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https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | dans Œdipe et Akhnaton retrouver l'histoire d'Akhenaton sous les traits d'Œdipe. Akhenaton, personnage de fiction Littérature Agatha Christie en a fait le thème d'une de ses pièces de théâtre, Akhenaton. Akhenaton est un des principaux personnages du roman de Mika Waltari, Sinouhé l'Égyptien. Akhenaton est le héros d'un roman de Naguib Mahfouz, Akhénaton le Renégat, où il est décrit par le biais de confessions imaginaires de membres de sa cour. Akhenaton est un des principaux personnages du roman de Viviane Koenig, Néfertiti Reine d'Égypte Akhenaton est un des personnages du roman d'Éric Giacometti et de Jacques Ravenne, Lux Tenebrae. L'histoire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | d'Akhenaton (et de son père ) est racontée dans La mémoire du monde, de Stéphanie Janicot () Akhenaton est aussi au centre du roman de Mireille Calle-Gruber, Le Tombeau d'Akhnaton, qui évoque le projet d'un film allégorique par le cinéaste Shadi Abdessalam. Roman de jeunesse : Les Enfants de la lampe magique, tome 1 « Le tombeau d'Akhenaton ». Akhenaton est un des personnages du roman Joseph et ses frères de Thomas Mann, au tome 4 « Joseph le nourricier », dans lequel Joseph, fils de Jacob, devient l'ami unique du pharaon, et l'un de ses principaux ministres. Roman historique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | d’Andrée Chedid: "Nefertiti et le rêve d’Akhenaton", paru le 01/01/1974 chez Flammarion Roman historique de Gilbert Sinoué, Akhenaton, le Dieu maudit, Gallimard, 2005. Bande dessinée Edgar P. Jacobs évoque l'histoire et le culte d'Akhenaton dans la bande dessinée Le Mystère de la Grande Pyramide. Didier Convard et André Juillard reprennent et terminent cette histoire dans l'album hors série L'Aventure immobile. Lucien De Gieter évoque également Akhenaton dans la bande dessinée Papyrus Le Pharaon maudit Jim Starlin a écrit l'histoire de Marvel : The End (publié en 2003 par Marvel Comics), où Akhenaton est enlevé par l'Ordre céleste. L'Ordre lui confère |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | alors une partie du Cœur de l'Univers, un pouvoir qui confère l'omnipotence. Lorsqu'il est en mesure d'utiliser et de comprendre ses pouvoirs, il est envoyé sur Terre pour en prendre le contrôle et y agir en tant qu'agent de l'Ordre. Il se confronte alors aux super-héros de l'Univers Marvel et est finalement arrêté par Thanos, qui prend le contrôle du Cœur de l'Univers. Jeu de rôle Dans le jeu de rôle Nephilim, Akhenaton est un Nephilim visionnaire, créateur des 22 Arcanes Majeurs, les voies d'accomplissement des Nephilim. Musique Le rappeur Marseillais Philippe Fragione a choisi Akhenaton comme pseudonyme. Jeu vidéo |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | Une partie de l'histoire de The Secret World emmène les joueurs en Égypte, dans les environs de la ville fictive d'Al-Merayah, où la résurgence du culte d'Aton (auquel sont fusionnés certains éléments du Culte des Anciens de Lovecraft) constitue le cœur de l'intrigue ; Akhenaton lui-même est évoqué et représenté sous le nom de Pharaon Noir. Plusieurs quêtes sont dédiées à ce pharaon dans le DLC The Curse of the Pharaohs d'Assassin's Creed Origins. Cinéma Néfertiti, reine du Nil (Nefertite Regina del Nilo), péplum italien réalisé par Fernando Cerchio en 1961 ; L'Égyptien (The Egyptian), film américain réalisé par Michael |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhenaton | Akhenaton | Curtiz en 1954. Opéra En 1983, le compositeur Philip Glass, figure de proue de la musique minimaliste (avec une approche répétitive), lui consacre un opéra intitulé Akhnaten considéré comme l'une des pièces majeures du finissant. Photos Notes et références Voir aussi Bibliographie Liens externes Akhenaton, le pharaon hérétique Synthèse illustrée avec des images du Mystère de la Grande Pyramide d'E.P. Jacobs . Articles connexes Culte d'Aton Moïse Osarsiph Index égyptologique Pharaon XVIIIe dynastie égyptienne Éponyme d'un objet céleste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Les Atari ST forment une famille d'ordinateurs personnels conçus par la firme américaine Atari dont le succès commercial a marqué la deuxième moitié des années 1980 et le début des années 1990. Le succès fut autant grand public (jeux vidéo) que professionnel (traitement de texte, PAO et surtout MAO). Le micro-ordinateur Atari ST marque plus particulièrement l’histoire informatique comme la machine ayant permis l'essor de la musique assistée par ordinateur et la démocratisation de la norme MIDI. En 2010, le magazine spécialisé Sound on Sound le classe dans les 25 produits marquants et responsables des changements de l'enregistrement musical. Cette |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | machine est considérée encore aujourd'hui comme une référence dans le domaine en raison de sa robustesse et de son extrême précision pour le séquençage MIDI. Histoire L'origine du terme ST ST signifie Sixteen/Thirty-two (« seize/trente-deux ») et fait référence à l'architecture mixte 16/32 bits du microprocesseur Motorola 68000 des premiers modèles. On a dit qu'il s'agissait également des initiales de Sam Tramiel, fils de Jack Tramiel, président d'Atari à l'époque, mais les modèles TT suivants semblent infirmer cette hypothèse. Le marché Lors de sa sortie en 1985, l'Atari ST se positionne en concurrent direct du Macintosh d'Apple commercialisé l'année précédente. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Ce nouveau micro-ordinateur doit devenir le nouveau fer de lance d'Atari qui est alors au plus mal à la suite du récent krach du jeu vidéo. La société vient juste d'être rachetée par Jack Tramiel, homme d'affaires très influent à l'époque dans le milieu informatique. Après sa première présentation au public, les différents médias rapportent qu'Atari vient de dévoiler son nouveau « Jackintosh ». La presse et les professionnels l'opposent pourtant rapidement à l'Amiga du constructeur Commodore car les deux machines sont commercialisées quasiment en même temps. Cette concurrence allait donner lieu à l'une des plus importantes batailles commerciales de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | la micro-informatique. Les possesseurs de micro-ordinateurs européens étaient alors divisés en deux clans : les utilisateurs d’un ST ou d’un Amiga. Cette concurrence était visible jusqu'aux devantures des revendeurs spécialisés où la bataille entre Atari et Commodore faisait rage. Les configurations des deux machines étant très proches, le duel se jouait sur des détails (l'Amiga 500 proposant des qualités graphiques et sonores plus novatrices pour l'époque et l'Atari ST un micro-processeur légèrement plus rapide, un encombrement plus réduit, des prises MIDI et un tarif plus attractif). Cette concurrence a incité, par exemple, la scène démo Atari à repousser les limites |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | de la machine pour narguer l'Amiga sur ses points forts. Le slogan de Jack Tramiel pour l’Atari STF était : , la puissance sans le prix. Devant l'engouement pour la machine, plusieurs jeux vidéo d'un genre nouveau furent développés originellement sur Atari ST tels que (entre autres) Dungeon Master, Le Manoir de Mortevielle, L’Arche du Captain Blood puis plus tard Vroom. Ces titres permirent à la machine de jouir d'une longue durée de vie et de faire jalouser pendant quelque temps les possesseurs d'Amiga. L'Atari ST a connu également un énorme succès auprès des musiciens grâce aux prises MIDI présentes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | en configuration standard, ce qui était une grande première pour un ordinateur grand public à cette époque. Atari a aussi été un sérieux concurrent de la firme Apple avec son micro-ordinateur ST. En 1986, la firme à la pomme s’inquiète de l’arrivée de l’Atari ST qui possède des caractéristiques équivalentes (voire supérieures dans certains cas) au Macintosh et qui ne s’interdit pas non plus de concurrencer directement le secteur de marché de son entrée de gamme : l’Apple II. Quelque temps plus tard, un bidouilleur dénommé Dave Small, commercialise un produit, , permettant d’émuler parfaitement un Macintosh avec des performances |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | supérieures à l’original. Très abordable, fonctionnant avec l'interface graphique GEM, et utilisant des disquettes 3,5", l'Atari ST a été surnommé le Jackintosh (jeu de mot entre Jack, le prénom de Jack Tramiel et Macintosh) car il se positionnait en concurrent direct du Macintosh. Ce sont essentiellement le 520 ST, le 1040 ST et dans une moindre mesure le Mega ST qui ont remporté un véritable succès public. L’Atari ST rencontre rapidement un succès conséquent en Europe dans des pays comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et bien d'autres encore. Il obtient aussi un certain succès en Australie ou au Canada. