'autorisation et d'authentification relatives à ladite session de communication (78) ; - le serveur AAA envoie à la passerelle TTG un message de confirmation de ladite 5 mise à jour des informations d'autorisation et d'authentification (79) ; - la passerelle TTG envoie à la station mobile (MS) un message d'acceptation de l'établissement d'un second tunnel de bout en bout (710). 12. Station mobile (MS) permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (WLAN) et un réseau mobile 10 (3GPP), caractérisée en ce qu'elle comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS) et utilisant avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et une passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud 15 GGSN : - des moyens d'envoi à un noeud SGSN d'une requête de mise à jour d'une zone de routage (Routing Area Update Request), avec un identifiant neutre indiquant que ladite station mobile vient d'un réseau local sans fil. 13. Noeud SGSN permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un 20 interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (WLAN) et un réseau mobile (3GPP), caractérisé en ce qu'il comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS) et utilisant avant ledit premier transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et une passerelle TTG, et 25 d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN : - des moyens de réception d'une requête de mise à jour d'une zone de routage (Routing Area Update Request), envoyée par ladite station mobile (MS) et comprenant un identifiant neutre indiquant que la station mobile vient d'un réseau local sans fil ; 30 - des moyens d'envoi à un serveur de localisation (HLR) d'une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication 24 2893212 (Location Request), et des moyens de réception en retour d'une adresse de ladite passerelle TTG ; - des moyens d'envoi à ladite passerelle TTG d'une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (SGSN Context Request), et des moyens de réception en retour desdites informations de contexte ; - des moyens d'envoi au noeud GGSN d'une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (Update PDP Context Request) ; - des moyens d'établissement d'un tunnel GTP entre le noeud SGSN et le noeud GGSN. 14. Noeud SGSN selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, de façon à permettre un deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un 15 tunnel GTP entre un noeud SGSN et un noeud GGSN : - des moyens de réception d'une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (SGSN Context Request), envoyée par une passerelle TTG ; - des moyens d'envoi desdites informations de contexte à ladite passerelle TTG. 20 15. Passerelle TTG permettant la mise en oeuvre d'un procédé de gestion d'un interfonctionnement entre au moins un réseau local sans fil (WLAN) et un réseau mobile (3GPP), caractérisée en ce qu'elle comprend, de façon à permettre un premier transfert, depuis le réseau local sans fil vers le réseau mobile, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS) et utilisant avant ledit premier 25 transfert, d'une part un tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et ledit noeud GGSN : - des moyens de réception d'une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (SGSN Context Request), envoyée par un noeud 30 SGSN ; - des moyens d'envoi desdites informations de contexte au noeud SGSN. 5 10 25 2893212 16. Passerelle TTG selon la 15, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre, de façon à permettre un deuxième transfert, depuis le réseau mobile vers le réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit deuxième transfert, un 5 tunnel GTP entre un noeud SGSN et un noeud GGSN : - des moyens d'envoi à un serveur de localisation (HLR) d'une requête d'informations de localisation relatives à ladite session de communication (Location Request), et des moyens de réception en retour d'une adresse dudit noeud SGSN ; 10 - des moyens d'envoi audit noeud SGSN d'une requête d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (SGSN Context Request), et des moyens de réception en retour desdites informations de contexte ; - des moyens d'envoi au noeud GGSN d'une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à ladite session de communication (Update PDP Context 15 Request) ; - des moyens d'établissement d'un tunnel GTP entre la passerelle TTG et le noeud GGSN. 17. Passerelle TTG selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre, de façon à permettre un troisième transfert, depuis un 20 premier réseau local sans fil vers un second réseau local sans fil, d'une session de communication impliquant une station mobile (MS), ladite session de communication utilisant, avant ledit troisième transfert, d'une part un premier tunnel de bout en bout entre ladite station mobile (MS) et ladite passerelle TTG, et d'autre part un tunnel GTP entre ladite passerelle TTG et un noeud GGSN : 25 - des moyens de réception d'une requête d'établissement d'un second tunnel de bout en bout, envoyée par la station mobile (MS) ; - des moyens d'obtention, auprès d'un serveur AAA, d'informations d'autorisation et d'authentification relatives à ladite session de communication et permettant l'établissement d'un second tunnel de bout en bout entre ladite station 30 mobile (MS) et ladite passerelle TTG ; - des moyens de libération dudit premier tunnel de bout en bout ; 26 2893212 - des moyens d'établissement dudit second tunnel de bout en bout.
H
H04
H04L,H04W
H04L 12,H04W 36
H04L 12/66,H04W 36/12
FR2892060
A1
DISPOSITIF D'OCCULTATION D'UN PAVILLON DE VEHICULE AUTOMOBILE A VELUM, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT.
20,070,420
Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles, et plus particulièrement des véhicules automobiles présentant une surface vitrée importante, sous la forme d'un pavillon vitré, ou au moins partiellement vitré, et/ou équipé d'un pare-brise se prolongeant sur une portion du pavillon. Plus précisément, l'invention concerne l'occultation de ces surfaces vitrées, qui s'étendent essentiellement au-dessus des occupants du véhicule, notamment pour protéger ces derniers du soleil. Il existe de plus en plus de véhicules automobiles présentant des surfaces vitrées importantes, en particulier au niveau du pavillon. De tels pavillons vitrés présentent de nombreux avantages, notamment en terme de confort, d'esthétique et d'ergonomie. Cependant, dans certains cas, il est souhaitable de pouvoir occulter, au moins partiellement, ces surfaces. C'est en particulier le cas lorsque la lumière et/ou la chaleur du soleil sont trop importantes. De nombreuses solutions ont d'ores et déjà été proposées dans ce sens. La technique la plus répandue repose sur la mise en oeuvre d'un ou plusieurs stores à enrouleur, dont la toile peut être déployée, de façon manuelle ou commandée par un moteur, en fonction des besoins. Cette technique reste cependant relativement complexe à fabriquer et à mettre en oeuvre. Le store doit comprendre différents éléments à assembler ensemble (tube enrouleur, ressort de rappel, ...). En outre, il est généralement réalisé dans une toile souple par nature, ce qui impose la présence de baleines pour maintenir la toile sensiblement parallèle au pavillon, qui est généralement galbé, dans une ou plusieurs dimensions. Une autre solution a été proposée, sous la forme d'un velum. Ce velum est une simple plaque rigide, montée coulissante sur deux rails, de façon à pouvoir prendre deux positions : une position déployée, dans laquelle il se positionne parallèlement à la surface à occulter, qui correspond généralement à une portion de pavillon vitré et le cas échéant à la partie supérieure du pare-brise ; une position repliée, dans laquelle il est repoussé vers l'arrière du véhicule, pour se ranger dans un logement défini à cet effet, dans une partie non vitrée du pavillon. Cette solution présente l'intérêt d'une grande simplicité de fabrication, tout en fournissant un aspect esthétique intéressant et d'apparence solide. Sous sa forme actuelle, il est cependant limité à un nombre restreint de véhicules, et impose des contraintes importantes. Il faut en effet que la partie arrière, comprenant le logement en position repliée, ne soit pas vitrée, et offre en outre une place importante pour recevoir le velum. En effet, comme illustré par la figure 1, la courbure du velum doit suivre de façon la plus stricte possible la courbure du pavillon et du pare-brise (11). Cette courbure est classiquement beaucoup moins importante sur la partie centrale ou arrière (avant la vitre de custode) du véhicule. En conséquence, le panneau rigide ne coïncide plus avec la courbe du pavillon lorsqu'il est en position repliée (12, en pointillé). L'extrémité 121 du logement se trouve donc éloignée du pavillon de plusieurs centimètres (flèche d). On comprend que ceci induit une augmentation de la dimension de la garniture intérieure du véhicule, et par conséquent une perte d'habitabilité. Or, on sait que les constructeurs et les utilisateurs attachent beaucoup d'importance à la notion d'habitabilité, et que le moindre centimètre gagné peut représenter un avantage non négligeable. De ce fait, le velum classique est peu adapté à la plupart des véhicules. L'invention a notamment pour objectif de pallier cet inconvénient de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir une technique d'occultation d'une surface vitrée d'un pavillon et/ou d'un pare-brise qui soit simple à réaliser et à mettre en oeuvre, tout en réduisant fortement la perte d'habitabilité. En d'autres termes, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique ne nécessitant pas la présence d'un logement de rangement réduisant l'espace disponible au niveau du pavillon, du fait qu'il est obligé de respecter la forme nécessaire en position déployée. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple à réaliser. Notamment, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique, conservant les avantages de simplicité des velums, tout en éliminant le problème de l'encombrement. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un dispositif d'occultation d'au moins une portion d'un pavillon d'un véhicule automobile comprenant un velum d'occultation guidé un coulissement le long de deux rails entre une position repliée et une position déployée, et formé d'au moins une plaque réalisée dans un matériau rigide. Selon l'invention, ledit velum comprend au moins une zone d'affaiblissement, présentant une rigidité réduite et s'étendant sensiblement perpendiculairement à son axe de coulissement. Ainsi, il est possible de réduire l'encombrement du velum lorsqu'il est rangé, bien qu'il suive efficacement la courbure souhaitée lorsqu'il est déployé. Pour ceci, la zone d'affaiblissement introduit un effet charnière, qui permet notamment de redresser le velum dans sa position repliée. De façon avantageuse, ladite plaque porte, sur au moins une de ses faces, une peau de revêtement. Ces peaux permettent de dissimuler et/ou protéger la zone d'affaiblissement, et de conserver au dispositif l'aspect uniforme d'un velum classique. Selon une caractéristique préférentielle, la ou lesdites peaux sont élastiques, au moins au voisinage de la ou desdites zones d'affaiblissement. De façon avantageuse, ladite plaque peut porter une peau tournée vers l'extérieur dudit véhicule, assurant une protection contre les rayons du soleil et une peau tournée vers l'intérieur dudit véhicule, adaptée à l'habillage intérieur dudit véhicule. Selon un mode de réalisation particulier, au moins une desdites zones d'affaiblissement est obtenue par suppression de matière. Notamment, ladite zone d'affaiblissement obtenue par suppression de matière peut présenter une section en forme de V, s'étendant par exemple sur 90% de l'épaisseur de la plaque. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, au moins une desdites zones d'affaiblissement peut être obtenue par insertion d'une matière présentant une rigidité réduite. Préférentiellement, ledit velum présente des patins de guidage intermédiaires, se déplaçant dans lesdits rails, et placés à proximité d'au moins 15 une desdites zones d'affaiblissement. De façon avantageuse, lesdits rails présentent des rayons de courbure différents à chacune de leurs extrémités, de façon à imprimer audit velum des courbures différentes selon qu'il se trouve dans ladite position repliée ou dans ladite position déployée. 20 L'invention concerne également les véhicules automobiles comprenant un dispositif d'occultation tel que décrit ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des 25 dessins annexés parmi lesquels : la figure 1, déjà commentée en préambule, illustre l'inconvénient des velum classiques ; les figures 2a et 2b illustrent schématiquement le principe de l'invention : la figure 3 présentent le velum des figures 2a et 2b en vue de dessus ; - la figure 4 est une vue en coupe partielle du velum de la figure 3, présentant une zone d'affaiblissement. L'invention propose donc une nouvelle approche des dispositifs d'occultation de pavillon et de partie supérieure de pare-brise mettant en oeuvre un velum. Comme précisé en préambule, un velum comprend une plaque rigide, ce qui rend difficile son rangement, et induit en particulier une perte d'habilité au voisinage des places arrière. L'invention supprime ce problème, en introduisant au moins une zone d'affaiblissement dans la plaque rigide du velum, de façon à introduire au niveau de cette zone une souplesse, ou un effet charnière, qui permet de modifier la courbure de l'ensemble selon qu'il est en position déployée ou en position repliée. On obtient ainsi un velum flexible , tout en conservant, en position déployée, l'aspect d'un velum monobloc. Le principe de l'invention est illustré par les figures 2a et 2b. Dans la figure 2a, le velum se trouve en position déployée, et dans la figure 2b en position repliée. On a réalisé un affaiblissement 21 dans la plaque de structure 22 du velum, qui est réalisée dans un matériau rigide. Cet affaiblissement 21 permet de définir une zone d'articulation, permettant de faire varier l'angle entre les deux parties 221 et 222 de la plaque 22 séparées par l'affaiblissement 21. Ainsi, en position déployée (figure 2a), le dispositif présente un rayon de courbure adaptée à la forme du pavillon et du pare-brise (équivalente à la position 11 de la figure 1). Dans la position repliée (figure 2b), en revanche, la zone d'affaiblissement 21 permet que l'angle entre les deux parties 221 et 222 s'ouvre de façon que ces deux parties se retrouvent sensiblement dans le même plan, ou plus précisément présentent une courbure adaptée à celle du pavillon au niveau du logement correspondant à la position repliée. Ainsi, il est possible de réduire très fortement la distance entre l'extrémité du logement et le pavillon (flèche b, figure 1), et de gagner autant en habitabilité à l'intérieur du véhicule, comme illustré en figure 3 qui présente le velum vu de dessous (abstraction faite des peaux recouvrant la plaque de structure, commentée par la suite). Le velum est équipé de patins de coulissement 31, à 316, pouvant se déplacer dans des rails (non représentés) solidaires du véhicule, de façon que le velum puisse passer de la position repliée à la position déployée, et réciproquement. Ces patins de coulissement sont répartis au moins à chaque coin du velum. En outre, avantageusement, des patins de guidage intermédiaire 312 et 315 sont prévus au voisinage de la zone d'affaiblissement 21. Cette zone d'affaiblissement 21 s'étend préférentiellement sur toute la largeur du velum, de façon rectiligne et perpendiculaire à la direction de 15 coulissement. Un exemple de réalisation de l'invention est illustré par la coupe partielle de la figure 4. Selon cet exemple, le velum est constitué d'une plaque de structure rigide 41, dont chaque face est recouverte d'une peau : une peau supérieure 42, tournée vers l'extérieur du véhicule, et 20 prévue pour protéger du soleil, du rayonnement UV, et traitée en conséquence; une peau inférieure 43, tournée vers l'intérieur du véhicule, et adaptée à l'habillage intérieur du véhicule. Ces peaux 42 et 43 permettent de conserver au velum, tant du de 25 l'extérieur que de l'intérieur, un aspect homogène et monobloc, malgré l'affaiblissement 21 qui a été pratiqué dans la plaque de structure 41. Elles peuvent avantageusement être élastiques. Dans l'exemple de la figure 4, cet affaiblissement est obtenu par suppression de matière dans la plaque 41. Cet affaiblissement présente une 30 section en forme de V sur au moins une partie de l'épaisseur de la plaque 41 (par exemple de l'ordre de 90 % de l'épaisseur), ce qui permet de conférer l'aspect charnière mentionné ci-dessus. Bien entendu, d'autres sections et d'autres formes peuvent être envisagées pour réaliser cet affaiblissement 21, en fonction des besoins. Par ailleurs, l'affaiblissement n'est pas obligatoirement obtenu par suppression de matière. On peut prévoir d'introduire dans cette zone une matière différente de celle du reste de la plaque 41, ou de traiter spécifiquement le matériau de la plaque 41 sur les zones d'affaiblissement (par pression, chauffage, ...) pour lui conférer une rigidité différente de celle du reste de la plaque. Par ailleurs, il convient de noter que, selon les besoins, plusieurs zones d'affaiblissement 21 peuvent être prévues, et si nécessaire dimensionnées de façon différente. Enfin, contrairement à ce qui est illustré en figure 3, il est envisageable que la zone d'affaiblissement ne soit pas continue, mais par exemple en pointillé, et que sa forme, par exemple sa largeur, varie, pour suivre des formes particulières
L'invention concerne un dispositif d'occultation d'au moins une portion d'un pavillon d'un véhicule automobile comprenant un velum d'occultation guidé un coulissement le long de deux rails entre une position repliée et une position déployée, et formé d'au moins une plaque réalisée dans un matériau rigide, dont le velum comprend au moins une zone d'affaiblissement, présentant une rigidité réduite et s'étendant sensiblement perpendiculairement à son axe de coulissement.
1. Dispositif d'occultation d'au moins une portion d'un pavillon d'un véhicule automobile comprenant un velum d'occultation guidé un coulissement le long de deux rails entre une position repliée et une position déployée, et formé d'au moins une plaque réalisée dans un matériau rigide, caractérisé en ce que ledit velum comprend au moins une zone d'affaiblissement, présentant une rigidité réduite et s'étendant sensiblement perpendiculairement à son axe de coulissement. 2. Dispositif d'occultation selon la 1, caractérisé en ce que ladite plaque porte, sur au moins une de ses faces, une peau de revêtement. 3. Dispositif d'occultation selon la 2, caractérisé en ce que la ou lesdites peaux sont élastiques, au moins au voisinage de la ou desdites zones d'affaiblissement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite plaque porte une peau tournée vers l'extérieur dudit véhicule, assurant une protection contre les rayons du soleil et une peau tournée vers l'intérieur dudit véhicule, adaptée à l'habillage intérieur dudit véhicule. 5. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une desdites zones d'affaiblissement est obtenue par suppression de matière. 6. Dispositif d'occultation la 5, caractérisé en ce que ladite zone d'affaiblissement obtenue par suppression de matière présente une section en forme de V. 7. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins une desdites zones d'affaiblissement est obtenue par insertion d'une matière présentant une rigidité réduite. 8. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit velum présente des patins de guidage intermédaires, se déplaçant dans lesdits rails, et placés à proximité d'au moinsune desdites zones d'affaiblissement. 9. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits rails présentent des rayons de courbure différents à chacune de leurs extrémités, de façon à imprimer audit velum des courbures différentes selon qu'il se trouve dans ladite position repliée ou dans ladite position déployée. 10. Véhicule automobile comprenant un dispositif d'occultation d'au moins une portion d'un pavillon d'un véhicule automobile comprenant un velum d'occultation guidé en coulissement le long de deux rails entre une position repliée et une position déployée, et formé d'au moins une plaque réalisée dans un matériau rigide, caractérisé en ce que ledit velum comprend au moins une zone d'affaiblissement, présentant une rigidité réduite et s'étendant sensiblement perpendiculairement à son axe de coulissement.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2901420
A1
MICRO-CONNECTEUR DE PUISSANCE
20,071,123
colonnettes taraudées, ou analogue, et l'autre peut être équipé de vis aptes à coopérer avec lesdites colonnettes. Comme on le verra plus loin, le boîtier peut être structuré de telle façon que, lorsque deux connecteurs sont assemblés, l'ensemble forme un bloc d'épaisseur sensiblement constante entourant complètement les deux portions d'extrémité, en contact, des deux barres, l'assemblage des deux boîtiers garantissant le contact électrique entre les deux portions d'extrémité recouvrant les deux supports inclinés. Ces portions d'extrémité se chevauchent au fur et à mesure du rapprochement des deux connecteurs, jusqu'au contact électrique final, à plat. Lesdites portions d'extrémité peuvent être traitées pour réduire la résistance de contact. Par exemple, les surfaces de ces portions d'extrémité peuvent être argentées ou dorées. En raison de cet accostage à plat, concernant simultanément les deux portions d'extrémité dans leur ensemble, l'usure des parties métalliques de ces connecteurs appelées à entrer en contact est considérablement réduite. Selon une autre caractéristique avantageuse, les moyens d'immobilisation entre le boîtier et ladite barre métallique comportent deux taquets de clipsage portés par deux parois latérales dudit boîtier, faisant saillie dans ladite cavité et espacés d'une face transversale de celle-ci d'une distance correspondant à l'épaisseur de ladite barre. Avantageusement, lesdits moyens d'immobilisation comportent un bossage faisant saillie dans ladite cavité et un trou pratiqué dans ladite barre, coopérant avec ledit bossage. Avantageusement encore, ledit bossage est défini sur ladite face transversale en sorte que l'engagement dudit bossage dans ledit trou se trouve verrouillé par lesdits taquets maintenant ladite barre au voisinage de ladite face transversale, 'invention sera mieux comprise d'autres avantages de celle- ci app la lumière iat on qui unique m_:. r d'exemple et faits aux w dans lesquels : la figure 1 connecteurs ables ti liaison de deux barres de distribution de courant, les deux connecteurs étant représentés avant leur accouplement ; - les figures 2 à 4 sont des vues en coupe d'un tel connecteur, illustrant l'assemblage entre le boîtier en matériau isolant et la barre métallique ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une paire de connecteurs conformes à l'invention, accouplés et établissant la liaison entre deux câbles électriques cylindriques ; et - la figure 6 est une vue en perspective d'une paire de connecteurs conformes à l'invention, accouplés, et établissant la liaison entre un câble électrique cylindrique et une barre de distribution de puissance. En se référant plus particulièrement aux figures 1 à 4, on voit qu'un connecteur électrique lla ou llb conforme à l'invention se compose essentiellement d'un boîtier 12 en matériau isolant et d'une barre métallique plate 14. Le boîtier comporte une cavité ouverte 16, c'est-à-dire débouchant à ses deux extrémités, prolongée par un support incliné 18. La barre métallique plate 14 comporte une portion d'extrémité 20 qui est pliée par rapport au reste de la barre, d'un angle correspondant à l'angle défini entre ledit support incliné 18 et une face transversale intérieure 22 de la cavité. La barre métallique a ici une largeur constante. Des nervures latérales 24 sont définies de part et d'autre dudit support incliné et espacées d'une distance correspondant à la largeur de la portion d'extrémité 20 de la barre 14. Ladite portion d'extrémité 20 vient s'appliquer sur le support incliné 18, entre ces deux nervures (figure 4) lorsque la barre métallique plate 14 est engagée dans ledit boîtier 12. En outre, le connecteur comporte des moyens d'immobilisation de la barre 14 dans le boîtier 12. Dans l'exemple décrit, les moyens d'immobilisation comportent notamment deux taquets de -.:lipsage 24 portés par deu parois laté l opt,- :audit boîtier. Cc._ ans espace de ladite face transe 2 J$ï istanc carres l'épaisseur de ladite barre `haque taquet a un profil triangulai. , n goy. 1c lr_ation cor i35 4 métallique plate dans le boîtier, selon la direction longitudinale. Dans l'exemple, ce bossage est défini sur la face transversale 22 et l'engagement du bossage dans le trou 28 est verrouillé par les taquets 24 qui maintiennent la barre au voisinage de la face transversale 22. Les figures 2 à 4 montrent l'insertion de la barre métallique 14 dans le boîtier. La barre est engagée par l'extrémité ouverte 30 de la cavité, du côté des taquets (figure 2) jusqu'à ce que ladite portion d'extrémité 20 pliée ressorte par l'autre extrémité, au-dessus du support incliné 18 (figure 3). Le redressement de la barre plate en direction de la face transversale 22 se traduit par une déformation des parois latérales portant lesdits taquets de clipsage 24 lorsque les bords de ladite barre 14 entrent en contact avec les faces inclinées des taquets 24, jusqu'à ce que ladite barre arrive au voisinage de ladite face transversale 22 et soit bloquée par les taquets, reprenant leur position initiale en même temps que disparaît la déformation des parois latérales. Pendant ce mouvement, ladite partie terminale 20 de la barre vient en application contre le support incliné 18, entre les deux nervures 24, tandis que le trou 28 de la barre vient coopérer avec le bossage 26 (figure 4). Avantageusement, la portion d'extrémité 20 de la barre, au moins, peut avoir subi un traitement d'argenture ou de dorure. Les deux faces latérales portant les deux taquets 24 sont également pourvues de fentes 34. Chaque fente est ménagée entre la face transversale 22 et le taquet 24 correspondant. Ces fentes facilitent la déformation de la paroi au moment de l'insertion de la barre métallique. Elles permettent aussi de définir des points de mesure (pour le branchement d'un voltmètre entre les deux connecteurs une fois assemblés) permettant d'évaluer la qualité du contact électrique obtenu après assemblage mécanique des deux connecteurs. La barre plate 14 peut en effet être recouverte d'un isolant à l'extérieur du boîtier ; il suffit donc de dénuder les bords de la barre eu voisinage de ces fentes 3it" raccorde. n Li ectriqu appareil de mesure. Chaque connecteur comporte une languette transversale 38 au i nage de la sortie de la cavité du côté du support incliné et une _oui forme et dimensi correspondantes ' _réait 'i 35 inversés l'un par rapport à l'autre, la languette 38 de l'un vient s'engager dans la découpe 40 de l'autre, ceci de part et d'autre des zones de contact, comme on le constate en comparant les figures 1 et 5, par exemplei Un jeu fonctionnel est prévu entre la languette 38 et la découpe 5 40 pour que le contact entre les deux portions d'extrémité 20 des deux barres soit assuré. De plus, les deux connecteurs de la figure 1 sont semblables mais ne sont pas complètement identiques. L'un est équipé de vis 44 situées latéralement de part et d'autre de la barre tandis que l'autre est équipé de colonnettes 46 munies de trous taraudés 47, fixées au boîtier, de part et d'autre de sa zone de contact. L'écartement des vis correspond à l'écartement des colonnettes et l'engagement des vis dans les colonnettes permet d'immobiliser définitivement les connecteurs dans le prolongement l'un de l'autre dans une position telle que les deux portions d'extrémité 20 des deux barres viennent en contact l'une contre l'autre, à plat Le contact s'effectue en fin de course sur la totalité des surfaces en regard et pratiquement sans frottement. La longévité des portions d'extrémité 20 s'en trouve grandement augmentée. L'invention concerne également une liaison électrique 20 comportant un conducteur associé à un connecteur électrique conforme à la description qui précède. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, chaque connecteur lla ou 11b est confondu avec le conducteur avec lequel il est associé puisque ledit conducteur et la barre métallique sont une même 25 pièce. En d'autres termes, c'est l'extrémité du conducteur plat formant une barre de distribution de puissance, relativement rigide qui est conformée et éventuellement usinée ou traitée pour être directement introduite dans un boîtier 12 en matériau isolant. L'exemple de la figure 1 correspond donc au raccordement de deux barres de distribution, bout à bout. 30 Dans l'exemple de la figure 5, en revanche, Cie- e r ne comporte qu'une barre métallique plate 14a de faible saillie de quelques millimètres au-delà de l'ouverture 30 el est soudé un fil électrique 50 classique, cylindrique, muni d'ire solantei Le fil conducteur est soudé à la barre i[ que au voisinege du boîtier, 6 Dans l'exemple de la figure 6, l'un des connecteurs se trouve associé à une barre de distribution plate tandis que l'autre est relié à un fil électrique conducteur 50 comme dans l'exemple de la figure 5
Connecteur électrique pour l'alimentation en courant de circuits électroniques.Le connecteur comporte une barre métallique plate et un boîtier (12) isolant comportant une cavité ouverte (16) prolongée par un support incliné (18) recouvert par une portion d'extrémité (20) de la barre.
1. Connecteur électrique caractérisé en ce qu'il comporte une barre métallique plate (14) et un boîtier (12) en matériau isolant comportant une cavité ouverte (16) conformée et dimensionnée pour le passage de ladite barre et prolongée par un support incliné (18) recouvert par une portion d'extrémité (20) de ladite barre et des moyens d'immobilisation de ladite barre dans ledit boîtier. 2. Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'immobilisation comportent deux taquets de clipsage (24) portés par deux parois latérales dudit boîtier, faisant saillie dans ladite cavité et espacés d'une face transversale (22) de celle-ci, d'une distance correspondant à l'épaisseur de ladite barre. 3. Connecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'immobilisation comportent un bossage (26) faisant saillie dans ladite cavité et un trou (28) pratiqué dans ladite barre, coopérant avec ledit bossage. 4. Connecteur selon l'ensemble des 2 et 3, caractérisé en ce que ledit bossage (26) est défini sur ladite face transversale (22) et que l'engagement dudit bossage dans ledit trou est verrouillé par lesdits taquets (24) maintenant ladite barre au voisinage de ladite face transversale. 5. Connecteur selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite portion d'extrémité (20) de ladite barre est pliée par rapport au reste de cette barre, d'un angle correspondant à l'angle défini entre ladite face transversale (22) et ledit support incliné (18). 6. Connecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des nervures latérales (24) sont définies de part et d'autre dudit support incliné et espacées d'une distance correspondant à la largeur de ladite portion d'extrémité de ladite barre, 7. Connecteur selon te-idication i ce que ladite portion d'extrémité (20) est dorée ou argentée, 8. Liaison électrique caractérisée en ce qt 'erre comporte un conducteur (14, 50) associé à un connecteur élect rune des pré` 9. Liaison électrique selon la 8, caractérisée en ce que ledit conducteur et ladite barre métallique (14) sont une même pièce. 10. Liaison électrique selon la 8, caractérisée en ce qu'un fil conducteur électrique (50) est raccordé, par exemple soudé, à ladite barre métallique (14a), au voisinage dudit boîtier. II. Paire de connecteurs, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux connecteurs (Ila, 11b) semblables, chacun selon l'une des 1 à 7, équipés de moyens d'assemblage mécaniques complémentaires. 12. Paire de connecteurs selon la 11, caractérisée en ce que l'un est équipé de vis (44) et en ce que l'autre est équipé de colonnettes taraudées (46) ou analogue .
H
H01
H01R
H01R 13,H01R 24
H01R 13/422,H01R 13/26,H01R 13/62,H01R 24/00
FR2895024
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN MOTEUR PERMETTANT UNE AMELIORATION D'UN DIAGNOSTIC DE COMBUSTION DU MOTEUR
20,070,622
La presente invention se rapporte a un procede de commande d'un moteur de vehicule, notamment automobile. En particulier, l'invention se rapporte a un procede de commande d'un moteur comprenant une etape oil Yon determine si un rate de combustion a lieu pendant un cycle de combustion dans une chambre de combustion du moteur. Une telle etape est deja connue. Elie peut titre mise en ceuvre pour controler les emissions polluantes du vehicule et faire ainsi en sorte de respecter des normes antipollution. On sait en effet que de tels rates de combustion peuvent avoir une influence importante sur cette emission. A titre d'exemple non limitatif, dans un moteur comprenant un pot catalytique, on sait qu'un rate de combustion peut engendrer une degradation de ce pot. Une raison est que le carburant non brine, lorsqu'il circule a l'interieur, peut s'enflammer et deteriorer des materiaux, notamment ceux qui sont destines a titre en contact avec des gaz d'echappement du moteur. Afin de limiter de tels rates, une technique connue consiste a les detecter en analysant une pression dans un collecteur du moteur. A cet egard, on pourra se referer au document US 2002/0134356 dans lequel on utilise cette pression en combinaison avec un reseau de neurone dont un apprentissage est mis en oeuvre au moment d'un calibrage du moteur sur banc d'essai. Une autre technique connue consiste a detecter les rates de combustion a 1'aide d'une pression d'un gaz d'echappement recircule, couramment designe par gaz EGR (EGR est 1'acronyme de Exhaust Gaz Recirculation en langue anglo-saxonne). Cette technique est notamment decrite dans le document US 5 193 513. Bien qu'ayant rendu de nombreux services, ces techniques offrent aujourd'hui des performances limitees. Une raison est que les normes antipollution devenant toujours plus severes, le cahier des charges concernant notamment le controle de la combustion, et par la meme des rates de combustion, devient de plus en plus exigeant. A titre d'exemple non limitatif, la detection des rates n'est pas assez precise et efficace. En particulier, un rapport signal a bruit lie a une mesure qui est necessaire a la detection et au controle de la combustion est encore trop faible. Par ailleurs, ces techniques ne permettent pas toujours de fournir une reponse appropriee lorsqu'un rate a ete detecte. Par exemple, la simple detection d'un rate de combustion ne devrait pas conduire necessairement a une intervention dans le controle de la combustion. Une analyse plus fine de ce type de perturbation doit etre mise en oeuvre pour permettre un meilleur diagnostic et une intervention plus pertinente. De meme, malgre des efforts dans ce sens, le temps necessaire a la detection d'un rate est bien trop long selon ces techniques. Un but de l'invention est done de s'affranchir au moms de ces inconvenients. En particulier, 1'invention a pour but un procede dans lequel on detecte la presence d'un rate ou d'une perte de combustion de maniere fiable et rapide. A cet effet, on propose selon l'invention un procede de commande d'un moteur caracterise en ce quill comporte une etape oil l'on determine la survenue eventuelle d'une perte ou de rates de combustion dans une chambre de combustion du moteur en comparant la valeur d'une moyenne glissante d'une grandeur predeterrninee du moteur a une valeur seuil predeterminee. L'utilisation d'une telle comparaison offre notamment 1'avantage de reduire les bruits de mesure de la grandeur. Elie permet aussi de reduire l'influence d'un rate de combustion sur la determination d'une perte de combustion, ce qui permet d'intervenir rapidement sur le procede de combustion du moteur dans des cas ou cela en vaut reellement la peine. Des aspects preferes mais non limitatifs du procede selon l'invention sont les suivants : - le procede comporte en outre une etape oil l'on modifie au moins une valeur de la grandeur qui est prise en compte dans la moyenne glissante, lorsque l'un des rates de combustion est detecte ; - on modifie la valeur de la grandeur qui est prise en compte pour la premiere fois dans la determination de la moyenne glissante ; - la modification de la valeur consiste a la remplacer par celle d'une moyenne realisee sur un nombre m de valeurs de la grandeur inferieur a un nombre n de valeurs pris en compte dans la moyenne glissante ou par la derniere valeur determinee de la moyenne glissante ; - on met en oeuvre 1'etape de modification de la valeur de la grandeur si Yon a determine la presence d'une perte de combustion ; - le procede comporte en outre une etape oil Yon initialise les valeurs prises en compte dans la moyenne glissante si Yon a determine la presence d'une perte de combustion ; - on determine la presence eventuelle de chacun des rates de combustion en comparant la valeur de la grandeur a une valeur seuil predeterminee ; - la grandeur est selectionnee dans le groupe suivant : une pression d'un gaz dans un cylindre du moteur, une pression moyenne indiquee dans le cylindre, une consommation specifique indiquee d'un carburant injecte dans le cylindre, un couple du moteur ; - la grandeur depend d'un degagement d'energie d'un gaz present dans la chambre de combustion ; - on estime la grandeur de maniere iterative selon un angle vilebrequin et en ce que cette estimation iterative se presente sous une forme du type : 1 p o To ù Taùoa p o Va ù Vaùoa + y-1 \Ta AO ) Va 40 ou C est la grandeur estimee, O 1'angle vilebrequin, y le rapport des chaleurs specifiques (Lp et Cv), V le volume d'un cylindre de la chambre de combustion, et p et T une pression et une temperature clans le cylindre. D'autres aspects, buts et avantages de 1'invention apparaitront mieux a la lecture de la description suivante de l'invention, faite en reference aux dessins annexes sur lesquels : - la figure 1 est un moteur apte a mettre en oeuvre le procede de l'invention, Co = la figure 2 est un organigramme general d'un mode de realisation du procede de l'invention, la figure 3 correspond a un organigramme presentant des etapes mises en oeuvre selon un aspect particulier de ce mode de realisation. En se referant maintenant a la figure 1 le moteur dans l'invention comporte typiquement un injecteur ou une bougie d'allumage 1 dont une extremite est en contact avec une zone interne d'une chambre de combustion 4. Dans la chambre de combustion 4, un piston 6 peut de fawn connue en soi coulisser selon un axe de la chambre pour entrainer en rotation un vilebrequin 10 par 1'intermediaire d'une bielle 7. Par ailleurs, des acces d'entree 3 et de sortie 2 de gaz dans la chambre sont egalement prevus. Le monteur comporte en outre des capteurs pour mesurer des grandeurs du moteur. L'une au moires de ces grandeurs va servir dans le procede de commande du moteur selon l'invention. A cet egard, on peut utiliser en tant que grandeur une pression dans le cylindre de la chambre, une pression moyenne indiquee (PMI), une consommation specifique indiquee (CSI) ou un couple moteur. On notera par ailleurs que le procede utilise un angle vilebrequin notamment pour connaitre un etat d'un cycle de combustion. Les capteurs concernes sont representes par la reference 9 pour 1'angle vilebrequin, et 5 pour les grandeurs precitees. Le moteur comporte encore un boitier electronique 8 apte a mettre en oeuvre le procede de 1'invention. Plus precisement, ce boitier possede des entrees 11, 12 vers lesquelles sont achemines des signaux issus des capteurs notamment precites. I1 possede en outre au moins une sortie 13 a partir de laquelle it est apte a delivrer un signal a une actuateur du moteur qui joue un role dans le procede de commande. Darts 1'exemple non limitatif illustre a la figure 1,1'actuateur correspond a la bougie ou l'injecteur 1 susmentionnes. On va maintenant decrire un mode de realisation du procede mis en ceuvre notamment par le boitier 8. On supposera dans cette description que la grandeur qui intervient dans ce procede est la pression dans le cylindre. Bien entendu, 1'homme du metier comprendra que cette description pourra etre adaptee de maniere evidente a d'autres grandeurs telles que celles mentionnees plus haut. La figure 2 montre un organigramme de ce mode de realisation. On considere que 1'on vient d'effectuer un k-ieme cycle de combustion et une k-ieme mesure de la pression dans le cylindre. Dans une etape 100, on considere les n-1 dernieres valeurs des mesures de cette pression (n est un entier). A cet egard, on a designe la valeur d'une pression mesuree au cycle actuel k par la variable yc(k). Par consequent, les n-1 valeurs precitees sont contenues dans un intervalle [yc(k-n+1), yc(k-1)]. Selon l'invention, on determine a une etape 101 une moyenne glissante, notee y, basee sur les n-1 valeurs dudit intervalle et sur la valeur yc(k). En d'autres termes, on determine cette moyenne glissante au pas k par une relation du type : n-1 Eyc(k -i) Y =o - n Dans une etape 102, la valeur de la moyenne glissante ainsi obtenue est comparee a une valeur seuil S1 predeterminee. Si elle est superieure a S1, le procede passe a une etape 103 ou l'on incremente le pas k pour un prochain cycle de combustion, puis a une etape 10 104 ou l'on met a jour les n-1 dernieres valeurs de la pression mesuree dans le cylindre. I1 en decoule par exemple que la valeur yc(k) devient yc(k-1), yc(k-n+2) devient yc(k-n+1) et 1'ancienne valeur yc(k-n+1) n'est plus prise en compte dans la moyenne glissante. 15 Dans le cas contraire ou y(k) est inferieure ou egale a S1 dans 1'etape 102, on considere selon l'invention qu'il y a une perte de combustion. Et le procede passe alors a une etape 105 ou cette perte de combustion est enregistree au moyen d'une variable Perte(k) prevue a cette effet. Plus precisement, cette variable contient initialement des zeros 20 indiquant par defaut une absence de perte de combustion. Et, au pas k en question, on assigne une valeur 1 a cette variable lorsque l'on met en oeuvre 1'etape 105 de sorte a indiquer qu'une perte de combustion a ete detectee. On notera ici qu'un tel enregistrement permet notamment de fournir 25 par la suite un historique sur les pertes de combustion et d'etablir alors un5 diagnostic qui permettra d'engager d'eventuelles actions appropriees (par exemple un remplacement de la bougie, etc.). Neanmoins, des que la perte de combustion au pas k est detectee, le procede mis en oeuvre peut proceder a d'autres operations. A cet egard un test 106 est effectue pour determiner si une action particuliere doit titre mise en oeuvre. Dans 1'affirmative, le procede met en place ces actions (etape 107). Dans la negative, it attend le prochain cycle de combustion et repart a 1'etape 100. Differents tests peuvent titre utilises. En particulier, selon un aspect de l'invention, un test 106 peut consister a analyser si au pas k ou la perte de combustion est detectee, un rate de combustion a egalement ete detecte. Pour ce faire, le test 106 dans la figure 2 peut comprendre une etape 200 montree dans la figure 3 ou lion compare directement la valeur yc(k) a une valeur seuil S2 predeterminee. Si cette valeur yc(k) est inferieure ou egale a S2, on considere qu'il y a un rate de combustion. On passe alors a une etape 201 ou ce rate de combustion est enregistre au moyen d'une variable rate(k) prevue a cette effet. Plus precisement, cette variable contient initialement des zeros indiquant par defaut une absence de rate de combustion. Et, au pas k en question, on assigne une valeur 1 a cette variable lorsque Yon met en oeuvre 1'etape 201 de sorte a indiquer qu'un rate de combustion a ete detecte. Dans le cas contraire oil yc(k) est superieur a S2, on assigne dans une etape 202 la valeur 0 a la variable rate(k). On notera ici qu'un tel enregistrement permet notamment de fournir par la suite un historique sur les rates de combustion et d'etablir alors un diagnostic qui permettra d'engager d'eventuelles actions appropriees (nouveau reglage du moteur, etc.). Lorsque dans le cycle k on a detecte la presence a la fois d'un rate et d'une perte de combustion, on passe alors a l'etape d'action 107. Selon un aspect de l'invention, dans cette etape 107 on modifie la valeur de la moyenne glissante. A cet effet, diverses possibilites sont prevues par l'invention. Par exemple, on peut modifier cette valeur en modifiant au moins une valeur yc contenue dans ledit intervalle pris en compte dans le calcul. Selon un aspect prefere, on initialise la moyenne glissante de sorte qu'elle devienne egale a la valeur actuelle yc(k). A cet effet, on peut remplacer chacune des n-1 valeurs prises en compte dans cette moyenne par ladite valeur actuelle. On peut aussi choisir que la moyenne glissante soit determine sur yc(k) tout seul. En d'autres termes, a partir du pas k cette moyenne n 'est plus basee sur n valeurs mais une seule, et plus precisement la valeur actuelle yc(k). On reconstruit alors 1'ensemble des n valeurs sur lesquelles la moyenne doit finalement etre determine au fur et a mesure des cycles de combustion. Par exemple, au pas k suivant, c'est-a-dire correspondant a k egal a k plus 1, la moyenne sera basee sur deux valeurs. Celle dont on vient de parler et la nouvelle valeur yc(k) mesuree a ce pas k. Comme on 1'aura compris, it faudra donc n iterations pour reconstituer une moyenne glissante sur n valeurs yc. Un avantage d'une telle reinitialisation est que la detection d'une perte de combustion par le procede est effectuee plus rapidement. Selon un autre aspect de l'invention, le test 106 qui est susceptible d'enclencher cette reinitialisation de la moyenne glissante ne comporte pas la condition ci-dessus d'une absence de rate de combustion. Ainsi, la reinitialisation a lieu des lors que la perte de combustion a tits detectee (cela revient a dire qu'il existe un lien direct entre 1'etape 105 et 1'etape 107 de reinitialisation). Selon encore un autre aspect de l'invention, c'est la presence d'un rate de combustion qui va conditionner la mise en ceuvre d'une action appropriee. Ceci est illustre a la figure 3 ou Yon a represents 1'etape 200 du test sur un rate de combustion suivie de 1'etape 102 dans laquelle on teste la presence eventuelle d'une perte de combustion. Si dans cette derniere etape, on conclut qu'il n'y a pas de perte de combustion, on passe a une etape 203, oil une action appropriee peut eventuellement titre mise en oeuvre. Comme indique plus haut, une telle action peut consister a modifier encore la valeur de la moyenne glissante. A cet effet, on peut utiliser les memes techniques que precedemment. Mais selon un aspect prefers de l'invention, on distinguera deux cas. Dans un premier cas on choisit de ne pas tenir compte du rate de combustion yc(k) dans le calcul de la moyenne glissante. On notera que cela revient a dire quill existe un test supplementaire entre les etapes 200 et 201 consistant a regarder si Yon se trouve dans ledit premier cas ou le deuxieme cas que nous verrons plus loin. Par ailleurs, on choisit dans ledit premier cas de modifier la valeur de la moyenne glissante soit de telle sorte qu'elle soit egale a la valeur yc(k-1) au pas precedent, soit de telle sorte qu'elle soit egale a une moyenne sur m des n valeurs. Par exemple dans ce dernier cas, on peut considerer les m dernieres valeurs mesurees yc, valeur actuelle y(k) etant exclue, soit considerer un intervalle [yc(k-m-1); yc(k-1)]. Puis, calculer la moyenne de ces m valeurs et remplacer ensuite les n valeurs yc utiles au calcul de la moyenne glissante a 1'etape 104 par cette moyenne calculee. Dans le deuxieme cas, on choisit de reconstituer la moyenne glissante seulement pour la valeur y(k) comme decrit precedemment lorsque l'on reinitialise cette moyenne dans le cas d'une detection d'une perte de combustion. Ainsi, la moyenne glissante est basee uniquement sur une seule valeur, laquelle correspond a la valeur yc lors du rate de combustion, ou encore yc(k). Puis, on remplace la valeur yc(k) actuelle soit par la valeur yc(k-1) precedente, soit par la moyenne sur m des n valeurs precedentes, a 1'etape 104. Un avantage de telles modifications est de pouvoir attenuer 1'effet d'un rate sur la detection d'une perte de combustion. Par ailleurs, le deuxieme cas permet de mieux restituer le signal traite. En effet, lorsqu'un rate de combustion est detecte, son influence 5 n'affecte pas le calcul de la moyenne glissante apres ce rate. La moyenne glissante est alors plus fidele au signal qu'elle filtre. Selon un autre aspect de l'invention on utilise dans le procede decrit ci- dessus une grandeur qui depend d'un degagement d'energie apparent dans la chambre de combustion. 10 En particulier, cette grandeur notee C peut s'exprimer sous la forme suivante : 1 dQ C=-- V d0 oil V represente un volume dans la chambre de combustion, Q une energie presente dans les gaz de la chambre de combustion et 0 1'angle 15 vilebrequin. En pratique, le calcul de la derivee dans 1'expression ci-dessus rend la grandeur C assez bruitee. La multiplication par 1/V a notamment comme avantage de diminuer ce bruit. 20 En particulier, le bruit est reduit avantageusement juste avant et apres le point mort bas. En outre, 1'expression (1) permet d'obtenir un signal dont 1'amplitude est particulierement forte au moment du point mort haut, ce qui offre un avantage pour une detection de debut de combustion SOC (SOC pour Start 25 Of Combustion en langue anglo-saxonne). (1) Afin de faciliter le calcul de 1'expression (1) par le boitier electronique, et notamment de reduire la puissance de calcul necessaire, on la transforme en une expression de type recursive discretisee se presentant sous la forme : C 1 pe To ù To_Ao + pe Ve ù Ve oe s y -1 To AO Vo AO Oil y, p et T correspondent a un rapport des chaleurs specifiques cp et cv, une pression et une temperature dans le cylindre. Une telle expression a ete obtenue en partant de 1'expression de C susmentionnee et d'une expression de la derivee dQ/d0 du type dQ ù 1 V p dm + p dT ù p dV + y dV d0 yù1 \m dO T dO V d0, yù1p d0 oil m est une masse des gaz dans le cylindre. Notons que dans cette derniere expression, on pourrait remplacer la variable 0 par un temps t. Mais la demanderesse a determine que l'utilisation de la variable Q est avantageuse, car le procede est independant d'une vitesse de rotation du 15 moteur. On notera par ailleurs, qu'en utilisant la derivee angulaire d0 et la derivee de la temperature dT on evite avantageusement d'utiliser la derivee de la pression p qui introduit generalement un bruit important dans la determination de la grandeur C. 20 Selon un aspect prefere, V, p, T, y et m sont des variables fonction de 1'angle 0 et les seules variables mesurees sont p et O. En outre, on suppose que la masse m est constante. On suppose encore que le rapport y est constant, de preference egal a 1.4, avant la combustion et jusqu'a des premiers instants de celle-ci. Selon encore cet aspect prefere, 1'estimation du volume V et de sa derivee est obtenue par lecture dans une table du volume fonction de 1'angle O. Et pour 1'estimation de la temperature T et de sa derivee dT/d0 on suppose les gaz parfaits de fawn a pouvoir ecrire : 1 dT l dp 1 dV -- ù +ùT d0 p d0 V d0 Afin de ne pas reintroduire la derivee dp de la pression dans 1'expression de C, on prefere discretiser cette expression et la rendre iterative. En particulier, on utilise 1'expression suivante : 1 To ù Te-oe -= 1 pe ù pe-AO + 1 Ve ù Ve ee To A0 P 9 A0 Ve A0 avec A0 une constante angulaire. On en deduit que la temperature est estimee de fawn iterative a 1'angle 0 en fonction de la temperature a 1'angle 0ùA0 par une expression du type : To = Ta-oa 1 PO- AO + Ve- e -1 pe Ve Et, de maniere avantageuse la temperature est estimee a chaque angle 0 en fonction d'une temperature initiale correspondant a la temperature dans le cylindre a un instant oil une soupape d'admission se ferme. On notera qu'en variante, on peut utiliser une temperature initiale qui depend d'une mesure d'une temperature d'air admis dans le moteur. Dans tous les cas, de cette expression recursive de la temperature, on deduit sans difficulte 1'expression (1) plus haut. Comme on 1'aura compris, dans le procede de l'invention la grandeur C est donc estimee au cours d'un cycle. Si au cours de ce cycle elle est restee superieure a une valeur seuil predeterminee S2, on considere quill n'y a pas eu de rate de combustion. Et on assigne une valeur faible 0 a yc(k), par exemple la valeur O. Dans le cas contraire ou la grandeur C est restee inferieure au seuil S2 jusqu'a la fin du cycle de combustion, on assigne une valeur forte a yc(k), par exemple la valeur 1. Dans tous les cas exposes ci-dessus, on notera ici que les valeurs seuil peuvent titre determinees une fois pour toute au moment d'une mise au point du moteur, par exemple sur un banc d'essai. Par exemple dans le cas de la valeur seuil S2 a comparer avec la grandeur C, on utilisera de preference dans 1'exemple precite la valeur 0.5. Les valeurs seuil peuvent aussi titre variables dans le temps. Par exemple, it est interessant de faire varier certaines valeurs seuil selon un point de fonctionnement du moteur, de preference une quantite de carburant injectee par cycle dans la chambre de combustion ou un regime moteur. Bien entendu, la presente invention n'est nullement limitee a la forme de realisation decrite ci-dessus et representee sur les dessins. En particulier, 1'homme du metier pourra facilement determiner d'autres actions a mettre en oeuvre une fois avoir detecte un rate et/ou une perte de combustion selon le procede de l'invention. Par ailleurs, d'autres grandeurs que celles mentionnees ci-dessus peuvent titre utilisees dans le cadre de ce procede, des Tors qu'elles permettent d'aboutir a un diagnostic sur les rates et les pertes de combustion. A cet egard, le procede s'applique aussi dans le cas d'une combustion diesel ou essence homogene (de type HCCI) que dans le cas d'une combustion conventionnelle en essence ou en diesel. De meme, 1'homme du metier saura identifier de maniere evidente 5 d'autres criteres bases sur la moyenne glissante qui peuvent etre utilises pour conclure a un rate et/ou une perte de combustion
L'invention se rapporte au domaine de la commande de moteur.Elle concerne en particulier un procédé de commande d'un moteur caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on détermine la survenue éventuelle d'une perte ou de ratés de combustion dans une chambre de combustion du moteur en comparant (102) la valeur d'une moyenne glissante d'une grandeur prédéterminée (101) du moteur à une valeur seuil prédéterminée.
1. Procede de commande d'un moteur caracterise en ce qu'il comporte une etape ou l'on determine la survenue eventuelle d'une perte ou de rates de combustion dans une chambre de combustion du moteur en comparant (102) la valeur d'une moyenne glissante d'une grandeur predeterminee (101) du moteur a une valeur seuil predeterminee. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte en outre une etape (107) ou l'on modifie au moins une valeur de la grandeur qui est prise en compte dans la moyenne glissante, lorsque l'un des rates de combustion est detecte. 3. Procede selon la 2, caracterise en ce que l'on modifie la valeur de la grandeur qui est prise en compte pour la premiere fois dans la determination de la moyenne glissante. 4. Procede selon la 2, caracterise en ce que la modification de la valeur consiste a la remplacer par celle d'une moyenne realisee sur un nombre m de valeurs de la grandeur inferieur a un nombre n de valeurs pris en compte dans la moyenne glissante ou par la derniere valeur determinee de la moyenne glissante. 5. Procede selon rune des 2 a 4, caracterise en ce que l'on met en oeuvre 1'etape de modification de la valeur de la grandeur si l'on a determine la presence d'une perte de combustion. 6. Procede selon 1'une des precedentes, caracterise en ce qu'il comporte en outre une etape (107) oil Yon initialise les valeurs prises en compte dans la moyenne glissante si Yon a determine la presence d'une perte de combustion. 7. Procede selon rune des precedentes, caracterise en ce que Yon determine la presence eventuelle de chacun des rates de combustion en comparant (200) la valeur de la grandeur a une valeur seuil predeterminee. 8. Procede selon 1'une des precedentes, caracterise en ce que la grandeur est selectionnee dans le groupe suivant : une pression d'un gaz dans un cylindre du moteur, une pression moyenne indiquee dans le cylindre, une consommation specifique indiquee d'un carburant injecte dans le cylindre, un couple du moteur. 9. Procede selon rune des precedentes, caracterise en ce que la grandeur depend d'un degagement d'energie d'un gaz present dans la chambre de combustion. 10. Procede selon la 9, caracterise en ce que Yon estime la grandeur de maniere iterative selon un angle vilebrequin et en ce que cette estimation iterative se presence sous une forme du type : C 1 P e To ù To Ao + P e Ve ù Ve m yù1\Te AO ) Ve AOoil C est la grandeur estimee, 0 1'angle vilebrequin, y le rapport des chaleurs specifiques (Cp et Cv), V le volume d'un cylindre de la chambre de combustion, et p et T une pression et une temperature dans le cylindre.
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/14,F02D 41/24
FR2899976
A1
MATERIAU DE REVETEMENT TRANSPARENT EN HYPERFREQUENCE ET RADOME EQUIPE D'UN TEL MAT2RIAU.
20,071,019
Aff. 368 1 Matériau de revêtement transparent en hyperfréquence et radôme équipé d'un tel matériau. L'invention concerne un matériau transparent pour les ondes dites "hyperfréquence". Les radômes d'engins volants doivent être réalisés en un tel matériau. S'agissant d'un missile, le matériau doit tout d'abord supporter pendant un temps bref une température très élevée, sans fondre, ni se transformer partiellement en carbone, ce qui détruirait sa transparence aux hyperfréquences. Pour exercer leurs fonctions de protection, les radômes de missiles doivent résister aux températures élevées et aux chocs thermiques. Enfin et surtout, ils doivent résister aux phénomènes d'érosion et particulièrement à la "pluvio-érosion", qui est l'effet d'érosion des gouttes de pluie à vitesse élevée en termes de Nombre de Mach. Les Brevets Etats-Unis N 4 364 884 et 4 851 833 décrivent à cet effet l'usage de poly-tétrafluoroéthylène (PTFE), chargé de fibres de verre très fines, spécialement orientées. Dans ces Brevets, il est considéré comme impossible d'obte- nir directement un radôme monobloc chargé de fibres de verre. Celui-ci est donc réalisé en tranches ou "galettes", les-quelles sont ensuite soudées les unes aux autres par diffusion. Il y est relevé par ailleurs qu'en général le PTFE, seul ou chargé, est inapplicable, car ne résistant pas à la pluvioérosion. 10 Dans ces conditions, la présente invention a pour but d'apporter un matériau plus simple à mettre en oeuvre que ceux des Brevets Etats- Unis précités. L'invention a notamment pour but de fournir un matériau 15 propre à l'élaboration directe d'une ébauche de radôme en un seul bloc. L'invention a aussi pour but de fournir un matériau usinable ensuite à la forme désirée, et aussi susceptible d'être 20 préparé pour adhérer convenablement aux structures sous-jacentes du radôme. Selon un premier aspect, l'invention vise un matériau de revêtement transparent en hyperfréquence et capable de sup- 25 porter des températures élevées, du type comprenant un poly- mère fluoré, tel que du poly-tétrafluoroéthylène (PTFE). Selon la caractéristique essentielle de l'invention, ce matériau comporte, pour moins de 10% en poids environ, un 30 matériau tel que le bisulfure de molybdène (MoS2). Il a été constaté, de façon surprenante, que le fait de charger un polymère fluoré, tel que du poly-tétrafluoroéthylène, avec du bisulfure de molybdène permettait d'obtenir, 35 de manière particulièrement simple, un matériau de revête-ment transparent en hyperfréquence et résistant à la pluvioérosion.5 Un tel matériau a en outre l'avantage de permettre l'élaboration directe d'une ébauche de radôme en un seul bloc, cette ébauche pouvant être ensuite facilement usinée et mise à la forme désirée. Avantageusement, la proportion du bisulfure de molybdène est comprise entre 0,6 et 6% et est de préférence égale à environ 3%, par rapport au poids du matériau. Le matériau de l'invention peut également comporter, comme additifs, d'autres polymères ou copolymères fluorés, par exemple du polyfluoroalkoxyde (PFA). Outre le polyfluoroalkoxyde, on peut également ajouter comme 15 additifs, par exemple un copolymère de tétrafluoroéthylène (TFE) et d'hexafluoropropène (HFE). Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un radôme, tel qu'un radôme de missile, équipé d'un matériau tel que 20 défini précédemment. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère au dessin annexé, sur lequel : 25 - la figure unique est une coupe schématique d'un dispositif pour la fabrication d'une ébauche de radôme en un seul bloc, au moyen d'un matériau de revêtement conforme à l'invention. Comme indiqué précédemment, le matériau de l'invention corn- 30 prend essentiellement un polymère fluoré tel que du polytétrafluoroéthylène (PTFE), et un matériau tel que du bisulfure de molybdène (MoS2) ainsi que, le cas échéant, d'autres polymères ou copolymères fluorés en tant qu'additifs. 35 Tous ces composés sont disponibles dans le commerce sous forme de poudres de différentes granulométries. En particulier, le poly-tétrafluoroéthylène (PTFE) est commercialisé notamment sous la marque Téflon par la firme Dupont de Ne- mours. Pour préparer un matériau de revêtement conforme à l'invention, on commence d'abord par mélanger le polymère fluoré, par exemple le PTFE, le bisulfure de molybdène et, le cas échéant, un ou plusieurs des additifs mentionnés précédemment. Cette opération doit être réalisée soigneusement, dans un mélangeur approprié, de manière à obtenir un mélange parfai-10 terrent homogène des différents constituants. Ce mélange étant effectué, on obtient un matériau pulvérulent prêt à l'emploi pour la fabrication d'une ébauche de radôme. 15 Pour transformer ce matériau pulvérulent en un matériau de revêtement continu, on fait appel à l'un quelconque des différents procédés connus dans la technique de frittage des polymères fluorés, tels que notamment le PTFE. On rappel-20 lera ici qu'il existe essentiellement trois procédés de frittage, à savoir le procédé dit "simple compression", le procédé dit "double compression" et le procédé dit "moulage isostatique". 25 Quel que soit le type de procédé utilisé, la transformation du matériau pulvérulent en un matériau continu s'effectue en combinant une application de pression et une application de température. 30 Dans le procédé dit "simple compression", on comprime d'abord le matériau pulvérulent et on applique ensuite une température pour réaliser le frittage du matériau. Dans le procédé dit "double compression", on applique simultanément une opération de compression et une opération d'application 35 de température. Dans l'un ou l'autre des deux procédés ci-dessus, le matériau pulvérulent est comprimé entre une matrice formant 4 moule et un poinçon de manière à obtenir la forme voulue. Dans le procédé dit "moulage isostatique", la compression du matériau s'effectue au sein d'une peau extérieure de manière à obtenir une meilleure répartition de pression sur toute la pièce moulée. Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, un dispositif permettant la fabrication d'une ébauche de radôme en une seule pièce au moyen d'un matériau tel que défini précédemment. Ce dispositif comprend, pour l'essentiel, une matrice 10 définissant intérieurement une cavité de moulage 12 dont la forme correspond sensiblement à la forme extérieure du radôme, à l'épaisseur près du revêtement. Cette matrice 10 est entourée par des moyens de chauffage appropriés 14. Le dispositif comprend en outre un poinçon 16 de forme appro- priée qui est monté à l'extrémité d'une tige 18 pour être déplacé suivant l'axe X-X et qui est muni d'un rebord annulaire 20. Dans l'exemple, il s'agit de fabriquer une ébauche de radôme dont la forme correspond sensiblement à celle d'une ogive et, dans la position de moulage, l'intervalle qui sépare la paroi délimitant la cavité de moulage 12 et la paroi externe du poinçon 16 est sensiblement constant. Le dispositif représenté sur le dessin s'utilise de la manière suivante. Le matériau pulvérulent préparé comme indiqué plus haut est introduit dans l'espace intercalaire compris entre la matrice 10 et le poinçon 16. Ce matériau est ensuite fritté par application de pression, au moyen de la tige 18 actionnant le poinçon 16 et par application de température, par les moyens de chauffage 14, la présence du rebord 20 contribuant à augmenter la pression subie par le matériau pulvérulent. Pour cela, on peut commencer d'abord par appliquer la pression et chauffer ensuite, ou bien appliquer simultanément la pression et le chauffage. Ceci permet de réaliser le frittage du matériau et d'obtenir ainsi une ébauche de radôme en une seule pièce. Après achève-ment de cette opération de frittage et refroidissement de l'ébauche, on peut procéder au démoulage de cette dernière en éloignant le poinçon 16 de la matrice 10, par déplacement dans la direction de l'axe XX. A titre d'exemple, on peut utiliser, pour former le matériau de l'invention, un mélange de PTFE du type TEFLON 7 et de sulfure de molybdène en poudre du commerce, sans autre addi- tif. Le diamètre moyen des grains de sulfure de molybdène peut être de l'ordre du micromètre ( m), par exemple égal à 1 um. Le sulfure de molybdène représente 3% en poids du mélange, dans l'exemple considéré. On mélange les deux matériaux ci-dessus et le mélange ainsi obtenu est versé dans un moule tel que celui représenté au dessin. Le frittage du mélange est obtenu par un procédé en "double compression" en appliquant une pression maximale de 300 bars et une température maximale de 380 C pendant le temps nécessaire à la polymérisation, c'est-à-dire de l'ordre de quelques heures. Lorsque la polymérisation est achevée, on applique un cycle de stabilisation avec abaissement de la température, avant de procéder au démoulage de l'ébauche. L'ébauche monobloc ainsi obtenue est ensuite usinée extérieurement et intérieurement, à la forme désirée. Celle-ci peut être préparée intérieurement de manière à adhérer convenablement aux structures sous-jacentes du radôme. Une telle préparation est bien connue dans le domaine des polymères fluorés, tels que le poly-tétrafluoroéthylène, pour permettre l'adhérence de tels matériaux sur des structures supports. On a constaté que, moyennant une telle préparation, l'ébau-5 che ainsi usinée et préparée peut être ensuite collée sur les structures sous-jacentes du radôme. Ces structures sous-jacentes peuvent comprendre, par exemple, une structure composite complexe, résistant aux températures 10 élevées, du type verre-polyimide. La structure sous-jacente réalisée à la forme voulue reçoit alors par collage l'ébauche usinée et préparée, telle que définie précédemment. Il est à noter que le matériau de l'invention se prête à la réalisation de radômes de différentes formes, et cela par une simple opération de moulage, suivie par une opération d'usinage à la forme voulue. Des radômes équipés d'un matériau de revêtement selon l'invention résistent particulièrement bien à la pluvio-érosion, et cela à des vitesses élevées pouvant atteindre ou dépasser Mach 4. 15 20
Matériau de revêtement transparent en hyperfréquence et capable de supporter des températures élevées, comprenant un polymère fluoré, tel que du poly-tétrafluoroéthylène, et, moins de 10% en poids environ, d'un matériau tel que du bisulfure de molybdène. Ce matériau de revêtement est particulièrement résistant à la pluvio-érosion et est utilisable notamment pour la réalisation de radômes pour engins volants.
Revendications . 1. Matériau de revêtement transparent en hyperfréquences et capable de supporter des températures élevées, du type comprenant un polymère fluoré, tel que du poly-tétrafluoroéthylène, caractérisé en ce qu'il comporte, pour moins de 10% en poids environ, un matériau tel que le bisulfure de molybdène. 2. Matériau de revêtement selon la 1, caractérisé en ce que le bisulfure de molybdène est présent en proportions de 0,6 à 6% en poids. 3. Matériau de revêtement selon la 2, caracté-15 risé en ce que le bisulfure de molybdène est présent en proportion de 3% en poids environ. 4. Matériau de revêtement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend, comme additifs, 20 d'autres polymères ou copolymères fluorés. 5. Matériau de revêtement selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend comme additifs du polyfluoroalkoxyde (PFA). 6. Matériau de revêtement selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte, comme autres additifs, des copolymères de tétrafluoroéthylène (TFE) et d'hexafluoropropène (HFP). 30 7. Radôme équipé d'un matériau de revêtement selon l'une des 1 à 6. 8. Radôme selon la 7, caractérisé en ce que 35 le matériau de revêtement est réalisé sous la forme d'une ébauche monobloc obtenue par mélange et frittage des constituants du matériau, puis usinée à la forme voulue. 8 25
G
G01
G01S
G01S 7
G01S 7/52
FR2896541
A1
PROCEDE DE MODULATION DU COEFFICIENT LAMBDA.
20,070,727
Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de modulation 2,, dans un moteur à combustion interne comportant un premier groupe de cylindres dont les gaz d'échappement évacués par une première conduite de gaz d'échappement ont un rapport de mélange carburant/air commandé par un système de dosage de carburant à l'aide d'une unité de commande qui règle par un premier circuit de régulation une première valeur du coefficient 2,, en se fondant sur le signal d'une première sonde de gaz d'échappement installée en amont du catalyseur dans le sens de passage des gaz de conduite, et au moins un autre groupe de cylindres dont les gaz d'échappement évacués par une autre conduite de gaz d'échappement ont un rapport de mélange carburant/air réglé par un autre circuit de régulation avec un autre coefficient 2,, en se fondant sur le signal d'une autre sonde de gaz d'échappement installée en amont du catalyseur ou d'un autre catalyseur distinct de la conduite des gaz d'échappement dans le sens de passage des gaz d'échappement. Etat de la technique Dans les moteurs à combustion interne à plusieurs cylindres, on répartit souvent les cylindres en deux bancs de cylindres. L'air nécessaire à la combustion est fourni à tous les cylindres par une conduite d'aspiration commune. Cette conduite peut comporter une installation de mesure d'air pour mesurer la masse d'air aspirée par la conduite d'aspiration. La sortie des deux bancs de cylindres est équipée de conduites de gaz d'échappement distinctes. Chacune des conduites de gaz d'échappement est équipée d'un capteur de gaz d'échappement pour mesurer la composition des gaz d'échappement. Dans le cas d'un moteur à essence, les deux capteurs de gaz d'échappement sont habituellement constitués par une sonde 2. En fonction des signaux de sortie fournis par les sondes 2,, associées aux conduites de gaz d'échappement des deux bancs de cylindres, un appareil de commande calcule chaque fois séparément les quantités de carburant à injecter dans les deux bancs de cylindres ; en fonction des signaux de sortie des deux sondes 2, on calcule chaque fois un coefficient de régulation qui influence l'injection du carburant le banc de cylindre respectif. Ce coefficient de régulation est généré habi- tuellement par un régulateur 2,, et à chacun des deux bancs de cylindres est associé un régulateur 2. Le document DE 10038974 Al décrit un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne notamment d'un véhicule auto- mobile comportant un ensemble de cylindre réparti en deux bancs et chacun des deux bancs de cylindre est équipé d'un capteur pour déterminer la composition des gaz d'échappement ; en fonction des signaux fournis par les deux capteurs, on détermine un coefficient de régulation pour chacun des deux bancs de cylindre pour influencer la masse de carburant à injecter dans les deux bancs de cylindre. Il est prévu de comparer les deux coefficients de régulation associés aux deux bancs de cylindre et qu'en fonction des deux coefficients de régulation, on distingue entre un défaut indépendant des bancs de cylindre et un défaut dé-pendant des bancs de cylindre. Le document DE 10213657 Al décrit un autre procédé du type défini ci-dessus selon lequel une grandeur du premier circuit de régulation est le signal fourni par la première sonde des gaz d'échappement de la première conduite de gaz d'échappement. En fonction de ce signal on règle le rapport du mélange carburant/ air du se- Gond groupe de cylindres à l'aide de l'autre circuit de régulation et on fournit un signal en plus à l'autre circuit de régulation qui se fonde sur une sonde de gaz d'échappement installée en aval du catalyseur de cette autre conduite de gaz d'échappement. Pour respecter les valeurs limites imposées aux gaz pol- luants, dans le cas des moteurs à combustion interne il est entre autres nécessaire de déterminer la capacité d'accumulation d'oxygène OSC (Capacité de stockage d'oxygène) du catalyseur pendant le fonctionne-ment du moteur à combustion interne. La capacité d'accumulation d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement pour l'oxygène est utilisée pour prélever de l'oxygène dans les phases maigres et de restituer l'oxygène dans les phases riches. Ainsi, on convertit les composants polluants à oxyder des gaz d'échappement. En fonction du vieillissement de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement, la capacité OSC diminue si bien que dans les phases riches on risque de ne plus disposer de suffisamment d'oxygène pour nettoyer les gaz d'échappement en enlevant les composants de gaz polluants et que la sonde 2,, en aval de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement détecte ces composants à oxyder. En outre, cette sonde 2,, détecte l'oxygène dans les phases maigres prolongées, oxygène qui ne peut plus être stocké dans l'installation de nettoyage des gaz d'échappement. Dans de nombreux pays, le contrôle de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement pendant le fonctionnement est imposé par la législation à la commande du moteur (diagnostic embarqué). Un diagnostic actif de catalyseur a pour fonction de déceler une réduction inacceptable de la conversion conduisant à une augmentation inacceptable de la quantité de gaz d'échappement et de l'afficher par une lampe témoin MIL (Lampe d'Indication de Mauvais fonctionnement). Le diagnostic de catalyseur par mesure d'oxygène est effectué avec une sonde à bande large en procédant comme suit : 15 On élimine tout d'abord l'oxygène du catalyseur par un mélange riche (2 <1). Après cette phase de conditionnement, on passe à un gaz d'échappement maigre (2 >1) et on intègre la quantité d'oxygène apportée. Si pendant la phase de mesure, la sonde affiche en aval du catalyseur un mélange maigre, c'est-à-dire contenant de l'oxygène, la 20 quantité intégrée correspond à la capacité actuelle d'accumulation d'oxygène du catalyseur qui représente une mesure de la qualité. Ce procédé est appliqué plusieurs fois de façon successive. Lorsqu'on utilise des sondes à variation brusque comme sondes 2, à l'aide d'une commande amont 2, on produit la variation correspondante entre 2,, <1 et 25 2 >1, à modulation 2,, appliquée à la régulation 2,, normale. Dans un diagnostic passif de catalyseur, on observe l'influence de la modulation en amont du catalyseur qui est exécutée indépendamment de la sonde en aval du catalyseur. La modulation peut avoir ainsi une variation brusque (régulation 2,, constante) ou une 30 variation en forme de rampe comme modulation habituelle de la régulation 2,, en deux points. Si la modulation est fortement amortie, le catalyseur est considéré comme bon. Si l'amortissement est trop faible, il est considéré comme défectueux. Comme référence on utilise un modèle d'un catalyseur limite. La cause de l'amortissement est à la fois la capa- cité d'accumuler l'oxygène OSC et la conversion produite dans le cataly-seur. Pendant le fonctionnement d'un moteur à combustion interne équipé de plusieurs bancs de gaz d'échappement, il peut arriver que la modulation 2,, engendre dans les différents bancs de gaz d'échappement, les variations du couple moteur qui se répercutent de manière gênante sur le confort de roulage. En outre, dans le cas de plu-sieurs bancs de gaz d'échappement que l'on réunit en amont d'un catalyseur commun (système en Y) le diagnostic du catalyseur devient compliqué. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro-cédé qui d'une part permet de mieux équilibrer les couples entre les bancs de cylindre et d'autre part d'améliorer la précision du diagnostic du catalyseur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on synchronise la modulation du coefficient 2,, pour la première conduite de gaz d'échappement et l'autre con- duite de gaz d'échappement. Il est avantageux que ce procédé permette d'équilibrer les couples ce qui a un effet positif sur la régularité du fonctionnement et le comportement de roulage. En particulier, cela permet de réduire les variations du couple moteur causées par la modulation 2. Dans les systè-mes à plusieurs conduites de gaz d'échappement (bancs de gaz d'échappement) que l'on réunit (c'est-à-dire les systèmes en Y), on améliore en outre la qualité des gaz d'échappement car la capacité de stockage d'oxygène du catalyseur commun est soumis à des conditions plus réduites. Cela simplifie en outre la fonction de diagnostic du catalyseur. Selon une variante préférentielle du procédé, la synchronisation de la modulation 2,, se fait en phase, en opposition de phase ou de façon asynchrone. Cela permet de régler la synchronisation optimale. Du point de vue de l'équilibrage des couples, il est avantageux de choisir la modulation 2,, en opposition de phase. Mais on a constaté que pour la fonction de diagnostic, il était plus avantageux d'avoir une modulation 2,, en phase. Si pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne on alterne entre les différents types de synchronisation suivant l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne, on peut pré-définir chaque fois automatiquement la meilleure synchronisation pour le moteur à combustion interne et adapter ainsi la modulation 2,, à chaque état de fonctionnement du moteur. Une variante du procédé prévoit dans le cas d'une régu- lation 2,, continue à l'aide du premier circuit de régulation et d'un autre circuit de régulation d'appliquer librement la modulation 2. L'action de régulation pour la modulation 2,, se fait alors d'une manière particulièrement simple. Une autre variante du procédé prévoit que dans le cas d'une régulation en deux points à l'aide du premier circuit de régulation et d'un autre circuit de régulation ou d'une régulation en fréquence propre en aval des catalyseurs, on synchronise la modulation 2,, de force dans les conduites de gaz d'échappement. Cela est notamment avantageux lorsqu'on utilise des sondes dites à deux points ou des sondes à variation brusque comme sondes de gaz d'échappement. On peut alors utiliser des régulateurs dont l'action de réglage présente une courbe en rampe à variation brusque, la variation brusque étant déclenchée par un changement de signal de capteur. Une autre variante de synchronisation de la modulation 2,, prévoit de transférer l'action de régulation du premier circuit de régulation de la première conduite de gaz d'échappement fonctionnant comme MAITRE vers d'autres circuits de régulation des autres conduites de gaz d'échappement fonctionnant comme ESCLAVE à l'aide de régulateurs supplémentaires combinés. Cela permet de compenser les différences dans les conduites de gaz d'échappement (bancs de gaz d'échappement). Pour effectuer un diagnostic de catalyseur dans le cas d'une régulation en deux points avec deux bancs de gaz d'échappement et un catalyseur commun en aval de la réunion en Y des bancs de gaz d'échappement, il est avantageux de commuter sur le même mode de phase pour avoir une charge élevée et définie de la capacité de stockage du catalyseur. Il est avantageux si alors l'action de régulation effectuée par la régulation MAITRE pour la conduite des gaz d'échappement et copiée avec un décalage supplémentaire par les régulations ESCLAVE des autres conduites de gaz d'échappement, le décalage étant fixé par un régulateur PI (régulateur proportionnel-intégral), et comme entrée on a la différence entre les rapports d'une durée d'alimentation riche à une durée d'alimentation pauvre pour une sonde de gaz d'échappement comme sonde ESCLAVE et pour l'autre sonde de gaz d'échappement comme sonde MAITRE. On a également une synchronisation directe si pour une synchronisation en phase ou en opposition de phase de la modulation 2, après une variation brusque, un signal de capteur d'au moins l'une des sondes 2,, retarde le saut de l'action de régulation et que le régulateur est mis à une valeur neutre pendant un temps d'attente. Grâce à la tempo- risation, la dynamique de la régulation sera réduite car la durée de la période est définie par le banc le plus lent. Comme les bancs de gaz d'échappement sont soumis aux mêmes conditions physiques aux limites, en général la temporisation qui ne compense que la différence entre les bancs de gaz d'échappement est faible. On peut prévoir comme valeur neutre une valeur moyenne de la dernière période de régulation ce qui se définit simple-ment. Dans le cas d'une synchronisation en opposition de phase, il peut être avantageux que la temporisation de l'action de régu- lation soit faite à chaque second saut du signal de capteur de l'une des sondes de gaz d'échappement pour éviter un ralentissement systématique des deux régulateurs. Il est avantageux pour une adaptation souple par des mi-ses à jour de programme que la fonction de synchronisation de la mo- dulation 2,, soit exécutée dans l'unité de commande sous la forme d'un programme et/ ou d'un circuit intégré au moins en partie dans la commande de supervision. Cela permet également de simuler un diagnostic simple du système et de vérifier en particulier le fonctionnement correct du procédé. Dessin La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans l'unique dessin dans lequel : - la figure unique est un schéma d'un moteur à combustion interne à deux conduites distinctes de gaz d'échappement. Description des exemples de réalisation La figure unique montre schématiquement un exemple de l'environnement technique dans lequel s'exécute le procédé de l'invention. La figure montre les composants principaux d'un moteur à combustion interne 1 constitué par un moteur à huit cylindres et biturbo, un système de gaz d'échappement à deux flux ; dans l'exemple de réalisation de flux de gaz d'échappement de chaque fois 4 cylindres sont réunis dans une conduite de gaz d'échappement (banc de gaz d'échappement). Comme composants principaux du moteur à combustion interne 1 il y a le bloc-moteur 10, une unité de commande 160 coopérant avec une installation de régulation et deux conduites de gaz d'échappement 20, 90 équipées chacune d'au moins un catalyseur 40, 110. On peut également prévoir dans les conduites de gaz d'échappement 20, 90, un autre catalyseur 50, 120 en aval du catalyseur 40, 110. Dans l'exemple de réalisation, en amont des catalyseurs 40, 110 dans les deux conduites de gaz d'échappement 20, 90, il y a au moins une sonde de gaz d'échappement 60, 130 qui peut être réalisée comme sonde à fonctionnement continu ou comme sonde à variation brusque (sonde à saut). En aval des catalyseurs 40, 110 dans le sens de passage des gaz, dans l'exemple présenté, il y a chaque fois une autre sonde de gaz d'échappement 70, 140. Les sondes de gaz d'échappement 60, 70, 130, 140 sont reliées par des lignes de transmission de signaux 61, 71, 131, 141 à l'unité de commande 160 pour réguler une valeur 2,, ou coefficient ; l'unité de commande 160 est reliée par une ligne de transmission de signaux 12, 14 au système de dosage de carburant 11, 35 13 du bloc-moteur 10. Les systèmes de dosage de carburant 11, 13 de 7 l'exemple présenté, sont conçus chacun pour 4 cylindres et sont habituellement commandés par une commande de moteur subordonnée, non représentée ici. Les systèmes de dosage de carburant 11, 13 et l'installation de mesure de quantité d'air 170 reliée par une ligne de transmission de signaux 171 à l'unité de commande 160 permettent de régler le mélange carburant/ air pour avoir un coefficient 2,, défini dans les conduites de gaz d'échappement 20, 90 à l'aide des circuits de régulation 60, 160, 11 ; 130, 160, 13. Pour augmenter la puissance dans l'exemple de réalisation présenté, il est prévu en outre chaque fois un turbocompresseur de gaz d'échappement 30, 130 dans les conduites de gaz d'échappement 20, 90 en amont des sondes de gaz d'échappement 60, 130 et des catalyseurs 40, 110. L'unité de commande 160 est reliée par des lignes de transmission de signaux 81, 151 aux capteurs de température 80, 150 15 dans une conduite de gaz d'échappement 20 en amont du turbocompresseur de gaz d'échappement 30, associé et dans l'autre conduite de gaz d'échappement 90 en amont du turbocompresseur de gaz d'échappement 100 associé à cette conduite ; les capteurs de température 80, 150 servent à protéger les turbocompresseurs de gaz 20 d'échappement 30, 130 contre des températures excessives. Dans un exemple de réalisation présenté ici, il peut également être prévu de regrouper les deux bancs de gaz d'échappement sous la forme d'une combinaison en Y en amont du catalyseur commun 40. Selon une autre variante de réalisation et notamment dans le cas de 25 moteurs à 8 ou 12 cylindres, on a plus de deux conduites de gaz d'échappement 20, 90. Selon l'invention, les fonctions de la modulation 2,, sont réalisées dans l'unité de commande 160 sous la forme de programmes et/ ou de circuits et font au moins partie d'une commande de supervi- 30 Sion du moteur subordonnée. Le procédé de modulation 2,, s'exécute comme suit : Dans le cas du moteur à combustion interne 1, les gaz d'échappement du premier groupe de cylindre passent par la première conduite de gaz d'échappement 20 et le rapport de mélange carburant/air est commandé par l'unité de commande 160 agissant sur le système de dosage de carburant 11, un premier circuit de régulation 11, 60, 160 réglant une première valeur du coefficient ; la base de ce circuit de régulation 11, 60, 160 est le signal fourni par la première sonde de gaz d'échappement 60. Dans le second groupe de cylindre dont les gaz d'échappement sont évacués par la conduite de gaz d'échappement 90, on définit le rapport du mélange carburant/air par le système de dosage de carburant 13 à l'aide d'un second circuit de régulation 13, 130, 160 pour régler une autre valeur du coefficient 2,, en se fondant sur le signal de la sonde des gaz d'échappement 130. Pour différentes fonctions de diagnostic, par exemple pour déterminer la capa-cité d'accumulation d'oxygène des catalyseurs 40, 110, il est prévu une modulation ; selon cette modulation, on applique un signal supplémentaire au coefficient 2,, régulé ou prédéterminé dans les conduites de gaz d'échappement 20, 90. 15 Pour déterminer la capacité d'accumulation de l'oxygène, on fait par exemple pour le diagnostic du catalyseur avec mesure d'oxygène, de façon générale au cours d'un diagnostic embarqué, fonctionner le moteur 1 avec tout d'abord un excédent de carburant suffisamment longtemps (mélange riche) pour réduire l'oxygène dans les 20 catalyseurs 40, 110. Dans le mode maigre consécutif, on stocke de l'oxygène dans les catalyseurs 40, 110 et les sondes des gaz d'échappement 70, 140 constatent l'arrivée des gaz d'échappement riches en oxygène car on dépasse alors la capacité d'accumulation d'oxygène OSC. Selon l'état de la technique, on commande préalable- 25 ment dans une modulation 2, une variation brusque entre 2< 1 et 2> 1. Le procédé selon l'invention prévoit que dans le moteur à combustion interne 1 à plusieurs conduites de gaz d'échappement 20, 90, on synchronise la modulation 2,, des coefficients 2,, pour la première conduite de gaz d'échappement 20 et pour l'autre conduite de gaz 30 d'échappement 90. Comme mode de fonctionnement possible, il y a le mode en phase, le mode en opposition de phase et le mode asynchrone ; pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne 1, on peut changer entre les différents modes de synchronisation selon l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne 1, pour utiliser la mo- 35 dulation 2,, dans le mode chaque fois le plus avantageux. Dans le cas d'une régulation 2,, continue à l'aide du premier circuit de régulation 11, 60, 160 et de l'autre circuit de régulation 13, 130, 160, on applique librement la modulation 2,, et on peut choisir également directement entre le fonctionnement en phase ou en opposi- tion de phase ou le mode asynchrone. Dans le cas d'une régulation en deux points, à l'aide du premier circuit de régulation 11, 60, 160 et du second circuit de régulation 13, 130, 160 ou par une régulation en fréquence propre, on synchronise de force la modulation 2,, dans les conduites de gaz d'échappement 20, 90 en aval des catalyseurs 40, 110. On peut utiliser plusieurs procédés à cet effet. Une variante du procédé prévoir le transfert de l'action de régulation du premier circuit de régulation 11, 60, 160 de la première conduite de gaz d'échappement 20 fonctionnant comme MAITRE vers le second circuit de régulation 13, 130, 160 de la conduite de gaz d'échappement 90 fonctionnant comme ESCLAVE, à l'aide d'un régulation supplémentaire, superposé. Dans le cas d'une régulation en deux points avec deux bancs de gaz d'échappement et un catalyseur, on peut commuter par exemple pour le diagnostic du catalyseur sur la régulation en mode en phase pour arriver à une charge importante et définie de la capacité de stockage d'oxygène du catalyseur. Pour cela, on peut copier l'action de régulation de la régulation MAITRE pour la conduite des gaz d'échappement 20 avec un décalage supplémentaire pour la régulation ESCLAVE dans la seconde conduite de gaz d'échappement 90 ; le décalage est fixé à l'aide d'une régulateur PI ; celui-ci reçoit en entrée la différence entre le rapport d'une durée avec mélange riche et d'une durée avec mélange maigre, pour une sonde de gaz d'échappement 130 réalisée comme sonde ESCLAVE et la sonde de gaz d'échappement 60 réali- sée comme sonde MAITRE. Ainsi, on règle le rapport pour le banc des gaz d'échappement ESCLAVE (conduite de gaz d'échappement 90) sur la valeur du banc des gaz d'échappement MAITRE (conduite de gaz d'échappement 20). On peut également avoir une synchronisation en phase ou en opposition de phase de la modulation 2,, en ce que le banc des gaz d'échappement dans lequel on a le premier saut du signal de capteur ne déclenche pas immédiatement le saut de l'action de réglage mais de façon retardée, et en mettant le régulateur à une valeur neutre pendant le temps d'attente. Comme valeur neutre on peut prendre la valeur moyenne de la dernière période du régulateur. Dans le cas d'une synchronisation en opposition de phase, on peut retarder l'action de réglage à chaque second saut du signal de capteur de l'une des sondes de gaz d'échappement 60, 130. Le procédé et le dispositif décrits ci-dessus permettent pendant la modulation 2,, dans des systèmes de gaz d'échappement à deux ou plusieurs flux, avec des conduites de gaz d'échappement distinctes 20, 90, de réduire les variations du couple moteur qui se répercuteraient sinon de manière négative sur le confort de roulage. En outre, dans le cas de plusieurs bancs de gaz d'échappement que l'on réunit (système en Y) avant le catalyseur commun, cela facilite le diagnostic du catalyseur.20
Procédé de modulation lambdadans un moteur à combustion interne (1) comportant un premier groupe de cylindres dont les gaz d'échappement évacués par une première conduite de gaz d'échappement (20) ont un rapport de mélange carburant/air commandé par un système de dosage de carburant (11) à l'aide d'une unité de commande (160) qui règle par un premier circuit de régulation (11, 60, 160) une première valeur du coefficient lambda en se fondant sur le signal d'une première sonde (60) en amont d'un catalyseur (40), et au moins un autre groupe de cylindres dont les gaz d'échappement évacués par une autre conduite de gaz d'échappement (90) ont un rapport de mélange carburant/ air réglé par un autre circuit de régulation (13, 130, 160) avec un autre coefficient lambda en se fondant sur le signal d'une autre sonde (130) en amont du catalyseur (40) ou d'un autre catalyseur distinct (110). On synchronise les modulations du coefficient lambda pour la première conduite (20) et l'autre conduite (90).
1 ) Procédé de modulation 2 dans un moteur à combustion interne (11) comportant un premier groupe de cylindres dont les gaz d'échappement sont évacués par une première conduite de gaz d'échappement (20) et dont le rapport de mélange carburant/ air se commande par un système de dosage de carburant (11) à l'aide d'une unité de commande (160) qui règle par un premier circuit de régulation (11, 60, 160) une première valeur du coefficient 2 en se fondant sur le signal d'une première sonde de gaz d'échappement (60) installée en amont du catalyseur (40) dans le sens de passage des gaz d'échappement pour la conduite des gaz d'échappement (20) et au moins un autre groupe de cylindres dont les gaz d'échappement sont évacués par une autre conduite de gaz d'échappement (90) et dont le rapport de mélange carburant/air est réglé par un autre circuit de régulation (13, 130, 160) qui règle un autre coefficient 2 en se fondant sur le signal d'une autre sonde de gaz d'échappement (130) installée en amont du catalyseur (40) ou d'un autre catalyseur distinct (110) de la conduite des gaz d'échappement (90) dans le sens de passage des gaz d'échappement, caractérisé en ce qu' on synchronise la modulation du coefficient 2 pour la première conduite de gaz d'échappement (20) et l'autre conduite de gaz d'échappement (90). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue la synchronisation de la modulation 2 en phase, en opposition de phase ou en mode asynchrone. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne (1), on al-terne entre les différents modes de synchronisation suivant l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne (1). 4 ) Procédé selon la 1,caractérisé en ce que dans le cas d'une régulation ?. continue à l'aide du premier circuit de régulation (11, 60, 160) et de l'autre circuit de régulation (13, 130, 160), on applique librement la modulation k. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans le cas d'une régulation en deux points à l'aide du premier circuit de régulation (11, 60, 160) et de l'autre circuit de régulation (13, 130, 160) ou d'une régulation en fréquence propre, en aval des catalyseurs (40, 110), on synchronise de force la modulation ?, dans les conduites de gaz d'échappement (20, 90). 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on transfère l'action de régulation du premier circuit de régulation (11, 60, 160) de la première conduite de gaz d'échappement (20) fonctionnant comme MAITRE vers les autres circuits de régulation (13, 130, 160) des autres conduites de gaz d'échappement (90) fonctionnant comme ESCLAVE, à l'aide de régulateurs supplémentaires superposés. 7 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'on copie l'action de régulation de la régulation MAITRE de la conduite de gaz d'échappement (20) avec un décalage supplémentaire vers les régulations ESCLAVE pour les autres conduites de gaz d'échappement (90), le décalage étant fixé par un régulateur PI et comme entrée celui-ci reçoit la différence entre les rapports d'une durée d'alimentation en mélange riche sur une durée d'alimentation en mélange pauvre, pour la sonde de gaz d'échappement (130) réalisée comme sonde ESCLAVE et pour la sonde de gaz d'échappement (60) réalisée comme sonde MAITRE. 8 ) Procédé selon la 1, 35 caractérisé en ce que 5pour une synchronisation en phase ou en opposition de phase de la modulation 7v, après un saut d'un signal de capteur d'au moins l'une des sondes 2, (60, 130), on retarde le saut de l'action de réglage et on met le régulateur sur une valeur neutre pendant le temps d'attente. 9 ) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la valeur neutre est la valeur moyenne de la dernière période de régulation. 10 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour une synchronisation en opposition de phase, on effectue la temporisation de l'action de régulation pour chaque second saut du signal de 15 capteur de l'une des sondes 2, (60, 130). 11 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fonction de synchronisation de la modulation k dans l'unité de corn- 20 mande (160) est réalisée comme programme et/ ou comme circuit qui sont au moins en partie intégrés dans une commande de moteur de supervision. 25
F
F02,F01
F02D,F01N
F02D 41,F01N 3
F02D 41/14,F01N 3/20
FR2893926
A1
DOUILLE POUR LA RECEPTION DE GOULOT STILLIGOUTTE, CONDITIONNEMENT ET KIT CORRESPONDANTS
20,070,601
L'invention concerne une douille destinée à la préparation extemporanée d'une suspension ou d'une solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit, permettant la mise en communication d'un premier flacon contenant initialement le premier produit et d'un deuxième flacon contenant initialement le deuxième produit. L'invention concerne également un conditionnement comportant une telle douille et un kit comportant une telle douille. ETAT DE L'ART La présente invention concerne des perfectionnements aux ensembles de conditionnement destinés à la préparation extemporanée de suspensions ou de solutions d'un produit actif. Les figures 1 et 2 montre un ensemble connu de l'état de la technique. Un tel ensemble se compose de deux parties principales. D'une part, l'ensemble comporte deux flacons hermétiques A et B. Le premier de ces flacons A est destiné à contenir un premier produit actif, généralement sous forme de poudre sèche. Le second flacon B est destiné à contenir un deuxième produit, en général un liquide dans lequel le produit actif doit être mis en solution ou en suspension au moment de son administration. D'autre part, l'ensemble comporte des moyens de liaison permettant la mise en communication des deux flacons A et B en vue, dans un premier temps, d'introduire le liquide dans le premier flacon, puis, dans un second temps, d'aspirer, dans le second flacon, la solution ou la suspension ainsi formée. A cet effet, le second flacon B, réalisé en matériau souple, est retourné et vissé dans une douille 1 du premier flacon A. Cette douille 1 comprend une partie supérieure 2, présentant un filetage intérieur 4, et une partie inférieure 3 présentant un épaulement intérieur 5. Le flacon B se termine par un stilligoutte 6, raccordé au corps 7 du flacon par un épaulement 8 fileté extérieurement. De même, le flacon A, généralement en verre, est obturé par un bouchon 9 en matériau élastomère, traversé par un trou 10 operculé par une membrane d'étanchéité 11 perforable. La membrane est par exemple fabriquée en aluminium. Quand le flacon B est vissé sur le flacon A par coopération des filetages 4 et 8, le stilligoutte 6 vient perforer la membrane 11 et débouche dans le trou 10, mettant en communication les deux flacons. La liaison entre les deux flacons est réalisée au moyen de la pièce unique 1, cette pièce étant solidarisée avec le flacon A par encliquetage de 10 l'épaulement 5 sur un col du flacon A. Pour faciliter le centrage et la préparation des éléments les uns par rapport aux autres, il est prévu de placer sous une collerette d'encliquetage 12, dite "carnette", des nervures verticales 13 autour du col du flacon A. Dans un premier temps l'encliquetage de 5 se fait de façon temporaire sur 15 la carnette 12, puis par enfoncement de la douille sur le col, l'encliquetage définitif se fait sous la carnette 12, comme on le voit sur la figure 1. Le résultat de ces mesures est de faciliter le montage de la douille 1 sur le bouchon 9 et le flacon A et de le rendre moins coûteux. Le col du flacon A comporte en général deux collerettes d'encliquetage. 20 Un tel montage présente plusieurs inconvénients. En premier lieu, le col du flacon comporte deux collerettes 12, ce qui peut gêner la fixation de la douille 1 sur le flacon A. De plus, les deux collerettes et les nervures ne sont pas optimales en termes de quantité de matériau utilisé pour la fabrication du flacon. 25 En deuxième lieu, le bouchon 9 en matériau élastomère et la membrane d'étanchéité 11 perforable ne sont pas non plus optimaux, car ils représentent des pièces distinctes entre elles et par rapport à la douille. La fixation du bouchon, de la membrane et de la douille exige un centrage délicat. 30 Il résulte de toutes ces raisons un prix de revient des pièces et un temps de montage relativement élevé. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention vise un nouveau mode de réalisation, notamment d'une douille, éliminant l'ensemble de ces inconvénients, grâce à une simplification des éléments précédents. A cet effet, on propose selon l'invention une douille destinée à la préparation extemporanée d'une suspension ou d'une solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit, permettant la mise en communication d'un premier flacon contenant initialement le premier produit et d'un deuxième flacon contenant initialement le deuxième produit, le deuxième flacon étant muni d'un goulot stilligoutte, la mise en communication du premier flacon et du deuxième flacon étant effectuée en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon la suspension ou la solution ainsi formée par le goulot stilligoutte, caractérisé en ce que la douille comporte intérieurement un réceptacle pour la réception du goulot stilligoutte, le réceptacle présentant une forme complémentaire du goulot stilligoutte. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison 20 techniquement possible : - la douille comporte un corps présentant une portion supérieure destinée à coopérer avec une partie du goulot stilligoutte du deuxième flacon et une portion inférieure apte à venir coiffer un goulot du premier flacon ; - une section du réceptacle varie en diminuant de la portion supérieure vers 25 la portion inférieure pour coopérer de façon complémentaire avec le goulot stilligoutte ; - la douille comporte en outre un bouchon de forme complémentaire du réceptacle, la forme du bouchon étant ainsi similaire à la forme du goulot stilligoutte ; 30 - le bouchon est amovible du corps ; - la portion supérieure de la douille comporte un filetage intérieur en vue de l'accouplement par vissage avec un filetage d'une base du goulot stilligoutte ou un filetage d'une base d'un bouchon ; - la portion inférieure de la douille présente un épaulement intérieur destiné à s'encliqueter par accrochage sur une collerette circulaire à un goulot du premier flacon ; - la douille comporte en outre un couvercle apte à coopérer avec une partie 5 externe du corps ; - le couvercle est en outre apte à coopérer avec une partie interne du bouchon ; - le couvercle est amovible du corps et/ou d'un bouchon ; et - la douille est moulée en matière plastique. 10 L'invention concerne également un conditionnement comportant une telle douille et un kit comportant une telle douille. L'invention présente de nombreux avantages. La fixation de la douille sur le flacon en verre est plus aisée. Moins de verre est utilisé pour la fabrication du flacon, ce qui engendre un prix de 15 revient moins élevé. Moins de pièces sont nécessaire pour l'ensemble. Il n'y a notamment plus de bouchon en matériau élastomère, ni de membrane. Le prix de revient et le temps de montage de l'ensemble sont par conséquent moins élevés. 20 PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit qui est purement illustrative et non limitative et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - Les figures 1 et 2, déjà commentées représentent, en coupe axiale, 25 un ensemble connu de l'art antérieur ; La figure 3 représente un premier flacon selon un mode de réalisation de l'invention ; - Les figures 4a et 4b représentent une vue de face et en coupe axiale d'une douille selon un premier mode de réalisation de l'invention, la 30 douille comportant un bouchon selon l'invention ; La figure 5 représente, en coupe axiale et sur la partie gauche, une douille selon un premier mode de réalisation de l'invention, la douille coopérant avec un goulot stilligoutte, représenté également sur la partie droite de la figure ; La figure 6 représente, en coupe axiale, un bouchon selon l'invention ; - La figure 7 représente une vue en coupe axiale d'une douille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la douille comportant un bouchon et un couvercle selon l'invention ; Les figures 8a et 8b représentent une vue de face et en coupe axiale d'un couvercle selon l'invention ; et - La figure 9 est une vue de dessous d'une douille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE Les figures 4a, 4b, 5, 7 et 9 représentent schématiquement une douille 190 destinée à la préparation extemporanée d'une suspension ou d'une solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit. La douille 190 permet la mise en communication d'un premier flacon A visible à la figure 3 et d'un deuxième flacon B visible à la figure 5 et identique au flacon B des figures 1 et 2. Le premier flacon A contient initialement le premier produit. Le premier 20 produit est préférentiellement un produit actif solide sous forme de poudre sèche lyophilisée. Le deuxième flacon B contient initialement le deuxième produit. Le deuxième produit est préférentiellement un produit liquide. Le deuxième flacon B est muni d'un goulot stilligoutte 6. 25 La mise en communication du premier flacon A et du deuxième flacon B par la douille 190 est effectuée classiquement en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon A puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon B la suspension ou la solution ainsi formée. 30 L'introduction et l'aspiration s'effectuent par le goulot stilligoutte 6. La figure 5 montre que le goulot stilligoutte 6 comporte à son extrémité distale un orifice 600 permettant le passage de produits. La douille 190 comporte intérieurement un réceptacle 16 pour la réception du goulot stilligoutte 6. Le réceptacle 16 présente une forme complémentaire du goulot stilligoutte 6. La réception du goulot stilligoutte 6 dans le réceptacle 16 de forme complémentaire permet une bonne coopération du goulot stilligoutte 6 avec le réceptacle, ce qui permet d'éviter une fuite du premier produit ou du deuxième produit lors de l'introduction ou de l'aspiration, ainsi qu'un respect des conditions d'asepsie. Un trou 100 pratiqué dans une paroi de fond 27 du réceptacle 16 est apte à coopérer avec l'orifice 600 lorsque le goulot stilligoutte est en position dans le réceptacle 16. Du fait de la coopération de forme entre le goulot stilligoutte 6 et du réceptacle 16, l'orifice 600 se retrouve en face du trou 100, et on évite une fuite du premier produit ou du deuxième produit lors de l'introduction ou de l'aspiration, ainsi qu'un respect des conditions d'asepsie. La douille 190 comporte principalement un corps 191. Le corps 191 présente une portion supérieure 2 destinée à coopérer avec une partie du goulot stilligoutte 6 du deuxième flacon B. Le corps 191 présente une portion inférieure 3 apte à venir coiffer un goulot du premier flacon A. Préférentiellement, une section du réceptacle 16 varie en diminuant de la portion supérieure 2 vers la portion inférieure 3 pour coopérer de façon complémentaire avec le goulot stilligoutte 6. Les figures 4b, 5 et 7 montrent notamment que le réceptacle 16 comporte des sections cylindriques droites 160 pour coopérer de façon complémentaire avec des sections cylindriques droites 610 du goulot stilligoutte 6. Le réceptacle 16 comporte des sections cylindriques coniques 161 pour coopérer de façon complémentaire avec des sections cylindriques coniques 611 du goulot stilligoutte 6. La succession des sections cylindriques droites 160 et coniques 161 est telle que la section du réceptacle 16 diminue de la portion supérieure 2 vers la portion inférieure 3. Comme le montrent les figures 4a et 4b, la douille 190 comporte en outre un bouchon 110 de forme complémentaire du réceptacle 16. La forme du bouchon est donc similaire à la forme du goulot stilligoutte 6. Comme le montre la figure 4b, la coopération du bouchon 110 avec le réceptacle 16 est telle que lorsque le bouchon 110 est en place dans le réceptacle 16, le trou 100 du réceptacle est complètement bouché par la paroi de fond 26 du bouchon 110. La réception du bouchon 110 dans le réceptacle 16 de forme complémentaire permet une bonne coopération du bouchon 110 avec le réceptacle 16, ce qui permet d'éviter une fuite du premier produit, ainsi qu'un respect des conditions d'asepsie. Bien entendu, le bouchon 110 est amovible du réceptacle 16, et préférentiellement du corps 191. La portion supérieure 2 de la douille 190 comporte un filetage 4 intérieur en vue de l'accouplement par vissage avec un filetage 8 d'une base du goulot stilligoutte 6. Le filetage 4 peut également s'accoupler par vissage avec un filetage 18 d'une base du bouchon 110. La portion inférieure 3 de la douille 190 présente un épaulement 5 intérieur destiné à s'encliqueter par accrochage sur une collerette 12 circulaire à un goulot du premier flacon A. Très préférentiellement, le premier flacon A ne comporte qu'une seule collerette 12. La quantité de verre utilisé est donc inférieure à la quantité de 20 verre utilisé pour les flacons de l'art antérieur. Comme le montre la figure 9, l'épaulement peut ne pas être continu et comporter des encoches 15. Les encoches 15 permettent de faire encore des économies de matière, cette fois sur la douille 190, tout en facilitant le montage de la 25 douille 190 sur le flacon A. De même, la figure 7 montre que la douille 190 peut comporter des évidements 29 pour économiser la matière utiliser pour la fabrication de la douille. Comme le montrent les figures 4b et 7, le bouchon 110 est 30 préférentiellement creux, avec la partie 28, opposée à la paroi de fond 26, ouverte. On économise ainsi encore de la matière pour la fabrication du bouchon 110. Les figures 8a et 8b montrent que la douille 190 peut alors comporter en outre un couvercle 14 apte à coopérer avec une partie externe 17 du corps 191. Ainsi, la partie supérieure 2 du corps 191 peut comporter des motifs, 5 sous forme d'ergot ou de dents de scie 24, aptes à coopérer avec des épaulements 19 complémentaires sur le couvercle 14. Le couvercle 14 peut en outre être apte à coopérer avec une partie interne 21 du bouchon 110. Ainsi, une partie supérieure du bouchon 25 se loge dans un évidement 10 20 compris entre une paroi interne 22 et une paroi externe 23 du couvercle 14. Le couvercle 14 est bien entendu amovible du corps 191 et/ou du bouchon 110. La figure 4a montre que la partie supérieure 25 du bouchon 110 15 présente un motif de préhension pour faciliter le vissage et le dévissage du bouchon 110 dans la douille. De façon très préférentielle, le corps 191, le bouchon 110 et le couvercle 14 sont moulées en matière plastique, chacun en une seule pièce. Ceci permet des économies de matière et de temps de montage. 20 L'invention concerne également un conditionnement comportant un flacon du type A comportant une douille selon l'invention, ainsi qu'un kit comportant un conditionnement selon l'invention ainsi qu'un flacon du type B
L'invention concerne une douille (190) destinée à la préparation extemporanée d'une suspension ou d'une solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit, permettant la mise en communication d'un premier flacon contenant initialement le premier produit et d'un deuxième flacon contenant initialement le deuxième produit, le deuxième flacon étant muni d'un goulot stilligoutte, la mise en communication du premier flacon et du deuxième flacon étant effectuée en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon la suspension ou la solution ainsi formée par le goulot stilligoutte, caractérisé en ce que la douille (190) comporte intérieurement un réceptacle (16) pour la réception du goulot stilligoutte, le réceptacle (16) présentant une forme complémentaire du goulot stilligoutte.L'invention concerne également un conditionnement comportant un flacon avec le premier produit comportant une douille selon l'invention, ainsi qu'un kit comportant un conditionnement selon l'invention ainsi qu'un flacon avec le deuxième produit.
1. Douille (190) destinée à la préparation extemporanée d'une suspension ou d'une solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit, permettant la mise en communication d'un premier flacon (A) contenant initialement le premier produit et d'un deuxième flacon (B) contenant initialement le deuxième produit, le deuxième flacon (B) étant muni d'un goulot stilligoutte (6), la mise en communication du premier flacon (A) et du deuxième flacon (B) étant effectuée en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon (A) puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon (B) la suspension ou la solution ainsi formée par le goulot stilligoutte (6), caractérisé en ce que la douille (190) comporte intérieurement un réceptacle (16) pour la réception du goulot stilligoutte (6), le réceptacle (16) présentant une forme complémentaire du goulot stilligoutte (6). 2. Douille selon la précédente, dans laquelle la douille (190) comporte un corps (191) présentant une portion supérieure (2) destinée à coopérer avec une partie du goulot stilligoutte (6) du deuxième flacon (B) et une portion inférieure (3) apte à venir coiffer un goulot du premier flacon (A). 3. Douille selon la précédente, dans laquelle une section du réceptacle (16) varie en diminuant de la portion supérieure (2) vers la portion inférieure (3) pour coopérer de façon complémentaire avec le goulot stilligoutte (6). 4. Douille selon l'une des précédentes, comportant en outre un bouchon (110) de forme complémentaire du réceptacle (16), la forme du 30 bouchon étant ainsi similaire à la forme du goulot stilligoutte (6). 5. Douille selon la précédente lorsqu'elle dépend de la 2 ou 3, dans laquelle le bouchon (110) est amovible du corps (191). 6. Douille selon l'une des 2 à 5, dans laquelle la portion supérieure (2) de la douille comporte un filetage (4) intérieur en vue de l'accouplement par vissage avec un filetage (8) d'une base du goulot stilligoutte (6) ou un filetage (18) d'une base d'un bouchon (110). 7. Douille selon l'une des 2 à 6, dans laquelle la portion inférieure (3) de la douille (190) présente un épaulement (5) intérieur destiné à s'encliqueter par accrochage sur une collerette (12) circulaire à un goulot du premier flacon (A). 8. Douille selon l'une des 2 à 7, comportant en outre un couvercle (14) apte à coopérer avec une partie externe (17) du corps (191). 9. Douille selon la précédente lorsqu'elle dépend de la 4, dans laquelle le couvercle (14) est en outre apte à 20 coopérer avec une partie interne (21) du bouchon (110). 10. Douille selon l'une des deux précédentes, dans laquelle le couvercle (14) est amovible du corps (191) et/ou d'un bouchon (110). 25 11. Douille selon l'une des précédentes, moulée en matière plastique. 12. Conditionnement destiné à la préparation extemporanée d'une suspension ou solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un 30 deuxième produit, comportant un premier flacon (A) contenant initialement le premier produit, le deuxième produit étant initialement contenu dans un deuxième flacon (B) muni d'un goulot stilligoutte (6), le conditionnement comportant une douille (190) permettant la mise en communication du premier flacon (A) et du deuxième flacon (B) en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon (A) puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon (B) la suspension ou la solution ainsi formée, caractérisé en ce que la douille (190) comporte intérieurement un réceptacle (16) pour la réception du goulot stilligoutte (6), le réceptacle (16) présentant une forme complémentaire du goulot stilligoutte (6). 13. Kit destiné à la préparation extemporanée d'une suspension ou solution formée par un mélange d'un premier produit et d'un deuxième produit, comportant un premier flacon (A) contenant initialement le premier produit et un deuxième flacon (B) contenant initialement le deuxième produit, le deuxième flacon (B) étant muni d'un goulot stilligoutte (6), le kit comportant en outre une douille (190) permettant la mise en communication du premier flacon (A) et du deuxième flacon (B) en vue, dans un premier temps, d'introduire le deuxième produit dans le premier flacon (A) puis, dans un second temps, d'aspirer dans le deuxième flacon (B) la suspension ou la solution ainsi formée, caractérisé en ce que la douille (190) comporte intérieurement un réceptacle (16) pour la réception du goulot stilligoutte (6), le réceptacle (16) présentant une forme complémentaire du goulot stilligoutte (6). 14. Kit selon la précédente, dans lequel le premier produit est un produit actif solide et le deuxième produit est un produit liquide.25
B,A,F
B65,A61,F16
B65D,A61J,F16B
B65D 81,A61J 1,F16B 21
B65D 81/32,A61J 1/20,F16B 21/00
FR2894037
A1
INSTRUMENT OPTIQUE COMPRENANT UNE CAVITE D'ENTREE DANS LAQUELLE EST PLACE UN MIROIR
20,070,601
MIROIR. L'invention concerne un instrument optique comprenant une cavité d'entrée dans laquelle est placé un miroir dit miroir primaire. L'invention s'applique à tout instrument optique comprenant un miroir nécessitant une très grande stabilité thermique, pour limiter les déformées thermo-élastiques, en particulier sur de courtes périodes par exemple une à deux heures. L'invention s'applique tout particulièrement mais non exclusivement aux instruments optiques utilisés dans le domaine spatial tels que les instruments optiques embarqués sur des satellites (typiquement des télescopes). En effet, certains instruments optiques tels que les télescopes nécessitent une très grande stabilité géométrique à température ambiante de leur miroir primaire, aussi bien à long terme qu'à court terme. Avec l'utilisation de nouveaux matériaux céramiques (à base de carbure de silicium : CeSiC, SiC, ...) pour la réalisation de miroirs, cette contrainte se traduit entre autre, par une stabilité thermique élevée en terme de variation de gradient dans l'épaisseur du miroir et en terme de fluctuation de température de la face active. Ces miroirs dits miroirs primaires, situés dans une cavité d'entrée de l'instrument, sont soumis directement ou indirectement aux variations de flux externes (solaire, terrestre ou albédo) sur l'orbite, et tout au long de l'année. Ref : 0211-Alca 106070 Jusqu'à présent, la régulation thermique de tels miroirs a été assurée par une régulation active de type radiatif en face arrière. La régulation dite active est réalisée classiquement par des réchauffeurs pilotées par thermostats ou par logiciels embarqués couplés à des thermistances. Ce type de régulation permet de maintenir la température du miroir à un niveau défini et de compenser les variations de flux absorbés par la face avant au cours de l'année. En revanche, ce type de régulation ne permet pas de compenser les fluctuations orbitales dans le cadre de satellite en orbite basse, en raison du mode d'échange purement radiatif entre les réchauffeurs et le miroir. D'autres solutions, de type optique active, existent mais sont coûteuses et complexes à mettre en œuvre du fait de l'emploi d'une électronique dédiée et de tests fonctionnels complexes au sol, et elles présentent un risque de panne. Une régulation thermique directe de la face active permettrait d'obtenir un niveau de stabilité du miroir équivalent, mais cette solution est, à la connaissance du déposant, non réalisée et présenterait des risques de déformation thermo-élastique. La présente invention a pour but de résoudre ce problème. En effet, l'invention propose une solution au problème de très grande stabilité thermique demandée au niveau du miroir primaire d'un instrument optique. Elle a pour but d'apporter une solution vis à vis notamment de fluctuations de courtes périodes dans le cas d'instruments optique de satellites d'orbite basse à géostationnaire. La solution proposée consiste à réaliser une cavité d'entrée de l'instrument comprenant une enveloppe rigide créant une inertie thermique de tout ou partie de la cavité. L'inertie thermique de cette enveloppe, située à proximité 35 immédiate du miroir primaire où les échanges radiatifs sont Ref : 0211-Alca 106070 les plus importants, permet de limiter les fluctuations de température de la cavité et, par conséquent, les fluctuations de température du miroir. La présente invention a plus particulièrement pour objet un instrument optique comprenant au moins un miroir dit miroir primaire (3), placé dans une cavité (2), le miroir primaire comportant une face active susceptible d'être soumise à des variations instantanées du flux radiatif incident, caractérisée en ce que la cavité comporte une enveloppe interne rigide (20) autour du miroir constituant au moins une partie de la cavité, cette enveloppe étant constituée d'un matériau présentant une inertie thermique de manière à amortir les variations instantanées du flux radiatif incident permettant ainsi de limiter les fluctuations de température de cette cavité et, par conséquent, les fluctuations de température du miroir. Pour limiter la masse de l'instrument, l'enveloppe interne rigide s'étend sur une première partie de la cavité définie comme étant à proximité du miroir, cette partie allant du miroir jusqu'à une distance d inférieure à la longueur 1 totale de la cavité d'entrée de l'instrument. Avantageusement, la première enveloppe est en d'aluminium ou tout autres matériaux présentant une forte inertie thermique (ex. : Béryllium). Avantageusement, l'enveloppe en aluminium a une épaisseur d'environ lmm. Selon une autre caractéristique, la cavité comporte en outre[Lsl] une deuxième enveloppe constituée d'un matériau isolant thermique disposé sur tout le périmètre de la cavité et au fond de cette dernière c'est-à-dire derrière le miroir. Dans le cas où la deuxième enveloppe constitue une première partie de cavité, la deuxième enveloppe recouvre la première et prolonge cette première partie de cavité pour Ref : 0211-Alca 106070 former une deuxième partie en continuité avec la première (figure 2). Avantageusement, la deuxième enveloppe est constituée d'une structure multicouche isolante (MLI). Selon une autre caractéristique, l'instrument comprend en outre des moyens actifs de contrôle de la température du miroir. L'invention s'applique à des télescopes a bord de satellites quelle que soit la taille de leur miroir 10 primaire. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple 15 illustratif et non limitatif et en regard des dessins sur lesquels : - la figure 1 représente une coupe longitudinale de l'instrument optique selon un mode de réalisation, - la figure 2 représente une coupe longitudinale de 20 l'instrument optique selon un deuxième mode de réalisation. L'instrument 1 décrit comporte une cavité 2 permettant de recevoir le miroir 3, dit miroir primaire, et de le fixer à l'instrument par des moyens de fixation 5 classiques. 25 Généralement le miroir est dans une cavité tubulaire d'un diamètre légèrement supérieur au sien de manière à venir en périphérie de ce miroir. Le miroir 3 est centré dans la cavité et sa face active tournée vers l'entrée de la cavité lieu d'emplacement d'un miroir secondaire 4. 30 Dans l'état de la technique la cavité est réalisée par une enveloppe d'isolation thermique réalisée par une couverture d'isolation dite multicouche MLI (Multi Layered Insulation) peinte en noir coté interne à la cavité et qui présente de fortes variations de température. Ref : 0211-Alca 106070 Plutôt que d'utiliser une enveloppe d'isolation classique, la solution proposée consiste à utiliser une cavité d'entrée pour l'instrument d'optique 1 ayant une forte inertie thermique. Pour cela la cavité 2 comprend au moins une partie dans un matériau à forte inertie vis-à-vis des fluctuations rapides de températures. Ainsi, la cavité d'entrée de l'instrument réalisée conformément à l'invention est moins sensible aux fluctuations externes, notamment vis à vis de fluctuations rapides de type orbitales. A cette fin, la cavité d'entrée 2 de l'instrument optique 1 comprend une enveloppe interne rigide 20 autour du miroir 3 constituée d'un matériau présentant une inertie thermique amortissant les variations instantanées du flux radiatif incident. L'enveloppe à inertie thermique limite les fluctuations de température de la cavité et, par conséquent, les fluctuations de température du miroir. L'enveloppe rigide à inertie thermique 20 se présente sous forme tubulaire et constitue tout ou partie de la cavité d'entrée de l'instrument d'optique 1. Deux exemples de réalisation correspondant à ces deux alternatives sont illustrés par les schémas des figures 1 et 2. Sur le schéma de la figure 1, l'enveloppe 20 constitue toute la cavité 2. Dans ce cas, la longueur de l'enveloppe 20 correspond à celle de la cavité d'entrée 2. L'enveloppe va dans ce cas, du miroir primaire 3 jusqu'à l'entrée de la cavité qui correspond à l'emplacement du miroir secondaire 4. Cependant, dans certaines applications, pour des raisons de limitation de la masse de l'instrument optique, l'enveloppe 20 aura de préférence une longueur inférieure à celle de la cavité d'entrée tout en restant suffisamment longue pour assurer sa fonction d'amortisseur des variations instantanées du flux radiatif incident. Cet exemple de réalisation est illustré par le schéma de la figure 2, l'enveloppe 20 constituant une partie seulement de la cavité 2. Ref : 0211-Alca 106070 Le diamètre de l'enveloppe 20 est légèrement supérieur à celui du miroir primaire 3 de manière à ce que cette dernière puisse être placée en périphérie du miroir 3. Dans tous les cas, la partie de cavité présentant une inertie thermique ou la totalité de la cavité présentant cette inertie thermique par rapport aux fluctuations thermiques est recouverte d'une enveloppe d'isolation thermique 21 de type multicouche MLI . Dans le cas où seulement une partie de la cavité comprend une enveloppe rigide à inertie thermique tel que représenté sur la figure 2, l'enveloppe d'isolation 21 recouvrant cette partie de cavité, s'étend sur toute la longueur de la cavité d'entrée, sa surface interne étant dans le prolongement de la surface interne de l'enveloppe à inertie thermique 20. Un matériau tel que l'aluminium présentant une forte capacité calorifique ainsi qu'une bonne conductibilité thermique, peut être utilisé avantageusement pour réaliser l'enveloppe à inertie thermique. La face interne de la partie A de cavité réalisée en aluminium 20 est peinte en noir pour des raisons optiques, et la face externe est isolée de l'instrument 1 avec l'enveloppe 21 multicouche isolante de type MLI afin de maintenir un niveau de température suffisamment bas permettant la régulation du miroir aux alentour de 20 C. Selon le besoin, la solution proposée peut être encore améliorée avec des moyens 6 et 7 illustrés sur la figure 2, classiquement utilisés pour le contrôle de la température à savoir . 1) un contrôle actif 7 de la température de l'enveloppe rigide à l'aide d'une régulation de type Proportionnel-Intégral-Dérivée, par exemple, ce qui permet de diminuer encore les fluctuations thermiques de l'enveloppe et donc du miroir. Ref : 0211-Alca 106070 2) l'association d'une régulation active du miroir en face arrière de type radiatif 6 qui devient, avec la présence de la cavité à forte inertie thermique, nettement plus efficace pour compenser des fluctuations de courte durée, de type orbitale. Ceci est du au fait que les variations instantanées du flux radiatif provenant de la cavité proche sont amorties, en raison de l'inertie de la cavité, par rapport aux variations provenant d'une cavité comprenant seulement une isolation de type MLI. 3) l'association d'une régulation active du miroir en face arrière de type radiatif, dont la boucle d'asservissement est pilotée par la température de la cavité, permettant ainsi d'anticiper et de compenser les fluctuations de température du miroir. A titre d'exemple une modélisation thermique d'un ensemble comprenant : 1 miroir primaire 3 de diamètre 1,3m - la cavité 2 étant munie d'une enveloppe rigide en aluminium 20 d'environ lmm sur la moitié A de la longueur 20 soit une longueur 1,2m, - la cavité 2 étant recouverte d'une enveloppe d'isolation 21 de type MLI recouvrant l'enveloppe d'aluminium et prolongeant l'enveloppe 20 pour constituer l'autre moitié B de la cavité, 25 1 miroir secondaire 4 1 baffle d'entrée 10, a permis, pour un satellite en orbite basse, de quantifier les gains obtenus selon l'invention : Structure de la cavité de Variation orbitale Variation l'instrument optique. de la température orbitale du moyenne du miroir gradient primaire (face thermique dans active) l'épaisseur du miroir primaire (mK) (mK) Ref : 0211-Alca 106070 15 Classique (cavité 310 12,4 recouverte de MLI) Moitié de la cavité avec 110 4,8 enveloppe interne rigide en aluminium, non régulée Moitié de la cavité avec 90 3,6 enveloppe interne en aluminium, régulée Régulation active du 16 1,7 miroir (type radiatif) et moitié de la cavité avec enveloppe interne en aluminium (non régulée) Ainsi, la modification de la structure de la cavité d'entrée de l'instrument optique proposée permet d'atténuer les variations de flux incidents vues par la face active du miroir, et notamment les flux provenant de la cavité proche. Une cavité comprenant une enveloppe tubulaire en aluminium de 1,2m de long et lmm d'épaisseur dans l'environnement proche du miroir primaire de 1,3m de diamètre suffit pour obtenir ces résultats. Une optimisation de la longueur de l'enveloppe rigide est nécessaire en fonction des exigences de stabilité demandées et du surcroît de masse généré. Ref : 0211-Alca 106070
L'invention concerne un instrument optique (1) comprenant au moins un miroir dit miroir primaire (3), placé dans une cavité (2) et comprenant une face active susceptible d'être soumise à des variations instantanées du flux radiatif incident. Selon l'invention la cavité (2) comporte une enveloppe interne rigide (20) autour du miroir constituée d'un matériau présentant une inertie thermique de manière à amortir les variations instantanées du flux radiatif incident permettant ainsi de limiter les fluctuations de température de cette cavité et, par conséquent, les fluctuations de température du miroir.L'invention s'applique au domaine spatial.
