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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | genre un sujet de visite grâce aux œuvres de nombreux architectes : Victor Horta, Paul Hankar et Henry Van de Velde (les plus célèbres), Paul Saintenoy, Paul Cauchie, Gustave Strauven, Ernest Blerot, Josef Hoffmann (Palais Stoclet), Léon Delune, Paul Hamesse et bien d’autres. Après la Première Guerre mondiale, les destructions ainsi que la forte croissance démographique due à l’afflux de nouveaux habitants venus des autres régions du pays provoquent une crise du logement et une extension rapide des surfaces construites. C’est le début des constructions de logements sociaux et de cités-jardins en périphérie de l’agglomération d’alors. Plus tard, l'évolution internationale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | s'est traduite dans des édifices publics de style Art déco, comme le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ancêtre, dès sa conception polyvalente (musique, théâtre, expositions) des maisons de la culture. Avec l'européanisation et la spéculation immobilière sont apparues les tours de bureaux modernes (tour du Midi, tour Madou, tour Dexia entre autres, mais aussi les tours Belgacom, la tour des Finances, le World Trade Center, etc.), soit une trentaine de tours dont la majorité est concentrée dans le principal quartier d’affaires de la ville : le Quartier Nord avec ses tours dressées devant la gare du Nord (et surnommé le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | « petit Manhattan »). Celui-ci offre cette caractéristique d'avoir été installé – au prix de la démolition de quartiers anciens – au cœur de la ville, à côté du centre historique, au contraire des quartiers identiques d'autres villes installés hors ville sur une dalle en surhaussement, comme le quartier de la Défense près de Paris. Dans le quartier européen se dresse le Berlaymont, siège de la Commission européenne et le siège du Conseil des Ministres européens, dans un bâtiment de forme ovoïde enfermée dans un cube translucide, ainsi que le site bruxellois du Parlement européen. L'ensemble des sièges européens sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | reliés au réseau de métro et de chemin de fer par des stations et des gares souterraines assurant la communication avec l'aéroport et le réseau belge et international de chemin de fer. En surface et en tunnel, un réseau de voiries permet la liaison avec le centre de la ville et avec les boulevards de la deuxième ceinture, le grand périphérique appelé le Ring et l'aéroport. En général, c'est surtout dans le quartier nord et dans le quartier européen que des immeubles d'habitation et d'anciens siège administratifs de sociétés ont été remplacés par des constructions de style moderniste international. Mais |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | cette expansion a entraîné un phénomène similaire, quoique moins concentré, dans d'autres quartiers avec l'essaimage de tours. L'inflation bureaucratique immobilière a cependant épargné les nombreux parcs et squares qui parsèment la ville. Le bois de la Cambre du prolonge la forêt de Soignes dont les s'étendent en partie dans la ville et abritent une faune protégée de cerfs, renards, écureuils, lapins, belettes, chauve-souris, une population d'oiseaux des plus variées et, depuis la fin du , des sangliers ont refait leur apparition. La proportion d’espaces verts publics est donc importante à Bruxelles, bien qu’inégalement répartie, et la forêt de Soignes y |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | tient une place notoire. De plus, les jardins privés en intérieur d’îlot sont nombreux. Invisibles depuis la rue, ils jouent un rôle important dans l'assainissement de l'air. Influence de l'évolution sociale sur l'urbanisme Bruxelles a connu, depuis l’après-guerre jusqu’aux années 1990, une désaffection du centre-ville engendré par le départ des habitants vers la zone périphérique interne de la région et, même, vers l'extérieur de celle-ci. Cette périurbanisation semblable à celle des villes anglo-américaines se révèle contraire aux mouvements de population des autres grandes villes européennes. En effet, à Bruxelles, les classes moyennes et « supérieures » ont eu tendance à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | quitter les communes centrales pour s'installer dans la couronne de communes entourant le centre et même dans les communes périurbaines du Brabant où elles ont édifié un habitat de « standing ». Dès lors, les communes du centre ont eu tendance à se taudifier en accueillant des émigrés de la première génération. Mais, vers la fin du , un retour d'une certaine catégorie de population aisée s'est manifesté dans le centre-ville. Concurremment, les nombreuses spéculations immobilières apparues sous l'influence de la constitution à Bruxelles du pôle bureaucratique international, notamment de l'Union européenne, ont entraîné l'apparition d'immeubles de bureaux, dont les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | tours de style international au nombre d'une trentaine qui parsèment la ville, presque chaque commune en ayant au moins une : tour Astro, tour Madou, Pacific tower à Saint-Josse, tour du Bastion à Ixelles, tour Hilton, tour du Midi, tour Brusilia, tour Albert, les tours jumelles Albert et Léopold, tour Bleue, tour ITT, tour résidence de la Cambre (dans un style de type New-Yorkais des années trente), tour Floreal etc. Il faut citer à part la dizaine de tours du quartier Nord, nouveau quartier des affaires et des administrations. Ce quartier proche du centre-ville historique remplace un quartier ancien délabré |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et exproprié dans les années 1960. Il était prévu d'y ériger des tours sur une dalle selon un concept hérité des États-Unis. Mais le plan qui, dès l'origine, était conçu pour être celui du nouveau quartier administratif et des affaires de Bruxelles, a tenu compte de la proximité immédiate du centre historique de Bruxelles. Situation inverse de celle des quartiers similaires d'autres villes installés à l'extérieur (comme le quartier de la Défense près de Paris). Aussi, pour éviter l'isolement par rapport à la proximité d'un habitat traditionnel, a-t-on renoncé à la dalle au profit d'une voirie traditionnelle. Les tours du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | quartier Nord se dressent donc de part et d'autre de deux boulevards plantés d'arbres, le boulevard Simon Bolivar et le boulevard du Roi Albert II qui se croisent devant l'ancienne gare du Nord préservée de la démolition de l'ancien quartier et agrandie pour devenir le Centre de Communication Nord avec son nœud souterrain de transports en commun rail-route. Le boulevard du Roi Albert II, la principale artère du quartier, prolonge la voirie ancienne débouchant du centre-ville tout proche et relie de la sorte le nouveau quartier des affaires au centre même de Bruxelles avec son quartier historique. Celui-ci a échappé, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | en bonne partie, à la transformation urbanistique grâce non seulement à l'existence de monuments historiques de qualité que l'on n'a pas osé détruire, mais aussi, dans les années 1990 et surtout 2000, à cause d'un mouvement de retour de population vers le centre-ville. Après la première transformation sociale du centre par l'arrivée d'habitants défavorisés, comme les immigrés de la première génération, une nouvelle mutation est intervenue à la fin du par une gentrification engendrant des restaurations architecturales inspirées par le goût du pittoresque à l'ancienne, en réaction au fonctionnalisme de la fin du . On installe des logements de standing |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | à la place de l'habitat ancien que la hausse des loyers a vidé de ses habitants, les petits magasins de quartier cédant la place à des commerces de luxe. La présence de l'Union européenne à Bruxelles n'est pas étrangère à ces divers mouvements de population qui sont engendrés non seulement par l'installation de milliers de fonctionnaires et de leurs familles, mais aussi par l'implantation de milliers de lobbyistes attirés par le centre de décision d'importance mondiale qu'est devenue Bruxelles. Les uns et les autres amènent à Bruxelles des habitudes nouvelles qui influencent la vie bruxelloise dans un sens qui donne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | à la ville un visage de plus en plus éloigné de celui de ses origines de ville brabançonne. L'évolution de l'urbanisme s'en ressent de plus en plus avec les aménagements successifs du quartier