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Aux États-Unis, malgré la popularité de la firme nationale Atari, le ST n'est étonnamment pas largement diffusé, et se voit réduit à un marché de niche comme l'Amiga en raison de la concurrence du PC et d'Apple. L’Atari ST se limite alors à seulement unités vendues dans ce pays. Fin 1991, l’Atari ST est le micro-ordinateur le plus vendu en Europe avec une logithèque très étendue. Fin de règne et postérité Fin 1992, l’Atari Falcon030 arrive timidement pour remplacer l’Atari ST en proposant une machine à vocation multimédia principalement destinée au grand public. Cette machine techniquement innovante mais d'une puissance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | très limitée pêchera par son absence de titres phares et sa logithèque peu fournie. Atari laisse vivre sans réel soutien son nouveau micro-ordinateur qui obtient pourtant un certain succès chez les musiciens grâce à son excellent rapport qualité/prix. Atari concentre alors rapidement toutes ses forces sur la promotion de sa console Jaguar, considérant alors le marché des micro-ordinateurs saturé par la consolidation du marché des compatibles PC. À partir de 1993, malgré la sortie de l'exceptionnel Vroom Multiplayer, les nouveaux titres ludiques se font de plus en plus rares, ce qui annonce la fin de la présence de l’Atari ST |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | sur le devant de la scène. Il s’ensuit progressivement l'année suivante l’abandon de la plate-forme par les revendeurs informatiques grands publics. Toutefois, l’Atari ST conserve des utilisateurs fidèles accumulés au fil des années et reste longtemps très utilisé par les musiciens amateurs ou professionnels. À tel point que le magazine musical lance un partenariat avec son homologue ST Magazine concernant les dernières actualités de la machine. Le magazine anglais lance de son côté les « ». Jusqu’à la fin des années 1990, ST Magazine et quelques autres magazines français d’informatique alternative permettent aux utilisateurs de la machine de s'informer sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | les nouveautés logicielles ou hardware qui continuent à sortir, et cela sans le moindre soutien de la part d'Atari. En France, des salons professionnels consacrés au monde Atari sont organisés et surprennent par leur nombre de visiteurs. Au début des années 2000, le magazine musical français qualifie l’Atari ST de machine « increvable ». D'après certaines sources, il s'est vendu 6 millions d'Atari ST dans le monde dont 550 000 en France. L'Allemagne serait le pays où il s'est le plus vendu. Du 22 octobre 2013 au 24 août 2014, l’Atari ST était exposé à la Cité des sciences et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | de l'industrie dans le cadre de l’exposition temporaire « Jeu vidéo L'EXPO ». Du 28 avril 2015 au 26 juillet 2015, l’Atari ST était exposé à l’Institut du monde arabe dans le cadre de l’exposition événement «HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes ». Sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, l’exposition se voulait axée sur les points d’ancrage importants de la transmission du mouvement hip hop. Musique assistée par ordinateur Dès 1986, les musiciens plébiscitent l’Atari ST avec notamment l’arrivée du séquenceur Pro 24 de Steinberg. Avec son interface MIDI intégrée, l’Atari ST permet alors à tout un chacun de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | construire facilement un home studio. Il est dorénavant possible de relier (à la manière d’un orchestre) un ou plusieurs instruments électroniques compatibles avec la norme MIDI (synthétiseur, sampler, boîte à rythme…). L’Atari ST apporte un espace de travail inouï performant aux musiciens de l’époque avec son écran monochrome haute résolution et son interface graphique GEM autorisant une utilisation intensive de la souris. L’Atari ST couplé avec un sampler sonne le glas des toutes premières configurations informatiques musicales jusqu’alors réservées aux musiciens fortunés (comme le Fairlight CMI) par son prix drastiquement inférieur. Une multitude de logiciels de MAO apparaissent pour couvrir |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | divers besoins : séquenceur, éditeur de partition, éditeur de synthétiseur, apprentissage musical, etc. N’importe quel musicien peut dorénavant avant les concerts répéter chez lui, réaliser des maquettes ou même enregistrer un album complet. Liste non exhaustive des artistes utilisant ou ayant utilisé un Atari ST : 808 State Alex Gopher Alliance Ethnik Alphaville Aphex Twin Astral Projection Atari Teenage Riot Autechre Début 1988, le groupe anglais Bomb the Bass sort de nulle part le 45 tours "Beat Dis" et devient l'événement de l'année. Le titre sera classé au Hot Dance Club Songs américain et au UK Singles Chart. À la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | surprise générale, ce morceau fait déferler la house music issue des ballrooms de Detroit, dans les charts et popularise le mouvement acid house. Le succès de ce single démontre à l'époque qu'il est possible de réaliser et d’éditer très rapidement des albums musicaux sans passer par une grande maison de disque et ce à contre-courant des tendances musicales du moment. Ce morceau dévoile également au grand public les possibilités du sampling avec une utilisation extrême mais toutefois créative d’extraits de morceaux musicaux « volés ». L'album , alternant les styles house music, dance, hip-hop, soul et abondamment accompagné de scratchs, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | produira plusieurs autres singles à succès comme , ou . L'album est réputé pour avoir été réalisé pour un coût très modique dans un studio piloté en MIDI par plusieurs Atari ST. Tim Simenon, initiateur du groupe, continua d’utiliser l’Atari ST sur toutes ses productions ultérieures pour la fiabilité de son séquençage MIDI consécutivement à des essais infructueux avec la plate-forme Macintosh. Il réalisera de nombreux succès comme de Neneh Cherry ou de Seal mais également l’album Ultrade Depeche Mode en 1997. Bernard Estardy Bertrand Burgalat Au début des années 1990, Bill Bottrell réalise avec Michael Jackson le mégahit . |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Les données MIDI du morceau, calquées sur les improvisations de Michael Jackson, sont intégralement enregistrées sur un séquenceur de chez Hybrid Arts tournant sur la plateforme Atari. Calogero Cappella sort en 1991 son hit mondial Así me gusta a mí qui deviendra un des titres majeurs de la dance espagnole. Le titre a été réalisé sur un Atari ST avec le séquenceur Pro 24. CJ Bolland Culture Beat dDamage Dee Nasty Deep Forest Depeche Mode DJ Mehdi Duran Duran Érick Bamy Étienne de Crécy Faithless Fatboy Slim Féfé Gérard Blanc Le groupe de rap IAM réalise chez lui sur un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Atari une grande partie de l'album ... De la planète Mars avant de le finaliser en studio. Jaydee Jean-Jacques Goldman lors de la sortie de son album Chansons pour les pieds explique fin 2001 pendant l'émission télévisée Fréquenstar comment il compose dans son home studio parisien autour d'une configuration Atari qu'il utilise depuis de nombreuses années. Quelques années plus tôt, il fixe un rendez-vous dans un studio à Céline Dion et René Angélil et apporte ses disquettes Atari afin de présenter les maquettes de l'album D'eux qui deviendra l'album francophone le plus vendu au monde. Jean-Louis Murat a réalisé son |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | premier album à succès Cheyenne Autumn avec un Atari 1040 ST et un Akai S900. Jean-Michel Jarre, qui utilisera en concert des racks dotés de plusieurs Atari montés en série, notamment pour servir de base rythmique Joe Zawinul La chanteuse Juliette s’intéresse d’abord à l’informatique musicale en s’équipant d’un ordinateur Atari 1040 ST principalement pour ses prises MIDI. Un jour, un ami lui prête une disquette piratée du jeu Indiana Jones. Elle se découvre alors une passion débordante pour les jeux vidéo qui a l'amener à être nommée des années plus tard présidente du Fonds d'aide au jeu vidéo (FAJV). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Kassav' Kent Klaus Schulze Kraftwerk La Caution Laurent Voulzy En 1997, Madonna invite le producteur anglais William Orbit à composer son futur album Ray of Light. Au début de l’été, le musicien se rend au réputé Larrabee North Studio en Californie et installe un Atari 1040 ST rafistolé avec lequel il a composé la plupart des chansons. Le micro-ordinateur sera malmené à plusieurs reprises durant les sessions d’enregistrement et prendra même feu. Marc Kinchen Michel Berger Michel Fugain Mick Fleetwood Mike Oldfield Niagara Oxia À la fin des années 1980, Patrick Bruel invite chez lui le musicien Alain Lepas à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | installer son matériel de composition musicale. Dans son petit studio parisien, le chanteur travaille pour la première fois sur un micro-ordinateur (Atari ST) afin de réaliser les maquettes de son futur album phénomène Alors regarde. Il appréciera plus particulièrement la latitude proposée par cette technique de composition pour peaufiner ces chansons. Phil Barney est un adepte convaincu du home studio dès le milieu des années 1980. Afin de réaliser ses premiers albums, il s'initie à Notator sur Atari pour maquetter ses morceaux chez lui en accumulant le matériel MIDI. René-Louis Baron Rita Mitsouko Serge Perathoner S'Express Skinny Puppy Starmania Stephan |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Eicher Le groupe marseillais Superfunk réalise l'un des gros succès de l'année 2000]avec son titre house . Le groupe déclarera apprécier la simplicité de l'Atari ST lui autorisant une créativité personnelle maximum. Tangerine Dream Teddy Riley The Future Sound Of London The KLF The Young Gods Vangelis En 1997, White Town explose les charts mondiaux avec son hit qu'il a enregistré dans un petit home studio installé dans sa chambre avec du matériel de seconde main. Un simple Atari 520 STfm accompagné d'un logiciel séquenceur gratuit fut utilisé pour enregistrer l'album complet. Les modèles Le premier modèle de la série, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | présenté au cours du printemps 1985 mais jamais commercialisé fut le 130ST, (doté de de mémoire vive). Il fut suivi des modèles 520ST () et 520ST+ (), qui sortent en 1985. En 1986 apparurent les modèles 260ST ( + système d'exploitation sur disquette à charger en mémoire au démarrage) uniquement commercialisés en Allemagne (Il y a eu quelques modèles vendus en Belgique également), et 520STm ( + sortie vidéo composite pour la télévision). Le lecteur de disquette 3"5 ne fut intégré qu'à partir de la série de modèles ST déclinées en 520ST, 520STf ( de mémoire vive) et 1040STf ( |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | de mémoire vive), puis STfm, qui disposait d'un modulateur interne pour une sortie couleur sur écran TV. Suivirent en 1989 la série des STe (e pour enhanced : capacités graphiques et sonores étendues), avec les 520STe et 1040STe. À destination plus professionnelle, il y eut le Mega ST et le Mega STe, et les portables Stacy et ST Book. Un prototype d'ordinateur à écran tactile, le ST Pad a été présenté mais ne fut jamais commercialisé. Les successeurs Avec l'apparition des microprocesseurs sont apparus l'Atari TT (TT signifiant Thirty-Two) et le Falcon030 (030 faisant référence au nom du microprocesseur Motorola |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | 68030). En parallèle, des clones furent mis sur le marché, comme l’Eagle, le Medusa, l’Hadès ou le Milan. Ces machines s’inspiraient principalement de la conception du TT (alors que les projets de clone du Falcon n'arrivèrent pas à entrer en production) en intégrant des évolutions de processeur (principalement 68040 et 68060), et d’autres évolutions, comme l’utilisation d’un bus PCI. En 2010, après plusieurs années de concertation entre les différents acteurs du monde Atari, la production d'un nouveau compatible est lancée. Baptisé « FireBee », ce micro-ordinateur est majoritairement compatible avec la logithèque Atari ST. Il est architecturé autour du microprocesseur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Freescale ColdFire MCF5474 cadencé à (), donnant une vitesse moyenne de traitement d'environ celle d'un Falcon de base. En 2015, une nouvelle production du « FireBee » est annoncée avec un dispositif de précommande. Caractéristiques Processeur : Motorola 68000, cadencé à pour les ST/Mega ST/STe, et à pour le Mega STe. Mémoire vive : pour le 130ST, pour le 260ST ( + système d'exploitation sur disquette a charger en mémoire au démarrage), pour le 520ST, pour le 520ST+ et le 1040ST, pour le Mega STe. Audio : Chipset sonore Yamaha YM2149 (3 voies), auquel s'ajoute un convertisseur numérique/analogique stéréo en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | à pour les STe et Mega STe, disposant d'un équaliseur temps réel pour le réglage du volume, des basses et des aigus. Lecteur de disquette : Format 3"½ double densité. Disque dur externe (ST): à la norme SCSI, interne pour Méga ST/STe, en option. Connectique L'Atari ST était équipé de nombreux connecteurs à l'arrière, sur le côté et même en dessous. Connecteurs Standard : interface Série RS-232-C (DB25 mâle) interface Parallèle Centronics (DB25 femelle) connecteurs Souris/Joystick (DE-9 mâle) : situés sous le châssis. Deux prises MIDI (DIN cinq broches) Connecteurs spécifiques aux ST : prise Moniteur/Television (DIN treize broches) connecteur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | ACSI (similaire au SCSI) DMA : pour utiliser un disque externe, en SCSI avec un adaptateur. interface pour lecteur de disquettes externe. Port cartouche : à l'origine destiné à une application résidente de en ROM mais qui a aussi été utilisé pour des extensions hardware : digitaliseurs vidéo (VidiST), scanners à main, digitaliseurs sonores (ST Replay), cartes son (MV16), émulateurs (Spectre CGR), clés hardware de certains logiciels musicaux et dernièrement, carte Ethernet, port USB et IDE. Deux Connecteurs pour joysticks supplémentaires (STe) Affichage Mode d'affichage Les ST disposaient de trois modes d'affichage : basse résolution : en seize couleurs ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | moyenne résolution : en quatre couleurs ; haute résolution : monochrome (noir et blanc). Le mode haute résolution nécessitait un moniteur spécial (Atari SM124) du fait de sa fréquence de rafraîchissement de l'écran de , tandis que les deux autres étaient affichables soit sur une télévision (via la prise péritel), soit sur des moniteurs couleurs (tels que les Atari SC1224 et SC1435). Des moniteurs « multisynchro » permettaient d'afficher les trois modes. Des montages électroniques permettaient d'utiliser un écran VGA. La palette de couleur Les couleurs sont choisies en spécifiant leurs niveaux de rouge, vert et bleu. Pour les modèles |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | avant le STf, chaque niveau peut prendre une valeur entre 0 et 7, le choix des couleurs se fait donc parmi . Pour le STe et le Mega STe, chaque niveau peut prendre une valeur entre 0 et 15, permettant de choisir parmi . Une astuce de codage des niveaux permet une compatibilité ascendante pour les jeux apparus avant le STe. Des astuces de programmation du matériel permettaient à certains logiciels (comme Spectrum 512) d'afficher plus de couleurs que la normale en changeant en continu la palette de couleur. Ces astuces consommaient l'essentiel de la puissance de calcul et étaient |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | donc inexploitables dans des jeux. Logiciels Système d'exploitation Le système d'exploitation est le TOS pour The Operating System. Logiciels phares L'Atari ST est un ordinateur polyvalent permettant aussi bien de jouer que de travailler. Quelques jeux vidéo qui ont marqué la carrière du ST Dungeon Master (FTL) : le premier jeu de rôle en vue subjective en temps réel dans l'histoire du jeu vidéo. Speedball (The Bitmap Brothers) : jeu de sport futuriste à deux joueurs en simultané. Rick Dangerous (Core Design) : jeu de plates-formes rendant hommage à Indiana Jones avec beaucoup d'humour. Vroom (Lankhor) : jeu d'arcade et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | de simulation de courses de Formule 1. North & South (Infogrames) : jeu de stratégie-actions tour par tour inspiré de la bande dessinée Les Tuniques bleues. Gods (The Bitmap Brothers) : jeu de plates-formes/action avec un level design très élaboré. Stunt Car Racer : courses 3D innovante de Dragsters sur des pistes surélevées. Falcon : simulateur