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  1. test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json +78 -2
  2. test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json +355 -2
  3. test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json +177 -2
  4. test/Bardella_Panot_Veran--Partie_2_Le_Passage_En_Force.json +283 -2
  5. test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json +355 -2
  6. test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json +255 -2
  7. test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json +147 -2
  8. test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json +128 -2
  9. test/Destaing_Mitterrand_2--Partie_3_Afrique.json +3 -2
  10. test/Hollande_Sarkozy--Partie_2_Pouvoir_D_Achat.json +211 -2
  11. test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json +158 -2
  12. test/Macron_Lepen_1--Partie_1_5_Retraite.json +83 -2
  13. test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json +204 -2
  14. test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json +263 -2
  15. test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json +74 -2
  16. test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json +98 -2
  17. test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json +125 -2
  18. test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json +225 -2
  19. test/Primaire_LR_1--Partie_4_L_Environnement.json +132 -2
  20. test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json +117 -2
  21. test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json +125 -2
  22. test/Royale_Bayroux--Partie_5_Economie.json +128 -2
  23. test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json +116 -2
  24. test/Royale_Bayroux--Partie_7_Police.json +156 -2
  25. test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json +94 -2
  26. test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json +244 -2
  27. test/Royale_Sarkozy--Partie_5_Ecole.json +101 -2
  28. test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json +95 -2
  29. test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json +211 -2
  30. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json +145 -2
  31. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json +140 -2
  32. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json +157 -2
  33. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_5_Services_Publics.json +150 -2
  34. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json +109 -2
  35. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json +93 -2
  36. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json +128 -2
  37. train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_2_Police_2.json +134 -2
  38. train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json +129 -1
  39. train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json +205 -1
  40. train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json +329 -2
  41. train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json +102 -2
  42. train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json +121 -2
  43. train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json +94 -2
  44. train/Bardella_Darmanin--Partie_3_Retraite.json +169 -2
  45. train/Bardella_Darmanin--Partie_4_Impots.json +124 -2
  46. train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json +215 -2
  47. train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json +139 -2
  48. train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json +139 -2
  49. train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json +120 -2
  50. train/Bardella_Panot_Veran--Partie_3_Les_Femmes.json +195 -2
test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json CHANGED
@@ -5,5 +5,81 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologique à mettre en place. Gabriel attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la foi. Gabriell attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notemment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différences entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal et Bardella discutent de la question écologique. Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Autain explique alors que le programme de Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu.",
7
  "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ",
8
- "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologique à mettre en place. Gabriel attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la foi. Gabriell attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notemment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différences entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal et Bardella discutent de la question écologique. Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Autain explique alors que le programme de Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu.",
7
  "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ",
8
+ "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent des mesures écologiques à mettre en place."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a investit dans le nucléaire et les énergies renouvelables."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "GA",
28
+ "text": "D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "GA",
32
+ "text": "On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués."
33
+ }
34
+ ]
35
+ },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Gabriel Attal explique que ses adversaires supportent des candidats qui ne veulent pas utiliser à la foi le nucléaire et les énergies renouvelables."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "GA",
43
+ "text": "On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat."
44
+ }
45
+ ]
46
+ },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Clémentine Autain répond qu'il faut créer des mesures d'urgence, et des mesures de fonds pour la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles."
50
+ },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "JB",
54
+ "text": "écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "JB",
58
+ "text": "Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe."
59
+ }
60
+ ]
61
+ },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Jordan Bardella explique que les dégâts sur l'environnement sont produits par le modèle économique basé sur dese échanges globaux."
65
+ },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "JB",
69
+ "text": "Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé, en 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron."
70
+ }
71
+ ]
72
+ },
73
+ {
74
+ "abstractive": {
75
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite favoriser le localisme et le patriotisme économique"
76
+ },
77
+ "extractive": [
78
+ {
79
+ "speaker": "GA",
80
+ "text": "Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet."
81
+ }
82
+ ]
83
+ }
84
+ ]
85
+ }
test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json CHANGED
@@ -5,5 +5,358 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors. Le texte en question est un compte-rendu d'un débat sur l'emploi des seniors qui a eu lieu entre Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti. Gabriel Attal a mis en avant le fait que l'évolution démographique allait mettre le régime de retraite par répartition en péril. Il a également insisté sur la nécessité d'encourager les entreprises à embaucher des seniors sans pour autant baisser les cotisations patronales, qui peuvent créer des effets de seuils. Il a proposé la création d'un index senior pour aider les entreprises à mieux prendre en compte les seniors dans leur politique d'embauche. Clémentine Autain a quant à elle critiqué le gouvernement pour avoir enlevé des critères de pénibilité, ce qui affecte certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration. Elle a également défendu la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, ce qui peut désinciter à recruter en augmentant les cotisations patronales. Elle a proposé une solution pour lutter contre l'écart d'imposition et de cotisation sociale entre les TPE-PME et les grands groupes. Jordan Bardella a souligné le taux élevé de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%. Il a également proposé de prendre exemple sur d'autres pays en créant des moyens de reconversions professionnelles pour les seniors. Il a critiqué le taux d'emplois à faible productivité créés par le gouvernement et a plaidé pour une réindustrialisation du pays et une augmentation du budget de recherche. Enfin, Eric Ciotti a rappelé que la retraite à 60 ans avait coûté trop cher et qu'il était temps de faire des réformes pour sauvegarder le régime de retraite. Il a également soutenu la baisse des cotisations patronales pour l'emploi des seniors. Dans l'ensemble, le débat a montré des opinions divergentes sur les mesures à prendre pour encourager l'emploi des seniors et garantir la pérennité du régime de retraite en France. Les intervenants ont proposé des solutions différentes pour améliorer la situation, mais il n'y a pas eu de consensus clair sur les mesures à adopter.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent l’emploi et la productivité dans le cadre de la réforme des retraites. Un intervenant commence à prendre la parole : en raison de la démographie du pays, la réforme est une nécessité ; il propose par ailleurs de baisser les charges sociales sur les emplois des seniors afin de favoriser l’emploi jusqu’à l’âge de la retraite. Or, selon Autain, les seniors cherchent avant tout du travail pour compléter leurs trimestres de cotisation ; augmenter l’âge de la retraite diminuera donc leur taux d’emploi. Attal lui rétorque que la nupes défend des mesures défavorables à l’emploi, comme le fait de compter une période de RSA comme une période de cotisation, ou l’augmentation des charges sociales. Autain estime néanmoins que le souci pour les TPE et PME ne vient pas du coût du travail mais de la différence d’imposition entre elles et les grands groupes ; Attal balaye l’argument : le gouvernement a diminué l’impôt sur les sociétés de 8 points. Mais l’exemple n’est pas pertinent selon Autain dans la mesure où de nombreuses aides ont été versées aux grands groupes. Bardella explique ensuite que 42 % des gens arrivant à la retraite sont sans activité. Il estime que la proposition visant à contraindre les entreprises à dévoiler leur taux de seniors est inutile. Il faut avant tout renforcer la formation et les reconversions professionnelles. En outre, il faut selon lui évoquer l’emploi des jeunes ; la réforme est d’autant plus injuste que ceux arrivant sur le marché du travail tard (24-25 ans) devront cotiser moins que ceux commençant tôt. Ciotti est d’accord pour dire que le taux d’emploi est trop faible. Il pense que la réforme arrive trop tard et aurait du être réalisée avant, ce qui aurait atténué le choc pour les Français. Il critique également le passage à la retraite à 60 ans porté par Mitterrand qu’il estime comme étant à l’origine de 2000 milliards de dettes. Face à ce problème d’emploi, Attal souhaite inciter les entreprises à recruter plus de seniors, quitte à les contraindre davantage ; il défend le gouvernement, car celui-ci a baissé les charges sur le SMIC, ce qui concerne surtout les jeunes. Pourtant, d’après Autain, le débat n’a pas de sens car la productivité a considérablement augmenté : nous pouvons travailler moins pour produire plus de richesses. Elle défend donc la retraite à 60 ans avec 40 annuités et évoque la possibilité de taxer à 2 % les milliardaires français. Ciotti, agacé, estime qu’il s’agit d’une proposition démagogique. Il redoute que les entreprises délocalisent davantage à causes de semblables mesures. Autain continue à évoquer ses propositions pour financer le système : hausse des salaires, dégèlement du point d’indice des fonctionnaires et égalité salariale. Pour Attal, tout le monde est favorable à cette égalité salariale, mais cela ne se décrète pas ; il estime les autres mesures contre productives car destructrices d’emplois. Pour Bardella, le financement doit passer par la relocalisation et la réindustrialisation, afin de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Cependant, Attal explique que de nombreux emplois ont été créés dans les 6 dernières années, avec un taux de CDI exceptionnellement haut, et ce grâce à la baisse du coût du travail. Autain argue alors que le prix de cette politique fut trop élevé (réduction des droits au chômage). A l’exception d’Autain, pour qui le problème vient de la mauvaise répartition des richesses, tous s’accordent sur le problème du taux d’emploi ; néanmoins, Bardella pense que la question doit être résolue grâce à la réindustrialisation, là où Attal et Ciotti évoquent des baisses de charges et jugent la la réforme du système des retraites nécessaire.",
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  "Extractive_1": "I : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. P1 : On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors. FA : Plus on va mettre de mesures coercitives pour les seniors, eh bien malheureusement plus vous fermez la sortie, plus vous verrouillez l'entrée, et c'est ce qui s'est passé avec la contribution déjà ancienne de la lande qui avait complètement verrouillé l'embauche des seniors. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. P1 : Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça? CA : Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses. CA : Personne n'empêche de travailler. CA : Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles. P1 : Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ? CA : Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer? CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. JB : Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi. JB : Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? JB : Je pense que c'est un gadget très sincèrement. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin. EC : Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi. EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. P1 : Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années. GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui. CA : Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème. CA : Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée. CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. CA : Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage. CA : Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux. JB : Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité. JB : Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie. JB : Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne. GA : On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net. GA : On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas.",
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- "Extractive_2": "FA : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? P2 : C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. EC : Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. CA : Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. JB : Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. GA : Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. CA : à quel prix monsieur Attal, mais vous vous rendez compte, ils ont fait je ne sais combien de réformes sur le chômage où vous réduisez le droit au chômage."
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors. Le texte en question est un compte-rendu d'un débat sur l'emploi des seniors qui a eu lieu entre Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti. Gabriel Attal a mis en avant le fait que l'évolution démographique allait mettre le régime de retraite par répartition en péril. Il a également insisté sur la nécessité d'encourager les entreprises à embaucher des seniors sans pour autant baisser les cotisations patronales, qui peuvent créer des effets de seuils. Il a proposé la création d'un index senior pour aider les entreprises à mieux prendre en compte les seniors dans leur politique d'embauche. Clémentine Autain a quant à elle critiqué le gouvernement pour avoir enlevé des critères de pénibilité, ce qui affecte certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration. Elle a également défendu la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, ce qui peut désinciter à recruter en augmentant les cotisations patronales. Elle a proposé une solution pour lutter contre l'écart d'imposition et de cotisation sociale entre les TPE-PME et les grands groupes. Jordan Bardella a souligné le taux élevé de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%. Il a également proposé de prendre exemple sur d'autres pays en créant des moyens de reconversions professionnelles pour les seniors. Il a critiqué le taux d'emplois à faible productivité créés par le gouvernement et a plaidé pour une réindustrialisation du pays et une augmentation du budget de recherche. Enfin, Eric Ciotti a rappelé que la retraite à 60 ans avait coûté trop cher et qu'il était temps de faire des réformes pour sauvegarder le régime de retraite. Il a également soutenu la baisse des cotisations patronales pour l'emploi des seniors. Dans l'ensemble, le débat a montré des opinions divergentes sur les mesures à prendre pour encourager l'emploi des seniors et garantir la pérennité du régime de retraite en France. Les intervenants ont proposé des solutions différentes pour améliorer la situation, mais il n'y a pas eu de consensus clair sur les mesures à adopter.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent l’emploi et la productivité dans le cadre de la réforme des retraites. Un intervenant commence à prendre la parole : en raison de la démographie du pays, la réforme est une nécessité ; il propose par ailleurs de baisser les charges sociales sur les emplois des seniors afin de favoriser l’emploi jusqu’à l’âge de la retraite. Or, selon Autain, les seniors cherchent avant tout du travail pour compléter leurs trimestres de cotisation ; augmenter l’âge de la retraite diminuera donc leur taux d’emploi. Attal lui rétorque que la nupes défend des mesures défavorables à l’emploi, comme le fait de compter une période de RSA comme une période de cotisation, ou l’augmentation des charges sociales. Autain estime néanmoins que le souci pour les TPE et PME ne vient pas du coût du travail mais de la différence d’imposition entre elles et les grands groupes ; Attal balaye l’argument : le gouvernement a diminué l’impôt sur les sociétés de 8 points. Mais l’exemple n’est pas pertinent selon Autain dans la mesure où de nombreuses aides ont été versées aux grands groupes. Bardella explique ensuite que 42 % des gens arrivant à la retraite sont sans activité. Il estime que la proposition visant à contraindre les entreprises à dévoiler leur taux de seniors est inutile. Il faut avant tout renforcer la formation et les reconversions professionnelles. En outre, il faut selon lui évoquer l’emploi des jeunes ; la réforme est d’autant plus injuste que ceux arrivant sur le marché du travail tard (24-25 ans) devront cotiser moins que ceux commençant tôt. Ciotti est d’accord pour dire que le taux d’emploi est trop faible. Il pense que la réforme arrive trop tard et aurait du être réalisée avant, ce qui aurait atténué le choc pour les Français. Il critique également le passage à la retraite à 60 ans porté par Mitterrand qu’il estime comme étant à l’origine de 2000 milliards de dettes. Face à ce problème d’emploi, Attal souhaite inciter les entreprises à recruter plus de seniors, quitte à les contraindre davantage ; il défend le gouvernement, car celui-ci a baissé les charges sur le SMIC, ce qui concerne surtout les jeunes. Pourtant, d’après Autain, le débat n’a pas de sens car la productivité a considérablement augmenté : nous pouvons travailler moins pour produire plus de richesses. Elle défend donc la retraite à 60 ans avec 40 annuités et évoque la possibilité de taxer à 2 % les milliardaires français. Ciotti, agacé, estime qu’il s’agit d’une proposition démagogique. Il redoute que les entreprises délocalisent davantage à causes de semblables mesures. Autain continue à évoquer ses propositions pour financer le système : hausse des salaires, dégèlement du point d’indice des fonctionnaires et égalité salariale. Pour Attal, tout le monde est favorable à cette égalité salariale, mais cela ne se décrète pas ; il estime les autres mesures contre productives car destructrices d’emplois. Pour Bardella, le financement doit passer par la relocalisation et la réindustrialisation, afin de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Cependant, Attal explique que de nombreux emplois ont été créés dans les 6 dernières années, avec un taux de CDI exceptionnellement haut, et ce grâce à la baisse du coût du travail. Autain argue alors que le prix de cette politique fut trop élevé (réduction des droits au chômage). A l’exception d’Autain, pour qui le problème vient de la mauvaise répartition des richesses, tous s’accordent sur le problème du taux d’emploi ; néanmoins, Bardella pense que la question doit être résolue grâce à la réindustrialisation, là où Attal et Ciotti évoquent des baisses de charges et jugent la la réforme du système des retraites nécessaire.",
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  "Extractive_1": "I : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. P1 : On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors. FA : Plus on va mettre de mesures coercitives pour les seniors, eh bien malheureusement plus vous fermez la sortie, plus vous verrouillez l'entrée, et c'est ce qui s'est passé avec la contribution déjà ancienne de la lande qui avait complètement verrouillé l'embauche des seniors. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. P1 : Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça? CA : Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses. CA : Personne n'empêche de travailler. CA : Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles. P1 : Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ? CA : Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer? CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. JB : Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi. JB : Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? JB : Je pense que c'est un gadget très sincèrement. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin. EC : Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi. EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. P1 : Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années. GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui. CA : Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème. CA : Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée. CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. CA : Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage. CA : Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux. JB : Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité. JB : Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie. JB : Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne. GA : On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net. GA : On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas.",
8
+ "Extractive_2": "FA : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? P2 : C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. EC : Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. CA : Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. JB : Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. GA : Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. CA : à quel prix monsieur Attal, mais vous vous rendez compte, ils ont fait je ne sais combien de réformes sur le chômage où vous réduisez le droit au chômage.",
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206
+ "text": "Eric Ciotti explique que la retraite à 60 ans a couté trop cher, et qu'il faut maintenant faire des réformes."
207
+ },
208
+ "extractive": [
209
+ {
210
+ "speaker": "EC",
211
+ "text": "Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait."
212
+ }
213
+ ]
214
+ },
215
+ {
216
+ "abstractive": {
217
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut encourager les entreprises à embaucher les seniors, sans faire de baisses de cotisations qui encourageraient les effets de seuils."
218
+ },
219
+ "extractive": [
220
+ {
221
+ "speaker": "GA",
222
+ "text": "Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors."
223
+ },
224
+ {
225
+ "speaker": "GA",
226
+ "text": "il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge"
227
+ },
228
+ {
229
+ "speaker": "GA",
230
+ "text": "Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années."
231
+ }
232
+ ]
233
+ },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Gabriel Attal propose l'index senior, et explique être favorable à plus de contraintes."
237
+ },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "P1",
241
+ "text": "Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "GA",
245
+ "text": "Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières."
246
+ },
247
+ {
248
+ "speaker": "GA",
249
+ "text": "j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable."
250
+ }
251
+ ]
252
+ },
253
+ {
254
+ "abstractive": {
255
+ "text": "Clémentine Autain explique que le travail crée de la richesse et n'est pas un coût."
256
+ },
257
+ "extractive": [
258
+ {
259
+ "speaker": "CA",
260
+ "text": "Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui."
261
+ }
262
+ ]
263
+ },
264
+ {
265
+ "abstractive": {
266
+ "text": "Clémentine Autain explique être contre l'augmentation de la production sans but, qui a des effets néfaste sur le climat."
267
+ },
268
+ "extractive": [
269
+ {
270
+ "speaker": "CA",
271
+ "text": "Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème."
272
+ }
273
+ ]
274
+ },
275
+ {
276
+ "abstractive": {
277
+ "text": "Clémentine Autain explique que les gens souhaitent travailler moins, et que simplement taxer à 2% les milliardaires français résoudrait le problème."
278
+ },
279
+ "extractive": [
280
+ {
281
+ "speaker": "CA",
282
+ "text": "Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée."
283
+ },
284
+ {
285
+ "speaker": "CA",
286
+ "text": "Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes."
287
+ }
288
+ ]
289
+ },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Clémentine Autain explique que si la retraite était plus tôt, il n'y aurait plus de problème de travail des seniors, et que faire travailler les gens plus longtemps créera plus de RSA et d'invalidité, et qu'il faudrait plutôt faire augmenter les salaires, dégeler le point d'indice des fonctionnaires et faire l'égalité salariale homme femme."
293
+ },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "CA",
297
+ "text": "Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage."
298
+ },
299
+ {
300
+ "speaker": "CA",
301
+ "text": "Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité."
302
+ },
303
+ {
304
+ "speaker": "CA",
305
+ "text": "Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites."
306
+ }
307
+ ]
308
+ },
309
+ {
310
+ "abstractive": {
311
+ "text": "Gabriel Attal explique que ce n'est pas réaliste et que Clémentine Autain augmente simplement les impôts."
312
+ },
313
+ "extractive": [
314
+ {
315
+ "speaker": "GA",
316
+ "text": "On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux."
317
+ }
318
+ ]
319
+ },
320
+ {
321
+ "abstractive": {
322
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'à part la natalité, l'augmentation de la productivité permettrait d'augmenter le budget des retraites, et que les nouveaux emplois créés par Emmanuel Macron sont des emplois à faible productivité qui n'ont pas de cotisations."
323
+ },
324
+ "extractive": [
325
+ {
326
+ "speaker": "JB",
327
+ "text": "Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité."
328
+ },
329
+ {
330
+ "speaker": "JB",
331
+ "text": "Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie."
332
+ }
333
+ ]
334
+ },
335
+ {
336
+ "abstractive": {
337
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut réindustrialiser le pays et augmenter le budger de recherche de la France."
338
+ },
339
+ "extractive": [
340
+ {
341
+ "speaker": "JB",
342
+ "text": "Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne."
343
+ }
344
+ ]
345
+ },
346
+ {
347
+ "abstractive": {
348
+ "text": "Gabriel Attal rappelle que son parti a recréé des emplois industriels, a investi dans la formation des salariés avec le CPF, et a créé le taux de chômage le plus bas depuis longtemps"
349
+ },
350
+ "extractive": [
351
+ {
352
+ "speaker": "GA",
353
+ "text": "On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net."
354
+ },
355
+ {
356
+ "speaker": "GA",
357
+ "text": "On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas"
358
+ }
359
+ ]
360
+ }
361
+ ]
362
+ }
test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json CHANGED
@@ -5,5 +5,180 @@
5
  "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin réponds que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leur peines de prisons en france avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivreen impunités. Jordan Bardella répond que les français ne devraient pas à avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin réponds que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leur peines de prisons en france avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivreen impunités. Jordan Bardella répond que les français ne devraient pas à avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable.",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF."
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+ "text": "Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ?"
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+ "text": "Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir."
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales."
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+ "text": "Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales."
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+ "text": "Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi."
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+ "text": "C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes."
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+ "text": "Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine."
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+ "text": "Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux."
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+ "text": "Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux."
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origines à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays."
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+ "text": "Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ?"
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+ "text": "Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés."
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+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine si ils sont en dangers, comme des afghans homosexuels."
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test/Bardella_Panot_Veran--Partie_2_Le_Passage_En_Force.json CHANGED
@@ -5,5 +5,286 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran discutent de la nécessité de réformer le système de retraite. Olivier Véran explique que le système est déséquilibré car il y a moins de cotisants en France par rapport au nombre de retraités. Pour y remédier, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions de retraite ou faire travailler les gens plus longtemps, option qu'il préfère. Mathilde Panot soutient que même avec moins de cotisants, les Français sont plus productifs qu'avant et qu'il n'y a pas de déficit des retraites selon le Conseil d'Orientation des Retraites, qui prévoit un déficit futur qui ne dépassera pas 12 milliards. Elle suggère qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches. Olivier Véran rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait prédit que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui ne s'est pas produit, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge de la retraite sont revenus en arrière, ce qui n'est pas arrivé. Jordan Bardella affirme que le système de retraite n'est pas en faillite et que le problème de recettes peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité. Il soutient que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont vu les retraités s'appauvrir. Il souligne également que la réforme est une exigence de l'Union européenne et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France. Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà tenté de supprimer le système de répartition et que le COR a déclaré que les dépenses de retraite diminueront à long terme. Olivier Véran explique qu'elles atteindront 20 milliards d'euros par an. Jordan Bardella affirme que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé et que la réforme crée une double peine en réduisant les pensions et en augmentant l'effort pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt. Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées. Jordan Bardella répond qu'une partie des critères de pénibilité a été supprimée et que la réforme pénalisera les femmes. Mathilde Panot explique que la réforme est motivée par des raisons financières créées par d'autres politiques d'Emmanuel Macron. Elle ajoute que le Rassemblement National souhaite augmenter les salaires sans augmenter les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation financière, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour obtenir plus de cotisations supplémentaires.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran posent la question de la nécessité de réformer le système de retraite. Pour Olivier Véran, la réforme est nécessaire; le nombre de côtisants par retraité baisse, et le système n'est plus équilibré. Pour lui, entre l'augmentation de la dette, la hausse des impôts, la baisse des retraites, où l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, le seul choix acceptable est l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, ce qui laissera quand même à la france un des âge de départ à la retraite les plus bas de l'union européenne. La hausse de productivité réalisée depuis les années 70 est censée pouvoir compenser la démographie pour Mathilde Panot, si seulement l'argent perçue par cette hausse des retraites n'était pas simplement donné aux plus riches. Pour le déficit, Mathilde Panot renvoie au rapport du conseil d'orientation des retraites, qui explique que la caisse des retraite est bénéficiaire cette année, et reviendra à l'équilibre en 2050; le déficit d'ici là étant assez bas pour être compensé. Olivier Véran explique qu'à cause de l'échec de la politique nataliste, le déséquilibre est présent, et qu'il est impossible d'attendre 2070 pour envisager le retour à l'équilibre; un travail doit être fait pour recréer de l'emploi et faire revenir les entreprises en france. Jordan Bardella s'accorde avec Mathilde Panot; le système des retraites français n'est pas en faillite, il y a un problème de recette à combler en travaillant sur la natalité et la productivité. Il explicite ensuite le problème des autres pays européen avec un âge de départ à la retraite plus élevé, ces pays ont un taux de retraités pauvre plus élevé que la france. Pour lui, La france est contrainte par l'europe d'augmenter l'âge de départ à la retraite, et l'augmentation n'est pas légitime alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne. Olivier Véran conteste la comparaison avec les autres pays qui n'ont pas de retraite par répartition, mais des régimes par capitalisation; régimes par capitalisation qu'Olivier Véran a essayé de mettre en place en france, rappelle mathilde panot. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société, les français ont le droit d'espérer pouvoir partir à la retraite en bonne santé pour pouvoir s'engager dans des associations et profiter de la vie. Il montre que l'augmentation de l'âge de départ est une double peine, la baisse des pension, car les français ne pourront pas tous travailler jusqu'à 64 ans, et l'injuste répartition de l'effort qui permettra à des cadres de travailler moins longtemps que des ouvriers. Olivier Véran questionne ce second point, des dispositifs sont mis en place pour empêcher cela, en plus des dispositifs de carrière longue et de carrières hachées. Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a supprimé des critères de pénibilités, et rappelle que les femmes sont plus pénalisées que les hommes par cette réforme. Mathilde Panot explique que cette réforme est faite pour compenser les cadeaux qui sont faits aux plus riches; elle explique que Jordan Bardella comme Olivier Véran font trop de cadeaux aux patrons qui baissent les cotisations patronales, et qui créent un trou dans l'assurance vieillesse. Si les salaires augmentaient, les cotisations supplémentaires compenseraient le déficit.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre. MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt. OV : Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. OV : Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable. MP : Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : On est en train de donner 2 ans fermes aux gens. MP : Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ? MP : Pour des raisons financières. MP : Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires. ",
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- "Extractive_2": "P2 : On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. OV : C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. OV : Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. MP : Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? MP : Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. OV : Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. OV : Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Donc il y a deux débats à ouvrir. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. OV : Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires."