européen et, notamment de la rue de la Loi et de ses environs. Environnement Bruxelles est une des capitales les plus vertes d’Europe. Elle totalise en effet d’espaces verts, c’est-à-dire la moitié de la surface de la Région. Elle est aussi l’une des villes les plus cosmopolites du monde, ainsi que l’une des villes les plus riches d’Europe en PIB par habitant avec un score de 221 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | SPA en 2007) et s’impose comme la capitale économique et financière du pays. Selon le cadastre, la Région est bâtie à 44,5 %. Seuls 6 % du territoire est constitué de terres agricoles, pâtures, prés, vergers, les eaux ne couvrant que 1,5 % du territoire. Le reste de la superficie est constituée par des parcs, jardins et zones en friches à reconvertir, ainsi que par la forêt de Soignes, la plus grande hêtraie en site urbain avec ses répartis sur trois régions, dont à Bruxelles constitués en réserve naturelle abritant une faune protégée de daims, cerfs, renards, écureuils, lapins, belettes, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | diverses espèces de chauve-souris et une grande variété d'oiseaux. Les taux de couverture végétale et d’espaces naturels sont plus importants en périphérie où ils ont limité la périurbanisation de la capitale, mais ils diminuent fortement vers le centre de Bruxelles : 10 % du pentagone central, 30 % des communes de la première couronne et 71 % des communes de la deuxième couronne sont occupés par des espaces verts. La Région, la Ville et l’IBGE (Institut Bruxellois de Gestion de l'Environnement) veulent rendre plus facile et plus équitable l’accès aux services liés à l’Environnement (déchèteries, assainissement) et aux espaces verts. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Un des moyens utilisés est le « Maillage vert et bleu » qui vise à augmenter le nombre et l’interconnexion des espaces verts. En 2016, une nouvelle espèce d'insecte a été découverte à Bruxelles dans le Jardin botanique Jean Massart. Il s'agit d'une espèce de mouche qui porte depuis le nom de la ville, puisqu'elle a été nommée Drapetis bruscellensis. Enfin, partie importante de la gestion de l'environnement, le réseau d'égouts qui s'étend sur fait l'objet d'un plan d'assainissement et même de renouvellement des parties les plus anciennes remontant à plus d'un siècle et dont l'état délabré a entraîné plusieurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | fuites entraînant des effondrements de la voirie. Il s'agit d'une entreprise de plusieurs années décidée par le gouvernement de Bruxelles-Capitale. Démographie Population La région de Bruxelles-Capitale compte plus d’un million d’habitants et connait une remarquable augmentation de sa population. Bruxelles est la ville qui croît le plus vite en Belgique. Au premier , elle a passé le cap du million d’habitants après un creux d’une dizaine d’années. Bruxelles et sa périphérie, en tenant compte de la zone d’emplois (zone RER), comptent environ d’habitants et s’étendent sur une grande partie des deux provinces de Brabant. Bruxelles fait aussi partie d’une plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | large conurbation en triangle avec Gand et Anvers qui compte environ d’habitants (un peu plus de 40 % de la population totale de la Belgique) et rassemble l’essentiel de l’activité économique de la Belgique. Bruxelles-Capitale, selon sa dénomination dans la constitution belge, est une des régions de Belgique. Elle est constituée de 19 communes peuplées, au total, en 2019, de sur , soit une densité de . Cette région urbaine est dotée de son propre gouvernement et de son propre parlement. En son centre, la commune d'origine qui porte le nom de Ville de Bruxelles, dénomination officielle et par tradition, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | qui est peuplée, au , de ( et ) sur , soit une densité de . Elle est entourée, dans un bâti unique, par les dix-huit autres communes étroitement imbriquées entre elles de l'une des trois régions de Belgique, la région de Bruxelles-Capitale. À l'extérieur des dix-neuf communes de la région urbaine, une zone d'influence compte, en sus de la population des dix-neuf communes, dans des limites qui ne sont pas formellement établies. Cette zone, définie comme fournissant une forte proportion de travailleurs qui migrent quotidiennement vers la capitale, s'étend en majorité au nord, à l'est et à l'ouest sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | la province du Brabant flamand et comprend donc deux régions (Bruxelles-Capitale et la région flamande) et englobe deux communautés, la française et la flamande. Au sud, une partie de la province du Brabant wallon est, de fait, englobée dans la zone d'influence bruxelloise avec les communes de Waterloo et de Braine-l'Alleud qui fournissent un fort contingent de travailleurs migrants à destination de Bruxelles. De plus, en 2001, Bruxelles ne comptait pas moins de quarante-cinq nationalités différentes représentées par au moins mille habitants. Cette mixité d’origine s’est encore beaucoup accentuée depuis. Langues Les deux langues officielles de la Région de Bruxelles-Capitale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | sont le français et le néerlandais, le français étant majoritaire. Les communes de l'agglomération de Bruxelles situées sur le territoire de la Région flamande sont, elles, officiellement néerlandophones, bien qu'il existe des majorités ou de fortes minorités de personnes parlant le français dans ces communes. Certaines d'entre elles sont des « communes à facilités ». Cette dénomination signifie que la loi y accorde à la minorité francophone (qui est parfois en réalité majoritaire) un certain nombre de facilités administratives pour lui permettre de communiquer en français avec l'administration. En plus, vu la position centrale de Bruxelles et le nombre d'institutions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | internationales qu'elle abrite, l'anglais est de plus en plus utilisé comme langue véhiculaire. Religion Église orthodoxe Saint Job à Uccle Politique et administration Au niveau national Désignée la capitale de la Belgique selon l'article 194 de la Constitution belge, elle est le siège du pouvoir exécutif constitué par la monarchie belge et le gouvernement fédéral de la Belgique, du pouvoir législatif constitué par la Chambre des députés et le Sénat, et du pouvoir judiciaire. Elle est aussi la résidence des ambassades et consulats étrangers. Elle est le siège des gouvernements et parlements de plusieurs des entités fédérées qui composent la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Belgique : deux des trois régions fédérées : la Région de Bruxelles-Capitale et la Région flamande. deux des trois Communautés : La Communauté française de Belgique, qui a modifié sa dénomination en Fédération Wallonie-Bruxelles en , forme un pouvoir unique installé à Bruxelles pour gérer les matières communes à Bruxelles et à la Wallonie, la culture française au sens large (enseignement, beaux-arts, cinéma, télévision et maisons de la culture, échanges culturels internationaux). La Communauté flamande, qui gère la culture des Flamands de Flandre et de la minorité flamande de Bruxelles, a également élu Bruxelles comme siège. Un projet gouvernemental de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | création d'une zone dont la population et les limites doivent être définies avec précision a été déposé en 2010 sous le nom de « Métropole de Bruxelles ». Au niveau international De nombreuses institutions de l'Union européenne ont leur siège ou une grande partie de leurs activités à Bruxelles, telles que : Le Conseil de l'Union européenne ; La Commission européenne ; Le Parlement européen, (pour ses travaux de commissions et ses sessions additionnelles, le siège de cette institution étant à Strasbourg) ; Le Comité des régions ; Le Comité économique et social. C’est également à Bruxelles que se situe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | le siège d'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol) du Conseil des communes et régions d'Europe et de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Les principales confédérations syndicales internationales y ont leurs sièges : la Confédération européenne des syndicats (CES), la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et la Confédération mondiale du travail (CMT). Enfin, la ville accueille 120 institutions internationales, () et plus de , faisant de Bruxelles le deuxième centre de relations diplomatiques au monde (après New York). Enfin, Bruxelles compte plus de . Le statut de (partagé, et même