1. Instrument optique comprenant au moins un miroir dit miroir primaire (3), placé dans une cavité (2), le miroir primaire comportant une face active susceptible d'être soumise à des variations instantanées du flux radiatif incident, caractérisée en ce que la cavité comporte une enveloppe interne rigide (20) autour du miroir constituant au moins une partie de la cavité, cette enveloppe étant constituée d'un matériau présentant une inertie thermique de manière à amortir les variations instantanées du flux radiatif incident permettant ainsi de limiter les fluctuations de température de cette cavité et, par conséquent, les fluctuations de température du miroir. 2. Instrument optique selon la 1, caractérisée en ce que l'enveloppe interne rigide s'étend sur une première partie (A) de la cavité définie comme étant à proximité du miroir, cette partie allant du miroir jusqu'à une distance d inférieure à la longueur 1 totale de la cavité. 3. Instrument optique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première enveloppe (20) est en d'aluminium ou tout autres matériaux présentant une forte inertie thermique (ex. : Béryllium). 4. Instrument optique selon la 3, caractérisé en ce que la première enveloppe (20) a une épaisseur d'environ Imm. Ref : 0211-Alca 10607025 5. Instrument optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité comporte en outre une deuxième enveloppe (21) constituée d'un matériau isolant thermique disposé sur tout le périmètre de la cavité et au fond de cette dernière c'est-à-dire derrière le miroir. 6. Instrument optique selon les 2 et 5, caractérisé en ce que la deuxième enveloppe recouvre la première et prolonge la première partie (A) de la cavité pour former une deuxième partie (B) en continuité avec la première. 7. Instrument optique selon la 5, 15 caractérisé en ce que la deuxième enveloppe (21) est constituée d'une structure multicouche isolante (MLI). 8. Instrument optique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend 20 en outre des moyens (6) et (7) actifs de contrôle de la température du miroir et de l'enveloppe rigide. Ref : 0211-Alca 106070
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FR2899945
A1
SURFACE STRUCTUREE TRIDIMENSIONNELLE A ONDE TRANSVERSE EN VUE D'UNE REDUCTION DE LA TRAINEE AERODYNAMIQUE
20,071,019
Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine des caractéristiques aérodynamiques d'une paroi en contact avec un fluide en écoulement turbulent. Objet de l'invention L'invention concerne une nouvelle structure tridimensionnelle constituée de "riblets" avec une forme périodique dans la direction de l'écoulement, combinant une surface structurée bidimensionnelle et un déplacement périodique transverse du fluide à la paroi. Le déplacement transverse à la paroi du fluide réalisé grâce à la forme d'onde périodique est ainsi obtenu sans apport d'énergie extérieure et sans déplacement de la paroi même. L'invention concerne également une méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi par le dimensionnement d'une structure tridimensionnelle. Les autres objets de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante. 20 Art antérieur Sous le terme "paroi" ou "surface" on entend dans la suite de la description, soit l'intérieur d'une conduite dans laquelle circule un fluide, soit une plaque immergée dans un fluide en déplacement relativement à la plaque. Ce pourra être, par exemple, la partie interne d'un canal 25 ou d'une conduite non revêtus intérieurement ou revêtus. Par "propriétés aérodynamiques" on entend par exemple, dans le cas d'un canal ou d'une conduite, la perte de charge ou perte de pression occasionnée par l'écoulement d'un fluide le long de la paroi. Dans le cas plus général d'une plaque ou d'une paroi, on considère la force de 30 traînée ou le facteur de friction occasionnés par l'écoulement le long de cette paroi. Ces pertes de charges ou force de traînée dépendent non seulement des conditions d'écoulement, mais également des caractéristiques de la paroi. La paroi sera caractérisée selon le cas par son état de surface, par exemple des aspérités, sa forme géométrique telle que des 35 stries, ou encore par la présence d'un film la recouvrant ou du matériau la constituant. La présente invention s'applique avantageusement dans le domaine du transport du gaz naturel sous pression sur de longues distances dans des gazoducs. Les pertes d,e charge peuvent en effet atteindre plusieurs dizaines de bars, et il s'avère alors nécessaire de recomprimer le gaz à 40 des intervalles réguliers, par exemple à terre, en utilisant des stations de recompression plus ou moins rapprochées, ou de plus ou moins grande puissance, en fonction des pertes de charge ou par exemple en mer, en utilisant des canalisations de plus ou moins grand diamètre selon les pertes de charge. De telles stations ou conduites contribuent à augmenter les coûts de production. De manière plus générale, savoir maîtriser les caractéristiques aérodynamiques de 1 45 l'état de surface d'un pipe de transport en optimisant les caractéristiques de sa géométrie de surface permet de minimiser les pertes de charge pouvant être induites. 5 Principe de fonctionnement des surfaces structurées Les surfaces structurées conventionnelles se présentent sous la forme de rainures alignées dans la direction de l'écoulement. Elles ont la propriété, entre autres, de réduire la traînée aérodynamique le long d'une paroi. Cette propriété résulte d'une atténuation, dans la direction 10 transverse à l'écoulement, des fluctuations de vitesse et, par conséquent, de la composante correspondante de la turbulence (Figure 1). Cependant, ce n'est que lorsque que les dimensions des structures pariétales sont adaptées à celles des structures turbulentes que cette réduction de traînée apparaît. Ainsi, lorsque les dimensions de ces structures solides sont sensiblement plus grandes que la dimension 15 moyenne des structures turbulentes (cas de la Figure 1.c), les pertes par friction augmentent, diminuant l'effet d'une réduction de la turbulence transversale. Il est même possible d'obtenir une augmentation de la traînée (relativement à une surface lisse) lorsque les structures pariétales sont significativement plus grandes que les structures turbulentes. A l'inverse, lorsque les dimensions des structures solides sont sensiblement plus petites que la dimension 20 moyenne des structures turbulentes (cas intermédiaire entre les Figures 1.a et 1.b), la réduction de la turbulence transversale se réduit jusqu'à s'annuler (cas de la Figure 1.a). Pour une forme donnée de structure solide, l'adaptation de ses dimensions à la dimension moyenne des structures turbulentes (cas de la Figure 1.b) permet d'obtenir un optimum de réduction de la traînée. Lorsque à la fois la forme et les dimensions des structures solides sont adaptées 25 (cas de la Figure 1.d), la réduction de traînée est maximum. Types de surfaces structurées Les références bibliographiques ci-dessous définissent l'art antérieur en matière de surfaces structurées et d'écoulement périodique transverse. 30 BARON A and QUADRIO M û Turbulent drag reduction by spanwise wall oscillations Applied Scientific Research. 55 : 311-26 - 1996 BECHERT D.W. - Experiments on three-dimensional "riblets" ù 1987 BECHERT D.W. and BARTENWERFER M. û The viscous flow on surfaces with 35 longitudinal ribs -1989 BECHERT D.W. et al. û Turbulent drag reduction by non-planar surfaces û A survey on the research at TU/DLR Berlin û 1989 BECHERT D.W. et al. û Experiments on drag reducing surfaces and their optimisation with an adjustable geometry -1997 40 CHOI K.S. û Drag reduction mechanisms and near-wall turbulence structure with "riblets" û 1989 CHOI K.S. û Improvements in or relating to reduction of drag (WO 8911343 A2 -1989) CHOI K.S. û Near wall structure of turbulent boundary layer with span wise wall oscillation û Phy.fluid 14 2530-42 - 2002 CHOI H. et al. û Direct numerical simulation of turbulent flow over "riblets" -1993 DI CICCA G.M. û PIV investigation of turbulent boundary layer manipulated by span wise wall oscillations û Jnl Fluid Mechanics 467 41-56 û 2002 GROSE R.D. -Cascaded turbulence generation inhibitor (US 4 759 516 û R.D. GROSE û 1988) GROSE R.D. û Cascaded Micro-Groove Aerodynamic Drag Reducer (US 4 650 138 û R.D. GROSE û 1987) JUNG W. et al. û Suppression of turbulence in wall bounded flows by high frequency span wise oscillations. Physique Fluids A 4 1605-7 û 1992 KANNEPALLI C. et al. û Large Eddy Simulation of a three dimensional shear driven turbulent boundary layer û J. Fluid Mech, vol 423, pp 175-203 - 2000 LAADHARI F. et al. û Turbulence reduction in a boundary layer by a local span wise oscillating surface û Phys. Fluids 14 2530-42 û 1994 K.N. LIU et al. - Drag reduction in pipes lined with "riblets" û 1986 MOIN P. et al. û Direct numerical simulation of a three dimensional turbulent boundary layer 20 û Phys Fluids A 2 1846-53 - 2000 QUADRIO M. and SIBILLA S. û Numerical simulation of turbulent flow in a pipe oscillating around its axis û Jnl Fluid Mechanics 424 217-41 û 2000 QUADRIO M. and RICCO P. û Initial response of a turbulent channel to span ûwise oscillation of the walls û Jnl of Turbulence 4 (2003) 007 - 2003 25 SAVILL A. M. - ROLLS ROYCE Plc û Control of fluid flow (5 386 955 -1995) SIROVICH L. - ORMAT INDUSTRIES Ltd - Method and apparatus for controlling turbulence in a wall bounded fluid flow field (EP 0543647 û 1992) Il existe dans l'art antérieur deux types de surfaces structurées : les surfaces bidimensionnelles 30 et les surfaces tridimensionnelles. Surfaces bi dimensionnelles Les structures bidimensionnelles présentent une hauteur constante clans la direction de l'écoulement, leurs dimensions variant seulement dans la direction transversale. Les structures 35 bidimensionnelles de l'art antérieur (usuellement appelées "riblets" , de l'anglais "riblet" : "petite nervure") peuvent présenter les formes suivantes (Figure 2) : a - triangulaire, b - semi circulaire, c -trapézoïdale et d - lame de couteau. La réduction de la traînée est de l'ordre de 5 à 7% pour les "riblets" triangulaires atteignant 10 à 12 % dans le cas d'une forme en lame de couteau. Des tentatives d'optimisation des surfaces structurées existantes ont été effectuées et il est reconnu que les surfaces structurées bidimensionnelles apportent un maximum de réduction de traînée lorsque la dimension moyenne (hauteur et largeur) des structures est environ égale à 3 fois l'épaisseur de la couche visqueuse. La dimension optimum est, par conséquent, principalement dépendante de la densité, de la vitesse et de la viscosité absolue du fluide, c'est-à-dire du rapport nombre de Reynolds divisé par le diamètre hydraulique du canal. Dimensions de surfaces structurées pour le transport du méthane Pression bar abs Vitesse-m/s Epaisseur couche Dimension moyenne _ visqueuse - pm structure - pm 70 4 10-15 _ 30-50 120 5.5 7-10 20-30 _ 180 7 3-5 10-15 Comme mentionné dans le paragraphe précédent, une réduction de traînée maximum est obtenue pour une condition optimale : débit ou dimension. Par rapport à cette condition optimale, lorsque le débit est réduit, la réduction de traînée tend progressivement vers 0. Par ailleurs, lorsque le débit augmente, la réduction de traînée s'annule lorsque le débit est environ égal à deux fois le débit optimum (K.N. Liu, 1986). La réduction de traînée est accentuée lorsque la concavité de la section radiale des "riblets" est augmentée comparant entre elles des "riblets" triangulaires, arrondis et en lame de couteau. La réduction de traînée est optimum lorsque le rapport H/S (hauteur sur largeur) est pour les structures constituées de "riblets" triangulaires, arrondies et en lame de couteau, respectivement, égal à 0.8, 0.7 et 0.5. Surfaces tridimensionnelles Selon un certain nombre de publications ou de brevets, la traînée pourrait être réduite de façon significative par l'utilisation de formes tridimensionnelles, par exemple par des segments de disques dans la direction de l'écoulement (Bechert, 1987), des formes obéissant à une distribution fractale (US 4 650 138 et US 4 759 516) ou des structures en chevrons (EP 0 543 647 Al). Ces structures seraient conçues de façon à réduire d'autres composantes des fluctuations de vitesse que la composante transversale. Des études approfondies de ces structures ont montré ultérieurement que : - soit leur performance aérodynamique ne répondait pas aux attentes ; - soit elles étaient extrêmement complexes à fabriquer. Paroi oscillante transversalement La recherche d'une réduction de la traînée a conduit à l'exploration d'autres voies, telle que l'utilisation d'une paroi oscillant transversalement. L'écoulement turbulent dans une conduite rectangulaire ou circulaire peut en effet être facilité par l'intermédiaire d'un mouvement oscillant transverse comme cela a été montré dès 1992 par W.J. Jung et al. Cette découverte fait suite à des observations au cours des années 1980 sur la réduction momentanée de la turbulence suite à une excitation transverse de courte durée. W.J. Jung et al. ont exploré numériquement les caractéristiques d'une excitation transverse entretenue en faisant varier la période adimensionnelle entre 25 to 500 (T+). Ce paramètre est défini par Tos, /(v / uj où les 3 paramètres sont respectivement, la période d'oscillation, la viscosité et la vitesse de friction. Un maximum de réduction de traînée de 40% est obtenu dès la quatrième période pour une valeur de T+ de 100. De part et d'autre de cette valeur optimum, la réduction de traînée serait plus faible. F. Laadhari et al. (1994) ont montré expérimentalement une réduction importante de la turbulence à l'aide d'une plaque plane de lm par 0.7m oscillant à 7Hz dans une soufflerie. De façon à vérifier si l'ordre de grandeur de réduction pouvait être obtenu avec une conduite circulaire, K.S. Choi et al. (1997) ont entrepris des expériences avec de l'eau, un tube de 6 m de long et de 0.029 m de diamètre. Les oscillations ont été analysées jusqu'à 50Hz avec un angle de rotation constant de 30 . Une réduction de traînée de 25% a été obtenue sans que le maximum puisse être atteint compte tenu des limitations expérimentales tant aussi bien en fréquence qu'en amplitude d'oscillation de la conduite. S.M. Trujillo et al. (1997) ont conduit des expérimentations dans un canal rectangulaire avec de l'eau. Ils ont obtenu une réduction de perte de charge de l'ordre de 25% sans toutefois pouvoir atteindre le maximum compte tenu des contraintes expérimentales. J.II. Choi (2002) a effectué des travaux reposant sur la simulation de la turbulence avec des canaux rectangulaire et circulaire. Une réduction de traînée est obtenue lorsque T+= 100. Afin de remédier aux difficultés de mise en oeuvre de ces techniques et à l'ensemble des inconvénients précités dans l'objectif de résoudre le problème de la réduction de la traînée d'un fluide en écoulement turbulent dans une conduite, a été mise au point une structure tridimensionnelle combinant les bénéfices de deux modes de réduction de traînée : une surface structurée bidimensionnelle et un déplacement oscillant transverse du fluide à la paroi apporté par une forme d'onde périodique. Ainsi, le déplacement transverse à la paroi du fluide est réalisé sans apport d'énergie extérieure et sans déplacement de la paroi même. La surface tridimensionnelle selon l'invention est avantageusement constituée de "riblets" avec une forme d'onde sinusoïdale. 5 Description de l'invention L'optimisation des performances des surfaces structurées tridimensionnelles selon l'invention a été réalisée à partir d'un code de calcul simulant les grandes et moyennes échelles de la turbulence. La Figure 3 représente la conception d'une structure tridimensionnelle selon l'invention combinant les bénéfices de deux modes de réduction de traînée : une surface structurée bidimensionnelle et un déplacement périodique transverse du fluide à la paroi, avantageusement oscillant, la paroi restant immobile. Le mécanisme Ml est un mécanisme de réduction de traînée utilisant une structure bidimensionnelle organisée sous forme de "riblets" dans la direction de l'écoulement. Le mécanisme M2 représente le second mode de réduction de traînée par déplacement transverse du fluide (OT) en utilisant une paroi oscillant transversalement (mécanisme dynamique). Le mécanisme M3 représente le mécanisme de réduction de traînée utilisant la surface structurée tridimensionnelle selon l'invention, ledit mécanisme combine les bénéfices de deux modes de réduction de traînée : une surface structurée bidimensionnelle et un déplacement oscillant transverse du fluide à la paroi apporté par une forme d'onde périodique. Ainsi, le déplacement transverse à la paroi du fluide est réalisé sans apport d'énergie extérieure et sans déplacement de la paroi même (mécanisme statique). Pour transférer le principe de l'oscillation transverse du fluide d'une paroi mobile (mécanisme dynamique) à une paroi fixe (mécanisme statique), plusieurs types de structures ont pu être considérés : - Option 1 : macro structures avec a) un dessin correspondant au déplacement requis du fluide à la paroi ; b) une hauteur considérablement plus importante que l'Epaisseur de la Couche Visqueuse (ECV) et c) monté à de grands intervalles comparé à la ECV. Ces structures ne peuvent guider l'écoulement efficacement compte tenu des larges distances séparant les structures. Option 2 : macro structures selon l'option 1 mais monté à de courts intervalles (comparé à l'ECTO. Ces structures peuvent guider l'écoulement selon le chemin requis cependant l'énergie dissipée est considérable comparé à une surface lisse compte tenu de la forte augmentation de la surface de friction (grande hauteur des structures et courts intervalles). Option 3 : structures conçues selon l'option 2 mais avec une hauteur du même ordre de grandeur que l'ECV. Ces structures peuvent guider l'écoulement selon le chemin requis à proximité de la paroi avec une faible augmentation des pertes par friction comparée à une surface lisse (une large partie de ces structures est noyée dans la couche visqueuse). Si par ailleurs, ces structures sont conçues comme des "riblets" de dimensions optimum (hauteur et largeur), nous avons découvert qu'une synergie pouvait s'établir entre les deux mécanismes de réduction de traînée. 10 Les paramètres permettant de caractériser la surface structurée tridimensionnelle selon l'invention sont les paramètres de hauteur et la largeur des "riblets", d'une part, et les 5 paramètres relatifs à l'onde périodique transverse, d'autre part. Définition des paramètres d'écoulement et des paramètres adimensionnel Les définitions suivantes sont valables dans les paragraphes qui suivent. La longueur de friction est définie par : l f = avec p et p la viscosité et la densité du fluide. friction P La vitesse de friction est définie par la formule : Vfriction ù V \i f C avec V la vitesse moyenne du fluide. 15 Le facteur de friction Cf est calculé d'après les équations de Blasius et Prandtl selon la valeur du nombre de Reynolds comme il est connu de l'ingénieur. Par exemple pour Re=14000, le facteur de friction Cf = 0.31' e0 25 soit Cf = 0.029 La hauteur adimensionnelle des "riblets" est : h = h /1 friction La largeur adimensionnelle des "riblets" est : s = s / l friction Où, h et s sont la hauteur et la largeur des structures. La période adimensionnelle de l'onde transverse est : z T+ _ T Vfriction v L'amplitude du déplacement transverse adimensionnel est définie par : Z+ = zo friction avec zo module de l'onde périodique. v La vitesse adimensionnelle maximum de l'onde transverse est définie par : W+ =Z+/T+ 20 25 Détermination des paramètres de la surface structurée tridimensionnelle selon l'invention La hauteur et la largeur des "riblets" sont définies d'une façon similaire à celle requise pour une structure bi dimensionnelle. La période (ou longueur) de l'onde périodique de la structure tridimensionnelle est définie d'une façon similaire à celle d'une paroi oscillante. D'après un grand nombre de publications, pour une paroi oscillante (CHOI K.S., JUNG W. et al., LAADHARI F ,et al., QUADRIO M. et SIBILLA S., QUADRIO M. et RICCO P.), un maximum de réduction de traînée est obtenu lorsque la période adimensionnelle T+ se situe entre 50 et 100. V' avec T+ = T Vfriction v Considérant deux ondes le long du canal faisant l'objet de la simulation (canal de 5 m), 15 chaque onde occupe une longueur de 2.5 m, le temps requis par l'écoulement pour parcourir cette longueur est de 25 secondes. Sur cette base T+ = 64 . L'amplitude de l'onde périodique ne peut être déterminée de façon similaire à celle d'une paroi oscillante. La plupart des publications donnent des informations sur la réduction de 20 traînée apportée par la paroi oscillante indépendamment de l'énergie transmise à la plaque. Dans beaucoup de publications, il est même précisé que la réduction de traînée augmente avec l'amplitude d'oscillation (ou la vitesse d'oscillation). Il n'est en revanche pas précisé que l'énergie apportée à la plaque augmente plus rapidement que la traînée ne diminue. Ce point a été analysé par BARON A. et QUADRIO M qui ont tenté de déterminer l'efficacité du 25 système, par conséquent, le gain net du système. Dans le cas d'une onde sinusoïdale définie par z = zoSin(2zct/T) = zoSin(27cx/T /V), où z et x sont, respectivement, les coordonnées transverse et longitudinale, l'écoulement à la paroi suivant exactement le profil de la structure, la vitesse transverse du fluide à la paroi est : 30 z'=zo27c/T/Vcos(2ïcx/T/V). L'angle (la pente de l'onde) maximum est égal à : arc tan(zo') = arc tan(zo 27r / T / V) L'amplitude adimensionnelle de l'onde transverse (déplacement transverse adimensionnel) est : Z+ = z Vfriction 0 v 35 La vitesse transverse adimensionnelle du fluide à la paroi est définie par W+ = Z+ /T+. Description détaillée de la surface selon l'invention ù Généralisation à tout écoulement turbulent Description de la surface structurée tridimensionnelle selon l'invention La surface selon l'invention est une surface structurée tridimensionnelle à onde transverse au contact de laquelle circulent des fluides en écoulement turbulent. Ladite surface combine une surface structurée bidimensionnelle avec une forme d'onde périodique transverse dans la direction de l'écoulement. De préférence, l'onde transverse est sinusoïdale. Paramètres de l'onde transverse En vue d'une réduction améliorée de la traînée, l'optimisation de la surface structurée selon l'invention repose sur l'optimisation des paramètres de l'onde périodique, notamment la période adimensionnelle de l'onde transverse T+. Avantageusement, dans le cas d'un écoulement turbulent au contact d'une surface structurée tridimensionnelle selon l'invention, la période adimensionnelle de l'onde transverse T+ : Vz T+ =T friction v est comprise entre 50 et 200, de préférence entre 50 et 100. L'amplitude adimensionnelle de l'onde transverse est : Z+ = zo Vfriction où zo désigne le module de l'onde périodique v où v désigne la viscosité cinématique du fluide. La réduction de traînée propre à l'onde transverse peut être analysée en fonction de l'excitation transverse. Cette excitation transverse peut être définie sur la base de l'accélération maximum atteinte engendrée par l'onde périodique et divisée par le temps séparant deux maxima. Il convient de noter que ce temps est aussi proportionnel à la longueur de la période. Par conséquent, le paramètre d'excitation peut être défini par Z+/ T+3 Avantageusement le paramètre Z '/T+3 est compris entre 2.10-5 et 5.10-4, de manière très préférée entre 3.5.10-5 et 3.10-4 et de manière encore plus préférée entre 5.10-5 et 1.5.10-4. La vitesse transverse adimensionnelle du fluide à la paroi est définie par W+ = Z+ /T+. La vitesse transverse de déplacement du fluide à la paroi et la période de l'onde définissent l'angle a (ou la pente) maximum de l'onde transverse. Cet angle a est avantageusement compris entre 7 et 20 degrés. Dans le cas de l'onde sinusoïdale définie par z = zoSin(2ït/T)= zoSin(27rx/T/V) où z et x 5 sont, respectivement, les coordonnées transverse et longitudinale, • La vitesse transverse du fluide à la paroi est z' = zo 27z-/T /V cos(27rx/T/ V). • L'angle a (la pente de l'onde) maximum est égal à arc tan(zo' ) = arc tan(zo 2î / T /V) • L'amplitude adimensionnelle de l'onde transverse (déplacement transverse adimensionnel) est Z+ = zo Vfriction v Dimensions des "riblets" La hauteur adimensionnelle de la surface selon l'invention est généralement comprise entre 5 et 16. Tout type de "riblets", notamment les "riblets" décrites dans l'art antérieur, peut être utilisé dans la surface structurée selon l'invention. 15 De manière préférée, pour une surface structurée en forme de lame de couteau, la hauteur adimensionnelle est comprise entre 5 et 11, et de manière très préférée entre 7 et 9. De manière préférée, pour une structure triangulaire, la hauteur adimensionnelle est comprise entre 8 et 16, et de manière très préférée entre 11 et 13. De manière préférée, pour une surface structurée en forme de U, la hauteur adimensionnelle 20 est comprise entre 6 et 14 et de manière très préférée entre 9 et 11. La largeur adimensionnelle de la surface selon l'invention est généralement comprise entre 10 et 25. La valeur préférée de la largeur adimensionnelle est de l'ordre de 16 pour l'ensemble des "riblets". De manière très préférée, dans l'objectif de maximiser les performances aérodynamiques, les 25 "riblets" sont en forme de lame de couteau. Toutefois, d'autres formes de "riblets" peuvent être choisies pour d'autres critères comme la facilité de mise en oeuvre. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent 30 Un autre objet de l'invention est une méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi dans laquelle on dimensionne une surface tridimensionnelle constituée de "riblets" avec une forme d'onde périodique transverse, dans la direction de l'écoulement. 35 Avantageusement, dans ladite méthode, la période adimensionnelle de l'onde transverse est comprise entre 50 et 200, de manière très préférée entre 50 et 100. 10 Dans l'objectif optimiser le comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi, et notamment afin de réduire la traînée en utilisant ladite méthode, la hauteur adimensionnelle des "riblets" h = h / l friction est comprise entre 5 et 16 et la largeur adimensionnelle des "riblets" s = S / l friction est comprise entre 10 et 25. La réduction de traînée propre à l'onde peut être analysée en fonction de l'excitation transverse. Cette excitation transverse peut être définie sur la base de l'accélération maximum atteinte engendrée par l'onde sinusoïdale et divisée par le temps séparant deux maxima. Il convient de noter que ce temps est aussi proportionnel à la longueur de la période. Par conséquent, le paramètre d'excitation peut également être défini par Z+/ T+3 Si la période d'onde est trop courte, l'écoulement pariétal ne dispose pas suffisamment de temps pour atteindre la stabilisation. De ce fait une période d'onde trop courte associée à une amplitude (ou pente) trop importante peut conduire à un excès d'agitation plutôt qu'à une phase de stabilisation propice à la réduction de traînée. Avantageusement le paramètre Z+/ T+3 est compris entre 2.10-5 et 5.10-4, de manière très préférée entre 3.5.10-5 et 3.10-4 et de manière encore plus préférée entre 5.10-5 et 1.5.10-4 . Avantageusement la méthode d'optimisation est appliquée à un écoulement turbulent dans une conduite de transport d'un gaz ou un liquide. De manière très préférée, ladite conduite est un gazoduc. Un autre objet de l'invention est une canalisation dans laquelle la paroi est revêtue d'une surface structurée à onde transverse comme décrite précédemment. Les figures 4, 5 et 6 présentent à titre illustratif les différences entre les surfaces de l'art antérieur et la surface structurée tridimensionnelle selon l'invention. La figure 4 montre une vue en perspective d'une surface structurée bidimensionnelle en forme de lame de couteau. La figure 5 montre une vue en perspective d'une surface structurée tridimensionnelle selon l'invention composée d'une surface structurée bidimensionnelle en forme de lame de couteau et d'une onde sinusoïdale dans la direction de l'écoulement. La figure 6 représente schématiquement la correspondance entre les profils d'écoulement à la paroi et la forme géométrique de la surface (de haut en bas : surface lisse L, surface structurée bidimensionnelle et surface structurée tridimensionnelle avec onde transverse conforme à l'invention). Les exemples ci-dessous illustrent l'invention à titre non limitatif. Exemples : 10 Exemple 1 : Simulation d'une surface structurée bi dimensionnelle conforme à l'art antérieur L'objectif de cette simulation est de montrer par le code de mécanique des fluides la prédiction des performances d'une surface structurée connue. La structure objet de cet exemple est une structure bidimensionnelle en lame de couteau. 15 Le nombre de Reynolds est le paramètre le plus représentatif d'un canal (ou une conduite) et des conditions d'écoulement. Le choix du nombre de Reynolds s'est effectué en fonction de deux contraintes majeures. Ce nombre ne peut être trop faible (trop proche de la limite basse c'est-à-dire de l'entretien naturel de la turbulence -4000). Ce nombre ne peut non plus être trop élevé compte tenu du temps de calcul en simulation de la turbulence. A titre indicatif', le 20 nombre de mailles est approximativement proportionnel au carré du nombre de Reynolds. Pour ces raisons, le nombre de Reynolds a été choisi à 14 000.Ce nombre représente dans les exemples ci-dessous la condition de débit nominal ou 100%. Les conditions d'écoulement sont les suivantes : • Densité : 1.6 kg/m3 (p) 25 • Viscosité absolue : 2.27*10-5 Pa.s Cu) • Vitesse moyenne : 0.1 m/s (V) • Hauteur du canal : 1 m û le diamètre hydraulique équivalent est (le 2 m considérant le cas d'un canal rectangulaire avec une largeur infinie. Les dimensions des "riblets" sont définies par la vitesse de friction 30 V* = V~C 8 = 6.03 *10-3 m/s où V est la vitesse moyenne et Cf le facteur de friction. Pour Re=14 000, le facteur de friction Cf = 0.31,/ eo.25 soit Cf = 0.029 et la longueur de friction 1 f = v.P = 2.35 *10-3 m. D'après l'état de l'art (par exemple, Bechert D.W. û 1997), les "riblets" 'bidimensionnelles en lame de couteau présentent des performances optimum lorsque leur hauteur et largeur sont 35 environ égales, respectivement, à 8 et 16 fois la longueur de friction. Les hauteurs et largeurs adimensionnelles sont, respectivement, h+ = 8 = h/ l f et s+ =16 = s / l f . Par conséquent, h=0.0188 m et s=0.0376 m.5 Les calculs ont été réalisés sur la base d'un modèle présentant un canal pour l'étude des surfaces structurées, où les contraintes de cisaillement sont mesurées au centre du canal. Ils ont été effectués pour plusieurs conditions de débit, le débit nominal étant représenté par une vitesse de 0.1 mis. Les résultats des simulations d'écoulement dans le cas d'un débit de 100 % (V=0.1 mis) donnent la variation, en fonction du temps, de la contrainte de cisaillement et pour les deux types de paroi : lisse et structure 2D en lame de couteau. La réduction moyenne de la contrainte pariétale au débit nominal due à la structure 2D est de 10 % ce qui est tout à fait conforme avec les résultats décrits par l'état de l'art. La même étude a été conduite pour des débits, respectivement, 20% inférieur et 20 % supérieur au débit nominal. Il résulte que le gain maximum au débit nominal pour une surface structurée bidimensionnelle en lame de couteau est voisin de 10 %. Exemple 2 : Résultats des simulations d'écoulement pour la paroi structurée tridimensionnelle avec onde transverse conforme à l'invention Dans cet exemple, la vitesse transverse adimensionnelle a été choisie à 0.44 correspondant à une amplitude d'onde de 67 mm et un angle d'onde maximum de 9.6 degrés. La période adimensionnelle de l'onde sinusoïdale est de 64. La contrainte de cisaillement de la paroi lisse (S) et sa moyenne (A S) et la contrainte de cisaillement de la paroi structurée 3D (3D) et sa moyenne (A 3D) sont représentées dans le cas du débit nominal en fonction du temps T en secondes, sur la Figure 7 et le gain relatif en % (réduction de la contrainte pariétale) de la surface structurée par rapport à la surface lisse sur la Figure 8. La Figure 8 est un exemple type de résultat pouvant être obtenu à 100 % de l'écoulement et sur un laps de temps de l'ordre de 300 secondes. L'étude de la réduction de traînée sur un laps de temps plus long et pour des conditions d'écoulement voisines de 100 % donnent en moyenne une réduction de traînée de l'ordre de 19%. Comparant les réductions de traînée apportées par les structures 2D et 3D, il apparaît que la surface structurée 3D apporte une diminution supplémentaire de la traînée d'environ 9 %. Exemple 3 : Etude paramétrée de la structure tridimensionnelle selon l'invention Amplitude de l'onde Par rapport à l'exemple 2, l'amplitude d'onde a été augmentée de 67 à 121 mm gardant la longueur d'onde constante (2.5 m). L'angle d'onde maximum est de 17 . Comparé au cas précédent (amplitude 67 mm), la réduction de traînée est de 14.8 % (moyenne des calculs à des débits proches de 100%) au lieu de 19 %. Longueur de l'onde (Période) Par rapport à l'exemple 2, la longueur de l'onde a été réduite de 2.5 m (2 oscillations sur 5m) à 1.67 m (3 oscillations sur 5m) gardant la pente de l'onde constante (angle d'onde maximum de 9 ). Comparé à la configuration 3D de l'exemple 2 (amplitude 67 mm), la réduction de traînée est de 8.7 % (moyenne des calculs à des débits proches de 100%) au lieu de 19 %. Exemple 4 : Résumé des résultats ù Optimisation des paramètres de la surface structurée tridimensionnelle avec onde transverse selon l'invention La forme géométrique des structures bidimensionnelle (2D) et tridimensionnelles (Cas 1 : S3D1, Cas 2 : S3D2, Cas 3 : S3D3) analysées est présentée sur la partie gauche de la Figure 9. La partie droite présente la réduction de traînée avec de gauche à droite : la réduction de traînée totale (T), celle due à la structure 2D (2D) et celle due à l'onde transverse (0). Les caractéristiques principales de trois configurations de structures 3D appartenant à une même famille (valeurs absolues et adimensionnelles de la période, de l'amplitude et de la vitesse transverse de l'onde) sont présentées sur la table 1 avec la valeur correspondante de la Cas 1 Cas 2 Cas 3 Nb d'oscillations sur 5 m 2 2 3 Longueur de l'onde 2.50 m 2.50 m 1.67 m Période adimensionnelle T+ 64 64 43 réduction de traînée autour du point nominal. 0/0 Amplitude de l'onde 67 mm 121 mm 45 mm Amplitude adimensionnelle Z+ 28 51 19 Vitesse max. transverse 0.168 m/s 0.304 m/s 0.169 m/s Vitesse adimensionnelle W+ 0.44 0.80 0.44 Angle de l'onde a 9.6 deg 16.9 deg 9.6 deg Accélération max transverse 0.42 m/s2 0.76 m/s2 0.64 m/s2 Z+/ T+3 1.0.10 4 1.9.10-4 2.4.10-4 Réduction de traînée 19.0 % 14.8 % 8.7 Table 1 ù Caractéristiques d'une famille de structures 3D La réduction de traînée d'une structure 3D peut être décomposée en deux parties : d'une part, celle résultant de l'utilisation de surfaces structurées et, d'autre part, celle résultant de l'onde transverse. Dans les deux premiers cas (période adimensionnelle = 64) la réduction de traînée pouvant être attribuée à l'onde est comprise entre 5 et 10 %. Dans le troisième cas (période adimensionnelle = 43 û durée d'oscillation réduite), bien que la réduction de traînée reste effective, la part en provenance de l'onde même est légèrement négative. Par conséquent, en partant d'une amplitude d'onde de 67 mm, lorsque l'amplitude tend vers 0, la réduction de traînée propre à l'onde tend naturellement vers zéro. A l'inverse, lorsque l'amplitude ou la pente deviennent trop importantes, les successions alternées de crêtes et de vallées font obstacles à l'écoulement et la réduction de traînée tend à se limiter. Pour de plus grandes amplitudes de l'onde, la traînée peut même augmenter. Par ailleurs, si la période d'onde est trop courte, l'écoulement pariétal ne dispose pas suffisamment de temps pour atteindre la stabilisation. De ce fait une période d'onde trop courte associée à une amplitude (ou pente) trop importante peut conduire à un excès d'agitation plutôt qu'à une phase de stabilisation propice à la réduction de traînée. La réduction de traînée propre à l'onde a été analysée sur ce type de considération et plus particulièrement en fonction de l'excitation transverse. Cette excitation transverse peut être définie sur la base de l'accélération maximum atteinte engendrée par l'onde sinusoïdale et divisée par le temps séparant deux maxima (Figure 10). Il convient de noter que ce temps est aussi proportionnel à la longueur de la période. Par conséquent, le paramètre d'excitation peut également être défini par Z+/ T+3. La Figure 10 montre la réduction de traînée en % attribuée à l'onde transverse en fonction de la variation de Z+/ T+3. Il apparaît qu'un minimum d'agitation est requis pour stabiliser la couche limite et qu'au dessus d'un certain seuil la tendance s'inverse pouvant même correspondre à une augmentation de traînée si l'agitation transverse est trop importante. Exemple 5 : Application à un gazoduc a) û Premier cas d'application Le dimensionnement d'une structure 3D a été analysé sur les bases suivantes dans le cas du transport de gaz naturel : - Masse moléculaire : 17 Diamètre du pipe : 1 m - Vitesse du gaz à l'entrée : 4 m/s Pression du gaz à l'entrée et à la sortie, resp., 80 et 40 bar abs. - Température constante le long du pipe : 27 C Les caractéristiques du gaz : facteur de compressibilité, densité (D) et viscosité multipliée par 107 (V), les caractéristiques de l'écoulement : vitesse du gaz en ms-1 (S), nombre de Reynolds multiplié par 10-6 (R) et les paramètres de l'onde (période adimensionnelle T, amplitude adimensionnelle Z, angle de l'onde W) sont représentées sur la Figure 11 en fonction de la pression (P en bar). Bien qu'entre l'entrée et la sortie : le facteur de compressibilité varie de 0.877 à 0.934 la viscosité dynamique de 1.28E-5 à 1.17E-5 kg/m/s et la vitesse du gaz de 4 à 8.52 m/s - le nombre de Reynolds varie seulement de 1.95E7 à 2.12E7, compte tenu principalement d'un changement de viscosité. En fonction des critères d'optimisation, la structure 3D est définie, pour cette application, par une longueur d'onde de 4 mm et une amplitude de 0.15 mm. La structure ainsi définie, le long 10 du gazoduc : la période adimensionnelle T+ varie de 74 à 80, l'amplitude adimensionnelle Z+ de 90 à 97, la vitesse transverse adimensionnelle Z+/T+ est constante et égale à 1.22. l'angle maximum de l'onde est de 13.3 degrés. 15 - le paramètre d'excitation Z+/ T+3 est 1.9.10-4. La faible variation le long du pipe des paramètres adimensionnels indique que le même type de structure 3D (type, géométrie et dimensions) peut être utilisé de l'entrée à la sortie du gazoduc. 20 b) û Cas d'un gazoduc avec le même rapport Reynolds / diamètre-pipe que dans le cas a) Le même type de calcul a été effectué en doublant la pression du gaz et en gardant constant, le débit massique, le diamètre du pipe et les caractéristiques du gaz (facteur de compressibilité et viscosité). Il résulte que la vitesse du gaz est divisée par 2 et le nombre de Reynolds identique en tout point comparé au cas a. En utilisant les dimensions de la structure 3D définie ci- 25 dessus, les paramètres adimensionnels : période, amplitude et vitesse transverses et angle maximum de l'onde sont identiques au cas précédent. Deux gazoducs présentant le même rapport nombre de Reynolds / diamètre requièrent des structures 3D identiques (type, géométrie et dimensions) 30 c) û Cas d'un gazoduc avec un rapport nombre de Reynolds / diamètre différent Comparé au cas a, le même type de calcul a été effectué en doublant la pression du gaz et en gardant constant le diamètre du gazoduc et la vitesse du gaz. Les caractéristiques du gaz (facteur de compressibilité et viscosité) ont été recalculées pour la présente application. Il résulte que le nombre de Reynolds est multiplié par 1.65 à l'entrée et par 1.75 à la sortie 35 compte tenu des changements de caractéristiques des gaz. Pour cette application, la structure 3D présente les caractéristiques suivantes : une longueur d'onde de 2.6 mm et une amplitude de 0.10 mm. Sur cette base, les paramètres adimensionnels de la structure 3D : période, amplitude et vitesse transverse et l'angle maximum de l'onde sont tous identiques à ceux du cas a. Le même type et la même géométrie de structure 3D peuvent être utilisés pour des gazoducs avec rapports nombre de Reynolds (Re)/ diamètre (D) différents. Cependant, les dimensions des micro-structures ("riblets") et de l'onde oscillante sont proportionnelles au rapport D / Re
L'invention concerne une nouvelle structure tridimensionnelle constituée de "riblets" avec une forme d'onde périodique dans la direction de l'écoulement, combinant une surface structurée bidimensionnelle et un déplacement périodique transverse du fluide à la paroi.L'invention concerne également une méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi par le dimensionnement d'une surface structurée tridimensionnelle.
1. Surface structurée tridimensionnelle d'une paroi en contact avec un fluide en écoulement turbulent caractérisée en ce qu'elle combine une surface structurée bi dimensionnelle avec une forme d'onde périodique transverse dans la direction de l'écoulement. 2. Surface structurée tridimensionnelle selon la 1 dans laquelle l'onde 10 transverse est sinusoïdale. 3. Surface structurée tridimensionnelle selon l'une des 1 ou 2 dans laquelle la période adimensionnelle de l'onde transverse T} est comprise entre 50 et 200. 4. Surface structurée tridimensionnelle selon l'une des 1 à 3 dans laquelle 15 le paramètre d'excitation Z+/T+3 est compris entre 2.10-5 et 5.10-4. 5. Surface structurée tridimensionnelle selon la 4 dans laquelle le paramètre d'excitation est compris entre 3.5.10-5 et 3.10-4 . 6. Surface structurée selon l'une des 1 à 5 dans laquelle l'angle de l'onde transverse a est compris entre 7 et 20 degrés. 20 7. Surface structurée tridimensionnelle selon l'une des précédentes constituée de "riblets" dans laquelle la hauteur adimensionnelle h+ est comprise entre 5 et 16. 8. Surface structurée tridimensionnelle selon la 7 dans laquelle les "riblets" sont en forme de lame de couteau. 25 9. Surface structurée selon l'une des 7 ou 8 dans laquelle la largeur adimensionnelle s+ des "riblets" est comprise entre 10 et 25. 10. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi dans laquelle on dimensionne une surface tridimensionnelle constituée de "riblets" avec une forme d'onde périodique transverse 30 dans la direction de l'écoulement. 11. Méthode d'optimisation selon la 10 dans laquelle la période adimensionnelle de l'onde transverse est comprise entre 50 et 200. 12. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi selon l'une des 10 ou 11 dans laquelle 35 la hauteur adimensionnelle h+ est comprise entre 5 et 16 et la largeur adimensionnelle s+ est comprise entre 10 et 25. 13. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent au contact d'une paroi selon l'une des 10 à 12 dans laquelle le paramètre d'excitation Z+/T}3 est compris entre 2.10-5 et 5.10-4. 40 14. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent selon les 10 à 13 dans une conduite de transport d'un gaz ou d'un liquide. 15. Méthode d'optimisation du comportement aérodynamique d'un fluide en écoulement turbulent selon les 10 à 14 dans un gazoduc. 45 16.Canalisation dans laquelle la paroi est revêtue d'une surface structurée selon l'une des 1 à 9.
F
F15
F15D
F15D 1
F15D 1/06,F15D 1/12
FR2891986
A1
ELEMENT DE BORDURE AUTOBLOQUANT A POSE SIMPLIFIEE
20,070,420
La présente invention concerne un élément de bordure pour séparer des sols de nature ou bien d'usage différents . Etat de l'art ;Pour aménager les jardins , les parcs ou bien les décorations de ville il faut souvent faire appel à des bordures industrielles en béton pour créer des séparations durables . Les plupart des éléments commercialisés ont l'inconvénient d'être volumineux et lourds pour garantir une bonne stabilité naturelle dans le sol et doivent être scellés entre eux au mortier pour faire une finition continue des raccords . D'autres possèdent des emboîtements du type tenon /mortaise bout à bout mais n'autorisent pas les angles relatifs pour créer des bordures en arrondis . De plus , ces dimensions de l'ordre de 40 à 50 cm de longueur interdisent de construire des bordures continues de forme complexe et en particulier de faire des arrondis harmonieux de rayon réduis (rayons inférieurs à 1,5 mètres) . Ces éléments , de grandes dimensions , sont donc difficiles à manier et ne permettent pas la création de petites courbes sans recouper les éléments et , dans ce dernier cas , il est nécessaire d'avoir une bonne maîtrise de la coupe ainsi que du scellement par mortier . D'autres éléments de plus petites dimensions sont disponibles ,permettant des manipulations plus aisées mais leur surfaces au sol les rendent naturellement instables . De ce fait, il faut faire appel à la technique de pose par scellement au mortier créant une sorte de fondation au sol qui assure la stabilité finale de la bordure .Cette technique professionnelle est un frein pour le grand public non averti . A noter aussi que le scellement au mortier interdit la réutilisation des éléments pour reconstruire une autre bordure . Les modèles plus malléables disponibles sont constitués de demi rondin de bois reliés entre eux par du fil de fer agrafé . Ces produits sont de pose facile mais d'une durée de vie limitée à 10 ans maximum ( pourriture du bois dans le sol humide ) D'autre part ils ne résistent pas aux efforts exercés par les jardiniers utilisant les bordures comme appuis pour leurs outils. A noter également leur faible résistance aux dégradations provoquées par les machines de nettoyage , de débroussaillage et autre système à fil tournant . De plus , leur faible stabilité au sol déconseille l'appui d'une bêche de jardin pour travailler le sol d'un parterre . L'invention se propose donc de remédier à ces inconvénients par la réalisation d'éléments de petites dimensions , très résistants aux agressions des outils de jardinage ou d'entretien , permettant de multiples formes de bordures de jardin et dont la liaison entre eux est assurée par un dispositif autobloquant autorisant une pose facile sans mortier . Le dispositif autobloquant est constitué d'un double blocage horizontal et vertical disposé latéralement . Il est constitué de formes cylindriques concaves et convexes complémentaires associées à des tenon et mortaise . Ces formes de blocages autorisent néanmoins un angle relatif important entre chaque élément pour créer des arrondis de faibles rayons de courbure . La pose des éléments bout à bout ne nécessite pas de connaissances technique particulière . Une simple dépose sur un lit de sable en fond de saignée est suffisante .11 n'est pas nécessaire de faire un quelconque scellement pour les applications courantes . De ce fait , le démontage est très aisé et les éléments conservent leur intégrité après brossage .Les éléments sont donc réutilisables à la demande La hauteur de la saignée doit représenter le tiers de la hauteur de l'élément au minimum pour garantir une stabilité naturelle dans le sol . En cas d'impossibilité d'enterrement des éléments sur le tiers inférieur , comme indiqué précédemment , il est possible de lier complètement les éléments entre eux par des liens extérieurs métalliques . Ces aménagements sont détaillés ci après . Détails de l'invention L'invention consiste à réaliser des petits éléments dont le matériau est du type béton ou mortier , voire en matériau thermodurcissable facile à manipuler pour le grand public . Le double blocage de tous les éléments entre eux constitue une suite continue d'éléments qui garanti une excellente stabilité au sol . En effet , lorsque qu'un élément est sollicité , il est maintenu en place par les deux autres qui le côtoient . L'ensemble forme une chaîne compacte et robuste autorisant l'appui des outils de jardin . La tenue de chaque élément dans le sol est assurée par l'enfoncement d'au moins un tiers de la hauteur dans le sol de référence . Les éléments se verrouillent entre eux au moment de la pose par l'imbrication étroite de deux formes concave et convexe complémentaires latérales qui interdisent les axes de liberté vertical et horizontal . Le modèle de base proposé par l'invention est défini par les figures 1, 2, 3, et 4 qui constituent le PLAN cité dans le texte . Les éléments sont équipés latéralement de formes cylindriques concaves (2) et convexes (1) complémentaires et de dispositifs du type tenon (3) et mortaise (4) permettant un auto blocage des éléments mis bout à bout . Voir FIG.1, 2, 3 et 4. Ce sont les formes concaves (2) et convexes (1) qui assument le verrouillage horizontal. Avantageusement elles sont de formes cylindriques et complémentaires l'une de l'autre . Le verrouillage vertical est assuré par des formes complémentaires du type tenon (3) et mortaise (4) . La mortaise est avantageusement du type mortaise ouverte pour facilité le démoulage des éléments en fabrication .. Voir les détails sur le PLAN Ces dispositifs s'appairent au moment de la pose dans le sol , formant une chaîne d'élément verrouillés entre eux . Seul un angle de rotation reste possible autour de l'axe des formes cylindriques .Voir les détails FIG.6, 8 et 9. Afin que chaque élément soit compact et que l'allure finale de la bordure assemblée soit esthétiquement agréable , avantageusement les dispositifs du type tenon (3) et mortaise (4) sont intégrés respectivement dans les formes concaves (2) et convexes (1) complémentaires . Voir les FIG.1, 2, 3, 4, 5 et 9. Les éléments imbriqués les uns aux autres créent un ensemble compact et suffisamment stable pour permettre une pose simplifiée avec un lit de sable en fond de saignée d'enterrement ( technique courante pour bien répartir les charges à 1 `embase de chaque élément ). Il est inutile de sceller au mortier les éléments entre eux . Il suffit d'asseoir successivement chaque élément sur un lit de sable en fond de saignée et de combler de terre de chaque coté des éléments pour créer une bordure compacte et résistante à la poussée des sols comme aux efforts des outils de jardin . La réalisation de bordures de géométrie générale arrondies renforce encore la stabilité et la résistance à la poussée des parterres, en particulier ceux qui sont surélevés ou fréquemment sollicités par le matériel de jardinage ( parterres publiques par exemple ) Dans le cas de sols trop légers ou bien en cas d'impossibilité d'assurer une bonne implantation au sol des éléments , l'invention propose d'aménager des trous permettant d'insérer des chevilles à tête pour y accrocher du fil de fer qui assure le maintien des pièces entres elles . IL s'agit d'aménager 2 trous transversaux (14) pour y loger des chevilles à têtes plates (13) servant d'accrochage à des liens métalliques de maintien (15) .Voir proposition en FIG.10. Il est aussi proposé d'aménager les accrochages directement dans la masse du matériau pour supprimer les chevilles rapportées . Il s'agit de 4 dispositifs d'accrochage (16) aménagés 2 à 2 sur chaque face et permettant d'y passer des liens métalliques (15) . Voir proposition d'accrochage intégré de forme fer à cheval en FIG.11 et 12. Avantageusement les accrochages en question ne dépassent pas de la face extérieure afin de faciliter le stockage des éléments les uns au dessus des autres dans les conditionnements industriels . Bien que cet aménagement ait été représenté dans la version mortier ou béton , l'accrochage intégré est encore plus évident dans la version plastique ou la technique de broche amovible permet aisément de réaliser ce type de forme fer à cheval . La forme supérieure , à voir sur le PLAN et les détails (5) et (6) ,tout comme les faces principales peuvent être aménagées superficiellement pour répondre aux modes et styles de décoration en vigueur . Celles proposée dans les pages suivantes sont de formes arrondies pour éviter les risques de blessures et obtenir un nettoyage naturel par la pluie. Le PLAN propose une courbure principale (5) de rayon 200mm aménagée d'un arc de cercle (6) de rayon 30mm. Les formes de verrouillage verticales ( tenon et mortaise) sont avantageusement situées dans le tiers inférieur de l'élément afin que ces emboîtements , peu gracieux , se retrouvent masqués en dessous du niveau du sol d'enterrement . Ces dispositifs sont avantageusement conçus avec des dépouilles minimum de 3 pour faciliter la fabrication mais surtout l'assemblage des éléments bout à bout au moment de la pose . Le matériau proposé est à base de mortier ou béton qui a une excellente tenue à l'humidité et dont la résistance aux agressions des outils de jardinage est excellente . Le problème de manipulation est résolu par l'invention car le poids de la version en béton selon la définition du PLAN se situe vers 7 kilos . Un modèle en plastique , d'apparence similaire à l'invention, a été étudié en décomposant le modèle de base en deux demi coquilles symétriques (18) (19) . Elles sont en matériau thermodurcissable qui sont assemblées ultérieurement par encliquetage ou bien par soudure ultrasonique . Dans ce dernier cas, d'utilisation du procédé de soudure, l'une des deux demi coquille (19) est équipée d'un muret saillant (21) tout le long du plan de joint pour faciliter la technique de soudure par ultrasons .Voir le principe ,dans les FIG.13 et FIG.14. Commentaires sur les croquis Les premières figures sont inscrites sur la première planche qui est un PLAN tracé selon les règles de la norme ISO Europe de dessin industriel . FIGURE 1 , c'est la vue d'une des face de l'élément . Cette face ainsi que la face opposée symétrique sont aménageables pour y insérer des motifs décoratif (non représentés dans ce plan) FIGURE 2 , vue de gauche de l'élément représenté ; FIGURE 3 , vue de droite de l'élément représenté FIGURE 4 , vue de dessus de l'élément représenté . L'ensemble de ces 4 figures représente un modèle selon l'invention de hauteur 300mm , largeur 200mm et épaisseur 50 mm prévu pour un moulage en mortier ou béton avec une forme supérieure en arc de cercle (5) de rayon 200mm combinée avec un rayon (6) de 30mm . . Le tenon (3) est de dimensions complémentaires à la mortaise (4) avec un jeu moyen de 1mm entre toutes les parois . Les profils sont avantageusement prévus avec des dépouilles d'environ 3 minimum . La forme latérale convexe (1) doit toujours être plus petite que la forme latérale concave (2) pour garantir un jeu d'assemblage des éléments entre eux . Le modèle présenté possède une forme convexe (1) de rayon 25 +0 +2mm et une forme concave (2) de rayon 25 +2 +4mm . La distance (7) des bords de la forme concave (2) par rapport au centre du rayon de la même forme est nécessaire pour autoriser la liberté angulaire jusqu'à 30 entre chaque élément . Ici elle est environ égal à 50% du rayon de la forme concave (2) . Il est possible d'augmenter cette distance jusqu'à 70% du rayon de la forme concave (2) pour autoriser des positions angulaires relatives supérieures à 30 mais la profondeur de recouvrement d'un élément dans l'autre s'en trouve réduite , réduisant la robustesse de l'auto blocage . Cette variante doit être réservée à des bordures profondément enterrées ou bien dans le cas de bordures faiblement sollicitées . FIGURE 5 : perspective , selon le plan précédent , indiquant l'axe privilégié (7) de démoulage des tenon et mortaise . C'est aussi l'axe de la coupe partielle de la FIG.9. FIGURE 6: vue de dessus partielle de 2 éléments assemblés avec un angle relatif de 30 montrant que la surface de contact horizontale (8), hachurée sur la vue est constante quel que soit l'angle relatif entre les éléments . A noter que le tenon restant toujours inséré en totalité dans la mortaise cela permet de créer des bordures monotones sans partie saillante et dont l'esthétique est particulièrement douce . Voir FIG.15. FIGURE 7: vue en perspective d'une variante du plan mais dont la position du tenon et de la mortaise ont été inversés . Cette solution présente l'avantage de multiples possibilités dans le choix de l'axe (9) de démoulage du tenon . Cette caractéristique peut-être intéressante pour l'étude du moule de production industriel mais aussi pour faciliter le démoulage des éléments . FIGURE 8: vue présentant les 2 inconvénients de cette position des tenon et mortaise dans le cas de pose d'éléments avec un angle relatif important . La surface de contact (8) du couple tenon/mortaise est réduite proportionnellement au désalignement entre chaque élément ce qui a pour premier désavantage une moindre résistance aux efforts verticaux . Dans ces mêmes conditions ,le deuxième désavantage est qu'une partie saillante (10) du tenon dépasse de la forme générale extérieure de la bordure ce qui peux être gênant le long d'une paroi ou bien nuire à un effet esthétique recherché si les tenon et mortaise ne sont pas complètement enterrés dans le sol . FIGURE 9 : c'est une vue de dessus avec coupe partielle de la forme concave expliquant le principe de l'auto blocage horizontal et vertical des élément entre eux et la forme particulière (11) du fond de la mortaise pour recevoir le tenon (3) quand les éléments sont désalignés d'angles (12) jusqu'à 30 . FIGURE 10 : c'est une perspective qui montre un dispositif avec chevilles à tête plate (13) insérées dans des trous (14) aménagés sur chaque face principale et de fil de fer (15) pour assurer un auto maintien des éléments entre eux en cas de nécessité . Par exemple pour la pose des premiers éléments de bordure qui ne sont pas ou peu enterrés dans le sol ou bien dans des sols très meubles . Les dispositifs sont placés sur la face avant et arrière de chaque élément et dont la finalité est de permettre la pose des liens métalliques de part et d'autre de l'emboîtement de deux éléments mis bout à bout .Ces dispositifs assurent ainsi le verrouillage définitif de leur désalignement angulaire . Définition applicable aussi en version plastique du modèle présenté en FIG.13. FIGURE 11 c'est une variante de la solution précédente mais dans laquelle les chevilles ont été supprimées . Il s'agit de remplacer les trous de la solution précédente par dispositifs d'accrochages (16) directement issus du matériau de base . Ce sont des cavités aménagées dont la partie centrale reste proéminente pour servir d'accrochage au lien métallique (15) . Avantageusement , la cavité aménagée représente un fer à cheval ou bien une sorte de U . Les 4 dispositifs (16) , aménagés 2 à 2 sur chaque face, sont avantageusement en retrait par rapport aux faces respectives pour faciliter le stockage des pièces dans les conditionnements industriels . Définition applicable aussi en version plastique du modèle présenté en FIG.13. FIGURE 12 : coupe partielle du détail du dispositif d'accrochage (16) ou la partie centrale de la cavité est profilée selon une pointe dont l'angle (17) est d'environ 45 . Cet angle (17) ayant pour objectif de garantir la position du lien métallique (15) sur la partie centrale , même lorsque le désalignement angulaire des deux éléments liés est au maximum de 30 . Dans ce dernier cas, le lien métallique (15) qui se trouve à l'intérieur de la courbe de la bordure , s'éloigne des éléments pour décrire un angle de 15 par rapport à chaque face des éléments aboutés . L'angle (17) doit respecter le calcul global : Angle (17) + désalignement des éléments < 90 . FIGURE 13 : étude d'un élément en plastique selon l'invention mais dont la conception est en deux demi coquilles (18) et (19) symétriquement opposées compatibles avec le processus d'injection des plastiques thermo durcissable et dont l'assemblage final reproduira le modèle identique à celui en mortier ou béton .La forme intérieure de chaque demi coquille (18) et (19) est à aménager avec des nervures pour rigidifier l'ensemble assemblé .( nervures non représentées sur la vue) L'assemblage se fera, de façon avantageuse, par soudure ultrasonique localisée au plan de jointure (20) des deux pièces (18) et (19) . FIGURE 14 :c'est une coupe située au plan de joint de chaque demi coquilles au moment de l'approche des deux pièces pour réaliser la soudure ultrasonique . Ce zoom montre le rebord (21) particulièrement créé tout le long du plan de joint pour assurer une zone précise d'interférence du matériau pendant l'enfoncement des deux pièces entre elles . FIGURE 15 : elle représente un ensemble de 3 éléments assemblés bout à bout . Validation industrielle ; Un essai de faisabilité industrielle a été réalisé avec un moule prototype en résine de polyuréthane et 100 pièces ont été produites . Les éléments fabriqués ont permis la réalisation , à l'adresse de l'inventeur, d'une bordure continue et complexe selon le procédé de pose indiqué dans ce document
L'invention concerne des petits éléments en béton ou en plastique se verrouillant les uns aux autres pour former une bordure compacte , Voir FIG.15 .Les éléments peuvent être posés avec un désalignement jusqu'à environ 30 degree , permettant des courbures de faible rayon et laissant une grande liberté décorative.Les éléments sont équipés latéralement de formes concaves (2) (4) et convexes (1) (3) complémentaires intimement associées .Ces dispositifs s'appairent au moment de la pose dans le sol , formant ainsi une chaîne d'éléments verrouillés entre eux et naturellement stables.Dans les cas de tenue au sol délicate, des aménagements (14) sont créés sur chaque face et deux dispositifs de maintien des élément entre eux par lien métallique sont prévus .L'élément selon l'invention est particulièrement destiné aux bordures de potager, aux parterres décoratifs ou bien à l'aménagement des bas cotés de routes et allées .
1) Elément de bordure caractérisé par ce qu'il est équipé latéralement de formes cylindriques concaves (2) et convexes (1) complémentaires et de dispositifs du type tenon (3) et mortaise (4) permettant un auto blocage des éléments mis bout à bout . . 2) Elément selon la 1) caractérisé en ce que les dispositifs du type tenon (3) et mortaise (4) sont intégrés dans les formes concaves (2) et convexes (1) complémentaires . 10 3) Elément selon les 1) et 2) caractérisé en ce qu'il possède 2 trous transversaux (14) pour y loger des chevilles à têtes plates(13) servant d'accrochage à des liens métalliques de maintien (15) 4) Elément selon la 1) caractérisé en ce qu'il y a 4 dispositifs 15 d'accrochage (16) aménagés 2 à 2 sur chaque face , en retrait par rapport aux faces respectives et permettant d'y passer des liens métalliques (15) 5) Elément selon les 1) à 4) caractérisé en ce que le matériau est du type béton ou mortier . 6) Elément selon l'une quelconque des 1) à 4) caractérisé en ce qu'il est constitué de deux demi coquilles symétriques(18) (19) en matériau thermodurcissable . 25 7) Elément selon la 6) caractérisé en ce que l'une des deux demi coquille (19) est équipée d'un muret saillant (21) tout le long du plan de joint pour faciliter la technique de soudure par ultrasons . 20 30
A
A01
A01G
A01G 9
A01G 9/28
FR2897666
A1
RACCORD DE TUBE
20,070,824
La présente invention concerne un qui comprend une bride de raccord de tube et une pièce de tube opposée qui peut s'insérer partiellement dans la bride de raccord du tube et qui peut rester entourée par ladite bride de raccord. On connaît des raccords de tube de types très variés. Autour de la zone d'embout du tube, on peut par exemple placer des manchons dont les extrémités sont serrées au moyen d'un filet. Par ailleurs, on connaît des agrafes dont on peut réduire le périmètre à l'aide de pinces. Le coût de production des raccords de tube, qui sont des articles produits en masse, est en général très élevé, et dans le cas des broches filetées, la force de fixation peut être limitée, ou n'est pas fiable. Le brevet AT 385 336 divulgue un raccord de tube dont la pièce de connexion, située en dessous d'une rainure, déborde par rapport au diamètre intérieur de la douille 15 lors d'une opération de retenue et repousse le tube contre un embout. Toutefois, ce cas présente un inconvénient : le fait qu'il faut appliquer une force mécanique pour enfoncer l'embout en opposition à une résistance. Le cas des fermetures filetées présente lui aussi un inconvénient : lorsque la pièce du tube a été 20 vissée sur la pièce opposée et que le filet a été serré, le tube ne peut plus continuer de tourner dans le filet. Dans ce contexte, la présente invention a pour objectif de proposer un raccord de tube que l'on peut fermer avec facilité et qui en même temps laisse au tube la 25 possibilité de tourner. Le problème à la base de l'invention est résolu en ce que le raccord de tube comprend une bride de raccord de tube et une pièce opposée qui peut s'insérer partiellement dans la bride de raccord de tube et qui peut rester entourée par celle-ci, 30 la pièce opposée au tube présentant au moins un rebord de verrouillage en forme d'anneau qui est situé sur la surface de revêtement du tube à proximité de son extrémité. De plus, la bride de raccord du tube présente au moins un crochet de retenue approprié, qui saisit par le haut le bord supérieur du rebord de verrouillage et attache la bride de raccord à la pièce opposée au tube de manière à ce que la bride de 35 raccord du tube et la pièce opposée au tube puissent tourner librement l'une par rapport à l'autre en situation de raccord. Cette solution selon l'invention fournit un raccord de tube meilleur que dans l'état actuel de la technique. Etant donné que le rebord de verrouillage a une configuration annulaire et comprend globalement la fixation de la pièce opposée au tube parallèlement à l'extrémité du tube, la bride de raccord et la pièce opposée ont la possibilité de tourner l'une par rapport à l'autre même si le crochet de retenue saisit par le haut le bord supérieur du rebord de verrouillage et retient la bride de raccord contre la pièce opposée. La pièce opposée du crochet de retenue, qui saisit par le haut le bord supérieur du rebord de verrouillage, peut glisser librement sur le bord supérieur du rebord de verrouillage. Si l'on veut enlever le raccord du tube, on peut le faire en exerçant une traction sur la pièce opposée à la bride de raccord. Au moins un crochet de retenue peut être réalisé de manière à ce que l'on puisse enlever la pièce opposée avec facilité, mais on peut aussi le construire de manière à ce que la pièce complémentaire reste fixée fermement et que l'on ne puisse la détacher qu'en exerçant une poussée contre le côté inférieur du crochet de retenue. Dans un mode de réalisation préféré du raccord de tube selon l'invention, celui-ci est réalisé comme composant d'une installation de climatisation. Ceci offre un avantage particulier, parce que dans les installations de climatisation, il faut souvent de modifier la position du tube. Ce mode de réalisation garantit que le raccord du tube maintient une fermeture hermétique même si le tube tourne ou change de position. Dans un autre mode de réalisation préféré, le raccord de tube est réalisé comme composant d'un module interne d'une installation mobile de climatisation. 30 Dans un autre mode de réalisation préféré du raccord de tube selon l'invention, on assemble un tube de sortie d'air à un diffuseur d'une installation de climatisation. C'est particulièrement avantageux parce que la position du tube de sortie d'air peut être modifiée en fonction des conditions de l'espace habitable. Dans ce cas, il faudra 35 être sûr que le raccord de tube est fermé de façon résistante et sûre en dépit d'un changement de position ou d'une rotation. 2 Dans un autre mode de réalisation préféré, le tube est réalisé en plastique. On pourra déduire d'autres caractéristiques et avantages de l'invention de la description d'un exemple de réalisation qui est donnée ci-dessous en référence aux dessins annexés. Dans ceux-ci et schématiquement : la figure 1 représente une vue latérale d'une fermeture de tube selon l'invention et la figure 2 représente une vue en perspective depuis le haut d'un raccord de tube selon l'invention. La figure 1 représente en vue latérale un raccord de tube fermé. La pièce opposée au tube 2 y est introduite dans la bride de raccord 1 appropriée. Autour du col de la pièce opposée 2, un rebord de verrouillage 3 en forme d'anneau est disposé parallèlement au plan de l'extrémité du tube. Lorsque la pièce opposée 2 est introduite dans la bride de raccord 1, le rebord de verrouillage 3 annulaire repousse latéralement un crochet de retenue 4 biseauté. Lorsque la pièce opposée 2 continue ensuite de se déplacer en direction de la bride de raccord 1, le crochet de retenue 4 accroche par le haut le bord supérieur du rebord de verrouillage 3 annulaire. De cette façon, la pièce opposée 2 et la bride de raccord 1 restent unies fermement, de telle sorte que la pièce opposée 2 ne peut glisser intempestivement hors de la bride de raccord 1. Du fait de la configuration annulaire du rebord de verrouillage 3, le crochet de retenue 4 reste attaché par le rebord de verrouillage 3 quelle que soit sa position angulaire. De cette manière, on garantit que la bride de raccord 1 et la pièce opposée 2 peuvent tourner librement l'une par rapport à l'autre. La figure 2 représente le raccord de tube de la figure 1 dans une vue en perspective depuis le haut. En particulier, cette figure représente un raccord de tube dans lequel le diffuseur d'un équipement d'air conditionné est fixé à la pièce de tube de l'installation de climatisation
Un accord de tube comprend une bride de raccord de tube (1) et une pièce opposée au tube (2) qui peut s'insérer partiellement dans la bride de raccord (1) et peut rester entourée par ladite bride de raccord.Selon l'invention, la pièce opposée au tube (2) présente au moins un rebord de verrouillage (3) annulaire qui est placé à proximité de l'extrémité du tube, sur la surface de revêtement de celui-ci, et la bride de raccord (1) présente au moins un crochet de retenue (4) approprié, qui saisit par le haut le bord supérieur du rebord de verrouillage (3) et qui fixe la bride de raccord (1) contre la pièce opposée (2) de telle sorte que la bride de raccord (1) et la pièce opposée (2) puissent tourner librement l'une par rapport à l'autre en situation d'union.
1. Raccord de tube qui comprend une bride de raccord de tube (1) et une pièce opposée au tube (2) qui s'insère partiellement dans la bride de raccord (1) et qui peut rester entourée par celle-ci, caractérisé en ce que la pièce opposée (2) présente au moins un rebord de verrouillage (3) de forme annulaire qui est placé à proximité de l'extrémité du tube, sur la surface de revêtement de celui-ci, en ce que la bride de raccord (1) présente au moins un crochet de retenue (4) approprié qui saisit par le haut du bord supérieur le rebord de verrouillage (3) et fixe la bride de raccord (1) contre la pièce opposée (2) telle sorte que la bride de raccord (1) et la pièce opposée (2) puissent tourner librement l'une par rapport à l'autre en situation de jonction. 2. Raccord de tube selon la 1, caractérisé en ce que le raccord de tube fait partie d'une installation de climatisation. 3. Raccord de tube selon la 2, caractérisé en ce que le raccord de tube fait partie d'un module interne d'une installation mobile de climatisation. 4. Raccord de tube selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le raccord de tube réunit un tube de sortie d'air climatisé à un diffuseur. 5. Raccord de tube selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tube est réalisé en plastique.25
F
F16
F16L
F16L 27,F16L 33,F16L 37
F16L 27/08,F16L 33/00,F16L 37/086
FR2902073
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION A CHANGEMENT DE VITESSE AUTOMATIQUE POUR BICYCLETTE
20,071,214
La présente invention est relative aux dispositifs 5 de transmission à changement de vitesse automatique pour bicyclette. Plus particulièrement, l'invention concerne une transmission pour bicyclette comprenant : - un train épicycloïdal comportant une couronne à 10 denture extérieure et intérieure, au moins un satellite, un porte satellite et un planétaire, -un arbre de planétaire. Le document FR-A-1 576 850 décrit un dispositif de transmission pour bicyclette dont un changement de vitesse 15 est piloté par la force centrifuge exercée sur des poids régulateurs actionnant des cliquets. Ce dispositif permet de démarrer la bicyclette sur un faible développement. A partir d'une certaine vitesse de rotation, lesdits poids régulateurs actionnent les cliquets venant en prise avec 20 une roue intérieure à rochets. Dans ce mode de fonctionnement, un train épicycloïdal, permettant une démultiplication du rapport de transmission, est mis en relation avec la roue menée, sortie du dispositif de transmission. Un seul changement de vitesse, non continu, 25 est automatique. Pour d'autres changements de vitesses, il est nécessaire de faire passer la chaîne entre plusieurs roues dentées, comme cela est connu en soit. Ce dispositif de transmission nécessite une action du cycliste pour réaliser le changement de vitesse de la 30 bicyclette et adapter les caractéristiques de la transmission à ses désirs et aux caractéristiques du terrain. De plus, les combinaisons des positions sur les plateaux et pignons n'offrent pas une progressivité souhaitée, et les changements de vitesse ne sont pas 35 continus. La présente invention a pour but de pallier à ces 2 inconvénients. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de transmission pour bicyclette du type précité, caractérisé en ce que il comporte en outre un dispositif d'accouplement à glissement adapté pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire avec le porte satellite, et en ce que il comporte une roue libre montée sur ledit porte satellite, de telle sorte que la rotation éventuelle dudit porte satellite soit dans le même sens que la rotation de l'arbre de planétaire. Grâce à ces dispositions, on assure un changement de vitesse continu et progressif. Le dispositif mécanique est peu coûteux, robuste, et adaptable facilement à toute bicyclette. Dans divers modes de réalisation de la transmission selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le dispositif d'accouplement à glissement comprend : un premier plateau solidaire du porte satellite, un deuxième plateau en regard du premier plateau, le deuxième plateau étant couplé en rotation à l'arbre de planétaire, un dispositif de commande adapté pour sélectivement 25 rapprocher et éloigner l'un de l'autre les premier et deuxième plateaux, les premier et deuxième plateaux sont adaptés pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire avec le porte satellite, en réalisant un couplage croissant 30 lorsque lesdits premier et deuxième plateaux sont rapprochés l'un de l'autre ; - les premier et deuxième plateaux sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par friction ; - les premier et deuxième plateaux sont adaptés 35 pour s'accoupler avec glissement par une force de cisaillement d'un fluide ; 3 - les premier et deuxième plateaux sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force magnétique ; - le dispositif de commande comprend : un dispositif élastique sollicitant les premier et 5 deuxième plateaux à l'écartement naturel, et un organe d'appui adapté pour déplacer le deuxième plateau vers le premier plateau, ledit deuxième plateau étant monté coulissant sur l'arbre de planétaire ; - l'organe d'appui est solidaire de l'arbre de 10 planétaire et comprend au moins un suiveur de came venant en contact avec une surface de came qui appartient au deuxième plateau et qui est disposé à l'opposé du premier plateau, la surface de came étant conformée pour qu'une rotation de l'arbre de planétaire tende à faire déplacer le 15 deuxième plateau vers le premier plateau par appui du suiveur de came sur la surface de came ; - la surface de came est inclinée de façon à s'éloigner du premier plateau dans un sens angulaire (B) de rotation de l'arbre de planétaire ; 20 - l'organe d'appui comporte au moins une branche radiale formant ledit suiveur de came ; - l'organe d'appui présente une forme de croix constituée de quatre suiveurs de came, et dans lequel la surface de came est constituée de quatre surfaces adaptées 25 pour que chaque suiveur de came vienne en appui sur chacune desdites surfaces ; - le déplacement des premier et deuxième plateaux est limité axialement par une butée, pour assurer un glissement relatif entre lesdits premier et deuxième 30 plateaux ; - le dispositif d'accouplement à glissement comprend : un tambour solidaire du porte satellite, des patins en regard du tambour, les patins étant 35 couplés en rotation avec l'arbre de planétaire, un dispositif de commande adapté pour sélectivement rapprocher et éloigner les patins du tambour, le tambour et les patins sont adaptés pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire avec le porte satellite, en réalisant un couplage croissant lorsque les patins se rapprochent du tambour ; - les patins et le tambour sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par friction ; - les patins et le tambour sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force de cisaillement 10 d'un fluide ; - les patins et le tambour sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force magnétique ; - le dispositif de commande est constitué de masses en rotations avec le planétaire et articulées, pour 15 déplacer les patins radialement vers le tambour, grâce à la force centrifuge ; - le déplacement des patins est limité radialement vers le tambour, pour assurer un glissement relatif entre lesdits patins et le tambour ; 20 Par ailleurs, l'invention a également pour objet une bicyclette comprenant un dispositif de transmission selon les dispositions précédentes, ladite bicyclette comportant un plateau de pédalier mis en rotation par l'action du cycliste sur les pédales, ladite rotation étant 25 transmise par un moyen de transmission à la denture externe de la couronne du dispositif de transmission, et la rotation de l'arbre de planétaire du dispositif de transmission est transmise à la roue arrière. Selon d'autres caractéristiques de la bicyclette, 30 le moyen de transmission entre le plateau de pédalier et la denture externe de la couronne est soit une chaîne, soit un arbre de transmission avec des engrenages spiro-coniques à chaque extrémité. Grâce à ces dispositions, on assure en outre un 35 changement de vitesse automatique sans aucune intervention ni du cycliste, ni d'une électronique ajoutée. Le démarrage de la bicyclette se fait naturellement et de manière automatique sur le rapport de transmission le plus faible. La transmission ne limite plus le cycliste. Le rapport de transmission pouvant prendre des valeurs très élevées, il 5 est toujours possible d'accélérer même dans les descentes et le cycliste ne ressent plus ainsi l'effet de pédaler dans le vide. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de deux de ses modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins . - la figure 1 est une vue de côté d'une bicyclette 15 pouvant être équipé d'une transmission automatique selon l'invention, - la figure 2 est un schéma cinématique d'un dispositif de transmission pouvant équiper la bicyclette de la figure 1, selon un premier mode de réalisation de la 20 présente invention, - la figure 3 est un schéma cinématique du train épicycloïdal appartenant au dispositif de la figure 2, - la figure 4 est un tracé de l'évolution du rapport de transmission R du dispositif de transmission des 25 figures 2 et 3 en fonction du glissement de l'accouplement à glissement, - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective éclatée du dispositif de transmission des figures 2 et 3, vu selon deux directions différentes, 30 - la figure 7 est une vue développée du profil extérieur du dispositif de commande du dispositif de transmission des figures 2 et 3, - la figure 8 est un schéma cinématique d'un dispositif de transmission pouvant équiper la bicyclette de 35 la figure 1, selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention, - la figure 9 est un schéma cinématique d'un dispositif de transmission pouvant équiper la bicyclette de la figure 1, selon un troisième mode de réalisation de la présente invention, utilisant pour commande la force centrifuge. La figure 1 est une vue de côté d'une bicyclette mettant en œuvre une transmission du type de l'invention. La figure 1 présente une bicyclette comprenant un cadre 1, une fourche 2, un guidon 3 permettant de diriger la bicyclette, un pédalier 4, une roue avant 5 et une roue arrière 6. Le pédalier 4 est constitué principalement de pédales 7 mettant en rotation autour d'un axe de pédalier des manivelles 8 et un plateau 9, qui entraîne par exemple une chaîne 10 afin de transmettre le mouvement de rotation du pédalier 4 au dispositif de transmission 11. Ledit dispositif de transmission dispose d'un boîtier ou carter 20 soit fixé au niveau du moyeu de la roue arrière 6 et permettant éventuellement d'équiper à posteriori et de manière modulaire n'importe quel type de bicyclette, soit faisant partie intégrante de la structure du cadre 1 ou du moyeu de la roue arrière 6 de la bicyclette. Ledit carter 20 a pour principale fonction de protéger des saletés toutes les pièces mobiles internes, qui sont montées par exemple sur des roulements étanches. Le graissage interne du carter 20 peut être assuré à vie. Ledit carter 20 peut disposer d'une face démontable pour assurer si nécessaire l'entretien ou la réparation du dispositif de transmission 11. L'ensemble du dispositif de transmission 11 est peu coûteux, léger et robuste, utilisant à cette fin des tôles minces ou pièces de fonderie décolletées et des matériaux comme l'ABS, le polyamide et des alliages légers. Comme représenté sur le schéma cinématique de la figure 2, le dispositif de transmission 11 de la présente invention dispose d'une couronne 21. Ladite couronne est montée mobile en rotation autour d'un arbre de planétaire 24a et est entraînée en rotation par exemple par une chaîne 7 10 venant en prise avec une denture extérieure 21a de ladite couronne 21. La bicyclette utilisant ledit dispositif peut présenter avantageusement un seul plateau 9, et par conséquent une chaîne 10 engagée de manière permanente sur ledit plateau 9 et sur ladite denture extérieure 21a, simplifiant et fiabilisant la transmission de la bicyclette. Ainsi, il est éventuellement possible d'utiliser un arbre de transmission avec des engrenages spiro-coniques à chaque extrémité en remplacement de la chaîne 10 habituelle. La suite de la présente description considérera uniquement le cas d'une transmission par chaîne, bien que l'invention ne soit pas limitée à ce type de transmission. La couronne 21 dispose d'une denture intérieure 21b venant en prise avec au moins un satellite 22 monté mobile en rotation autour d'au moins un arbre du satellite 22a monté solidaire du porte satellite 23. Le satellite 22 est lui-même en prise par sa denture avec un planétaire 24 solidarisé avec l'arbre de planétaire 24a, qui est l'axe du dispositif de transmission. La couronne 21, le satellite 22 d'arbre de satellite 22a, le porte satellite 23 et le planétaire 24 d'arbre de planétaire 24a constituent un train d'engrenages épicycloïdal, connu en soi et ayant un rapport de transmission dépendant du mouvement donné au porte satellite 23 (ce rapport de transmission va être explicité et défini plus précisément ci-dessous). Les roues du train d'engrenage épicycloïdal sollicitées mécaniquement sont par exemple en acier, traité ou non. Le planétaire 24 est en prise avec une roue inverseuse 25 de telle sorte que ladite roue inverseuse 25 tourne dans un sens inverse au sens de rotation du porte satellite 23 et dans le même sens que la couronne 21 d'entrée et entraîne la roue arrière 6 en rotation faisant avancer la bicyclette vers l'avant. La roue inverseuse 25 est montée par tout moyen habituel avec l'arbre de la roue arrière 25a, comme une roue libre à cliquet afin de 8 permettre d'arrêter de faire tourner les pédales 7 sans influencer la rotation de la roue arrière 6. Le porte satellite 23 est monté mobile en rotation autour de l'arbre de planétaire 24a et dispose d'une roue libre 26, par exemple une roue libre standard à éléments roulants se coinçant dans un sens de rotation ou de préférence une roue libre à cliquets formant obstacle dans un sens de rotation, permettant d'empêcher la rotation du porte satellite 23 dans le sens de rotation de la couronne 21, et permettant la rotation éventuelle du porte satellite 23 dans le sens de la rotation de l'arbre de planétaire 24a. Les cliquets de la roue libre 26 prennent alors par exemple appui sur des rochets bloqueurs disposés sur une pièce immobile montée solidaire du carter 20. Par exemple et tel que représenté sur la figure 2, un accouplement à glissement 27 peut comprendre des premier et deuxième plateaux 28, 29 disposés axialement en regard l'un de l'autre et un dispositif de commande 32 adapté pour sélectivement rapprocher et éloigner l'un de l'autre les premier et deuxième plateaux 28, 29. Le premier plateau 28 est solidaire du porte satellite 23 et le deuxième plateau 29 est couplé en rotation avec l'arbre de planétaire 24a. Par conséquent, l'accouplement à glissement 27 couple en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire 24a avec le porte satellite 23, en réalisant un couplage croissant lorsque lesdits premier et deuxième plateaux sont approchés l'un de l'autre. L'accouplement entre les premier et deuxième plateaux peut être réalisé par friction. Des revêtements ou patins en matériau de friction peuvent être disposés sur ou entre les premier et deuxième plateaux 28, 29. L'accouplement entre les premier et deuxième plateaux peut être réalisé par une force de cisaillement d'un fluide. Ce type d'accouplement connu sous le nom de visco-coupleur. L'accouplement entre les premier et deuxième 9 plateaux peut aussi être réalisé par une force magnétique, en utilisant des aimants permanents ou au moins une bobine d'induction de champ magnétique avec éventuellement une poudre magnétique ou tout moyen équivalent permettant d'entraîner en rotation le porte satellite 23 de manière continue, progressive et proportionnelle à la rotation de l'arbre de planétaire 24a. Par exemple, un accouplement à aimant permanent peut être constitué d'une première couronne d'aimants permanents sur le premier plateau 28 et d'une deuxième couronne d'aimants permanents ou au moins d'un matériaux magnétique sur le deuxième plateau 29. Lorsque lesdits premier et deuxième plateaux 28, 29 sont approchés l'un de l'autre, les forces d'attractions magnétiques augmentent et le couplage de l'accouplement à glissement 27 est croissant. Un accouplement magnétique utilisant des matériaux comme du cuivre dans une bobine ou des aimants en terre rares sera plus coûteux qu'un accouplement utilisant des matériaux de friction, mais ne nécessitera pas d'entretien et permet un contrôle plus fin, plus régulier et plus stable du glissement. Le dispositif de commande 32 comprend un dispositif élastique 30 sollicitant les premier et deuxième plateaux 28, 29 à l'écartement naturel et un organe d'appui 34 adapté pour déplacer le deuxième plateau 29 vers le premier plateau 28, le deuxième plateau étant monté coulissant sur l'arbre de planétaire 24a. Le dispositif élastique 30 peut être par exemple un ressort hélicoïdal de compression prenant appui sur une zone d'appui 31 fixe en translation selon une direction colinéaire à l'arbre de planétaire 24a, ladite zone d'appui 31 pouvant être par exemple directement sur le planétaire 24 ou un épaulement de l'axe 24a ou une partie du porte satellite 23. Une buttée axiale (non représentée) peut prendre place entre ledit dispositif élastique 30 et le deuxième plateau 28, afin d'éviter toute friction parasite. Le dispositif élastique 30 permet d'éloigner naturellement les premier et deuxième plateaux 28, 29, réduisant ainsi la force de friction ou la force magnétique ou toute autre force d'interaction de l'accouplement à glissement 27. Un organe d'appui 34 solidaire de l'arbre de planétaire 24a comporte au moins une branche radiale formant un suiveur de came 34a, ledit suiveur de came 34a venant en appui sur une surface de came 33 appartenant au deuxième plateau 29 et entraînant en rotation le plateau 29 avec une vitesse sensiblement similaire à la vitesse de rotation de l'arbre de planétaire 24a. La résultante axiale de l'effort entre le suiveur de came 34a et la surface de came 33 pousse ledit deuxième plateau 29 vers ledit premier plateau 28 en comprimant le dispositif élastique 30. La surface de came 33 comporte au moins une surface 33a inclinée de façon à s'éloigner du premier plateau 28 dans un sens angulaire B (représenté en figure 3) de rotation de l'arbre de planétaire 24a permettant audit suiveur de came 34a de venir en contact avec ladite surface 33a. L'organe d'appui 34 peut présenter avantageusement une forme en croix constituée de quatre branches radiales ou suiveurs de came (34a, 34b, 34c, 34d) comme cela est visible en figure 6. Dans ce cas, la surface de came 33 est constituée de quatre surfaces (33a, 33b, 33c, 33d) adaptées pour que chaque suiveur de came vienne en appui sur chacune desdites surfaces. Le schéma cinématique de la figure 3, permet en partant de la vitesse linéaire vlo de la chaîne 10 de comprendre le sens de rotation de chaque roue du train épicycloïdal. Par exemple et tel que représenté sur la figure 3, la couronne 21 a une vitesse de rotation wn dans le sens trigonométrique A, chaque satellite 22 tourne sur lui-même à la vitesse de rotation w22 dans le même sens trigonométrique A, le planétaire 24 tourne à la vitesse de rotation w24 dans un sens anti-trigonométrique B et la roue inverseuse 25 tourne à la vitesse de rotation w25 dans un sens trigonométrique A. Par conséquent, la roue inverseuse 25, entraînant la roue arrière 6 de la bicyclette, tourne dans le même sens que la couronne 21 et donc dans le même sens que le pédalier 4 de la bicyclette. Le porte satellite 23 est monté sur la roue libre 26 empêchant ledit porte satellite 23 d'avoir un mouvement de rotation dans un sens trigonométrique A. Si l'on considère qu'un sens trigonométrique A correspond à une vitesse de rotation positive, cela conduit à une vitesse de rotation (o23 du porte satellite 23 négative ou nulle : 0323 <= 0- Tant que l'accouplement à glissement 27 est inactif, c'est-à-dire non engagé, ledit accouplement à glissement 27 ne couple pas la rotation du planétaire 24 avec la rotation du porte satellite 23 et la vitesse de rotation 0)23 du porte satellite 23 est nulle. Lorsque l'accouplement à glissement 27 est actif, c'est-à-dire engagé, ledit accouplement à glissement 27 couple, avec glissement, la rotation du planétaire 24 avec la rotation du porte satellite 23 et la vitesse de rotation 0)23 du porte satellite 23 est alors approximativement proportionnelle à la vitesse de rotation 0)24 du planétaire 24. Si g est un coefficient de glissement, g compris entre zéro et une valeur gmax défini ci-dessous, il peut être approximé que : (023 = g. (024 . La relation de fonctionnement d'un train épicycloïdal du type de l'invention est connue sous le nom de formule de Willis (1) . X24 -W 23 =(_1)n N . (1) W21 -023 ` N24 où : - n est le nombre de contact intérieur des roues du train épicycloïdal, - N21 est le nombre de dents de la couronne 21, et -N24 nombre de dents du planétaire 24. 35 Dans le premier cas où l'accouplement à glissement 27 est inactif, cette formule de Willis (1) conduit au rapport de transmission R entre la couronne 21 et le planétaire 24 constant suivant R= 24 =_N21 (2) w 21 N 24 Dans le deuxième cas où l'accouplement à glissement 27 est actif, cette formule de Willis (1) conduit au rapport de transmission R entre la couronne 21 et le planétaire 24 suivant : R=w24 =_N21 1 (3) w21 N24 g 1- 1+ N21 • N24/ qui est une équation d'hyperbole représentée à titre d'exemple sur la figure 4 par le tracé d'une courbe présentant l'évolution du rapport de transmission R en fonction du coefficient de glissement g. La figure 4 permet de comprendre que le point de fonctionnement de la transmission de bicyclette, dispositif de l'invention se situe sur cette courbe entre le point D où l'accouplement à glissement 27 est inactif et le point E où l'accouplement à glissement 27 est actif. Le coefficient 20 de glissement g ne doit pas prendre une valeur trop importante et être strictement inférieur à une valeur gmax correspondant à l'asymptote verticale de l'hyperbole de la figure 4, car pour une valeur g du coefficient de glissement supérieure à gmax le dispositif de transmission 25 11 se bloque. C'est pourquoi une butée 35 est installée afin de limiter la translation du deuxième plateau 29, permettant d'assurer que l'accouplement à glissement 27 ne dépasse pas cette valeur limite gmax du coefficient de glissement g et dont la valeur théorique est donnée par : 1 gmax_/ N (4) 1+ 21 N24 / Par conséquent, l'accouplement à glissement 27 glisse en permanence et la vitesse de rotation w23 du porte 10 15 30 13 satellite 23 reste toujours très inférieure à la vitesse de rotation m24 du planétaire 24. Lorsque le cycliste démarre à l'arrêt, l'accouplement à glissement 27 est inactif grâce à l'action du dispositif élastique 30 éloignant les deux plateaux (28, 29) dudit accouplement à glissement 27. Le point de fonctionnement du dispositif de transmission est le point D de la figure 4. Le rapport de transmission est alors donné par la formule analytique (2). Lorsque le cycliste accélère, l'organe d'appui 34 appuie sur la surface de came 33 du deuxième plateau 29, déplaçant ce dernier en comprimant le dispositif élastique 30 et activant l'accouplement de glissement 27 de telle sorte que le coefficient de glissement g et le module du rapport de transmission R augmentent. Le point de fonctionnement du dispositif de transmission 11 se déplace vers le point E de la figure 4. Lorsque le cycliste ralentit, le dispositif élastique 30 déplace automatiquement le deuxième plateau 29, afin de désactiver l'accouplement de glissement 27 de telle sorte que le coefficient de glissement g et le module du rapport de transmission R diminuent. Le point de fonctionnement du dispositif de transmission se déplace vers le point D de la figure 4. L'équilibre des efforts dans le dispositif de transmission 11, et plus particulièrement entre la surface de came 33 et l'organe d'appui 34, permet une adaptation continue et automatique du rapport de transmission R du dispositif de transmission 11 de la bicyclette. Les figures 5 et 6 présentent des vues d'une réalisation du premier mode de réalisation de l'invention. La figure 5 présente une vue en perspective éclatée du dispositif de transmission 11 montrant plus précisément le train d'engrenage épicycloïdal du dispositif. L'accouplement à glissement 27 et l'organe d'appui 34 sont dans une position inactive. 14 La figure 6 présente une vue en perspective éclatée du dispositif de transmission 11 montrant plus précisément l'organe d'appui 34 et le deuxième plateau 29 du dispositif. L'accouplement à glissement 27 et l'organe d'appui 34 sont dans une position active. La figure 7 présente une vue développée du profil extérieur du dispositif de commande 32 du dispositif de transmission du premier mode de réalisation de l'invention. Cette figure 7 permet de mieux visualiser les formes complexes de la surface de came 33 et de l'action du suiveur de came 34a sur la surface 33a. Dans cette vue, l'organe d'appui 34 est dans une position active. La figure 8 montre un schéma cinématique d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, pour lequel l'accouplement à glissement 27 est sous une forme différente cylindrique par comparaison à la forme plane de l'accouplement à glissement 27 du premier mode de réalisation. Le dispositif d'accouplement à glissement 27 comprend un tambour 38 cylindrique solidaire du porte satellite 23, des patins 39 en regard du tambour 38 couplés en rotation avec l'arbre de planétaire 24a et un dispositif de commande 42 adapté pour sélectivement rapprocher et éloigner les patins 39 du tambour 38. L'accouplement à glissement 27 couple en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire 24a avec le porte satellite 23, en réalisant un couplage croissant lorsque lesdits patins sont approchés dudit tambour. L'accouplement peut être réalisé par une force de friction ou par une force magnétique. Les patins 39 présentent avantageusement une forme de tuile en arc de cercle en regard intérieurement du tambour 38. Le dispositif de commande 42 peut être d'un type similaire à celui du premier mode de réalisation, mais aussi être différent et utiliser la force centrifuge. Ce troisième mode de réalisation est représenté sur le schéma cinématique de la figure 9. Des masses 40 sont en rotation avec le planétaire 24 et sont articulées, pour déplacer les 15 patins 39 radialement vers le tambour 38. On notera que le dispositif de transmission décrit précédemment correspond à des modes de réalisation nullement limitatifs. Comme évoqué au début de cette description, il est notamment possible d'intégrer le dispositif de transmission au moyeu de la roue arrière 6 de la bicyclette. Dans ce type de mise en forme, il apparaîtra à l'homme du métier que l'invention peut être utilisée en utilisant l'arbre de planétaire 24a comme entrée du dispositif et la couronne 21 comme sortie du dispositif. Ainsi, le plateau de pédalier 9 est mis en rotation par l'action du cycliste sur les pédales et ladite rotation est transmise par un moyen de transmission à l'arbre de planétaire 24a, et la rotation de la couronne 21, intégrée au moyeu de la roue arrière 6 fait directement tourner ladite roue arrière. Par ailleurs, dans d'autres mises en forme de l'invention, il peut être avantageux d'utiliser comme entrée ou sortie du dispositif de transmission, le porte satellite 23. Enfin, dans une mise en forme de l'invention où le moyen de transmission entre le plateau de pédalier 9 et le dispositif de transmission 11 est réalisé par un arbre de transmission avec des engrenages spiro-coniques à chaque extrémité, la roue inverseuse 25 n'est plus nécessaire, puisque l'inversion de sens peut être réalisée par la disposition intérieure ou extérieure de cet arbre de transmission par rapport au plateau de pédalier 9.30
Dispositif de transmission pour bicyclette comprenant un train épicycloïdal comportant une couronne (21) à denture extérieure (21a) et intérieure (21b), au moins un satellite (22), un porte satellite (23) et un planétaire (24), un arbre de planétaire (24a).Le dispositif comporte en outre un dispositif d'accouplement à glissement (27) adapté pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire (24a) avec le porte satellite (23). Il comporte aussi une roue libre (26) montée sur ledit porte satellite (23), de telle sorte que la rotation éventuelle dudit porte satellite (23) soit dans le même sens que la rotation de l'arbre de planétaire (24a).
1. Dispositif de transmission pour bicyclette comprenant . - un train épicycloïdal comportant une couronne (21) à denture extérieure (2la) et intérieure (21b), au moins un satellite (22), un porte satellite (23) et un planétaire (24), - un arbre de planétaire (24a), caractérisé en ce que il comporte en outre un dispositif d'accouplement à glissement (27) adapté pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire (24a) avec le porte satellite (23), et en ce que il comporte une roue libre (26) montée sur ledit porte satellite (23), de telle sorte que la rotation éventuelle dudit porte satellite (23) soit dans le même sens que la rotation de l'arbre de planétaire (24a). 2. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 1, dans lequel le dispositif d'accouplement à glissement (27) comprenant : -un premier plateau (28) solidaire du porte satellite (23), - un deuxième plateau (29) en regard du premier plateau, le deuxième plateau étant couplé en rotation à 25 l'arbre de planétaire (24a), - un dispositif de commande (32) adapté pour sélectivement rapprocher et éloigner l'un de l'autre les premier et deuxième plateaux (28, 29), les premier et deuxième plateaux sont adaptés pour coupler 30 en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire (24a) avec le porte satellite (23), en réalisant un couplage croissant lorsque lesdits premier et deuxième plateaux sont rapprochés l'un de l'autre. 3. Dispositif de transmission pour bicyclette selon 35 la 2, dans lequel les premier et deuxième plateaux (28, 29) sont adaptés pour s'accoupler avec 17 glissement par friction. 4. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 2, dans lequel les premier et deuxième plateaux (28, 29) sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force de cisaillement d'un fluide. 5. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 2, dans lequel les premier et deuxième plateaux (28, 29) sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force magnétique. 6. Dispositif de transmission pour bicyclette selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel le dispositif de commande (32) comprend : - un dispositif élastique (30) sollicitant les premier et deuxième plateaux (28, 29) à l'écartement 15 naturel, et - un organe d'appui (34) adapté pour déplacer le deuxième plateau vers le premier plateau, ledit deuxième plateau étant monté coulissant sur l'arbre de planétaire (24a) 20 7. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 6, dans lequel l'organe d'appui (34) est solidaire de l'arbre de planétaire (24a) et comprend au moins un suiveur de came (34a) venant en contact avec une surface de came (33) qui appartient au deuxième plateau 25 (29) et qui est disposé à l'opposé du premier plateau (28), la surface de came (33) étant conformée pour qu'une rotation de l'arbre de planétaire (24a) tende à faire déplacer le deuxième plateau (29) vers le premier plateau (28) par appui du suiveur de came (34a) sur la surface de 30 came (33). 8. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 7, dans lequel la surface de came (33) est inclinée de façon à s'éloigner du premier plateau (28) dans un sens angulaire (B) de rotation de l'arbre de 35 planétaire (24a). 9. Dispositif de transmission pour bicyclette selon 18 la 8, dans lequel l'organe d'appui (34) comporte au moins une branche radiale formant ledit suiveur de came (34a). 10. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 9, dans lequel l'organe d'appui (34) présente une forme de croix constituée de quatre suiveurs de came (34a, 34b, 34c, 34d), et dans lequel la surface de came (33) est constituée de quatre surfaces (33a, 33b, 33c, 33d) adaptées pour que chaque suiveur de came vienne en appui sur chacune desdites surfaces. 11. Dispositif de transmission pour bicyclette selon l'une quelconque des 2 à 10, dans lequel le déplacement des premier et deuxième plateaux (28, 29) est limité axialement par une butée, pour assurer un glissement relatif entre lesdits premier et deuxième plateaux (28, 29). 12. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 1, dans lequel le dispositif d'accouplement à glissement (27) comprenant : -un tambour (38) solidaire du porte satellite (23), - des patins (39) en regard du tambour, les patins (39) étant couplés en rotation avec l'arbre de planétaire (24a), - un dispositif de commande (42) adapté pour sélectivement rapprocher et éloigner les patins (39) du tambour (3 8) , le tambour et les patins sont adaptés pour coupler en rotation, avec glissement, l'arbre de planétaire (24a) avec le porte satellite (23), en réalisant un couplage croissant lorsque les patins (39) se rapprochent du tambour. 14. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 12, dans lequel les patins (39) et le tambour (38) sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par friction. 15. Dispositif de transmission pour bicyclette 19 selon la 12, dans lequel les patins (39) et le tambour (38) sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force de cisaillement d'un fluide. 15. Dispositif de transmission pour bicyclette selon la 12, dans lequel les patins (39) et le tambour (38) sont adaptés pour s'accoupler avec glissement par une force magnétique. 16. Dispositif de transmission pour bicyclette selon l'une quelconque des 12 à 15, dans lequel le dispositif de commande (42) est constitué de masses en rotations avec le planétaire (24) et articulées, pour déplacer les patins (39) radialement vers le tambour (38), grâce à la force centrifuge. 17. Dispositif de transmission pour bicyclette selon l'une quelconque des 12 à 16, dans lequel le déplacement des patins (39) est limité radialement vers le tambour (38), pour assurer un glissement relatif entre lesdits patins (39) et le tambour (38). 18. Bicyclette comprenant un dispositif de transmission selon l'une quelconque des précédentes, ladite bicyclette comportant un plateau de pédalier (9) mis en rotation par l'action du cycliste sur les pédales, ladite rotation étant transmise par un moyen de transmission à la denture externe (21a) de la couronne (21) du dispositif de transmission, et la rotation de l'arbre de planétaire (24a) du dispositif de transmission est transmise à la roue arrière (6). 19. Bicyclette selon la 18, dans laquelle le moyen de transmission entre le plateau de pédalier (9) et la denture externe (21a) de la couronne (21) est soit une chaîne (10), soit un arbre de transmission avec des engrenages spiro-coniques à chaque extrémité.35
B,F
B62,F16
B62M,F16H
B62M 9,B62M 11,F16H 3
B62M 9/10,B62M 11/18,F16H 3/74
FR2897929
A1
BOITE COLLECTRICE METALLIQUE, ECHANGEUR DE CHALEUR COMPORTANT UNE TELLE BOITE COLLECTRICE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE BOITE COLLECTRICE
20,070,831
L'invention concerne une boîte collectrice métallique pour échangeur de chaleur, un échangeur de chaleur comportant une telle boîte collectrice et un procédé d'obtention d'une telle boîte collectrice. Dans le domaine des échangeurs de chaleur pour véhicules automobiles, il est connu des boîtes collectrices comportant une plaque collectrice et un couvercle métalliques. 10 De telles boîtes collectrices métalliques réduisent l'encombrement d'un échangeur de chaleur par rapport au même échangeur ayant des boîtes collectrices comportant une partie plastique. Cependant, il est plus difficile d'adapter des éléments extérieurs, tels que des 15 tubulures d'entrée/sortie de fluide, sur des boîtes collectrices métalliques que sur des boîtes collectrices comportant une partie plastique. Pour résoudre ce problème, les boites collectrices métalliques sont formées séparément puis assemblés mécaniquement avec les éléments extérieurs et finalement brasés avec ces derniers. 20 II est ainsi déjà connu des boîtes collectrices métalliques munies d'une tubulure d'entrée/sortie de fluide perpendiculaire par rapport à une paroi de la boîte collectrice. 25 Le document JP 2003/302189 propose de poinçonner une paroi d'une boîte collectrice où sera insérée une telle tubulure d'entrée/sortie de fluide. Dans le document EP 1 376 044, une boîte collectrice est crevée pour former un collet perpendiculaire à une paroi de la boîte collectrice. Une tubulure 30 d'entrée/sortie de fluide est alors placée perpendiculairement à ladite paroi.5 2 Cependant, dans tous ces modes de réalisation, si on souhaite connecter la boite avec un conduit de fluide qui n'est pas orienté perpendiculairement par rapport à la face de la boite portant la tubulure, il est nécessaire d'utiliser une tubulure d'entrée/sortie de fluide coudée, ce qui est pénalisant pour l'encombrement des échangeurs de chaleur comportant de telles boîtes collectrices et néccéssite des tubulures de fabrication coûteuse. La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient. Dans ce but, elle propose une boîte collectrice du type défini en introduction dans laquelle le collet est orienté obliquement par rapport à la face sur laquelle il est ménagé. Ainsi, la tubulure d'entrée/sortie de fluide n'aura plus besoin d'être oblique et sa fabrication sera donc plus aisée. La présente invention concerne aussi un échangeur de chaleur comportant au moins une boîte collectrice telle que définie auparavant et un procédé d'obtention d'une telle boîte collectrice comportant au moins les étapes suivantes : a) Poinçonnage de ladite boîte collectrice de manière à obtenir un trou b) Crevage dudit trou pour former ledit collet. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif et en référence aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1A représente de façon partielle un échangeur de chaleur comportant une boîte collectrice selon l'invention. La figure 1B représente une vue de la boîte collectrice selon la coupe B-B de la 30 figure 1A.25 La figure 2 représente une vue de coupe selon II-Il d'une partie de la boîte collectrice de la figure 1A. La figure 3 représente une variante d'une boîte collectrice selon l'invention. La figure 4 est une vue latérale d'une partie d'une boîte collectrice d'une variante de l'invention. La figure 5 représente une vue en coupe d'une boîte collectrice selon l'invention 10 avant son assemblage avec une tubulure d'entrée/sortie de fluide. On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui montre un échangeur de chaleur 10 comprenant une boîte collectrice 12 selon l'invention dans laquelle débouchent des extrémités de tubes 14 d'un faisceau d'échange de chaleur. Les tubes 14 15 sont des tubes, de préférence plats, parallèles entre lesquels sont disposés des intercalaires ondulés 16 formant des ailettes d'échange de chaleur. L'échangeur 10 comporte une boîte collectrice opposée (non représentée) qui peut être analogue à la boîte collectrice 12 et dans laquelle débouche l'autre extrémité des tubes 14. L'échangeur 10 qui trouve une application particulière dans les 20 véhicules automobiles est conçu pour être réalisé par brasage. Comme on le voit sur la vue en coupe de la figure 1B, la boîte collectrice 12 se compose de deux pièces métalliques emboîtées, à savoir un couvercle 19 et un collecteur 18, destinées à être assemblées par brasage. Le métal utilisé pour 25 former la boîte collectrice 12 est de préférence de l'aluminium. Le collecteur 18 est réalisé sous la forme d'un élément métallique à profil en U présentant une paroi de fond munie de trous pour l'insertion des tubes 14 et deux parois latérales raccordées à la paroi de fond. Selon l'invention, la boîte collectrice 12 comporte au moins une face plane 20 qui comporte un collet 22 destiné à 30 permettre l'adaptation d'une tubulure, cette tubulure étant de préférence une5 4 tubulure d'entrée/sortie de fluide. Le collet 22 est orienté obliquement par rapport à la face plane 22 sur lequel il est ménagé. Dans l'exemple particulier représenté aux figures 1A et 1B, le collecteur 18 comporte la face plane 20 sur laquelle est prévue le collet 22. En outre, chaque branche du U du collecteur 18 comporte un prolongement 23 disposés en vis-à-vis et une des deux branches est la face plane 20 qui comporte le collet 22. Dans les exemples représentés dans la présente demande, la boîte collectrice 10 12 ne comporte qu'un seul collet 22. Cependant, il est tout à fait envisageable de prévoir plusieurs collets permettant d'adapter plusieurs tubulures. Comme plus particulièrement visible à la figure 2, le collet 22 est incliné par rapport à ladite face, par exemple, d'un angle a compris entre 0 et 70 . 15 Le rayon de raccordement R du collet 22 avec la face plane 20 est variable angulairement et est au moins égal à l'épaisseur de la face plane 20. En effet, le rayon de raccordement R est, par exemple, au minimum égal à l'épaisseur de matière de la paroi de la boîte collectrice sinon il existe un risque de déchirement 20 matière au moment de la fabrication du collet et un risque de casse du aux sollicitations mécaniques du type par exemple vibratoires. Le collet 22 définit, en outre, à son extrémité E une surface annulaire qui est comprise dans un même plan P. Le plan P de la surface annulaire et la face 25 plane 20 portant le collet forment un angle /3 qui est de préférence inférieur ou égal à (n/2)-a. Le collet 22 peut être orienté vers l'extérieur ou vers l'intérieur de la boîte collectrice 10 comme respectivement représenté au niveau des figures 2 et 3. 30 Ainsi, selon divers modes de réalisation, les tubulures pourront être insérées autour du collet 22 ou à l'intérieur de celui-ci. Un mode de réalisation particulier représenté à la figure 4 propose que le collet 22 soit de forme ovale et comporte un grand axe X-X. La face plane 20, quant à elle, comporte un axe longitudinal Y-Y parallèle à l'axe longitudinal de la boite. Le 5 grand axe du collet 22 et l'axe longitudinal Y-Y de la face plane 20 forme un angle d compris 90 et 270 . Le collet 22 comporte en outre un diamètre externe D et une hauteur H par rapport à la face plane 20 mesurée au niveau dudit diamètre externe. Le collet 22 forme un trou 24 dans la face 20. La hauteur du collet 22 est dépendante d'un ratio entre la taille du trou 24 formé par le collet 22 et le diamètre externe D du collet 22. Comme représenté à la figure 5, le collet 22 de la boîte collectrice 12 permet l'adaptation d'une tubulure 26. Dans un mode de réalisation préférentiel, cette tubulure 26 est une tubulure d'entrée/sortie de fluide. Afin de faciliter cette adaptation et pour obtenir dès la pose de la tubulure une bonne orientation de cette dernière, le collet 22 comporte au moins un moyen de positionnement 28 de la tubulure. Ce moyen de positionnement 28 peut être notamment placé à l'extrémité E du collet. Le moyen de positionnement est en outre apte à coopérer avec un moyen de forme complémentaire 30 situé sur la tubulure 26. Les moyens complémentaires de positionnement 28 et 30 peuvent prendre différentes formes. Par exemple, le collet 22 pourra comporter une excroissance 28 de forme complémentaire à un alésage prévu à l'extrémité de la tubulure 26. Le collet 22 comporte en outre un moyen de maintien de la tubulure et du collet avant brasage. Le moyen de maintien peut, par exemple, consister en un à sertissage, poinçonnage ou en des diamètres respectifs permettant un assemblage serré. 6 Pour permettre l'assemblage de l'échangeur de chaleur, différentes pièces de ce dernier sont recouvertes d'un placage composé d'un alliage d'aluminium. Lors du passage de l'échangeur au four de brasage, le placage fond permettant ainsi l'assemblage de l'échangeur et son étanchéité. Dans le cas de la boîte collectrice de la présente invention, la couche de placage peut être située sur un côté extérieur de la face plane comportant le collet ou sur les deux côtés de celle-ci. La couche de placage peut aussi être située au niveau de la tubulure. Enfin, il est possible de ne plaquer ni la tubulure ni la face plane mais de rapporter la couche de placage avant passage au four de l'échangeur de chaleur. Ceci s'effectue en déposant du placage sur la zone de jonction collet-tubulure avant son passage au four. La présente invention propose aussi un procédé de fabrication d'une boîte collectrice tel que définie auparavant comportant au moins les étapes suivantes : a) Poinçonnage de ladite boîte collectrice de manière à obtenir un trou b) Crevage dudit trou pour former ledit collet Ce procédé de fabrication permet de contrôler l'épaisseur de matière et ainsi de ne pas concentrer l'es contraintes au niveau des zones sensibles de la boîte collectrice et notamment au niveau du collet. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci avant, seulement à titre d'exemples, ruais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. II est notamment envisageable d'utiliser une boîte collectrice en une seule partie.25
L'invention concerne une boîte collectrice métallique pour échangeur de chaleur comportant au moins une face plane qui comporte au moins un collet (22) destiné à permettre l'adaptation d'une tubulure. Le collet (22) est orienté obliquement par rapport à la face plane sur laquelle il est ménagé. L'invention concerne aussi un échangeur de chaleur comportant une telle boite collectrice et un procédé de fabrication d'une telle boite collectrice.Application notamment au domaine automobile.
Revendications 1. Boîte collectrice métallique pour échangeur de chaleur comportant au moins une face plane (20), ladite face plane (20) comportant au moins un collet (22) destiné à permettre l'adaptation d'une tubulure (26), caractérisée en ce que ledit collet (22) est orienté obliquement par rapport à ladite face plane (20) sur laquelle ledit collet (22) est ménagé. 2. Boîte collectrice selon la 1, dans laquelle ladite boîte collectrice (12) comporte un collecteur (18) et un couvercle (19), ledit collecteur (18) comportant une forme générale en U et étant muni de fentes pour l'introduction de tubes (14) de l'échangeur de chaleur (10), une branche du U étant ladite face plane (20) comportant ledit collet (22). 3. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle les deux branches du U comporte chacune un prolongement (23) disposés en vis-à-vis, un desdits prolongements (23) comportant ledit collet (22). 4. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) est incliné par rapport à ladite face plane (20) d'un angle a compris entre 0 et 70 . 5. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle le rayon de raccordement (R) dudit collet (22) avec ladite face plane (20) est variable angulairement et est au moins égal à l'épaisseur de ladite face plane (20). 6. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) comporte à son extrémité (E) une surface annulaire et dans laquelle l'intégralité de ladite surface annulaire est comprise dans un même plan (P). 7 7. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle ledit plan de ladite surface annulaire (P) et ladite face plane (20) forment un angle p inférieur ou égal à (Tr/2)-a. 8. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) comporte en outre au moins un moyen de positionnement (28) de ladite tubulure, ledit moyen de positionnement (28) étant apte à coopérer avec un moyen de forme complémentaire (30) situé sur ladite tubulure (26). 9. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) comporte en outre un moyen de maintien de ladite tubulure et dudit collet avant brasage. 10. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle ledit moyen de maintien consiste en un sertissage, poinçonnage ou en des diamètres permettant un assemblage serré. 20 11. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle ladite tubulure est une tubulure d'entrée/sortie de fluide (26). 12. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) est orienté vers l'intérieur de ladite boîte collectrice (12). 13. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 11, dans laquelle ledit collet (22) est orienté vers l'extérieur de ladite boîte collectrice (12). 14. Boîte collectrice selon la 12 ou 13, dans laquelle ladite 30 tubulure (26) est insérée à l'intérieur dudit collet (22). 25 15. Boîte collectrice selon la 13, dans laquelle ladite tubulure (26) est insérée autour dudit collet (22). 16. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit collet (22) est de forme ovale et comporte un grand axe (X-X). 17. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite face plane (20) comporte un axe longitudinal (Y-Y) et dans laquelle ledit grand axe (X-X) dudit collet (22) et ledit axe longitudinal (Y-Y) de ladite face plane (20) forment un angle i5 compris 90 et 270 . 18.Echangeur de chaleur comportant au moins une boîte collectrice selon l'une des précédentes. 19. Procédé de fabrication d'une boîte collectrice selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : a) Poinçonnage de ladite boîte collectrice de manière à obtenir un trou b) Crevage dudit trou pour former ledit collet.
F
F28
F28F,F28D
F28F 9,F28D 1,F28F 21
F28F 9/18,F28D 1/053,F28F 21/08
FR2894305
A1
BAGUE POUR EMPECHER LA ROTATION D'UNE VIS D'ASSEMBLAGE SUR UNE PIECE SUPPORT
20,070,608
L'invention concerne une bague pour empêcher la rotation d'une vis d'assemblage sur une pièce support. On sait que la pose et l'assemblage d'une vis sur une pièce support nécessitent en général que la tête de la vis soit maintenue au moyen d'un outil pour empêcher qu'elle ne tourne lors du serrage de l'écrou correspondant dans le trou de la pièce support à laquelle elle est assemblée. Cette manoeuvre outre qu'elle exige de l'opérateur une attention particulière pour simultanément maintenir la tête de la vis et tourner l'écrou, est quelquefois difficile à réaliser lorsque la tête de la vis est peu accessible. Par ailleurs, l'étanchéité entre le trou de la pièce support et la vis n'est pas réalisée. is L'invention vise à pallier ces inconvénients et propose une bague destinée à empêcher la rotation d'une vis assemblée dans un trou d'une pièce support, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une première partie cylindrique avant de diamètre d'alésage équivalent au jeu près à celui du filetage de la vis et de diamètre externe équivalent ou 20 légèrement supérieur au jeu près à celui du trou de la pièce support, favorisant le centrage de la bague dans le trou de la pièce support, et au moins une seconde partie tronconique arrière adjacente à la partie cylindrique avant, en matière semi-rigide déformable, de diamètre d'alésage équivalent au jeu près à celui du filetage de la vis, en 25 continuité de l'alésage de la partie cylindrique avant, et de diamètre externe croissant, respectivement de celui ou proche de la partie cylindrique avant, du côté de celle-ci, à un diamètre à l'extrémité arrière égal sensiblement au plus au diamètre du trou de la pièce support, à sa position assemblée, plus la hauteur du filet de la vis plus le jeu 30 fonctionnel d'assemblage, au moins ladite seconde partie tronconique étant pourvue sur son alésage interne de nervures ou godrons destinés à venir s'écraser sur le filet de la vis au serrage de cette dernière sur la pièce support. I1 résulte de cette disposition que, grâce à la matière semi-rigide 35 déformable de la partie tronconique arrière guidée par la partie cylindrique avant dans le trou de la pièce support et à la conformation rainurée de l'alésage interne de cette partie tronconique, la surface externe de cette dernière s'applique en pression et de façon adhérente dans l'alésage du trou de la pièce support à un couple supérieur au couple de serrage de la vis et que les nervures de sa partie d'alésage s'écrasent sur le filetage de la vis, sans s'y bloquer ni s'arracher, mais sautent d'un filet à l'autre lors du serrage de la vis sur la pièce support. De plus, la matière semi-rigide déformable de la bague épouse le trou de la pièce support de façon étanche, conférant ainsi l'étanchéité de l'assemblage de la vis sur sa pièce support. Ladite bague est avantageusement formée en une seule pièce issue généralement de moulage en matière plastique déformable ou alliage de métal déformable ou plus généralement toute pièce issue de la transformation de polymères déformables. Tout autre matériau compatible connu de l'homme du métier peut aussi être envisagé dans le cadre de l'invention. De plus, lesdites nervures sont formées de ls préférence sur la totalité de l'alésage de la bague. Les nervures de l'alésage interne de la bague sont avantageusement formées de façon régulière sur la périphérie de l'alésage, parallèlement à l'axe de symétrie de rotation de la bague et chacune de leurs crêtes ou partie en saillie est arrondie, selon une 20 portion de cercle, identique l'une à l'autre ou non depuis les parties en fond de crête ou en creux. Lesdites parties en creux des nervures peuvent avoir la forme d'un léger plat, de préférence régulier inscrit dans un cercle coaxial à la bague. De même, les crêtes des nervures sont avantageusement 25 inscrites dans un même cercle coaxial à la bague, différent du cercle précédent. La longueur de la partie cylindrique avant peut être variable et de même la longueur de la partie tronconique, mais de préférence la partie cylindrique avant s'étend sensiblement au tiers environ de la 30 profondeur de la bague et la partie tronconique s'étend sur les deux tiers environ restants. L'extrémité avant de la partie cylindrique avant peut être chanfreinée, ce qui favorise le guidage du centrage de la bague au serrage de la vis dans le trou de la pièce support, notamment un trou à 35 poinçonnage d'entrée de l'ouverture. En outre, le profil externe de section de la partie tronconique peut être variable, de concave à convexe, mais de préférence il est conique. Naturellement, l'invention concerne également l'assemblage d'une pièce support et d'une vis dans un trou complémentaire d'une pièce support au jeu près, utilisant une bague selon l'invention. L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation et en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une bague conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe axiale de la bague selon la figure 1, avec une partie d'une vis, i0 - la figure 3 montre une bague selon l'invention montée sur une vis, elle-même montée dans un trou complémentaire d'une pièce support, avant assemblage de la pièce support, et - la figure 4 est une vue en coupe de la pièce support assemblée. Avec référence aux dessins et aux figures 1 et 2 en particulier, une 15 bague 1 selon l'invention, formée en une seule pièce en matière semi-rigide déformable, matière plastique par exemple, comporte essentiellement un corps 3 de conformation générale cylindrique pourvue d'un alésage interne 5 et d'une surface externe 7. La bague 1 comporte un axe de symétrie axial. 20 La longueur de section ou profondeur L de cette bague 1 est relativement faible, variable selon la pièce support 9 à assembler (cf figures 1 et 3) et selon le trou 11 qui reçoit la vis 13 sur laquelle la bague 1 est montée. Cette profondeur L peut être au plus celle du trou 11 de la pièce support 9 ou être réduite à la longueur de plusieurs filets 25 15 de la vis, au moins deux à trois selon le diamètre de la vis 13. L'alésage de la bague 1 reçoit à faible jeu la vis d'assemblage 13. Cet alésage 5 est cylindrique à symétrie axiale et sa surface est nervurée longitudinalement (parallèlement à l'axe) de façon régulière sur la périphérie par des nervures 17. 30 Les nervures 17 comportent chacune une partie en saillie ou de crête 19 à forme de portion de cercle et deux parties en creux 21 de part et d'autre et au fond de la crête 19. Ces parties en creux 21 sont à forme de plat, identiques l'un à l'autre. Les parties de crête 19 et les parties en creux 21 sont inscrites respectivement dans deux cercles 35 coaxiaux à l'axe de la bague (non représentés). La vis d'assemblage 13 est donc reçue dans la bague 1 par le sommet des crêtes 19 et à faible jeu fonctionnel, de 0,1 à 0,3 mm par exemple selon l'assemblage. La surface externe 7 de la bague est destinée à être reçue par le trou 11 de la pièce support d'assemblage 9 (cf figures 3 et 4). Elle comporte essentiellement avec symétrie axiale une partie cylindrique avant 23, dite de centrage, et une partie tronconique arrière 25 adjacente et coaxiale à la partie cylindrique avant 23. La partie cylindrique avant 23 s'étend sensiblement sur le tiers de la profondeur de la bague 13, mais peut avoir une longueur variable ainsi que précité. Elle est de faible épaisseur et son diamètre externe est légèrement supérieur au diamètre de la partie cylindrique la plus étroite 27 du trou 11 de réception de la pièce support 9, ce trou 11 comportant dans l'exemple un alésage pourvu d'une ouverture de poinçonnage évasée arrière 29. L'extrémité avant de la bague 1 est chanfreinée en 31 pour favoriser le guidage centré de la bague 1 dans le trou 11 au serrage de la vis par l'écrou correspondant 33. La partie tronconique arrière 25 s'étend sensiblement sur les deux tiers de la profondeur de la bague 1 mais sa longueur est variable. Elle est destinée à être reçue dans l'exemple de réalisation partiellement dans la partie cylindrique avant 27 du trou 11 et dans l'ouverture de poinçonnage 29 du trou 11 à l'arrière. Son profil est conique de diamètre externe croissant de l'avant à l'arrière, supérieur au diamètre du trou 11, depuis la partie cylindrique avant 27 jusqu'au niveau de l'ouverture de poinçonnage 29, en correspondance de position assemblée de la vis 13 et de la bague 1 sur la pièce support 9. Le diamètre de la partie 25 est supérieur au diamètre du trou 11 d'une valeur croissante progressive égale au maximum environ à la hauteur du filet 15 de vis plus le jeu fonctionnel, par exemple pour une vis M6 x 100 (0 6 mm, pas de filet de 1 mm), supérieur de 0,5 mm au total ou hauteur du filet plus 0,1 à 0,3 mm de jeu fonctionnel (0,6 à 0,8 mm) au diamètre du trou. L'ensemble des parties 23 et 25 constitue le corps 3. Cette augmentation du diamètre et donc de l'épaisseur détermine la conicité de la partie tronconique arrière 25, laquelle peut être interrompue un peu avant l'extrémité arrière par une partie cylindrique axiale droite 35. Cette partie tronconique arrière 25 est destinée à s'écraser sur le filetage 15 de la vis 13 au serrage de cette dernière par son écrou 33 sur la pièce support 9, la matière plastique pénétrant dans les filets 15 de la vis 13 et sautant d'un filet 15 à l'autre, tandis que la vis 13 est serrée par son écrou 33. Cet écrasement de matière solidarise la vis 13 à la bague 1, laquelle s'applique de façon adhérente sur l'alésage du trou 11 et selon un couple de coincement dans le trou 11 supérieur à celui du i0 serrage de la vis 13 par son écrou 33. Ainsi, la vis 13 est maintenue solidairement à la pièce support 9 au cours du serrage et il n'est pas nécessaire de maintenir la tête 37 de la vis 13 au cours du serrage. Le fonctionnement est à présent décrit en liaison avec les figures 3 et 4. Il est très simple. Il s'agit de monter la bague 1 sur la vis 13, puis 15 de monter la vis 13 avec la bague 1 dans le trou 11 de la pièce support 9, puis de visser l'écrou 33 de la vis 13 contre la pièce support 9. La bague 1 rentre dans le trou 11 au serrage, d'abord par sa partie de centrage avant 23, puis par sa partie tronconique arrière 25, s'écrasant au fur et à mesure du serrage, ainsi que précité, sur le filetage 15 de la 20 vis 13. La vis 13 est alors solidarisée à la pièce support 9 et ne tourne pas. On serre la vis 13 jusqu'à fond de course, jusqu'au contact de la tête de vis 37 avec la pièce support 9. L'assemblage est alors réalisé, tel que représenté sur la figure 4. La bague 1 remplit en outre le trou 11 avec étanchéité. 25 En outre, le fonctionnement est réversible après desserrage de la vis. Naturellement, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit et la bague peut comporter toute modification de forme et de matière accessible à l'homme du métier. 30
L'invention concerne une bague (1) destinée à empêcher la rotation d'une vis assemblée dans un trou d'une pièce support, comportant au moins une partie cylindrique avant (23) favorisant le centrage de la bague (1) dans le trou de la pièce support, et au moins une partie tronconique arrière (25) adjacente à la partie cylindrique avant (23), ladite deuxième partie (25) étant en matière semi-rigide déformable et de diamètre d'alésage équivalent au jeu près à celui du filetage de la vis et en continuité de l'alésage de la partie cylindrique avant (23), ladite deuxième partie (25) étant de diamètre externe croissant, respectivement de celui ou proche de la partie cylindrique avant (23), du côté de celle-ci, à un diamètre à l'extrémité arrière égal sensiblement au plus au diamètre du trou de la pièce support, à sa position assemblée, plus la hauteur du filet de la vis plus le jeu fonctionnel d'assemblage, au moins ladite seconde partie tronconique (25) étant pourvue sur son alésage interne de nervures (17) ou godrons destinés à venir s'écraser sur le filet de la vis au serrage de cette dernière sur sa pièce support.
1. Bague (1) destinée à empêcher la rotation d'une vis (13) assemblée dans un trou (11) d'une pièce support (9), caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une première partie cylindrique avant (23) de diamètre d'alésage équivalent au jeu près à celui du filetage (15) de la vis (13) et de diamètre externe équivalent ou légèrement supérieur au jeu près à celui du trou (11) de la pièce support (9), ladite première partie (23) favorisant le centrage de la bague (1) dans le trou (11) de la pièce support (9), et au moins une seconde partie tronconique arrière ia (25) adjacente à la partie cylindrique avant (23), ladite deuxième partie (25) étant en matière semi-rigide déformable et de diamètre d'alésage équivalent au jeu près à celui du filetage (15) de la vis (13) et en continuité de l'alésage de la partie cylindrique avant (23), ladite deuxième partie (25) étant de diamètre externe croissant, 15 respectivement de celui ou proche de la partie cylindrique avant (23), du côté de celle-ci, à un diamètre à l'extrémité arrière égal sensiblement au plus au diamètre du trou (11) de la pièce support (9), à sa position assemblée, plus la hauteur du filet (15) de la vis (13) plus le jeu fonctionnel d'assemblage, au moins ladite seconde partie tronconique 20 (25) étant pourvue sur son alésage interne de nervures (17) ou godrons destinés à venir s'écraser sur le filet (15) de la vis (13) au serrage de cette dernière (13) sur sa pièce support (9). 2. Bague selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est formée en une seule pièce issue de moulage en matière plastique 25 déformable ou alliage de métal déformable. 3. Bague selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdites nervures (17) sont formées sur la totalité de l'alésage (5) de la bague (1). 4. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée 30 en ce que les nervures (17) de l'alésage interne (5) de la bague (1) sont formées de façon régulière sur la périphérie, parallèlement à l'axe de symétrie de rotation de la bague (1). 5. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que chacune desdites nervures (17) comporte une partie en saillie 35 (19) arrondie selon une portion de cercle. 6. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les nervures (17) comportent des parties en creux (21) ayant la forme d'un léger plat. 7. Bague selon la 6, caractérisée en ce que lesdites parties en creux (21) et lesdites parties en saillie (19) des nervures (17) sont inscrites respectivement dans deux cercles coaxiaux à la bague. 8. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la longueur de la partie cylindrique (23) est variable et de même la longueur de la partie tronconique (25) est variable. io 9. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité avant (31) de la partie cylindrique avant (23) est chanfreinée. 10. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le profil de section de la partie tronconique (25) est variable. 15 11. Bague selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle (1) comporte un axe de symétrie axial. 12 Assemblage d'une pièce support (9) et d'une vis (13) dans un trou complémentaire (11) de la pièce support (9) au jeu près, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre une bague (1) selon l'une des 1 20 I l .