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  "Abstractive_2": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran discutent de la nécessité de réformer le système de retraite. Olivier Véran explique que le système est déséquilibré car il y a moins de cotisants en France par rapport au nombre de retraités. Pour y remédier, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions de retraite ou faire travailler les gens plus longtemps, option qu'il préfère. Mathilde Panot soutient que même avec moins de cotisants, les Français sont plus productifs qu'avant et qu'il n'y a pas de déficit des retraites selon le Conseil d'Orientation des Retraites, qui prévoit un déficit futur qui ne dépassera pas 12 milliards. Elle suggère qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches. Olivier Véran rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait prédit que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui ne s'est pas produit, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge de la retraite sont revenus en arrière, ce qui n'est pas arrivé. Jordan Bardella affirme que le système de retraite n'est pas en faillite et que le problème de recettes peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité. Il soutient que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont vu les retraités s'appauvrir. Il souligne également que la réforme est une exigence de l'Union européenne et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France. Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà tenté de supprimer le système de répartition et que le COR a déclaré que les dépenses de retraite diminueront à long terme. Olivier Véran explique qu'elles atteindront 20 milliards d'euros par an. Jordan Bardella affirme que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé et que la réforme crée une double peine en réduisant les pensions et en augmentant l'effort pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt. Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées. Jordan Bardella répond qu'une partie des critères de pénibilité a été supprimée et que la réforme pénalisera les femmes. Mathilde Panot explique que la réforme est motivée par des raisons financières créées par d'autres politiques d'Emmanuel Macron. Elle ajoute que le Rassemblement National souhaite augmenter les salaires sans augmenter les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation financière, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour obtenir plus de cotisations supplémentaires.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran posent la question de la nécessité de réformer le système de retraite. Pour Olivier Véran, la réforme est nécessaire; le nombre de côtisants par retraité baisse, et le système n'est plus équilibré. Pour lui, entre l'augmentation de la dette, la hausse des impôts, la baisse des retraites, où l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, le seul choix acceptable est l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, ce qui laissera quand même à la france un des âge de départ à la retraite les plus bas de l'union européenne. La hausse de productivité réalisée depuis les années 70 est censée pouvoir compenser la démographie pour Mathilde Panot, si seulement l'argent perçue par cette hausse des retraites n'était pas simplement donné aux plus riches. Pour le déficit, Mathilde Panot renvoie au rapport du conseil d'orientation des retraites, qui explique que la caisse des retraite est bénéficiaire cette année, et reviendra à l'équilibre en 2050; le déficit d'ici là étant assez bas pour être compensé. Olivier Véran explique qu'à cause de l'échec de la politique nataliste, le déséquilibre est présent, et qu'il est impossible d'attendre 2070 pour envisager le retour à l'équilibre; un travail doit être fait pour recréer de l'emploi et faire revenir les entreprises en france. Jordan Bardella s'accorde avec Mathilde Panot; le système des retraites français n'est pas en faillite, il y a un problème de recette à combler en travaillant sur la natalité et la productivité. Il explicite ensuite le problème des autres pays européen avec un âge de départ à la retraite plus élevé, ces pays ont un taux de retraités pauvre plus élevé que la france. Pour lui, La france est contrainte par l'europe d'augmenter l'âge de départ à la retraite, et l'augmentation n'est pas légitime alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne. Olivier Véran conteste la comparaison avec les autres pays qui n'ont pas de retraite par répartition, mais des régimes par capitalisation; régimes par capitalisation qu'Olivier Véran a essayé de mettre en place en france, rappelle mathilde panot. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société, les français ont le droit d'espérer pouvoir partir à la retraite en bonne santé pour pouvoir s'engager dans des associations et profiter de la vie. Il montre que l'augmentation de l'âge de départ est une double peine, la baisse des pension, car les français ne pourront pas tous travailler jusqu'à 64 ans, et l'injuste répartition de l'effort qui permettra à des cadres de travailler moins longtemps que des ouvriers. Olivier Véran questionne ce second point, des dispositifs sont mis en place pour empêcher cela, en plus des dispositifs de carrière longue et de carrières hachées. Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a supprimé des critères de pénibilités, et rappelle que les femmes sont plus pénalisées que les hommes par cette réforme. Mathilde Panot explique que cette réforme est faite pour compenser les cadeaux qui sont faits aux plus riches; elle explique que Jordan Bardella comme Olivier Véran font trop de cadeaux aux patrons qui baissent les cotisations patronales, et qui créent un trou dans l'assurance vieillesse. Si les salaires augmentaient, les cotisations supplémentaires compenseraient le déficit.",
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  "Extractive_1": "P2 : Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre. MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt. OV : Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. OV : Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable. MP : Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : On est en train de donner 2 ans fermes aux gens. MP : Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ? MP : Pour des raisons financières. MP : Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires. ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. OV : C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. OV : Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. MP : Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? MP : Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. OV : Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. OV : Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Donc il y a deux débats à ouvrir. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. OV : Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires.",
9
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+ "text": "Mathilde Panot explique que même avec moins de côtisans, les français sont beaucoup plus productifs qu'avant, et qu'il n'y a pas de déficit des retraites d'après le conseil d'orientation des retraites, et que le déficit futur ne dépassera pas 12 milliards."
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+ "text": "La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites."
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+ "text": "Mathilde Panot explique qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches."
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+ "text": "Olivier Véran rappelle que Jean Luc Mélenchon considérait que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui n'est pas arrivé, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge des retraites retourneront en arrière, ce qui n'est pas arrivé."
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+ "text": "En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre."
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+ "speaker": "OV",
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+ "text": "Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre."
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+ "speaker": "OV",
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+ "text": "Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt."
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+ "text": "Olivier Véran rappelle que le COR a dit que dans toutes les hypothèses, il y aura toujours un déséquilibre financier à combler."
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+ "text": "Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler."
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245
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246
+ },
247
+ "extractive": [
248
+ {
249
+ "speaker": "MP",
250
+ "text": "On est en train de donner 2 ans fermes aux gens."
251
+ },
252
+ {
253
+ "speaker": "MP",
254
+ "text": "Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ?"
255
+ },
256
+ {
257
+ "speaker": "MP",
258
+ "text": "Pour des raisons financières."
259
+ },
260
+ {
261
+ "speaker": "MP",
262
+ "text": "Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir."
263
+ },
264
+ {
265
+ "speaker": "MP",
266
+ "text": "Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production."
267
+ }
268
+ ]
269
+ },
270
+ {
271
+ "abstractive": {
272
+ "text": "Mathilde Panot explique aussi que le Rassemblement national souhaite augmenter les salaires sans les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation finanicère, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour avoir plus de cotisations supplémentaires"
273
+ },
274
+ "extractive": [
275
+ {
276
+ "speaker": "MP",
277
+ "text": "Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier."
278
+ },
279
+ {
280
+ "speaker": "MP",
281
+ "text": "lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse."
282
+ },
283
+ {
284
+ "speaker": "MP",
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+ "text": "Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires"
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test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,358 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de solidarité en France. Chacun présente leur bilan et leur propositions. Olivier Véran commence en parlant du versement automatique de la pension alimentaire, au remboursement intégrale des protèse auditive et dentaires, deux propositions contre lesquelles Marine Le Pen a voté. Il parle des chèques fait aux étudiants ainsi que des petits déjeuners gratuits à l'école, et présente sa réforme principale pour éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardela répond qu'il y a un quart des français qui sautent des repas, et un cinquième qui ne se chauffe pas. Il propose de baisser la taxe sur l'essence de vingt à cinq point cinq pour cent, ainsi que de doubler les aides aux familles monoparentales, et de déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Il explique aussi qu'il souhaite retirer les audes sociales aux étrangers tant qu'ils n'ont pas travailler cinq ans, et donner aux français la priorité sur les HLM, qui sont remplis a 31% par des non français. Olivier Véran répond que c'est inhumain, et qu'enlever les aides sociales aux étrangers est contre productif, car beaucoup de chercheurs et d'aide soignant sont étranger. Il explique aussi ses plans pour les HLM, avec des rénovations pour améliorer la mixité sociale, en engageant plus de gendarme, et en augmentant de plusieurs milliards le budget de la sécurité. Jordan Bardella répond qu'Olivier Véran n'a pas aider à améliorer le problème d'immigration clandestine, avec quatre vingt dix pourcent des oqtd non réalisées, et plus de neuf cent mille clandestins en france.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises. Olivier Véran débute en explicitant son bilan; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école. Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales. Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer. Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran l'attaque; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers. Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la france, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste. Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement. Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran. C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire. Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues. Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration. Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf. De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée. Il propose aussi la mise en place de teste de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long.",
7
  "Extractive_1": "P1 : On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. OV : En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. OV : ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. JB : Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. OV : Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. JB : Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. JB : Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. JB : Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. JB : Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. JB : Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. OV : Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. OV : On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. OV : Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. OV : Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. OV : On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. JB : Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. OV : Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne ",
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- "Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins."
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de solidarité en France. Chacun présente leur bilan et leur propositions. Olivier Véran commence en parlant du versement automatique de la pension alimentaire, au remboursement intégrale des protèse auditive et dentaires, deux propositions contre lesquelles Marine Le Pen a voté. Il parle des chèques fait aux étudiants ainsi que des petits déjeuners gratuits à l'école, et présente sa réforme principale pour éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardela répond qu'il y a un quart des français qui sautent des repas, et un cinquième qui ne se chauffe pas. Il propose de baisser la taxe sur l'essence de vingt à cinq point cinq pour cent, ainsi que de doubler les aides aux familles monoparentales, et de déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Il explique aussi qu'il souhaite retirer les audes sociales aux étrangers tant qu'ils n'ont pas travailler cinq ans, et donner aux français la priorité sur les HLM, qui sont remplis a 31% par des non français. Olivier Véran répond que c'est inhumain, et qu'enlever les aides sociales aux étrangers est contre productif, car beaucoup de chercheurs et d'aide soignant sont étranger. Il explique aussi ses plans pour les HLM, avec des rénovations pour améliorer la mixité sociale, en engageant plus de gendarme, et en augmentant de plusieurs milliards le budget de la sécurité. Jordan Bardella répond qu'Olivier Véran n'a pas aider à améliorer le problème d'immigration clandestine, avec quatre vingt dix pourcent des oqtd non réalisées, et plus de neuf cent mille clandestins en france.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises. Olivier Véran débute en explicitant son bilan; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école. Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales. Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer. Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran l'attaque; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers. Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la france, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste. Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement. Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran. C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire. Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues. Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration. Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf. De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée. Il propose aussi la mise en place de teste de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long.",
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  "Extractive_1": "P1 : On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. OV : En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. OV : ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. JB : Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. OV : Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. JB : Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. JB : Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. JB : Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. JB : Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. JB : Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. OV : Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. OV : On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. OV : Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. OV : Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. OV : On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. JB : Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. OV : Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins.",
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173
+ "extractive": [
174
+ {
175
+ "speaker": "JB",
176
+ "text": "Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français."
177
+ },
178
+ {
179
+ "speaker": "JB",
180
+ "text": "Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir."
181
+ },
182
+ {
183
+ "speaker": "JB",
184
+ "text": "Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier."
185
+ }
186
+ ]
187
+ },
188
+ {
189
+ "abstractive": {
190
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite mettre en place la préférence nationale pour les logements sociaux."
191
+ },
192
+ "extractive": [
193
+ {
194
+ "speaker": "JB",
195
+ "text": "Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "JB",
199
+ "text": "Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration."
200
+ },
201
+ {
202
+ "speaker": "JB",
203
+ "text": "Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale."
204
+ },
205
+ {
206
+ "speaker": "JB",
207
+ "text": "Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement."
208
+ }
209
+ ]
210
+ },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "Olivier Véran explique que cela ne ferait aucun résultat sans expulsions."
214
+ },
215
+ "extractive": [
216
+ {
217
+ "speaker": "OV",
218
+ "text": "Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles."
219
+ },
220
+ {
221
+ "speaker": "OV",
222
+ "text": "Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français."
223
+ },
224
+ {
225
+ "speaker": "OV",
226
+ "text": "Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ?"
227
+ },
228
+ {
229
+ "speaker": "OV",
230
+ "text": "Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé."
231
+ }
232
+ ]
233
+ },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite faire du HLM un logement de transition."
237
+ },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "JB",
241
+ "text": "C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "JB",
245
+ "text": "Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français."
246
+ },
247
+ {
248
+ "speaker": "JB",
249
+ "text": "Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes."
250
+ },
251
+ {
252
+ "speaker": "JB",
253
+ "text": "Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises."
254
+ }
255
+ ]
256
+ },
257
+ {
258
+ "abstractive": {
259
+ "text": "Olivier Véran explique que les logements sociaux sont aussi donnés aux étrangers pour assurer l'assimilation des enfants, tout comme les autres aides faites aux écoles."
260
+ },
261
+ "extractive": [
262
+ {
263
+ "speaker": "OV",
264
+ "text": "Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines."
265
+ },
266
+ {
267
+ "speaker": "OV",
268
+ "text": "Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux."
269
+ },
270
+ {
271
+ "speaker": "OV",
272
+ "text": "Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens."
273
+ },
274
+ {
275
+ "speaker": "OV",
276
+ "text": "On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation."
277
+ },
278
+ {
279
+ "speaker": "OV",
280
+ "text": "Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes."
281
+ },
282
+ {
283
+ "speaker": "OV",
284
+ "text": "Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas."
285
+ },
286
+ {
287
+ "speaker": "OV",
288
+ "text": "On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro."
289
+ }
290
+ ]
291
+ },
292
+ {
293
+ "abstractive": {
294
+ "text": "Jordan Bardella explique que le problème d'assimilation ne vient pas de toutes les aides faites ou non, mais d'une trop grande mixité, et qu'il faut arrêter l'immigration."
295
+ },
296
+ "extractive": [
297
+ {
298
+ "speaker": "JB",
299
+ "text": "l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir."
300
+ },
301
+ {
302
+ "speaker": "JB",
303
+ "text": "Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée."
304
+ },
305
+ {
306
+ "speaker": "JB",
307
+ "text": "C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département."
308
+ },
309
+ {
310
+ "speaker": "JB",
311
+ "text": "D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions."
312
+ },
313
+ {
314
+ "speaker": "JB",
315
+ "text": "Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants."
316
+ }
317
+ ]
318
+ },
319
+ {
320
+ "abstractive": {
321
+ "text": "Olivier Véran explique que son gouvernement souhaite plus faire pour la sécurité que celui proposé par Jordan Bardella, et qu'ils ont fait baisser l'immigration clandestine en échange d'une augmentation de l'immigration universitaire et économique."
322
+ },
323
+ "extractive": [
324
+ {
325
+ "speaker": "OV",
326
+ "text": "Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire."
327
+ },
328
+ {
329
+ "speaker": "OV",
330
+ "text": "On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité."
331
+ },
332
+ {
333
+ "speaker": "OV",
334
+ "text": "Donc on on a diminué l'immigration clandestine."
335
+ },
336
+ {
337
+ "speaker": "OV",
338
+ "text": "Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire."
339
+ },
340
+ {
341
+ "speaker": "OV",
342
+ "text": "Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins."
343
+ }
344
+ ]
345
+ },
346
+ {
347
+ "abstractive": {
348
+ "text": "Jordan Bardella conteste cela, demandant une ccellule de fact checking, avant d'expliquer que 90% des oqtf ne sont pas exécutées."
349
+ },
350
+ "extractive": [
351
+ {
352
+ "speaker": "JB",
353
+ "text": "Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile."
354
+ },
355
+ {
356
+ "speaker": "JB",
357
+ "text": "Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne"
358
+ }
359
+ ]
360
+ }
361
+ ]
362
+ }
test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json CHANGED
@@ -5,5 +5,258 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent du chômage. Jacques Chirac explique que pour baisser le chômage, il faut aider les entrepreneurs, qui sont les créateurs d'emplois, notamment en facilitant les accès aux crédits, et en baissant le coût du travail. Jacques Chirac souhaite aussi aider les chômeurs de longues durées en créant des avantages aux entreprises qui les embauchent. Il souhaite une croissance créatrice d'emploi, un aménagement du temps de travail, et une politique d'éducation et de formation qui répond aux besoins du pays. Lionel Jospin souhaite augmenter les salaires, diminuer le temps de travail à 37 heures, l'abaissement des charges sur les bas salaires avec l'allègement de la cotisation employeur, et la création de quatres grands programmes, sur les colelctivités locales et les entreprises, le logement, la lutte contre les emplois dégradés et les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et dans le domaine de l'humanitaire. Il accuse Jacques Chirac de ne pas avoir de véritable solutions. Selon Jacques Chirac, Lionel Jospin crée plus d'impôts, ce qui tire les entreprises vers le bas. Il estime que les 37 heures ne créeront pas d'emplois car les marges de manoeuvres des entreprises sont assez large, et estime que les baisses de charges sur les salaires tireront les gens vers le bas. Il déplore l'absence de mesures pour les jeunes, qui sont trop qualifiés. Lionel Jospin propose un allègement des droits pour la transmission de PMI et PME, et souhaite des crédits plus simples pour ces entreprises. Il explique que les marges de productivités est exactement ce qui permettra aux 37 heures de créer des travails. Lionel Jospin justifie la baisse des charges comme étant une diminution de 10% de la charge salariale, incitant les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualifications.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question de l’emploi. CHIRAC entend se concentrer sur les entrepreneurs, en facilitant leur accès au crédit, en diminuant leurs contraintes administratives et en réduisant leurs charges. JOSPIN commence par rappeler le bilan des socialistes. Il explique que les socialistes ont réussi à mettre fin à l’inflation, à redresser le commerce extérieur, à redresser les comptes des entreprises et à moderniser l’appareil productif français. JOSPIN dénonce ensuite la politique de l’offre de Baladur, estimant qu’il faut une politique de la demande pour stimuler la croissance économique. En revanche, il propose tout de même un abaissement des charges sur les bas salaires. JOSPIN propose enfin une grande politique d’investissements étatistes, générant emplois et croissances à l’échelle européenne. CHIRAC fustige la politique fiscale de son adversaire (écotaxe, augmentation de l’impôt sur les sociétés). CHIRAC pense que la politique socialiste a mené à une économie de rente au service des entreprises à cause d’une politique défavorable aux travailleurs due à l’augmentation des taxes sur le travail. Il pense au contraire qu’il faut aider les entreprises à investir et non à spéculer. Il s’attaque ensuite au passage du temps de travail à 39 heures qui n’a pas créé beaucoup d’emplois. JOSPIN conteste cela. CHIRAC continue et explique que les 37 heures ne créeront pas non plus d’emplois, sauf parmi les fonctionnaires. Il dénonce la baisse des charges proposée par JOSPIN, car elle sera compensée par une hausse des charges sur les hauts salaires. CHIRAC regrette également la disproportion entre le grand nombre de jeunes diplômés et le faible nombre d’emplois à pourvoir en face. JOSPIN parle de son côté des PME et PMI, expliquant que les droits de transmissions pour celles-ci doivent baisser. CHIRAC est cette fois d’accord. Il ajoute vouloir rendre le crédit plus facile d’accès pour les PME PMI. JOSPIN défend ensuite les 35h, nécessité dans la mesure où la productivité a augmenté, puis termine en proposant la baisse des charges pour les petits salaires : il explique que le financement sera à la charge des patrons et représentera peu de choses sur la masse salariale globale.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Beaucoup de gens se demandent comment concrètement, si vous êtes élu l'un ou l'autre Président de la République, vous allez relancer l'embauche, comment concrètement vous allez pouvoir créer ou faire naître des emplois, suivant quel calendrier, avec quels objectifs et avec quels moyens. JC : Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre. JC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. JC : Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons. JC : Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société. JC : Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles. JC : Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois. JC : Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin. JC : Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous. JC : Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation. LJ : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. LJ : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. LJ : Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. LJ : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. LJ : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. LJ : Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises. LJ : Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi. LJ : Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée. JC : C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas. JC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. JC : Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher. JC : Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique. JC : Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\". JC : Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs. JC : Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie. JC : J'en reviens à tous ces jeunes. JC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. JC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. LJ : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. LJ : Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne la diminution de la durée du travail, vous avez dit, vous-même, ce qui fonde mon raisonnement,: \"il y a des marges de productivité, des progrès de productivité, chaque année, qui se produisent dans les entreprises\", mais c'est justement cela, Jacques Chirac, qui justifie une démarche de diminution de la durée du travail. LJ : On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes. LJ : Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille. LJ : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification.",
8
- "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous avons en France 2.400.000 entrepreneurs ; ce sont 2.400.000 possibilités de créer des emplois, d'insérer des jeunes, à condition naturellement qu'on ne les paralyse pas, qu'on ne les tire pas en permanence vers le bas. M. CHIRAC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. M. CHIRAC : Ce qui veut dire diminuer la paperasserie épouvantable, qui s'est considérablement augmentée sous l'impulsion socialiste et qui les paralyse, inutilement généralement. M. CHIRAC : Cela suppose naturellement une diminution des charges qui pèsent sur le travail. M. CHIRAC : Autrement dit, il vaut mieux payer des gens, dépenser de l'argent pour que des gens travaillent, que d'en dépenser généralement plus, et c'est ce qu'on fait, pour qu'ils soient au chômage et qu'on les indemnise. M. JOSPIN : Nous avions l'inflation à 15 % quand nous sommes arrivés en 81, il n'y a plus d'inflation. M. JOSPIN : Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. M. JOSPIN : Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. M. JOSPIN : M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. M. JOSPIN : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. M. JOSPIN : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. M. JOSPIN : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. M. JOSPIN : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. M. JOSPIN : C'est-à-dire une vraie politique volontariste qui s'appuie en plus, en Europe, sur la reprise des idées de Jacques Delors, dans son \"Livre Blanc\", à savoir les grands travaux à l'échelle européenne. M. CHIRAC : Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. M. CHIRAC : Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. M. CHIRAC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. M. CHIRAC : Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. CHIRAC : Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. M. CHIRAC : Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. M. CHIRAC : M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. CHIRAC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. M. CHIRAC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. M. CHIRAC : On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. M. JOSPIN : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. M. CHIRAC : Vous avez aujourd'hui, en gros, 80000 emplois qui sont détruits par l'impôt sur les successions compte tenu du niveau auquel, pour des raisons idéologiques. M. JOSPIN : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. M. JOSPIN : Sur un siècle, pour prendre les choses dans l'évolution humaine, c'est tout de même important, la durée du travail a diminué de moitié sans que les salaires baissent pendant cette période, d'ailleurs, au contraire, ils ont considérablement cru. M. JOSPIN : Je constate que le progrès technique aidant, la productivité progressant, la tendance à réduire le nombre des travailleurs dans la production est une tendance lourde, dominante de nos entreprises. M. JOSPIN : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification. M. JOSPIN : Par contre, si vous prenez un salaire à 20000 francs, par exemple, parce que cela jouera à partir de 15000 francs en réalité,ce renversement est donc des cotisations plus lourdes pour les autres salariés, ce n'est pas le salarié qui les paie, c'est le patron, c'est le chef d'entreprise, qu'est-ce que cela représente 600 francs pour un salaire à 20000 francs ?"
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent du chômage. Jacques Chirac explique que pour baisser le chômage, il faut aider les entrepreneurs, qui sont les créateurs d'emplois, notamment en facilitant les accès aux crédits, et en baissant le coût du travail. Jacques Chirac souhaite aussi aider les chômeurs de longues durées en créant des avantages aux entreprises qui les embauchent. Il souhaite une croissance créatrice d'emploi, un aménagement du temps de travail, et une politique d'éducation et de formation qui répond aux besoins du pays. Lionel Jospin souhaite augmenter les salaires, diminuer le temps de travail à 37 heures, l'abaissement des charges sur les bas salaires avec l'allègement de la cotisation employeur, et la création de quatres grands programmes, sur les colelctivités locales et les entreprises, le logement, la lutte contre les emplois dégradés et les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et dans le domaine de l'humanitaire. Il accuse Jacques Chirac de ne pas avoir de véritable solutions. Selon Jacques Chirac, Lionel Jospin crée plus d'impôts, ce qui tire les entreprises vers le bas. Il estime que les 37 heures ne créeront pas d'emplois car les marges de manoeuvres des entreprises sont assez large, et estime que les baisses de charges sur les salaires tireront les gens vers le bas. Il déplore l'absence de mesures pour les jeunes, qui sont trop qualifiés. Lionel Jospin propose un allègement des droits pour la transmission de PMI et PME, et souhaite des crédits plus simples pour ces entreprises. Il explique que les marges de productivités est exactement ce qui permettra aux 37 heures de créer des travails. Lionel Jospin justifie la baisse des charges comme étant une diminution de 10% de la charge salariale, incitant les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualifications.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question de l’emploi. CHIRAC entend se concentrer sur les entrepreneurs, en facilitant leur accès au crédit, en diminuant leurs contraintes administratives et en réduisant leurs charges. JOSPIN commence par rappeler le bilan des socialistes. Il explique que les socialistes ont réussi à mettre fin à l’inflation, à redresser le commerce extérieur, à redresser les comptes des entreprises et à moderniser l’appareil productif français. JOSPIN dénonce ensuite la politique de l’offre de Baladur, estimant qu’il faut une politique de la demande pour stimuler la croissance économique. En revanche, il propose tout de même un abaissement des charges sur les bas salaires. JOSPIN propose enfin une grande politique d’investissements étatistes, générant emplois et croissances à l’échelle européenne. CHIRAC fustige la politique fiscale de son adversaire (écotaxe, augmentation de l’impôt sur les sociétés). CHIRAC pense que la politique socialiste a mené à une économie de rente au service des entreprises à cause d’une politique défavorable aux travailleurs due à l’augmentation des taxes sur le travail. Il pense au contraire qu’il faut aider les entreprises à investir et non à spéculer. Il s’attaque ensuite au passage du temps de travail à 39 heures qui n’a pas créé beaucoup d’emplois. JOSPIN conteste cela. CHIRAC continue et explique que les 37 heures ne créeront pas non plus d’emplois, sauf parmi les fonctionnaires. Il dénonce la baisse des charges proposée par JOSPIN, car elle sera compensée par une hausse des charges sur les hauts salaires. CHIRAC regrette également la disproportion entre le grand nombre de jeunes diplômés et le faible nombre d’emplois à pourvoir en face. JOSPIN parle de son côté des PME et PMI, expliquant que les droits de transmissions pour celles-ci doivent baisser. CHIRAC est cette fois d’accord. Il ajoute vouloir rendre le crédit plus facile d’accès pour les PME PMI. JOSPIN défend ensuite les 35h, nécessité dans la mesure où la productivité a augmenté, puis termine en proposant la baisse des charges pour les petits salaires : il explique que le financement sera à la charge des patrons et représentera peu de choses sur la masse salariale globale.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Beaucoup de gens se demandent comment concrètement, si vous êtes élu l'un ou l'autre Président de la République, vous allez relancer l'embauche, comment concrètement vous allez pouvoir créer ou faire naître des emplois, suivant quel calendrier, avec quels objectifs et avec quels moyens. JC : Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre. JC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. JC : Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons. JC : Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société. JC : Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles. JC : Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois. JC : Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin. JC : Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous. JC : Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation. LJ : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. LJ : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. LJ : Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. LJ : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. LJ : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. LJ : Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises. LJ : Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi. LJ : Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée. JC : C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas. JC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. JC : Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher. JC : Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique. JC : Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\". JC : Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs. JC : Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie. JC : J'en reviens à tous ces jeunes. JC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. JC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. LJ : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. LJ : Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne la diminution de la durée du travail, vous avez dit, vous-même, ce qui fonde mon raisonnement,: \"il y a des marges de productivité, des progrès de productivité, chaque année, qui se produisent dans les entreprises\", mais c'est justement cela, Jacques Chirac, qui justifie une démarche de diminution de la durée du travail. LJ : On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes. LJ : Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille. LJ : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification.",
8
+ "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous avons en France 2.400.000 entrepreneurs ; ce sont 2.400.000 possibilités de créer des emplois, d'insérer des jeunes, à condition naturellement qu'on ne les paralyse pas, qu'on ne les tire pas en permanence vers le bas. M. CHIRAC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. M. CHIRAC : Ce qui veut dire diminuer la paperasserie épouvantable, qui s'est considérablement augmentée sous l'impulsion socialiste et qui les paralyse, inutilement généralement. M. CHIRAC : Cela suppose naturellement une diminution des charges qui pèsent sur le travail. M. CHIRAC : Autrement dit, il vaut mieux payer des gens, dépenser de l'argent pour que des gens travaillent, que d'en dépenser généralement plus, et c'est ce qu'on fait, pour qu'ils soient au chômage et qu'on les indemnise. M. JOSPIN : Nous avions l'inflation à 15 % quand nous sommes arrivés en 81, il n'y a plus d'inflation. M. JOSPIN : Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. M. JOSPIN : Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. M. JOSPIN : M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. M. JOSPIN : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. M. JOSPIN : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. M. JOSPIN : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. M. JOSPIN : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. M. JOSPIN : C'est-à-dire une vraie politique volontariste qui s'appuie en plus, en Europe, sur la reprise des idées de Jacques Delors, dans son \"Livre Blanc\", à savoir les grands travaux à l'échelle européenne. M. CHIRAC : Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. M. CHIRAC : Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. M. CHIRAC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. M. CHIRAC : Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. CHIRAC : Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. M. CHIRAC : Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. M. CHIRAC : M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. CHIRAC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. M. CHIRAC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. M. CHIRAC : On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. M. JOSPIN : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. M. CHIRAC : Vous avez aujourd'hui, en gros, 80000 emplois qui sont détruits par l'impôt sur les successions compte tenu du niveau auquel, pour des raisons idéologiques. M. JOSPIN : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. M. JOSPIN : Sur un siècle, pour prendre les choses dans l'évolution humaine, c'est tout de même important, la durée du travail a diminué de moitié sans que les salaires baissent pendant cette période, d'ailleurs, au contraire, ils ont considérablement cru. M. JOSPIN : Je constate que le progrès technique aidant, la productivité progressant, la tendance à réduire le nombre des travailleurs dans la production est une tendance lourde, dominante de nos entreprises. M. JOSPIN : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification. M. JOSPIN : Par contre, si vous prenez un salaire à 20000 francs, par exemple, parce que cela jouera à partir de 15000 francs en réalité,ce renversement est donc des cotisations plus lourdes pour les autres salariés, ce n'est pas le salarié qui les paie, c'est le patron, c'est le chef d'entreprise, qu'est-ce que cela représente 600 francs pour un salaire à 20000 francs ?",
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+ "speaker": "LJ",
140
+ "text": "Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi."