parfois contesté par Luxembourg |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et surtout Strasbourg qui, outre le siège du Parlement européen, accueille aussi celui du Conseil de l'Europe) reste cependant officieux, l'Union européenne n'ayant pas officiellement de capitale. Évolution historique Au cours des âges, Bruxelles qui était une des principales villes du Brabant dès le , connaît une première expansion sous le duc Jean de Brabant dont les possessions s'étendent jusqu'en Limbourg. Par succession féodale, la ville devient le siège du pouvoir des ducs de Bourgogne. Sous Philippe le Bon, qui y installe sa résidence, ayant acquis le Brabant et d'autres territoires des Pays-Bas par voie d'héritage, la ville agrandit le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | palais ducal afin d'y retenir le duc. C'est là qu'il installe son exceptionnelle bibliothèque de 900 volumes. Le duc développe une politique d'unification et de prestige qui le fait surnommer le Grand Duc d'Occident, et aussi Conditor Imperii Belgici. Le nom Belgique, présent dans la tradition des cartographes du Moyen Âge, accompagnera d'ailleurs celui de Bruxelles à travers l'histoire sous les dénominations de Leo Belgicus qui, au désigne l'ensemble géographique dominé, au nord, par la dynastie de Bourgogne, mais aussi Belgica Regia et Belgica Foederata. Sous Philippe le Bon, dès le , apparaît une monnaie unique, le Vierlanders, ainsi nommée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | car elle remplace les monnaies de quatre des principaux pays du territoire des grands Pays-Bas. Il s'agit de supprimer les taux de change sans cesse variables entre les monnaies locales afin d'améliorer les transactions commerciales tout en facilitant la perception des impôts. En 1430, il crée le Grand conseil et le Conseil ordinaire, l'un chargé de la justice, l'autre de la politique générale. En 1464, il réunit les États généraux des Pays de par-decà, depuis le nord de la Hollande jusqu'à Boulogne, Belgique incluse, avec ses possessions de Bourgogne, les Pays de par-delà. Il s'agit d'une assemblée législative représentant les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | trois états, la noblesse, la bourgeoisie et l'Église et dont émane un gouvernement dénommé le Conseil d'État. Ce système reste soumis au souverain et s'affirmera, dans la Belgique d'Ancien régime, avec des fortunes diverses, malgré des monarchies hostiles imposées par des conquêtes étrangères, et ce jusqu'à la fin du . À Bruxelles, le règne de Philippe le Bon ne se manifeste pas seulement par les séances des États généraux et par le va-et-vient des ambassadeurs. Des écoles sont ouvertes dans la ville et les pauvres sont soignés gratuitement, comme dans plusieurs cités des États bourguignons. Des fêtes ponctuent les activités |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | politiques pour des raisons de prestige et les états généraux sont fréquemment sollicités pour les financer. Il en résulte que les métiers d'art se développent dont les tapisseries de Bruxelles. En outre, le grand-duc caresse le projet d'une croisade vers la Terre sainte. Parallèlement à cette action intérieure, Philippe le Bon développe une politique extérieure destinée à lui créer des alliés contre la politique du roi Louis XI de France inquiet du renforcement bourguignon autour de son royaume. C'est ainsi que, en 1430, le duc fonde l'ordre de la Toison d'or au sein duquel il initie des nobles de ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | possessions tout en attirant des personnalités étrangères de premier plan, tels que le roi Alphonse V d'Aragon et de Naples, et en 1468, Édouard IV d'Angleterre. Enfin, par le traité d'Arras, signé le , Philippe le Bon obtient du roi Charles VII de France le droit d'occuper Boulogne-sur-Mer et les villes de la Somme plus divers territoires. En plus, et surtout, Philippe le Bon obtient à titre personnel la suppression de son statut de vassal à l'égard du roi de France. Par ce traité, le pouvoir bourguignon devient autonome comme l'autorité installée à Bruxelles ne l'avait plus été depuis les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | ducs de Brabant. Toutefois, il subsiste des liens féodaux entre des seigneurs et des cités avec le Saint-Empire germanique. Les pays sous l'autorité du duc voient s'ouvrir une perspective d'indépendance que la complexité du régime féodal modère cependant de par les allégeances de familles nobles à l'égard de l'empire allemand. Aussi, Charles le Téméraire, fils de Philippe le Bon, continuant la politique de son père, tente-t-il de renforcer son autorité sur les territoires dont il a hérité en voulant évincer tout autre pouvoir que le sien. C'est dans ce but qu'il croit pouvoir obtenir le titre de roi que lui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | conférerait l'empereur germanique. Mais il n'obtient pas ce titre par suite des intrigues du roi Louis XI de France pour qui les visées bourguignonnes constituent une menace. Entre-temps, Charles doit affronter la fronde de certains nobles et la rébellion des villes. Le , à Bruxelles, dans son palais du Coudenberg, il organise une cérémonie de pardon des Gantois qui s'étaient soulevés. C'est l'occasion de déployer un faste qui doit pouvoir rivaliser avec celui dont Philippe le Bon était coutumier. Le duc est assis dans un fauteuil recouvert d'un drap d'or et des tapisseries ornent les rues de Bruxelles par où |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | passent les ambassadeurs de France, d'Angleterre, de Naples, de Milan, d'Aragon et de Sicile, d'Autriche, de Prusse, du Danemark, de Norvège, de Hongrie, de Bohème, de Pologne et de Russie. Si l'autorité du duc de Bourgogne paraît bien assise à l'intérieur, à l'extérieur elle doit affronter l'hostilité du roi de France et aussi la méfiance de l'empereur d'Allemagne. Celui-ci, après avoir promis au duc de lui accorder le titre de roi, se rétracte. Cette nouvelle dignité aurait donné à Charles le pouvoir de faire jeu égal avec le roi de France. Après l'échec de la cérémonie d'investiture royale, alors que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | les souverains d'Europe, et surtout le roi de France, s'attendaient à devoir composer avec un nouveau roi, le duc de Bourgogne se sent poussé à la guerre pour affirmer sa puissance. Celui que l'on nomme Charles le Téméraire tente donc de réunir par la force ses possessions bourguignonnes de France avec celles des grands Pays-Bas. Ceux-ci sont, à l'époque, nommés le Leo Belgicus. Mais les campagnes guerrières du Téméraire se heurtent sans cesse au roi de France qui entretient l'hostilité des Alsaciens et des Suisses dont les territoires séparent les parties nord et sud de la « Grande Bourgogne » |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | rêvée par Charles le Téméraire. Finalement, le duc meurt au combat à Nancy. Dès l'époque bourguignonne, la langue française a droit de cité à Bruxelles en tant que langue du pouvoir. Après la mort du Téméraire, Bruxelles reste aux mains des Bourguignons et finit par échoir dans l'héritage de celui qui allait devenir, à sa majorité, Charles Quint. Né à Gand, héritier des ducs de Brabant à travers l'hérédité des ducs de Bourgogne, Charles hérite donc des Pays-Bas bourguignons, mais aussi de l'Espagne et de ses colonies d'Amérique. Il va alors réaliser le rêve déçu de Charles le Téméraire lorsqu'il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | devient par élection de la Diète d'Empire, empereur du Saint-Empire romain germanique. En effet, en obtenant cette charge, il émancipe, les grands Pays-Bas de la tutelle étrangère qu'était celle du Saint-Empire, puisque, par un renversement historique, c'est, à partir de ce moment-là, le souverain des Pays-Bas qui exerce le pouvoir sur l'Empire. Né à Gand, élevé en Brabant, Charles Quint avait été, dès sa naissance, considéré par la population comme un enfant du pays. Mais son entourage flamando, franco espagnol, puis allemand, en fait un polyglotte, parlant le néerlandais, le français, l'espagnol et l'allemand. Cependant, à la cour de Bruxelles, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | le français est la langue véhiculaire. C'est durant son séjour à Bruxelles, 1515-1516, qu'Érasme, le prince des humanistes, rédige en français son traité de l'éducation d'un prince destiné à guider l'éducation de Charles qu'il remet personnellement au futur empereur qu'il appelle "Princeps Burgundiunum". C'est au palais du Coudenberg que Charles Quint réside le plus souvent, en dehors de ses campagnes militaires et de deux brefs séjours en Espagne. La