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https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20T | Abréviations en informatique T | TWAIN : API contrôle de scanner de documents ou appareil photo numérique T |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20W | Abréviations en informatique W | W3 : World Wide Web W3C : World Wide Web Consortium WAF : Web Application Firewall W3m : WWW-to-miru, navigateur web en mode texte WAMP : Windows Apache MySQL, P (pour PHP ou Perl ou Python) WAN : Wide area network WAP : Wireless application protocol WASP : Wireless Application Service Provider WAV : Waveform Audio File Format WBEM : Web Base Enterprise Management (Microsoft) WBMP : Wap BitMaP, format d'image pour les téléphones portables WCF : Windows Communication Foundation de .NET 3.0 WCS Web Coverage Service Windows CardSpace de .NET 3.0 Wireless Control System (Cisco Systems) WDM : Windows |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20W | Abréviations en informatique W | Driver Model WDS : Wireless Distribution System WEP : Wired Equivalent Privacy WFP de Microsoft : Windows File Protection, sur Windows 2003 et XP, le prédécesseur du WRP de Windows Vista Windows Feedback Platform ou Windows Feedback Panel WHQL : Windows Hardware Quality Labs Wi-Fi : Norme de communication sans fil (WIreless FIdelity) WinHEC : Windows Hardware Engineering Conference WLM : Windows Live Messenger (anciennement MSN Messenger) ou Windows Live Hotmail WINS : Windows Internet Naming Service WMA : Windows Media Audio, format de compression audio propriétaire développé par Microsoft WMF : Windows Metafile WMI : Microsoft : Windows Management |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20W | Abréviations en informatique W | Instrumentation, voir WMI Pour X Window System : Window Manager Improved, un Window manager allégé, datant de 1993, voir WMV : Windows Media Video WORM : Write Once Read Many WP Write Protect (bit) : Programmation sur processeur Write Protected : sur une disquette ou une bande ou un disque WPA Windows Product Administration WPA : Wi-Fi Protected Access WPF WebSphere Partition Facility Windows Presentation Foundation de .NET 3.0 WRP : Windows Resource Protection : voir Windows Vista#Nouveautés secondaires WSCI : Web Services Choregraphy Interface (voir orchestration dans Architecture orientée services#Les protocoles et les normes WSFL : Web Services Flow |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20W | Abréviations en informatique W | Language d'IBM : voir orchestration dans Architecture orientée services#Les protocoles et les normes WSOA : WebService Oriented Architecture (une implémentation de l'Architecture orientée services) WSUS : Windows Server Update Services (Microsoft), voir SUS de Microsoft, Software Update Services WWF : Windows Workflow Foundation WWW : World Wide Web (voir Internet) WYSIWYG : What you see is what you get WYSIWYM : What you see is what you mean WZCSVC (Wireless Zero Configuration SerViCes) de Microsoft. W en:List of computing and IT abbreviations#W |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20Y | Abréviations en informatique Y | Y2K : année 2000, fait référence au bogue de l'an 2000 YACC ''Yet Another Compiler of Compiler Y Article court dans une nomenclature |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | Un acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone (dans des proportions comprises entre 0,02 % et 2 % en masse pour le carbone). C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés de l'acier. Il existe d’autres alliages à base de fer qui ne sont pas des aciers, comme les fontes et les ferroalliages. Constitution L’acier est élaboré pour résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux. Pour résister à ces sollicitations, des éléments chimiques peuvent être ajoutés à sa composition en plus du carbone. Ces éléments sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | appelés éléments d’additions, les principaux sont le manganèse (Mn), le chrome (Cr), le nickel (Ni), le molybdène (Mo). Les éléments chimiques présents dans l’acier peuvent être classés en trois catégories : les impuretés, originellement présentes dans les ingrédients de haut fourneau qui serviront à produire la fonte qui servira à fabriquer l’acier. Ce sont le soufre (S) et le phosphore (P) présent dans le coke mais aussi le plomb (Pb) et l’étain (Sn) qui peuvent être présents dans les aciers de récupération ainsi que nombre d’autres éléments à bas point de fusion comme l’arsenic (As), l’antimoine (Sb). Pour des raisons |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | mal comprises, le plomb est dans certaines circonstances (dans l’industrie nucléaire notamment) un « contaminant métallurgique » qui peut contribuer à la dissolution, l’oxydation et la fragilisation d’aciers qui sont exposés aux alliages de plomb ; les éléments d’addition mentionnés plus haut et qui sont ajoutés de manière intentionnelle pour conférer au matériau les propriétés recherchées, et enfin ; les éléments d’accompagnement que l’aciériste utilise en vue de maîtriser les diverses réactions physico-chimiques nécessaires pour obtenir finalement un acier conforme à la spécification. C’est le cas d’éléments comme l’aluminium, le silicium, le calcium. Composition, avantages et inconvénients La teneur en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés de l’acier : en dessous de 0,008 %, l’alliage est plutôt malléable et on parle de « fer » ; au-delà de 2,1 %, on entre dans le domaine de l'eutectique fer/carbure de fer ou bien fer/graphite, ce qui modifie profondément la température de fusion et les propriétés mécaniques de l'alliage, et l'on parle de fonte. Entre ces deux valeurs, l’augmentation de la teneur en carbone a tendance à améliorer la dureté de l’alliage et à diminuer son allongement à la rupture ; on parle d’aciers « doux, mi-doux, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | mi-durs, durs ou extra-durs » selon la « classification traditionnelle ». Dans les manuels de métallurgie un peu anciens, on peut trouver comme définition de l'acier un alliage fer-carbone où le carbone varie de 0,2 à 1,7 % ; la limite actuelle a été établie à partir du diagramme binaire fer/carbone. Toutefois, il y a des aciers avec des concentrations de carbone supérieures à ces limites (acier lédéburitiques), obtenus par frittage. On modifie également les propriétés des aciers en ajoutant d’autres éléments, principalement métalliques, et on parle d’aciers « alliés ». On peut encore améliorer grandement leurs caractéristiques par des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | traitements thermiques (notamment les trempes ou la cémentation) prenant en surface ou à cœur de la matière ; on parle alors d’aciers « traités ». Outre ces diverses potentialités, et comparativement aux autres alliages métalliques, l’intérêt majeur des aciers réside d’une part dans le cumul de valeurs élevées dans les propriétés mécaniques fondamentales : raideur, résistance à la déformation élastique : module d’élasticité E ; résistance à la déformation irréversible, à la rupture : limite élastique Re, résistance minimale à la rupture Rm ; dureté H ; résistance aux chocs : résilience K. D’autre part, leur coût d’élaboration reste relativement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | modéré, car le minerai de fer est abondant sur terre (environ 5 % de l’écorce) et sa réduction assez simple (par addition de carbone à haute température). Enfin les aciers sont pratiquement entièrement recyclables grâce à la filière ferraille. On peut néanmoins leur reconnaître quelques inconvénients, notamment leur mauvaise résistance à la corrosion à laquelle on peut toutefois remédier, soit par divers traitements de surface (peinture, brunissage, zingage, galvanisation à chaud, etc.), soit par l’utilisation de nuances d’acier dites « inoxydables ». Par ailleurs, les aciers sont difficilement moulables, donc peu recommandés pour les pièces volumineuses de formes complexes (bâtis |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | de machines, par exemple). On leur préfère alors des fontes. Enfin, lorsque leur grande masse volumique est pénalisante (dans le secteur aéronautique par exemple), on se tourne vers des matériaux plus légers (alliages à base d’aluminium, titane, composites, etc.), qui ont l’inconvénient d’être plus chers. Lorsque le prix est un critère de choix important, les aciers restent privilégiés dans presque tous les domaines d’application technique : équipements publics (ponts et