141
+ },
142
+ {
143
+ "speaker": "LJ",
144
+ "text": "Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée."
145
+ }
146
+ ]
147
+ },
148
+ {
149
+ "abstractive": {
150
+ "text": "Jacques Chirac critique ensuite le programme de Lionel Jospin, qui souhaite augmenter la croissance, mais qui souhaite aussi créer et augmenter des impôts."
151
+ },
152
+ "extractive": [
153
+ {
154
+ "speaker": "JC",
155
+ "text": "C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas."
156
+ },
157
+ {
158
+ "speaker": "JC",
159
+ "text": "Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir."
160
+ }
161
+ ]
162
+ },
163
+ {
164
+ "abstractive": {
165
+ "text": "Il explique que les entrepreneurs ne peuvent pas obtenir de crédits, et il continue en affirmant que la baisse de la durée du travail n'a pas crée d'emplois."
166
+ },
167
+ "extractive": [
168
+ {
169
+ "speaker": "JC",
170
+ "text": "Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher."
171
+ },
172
+ {
173
+ "speaker": "JC",
174
+ "text": "Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique."
175
+ }
176
+ ]
177
+ },
178
+ {
179
+ "abstractive": {
180
+ "text": "Il explique aussi que la baisse de charge sur les petit salaires est récupérée sur les hauts salaires, et que cela impactera l'emploi des jeunes."
181
+ },
182
+ "extractive": [
183
+ {
184
+ "speaker": "JC",
185
+ "text": "Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\"."
186
+ },
187
+ {
188
+ "speaker": "JC",
189
+ "text": "Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs."
190
+ },
191
+ {
192
+ "speaker": "JC",
193
+ "text": "Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie."
194
+ },
195
+ {
196
+ "speaker": "JC",
197
+ "text": "J'en reviens à tous ces jeunes."
198
+ },
199
+ {
200
+ "speaker": "JC",
201
+ "text": "On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5."
202
+ },
203
+ {
204
+ "speaker": "JC",
205
+ "text": "On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là."
206
+ }
207
+ ]
208
+ },
209
+ {
210
+ "abstractive": {
211
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il souhaite supprimer les droits de succession pour les PME et les PMI."
212
+ },
213
+ "extractive": [
214
+ {
215
+ "speaker": "LJ",
216
+ "text": "Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique."
217
+ }
218
+ ]
219
+ },
220
+ {
221
+ "abstractive": {
222
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il souhaite aider l'accès aux crédits, moins chers pour certains types d'entreprise."
223
+ },
224
+ "extractive": [
225
+ {
226
+ "speaker": "LJ",
227
+ "text": "Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME."
228
+ },
229
+ {
230
+ "speaker": "LJ",
231
+ "text": "En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME."
232
+ }
233
+ ]
234
+ },
235
+ {
236
+ "abstractive": {
237
+ "text": "Il explique qu'il souhaite réguler les licenciement."
238
+ },
239
+ "extractive": [
240
+ {
241
+ "speaker": "LJ",
242
+ "text": "On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes."
243
+ }
244
+ ]
245
+ },
246
+ {
247
+ "abstractive": {
248
+ "text": "Il finit en expliquant que la baisse de temps de travail créerait quatre cent mille emplois, et que l'allégement des charges sur les travails à bas salaire est important, car c'est la qu'il y a le plus de problèmes"
249
+ },
250
+ "extractive": [
251
+ {
252
+ "speaker": "LJ",
253
+ "text": "Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille."
254
+ },
255
+ {
256
+ "speaker": "LJ",
257
+ "text": "Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification"
258
+ }
259
+ ]
260
+ }
261
+ ]
262
+ }
test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json CHANGED
@@ -5,5 +5,150 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraites et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à haut gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentations. Jacques Chirac souhaite désendetter la france à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les français indépendemment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et articans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduit un système d'assurances privées dans le système de répartition.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question des salaires et des pensions. CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, CHIRAC entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. CHIRAC est d’accord avec ce dernier point. Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. CHIRAC est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais JOSPIN pense que les propositions de CHIRAC ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
8
- "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraites et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à haut gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentations. Jacques Chirac souhaite désendetter la france à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les français indépendemment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et articans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduit un système d'assurances privées dans le système de répartition.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question des salaires et des pensions. CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, CHIRAC entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. CHIRAC est d’accord avec ce dernier point. Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. CHIRAC est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais JOSPIN pense que les propositions de CHIRAC ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
8
+ "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
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+ "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats."
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+ {
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+ "text": "Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ?"
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+ "text": "Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires."
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+ "text": "D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité."
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+ "text": "Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher."
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+ "text": "Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'années précédente, et les dépenses sociales."
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+ "text": "Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas."
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+ "speaker": "JC",
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+ "text": "Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable."
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+ "text": "Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité."
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+ "speaker": "JC",
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+ "text": "En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches."
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+ "speaker": "JC",
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+ "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits."
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+ }
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentation maitrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national."
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+ "speaker": "JC",
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+ "speaker": "LJ",
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+ "text": "J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre a soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante annuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an."
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+ "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites."
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test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json CHANGED
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la france à l'OTAN. Jean luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la france doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la france devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondial grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France.",
7
  "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la france à l'OTAN. Jean luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la france doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la france devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondial grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France.",
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  "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. ",
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+ "text": "Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles."
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+ "text": "Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes."
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test/Destaing_Mitterrand_2--Partie_3_Afrique.json CHANGED
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur débute en parlant de L'afghanistan, et demande quelles sanctions les différents candidats imposeraient à l'URSS. François Mitterand débute en expliquant qu'il a condamné le voyage de Valéry Giscard D'Estaing à varsovie, qui cautionnait les actes des l'urss en afghanistan. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il est allé rencontrer Brejnev pour discuter de l'invasion, car Brejnev n'aurait pas eu les bonnes informations. Il continue en demandant à François Mitterand pourquoi il n'a jamais voté pour l'augmentation du budget de défense. François Mitterand répond qu'il est hostile à l'ensemble des dispositions budgétaire prise par le gouvernement. La présentatrice pose la question des interventions française en Afrique, en citant les situationos au Tchad et au Zaire. François Miterrand estime que la france a déstabilisé le Zaire, et qu'il a déjà dénoncé la situation en centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing répond que la situation africaine est différente de la situation européenne, et qu'il estime avoir réussi à gérer la crise au Zaire. Il justifie par la suite la situation en centrafrique en expliquant qu'il n'était pas encore président. François Mitterand déplore la réduction du poids moral et politique de la France en Afrique, que Valéry Giscard D'Estaing estime être très élevée. Le présentateur demande ensuite aux candidats leur point de vue sur la construction d'une bombe à neutron. François Miterrand est contre, estimant qu'il faut une discussion préalable avec les alliés avant de le faire. Valéry Giscard D'estaing est pour. Finalement, François Mitterand demande à Valéry Giscard D'Estaing pourquoi il était contre les accords du camp david en israel. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il estime que ces dispositions n'étaient pas au point",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique étrangère de la France. MITTERRAND pense qu’il faut être plus ferme avec la Russie, même s’il désire trouver un accord avec elle. GISCARD D'ESTAING défend sa visite à Varsovie et critique son adversaire qui n’a pas voté de crédits supplémentaires pour la défense. MITTERRAND pense que la France aurait pu agir plus vite dans le sauvetage des Français au Zaïr et estime avoir donné l’alerte très tôt sur les crimes en Centrafrique. GISCARD D'ESTAING pense qu’il n’était pas possible d’agir plus rapidement au Zaïr et défend son action en Centrafrique qui a permis le départ du chef d’état et la tenue d’élections. MITTERRAND ne soutient pas la fabrication d’une bombe à neutron. GISCARD D'ESTAING souhaite que la France ait le potentiel de la construire. GISCARD D'ESTAING défend l’autodétermination du peuple palestinien et entend possiblement accepter les accords de Camp David si des progrès sont faits dans la négociation. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? FM : Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. FM : Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. FM : Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. VGE : Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! VGE : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ? P1 : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? FM : Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. FM : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA. FM : 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé. VGE : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. VGE : J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. VGE : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. VGE : Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. P2 : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? FM : D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? VGE : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. VGE : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. VGE : Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point.",
8
- "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? VGE : Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. "
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- }
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur débute en parlant de L'afghanistan, et demande quelles sanctions les différents candidats imposeraient à l'URSS. François Mitterand débute en expliquant qu'il a condamné le voyage de Valéry Giscard D'Estaing à varsovie, qui cautionnait les actes des l'urss en afghanistan. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il est allé rencontrer Brejnev pour discuter de l'invasion, car Brejnev n'aurait pas eu les bonnes informations. Il continue en demandant à François Mitterand pourquoi il n'a jamais voté pour l'augmentation du budget de défense. François Mitterand répond qu'il est hostile à l'ensemble des dispositions budgétaire prise par le gouvernement. La présentatrice pose la question des interventions française en Afrique, en citant les situationos au Tchad et au Zaire. François Miterrand estime que la france a déstabilisé le Zaire, et qu'il a déjà dénoncé la situation en centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing répond que la situation africaine est différente de la situation européenne, et qu'il estime avoir réussi à gérer la crise au Zaire. Il justifie par la suite la situation en centrafrique en expliquant qu'il n'était pas encore président. François Mitterand déplore la réduction du poids moral et politique de la France en Afrique, que Valéry Giscard D'Estaing estime être très élevée. Le présentateur demande ensuite aux candidats leur point de vue sur la construction d'une bombe à neutron. François Miterrand est contre, estimant qu'il faut une discussion préalable avec les alliés avant de le faire. Valéry Giscard D'estaing est pour. Finalement, François Mitterand demande à Valéry Giscard D'Estaing pourquoi il était contre les accords du camp david en israel. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il estime que ces dispositions n'étaient pas au point",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique étrangère de la France. MITTERRAND pense qu’il faut être plus ferme avec la Russie, même s’il désire trouver un accord avec elle. GISCARD D'ESTAING défend sa visite à Varsovie et critique son adversaire qui n’a pas voté de crédits supplémentaires pour la défense. MITTERRAND pense que la France aurait pu agir plus vite dans le sauvetage des Français au Zaïr et estime avoir donné l’alerte très tôt sur les crimes en Centrafrique. GISCARD D'ESTAING pense qu’il n’était pas possible d’agir plus rapidement au Zaïr et défend son action en Centrafrique qui a permis le départ du chef d’état et la tenue d’élections. MITTERRAND ne soutient pas la fabrication d’une bombe à neutron. GISCARD D'ESTAING souhaite que la France ait le potentiel de la construire. GISCARD D'ESTAING défend l’autodétermination du peuple palestinien et entend possiblement accepter les accords de Camp David si des progrès sont faits dans la négociation. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? FM : Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. FM : Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. FM : Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. VGE : Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! VGE : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ? P1 : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? FM : Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. FM : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA. FM : 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé. VGE : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. VGE : J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. VGE : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. VGE : Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. P2 : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? FM : D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? VGE : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. VGE : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. VGE : Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point.",
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+ "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? VGE : Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. ",
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test/Hollande_Sarkozy--Partie_2_Pouvoir_D_Achat.json CHANGED
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur mesures pour améliorer le pouvoir d'achat. François Hollande débute en expliquant qu'il souhaite lier les salaires à la croissance, en indexant le smic sur la croissance. Il souhaite baisser les dépenses contraintes, en établissant un prix constant sur l'électricité, le gaz et l'eau jusqu'à un certain volume, et en l'augmentant après ce volume. François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'un instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allcation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souohaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du smic ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarif pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficit, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trentr cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et le mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Sarkozy critique la volonté de Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; Cependant, Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficit. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ",
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- "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur mesures pour améliorer le pouvoir d'achat. François Hollande débute en expliquant qu'il souhaite lier les salaires à la croissance, en indexant le smic sur la croissance. Il souhaite baisser les dépenses contraintes, en établissant un prix constant sur l'électricité, le gaz et l'eau jusqu'à un certain volume, et en l'augmentant après ce volume. François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'un instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allcation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souohaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du smic ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarif pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficit, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trentr cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et le mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Sarkozy critique la volonté de Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; Cependant, Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficit. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ",
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+ "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME.",
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+ "text": "En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ?"
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test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json CHANGED
@@ -5,5 +5,161 @@
5
  "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur le nucléaire. Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est une force de la france qui a toujours fait consensus, et qui permet à la France d'avoir une électricité moins chère. Le nucléaire représente 240 000 emplois, et il critique le choix de François Hollande de vouloir faire baisser la portion du nucléaire dans la production énergétique en voulant fermer des réacteurs. Selon Nicolas Sarkozy, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable car la france n'a pas de gaz ou de pétrole, et il explique avoir augmenté la part des énergies renouvelables pendant son mandat. François Hollande explique que la France est dépendante à l'égard du pétrole et du nucléaire, et souhaite baisser la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. Il souhaite développer les énergies renouvelables, et accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait assez pour cela. Il explique qu'il souhaite fermer une seule centrale, celle de Fessenheim, qui est tropo dangereuse. Selon Nicolas Sarkozy, si Fessenheim est dangereuse, il faut fermer tous les réacteurs. Pour lui, le nucléaire Français est le plus sûr du monde. François Hollande termine en expliquant continuer d'investir dans l'innovation nucléaire à travers le projet des EPR.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la filière nucléaire française. Sarkozy explique que cette question a jusque là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle. Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois. Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables. Pour Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole. Il accuse Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux. Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement. Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer. Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie. Or, Sarkozy souligne que les centrales suisse ont 60 ans déjà. Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable. Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR. Toutefois, Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, Hollande n’aurait en fait chercher qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme. Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande. Pour illustrer son propos, Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même. Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs. En somme, les deux candidats défendent la filière nucléaire, mais Hollande souhaite en réduire la part, en commençant par fermer la centrale de Fessenheim.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? NS : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. NS : C'est un atout français. NS : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. NS : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. NS : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. NS : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. NS : Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. NS : Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. FH : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. FH : J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. FH : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. FH : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. FH : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. NS : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. NS : Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. FH : Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. FH : Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? NS : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. FH : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? NS : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. NS : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. ",
8
- "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. "
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  "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur le nucléaire. Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est une force de la france qui a toujours fait consensus, et qui permet à la France d'avoir une électricité moins chère. Le nucléaire représente 240 000 emplois, et il critique le choix de François Hollande de vouloir faire baisser la portion du nucléaire dans la production énergétique en voulant fermer des réacteurs. Selon Nicolas Sarkozy, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable car la france n'a pas de gaz ou de pétrole, et il explique avoir augmenté la part des énergies renouvelables pendant son mandat. François Hollande explique que la France est dépendante à l'égard du pétrole et du nucléaire, et souhaite baisser la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. Il souhaite développer les énergies renouvelables, et accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait assez pour cela. Il explique qu'il souhaite fermer une seule centrale, celle de Fessenheim, qui est tropo dangereuse. Selon Nicolas Sarkozy, si Fessenheim est dangereuse, il faut fermer tous les réacteurs. Pour lui, le nucléaire Français est le plus sûr du monde. François Hollande termine en expliquant continuer d'investir dans l'innovation nucléaire à travers le projet des EPR.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la filière nucléaire française. Sarkozy explique que cette question a jusque là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle. Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois. Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables. Pour Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole. Il accuse Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux. Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement. Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer. Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie. Or, Sarkozy souligne que les centrales suisse ont 60 ans déjà. Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable. Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR. Toutefois, Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, Hollande n’aurait en fait chercher qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme. Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande. Pour illustrer son propos, Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même. Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs. En somme, les deux candidats défendent la filière nucléaire, mais Hollande souhaite en réduire la part, en commençant par fermer la centrale de Fessenheim.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? NS : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. NS : C'est un atout français. NS : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. NS : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. NS : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. NS : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. NS : Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. NS : Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. FH : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. FH : J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. FH : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. FH : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. FH : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. NS : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. NS : Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. FH : Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. FH : Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? NS : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. FH : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? NS : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. NS : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. ",
8
+ "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. ",
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+ "text": "Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne."
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+ "text": "Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel."
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test/Macron_Lepen_1--Partie_1_5_Retraite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,86 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour les retraites. Marine Le pen souhaite baisser l'age de départ à la retraite à 60 ans, un projet qui coute 30 milliards, infinançable selon Emmanuel Macron sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions. Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question des retraites. Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Macron trouve le propos de Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Macron trouve ces propos mensongers. A son avis, la réforme de Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour les retraites. Marine Le pen souhaite baisser l'age de départ à la retraite à 60 ans, un projet qui coute 30 milliards, infinançable selon Emmanuel Macron sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions. Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question des retraites. Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Macron trouve le propos de Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Macron trouve ces propos mensongers. A son avis, la réforme de Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
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+ "Community_1": [
10
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France."
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+ "text": "Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?"
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+ },
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22
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+ "text": "Marine le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraite est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse."
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+ "text": "Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25."
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test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json CHANGED
@@ -5,5 +5,207 @@
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme. Marine le pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la pluspart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une taskforce auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine le pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des lien avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Quatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.",
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- "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. "
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme. Marine le pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la pluspart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une taskforce auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine le pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des lien avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Quatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.",
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  "Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.",
8
+ "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. ",
9
+ "Community_1": [
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+ "text": "Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français."
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+ "text": "Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire."
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+ "text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
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test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json CHANGED
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  "Abstractive_2": "Lors de ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision de l'Europe. Marine Le Pen propose de remplacer l'Union européenne par l'alliance européenne des nations libres et souveraines. Dans ce cadre, les pays auront le contrôle de leurs frontières, leur monnaie et leurs lois. La France regagnera sa souveraineté économique, permettant des politiques économiques patriotiques telles que le protectionnisme intelligent qui empêchera le dumping social, environnemental et sanitaire. Marine Le Pen souhaite organiser un référendum constitutionnel en septembre, associé à une réduction des charges et des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires et l'augmentation des petites retraites. Elle souhaite également réviser la directive relative au travailleur détaché. Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de soutenir les accords CETA et TAFTA, qui ont des conséquences néfastes pour l'agriculture, l'élevage, l'industrie et la santé. Emmanuel Macron s'oppose au plan de Marine Le Pen, appelant à un euro fort et à une politique européenne qui défend les intérêts français. Il accuse Marine Le Pen d'avoir un plan nuisible pour le pouvoir d'achat et la compétitivité, suggérant que rester dans l'euro est crucial pour protéger l'économie française de la déstabilisation monétaire et protéger l'épargne française. Emmanuel Macron cherche à modifier la politique relative au travailleur détaché en établissant une rémunération égale pour un travail égal dans un pays. Il souhaite également un marché de l'UE réservé à au moins 50% d'entreprises européennes, des travailleurs détachés mieux contrôlés et des investissements européens. Marine Le Pen met en garde contre la possibilité de défaillances bancaires entraînant des déductions sur les comptes bancaires des épargnants. Emmanuel Macron réfute les affirmations de Marine Le Pen concernant le protectionnisme, l'isolationnisme et le nationalisme, prônant plutôt une Europe unie.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question européenne. Le Pen souhaite une union de nations libres et indépendantes. Chaque pays maîtrisera ainsi ses frontières et sa monnaie ; il sera possible avec ces instruments de combattre le chômage de masse, et d’instaurer du protectionnisme économique pour lutter contre le dumping social et environnemental. Sur la méthode, Le Pen propose un premier référendum pour inverser la hiérarchie des normes ; puis un second pour inviter les Français à se prononcer sur le résultat de sa négociation avec les autres chefs d’État, laquelle vise à fonder l’union des nations qu’elle défend. Elle entend notamment grâce à ces négociations transformer l’euro en union commune. Les banques centrales et les grandes entreprises pourront donc payer en euro ; ce sera en somme un retour au SME, le système monétaire européen de 1993 à 2002. Toutefois Macron explique que ce système ne permettait en réalité pas aux entreprises de payer de la sorte. La monnaie commune n’était qu’une unité de référence. Le Pen pense alors que son adversaire agite des peurs irrationnelles, comme pour le Brexit. Cependant, selon Macron, le Brexit ne peut être comparable à la sortie de l’euro de la France dans la mesure où la Grande-Bretagne n’était pas dans la zone euro ; le problème est donc différent. Toutefois, pour Le Pen, la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne est un exemple révélateur : Macron promettait une catastrophe économique avec récession et chômage, or c’est l’inverse qui se passe. Macron refuse le projet de Le Pen, qu’il juge dangereux. Il faut au contraire un euro fort avec un politique européenne au sein de laquelle il faut défendre les intérêt de la France. La sortie de l’euro rendrait les échanges difficiles et détruirait l’épargne des Français par la dévaluation. A terme, privée d’échanges avec ses partenaires, la France perdrait en compétitivité. Le Pen pense l’inverse, car l’Allemagne, par l’appréciation de sa monnaie, perdrait en compétitivité par rapport à la France. Macron rappelle que ce sera une perte de pouvoir d’achat et d’emplois ; la solution consiste à entreprendre des réformes. Il précise que lorsque l’euro n’existait, le chômage était plus élevé dans l’UE. Macron rejette ensuite le contrôle des capitaux et se dit favorable à changer la directive travailleurs détachés. Il souhaite également que les marchés européens soient réservés pour au moins 50 % à des entreprises européennes. Enfin, il veut soutenir une politique commerciale protectrice, appuyée par un euro fort et davantage d’investissements. Ce discours est tenu depuis trop longtemps pour être crédible, d’après Le Pen. C’est l’État stratège, selon elle, qui protégera les Français ; elle explique que si rien n’est fait, les banques pourraient ponctionner l’épargne des citoyens, comme à Chypre. Macron rappelle néanmoins que c’est la menace de la sortie de l’euro qui a entraîné la panique bancaire à Chypre et en Grèce. Il se place ensuite dans les pas de de Gaulle et Adenauer pour refonder l’Europe. Par opposition au nationalisme et à l’isolationnisme de Le Pen, Macron défend une Europe unie, forte et soudée ; or, cette vision s’appuie pour son adversaire sur un déséquilibre entre la France et l’Allemagne, lequel pourrait engendrer la guerre.",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va parler d’’Europe avec Christophe, et d’’International et on croit comprendre qu’’entre vous deux c’’est un sujet important donc ça mérite d’’y passer, maintenant. P1 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Où, lorsque les représentants des Français, dans le cadre de la démocratie, voteront les lois, ces lois auront une autorité supérieure aux directives qui sont imposées par des commissaires, dont personne ne connaît le nom, dont personne ne connaît le visage et surtout que personne n’’a jamais choisis. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Puis nous aurons aussi la maîtrise de notre politique commerciale. MLP : Monsieur Macron, je sais que vous êtes pour le CETA, je sais que vous êtes pour le TAFTA, c'est-à-dire, en réalité, pour des accords de libre-échange qui nous sont imposés et qui ne sont pas décidés par nous, qui ont des conséquences très lourdes sur notre agriculture, sur nos éleveurs, mais aussi sur nos industries, mais surtout, des conséquences très lourdes en matière de santé, on n’’en a pas parlé tout à l’’heure, puisque les productions qui arrivent ainsi sur notre marché ne sont évidemment pas soumises aux mêmes normes de sécurité que celles qui sont imposées à nos industriels et à nos agriculteurs et qui ont pour vocation de protéger la santé de nos compatriotes. MLP : Faire parallèlement un référendum constitutionnel que je soumettrai aux Français. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Puis parallèlement à cette négociation je mettrai en place les mesures que je peux mettre en place tout de suite sur le plan économique, la baisse des charges, la baisse des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’’augmentation et la valorisation des petites retraites, etc. MLP : Je crois que, par exemple, c’’est quelque chose qu'on devrait mettre en oeœuvre pour arrêter tout de suite la directive détachement des travailleurs. MLP : Je ne sais pas, vous dites si on ne fait une Europe fédérale, totalement, c'est-à-dire avec un gouvernement de la zone européenne, c'est-à-dire avec la perte de notre souveraineté totale, avec l’’intégralité des clefs de la France, alors là, pour le coup, données dans tous les domaines à l’'Union européenne, le budget, l’’impôt européen,… alors l’’euro ne pourra pas survivre. EM : On sort ou pas de l’’euro, on revient au franc ou pas ? MLP : Il faut retrouver notre monnaie nationale. EM : Personne ne payera avec de l’’euro ? MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Mais c’’est une monnaie commune, c’’est un panier de monnaies, vous le savez encore une fois, ça a existé juste avant l’’euro. MLP : Sachant que l’’euro a eu des conséquences très lourdes sur le pouvoir d’’achat des Français, puisque sa mise en place a entraîné une augmentation spectaculaire des prix. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Alors, moi je vais vous dire, je suis contre tout ce qu’’a dit Madame Le Pen. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Donc je dis que votre projet il est mortifère, sur le plan du pouvoir d’’achat, sur le plan de la compétitivité, et de notre capacité à être forts dans le monde. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : C’’est de rester dans l’’euro, parce qu’’il nous protège l’’euro, il évite une déstabilisation monétaire. EM : C’’est de protéger l’’épargne de nos concitoyens, parce que j’’y tiens et que, moi, je ne veux pas d’’un comportement de panique. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Ce que je veux c’’est qu'aujourd’’hui, pour le même travail dans un pays, il y ait le même salaire, ça on peut le faire par une révision de la directive dès le début. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet.",