F
F16
F16B
F16B 39
F16B 39/22
FR2889180
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT D'EFFLUENTS CONCENTRES EN AZOTE DANS UN REACTEUR BIOLOGIQUE SEQUENTIEL A CYCLES FRACTIONNES
20,070,202
L'invention concerne un procédé de traitement d'effluents concentrés en azote, mettant en oeuvre une oxydation d'ammonium en nitrites suivie d'une dénitritation des nitrites en azote gazeux dans un réacteur biologique séquentiel dont les phases de réaction sont fractionnées, procédé selon lequel un volume d'affluent à traiter est versé dans le réacteur contenant des bactéries nitrifiantes, les conditions de fonctionnement étant prévues pour privilégier l'action des bactéries nitritantes et inhiber au maximum l'action des bactéries nitratantes, comprenant des cycles de traitement avec au moins une phase d'aération pour provoquer la nitrification, suivie d'une phase où l'aération est arrêtée et une source de carbone est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote. L'invention concerne plus particulièrement le traitement d'effluents dont la concentration en azote est supérieure à 100 mg Nil. Traitement de l'azote d'effluents concentrés Beaucoup d'installations de traitement de polluants sont confrontées à des difficultés croissantes en ce qui concerne la maîtrise et le traitement de leurs rejets azotés, principalement ammoniacaux, dans les milieux récepteurs. L'ammoniac est susceptible de provoquer des atteintes environnementales telles que l'appauvrissement en oxygène des milieux aquatiques, une toxicité vis à vis des poissons ou des phénomènes d'eutrophisation. Pour limiter ces impacts, les réglementations imposent des limites de rejet de plus en plus contraignantes qui conduisent souvent à des réhabilitations coûteuses des stations de traitement existantes. Une des principales voies de traitement de l'azote est le procédé biologique de nitrification / dénitrification, par lequel l'ammonium est oxydé en deux étapes en conditions aérées, d'abord en nitrites puis en nitrates, et est finalement réduit en azote gazeux en conditions anoxies. Dans le cas d'effluents concentrés, il est possible grâce au contrôle de divers paramètres de court-circuiter ce processus biologique en effectuant une nitrification partielle en nitrites, qui sont ensuite directement dénitrifiés. Ce procédé, appelé également shunt des nitrates et déjà décrit dans EP-A-826639 et WO 00/05176, est théoriquement capable de réduire de 25% les apports d'oxygène pour la nitrification et de 40% les apports de carbone biodégradable pour la dénitrification, ainsi que la production de boues hétérotrophes associée. Les stations d'épuration d'eaux usées munies de digesteurs anaérobies produisent des flux concentrés en ammonium (de l'ordre de 1000 mg N/l) dans la ligne de traitement des boues qui, lorsqu'ils sont retournés en tête de l'installation, peuvent représenter jusqu'à 20% de la charge azotée totale. Leur traitement spécifique permettrait donc dans bien des cas d'éviter des réhabilitations coûteuses de la ligne principale de traitement pour respecter les limites de rejet. Par ailleurs, un nombre croissant de sites est contraint de traiter les odeurs ou les effluents gazeux produits, générant des condensats très chargés en formes ammoniacales qu'il devient impératif de minimiser. Finalement, les lixiviats des décharges constituent un troisième type d'effluents pour lesquels l'ion ammonium représente une des principales sources de pollution. Tous ces effluents contiennent généralement peu de carbone biodégradable, ce qui implique que les dispositifs de traitement biologique peuvent être dimensionnés quasi exclusivement vis à vis du traitement de l'azote. Un traitement biologique du type shunt des nitrates permettrait donc des réductions de coût significatives par rapport à une nitrification / dénitrification classique. Shunt des nitrates en configuration RBS (Réacteur Biologique Séquentiel) Fux, C., Lange K., Faessler, A., Huber, P., Grueniger, B. and Siegrist, H. (2003). dans un article intitulé "Nitrogen removal from digester supernatant via nitrite-SBR or SHARON?" paru dans la revue Water Science and Technology, Vol. 48 n 8, pp.9-18 (2003) ont montré l'intérêt des réacteurs biologiques séquentiels (RBS), comprenant des phases d'alimentation, de réaction (aération + anoxie), de sédimentation et de soutirage, pour la mise en oeuvre du shunt des nitrates sur des effluents concentrés en azote. En effet, cette configuration RBS permet d'appliquer des charges volumiques importantes par rétention de biomasse dans un même réacteur, à la différence du procédé SHARON (brevet EP-A-826639) pour lequel l'absence de rétention de biomasse permet le lessivage spécifique de la biomasse responsable de l'oxydation des nitrites en nitrates. Selon le procédé RBS de Fux & al. un volume d'affluent à traiter dans un cycle complet est versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation par une fraction volumique, puis une phase d'aération pour provoquer la nitrification, puis une phase d'anoxie pendant laquelle l'aération est arrêtée et une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote. Pour des rejets tels que les surnageants de digesteurs anaérobies, les condensats de traitement de gaz et les lixiviats de décharge, il est particulièrement difficile d'optimiser les réactions de production et de réduction des nitrites, pour deux raisons principales: É Ces rejets sont soumis à des variations de débit et de concentration en ammonium très importantes, qui obligent à adapter en permanence les critères d'exploitation pour fournir un effluent de qualité constante. É Les milieux fortement chargés en sels et composés ioniques divers, tels que ceux visés par l'invention, sont susceptibles d'avoir un effet négatif sur la sensibilité des sondes (contamination des sondes redox par les sulfures notamment) et de provoquer des dérives qui occasionnent un passage rapide en mode temporisé dégradé. Le développement d'un système de gestion robuste est donc souhaitable pour 25 fiabiliser le traitement de l'azote d'effluents concentrés par shunt des nitrates en réacteur RBS. La présente invention propose d'éliminer l'azote d'effluents concentrés par un procédé de nitritation /dénitritation dans un réacteur biologique séquentiel (RBS) dont la séquence comprend plusieurs phases alimentation / aération / anoxie fractionnées, le nombre et la durée de ces phases ainsi que l'ajout de réactif carboné étant ajustés grâce à une série de mesures en temps réel dans l'effluent à traiter, dans le rejet et dans le réacteur biologique. Selon l'invention, le procédé de traitement d'effluents concentrés en azote, du genre défini initialement, et selon lequel un volume d'affluent à traiter dans un cycle complet est versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation par une fraction volumique, puis une phase d'aération pour provoquer la nitrification, puis une phase d'anoxie pendant laquelle l'aération est arrêtée et une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote, est caractérisé en ce que l'on évalue la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent, et que l'on détermine le nombre de phases d'alimentation d'un cycle complet en fonction de cette charge azotée et du volume minimal de liquide dans le réacteur, de sorte que la concentration en azote de la fraction volumique injectée est diluée dans le volume de liquide demeurant dans le réacteur, ce qui permet d'éviter l'inhibition des bactéries nitritantes, la charge azotée de la fraction volumique étant cependant suffisante pour assurer dans le réacteur un à coup ou pic de charge ammoniacale au déversement de chaque fraction, favorable au développement de la biomasse productrice de nitrites. De préférence, on évalue la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent par mesure de la conductivité (X) et du débit (Q) de l'affluent. Le nombre de phases d'alimentation d'un cycle complet peut être déterminé selon la formule: Na limmin = NH4,j + + où, ([NH 4 linhib -[NH4]eff) Vmin NRBs Nalimmin: nombre minimal de cycles d'alimentation FNH4i: charge azotée journalière [NH4+]eff: concentration en ammonium dans l'effluent sortant du réacteur Vmin: volume liquide minimal (après extraction et avant alimentation) NRBs: nombre de cycles complets RBS par jour [NH4+] inhib: concentration en ammonium inhibitrice de la biomasse nitritante. 30 De préférence on mesure et contrôle la concentration en oxygène dissous dans le réacteur pour la maintenir à de faibles valeurs en limitant la durée des phases aérées et en adaptant l'apport d'oxygène à la charge à traiter. On peut déterminer un nombre minimal Nbiolmin de sous-cycles aérobie / anoxie de manière à ne pas dépasser une durée totale de réaction biologique donnée, choisie afin de limiter les oscillations de concentration en oxygène dissous entre 0 et 2mg 02/1. Le pH dans le réacteur est mesuré et on assure une auto-régulation du pH par alternance de phases rapprochées de nitritation et de dénitritation en limitant les oscillations de pH entre 6.5 et 8.5, de préférence entre 7 et 8. Des cycles biologiques type aérobie / anoxie , avec des durées des phases aérées et anoxies fixées sont prédéfinis, et la durée totale tC de ces phases de réaction est calculée en fonction du nombre de cycles NC: tC = (tRBS talim tsedim textract)/NC où, tRBS: durée du cycle RBS global talim: durée globale de l'alimentation (non fractionnée) tsedim: durée de la phase de sedimentation textract: durée de la phase d'extraction Le cycle biologique aérobie / anoxie effectivement appliqué est celui dont la durée d'aération correspond le mieux à la durée d'aération théorique calculée à partir de la charge entrante, de la configuration du système d'aération du réacteur et de la cinétique de réaction. La durée des phases non aérées est limitée de manière à limiter les risques d'anaérobiose. Le temps d'injection de la source carbonée pendant la phase non aérée est déterminé à partir des mesures de la charge azotée entrante. De préférence, le rendement d'élimination d'azote est calculé et comparé à un rendement minimal, et que l'injection de source carbonée pendant la phase non aérée est optimisée selon les résultats de la comparaison, en adaptant l'apport de réactif à la charge à traiter. Le procédé est avantageusement appliqué au traitement de surnageants de 30 digesteurs anaérobies, ou au traitement de condensats de traitement de gaz, ou au traitement de lixiviats de décharge. L'invention est également relative à une installation de traitement d'effluents concentrés en azote, en particulier contenant plus de 100mg Nil, mettant en oeuvre une oxydation d'ammonium en nitrites suivie d'une dénitritation des nitrites en azote gazeux dans un réacteur biologique séquentiel dont les phases de réaction sont fractionnées, ce réacteur contenant des bactéries nitrifiantes, les conditions de fonctionnement étant prévues pour privilégier l'action des bactéries nitritantes et inhiber au maximum l'action des bactéries nitratantes, un volume d'affluent à traiter dans un cycle complet étant versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation par une fraction volumique, puis une phase d'aération pour provoquer la nitritation, puis une phase d'anoxie pendant laquelle l'aération est arrêtée et une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote, installation caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour évaluer la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent, notamment par une sonde de mesure de la conductivité (X) et par un débitmètre pour mesure du débit (Q) de l'affluent, et un moyen de calcul et de commande du nombre de phases d'alimentation d'un cycle complet en fonction de cette charge azotée et du volume minimal de liquide dans le réacteur, de sorte que la concentration en azote de la fraction volumique injectée est diluée dans le volume de liquide demeurant dans le réacteur, ce qui permet d'éviter l'inhibition des bactéries nitritantes, la charge azotée de la fraction volumique étant cependant suffisante pour assurer dans le réacteur un à coup ou pic de charge ammoniacale au déversement de chaque fraction, favorable au développement de la biomasse productrice de nitrites. L'installation peut comprendre une sonde de mesure de conductivité et un débitmètre dans l'effluent sortant, et différents capteurs dans le réacteur, en particulier des capteurs de conductivité, de concentration en oxygène dissous, de potentiel redox et de pH, toutes ces sondes et capteurs étant reliés au contrôleur pour permettre un suivi en continu de l'évolution du traitement et la commande d'actions correctives. De préférence, l'installation comprend une source carbonée et une pompe doseuse commandée par le contrôleur pour le temps d'injection de la source carbonée pendant une phase d'anoxie, ce temps d'injection étant déterminé à partir des mesures de la charge azotée entrante. L'installation comprend des moyens d'aération commandés par le contrôleur selon les mesures de concentration en oxygène dissous. L'invention permet, par un fractionnement optimisé des étapes d'alimentation, d'aération et de non aération d'un cycle RBS en plusieurs phases, de créer des effets bénéfiques vis à vis d'un traitement de l'azote par shunt des nitrates: a) à coups de charge ammoniacale Dans un système à alimentation continue, par exemple selon EP 0 826 639, la concentration en substrat dans le réacteur est égale à celle mesurée en sortie de réacteur. Etant donné que la concentration ammoniacale détermine directement les cinétiques de production de nitrites, il est très difficile d'obtenir à la fois une vitesse et un rendement de conversion élevés. Dans un RBS, le fait de fonctionner par fractions volumiques ou bachées successives permet de concentrer l'ion ammonium en début de sous-cycle et de favoriser l'action des bactéries nitritantes, en inhibant les bactéries nitratantes, et ainsi d'atteindre de fortes vitesses réactionnelles. Par contre, étant donné la forte concentration ammoniacale du milieu, il convient de fractionner ces à coups de charge pour les diluer dans le réacteur, et éviter une inhibition de la biomasse productrice de nitrites. Le procédé de l'invention permet un fractionnement optimal de l'alimentation permettant de maximiser les vitesses de conversion de l'ammonium tout en évitant l'inhibition de la biomasse. b) Gestion d'une aération limitée La configuration RBS permet une rétention de biomasse. De ce fait, une sélection de la biomasse productrice de nitrites par limitation de l'âge de boues (principe du procédé de EP 0 826 639) n'est plus applicable. Le maintien d'une faible concentration en oxygène dissous dans le bassin biologique pendant la phase aérée devient nécessaire pour assurer la formation de nitrites tout en évitant la formation de nitrates. En raison de la forte variabilité de l'effluent à traiter, il existe un risque de mauvaise adaptation des apports en oxygène, qu'il s'agisse d'un manque en quantité ou d'une distribution inappropriée de l'oxygène dans le temps au cours des séquences aérobie /anoxie. L'invention permet un meilleur contrôle de la concentration en oxygène dissous à de faibles valeurs en limitant la durée des phases aérées et en adaptant l'apport d'oxygène à la charge à traiter. c) Auto-régulation du pH du milieu Le maintien du pH entre 6.5 et 8.5 permet d'éviter l'inhibition de la biomasse oxydatrice de l'ammonium. Or le procédé RBS appliqué au shunt des nitrates est susceptible d'amplifier les chocs de charge ammoniacale vis-à-vis de la biomasse oxydatrice de l'ammonium au début de chaque bachée, et indirectement de conduire à des valeurs de pH plus faibles pendant la phase aérée. En effet, des protons sont libérés lors de la production de nitrites et des ions hydroxyles sont libérés pendant la dénitritation. Leur impact sur le pH du milieu est plus fort s'ils peuvent s'accumuler lors d'une bachée. L'invention permet une meilleure auto-régulation du pH du milieu par alternance de phases rapprochées de nitritation et de dénitritation. d) Gestion optimisée de la phase anoxie Le maintien de durées de non aération prolongées en conditions de faible charge peut conduire à l'établissement de conditions anaérobies, altérant le bon fonctionnement du procédé et pouvant occasionner une contamination des capteurs employés. L'invention permet de limiter les risques d'anaérobiose par limitation de la durée des phases non aérées. Par ailleurs, la disponibilité du carbone biodégradable pendant la phase non aérée doit être assurée pour compléter la dénitritation. Etant donné que les effluents considérés contiennent typiquement très peu de carbone biodégradable, l'étape de dénitrification requiert généralement l'ajout d'une source externe. II est très important d'optimiser la quantité de réactif ajoutée, qui représente un des principaux postes de coût du procédé. En règle générale, un certain dosage constant est appliqué en fonction d'une charge azotée moyenne pré-établie, selon un rapport stoechiométrique théorique ou selon un ratio établi expérimentalement. L'invention permet une optimisation de l'ajout de carbone biodégradable en adaptant l'apport de réactif à la charge à traiter. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins: Fig.1 est un schéma d'une installation avec un réacteur biologique séquentiel pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Fig.2 est un graphe illustrant la variation du niveau dans le réacteur, en fonction du temps, au cours d'un cycle de traitement. Fig.3 illustre les phases successives d'un cycle, avec sous-cycles. Fig.4 est un schéma synoptique de l'installation fonctionnant selon le procédé. Fig.5 est un graphe illustrant les variations, dans le réacteur, des valeurs: - de hauteur d'eau, exprimée en mètres (m), - de la concentration en oxygène dissous exprimée en mg/l, - du pH, - de la conductivité X exprimée en mS/cm (millisiemens par centimètre) - et la concentration en ammonium exprimée en mgN/l portés en ordonnée, en fonction du temps en heures porté en abscisse, et Fig.6 est un graphe illustrant les variations de concentration ammoniacale exprimée en mgN/l et de débit exprimé en m3/j (m3/jour) portées en ordonnée, en fonction du temps, exprimé en jours, porté en abscisse. En se reportant à Fig.1 du dessin, on peut voir une installation pour le traitement d'effluents concentrés en ammonium, généralement ayant une concentration en azote supérieure à 100mgN/I (100 mg d'azote/litre). L'installation comprend un réacteur biologique séquentiel 1 qui est rempli,pour un cycle complet, par fractions volumiques ou bachées, et vidangé après traitement. Les effluents déversés dans le réacteur 1 sont également appelés affluents . Un volume minimal de liquide Vmin subsiste dans le réacteur 1 après vidange, le niveau de ce liquide étant schématisé par la ligne horizontale 2 sur Fig.1. Le réacteur biologique séquentiel, en abrégé RBS, contient des bactéries nitrifiantes, comprenant des bactéries nitritantes (oxydatrices d'ammonium en nitrites) et des bactéries nitratantes (oxydatrices de nitrites en nitrates). Les conditions de fonctionnement sont prévues pour privilégier l'action des bactéries nitritantes transformant l'ammonium en nitrites et inhiber au maximum l'action des bactéries nitratantes, pour éviter la transformation des nitrites en nitrates. Un bassin tampon 3 est prévu en amont du réacteur 1. L'alimentation du réacteur 1 en affluent à traiter est assurée par une pompe 4 montée sur une conduite 5 venant du bassin tampon 3. La vidange est assurée par exemple par une pompe 6 et une conduite 7 formant tube plongeur jusqu'au niveau 2. Une source carbonée 8, par exemple un réservoir de méthanol, est prévue pour permettre à une pompe doseuse 9 d'injecter dans le réacteur, au cours de phases d'anoxie, une dose de méthanol, ou d'une autre source carbonée. Dans le fond du réacteur 1 sont prévus des moyens d'aération 10, par exemple des tubes perforés, reliés à une source d'air sous pression, par exemple un surpresseur 11, par l'intermédiaire d'une électrovanne 12. Au cours d'un sous-cycle de traitement, après alimentation de la fraction volumique, dans une première phase aérobie une aération du réacteur 1 est assurée par envoi d'air dans les tubes 10 et formation de bulles dans l'affluent contenu dans le réacteur pour provoquer la transformation de l'ammonium en nitrites sous l'action des bactéries nitritantes (nitritation). Dans une phase suivante d'anoxie, l'aération est arrêtée et une source carbonée, par exemple du méthanol, est introduite dans le réacteur 1 à l'aide de la pompe doseuse 9 pour la transformation des nitrites en azote. L'ensemble de la phase aérobie et de la phase anoxie constitue le cycle biologique du sous-cycle. On désigne par cycle complet l'ensemble des opérations effectuées pour traiter un volume correspondant à la capacité du réacteur entre le niveau maximal 13 et le niveau minimal 2 de liquide. Au début du cycle complet le niveau est minimal, puis le réacteur est rempli jusqu'au niveau maximal 13 et, après traitement, le réacteur est vidangé jusqu'à son niveau minimal 2. Le réacteur 1, pour un cycle complet, est alimenté par fractions volumiques successives. Le volume d'affluent de chaque fraction ne représente qu'une partie de la capacité du réacteur, de sorte que la concentration en azote de l'affluent est diluée dans le contenu du réacteur et reste acceptable pour éviter une inhibition des bactéries nitritantes par une concentration trop forte en azote. Ainsi, les fractions successives d'affluent introduites dans le réacteur feront monter le niveau de liquide par marches successives 14, 15, 16 et 13 (Fig. 2), soit quatre marches dans l'exemple considéré. Si l'affluent entrant a une concentration largement supérieure à la concentration inhibitrice des bactéries nitritantes à ne pas dépasser, le fractionnement de l'alimentation provoque une dilution de la fraction versée dans le volume de liquide se trouvant déjà dans le réacteur 1, ce qui permet d'éviter le dépassement de la concentration inhibitrice. Au début de l'injection de chaque fraction volumique d'affluent, un à coup ou pic P (Fig.5) de charge ammoniacale se produit, favorable au développement de la biomasse nitritante au détriment de la biomasse nitratante, et ce malgré la rétention de boues propres au réacteur 1. De préférence le pic P reste supérieur à 125% de la concentration ammoniacale caractérisant la fin du sous-cycle concerné, pendant un temps au plus égal au quart de la durée du sous-cycle.. Des sondes de mesure et des capteurs sont prévus en différents endroits de l'installation. Une sonde 17 de mesure de conductivité de l'effluent et un débitmètre 18 sont prévus sur la conduite d'arrivée de l'effluent. Les résultats de mesures sont envoyées sous forme de signaux électriques à des moyens de calcul et de commande électroniques, notamment formés par un ordinateur ou contrôleur C à microprocesseur. Ces mesures de conductivité et de débit permettent à c de déterminer la charge azotée qui rentre dans le réacteur 1 pendant un intervalle de temps donné. Une sonde 19 de mesure de conductivité et un débitmètre 20 sont prévus sur la conduite de vidange; les résultats des mesures sont envoyés également sur le contrôleur C. Dans le liquide du réacteur 1, constituant le bassin biologique, on prévoit une sonde 21 de mesure d'oxygène dissous, une sonde 22 de mesure de potentiel redox, une sonde 23 de mesure de pH et un capteur 24 de température. Toutes ces sondes ou capteurs sont reliés au contrôleur C lequel commande la mise en marche ou arrêt des pompes 4, 6 et 9, ainsi que l'ouverture ou la fermeture de l'électrovanne 12 et le fonctionnement ou l'arrêt du surpresseur 11. Comme illustré schématiquement par la partie inférieure de Fig.3, un cycle 35 complet comprend plusieurs sous-cycles successifs, chaque sous- cycle comportant les étapes suivantes: - alimentation d'une fraction volumique, - et un cycle biologique avec une phase d'aération pour traitement aérobie de nitritation, et une phase d'anoxie pour transformation des nitrites en azote. Le cycle complet se termine par une étape de sédimentation, puis une vidange. Les durées des différentes phases et étapes peuvent varier. La partie supérieure de Fig.3 illustre schématiquement les à coups ou pics P de charge ammoniacale [NH4+], exprimée en mgN/I, provoqués par l'alimentation en début de chaque sous-cycle. Les pics P se retrouvent de manière plus précise sur le graphe de Fig.5. Afin d'adapter le fonctionnement du procédé à la variabilité de l'affluent à traiter, la détermination du nombre et de la durée des phases et de l'ajout de réactif carboné 8 est effectuée par le contrôleur C, selon un programme introduit dans ce contrôleur, à partir de mesures en temps réel, à trois niveaux: 1) dans l'affluent brut, pour déterminer la charge azotée entrante et affiner le nombre de sous-cycles alimentation / aération / anoxie , le temps d'aération et l'ajout de source carbonée, 2) dans le rejet, pour déterminer le rendement de traitement et permettre un ajustement rétroactif du procédé, 3) dans le réacteur biologique, pour contrôler le bon déroulement des processus biologiques pendant les cycles aérés et non aérés. Les différents éléments du procédé de l'invention sont détaillés dans ce qui suit. 1) Utilisation de mesures dans l'affluent à traiter La charge azotée entrante pendant un intervalle de temps donné est déterminée grâce, par exemple, à la mesure de conductivité avec la sonde 17, et de débit avec le débitmètre 18, ou à l'utilisation de capteurs spécifiques: É Un fractionnement optimal de l'alimentation au cours du cycle global RBS est effectué de manière à doper les cinétiques de productions de nitrites par des à coups de concentration ammoniacale, mais en évitant d'altérer l'activité bactérienne. Ce fractionnement est obtenu en commandant la marche ou l'arrêt de la pompe 4. É Les besoins en oxygène journaliers sont estimés, ainsi que la durée de la phase d'aération nécessaire pour satisfaire cette demande en fonction de la puissance d'aération installée et du nombre de cycles d'aération / non Na hm.. = FrrHa,, aération appliqués. Le surpresseur 11 et la vanne 12 sont commandés en conséquence par C. É Les besoins en carbone biodégradable sont calculés à partir de ratios théoriques ou expérimentaux, et le temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9 de réactif carboné pendant la phase anoxie est fixé en conséquence. Le fonctionnement de la pompe 9 est commandé par C. Le nombre minimal de phases d'alimentation Nalimmin (ou nombre de fractions volumiquessuccessives) d'un cycle complet RBS est déterminé par le contrôleur C en fonction de la charge volumique azotée à traiter (une plus forte charge entraînant un accroissement du nombre de cycles), de manière à éviter l'inhibition par la concentration ammoniacale. La formule suivante pourra être employée pour calculer le fractionnement minimal à appliquer à la charge journalière: où, Nalimm;n: nombre minimal de phases d'alimentation (ou fractions volumiques) FNH4,j: charge azotée journalière [NH4+]eff: concentration en ammonium dans l'effluent sortant du réacteur Vm;n: volume liquide minimal (après vidange/extraction et avant alimentation) NRBS: nombre de cycles complets RBS par jour [NH4+]inhib: concentration en ammonium inhibitrice de la biomasse nitritante; elle dépend du pH et de la température du milieu et de la concentration en ammoniac inhibitrice [NH3]inhib de la population bactérienne présente dans le réacteur, sous la forme: ([NH4 [NH4]eff) Vmin *N N RBS + 4 * [NH3 * ((W /Kb +10PH) [NH4]inhib = 17 10pH Oë K w/ Kb= e344/(273+T( C Des concentrations de l'ordre de 10 mg N-NH3/I peuvent déjà être toxiques pour les bactéries nitritantes. Le contrôleur C détermine un nombre minimal Nbiolmin de sous-cycles aérobie / anoxie de manière à ne pas dépasser une durée totale de réaction biologique donnée, choisie de manière à éviter des oscillations de concentration en oxygène dissous et de pH trop importantes, ainsi que des périodes d'anoxie prolongée. Afin de maintenir la robustesse et la régularité du traitement il convient de faire coïncider le nombre d'alimentations avec le nombre de sous-cycles aérobie /anoxie de manière à appliquer un seul sous-cycle alimentation / aérobie / anoxie . Le nombre NC de sous-cycles effectivement appliqué sera donc la plus forte valeur entre Nalimmin et NbiolminÉ Une fois défini le nombre de sous-cycles alimentation / aérobie / anoxie , un certain nombre de sous-cycles type aérobie / anoxie , dont les durées des phases aérées et anoxies sont fixées sont prédéfinis. La durée totale tC de ces phases de réaction sera calculée en fonction du nombre de sous-cycles NC: tC = (tRBS talim tsedim textract)/NC Le sous-cycle aérobie / anoxie effectivement appliqué sera celui dont la durée d'aération correspondra le mieux à la durée d'aération théorique calculée par le contrôleur C à partir de la charge entrante, de la configuration du système d'aération du réacteur et de la cinétique de réaction. De la même manière, un temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9 de méthanol pourra être déterminé par C à partir des mesures de la charge azotée entrante. Le calcul de la charge azotée moyenne est effectué sur une période pertinente, par exemple celle de la durée du cycle biologique, de la période d'alimentation, du temps de séjour hydraulique ou de la journée, car étant donné la variabilité intrinsèque aux types d'effluents traités, un pas de temps trop court conduirait à une instabilité du système et un pas de temps trop long conduirait à un niveau d'aération et/ou d'ajout de source carbonée généralement inadapté à la qualité de l'effluent à traiter. 2) Utilisation de mesures dans le rejet II est possible de perfectionner la conduite de l'aération en introduisant un ajustement automatique rétroactif en fonction du rendement d'élimination d'azote du traitement biologique, calculé par C à partir de mesures en ligne en entrée et en sortie du réacteur 1. Afin d'optimiser l'ajout de réactif carboné, il est possible d'instaurer un système de rétro-ajustement automatique du temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9 à partir de mesures en entrée (17, 18) et en sortie (19,20) du bassin biologique. Si le rendement d'élimination d'azote calculé par le contrôleur C est supérieur à un rendement minimal prédéterminé, le contrôleur C commande une diminution du temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9 afin de réduire la quantité de réactif carboné ajoutée (initialement calculée en fonction de la charge entrante). En cas de détérioration de la qualité de l'affluent traité sortant du réacteur 1, la première action corrective commandée par le contrôleur C sera le rétablissement du temps initial de fonctionnement de la pompe doseuse 9. La périodicité de ce réajustement devrait atteindre au minimum 3 âges de boues pour ne pas introduire de perturbations trop importantes dans le système. On rappelle que l'âge de boue est le rapport entre la masse de boues présentes dans le réacteur et la masse de boues journalières extraites du réacteur. Cette application est particulièrement utile dans le cadre du traitement des effluents concentrés en azote auxquels s'applique le procédé de l'invention, pour lesquels des processus alternatifs de dénitrification autotrophe ont pu être répertoriés, conduisant à des besoins pratiquement nuls en carbone biodégradable. Afin de commander une action corrective appropriée, il est souvent utile de coupler cette information à celle fournie par des capteurs témoins de l'état du système dans le bassin biologique, c'est à dire dans le liquide contenu dans le réacteur 1. 3) Utilisation de mesures dans le bassin biologique Le procédé peut utiliser l'information fournie par différents capteurs dans le bassin biologique, tels que des capteurs de conductivité 21, de concentration en oxygène dissous 22, de potentiel redox 23 et de pH 24, reliés au contrôleur C et qui vont permettre le suivi en continu de l'évolution du traitement et la commande d'actions correctives. Des capteurs de température sont prévus: on mesure la température dans le réacteur, et on assure une régulation de la température de manière à la maintenir entre 5 et 45 C. La durée des phases aérées et non aérées initialement définie en fonction de la charge azotée à traiter et éventuellement du rendement d'élimination de l'azote peut donc être modulée par le contrôleur C en fonction de consignes ou de seuils de conductivité, de concentration en oxygène dissous, de potentiel redox et/ou de pH. Ainsi, le fonctionnement du dispositif d'aération 10, 11 peut être: régulé en fonction d'une consigne en oxygène dissous et/ou de la dérivée du potentiel redox et/ou de la conductivité. stoppé ou relancé en fonction de seuils d'oxygène dissous et/ou de potentiel redox et/ou de pH, le contrôleur C commandant la mise en marche ou l'arrêt du surpresseur 11, avec ouverture ou fermeture de la vanne 12. Le choix des capteurs et du type de régulation de l'aération sera orienté en fonction des contraintes technico-économiques particulières du système. Le schéma de la figure 4 illustre un système de gestion complet basé sur des mesures de débit Q et de conductivité X en entrée et en sortie de réacteur 1 et sur des mesures de concentration en oxygène dissous 02, de pH, de potentiel redox ORP et conductivité X dans le réacteur biologique 1. La mesure de la charge en entrée de réacteur permet de définir un nombre NC de sous-cycles de durée tC, et une durée des phases aérées (t aer) et des phases non aérées (t anox). Un affinage à l'option inférieure C(x-1) ou supérieure C(x+1) est effectué en fonction des calculs de rendement (R) et des mesures en ligne dans le réacteur biologique. Exemple La charge azotée moyenne d'un surnageant de centrifugation de boues digérées est de 150 kg N/j pour une concentration moyenne de 600 mg NNH4+ /I, mais variable entre 400 et 1000 N-NH4+/I. On considère également que l'alimentation est stoppée pendant trois jours suite à une panne des centrifugeuses vers le vingtième jour entraînant un débit nul (Figure 6). Cette charge azotée est traitée dans un réacteur biologique séquentiel (RBS) de 450 m3 dont la hauteur liquide varie entre 3 et 4 m, selon 3 cycles complets de 8h /j. Un fractionnement de l'alimentation minimal (Nalimmin) en 4 phases a été calculé en prenant les hypothèses suivantes: [NH4+]eff = 50 mg Nil, [NH3];nhib = 10 mg N-NH3/I, pH = 8.3, T = 25 C. Le temps tC biologique résultant, de 90 minutes, était cohérent avec le minimum fixé pour le système. Quatre sous-cycles alimentation / aération / anoxie sont donc appliqués avant les étapes de sédimentation et de soutirage afin d'éviter l'inhibition par la concentration ammoniacale aux pH les plus élevés, afin d'appliquer une durée d'aération suffisante et afin d'éviter des périodes d'anoxie prolongées. Dans cette configuration, cinq options de durées de réaction biologique (aération / anoxie) ont été définies (Tableau 1). Tableau 1: Cycles complets et cycles biologiques (des sous-cycles) du réacteur RBS employé pour le traitement de l'azote d'effluents de digesteur par shunt des nitrates. N cyclesRBS/j 3 Durée cycle RBS 8h Durée alimentation 60 mn Durée sédimentation 30 mn Durée extraction 30 mn N cycles biol / cycle RBS 4 Temps biol / cycle RBS 90 mn Cycle biologique mn /cycle h / j aération anoxie aération anoxie Cycle 1 15 75 6 18 Cycle 2 30 60 9 15 Cycle 3 45 45 12 12 Cycle 4 60 30 15 9 Cycle 5 _ 75 15 18 6 La charge azotée entrante est calculée par le contrôleur C une fois par jour à partir des moyennes des mesures de conductivité , fournies par la sonde 17, et de débit de l'alimentation fourni par le débitmètre 18. La relation conductivité/ammonium a préalablement été établie pour cet effluent. Les temps d'aération et de non aération théoriques sont calculés à partir de la charge à traiter en fonction des besoins en oxygène (par rapport à l'intermédiaire nitrite), en vérifiant que les cinétiques de réaction ne sont pas limitantes. De cette manière, la plus proche des cinq options de durées prédéfinies est appliquée. En parallèle, le temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9 de méthanol est déterminé en fonction des besoins en carbone biodégradable (par rapport à l'intermédiaire nitrite) de la charge entrante, en vérifiant que les cinétiques ne sont pas limitantes. La figure 5 reprend une évolution typique des paramètres de suivi et de contrôle dans le réacteur 1 pendant les quatre sous-cycles d'un cycle complet de 8h: É Concentration en oxygène dissous La sonde 22 à oxygène dissous permet la régulation de l'aération entre les consignes de 1 et 2 mg 02/1; une durée de phase aérée plus longue aurait impliqué des arrêts et redémarrages plus fréquents du surpresseur 11. La courbe en tirets 02 de Fig.5 représente les variations de la concentration 02 qui augmente en aérobie et diminue et s'annule en anoxie. É pH La courbe pH représente les variations du pH qui diminue en phase aérobie et augmente en phase anoxie. Le pH reste compris entre 6.5 et 8.5, pratiquement entre 7 et 8. Si l'alimentation n'était pas fractionnée, le pH serait probablement descendu, lors des phases aérobie, jusqu'à des valeurs inhibant l'activité des bactéries oxydatrices de l'ammonium. É Conductivité La courbe X (conductivité) montre une baisse de conductivité pendant la phase de dénitritation anoxie comme conséquence du passage de formes ioniques azotées en azote gazeux. En fin de période, la dérivée de la conductivité tend vers zéro, reflétant une dénitrification complète. La courbe NH4+ fait apparaître les pics P de concentration ammoniacale, ou à coups de charge ammoniacale, en début d'alimentation de chaque fraction volumique, en correspondance avec les marches de la courbe H de hauteur d'eau. Les pics P atteignent 100 mgN/l et ne restent supérieurs à 65 mgN/l (125% des 52 mg N/I mesurés en fin du sous-cycle) que pendant un intervalle de temps inférieur au quart de la durée du sous-cycle. L'élimination de l'azote ammoniacal du système se déroule par shunt des nitrates, avec une oxydation de l'ammonium en nitrites pendant la phase aérée et une réduction des nitrites en azote gazeux pendant la phase anoxie grâce au méthanol ajouté. La pression exercée par les à coups de charge ammoniacaux au début de chaque sous-cycle biologique, unie au maintien de faibles concentrations en oxygène dissous pendant la phase aérée, permet de développer sélectivement la biomasse nitritante au détriment de la biomasse nitratante, et ce malgré la rétention de boues propre au réacteur RBS. La mesure de conductivité en fin de traitement, par la sonde 19, permet une évaluation régulière du rendement d'élimination de l'azote, et sert d'alarme pour corriger d'éventuelles dérives du système. Ainsi, un rendement minimal de 80% étant fixé, celui-ci est descendu à 70 % alors que le cycle biologique n 2 était appliqué. Le contrôleur C a vérifié que la concentration en oxygène dissous n'avait pas dépassé 1 mg/I pendant les phases aérées de la journée, reflétant une oxydation incomplète de la charge ammoniacale, et le cycle n 3, comportant une phase aérée plus longue, a été commandé. La mesure de conductivité, par le capteur 21, dans le réacteur biologique peut également s'avérer utile. Ainsi, quelques jours plus tard une nouvelle baisse de rendement a été observée alors que la dérivée de la mesure de conductivité pendant les phases anoxies ne tendait pas vers 0, reflétant une dénitrification incomplète. L'action subséquente a été d'appliquer le cycle n 2. Une boucle de ré-ajustement de l'ajout de méthanol ajouté a finalement été instaurée, de manière à réduire tous les 15 jours le temps de fonctionnement de la pompe doseuse 9. En cas de baisse du rendement d'élimination de l'azote en dessous de la valeur minimale fixée, le temps de fonctionnement de la pompe 9 a été rétabli à la valeur précédente. Le procédé de l'invention permet de réaliser des économies considérables par rapport à l'énergie d'aération (25%), à l'ajout de réactif carboné (40% minimum) et à la production de boues (environ 30%), tout en apportant en permanence des quantités d'air et de carbone suffisantes pour traiter la charge polluante dans un réacteur biologique séquentiel. Cette configuration permet d'appliquer des charges volumiques supérieures à celles d'autres réacteurs à alimentation continue décrits antérieurement pour un traitement de l'azote par shunt des nitrates
Procédé de traitement d'effluents concentrés en azote, mettant en oeuvre une oxydation d'ammonium en nitrites suivie d'une dénitritation des nitrites en azote gazeux dans un réacteur biologique séquentiel (1), procédé selon lequel un volume d'affluent à traiter est versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation, puis une phase d'aération pour la nitrification, puis une phase d'anoxie pendant laquelle une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote. On évalue la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent, notamment par mesure de la conductivité (X) et du débit (Q) de l'affluent, et on détermine le nombre de phases d'alimentation d'un cycle complet en fonction de cette charge azotée et du volume minimal de liquide dans le réacteur, de sorte que la concentration en azote injectée est diluée dans le volume de liquide, la charge azotée de la fraction volumique étant cependant suffisante pour assurer dans le réacteur un « à coup » ou pic de charge ammoniacale favorable au développement de la biomasse nitritante.
1. Procédé de traitement d'effluents concentrés en azote, mettant en oeuvre une oxydation d'ammonium en nitrites suivie d'une dénitritation des nitrites en azote gazeux dans un réacteur biologique séquentiel dont les phases de réaction sont fractionnées, ce réacteur contenant des bactéries nitrifiantes, les conditions de fonctionnement étant prévues pour privilégier l'action des bactéries nitritantes et inhiber au maximum l'action des bactéries nitratantes, procédé selon lequel un volume d'affluent à traiter dans un cycle complet est versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation par une fraction volumique, puis une phase d'aération pour provoquer la nitritation, puis une phase d'anoxie pendant laquelle l'aération est arrêtée et une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote, caractérisé en ce que l'on évalue la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent, et que l'on détermine le nombre minimal de phases d'alimentation d'un cycle complet en fonction de cette charge azotée et du volume minimal de liquide dans le réacteur, selon la formule suivante: où, Nalimmin: nombre minimal de cycles d'alimentation FNH4,j: charge azotée journalière [NH4+] eff: concentration en ammonium dans l'effluent sortant du réacteur Vmin: volume liquide minimal (après extraction et avant alimentation) NRBS: nombre de cycles complets RBS par jour [NHa+];nhib: concentration en ammonium inhibitrice de la biomasse nitritante, de sorte que la concentration en azote de la fraction volumique injectée est diluée dans le volume de liquide demeurant dans le réacteur, ce qui permet d'éviter l'inhibition des bactéries nitritantes, la charge azotée de la fraction volumique étant cependant suffisante pour assurer dans le réacteur un à coup ou pic (P) de charge ammoniacale au déversement de chaque fraction, favorable au développement de la biomasse productrice de nitrites. Na 1im mm = F""4.; ([NH4 [NH4 Ileff) Vmin NRBS 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on évalue la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent par mesure de la conductivité (X) et du débit (Q) de l'affluent. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le pic (P) de charge ammoniacale au déversement de chaque fraction, reste supérieur, à 125% de la concentration ammoniacale caractérisant la fin du sous- cycle concerné, pendant un temps au plus égal au quart de la durée du sous-cycle. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on mesure et contrôle la concentration en oxygène dissous dans le réacteur pour la maintenir à de faibles valeurs en limitant la durée des phases aérées et en adaptant l'apport d'oxygène à la charge à traiter. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les oscillations de concentration en oxygène dissous sont limitées entre 0 et 2mg 02/1 par un nombre minimal Nbiolmin de sous-cycles aérobie / anoxie. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le nombre (NC) de 20 sous-cycles effectivement appliqué est la plus forte valeur entre Nalimmin et NbiolminÉ 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on mesure le pH dans le réacteur et on assure une auto-régulation du pH par alternance de phases rapprochées de nitritation et de dénitritation en limitant les oscillations de pH entre 6.5 et 8.5, de préférence entre 7 et 8. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on mesure la température dans le réacteur, et on assure une régulation de la 30 température de manière à la maintenir entre 5 et 45 C. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des cycles biologiques type aérobie / anoxie , avec des durées des phases aérées et anoxies fixées sont prédéfinis, et la durée totale tC de ces phases de réaction est calculée en fonction du nombre de cycles NC: tC = (tRBS talim tsedim textract)/NC où' tRBS durée du cycle RBS global talin, : durée globale de l'alimentation (non fractionnée) tseddim: durée de la phase de sedimentation textract: durée de la phase d'extraction 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le temps d'injection de la source carbonée pendant la phase non aérée est déterminé à partir des mesures de la charge azotée entrante. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il 10 est appliqué au traitement de surnageants de digesteurs anaérobies. 12. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est appliqué au traitement de condensats de traitement de gaz. 13. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est appliqué au traitement de lixiviats de décharge. 14. Installation de traitement d'effluents concentrés en azote, en particulier contenant plus de 100mg N/l, mettant en oeuvre une oxydation d'ammonium en nitrites suivie d'une dénitritation des nitrites en azote gazeux dans un réacteur biologique séquentiel (1) dont les phases de réaction sont fractionnées, ce réacteur contenant des bactéries nitrifiantes, les conditions de fonctionnement étant prévues pour privilégier l'action des bactéries nitritantes et inhiber au maximum l'action des bactéries nitratantes, un volume d'affluent à traiter dans un cycle complet étant versé dans le réacteur par fractions volumiques successives, le cycle complet de traitement étant divisé en sous-cycles successifs, chaque sous-cycle comprenant une phase d'alimentation par une fraction volumique, puis une phase d'aération pour provoquer la nitritation, puis une phase d'anoxie pendant laquelle l'aération est arrêtée et une source carbonée est introduite dans le réacteur pour la transformation des nitrites en azote, caractérisé en ce qu'elle comporte des moyens (17, 18, C) pour évaluer la charge volumique azotée à traiter dans l'affluent, notamment par une sonde (17) de mesure de la conductivité (X) et par un débitmètre (18) pour mesure du débit (Q) de l'affluent, et un moyen de calcul et de commande (C) du nombre de phases d'alimentation d'un cycle complet en fonction de cette charge azotée et du volume minimal de liquide dans le réacteur, de sorte que la concentration en azote de la fraction volumique injectée est diluée dans le volume de liquide demeurant dans le réacteur, ce qui permet d'éviter l'inhibition des bactéries nitritantes, la charge azotée de la fraction volumique étant cependant suffisante pour assurer dans le réacteur un à coup ou pic (P) de charge ammoniacale au déversement de chaque fraction, favorable au développement de la biomasse productrice de nitrites. 15. Installation selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comprend une sonde de mesure de conductivité (19) et un débitmètre (20) dans l'effluent sortant, et différents capteurs dans le réacteur (1), en particulier des capteurs de conductivité (21), de concentration en oxygène dissous (22), de potentiel redox (23) et de pH (24), toutes ces sondes et capteurs étant reliés au contrôleur (C) pour permettre un suivi en continu de l'évolution du traitement et la commande d'actions correctives. 16. Installation selon la 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend une source carbonée (8) et une pompe doseuse (9) commandée par le contrôleur (C) pour le temps d'injection de la source carbonée pendant une phase d'anoxie, ce temps d'injection étant déterminé à partir des mesures de la charge azotée entrante. 17. Installation selon l'une des 14 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'aération (10,11,12) commandés par un contrôleur (C) selon les mesures de concentration en oxygène dissous.
C
C02
C02F
C02F 3,C02F 101,C02F 103
C02F 3/30,C02F 101/16,C02F 103/06,C02F 103/18
FR2895734
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE ET BUSE DE DISTRIBUTION POUR UN TEL DISPOSITIF
20,070,706
La présente invention est relative aux dispositifs 5 de distribution de produits fluides et aux buses de distribution pour de tels dispositifs. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de distribution de produit fluide, comportant : - une tête de distribution comprenant un passage 10 de produit fluide débouchant vers l'extérieur, - et une buse de distribution comprenant une lèvre d'étanchéité élastique rapportée sur un support sensiblement rigide qui est emboîté dans la tête de distribution. 15 Le document WO-A-00 26007 décrit un exemple d'un tel dispositif de distribution, dans lequel le support susmentionné comprend un noyau central sur lequel s'appuie la lèvre d'étanchéité, laquelle lèvre d'étanchéité est surmoulée sur le noyau et entoure presque intégralement 20 ledit noyau. Le dispositif de distribution décrit dans ce document présente les inconvénients suivants : - si la lèvre d'étanchéité adhère accidentellement sur le noyau lors de son surmoulage, la buse ne fonctionne 25 pas, - l'appui étanche de la lèvre d'étanchéité sur le noyau n'est pas garanti, compte tenu du fait que cet appui se fait sans précontrainte et compte tenu de possibles phénomènes de retrait lors du refroidissement de la buse 30 après moulage. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. A cet effet, selon l'invention, un dispositif de distribution du genre en question est caractérisé en ce que 35 la lèvre d'étanchéité s'applique élastiquement contre un siège appartenant à la tête de distribution pour isoler le passage de produit fluide par rapport à l'atmosphère tant que du produit fluide n'arrive pas sous pression depuis ledit passage de produit fluide. Grâce à ces dispositions, du fait que la lèvre d'étanchéité de la buse est appliquée élastiquement contre le siège appartenant à la tête de distribution lors de l'emboîtement du support dans le logement de buse, il existe toujours une certaine précontrainte élastique de la lèvre qui garantit une parfaite étanchéité de fermeture du passage de produit fluide. De plus, la lèvre d'étanchéité étant appliquée contre ce siège lors d'une étape d'assemblage postérieure au moulage, il n'y a pas de risque d'adhésion accidentelle entre ladite lèvre d'étanchéité et le noyau. Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la tête de distribution comprend : • un logement de buse dans lequel débouche le 20 passage de produit fluide, le logement de buse étant ouvert vers l'extérieur selon un axe central, • et un noyau s'étendant à l'intérieur du logement de buse jusqu'à une extrémité libre comportant ledit siège, 25 le support étant annulaire et emboîté dans le logement de buse autour du noyau, et la lèvre d'étanchéité étant annulaire et comportant un bord intérieur annulaire s'appliquant élastiquement contre l'extrémité libre du noyau ; 30 - la lèvre d'étanchéité appuie élastiquement au moins partiellement parallèlement à l'axe central contre le noyau ; - le noyau comporte une face d'extrémité sensiblement perpendiculaire à l'axe central et le bord 35 annulaire intérieur de la lèvre d'étanchéité est en appui contre ladite face d'extrémité ; 3 - le support s'étend selon l'axe central entre une extrémité intérieure et une extrémité extérieure, et la lèvre d'étanchéité présente une périphérie solidarisée avec l'extrémité extérieure du support ; -l'extrémité extérieure du support présente une face d'extrémité orientée axialement vers l'extérieur et la périphérie de la lèvre d'étanchéité est solidarisée au moins à ladite face d'extrémité ; - le support comporte une surface annulaire intérieure et la périphérie de la lèvre d'étanchéité est solidarisée à ladite surface intérieure au moins au voisinage de l'extrémité extérieure dudit support ; - le support présente une surface extérieure qui est emboîtée directement au contact de la tête de distribution, à frottement dur, dans le logement de buse ; - la lèvre d'étanchéité est surmoulée sur le support ; - le support est réalisé en un matériau thermoplastique et la lèvre d'étanchéité est réalisée en un matériau thermoélastique qui adhère naturellement au matériau thermoplastique du support ; - le support est réalisé en polybutylène téréphtalate (PBT) et la lèvre d'étanchéité est réalisée en silicone liquide (LSR). Par ailleurs, l'invention a également pour objet une buse de distribution pour un dispositif de distribution de produit fluide tel que défini ci-dessus, comprenant une lèvre d'étanchéité élastique rapportée sur un support sensiblement rigide, le support étant annulaire et la lèvre d'étanchéité étant annulaire et s'étendant radialement vers l'intérieur jusqu'à un bord intérieur annulaire. Dans divers modes de réalisation de la buse selon l'invention, on peut avoir recours, en outre, à l'une ou à l'autre des dispositions suivantes : - le support s'étend selon un axe central entre une extrémité intérieure et une extrémité extérieure, et la lèvre d'étanchéité présente une périphérie solidarisée avec l'extrémité extérieure du support ; - l'extrémité extérieure du support présente une face d'extrémité orientée axialement vers l'extérieur et la périphérie de la lèvre d'étanchéité est solidarisée au moins à ladite face d'extrémité ; - le support comporte une surface annulaire intérieure et la périphérie de la lèvre d'étanchéité est solidarisée à ladite surface intérieure au moins au voisinage de l'extrémité extérieure dudit support ; - la lèvre d'étanchéité est surmoulée sur le support. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de deux de ses modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'un 20 exemple de dispositif de distribution selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe verticale de la tête de distribution du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue de détail en coupe 25 axiale de la buse équipant la tête de distribution de la figure 2, - la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 montrant la tête de distribution sans la buse, - la figure 5 est une vue d'une buse pouvant 30 équiper la tête de distribution de la figure 4, dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, - et la figure 6 est une vue en coupe verticale de la tête de distribution équipée de la buse de la figure 5, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. 35 Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un dispositif de distribution 1 pour produit fluide, destiné à distribuer par exemple un produit cosmétique ou similaire, présentant notamment une consistance liquide ou semi-liquide. Le dispositif de distribution 1 comprend un réservoir 2 contenant du produit fluide sous pression ou non, et une tête de distribution 3 portée par le réservoir 2 et dotée d'une buse 4 adaptée pour permettre la sortie du produit fluide en vue de son utilisation. La tête de distribution 3, représentée sur les figures 2 et 4, comporte un corps 5 qui peut être par exemple moulé d'une seule pièce en matière synthétique thermo plastique, notamment en polypropylène ou similaire. Ce corps 5 peut comporter par exemple une face supérieure 6 et une jupe 7 sensiblement cylindrique, centrée sur un axe Z sensiblement vertical. Au centre de la jupe 7, le corps 5 de la tête peut comporter en outre une paroi tubulaire 8 qui s'étend vers le bas selon l'axe Z, depuis la face supérieure 6 jusqu'à une extrémité libre, en délimitant un puits intérieur 9 dans lequel peut être emboîtée par exemple une tige d'actionnement creuse d'une pompe ou d'une valve (non représentée). Le puits 9 communique par l'intermédiaire d'un passage de produit fluide 10 avec un logement de buse 11 qui débouche vers l'extérieur selon un axe central X pouvant être par exemple sensiblement perpendiculaire à l'axe Z. Le logement de buse 11 peut présenter par exemple une forme sensiblement cylindrique de révolution centrée sur l'axe X. Le corps 5 de la tête peut le cas échéant être recouvert par une garniture 12, métallique ou autre, qui présente une ouverture 13 en correspondance avec le débouché du logement de buse 11. Par ailleurs, le corps 5 de la tête peut en outre 35 comporter un noyau plein 14 qui peut présenter par exemple une forme extérieure cylindrique de révolution centrée sur l'axe X et qui s'étend longitudinalement depuis la paroi tubulaire 8 jusqu'à une extrémité libre 15 qui peut former une face d'extrémité 16 sensiblement perpendiculaire à l'axe X. On notera par ailleurs que le logement de buse 11 peut présenter, au niveau de son extrémité intérieure voisine de la paroi tubulaire 8, au moins un épaulement 17 formant butée, dont l'utilité sera vue plus loin. Comme représenté sur les figures 2 et 3, wa buse 4 comporte, quant à elle, un support 18 en forme de manchon tubulaire sensiblement rigide qui présente par exemple une forme sensiblement cylindrique de révolution centrée sur l'axe X. Ce manchon s'étend axialement selon l'axe X entre une extrémité intérieure 19 et une extrémité extérieure 20 qui est solidarisée avec la périphérie 21 d'une lèvre d'étanchéité 22. La lèvre d'étanchéité 22 présente une forme annulaire et délimite une ouverture centrale 23 qui peut présenter par exemple une forme divergeant vers l'extérieur du logement de buse. La lèvre d'étanchéité 22 peut présenter un bord annulaire intérieur 24 qui, avant emboîtement de la buse 4 dans le logement de buse 11, fait saillie radialement vers l'intérieur par rapport au reste de la lèvre d'étanchéité 21, ce bord annulaire intérieur 24 étant appliqué élastiquement avec étanchéité contre l'extrémité libre 15 du noyau 14 lorsque la buse 4 est emboîtée dans le logement de buse. En particulier, dans l'exemple représenté sur les dessins, le bord intérieur annulaire 24 de la lèvre d'étanchéité est appliqué contre la face d'extrémité 16 du noyau 14, avec une déformation élastique de la lèvre d'étanchéité qui assure une certaine précontrainte élastique de ladite lèvre contre la face d'extrémité 16. Dans l'exemple représenté, l'appui élastique du bord intérieur annulaire 24 de la lèvre d'étanchéité contre la face d'extrémité 16 est orienté parallèlement à l'axe X. Le cas échéant, cet appui pourrait être orienté différemment, par exemple si l'extrémité libre du noyau 14 était bombé ou tronconique. La périphérie 21 de la lèvre d'étanchéité 22 est solidarisée avec l'extrémité extérieure 20 du support 18 par surmoulage, les matériaux respectifs de 1a lèvre d'étanchéité 22 et du support 18 étant choisis pour que la lèvre d'étanchéité adhère de façon naturelle au support 18 du seul fait du surmoulage. A titre d'exemple, la lèvre d'étanchéité 22 peut être réalisée en un élastomère (matériau thermoélastique) tel que par exemple du silicone liquide (LSR) et le support 18 peut être réalisé en un matériau thermoplastique sensiblement rigide tel que du polybutylène téréphtalate(PBT). Dans l'exemple représenté sur les figures 2 et 3, la périphérie 21 de la lèvre d'étanchéité 22 est surmoulée sur la face d'extrémité 25 de l'extrémité extérieure 20 du support et sur une partie de la surface intérieure 26 sensiblement cylindrique du support 18, au voisinage de l'extrémité extérieure 20. La surface extérieure 27 du support 18, quand à elle, présente une forme sensiblement cylindrique de révolution centrée sur l'axe X et comporte, vers l'extrémité intérieure 19 du support 18, une nervure annulaire 28 faisant saillie vers l'extérieur. Avantageusement, cette nervure annulaire 28 présente une face arrière 29 qui converge radialement vers l'intérieur et vers le puits 9 et une face avant 30 sensiblement perpendiculaire à l'axe X (voir figure 3). Ainsi, le support 18 peut être emboîté à frottement dur dans le logement 11, en contact direct avec le matériau du corps 5 de la tête. Au cours de cet emboîtement, la nervure annulaire 28 déforme localement ledit matériau du corps 5 de la tête, plus souple que le matériau du support 18. Cet emboîtement est facilité par la forme de la nervure 28. Lorsque l'extrémité arrière 19 du support 18 vient buter contre l'épaulement 17, le bord intérieur annulaire 24 de la lèvre d'étanchéité est en appui élastique contre la face d'extrémité 16 du noyau, et la nervure 28 s'ancre dans le matériau du corps 5 de la tête en garantissant ainsi une immobilisation de la buse 4. Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, la tête de distribution 3 est identique ou similaire à celle décrite précédemment et la buse 4 se différencie de celle du premier mode de réalisation uniquement par le fait que la lèvre d'étanchéité 22 est moins épaisse, la périphérie 21 de cette lèvre d'étanchéité étant ici surmoulée uniquement sur la face d'extrémité 25 de l'extrémité extérieure 20 du support 18, en adhérant de façon naturelle à cette face d'extrémité du fait de la compatibilité des matériaux employés, comme dans le premier mode de réalisation. Dans ce second mode de réalisation de l'invention, la périphérie 21 de la lèvre d'étanchéité 22 peut se présenter par exemple sous la forme d'une rondelle radiale prolongée vers l'intérieur par une portion tronconique qui s'étend jusqu'au bord intérieur annulaire 24. Le dispositif qui vient d'être décrit fcnctionne comme suit. Au repos, la lèvre d'étanchéité 22 ferme hermétiquement le logement de buse 11, le passage de fluide 10 et le puits 9, ce qui empêche ledit fluide de sécher à l'intérieur de la tête de distribution 3. Lorsqu'un utilisateur appuie manuellement sur la tête 3, cet appui déplace vers le bas la tige creuse de la pompe ou de la valve montée sur le réservoir 2, en provoquant une sortie de produit fluide sous pression dans le puits 9, le passage 10 et le logement de buse 11, de sorte que le bord intérieur annulaire 24 de la lèvre d'étanchéité s'écarte élastiquement de la face d'extrémité 16 du noyau en laissant le passage au produit fluide. A la fin de la sortie du produit fluide, la lèvre 22 s'applique immédiatement à nouveau contre le noyau 14
Dispositif de distribution de produit fluide, comprenant une tête (3) dotée d'un passage (10) débouchant dans un logement (11) ouvert vers l'extérieur, et une buse (4) comprenant une lèvre d'étanchéité annulaire élastique (22) rapportée sur un support tubulaire rigide (18) emboîté dans le logement de buse. La tête comporte un noyau (14) s'étendant à l'intérieur du logement de buse jusqu'à une extrémité libre (15), le support entourant le noyau et la lèvre d'étanchéité étant appliquée élastiquement contre l'extrémité libre du noyau.
1. Dispositif de distribution de produit fluide, comportant . - une tête de distribution (3) comprenant un passage de produit fluide (10) débouchant vers l'extérieur, - et une buse de distribution (4) comprenant une lèvre d'étanchéité élastique (22) rapportée sur un support (18) sensiblement rigide qui est emboîté dans la tête de distribution (3), caractérisé en ce que la lèvre d'étanchéité (22) s'applique élastiquement contre un siège (16) appartenant à la tête de distribution (3) pour isoler le passage de produit fluide (10) par rapport à l'atmosphère tant que du produit fluide n'arrive pas sous pression depuis ledit passage de produit fluide. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la tête de distribution (3) comprend : - un logement de buse (11) dans lequel débouche le passage de produit fluide (10), le logement de buse (11) étant ouvert vers l'extérieur selon un axe central (X), - et un noyau (14) s'étendant à l'intérieur du logement de buse (11) jusqu'à une extrémité libre (15) comportant ledit siège (16), le support (18) étant annulaire et emboîté dans le logement de buse (11) autour du noyau (14), et la lèvre d'étanchéité (22) étant annulaire comportant un bord intérieur annulaire (24) s'appliquant élastiquement contre l'extrémité libre (15) du noyau. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la lèvre d'étanchéité (22) appuie élastiquement au moins partiellement parallèlement à l'axe central (X) contre le noyau (14). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le noyau (14) comporte une face d'extrémité (16) sensiblement perpendiculaire à l'axe central (X) et le bord annulaire intérieur (24) de la lèvre d'étanchéité est enappui contre ladite face d'extrémité (16). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel le support (18} s'étend selon l'axe central (X) entre une extrémité intérieure (19) 5 et une extrémité extérieure (20), et la lèvre d'étanchéité (22) présente une périphérie (21) solidarisée avec l'extrémité extérieure (20) du support. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'extrémité extérieure (20) du support présente une face 10 d'extrémité (25) orientée axialement vers l'extérieur et la périphérie (21) de la lèvre d'étanchéité est solidarisée au moins à ladite face d'extrémité (25). 7. Dispositif selon la 5 ou la 6, dans lequel le support (18) comporte une 15 surface annulaire intérieure (26) et la périphérie (21) de la lèvre d'étanchéité est solidarisée à ladite surface intérieure (26) au moins au voisinage de l'extrémité extérieure (20) dudit support. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 20 2 à 7, dans lequel le support (18) présente une surface extérieure (27) qui est emboîtée directement au contact de la tête de distribution (3), à frottement dur, dans le logement de buse (11). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes, dans lequel la lèvre d'étanchéité (22) est surmoulée sur le support (18). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (18) est réalisé en un matériau thermoplastique et la lèvre 30 d'étanchéité (22) est réalisée en un matériau thermoélastique qui adhère naturellement au matériau thermoplastique du support (18). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (18) est 35 réalisé en polybutylène téréphtalate et la lèvre d'étanchéité (22) est réalisée en silicone liquide. 12. Buse de distribution pour un dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une lèvre d'étanchéité élastique (22) rapportée sur un support (18) sensiblement rigide, le support (18) étant annulaire et la lèvre d'étanchéité (22) étant annulaire et s'étendant radialement vers l'intérieur jusqu'à un bord intérieur annulaire (24). 13. Buse selon la 12, dans laquelle le support (18) s'étend selon un axe central (X) entre une extrémité intérieure (19) et une extrémité extérieure (20), et la lèvre d'étanchéité (22) présente une périphérie (21) solidarisée avec l'extrémité extérieure (20) du support. 14. Buse selon la 13, dans laquelle l'extrémité extérieure (20) du support présente une face d'extrémité (25) orientée axialement vers l'extérieur et la périphérie (21) de la lèvre d'étanchéité est solidarisée au moins à ladite face d'extrémité (25). 15. Buse selon la 13 ou la 14, dans laquelle le support (18) comporte une surface annulaire intérieure (26) et la périphérie (21) de la lèvre d'étanchéité est solidarisée à ladite surface intérieure (26) au moins au voisinage de l'extrémité extérieure (20) dudit support. 16. Buse selon l'une quelconque des 12 à 15, dans laquelle la lèvre d'étanchéité (22) est surmoulée sur le support (18). 17. Buse selon l'une quelconque des 12 à 16, dans laquelle le support (18) est réalisé en un matériau thermoplastique et la lèvre d'étanchéité (22) est réalisée en un matériau thermoélastique qui adhère naturellement au matériau thermoplastique du support (18). 18. Buse selon l'une quelconque des 12 à 17, dans laquelle le support (18) est réalisé en polybutylène téréphtalate et la lèvre d'étanchéité (22) est réalisée en silicone liquide.
B
B65
B65D
B65D 83
B65D 83/38,B65D 83/28
FR2898051
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN SUCRE ALCOOL ET UN COPOLYMERE D'ACRYLATE(S) OU DE METHACRYLATE(S) ET D'HYDROXYESTER D'ACRYLATE(S) OU DE METHACRYLATE(S), AINSI QUE SON UTILISATION EN TANT QUE PRODUIT CAPILLAIRE
20,070,907
Composition cosmétique comprenant un sucre alcool et un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), ainsi que son utilisation en tant que produit capillaire. La présente invention est relative à une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sucre alcool, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre la composition précitée, et une utilisation de cette composition cosmétique en tant que produit capillaire, par exemple en tant que produit de coiffage. Les produits de coiffage sont habituellement utilisés pour construire, structurer la coiffure et lui apporter une tenue durable. Les compositions correspondantes comprennent généralement un ou plusieurs polymères filmogènes, dans un milieu cosmétiquement acceptable. Ces polymères permettent la formation d'un film gainant sur les cheveux, assurant ainsi le maintien de la coiffure. Toutefois, les films de polymère fixant ainsi formés présentent l'inconvénient d'être relativement friables, ce qui limite dans le temps la tenue de la coiffure, et engendre la formation sur les cheveux de résidus inesthétiques. Pour diminuer ces problèmes de friabilité, il est connu d'incorporer dans les produits de coiffage à base de polymères filmogènes un agent plastifiant tel qu'un glycol. Ceci permet effectivement d'améliorer la tenue de la coiffure dans le temps et de limiter la formation de résidus au cours de la journée. Cependant, malgré l'ajout d'un tel agent plastifiant, la non friabilité des films de polymères est généralement liée à la concentration en polymère fixant dans le produit de coiffage (ou degré de fixation) : si l'on diminue la concentration en polymère fixant pour diminuer la rigidité de la coiffure, alors le film de polymère devient plus friable et la tenue de la coiffure est moins bonne. Il existe donc un besoin pour des compositions capillaires permettant d'obtenir un maintien durable de la coiffure, et ce quel que soit le degré de fixation. La Demanderesse a maintenant découvert, de manière surprenante, que l'association d'un polymère fixant particulier, du type (méth)acrylate(s) / hydroxyester de (méth)acrylate(s), avec un sucre alcool, permettait d'obtenir une composition capillaire apportant des propriétés de coiffage améliorées. Notamment, une telle association permet d'obtenir des produits de coiffage procurant une gamme de fixations souples à ultra-fortes, avec un film de polymère extrêmement peu friable, quel que soit le degré de fixation. Il devient ainsi possible de formuler des produits à fixation flexible longue durée. La présente invention permet en particulier de préparer des produits de coiffage procurant une durabilité de la coiffure nettement améliorée, y compris dans des produits à fixation souple, c'est-à-dire à faible concentration en polymère fixant. Par ailleurs, et de manière tout à fait inattendue, les compositions selon l'invention se sont avérées procurer une très nette amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux après démêlage : les cheveux sont beaucoup plus doux et moins secs qu'après l'application d'un produit de fixation classique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sucre alcool, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre une composition selon l'invention telle que décrite ci-dessous. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention pour le traitement cosmétique des cheveux, en particulier pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et de l'exemple qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sucre alcool, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. De préférence, le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol ou le n-butanol ; les polyols autres que les alcools de sucre, tels que le glycol, le glycérol, le propylèneglycol ; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-Clo ; les cétones en C3_4 comme l'acétone et la méthyléthylcétone ; les acétates d'alkyle en C1-C4 comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle ; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. La composition selon l'invention comprend au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), c'est-à-dire un copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. De préférence, ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. De préférence, ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. En d'autres termes, ledit deuxième monomère peut alors être l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, et les mélanges de ces composés. De préférence, ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) tels que décrits ci-avant. Il peut s'agir d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins deux monomères tels que décrits ci-avant, d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, ou d'un mélange d'au moins un copolymère à au moins deux monomère et d'au moins un copolymère à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant. Dans une première variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, à savoir : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. Dans une deuxième variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant: au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. Lorsque la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), les deux copolymères de ce mélange possèdent de préférence des températures de transition vitreuses différentes. La température de transition vitreuse (Tg) est mesurée par analyse enthalpique différentielle (ou DSC, Differential Scanning Calorimetry) selon la norme ASTM D3418-97. Un des deux copolymères a de préférence une Tg allant de 35 c à 250 C, plus préférentiellement de 40 C à 150 C et encore plus préférentiellement de 75 C à 100 C. Le second copolymère a de préférence une Tg allant de -20 C à 35 C, plus préférentiellement de 0 C à 35 C et encore plus préférentiellement de 15 C à 30 C. L'écart de Tg entre les deux copolymères est de préférence supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des copolymères de type bloc, statistique ou alterné. De préférence, ce sont des copolymères statistiques. De préférence, le poids moléculaire de ces copolymères est compris entre 10 000 g/mol et 200 000 g/mol. Encore plus préférentiellement il est compris entre 20 000 g/mol et 100 000 g/mol. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) peuvent se présenter sous des formes très diverses, par exemple sous forme de solutions ou d'émulsions dans l'eau ou dans tout autre solvant. Ils peuvent être synthétisés par toute méthode connue de préparation d'un copolymère à partir de ses différents monomères. A titre d'exemple de copolymères et mélanges de copolymères utilisables dans les compositions selon l'invention, citons entre autres les produits commercialisés sous la dénomination ACUDYNE par la société ROHM & HAAS, tels que par exemple, et de manière non limitative, les produits proposés sous la dénomination ACUDYNE DHR, ACUDYNE 258, ACUDYNE 180. La composition selon l'invention contient de préférence au moins 0, 01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend également au moins un sucre alcool. Par sucre alcool, on désigne un sucre ne comportant que des fonctions hydroxyles. Ces sucres alcools se distinguent des cétoses et des aldoses qui comportent des fonctions cétones ou aldéhydes. Les sucres alcools sont notamment décrits dans l'encyclopédie KIRK OTMER Encyclopedia of Chemical Technology, John WILEY and Sons, article Sugar Alcohols ,2005. De préférence, les sucres alcools utilisables dans les compositions selon l'invention correspondent à la formule générale : OH-CH2-(CHOH)ä-CH2-OH, avec n un nombre entier allant de 2 à 5. Préférentiellement, le sucre alcool est choisi parmi l'érythritol, le sorbitol, le thréitol, le ribitol, l'arabinitol, l'allitol, le dulcitol, l'iditol, l'altritol, le lactitol, le maltitol, le mannitol, le xylitol, et les mélanges de ces composés. De manière particulièrement préférée, le sucre alcool est le sorbitol. La composition selon l'invention contient de préférence au moins 0,01 % en poids de sucre(s) alcool(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 20 % en poids de sucre(s) alcool(s), encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence, le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part et la quantité de sucre(s) alcool(s) d'autre part, est compris entre 0,1 et 10. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un corps gras. Les corps gras utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. Comme huile végétale, on peut notamment mentionner l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile d'olive, la cire liquide de jojoba, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de maïs, l'huile de noisette, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile d'onagre, le beurre de karité, l'huile de son de riz, l'huile de germes de maïs, l'huile de passiflore et l'huile de seigle. Comme huile animale, on peut notamment citer le perhydrosqualène. Comme huile minérale, on peut notamment citer l'huile de paraffine et l'huile de vaseline. Comme huile synthétique, on peut notamment citer le squalane, les poly(a-oléfines) comme l'isododécane ou l'isohexadécane, les huiles végétales transestérifiées et les huiles fluorées, les esters gras. Par esters gras, on désigne les composés de formule RaCOORb dans laquelle Ra représente le reste d'un acide supérieur linéaire ou ramifié, hydroxylé ou non, saturé ou non, comportant de 4 à 29 atomes de carbone et Rb représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou non contenant de 3 à 30 atomes de carbone, le nombre total d'atomes de carbone de l'ester étant supérieur à 10. A titre d'exemples, on peut notamment citer l'huile de Purcellin (octanoate de stéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le palmitate de 2-octyldécyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le néopentanoate d'isostéaryle ou le néopentanoate de tridécyle. Les alcools gras préférés comprennent les alcools myristylique, cétylique, stéarylique, arachidylique, béhénylique et érucylique. Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à température ambiante (environ 25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40 C et pouvant aller jusqu'à 200 C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Les cires animales et végétales comprennent comme constituants essentiels des esters d'acides carboxyliques et d'alcools à longues chaînes. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence). A titre de cires utilisables dans la présente invention, on peut citer les cires d'origine animale telles que la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline ; les cires végétales telles que les cires de tournesol, de riz, de pomme, la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre ; les cires minérales, par exemple, de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques telles que les cires de polyéthylènes, les cires de Fischer-Tropsch, et leurs mélanges. Les corps gras tels que décrits ci-dessus, lorsqu'ils sont présents dans la composition selon l'invention, sont de préférence présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, et mieux encore de 5 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. La composition selon l'invention comprend alors de préférence au moins 0,01 % en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de manière plus préférée de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions selon la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels d'alcalinoterreux (de magnésium)) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylphosphates, les alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, lesparaffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates ; les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates ; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates, les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique ; les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6 - C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24) amino éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersulfates et leurs mélanges. Les tensioactifs cationiques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux répondant à la formule générale (I) suivante : - + R8\ .R10 N R( R11 dans laquelle les radicaux R8 à R11, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle en C1_30, alcoxy en C1_30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1_30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1_30 ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2- C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. -les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (II) suivante : + dans laquelle Ri2 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, Ri3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, R15 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société REWO ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (III) ++ R17 R19 R16 ùNù(CH2)3ùNùR21 2X- (III) R18 R20 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone ; R17, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; 13 - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IV) suivante : (CtH2tO)xùR23 O I I R24 ù Cù (OCrH2r)y (I sH2sO)z R25 + N 1 R22 X- (IV) dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : O - le radical I I R26 ùC - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : O I I - le radical R28 ùC ù - les radicaux R29 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X-est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X" est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; 2 ; -r, s et t sont égaux à - R23 est choisi parmi : 15 - le radical O I I R26 -C- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; R25 est choisi parmi : O I I - le radical R28 ùC- - l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IV) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthane- sulfonate deméthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société HENKEL, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Les tensioactifs non-ioniques utilisables dans les compositions de la présente invention sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools et alcools gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkyl(C1_ 20)phénols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, la chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras et de sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les huiles végétales polyéthoxylées, les dérivés de N-(alkyl en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10_14)amines ou les oxydes de N-(acyl en Clo_14)-aminopropylmorpholine. Les tensioactifs amphotères ou zwitttérioniques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_ 20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_ 8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (1) et (2) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Re)(CH2COO") (1) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-COOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') (2) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydro-gène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, sème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. Les silicones ou dérivés de silicones sont de préférence présents en une quantité inférieure à 10 % en poids, de préférence allant de 0,01 à 8%, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple, on peut notamment citer les huiles siliconées, telles que par exemple les polydiméthylsiloxanes linéaires ou cycliques. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un polymère fixant additionnel, différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), pour renforcer l'effet de maintien. Un tel polymère fixant additionnel peut être de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère, et de préférence anionique, non ionique ou amphotère. Les polymères fixants anioniques utilisables dans les compositions selon l'invention sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000. Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : R7\ /(Al )n ùOOOH C=C R8 R9 (V) dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, Al désigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1, par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel qu'oxygène ou soufre, R7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-COOH, phényle ou benzyle. Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide ; B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique choisi parmi l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n 1 222 944 et la demande allemande n 2 330 956, les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevets luxembourgeois n S 75370 et 75371. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C20, par exemple, de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE LM et les terpolymères acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMER 100 P par la société BASF. C) Les copolymères dérivés d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés et réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique a- ou 13-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français n S 1 222 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781, 1 564 110 et 2 439 798. Un produit commercial entrant dans cette classe est la résine 28-29-30 commercialisée par la société National Starch. D) Les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi : - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US n S 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ AN ou ES par la société ISP. - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, a-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français n S 2 350 384 et 2 357 241 de la demanderesse. E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. Les polymères comprenant les groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrènesulfonique, naphtalène-sulfonique ou acrylamido-alkylsulfonique. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi : - les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone. - les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous la dénomination Flexan 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719. les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique. Selon l'invention, parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préférera les copolymères d'acide acrylique tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEX A par la société BASF. Les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, les plus particulièrement préférés sont choisis parmi les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifiés vendus sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone/acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendus sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP. Les polymères fixants amphotères utilisables conformément à l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes; B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène-a,(3-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. Les polymères fixants amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : (1) les polymères résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les dialkyl- aminoalkylméthacrylate et acrylate, les dialkylaminoalkyl- méthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n 3 836 537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyle comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N-tertiooctylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N-dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléïque, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique. Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethyl-methacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de poyaminoamides de formule générale : LCOùR10 COùZ (VI) dans laquelle Rlo représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis-primaire ou bis-secondaire, et Z désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 100 % en moles, le groupe NH L(CH2)X NH p (VII) où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce groupe dérivant de la diéthylène-triamine, de la triéthylène-tétraamine ou de la dipropylène-triamine; b) dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe (VlIbis) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=1 et qui dérive de l'éthylène-diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine : / ùN N c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-(CH2)6-NH- dérivant de l'hexaméthylènediamine, ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0, 025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane-sultone ou de leurs sels. Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcane-sultones utilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : C-0 (VIII) Y 0 R15 dans laquelle Rt 1 désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de telles unités peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des acrylates ou méthacrylates d'alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle. A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate 20 de méthyle/diméthyl-carboxyméthyammonio-éthylméthacrylate de méthyle. (5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : CHzOH CH2OH CHZOH H 0 -O H 0 -O H -O /OH H\ (D) / `OH H\ (E) `/OH H\ (F) H /H H H NHCOCH3 H NH2 H NH c=o R16-COOH le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30%, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif (F), R16 représente un groupe de formule : 119 Ils R17 Cù(0)q dans laquelle si q=0, R17, R18 et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes R17, R18 et Ri9 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=1, R17, R18 et R19 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides. (6) Les polymères répondant à la formule générale (IX) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 : 28 R20 (CHùCH2)CH CH COOH CO NùR21 li-24 N-R23 R22 (IX) dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un groupe CH3O, CH3CH2O, phényle, R21 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle, R23 désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant à la formule : -R24-N(R22)2, R24 représentant un groupement -CH2-CH2- , -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus. (7) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutylchitosane. (8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule : -D-X-D-X-D- (X) où D désigne un groupe N N \ / et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule : -D-X-D-X-(X') où D désigne un groupe et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E' ; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyle et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyle ou une ou plusieurs fonctions hydroxyle et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude. (9) les copolymères alkyl(CI-05)vinyléther/anhydride maléique modifiés partiellement par semiamidification avec une N,Ndialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Parmi les polymères fixants amphotères cités ci-dessus les plus particulièrement préférés selon l'invention, on citera ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est Octylacrylamide/acrylates/butylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER , AMPHOMER LV 71 ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle. Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : - les polyalkyloxazolines ; - les homopolymères d'acétate de vinyle ; -les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique ; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène ; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ; - les copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-261 K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN N9212 ; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les homopolymères de styrène ; -les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH LDM 6911, MOWILITH DM 611 et MOWILITH LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPAS SD 215 et RHODOPAS DS 910 proposés par la société RHODIA CHIMIE; - les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; - les copolymères de styrène et de butadiène ; - les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; - les copolymères d'acrylate d'alkyle et d'uréthanne ; - les polyamides, - les homopolymères et copolymères de vinyllactame. Les groupes alkyle des polymères non ioniques mentionnés ci-dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. Selon la présente invention, les polymères fixants non-ioniques à motifs vinyllactames peuvent être ceux décrits dans les brevets US 3 770 683, US 3 929 735, US 4 521 504, US 5 158 762, US 5 506 315 et dans les demandes de brevet WO 94/121148, WO 96/06592 et WO 96/10593. Ils peuvent se présenter sous forme pulvérulente ou sous forme de solution ou de suspension. Les homopolymères ou copolymères à motifs vinyllactame comprennent des motifs de formule (XI): ùCH2 ùCH ù N O, Ç' "(CH2)n (XI) dans laquelle n est indépendamment 3, 4 ou 5. La masse moléculaire en nombre des polymères à motifs vinyllactames est généralement supérieure à environ 5 000, de préférence comprise entre 10 000 et 1 000 000 environ, plus préférentiellement comprise entre 10 000 et 100 000 environ. Parmi ces polymères fixants, on peut citer les polyvinylpyrrolidones telles que celles commercialisées sous la dénomination Luviskol K30 par la société BASF ; les polyvinylcaprolactames tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luviskol PLUS par la société BASF ; les copolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) tels que ceux commercialisés sousla dénomination PVPVA S630L par la société ISP, Luviskol VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle) tels que, par exemple, ceux commercialisés sous la dénomination Luviskol VAP 343 par la société BASF. Les polymères fixants additionnels peuvent être également choisis parmi les polyuréthanes éventuellement siliconés. A titre de polymères fixants de type polyuréthanes, on peut citer les polymères Luviset Pur et Luviset Si Pur proposés par la société BASF. Ces polymères fixants additionnels peuvent être aussi choisis parmi les silicones greffées à squelette hydrocarboné et greffons siliconés ou à squelette siliconé et greffons hydrocarbonés tels que les produits VS 70 et VS 80 proposés par la société 3M. Ils peuvent être aussi choisis parmi les polyesters à groupements sulfoniques tels que les résines AQ (AQ55, AQ38, et AQ48) proposées par la société EASTMAN CHEMICAL. La composition selon l'invention peut alors contenir au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. De manière plus préférée, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, mieux encore de 0,05 à 15% en poids, encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un épaississant, choisi parmi les épaississants polymériques naturels ou synthétiques, anioniques, amphotères, zwittérioniques, non ioniques ou cationiques, associatifs ou non, et les épaississants non polymériques tels que par exemple un électrolyte. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. Un tel polymère épaississant peut être avantageusement choisi parmi les homopolymères d'acide acrylique, réticulés ou non réticulés, tels que par exemple ceux commercialisés sous la dénomination CARBOPOL par la société NOVEON. La composition selon l'invention contient alors de préférence au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent être conditionnées dans un pot, dans un tube, un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les compositions selon l'invention peuvent, lorsqu'elles ont destinées à être conditionnées dans un dispositif de type aérosol, contenir au moins un agent propulseur, tel qu'un gaz propulseur. Le gaz propulseur peut alors être choisi par exemple parmi le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, les hydrocarbures halogénés, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols autres que les sucres alcools (par exemple les glycols) ; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme de liquides plus ou moins épaissis, de gels, de crèmes, de pâtes ou de mousses De préférence, elles se présentent sous forme de gels. La composition selon l'invention peut être avantageusement utilisée comme produit capillaire. Elle peut notamment être utilisée comme produit de coiffage, par exemple comme gel de coiffage. Selon un mode de réalisation préféré, elle est utilisée comme produit de coiffage non rincé, notamment pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple un procédé de soin capillaire, ou un procédé de mise en forme et/ou de maintien de la coiffure, qui consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. De préférence, la composition selon l'invention n'est pas rincée. L'exemple suivant est donné à titre illustratif de la présente invention. EXEMPLE Dans l'exemple suivant, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active (MA) par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. Cet exemple illustre la formulation d'un gel coiffant conforme à l'invention. Un tel gel a été préparé à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous : Ingrédients Teneurs Copolymère (méth)acrylates / hydroxyester de 3 % (méth)acrylates (1) Homopolymère d'acide acrylique (2) 1,5 % Sorbitol 4 % Conservateurs, neutralisants, parfums qs Eau qsp 100% (1) commercialisé sous la dénomination ACUDYNE DHR par la société ROHM & HAAS. (2) commercialisé sous la dénomination CARBOPOL ULTREZ-10 par la société NOVEON. Résultats obtenus : 25 Les performances de la composition de gel coiffant décrite ci-avant ont été évaluées par des professionnels, sur des panels de modèles. Cette composition permet d'obtenir une très bonne fixation des cheveux, à la fois souple et durable. En particulier, le film de polymère fixant est très peu friable. En outre, cette composition s'est avérée apporter aux cheveux d'excellentes propriétés cosmétiques. En particulier, après démêlage, les cheveux ne sont pas secs, et sont particulièrement doux
La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sucre alcool, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s).Cette composition est notamment utilisée comme produit de coiffage.
1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sucre alcool, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) est obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. 5. Composition selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisée en ce que ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'aumoins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères: - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. 9. Composition selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que les deux copolymères du mélange possèdent des températures de transition vitreuses différentes. 10. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'écart de température de transition vitreuse entre les deux copolymères est supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C, et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sucre alcool correspond à la formule générale : OH-CH2-(CHOH)ä-CH2-OH, avec n un nombre entier allant de 2 à 5. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sucre alcool est choisi parmi l'érythritol, le sorbitol, le thréitol, le ribitol, l'arabinitol, l'allitol, le dulcitol, l'iditol, l'altritol, le lactitol, le maltitol, le mannitol, le xylitol, et les mélanges de ces composés. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le sucre alcool est le sorbitol. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de sucre(s) alcool(s), par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de sucre(s) alcool(s), plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part, et la quantité de sucre(s) alcool(s) d'autre part, est compris entre 0,1 et 10. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en Cl-C4i les polyols autres que les sucres alcools; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-Clo ; les cétones en C3_4i les acétates d'alkyle en C1-C4; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un corps gras, choisi parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. 21. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les corps gras sont présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. 23. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de préférence de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère fixant additionnel différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère. 27. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. 28. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, de préférence de 0,05 à 15% en poids, encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. 30. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 31. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; lesagents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols autres que les sucres alcools; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. 33. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de liquide plus ou moins épaissi, de gel, de crème, de pâte ou de mousse. 34. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de gel. 35. Procédé de traitement cosmétique des cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. 36. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la composition n'est pas rincée. 37. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 34, comme produit capillaire. 38. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 34, pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61K 8/60,A61Q 5/06
FR2891638
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR SIMULER UN DISQUE DUR
20,070,406
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif et procédé pour simuler un disque dur et, plus particulièrement, un dispositif et procédé utilisant une mémoire pour simuler un disque dur. Description de l'art antérieur Avec la popularité continuelle des ordinateurs, les fonctions d'un ordinateur sont devenues de plus en plus puissantes et il existe de plus en plus de périphériques qui prennent en charge les ordinateurs comme des lecteurs de cartes, des périphériques USB, des périphériques 1394, et cetera. Avec le perfectionnement de la technologie logicielle et la disponibilité des divers types de logiciel sur le marché, les utilisateurs sont incités à utiliser des ordinateurs de plus en plus fréquemment. Les ordinateurs sont devenus des outils indispensables dans la vie quotidienne, et ils stockent habituellement des données diverses pour l'accès d'utilisateur. Cependant, cela prend toujours beaucoup de temps pour un ordinateur pour rechercher des données. Beaucoup de données sont stockées sur le disque dur d'un ordinateur. En raison de la structure d'un disque dur, une grande partie du temps d'accès est gaspillée en temps de recherche pour le déplacement de la tête magnétique et le temps de rotation du moteur à axe. Ce sont les principales raisons pour lesquelles la vitesse d'accès aux données sur un disque dur n'est pas comparable à la vitesse d'accès à la mémoire. Par conséquent, quand un ordinateur accède aux données sur un disque dur, même si le processeur central est rapide, il doit toujours attendre le temps de traitement du disque dur. Pour augmenter la vitesse du disque dur, le brevet US N 5 594 926 décrit un système d'accélération du disque dur pour un ordinateur, dans lequel une instruction d'entrée/sortie (E/S) envoyée par un processeur central classique est séparée en une opération de lecture et une opération d'écriture qui peuvent être exécutées simultanément. De plus, un registre matériel programmable ajuste le temps de cycle d'E/S du disque dur pour obtenir une compatibilité maximale avec des vitesses de disque dur différentes. Le brevet américain ci-dessus stocke toujours des données sur disques durs. Par conséquent, pendant l'accès aux données sur un disque dur, le gaspillage en temps de recherche pour déplacer la tête magnétique et le temps de rotation du moteur à axe ne peut être évité. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif et procédé pour simuler un disque dur, dans lequel un disque dur simulé est proposé dans un module de mémoire principale pour augmenter la vitesse de l'ordinateur. Pour réaliser l'objet ci-dessus, la présente invention propose un dispositif pour simuler un disque dur et utilisé dans un système d'ordinateur. Le dispositif pour simuler un disque dur comprend un module de mémoire principale, comprenant au moins une mémoire, un module de configuration utilisé pour configurer le module de mémoire principale pour avoir une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès de disque dur, et un circuit intégré de logique centrale. Le circuit intégré de logique centrale comprend un corps de logique centrale pour commander la lecture/ écriture de données du module de mémoire principale, un contrôleur de mémoire connecté au corps de logique centrale et utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de mémoire pour commander la lecture/ écriture de données de la zone d'accès à la mémoire, et un contrôleur d'interface de conversion connecté au corps de logique centrale et utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de disque dur pour commander la lecture/ écriture de données de la zone d'accès de disque dur. Le contrôleur d'interface de conversion convertit aussi le signal de lecture/ écriture de disque dur en signal de lecture/ écriture de mémoire. Quand le circuit intégré de logique centrale reçoit un signal de lecture/ écriture envoyé au module de mémoire principale à partir du système d'ordinateur, il détermine si le signal de lecture/ écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire ou un signal de lecture/ écriture de disque dur. Le signal de lecture/ écriture sera envoyé au contrôleur de mémoire si c'est un signal de lecture/ écriture de mémoire, et le signal de lecture/ écriture sera envoyé au contrôleur d'interface de conversion s'il s'agit d'un signal de lecture/ écriture de disque dur. La mémoire peut être une mémoire volatile. Le module de configuration peut être un BIOS. Le circuit intégré de logique centrale peut être un circuit intégré à pont nord. Le circuit intégré de logique centrale peut être un circuit intégré intégrant un pont nord et un pont sud. Le contrôleur d'interface de conversion peut être une interface de disque dur avec le contrôleur d'interface de mémoire. Le dispositif peut comprendre en outre une source d'alimentation connectée au module de mémoire principale. La source d'alimentation peut être une source d'alimentation de secours dans ledit système d'ordinateur ou une batterie. Pour réaliser l'objet ci-dessus, la présente invention propose aussi un procédé pour simuler un disque dur et utilisé dans un système d'ordinateur. Le procédé pour simuler un disque dur comprend les étapes consistant à : configurer un module de mémoire principale dans le système d'ordinateur pour avoir une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès au disque dur; fournir un circuit intégré de logique centrale ayant un contrôleur de mémoire pour commander l'accès aux données de la zone d'accès à la mémoire et un contrôleur d'interface de conversion pour commander l'accès aux données de la zone d'accès au disque dur; utiliser le circuit intégré de logique centrale pour recevoir un signal de lecture/ écriture envoyé au module de mémoire principale à partir du système d'ordinateur et déterminer si le signal de lecture/ écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire ou un signal de lecture/ écriture de disque dur; envoyer le signal de lecture/ écriture au contrôleur de mémoire si c'est un signal de lecture/ écriture de mémoire; et envoyer le signal de lecture/ écriture au contrôleur d'interface de conversion si c'est un signal de lecture/ écriture de disque dur. Un BIOS du système d'ordinateur peut être utilisé pour définir le module de mémoire principale dans l'étape de configuration dudit système d'ordinateur. Le procédé peut comprendre en outre une étape consistant à proposer une source d'alimentation pour le module de mémoire principale. Le dispositif et procédé pour simuler un disque dur de la présente invention propose un disque dur simulé dans le module de mémoire principale. Les données peuvent être stockées sur le disque dur simulé pour augmenter efficacement la vitesse de l'ordinateur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS On comprendra plus facilement les divers objets et avantages de la présente invention à partir de la description détaillée suivante, lue conjointement avec les dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est un diagramme de l'architecture système d'un dispositif pour simuler un disque dur selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 2 est un diagramme de l'architecture système d'un dispositif pour simuler un disque dur selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention; et la figure 3 est un organigramme d'un procédé pour simuler un disque dur selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS La présente invention propose un dispositif et procédé pour simuler un disque dur pour permettre à la mémoire d'un système d'ordinateur d'avoir la fonction d'accès de disque dur. La présente invention utilise une partie de l'espace dans la mémoire comme un disque dur simulé, et place des données dans cet espace. Comme la vitesse d'accès aux données de la mémoire est beaucoup plus rapide que celle d'un disque dur, la présente invention peut améliorer la vitesse d'un ordinateur. Comme indiqué sur la figure 1, un dispositif pour simuler un disque dur selon un mode de réalisation préféré de la présente invention comprend un processeur central 10, un circuit intégré de logique centrale 11, un module de mémoire principale 12, un module de configuration 13, un circuit intégré à pont sud ( south bridge en anglais) 14 et un disque dur 15. Le circuit intégré de logique centrale 11 comprend en outre un corps de logique centrale 111, un contrôleur de mémoire 112 et un contrôleur d'interface de conversion 113. Le contrôleur de mémoire 112 et le contrôleur d'interface de conversion 113 sont connectés au corps de logique centrale 111. Le corps de logique centrale 111 est utilisé pour commander la lecture/ écriture de données du module de mémoire principale 12. Le contrôleur d'interface de conversion 113 est utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de mémoire, et commande la lecture/ écriture de données stockées dans le module de mémoire principale 12 sur la base de ce signal de lecture/ écriture de mémoire. Le contrôleur d'interface de conversion 113 est utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de disque dur, et fournit la conversion de format pour ce signal de lecture/ écriture de disque dur et le convertit en un signal de lecture/ écriture de mémoire compatible avec le module de mémoire principale 12. Le contrôleur d'interface de conversion 113 commande alors la lecture/ écriture de données stockées dans le module de mémoire principale 12 sur la base de ce signal de lecture/ écriture de mémoire converti. Le circuit intégré de logique centrale 11 peut recevoir un signal de lecture/ écriture envoyé au module de mémoire principale 12 à partir du système d'ordinateur et détermine si ce signal de lecture/ écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire ou un signal de lecture/ écriture de disque dur. Si le signal de lecture/ écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire, il est envoyé au contrôleur de mémoire 112; si le signal de lecture/ écriture est un signal de lecture/ écriture de disque dur, il est envoyé au contrôleur d'interface de conversion 113. Le module de mémoire principale 12 est connecté au circuit intégré de logique centrale 11, et est utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de mémoire envoyé par le contrôleur de mémoire 112 ou le contrôleur d'interface de conversion 113. Le module de mémoire principale 12 est composé d'une pluralité de mémoires 121. Ces mémoires 121 appartiennent à des mémoires volatiles avec une vitesse de lecture plus rapide, telles que SDRAM, DDRAM, et cetera. Dans ce mode de réalisation, en plus de fournir de la mémoire de données ou de programme pour l'exécution du système d'ordinateur, le module de mémoire principale 12 peut aussi être utilisé comme un disque dur simulé. Le module de configuration 13 définit le module de mémoire principale 12 pour avoir une zone d'accès à la mémoire en tant que mémoire principale dans le système d'ordinateur et une zone d'accès au disque dur en tant que disque dur simulé. Le système d'ordinateur distingue le système de mémoire principale 12 selon cette configuration. Parce que les mémoires 121 utilisées dans le module de mémoire principale 12 sont volatiles, pour éviter la perte de données en raison d'absence de source d'alimentation quand le système d'ordinateur est éteint, une source d'alimentation 16 est aussi proposée pour le module de mémoire principale 12 afin d'assurer que la zone d'accès de disque dur utilisée comme un disque dur simulé dans le module de mémoire principale 12 peut toujours conserver les données. Cette source d'alimentation est une source d'alimentation de secours dans le système d'ordinateur ou une batterie (par exemple, une pile au mercure). Dans ce mode de réalisation, le module de configuration 13 est connecté au circuit intégré à pont sud 14. Lors de la configuration du module de mémoire principale 12, la zone d'accès à la mémoire ci-dessus et la zone d'accès au disque dur sont divisés avec la mémoire 121 dans le module de mémoire principale 12 comme l'unité. Une fois défini par le module de configuration 13 et redémarré, le système d'ordinateur peut faire la distinction entre le disque dur 15 connecté au pont sud 14 et le disque dur simulé dans le module de mémoire principale 12. Ce mode de réalisation utilise le module de mémoire principale 12 pour simuler un disque dur. Pour ce système d'ordinateur, effectuer une lecture/ écriture de données sur ce disque dur simulé est exactement comme effectuer une lecture/ écriture de données sur un disque dur normal. Lorsque le processeur central 10 envoie un signal de lecture/ écriture de disque dur, si les données à accéder par ce signal de lecture/ écriture de disque dur sont sur le disque dur 15, ce signal de lecture/ écriture de disque dur sera transféré au disque dur 15 par le biais du circuit intégré à pont sud 14; si les données à accéder par ce signal de lecture/ écriture de disque dur sont dans la zone d'accès de disque dur dans le module de mémoire principale 12, ce signal de lecture/ écriture de disque dur sera transféré à la zone d'accès de disque dur dans le module de mémoire principale 12 par le biais du contrôleur d'interface de conversion 113. Le circuit intégré de logique centrale 11 ci- dessus est un circuit intégré à pont nord ( north bridge en anglais). Le contrôleur d'interface de conversion 113 est une interface de disque dur avec le contrôleur d'interface de mémoire. L'interface de disque dur peut être une interface IDE ou SATA. Le module de configuration 13 est un système d'entrée-sortie de base (BIOS). La figure 2 est un diagramme d'architecture système d'un dispositif pour simuler un disque dur selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention. Ce mode de réalisation est différent du mode de réalisation ci-dessus en ce que le circuit intégré de logique centrale 17 est un circuit intégré intégrant un pont nord et un pont sud, et le module de configuration 13 et le disque dur 15 sont reliés au circuit intégré de logique centrale 17. Le fonctionnement du disque dur simulé dans ce mode de réalisation est la même que dans le mode de réalisation ci-dessus. Autrement dit, une zone d'accès de disque dur en tant que disque dur simulé est formée dans le module de mémoire principale 12. La figure 3 est un organigramme d'un procédé pour simuler un disque dur selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. Le procédé pour simuler un disque dur de la présente invention comprend les étapes suivantes. Tout d'abord, l'ordinateur est démarré (Étape S301). Le module de configuration est alors entré (Étape S303). Ensuite, la taille du disque dur simulé est définie (Étape S305). L'ordinateur divise le module de mémoire principale selon la taille définie du disque dur simulé (Étape S307). Par la suite, un disque dur simulé est généré dans le module de mémoire principale 12 (Étape S309). A ce point, le module de mémoire principale 12 a une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès de disque dur. Enfin, le module de configuration 13 enregistre la configuration ci-dessus (Étape S311). Par conséquent, après que l'ordinateur est redémarré, il peut distinguer le disque dur simulé dans le module de mémoire principale 12. La présente invention propose un dispositif et procédé pour permettre à un module de mémoire principale dans un ordinateur d'avoir la fonction d'accès de disque dur. Une grande quantité de données qui sera utilisée sur le présent disque dur peut être placée sur le disque dur simulé dans le module de mémoire principale pour améliorer considérablement la vitesse de l'ordinateur. En outre, l'utilisation de l'architecture matérielle du module de mémoire principale pour simuler un disque dur présente les avantages suivants. 1. La vitesse de lecture/ écriture du disque dur simulé est synchrone avec la vitesse de traitement de la mémoire principale, d'où l'absence de temps d'attente. 2. La configuration du disque dur simulé est accomplie avec le BIOS, et l'ordinateur peut distinguer automatiquement le disque dur simulé après configuration sans utiliser de pilote. 3. La commande de la lecture/ écriture de données du disque dur simulé est géré par le contrôleur d'interface de conversion sans aucune perte des ressources du système d'ordinateur. 4. La présente invention est compatible avec n'importe quel système d'exploitation. 5. Il n'y a aucun coût supplémentaire. Bien que la présente invention ait été décrite avec référence au mode de réalisation préféré de celle-ci, on comprendra que l'invention n'est pas limitée aux détails de celle-ci. Diverses substitutions et modifications ont été suggérées dans la description précédente, et d'autres viendront à l'esprit de l'homme du métier. Par conséquent, toutes substitutions et modifications de ce genre sont destinées à être englobées dans les limites de l'invention comme défini dans les revendications annexées
Un dispositif et un procédé pour simuler un disque dur (15) sont décrits. Le dispositif possède un circuit intégré de logique centrale (11), un module de mémoire principale (12) et un module de configuration (13). Le module de configuration (13) définit le module (12) afin d'avoir une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès de disque dur. Le circuit intégré (11) a un contrôleur de mémoire (112) et un contrôleur d'interface de conversion (113) pour commander la lecture de données de la zone d'accès à la mémoire et de la zone d'accès de disque dur, respectivement. Quand le circuit intégré (11) reçoit un signal de lecture/écriture envoyé d'un ordinateur au module (12), il détermine la nature du signal. Si le signal est pour la mémoire (121), il est envoyé au contrôleur de mémoire (112) ; dans le cas contraire, il est envoyé au contrôleur d'interface de conversion (113).
1. Dispositif pour simuler un disque dur (15) et utilisé dans un système d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend: un module de mémoire principale (12), comprenant 5 au moins une mémoire (121) ; un module de configuration (13) utilisé pour configurer ledit module de mémoire principale (12) pour avoir une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès au disque dur; et un circuit intégré de logique centrale (11,17) comprenant: un corps de logique centrale (111) pour commander la lecture/écriture de données dudit module de mémoire principale; un contrôleur de mémoire (112) connecté audit corps de logique centrale (111) et utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de mémoire pour commander la lecture/écriture de données de ladite zone d'accès à la mémoire; et un contrôleur d'interface de conversion (113) connecté audit corps de logique centrale (111) et utilisé pour recevoir un signal de lecture/ écriture de disque dur pour commander la lecture/écriture de données de ladite zone d'accès au disque dur, ledit contrôleur d'interface de conversion (113) convertissant aussi ledit signal de lecture/ écriture de disque dur en ledit signal de lecture/ écriture de mémoire; moyennant quoi ledit circuit intégré de logique centrale (11,17) reçoit un signal de lecture/écriture envoyé audit module de mémoire principale (12) à partir dudit système d'ordinateur et détermine si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire ou un signal de lecture/ écriture de disque dur, dans lequel ledit signal de lecture/écriture est envoyé audit contrôleur de mémoire (112) si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/écriture de la mémoire, et ledit signal de lecture/écriture est envoyé audit contrôleur d'interface de conversion (113) si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/ écriture de disque dur. 2. Dispositif selon la 1, ladite mémoire (121) étant une mémoire volatile. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 20 1 ou 2, ledit module de configuration (13) étant un BIOS. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, ledit circuit intégré de logique 25 centrale (11) étant un circuit intégré à pont nord. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, ledit circuit intégré de logique centrale (17) étant un circuit intégré intégrant un pont nord et un pont sud. 6. Dispositif l'une quelconque des 1 à 5, ledit contrôleur d'interface de conversion (113) étant une interface de disque dur avec le contrôleur d'interface de mémoire. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre une source d'alimentation (16) connectée audit module de mémoire principale (12). 8. Dispositif selon la 7, ladite source d'alimentation (16) étant une source d'alimentation de secours dans ledit système d'ordinateur ou une batterie. 9. Procédé pour simuler un disque dur (15) et utilisé dans un système d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : configurer un module de mémoire principale (12) dans ledit système d'ordinateur pour avoir une zone d'accès à la mémoire et une zone d'accès au disque dur; fournir un circuit intégré de logique centrale (11,17) ayant un contrôleur de mémoire (112) pour commander l'accès aux données de ladite zone d'accès à la mémoire et un contrôleur d'interface de conversion (113) pour commander l'accès aux données de ladite zone d'accès au disque dur; utiliser ledit circuit intégré de logique centrale (11,17) pour recevoir un signal de lecture/écriture envoyé audit module de mémoire principale (12) à partir dudit système d'ordinateur et déterminer si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire ou un signal de lecture/ écriture de disque dur; envoyer ledit signal de lecture/écriture audit contrôleur de mémoire (112) si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/ écriture de mémoire; et envoyer ledit signal de lecture/écriture audit contrôleur d'interface de conversion (113) si ledit signal de lecture/écriture est un signal de lecture/ écriture de disque dur. 10. Procédé selon la 9, un BIOS dudit système d'ordinateur étant utilisé pour définir ledit module de mémoire principale (12) dans ladite étape de configuration dudit système d'ordinateur. 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, ledit circuit intégré de logique centrale (11) étant un circuit intégré à pont nord. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, ledit circuit intégré de logique centrale (17) étant un circuit intégré intégrant un pont nord et un pont sud. 13. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, ledit contrôleur d'interface de conversion (113) étant une interface de disque dur avec le contrôleur d'interface de mémoire. 14. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 13, comprenant en outre une étape consistant à proposer une source d'alimentation (16) pour ledit module de mémoire principale (12). 15. Procédé selon la 14, ladite source d'alimentation (16) étant une source d'alimentation de secours dans ledit système d'ordinateur ou une batterie.
G
G06
G06F
G06F 15,G06F 13
G06F 15/177,G06F 13/42
FR2900865
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE DETERMINATION DE L'ETAT DU PROCESSUS PAR DES MESURES DE VALEURS DE TEINTES ET DE REPRODUCTIONS DE COULEURS
20,071,116
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression sur une courbe de valeurs de teintes et/ou de couleurs d'un champ de contrôle, le dispositif de mesure comportant un capteur à résolution locale au moins sensible à la lumière dans une direction, une unité centrale de traitement, une installations de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression et une mémoire pour enregistrer des valeurs de mesure. L'invention concerne également un procédé pour la mise en oeuvre d'un tel dispositif. Etat de la technique Pour la commande des opérations d'impression il faut déterminer aussi fréquemment que possible les paramètres concernant la qualité, pour conduire l'opération d'impression en fonction de ces paramètres. Les paramètres concernant la qualité sont des paramètres qui décrivent la reproduction du sujet sur le support d'impression, par exemple la papier. En particulier, il faut vérifier la reproduction d'encre en couleurs et d'encre sans couleur. Par exemple, pour les paramètres concernant la qualité, il y a le degré de couverture de surface ou la valeur de teinte de trame, l'augmentation de la valeur de teinte ou la densité de teinte saturée donnée par une encre. Pour déterminer ces paramètres en technique d'impression industrielle comme par exemple en impression offset avec une machine d'impression rotative, on imprime des bandes de contrôle d'impression à côté de la surface utile d'impression. Pour déterminer certains paramètres concernant la qua-lité telle que par exemple la valeur de la teinte de trame ou la densité de teinte saturée d'une encre, on imprime des champs de contrôle dans les bandes de contrôle d'impression de la machine d'impression. Un champ de contrôle est une surface imprimée sur le support d'impression sur laquelle se trouve un élément d'image. Pour vérifier par exemple la valeur de teinte de trame selon l'état de la technique, on juxtapose plusieurs champs de contrôle en une bande de champ de contrôle ; ces champs de contrôle reproduisent un degré de couverture de surface en pourcentage, le cas échéant différent. Pour des raisons de place on imprime sur la bande de contrôle d'impression selon l'état de la technique, habituellement au moins certains champs de contrôle. Il est par exemple connu d'utiliser trois champs de contrôle sous la forme d'un coin de valeur de mesure avec un degré de couverture de surface de 25 %, 50 % et 75 %. Des tables de contrôle servant à déterminer l'augmentation de la valeur de teinte, se composent en général de ces coins de valeur de teinte reproduisant l'encre correspondante. Les tables d'essais, connues selon l'état de la technique, ne permettent toutefois qu'une mesure imprécise de l'augmentation de la valeur de teinte. Pour une mesure précise de toute la plage de valeur de teinte avec la technique connue, on augmenterait considérablement l'encombrement qui serait nécessaire pour une détermination précise de l'augmentation de valeur de teinte. En exploitant les paramètres concernant la qualité comme par exemple la valeur de teinte de trame ou la densité de teinte saturée d'une encre, l'opérateur peut régler la machine d'impression pour optimiser le résultat. De la même manière, ces étapes de réglage peuvent être exécutées automatiquement par un dispositif correspon- dant. Les étapes de réglage, habituelles, d'une machine d'impression offset concernent la conduite de l'encre et de l'eau. A l'aide de l'exemple de la densité de teinte saturée d'une encre, on décrira ci-après la relation entre des paramètres concernant la qualité et l'étape de réglage. La densité de teinte saturée d'une encre se mesure par densitométrie, c'est-à-dire que l'on détermine la densité optique d'une encre dans un champ de contrôle. La densité optique est une grandeur caractéristique importante du procédé d'impression qui est liée par une relation directe, pratiquement linéaire dans des plages partielles, avec la densité de la couche d'encre transmise par impres- Sion, comme le montre la figure 1. La mesure des densités optiques et de la commande de l'opération d'impression à l'aide des valeurs de densité constitue une possibilité développée dans l'état de la technique pour maintenir constante la conduite de l'encre dans un procédé d'impression. Quelques données de mesures de paramètres concernant la qualité, comme par exemple l'augmentation de la valeur de teinte, ont été ramenées aux étapes préalables d'impression pour permettre la commande du procédé d'impression. Les données de mesures sont pré- parées dans une pré-étape d'impression, par exemple pour les courbes de correction ou dans un profil de couleur ICC, c'est-à-dire que les don-nées sont utilisées de façon générale dans les étapes de calcul précédent l'impression. Pour déterminer les paramètres de réglage du profil d'encre ou de couleur ICC il faut une place considérable pour la technique d'impression. En effet, les tables de contrôle ou d'essai qui établis-sent un profil d'encre ICC ont normalement un grand nombre de champs de contrôle qui présentent à côté des champs de contrôle avec les couleurs primaires respectives également des champs de contrôle très différents avec des couleurs mélangées. La règle est que plus on mesure de couleurs et plus on dispose de champs de contrôle et plus précisément on pourra alors établir un profil de couleurs ou d'encres ICC. Pour une exploitation aussi avantageuse que possible de la ma-chine d'impression il est toutefois nécessaire d'occuper une partie aussi grande que possible de la surface à imprimer avec le travail d'impression proprement dit. Etant donné les intérêts opposés, à savoir d'une part une meilleure appréciation qualitative du procédé d'impression par un nombre aussi grand que possible de champs de contrôle, et, d'autre part, la nécessité d'économiser de la surface impri- mée, on a abouti à la présente invention. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une possibilité de déterminer aussi précisément que possible les paramètres concernant la qualité dans des procédés d'impression et de déterminer avec des champs de contrôle installés de manière optimisée quant à l'encombrement sur le support imprimé, et ainsi d'effectuer ces opérations de façon économique. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif de mesure du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'installation de mesure détermine la position d'un point de mesure correspondant à la valeur de mesure. L'invention concerne également un procédé pour la mise en oeuvre de ce dispositif, procédé caractérisé en ce qu'on détermine à la fois la valeur de mesure de technique d'impression et aussi la position correspondant à ce point de mesure. Selon une première caractéristique de l'invention, un dis-positif de mesure saisit des valeurs de mesure de technique d'impression sur une courbe de valeurs de teintes et/ou de couleurs d'un champ de contrôle. La valeur de mesure de technique d'impression selon l'invention représente par exemple une valeur de mesure telle que la densité de teinte saturée ou la valeur de teinte de trame. En fonction de la nature de la valeur de mesure, cela signifie une courbe de valeurs de teintes ou une courbe de couleurs ou d'encres. Selon l'invention, un champ de contrôle est une zone définie dans laquelle est imprimée une courbe ou évolution. Habituellement, cette zone comporte une bande de contrôle d'impression. Mais il est également possible de définir une certaine zone du sujet comme zone convenant pour un champ de contrôle. Cela peut se faire, d'une part, par une analyse correspondante du sujet, et, d'autre part, à l'aide de l'intégration précise d'un champ de contrôle dans le sujet. La courbe ou évolution signifie en principe une courbe continue mais on peut également envisager un champ de contrôle de type évolutif avec des valeurs de teintes différentes, étagées, ou des teintes d'encres, juxtaposées et les valeurs de teintes ou les teintes d'encres sont échelonnées étroitement de façon à avoir une impression en forme de courbe dans au moins une zone partielle. Le dispositif de mesure comporte un capteur photosensible à résolution locale dans au moins une direction, une unité de traitement centrale, une installation de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression et une mémoire pour enregistrer les valeurs de mesures. Selon l'invention, l'installation de mesure dé-termine non seulement une valeur de mesure de technique d'impression mais également une position d'un point de mesure appartenant à la valeur de mesure. Comme capteur à résolution locale, on peut utiliser par exemple une plaquette CCD. Seul importe dans le choix du capteur une précision de résolution suffisante. Il est particulièrement avantageux d'avoir une précision de résolution supérieure à 0,2 mm. Pour exploiter les données fournies par le capteur à résolution locale il est prévu une unité de traitement centrale, par exemple une unité CPU. Pour le traitement des données on peut ensuite utiliser un ordinateur personnel pour la conversion du dispositif de mesure selon l'invention ; de façon appropriée aux appareils il faut toutefois utiliser un processeur de si- gnal numérique (DSP) intégré dans le dispositif de mesure en forme d'appareil de mesure compact. En outre, le dispositif de mesure comporte au moins une mémoire qui, d'une part, peut enregistrer les don-nées du capteur et d'autre part, peut enregistrer les résultats du calcul de l'installation de mesure ; l'installation de mesure peut être constituée par un programme d'ordinateur et pour chaque valeur de mesure de technique d'impression elle détermine également la position du point de mesure. Par exemple dans la zone d'évolution d'un point à l'aide d'un dispositif de mesure sous la forme d'un densitomètre, on détermine la densité de sorte que l'installation de mesure peut déterminer la position de ce point en référence à un point fixé au préalable. Ce point de référence commun des points de mesure est de préférence la limite gauche, c'est-à-dire le point de départ du champ de la courbe. Grâce à ce moyen, c'est-à-dire la saisie de la position du point de mesure et une valeur de mesure, il est possible de former une série de valeurs de me- sures dépendant de la position. Cette série peut alors être approchée par une fonction, ce qui se fait par exemple à l'aide du procédé des moindres carrés. La fonction qui en résulte peut fournir des informations de technique d'impression telles que par exemple l'augmentation de la valeur de teinte (TWZ). Pour le cas de l'augmentation de la valeur de teinte on peut faire un calcul plus précis sans nécessiter plus de champs de contrôle. En conclusion, grâce au dispositif selon l'invention, il est possible d'obtenir des résultats de mesures plus précis pour un encombrement plus faible et ainsi un coût plus réduit pour le fonctionnement de l'imprimerie. Selon un développement de l'invention, on utilise un capteur photosensible à résolution locale dans deux directions. L'installation de mesure saisit pour cela une matrice de valeurs de me-sures dans la direction verticale et dans la direction horizontale. Pour de meilleurs calculs sur des quantités de données plus facile à traiter, on forme la valeur moyenne des valeurs de mesures dans la direction verticale. L'installation de mesure calcule ainsi une série de valeurs formées d'une valeur moyenne de toutes les valeurs de mesures verticales en un point horizontal. Grâce à cela, on a une valeur moyenne plus fiable pour les exploitations. On fait une approximation approchée de la série des valeurs de mesures pour une analyse poussée de cette fonction et on tire des conclusions concernant le procédé d'impression. L'analyse fonctionnelle peut consister à déterminer un point d'inversion de la fonction. A l'aide de la position du point d'inversion, par exemple dans le cas de la détermination de l'augmentation de la valeur de teinte, on peut déterminer l'emplacement de la variation brusque de la valeur de teinte. Si par exemple on utilise un champ avec des valeurs de teintes de trame entre 0 et 100 %, cela permet de déterminer exactement le pourcentage de la densité de teinte de trame correspondant à la variation brusque de valeur de teinte. La position de la variation brusque de la valeur de teinte permet de tirer des conclusions quant au procédé d'impression. A titre d'exemple, une variation de valeur de teinte à proximité du repère correspondant à 100 % pourrait traduire une densité de teinte de trame du champ de courbe indiquant qu'il y a un manque d'agent mouillant. Cette information peut alors être utilisée dans une étape de réglage, par exemple sous la forme d'une régulation. En outre, on peut envisager de nombreuses analyses fonctionnelles comme par exemple la pente de la fonction au point d'inversion. Selon l'invention, on pourra de façon générale tirer des conclusions à partir de l'analyse de la fonction concernant le procédé d'impression. Selon un autre développement du premier aspect de l'invention, il est prévu un dispositif de mesure qui détermine le comportement de prise de couleur ou d'encre en chaque point de mesure de la série des valeurs de mesures. Si l'on fonde la mesure sur une courbe d'encre ou de couleur dans le champ de contrôle, il est possible de fixer aux différents emplacements horizontaux de la courbe de couleur, antérieurement à la mesure, une certaine teinte de couleur ou d'encre. L'installation de mesure s'étend alors à tout emplacement horizontal discret à une encre ou teinte appropriée. Les densités d'encres des teintes sont déterminées et ainsi, à l'aide de l'état de la technique, en appliquant des procédés de calcul connus, on peut déterminer le comportement de prise d'encre dans la mesure où l'on sait seulement l'encre qui a été imprimée en premier lieu par un impression superposée. On peut également comparer ici la prise d'encre à une valeur de consigne, ce qui permet d'établir un signal de résultat ou un signal de réglage pour les actionneurs correspondants. En outre, à partir des va-leurs de mesure obtenues de la façon décrite, pour un ou plusieurs champs de contrôle on peut avoir une courbe ou au moins une sorte de 15 courbe partielle pour les valeurs de mesure servant à générer un profil ICC. Grâce au faible encombrement des champs de contrôle sur le support d'impression, résultant de la possibilité d'utiliser des champs de courbes, on peut imprimer une bande de contrôle 20 d'impression avec des champs de contrôle plus petits selon l'invention sur le support d'impression pendant l'opération d'impression ; cela se traduit par une économie de place et de coût pour le fonctionnement de l'imprimerie. Grâce à l'installation de mesure qui peut également se présenter sous la forme d'un programme d'ordinateur, le dispositif selon 25 l'invention permet de réaliser une régulation, par exemple pour la con-duite de l'alimentation en agent mouillant. Dans le cadre de l'invention on peut varier les limites nécessaires au procédé en fonction des paramètres à mesurer. Si le champ d'évolution est une courbe de valeurs de teintes de trame, on peut utili- 30 ser par exemple une plage de courbes de valeurs de teintes de trame plus importantes, sensiblement comprises entre 80 % et 100 % pour déterminer la variation brusque de valeur de teinte. Comme pour une valeur de teinte élevée, c'est-à-dire pour une surface relativement petite, non couverte, l'alimentation de la surface non couverte avec un agent 35 mouillant est critique, puisqu'en cas d'agent mouillant insuffisant, pré- cisément les petits intervalles entre les points de trame ne sont plus alimentés suffisamment. Ainsi, l'agent mouillant n'atteindra pas toutes les zones de la surface non couverte si bien que ces surfaces seront également couvertes par de l'encre alors que ces surfaces ne sont pas à proprement parler prévues pour l'impression. On aura une variation brusque de teinte dans la courbe de valeurs de teintes du champ de contrôle. L'emplacement précis de la variation brusque de teinte peut se lire dans la courbe de la valeur de teinte. Si l'on veut par exemple déterminer la tendance à l'étalement de l'impression, il faut déterminer par exemple si pendant l'impression on a une fusion de points de sorte qu'une plage de valeurs de teintes moyenne, par exemple comprise entre 40 et 60 %, est intéressante. Il est en outre intéressant d'adapter en permanence la valeur de teinte ou la courbe d'encre ou de couleur du champ de contrôle pour que les formes de points de trame soient adaptées à la valeur de mesure de technique d'impression à relever. Si l'on veut par exemple déterminer une fusion de points lors de l'impression, il est recommandé de choisir des formes particulièrement sensibles à ce phénomène. On peut par exemple utiliser des carrés ou des losanges qui se rejoignent à leurs sommets. Selon une autre caractéristique, l'invention concerne un procédé qui détermine l'encre d'un champ de contrôle selon l'invention à la fois par une valeur de mesure et une valeur de position du point correspondant à la valeur de mesure. Pour une mesure à résolution lo- cale, on enregistre un champ de contrôle selon l'invention à l'aide d'une caméra. A partir des différents extraits d'images de la caméra, on me-sure la valeur de mesure de technique d'impression à déterminer, comme par exemple pour la détermination de la valeur de teinte du de-gré de couverture de surface en pourcentage. En outre, on détermine la position de l'extrait d'image considéré chaque fois et ainsi la position de l'extrait d'image dans la courbe à exploiter du champ de contrôle. Dans le cas d'une image de caméra on peut varier le nombre d'extraits d'images considérés pour augmenter la quantité d'informations recueillie adaptée à la mesure souhaitée. Si l'on n'utilise pas d'images de caméra, on peut réduire l'intervalle entre les mesures isolées et aug- menter la quantité d'informations. La direction de la courbe dans le champ de contrôle peut être alignée d'un angle quelconque par rapport à la direction d'impression. Des formes de courbes linéaires mais aussi non linéaires sont envisageables. La forme géométrique dans laquelle il y a une courbe dans le champ de contrôle peut être variée de manière quelconque. Selon un développement du procédé de l'invention, on détermine les valeurs de position des points de mesure par rapport à la position du champ de contrôle. Si l'ensemble du champ de contrôle correspond à une courbe ou évolution, on aura par rapport à au moins une limite du champ de contrôle, une relation entre un emplacement du point de mesure dans la courbe et la valeur de mesure faite en ce point. Cette relation peut être représentée par un diagramme dans lequel on a les valeurs de mesure données en fonction de l'emplacement de mesure 15 dans un système de coordonnées cartésiennes. Pour approcher la série des valeurs de mesure données par une fonction, il est intéressant de faire une adaptation ou une évaluation de paramètres. Par la forme de la fonction ainsi adaptée on peut tirer les conclusions sur l'état du pro-cédé. Lors d'une impression d'une courbe de valeurs de teintes jusqu'à 20 la teinte saturée, on verra une transition de phase dans la fonction. A partir de la transition de phase, les zones non couvertes s'étalent entre les points de trame, ce qui correspondra à une impression en teinte saturée. Selon la présente invention, importe en particulier, la courbe de la fonction dans la zone de la transition de phase de la fonction 25 adaptée et qui présente une pente plus importante par comparaison au restant de la courbe de la fonction. La transition de phase correspond à une zone dont la courbe de la fonction réagit d'une manière particulièrement sensible à des paramètres spéciaux du procédé comme par exemple la conduite de l'agent mouillant. A partir de l'aspect de la fonc-30 tion dans cette zone, on peut tirer des conclusions relatives au procédé d'impression et en particulier à la conduite ou pilotage de l'agent mouillant. La détermination des valeurs de mesure se fait pendant le travail d'impression d'une machine d'impression. A la place des 35 champs de contrôle en forme de courbes, on peut également utiliser une bande de contrôle étagée en fonction de l'évolution formée de champs de contrôle avec un intervalle minimum ou sans intervalle entre les champs de contrôle. Suivant le degré d'information souhaitée, on peut varier le nombre de champs de contrôle. De façon préférentielle, un champ de contrôle sera ainsi inférieur à la tache mesurée pour saisir la valeur de mesure. On détermine les valeurs des points de mesure dans le procédé selon l'invention avec de façon générale des caméras pour la prise de vues. On utilise plus particulièrement des plaquettes CCD ou des plaquettes CMOS. Les données d'images ainsi fournies par les ca- lo méras sont transmises à une installation d'analyse d'images. L'installation d'analyse d'images détermine la fonction des valeurs de mesure. Dans le cas des valeurs de mesure de technique d'impression ainsi indiquées, il s'agit par exemple d'une valeur de teinte ou d'une valeur colorimétrique. 15 La fonction de valeur de teinte peut s'utiliser dans une série de paramètres de procédé. Les paramètres de procédé concernent d'une part la matière utilisée dans la machine d'impression et d'autre part la condition d'impression dans la machine d'impression. La matière signifie ici la toile d'impression, l'encre d'impression, la plaque 20 d'impression, le papier d'impression, l'agent mouillant et autres agents auxiliaires comme par exemple des pâtes/huiles d'impression. Les conditions d'impression sont notamment celles de la machine. La valeur de teinte est influencée notamment par les grandeurs : teintes pleines, compression, température de la machine et conduite de l'agent 25 mouillant. De façon générale, à partir de toutes les valeurs de mesures obtenues, on peut déterminer les grandeurs de réglage pour la commande ou la régulation de l'opération d'impression. Pour certaines valeurs de mesures, il est intéressant de lier les valeurs de mesures à 30 une étape préalable à l'impression pour pouvoir tenir compte des conditions actuelles de la machine d'impression pour la préparation des données correspondant à un travail d'impression. On peut en particulier influencer la quantité d'agent mouillant pour réguler l'augmentation de la valeur de teinte pendant l'opération d'impression. Mais on peut 35 également observer d'autres conditions aux limites du procédé d'impression telles que par exemple un diagnostic de plaque d'impression en déterminant une variation brusque de valeur de teinte dans une plage de couverture de surface faible d'une courbe de valeur de teinte de trame. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un diagramme montrant la relation entre la densité de la couche d'encre et la densité optique pour différentes teintes de couleurs, - la figure 2 est une vue schématique d'un agencement de dispositifs de mesure selon l'invention, en vue en perspective, - la figure 3 montre une boucle de régulation pour exécuter le procédé de l'invention, - la figure 4 montre une courbe de valeurs de teintes avec une couverture de surface de 80 % (al) jusqu'à 100 % (a2) sur la forme d'impression ainsi qu'une fonction correspondante des valeurs de mesures en fonction de l'emplacement de mesure, - la figure 5 est une prise de vue caractéristique de la courbe de va-leurs de teintes de la figure 4 en impression et une fonction correspondante des valeurs de mesure selon l'emplacement de la mesure, - la figure 6 montre une prise de vue de la courbe de valeurs de teintes en impression de tirage, montrant la transition de phase dans une plage de valeurs de teintes faibles et une fonction correspondante de la valeur de mesure en fonction de l'emplacement de la mesure, - la figure 7 montre une autre prise de vue de la courbe de valeurs de teintes en impression de tirage, faisant apparaître la transition de phase dans une plage de valeurs de teintes très élevées et une fonc- tion correspondante des valeurs de mesure selon l'emplacement de mesure, - la figure 8 montre une courbe de valeurs de teintes sur la forme d'impression dans une plage de couverture de surface comprise entre 0 % et 10 % ainsi qu'une fonction correspondante des valeurs de mesures selon l'emplacement de la mesure, - la figure 9 montre une prise de vue de la courbe de valeurs de teintes avec des valeurs limites comme à la figure 8, la prise de vue étant faite au début de la production d'impression et une fonction correspondante des valeurs de mesure selon l'emplacement de la mesure, - la figure 10 montre une prise de vue de la courbe de valeurs de teintes déjà décrite en relation avec les figures 8 et 9, toutefois vers la fin de la durée de vie de la forme d'impression ainsi qu'une fonction correspondante des valeurs de mesure selon l'emplacement de la mesure. La figure 2 montre trois dispositifs de mesure selon l'invention juxtaposés, l'installation de mesure n'étant pas représentée. Les composantes du dispositif de mesure selon l'invention telles que représentées sont connues selon l'état de la technique et servent uniquement à titre d'illustration. La référence 1 désigne une plaquette CCD placée au-dessus d'une installation optique 2 pour cette plaquette CCD. Sous l'installation optique, il y a un filtre 3. Les plaquettes CCD sont juxtaposées pour que les bandes de contrôle d'impression 4 soient en-registrées de façon à se chevaucher réciproquement ; un diaphragme noir 8 est placé entre le filtre 3 et la bande de contrôle d'impression 4. La bande de contrôle d'impression est formée de différents champs de contrôle 9 ; aucun champ de contrôle n'est présenté avec une courbe. Pour saisir la bande de contrôle d'impression il faut des diodes LED 5, en couleur, et entre les diodes LED 5 et les bandes de contrôle d'impression à éclairer, on a un filtre 6 et une installation optique 7. Cette structure est connue selon l'état de la technique et ne sera pas détaillée ici. La figure 3 montre une boucle de régulation du pilotage de la couleur réalisée selon l'invention. Par une mesure de couleur densitométrique faite à l'aide d'un densitomètre selon l'invention dans un champ de contrôle avec une courbe de teintes de couleurs, on détermine la densité réelle de chaque teinte de couleur d'une courbe de cou-leurs car grâce à la mesure à résolution locale, il est possible d'associer à chaque emplacement de la courbe de couleurs une certaine teinte de couleur. Dans un détecteur de défaut on compare alors la valeur réelle mesurée de la densité de teinte de couleur et la valeur de consigne pré- définie de la densité de teinte de couleur. Le détecteur de défaut fournit un signal d'erreur à l'unité de commande qui génère à son tour un signal d'erreur pour les éléments de pilotage de couleur. L'actionneur modifie alors par exemple la position du tiroir d'encre (couleur) pour modifier la densité optique de la teinte correspondante. La régulation se fait pour chaque teinte dans la courbe de couleurs et peut se faire en continu du fait du faible encombrement des courbes de couleurs. La figure 4 montre une évolution ou courbe de valeurs de teintes de trame sur la forme d'impression. De la même manière, comme décrit ci-dessus, on peut envisager des courbes de couleurs ou d'encres contenant également des couleurs mélangées résultant d'un mélange approprié des valeurs de couleurs à partir des encres de cou-leurs primaires. La fonction ajustéereprésentée à la figure sur le tracé de la figure 4 est ainsi une fonction de valeurs de teinte ; il s'agit d'une fonction linéaire croissante dans l'exemple présenté. La pente entre la valeur de teinte faible de 80 % (al) représentée à gauche vers la valeur de teinte élevée de 100 % (a2) à droite dans la courbe du champ de contrôle, est constante. Pour mesurer des paramètres de procédé d'impression déterminés, il est intéressant comme déjà indiqué, de sé- lectionner les limites de l'évolution. Pour cela, on détermine l'augmentation de la valeur de teinte avec les limites 80 % et 100 % de valeurs de teintes de trame. La détermination exacte de l'augmentation de valeur de teinte est très importante dans le procédé d'impression. Si par exemple on ne détermine pas de façon suffisamment précise l'augmentation de la valeur de teinte des couleurs primaires utilisées, on ne pourra voir qu'une compensation imprécise des augmentations de valeurs de teintes des couleurs primaires. L'augmentation de valeurs de teintes d'une couleur par comparaison à une autre couleur, par exemple plus élevée, perturbe l'équilibre des couleurs. Cela se traduit par une dominante colorée. La figure 5 montre une image de prise de vue de la courbe en impression de tirage avec les limites d'évolution sélectionnées à la figure 3 ainsi qu'une courbe de la fonction des valeurs de mesure. Pour fixer un modèle mathématique approprié et ainsi une courbe de fonction appropriée pour la série des valeurs de mesure déterminées et notamment pour la transition de phase, il est nécessaire d'ajuster une fonction appropriée, par exemple en appliquant le procédé des moindres carrés. Il apparaît clairement à la fois dans l'image de la caméra et dans la courbe de fonction qu'il y a une transition entre une surface tramée et une surface non tramée. Cette transition est appelée transition de phase dans le cadre de l'invention. Dans la courbe de fonction de la figure 5, la transition de phase apparaît sur les valeurs de teinte augmentant fortement, c'est-à-dire la plus grande pente de la courbe fonctionnelle. Si dans cette zone on considère un extrait de largeur fixée au préalable (voir par exemple la ligne verticale en trait interrompu) on obtient une image de fonction, caractéristique d'une transition de phase. L'image de fonction dans la transition de phase permet de tirer les conclusions quant à l'état du procédé, par exemple en ce que le point d'inversion et la pente de la fonction seront déterminée dans cette zone. La plage de valeurs de teintes présentée à la figure 5 correspond à 80 % jusqu'à 100 % servant notamment à piloter une quantité d'agents mouillants. La figure 6 montre la même plage de valeurs de teintes que la figure 5 mais la transition de phase est décalée vers la gauche, c'est-à-dire proche d'une couverture de surface à 80 %. De plus, la courbe de la fonction de la transition de phase est différente. A partir d'une telle courbe de fonction comme celle de la figure 6, on peut par exemple prévoir une tendance à l'étalement pendant l'impression. De façon correspondante, lors de la commande de la régulation de la quantité d'agents mouillants on augmenterait jusqu'à ce que la transition de phase se situe de nouveau dans la plage de consigne, c'est-à-dire aussi longtemps qu'il y a une courbe de fonction comme celle de la figure 5. La figure 7 montre un état du procédé mis en rapport avec la figure 6 ; cela signifie que la quantité d'agents mouillants est réglée trop fortement ici, la transition se situe au voisinage de 100 % du degré de couverture de surface dans une zone à droite de cette fonction. Avec la courbe de valeurs de teintes représentée à la figure 8, on vérifie la tenue au tirage d'une forme d'impression ou d'une plaque d'impression pendant une opération d'impression. Pour cela, on fixe les valeurs limites de la plage de valeurs de teintes à 0 % et 10 %. La figure 8 montre la courbe telle qu'elle est appliquée à la forme d'impression. La taille des points de trame dans cette plage de valeurs de teinte est très petite. Pour cette raison l'usure d'une plaque d'impression pourra se constater par la disparition des plus petits points de trame dans la zone gauche de la courbe de valeurs de teintes. La figure 9 montre un enregistrement de la courbe de valeurs de teintes au début de la durée d'impression d'une plaque d'impression. Il apparaît clairement que la zone gauche de la courbe de valeurs de teintes est pratiquement complètement blanche, c'est-à-dire que les plus petits points de trame sont usés ou ont disparu. Pour la courbe de fonction de la figure 9 on obtient ainsi une droite de pente nulle dans la zone des points de trame usés. La figure 10 montre une courbe de valeurs de teintes vers la fin d'une production d'impression avec une plaque d'impression. Il apparaît clairement que la ligne de passage à zéro de la courbe de fonction est prolongée mais aussi que la courbe de fonction de la transition de phase a été modifiée. Dans cet exemple également on peut conclure aux états de procédé à partir de la forme de la transition de phase, en relation avec une largeur caractéristique et aussi en déterminant certaines caractéristiques fonctionnelles telles que la pente, le point d'inversion ou les extrema.25 NOMENCLATURE 1 plaquette CCD 2 installation optique de la caméra 3 filtre 4 bande de contrôle d'impression 5 diodes LED en couleurs 6 filtre 7 installation optique 8 diaphragme noir 9 champ de contrôle15
Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression sur une courbe de valeurs de teintes et/ou de couleurs d'un champ de contrôle, le dispositif de mesure comportant un capteur au moins sensible à la lumière à résolution locale dans une direction (1), une unité centrale de traitement, une installations de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression et une mémoire pour enregistrer des valeurs de mesure.L'installation de mesure détermine la position d'un point de mesure correspondant à la valeur de mesure.
1 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression sur une courbe de valeurs de teintes et/ou de cou-leurs d'un champ de contrôle, le dispositif de mesure comportant un capteur à résolution locale au moins sensible à la lumière dans une di-rection (1), une unité centrale de traitement, une installations de me-sure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression et une mémoire pour enregistrer des valeurs de mesure, caractérisé en ce que l'installation de mesure détermine la position d'un point de mesure correspondant à la valeur de mesure. 2 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce que l'installation de mesure détermine au moins une valeur limite de la courbe de valeur de teintes et/ou de couleurs dans le champ de contrôle et elle détermine la position par rapport à la limite. 3 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' il saisit une série de valeurs de mesure en fonction de la position du point de mesure et applique par approximation, une fonction appropriée à la série de valeurs de mesure. 4 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce que le capteur photosensible a une résolution locale dans deux directions, l'installation de mesure saisit une matrice de valeurs de mesure dans la direction verticale et dans la direction horizontale et forme une valeur moyenne des valeurs de mesure dans la direction verticale pour obtenir une série de valeurs de mesure en moyenne, dépendant de la position.355 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'installation de mesure détermine une position d'inversion et/ou une pente de la fonction d'au moins un point d'inversion. 6 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 3, caractérisé en ce que l'installation de mesure détermine le comportement de prise d'encre en chaque point de mesure de la série. 7 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce qu' elle compare au moins l'un de ces résultats à une valeur limite prédéfinie et fournit des signaux de résultats et/ou de réglage correspondant. 8 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de tech- nique d'impression selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de mesure effectue pour l'essentiel des mesures densitométriques. 9 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce que le capteur photosensible à résolution locale dans au moins une direction est une plaquette de surface (CCD) ou une plaquette de surface (CMOS). 10 ) Dispositif de mesure pour déterminer une valeur de mesure de technique d'impression selon la 1, caractérisé en ce que l'installation de mesure est un programme d'ordinateur.11 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression à partir d'une courbe de valeurs de teintes et/ou de cou-leurs d'un champ de contrôle, caractérisé en ce qu' on détermine à la fois la valeur de mesure de technique d'impression et aussi la position correspondant à ce point de mesure. 12 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on détermine la position du point de mesure par rapport à la position du champ de contrôle. 13 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on saisit une série de valeurs de mesure en fonction de la position du point de mesure et on fait une approximation de la série des valeurs de mesure par une fonction appropriée. 14 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' à partir d'une matrice de valeurs de mesure dans la direction verticale et dans la direction horizontale, on forme une valeur moyenne des va-leurs de mesure dans la direction verticale pour obtenir une série de valeurs de mesure moyennes dépendant de la position. 15 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on détermine les valeurs de mesure et les valeurs de position pendant le travail d'impression d'une machine d'impression.16 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' à la place d'un champ de contrôle avec une courbe de valeurs de teintes et/ ou de couleurs, on utilise une bande de contrôle étagée en fonction du déroulement formée de champs de contrôle avec une distance minimale ou sans intervalle entre les champs de contrôle. 17 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on détermine les valeurs de mesure par prise de vues, notamment à l'aide d'une plaquette (CCD) et/ou d'une plaquette (CMS). 18 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on calcule un profil (ICC) à partir d'au moins une valeur de mesure de technique d'impression. 19 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on calcule une augmentation de la valeur de teintes à partir d'au moins une valeur de mesure de technique d'impression. 20 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' on calcule une grandeur de réglage pour une commande ou une régulation à partir d'au moins une valeur de mesure de technique d'impression, obtenue. 21 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, 21 caractérisé en ce que la grandeur de réglage est une grandeur de régulation de l'agent de mouillage. 22 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce qu' avec la valeur de mesure de technique d'impression, on effectue un diagnostic de plaque d'impression. 23 ) Procédé de détermination d'une valeur de mesure de technique d'impression selon la 11, caractérisé en ce que la valeur de mesure de technique d'impression est une valeur de colo-15 rimétrie. 20
B,G
B41,G01
B41F,G01J
B41F 33,G01J 3
B41F 33/10,G01J 3/46
FR2891585
A1
DISPOSITIF DE CORRECTION DE COMMANDE D'UN MOTEUR D'ACTIONNEMENT A DEBATTEMENT LIMITE, NOTAMMENT UN MOTEUR-COUPLE POUR L'ACTIONNEMENT D'UNE VANNE DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,406
L'invention concerne un (ci- dessous dénommée vanne RGE). ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Une vanne RGE est disposée sur une dérivation de la tuyauterie d'échappement d'un moteur thermique pour permettre l'admission dans les cylindres du moteur ther- mique d'une certaine quantité de gaz d'échappement de façon à faire baisser la température de pointe atteinte lors de la combustion dans les cylindres et ainsi diminuer la production d'oxydes d'azote. La vanne est en général actionnée par un moteur électrique. La vanne RGE subit une différence de pression entre l'amont et l'aval de la vanne qui peut se révéler importante. Le moteur électrique est en général dimensionné pour contrer la différence maximale de pression tout en disposant d'une marge pour permettre l'actionnement ef- fectif de la vanne à l'encontre de cette différence de pression. Typiquement, 80% du couple moteur est consommé pour contrer la différence maximale de pression; il reste alors 20% pour effectuer l'actionnement effectif de la vanne. On sait que ce type de dimensionnement conduit à des actionnements rendant délicat le contrôle de la position de la vanne. On connaît des dispositifs de commande d'un moteur d'actionneur de vanne RGE comportant une boucle d'asservissement principal assurant un calcul d'une con-signe de position de la vanne en fonction d'un débit souhaité à travers la vanne, et une boucle de correction de commande recevant en entrée une erreur de position entre la consigne de position et une position réelle de la vanne, et un organe de correction de commande à gain fixe pour fournir en sortie un signal de commande du moteur. L'expérience a montré que ce type de régulation laissait subsister des anomalies de fonctionnement gênantes, en particulier une instabilité lors d'une forte variation de la consigne de position ou une vitesse de réaction trop faible pour des petites variations de la consigne. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un dispositif de correction de commande améliorant les performances des disposi- tifs existantes. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose selon l'invention un dispositif de correction de commande d'un moteur d'actionnement comprenant une boucle d'asservissement comportant au moins un organe de correction de commande fournissant un signal de commande à par-tir d'un signal d'erreur résultant d'une différence entre un signal de consigne et un signal de mesure, le dispositif de correction de commande comportant un organe d'élaboration de gains pour élaborer un gain de l'organe de correction de commande en fonction d'une valeur d'au moins un paramètre de gain choisi dans le groupe comprenant: une dérivée du signal de consigne, le signal d'erreur, et une dérivée du signal d'erreur. Il est ainsi possible d'adapter le fonctionnement du dispositif de correction de commande aux diverses situations pouvant survenir lors du fonctionnement, et de compenser les anomalies pouvant résulter de situations particulières. En particulier, plus la valeur d'au moins un paramètre de gain est haute et plus un gain correspondant de l'organe de commande est bas. Selon une observation qui fait partie de l'invention on a en effet constaté qu'une diminution du gain pour une erreur élevée amélio- rait la stabilité en diminuant l'effet de pompage tandis qu'un gain élevé pour une erreur faible permettait de compenser les frottements secs et la non-linéarité de l'équipement dont l'actionnement est commandé par le moteur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention l'élaboration de gains est effectuée à partir d'une combinaison d'au moins deux paramètres de gain choisis pour procurer tout à la fois une bonne stabilité et une bonne dynamique du signal de commande. On améliore ainsi le comportement global du dispositif de correction de commande et sa résistance aux perturbations ponctuel-les. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles: - la figure 1 est un schéma global d'un dispositif de correction de commande selon l'invention comportant trois correcteurs PID en cascade. - la figure 2 est une vue de détail du deuxième correcteur PID, -la figure 3 est un schéma global analogue à ce-lui de la figure 1 pour une variante de réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le dispositif de cor-rection de commande selon l'invention est illustré en relation avec une vanne RGE non représentée, reliée à un moteur-couple 1 qui, avec le dispositif de correction de commande selon l'invention, est intégré de façon connue en soi à une boucle de régulation de débit délivrant une consigne de position z de la vanne à l'entrée du dispositif de correction de commande. Le moteur-couple 1 d'actionnement de la soupape déplace cette dernière en réponse à une tension de corn- mande V qui est déterminée, en fonction de la consigne de position, à l'aide du dispositif de correction de commande. La position réelle x de la vanne est mesurée par un organe de mesure de position 2 qui fournit un signal de position mesurée x1/7e, (par exemple en mesurant la position angulaire du moteur électrique 1 qui est directement liée à la position de la vanne RGE). Le signal de posi- tion mesurée x,,,e, est fourni à l'entrée négative d'un soustracteur 3 dont l'entrée positive reçoit la consigne de position i. Le soustracteur 3 génère un signal d'erreur de position ex =i -xmeç . Par ailleurs, dans le mode de réalisation préféré illustré le dispositif de correction de commande comprend, successivement. - un premier organe de correction de commande 11, ici, un correcteur proportionnel-intégral-dérivé (ci-après dénommé correcteur PID) avec, de façon connue en soi, un étage proportionnel, un étage intégrateur et un étage dérivateur, qui reçoit en entrée le signal d'erreur de position EX et qui fournit en sortie une consigne de vitesse de déplacement du moteur 1. Selon l'invention le premier organe de correction de commande 11 est relié à un organe d'élaboration de gains 4 qui reçoit en entrée une dérivée de la consigne fournie par un dérivateur 7, le signal d'erreur de position EX fourni par le soustracteur 3, et une dérivée du signal d'erreur de position fournie par un dérivateur 8. La consigne de vitesse v est fournie à l'entrée positive d'un soustracteur 12, dont l'entrée négative re- çoit un signal de vitesse mesurée vines qui est obtenue par un dérivateur 13 qui reçoit le signal de position mesurée. Le soustracteur 12 génère ainsi une erreur de vitesse e = v- vn,e,. - un deuxième organe de correction de commande 14, ici un deuxième correcteur PID 14 qui reçoit en entrée 2891585 5 l'erreur de vitesse e et qui fournit en sortie une consigne de courant i. L'organe de correction de commande 14 est relié à un organe d'élaboration de gains 5 qui reçoit en entrée une dérivée de la consigne de vi- tesse fournie par un dérivateur 9, le signal d'erreur de vitesse s, et une dérivée de l'erreur de vitesse fournie par un dérivateur 10. Le deuxième correcteur PID 14 et sa relation avec l'organe d'élaboration de gains 5 seront détaillés plus loin en relation avec la figure 2. La con- signe de courant i est fournie à l'entrée positive d'un soustracteur 15, dont l'entrée négative reçoit un signal de courant mesuré lmes déduit du signal de vitesse mesurée au moyen d'un modèle de moteur inversé 16 qui, à partir du signal de vitesse mesurée. Le soustracteur 15 génère ainsi une erreur de courant ; = Z lmes - enfin, un troisième organe de correction de commande, ici un troisième correcteur PID 17 qui reçoit en entrée l'erreur de courant ; et qui fournit en sortie la tension de commande V du moteur électrique 3. L'organe de correction de commande 17 est relié à un organe d'élaboration de gains 6 qui reçoit en entrée une dérivée du signal de consigne d'intensité fournie par un dérivateur 18, le signal d'erreur d'intensité ei et une dérivée de l'erreur d'intensité fournie par un dérivateur 19. En référence à la figure 2, le deuxième correcteur PID 14 est de préférence constitué comme dans l'exemple de réalisation illustré faisant appel à la technologie numérique. L'entrée du deuxième correcteur PID 14 est la consigne de vitesse v. Dans ce qui suit, les diverses grandeurs considérées seront affectées d'un indice j pour désigner la valeur de la grandeur considérée à l'instant d'échantillonnage j.T où T est la période d'échantillonnage, et d'un indice j-1 pour désigner la valeur de la grandeur considérée à l'instant d'échantillonnage immédiatement précédent (j-1).T. Le deuxième correcteur PID 14 comporte, de façon connue en soi, un étage proportionnel 20 générant un signal de sortie u1, un étage intégrateur 30 générant un signal de sortie v, et un étage dérivateur 40 générant un signal de sortie wl. Les signaux u, v1, w1 sont sommés par un sommateur 50 pour former la sortie du second correcteur PID 14, c'est-à-dire la consigne de courant lj Selon l'invention les différents étages du deuxième correcteur PID 14 ont des gains, respectivement Kp2, Ki2 et Kd2 qui sont élaborés par l'organe d'élaboration de gains 5 en fonction d'au moins un para-mètre de gain reçu en entrée par l'organe d'élaboration de gains 5,et de préférence en fonction d'une combinaison de ceux-ci de façon à améliorer tout à la fois la stabi- lité et la dynamique de la commande du moteur 1 en fonction des conditions d'utilisation. A titre d'exemple chacun des gains est élaboré selon une valeur haute ou une valeur basse en fonction d'une valeur des paramètres de gains pris en compte par rapport à un seuil prédéterminé en atelier en fonction des caractéristiques de l'équipe- ment auquel le moteur d'actionnement 1 est raccordé. Selon un aspect de l'invention, à une valeur haute du paramètre de gain correspond une valeur basse du gain correspondant de l'organe de correction de commande. Dans le cas d'une erreur élevée il a en effet été observé qu'il était préférable d'utiliser une valeur basse du gain pour éviter une variation trop brutale de la commande, tandis que pour une valeur basse de l'erreur il est préférable d'élaborer un gain de valeur haute pour compenser les frottements secs. Lors de l'élaboration du gain à partir d'une combinaison de paramètres de gain, il est tenu compte de l'influence relative de chacun des paramètres. A titre d'exemples: pour une valeur basse de l'erreur et de la dérivée de la consigne et une valeur basse de la dérivée de l'erreur un gain de valeur élevée est élaboré tandis que pour une valeur haute de l'erreur ou de la dérivée de la consigne et une valeur basse de la dérivée de l'erreur une valeur haute du gain est élaborée. Des gains de valeur appropriée sont de préférence élaborés pour chacun des étages, le gain de l'étage proportionnel ayant pour fonction principale de rattraper les grandes erreurs, le gain de l'étage intégral ayant pour fonction principale d'affiner les petits écarts et le gain de l'étage dérivatif ayant pour fonction princi- pale de régler la dynamique et la stabilité du système. L'étage proportionnel 20 comporte un multiplicateur 21 qui multiplie la consigne de vitesse par le gain Kp2. =K r 2 Ev i L'étage dérivateur 40 comporte un multiplicateur 41 qui multiplie la consigne de vitesse par le gain Kd2 (qui intègre l'inverse de la période d'échantillonnage 1/T). L'étage dérivateur 40 comporte ensuite un soustracteur 42 qui reçoit à l'entrée positive la sortie du multiplicateur 41 et à l'entrée négative la sortie d'un opérateur de décalage 43 qui décale la sortie du multiplicateur 41 à l'instant d'échantillonnage immédiatement pré- cédent. La sortie de l'étage dérivateur vaut donc: w = Kd2 É .i-t É On reconnaît dans le terme entre parenthèses un 30 terme proportionnel à la dérivée numérique de la consigne de vitesse. Quant à l'étage intégrateur 30, il comporte un multiplicateur 31 qui multiplie la consigne de vitesse par le gain d'intégration K1_2(qui intègre la période 35 d'échantillonnage T). La sortie du multiplicateur 31 forme l'une des entrées d'un sommateur 32. En outre, l'étage intégrateur comporte un opérateur de décalage 33 qui décale le signal de sortie v pour fournir un signal égal au signal de sortie à l'instant immédiatement précédent v_l. Ce signal est fourni à un multiplicateur 34 qui procède à la multiplication de ce signal par un gain de filtrage K,2, de préférence compris entre 0 et 1. La sortie du multiplicateur 34 forme l'autre des entrées du sommateur 32. Le sommateur 32 génère alors le signal: KH'2 v1_1 + Kit É svj Enfin, la sortie du sommateur 32 est traitée par 15 un limiteur 35 qui: - lorsque le signal issu du sommateur 32 est inférieur à un seuil prédéterminé s2' renvoie le signal is-su du sommateur 32; - lorsque le signal issu du sommateur 32 est su-20 périeur au seuil prédéterminé s2, renvoie un signal écrêté à une valeur de saturation Vmax La sortie de l'étage intégrateur 30 vaut donc finalement, en notant symboliquement l'action du limiteur par des crochets: v= LKF2. v_, +K1.2 Éevj Il est à remarquer que le résultat habituel d'une opération d'intégration pure et numérique aurait été don30 né par la formule v =v_,+Ki2 sv;, dans laquelle: - v_, est la valeur de la sortie de l'étage inté- 2891585 9 grateur au temps immédiatement précédent; - K,2 É e,,j est l'incrément dû à l'intégration sur la période [(j-1)T, jT] de la consigne d'erreur de vitesse. De même que précédemment, le gain de filtrage est élaboré par l'organe d'élaboration de gain 5 en fonction des paramètres de gains de façon à affiner la détermination du seuil à partir duquel l'erreur est considérée comme suffisamment faible pour ne plus être prise en compte dans la régulation de la commande. Le résultat de l'opération d'intégration par l'étage intégrateur selon le mode de réalisation préféré de l'invention présente donc deux avantages: la limitation de la valeur de sortie de l'étage intégrateur qui permet d'éviter les réponses trop violentes qui conduiraient à des instabilités incontrôlables. - le filtrage de la valeur initiale de l'intégration, qui, en réduisant l'effet de cette dernière, permet d'éviter les phénomènes de pompage inhérents à l'imbrication de la boucle de correction de commande dans une boucle de régulation principale à gain fixe. Le premier correcteur PID 11 et le troisième cor-recteur PID 17 sont de préférence réalisés selon une structure identique ou analogue au second correcteur PID 14 afin d'obtenir les meilleures performances du dispositif de correction de commande. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendications. L'asservissement décrit peut être réalisé à l'aide de composants électroniques adaptés à la mise en oeuvre de tels asservissement, mais peut également être réalisé de façon purement logicielle à l'aide d'un calcu- lateur. Bien que l'on ait indiqué que l'asservissement de l'invention comporte trois correcteurs PID en cascade, l'asservissement pourra être limité à un ou deux organes de correction de commande, les organes de correction de commande pouvant en outre être des correcteurs proportionnel intégral voir même de simples correcteurs proportionnels. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un organe d'élaboration de gain associé à chaque organe de correction de commande, on peut prévoir un organe d'élaboration de gains communs à plusieurs organes de correction de commande, voire même un seul organe d'élaboration de commande associé à l'ensemble des organes de correction de commande comme illustré par la figure 3 sur laquelle l'organe d'élaboration de gains 4 est commun aux trois organes de correction de commande 11, 14, 17. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec une élaboration de gains prenant en compte une corn- binaison de plusieurs paramètres de gain, on peut égale-ment réaliser l'invention en élaborant les gains à partir d'un seul paramètre de gain, ce qui simplifie les critères de détermination du gain. A l'inverse bien que l'invention est été décrite prévoyant seulement une va- leur haute et une valeur basse des gains pour chacun des étages, on peut prévoir d'augmenter le nombre de gains différents en fonction de plusieurs seuils des paramètres de gain, la correspondance entre les valeurs des paramètres de gain et les gains étant de préférence établie en atelier lors d'un calibrage de l'équipement auquel le moteur d'actionnement est raccordé. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec des paramètres de gain comprenant la dérivée première de la consigne ou la dérivée première de l'erreur on peut également utiliser des dérivées d'ordre supérieur 2891585 11 comme paramètres de gain en fonction des anomalies à corriger pour un équipement donné
L'invention concerne un dispositif de correction de commande d'un moteur d'actionnnement 1 comprenant une boucle d'asservissement comportant des organes de correction de commande (11, 14, 17), reliés à des organes d'élaboration de gains (4, 5, 6) pour élaborer des gains en fonction d'au moins un paramètre de gain choisi dans le groupe comprenant une dérivée d'un signal de consigne, un signal d'erreur, et une dérivée du signal d'erreur.