première fois, c'est pour aller faire connaissance de ses sujets espagnols, la deuxième fois, c'est alors qu'il est empêché de traverser la France pour rentrer à Bruxelles, étant en guerre avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | ce pays et alors qu'il retient prisonnier le roi de France François vaincu à la bataille de Pavie. Malgré les absences de Charles, chaque fois pour cause de guerre, le français est donc, à Bruxelles, la lingua franca, langue utilisée comme langue d'usage par les seigneurs de la Cour. C'est aussi une langue pratiquée par les Wallons installés à Bruxelles (une place publique indiquée sur les plans les plus anciens s'appelle place des Wallons). Lorsque Charles Quint, en 1548, par la transaction d'Augsbourg, érige les Dix-Sept Provinces en Cercle de Bourgogne affranchi de la juridiction impériale, il apporte au pays |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | une véritable indépendance. Ce qui est confirmé, en 1549, par la Pragmatique Sanction qui confirme l'indissociabilité de ce que l'on nomme aussi la Généralité des Pays-Bas qui englobe la Hollande et ses extensions du nord, la Belgique, le nord de la France et la Franche-Comté. Philippe II d'Espagne, fils de Charles Quint, est destiné à en être le souverain, mais dans le respect des franchises et des privilèges locaux, ce qui confère aux gouverneurs installés à Bruxelles leur autonomie politique au sein d'un vaste ensemble multi-national comprenant l'Espagne et ses colonies. Aussi, quand Charles abdique à Bruxelles de tous ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | pouvoirs sur la généralité du Leo Belgicus, sur la Bourgogne, sur le Saint-Empire romain germanique, et sur l'Espagne avec ses colonies, l'héritage qu'il laisse ne paraît pas menacer la ville dans son statut politique de ville de pouvoir en Europe du Nord. Mais le choix que son fils, Philippe II, fait de Madrid pour y résider va créer un antagonisme entre Bruxelles et l'ensemble des Pays-Bas envers l'Espagne. D'autant plus que, depuis Madrid, Philippe II intensifie la lutte de son père contre le protestantisme. Celle-ci s'était déjà traduite à Bruxelles, comme dans ses autres villes et États, par la publication |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | de placards, des affiches condamnant les ennemis de l'église catholique romaine avec des peines allant jusqu'à celle de la mort. Après Charles Quint, le français continue, au cours des siècles, à être utilisé par l'aristocratie et une partie de la bourgeoisie, particulièrement dans les affaires de politique extérieure. Le brabançon, variante dialectale du néerlandais, demeure la langue véhiculaire de la grande majorité de la population. Le soulèvement contre l'autoritarisme du successeur de Charles Quint, son fils Philippe II, entraîne, après des répressions sanglantes dans le cadre des guerres de religion, la scission des Pays-Bas bourguignons. C'est la naissance des futurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Pays-Bas du nord (que les Français appellent la Hollande), un État majoritairement protestant. Le conflit commence par l'arrivée à Bruxelles de troupes espagnoles qui occupent la ville et par l'exécution sur la Grand-Place de deux chefs rebelles, les comtes d'Egmont et de Horne. La répression touche aussi de nombreux tenants des droits et franchises locaux menacés par Philippe II d'Espagne. De ce fait, le prince d'Orange, dit Guillaume le Taciturne, d'origine allemande, mais élevé en français à la cour de Bruxelles (il parle aussi l'allemand et le néerlandais), qui avait été proche de Charles Quint, devient l'emblème et le chef |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | de la guerre contre l'Espagne. Au cours d'une longue guerre, le prince, qui a fui Bruxelles pour prendre la tête de ce qui devient une révolution reviendra brièvement dans Bruxelles reconquise. Les contemporains décrivent son retour aux côtés de l'ambassadeur d'Angleterre comme un véritable triomphe. C'est l'occasion pour les Bruxellois d'assister au premier feu d'artifice exécuté en Europe occidentale. Mais les vicissitudes des combats entraînent le prince loin de Bruxelles, aux côtés des protestants, jusqu'à se convertir à la Réforme. Acharné dans son combat pour la défense des droits et l'émancipation des populations, Guillaume d'Orange va jusqu'à appeler une de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | ses filles Catherine-Belgique d'Orange-Nassau. Mais, finalement, incapable de libérer le sud de l'emprise espagnole, réfugié dans les Pays-Bas du Nord, Guillaume d'Orange leur a légué sa devise, par laquelle s'affirme sa persévérance, devise qui sera celle de la dynastie d'Orange-Nassau, qui règne encore au sur les Pays-Bas et qui est toujours en français : « Je maintiendrai ». Durant toute la durée du conflit, Bruxelles s'est plusieurs fois opposée directement aux gouverneurs espagnols, tant pour des raisons religieuses que fiscales, notamment par l'Union de Bruxelles qui entérine la Pacification de Gand qui proclame l'unité des populations des grands Pays-Bas du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | nord au sud. Succès éphémère, la ville deviendra même une république calviniste, subissant un siège d'un an avant de retomber sous le pouvoir du roi d'Espagne. Durant les quatre-vingts ans que devait durer la guerre, Bruxelles connait un répit de dix ans sous les archiducs Albert et Isabelle installés dans le vieux palais bruxellois des ducs de Brabant et des ducs de Bourgogne sous un régime de neutralité équivalant à une quasi-indépendance. Sous leur règne, en 1579, Bruxelles perd toute emprise sur les provinces du nord par le traité d'Utrecht par lequel l'Espagne reconnaît l'indépendance du nord. C'est la naissance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | des Pays-Bas du nord, principalement la Hollande, séparés de la Belgique. Celle-ci est encore appelée, à l'époque, les Pays-Bas méridionaux. Durant ces événements, Bruxelles reste une ville brabançonne dont le thiois, version brabançonne de la langue flamande, est la langue de l'administration et des chambres de rhétorique, et demeure la langue véhiculaire. Mais, sous les archiducs, la politique intérieure du Conseil d'État (gouvernement) se fait en français. Si les relations avec les gouverneurs représentant l'Espagne continuent en langue française, moins souvent en langue espagnole, la vie culturelle est toujours marquée par l'emploi de la langue néerlandaise. Même après le bombardement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | sauvage de la ville par l'armée française du maréchal de Villeroy, au , la présence de la langue française à Bruxelles n'est pas menacée. Pourtant, la politique française de conquête provoque une hostilité populaire qui entraîne une union de fait entre les Pays-Bas du Sud et la politique de l'Espagne dans une entente ambigüe qui marie une hostilité populaire envers les troupes d'occupation espagnoles avec l'engagement de nobles locaux et d'aventuriers qui s'en vont jouer un rôle surtout militaire au service de l'Espagne, tels Jean t'Serclaes, comte de Tilly et Jean de Werth. L'Espagne n'en est pas moins ressentie par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | la population comme une puissance occupante, surtout du fait des impôts. Mais la Belgique constitue une source de revenus fiscaux et un poste d'observation et de défense en Europe du Nord dont la cour de Madrid ne veut pas se passer. Aussi, pour maintenir leur influence sur la Belgique, appelée les Pays-Bas méridionaux, les rois d'Espagne doivent-ils passer par l'accord des états généraux et du Conseil d'état (gouvernement) siégeant à Bruxelles pour de nombreuses décisions relatives à la politique et aux guerres de l'Espagne qui entraînent des impositions fiscales mal accueillies par la population. Cela fait de Bruxelles une capitale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | dont il faut respecter les droits et franchises, comme il le faut pour les lois locales des autres composantes des Pays-Bas méridionaux. Ce qui ne va pas sans heurts et conflits depuis le jusqu'au début du , la noblesse locale, le peuple et les pouvoirs urbains ne cessant de revendiquer et d'entrer en rébellion avec la monarchie espagnole. Malgré les intérêts que l'Espagne possède aux Pays-Bas espagnols, elle finit par se lasser de l'incessante opposition qu'elle rencontre et lègue le pays, au , par dévolution de la dynastie espagnole des Habsbourg, aux Habsbourg d'Autriche, et ce en vertu du droit |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | féodal qui, encore à cette époque, régit les