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- "Extractive_2": "P2 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Donc je souhaite entrer en négociation pour faire naître cette alliance européenne, organiser une conférence des chefs d’’États et de Gouvernements, un petit peu sur le modèle de la conférence de Messine. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Je me tournerai vers les Français et je leur livrerai l’’issue de la négociation, je leur dirai voilà ce que j’’ai réussi à obtenir, est-ce que vous considérez que c’’est suffisant ou est-ce que vous considérez que ça n’’est pas suffisant ? EM : D’’accord, donc on revient au franc, donc vous proposez bien de sortir de l’’euro ? MLP : Non, je vais renégocier pour que l’’euro on s’’en libère et on le transforme en monnaie commune. MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Vous le savez très bien il a fonctionné dans le cas du SME et honnêtement de 1993 à 2002 c’’était plutôt performant. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. EM : L’’écu c’’était une monnaie de référence, personne ne payait en écu. MLP : Tiens, je vois revenir le projet peur, le projet peur que vous aviez développé au moment du Brexit. EM : Mais, Madame Le Pen, la Grande Bretagne elle n’’a jamais été dans l’’euro. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Moi je dis que c’’est un projet mortifère et que c’’est un projet dangereux et que votre bidouillage que vous nous avez fait dans le week-end avec M. Dupont-Aignan n’’a aucun sens. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France. MLP : Chaque pays aura sa monnaie Monsieur Macron. EM : Celui qui fait des pommes et qui les vend aujourd’’hui en euros, qui a besoin de l’’euro comme monnaie commune, demain il ne l’’aura plus. EM : L’’épargnant qui nous écoute, le jour où vous faites cette sortie… parce que comment vous faites votre programme ? EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Même ce qui est fait en France a besoin du reste de l’’Europe. EM : Mais vous allez baisser leur compétitivité, nous sommes dans le monde. MLP : Attends, nous allons gagner de la compétitivité. MLP : Précisément parce que justement ça va s’’apprécier et que l’’Allemagne va en perdre, justement. EM : Mais je ne veux pas, pour nos concitoyens, qu’’ils perdent du pouvoir d’’achat, des emplois, de la compétitivité, par la sortie de l’’euro et c’’est ce que vous proposez. EM : Moi ce que je veux c’’est une France qui fait les réformes, qui prend ses responsabilités. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : Je ne veux pas du contrôle des capitaux ce sera la panique bancaire et le projet c’’est l’’affaiblissement de notre industrie. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Monsieur Macron, ça fait vingt-cinq ans que vous promettez l’’Europe sociale, vous et vos amis socialistes. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Il y a eu des dirigeants visionnaires, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer, ils ont su travailler ensemble, ils l’’ont fait le avec. MLP : Ils ne voulaient pas cette Europe-là. EM : Mais je ne rigole pas avec ça. Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet. MLP : C’’est le déséquilibre entre les rapports entre l’’Allemagne et la France, qui sont en réalité les germes de la guerre. "
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  "Abstractive_2": "Lors de ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision de l'Europe. Marine Le Pen propose de remplacer l'Union européenne par l'alliance européenne des nations libres et souveraines. Dans ce cadre, les pays auront le contrôle de leurs frontières, leur monnaie et leurs lois. La France regagnera sa souveraineté économique, permettant des politiques économiques patriotiques telles que le protectionnisme intelligent qui empêchera le dumping social, environnemental et sanitaire. Marine Le Pen souhaite organiser un référendum constitutionnel en septembre, associé à une réduction des charges et des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires et l'augmentation des petites retraites. Elle souhaite également réviser la directive relative au travailleur détaché. Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de soutenir les accords CETA et TAFTA, qui ont des conséquences néfastes pour l'agriculture, l'élevage, l'industrie et la santé. Emmanuel Macron s'oppose au plan de Marine Le Pen, appelant à un euro fort et à une politique européenne qui défend les intérêts français. Il accuse Marine Le Pen d'avoir un plan nuisible pour le pouvoir d'achat et la compétitivité, suggérant que rester dans l'euro est crucial pour protéger l'économie française de la déstabilisation monétaire et protéger l'épargne française. Emmanuel Macron cherche à modifier la politique relative au travailleur détaché en établissant une rémunération égale pour un travail égal dans un pays. Il souhaite également un marché de l'UE réservé à au moins 50% d'entreprises européennes, des travailleurs détachés mieux contrôlés et des investissements européens. Marine Le Pen met en garde contre la possibilité de défaillances bancaires entraînant des déductions sur les comptes bancaires des épargnants. Emmanuel Macron réfute les affirmations de Marine Le Pen concernant le protectionnisme, l'isolationnisme et le nationalisme, prônant plutôt une Europe unie.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question européenne. Le Pen souhaite une union de nations libres et indépendantes. Chaque pays maîtrisera ainsi ses frontières et sa monnaie ; il sera possible avec ces instruments de combattre le chômage de masse, et d’instaurer du protectionnisme économique pour lutter contre le dumping social et environnemental. Sur la méthode, Le Pen propose un premier référendum pour inverser la hiérarchie des normes ; puis un second pour inviter les Français à se prononcer sur le résultat de sa négociation avec les autres chefs d’État, laquelle vise à fonder l’union des nations qu’elle défend. Elle entend notamment grâce à ces négociations transformer l’euro en union commune. Les banques centrales et les grandes entreprises pourront donc payer en euro ; ce sera en somme un retour au SME, le système monétaire européen de 1993 à 2002. Toutefois Macron explique que ce système ne permettait en réalité pas aux entreprises de payer de la sorte. La monnaie commune n’était qu’une unité de référence. Le Pen pense alors que son adversaire agite des peurs irrationnelles, comme pour le Brexit. Cependant, selon Macron, le Brexit ne peut être comparable à la sortie de l’euro de la France dans la mesure où la Grande-Bretagne n’était pas dans la zone euro ; le problème est donc différent. Toutefois, pour Le Pen, la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne est un exemple révélateur : Macron promettait une catastrophe économique avec récession et chômage, or c’est l’inverse qui se passe. Macron refuse le projet de Le Pen, qu’il juge dangereux. Il faut au contraire un euro fort avec un politique européenne au sein de laquelle il faut défendre les intérêt de la France. La sortie de l’euro rendrait les échanges difficiles et détruirait l’épargne des Français par la dévaluation. A terme, privée d’échanges avec ses partenaires, la France perdrait en compétitivité. Le Pen pense l’inverse, car l’Allemagne, par l’appréciation de sa monnaie, perdrait en compétitivité par rapport à la France. Macron rappelle que ce sera une perte de pouvoir d’achat et d’emplois ; la solution consiste à entreprendre des réformes. Il précise que lorsque l’euro n’existait, le chômage était plus élevé dans l’UE. Macron rejette ensuite le contrôle des capitaux et se dit favorable à changer la directive travailleurs détachés. Il souhaite également que les marchés européens soient réservés pour au moins 50 % à des entreprises européennes. Enfin, il veut soutenir une politique commerciale protectrice, appuyée par un euro fort et davantage d’investissements. Ce discours est tenu depuis trop longtemps pour être crédible, d’après Le Pen. C’est l’État stratège, selon elle, qui protégera les Français ; elle explique que si rien n’est fait, les banques pourraient ponctionner l’épargne des citoyens, comme à Chypre. Macron rappelle néanmoins que c’est la menace de la sortie de l’euro qui a entraîné la panique bancaire à Chypre et en Grèce. Il se place ensuite dans les pas de de Gaulle et Adenauer pour refonder l’Europe. Par opposition au nationalisme et à l’isolationnisme de Le Pen, Macron défend une Europe unie, forte et soudée ; or, cette vision s’appuie pour son adversaire sur un déséquilibre entre la France et l’Allemagne, lequel pourrait engendrer la guerre.",
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  "Extractive_1": "P1 : On va parler d’’Europe avec Christophe, et d’’International et on croit comprendre qu’’entre vous deux c’’est un sujet important donc ça mérite d’’y passer, maintenant. P1 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Où, lorsque les représentants des Français, dans le cadre de la démocratie, voteront les lois, ces lois auront une autorité supérieure aux directives qui sont imposées par des commissaires, dont personne ne connaît le nom, dont personne ne connaît le visage et surtout que personne n’’a jamais choisis. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Puis nous aurons aussi la maîtrise de notre politique commerciale. MLP : Monsieur Macron, je sais que vous êtes pour le CETA, je sais que vous êtes pour le TAFTA, c'est-à-dire, en réalité, pour des accords de libre-échange qui nous sont imposés et qui ne sont pas décidés par nous, qui ont des conséquences très lourdes sur notre agriculture, sur nos éleveurs, mais aussi sur nos industries, mais surtout, des conséquences très lourdes en matière de santé, on n’’en a pas parlé tout à l’’heure, puisque les productions qui arrivent ainsi sur notre marché ne sont évidemment pas soumises aux mêmes normes de sécurité que celles qui sont imposées à nos industriels et à nos agriculteurs et qui ont pour vocation de protéger la santé de nos compatriotes. MLP : Faire parallèlement un référendum constitutionnel que je soumettrai aux Français. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Puis parallèlement à cette négociation je mettrai en place les mesures que je peux mettre en place tout de suite sur le plan économique, la baisse des charges, la baisse des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’’augmentation et la valorisation des petites retraites, etc. MLP : Je crois que, par exemple, c’’est quelque chose qu'on devrait mettre en oeœuvre pour arrêter tout de suite la directive détachement des travailleurs. MLP : Je ne sais pas, vous dites si on ne fait une Europe fédérale, totalement, c'est-à-dire avec un gouvernement de la zone européenne, c'est-à-dire avec la perte de notre souveraineté totale, avec l’’intégralité des clefs de la France, alors là, pour le coup, données dans tous les domaines à l’'Union européenne, le budget, l’’impôt européen,… alors l’’euro ne pourra pas survivre. EM : On sort ou pas de l’’euro, on revient au franc ou pas ? MLP : Il faut retrouver notre monnaie nationale. EM : Personne ne payera avec de l’’euro ? MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Mais c’’est une monnaie commune, c’’est un panier de monnaies, vous le savez encore une fois, ça a existé juste avant l’’euro. MLP : Sachant que l’’euro a eu des conséquences très lourdes sur le pouvoir d’’achat des Français, puisque sa mise en place a entraîné une augmentation spectaculaire des prix. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Alors, moi je vais vous dire, je suis contre tout ce qu’’a dit Madame Le Pen. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Donc je dis que votre projet il est mortifère, sur le plan du pouvoir d’’achat, sur le plan de la compétitivité, et de notre capacité à être forts dans le monde. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : C’’est de rester dans l’’euro, parce qu’’il nous protège l’’euro, il évite une déstabilisation monétaire. EM : C’’est de protéger l’’épargne de nos concitoyens, parce que j’’y tiens et que, moi, je ne veux pas d’’un comportement de panique. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Ce que je veux c’’est qu'aujourd’’hui, pour le même travail dans un pays, il y ait le même salaire, ça on peut le faire par une révision de la directive dès le début. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet.",
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+ "Extractive_2": "P2 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Donc je souhaite entrer en négociation pour faire naître cette alliance européenne, organiser une conférence des chefs d’’États et de Gouvernements, un petit peu sur le modèle de la conférence de Messine. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Je me tournerai vers les Français et je leur livrerai l’’issue de la négociation, je leur dirai voilà ce que j’’ai réussi à obtenir, est-ce que vous considérez que c’’est suffisant ou est-ce que vous considérez que ça n’’est pas suffisant ? EM : D’’accord, donc on revient au franc, donc vous proposez bien de sortir de l’’euro ? MLP : Non, je vais renégocier pour que l’’euro on s’’en libère et on le transforme en monnaie commune. MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Vous le savez très bien il a fonctionné dans le cas du SME et honnêtement de 1993 à 2002 c’’était plutôt performant. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. EM : L’’écu c’’était une monnaie de référence, personne ne payait en écu. MLP : Tiens, je vois revenir le projet peur, le projet peur que vous aviez développé au moment du Brexit. EM : Mais, Madame Le Pen, la Grande Bretagne elle n’’a jamais été dans l’’euro. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Moi je dis que c’’est un projet mortifère et que c’’est un projet dangereux et que votre bidouillage que vous nous avez fait dans le week-end avec M. Dupont-Aignan n’’a aucun sens. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France. MLP : Chaque pays aura sa monnaie Monsieur Macron. EM : Celui qui fait des pommes et qui les vend aujourd’’hui en euros, qui a besoin de l’’euro comme monnaie commune, demain il ne l’’aura plus. EM : L’’épargnant qui nous écoute, le jour où vous faites cette sortie… parce que comment vous faites votre programme ? EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Même ce qui est fait en France a besoin du reste de l’’Europe. EM : Mais vous allez baisser leur compétitivité, nous sommes dans le monde. MLP : Attends, nous allons gagner de la compétitivité. MLP : Précisément parce que justement ça va s’’apprécier et que l’’Allemagne va en perdre, justement. EM : Mais je ne veux pas, pour nos concitoyens, qu’’ils perdent du pouvoir d’’achat, des emplois, de la compétitivité, par la sortie de l’’euro et c’’est ce que vous proposez. EM : Moi ce que je veux c’’est une France qui fait les réformes, qui prend ses responsabilités. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : Je ne veux pas du contrôle des capitaux ce sera la panique bancaire et le projet c’’est l’’affaiblissement de notre industrie. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Monsieur Macron, ça fait vingt-cinq ans que vous promettez l’’Europe sociale, vous et vos amis socialistes. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Il y a eu des dirigeants visionnaires, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer, ils ont su travailler ensemble, ils l’’ont fait le avec. MLP : Ils ne voulaient pas cette Europe-là. EM : Mais je ne rigole pas avec ça. Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet. MLP : C’’est le déséquilibre entre les rapports entre l’’Allemagne et la France, qui sont en réalité les germes de la guerre. ",
9
+ "Community_1": [
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+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision de l'Europe."
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "On va parler d’’Europe avec Christophe, et d’’International et on croit comprendre qu’’entre vous deux c’’est un sujet important donc ça mérite d’’y passer, maintenant."
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+ "text": "Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ?"
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+ "text": "Marine Le Pen souhaite remplacer l'union européenne par l'alliance européenne des nations libres et souveraines."
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+ "text": "Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine le pen explique que dans ce cadre, les pays maitriseront leurs frontières, leur monnaie, et les pays pourront voter leur propres lois."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire."
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+ "text": "Marine Le Pen explique que de cette manière, la france récupérera sa souveraineté économique et la liberté de faire du patriotisme économique, pour pouvoir mettre du protectionnisme intelligent qui empêcheront le duming sanitaure, social et environnemental."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale."
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+ "abstractive": {
60
+ "text": "Marine le pen explique que cela redonnera la maîtrise de la politique commerciale, en accusant Emmanuel Macron d'être pour le CETA et le TAFTA, qui ont des conséquences très lourdes sur l'agriculture, l'élevage, l'industrie, et la santé."
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+ "text": "Où, lorsque les représentants des Français, dans le cadre de la démocratie, voteront les lois, ces lois auront une autorité supérieure aux directives qui sont imposées par des commissaires, dont personne ne connaît le nom, dont personne ne connaît le visage et surtout que personne n’’a jamais choisis."
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+ "text": "Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental."
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+ "text": "Puis nous aurons aussi la maîtrise de notre politique commerciale."
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+ "text": "Monsieur Macron, je sais que vous êtes pour le CETA, je sais que vous êtes pour le TAFTA, c'est-à-dire, en réalité, pour des accords de libre-échange qui nous sont imposés et qui ne sont pas décidés par nous, qui ont des conséquences très lourdes sur notre agriculture, sur nos éleveurs, mais aussi sur nos industries, mais surtout, des conséquences très lourdes en matière de santé, on n’’en a pas parlé tout à l’’heure, puisque les productions qui arrivent ainsi sur notre marché ne sont évidemment pas soumises aux mêmes normes de sécurité que celles qui sont imposées à nos industriels et à nos agriculteurs et qui ont pour vocation de protéger la santé de nos compatriotes."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine Le Pen souhaite faire un référendum constitutionnel en septembre, en mettant en parallèle en place la baisse des charges, des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires et l'augmentation des petites retraites."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Faire parallèlement un référendum constitutionnel que je soumettrai aux Français."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens."
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+ "text": "Puis parallèlement à cette négociation je mettrai en place les mesures que je peux mettre en place tout de suite sur le plan économique, la baisse des charges, la baisse des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’’augmentation et la valorisation des petites retraites, etc."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine le Pen souhaite réviser la directive détachement des travailleurs."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Je crois que, par exemple, c’’est quelque chose qu'on devrait mettre en oeœuvre pour arrêter tout de suite la directive détachement des travailleurs."
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de vouloir un projet trop proche de l'europe."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Je ne sais pas, vous dites si on ne fait une Europe fédérale, totalement, c'est-à-dire avec un gouvernement de la zone européenne, c'est-à-dire avec la perte de notre souveraineté totale, avec l’’intégralité des clefs de la France, alors là, pour le coup, données dans tous les domaines à l’'Union européenne, le budget, l’’impôt européen,… alors l’’euro ne pourra pas survivre."
119
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120
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron demande à Marine Le Pen comment elle veut sortir de l'euro, et continuer de faire que les entreprises commercent en euros."
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+ {
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+ "speaker": "EM",
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+ "text": "On sort ou pas de l’’euro, on revient au franc ou pas ?"
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine Le Pen explique que cela a déjà été fait auparavant, et explique que les britanniques ont bien fait comme ça."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Il faut retrouver notre monnaie nationale."
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+ "text": "Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent."
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+ "text": "Mais c’’est une monnaie commune, c’’est un panier de monnaies, vous le savez encore une fois, ça a existé juste avant l’’euro."
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+ "speaker": "MLP",
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+ "text": "Sachant que l’’euro a eu des conséquences très lourdes sur le pouvoir d’’achat des Français, puisque sa mise en place a entraîné une augmentation spectaculaire des prix."
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+ "text": "Emmanuel Macron est contre le projet de Marine le Pen, il souhaite un euro fort et unepoolitique européenne qui défend les intérêts de la france."
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+ "text": "Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs."
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+ "text": "Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé."
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+ "text": "Alors, moi je vais vous dire, je suis contre tout ce qu’’a dit Madame Le Pen."
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+ "speaker": "EM",
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+ "text": "Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France"
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+ "text": "Emmanuel Macron accuse Marine le pen de vouloir dévaluer le nouveau franc, et d'avoir un projet mortifère pour le pouvoir d'achat et la compétitivité."
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+ "text": "Donc je dis que votre projet il est mortifère, sur le plan du pouvoir d’’achat, sur le plan de la compétitivité, et de notre capacité à être forts dans le monde."
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+ "text": "Emmanuel Macron rappelle que pendant la querre des monnaies, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'hui, et que rester dans l'euro, cc'est se protéger d'une déstabilisation monétaire ainsi que protéger l'épargne des français."
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+ {
204
+ "speaker": "EM",
205
+ "text": "Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui."
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207
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+ "speaker": "EM",
209
+ "text": "C’’est de rester dans l’’euro, parce qu’’il nous protège l’’euro, il évite une déstabilisation monétaire."
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+ "text": "C’’est de protéger l’’épargne de nos concitoyens, parce que j’’y tiens et que, moi, je ne veux pas d’’un comportement de panique."
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test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json CHANGED
@@ -5,5 +5,77 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la réforme institutionnelle. Emmanuel Macron exprime son soutien à la réduction d'environ un tiers du nombre de parlementaires à la fois à l'Assemblée et au Sénat, ainsi qu'à la limitation des cumuls de mandats. Il souhaite également mettre en place un système de représentation proportionnelle pour les élections, mais reconnait que cela ne sera pas possible pour les élections à venir. En cas de blocage des réformes, Emmanuel Macron prévoit de tenir un référendum. Marine Le Pen exprime son soutien à l'initiative populaire de référendum. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen s’invectivent après une courte discussion sur les institutions. Macron souhaite en effet diminuer d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés. Il désire également une dose de proportionnelles aux élections. Il se dit favorable à la loi empêchant le cumul des mandats et veut d’ailleurs l’étendre en interdisant de faire plus de trois mandats. Le Pen et Macron s’attaquent ensuite personnellement. Macron reproche à son adversaire les affaires de son parti ; Le Pen pose la question du patrimoine de Macron, qui serait flou. Elle sous-entend qu’il pourrait avoir un compte offshore au Bahamas, ce que l’intéressé nie. Macron continue en rappelant les menaces permanentes du FN à l’égard des juges et des fonctionnaires. Mais Marine affirme au contraire bien connaître les fonctionnaire ; elle explique cependant que les juges peuvent être orientés idéologiquement, en faveur de Macron et à son détriment. Elle précise également son attachement au référendum d’initiative populaire. Le Pen termine en accusant son adversaire d’être faible face à l’Allemagne, aux syndicats et aux islamistes. Pour Macron, le FN pousse lui à la haine et au mensonge ; il distingue cependant le parti de ses électeurs, qu’il respecte.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la réforme institutionnelle. Emmanuel Macron exprime son soutien à la réduction d'environ un tiers du nombre de parlementaires à la fois à l'Assemblée et au Sénat, ainsi qu'à la limitation des cumuls de mandats. Il souhaite également mettre en place un système de représentation proportionnelle pour les élections, mais reconnait que cela ne sera pas possible pour les élections à venir. En cas de blocage des réformes, Emmanuel Macron prévoit de tenir un référendum. Marine Le Pen exprime son soutien à l'initiative populaire de référendum. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen s’invectivent après une courte discussion sur les institutions. Macron souhaite en effet diminuer d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés. Il désire également une dose de proportionnelles aux élections. Il se dit favorable à la loi empêchant le cumul des mandats et veut d’ailleurs l’étendre en interdisant de faire plus de trois mandats. Le Pen et Macron s’attaquent ensuite personnellement. Macron reproche à son adversaire les affaires de son parti ; Le Pen pose la question du patrimoine de Macron, qui serait flou. Elle sous-entend qu’il pourrait avoir un compte offshore au Bahamas, ce que l’intéressé nie. Macron continue en rappelant les menaces permanentes du FN à l’égard des juges et des fonctionnaires. Mais Marine affirme au contraire bien connaître les fonctionnaire ; elle explique cependant que les juges peuvent être orientés idéologiquement, en faveur de Macron et à son détriment. Elle précise également son attachement au référendum d’initiative populaire. Le Pen termine en accusant son adversaire d’être faible face à l’Allemagne, aux syndicats et aux islamistes. Pour Macron, le FN pousse lui à la haine et au mensonge ; il distingue cependant le parti de ses électeurs, qu’il respecte.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine le pen discutent des institutions."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut baisser le nombre de parlementaire, et qu'il faut limiter les cumuls de mandats."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "EM",
28
+ "text": "Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires."
29
+ }
30
+ ]
31
+ },
32
+ {
33
+ "abstractive": {
34
+ "text": "Emmanuel Macron souhaite baisser d'environs un tiers les effectifs de l'assemblée et du sénat."
35
+ },
36
+ "extractive": [
37
+ {
38
+ "speaker": "EM",
39
+ "text": "Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat."
40
+ }
41
+ ]
42
+ },
43
+ {
44
+ "abstractive": {
45
+ "text": "Emmanuel Macron explique que si les réformes sont bloquées, il fera un référendum."
46
+ },
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+ "extractive": [
48
+ {
49
+ "speaker": "EM",
50
+ "text": "Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées."
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+ }
52
+ ]
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+ },
54
+ {
55
+ "abstractive": {
56
+ "text": "Emmanuel Macron souhaite mettre en place la proportionnelle pour les élections parlementaires, et souhaite limiter les cumuls de mandas."
57
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "EM",
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+ "text": "Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite."
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+ },
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+ "text": "Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats."
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+ }
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+ ]
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+ "text": "Marine Le Pen explique être pour le référendum d'initiative populaire"
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+ },
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75
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76
+ "text": "Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire"
77
+ }
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79
+ }
80
+ ]
81
+ }
test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json CHANGED
@@ -5,5 +5,101 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait si il fallait changer l'organisation de l'europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendum alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politique qui pourront être déclinées par régions. Marine le pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine le pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court circuite l'assemblée nationale. Marine le pen explique que le RIC est soutenu par la constitution",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, EMMANUEL MACRON explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. A titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l’assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. MARINE LE PEN se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’EMMANUEL MACRON aurai très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaires contreviennent à la constitution. Selon MARINE LE PEN toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.",
8
- "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait si il fallait changer l'organisation de l'europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendum alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politique qui pourront être déclinées par régions. Marine le pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine le pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court circuite l'assemblée nationale. Marine le pen explique que le RIC est soutenu par la constitution",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, EMMANUEL MACRON explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. A titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l’assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. MARINE LE PEN se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’EMMANUEL MACRON aurai très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaires contreviennent à la constitution. Selon MARINE LE PEN toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.",
8
+ "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas ��lue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions."
13
+ },
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+ "extractive": [
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+ "text": "Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendum."
24
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "EM",
28
+ "text": "Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président."
29
+ },
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+ {
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+ "speaker": "EM",
32
+ "text": "Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue."
33
+ }
34
+ ]
35
+ },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "EM",
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+ "text": "La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord."
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+ }
45
+ ]
46
+ },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Emmanuel Macron est pour la proportionelle aux legislatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers."
50
+ },
51
+ "extractive": [
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+ {
53
+ "speaker": "EM",
54
+ "text": "Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "EM",
58
+ "text": "La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'��lections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "EM",
62
+ "text": "Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets."
63
+ }
64
+ ]
65
+ },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir."
69
+ },
70
+ "extractive": [
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+ {
72
+ "speaker": "MLP",
73
+ "text": "Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne."
74
+ }
75
+ ]
76
+ },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille français puissent souomettre un projet de loi."
80
+ },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "MLP",
84
+ "text": "Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "MLP",
88
+ "text": "C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire."
89
+ },
90
+ {
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+ "speaker": "MLP",
92
+ "text": "Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale."
93
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+ "speaker": "EM",
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+ "text": "Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple."
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+ {
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+ "speaker": "MLP",
100
+ "text": "Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum"
101
+ }
102
+ ]
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+ }
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+ ]
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test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json CHANGED
@@ -5,5 +5,128 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Pour Henri Guaino, le concept de la république est large, et n'a pas le même contenu pour lui que pour Jean Luc Mélenchon. Pour lui, la république a un socle commun, le conseil national de la résistance, l'école de la république, et l'indifférence aux problèmes religieux, des concepts rappelés par Jules Ferry. Il doit cependant toujours y avoir un dialogue de la république avec les religion. Pour Jean Luc Mélenchon, il n'est pas à la république de gérer les séminaires. Il explique qu'il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine, et que la séparation de l'église et de l'état est bon pour tous. Sur la démocratie participative, Henri Guaino soulève ses limites. Pour lui, toutes les décisions ne peuvent pas être prise de cette façon, et que la politique traditionnelle ne va pas disparaître, car il y a des décisionos qui sont très difficiles à prendre, où il faut savoir trancher. Jean luc mélenchon explique que les citoyens sont ceux qui doivent décider, afin d'avoir une démocratie vraiment représentative. Pour lui, il est maintenant possible aux gens de contrôler et de s'informer pour pouvoir décider.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Guaino et Mélenchon discutent de la question de la République. Guaino estime que lui et Mélenchon sont d’accord sur le socle de l’école républicaine et du programme du Conseil National de la Résistance. Selon lui, la République doit maintenir un dialogue avec les Religions ; il appelle à la création d’un Islam de France. Mélenchon est en désaccord car la République ne doit pas se mêler de religion. La laïcité exige une neutralité parfaite. Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision. Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles. Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique. Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leur administrés. Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en états de s’informer grâce aux réseaux sociaux.",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. HG : Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. HG : Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. JLM : C’est pas à nous de gérer les séminaires. JLM : Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. JLM : Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. P1 : Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. HG : La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. JLM : Le premier c'est les citoyens décident. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers. ",
8
- "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Pour Henri Guaino, le concept de la république est large, et n'a pas le même contenu pour lui que pour Jean Luc Mélenchon. Pour lui, la république a un socle commun, le conseil national de la résistance, l'école de la république, et l'indifférence aux problèmes religieux, des concepts rappelés par Jules Ferry. Il doit cependant toujours y avoir un dialogue de la république avec les religion. Pour Jean Luc Mélenchon, il n'est pas à la république de gérer les séminaires. Il explique qu'il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine, et que la séparation de l'église et de l'état est bon pour tous. Sur la démocratie participative, Henri Guaino soulève ses limites. Pour lui, toutes les décisions ne peuvent pas être prise de cette façon, et que la politique traditionnelle ne va pas disparaître, car il y a des décisionos qui sont très difficiles à prendre, où il faut savoir trancher. Jean luc mélenchon explique que les citoyens sont ceux qui doivent décider, afin d'avoir une démocratie vraiment représentative. Pour lui, il est maintenant possible aux gens de contrôler et de s'informer pour pouvoir décider.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Guaino et Mélenchon discutent de la question de la République. Guaino estime que lui et Mélenchon sont d’accord sur le socle de l’école républicaine et du programme du Conseil National de la Résistance. Selon lui, la République doit maintenir un dialogue avec les Religions ; il appelle à la création d’un Islam de France. Mélenchon est en désaccord car la République ne doit pas se mêler de religion. La laïcité exige une neutralité parfaite. Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision. Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles. Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique. Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leur administrés. Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en états de s’informer grâce aux réseaux sociaux.",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. HG : Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. HG : Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. JLM : C’est pas à nous de gérer les séminaires. JLM : Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. JLM : Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. P1 : Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. HG : La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. JLM : Le premier c'est les citoyens décident. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers. ",
8
+ "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.",
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+ "Community_1" : [
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+ ]
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+ },
89
+ {
90
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+ "text": "Henri Guaino pense que la politique représentative est irremplaceable, car elle tranche sur des sujets moralement difficile."