1. Dispositif de correction de commande d'un moteur d'actionnement (1) comprenant une boucle d'asservissement comportant au moins un organe de correction de commande (11, 14, 17) fournissant un signal de commande à partir d'un signal d'erreur résultant d'une différence entre un signal de consigne et un signal de mesure, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un or- gane d'élaboration de gains (4, 5, 6) pour élaborer un gain dudit au moins un organe de correction de commande en fonction d'une valeur d'au moins un paramètre de gain choisi dans le groupe comprenant une dérivée du signal de consigne, le signal d'erreur, et une dérivée du signal d'erreur. 2. Dispositif de correction de commande selon la 1 caractérisé en ce que plus la valeur d'au moins un paramètre de gain est haute et plus la valeur du gain correspondant est basse. 3. Dispositif de correction de commande selon la 1 caractérisé en ce que l'élaboration d'un gain est effectuée à partir d'une combinaison d'au moins deux paramètres de gain. 4. Dispositif de correction de commande selon la 3 caractérisé en ce que pour une valeur basse du signal d'erreur et de la dérivée du signal de consigne et une valeur basse de la dérivée du signal d'erreur, le gain correspondant est élaboré à une valeur élevée. 5. Dispositif de correction de commande selon la 3 caractérisé en ce que pour une valeur haute du signal d'erreur ou de la dérivée du signal de consigne et une valeur basse de la dérivée du signal d'erreur le gain correspondant est élaboré à une valeur haute. 2891585 13 6. Dispositif de correction de commande selon la 3 caractérisé en ce qu'au moins un organe de correction de commande est un correcteur PID. 7. Dispositif de correction de commande selon la 6 caractérisé en ce que le correcteur PID comporte un étage intégrateur comprenant un limiteur (35). 8. Dispositif de correction de commande selon la 7 caractérisé en ce que le limiteur (35) est associé à un organe de filtrage (34). 9. Dispositif de correction de commande selon la 8 caractérisé en ce que l'organe de filtrage (34) a un gain variable élaboré par l'organe d'élaboration de gain correspondant. 10. Dispositif de correction de commande selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux organes de correction de commande (11, 14, 17) en cascade et en ce que ledit au moins un organe d'élaboration de gains (4) est commun à plusieurs desdits au moins deux organes de correction de commande. 11. Dispositif de correction de commande selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte un seul organe d'élaboration de gains (4) commun à tous les organes de correction de commande. 12. Dispositif de correction de commande selon la 1, caractérisé en ce qu'un organe d'élaboration de gains dédié (4, 5, 6) est associé à chaque organe de correction de commande (11, 14, 17).
F
F02
F02D
F02D 21
F02D 21/08
FR2891687
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'APPEL D'URGENCE AUTOMOBILE AVEC EQUIPEMENT NOMADE
20,070,406
NOMADE. La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'appel 5 d'urgence automobile avec équipement nomade. La Demanderesse a déjà mis en circulation sur certains modèles de véhicules automobiles des équipements technologiques qui associent dans un même boîtier à la fois un système audio complet, un système de guidage embarqué et un téléphone mains- libres, ce dernier avec une fonction permettant d'envoyer et de recevoir des SMS ( Short Message Service))), le tout associé à des commandes vocales. Ainsi, l'équipement dit RT3 ou Navidrive , qui comporte un téléphone de type GSM ( Global System for Mobile))) et un système de navigation GPS ( Global Positioning System))) permet de lancer un appel automatique de secours en cas de déclenchement de moyens pyrotechniques, comme les airbags ou les pré tensionneurs de ceintures. L'appel d'urgence est réalisé par l'envoi automatique d'un message de type SMS contenant notamment la localisation GPS du véhicule, vers un opérateur localisé sur un plateau d'assistance, susceptible de prendre une décision d'envoi de secours. Le but de la présente invention est d'équiper le véhicule automobile avec un équipement additionnel, appelé dans le présent texte équipement passerelle , afin de pouvoir utiliser des équipements dits nomades comme moyens de communication pour émettre, en cas d'accident, un appel d'urgence depuis le véhicule. 2891687 2 On entend par équipement nomade les matériels de communication portables du conducteur, ou plus généralement des occupants du véhicule automobile. De tels équipements nomades comprennent les téléphones portables et les assistants numériques personnels (appelés couramment PDA) équipés uniquement d'un moyen de communication de type GSM (sans module GPS), les téléphones portables et les assistants personnels numériques équipés d'un moyen de communication de type GSM et d'un moyen de positionnement satellitaire de type GPS, intégré ou situé dans un boîtier externe et pouvant communiquer avec l'équipement nomade, les équipements dédiés appel d'urgence équipés d'un moyen de communication de type GSM, d'un moyen de positionnement satellitaire de type GPS et d'un bouton spécifique pour lancer directement l'appel d'urgence. Ainsi, le but de la présente invention est d'utiliser de tels équipements nomades, et d'autres connus en soi ou à venir, comme moyen d'émission, en cas d'accident, d'un appel d'urgence depuis le véhicule automobile et comme moyen de transmission de certaines informations à un centre d'appel d'urgence. Ces informations peuvent comprendre la position géographique du véhicule, des informations relatives à l'identification du véhicule, des informations relatives à l'identification de l'équipement nomade utilisé, comme le numéro de téléphone, etc. Pour atteindre ce but, la présente invention met en oeuvre un 25 nouveau procédé, selon lequel: -en cas d'accident, un équipement monté fixe sur le véhicule, dit équipement passerelle envoie une demande d'appel d'urgence à 2891687 3 un équipement mobile du conducteur ou d'un passager du véhicule, dit équipement nomade , - et ledit équipement nomade envoie un appel d'urgence incluant une information relative à la position géographique du véhicule à 5 un destinataire pré-défini. De manière préférentielle, en cas d'accident, préalablement à l'envoi de ladite demande d'appel d'urgence: - une information d'accident détecté est adressée à l'équipement passerelle , - et une information relative à la position géographique du véhicule automobile est obtenue. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'information relative à la position géographique du véhicule automobile est adressée à l'équipement passerelle par un moyen de positionnement géographique lié au véhicule, et ladite demande d'appel d'urgence adressée à l'équipement nomade par l'équipement passerelle se fait avec transfert de ladite information relative à la position géographique du véhicule. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'information relative à la position géographique du véhicule automobile est obtenue par l'équipement nomade, et ladite demande d'appel d'urgence adressée à l'équipement nomade par l'équipement passerelle se fait sans transfert de ladite information relative à la position géographique du véhicule. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'information d'accident détecté et l'information relative à la position 2891687 4 géographique du véhicule automobile sont obtenues par l'équipement nomade lui-même. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, ledit appel d'urgence envoyé par l'équipement nomade est déclenché par 5 l'appui sur un bouton de l'équipement nomade. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, ledit appel d'urgence est envoyé manuellement par l'appui sur un bouton lié à l'équipement passerelle, et accessible dans le véhicule par le conducteur ou les passagers du véhicule. De manière préférentielle, ledit appel d'urgence envoyé par l'équipement nomade à un destinataire pré-défini comporte, de plus, des informations telles que le code d'identification du véhicule automobile et le numéro de téléphone de l'équipement nomade. La présente invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ce dispositif comprend: - un moyen de détection d'une situation d'accident, - un moyen de positionnement géographique du véhicule 20 automobile, - un équipement monté fixe sur le véhicule, dit équipement passerelle , - et un équipement mobile du conducteur ou d'un passager du véhicule, dit équipement nomade , 2891687 5 - ledit équipement nomade pouvant recevoir une demande d'appel d'urgence de l'équipement passerelle et permettant d'envoyer un appel d'urgence incluant une information relative à la position géographique du véhicule à un destinataire pré-défini. Selon un premier mode de réalisation de la connexion entre l'équipement passerelle et l'équipement nomade, ledit équipement passerelle est relié audit équipement nomade par une connexion filaire. Selon un deuxième mode de réalisation de cette connexion, ledit 10 équipement passerelle est relié audit équipement nomade par une connexion sans fil. Et de manière préférentielle, ladite connexion sans fil est une liaison de type Bluetooth. Selon un troisième mode de réalisation de cette connexion, ledit 15 équipement passerelle comporte, de plus, une station d'accueil pour l'équipement nomade. Selon différents modes de réalisation de l'invention, ledit moyen de positionnement géographique du véhicule automobile est monté sur le véhicule automobile. Et de préférence, ledit moyen de positionnement géographique du véhicule automobile est intégré à l'équipement passerelle. Selon d'autres modes de réalisation de l'invention, ledit moyen de positionnement géographique du véhicule automobile est monté sur l'équipement nomade. 2891687 6 L'équipement nomade peut être un téléphone portable ou un assistant numérique personnel équipé d'un moyen de communication de type GSM. En variante, l'équipement nomade peut également être un téléphone portable ou un assistant numérique personnel équipé d'un moyen de communication de type GSM et d'un moyen de positionnement géographique du véhicule automobile. En variante également, l'équipement nomade peut être un équipement dédié comportant un moyen de communication de type GSM, un moyen de positionnement géographique du véhicule automobile et un bouton spécifique pour lancer directement une communication de type appel d'urgence . Dans les modes de réalisation de l'invention dans lesquels l'équipement nomade n'est pas un tel équipement dédié, l'équipement passerelle est pourvu d'un logiciel de dialogue avec l'équipement nomade pour le piloter à distance et lui faire émettre, en conséquence, ledit appel d'urgence. De préférence, ledit moyen de positionnement géographique du véhicule automobile est un moyen de positionnement satellitaire de 20 type GPS. De préférence également, ledit appel d'urgence envoyé par ledit équipement nomade à un destinataire prédéfini est un message de type SMS. En variante, après avoir envoyé le message sous la forme d'un 25 SMS, le système peut également composer automatiquement le numéro de téléphone du destinataire prédéfini, par exemple un plateau d'assistance pour traiter les appels d'urgence de façon à permettre la communication vocale (le centre d'appel compose le numéro de téléphone du véhicule seulement s'il n'a pas reçu d'appel téléphonique de la part du véhicule). De préférence également, ledit moyen de détection d'une situation d'accident est un calculateur airbag. Enfin, selon le niveau de fiabilité souhaité pour le dispositif selon la présente invention, de préférence le moyen de positionnement géographique et l'équipement passerelle sont équipés de batteries auxiliaires, de manière à réaliser une alimentation électrique qui garantisse un fonctionnement du dispositif pendant une certaine période de temps après l'accident du véhicule. Enfin, selon une autre variante de la présente invention, le présent principe d'utilisation d'un équipement nomade pour lancer un appel d'urgence peut être étendu pour ensuite envoyer des images prises par des moyens vidéo du véhicule, mémorisées, vers un plateau d'assistance ou centre d'appels d'urgence juste après la détection de l'urgence. Il s'agira des images mémorisées pendant un intervalle de temps prédéterminé précédent ladite détection de l'urgence. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, non limitatifs de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est un schéma illustratif d'un premier mode de réalisation de la connexion entre l'équipement passerelle et l'équipement nomade, selon l'invention, - la figure 2 est un schéma illustratif d'un deuxième mode de réalisation de la connexion entre l'équipement passerelle et l'équipement nomade, selon l'invention, - la figure 3 est un schéma illustratif d'un troisième mode de 5 réalisation de la connexion entre l'équipement passerelle et l'équipement nomade, selon l'invention, - la figure 4 est un schéma de représentation de la logique de fonctionnement du procédé de l'invention. Avant de décrire plus en détails les moyens de l'invention, le 10 principe de l'invention est le suivant: En situation d'accident d'un véhicule automobile, de collision par exemple, il est émis un appel d'urgence qui peut être déclenché de deux façons différentes: - automatiquement, par un mécanisme de déclenchement, tel 15 que le mécanisme de déclenchement des airbags du véhicule accidenté, par exemple, ou - manuellement en maintenant un bouton spécifique SOS appuyé pendant un temps minimal, par exemple deux secondes. L'appel d'urgence est émis par un équipement dit équipement nomade et répondant de manière générale à la définition donnée précédemment. A titre d'exemple, l'appel d'urgence est émis par le téléphone portable GSM du conducteur. La mise en action de l'appel d'urgence déclenche l'envoi, par exemple, d'un message de type SMS par ledit téléphone portable 2891687 9 du conducteur. Ce message contient des informations, telles que le code d'identification du véhicule, les coordonnées téléphoniques du téléphone portable et la localisation géographique du véhicule accidenté. En ce qui concerne la localisation géographique, le véhicule ou l'équipement nomade est équipé d'un moyen de positionnement satellitaire, par exemple de type GPS. Ce message de type SMS est envoyé vers un opérateur localisé sur un plateau d'assistance de traitement des appels d'urgence, désigné PA. Une communication vocale s'établit alors entre le véhicule automobile et une opératrice d'un plateau d'assistance PA pour traiter les appels d'urgence qui dispose des informations transmises par le message SMS. L'opératrice évalue alors la situation: gravité de l'accident, nombre de blessés, etc. Un médecin urgentiste 24h/24h peut prodiguer les premiers conseils à distance. Des secours adaptés, sollicités par le plateau d'assistance PA, peuvent être envoyés sur le lieu de l'accident, tels que pompiers, SAMU, police, etc. En se référant aux schémas des figures 1 à 3, le véhicule 20 automobile est équipé de trois équipements: - un calculateur 10 capable de détecter une situation d'accident, qui est ici, à titre d'exemple, un calculateur airbag, - un moyen de positionnement satellitaire 20, par exemple de type GPS ( Global Positioning System)) qui permet de trianguler avec 25 précision la position de récepteurs mobiles au sol). 2891687 10 - et un équipement fixé sur le véhicule, dit équipement passerelle 30 permettant au véhicule de communiquer avec un équipement mobile, de type portable, dit équipement nomade, référencé 40, répondant à la définition donnée précédemment, équipé lui-même d'un système de téléphonie GSM ( Global System for Mobile Communications ), pour déclencher automatiquement un appel d'urgence. L'équipement passerelle 30 est connecté au calculateur 10 pour obtenir l'information accident détecté , référencée information A sur la figure 4, et au moyen de positionnement satellitaire 20 pour obtenir l'information relative à la position géographique du véhicule, référencée information B sur la figure 4. La connexion peut être réalisée, selon le type d'architecture matérielle retenue, de manière connue en soi, par des liaisons filaires point à point ou par réseau multiplexé. Le moyen de positionnement satellitaire 20 peut être intégré dans le module passerelle 30. Selon une variante, le calculateur 10, le moyen de positionnement satellitaire 20 et l'équipement passerelle 30 sont regroupés dans un équipement unique. L'équipement passerelle 30 communique et échange des informations avec l'équipement nomade 40, en particulier il envoie une demande d'appel d'urgence à l'équipement nomade 40. En se référant au schéma illustratif de la figure 1, l'équipement passerelle 30 communique et échange des informations avec l'équipement nomade 40 par le moyen d'une liaison filaire qui est un fil 50 avec un connecteur 51 à brancher dans une prise correspondante de l'équipement nomade 40. 2891687 11 Selon une variante de réalisation de l'invention illustrée par le schéma de la figure 2, l'équipement passerelle 30 communique et échange des informations avec l'équipement nomade 40 par le moyen d'une liaison sans fil 60, par exemple de type Bluetooth (technologie de connexions sans fil de courte portée qui fait appel à la bande de fréquence 2,4 GHz pour fonctionner partout dans le monde). Selon une autre variante de réalisation de l'invention illustrée par le schéma de la figure 3, l'équipement passerelle 30 communique et échange des informations avec l'équipement nomade 40 par le moyen d'une liaison filaire qui est un fil lié à une embase 70 qui permet d'accueillir mécaniquement l'équipement nomade avec un connecteur 71 intégré à cette embase 70. Dans les deux modes de réalisation de la connexion entre l'équipement passerelle 30 et l'équipement nomade 40 qui sont illustrés par les figures 1 et 3, respectivement, la connexion permet non seulement lesdits échanges d'information entre l'équipement passerelle 30 et l'équipement nomade 40, mais peut également permettre l'alimentation électrique de l'équipement nomade 40. La liaison sans fil du mode de réalisation illustré par la figure 2 autorise uniquement l'échange d'informations entre l'équipement passerelle 30 et l'équipement nomade 40, mais pas l'alimentation électrique de l'équipement nomade 40. Sur le dessin de la figure 4, on a représenté la logique de fonctionnement du procédé selon la présente invention. En DVEH, le véhicule automobile est démarré. Si un accident est détecté, par le 2891687 12 calculateur airbag 10, par exemple, le procédé selon la présente invention se déroule comme suit: En 100, le calculateur airbag 10 envoie l'information accident détecté A à l'équipement passerelle 30. En 200, l'équipement passerelle 30 récupère l'information B relative à la position géographique du véhicule par interrogation du module de positionnement satellitaire 20 ou module GPS. En 300, l'équipement passerelle 30 envoie une demande d'appel d'urgence à l'équipement nomade 40 avec transfert de la position géographique du véhicule, et d'autres informations telles que, par exemple le code d'identification du véhicule (code VIN ou Vehicule Identification Number))) ou le numéro de téléphone du GSM. En 400, l'équipement nomade 40 envoie un appel d'urgence, sous la forme d'un SMS par exemple, à un destinataire pré-défini avec transfert des informations: position géographique du véhicule, code VIN, n de téléphone de l'équipement nomade, etc. En 500, le destinataire étant, de préférence, un plateau d'assistance PA pour traitement des appels d'urgence, il s'établit une communication téléphonique entre les occupants du véhicule accidenté et le plateau d'assistance PA au moyen de l'équipement nomade 40. En variante, si l'équipement nomade 40 dispose d'un module GPS, l'information B est obtenue par ce dernier et, par conséquent, l'étape 200 est supprimée. En variante également, après avoir envoyé le message sous la forme d'un SMS (étape 400), le système peut également composer 2891687 13 automatiquement le numéro de téléphone du plateau d'assistance PA pour permettre la communication vocale (le centre d'appel compose le numéro de téléphone du véhicule seulement s'il n'a pas reçu d'appel téléphonique de la part du véhicule). Dans ce cas, c'est l'équipement passerelle 30 qui pilote l'équipement nomade 40 pour lancer cette communication. Ce fonctionnement correspond à l'étape référencée 500 sur le dessin de la figure 4. Selon le niveau de fiabilité souhaité pour le procédé et le dispositif de l'invention, le moyen de positionnement satellitaire 20, ainsi que l'équipement passerelle 30, peuvent avoir un moyen d'alimentation en énergie électrique qui garantit un fonctionnement dudit dispositif pendant une certaine période de temps après l'accident. Ce moyen peut, à titre d'exemple, être constitué de batteries électriques auxiliaires intégrées à l'équipement passerelle, par exemple. Pour les équipements nomades, tels que définis précédemment, à l'exception des équipements dédiés appel d'urgence , équipés d'un moyen de communication de type GSM, d'un moyen de positionnement satellitaire de type GPS et d'un bouton spécifique pour lancer directement l'appel d'urgence, la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention implique l'utilisation dans l'équipement passerelle 30 d'un logiciel spécifique qui permette le dialogue avec l'équipement nomade 40 pour le piloter et lui faire ainsi émettre l'appel d'urgence. En ce qui concerne les équipements nomades dédiés appel d'urgence , équipés d'un moyen de communication de type GSM, d'un moyen de positionnement satellitaire de type GPS et d'un bouton spécifique pour lancer directement l'appel d'urgence, ils 2891687 14 sont déjà programmés pour émettre des appels d'urgence. Dans ce mode de réalisation particulier de la présente invention, le fonctionnement est beaucoup plus simple parce que l'équipement passerelle 30 doit uniquement déclencher dans l'équipement nomade 40 la mise en route de l'appel d'urgence, sans récupération préalable des informations mentionnées ci-dessus. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, pour permettre un appel d'urgence en mode manuel, il est possible d'ajouter dans le module constitutif de l'équipement passerelle 30 un bouton de type bouton SOS , accessible dans le véhicule par le conducteur ou les passagers. Selon une autre variante de réalisation du procédé de l'invention, dans le cas où ni l'équipement nomade 40, ni le véhicule n'est équipé d'un module de positionnement satellitaire 20, la mise en oeuvre du procédé est encore possible, avec des résultats moins précis. Dans un tel cas, le plateau d'assistance PA pour le traitement des appels d'urgence, déjà mentionné précédemment, peut utiliser les informations de position géographique liées à l'utilisation du GSM (repérage du mobile par les bornes relais). Enfin, selon une autre variante de la présente invention, le principe d'utilisation d'un équipement nomade 40 pour lancer un appel d'urgence décrit ci-dessus peut être étendu et complété pour ensuite envoyer des images prises par des moyens vidéo du véhicule, mémorisées, vers un plateau d'assistance PA ou centre d'appels d'urgence juste après la détection de l'urgence. Une telle extension est, en soi, connue de la demande de brevet français n 51587 au nom de la Demanderesse, dont l'objet est un système d'appel d'urgence destiné à équiper un véhicule automobile, lequel 2891687 15 système comprend des moyens vidéo de prise d'images d'au moins l'intérieur de l'habitacle, des moyens de communication à un centre d'appels d'urgence ou plateau d'assistance et des moyens de détection d'une urgence actionnant les moyens de communication. Comme décrit avec détails dans cette demande de brevet n 05 51587, le système, qui peut compléter mutatis mutandis l'invention précédemment décrite, comporte des moyens d'actionnement des moyens vidéo dès la mise en marche du véhicule et des moyens de mémorisation des images prises par les moyens vidéo. Les images sont conservées en mémoire pendant un intervalle de temps prédéterminé et les moyens de communication envoient au centre d'appels ou plateau d'assistance juste après la détection de l'urgence les images mémorisées pendant ledit intervalle de temps précédent la détection de l'urgence. Les moyens vidéo comportent au moins une caméra prenant des images de l'intérieur de l'habitacle. De préférence, il y a plusieurs caméras de façon à couvrir les espaces de l'habitacle dédiés au conducteur et aux passagers. 2891687 16
Le procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile comprend les étapes suivantes :- en cas d'accident, une information d'accident détecté est adressée à un équipement fixe du véhicule, dit équipement « passerelle » (30),- une information relative à la position du véhicule automobile est obtenue,- une demande d'appel d'urgence est adressée à un équipement mobile, dit « équipement nomade » (40),- et ledit équipement nomade (40) envoie un appel d'urgence incluant ladite information relative à la position du véhicule à un destinataire prédéfini, qui peut être un plateau d'assistance pour traiter les appels d'urgence.- Véhicules automobiles, systèmes d'appels d'urgence automatiques sur véhicules automobiles.
1. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile, caractérisé par les étapes suivantes: - en cas d'accident, un équipement monté fixe sur le véhicule, dit équipement passerelle (30), envoie une demande d'appel d'urgence à un équipement mobile du conducteur ou d'un passager du véhicule, dit équipement nomade (40), - et ledit équipement nomade (40) envoie un appel d'urgence incluant une information relative à la position géographique du 10 véhicule (B) à un destinataire pré-défini (PA) . 2. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que, en cas d'accident, préalablement à l'envoi de ladite demande d'appel d'urgence: - une information d'accident détecté (A) est adressée à l'équipement 15 passerelle (30), - une information relative à la position géographique du véhicule automobile (B) est obtenue. 3. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que l'information relative à la position géographique du véhicule automobile (B) est adressée à l'équipement passerelle (30) par un moyen de positionnement géographique (20) lié au véhicule, et en ce que ladite demande d'appel d'urgence adressée à l'équipement nomade (40) par l'équipement passerelle (30) se fait avec transfert de ladite information relative à la position géographique du véhicule (B). 2891687 17 4. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que l'information relative à la position géographique du véhicule automobile (B) est obtenue par l'équipement nomade (40), et en ce que ladite demande d'appel d'urgence adressée à l'équipement nomade (40) par l'équipement passerelle (30) se fait sans transfert de ladite information relative à la position géographique du véhicule (B). 5. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la ' 1, caractérisé en ce que l'information d'accident détecté (A) et l'information relative à la position géographique du véhicule automobile (B) sont obtenues par l'équipement nomade (40) lui-même. 6. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon les 1 et 5, caractérisé en ce que ledit appel d'urgence envoyé par l'équipement nomade (40) est déclenché par l'appui sur un bouton de l'équipement nomade (40). 7. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que ledit appel d'urgence est envoyé manuellement par l'appui sur un bouton lié à l'équipement passerelle (30), et accessible dans le véhicule par le conducteur ou les passagers du véhicule. 8. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit appel d'urgence envoyé par l'équipement nomade (40) à un destinataire pré- défini (PA) comporte, de plus, des informations telles que le code d'identification du véhicule automobile et le numéro de téléphone de l'équipement nomade. 2891687 18 9. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit appel d'urgence est envoyé sous la forme d'un message de type SMS. 10. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 et 9, caractérisé en ce qu'après avoir envoyé l'appel d'urgence, il s'établit de manière automatique une communication vocale avec le destinataire prédéfini (PA) par composition automatique du numéro de téléphone dudit destinataire prédéfini (PA). 11. Procédé d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 et 10, caractérisé en ce que, de plus, sont envoyées des images qui ont été mémorisées de l'intérieur de l'habitacle pendant une période de temps prédéterminée avant que soit adressée ladite information d'accident détecté (A). 12. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 9 et 10, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend: - un moyen de détection d'une situation d'accident (10), - un moyen de positionnement géographique du véhicule automobile (20), - un équipement monté fixe sur le véhicule, dit équipement 25 passerelle (30), 2891687 19 - et un équipement mobile du conducteur ou d'un passager du véhicule, dit équipement nomade (40), - ledit équipement nomade (40) pouvant recevoir une demande d'appel d'urgence de l'équipement passerelle (30) et permettant d'envoyer un appel d'urgence incluant une information relative à la position géographique du véhicule (B) à un destinataire pré-défini (PA). 13. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que ledit équipement passerelle (30) est relié audit équipement nomade (40) par une connexion filaire (50). 14. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que ledit équipement passerelle (30) est relié audit équipement nomade (40) par une connexion sans fil (60). 15. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 14, caractérisé en ce que ladite connexion sans fil (60) est une liaison de type Bluetooth. 16. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 13, caractérisé en ce que ledit équipement passerelle (30) comporte, de plus, une station d'accueil (70) pour l'équipement nomade (40). 17. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile est monté sur le véhicule automobile. 18. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 17, caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile est intégré à l'équipement passerelle (30). 19. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile est monté sur l'équipement nomade (40). 20. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce que l'équipement nomade (40) est un téléphone portable ou un assistant numérique personnel équipé d'un moyen de communication de type GSM. 21. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon les 12 et 19, caractérisé en ce que l'équipement nomade (40) est un téléphone portable ou un assistant numérique personnel équipé d'un moyen de communication de type GSM et d'un moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile. 22. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que l'équipement nomade (40) est un équipement dédié comportant un moyen de communication de type GSM, un moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile et un bouton spécifique pour lancer directement une communication de type appel d'urgence . 23. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 21, caractérisé en ce que 2891687 21 l'équipement passerelle (30) est pourvu d'un logiciel de dialogue avec l'équipement nomade (40) pour le piloter à distance et lui faire émettre, en conséquence, ledit appel d'urgence. 24. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 13 à 23, caractérisé en ce que ledit moyen de positionnement géographique (20) du véhicule automobile est un moyen de positionnement satellitaire de type GPS. 25. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 24, caractérisé en ce que ledit appel d'urgence envoyé par ledit équipement nomade (40) à un destinataire prédéfini (PA) est un message de type SMS. 26. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 25, caractérisé en ce que ledit moyen de détection d'une situation d'accident (10) est un calculateur airbag. 27. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 26, caractérisé en ce que le moyen de positionnement géographique (20) et l'équipement passerelle (30) sont équipés de batteries auxiliaires, de manière à réaliser une alimentation électrique qui garantisse un fonctionnement du dispositif pendant une certaine période de temps après l'accident du véhicule. 28. Dispositif d'appel d'urgence de véhicule automobile selon l'une quelconque des 12 à 27, caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, des moyens vidéo de prise d'images d'au moins l'intérieur de l'habitacle du véhicule, des moyens de 2891687 22 communication à un destinataire pré-défini (PA) desdites images, des moyens d'actionnement desdits moyens vidéo dès la mise en marche du véhicule, des moyens de mémorisation des images prises par lesdits moyens vidéo, lesdites images étant conservées en mémoire pendant un intervalle de temps prédéterminé et lesdits moyens de communication envoyant au destinataire pré-défini (PA) les images mémorisées pendant ledit intervalle de temps précédent la détection juste après la détection d'accident.
G,H
G08,H04
G08B,H04M,H04W
G08B 21,H04M 11,H04W 4
G08B 21/02,H04M 11/00,H04W 4/22,H04W 4/90
FR2902217
A1
PROCEDE DE REALISATION DE VUES EN TROIS DIMENSIONS COMPRENANT UN REGLAGE DE LUMINOSITE
20,071,214
L'invention est relative à un procédé de réalisation de vues en trois dimensions (3D) ou en relief, notamment de vues créées à partir d'éléments séparés disposés les uns après les autres dans une scène en cours de création. Elle vise plus particulièrement un produit logiciel destiné à produire de façon conviviale et automatique des vues 3D, notamment des paysages intérieurs ou extérieurs. Un tel produit logiciel, produit et distribué par la demanderesse, constitue un outil de création utilisé notamment par les amateurs et les professionnels, en particulier les architectes, les paysagistes, les graphistes ou les créateurs d'images de synthèse, notamment pour le cinéma et la télévision. Dans les produits logiciels de création de vues 3D, on prévoit une source lumineuse, telle que le soleil pour une vue extérieure ou une source artificielle pour une vue intérieure, la source lumineuse étant visible ou non dans la vue ou la scène. L'invention part de la constatation que si une scène créée ne présente pas une luminosité satisfaisante, c'est-à-dire qu'elle est soit trop claire, soit trop sombre, il faut effectuer une correction manuelle, ce qui n'est jamais aisé, même avec des produits logiciels d'ergonomie satisfaisante. L'invention vise à permettre un réglage aisé de luminosité de scènes 3D artificiellement créées. Le procédé selon l'invention comprend, pour régler la luminosité de la vue, les étapes suivantes : - on détermine la luminosité moyenne d'une ou plusieurs zone(s) prédéterminée(s) de la vue à partir de la luminosité de chaque pixel de la zone ou de plusieurs zones prédéterminée(s) de la vue artificiellement créée, - on compare cette luminosité moyenne à une valeur de référence, et - on corrige la luminosité de l'ensemble de la vue ou d'au moins une zone en fonction du résultat de la comparaison. Par exemple, si la luminosité moyenne est inférieure à la valeur de référence, la correction consiste à augmenter la luminosité de chaque pixel de l'image de façon à ce que la moyenne, après correction, corresponde à la référence. De façon analogue, si la luminosité moyenne dépasse la référence, on diminue la luminosité de chaque pixel selon un facteur qui permet d'obtenir, après correction, une valeur moyenne correspondant à la référence. Le procédé peut ainsi être aisément mis en oeuvre par un ajout simple au produit logiciel existant. Il permet d'obtenir des vues qui, automatiquement, présenteront une luminosité satisfaisante. En effet, dans une image de synthèse, contrairement à une vue photographique en cours d'acquisition, on a accès directement à la quantité de lumière reçue par chaque pixel alors qu'en photographie, l'appareil de prise de vues a accès seulement à la lumière réfléchie par l'objet ou la scène photographiée. De plus, pour la mesure de la luminosité d'une scène ou d'un objet, un appareil photographique fait appel à un dispositif de mesure qui n'a pas accès à la luminosité de chaque pixel mais à la valeur moyenne de la luminosité atteignant un capteur alors qu'avec une image de synthèse, on a accès à la luminosité de chaque pixel. Ainsi, de préférence, la luminosité de chaque pixel représente la quantité de lumière reçue par ce pixel. Chaque zone comporte au moins un pixel. Une zone peut être constituée par l'image entière. Dans une réalisation, pour obtenir la luminosité moyenne, on pondère la luminosité de chaque pixel par au moins un paramètre présélectionné, par exemple choisi dans le groupe comprenant la position du pixel dans l'image, la distance du pixel à une caméra ou appareil photo virtuel(le), la netteté de ce pixel. En particulier, on peut affecter un poids plus important à la luminosité des pixels de premier plan et/ou à la luminosité des pixels dans une partie centrale de l'image et/ou aux pixels de plus grande netteté. Pour obtenir la luminosité moyenne d'une zone ou de plusieurs zones de l'image, on additionne les luminosités individuelles pondérées de chacun des pixels. Dans une réalisation, de manière analogue, on pondère la valeur de référence par au moins un paramètre, par exemple un paramètre fonction de la luminosité moyenne de la zone et/ou de l'ensemble de la vue et/ou d'autres zones. Dans une réalisation, l'addition des valeurs, éventuellement pondérées, de luminosité des divers pixels constituant la scène est effectuée au fur et à mesure de la création des pixels. En variante, lorsque les valeurs de luminosité des pixels sont mises en mémoire, l'addition, c'est-à-dire la détermination de la valeur moyenne, est effectuée lorsque la scène est entièrement créée. La mise en mémoire des luminosités des zones offre la possibilité de traiter individuellement chaque zone, c'est-à-dire que la correction peut être différente d'une zone à l'autre. Ainsi, la luminosité d'une zone trop sombre peut être augmentée sans affecter la luminosité des autres zones. La modification automatique de luminosité peut aussi être mise à profit pour comprimer la dynamique des luminosités des diverses zones de l'image afin que cette dynamique soit compatible avec celle de l'écran de visualisation utilisé. Autrement dit, on modifie la luminosité de l'image pour que les plus grandes valeurs de luminosité correspondent à celles qui sont affichables sur un écran et les plus faibles valeurs correspondent aussi aux plus faibles valeurs affichables sur l'écran. Dans une réalisation, on prévoit un moyen pour retoucher manuellement la correction d'exposition effectuée de façon automatique. A cet effet, l'interface utilisateur commandée sur l'écran comporte, par exemple, un curseur pour permettre l'augmentation ou la diminution de la luminosité de l'image ou d'une zone. Dans une réalisation, on prévoit un moyen de commande de type manuel permettant à l'utilisateur de choisir une zone sur laquelle on détermine la luminosité moyenne et qui est utilisé pour corriger, après comparaison avec une valeur de référence, la luminosité de l'ensemble de l'image. En d'autres termes, on offre ainsi la possibilité de créer une image en effectuant une mesure d'exposition sur une zone choisie de façon analogue à l'acquisition de l'exposition pour une image photographique par une mesure ponctuelle quelquefois appelée spot . Dans une réalisation, on tire également avantage du fait qu'une image de synthèse est créée par étapes et le réglage automatique de luminosité est affiné à chaque étape. En particulier, dans une réalisation, on crée tout d'abord une image à basse résolution, c'est-à-dire comportant un nombre de pixels sensiblement inférieur au nombre de pixels de l'image finale à créer et le réglage automatique d'exposition est effectué sur cette image à basse résolution. Ainsi, l'utilisateur peut se rendre compte de la luminosité de l'image créée et modifier s'il le désire en fonction de l'image à basse résolution. Ensuite, on peut poursuivre la création avec une image de résolution moyenne et ainsi de suite jusqu'à la pleine résolution. En variante, l'image est créée par segments ou parcelles à pleine résolution et la luminosité de l'ensemble de l'image est corrigée automatiquement après la création de chaque segment ou parcelle. Dans une réalisation, chaque zone correspond à un ensemble, de préférence connexe, de pixels pour lequel : - la luminosité moyenne est comprise entre deux valeurs prédéterminées, et/ou - la surface présente des propriétés déterminées telles que une ou des couleur(s) prédéterminée(s) et/ou un état de surface donné, par exemple des bosses ou rugosités, et/ou un coefficient déterminé de réflexion ou de transparence, et/ou - la surface représente un élément prédéterminé tel qu'un objet ou un personnage. Dans une réalisation, la vue fait partie d'une séquence d'images animées et la luminosité de la vue ou d'au moins une zone est corrigée en fonction de la luminosité d'une vue précédente de la séquence ou d'une zone d'une vue précédente de la séquence. Ainsi, on peut éviter des variations brusques de luminosité ; par exemple si la comparaison précitée entraîne qu'il faudrait doubler la luminosité de la vue ou de la zone considérée par rapport à l'image précédente, on peut effectuer cette augmentation non pas d'une vue à l'autre mais sur un nombre limité de vues successives. La figure 1 représente une image 3D 10 créée artificiellement à partir d'éléments séparés tels que des arbres 121r 122, 123 et un léopard 14. Etant donné que le léopard 14 se trouve dans l'ombre 16 de l'arbre 121r il risque d'être peu visible. Avec le procédé selon l'invention, pour éclaircir le léopard 14, l'utilisateur pointe, par exemple avec la souris , sur cet élément pour le sélectionner afin d'effectuer une correction automatique d'exposition. L'élément 14 est sélectionné dans son entier car il constitue un objet en mémoire pour le logiciel de création d'images. Cet élément 14 constitue alors une zone sur laquelle on effectue une mesure d'exposition ponctuelle ou spot . Cette mesure ponctuelle permet, comme expliqué ci-dessus, de corriger la luminosité de l'ensemble de l'image
L'invention concerne un procédé de réalisation de vues en trois dimensions ou en relief à l'aide d'un produit logiciel comprenant, pour régler la luminosité de la vue, les étapes suivantes :- on détermine la luminosité moyenne d'une ou plusieurs zone(s) prédéterminée(s) (14) de la vue (10) à partir de la luminosité de chaque pixel de la zone ou de plusieurs zones prédéterminée(s) de la vue artificiellement créée,- on compare cette luminosité moyenne à une valeur de référence, et- on corrige la luminosité de l'ensemble de la vue ou d'au moins une zone en fonction du résultat de la comparaison.
1. Procédé de réalisation de vues en trois dimensions ou en relief à l'aide d'un produit logiciel comprenant, pour régler la luminosité de la vue, les étapes suivantes : - on détermine la luminosité moyenne d'une ou plusieurs zone(s) prédéterminée(s) (14) de la vue (10) à partir de la luminosité de chaque pixel de la zone ou de plusieurs zones prédéterminée(s) de la vue artificiellement créée, - on compare cette luminosité moyenne à une valeur de référence, et - on corrige la luminosité de l'ensemble de la vue ou d'au moins une zone en fonction du résultat de la comparaison. 2. Procédé selon la 1 dans lequel la luminosité de chaque pixel représente la quantité de lumière reçue par ce pixel. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel chaque zone comporte au moins un pixel. 4. Procédé selon la 1, 2 ou 3 dans lequel la zone est constituée par la vue entière. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 dans lequel, pour obtenir la luminosité moyenne d'une zone, on additionne les luminosités individuelles de chacun des pixels. 6. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour obtenir la luminosité moyenne, on pondère la luminosité de chaque pixel par au moins un paramètre présélectionné, par exemple choisi dans le groupe comprenant la position du pixel dans l'image, la distance du pixel à une caméra ou appareil photo virtuel(le), la netteté de ce pixel. 7. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel on pondère la valeur de référence par au moins un paramètre, par exemple un paramètre fonction de la luminosité moyenne de la zone et/ou de l'ensemble de la vue et/ou d'autres zones. 8. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel on crée la vue par étapes, la résolutionde la vue augmentant d'une étape à l'autre et le réglage de la luminosité étant effectué au moins lors d'une étape intermédiaire. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel l'image est créée par segments ou parcelles à pleine résolution et la luminosité de l'ensemble de l'image est corrigée automatiquement après la création de chaque segment ou parcelle. 10. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel on prévoit un moyen pour retoucher manuellement la correction d'exposition effectuée de façon automatique. 11. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel chaque zone correspond à un ensemble de pixels pour lequel : - la luminosité moyenne est comprise entre deux valeurs prédéterminées, et/ou - la surface présente des propriétés déterminées telles que une ou des couleur(s) prédéterminée(s) et/ou un état de surface donné, par exemple des bosses ou rugosités, et/ou un coefficient déterminé de réflexion ou de transparence, et/ou - la surface représente un élément prédéterminé tel qu'un objet ou un personnage. 12. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la vue fait partie d'une séquence d'images animées et la luminosité de la vue ou d'au moins une zone est corrigée en fonction de la luminosité d'une vue précédente de la séquence ou d'une zone d'une vue précédente de la séquence.
G,H
G06,H04
G06T,H04N
G06T 15,H04N 1,H04N 5
G06T 15/50,H04N 1/00,H04N 5/235
FR2894752
A1
PROCEDE D'ETABLISSEMENT DE CONNEXION ENTRE DES PORTIONS D'UNE APPLICATION DISTRIBUEE DANS DES NOEUDS CONNECTES A UN RESEAU DE COMMUNICATION A PLAN DE CONTROLE GMPLS
20,070,615
CONTRâLE GMPLS L'invention concerne les réseaux de communication à plan de contrôle GMPLS, et plus précisément l'établissement d'une connexion entre des portions d'une application distribuée entre des noeuds connectés à de tels réseaux. On entend ici par réseau de communication à plan de contrôle GMPLS un réseau à commutation d'étiquettes (ou label switched network ) de type dit à commutation de paquets (ou orienté connexion ) et présentant une architecture GMPLS (pour Generalized Multi Protocol Label Switching ), comme par exemple les réseaux ATM, Frame Relay (FR), IP et Ethernet, ou de type dit à commutation de circuits (ou non paquet ) présentant une architecture GMPLS, comme par exemple les réseaux TDM (tels que SONET/SDH, PDH, G.709), les réseaux à commutation de longueur d'onde ou les réseaux à commutation spatiale (comme par exemple la commutation depuis un port d'entrée vers un port de sortie). Il est rappelé que dans un réseau à commutation d'étiquettes les chemins de connexion qui sont établis entre des noeuds (ou hosts ) sont appelés LSPs (pour Label Switched Paths - chemins à commutation d'étiquettes). Comme le sait l'homme de l'art, en raison de la tendance à l'intégration et à la distribution des systèmes d'information, la quantité de données qui est transportée par les réseaux, aussi bien à la demande que de façon organisée, croît plus rapidement que la quantité de données qui peut être acquise et traitée par les application dites centralisées. De ce fait, les réseaux doivent de plus en plus souvent devenir des média collaboratifs pour l'échange d'informations et posséder un coeur de services de haut niveau supportés par les fournisseurs d'accès tout en offrant des services basiques 2 2894752 de bande passante et de connectivité. Ces services de haut niveau servent à des applications qui utilisent des ressources distribuées, comme par exemple GRID, e-Science, e-Government, IPTV (pour Internet Protocol TeleVision ù télévision par s Internet) ou VoD (pour Video on Demand - vidéo à la demande). De telles applications, appelées ci-après applications distribuées du fait qu'elles comportent au moins deux portions implantées dans des noeuds connectés au réseau, requièrent un plan de contrôle de service(s) coopératif et adaptatif, basé sur le protocole Internet (IP), comme par exemple le plan de contrôle lo GMPLS . Pour que des portions d'applications puissent fonctionner ensemble, elles doivent être connectées l'une à l'autre, au moyen d'un chemin de connexion avec Qualité de Service (ou QoS), de type LSP. Pour établir une telle connexion, les noeuds dans lesquels sont implantées les portions d'une 15 application distribuée doivent se communiquer leurs besoins en terme de ressources de réseau. Pour ce faire, ils utilisent par exemple le protocole de réservation de ressources appelé RSVP ( Resource ReSerVation Protocol ), et plus précisément des messages RSVP de type path message et Resv message . Ces noeuds étant externes au réseau, bien 20 que connectés à celui-ci, l'échange de messages RSVP se fait directement, sans que le réseau ne puisse le contrôler. Or, la plupart des opérateurs de réseau interdisent la réservation directe de ressources par des noeuds d'utilisateurs (externes à leurs réseaux) car il perturbe leur mécanisme interne de réservation de ressources. 25 L'invention a donc pour but de remédier à l'inconvénient précité en permettant une réservation de ressources, au sein d'un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS, à l'initiative de noeuds externes (comportant chacun une portion d'une application distribuée et un module de signalisation agencé pour gérer l'établissement de connexions). 30 Elle propose à cet effet un procédé consistant, en cas de besoin d'établissement d'une connexion entre des premier et second noeuds externes : i) à générer dans le premier noeud externe un premier message requérant 3 2894752 l'établissement d'une session de connexion et comportant des paramètres définissant une connexion à établir, puis à transmettre ce premier message à destination du second noeud externe, via le réseau et au moyen d'un protocole de session de service communication, 5 ii) à analyser le premier message en un endroit choisi du réseau afin de traduire les paramètres qu'il contient pour le plan de contrôle GMPLS et de vérifier leur compatibilité avec d'autres applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS, iii) puis à envoyer le premier message dans le réseau, au moyen du protocole lo de session de service communication, afin de le transmettre au second noeud externe, iv) à réception du premier message dans le second noeud externe à déterminer si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée et/ou son module de signalisation, et 15 v) en cas de support, à transmettre un second message de confirmation d'établissement de session au premier noeud externe, au moyen du protocole de session de service communication, de sorte que son module de signalisation initie l'établissement de la connexion. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques 20 qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - avant de procéder à la transmission du premier message, la portion d'application distribuée du premier noeud externe peut transmettre les paramètres de connexion à un module d'adaptation de service qu'il comprend afin qu'il vérifie auprès du module de signalisation s'il supporte 25 ces paramètres de connexion. Puis, on génère le premier message (demande de session) et on le transmet au moyen du protocole de session de service communication lorsque les paramètres de connexion sont supportés par le module de signalisation et par les autres applications résidant dans le réseau ; 30 à l'étape ii) on peut analyser le premier message de la session de service communication au moyen d'un équipement de contrôle de réservation de ressources, couplé au réseau en au moins un endroit choisi. Cet équipement de contrôle comprend un module agent d'adaptation de 4 2894752 service, un module agent applicatif, propre à se substituer à la portion d'application distribuée du second noeud externe, et un module agent GMPLS propre à communiquer avec le plan de contrôle GMPLS. Le module agent d'adaptation de service est chargé de traduire les 5 paramètres de connexion contenus dans chaque premier message analysé afin de vérifier auprès du module agent applicatif s'ils sont compatibles avec les autres applications résidant dans le réseau et auprès du module agent GMPLS s'ils sont compatibles avec le plan de contrôle GMPLS. En cas de compatibilité, le module agent d'adaptation de service procède io alors, à l'étape iii), à l'envoi du premier message dans la session de service communication, à l'endroit choisi ; - cet endroit choisi est par exemple un noeud de commutation du réseau auquel le premier noeud externe est connecté et qui lui sert de point d'entrée ; is - à l'étape iv) le second noeud externe peut réceptionner le premier message via le protocole de session de service communication. Un module d'adaptation de service qu'il comprend le transmet alors à sa portion d'application distribuée et/ou son module de signalisation afin qu'ils déterminent si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés. 20 En cas de support, c'est alors la session de service communication qui peut convoyer le second message vers le premier noeud externe; - à l'étape v) le premier noeud externe peut réceptionner le second message transmis à son module d'adaptation de service afin qu'il ordonne au module de signalisation d'initier l'établissement de la connexion. 25 L'invention propose également un équipement de contrôle de réservation de ressources pour un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS auquel sont connectés des noeuds externes comportant chacun une portion d'une application distribuée et un module de signalisation agencé pour gérer l'établissement de connexions. 30 Cet équipement se caractérise par le fait qu'il est chargé, d'une part, d'analyser en au moins un endroit choisi du réseau chaque premier message (ou demande de session), transmis d'un premier noeud externe vers un second noeud externe par une session de service communication et 5 2894752 comportant des paramètres définissant une connexion à établir, afin de traduire ses paramètres pour le plan de contrôle GMPLS et vérifier leur compatibilité respectivement avec les autres applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS, et d'autre part, en cas de 5 compatibilité, d'envoyer le premier message dans le réseau (en continuant la session de service communication) afin de le transmettre au second noeud externe. L'équipement selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et 10 notamment : - il peut comprendre, d'une première part, un module agent applicatif chargé de se substituer à la portion d'application distribuée du second noeud externe, d'une deuxième part, un module agent GMPLS chargé de communiquer avec le plan de contrôle GMPLS, et d'une troisième part, un 15 module agent d'adaptation de service chargé de traduire les paramètres contenus dans chaque premier message du réseau pour le plan de contrôle GMPLS et de vérifier auprès du module agent applicatif et du module agent GMPLS si les paramètres qu'il contient sont respectivement compatibles avec les applications résidant dans le réseau et avec le plan 20 de contrôle GMPLS, et pour envoyer le premier message dans le réseau à l'endroit choisi en cas de compatibilité ; - il peut par exemple être implanté dans un noeud de commutation périphérique du réseau de manière à fonctionner en mode centralisé; - en variante, il peut par exemple être couplé à chaque noeud de 25 commutation périphérique du réseau. L'invention propose également un noeud externe (ou host) destiné à être connecté à un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS et comportant une portion d'une application distribuée et un module de signalisation chargé de gérer l'établissement de connexion avec au moins un 30 autre noeud externe comportant une autre portion de l'application distribuée et un module de signalisation. Ce noeud externe se caractérise par le fait qu'il comprend un module d'adaptation de service chargé, lorsqu'il reçoit des paramètres définissant une 6 2894752 connexion à établir avec un autre noeud externe et provenant de la portion d'application distribuée (locale), de vérifier auprès du module de signalisation s'il supporte les paramètres de connexion, et en cas de support, de générer un premier message requérant l'établissement d'une session de service 5 communication et comportant les paramètres définissant la connexion à établir, afin qu'il soit transmis au moyen d'un protocole de session de service communication à destination de l'autre noeud externe. Par ailleurs, en cas de réception d'un premier message, le module d'adaptation de service peut être chargé de déterminer si les paramètres de io connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée (locale) et/ou son module de signalisation, puis, en cas de support, de générer un second message de confirmation d'établissement de session de connexion afin qu'il soit transmis au moyen du protocole de session de service communication à destination du noeud externe qui a transmis le 15 premier message, de sorte que son module de signalisation initie l'établissement de la connexion objet du premier message. En outre, en cas de réception d'un second message répondant à un premier message précédemment transmis, le module d'adaptation de service peut être chargé d'ordonner au module de signalisation d'initier 20 l'établissement de la connexion objet des premier et second messages. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS comprenant un équipement de contrôle de 25 réservation de ressources selon l'invention et auquel sont connectés des noeuds externes (ou hosts) selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre à des noeuds externes, qui sont 30 connectés à un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS, de réserver des ressources de réseau pour établir une connexion entre eux, sous le contrôle du réseau. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que 7 2894752 le réseau de communication à plan de contrôle GMPLS est un réseau à commutation d'étiquettes (ou label switched network ) de type dit à commutation de paquets (ou orienté connexion) et présentant une architecture GMPLS, comme par exemple un réseau ATM, Frame Relay (FR), 5 IP ou Ethernet. Mais, l'invention n'est pas limitée aux réseaux à commutation de paquets. Elle concerne également les réseaux à commutation d'étiquettes de type dit à commutation de circuits (ou non paquet ) présentant une architecture GMPLS, comme par exemple les réseaux TDM (tels que SONET/SDH, PDH, G.709), les réseaux à commutation de longueur d'onde lo ou les réseaux à commutation spatiale (comme par exemple la commutation depuis un port d'entrée vers un port de sortie). Comme cela est schématiquement illustré sur l'unique figure, un réseau à plan de contrôle GMPLS (ci-après appelé réseau GMPLS RG) comporte généralement, une multiplicité d'éléments de réseau définissant des 15 noeuds internes Ri, tels que des commutateurs ou routeurs à commutation d'étiquettes (ou LSRs pour Label Switched Routers ), couplés entre eux. Ces noeuds internes Ri peuvent être regroupés en deux catégories : les noeuds périphériques (comme par exemple des Label Edge Routers ), et les noeuds de coeur (comme par exemple des Label Core Routers ). 20 Les noeuds périphériques sont chargés d'établir des chemins de connexion (également appelés chemins de commutation d'étiquettes (ou LSPs pour Label switched Paths )) au sein du réseau RG, tandis que les noeuds de coeur (ici R2) sont chargés de la commutation. Dans l'exemple illustré, non limitatif, le réseau comporte six noeuds 25 internes (i = 1 à 6, R1 A R6) dont cinq périphériques (RI et R3 à R6) et un de coeur (R2). Mais l'indice i peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à 2. Par ailleurs, dans ce qui suit on entend par chemin de connexion un trajet entre un premier noeud interne périphérique (par exemple R1), 30 constituant un point d'entrée pour un premier noeud externe (ou host) N1, et un second noeud interne périphérique (par exemple R3), constituant un point d'entrée pour un second noeud externe (ou host) N2, défini par une séquence de liens établis entre deux noeuds internes voisins, ou, ce qui revient au 8 2894752 même, défini par une suite ordonnée de noeuds internes Ri. Dans un réseau GMPLS, chaque noeud interne périphérique est agencé, lorsqu'il constitue une source, de manière à calculer le meilleur chemin de connexion pour transférer les flux de données qu'il reçoit vers le noeud interne périphérique de s destination, compte tenu du service associé aux flux, de la topologie en cours du réseau et des charges en cours des liens. Par ailleurs, dans l'exemple illustré seuls deux noeuds externes Nj (j = 1 ou 2) ont été représentés, mais beaucoup plus de noeuds externes peuvent être connectés au réseau GMPLS RG. Ces noeuds externes Ni sont par Zo exemple des terminaux d'utilisateurs ou d'entreprises, appartenant à des clients du réseau. Chaque noeud externe Nj comprend une portion PAj d'une application distribuée et un module de signalisation MSj chargé de gérer l'établissement de connexion avec au moins un autre noeud Nj' comportant une portion 15 complémentaire PAj' de l'application distribuée. Par exemple, chaque module de signalisation MSj est de type GMPLS. Mais, cela n'est pas obligatoire, l'important étant que le module de signalisation MSj soit capable d'établir une connexion (ou un flux, ou encore un circuit) dans le réseau GMPLS RG. L'établissement d'une connexion (ici de type LSP) est destiné à 20 permettre aux portions PA1 et PA2 de l'application distribuée, respectivement implantées dans les noeuds externes NI et N2, d'échanger des données entre elles. L'invention intervient dans la phase d'établissement d'une connexion, et plus précisément, elle intervient en amont de la phase d'établissement 25 d'une connexion afin de la rendre possible (c'est-à-dire avec l'accord du réseau GMPLS RG). L'invention propose un procédé permettant de déterminer si une connexion (ici de type LSP) peut être établie, via le réseau GMPLS RG, entre des premier N1 et second N2 noeuds externes. Ce procédé comprend au 30 moins les cinq étapes décrites ci-après. La première étape commence lorsque la première portion PA1 de l'application distribuée, implantée dans le premier noeud externe N1, souhaite échanger des données avec la seconde portion (complémentaire) PA2 de 9 2894752 cette même application distribuée, implantée dans le second noeud externe N2. Cet échange nécessite une connexion définie par un ensemble de paramètres bien connus de l'homme de l'art, comme par exemple la bande passante minimale ou le délai de transmission. 5 Ces paramètres sont intégrés, dans le premier noeud NI, dans un premier message requérant l'établissement d'une session de connexion. Par exemple, et comme illustré, chaque noeud externe Nj comprend un module d'adaptation de service MAj couplé à son module de signalisation MSj et sa portion d'application distribuée PAj. Ce module d'adaptation de io service MAj reçoit les paramètres de connexion définis par la portion d'application distribuée PAj et les transmet au module de signalisation MSj afin qu'il vérifie s'il peut les supporter. Si ce n'est pas le cas, le module de signalisation MSj le signale au module d'adaptation de service MAj afin qu'il avertisse la portion d'application 15 distribuée PAj. La connexion ne peut donc pas être initiée. Si les paramètres de connexion sont supportés, le module de signalisation MSj le signale au module d'adaptation de service MAj. Ce dernier génère alors un premier message comportant les paramètres de connexion, puis il demande à une session de service 20 communication de le transmettre, au moyen d'un protocole de session de service communication, du premier noeud externe N1 vers le second noeud externe N2, via le réseau GMPLS RG. Le premier message pénètre dans le réseau GMPLS RG au niveau du noeud interne RI. La deuxième étape consiste à détecter et analyser le premier 25 message en un endroit choisi du réseau GMPLS RG afin de vérifier la compatibilité des paramètres de connexion qu'il contient avec le plan de contrôle GMPLS et avec les applications résidant dans le réseau. Pour ce faire, le réseau GMPLS RG peut par exemple comprendre un équipement de contrôle de réservation de ressources S, par exemple réalisé 30 sous la forme d'un serveur. Ce serveur S peut être soit centralisé, comme c'est le cas dans l'exemple non limitatif illustré sur l'unique figure, soit distribué. Lorsque le serveur S est centralisé, il est couplé à certains noeuds internes Ri, par exemple les noeuds internes périphériques, et chargé d'observer tous les trafics qui transitent par eux afin de détecter chaque premier message de la session de service communication. Lorsque le serveur S est distribué, il est implanté dans certains noeuds internes Ri, par exemple les noeuds internes périphériques, et chargé d'observer tous les trafics qui s transitent par son noeud interne afin de détecter chaque premier message de la session de service communication qu'il reçoit. Il est important de noter que les noeuds externes Nj ne savent pas que le serveur de contrôle S existe. Lorsque le serveur S détecte un premier message, il analyse les lo paramètres de connexion qu'il contient afin de vérifier leur compatibilité avec le plan de contrôle GMPLS et avec les applications résidant dans le réseau. Pour ce faire, le serveur S comprend par exemple un module agent applicatif M, un module agent GMPLS AG et un module agent d'adaptation de service AS. 15 Le module agent d'adaptation de service AS est chargé de traduire pour le plan de contrôle GMPLS les paramètres de connexion qui sont contenus dans chaque premier message parvenu en au moins un endroit choisi du réseau GMPLS RG et de communiquer ces paramètres de connexion au module agent applicatif AA et au module agent GMPLS AG, 20 afin qu'ils vérifient s'ils sont compatibles respectivement avec les applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS. Il s'agit donc d'une couche placée au dessus de la couche du plan de contrôle GMPLS. Le module agent applicatif M est chargé de se substituer à la portion d'application distribuée PA1 du second noeud interne N2. Il s'agit d'une 25 couche placée au dessus de la couche à laquelle appartient le module agent d'adaptation de service AS. Lorsqu'il reçoit des paramètres de connexion du module agent d'adaptation de service AS, le module agent applicatif AA vérifie s'ils sont compatibles avec les applications qui résident dans le réseau. Le module agent GMPLS est chargé de communiquer avec le plan de 30 contrôle GMPLS. Il s'agit donc d'une couche placée au niveau du plan de contrôle GMPLS. Lorsque le module agent GMPLS reçoit des paramètres de connexion du module agent d'adaptation de service AS, il détermine si les ressources qui devront être réservées pour établir la connexion définie par io ces paramètres sont compatibles avec le mécanisme interne de réservation de ressources du réseau GMPLS RG, lequel est géré par le plan de contrôle GMPLS. Si le module agent applicatif AA et/ou le module agent GMPLS AG signale(nt) au module agent d'adaptation de service AS que la connexion ne peut pas être établie, alors la connexion ne peut pas être autorisée. Le premier message n'est pas de nouveau envoyé le réseau GMPLS RG. Un message peut alors être adressé par le serveur S au premier noeud externe N1, au moyen du protocole de session de service communication, pour lo l'avertir de l'interdiction d'établir la connexion. Si le module agent applicatif AA et le module agent GMPLS AG signalent au module agent d'adaptation de service AS que la connexion peut être établie, alors le module agent d'adaptation de service AS envoie le premier message dans le réseau GMPLS RG au niveau de l'endroit où il l'a 15 extrait, afin qu'il continue la session de service communication en cours et donc reprenne son trajet vers sa destination initiale (le second noeud externe N2). Cet envoi constitue la troisième étape du procédé selon l'invention. La quatrième étape débute lorsque le second noeud externe N2 reçoit le premier message via le protocole de session de service communication. 20 Elle consiste à déterminer si les paramètres de connexion qui sont contenus dans ce premier message sont supportés par la seconde portion d'application distribuée PA2 et/ou par le module de signalisation MS2. Par exemple, le module d'adaptation de service MA2 du second noeud externe N2 reçoit le premier message et communique les paramètres 25 de connexion qu'il contient à la seconde portion d'application distribuée PA2 et au module de signalisation MS2 afin qu'ils vérifient s'ils peuvent les supporter. Si la seconde portion d'application distribuée PA2 et/ou le module de signalisation MS2 signale(nt) au module d'adaptation de service MA2 qu'il(s) 30 ne peu(ven)t pas supporter la connexion requise, alors le module d'adaptation de service MA2 génère un second message signalant l'impossibilité d'établir la connexion. Puis, le module d'adaptation de service MA2 ordonne à son second noeud externe N2 de le transmettre à destination du premier noeud Il 12 2894752 externe N1, via le réseau GMPLS RG et via le protocole de session de service communication. A réception du second message, le module d'adaptation de service MAI du premier noeud externe N1 avertit la première portion d'application distribuée PA1 de l'impossibilité d'établir la connexion qu'elle a s demandée. Si la seconde portion d'application distribuée PA2 et le module de signalisation MS2 signalent au module d'adaptation de service MA2 qu'ils peuvent supporter la connexion requise, alors le module d'adaptation de service MA2 génère un second message signalant que la connexion peut être lo établie. Puis, le module d'adaptation de service MA2 ordonne à son second noeud externe N2 de le transmettre à destination du premier noeud externe NI, via le réseau GMPLS RG et via le protocole de session de service communication. A réception du second message, le module d'adaptation de service MAI du premier noeud externe N1 ordonne au module de 15 signalisation MS1 d'établir la connexion demandée par la première portion d'application distribuée PA1 et définie par les paramètres de connexion précédemment communiqués. Dans l'une ou l'autre des situations, la génération d'un second message et sa transmission constituent la cinquième étape du procédé selon 20 l'invention. Une fois que le module de signalisation MS1 est autorisé à établir la connexion, le mécanisme d'établissement de cette connexion est tout à fait classique. Le réseau GMPLS RG ayant autorisé la réservation de ressources en vue de l'établissement de la connexion, il n'intervient plus dans la phase 25 d'établissement de connexion. Ce mécanisme étant bien connu de l'homme de l'art, il ne sera pas décrit ici. Il est simplement rappelé qu'il se fait au moyen du protocole RSVP, tout d'abord par envoie d'un message de type RSVP-TE path message du module de signalisation MS1 du premier noeud externe N1 vers le module de signalisation MS2 du second noeud 30 externe N2, via le réseau GMPLS RG et plus précisément les noeuds internes du futur chemin de connexion (LSP), ici R1 à R3, afin de procéder à la réservation de ressources en chaque noeud, puis par envoie d'un message de type RSVP-TE Resv message du module de signalisation MS2 du second 13 2894752 noeud externe N2 vers le module de signalisation MS1 du premier noeud externe NI, via le réseau GMPLS RG et plus précisément les noeuds internes du futur chemin de connexion (LSP), ici R3 à RI, afin de confirmer que les ressources ont bien été réservées en chaque noeud. 5 Une fois que le module de signalisation MS1 du premier noeud externe NI a reçu le message de type RSVP-TE Resv message , contenant l'ensemble des paramètres généraux caractérisant le chemin de connexion (LSP) établi auprès des noeuds internes qui le constitue, il avertit la première portion PA1 de l'application distribuée. Il est rappelé qu'un message lo de type RSVP-TE Resv message comprend notamment un objet appelé ADSPEC défini par la règle standardisée RFC 2210, et que les paramètres généraux qui sont contenus dans l'objet ADSPEC sont définis par la règle standardisée RFC 2215 (nombre de sauts ( hops ), bande passante estimée, délai de transmission minimal sur le chemin, et MTU 15 composé). Une fois l'autorisation reçue, la première portion PA1 de l'application distribuée peut commencer à échanger des données avec la seconde portion complémentaire PA2 implantée dans le second noeud externe N2. De préférence, une fois que le chemin de connexion (LSP) a été 20 établi au moyen du protocole RSVP-TE, le module d'adaptation de service MAI dupremier noeud externe N1 transmet périodiquement un message de rafraîchissement de réservation, par exemple du même type qu'un premier message, à destination du module d'adaptation de service MA2 du second noeud externe N2. De même, le module d'adaptation de service MA2 du 25 second noeud externe N2 transmet périodiquement un message de rafraîchissement de réservation, par exemple du même type qu'un second message, à destination du module d'adaptation de service MAI du premier noeud externe NI. Les modules d'adaptation de service MAj, les modules de 30 signalisation MSj, les portions d'application distribuée PAj, le(s) module(s) agent applicatif AA, le(s) module(s) agent GMPLS AG et le(s) module(s) agent d'adaptation de service AS, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une 14 2894752 combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de procédé d'établissement de connexion, d'équipement de contrôle et de noeud externe décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les 5 variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 15
Un procédé est dédié à l'établissement de connexion entre des premier (N1) et second (N2) noeuds externes connectés à un réseau à plan de contrôle GMPLS (RG) et comportant chacun une portion (PA1,PA2) d'une application distribuée et un module de signalisation (MS1,MS2) chargé de gérer l'établissement de connexion. Ce procédé consiste i) à générer dans le premier noeud externe (N1) un premier message requérant l'établissement d'une session de connexion et comportant des paramètres définissant la connexion à établir, puis à transmettre ce premier message au second noeud externe (N2) via le réseau (RG), ii) à analyser le premier message dans le réseau (RG) afin de traduire les paramètres qu'il contient pour le plan de contrôle GMPLS et de vérifier leur compatibilité avec d'autres applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS, iii) en cas de compatibilité, à transmettre le premier message au second noeud externe (N2), iv) à réception du premier message dans le second noeud externe (N2), à déterminer si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée (PA2) et/ou son module de signalisation (MS2), et v) en cas de support, à transmettre un second message de confirmation d'établissement de session au premier noeud externe (N1) afin que son module de signalisation (MS1) initie l'établissement de la connexion.
1. Procédé d'établissement de connexion entre des noeuds externes (Nj) connectés à un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS (RG) et comportant chacun une portion (PAj) d'une application distribuée et un module de signalisation (MSj) agencé pour gérer l'établissement de connexions, caractérisé en ce qu'il consiste en cas de besoin d'établissement d'une connexion entre des premier (Ni) et second (N2) noeuds externes, i) à générer dans le premier noeud externe (NI), au moyen d'un protocole de lo session de service communication, un premier message requérant l'établissement d'une session de connexion et comportant des paramètres définissant une connexion à établir, puis à transmettre ce premier message à destination du second noeud externe (N2), via ledit réseau (RG), ii) à analyser ledit premier message en un endroit choisi dudit réseau (RG) afin de traduire 15 les paramètres qu'il contient pour le plan de contrôle GMPLS et de vérifier leur compatibilité avec d'autres applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS, iii) en cas de compatibilité, à envoyer ledit premier message dans ledit réseau (RG), au moyen du protocole de session de service communication, afin de le transmettre audit second noeud externe 20 (N2), iv) à réception dudit premier message dans ledit second noeud externe (N2) à déterminer si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée (PA2) et/ou son module de signalisation (MS2), v) en cas de support, à transmettre un second message de confirmation d'établissement de session audit premier noeud externe (NI), au 25 moyen du protocole de session de service communication, de sorte que son module de signalisation (MS1) initie l'établissement de ladite connexion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'avant de procéder à la transmission dudit premier message, ladite portion d'application distribuée (PA1) du premier noeud externe (NI) transmet lesdits paramètres 30 de connexion à un module d'adaptation de service (MAI) qu'il comprend afin qu'il vérifie auprès du module de signalisation (MS1) s'il supporte lesdits paramètres de connexion, et en cas de support, on génère ledit premier message avec ledit module d'adaptation de service (MAI) du premier noeud 16 2894752 externe (Ni) et on le transmet au moyen du protocole de session de service communication. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au ii) on analyse ledit premier message de la session de service 5 communication au moyen d'un équipement de contrôle de réservation de ressources (S) couplé audit réseau (RG) en au moins un endroit choisi et comprenant un module agent applicatif (AA) propre à se substituer à la portion d'application distribuée (PA2) du second noeud externe (N2), un module agent GMPLS (AG) propre à communiquer avec ledit plan de contrôle lo GMPLS, et un module agent d'adaptation de service (AA) agencé pour traduire les paramètres de connexion contenus dans chaque premier message pour le plan de contrôle GMPLS et pour vérifier auprès desdits module agent applicatif (AA) et module agent GMPLS (AG) si les paramètres contenus dans chaque premier message sont compatibles respectivement 15 avec les autres applications résidant dans le réseau (RG) et avec ledit plan de contrôle GMPLS, et en ce qu'au iii) ledit module agent applicatif (AA) procède à l'envoi dudit premier message dans ledit réseau (RG) audit endroit choisi en cas de compatibilité. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit endroit 20 choisi est un noeud de commutation (R1) du réseau (RG) auquel ledit premier noeud externe (NI) est connecté et qui lui sert de point d'entrée. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au iv) ledit second noeud externe (N2) réceptionne ledit premier message via le protocole de session de service communication et le transmet à un 25 module d'adaptation de service (MA2) qu'il comprend, afin qu'il détermine si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée (PA2) et/ou son module de signalisation (MS2), et en ce qu'au v) ledit module d'adaptation de service (MA2) dudit second noeud externe (N2) génère ledit second message lorsque lesdits paramètres sont 30 supportés par la portion d'application distribuée (PA2) et/ou le module de signalisation (MS2) dudit second noeud externe (N2), afin qu'il soit transmis par la session de service communication vers ledit premier noeud externe (Ni).. Procédé selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce qu'au v) ledit premier noeud externe (Ni) réceptionne ledit second message transmis à son module d'adaptation de service (MAI) afin qu'il ordonne à son module de signalisation (MS1) d'initier l'établissement de ladite connexion. 7. Equipement de contrôle de réservation de ressources (S) pour un réseau de communication à plan de contrôle GMPLS (RG) auquel sont connectés des noeuds externes (Nj) comportant chacun une portion (PAj) d'une application distribuée et un module de signalisation (MSj) agencé pour gérer l'établissement de connexions, caractérisé en ce qu'il est agencé i) pour io analyser en au moins un endroit choisi dudit réseau (RG) chaque premier message, transmis d'un premier noeud externe (Ni) vers un second noeud externe (N2) par une session de service communication, requérant l'établissement d'une session de connexion et comportant des paramètres définissant une connexion à établir, afin de traduire ses paramètres pour le is plan de contrôle GMPLS et vérifier leur compatibilité avec d'autres applications résidant dans ledit réseau (RG) et avec ledit plan de contrôle GMPLS, et ii) en cas de compatibilité, pour envoyer ledit premier message dans ledit réseau afin de le transmettre audit second noeud externe (N2) en continuant la session de service communication. 20 8. Equipement selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend i) un module agent applicatif (AA) agencé pour se substituer à la portion d'application distribuée (PA2) dudit second noeud externe (N2), ii) un module agent GMPLS (AG) agencé pour communiquer avec ledit plan de contrôle GMPLS, et iii) un module agent d'adaptation de service (AS) agencé 25 pour traduire pour le plan de contrôle GMPLS les paramètres contenus dans chaque premier message, pour vérifier auprès dudit module agent applicatif (AA) et dudit module agent GMPLS (AG) si lesdits paramètres sont respectivement compatibles avec les applications résidant dans le réseau et avec le plan de contrôle GMPLS, et pour envoyer ledit premier message dans 30 ledit réseau (RG) audit endroit choisi en cas de compatibilité. 9. Equipement selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il est implanté dans un noeud de commutation périphérique (R1) dudit réseau (RG). 17 18 2894752 10. Equipement selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il est couplé à chaque noeud de commutation périphérique (R1, R3-R6) dudit réseau (RG). 11. Noeud externe (Nj) propre à être connecté à un réseau de 5 communication à plan de contrôle GMPLS (RG) et comportant une portion d'une application distribuée (PAj) et un module de signalisation (MSj) agencé pour gérer l'établissement de connexions avec au moins un autre noeud externe (Nj') comportant une autre portion (PAj') de ladite application distribuée et un module de signalisation (MSj'), caractérisé en ce qu'il comprend un module d'adaptation de service (MAj) agencé, en cas de réception de paramètres définissant une connexion à établir avec ledit autre noeud externe (Nj') et provenant de ladite portion d'application distribuée (PAj), pour vérifier auprès dudit module de signalisation (MSj) s'il supporte lesdits paramètres de connexion, et en cas de support, pour générer à destination dudit autre noeud externe (Nj') un premier message requérant l'établissement d'une session de connexion et comportant lesdits paramètres définissant la connexion à établir, afin qu'il soit transmis au moyen d'un protocole de session de service communication à destination de l'autre noeud externe (Nj'). 12. Noeud selon la 11, caractérisé en ce qu'en cas de réception d'un premier message, ledit module d'adaptation de service (MSj') est agencé pour déterminer si les paramètres de connexion qu'il contient sont supportés par sa portion d'application distribuée (PAj') et/ou son module de signalisation (MSj'), puis, en cas de support, pour générer un second message de confirmation d'établissement de session à destination du noeud externe (Nj) ayant transmis ledit premier message, de sorte que son module de signalisation (MSj) initie l'établissement de la connexion objet dudit premier message. 13. Noeud selon la 12, caractérisé en ce qu'en cas de réception d'un second message répondant à un premier message précédemment transmis, ledit module d'adaptation de service (MAj) est agencé pour ordonner audit module de signalisation (MSj) d'initier l'établissement de la connexion objet desdits premier et second messages.
H
H04
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H04L 29
H04L 29/00
FR2895967
A1
MOTOCYCLETTE DU TYPE TOUT TERRAIN
20,070,713
L'invention concerne les motocyclettes, plus particulièrement du type de celles utilisées dans le domaine du tout terrain, du sport loisir, du moto-cross, de l'enduro, du super motard. D'une manière générale et parfaitement connue pour un homme du métier, ce type de moto comprend un châssis support généralement sous forme d'un cadre tubulaire. Ce châssis est conformé pour recevoir un moteur, par exemple du type à 4 temps, et dont la cylindrée peut varier. Le châssis permet également le montage de la roue avant par l'intermédiaire d'une fourche, généralement télescopique, reliée à un tube de direction assujetti à un guidon. De même, ce châssis permet le montage de la roue arrière en combinaison avec un système de suspension et d'amortissement par l'intermédiaire par exemple de bras oscillants. Différents types de carrosserie peuvent ensuite être montés en combinaison avec le châssis notamment. A partir de ce concept de base, différents modèles ont été proposés. Un des problèmes techniques que se propose de résoudre l'invention, est de proposer une motocyclette particulièrement compacte d'un poids et d'un encombrement réduits. Pour résoudre ce problème, il a été conçu et mis au point une comprenant notamment des roues avant et arrière, des organes de suspension et d'amortissement, un bloc moteur. Selon l'invention, le bloc moteur est du type suspendu et présente des agencements pour être accouplé, à l'avant, à un ensemble recevant un tube ou colonne de direction et, à l'arrière, à des bras oscillants pour le montage de la roue arrière. Compte tenu de ces caractéristiques, d'une manière importante, il apparaît que la motocyclette ne présente pas réellement de châssis étant donné que c'est le bloc moteur qui constitue l'élément porteur avec, à l'avant, des agencements pour le montage de la roue avant et, à l'arrière, des agencements pour le montage de la roue arrière. Bien évidemment, la suppression d'un châssis classique permet de diminuer, de manière significative, l'encombrement et le poids, et d'améliorer la compacité de l'ensemble. Pour résoudre le problème posé de faire supporter par le bloc moteur, la partie avant de la moto, l'ensemble recevant le tube de direction est constitué, d'une part, par une poutre dont l'une des extrémités présente, directement ou d'une manière rapportée, ledit tube et dont l'autre extrémité est accouplée au niveau de la partie avant du bloc moteur et, d'autre part, par deux bras parallèles reliant le bloc moteur au niveau de l'extrémité de la poutre recevant le tube de direction. Pour résoudre le problème posé de faire varier l'angle de chasse, les deux bras parallèles sont reliés, avec capacité d'articulation, au niveau de l'extrémité de la poutre et, d'une manière fixe, au niveau du bloc moteur. Avantageusement, pour résoudre le problème posé de permettre la suspension du moteur, l'extrémité de la poutre est accouplée au niveau de la partie avant du bloc moteur sensiblement dans sa partie médiane, tandis que les extrémités des bras sont accouplées au niveau de la partie arrière et supérieure du bloc moteur. Pour résoudre le problème posé d'obtenir un ensemble compact, le bloc moteur présente un carter principal ayant une configuration géométrique sensiblement en forme de L dont l'une des branches est accouplée à la poutre et aux bras parallèles et dont l'autre branche est accouplée aux bras oscillants pour le montage de la roue arrière, ledit carter faisant partie du châssis. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention, est de diminuer l'inertie des chocs. Pour résoudre un tel problème, un organe amortisseur est monté sous le carter en y étant relié à son extrémité avant et, à son extrémité arrière, au niveau des bras oscillants, par un système de biellettes. Il apparaît donc que l'organe amortisseur est disposé au centre de gravité au niveau le plus bas possible. Compte tenu de la forme géométrique du carter principal du bloc moteur et de son montage en suspension entre la partie avant et la partie arrière de la moto, il a été possible d'améliorer les caractéristiques du moteur au niveau notamment de l'admission, de la transmission et de l'accessibilité des différents organes. Pour résoudre le problème posé de l'accessibilité de certains des organes du bloc moteur, ce dernier présente des éléments de boîte de vitesses et de vilebrequins, du type à tiroir. Pour résoudre le problème posé de proposer un bloc moteur compact, le mode de distribution est à double effet avec entraînement par chaîne et pignon. Plus particulièrement, la chaîne entraîne le vilebrequin et un pignon central qui renvoie sur des arbres à came équipés de pignons. Selon une autre caractéristique, l'admission est à double fermeture : d'une part, au moyen d'un boîtier à clapet contrôlant le redressement des flux d'admission et permettant un anti-retour des gaz admis dans une chambre de combustion pour une gestion maximum de l'aspiration du bloc moteur ; d'autre part, au moyen de soupapes pour une fermeture complète et étanche de la chambre de combustion avant l'explosion. Selon une autre caractéristique avantageuse, pour résoudre le problème posé d'améliorer les caractéristiques fonctionnelles du bloc moteur, le refroidissement est assuré par deux radiateurs disposés de chaque côté de la colonne de direction. Les radiateurs présentent deux compartiments distincts, l'un pour l'eau, l'autre pour l'huile. La transmission primaire s'effectue par pignon avec renvoi sur pompe à eau et pompe à huile, la transmission secondaire s'effectuant par pignon et chaîne. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures 25 des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face à caractère purement schématique montrant une motocyclette selon les caractéristiques essentielles à la base de l'invention, les éléments de carrossage et autres accessoires ne sont pas représentés ; - la figure 2 est, à une échelle plus importante, une vue partielle de face montrant le montage du bloc moteur au niveau de la partie avant de la motocyclette ; -la figure 3 est une vue semblable à la figure 2 montrant plus particulièrement le montage du bloc moteur au niveau de la partie arrière de la motocyclette et montrant les principaux organes de transmission et d'admission du bloc moteur ; - la figure 4 est, à une échelle plus importante, une vue partielle de face montrant le principe de la transmission et de l'admission au niveau du bloc moteur. Comme indiqué, seuls les éléments essentiels à la compréhension de l'invention sont illustrés. Ainsi, la figure 1 montre seulement la roue avant (AV) et la roue arrière (AR), la fourche télescopique avant (F) avec le tube de direction (T). Notamment les éléments de carrosserie et autres accessoires, tels que les étriers de frein, le réservoir, certains éléments d'amortissement, le guidon, afin de ne pas alourdir les dessins, ne sont pas représentés. Du reste, ces différents éléments et accessoires peuvent faire l'objet de différents modes de réalisation. Selon une caractéristique à la base de l'invention, le bloc moteur, désigné dans son ensemble par (M), est du type suspendu et est disposé entre la partie avant et la partie arrière de l'ensemble de la moto. Ce bloc moteur (M) présente des agencements pour être accouplé à l'avant à un ensemble (A) recevant le tube de direction (T) et, à l'arrière, à des bras oscillants (B) pour le montage de la roue arrière (AR). L'ensemble (A) est constitué par une poutre (1) dont l'une des extrémités (la) présente, directement ou d'une manière rapportée, le tube de direction (T). L'autre extrémité (lb) de la poutre (1) est articulée au niveau de la partie avant du bloc moteur (M) sensiblement dans sa partie médiane. L'ensemble (A) est par ailleurs constitué de deux bras parallèles (2) destinés à relier le bloc moteur (M) au niveau de l'extrémité (la) de la poutre (1). Plus particulièrement, les deux bras parallèles (2) sont montés en (2a) avec capacité d'articulation à la partie supérieure de la poutre (1) au niveau de sa liaison avec le tube de direction. L'autre extrémité (2b) des deux bras (2) est montée fixement au niveau de la partie arrière et supérieure du bloc moteur (M). A titre indicatif, la poutre (1) et les deux bras (2) sont décalés, d'une valeur angulaire d'environ 30 à partir de leur liaison au niveau du tube de direction (T). Avantageusement, ce décalage angulaire est de 27 . A noter que l'articulation des deux bras parallèles (2), au sommet de la poutre (1), permet de faire varier l'angle de chasse. Le bloc moteur (M) présente un carter principal (3) ayant une configuration géométrique sensiblement en forme de L. L'une des branches (3a) est accouplée et positionnée entre la poutre (1) et les deux bras parallèles (2), tandis que l'autre branche (3b) est accouplée au bras oscillant arrière (B). Il apparaît donc que le carter (3) constitue directement une partie du châssis en combinaison avec l'ensemble support avant (A) et les bras oscillants arrière (B). Selon une autre caractéristique importante de l'invention, un organe amortisseur (4) est monté sous le carter (3). Par exemple, le fût du vérin (4) est relié en (4a) à une extrémité avant du carter, tandis que la tige est reliée en (4b) à l'extrémité arrière dudit carter, au niveau des bras oscillants (B) par l'intermédiaire d'un système de biellettes (5). Ces dispositions permettent de diminuer l'inertie des chocs. A titre indicatif, nullement limitatif, l'amortisseur (4) placé en position horizontale sous le bloc moteur (3), peut présenter un débattement de 310 mm à la roue arrière et être réglable en compression précontrainte détente. Compte tenu du problème posé de la compacité, le bloc moteur (3) présente des éléments de boîte de vitesses, non représentés, et un vilebrequin (7) du type à tiroir. Une chaîne, non représentée, entraîne le vilebrequin (7) et un pignon central (8) qui renvoie sur des arbres à came équipés de pignons (9) et (10). Selon une autre caractéristique, l'admission est à double fermeture par la combinaison d'un boîtier à clapet (11) et par des soupapes (12). Le boîtier à clapet (11) contrôle le redressement des flux d'admission et permet un anti-retour des gaz admis dans la chambre de combustion pour une gestion maximum d'aspiration du moteur. Les soupapes (12) assurent une fermeture complète et étanche de la chambre de combustion avant explosion. Le refroidissement est assuré par deux radiateurs disposés de chaque côté de la colonne de direction (T). Les radiateurs sont compartimentés en constituant un réservoir pour l'eau et un réservoir pour l'huile placé en bout de radiateur. A titre indicatif, le réservoir pour l'eau représente sensiblement 75 % du volume. La transmission primaire s'effectue par pignon avec renvoi sur une pompe à eau et une pompe à huile. La transmission secondaire s'effectue par pignon et chaîne. A titre indicatif, la motocyclette selon les caractéristiques de l'invention peut présenter les caractéristiques complémentaires suivantes : embrayage à disques multiples à bain d'huile montés en pression sur ressort avec lubrification indépendante ; boîte de vitesses du type à tiroir à 5 rapports avec lubrification indépendante ; alternateur à bain d'huile ; pompe à eau en prise directe sur pignon de sortie vilebrequin ; pompe à huile du type trochoïdal ; réservoir sous la selle réparti au centre de la motocyclette ; filtre à air réparti sur l'avant contre la colonne de direction ; échappement à sorties dédoublées avec, en partie avant, un procédé d'injection d'air forcé, pour respecter les normes anti-pollution et, en partie arrière, silencieux avec procédé à pression variable. Concernant plus particulièrement les caractéristiques du moteur, ce dernier peut avantageusement présenter les dispositions suivantes : piston à tête plate avec surface de traitement traitée à deux segments ; bielle sur roulement en tête et sur bague traitée ; vilebrequin monté sur roulement à galet avec lubrification indépendante et carter à sac ; culasse avec double arbres à cames en tête à 4 soupapes réglables par pastilles d'un angle de 23,5 entraîné par pignon et chaîne. Avantageusement, le moteur est lubrifié par 3 huiles différentes : une première huile pour la lubrification de l'ensemble culasse ù piston ù vilebrequin ; une deuxième huile pour l'embrayage ; une troisième huile pour la boîte de vitesse. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle ; la conception du bloc moteur qui constitue un organe porteur en étant situé entre une partie de structure avant et une partie de structure arrière faisant office d'amortisseur ; la compacité du bloc moteur ; la diminution d'encombrement et du poids ; la suppression du châssis en tant que tel ; la technologie utilisée au niveau de l'admission et de la transmission
La motocyclette du type tout terrain comprend notamment des roues avant et arrière, des organes de suspension et d'amortissement, un bloc moteur (M).Le bloc moteur (M) est du type suspendu et présente des agencements pour être accouplé, à l'avant, à un ensemble (A) recevant un tube (T) ou colonne de direction et, à l'arrière, à des bras oscillants (B) pour le montage de la roue arrière.
1- Motocyclette du type tout terrain comprenant notamment des roues avant et arrière, des organes de suspension et d'amortissement, un bloc moteur (M), caractérisé en ce que le bloc moteur (M) est du type suspendu et présente des agencements pour être accouplé, à l'avant, à un ensemble (A) recevant un tube (T) ou colonne de direction et, à l'arrière, à des bras oscillants (B) pour le montage de la roue arrière. -2- Motocyclette selon la 1, caractérisée en ce que l'ensemble (A) recevant le tube de direction (T) est constitué, d'une part, par une poutre (1) dont l'une des extrémités présente, directement ou d'une manière rapportée, ledit tube et dont l'autre extrémité est accouplée au niveau de la partie avant du bloc moteur et, d'autre part, par deux bras parallèles (2) reliant le bloc moteur (M) au niveau de l'extrémité de la poutre recevant le tube de direction. -3- Motocyclette selon la 2, caractérisée en ce que les deux bras parallèles (2) sont reliés, avec capacité d'articulation (2a), au niveau de l'extrémité de la poutre (1) et, d'une manière fixe, au niveau (2b) du bloc moteur (M). -4- Motocyclette selon la 2, caractérisée en ce que l'extrémité de la poutre (1) est accouplée au niveau de la partie avant du bloc moteur sensiblement dans sa partie médiane, tandis que les extrémités des bras (2) sont accouplées au niveau de la partie arrière et supérieure du bloc moteur.-5- Motocyclette selon la 1, caractérisée en ce que le bloc moteur (M) présente un carter principal (3) ayant une configuration géométrique sensiblement en forme de L dont l'une des branches (3a) est accouplée à la poutre et aux bras parallèles (2) et dont l'autre branche (3b) est accouplée aux bras oscillants (B) pour le montage de la roue arrière, ledit carter (3) faisant partie du châssis. -6- Motocyclette selon les 1 et 5, caractérisée en ce qu'un organe amortisseur (4) est monté sous le carter (3) en y étant relié à son extrémité avant et à son extrémité arrière, au niveau des bras oscillants, par un système de biellettes (5).
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FR2897064
A1
PREPARATION DE NANOPARTICULES DE MAGHEMITE ENROBEES DE POLY(OXYDE D'ETHYLENE).
20,070,810
B0745FR 2897064 1 La présente invention concerne des nanoparticules comprenant un cœur de maghémite et une écorce de poly(oxyde d'éthylène), ainsi qu'un procédé pour leur préparation. Certains traitements médicaux impliquent l'injection de particules dans le sang d'un patient. Tel est le cas notamment pour des agents de contraste pour l'IRM. Il en sera de même à l'avenir pour les médiateurs pour hyperthermie magnétique. Les particules sont généralement injectées sous forme de dispersions colloïdales, et il est nécessaire que ces dispersions soient stables. Une dispersion peut être stabilisée soit par répulsion électrostatique, soit par répulsion stérique. Une dispersion stabilisée par répulsion électrostatique ne peut être utilisée pour une injection, car les particules chargées seraient éliminées immédiatement par le système immunitaire. En outre, l'oxyde de fer présente un point isoélectrique (valeur du pH pour laquelle la densité de charge de surface est nulle) de 7. Ainsi, dans les conditions de pH physiologique, les nanoparticules d'oxyde de fer ne son-: pas chargées et donc précipitent. Une dispersion stabilisée par répulsion stérique est obtenue notamment par greffage de macromolécules hydrophiles à la surface des particules. On connaît des particules d'oxyde de fer enrobées par une couche de polymère hydrophile, tel que le dextran. Ces particules sont utilisées pour l'IRM du foie ou des ganglions lymphatiques. Elles sont généralement désignées par (U)SPIO [(Ultrasmall)SuperParamagnetic Iron Oxide] et elles sont décrites notamment par Neuberger, et al. [J. Magn. Magn. Mat., 293 (2005) 483]. Elles sont préparées par coprécipitation de l'oxyde de fer directement dans une solution aqueuse du polymère préformé tel que décrit dans US-4,452,773. Dans ces matériaux, il n'existe pas de liaison covalente entre la maghémite et le polymère. L'enrobage de polymère est donc sensible aux phénomènes de désorption /déplétion. Pour améliorer la qualité de ces particules, il a été proposé de réticuler le dextran autour des nanoparticules (US-5,262,176) ou de réticuler le dextran grâce B0745FR 2 aux nanoparticules d'oxyde de fer préalablement modifiées en surface par un dérivé de type aminosilane (FR-2,855,315). Le principal inconvénient de ces procédés de l'art antérieur est le nombre d'étapes de la modification chimique et le fait que chaque étape de modification nécessite une étape de purification très longue, car essentiellement effectuée par dialyse. En outre, le dextran n'est pas très efficace pour limiter l'adsorption des protéines plasmatiques et donc allonger la demi-vie des nanoparticules. Il est connu que le poly(oxyde d'éthylène) POE est un agent de surface efficace pour augmenter la demi-vie plasma-tique de particules, notamment lorsqu'il est sous forme téléchélique, par exemple un polyéthylène glycol PEG. Cependant, le taux de greffage de POE à la surface des nano- particules est médiocre. En effet, l'encombrement stérique résultant des chaînes polymères autour d'une particule limite la quantité de polymère qui se fixe sur la particule du fait que l'accès aux sites actifs de la surface de la particule est limité. Par exemple, Butterworth et al., [Surf. A, 179, 93 (2001)], décrivent de telles particules pour lesquelles la teneur maximale en PEG est de 9% massique. En outre, Davis et al., [Coll Surf A : Physicochem. Eng. Aspects, 179 (2001) 93], décrivent le greffage sur des particules d'oxyde magnétique, de chaînes poly(oxyde d'éthy- lève) (POE) préformées et fonctionnalisées par un groupe organosilane. Cette technique présente les mêmes inconvénients que celle décrite par Butterworth précité. En outre, les chaînes préformées sont généralement obtenues par un procédé utilisant un catalyseur, et elles contiennent des résidus de ce catalyseur qui peuvent être toxiques pour des applications médicales des particules modifiées. Le but de la présente invention est de proposer un procédé plus simple et sans catalyseur pour greffer des macromolécules à la surface de nanoparticules de maghémite en obtenant un taux de greffage important, afin d'obtenir des nanoparticules qui ont un enrobage de polymère fixé par liaison covalente (donc de manière stable) sur un cœur de maghémite et qui sont exemptes de résidus toxiques. B0745FR En conséquence, la présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un matériau constitué par une dispersion aqueuse de nanoparticules de maghémite enrobées par du poly(éthylène glycol) POE, ainsi que le matériau obtenu. Le procédé selon la présente invention consiste à polymériser l'oxyde d'éthylène en présence de nanoparticules de maghémite en dispersion aqueuse, et il est caractérisé en ce que la polymérisation est amorcée à partir de groupements réactifs R qui sont capables d'amorcer la polymérisation de l'oxyde d'éthylène sans addition de catalyseur, et qui sont fixés sur les nanoparticules de maghémite par l'intermédiaire d'un agent de couplage comprenant un groupement trialcoxysilyle et un ou plusieurs groupements R. Plus précisément, le procédé consiste à : • préparer une dispersion aqueuse de nanoparticules de maghémite ; • modifier les nanoparticules de maghémite en dispersion par un agent de couplage choisi parmi les trialcoxysila-20 nes portant au moins un groupement R ; • faire polymériser l'oxyde d'éthylène en présence des nanoparticules de maghémite silylées obtenues à l'étape précédente. Un agent de couplage utilisable dans le procédé de la 25 présente invention est un trialcoxysilane comprenant au moins un groupement R qui permet d'amorcer la polymérisation de l'oxyde d'éthylène. Le groupement R est de préférence un groupe hydroxyle ou un précurseur de groupe hydroxyle. Comme exemple de pré- 30 curseur de groupe hydroxyle, on peut citer le groupe époxyde. Les groupements alkyle d'un agent de couplage ont de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, et préférentiellement de 1 à 2 atomes de carbone. Les trois groupes alcoxy d'un 35 agent de couplage peuvent être identiques ou différents. La modification des nanoparticules de maghémite est effectuée dans un solvant aqueux ou dans un solvant organique. Lorsqu'un solvant organique anhydre est utilisé, B0745FR 4 il est choisi de préférence parmi les solvants aprotiques polaires, par exemple DMF. Lorsque le solvant n'est pas anhydre, il peut être choisi parmi les solvants protiques, par exemple l'éthanol. Comme exemple d'agent de couplage, on peut citer les composés du type hydroxysilane dans lesquels R est OH, par exemple l'hydroxyméthyltriéthoxysilane, le N-(hydroxyéthyl)-N-méthylaminopropyl-triméthoxysilane et le bis(2-hydroxyéthyl)-3-aminepropyl-triéthoxysilane. On peut en outre citer les composés du type glycidoxypropylsilane dans lesquels le substituant R est un groupe époxyde, par exemple le 3-(glycidoxypropyl)triméthoxysilane, le (3-glycidoxypropyl)- diméthyléthoxysilane, le (3-glycidoxypropyl)méthyldiéthoxy- silane, et le (3-glycidoxypropyl)méthyldiméthoxysilane. La dispersion de maghémite peut être préparée par des procédés décrits dans l'art antérieur. Par exemple un procédé tel que décrit par R. Massart (IEEE Transactions on Magnetics, Vol. MAG-17, N 2, mars 1981] consiste à préparer une solution aqueuse de FeCl3 et de FeC12 acidifiée par HC1, à ajouter cette solution à une solution aqueuse d'ammoniaque, à séparer sans lavage par centrifugation ou par décantation, le précipité formé. Ensuite, le précipité est : • soit mis en contact avec une solution aqueuse 25 d'hydroxyde de tétraméthylammonium, • soit mis en contact avec une solution aqueuse d'acide perchlorique, puis isolé par centrifugation. Les nanoparticules isolées sont ensuite redispersées dans l'eau, de préférence en quantité telle que la 30 concentration en nanoparticules de maghémite dans l'eau soit comprise entre 5 et 10% massique. Un autre procédé de préparation de nanoparticules de maghémite est. décrit par S. Mornet, et al. [J. Magn. Mat, 293 (2005) 1.27]. Il consiste 1) à faire précipiter des 35 nanoparticules de magnétite dans une solution aqueuse en ajoutant une solution aqueuse de FeCl2 acidifiée par HC1 à une solution aqueuse de FeCl3, puis en ajoutant de l'ammoniaque, sous agitation, 2) à éliminer le surnageant B0745FR après la formation du précipité, 3) à oxyder partiellement le précipité formé en maghémite par addition rapide d'acide nitrique, 4) à oxyder totalement par addition d'une solution de nitrate de fer à chaud, puis à laver le solide obtenu par des cycles centrifugation/redispersion, et 5) à peptiser par addition d'acide nitrique. Dans un mode de réalisation particulier, l'étape de modification des nanoparticules comprend les phases suivantes . • mélange sous agitation d'une dispersion aqueuse de maghémite et d'une solution d'agent de couplage, à une température comprise entre 20 et 100 C pendant une durée comprise entre 3 et 20 heures ; • extraction des nanoparticules par centrifugation ; • séchage sous vide dynamique à une température comprise entre 20 et 150 C pendant une durée comprise entre 3 et 24 heures. Dans un mode de réalisation particulier, l'étape de fixation de chaînes POE sur les nanoparticules modifiées par 20 l'agent de couplage est effectuée sous atmosphère inerte dans un solvant anhydre apolaire, et elle comprend les phases suivantes . • introduction dans un réacteur, d'un solvant apolaire anhydre et des nanoparticules de maghémite modifiées par 25 l'agent de couplage puis traitées pour les rendre anhydres ; • addition progressive d'oxyde d'éthylène sous vide partiel et sous agitation, le réacteur étant maintenu à une température de -35 C à -10 C, pendant une durée de 30 15 à 30 minutes ; • maintien du mélange réactionnel pendant une durée comprise entre 10 et 100 h à une température comprise entre 40 et 100 C (par exemple 90 C / 50 h) • extraction des nanoparticules par centrifugation et 35 lavage, puis dispersion dans l'eau. Le solvant apolaire anhydre est avantageusement le toluène. B0745FR Le matériau obtenu par le procédé de l'invention est une dispersion aqueuse d'agrégats de nanoparticules élémentaires, et il est caractérisé en ce que : • une nanoparticule élémentaire comprend un coeur de 5 maghémite et un enrobage de POE ; • le coeur de maghémite est constitué par un agrégat de nanoparticules de maghémite ayant un diamètre de 7 à 10 nm, mesuré par microscopie électronique à transmission ; 10 • le coeur de maghémite a un diamètre de 40 à 50 nm, mesuré par diffusion dynamique de la lumière ; • les agrégats de nanoparticules élémentaires ont un diamètre de 50 nm à 90 nm, mesuré par diffusion dynamique de la lumière ; 15 • le rapport en poids POE/maghémite des agrégats de nanoparticules élémentaires est de 80 à 850 mg/g correspondant à un rapport en poids POE/agrégats de 7 à 46% en poids. Une dispersion formant le matériau selon la présente 20 invention peut être utilisée avantageusement comme agent de contraste notamment pour l'IRM. La présente invention est expliquée plus en détail par l'exemple suivant, qui est donné à titre d'illustration et auquel l'invention n'est pas limitée. Exemple 25 Préparation d'une dispersion de maghémite Dans chacune des étapes du procédé de préparation de la dispersion de maghémite, l'eau utilisée est de l'eau ultra-pure de qualité HPLC, afin d'éviter la présence d'ions floculants. 30 Au cours d'une première étape, on forme un précipité de magnétite, selon le mode opératoire suivant. On prépare une solution aqueuse de FeCl3 en introduisant sous agitation (500 rpm) 10,87 g de FeCl3 (0,039 mol) dans un réacteur de 1 L muni d'une agitation mécanique et d'un reflux, et 35 contenant 435 mL d'eau à 80 C. Lorsque FeCl3 est totalement dissous, on ajoute une solution de 3,92 g de FeCl2 B0745FR (0,0195 mol) préalablement dissous dans 22 mL d'HCl 1,5 M, et on agite jusqu'à ce que la couleur soit uniforme. On augmente alors la vitesse d'agitation à 850 rpm et on ajoute très rapidement 45 mL d'ammoniaque au milieu réactionnel. Il se forme instantanément un précipité noir de magnétite. On laisse le milieu réactionnel sous agitation pendant 15 min, puis on l'extrait du réacteur et on laisse décanter dans un bécher placé sur une plaque magnétique. Ensuite, on élimine le surnageant par aspiration en enlevant le maximum de liquide, en maintenant les nanoparticules de magnétite obtenues à l'abri de l'air. Au cours d'une deuxième étape, on effectue une oxydation partielle de la magnétite en maghémite, et l'échange des contre-ions NH4+ par NO3- selon le mode opératoire sui- vaut. A température ambiante, ajouter 70 mL d'acide nitrique 2 M, agiter 2 à 3 min puis laisser décanter 10 min. Eliminer le surnageant. L'oxyde de fer se dissolvant dans ces conditions d'acidité, il faut réaliser cette étape le plus rapidement possible afin de limiter les pertes. Au cours d'une troisième étape, on effectue une oxydation totale, selon le mode opératoire suivant. On prépare une solution oxydante de nitrate de fer (0,33 M) en dissolvant 10 g de nitrate de fer dans 75 mL d'eau chauffée à 100 C. On verse la solution chaude sur la maghémite et la maintien à 100 C pendant 30 min. Ensuite on arrête le chauffage et on laisse refroidir et décanter. On lave le solide au cours de trois cycles de centrifugation-redispersion (8 400 tours.min-1, 2 min) dans l'acétone afin d'éliminer les ions chlorure et nitrate résiduels. Au cours d'une quatrième étape, on effectue une peptisation du solide, selon le mode opératoire suivant. On ajoute 50 mL d'acide nitrique 2 M au solide obtenu à la fin de l'étape précédente, on agite pendant 15 min puis on centrifuge. Après la centrifugation, on élmine le surnageant et on effectue à nouveau 3 lavages à l'acétone. Ensuite, on redisperse la maghémite dans 60 mL d'eau et on enlève les traces d'acétone au Rotovapor à 80 C, jusqu'au début de l'élimination d'eau. Ensuite on transvase le ferrofluide B0745FR obtenu dans un flacon de 60 mL et on complète avec de l'eau. On traite la dispersion pendant 3 minutes par une sonde à ultrasons pour désagréger au maximum les nanoparticules. Les caractéristiques de la dispersion de maghémite ainsi obtenue sont rassemblées dans le tableau I ci-dessous. Tableau I Paramètre Technique d'analyse Résultat Concentration en Dosage volumétrique 79 g/L maghémite Point isoélectrique Zêtamétrie 6, 5 Domaine de floculation Visuel 5 8400 tr.min-1) et l'excès de silane éliminé par cinq cycles de centrifugation-dispersion dans l'eau. La maghémite silylée est finalement séchée sous vide dynamique à 70 C pendant 24 heures, cette dernière étape provoquant la 5 formation de liaisons covalentes entre le silane et la maghémite. La quantité de silane immobilisé à la surface des nanoparticules de maghémite, déterminée par analyse thermogravimétrique, est de 0,5 mmol/g de maghémite. 10 Fixation de chaînes polymère On a introduit 0,5 g de maghémite modifiée dans un ballon de 500 mL et on a traité sous vide dynamique à 130 C pendant 3 heures. Ensuite, on a ajouté 160 mL de toluène sec sous courant d'azote et une ampoule contenant l'oxyde 15 d'éthylène (OE) liquéfié est fixée sur le ballon. La dispersion de maghémite dans le toluène est refroidie à l'aide d'un bain frcid (constitué par un mélange éthanol / isopropanol refroidi à l'azote liquide) afin de mettre le dis-positif sous vide statique à l'aide d'une pompe à palettes. 20 L'OE (10 mL, 0,2 mol) est alors ajouté progressivement, afin d'éviter les surpressions dans le dispositif, et le milieu réactionnel maintenu dans le bain froid est agité pendant 30 minutes. Ensuite, on chauffe à 50 C à l'aide d'un bain d'huile pendant 95 heures. Après réaction, la dispersion est centrifugée et le solide lavé alternativement 3 fois à l'eau, 3 fois au THF et 3 fois au méthanol. Les tubes de centrifugation sont chauffés par air chaud pour faciliter la redispersion du solide. Une partie du solide est ensuite dispersée dans l'eau et une autre partie est séchée sous vide dynamique à température ambiante pendant 24 heures. Les caractéristiques des nanocomposites obtenus sont rassemblées dans le tableau II ci-dessous. B0745FR 2897064 10 Tableau II Paramètre Technique d'analyse Résultat Teneur en polymère Thermogravimétrie 850 mg/g de maghémite Point isoélectrique Zêtamétrie aucun Domaine de floculation Visuel aucun Concentration en ions Cl-Spectrophotométrie visible Stable dans la gamme entraînant la floculation étudiée jusqu'à 1 M Taille des nanoparticules Diffusion dynamique de la 52 6 nm à pH 5 lumière Aimantation Magnétomètre à SQUID ! 26 emu/g à 5 000 Oe La figure 1 montre le comportement en fonction du pH d'une dispersion de maghémite non modifiée (partie supérieure a), et de la dispersion de maghémite modifiée par greffage de POE préparée dans le présent exemple (partie infé- 5 rieure b). Il apparaît que les nanoparticules de maghémite non modifiée floculent dans le domaine de pH de 7 à 9, alors que les nanoparticules modifiées restent stables. La figure 2 représente l'évolution du potentiel Zêta en fonction du pH de la dispersion de nanoparticules 10 modifiées [courbe a) pour la maghémite non traitée, courbe b) pour la maghémite greffée par le POE]. L'absence d'un point isoélectrique et la faible valeur du potentiel Zêta quel que soit le pH confirment le caractère stérique de la stabilisation. La valeur du potentiel est de -4,5 mV à pH 15 7,4, qui est le pH sanguin. La figure 3 représente la distribution moyenne en taille. La proportion M est donnée en ordonnée, la dimension d (en nm) est donnée en abscisse. La courbe a) correspond aux nanoparticules de maghémite non modifiée dispersées dans 20 l'eau distillée, à leur pH naturel, et donc stabilisées par voie électrostatique. La courbe b) correspond à la dispersion de maghémite modifiée obtenue dans le présent exemple. Il apparaît que les tailles restent faibles après greffage de POE. 25 La figure 4 représente l'aimantation en fonction du champ magnétique de la maghémite non modifiée (courbe matérialisée par ^), de la maghémite modifiée par le silane B0745FR (courbe matérialisée par •) et de la maghémite modifiée par le POE (courbe matérialisée par IL). Sur ces courbes, le champ magnétique C (en Oerstedt) est donné en abscisse, et l'aimantation A (emu/g) est donnée en ordonnée. L'absence d'hystérèse confirme que la maghémite modifiée par le POE possède un comportement superparamagnétique à température ambiante
L'invention concerne un matériau constitué par une dispersion aqueuse de nanoparticules de maghémite enrobées de POE.Le procédé pour la préparation dudit matériau consiste à polymériser l'oxyde d'éthylène en présence de nanoparticules de maghémite en dispersion aqueuse. La polymérisation est amorcée à partir de groupements réactifs qui sont capables d'amorcer la polymérisation de l'oxyde d'éthylène sans addition de catalyseur, et qui sont fixés sur les nanoparticules de maghémite par l'intermédiaire d'un agent de couplage comprenant un groupement trialcoxysilyle et un ou plusieurs desdits groupements réactifs.Applications : agent de contraste pour l'IRM.
Revendications 1. Procédé pour la préparation d'un matériau constitué par une dispersion aqueuse de nanoparticules de maghémite enrobées de poly(oxyde d'éthylène) POE, consistant 5 à polymériser l'oxyde d'éthylène en présence de 10 nanoparticules caractérisé en de groupements polymérisation catalyseur, et maghémite par de maghémite en dispersion aqueuse, ce que la polymérisation est amorcée à partir réactifs R qui sont capables d'amorcer la de l'oxyde d'éthylène sans addition de qui sont fixés sur les nanoparticules de l'intermédiaire d'un agent de couplage comprenant un groupement trialcoxysilyle et un ou plusieurs groupements R. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 15 ce qu'il consiste à : • préparer une dispersion aqueuse de nanoparticules de maghémite ; • modifier les nanoparticules de maghémite en dispersion par un agent de couplage choisi parmi les trialcoxysila-20 nes portant au moins un groupement R ; • faire polymériser l'oxyde d'éthylène en présence des nanoparticules de maghémite modifiées obtenues à l'étape précédente. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, 25 caractérisé en ce que l'agent de couplage est un trialcoxy- silane comprenant au moins un groupement R qui permet d'amorcer la polymérisation de l'oxyde d'éthylène. 4. Procédé sleon la 3, caractérisé en ce que le groupement R est un groupe hydroxyle ou un 30 précurseur de groupe hydroxyle. 5. Prccédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que les groupements alkyle du trialcoxysilane ont de 1 à 4 atomes de carbone. B0745FR 2897064 13 6. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la modification des nanoparticules de maghémite est effectuée dans un solvant aqueux ou dans un solvant organique. 7. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape de modification des nanoparticules comprend les phases suivantes : • mélange sous agitation d'une dispersion aqueuse de maghémite et d'une solution d'agent de couplage, à une 10 température comprise entre 20 et 100 C pendant une durée comprise entre 3 et 20 heures ; • extraction des nanoparticules par centrifugation ; • séchage sous vide dynamique à une température comprise entre 20 et 150 C pendant une durée comprise entre 3 et 15 24 heures. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'étape de fixation de chaînes POE sur les nanoparticules modifiées par l'agent de couplage est effectuée sous atmosphère inerte dans un solvant anhydre 20 apolaire, et elle comprend les phases suivantes : • introduction dans un réacteur, d'un solvant apolaire anhydre et des nanoparticules de maghémite modifiées par l'agent de couplage puis traitées pour les rendre anhydres ; 25 • addition progressive d'oxyde d'éthylène sous vide partiel et sous agitation, le réacteur étant maintenu à une température de -35 C à -10 C, pendant une durée de 15 à 30 minutes ; • maintien du mélange réactionnel pendant une durée 30 comprise entre 10 et 100 h à une température comprise entre 40 et 100 C ; • extraction des nanoparticules par centrifugation et lavage, puis dispersion dans l'eau. 9. Matériau constitué par une dispersion aqueuse 35 d'agrégats de nanoparticules élémentaires, caractérisé en ce que . B0745FR 2897064 14 • une nanoparticule élémentaire comprend un coeur de maghémite et un enrobage de POE ; • le coeur de maghémite d'une nanoparticule élémentaire est constitué par un agrégat de nanoparticules d'oxyde de 5 fer ayant un diamètre de 7 à 10 nm, mesuré par microscopie électronique à transmission ; • le coeur de maghémite d'une nanoparticule élémentaire a un diamètre de 40 à 50 nm, mesuré par diffusion dynamique de la lumière ; • les agrégats de nanoparticules élémentaires ont un diamètre de 50 nm à 90 nm, mesuré par diffusion dynamique de lumière ; • le rapport en poids POE/maghémite des agrégats de nanoparticules élémentaires est de 80 à 850 mg/g correspondant à un rapport en poids POE/agrégats de 7 à 46% en poids. 10. Agent de contraste pour l'IRM, caractérisé en ce qu'il comprend un matériau selon la 9.