pouvoirs qui se partagent l'Europe. Le français étant la langue de culture de toute l'aristocratie européenne et des classes possédantes de l'Ancien Régime, c'est cette langue qui est utilisée dans les affaires politiques. La situation linguistique à Bruxelles continue donc à se caractériser par une dualité de culture, d'une part la langue populaire, le thiois, et, d'autre part, la langue de l'élite. C'est à cette époque que la francisation de la ville se développe sous le gouverneur Charles de Lorraine représentant le pouvoir autrichien. Mais les embellissements de Bruxelles auxquels présida ce |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | gouverneur par la création du quartier royal et la faveur publique qui lui était accordée pour sa bonhomie ne suffirent pas, sous son successeur, à empêcher une hostilité publique motivée par les réformes autoritaires de l'empereur d'Autriche Joseph II et, comme sous le régime du roi d'Espagne, par les impôts. À Vienne existe un bureau belge. L’immixtion autrichienne dans les affaires belges apparaît moins lourde, au début, que celle de l'Espagne. Le régime est celui d'un protectorat. Bruxelles est le poste avancé de l'Autriche en Europe de l'Ouest et, à ce titre, le gouverneur représentant l'empereur d'Autriche y reçoit les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | plénipotentiaires de puissances étrangères. Mais la volonté de l'empereur d'Autriche est de réglementer l'exercice des professions au mépris des droits acquis par les vieilles chartes. Un chef de corporation, François Anneessens, est exécuté sur la Grand-Place de Bruxelles, d'autres défenseurs des droits locaux doivent s'enfuir. La décision de l'empereur de supprimer des congrégations religieuses qu'il considère comme inutiles, pour une partie d'entre elles, achève de soulever la population de Bruxelles et d'autres villes. Après la victoire militaire à la bataille de Turnhout de l'armée levée par les États généraux représentant les diverses provinces belges, c'est en français qu'est proclamée l'indépendance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | des États belgiques unis. Mais les querelles entre partisans d'un retour aux anciennes coutumes et les tenants des idées du siècle des Lumières minent la capacité de résistance du pays. Il en résulte un retour en force des Autrichiens. Mais cela n'enraye pas la montée du français à Bruxelles puisque, dès 1793, la victoire des armées de la Révolution française entraîne l'annexion à la France de l'ensemble du pays, avec pour conséquence l'imposition de la langue française dans toute la Belgique. Par décision française, la ville est ramenée à ses limites du Moyen Âge représentées par une enceinte du qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | est d'ailleurs démantelée sur ordre de Napoléon Bonaparte. L'autorité qu'exerçait l'Amman de Bruxelles sur la population de la vallée environnante, nommée la cuve, est supprimée. Cette décision arbitraire ramène la population à et perturbe la vie économique. La ville est ramenée au rang de chef-lieu du département de la Dyle, nouveau nom du Brabant. Le préfet Doulcet de Pontecoulant plaidera auprès de Napoléon le retour aux anciennes limites. Mais la chute de l'empire français empêchera ce projet d'aboutir. Sous la République française et l'Empire, le français s'est installé partout comme langue officielle. C'est notamment le cas à Bruxelles. Et malgré |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | une éphémère annexion par le Royaume des Pays-Bas, décidée par les puissances du congrès de Vienne, qui fait de Bruxelles une des deux capitales des Pays-Bas, de 1815 à 1830, c'est le français qui devient la langue des classes supérieures. C'est au point que la tentative d'imposer la langue néerlandaise fut une des causes de la révolution belge de 1830, en plus des mesures discriminatoires d'ordre politique favorisant les Hollandais dans l'administration et dans l'armée, alors qu'ils étaient moins nombreux que les Belges. Des combats sanglants éclatent à Bruxelles en septembre 1830 et se propagent dans tout le pays. Après |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | le bombardement d'Anvers par l'armée hollandaise réfugiée dans la citadelle de cette ville, l'indépendance de la Belgique est acquise avec l'accord du Royaume-Uni et de la France. En 1831, l'armée française intervint pour prévenir un retour en force des Hollandais qui se retirent dans Anvers, mais sans affrontement direct. À cette occasion apparaît un nom qui fera son chemin dans l'histoire de Belgique, surtout de Bruxelles, celui de Charles de Brouckère qui, en menaçant l'armée hollandaise sur ses arrières avec ses volontaires du Limbourg, fut un des artisans de leur repli sur Anvers. Mais les noms des principaux chefs de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | la révolution sont Louis De Potter, Charles Rogier, Alexandre Gendebien et Jean-Baptiste Nothomb. Ils formèrent un gouvernement provisoire installé dans l'hôtel de ville de Bruxelles alors même que les combats éclataient sur les barricades. Agrandi par l'entrée de diverses personnalités, ce gouvernement patronna la création par un Congrès national de la constitution réputée, à l'époque, la plus libérale du monde. C'est à ce titre qu'elle servit d'ailleurs de référence à plusieurs pays. Cependant, bien que d'inspiration très libérale, cette constitution se voulut monarchique pour ne pas susciter l'hostilité des souverains européens qui voulaient bien d'une Belgique indépendante, mais pas d'une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | république. C'est à Bruxelles que, le , a lieu en français la prestation de serment de Léopold un noble allemand lié à la monarchie britannique. Une tentative militaire du roi de Hollande ayant été brisée par l'hostilité des grandes puissances et l'entrée en Belgique d'une armée française appelée par le nouveau roi, un traité de paix sera signé en 1839 entre la Belgique et les Pays-Bas. Commence alors le développement industriel de la Belgique qui va devenir une puissance industrielle de premier plan. C'est au cours de cette période qui s'étend sur les , que Bruxelles connaît une expansion qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | va décupler sa population tout en débordant des limites auxquelles l'avaient ramenée les Français durant l'annexion. Parallèlement la ville s’est transformée d’une ville largement néerlandophone dans la classe populaire en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et , c’est-à-dire langue franche au sens de langue libre, ce qui veut dire appartenant à tous, ce qui en fait la langue de communication entre les habitants, même d’une autre langue maternelle Bien que historiquement Bruxelles fût une cité dont les habitants parlèrent le néerlandais — communément appelé dialecte flamand — la situation linguistique bruxelloise change radicalement au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | cours des deux derniers siècles. À côté d’une immigration française et wallonne, cette progression du français s’explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations. La raison en est le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein des classes dominantes belges, renforcé par l’attrait que représentait à l’époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux. Cette transformation avait démarré graduellement au mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs. La francisation réelle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et massive de la population urbaine ne commence cependant que dans la seconde moitié du . À partir de 1880, on constate que les néerlandophones se virent de plus en plus forcés de devenir bilingues. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante, ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910. À partir des années 1960, à la suite de la fixation de la frontière linguistique et de l’essor socio-économique de la Région flamande, la francisation des néerlandophones a paru stagner. Durant la seconde partie du , Bruxelles devient progressivement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | une ville d’échanges internationaux, ce qui contribue à un afflux d’immigrants qui favorisent l’augmentation de l'usage du français ainsi que de l'émergence d'autres langues, aux dépens du néerlandais. Simultanément, à la suite de l’urbanisation, un nombre supplémentaire de communes précédemment néerlandophones de la Périphérie bruxelloise sont devenues majoritairement francophones. Ce phénomène, connu en Flandre comme la « tache d’huile francophone », constitue, en même temps que la question du statut de Bruxelles, un des principaux sujets de contentieux de la politique belge. La ville, devenue ville-région au , constitue un ensemble urbanistique uni et officiellement bilingue de 19 communes autour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | du noyau de la cité centrale du haut Moyen Âge. Par ce statut de région, la constitution belge installe Bruxelles dans une position identique à celle des autres régions de Belgique tout en lui rendant une forme et une superficie proches de ses anciennes limites, situation adaptée au statut de capitale qu'elle avait acquis en accueillant la résidence des ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire. La juridiction bruxelloise plus étendue exercée autrefois dans ce que l'on appelait le quartier de Brabant, qui représentait une partie de cette province, n'a toutefois pas été restaurée. Cette position, Bruxelles |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | l'avait pourtant conservée pendant des siècles, d'abord sous les ducs de Brabant, puis sous les ducs de Bourgogne, et encore sous Charles Quint, quand celui-ci avait constitué les grands Pays-Bas en une généralité incessible par l'acte dit de La Pragmatique Sanction. Par la suite, les guerres de religion et l'absolutisme espagnol ne purent enlever à Bruxelles ni l'étendue de sa juridiction ni son statut politique puisqu'elle resta le siège du Conseil d'État (gouvernement) de ce que l'on appela la Belgica Regia (Pays-Bas espagnols) après la rupture avec le nord. Il s'agissait bel et bien d'un gouvernement, même sous le protectorat |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | des Habsbourg d'Espagne. Plus tard, la révolution brabançonne qui amena la création des États belgiques unis, malgré les Habsbourg d'Autriche, ne fit que confirmer le statut de Bruxelles. Il fallut l'annexion de la Belgique, décidée à Paris, pour ramener la ville à ses dimensions du Haut Moyen Âge. Près de deux siècles plus tard, la ville a donc retrouvé un état conforme à son histoire et à la réalité socio-politique moderne. Déjà, après la révolution belge de 1830, s'amorça un mouvement d'extension progressive à travers le et, surtout, au avec la reconnaissance de l'agglomération de Bruxelles de 19 communes constituées |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | en une entité unique présidée d'abord par un conseil. Enfin, en 1990, fut consacrée la création constitutionnelle de la ville région de Bruxelles-Capitale. Celle-ci possède son propre gouvernement et sa propre assemblée parlementaire sous le nom officiel de . La population recensée représente un peu plus d’un million cent mille habitants, les prévisions laissant augurer une augmentation de 20 % pour 2030 selon le bureau du plan. La région est une des trois régions fédérées de Belgique, les deux autres étant la Région wallonne et la Région flamande. Une comparaison avec d’autres communes belges est possible dans la liste des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | communes belges les plus peuplées, où Bruxelles n’apparaît pas d’un seul tenant, mais à travers sa division communale. Situation actuelle Les bruxelloises constituent ensemble la seule partie officiellement bilingue de la Belgique La création de la Région de Bruxelles-Capitale a été longtemps retardée du fait des visions différentes sur le fédéralisme en Belgique. Dans un premier temps les partis flamands demandaient des compétences essentiellement culturelles, tandis que les francophones voulaient l’autonomie économique. Les Flamands craignaient aussi d’être placés en minorité devant deux régions francophones et ils voyaient dans la création de la Région bruxelloise une coupure définitive entre Bruxelles et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | la Flandre, et une concession à la francisation. En 1989, la Région de Bruxelles-Capitale a tout de même fini par être créée officiellement. C'était un retour à la situation de la fin du , lorsque la ville avait autorité de justice sur plusieurs communes voisines, situation multiséculaire qui fut supprimée par les Français lors de l'annexion par la première république. Mais, au , c'est une autorité politique générale et pas seulement judiciaire qui réunit la commune de Bruxelles et les dix-huit communes qui l'entourent dans un ensemble où toutes les communes sont égales. La commune centrale conserve, par tradition, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | titre multiséculaire de Bruxelles-ville sans que cela lui confère un droit supplémentaire par rapport aux autres communes. C'est la naissance d'une région qui a son propre parlement régional, avec une représentation minimale garantie pour les Flamands (17 des , environ un cinquième), et un gouvernement régional paritaire (à l’exception du Ministre-Président et des secrétaires d’État). Bruxelles n’a toutefois pas une Communauté propre, en vertu de quoi la Communauté flamande aussi bien que la Communauté française y exercent leur compétence qui est de nature linguistique englobant notamment l'enseignement. Ces communautés possèdent aussi la compétence linguistique sur la Flandre du côté néerlandophone |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et sur la Wallonie du côté francophone. Mais, pour Bruxelles, les deux communautés sont représentées par des commissions spécifiquement bruxelloises qui gèrent les intérêts linguistiques des Bruxellois flamands et des Bruxellois francophones. Du côté néerlandophone a été créée une Commission communautaire flamande spécifique pour s'occuper des Bruxellois flamands (VGC, qui a succédé à une instance nommée d'abord la Commission culturelle néerlandaise) et, du côté francophone, la Commission communautaire française (COCOF) qui s'occupe des Bruxellois francophones. Des moyens financiers sont attribués par la Région bruxelloise à chaque communauté dans une proportion de 80-20 respectivement à la COCOF et à la VGC. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Ces deux institutions, qui fonctionnent parallèlement au gouvernement de la région, ont les mêmes compétences, à Bruxelles, que les communautés, en Flandre et en Wallonie, c'est-à-dire la gestion des aspects culturels et linguistiques concernant les citoyens de l’une et l’autre des deux communautés linguistiques reconnues à Bruxelles. Cette compétence concerne les réseaux d’enseignement et le respect des prescriptions légales uniquement en matière d’emploi des langues en matière administrative. Ainsi, chaque habitant de Bruxelles peut être traité dans la langue de son choix lors de ses rapports avec les réseaux scolaires et dans les administrations. Dans les hôpitaux publics qui dépendent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | des centres publics d'aide sociale, le bilinguisme des services est obligatoire; il n'est pas requis dans les hôpitaux privés ni les hôpitaux universitaires. Économie Bruxelles offre la vision d'une ville prospère. De nombreux commerces la parsèment, cafés, restaurants, traiteurs, chocolatiers, grands magasins tels Inno-BM et sa galerie de la rue Neuve, une des artères les plus commerçantes d'Europe, mais aussi les grandes enseignes tels les grands magasins Colruyt, Delhaize ou encore Carrefour. Ces commerces sont ouverts jusqu'à 20 heures tous les jours et 21 heures le vendredi. Ils sont fermés un jour par semaine qui est laissé au choix et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | qui est, le plus souvent, le dimanche. Mais ils sont ouverts le dimanche dans le centre-ville touristique délimité par les boulevards de la petite ceinture intérieure. Cette apparente prospérité s'explique par la présence d'une population aisée, voire riche, formée par la bourgeoisie locale ainsi que les nombreux cadres des institutions internationales et leur cortège de lobbys. Cependant, Bruxelles est une ville où s'accroissent les phénomènes de dualisation et de paupérisation, le chômage y compte unités (à la fin de ), majoritairement des immigrés de première ou deuxième génération sans qualification ou dont les qualifications ne correspondent pas au exigences de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | plus en plus élevées sur le marché de l'emploi bruxellois sous l'influence de la nécessité d'emplois tertiaires très qualifiés (finance et administration avec des exigences linguistiques: bilinguisme et même trilinguisme). Le taux de chômage se stabilise à 20,8 % avec 111.597 demandeurs d’emploi inoccupés en 2013, le taux de pauvreté étant de 26 % qui est le plus élevé du pays. Cette situation est la conséquence de l'évolution de Bruxelles vers un statut de fait qui l'a imposée, depuis la