92
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132
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test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json CHANGED
@@ -5,5 +5,228 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur position sur l'union européenne. François Miterrand débute en expliquant qu'il est un des premiers fondateurs des institutions européennes, et accuse Jacques Chirac d'avoir été contre l'union européenne jusqu'à peu. Jacques Chirac explique qu'il souscrit à l'europe des nations, qui progresse difficilement, et qu'il a beaucoup fait avancer. Il explique qu'il souhaite une france compétitive pour l'ouverture du marché commun en 1992, ce qui est possible avec une politique de confiance et de responsabilité. François Miterrand explique qu'il est dans la continuité des anciens gouvernements, qui ont mis en place le suffrage universel pour le parlement européen ainsi que le système monétaire européen. Il explique qu'il a aider le portugal et l'espagne à rejoindre l'europe. La présentatrice demande comment empêcher la france de devenir une région défavorisée de l'europe. Jacques Chirac explique qu'il a proposé un instrument monétaire commun, ainsi que des programmes technologiques. Il accuse la gauche d'avoir fait perdre la france ses places dans le classement industriel, et explique que grâce à lui, l'inflation et le chômage ont baissé. François Miterrand répond qu'il est la cause des plus grands déficit d'exportation de produits manufacturé, et que sa baisse de l'inflation est moindre comparée à la sienne. Jacques Chirac se défend en expliquant que le déficit des exportation est un bon signe, d'une france qui peut se permettre d'investir et d'importer. Il accuse la politique de nationalisation de François Miterrand, et explique qu'il souhaite une politique de liberté des échanges, et des prix.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de la question de l’Europe. Le journaliste demande ce qui rapproche les deux candidats sur cette question, et sur ce qui les sépare. Mitterrand rappelle son engagement en faveur de l’Europe ; il fut l’un des premiers fondateurs des institutions européennes, après la guerre ; déjà alors, il admirait la figure des pères de l’Europe. Il estime que son adversaire a été un adversaire de la construction européenne, jusqu’à très récemment. Face à lui, Chirac défend une Europe des nations composées de pays indépendants dans le sillage de la vision du général De Gaulle ; cette Europe n’avance que trop lentement à son goût. Il souhaite principalement réformer la France sur le plan économique pour la rendre compétitive dans le cadre de l’ouverture du marché commun qui aura lieu en 1992. Mitterrand pense de son côté avoir déjà beaucoup fait pour l’Europe, contrairement à ce qu’affirme Chirac ; en effet, il a toujours approuvé les mesures en faveur du développement de l’Europe accomplies par Giscard d’Estaing, alors même qu’il était en désaccord avec sa ligne politique générale. Il mentionne également l’élargissement de l’union qu’il a impulsé, avec l’intégration de l’Espagne et du Portugal. Chirac admet alors avoir évolué sur la question, en proposant notamment un instrument monétaire commun. Il a également résolu un certains nombres de problèmes financiers, entraînant par là l’émergence d’Airbus et le développement de l’Europe spatiale. Il accuse la politique étatiste socialiste d’avoir défavorisé l’économie française. Mitterrand est d’accord avec Chirac sur les grands groupes européens, se réjouissant particulièrement de l’Europe de l’espace. Sur l’économie en revanche, il se montre particulièrement virulent avec lui, rendant sa politique responsable de la dégradation des finances publiques. Il explique que le déficit de produits industriels n’a jamais été aussi élevé qu’en 1987, et ce depuis 1969. Sur l’inflation, même si la situation actuelle est positive, il évoque l’échec de son adversaire en 1976 ; Chirac avait été en conséquence jugé sévèrement par Barre. Face à ses attaques, Chirac se défend en justifiant la hausse des importations : sa politique a donné davantage de moyens aux entreprises, lesquelles ont pu investir, notamment en achetant le matériel dont elles ont besoin à l’étranger. Il donne ensuite les grandes lignes de sa politique : liberté des échanges, des prix, du crédit et réduction du chômage. Cependant, pour Mitterrand, les arguments de son adversaire sont oiseux : actuellement, les exportations industrielles ont chuté de 100 milliards. Il le rejoint néanmoins sur l’acceptation des principes de concurrence portés par le marché commun ; sa politique permettra au pays de gagner la compétition qui s’engage. Mitterrand et Chirac sont tous deux en faveur de la construction européenne ; aussi rappellent-ils leurs engagements passés sur la question, gages de crédit. Ils s’attaquent principalement sur le bilan économique de chacun.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? FM : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. FM : Je me souviens du temps où il disait, c'était en 79, j'ai la citation sous les yeux, \"sur l'Europe, ce qui nous sépare de l'UDF est incomparablement plus profond ce qui nous unit\", ou bien \"il y a bien deux thèses fondamentalement différentes sur l'Europe, l'une gaulliste qui consiste à construire l'Europe avec la possibilité de dire \"non\" et l'autre qui a toujours été celle des centristes et qui est l'Europe au détriment des intérêts de la France\", ou bien \"je veux bien qu'on élise le Parlement européen au suffrage universel mais à condition que cette Assemblée n'ait aucun pouvoir car cette réunion de bavards irresponsables ne fera pas progresser les choses\". FM : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. JC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. JC : En revanche, depuis deux ans, c'est vrai, et sous l'impulsion de mes ministres, beaucoup de choses ont été faites et je m'en réjouis. JC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. JC : Je ne doute pas, un seul instant, de votre conviction, mais vous voyez, monsieur Mitterrand, il ne suffit pas de faire des incantations, il ne suffit pas de faire \"Europe, Europe, Europe\", il faut également conduire et avoir la compétence et la capacité de conduire une politique économique qui nous permette, demain, d'être des concurrents gagnants. FM : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. FM : Il avait fait : le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement, Il avait fait procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel, Il avait fait adopter le système monétaire européen, entre autres choses, voilà trois mesures capitales qui ont fait avancer l'Europe après un long purgatoire pendant lequel l'Europe avait été mal servie par la France. FM : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. FM : J'ai pris l'initiative, et vous le savez, de l'Europe technologique autour du projet Eurêka qui dépasse, d'ailleurs, la Communauté puisque 18 pays, les 12 de la Communauté et 6 autres, participent aujourd'hui et c'est une grande réussite à la construction d'Eurêka, Europe technologique et, enfin, j'ai fait prendre la décision, je n'étais pas seul, avec Jacques Delors, avec le Chancelier Kohl,du fameux marché unique. JC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. JC : L'expérience a prouvé, pendant des années et, notamment, sous le général de Gaulle et sous Georges Pompidou, que lorsque nos entreprises étaient à armes égales avec les entreprises européennes, elles étaient les meilleures. JC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. JC : Alors, monsieur Mitterrand, vous avez été le promoteur d'une politique socialiste, en France, en 1981, elle a développé considérablement les déficits, elle a augmenté sensiblement les charges de toutes natures, je répète, bureaucratiques ou financières. FM : Ce sont surtout les exportations de produits industriels, comme on dit, manufacturés, qui représentent la puissance économique d'un pays. FM : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. FM : Il faut donc que toutes les forces économiques françaises, parmi lesquelles je compte notre qualité de travail par les travailleurs eux-mêmes, se mettent à l'ouvrage pour réussir la place de la France dans l'Europe. FM : Enfin, vous avez parlé, tout à l'heure, de l'inflation en vous réjouissant du point où vous en étiez arrivé, c'est-à-dire environ 2,5 % d'augmentation seulement, c'est une réussite par rapport aux années précédentes : c'était 3 % en 1986, c'était près de 14 % lorsque je suis arrivé à la Présidence de la République en 1981, il y a eu véritablement une courbe qui tombe vers le bas,et cette fois-ci, on peut dire vers le bas avec joie, que vous avez poursuivie. JC : Les exportations sont un problème important et vous avez, monsieur Mitterrand, comme toujours, une approche romantique des problèmes économiques, c'est d'ailleurs, par certains côtés, sympathique mais parfois un peu irréel. JC : C'est vrai qu'en 84-85, je ne conteste pas vos chiffres, bien sûr, nous avions un excédent. JC : Oh non pas parce qu'on exportait davantage ou qu'on avait plus de parts de marché, simplement parce que nos entreprises étaient réduites à un état où elles ne pouvaient plus investir, par conséquent, elles n'importaient plus et elles exportaient ce que nous produisions. JC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! JC : Vous avez fait une politique en 1981, nous l'avons vue, nationalisations, contrôle, bureaucratie. JC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. JC : Je poursuivrai et j'amplifierai cette politique en mettant l'accent sur les nécessités sociales sur lesquelles nous reviendrons tout à l'heure et le renforcement des solidarités dans notre pays et la lutte contre la misère. JC : Cela, tout le monde peut le comprendre mais je ne sais toujours pas, nous ne savons toujours pas, quelle politique économique vous choisirez entre celle que vous avez menée en 81 et celle que je mène depuis deux ans ? FM : Nous avons préparé la liberté des échanges, la liberté des prix, on en était à 78 % en mars 1986, et nous savons bien qu'au sein de l'Europe, il faut que toutes les frontières tombent.",
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- "Extractive_2": "M. VANNIER : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? M. MITTERAND : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. M. MITTERAND : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. M. CHIRAC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. M. CHIRAC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. M. MITTERAND : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. M. MITTERAND : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. M. CHIRAC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. M. CHIRAC : De même, nous avons permis à l'Europe de régler ce problème financier qu'elle traînait depuis longtemps, lancer, en matière de technologie, le programme Airbus, le programme de l'Europe spatiale, ce qui va conditionner notre temps et qui est un grand défi pour la jeunesse de l'Europe et de la France. M. CHIRAC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. M. MITTERAND : Je vous entendais avec plaisir, tout à l'heure, évoquer cette magnifique perspective, qui n'est pas un mirage, d'un homme dans l'espace, d'un homme européen dans l'espace, avec un matériel européen. M. MITTERAND : J'ai moins tendance à sourire lorsque vous parlez de la réussite de votre politique économique et lorsque vous parlez des exportations. M. MITTERAND : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. M. MITTERAND : Rappelez-vous que vous avez dû quitter, vous-même, le pouvoir en 1976, vous avez cédé la place à M. Barre parce que vous aviez échoué dans votre lutte contre l'inflation et M. Barre vous avait condamné, à cette époque, très sévèrement. M. CHIRAC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! M. CHIRAC : Naturellement, qu'est-ce que cela a pour conséquences, c'est que nous importons davantage, ce sont des importations saines et que nous exportons moins parce que nous consommons davantage, notamment les machines-outils que nous produisons, pas assez d'ailleurs, mais c'est un autre problème. M. CHIRAC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. M. MITTERAND : Ceci veut dire qu'en l'espace de trois ans, nous avons une chute de 100 milliards dans nos produits manufacturés avec 100 milliards de moins à payer sur le plan énergétique, c'est-à-dire sur le plan pétrolier. M. MITTERAND : Voilà ma politique : je veux engager la France dans l'Europe, en acceptant la concurrence et la compétition avec, bien entendu, la volonté de la gagner."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur position sur l'union européenne. François Miterrand débute en expliquant qu'il est un des premiers fondateurs des institutions européennes, et accuse Jacques Chirac d'avoir été contre l'union européenne jusqu'à peu. Jacques Chirac explique qu'il souscrit à l'europe des nations, qui progresse difficilement, et qu'il a beaucoup fait avancer. Il explique qu'il souhaite une france compétitive pour l'ouverture du marché commun en 1992, ce qui est possible avec une politique de confiance et de responsabilité. François Miterrand explique qu'il est dans la continuité des anciens gouvernements, qui ont mis en place le suffrage universel pour le parlement européen ainsi que le système monétaire européen. Il explique qu'il a aider le portugal et l'espagne à rejoindre l'europe. La présentatrice demande comment empêcher la france de devenir une région défavorisée de l'europe. Jacques Chirac explique qu'il a proposé un instrument monétaire commun, ainsi que des programmes technologiques. Il accuse la gauche d'avoir fait perdre la france ses places dans le classement industriel, et explique que grâce à lui, l'inflation et le chômage ont baissé. François Miterrand répond qu'il est la cause des plus grands déficit d'exportation de produits manufacturé, et que sa baisse de l'inflation est moindre comparée à la sienne. Jacques Chirac se défend en expliquant que le déficit des exportation est un bon signe, d'une france qui peut se permettre d'investir et d'importer. Il accuse la politique de nationalisation de François Miterrand, et explique qu'il souhaite une politique de liberté des échanges, et des prix.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de la question de l’Europe. Le journaliste demande ce qui rapproche les deux candidats sur cette question, et sur ce qui les sépare. Mitterrand rappelle son engagement en faveur de l’Europe ; il fut l’un des premiers fondateurs des institutions européennes, après la guerre ; déjà alors, il admirait la figure des pères de l’Europe. Il estime que son adversaire a été un adversaire de la construction européenne, jusqu’à très récemment. Face à lui, Chirac défend une Europe des nations composées de pays indépendants dans le sillage de la vision du général De Gaulle ; cette Europe n’avance que trop lentement à son goût. Il souhaite principalement réformer la France sur le plan économique pour la rendre compétitive dans le cadre de l’ouverture du marché commun qui aura lieu en 1992. Mitterrand pense de son côté avoir déjà beaucoup fait pour l’Europe, contrairement à ce qu’affirme Chirac ; en effet, il a toujours approuvé les mesures en faveur du développement de l’Europe accomplies par Giscard d’Estaing, alors même qu’il était en désaccord avec sa ligne politique générale. Il mentionne également l’élargissement de l’union qu’il a impulsé, avec l’intégration de l’Espagne et du Portugal. Chirac admet alors avoir évolué sur la question, en proposant notamment un instrument monétaire commun. Il a également résolu un certains nombres de problèmes financiers, entraînant par là l’émergence d’Airbus et le développement de l’Europe spatiale. Il accuse la politique étatiste socialiste d’avoir défavorisé l’économie française. Mitterrand est d’accord avec Chirac sur les grands groupes européens, se réjouissant particulièrement de l’Europe de l’espace. Sur l’économie en revanche, il se montre particulièrement virulent avec lui, rendant sa politique responsable de la dégradation des finances publiques. Il explique que le déficit de produits industriels n’a jamais été aussi élevé qu’en 1987, et ce depuis 1969. Sur l’inflation, même si la situation actuelle est positive, il évoque l’échec de son adversaire en 1976 ; Chirac avait été en conséquence jugé sévèrement par Barre. Face à ses attaques, Chirac se défend en justifiant la hausse des importations : sa politique a donné davantage de moyens aux entreprises, lesquelles ont pu investir, notamment en achetant le matériel dont elles ont besoin à l’étranger. Il donne ensuite les grandes lignes de sa politique : liberté des échanges, des prix, du crédit et réduction du chômage. Cependant, pour Mitterrand, les arguments de son adversaire sont oiseux : actuellement, les exportations industrielles ont chuté de 100 milliards. Il le rejoint néanmoins sur l’acceptation des principes de concurrence portés par le marché commun ; sa politique permettra au pays de gagner la compétition qui s’engage. Mitterrand et Chirac sont tous deux en faveur de la construction européenne ; aussi rappellent-ils leurs engagements passés sur la question, gages de crédit. Ils s’attaquent principalement sur le bilan économique de chacun.",
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  "Extractive_1": "P1 : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? FM : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. FM : Je me souviens du temps où il disait, c'était en 79, j'ai la citation sous les yeux, \"sur l'Europe, ce qui nous sépare de l'UDF est incomparablement plus profond ce qui nous unit\", ou bien \"il y a bien deux thèses fondamentalement différentes sur l'Europe, l'une gaulliste qui consiste à construire l'Europe avec la possibilité de dire \"non\" et l'autre qui a toujours été celle des centristes et qui est l'Europe au détriment des intérêts de la France\", ou bien \"je veux bien qu'on élise le Parlement européen au suffrage universel mais à condition que cette Assemblée n'ait aucun pouvoir car cette réunion de bavards irresponsables ne fera pas progresser les choses\". FM : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. JC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. JC : En revanche, depuis deux ans, c'est vrai, et sous l'impulsion de mes ministres, beaucoup de choses ont été faites et je m'en réjouis. JC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. JC : Je ne doute pas, un seul instant, de votre conviction, mais vous voyez, monsieur Mitterrand, il ne suffit pas de faire des incantations, il ne suffit pas de faire \"Europe, Europe, Europe\", il faut également conduire et avoir la compétence et la capacité de conduire une politique économique qui nous permette, demain, d'être des concurrents gagnants. FM : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. FM : Il avait fait : le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement, Il avait fait procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel, Il avait fait adopter le système monétaire européen, entre autres choses, voilà trois mesures capitales qui ont fait avancer l'Europe après un long purgatoire pendant lequel l'Europe avait été mal servie par la France. FM : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. FM : J'ai pris l'initiative, et vous le savez, de l'Europe technologique autour du projet Eurêka qui dépasse, d'ailleurs, la Communauté puisque 18 pays, les 12 de la Communauté et 6 autres, participent aujourd'hui et c'est une grande réussite à la construction d'Eurêka, Europe technologique et, enfin, j'ai fait prendre la décision, je n'étais pas seul, avec Jacques Delors, avec le Chancelier Kohl,du fameux marché unique. JC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. JC : L'expérience a prouvé, pendant des années et, notamment, sous le général de Gaulle et sous Georges Pompidou, que lorsque nos entreprises étaient à armes égales avec les entreprises européennes, elles étaient les meilleures. JC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. JC : Alors, monsieur Mitterrand, vous avez été le promoteur d'une politique socialiste, en France, en 1981, elle a développé considérablement les déficits, elle a augmenté sensiblement les charges de toutes natures, je répète, bureaucratiques ou financières. FM : Ce sont surtout les exportations de produits industriels, comme on dit, manufacturés, qui représentent la puissance économique d'un pays. FM : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. FM : Il faut donc que toutes les forces économiques françaises, parmi lesquelles je compte notre qualité de travail par les travailleurs eux-mêmes, se mettent à l'ouvrage pour réussir la place de la France dans l'Europe. FM : Enfin, vous avez parlé, tout à l'heure, de l'inflation en vous réjouissant du point où vous en étiez arrivé, c'est-à-dire environ 2,5 % d'augmentation seulement, c'est une réussite par rapport aux années précédentes : c'était 3 % en 1986, c'était près de 14 % lorsque je suis arrivé à la Présidence de la République en 1981, il y a eu véritablement une courbe qui tombe vers le bas,et cette fois-ci, on peut dire vers le bas avec joie, que vous avez poursuivie. JC : Les exportations sont un problème important et vous avez, monsieur Mitterrand, comme toujours, une approche romantique des problèmes économiques, c'est d'ailleurs, par certains côtés, sympathique mais parfois un peu irréel. JC : C'est vrai qu'en 84-85, je ne conteste pas vos chiffres, bien sûr, nous avions un excédent. JC : Oh non pas parce qu'on exportait davantage ou qu'on avait plus de parts de marché, simplement parce que nos entreprises étaient réduites à un état où elles ne pouvaient plus investir, par conséquent, elles n'importaient plus et elles exportaient ce que nous produisions. JC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! JC : Vous avez fait une politique en 1981, nous l'avons vue, nationalisations, contrôle, bureaucratie. JC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. JC : Je poursuivrai et j'amplifierai cette politique en mettant l'accent sur les nécessités sociales sur lesquelles nous reviendrons tout à l'heure et le renforcement des solidarités dans notre pays et la lutte contre la misère. JC : Cela, tout le monde peut le comprendre mais je ne sais toujours pas, nous ne savons toujours pas, quelle politique économique vous choisirez entre celle que vous avez menée en 81 et celle que je mène depuis deux ans ? FM : Nous avons préparé la liberté des échanges, la liberté des prix, on en était à 78 % en mars 1986, et nous savons bien qu'au sein de l'Europe, il faut que toutes les frontières tombent.",
8
+ "Extractive_2": "M. VANNIER : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? M. MITTERAND : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. M. MITTERAND : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. M. CHIRAC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. M. CHIRAC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. M. MITTERAND : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. M. MITTERAND : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. M. CHIRAC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. M. CHIRAC : De même, nous avons permis à l'Europe de régler ce problème financier qu'elle traînait depuis longtemps, lancer, en matière de technologie, le programme Airbus, le programme de l'Europe spatiale, ce qui va conditionner notre temps et qui est un grand défi pour la jeunesse de l'Europe et de la France. M. CHIRAC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. M. MITTERAND : Je vous entendais avec plaisir, tout à l'heure, évoquer cette magnifique perspective, qui n'est pas un mirage, d'un homme dans l'espace, d'un homme européen dans l'espace, avec un matériel européen. M. MITTERAND : J'ai moins tendance à sourire lorsque vous parlez de la réussite de votre politique économique et lorsque vous parlez des exportations. M. MITTERAND : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. M. MITTERAND : Rappelez-vous que vous avez dû quitter, vous-même, le pouvoir en 1976, vous avez cédé la place à M. Barre parce que vous aviez échoué dans votre lutte contre l'inflation et M. Barre vous avait condamné, à cette époque, très sévèrement. M. CHIRAC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! M. CHIRAC : Naturellement, qu'est-ce que cela a pour conséquences, c'est que nous importons davantage, ce sont des importations saines et que nous exportons moins parce que nous consommons davantage, notamment les machines-outils que nous produisons, pas assez d'ailleurs, mais c'est un autre problème. M. CHIRAC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. M. MITTERAND : Ceci veut dire qu'en l'espace de trois ans, nous avons une chute de 100 milliards dans nos produits manufacturés avec 100 milliards de moins à payer sur le plan énergétique, c'est-à-dire sur le plan pétrolier. M. MITTERAND : Voilà ma politique : je veux engager la France dans l'Europe, en acceptant la concurrence et la compétition avec, bien entendu, la volonté de la gagner.",
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51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Jacques Chirac explique que l'europe des nations a bien avancée depuis qu'il est premier ministre."
54
+ },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "JC",
58
+ "text": "En revanche, depuis deux ans, c'est vrai, et sous l'impulsion de mes ministres, beaucoup de choses ont été faites et je m'en réjouis."
59
+ }
60
+ ]
61
+ },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Jacques Chirac explique qu'il veut une france forte en 92 pour l'ouverture du marché commun pour pouvoir affronter la nouvelle concurrence."
65
+ },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "JC",
69
+ "text": "Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle."
70
+ }
71
+ ]
72
+ },
73
+ {
74
+ "abstractive": {
75
+ "text": "Jacques Chirac explique que François Mitterrand n'a pas de politique économique pour avantager la france dans ce marché commun."
76
+ },
77
+ "extractive": [
78
+ {
79
+ "speaker": "JC",
80
+ "text": "Je ne doute pas, un seul instant, de votre conviction, mais vous voyez, monsieur Mitterrand, il ne suffit pas de faire des incantations, il ne suffit pas de faire \"Europe, Europe, Europe\", il faut également conduire et avoir la compétence et la capacité de conduire une politique économique qui nous permette, demain, d'être des concurrents gagnants."
81
+ }
82
+ ]
83
+ },
84
+ {
85
+ "abstractive": {
86
+ "text": "François Mitterrand explique qu'il a procédé à une continuité sur les actions de Valéry Giscard d'Estaing sur l'europe, en procédant à l'élargissement de la communauté à l'espagne et au portugal, et en prenant l'initiative de l'europe technologique avec le projet Eurêka."
87
+ },
88
+ "extractive": [
89
+ {
90
+ "speaker": "FM",
91
+ "text": "Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique."
92
+ },
93
+ {
94
+ "speaker": "FM",
95
+ "text": "Il avait fait : le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement, Il avait fait procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel, Il avait fait adopter le système monétaire européen, entre autres choses, voilà trois mesures capitales qui ont fait avancer l'Europe après un long purgatoire pendant lequel l'Europe avait été mal servie par la France."
96
+ },
97
+ {
98
+ "speaker": "FM",
99
+ "text": "Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "FM",
103
+ "text": "J'ai pris l'initiative, et vous le savez, de l'Europe technologique autour du projet Eurêka qui dépasse, d'ailleurs, la Communauté puisque 18 pays, les 12 de la Communauté et 6 autres, participent aujourd'hui et c'est une grande réussite à la construction d'Eurêka, Europe technologique et, enfin, j'ai fait prendre la décision, je n'étais pas seul, avec Jacques Delors, avec le Chancelier Kohl,du fameux marché unique."
104
+ }
105
+ ]
106
+ },
107
+ {
108
+ "abstractive": {
109
+ "text": "Jacques Chirac explique avoir proposé un instrument monétaire commun."
110
+ },
111
+ "extractive": [
112
+ {
113
+ "speaker": "JC",
114
+ "text": "Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun."
115
+ }
116
+ ]
117
+ },
118
+ {
119
+ "abstractive": {
120
+ "text": "Jacques Chirac explique que la france a les meilleures entreprises lorsqu'elles sont dans des conditions comparable au reste de l'europe, et que ce n'est plus le cas à cause des politiques de François Mitterrand qui les surcharges d'entraves bureaucratiques et fiscales."
121
+ },
122
+ "extractive": [
123
+ {
124
+ "speaker": "JC",
125
+ "text": "L'expérience a prouvé, pendant des années et, notamment, sous le général de Gaulle et sous Georges Pompidou, que lorsque nos entreprises étaient à armes égales avec les entreprises européennes, elles étaient les meilleures."
126
+ },
127
+ {
128
+ "speaker": "JC",
129
+ "text": "La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales."
130
+ },
131
+ {
132
+ "speaker": "JC",
133
+ "text": "Alors, monsieur Mitterrand, vous avez été le promoteur d'une politique socialiste, en France, en 1981, elle a développé considérablement les déficits, elle a augmenté sensiblement les charges de toutes natures, je répète, bureaucratiques ou financières."
134
+ }
135
+ ]
136
+ },
137
+ {
138
+ "abstractive": {
139
+ "text": "François Mitterrand explique que les exportations de produits industriels ont fortement baissé depuis l'accession de Jacques Chirac au gouvernement, et estime qu'il faut que toutes les forces économiques françaises travaillent de concert pour réussir la place de la France dans l'Europe."
140
+ },
141
+ "extractive": [
142
+ {
143
+ "speaker": "FM",
144
+ "text": "Ce sont surtout les exportations de produits industriels, comme on dit, manufacturés, qui représentent la puissance économique d'un pays."
145
+ },
146
+ {
147
+ "speaker": "FM",
148
+ "text": "Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969."
149
+ },
150
+ {
151
+ "speaker": "FM",
152
+ "text": "Il faut donc que toutes les forces économiques françaises, parmi lesquelles je compte notre qualité de travail par les travailleurs eux-mêmes, se mettent à l'ouvrage pour réussir la place de la France dans l'Europe."
153
+ }
154
+ ]
155
+ },
156
+ {
157
+ "abstractive": {
158
+ "text": "François Mitterrand explique avoir été à la source de la baisse de l'inflation, qui a été continuée par Jacques Chirac."
159
+ },
160
+ "extractive": [
161
+ {
162
+ "speaker": "FM",
163
+ "text": "Enfin, vous avez parlé, tout à l'heure, de l'inflation en vous réjouissant du point où vous en étiez arrivé, c'est-à-dire environ 2,5 % d'augmentation seulement, c'est une réussite par rapport aux années précédentes : c'était 3 % en 1986, c'était près de 14 % lorsque je suis arrivé à la Présidence de la République en 1981, il y a eu véritablement une courbe qui tombe vers le bas,et cette fois-ci, on peut dire vers le bas avec joie, que vous avez poursuivie."
164
+ }
165
+ ]
166
+ },
167
+ {
168
+ "abstractive": {
169
+ "text": "Jacques Chirac explique que les importations ne sont plus en excédant car les entreprises ne pouvaient plus investir, et devaient exporter ce qu'elles produisaient, ce qui n'est plus le cas."
170
+ },
171
+ "extractive": [
172
+ {
173
+ "speaker": "JC",
174
+ "text": "Les exportations sont un problème important et vous avez, monsieur Mitterrand, comme toujours, une approche romantique des problèmes économiques, c'est d'ailleurs, par certains côtés, sympathique mais parfois un peu irréel."
175
+ },
176
+ {
177
+ "speaker": "JC",
178
+ "text": "C'est vrai qu'en 84-85, je ne conteste pas vos chiffres, bien sûr, nous avions un excédent."
179
+ },
180
+ {
181
+ "speaker": "JC",
182
+ "text": "Oh non pas parce qu'on exportait davantage ou qu'on avait plus de parts de marché, simplement parce que nos entreprises étaient réduites à un état où elles ne pouvaient plus investir, par conséquent, elles n'importaient plus et elles exportaient ce que nous produisions."
183
+ },
184
+ {
185
+ "speaker": "JC",
186
+ "text": "Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement !"
187
+ }
188
+ ]
189
+ },
190
+ {
191
+ "abstractive": {
192
+ "text": "Jacques Chirac résume la politique de François Mitterrand à la nationalisation, au contrôle, à la bureaucratie, et la sienne à la liberté des échanges, des prix, du crédit, de l'investissement, et de la lutte contre le chômage."
193
+ },
194
+ "extractive": [
195
+ {
196
+ "speaker": "JC",
197
+ "text": "Vous avez fait une politique en 1981, nous l'avons vue, nationalisations, contrôle, bureaucratie."
198
+ },
199
+ {
200
+ "speaker": "JC",
201
+ "text": "Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine."
202
+ }
203
+ ]
204
+ },
205
+ {
206
+ "abstractive": {
207
+ "text": "Jacques Chirac souhaite continuer cette politique et l'amplifier, et demande à François Mitterrand quel type de politique il suivra."
208
+ },
209
+ "extractive": [
210
+ {
211
+ "speaker": "JC",
212
+ "text": "Je poursuivrai et j'amplifierai cette politique en mettant l'accent sur les nécessités sociales sur lesquelles nous reviendrons tout à l'heure et le renforcement des solidarités dans notre pays et la lutte contre la misère."
213
+ },
214
+ {
215
+ "speaker": "JC",
216
+ "text": "Cela, tout le monde peut le comprendre mais je ne sais toujours pas, nous ne savons toujours pas, quelle politique économique vous choisirez entre celle que vous avez menée en 81 et celle que je mène depuis deux ans ?"