chaussées, signalisation), industrie chimique, pétrochimique, pharmaceutique et nucléaire (équipements sous pression, équipements soumis à l’action de la flamme, capacités de stockage, récipients divers), agroalimentaire (conditionnement et stockage), bâtiment (armatures, charpentes, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | ferronnerie, quincaillerie), industrie mécanique et thermique (moteurs, turbines, compresseurs), automobile (carrosserie, équipements), ferroviaire, aéronautique et aérospatial, construction navale, médical (instruments, appareils et prothèses), composants mécaniques (visserie, ressorts, câbles, roulements, engrenages), outillage de frappe (marteaux, burins, matrices) et de coupe (fraises, forets, porte-plaquette), mobilier, design et équipements électroménagers, etc. Histoire L’Âge du fer se caractérise par l’adaptation du bas fourneau à la réduction du fer. Ce bas fourneau produit une loupe, un mélange hétérogène de fer, d’acier et de laitier, dont les meilleurs morceaux doivent être sélectionnés, puis cinglés pour en chasser le laitier. En poussant le vent, on attise la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | combustion et la température de fusion du métal est atteinte. On extrait le métal par vidange du creuset : c’est la production au haut fourneau. On obtient alors de la fonte, le fer liquide se chargeant de carbone au contact du charbon de bois. En effet, deux phénomènes complémentaires se déroulent dans le creuset du haut fourneau : le fer se charge de carbone lorsqu’il arrive au contact du charbon de bois, ce qui abaisse son point de fusion. Puis ce métal fondu continue à s’enrichir en carbone, en dissolvant le charbon de bois. Les premières coulées de fonte ont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | été réalisées par les Chinois durant la période des Royaumes combattants (entre -453 et -221). Ceux-ci savent aussi brûler le carbone de la fonte, en le faisant réagir avec de l’air, pour obtenir de l’acier. Il s’agit du procédé indirect, car l’élaboration de l’acier se fait après l’obtention de la fonte. En Europe et en Asie, durant l’Antiquité, on produisait également de l’acier en recarburant le fer avec des gaz de combustion et du charbon de bois (acier de cémentation). Réaumur, en réalisant de très nombreuses expériences et en publiant les résultats de ses observations en 1722, fonde la sidérurgie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | moderne : il est le premier à théoriser le fait que l’acier est un état intermédiaire entre la fonte et le fer pur, mais les connaissances du temps ne lui permettent pas d’être scientifiquement précis. Il faut attendre 1786 pour que la métallurgie devienne scientifique : cette année-là, trois savants français de l’école de Lavoisier, Berthollet, Monge et Vandermonde présentent devant l’Académie royale des sciences un Mémoire sur le fer dans lequel ils définissent les trois types de produits ferreux : le fer, la fonte et l’acier. L’acier est alors obtenu à partir du fer, lui-même produit par affinage de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | la fonte issue du haut fourneau. L’acier est plus tenace que le fer et moins fragile que la fonte, mais chaque transformation intermédiaire pour l’obtenir augmente son coût. La révolution industrielle apparait grâce à la mise au point de nouvelles méthodes de fabrication et conversion de la fonte en acier. En 1856, le procédé Bessemer est capable d’élaborer directement l’acier à partir de la fonte. Son amélioration par Thomas et Gilchrist permet sa généralisation. Ces découvertes mènent à la fabrication en masse d’un acier de qualité (pour l’époque). Enfin, vers la seconde moitié du , Dmitri Tchernov découvre les transformations |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | polymorphes de l’acier et établit le diagramme binaire fer/carbone, faisant passer la métallurgie de l’état d’artisanat à celui de science. Fabrication Composition et structure Teneur en carbone On distingue plusieurs types d’aciers selon le pourcentage massique de carbone qu’ils contiennent : les aciers hypoeutectoïdes (de à 0,77 % de carbone) qui sont les plus malléables ; les aciers extra-doux ont une teneur inférieure à 0,022 % de carbone ; ils sont hors de la « zone d’influence » de l’eutectoïde (perlite) et n’ont donc pas de perlite ; ils sont durcis par des précipités de cémentite en faible quantité, entre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | et 0,77 % de carbone, la cémentite est présente dans la perlite mais n’existe pas sous forme « seule » ; l’acier eutectoïde (0,77 % de carbone) appelé perlite ; les aciers hypereutectoïdes (de 0,77 à 2,11 % de carbone) qui sont les plus durs et ne sont pas réputés soudables. La limite de 2,11 % correspond à la zone d’influence de l’eutectique (lédéburite) ; il existe toutefois des aciers lédéburitiques. La structure cristalline des aciers à l’équilibre thermodynamique dépend de leur concentration (essentiellement en carbone mais aussi d’autres éléments d’alliage), et de la température. On peut aussi avoir des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | structures hors équilibre (par exemple dans le cas d’une trempe). La structure du fer pur dépend de la température : jusqu’à , le fer (fer α) a une structure cristalline cubique centrée appelée ferrite ; entre et , le fer (fer γ) a une structure cristalline cubique à faces centrées appelée austénite ; entre et son point de fusion à , le fer (fer δ) retrouve une structure cristalline cubique centrée appelée ferrite delta (cette dernière joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre et surtout le soudage des aciers duplex). La structure du fer + carbone évolue d’une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | façon plus complexe en fonction de la température et de la teneur en carbone. Les règles diffèrent selon que l’on est hors de la « zone d’influence » de l’eutectoïde (entre 0 % et 0,022 %), entre 0,022 % et 0,77 % (hypoeutectoïde) ou entre 0,77 % et 2,11 % (hypereutectoïde ; au-delà, il s’agit de fonte). Voir l’étude du diagramme fer-carbone. D’une manière simplifiée, pour un carbone compris entre 0,022 % et 2,11 % : jusqu’à , on trouve un mélange de ferrite et de cémentite ; à partir de , le fer α se transforme en fer γ |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | (changement de phase appelé austénitisation) ; la température de fin de transformation dépend de la teneur en carbone. Les aciers non alliés (au carbone) peuvent contenir jusqu’à 2,11 % en masse de carbone. Certains aciers alliés peuvent contenir plus de carbone par l’ajout d’éléments dits « gammagènes ». Les différentes microstructures de l’acier sont : austénite ; bainite ; cémentite ; ferrite ; martensite ; perlite. Éléments d'alliage Le carbone a une importance primordiale car c’est lui qui, associé au fer, confère à l’alliage le nom d’acier. Son influence sur les propriétés mécaniques de l'acier est prépondérante. Par exemple, en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | ce qui concerne l'amélioration de la propriété de dureté, l’addition de carbone est trente fois plus efficace que l'addition de manganèse. L’aluminium : excellent désoxydant. Associé à l’oxygène, réduit la croissance du grain en phase austénitique. Au-delà d'un certain seuil, il peut rendre l’acier inapte à la galvanisation à chaud. Le chrome : c’est l’élément d’addition qui confère à l’acier la propriété de résistance mécanique à chaud et à l’oxydation (aciers réfractaires). Il joue aussi un rôle déterminant dans la résistance à la corrosion lorsqu’il est présent à une teneur de plus de 12 à 13 % (selon la teneur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | en carbone). Additionné de 0,5 % à 9 % il augmente la trempabilité et la conservation des propriétés mécaniques aux températures supérieures à l’ambiante (famille des aciers alliés au chrome). Il a un rôle alphagène. Le cobalt : utilisé dans de nombreux alliages magnétiques. Provoque une résistance à l’adoucissement lors du revenu. Le manganèse : forme des sulfures qui améliorent l’usinabilité. Augmente modérément la trempabilité. Le molybdène : augmente la température de surchauffe, la résistance à haute température et la résistance au fluage. Augmente la trempabilité. Le nickel : rend austénitiques (rôle gammagène) les aciers à forte teneur en chrome. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | Sert à produire des aciers de trempabilité modérée ou élevée (selon les autres éléments présents), à basse température d’austénitisation et à ténacité élevée après traitement de revenu. C’est l’élément d’alliage par excellence pour l’élaboration des aciers ductiles à basses températures (acier à 9 % Ni pour la construction des réservoirs cryogéniques, acier à 36 % Ni dit « Invar » pour la construction des cuves de méthaniers et des instruments de mesure de précision). Le niobium : même avantage que le titane mais beaucoup moins volatil. Dans le domaine du soudage il le remplace donc dans les métaux d’apport. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | phosphore : augmente fortement la trempabilité. Augmente la résistance à la corrosion. Peut contribuer à la fragilité de revenu. Le silicium : favorise l’orientation cristalline requise pour la fabrication d’un acier magnétique, augmente la résistivité électrique. Améliore la résistance à l’oxydation de certains aciers réfractaires. Utilisé comme élément désoxydant. Le titane : pouvoir carburigène élevé (comme le niobium) et réduit donc la dureté de la martensite. Capture le carbone en solution à haute température et, de ce fait, réduit le risque de corrosion intergranulaire des aciers inoxydables (TiC se forme avant et évite donc l’appauvrissement en chrome au joint de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | grain). Le tungstène : améliore la dureté à haute température des aciers trempés revenus. Fonctions sensiblement identiques à celles du molybdène. Le vanadium : augmente la trempabilité. Élève la température de surchauffe. Provoque une résistance à l’adoucissement par revenu (effet de durcissement secondaire marqué). Structure Lors du refroidissement d’un lingot, l’acier se solidifie à l’état austénitique. Au cours du refroidissement, à , l’austénite se décompose, soit en ferrite + perlite, soit en perlite + cémentite. La vitesse de refroidissement ainsi que les éléments d’alliage ont une importance capitale sur la structure obtenue, et donc sur les propriétés de l’acier. En |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | effet : les joints de grain bloquent les dislocations, donc augmentent la dureté et la limite élastique ; or, plus les grains sont petits, plus il y a de joints de grain ; la cémentite est un carbure, une céramique très dure ; sa présence augmente la dureté et la limite élastique, mais diminue la ductilité. De manière générale : un refroidissement rapide donne de petits grains, alors qu’un refroidissement lent donne de gros grains ; la réorganisation des atomes pour passer de la structure austénitique (cubique à faces centrées) à la structure ferritique (cubique centrée) se fait par des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | mouvements d’atomes de faible ampleur (quelques distances interatomiques) ; la ferrite pouvant contenir moins de carbone dissous (voir Solution solide et Site interstitiel), le carbone doit migrer sur de plus grandes distances pour former de la cémentite ; la distance à parcourir est moins grande dans le cas de la perlite (eutectoïde), puisque la cémentite s’intercale entre des « tranches » de ferrite ; la germination des nouveaux cristaux se fait de manière préférentielle aux défauts, et notamment aux joints de grain de l’austénite ; ainsi, la structure de solidification de l’austénite joue un rôle important (voir Solidification). Certains éléments |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | chimiques peuvent « piéger » le carbone pour former des carbures (par exemple le titane ou l’aluminium). Ils empêchent ainsi la formation de cémentite. On peut modifier la structure de l’acier par des traitements thermomécaniques : déformations : écrasement du lingot, laminage à froid ou à chaud, forgeage ; traitements thermiques, qui permettent de « rejouer » le refroidissement : trempe, éventuellement suivie d’un revenu : la rapidité de la transformation ne permet pas au carbone de diffuser et le « piège » dans la maille cubique centrée, qui se déforme pour donner de la martensite ; les cristaux forment |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | de petites aiguilles, une trempe plus lente, ou bien une trempe étagée, permet la formation de bainite, recuit, permettant la diffusion des éléments, la réorganisation des atomes et l’élimination des dislocations. La métallurgie des poudres consiste à compacter de la poudre d’acier et de la chauffer en dessous de la température de fusion, mais suffisamment pour que les grains se « soudent » (frittage). Cela permet de maîtriser la structure de l’acier et son état de surface (en particulier pas de retrait ni de retassure), mais introduit de la porosité. Différentes « familles » Il existe des aciers faiblement alliés, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | à faible teneur en carbone, et au contraire des aciers contenant beaucoup d’éléments d’alliage (par exemple, un acier inoxydable typique contient 8 % de nickel et 18 % de chrome en masse). Différentes classifications Chaque pays a son mode de désignation des aciers. Le schéma ci-contre indique la désignation européenne selon les normes EN 10027-1 et -2. Cette norme distingue quatre catégories : les aciers non-alliés d’usage général (construction) ; les aciers non-alliés spéciaux, pour traitement thermique, malléables, soudables, forgeables ; les aciers faiblement alliés, pour trempe et revenu ; les éléments d’alliage favorisent la trempabilité et permettent d’avoir des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | structures martensitiques ou bainitiques, donc des aciers à haute dureté, à haute limite élastique, pour les outils, les ressorts, les roulements ; les aciers fortement alliés : les aciers inoxydables, les aciers rapides, pour les outils à forte vitesse de coupe comme les forets. Aciers non alliés Aciers non alliés d'usage général Ils sont destinés à la construction soudée, à l’usinage, au pliage On distingue : le type S qui correspond à un usage général de base (construction de bâtiment…) ; le type P pour usage dans les appareils à pression ; le type L pour les tubes de conduites |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | ; le type E pour la construction mécanique ; le type R pour les rails. La désignation de ces aciers comprend la lettre indiquant le type d’usage, suivie de la valeur de la limite élastique minimale (R) exprimée en mégapascals (MPa). À noter qu’il s’agit de la valeur à faible épaisseur, les résistances décroissant avec l’épaisseur. S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G. La désignation peut être complétée par des indications supplémentaires (pureté, application dédiée). Exemples : S185 (anciennement A33), R = ; S235 (anciennement A37, E24), R = ; E295 (anciennement A50), R |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | = ; GE295, acier moulé, R = ; S355 J2 WP (anciennement A52, E36), R = , à grain fin et auto-patinable (c’est l’acier Corten A). Aciers non alliés spéciaux (type C) La teneur en manganèse est inférieure à 1 %, et aucun élément d'addition ne dépasse 5 % en masse. Leur composition est plus précise et plus pure et correspond à des usages définis à l’avance. Leurs applications courantes sont les forets (perceuses), ressorts, arbres de transmission, matrices (moules) Leur désignation comprend la lettre C suivie de la teneur en carbone multipliée par 100. S’il s’agit d’un acier moulé, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | on précède la désignation de la lettre G. Exemples : C45, acier non allié comportant un taux de 0,45 % de carbone ; GC22, acier moulé non allié comportant un taux de 0,22 % de carbone. Aciers faiblement alliés La teneur en manganèse est supérieure à 1 % et aucun élément d’addition ne doit dépasser 5 % en masse. Ils sont utilisés pour des applications nécessitant une haute résistance. Exemples de désignation normalisée : 35NiCrMo16 : contient 0,35 % de carbone, 4 % de nickel, du chrome et molybdène en plus faible teneur. Cet acier présente une bonne tenue aux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | chocs ainsi qu’une haute résistance mécanique jusqu'à ; 100Cr6 : 1 % de carbone et 1,5 % de Chrome. C’est l’acier typique utilisé dans les roulements à billes. Aciers fortement alliés Au moins un élément d’addition dépasse les 5 % en masse, destinés à des usages bien spécifiques, on y trouve des aciers à outils, réfractaires, (très haute résistance, utilisés dans l’aéronautique et pour la fabrication de coque de sous-marins), (très grande résistance à l’usure), Invar (faible coefficient de dilatation). Un exemple de désignation normalisée est « X2CrNi18-9 » (il s'agit d'un acier inoxydable). Les aciers rapides