C,A,B
C08,A61,B82
C08J,A61K,B82B,C08G,C08K
C08J 5,A61K 49,B82B 3,C08G 65,C08K 3,C08K 9
C08J 5/12,A61K 49/18,B82B 3/00,C08G 65/338,C08K 3/22,C08K 9/06
FR2900058
A1
INSTALLATION POUR LE TRAITEMENT D'EFFLUENTS INDUSTRIELS ET PROCEDE MIS EN OEUVRE PAR LADITE INSTALLATION
20,071,026
îUVRE PAR LADITE INSTALLATION La présente invention concerne une installation de traitement d'effluents industriels comprenant un mélange de liquides dont au moins un est polluant pour l'environnement. L'invention a également pour objet un procédé de traitement d'effluents industriels mis en oeuvre par ladite installation. Dans le contexte d'une réglementation européenne fixant des normes de plus en plus strictes quant au rejet de polluants dans le milieu naturel, les industriels sont directement responsables de leurs déchets, notamment les eaux polluées de process, qu'ils doivent traiter par leurs propres moyens ou par une voie de sous-traitance. De nombreuses solutions de traitement des effluents industriels ont été envisagées, selon la composition de l'effluent et la nature des polluants. Le document FR 2.425.876 décrit un procédé de séparation d'un mélange de liquides non miscibles, notamment du type effluent industriel ou émulsion polymérique, mettant en oeuvre une membrane semi-perméable à base de silicone, la séparation reposant sur le mécanisme de pervaporation. Le document FR 2.441.588 décrit un séparateur apte à séparer deux phases liquides non miscibles, basé sur le principe de la décantation naturelle due à la différence de densité. Le séparateur comprend une chambre de décantation pourvue d'une entrée d'injection du liquide à traiter débouchant entre deux déflecteurs orientés obliquement par rapport à la direction d'injection. D'autres séparateurs, utilisés pour la distillation d'un liquide, comprennent un échangeur thermique rotatif, tels que ceux décrits dans les documents WO 02/02202 et WO 03/047658. Force est de constater que les procédés et appareils de traitement d'effluents industriels connus à ce jour engendrent des coûts importants sans pour autant garantir l'élimination quantitative des polluants contenus dans ces effluents. La présente invention se propose de pallier ces inconvénients et a pour objet une installation pour le traitement d'effluents industriels de construction 2 simple, apte à assurer le niveau requis par les normes européennes actuelles en matière de concentration résiduelle pour le rejet. Le procédé mis en oeuvre par l'installation selon l'invention est basé sur une évaporation sous pression réduite d'un effluent liquide formé d'un mélange comprenant un solvant et un ou plusieurs composés, dont au moins un est polluant, lesdits composés étant ou non solubles dans ledit solvant, pour récupérer ledit solvant (par exemple : l'eau purifiée) d'un côté, et le ou les composés polluants (un résidu, concentrat ou déchet ultime) de l'autre. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention a trait à une installation pour le traitement d'un effluent industriel du type consistant en un mélange comprenant un solvant et plusieurs composés, dont au moins un est polluant, ladite installation comprenant : û une enceinte fermée ou réacteur présentant au moins une paroi cylindrique ayant une surface externe et une surface interne, ledit réacteur étant 15 entraîné en rotation sur son axe horizontal par des moyens de rotation; des moyens d'injection de l'effluent à l'intérieur du réacteur ; û des moyens de mise sous pression réduite dudit réacteur; des moyens de chauffage de la surface externe de la paroi cylindrique, à même d'assurer l'échauffement de la surface interne de ladite paroi et 20 l'évaporation du solvant; des moyens de condensation du solvant évaporé à l'intérieur du réacteur; des moyens de récupération des composés polluants ; û des moyens d'automatisation de certains paramètres tels que : durée et vitesse de rotation du réacteur, extraction de la vapeur d'eau et du polluant 25 concentré, débit d'effluent, température, pression. Avantageusement, l'installation selon l'invention peut comprendre en outre d'autres éléments pour former un ensemble modulaire de traitement d'un effluent industriel, apte à traiter tout type d'effluent. Un tel ensemble modulaire peut comprendre, en plus de l'installation selon l'invention, au moins un des éléments 30 suivants : - des moyens de neutralisation pour l'ajustement du pH dans le cas d'un effluent aqueux, situés en amont de l'installation; 3 - de premiers moyens de filtration de l'effluent à traiter, situés en amont de l'installation, pour retenir d'éventuelles particules solides contenues dans l'effluent ; - de seconds moyens de purification ultime du solvant extrait, situés en aval de l'installation, pour retenir des molécules qui pourraient être entraînées ; de troisièmes moyens de purification montés en série avec les seconds moyens de filtration, pour traiter le solvant condensé dans lequel il y aurait des molécules qui n'auraient pu être extraites ; - des moyens de récupération de la chaleur, permettant de préchauffer l'effluent avant son injection dans le réacteur. Selon un second aspect, l'invention concerne un procédé de traitement d'un effluent industriel du type comprenant un solvant et un ou plusieurs composés, dont au moins un est polluant, qui peuvent ou non être solubles dans ledit solvant, mis en oeuvre dans l'installation précitée, ledit procédé consistant à : a. alimenter une enceinte fermée ou réacteur avec l'effluent liquide, notamment par injection ; b. entraîner le réacteur en rotation sur son axe horizontal à une vitesse suffisante pour former une couche mince d'effluent sur la paroi interne du réacteur ; c. mettre le réacteur à la pression requise de sorte à pouvoir évaporer ledit solvant; d. chauffer la surface interne de la paroi cylindrique du réacteur en sorte d'évaporer ledit solvant contenu dans ladite couche mince, et d'obtenir un concentrat contenant le ou les composés polluants; e. évacuer le solvant récupéré à l'intérieur du bac tampon via le condenseur; f. récupérer le concentrat dans le réacteur, les paramètres de vitesse de rotation, de température et de pression étant optimisés de sorte à minimiser le besoin d'énergie de l'installation. Le procédé de traitement selon l'invention permet de répartir de manière dynamique l'effluent brut à traiter sous la forme d'un film mince sur la surface d'une paroi chauffée de forme cylindrique afin de rapidement accroître la température par contact du solvant sur la paroi interne chaude. Pour assurer la répartition de l'effluent de manière continue sur la paroi interne du réacteur, celui-ci est soumis à une rotation sur son axe horizontal. La répartition du solvant se fait de manière dynamique, grâce à la rotation qui est régulée en vitesse selon le comportement de l'effluent. Les conditions de température et de pression à l'intérieur du réacteur conduisent à une évaporation rapide du solvant, ce qui peut entraîner certaines molécules de composé polluant. Dans une variante préférée de réalisation de l'invention, le solvant présent dans l'effluent à traiter est l'eau. Les polluants plus lourds présents dans l'effluent ne s'évaporent pas ou très peu, ils s'accumulent dans le réacteur et sont extraits par la phase de pompage. La phase de pompage est définie de manière paramétrable selon l'expérimentation réalisée avec l'effluent industriel. Le solvant récupéré suite à l'évaporation est stocké temporairement dans un bac, dont on contrôle le niveau. Ce système est prévu de façon à préserver la pression dans le réacteur. Un système de bypass piloté automatiquement par l'automatisme de la machine permet ainsi la vidange du bac sans arrêter le process d'évaporation, et sans que celui-ci se soit altéré. Le bac vidangé, peut recueillir de nouveau le solvant condensé, pour un nouveau cycle de stockage temporaire. Il en est de même pour la récupération du ou des composés polluants formant le concentrat demeurant dans le réacteur. Selon les besoins, les concentrats sont éliminés en cours de procédé de façon automatique, le bac de récupération des concentrats reste en permanence sous la pression du réacteur pour permettre le pompage. Lorsque le solvant est eau, l'eau récupérée par le procédé selon l'invention, présente une pollution résiduelle comprise entre 0 et 200 DCO (valeur de demande chimique en oxygène dans l'eau échantillonnée). L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui 30 va suivre, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente l'installation selon l'invention en coupe longitudinale ; - la figure 2 représente l'installation selon l'invention en coupe transversale. L'installation 1 pour le traitement d'effluents industriels selon l'invention comprend une enceinte fermée ou réacteur 2, présentant au moins une paroi cylindrique 3 ayant une surface externe 3a et une surface interne 3b. Le réacteur 2 est un équipement de forme cylindrique, disposé selon son axe principal de manière horizontale, et il est supporté à chaque extrémité par un montage mécanique de support. Un ensemble mécanique composé d'un roulement, de joints à lèvre et toriques, de pièces de réglage et de butées assure la fonction de rotation du réacteur 2 et son étanchéité entre l'extérieur et l'intérieur. Le réacteur 2 est entraîné en rotation sur son axe horizontal 4 par des moyens de rotation 5 pouvant consister en un moteur électrique liaisonné avec le cylindre par une courroie passant sur une poulie solidaire du cylindre à un des paliers. La vitesse nominale de rotation du réacteur 2 est modulable jusque 400 tours/min. L'installation 1 comprend par ailleurs de moyens d'automatisation (non représentés) de certains de ses paramètres et fonctions, tels que : durée et vitesse de rotation du réacteur, évacuation du solvant condensé et du polluant concentré, débit d'effluent, température, pression. Ainsi, la vitesse de rotation est régulée par l'automatisme de la machine selon les nécessités du process, grâce à un variateur de fréquence connecté au moteur d'entraînement, géré par l'automatisme. L'installation 1 comprend en outre des moyens de mise sous pression réduite 6 du réacteur 2. Les moyens de mise sous pression réduite 6 peuvent consister en une pompe à vide. La pression est contrôlée par un système de régulation qui influe sur l'équipement de pompe à vide par une variation de fréquence de rotation de la pompe à vide, de façon à maintenir à l'intérieur du réacteur 2 la pression désirée. Cette régulation est assurée par le contrôle de la pression grâce à l'automatisme, qui envoie une consigne au système de gestion de la vitesse de rotation de la pompe. L'installation 1 comprend aussi des moyens de condensation du solvant présent sous forme vapeur formée à l'intérieur du réacteur 2. Ces moyens de 6 condensation consistent en un condenseur 10 comportant un circuit de refroidissement dans lequel circule un liquide caloporteur dont la température est maintenue constante. Le solvant évaporé purifié est récupéré dans une cuve 9 appelée tampon. Le condenseur 10 a une forme cylindrique montée horizontalement. Le tampon 9 d'évaporat se trouve en dessous du condenseur 10 et, est relié à celui-ci par une pièce mécanique 11 de section cylindrique d'un diamètre conséquent de sorte à utiliser celle-ci comme zone de tampon temporaire. Entre cette pièce et le tampon, il y a un jeu de vannes automatiques qui sont pilotées de façon à isoler provisoirement le tampon du condenseur, lorsque le tampon est plein. L'ensemble de ces équipements est soumis à la pression réduite du réacteur 2. A la fin de la phase de vidange les vannes automatiques sont remises en position normale d'exploitation de façon à recueillir l'évaporat condensé et notamment celui qui s'est accumulé dans le tampon temporaire lors de la phase de vidange du tampon principal. Le solvant est évacué du tampon 9 grâce à une pompe commandée par l'automatisme de la machine. Le solvant est guidé au travers d'une tuyauterie qui arrive au dessus d'une installation de post-traitement, destinée en cas de nécessité à éliminer les éventuelles molécules qui auraient pu être entraînées. Un dispositif de mesure de pression différentielle entre l'entrée et la sortie du moyen de post-traitement permet de contrôler un éventuel colmatage. Ce système est géré par l'automatisme de la machine de façon à piloter automatiquement un jeu de vannes pour orienter le flux d'évaporat sortant du tampon vers un second dispositif, monté en parallèle, permettant ainsi une maintenance du moyen sans arrêt d'exploitation de la machine. Après purification ultime, il y a un dispositif de contrôle en ligne de la qualité du solvant évaporé rejeté, de type COTmètre (composés organiques totaux) ou par échantillonnage de type DCO, et pour d'autres types de solvants un moyen de contrôle en ligne de type GCFID ou un GCMS. Cet équipement est intégré par l'automatisme de la machine pour asservir son fonctionnement. L'installation 1 comprend également des moyens de chauffage de la surface externe 3a de la paroi cylindrique 3, à même d'assurer l'échauffement de la surface interne 3b de ladite paroi 3. Dans un mode de réalisation, les moyens de 7 chauffage 7 comprennent un système de plaques souples chauffantes, enroulées autour du cylindre 3 sur la paroi externe 3a formant un cordon chauffant, l'ensemble étant calorifugé. La paroi 3b du cylindre 3 est ainsi soumise à un chauffage à la température voulue, celle-ci est contrôlée et régulée par le système d'automatisme. L'alimentation électrique du système chauffant disposé autour du réacteur 2 se fait par un joint tournant monté sur un des côtés de l'axe fixe. De même, on dispose sur un des côtés de l'axe fixe des équipements de mesure tels que : température, pression, ou autre si nécessaire. L'installation 1 comprend par ailleurs des moyens de récupération du concentrat, consistant notamment en des moyens de pompage directement depuis la cuve de façon à rester à la consigne de pression réduite. Le concentrat récupéré lors des phases de vidange du déchet ultime est stocké dans un tampon ultime 8 composé d'une cuve cylindrique. Lors de la phase de récupération du concentrat (arrêt temporaire d'injection de l'effluent à traiter), l'automatisme de la machine en plus de la gestion du ralentissement de la vitesse de rotation du réacteur, commande une pompe d'aspiration du produit, celui-ci est envoyé dans le tampon ultime 8 qui est sous la même pression réduite que celle du réacteur. Un contrôle de niveau automatique géré par l'automatisme de la machine est prévu, pour vidanger le tampon ultime 8 selon une procédure identique à celle du tampon d'eau, afin de respecter la pression réduite et sans arrêt de process d'évaporation. Le produit évacué du tampon ultime 8 est dirigé vers une cuve de stockage 25 12, externe à la machine. Une optimisation de la consommation énergétique de l'installation 1 peut être obtenue par un système de récupération de chaleur, qui permet de préchauffer l'effluent industriel avant son injection dans le réacteur 2. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé de traitement 30 d'un effluent industriel du type comprenant un solvant et un ou plusieurs composés, dont au moins un est polluant (par exemple consistant en un mélange 8 d'eau et de polluants), mettant en oeuvre l'installation précitée, ledit procédé consistant à : a. alimenter une enceinte fermée ou réacteur 2 avec l'effluent liquide, notamment par injection ; b. entraîner le réacteur 2 en rotation sur son axe horizontal 4 à une vitesse suffisante pour former une couche mince d'effluent sur la paroi interne 3b du réacteur 2 ; c. mettre le réacteur 2 sous une pression réduite de sorte à pouvoir évaporer ledit solvant ; d. chauffer la surface interne 3b de la paroi cylindrique 3 du réacteur 2 en sorte d'évaporer le solvant contenu dans ladite couche mince, et d'obtenir un concentrat contenant le ou les composés polluants; e. évacuer le solvant récupéré à l'intérieur du réacteur ; f. récupérer le concentrat du réacteur 2. Les opérations a à e du procédé selon l'invention sont réalisées simultanément pendant une durée donnée. On procède ensuite au ralentissement de la vitesse de rotation ou à l'arrêt complet du réacteur 2 de telle sorte que le concentrat soit localisé dans le fond du réacteur, avant de réaliser le pompage du concentrat. Pendant le ralentissement de la vitesse de rotation du réacteur ou pendant l'arrêt du réacteur on procède, d'une part, à un arrêt temporaire de l'alimentation en effluent brut, et, d'autre part, à la récupération du concentrat, notamment par aspiration au moyen d'une pompe, dans un réservoir lui même sous pression réduite. Dans une variante préférée de réalisation, le procédé selon l'invention comprend également une étape de filtration primaire de l'effluent, en amont de l'installation 1, dont le but est de s'assurer que l'effluent est exempt de solides avant son traitement. Dans ce cas, l'effluent industriel brut est pris en charge par le procédé grâce à la connexion de l'arrivée de l'effluent sur la machine en amont d'un filtre, construit sous la forme d'un cylindre 13 fermé avec une arrivée par le haut et une 9 sortie par le bas. L'effluent passe dans le cylindre et forme un flux au travers du moyen de pré-traitement de filtration. Le moyen de pré-traitement peut être optimisé selon les besoins déterminés par la qualité de l'effluent. Selon les besoins en débit global d'effluent à traiter, la dimension du moyen de prétraitement peut varier de façon à préserver la possibilité de traiter des débits d'effluent plus élevés. Un dispositif de mesure de pression différentielle entre l'entrée et la sortie du moyen de pré-traitement permet de contrôler un éventuel colmatage qui est géré par l'automatisme, et s'il y a lieu isole l'unité de pré-traitement pour faire passer l'arrivée de l'effluent brut par une autre unité de pré-traitement en parallèle. A la sortie du moyen de pré-traitement il y a une connexion, par une tuyauterie, directement vers le réacteur. Sur cette tuyauterie sont montés un débitmètre et une vanne régulée, l'ensemble permet grâce à un gestion automatisée centrale, d'une part de réguler le débit de l'effluent entrant dans le réacteur, et d'autre part d'intégrer le volume entrant qui est une information qui entre dans le concept de gestion de l'exploitation de l'installation. Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre une étape de dosage et ajustement du pH de l'effluent à traiter. A cette fin, sur la tuyauterie précitée on peut y adjoindre un équipement de dosage du pH en fonction de la valeur de pH de l'effluent, sous la forme d'un ensemble complet de mesure de pH couplé avec un régulateur géré par l'automatisme de la machine, lui même pilote une pompe doseuse soit d'un acide soit d'une base, de façon à amener le pH résultant du dosage de l'effluent à un niveau neutre pour protéger les équipements situés en aval. L'ensemble est géré automatiquement. Pour garantir un bon mélange du produit dans l'effluent, il y a un pot de mélange , qui se présente sous la forme d'un cylindre dans lequel il y a plusieurs chicanes qui provoque un écoulement turbulent, donc assure le brassage du produit dosé dans l'effluent circulant. Le procédé selon l'invention peut aussi comprendre une étape de préchauffage de l'effluent à traiter, le préchauffage étant destiné à améliorer le rendement énergétique en amenant la température à un niveau requis avant que 10 l'effluent ne rentre dans le réacteur. Cet apport en calories est assuré par un système de récupération de chaleur monté en sortie du condenseur de vapeur. Le procédé selon l'invention peut aussi comprendre une étape de post-traitement du solvant extrait, pour retenir les molécules de composé polluant qui 5 pourraient être entraînées lors de l'évaporation dudit solvant. Le principe de fonctionnement de l'installation de traitement d'effluents industriels selon l'invention est détaillé ci-après. Le réacteur 2 est alimenté en effluent brut par injection, éventuellement après pré-traitement et contrôle et ajustement du pH de celui-ci. 10 En même temps, le réacteur 2 est mis en rotation et une pression réduite est créée à l'intérieur du réacteur. La surface interne 3b de la paroi cylindrique du réacteur 2 est chauffée; ceci va conduire, pendant la rotation du réacteur 2 mis en pression réduite, à l'évaporation du solvant contenu dans la couche mince formée sur la paroi interne du réacteur, et à l'obtention d'un concentrat contenant le ou 15 les composés polluants. L'effluent est projeté sur la surface interne formée par la paroi du cylindre, par une rampe dotée de gicleurs. Le cylindre tournant, l'effluent atomisé par la rampe à gicleurs se répartit de manière dynamique sur toute la surface chaude représentée par la paroi 20 interne 3b du cylindre, et forme une couche mince de liquide. L'effluent au contact de la paroi, grâce à la faible épaisseur de la couche mince prend une température proche de celle de la paroi ; par conséquent, le solvant présent dans l'effluent va être vaporisé. Ainsi, l'effluent arrivant de manière continue peut être traité dans le 25 réacteur, la couche mince d'effluent liquide se reformant dynamiquement au fur et à mesure de l'élimination du solvant sous forme de vapeur, sachant qu'il ne subsiste dans le réacteur que le concentrat qui ne s'évapore pas. Le concentrat accumulé dans le réacteur est pompé régulièrement pour le récupérer dans un tampon 8. Le pompage se fait par une pompe externe au 30 réacteur, pilotée par l'automatisme, qui aspire le concentrat résiduel dans le réacteur par un tube plongeur qui passe par un deux côtés de l'axe fixe et vient épouser la paroi interne du réacteur. Le procédé comprend une étape supplémentaire de récupération dudit concentrat du tampon 8 vers une cuve de stockage 12 externe à l'installation 1. Avant la phase de pompage du concentrat, il y a en préliminaire un arrêt de l'injection de l'effluent brut dans le réacteur, celui-ci est ralenti et la pression réduite est maintenue, le solvant résiduel s'évapore, la vitesse du réacteur est ralentie de façon à concentrer le concentrat dans le fond du réacteur à l'aplomb du tube d'aspiration de la pompe destinée à récupérer le concentrat. Dès que le concentrat est récupéré, la vitesse du réacteur est portée à sa valeur nominale, puis le cycle d'injection reprend de façon à continuer de procéder au traitement de l'effluent. Dans une variante de réalisation le réacteur 2 peut être complètement à l'arrêt pendant la phase de récupération du concentrat. La fréquence de gestion de la phase de pompage du concentrat est déterminée selon le pourcentage, calculé par des essais en laboratoire, de la concentration du polluant par rapport au solvant pour un volume total d'effluent. Cette évaluation est paramétrable dans le système d'automatisme et peut être affinée lors de la mise en oeuvre effective de l'équipement, l'automatisme tenant compte du volume d'effluent traité (par l'intégration de la mesure du débitmètre), pour déclencher automatiquement la phase de vidange du concentrat. Le pourcentage du concentrat peut varier. En complément de l'exploitation de l'installation selon l'invention, il y a une phase de nettoyage automatique de l'installation qui est présélectionnée sur le pupitre de commande de l'automatisme, de façon à procéder au passage d'un produit adapté au contexte dans tous les circuits de l'installation, sauf les moyens de pré et post-traitement d'entrée et de sortie. Ce dispositif est géré avec l'automatisme qui pilote les organes de l'installation dans un contexte de fonctionnement similaire à l'exploitation normale mais dans des conditions de température, pression, vitesse différentes. Cette installation forme un ensemble modulaire de traitement de tout type d'effluents industriels. Ainsi des modules spécifiques peuvent être adjoints au module principal de la machine afin de compléter le traitement principal de l'effluent industriel par un ou des post-traitements, pour garantir le résultat à atteindre en matière de concentration de pollution résiduelle dans l'évaporat, à 12 l'issue du traitement. Les modules ajoutés sont gérés par l'automatisme de la machine. L'ensemble modulaire décrit forme un conteneur de 20 pieds ou 40 pieds selon le débit d'effluent traité désiré. Cette conception permet d'avoir un équipement de dimensions standard transportable par un camion, le rendant ainsi en cas de nécessité ou de particularités d'exploitation, mobile. Il est peut être mis à demeure, fixe, sur un site. L'installation est capable de traiter également des effluents industriels d'origine agro-alimentaire. D'autres types d'effluents peuvent être traités, et selon leur comportement et les résultats, on peut adjoindre à la machine des modules spécifiques pour pré-traiter ou post-traiter l'effluent afin de parvenir au résultat escompté. L'installation selon l'invention est mise en oeuvre sous la forme d'un ensemble compact qui a ses performances intrinsèques en matière de débit, elle peut être exploitée comme une unité fixe, ou utilisée comme une unité mobile qui peut être exploitée d'un site à un autre. Le système peut évoluer dans le temps aussi bien en dimension (en fonction des besoins en matière de débit) que pour son concept industriel (conditions de mise en oeuvre). L'ensemble nécessite seulement une alimentation électrique. L'installation est gérée par un automate industriel qui procède au pilotage de la cinématique de la machine et à la gestion des régulations du procédé, ainsi elle est dotée d'équipements d'instrumentation, et notamment un système de contrôle de la qualité de l'évaporat extrait de façon à asservir son fonctionnement. 30
La présente invention concerne une installation de traitement d'effluents industriels comprenant un mélange de liquides dont au moins un est polluant pour l'environnement.L'invention a également pour objet un procédé de traitement d'effluents industriels mis en oeuvre par ladite installation, ledit procédé étant basé sur une évaporation sous pression réduite de l'effluent liquide à traiter, formé d'un mélange comprenant un solvant et un ou plusieurs composés, dont au moins un est polluant, lesdits composés étant ou non solubles dans ledit solvant, pour récupérer ledit solvant d'un côté et le ou les composés polluants de l'autre côté.
1. Installation pour le traitement d'un effluent industriel du type comprenant un solvant et un ou plusieurs composés polluants, ladite installation comprenant : û une enceinte fermée ou réacteur (2) présentant au moins une paroi cylindrique (3) ayant une surface externe (3a) et une surface interne (3b), ledit réacteur (2) étant entraîné en rotation sur son axe horizontal (4) par des moyens de rotation (5) ; û des moyens d'injection de l'effluent à l'intérieur du réacteur (2) ; û des moyens de mise sous pression réduite (6) dudit réacteur (2) ; - des moyens de chauffage (7) de la surface externe (3a) de la paroi cylindrique (3), à même d'assurer l'échauffement de la surface interne (3b) de ladite paroi ; û des moyens de condensation du solvant évaporé à l'intérieur du réacteur (2); - des moyens de récupération du polluant concentré décanté dans le réacteur ; û des moyens d'automatisation de certains paramètres tels que : durée et vitesse de rotation du réacteur, débit d'effluent, température, pression. 2. Ensemble modulaire de traitement d'un effluent industriel comprenant en plus de l'installation selon la 1, au moins un des éléments suivants : - des moyens de neutralisation pour l'ajustement du pH dans le cas d'un effluent aqueux, situés en amont de l'installation ; - de premiers moyens de pré-traitement de l'effluent à traiter, situés en amont de l'installation, pour retenir d'éventuelles particules solides contenues dans l'effluent ; - de seconds moyens de post-traitement du solvant extrait, situés en aval de l'installation, pour retenir les molécules de composé polluant qui pourraient être entraînées;- de troisièmes moyens de post-traitement montés en série avec les seconds moyens de post-traitement, pour traiter le solvant condensé dans lequel il y aurait des molécules qui n'auraient pu être extraites. - des moyens de récupération de la chaleur, permettant de préchauffer l'effluent avant son injection dans le réacteur. 3. Procédé de traitement d'un effluent industriel du type comprenant un solvant et un ou plusieurs composés, dont au moins un est polluant, mettant en oeuvre l'installation de la 1, ledit procédé consistant à : a. alimenter une enceinte fermée ou réacteur (2) avec l'effluent liquide, notamment par injection ; b. entraîner le réacteur (2) en rotation sur son axe horizontal (4) à une vitesse suffisante pour former une couche mince d'effluent sur la paroi interne du réacteur ; c. mettre le réacteur (2) sous pression réduite ; d. chauffer la surface interne de la paroi cylindrique du réacteur en sorte d'évaporer le solvant contenu dans ladite couche mince, et d'obtenir un concentrat contenant le ou les composés polluants; e. évacuer le solvant récupéré à l'intérieur du réacteur ; f. récupérer le concentrat du réacteur (2). 4. Procédé selon la 3 dans lequel les opérations a à e sont réalisées simultanément pendant une durée donnée. 5. Procédé selon la 4 caractérisé en ce qu'on procède ensuite au ralentissement de la vitesse de rotation ou à l'arrêt complet du réacteur (2) de telle sorte que le concentrat soit localisé dans le fond du réacteur, avant de réaliser la récupération du concentrat. 6. Procédé selon la 5 dans lequel pendant le ralentissement de la vitesse de rotation du réacteur ou pendant l'arrêt du réacteur on procède à un arrêt temporaire de l'alimentation en effluent brut. 7. Procédé selon l'une des 5 et 6 dans lequel la récupération du 30 concentrat se fait par aspiration au moyen d'une pompe, dans un réservoir sous pression réduite. 8. Procédé selon l'une des 3 à 7, comprenant en outre une étape de pré-traitement de l'effluent brut effectuée en amont de l'installation (1). 9. Procédé selon l'une des 3 à 8, pouvant comprendre en outre une étape d'ajustement du pH de l'effluent brut. 10. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 9, comprenant en outre une étape de préchauffage de l'effluent brut. 11. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 10, comprenant en outre au moins une étape de post-traitement du solvant évaporé dans le réacteur (2).10
B
B01
B01D
B01D 3,B01D 1
B01D 3/08,B01D 1/22,B01D 1/28
FR2897524
A1
PHLEBECTOME
20,070,824
La phlébectomie est très souvent un geste complémentaire au stripping. C'est un geste qui lui est associé dans bien des cas car il aide à obtenir un 5 résultat satisfaisant dans les interventions d'extraction de la veine saphène interne Si le résultat est satisfaisant il n'en est pas moins qu'il représente un travail long et pénible, se pratiquant souvent dans la position debout et pourtant, en temps que geste associé au stripping, et bien qu'il soit considéré indispensable par les 10 praticiens, il n'est pas codifié au sens littéral du terme par les organismes de contrôle et de ce fait ne se trouve pas remboursé. Pour le praticien c'est donc bien souvent un geste gratuit, long, qui l'oblige, lui ses aides et autre anesthésiste, à rester souvent autour d'une vingtaine de minutes 15 supplémentaires voire plus, en salle d'opération. De plus l'extraction de ces petits vaisseaux l'oblige d'autre part à faire de nombreuses incisions sur la jambe du ou de la patiente du fait de la fragilité de ces segments vasculaires qu'il faut absolument retirer. Or qui dit incision dit cicatrice ; et aussi petites soient-elles, et pour les dames notamment, elles représentent une gêne esthétique dont elles font grand cas pendant un certain temps au moins. 25 C'est pourquoi, il nous a semblé intéressant d'étudier et de réaliser un matériel, fonctionnel et qui permettrait ainsi : 1 de diminuer le nombre de cicatrices sur la jambe de façon significative. 2 de raccourcir de ce fait le temps opératoire avec tous les avantages que cela 30 comporte. Pour obtenir ou tenter d'obtenir un tel résultat il est nécessaire de respecter dès le départ les conditions physiologiques des vaisseaux concernés. 20 Ils ne sont presque jamais rectilignes Ils sont de très petits diamètres, Ils sont fragiles Ce sont souvent des vaisseaux de surface. Aussi, en tenant compte des critères précédemment énoncés, il nous a paru intéressant de réaliser un matériel de type jonc ou tube, qui présente une forme permettant d'obtenir une souplesse différente suivant la rotation axiale choisie, cylindrique, ovale, voire de formes anguleuses, mais surtout d'une certaine souplesse, résistant à la traction, capable de pouvoir tracter le vaisseau concerné et de pouvoir conserver le trajet empreinté en cas de rupture de ce vaisseau .durant la traction. Le matériel utilisé serait donc un jonc ou un tube souple admettant les différentes sinuosités rencontrées du trajet mais, qui, en fonction du segment concerné, serait capable de s'adapter à la linéarité toujours possible de ce segment de vaisseau Il pourrait donc être formé de telle manière que l'extrémité arrondie, donc relativement atraumatique de ce matériel { c Figure 1 }soit d'un coté rigidifiée par une bague accolée à cette extrémité à double rôle {a Figure 1}, bague surajoutée, obtenue de façon thermique, mécanique ou électrique. Le premier but étant de permettre d'obtenir, sur une courte longueur, une rigidification de ce segment par rapport à la souplesse dudit segment non recouvert, qu'il soit rond, ovale, ou de toute autre forme géométrique, Il s'agit donc d'un matériel destiné à la phlébectomie, dont la butée solidaire de l'élément porteur et destinée à assurer la fonction d'invagination, se trouvera contre le renflement atraumatique placé en terminaison du matériel d'éveinage permettant ainsi, par son apport de matière, de rigidifier l'extrémité, et elle seule, de cet élément par rapport au reste du phlébectome. Le second étant de servir de butée pour arrêter le glissement du segment de vaisseau sur le jonc ou cathéter ou il aura été ligaturé. La bague, que le tube ou jonc soit, cylindrique, ovale, ou d'une autre forme géométrique, sera donc dans ce cas, directement accolée au renfort terminal atraumatique du tube ou jonc. Du coté opposé de ce jonc ou tube, la bague étant placée en retrait de quelques millimètres par rapport à l'extrémité préformée , { b Figure 1} le matériel conservera une certaine souplesse à sa terminaison , quelques fois préférable dans la cathéterisation des tous petits vaisseaux parfois très sinueux. Ce sera donc un instrument destiné à la phlebectomie dont la butée solidaire de l'élément porteur et destinée à assurer la fonction d'invagination, se trouvera de l'autre coté, à une certaine distance du renflement atraumatique placé en terminaison de façon à conserver toute la souplesse du phlébectome en cas d'introduction par ce coté du matériel dans un vaisseau très sinueux. Dans le cas présent, cette bague servira, également, de butée de traction pour arrêter le glissement de la ligature de la veine et en permettre son extraction. L'utilisation de ce phlebectome amènera donc le praticien, une fois le matériel introduit puis arrivé au terme de ses possibilités d'introduction et extériorisé, à effectuer une ligature {al-bl Figure 2} d'un coté ou de l'autre suivant son propre choix et à effectuer une traction sur le phlebectome de l'autre coté, ce qui provoquera ainsi l'invagination dudit segment veineux à extraire et à le retirer avec le moins de dommages possibles. Le fait de procéder de cette manière engendre ainsi l'extraction de plus grands segments de vaisseaux que la méthode habituelle de traction à chaque abord, . Traction, qui habituellement, provoque la rupture précoce du vaisseau concerné, et par voie de conséquence, diminue le nombre de cicatrices sur la jambe concernée On a vu quelques lignes plus haut que le segment de vaisseau à extraire sera ligaturé sur le cathéter, quelle que soit la forme de ce dernier, ce qui permettra son invagination lors de la manoeuvre de traction Aussi pour éviter toute perte du trajet en cas de rupture précoce du dit segment veineux, on pourra laisser un fil de la ligature sans le couper {c Figure 2} de façon à assurer un maintien du trajet veineux déjà cathétérisé et à pouvoir refaire la ligature 30 de l'autre coté de l'incision de façon à recommencer le même geste à l'opposé, tel que cela se pratique parfois avec certains strippers. Le fait que le tube ou jonc utilisé ne soit pas forcément cylindrique mais peut être d'une toute autre forme, ovale, ou d'une autre géométrie, améliore encore les possibilités du choix de la souplesse du matériel lors de la pénétration dans le vaisseau. En effet, si l'on prend l'exemple d'un jonc ou tube ovale, la force physique pour le courber sera nettement inférieure si l'on exerce une pression verticale , transverse par rapport à l'axe, sur le plus grand diamètre {b Figure 3} faisant ainsi courber la plus petite surface. De même à l'inverse, si l'on exerce la même poussée verticale sur le plus petit diamètre, {c Figure 3} la pression pour le faire courber sera elle nettement supérieure à la précédente ; alors qu'un tube ou jonc cylindrique, n'offrira pas cet avantage supplémentaire de possibilités de variation de courbure suivant l'endroit de la pression. On peut donc considérer que ce tube ou jonc porteur n'est pas obligatoirement cylindrique D'où l'intérêt d'avoir un tube ou jonc non cylindrique ; le simple fait d'être tourné sur lui-même au cours de sa progression dans le vaisseau, permettra d'offrir de nombreuses capacités de flexion intra vasculaire permettant de mieux encore s'adapter aux sinuosités et à la résistance du segment de vaisseau concerné. 30
Phlebectome à extrémités à flexion variables et muni de butées d'invagination du vaisseauII s'agit d'un matériel conçu pour le retrait des petits segments veineux lors d'un geste chirurgical appelé phlebectomie constitué par un jonc ou cathéter, de forme cylindrique, ovale ou anguleuse, {a,b,c,d, figure 3}, de petit diamètre et d'une longueur nécessaire et suffisante permettant la cathétérisation des vaisseaux à extraire lors de ce type d'intervention, ainsi que d'une forme en coupe cylindrique, ovale, ou autre forme géométrique réalisable, dont chacune des extrêmités sera pourvue d'un renflement destiné à en favoriser le cheminement à l'intérieur du vaisseau tout en évitant la perforation de celui-ci, et qui sera complété à chaque extrémité respectivement, par une bague surajoutée ou un élément de renflement (a,b) obtenu de façon thermique, mécanique ou électrique, ayant pour but soit de servir de butée {a-b}, donc d'élément actif de traction lors de l'éveinage, soit à la fois de butée et d'élément rigidificateur suivant son emplacement sur le cathéter ou jonc ce qui permettra ainsi d'obtenir en une seule pièce une double voire une multitude de rigidités en fonction sa position axiale choisie et de la terminaison introduite en priorité.
1 -Matériel conçu pour le retrait des petits segments veineux lors d'un geste chirurgical appelé phlébectomie, caractérisé par un jonc ou cathéter, de forme cylindrique, ovale ou anguleuse, {a,b,c,d, figure 3}de petit diamètre et d'une longueur nécessaire et suffisante permettant la cathétérisation des vaisseaux à extraire lors de ce type d'intervention, dont chacune des extrémités sera pourvue d'un renflement {c Figure 1 }destiné à en favoriser le cheminement à l'intérieur du vaisseau tout en évitant la perforation de celui-ci., et qui sera complétée, à chaque extrémité respectivement par une première et une seconde bagues surajoutées ou élément de renflement obtenu de façon thermique, mécanique ou électrique ayant pour but soit de servir de butée, {a û b Figure 1} donc d'élément actif de traction lors de l'éveinage, soit à la fois de butée et d'élément rigidificateur suivant son emplacement sur le cathéter ou jonc ce qui permettra ainsi d'obtenir, en une seule pièce une double voire une multitude de rigidités en fonction sa position axiale choisie et de la terminaison introduite en priorité. 2 - Matériel destiné à la phlébectomie selon la 1, caractérisé en ce que la première butée ou surépaisseur solidaire de l'élément porteur et destinée à assurer la fonction d'invagination, {a Figure 1} se trouve contre le renflement atraumatique placé en terminaison du matériel d'éveinage permettant ainsi, par son apport de matière, de rigidifier l'extrémité, et elle seule, de cet élément par rapport au reste du phlébectome. 3 - Matériel destiné à la phlébectomie, selon la 1, caractérisé, en ce que la seconde butée ou surépaisseur, solidaire de l'élément porteur et destinée à assurer la fonction d'invagination, {b Figure 1} se trouvera de l'autre coté, à une certaine distance du renflement atraumatique placé en terminaison de façon à conserver toute la souplesse du phlebectome en cas d'introduction du matériel dans un vaisseau très sinueux. 4 - Matériel destiné à la phlébectomie selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la butée ou surépaisseur placée à chaque extrémité sera d'une dimension suffisante pour arrêter dans son glissement le fil et l'élément veineux qui auront été noués préalablement sur le segment de cathéter ou jonc {al û bl Figure 2} 15 20 25 30
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/00
FR2899534
A1
TABLETTE MOTORISEE
20,071,012
L'invention concerne une tablette motorisée articulée autour d'un axe d'articulation présenté par un couvercle de coffre Dans l'art antérieur, il est connu des véhicules du type cabriolet équipé d'un toit escamotable mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle et une position escamotée dans le coffre du véhicule. Afin de permettre le rangement des éléments de toit et l'accès au compartiment io à bagages du coffre arrière, le couvercle de coffre possède deux sens d'ouverture. En effet, le couvercle s'ouvre de l'avant vers l'arrière pour permettre le rangement des éléments de toit et de l'arrière vers l'avant pour permettre l'accès au compartiment à bagages. 15 Généralement, les véhicules de ce type sont équipés d'une plage arrière qui est amovible afin de libérer un espace pour le rangement du toit. Le document FR 2 777 240 prévoit notamment un couvercle de coffre et une tablette montée articulée sur le bord avant du couvercle de coffre entre une 20 position de service dans laquelle la tablette forme une plage arrière lorsque le toit est en position escamotée et une position escamotée sous le couvercle lorsque le toit est en position de recouvrement. Cependant, lors du rangement ou déploiement du toit, le couvercle est ouvert de 25 l'avant vers l'arrière et la tablette s'étend dans le prolongement du couvercle. Par conséquent, le débattement du couvercle doit être augmenté afin d'éviter des interférences entre le toit et la tablette lors du mouvement du toit. Or, l'augmentation du débattement du couvercle entraîne une augmentation des 30 risques d'interférences entre le couvercle de coffre et des personnes ou objets situés derrière le véhicule. En outre, l'augmentation du débattement entraîne l'augmentation de la durée de l'ouverture ou de la fermeture du couvercle. Enfin, afin de réaliser un débattement plus important, l'actionneur du couvercle de coffre, généralement un vérin, doit posséder une course plus importante. Par conséquent, l'actionneur est plus lourd et plus coûteux. Un moteur entraîne en rotation deux arbres sensiblement coaxiaux chaque arbre attaquant un axe d'articulation. Cette configuration de motorisation est pénalisante car situé dans une zone d'interférences avec le toit et/ou la tablette. L'invention se propose d'apporter un perfectionnement à ce type de tablette ainsi qu'au véhicule équipé. A cet effet l'invention a pour objet une tablette motorisée articulée autour d'un 15 axe d'articulation présenté par un couvercle de coffre pour véhicule automobile, cette tablette étant caractérisée en ce qu'elle est manoeuvrée par un entraîneur situé au voisinage proche à l'axe d'articulation de la tablette, cet entraîneur étant actionné par l'extrémité d'un câble rotatif, l'autre extrémité dudit câble étant entraîné en rotation par un moteur. 20 la figure 1 est une représentation schématique de l'arrière d'un véhicule automobile , le dispositif de couverture de coffre étant représenté en position fermée et en position ouverte de l'arrière vers l'avant alors que la tablette est en position escamotée ; 25 - la figure 2 est une représentation schématique de l'arrière d'un véhicule automobile, la tablette étant représentée en position de service lorsque le dispositif de couverture de coffre est en position fermée et en position de débattement lorsque le dispositif de couverture de coffre est ouvert de l'avant 30 vers l'arrière ; La figure 3 est une représentation schématique de trois quart arrière d'un dispositif de couverture de coffre selon un premier mode de réalisation de l'invention, la tablette étant dans sa position de service ; i0 la figure 4 est une représentation schématique de trois quart arrière d'un dispositif de couverture de coffre selon un second mode de réalisation, la tablette étant dans sa position de service ; la figure 5 est une représentation détaillée des moyens d'articulation de la tablette sur le couvercle de coffre selon le second mode de réalisation, la tablette étant représentée en traits pleins dans sa position escamotée et en traits mixtes dans sa position de service ; et - la figure 6 est une représentation détaillée des moyens d'articulation de la tablette sur le couvercle de coffre selon le second mode de réalisation, la tablette étant représentée en traits pleins dans sa position de service et en traits mixtes dans sa position de débattement. -La figure 7 représente le mécanisme d'entraînement de la tablette. Dans la suite de la description, les termes avant, arrière, devant, derrière sont définis par rapport à un véhicule en cours d'utilisation. Par ailleurs, on 20 notera que les termes bord avant et bord arrière de la tablette 7 sont définis par rapport à la tablette en position de service. Le véhicule automobile, représenté sur les figures 1 et 2, est équipé plus particulièrement d'un toit escamotable 1 mobile entre une position de 25 recouvrement de l'habitacle du véhicule (figure 1) et une position escamotée dans le coffre arrière 4 du véhicule (figure 2). Dans le mode de réalisation représenté, le toit escamotable 1 est équipé d'un élément de toit arrière 2 monté articulé sur la caisse du véhicule autour d'un 30 premier axe A et d'un élément de toit avant 3 monté articulé sur l'élément de toit arrière 2 autour d'un second axe B. Ainsi, l'élément de toit avant 3 se replie sur l'élément de toit arrière 3 lorsque le toit 1 est dans sa position escamotée. 10 15 On remarquera cependant que l'invention ne se limite pas à un véhicule automobile équipé d'un tel toit 1 mais peut s'appliquer à tous les véhicules automobiles équipés d'une tablette mobile. Afin de permettre le rangement du toit 1 et l'accès au coffre ou malle 4, le dispositif 5 de couverture de coffre 4 possède des moyens de liaison à la caisse du véhicule lui permettant de s'ouvrir selon deux sens opposés. Ainsi le dispositif 5 de couverture de coffre 4 peut s'ouvrir de l'avant vers l'arrière pour permettre le rangement des éléments 2, 3 de toit et de l'arrière vers l'avant pour to accéder au compartiment à bagages ou au compartiment moteur du coffre arrière 4. Le pivotement du dispositif 5 de couverture de coffre 4 est entraîné par un actionneur tel qu'un vérin, non représenté. Le dispositif 5 de couverture de coffre 4 comprend un couvercle de coffre 6 et 15 une tablette 7 montée articulée sur le couvercle 6 par des moyens d'articulation permettant le mouvement de la tablette 7 entre différentes positions détaillées ci-dessous. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, lorsque le toit 1 est en 20 position de recouvrement, la tablette 7 est disposée dans sa position escamotée sous le couvercle 6 et n'exerce pas la fonction de plage arrière. Ainsi, lors du mouvement du toit 1 de sa position de recouvrement vers sa position escamotée, l'espace de passage du toit 1 est libéré. On notera que dans cette version, l'élément de toit arrière 2 possède, à proximité de son extrémité 25 inférieure, une paroi 12 qui s'étend entre le bord avant du couvercle de coffre 6 et l'extrémité avant 11 du coffre 4 lorsque le toit 1 est dans sa position de recouvrement et forme ainsi une plage arrière. Dans un autre mode de réalisation non représenté, lorsque le toit 1 est en 30 position de recouvrement et le dispositif 5 de couverture est dans sa position fermée, la tablette 7 est dans sa position de service et s'étend alors sous l'élément de toit arrière 2 entre le bord avant du couvercle 6 et l'extrémité avant 11 du coffre 4. Cependant, dans ce mode de réalisation, lors du rangement du toit 1, la tablette 7 est préalablement disposée dans sa position escamotée. Lorsque le toit 1 est dans sa position escamotée, la tablette 7 est dans sa position de service dans laquelle elle forme la plage arrière du véhicule, illustrée sur la figure 2. Lorsque la tablette 7 est dans sa position de service, elle s'étend dans le prolongement du couvercle 6. Ainsi, la tablette 7 s'étend entre le bord avant 5 du couvercle 6 et une extrémité avant 11 du coffre. Lors du déploiement du toit 1 de sa position escamotée vers sa position de recouvrement, le dispositif 5 de couverture de coffre 4 s'ouvre de l'avant vers io l'arrière et la tablette 7 est déplacée dans une position de débattement permettant de libérer l'espace de passage du toit. Lorsque la tablette 7 est dans sa position de débattement, la tablette 7 est pivotée vers l'extérieur du coffre par rapport au couvercle 6 d'une angle obtus 15 AR Ainsi, le bord avant de la tablette 7 est déplacé et relevé afin de libérer l'espace de passage du toit 1 lorsque ledit dispositif 5 de couverture de coffre 4 est ouvert de l'avant vers l'arrière. Sur la figure 2, on représente la trajectoire t1 d'un point extrême du toit 1 lors du 20 mouvement du toit 1 entre sa position escamotée et sa position de recouvrement. La figure 3 représente de façon détaillée les moyens d'articulation de la tablette 7 sur le couvercle 6 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Dans 25 ce mode de réalisation, les moyens d'articulation sont composés de deux charnière 21, 21' permettant à la tablette 7 de pivoter par rapport au couvercle 6 autour de l'axe E. Le pivotement de la tablette 7 est commandé par un moteur électrique 16. Les figures 4, 5 et 6 représentent de façon détaillée les moyens d'articulation de la tablette 7 sur le couvercle ou capot 6 selon le second mode de réalisation. 30 Les moyens d'articulation sont composés d'au moins une biellette 8, 8' montée d'une part en rotation selon l'axe C, sensiblement transversal, sur ledit couvercle 6 et d'autre part en rotation selon l'axe D, sensiblement transversal, sur la tablette 7. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens d'articulation comprennent deux biellettes 8, 8' parallèles. Les moyens d'articulation comprennent en outre des moyens de guidage composés d'au moins une glissière 9, 9' solidaire du couvercle 6 et d'un doigt 10, 10' solidaire de la tablette 7 et mobile dans ladite glissière 9, 9'. io Avantageusement, afin d'éviter un mauvais équilibrage de la tablette, les moyens d'articulation comprennent deux doigts 10, 10' solidaires de la tablette 7 et mobiles dans deux glissières 9, 9' disposées de part et d'autre de ladite tablette 7. 15 Dans le mode de réalisation représenté, les glissières 9, 9' sont formées dans des pièces de guidage 15, 15' fixées au couvercle 6 au moyen de pattes de fixation 13a, 13b, 13c, 13d. Par ailleurs, dans le mode de réalisation représenté, les moyens d'articulation 20 sont liés à la tablette 7 au moyen de deux pattes de liaison 14, 14' disposées de part et d'autre de la tablette 7. Avantageusement, le doigt de guidage 10, 10' est disposé à proximité de l'extrémité inférieure arrière de la patte de liaison 14, 14' et l'articulation de la biellette 8, 8'sur la patte de liaison est disposée à proximité de l'extrémité avant inférieure de ladite patte de liaison 14, 14'. 25 Sur les figures 5 et 6, les courbes t2 et t3 illustrent respectivement la trajectoire de déplacement de l'axe D d'articulation de la biellette 8, 8' sur la patte de liaison 14, 14' et la trajectoire de déplacement du bord avant de la tablette. La forme de la glissière 9, 9' peut être divisée en trois parties distinctes. Dans une première partie 17, la glissière 9, 9' possède une faible pente, sensiblement nulle. Dans une seconde partie 18, la pente est supérieure à celle de la 30 première partie alors que dans une troisième partie 19, la pente est opposée à la pente de la seconde partie 18. Lors du mouvement de la tablette 7 de sa position escamotée vers sa position de service (cf. figure 5), le bord avant de la tablette 7 commence par descendre en raison du mouvement de rotation des biellettes 8, 8' autour de l'axe C ce qui permet de contourner le bord avant du couvercle 6, alors que le doigt 10, 10' est mobile dans la première partie 17 de la glissière 9, 9'. Lorsque le doigt 10, 10' se déplace dans la seconde partie 18 de la glissière 9, 9', la pente ascendante io de ladite seconde partie 18 entraîne la remontée de l'arrière de la tablette 7 au niveau du bord avant du couvercle 6. Lors du mouvement de la tablette 7 de sa position de service vers sa position de débattement (cf. figure 6), la tablette 7 pivote de l'avant vers l'arrière en raison 15 du mouvement de rotation de la biellette 8,8' autour de l'axe C et le mouvement du doigt de guidage 10, 10' dans la troisième partie 19 de la glissière entraîne la rotation de la tablette 7 autour de l'axe D. Ainsi, le bord arrière de la tablette 7 se dégage du bord avant du couvercle 6. 20 Avantageusement l'ensemble formé par la tablette 7, les pattes de liaison 14, 14', les pièces de guidage 15, 15' et l'actionneur peuvent être pré-assemblés sous forme de module qui sera ensuite monté sur le couvercle 6. On va décrire ci-après plus précisément la commande motorisée de la tablette. 25 La commande comprend : un moteur 16 entraînant la rotation d'au moins un câble rotatif 100 agissant sur un entraîneur 101 accouplé au moins indirectement à la tablette permettant de transmettre le mouvement de l'arbre du moteur 16 . Cet entraîneur 101 est accolé à l'axe d'articulation de la tablette, c'est à dire qu'il est à proximité immédiate de cet axe d'articulation. 30 Cet entraîneur comprend donc une partie dite fixe solidarisée au moins indirectement au couvercle et une partie 103 mobile solidaire au moins indirectement de la tablette. Cet entraîneur comprend, logé dans un boîtier 102 , une vis sans fin 104 qui coopère au moins indirectement avec une roue dentée 105. Cette roue dentée entraîne directement ou via un réducteur, la tablette en agissant directement sur l'axe 106 d'articulation ou sur une patte de la charnière 21,21' ou sur la bielle 8,8'. La vis sans fin est soit solidarisée à l'extrémité du câble rotatif soit elle peut en s être désolidarisée et, à cet effet, on fait appel à un coupleur mécanique. La gaine est solidarisée à l'une de ses extrémités au moteur d'entraînement 16 et à l'autre extrémité à l'entraîneur, de préférence au boîtier 102. Le câble est logé dans une gaine 108. Le boîtier ou l'entraîneur comporte un moyen d'accrochage 107 comme une patte. io Ainsi on peut positionner le moteur encombrant à distance de la tablette et laisser, à proximité des articulations, uniquement l'entraîneur qui est de faible volume. Le moteur peut ainsi être placé dans une zone où sa présence n'est pas gênante ce qui est souvent une difficulté lorsque le coffre doit accueillir un toit is mobile car l'espace entre la face inférieure du couvercle de coffre et le dessus du toit mobile rangé est à certains endroit très limité. Avantageusement, le boîtier et/ou l'entraîneur peuvent constituer un palier de guidage en rotation pour la tablette. Dans certains cas figure 3 où la tablette est montée par l'intermédiaire de 20 charnière, un seul entraîneur suffit. Dans le cas de la figure 4, il sera recommandé de prévoir un entraîneur 101 sur chaque coté de la tablette, les entraîneurs étant actionnés par un seul moteur 16
L'invention a pour objet une tablette motorisée articulée autour d'un axe d'articulation présenté par un couvercle de coffre (4) pour véhicule automobile, cette tablette étant caractérisée en ce qu'elle est manoeuvrée par un entraîneur situé au voisinage proche à l'axe d'articulation de la tablette, cet entraîneur étant actionné par l'extrémité d'un câble rotatif, l'autre extrémité dudit câble étant entraîné en rotation par un moteur.
1. Tablette motorisée articulée autour d'un axe d'articulation présenté par un couvercle de coffre (4) pour véhicule automobile, cette tablette (7) étant caractérisée en ce qu'elle est manoeuvrée par un entraîneur (101) situé au voisinage proche de l'axe (106) d'articulation de la tablette, cet entraîneur étant actionné par l'extrémité d'un câble (100) rotatif, l'autre extrémité dudit câble étant entraîné en rotation par un moteur (16). 2. Tablette articulée selon la 1 caractérisée en ce que io l'entraîneur comprend une roue (105) dentée actionnant au moins indirectement la tablette. 3. Tablette articulée selon la 2 caractérisé en ce que la roue dentée est entraînée au moins indirectement par une vis sans fin (104). 4. Tablette articulée selon l'une quelconque des précédentes 15 caractérisée en ce que l'entraîneur est logé dans un boîtier (102). 5. Tablette articulée selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le boîtier et/ou l'entraîneur forme un palier de guidage en rotation pour la tablette. 6. Tablette articulée selon l'une quelconque des 1 à 5 20 caractérisé en ce que le boîtier et/ou l'entraîneur présentent des moyens (107) de fixation au couvercle. 7. Tablette articulée selon l'une des 1 à 6 caractérisée en ce que l'entraîneur agit directement sur l'axe d'articulation de la tablette. 8. Tablette articulée selon l'une des 1 à 7 caractérisée en ce 25 que l'entraîneur agit sur une patte ou une bielle reliant la tablette au couvercle du coffre. 9. Tablette articulée selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le moteur (16) est monté sous le couvercle du coffre à distance de l'entraîneur. 30 10.Tablette articulée selon la 3 caractérisée en ce que la vis sans fin est solidaire du câble rotatif. 11.Tablette articulée selon la 3 caractérisée en ce que la vis sans fin est reliée au câble rotatif par un coupleur mécanique.
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2899325
A1
SYSTEME DE GUIDAGE D'UN AERONEF.
20,071,005
La présente invention concerne un système de guidage d'un aéro-nef. Plus précisément, elle concerne un système de guidage du type comportant au moins : une base de données comprenant au moins des données relatives au terrain à survoler par l'aéronef ; un moyen de sélection actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef de sélectionner un mode de guidage particulier ; un calculateur déterminant, lors de la sélection d'un mode de guidage, par exemple un mode d'approche, des consignes de guidage dépendant d'au moins une donnée (axe, trajectoire, ...) : • qui comprend au moins un paramètre particulier (angle d'inclinaison, altitude d'un point géographique, ...) ; • qui est issue de ladite base de données ; et • qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné ; et des moyens d'affichage comprenant au moins un écran de visualisation. La présente invention s'applique notamment à une approche auto-nome d'une piste d'atterrissage, en particulier dans le domaine militaire. Elle peut également s'appliquer à des programmes civils relatifs à des pro- cédures d'approche, de remise des gaz ou de décollage sans moyen d'aide à l'atterrissage sol de type LS ("Landing System" en anglais) tels que ILS, GLS, MLS, ..., avec une précision et une intégrité élevées, c'est-à-dire avec des niveaux de performance de l'aéronef quasiment aussi contraignants que pour des approches de précision. Dans le cadre de la présente invention, on considère que lors d'une approche autonome, l'aéronef doit voler en conditions météorologiques de vol aux instruments de type IMC ("Instrument Meteorological Conditions" en anglais), jusqu'à une hauteur de décision, par exemple 200 pieds (environ 60 mètres), qui correspond à la hauteur de décision d'une approche de précision de type ILS ("Instrument Landing System" en anglais, à savoir système d'atterrissage aux instruments), sans utilisation de moyens de navigation situés au sol. Lors d'une telle approche autonome, les moyens de positionnement utilisés par l'aéronef sont donc exclusivement des moyens embarqués, et notamment un système de positionnement par satellites par exemple de type GNSS ("Global Navigation Satellite System" en anglais) tel que Galileo ou GPS ("Global Positioning System" en anglais), une centrale inertielle, et des capteurs barométriques. Il en est de même pour une procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage de type précité. En approche, à ladite hauteur de décision, l'équipage de l'aéronef doit visuellement acquérir la piste. Si tel est le cas, il finit l'atterrissage en mode visuel à l'aide d'un guidage manuel. En revanche, si à cette hauteur de décision, l'équipage ne voit pas la piste, il doit effectuer une remise des gaz de manière à faire remonter l'aéronef à une altitude de sécurité prédéterminée. La trajectoire d'approche utilisée pour réaliser une telle approche autonome est créée avant le vol et décrite sur une carte papier qui est à la disposition de l'équipage au cours du vol. Pour ce faire, la configuration du terrain autour de la piste d'atterrissage a été analysée et des marges vis-à-vis des obstacles ont été définis. Cette trajectoire d'approche est égale- ment sauvegardée dans ladite base de données du système de guidage. Aussi, lors d'un vol, lorsque l'équipage décide de voler suivant une approche autonome, ou une procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage avec une précision et une intégrité élevées, il insère la procédure appropriée dans le plan de vol, par l'intermédiaire dudit moyen de sélection qui correspond généralement à un moyen d'interface d'un système de gestion de vol de l'aéronef. Ledit système de gestion de vol crée alors, à partir d'informations issues de la base de données, une trajectoire de référence (correspondant à un axe d'approche virtuel dans le cas d'une approche autonome). A partir de cette trajectoire de référence et de la position courante en trois dimensions de l'aéronef, qui est connue à l'aide de moyens embarqués, ledit calculateur du système de guidage calcule des consignes de guidage qui sont suivies, de façon usuelle, automatiquement par un pilote automatique de l'aéronef ou manuellement par l'équipage à l'aide d'un directeur de vol. Toutefois, avant de mettre en oeuvre une telle approche autonome, ou une telle procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage avec une précision et une intégrité élevées, l'équipage doit sécuriser la trajectoire de référence utilisée par ledit calculateur pour calculer les consignes de guidage. En effet, cette trajectoire de référence est jugée cri-tique, puisqu'une erreur la concernant amènerait l'aéronef à suivre une mauvaise trajectoire, pour laquelle il existe un risque que l'aéronef sorte d'un domaine de vol sécurisé vis-à-vis des obstacles. Dans ce cas, l'aéronef pourrait entrer en collision avec le relief ou des obstacles extérieurs. Généralement, pour réaliser une telle sécurisation de la trajectoire de référence, l'équipage compare les informations concernant cette trajectoire de référence qui sont indiquées sur ladite carte papier à sa disposition, à des informations relatives à ladite trajectoire de référence qui sont affichées par ledit calculateur sur l'écran de visualisation des moyens d'af- fichage. Toutefois, dans le cadre d'une approche autonome, une telle vérification présente une charge de travail très lourde pour l'équipage, en particulier lorsque l'aéronef est un avion militaire pour lequel la charge de travail est accrue par la situation tactique de ce dernier (possibilité d'être en 4 terrain ennemi avec notamment une obligation de surveiller la présence de menaces éventuelles). La charge de travail d'une telle vérification est lourde, en particulier parce que les données relatives à l'axe d'approche comportent notamment des valeurs de latitude et de longitude d'un point géographique, valeurs qui contiennent chacune un grand nombre de chiffres à vérifier. De plus, la probabilité d'erreurs de la part de l'équipage au moment de la vérification est augmentée dans une telle situation en raison du stress existant alors. En outre, dans le cadre d'une procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage avec une précision et une intégrité élevées, la comparaison par le pilote des caractéristiques de la procédure par rapport à la carte papier ne permet pas d'atteindre le niveau d'intégrité requis (probabilité d'erreur inférieure à 10-9 par procédure). La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvé-nients. Elle concerne un , en particulier d'un avion de transport civil ou militaire, qui permet à l'équipage de l'aéronef de surveiller, de façon rapide, sûre et efficace, des données prédéterminées qui sont utilisées lors d'un mode de guidage particulier de l'aéronef (en particulier lors d'une approche autonome) pour déterminer des consignes de guidage de l'aéronef. A cet effet, selon l'invention, ledit système de guidage du type comportant au moins : une base de données de navigation ; un moyen de sélection actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef de sélectionner un mode de guidage particulier ; un calculateur déterminant, lors de la sélection d'un mode de guidage, des consignes de guidage dépendant d'au moins une donnée : • qui comprend au moins un paramètre particulier ; • qui est issue de ladite base de données ; et • qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné ; et û des moyens d'affichage comprenant au moins un écran de visualisation, est remarquable en ce que : ledit système de guidage comporte des moyens auxiliaires (précisés cidessous) pour engendrer une caractéristique d'identification de type alphanumérique, déterminée de préférence à l'aide d'un code de redondance cyclique, et permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné ; et lesdits moyens d'affichage sont formés de manière à présenter automatiquement ladite caractéristique d'identification de type alpha-numérique sur ledit écran de visualisation, lors de la sélection dudit mode de guidage. Ainsi, grâce à l'invention, une donnée (préenregistrée dans la base de données) qui est utilisée par ledit calculateur pour calculer des consi- gnes de guidage de l'aéronef, est affichée sous forme d'une caractéristique d'identification qui est représentée à l'aide d'un code réduit et qui est donc simple et facile à surveiller, comme précisé ci-dessous. Par conséquent, si une donnée qui est ainsi affichée sous forme d'une caractéristique d'identification sur l'écran de visualisation, est éga- lement représentée, sous cette forme, sur une carte papier à la disposition de l'équipage, il est simple et facile à ce dernier de réaliser la vérification précitée consistant à comparer les deux caractéristiques d'identification qui présentent donc chacune un nombre réduit d'éléments alphanumériques (chiffres et/ou lettres). Dans un mode de réalisation particulier : ledit système de guidage comporte de plus : • au moins un moyen de guidage, par exemple un pilote automatique ou un directeur de vol, qui est destiné à aider au guidage de l'aéro- 6 nef, en utilisant les consignes de guidage déterminées par ledit calculateur ; et • un moyen d'armement actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef d'armer un mode de guidage sélectionné, de manière à permet- tre la transmission automatique desdites consignes de guidage dudit calculateur vers ledit moyen de guidage en vue de leur utilisation pour le guidage de l'aéronef ; et ledit calculateur est formé de manière à figer ladite donnée utilisée, dès l'armement dudit mode de guidage, et ceci tant que ledit mode de gui- dage reste armé. Dans un premier mode de réalisation, lesdits moyens auxiliaires comportent ledit calculateur qui est formé de manière à déterminer automatiquement, à l'aide d'un moyen de codage particulier, lors de la sélection dudit mode de guidage, ladite caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. En outre, dans ce premier mode de réalisation : ledit système de guidage est formé de manière à guider l'aéronef au moins lors d'une phase d'approche autonome (telle que précitée) d'une piste, suivant un axe d'approche virtuel ; ladite base de données comporte, comme donnée, au moins ledit axe d'approche virtuel qui est défini par une pluralité de paramètres ; et ledit calculateur forme une caractéristique d'identification permettant d'identifier lesdits paramètres qui définissent ledit axe d'approche vir- tue!. Dans ce cas, avantageusement, ledit axe d'approche est défini par les cinq paramètres suivants : une orientation magnétique, une pente, et une latitude, une longitude et une altitude d'un point d'ancrage (qui est par exemple positionné à 50 pieds au-dessus du sol), et ledit calculateur forme une caractéristique d'identification comportant cinq éléments alpha-numériques d'identification (chiffres et/ou lettres) qui identifient respectivement lesdits cinq paramètres. Par ailleurs, avantageusement, ledit calculateur comprend un moyen de codage employant un code de redondance cyclique de type usuel. Par ailleurs, dans un second mode de réalisation, lesdits moyens auxiliaires comportent ladite base de données de navigation qui contient ladite caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant ~o d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. De préférence, cette caractéristique d'identification a égale-ment été formée à l'aide d'un code de redondance cyclique de type pré-cité. Dans ce second mode de réalisation, ledit système est formé de 15 manière à guider l'aéronef suivant une trajectoire de référence lors de l'une des phases suivantes (telles que précitées) qui sont de type auto-nome et présentent une intégrité et une précision élevées : une phase d'approche, une phase de remise des gaz et une phase de décollage, et ladite base de données comporte au moins ladite trajectoire de référence 20 comme donnée, ainsi qu'une caractéristique d'identification permettant d'identifier ladite trajectoire de référence. Dans ce cas, avantageusement, ledit calculateur est formé de manière à comparer automatiquement ladite trajectoire de référence reçue de ladite base de données à ladite caractéristique d'identification correspondante également reçue de ladite base de données et, si le résultat de cette comparaison indique que ces éléments sont identiques, lesdits moyens d'affichage présentent automatiquement ladite trajectoire de référence et ladite caractéristique d'identification correspondante sur ledit écran de visualisation. 8 L'unique figure du dessin annexé fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Cette figure unique est le schéma synoptique d'un système de guidage conforme à l'invention. Le système 1 conforme à l'invention et représenté schématique- ment sur la figure est destiné à guider un aéronef (non représenté), en particulier un avion de transport militaire ou civil. Ce système de guidage 1 qui est embarqué, est du type comportant : û une base de données 2 de navigation, qui comporte au moins des don- nées relatives au terrain à survoler par l'aéronef ; un moyen de sélection 3 qui est actionnable, qui permet à un pilote de l'aéronef de sélectionner un mode de guidage particulier, et qui fait, par exemple, partie d'un système de gestion de vol 4 usuel, de type FMS ("Flight Management System" en anglais), qui peut être relié par l'intermédiaire d'une liaison 5 à ladite base de données 2 ; un calculateur 6, par exemple un calculateur de guidage de vol de type FG ("Flight Guidance" en anglais), qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 7 audit système de gestion de vol 4 et par l'intermédiaire d'une liaison 8 à un ensemble 9 de sources d'informations. Cet ensemble 9 n'est pas précisé davantage, mais comporte par exemple un moyen pour déterminer la position courante en trois dimensions de l'aéronef au cours du vol ; des moyens d'affichage 10 qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liai-son 11 audit calculateur 6 et qui sont susceptibles d'afficher des infor- mations sur un écran de visualisation 12 ; et des moyens de guidage usuels, par exemple un pilote automatique 13 et un directeur de vol 14, qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison 15 audit calculateur 6 et qui sont destinés à aider au guidage de l'aéronef, en utilisant des consignes de guidage qui sont déterminées par ledit calculateur 6. Le calculateur 6 détermine, lors de la sélection d'un mode de guidage particulier à l'aide dudit moyen de sélection 3, des consignes de gui- dage qui sont relatives à ce mode de guidage particulier et qui dépendent au moins d'une donnée (trajectoire, profil, position, ...) : qui comprend au moins un paramètre particulier (permettant de définir ou caractériser cette donnée) ; qui est issue de ladite base de données 2 ; et qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné à l'aide du- dit moyen de sélection 3. Afin de permettre à l'équipage de l'aéronef de surveiller, de façon rapide et sûre, des données prédéterminées qui sont utilisées par ledit calculateur 6 pour déterminer les consignes de guidage lors d'un mode de guidage particulier, lesdits moyens d'affichage 10 sont formés, selon l'invention, de manière à présenter automatiquement, sur ledit écran de visualisation 12, une caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier au moins une donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. Ainsi, le système 1 conforme à l'invention affiche, par l'intermédiaire desdits moyens d'affichage 10, sous forme d'une caractéristique d'identification, au moins une donnée (précisée ci-dessous) qui est préenregistrée dans la base de données 2 et qui est utilisée par le calculateur 6 pour calculer les consignes de guidage de l'aéronef. De plus, cette caractéristique d'identification est présentée sous forme d'un code réduit (de type alphanumérique) de manière à pouvoir être surveillée de façon rapide et sûre. En outre, si une donnée qui est ainsi affichée sur l'écran de visualisation 12 sous forme d'une caractéristique d'identification, est également 10 représentée sous cette même forme sur un autre support, par exemple sur une carte papier, qui est à la disposition de l'équipage, il est simple et facile à l'équipage de l'aéronef de vérifier si la donnée affichée et utilisée par le calculateur 6 est bien conforme à la donnée requise qui est présentée sur cet autre support. Une telle comparaison peut être réalisée de façon simple et rapide, puisque chacune des deux caractéristiques d'identification présente un nombre réduit d'éléments alphanumériques, c'est-à-dire un nombre réduit de chiffres et/ou de lettres, comme précisé ci-dessous. Bien entendu, si l'équipage doit vérifier une pluralité de données qui sont utilisées simultanément par le calculateur 6 pour calculer des consignes de guidage, le système 1 prévoit une caractéristique d'identification pour chacune de ces données, et les moyens d'affichage 10 affichent simultanément toutes ces caractéristiques d'identification. Chaque donnée peut comporter un seul paramètre ou une pluralité de paramètres. Dans ce dernier cas, on réalise un codage pour chacun des différents paramètres, en particulier à l'aide d'un moyen de codage 16 qui est par exemple intégré dans ledit calculateur 6, et la caractéristique d'identification résultante comporte une pluralité d'éléments corres-pondant respectivement à ces différents paramètres. Dans un mode de réalisation préféré, ledit moyen de codage 16 emploie un code de redondance cyclique de type usuel. Dans un mode de réalisation particulier, la méthode de codage utilisée par ce moyen de codage 16 doit garantir une probabilité d'erreur (de codage) prédéterminée, par exemple 10-9. Par ailleurs, dans un premier mode de réalisation, ledit système de guidage 1 est formé de manière à pouvoir guider l'aéronef au moins lors d'une phase d'approche autonome d'une piste. Comme indiqué précédemment, une telle phase d'approche peut être réalisée suivant un axe d'approche virtuel qui est défini avant le vol, afin d'assurer une enveloppe de protection de la trajectoire de l'aéronef vis-à-vis des obstacles et du relief du terrain survolé. On sait qu'un tel axe d'approche virtuel est matérialisé par : un point d'ancrage, pour lequel il est nécessaire de connaître la latitude, la longitude et l'altitude ; une orientation magnétique ; et une valeur de pente. Dans ce cas, ledit calculateur 6 est formé de manière à déterminer automatiquement, à l'aide du moyen de codage intégré 16, lors de la sé- lection dudit mode de guidage, une caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. Dans ce premier mode de réalisation, la donnée à coder représente donc ledit axe d'approche virtuel, et elle comporte cinq paramètres, à sa- voir l'orientation magnétique, la pente, la latitude du point d'ancrage, la longitude de ce point d'ancrage, et l'altitude dudit point d'ancrage. Ainsi, le calculateur 6 forme une caractéristique d'identification qui comporte de préférence cinq éléments alphanumériques d'identification, par exemple cinq chiffres ou cinq lettres, qui identifient respectivement les cinq para- mètres précédents. En outre, dans ce premier mode de réalisation, le codage précité est réalisé à deux niveaux : avant le vol, lors de la définition au sol dudit axe d'approche virtuel. La caractéristique d'identification déterminée alors est retranscrite sur une carte d'approche (qui est à la disposition de l'équipage de l'aéronef au cours du vol qui suit) ; et pendant le vol, par le calculateur 6, à l'aide notamment des informations reçues de ladite base de données 2. La caractéristique d'identification déterminée par ledit calculateur 6 est affichée sur l'écran de visualisation 12, comme indiqué précédemment. Par conséquent, dans ce premier mode de réalisation, lorsque, au cours d'un vol de l'aéronef, l'équipage sélectionne à l'aide du moyen de sélection 3 du système de gestion de vol 4 une approche autonome, cette dernière est insérée dans le plan de vol de l'aéronef, et le système de gestion de vol 4 extrait de la base de données 2 les paramètres qui définis-sent l'axe virtuel d'approche associé à cette approche autonome. Ces paramètres sont transmis par le système de gestion de vol 4 au calculateur 6 1 o qui calcule alors la caractéristique d'identification correspondante, et l'affiche sur l'écran de visualisation 12. A ce moment, l'équipage doit réaliser une première vérification de cette caractéristique d'identification, en la comparant à celle qui est indiquée sur la carte d'approche à sa dis-position. Lorsque l'approche autonome est finalement autorisée, par 15 exemple par un contrôleur aérien situé au sol, l'équipage arme l'approche autonome à l'aide d'un moyen d'armement 17 qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 18 audit calculateur 6, c'est-à-dire qu'il couple le pilote automatique 13 et/ou le directeur de vol 14 aux consignes de guidage de l'approche autonome, déterminées par le calculateur 6. Ces 20 consignes de guidage sont calculées à partir des paramètres précités définissant l'axe d'approche virtuel, ainsi que de la position courante en trois dimensions de l'aéronef, reçue dudit ensemble 9. A ce moment, par procédure, l'équipage doit vérifier à nouveau la caractéristique d'identification affichée sur au moins ledit écran de visualisation 12 avec celle de la carte 25 d'approche. En parallèle, le calculateur 6 fige les paramètres utilisés concernant l'axe d'approche de sorte que ces paramètres ne peuvent plus être modifiés tant que l'approche restera armée ou engagée. Si l'équipage souhaite mettre en oeuvre une nouvelle approche, il devra désengager l'approche en cours, avant de sélectionner une nouvelle approche à l'aide du moyen de sélection 3. Par ailleurs, dans un second mode de réalisation, ledit système de guidage 1 est formé de manière à guider l'aéronef suivant une trajectoire de référence lors de l'une des phases suivantes : une phase d'approche, une phase de remise des gaz et une phase de décollage. Ces phases sont autonomes dans le domaine civil et présentent une intégrité et une précision élevées. Dans ce cas, ladite base de données 2 comporte au moins ladite trajectoire de référence comme donnée, ainsi qu'une caractéristique 1 o d'identification permettant d'identifier cette trajectoire de référence. Cette caractéristique d'identification est déterminée par les concepteurs de procédures et intégrée dans la base de données de navigation 2 avec la procédure concernée qui contient l'ensemble des éléments nécessaires pour définir la trajectoire de référence (points de route ["waypoints" en an- 15 glais], trajectoires entre les points de route successifs, pentes, ...). Cette caractéristique d'identification est vérifiée automatiquement par le calculateur 6 (calculateur de guidage de vol) qui présente un niveau d'intégrité très élevé, à chaque fois que la trajectoire de référence est transmise. Cette trajectoire de référence ainsi que la caractéristique d'identification 20 correspondante sont également affichées pour être vérifiées par le pilote. L'objectif de la caractéristique d'identification est de garantir avec un bon niveau de probabilité, l'ensemble des paramètres qui définissent la trajectoire de référence utilisée par le calculateur 6 lors d'une procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage, et ainsi de faire assurer la 25 sécurisation de la trajectoire de référence à l'équipage à travers ce nouveau paramètre. La caractéristique d'identification est déterminée en utilisant une méthode de codage de caractéristique d'identification, qui est appliquée sur chacun des paramètres de la trajectoire de référence à sécu- riser. La méthode de codage doit garantir une probabilité d'erreur de 10-9 pour les paramètres de la trajectoire de référence. On notera que la trajectoire de référence est définie par les concepteurs de procédures, de façon à obtenir des marges prédéterminées par rapport aux obstacles et au relief du terrain. La trajectoire de référence est donc matérialisée, de façon usuelle, par une succession de points de route (identifiés en longitude, latitude et altitude) et de segments droits ou courbes. Elle est sauvegardée dans la base de données 2 et est sélectionnable avec sa caractéristique d'identification. Dans le cadre d'une procédure d'approche, de remise des gaz ou de décollage avec une précision et une intégrité élevées, les paramètres de la trajectoire de référence sont transmis par le système de gestion de vol 4 (à partir de la base de données 2) au calculateur (de guidage de vol) 6. Il en est de même de la caractéristique d'identification correspondante. Le calculateur (de guidage de vol) 6 vérifie alors la cohérence entre cette caractéristique d'identification et les paramètres de la trajectoire de référence. Si la vérification est concluante, la trajectoire est validée, et le pi-lote peut s'y asservir grâce aux moyens de guidage. Dans le cas contraire, la trajectoire de référence est invalidée, ce qui interdit de faire voler l'aé- ronef le long de cette trajectoire de référence avec les moyens de guidage
- Système de guidage d'un aéronef.- Le système de guidage (1) comporte des moyens (2, 6) pour engendrer une caractéristique d'identification alphanumérique, permettant d'identifier une donnée qui doit être utilisée pour un mode de guidage sélectionné de l'aéronef, et des moyens d'affichage (10) qui présentent automatiquement cette caractéristique d'identification alphanumérique sur un écran de visualisation (12).
1. Système de guidage d'un aéronef, ledit système de guidage (1) comportant au moins : une base (2) de données de navigation ; un moyen de sélection (3) actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef de sélectionner un mode de guidage particulier ; un calculateur (6) déterminant, lors de la sélection d'un mode de guidage, des consignes de guidage dépendant d'au moins une donnée : • qui comprend au moins un paramètre particulier ; ^ qui est issue de ladite base de données ; et qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné ; et des moyens d'affichage (10) comprenant au moins un écran de visualisation (12), caractérisé en ce que : ù ledit système de guidage (1) comporte des moyens auxiliaires (2, 6) pour engendrer une caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour le-dit mode de guidage sélectionné ; et lesdits moyens d'affichage (10) sont formés de manière à présenter au- tomatiquement ladite caractéristique d'identification de type alphanumérique sur ledit écran de visualisation (12), lors de la sélection dudit mode de guidage. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que : ù ledit système de guidage (1) comporte de plus : • au moins un moyen de guidage (13, 14) destiné à aider au guidage de l'aéronef, en utilisant les consignes de guidage déterminées par ledit calculateur (6) ; et un moyen d'armement (17) actionnable, permettant à un pilote de l'aéronef d'armer un mode de guidage sélectionné, de manière à permettre la transmission automatique desdites consignes de guidage dudit calculateur (6) vers ledit moyen de guidage (13, 14) en vue de leur utilisation pour le guidage de l'aéronef ; et ledit calculateur (6) est formé de manière à figer ladite donnée utilisée, dès l'armement dudit mode de guidage, et ceci tant que ledit mode de guidage reste armé. 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens auxiliaires comportent ledit calculateur (6) qui est formé de manière à déterminer automatiquement, à l'aide d'un moyen de codage (16) particulier, lors de la sélection dudit mode de guidage, ladite caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il est formé de manière à guider l'aéronef au moins lors d'une phase d'approche autonome d'une piste, suivant un axe d'approche virtuel, en ce que ladite base de données (2) comporte, comme donnée, au moins ledit axe d'approche virtuel qui est défini par une pluralité de paramètres, et en ce que ledit calculateur (6) forme une caractéristique d'identification permettant d'identifier lesdits paramètres qui définis-sent ledit axe d'approche virtuel. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que ledit axe d'approche virtuel est défini par les cinq paramètres suivants : une orientation magnétique, une pente, et une latitude, une longitude et une altitude d'un point d'ancrage, et en ce que ledit calculateur (6) forme une caractéristique d'identification comportant cinq 17 éléments alphanumériques d'identification qui identifient respectivement lesdits cinq paramètres. 6. Système selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que ledit calculateur (6) comprend un moyen de codage (16) employant un code de redondance cyclique. 7. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens auxiliaires comportent ladite base de données de navigation (2) qui contient ladite caractéristique d'identification de type alphanumérique permettant d'identifier ladite donnée qui doit être utilisée pour ledit mode de guidage sélectionné. 8. Système selon la 7, caractérisé en ce qu'il est formé de manière à guider l'aéronef suivant une trajectoire de référence lors de l'une des phases suivantes qui sont de type autonome : une phase d'approche, une phase de remise des gaz et une phase de décollage, et en ce que ladite base de données (2) comporte au moins ladite trajectoire de référence comme donnée, ainsi qu'une caractéristique d'identification permettant d'identifier ladite trajectoire de référence. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que ledit calculateur (9) est formé de manière à comparer automatiquement ladite trajectoire de référence reçue de ladite base de données (2) à ladite caractéristique d'identification correspondante égale-ment reçue de ladite base de données (2) et, si le résultat de cette comparaison indique que ces éléments sont identiques, lesdits moyens d'affi- chage (10) présentent automatiquement ladite trajectoire de référence et ladite caractéristique d'identification correspondante sur ledit écran de visualisation (12). 10. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un système de guidage (1) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 9.
G
G01
G01C
G01C 21,G01C 23
G01C 21/00,G01C 23/00
FR2893140
A1
CAPTEUR DE VITESSE AU SOL D'UN VEHICULE
20,070,511
L'invention concerne les appareils de mesure de la vitesse d'un véhicule par rapport au sol, et notamment la vitesse d'un véhicule automobile. Un des problèmes qu'on cherche à résoudre dans la mesure de vitesse d'un véhicule automobile est l'obtention d'une vitesse vraie par rapport au sol quelles que soient les conditions de roulement ; les capteurs de vitesse classiques montés sur les véhicules automobiles détectent la vitesse de rotation des roues et par conséquent ils ne sont pas fiables en cas de glissement (roues bloquées, aquaplaning, etc.). En outre, il peut être utile de connaître la vitesse de déplacement transversal du véhicule lorsqu'il y a une composante transversale, ce qui peut arriver aussi en cas de dérapage. Des capteurs fondés sur la mesure de vitesse de rotation des roues ne permettent évidemment pas de répondre à ce souhait. On a déjà proposé de réaliser des appareils de mesure de vitesse fondés sur une mesure optique du déplacement du véhicule par rapport au sol : deux capteurs optiques identiques, placés l'un en amont l'autre en aval sous le véhicule, observent le sol éclairé par des sources lumineuses et voient défiler successivement la même portion de sol à des instants différents. La mesure du temps qui sépare ces deux observations successives d'une même portion de sol permet de connaître la vitesse du véhicule si on connaît la distance entre les deux capteurs optiques. La mesure du temps est faite à partir d'une succession de corrélations entre le signal temporel détecté par un des capteurs au fur et à mesure du défilement et le signal temporel détecté par l'autre, décalé d'un temps variable. On recherche la valeur de temps de corrélation qui donne la plus forte corrélation ; en effet, une forte corrélation indique que les capteurs ont bien observé la même image du sol ; la valeur de ce temps représente donc le temps de défilement relatif du véhicule par rapport au sol. Ces capteurs sont cependant encombrants et coûteux. Ils utilisent des sources laser et des optiques de focalisation étroite pour permettre l'observation d'une tache lumineuse très étroite dur le sol, le capteur observant cette tache et produisant un signal variable en fonction de la granulométrie du sol. La tache lumineuse est nécessairement plus petite que les grains que l'on veut observer, faute de quoi les signaux recueillis par les capteurs se moyennent et ne permettent pas de fournir un signal variable corrélable avec le signal de l'autre capteur. Chaque capteur est associé à une source respective et les capteurs doivent observer exactement chacun la petite tache produite par le laser respectif. Les réglages sont donc difficiles et peu adaptés à une utilisation sur les véhicules automobiles. La présente invention propose un dispositif de mesure de vitesse beaucoup moins encombrant et moins coûteux. L'invention a pour objet un dispositif de détermination de vecteur de vitesse d'un véhicule par rapport au sol, comportant une source d'éclairage d'une zone de sol, un capteur d'image électronique matriciel organisé en multiples lignes et colonnes de pixels, et un système optique pour projeter sur le capteur une image réduite de la zone éclairée par la source, le capteur comportant d'une part une matrice de N lignes de M pixels orientées dans une direction dite "transversale" perpendiculaire à la direction de déplacement, dite direction longitudinale, de l'image projetée sur le capteur lorsque le véhicule se déplace dans une direction de référence, et d'autre part une ligne de référence de P pixels (P inférieur à m) parallèle aux lignes de la matrice, et des moyens pour enregistrer d'abord une image projetée sur la ligne de référence puis, ultérieurement, une image projetée sur la matrice, le dispositif comportant des moyens de corrélation de l'image projetée sur les P pixels de la ligne de référence avec les images projetées sur tous les groupes possibles de P pixels dans chacune des N lignes, des moyens de détermination du rang en ligne et du rang en colonne du groupe de P pixels qui donne la meilleure corrélation, et des moyens de détermination d'un vecteur vitesse à partir du rang en ligne et du rang en colonne ainsi déterminés. Le grandissement du système optique est de préférence suffisamment grand (au moins 30) pour permettre de projeter par exemple une image d'une zone d'au moins dix centimètres de côté sur un capteur matriciel en circuit-intégré de quelques millimètres de côté ; ceci permet l'utilisation d'un capteur matriciel de faible coût tout en observant une zone de sol suffisamment grande pour que la rugosité de la route y soit bien perceptible et que la corrélation d'image soit possible. Par conséquent, l'invention propose d'utiliser un capteur matriciel avec une seule source lumineuse et un seul système optique de focalisation d'une image sur le capteur, d'utiliser une ligne de référence à un instant de référence et le reste de la matrice ensuite, et d'effectuer une corrélation interne, dans toute l'image matricielle reçue, entre une image de la ligne de référence prise à l'instant de référence et une autre image prise postérieurement. Le signal qui sert de référence pour la corrélation est une petite portion d'une image instantanée qui est vue par le capteur ; cette petite portion est une ligne orientée dans la direction transversale à l'avance du véhicule, et non un signal variable recueilli par un récepteur photosensible ponctuel au fur et à mesure du déplacement du véhicule dans une direction longitudinale. On peut grâce à l'invention réaliser un capteur de vitesse particulièrement peu coûteux et très facile à régler : il suffit que le capteur matriciel soit orienté correctement par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, c'est-à-dire, en supposant que le système optique conserve les directions transversales et longitudinales, que le capteur doit avoir ses lignes orientées dans la direction transversale et ses colonnes orientées dans la direction longitudinale. La notion de ligne est distinguée de la notion de colonne de la manière suivante : les capteurs d'image sont organisés en lignes et en colonnes, les lignes étant successivement adressées pour fournir en sortie des colonnes une série de signaux simultanés représentant l'image recueillie par la ligne adressée à ce moment. Dans toute la suite, on utilisera cette notion de lignes et colonnes, définie par référence à l'adressage au moment de la lecture. On peut déterminer des vitesses de déplacement longitudinale très faibles, ce qui est difficile avec les systèmes de l'art antérieur, et même une vitesse nulle, ce qui n'est pas possible avec les systèmes de l'art antérieur. Dans une première réalisation, le capteur comporte des moyens pour accumuler périodiquement des charges photoélectriques dans la ligne de référence d'un instant de référence t0 à un instant tO+Tint, Tint étant une durée d'intégration, et des moyens pour accumuler des charges photoélectriques dans la matrice d'un instant tO+TG postérieur à t0 à un instant tO+TG+T'int, T'int étant une autre durée d'intégration. La matrice est exposée globalement pendant la durée de tO+TG à tO+TG+T'int. La durée T'int est de préférence égale à la durée Tint. Les durées Tint et T'int, qu'elles soient égales ou différentes, peuvent être ajustables en fonction d'une valeur estimée de la vitesse. Dans une deuxième réalisation, le capteur fonctionne en mode dit "electronic rolling shutter" ou mode ERS ou mode à défilement d'obturateur. Le capteur comporte des moyens pour accumuler des charges photoélectriques dans la ligne de référence d'un temps tO à un temps tO+Tint ; des moyens pour accumuler des charges dans la dernière ligne LN de la matrice (la plus éloignée de la ligne de référence) d'un temps tO+ TM postérieur à tO à un temps tO+TM+T'int ; et des moyens pour accumuler des charges dans une ligne LN_; de rang N-i d'un temps t; à un temps t;+T'int, les temps t; s'échelonnant successivement à partir de tO+TM pour exposer successivement les lignes en partant de la ligne LN jusqu'à la ligne L1. L'intervalle de temps dT qui sépare le temps t; du temps ti+1 ou ti_1 est en principe constant, c'est-à-dire indépendant du rang N-i de la ligne considérée, et dès lors on a t; = tO+ TM + (N-i).dT. Dans cette réalisation, le défilement de l'obturation est effectué en sens inverse du défilement d'une image dans le sens normal d'avance du véhicule. Dans une troisième réalisation, le capteur travaille également en mode ERS à défilement d'obturateur mais dans l'autre sens, c'est-à-dire que la ligne de référence accumule des charges d'un temps tO à un temps tO+Tint ; et une ligne L; de rang i accumule des charges d'un temps t; à un temps t;+T'int, les temps t; s'échelonnant successivement à partir d'un instant tO+Tm pour exposer successivement les lignes en partant de la ligne L1 à l'instant tO+Tm jusqu'à la ligne LN à l'instant tO+Tm+N.dT, en passant par la ligne L; à l'instant tO+Tm+i.dT. Le défilement de l'obturateur se fait donc dans le même sens que le défilement des images dans le sens normal d'avance du véhicule. Dans une quatrième réalisation, le capteur comporte des moyens pour fonctionner en mode ERS aussi bien dans un sens que dans l'autre. Selon une réalisation avantageuse, la largeur des lignes de pixels s'accroît avec le rang des pixels entre les premières et dernières lignes de la matrice, ceci pour améliorer le rapport signal/bruit des lectures d'image. Selon encore une autre réalisation, le temps d'intégration T'int des charges dans une ligne L; de rang i est variable en fonction du rang i. Dans toutes ces réalisations, les temps d'intégration Tint ou T'int sont de préférence ajustés en fonction d'une vitesse estimée du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un capteur matriciel classique ; io - la figure 2 représente schématiquement le dispositif de mesure de vitesse selon l'invention ; - la figure 3 représente la constitution de principe du capteur utilisé dans l'invention ; - la figure 4 représente une variante permettant la mesure de 15 vitesses en marche arrière ; - la figure 5 représente une variante avec largeurs de lignes de pixels croissante ; - la figure 6 représente une variante avec matrice symétrique. 20 Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un capteur d'image matriciel classique formé de N lignes et M colonnes de pixels. Les lignes sont désignées par L1, L2, ...L;, ...LN. Elles sont représentées dans le sens vertical de la feuille. Les colonnes sont désignées par C1, C2 ...Ci, ...Cm. Elles sont représentées dans le sens horizontal de la feuille. Il s'agit de 25 préférence d'un capteur de type CMOS, fonctionnant de la manière suivante : les images sont intégrées pendant une durée d'intégration T'int, pendant laquelle chaque ligne reçoit la lumière de l'image qui est projetée sur elle. Au bout de cette durée, la ligne est lue, c'est-à-dire que les charges photogénérées dans chaque pixel de la ligne sont appliquées à la sortie en 30 colonne de la matrice, par l'intermédiaire de conducteurs de colonne et d'amplificateurs de lecture en bout de colonne, et les signaux en bout de colonne (un vecteur de M signaux), sont extraits sur une sortie S, séquentiellement ou simultanément, pour être exploités. Après qu'une ligne a été adressée et lue, une autre ligne peut être adressée et lue sur la sortie S, 35 et ainsi de suite. Un tel capteur peut être utilisé soit en exposition globale de toute la matrice soit en mode "Electronic Rolling Shutter"ou mode ERS, ou encore mode d'obturateur électronique défilant. Dans le mode d'exposition globale, toutes les lignes accumulent des charges simultanément, pendant une durée T'int, par exemple depuis un instant de début tg jusqu'à un instant tg+T'int. Les lignes sont ensuite lues successivement. Dans le mode ERS l'exposition des lignes est successive et non simultanée : l'intégration de charges dans la ligne de rang i démarre après le ~o début d'intégration de charges dans une ligne précédente ou suivante, selon le sens de défilement direct ou inverse de l'obturation électronique ; dans un sens qu'on appellera sens direct, l'intégration de charges dans la ligne de rang i commence après le début d'intégration de charges dans la ligne de rang i-1 et avant le début d'intégration de charges dans la ligne de rang i+1. 15 Dans le sens inverse, c'est le contraire. Pour le sens direct, si on suppose que l'instant de début d'intégration de la première ligne L, commence à un instant tm, cela signifie que la lecture de l'image est telle que le signal recueilli par la ligne de rang i est un signal correspondant à l'image vue par cette ligne à un instant 20 tm+i.dT, alors que le signal recueilli par la ligne de rang i-1 correspond à l'image vue par cette ligne à un instant tm+(i-1).dT. L'intervalle de temps dT est le pas d'avance du défilement qui est supposé constant. Dans ce qui suit, on considérera par convention, pour faciliter les explications, que lorsqu'on dit image vue ou lue à l'instant t;, cela signifie 25 image recueillie par accumulation de charges pendant une certaine durée d'intégration débutant à l'instant t; et lue après cette durée d'intégration, sachant que la durée d'intégration doit avoir une valeur suffisante pour accumuler un nombre de charges électriques suffisant en termes de rapport signal/bruit. 30 Le principe de la présente invention est expliqué en référence à la figure 2. Le dispositif de mesure 10 est placé sous le véhicule 12, il comporte une source lumineuse 14 qui éclaire une portion de sol 16 au-dessous du véhicule, un capteur matriciel d'image 18 qui sera décrit plus loin, un système optique 20 qui projette sur le capteur matriciel une image en 35 réduction de la zone éclairée ou d'une partie de celle-ci. Si le capteur matriciel a une forme rectangulaire il reçoit une image d'une portion rectangulaire de la zone éclairée, et on considérera que la zone éclairée est cette zone rectangulaire, de dimension G fois la dimension de la matrice si le grandissement du système optique est G. La zone rectangulaire a de préférence une dimension d'environ 10 cm de côté, et le grandissement G est d'au moins 30 pour que la matrice puisse avoir des dimensions ne dépassant pas quelques millimètres de côté de manière à limiter son coût. La source de lumière est de préférence une diode électroluminescente en infrarouge proche, de préférence dans une gamme d'environ 100 à 150 nanomètres centrée autour d'environ 780 nanomètres, le capteur étant sensible à cet infrarouge proche, ce qui est le cas des capteurs en silicium. Le capteur peut avoir par exemple 120 lignes et 120 colonnes de pixels. Les circuits électroniques de traitement qui établissent les corrélations successives qui seront effectuées à partir des signaux du capteur d'image peuvent être situés sur la même puce de circuit-intégré que le capteur matriciel ou être constitués par des puces différentes montées comme le capteur 18 sur une carte de circuit imprimé 22. Le capteur matriciel est placé de telle manière (en supposant pour simplifier que le système optique conserve les orientations) que les colonnes de la matrice sont orientées dans le sens de déplacement standard (longitudinal) du véhicule désigné par la flèche DL, alors que les lignes de pixels sont orientées dans le sens transversal. Par conséquent, une ligne de la matrice observe sur le sol à un instant donné une bande perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule. La figure 3 représente la configuration de principe du capteur matriciel selon l'invention. Ce capteur comporte d'une part une matrice de N lignes et M colonnes, et d'autre part une ligne supplémentaire L0, qu'on appellera ligne de rang 0, qui est de préférence juxtaposée à la ligne L, et qui recueille une image qu'on appellera image de référence, servant à des corrélations successives qu'on décrira plus loin. Dans la pratique, la ligne de rang 0 est une ligne supplémentaire du capteur matriciel, fournissant un signal d'image sur les colonnes du capteur matriciel, mais on verra que son exposition doit être commandée différemment des autres lignes et c'est pourquoi on a représenté d'une part un circuit CL de commande de lignes de la matrice et d'autre part un circuit CLO de commande de la ligne de référence. La ligne de référence est plus courte que les autres lignes de la matrice et comporte P pixels (P inférieur au nombre M de pixels dans les autres lignes). Toutefois, on pourrait la faire aussi longue que les autres lignes (M pixels en ligne), mais dans ce cas on n'utilisera que P pixels de cette ligne pour fournir les signaux de référence pour les corrélations successives ultérieures. Les P pixels sont en principe centrés au milieu des autres lignes de la matrice comme on le voit sur la figure 3. Pour N = 120, P peut être d'environ 20. 1. Fonctionnement de base, en mode d'exposition globale 1.1. détermination de vitesse longitudinale La ligne LO enregistre périodiquement l'image (P pixels) d'une extrémité aval de la zone rectangulaire éclairée 16, à un instant t0, c'est-à-dire par accumulation de charges de t0 à tO+Tint, Tint étant le temps d'intégration pour cette ligne, déterminé par le circuit CLO. Le signal correspondant à la ligne LO au temps t0est mis en mémoire à partir de la sortie S. Ce signal est un vecteur à P composantes représentant une bande de sol vue à l'instant t0. On va d'abord supposer que toutes les lignes LI à LN sont identiques, qu'elles enregistrent des images prises au même instant tg = tO+TG et avec une même durée d'intégration T'int (c'est-à-dire en intégrant les charges de l'instant tO+TG à l'instant tO+TG+T'int), et que le véhicule se déplace longitudinalement sans composante de vitesse transversale. La durée d'intégration de charges T'int pour la matrice de N lignes est de préférence la même que la durée Tint pour la ligne L0. Une zone de sol est vue par la ligne LO à un instant t0 et cette même zone est vue par une autre ligne L; à l'instant tO+TG car le véhicule et le capteur se sont déplacés. Si la vitesse du véhicule est V, si le grandissement de l'optique est G, si le pas des pixels est p depuis la ligne LO jusqu'à la ligne L; de rang i, et donc si la distance entre la ligne LO et la ligne L; est i.p, alors on peut dire que la vitesse du véhicule est : V = i.p.G/TG. L'instant tO+TG d'exposition de la matrice est choisi en fonction de la vitesse maximale que doit pouvoir détecter ce capteur. Si cette vitesse est Vmax, on s'arrange pour qu'à la vitesse Vmax la dernière ligne LN de la matrice voie au temps tO+TG la même image que voyait la ligne LO au temps t0. Alors TG doit être égal N.p.G/Vmax. On enregistre donc toutes les lignes de pixels à l'instant tO+TG. Cet enregistrement est fait cycliquement mais on ne considère ici qu'un cycle partant du temps t0 d'observation de la première ligne LO et aboutissant au temps tO+TG d'observation de la matrice. On compare les enregistrements de chacune des lignes avec l'enregistrement de la première ligne. Cette comparaison est en pratique faite par une opération mathématique classique de corrélation entre les P pixels de la ligne LO et P pixels correspondants au centre des autres lignes. La corrélation est faite par des circuits de traitement de signal présents dans la puce de capteur ou dans la carte 22. On détermine quel est le rang i de la ligne L; qui donne la meilleure corrélation, c'est-à-dire celle qui a en principe observé la même image que la ligne LO. Et on calcule la vitesse du véhicule, qui est i.p.G/TG. La corrélation peut se faire par des méthodes de corrélation classiques, la plus simple consistant à soustraire les pixels individuels de même rang du groupe de P pixels de la ligne de référence et d'un groupe de P pixels d'une autre ligne, et à faire la somme quadratique des résultats de la soustraction ; plus la somme quadratique est faible, meilleure est la corrélation ; une somme quadratique minimale et située au-dessous d'un seuil déterminé représentera la corrélation optimale recherchée. Il est souhaitable d'avoir un système optique à grande profondeur de champ et à grandissement aussi peu dépendant que possible de la distance entre le capteur et le sol. Pour améliorer la précision de la mesure, on peut prévoir que le dispositif de mesure comporte un moyen séparé pour mesurer la distance entre le capteur et le sol (tel que ceux qu'on trouve dans les appareils optiques avec mise au point automatique) et pour déterminer le grandissement correspondant à cette distance si ce grandissement est trop dépendant de la distance. Pour les vitesses inférieures à Vmax/2, si on connaît une vitesse estimée Ve du véhicule, on peut moduler le temps d'attente TG en fonction de cette vitesse pour que la ligne de meilleure corrélation se trouve systématiquement aux environs de la ligne de rang N/2 c'est-à-dire au milieu de la matrice. On prend pour cela TG égal à environ N.p.G/2Ve. II en résulte que la précision est meilleure, la détection de vitesse se produisant dans la gamme 0 à 2Ve au lieu de 0 à Vmax. Si on connaît l'accélération, on peut même raffiner le calcul de TG en faisant en sorte que TG soit plus faible que N.p.G/2Ve en cas d'accélération et plus grand en cas de décélération. On peut détecter une vitesse nulle si on recherche la meilleure corrélation de la ligne de référence LO non seulement avec le reste de la matrice mais avec la même ligne de référence observée à l'instant TG. 1.2. Détermination de composante transversale de vitesse La ligne LO comporte P pixels (ou bien elle comporte M pixels mais on n'utilise que P pixels au centre de la ligne). On fait la corrélation de ce groupe de P pixels adjacents avec tous 15 les groupes de pixels adjacents possibles dans chacune des lignes L, à LN. Il y a N groupes de P pixels possibles dans chaque ligne. Si la meilleure corrélation est obtenue pour le groupe de pixels qui est au centre de la ligne (les P pixels de la ligne LO étant supposés au centre), il n'y a pas de composante de vitesse transversale. 20 Si au contraire la meilleure corrélation est obtenue pour un groupe de pixels qui est décalé latéralement par rapport au centre de la ligne, il y a une composante transversale de vitesse qui est d'autant plus grande que le décalage est grand. Le rang du décalage, exprimé en distance ou en nombre de colonnes de pixels représentant ce décalage, est une valeur numérique 25 représentant la composante de vitesse transversale. Typiquement, si le décalage est de j colonnes de pas p, la vitesse transversale est Vt = j.p.G/TG. On suppose pour simplifier que le pas des colonnes est le même que le pas des lignes mais ce n'est pas obligatoire. De toutes façons, la direction de la droite joignant les centres le groupe de P pixels de référence 30 et le groupe de P pixels présentant la meilleure corrélation représente la direction du vecteur vitesse réel par rapport au sol. Cet angle est aisément déterminable si on connaît les rangs des pixels dans la matrice en ligne et en colonne et les pas des pixels en ligne et en colonne. 35 2. Fonctionnement en mode ERS 2.1 mode ERS à sens de défilement inverse Dans ce qui suit, on considérera uniquement la composante de vitesse longitudinale. La composante de vitesse transversale peut être déterminée par le résultat de la corrélation des groupes de P pixels comme indiqué précédemment, indépendamment du fait qu'on est en mode d'exposition globale ou en mode ERS. Elle se déduit donc de la vitesse longitudinale et du décalage exprimé en nombre de colonnes qui donne la meilleure corrélation. En mode ERS avec défilement inverse, on expose la ligne de référence LO au temps t0 donc entre le temps t0 et le temps tO+Tint. Puis on attend une durée TM et on expose d'abord la dernière ligne de la matrice (la plus lointaine de la ligne de référence) puis l'avant dernière, et ainsi de suite. Les instants d'exposition s'échelonnent régulièrement ; par conséquent l'exposition de la ligne L; de rang i a lieu à l'instant t; avec : t; = tO+TM+(N-i).dT, dT est l'intervalle de temps régulier qui sépare l'exposition d'une ligne de rang i de l'exposition de la ligne suivante de rang i-1 ou de la ligne précédente de rang i+1. Le temps TM qu'on attend avant d'exposer la dernière ligne est choisi en fonction de la vitesse maximale mesurable par le capteur. Ce peut être la même valeur TG que dans le mode d'exposition global, à savoir TM = TG = N.p.GNmax. Si cette durée est supérieure à TG on ne peut pas mesurer les vitesses s'approchant de la vitesse maximale Vmax, mais on peut mesurer plus précisément les vitesses plus basses, ce qui peut être intéressant. On relève successivement les vecteurs d'image des lignes successives, pris à des instants successifs. On effectue des calculs de corrélation entre le vecteur représentant le groupe de P pixels de référence et les groupes de P pixels pris dans les lignes successives. Si la corrélation maximale est trouvée pour la ligne de rang i, alors que le temps d'observation de cette ligne est décalé de TM+ (N-i).dT on en déduit que le véhicule s'est déplacé d'une distance p.i.G pendant le temps TM+(N-i).dT, et donc que la vitesse du véhicule est V = p.i.G/[TM+(N-i).dT] La mesure est d'autant plus linéaire que dT est plus faible ; inversement la mesure est moins linéaire mais précise pour les faibles vitesses et moins précise pour les grandes vitesses si dT est plus grand. La gamme de mesure de vitesses est d'autant plus réduite que TM augmente au-delà de TG, mais la précision est alors d'autant plus grande pour cette gamme de vitesses. On peut mettre à profit cette particularité pour adapter la valeur de TM en fonction d'une connaissance estimée de la vitesse, en augmentant TM si la vitesse est plus basse. L'adaptation est par exemple la suivante : si la vitesse estimée est Ve, on s'arrange pour donner ~o à TM, lors de la mesure suivante, une valeur telle que Ve=p.(N/2).G/(TM+((N/2).dT), ce qui revient à dire qu'on choisit TM pour que la corrélation se passe sensiblement au milieu de la matrice. D'autres adaptations sont possibles, par exemple en tenant compte non seulement de la vitesse estimée, mais aussi de l'accélération, elle-même déduite d'une 15 dérivation des mesures de vitesse précédentes. 2.2. Mode ERS à sens de défilement direct Là encore, on considérera seulement la composante de vitesse longitudinale, du fait que la composante transversale se déduit de la vitesse 20 longitudinale et de la valeur de décalage en nombre de colonnes qui donne la meilleure corrélation, indépendamment du fait qu'on est en mode ERS ou non. En mode ERS avec défilement dans le sens direct, on expose la ligne de référence LO au temps t0 donc entre le temps t0 et le temps tO+Tint. 25 Puis on attend une durée Tm sur laquelle on reviendra plus loin, et on expose d'abord la première ligne L, de la matrice (la plus proche de la ligne de référence) puis la deuxième, et ainsi de suite. Les instants d'exposition s'échelonnent régulièrement ; par conséquent l'exposition de la ligne L; de rang i a lieu à l'instant t; avec : 30 t; = tO+Tm+ i.dT, dT est l'intervalle de temps régulier qui sépare l'exposition d'une ligne de rang i de l'exposition de la ligne suivante de rang i+1 ou précédente de rang i-1. On relève successivement les vecteurs d'image des lignes 35 successives, pris à des instants successifs. On effectue des calculs de corrélation entre le vecteur représentant le groupe de P pixels de référence et les groupes de P pixels pris dans les lignes successives. Si la corrélation maximale est trouvée pour la ligne de rang i, alors que letemps d'observation de cette ligne est décalé de Tm + i.dT on en déduit que le véhicule s'est déplacé d'une distance p.i.G pendant le temps Tm + i.dT, et donc que la vitesse du véhicule est V = p.i.G/[Tm+i.dT] Le choix de Tm et dT répond à des considérations pratiques, en fonction de la vitesse maximale qu'on veut pouvoir mesurer et en fonction de la précision désirée. Tout d'abord, on ne peut pas mesurer dans ce mode une vitesse supérieure à N.p.G/(Tm+N.dT). Par conséquent, si on veut mesurer des vitesses proches de Vmax, il faut que Tm+N.dT soit inférieur à une valeur donnée qui est la valeur TG précédemment expliquée. D'autre part, si cette condition est respectée, Tm et N.dT étant suffisamment petits, on peut mesurer des vitesses proches de Vmax, avec une précision supérieure à celle qu'offre le défilement d'obturateur en sens inverse. En réduisant Tm+N.dT on diminue la gamme de vitesses mesurables. En réduisant dT on augmente la linéarité. En augmentant dT on diminue la linéarité mais on augmente la précision dans les valeurs les plus hautes de la gamme mesurable. On peut donc là encore adapter le choix des valeurs en fonction d'une vitesse estimée. 2.3. Combinaison des deux modes On peut utiliser alternativement l'un puis l'autre des deux modes, ou encore utiliser l'un des modes pour certaines vitesses et l'autre mode pour d'autres vitesse. Ainsi, si on connaît par une mesure précédente une vitesse 30 estimée, on peut choisir le mode de défilement inverse ou direct et adapter les temps dT, TM ou Tm en fonction de la vitesse estimée. Typiquement : - une vitesse élevée, proche de Vmax, sera de préférence mesurée en mode de défilement direct, avec Tm+NdT sensiblement égal à TG, dT d'autant plus grand qu'on veut plus de précision et Tm d'autant plus petit par conséquent ; - une vitesse basse sera de préférence mesurée en mode de défilement inverse avec TM plus grand que TG et d'autant plus grand qu'on veut plus de précision, et dT d'autant plus petit qu'on veut plus de linéarité ; - une vitesse intermédiaire sera de préférence mesurée en mode de défilement direct avec Tm+NdT plus grand que TG, dT plus grand si on veut plus de précision (mais moins de linéarité) et Tm d'autant plus petit. 3. Fonctionnement en vitesses négatives Par vitesse négative on entend le fait que le véhicule a un sens de déplacement longitudinal préférentiel, mais qu'il peut éventuellement aller en sens inverse c'est-à-dire reculer. Dans ce cas, il est préférable que le capteur comporte deux lignes de référence, une de chaque côté de la matrice, et que des moyens soient prévus pour rechercher les corrélations également à partir de la deuxième ligne de référence, soit en substitution des corrélations avec la première ligne, soit simultanément. La figure 4 représente un capteur correspondant avec deux lignes de référence LO et L'0 situées respectivement de part et d'autre de la matrice de N.M pixels et commandées respectivement par des circuits de commande CLO et CL'O identiques. Les lignes LO et L'0 sont exposées simultanément au temps t0. En mode d'exposition globale, le reste de la matrice est exposé ultérieurement. Les corrélations sont recherchées indépendamment entre la ligne LO et le reste de la matrice d'une part, entre la ligne L'0 et le reste de la matrice d'autre part. Si une corrélation suffisante est trouvée avec la ligne LO le véhicule avance, si une corrélation est trouvée plutôt avec la ligne L'0 le véhicule recule. On peut aussi travailler en mode ERS de la manière suivante : le mode de défilement inverse peut être utilisé par rapport à la première ligne de référence pour la mesure de vitesses positives, en même temps qu'on exécute un mode de défilement direct (par rapport à la deuxième ligne de référence) pour la mesure de vitesses négatives. Cette solution est bien adaptée au cas général où les vitesses de recul sont bien inférieures aux vitesses d'avance.35 4. Utilisation d'une matrice à pixels de dimension variable Selon un perfectionnement de l'invention, on utilise une matrice dont les dimensions de pixels s'accroissent au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la ligne de référence. C'est la longueur des pixels, prise dans le sens parallèle aux colonnes, qui varie, la largeur des pixels parallèlement aux lignes étant de préférence constante. La figure 5 représente une telle matrice. Un pixel situé sur la ligne L; de rang i aura une surface plus grande qu'un pixel situé sur la première ligne L,. Ce pixel sera plus sensible et recueillera un signal dans des conditions de rapport signal/bruit meilleures pour un même temps d'intégration dans toutes les lignes. Par conséquent, si la ligne i est celle qui présente la meilleure corrélation pour une vitesse de véhicule donnée V, le signal sur lequel est fondée la recherche de corrélation optimale sera meilleur que si la ligne de rang i avait le même pas que les autres lignes. Si la longueur des pixels de rang i est p; alors que la longueur des pixels de la ligne de référence est p0, et si le temps d'intégration T'int des lignes de la matrice est fixe, il est alors souhaitable que le temps d'intégration de la lumière dans la ligne de référence soit Tint = (p;/pO)T'int. Cela permet que la ligne de référence voie, par intégration temporelle sur une durée plus longue, à peu près la même image que ce que voit la ligne de rang i sur une plus grande surface et sur une durée plus courte. Pour optimiser ce choix, on prévoit de préférence que T'int est une durée fixe et que Tint est ajustée en fonction d'une valeur estimée précédente de la vitesse, donc en fonction d'une valeur estimée du rang i qui donne la meilleure corrélation. On comprendra que si la longueur des pixels en ligne est variable, alors la distance qui sépare la ligne de référence de la ligne i n'est pas i.p, mais c'est la somme des longueurs des pixels de 1 à i. la formule qui donne la vitesse en est modifiée en conséquence et devient : - en mode d'exposition global : V = (pi+ p2 + p3 ...+ pi).G/TG - en mode ERS inverse : V = (pi+ p2 + p3 ...+ p;).G/[TM+(N-i).dT] - en mode ERS direct : V = (pi+ p2 + p3 ...+ p;).G/[Tm+i.dT] La variation de la longueur des pixels est de préférence une fonction linéaire telle que p; = p0 + i.dp ou encore p; = p0 + (i-1).dp où dp est un échelon d'accroissement de la longueur de pixel quand on passe d'une ligne à la suivante. Dans ce cas, l'expression (p1+ P2 + p3 ...+ p;) devient égale à [i.pO + i.(i+1).dp/2] ou bien [i.pO + (i-1).i.dp/2]. Avantageusement, la progression de longueur est telle que la longueur des pixels de la ligne de rang N est sensiblement le double de la longueur des pixels de la première ligne. S'il y a N lignes, l'échelon d'augmentation est alors de 1/N fois la io longueur d'un pixel : p; = pi_1(1+1/N). 5. Utilisation d'une matrice à temps d'intégration variable Dans une variante de réalisation, pour tenir compte là encore de la nécessité d'améliorer le rapport signal/bruit lorsque la vitesse est plus 15 élevée, on peut envisager que les temps d'intégration de charges dans la matrice ne soient pas uniformes, et que le temps d'intégration soit d'autant plus long que la vitesse estimée est plus importante. Ainsi, si le temps d'intégration minimum acceptable, par exemple pour une vitesse faible, est T'int, on peut préférer avoir un temps d'intégration Tint plus long, par 20 exemple deux fois plus élevé, lorsque la vitesse estimée est proche de la vitesse maximale mesurable. L'augmentation de Tint pour les vitesses plus élevées doit cependant être limitée car si on gagne en rapport signal/bruit, on perd en résolution d'image, rendant plus difficile la recherche de corrélation. Dans cet exemple, le temps d'intégration est le même pour toutes 25 les lignes de la matrice mais il varie en fonction de la vitesse estimée. Le temps d'intégration de la ligne de référence peut aussi varier. En supposant par ailleurs que le capteur ait un circuit de commande de ligne CL adapté pour autoriser un temps d'intégration différent pour chaque ligne, on peut envisager une modulation ligne par ligne du 30 temps d'intégration, pour que les temps d'intégration s'accroissent au fur et à mesure que le rang de la ligne s'accroît. Ainsi, sans avoir besoin de modifier le temps d'intégration en fonction de la vitesse estimée, on a un temps d'intégration d'une ligne adapté à la vitesse du véhicule qui correspond à une corrélation optimale sur cette ligne. 35 6. Utilisation d'une matrice double Dans une variante de réalisation, il y a non pas une seule ligne de référence de P pixels mais une matrice de référence de plusieurs lignes, juxtaposée à la première matrice qu'on peut appeler matrice de mesure. On utilise comme ligne de référence une ligne de la matrice de référence qui dépend de la vitesse estimée : pour de faibles vitesses estimées, on utilise comme ligne de référence une ligne proche de la matrice de mesure et on doit trouver une corrélation avec une ligne proche, mais pour des vitesses plus élevées, on utilise comme ligne de référence une ligne éloignée et on ~o doit trouver une corrélation avec une ligne éloignée. Si la matrice de mesure est à longueur de pixels variable, la matrice de référence sera symétrique et il ne sera pas nécessaire de modifier le temps d'intégration de la ligne de référence en fonction de la vitesse estimée. Seul le choix d'une ligne de référence sera fait en fonction d'une 15 vitesse estimée. Les deux matrices pourront avoir des temps d'intégration identiques. La matrice de référence peut avoir P pixels par ligne, ou avoir M pixels comme la matrice de référence. On utilise dans tous les cas pour la corrélation un groupe de P pixels de référence, central, et on recherche des 20 corrélations avec des groupes de P pixels de la matrice de mesure. Il est préférable cependant d'avoir deux matrices symétriques (matrices de lecture et de référence ayant toutes eux M pixels par ligne) pour pouvoir intervertir les rôles des deux matrices, notamment pour déterminer des vitesses négatives, lorsque le véhicule recule. 25 La figure 6 représente une telle matrice double, dans la configuration où le pas des lignes est variable, la matrice de référence (lignes L'0 à L'N) étant à pas variable comme la matrice de mesure (lignes LO à LN)
L'invention concerne les appareils de mesure de la vitesse d'un véhicule par rapport au sol, et notamment la vitesse d'un véhicule automobile.Une source d'éclairage éclaire le sol ; un capteur d'image électronique matriciel organisé en matrice de multiples lignes (L1 à LN) et colonnes (C1 à CM) de pixels, observe une zone de sol. Le capteur comporte d'une part une matrice de N lignes de M pixels orientées perpendiculairement à la direction d'avance du véhicule, et d'autre part une ligne de référence de P pixels (P inférieur à M) parallèle aux lignes de la matrice ; on enregistre d'abord une image instantanée projetée sur la ligne de référence puis, ultérieurement, une image projetée sur la matrice, le dispositif comportant des moyens de corrélation de l'image projetée sur les P pixels de la ligne de référence avec les images projetées sur tous les groupes possibles de P pixels dans chacune des N lignes. La position du groupe qui donne la meilleure corrélation d'images instantanées représente une mesure d'une composante longitudinale et d'une composante transversale de vitesses.
1. Dispositif de détermination de vecteur de vitesse d'un véhicule par rapport au sol, caractérisé en ce qu'il comporte une source d'éclairage d'une zone de sol (16), un capteur d'image électronique matriciel (18), et un système optique (20) pour projeter sur la matrice une image de la zone éclairée par la source, le capteur comportant d'une part une matrice de N lignes (L1 à LN) de M pixels orientées dans une direction dite "transversale" perpendiculaire à la direction de déplacement, dite direction longitudinale, de l'image projetée sur le capteur lorsque le véhicule se déplace dans une direction de référence, et d'autre part une ligne de référence de P pixels (P inférieur à m) parallèle aux lignes de la matrice, et des moyens pour enregistrer d'abord une image projetée sur la ligne de référence puis, ultérieurement, une image projetée sur la matrice, le dispositif comportant des moyens de corrélation de l'image projetée sur les P pixels de la ligne de référence avec les images projetées sur tous les groupes possibles de P pixels dans chacune des N lignes, des moyens de détermination du rang en ligne et du rang en colonne du groupe de P pixels qui donne la meilleure corrélation, et des moyens de détermination d'un vecteur vitesse à partir du rang en ligne et du rang en colonne ainsi déterminés. 2. Dispositif de détermination de vitesse selon la 1, caractérisé en ce que le capteur comporte des moyens pour accumuler périodiquement des charges photoélectriques dans la ligne de référence d'un instant de référence t0 à un instant tO+Tint, Tint étant un premier temps d'intégration de charges, et des moyens pour accumuler des charges photoélectriques dans la matrice d'un instant tO+TG postérieur à t0 à un instant tO+TG+T'int, T'int étant un deuxième temps d'intégration de charges. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le capteur comporte des moyens pour accumuler des charges photoélectriques dans la ligne de référence d'un temps t0 à un temps tO+Tint, Tint étant un premier temps d'intégration de charges, des moyens pour accumuler des charges dans la dernière ligne LN de la matrice (la plus éloignée de la lignede référence) d'un temps tO+TM postérieur à tO à un temps tO+TM+T'int, T'int étant un deuxième temps d'intégration de charges, et des moyens pour accumuler des charges dans une ligne LN_; de rang N-i d'un temps ti à un temps t;+T'int, T'int étant un deuxième temps d'intégration de charges, les instants t; s'échelonnant successivement à partir de tO+ TM pour exposer successivement les lignes en partant de la ligne LN jusqu'à la ligne Li. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le capteur comporte des moyens pour accumuler des charges d'un temps t0 à un temps tO+Tint, Tint étant un premier temps d'intégration de charges, et des moyens pour accumuler des charges dans une ligne L; de rang i d'un temps t; à un temps t;+T'int, T'int étant un deuxième temps d'intégration de charges, les temps t; s'échelonnant successivement à partir d'un instant tO+Tm pour exposer successivement les lignes en partant de la ligne LI à l'instant tO+Tm jusqu'à la ligne LN à l'instant tO+Tm+N.dT, en passant par la ligne L; à l'instant tO+Tm+i.dT. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour ajuster les temps d'intégration de charges selon une vitesse estimée du véhicule. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la largeur des lignes de pixels s'accroît avec le rang des pixels entre les premières et dernières lignes de la matrice. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une autre ligne de référence de P pixels, les deux lignes de référence étant placées symétriquement par rapport à la matrice, pour mesurer également des vitesses négatives. 30 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une matrice de lignes de référence comportant un groupe de P pixels dans chaque ligne, et en ce que des moyens sont prévus pour sélectionner un de ces groupes de pixels comme 35 groupe de pixels de référence en fonction d'une vitesse estimée du véhicule.25 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux matrices symétriques, l'une servant de matrice de référence et l'autre de matrice de lecture, selon le sens d'avance du véhicule, et un groupe de P pixels étant sélectionné comme ligne de référence dans la matrice de référence, pour une corrélation avec les groupes de pixels lus ultérieurement dans la matrice de lecture. io
G
G01
G01P
G01P 3
G01P 3/36
FR2900111
A1
DISPOSITIF DE RETENUE D'OCCUPANT DE VEHICULE AVEC COUSSIN A GAZ.
20,071,026
L'invention concerne un dispositif de retenue d'occupant de véhicule avec un coussin à gaz. L'invention a pour objectif de positionner un coussin à gaz de manière optimale par rapport à un occupant ou à un 5 contour de véhicule, respectivement. Il est prévu à cet effet un dispositif de retenue d'occupant de véhicule comportant un module de coussin à gaz qui présente un boîtier et un coussin à gaz qui possède une extrémité de sortie libre qui se trouve en avant 10 lorsqu'il se déplace jusque dans sa position entièrement déployée, et comportant au moins un élément de commande qui s'engage sur le coussin à gaz et force le coussin à gaz à s'étendre, à l'état déployé, dans l'ensemble sous forme d'arc depuis le boîtier jusqu'à l'extrémité de sortie 15 libre. L'élément de commande peut aussi influencer le mouvement de déploiement du coussin à gaz de telle sorte que le mouvement de déploiement décrit un arc et qu'il change donc la direction de mouvement de la partie antérieure du 20 coussin à gaz au cours du déploiement. L'invention est particulièrement appropriée lorsque le déploiement a lieu au moins partiellement à l'encontre de la direction de la pesanteur, c'est-à-dire vers le haut, comme ceci peut par exemple être le cas pour des coussins à 25 gaz de protection de genoux. L'invention est particulièrement favorable pour des modules de coussin à gaz dont le coussin à gaz n'est pas déployé directement sur la partie du corps à retenir, mais dans lesquels le coussin à gaz, et surtout son extrémité de sortie antérieure libre, 30 décrit pour ainsi dire un mouvement en forme de courbe lors du déploiement. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément de commande est une bande de garde. L'élément de commande s'engage de préférence sur une 35 partie d'enveloppe arrière du coussin à gaz. L'élément de commande peut être formé par exemple par une bande de garde qui s'engage sur la partie d'enveloppe arrière et sur une partie d'enveloppe frontale du coussin à gaz, les points de fixation de la bande de garde étant décalés les uns par rapport aux autres en direction de déploiement du coussin à gaz. Dans une variante, l'élément de commande s'engage sur un composant solidaire du véhicule. Celui-ci forme par exemple une contre-butée autour de laquelle le coussin à gaz pivote pendant le déploiement. En outre, cet agencement contribue à maintenir, à l'état déployé, le coussin à gaz dans sa forme et dans sa position. La fixation de l'élément de commande sur le composant solidaire du véhicule peut avoir lieu de toute manière 15 appropriée. Par exemple, une boucle de l'élément de commande peut être immobilisée sur le composant solidaire du véhicule. Sur le composant solidaire du véhicule peuvent aussi être prévus des crochets pour immobiliser l'élément de 20 commande. En alternative, l'élément de commande peut être serré sur le composant solidaire du véhicule. Il est aussi possible d'immobiliser l'élément de commande sur le composant solidaire du véhicule par 25 l'intermédiaire d'un vissage. Sur le coussin à gaz, à l'intérieur ou à l'extérieur, peut aussi être agencé à titre d'élément de commande une pièce de fixation sensiblement rigide qui est de préférence immobilisée directement sur le composant solidaire du 30 véhicule. Selon une variante, l'élément de commande est agencé entièrement à l'extérieur du coussin à gaz. Selon une autre variante, l'élément de commande s'étend au moins par tronçons à l'intérieur du coussin à gaz. 35 On peut prévoir aussi plusieurs éléments de commande différents. Ceux-ci peuvent être mis en oeuvre en alternative ou additionnellement aux types d'éléments de commande précédemment décrits. On peut ainsi prévoir un élément de commande qui est formé par une pince sur la partie d'enveloppe arrière du 5 coussin à gaz. On peut aussi prévoir à titre d'élément de commande des bandes de garde qui relient la partie d'enveloppe arrière et la partie d'enveloppe frontale du coussin à gaz, qui sont agencés dans la région d'un contour de véhicule et qui 10 adaptent la forme du coussin à gaz au contour du véhicule. Selon un mode de réalisation de l'invention, il est prévu un boîtier destiné à recevoir le coussin à gaz plié, et le boîtier présente un fond qui se bombe lors de la sortie du coussin à gaz. Ceci permet, spécialement dans le 15 cas de formes de boîtier très plates, un encaissement ciblé des forces qui sortent lors du déploiement. Le fond et un bord du fond limitant un orifice de sortie peuvent aussi être utilisés pour conférer au coussin à gaz dans la phase initiale de son déploiement, une impulsion 20 depuis cette surface et par exemple vers le haut à l'encontre de la pesanteur. Dans des phases ultérieures du déploiement, le coussin à gaz peut prendre appui sur le fond et parvenir ainsi par exemple plus rapidement dans sa forme incurvée. Le fond doit donc aussi être considéré 25 comme un élément de commande. Selon l'invention, il est prévu des éléments de commande conférant une forme et commandant des mouvements, lesquels assistent le coussin à gaz en ce sens que pendant son déploiement, il prend une position prédéterminée et/ou une 30 forme déterminée. Les éléments de commande peuvent s'engager tant sur le coussin à gaz que sur les parties solidaires du véhicule, mais il peuvent aussi être prévus seulement sur le coussin à gaz. Les éléments de commande peuvent être agencés tant à l'intérieur du coussin à gaz 35 qu'à l'extérieur sur le coussin à gaz. Les éléments de commande peuvent être des éléments de commande conférant une forme, qui sont agencés dans ou sur le coussin à gaz et qui permettent d'adapter la forme du coussin à gaz en trois dimensions. Le coussin à gaz est grâce à cela adapté, à l'état gonflé, par exemple au contour d'une partie de revêtement adjacente. En outre, il peut aussi être retenu à l'encontre de la pesanteur, dans une position déterminée, par exemple en appui sur la partie de revêtement. Les éléments de commande peuvent aussi avoir un effet de commande de mouvement qui permet au coussin à gaz, pendant le déploiement, de suivre une ligne incurvée, passant par exemple autour d'un contour de véhicule gênant. On peut combiner plusieurs éléments de commande similaires ou différents pour atteindre l'effet recherché dans la forme et le déroulement du déploiement du coussin à gaz. L'invention peut être mise en oeuvre pour des coussins à gaz dans toutes les positions dans un véhicule, par exemple pour des coussins à gaz de protection de genoux, pour des coussins à gaz latéraux, en particulier pour ceux qui se déploient depuis un dossier d'un siège de véhicule, ou pour des coussins à gaz frontaux pour le conducteur et le passager. L'invention sera décrite en détail ci-après à l'aide de plusieurs modes de réalisation en rapport avec les dessins annexés. Les dessins montrent : -figure 1 une représentation schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention pendant le déploiement du coussin à gaz ; - figure 2 le dispositif de retenue d'occupant de véhicule de la figure 1 avec coussin à gaz entièrement déployé ; - figure 3 une vue en coupe schématique d'un dispositif 35 de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un premier mode de réalisation ; - figure 4 une vue en perspective d'un détail du dispositif de retenue d'occupant de véhicule de la figure 3 ; - figure 5 une vue en coupe schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon 5 un deuxième mode de réalisation ; - figure 6 une vue en perspective du dispositif de retenue d'occupant de véhicule de la figure 5; - figure 7 une vue en perspective d'une variante du dispositif de retenue d'occupant de véhicule des figures 5 10 et 6 ; - figure 8 une vue en coupe schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un troisième mode de réalisation ; - figure 9 une vue en perspective du dispositif de 15 retenue d'occupant de véhicule de la figure 8 ; - figure 10 une vue en coupe schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un quatrième mode de réalisation ; - figure 11 une vue en perspective du dispositif de 20 retenue d'occupant de véhicule de la figure 10 ; - figure 12 une vue en coupe schématique en perspective d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un cinquième mode de réalisation ; -figure 13 une vue en coupe schématique d'un dispositif 25 de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un sixième mode de réalisation ; - figure 14 une vue en perspective d'un détail du dispositif de retenue d'occupant de véhicule de la figure 13 ; 30 - figure 15 une vue en coupe schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un septième mode de réalisation ; - figure 16 une vue en perspective du dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon un huitième mode de 35 réalisation ; - figure 17 une vue en coupe schématique d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un neuvième mode de réalisation ; - figure 18 une vue en perspective du dispositif de 5 retenue d'occupant de véhicule de la figure 17 ; - figure 19 une vue schématique en perspective d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention selon un dixième mode de réalisation ; - figure 20 une vue en coupe schématique du dispositif 10 de retenue d'occupant de véhicule de la figure 19 ; - figure 21 une vue en coupe schématique d'un extrait d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention avec un élément de commande agencé avec décalage dans le coussin à gaz ; 15 - figures 22a et 22b deux différentes vues d'un boîtier d'un dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'invention avant le déploiement du coussin à gaz ; et - figures 23a et 23b deux différentes vues du boîtier de la figure 22 pendant le déploiement du coussin à gaz. 20 Dans les figures est représenté un dispositif de retenue d'occupant de véhicule 1 avec un module de coussin à gaz, dans lequel est montré un coussin à gaz de protection de genoux à titre d'exemple pour tous les types de coussin à gaz susceptibles d'être mis en oeuvre. 25 Aux figures 1 et 2 est illustré le principe de fonctionnement de l'invention. La figure 1 montre le dispositif de retenue d'occupant de véhicule 1 pendant que son coussin à gaz 10 se déploie, tandis que la figure 2 montre le coussin à gaz 10 lorsqu'il est entièrement 30 déployé dans sa position finale en appui sur un contour du véhicule. Avant son déploiement, le coussin à gaz 10 est logé plié dans un boîtier 14, au-dessous d'un tableau de bord 11, ici aussi au-dessous d'un volant de direction 13 et d'un 35 revêtement de colonne de direction 12. Le boîtier 14 pourrait aussi être réduit à un élément de support ou de fixation pour fixer le module de coussin à gaz sur un composant solidaire du véhicule. Le coussin à gaz 10 est gonflé à son activation par du gaz provenant d'un générateur de gaz 16 fixé sur le boîtier 14 par l'intermédiaire de boulons de vissage faisant saillie depuis le générateur de gaz 16 et il se déploie ensuite hors du boîtier 14 jusque dans la position montrée à la figure 2, une extrémité libre de sortie frontale 17 guidant le mouvement. Le but est de protéger avec le coussin à gaz 10 les jambes de l'occupant du véhicule et d'obtenir une stabilisation de la position de l'occupant du véhicule. Le boîtier 14 est agencé à une bonne distance au-dessous du point le plus élevé du coussin à gaz 10 déployé, lequel coïncide approximativement avec l'extrémité de sortie 17 libre du coussin à gaz 10. Le coussin à gaz 10 a, dans son état entièrement déployé, une forme tridimensionnelle qui est incurvée en arc vers le haut (voir par exemple la figure 2). En raison de cette forme, le coussin à gaz vient en appui sur le contour de véhicule du tableau de bord 11, qui s'étend également de manière incurvée. En raison de la courbure du tableau de bord 11 ou du revêtement de la colonne de direction 12, le coussin à gaz 10 ne doit pas se déployer en ligne directe. En plus de sa forme incurvée, la direction de déploiement R du coussin à gaz 10 n'est pas rectiligne non plus, mais s'étend également en forme d'arc vers le haut (voir figure 1). Tant la forme incurvée tridimensionnelle que le mouvement de déploiement en forme d'arc sont déterminés par l'influence d'un ou plusieurs éléments de commande 18, 618, 918, 1018, 1118. Chaque élément de commande 18, 618, 918, 1018, 1118 a un effet déterminant la forme, la position et/ou la direction, et est agencé à l'intérieur et/ou à l'extérieur du coussin à gaz 10 ou du boîtier 14. L'élément de commande 18 sert à obtenir, pendant le déploiement, un mouvement du coussin à gaz 10 dirigé vers le haut et une courbure en direction d'une partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10, en raccourcissant ou en retenant une partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz. Additionnellement à l'élément de commande ou aux éléments de commande 18, le coussin à gaz 10 montré est structuré avec des bandes de garde 19 connues, situées à l'intérieur de celui-ci, qui s'étendent chacune entre la partie d'enveloppe arrière 20 et une partie d'enveloppe frontale 21 et qui sont cousues ou fixées d'une autre manière appropriée sur les parties d'enveloppe 20, 21. Dans le premier mode de réalisation montré aux figures 3 et 4, l'élément de commande 18 est formé par une bande de garde qui est agencée entièrement en dehors du coussin à gaz 10. La bande de garde s'engage par une extrémité sur la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10, et par l'autre extrémité sur un composant solidaire du véhicule, par exemple sur le tableau de bord 11, le revêtement de colonne de direction 12 ou, comme ici, sur la face extérieure du boîtier 14. Le point d'engagement sur le composant solidaire du véhicule forme un point de pivotement autour duquel le coussin à gaz 10 pivote pendant son déploiement. En outre, l'élément de commande 18 retient le coussin à gaz 10 dans sa position déployée. La longueur libre de la bande de garde entre son point d'engagement sur la partie d'enveloppe arrière 20 et la fixation sur le boîtier 14 est de préférence relativement courte et naturellement adaptée au but de mise en oeuvre respectif et à la géométrie du lieu de montage. Elle est choisie telle qu'à l'état gonflé, le coussin à gaz 10 est maintenu aussi près que possible du contour de véhicule à recouvrir. Les éléments de commande 18 montrés aux figures 3 à 12 s'engagent chacun sur la partie d'enveloppe arrière 20 sur un point qui, vu depuis le boîtier 14, se trouve approximativement à un tiers de la longueur de déploiement du coussin à gaz 10 et est lié de manière solidaire au coussin à gaz 10. La liaison a lieu de préférence par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs coutures 22. La position du point d'engagement peut naturellement être adaptée par l'homme de métier aux circonstances respectives. Le ou les élément(s) de commande 18 est/sont au moins partiellement plié(s) conjointement avec le coussin à gaz 10 et agencé (s) dans le boîtier de module 14 avant que le coussin à gaz 10 se déploie. L'élément de commande 18 est constitué par exemple par une bande de tissu qui peut être réalisée dans le même matériau que le coussin à gaz 10. Il est aussi possible de fabriquer l'élément de commande 18 en d'autres matériaux tels que des feuilles, des bandes de matière plastique ou des tôles métalliques sous forme rigide ou souple. L'extrémité côté véhicule de l'élément de commande 18 représenté aux figures 3 et 4 forme une boucle sur toute la largeur de l'élément de commande 18, à travers laquelle s'engage un élément de fixation 30, par exemple une tige, laquelle est à son tour fixée sur le boîtier 14. Dans le deuxième mode de réalisation montré aux figures 5 et 6, plusieurs crochets 24 adjacents sont prévus sur le composant solidaire du véhicule, ici sur le boîtier 14, les crochets s'étendant à l'encontre de la direction d'extension de l'élément de commande 18, et des pattes dans l'élément de commande 18 étant tirées sur ces crochets pour fixer l'élément de commande 18 au boîtier 14. Dans l'exemple montré à la figure 7, les pattes de l'élément de commande 18 sont tirées sur le composant solidaire du véhicule, ici sur le boîtier 14, par l'intermédiaire de plusieurs crochets 26 adjacents qui font saillie transversalement à la direction d'extension de l'élément de commande 18. Dans le troisième mode de réalisation montré aux figures 8 et 9, l'élément de commande 18 est vissé sur le composant solidaire du véhicule, ici sur le boîtier 14, via un vissage 27. Aux figures 10 et 11 est montré un quatrième mode de réalisation dans lequel l'extrémité côté véhicule, de l'élément de commande 18 est serré entre le composant solidaire du véhicule, ici le boîtier 14, et une baguette de serrage 28 séparée qui s'étend sur toute la largeur du coussin à gaz 10. Dans les exemples montrés ici, la largeur de l'élément de commande 18 correspond approximativement à la moitié jusqu'au deux tiers de la largeur du coussin à gaz 10 dans le tiers inférieur du coussin à gaz 10. La figure 12 montre dans un cinquième mode de réalisation l'utilisation de deux éléments de commande 18 séparés qui sont agencés l'un à côté de l'autre, parallèlement l'un à l'autre. Les deux éléments de commande 18 s'engagent d'une part sur la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10 et, d'autre part, côté véhicule, sur le composant solidaire du véhicule. De préférence, les points d'engagement sur le coussin à gaz 10 et sur le composant solidaire du véhicule sont élargis par rapport au diamètre de la région libre de l'élément de commande 18, ce qui permet d'obtenir une flexibilité accrue de l'élément de commande 18. Il est concevable de réaliser les éléments de commande 18 de différentes longueurs pour permettre ainsi encore une adaptation à la forme tridimensionnelle du coussin à gaz 10. Les figures 13 et 14 montrent dans un sixième mode de réalisation une autre possibilité d'influencer la forme tridimensionnelle du coussin à gaz 10. Dans ce cas, la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10 est reliée directement au composant solidaire du véhicule, dans ce cas vissée, par l'intermédiaire d'un élément de commande 618 se trouvant dans le coussin à gaz et réalisé en tant que pièce de fixation 34 et spécialement sous forme de plaque rigide. La pièce de fixation 34 est par exemple une tôle métallique. Il est aussi possible, comme indiqué à la figure 14, de monter des supports 36 flexibles ou rigides sur le composant solidaire du véhicule et d'agencer sur la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10 la pièce de fixation 34 et de la visser avec les extrémités libres des supports 36. Bien entendu, on peut aussi utiliser ici d'autres fixations. L'élément de commande 18 peut s'étendre entièrement à l'intérieur du coussin à gaz 10, comme le montre la figure 15 selon un septième mode de réalisation. L'extrémité de l'élément de commande 18 est montée de manière fixe sur le boîtier 14 via la fixation du générateur de gaz 16, au moyen d'un boulon vissé dans l'exemple montré. Selon un huitième mode de réalisation (figure 16), l'élément de commande 18 est fixé à l'intérieur du coussin à gaz 10 et fait saillie à travers une ouverture 32 du coussin à gaz 10 vers l'extérieur où il est de nouveau fixé d'une manière appropriée au composant solidaire du véhicule, ici au boîtier 14. L'ouverture 32 est agencée aussi prés que possible du boîtier 14. Une autre possibilité d'obtenir une forme incurvée du coussin à gaz 10 est, selon un neuvième mode de réalisation montré aux figures 17 et 18, de froncer une partie de la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10 et de fixer les plis de tissu ainsi formés sous forme de pinces 37, au moyen de coutures 38 ou d'autres moyens appropriés. La pince 37 a ici la fonction d'un élément de commande 918 et elle reste fixée par la couture 38 de préférence pendant toute l'opération de déploiement et de retenue. Dans l'exemple représenté n'est réalisé qu'une pince 37, mais il est possible de prévoir plusieurs pinces 37. Un fond 44 du boîtier 14 a également un effet de support en ce sens que le coussin à gaz 10 est dirigé vers le haut et est rapidement stabilisé dans sa position incurvée vers le haut. Il s'est avéré avantageux que le bord inférieur 39, comme indiqué par une ligne pointillée à la figure 17, soit tiré loin vers l'avant dans une direction de sortie A du coussin à gaz 10, de sorte qu'à un état de déploiement initial, le coussin à gaz 10 subisse une impulsion dirigée vers le haut, venant du fond 44. A l'état gonflé, le coussin à gaz 10 prend en outre appui sur le fond 44 et sur son bord avant 39. La position exacte du bord inférieur 39 doit bien entendu être adaptée par l'homme de métier à la mise en oeuvre respective. Des bandes de garde 40 agencées à l'intérieur d coussin à gaz 10 représentent, selon un dixième mode de réalisation, une autre forme d'éléments de commande 1018 qui commandent la forme et le mouvement et au moyen desquels, en alternative ou additionnellement aux variantes décrites jusqu'à présent, la forme tridimensionnelle du coussin à gaz 10 et son comportement pendant le déploiement peuvent être influencés. A cet effet, il est prévu une ou plusieurs bandes de garde 40 qui relient la partie d'enveloppe arrière 20 avec la partie d'enveloppe frontale 21. Des variantes de celles-ci sont montrées aux figures 19 à 21. Pour former un évidement pour le revêtement de colonne de direction 12, il est prévu dans l'exemple montré aux figures 19 et 20 une structure constituée par deux bandes de garde 40 dont les extrémités sont décalées respectivement l'une par rapport à l'autre d'une certaine distance, de sorte que vues en coupe, les deux bandes de garde 40 s'éloignent l'une de l'autre. Dans la région du revêtement de colonne de direction 12, c'est-à-dire dans la partie d'enveloppe arrière 20, les points de fixation des bandes de garde 40 sont plus proches l'une de l'autre que sur la partie d'enveloppe frontale 21. Il en résulte une courbure du coussin à gaz 10 autour du revêtement de colonne de direction 12 qui forme un contour gênant, c'est-à-dire approximativement perpendiculairement à la direction d'extension des bandes de garde 40 et à la direction de déploiement R. A la figure 21, les points de fixation des extrémités de la bande de garde 40, sur les parties d'enveloppe arrière et frontale 20, 21, sont décalées l'un par rapport à l'autre d'une valeur ^x. Le décalage a lieu dans la direction R du déploiement du coussin à gaz 10. La longueur libre de la bande de garde 40 à l'intérieur du coussin à gaz 10 et le décalage ^x doivent être adaptés à l'utilisation respective. La bande de garde 40 peut être fixée sur les parties d'enveloppe 20, 21, par exemple par des coutures. De telles structures à bandes de garde 40 avec ou sans extrémité décalées peuvent aussi être agencées à un autre endroit dans le coussin à gaz 10 pour déterminer conjointement la forme tridimensionnelle de manière correspondante. Le coussin à gaz 10 peut aussi être partiellement rétréci par les bandes de garde 40 (figure 20). La longueur des bandes de garde 40 permet d'influencer la profondeur du coussin à gaz 10, ce qui se répercute naturellement aussi sur sa forme tridimensionnelle. Les figures 22 et 23 montrent le comportement du boîtier 14 pendant le déploiement du coussin à gaz 10. Comme on peut le voir à la figure 3, le boîtier 14 est agencé au- dessous du tableau de bord 11. Dans les exemples montrés, Il est fixé sur la face inférieure du tableau de bord 11 au moyen de pattes latérales (non montrées). La fixation pourrait aussi avoir lieu au moyen de boulons de vissage faisant saillie depuis le générateur de gaz 16. A cet endroit, il y relativement peu d'espace disponible dans le véhicule puisqu'il faut prévoir de la place tant pour le revêtement de la colonne de direction 12 que pour les jambes de l'occupant du véhicule. Le boîtier 14 est donc maintenu très plat en direction de l'habitacle. Il en résulte que le coussin à gaz 10 est plié pour former un paquet allongé, comme on peut le voir à la figure 22a. La direction de sortie A est tournée vers un des petits côtés du boîtier 14, comme le montre la figure 23a. Pour encaisser les forces agissant lors du déploiement du coussin à gaz, un fond 44 du boîtier 14 est réalisé de telle sorte qu'il se bombe lors du déploiement du coussin à gaz, comme il est indiqué aux figures 23a et 23b. Le fond 44 et la face supérieure opposée du boîtier 14 servent de canal d'éjection pour le coussin à gaz 10. La direction de sortie A correspond ainsi à la direction de déploiement R initiale qui est déviée en arc vers le haut au cours du déploiement. Malgré la déformation, le fond 44 fournit au coussin à gaz 10 une impulsion dirigée vers le haut pendant la phase de sortie et agit aussi à titre de surface d'appui pour le coussin à gaz 10 gonflé. Le fond 44 et son bord 39 limitant l'orifice de sortie agissent donc aussi en tant qu'élément de commande 1118 pour influencer le coussin à gaz 10 (figure 23a). Dans une variante (montrée par lignes en pointillés aux figures 22a et 23a), le boîtier 14 est tout d'abord fermé entièrement ou partiellement au moyen d'un volet 46. Le volet 46 peut former par exemple une arête visible du tableau de bord 11. Lors de l'activation du générateur de gaz 16, le coussin à gaz 10 se déploie autour du bord inférieur du volet 46 avec une direction de sortie A' en forme d'arc. L'orifice de sortie pour le coussin à gaz 10 est créé ou agrandi par la déformabilité du fond 44. Le reste du boîtier 14 peut rester sensiblement sans déformation. Le volet 46 peut rester ici rigide dans sa position ou être enfoncé dans une certaine mesure par le coussin à gaz 10. Le fond 44 du boîtier 14 peut être réalisé en métal, en 35 matière plastique ou aussi en une couche de tissu. Grâce aux moyens mis en oeuvre pour commander le déploiement du coussin à gaz et pour positionner le coussin à gaz gonflé, il est possible de faire dépendre l'orifice de sortie et la direction de sortie du coussin à gaz 10 dans une certaine mesure de la position définitivement déployée du coussin à gaz 10 dans le véhicule. Il est par exemple possible, comme le montre la figure 1, d'orienter l'orifice de sortie en oblique vers le bas tandis que le coussin à gaz 10 complètement déployé s'étend en forme d'arc en oblique vers le haut. Lors de son déploiement, le coussin à gaz 10 se déplace en forme d'arc autour de l'arête inférieure du tableau de bord 11 vers le haut jusque dans sa position définitive devant les jambes de l'occupant du véhicule. Sa conformation permet en outre de contourner ou d'éviter en même temps le revêtement de colonne de direction 12. Ceci est obtenu par des éléments de commande 18, 618, 918, 1018, 1118 qui s'engagent par exemple sur la partie d'enveloppe arrière 20 du coussin à gaz 10 et qui déterminent conjointement la forme, la position et le mouvement du coussin à gaz 10. Le coussin à gaz 10 est seulement fixé au boîtier 14 ainsi qu'au composant solidaire du véhicule (ici aussi sur le boîtier 14) via le point d'engagement de l'élément de commande 18. La plus grande partie du coussin à gaz 10 est "dressée" librement dans l'espace. La position du coussin à gaz 10 ainsi que sa forme incurvée sont déterminées principalement par le ou les éléments de commande 18, 618, 918, 1018, 1118. Bien que dans laplupart des modes de réalisation ne soit montré qu'un seul élément de commande, il est possible de mettre en oeuvre ensemble plusieurs éléments de commande 18, 618, 918, 1018, 1118 similaires ou différents. L'homme de métier peut à cet effet combiner à son gré et à son souhait les caractéristiques des modes de réalisation individuels, par exemple du point de vue du type de fixation ou de la forme des éléments de commande 18, 618, 918, 1018, 1118
Un dispositif de retenue d'occupant de véhicule possède un module de coussin à gaz qui présente un boîtier (14) et un coussin à gaz (10) qui possède une extrémité de sortie (17) libre qui se trouve en avant lorsqu'il se déplace jusque dans sa position entièrement déployée. Il est prévu au moins un élément de commande (18) qui s'engage sur le coussin à gaz (10) et qui force le coussin à gaz (10) à s'étendre, à l'état déployé, dans l'ensemble sous forme d'arc depuis le boîtier (14) jusqu'à l'extrémité de sortie (17) libre.
1. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule, comportant, un module de coussin à gaz qui présente un boîtier (14) et un coussin à gaz (10) qui possède une extrémité de sortie (17) libre qui se trouve en avant lorsqu'il se déplace jusque dans sa position entièrement déployée, et comportant au moins un élément de commande (18 ; 618 ; 918 ; 1018 ; 1118) qui s'engage sur le coussin à gaz (10) 10 et force le coussin à gaz (10) à s'étendre, à l'état déployé, dans l'ensemble sous forme d'arc depuis le boîtier {14) jusqu'à l'extrémité de sortie (17) libre. 2. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de 15 commande (18) influence le mouvement de déploiement du coussin à gaz (10). 3. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 2, caractérisé en ce que le mouvement de déploiement s'étend sous forme d'arc. 20 4. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le déploiement a lieu au moins partiellement à l'encontre de la direction de pesanteur. 5. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon 25 l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) est une bande de garde. 6. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) s'engage sur une partie 30 d'enveloppe arrière (20) du coussin à gaz (10). 7. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) s'engage sur la partie d'enveloppe frontale (21), les points de fixation de l'élément de commande (18) 35 étant décalés les uns par rapport aux autres en direction de déploiement (R). 8. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) relie la partie d'enveloppe arrière (20) et la partie d'enveloppe frontale (21) du coussin à gaz (10), est agencé dans la région d'un contour de véhicule et adapte la forme du coussin à gaz (10) au contour du véhicule. 9. Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) s'engage sur un composant solidaire du véhicule. 10.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 9, caractérisé en ce que une boucle de l'élément de commande (18) est immobilisée sur le composant solidaire du véhicule. 11.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 9, caractérisé en ce que sur le composant solidaire du véhicule sont prévus des crochets (24 ; 26) pour immobiliser l'élément de commande (18). 12.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) est serré au composant solidaire du véhicule. 13.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) est immobilisé sur le composant solidaire du véhicule par un vissage (27). 14.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 9, caractérisé en ce qu'à titre d'élément de commande (618) est agencé sur le coussin à gaz (10) une pièce de fixation (34) sensiblement rigide qui est immobilisée sur le composant solidaire du véhicule. 15.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de commande (18 ; 618 ; 918 ; 1118) est agencé entièrement en dehors du coussin à gaz (10). 16.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'élément de commande (18) s'étend au moins par tronçons à l'intérieur du coussin à gaz (10). 17.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément de commande (918) est formé par une pince (37) dans la partie d'enveloppe arrière (20) du coussin à gaz (10) 18.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu plusieurs éléments de commande (18 ; 618 ; 198 ; 1018 ; 1118). 19.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu un boîtier (14) pour recevoir le coussin à gaz (10) plié et le boîtier (14) présente un fond (44) qui se bombe lors de la sortie du coussin à gaz (10). 20.Dispositif de retenue d'occupant de véhicule selon la 20 19, caractérisé en ce que l'élément de commande (1118) est formé par le fond (44).
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/231,B60R 21/205,B60R 21/2338
FR2899668
A1
MODULE D'ECLAIRAGE POUR PROJECTEUR LUMINEUX DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET PROJECTEUR COMPORTANT UN TEL MODULE.
20,071,012
MODULE. L'invention est relative à un module d'éclairage, pour projecteur 5 lumineux de véhicule automobile, prévu pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code, ce module admettant un axe optique et étant du genre de ceux qui comprennent : - au moins une source lumineuse, - un premier réflecteur, de type ellipsoïdal, ayant un premier foyer io auquel, ou au voisinage duquel, la source lumineuse est disposée pour éclairer vers le premier réflecteur, et un deuxième foyer situé sur l'axe optique du module ; - une plieuse ayant une surface réfléchissante et un bord de coupure, 15 - et un deuxième réflecteur, de type parabolique, pour produire vers l'avant le faisceau à coupure du module, le foyer du deuxième réflecteur étant confondu avec le, ou situé au voisinage du, second foyer du premier réflecteur, l'axe optique du second réflecteur étant confondu avec l'axe optique du module, et le bord de coupure de la plieuse passant par le foyer du deuxième réflecteur, 20 ou à son voisinage. Un module d'éclairage de ce type est connu, par exemple d'après le brevet US 6 966 675. Un tel module donne satisfaction concernant le faisceau lumineux obtenu, mais pose des problèmes d'intégration dans la carrosserie des véhicules. En effet, le deuxième réflecteur, de type parabolique, dont les 25 dimensions sont relativement importantes se trouve en partie haute qui correspond généralement à une zone plus réduite en raison du galbe de la glace du projecteur, imposé par le style de la carrosserie du véhicule, d'où un problème d'intégration dans celle-ci. Un premier but de l'invention est de fournir un module d'éclairage 30 qui, tout en permettant d'obtenir un faisceau à coupure, présente un encombrement moindre en partie haute. La source lumineuse est généralement constituée par au moins une diode électroluminescente. Pour obtenir un flux lumineux satisfaisant, on utilise plusieurs diodes disposées dans un même plan et alignées pour faciliter les 35 connexions par soudure et le refroidissement des diodes. Il en résulte une dimension non négligeable du circuit imprimé (PCB ou Printed Circuit Board) selon la direction transversale d'alignement et, de nouveau, un problème d'intégration pour un projecteur composé de plusieurs modules juxtaposés. Un autre but de l'invention est de fournir un module d'éclairage du genre défini précédemment qui puisse se combiner aisément avec d'autres modules pour permettre de former un projecteur sous un encombrement transversal réduit. Il convient enfin que le module d'éclairage reste d'une fabrication relativement sirnple et économique. Selon l'invention, un module d'éclairage pour projecteur lumineux de véhicule automobile, du genre défini précédemment, est tel que : - la plieuse est disposée de manière à laisser passer les rayons io lumineux, provenant du premier réflecteur, qui coupent, en projection orthogonale dans le plan sensiblement vertical comprenant l'axe optique, l'axe optique du deuxième réflecteur entre foyer et sommet du deuxième réflecteur, et à réfléchir les rayons provenant du premier réflecteur qui couperaient l'axe optique du deuxième réflecteur du côté opposé au sommet par rapport au foyer 15 de ce deuxième réflecteur, de sorte que les rayons réfléchis vers l'avant par le deuxième réflecteur s'écartent de son axe optique, - et le second réflecteur est situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique, lorsque le module est en place sur le véhicule. La source lumineuse peut être située dans le plan moyen de la 20 plieuse. L'expression utilisée plus haut, en projection orthogonale dans le plan sensiblement vertical comprenant l'axe optique , est une vision en deux dimensions qui est simple à exprimer. En restant dans une vision en trois dimensions, la caractéristique 25 concernée peut être exprimée de la façon suivante : la plieuse est disposée de manière à laisser passer les rayons lumineux, provenant du premier réflecteur, qui coupent le plan (sensiblement) horizontal contenant l'axe optique entre le foyer et le sommet du second réflecteur. Selon un premier mode de réalisation, le premier réflecteur de type 30 ellipsoïdal tourne sa surface réfléchissante concave vers l'avant et la source éclaire vers l'arrière, tandis que la plieuse présente une surface réfléchissante tournée vers le premier réflecteur, le bord inférieur de la plieuse constituant le bord de coupure. De préférence le plan moyen de la plieuse forme un angle inférieur à 35 90 , en particulier d'environ 45 , avec l'axe optique. La source lumineuse peut être constituée par au moins une diode électroluminescente tournée vers l'arrière, et un radiateur à ailettes, pour dissiper la chaleur produite par la (les) diode(s), est tourné vers l'avant. Le bord de coupure de la plieuse peut être courbé, dans un plan perpendiculaire à la plieuse, selon une ligne convexe s'abaissant de part et d'autre d'un sommet à tangente horizontale, pour rendre rectiligne la ligne de coupure du faisceau donnée par le module. Selon un deuxième mode de réalisation, la source lumineuse est disposée pour éclairer vers l'avant tandis que le premier réflecteur est tourné pour réfléchir vers l'arrière, la source étant située au premier foyer du premier réflecteur dont le deuxième foyer est situé plus en arrière que le premier ; un miroir de renvoi est disposé au-dessous de la source pour intercepter les io rayons lumineux se dirigeant vers le foyer, les rayons étant réfléchis pour converger en un point focal qui constitue le foyer de l'ensemble formé par le réflecteur et le miroir, ce point focal étant confondu avec le, ou voisin du, foyer du deuxième réflecteur parabolique. Le module peut comporter, en complément du premier réflecteur , à 15 son extrémité haute, un secteur réflecteur ellipsoïdal ayant son premier foyer confondu avec le premier foyer du premier réflecteur et son deuxième foyer confondu avec le point focal, ce secteur permettant de récupérer de la lumière émise par la source vers le fond du premier réflecteur (du côté opposé à la plieuse). 20 Selon un troisième mode de réalisation, la plieuse est disposée de manière à fermer le miroir elliptique vers l'avant, la source lumineuse éclairant vers l'avant. Le plan moyen de la plieuse forme un angle avec le plan de la source, le bord de coupure de la plieuse étant formé par son bord inférieur 25 passant par le foyer du second réflecteur. De préférence, les surfaces des deux réflecteurs et de la plieuse sont des surfaces conjuguées telles que : - le premier réflecteur, ou miroir collecteur, transforme une onde sphérique issue du centre de la source en une surface d'onde se réduisant au 30 bord avant de la plieuse, formant une courbe en deux dimensions ; - le deuxième réflecteur, ou miroir de renvoi, transforme la surface d'onde précédente en une onde cylindrique d'axe vertical admettant le bord avant de la plieuse comme section droite ; - la plieuse est une surface réglée constituée d'une famille de droites 35 perpendiculaires à son bord avant et faisant un angle constant avec le plan du repère de construction. Le bord de coupure de la plieuse peut être rectiligne et le deuxième réflecteur est alors un cylindre parabolique. Le bord de coupure de la plieuse peut être courbé, sensiblement suivant un quart de sinusoïde. L'invention concerne également un projecteur lumineux comprenant en partie basse au moins un module tel que défini précédemment. Le projecteur lumineux peut comporter, en partie haute, un module ayant une source lumineuse éclairant vers l'avant, un réflecteur de type ellipsoïdal situé en avant de la source et réfléchissant la lumière vers l'arrière, la source lumineuse étant située dans un plan parallèle à la plieuse du module inférieur, et en avant, le plan de la source contenant une plieuse située au-dessus de la source, le bord supérieur de la plieuse constituant le bord de coupure du module haut, lequel comporte un deuxième réflecteur de type parabolique situé au-dessus du premier réflecteur. Les sources lumineuses des modules haut et bas sont avantageusement constituées par deux diodes, ou séries de diodes 15 électroluminescentes disposées sur des faces opposées d'un même support. Selon un autre mode de réalisation, le projecteur lumineux comprend en partie basse au moins un module, la source lumineuse est disposée pour éclairer vers l'avant, et les sources lumineuses des modules bas et haut sont constituées par deux diodes, ou séries de diodes électroluminescentes 20 disposées sur la même face d'un support de circuit imprimé. Les diodes sont de préférence alignées. Avantageusement, les premiers réflecteurs des modules bas et haut du projecteur sont disposés sensiblement au même niveau suivant la direction verticale de sorte qu'une zone morte, créée dans le faisceau par ces 25 réflecteurs, a une hauteur réduite. Le projecteur peut comporter en avant de la zone morte une fonction d'éclairage de hauteur réduite. Selon une réalisation avantageuse, le projecteur comporte deux ensembles de plusieurs modules superposés. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- 30 dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec références aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est une coupe verticale schématique, passant par l'axe 35 optique, d'un module selon l'invention. Fig. 2 est une coupe schématique, semblable à Fig. 1, d'un ensemble de deux modules. Fig. 3 est une coupe semblable à Fig. 1, d'une variante du module. Fig. 4 est une vue d'une variante de la plieuse à plus grande échelle selon la flèche IIV de Fig. 3. Fig. 5 est une vue à plus grande échelle suivant la flèche V de Fig. 3 du bord de coupure de la plieuse. Fig. 6 est une coupe verticale schématique d'une variante de réalisation du module selon l'invention. Fig. 7 est une coupe verticale schématique d'une autre variante du module selon l'invention. Fig. 8 est une vue schématique en perspective des réflecteurs et de io la plieuse du module selon Fig. 7. Fig. 9 illustre le réseau de courbes isolux obtenu avec le module de Fig. 8. Fig. 10 montre, semblablement à Fig. 8, une variante de réalisation. Fig. 11 illustre le réseau de courbes isolux obtenu avec le module de 15 Fig. 10. Fig. 12 est une coupe verticale schématique d'un ensemble de deux modules superposés. Fig. 13 est une vue de côté des réflecteurs et de la plieuse d'un module à surfaces conjuguées, et 20 Fig. 14 est une vue de face d'un projecteur formé de trois ensembles de modules selon Fig. 12. En se reportant à Fig. 1 on peut voir, schématiquement représenté, un module d'éclairage M, pour projecteur lumineux de véhicule automobile, prévu pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code. Le 25 module est représenté en position montée sur un véhicule, pour éclairer vers l'avant, c'est à dire vers la droite selon Fig.1, l'axe optique du module étant horizontal. Le module comprend une source lumineuse S constituée par au moins une diode électroluminescente 1 qui éclaire vers un premier réflecteur RI 30 de type ellipsoïdal, constitué par une portion d'ellipsoïde, ou de surface voisine d'un ellipsoïde, tournant sa surface réfléchissante concave vers l'avant. Ce réflecteur R1 comporte un premier foyer FI auquel (ou au voisinage duquel) est disposée la source S, qui éclaire vers l'arrière, et un deuxième foyer F2 situé sur, ou au voisinage de, l'axe optique A du module. 35 Une plieuse B, essentiellement plane selon Fig. 1, présente une surface réfléchissante tournée vers le premier réflecteur R1. Le plan moyen de la plieuse B forrne un angle w avec l'axe optique A. De préférence, cet angle w est inférieur à 90 , notamment d'environ 45 . Selon Fig. 1, la source lumineuse S est située dans un plan contenant la plieuse B. L'expression plan de la source , désigne un plan passant par la source et orthogonal à la direction moyenne du rayonnement de la source. Le bord inférieur C de la plieuse constitue le bord de coupure. Un deuxième réflecteur R2, de type parabolique, est disposé de manière à réfléchir vers l'avant le faisceau à coupure du module. Le foyer cp du deuxième réflecteur est confondu avec le second foyer F2 du premier réflecteur RI, ou situé à son voisinage. L'axe optique A du module est constitué par l'axe optique du second io réflecteur R2 confondu avec l'axe géométrique de ce réflecteur. Le réflecteur R2 peut n'être constitué que par une portion de surface qui s'arrête avant le sommet géométrique 2 de la section parabolique situé sur l'axe géométrique. Le bord de coupure C de la plieuse passe par le foyer cp du deuxième 15 réflecteur ou à son voisinage. L'image du bord C donnée par le réflecteur R2 détermine la ligne de coupure du faisceau lumineux du module. La plieuse B est disposée de manière à laisser passer directement des rayons lumineux tels que p1 qui coupent l'axe optique A du deuxième réflecteur R2 entre le foyer cp et le sommet 2 de ce deuxième réflecteur. Le 20 rayon p1 provient du premier réflecteur R1, après réflexion d'un rayon il provenant de la source S. Un tel rayon p1 est réfléchi en 1 par R2 vers l'avant selon une direction qui s'écarte de l'axe optique A de l'arrière vers l'avant. Le second réflecteur R2 est situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique A, lorsqu'il est en place sur le véhicule. Dans ces 25 conditions, le rayon réfléchi 1 est dirigé vers le bas au-dessous de la coupure constituée par l'image du bord C donnée par le réflecteur R2. Le rayon réfléchi 1 ne sera donc pas source d'éblouissement pour un conducteur venant en sens opposé. Un rayon tel que p2 qui affleure le bord de coupure C passe par le 30 foyer cp du réflecteur R2 et est réfléchi selon le rayon 2 parallèle à l'axe optique A. Un rayon tel que p3, qui couperait l'axe optique A de R2 en un point 3 situé du côté opposé au sommet 2 par rapport au foyer cf), est réfléchi par la plieuse B selon un rayon v3 qui coupe l'axe optique A entre le foyer cp et 35 le sommet 2. Ce rayon v3 est réfléchi par le deuxième réflecteur R2 selon un rayon 1.13 vers l'avant qui s'écarte de l'axe optique A et qui est donc descendant. Avec le module de Fig. 1, le deuxième réflecteur R2 de type parabolique, dont les dimensions sont plus importantes que celles du premier réflecteur RI, se trouve en partie basse et est plus facile à intégrer dans une carrosserie compte tenu du galbe généralement constaté sur les véhicules. Le faisceau reste du type à coupure au-dessous d'une ligne au moins en partie horizontale, pour éviter l'éblouissement d'un conducteur venant en sens inverse. Selon l'exemple de Fig. 1, les surfaces optiques du module peuvent être simples, ellipsoïde et paraboloïde. Le contrôle de la répartition de la lumière s'effectue par des déformations du réflecteur collecteur R1, et la forme de la coupure est déterminée par le bord C de la plieuse, "imagée" par le Io paraboloïde de sortie R2. Compte tenu des galbes généralement constatés sur les véhicules et de l'optimisation du flux utile dans les modules, à encombrement donné, on a intérêt à choisir l'angle w faible, voisin de 45 . La ou les diodes électroluminescentes 1 étant tournées vers l'arrière, 15 un radiateur 4 à ailettes, pour dissiper la chaleur produite par les diodes, est tourné vers l'avant. Cette disposition permet de créer un effet de style, le radiateur 4 étant visible pour un observateur situé en avant du véhicule. Fig. 2 est une coupe schématique d'un projecteur avec, en partie basse, un module M semblable à celui de Fig. 1, ayant un deuxième 20 réflecteur R2 situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique. Le projecteur est muni, en partie haute, d'un module H du type décrit dans le brevet US 6 966 675. Le module H comporte une source lumineuse 5, de préférence formée par une ou plusieurs diodes électroluminescentes, éclairant vers l'avant, et un réflecteur 6 de type ellipsoïdal situé en avant de la source 5 25 et réfléchissant la lumière vers l'arrière. La source lumineuse 5 est située dans un plan parallèle à la plieuse B du module inférieur M, et en avant. Le plan de la source 5 contient une plieuse 7 située au-dessus de la source 5. Le bord supérieur 8 de la plieuse 7 constitue le bord de coupure du module H, lequel comporte un deuxième réflecteur 9 de type parabolique. Le réflecteur 9 est 30 situé au-dessus du premier réflecteur 6 et de l'axe optique 10 du module H confondu avec l'axe optique du réflecteur 9. L'axe optique 10 est parallèle à l'axe optique A. Le bord de coupure 8 de la plieuse 7 se trouve au foyer du réflecteur 9 confondu avec le deuxième foyer du réflecteur 6. La source 5 se trouve au premier foyer du réflecteur 6. 35 Avantageusement, les premiers réflecteurs R1 et 6 sont disposés sensiblement au même niveau suivant la direction verticale de sorte qu'une zone morte 11, créée dans le faisceau par ces réflecteurs, a une hauteur réduite. Il est possible d'installer en avant de cette zone morte 11 une fonction d'éclairage de hauteur réduite par exemple une fonction DRL (projecteur d'éclairage de jour). Les diodes électroluminescentes 1, 5, de même que les plieuses B et 7 associées, sont disposées respectivement sur deux faces opposées d'un même support 12. Les circuits imprimés (PCB) pour chacune des diodes 1, 5 se trouvent donc séparés et situés sur les deux faces opposées du support 12. Avec une telle disposition, pour dissiper la chaleur produite par chacune des diodes, on prévoit un dispositif de refroidissement par soufflage d'air, par exemple par des passages (non représentés) à l'intérieur du support 12. io Si le bord de coupure C de la plieuse B est rectiligne, le faisceau du module bas M présente une ligne de coupure convexe vers le haut. Pour le module haut H, si le bord de coupure 8 est rectiligne, la ligne de coupure du faisceau obtenu présente une forme concave vers le haut, sensiblement en V. La ligne de coupure du faisceau donnée par le module bas M peut 15 être rendue rectiligne en courbant le bord de la plieuse C dans un plan 13 (Fig.3) perpendiculaire à la plieuse et contenant son bord "imagé". Ce bord courbé 14, vu de face, est illustré sur Fig. 5 et correspond sensiblement à une partie de sinusoïde dont le sommet, à tangente horizontale, est situé au voisinage de l'axe optique du module M. Les extrémités latérales du bord 14 20 admettent une tangente sensiblement horizontale. Pour rendre rectiligne la ligne de coupure du faisceau donnée par le module H, le bord de la plieuse serait courbé en sens inverse du bord 14. Pour créer un faisceau lumineux avec une ligne de coupure montant suivant un angle de 15 par rapport à l'horizontale, il est possible de découper 25 une forme correspondante 15, comme illustré sur Fig. 4, dans le bord de coupure C de la plieuse afin de laisser passer les rayons susceptibles d'atteindre la zone à 15 du faisceau. La solution de Fig. 2 permet d'obtenir un flux lumineux élevé. L'encombrement transversal est relativement faible par rapport à une solution 30 consistant à juxtaposer deux modules de type module haut H.Toutefois, la disposition tête-bêche des diodes électroluminescentes 1, 5 nécessite deux circuits imprimés, un de chaque côté du support 12, ce qui entraîne un surcoût de fabrication. Selon la réalisation de Fig. 6, la diode électroluminescente 1 est 35 disposée de manière à éclairer vers l'avant, tandis que le premier réflecteur RI de type ellipsoïdal est tourné pour réfléchir vers l'arrière. La diode 1 est située au premier foyer FI du réflecteur RI dont le deuxième foyer F2 est situé plus en arrière que le premier. Un miroir de renvoi 16, essentiellement plan, vertical, est disposé au-dessous de la diode 1 sensiblement dans son plan, pour intercepter les rayons lumineux se dirigeant vers le foyer F2. Les rayons sont réfléchis pour converger en un point focal F'2 qui correspond à l'image de F2 donnée par le miroir 16. Ce point focal F2, qui constitue le foyer de l'ensemble formé par le réflecteur RI et le miroir 16, est confondu avec le, ou voisin du, foyer cp du deuxième réflecteur parabolique R2 que l'on trouve en partie basse. La plieuse B est située dans un plan essentiellement vertical avec son bord de coupure C constitué par son bord inférieur passant par le foyer cp. On peut prévoir en complément du réflecteur R1, à son extrémité io haute, un secteur réflecteur 17 ellipsoïdal ayant son premier foyer confondu avec F1 et son deuxième foyer confondu avec le point F'2. Ce secteur 17 permet de récupérer de la lumière émise par la diode 1 dans des directions proches de la verticale et qui, si elle était réfléchie par RI, serait interceptée par le support de la diode 1, et serait perdue. 15 La réalisation conforme à Fig.6 permet d'avoir la diode électroluminescente 1 tournée ver l'avant de sorte qu'en combinant le module de Fig.6 avec un module haut tel que H de Fig.2, les diodes électroluminescentes des deux modules éclairent toutes vers l'avant et peuvent être installées sur la même face d'un circuit imprimé PCB. La fabrication s'en 20 trouve simplifiée, en particulier pour la réalisation des connexions électriques. L'évacuation de la chaleur dégagée par les diodes peut être assurée par un radiateur traditionnel situé du côté du PCB opposé aux diodes. Toutefois, l'ensemble des réflecteurs selon Fig.6 est relativement compliqué et ne peut être démoulé en une seule fois. 25 Fig.7 montre une variante de réalisation avantageuse dans laquelle la position relative de la plieuse B et des autres surfaces des réflecteurs R1, R2 est modifiée. Les avantages de fabrication évoqués ci-dessus sont conservés. Le réflecteur de type ellipsoïdal R1 et le réflecteur de type parabolique R2 conservent sensiblement les mêmes positions relatives que 30 dans les réalisations précédentes, mais la plieuse B vient, en quelque sorte, fermer la partie avant du réflecteur R1. Le plan moyen de la plieuse B forme avec l'axe optique A un angle aigu R. Le bord de coupure C de la plieuse passe par le foyer cp du réflecteur R2 confondu, ou sensiblement confondu, avec le deuxième foyer F2 du réflecteur R1. La plieuse B, à partir de son bord de 35 coupure C, monte vers l'avant pour rejoindre le bord inférieur du réflecteur R1. La diode électroluminescente 1 est située au premier foyer F1 du réflecteur R1, et éclaire vers l'avant, en direction de ce réflecteur R1. 2899668 io L'axe géométrique du réflecteur R1 forme un angle w avec l'axe optique horizontal A et un angle y = n/2 - w avec la direction verticale. On désigne par A la distance entre les lignes horizontales touchant les extrémités du réflecteur R2 et par f la distance focale du réflecteur R2. Cette 5 distance f correspond à la distance entre le foyer cp et le sommet 2 de ce réflecteur. Pour A et y fixés, la focale f est déterminée par la réflexion du dernier rayon pd (Fig.7). L'angle f3 est alors déterminé par la réflexion du premier rayon pp suivant l'axe optique A. En pratique on augmente l'angle f3 d'un angle a strictement positif io (10 de préférence) afin d'améliorer le rendement en flux. Il est ainsi possible de récupérer quelques rayons qui, sinon, sont reflétés vers l'arrière et le support de la diode 1. Selon cette variante de réalisation, la plieuse B, compte tenu de son orientation, réalise la symétrie de la tache de concentration du second foyer F2 dans un plan qui ne contient, ni n'est perpendiculaire à, aucun des axes de 15 l'ellipsoïde collecteur R1. Le faisceau lumineux doit se trouver déformé. Pour maîtriser l'homogénéité du faisceau, on prévoit des déformations du miroir primaire RI. La maîtrise de la coupure du faisceau, assurée par le bord de coupure C, peut être réalisée comme suit, dans le cas d'un faisceau lumineux à 20 coupure plate. On remplace les trois surfaces simples des réflecteurs R1, R2 et de la plieuse B par des surfaces conjuguées telles que : - le miroir collecteur R1 transforme une onde sphérique issue du centre de la source 1 en une surface d'onde se réduisant, pour un chemin 25 optique particulier, au bord avant C de la plieuse, formant une courbe en deux dimensions ; - le miroir de renvoi R2 transforme la surface d'onde précédente en une onde cylindrique d'axe vertical admettant le bord avant C de la plieuse comme section droite ; 30 - la pilleuse est une surface réglée constituée d'une famille de droites perpendiculaires à son bord avant C et faisant un angle constant avec le plan (O,x, y) du repère de construction. Dans ces conditions, étant donnés : A, w, la distance ?,1 du centre de la diode 1 au centre du bord avant C de la plieuse, et la distance a,2 du centre 35 de la diode 1 au fond du réflecteur collecteur R1, les surfaces recherchées sont uniques et peuvent être déterminées par des équations paramétriques explicites. On obtient ainsi des faisceaux à Il coupure très nette et dont la répartition est réglable par la forme donnée au bord C de la plieuse. Fig.8 illustre schématiquement en perspective un module tel que défini précédemment avec plieuse B dont le bord de coupure C est rectiligne. Le réflecteur de sortie R2 est un cylindre parabolique. Fig.9 illustre les courbes isolux L8 obtenues sur un écran placé à distance déterminée du module. Le réseau de courbes de Fig.9 fait apparaître que le faisceau lumineux du module est relativement concentré. Fig.10 illustre une variante de réalisation du module à trois surfaces lo conjuguées selon laquelle le bord de coupure C de la plieuse est courbé, sensiblement suivant un quart de sinusoïde. Le réseau d'isolux L10 du faisceau lumineux produit par un tel module, illustré sur Fig.11, fait apparaître que le faisceau est plus étalé que dans le cas du module de Fig.8. Le troisième mode de réalisation des Fig. 7 à 11 permet d'obtenir une 15 coupure nette et de supprimer les risques de coupure floue et d'éblouissement. Pour la fabrication du module, moyennant la présence d'un tiroir dans l'outillage d'injection, il est possible de mouler toutes les surfaces en une seule pièce. Fig.12 illustre un ensemble de deux modules M1 et H1 selon lequel les diodes 1 et 5 sont situées d'un seul côté du support, sur un même circuit 20 imprimé, contrairement au cas de Fig.2. Le refroidissement des diodes 1 et 5 peut alors être effectué de manière classique par un ou plusieurs éléments radiateurs 18 disposés à l'arrière du support de diodes. Fig.13 illustre en vue de côté, les deux réflecteurs R1 et R2 et la plieuse C qui ferme la partie inférieure du réflecteur RI. Les coupes de la 25 plieuse B par des plans orthogonaux au bord de coupure C sont des droites dl , d2, d3 qui, en vue de côté, sont parallèles. Fig.14 illustre schématiquement en vue de face un projecteur P composé de trolls modules hauts H1, H2, H3 et trois modules bas M1, M2, M3 selon l'invention. Le projecteur P comporte ainsi deux rangées superposées de 30 modules, sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan horizontal médian. L'encombrement transversal est relativement réduit pour un projecteur dont le flux lumineux est élevé par rapport à un projecteur qui, pour produire le même flux lumineux, comporterait six modules du type module haut, juxtaposés dans une seule rangée. 35 En disposant les diodes électroluminescentes sur un même plan pour une production industrielle, sans avoir de fils à souder, on simplifie considérablement la fabrication. On réalise essentiellement une bande lumineuse, avec une bande sombre située du côté de la bande lumineuse opposée au deuxième réflecteur. Onpeut masquer une telle bande sombre, notamment en implantant des fonctions supplémentaires d'éclairage
Module d'éclairage, pour projecteur, prévu pour donner un faisceau à coupure, ce module admettant un axe optique (A) et comprenant :- au moins une source lumineuse (S),- un premier réflecteur (R1) ayant un premier foyer (F1) auquel, ou au voisinage duquel, la source lumineuse (S) est disposée pour éclairer vers le premier réflecteur, et un deuxième foyer (F2) situé sur l'axe optique du module ;- une plieuse (B) ayant une surface réfléchissante et un bord de coupure (C),- et un deuxième réflecteur (R2), pour produire vers l'avant le faisceau à coupure du module, le foyer (ϕ) du deuxième réflecteur étant confondu avec le, ou situé au voisinage du, second foyer (F2) du premier réflecteur, l'axe optique du second réflecteur étant confondu avec l'axe optique (A) du module, et le bord de coupure (C) de la plieuse passant par le foyer (ϕ) du deuxième réflecteur, ou à son voisinage, tel que :- la plieuse (B) est disposée de manière à laisser passer les rayons lumineux (rho1), provenant du premier réflecteur (R1), qui coupent, en projection orthogonale dans le plan sensiblement vertical comprenant l'axe optique, l'axe optique du deuxième réflecteur entre foyer (ϕ) et sommet (2) du deuxième réflecteur, et à réfléchir les rayons (p3) provenant du premier réflecteur qui couperaient l'axe optique du deuxième réflecteur du côté opposé au sommet (2) par rapport au foyer (ϕ) de ce deuxième réflecteur,- et le second réflecteur (R2) est situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique (A).
1. Module d'éclairage, pour projecteur lumineux de véhicule automobile, prévu 5 pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code, ce module admettant un axe optique (A) et comprenant : - au moins une source lumineuse (S), - un premier réflecteur (RI), de type ellipsoïdal, ayant un premier foyer (F1) auquel, ou au voisinage duquel, la source lumineuse (S) est disposée 10 pour éclairer vers le premier réflecteur, et un deuxième foyer (F2) situé sur l'axe optique du module ; - une plieuse (B) ayant une surface réfléchissante et un bord de coupure (C), - et un deuxième réflecteur (R2), de type parabolique, pour produire 1s vers l'avant le faisceau à coupure du module, le foyer (cp) du deuxième réflecteur étant confondu avec le, ou situé au voisinage du, second foyer (F2) du premier réflecteur, l'axe optique du second réflecteur étant confondu avec l'axe optique (A) du module, et le bord de coupure (C) de la plieuse passant par le foyer (cp) du deuxième réflecteur, ou à son voisinage, caractérisé en ce que : 20 - la plieuse (B) est disposée de manière à laisser passer les rayons lumineux (p1), provenant du premier réflecteur (RI), qui coupent, en projection orthogonale dans le plan sensiblement vertical comprenant l'axe optique, l'axe optique du deuxième réflecteur entre foyer (cp) et sommet (2) du deuxième réflecteur, et à réfléchir les rayons (p3) provenant du premier réflecteur qui 25 couperaient l'axe optique du deuxième réflecteur du côté opposé au sommet (2) par rapport au foyer (cp) de ce deuxième réflecteur, de sorte que les rayons (p1, p3) réfléchis vers l'avant par le deuxième réflecteur s'écartent de son axe optique (A), - et le second réflecteur (R2) est situé au-dessous du plan horizontal 30 passant par l'axe optique (A), lorsque le module est en place sur le véhicule. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que la source lumineuse (S) est située dans le plan moyen de la plieuse (B). 35 3. Module selon la 2, caractérisé en ce que le premier réflecteur (R1) de type ellipsoïdal tourne sa surface réfléchissante concave vers l'avant et la source (S) éclaire vers l'arrière, tandis que la plieuse (B) présente une surface réfléchissante tournée vers le premier réflecteur (RI), le bord inférieurde la plieuse constituant le bord de coupure (C). 4. Module selon la 3, caractérisé en ce que le plan moyen de la plieuse (B) forme un angle (co) inférieur à 90 , en particulier d'environ 45 , 5 avec l'axe optique (A). 5. Module selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la source lumineuse est constituée par au moins une diode électroluminescente (1) tournée vers l'arrière, et qu'un radiateur (4) à ailettes, pour dissiper la chaleur 10 produite par la (les) diode(s), est tourné vers l'avant. 6. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bord de coupure (C) de la plieuse est courbé dans un plan (13) perpendiculaire à la plieuse selon une ligne convexe (14) s'abaissant de part et 15 d'autre d'un sommet à tangente horizontale, pour rendre rectiligne la ligne de coupure du faisceau donnée par le module. 7. Module selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la source lumineuse (S) est disposée pour éclairer vers l'avant tandis que le premier 20 réflecteur (R1) est tourné pour réfléchir vers l'arrière, la source (S) étant située au premier foyer (FI) du premier réflecteur (R1) dont le deuxième foyer (F2) est situé plus en arrière que le premier ; un miroir de renvoi (16) est disposé au-dessous de la source (S) pour intercepter les rayons lumineux se dirigeant vers le foyer (F2), les rayons étant réfléchis pour converger en un point focal (F'2) 25 qui constitue le foyer de l'ensemble formé par le réflecteur (R1) et le miroir (16), ce point focal (F'2) étant confondu avec le, ou voisin du, foyer ((p) du deuxième réflecteur parabolique (R2). 8. Module selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte, en 30 complément du premier réflecteur (R1), à son extrémité haute, un secteur réflecteur (17) ellipsoïdal ayant son premier foyer confondu avec le premier foyer (FI) du premier réflecteur (RI) et son deuxième foyer confondu avec le point focal (F'2), ce secteur (17) permettant de récupérer de la lumière émise par la source (S). 35 9. Module selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la plieuse (B) est disposée de manière à fermer le miroir elliptique (R1) vers l'avant, la source lumineuse éclairant vers l'avant. 10. Module selon la 9, caractérisé en ce que le plan moyen de la plieuse (B) forme un angle (a) avec le plan de la source (S), le bord de coupure (C) de la plieuse étant formé par son bord inférieur passant par le foyer ((p) du second réflecteur (R2). 11. Module selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que les surfaces des deux réflecteurs (RI , R2) et de la plieuse (B) sont des surfaces conjuguées telles que : io - le premier réflecteur (R1) transforme une onde sphérique issue du centre de la source (S) en une surface d'onde se réduisant au bord avant (C) de la plieuse, formant une courbe en deux dimensions ; - le deuxième réflecteur (R2) transforme la surface d'onde précédente en une onde cylindrique d'axe vertical admettant le bord avant (C) de la plieuse comme 15 section droite ; - la plieuse (B) est une surface réglée constituée d'une famille de droites perpendiculaires à son bord avant (C) et faisant un angle constant avec le plan (O,x, y) du repère de construction. 20 12. Module selon la 11, caractérisé en ce que le bord de coupure (C) de la plieuse (B) est rectiligne et le deuxième réflecteur (R2) est un cylindre parabolique. 13. Module selon la 11, caractérisé en ce que le bord de coupure 25 (C) de la plieuse (B) est courbé, sensiblement suivant un quart de sinusoïde. 14. Projecteur lumineux de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend en partie basse au moins un module selon l'une quelconque des précédentes. 30 15. Projecteur lumineux selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte, en partie haute, un module (H) ayant une source lumineuse (5) éclairant vers l'avant, un réflecteur (6) de type ellipsoïdal situé en avant de la source (5) et réfléchissant la lumière vers l'arrière, la source lumineuse (5) étant 35 située dans un plan parallèle à la plieuse (B) du module inférieur (M), et en avant, le plan de la source (5) contenant une plieuse (7) située au-dessus de la source (5), le bord supérieur (8) de la plieuse (7) constituant le bord de coupure 25du module haut (H), lequel comporte un deuxième réflecteur (9) de type parabolique situé au-dessus du premier réflecteur (6). 16. Projecteur lumineux selon la 15, caractérisé en ce que les source lumineuses sont constituées par deux diodes, ou séries de diodes électroluminescentes (1,5) disposées sur des faces opposées d'un même support (12). 17. Projecteur lumineux de véhicule automobile comprenant au moins un module en partie haute avec source lumineuse éclairant vers l'avant, caractérisé en ce qu'il comprend en partie basse au moins un module selon l'une quelconque des 9 à 13, et en ce que les sources lumineuses sont constituées par des diodes, ou séries de diodes, électroluminescentes disposées sur la même face d'un support de circuit imprimé . 18. Projecteur lumineux selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que les premiers réflecteurs (R1, 6) sont disposés sensiblement au même niveau suivant la direction verticale de sorte qu'une zone morte (11), créée dans le faisceau par ces réflecteurs, a une hauteur réduite. 19. Projecteur lumineux selon la 18, caractérisé en ce qu'il comporte en avant de la zone morte (11) une fonction d'éclairage de hauteur réduite. 20. Projecteur lumineux selon l'une des 14 à 19, caractérisé en ce qu'il comporte deux ensembles de plusieurs modules superposés (M1, M2, M3) (H1, H2, H3).
F
F21
F21S,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,F21V 7,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/10,F21V 7/00,F21W 107/10,F21Y 101/02
FR2902594
A1
UNITE ET PROCEDE DE DEFINITION D'UNE REGLE DE SESSION DANS UN RESEAU
20,071,221
Arrière-plan de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la différenciation de qualité de service (QoS, Quality of Service) dans les réseaux de télécommunications. De façon connue, ce mécanisme a pour but d'optimiser les ressources du réseau d'accès par l'allocation de celles-ci aux applications qui en ont le plus besoin. L'invention s'applique en particulier, mais de façon non limitative, aux réseaux de télécommunications mobiles, notamment à I'UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) défini par le 3GPP (Third Generation Partnership Project). L'invention s'applique aussi aux réseaux fixes définis dans le cadre du projet TISPAN (Telecoms & Internet converged Services & Protocols for Advanced Networks) de l'ETSI. De façon connue, le mécanisme de contrôle ("Policy control") défini par le standard 3GPP permet de mettre en cohérence les besoins d'une application, des conditions de l'abonnement souscrit par un utilisateur et de la politique d'un opérateur de télécommunications pour fixer la qualité de service maximum autorisée pour une session. L'invention s'applique de façon privilégiée dans les réseaux conformes à l'architecture TISPAN ou à l'architecture IMS (IP Multimédia Subsystem), par exemple introduite dans les versions 5 et suivantes de I'UMTS. Ces architectures permettent l'établissement dynamique et le contrôle de session multimédia entre deux utilisateurs utilisant le domaine 30 paquets UMTS comme réseau de transport. La figure 1 représente un réseau 1 de type mobile, avec un domaine paquet et un sous-système IP multimédia, respectivement référencés 101 et 102. Le domaine paquet 101 est un héritage du GPRS. Il permet aux 35 équipements mobiles 10 d'accéder à un réseau de commutation de paquets par l'intermédiaire d'un réseau d'accès mobile 103. Le domaine paquet 101 comporte un noeud de services SGSN (Serving GPRS Support Node) et un noeud de passerelle GGSN (Gateway GPRS Support Node). De façon connue, le SGSN est relié au contrôleur du réseau radio RNC (Radio Network Controller). Il permet de contrôler les terminaux 10 présents dans sa zone de contrôle. Le noeud de passerelle (GGSN) joue le rôle d'interface avec des réseaux de données externes. Dans le sous-système IP Multimédia 102 on distingue différents 10 noeuds de contrôle de session SIP : - les P-CSCF (Proxy-Call State Control Function) qui sont les premiers points de contact pour les équipements terminaux 10 dans le domaine IMS. Dans la version 5 de I'UMTS, les P-CSCF incluent un noeud de contrôle de ressources chargé de déterminer la qualité de service 15 maximum (QoS Max) autorisée pour une session IMS. Dans la version 5 de I'UMTS, ce noeud de contrôle de ressources est appelé PDF (Policy Decision Function). Dans la version 6, le PDF est une entité séparée du PCSCF mais garde les mêmes fonctionnalités. Il change de nom en version 7, 20 - les S-CSCF (Serving Cali State Control Function) qui contrôlent les sessions d'un terminal 10 pendant toute la période où ce dernier est enregistré dans le domaine IMS ; - les I-CSCF (Interrogating Cali State Control Function) qui sont les points d'entrée d'un domaine IMS pour des sessions IMS entre un 25 utilisateur de ce domaine IMS et un utilisateur appartenant à un autre domaine IMS. Les S-CSCF possèdent une interface avec le HSS (Home Subscriber Server), introduit en version 5 de I'UMTS, et qui constitue une évolution du HLR (Home Location Register) contenant des fonctions 30 relatives au domaine IP Multimédia. Cette entité HSS contient la base de données des abonnés IMS. Dans le cas d'un réseau fixe, le sous-système IP Multimédia peut être connecté à d'autres réseaux d'accès, et par exemple à un réseau de type WiFi tel que défini par la norme IEEE 802.11 ou à un réseau de 35 type ADSL (Asynchronous Digital Subscriber Line). Le protocole utilisé pour contrôler les sessions IP Multimédia est le protocole SIP (Session Initiation Protocol). Ce protocole est utilisé par les équipements terminaux 10, les entités CSCF et les serveurs d'application. Pour établir une session dans le domaine IMS, un équipement terminal 10 utilise le protocole SIP. Le terminal 10 établit au préalable une session de contrôle au niveau GPRS (PDP Context Primaire) et un canal radio pour s'enregistrer au niveau du HLR (Home Location Register) et faire passer la signalisation SIP. Puis le terminal 10 s'enregistre tout d'abord dans le domaine IMS afin de découvrir son P-CSCSF et son S-CSCF. Une fois que le mobile est enregistré dans le domaine IMS, il peut initier une session de média avec un autre utilisateur ou avec un serveur. Pour ce faire, l'équipement terminal émet un message INVITE défini par le protocole SIP, à destination du P-CSF, ce message étant transmis au S- CSCF pour parvenir ensuite au réseau destinataire. Dans ce message INVITE, l'équipement terminal 10 décrit entre autres le type de média (vidéo, audio, codec supporté, caractéristiques de qualité de service nécessaires à l'application, dont les informations de débit, ...) qu'il souhaite utiliser pour un service donné. Le noeud de contrôle de ressources utilise ces informations de service pour calculer la qualité de service maximum (QoS Max) autorisée 25 pour chacun des médias de la session. A l'issue d'une étape générale de négociation des médias et des paramètres de ces médias l'équipement terminal 10 initie l'allocation de ressources dans le domaine paquet UMTS en activant un PDP (Packet Data Protocol) Context secondaire, afin de transporter les médias. 30 Le noeud de passerelle GGSN, sur réception de la demande d'activation de PDP contexte secondaire, obtient, auprès du PDF, l'information de qualité de service maximum QoS Max autorisée pour l'équipement terminal 10 pour cette session. Autrement dit, dans l'état actuel de la technique, la qualité de 35 service maximum QoS Max autorisée est calculée par le PDF à partir des informations sur les médias et les Codecs négociées dans la signalisation SIP IMS. Ce mécanisme d'attribution de la qualité de service maximum (QoS Max) autorisée n'offre pas une granularité suffisante pour définir une stratégie d'allocation de ressources entre tous les systèmes d'accès d'un opérateur. Supposons en effet que l'utilisateur du terminal mobile 10 ait souscrit un abonnement l'autorisant à utiliser un débit HSDPA (High Speed Downling Packet Access), cet abonnement étant compatible avec au moins un autre type d'accès et que l'utilisateur décide d'établir une session comportant un unique média de type mail pour accéder à son courrier électronique auprès d'un serveur de mails. De façon connue, si l'utilisateur se trouve, au moment de la négociation, dans une zone géographique qui n'offre pas suffisamment de ressources HSDPA, mais uniquement un accès de type EDGE (2G), l'utilisateur aura droit au plus grand débit possible sur cette cellule, c'est-à-dire 250 kb/s. Or, pour une cellule EDGE, il serait souhaitable, pour un service de mails, de limiter ce débit à 50 kb/s. Ceci ne sera pas le cas, du fait que le noeud de contrôle de ressources ne dispose pas de l'information de type d'accès de l'utilisateur pour définir les règles qui fixent la bande passante maximale allouée à un média dans le réseau. De façon similaire, un noeud de contrôle de comptage, appelé entité CRF (Charging Rule Function) ou PCRF (Policy and Charging Rule Function) selon les différentes versions de I"UMTS, qui définit les règles de comptage utilisées en vue de la facturation d'utilisation d'un média n'est pas capable, dans l'état actuel de la technique, de prendre en compte le type d'accès du terminal 10 au réseau pour définir ces règles. Objet et résumé de l'invention Selon un premier aspect, l'invention concerne une unité de contrôle d'une session comportant au moins un média dans un réseau de télécommunication, cette unité de contrôle comportant des moyens pour envoyer des données d'information sur chaque média à une unité de définition d'au moins une règle devant être appliquée à la session. Conformément à l'invention, cette unité de contrôle comporte : - des moyens pour obtenir un type d'accès avec lequel au moins un terminal participant à la session accède au réseau ; et - des moyens pour envoyer ce type d'accès à l'unité de définition de règle. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une unité de définition d'au moins une règle devant être appliquée à une session comportant au moins un média dans un réseau de télécommunication. Cette unité de définition de règle comporte : - des moyens pour recevoir des données d'information sur chaque média, en provenance d'une unité de contrôle de la session ; - des moyens pour définir la règle en utilisant les données d'information et une politique prédéfinie ; et - des moyens pour envoyer la règle à une unité chargée de faire appliquer la règle. Conformément à l'invention, cette unité de définition de règle prend en outre en compte, pour définir la règle, un type d'accès au réseau d'au moins un terminal participant à la session, ce type d'accès étant reçu en provenance de l'unité de contrôle de session. Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de définition de l'unité de définition de règle selon l'invention, sont adaptés à définir la ou les règle(s) en combinant le type d'accès et le débit maximum autorisé pour un média, ce débit maximum faisant partie des données d'information reçues en provenance de l'unité de contrôle. Ce mode particulier permet avantageusement de définir la règle précitée en prenant en compte le débit maximum autorisé pour un média, et donc d'apporter une granularité supplémentaire apportant des différences pour un même type d'accès. Il devient ainsi possible, par exemple pour un accès de type 3G, de définir une règle différente, selon que le débit demandé est de type UTRAN ou HSDPA, pour fixer la qualité de service maximale allouée à un média. Dans un mode particulier de réalisation, l'unité de contrôle est une entité P-CSCF telle que définie dans l'architecture IMS. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'unité de définition de règle est constituée par une unité CRF de l'architecture IMS, la règle précitée étant une règle de comptage utilisée en vue de la facturation du média et l'unité chargée de faire appliquer cette règle une passerelle GGSN de l'architecture IMS. Ce mode particulier de réalisation de l'invention permet ainsi d'obtenir les informations de comptage permettant de facturer chacun des médias utilisés dans une session en prenant en compte, en plus des données d'informations de service, le type d'accès d'un terminal au réseau. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, l'unité de définition de règle est constituée par une unité PDF de l'architecture IMS, la règle est une règle pour fixer une qualité de service maximale allouée à un média, et l'unité chargée de faire appliquer cette règle une passerelle GGSN de l'architecture IMS. Cette caractéristique permet avantageusement d'allouer, pour 15 chacun des médias, la qualité de service maximale qui prend en compte le type d'accès d'un terminal au réseau. Dans un mode particulier de réalisation, l'unité de contrôle selon l'invention comporte des moyens pour communiquer avec le terminal conformément au protocole SIP. Cette unité obtient le type d'accès avec 20 lequel le terminal accède au réseau à partir d'un champ d'une requête INVITE du protocole. En variante, l'unité de contrôle selon l'invention obtient le type d'accès précité depuis une autre entité du réseau, par exemple depuis le GGSN. 25 Corrélativement, l'invention concerne un procédé de contrôle d'une session comportant au moins un média dans un réseau de télécommunication. Ce procédé comporte une étape d'envoi de données d'information sur chaque média à une unité de définition d'au moins une règle devant être appliquée à la session. 30 Ce procédé de contrôle comporte : - une étape d'obtention d'un type d'accès avec lequel au moins un terminal participant à la session accède au réseau ; et - une étape d'envoi du type d'accès à l'unité de définition de règle. L'invention concerne également un procédé de définition d'au 35 moins une règle devant être appliquée à une session comportant au moins un média dans un réseau de télécommunication. Ce procédé comporte : - une étape de réception de données d'information sur chaque média, en provenance d'une unité de contrôle de la session ; -une étape de définition de la règle en utilisant les données d'information ; et - une étape d'envoi de la règle à une unité chargée de faire appliquer cette règle. Conformément à l'invention, cette étape de définition de règle prend en compte un type d'accès au réseau d'au moins un terminal participant à la session, ce type d'accès étant reçu en provenance de l'unité de contrôle de session. Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé de contrôle et/ou du procédé de définition de règle sont déterminées par des instructions de programme d'ordinateur. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de contrôle et/ou de définition de règle tels que décrits ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux annexes et aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. - l'annexe A décrit le format d'un message envoyé par une unité de contrôle de cession conforme à l'invention, à destination d'une unité de définition de règles conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation - l'annexe B donne, en pseudo-code, le contenu d'un fichier de configuration d'une unité de définition de règle conforme à l'invention ; - la figure 1, déjà décrite, représente l'architecture d'un réseau IMS de l'état de la technique ; - la figure 2 représente, de façon schématique, une unité de contrôle de session conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation - la figure 3 représente, de façon schématique, une unité de 25 définition de règle conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation - la figure 4 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de contrôle de session conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation ; 30 - la figure 5 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de définition de règle conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation ; et - la figure 6 représente, de façon schématique, un mécanisme d'interaction entre unité de contrôle et unité de définition de règle 35 conformes à l'invention dans un mode particulier de réalisation. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 2 représente, de façon schématique, une unité de contrôle de session 20 conforme à l'invention. Dans l'exemple décrit ici, cette unité de contrôle 20 est constituée par une entité P-CSCF telle que définie dans l'architecture IMS. Cette entité possède l'architecture matérielle d'un ordinateur conventionnel. Elle comporte un processeur 21, une mémoire vive de type RAM 22, une mémoire morte de type ROM 23 et des moyens de communication 24. La mémoire morte 23 comporte un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution d'un procédé de contrôle conforme à l'invention et dont les principales étapes sont données par l'organigramme de la figure 4. La figure 3 représente, de façon schématique, une unité 30 de définition de règle conforme à l'invention. Dans l'exemple décrit ici, cette unité de contrôle est une entité PCRF telle que définie dans l'architecture IMS. Cette unité 30 de définition de règle a l'architecture matérielle d'un ordinateur conventionnel. Elle comporte un processeur 31, une mémoire vive 32, une mémoire morte de type ROM 33 et des moyens de communication 34. La mémoire morte 33 mémorise un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution d'un procédé de définition de règle conforme à l'invention et dont les principales étapes sont données par l'organigramme de la figure 5. L'unité 30 de définition de règle de la figure 3 comporte également un disque dur 35 dans lequel est mémorisé un fichier de configuration 36 dans lequel l'opérateur définit pour deux médias (mail et vidéo) une politique de définition : - de la règle de comptage utilisée pour la facturation de chacun de ces médias ; et - de la règle pour fixer la qualité de service maximale allouée à chacun de ces médias. Nous allons maintenant décrire, en référence à la figure 6, un mécanisme d'interaction entre l'unité 20 de contrôle de session de la figure 2 et l'unité 30 de définition de règle de la figure 3, au cours de l'établissement d'une session établie, par un terminal mobile 10, dans le domaine IMS, sur le réseau UMTS. Nous supposerons tout d'abord que le terminal mobile 10 est enregistré dans le domaine IMS. Pour initier une session avec un autre utilisateur ou avec un serveur d'application, le terminal mobile 10 émet une requête INVITE (référencée Ml) conforme au protocole SIP à destination de l'entité PCSCF 20 conforme à l'invention. Nous supposerons que cette requête est reçue par le P-CSCF 20 conforme à l'invention, au cours d'une étape E10 du procédé de définition de règle conforme à l'invention. De façon connue, cette requête INVITE comporte, dans un format compatible avec le protocole SDP (Session Description Protocol), le type de média (vidéo, audio, Codec, caractéristiques de qualité de service nécessaires à l'application dont les informations de débit, ...) souhaité par le terminal mobile 10 pour cette session. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, la requête INVITE comporte également le type d'accès avec lequel le terminal mobile 10 accède au réseau. Une requête de type INVITE comportant un paramètre de type 20 d'accès au réseau est représentative de la mise en oeuvre d'un mode de réalisation de l'invention. En variante, l'unité 20 de contrôle de cession permet d'obtenir, au cours de cette même étape [10, le type d'accès au réseau du terminal 10 auprès du GGSN. 25 Au cours d'une étape E20 du procédé de contrôle selon l'invention, l'unité de contrôle 20 envoie, à l'unité 30 de définition de règle, les données d'informations sur chaque média et le type d'accès précités, dans un message référencé M2 sur la figure 6. Ces données sont reçues par le PDF 30 conforme à l'invention 30 au cours d'une étape F20 du procédé de définition de règle conforme à l'invention. Le contenu de ce message M2 est donné à l'annexe A. Les paramètres de ce message, à l'exception de la dernière ligne, sont décrits dans les spécifications du 3GPP. 35 Plus précisément, les paramètres relatifs aux règles de comptage en vue de la facturation (aspect charging) sont définis dans le document TS29.211 et les paramètres relatifs à la qualité de service dans le document TS29.209. De façon avantageuse, ce message comporte un dernier champ référencé CH à l'annexe A, dans lequel l'unité de contrôle de session 20 indique, à l'unité de définition de règle 30, le type d'accès du terminal 10 au réseau. Un message envoyé par une entité P-CSCF, à destination d'une entité PDF, CRF, ou PCRF dans une architecture IMS et comportant un champ mémorisant le type d'accès d'un terminal mobile au réseau est représentatif de la mise en oeuvre d'un mode particulier de réalisation de l'invention. Nous supposerons que le message M2 est correctement reçu par l'unité 30 de définition de règle au cours d'une étape F20 du procédé de définition de règle conforme à l'invention. Cette étape de réception est suivie par une étape au cours de laquelle l'unité de définition de règle 30 envoie un message d'acquittement M3 à l'unité 20 de contrôle de session. Au cours de l'étape suivante, l'unité 20 de contrôle de session transmet, sous la forme d'un message référencé M4, le message SIP INVITE reçu à l'étape E10 à l'entité S-CSCF, ce message étant ensuite relayé jusqu'au destinataire choisi par le terminal mobile 10. Dès réception (étape F20) du message M2, l'unité 30 de définition de règle commence à définir les règles devant être appliquées à la session en utilisant les données d'informations, la politique de définition de ces règles, et le type d'accès reçu en provenance de l'unité 20 de contrôle de session. Cette étape F30 de définition de règles se prolonge tout au long d'une étape générale de négociation des médias et des paramètres de ces médias qui seront utilisés dans la session. Par exemple, au cours de cette phase générale de négociation, il peut être décidé que seul un média de type voix, avec un codec particulier sera utilisé au cours de la session, alors que le terminal mobile 10 avait initialement prévu une session multimédia, voix + vidéo. De façon connue, le premier message M5 reçu par le terminal 35 mobile 10 au cours de cette phase E40 de négociation est un message de type 183_session_progress, ce message contenant un jeton (en anglais token) qui permettra ultérieurement de se référer à cette négociation. Pour définir les règles qui doivent être appliquées à la session, l'unité 30 de définition de règles utilise, au cours de l'étape F30 de définition de règles, le fichier de configuration 36 dont le pseudo-code est donné à l'annexe B. Dans l'exemple décrit ici, ce fichier stipule que si le terminal mobile 10 accède au réseau conformément au protocole HSDPA, l'unité 30 de définition de règles définit les deux règles suivantes : - la règle de comptage utilisée pour la facturation du service mails est de 1 euro par minute ; et - la bande passante (QoS) maximale allouée aux mails est 384 kB/s. La présence d'un fichier de configuration 16 prenant en compte le type d'accès d'un terminal au réseau dans une unité de définition de règles, par exemple dans une unité PDF, CRF ou PCRF conforme à l'architecture IMS, est représentative de la mise en oeuvre d'un mode de réalisation de l'invention. A l'issue de l'étape générale F40 de négociation, démarre une 20 étape F50 d'activation d'un PDP contexte secondaire. Au cours de cette étape F50 d'activation, le terminal mobile 10 envoie un message M6 à l'entité chargée de faire appliquer les règles prédéfinies (entité GGSN dans le contexte de l'IMS), ce message M6 comportant le jeton reçu par le terminal mobile 10 dans le message M5 au 25 début de la phase E40 de négociation. Sur réception de cette requête M6 d'activation de PDP Context secondaire, le GGSN 40 extrait le jeton et l'envoie au PCRF 30 pour récupérer les règles précédemment définies et qui prennent en compte le type d'accès du terminal mobile 10 au réseau. 30 Sur réception de cette requête M7, le PCRF 30 envoie, au cours d'une étape F60, les règles définies au cours de l'étape F30 de définition, à l'unité 40 chargée de faire appliquer ces règles. Le GGSN 40 envoie alors un message M9 au terminal mobile d'activation du PDP contexte secondaire et les médias peuvent être 35 échangés entre le terminal mobile 10 et le dispositif tiers. CH 4 ANNEXE A Attribute Nome Reference Comments Abort-Cause 3GPP TS 29.209 [4] AF-Application-Identifier 3GPP TS 29.209 [4] AF-Charging-Identifier 3GPP TS 29.209 [4] Flow-Description 3GPP TS 29.209 [4] Flow-Number 3GPP TS 29.209 [4] Flows 3GPP TS 29.209 [4] Flow-Status 3GPP TS 29.209 [4] Flow-Usage 3GPP TS 29.209 [4] Flow-Grouping 3GPP TS 29.209 [4] Max-Requested-Bandwidth-DL 3GPP TS 29.209 [4] Max-Requested-Bandwidth-UL 3GPP TS 29.209 [4] Media-Component-Description 3GPP TS 29.209 [4] Media-Component-Number 3GPP TS 29.209 [4] Media-Sub-Component AVP 3GPP TS 29.209 [4] Media-Type 3GPP TS 29.209 [4] RR-Bandwidth 3GPP TS 29.209 [4] RS-Bandwidth 3GPP TS 29.209 [4] SIP-Forking-Indication 3GPP TS 29.209 [4] Specific-Action 3GPP TS 29.209 [4] Allowed values: INDICATION_OF_ TERMINATION_OF_BEARER(4) INDICATION_OF_ESTABLISMENT OF BEARER (5) Subscription-Id RFC 4006 [8] The identification of the subscription (IMSI, MSISDN, etc.) TYPE D'ACCES ANNEXE B Si Media = mail Si Type-Accès = 3G Si Type débit demandé = UTRAN QoS Max = 64 kb/s Charging = 0.5 euro/minute Si Type débit demandé = HSDPA QoS Max = 384 kb/s Charging = 1 euro/minute Si Type-Accès = 2G QoS Max = 50 kb/s Charging = 0.5 euro/minute Si Media = video Si Type-Accès = 3G Si Type débit demandé = UTRAN QoS Max = 384 kb/s Charging = 1 euro/minute Si Type débit demandé = HSDPA QoS Max = 650 kb/s Charging = 1.5 euro/minute Si Type-Accès = 2G QoS Max = 250 kb/s Charging = 0.75 euro/minute
Cette unité (30) de définition d'au moins une règle devant être appliquée à une session multimédia dans un réseau prend en outre en compte, pour définir ladite règle, des données d'information sur les média, une politique prédéfinie par l'opérateur et un type d'accès au réseau d'au moins un terminal (10) participant à ladite session, ce type d'accès étant reçu en provenance d'une unité de (20) contrôle de session.
1. Unité (20) de contrôle d'une session comportant au moins un média dans un réseau (1) de télécommunication, cette unité (20) de contrôle comportant des moyens (24) pour envoyer des données d'information sur chaque média à une unité (30) de définition d'au moins une règle devant être appliquée à ladite session, ladite unité (20) de contrôle étant caractérisée en ce qu'elle comporte : - des moyens (24) pour obtenir un type d'accès avec lequel au moins un terminal (10) participant à ladite session accède audit réseau (1) ; et - des moyens (24) pour envoyer ledit type d'accès à ladite unité (30) de définition de règle. 2. Unité (20) de contrôle selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une entité P-CSCF telle que définie dans l'architecture IMS. 3. Unité (20) de contrôle selon la 1 ou 2, cette unité de contrôle comportant des moyens (24) pour communiquer avec ledit terminal (10) conformément au protocole SIP, caractérisée en ce qu'elle obtient le type d'accès avec lequel ledit terminal (10) accède au réseau (1) à partir d'un champ d'une requête INVITE dudit protocole. 4. Procédé de contrôle d'une session comportant au moins un média dans un réseau (1) de télécommunication, ce procédé comportant une étape (F20) d'envoi de données d'information sur chaque média à une unité (30) de définition d'au moins une règle devant être appliquée à ladite session, ledit procédé de contrôle étant caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (F10) d'obtention d'un type d'accès avec lequel au moins un terminal (10) participant à ladite session accède audit réseau (1) ; et - une étape (F20) d'envoi dudit type d'accès à ladite unité (30) de définition de règle.35 5. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de contrôle selon la 4 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur (20). 6. Support d'enregistrement (23) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de contrôle selon la 4. 7. Unité (30) de définition d'au moins une règle devant être appliquée à une session comportant au moins un média dans un réseau (1) de télécommunication, cette unité (30) de définition de règle comportant : -des moyens (34) pour recevoir des données d'information sur chaque média, en provenance d'une unité de contrôle (20) de ladite session ; - des moyens (31, 36) pour définir ladite règle en utilisant lesdites données d'information et une politique prédéfinie ; et - des moyens (34) pour envoyer ladite règle à une unité (40) chargée de faire appliquer ladite règle ; ladite unité (30) de définition de règle étant caractérisée en ce qu'elle prend en outre en compte, pour définir ladite règle, un type d'accès audit réseau (1) d'au moins un terminal (10) participant à ladite session, ce type d'accès étant reçu en provenance de ladite unité de (20) contrôle de session. 8. Unité (30) de définition de règle selon la 7, caractérisée en ce que lesdits moyens (31, 36) de définition de ladite règle sont adaptés à définir ladite règle en combinant ledit type d'accès et le débit maximum autorisé pour ledit média, ledit débit maximum faisant partie desdites données d'information reçues en provenance de ladite unité de contrôle (20). 9. Unité (30) de définition de règle selon la 7 ou 8, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une unité CRF de l'architecture IMS, ladite règle étant une règle de comptage utilisée pour la facturation dudit média. 10. Unité (30) de définition de règle selon la 7 ou 8, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une unité PDF de l'architecture IMS, ladite règle est une règle pour fixer la qualité de service maximale allouée audit média. 11. Unité (30) de définition de deux règles selon la 7 ou 8, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une unité PCRF de l'architecture IMS caractérisée en ce que lesdites règles sont : - une règle de comptage utilisée en vue de la facturation dudit média ; - une règle pour fixer la qualité de service maximale audit média. 12. Procédé de définition d'au moins une règle devant être 15 appliquée à une session comportant au moins un média dans un réseau (1) de télécommunication, ce procédé comportant : - une étape ([20) de réception de données d'information sur chaque média, en provenance d'une unité (20) de contrôle de ladite session ; - une étape (E30) de définition de ladite règle en utilisant lesdites données 20 d'information et une politique prédéfinie ; et - une étape ([60) d'envoi de ladite règle à une unité (40) chargée de faire appliquer ladite règle ; ledit procédé de définition de règle étant caractérisé en ce que ladite étape (E30) de définition de règle prend en outre en compte un type 25 d'accès audit réseau (1) d'au moins un terminal (10) participant à ladite session, ce type d'accès étant reçu en provenance de ladite unité (20) de contrôle de session. 13. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour 30 l'exécution des étapes du procédé de définition de règle selon la 12 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur (30). 14. Support d'enregistrement (33) lisible par un ordinateur (30) 35 sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant desinstructions pour l'exécution des étapes du procédé de définition de règle selon la 12.
H
H04
H04Q
H04Q 7
H04Q 7/34
FR2893394
A1
ORGANE DIRECTIONNEL D'EJECTION D'AIR
20,070,518
La présente invention se rapporte à un , notamment destiné à être disposé dans le bloc de services personnels d'un avion de transport de passagers, comportant une entrée d'air et une sortie d'air ainsi qu'une structure d'étranglement réglable. Les buses de ventilation d'usage courant, telles que celles qui, de nos jours, sont installées, par exemple, dans les blocs de services personnels d'avions de transport de passagers et d'autocars de tourisme ainsi que dans les tableaux de bord de véhicules automobiles, sont la cause, lorsqu'elles sont en service, de bruits d'écoulement, qui sont perçus io par de nombreux passagers comme désagréables et dérangeants. La présente invention s'est dès lors fixé pour but de procurer un organe directionnel d'éjection d'air simple de conception et peu compliqué à fabriquer, qui soit perfectionné à l'égard du problème de l'émission de bruits. 15 Pour atteindre ce but, la présente invention propose un organe directionnel d'éjection d'air du type mentionné en introduction, qui se caractérise en ce que la structure d'étranglement est disposée du côté de l'entrée de l'organe directionnel d'éjection d'air. L'organe directionnel d'éjection d'air, conforme à l'invention, 20 constitue la partie terminale, côté aval, d'un système de ventilation, à l'aide duquel un courant de ventilation est fourni à des passagers dans un avion de transport de passagers ou un autre véhicule. Il est destiné, en particulier, à être installé dans le bloc de services personnels d'un avion de transport de passagers, mais peut aussi être mis en place, par exemple, 25 dans des dispositifs correspondants d'un autocar de tourisme ou d'une voiture particulière. L'organe directionnel d'éjection d'air présente une entrée d'air et une sortie d'air. Par l'intermédiaire de l'entrée d'air, l'organe directionnel d'éjection d'air est relié, par conduit, au système de ventilation, alors que la sortie d'air forme l'extrémité, côté aval, de l'organe directionnel 30 d'éjection d'air, débouchant sur l'espace environnant à ventiler. En outre, l'organe directionnel d'éjection d'air comprend une structure d'étranglement réglable, avec laquelle le débit d'air ou le flux d'air admis à la sortie d'air, peut être modifié et, en particulier, l'organe directionnel d'éjection d'air peut également être obturé. Conformément à l'invention, la structure d'étranglement est prévue du côté de l'entrée de l'organe directionnel d'éjection d'air. Grâce à cette disposition, la structure d'étranglement est située à l'intérieur de l'organe directionnel d'éjection d'air, en un emplacement le plus éloigné possible de la sortie d'air, et le trajet d'écoulement de l'air, de la structure d'étranglement à la sortie d'air, est pratiquement aussi long que le trajet d'écoulement à travers l'ensemble de l'organe directionnel d'éjection d'air. Cette configuration présente l'avantage de réduire l'intensité sonore du bruit engendré par la structure d'étranglement et perceptible à la sortie d'air, en io raison du fait que l'air, en tant que vecteur de transmission du bruit, a à parcourir, à l'intérieur de l'organe directionnel d'éjection d'air, à partir de la structure d'étranglement constituant la source de bruit, un très grand trajet d'écoulement jusqu'à la sortie d'air, l'intensité sonore du bruit s'affaiblissant sur le trajet menant à la sortie d'air. Un avantage supplémentaire de cette 15 disposition est que la structure d'étranglement, lorsque l'organe directionnel d'éjection d'air est encastré dans un élément de garniture, par exemple dans un bloc de services personnels, est située dans une zone qui se trouve à l'intérieur de l'élément de garniture ou du bloc de services personnels, qui sert alors également d'isolation acoustique extérieure. 20 Selon une autre caractéristique avantageuse de conception, dans l'organe directionnel d'éjection d'air sont prévus, à la sortie de la structure d'étranglement, plusieurs canaux de conduction d'air menant à la sortie d'air, la sortie d'air étant alors constituée avantageusement par les orifices de sortie des canaux de conduction d'air en eux-mêmes. Les canaux de 25 conduction d'air forment les conduits d'écoulement allant de la structure d'étranglement jusqu'à la sortie d'air sur l'espace environnant. De manière préférée, les canaux de conduction d'air sont disposés parallèlement les uns aux autres. L'utilisation de plusieurs canaux de conduction d'air présente l'avantage que les parois intérieures des canaux de conduction 30 d'air forment conjointement une surface balayée par le flux d'air, qui est plus grande que ce qui serait le cas, par exemple, avec un canal de conduction d'air unique ayant une section transversale agrandie en conséquence. Ceci est particulièrement avantageux parce que les colonnes d'air qui se trouvent dans les canaux de conduction d'air et qui sont mises 35 en vibrations par l'excitation sonore au niveau de la structure d'étranglement, rencontrent une surface de frottement nettement plus grande, au contact de laquelle se produisent des pertes par frottement, qui sont alors soustraites de l'énergie acoustique. De cette manière, l'intensité sonore diminue, ce qui signifie que les canaux de conduction d'air forment un absorbeur de bruits. De préférence, les canaux de conduction d'air sont disposés de telle façon que leurs orifices de sortie, formant la sortie d'air sur l'espace environnant, présentent entre eux un écartement tel, que les vibrations de l'air émergeant des orifices de sortie, se superposent dans le jet libre, à io l'extérieur de l'organe directionnel d'éjection d'air, et, de ce fait, s'atténuent mutuellement et même, dans le cas le plus favorable, s'annulent. De manière avantageuse, les canaux de conduction d'air sont réalisés sous la plus grande longueur possible, car ils constituent des canaux de résonance, dans le cas desquels les résonances propres des 15 colonnes d'air vibrant à l'intérieur passent, avec une augmentation de longueur, dans des plages de fréquences plus basses, qui à pression acoustique identique, sont perçues par l'oreille humaine comme étant moins sonores que des plages de fréquences plus élevées. Il est connu que, lors de l'excitation sonore au niveau d'une arête 20 balayée par un flux d'air, aussi bien l'intensité sonore que la fréquence du son produit diminuent avec une diminution de la vitesse d'écoulement. De façon judicieuse, l'entrée d'air de l'organe directionnel d'éjection d'air conforme à l'invention débouche dès lors dans un espace de diffusion. L'espace de diffusion est aménagé de telle manière qu'il forme, à la sortie 25 de l'entrée d'air, un espace présentant une section transversale d'écoulement qui est nettement agrandie par rapport à l'entrée d'air et dans laquelle la vitesse d'écoulement à la sortie de l'entrée d'air est réduite. Avantageusement, l'espace de diffusion est situé à l'entrée de la structure d'étranglement, si bien que la structure d'étranglement est franchie par un 30 flux d'air dont la vitesse d'écoulement est réduite par rapport à la vitesse d'écoulement directement à la sortie de l'entrée d'air. L'entrée d'air est, de préférence, formée de plusieurs orifices d'entrée d'air. Ceux-ci sont, d'une manière préférée, disposés parallèlement aux canaux de conduction d'air et dans des positions décalées par rapport 35 à ceux-ci. Avantageusement, les orifices d'entrée d'air sont positionnés de manière à déboucher dans l'espace de diffusion à distance des canaux de conduction d'air. Il est particulièrement préférable que les orifices d'entrée d'air soient disposés de telle façon que le flux d'air conduit à travers les orifices d'entrée d'air, ne soit pas dirigé directement sur une arête se trouvant dans l'organe directionnel d'éjection d'air, en particulier une arête de la structure d'étranglement. De cette façon, une génération directe de bruit par le flux d'air sortant des orifices d'entrée d'air est empêchée. Dans un mode de réalisation avantageux de la présente invention, l'entrée d'air, la structure d'étranglement, les canaux de conduction d'air io ainsi que la sortie d'air sont situés dans un composant de conduction d'écoulement, qui est monté à pivotement, dans n'importe quelle direction, dans un élément de support et de fixation. Le composant de conduction d'écoulement contient, de préférence, le chemin complet d'écoulement, de l'entrée d'air jusqu'à la sortie d'air. L'élément de support et de fixation peut 15 être réalisé sous forme d'un composant séparé destiné à être encastré dans un élément de garniture ou, par exemple, le bloc de services personnels d'un avion de transport de passagers. Mais, à côté de cela, il est possible aussi que l'élément de support et de fixation fasse partie d'un élément de garniture ou d'un bloc de services personnels. Le composant de 20 conduction d'écoulement est disposé et monté à l'intérieur de l'élément de support et de fixation d'une façon telle, qu'il puisse pivoter par rapport à l'élément de support et de fixation autour d'au moins deux axes de pivotement. De cette manière, le flux d'air éjecté à la sortie d'air peut être orienté convenablement. 25 A cette fin, le composant de conduction d'écoulement et l'élément de support et de fixation définissent avantageusement une articulation sphérique. Ainsi, l'élément de support et de fixation peut être configuré de manière à former une coque de support de forme sphérique creuse, dans laquelle le composant de conduction d'écoulement, qui présente, au moins 30 d'une façon limitée à un secteur, une forme extérieure complémentaire de l'espace de réception, de forme sphérique creuse, de l'élément de support et de fixation, est monté mobile avec un léger jeu. Le composant de conduction d'écoulement est, de préférence, réalisé en deux pièces constitutives. Le composant de conduction 35 d'écoulement comprend alors une première pièce constitutive, sur laquelle l'entrée d'air est prévue, et présente une deuxième pièce constitutive, dans laquelle les canaux de conduction d'air sont situés. Le composant entier de conduction d'écoulement peut, de cette manière, être fabriqué à peu de frais, à partir, par exemple, de deux pièces en matière plastique moulées par injection, sans que des pièces constitutives supplémentaires soient nécessaires. Avantageusement, la première et la deuxième pièce constitutive sont déplaçables l'une par rapport à l'autre et définissent la structure d'étranglement. Ainsi, la première pièce constitutive et la deuxième pièce io constitutive forment une soupape d'étranglement, sur laquelle la première pièce constitutive forme, de préférence, un obturateur, à l'aide duquel la section transversale d'écoulement de la voie d'écoulement allant de l'entrée d'air aux canaux de conduction d'air, peut être modifiée. De façon particulièrement avantageuse, les canaux de conduction 15 d'air sont, à leur entrée, obturables, directement ou indirectement, par une paroi de la première pièce constitutive. De préférence, les canaux de conduction d'air sont situés dans la deuxième pièce constitutive monobloc, laquelle est déplaçable de telle façon que, d'une part, elle puisse être amenée dans une position écartée de la paroi intérieure de la première 20 pièce constitutive, position dans laquelle une voie d'écoulement de l'entrée d'air aux canaux de conduction d'air est établie, et que, d'autre part, elle puisse être amenée dans une position dans laquelle la deuxième pièce constitutive s'applique, de façon étanche, contre la paroi intérieure de la première pièce constitutive et obture ainsi les canaux de conduction d'air à 25 leur entrée. De manière avantageuse, les première et deuxième pièces constitutives, dans l'état assemblé du composant de conduction d'écoulement, forment l'espace de diffusion. Dans le composant de conduction d'écoulement, l'espace de diffusion est positionné de telle façon 30 qu'il entoure les canaux de conduction d'air, de préférence sous une forme annulaire. La deuxième pièce constitutive peut, par exemple, être réalisée sous la forme d'un pot, auquel cas les canaux de conduction d'air s'étendent à partir du centre du fond intérieur de la deuxième pièce constitutive, dans la direction longitudinale de celle-ci. De façon préférée, la 35 première pièce constitutive est configurée de telle sorte qu'elle recouvre l'extrémité ouverte de la deuxième pièce constitutive en forme de pot. L'espace annulaire créé lors de l'assemblage des première et deuxième pièces constitutives, forme alors l'espace de diffusion. Dans une réalisation préférée, la première pièce constitutive est, en tant que pièce constitutive extérieure, réalisée sous forme d'un secteur de sphère. De cette façon, le composant de conduction d'écoulement peut être mis en place à la manière d'une rotule sphérique d'articulation dans l'élément de support et de fixation. De préférence encore, il est prévu à l'intérieur de la première pièce constitutive, un doigt fileté sur lequel la io deuxième pièce constitutive est rapportée par vissage, d'une façon ajustable. La deuxième pièce constitutive peut ainsi, par rotation, être ajustée en position, dans la direction de son axe, vis-à-vis de la première pièce constitutive. De façon appropriée, la deuxième pièce constitutive présente une 15 partie de manipulation, avec laquelle on peut déplacer la deuxième pièce constitutive par rapport à la première pièce constitutive, dans la direction d'un axe central du composant de conduction d'écoulement. La partie de manipulation est alors située en un emplacement facilement accessible pour l'utilisateur, sur l'organe directionnel d'éjection d'air. Dans un mode de 20 réalisation préféré, la partie de manipulation est conçue pour déplacer par rotation la deuxième pièce constitutive vis-à-vis de la première pièce constitutive, la deuxième pièce constitutive étant alors vissée, de façon ajustable, sur la première pièce constitutive. Un mode de réalisation de la présente invention va maintenant être 25 décrit plus en détail, mais uniquement à titre d'exemple non limitatif, en référence au dessin annexé, sur lequel: la figure 1 est une vue en coupe d'un organe directionnel d'éjection d'air conforme à ce mode de réalisation de l'invention, avec la structure d'étranglement fermée, et 30 la figure 2 est une vue en coupe de l'organe directionnel d'éjection d'air de la figure 1, avec la structure d'étranglement ouverte. L'organe directionnel d'éjection d'air représenté sur les figures, est constitué d'un composant de conduction d'écoulement 2 ainsi que d'un composant de support et de fixation 4, dans lequel le composant de 35 conduction d'écoulement 2 est logé. Le composant de conduction 7 d'écoulement 2 est réalisé en deux pièces constitutives, à savoir une première pièce constitutive 6, qui reçoit une deuxième pièce constitutive 8. La première pièce constitutive 6 est d'une configuration essentiellement creuse et présente une forme extérieure qui correspond à une sphère dont une calotte a été découpée. La pièce constitutive 6 présente ainsi une face frontale ouverte 10 de forme circulaire. En partant de cette face frontale 10, l'espace intérieur de la pièce constitutive 6 est, tout d'abord, d'une configuration cylindrique creuse, avant de déboucher dans une zone fermée sous forme d'une calotte. Au niveau de cette zone io en forme de calotte de l'espace intérieur, un doigt fileté 12 s'étend de la paroi intérieure de la pièce constitutive 6 en direction de la face frontale ouverte 10. Le doigt fileté 12 présente un axe longitudinal A, qui passe par le centre de la face frontale 10. La deuxième pièce constitutive 8 est dotée d'une configuration en 15 forme de pot et présente un diamètre extérieur qui correspond au diamètre intérieur de la première pièce constitutive 6 dans sa zone cylindrique creuse. La pièce constitutive 8, en forme de pot, comporte, en son intérieur, un doigt 14 s'étendant du fond de la pièce constitutive 8, lequel doigt 14 est dans une position centrée par rapport à la paroi extérieure cylindrique et fait 20 saillie au-delà de cette dernière. A l'extrémité libre du doigt 14, est formé un trou borgne taraudé 16, dans lequel le doigt fileté 12 de la pièce constitutive 6 est en prise. Dans l'état assemblé du composant de conduction d'écoulement 2, le doigt fileté 12 est vissé dans le trou borgne taraudé 16. Dans une 25 position extrême, le doigt 14, comme cela est représenté sur la figure 1, vient se mettre en butée, avec sa face frontale, contre la paroi intérieure de la pièce constitutive 6, dans sa zone en forme de calotte, et s'applique de façon étanche sur cette paroi intérieure. La paroi extérieure de la pièce constitutive 8 présente, dans l'état assemblé du composant de conduction 30 d'écoulement 2, un léger jeu par rapport à la paroi intérieure de la pièce constitutive 6, dans la zone cylindrique creuse de cette dernière. Un joint d'étanchéité 18, disposé au voisinage de l'extrémité libre de la paroi extérieure de la pièce constitutive 8, sur sa face extérieure, assure alors une étanchéité entre la pièce constitutive 6 et la pièce constitutive 8. A l'intérieur des pièces constitutives 6 et 8, est formé un espace de diffusion 20, qui s'étend sous une forme annulaire autour du doigt 14 de la pièce constitutive 8 et qui est délimité, du côté extérieur, essentiellement par la paroi extérieure de la pièce constitutive 8 et, au-dessus de l'extrémité libre de cette dernière, par l'élément de paroi intérieure, doté d'une forme en calotte, de la pièce constitutive 6. Dans la pièce constitutive 6, sont prévus plusieurs évidements 22 de section transversale circulaire, parallèles à l'axe central A et répartis autour de ce dernier selon une disposition en anneau, lesquels évidements 22 io forment les orifices d'entrée d'air, qui traversent la paroi extérieure de la pièce constitutive 6. Les évidements 22 débouchent, à l'intérieur du composant de conduction d'écoulement 2, dans l'espace de diffusion 20 et ce, à côté du doigt 14. Ils établissent une liaison d'écoulement depuis l'extérieur du composant de conduction d'écoulement 2 jusqu'à l'espace de 15 diffusion 20. Sur la pièce constitutive 8 sont aménagés dans le doigt 14, disposés en cercle tout autour du trou borgne taraudé 16, plusieurs canaux de conduction d'air 24, qui forment des canaux de résonance. Ces canaux de conduction d'air 24 s'étendent de la surface frontale du doigt 14 jusqu'à la 20 surface frontale libre de la pièce constitutive 8, sur le fond de celle-ci, où ils forment des orifices de sortie ou d'éjection 36. Deux orifices d'éjection 36, respectivement voisins, présentent alors, de l'un à l'autre, un écartement qui est calculé de telle façon que les flux d'air sortant de l'organe directionnel d'éjection d'air, lorsqu'il est en fonctionnement, et par 25 conséquent aussi les vibrations de l'air, se superposent et que, de cette manière, les vibrations de l'air s'annulent en partie réciproquement, grâce à quoi les émissions sonores sont davantage réduites. Le composant de support et de fixation 4 est réalisé sous la forme d'un corps de révolution creux, ouvert sur deux faces opposées. En partant 30 d'une entrée d'air 26, l'espace intérieur du composant de support et de fixation 4 est tout d'abord d'une configuration cylindrique, avant de s'élargir ensuite sous forme d'un segment de sphère. Cette partie, évidée sous forme d'un segment de sphère, de l'espace intérieur du composant de support et de fixation 4, est destinée à recevoir le composant de conduction 35 d'écoulement 2. La partie, en forme de segment de sphère, du composant 9 de support et de fixation 4 est, en conséquence, configurée de telle façon qu'elle épouse la forme extérieure sphérique de la pièce constitutive extérieure 6 du composant de conduction d'écoulement 2. Le composant de conduction d'écoulement 2 est logé avec un léger jeu, à la manière d'une rotule d'articulation sphérique, dans le composant de support et de fixation 4, si bien que l'on peut le tourner dans tous les sens B et le faire pivoter, sur une plage limitée, dans des directions quelconques C. Entre la paroi extérieure de la pièce constitutive 6 et la paroi intérieure du composant de support et de fixation 4, est disposée une io bague d'étanchéité 34. Alors que la pièce constitutive 6 du composant de conduction d'écoulement 2, dans l'état assemblé, se termine sensiblement au ras du composant de support et de fixation 4, la zone autour de la surface frontale libre, sur le fond de la pièce constitutive 8, dépasse du composant de 15 support et de fixation 4. Une zone de la pièce constitutive 8 est ici, par réalisation d'un gradin, aménagée sous la forme d'une partie de manipulation 30, avec laquelle on peut tourner la pièce constitutive 8 par rapport à la pièce constitutive 6, afin de pouvoir déplacer le composant de conduction d'écoulement 2 d'une position fermée, représentée sur la figure 20 1, dans la position ouverte, représentée sur la figure 2, ou encore dans n'importe quelle position intermédiaire. Le composant de support et de fixation 4 forme l'extrémité aval d'un système de ventilation non représenté sur les figures, auquel il est relié par conduit au travers de l'entrée d'air 26. Depuis le système de ventilation, de 25 l'air afflue dans une zone 28 s'étendant de l'entrée d'air 26 jusqu'au composant de conduction d'écoulement 2. Au travers des évidements 22, l'air passe, tout d'abord, dans l'espace de diffusion 20. Comme cela est représenté sur la figure 1, le trajet d'écoulement de l'air prend fin dans l'espace de diffusion 20 lorsque le doigt 14 est suffisamment vissé sur le 30 doigt fileté 12 pour que la surface frontale du doigt 14 s'applique étroitement contre la face intérieure de la pièce constitutive 6. Par une rotation de la partie de manipulation 30 dans un sens B, il est alors possible d'ajuster la position de la pièce constitutive 8 par rapport à la pièce constitutive 6 de telle façon que, comme cela est représenté sur 35 la figure 2, un interstice 32 se forme entre la surface frontale du doigt 14 et lo la face intérieure de la pièce constitutive 6. L'interstice 32 libère une voie d'écoulement, de l'espace de diffusion 20 jusqu'aux canaux de conduction d'air 24, de sorte que, dans cette position, un trajet d'écoulement X est établi, au travers des évidements 22, du système de ventilation à l'espace de diffusion 20 et de là, au travers de l'interstice 32, aux canaux de conduction d'air 24 et au-delà dans l'espace environnant. Le doigt 14 forme ainsi, conjointement avec la face intérieure de la pièce constitutive 6, une structure d'étranglement, dont la section transversale d'étranglement variable est définie par l'interstice 32. Les flux d'air s'échappant au niveau io des orifices d'éjection 36 des canaux de conduction d'air 24, c'est-à-dire le débit d'air sortant, peuvent être réglés par rotation de la partie de manipulation 30 et donc par modification de la dimension de l'interstice 32, c'est-à-dire de la section transversale d'étranglement. Liste des références numériques 2 Composant de conduction d'écoulement 4 Composant de support et de fixation 6 Première pièce constitutive du composant 2 8 Deuxième pièce constitutive du composant 2 Face frontale 12 Doigt fileté l0 14 Doigt 16 Trou borgne 18 Bague d'étanchéité 20 Espace de diffusion 22 Evidement, orifices d'entrée d'air 24 Canaux de conduction d'air 26 Entrée d'air 28 Zone 30 Partie de manipulation 32 Interstice 34 Bague d'étanchéité 36 Orifices d'éjection A Axe longitudinal, axe central B Sens de rotation C Sens de pivotement X Trajet d'écoulement
La présente invention concerne un organe directionnel d'éjection d'air, notamment destiné à être disposé dans le bloc de services personnels d'un avion de transport de passagers, comportant une entrée d'air (22) et une sortie d'air (36), ainsi qu'une structure d'étranglement réglable.Selon l'invention, la structure d'étranglement est disposée du côté de l'entrée de l'organe directionnel d'éjection d'air.
1. Organe directionnel d'éjection d'air, notamment destiné à être disposé dans le bloc de services personnels d'un avion de transport de passagers, comportant une entrée d'air (22) et une sortie d'air (36), ainsi qu'une structure d'étranglement réglable, caractérisé en ce que la structure d'étranglement est disposée du côté de l'entrée de l'organe directionnel d'éjection d'air. 2. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 1, caractérisé en ce qu'à la sortie de la structure d'étranglement sont prévus plusieurs canaux de conduction d'air (24) menant à la sortie d'air (36), la sortie d'air (36) étant, de préférence, constituée par les orifices de sortie (36) de ces canaux de conduction d'air (24). 3. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'entrée d'air (22) débouche dans un espace de diffusion (20). 4. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 3, caractérisé en ce que l'espace de diffusion (20) est disposé en amont de la structure d'étranglement. 5. Organe directionnel d'éjection d'air selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'entrée d'air (22) est formée de plusieurs orifices d'entrée d'air (22) qui, de préférence, sont disposés parallèlement aux canaux de conduction d'air (24) et dans des positions décalées par rapport à ceux-ci. 6. Organe directionnel d'éjection d'air selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'entrée d'air (22), la structure d'étranglement, les canaux de conduction d'air (24) ainsi que la sortie d'air (36) sont situés dans un composant de conduction d'écoulement (2), qui est monté à pivotement, dans n'importe quelle direction, dans un élément de support et de fixation (4). 7. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 6, caractérisé en ce que le composant de conduction d'écoulement (2) et l'élément de support et de fixation (4) définissent une articulation sphérique. 8. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le composant de conduction d'écoulement (2) est réalisé en deux pièces constitutives, à savoir une première pièce constitutive (6), sur laquelle l'entrée d'air (22) est prévue, et une deuxième pièce constitutive (8), dans laquelle les canaux de conduction d'air (24) sont disposés, la première (6) et la deuxième pièce constitutive (8) étant déplaçables l'une par rapport à l'autre et définissant la structure d'étranglement. 9. Organe directionnel d'éjection d'air selon la 8, caractérisé en ce que les canaux de conduction d'air (24) sont, à leur entrée, obturables, directement ou indirectement, par une paroi de la première pièce constitutive. 10. Organe directionnel d'éjection d'air selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que la première (6) et la deuxième pièce constitutive (8) sont conçues de telle manière que, dans l'état assemblé du composant de conduction d'écoulement (2), elles forment l'espace de diffusion (20), l'espace de diffusion (20) entourant les canaux de conduction d'air (24), de préférence sous une forme annulaire. 11. Organe directionnel d'éjection d'air selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que la première pièce constitutive (6) est réalisée, en tant que pièce constitutive extérieure, sous la forme d'un secteur de sphère, à l'intérieur duquel est prévu un doigt fileté (12), sur lequel la deuxième pièce constitutive (8) est rapportée par vissage d'une façon ajustable. 12. Organe directionnel d'éjection d'air selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que la deuxième pièce constitutive (8) présente une partie de manipulation (30) à l'aide de laquelle on peut14 déplacer la deuxième pièce constitutive (8), de préférence par rotation, relativement à la première pièce constitutive (6), suivant la direction d'un axe central (A) du composant de conduction d'écoulement (2).
F,B
F24,B64
F24F,B64D
F24F 13,B64D 11,B64D 13
F24F 13/10,B64D 11/00,B64D 13/00,F24F 13/065
FR2900948
A1
REVETEMENT DE FACADE A CLIN EN BETON
20,071,116
L'invention concerne un revêtement de façade à clin. Les revêtements de façades à clin, c'est à dire ceux dont les lames qui couvrent la façade se chevauchent entre elles, sont aujourd'hui essentiellement en bois ou en panneaux de polymères. Ces revêtements présentent différents états de surface et des décors variés. Les façades à clin ont plusieurs fonctions essentielles : Elles ont un rôle esthétique en apportant la touche finale sur un bâtiment neuf ou un rôle de masquage en recouvrant avantageusement un bâtiment à rénover. Elles ont également un rôle mécanique en amenant une résistance aux chocs et aux frottements, selon le matériau choisi, le profil, la finition et le mode de pose. Elles jouent un rôle fonctionnel déterminant vis à vis de l'étanchéité à l'eau et du point de vue de l'isolation thermique et éventuellement 15 phonique. En effet, les façades à clin sont généralement ventilées par l'arrière, c'est à dire que le mur continue à respirer derrière la façade qui est résistante aux intempéries. L'humidité provenant de l'intérieur de l'habitation, ou celle latente inhérente à la construction, sera évacuée par l'intermédiaire du courant d'air 20 ainsi établi derrière la façade, les murs s'assèchent automatiquement, même s'ils étaient déjà pénétrés par l'humidité. Les façades à clin sont généralement compatibles avec la pose d'isolants en interface avec les murs, ce qui en fait un revêtement de choix pour de nombreuses constructions. 25 Les façades à clin sont posées fréquemment sur des maisons à ossature en bois, ce qui nécessite des revêtements de façades légers de type bardage en bois, en PVC, en fibrociment, en aluminium ou en enduits minces. Tous ces revêtements sont relativement fragiles aux chocs, particulièrement au niveau du rez de chaussée des habitations, et cela peut entraîner des détériorations difficiles à réparer. Outre les chocs et accidents involontaires susceptibles d'affecter les façades un problème grandissant est posé par la multiplication des graffitis, les revêtements à clin ne sont pas traités ou mal adaptés à cette catégorie de détérioration, notamment en raison de la nécessité éventuelle de remplacer certains éléments. Dans le domaine des logements sociaux où l'entretien n'entre pas dans la 10 culture d'entreprise des sociétés de HLM les dégradations peuvent rapidement engendrer une dépravation, voire la ruine des bâtiments. Le problème qui se pose dans le contexte actuel est donc de fabriquer un revêtement de façade à clin qui soit résistant aux chocs et aux dégradations tout en conservant les propriétés essentielles esthétiques, mécaniques, 15 d'étanchéité et d'isolation, qui ont fait le succès de cette catégorie de revêtement. Le nouveau type de revêtement apte à résoudre les problèmes identifiés doit tenir compte de la structure de l'habitation et notamment pouvoir s'adapter sur des ossatures en bois ou des ossatures légères ne pouvant pas 20 supporter des charges importantes sans déformation et risque de rupture. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un clin en béton disposant d'une conformation permettant au revêtement de façade de se porter lui-même, c'est à dire que les différents éléments constitutifs s'appuient les uns sur les autres et ne sont que 25 partiellement: fixés sur la façade. La présente invention concerne un revêtement de façade à clin caractérisé par le fait que le matériau constitutif est du béton et qu'il comporte au moins un élément support et au moins un module d'empilement. Lequel élément support étant placé au pied de la façade à revêtir et étant apte à supporter au moins un module d'empilement. Le pied d'un module d'empilement étant conformé pour s'emboîter avec le sommet d'un autre module d'empilement ou avec le dôme d'un élément support. Les avantages du clin en béton selon l'invention sont multiples : - La solidité du matériau amène une résistance très élevée aux chocs et aux altérations mécaniques en général. - L'aspect esthétique, lié à l'apparence de l'assemblage de la façade en feuillets se recouvrant les uns les autres, est conservé. - La fonction de recouvrement du mur brut est assurée et plusieurs textures sont possibles, notamment par l'adjonction de granulats et de matériaux divers dans le béton. - Le mode d'assemblage en empilant des éléments les uns sur les autres évite à la façade de supporter le poids du revêtement, ce qui est un avantage par rapport aux revêtements actuels. - Le mode d'assemblage autorise, comme dans les façades en clin traditionnelles, de laisser une lame d'air de ventilation entre le revêtement et le mur de manière à permettre les échanges d'eau entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitation tout en disposant de propriétés élevées d'étanchéité et d'isolation thermique. -Les éléments constitutifs sont des lames minces en béton, aisément manipulables et faciles à assembler en raison de leur conception. Le clin en béton peut être recouvert de diverses peintures pour des raisons esthétiques et de lasures contre les graffitis afin d'assurer cette protection indispensable. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en coupe d'une façade recouverte d'un clin en béton selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du pied d'une façade disposant d'un clin en béton. La figure 3 illustre un module d'empilement. La figure 4 représente un élément support de pied de façade. La figure 5 illustre une attache pour le maintien d'un module d'empilement sur la façade. Un revêtement de façade à clin béton selon l'invention est représenté sur la figure 1. Cette figure illustre en coupe une paroi externe d'un bâtiment, plus particulièrement le rez de chaussée, avec un mur 1 maintenu dans des fondations 2. Le mur est revêtu sur sa face externe d'un clin en béton comportant un élément support 3 et plusieurs modules d'empilement 4 emboîtés verticalement les uns sur les autres. L'élément support 3 est placé au pied de la façade et est apte à supporter au moins un module d'empilement, et notamment l'ensemble des modules d'empilement placés au-dessus de lui sur une hauteur d'étage. L'élément support est situé au-dessus du sol 5. La figure 2 montre plus en détail le bas de la façade avec clin béton et 20 notamment le placement de l'élément support 3. Selon l'invention l'élément support 3 est appuyé contre le mur 1 et est posé sur une dalle reliée aux fondations 2 de manière à disposer d'un soutien stable et plan. Avantageusement ledit élément support peut être maintenu plus efficacement 25 en position par l'intermédiaire de moyens de fixation 6 reliés aux fondations 2 ou à la structure bétonnée du bâtiment, lesquels moyens de fixation pouvant être par exemple des barres de traction ou des câbles. La façade est formée par un empilement, au-dessus de l'élément support, de plusieurs modules d'empilement 4. La figure 3 illustre un tel module 5 d'empilement. Le module d'empilement 4 selon l'invention comporte un pied 7, une surface décor 8 inclinée, une surface interne 9 verticale et un sommet 10 convexe conformé pour coopérer avec le pied 7 d'un autre module d'empilement 4. Le pied 7 du module d'empilement comporte une zone interne 11 concave chargée de coopérer avec le sommet 10 d'un autre module d'empilement ou avec le dôme d'un élément support 3. Avantageusement le pied 7 du module d'empilement: 4 peut éventuellement comporter une zone externe convexe 12. Plus précisément, tel que cela est représenté en coupe, le module d'emboîtement a une forme globalement trapézoïdale, le sommet 10 étant plus étroit que le pied 7, la surface interne 9 étant verticale et parallèle au mur alors que la surface décor 8, orientée vers l'extérieur de la construction, est inclinée pour donner l'apparence d'un agencement en strates lorsque les éléments sont empilés les uns sur les autres. La surface décor se présente de forme rectangulaire pour un observateur de la façade, cette surface peut être d'apparence brute ou texturée selon le moule employé pour réaliser le module, divers bétons et additifs peuvent être employés pour cela. Le matériau est bien évidemment choisi pour sa résistance aux intempéries et aux chocs pour assurer la durabilité de la façade. La surface décor est apte à être recouverte par des peintures, des enduits ou diverses compositions à vocation esthétique ou amenant des fonctionnalités spécifiques, par exemple des revêtements permettant un nettoyage aisé des graffitis. 6 La figure 4 illustre en détail une coupe de l'élément support 3 et montre notamment que ledit élément comporte une base 13, une face extérieure 14 inclinée, une face interne 15 droite et une partie supérieure 16 conformée pour coopérer avec le pied 7 d'un module d'empilement 4. La face interne 15 de l'élément support est verticale, parallèle au mur 1 à recouvrir, sur lequel elle s'appuie. La base 13 est formée de deux plans sensiblement parallèles 17 et 18, le plan le plus externe 17 étant plus bas que le plan d'appui 18. Le plan externe 17 reposant sur le sol 5 alors que le plan d'appui 18 10 s'appuyant sur la dalle en relation avec les fondations supporte la structure empilée. Cette configuration étant représentée sur la figure 2. L'élément support, également de forme trapézoïdale en coupe, dispose d'une base élargie et d'une hauteur réduite par rapport au module d'empilement. La largeur de l'élément support est sensiblement identique à celle du module 15 d'empilement, ladite largeur, qui est la face apparente de la façade, n'est pas visible sur les différentes figures 1 à 5. Cette dimension peut être choisie dans une large plage en fonction de la surface à recouvrir et de l'apparence "en feuillets" souhaitée. De préférence, tel que cela a déjà été signalé, l'élément support est fixé dans 20 le sol ou dans les fondations de l'habitation au moyen d'éléments de fixation représentés sur la figure 2. La partie supérieure 16 de l'élément support 3 comporte un dôme 19 et une dépression 20. Le dôme 19 coopère avec la partie concave 11 du pied 7 d'un module d'empilement 4. 25 La dépression 20 est située à l'aplomb de l'espace laissé libre pour la ventilation du mur, la forme en creux de cette partie permet la récupération éventuelle de l'eau de condensation entre le mur et le clin béton. Avantageusement il pourra être aménagé un ou plusieurs conduits 21 entre la dépression et la base 13 de l'élément support de manière à évacuer l'eau de condensation et laisser passer l'air de ventilation. Selon l'invention l'essentiel du poids du revêtement de façade repose sur l'élément support 3 disposé en bas de façade, cependant, de manière à éviter les mouvements des différents éléments d'empilement et de manière à maintenir constant l'espacement pour la ventilation entre le mur et la façade en clin béton il est prévu des attaches 22 reliant le mur et les éléments d'empilement. Plus précisément, et tel que cela est représenté sur la figure 5, chaque attache 22 comporte une partie plane et verticale 23 fixée au moyen d'une vis sur le mur. La vis est introduite par l'ouverture 24 aménagée dans la partie verticale 23. L'attache 22 comporte un plateau inférieur 25 replié à 90 vers l'extérieur du mur. Ledit plateau 25 étant sensiblement de l'épaisseur de l'espacement libre entre le mur et le clin béton. Lequel espacement libre étant prévu pour la ventilation de la structure. Le plateau 25 est prolongé vers l'extérieur en une lame recourbée 26 destinée à s'agencer en interface entre le sommet 10 d'un élément d'empilement et la zone interne concave 11 du pied de l'élément d'empilement supérieur. Ainsi positionnée l'attache 22 permet le maintien en position dans la structure de l'élément d'empilement et évite le contact direct entre le clin béton et le mur. Ainsi selon l'invention les moyens d'empilement sont maintenus à une distance prédéfinie du mur au moyen d'attaches 22. Chaque attache étant conformée avec une lame recourbée 26 destinée à être en contact avec au moins une partie de la zone interne concave 11 du pied 7 d'un module d'empilement. 8 L'attache 22 est métallique, de préférence en inox de manière à n'être pas sensible à la corrosion, et avantageusement réalisée par pliage d'une pièce unique. Plusieurs variantes sont possibles pour l'élément support ou le module d'empilement, notamment en ce qui concerne les dimensions, l'inclinaison de la face extérieure 14 et de la surface décor 8, sans sortir du cadre de l'invention. Bien évidemment le nombre d'éléments d'empilement sur une façade n'est pas limité et peut être très variable en fonction de la surface de façade à habiller. Le pied 7 du module d'empilement est avantageusement prévu avec une zone concave et une zone convexe externe, cependant il peut être imaginé, sans sortir du cadre de l'invention, que le pied comporte uniquement une zone globalement concave, ce qui est indispensable pour l'empilement, et dispose d'un débordement extérieur situé plus bas que le sommet d'un autre élément d'empilement, de manière à éviter l'infiltration d'eau lors des intempéries. De manière générale plusieurs formes et surfaces sont réalisables pour assurer l'empilement des éléments entre eux dans le sens vertical avec une apparence telle, vu de l'extérieur, que les éléments de la façade se recouvrent les uns les autres. Les faces latérales de l'élément support et du module d'empilement peuvent être planes et donc les différents éléments supports, sur la rangée inférieure, ou les différents modules d'empilement, sur une rangée quelconque, juxtaposés côte à côte de manière jointive, mais il peut aussi être envisagé que les faces latérales disposent de moyens d'emboîtement permettant un maintien latéral de chaque rangée sur sa longueur, par exemple de type tenon mortaise, sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
La présente invention concerne un revêtement de façade à clin caractérisé par le fait que le matériau constitutif est du béton et qu'il comporte au moins un élément support (3) et au moins un module d'empilement (4). Lequel élément support (3) étant placé au bas de la façade à revêtir et étant apte à supporter au moins un module d'empilement (4). Le pied (7) d'un module d'emboîtement (4) étant conformé pour s'emboîter avec le sommet (10) d'un autre module d'empilement (4) ou avec le dôme (19) d'un élément support (3).
1- Revêtement de façade à clin caractérisé par le fait que le matériau constitutif est du béton et qu'il comporte au moins un élément support (3) et 5 au moins un module d'empilement (4). 2- Revêtement de façade à clin selon la 1 dans lequel l'élément support (3) est placé au bas de la façade à revêtir et est apte à supporter au moins un module d'empilement (4). 3- Revêtement de façade à clin selon la 2 dans lequel 10 l'élément support (3) dispose d'une base (13), d'une face extérieure (14) inclinée, d'une face interne (15) verticale et d'une partie supérieure (16) conformée pour coopérer avec le pied (7) d'un module d'empilement (4). 4- Revêtement de façade à clin selon la 3 dans lequel la face interne (15) s'appuie sur le mur (1) à recouvrir. 15 5- Revêtement de façade à clin selon la 3 dans lequel la base (13) est formée de deux plans sensiblement parallèles (17, 18), le plan le plus externe (17) par rapport au mur (1) étant plus bas que le plan d'appui (18), ledit plan d'appui (18) reposant sur les fondations (2) et supportant la structure empilée. 20 6- Revêtement de façade à clin selon la 3 dans lequel l'élément support (3) est fixé dans le sol ou dans les fondations (2) de l'habitation. 7- Revêtement de façade à clin selon la 3 dans lequel la partie supérieure (16) de l'élément support (3) comporte un dôme (19) et une 25 dépression (20). 8- Revêtement de façade à clin selon la 1 dans lequel le module d'empilement (4) comporte un pied (7), une surface décor (8) inclinée, une surface interne (9) verticale et un sommet (10) convexe conformé pour coopérer avec le pied (7) d'un autre module d'empilement (4). 9- Revêtement de façade à clin selon la 8 dans lequel le pied (7) du module d'empilement (4) comporte une zone interne (11) concave chargée de coopérer avec le sommet (10) d'un autre module d'empilement ou avec le dôme (19) d'un élément support (3). Avantageusement le pied (7) du module d'empilement (4) peut comporter une zone externe convexe (12). 10- Revêtement de façade à clin selon la 1 dans lequel les éléments d'empilement (4) sont maintenus à une distance prédéfinie du mur (1) au moyen d'attaches (22). Chaque attache (22) fixée dans le mur (1) étant conformée avec une lame recourbée (26) destinée à être en contact avec au moins une partie de la zone concave (11) du pied (7) d'un module d'empilement (4).
E
E04
E04F
E04F 13
E04F 13/14,E04F 13/21
FR2896089
A1
COLLECTEUR DANS UN TUBE HYPERFREQUENCE
20,070,713
Cette demande revendique le bénéfice de la priorité de la demande de brevet japonais n 2006-003744 déposée le 11 janvier 2006. Contexte de l'invention Domaine de l'invention La présente invention concerne un collecteur dans un tube hyperfréquence pour capturer un faisceau d'électrons émis depuis un canon à électrons et traversant un circuit à onde lente. Description de l'art connexe La figure 1 est une vue en coupe transversale 15 illustrant la structure d'un tube hyperfréquence général. En référence à la figure 1, le tube hyperfréquence général comprend un canon à électrons 51 pour émettre un faisceau d'électrons, un circuit à onde lente 52 20 pour gérer l'interaction entre un signal RF (micro-onde) lui étant appliqué et le faisceau d'électrons émis depuis le canon à électrons 51 pour amplification afin de délivrer le faisceau d'électrons amplifié depuis celui-ci, un collecteur 53 pour capturer le faisceau 25 d'électrons qui est passé à travers le circuit à onde lente 52, et une électrode anode 54 pour guider le faisceau d'électrons émis depuis le canon à électrons 51 dans le circuit à onde lente 52. Le collecteur 53 capture un faisceau d'électrons au niveau d'une électrode collectrice et convertit l'énergie de mouvement du faisceau d'électrons capturé en énergie thermique. Ainsi, l'électrode collectrice est soumise à une immense quantité de chaleur et se voit appliquer une tension élevée. Pour résoudre ce problème, certains tubes hyperfréquence emploient un collecteur qui possède une électrode collectrice recouverte d'un isolant pour accroître la tension de tenue et qui dissipe la chaleur générée dans l'électrode collectrice au niveau d'un dissipateur thermique disposé en dehors de l'isolant (voir par exemple les brevets 1 à 5). Brevet 1 : JP-A-U-05-087788 ; Brevet 2 : JP-A-05-275018 ; Brevet 3 : JP-A-07-045207 ; Brevet 4 : JP-A-2003-162965 ; et Brevet 5 : JP-A-2005-093176. Ci-dessous va être donnée une description de la structure de ce type de collecteur conventionnel. La figure 2A est une vue en coupe longitudinale illustrant la structure d'un collecteur dans un tube hyperfréquence conventionnel, et la figure 2B est une vue en coupe transversale prise le long de la ligne A- A' sur la figure 2A. En référence aux figures 2A et 2B, le collecteur 4 dans le tube hyperfréquence conventionnel comprend des électrodes collectrices 41 (les électrodes 41a, 41b sur les figures), un isolant 42 et un radiateur 43. Dans le collecteur 4, un isolant cylindrique 42 constitué de céramique ou similaire est disposé en contact avec la surface périphérique externe de l'électrode collectrice 41 pour recouvrir l'électrode collectrice 41. Egalement, de manière à accroître la tension de tenue, l'électrode collectrice 41 doit être entièrement recouverte de l'isolant 42. Pour cette raison, des parties de l'isolant 42 dépassent des surfaces de rampage des électrodes collectrices 41. Dans la suite, la longueur totale d'une surface supérieure, d'une surface inférieure et d'une surface latérale de la partie faisant saillie de l'isolant 42 est appelée la distance de décharge par rampage . On notera qu'une augmentation excessive de la distance de décharge par rampage conduirait à un accroissement de la taille du collecteur 4 et à un accroissement en conséquence de la taille de l'ensemble du tube hyperfréquence. En conséquence, la distance de décharge par rampage est réduite dans une plage autorisée de manière à parvenir à une augmentation de la tension de tenue ainsi qu'à prévenir une augmentation de la taille du collecteur 4. Le radiateur 43 constitué de métal ou similaire est disposé au contact de la surface périphérique externe de l'isolant 42 sur les faces supérieure et inférieure sur les figures 2A et 2B, et un dissipateur thermique 3 est disposé à l'extérieur du radiateur inférieur 43 en contact avec celui-ci. Ainsi, tandis que les électrodes collectrices 41 capturent un faisceau d'électrons qui est passé à travers un circuit à onde lente 2 pour faire que de la chaleur soit générée dans celui-ci, la chaleur est guidée depuis l'isolant 42 vers le radiateur 43 et est en outre dissipée vers le dissipateur thermique 3. L'isolant 42 est partiellement formé d'une fente 45 le long de la direction axiale du tube de manière à augmenter l'effet de rayonnement thermique. A l'inverse, la fente 45 provoque un contact de détérioration entre l'isolant 42 et l'électrode collectrice 41 et entre l'isolant 42 et le radiateur 43. Comme tel, le radiateur 43 est conçu pour servir comme membre qui utilise une structure de fixation avec des vis 44, de manière à ce que le radiateur 43 soit fixé par des vis 44 pour amener l'isolant 42 en contact étroit avec l'électrode collectrice 41 et le radiateur 43. Dans le collecteur 4 du tube hyperfréquence conventionnel illustré sur les figures 2A et 2B, un faisceau d'électrons est généralement capturé au niveau d'un site X qui est situé dans une zone plus profonde dans le collecteur 4. Toutefois, le faisceau d'électrons est également capturé au niveau de sites Y en plus du site X lorsque le tube hyperfréquence est mis sous tension/hors tension (ON/OFF) ou lorsqu'un signal RF appliqué au circuit à onde lente 2 est allumé/éteint (ON/OFF). Cela entraîne un déplacement de la source de chaleur dans l'électrode collectrice 41 depuis laquelle de la chaleur est générée. Tandis que l'isolant 42 est fixé par des vis 44 pour être en contact avec les électrodes collectrices 41 et le radiateur 43, l'isolant 42 est susceptible de se décaler dans la direction axiale du tube en raison d'une différence dans les coefficients de dilatation thermique des différents composants en raison de son profil en coupe transversale simplement cylindrique. Ainsi, le déplacement susmentionné de la source de chaleur dans les électrodes collectrices 41 entraînerait un décalage associé de l'isolant 42 dans la direction axiale du tube, ce qui conduirait à une distance de décharge par rampage plus courte sur un des côtés amont ou aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons, et à un échec possible pour maintenir uniformes les distances de décharge par rampage. Dans cette éventualité, l'électrode 41 ne peut pas être suffisamment recouverte par l'isolant 42, ce qui conduit à une tension de tenue plus basse. Résumé de l'invention Un but de la présente invention consiste donc à proposer un collecteur dans un tube hyperfréquence qui est capable d'empêcher une dégradation d'une tension de tenue. Pour atteindre le but ci-dessus, un collecteur dans un tube hyperfréquence de la présente invention dispose d'une électrode collectrice pour capturer un faisceau d'électrons émis par un canon à électrons et traversant un circuit à onde lente, un isolant disposé au contact de la surface périphérique externe de l'électrode collectrice et un radiateur disposé au contact de la surface périphérique externe de l'isolant, où l'isolant, le diamètre externe de l'électrode collectrice et le diamètre interne du radiateur sont coniques dans la direction axiale du tube. Selon cette configuration, l'isolant est conique dans la direction axiale du tube de manière à ce que même un si un déplacement d'une source de chaleur dans l'électrode collectrice entraîne ordinairement que l'isolant se décale dans la direction axiale du tube, l'isolant est empêché de se décaler de manière à ce que l'isolant soit stoppé à une certaine position par l'électrode collectrice ou le radiateur qui est en contact avec la surface périphérique interne ou la surface périphérique externe de l'isolant. En conséquence, même si un déplacement de la source de chaleur dans l'électrode collectrice peut ordinairement entraîner que l'isolant se décale dans la direction axiale du tube, l'isolant est stoppé à une certaine position, rendant ainsi possible de maintenir constante la distance de décharge par rampage de l'isolant pour, par ce moyen, empêcher une dégradation de la tension de tenue. L'isolant est de préférence conique dans la direction axiale du tube de manière à ce que l'isolant ait un diamètre qui est de plus en plus petit vers le côté aval dans une direction de propagation du faisceau d'électrons. Selon cette configuration, lorsque l'isolant est disposé après que l'électrode collectrice et le radiateur ont été disposés derrière le circuit à onde lente lors de la fabrication du collecteur, l'isolant peut être facilement inséré depuis le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons pour procéder à sa disposition. Le but ci-dessus ainsi que d'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention deviendront apparents à partir de la description suivante faite en référence aux dessins qui l'accompagnent et qui illustrent des exemples de la présente invention. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant la structure d'un tube hyperfréquence général ; La figure 2A est une vue en coupe longitudinale illustrant un collecteur dans un tube hyperfréquence 10 conventionnel ; La figure 2B est une vue en coupe transversale prise le long de la ligne A-A' sur la figure 2A ; La figure 3A est une vue en coupe longitudinale illustrant la structure d'un collecteur dans un tube 15 hyperfréquence selon un mode de réalisation de la présente invention ; et La figure 3B est une vue en coupe transversale prise le long de la ligne A-A' de la figure 3A. 20 Description des modes de réalisation préférés La figure 3A est une vue en coupe longitudinale illustrant la structure d'un collecteur dans un tube hyperfréquence selon un mode de réalisation de la présente invention, et la figure 3B est une vue en 25 coupe transversale prise le long de la ligne A-A' de la figure 3A. Sur les figures 3A et 3B, les composants identiques à ceux des figures 2A et 2B sont désignés par les mêmes numéros de référence. En référence aux figures 3A et 3B, le collecteur 1 30 dans le tube hyperfréquence selon ce mode de réalisation comprend des électrodes collectrices 11 (électrodes collectrices 11a, 11b sur les figures), un isolant 12 et un radiateur 13. Dans le collecteur 1, l'isolant 12 qui recouvre l'électrode collectrice 11 a une configuration conique qui est conique dans la direction axiale du tube. Comme dans un collecteur conventionnel, la distance de décharge par rampage de l'isolant 12 faisant saillie de la surface de rampage de chaque électrode collectrice 11 est réduite dans une plage autorisable dans le collecteur 1, de manière à complètement recouvrir les électrodes collectrices 11 avec l'isolant 12. Un dissipateur thermique 3 est également disposé à l'extérieur du radiateur 13 dans le bas des figures 3A et 3B au contact du radiateur 13. Ainsi, la chaleur générée dans les électrodes collectrices 11 est guidée depuis l'isolant 12 vers le radiateur 13 et est en outre dissipée vers le dissipateur thermique 3. Egalement, l'isolant 12 est partiellement formé d'une fente 15 le long de la direction axiale du tube de manière à augmenter l'effet de rayonnement thermique. De plus, le radiateur 13 est conçu pour servir comme membre qui utilise une structure de fixation avec des vis 14, de manière à ce que le radiateur 13 soit fixé par des vis 14 pour amener l'isolant 12 en contact étroit avec l'électrode collectrice 11 et le radiateur 13. Comme dans un tube hyperfréquence conventionnel, le faisceau d'électrons est également capturé au niveau des sites Y en plus du site X lorsque le tube hyperfréquence est mis sous tension/hors tension (ON/OFF) ou lorsqu'un signal RF appliqué à un circuit à onde lente 2 est allumé/éteint (ON/OFF), entraînant un déplacement de la source de chaleur dans les électrodes collectrices 11. Ainsi, lorsque la source de chaleur dans l'électrode collectrice 11 est déplacée, l'isolant 12 tend à se décaler dans la direction axiale du tube. Toutefois, l'isolant 12 a une configuration conique qui est conique de sorte que son diamètre est de plus en plus petit vers le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons. Avec cette structure, même un si l'isolant 12 tend à se décaler vers l'amont dans la direction de propagation du faisceau d'électrons, l'électrode collectrice 11 empêche l'isolant 12 de se décaler, de manière à ce que l'isolant 12 soit stoppé à une certaine position. De même, même un si l'isolant 12 tend à se décaler vers l'aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons, le radiateur 13 empêche l'isolant 12 de se décaler, de manière à ce que l'isolant 12 soit stoppé à une certaine position. En conséquence, même si un déplacement de la source de chaleur dans les électrodes collectrices 11 peut ordinairement entraîner que l'isolant 12 se décale dans la direction axiale du tube, l'isolant 12 est stoppé à une certaine position, rendant ainsi possible de maintenir constante la distance de décharge par rampage de l'isolant 12 pour, par ce moyen, empêcher une dégradation de la tension de tenue. Dans ce mode de réalisation, l'isolant 12 a une configuration conique qui est rendue conique pour avoir un diamètre de plus en plus petit vers le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons. En variante, l'isolant 12 peut présenter une configuration conique qui est rendue conique pour avoir un diamètre de plus en plus petit vers le côté amont dans la direction de propagation du faisceau d'électrons. Toutefois, le collecteur 1 est généralement fabriqué en plaçant tout d'abord l'électrode collectrice 11 et le radiateur 13 derrière le circuit à onde lente 2, puis en disposant l'isolant 12. Dans ce cas, lorsque l'isolant 12 est inséré depuis le côté amont dans la direction de propagation du faisceau d'électrons pour disposition, le circuit à onde lente 2 constitue un blocage qui provoquera des difficultés pour disposer l'isolant 12. En conséquence, l'isolant 12 devra être inséré depuis le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons pour sa disposition. Ainsi, de manière à faciliter l'insertion de l'isolant depuis le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons, l'isolant 12 est préférablement conçu suivant une configuration de tube conique qui est rendue conique de manière à avoir un diamètre de plus en plus petit vers le côté aval dans la direction de propagation du faisceau d'électrons, tel que cela est illustré sur les figures 3A et 3B. En outre, tandis que le collecteur du précédent mode de réalisation possède deux électrodes collectrices 11a, 11b, tel que cela est illustré sur la figure 3, le collecteur peut posséder une électrode unique ou plusieurs électrodes 11 pour offrir des avantages similaires. Tandis que des modes de réalisation préférés de la présente invention ont été décrits en utilisant des termes spécifiques, une telle description est donnée à titre illustratif uniquement, et on comprendra que des changements et des variations peuvent être apportés sans s'écarter de l'esprit ou de la portée des revendications jointes
Un collecteur (1, 4, 53) dans un tube hyperfréquence dispose d'une électrode collectrice (11, 41) pour capturer un faisceau d'électrons émis par un canon à électrons (51) et traversant un circuit à onde lente (2, 52) , un isolant (12, 42) disposé au contact de la surface périphérique externe de l'électrode collectrice (11, 41) et un radiateur (13, 43) disposé au contact de la surface périphérique externe de l'isolant (12, 42) , caractérisé en ce que l'isolant (12, 42), le diamètre externe de l'électrode collectrice (11, 41) et le diamètre interne du radiateur (13, 43)sont coniques dans la direction axiale du tube.
1. Collecteur (1, 4, 53) dans un tube hyperfréquence comprenant : une électrode collectrice (11, 4.1) pour capturer un faisceau d'électrons émis par un canon à électrons (51) et traversant un circuit à onde lente (2, 52) ; un isolant (12, 42) disposé au contact de la surface périphérique externe de ladite électrode collectrice (11, 41); et un radiateur (13, 43) disposé au contact de la surface périphérique externe dudit isolant (12, 42), caractérisé en ce que ledit isolant (12, 42), ladite électrode collectrice (11, 41) et ledit radiateur (13, 43) sont coniques dans une direction axiale du tube. 115 2. Collecteur (1, 4, 53) dans un tube hyperfréquence selon la 1, caractérisé en ce que ledit isolant (12, 42) est conique dans la direction axiale du tube de manière à ce que ledit isolant (12, 42) ait 20 un diamètre qui est de plus en plus petit vers le côté aval dans une direction de propagation du faisceau d' électrons.