217
+ }
218
+ ]
219
+ },
220
+ {
221
+ "abstractive": {
222
+ "text": "François Mitterrand explique avoir préparé la liberté des échanges et des prix, et qu'il souhaite que les frontières européennes tombent"
223
+ },
224
+ "extractive": [
225
+ {
226
+ "speaker": "FM",
227
+ "text": "Nous avons préparé la liberté des échanges, la liberté des prix, on en était à 78 % en mars 1986, et nous savons bien qu'au sein de l'Europe, il faut que toutes les frontières tombent"
228
+ }
229
+ ]
230
+ }
231
+ ]
232
+ }
test/Primaire_LR_1--Partie_4_L_Environnement.json CHANGED
@@ -5,5 +5,135 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR discutent de l'environnement. Le présentateur demande aux candidats comment créer assez d'électricité sans éolien. Xavier Bertrand explique vouloir revenir sur la PPE qui force la france à avoir une part de nucléaire à 50% d'ici 2035, et souhaite construire six réacteurs et dix EPR. Selon lui, arrêter les voitures thermiques seront un massacre pour l'emploi, et il n'y a pas les infrastructure pour les bornes électriques. Il souhaite déconstruire les éoliennes qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse explique que pour arriver au zéro carbone d'ici 2050, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable. Elle propose la construction de 6 EPR, ainsi que d'améliorer le solaire, la méthanisation, la filière hydrogène, et l'éolien. Pierre Juvin souhaite continuer sur l'éolien, avec l'éolien en mer, qui remplacera les éoliennes terrestres. Michel Barnier explique qu'il souhaite travailler sur d'autres ressources renouvelables que l'éolien, comme le solaire. Il souhaite aussi faire des économies d'énergies en rénovant les logements, et il souhaite créer des centrales nucléaires et relancer le programme Astrid. Eric ciotti souhaite relancer les EPR, travailler sur l'hydrogène et l'hydraulique. Pierre Juvin explique qu'il compte financer la transition écologique avec la taxe carbone. Xavier Bertrand souhaite supprimer la TVA sur les taxes des énergies.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’énergie. Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR. Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages. Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées. Comme Pécresse, Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs. Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres. Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes si il y a accord local. Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid. Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène. Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes. Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. XB : Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. XB : On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? XB : Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. VP : Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. P2 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. PJ : Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent.",
8
- "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB��: Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. "
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR discutent de l'environnement. Le présentateur demande aux candidats comment créer assez d'électricité sans éolien. Xavier Bertrand explique vouloir revenir sur la PPE qui force la france à avoir une part de nucléaire à 50% d'ici 2035, et souhaite construire six réacteurs et dix EPR. Selon lui, arrêter les voitures thermiques seront un massacre pour l'emploi, et il n'y a pas les infrastructure pour les bornes électriques. Il souhaite déconstruire les éoliennes qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse explique que pour arriver au zéro carbone d'ici 2050, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable. Elle propose la construction de 6 EPR, ainsi que d'améliorer le solaire, la méthanisation, la filière hydrogène, et l'éolien. Pierre Juvin souhaite continuer sur l'éolien, avec l'éolien en mer, qui remplacera les éoliennes terrestres. Michel Barnier explique qu'il souhaite travailler sur d'autres ressources renouvelables que l'éolien, comme le solaire. Il souhaite aussi faire des économies d'énergies en rénovant les logements, et il souhaite créer des centrales nucléaires et relancer le programme Astrid. Eric ciotti souhaite relancer les EPR, travailler sur l'hydrogène et l'hydraulique. Pierre Juvin explique qu'il compte financer la transition écologique avec la taxe carbone. Xavier Bertrand souhaite supprimer la TVA sur les taxes des énergies.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’énergie. Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR. Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages. Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées. Comme Pécresse, Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs. Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres. Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes si il y a accord local. Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid. Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène. Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes. Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. XB : Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. XB : On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? XB : Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. VP : Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. P2 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. PJ : Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent.",
8
+ "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
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+ "text": "L'environnement est le sujet de ce débat, spécifiquement le nucléaire et les éoliennes."
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+ "text": "Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Xavier Bertrand souhaite revenir sur les PPE et créer une dizaine de centrales nucléaires."
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+ "text": "Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50."
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+ },
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+ {
31
+ "speaker": "XB",
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+ "text": "C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR."
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34
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+ },
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+ "abstractive": {
38
+ "text": "Il souhaite aussi la supression des éoliennes, qui ruinent les paysages."
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+ "speaker": "XB",
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+ "text": "On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement?"
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "XB",
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+ "text": "Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent."
48
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+ },
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+ "text": "Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire."
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+ "text": "Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050."
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+ {
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible."
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+ },
64
+ {
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire."
67
+ }
68
+ ]
69
+ },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Elle parle de différentes sources renouvelables."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien."
78
+ }
79
+ ]
80
+ },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Philippe Juvin veut arriver a 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergie renouvelables, notemment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin."
84
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
87
+ "speaker": "PJ",
88
+ "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "PJ",
92
+ "text": "Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "PJ",
96
+ "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus."
97
+ }
98
+ ]
99
+ },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
102
+ "text": "Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire."
103
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "MB",
107
+ "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "MB",
111
+ "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "MB",
115
+ "text": "Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements."
116
+ }
117
+ ]
118
+ },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique"
122
+ },
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+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "EC",
126
+ "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "EC",
130
+ "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique."
131
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132
+ {
133
+ "speaker": "EC",
134
+ "text": "Il faut de l'énergie hydraulique."
135
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test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json CHANGED
@@ -5,5 +5,120 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Ciotti et Retailleau débattent de la baisse des dépenses publics. Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédure inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ",
8
- "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Ciotti et Retailleau débattent de la baisse des dépenses publics. Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédure inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ",
8
+ "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois.",
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10
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11
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20
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21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "EC",
28
+ "text": "Je veux commencer par baisser les impôts, nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "EC",
32
+ "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "EC",
36
+ "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants."
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "EC",
40
+ "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne."
41
+ },
42
+ {
43
+ "speaker": "EC",
44
+ "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois"
45
+ }
46
+ ]
47
+ },
48
+ {
49
+ "abstractive": {
50
+ "text": "Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu."
51
+ },
52
+ "extractive": [
53
+ {
54
+ "speaker": "EC",
55
+ "text": "Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français."
56
+ }
57
+ ]
58
+ },
59
+ {
60
+ "abstractive": {
61
+ "text": "Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux."
62
+ },
63
+ "extractive": [
64
+ {
65
+ "speaker": "EC",
66
+ "text": "Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision."
67
+ }
68
+ ]
69
+ },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus."
73
+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "EC",
77
+ "text": "On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien."
78
+ }
79
+ ]
80
+ },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées."
84
+ },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "AP",
88
+ "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "AP",
92
+ "text": "Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "AP",
96
+ "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette."
97
+ }
98
+ ]
99
+ },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
102
+ "text": "Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA"
103
+ },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "BR",
107
+ "text": "En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "BR",
111
+ "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "BR",
115
+ "text": "On sort, on essaie de simplifie, pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative."
116
+ },
117
+ {
118
+ "speaker": "BR",
119
+ "text": "Ensuite, la débureaucratisation."
120
+ }
121
+ ]
122
+ }
123
+ ]
124
+ }
test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json CHANGED
@@ -5,5 +5,128 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'écologie. Après un vote du sénat pour l'accélération de l'installation d'éoliennes sur terre et en outre mer, Eric Ciotti explique être contre l'éolienne, qui est une énergie intermittente. A la place, il souhaite développer le nucléaire davantage. Bruno Retailleau déplore l'impossibilité du sénat à convaincre l'obligation d'une distance de 40km des côtes pour les éoliennes maritimes. Il se félicite cependant d'avoir réussi à donner le droit de véto aux maires. Aurélien Pradier quant à lui souhaite faire démonter l'éolien et investir massivement dans les barrages hydroélectriques, qu'il estime être un fleuron français.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Pradié et Ciotti discutent de la question de l’énergie. Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau. Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’éléctricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés. Attaqué, Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable. Il explique également qu’un amendement visant à interdire les éoliennes flottantes a été déposé. Comme Ciotti, Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement. Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid). Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative. Retailleau se défend des critiques en rappelant que les énergies renouvelables sont nécessaires, même si le nucléaire doit rester au centre de la politique énergétique du pays. Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. P1 : Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. P2 : Vous apportez quoi sur l'écologie? AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. AP : Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. AP : Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'écologie. Après un vote du sénat pour l'accélération de l'installation d'éoliennes sur terre et en outre mer, Eric Ciotti explique être contre l'éolienne, qui est une énergie intermittente. A la place, il souhaite développer le nucléaire davantage. Bruno Retailleau déplore l'impossibilité du sénat à convaincre l'obligation d'une distance de 40km des côtes pour les éoliennes maritimes. Il se félicite cependant d'avoir réussi à donner le droit de véto aux maires. Aurélien Pradier quant à lui souhaite faire démonter l'éolien et investir massivement dans les barrages hydroélectriques, qu'il estime être un fleuron français.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Pradié et Ciotti discutent de la question de l’énergie. Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau. Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’éléctricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés. Attaqué, Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable. Il explique également qu’un amendement visant à interdire les éoliennes flottantes a été déposé. Comme Ciotti, Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement. Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid). Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative. Retailleau se défend des critiques en rappelant que les énergies renouvelables sont nécessaires, même si le nucléaire doit rester au centre de la politique énergétique du pays. Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. P1 : Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. P2 : Vous apportez quoi sur l'écologie? AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. AP : Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. AP : Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
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+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau discutent de l'écologie et des énergies renouvelables."
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+ "text": "Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances."
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+ "text": "Vous apportez quoi sur l'écologie?"
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+ "text": "Le présentateur explique que le sénat a voté des procédures d'accélération d'installation d'éoliennes."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il est contre les éoliennes, qui est une énergie intermittente, et préfère le nucléaire."
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+ "text": "Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs."
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+ "text": "Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes."
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+ },
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+ },
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+ "abstractive": {
69
+ "text": "Bruno Retailleau explique qu'il est contre les éoliennes, mais à permis au sénat de donner un droit de véto aux maires de communes sur l'installation des éoliennes."
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+ {
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+ "text": "Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes."
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+ {
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+ "text": "Bruno Retailleau explique qu'il n'a pas pu forcer le sénat à voter un déplacement des éoliennes marine à 40km de la côte."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Aurélien Pradié affirme que la france doit relancer le nucléaire et démonter l'éolien."
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+ "speaker": "AP",
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+ "text": "Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée."
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Aurélien Pradié explique vouloir investir dans l'énergie hydroélectrique, qui est un fleuron Français"
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "AP",
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+ "text": "Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "AP",
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+ "text": "Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages."
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+ {
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+ "speaker": "AP",
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+ "text": "Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages."
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131
+ ]
132
+ }
test/Royale_Bayroux--Partie_5_Economie.json CHANGED
@@ -5,5 +5,131 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du futur de l'économie française. Selon François Bayrou, les dettes de l'états forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappeler ses convergences avec Bayrou sur l’Europe et les institutions, Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).",
7
  "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségol��ne Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du futur de l'économie française. Selon François Bayrou, les dettes de l'états forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappeler ses convergences avec Bayrou sur l’Europe et les institutions, Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).",
7
  "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségol��ne Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil.",
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test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json CHANGED
@@ -5,5 +5,119 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des 35 heures ainsi que de l'âge de la retraite. François Bayrou est contre la généralisation des 35 heures aux PME qui seraient bouleversées par le choc venant avec la réorganisation du travail. Ségolène Royal de son côté explique que bien qu'elle déplore la manière dont a été mise en place la loi sur les 35 heures, elle voit ça comme un bien pour l'humanité. Selon Elle, de nombreuses entreprises ont bénéficié de la réorganisation dûe aux 35 heures. Pour la retraite, François Bayrou explique qu'il est impossible de baisser l'âge de la retraite dans un pays où les gens travaillent déjà peu, car les cotisations seraient trop hautes. Ségolène Royale est en désaccord avec François Bayrou, et explique que les cotisations n'ont pas besoin d'augmenter si le chômage baisse. Les deux candidats sont pour une augmentation des retraites.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question de l’emploi. Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises. Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations. Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre. Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie. Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs. Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique. En outre, la loi Fillon a selon elle créé de nouvelles inégalités. Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. SR : Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. FB : On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie.",
8
- "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des 35 heures ainsi que de l'âge de la retraite. François Bayrou est contre la généralisation des 35 heures aux PME qui seraient bouleversées par le choc venant avec la réorganisation du travail. Ségolène Royal de son côté explique que bien qu'elle déplore la manière dont a été mise en place la loi sur les 35 heures, elle voit ça comme un bien pour l'humanité. Selon Elle, de nombreuses entreprises ont bénéficié de la réorganisation dûe aux 35 heures. Pour la retraite, François Bayrou explique qu'il est impossible de baisser l'âge de la retraite dans un pays où les gens travaillent déjà peu, car les cotisations seraient trop hautes. Ségolène Royale est en désaccord avec François Bayrou, et explique que les cotisations n'ont pas besoin d'augmenter si le chômage baisse. Les deux candidats sont pour une augmentation des retraites.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question de l’emploi. Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises. Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations. Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre. Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie. Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs. Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique. En outre, la loi Fillon a selon elle créé de nouvelles inégalités. Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions. ",
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  "Extractive_1": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. SR : Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. FB : On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie.",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse.",
9
+ "Community_1": [
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104
+ }
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+ ]
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+ "text": " François Bayrou nuance en expliquant qu'il faut tout de même y inclure les régimes spéciaux, mais qu'il est impossible d'être le pays qui travaille à la fois le moins d'heures dans l'années, et le moins d'années dans la vie."
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122
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123
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test/Royale_Bayroux--Partie_7_Police.json CHANGED
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5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la position de la police en france. Les deux candidats s'accordent à dire qu'il y a une augmentation des crimes violents en france. Ségolène Royal estime qu'il faut augmenter la présence des services sociaux dans les quartiers défavorisés ainsi que la création d'une police de proximité. Les deux candidats s'accordent sur le fait qu'il faillent créer des mesures contre la récidive en forçant une peine pour les premiers crimes qui soit dissuasif. Par rapport au rôle des parents, les deux candidats se montrent dubitatif quant à la punition qui serait de supprimer sur les aides données aux familles, et expriment une volonté de créer d'avantages de services sociaux pour supporter les familles monoparentales.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. SR : Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la position de la police en france. Les deux candidats s'accordent à dire qu'il y a une augmentation des crimes violents en france. Ségolène Royal estime qu'il faut augmenter la présence des services sociaux dans les quartiers défavorisés ainsi que la création d'une police de proximité. Les deux candidats s'accordent sur le fait qu'il faillent créer des mesures contre la récidive en forçant une peine pour les premiers crimes qui soit dissuasif. Par rapport au rôle des parents, les deux candidats se montrent dubitatif quant à la punition qui serait de supprimer sur les aides données aux familles, et expriment une volonté de créer d'avantages de services sociaux pour supporter les familles monoparentales.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. SR : Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord.",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
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12
+ "text": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse."
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@@ -5,5 +5,97 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du regroupement familial, ainsi que de la politique énergétique française. François Bayrou explique être contre le durcissement du regroupement familial. Pour la politique énergétique, les deux candidats sont d'accord quant à l'importance du nucléaire, et s'accordent à dire qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables, bien que Ségolène Royal est pour le débat sur les financements des projets nucléaires. Les candidats finissent en discutant de l'importance des symboles français. François Bayrou explique qu'il est légitime que la marseillaise soit connue, et Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puis s'approprier les symboles nationaux.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question du nucléaire et des symboles de la France. Après avoir expliqué qu’il ne souhaitait pas limiter le regroupement familial aux seuls migrants ayant un travail et un logement, Bayrou aborde la question du nucléaire. Il estime que le nucléaire est la seule énergie permettant à la France d’atteindre ses objectifs climatiques, cependant, Bayrou pense qu’il est possible de réfléchir à des énergies alternatives. Royal souhaite quant à elle suspendre le décret relatif à la construction de l’EPR et ajoute que le problème des déchets nucléaires et celui du manque de ressources d’uranium ne sont pas réglés. Sur la question des symboles, Bayrou pense que chaque élève doit connaître la Marseillaise mais qu’il n’est pas nécessaire selon lui d’afficher le drapeau tricolore chez soi, dans la mesure où chacun honore la France comme il le souhaite. Royal rappelle que les Français voient dans le drapeau tricolore et la sécurité sociale les fondements de la nation. Pour elle, les Français en sont fiers. Elle donne pour exemple des jeunes de banlieue chantant la Marseillaise spontanément. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. P2 : Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. FB : C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du regroupement familial, ainsi que de la politique énergétique française. François Bayrou explique être contre le durcissement du regroupement familial. Pour la politique énergétique, les deux candidats sont d'accord quant à l'importance du nucléaire, et s'accordent à dire qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables, bien que Ségolène Royal est pour le débat sur les financements des projets nucléaires. Les candidats finissent en discutant de l'importance des symboles français. François Bayrou explique qu'il est légitime que la marseillaise soit connue, et Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puis s'approprier les symboles nationaux.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question du nucléaire et des symboles de la France. Après avoir expliqué qu’il ne souhaitait pas limiter le regroupement familial aux seuls migrants ayant un travail et un logement, Bayrou aborde la question du nucléaire. Il estime que le nucléaire est la seule énergie permettant à la France d’atteindre ses objectifs climatiques, cependant, Bayrou pense qu’il est possible de réfléchir à des énergies alternatives. Royal souhaite quant à elle suspendre le décret relatif à la construction de l’EPR et ajoute que le problème des déchets nucléaires et celui du manque de ressources d’uranium ne sont pas réglés. Sur la question des symboles, Bayrou pense que chaque élève doit connaître la Marseillaise mais qu’il n’est pas nécessaire selon lui d’afficher le drapeau tricolore chez soi, dans la mesure où chacun honore la France comme il le souhaite. Royal rappelle que les Français voient dans le drapeau tricolore et la sécurité sociale les fondements de la nation. Pour elle, les Français en sont fiers. Elle donne pour exemple des jeunes de banlieue chantant la Marseillaise spontanément. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. P2 : Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. FB : C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. ",
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+ "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou parlent du regroupement familial, de la politique énergétique française, et du role des symboles français."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "François Bayrou débute en expliquant qu'il n'est pas pour durcir les règles du regroupement familial."
24
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "FB",
28
+ "text": "Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille."
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+ }
30
+ ]
31
+ },
32
+ {
33
+ "abstractive": {
34
+ "text": "François Bayrou continue en expliquant qu'il est pour l'essor du nucléaire français, mais qu'il comprends qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables."
35
+ },
36
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ?"
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "FB",
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+ "text": "Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "FB",
47
+ "text": "Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense."
48
+ }
49
+ ]
50
+ },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Ségolène Royal s'accord et explique qu'il faut des investissements majeurs dans les énergies renouvelables."
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+ },
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+ "speaker": "SR",
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+ "text": "Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Ségolène Royal est pour la remise en cause des financements des grands projets nucléaires."
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+ "speaker": "SR",
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+ "text": "Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider."
70
+ },
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+ {
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+ "speaker": "SR",
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+ "text": "J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question."
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+ "text": "Pour les symboles, François bayrou explique qu'il est pour l'apprentissage de la marseillaise."
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87
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96
+ "text": "C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême"
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98
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100
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101
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test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,247 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finance à un membre de l'opposition. Ségolène Royale répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant un place avec l'union européenne une tva 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impots des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscale, ainsi que d'augmenter le nombre de logement sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante a cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre a cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les batiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène royale marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la finlande. Ségolène Royale conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteur nucléaire, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substituons, notamment dans les départements d’outre-mer. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.",
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- "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finance à un membre de l'opposition. Ségolène Royale répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant un place avec l'union européenne une tva 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impots des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscale, ainsi que d'augmenter le nombre de logement sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante a cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre a cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les batiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène royale marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la finlande. Ségolène Royale conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteur nucléaire, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substituons, notamment dans les départements d’outre-mer. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.",
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+ "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. ",
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154
+ "speaker": "NS",
155
+ "text": "Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation."
156
+ }
157
+ ]
158
+ },
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": " Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation."
162
+ },
163
+ "extractive": [
164
+ {
165
+ "speaker": "NS",
166
+ "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail."
167
+ }
168
+ ]
169
+ },
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": " Ségolène Royale explique vouloir faire de la france le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les geste individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel."
173
+ },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "SR",
177
+ "text": "J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "SR",
181
+ "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue."
182
+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "SR",
185
+ "text": "Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement."
186
+ },
187
+ {
188
+ "speaker": "SR",
189
+ "text": "Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial."
190
+ }
191
+ ]
192
+ },
193
+ {
194
+ "abstractive": {
195
+ "text": " Ségolène Royale souhaite continuer le nucléaire mais suspends l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables."
196
+ },
197
+ "extractive": [
198
+ {
199
+ "speaker": "NS",
200
+ "text": "Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on?"
201
+ },
202
+ {
203
+ "speaker": "SR",
204
+ "text": "On augmente la part des énergies renouvelables."
205
+ },
206
+ {
207
+ "speaker": "SR",
208
+ "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue."
209
+ }
210
+ ]
211
+ },
212
+ {
213
+ "abstractive": {
214
+ "text": " Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais."
215
+ },
216
+ "extractive": [
217
+ {
218
+ "speaker": "NS",
219
+ "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps."
220
+ },
221
+ {
222
+ "speaker": "NS",
223
+ "text": "Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération."
224
+ },
225
+ {
226
+ "speaker": "NS",
227
+ "text": "La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir."
228
+ }
229
+ ]
230
+ },
231
+ {
232
+ "abstractive": {
233
+ "text": " Ségolène Royale explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
234
+ },
235
+ "extractive": [
236
+ {
237
+ "speaker": "SR",
238
+ "text": "La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération."
239
+ },
240
+ {
241
+ "speaker": "SR",
242
+ "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
243
+ },
244
+ {
245
+ "speaker": "SR",
246
+ "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium."
247
+ }
248
+ ]
249
+ }
250
+ ]
251
+ }
test/Royale_Sarkozy--Partie_5_Ecole.json CHANGED
@@ -5,5 +5,104 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy commence en expliquant que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais un problème de programme. Il explique qu'il y a un problème avec le respect des élèves face aux autorités, ainsi qu'aux exigences. Il veut une école ou chaque élèves aurait accès à un parcours adapté à ses problèmes, et condamne le collège unique. Il souhaite aussi augmenter le salaire des enseignants, et mettre en place des heures d'études supervisés à la fin des cours, pour aider les femmes qui travaillent, ainsi que pouor augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, qui seraient payé pour superviser ces études. Il finit en expliquant qu'il souhaite laisser les élèves en situation de handicap rejoindre l'école normale, en donnant une chance aux familles refusée depuis plus de cinq ans d'aller au tribunal. Ségolène Royale répond en expliquant que le combat du handicap est le sien, et que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont été ceux qui ont supprimé le programme d'intégration des élèves handicapés dans les écoles normales. Le reste du débat est un questionnement entre Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy sur la responsabilités de la place des élèves handicapés à l'école.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question de l’école, et en particulier de la situation des enfants handicapés. Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grand auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine. Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance. Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale. Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice. Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants. Elle fustige donc les incohérences de son opposant. Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. NS : Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. NS : Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. ",
8
- "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy commence en expliquant que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais un problème de programme. Il explique qu'il y a un problème avec le respect des élèves face aux autorités, ainsi qu'aux exigences. Il veut une école ou chaque élèves aurait accès à un parcours adapté à ses problèmes, et condamne le collège unique. Il souhaite aussi augmenter le salaire des enseignants, et mettre en place des heures d'études supervisés à la fin des cours, pour aider les femmes qui travaillent, ainsi que pouor augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, qui seraient payé pour superviser ces études. Il finit en expliquant qu'il souhaite laisser les élèves en situation de handicap rejoindre l'école normale, en donnant une chance aux familles refusée depuis plus de cinq ans d'aller au tribunal. Ségolène Royale répond en expliquant que le combat du handicap est le sien, et que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont été ceux qui ont supprimé le programme d'intégration des élèves handicapés dans les écoles normales. Le reste du débat est un questionnement entre Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy sur la responsabilités de la place des élèves handicapés à l'école.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question de l’école, et en particulier de la situation des enfants handicapés. Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grand auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine. Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance. Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale. Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice. Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants. Elle fustige donc les incohérences de son opposant. Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. NS : Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. NS : Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. ",
8
+ "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation."
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+ "text": "Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ?"
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme."
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+ {
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+ "speaker": "NS",
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+ "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "NS",
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+ "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
38
+ "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés."
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+ ]
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+ },
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+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "NS",
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+ "text": "Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits."
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+ "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": " Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emploi à domiciles."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
72
+ "speaker": "NS",
73
+ "text": "Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile."
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+ }
75
+ ]
76
+ },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans."
80
+ },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "NS",
84
+ "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "NS",
88
+ "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit."
89
+ }
90
+ ]
91
+ },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": " Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat."
95
+ },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "SR",
99
+ "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "SR",
103
+ "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui."
104
+ }
105
+ ]
106
+ }
107
+ ]
108
+ }
test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json CHANGED
@@ -5,5 +5,98 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Pour valérie pécresse, Eric Zemmour est un allié de la russie, qui ne fait pas preuve d'humanité vis-à-vis des réfugiés, et qui fait preuve d'un esprit défaitiste. Eric Zemmour explique qu'il représente le gaullisme, qui se rapproche de la russie par tradition, et qu'il défend le droit des réfugiés à aller en pologne. Pour lui, Valérie pécresse ne sait pas quoi faire, elle est indécise sur des sujets de sociétés, et n'a pas de convictions.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la force de leurs convictions. Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté. Pécresse attaque Zemmour pour ses positions sur la Russie. Elle dénonce son manque de courage, son refus de ne pas accueillir de réfugiés ukrainiens, sa fascination pour la force et la violence. Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre. Pour Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste. Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel. Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour Mitterrand dans sa jeunesse. Chacun récuse les propos de l’autre.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. VP : L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. VP : Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. EZ : Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. EZ : Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. ",
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- "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Pour valérie pécresse, Eric Zemmour est un allié de la russie, qui ne fait pas preuve d'humanité vis-à-vis des réfugiés, et qui fait preuve d'un esprit défaitiste. Eric Zemmour explique qu'il représente le gaullisme, qui se rapproche de la russie par tradition, et qu'il défend le droit des réfugiés à aller en pologne. Pour lui, Valérie pécresse ne sait pas quoi faire, elle est indécise sur des sujets de sociétés, et n'a pas de convictions.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la force de leurs convictions. Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté. Pécresse attaque Zemmour pour ses positions sur la Russie. Elle dénonce son manque de courage, son refus de ne pas accueillir de réfugiés ukrainiens, sa fascination pour la force et la violence. Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre. Pour Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste. Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel. Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour Mitterrand dans sa jeunesse. Chacun récuse les propos de l’autre.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. VP : L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. VP : Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. EZ : Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. EZ : Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. ",
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+ "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. ",
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test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,214 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Sur le port de signe religieux dans l'espace public, Valérie pécresse rappelle avoir été à la base de la loi contre le port de burqa dans l'espace publique, ainsi qu'avoir été la première présidente de région à avoir fait voter la charte de la laïcité qui interdit le versement d'argent public pour les associations qui font du prosélytisme religieux. Elle rappelle avoir mis en place un plan pour la lutte contre la radicalisation dans les club sportifs, avec des lanceurs d'alertes. Valérie pécresse explique se battre contre le burkini. Elle explique qu'il ne faut pas porter de voile dans les services publics, et que les fillettes ne devraient pas avoir à en porter, mais elle n'est pas pour l'interdiction totale du voile. Eric Zemmour explique qu'il faut qu'il y ait uen discrétion religieuse dans l'espace publique. Il attaque Valérie Pécresse qui ne voulait pas interdire les voiles dans les universités, et explique qu'il interdira le voile partout, et fermera les mosquées salafistes. Pour valérie pécresse, l'islam doit simplement respecter les lois de la république. Elle souhaite fermer les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine, que les prêches soient en français, et que les prêcheurs de haines soient rappatriés. Pour elle, les musulmans devraient agir comme les chrétiens et les juifs l'ont fait, en mettant leur foi dans le cadre des lois de la république, elle souhaite aussi déghettoïser les territoires français qui sont des zones de non droit, en créant un plafond de 30 pour cent de logement social par quartiers. Eric Zemmour explique que la majorité des jeunes musulmans mettent la charia au dessus des lois de la république, et accuse valérie pécresse de déghettoïser en déplaçant les migrants des banlieues à la campagne. Valérie pécresse explique vouloir supprimer la loi SRU",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la question de l’Islam en France. Pécresse commence par défendre son bilan en tant que femme politique. Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour. Pécresse reproche également à Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Zemmour assume. Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public. Zemmour veut également fermer les mosquée salafistes. Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue. Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale. Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier. Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. P1 : Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. P1 : Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. VP : Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. VP : Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. P2 : Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. P2 : Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. VP : ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. EZ : Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme.",
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- "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. "
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Sur le port de signe religieux dans l'espace public, Valérie pécresse rappelle avoir été à la base de la loi contre le port de burqa dans l'espace publique, ainsi qu'avoir été la première présidente de région à avoir fait voter la charte de la laïcité qui interdit le versement d'argent public pour les associations qui font du prosélytisme religieux. Elle rappelle avoir mis en place un plan pour la lutte contre la radicalisation dans les club sportifs, avec des lanceurs d'alertes. Valérie pécresse explique se battre contre le burkini. Elle explique qu'il ne faut pas porter de voile dans les services publics, et que les fillettes ne devraient pas avoir à en porter, mais elle n'est pas pour l'interdiction totale du voile. Eric Zemmour explique qu'il faut qu'il y ait uen discrétion religieuse dans l'espace publique. Il attaque Valérie Pécresse qui ne voulait pas interdire les voiles dans les universités, et explique qu'il interdira le voile partout, et fermera les mosquées salafistes. Pour valérie pécresse, l'islam doit simplement respecter les lois de la république. Elle souhaite fermer les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine, que les prêches soient en français, et que les prêcheurs de haines soient rappatriés. Pour elle, les musulmans devraient agir comme les chrétiens et les juifs l'ont fait, en mettant leur foi dans le cadre des lois de la république, elle souhaite aussi déghettoïser les territoires français qui sont des zones de non droit, en créant un plafond de 30 pour cent de logement social par quartiers. Eric Zemmour explique que la majorité des jeunes musulmans mettent la charia au dessus des lois de la république, et accuse valérie pécresse de déghettoïser en déplaçant les migrants des banlieues à la campagne. Valérie pécresse explique vouloir supprimer la loi SRU",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la question de l’Islam en France. Pécresse commence par défendre son bilan en tant que femme politique. Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour. Pécresse reproche également à Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Zemmour assume. Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public. Zemmour veut également fermer les mosquée salafistes. Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue. Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale. Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier. Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. P1 : Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. P1 : Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. VP : Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. VP : Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. P2 : Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. P2 : Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. VP : ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. EZ : Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme.",
8
+ "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française."