spéciaux (ARS, ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | , HSS) font partie de cette famille. Aciers inoxydables Ces aciers présentent une grande résistance à la corrosion, à l’oxydation à chaud et au fluage (déformation irréversible). Ils sont essentiellement alliés au chrome, élément qui confère la propriété d’inoxydabilité, et au nickel, élément qui confère de bonnes propriétés mécaniques. Les aciers inoxydables sont classés en quatre familles : ferritique, austénitique, martensitique et austéno-ferritique. Les aciers inoxydables austénitiques sont les plus malléables et conservent cette propriété à très basse température (). Leurs applications sont multiples : chimie, nucléaire, alimentaire, mais aussi coutellerie et équipements ménagers. Ces aciers contiennent au moins 10,5 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | % de chrome et moins de 1,2 % de carbone. Aciers multiphasés Ces aciers sont conçus suivant les principes des composites : par des traitements thermiques et mécaniques, on parvient à enrichir localement la matière de certains éléments d’alliage. On obtient alors un mélange de phases dures et de phases ductiles, dont la combinaison permet l’obtention de meilleures caractéristiques mécaniques. On citera, par exemple : les aciers qui sont la déclinaison moderne de l’acier damassé, mais où la distinction entre phase dure (la martensite) et phase ductile (la ferrite), se fait plus finement, au niveau du grain ; les aciers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | duplex formés de ferrite et d’austénite dans des proportions sensiblement identiques ; les aciers TRIP (), où l’austénite se transforme partiellement en martensite après une sollicitation mécanique. On débute donc avec un acier ductile, pour aboutir à un acier de type ; les aciers damassés où des couches blanches ductiles pauvres en carbone absorbent les chocs, et les noires, plus riches en carbone, garantissent un bon tranchant. Propriétés et caractéristiques L’acier est un alliage essentiellement composé de fer, sa densité varie donc autour de celle du fer (7,32 à 7,86), suivant sa composition chimique et ses traitements thermiques. La densité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | d’un acier inox austénitique est typiquement un peu supérieure à 8, en raison de la structure cristalline. Par exemple, la densité d’un acier inoxydable de (X2CrNi18-10) est environ 8,02. Les aciers ont un module de Young d’environ ( de pascals), indépendamment de leur composition. Les autres propriétés varient énormément en fonction de leur composition, du traitement thermomécanique et des traitements de surface auxquels ils ont été soumis. Le coefficient de dilatation thermique de l'acier vaut (généralement) . Le traitement thermomécanique est l’association : d’un traitement thermique, sous la forme d’un cycle chauffage-refroidissement (trempe, revenu) ; d’un traitement mécanique, une déformation |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | provoquant de l’écrouissage (laminage, forgeage, tréfilage). Le traitement de surface consiste à modifier la composition chimique ou la structure d’une couche extérieure d’acier. Cela peut être : une réaction en phase liquide (chromatation, carburation, nitruration en bain de sel, galvanisation, parkérisation) ; une réaction en ; une projection d’ions (implantation ionique) ; un recouvrement (peinture, émail). Voir aussi l’article détaillé traitements anti-usure. Symbolique et expression L’acier est le dans la progression de la sarbacane sportive. Selon certaines sources, l’acier peut désigner le anniversaire de mariage. Le terme « acier » sert à caractériser ce qui est solide, par exemple un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | moral d’acier. Le « poumon d’acier » désigne un ancien modèle de respirateur artificiel (respirateur à pression négative). Le gris acier est une couleur gris-bleu reproduisant la couleur de l’acier trempé. La couleur acier, en héraldique désigne le gris. Soudabilité La soudabilité des aciers est inversement proportionnelle à la teneur en carbone. Toutes les nuances d’acier n’ont pas la même aptitude au soudage et affichent des degrés de soudabilité différents (voir l’article sur le soudage). Certains aciers sont d’ailleurs intrinsèquement non soudables. Pour qu’un acier soit soudable il est primordial que les aciéristes se préoccupent de la soudabilité des aciers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | qu’ils produisent dès l’élaboration dans le souci d’optimiser la mise en œuvre ultérieure. À titre d’exemple, on signalera que le code ASME (), dans son volume spécifique à la construction d’équipements sous pression, exige que l’attestation de conformité d’un acier utilisé ne serait-ce que comme pièce provisoire soudée à titre temporaire sur un ouvrage soumis au dit code mentionne sans ambiguïté la qualité d’« acier soudable ». Facteurs déterminant le coût de production Sept facteurs au moins déterminent le coût de production d’un acier : La composition de l’acier selon sa teneur en éléments nobles (chrome, nickel, manganèse, cobalt) et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | le niveau de pureté chimique (basse teneur en soufre, phosphore, éléments à bas point de fusion comme le plomb, l’arsenic, l’étain, le zinc) ; Les exigences particulières liées à la règlementation (directives, décrets, loi) et les spécifications techniques des donneurs d’ordres ; Les choix d’option(s) proposée(s) par des normes ou des standards internationaux comme des aptitudes au pliage, à l’emboutissage, à l’usinage ; Les exigences dimensionnelles (tolérance de planéité, classe d’épaisseur). À noter que chez les aciéristes, la densité de l’acier n’est pas une constante. Par exemple, dans le cas de l’acier de construction, elle n’est pas égale à 7,85. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | Les aciéristes considèrent une densité de facturation différente de la densité physique pour tenir compte du fait que la masse réelle livrée (pesée) est toujours supérieure à la masse théorique (calculée) du produit commandé ; Les examens et essais effectués sur échantillons prélevés sur coulée ou directement sur produit ainsi que le mode de réception du produit. Il existe trois principaux modes de réception classés ci-après dans l’ordre de coût croissant : par le vendeur (la réception du produit est donc effectuée par la première partie), par l’acheteur (la réception du produit est effectuée par la seconde partie), et par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | une entité administrative extérieure (bureau de contrôle, compagnie d’assurance, ministère, association) autre que le vendeur ou l’acheteur (la réception du produit est effectuée par ce que l’on appelle une tierce partie) ; Les exigences internes (donc supplémentaires) requises par les procédés de fabrication de l’utilisateur (planéité, limitations de teneurs en éléments chimiques, marquage), et La loi de l’offre et de la demande et la spéculation sur les métaux qui conditionnent bien sûr le prix du marché. L’impact des six premières exigences peut avoir une incidence de quelques dizaines d’euros la tonne à plus de 50 % du prix de base |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | (le prix de base étant le prix de l’acier standard conforme à la norme et sans aucune option), d’où l’importance, avant toute passation de commande, de consulter le vendeur ou l’aciériste (qu’on appelle aussi « forge » ou « fonderie ») sur la base d’une spécification technique d’achat rédigée en accord avec les exigences techniques contractuelles et/ou administratives. Le quant à lui n’a pas de limite rationnelle. Recherche et développement, prospective De nouveaux types d'aciers spéciaux pourraient être bioinspirés, par exemple en imitant le principe constructif de l'os. Ainsi en 2016-2017, des chercheurs ont produit un acier imitant l'os. Au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | sein de l'os, des fibres nanométriques de collagène forment une structure stratifiée, dont les couches sont orientées dans des directions différentes. Aux échelles millimétriques, l'os a une structure en mie de pain organisée en treillis (ensemble ordonné) qui le consolide en empêchant la propagation de fissures dans toutes les directions et à partir de n’importe quel point. Des métallurgistes s'en sont inspirés pour produire un acier nanostructuré incluant des alliages différents (avec des duretés différentes). Pour s’y propager, une fissure doit suivre un chemin complexe et vaincre de nombreuses résistances, car les nano-parties souples de l’assemblage absorbent l'énergie des contraintes, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier | Acier | même répétées, pouvant même refermer les microfissures juste après leur apparition. Des aciers légers (éventuellement « imprimés en 3D ») deviennent envisageables pour créer des ponts, robots, engins spatiaux ou sous-marins ou véhicules terrestres ou des structures qu’on veut rendre plus résistants aux fissures ou plus exactement à la propagation de fissures risquant de conduire à une fracture de l’ensemble. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liens externes Qu’est-ce que l’acier ? Infosteel (Centre information acier) L’association ConstruirAcier présente l’utilisation de l’acier dans les ouvrages de construction du bâtiment et des travaux publics. Bibliographie Construction métallique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | Albert Nelson, dit Albert King, est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain né le et mort à Memphis, Tennessee, le . Il est, avec B. B. King et Freddie King, un des trois « king » de la guitare blues et il est également surnommé The Velvet Bulldozer (le bulldozer de velours) à cause de son physique imposant ( pour ). Biographie Albert Nelson est né dans une famille modeste à Indianola dans le Mississippi près d'une plantation de coton où il travaille pendant sa jeunesse. Ses premières influences musicales lui viennent de son père, Will Nelson, qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | joue de la guitare. Pendant son enfance, il chante également à l'église dans un groupe de gospel. Il commence sa carrière professionnelle avec un groupe appelé In the Groove Boys à Osceola dans l'Arkansas. Son premier succès est la chanson I'm A Lonely Man sortie en 1959. Il doit cependant attendre 1961 et la sortie de Don't Throw Your Love on Me So Strong pour devenir célèbre et atteindre la quatorzième place des classements de R&B. En 1966, il signe pour le label Stax pour lequel il sort en 1967 son album Born Under A Bad Sign. La chanson titre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | de cet album (écrite par Booker T. Jones et William Bell) devient le morceau le plus connu d’Albert King et il sera repris par de nombreux artistes, entre autres (de Cream à Jimi Hendrix). Le , King est embauché par Bill Graham pour ouvrir le spectacle au Fillmore West devant John Mayall et Jimi Hendrix. Albert King est le premier musicien de blues à avoir joué au Fillmore West (il y rejouera plusieurs fois au cours de sa carrière). Albert King meurt le d'une crise cardiaque à Memphis. Style Albert King était un guitariste gaucher qui jouait généralement sur une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | guitare de droitier (les cordes n'étant pas inversées) car les guitares pour gaucher n'existaient pas à l'époque. Albert King est également connu pour avoir utilisé des accordages peu communs, comme un accordage de Do (Do-Si-Mi-Sol-Si-Mi) ou de Fa (Do-Fa-Do-Fa-La-Re) lui permettant de réaliser de plus grands bends. Adepte de la guitare électrique, il est associé à sa guitare la plus célèbre qui est une Gibson Flying V (avec une forme triangulaire très caractéristique) qu'il avait appelée Lucy, à ne pas confondre avec la guitare Lucille de BB King. Même s'il représente le Chicago blues, il enregistra ses meilleurs albums, pendant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | les années 1970, sur le label de Memphis au service de la Soul et du R&B, Stax records, alors principal concurrent de la Motown (Detroit) au style si différent. Il métissa son blues du meilleur R&B de l'époque, en s'inspirant du rock et du funk naissant (James Brown, Curtis Mayfield, The Meters, The Mar's Keys). Son influence sur le blues, le rock, la soul et le funk contemporain est déterminante et de plus en plus reconnue après vingt ans d'oubli de la part du grand public : rythmes funky, suramplification, voix lente, posée, même son style si particulier est copié |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | par de nombreux jeunes bluesmen et rockeurs d'hier à aujourd'hui. En France, il a influencé de nombreux chanteurs, des musiciens comme Paul Personne, Jean-Jacques Milteau ou Bill Deraime. Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer les plus connus Steve Cropper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, Angus Young. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De nombreuses critiques musicales retrouvent de ci et de là quelques notes, un bend, un refrain, un arrangement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | qui rappelle son style, sans forcément le copier. Mais de tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan a sans doute été le guitariste le plus fortement influencé par Albert King comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides, et les nombreux hommages qu'il a pu rendre à son aîné. On peut noter par exemple, que le solo de guitare d'Eric Clapton sur la chanson Strange Brew de Cream en 1967 est une reprise note pour note du solo d'Albert King sur Crosscut Saw. Albert King avait lui-même invité le guitariste irlandais Rory Gallagher à venir jouer avec lui, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | pour la plus grande fierté du bluesman irlandais ; Stevie Ray Vaughan a par ailleurs fait paraître un CD qu'il avait enregistré avec Albert King : In session -1989- où l'on peut entendre les deux hommes, quelques années avant leur mort. Moins connu que BB King, John Lee Hooker ou Muddy Waters, Albert King reste donc comme l'un des grands bluesmen du . Il a profondément influencé la musique contemporaine, beaucoup de chanteurs et musiciens, amateurs ou professionnels, de célèbres guitaristes ou restés inconnus, ont été inspirés consciemment ou non par une œuvre encore largement méconnue du grand public. Son |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | style a profondément été influencé par les valeurs et les croyances d'un Sud si différent du reste des États-Unis, par les traditions liées au gospel, à la méditation et à la prière, enfin par les précurseurs dès les années 1930 et 1940 du jazz et du blues (Howlin' Wolf) alors naissants. Il faut attendre les années 1960 pour qu'à son tour il mâtine son blues de soul, de rock et de funk, et poursuive l'œuvre de création entreprise par des pionniers tels Sam Cooke, Bob Dylan ou Otis Redding, souvent aux frontières des genres. Discographie 1962 : The Big Blues, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | King Records 1967 : Born Under a Bad Sign, Stax Records 1968 : Live Wire/Blues Power, Stax Records 1969 : Years Gone By, Stax Records 1969 : King Of The Blues Guitar, Atlantic Records 1969 : Jammed together (Stax Records) avec Pops Staple et Steve Cropper 1970 : Blues For Elvis - King Does The King's Things, Stax Records 1971 : Lovejoy, Stax Records 1972 : I'll Play The Blues For You, Stax Records 1973 : Blues At Sunset, Stax Records 1973 : Blues At Sunrise, Stax Records 1974 : I Wanna Get Funky, Stax Records 1974 : Montreux Festival, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | Stax Records 1974 : The Blues Don't Change, Stax Records 1974 : Funky London, Stax Records 1976 : Albert, Tomato Records 1976 : Truckload Of Lovin' , Tomato Records 1977 : I'll Play the Blues For You, Tomato Records (avec John Lee Hooker) 1977 : King Albert, Tomato Records 1979 : New Orleans Heat, Tomato Records 1979 : Chronicle, Stax Records (avec Little Milton) 1983 : Crosscut Saw: Albert King In San Francisco, Stax Records 1984 : I'm In A Phone Booth, Baby, Stax Records 1986 : The Best Of Albert King, Stax Records 1986 : The Lost Session, Stax |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | Records (avec John Mayall) 1989 : Let's Have A Natural Ball, Modern Blues Recordings 1989 : Live, Rhino Records 1990 : Door To Door, Chess Records 8 tracks A.King + 6 tracks Otis Rush 1990 : Wednesday Night In San Francisco, Stax Records 1990 : Thursday Night In San Francisco, Stax Records 1992 : Roadhouse Blues, RSP RecordsAlbum sortis post-mortem : 1993 : The Ultimate Collection, Rhino Records 1993 : So Many Roads, Charly Blues Masters 1994 : The Tomato Years, Tomato Records 1995 : Mean Mean Blues, King Records 1996 : Hard Bargain, Stax Records 1997 : Born Under |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | A Bad Sign & Other Hits, Flashback Records 1999 : Blues Power, Stax Records 1999 : The Very Best Of Albert King, Rhino Records 1999 : A Truckload Of Lovin': The Best Of Albert King, Recall Records (UK) 1999 : Albert King With Stevie Ray Vaughan In Session, Stax Records (enregistré en 1983) 2001 : Guitar Man, Fuel 2000 Records 2001 : I Get Evil: Classic Blues Collected, Music Club Records 2001 : More Big Blues Of Albert King, Ace Records 2002 : Blue On Blues, Fuel 2000 Records 2003 : Talkin' Blues, Thirsty Ear Records 2003 : Blues From |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | The Road, Fuel 2000 Records 2004 : The feeling (en fait une compilation des années Tomato) 2007 : The heat of the blues, Music Avenue, reprise des 4 disques parus en 1976 et 1977 chez Tomato Records 2007 : The very best of Albert King'', Stax (une compilation des années Stax de 1966 à 1974, quelques versions peu fréquentes). Articles connexes B. B. King Freddy King Blues rock British blues boom Liens externes La biographie d'Albert King chez Stax Albert King La Flamme bleue Notes et références Guitariste américain de blues Musicien afro-américain Guitariste gaucher Chanteur de blues Musicien de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert%20King | Albert King | deep soul Guitariste jouant sur Gibson Artiste de Stax Records Artiste d'Atlantic Records Artiste de King Records (États-Unis) Artiste d'Ace Records Artiste de Federal Records Artiste de Thirsty Ear Recordings Artiste de Charly Records Naissance au Tennessee Naissance en avril 1923 Décès en décembre 1992 Décès à 69 ans Membre du Rock and Roll Hall of Fame |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | L'architecture est l'art majeur de concevoir des espaces et de bâtir des édifices, en respectant des règles de construction empiriques ou scientifiques, ainsi que des concepts esthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d'agencement d'espace, en y incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction de l'édifice et à son intégration dans son environnement, quelle que soit cette fonction : habitable, sépulcrale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, artisanale, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, voire purement artistique. C'est pourquoi l'architecture est définie comme « une expression de la culture ». Elle est reconnue comme le premier des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | arts majeurs dans la classification des arts, communément admise, du , des 9 arts majeurs et fait partie des beaux-arts. L'Architecture désigne également l'ensemble des connaissances et des techniques de cet art de concevoir et de construire des structures complexes, englobant les édifices terrestres, les espaces et les paysages modifiés par l'homme répondant à des critères architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires. L'architecture intègre le domaine de la planification spatiale et met en pratique les méthodes de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | planification au service de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. On distingue différentes échelles de la planification spatiale : le territoire national : l'aménagement du territoire ; la région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ; le quartier, la ville, jusqu'à l'agglomération : l'urbanisme ; l'îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n'atteint pas la superficie du quartier : la composition urbaine ; le bâtiment : l'architecture. C'est ainsi que dans le cadre des études d'aménagement et urbanisme, on retrouve l'architecte le plus souvent autour des réflexions de la composition urbaine via la pratique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | de la conception urbaine. Architecture Définition de l'architecture On voit dans les Dix livres de l'architecture de Vitruve que l'architecture comprend l'édification de toutes les sortes de bâtiments civils ou religieux, les ponts, les aqueducs, les ports, ainsi que les villes. Le terme architecture (en latin ), est issu du grec de (« commander») et (« ouvrier, charpentier ») ; l'architecture désigne donc la notion de commander aux ouvriers; et l'architecte, celui qui les commande (avec ou sans dessins établis). Dès le Moyen Âge, différentiés des dessins d'architecture, les dessins de construction sont qualifiés de technique. À partir du , |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | les architectes spécialisés dans la conception des bâtiments, des fortifications et des machines pour la guerre ont pris le nom d'ingénieurs. Au , certains architectes occidentaux, par exemple Eugène Viollet-le-Duc, s'attachent fortement à l'aspect constructif. Ils se concentrent en particulier sur les charpentes métalliques et participent au développement de la mécanique statique. Le terme architecture peut alors avoir une étymologie sémantique basée sur le grec Techné, la force, la structure, la charpente. À partir du , en Occident, dont les conceptions de production d'objet sont alors devenues globalement techniques et productives, il est possible de définir l'architecture comme l'art de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | diriger la construction, de concevoir les structures, de donner finalement une apparence avec des matériaux. L’« art de bâtir » s'ajoute à la simple construction des édifices. Dans certaines autres parties du monde, on peut formuler que cet « art de bâtir » comporte toujours une ritualisation, qui a existé dans le passé en Occident, distinguant l'architecture de la construction simple. Les applications de l'architecture L'architecture s'occupe des bâtiments, des espaces publics, des villes et villages, des paysages, mais aussi d'ouvrages d'art, de navires (architecture navale). Étant donné l'ampleur de ses applications et la volonté d'expression mise sur la construction |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | d'édifices, l'architecture dans toute son histoire est une activité plus proche des arts et métiers qu'une activité scientifique rigoureuse qu'elle est plus ou moins devenue. L'architecture fait d'abord appel à des savoirs organisés en un ensemble qui lui est particulier par son application à la construction tels que la composition, la géométrie, la morphologie, l'ornementation, l'harmonie (à base religieuse ou non), en même temps que le métré, la statique et le droit de manière habituelle pour la construction d'édifices. L'architecture va puiser d'abord dans les savoir-faire des différents beaux-arts et des différents métiers du bâtiment. Mais l'architecture va aussi puiser |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | dans les ressources de différentes disciplines scientifiques : la géologie, la résistance des matériaux ainsi que dans les différentes sciences humaines comme l'anthropologie, la sociologie, la psychologie (ergonomie), l'écologie ou la géographie. L'architecture se formalise aussi en puisant dans l'Histoire. L'architecture se différencie de la construction en ce que l'architecture apporte une dimension particulière de réflexion et de planification de la part du concepteur, lorsqu'il envisage l'ensemble du cycle de vie d'une construction. Cette réflexion est à la fois esthétique, sociale, environnementale et philosophique. L'architecture naît de besoins fonctionnels tels que habiter, traverser un fleuve, travailler, se soigner, faire du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | sport, se divertir. Des réponses formelles spécifiques sont apportés à ces besoins concernant l’organisation, la structure, la technique de construction, tout en répondant à des objectifs notamment esthétiques et sociaux. L'architecture naît de besoins de représentation des idéaux et de la mémorisation des faits passés. La corrélation entre la variété des besoins, la variété des réponses possibles, et la variété des sensibilités esthétiques donne une infinité d’architectures différentes et de nombreuses interprétations par des architectes. On peut néanmoins les regrouper par périodes, par courants de styles (formels ou bien éthériques), par type de structure, par type de technique, par fonctions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | (voir « Le Patrimoine architectural » ci-après). On utilise l'architecture aussi bien pour la création que pour la restauration ou la transformation (rénovation) des édifices. Il s'agit parfois simplement d'une action d'ornementation du bâti, sans autre opération. Et pour des constructions anciennes, il peut s'agir de réornementation avec retour à l'aspect initial ou à l'inverse d'ajout de différences qui les modernise. Dans certains cas cela concerne la mise en ensemble des édifices, par exemple la constitution de cité. Depuis l'Antiquité, l'objet