aérien de combats en 3D. L'Arche du Captain Blood : un space opéra novateur pour l'époque. Maupiti Island (Lankhor) : enquête policière digne d'un roman d'Agatha Christie avec des dialogues en synthèse vocale. Kick Off 1 & 2 : jeu de foot avec un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | contrôle du ballon révolutionnaire à sa sortie. Sensible Soccer : jeu de foot vu de dessus, le rival de Kick Off. Arkanoid (jeu vendu avec l'Atari 520ST lors de certaines offres promotionnelles) : adaptation fidèle du célèbre casse-briques mais jouable avec une souris. Monkey Island (Lucasfilm games) : jeu d'aventure avec beaucoup d'humour. Publication Calamus SL (invers Software) : Logiciel de PAO wysiwyg et modulaire. Le Rédacteur : traitement de textes qui avait été choisi par la rédaction de Libération Graphisme Animator (Aegis Développement) Animation graphique CAD 3D (Antic) CAO Artist (Micro Application) Graphisme 2D animation Degas Elite (Batteries Included) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | Graphisme 2D GFA Draft, GFA Object, GFA Vectot (Micro Application) Quantum (Eidersoft) Graphisme 2D Lazypaint, ZZ rought (Human Technologies) Graphisme 2D OCP Art Studio (Rainbird) 2D animation Neochrome Cyber Paint Spectrum 512 ZZ Draft, ZZ 2D, ZZ 3D (Human Technologies) DAO Langages GFA BASIC (langage de programmation, mélange entre le BASIC standard et le langage C) Omikron BASIC STOS BASIC Seka ASM Devpac ASM Atari ST basic Interpréteur C (Hisoft) Compilateur Lattice C Musique Cubase (Steinberg Media Technologies) : Séquenceur MIDI. Notator / Creator (C-Lab/Emagic) Séquenceur MIDI. Traitements de textes Becketext (Data Becker) Intégré Evolution (Priam) Papyrus Publishing Partner (Upgrade) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | PAO Signum (Application System) Émulation Magic-Sac / Spectre 128 et GCR : un émulateur Mac pour Atari se targuant de performances vidéo 30 % supérieures. Cet émulateur utilisait le port cartouche pour héberger les ROM d'Apple. Ils ont été conçus par l'entreprise , fondée par le programmeur Dave Small. Hatari : Emulateur d'Atari ST/STE/TT/Falcon pour les systèmes GNU/Linux, BSD, Mac OS X ou Windows ou tout système supporté par la bibliothèque SDL. Cet emulateur est sous licence GNU GPL. L'emulateur est donc libre, néanmoins l'image du système d'exploitation TOS est encore sous copyright, il est donc illégal de diffuser ce |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | dernier. Cependant, il existe deux moyens de contourner ceci de manière légale. Le premier moyen consiste à recréer l'image TOS à partir d'un Atari existant (ce qui nécessite de posséder la machine physiquement), le deuxième est d'utiliser EmuTOS, un système d'exploitation conçu pour les processeurs Motorola 68000. Notes et références Voir aussi Articles connexes Atari Atari ST Pad Liste d'applications Atari ST Liste de jeux Atari ST Liste d'ordinateurs du passé par constructeur Liens externes AlbaTOS Site personnel portail francophone de la gamme des ordinateurs Atari ST (Actualités, logiciels, etc.) Atarimania Site listant l'ensemble des jeux / démos / utilitaires |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atari%20ST | Atari ST | de la gamme ST avec screenshots, informations, scans, publicités de l'époque, etc. Atari Connection Site personnel regroupant l'ensemble des émulateurs ST, des TOS, des jeux et bien d'autres Atari ST Profile Video montrant l'Atari ST sous tous ses profils Ordinateur 16 bits Produit lancé en 1985 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | Amon est l’une des principales divinités du panthéon égyptien, dieu de Thèbes. Son nom Imen, « le Caché » ou « l’Inconnaissable », traduit l’impossibilité de connaître sa « vraie » forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, « Amon aux noms multiples ». Avec sa parèdre Amemet, il fait partie des entités divines de l'Ogdoade d'Hermopolis. Mythologie Sous la forme d'une oie, l’un de ses animaux symboliques, il pondit l'œuf primordial d'où sortit la vie. Sous la forme d'un serpent, il fertilisa l'œuf cosmique façonné dans les Eaux primordiales. Les textes des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | pyramides le mentionnent parmi les divinités protectrices du roi défunt et, au Moyen Empire, il prend une place prépondérante dans la région de Thèbes, où il finit par supplanter Montou. Les théologiens thébains lui assignent une nouvelle parèdre, Mout, et un fils, le dieu lunaire Khonsou, avec lesquels il forme la triade thébaine. On peut le retrouver aussi sous la forme d'un bélier, portant les insignes pharaoniques. Dans la conception égyptienne, le bélier est un animal remarquable, symbole de puissance, chef et protecteur du troupeau. Cet animal sacré pour les thébains est considéré comme l'emblème vivant du dieu sur terre. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | Représentation Comme l'indique son nom (« Le Caché »), il n'est pas représentable. C'est pourquoi on le représente comme le pharaon, mais coiffé d'une couronne à mortier surmontée de deux hautes plumes verticales et les chairs peintes en bleu. On le représente également la peau brune, ou plus rarement noire, d'où son assimilation à Min, le dieu de Coptos. Il est associé à l’oie-smn, sans doute par analogie phonétique, et au bélier-šft. Ainsi, devant l'entrée de son temple de Karnak s'étend une allée de sphinx criocéphales (ou criosphinx), symboles de sa puissance procréatrice. Culte D'abord dieu local de Thèbes, l'accession |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | de la d'origine thébaine et plus particulièrement des (« Imen est en tête ») de la fera de lui le roi des dieux, « seigneur des trônes du Double Pays ». Pendant la , Amon devient la divinité nationale par excellence, l’unificateur de l’Égypte qui a permis la victoire d'Ahmôsis sur les envahisseurs Hyksôs. Il est alors associé à Rê, dieu Soleil d’Héliopolis, et devient le dieu cosmique Amon-Rê, « l’éternel, le seigneur de Karnak, créateur de ce qui existe, maître de tout, établi durablement en toutes choses ». Il est dit aussi que « Les dieux se prosternent à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | ses pieds tels des chiens quand ils reconnaissent la présence de leur seigneur ». Il est aussi associé à Min, dieu de Coptos sous le nom Amon-Min dans lequel il s'incarne en divinité de la fécondité. Avec Mout et Khonsou, il forme une triade adorée à Karnak. Il compose enfin avec Rê et Ptah le groupe des trois grands dieux égyptiens. À côté de cet Amon dynastique, inaccessible au commun des mortels, il existe un Amon ressenti comme moins distant et prêtant une oreille attentive aux pauvres, aux malades et aux femmes enceintes, qui peuvent l’approcher lors des grandes festivités |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | religieuses dont la fête d'Opet qui voyait la procession des barques sacrés de la triade thébaine (Amon, Mout et Khonsou) de Karnak à Louxor. C'est à l'époque archaïque grecque que l'Amon égyptien est assimilé à la divinité grecque Zeus. Ce sont les Cyrénéens qui le feront connaître au monde grec en tant que Ammon-Zeus. Son sanctuaire oraculaire à l'oasis de Siwa, est le troisième en importance après Delphes (consacré à Apollon) et Dodone (consacré à Zeus). Alexandre le Grand s'y fit proclamer fils d'Ammon-Zeus en -331. Principaux lieux de culte ! scope="col" | Temple dédié à ! scope="col" | Lieu |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | |- | Amon | Siwa |- | Amon | Umm Ubayda (Oasis de Siwa) |- | Amon | Thônis |- | Amon | Tell el-Balamoun |- | Amon-Rê | Xoïs |- | Amon-Rê | Tanis |- | Amon | Pi-Ramsès |- | Amon | Memphis |- | Amon | Teudjoï |- | Amon de Khéménou | Hermopolis |- | Amon | Chenhour |- | Amon-Rê | Thèbes avec Karnak |- | Amon-Min | Louxor |- | Amon de Djemé | Médinet Habou |- | Amon Nil | Éléphantine |- | Amon | Beit el-Ouali (Nubie) |- | Amon-Rê et Rê-Horakhty |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | | Amada (Nubie) |- | Amon Nil | Ouadi es Seboua (Nubie) |- | Amon de Ramsès | Abou Simbel (Nubie) |- | Amon | Pnoubs (Soudan) |- | Amon-Rê | Kawa (Soudan) |- | Amon de Napata | Gebel Barkal (Soudan) |- | Amon | Méroé (Soudan) |- | Amon | Naqa (Soudan) |- | Amon | Al-Ghuwaytah (Oasis de Khargeh) |- | Amon | Hibis (Oasis de Khargeh) |- | Amon d'Hibis | Al-Zayyan (Oasis de Khargeh) |- | Amon | Deir el-Hagar (Oasis d'Ad-Dakhla) |} Notes et références Bibliographie Liens externes Amon sur Thotweb Index égyptologique Divinité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amon | Amon | égyptienne