fin des années cinquante, comme une des principales villes d’affaires et de décisions d’Europe. Elle le doit à sa position |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | géographique au centre le plus dynamique de l’Europe représenté par le Benelux et la Banane bleue, ce qui lui a conféré son statut de grand centre urbain d'autant plus qu'il en est résulté le développement d'un très dense nœud international de liaisons aéroportuaires, ferroviaires et routières. L'aéroport de Bruxelles National à Zaventem est connecté, au nord-est de la ville, au réseau ferroviaire de tout le pays et au réseau autoroutier. Bruxelles-Charleroi South Airport, au sud-est, est connecté au réseau autoroutier. Les ports de mer d'Anvers, de Gand et la zone industrielle de Charleroi délimitent un triangle économique au centre duquel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | le port Bruxelles, accessibles aux navires de mer de et aux gros convois poussés de péniches, assure la liaison avec l'Euregio industrielle d'Anvers et de Liège vers la Ruhr et aussi vers la France. Avec ses fonctions de capitale multiple de la Belgique, de l’Europe et de l’OTAN (organisation du traité de l’Atlantique Nord), la ville est un centre politique d’importance nationale et internationale de première grandeur, ce qui, joint à sa position dans la partie la plus riche de l'Europe, explique qu'elle soit le siège de nombreuses sociétés, le tout constituant un réservoir d’emplois très qualifiés dominés par les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | activités tertiaires de pointe et, notamment, dans un dense réseau bancaire mondial. Ainsi, Bruxelles est reconnue ville mondiale dans de nombreux classements internationaux, entre autres celui du "Groupe d'Étude des Villes Mondiales" de l'université de Loughborough. Sécurité sociale et santé Les spécialistes constatent que des difficultés se poseront dans les domaines du social et de l'éducation et tout indique que la région, en grande difficulté financière, fiscalement exsangue et géographiquement étouffée par le cadre institutionnel belge, ne pourra s'en sortir seule. Pour les Bruxellois comme pour les Belges de tout le pays, il existe un système de sécurité sociale. Les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Belges ainsi que les résidents européens et les étrangers d'autres parties de l'Europe titulaires d'une carte de séjour en bénéficient, de même que toute personne en séjour ou de passage en Belgique. Un important réseau d'hôpitaux quadrille Bruxelles. Nés au cours des siècles d'initiatives publiques ou privées, les hôpitaux sont accessibles sur la base des tarifs de mutuelle avec des suppléments librement négociés selon les cas. Ce sont les hôpitaux universitaires, Saint-Luc dans la partie est de la ville, l'hôpital Érasme au sud-ouest, l'hôpital Brugmann, l'hôpital Paul Brien et l'A.Z.-V.U.B. au nord, l'hôpital Saint-Pierre, le plus ancien et installé dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | le centre depuis des siècles, il jouxte l'Institut Bordet réputé internationalement pour sa compétence en cancérologie. L'hôpital d'Ixelles-Etterbeek, la clinique Baron Lambert la clinique Paul Brien, l'hôpital Joseph Bracops, la clinique Molière sont, à l'origine, communaux. Ces hôpitaux sont associés en plusieurs réseaux. L'hôpital militaire Reine Astrid n'appartient, lui, pas à un réseau, étant dépendant du ministère de la défense nationale. On n'y traite pas seulement les militaires, cet hôpital s'étant fait une spécialité du traitement des grands brûlés. On compte encore plusieurs institutions d'origine mutuelliste telles que la clinique Saint-Jean et la clinique César de Paepe. D'autres établissements sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | privés comme la clinique de l'Europe, la clinique du parc Léopold, le Centre Hospitalier Edith Cavell, la clinique Antoine Depage, la polyclinique du Parnasse, et d'autres encore. La totalité de ces établissements ont été adaptés ou reconstruits dans le courant du ou vers la fin de celui-ci pour les adapter à l'évolution médicale. Cette liste n'est pas exhaustive, car il existe aussi de nombreuses polycliniques fondées par des médecins libéraux et des maisons médicales qui, dans certains quartiers, pratiquent tout type de soins, sauf la chirurgie, pour le tarif le plus bas. Bruxelles est une importante ville d’expositions et de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | salons, avec ses Grands Palais du Heysel, mais aussi une ville de congrès par son Palais des Congrès et d’autres lieux conçus pour y tenir des séances, ainsi que des salles ouvertes à des réunions dans de grands hôtels, qui gravitent autour des institutions politiques dont la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne ainsi que le Parlement européen, institutions qui comportent de nombreux services administratifs. À noter que, par accord amiable, de nombreuses réunions de travail et quelques séances plénières se tiennent dans le complexe de bâtiments du parlement européen de Bruxelles, bien que le siège officiel du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Parlement européen se situe à Strasbourg où ont lieu les séances plénières. Enseignement Les trois universités les plus importantes de Bruxelles sont l'université libre de Bruxelles ( à Bruxelles), () et l'Université Saint-Louis - Bruxelles (). La ville comporte également diverses implantations d'autres universités : l'UCLouvain y a ses facultés de médecine, de pharmacie et d'architecture ( à Bruxelles) ; et de même son penchant néerlandophone y a aussi trois campus, ainsi que la . La population estudiantine de Bruxelles-Capitale est estimée à . En incluant les étudiants de la zone métropolitaine autour de Bruxelles, la population estudiantine générée par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | la capitale est estimée à plus ou moins . Transports Transports en commun Le Thalys relie Bruxelles à Paris, Lille, Amsterdam et Cologne, tandis que le TGV « classique » relie les villes françaises (Montpellier, Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, etc.). L’Eurostar relie Bruxelles à Londres. Depuis le , une ligne spéciale relie le centre de Bruxelles à l’aéroport de Bruxelles National. Lors de son inauguration, à l'Air Terminus voisin de la gare centrale, c'était la première fois qu'une ligne de chemin de fer reliait un centre-ville à un aéroport. Le réseau ferroviaire de la SNCB s'étend à toute la Belgique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et dessert, dans Bruxelles, plusieurs gares et points d'arrêt. Les plus importantes pour le trafic voyageurs se trouvent sur la jonction Nord-Midi qui traverse le centre de la ville dans un tunnel à six voies ; tous les trains voyageurs nationaux à partir de Bruxelles s’y arrêtent : ces gares et stations sont au nombre de 31 à l'intérieur des limites urbaines, sans compter quelques arrêts en plus dans la périphérie proche. Gare du Midi (principale gare internationale, desservie par le TGV Bruxelles-France, l’Eurostar, le Thalys, l’ICE) Gare de Bruxelles-Central Gare du Nord la jonction Nord-Midi comporte encore deux autres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | gares, d’importance mineure : Gare de Bruxelles-Chapelle Gare de Bruxelles-Congrès (près de la Cité administrative) les autres gares importantes se trouvent dans le quartier des institutions européennes, les trains en direction de Namur et Luxembourg s’y arrêtent : Gare de Bruxelles-Luxembourg (anciennement Quartier Léopold), en communication avec le siège bruxellois du Parlement européen Gare de Bruxelles-Schuman sous le Berlaymont, siège principal de l'administration européenne et aussi, dans diverses communes bruxelloises : Gare d’Etterbeek Gare de Boitsfort Gare de Boondael (à Ixelles) Gare de Watermael Gare de Schaerbeek Gare de Jette Gare de Bockstael (à Laeken, en correspondance avec le métro) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Gare de Berchem-Sainte-Agathe Gare de Haren-Sud Gare de Haren Gare de Bordet Gare d’Evere Gare de Meiser Gare de Mérode (à proximité du Cinquantenaire, en correspondance avec le métro) Gare de Delta (à Auderghem, à proximité de l’Université libre de Bruxelles, en correspondance avec le métro) Gare de Saint-Job (à Uccle) Gare de Moensberg (à Uccle) Gare du Vivier d’Oie (à Uccle) Gare d’Uccle-Stalle Gare d’Uccle-Calevoet Gare de Forest-Midi (près des usines AUDI) Gare de Forest-Est (près de la salle de concert de Forest-National) Gare de l’Ouest (à Anderlecht) Gare Simonis (à Koekelberg) Un RER de la SNCB est en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | cours de réalisation afin d’apporter une réponse aux gros problèmes de mobilité rencontrés dans la ville en raison du grand nombre de travailleurs migrants qui viennent de l'extérieur de Bruxelles pour y travailler. Ces navettes matinales et vespérales les ont fait surnommer les navetteurs. Le projet de RER est d'utiliser les lignes existantes de banlieue et de grande banlieue, en y ajoutant une ou deux voies supplémentaires. Cela implique de nouveaux points d’arrêt, une trentaine en théorie par la création et la transformation de gares et de points d'arrêt du réseau ferré existant dans la ville même. Ce réseau ferré |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | intérieur a été créé dans les années 1860-1890 et a subsisté depuis, étant souvent réduit au trafic de marchandises avant d'être reconquis par le trafic de voyageurs dans le projet de RER. Parmi les arrêts du RER prévus à l'intérieur de Bruxelles-Capitale, la gare de l’Ouest en correspondance avec le métro une halte Simonis en correspondance avec le métro la halte de Germoir à Etterbeek la halte des Arcades à Watermael une halte à hauteur du CERIA à Anderlecht d’autres arrêts devraient voir le jour pendant et après la mise en place du RER qui devrait être terminé pour 2018. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Les lignes de tramways de la STIB composent un réseau dense de surface, souvent en site spécial et parfois en souterrain et sont interconnectées, en certains points, avec les lignes de chemin de fer et de métro. Le métro de la S.T.I.B. roule principalement en souterrain. Il est interconnecté en certains points de correspondance avec le réseau ferroviaire de la S.N.C.B. Le métro comporte quatre lignes, 1, 2, 5 et 6 et deux lignes devant être prolongées, les 3 et 4, dont les tronçons achevés accueillent de longs convois de tramways de type Cityrunner sous le nom de « prémétro |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | » En 2015, le réseau métropolitain à l'intérieur de la région compte . Elles sont incluses dans un ensemble de de métro et gares et stations de chemin de fer utilisables pour circuler dans Bruxelles et sa proche banlieue en y incluant la vingtaine de haltes situées dans les communes immédiatement limitrophes de la région. C'est cet ensemble que des travaux de génie civil doivent, petit à petit, transformer en un réseau intégré de R.E.R. Les lignes d'autobus de la STIB complètent ce réseau, dans Bruxelles même et en prolongement hors de l'espace urbain pour quelques-unes d'entre elles. Des lignes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | nocturnes fonctionnent les vendredis et samedis et aussi lors des fêtes importantes. Des autobus des sociétés T.E.C. et De Lijn venus des autres régions de Belgique pénètrent en ville. Certaines de ces lignes sont exploitées en lignes rapides vers des villes de province, notamment Hasselt et Charleroi. Les sociétés de transports urbains et régionaux offrent un abonnement gratuit aux personnes de plus de disposant d'un revenu limité ou inférieur au minimum légal ; il est valable un an et renouvelable sur les réseaux de trams, bus et métros dans toute la Belgique. La SNCB, quant à elle, offre un tarif |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | réduit à la même catégorie des plus de , soit 6 Euros pour un aller et retour à partir de 9 heures du matin dans la même journée entre deux gares de n'importe quelle partie du territoire belge. Transports routiers La ville est entourée de trois grands axes périphériques concentriques : Le : autoroute périphérique contournant les bruxelloises ; La grande ceinture : boulevards (interrompue au sud au Bois de la Cambre) ; La petite ceinture : une série de huit tunnels et de voies rapides encerclant totalement le centre-ville, suivant le tracé d’une muraille médiévale des qu’on ne traversait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | qu’aux huit portes restées célèbres : portes de Namur, Hal, Anderlecht, Flandre, Rivage, Laeken, Schaerbeek et Louvain. Les huit tunnels (avec le nombre moyen de véhicules par jour sur base annuelle) sont le tunnel Rogier (), le tunnel Botanique (), le tunnel Madou (), le tunnel Arts-Loi (), le tunnel Trône (), le tunnel Porte de Namur (), le tunnel Louise () et le tunnel Porte de Hal (). La vitesse est en bonne partie limitée à en raison du scandale provoqué par un chauffard de vingt ans qui a tué un ou une jeune journaliste dans la zone Schaerbeek. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | Transports aériens L’aéroport de Bruxelles () ou Zaventem ; plusieurs trains et bus par heure le relient à Bruxelles ; L’aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud (), spécialisé dans les compagnies à bas prix ; l’aéroport est relié à Bruxelles par des navettes routières. L'aéroport de Bruxelles - Melsbroek, qui est surtout un aéroport à composante militaire, qui est utilisé de manière minoritaire pour les voyageurs civils. Transports fluviaux Deux canaux reliés entre eux passent à Bruxelles dont le port est le deuxième port intérieur belge assurant une communication du nord au sud de la Belgique, ainsi qu'avec les pays limitrophes pour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | les transports en vrac, pétrole, matériaux de construction pour lesquels la voie d'eau est la plus économique. Le port assure directement ou indirectement le travail de . Grâce au trafic fluvial, le port permet d'éviter le trafic routier de par an, ce qui, outre une réduction importante des embarras de circulation, permet une économie de dont l'estimation peut aller jusqu'à par an . Le port de Bruxelles est le lieu de jonction de deux canaux de première importance : Le Canal maritime de Bruxelles à l'Escaut, communément appelé Canal de Bruxelles ou Canal de Willebroeck, construit au et agrandi plusieurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | fois, est adapté aux techniques de poussage des grands trains de péniches pouvant atteindre ainsi qu'aux navires de mer jusqu'à remontant l'Escaut depuis Anvers jusqu'au port de Bruxelles par le canal, directement et sans rupture de charge, que ce soit jusqu'à la réception du fret à Bruxelles ou pour l'expédition. D'où, pour les entreprises utilisant le canal, une compression des coûts résultant de la suppression des transbordements, ce qui offre un avantage concurrentiel. Le Canal Bruxelles-Charleroi, construit au , et depuis, agrandi trois fois. Relié au canal maritime de Willebroeck, il assure le trait d'union entre les zones économiques d'Anvers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | et de Charleroi via Bruxelles, mettant la zone économique de la capitale en communication avec la Flandre au nord, ainsi qu'avec le sud wallon et le nord de la France grâce aux ouvrages d'art du plan incliné de Ronquières et des ascenseurs pour bateaux de Strépy-Thieu accessibles aux trains de péniches mus par poussage. Culture Culture et loisirs Outre ses nombreux monuments anciens et modernes Bruxelles offre des centres d’intérêts innombrables. La ville est un centre culturel important avec un opéra multi séculaire, une trentaine de théâtres, de nombreux cinémas et complexes multi-salles, des studios de prises de vues et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | de sonorisation, ainsi que les onze chaînes belges de télévision des deux langues représentées par des sociétés publiques et privées. En plus des chaînes de radios publiques et de radios libres. Outre Forest National et le voués au rock et à la chanson moderne, le Palais des beaux-arts se révèle être, à Bruxelles, un centre polyvalent de théâtre, cinéma, musique, littérature et expositions d’art plastique. Il s’y tient chaque année le concours Reine Élisabeth réputé dans le monde entier et consacré, d'année en année, tour à tour au violon, au piano, au chant et à la composition pour orchestre. En |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles | Bruxelles | plus existent divers autres centres culturels (voir la liste), de grands musées comme les musées royaux d’art et d’histoire avec des sections consacrées à de nombreux pays, le Musée royal de l’Armée et d’histoire militaire avec ses armures, ses armements de plusieurs époques et son grand hall de l'aviation où sont suspendus de nombreux appareils militaires civils dont une Caravelle, l' qui présente toute l'histoire de l'automobile à travers des centaines de véhicules. Le Musée royal des Beaux-arts (musées d’art ancien et moderne), dont le musée Magritte inauguré en 2009, qui voisinent le musée des instruments de musique, réputé un |
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