sur lequel se pose l'acte architectural est quelquefois la ville même prise dans son entier, l'agglomération de constructions, lorsque |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | par exemple il s'agit d'une ville nouvelle aussi bien antique que contemporaine. L'histoire de l'urbanisme est totalement liée à l'histoire de l'architecture, histoires existant déjà avant la fondation de l'Égypte au millénaire avant l'âge des métaux. La caractérisation formelle des édifices fait partie des contraintes d'urbanisme, dont le domaine d'application est la ville et les territoires associés et pour ces domaines les données sociales et politiques ont une importance certaine. La constitution de l'architecture sur l'édifice L'architecture est nécessaire pour produire des marques dans la mémoire des peuples organisés sédentaires dans la quasi-totalité des sociétés existantes. La prise de position |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | solennelle concernant les lieux remarquables est faite par ce moyen. L'architecture traduit pour les lieux de rassemblement leur nature et leur fonction sociale pour le public. Il s’agit par l'architecture dans un ordre de priorité qui dépend de l'époque considérée : de montrer la puissance de la « Nature » et composer avec elle et avec l'écoulement du temps et ses énergies, d'exprimer le pouvoir sécuritaire ou la puissance individuelle avec l'autorité, d'afficher le niveau hiérarchique des tenants dans la société (classe sociale), de manifester la fonction de l'édifice dans l'organisation de la société, de fournir et caractériser des lieux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | différents du monde ordinaire (religion et spiritualité, spectacle). Des choses matérielles et immatérielles sont mises en accord convenable par la disposition des éléments. L'Harmonie correspond à la civilisation et l'époque considérée. L'architecture produit des codes à lire dans l'espace aménagé. Ces codes des formes et des matières traduisent le cosmos tel qu'il est appréhendé. Par exemple l'« architecture de ruine » apparue au est une construction neuve réinscrivant temps et culture. Dans l’aire occidentale moderne, l'architecture intervient à de nombreuses échelles depuis la conception et la réalisation d'éléments constituant les membres de corps de bâtiments, jusqu'à celle de villes entières |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | conçues comme un tout. L'architecture est ressentie comme un moyen de traduire l'espace entourant le corps humain par la philosophie associée à la psychologie de la sphère intime, de la sphère privée, de la sphère publique qui se définissent selon la société. Cette modélisation des espaces contient en facteurs les importances différentes données par l'individu à la conscience de soi et à la conscience de l'extérieur. L'espace contenant est détaillé graduellement en pièces, en locaux pour l'abri de l'individu, de la famille ; puis en espace public commun ; et enfin en espace « naturel ». L'activité de l'architecte selon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | sa motivation personnelle est censée produire de l'architecture lors de la commande de structure collective (État…) ou d'individu. À partir des formes de constructions funéraires ancestrales, l'activité s'est centrée sur celle des formes habitées. Elles sont devenues « classiques » depuis le Moyen Âge : il s'agit de maisons d'habitat, écoles, hôpitaux, en plus des tribunaux, lieux de culte (églises temples...), ateliers, « mairies »… Se sont ajoutés depuis le Néolithique au fur et à mesure du temps au patrimoine des éléments venant de la modernisation de l'activité humaine et de l'organisation de la société où le côté pratique se |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | mêle au côté rituel devenu aspect culturel. Il s'agit des éléments respectant les besoins militaires avec rassemblement (places, forts et châteaux), de besoins structurels de réseaux de transport (ponts, ports, gares ferroviaires, aéroports) et de commerce (boutiques antiques, halles, hypermarchés), besoins d'espace de rassemblement et de loisir (théâtres, stades, gymnases, piscines, patinoires, résidences balnéaires et de montagne) et parfois de besoins exprimés pour la production pré-industrielle et industrielle (manufactures usines construites selon certains modes de gestion des ressources humaines, mode de gestion de l'image publicitaire). Après la Renaissance, le projet architectural à l'occidentale aboutissant à l'Architecture exprimée sur l'édifice d'habitat |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | ou autre prend une formulation technique de la procédure de conception définissant la présence d'Architecture. Ce qui est voulu est d'établir-procurer des sensations chez l'observateur. Dans l'histoire de la construction en occident, la construction sans formulation architecturale est passée de la majeure partie des bâtiments à son inverse : une formulation architecturale de la majeure partie de la construction d'édifice. La formulation architecturale de l'édifice pour l'aspect et l'organisation des volumes a été associée avec la formulation de l'aspect et l'organisation des terrasses pentes et circulations de la parcelle de terrain qui reçoit l'édifice. Le Patrimoine architectural L’architecture désigne le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | corpus de tous les édifices construits, c'est-à-dire leur classification et leur étude, qu'ils aient été conçus par des constructeurs affichant une intention esthétique ou non. Le terme « architecture » suivi d'un qualificatif permet aussi de spécifier un ensemble générique du patrimoine bâti. Cette classification permet une identification de l'objet bâti. La possibilité est que l'édifice comporte une volonté d'acte architectural. Mais aussi il peut y avoir une absence de déclaration qu'il s'agit d'acte architectural, et que c'est de l'architecture par le fait (voir architecture vernaculaire). Le terme « architecture » permet ainsi de spécifier, pour l'objet créé par l'acte |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | de bâtir, l’ensemble des caractéristiques telles que la forme et la symbolique ou les propriétés d’usage. Pour cette classification, on ajoute en général un qualificatif distinctif de la mise en ensemble par style, par usage, par époque, par matière (exemples : architecture militaire, architecture chrétienne, architecture romane, architecture bois). Mais on utilise aussi techniquement des noms qui sont plus spécialisés et moins parlants : exemples « Bauhaus », « Roccoco », « École de Chicago ». Ces noms n'ont par ailleurs pas un sens universel : ainsi si l'époque baroque correspond à l'architecture baroque dans l'Europe partie Est, elle ne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | correspond pas à l'architecture baroque en France mais à l'architecture classique (les guerres de religion n'ayant en France pas permis un développement de l'architecture autre que celle des grands personnages du pouvoir établis en conflit religieux). Les méthodes originelles utilisées pour bâtir les édifices ainsi catégorisés a posteriori ne posent pas fondamentalement la différence entre les multiples styles. Histoire et styles de l'architecture Préhistoire Il existe des maisons et des villages en bois dont les restes n'ont subsisté qu'en milieux aqueux, lac, mer ou rivière. Les plus anciens connus sont postérieurs au Paléolithique. Un site de la fin du Néolithique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | a été bien étudié à Charavines sur le bord du lac de Paladru en Isère. La construction existe depuis l'âge de la pierre, elle est le support de l'architecture. Cet art est un des rares regroupements d'autres arts, dont les arts qui lui sont antérieurs, la chasse, la guerre, la peinture, qui la servent pour établir sa symbolique où le feu a une place notable. La symbolique « du dedans » opposée à celle « du dehors ». La symbolique de la « voûte ». La symbolique de « la mort de l'individu ». La symbolique du « ciel ». |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | Le monolithisme de la structure initiale qu'est la grotte devient symbolique. Les tout premiers édifices porteurs d'architecture sont outre les grottes aménagées, les tumulus. Ce qui concerne à la fois les populations nomades et les populations sédentarisées. Et partie de la construction de ces tombes, une partie de l'architecture religieuse s'établit en utilisant l’élévation vers le ciel pour la construction, une autre partie s'établit en creusant la