Divinité berbère Divinité de la fertilité Éponyme d'un objet céleste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | est un quartier de Tokyo situé à cheval sur les arrondissements de Chiyoda et de Taitō. Il est célèbre pour ses très nombreuses boutiques d'électronique et pour les mangas qui s'y trouvent. Il est connu dans le monde sous le nom de . Le centre de ce quartier est la gare d'Akihabara. Histoire Après un terrible incendie qui dévasta une grande partie de Tokyo en 1870, les autorités décidèrent de créer une zone défrichée au nord-est du palais impérial pour le protéger d'un nouveau risque d'incendie. On y construisit un sanctuaire dédié à une divinité protégeant les hommes contre le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | feu. Au fil du temps, cette vaste zone inhabitée finit par être envahie par les arbres et à l'automne elle fut bientôt recouverte de feuilles mortes qui lui donnèrent son nom de « champ de feuilles d'automne » (Akiba-no-hara) La construction d'une station de métro sur ce site en 1890 lui permit finalement de se développer. Le quartier, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, fut par la suite investi par des étudiants des environs qui s'installèrent à même la rue ou dans de petites échoppes pour vendre des radios et autres appareils électriques qu'ils façonnaient avec les surplus que l'armée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | leur bradait. Ainsi naquit le marché de l'électronique, qui ne cessa de croître, grâce notamment au boom de l'électroménager des années 1960, puis de l'informatique dans les années 1980. Les trois kanji (caractères japonais d'origine chinoise) qui composent le nom de Akiba-no-hara peuvent aussi se lire Akihabara. C'est cette dernière lecture, plus courte, qui s'imposa dès le début du siècle . Le quartier a également connu une triste notoriété à l'international en , lorsqu'un déséquilibré a blessé dix-sept personnes, dont sept mortellement, dans l'arrondissement de Chiyoda. Cet événement est connu sous le nom de massacre d'Akihabara. Aujourd'hui Le succès d'Akihabara |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | tient dans le fait que jusqu'à présent, il a réussi à faire cohabiter de toutes petites boutiques ultra-spécialisées aux côtés des « supermarchés » de l'électronique grand public. Cependant, depuis quelques années, les grandes enseignes de l'électronique japonaise (Laox, , voire Yodobashi Camera et Yamada Denki) rachètent les petits magasins en difficulté pour en faire des annexes des leurs. Dans les petites boutiques situées dans les marchés couverts, ou les ruelles étroites, on peut trouver tout un tas de pièces détachées et d'accessoires allant de la guirlande électrique au matériel de surveillance vidéo, en passant par toutes sortes de composants |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | électroniques et autres multiprises. Les grands magasins sont, quant à eux, les rois de l'électroménager dernier cri, de la téléphonie mobile, des ordinateurs et des jeux vidéo. Sur les grands axes, on trouve aussi des grands magasins qui vendent des produits hors taxes pour les touristes. On peut même y trouver, à bon prix, des produits japonais destinés au marché français. Au début des années 2000, de plus en plus de magasins de manga ou d'animé prennent la place de magasins d'électronique. Shinjuku-ouest prend progressivement de l'importance comme quartier de l'électronique grand public, tandis qu'Akihabara est de plus en plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akihabara | Akihabara | destiné aux passionnés et otakus. Ce nouveau public induit un phénomène amusant, la présence dans les commerces maid café et dans la rue de serveuses à la mode manga, les maid. On trouve aussi les AKB48, le célèbre groupe d'idoles établi à Akihabara. Le quartier est également connu pour ses boutiques de jeux vidéo anciens comme Super Potato. Notes et références Liens externes Site officiel Quartier de Tokyo Chiyoda Taitō |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | L'Antiquité (du latin antiquus signifiant « antérieur, ancien ») est une époque de l'Histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l'invention de l'écriture vers 3300-3200 av. J.-C. jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, et couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique. C'est par le développement ou l'adoption de l'écriture que l'Antiquité succède à la Préhistoire. Certaines civilisations de ces périodes charnières n'avaient pas d'écriture, mais sont mentionnées dans les écrits d'autres civilisations : on les place dans la Protohistoire. Le passage de la Préhistoire à l'Antiquité s'est donc produit à différentes périodes pour les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | différents peuples. De la même manière, dans l'historiographie occidentale, l'Antiquité précède le Moyen Âge qui précède lui-même l'Époque moderne. Cette périodisation n'est pas forcément adaptée hors du monde occidental et vouloir l'appliquer nolens volens n'a pas grand sens. La majorité des historiens estiment que l'Antiquité commence dans la seconde moitié du millénaire avant notre ère (v. 3500−3000 av. J.-C.) avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte. Ces deux civilisations fondent les premiers États et les premières villes, puis développent des royaumes territoriaux de plus en plus stables et étendus, ces phases de croissance étant interrompues par des périodes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | de division et d'instabilité. L'Égypte antique se forge dès le début autour du principe idéal d'une monarchie unifiée, dominant toute la vallée du Nil et s'étendant au-delà pour obtenir les ressources dont elle a besoin. Le premier développement de la Mésopotamie se fait en particulier autour de sa région la plus méridionale, le pays de Sumer, au , où se constituent notamment l'écriture cunéiforme qui sera reprise par de nombreux pays du Proche-Orient ancien, et une culture savante qui sert également de référence même longtemps après sa disparition en tant qu'entité culturelle (autour de la fin du même millénaire). Son |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | héritage est préservé et prolongé au millénaire suivant par des peuples parlant une langue sémitique, l'akkadien, qui coexistaient avec elle jusque-là, finalement rassemblés autour de la monarchie de Babylone. Plus au nord émerge dans la seconde moitié du une autre puissance mésopotamienne, l'Assyrie. Aux marges de ce premier monde antique se trouvent la civilisation de l'Élam dans le sud-ouest de l'Iran, et des Hittites au cœur de l'Anatolie. À la même époque le Nouvel Empire égyptien porte la puissance de ce pays à son apogée. Après une phase de reflux marqué à la fin du , de nouvelles entités ethniques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | et culturelles se forment à partir du moule antérieur, en particulier en Syrie et au Levant (Araméens, Phéniciens, Philistins, Israélites). Au début du , l'Assyrie pose les bases d'un empire qui domine progressivement la majeure partie du Moyen-Orient. Lui succède à la fin du un empire de Babylone, dont la conquête par les Perses en 539 av. J.-C. marque la fin de la domination mésopotamienne. L'empire perse s'étend plus loin que ses prédécesseurs, intégrant notamment l'Égypte, qui n'était pas parvenue à restaurer sa puissance passée. L'Antiquité classique, qui va d'environ 776 av. J.