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+ "extractive": [
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+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue."
22
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+ {
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela"
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle s'est battue contre la burqa, interdite dans l'espace public."
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+ "text": "D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte."
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+ "text": "Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais."
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ "text": "Valérie Pécresse explique avoir crée la chartes de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux."
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+ "text": "Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux."
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+ "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose."
71
+ },
72
+ {
73
+ "speaker": "VP",
74
+ "text": "Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes."
75
+ }
76
+ ]
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+ },
78
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Valérie pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école."
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives."
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+ }
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+ },
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+ {
94
+ "abstractive": {
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+ "text": "Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulman doivent avoir une pratique discrète de leur religion."
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+ },
97
+ "extractive": [
98
+ {
99
+ "speaker": "P2",
100
+ "text": "Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ?"
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+ },
102
+ {
103
+ "speaker": "EZ",
104
+ "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public."
105
+ },
106
+ {
107
+ "speaker": "EZ",
108
+ "text": "De pas s'afficher, comme toutes les religions."
109
+ },
110
+ {
111
+ "speaker": "EZ",
112
+ "text": "Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités."
113
+ },
114
+ {
115
+ "speaker": "P2",
116
+ "text": "Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ?"
117
+ },
118
+ {
119
+ "speaker": "EZ",
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+ "text": "Car le voile sera interdit partout."
121
+ }
122
+ ]
123
+ },
124
+ {
125
+ "abstractive": {
126
+ "text": "Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes."
127
+ },
128
+ "extractive": [
129
+ {
130
+ "speaker": "EZ",
131
+ "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes."
132
+ }
133
+ ]
134
+ },
135
+ {
136
+ "abstractive": {
137
+ "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suivent les lois de la république."
138
+ },
139
+ "extractive": [
140
+ {
141
+ "speaker": "VP",
142
+ "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république."
143
+ }
144
+ ]
145
+ },
146
+ {
147
+ "abstractive": {
148
+ "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des précheurs de haine."
149
+ },
150
+ "extractive": [
151
+ {
152
+ "speaker": "VP",
153
+ "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées."
154
+ }
155
+ ]
156
+ },
157
+ {
158
+ "abstractive": {
159
+ "text": "Valérie pécresse souhaite que les prêches soient en français."
160
+ },
161
+ "extractive": [
162
+ {
163
+ "speaker": "VP",
164
+ "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion."
165
+ }
166
+ ]
167
+ },
168
+ {
169
+ "abstractive": {
170
+ "text": "Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la républiques alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république."
171
+ },
172
+ "extractive": [
173
+ {
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+ "speaker": "EZ",
175
+ "text": "Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république."
176
+ }
177
+ ]
178
+ },
179
+ {
180
+ "abstractive": {
181
+ "text": "Valérie pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier."
182
+ },
183
+ "extractive": [
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+ "text": "Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans."
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188
+ {
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+ "speaker": "VP",
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+ "text": "C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france."
191
+ },
192
+ {
193
+ "speaker": "VP",
194
+ "text": "ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers."
195
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196
+ ]
197
+ },
198
+ {
199
+ "abstractive": {
200
+ "text": "Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France"
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "EZ",
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+ "text": "Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ?"
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+ "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime."
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212
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+ "text": "Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme"
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215
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216
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218
+ }
train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json CHANGED
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la france à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les russes.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Bardella et Attal débattent du conflit ukrainien. Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Bardella est d’accord. Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent. Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ",
8
- "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la france à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les russes.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Bardella et Attal débattent du conflit ukrainien. Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Bardella est d’accord. Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent. Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ",
8
+ "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
9
+ "Community_1" : [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment."
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+ {
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers."
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain répond que c'est important que le président de la république aille à kiev pour affirmer le soutien de la france."
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+ "text": "Comment fait-on Clémentine Autain ?"
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législative pose question et empêche le débat."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que le timing est mauvais."
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+ "text": "Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'ukraine et la russie est le bon."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement."
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+ "text": "Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la france, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents."
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital."
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+ "text": "Gabriel attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine le pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie."
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+ "text": "On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois."
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+ "abstractive": {
108
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine."
109
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits."
114
+ },
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+ {
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+ "speaker": "GA",
117
+ "text": "En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain."
118
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital."
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+ ]
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+ {
137
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subies par les français au résultat de ces sanctions"
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+ },
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144
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json CHANGED
@@ -5,5 +5,143 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la france subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappel que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME.",
7
  "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ",
8
- "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la france subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappel que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME.",
7
  "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ",
8
+ "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations.",
9
+ "Community_1" : [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat des français."
13
+ },
14
+ "extractive": [
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+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas."
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Gabriel Attal débute en expliquant que la france a su garder une inflation plus faible que le reste de l'europe, à l'aide des blocage du prix du gaz et de l'électricité et la réduction du prix du carburant."
24
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait."
29
+ },
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+ {
31
+ "speaker": "CA",
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+ "text": "En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique vouloir mettre en place quatre grande mesures, la baisse de la tva de vingt à cinq virgule cinq pourcent sur l'énergie, le blocage des prix sur un panier de cent produits de première nécessité, la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation, et l'augmentation des salaires, en supprimant les charges sur les augmentations à échelle de 10% d'augmentation."
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+ "speaker": "CA",
47
+ "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus."
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+ "speaker": "JB",
55
+ "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A."
56
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+ "text": "Donc, il faut augmenter les salaires."
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+ "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
64
+ }
65
+ ]
66
+ },
67
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles"
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+ },
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+ {
77
+ "speaker": "GA",
78
+ "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers"
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+ }
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+ ]
81
+ },
82
+ {
83
+ "abstractive": {
84
+ "text": "Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts."
85
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
88
+ "speaker": "GA",
89
+ "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
90
+ }
91
+ ]
92
+ },
93
+ {
94
+ "abstractive": {
95
+ "text": "Clémentine autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants."
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+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ }
102
+ ]
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+ },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Clémentine Autain souhaite aussi taxer les super profits et les grands opérateurs pétroliers."
107
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "GA",
111
+ "text": "Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi."
112
+ },
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+ {
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+ "speaker": "JB",
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+ "text": "Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
121
+ "text": "Clémentine autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividentes, et l'augmentation du SMIC de 15%."
122
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "JB",
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+ "text": "Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "JB",
130
+ "text": "Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale."
131
+ }
132
+ ]
133
+ },
134
+ {
135
+ "abstractive": {
136
+ "text": "Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commande mieux rempli grâce aux autres réformes de la france insoumise."
137
+ },
138
+ "extractive": []
139
+ },
140
+ {
141
+ "abstractive": {
142
+ "text": "Clémentine autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts"
143
+ },
144
+ "extractive": []
145
+ }
146
+ ]
147
+ }
train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,160 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après gabriel attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de clémentine autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bardella Attal et Autain discutent de la question des retraites. Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans. Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Bardella rappelle alors qu’Autain a préféré Macron à le Pen au second tour des présidentielle, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ",
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- "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après gabriel attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de clémentine autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bardella Attal et Autain discutent de la question des retraites. Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans. Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Bardella rappelle alors qu’Autain a préféré Macron à le Pen au second tour des présidentielle, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ",
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+ "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. ",
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+ "Community_1": [
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage."
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+ "speaker": "JB",
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+ }
45
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées."
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers."
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+ },
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+ "text": "Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros."
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+ "speaker": "CA",
125
+ "text": "Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote."
126
+ },
127
+ {
128
+ "speaker": "CA",
129
+ "text": "Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi."
130
+ }
131
+ ]
132
+ },
133
+ {
134
+ "abstractive": {
135
+ "text": "Gabriel Attal explique que Clémentine autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points."
136
+ },
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+ "extractive": [
138
+ {
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+ "speaker": "GA",
140
+ "text": "Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans."
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+ ]
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+ },
144
+ {
145
+ "abstractive": {
146
+ "text": "Clémentine Autain explique que cette augmentation des impôts est rattrapée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic"
147
+ },
148
+ "extractive": [
149
+ {
150
+ "speaker": "GA",
151
+ "text": "Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter."
152
+ },
153
+ {
154
+ "speaker": "CA",
155
+ "text": "Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros."
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157
+ {
158
+ "speaker": "CA",
159
+ "text": "La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant."
160
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161
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+ }
163
+ ]
164
+ }
train/Autain_Attal_Bardella--Partie_5_Services_Publics.json CHANGED
@@ -5,5 +5,153 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombres de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel clémentine autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numérus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en île de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella posent la question de l’hôpital. Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Attal accuse ensuite Autain de ne pas avoir voté cette loi. Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Autain et Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ",
8
- "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombres de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel clémentine autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numérus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en île de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella posent la question de l’hôpital. Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Attal accuse ensuite Autain de ne pas avoir voté cette loi. Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Autain et Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ",
8
+ "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français."
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+ },
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+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?"
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+ },
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+ {
20
+ "speaker": "GA",
21
+ "text": "Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
27
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
31
+ "speaker": "GA",
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+ "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits."
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+ "speaker": "JB",
36
+ "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure."
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+ }
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+ },
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41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation de personnel et l'augmentation des salaires."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "JB",
47
+ "text": "Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous, la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral."
48
+ }
49
+ ]
50
+ },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Clémentine autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières."
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+ {
57
+ "speaker": "JB",
58
+ "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête."
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+ ]
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+ },
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+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires avec notamment le ségur de la santé, auquel clémentine autain s'est opposée."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "JB",
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+ "speaker": "JB",
73
+ "text": "Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers."
74
+ },
75
+ {
76
+ "speaker": "JB",
77
+ "text": "C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais."
78
+ },
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+ {
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+ "speaker": "JB",
81
+ "text": "Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive."
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+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "CA",
85
+ "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
86
+ }
87
+ ]
88
+ },
89
+ {
90
+ "abstractive": {
91
+ "text": "Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numérus clausus afin de pouvoir former plus de médecins."
92
+ },
93
+ "extractive": [
94
+ {
95
+ "speaker": "JB",
96
+ "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "CA",
100
+ "text": "Mais je pointe simplement un problème majeur, c'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée."
101
+ }
102
+ ]
103
+ },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital."
107
+ },
108
+ "extractive": [
109
+ {
110
+ "speaker": "CA",
111
+ "text": "Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "GA",
115
+ "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
116
+ }
117
+ ]
118
+ },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'île de france."
122
+ },
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+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "GA",
126
+ "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail."
127
+ }
128
+ ]
129
+ },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soigneurs et administratif."
133
+ },
134
+ "extractive": [
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+ {
136
+ "speaker": "CA",
137
+ "text": "Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ?"
142
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143
+ ]
144
+ },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations"
148
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+ "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons."
153
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155
+ }
156
+ ]
157
+ }
train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json CHANGED
@@ -5,5 +5,112 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaires, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation des les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Attal et Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignant. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ",
8
- "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaires, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation des les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Attal et Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignant. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ",
8
+ "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
9
+ "Community_1": [
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json CHANGED
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5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec jean michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec jean michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
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+ "text": "Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations"
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+ "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles."
96
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100
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json CHANGED
@@ -5,5 +5,131 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie plublique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justcie afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policière, qui est sencée protéger les français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella discutent de la question de la police. Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Attal critique ensuite Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont cens��es être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ",
8
- "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie plublique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justcie afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policière, qui est sencée protéger les français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella discutent de la question de la police. Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Attal critique ensuite Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs.",
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  "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont cens��es être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ",
8
+ "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. ",
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+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force."
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+ "extractive": [
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+ "text": "Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse."
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+ "text": "Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits."
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+ "speaker": "JB",
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+ "text": "C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral."
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+ "text": "Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme."
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue."
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers."
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+ "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes"
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+ "text": "Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france."
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+ "speaker": "JB",
72
+ "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive."
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+ "speaker": "JB",
83
+ "text": "Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes."
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+ },
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+ "abstractive": {
89
+ "text": "Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "GA",
94
+ "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles."
95
+ }
96
+ ]
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+ },
98
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue."
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+ "extractive": []
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus."
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+ },
110
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité."
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+ },
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants."
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+ },
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+ },
122
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines."
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives"
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135
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_2_Police_2.json CHANGED
@@ -5,5 +5,137 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella parlent de la présomption de légitime défense et de la police française. Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des penes planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rapelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Bardella c’est un autre débat alors qu’Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella parlent de la présomption de légitime défense et de la police française. Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des penes planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rapelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Bardella c’est un autre débat alors qu’Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives.",
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  "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. ",
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+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
27
+ "speaker": "GA",
28
+ "text": "Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui."
29
+ },
30
+ {
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+ "speaker": "GA",
32
+ "text": "Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement."
33
+ }
34
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral."
39
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "GA",
43
+ "text": "J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux."
44
+ }
45
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
49
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue."
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+ },
51
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu."
55
+ },
56
+ {
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+ "speaker": "CA",
58
+ "text": "Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement."
59
+ },
60
+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté."
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+ }
64
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
68
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers."
69
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
72
+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts."
74
+ }
75
+ ]
76
+ },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france."
80
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "JB",
84
+ "text": "Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "JB",
88
+ "text": "Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher."
89
+ }
90
+ ]
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+ },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive."
95
+ },
96
+ "extractive": []
97
+ },
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+ "abstractive": {
100
+ "text": "Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée."
101
+ },
102
+ "extractive": []
103
+ },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue."
107
+ },
108
+ "extractive": []
109
+ },
110
+ {
111
+ "abstractive": {
112
+ "text": "Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus."
113
+ },
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+ "extractive": []
115
+ },
116
+ {
117
+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité."
119
+ },
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+ "extractive": []
121
+ },
122
+ {
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+ "abstractive": {
124
+ "text": "Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants."
125
+ },
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+ "extractive": []
127
+ },
128
+ {
129
+ "abstractive": {
130
+ "text": "Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines."
131
+ },
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+ "extractive": []
133
+ },
134
+ {
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+ "abstractive": {
136
+ "text": "Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives."
137
+ },
138
+ "extractive": []
139
+ }
140
+ ]
141
+ }
train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json CHANGED
@@ -4,6 +4,134 @@
4
  "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.",
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la france ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Bardella et Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement.",
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7
  "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
8
  "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite."
9
- }
 
4
  "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.",
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la france ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Bardella et Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement.",
7
+ "Community_1" : [
8
+ {
9
+ "abstractive": {
10
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites."
11
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ?"
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21
+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante."
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25
+ "speaker": "EC",
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+ "text": "Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui."
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+ "text": "Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt."
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+ "text": "Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger."
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+ "speaker": "JB",
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+ "text": "Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système."
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61
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63
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+ "text": "Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches."
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+ "speaker": "CA",
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort."
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+ "speaker": "CA",
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+ "text": "Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail."
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97
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+ "speaker": "GA",
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+ "abstractive": {
110
+ "text": "Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises."
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires."
116
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117
+ {
118
+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans."
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+ "text": "Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts"
126
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+ "speaker": "GA",
130
+ "text": "Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite"
131
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+ ]
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+ }
134
+ ],
135
  "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
136
  "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite."
137
+ }
train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json CHANGED
@@ -4,6 +4,210 @@
4
  "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendue la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la suède et l'allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.",
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dette. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les ocnditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la suède et de l'allemagne.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté.",
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7
  "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.",
8
  "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite."
9
- }
 
4
  "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendue la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la suède et l'allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.",
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dette. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les ocnditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la suède et de l'allemagne.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté.",
7
+ "Community_1" : [
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors."
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+ "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032."
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  "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.",
212
  "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite."
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. Eric Ciotti a exprimé sa préférence pour un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé, car selon lui, les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues. Ainsi, il estime qu'il faut prendre en compte les dispositifs de carrières longues. Gabriel Attal a quant à lui souligné que l'un des enjeux collectifs était l'amélioration des conditions de travail pénibles. Il a proposé des investissements pour réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. Il a également proposé la mise en place de systèmes qui permettraient aux personnes ayant eu un métier pénible et ayant commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. Selon Gabriel Attal, cela pourrait être réalisé grâce à un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existants de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, en mettant en place des congés de reconversion. Jordan Bardella a proposé la suppression des critères de pénibilité et le maintien des régimes spéciaux. Il est pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux et a expliqué que les policiers travailleront plus longtemps, mais que dans tous les cas, ils partiront toujours plus tôt que les autres. Il a également souligné que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. Selon lui, les gens qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles, et que les carrières longues prennent en compte la pénibilité. Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella a expliqué que les professionnels de la santé ne peuvent pas le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. Il a également souligné que cette réforme demande plus de travail aux français tout en baissant leurs pensions. Gabriel Attal a répondu en affirmant que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. Il a expliqué que les personnes pourront partir plus tôt si elles ont commencé assez tôt et si elles sont dans des catégories actives. Le présentateur a ensuite posé la question du rapport au travail, et Gabriel Attal a répondu qu'il avait essayé de mettre en place la semaine de quatre jours ainsi que le télétravail. Selon lui, il est important de revoir le rapport au travail pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle. Jordan Bardella a expliqué que les entreprises devraient être libres de s'organiser. Il a également souligné que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riches. Pour lui, la retraite est un choix de société plutôt qu'un choix comptable, et les français nés dans les",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti débattent de la question de la pénibilité dans le cadre du débat sur les retraites. Ciotti commence par rappeler que la pénibilité concerne surtout les carrières longues, c’est pourquoi les personnes ayant commencé à travailler tôt doivent pouvoir partir à la retraite avant. Attal explique de son côté que les dépenses destinées à réduire la pénibilité vont passer de 40 à 200 millions. Pour la pénibilité, il entend regarder secteur par secteur ; il refuse que les personnes ayant travaillé tôt ou ayant un métier pénible partent à 64 ans. Il attaque également le Rassemblement National, lequel a souhaité supprimer le compte pénibilité. Bardella affirme être favorable à la clause du grand-père concernant la question des régimes spéciaux, question sur laquelle il est attaqué par Attal. Ce dernier concède que les policiers devront avec la réforme travailler plus longtemps. Il revient alors sur les régimes spéciaux pour pointer l’inégalité de traitement actuelle entre un chauffeur de bus et un agent de la RATP. Bardella défend cette différence dans la mesure où l’on peine à recruter du personnel RATP. Il critique ensuite le compte pénibilité, véritable usine à gaz. Il estime son système plus simple : départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans. Ensuite, il y aurait progressivité jusqu’à 62 ans et 42 annuités. Pour autant, il souhaite que certains critères de pénibilité, établis avec les partenaires sociaux, puissent être pris en compte. Il se dit néanmoins défavorable aux visites médicales pour définir l’aptitude au travail, dans la mesure où l’État n’a plus les moyens de financer ces visites. A son tour, Autain fustige le RN, opposition fantôme votant les lois proposées par la majorité. Bardella lui rappelle alors qu’elle a voté Macron au second tour de la Présidentielle. Autain se tourne ensuite vers Attal, lui indiquant que l’immense majorité des Français est contre cette réforme. Attal répond qu’il se rend sur le terrain et rencontre les Français ; il accuse Autain de mensonges. Attal soutien par ailleurs des investissements massifs dans l’hôpital pour réduire la pénibilité des soignants, lesquels pourront du reste partir avant 64 ans à la retraite. C’est alors qu’enfin intervient Ciotti. Il souhaite organiser les nouveaux modes de travail et appelle à arrêter de stigmatiser cette valeur. Les Français, à l’issue de leur activité professionnelle, doivent pouvoir bénéficier du fruit de leur travail, c’est pourquoi il défend cette réforme. Il est nécessaire de travailler à la fois plus et mieux. L’espérance de vie ayant considérablement augmenté depuis les années 60, il convient d’augmenter l’âge de la retraite. Il défend en réalit la droite, laquelle a apporté la participation et l’intéressement grâce au général de Gaulle ; enfin, il rend hommage à Sarkozy, véritable réformateur. Autain, plus nuancée, explique que la démographie est plus favorable en France qu’en Allemagne, ce qui ne rend pas nécessaire la retraite. Sur la valeur travail en général, Attal indique que la semaine de quatre jours va être testée, afin de garantir un équilibre entre vie familiale et vie professionnelles, et d’augmenter la productivité. Il ne veut pas revenir sur les 35h mais se montre favorable aux heures supplémentaires. Sur cette question, Bardella entend laisser les entreprises s’organiser comme elles le désirent. L’espérance de vie stagnant, il ne faut pas augmenter l’âge de la retraite selon lui. Il faut en effet pouvoir arriver à la retraite en bonne santé, afin de pouvoir profiter de ses proches, de sa famille. Il ajoute que la réforme manque de clarté et rappelle qu’il faut intégrer la pénibilité à l’âge. Autain clôt le débat. La majorité des Français est favorable à la retraite à 60 ans et à la semaine de quatre jours ; cela indique une évolution de la place du travail dans la société. Elle défend le travail, par opposition au capital et estime que le véritable problème vient de la production des richesses. Enfin, elle juge que le sens de l’Histoire converge vers une réduction générale du temps de travail ; tel est l’un des combats majeurs de la gauche dans laquelle elle se retrouve. Globalement, Attal entend maintenir un compte pénibilité pour compenser l’augmentation de l’âge de la retraite, là où Bardella, sauf exception, souhaite intégrer la pénibilité dans un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux commençant à travailler plus tôt. Ciotti et Autain, de leur côté, insistent sur la valeur travail et la transformation de la société ; mais Ciotti soutient la réforme, vue comme nécessaire, alors qu’Autain la combat.",
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  "Extractive_1": "P2 : Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité? EC : Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale. EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal. GA : S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. GA : Quand vous parlez de justice et que vous parlez d'égalité, vous défendez, vos députés à l'Assemblée nationale le maintien des régimes spéciaux. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers vont travailler plus longtemps, oui ou non? CA : Même en catégorie active, ils vont travailler plus longtemps. GA : Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. P2 : Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. JB : Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage. JB : C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite. GA : Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Si on ne réforme pas ce système, c'est quelque part la fin d'une forme de modèle français. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : Les progrès les plus importants dans notre pays ont été portés par le Général. EC : Et lorsque les choses vont dans la bonne direction, ils seraient irresponsables pour des raisons politiciennes, un peu pavloviennes, de s'y opposer. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. P1 : Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail. GA : D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire. GA : Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes. JB : Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société. JB : Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société. JB : Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail.",
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- "Extractive_2": "EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers, vont-ils devoir, oui ou non, travailler plus longtemps? GA : Comme les douaniers, comme d'autres professions, ils devront travailler deux ans de plus. GA : Parce qu'il est parisien, un chaufeur de bus parisien doit partir à la retraite 10 ans avant un chauffeur de bus de province. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. JB : Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. JB : Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. CA : Non, mais un mot quand même à M. Bardella, c'est une opposition fantôme qu'il incarne, fantôme parce qu'absents aux abonnés, absents en commission. CA : Ils sont les premiers à voter les propositions de loi du gouvernement, notamment sur les questions économiques. JB : Vous avez voté Emmanuel Macron, il faut dire les choses. CA : Vous avez une écrasante majorité de Français qui ne veut plus de cette loi. GA : Toutes les semaines, je vais rencontrer des Français sur le terrain. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Ce que je sais, c'est qu'on va investir massivement aussi dans cette réforme pour réduire la pénibilité à l'hôpital avec un fonds dédié qui va permettre de mieux équiper. GA : Mais précisément dans le système qu'on propose, ces soignants, ces personnes qui sont usées par le travail, elles pourront partir bien avant 64 ans. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Mais de grâce, arrêtons de stigmatiser le travail. EC : Et ceux qui ont travaillé toute une vie, ils ont droit à bénéficier de fruits de leur travail. EC : C'est pour cela qu'on doit sauver ce système de retraite. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : La participation, l'intéressement, les avancées pour les salariés, c'est la droite républicaine qui les a portées. EC : M. Sarkozy a réformé. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. GA : Nous allions expérimenter, tester la semaine de quatre jours. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. GA : C'est aussi bon pour la prodictivité et pour les résidents de l'entreprise. JB : Vous êtes pour la remise en cause des 35 heures? GA : Moi, je suis pour le système tel qu'il existe aujourd'hui avec des heures supplémentaires où vous pouvez travailler davantage. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et nous, nous pensons qu'on a le droit d'arriver à la retraite en étant en bonne santé pour pouvoir profiter de cette période si essentielle de la vie, pour pouvoir profiter de ses proches, pour pouvoir profiter de ses petits enfants. JB : Je pense que l'usine à gaz que vous êtes en train de monter rend incompréhensible, illisible, cette réforme. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : Je trouve le sondage très intéressant. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Donc moi, je défends la valeur du travail, notamment en opposition à la valeur du capital. CA : Le problème que nous avons, c'est qu'on produit des richesses. CA : Et je pense que le sens de l'histoire, le sens aussi de la famille politique que je représente, parce que les congés payés, la réduction du temps de travail, ce sont des combats que nous avons menés et qui, je pense, sont ceux qui ont de l'avenir dans la société de demain, parce que c'est un choix de société devant lequel nous sommes. "
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. Eric Ciotti a exprimé sa préférence pour un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé, car selon lui, les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues. Ainsi, il estime qu'il faut prendre en compte les dispositifs de carrières longues. Gabriel Attal a quant à lui souligné que l'un des enjeux collectifs était l'amélioration des conditions de travail pénibles. Il a proposé des investissements pour réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. Il a également proposé la mise en place de systèmes qui permettraient aux personnes ayant eu un métier pénible et ayant commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. Selon Gabriel Attal, cela pourrait être réalisé grâce à un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existants de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, en mettant en place des congés de reconversion. Jordan Bardella a proposé la suppression des critères de pénibilité et le maintien des régimes spéciaux. Il est pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux et a expliqué que les policiers travailleront plus longtemps, mais que dans tous les cas, ils partiront toujours plus tôt que les autres. Il a également souligné que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. Selon lui, les gens qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles, et que les carrières longues prennent en compte la pénibilité. Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella a expliqué que les professionnels de la santé ne peuvent pas le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. Il a également souligné que cette réforme demande plus de travail aux français tout en baissant leurs pensions. Gabriel Attal a répondu en affirmant que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. Il a expliqué que les personnes pourront partir plus tôt si elles ont commencé assez tôt et si elles sont dans des catégories actives. Le présentateur a ensuite posé la question du rapport au travail, et Gabriel Attal a répondu qu'il avait essayé de mettre en place la semaine de quatre jours ainsi que le télétravail. Selon lui, il est important de revoir le rapport au travail pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle. Jordan Bardella a expliqué que les entreprises devraient être libres de s'organiser. Il a également souligné que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riches. Pour lui, la retraite est un choix de société plutôt qu'un choix comptable, et les français nés dans les",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti débattent de la question de la pénibilité dans le cadre du débat sur les retraites. Ciotti commence par rappeler que la pénibilité concerne surtout les carrières longues, c’est pourquoi les personnes ayant commencé à travailler tôt doivent pouvoir partir à la retraite avant. Attal explique de son côté que les dépenses destinées à réduire la pénibilité vont passer de 40 à 200 millions. Pour la pénibilité, il entend regarder secteur par secteur ; il refuse que les personnes ayant travaillé tôt ou ayant un métier pénible partent à 64 ans. Il attaque également le Rassemblement National, lequel a souhaité supprimer le compte pénibilité. Bardella affirme être favorable à la clause du grand-père concernant la question des régimes spéciaux, question sur laquelle il est attaqué par Attal. Ce dernier concède que les policiers devront avec la réforme travailler plus longtemps. Il revient alors sur les régimes spéciaux pour pointer l’inégalité de traitement actuelle entre un chauffeur de bus et un agent de la RATP. Bardella défend cette différence dans la mesure où l’on peine à recruter du personnel RATP. Il critique ensuite le compte pénibilité, véritable usine à gaz. Il estime son système plus simple : départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans. Ensuite, il y aurait progressivité jusqu’à 62 ans et 42 annuités. Pour autant, il souhaite que certains critères de pénibilité, établis avec les partenaires sociaux, puissent être pris en compte. Il se dit néanmoins défavorable aux visites médicales pour définir l’aptitude au travail, dans la mesure où l’État n’a plus les moyens de financer ces visites. A son tour, Autain fustige le RN, opposition fantôme votant les lois proposées par la majorité. Bardella lui rappelle alors qu’elle a voté Macron au second tour de la Présidentielle. Autain se tourne ensuite vers Attal, lui indiquant que l’immense majorité des Français est contre cette réforme. Attal répond qu’il se rend sur le terrain et rencontre les Français ; il accuse Autain de mensonges. Attal soutien par ailleurs des investissements massifs dans l’hôpital pour réduire la pénibilité des soignants, lesquels pourront du reste partir avant 64 ans à la retraite. C’est alors qu’enfin intervient Ciotti. Il souhaite organiser les nouveaux modes de travail et appelle à arrêter de stigmatiser cette valeur. Les Français, à l’issue de leur activité professionnelle, doivent pouvoir bénéficier du fruit de leur travail, c’est pourquoi il défend cette réforme. Il est nécessaire de travailler à la fois plus et mieux. L’espérance de vie ayant considérablement augmenté depuis les années 60, il convient d’augmenter l’âge de la retraite. Il défend en réalit la droite, laquelle a apporté la participation et l’intéressement grâce au général de Gaulle ; enfin, il rend hommage à Sarkozy, véritable réformateur. Autain, plus nuancée, explique que la démographie est plus favorable en France qu’en Allemagne, ce qui ne rend pas nécessaire la retraite. Sur la valeur travail en général, Attal indique que la semaine de quatre jours va être testée, afin de garantir un équilibre entre vie familiale et vie professionnelles, et d’augmenter la productivité. Il ne veut pas revenir sur les 35h mais se montre favorable aux heures supplémentaires. Sur cette question, Bardella entend laisser les entreprises s’organiser comme elles le désirent. L’espérance de vie stagnant, il ne faut pas augmenter l’âge de la retraite selon lui. Il faut en effet pouvoir arriver à la retraite en bonne santé, afin de pouvoir profiter de ses proches, de sa famille. Il ajoute que la réforme manque de clarté et rappelle qu’il faut intégrer la pénibilité à l’âge. Autain clôt le débat. La majorité des Français est favorable à la retraite à 60 ans et à la semaine de quatre jours ; cela indique une évolution de la place du travail dans la société. Elle défend le travail, par opposition au capital et estime que le véritable problème vient de la production des richesses. Enfin, elle juge que le sens de l’Histoire converge vers une réduction générale du temps de travail ; tel est l’un des combats majeurs de la gauche dans laquelle elle se retrouve. Globalement, Attal entend maintenir un compte pénibilité pour compenser l’augmentation de l’âge de la retraite, là où Bardella, sauf exception, souhaite intégrer la pénibilité dans un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux commençant à travailler plus tôt. Ciotti et Autain, de leur côté, insistent sur la valeur travail et la transformation de la société ; mais Ciotti soutient la réforme, vue comme nécessaire, alors qu’Autain la combat.",
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  "Extractive_1": "P2 : Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité? EC : Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale. EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal. GA : S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. GA : Quand vous parlez de justice et que vous parlez d'égalité, vous défendez, vos députés à l'Assemblée nationale le maintien des régimes spéciaux. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers vont travailler plus longtemps, oui ou non? CA : Même en catégorie active, ils vont travailler plus longtemps. GA : Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. P2 : Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. JB : Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage. JB : C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite. GA : Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Si on ne réforme pas ce système, c'est quelque part la fin d'une forme de modèle français. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : Les progrès les plus importants dans notre pays ont été portés par le Général. EC : Et lorsque les choses vont dans la bonne direction, ils seraient irresponsables pour des raisons politiciennes, un peu pavloviennes, de s'y opposer. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. P1 : Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail. GA : D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire. GA : Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes. JB : Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société. JB : Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société. JB : Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail.",
8
+ "Extractive_2": "EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers, vont-ils devoir, oui ou non, travailler plus longtemps? GA : Comme les douaniers, comme d'autres professions, ils devront travailler deux ans de plus. GA : Parce qu'il est parisien, un chaufeur de bus parisien doit partir à la retraite 10 ans avant un chauffeur de bus de province. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. JB : Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. JB : Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. CA : Non, mais un mot quand même à M. Bardella, c'est une opposition fantôme qu'il incarne, fantôme parce qu'absents aux abonnés, absents en commission. CA : Ils sont les premiers à voter les propositions de loi du gouvernement, notamment sur les questions économiques. JB : Vous avez voté Emmanuel Macron, il faut dire les choses. CA : Vous avez une écrasante majorité de Français qui ne veut plus de cette loi. GA : Toutes les semaines, je vais rencontrer des Français sur le terrain. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Ce que je sais, c'est qu'on va investir massivement aussi dans cette réforme pour réduire la pénibilité à l'hôpital avec un fonds dédié qui va permettre de mieux équiper. GA : Mais précisément dans le système qu'on propose, ces soignants, ces personnes qui sont usées par le travail, elles pourront partir bien avant 64 ans. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Mais de grâce, arrêtons de stigmatiser le travail. EC : Et ceux qui ont travaillé toute une vie, ils ont droit à bénéficier de fruits de leur travail. EC : C'est pour cela qu'on doit sauver ce système de retraite. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : La participation, l'intéressement, les avancées pour les salariés, c'est la droite républicaine qui les a portées. EC : M. Sarkozy a réformé. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. GA : Nous allions expérimenter, tester la semaine de quatre jours. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. GA : C'est aussi bon pour la prodictivité et pour les résidents de l'entreprise. JB : Vous êtes pour la remise en cause des 35 heures? GA : Moi, je suis pour le système tel qu'il existe aujourd'hui avec des heures supplémentaires où vous pouvez travailler davantage. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et nous, nous pensons qu'on a le droit d'arriver à la retraite en étant en bonne santé pour pouvoir profiter de cette période si essentielle de la vie, pour pouvoir profiter de ses proches, pour pouvoir profiter de ses petits enfants. JB : Je pense que l'usine à gaz que vous êtes en train de monter rend incompréhensible, illisible, cette réforme. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : Je trouve le sondage très intéressant. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Donc moi, je défends la valeur du travail, notamment en opposition à la valeur du capital. CA : Le problème que nous avons, c'est qu'on produit des richesses. CA : Et je pense que le sens de l'histoire, le sens aussi de la famille politique que je représente, parce que les congés payés, la réduction du temps de travail, ce sont des combats que nous avons menés et qui, je pense, sont ceux qui ont de l'avenir dans la société de demain, parce que c'est un choix de société devant lequel nous sommes. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. "
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Eric Ciotti explique préférer un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé. "
24
+ },
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+ {
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+ "speaker": "EC",
28
+ "text": "Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale."