terre. La différenciation des constructions nécessaires à l'organisation sociale des sédentaires fait naître l'architecture par les édifices spécialisés restant dépendants du climat local et des ressources disponibles. Les arts de la peinture et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | de la sculpture qui sont antérieurs à l'art de construire-architecture lui sont intégrés. L'aspect conventionnel apparaît localement avec le temps et s'ébauche dès lors des « styles architecturaux ». Antiquité Dans plusieurs civilisations antiques, comme l'Égypte ou la Mésopotamie, l'architecture et l'urbanisme reflètent constamment le divin et le surnaturel. De plus, elles ont recours à la monumentalité dans l'architecture pour symboliser le pouvoir politique des dirigeants, de l'élite, ou de l'État lui-même. L'architecture et l'urbanisme des civilisations telles que la Grèce antique et la Rome antique évoluèrent à partir d'idéaux civiques plutôt que religieux ou empiriques, et de nouveaux types |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | de constructions émergèrent. Des textes, les « traités d'architecture », ont été écrits depuis l'Antiquité. Ces textes contiennent à la fois des conseils généraux, et des prescriptions et des canons formels. Certains des plus importants exemples de l'architecture canonique sont religieux. Architecture occidentale après l'antiquité Après la disparition de l'Empire romain, puis le schisme entre l'église byzantine et l'église romaine au , l'aristocratie et le clergé chrétien prennent des initiatives architecturales et artistiques. L'invention d'une nouvelle symbolique viendra ultérieurement, entre le et le . Entamant l'époque moderne au , l'« architecture classique » marque déjà la prééminence de la symbolique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | architecturale non sacrée sur la symbolique architecturale sacrée. Dès le la période moderne aboutit en occident à la fin de la définition de l'architecture comme espace défini par des rituels, mais comme espace défini par la population aristocratique et bourgeoise avec art et contenant de l'art avec re-codification des éléments de l'histoire antique qui sont réutilisés. L'architecture reste un moyen d'affirmer l'identité de la population par « nation ». L'évolution de la technique de construction se conjugue avec la création de nouveaux objets architecturaux « modernes » porteurs des nouveaux styles architecturaux au . Époque contemporaine Dans l'époque contemporaine, l'architecture |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | reste un moyen d'afficher la splendeur, entre autres par le gigantisme dans la hauteur des édifices verticaux ou le gigantisme dans la portée horizontale. Mais elle devient aussi un élément du domaine économique pour des raisons politiques. Les progrès techniques des et ont largement étendu les possibilités de réalisation qui doivent suivre les besoins démographiques et les normes d'hygiène nouvelles. La construction en métal et la construction en béton font leur apparition avec leur esthétique dite « moderne ». La modélisation de l'usage est faite. Les architectes adopteront intégralement les technologies nouvelles et la « standardisation ». L'architecture est depuis |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | le milieu du une composante de la « promotion immobilière ». Théorie de l’architecture Un traité d'architecture est un ouvrage théorique présentant les règles de l'architecture savante. Les traités d'architecture sont le vecteur de transmission de l'architecture européenne se référant à l'Antiquité gréco-latine (du au ). Un dictionnaire d'architecture est un ouvrage pratique présentant les définitions des termes utilisés pour désigner des éléments d'architecture. Ils peuvent prendre une forme de récapitulatif historique. Les acteurs de l'architecture Les concepteurs, réalisateurs d'architectures sont communément appelés architectes, qu'ils soient professionnels ou pas, néanmoins le titre « architecte » est généralement attribué à des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | professionnels diplômés d'une école d'architecture. Ils sont quelquefois regroupés en corporations appelées ordre des architectes. Le nom du diplôme et des spécialités sont généralement accolés à ce titre. Toutefois selon l'objet, l'architecture est aussi le domaine des architectes paysagistes, des architectes d'intérieur, des urbanistes, des ingénieurs civils, voire de plasticiens, de designers et d'artistes divers. L'architecte-urbaniste L’architecture est exercée, dans le respect des procédures administratives du lieu d'édification, par des architectes dont le titre professionnel est protégé juridiquement, ou des spécialistes assimilés à des architectes. Par distinction scientifique d’avec la construction qui serait le fait d’assembler différents éléments en utilisant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | les matériaux et les techniques appropriées, la pratique de l’architecture se caractérise par une intentionnalité établie dans le « projet ». (Voir « définition » ci-dessus). Le projet se définit ainsi en des plans, des représentations symboliques diverses qui lui font intégrer temps de construction et d’usage. Aussi, cet effort conscient et préalable propre à la conception architecturale a-t-il pour objectif de concilier l’utilité, la beauté et la solidité de formes, d’espaces et de structures (habitées ou non). Par ailleurs, la visée fonctionnelle inhérente à l’architecture, l'aspect pratique à l'usage dont découle l'aspect économique la distingue dans l'histoire également des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | autres arts dits décoratifs que sont le dessin, la gravure, la peinture et la sculpture qui y ont été originellement intégrés. Bien que de racines historiques antiques, la conception des villes en tant que discipline spécifique est désignée dans l'aire de la pensée occidentale depuis le milieu du par le terme d’« urbanisme ». Le terme (littéralement « urbanisation » dont l’acception française correspond au concept « urbanisme ») a été employé pour la première fois par l’ingénieur barcelonais Ildefons Cerdà dans sa (1867), un ouvrage considéré comme précurseur de la discipline. L'activité de l'architecte est mesurée par référence à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | l'édifice simple et complet. Et l'architecte a une action qui recouvre aussi bien l’élément de mobilier que la ville entière. L'urbaniste non-architecte ne peut avoir sur les édifices une action autre qu'organisatrice de l'ensemble. La maison, l'immeuble est le niveau « normal » d'objet traité, ce sont les unités de référence d'activité d'édification pour le droit en usage. Les établissements, résidence, cité, monument, ville correspondent à l'échelle d'activité au-dessus de la « moyenne ». Les mobiliers, édicules qui sont des objets à l'échelle d'en dessous de l'édifice sont la plupart du temps intégrés à l'activité normale, cependant ils composent l'activité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | spécifique de l'architecte d'intérieur qui ne peut avoir une action de conception au-delà de l'intérieur sur les édifices. L'ingénieur-architecte L’architecture portant sur les ouvrages militaires, les fortifications, les engins de siège a été à l’origine de la profession d’ingénieur à partir du . La technique du génie militaire comporte un ordonnancement: un arrangement des tâches aboutissant à la mise en forme de l'ouvrage. Parmi les acceptions de l’architecte, celle qui correspond davantage à la notion actuelle d’ingénieur lui a ainsi longtemps été confondue. Vitruve, auteur d’un traité célèbre, était lui-même constructeur de machines de guerre et architecte. Un autre exemple |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture | Architecture | d’ingénieur militaire bâtisseur est le maréchal de Vauban manifestant également ses préoccupations d’ordre esthétique. Vauban, commissaire général des fortifications de Louis XIV, illustra ses talents de bâtisseur avec le souci d’un langage formel pourvu de réelles qualités esthétiques. Il a dirigé l’aménagement de plus de 160 forts ou places fortes et en a construit 9 ex nihilo, faisant appel à certains éléments tels que les échauguettes, non pas tant pour leur utilité défensive (devenue obsolète), que pour leur intérêt esthétique. Il a en outre réalisé des travaux d’aménagement du territoire, notamment le perfectionnement du canal du Midi. Actuellement, l'édification de |
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