H
H01
H01J
H01J 23
H01J 23/027
FR2896099
A1
BLOC D'ALIMENTATION ELECTRIQUE POUR STRUCTURE COULISSANTE
20,070,713
La présente demande de brevet revendique la priorité de la Demande de brevet japonaise N 2006 002334. La présente invention concerne un bloc d'alimentation électrique monté sur une structure coulissante comme une porte coulissante d'un véhicule pour alimenter constamment en électricité des auxiliaires de la structure coulissante. Les figures 5 à 6 représentent un mode de réalisation d'une porte coulissante classique (par exemple, cf. la Demande de brevet japonaise publiée N 2001-354085). Ce bloc d'alimentation électrique 40 est installé sur une porte coulissante 1 d'un véhicule, et comprend une protection 142 ayant une base et un cache (non représenté) en résine synthétique pour recevoir un harnais de câblage 143, et un ressort plat métallique 144 assemblé à l'intérieur de la protection 142 pour pousser vers le haut le harnais de câblage 143. La protection 142 est composée d'une partie sensiblement semi-circulaire pour recevoir le harnais de câblage 143 et d'une partie étendue mince partant de l'arrière de la partie semi-circulaire, et a une base verticale 149, une paroi arrondie 150 disposée le long d'une extrémité supérieure de la base 149, une ouverture inférieure oblongue 145 pour étendre le harnais de câblage, et une ouverture frontale 151. La protection 142 est interposée verticalement entre un panneau de la porte métallique 152 et une baguette de porte faite de résine synthétique (non représentée). Le harnais de câblage 143 est recourbé horizontalement à l'ouverture inférieure 145, disposé dans une carrosserie de véhicule 147, et fixé à un support (non représenté) au voisinage d'une marche 148. En outre, le harnais de câblage 143 est disposé à l'intérieur de la porte coulissante à travers l'ouverture frontale 151 et relié aux auxiliaires à la porte coulissante ou à un harnais avec des connecteurs pour fournir constamment de l'électricité. Le harnais de câblage 143 est fait d'une pluralité de fils électriques recouverts d'une gaine ondulée flexible en résine synthétique. La gaine ondulée est faite en disposant de manière alternée des creux et des arêtes. Le harnais de câblage 143 s'étend de l'ouverture frontale 151 à un support de harnais sur la carrosserie du véhicule 147. Comme indiqué sur la figure 5, à l'état presque entièrement fermé de la porte coulissante 1, le harnais de câblage 143 est tiré en arrière et plie le ressort plat 144 vers le bas. À un état à moitié ouvert de la porte coulissante, le harnais de câblage est sur le point de s'affaisser vers le bas, mais poussé vers le haut par le ressort plat 144 pour absorber l'affaissement. Comme indiqué sur la figure 6, à l'état presque entièrement ouvert de la porte coulissante 1, le harnais de câblage 143 est tiré vers l'avant et plie le ressort plat 144 vers le bas. Toutefois, il existe un problème en ce que l'espace pour des composants et les auxiliaires dans la porte coulissante est réduit, parce qu'une structure classique de bloc d'alimentation électrique doit soulever le harnais de câblage 143 avec le ressort plat 144 pour absorber l'affaissement, et notamment quand la course d'ouverture/fermeture de la porte coulissante 1 est grande, la hauteur de la protection 142 devrait être grande. En outre, la structure classique a besoin du ressort plat métallique 144 et d'une console pour fixer le ressort plat 144, et de ce fait le coût du bloc d'alimentation électrique augmente. En outre, il faut beaucoup de temps pour fixer le ressort plat 144. Par conséquent, la demande de brevet japonaise N 2005-20895 décrit un bloc d'alimentation électrique qui n'utilise pas de ressort plat pour éviter une protection agrandie, et une pièce en forme de boucle peut être ouverte par l'élasticité d'un harnais de câblage avec un élément de guidage de harnais, de sorte que la hauteur de la protection puisse être inférieure à celle de la protection classique, et la flexibilité des composants disposés dans une porte coulissante en est augmentée. Cependant, dans le bloc d'alimentation électrique de la demande de brevet japonaise publiée N 2005-20895, un élément élastique comme un ressort est nécessaire pour permettre de pousser obliquement vers le bas un deuxième rouleau de guidage faisant partie des éléments de guidage du harnais. Comme l'élément élastique est contracté quand la porte coulissante est entièrement ouverte, la force de traction sur le harnais de câblage est augmentée. Ainsi, le harnais de câblage risque de se rompre. En outre, il faut une structure pour fixer et faire coulisser les rouleaux de guidage coulissants composant les éléments de guidage du harnais. Par conséquent, la structure du bloc d'alimentation électrique devient complexe, et le coût du bloc d'alimentation électrique augmente. En outre, l'assemblage du bloc d'alimentation électrique devient difficile. En conséquence, un objet de la présente invention est de proposer un bloc d'alimentation électrique pour une structure coulissante qui en simplifie la structure, permet de réduire la charge imposée sur le harnais de câblage, de manière à réduire la dimension de la protection. Pour réaliser cet objet, selon la présente invention, un bloc d'alimentation électrique est proposé pour une structure coulissante comprenant : un harnais de câblage disposé entre une carrosserie de véhicule et une structure coulissante montée de manière coulissante sur la carrosserie du véhicule ; une protection montée sur la structure coulissante pour recevoir le harnais de câblage ; un support attaché au harnais de câblage, qui puisse se déplacer dans la protection conjointement avec le harnais de câblage ; un premier élément élastique monté sur le support le long du harnais de câblage à partir du support vers une sortie de harnais de la protection pour pousser vers le haut le harnais de câblage dans le sens opposé à un affaissement du harnais ; et un deuxième élément élastique monté sur le support pour plier le harnais de câblage en forme de boucle en réponse à un déplacement du support par suite d'un glissement de la structure coulissante. De préférence, le deuxième élément élastique est formé de manière à plier le harnais de câblage en une boucle maximale quand la structure coulissante est à moitié ouverte. De préférence, le premier élément élastique est formé de manière à pousser le harnais de câblage contre une paroi interne de la protection quand la structure coulissante est fermée. De préférence, le premier élément élastique est interposé entre les harnais de câblage en forme de boucle quand la structure coulissante est entièrement ouverte. Ces objets, fonctions et avantages et d'autres de la présente invention deviendront plus apparents à la lecture de la description détaillée suivante avec les dessins d'accompagnement. La figure 1 est une vue de devant d'une porte coulissante ouverte à moitié représentant un mode de réalisation d'un bloc d'alimentation électrique selon la présente invention ; la figure 2 est une vue de devant d'une porte coulissante fermée représentant le mode de réalisation du bloc d'alimentation électrique selon la présente invention ; la figure 3 est une vue de devant d'une porte coulissante entièrement ouverte représentant le mode de réalisation du bloc d'alimentation électrique selon la présente invention ; la figure 4 est une vue de devant d'une porte coulissante ouverte à moitié représentant un autre mode de réalisation du bloc d'alimentation électrique selon la présente invention ; la figure 5 est une vue en perspective d'une porte coulissante presque entièrement fermée représentant un mode de réalisation selon un bloc d'alimentation électrique classique ; et la figure 6 est une vue en perspective d'une porte coulissante presque entièrement ouverte représentant le mode de réalisation selon le bloc d'alimentation électrique classique. Un mode de réalisation d'un bloc d'alimentation 30 électrique pour une structure coulissante sera expliqué en référence aux figures 1 à 4. Sur les figures 1 à 3, le bloc d'alimentation électrique 10 comprend un harnais de câblage 3, une protection 4, un support 5, un premier ressort plat 6 comme premier élément élastique, et un deuxième ressort plat 7 comme deuxième élément élastique. Une porte coulissante 1 est une structure coulissante, par exemple, une porte coulissante d'une camionnette ou d'une berline. Divers auxiliaires comme un moteur de vitre électrique, une serrure de portière, un haut-parleur sont montés à l'intérieur de la porte coulissante 1. Les divers auxiliaires sont reliés à un connecteur (non représenté) monté sur une extrémité du harnais de câblage 3. L'électricité est fournie aux auxiliaires via le harnais de câblage à partir de la carrosserie du véhicule (non représentée). L'autre extrémité du harnais de câblage 3 est reliée à un connecteur d'un harnais de câblage à la carrosserie du véhicule. Le harnais de câblage 3 et une protection (non représentée) montés sur un panneau intérieur de la porte coulissante 1 sont disposés dans la porte coulissante 1. La porte coulissante 1 est montée de manière coulissante sur la carrosserie du véhicule 147 (voir la figure 6). La porte coulissante glisse dans le sens d'ouverture A et dans le sens de fermeture B contre la carrosserie du véhicule 147. (Cependant, lors de l'ouverture de la porte coulissante 1, la porte coulissante 1 est tirée une fois vers un côté de la carrosserie du véhicule 147, et inversement lors de la fermeture de la porte.) Un panneau intérieur est monté sur la porte coulissante 1 du côté de la carrosserie du véhicule 147. En outre, un rouleau charnière est monté sur une extrémité inférieure de la porte coulissante 1 pour s'engager de manière coulissante sur un rail (non représenté) monté sur une partie inférieure de la carrosserie du véhicule 147. Comme cela est bien connu, le harnais de câblage 3 35 comprend une pluralité de fils électriques, un connecteur attaché aux extrémités des fils électriques, et similaires. Le harnais de câblage 3 est disposé entre la carrosserie du véhicule 147 et la porte coulissante 1 lorsque la porte coulissante est montée de manière coulissante sur la carrosserie du véhicule 147. Le fil électrique comprend une âme conductrice et un revêtement fait de résine synthétique isolante pour recouvrir l'âme. Le connecteur comprend une pièce d'extrémité conductrice et un boîtier connecteur isolant. La pièce d'extrémité est fixée à une extrémité du fil électrique et reliée électriquement à l'âme. Le boîtier connecteur à la forme d'une boîte et reçoit la pièce d'extrémité. La protection 4, comme expliqué dans l'art antérieur, est composée d'une base 41 et d'un cache 42, et sa hauteur est environ la moitié de celle d'une protection classique. Traditionnellement, la partie de réception du harnais est sensiblement de forme semi- circulaire. Cette protection 4 est de forme compacte et entourée par une paroi environnante composée d'une courte partie de paroi d'extrémité verticale avant 43, d'une courte partie de paroi horizontale 44 côté plafond s'étendant vers le haut à partir de la partie de paroi d'extrémité avant 43 et vers l'arrière d'une manière incurvée, une longue partie de paroi 45 s'étendant de la partie de paroi latérale du côté plafond 44 vers l'arrière et obliquement vers le bas d'une manière droite, et une courte partie de paroi 10 s'étendant horizontalement vers l'arrière à partir d'une partie de paroi inclinée 45, et un substrat vertical oblong 47 perpendiculaire à la paroi environnante. La longueur horizontale de la protection 2 est la même que celle du bloc d'alimentation électrique classique. Par ailleurs, sur la figure 1, seule une paroi de guidage de harnais 48 disposée à une extrémité inférieure du cache 42 et incurvée vers l'extérieur en forme de jupe est représentée par une ligne pointillée, et d'autres parties du cache 42 sont omises afin de rendre l'intérieur de la base 41 visible. Une sortie de harnais 49 est formée entre l'extrémité inférieure de la base 41 et l'extrémité inférieure du cache 42, à savoir, la paroi de guidage de harnais 48 incurvée vers l'extérieur. Une ouverture (non représentée) pour la sortie de harnais est formée à mi-hauteur (direction haut-bas sur la figure 1) du substrat vertical 47 de la base 41 contiguë à un panneau de porte métallique de la porte coulissante 1. Le harnais de câblage 3 guidé à travers l'ouverture jusqu'au côté arrière de la base 41 est relié à l'autre harnais de câblage et aux auxiliaires (un moteur de vitre électrique, un module de serrure de porte, un dispositif de commutation, un haut-parleur et similaires). En outre, une pièce de retenue 8 pour retenir le harnais de câblage 3 et une paroi de régulation 9 pour réguler le déplacement du harnais de câblage 3 sont formées autour de l'ouverture du substrat 47. La pièce de retenue 8 retient le harnais de câblage 3, et fixe une extrémité d'un deuxième ressort plat 7. La paroi de régulation 9 régule le déplacement d'un affaissement du harnais de câblage 3 quand la porte coulissante 1 avance de l'état à moitié ouvert dans le sens d'ouverture A, et force la partie affaissée du harnais de câblage 3 à se plier en forme de boucle quand la porte coulissante 1 est entièrement ouverte. Le support 5 est formé en forme de poteau carré 35 creux et fait de résine synthétique. Le support 5 a une partie de chemin (non représentée) correspondant à la forme extérieure d'une gaine ondulée (non représentée) recouvrant le harnais de câblage 3. En outre, le support 5 forme la partie de chemin avec une paire de pièces de fixation. Une projection acérée est formée sur une paroi interne de la partie de chemin. La projection acérée s'agrippe à une paroi extérieure de la gaine ondulée de sorte que la rotation et le déplacement de la gaine ondulée contre le support 5 soient régulés. Le support 5 comprend une première pièce de fixation 51 pour fixer le premier ressort plat 6 et une deuxième pièce de fixation 52 pour fixer le deuxième ressort plat 7. Une extrémité du premier ressort plat 6 est attachée à la première pièce de fixation 51 de sorte que le premier ressort plat 6 soit étendu du support 5 vers la sortie de harnais 49 le long du rayon intérieur du harnais de câblage 3. Une extrémité du deuxième ressort plat 7 est attachée à la deuxième pièce de fixation 52 de sorte que le deuxième ressort plat 7 soit pincé entre la pièce de retenue 8 de la protection 4 et la deuxième pièce de fixation 52 le long du rayon intérieur du harnais de câblage 3. Une position d'attachement du support 5 au harnais de câblage 3 est correctement définie selon la longueur du harnais de câblage 3, la plage de glissement de la porte coulissante 1, la longueur d'absorption d'affaissement du harnais de câblage 3. Le premier ressort plat 6 a une forme plate donnée par un élément métallique élastique, ou similaire. Une largeur du premier ressort plat 6 peut être reçue dans la protection 4. Une épaisseur et une longueur du premier ressort plat 6 sont définies de manière appropriée de sorte que la force élastique du premier ressort plat 6 soit suffisamment grande pour remonter de manière sûre le harnais de câblage 3 dans une direction X opposée à l'affaissement du harnais dans la protection 4. Comme indiqué sur la figure 2, le premier ressort plat 6 a une forme d'arc pour pousser le harnais de câblage 3 contre une partie de paroi horizontale (paroi interne) 45 de la protection 4 quand la porte coulissante 1 est fermée. Le premier ressort plat 6 comprend une butée 61 ayant une section en triangle à l'autre extrémité. La butée 61 bute contre le harnais de câblage 3 et empêche que le harnais de câblage 3 ne soit endommagé. Une forme plate est donnée au deuxième ressort plat 7 par un élément métallique élastique, ou similaire. On permet à une largeur du deuxième ressort 7 d'être reçue dans la protection 4. L'épaisseur du deuxième ressort plat 7 est définie de manière appropriée de sorte que le deuxième ressort plat 7 plie le harnais de câblage 3 en forme de boucle entre le support 6 et la pièce de retenue 8 en réponse au déplacement du support 5 sous l'effet du glissement de la porte coulissante 1, et une partie en boucle 71 formée par la courbure du deuxième ressort plat 7 est déformable en réponse au déplacement du support 5. Comme indiqué sur la figure 2, le deuxième ressort plat 7 prend une forme d'arc pour placer le support 5 dans une position spécifique dans la protection 4 quand on referme la porte coulissante 1. Comme le bloc d'alimentation électrique 10 comprend le support 5 qui se déplace conjointement avec le harnais de câblage 3 dans la protection 4, le premier ressort plat 6 et le deuxième ressort plat 7, le harnais de câblage 3 est maintenu dans un état de traction vers le haut dans la direction X opposée à l'affaissement du harnais au premier ressort plat 6 dans la protection 4. En outre, comme le support 5 est déplacé conjointement avec le harnais de câblage 3 en raison de la rigidité du harnais de câblage 3 ou similaire, le deuxième ressort plat 7 peut plier le harnais de câblage 3 en forme de boucle. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, chacun du premier ressort plat 6 et du deuxième ressort plat 7 est formé d'un seul ressort plat. Cependant, diverses formes peuvent être utilisées, par exemple, une pluralité de ressorts plats se chevauchant pour régler l'élasticité. En outre, le premier ressort plat 6 et le deuxième ressort plat 7 peuvent être formés de manière intégrée. Ensuite, un exemple d'utilisation du bloc d'alimentation 15 électrique 10 va être expliqué en référence aux figures 1 à 3. La porte coulissante 1 étant à l'état fermé comme indiqué sur la figure 2, le harnais de câblage 3 est guidé à partir de l'extrémité arrière de la sortie de 20 harnais 49 vers la carrosserie du véhicule 147 et tiré vers l'arrière autour d'un support de harnais C (sur la figure 2, le centre du support de harnais est indiqué par une symbole d'un côté marche de la carrosserie du véhicule 147. A ce moment, le premier ressort plat 6 25 remonte le harnais de câblage 3 dans la direction X, et pousse le harnais de câblage 3 contre la partie de paroi horizontale 45 de la protection 4. En outre, le deuxième ressort plat 7 place le support 5 à la position spécifique dans la protection 4, et la partie 30 en boucle 71 est mise en forme d'arc ayant une courbe standard RO. Quand la porte coulissante 1 est déplacée de l'état fermé représenté sur la figure 2 à l'état à moitié ouvert représenté sur la figure 1 dans le sens 35 d'ouverture A, le harnais de câblage 3 s'affaisse de manière importante entre la porte coulissante 1 et la carrosserie du véhicule 147, cependant, le premier ressort plat 6 remonte le harnais de câblage 3 dans la direction X. Ensuite, le support 5 est déplacé dans le sens de fermeture B conjointement avec le harnais de câblage 3. Ensuite, le deuxième ressort plat 7 recourbe le harnais de câblage 3 à la courbe maximale R1 supérieure à la courbe standard RO en réponse au déplacement du support 5. Ainsi, le deuxième ressort plat 7 courbe le harnais de câblage 3 en forme de boucle le long de la partie 43 de la paroi d'extrémité avant pour absorber l'affaissement. Autrement dit, quand la porte coulissante 1 est à moitié ouverte, le deuxième ressort plat 7 recourbe le harnais de câblage 3 en une boucle maximale. Quand la porte coulissante 1 coulisse de l'état à moitié ouvert représenté sur la figure 1 à l'état entièrement ouvert représenté sur la figure 3, le harnais de câblage 3 est tiré vers l'avant de la sortie de harnais 49 autour du support de harnais C (disposé devant la protection 4). Comme indiqué sur les figures 1 et 3, le support 5 et le premier ressort plat 6 sont déplacés dans une direction M conjointement avec le harnais de câblage 3. A ce moment, le premier ressort plat 6 est déplacé le long de la paroi de régulation 9 conjointement avec le harnais de câblage 3, et recourbé contre sa force de butée. Le support 5 est déplacé conjointement avec le harnais de câblage 3 autour d'un sommet de la pièce de retenue 8 de la protection 4. Le rayon du deuxième ressort plat 7 est réduit à un rayon minimum R2 inférieur au rayon standard RO en réponse au déplacement du support 5, de sorte que le harnais de câblage 3 soit plié en forme de boucle autour du centre de la protection 4. Ainsi, le premier ressort plat 6 est disposé le long du harnais de câblage 3 qui est mis en forme de boucle quand on ouvre totalement la porte coulissante 1, de sorte que le premier ressort plat 6 empêche le harnais de câblage 3 de se heurter à lui-même et empêche un bruit de coulissement. Selon le bloc d'alimentation électrique 10, la charge sur le harnais de câblage 3 est réduite quand la porte coulissante 1 est entièrement ouverte, ce qui empêche de manière sûre la rupture du harnais de câblage 3. En outre, le montage du harnais de câblage consiste simplement à fixer le support 5 au harnais de câblage 3 et la structure de la protection 4 est simplifiée, de sorte que le coût du bloc d'alimentation électrique 10 en est réduit et que le travail de montage gagne en efficacité. Ainsi, un bloc d'alimentation électrique 10 est proposé qui permet de réduire la charge exercée sur le harnais de câblage 3, et de réduire la taille de la protection 4. En outre, comme l'élasticité du premier ressort plat 6 et du deuxième ressort plat 7 est définie en option, la charge sur le harnais de câblage 3 est assurément réduite. En outre, comme le rayon du harnais de câblage 3 est au maximum quand la porte coulissante 1 est à moitié ouverte, l'affaissement du harnais de câblage 3 dans la protection 4 est ramené au minimum, de sorte que la hauteur de la protection 4 est réduite, et la souplesse d'agencement des composants dans la structure coulissante est augmentée. En outre, comme le déplacement du harnais de câblage 3 peut être régulé quand on ouvre la porte coulissante, même lorsque la protection 4 oscille en raison de l'oscillation de la porte coulissante 4 via la carrosserie du véhicule 147, cela empêche la collision de la protection 4 avec le harnais de câblage 3 et empêche également l'occurrence de bruit. Par ailleurs, dans le mode de réalisation ci-dessus, le premier ressort plat 6 et le deuxième ressort plat 7 sont montés sur un rayon intérieur du harnais de câblage 3. Cependant, la présente invention ne se limite pas à cela. Comme indiqué sur la figure 4, le premier ressort plat 6 et le deuxième ressort plat 7 peuvent être montés sur un rayon extérieur du harnais de câblage 3, et tirer le harnais de câblage 3 du côté rayon extérieur. Dans cette structure, au lieu de la butée 61, une pièce de fixation en forme de support 62 est montée sur une extrémité du premier ressort plat 6 pour fixer le harnais de câblage 8 à l'extrémité du premier ressort plat 6. Selon cette structure, le rayon minimal du ressort plat peut être augmenté, de sorte que la souplesse de Sélection du ressort plat est augmentée. En outre, dans le mode de réalisation ci-dessus, le premier ressort plat 6 et le deuxième ressort plat 7 sont utilisés comme premier et deuxième éléments élastiques. Cependant, on peut aussi utiliser un fil élastique ou une pluralité de fils élastiques comme premier et deuxième éléments élastiques. En outre, dans le mode de réalisation ci-dessus, le bloc d'alimentation électrique 10 qui alimente en électricité les auxiliaires dans la porte coulissante 1 est expliqué. Cependant, selon l'invention, le bloc d'alimentation électrique peut alimenter en électricité les auxiliaires reliés à un panneau de toit coulissant de la carrosserie du véhicule 147. Le bloc d'alimentation électrique 10 peut être utilisé dans d'autres objets qu'un véhicule. Bien que la présente invention ait été entièrement décrite à titre d'exemple en référence aux dessins d'accompagnement, il faut comprendre que divers changements et modifications seront évidents pour l'homme du métier. Par conséquent, à moins que de tels changements et modifications ne s'écartent de la portée de la présente invention définie ci-après, ils devraient être interprétés comme faisant partie de celle-ci. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Bloc d'alimentation électrique pour structure coulissante comprenant : un harnais de câblage (3, 143) disposé entre une carrosserie de véhicule et une structure coulissante montée de manière coulissante sur la carrosserie du véhicule ; une protection (2, 142) montée sur la structure coulissante pour recevoir le harnais (3, 143) ; un support attaché au harnais (3, 143) se déplaçant dans la protection (2, 142) conjointement avec le harnais (3, 143) ; un premier élément élastique monté sur le support le long du harnais (3, 143) à partir du support vers une sortie de harnais de la protection (2, 142) pour pousser vers le haut le harnais (3, 143) dans le sens opposé à un affaissement du harnais ; et un deuxième élément élastique monté sur le support pour plier le harnais (3, 143) en forme de boucle en réponse à un déplacement du support après glissement de la structure coulissante.
1. Bloc d'alimentation électrique pour une structure coulissante comprenant : un harnais de câblage (3, 143) disposé entre une carrosserie de véhicule et une structure coulissante de 5 manière coulissante montée sur la carrosserie du véhicule ; une protection (2, 142) montée sur la structure coulissante pour recevoir le harnais de câblage (3, 143) ; 10 un support fixé au harnais de câblage (3, 143) pouvant se déplacer dans la protection (2, 142) conjointement avec le harnais de câblage (3, 143) ; un premier élément élastique monté sur le support le long du harnais de câblage (3, 143) à partir du 15 support vers une sortie de harnais de la protection (2, 142) pour pousser vers le haut le harnais de câblage (3, 143) dans le sens opposé à un affaissement du harnais ; et un deuxième élément élastique monté sur le support 20 pour plier le harnais de câblage (3, 143) en forme de boucle en réponse à un déplacement du support par suite d'un glissement de la structure coulissante, 2. Bloc d'alimentation électrique selon la 1, dans lequel le deuxième élément élastique est formé 25 de manière à plier le harnais de câblage (3, 143) dans une boucle maximale lorsque la structure coulissante est à moitié ouverte. 3. Bloc d'alimentation électrique selon la 1, dans lequel le premier élément élastique est formé 30 de manière à pousser le harnais de câblage (3, 143) contre une paroi interne de la protection (2, 142) quand la structure coulissante est fermée. 4. Bloc d'alimentation électrique selon la 1, dans lequel le premier élément élastique est interposé entre les harnais de câblage (3, 143) mis en boucle quand la structure coulissante est entièrement ouverte.
H,B
H02,B60
H02G,B60R
H02G 11,B60R 16,H02G 3
H02G 11/00,B60R 16/027,B60R 16/03,H02G 3/04
FR2889995
A1
DISPOSITIF POUR MAITRISER LA TEMPERATURE A L'INTERIEUR D'UNE PRESSE A COMPRIMER LORS DE LA COMPRESSION D'UNE POUDRE
20,070,302
La présente invention concerne un . Pendant la fabrication des comprimés, une élévation de température se produit du fait de l'énergie mise en oeuvre. Il est connu depuis longtemps que l'essentiel de l'énergie générée pendant la compression s'évacue sous forme de température (Nelson et al., 1955). Cette température évolue au cours de temps. Elle est plus ou moins forte en fonction du mélange de poudre utilisé, de la taille des comprimés fabriqués, de la force de compression exercée du nombre de poinçons sur la tourelle pour une machine rotative. Cette température a un effet non négligeable sur les poudres: modification de l'élasticité, de la cohésion moléculaire, introduction d'effets de grippages voire de collages. La mesure, et le contrôle de la température, à l'intérieur des comprimés, est difficile (Peter Ridgway Watt, 1988). Aujourd'hui on a du mal à connaître tous les effets induits. On ne sait pas simplement mesurer la température dégagée au moment de la compression, ni celle existant dans la matrice, mais on ne sait pas non plus la réguler pour obtenir une fourchette qui reste sans effet notoire sur les comprimés fabriqués. Le problème principal rencontré est d'avoir une estimation de la température à l'intérieur du comprimé sans créer d'interférence avec le procédé. Une des premières approches est l'utilisation de thermocouples qui permettent de mesurer la température du poinçon et de la matrice. Cependant, cela représente une masse métallique importante par rapport à la taille des comprimés. Ceux-ci pourraient voir leur température augmenter rapidement en comparaison du poinçon et de la matrice. Une revue peut être consultée sur ce sujet (Sixsmith, 1977). Un composant thermochromique peut être rajouté au comprimé. A 40 C, un pigment (Detecto Temp 915-0900) voit sa couleur passer du rose au bleu. 1 D'autres pigments permettent des mesures jusqu'à 55 C. Cependant, avec cette méthode, on ne connaît la température qu'entre 40 et 55 C (Hanus et King, 1968). De plus, il faut rajouter 5% de ces pigments qui sont euxmêmes abrasifs. On peut également collecter les comprimés juste après l'éjection et les placer dans un bain à température connue. Mais cette méthode ne mesure pas le pic maximum de température atteint pendant la compression (Nurnberg et Hopp, 1981). Une autre possibilité est l'utilisation de cristaux liquides (Nurnberg et Hopp, 10 1981). Mais il ne s'agit là que de mesures pendant le procédé de fabrication: on ne peut modifier la température. On pourra utiliser également la thermographie infra-rouge (Stillwell, 1981) et la mesure de l'énergie computationnelle (Coffin-Beach et Hollenbeck, 1983). Cependant, ces méthodes concernent des mesures de température pendant la fabrication, ou juste après, mais en aucune façon elles ne permettent de modifier la température au cours du procédé. Peu de brevets décrivent des méthodes permettant le contrôle de la température des comprimés pendant le procédé de fabrication. On pourra citer le brevet de O'Connor et al., US 6,677,415, "methods of compression moulding of polymer powder and product produced". Ce brevet décrit une méthode de compression d'un polymère avec un contrôle de température dans le moule de compression. Mais il ne s'agit pas de presse à comprimer régulant la température. On pourra citer également le brevet de Trebbi et Kramer, US 6,866,493, "Tablet press machine". Mais là encore, il n'est pas fait référence à un contrôle 25 de température dans la matrice. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte un dispositif mécanique permettant d'isoler les matrices de leur 1 environnement, un dispositif électrique permettant de mesurer en permanence la température dans les matrices, un dispositif électrique permettant d'élever la température dans les matrices et un dispositif mécanique permettant de refroidir les matrices. Selon des modes de réalisations: Le pilotage des températures peut se faire par un système de tuyaux véhiculant un liquide maintenu à une température précise. Le pilotage des températures peut se faire par un système de tuyaux véhiculant un liquide dont la température est ajustée en fonction des besoins Le pilotage des températures peut se faire par un système de tuyaux véhiculant un fluide maintenu à une température précise. Le pilotage des températures peut se faire par un système de tuyaux véhiculant un fluide dont la température est ajustée en fonction des besoins. L'invention est caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la matrice; en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la tourelle porte matrice; en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la tourelle porte poinçon; en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur du poinçon; en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la clavette du poinçon; en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la bague à l'intérieur de laquelle glisse le poinçon; en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un fluide; en ce que la maîtrise de température est obtenu avec une résistance électrique; en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement infrarouge; en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement laser; caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement; en ce que la maîtrise de température est obtenu avec tout système élevant ou abaissant la température; en ce qu'il est dans une 1 presse rotative à comprimer; en ce qu'il est dans une presse à comprimer alternative; en ce qu'il est dans une presse à comprimer à colonnes; en ce que le système de maîtrise de température est isolée de son environnement; en ce qu'il est relié à un dispositif électrique extérieur permettant de mesurer la température à l'intérieur du système de maîtrise de température. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples ci-après, qui comprennent des résultats expérimentaux et une discussion de ceux-ci. Certains de ces exemples concernent des expériences effectuées dans le but de réaliser l'invention, d'autres des exemples de réalisation de l'invention donnés bien sûr à titre purement illustratif. Une grande partie de l'ensemble des techniques décrites dans ces exemples, bien connues de l'homme de l'art, est exposée en détails dans l'ouvrage de Peter Ridgway Watt: "Tablet machine, Instrumentation in Pharmaceutics: principles and practice" publié en 1988 par les éditions Ellis Horwood Limited à Chichester, Angleterre. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente le dispositif selon l'invention, une matrice implantée dans le plateau matrice de la tourelle avec un dispositif de régulation constitué de flux de liquides chauds et froids La figure 2 représente la matrice équipée des logements d'intégration des flux. La figure 3 représente le dispositif selon l'invention, une matrice implantée dans le plateau matrice de la tourelle avec un dispositif de régulation à base de flux d'airs chauds et froids. EXEMPLE 1 La fabrication de l'invention consiste à isoler les matrices (1) du plateau (2) pour supprimer l'influence de la masse métallique sur la température (effets dissipateurs) au moyen d'un matériau isolant thermiquement. Deux passages 1 5 sont réalisés dans cet isolant et viennent se raccorder sur la matrice lorsqu'elle est mise en place (3 et 5), l'un contient un flux froid et l'autre contient un flux chaud. La mesure de la température est faite par une sonde implantée directement sur la face intérieure de la matrice (4). Les raccordements de flux entre le plateau tournant et les alimentations fixes, se font par joints étanches autour du plateau. Le raccordement de la sonde de température du plateau tournant à l'alimentation fixe se fait par un joint tournant, système bien connu de l'homme de l'art. EXEMPLE 2 La fabrication de l'invention consiste à isoler les matrices du plateau pour supprimer l'influence de la masse métallique sur la température (effets dissipateurs) au moyen d'un matériau isolant thermiquement la matrice est alors reliée à deux bouches (6 et 7) soufflant de l'air chaud pour l'un et froid pour l'autre. la répartition des jets d'airs permet une bonne régulation de la température dans toute la matrice. Là encore, la température est contrôlée au moyen d'une sonde implantée directement dans la face intérieure de la matrice. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné contrôler les températures dans les matrices au moment de la compression d'une poudre.. il est particulièrement destiné à vérifier par la pratique les calculs théoriques sur les températures admissibles des poudres. Le dispositif est particulièrement destiné à comprendre les phénomènes de grippages, collages des poudres lors des opérations de compression de poudre. Le dispositif est destiné plus généralement à comprendre tous les phénomènes ayant lieu lors des opérations de compression de poudre. EXEMPLE 3 La figure 3 représente l'ensemble des éléments concernés par l'invention: 1 L'ensemble de compression supérieure comprenant: Le poinçon supérieur (8), la bague de passage du poinçon supérieur (9) et la tourelle porte poinçon supérieure (10). L'ensemble de compression inférieure comprenant: Le poinçon inférieur (12) , 5 la bague de passage du poinçon inférieur (13) et la tourelle porte poinçon inférieure (14). La tourelle porte matrice et la matrice de compression. 15 20 1 5 2889995 7
Dispositif pour maîtriser la température à l'intérieur d'une presse à comprimer lors de la compression d'une poudre.L'invention concerne un dispositif qui permet de contrôler et de réguler la température à l'intérieur d'une matrice lors de la compression d'une poudre.Il est constitué d'un dispositif de contrôle de la température qui peut être situé soit au niveau de la matrice, soit au niveau des poinçons, et d'un système de régulation de la température qui peut être un fluide, un rayonnement, une soufflerie d'air.Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté aux machines de fabrication ou de recherche et développement, quelles soient rotative, alternatives ou à colonnes, de pièces par compression telles que les comprimés pharmaceutiques, les pastilles de lessive ou de sel.
1. Dispositif de maîtrise de la température à l'intérieur d'une presse à comprimer lors de la compression d'une poudre caractérisé en ce qu'il comprend des capteurs embarqués sur un équipage mobile (tourelle) et qu'il mesure la température de la poudre constamment pendant tout le cycle de compression et qu'une électronique agit sur des dispositifs chauffants et rafraîchissants eux aussi embarqués, en temps réel en fonction des consignes qui lui sont passée au travers de l'interface homme-machine. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la matrice. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la tourelle porte matrice. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de 15 température se trouve à l'intérieur de la tourelle porte poinçon. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur du poinçon. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la clavette du poinçon. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température se trouve à l'intérieur de la bague à l'intérieur de laquelle glisse le poinçon. 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un fluide. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec une résistance électrique. 1 5 2889995 8 10.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement infrarouge. 11.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement laser. 12.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec un rayonnement. 13.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la maîtrise de température est obtenu avec tout système élevant ou abaissant la température. 14.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est dans une presse rotative à comprimer. 15.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est dans une presse à comprimer alternative. 16.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est dans une 15 presse à comprimer à colonnes. 17.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système de maîtrise de température est isolée de son environnement. 18.Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est relié à un dispositif électrique extérieur permettant de mesurer la température à 20 l'intérieur du système de maîtrise de température.
B,A
B30,A61
B30B,A61J
B30B 11,A61J 3,B30B 15
B30B 11/02,A61J 3/10,B30B 15/34
FR2902871
A1
UNITE DE MESURE INERTIELLE A TENUE RENFORCEE AUX ACCELERATIONS
20,071,228
La présente invention se rapporte à une unité de mesure inertielle à tenue renforcée aux accélérations. Les accéléromètres équipant des engins volants sont utilisés pour en élaborer les paramètres d'attitude. Toutefois, lorsque ces engins sont en particulier des hélicoptères, ces accéléromètres sont soumis à de fortes accélérations générées par les vibrations de ces hélicoptères, qui viennent se superposer à l'accélération propre du porteur. Une spécification typique de vibrations présente, par exemple, un niveau de bruit blanc de 0.02 g2/Hz entre 10 et 300Hz auquel s'ajoutent des raies sinus d'amplitude allant jusqu'à 2.5g à basse fréquence. Par ailleurs, une nouvelle génération de capteurs accélérométriques, à base de technologie MEMS (Micro Electro Mechanical Systems) voit actuellement le jour. Ces capteurs, initialement destinés principalement à l'automobile, présentent des performances compatibles avec les systèmes d'attitude bas coût pour aéronef,tels que les systèmes dits Attitude and Heading Reference System (AHRS) ou les horizons de secours. Cependant, leur domaine de mesure est en général limité (typiquement : 1 à 3 g) L'utilisation de tels accéléromètres dans le cas des hélicoptères pose deux problèmes : 1 -La saturation. dans le cas d'accéléromètres tels que, par exemple, le VTISCA 61T, le domaine de performance nominale se situe à 2g, et le seuil de 25 saturation se situe à 2.7g. La bande passante du capteur est inférieure à 80 Hz. La valeur efficace du bruit blanc vu à travers la fonction de transfert de l'accéléromètre est de 1.3 g. En assimilant la valeur crête à la valeur à 3a, le bruit blanc à lui seul peut générer en crête 3.9 g. A ce bruit blanc s'ajoute également une des raies sinus mentionnées précédemment qui sont toutes dans la bande passante de 30 l'accéléromètre. Le risque de saturation est donc très élevé. Il est difficile d'évaluer l'impact de la saturation des accéléromètres sur la performance d'attitude, car celle-ci dépend de la symétrie de la saturation. Il n'est cependant pas acceptable d'avoir des saturations en fonctionnement nominal. 2 - La rectification. Les coefficients typiques de rectification des accéléromètres du type envisagé sont de 5 mg/g2. Avec une valeur efficace de 1.3 g, on génère un biais de l'ordre de 8.5 mg . Lorsque l'on prend en compte les raies sinus, l'erreur globale d'attitude obtenue est supérieure à 2 . La spécification d'attitude d'une AHRS étant typiquement de 1 à 95%), ces valeurs ne sont pas acceptables. Les sorties de l'AHRS peuvent également être utilisées pour le pilotage de l'aeronef. Dans ce cas, une valeur typique de spécification est: 10 mg (95 %) Cette spécification ne peut pas non plus être respectée. Parmi les différentes solutions envisageables pour remédier à ces problèmes, 10 on peut citer : -1. Utiliser un accéléromètre ayant à la fois un domaine suffisant pour ne pas saturer et un coefficient de rectification faible. C'est la solution actuellement adoptée dans les AHRS. Les accéléromètres ayant à la fois un domaine suffisamment élevé pour éviter la saturation et un coefficient de rectification faible sont de type 15 pendulaire asservi ou VBA (Vibrating Beam Accelerometer). (On peut citer les modèles: Honeywell QA 700, SAGEM ACSIL ). Leur coût est prohibitif pour les applications visées -2 . Une solution double accéléromètre : un accéléromètre de domaine 2g permettant de conserver la répétabilité de biais long terme associé à un 20 accéléromètre grand domaine (typiquement 10 ou 12 g) .On résout ainsi le problème de la saturation, mais pas celui de la rectification. En effet, Les accéléromètres 12g bas coût ont une bande passante bien plus élevée (500Hz) et un coefficient de rectification également plus fort. -3. Solution à capteurs suspendus. La première raie gênante est typiquement 25 autour de 20 Hz. Il faudrait donc couper le spectre fréquentiel en dessous de cette valeur, ce qui est difficilement concevable, car on tomberait alors sur des amplitudes de débattement très grandes et des problèmes de stabilité de mésalignement. On ne peut pas non plus placer la fréquence de la suspension entre deux raies, car elles sont très rapprochées. La présente invention a pour objet une unité de mesure inertielle qui, lorsqu'elle est soumise à de fortes vibrations, conserve une précision suffisante, tout en étant d'un prix de revient le plus faible possible. L'unité de mesure inertielle conforme à l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte au moins cinq accéléromètres dont les axes sensibles sont disposés de façon que trois quelconques d'entre eux ne soient pas dans le même plan et en ce qu'elle comporte un dispositif de détection de saturation des accéléromètres et un dispositif de détection de biais anormaux. Selon un mode de réalisation, ces axes sont disposés suivant différentes positions de la génératrice d'une surface au moins sensiblement conique. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les axes sensibles des accéléromètres sont répartis de façon dissymétrique par rapport aux axes de référence de l'unité de mesure inertielle. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description 15 détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : la figure 1, mentionnée ci-dessus, est un diagramme montrant l'évolution du niveau de vibrations en fonction de la fréquence dans une spécification typique pour hélicoptère, 20 la figure 2 est un diagramme simplifié montrant un exemple de disposition des axes sensibles des accéléromètres d'une UMI conforme à la présente invention, et la figure 3 est une vue de dessus simplifiée montrant un exemple de répartition des axes sensibles des accéléromètres d'une UMI 25 conforme à la présente invention. La solution de l'invention est de conserver les accéléromètres de type 2g (saturation à 2.7g) de façon à profiter de leurs bonnes performances de stabilité de biais à long terme et de leur coût faible. Le trièdre classique de trois accéléromètres est remplacé par une 30 configuration à n accéléromètres (n>4) dont les axes sensibles sont disposés suivant différentes positions de la génératrice d'une surface qui est, de préférence, un cône de demi-angle au sommet a. La valeur de l'angle a sera déterminée en fonction de l'accélération maximale que l'on souhaite mesurer suivant l'axe vertical Z. a = Arc cos(sat / accZ) sat : valeur du seuil de saturation de l'accéléromètre accZ : accélération maximale suivant Z Par exemple, pour un seuil de saturation à 2,7g et une accélération maximale de 7g, l'angle a sera réglé à 67 . On a schématiquement représenté en figure 2 un exemple d'une telle disposition pour le cas de cinq accéléromètres. Sur cette figure, les axes accélérométriques sont représentés concourants, mais il est bien entendu qu'ils ne sont pas nécessairement concourants. Dans la suite de cette description, on considérera le nombre minimum d'accéléromètres pour cette solution, qui est de cinq. Il est possible d'optimiser le nombre de capteurs, sachant qu'un nombre plus important améliorera les performances au détriment du coût. Le dispositif de l'invention part de la constatation que les vibrations ne sont pas présentes simultanément sur tous les axes . Par conséquent : • tous les accéléromètres ne saturent pas simultanément, • tous les accéléromètres n'ont pas simultanément un niveau de rectification 20 élevé . Cette hypothèse a été vérifiée en essais de qualification, où les vibrations sont effectuées axe par axe, mais elle est généralement vraie sur avion ou hélicoptère, où les vibrations sont transmises par les structures dans des directions privilégiées. Dans un premier temps, on détecte les accéléromètres qui sont saturés. Cette 25 détection peut se faire de façon très simple en comparant la mesure délivrée avec un seuil situé légèrement en dessous du seuil de saturation . Le ou les accéléromètres qui sont saturés ne sont pas pris en compte par la suite. On élimine ainsi au maximum n-3 accéléromètres de façon à conserver un nombre de mesures suffisant pour le calcul de l'attitude. Si plus de n-3 accéléromètres sont saturés, on n'en éliminera 30 aucun. L'AHRS continuera à fonctionner, mais en mode dégradé. Dans un second temps, on identifiera le ou les accéléromètres qui présentent un biais anormal. Ce biais anormal peut être en particulier généré par un effet de rectification. L'algorithme utilisé pour cette identification est un algorithme de détection de défauts tel que celui utilisant la méthode du vecteur de parité décrit dans Radix : Systèmes inertiels à composants liés , Capduès Editions. D'autres algorithmes peuvent également être utilisés. Le vecteur mesuré est le vecteur accélération non gravitationnelle totale du porteur. En présence de vibrations, l'accéléromètre dont l'axe sensible est le plus proche de l'axe de vibration présente une erreur de rectification plus importante que les autres. L'algorithme permet de l'éliminer et de ne conserver que les accéléromètres présentant un niveau de rectification plus faible. Dans le cas de vibrations suivant l'axe vertical Z, qui peut se présenter en phase de qualification, tous les accéléromètres voient le même niveau de vibrations. S'ils ont des coefficients de rectification voisins, ils présenteront des erreurs voisines et il ne sera pas possible d'en éliminer. Par contre, le niveau vu par chaque accéléromètre est pondéré par cosa. Par exemple, pour une valeur de a de 60 , on divise donc le niveau d'accélération vu par chaque accéléromètre par 2. L'erreur d'attitude obtenue devient alors acceptable. Le pire cas dépend du nombre d'accéléromètres retenu. Pour une configuration à cinq accéléromètres, ce pire cas est celui où les vibrations sont vues avec le même niveau par deux accéléromètres. Dans ce cas, on élimine un seulement ou aucun de ces deux accéléromètres. Cependant, le niveau vu par ces deux accéléromètres est divisé par 0.707, et on dispose par ailleurs de trois accéléromètres qui ne voient pas les vibrations. La performance est donc faiblement dégradée. 5 10 15
La présente invention est relative à une unité de mesure inertielle à tenue renforcée aux accélérations, et elle est caractérisée en ce qu'elle comporte au moins cinq accéléromètres (Acc1 à Acc5) dont les axes sensibles sont disposés suivant différentes positions de la génératrice d'une surface conique, et en ce qu'elle comporte un dispositif de détection de saturation des accéléromètres et un dispositif de détection de biais anormaux.
1. Unité de mesure inertielle à tenue renforcée aux accélérations, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins cinq accéléromètres (Accl à Acc5) dont les axes sensibles sont disposés de façon que trois quelconques d'entre eux ne soient pas dans le même plan et en ce qu'elle comporte un dispositif de détection de saturation des accéléromètres et un dispositif de détection de biais anormaux. 2. Unité de mesure inertielle selon la 1, caractérisée en ce que les axes sensibles sont disposés suivant différentes positions de la génératrice d'une surface au moins sensiblement conique.. 3. Unité de mesure inertielle selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les axes sensibles des accéléromètres sont répartis de façon dissymétrique par rapport aux axes de référence de l'unité de mesure inertielle. 4. Unité de mesure inertielle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les axes sensibles des accéléromètres sont concourants en un point unique. 20
G
G01,G05
G01C,G05D
G01C 21,G01C 19,G05D 1
G01C 21/16,G01C 19/56,G05D 1/08
FR2894428
A1
BOITIER D'APPAREILLAGE ELECTRONIQUE RIGIDE ET LEGER
20,070,608
Le domaine de l'invention est celui des boîtiers d'appareillage électronique el plus particulièrement les boîtiers d'appareillage électronique équipant des porteurs et notamment des aéronefs. Des équipements électroniques sont embarqués en très grand nombre à bord des aéronefs pour assurer des fonctions multiples. Le plus souvent, ces équipements sont répartis dans l'aéronef suivant une architecture modulaire qui facilite à la fois leur conception et leur interchangeabilité. Selon ce type d'architecture, les modules sont des ensembles d'appareillage électronique, par exemples des cartes de circuits imprimés dont les faces comportent des composants électroniques, les modules sont logés à l'intérieur d'une cavité formée par un boîtier, fréquemment métallique et de forme parallélépipédique. Le boîtier assure d'une part, l'accueil et le guidage des appareillage électronique à l'intérieur de la cavité, d'autre part, le boîtier est conformé pour se fixer mécaniquement, par exemple de manière amovible, à un châssis d'accueil placé, à cet effet, sur le porteur. La rigidité du boîtier protège les appareillage électronique qu'il héberge des environnement vibratoires sévères. Le boîtier assure également, par ses parois formant une cage de Faraday, une protection contre les environnement électromagnétiques perturbés que l'on rencontre à l'intérieur des porteurs en fonctionnement. Il évite aussi que les appareillage électronique internes au boîtier perturbent les équipements placés à l'extérieur du boîtier. Dans l'e domaine des aéronefs civils ou militaires, les boîtiers et les châssis d'accueil respectent, le plus souvent, des normes prédéterminées conformément aux exigences des constructeurs des aéronefs. Les normes couramment utilisés sont ARINC 600, ARINC 650, AER 300 ou d'autres standards spécifiques à chaque avionneur. Ces normes spécifient, les cotes d'encombrements à respecter par des boîtiers d'appareillage électronique, ainsi que leurs interfaces mécaniques, leurs interfaces électriques et les positions et les tailles d'ouvertures figurant sur certaines parois des boîtiers. L'avionneur fait le choix d'une norme et équipe le porteur, en conséquence, de châssis d'accueil répondant à la norme. En général, les boîtiers répondant aux normes ARINC ou AER sont réalisés par des assemblages de tôle pliées en aluminium. La rigidité de tels boîtiers est en effet suffisante étant données le faible niveau des contraintes mécaniques rencontrées dans le domaine de l'aviation civile, Le niveau des contraintes d'environnement rencontrées dans le domaine des aéronefs militaires est, en général, plus sévère et requiert une rigidité des parois du boîtier supérieure à celle obtenue par des assemblages de tôles. On répond à ce besoin en réalisant des structures massives en alliage d'aluminium obtenues par un procédé de fonderie ou d'usinage dans la 1 o masse. Des hautes performances en dissipation thermique, rigidité et protection électromagnétique permettent aux boîtiers d'apporter, aux ensembles d'appareillage électronique embarqués qu'ils hébergent, un conditionnement garantissant une survie dans les environnement rencontrés 15 en conditions opérationnelles. On cherche de plus, pour équiper des aéronefs aussi bien civils que militaires, à réaliser des boîtier qui soient légers. En effet, étant donné le nombre très élevé des ensembles d'appareillage électronique embarqués sur un aéronef, la masse cumulée des boîtiers qu'un aéronef contient peut atteindre plusieurs dizaines de 20 kilogrammes, par exemple 30 à 40 kg sur un hélicoptère militaire. Toute action visant réduire la masse des boîtiers se traduit par un allègement précieux de l'aéronef, pouvant être réalloué au profit de l'intégration de nouvelles fonctions embarquées ou pouvant être exploité aux fins d'une amélioration des performances du porteur (consommation réduite en 25 carburant, rayon d'action allongé, etc..). Pour réaliser des boîtiers légers, une première approche vise à réduire l'épaisseur des parois des boîtiers selon l'état de la technique dont la valeur vaut, en général, 2 millimètres, ce qui constitue une épaisseur moyenne difficile à réduire avec un alliage d'aluminium, une deuxième 30 approche consiste à utiliser des matériaux innovants, à faible densité pour les substituer aux alliages d'aluminium employés dans l'état de la technique. L'approche d'un allègement de masse par réduction d'épaisseur des parois du boîtier, pour réduire par exemple une épaisseur de paroi de 2 à 1,5 millimètre requiert l'emploi de matériaux dont la densité équivaut à celle 35 de l'aluminium (daluminium = 2.7) et dont le module de Young est au minimum deux fois supérieur à celui de l'aluminium, c'est à dire supérieur à 150 Gpa, de manière à conserver une rigidité équivalente dans les zones principales de maintien des boîtiers (angles, points d'attache mécanique, etc...). Les composites à matrice métallique (CMM), comme par exemple une matrice en alliage d'aluminium chargé en carbure de silicium (AUSiC), sont des matériaux qui répondent à ces critères, mais ils se révèlent difficilement utilisables pour des raisons économiques (réalisation de pièces de fine épaisseur très onéreuse) et mécaniques (leur ductilité les rend incompatibles des environnements thermiques et vibratoires rencontrés dans le domaine d'emploi aéronautique). L'approche d'un gain de masse par réduction de densité conduit à employer des alliages de magnésium qui présentent des caractéristiques mécaniques proches de celles de l'aluminium, en particulier une rigidité voisine de celle de l'aluminium (le module de Young vaut 45 Gpa pour les alliages de magnésium contre 70 GPa pour l'aluminium). Ainsi, en conservant une épaisseur de paroi identique à celle des boîtiers selon l'état de la technique, il est possible de réaliser des boîtiers d'appareillage électronique plus légers que ceux de l'état de la technique. Toutefois, un boîtier qui possèderait une structure semblable à celle des boîtiers de l'état de la technique, équipant les aéronefs civils (assemblage de tôles d'alliages d'aluminium pliées), avec des tôles en magnésium d'épaisseur identique ne possèderait pas toutefois pas une rigidité suffisante pour répondre aux normes d'environnements aéronautiques. Avec cette structure, seul un épaississement des tôles d'alliages de magnésium assurerait une rigidité satisfaisante mais annulerait l'allègement apporté par l'emploi d'un matériau moins dense que l'aluminium. Par ailleurs, un boîtier qui possède une structure semblable à celle des boîtiers de l'état de la technique équipant les aéronefs militaires (moulage par fonderie à cire perdue ou usinage dans la masse) se révèle très délicat à réaliser. En effet, la coulabilité d'alliages de magnésium à l'état liquide est inférieure à celle de l'aluminium en fusion, ce qui nuit à la réalisation de parties d'un boîtier de faible épaisseur par une méthode de moulage. Par ailleurs, la valeur de module d'Young du magnésium étant inférieure à celle de l'aluminium, la rigidité d'un boîtier en magnésium, est moins bonne que celle d'un boîtier en aluminium identique, même réalisé par fonderie. Enfin, l'alliage de magnésium est difficile à usiner pour deux raisons principales : - Un risque d'incendie lors de l'usinage si des précautions particulières ne sont pas prises. - Des déformations résiduelles des parois minces du fait de la structure cristalline de magnésium. Le but de l'invention est de pallier ces inconvénients. Plus précisément, elle vise à réaliser des boîtiers d'appareillage électronique en matériau moins dense que les alliages d'aluminium, comme des alliages de magnésium, en modifiant pour ce faire la structure de boîtier par rapport à celle des boîtiers de l'état de la technique. Pour ce faire, l'invention conduit à adopter un nouvelle structure de boîtier. Cette nouvelle structure conduit à dissocier des constituants d'un boîtier en deux types: - une armature, réalisée par fonderie et/ou usinage d'un premier 15 matériau métallique, les armatures assurant la rigidité du boîtier, et - des parois, réalisées à partir de tôles d'un deuxième matériau métallique apportant un gain de masse. Plus précisément l'invention a pour objet un boîtier d'appareillage électronique comportant des parois métalliques montées sur une armature, 20 l'armature comportant deux cadres et quatre traverses de longueur identique reliant les deux cadres caractérisé en ce que les cadres sont en fonte d'alliage de magnésium moulée et/ou usinée, et en ce que au moins une des parois est réalisée à partir d'une tôle en alliage de magnésium. L'invention permet de réaliser des boîtiers d'appareillage 25 électronique compatibles des environnements thermiques, électromagnétiques et vibratoires rencontrés à bord des aéronefs aussi biens civils que militaires, en réalisant un allègement d'environ 30 % de masse par rapport aux boîtiers de l'état de la technique. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure la représente un boîtier d'appareillage électronique, selon l'état de la technique équipant, équipant un aéronef militaire ; - la figure lb représente un boîtier d'appareillage électronique, selon l'état de la. technique, équipant un aéronef civil ; - la figure 2 représente un boîtier d'appareillage électronique selon l'invention ; - la figure 3a représente une vue en éclaté d'un boîtier d'appareillage électronique selon l'invention, - la figure 3b représente une vue en semi-éclaté d'un boîtier d'appareillage électronique selon l'invention, D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les 10 mêmes références. La figure 1 a représente un boîtier d'appareillage électronique de l'état de la technique, employé couramment en aéronautique, par exemple pour réaliser des calculateurs de bord d'aéronefs pouvant supporter un 15 environnement sévère, par exemples des aéronefs de type militaire ou des hélicoptères. Le boîtier 1 a une forme parallélépipédique, il comporte sur une de ses faces, une ouverture rectangulaire 2, dans laquelle peut s'enficher un premier connecteur électrique non représenté. Le boîtier 1, comporte sur une autre de ses faces des moyens de fixations 4. 20 Un châssis d'accueil 5, qui répond également à la norme AER 300, est fixé à la structure d'un aéronef, non représenté sur la figure. Le châssis 2 comporte une ouverture rectangulaire 6, dans laquelle peut s'enficher un deuxième connecteur électrique, non représenté, complémentaire du premier connecteur, et des moyens de fixations 8, 25 complémentaires des moyens de fixations 4. Le boîtier 1, répond à la norme AER 300 qui définit les dimensions du boîtier, et la position et les dimensions de l'ouverture 2. Le boîtier 1, peut s'ancrer dans le châssis 5. L'ancrage peut être verrouillé par une imbrication des moyens de fixations 4 et 8. L'ancrage est 30 amovible. Le boîtier 1 est soit réalisé en fonderie soit par usinage d'aluminium pour les applications les plus sévères soit en tôlerie auto-raidie. La figure 1 b représente une vue en perspective d'un boîtier d'appareillage électronique 9 de type modulaire, réalisé en tôles pliées d'épaisseur environ égale à 2 millimètres, dans un alliage d'aluminium. Les 35 tôles ont une rigidité suffisante pour résister aux relativement faibles niveaux de contraintes mécaniques rencontrés dans le domaine de l'aviation civile. Le châssis est réalisé en un matériau métallique qui peut être différent du matériau constituant le boîtier 1. La figure 2 représente un boîtier d'appareillage électronique de 5 type modulaire 10 de l'état de la technique, employé par exemple dans le domaine des aéronefs militaires. Le boîtier 10 est également de forme parallélépipédique. Une première face 11 du boîtier comporte plusieurs ouvertures pouvant héberger des connecteurs électriques. La première face est destinée à être placée en io contact avec un châssis d'accueil fixé à un aéronef. Une deuxième face du boîtier 10, située à l'opposé de la première face peut être retirée temporairement. Le boîtier 10, renferme un ou plusieurs appareillage électronique dont les composants sont montés sur une ou plusieurs cartes 15 de circuit imprimé disposées perpendiculairement à la première et 15 deuxième faces du boîtier 10. Le ou les appareillage électronique dont les composants sont montés sur les cartes 15 de circuit imprimé échangent des signaux électriques avec d'autres appareillage électronique logés dans d'autres boîtiers non représentés sur la figure 2 et ont besoin de ce fait de leur être raccordés électriquement en passant par l'environnement extérieur 20 au boîtier 10. Les faces du boîtiers hors la première face et la deuxième face, constituent un ensemble d'un seul tenant. Cet ensemble est réalisé par un moulage à cire perdue en alliage d'aluminium. Deux des faces de l'ensemble, se faisant face, ont une épaisseur constante et comportent des 25 orifices pour laisser transiter un fluide caloporteur, par exemple de l'air, à l'intérieur du boîtier pour évacuer la chaleur dissipée par les appareillages électroniques dans le boîtier. Deux autres faces de l'ensemble, se faisant également face ont une épaisseur irrégulière. Sur certaines zones l'épaisseur des faces est réduite pour limiter la masse totale du boîtier. 30 Sur la figure 3, on représente un boîtier selon l'invention 100 en vue éclatée. Le boîtier, de forme parallélépipédique, comporte quatre parois 101, 102, 103, 104, réalisées en tôles d'un premier matériau métallique montée sur une armature 111, 112, 113, 114, 115, 116. L'armature comporte un cadre avant 111, un cadre arrière 112, de forme rectangulaire, réalisés en 35 un deuxième matériau et quatre traverses métalliques 113, 114, 115, 116 d'égale longueur reliant des coins du rectangle formé par le cadre avant 111 et le cadre arrière 112. Le premier matériau métallique constituant les parois est un alliage de magnésium Une paroi peut être constituée, par exemple, d'une tôle portant la référence AZ 31 HP chez le fabricant français MEL. Les parois ont une épaisseur valant, par exemple, 1,5 millimètre. Les cadres 111, 112, sont, par exemple, obtenus par fonderie au plâtre par gravité avec l'alliage AZ91 E, Les cadres 111, 112 sont plus massifs que les parois : leur épaisseur moyenne vaut par exemple 3 10 millimètres. Les traverses 113, 114, 115, 116, représentées sur la figure 3a sont des pièces métalliques réalisées par usinage. Sur la figure 3 les traverses, 113, 114, 115, 116, ont une section en équerre ou en L et sont percées pour alléger leur masse, leur section peut également être 15 rectangulaire. Les traverse 113, 114, 115, 116, servent à l'assemblage des parois entre elles aux quatre angle latéraux de la cavité formée par le boîtier. Avantageusement, les cadres sont obtenus par des moulages à cire perdue. Avantageusement, les traverses 113, 114, 115, 116, ont une 20 section rectangulaire. Avantageusement, les traverses 113, 114, 115, 116, ont une section en équerre. Avantageusement, la fonte d'alliage magnésium constituant les cadres 111, 112, a une teneur en magnésium supérieure à 90%. 25 Avantageusement, l'alliage de magnésium constituant la tôle a une teneur en magnésium supérieure à 90%. La structure des boîtiers selon l'invention est hybride, elle rassemble des éléments mécaniques (armatures et parois) pouvant être réalisés par des moyens différents et constitués de moyens différents. 30 Sur la figure 3b, on représente un boîtier selon l'invention 100 partiellement assemblé. L'assemblage des éléments mécaniques entre eux est réalisé par collage des parois aux bords des cadres. La colle employée pour assembler les parois aux cadres est par exemple une colle conductrice (thermique et électrique). Les parois sont solidarisée entre elles par collage 35 sur les traverses. La rigidité du boîtier est assurée par les cadres. Avantageusement, les parois métalliques 101, 102, 103, 104, sont montées sur l'armature grâce à une colle conductrice La continuité électrique du boîtier est assuré par des rivets en alliage d'aluminium qui traversent simultanément les parois et les cadres. 5 Plusieurs rivets sont employés pour lier une paroi à un cadre. Avantageusement, le boîtier comporte des rivets métalliques traversant les cadres 11, 112 et les parois métalliques 101, 102, 103, 104. Avantageusement, les rivets métalliques sont en alliage d'aluminium. 10
Le domaine de l'invention est celui des boîtiers d'appareillage électronique et plus particulièrement les boîtiers d'appareillage électronique équipant des porteurs et notamment des aéronefs. Le boîtier d'appareillage électronique comporte des parois métalliques (101), (102), (103), (104), montées sur une armature, l'armature comporte deux cadres (111), (112) et quatre traverses (113), (114), (115), (116), de longueur identique reliant les deux cadres (111), (112). Selon l'invention les cadres (111), (112) sont en fonte d'alliage de magnésium moulée et/ou usinée, et en ce que au moins une des parois (101), (102), (103), (104), est réalisée à partir d'une tôle en alliage de magnésium.
1. Boîtier d'appareillage électronique comportant des parois métalliques (101), (102), (103), (104), montées sur une armature, l'armature comportant deux cadres (111), (112) et quatre traverses (113), (114), (115), (116), de longueur identique reliant les deux cadres (111), (112) caractérisé en ce que: les cadres (111), (112) sont en fonte d'alliage de magnésium moulée et/ou usinée, et en ce que au moins une des parois (101), (102), (103), (104), est réalisée à partir d'une tôle en alliage de magnésium. 2. Boîtier d'appareillage électronique selon la 1, caractérisé en ce que les parois métalliques (101), (102), (103), (104), sont montées sur l'armature grâce à une colle conductrice. 3. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 15 1 à 2, caractérisé en ce que les cadres (111), (112), sont obtenus par des moulages à cire perdue. 4. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les traverses (113), (114), (115), (116), ont une 20 section rectangulaire. 5. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les traverses (113), (114), (115), (116), ont une section en équerre 6. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des rivets métalliques traversant les cadres (111), (112) et les parois métalliques (101), (102), (103), (104). 30 7. Boîtier d'appareillage électronique selon la 6, caractérisé en ce que les rivets métalliques sont en alliage d'aluminium. 25 8. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 ou 7, caractérisé en ce que la fonte d'alliage magnésium constituant les cadres (111), (112), a une teneur en magnésium supérieure à 90%. 9. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 ou 7, caractérisé en ce que l'alliage de magnésium constituant la tôle a une teneur en magnésium supérieure à 90%. 10. Boîtier d'appareillage électronique selon l'une des 1 ou 7, caractérisé en ce que les traverses (113), (114), (115), (116), sont en alliage d'aluminium et sont réalisées par usinage.
H,B
H05,B64
H05K,B64D
H05K 7,B64D 43
H05K 7/04,B64D 43/00
FR2902760
A1
SYSTEME DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE POUR AERONEF UTILISANT UNE PILE A COMBUSTIBLE
20,071,228
Arrière-plan de l'invention L'invention concerne un système de production d'énergie électrique pour aéronef, plus particulièrement pour avion, utilisant une pile à combustible. Dans un avion, l'énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement en vol de différents équipements électriques est couramment fournie par une ou plusieurs génératrices associées à des moteurs de l'avion. Dans le cas de moteurs à turbine à gaz, il est connu d'utiliser des démarreurs/ générateurs, ou S/G (pour "Starter/Generator"). Ceux-ci sont couplés mécaniquement à un arbre de la turbine par l'intermédiaire d'une boîte de transmission et fonctionnent soit en générateur électrique, en régime de vol, soit en moteur électrique, au démarrage. Un générateur de puissance auxiliaire, ou APU (pour "Auxiliary Power Unit") fournit de l'énergie électrique notamment au sol, lorsque les moteurs de l'avion sont à l'arrêt. Un APU comporte couramment une turbine à gaz entraînant un générateur. L'énergie électrique étant de plus en plus préférée à l'énergie hydraulique pour l'actionnement d'équipements des avions et de leurs moteurs, il existe un besoin croissant de production d'énergie électrique à bord des avions. Pour faire face à ce besoin croissant sans augmenter le nombre ou la puissance de générateurs tels que des S/G, l'utilisation d'une pile à combustible dans un APU a été envisagée. On pourra se référer au document CA 2 427 448 qui décrit un système de production d'énergie électrique comprenant une pile à combustible à oxyde solide, ou SOFC (pour "Solid Oxide Fuel Cell"). La pile reçoit un combustible hydrocarbure et de l'air comprimé provenant d'un compresseur et produit un courant électrique continu ainsi qu'un flux gazeux chaud sous pression. Une turbine est alimentée par ce flux gazeux et entraîne le compresseur. L'ensemble SOFC, turbine et compresseur fonctionne de façon similaire à une turbine à gaz à combustion classique, la SOFC se substituant à la chambre de combustion tout en produisant une énergie électrique et sans émission polluante d'oxydes d'azote (NOx). Objet et résumé de l'invention L'invention propose un système de production d'énergie électrique pour un aéronef permettant d'exploiter de façon optimisée les ressources d'une pile à combustible, un tel système comprenant : - un compresseur, - une pile à combustible ayant une entrée d'air comprimé reliée 10 au compresseur et une entrée de combustible, et produisant une énergie électrique continue, - une turbine recevant un flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci, et 15 - une machine électrique couplée mécaniquement à la turbine et capable de fournir une énergie électrique alternative. En couplant une machine électrique sur la turbine, on peut produire une énergie électrique alternative en complément de l'énergie électrique fournie par la pile à combustible. 20 La machine électrique peut avoir un premier mode de fonctionnement de génératrice électrique et un deuxième mode de fonctionnement de moteur électrique, et un circuit de régulation peut être prévu pour commuter le fonctionnement de la machine électrique entre le premier mode et le deuxième mode afin de maintenir un couple 25 mécanique disponible sur un arbre de la turbine au moins égal à une valeur minimale déterminée ou pour asservir la vitesse de rotation de la machine électrique à une valeur de consigne prédéterminée. Le circuit de régulation peut être relié à un capteur de vitesse de rotation d'arbre de turbine. 30 Ainsi, la machine électrique couplée à la turbine peut produire de l'énergie électrique lorsque la puissance mécanique produite par la turbine est excédentaire, ou peut fonctionner comme moteur pour suppléer la turbine si la puissance produite par celle-ci devient insuffisante. 35 Selon un mode de réalisation, le compresseur et la machine électrique sont entraînés par un même arbre de turbine. Selon un autre mode de réalisation, la turbine comprend un premier étage de turbine recevant le flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et entraînant un premier arbre de turbine, et un deuxième étage de turbine recevant un flux gazeux issu du premier étage de turbine et entraînant un deuxième arbre de turbine, et le compresseur est entraîné par le premier arbre de turbine tandis que la machine électrique est entraînée par le deuxième arbre de turbine. Au moins une charge supplémentaire pourra être couplée mécaniquement à la turbine, cette charge supplémentaire étant par exemple entraînée par le même arbre que celui entraînant la machine électrique. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description 15 faite ci-après en référence au dessin annexé qui montre : - figure 1, une vue très schématique d'un mode de réalisation d'un système de production d'énergie électrique conforme à l'invention ; et - figure 2, une vue très schématique d'une variante de 20 réalisation du système de production d'énergie électrique de la figure 1. Description détaillée de modes de réalisation Comme montré sur la figure 1, le système de production d'énergie électrique dans un aéronef, tel qu'un avion, comprend une pile à 25 combustible 10, telle qu'une pile à combustible à oxyde solide SOFC formée d'une pluralité d'éléments de pile disposés côte à côte, en série. La pile 10 est alimentée en combustible hydrocarbure et en air comprimé, l'oxygène de l'air comprimé permettant, avec l'hydrogène du combustible, la production d'énergie électrique. La réalisation et le fonctionnement 30 d'une telle pile SOFC sont bien connus et ne seront pas décrits en détail. Le combustible amené depuis un réservoir (non représenté) par une conduite 12 peut être du méthane (CH4). On notera que l'utilisation d'autres hydrocarbures comme combustible de pile SOFC est connue, y compris l'utilisation de kérosène, de sorte que la pile 10 pourrait être 35 alimentée à partir d'un réservoir de carburant pour les moteurs de l'avion. L'air comprimé est amené par une conduite 14 à partir d'un compresseur 20. L'air alimentant le compresseur 20 peut être celui ayant circulé dans la cabine 40 de l'avion et amené au compresseur par une conduite 42. La pile SOFC 10 produit une énergie électrique sous forme d'un courant continu disponible sur une ligne 16. La ligne 16 est reliée à un réseau électrique 44 de l'avion. Une batterie 18 est également reliée à la ligne 16 pour stocker une éventuelle énergie électrique non utilisée et pour amortir des variations transitoires électriques qui peuvent être de forte amplitude, par exemple dues à des disjonctions, connexions, arrêts ou démarrages brutaux d'équipements électriques. Le réseau électrique 44 de l'avion est en outre alimenté de façon classique par des générateurs tels que des S/G entraînés par les moteurs de l'avion. Les gaz chauds comprimés issus de la pile SOFC 10 et contenant essentiellement du dioxyde de carbone CO2 et de la vapeur d'eau H2O sont amenés à une turbine 30 par une conduite 32. La turbine 30 est entraînée en rotation par les gaz chauds comprimés et est couplée mécaniquement au compresseur 20, les rotors de la turbine 30 et du compresseur 20 étant montés sur un même arbre 34 de la turbine. Les gaz issus de la turbine 30 sont évacués par une conduite 36. Un échangeur de chaleur 38 a deux circuits de gaz séparés connectés en série avec les canalisations 14 et 36. L'échangeur 38 utilise l'énergie calorifique résiduelle des gaz issus de la turbine pour réchauffer l'air comprimé amené à la pile SOFC 10. La turbine 30 est couplée mécaniquement à une machine électrique 50. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la machine 50 a un rotor monté sur l'arbre 34. La machine électrique 50 peut avoir un mode de fonctionnement en génératrice électrique ou un mode de fonctionnement en moteur électrique. La machine 50 peut être réalisée comme une machine S/G comprenant une génératrice synchrone 50a ayant un rotor principal avec un inducteur et un stator principal avec un induit, et une excitatrice 50b ayant un stator avec un inducteur et un rotor avec un induit, l'induit de l'excitatrice étant relié à l'inducteur de la génératrice synchrone par un redresseur formé par un pont de diodes tournant. La turbine 30 entraîne en outre un deuxième compresseur 46 faisant partie du circuit d'alimentation de la cabine 40 en air. Le compresseur 46 est alimenté par de l'air extérieur et comprime celui-ci pour l'amener à la cabine 40 par une conduite 48 à travers un système 49 qui permet d'ajuster la température et la pression de l'air, ou système ECS (pour "Environmental Control System") bien connu en soi. Le compresseur 46 est monté sur l'arbre 34 de la turbine entraînant la machine électrique 50. D'autres charges mécaniques pourront être couplées à la turbine en plus du compresseur 46 ou en remplacement de celui-ci, l'air de pressurisation de la cabine de l'avion pouvant alors provenir des compresseurs des moteurs principaux de l'avion ou d'un compresseur indépendant non couplé à la turbine 30 et entraîné électriquement ou mécaniquement. Le mode de fonctionnement de la machine électrique 50 est piloté par un circuit de régulation 52, la machine électrique fonctionnant en génératrice électrique lorsque le couple ou la puissance mécanique fournie par la turbine excèdent les besoins des compresseurs 20 et 46 et d'autres charges éventuellement présentes, et la machine électrique 50 fonctionnant en moteur électrique pour assister la turbine afin de fournir le couple ou la puissance mécanique minima nécessaires pour les besoins des compresseurs 20 et 46 et d'autres charges éventuellement présentes. En mode de fonctionnement en génératrice, le circuit 52 alimente l'inducteur de l'excitatrice 50b en courant alternatif fournie par le réseau électrique 44, et la tension alternative fournie par la génératrice synchrone 50a est injectée dans le réseau électrique 44 de l'avion par une ligne 53. En mode de fonctionnement en moteur, le circuit 52 alimente l'inducteur de l'excitatrice 50b en courant continu tandis que l'induit de la génératrice 50a est alimenté en courant alternatif par la ligne 53 à partir du réseau. Le courant continu nécessaire à l'alimentation de l'inducteur de l'excitatrice peut être prélevé sur le réseau 44, après redressement éventuel, ou être prélevé en sortie de la pile SOFC 10 ou de la batterie 18. Le circuit de régulation 52 commande le mode de fonctionnement de la machine 50 de manière à maintenir le couple disponible en sortie de turbine au moins égal à une valeur minimale déterminée. A cet effet, le circuit de régulation 52 reçoit un signal fourni par un capteur 54 et représentatif du couple en sortie de turbine, par exemple un signal représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre 34. Le pilotage de la puissance de la machine électrique peut se faire en asservissant la valeur de sa vitesse de rotation et donc celle du compresseur de pressurisation 46, à une valeur de consigne prédéterminée. La figure 2 illustre une variante de réalisation qui se distingue du mode de réalisation de la figure 1 en ce que la turbine 30 comprend un premier étage de turbine 30a entraînant l'arbre 34 et un deuxième étage de turbine 30b alimenté par le flux gazeux issu du premier étage 30a et entraînant un arbre 35, la machine électrique étant montée sur l'arbre 35. L'échangeur de chaleur 38 reçoit le flux gazeux issu du second étage (30b) de turbine, avant évacuation de celui-ci. Les arbres 34 et 35 sont coaxiaux, l'arbre 35 étant entraîné avec une vitesse de rotation plus faible que celle de l'arbre 34. On retrouve une configuration analogue à celle des arbres haute pression et basse pression d'une turbine à gaz à combustion classique. Le compresseur 46 est avantageusement monté sur le même arbre 35 que la machine 50. Celle-ci permet ainsi de suppléer le cas échéant un déficit de puissance d'entraînement par l'étage de turbine 30b. Le capteur de vitesse 54 est associé à l'arbre 35. Comme précédemment, le pilotage de puissance de la machine électrique par le circuit de régulation 52 peut se faire en asservissant la valeur de sa vitesse de rotation et donc celle du compresseur de pressurisation 46, à une valeur de consigne prédéterminée
Un système de production d'énergie électrique pour un aéronef, comprend un compresseur (20), une pile à combustible (10) ayant une entrée d'air comprimé reliée au compresseur et une entrée de combustible, et produisant une énergie électrique continue, une turbine (30) recevant un flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci, et une machine électrique (50) couplée mécaniquement à la turbine (30) et capable de fournir une énergie électrique alternative.
1. Système de production d'énergie électrique pour un aéronef, comprenant : - un compresseur (20), - une pile à combustible (10) ayant une entrée d'air comprimé reliée au compresseur et une entrée de combustible, et produisant une énergie électrique continue, et - une turbine (30) recevant un flux gazeux sous pression issu 10 de la pile à combustible et couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci, système caractérisé en ce qu'il comprend en outre une machine électrique (50) couplée mécaniquement à la turbine (30) et capable de fournir une énergie électrique alternative. 15 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la machine électrique (50) a un premier mode de fonctionnement de génératrice électrique et un deuxième mode de fonctionnement de moteur électrique, et un circuit de régulation (52) est prévu pour commuter le 20 fonctionnement de la machine électrique entre le premier mode et le deuxième mode afin de maintenir un couple mécanique disponible sur un arbre de la turbine (30) au moins égal à une valeur minimale déterminée. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le 25 circuit de régulation (52) est relié à un capteur (54) de vitesse de rotation d'arbre de turbine. 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que la vitesse de rotation de la machine électrique est asservie à une valeur de 30 consigne prédéterminée. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le compresseur (20) et la machine électrique (50) sont entraînés par un même arbre de turbine. 35 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la turbine (30) comprend un premier étage (30a) de turbine recevant le flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible (10) et entraînant un premier arbre de turbine (34) et un deuxième étage (30b) de turbine recevant un flux gazeux issu du premier étage de turbine et entraînant un deuxième arbre (35) de turbine, et le compresseur (20) est entraîné par le premier arbre (34) de turbine tandis que la machine électrique (50) est entraînée par le deuxième arbre (35). 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins une charge supplémentaire (46) est couplée mécaniquement à la turbine (30). 8. Système selon les 6 et 7, caractérisé en ce 15 que la charge supplémentaire (46) est entraînée par le même arbre que celui entraînant la machine électrique.
B
B64
B64D
B64D 41
B64D 41/00
FR2902723
A1
DISPOSITIF DE PREVENTION CONTRE LE VOL D'UN RETROVISEUR EXTERIEUR D'UN VEHICULE.
20,071,228
" La présente invention se rapporte à un dispositif de 5 prévention contre le vol d'un rétroviseur extérieur d'un véhicule. Il est connu du document JP61018534 un dispositif de prévention contre le vol d'un rétroviseur solidaire extérieurement de la carrosserie d'un véhicule automobile. 10 Selon ce dispositif, une partie du rétroviseur permet de masquer au moins l'un des éléments de fixation, tels que des vis, du rétroviseur à la carrosserie du véhicule automobile pour empêcher d'accéder à l'élément de fixation masqué. Si ce dispositif rend ainsi difficile le démontage du 15 rétroviseur, toutefois, il ne permet pas d'avertir qu'un vol ou qu'une dégradation du rétroviseur est en cours. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et de proposer un dispositif de prévention contre le vol d'un rétroviseur d'un véhicule automobile 20 permettant d'avertir des personnes proches ou à distance du véhicule automobile qu'un vol ou qu'une dégradation a lieu sur le rétroviseur. Un autre but de l'invention est de réaliser, de manière simple et économique, un dispositif de prévention 25 contre le vol qui soit sûr et fiable. Ces buts sont atteints avec un dispositif de prévention contre le vol d'un rétroviseur solidaire extérieurement de la carrosserie d'un véhicule, du fait qu'il comprend un module électronique de contrôle permettant 30 de détecter un arrachement au moins partiel du rétroviseur de la carrosserie du véhicule et de commander au moins un moyen d'avertissement de l'arrachement du rétroviseur. Avantageusement, le module de contrôle est relié électriquement à une boucle filaire normalement fermée et 35 détecte une ouverture par rupture de la boucle lors de l'arrachement du rétroviseur de la carrosserie. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le module de contrôle est relié électriquement à une boucle filaire normalement ouverte et détecte une fermeture de la boucle lors de l'arrachement du rétroviseur de la carrosserie. De préférence, le dispositif comprend un actionneur, tel qu'un interrupteur relié en série sur la boucle, situé à l'interface de fixation du rétroviseur et de la carrosserie, et permettant de fermer la boucle ouverte lors de l'arrachement du rétroviseur. Avantageusement, la boucle comprend deux brins traversant l'interface de fixation du rétroviseur à la carrosserie du véhicule. Il est également avantageux de prévoir la boucle fixée de façon indémontable et indestructible dans le véhicule. Selon une construction avantageuse, la boucle normalement fermée est une boucle préexistante logée dans le rétroviseur telle qu'une boucle dans laquelle est reliée en série une résistance de dégivrage du rétroviseur. De préférence, le module de contrôle est disposé dans le véhicule. Avantageusement, le module de contrôle fait partie de l'ordinateur central du véhicule. Selon un autre mode de réalisation préférentiel, le module de contrôle est logé dans le rétroviseur. Selon une construction avantageuse, le module de contrôle est relié à un récepteur pouvant recevoir d'un émetteur un signal hertzien, lors de l'arrachement du rétroviseur, pour commander un moyen d'avertissement. De préférence, le module de contrôle est logé dans le rétroviseur. Avantageusement, le dispositif comprend une source d'alimentation du module de contrôle disposée dans le rétroviseur. De façon préférentielle, le récepteur associé au 35 module de contrôle est également logé dans le rétroviseur et l'émetteur de signaux hertziens est logé dans le véhicule. Avantageusement, le moyen d'avertissement est de type sonore ou visuel, embarqué au véhicule ou faisant partie du rétroviseur et/ou est situé à distance du véhicule. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue du dispositif de prévention contre le vol selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est une vue du dispositif de 15 prévention contre le vol selon un troisième mode de réalisation de l'invention; la figure 3 est une vue du dispositif de prévention contre le vol selon un quatrième mode de réalisation de l'invention; 20 la figure 4 est une vue du dispositif de prévention contre le vol selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture 25 des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Les figures 1 à 4 représentent différents modes de réalisation de l'invention d'un dispositif de prévention 1 contre le vol d'un rétroviseur 2 solidaire extérieurement 30 d'une partie de la carrosserie 12 d'un véhicule automobile 10 telle qu'une porte avant de ce véhicule 10, le rétroviseur 2 étant lié à la partie de carrosserie 12 du véhicule 10 par une interface de fixation 3 pouvant être constituée par une plaque d'embase de support. 35 Selon l'invention, le dispositif de prévention 1 comprend un module électronique de contrôle 4 permettant de détecter un arrachement au moins partiel du rétroviseur 2 de la carrosserie 12 du véhicule 10. Le module de contrôle 4 permet également de commander des moyens d'avertissement 20 de l'arrachement du rétroviseur 2. Un tel dispositif de prévention 1 contre le vol permet d'alerter des personnes proches ou à distance du véhicule automobile 10 qu'un vol du rétroviseur 2, correspondant à un arrachement total de celui-ci, ou qu'une dégradation du rétroviseur 2, correspondant à un arrachement total ou partiel de celui-ci, est en cours. De plus, un tel dispositif de prévention 1 permet de dissuader de potentiels malfaiteurs et ainsi de limiter le nombre de vols ou de dégradations de rétroviseurs. La figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un dispositif de prévention 1 contre le vol selon 15 l'invention. Dans ce mode de réalisation, le module de contrôle 4 est disposé dans une partie du véhicule 10, notamment dans l'habitacle de celui-ci, et peut faire partie de l'ordinateur central 14 de bord du véhicule 10. En intégrant 20 le module de contrôle 4 dans l'ordinateur central 14 de bord du véhicule 10, la construction est simplifiée, on évite d'utiliser un module indépendant simplifiant, de ce fait, la réalisation du dispositif et le rendant moins coûteux. Le module de contrôle 4 est relié électriquement à une 25 boucle filaire 30 normalement fermée. La boucle 30 a ses deux brins 31 traversant l'interface de fixation 3 du rétroviseur 2 à la carrosserie 12 du véhicule 10 et a sa partie de retour de boucle 32 logée dans le rétroviseur 2. Ainsi, une désolidarisation totale ou partielle du 30 rétroviseur 2 de la carrosserie 12 du véhicule 10 a pour conséquence de rompre ou d'altérer au moins l'un des deux brins 31 de la boucle 30. Le module de contrôle 4 est apte à détecter une ouverture par rupture de la boucle 30 lors de l'arrachement 35 du rétroviseur 2 de la carrosserie 12 en détectant l'absence de courant électrique traversant la boucle 30. Lors d'une détection d'ouverture de la boucle 30, le module de contrôle 4 commande un moyen d'avertissement de type sonore 24 embarqué au véhicule 10 et pouvant être constitué par le klaxon du véhicule 10 et/ou un moyen d'avertissement de type visuel 22 embarqué au véhicule 10 et pouvant être constitué par les feux de détresse du véhicule 10 et/ou un moyen d'avertissement à distance 26 du véhicule 10. Ce moyen d'avertissement 26 peut être constitué par un combiné téléphonique du propriétaire du véhicule 10 pouvant recevoir par voie hertzienne le signal d'avertissement en provenance du module de contrôle 4. Selon un second mode de réalisation non représenté d'un dispositif de prévention contre le vol selon l'invention, le module de contrôle est relié électriquement à une boucle filaire normalement ouverte et détecte une fermeture de la boucle lors de l'arrachement du rétroviseur de la carrosserie en détectant le passage de courant électrique traversant la boucle. La boucle a ses deux brins traversant l'interface de fixation du rétroviseur à la carrosserie du véhicule et a sa partie de retour de boucle logée dans le rétroviseur. Lors d'une détection de fermeture de la boucle, le module de contrôle commande un moyen d'avertissement de type sonore embarqué au véhicule et/ou un moyen d'avertissement de type visuel embarqué au véhicule et/ou un moyen d'avertissement à distance du véhicule. Ces moyens d'avertissement sonore et visuel, et à distance, peuvent être les mêmes que ceux mentionnées par le premier mode de réalisation. Particulièrement dans ce mode de réalisation, le dispositif comprend un actionneur, tel qu'un interrupteur, relié en série sur la boucle, situé à l'interface de fixation du rétroviseur et de la carrosserie, et permettant de fermer automatiquement, lors de l'arrachement du rétroviseur, la boucle ouverte. Ainsi, un courant électrique ne passe dans la boucle que lors d'une désolidarisation partielle ou totale du rétroviseur. Une telle construction permet d'éviter un gaspillage d'énergie lié à une consommation de courant électrique quasi-permanente en fonctionnement normal, comme dans le premier mode de réalisation. La figure 2 représente une variante de réalisation du dispositif de prévention contre le vol de la figure 1 et ne diffère du premier mode de réalisation uniquement en ce que la boucle 30 normalement fermée est une boucle préexistante logée dans le rétroviseur 2 telle qu'une boucle dans laquelle est reliée en série une résistance de dégivrage 8 du rétroviseur 2. La boucle 30 utilisée étant une boucle faisant déjà partie du véhicule 10, le dispositif de prévention 1 ne nécessite pas l'adjonction d'une boucle électrique spécifique. De ce fait, la réalisation est simplifiée et les opérations de montage du dispositif 1 sont limitées. La figure 3 représente un quatrième mode de réalisation d'un dispositif de prévention 1 contre le vol selon l'invention dans lequel le module de contrôle 4 est relié électriquement à une boucle filaire 30 normalement fermée et détecte une ouverture par rupture de la boucle 30 lors de l'arrachement du rétroviseur 2 de la carrosserie 12. La boucle 30 a ses deux brins 31 traversant l'interface de fixation 3 du rétroviseur 2 à la carrosserie 12 du véhicule 10 et à sa partie de retour de boucle 32 logée dans une partie de la carrosserie 12 du véhicule 10. Selon ce mode de réalisation, le module de contrôle 4 est logé dans le rétroviseur 2, et la boucle 30 est fixée de façon indémontable et indestructible dans le véhicule 10. Ainsi, il est impossible d'emporter l'ensemble du rétroviseur 2 et de la boucle 30 du fait qu'un arrachement du rétroviseur 2 provoque systématiquement une rupture de la boucle 30 qui reste à demeure dans le véhicule 10. Le dispositif 1 comprend une source d'alimentation 6 du module de contrôle 4 également disposée dans le rétroviseur 2. Ainsi, le module de contrôle 4 peut être alimenté et fonctionner en cas de désolidarisation du rétroviseur 2 de la carrosserie 12 du véhicule 10. Lors d'une détection d'ouverture de la boucle 30, le module de contrôle 4 commande un moyen d'avertissement de type sonore 24 pouvant faire partie du rétroviseur 2 et/ou un moyen d'avertissement de type visuel 22 pouvant faire partie du rétroviseur 2. La figure 4 représente un cinquième mode de réalisation d'un dispositif de prévention 1 contre le vol selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, le module de contrôle 4 est relié à un récepteur 40 pouvant recevoir d'un émetteur 42 un signal hertzien lors de l'arrachement du rétroviseur 2 pour commander un moyen d'avertissement 20. Ainsi, le module de contrôle 4 détecte un arrachement au moyen d'un système de transmission non filaire. L'émetteur 42 a une portée suffisante telle qu'en cas d'arrachement du rétroviseur 2, le récepteur 40 puisse recevoir des signaux de l'émetteur 42. Le module de contrôle 4 est logé dans le rétroviseur 2. Le récepteur 40 associé au module de contrôle 4 est également logé dans le rétroviseur 2 et l'émetteur 42 de signaux hertziens est logé dans le véhicule 10, de préférence, en un emplacement inaccessible. Lors de la réception d'un signal hertzien indiquant un arrachement du rétroviseur 2, le module de contrôle 4 commande un moyen d'avertissement de type sonore 24 pouvant faire partie du rétroviseur 2 et/ou un moyen d'avertissement de type visuel 22 pouvant faire partie du rétroviseur 2. Comme pour le quatrième mode de réalisation, le dispositif 1 comprend une source d'alimentation 6 du module 20 de contrôle 4 disposée dans le rétroviseur 2. Le dispositif 1 comprend un actionneur 35 pouvant être situé à l'interface de fixation 3 du rétroviseur 2 et de la carrosserie 12 du coté du véhicule 10. Cet actionneur 35 permet de déclencher l'émetteur 42 lors de l'arrachement du 25 rétroviseur 2 pour transmettre au récepteur 40 le signal hertzien permettant de déclencher le moyen d'avertissement 22 de type visuel et/ou le moyen d'avertissement 24 de type sonore. Selon une variante de réalisation de ce cinquième mode de réalisation, le dispositif 1 pourra également fonctionner en prévoyant un émetteur 42 fournissant en permanence des signaux hertziens au récepteur 40 suivant une portée très limitée telle qu'en arrachant le rétroviseur 2 de la carrosserie 12 du véhicule 10, le récepteur 40 ne reçoive plus de signaux de l'émetteur 42 et commande alors au moins un moyen d'avertissement 20. Bien évidemment, le dispositif de l'invention peut être appliqué à un camion ou à un véhicule à deux roues possédant un rétroviseur extérieur, tel qu'un scooter
Dispositif de prévention 1 contre le vol d'un rétroviseur 2 solidaire extérieurement de la carrosserie 12 d'un véhicule 10.Particulièrement selon l'invention, le dispositif de prévention 1 comprend un module électronique de contrôle 4 permettant de détecter un arrachement au moins partiel du rétroviseur 2 de la carrosserie 12 du véhicule 10 et de commander au moins un moyen d'avertissement 20 de l'arrachement du rétroviseur 2.L'invention trouve son application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif de prévention (1) contre le vol d'un rétroviseur (2) solidaire extérieurement de la carrosserie (12) d'un véhicule (10), caractérisé en ce qu'il comprend un module électronique de contrôle (4) permettant de détecter un arrachement au moins partiel du rétroviseur (2) de la carrosserie (12) du véhicule (10) et de commander au moins un moyen d'avertissement (20) de l'arrachement du rétroviseur (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est relié électriquement à une boucle filaire (30) normalement fermée et détecte une ouverture par rupture de la boucle (30) lors de l'arrachement du rétroviseur (2) de la carrosserie (12). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est relié électriquement à une boucle filaire (30) normalement ouverte et détecte une fermeture de la boucle (30) lors de l'arrachement du rétroviseur (2) de la carrosserie (12). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur, tel qu'un interrupteur relié en série sur la boucle (30), situé à l'interface de fixation (3) du rétroviseur (2) et de la carrosserie (12), et permettant de fermer la boucle (30) ouverte lors de l'arrachement du rétroviseur (2). 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la boucle (30) comprend deux brins (31) traversant l'interface de fixation (3) du rétroviseur (2) à la carrosserie (12) du véhicule (10). 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la boucle (30) est fixée de façon indémontable et indestructible dans le véhicule (10). 7. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la boucle (30) normalement fermée est une boucle (30) préexistante logée dans le rétroviseur (2) telle qu'uneboucle (30) dans laquelle est reliée en série une résistance de dégivrage (8) du rétroviseur (2). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est disposé dans le véhicule (10). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) fait partie de l'ordinateur central (14) du véhicule (10). 10. Dispositif selon une des 1 à 7, 10 caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est logé dans le rétroviseur (2). 11. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est relié à un récepteur (40) pouvant recevoir d'un émetteur (42) un signal hertzien, 15 lors de l'arrachement du rétroviseur (2), pour commander un moyen d'avertissement (20). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le module de contrôle (4) est logé dans le rétroviseur (2). 20 13. Dispositif selon l'une des 10 ou 12, caractérisé en ce que le dispositif comprend une source d'alimentation (6) du module de contrôle (4) disposée dans le rétroviseur (2). 14. Dispositif selon la 12, caractérisé 25 en ce que le récepteur (40) associé au module de contrôle (4) est également logé dans le rétroviseur (2) et l'émetteur (42) de signaux hertziens est logé dans le véhicule (10). 15. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'avertissement 30 (20) est de type sonore ou visuel, embarqué au véhicule (10) ou faisant partie du rétroviseur (2) et/ou est situé à distance du véhicule (10).
B,G
B60,G08
B60R,G08B
B60R 1,B60R 16,G08B 13
B60R 1/06,B60R 16/02,G08B 13/12
FR2893762
A1
PROCEDE DE REALISATION DE TRANSISTOR A DOUBLE GRILLES AUTO-ALIGNEES PAR REDUCTION DE MOTIFS DE GRILLE
20,070,525
La présente invention se rapporte au domaine des circuits intégrés, et plus particulièrement à celui des transistors, et a pour but de présenter un 10 dispositif microélectronique doté d'au moins une structure de double grille pour un transistor. L'invention met en particulier en oeuvre un procédé amélioré de réalisation de transistors à double-grille. Une structure classique de transistor est 15 généralement formée, sur un substrat, par exemple de type SOI (SOI pour silicon on insulator ou silicium sur isolant ), d'une région de source et d'une région de drain, par exemple sous forme respectivement d'une première et d'une deuxième zones 20 semi-conductrices, reliées entre elles par une troisième structure semi-conductrice destinée à jouer le rôle d'un canal ou de plusieurs canaux dans le(s)quel(s) un courant est destiné à circuler, et qui peut avoir une forme d'un bloc ou d'un barreau, ou 25 éventuellement de plusieurs barreaux semi-conducteurs disjoints. Ce barreau ou ces barreaux semi-conducteurs sont recouverts d'une grille semi-conductrice ou métallique permettant de contrôler l'intensité d'un courant transitant dans le canal ou éventuellement dans 30 les canaux entre la région de source et la région de drain.5 Pour améliorer notamment le contrôle de la conduction du canal, de nouvelles structures de grilles de transistor sont apparues. Parmi ces nouvelles structures, la structure dite de double-grille est formée d'une première couche de matériau de grille située sous une zone semi-conductrice de canal de transistor, et une deuxième couche de matériau de grille située sur la zone semi-conductrice de canal de transistor. Le document WO 03/075355 Al présente un procédé de réalisation d'une structure de double grille, comprenant la formation d'une structure factice de double-grille, formée d'un motif de grille factice à base de matériau isolant, et d'un autre motif de grille factice à base de matériau isolant, puis le retrait dudit matériau isolant et son remplacement par un diélectrique de grille puis par un matériau de grille. Les étapes de dépôt du diélectrique de grille et du matériau de grille rendent la réalisation de grilles de mêmes dimensions dans la structure double-grille délicate. En outre, avec un tel procédé, les grilles de la structure double-grille sont à base du même matériau. Le document de Lee J-H., Taraschi G., Wei A., Langdo T.A., Fitzgerald E. A., Antoniadis D.A., "Super Self-Aligned Double-Gate (SSDG) MOSFETs Utilising Oxidation Rate Difference and Selective Epitaxy", IEDM pp.71-74 présente quant à lui un procédé de formation d'une structure double grille pour un transistor, comprenant la formation sur un substrat d'un empilement doté d'une première couche de matériau de grille, d'une première couche de diélectrique de grille, d'une couche semi-conductrice dans laquelle le canal est destiné à être réalisé, d'une deuxième couche de diélectrique de grille et d'une deuxième couche de matériau de grille. Une gravure de l'empilement à travers un masquage est ensuite réalisée pour former les motifs de la double grille. Puis, pour réaliser des espaceurs, on effectue une oxydation différentielle entre les motifs de grilles par exemple en polysilicium et la zone semi-conductrice de canal par exemple en silicium, suivie d'une désoxydation contrôlée pour dévoiler la zone semi-conductrice de canal. Ce procédé comprend une étape d'oxydation haute température susceptible de dégrader les matériaux de grille. Par ailleurs, il est délicat d'effectuer une désoxydation de la zone semi-conductrice de canal sans retirer l'oxyde des espaceurs formés de part et d'autre des grilles. Le document WO 03/1 03035 divulgue également un procédé de réalisation d'une structure de double-grille pour un transistor. Ce procédé comprend notamment une étape de formation d'une première grille que l'on appellera grille inférieure , dans une couche de matériau de grille d'un empilement comprenant également une couche semi-conductrice dans laquelle un canal est destiné à être réalisé, une deuxième couche de matériau de grille, une couche isolante. Ensuite, une étape de formation d'une zone de canal dans la couche semi-conductrice et d'un motif dans la couche isolante, en utilisant la grille inférieure comme masque, est effectuée. Un collage-retournement de supports, puis un retrait dudit motif formé dans la couche isolante, et son remplacement par un matériau de grille, sont également réalisés lors de ce procédé. Ce procédé comprend également une étape d'élimination sélective d'une couche de silicium avec arrêt sur une couche de polysilicium non dopé, difficile à mettre en œuvre. Le document US 6 365 465 présente quant à lui un procédé de réalisation d'une structure de double grille de transistor comprenant la formation d'une structure de canal suspendu, par exemple en silicium, entre des zones de source et drain, puis une photolithographie pour définir des grilles supérieure et inférieure d'une structure double grille. Avec un tel procédé, la grille inférieure et la grille supérieure ont des dimensions critiques différentes, la taille de la grille inférieure étant égale à l'espace entre source et drain moins deux fois l'épaisseur de l'isolant de grille tandis que la taille de la grille supérieure est égale à la taille du niveau de lithographie grille. La structure de transistor obtenue à l'aide d'un tel procédé comporte des zones de source et drain, isolées des grilles uniquement par le diélectrique de grille et ne donne pas la possibilité de former des espaceurs. Il est également difficile de pouvoir réduire les motifs de grilles et d'obtenir de faible dimension critique avec un tel procédé. Le document JP-A-2001-102590 divulgue un procédé de réalisation d'une structure de grille de transistor comprenant : la formation par photolithographie d'une première grille à l'aplomb d'une zone semi-conductrice de canal puis de réalisation d'une grille supérieure à l'aide d'une deuxième photolithographie. Cette approche a pour inconvénients de former deux grilles de tailles différentes, et de rendre difficile, l'alignement desdites deux grilles, en particulier lorsque les dimensions critiques deviennent très faibles par exemple inférieures à 20 nm. Le document FR 2 829 294 divulgue également un procédé de réalisation d'une structure de double grille de transistor ainsi qu'une pluralité d'espaceurs, notamment pour protéger la grille supérieure lors de la gravure du canal, pour protéger le canal lors de la gravure de la grille inférieure, et pour isoler la grille inférieure des régions de source et drain. Les grilles supérieure et inférieure mises en oeuvre à l'aide d'une tel procédé ont des tailles différentes. Il se pose le problème de trouver un nouveau procédé de réalisation d'une structure double grille pour transistor, qui ne présente pas les inconvénients mentionnés ci-dessus. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de présenter un dispositif microélectronique comprenant au moins un transistor doté d'une structure de double grille, comprenant une première grille ou grille inférieure située sous une zone de canal du transistor, une deuxième grille ou grille supérieure située sur une zone de canal du transistor, la première grille et la deuxième grille ayant des dimensions critiques respectives égales ou sensiblement égales ou proches et inférieures à la dimension critique du canal. Par dimensions critiques sensiblement égales ou proches on entend des dimensions qui ne diffèrent pas de plus de 2 nanomètres. On entendra tout au long de la présente description par dimension critique ou côte minimale , la dimension minimale d'un motif géométrique réalisé dans une couche mince, hormis la ou les dimensions définies par l'épaisseur de cette couche mince. L'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique doté d'au moins une structure de double grille pour transistor, comprenant les étapes de : a) formation d'au moins un empilement comprenant au moins une première couche de matériau(x) de grille, au moins une première couche de diélectrique de grille reposant sur la première couche de matériau(x) de grille, au moins une zone semi-conductrice reposant sur ladite première couche de diélectrique de grille, au moins une deuxième couche de diélectrique de grille reposant sur ladite zone semi- conductrice et sur ladite première couche de diélectrique de grille, et au moins une deuxième couche de matériau(x) de grille reposant sur la deuxième couche de diélectrique de grille, b) gravure, par exemple anisotrope, dudit 30 empilement à travers un masquage, de manière à réaliser en regard de la zone semi-conductrice, au moins une première structure comportant une zone semi-conductrice dite de canal formée à partir de ladite zone semi-conductrice gravée, au moins un premier motif d'une première grille formé à partir de la première couche de matériau de grille gravée, et au moins un deuxième motif d'une deuxième grille formée à partir de la deuxième couche de matériau de grille gravée, c) gravure, par exemple isotrope, d'au moins une partie du premier motif et d'au moins une partie du deuxième motif, sélective vis-à-vis de la zone semi-conductrice de canal. La gravure isotrope à l'étape c) est réalisée de manière à réduire le premier motif de grille et le deuxième motif de grille. A la suite de l'étape b), le premier motif de la première grille, le deuxième motif de la deuxième grille et la zone semi-conductrice formées, ont des dimensions critiques égales ou sensiblement égales. A la suite de l'étape c), le premier motif de la première grille, le deuxième motif de la deuxième grille ont des dimensions critiques respectives inférieures à celles de la zone semi-conductrice de canal. Selon une possibilité, ladite première couche de matériaux de grille peut être formée d'un empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents. Ledit empilement peut comprendre par exemple au moins un matériau susceptible d'être gravé sélectivement par rapport à la zone semi-conductrice et au moins un autre matériau choisi pour ses propriétés de conduction de l'électricité. Cela peut permettre de former des motifs de grille de dimension critique réduits par rapport à la zone semi-conductrice de canal, tout en ayant un bon contrôle de la grille. Selon une mise en oeuvre possible ladite deuxième couche de matériaux de grille peut être formée d'un empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents. Selon une variante dans laquelle ladite première couche de matériaux de grille est formée d'un premier empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents et la deuxième couche de matériaux de grille est formée d'un deuxième empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents, le premier empilement peut être différent du deuxième empilement ou/et peut comprendre au moins un matériau différent de celui du premier empilement. Dans un cas où le premier empilement est formé d'un ou plusieurs matériaux différents de ceux du deuxième empilement on peut former une grille inférieure et une grille supérieure dotées des caractéristiques électriques différentes tout en ayant une dimension critique inférieure à celle de la zone semi-conductrice de canal. Selon une autre possibilité, le premier empilement et le deuxième empilement peuvent être formés des mêmes matériaux mais avoir des agencements différents. Le premier empilement et le deuxième empilement peuvent être formés respectivement d'un empilement de deux couches dit premier bicouches et d'un autre empilement de deux couches dit deuxième bicouches , le deuxième bicouches étant formé des mêmes matériaux que le premier bicouches mais ayant un agencement différent de celui du premier bicouches. La première couche de matériau(x) de grille ou/et la deuxième couche de matériau(x) de grille peuvent comprendre au moins un matériau semi-conducteur. Selon une possibilité, la gravure isotrope à l'étape c) peut comprendre au moins une étape de gravure sèche dudit matériau semi-conducteur à l'aide d'un plasma. Selon une mise en oeuvre particulière ledit matériau semi-conducteur peut être du polySiGe. La première couche de matériau(x) de grille ou/et la deuxième couche de matériaux de grille peuvent comprendre au moins une sous-couche à base d'au moins un matériau métallique. Le matériau métallique peut être choisi par exemple parmi l'un des matériaux suivants : Ti, TiN, W, WN, Ta, TaN. Selon une possibilité, la gravure isotrope à l'étape c) peut comprendre au moins une étape de gravure humide, à l'aide d'une solution de type SC2 (SC2 pour standard clean 2 selon la terminologie anglo-saxonne) à base de HC1 + H2O2 + H2O de ladite ou desdites sous-couches à base de matériau métallique. Selon une possibilité, ladite zone semi-conductrice peut être à base de silicium. L'étape b) de gravure anisotrope peut comprendre en outre : la réalisation d'au moins une deuxième structure en regard d'une zone ou dans une zone de l'empilement dans laquelle la deuxième couche de diélectrique de grille repose sur la première couche de diélectrique de grille, la deuxième structure comportant au moins un troisième motif, relié audit premier motif, et formé de la première couche de matériau(x) de grille gravée et au moins un quatrième motif, relié audit deuxième motif, et formé de la deuxième couche de matériau(x) de grille gravée, le troisième motif et le quatrième motif étant séparés par l'intermédiaire des couches de diélectriques de grille. Ladite deuxième structure est reliée à la première structure et peut être destinée à servir de zones prises de contacts pour la première grille et pour la deuxième grille. Le procédé suivant l'invention peut comprendre également, par exemple après la réalisation de zones de source et de drain, une réalisation sur ladite deuxième structure d'au moins un premier contact métallique en contact avec ledit troisième motif sans être en contact avec ledit quatrième motif, et au moins un deuxième contact métallique en contact avec le quatrième motif sans être en contact avec ledit troisième motif. Le procédé peut éventuellement comprendre en outre, après l'étape c), la formation de blocs isolants ou d'espaceurs isolants de part et d'autre du premier motif de la première grille et de part et d'autre du deuxième motif de la deuxième grille. La réalisation desdits espaceurs isolants peut éventuellement comprendre les étapes de : -formation au moins sur la première structure d'au moins une couche à base d'un premier matériau isolant, - formation sur le premier matériau isolant d'au moins un deuxième matériau isolant, - gravure anisotrope du deuxième matériau isolant, - retrait partiel du premier matériau isolant, de manière à dévoiler la zone semi-conductrice de canal. Le procédé peut comprendre en outre, après l'étape c), la formation d'au moins une première zone destinée à jouer le rôle de région de source, en contact avec la zone semi-conductrice de canal, et d'au moins une deuxième zone, destinée à jouer le rôle de région de drain, en contact avec la zone semi-conductrice de canal. Selon une variante, la formation de ladite première zone et de ladite deuxième zone peut comprendre une croissance par épitaxie de blocs semi-conducteurs sur les flancs de la zone semi-conductrice de canal. Dans ce cas, les blocs semi-conducteurs peuvent être avantageusement à base d'un matériau semi-conducteur différent de celui ou de ceux de la zone semi-conductrice de canal. Selon une deuxième variante, la formation de ladite première zone de région de source et de ladite deuxième zone de région de drain peut comprendre les étapes de : -dépôt d'au moins une couche sur le support, sur la première structure, et éventuellement sur ladite deuxième structure, - réalisation dans ladite couche de cavités de part et d'autre de ladite première structure, - dépôt d'un ou plusieurs matériaux métalliques dans les cavités, de manière à former au moins un premier bloc métallique et au moins un deuxième bloc métallique de part et d'autre de la zone semi-conductrice de canal. Selon une troisième variante, la formation de ladite première zone de région de source et de ladite deuxième zone de région de drain peut comprendre les étapes de : - croissance par épitaxie d'au moins un premier bloc semi-conducteurs et d'au moins un deuxième blocs semi-conducteur, respectivement sur les flancs de la zone semi-conductrice de canal, dépôt d'au moins une couche dite de protection sur le support, -réalisation dans la couche de protection de cavités de part et d'autre de ladite première structure, - dépôt d'un ou plusieurs matériaux métalliques dans les cavités, de manière à former, de part et d'autre de la zone semi-conductrice de canal, au moins un premier bloc métallique en contact avec le premier bloc semi-conducteur et au moins un deuxième bloc métallique en contact avec le deuxième bloc semi- conducteur. La formation dudit empilement à l'étape a), peut comprendre des étapes de : - dépôt de la première couche de diélectrique de grille sur une couche semi-conductrice reposant sur une couche isolante recouvrant un premier support, - dépôt de la première couche de matériau(x) de grille sur ladite première couche de diélectrique de grille, - collage d'un deuxième support sur la première couche de matériau(x) de grille, - retrait du premier support et d'une partie de ladite couche isolante recouvrant le premier support, - gravure de ladite couche semi- conductrice de manière à former ladite zone semi-conductrice, - dépôt de la deuxième couche de diélectrique de grille sur ladite zone semi-conductrice et sur la première couche de diélectrique de grille, - dépôt de la deuxième couche de matériau(x) de grille sur la deuxième couche de diélectrique de grille, L'invention concerne également un dispositif microélectronique comprenant : - un support, - au moins une première structure reposant sur le support comportant : - au moins un premier motif d'une première grille reposant sur le support et comprenant un premier 30 empilement de plusieurs sous-couches de matériaux de grille différents, 25 - au moins une première couche de diélectrique de grille reposant sur le premier motif, - au moins une zone semi-conductrice dite de canal de dimension critique supérieure à la dimension critique du premier motif, et dans laquelle un canal de transistor est apte à être formé, - au moins une deuxième couche de diélectrique de grille reposant sur ladite zone semi-conductrice, - au moins un deuxième motif d'une deuxième grille ayant une dimension critique inférieure à la dimension critique de la zone semi-conductrice, le deuxième motif reposant sur la deuxième couche de diélectrique de grille et comprenant un deuxième empilement de plusieurs sous-couches de matériaux de grille différents. Selon une possibilité, le premier empilement peut avoir un agencement différent de celui du deuxième empilement ou/et comprendre au moins un matériau différent de celui du premier empilement. Le premier empilement ou/et le deuxième empilement peuvent être formé(s) d'au moins une sous-couche semi-conductrice. Le premier empilement ou/et le deuxième empilement peuvent être également formé(s) d'au moins une sous-couche métallique. Selon une possibilité de mise en œuvre, le premier empilement peut être formé respectivement, d'une première sous-couche métallique reposant sur une première sous-couche semi-conductrice, et le deuxième empilement d'une deuxième sous-couche semi-conductrice reposant sur une deuxième sous-couche métallique, la première sous-couche semi-conductrice ayant une composition identique à celle de la deuxième sous- couches semi-conductrice, la première sous-couche métallique ayant une composition différente de celle de la deuxième sous-couche métallique. Le dispositif microélectronique peut comprendre en outre : au moins une première zone apte à former une région de source de transistor, au moins une deuxième zone apte à jouer le rôle d'une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement, au moins un premier bloc semi-conducteur et au moins un deuxième bloc semi-conducteur formés par épitaxie sur la zone semi-conductrice de canal. Selon une variante, le dispositif microélectronique peut comprendre en outre au moins une première zone apte à former une région de source de transistor, au moins une deuxième zone apte à former une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement au moins un premier bloc métallique et un au moins un deuxième bloc métallique en contact avec ladite zone semi-conductrice de canal. Selon une autre variante, le dispositif microélectronique peut comprendre en outre : au moins une première zone apte à former une région de source de transistor, au moins une deuxième zone apte à former une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement au moins un premier bloc semi-conducteur formé par épitaxie sur la zone semi-conductrice de canal, et au moins un premier bloc métallique en contact avec ledit premier bloc semi-conducteur, la deuxième zone comprenant au moins un deuxième bloc semi-conducteur formé par épitaxie sur la zone semi-conductrice de canal, et au moins un deuxième bloc métallique en contact avec ledit deuxième bloc semi-conducteur. Le dispositif microélectronique selon l'invention peut également comprendre en outre : des espaceurs isolants de part et d'autre du premier motif de la première grille et de part et d'autre du deuxième motif de la deuxième grille. Le dispositif microélectronique selon l'invention, peut également comprendre au moins une deuxième structure de prise de contacts sur la première grille et la deuxième grille, la deuxième structure étant reliée à la dite première structure et comprenant : - au moins un troisième motif formé dudit premier empilement de plusieurs sous-couches de 20 matériaux de grille différents, - au moins une première couche de diélectrique de grille reposant sur ledit troisième motif, - au moins une deuxième couche de 25 diélectrique de grille reposant sur ladite première couche de diélectrique de grille, - au moins un quatrième motif formé dudit deuxième empilement de plusieurs sous-couches de matériaux de grille différents, et reposant sur ladite 30 deuxième couche de diélectrique de grille. Le dispositif suivant l'invention peut comprendre en outre : au moins un premier contact métallique, en contact avec ledit troisième motif sans être en contact avec ledit quatrième motif, et au moins un deuxième contact métallique, en contact avec le quatrième motif, sans être en contact avec ledit troisième motif. De tels contacts peuvent permettre d'avoir un premier motif de grille et un deuxième motif de grille polarisés indépendamment. Autrement dit, ledit premier contact et ledit deuxième contact peuvent permettre d'avoir une grille supérieure et une deuxième motif de grille inférieure ayant des polarisations respectives différentes. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - les figures 1A à 1T, et 2A-2E, et 3A-3I illustrent un premier exemple de procédé microélectronique selon l'invention ; - les figures 4A à 4E, illustrent une variante du premier exemple de procédé microélectronique selon l'invention ; - les figures 5A et 5B, illustrent une autre variante du premier exemple de procédé microélectronique selon l'invention ; - les figures 6A à 6C, illustrent une autre 30 variante du premier exemple de procédé microélectronique selon l'invention ; - les figures 7, 8A-8C, illustrent une variante de réalisation de zones de source et de drain pour un transistor à double grille mis en oeuvre selon l'invention ; - la figure 9 illustre une structure de prise de contacts pour une double grille mise en oeuvre selon l'invention ; - la figure 10, illustre un dispositif de transistor à double grille, doté d'un contact pour la grille supérieure de la double grille, et d'un autre contact pour la grille inférieure de la double grille, le contact de la grille supérieure n'étant pas relié ou en contact avec la grille inférieure, tandis que le contact de la grille inférieure n'est pas relié ou en contact avec la grille supérieure; Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de procédé suivant l'invention, de réalisation d'un dispositif microélectronique doté d'au moins une structure de double grille pour transistor, va à présent être donné en liaison avec les figures 1A-1T, et 2A-2E et 3A à 3I (les figures 1A-1T, 30 2A-2G, et 3A à 3I, représentant respectivement, le dispositif en cours de réalisation vu selon une 25 première coupe X'X, ledit dispositif selon une vue de dessus, et ledit dispositif selon une deuxième coupe Y'Y, les coupes X'X et Y'Y étant réalisées dans des plans parallèles au plan [O;1;j] d'un repère orthogonal [O;1;j;k] indiqué sur les figures 1A-1T, 2A-2E et 3A-3I). Le matériau de départ peut être par exemple un substrat, qui peut être de type semi-conducteur sur isolant, par exemple un substrat SOI (SOI pour silicon on insulator ou silicium sur isolant) ou un substrat germanium sur isolant (GeOI) ou SiGe sur isolant (SiGeOI). Le substrat peut comprendre une couche 101 que l'on appellera premier support , par exemple à base d'un matériau semi-conducteur tel que du silicium, sur laquelle repose une couche isolante 102, par exemple une couche d'oxyde enterré ( burried oxide selon la terminologie anglo-saxonne) à base de SiO2, elle-même recouverte d'une couche semi- conductrice 104. La couche semi-conductrice 104 peut être par exemple à base de silicium, ou de germanium ou de SiGe (figure 1A). Une étape d'amincissement de cette couche semi-conductrice 104 peut ensuite être effectuée, par exemple par oxydation du matériau semi-conducteur de la couche 104 afin de former une épaisseur 105 d'oxyde semi-conducteur, puis par retrait de cette épaisseur 105 d'oxyde, par exemple à l'aide de HF. La couche semi-conductrice 104 amincie peut avoir une épaisseur comprise par exemple entre 5 et 10 nanomètres (figures 1B et 1C). Ensuite, on effectue le dépôt d'une couche de diélectrique 107 de grille, que l'on appellera première couche de diélectrique de grille . La couche diélectrique 107 peut avoir une épaisseur comprise par exemple 1 et 5 nanomètres et peut être par exemple à base d'un matériau dit de constante diélectrique élevée ou high-k selon la terminologie anglo-saxonne, par exemple du Hf02 ou du Al203. Puis, on effectue un dépôt d'une couche 108 de matériau de grille, que l'on nommera première couche de matériau de grille . Le matériau de grille utilisé pour former la couche 108, a été choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport à la couche semi-conductrice 104. La première couche de matériau de grille peut être à base par exemple d'un matériau semi-conducteur tel que du polySiGe, notamment dans un cas où la couche semi-conductrice est àbase de Si (figure ID). On forme ensuite une autre couche isolante 111 dite de collage , par exemple à base de SiO2, sur la première couche 108 de matériau de grille (figure 1E). Puis on accole ou on colle un deuxième support sur la couche isolante 111, par exemple à l'aide d'un procédé de collage de type oxyde sur oxyde tel que présenté dans le document : the bonding energy control : an original way to debondable substrate , Electrochemical society conf., Paris, Mai 2003 Wafer bonding Symposium . Le deuxième support peut être formé par exemple d'une couche isolante (non référencée) reposant sur une autre couche 112, par exemple semi-conductrice. On retire ensuite le premier support 101, par exemple à l'aide d'un polissage puis d'une attaque chimique à base de TMAH, ainsi qu'au moins une partie de l'épaisseur de la couche isolante 102 par exemple à l'aide de HF. Selon une possibilité de mise en oeuvre, l'interface 113 de collage entre la couche isolante 111 et la couche isolante du deuxième support peut être située par exemple à au moins 300 ou 350 ou 400 nanomètres de la couche 108 (figure 1F). Ensuite, sur la couche isolante 102 et au dessus ou en regard de la couche semi-conductrice 104, on réalise un masquage comportant au moins un motif de zone active de transistor. Ce masquage peut être formé par exemple par dépôt d'une couche de résine 115 sur l'épaisseur restante de la couche isolante 102, puis formation, par exemple par photolithographie, du motif de zone active dans la couche de résine 115 (figure 1G). Ensuite, on effectue une gravure de la couche semi-conductrice 104 et de la couche isolante 102 à travers le masquage, de manière reproduire le motif de zone active dans cette couche 104. La couche semi-conductrice gravée sera référencée 104a et nommée zone semi-conductrice . Dans au moins une partie de cette zone semi-conductrice 104a, un canal de transistor est destiné à être réalisé. Pour former la zone semi-conductrice 104a, une gravure anisotrope par exemple une gravure sèche par plasma à base de C12 (+02) ou de HBr (+02) peut être effectuée à travers ledit masquage de résine 115, jusqu'au niveau de la première couche de diélectrique 107 de grille. Le masquage 115 ainsi que la couche isolante 102 sont ensuite retirés. Le dispositif formé comporte alors en surface au moins une zone semi-conductrice 104a et au moins une zone dite d'isolation formée par la première couche de diélectrique 107 de grille (figures 2A et 1H, ces figures représentant respectivement, une vue du dessus du dispositif microélectronique en cours de réalisation, et une vue selon une coupe X'X de ce dispositif, la coupe X'X étant indiquée sur la figure 2A et réalisée dans un plan parallèle au plan [ 0 ; 1 ; j ] du repère orthogonal [0; T;] ; k ] ) . Ensuite, on dépose une autre couche 127 isolante dite deuxième couche de diélectrique de grille sur la zone semi-conductrice 104a et sur la couche diélectrique 107. Puis on dépose une couche de matériau de grille que l'on nommera deuxième couche de matériau de grille . La deuxième couche 128 de matériau de grille peut comprendre par exemple un matériau semi-conducteur. Le matériau de grille utilisé pour former la deuxième couche 128 de matériau de grille, a été choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport à la couche semi-conductrice 104. Dans un cas par exemple où la zone semi- conductrice 104a est à base de silicium, la deuxième couche 128 de matériau de grille peut être par exemple à base de polySiGe. Selon une possibilité de mise en oeuvre, la première couche 108 de matériau de grille et la deuxième couche 128 de matériau de grille peuvent avoir une composition identique ou/et être à base du même matériau. La première couche 108 de matériau de grille et la deuxième couche 128 de matériau de grille peuvent avoir également des épaisseurs égales ou sensiblement égales. On forme ensuite une autre couche de masquage 130 sur la deuxième couche 128 de matériau de grille (figure 1I). L'autre couche de masquage 130 peut être par exemple à base de SiO2. Puis, on réalise, par exemple par photolithographie, au moins un premier motif 132 en forme de grille dans une région de ladite autre couche de masquage 130 située en regard de la zone semi-conductrice 104a, et au moins un deuxième motif 134, relié au premier motif 132, et en forme d'une ou plusieurs zones de prise de contacts dans au moins une région de la couche de masquage 130 située en regard de la zone d'isolation 122. Selon une possibilité, le deuxième motif 134 peut être formé de deux parties de part et d'autre du premier motif (figures 1J, 2B et 3A, représentant respectivement une vue selon la coupe X'X, une vue de dessus, et une autre vue selon la coupe Y'Y du dispositif microélectronique en cours de réalisation). On effectue ensuite une gravure à travers les motifs 132 et 134 de la couche de masquage, dans un empilement comprenant : la deuxième couche 128 de matériau de grille, la deuxième couche de diélectrique 127 de grille, la zone semi-conductrice 104a, la première couche de diélectrique 107 de grille, la première couche de matériau 108 de grille. La gravure dudit empilement est réalisée, de manière à reproduire la forme desdits motifs 132 et 134 dans ledit empilement et à dévoiler la couche isolante 111 de support. Ladite gravure de l'empilement peut être une gravure anisotrope réalisée par exemple à l'aide d'une gravure plasma, par exemple à base de C12 (+ 02) ou de HBr + (02) ou de BC13. La zone semi-conductrice 104a gravée, sera à présent nommée zone semi-conductrice de canal et référencée 104b. Cette zone semi-conductrice de canal reproduit la forme ou le dessin du premier motif 132 de grille. Suite à la gravure de l'empilement, une première structure 140, comportant des motifs 108a, 128a d'une double grille respectivement sous et sur la zone semi-conductrice de canal 104b a été formée. Une deuxième structure 142, reliée à la première structure 140, et reproduisant le deuxième motif de zones de prises de contacts a également été formée et comprend des motifs 108b, 128b, à base respectivement de la première couche 108 de matériau de grille, et de la deuxième couche 128 de matériau de grille, séparés par des zones issues des couches diélectriques 107 et 127 (figures 1K, 2C, 3B, représentant respectivement, une vue selon la coupe X'X, une vue de dessus, et une autre vue selon la coupe Y'Y du dispositif microélectronique en cours de réalisation). On effectue ensuite une gravure des motifs 108a, 128a, 108b, 128b, de matériau de grille sous les motifs 132 et 134 du masquage, sélective vis-à-vis de la zone semi-conductrice 104b de canal. Cette gravure peut être une gravure isotrope, par exemple une gravure sèche réalisée à l'aide d'un plasma. Un plasma à base de CF4 peut être par exemple utilisé. Cette gravure isotrope permet d'effectuer une réduction latérale des motifs 108a, 108b, 128a, 128b, ou une réduction de la côte ou dimension critique des motifs 108a, 128a, de double grille, ainsi que celle des motifs 108b et 128b de la deuxième structure 142. Après cette gravure isotrope, les motifs 108a, 128a, 108b, 128b, ont des côtes ou une dimension critiques respectives d1 égales ou sensiblement égales (la dimension critique étant une dimension mesurée selon une direction parallèle à la direction définie par un vecteur i du repère orthogonal [0; i ; j ; k ]) . La côte ou dimension critique d1 des motifs 108a, 128a, 108b, 128b, gravés, est inférieure à celle dc de la zone de canal 104a (la dimension critique de la zone active dc étant une dimension mesurée selon une direction parallèle à la direction définie par un vecteur i du repère orthogonal [0; i ; j ; k ]) . La gravure sélective des motifs 108a, 128a, 108b, 128b, vis-à-vis de la zone semi-conductrice 104a permet également de former des cavités 143 de part et d'autre des motifs 108a, 128a, 108b, 128b (figures 1L et 3C, représentant respectivement, une vue selon la coupe X'X, et une autre vue selon la coupe Y'Y du dispositif microélectronique en cours de réalisation). On peut ensuite effectuer une étape de dopage des extrémités également appelées extensions de la zone semi-conductrice 104b. Par extrémités de la zone semi-conductrice 104b, on entend des régions de cette zone semi-conductrice 104b qui ne sont pas situées entre les motifs 108a et 128a de la double grille ou qui dépassent des motifs 108a et 128a de la double grille. Le dopage des extensions peut être effectué par exemple à l'aide d'au moins une implantation. Cette implantation peut être réalisée selon un angle non nul avec une normale au plan principal de la couche isolante 111 (le plan principal de la couche isolante étant défini par un plan passant par cette couche 111 et parallèle au plan [0; i ; k ] sur la figure 1L). Puis, (figures 1M et 3D représentant respectivement une vue selon la coupe X'X, et une autre vue selon la coupe Y'Y), on forme des zones isolantes ou espaceurs isolants 148, de part et d'autre des motifs 108a, 128a, 108b, 128b, par dépôt d'un ou plusieurs matériaux diélectriques dans les cavités 143. Ces espaceurs 148 peuvent être réalisés tout d'abord par un dépôt, par exemple conforme, d'une fine couche, par exemple d'épaisseur de l'ordre de 5 nanomètres, à base d'un premier matériau isolant 145, par exemple du SiO2, puis, par un dépôt, par exemple conforme, d'un deuxième matériau isolant 146 par exemple du Si3N4, sur les structures 140 et 142. L'épaisseur du deuxième matériau isolant 146 déposé est choisie de manière à combler les cavités 143. L'épaisseur du deuxième matériau isolant 146 déposé peut être choisie de manière à être supérieure ou égale à la moitié de la hauteur des cavités 143 (la hauteur des cavités 143 étant une dimension définie dans une direction parallèle au vecteur j du repère orthogonal [0; i ; j ; k ] sur les figures 1M et 3D). Une gravure anisotrope du deuxième matériau isolant 146, par exemple à l'aide d'un plasma à base de HBr peut être ensuite réalisée. Puis, on retire en partie le premier matériau isolant 145, de manière à dévoiler la zone semi-conductrice de canal 104b. Ce retrait, peut être réalisé par exemple par gravure à l'aide d'acide fluorhydrique. Suite à ces gravures, des zones isolantes 148 à base du deuxième matériau isolant 146 et du premier matériau isolant 145 sont formées dans lesdites cavités 143, de part et d'autre des motifs 108a, 128a, 108b, 128b (figures 1N et 3E, représentant respectivement une vue selon la coupe X'X, et une vue selon la coupe Y'Y). Ensuite, on peut former des régions de source et de drain de part et d'autre de la zone semi-conductrice de canal 104b, au niveau des flancs de cette zone semi-conductrice 104b. Pour cela on peut tout d'abord effectuer un dépôt d'une fine couche (ou liner selon la terminologie anglo-saxonne), qui peut être isolante, par exemple à base de SiO2 et d'épaisseur de l'ordre de plusieurs nanomètres, par exemple de 5 nanomètres, puis d'une autre couche isolante dite couche d'arrêt (non référencée), par exemple à base de Si3N4 et d'épaisseur de l'ordre de plusieurs nanomètres, par exemple 30 nanomètres, de manière à former une couche 152, qui peut être isolante et conforme, sur la couche isolante 111 et sur les structures 140 et 142 (figures 10 et 3F, représentant respectivement, une vue selon la coupe X'X, et une vue selon la coupe Y'Y). On forme ensuite une couche 154 épaisse, qui peut être isolante et par exemple à base de SiO2, et d'épaisseur de l'ordre de d'une centaine de nanomètres, par exemple 300 nanomètres. L'épaisseur de la couche 154 est choisie de manière à être au moins égale ou supérieure à la hauteur de la deuxième structure 142, de manière à recouvrir cette dernière (la hauteur de la structure étant une dimension mesurée selon une direction parallèle au vecteur j du repère orthogonal [0; i ; j ; k ] ) . Dans le cas où l'épaisseur de la couche 154 est supérieure à la hauteur de la première structure 140, on peut réduire l'épaisseur de la couche 154 au dessus des structures 140 et 142, jusqu'à atteindre l'épaisseur isolante 152 recouvrant le sommet de la première structure 140, par exemple à l'aide d'une étape de CMP (CMP pour Chemical Mecanical Polishing ou polissage mécano-chimique) avec arrêt sur la couche 152 et en particulier sur la couche d'arrêt à base de Si3N4 (figures 1P et 3G). Ensuite (figure 1Q), on forme des cavités 156, 157, dans la couche 154, de part et d'autre de la première structure 140. Les cavités 156, 157, dévoilent la première structure et sont réalisées de manière à former un motif de zone active, qui peut être identique à celui 104a formé dans la couche semi-conductrice 104, lors d'une étape précédemment décrite en liaison avec la figure 1H. Les cavités 156, 157 peuvent être réalisées par exemple par photolithographie et gravure sèche anisotrope, par exemple à l'aide d'un plasma. On retire ensuite dans les cavités 156, 157, la couche isolante 152 recouvrant la structure 140 (figure 1R). Ce retrait peut être effectué à l'aide par exemple d'une gravure à base de H3PO4r afin de retirer la fine couche isolante à base de SiO2, et d'une gravure à base de HF afin de retirer la couche d'arrêt à base de SiO2. Les cavités 156, 157, formées dans les couches 152 et 154 dévoilent la première structure 140, et en particulier les extrémités de la zone semi-conductrice de canal 104b. Préalablement à la réalisation des blocs de source et de drain, on peut former des zones conductrices dans une partie des extrémités de la zone semi-conductrice 104b. Pour cela, on peut effectuer une siliciuration d'une partie des extrémités de la zone semi-conductrice 104b. Cette siliciuration peut permettre d'améliorer de futurs contacts d'une part entre une future région de source et la zone semi-conductrice de canal 104b, et d'autre part, entre une future région de drain et la zone semi-conductrice de canal 104b. La siliciuration peut comprendre par exemple un dépôt de nickel sur des parties dévoilées de la structure de canal 104b, puis un recuit de siliciuration, puis un retrait sélectif du Ni non consommé, de manière à former des zones 158 à base de NiSi au niveau d'une partie des extrémités de la zone semi-conductrice 104b (figure 1R). On peut former ensuite des blocs 164, 166, métalliques de part et d'autre de la première structure 140, destinés à servir de région de source et de région de drain. Pour cela, on peut effectuer un ou plusieurs dépôts de matériaux métalliques dans les cavités 156, 157. La formation des blocs 164, 166 peut comprendre le dépôt d'une fine couche de métal 160, par exemple du TiN, puis le dépôt d'une autre couche 161 de métal, par exemple à base de W, ou de WSi, de part et d'autre de la première structure 140. Dans un cas (figures 1S et 3H) où le dépôt des couches 160 et 161 de métal, dépasse de la première structure 140, et/ou que les blocs métalliques 162, 164 sont joints ou reliés entre eux, on peut effectuer un retrait partiel de ces couches 160, 161, notamment au dessus de la première structure 140, afin de former des blocs 162 et 164 métalliques disjoints. Ce retrait partiel peut permet ainsi de supprimer une éventuelle liaison ou un éventuelle court circuit entre les régions de source et de drain. Ce retrait partiel peut être effectué par exemple à l'aide d'une étape de CMP des couches 160 et 161, avec par exemple un arrêt sur le motif isolant 132. Les figures 1T, 2D, 3F illustrent respectivement une vue selon une coupe X'X, une vue de dessus, et une vue selon une coupe Y'Y, d'un dispositif microélectronique de transistor à double grille, à la suite de la formation des blocs métalliques 164, 166, de source et de drain. Ce dispositif microélectronique comprend au moins une première structure dotée d'une zone semi-conductrice de canal 104b, ainsi que des motifs 108a, 128a, respectivement d'une première grille dite grille inférieure et d'une deuxième grille dite grille supérieure , formées respectivement au-dessus et au-dessous de la zone semiconductrice 104b. La grille inférieure 108a est séparée de la zone semi-conductrice 104b de canal par l'intermédiaire de la première couche diélectrique de grille 107, tandis que la grille supérieure 128a est séparée de la zone semi-conductrice 104b de canal par l'intermédiaire de la deuxième couche diélectrique de grille 127. La grille supérieure 128a, et la grille inférieure 108a, ont des dimensions critiques ou côtes minimales respectives d1 égales ou sensiblement égales. La dimension critique d1 des grilles inférieure et supérieure est inférieure à la dimension critique ou de la côte minimale de de la zone semi-conductrice de canal 104b. Le dispositif comprend également des blocs 162 et 164 métalliques de source et de drain, formés de part et d'autre de la zone de canal 104b et sont en contact avec les extrémités de cette zone 104b. Les blocs 162 et 164 métalliques de source et de drain sont isolés ou séparés des motifs 108a, 128a de la double grille par l'intermédiaire d'espaceurs isolants 148, formés de part et d'autre des motifs 108a, 128a, contre ces derniers. La première structure 140 peut également comprendre ou être recouverte d'un motif isolant 132 reproduisant la forme du canal (figures 1T et 2D). Le dispositif comprend également une deuxième structure 142 reliée à la première structure 140, et comportant un troisième motif 108b et un quatrième motif 128b, reliés respectivement, au premier motif 108a et au deuxième motif 128a, et à base de matériau de grille. Le troisième motif 108b et le quatrième motif 128b sont séparés par l'intermédiaire de zones à base des diélectriques 107, 127 de grilles (figure 3I). La deuxième structure pourra servir de zones de prises de contact pour polariser la double grille. Le procédé peut comprendre également, par exemple après la réalisation de zones semi-conductrices de source et de drain, une réalisation sur la deuxième structure, d'au moins un premier contact 181 sur une partie du troisième motif 108b formé de la première couche 108 de matériau de grille, et d'au moins un deuxième contact 182 sur une partie dudit quatrième motif 128b formé de la deuxième couche 128 de matériau de grille, le premier contact 181 n'étant pas connecté ou relié ou en contact avec le quatrième motif 128b, le deuxième contact 182 n'étant pas connecté ou relié ou en contact avec le troisième motif 108b (figure 2E, représentant une vue de dessus du dispositif). Une variante de l'exemple de procédé précédemment décrit, va à présent être donnée en liaison avec les figures 4A-4E. Dans cette variante, la première couche de matériau de grille et la deuxième couche de matériau de grille sont notées respectivement 208 et 228 et formées chacune d'un empilement de sous-couches de natures différentes ou à base de matériaux différents, par exemple d'un empilement, de deux sous- couches différentes, dit bicouches . Lesdits empilements peuvent comprendre une sous-couche à base d'un premier matériau 237 de grille. Le premier matériau 237 de grille peut être choisi pour ses propriétés de conduction de l'électricité, et peut être par exemple un matériau métallique tel que du Ti ou du TiN ou du W ou du WN ou du Ta ou du TaN. L'autre sous- couche peut être à base d'un deuxième matériau 238 de grille. Le deuxième matériau 238 de grille est susceptible d'être gravé sélectivement par rapport à la couche semi-conductrice 104 ou présente une bonne sélectivité de gravure par rapport à la couche semi- conductrice 104. Le deuxième matériau 238 de grille peut être un matériau semi-conducteur. Le deuxième matériau 238 de grille peut être par exemple du polySiGe, notamment dans un cas où la zone semi-conductrice 104a est à base de silicium. La première couche 208 de matériaux 237, 238, de grille et la deuxième couche 228 de matériaux 237, 238, de grille peuvent être formés de bicouches de compositions identiques, mais agencés différemment. Dans la première couche 208 de matériaux de grille, l'agencement du bicouches 237, 238, peut être tel que la sous-couche de premier matériau 237 de grille est en contact avec le premier diélectrique 107 de grille et repose sur la sous-couche de deuxième matériau 238, la sous-couche de deuxième matériau 238 de grille reposant quant à elle sur la couche isolante 111 de support. Dans la deuxième couche 228 de matériaux de grille, l'agencement du bicouches 237, 238, peut être tel que la sous-couche de premier matériau 237 de grille est en contact avec le deuxième diélectrique 127 de grille, tandis que la sous-couche de deuxième matériau 238 de grille repose sur le premier matériau 237 de grille et est en contact avec le motif de masquage 132. La figure 4A illustre le résultat d'une étape de gravure à travers le motif de masquage 132, semblable à l'étape de gravure illustrée en liaison avec les figures 1J et 1K et décrite précédemment. La gravure réalisée à travers le motif 132, peut être une gravure anisotrope d'un empilement comprenant : la première couche 208 de matériau de grille, la première couche 107 de diélectrique de grille, la zone semi- conductrice 104a, la deuxième couche de diélectrique de grille 127 et la deuxième couche de matériau de grille 228. La gravure dudit empilement est réalisée à travers un masquage comprenant le motif 132 de grille et au moins un motif (non représenté) de zone de prise de contact de grille, de manière à reproduire la forme desdits motifs de masquage dans ledit empilement et à dévoiler la couche isolante 111. Suite à cette gravure, une première structure 140 comportant des motifs 208a, 228a, d'une double grille respectivement sous et sur la zone semi-conductrice 104b de canal, et une deuxième structure (non représentée), comportant des motifs de zones de prises de contact, sont formées. Puis, on effectue une gravure, partielle des motifs 208a, 228a, de grille, et en particulier d'une partie des motifs 208a, 228a, à base du deuxième matériau 238 des bicouches. Cette gravure peut être une gravure isotrope, par exemple une gravure sèche réalisée à l'aide d'un plasma à base de CF4. (figure 4B). Ensuite, on effectue une autre gravure d'une autre partie des motifs 208a, 228a, et en particulier d'une autre partie des motifs 208a, 228a à base premier matériau 237 des bicouches. Cette gravure peut être une gravure isotrope, par exemple réalisée par voie humide, à l'aide par exemple d'une attaque SC2 (figure 4C). L'autre gravure latérale est réalisée de sorte qu'après gravure, les parties des motifs 208a, 228a, à base du premier matériau 237 et les parties des motifs 208a, 228a, à base du deuxième matériau 238, ont des dimensions critiques respectives d2 et d3 proches ou qui diffèrent d'au plus 2 nanomètres. Suite à ces gravures, on a réduit la côte ou dimension critique des motifs 208a, 228a, de la double grille, ainsi que celle des motifs de la deuxième structure (non représentée). Des cavités 243, sont formées de part et d'autre des motifs 208a, 228a,. La côte ou dimension critique des motifs 208a, 228a, est inférieure à celle de la zone semi-conductrice de canal 104b. Par rapport à des motifs de double grille formés d'une seule couche de matériau de grille, la mise en oeuvre d'un tel bicouches, permet à la fois, à l'aide du matériau de grille 238, de pouvoir réduire aisément la taille des motifs 208a, 228a par rapport à la zone semi-conductrice de canal, tout en permettant, à l'aide du matériau de grille 237 métallique, d'avoir un contrôle amélioré de la conduction électrique de la zone semi- conductrice 104b de canal (figure 4C). On peut ensuite, comme cela a été décrit dans l'exemple de procédé précédent, éventuellement effectuer un dopage des extensions. Puis, on peut former des espaceurs isolants 148, de part et d'autre des motifs 208a, 228a, afin d'isoler la double-grille de futures régions de source et de drain. Ces espaceurs 148 peuvent être réalisés de la manière décrite précédemment en liaison avec les figures 1M et 1N, par exemple par dépôt d'un premier matériau isolant 145, par exemple du SiO2, puis par dépôt conforme d'un deuxième matériau isolant 146, par exemple du Si3N4 dans les cavités 143. Puis, une gravure, par exemple anisotrope, du deuxième matériau isolant 146, est effectuée. Ensuite, on effectue un retrait partiel du premier matériau isolant 145, de manière à dévoiler la zone semi-conductrice 104b de canal, et à conserver des zones isolantes 148 à base du premier matériau isolant 145 et du deuxième matériau isolant 146, de part et d'autre des motifs 208a, 228a, (figure 4E). Des étapes de siliciuration de zones de la structure de canal 104b, de formation de blocs, par exemple métalliques, de source et de drain de part et d'autre de la structure de canal 104b, telles que décrites précédemment en liaison avec les figures 10-1T peuvent être ensuite réalisées pour compléter la formation d'un transistor à double grille. Selon une variante de l'exemple de procédé qui vient d'être décrit en liaison avec les figures 4A à 4E, l'étape de réduction des motifs 208a, 228a, peut être réalisée par une première gravure partielle des parties des motifs 208a, 228a, à base du premier matériau 237 de grille. Cette première gravure partielle peut être une gravure isotrope, réalisée par exemple à l'aide d'une attaque SC2 (figure 5A). Puis, une deuxième gravure partielle, des motifs 208a, 228a et en particulier des parties des motifs 208a, 228a, à base du deuxième matériau 238 des bicouches. Cette deuxième gravure peut être une gravure isotrope, par exemple une gravure sèche réalisée à l'aide d'un plasma à base de CF4. (figure 5B). Ensuite, on peut compléter la formation d'un transistor double-grille notamment en formant des espaceurs isolants de part et d'autre des motifs 208a, 228a de la double grille, puis des blocs de source et de drain, par exemple métalliques, en contact avec la structure de canal, par exemple comme cela a été décrit précédemment en liaison avec les figures 1L-1T. Une autre variante de l'exemple de procédé précédemment décrit en liaison avec les figures 4A-4E, va à présent être donnée en liaison avec les figures 6A-6C. Dans cette variante, la première couche de matériaux de grille et la deuxième couche de matériaux de grille sont notées respectivement 308 et 328 et formées respectivement d'un premier empilement comportant plusieurs sous-couches de matériaux différents, par exemple deux sous-couches de matériaux différents, et d'un deuxième empilement comportant plusieurs sous-couches de matériaux différents, par exemple deux sous-couches de matériaux différents, le deuxième empilement étant différent du premier empilement. Ledit premier empilement de la première couche 308 de matériaux de grille, peut comprendre une sous-couche à base d'un premier matériau 337 de grille. Le premier matériau 337 de grille peut être choisi pour ses propriétés de conduction de l'électricité. Le premier matériau 337 de grille peut être par exemple un métal tel que du Ti ou du TiN ou du W ou du WN ou du Ta ou du TaN. L'autre sous-couche peut être à base d'un deuxième matériau 338 de grille, susceptible ou apte à être gravé sélectivement par rapport au matériau de la couche semi-conductrice 104. Le deuxième matériau 338 de grille peut être par exemple un matériau semi-conducteur, par exemple du polySiGe, notamment dans un cas où la zone semi-conductrice 104a est à base de silicium. Dans la première couche 308 de matériaux de grille, l'agencement du bicouches de matériaux 337, 338, peut être tel que le premier matériau 337 de grille, est en contact avec le premier diélectrique 107 de grille, tandis que le deuxième matériau 338de grille repose sur la couche isolante 111 de support. Ledit deuxième empilement de la deuxième couche 328 de matériaux de grille, peut comprendre une sous-couche à base d'un troisième matériau 339 de grille. Le troisième matériau 339 de grille peut être choisi pour ses propriétés de conduction de l'électricité, et peut être, par exemple, un métal différent du premier matériau 337, et choisi par exemple parmi l'un des matériaux suivants : Ti, TiN, W, WN, Ta, TaN. L'autre sous-couche du deuxième empilement peut être à base du deuxième matériau 338 de grille, susceptible d'être gravé sélectivement par rapport au matériau de la couche semi-conductrice 104. Le deuxième matériau 338 de grille peut être par exemple un matériau semi-conducteur, par exemple du polySiGe dans un cas où la zone semi-conductrice 104a est à base de silicium. Dans la deuxième couche 328 de matériaux de grille, l'agencement du bicouches de matériaux 339, 338, peut être tel que le troisième matériau 339 de grille repose sur le deuxième diélectrique 127 de grille, tandis que le deuxième matériau 338 de grille repose sur le troisième matériau 339 de grille. La figure 6A illustre le résultat d'une étape de gravure, semblable à l'étape de gravure illustrée sur les figures 1J et 1K et décrite précédemment. Cette gravure peut être une gravure anisotrope réalisée à travers les motifs 132 et 134 de la couche de masquage 130, de manière à reproduire la forme desdits motifs 132 et 134 de grille dans ledit empilement et à dévoiler la couche isolante 111. La gravure anisotrope peut être réalisée par exemple à l'aide de C12 (+ 02) ou HBr (+ 02) et/ou BC13 et permet de former une première structure 140 comportant des motifs 308a, 328a, d'une double grille respectivement sous et sur la zone semi-conductrice 104b de canal, et une deuxième structure comportant des motifs de prise de contact de grille. Puis, on effectue une gravure partielle, du deuxième matériau 338 des bicouches, de manière à réduire les parties des motifs 308a, 328a, de grille qui sont à base du deuxième matériau diélectrique 338. Cette gravure peut être une gravure sèche, réalisée par exemple à l'aide d'un plasma CF4 (figure 6B). Ensuite, on effectue une deuxième gravure partielle, du premier matériau 337 et du troisième matériau 339 de grille, de manière à réduire les parties du motif 308a, qui sont à base du premier matériau 337 et à réduire les parties du motif 328a, qui sont à base du deuxième matériau 339. Cette gravure peut être une gravure, réalisée par exemple à l'aide de SC2 (figure 6C). La durée de cette deuxième gravure peut être ajustée de sorte qu'à la fin de la deuxième gravure, les parties des motifs 328a, 308a, à base du deuxième matériau 338 de grille, ont une dimension critique d4 proche de la dimension critique d5 des parties du motifs 308a, à base du premier matériau 337 de grille, et proche de la dimension critique d6 des parties du motif 328a, à base du troisième matériau 339 de grille. Par dimensions critiques proches , on entend qui diffèrent d'au plus 2 nanomètres. Ensuite, on peut compléter la formation d'un transistor double-grille notamment en formant des espaceurs isolants de part et d'autre des motifs 308a, 328a de la double grille, puis éventuellement en effectuant une siliciuration de la zone semi-conductrice 104b de canal, puis en formant des blocs de source et de drain, par exemple métalliques, en contact avec la structure de canal, par exemple comme cela a été décrit précédemment en liaison avec les figures 1L-1T. Une variante de formation de blocs de source et de drain pour un transistor à double grille, comportant une structure de double grille, va à présent être donnée. Pour cette variante, on forme un dispositif par exemple tel que décrit précédemment en liaison avec la figure 4E. On forme ensuite, de part et d'autre de la première structure 140, au niveau des extrémités de la zone semi-conductrice 104b de canal, des blocs semi- conducteurs 462 et 464. Ces blocs semi-conducteurs 462, 464, peuvent être formés par croissance par épitaxie sur les bords ou extrémités de la zone semi-conductrice de canal 104b et sont destinés à former respectivement une région de source et une région de drain ou à appartenir respectivement à une future région de source et à une future région de drain. Selon une première possibilité, les blocs semi-conducteurs 462, 464, peuvent être formés à base du même matériau semi-conducteur que la zone semi-conductrice de canal 104b, par exemple du Si dans un cas où la zone semi-conductrice de canal 104b est à base de Si (figure 7). Selon une mise en oeuvre avantageuse, les blocs semi-conducteurs 462, 464, peuvent être formés à base d'un matériau semi-conducteur 468 différent de celui de la zone semi-conductrice de canal 104b, par exemple du Ge ou du SiGe, notamment dans un cas où la zone semi-conductrice de canal 104b est à base de Si (figure 8A). Après formation des blocs semi-conducteurs 462, 464, il est possible de compléter la formation des régions de source et de drain, par exemple par un procédé semblable à celui décrit précédemment en liaison avec les figures 10-1T. On forme tout d'abord une couche 155 de manière à recouvrir les structures 140 et 142. Ladite couche 155 peut être formée par dépôt d'une fine couche isolante ( liner ), par exemple à base de SiO2 puis d'une autre couche isolante dite couche d'arrêt , par exemple à base de Si3N4, (le liner et la couche d'arrêt étant référencées 152) puis d'une couche isolante 154 épaisse, par exemple à base de SiO2. Ensuite (figure 8B), on forme des cavités 156, 157 dans la couche 155 dévoilant la première structure 140, de part et d'autre de cette dernière. On forme ensuite des blocs 474, 476, métalliques de part et d'autre la première structure 140, et autour des blocs semi-conducteurs 462, 464. Pour cela, on peut effectuer un ou plusieurs dépôts de matériaux métalliques dans les cavités 156, 157. Pour former les blocs 474, 476, métalliques, on peut tout d'abord effectuer par exemple un dépôt d'une fine couche à base d'un premier matériau métallique 471, par exemple du TiN, sur les parois et dans le fond des cavités 156, 157, la fine couche de matériau métallique 471 étant en contact avec la première structure et en particulier avec les blocs semi-conducteurs 462 et 464. On peut ensuite effectuer par exemple un dépôt d'un deuxième matériau métallique 472, par exemple du W, dans les cavités 156, 157. Dans un cas où les matériaux métalliques 471, 472 dépassent de la première structure 140, et/ou que les blocs métalliques 474, 476, sont joints ou reliés entre eux, on peut effectuer un retrait partiel du ou des matériau(x) 160, notamment au dessus de la première structure 140, afin de former des blocs 474 et 476 métalliques disjoints. Ce retrait partiel peut être effectué par exemple à l'aide d'une étape de CMP (figure 8C). Le dispositif formé peut comprendre également une deuxième structure 142 de zones de prises de contacts de grille, reposant sur la couche isolante 111 du support 112, et reliée à la première structure 140. La deuxième structure 142 comporte un troisième motif 208b et un quatrième motif 228b, reliés respectivement, au premier motif 208a et au deuxième motif 228a de la première structure. Le troisième motif 208b est formé du même empilement de couches 238, 237 que le premier motif 208a, tandis que le quatrième motif 228b, est formé du même empilement de couches 237, 238, que le deuxième motif 228a (figure 9). Le procédé peut comprendre également, après la réalisation de zones de source et de drain, une réalisation sur la deuxième structure 142, de contacts métalliques d'au moins un premier contact métallique 481 en contact avec une zone du troisième motif 208b, et d'au moins un deuxième contact métallique 482 en contact avec une zone du quatrième motif 228b. Le premier contact 481 peut être formé de manière à être en contact avec le troisième motif 208b sans être en contact avec le quatrième motif 228b. Le deuxième contact 482 peut être formé de manière à être en contact avec le quatrième motif 228b sans être en contact avec le quatrième motif 228b (figure 10). Le premier contact 481 peut être réalisé par exemple à l'aide d'étapes de formation d'un masquage, puis de gravure à travers ce masquage afin de former une cavité dévoilant le troisième motif 208b et ne dévoilant pas le quatrième motif 228b, puis de remplissage de la cavité par au moins un matériau métallique. Le deuxième contact 482 peut être réalisé par exemple à l'aide d'étapes de formation d'un autre masquage, puis de gravure à travers cet autre masquage afin de former une autre cavité dévoilant le quatrième motif 228b mais ne dévoilant pas le troisième motif 208b, puis de remplissage de l'autre cavité par au moins un matériau métallique
La présente invention concerne un procédé microélectronique amélioré de réalisation d'une structure de double-grille pour un transistor, et en particulier de motifs (108a, 128a, 208a, 228a, 308a, 328a) de grille ayant une dimension critique inférieure à la dimension critique de la zone de canal (104b) du transistor. Ce procédé comprend notamment une étape de réduction par gravure isotrope des motifs de la double grille. L'invention concerne également un dispositif microélectronique obtenu à l'aide d'un tel procédé.
1. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique doté d'au moins une structure de double grille pour transistor, comprenant les étapes de . a) formation d'au moins un empilement comprenant au moins une première couche (108,208,308) de matériau(x) de grille, au moins une première couche de diélectrique (107) de grille reposant sur la première couche de matériau(x) de grille, au moins une zone semi-conductrice (104a) reposant sur ladite première couche de diélectrique de grille, au moins une deuxième couche de diélectrique (127) de grille reposant sur ladite zone semi-conductrice et sur ladite première couche de diélectrique de grille, et au moins une deuxième couche (128,228,328) de matériau(x) de grille reposant sur la deuxième couche de diélectrique de grille, b) gravure anisotrope dudit empilement à travers un masquage, de manière à réaliser en regard de la zone semi-conductrice, au moins une première structure comportant une zone semi-conductrice (104b) dite de canal formée à partir de ladite zone semi- conductrice (104a) gravée, au moins un premier motif (108a,208a,308a) d'une première grille formé à partir de la première couche de matériau de grille gravée et au moins un deuxième motif (128a,228a,328a) d'une deuxième grille formée à partir de la deuxième couche de matériau de grille gravée,c) gravure isotrope, d'au moins une partie du premier motif et d'au moins une partie du deuxième motif, sélective vis-à-vis de la zone semi-conductrice de canal. 2. Procédé selon la 1, ladite première couche (208,308) de matériaux de grille étant formée d'un empilement de plusieurs sous-couches de matériaux (237,238,337,338) différents. 10 3. Procédé selon la 1 ou 2, ladite deuxième couche (228,328) de matériaux de grille étant formée d'un empilement de plusieurs sous-couches de matériaux (237,238,338,339) différents. 15 4. Procédé selon la 1 à 3, dans lequel ladite première couche (208,308) de matériaux de grille est formée d'un premier empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents et la 20 deuxième couche (228,328) de matériaux de grille est formée d'un deuxième empilement de plusieurs sous-couches de matériaux différents, le premier empilement étant différent du deuxième empilement ou/et comprenant au moins un matériau différent de celui du premier 25 empilement. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, la première couche (108,208,308) de matériau(x) de grille ou/et la deuxième couche (128,228,328) de 30 matériau(x) de grille comprenant au moins un matériau semi-conducteur (338,238).5 6. Procédé selon la 5, la gravure isotrope à l'étape c) comprenant au moins une étape de gravure sèche dudit matériau semi-conducteur à l'aide d'un plasma. 7. Procédé selon l'une des 5 ou 6, ledit matériau semi-conducteur étant du polySiGe. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, la première couche (208,308) de matériau(x) de grille ou/et la deuxième couche (228,328) de matériaux de grille comprenant au moins une sous-couche à base d'au moins un matériau métallique (339,337,237). 9. Procédé selon la 8, la gravure isotrope comprenant à l'étape c) au moins une étape de gravure humide de ladite ou desdites sous-couches à base de matériau métallique. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, ladite zone semi-conductrice (104a) étant à base de silicium. 25 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, comprenant après l'étape c), la formation d'espaceurs isolants (148) de part et d'autre du premier motif (108a,208a,308a) de la première grille et de part et d'autre du deuxième motif (128a,228a,328a) 30 de la deuxième grille. 10 15 20 15 20 25 30 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, comprenant en outre, après l'étape c), la formation d'au moins une première zone (164,462,474) destinée à jouer le rôle de région de source, en contact avec la zone semi-conductrice de canal, et d'au moins une deuxième zone, destinée à jouer le rôle de région de drain (166,464,476), en contact avec la zone semi-conductrice (104b) de canal. 13. Procédé selon la 12, la formation de ladite première zone et de ladite deuxième zone comprenant la croissance par épitaxie de blocs semi-conducteurs (462,464) sur les flancs de la zone semi-conductrice (104b) de canal. 14. Procédé selon la 13, les blocs semi-conducteurs étant à base d'un matériau semi-conducteur (470) différent de celui ou de ceux de la zone semi-conductrice de canal (104b). 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, la formation de ladite première zone de région de source et de ladite deuxième zone de région de drain comprenant les étapes de : - dépôt d'au moins une couche (155) sur le support, - réalisation dans ladite couche (155) de cavités (156,157) de part et d'autre de ladite première structure (140), - dépôt d'un ou plusieurs matériaux métalliques (160,161) dans les cavités, de manière àformer au moins un premier bloc métallique (164,472) et au moins un deuxième bloc métallique (166,474) de part et d'autre de la zone semi-conductrice de canal. 16. Procédé selon l'une des 1 à 15, la formation dudit empilement comprenant des étapes de : - dépôt de la première couche (108,208) de diélectrique de grille sur une couche semi-conductrice (104) reposant sur une couche isolante (102) recouvrant un premier support (101), - dépôt de la première couche de matériaux de grille sur ladite première couche (108,208,308) de diélectrique de grille, - collage d'un deuxième support (111-112) sur la première couche de matériau(x) de grille, - retrait du premier support et d'une partie de ladite couche isolante recouvrant le premier support, - gravure de ladite couche semi-conductrice (104) de manière à former ladite zone semi-conductrice (104b), - dépôt de la deuxième couche de diélectrique de grille sur ladite zone semi-conductrice et sur la couche isolante (102), - dépôt de la deuxième couche de matériau(x) de grille sur la deuxième couche de diélectrique de grille. 17. Procédé selon l'une des 1 à 16, dans lequel l'étape b) de gravure anisotropecomprend en outre : la réalisation d'au moins une deuxième structure (142) dans une zone de l'empilement dans laquelle la deuxième couche de diélectrique (127) de grille repose sur la première couche de diélectrique (107) de grille, la deuxième structure comportant au moins un troisième motif (108b,208b) formé de la première couche (108,208) de matériau(x) de grille gravée et au moins un quatrième motif (128b,228b) formé de la deuxième couche (128,228) de matériau(x) de grille gravée, le troisième motif (108b,208b) et le quatrième motif (128b,228b) étant séparés par l'intermédiaire des couches (107,127) de diélectriques de grille. 18. Procédé selon la 17, comprenant en outre : la réalisation sur la deuxième structure (142), d'au moins un premier contact métallique (181,481), en contact avec ledit troisième motif (108b,208b) sans être en contact avec ledit quatrième motif (128b,228b), et au moins un deuxième contact métallique (182,482), en contact avec le quatrième motif (128b,228b), sans être en contact avec ledit troisième motif (108b,208b). 19. Dispositif microélectronique compre- nant . - un support (111-112), -au moins une première structure (140) reposant sur ledit support, ladite première structure comportant : - au moins un premier motif (208a) d'une première grille reposant sur le support et comprenant un premier empilement de plusieurs sous-couches (237,238,337,338) de matériaux de grille différents, û au moins une première couche de diélectrique (107) de grille reposant sur ledit premier motif, - au moins une zone semi-conductrice (104b) dite de canal de dimension critique supérieure à la dimension critique du premier motif, et dans laquelle un canal de transistor est apte à être formé, û au moins une deuxième couche de diélectrique (127) de grille reposant sur le ladite zone semiûconductrice, û au moins un deuxième motif (228a) d'une deuxième grille ayant une dimension critique inférieure à la dimension critique de la zone semiûconductrice, le deuxième motif (228a) reposant sur deuxième couche de diélectrique (127) et comprenant un deuxième empilement de plusieurs sousûcouches (237,238,339,338) de matériaux de grille différents. 20. Dispositif microélectronique selon la 19, le premier empilement étant différent du deuxième empilement ou/et comprenant au moins un matériau différent de celui du premier empilement. 21. Dispositif microélectronique selon la 19 ou 20 : le premier empilement ou/et le deuxième empilement étant formé(s) d'au moins une sous-couche semi-conductrice. 22. Dispositif microélectronique selon la 21, ladite sous-couche semi-conductrice étant à base de polySiGe. 23. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 22, le premier empilement ou/et le deuxième empilement étant formé(s) d'au moins une sous-couche métallique. 24. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 23, le premier empilement et le deuxième empilement étant formés respectivement, d'une première sous-couche métallique reposant sur une première sous-couche semi-conductrice, et d'une 15 deuxième semi-conductrice reposant sur une deuxième sous-couche métallique, la première sous-couche semi-conductrice ayant une composition identique à celle de la deuxième sous-couche semi-conductrice, la première souscouche métallique ayant une composition différente 20 de celle de la deuxième sous-couche métallique. 25. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 24, comprenant en outre : au moins une première zone apte à former une région de 25 source de transistor, au moins une deuxième zone susceptible apte à jouer le rôle d'une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement au moins un premier bloc semi-conducteur et au moins un deuxième bloc semi- 30 conducteur formés par épitaxie sur la zone semi- conductrice (104b) de canal. 10 26. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 24 comprenant en outre : au moins une première zone apte à former une région de source de transistor, au moins une deuxième zone apte à former une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement au moins un premier bloc métallique (164) et un au moins un deuxième bloc métallique (166) en contact avec ladite zone semi-conductrice (104b) de canal. 27. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 24 comprenant en outre : au moins une première zone apte à former une région de source de transistor, au moins une deuxième zone apte à former une région de drain de transistor, la première zone et la deuxième zone comprenant respectivement au moins un premier bloc semi-conducteur (162) formé par épitaxie sur la zone semi-conductrice de canal, et au moins un premier bloc métallique (474) en contact avec ledit premier bloc semi-conducteur, la deuxième zone comprenant au moins un deuxième bloc semi-conducteur (164) formé par épitaxie sur la zone semi-conductrice de canal, et au moins un deuxième bloc métallique (476) en contact avec ledit deuxième bloc semi-conducteur. 28. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 27, comprenant en outre : des espaceurs isolants (148) de part et d'autre du premier motif (108a,208a) de la première grille et de part et d'autre du deuxième motif (128a,228a) de la deuxième grille. 29. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 28, comprenant en outre : au moins une deuxième structure reliée à la dite première structure et comprenant : - au moins un troisième motif (108b,208b) relié audit premier motif et formé dudit premier empilement de plusieurs sous-couches (237,238,337,338) de matériaux de grille différents, - au moins une première couche de diélectrique de grille reposant sur ledit troisième motif, - au moins une deuxième couche de diélectrique de grille reposant sur ladite première couche de diélectrique de grille, - au moins un quatrième motif (128b,228b) relié audit deuxième motif et formé dudit deuxième empilement de plusieurs sous-couches (237,238,339,338) de matériaux de grille différents, et reposant sur ladite deuxième couche de diélectrique de grille. 30. Dispositif microélectronique selon l'une des 19 à 29, comprenant en outre : au moins un premier contact métallique (481), en contact avec ledit troisième motif (208b) sans être en contact avec ledit quatrième motif (228b), et au moins un deuxième contact métallique (482), en contact avec le quatrième motif (228b), sans être en contact avec ledit troisième motif (208b).
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/336,H01L 29/423,H01L 29/786
FR2900394
A1
SYSTEME DE DISTRIBUTION ANTI-SUINTEMENT D'UN PRODUIT CONDITIONNE, ET CONDITIONNEMENT LE COMPORTANT
20,071,102
La présente invention concerne un système de distribution destiné à pouvoir être positionné sur un conditionnement du type tube souple, flacon ou équivalent. Un tel distributeur doit permettre la délivrance d'un produit plus ou moins visqueux, du type crème, pâte, lait ou équivalent. Dans ce type de conditionnement, le produit en est extrait par pression manuelle sur celui-ci, après avoir procédé à son ouverture, puis en le refermant après utilisation. Un inconvénient majeur est bien connu dans l'utilisation de ce type de tube et consiste dans le fait qu'il se produit un suintement du produit à la sortie du tube, même après avoir arrêté d'exercer une pression sur le tube. Il s'ensuit une impression de gâchis qui s'ajoute au fait que l'utilisateur peut se salir ou bien encore salir l'endroit où est rangé le tube. Enfin, le produit peut sortir par saccades, involontairement, lors de l'ouverture, du fait d'une pression préliminaire involontaire sur le tube.30 Il est connu de résoudre ce type de problème par des systèmes de valves anti-retour en silicone, nécessitant une pression sur le contenant pour laisser sortir le produit. Cependant, ces systèmes présentent un nombre important de pièces et le suintement n'est que limité. De plus, leur réalisation sur des petits diamètres est difficilement réalisable, d'autant plus que le problème de suintement existe essentiellement sur les petits diamètres de sortie. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un système de distribution d'un produit liquide à pâteux, destiné à être mis en place à l'extrémité ouverte d'un conditionnement, du type tube souple ou flacon, sur lequel on agit par pression manuelle pour provoquer l'évacuation du produit par l'intermédiaire de moyens d'ouverture-fermeture intégrés, caractérisé en ce qu'il comprend : - un élément de base formé par un corps creux fixé à l'extrémité ouverte du tube et comportant une fenêtre associée à une lamelle, de forme et de dimensions sensiblement correspondantes, qui est mobile en ouverture sous l'effet d'une poussée du produit, lors d'une pression sur le tube, pour être rappelée automatiquement dans sa position initiale de fermeture lors de la cessation ou de la diminution de la pression, - un capot destiné à coiffer l'élément de base, au moins dans sa partie supérieure comportant la fenêtre et la lamelle, et comportant en regard de celles-ci un évidement interne, au moins de dimensions correspondantes à celles de la lamelle et de profondeur telle à permettre le débattement en ouverture de celle-ci et conséquemment la réception du produit dudit évidement, puis son acheminement vers un trou de sortie pratiqué dans une zone supérieure du capot, l'immobilisation en fermeture de la lamelle étant obtenue par déplacement du capot, jusqu'à ce que l'évidement ne soit plus en regard de celle-ci. La fenêtre associée à la lamelle est réalisée sur la périphérie du corps creux de l'élément de base, ou sur son plan supérieur. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente en plan un système de distribution complet, selon l'invention, disposé à l'extrémité d'un tube, comportant une bande d'inviolabilité. La figure 2 représente en perspective un système de distribution complet, selon l'invention, disposé à l'extrémité d'un tube, comportant une bague de blocage. La figure 3 représente en perspective et à échelle agrandie l'élément de base du système, selon un premier exemple de réalisation par lamelle à débattement vertical, en position de fermeture. La figure 4 représente en perspective et à échelle agrandie l'élément de base du système, selon un premier exemple de réalisation par lamelle à débattement vertical, avant positionnement de celle-ci dans la fenêtre. La figure 5 représente en perspective et à échelle agrandie l'élément de base du système, selon un premier exemple de réalisation par lamelle à débattement horizontal, en position de fermeture. La figure 6 représente en perspective et à échelle agrandie l'élément de base du système, selon un premier exemple de réalisation par lamelle à débattement horizontal, avant positionnement de celle-ci dans la fenêtre. La figure élément de base La figure coopérant avec précédentes. Les figures 9 et 10 sont des vues en coupe longitudinale, selon l'exemple de réalisation des figures 3 et 4, à lamelle verticale, respectivement en position de fermeture et d'ouverture. Les figures 11 et 12 sont respectivement des vues en coupe selon les lignes XI-XI et XII- XII des figures 9 et 10. Le système 1 globalement désigné sur les figures est destiné à être mis en place à l'extrémité ouverte d'un conditionnement 2, du type tube souple ou flacon, sur lequel on agit par pression manuelle pour provoquer l'évacuation d'un produit liquide ou pâteux, par 7 est selon une vue de dessus, en plan, d'un la figure 6. 8 est une vue en perspective d'un capot un élément de base, selon les figures l'intermédiaire de moyens d'ouverture-fermeture intégrés. Selon l'invention, il comprend un élément de base 3 formé par un corps creux fixé à l'extrémité ouverte 4 du tube 2 et comportant, sur sa périphérie ou son plan supérieur, une fenêtre 5A, 5B associée à une lamelle 6A, 6B, de forme et de dimensions sensiblement correspondantes, qui est mobile en ouverture sous l'effet d'une poussée du produit, lors d'une pression sur le tube 2, pour être rappelée automatiquement dans sa position :initiale de fermeture lors de la cessation ou de la diminution de la pression. Cette lamelle est positionnée de manière à venir obturer la fenêtre située dans l'épaisseur de la base, de manière que la lamelle en position s'intègre et ne soit pas dépassante de l'épaisseur de l'élément de base Lorsque la lamelle est dans sa fenêtre, elle obture complètement la fenêtre de manière étanche et empêche tout passage de produit. Sous l'action d'une pression de l'utilisateur sur le tube, et donc du produit à l'intérieur du corps creux, la lamelle se déplace vers l'extérieur sous la pression. Le système comprend également un capot 7 destiné à coiffer l'élément de base 3A, 3B, au moins dans sa partie supérieure comportant la fenêtre 5A, 5B et la lamelle 6A, 6B, et comportant en regard de celles-ci un évidement interne 8, au moins de dimensions correspondantes à celles de la lamelle 6A, 6B et de profondeur telle à permettre le débattement en ouverture de celle-ci et conséquemment la réception du produit dudit évidement 8, puis son acheminement vers un trou de sortie 9 pratiqué dans une zone supérieure du capot 7, l'immobilisation en fermeture de la lamelle 6A, 6B étant obtenue par déplacement du capot 7, jusqu'à ce que l'évidement 8 ne soit plus en regard de celle-ci. C'est ainsi que la lamelle, par son positionnement dans le logement, permet de couper le flux de produit et empêcher un suintement de celui-ci non désiré, même lorsque l'évidement est en regard de la lamelle. Selon un premier exemple de réalisation de la lamelle, représenté sur les figures 3 et 4, la fenêtre 5A de la base 3A étant rectangulaire, la lamelle mobile 6A l'occultant en fermeture est solidaire d'un côté droit supérieur 10 de ladite fenêtre 5A par l'intermédiaire d'une articulation, l'évidement 8 du capot 7 étant réalisé sur toute la hauteur de la lamelle 6A afin de permettre le débattement angulaire de celle-ci en ouverture, selon un plan vertical. La lamelle tourne donc autour d'un axe de rotation, auquel cas la pression ne fait que soulever la lamelle, et celle-ci se repositionne lorsqu'un flux inverse est initié, ledit flux entraînant la lamelle. Selon une variante de réalisation non représentée, la fenêtre 5A. de la base 3A étant rectangulaire, la lamelle mobile 6A l'occultant en fermeture est issue directement d'un côté droit supérieur 10 de ladite fenêtre, de manière à la rendre élastiquement déformable pour un débattement angulaire en ouverture, selon un plan, vertical. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire que l'évidement 8 du capot 7 soit réalisé sur toute la hauteur de la lamelle. La lamelle est ici bloquée en rotation, auquel cas la lamelle se déforme élastiquement sous l'action de la pression et se repositionne automatiquement lors de la diminution de la pression. Selon le second exemple de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, la fenêtre 5B de la base 3B étant rectangulaire, la lamelle mobile 6B l'occultant en fermeture est solidaire de l'un des côtés latéraux 11 de ladite fenêtre 5B par l'intermédiaire d'une articulation, l'évidement 8 du capot 7 étant réalisé sur toute la largeur de la lamelle 6B afin de permettre le débattement angulaire de la lamelle 6B en ouverture, selon un plan horizontal. Selon une variante non représentée du mode de réalisation qui vient d'être décrit, la fenêtre 5B de la base 3B étant rectangulaire, la lamelle mobile 6B l'occultant en fermeture est issue directement de l'un des côtés latéraux de ladite fenêtre 5B, de manière à la rendre élastiquement déformable pour un débattement angulaire en ouverture, selon un plan horizontal. Dans ce cas, comme précédemment, il n'est nullement besoin de réaliser l'évidement 8 du capot 7 sur tout la largeur de la lamelle 6B. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément de base 3A, 3B comporte une chambre de transit 12 du produit, réalisée à proximité de la fenêtre 5A, 5B avec laquelle elle communique par l'intermédiaire d'une chicane 13 ménagée sur une nervure séparative 14, chambre également en communication avec un trou de sortie 9 réalisé à la partie supérieur du capot 7, au droit de l'évidement interne 8 de celui-ci, dont la hauteur est sensiblement égale à celle de la fenêtre 5A, 5B et la largeur sensiblement égale à la somme de la largeur de la même fenêtre 5A, 5B et de la largeur de la chambre de transit 12. La chambre de transit 12 et la chicane 13 ont pour rôle essentiel d'obtenir une sortie du produit moins violente, car moins directe, du fait des pertes de charge. Il est à noter qu'on pourrait également prévoir de réaliser un trou de sortie du capot sur le côté de celui-ci plutôt que sur le dessus comme évoqué ci-dessus. Selon les exemples de réalisation représentés sur les figures, la position relative du capot 7, et plus particulièrement de son évidement interne 8, par rapport à l'élément de base 3, et plus particulièrement de la fenêtre 5A, 5B munie de la lamelle 6A, 6B et de la chambre de transit 12 attenante, est obtenue par rotation du capot 7 sur l'élément de base 3 pour l'obtention, soit d'une ouverture de la lamelle 6A, 6B et d'une sortie du produit par le trou 9 du capot 7, via l'évidement interne 8 du capot 7 et de la chambre de transit 12 de la base 3, lorsque ces parties sont en regard les unes des autres, soit d'une fermeture lorsqu'elles ne le sont pas. Bien entendu, selon une autre variante de réalisation (non représentée) du moyen de fermeture, on pourrait imaginer un système push-pull , c'est-à-dire non rotatif, mais selon un mouvement linéaire de bas en haut ou de haut en bas. Par ailleurs, le capot 7 et l'élément de base 3A, 3B comportent des moyens d'indexation complémentaires constitués respectivement par un doigt 15 issu de la périphérie externe d'une collerette inférieure 16 du capot 7, susceptible de se débattre en rotation dans une échancrure 17 correspondante, réalisée sur la périphérie externe d'une collerette supérieure 18 de l'élément de base 3, les positions maximum du doigt 15 dans l'échancru=re 17 correspondant à une ouverture ou à une fermeture. Selon une variante de réalisation, le capot 7 et l'élément de base 3A, 3B comportent des moyens d'indexation complémentaires constitués par des flèches disposées sur ledit capot et ledit élément de base, à mettre en regard l'une de l'autre, selon que l'on veuille obtenir une ouverture ou une fermeture du système. L'élément de base 3A, 3B comporte, dans une zone centrale interne, un élément perforant 20 destiné au perçage d'un opercule du tube 2. Egalement, l'élément de base 3A, 3B comporte, sur sa périphérie inférieure, une bande d'inviolabilité 19 déchirable, en liaison avec le col 4 du tube 2. Selon une variante de réalisation visible sur la figure 2, une bague de blocage 21 est interposée entre l'élément de base 3A, 3B et le tube 2, afin d'interdire toute tentative de perçage par vissage. 15 L'élément de base 3 pourra être vissé ou encliqueté sur le tube 2. En ce qui concerne le capot 7, celui-ci est clipé 22 sur l'élément de base 3. L'élément de base 3A, 3B, muni de son capot 7 qui lui est solidaire, sont protégés par un capuchon amovible 23. 25 Enfin, qu'il s'agisse de l'élément de base 3, du capot 7 ou du capuchon 23, ces éléments constitutifs sont obtenus individuellement par moulage d'une matière plastique. 30 L'invention concerne également un conditionnement, tube souple ou flacon, comportant un système de distribution tel que décrit ci-dessus. 10 20
Système (1) de distribution d'un produit liquide à pâteux, destiné à être mis en place sur un tube souple 2, sur lequel on agit par pression manuelle pour provoquer l'évacuation du produit, caractérisé en ce qu'il comprend :- un élément de base (3) fixé à l'extrémité ouverte (4) du tube (2) et comportant une fenêtre associée à une lamelle mobile en ouverture,- un capot (7) destiné à coiffer l'élément de base comportant en regard de la lamelle un évidement interne apte à permettre le débattement en ouverture de ladite lamelle.
1. Système (1) de distribution d'un produit liquide à pâteux, destiné à être mis en place à l'extrémité ouverte d'un conditionnement (2), du type tube souple ou flacon, sur lequel on agit par pression manuelle pour provoquer l'évacuation du produit par l'intermédiaire de moyens d'ouverture-fermeture intégrés, caractérisé en ce qu'il comprend : - un élément de base (3A, 3B) formé par un corps creux fixé à l'extrémité ouverte (4) du tube (2) et comportant une fenêtre (5A, 5B) associée à une lamelle (6A, 6B), de forme et de dimensions sensiblement correspondantes, qui est mobile en ouverture sous l'effet d'une poussée du produit, lors d'une pression sur le tube (2), pour être rappelée automatiquement dans sa position initiale de fermeture lors de la cessation ou de la diminution de la pression, - un capot (7) destiné à coiffer l'élément de base (3A, 3B), au moins dans sa partie supérieure comportant la fenêtre (5A, 5B) et la lamelle (6A, 6B), et comportant en regard de celles-ci un évidement interne (8), au moins de dimensions correspondantes à celles de la lamelle (6A, 6B) et de profondeur telle à permettre le débattement en ouverture de celle-ci et conséquemment la réception du produit dudit évidement (8), puis son acheminement vers un trou de sortie (9) pratiqué dans une zone supérieure du capot (7). 2. Système de distribution selon la 1, caractérisé en ce que la fenêtre (5A, 5B) associée àla lamelle (6A, 6B) est réalisée sur la périphérie du corps creux de l'élément de base (3A, 3B). 3. Système de distribution selon la 1, caractérisé en ce que la fenêtre (5A, 5B) associée à la lamelle (6A, 6B) est réalisée sur le plan supérieur du corps creux de l'élément de base (3A, 3B). 4. Système de distribution selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'immobilisation en fermeture de la lamelle (6A, 6B) est obtenue par déplacement du capot (7), jusqu'à ce que l'évidement (8) ne soit plus en regard de celle-ci. 5. Système de distribution selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, la fenêtre (5A) de la base (3A) étant rectangulaire, la lamelle mobile (6A) l'occultant en fermeture est solidaire d'un côté droit supérieur (10) de ladite fenêtre (5A) par l'intermédiaire d'une articulation, l'évidement (8) du capot (7) étant réalisé sur toute la hauteur de la lamelle (6A) afin de permettre le débattement angulaire de celle-ci en ouverture, selon un plan vertical. 6. Système de distribution selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, la fenêtre (5A) de la base (3A) étant rectangulaire, la lamelle mobile (6A) :L'occultant en fermeture est issue directement d'un côté droit supérieur (10) de ladite fenêtre, de manière à la rendre élastiquement déformable pour un débattement angulaire en ouverture, selon un plan vertical. 7. Système de distribution selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, la fenêtre (5B) de la base (3B) étant rectangulaire, la lamelle mobile (6B) l'occultant en fermeture est solidaire de l'un des côtés latéraux (11) de ladite fenêtre (5B) par l'intermédiaire d'une articulation, l'évidement (8) du capot (7) étant réalisé sur toute la largeur de la lamelle (6B) afin de permettre le débattement angulaire de la lamelle (6B) en ouverture, selon un plan horizontal. 8. Système de distribution selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, la fenêtre (5B) de la base (3B) étant rectangulaire, la lamelle mobile (6B) l'occultant en fermeture est issue directement de l'un des côtés latéraux de ladite fenêtre (5B;, de manière à la rendre élastiquement déformable pour un débattement angulaire en ouverture, selon un plan horizontal. 9. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B) comporte une chambre de transit (12) du produit, réalisée à proximité de la fenêtre (5A, 5B) avec laquelle elle communique par l'intermédiaire d'une chicane (13) ménagée sur une nervure séparative (14), chambre également en communicaticn avec un trou de sortie (9) réalisé à la partie supérieur du capot (7), au droit de l'évidement interne (8) de celui-ci, dont la hauteur est sensiblement égale à celle de la fenêtre (5A, 5B) et lalargeur sensiblement égale à la somme de la largeur de la même fenêtre (5A, 5B) et de la largeur de la chambre de transit (12). 10. Système de distribution selon la 9, caractérisé en ce que le capot (7) et l'élément de base (3A, 3B) comportent des moyens d'indexation complémentaires constitués respectivement par un doigt (15) issu de la périphérie externe d'une collerette inférieure (16) du capot (7), susceptible de se débattre en rotation dans une échancrure (17) correspondante, réalisée sur la périphérie externe d'une collerette supérieure (18) de l'élément de base (3), les positions maximum du doigt (15) dans l'échancrure (17) correspondant à une ouverture ou à une fermeture. 11. Système de distribution selon la 9, caractérisé en ce que le capot (7) et l'élément de base (3A, 3B) comportent des moyens d'indexation complémentaires constitués par des flèches disposées sur ledit capot et ledit élément de base, à mettre en regard l'une de l'autre, selon que l'on veuille obtenir une ouverture ou une fermeture du système. 12. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B) comporte, dans une zone centrale interne, un élément perforant (20) destiné au perçage d'un opercule du tube (2). 13. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B) comporte, sur sa périphérie inférieure, une bande d'inviolabilité (19) déchirable, en liaison avec le col (4) du tube (2). 14. Système de distribution selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'une bague de blocage (21) est interposée entre l'élément de base (3A, 3B) et le tube (2), afin d'interdire toute tentative de perçage par vissage. 15. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B) est vissé sur le tube (2). 16. Système de distribution selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B) est encliqueté sur le tube (2). 17. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le capot (7) est clipé (22) sur l'élément de base (3A, 3B). 25 18. Système de distribution selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de base (3A, 3B), muni de son capot (7) qui lui est solidaire, sont protégés par un capuchon 30 amovible (23).20 19. Conditionnement, caractérisé en ce qu'il comporte un système de distribution anti-suintement selon l'une des précédentes.
B
B65
B65D
B65D 47
B65D 47/40,B65D 47/22
FR2888732
A1
EMPILEMENT DE TAMPONS FIBREUX
20,070,126
La présente invention se rapporte au domaine des produits à usage cosmétique ou pour les soins de la peau et vise un empilement de tampons réalisés en un matériau fibreux, de préférence imprégnés d'une lotion à appliquer sur la peau, par exemple pour le démaquillage, les soins cosmétiques, le nettoyage de la peau, la toilette du bébé en particulier. Pour le démaquillage, on utilise généralement un tampon de coton ou d'autres matières fibreuses, sur lequel on dépose un peu de lotion ou de lait io démaquillant, puis on frotte la peau de façon à diluer ou dissoudre le maquillage et les impuretés, lesquels sont alors entraînés ou absorbés par le coton. Les tampons que l'on désigne aussi formats sont actuellement disponibles et commercialisés sous de nombreuses formes. Ils sont is découpés dans une nappe de matière fibreuse, nontissée, notamment à base de fibres naturelles telles que des fibres de coton. Le tampon peut également comprendre des fibres synthétiques et/ou artificielles comme les fibres de viscose. Les tampons existent en une grande variété de tailles de moins de 25 à plus de 100 cm2 - de formes circulaire, ovale, carrée, rectangulaire, etc... et de grammages de 100 à 300 g/m2 environ, de préférence de 180 à 250 g/m2. Un tampon fibreux destiné à cette application doit remplir plusieurs fonctions: - il doit d'abord absorber la lotion ou le lait, si possible pas trop en profondeur afin que cette lotion ou ce lait reste accessible en surface. - il doit restituer cette lotion ou ce lait quand on le presse sur la peau, pour diluer ou dissoudre le maquillage et les impuretés. - il doit absorber et essuyer le maquillage dilué ou dissous afin de laisser la peau propre et nette. - il doit être suffisamment épais pour bien tenir dans la main à l'utilisation. Le tampon doit aussi conserver son intégrité pendant l'usage. Il ne doit pas pelucher et laisser des fibres sur la peau. Il doit conserver sa forme et ne pas se désagréger lors de manipulations, dans aucune de ses trois dimensions. Cette caractéristique de résistance est mesurée dans ses trois dimensions: résistance en sens marche (SM), sens de défilement de la nappe nontissée; résistance en sens travers (ST), perpendiculaire au sens marche (SM), et force de décohésion (D), qui est la force de séparation des 2 faces du tampon, dans le sens de l'épaisseur. On observe que par rapport à une simple nappe de coton cardé dont ils étaient constitués à l'origine, les propriétés mécaniques des tampons ont été améliorées ces dernières années par la mise en oeuvre de l'une ou l'autre des deux techniques suivantes: - incorporation dans la masse de fibres d'un liant fusible (sous forme de fibres ou de poudre), avec chauffage par air chaud ou calandrage à chaud; le liant agglomère les fibres de coton lors de la fusion suivie de son io refroidissement et permet d'augmenter la résistance des tampons dans les 3 dimensions. Cette technique n'est cependant pas applicable pour des produits que l'on veut être composés de fibres cellulosiques seulement. - traitement de la nappe de fibres au moyen de jets d'eau, selon un procédé d'hydroliage, qui emmêlent les fibres de surface. Ce procédé permet de réduire la propension au peluchage et d'augmenter la résistance de la nappe. Ce procédé, purement mécanique, permet de fabriquer des nappes de composition 100 % coton. Un autre moyen connu pour se démaquiller consiste à utiliser des tampons déjà imprégnés d'une solution démaquillante. L'imprégnation d'un tampon peut être définie comme le ratio du poids de lotion ajoutée, sur le poids du support fibreux. De façon courante ce taux est compris entre 1 et 6, de préférence entre 2 et 5. De tels produits imprégnés sont disponibles dans le commerce et conditionnés généralement en pile dans une boîte étanche, en matière plastique. Le conditionnement peut également être un sachet plastique ou un film souple soudé. Ces tampons étant imprégnés d'une lotion pour le démaquillage ou le traitement de la peau, ils sont donc prêts à l'emploi. Par leur aspect pratique, ils remplacent avantageusement l'ensemble constitué d'un format de coton sec et du flacon de lotion ou de lait. Les formats de coton imprégnés doivent être conditionnés dans des emballages, souples ou rigides, permettant d'éviter une évaporation sensible de la lotion et/ou une contamination bactérienne. Pour les mêmes raisons, les emballages connus disposent d'un système d'ouverture/fermeture pour leur mise en service et utilisable pendant la durée de leur utilisation. Le problème rencontré avec les empilements de formats de coton classiques, plus particulièrement imprégnés, réside en ce que l'utilisateur doit pouvoir prélever chaque tampon individuellement, facilement et sans risque de décohésion. Ce problème de décohésion est important car, comme le seul format accessible est celui du haut de la pile, le prélèvement d'un tampon ne peut se faire classiquement que par pincement de la surface supérieure du tampon (ou format). Cette façon de procéder n'est pas toujours satisfaisante et l'on constate de nombreux incidents lors des prélèvements: soit l'utilisateur prélève involontairement plusieurs tampons simultanément, soit il ne prélève qu'une partie d'un format (celui-ci s'étant séparé dans le sens de l'épaisseur du format si la force de décohésion du format est trop faible). Dans ce dernier cas, le tampon se délamine. Ceci est relativement fréquent pour des tampons io d'un certain grammage, fabriqués à partir d'une nappe hydroliée dont les fibres sont liées essentiellement en surface du tampon. Une façon de résoudre ce problème consiste, conformément à l'enseignement de la demande de brevet français EN 05 50424 en des formats (ou tampons) de coton comprenant un substrat fibreux comportant des fibres de coton, imprégné d'une lotion à appliquer sur la peau, selon lequel le substrat est un nontissé présentant la capacité de restituer sous pression au moins de 250 g/m2 de lotion, le substrat à sec ayant une force de décohésion d'au moins 2,5 N et une épaisseur d'au moins 1,2 mm. Les caractéristiques intrinsèques et combinées de ces tampons, à savoir leur capacité de restitution de lotion, leur force de cohésion à sec et leur épaisseur permettent de pallier le problème de décohésion et d'atteindre un taux de décohésion particulièrement faible. Cependant, cette solution est particulière, spécifique et des tampons n'ayant pas les caractéristiques requises présenteront des problèmes de décohésion. La présente invention propose une solution différente et originale, qui s'applique à une gamme beaucoup plus large de tampons fibreux de préférence imprégnés. On connaît aussi la demande US 2004/0245139 qui décrit un emballage pour tampons humides à l'intérieur duquel les tampons sont arrangés selon deux piles ayant une petite zone de superposition. Pour ce faire, l'emballage présente une forme particulière. Ce type de conditionnement est plutôt coûteux, et encombrant (presque deux empilements juxtaposés). L'invention présente une solution à la fois simple, efficace, fiable, attractive et peu coûteuse, qui permet un prélèvement de formats empilés, sans contrainte sur les caractéristiques du substrat fibreux lui-même. Plus précisément, l'invention est relative à un arrangement de formats fibreux superposés, permettant un prélèvement aisé du format supérieur (en extrémité supérieure de la pile). Ainsi, l'invention a pour objet un empilement de tampons fibreux pour le démaquillage et/ou le soin de la peau, pouvant être contenu dans un emballage. Préférentiellement, les tampons fibreux sont imprégnés. Conformément à l'invention, chaque tampon est positionné de façon décalée vis-à-vis du ou des tampon(s) superposé(s) afin de privilégier la io préhension par l'un des bords du tampon situé sur l'extrémité de la pile. Ainsi, le prélèvement est possible via un bord (lisière) du format, ce qui permet de pincer simultanément ses deux faces et donc de faciliter le prélèvement sans risque de décohésion du format. En outre l'empilement est facile à réaliser et peu encombrant. Selon l'invention, le décalage entre deux tampons juxtaposés peut être angulaire et/ou selon au moins l'une des dimensions du tampon. Le décalage angulaire est préféré pour des formats de surface principale non circulaire. Avantageusement, le décalage angulaire entre 2 formats consécutifs peut être compris entre 1 et 179 , de préférence entre 2 et 90 0. Il est ainsi possible de réaliser des empilements à la fois équilibrés et esthétiques. Conformément à un autre mode de réalisation, le décalage selon au moins une dimension est compris entre 2 et 60 mm, de préférence entre 5 et 25 20 mm. Ainsi en décalant dans au moins une dimension chaque format de celui qui lui est directement juxtaposé ou superposé, au moins une partie de chaque bord ne coïncide pas avec le bord du format juxtaposé. La préhension du format en tête de la pile (par une lisière) en est facilitée et l'on évite le risque de préhension de tout ou partie du format juxtaposé. Préférentiellement, les tampons sont constitués majoritairement de fibres de coton. L'invention concerne avantageusement un emballage refermable contenant un empilement de tampons fibreux imprégnés tel que défini ci-avant. L'invention comprend en outre un procédé de fabrication d'un empilement de tampons fibreux imprégnés comprenant notamment les étapes consistant à : dérouler une bande de matériau fibreux non tissé ; -découper des éléments (ou formats) dans cette bande; - séparer les formats vis-à-vis du reste de la bande; - transporter les formats jusqu'à un poste d'empilement. Conformément à l'invention, l'empilement consiste à caler chaque 5 format contre une butée puis à déposer ledit format sur l'empilement déjà formé ou sur le fond de l'emballage puis à déplacer la butée afin de modifier la position du format suivant avant sa dépose sur l'empilement. Ainsi la butée change de position avant de caler le format suivant dans une position décalée par rapport à celle du format précédent. io Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'empilement consiste à caler chaque format sur une butée, puis à déposer le dit format sur un réceptacle, puis à faire pivoter en rotation le réceptacle afin d'obtenir un décalage angulaire dudit format par rapport au format suivant. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, is faite à titre illustratif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une coupe d'un empilement classique de tampons; - les figures 2, 3 et 4 sont des coupes de plusieurs empilements possibles selon l'invention; et - la figure 5 est une vue de dessus d'un empilement selon un mode de réalisation de l'invention. Selon la figure 1, les tampons (ou formats) sont empilés avec leurs surfaces qui coïncident totalement, ce qui rend difficile leur préhension par leur bord, induisant les problèmes énoncés ci-avant, notamment la décohésion des tampons imprégnés. De façon nouvelle et inventive, on réalise l'empilement selon l'un des modes de réalisation suivants. Conformément à la figure 2, un décalage régulier est opéré avec une alternance d'ordre deux, tandis que la figure 3 montre une alternance d'ordre 30 trois. En variante, la figure 4 montre un décalage avec une séquence quelque peu différente, tout à fait compréhensible par la coupe de la figure 4 ellemême. Dans tous ces cas, le décalage entre deux formats juxtaposés 1, 1' est préférentiellement compris entre 2 et 60 mm, de préférence entre 5 et 20 mm. Par décalage d, il faut ici comprendre la distance maximale bord à bord mesurée selon une même direction du plan principal, de deux formats empilés superposés. La figure 5 illustre un exemple d'empilement particulier selon lequel chaque format est décalé angulairement d'un certain angle vis-à-vis du format superposé. L'angle de décalage a est mesuré selon l'axe principal de l'empilement. Ainsi, selon le cas de figure, les formats imprégnés sont soit orientés de la même façon (figures 2 à 4), et dans ces cas on mesure le décalage par la distance d prédéfinie, soit les formats ne sont pas orientés de la même façon dans l'empilement, et on mesure alors le décalage par l'angle a io entre deux formats, mesuré selon l'axe de l'empilement. En fonction de la forme individuelle de chaque format (qui peut être quelconque), de la géométrie voire de l'aspect final de l'empilement et du type de conditionnement, on préférera l'un ou l'autre voire une combinaison desdits décalages. Lorsque l'on souhaite réaliser un conditionnement tout à fait hermétique, un emballage rigide cylindrique est préférentiellement choisi car il est alors possible d'adapter un couvercle circulaire par exemple vissé sur le sommet de l'emballage. Dans ce cas, on formera un empilement selon l'invention dont la forme extérieure est globalement cylindrique avec un décalage angulaire. La figure 5 est une illustration d'un tel empilement. A titre illustratif, deux modes de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits: Exemple 1: On déroule une bobine de nontissé, dans laquelle on découpe, par tout moyen connu, des formats de la forme choisie. La découpe peut être, de façon classique, rotative. Dans ce cas, la nappe passe en continu entre deux cylindres, l'un portant les outils de coupe en saillie, l'autre étant lisse. La découpe peut également être alternative, la nappe avançant pas à pas entre les deux parties d'un emporte-pièce. Les formats sont ensuite séparés de la chute, par différents moyens comme, par exemple, un éjecteur à piston alternatif, ou un cylindre ou un convoyeur aspirant, ou une déviation du parcours de la chute. Les formats sont ensuite convoyés jusqu'au poste d'empilement. Ce poste peut être constitué d'un poussoir à piston alternatif permettant de prélever chaque format du convoyeur et d'empiler les formats dans un réceptacle situé au-dessus ou en dessous de ce poste. Le convoyeur des formats individuels comportant des évidements qui permettent le passage des pistons. Le convoyeur vient caler le format sur une butée, puis le poussoir à piston alternatif le transfère dans le réceptacle. Le décalage d'un format par rapport au précédent peut être réalisé par un déplacement de la butée, ce qui modifie la position de calage du format, juste avant la poussée du piston. s Par ce moyen et selon la séquence de positionnement de la butée, on peut obtenir des empilements tels que montrés sur les figures 2 à 4. Exemple 2: On déroule une bobine de nontissé, dans laquelle on découpe, par tout moyen connu, des formats de la forme choisie. La découpe peut être, de façon classique, rotative. Dans ce cas, la nappe passe en continu entre deux cylindres, l'un portant les outils de coupe en saillie, l'autre étant lisse. La découpe peut également être alternative, la nappe avançant pas à pas entre les deux parties d'un emporte-pièce. Les formats sont ensuite séparés de la chute, par différents moyens comme, par exemple, un éjecteur à piston alternatif, ou un cylindre ou un convoyeur aspirant, ou une déviation du parcours de la chute. Les formats sont ensuite convoyés jusqu'au poste d'empilement. Ce poste peut être constitué d'un poussoir à piston alternatif permettant de prélever chaque format du convoyeur et d'empiler les formats dans un réceptacle situé au-dessus ou en dessous de ce poste. Le convoyeur des formats individuels comporte des évidements qui permettent le passage des pistons. Le réceptacle est rotatif et pivote de quelques degrés entre chaque poussée d'un format. Par ce moyen, on obtient un décalage angulaire entre chaque format par rapport au précédent et on réalise un empilement tel que montré en figure 5. Avantageusement, on intercale une butée fixe sur le convoyeur des formats afin de bien régler la position des formats avant qu'ils ne soient poussés par le piston vers le réceptacle rotatif. Bien entendu les modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus ne sont nullement limitatifs. En particulier, l'imprégnation des formats peut être réalisée sur chaque format individuel, entre le poste de coupe et l'empilement, ou directement sur l'empilement déjà constitué, avant ou pendant l'étape de conditionnement
L'invention a pour objet un empilement de tampons fibreux, notamment imprégnés, pour le soin de la peau, pouvant être contenu dans un emballage.Conformément à l'invention, chaque tampon est positionné de façon décalée vis-à-vis du ou des tampon(s) juxtaposé(s) afin de privilégier la préhension par l'un de ses bords de chaque tampon situé sur l'extrémité de l'empilement.L'invention vise en outre l'emballage refermable contenant ledit empilement, ainsi que le procédé de fabrication dudit empilement.
1) Empilement de tampons fibreux pour le démaquillage et/ou le soin de la peau, pouvant être contenu dans un emballage, caractérisé en ce que chaque tampon est positionné de façon décalée vis-à-vis du ou des tampon(s) superposé(s) afin de privilégier la préhension par l'un des bords du tampon situé sur l'extrémité de la pile. 2) Empilement selon la 1, caractérisé en ce que les tampons sont imprégnés. io 3) Empilement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le décalage est angulaire et/ou selon au moins l'une des dimensions du tampon (1, 1'). 4) Empilement selon la précédente, caractérisé en ce que le décalage d selon au moins une dimension est compris entre 2 et 15 60 mm, de préférence entre 5 et 20 mm. 5) Empilement selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le décalage angulaire est compris entre 1 et 179 , de préférence entre 2 et 90 , mesuré selon l'axe principal de l'empilement. 6) Empilement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits tampons sont constitués majoritairement de fibres de coton. 7) Empilement selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il est contenu dans un emballage refermable. 8) Emballage refermable contenant un empilement de tampons fibreux selon l'une quelconque des 2 à 7. 9) Procédé de fabrication d'un empilement de tampons fibreux comprenant les étapes consistant à : - dérouler une bande de matériau fibreux non tissé; - découper des éléments (ou formats) dans cette bande; - séparer les formats vis-à-vis du reste de la bande; - transporter les formats jusqu'à un poste d'empilement, caractérisé en ce que l'empilement consiste à caler chaque format contre une butée, puis à déposer ledit format sur l'empilement déjà formé ou sur le fond de l'emballage, puis à déplacer la butée afin de modifier la position du format suivant avant sa dépose sur l'empilement. 10) Procédé de fabrication d'un empilement de tampons fibreux comprenant les étapes consistant à : - dérouler une bande de matériaux fibreux nontissé ; - découper des éléments (ou formats) dans cette bande; séparer les formats vis à vis du reste de la bande; - transporter les formats jusqu'à un poste d'empilement, caractérisé en ce que l'empilement consiste à caler chaque format sur une butée, puis à déposer le dit format sur un réceptacle, puis à faire pivoter en rotation le réceptacle afin d'obtenir un décalage angulaire dudit format par rapport au format suivant.
A,B
A45,B65
A45D,B65D
A45D 34,B65D 83
A45D 34/04,B65D 83/08
FR2901768
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE ROUE DE SECOURS SUR LA CAISSE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,207
La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une roue de secours sur la caisse d'un véhicule automobile. Les véhicules automobiles comportent en général une roue de se-cours qui est fixée à la caisse, dans un logement prévu à cet effet dans la partie arrière du véhicule. Cette roue de secours constitue une masse significative qui a une incidence sur le comportement vibratoire de la caisse du véhicule automobile, en particulier sur le comportement vibratoire en torsion. Ce comportement vibratoire en torsion est particulièrement important dans les véhicules de type cabriolet, dont la rigidité relativement faible de la caisse conduit à des vibrations en torsion à une fréquence relativement basse, en général inférieure à 50Hz, excitées par les interactions du véhicule avec la chaussée. Ces vibrations en torsion peuvent être gênantes pour les utilisateurs du véhicule et il est souhaitable de les minimiser. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients résultant des vibrations en torsion de la caisse du véhicule et à l'incidence que peut avoir la présence de la roue de secours sur ce comportement de vibra- tion en torsion. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fixation d'une roue de secours sur la caisse d'un véhicule automobile, comprenant un support de roue de secours comportant des moyens pour fixer de façon réversible une roue de secours sur le support, le support étant monté sur la caisse du véhicule automobile, articulé autour d'un axe parallèle à l'axe longitudinal du véhicule aut omobile, et coopérant avec la caisse du véhicule automobile par l'intermédiaire de moyens élastiques. De préférence, la rigidité des moyens élastiques est ajustée pour que la fréquence du premier mode propre de vibration de la roue de secours et de son support soit voisine de la fréquence d'un mode de vibration en tor-sion de la caisse du véhicule. De préférence, les moyens élastiques sont constitués par au moins deux plots élastiques, par exemple en élastomère. De préférence, l'axe d'articulation du support de la roue de secours est disposé sensiblement dans le plan médian longitudinal du véhicule et l'axe d'articulation du support de la roue de secours est décalé par rapport à l'axe de la roue. Le support de la roue de secours est par exemple un plateau. Le support de la roue peut aussi être un cadre constitué de poutres entrecroisées. L'invention concerne également un véhicule automobile, par exemple du type cabriolet, équipé d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif peut être disposé sensiblement parallèlement au plan-cher du véhicule dans une cuvette pour roue de secours. Le dispositif peut aussi être disposé sensiblement verticalement par rapport au plancher du véhicule. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un dispositif de fixation d'une roue de secours sur la caisse d'un véhicule automobile. - les figures 2A, 2B et 2C sont trois vues schématiques de dessus d'un dispositif de fixation d'une roue de secours sur la caisse d'un véhicule automobile. - la figure 3 est une vue de dessus schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de fixation d'une roue de secours sur la caisse d'un véhicule automobile. On considère un véhicule automobile connu en lui-même qui corn- porte trois axes, un axe longitudinal X, situé dans un plan de symétrie longitudinal, un axe Y qui est un axe latéral perpendiculaire au plan de symétrie du véhicule, et un axe Z qui est un axe vertical. A l'arrière de la caisse 1 du véhicule, par exemple dans le plancher du coffre, il est prévu un logement en forme de cuvette 2 destiné à recevoir une roue de secours 3. La roue de secours 3 est fixée dans la cuvette 2 par l'intermédiaire d'un support de roue de secours repéré généralement par 4 qui est constitué d'un plateau 5 par exemple métallique et qui reçoit des moyens de fixation réversibles 6 constitués par exemple d'un système vis/ écrou connu en lui-même. Le plateau 5 est monté pivotant autour d'un axe 7 parallèle à l'axe longitudinal X du véhicule automobile. Le plateau 5 peut pivoter autour de l'axe 7 et avoir un mouvement d'oscillation autour de cet axe longitudinal avec un mouvement vertical. Le plateau 5 coopère avec le fond de la cuvette 2 par l'intermédiaire de plots élastiques 8 situés de part et d'autre de l'axe 7. Ainsi, la roue de secours est montée oscillante autour de l'axe 7 par l'intermédiaire de moyens élastiques dont la rigidité est définie selon la fréquence propre de vibration de la roue de secours. De préférence, l'axe 7 est situé dans le plan de symétrie longitudinal du véhicule mais est décalé par rapport à l'axe de la roue de secours. De sorte qu'il résulte de cette disposition que la roue de secours est décalée par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. La roue de secours constitue ainsi un batteur qui peut interférer avec la caisse du véhicule automobile. Afin d'utiliser ce batteur pour amortir les vibrations en torsion autour d'un axe longitudinal de la caisse du véhicule automobile, on adapte la rigidité des plots élastiques 8 de telle sorte que lorsque la roue de secours est montée sur son dispositif de fixation, le premier mode propre de vibration de la roue de secours est "sensiblement égale" à un mode de vibration en torsion de la caisse du véhicule. Par sensiblement égale, on considère que la fréquence propre de vibration de la roue de secours sur son support est égale à plus ou moins 15% près à la fréquence propre du mode de vibration en torsion du véhicule automobile. Comme on peut le voir sur les vues de dessus 2A, 2B et 2C, plusieurs dispositions sont possibles pour les plots élastiques. A la figure 2A, par exemple le dispositif comporte deux plots 8 disposés de part et d'autre de l'axe de rotation 7 du plateau 5, l'un en face de l'au- tre. Sur la figure 2B, on a représenté une deuxième disposition dans la-quelle le dispositif comporte trois plots 8' disposés de telle sorte que deux plots sont situés d'un côté de l'axe de rotation 7 du plateau 5, du côté qui reçoit les masses les plus importantes de la roue de secours, le troisième plot étant situé de l'autre côté de l'axe de rotation 7 du plateau 5. Dans un troisième mode de réalisation, représenté à la figure 2C, le dispositif comporte quatre plots 8" qui sont disposés aux quatre coins du plateau support de la roue de secours, qui est de forme rectangulaire, de telle sorte que deux plots sont disposés d'un côté de l'axe de rotation 7 du plateau 5 et deux autres plots sont disposés de l'autre côté de l'axe de rotation 7 du plateau 5. Ces différentes dispositions des plots permettent de choisir au mieux les caractéristiques des plots de façon à répondre au mieux aux conditions d'adaptation de la rigidité des supports élastiques à la fréquence de vibration souhaitée pour la roue de secours. Dans un autre mode de réalisation, représenté en vue de dessus à la figure 3, la roue de secours 3 est fixée de façon réversible, par l'intermé- diaire de moyens non représentés, sur un support, repéré généralement par 4' constitué d'un cadre 5', monté pivotant autour d'un axe 7, comme dans le cas précèdent. Le cadre 5' est constitué d'un ensemble de poutres entre-croisées 15 par exemple métalliques, dont les extrémités coopèrent avec la caisse de véhicule par l'intermédiaire de plots élastiques 17dont la rigidité est adaptée de façon à ce que, lorsque la roue de secours est montée sur le dispositif, la fréquence du premier mode propre de vibration de la roue de secours montée sur son dispositif est sensiblement égale à une fréquence propre de vibration en torsion autour de l'axe longitudinal de la caisse du véhicule. Ces dispositifs qui permettent d'utiliser la roue de secours pour amortir les vibrations en torsion de la caisse du véhicule présentent l'avantage de ne pas utiliser les équipements prévus sur le véhicule et de ne pas nécessiter l'ajout de masses particulières pour amortir les vibrations. Pour être efficaces, de tels dispositifs doivent être montés sur des zo-nes de la caisse du véhicule qui ont une rigidité suffisante pour que l'interférence entre la caisse du véhicule et le batteur constitué par la roue de se-cours, puisse se répercuter sur l'ensemble de la caisse du véhicule. Aussi, il peut être utile de renforcer ou rigidifier la zone de fixation de la roue de secours sur la caisse du véhicule. De même pour un bon fonctionnement de l'invention, la roue de se-cours doit être correctement fixée sur son support afin d'éviter tout bruit pa- rasite dus à un éventuel mouvement du dispositif lors du roulage du véhi- cule. Selon l'invention, les plots élastiques peuvent être en élastomère, en caoutchouc ou en silicone ; ils peuvent également être composés de pièces métalliques tels que des ressorts. Un tel dispositif, qui est adapté plus particulièrement aux véhicules de type cabriolet, c'est-à-dire aux véhicules n'ayant pas de pavillon et par conséquent ayant une rigidité en torsion réduite par rapport à la rigidité en torsion des véhicules possédant un pavillon, peut être aussi adapté à tout type de véhicule. Dans les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, la roue est disposée à plat sur le fond de la caisse du véhicule. Mais, le dispositif peut aussi être adapté à des roues de secours qui sont montées sensiblement verticalement par rapport à la caisse du véhicule. Dans ce cas, le dispositif comporte de la même façon un axe d'articulation par rapport à l'axe longitu- dinal du véhicule et des moyens élastiques qui permettent d'assurer un comportement vibratoire autour d'un axe parallèle à l'axe longitudinal du véhicule. Cet axe de rotation n'est pas nécessairement parallèle à la surface de la roue mais peut être parallèle à l'axe de la roue. Dans ce dernier, cas, pour que le dispositif puisse fonctionner, il est nécessaire que l'axe de rota- tion soit à une distance suffisante de l'axe de la roue pour laisser de la place à la roue et permettre de monter la roue sur le véhicule
Dispositif de fixation d'une roue de secours (3) sur la caisse (1) d'un véhicule automobile, dans lequel un support (4) de roue de secours comportant des moyens (6) pour fixer de façon réversible une roue de secours sur le support, le support (4) étant monté sur la caisse du véhicule automobile, articulé autour d'un axe (7) parallèle à l'axe longitudinal (X) du véhicule automobile, et coopérant avec la caisse (1) du véhicule automobile par l'intermédiaire de moyens élastiques (8).
1-. Dispositif de fixation d'une roue de secours (3) sur la caisse (1) d'un véhicule automobile, comprenant un support (4, 4') de roue de secours comportant des moyens (6) pour fixer de façon réversible la roue de secours (3) sur le support (4, 4'), caractérisé en ce que le support (4, 4') est monté sur la caisse du véhicule automobile articulé autour d'un axe (7) parallèle à l'axe longitudinal (X) du véhicule automobile, et en ce qu'il coopère avec la caisse (1) du véhicule automobile par l'intermédiaire de moyens élastiques (8, 8', 8"). 2-. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la rigidité des moyens élastiques (8, 8', 8") est ajustée pour que la fréquence du premier mode propre de vibration de la roue de secours (3) et de son support (4, 4') soit voisine de la fréquence du mode de vibration en torsion de la caisse (1) du véhicule automobile. 3-. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les moyens élastiques (8, 8', 8") sont constitués par au moins deux plots élastiques, par exemple en élastomère. 4-. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (7) du support (4, 4') de la roue de se-cours (3) est disposé sensiblement dans le plan médian longitudinal du vé- hicule. 5-. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (7) du support (4, 4') de la roue de se-cours est décalé par rapport à l'axe de la roue. 6-. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le support (4) de la roue de secours est un plateau (5).30 7-. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le support (4') de la roue est un cadre (5') constitué de poutres (15) entrecroisées. 8-. Véhicule automobile, par exemple du type cabriolet, équipé d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7. 9-. Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que ledit dispositif est disposé sensiblement parallèlement au plancher du l0 véhicule dans une cuvette (2) pour roue de secours. 10-. Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que ledit dispositif est disposé sensiblement verticalement par rapport au plancher du véhicule.
B
B62
B62D
B62D 43
B62D 43/06
FR2901868
A1
FOUR DE RECHAUFFAGE A ZONE DE DEFOURNEMENT PERFECTIONNEE
20,071,207
L'invention concerne les fours de réchauffage sidérurgiques continus. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les fours de réchauffage sidérurgiques permettent de réchauffer à une température adéquate des semi-produits en acier, tels que des brames, billettes, blooms, beamblanks, lingots, afin de préparer ces produits à des opérations de laminage, forgeage, extrusion , ou plus généralement à toute autre opération de formage à chaud. On a déjà proposé de nombreux types d'agencements pour les brûleurs équipant les fours de réchauffage. On a ainsi proposé des brûleurs dit frontaux, qui sont agencés en avant de niches pour des brûleurs de niveau inférieur, ou en avant de nez de voûte pour des brûleurs de niveau supérieur. Les brûleurs frontaux forment alors une rangée d'une pluralité de brûleurs disposés à une même abscisse de la longueur du four. L'avantage de tels agencements est de mettre en oeuvre un apport de chaleur sensiblement homogène, mais avec l'inconvénient d'une grande rigidité. En effet, avec les rangées de brûleurs agencés en nez de voûte, les flammes chauffent plusieurs produits sidérurgiques à la fois, sur toute la largeur du four lors de la progression de ceux-ci, de sorte qu'il est pratiquement impossible d'avoir des consignes différentes d'un produit à l'autre, interdisant donc toute flexibilité dans le mode d'utilisation du four de réchauffage. En outre, la longueur axiale des nez de voûte ou des niches inférieures correspond à une longueur qui est perdue pour la chauffe, ce qui diminue de facto la puissance de chauf- fage susceptible d'être mise en oeuvre pour une longueur donnée. Enfin, la structure de tels fours est relative-ment onéreuse, surtout pour des fours de grande longueur, avec en outre le risque d'une certaine fragilité de certaines parties du four, en particulier dans la zone adja- cente à des nez de voûte, laquelle fragilité peut induire un risque de cassure. On a également proposé d'utiliser des brûleurs dits de voûte, qui sont également disposés en rangées trans- versales en étant intégrés à la voûte du four. L'avantage par rapport à l'agencement à brûleurs frontaux, est que l'on chauffe la zone directement sous-jacente à la voûte, de sorte que les produits sidérurgiques sont chauffés par rayonnement, sans impact direct des flammes sur les pro- duits. Ceci permet d'améliorer l'homogénéité du chauffage, et d'obtenir un fonctionnement d'autant plus satisfaisant que le four de réchauffage est fortement rempli de produits sidérurgiques à réchauffer. Cependant, les brûleurs de voûte présentent plusieurs inconvénients, dont le premier est l'émission de polluants NOx résultant des flammes très chaudes émises par les brûleurs de voûte. Comme les brûleurs de voûte émettent une flamme essentiellement tournante autour de l'axe du brûleur, les vitesses de flammes restent en général faibles, de sorte que l'on ne peut éviter un certain confinement des NOx dans la zone haute du four de réchauffage. En outre, l'utilisation de brûleurs de voûte s'effectue générale-ment avec une alimentation commune de tous les brûleurs d'une même rangée ou d'un même groupe de rangées adjacen- tes, de sorte qu'il est exclu de découpler les brûleurs de voûte. Cette absence de flexibilité est tout particulièrement défavorable lorsque des produits de longueur transversale notablement inférieure à la largeur du four sont introduits dans le four de réchauffage. En effet, les produits sidérurgiques de petites dimensions sont en général disposés au niveau du plan vertical médian du four de réchauffage, de sorte que les zones latérales adjacentes aux parois latérales du four constituent des espaces sans produits à chauffer, et par suite créent au 3 niveau de ces espaces des zones de surchauffe qui peuvent s'avérer dangereuses, en particulier si la température au niveau de ces zones latérales atteint des températures voisines de 1600 C, car on se heurte alors à un risque de vitrification irréversible du matériau réfractaire constituant l'enceinte du four. Enfin, les brûleurs de voûte d'une même rangée induisent un champ thermique qui est essentiellement distribué dans un plan vertical, de sorte qu'il est exclu de pouvoir chauffer simultanément plu- sieurs produits sidérurgiques. Les inconvénients précités des brûleurs frontaux et des brûleurs de voûte ont amené les concepteurs de fours de réchauffage à se tourner vers l'utilisation de brûleurs latéraux intégrés aux parois latérales du four. En effet, l'avantage direct des brûleurs latéraux est de pouvoir aligner les flammes sur les produits, de sorte qu'il est théoriquement possible de traiter thermiquement chaque produit avec la flamme située à la même abscisse à un instant donné. Les brûleurs latéraux posent cependant des problèmes d'hétérogénéité de chauffage, en particulier dans la zone aval du four de réchauffage qui est associée au défournement des produits sidérurgiques. Ces inconvénients importants de l'utilisation de brûleurs latéraux dans un four de réchauffage seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre de deux fours de type traditionnel, en référence aux figures 1 et 2 pour un four à longerons tubulaires, et aux figures 3 et 4 pour un four à longerons réfractaires. Les figures 1 et 2 illustrent un four F à longerons tubulaires, de conception traditionnelle, qui permet de mettre en oeuvre un chauffage des produits sidérurgiques circulant dans ledit four en concernant à la fois les fa-ces supérieure et inférieure de chacun des produits convoyés. 4 Le four F comporte une enceinte 10 calorifugée dont les parois supérieure et inférieure sont notées 11 et 12, et les parois gauche et droite, par référence au sens de progression des produits sidérurgiques notés P dans le tunnel (sens indiqué par la flèche 100), sont notées 13 et 14. La figure 1 qui est une coupe selon I-I de la figure 2, illustre divers équipements associés au convoyage des produits sidérurgiques dans le tunnel, ainsi que d'autres équipements extérieurs associés à l'évacuation des fumées et au contrôle du process, tandis que la figure 2, qui est une coupe selon II-II de la figure 1, permet de mieux distinguer l'agencement des brûleurs latéraux, ici prévus tant au niveau supérieur qu'inférieur par référence au niveau de convoyage des produits sidérurgiques P. L'enceinte 10 comporte une zone amont d'enfournement 15 et une zone aval de défournement 16, qui sont équipées de portes non représentées ici. Un système d'enfournement 17 amène les produits P à réchauffer dans la zone d'enfournement 15, et un système de défournement 18 évacue les produits P réchauffés au niveau de la zone de défournement 16. Le four de réchauffage est équipé de moyens de con-voyage notés 20 qui permettent de faire progresser les produits sidérurgiques P à l'intérieur du tunnel de l'amont vers l'aval dudit tunnel, lesdits produits sidérurgiques étant soumis à l'action des brûleurs latéraux pour subir le réchauffage progressif désiré à l'intérieur de leur masse. Ainsi que cela est mieux visible sur la figure 2, les produits sidérurgiques P sont supportés par des longerons mobiles 21 et des longerons fixes 22 agencés en alternance dans la direction longitudinale du four. Les longerons mobiles 21 ont des quilles 23 qui traversent la paroi inférieure 12 du four et sont fixées sur une semelle 25 reposant sur un châssis 26. Les longerons fixes 22 ont quant à eux des quilles 24 qui sont an-crées dans la paroi inférieure 12 de l'enceinte du four. Ainsi que cela est mieux visible sur la figure 1, le châssis 26 est équipé d'une pluralité de galets 27, 28, respectivement intercalés entre le châssis 26 et la semelle 25, et entre le châssis 26 et des appuis 29 à plan incliné 29.1 Les galets supérieurs 27 sont entraînés par des moyens non représentés ici. Lorsque le châssis 26 est poussé au moyen de vérins non représentés ici au niveau de son extrémité amont (comme schématisé par la flèche), les galets inférieurs 28 roulent sur les plans inclinés 29.1 des appuis 29, ce qui induit un soulèvement de la semelle 25 et des longerons mobiles 21, et par suite un soulèvement des produits sidérurgiques P qui reposent alors uniquement sur lesdits longerons mobiles 21 en étant dégagés des longerons fixes 22. Les galets 27 sont alors entraînés et peuvent alors procéder à un décalage d'un pas dans la direction longitudinale du four de l'ensemble mobile ainsi soulevé et donc des produits sidérurgiques supportés par celui-ci, après quoi les galets 27 sont stoppés et le châssis est débloqué, de façon que les galets 28 redescendent sur les plans inclinés 29.1 des appuis 29, pour une nouvelle position axiale de l'ensemble des produits sidérurgiques. Un tel processus de convoyage en pas à pas, selon un cycle carré ou rectangulaire, est bien connu dans le domaine des fours sidérurgiques. Pour ce qui est des équipements extérieurs du four de réchauffage, on a illustré ici une cheminée amont 31 servant à l'évacuation des fumées, et dont la sortie est reliée à un réseau 32 d'évacuation des fumées issues de la combustion, ces fumées étant ici évacuées vers des moyens de récupération d'énergie, avec par exemple un 6 échangeur de chaleur 33 transmettant l'énergie des fumées, ensuite évacuées par une cheminée 34, à l'air de combustion amené par un ventilateur 35 à travers l'échangeur de chaleur 33. Le contrôle du process est assuré à partir d'un centre de contrôle 38 qui est relié notamment par une ligne 37 à différents thermo-couples 36 intégrés à la voûte de l'enceinte du four, qui servent à surveiller la température à différentes abscisses du four afin de se conformer à une courbe de chauffage qui est prédé- terminée en fonctions des produits sidérurgiques concernés. Les brûleurs latéraux équipant le four F permettent de réchauffer à la fois la face supérieure et la face inférieure des produits sidérurgiques P passant au niveau des flammes desdits brûleurs. Pour une meilleure identification des différents brûleurs latéraux équipant le four, on utilisera une notation à deux lettres suivies d'un chiffre, la première lettre étant G pour un brûleur associé à la paroi latérale gauche ou D pour un brûleur associé à la paroi latérale droite, et la deuxième lettre étant S pour un brûleur latéral associé au niveau supérieur ou I pour un brûleur latéral associé au niveau inférieur, le chiffre correspondant quant à lui à l'index 1, 2,... k, ... n de la rangée de brûleurs sensiblement dis- posée dans un plan vertical commun, de l'amont vers l'aval du four. En l'espèce, on a représenté sept rangées de brûleurs inférieurs et supérieurs, mais il ne s'agit naturellement que d'un exemple, dans la mesure où l'on pourra prévoir un nombre différents de brûleurs, ou en- core prévoir deux ou trois brûleurs par pas de quilles dans certaines zones du four. Avec cette notation, la coupe de la figure 2 permet ainsi de distinguer quatre brûleurs latéraux, avec, du côté gauche, les brûleurs GS2 et GI2 respectivement supérieur et inférieur, et, du côté 7 droit, les brûleurs DS2 et DI2, respectivement supérieur et inférieur. Sur les figures 3 et 4, on a illustré un four F' à longerons réfractaires dont la conception, également tra- ditionnelle, comporte de nombreux points communs avec celle du four à longerons tubulaires qui vient d'être décrite. La principale différence par rapport au four F précédent réside dans les moyens de support et de con-voyage des produits sidérurgiques P qui progressent à l'intérieur du tunnel. Les produits sidérurgiques P reposent maintenant sur des soles mobiles 21' et des soles fixes 22'.l et 22'.2. On distingue ici deux soles fixes 22'.1 dans la zone médiane du four, et deux soles fixes latérales 22'2. Les soles mobiles 21', ici au nombre de trois, sont montées sur une semelle 25 analogue à celle du four précédent, qui est susceptible de mouvements à la fois dans une di-rection horizontale et dans une direction verticale. On retrouve donc le même mode de progression pas à pas des produits sidérurgiques à l'intérieur du tunnel, avec des cycles carrés ou rectangulaires correspondant à des levées et des redescentes des soles mobiles 21'. A la différence du four F à longerons tubulaires des figures 1 et 2, le four F' à longerons réfractaires des figures 3 et 4 ne réalise le chauffage des produits réfractaires P qui circulent à l'intérieur du four que dans la zone supérieure de ceux-ci, de sorte que seule la face supérieure des produits est réchauffée. Par suite, on ne trouve pas de brûleurs latéraux inférieurs GIk ou DIk comme pour le four précédent, mais seulement des brûleurs latéraux supérieurs GSk et DSk. Sur la figure 4, qui est une coupe selon IV-IV de la figure 3, ladite figure 3 étant une coupe selon III-III de la figure 4, on distingue ainsi deux brûleurs latéraux GS2 et DS2, respective- 8 ment associés à la paroi latérale gauche 13 et la paroi latérale droite 14 de l'enceinte du four. Comme pour le four à longerons tubulaires précédemment décrit, on trouve une zone amont exempte de brûleurs latéraux, la- quelle zone 30 est dite zone de récupération. Ainsi que cela a été dit plus haut, les brûleurs latéraux posent des problèmes importants d'hétérogénéité de chauffage, en particulier en zone de défournement. Si l'on se reporte à la figure 5 qui est une coupe longitudinale du four par un plan horizontal, cet inconvénient est illustré par les flèches qui symbolisent les chemins préférentiels des fumées dans l'axe du four. Il va de soi que la vue de la figure 5 s'applique aussi bien à un four à longerons tubulaires équipés de brûleurs latéraux supérieurs et inférieurs, qu'à un four à longerons réfractaires équipés seulement de brûleurs latéraux supérieurs. La vue de la figure 5 permet ainsi de bien comprendre que les fumées sont regroupées sensiblement dans le plan vertical médian du four, ce qui résulte de la disposition sensiblement face à face des brûleurs homologues d'une même rangée, en se déplaçant dans une direction qui est opposée à la direction 100 de progression des pro-duits sidérurgiques P dans le four. Or, dans la zone aval 34 qui est associée au défournement des produits sidérurgiques, les derniers brûleurs GSn, GIn, et DSn, DIn, en général de plus faible puissance, sont perturbés par les brûleurs qui sont directement en amont, en particulier au niveau des angles de la zone 34. Ces perturbations indui- sent une hétérogénéité de chauffage constituant un inconvénient important qu'il est difficile de surmonter. On notera également que, dans la zone de récupération 30 qui est exempte de brûleurs, il existe deux zones latérales 31, 32 qui sont des zones mortes correspondant à des tem- 9 pératures plus froides, et une zone centrale 33 qui est quant à elle plus chaude. Par suite, ces chemins préférentiels des fumées induisent une surchauffe des produits sidérurgiques dans la zone du plan médian du four par rapport aux côtés dudit four, les zones d'extrémité des produits étant quant à elles refroidies lors de leur pas-sage dans les zones mortes de vortex 31, 32. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet de concevoir un four de ré- chauffage à zone de défournement perfectionnée, améliorant l'homogénéité du chauffage des produits sidérurgiques dans la zone aval dudit four. L'invention a également pour objet de concevoir un four de réchauffage dont l'agencement de la zone de dé- fournement permet de mieux gérer les arrêts et reprises de production sur le plan thermique. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformé-ment à l'invention grâce à un four de réchauffage sidé-rurgique comportant une enceinte équipée de brûleurs destinés à réchauffer les produits sidérurgiques circulant d'une extrémité à l'autre du four, ladite enceinte comprenant une zone aval, par référence au sens de progression des produits sidérurgiques dans le tunnel, qui est associée au défournement des produits sidérurgiques et fermée par une porte de défournement, caractérisé en ce que la zone aval de défournement est délimitée, côté amont, par au moins un obstacle géométrique définissant un sas de défournement, ledit au moins un obstacle géomé- trique étant agencé pour réaliser une séparation des écoulements et des transferts thermiques, de façon que les produits sidérurgiques présents dans ledit sas de défournement soient homogénéisés thermiquement:. 10 Il convient de noter qu'un tel obstacle géométrique n'a rien à voir avec les murs équipant certains fours traditionnels pour réaliser un compartimentage des zones de chauffe. Dans le cadre de l'invention, on crée une zone d'aide au défournement, et la longueur du sas de défournement n'est en particulier aucunement. liée aux cycles de chauffe. De préférence, ledit au moins un obstacle géométrique est dimensionné pour à la fois empêcher les fumées des brûleurs qui sont en amont de venir perturber le sas de défournement et créer un différentiel de pression. Dans le cas d'un four de réchauffage du type à longerons tubulaires et équipé de brûleurs latéraux supérieurs et inférieurs par référence au niveau de circula- tion des produits sidérurgiques dans le four, il sera avantageusement prévu que ledit au moins un obstacle géométrique comporte une paroi supérieure et une paroi inférieure essentiellement verticales, entre lesquelles pas-sent les produits sidérurgiques pour pénétrer dans le sas de défournement, avec un intervalle choisi en rapport avec le différentiel de pression désiré. En particulier, la paroi inférieure est agencée sous la forme de murets en briques réfractaires disposés entre les longerons tu- bulaires. Dans le cas d'un four de réchauffage du type à longerons réfractaires et équipé de brûleurs latéraux supérieurs par référence au niveau de circulation des pro-duits sidérurgiques dans le four, il sera avantageusement prévu que ledit au moins un obstacle géométrique comporte une paroi supérieure sous laquelle passent les produits sidérurgiques pour pénétrer dans le sas de défournement, avec un intervalle choisi en rapport avec le différentiel de pression désiré. De préférence, dans l'un et l'autre cas, la paroi supérieure est refroidie fluidiquement. Avantageusement alors, la paroi supérieure est constituée par un cadre creux dans lequel circule un fluide de refroidissement, et dont l'espace central est occupé par des panneaux fibreux. De préférence encore, le sas de défournement est équipé de brûleurs à faible demande calorifique servant à homogénéiser la température dans les produits sidérurgi- ques qui sont présents dans ledit sas de défournement. Avantageusement alors, les brûleurs du sas de défournement qui sont les plus proches de la porte de défournement restent allumés en continu pour assurer l'étanchéité du sas de défournement lors des ouvertures de ladite porte, et maintenir une légère surpression à l'intérieur dudit sas de défournement. En particulier, le sas de défournement est équipé de brûleurs de voûte préférentiellement pilotés en mode proportionnel, et de brûleurs latéraux préférentiellement pilotés en mode impul- sionnel. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, en référence aux figures 6 à 8 des dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un four de réchauffage à longerons tubulaires de type traditionnel, et la figure 2 est une coupe transversale selon la ligne II-II de la figure 1 de ce four à longerons tubu- laires ; - la figure 3 est une coupe longitudinale d'un four à longerons réfractaires de type traditionnel, et la figure 4 est une coupe transversale selon la ligne IV-IV de la figure 3 de ce four à longerons réfractaires ; 12 - la figure 5 est une vue de dessus en coupe longitudinale illustrant les trajets préférentiels des fumées avec un four de réchauffage traditionnel conçu selon les figures 1 et 2 ou 3 et 4 ; - la figure 6 comporte deux coupes analogues à celle de la figure 5, illustrant l'agencement, conformément à l'invention, d'un sas de défournement en zone aval du four, avec l'indication des trajets préférentiels des fumées pour ladite zone aval, et aussi pour la zone amont de récupération dans laquelle on a prévu un pilotage des brûleurs latéraux avec un allumage alterné gauche/droite ; - la figure 7 est une vue allégée en coupe longitudinale d'un four à longerons tubulaires agencé conformé- ment à l'invention, avec un sas de défournement constitué ici d'une paroi supérieure et d'une paroi inférieure, et avec en outre des brûleurs de voûte et des brûleurs latéraux ; et - la figure 8 est une coupe transversale selon la ligne VIII-VIII de la figure 7, à plus grande échelle, permettant de mieux distinguer l'agencement des parois délimitant le sas de défournement du côté amont dudit sas. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION La figure 6 permet de comprendre le résultat obtenu par l'agencement d'un sas de défournement conforme à l'invention, en remédiant notamment à la perturbation de la dernière rangée de brûleurs latéraux par les brûleurs latéraux directement en amont de ceux-ci avec une déviation des flammes illustrée sur la figure 5 précédemment décrite. On a en effet prévu un obstacle géométrique ici réalisé sous la forme d'un muret 50, qui peut être simple ou double selon le type de four, le muret n'étant que su- 13 périeur pour un four à longerons réfractaires, ou étant supérieur et inférieur pour un four à longerons tubulaires. Ce muret 50, simple ou double, crée un sas 51 de défournement qui favorise l'écoulement des fumées pour la dernière rangée aval de brûleurs latéraux GSn, GIn, DSn, DIn, en évitant la perturbation occasionnée par les brûleurs latéraux qui sont directement en amont. Sur la figure 6, on a également illustré une autre modalité particulière, avec un pilotage alterné des brû- leurs de la première rangée amont de brûleurs latéraux, avec à gauche les brûleurs GS1 et GIl, ou le seul brûleur GS1 selon le type de four, et à droite les brûleurs DS1 et DI1, ou le seul brûleur DS1 selon le type de four. En a), l'allumage ne concerne que le ou les brûleurs de gauche et en b), l'allumage ne concerne que le ou les brûleurs de droite. Dans la zone de récupération 30, on constate alors qu'une zone morte 31 se forme lors de l'allumage gauche, mais que cette zone est tout de suite balayée et brassée lors de l'alternance illustrée en b), où une zone morte 32 est alors créée. L'alternance droite/gauche permet ainsi d'alterner continûment la génération de vortex dans la zone 31 ou la zone 32, lesquelles zones ne sont donc jamais refroidies à l'excès du fait de ce brassage conti- nu. De plus, on évite la formation d'une zone préférentielle calée sur le plan vertical médian (zone 33 pour le pilotage traditionnel illustré en figure 5), de sorte que l'on évite la surchauffe localisée de la partie centrale des produits sidérurgiques circulant dans le four. Sur la figure 7, on a illustré schématiquement un four F à longerons tubulaires du type de celui illustré aux figures 1 et 2, sans ses moyens de convoyage, mais avec plus de brûleurs latéraux (deux brûleurs inférieurs tels que GI1, GI2 par pas de quille au lieu d'un, et au- tant de brûleurs supérieurs tels que GS1, GS2), et avec sa porte de défournement 16.1. Conformément à une caractéristique de l'invention, la zone aval 34 de défournement est délimitée, côté amont, par au moins un obstacle géométrique 50 définissant un sas de défournement, ledit au moins un obstacle géométrique étant agencé pour réaliser une séparation des écoulements et des transferts thermiques, de façon que les produits sidérurgiques P présents dans ledit sas de défournement soient homogénéisés thermiquement. Les obstacles géométriques qui matérialisent cette séparation physique peuvent être réalisés de plusieurs façons, par exemple sous la forme de murets, de nez de voûte, de cloisons refroidies ou non, etc... On optera de préférence pour un dimensionnement de ces obstacles géométriques permettant à la fois d'empêcher les fumées des brûleurs qui sont en amont, c'est-à-dire à tout le moins les brûleurs latéraux de la rangée n-1, notés ici GS (n-l) , GI (n-l) et leurs symétri- ques DS(n-l), DI(n-l), et éventuellement aussi ceux de la rangée n-2, de venir perturber le sas de défournement 51, et de créer un différentiel de pression. Ceci donne les trajets préférentiels des fumées en zone aval du four qui ont été illustrés sur la figure 6. Le four F de la figure 7 est à longerons tubulaires, et il est équipé de brûleurs latéraux supérieurs et inférieurs par référence au niveau de circulation des pro-duits sidérurgiques dans le four. Dans ce cas, on a prévu que ledit au moins un obstacle géométrique 50 comporte une paroi supérieure 52 et une paroi inférieure 53 essentiellement verticales, entre lesquelles passent les pro-duits sidérurgiques P pour pénétrer dans le sas de défournement 51. Dans le cas d'un four F' à longerons réfractaires du type de celui illustré aux figures 3 et 4, donc seulement équipé de brûleurs latéraux supérieurs GSk, DSk, ledit au moins un obstacle géométrique 50 comporterait seulement une paroi supérieure 52 (variante non illustrée ici), avec la même fonction et en vue du même résultat, les parois du four qui sont en dessous du niveau de circulation des produits sidérurgiques dans le four étant en effet exemptes de brûleurs latéraux inférieurs du fait de la présence des soles fixes et des soles mobiles. La coupe de la figure 8 illustre un mode d'exécution particulier pour un four F à longerons tubulaires 22 avec ses quilles 24. La paroi inférieure 53 est agencée sous la forme de murets en briques réfractaires 53.1 disposés entre les longerons tubulaires 22 centraux, en particulier entre les quilles desdits longerons, et entre les longerons tubulaires 22 latéraux et les parois latérales 13, 14 de l'enceinte 10 du four F. Des espaces 56, 57, 58 sont mé- nagés pour permettre l'écoulement des fumées du sas de défournement, avec un dimensionnement qui est en rapport avec le différentiel de pression désiré. La paroi supérieure 52 sous laquelle passent les produits sidérurgiques P pour pénétrer dans le sas de dé-fournement 51, définit une fente de passage 54 de hauteur (d), avec un intervalle choisi en rapport avec le différentiel de pression désiré, tout comme les fentes latérales 55 qui sont adjacentes aux parois latérales 13, 14 du four. En l'espèce, la paroi supérieure 52 est refroidie fluidiquement. On a illustré sur la figure 8 une telle paroi, constituée par un cadre creux 60, de forme rectangulaire, formé de profilés 62, 61, 62 dans lesquels circule un fluide de refroidissement (comme schématisé par 16 les flèches 101, 102), et dont l'espace central est occupé par des panneaux fibreux 63, par exemple en fibres céramiques, ici imbriqués deux à deux par des formes complémentaires en 63.1. Un tel mode d'exécution est préfé- rable à une paroi en briques qui serait beaucoup plus lourde et risquerait de se fracturer et de tomber du fait des chocs thermiques encaissés. Le différentiel de pression ainsi créé favorise un écoulement régulier et non perturbé des fumées présentes dans le sas de défournement 51 vers l'amont, en particulier des fumées générées par les brûleurs qui équipent ledit sas de défournement. Le sas de défournement 51 est en effet avantageuse-ment équipé de brûleurs, lesquels brûleurs sont alors à faibledemande calorifique (on ne fait en effet que compenser les pertes thermiques), servant à homogénéiser la température dans les produits sidérurgiques qui sont présents dans ledit sas de défournement. On a ici prévu deux rangées de tels brûleurs, indi- cées (n) et (n+l). Pour la rangée n, on a, pour la zone supérieure, des brûleurs de voûte Vn (par exemple trois à huit brûleurs selon la largeur du four), et éventuelle-ment aussi des brûleurs latéraux GSn, DSn (notés en pointillés), et, pour la zone inférieure, des brûleurs laté- raux GIn, DIn. Les brûleurs de voûte sont intéressants ici car ils favorisent l'homogénéisation de la température des pro-duits sidérurgiques présents dans le sas de défournement 51. Comme un faible débit constant suffit, ces brûleurs de voûte seront de préférence pilotés en mode proportionnel. La présence de brûleurs latéraux est intéressante pour la zone inférieure (quand celle-ci existe, ce qui n'est pas le cas du four F' à longerons réfractaires). On évitera alors pour ces brûleurs latéraux un pilotage en mode proportionnel, car les petites flammes générées peu-vent être insuffisantes pour chauffer la partie médiane des produits sidérurgiques, et on préférera donc un pilo- tage en mode impulsionnel, c'est-à-dire en tout ou rien. De préférence, les brûleurs du sas de défournement 51 qui sont les plus proches de la porte de défournement 16.1 (ici ceux de la rangée n+l) resteront allumés en continu pour assurer l'étanchéité du sas de défournement 51 lors des ouvertures de la porte 16.1, et maintenir une légère surpression à l'intérieur dudit sas de défourne-ment qui favorise le bon écoulement des fumées vers l'amont. Outre l'homogénéisation thermique des produits sidé- rurgiques présents dans le sas de défournement 51, l'agencement dudit sas de défournement qui vient d'être décrit permet de gérer plus efficacement les arrêts et reprises de production. Lors d'un arrêt, la température du sas est maintenue à la température de défournement vi- sée des produits. Ce maintien est préférentiellement assuré par les brûleurs de la zone supérieure. Les zones qui sont en amont du sas peuvent être quant à elles désindexées en température, c'est-à-dire que la température de consigne est fortement abaissée. Ceci permet de limi- ter la production de calamine, et aussi de diminuer la consommation d'énergie et les émissions polluantes. A la reprise de la production, les produits situés dans le sas sont prêts pour le défournement. Les produits suivants, situés pendant l'arrêt dans les zones désindexées en tem- pérature, auront suffisamment de temps de chauffe, et les puissances installées des brûleurs seront dimensionnées de façon suffisante pour assurer le réchauffage à la température de défournement visée sans ralentir la production. 18 On assure également une meilleure étanchéité du four lors des ouvertures de porte. Le fait que les brûleurs les plus proches de la porte de défournement restent allumés en continu à leur puissance nominale ou à une puis- sance inférieure lors de l'ouverture, lié à la séparation physique du sas d'avec le reste du four, permet de main-tenir une légère surpression dans le sas. Le rapport air/gaz de tout ou partie des brûleurs du sas peut être différent du rapport air/gaz moyen du reste du four, afin de tenir compte des possibles entrées d'air parasites lors de l'ouverture de la porte qui pourraient malgré tout intervenir malgré la légère surpression du sas. Un rapport air/gaz inférieur au rapport air/gaz stoechiométrique permet en effet de brûler les possibles entrées d'air parasites qui pourraient perturber le taux d'oxygène dans le four, lequel taux d'oxygène reste donc toujours faible. Enfin, le sas de défournement améliore l'uniformité de chauffage des produits. Une meilleure qualité de chauffage permet de défourner les produits à une température moyenne inférieure, ce qui diminue la consommation d'énergie du four et nécessite moins d'énergie au laminage. Le sas permet également d'augmenter :a productivité du four en minimisant les temps de reprise de production après arrêt. D'autre part, les pertes au feu sont diminuées par la désindexation des zones du fcur qui sont en amont du sas et, comme l'étanchéité du four est améliorée, on peut mieux maîtriser le taux d'oxygène dans le four, ce qui diminue les émissions de NOx et la perte au feu. On est ainsi parvenu à concevoir un four de réchauffage sidérurgique qui permet d'obtenir une excellente homogénéité du chauffage dans la zone aval du four, et aus- si de mieux gérer les arrêts et reprises de production sur le plan thermique. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut
L'invention concerne un four de réchauffage sidérurgique, comportant une enceinte équipée de brûleurs destinés à réchauffer les produits sidérurgiques circulant d'une extrémité à l'autre du four, ladite enceinte comprenant une zone aval, par référence au sens de progression des produits sidérurgiques dans le tunnel, qui est associée au défournement desdits produits et fermée par une porte de défournement.Conformément à l'invention, la zone aval (34) de défournement est délimitée, côté amont, par au moins un obstacle géométrique (50) définissant un sas de défournement (51), ledit au moins un obstacle géométrique étant agencé pour réaliser une séparation des écoulements et des transferts thermiques, de façon que les produits sidérurgiques présents dans ledit sas de défournement soient homogénéisés thermiquement.
1. Four de réchauffage sidérurgique, comportant une enceinte équipée de brûleurs destinés à réchauffer les produits sidérurgiques circulant d'une extrémité à l'autre du four, ladite enceinte comprenant une zone aval, par référence au sens de progression des produits sidérurgiques dans le tunnel, qui est associée au défournement des produits sidérurgiques et fermée par une porte de défournement, caractérisé en ce que la zone aval (34) de défournement est délimitée, côté amont, par au moins un obstacle géométrique (50) définissant un sas de défournement (51), ledit au moins un obstacle géométrique étant agencé pour réaliser une séparation des écoulements et des transferts thermiques, de façon que les produits sidérurgiques présents dans ledit sas de défournement soient homogénéisés thermiquement. 2. Four de réchauffage sidérurgique selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un obs- tacle géométrique (50) est dimensionné pour à la fois empêcher les fumées des brûleurs qui sont en amont de venir perturber le sas de défournement (51) et créer un différentiel de pression. 3. Four de réchauffage sidérurgique selon la reven- dication 2, du type à longerons tubulaires et équipé de brûleurs latéraux supérieurs et inférieurs par référence au niveau de circulation des produits sidérurgiques, caractérisé en ce que ledit au moins un obstacle géométrique (50) comporte une paroi supérieure (52) et une paroi inférieure (53) essentiellement verticales, entre les-quelles passent les produits sidérurgiques pour pénétrer dans le sas de défournement (51), avec un intervalle choisi en rapport avec le différentiel de pression dési- ré. 4. Four de réchauffage sidérurgique selon la 3, caractérisé en ce que la paroi inférieure (53) est agencée sous la forme de murets en briques réfractaires (53.1) disposés entre les longerons tubulaires (22). 5. Four de réchauffage sidérurgique selon la 2, du type à longerons réfractaires et équipé de brûleurs latéraux supérieurs par référence au niveau de circulation des produits sidérurgiques dans le four, ca- ractérisé en ce que ledit au moins un obstacle géométrique (50) comporte une paroi supérieure (52) sous laquelle passent les produits sidérurgiques pour pénétrer dans le sas de défournement (51), avec un intervalle choisi en rapport avec le différentiel de pression désiré. 6. Four de réchauffage sidérurgique selon la 3 ou la 5, caractérisé en ce que la paroi supérieure (52) est refroidie fluidiquement. 7. Four de réchauffage sidérurgique selon la 6, caractérisé en ce que la paroi supérieure (52) est constituée par un cadre creux (60) dans lequel circule un fluide de refroidissement, et dont l'espace central est occupé par des panneaux fibreux (63). 8. Four de réchauffage sidérurgique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le sas de dé- fournement (51) est équipé de brûleurs à faible demande calorifique servant à homogénéiser la température dans les produits sidérurgiques qui sont présents dans ledit sas de défournement. 9. Four de réchauffage sidérurgique selon la reven- dication 8, caractérisé en ce que les brûleurs du sas de défournement (51) qui sont les plus proches de la porte de défournement (16.1) restent allumés en continu pour assurer l'étanchéité du sas de défournement (51) lors desouvertures de ladite porte, et maintenir une légère sur-pression à l'intérieur dudit sas de défournement. 10. Four de réchauffage sidérurgique selon la 9, caractérisé en ce que le sas de défournement (51) est équipé de brûleurs de voûte (Vn) préférentielle-ment pilotés en mode proportionnel, et de brûleurs latéraux (GIn, GSn, DIn, DSn) préférentiellement pilotés en mode impulsionnel.
F
F27
F27B
F27B 9
F27B 9/39,F27B 9/36
FR2888815
A1
SOUS-MARIN DE CROISIERE POUR PUBLIC
20,070,126
eu t,e..c Lei,j- pi' oJ '0V Ci iç d' <914/k(cJrer G2,) Le(fé.,(- Ptuerfol- r Q, P 1 ck"ec t f/ c, c 4le;i t,1e,. ale G /ADrn oufrç fiCt/t c. J ( J au C S&.ara - cechu/l e tA Cu le /1 î. tu/t t,t f ic( Sn, .fi) U Ui1 gg-t,ti ^ S'c(-t/wime-d ( e,t/re //'(h o i e r e 2 C 1M à Cm S -1 - Nuct9ct'/J 0-(S e/tA 3 0A Jecu.t c toc cwC" t vt en, . ro cul (,off e ci r 'a,t-t.e e}-e 1MCt9+u [dt -1c, J s Gt v S-z, F,D CetYn?Ct,a (in Cc9'( J1teeS CI r;t t!cr ornrrr C 1P Se Le (tF 6 CJ" S Ce c,. eL, c e se, e2 tWr &h5 S t f àTrk p,,AA) Gw d(t(/t ü C, . ,dec.c, e2Fi9 U CSd J ? Vii .ic,u o( 1 t Co- ûu t/t/.YP f A f 01 uv c t00 aS Ca1' cx /lgtS lA C iü e QCu S je i liu m f à'et.,Lv e cJ Cc-(/3 ( (Ir Cl AtAci,j-v l t,& t tua u t Ci,e ç - -e i?&-(/O otu(ac= S M-.tom /vct-- s C (y Vfl et- -41 ut/us e 2i a -é ai éC( eJ. 'À/PezH-a 51 (YI e e (mi. S âej( . e(n 1,,À- qm' JJU c" '4', rt/'' ;eu i a ' sli cr1ce,tA-c --t a e, vt cr.c, / et.l./t/ttc, / /fer J( . . _ s e5w-h-?y-7e,5, co SS a-t./re il c,, vu./,t). d( /1, w'; LcJ,190,, \r,-- (îioS' 4iS -'v,p t s céc 9. 2888815 eL+ 45, !'cc Cc v'2 > b(Ct t 1AWtee S @c t Q hct nK. th 4, , g/3 1, cC. Z Ev e exit ecé/mÊqae ri-t /ib(a-C(r 1 J G({ /Ou/Pi) jj /14ll re4. 1 e- ti(WcA s/t. 'e,Ç rP G-, r, 5 Y+{ 'SSa vt P lwt Pat j(ç /u^aiu N S u r v ec, UC (r iu à, 3 r' ssa CC(cSZ J, ]7u( y)vi 0e,c DoNe/Lb1e, 1/2 Gr 1 I (f eil/ J ( e( Ge. V C I Gt/i L ftl!/r Gi/LC / % a ec c/ U st0m au 4' C (. t X Lwi r-1 C) -eIM/rr' Zü Sc, ciA CCr G"9Gu' "et b a? M Gt mou., 'Yit(ftte' CGw/1" ; /r' i G{ i
L'invention concerne un sous marin destiné à la croisière pour le public dont la coque est pourvue de hublots.Il peut aussi être muni de projecteurs puissants pour l'exploration des fonds ainsi que de caméras. Le sous-marin comporte des salles de conférence et un pont promenade
null
B
B63
B63G
B63G 8
B63G 8/00
FR2894702
A1
SYSTEME DE DETECTION D'IMMERSION DANS UNE PISCINE PAR ELEMENT PORTATIF DE SECURITE.
20,070,615
SECURITE. Le domaine de l'invention est celui de la 5 sécurisation d'accès à une piscine. Une piscine privée permet d'agrémenter la vie de familles tant par les possibilités de jouer et d'apprendre à nager offertes aux enfants que par les possibilités de se détendre offertes aux adultes. 10 Cependant, un problème de sécurité se pose lorsque des enfants sachant peu ou pas nager chutent dans une piscine sans surveillance. Des solutions existent pour alarmer les parents ou adultes à proximité lors d'une telle chute. Les systèmes 15 d'alarme pour piscine appelés alarmes à détection d'immersion consistent en un dispositif accroché sur le rebord de la piscine (margelle), lequel comporte une sonde ou tube plongeant dans l'eau afin de détecter la présence, par exemple au travers des remous des remous provoqués par 20 la chute d'un individu dans la piscine, et particulièrement par la chute d'un enfant. Une telle détection d'immersion entraîne généralement une alarme sonore pour prévenir de la chute. L'inconvénient présenté par ces systèmes provient de 25 la difficulté à détecter à coup sûr une chute, de quelque manière que ce soit et dans toutes les conditions (climatiques, etc...), même avec un système homologué et conforme à la norme NF P 90-307 en vigueur. Par ailleurs, les utilisateurs de la piscine sont 30 généralement amenés à désactiver de tels systèmes afin d'éviter leur déclanchement permanent. Ces systèmes se remettent automatiquement en route après la sortie des utilisateurs, une fois par exemple que les remous de la piscine se sont amortis. Ils peuvent également se remettre en route après une certaine durée prédéfinie. Ces systèmes présentent toutefois des inconvénients. On constate que 80% des accidents de chute dans la piscine surviennent lorsqu'un adulte est soit à proximité, soit présent dans la piscine. En effet, la phase de désactivation du système de détection entraîne une plage de temps au cours de laquelle rien ne permet de prévenir l'adulte en cas de chute d'un individu comme par exemple un enfant dans la piscine. De plus, compte tenu de la force du vent, l'amortissement des remous peut prendre un certain temps, voire ne pas se produire lorsque le vent est supérieur à 36km/h (norme NF P 90-307). Toute chute avant la remise en service du système de détection ne sera pas suivi d'une alarme, et peut ainsi passer inaperçue. Il existe donc aujourd'hui un besoin pour des systèmes de détection améliorés, et qui ne présentent pas les inconvénients des systèmes connus. L'invention a pour objectif de proposer un système de détection amélioré et qui remédie aux inconvénients précités des systèmes connus. L'objet de l'invention est ainsi un système de 25 sécurité pour détecter la chute d'un individu dans une piscine, le système comprenant : - un dispositif de détection d'immersion d'un individu dans ladite piscine comprenant des moyens de détection de ladite immersion, et des moyens d'alarme en 30 cas de détection de ladite immersion, ledit dispositif pouvant être activé ou désactivé en fonction respectivement de l'utilisation ou non de ladite piscine, - un élément portatif de sécurité destiné à être placé sur ledit individu, et comprenant par ailleurs des moyens de détection de mise à l'eau, ledit élément portatif étant apte à communiquer une mise à l'eau desdits moyens de détection audit dispositif de détection indépendamment de l'état activé/désactivé dudit dispositif de détection. Grâce à l'élément de sécurité, toute chute dans la piscine d'un individu peut être détectée, malgré notamment l'état désactivé du dispositif de détection d'immersion. La phase transitoire de désactivation de ce dispositif ne représente plus une phase à risque, car l'élément de sécurité assure une continuité dans la surveillance de la piscine. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le dispositif de détection est apte à déclencher les moyens d'alarme après communication par l'élément portatif d'une mise à l'eau des moyens de détection. - les moyens de détection comprennent un détecteur d'eau comprenant un capteur. - les moyens de détection comprennent une paire d'électrodes ou d'un détecteur capacitif ou un sonar. - l'élément portatif comprend des moyens de transmission d'un signal de mise à l'eau vers le dispositif de détection d'immersion. - le dispositif de détection d'immersion comprend un récepteur radio, les moyens de transmission comprenant un émetteur radio apte à communiquer un signal de mise à l'eau des moyens de détection vers ledit récepteur radio au moyen d'un signal radio. - le dispositif de détection d'immersion comprend un récepteur ultrason, les moyens de transmission comprenant un émetteur ultrasonique apte à communiquer un signal de mise à l'eau des moyens de détection vers ledit récepteur radio au moyen d'un signal ultrason. - l'élément portatif émet un signal permanent vers le dispositif de sécurité, l'interruption de ce signal lors de la mise à l'eau des moyens de détection constituant le signal de mise à l'eau desdits moyens de détection. - l'élément portatif de sécurité comprend un détecteur de mouvement, ledit élément portatif fonctionnant par intermittences et/ou avec une vitesse inférieure lors de l'absence de détection de mouvement par ledit détecteur de mouvement. -l'élément portatif est apte à transmettre un signal de détection de mouvement, après détection d'un mouvement par le détecteur de mouvement, vers le dispositif de détection d'immersion, ledit dispositif de détection devant apte à recevoir un signal de mise à l'eau des moyens de détection. - l'élément portatif peut être un bracelet, un pendentif, un collier, une ceinture, ou un gilet.. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description de plusieurs modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide 30 des dessins, sur lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique de l'élément portable selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe verticale de la piscine dans laquelle est installé le système selon un 5 premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe verticale de la piscine dans laquelle est installé le système selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; Sur les différentes figures, les mêmes références 10 désignent des éléments identiques ou similaires. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. Le système selon l'invention comprend dans un même 15 produit : - un dispositif de détection d'immersion similaire aux dispositifs connus. Il comprend des moyens de détection d'immersion d'un individu, et des moyens d'alarme en cas de détection de cette immersion. Ce 20 dispositif peut par ailleurs être activé ou désactivé en fonction respectivement de l'utilisation ou non de ladite piscine, - un élément de sécurité portatif, dont un schéma synoptique est présenté à la figure 1. 25 Cette élément portatif 20 comprend une alimentation électrique interne 203, comme par exemple une pile ou une batterie rechargeable. Il comprend de plus des moyens de détection de mise à l'eau. Ces moyens de détection peuvent se présenter sous la forme d'un détecteur d'eau 202 30 comprenant un capteur 201. Ce capteur 201 peut se présenter sous la forme d'une paire d'électrodes ou d'un détecteur capacitif, ou un sonar par exemple. L'élément portatif comprend également une unité de traitement 205 reliée aux moyens de détection de mise à l'eau d'une part et à l'alimentation électrique 203 d'autre part. Pour la transmission de la détection de la mise à l'eau de l'élément portatif 20 vers le dispositif de détection d'immersion, des moyens de transmission 204, reliés à l'unité de traitement, sont également prévus. Ces moyens de transmission 204 peuvent avantageusement se présenter sous la forme d'un microémetteur radio ou ultrasonique, émettant des trames d'informations codées ou des signaux particuliers pour informer le dispositif de détection d'immersion. L'élément portatif est ainsi apte à communiquer toute mise à l'eau des moyens de détection, et donc de l'élément portatif proprement dit, vers le dispositif de détection d'immersion sous la forme d'un signal radio ou d'un signal ultrason, comme expliqué ultérieurement. L'élément portatif peut également émettre en permanence un signal radio, détecté à tout moment par le dispositif de détection d'immersion, et c'est par l'interruption de cette transmission continue que l'élément portatif communique au dispositif de détection sa mise à l'eau. Les moyens de détection de mise à l'eau se confondent dans ce cas avec les moyens de transmission car c'est l'interruption du signal qui permet la détection d'une mise à l'eau. Lors d'une chute de l'individu portant l'élément portatif 20 survient, l'unité de traitement 205 reçoit un signal du détecteur d'eau 202 consécutif au contact du capteur 201 avec l'eau de la piscine. L'unité de traitement transmet alors un signal de mise à l'eau vers le dispositif de détection d'immersion. L'élément portatif 20 peut revêtir différentes formes, comme par exemple un bracelet, un pendentif, un collier, une ceinture, ou un gilet, cette liste n'étant pas limitative. Dans un mode de réalisation avantageux, l'élément portatif comprend un détecteur de mouvement intégré 207, comme par exemple un détecteur à bille mobile. Ce détecteur 207 permet un gain de durée de vie de l'alimentation électrique 203. Lorsque aucun mouvement n'est détecté par le détecteur de mouvement intégré 207, l'élément portatif 20, ainsi que les autres composants éventuels nécessaires au fonctionnement de ce dernier, peuvent fonctionner par intermittences et/ou avec une vitesse inférieure, tout en garantissant que la fonction de détection sera toujours accomplie en cas de mise à l'eau. Lorsqu'un mouvement est détecté par le détecteur de mouvement 207, l'impératif de consommation peut être temporairement sacrifié au profit de la réactivité du système. L'élément portatif reprend ainsi son fonctionnement normal. Cette solution permet de garantir un temps de réaction très faible lorsque la chute se produit. Ainsi, lors d'une transmission radio du signal de mise à l'eau, la transmission commence avant que l'atténuation des ondes radio en eau plus profonde ne devienne problématique. Dans un mode de réalisation avantageux, l'information de détection de mouvement peut être transmise sous la forme d'un signal vers le dispositif de détection 7 d'immersion par les moyens de transmission 204. Le dispositif de détection d'immersion devient alors apte à recevoir le signal de mise à l'eau des moyens de détection. Ainsi, le dispositif de détection d'immersion peut entrer dans un mode particulier de scrutation des données transmises par l'élément portatif 20. Une réaction rapide peut être ainsi obtenue au cas où une information de mise à l'eau de l'élément portatif serait transmise dans les instants qui suivent. Cette solution est particulièrement adaptée à un dispositif de détection d'immersion alimenté par pile, et qui offre un mode de fonctionnement visant à réduire sa consommation. Un tel dispositif de détection dans ce mode de fonctionnement n'effectue que des activations furtives à intervalles réguliers, et au cours desquelles il peut notamment scruter les éventuelles données transmises par l'élément portatif. Lorsqu'il s'agit de réagir dès la première trame d'une information de mise à l'eau émise par l'élément portatif 20, il est alors préférable que le dispositif de détection d'immersion soit actif, ce qui est le cas si la détection de mouvement a été transmise. La figure 2 présente une coupe verticale de la piscine dans laquelle est installé le système de sécurité selon un premier mode de réalisation de l'invention. Sur la margelle 11 de la piscine 10, le système de sécurité comprend d'une part un dispositif de détection d'immersion 33, ce dispositif comprenant une unité centrale de détection 35 à laquelle sont reliés des moyens de détection d'immersion 26. Comme expliqué en préambule de la description, ce dispositif de détection peut être dans un état activé ou désactivé. Les moyens de détection d'immersion 26 peuvent être des moyens de détection des remous, ou un sonar, détection la réflexion d'ultrason sur un corps immergé dans la piscine. Le dispositif de détection peut être mobile sous la 5 forme d'un boîtier, ou bien intégré à la piscine dès sa construction. Les moyens de détection d'immersion peuvent notamment se présenter sous la forme d'une sonde immergée dans l'eau de la piscine. L'unité centrale 35 est également pourvue 10 de moyens d'alarme 30 apte à émettre un signal d'avertissement. L'alarme peut être par exemple une sirène intégrée pouvant émettre un signal sonore suffisamment puissant pour prévenir en cas de chute un adulte se trouvant à une distance plus ou moins importante de la 15 piscine. Dans le premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de transmission 204 de l'élément portatif 20 comprennent un microémetteur radio. Ce microémetteur est apte à communiquer le signal de mise à l'eau sous la forme 20 d'un signal radio 220 émis vers un récepteur radio 27 relié à l'unité centrale de détection 35 du dispositif de détection 33. Une fois ce signal radio 220 reçu, l'unité centrale 35 déclenche l'alarme 30, indépendamment de l'état activé ou désactivé du dispositif de détection 25 d'immersion. Ces mêmes éléments sont utilisés lorsque l'élément portatif est configuré pour émettre en permanence un signal vers le dispositif de détection, sauf en cas de mise à l'eau, comme précisé précédemment. 30 Un inconvénient possible d'une transmission radio du signal de mise à l'eau de l'élément portatif est le risque de perturbation radiofréquence extérieure, et la possible atténuation du signal en fonction de la distance séparant les moyens de transmission 204 de l'élément portatif 20 et le récepteur radio 27 de l'unité centrale 35. La figure 3 présente une coupe verticale de la piscine dans laquelle est installé le système de sécurité selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Les moyens de transmission 204 de l'élément portatif 20 comprennent un microémetteur ultrasonique. Ce micro- émetteur est apte à communiquer sous forme d'ultrasons 221 se propageant dans l'eau de la piscine le signal de mise à l'eau vers un récepteur ultrason 25 placé dans la piscine 10. Ce récepteur 25 est relié à l'unité centrale de détection 35 du dispositif de détection 33. Une fois ce signal ultrason 221 reçu, l'unité centrale 35 déclenche l'alarme 30, indépendamment de l'état activé ou désactivé du dispositif de détection d'immersion. Le microémetteur et le récepteur ultrason peuvent avantageusement comprendre des transducteurs adaptés à ce type de transmission. Le signal émis peut être du type basse fréquence, par exemple entre 1 et 200 KHz, voire 1000 KHz. Le signal peut également être du type haute fréquence, comme par exemple de 300 à 2500 MHz, voire 4000 MHz. L'avantage de cette deuxième solution est que la propagation des ondes ultrasonores est plus favorisée sous l'eau que dans l'air, à l'inverse d'un signal radio. Cela engendre une communication beaucoup plus fiable. Il n'y a pas de risque de perturbation radio fréquence extérieure, très faible atténuation du signal transmis dans le milieu aquatique. Avec le système de sécurité selon l'invention, on peut constater que l'élément portatif 20 permet de prévenir de toute chute d'un individu, comme par exemple un enfant, dans la piscine indépendamment de l'état activé ou désactivé du dispositif de détection d'immersion
L'invention concerne Système de sécurité pour détecter la chute d'un individu dans une piscine (10), comprenant un dispositif de détection d'immersion (33) d'un individu dans ladite piscine comprenant des moyens de détection d'immersion (26) provoqués par ladite immersion, et des moyens d'alarme (30) en cas de détection de l'immersion, ledit dispositif pouvant être activé ou désactivé en fonction respectivement de l'utilisation ou non de ladite piscine, et un élément portatif de sécurité (20) destiné à être placé sur ledit individu, et comprenant par ailleurs des moyens de détection (201, 202) de mise à l'eau, ledit élément portatif étant apte à communiquer un signal de mise à l'eau desdits moyens de détection audit dispositif de détection indépendamment de l'état activé/désactivé dudit dispositif de détection.
Revendications : 1. Système de sécurité pour détecter la chute d'un 5 individu dans une piscine (10), caractérisé en ce qu'il comprend: - un dispositif de détection d'immersion (33) d'un individu dans ladite piscine comprenant des moyens de détection d' immersion (26), et des moyens d'alarme (30) 10 en cas de détection de ladite immersion, ledit dispositif pouvant être activé ou désactivé en fonction respectivement de l'utilisation ou non de ladite piscine, - un élément portatif de sécurité (20) destiné à être placé sur ledit individu, et comprenant par ailleurs des 15 moyens de détection (201, 202) de mise à l'eau, ledit élément portatif étant apte à communiquer une mise à l'eau desdits moyens de détection audit dispositif de détection indépendamment de l'état activé/désactivé dudit dispositif de détection. 20 2. Système de sécurité selon la 1, dans lequel le dispositif de détection est apte à déclencher les moyens d'alarme après communication par l'élément portatif d'une mise à l'eau des moyens de détection. 3. Système de sécurité selon les 1 ou 2, dans lequel les moyens de détection comprennent un détecteur d'eau (202) comprenant un capteur (201). 30 4. Système de sécurité selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens de détection 25comprennent une paire d'électrodes ou d'un détecteur capacitif ou un sonar. 5. Système de sécurité selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément portatif comprend des moyens de transmission (204) d'un signal de mise à l'eau vers le dispositif de détection d'immersion. 6. Système de sécurité selon la 5, dans lequel le dispositif de détection d'immersion comprend un récepteur radio (27), les moyens de transmission comprenant un émetteur radio (204) apte à communiquer un signal de mise à l'eau des moyens de détection vers ledit récepteur radio au moyen d'un signal radio (220). 7. Système de sécurité selon la 5, dans lequel le dispositif de détection d'immersion comprend un récepteur ultrason (25), les moyens de transmission comprenant un émetteur ultrasonique (204) apte à communiquer un signal de mise à l'eau des moyens de détection vers ledit récepteur radio au moyen d'un signal ultrason (221). 8. Système de sécurité selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'élément portatif émet un signal permanent vers le dispositif de sécurité, l'interruption de ce signal lors de la mise à l'eau des moyens de détection constituant le signal de mise à l'eau desdits moyens de détection.30 9. Système de sécurité selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément portatif de sécurité comprend un détecteur de mouvement (207), ledit élément portatif fonctionnant par intermittences et/ou avec une vitesse inférieure lors de l'absence de détection de mouvement par ledit détecteur de mouvement. 10. Système de sécurité selon la précédente, dans lequel l'élément portatif est apte à transmettre un signal de détection de mouvement, après détection d'un mouvement par le détecteur de mouvement, vers le dispositif de détection d'immersion, ledit dispositif de détection devant apte à recevoir un signal de mise à l'eau des moyens de détection. 11. Système de sécurité selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément portatif peut être un bracelet, un pendentif, un collier, une ceinture, ou un gilet.
G,E
G08,E04
G08B,E04H
G08B 21,E04H 4
G08B 21/08,E04H 4/06