29
+ }
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+ ]
31
+ },
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+ {
33
+ "abstractive": {
34
+ "text": "Eric Ciotti explique que les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues, et qu'il faut donc prendre en compte les dispositifs de carrières longues. "
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+ "speaker": "EC",
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+ "text": "Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt."
40
+ },
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+ {
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+ "speaker": "EC",
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+ "text": "Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme."
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+ "text": "Gabriel Attal explique qu'un des des enjeux collectifs et l'amélioration des conditions de travail pénible, et propose des investissements afin de réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. "
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+ "text": "Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité."
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+ "text": "Gabriel Attal propose aussi la mise en place de systèmes qui permettraient aux gens qui ont eu un métier pénible et qui ont commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. "
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin."
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il y aura un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existant de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, ainsi qu'en mettant en place des congés de reconversion. "
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal."
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal rappelle que Jordan Bardella propose la suppression des critères de pénibilités et le maintien des régimes spéciaux. "
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+ "speaker": "GA",
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+ "text": "Jordan Bardella explique être pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux, et explique que les policiers travailleront plus longtemps. "
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+ "text": "Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père."
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+ "text": "Ils partiront toujours 5 ans avant les autres."
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+ {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. "
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+ "text": "Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité."
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+ "text": "Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt."
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+ {
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+ "speaker": "JB",
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+ "text": "Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans."
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+ },
171
+ {
172
+ "abstractive": {
173
+ "text": "Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella explique que les professionnels de la santé sont incapables de le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. "
174
+ },
175
+ "extractive": [
176
+ {
177
+ "speaker": "P2",
178
+ "text": "Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple."
179
+ },
180
+ {
181
+ "speaker": "JB",
182
+ "text": "D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales."
183
+ },
184
+ {
185
+ "speaker": "JB",
186
+ "text": "Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage."
187
+ }
188
+ ]
189
+ },
190
+ {
191
+ "abstractive": {
192
+ "text": "Jordan Bardella explique que le point important est le fait que cette réforme demande plus de travail aux français, tout en baissant leur pensions. "
193
+ },
194
+ "extractive": [
195
+ {
196
+ "speaker": "JB",
197
+ "text": "C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions."
198
+ }
199
+ ]
200
+ },
201
+ {
202
+ "abstractive": {
203
+ "text": "Gabriel Attal explique que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. "
204
+ },
205
+ "extractive": [
206
+ {
207
+ "speaker": "GA",
208
+ "text": "Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens."
209
+ },
210
+ {
211
+ "speaker": "GA",
212
+ "text": "Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite."
213
+ }
214
+ ]
215
+ },
216
+ {
217
+ "abstractive": {
218
+ "text": "Gabriel Attal explique que les personnes pourront partir plus tôt si ils ont commencé assez tôt, et si ils sont dans des catégories actives. "
219
+ },
220
+ "extractive": [
221
+ {
222
+ "speaker": "GA",
223
+ "text": "Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option."
224
+ }
225
+ ]
226
+ },
227
+ {
228
+ "abstractive": {
229
+ "text": "Le présentateur pose la question du rapport au travail. "
230
+ },
231
+ "extractive": [
232
+ {
233
+ "speaker": "P1",
234
+ "text": "Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail."
235
+ }
236
+ ]
237
+ },
238
+ {
239
+ "abstractive": {
240
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il a essayé de mettre en place la semaine de quatre jours, ainsi que le télétravail. "
241
+ },
242
+ "extractive": [
243
+ {
244
+ "speaker": "GA",
245
+ "text": "D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire."
246
+ },
247
+ {
248
+ "speaker": "GA",
249
+ "text": "Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine."
250
+ }
251
+ ]
252
+ },
253
+ {
254
+ "abstractive": {
255
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il est important pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle de revoir le rapport au travail. "
256
+ },
257
+ "extractive": [
258
+ {
259
+ "speaker": "GA",
260
+ "text": "Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle."
261
+ }
262
+ ]
263
+ },
264
+ {
265
+ "abstractive": {
266
+ "text": "Jordan Bardella explique que les entreprises devraient être libre de s'organiser. "
267
+ },
268
+ "extractive": [
269
+ {
270
+ "speaker": "JB",
271
+ "text": "Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser."
272
+ }
273
+ ]
274
+ },
275
+ {
276
+ "abstractive": {
277
+ "text": "Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riche. "
278
+ },
279
+ "extractive": [
280
+ {
281
+ "speaker": "JB",
282
+ "text": "L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans."
283
+ },
284
+ {
285
+ "speaker": "JB",
286
+ "text": "Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes."
287
+ },
288
+ {
289
+ "speaker": "JB",
290
+ "text": "Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société."
291
+ }
292
+ ]
293
+ },
294
+ {
295
+ "abstractive": {
296
+ "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de sciété plutôt qu'un choix comptable, et que les français nés dans les années soixantes ont eu quatre années de travail supplémentaire imposées, et qu'ils n'ont pas gagné quatre années d'espérance de vie, pour lui, il faut intégrer la pénibilité à l'âge. "
297
+ },
298
+ "extractive": [
299
+ {
300
+ "speaker": "JB",
301
+ "text": "Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société."
302
+ },
303
+ {
304
+ "speaker": "JB",
305
+ "text": "Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire."
306
+ },
307
+ {
308
+ "speaker": "JB",
309
+ "text": "Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge."
310
+ }
311
+ ]
312
+ },
313
+ {
314
+ "abstractive": {
315
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'une majorité des français sont pour la semaine de quatre jours, et contre la réforme des retraites. "
316
+ },
317
+ "extractive": [
318
+ {
319
+ "speaker": "CA",
320
+ "text": "70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie."
321
+ }
322
+ ]
323
+ },
324
+ {
325
+ "abstractive": {
326
+ "text": "Clémentine autain explique qu'il suffit de regarder les dividendes pour trouver de l'argent en france."
327
+ },
328
+ "extractive": [
329
+ {
330
+ "speaker": "CA",
331
+ "text": "Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail"
332
+ }
333
+ ]
334
+ }
335
+ ]
336
+ }
train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json CHANGED
@@ -5,5 +5,105 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ",
6
  "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement.",
7
  "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ",
6
  "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement.",
7
  "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement.",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "EC",
17
+ "text": "Je crois que c'est une réforme nécessaire."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "EC",
21
+ "text": "Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps."
22
+ }
23
+ ]
24
+ },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence."
28
+ },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "EC",
32
+ "text": "Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "EC",
36
+ "text": "Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme."
37
+ }
38
+ ]
39
+ },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues."
43
+ },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "EC",
47
+ "text": "Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation."
48
+ }
49
+ ]
50
+ },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts."
54
+ },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "GA",
58
+ "text": "Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "GA",
62
+ "text": "Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "GA",
66
+ "text": "Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps."
67
+ },
68
+ {
69
+ "speaker": "GA",
70
+ "text": "Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir."
71
+ }
72
+ ]
73
+ },
74
+ {
75
+ "abstractive": {
76
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'une majorité des français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi."
77
+ },
78
+ "extractive": [
79
+ {
80
+ "speaker": "JB",
81
+ "text": "Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme."
82
+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "JB",
85
+ "text": "On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi, c'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer."
86
+ }
87
+ ]
88
+ },
89
+ {
90
+ "abstractive": {
91
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester"
92
+ },
93
+ "extractive": [
94
+ {
95
+ "speaker": "CA",
96
+ "text": "Je pense qu'on va gagner."
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "CA",
100
+ "text": "Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation."
101
+ },
102
+ {
103
+ "speaker": "CA",
104
+ "text": "Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement, mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement."
105
+ }
106
+ ]
107
+ }
108
+ ]
109
+ }
train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json CHANGED
@@ -5,5 +5,124 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les français, et qu'elles ne poussent pas la russie à faire des alliances contre la chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ",
8
- "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les français, et qu'elles ne poussent pas la russie à faire des alliances contre la chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en ukraine."
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60
+ },
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+ ]
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+ {
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80
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la pluspart des sanctions contre la russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les français."
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "GD",
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+ "text": "Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté le, prêt d'un milliard qui aidait l'ukraine à, à rester plus forte."
90
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+ "speaker": "GD",
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+ "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen et le rassemblement national est sous influence russe financière, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie."
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train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json CHANGED
@@ -5,5 +5,97 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste c'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le pen de ne pas soutenir les policier. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violence policières. Gerald Darmanin explique que marine le pen devrait s'excuser auprès des policiers. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste c'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le pen de ne pas soutenir les policier. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violence policières. Gerald Darmanin explique que marine le pen devrait s'excuser auprès des policiers. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
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+ "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée."
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+ ]
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+ "text": "Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur."
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train/Bardella_Darmanin--Partie_3_Retraite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,172 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Le présentateur demande à quel âge les français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décôte. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en france, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par ans. Il pose ensuite la question du nombre d'annuitées requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuitées réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des français avec des travaux manuels. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ",
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- "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Le présentateur demande à quel âge les français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décôte. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en france, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par ans. Il pose ensuite la question du nombre d'annuitées requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuitées réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des français avec des travaux manuels. ",
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  "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ",
8
+ "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. ",
9
+ "Community_1": [
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite."
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+ "text": "Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. "
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+ "text": "Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote."
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+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui côtisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein. "
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+ },
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+ "text": "Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux."
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138
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membre du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat. "
148
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+ "extractive": [
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+ {
151
+ "speaker": "JB",
152
+ "text": "il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités."
153
+ }
154
+ ]
155
+ },
156
+ {
157
+ "abstractive": {
158
+ "text": "Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leur carrières tard."
159
+ },
160
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "JB",
163
+ "text": "Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités."
164
+ },
165
+ {
166
+ "speaker": "JB",
167
+ "text": "Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote."
168
+ },
169
+ {
170
+ "speaker": "JB",
171
+ "text": "Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités."
172
+ }
173
+ ]
174
+ }
175
+ ]
176
+ }
train/Bardella_Darmanin--Partie_4_Impots.json CHANGED
@@ -5,5 +5,127 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riche au lieu de cibler les français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en france, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat tax. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en france. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elle devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappellant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés. ",
7
  "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
8
- "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riche au lieu de cibler les français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en france, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat tax. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en france. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elle devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappellant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés. ",
7
  "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
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+ "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers ",
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+ "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gérald Darmanin explique que c'est une mesure injuste, qui avantage les plus riche. "
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+ "text": "C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt."
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+ "text": "Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que le rassemblement national souhaite aider les jeunes, et les motiver à rester en france. "
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+ "text": "Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que l'injustice des impôts vient du gouvernement de Gérald Darmanin, avec la suppression de l'isf et de la flat tax, tout en augmentant les taxes sur les carburants. "
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la mesure de suppression des impôts pour les moins de trente ans de Jordan Bardella."
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+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il est rare que des nouvelles sociétés doivent payer l'impôt sur les sociétés, et qu'un jeune entrepreneur qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. "
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131
+ }
train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json CHANGED
@@ -5,5 +5,218 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en france est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prise pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividences. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'il vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de proposition pérènnes. Gérald Darmanin explique que le programme de marine le pen n'est pas financé, et que les français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ",
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- "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. "
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en france est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prise pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividences. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'il vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de proposition pérènnes. Gérald Darmanin explique que le programme de marine le pen n'est pas financé, et que les français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ",
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+ "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. ",
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+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "GD",
62
+ "text": "Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "GD",
66
+ "text": "Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire."
67
+ }
68
+ ]
69
+ },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation. "
73
+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "GD",
77
+ "text": "Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois."
78
+ }
79
+ ]
80
+ },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs. "
84
+ },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "P2",
88
+ "text": "Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ?"
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "GD",
92
+ "text": "Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix."
93
+ }
94
+ ]
95
+ },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a trop de français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. "
99
+ },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "JB",
103
+ "text": "Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "JB",
107
+ "text": "Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat."
108
+ }
109
+ ]
110
+ },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécéssités dont la tva sera baissée. "
114
+ },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "JB",
118
+ "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "JB",
122
+ "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "JB",
126
+ "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "JB",
130
+ "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation."
131
+ },
132
+ {
133
+ "speaker": "JB",
134
+ "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits."
135
+ }
136
+ ]
137
+ },
138
+ {
139
+ "abstractive": {
140
+ "text": "Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. "
141
+ },
142
+ "extractive": [
143
+ {
144
+ "speaker": "JB",
145
+ "text": "C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance."
146
+ }
147
+ ]
148
+ },
149
+ {
150
+ "abstractive": {
151
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. "
152
+ },
153
+ "extractive": [
154
+ {
155
+ "speaker": "GD",
156
+ "text": "Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "GD",
160
+ "text": "D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses."
161
+ },
162
+ {
163
+ "speaker": "GD",
164
+ "text": "Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ?"
165
+ },
166
+ {
167
+ "speaker": "GD",
168
+ "text": "Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe."
169
+ },
170
+ {
171
+ "speaker": "GD",
172
+ "text": "C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites."
173
+ },
174
+ {
175
+ "speaker": "GD",
176
+ "text": "Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans."
177
+ }
178
+ ]
179
+ },
180
+ {
181
+ "abstractive": {
182
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. "
183
+ },
184
+ "extractive": [
185
+ {
186
+ "speaker": "GD",
187
+ "text": "Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux."
188
+ }
189
+ ]
190
+ },
191
+ {
192
+ "abstractive": {
193
+ "text": "Jordan Bardella explique que le gouvernement de gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achats des plus riches. "
194
+ },
195
+ "extractive": [
196
+ {
197
+ "speaker": "JB",
198
+ "text": "Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "JB",
202
+ "text": "Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an."
203
+ },
204
+ {
205
+ "speaker": "JB",
206
+ "text": "Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant."
207
+ }
208
+ ]
209
+ },
210
+ {
211
+ "abstractive": {
212
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'union européenne."
213
+ },
214
+ "extractive": [
215
+ {
216
+ "speaker": "JB",
217
+ "text": "Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant."
218
+ }
219
+ ]
220
+ }
221
+ ]
222
+ }
train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json CHANGED
@@ -5,5 +5,142 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en france, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la france a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins.",
7
  "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
8
- "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. "
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en france, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la france a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins.",
7
  "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
8
+ "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales."
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+ "text": "Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne."
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+ "speaker": "GD",
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+ "text": "Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française."
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+ "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers."
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+ "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration."
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+ "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers."
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+ "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence."
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+ "text": "G��rald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même si ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile."
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+ "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national."
127
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+ "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que les français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la supression des aides sociales aux immigrants.\t"
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+ "text": "Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons."
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train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json CHANGED
@@ -5,5 +5,142 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfétaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombres de magistrat et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on comptes les violences conjugales. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettres en causes quand les choses tournent mal.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ",
8
- "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien."
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfétaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombres de magistrat et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on comptes les violences conjugales. ",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettres en causes quand les choses tournent mal.",
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  "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien.",
9
+ "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en france."
13
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23
+ ]
24
+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
27
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois ferme et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine."
28
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+ {
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gérald Darmmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison."
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+ "speaker": "JB",
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79
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+ },
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+ {
82
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83
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84
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102
+ "speaker": "JB",
103
+ "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "JB",
107
+ "text": "D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "JB",
111
+ "text": "La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "JB",
115
+ "text": "Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre"
116
+ }
117
+ ]
118
+ },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils ont construits 7000 places de prissons, et que les crimes sur les biens ont baissé."
122
+ },
123
+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "GD",
126
+ "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons."
127
+ }
128
+ ]
129
+ },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des aggressions vient du fait qu'il y a eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à poser plainte pour violence conjugale."
133
+ },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "GD",
137
+ "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "GD",
141
+ "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans."
142
+ }
143
+ ]
144
+ }
145
+ ]
146
+ }
train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json CHANGED
@@ -5,5 +5,123 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue; la réforme est injustifiée, le système des retraite n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travaille, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi.",
7
  "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
8
- "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. "
9
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue; la réforme est injustifiée, le système des retraite n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travaille, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi.",
7
  "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
8
+ "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
9
+ "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites."
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+ "text": "Selon Mathilde Panot, le gouvernement est minoritaire, et les français rejettent fortement la réforme, qui fera travailler les français plus longtemps pour les actionnaires, et qui ignore la crise économique et climatique."
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97
+ }
98
+ ]
99
+ },
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101
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella considère cette réforme comme étant cynique, et que le gouvernement vit hors de la réalité des français."
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108
+ }
109
+ ]
110
+ },
111
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112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jordan Bardella explique que la réforme répartit injustement l'effort, qui demande plus de travail à ceux qui ont commencé le plus tôt, et que le système de protection sociale devrait relancer la natalité et l'emploi"
114
+ },
115
+ "extractive": [
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+ {
117
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119
+ },
120
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121
+ "speaker": "JB",
122
+ "text": "Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler."
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124
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train/Bardella_Panot_Veran--Partie_3_Les_Femmes.json CHANGED
@@ -5,5 +5,198 @@
5
  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décôtes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.",
6
  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prise en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003.",
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  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.",
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- "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale."
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décôtes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.",
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  "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prise en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.",
8
+ "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. 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OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale.",
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85
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86
+ "extractive": [
87
+ {
88
+ "speaker": "MP",
89
+ "text": "Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %."
90
+ }
91
+ ]
92
+ },
93
+ {
94
+ "abstractive": {
95
+ "text": "Olivier Véran nuance en expliquant que la retraite des femmes augmentera plus que celle des hommes."
96
+ },
97
+ "extractive": [
98
+ {
99
+ "speaker": "OV",
100
+ "text": "On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes."
101
+ }
102
+ ]
103
+ },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Jordan Bardella explique que les 1200€ promis pour la retraite sont brut, à carrière complète au smic, ce qui représente une petite part ed la population."
107
+ },
108
+ "extractive": [
109
+ {
110
+ "speaker": "JB",
111
+ "text": "Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic."
112
+ }
113
+ ]
114
+ },
115
+ {
116
+ "abstractive": {
117
+ "text": "Jordan Bardella explique que la réforme des retraites va bénéficier à ceux qui commencent très tard, ou ceux qui commencent très tôt."
118
+ },
119
+ "extractive": [
120
+ {
121
+ "speaker": "JB",
122
+ "text": "Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "JB",
126
+ "text": "Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans."
127
+ }
128
+ ]
129
+ },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Jordan Bardella rappelle que la réforme des retraites coûtera de l'argent sur les premières années."
133
+ },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "JB",
137
+ "text": "J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales."
138
+ }
139
+ ]
140
+ },
141
+ {
142
+ "abstractive": {
143
+ "text": "Jordan Bardella explique que 42% des français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les décôtes et le RSA."
144
+ },
145
+ "extractive": [
146
+ {
147
+ "speaker": "JB",
148
+ "text": "Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi."
149
+ }
150
+ ]
151
+ },
152
+ {
153
+ "abstractive": {
154
+ "text": "Olivier Véran explique qu'un français sur deux partira avant l'âge légal, car la réforme prends en compte les métiers difficiles et les carrières hachées, et que les pensions augmentent."
155
+ },
156
+ "extractive": [
157
+ {
158
+ "speaker": "OV",
159
+ "text": "Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal."
160
+ },
161
+ {
162
+ "speaker": "OV",
163
+ "text": "Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc."
164
+ },
165
+ {
166
+ "speaker": "OV",
167
+ "text": "Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente."
168
+ }
169
+ ]
170
+ },
171
+ {
172
+ "abstractive": {
173
+ "text": "Mathilde Panot explique que seul 48 personnes toucheront la réhausse des retraites à 1200 euros."
174
+ },
175
+ "extractive": [
176
+ {
177
+ "speaker": "MP",
178
+ "text": "Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question?"
179
+ },
180
+ {
181
+ "speaker": "MP",
182
+ "text": "Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie."
183
+ }
184
+ ]
185
+ },
186
+ {
187
+ "abstractive": {
188
+ "text": "Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter"
189
+ },
190
+ "extractive": [
191
+ {
192
+ "speaker": "OV",
193
+ "text": "J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite."
194
+ },
195
+ {
196
+ "speaker": "OV",
197
+ "text": "Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois"
198
+ }
199
+ ]
200
+ }
201
+ ]
202
+ }