-C. (date supposée des premiers Jeux olympiques) jusqu'à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | la crise de l'Empire romain du (au plus tard jusqu'en 284 avec l'avènement de Dioclétien), est traditionnellement la période de référence de l'Antiquité, celle des civilisations grecque et romaine classiques. Elle est en particulier marquée dans sa première partie par l'émergence de la civilisation grecque antique puis le rayonnement culturel d'Athènes, et sa rivalité avec Sparte, la résistance des deux aux tentatives d'hégémonie perse. Le rayonnement de la culture grecque s'étend avec la conquête de l'empire perse par le roi macédonien Alexandre le Grand, qui marquent le début de la période hellénistique, durant laquelle des dynasties gréco-macédoniennes dominent les pays |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | des plus anciennes civilisations antiques. Dans l'ouest du monde méditerranéen, l'Italie passe au même moment sous le contrôle de la République romaine, qui étend ensuite sa domination sur toutes les rives de la Méditerranée, soumettant les royaumes hellénistiques, et s'imprégnant profondément de culture grecque. À la fin du , Rome devient une monarchie, l'empire romain, qui connaît son apogée au (la pax romana), avant de connaître une période d'instabilité interne et de menaces extérieures au face à un nouvel empire perse à l'est et aux raids de peuples « barbares » sur sa frontière nord. La date de fin de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | l'Antiquité est débattue et imprécise. La déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour l'Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique. Mais la notion d'Antiquité tardive s'est imposée depuis les années 1970, définissant une période à cheval entre l'Antiquité et le haut Moyen Âge conventionnels, connaissant de profonds changements politiques, économiques et culturels, avec la christianisation, qui amène par exemple une redéfinition de l'héritage classique, et plus largement donne un poids croissant au fait religieux. Elle se prolonge au moins jusqu'à la conquête musulmane (au plus tard en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | 800). Contours et définitions La notion d'Antiquité L'événement majeur constitué par la chute de l'Empire romain d'Occident en 476 a contribué à structurer la chronologie des grandes périodes historiques, selon le schéma suivant : Antiquité : permanence des valeurs gréco-romaines, l'Empire romain ayant assimilé la culture grecque ; Moyen Âge : oubli (supposé) des acquis de l'Antiquité jusqu'à la chute de Constantinople en 1453 ; Renaissance et début des temps modernes : « redécouverte » des ouvrages scientifiques et philosophiques de l'Antiquité, ainsi que d'autres éléments (esthétiques…). Ce découpage résulte en partie de l'approche des humanistes de la Renaissance, qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | considéraient qu'ils revivifiaient le savoir de la période antique, avec laquelle ils étaient séparés par une période obscure. Ce découpage est surtout critiqué dans son approche du Moyen Âge, défini à la négative et vu comme une période intermédiaire, une sorte d'« Âge sombre » de la civilisation, qui n'est plus vraiment opératoire au regard des évolutions de la recherche historique. L'émergence de la notion d'« Antiquité tardive » est en partie destinée à résoudre ce problème en constituant une périodisation plus pertinente réunissant la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge, au regard des évolutions sociales et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | culturelles. L'étude de l'Antiquité L'histoire ancienne constitue dans le champ des études historiques une branche à part, qui a pu être décrite par certains de ses propres pratiquants comme « provinciale ». Parce qu'elle repose sur un nombre de sources écrites limité et a priori peu extensibles (du moins dans le contexte grec et romain), il est même arrivé par le passé qu'on prédise qu'elle toucherait un jour à ses limites. C'était sans compter sur la possibilité de jeter un regard neuf sur des textes connus depuis longtemps, et surtout sur l'apport des découvertes venant d'autres disciplines s'intéressant aussi aux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | périodes antiques. L'histoire de l'Antiquité européenne s'appuie traditionnellement sur l'exploitation des textes hérités de l'Antiquité, en premier lieu ceux des historiens antiques (Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Polybe, etc.), et d'inscriptions antiques redécouvertes et copiées. Comme pour les autres périodes de l'histoire, l'histoire antique se constitue progressivement en champ d'étude autonome au , avec la création de revues et séries de livres spécialisés, de chaires académiques, etc. tout en adoptant les principes de la discipline historique « scientifique » qui se mettent alors en place. À côté de cela, l'histoire antique s’appuie grandement sur l'étude d'objets du passé antique (inscriptions, œuvres d'art, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | objets divers, ruines de bâtiments, etc.) et leur recherche et leur découverte constituent un aspect essentiel de la discipline. L'intérêt des humains pour les choses de leur passé lointain est présent dès l'Antiquité : des pharaons et prêtres égyptiens comme des monarques et savants babyloniens exhument des inscriptions de leurs aïeux, les copient et en analysent les caractéristiques ; des érudits chinois de la fin de l'Antiquité et d'après s'intéressent aux vases en bronze des premières dynasties, analysent leurs formes et inscriptions, et éditent et commentent les illustres auteurs du passé ; une même attitude envers les choses anciennes s'observe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | dans la Grèce et la Rome antiques (notamment dans les Antiquités de Varron), où on forge deux mots pour désigner les érudits s'adonnant à ces recherches : antiquitates et antiquarius, « antiquaire ». La caractéristique commune de ces hommes dans ces différentes civilisations sont d'être « des lettrés, capables de déchiffrer les écritures anciennes et qui collectionnent, souvent avec acharnement, des objets inscrits qu'ils s'efforcent, parfois avec succès, de dater et d'interpréter. » (A. Schnapp). L'humanisme de la Renaissance européenne se caractérise par un intérêt nouveau pour les choses antiques, et donne un essor aux antiquaires. Elle concerne en priorité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | l'Antiquité gréco-romaine, mais s'étend aussi au passé des autres régions d'Europe, du Moyen-Orient et même de l'Amérique précolombienne que l'on découvre alors. Les antiquaires effectuent des classements typologiques des objets (monnaies, armes, inscriptions, éléments architecturaux, etc.), certains conduisent des fouilles qui préfigurent l'archéologie, et cherchent à dater et interpréter ce qu'ils découvrent. Selon l'évolution tracée par A. Momigliano, c'est de la confrontation des travaux des historiens et des antiquaires que naît l'histoire antique, discipline fondée sur une confrontation entre sources écrites et vestiges matériels, soumis à une analyse critique de plus en plus pointilleuse afin de pouvoir mieux les exploiter |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | pour produire un discours historique. L'archéologie en tant que telle émerge à partir du , de l'exploration des ruines antiques à Herculanum et Pompeï, aussi en Égypte lors de l'expédition française, qui débouche sur l'achèvement du déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens par Jean-François Champollion, qui permet le développement de l'égyptologie. La discipline se développe au et élargit son champ d'étude : exploration de sites classiques comme Delphes, Délos ou encore Olympie ; découverte des sites égéens pré-classiques avec les découvertes de Heinrich Schliemann à Troie et Mycènes, et d'Arthur Evans à Cnossos ; extension de l'égyptologie aux phases prédynastiques à la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | suite de Flinders Petrie ; mise au jour des capitales assyriennes (Nimroud, Khorsabad, Ninive) qui amorcent la redécouverte de l'ancienne Mésopotamie, alors que le déchiffrement des écritures cunéiformes aboutit grâce à l'exhumation de nombreux textes, ce qui marque le début de l'assyriologie, l'étude de la Mésopotamie antique (et plus largement celle du Proche-Orient ancien) par les historiens. Les découvertes archéologiques deviennent donc indispensables pour l'étude de l'histoire ancienne. Il n'empêche que pendant longtemps l'histoire antique reste vue comme l'apanage de l'historien (donc le spécialiste de l'étude des textes), l'histoire est considérée comme la discipline centrale, et les autres disciplines dont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | les travaux sont mobilisés dans la construction du discours historique sur l'Antiquité (archéologie, numismatique, philologie, etc.) sont vues comme des « sciences auxiliaires ». Cette vision des choses est remise en question par l'autonomisation plus marquée de ces disciplines (en particulier avec l'essor de la « nouvelle archéologie » dans les années 1970), et s'impose dans les dernières décennies du une nouvelle situation dans laquelle la primauté de l'historien n'est plus de mise en histoire ancienne. Cela se marque en France par l'adoption dans le milieu de la recherche de l'expression de « Sciences de l'Antiquité », permettant une approche |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | pluridisciplinaire dans laquelle l'histoire n'est qu'une discipline parmi d'autres permettant de reconstruire le passé antique. Le nombre limité de sources empêche néanmoins d'approcher de nombreux domaines des civilisations antiques. La pratique de l'histoire ancienne requiert de plus une forme de dépaysement, notamment pour éviter l'écueil d'y plaquer des notions modernes sans discernement ou d'y chercher une forme de modernité qui n'en est pas en atténuant les spécificités des mentalités antiques (comme l'illustrent les débats sur la nature de la démocratie athénienne et ses similitudes et différences avec les démocraties modernes). Les civilisations antiques restent un monde différent, complexe à comprendre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | pour des gens contemporains. Néanmoins la barrière n'est pas forcément infranchissable, car, comme le soulignait C. Nicolet en s'interrogeant sur les mentalités économiques de l'Antiquité, Les bornes de l'histoire antique Le début de l'Antiquité Traditionnellement le début de l'histoire ancienne, et donc le début de l'histoire tout court, est placé avec l'apparition de l'écriture, qui donne accès aux sources écrites, qui sont le type de document qu'étudient en priorité les historiens. Plus largement l'invention de l'écriture est considérée comme un des plus grands accomplissements de l'espèce humaine, qui marquerait selon certains l'entrée dans « la civilisation » (au sens culturel). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | Par suite, selon les régions du monde, le passage de la Préhistoire à l'Histoire se produit lorsque l'écriture est inventée ou adoptée. Cela revient à dire, en l'état actuel de la documentation, que l'histoire débute lorsque les scribes d'Uruk en Basse Mésopotamie et d'Abydos en Égypte commencent à inscrire des signes pictographiques sur des tablettes d'argile et des poteries, quelque part vers 3300-3200 avant J.-C. Néanmoins les positions actuelles des spécialistes de cette période, sans remettre en cause la césure majeure qui a lieu à ce moment-là, sont de mettre l'emphase sur les changements politiques et sociaux que reflète l'apparition |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | de l'écriture (apparition de l'État et des villes, développement de l'administration, etc.), plutôt que sur ce développement en lui-même. Ces phénomènes sont apparus grâce à l'apport des découvertes archéologiques qui restent primordiales pour connaître les sociétés mésopotamienne et égyptienne de ces périodes. Pour les civilisations connues par des textes de peuples voisins mais n'ayant elle-même pas adopté l'écriture, on parle parfois de « protohistoire ». Cela concerne notamment la Gaule avant la conquête romaine. La fin de l'Antiquité Traditionnellement la fin de l'Empire romain d'Occident en 476, point d'orgue de la « décadence de l'Empire romain », marque la fin |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | de l'Antiquité. La chute de Rome, qui s'accompagne d'autres événements marquants (notamment sa prise par les Goths en 410), est sur le plan symbolique quelque chose de très important, qui a suscité une grande quantité d'études réinterprétant sans cesse ce phénomène, qui n'a pas fini de faire réfléchir. Pour marquer la fin de l'Antiquité, d'autres dates antérieures ont pu être proposées, comme l'Édit de Milan de 313 qui autorise le Christianisme, ou bien la fondation de Constantinople en 330, ou encore la partition de l'Empire romain en deux en 395. Mais comme vu plus haut, depuis l'entre-deux guerres au moins |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | les historiens ont commencé à remettre en cause l'importance sur le plan historiographique du déclin de l'Empire romain d'Occident. Ils ont mis en évidence une période d'Antiquité tardive qui s'étend au-delà de l'année 476 et établit une continuité de la culture antique jusqu'à l'avènement de l'Islam, couvrant alors la première partie du « haut Moyen Âge » du découpage chronologique traditionnel. L'Antiquité tardive est depuis devenue une période historique à part entière. Elle s'achève au plus tard autour de 800 de notre ère. Sources Les sources particulièrement mobilisées par les spécialistes de l'histoire ancienne sont : des sources littéraires, notamment |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | les travaux d'historiens antiques tels qu'Hérodote, Thucydide, Polybe, Tite-Live, etc., mais plus largement l'ensemble de la production littéraire gréco-romaine (poésie, philosophie, géographie, sciences, théologie, correspondance privée, etc.) qui a été transmise jusqu'à l'époque moderne, également la Bible et la littérature en hébreu et araméen anciens ; ces sources dites « secondaires » sont en revanche quasiment absentes pour les civilisations du Proche-Orient ancien, dont l'histoire doit être reconstituée par des sources « primaires » ; des sources épigraphiques, des textes retrouvés sur des sites antiques : les inscriptions sur pierre retrouvées sur les sites antiques, qui constituent une source importante |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | pour l'Antiquité gréco-romaine, mais qui sont également présentes dans les autres civilisations antiques ; les ostraca, écrits sur tessons de poteries ou éclats de calcaire, constituent une autre source écrite importante ; les textes sur tablettes d'argile, notamment les dizaines de milliers de tablettes cunéiformes, qui couvrent une vaste gamme de sujets (gestion, administration, religion, sciences, littérature, éducation, correspondance officielle et privée, etc.) constituent l'essentiel de la documentation écrite provenant des civilisations du Proche-Orient ancien ; des sources papyrologiques (textes écrits sur papyrus) : il s'agit d'une source importante pour la civilisation égyptienne antique, les conditions climatiques de ce pays |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | permettant une bonne conservation de cette matière, et très variée ; le papyrus est également le matériau privilégié d'écriture dans le monde gréco-romain avant d'être supplanté par le manuscrit (après 500 ap. J.-C.) ; des monnaies (la numismatique) : les pièces de monnaie sont un objet d'étude pour l'histoire politique, l'iconographie, l'économie ; des sources archéologiques : les vestiges matériels (bâtiments, objets, restes organiques) identifiés sur les sites antiques sont une source majeure pour l'histoire ancienne, et les nouvelles découvertes permettent d'enrichir les connaissances (cela comprend aussi les monnaies et sources épigraphiques et papyri mentionnés précédemment qui sont des artefacts |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | exhumés sur des sites) ; des sources iconographiques, des images, ce qui rejoint le champ de l'histoire de l'art ; l'analyse des images peut être mobilisée pour mieux comprendre de nombreux domaines des civilisations anciennes (religion, politique, etc.). Les premières civilisations antiques La première partie de l'Antiquité débute par le passage de la Préhistoire à l'Histoire. Elle est dominée par les deux grandes civilisations que sont l'Égypte pharaonique et la Mésopotamie, quoi qu'il soit devenu courant de parler de « Proche-Orient ancien », désignation englobant l'espace allant de l'Anatolie et du Levant jusqu'au plateau Iranien, en passant par la Syrie, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | la Mésopotamie, débordant vers l'Arabie, le sud du Caucase et l'Asie centrale ; on y inclut parfois l’Égypte et la Nubie, ce qui permet d'avoir dans un même objet d'étude toutes ces civilisations pré-classiques, mais cette acception est minoritaire. Redécouvertes à partir du , ces civilisations ont souvent été replacées dans une perspective historique eurocentrée comme des antécédents et un « berceau » de « la » civilisation, à la première place d'une séquence qui comprend ensuite l'Antiquité gréco-romaine, le Moyen Âge, puis l'Europe moderne et contemporaine. Cela est partiellement vrai, mais également réducteur ne serait-ce que parce que l'évolution |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | historique ne peut être résumée à une séquence linéaire de civilisations, celles-ci ayant toujours des origines variées. D'un autre côté il y a eu un malaise croissant devant l'emploi du terme « oriental », qui charrie des préjugés raciaux, en plus de marquer une coupure entre ces premières civilisations et celle de Grèce, alors que s'est installé un discours inscrivant la seconde dans la continuité des premières et que son développement ne pouvait être compris sans prendre en compte ses influences. Ces civilisations couvrent en gros d'histoire, soit plus de la moitié des temps considérés comme « historiques », donc |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | plus que toutes les autres périodes de l'histoire réunies. Elles constituent donc un champ chronologique très vaste. À la différence des civilisations antiques postérieures, leurs traductions littéraires ont été perdues après leur disparition (à l'exception notable de la Bible hébraïque) et leur histoire est peu documentée par les auteurs de l'Antiquité classique, donc peu de sources secondaires sont disponibles pour les étudier. Aussi les sources les documentant sont en quasi-totalité des sources primaires issues de fouilles archéologiques (régulières ou clandestines). Certaines régions (Égypte, Israël) sont mieux couvertes par les fouilles que les autres, a fortiori quand il s'agit de pays |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | ayant connu des troubles politiques pendant plusieurs décennies, comme la Mésopotamie (l'Irak). De plus en raison de la tendance de la documentation à refléter la puissance et la stabilité politique, elle est plus abondante pour les périodes d'unification et de centralisation politique que pour celles de division et de déclin des institutions, donnant des « âges obscurs » du point de vue documentaire. Cadre chronologique La chronologie de ces périodes est très discutée, les dates étant incertaines et approximatives jusqu'au Pour les plus hautes époques les incertitudes excèdent la centaine d'années. Cela suppose de donner des dates choisies en général |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | par convention parmi les différentes propositions (ainsi la « chronologie moyenne » qui est la plus courante pour la Mésopotamie), qui ne sont donc qu'indicatives. Le découpage chronologique pour l'Égypte antique repose sur une alternance entre des périodes d'unification et de prospérité, les « Empires », et des périodes de division et de déclin supposé, les « Périodes intermédiaires ». En Mésopotamie le découpage s'articule autour de phases archéologiques et d'autres reposant sur les événements politiques ou culturels. Le découpage reposant sur les données archéologiques, découlant de la vieille théorie des « âges » de pierre et de métal est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | plus englobant, le seul partagé entre les différentes régions de ces hautes époques, vu qu'il est assez rare qu'un découpage chronologique ou culturel plus précis s'applique sur plusieurs régions. La notion d'âge du bronze, avec ses subdivisions en âge du bronze ancien (v. 3400-2000 av. J.-C.), âge du bronze moyen (v. 2000-1500 av. J.-C.) et âge du bronze récent (v. 1500-1200 av. J.-C.), est très courante dans les études sur le Proche-Orient ancien. Égypte antique Période de Nagada III (v. 3200-3000 av. J.-C.) : période « proto-dynastique », constitution des premiers États, début du processus d'unification ; l'écriture hiéroglyphique naît |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | vers 3200-3100 av. J.-C., sous la dynastie 0, à Abydos. Période thinite (v. 3000-2650 av. J.-C.) : les rois du sud envahissent le delta du Nil et unifient le pays ; fondation de la , établie à Thinis, près d'Abydos. Ancien Empire (v. 2650-2150 av. J.-C.) : consolidation de l'État pharaonique ; âge des pyramides. Première Période intermédiaire (v. 2150-2000 av. J.-C.) : contestation de l'autorité centrale par les gouverneurs de province (nomarques), division du pays et conflits. finit par imposer la dynastie thébaine du sud. Moyen Empire (2000 à 1720 av. J.-C.) : retour à l'unité, période de floraison |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | artistique. Deuxième Période intermédiaire (v. 1720-1540) : fondation des dynasties des Hyksôs au nord, finalement renversés par une dynastie venue de Thèbes. Nouvel Empire (v. 1540-1070) : réunification de l'Égypte, nouvelle période de prospérité et de floraison artistique, expansion et constitution d'empires en Nubie et au Levant. Troisième Période intermédiaire (v. 1070-650) : perte de l'empire, division du pays et affirmation de dynasties d'origine étrangère (Libye, Nubie), puis invasion assyrienne. Basse époque (v. 650-332 av. J.-C.) : réunification par la dynastie saïte, puis invasion des Perses occupant le pays, chassés un temps après une révolte difficile par , dernier pharaon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | autochtone. Les Perses sont vaincus par Alexandre le Grand en 332 av. J.-C. Mésopotamie Période d'Uruk récent (v. 3400-3000 ) : apparition des premières villes et premiers États, l'écriture se développe vers 3200 av. J.-C. Période des dynasties archaïques (v. 2900-2340 ) : division en plusieurs cités-États (Uruk, Ur , Lagash, Kish, etc.). Période d'Akkad (v. 2340-2190 ) : Sargon d'Akkad met fin à la période des cités-États en les incluant dans le premier état territorial, qui se mue vite en véritable empire, notamment grâce à l'action de son petit-fils Naram-Sin. Période néo-sumérienne (v. 2150-2004 ) : nouvelle unification par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | la troisième dynastie d'Ur, Ur-Namma et son fils Shulgi, qui établissent un nouvel empire dominant la Mésopotamie. Période paléo-babylonienne (ou amorrite) (v. 2004-1595 ) : apparition de dynasties amorrites qui se partagent la Mésopotamie : Isin, Larsa, Eshnunna, Mari, puis Babylone, qui finit par dominer toute la région sous le règne de Hammurabi, avant de décliner lentement jusqu’à la prise de la ville par les Hittites vers 1595 Période « médio-babylonienne » (v. 1595 -1000 ) et période « médio-assyrienne » (v. 1400-1000 av. J.-C.) : les Kassites fondent une nouvelle dynastie qui domine Babylone pendant plus de quatre siècles. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | Au nord, le Mittani exerce sa domination avant de se faire supplanter par le royaume médio-assyrien. Cette période se termine avec une crise grave, provoquée notamment pas les assauts des Araméens. Période néo-assyrienne (934-609 ) : les Assyriens établissent un empire dominant tout le Proche-Orient pendant environ deux siècles, qui s'effondre à la fin du sous les coups des Babyloniens et des Mèdes. Période néo-babylonienne (625-539 ) : les Babyloniens reprennent à leur profit une partie de l'empire néo-assyrien, notamment grâce à l'action de Nabuchodonosor II. Période achéménide (539-331 ) : Babylone succombe à son tour (539 ) sous les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | coups de Cyrus II qui incorpore la Mésopotamie dans l'empire perse. Fin des dynasties autochtones mésopotamiennes. Alexandre le Grand conquiert la Mésopotamie en 331 av. J.-C. Les « premières civilisations » La question des « origines de la civilisation », ou la quête du « berceau de la civilisation » ont longtemps guidé les recherches sur les plus anciennes civilisations historiques. On a un moment pensé que l’Égypte avait ce statut, puis avec la découverte de la Mésopotamie au milieu du elle a reçu cet honneur. Ces réflexions étaient formulées suivant une vision linéaire de l'histoire, dans laquelle une civilisation |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | donne naissance à une autre, le tout marqué par des idées de hiérarchisation des cultures. Les recherches actuelles ne plaident plus une telle chose : on identifie plusieurs centres, ayant émergé à des époques différentes, connaissant des étapes de développement similaires, mais essentiellement construites sur une origine qui leur est propre (endogène), avec des influences extérieures limitées voire inexistantes. De fait, loin d'être un commencement, ces civilisations sont elles-mêmes les héritières des cultures qui expérimentent plusieurs millénaires plus tôt la « révolution néolithique », entre le Levant et le Zagros (le « Croissant fertile »), foyers qui essaiment vers les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiquit%C3%A9 | Antiquité | régions voisines par la suite (avec également l'apport d'un foyer de domestication saharien dans le cas égyptien, mais généralement tenu pour moins important). Elles récupèrent donc les avancées du mode de vie néolithique et ses évolutions postérieures durant le Chalcolithique : sédentarité, organisation communautaire villageoise ; économie reposant sur l'agriculture et l'élevage, puis l’arboriculture, l'irrigation ; le travail de la céramique, puis du métal (cuivre) développé postérieurement, industrie textile ; des réseaux de circulation des biens et des savoirs couvrant un vaste espace, etc. Ce sont des sociétés qui sont généralement vues comme égalitaires, quoi qu'organisées vers les périodes tardives |
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