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https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | d'émeraude, d'aigue-marine et de grenat. Le secteur industriel a longtemps été faible au Brésil. Les politiques volontaristes de « substitution aux importations » avec l’adoption de mesures protectionnistes sous la présidence de Gétulio Vargas puis, bien plus tard, de Dilma Rousseff, ont favorisé l'essor et la diversification de l’industrie. Le Brésil est le leader industriel en Amérique latine. Dans l'industrie agroalimentaire, en 2019, le Brésil était le deuxième exportateur d'aliments transformés au monde. En 2016, le pays était le de cellulose au monde et le de papier. Dans l'industrie de la chaussure, en 2019, le Brésil occupait la parmi les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | producteurs mondiaux. En 2019, le pays était le de véhicules et le d'acier au monde. En 2018, l'industrie chimique brésilienne était la au monde. Dans l'industrie textile, le Brésil, bien qu'il soit parmi les 5 plus grands producteurs mondiaux en 2013, est très peu intégré dans le commerce mondial. La représentativité du secteur tertiaire (commerce et services) était de 75,8 % du PIB du pays en 2018, selon l'IBGE. Le secteur des services était responsable de 60 % du PIB et le commerce de 13 %. Il couvre un large éventail d'activités : commerce, hébergement et restauration, transports, communications, services |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | financiers, activités immobilières et services fournis aux entreprises, administration publique (nettoyage urbain, assainissement, etc.) et autres services tels que l'éducation, les services sociaux et de santé, recherche et développement, activités sportives, etc., car il se compose d'activités complémentaires à d'autres secteurs. Les micro et petites entreprises représentent 30 % du PIB du pays. Dans le secteur commercial, elles représentent 53 % du PIB au sein des activités du secteur. En 2017, le nombre de personnes employées dans les activités commerciales au Brésil était de (74,3 % dans le commerce de détail, 17 % dans le commerce de gros et 8,7 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | % dans le commerce de véhicules, pièces et motos). Le nombre d'entreprises commerciales était de 1,5 million et le nombre de magasins de 1,7 million. L'activité commerciale dans le pays a généré 3,4 billions de réaux de revenu d'exploitation net (revenu brut moins les déductions, telles que les annulations, remises et taxes) et de réaux en valeur ajoutée brute. La marge commerciale (définie par la différence entre le résultat net de la revente et le coût des biens vendus) a atteint de réaux en 2017. Sur ce total, le commerce de détail était responsable de 56,4 %, le commerce de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | gros de 36 % et le commerce de véhicules, pièces détachées et motos de 7,6 %. Dans le résultat opérationnel net de 2017, le commerce de détail représentait 45,5 %, le commerce de gros 44,6 % et le secteur automobile 9,9 %. Parmi les groupes d'activités commerciales, les Hypermarchés et Supermarchés ont 12,5 %; le commerce de gros de carburants et lubrifiants représentait 11,3 %; le commerce de détail et de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabac représentait respectivement 4,8 % et 8,4 %; le commerce de véhicules automobiles 6,1 %; le commerce de gros de machines, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | appareils et équipements, y compris les technologies de l'information et de la communication 3,7 %. Agriculture Le système agraire brésilien est fondé sur la concentration de la propriété et est tourné vers les exportations. En 2017, 0,8 % des propriétaires terriens (environ ) détiennent 42 % de la surface cultivable tandis que 40 % d’entre eux (environ ) s’en partageaient 1,4 %. Les conflits liés à la possession de la terre peuvent être violents. Entre 1985 et 2017, 1 722 militants du Mouvement des sans-terre ou autres organisations sociales ont été assassinés. Sous les gouvernements issus du Parti des travailleurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | (2003-2016), il y a eu beaucoup de conflits mais également des compromis pour limiter l’avancée du lobby agroalimentaire sans le remettre en question. L'agriculture ne représente qu'environ 5 % du PIB. Le secteur agroalimentaire représente 20 % du PIB. En 2019, le Brésil était le premier producteur mondial de canne à sucre, de soja, de café et d'orange, le de papaye, le de maïs, tabac et ananas, le de coton et manioc, le de coco et citron, le de cacao et avocat, le de riz, le de tomate et le de raisin et de pomme. Le pays est aussi un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | très grand producteur de bananes mais presque toute la production est destinée à la consommation nationale en raison de plusieurs facteurs (faibles exigences du marché local, coûts de production élevés, prix élevés sur le marché intérieur). Le Brésil produit également de grandes quantités de haricot, arachide, pomme de terre, carotte, noix de cajou, mandarine, kaki, fraise, guarana, goyave, açaí, noix du Brésil, yerba mate, entre autres. Le Brésil est aussi l'un des plus grands producteurs de viande. En 2019, le pays était le premier exportateur mondial de viande de poulet. C'était également le deuxième producteur de bœuf, le troisième producteur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | mondial de lait, le quatrième producteur de porc au monde et le septième producteur d'œufs dans le monde. Le Brésil est le premier consommateur de pesticides au monde, avec plus de par an. En 2017, le pays représentait 18 % du marché mondial des pesticides. Un Brésilien meurt presque tous les deux jours intoxiqué par les pesticides (principalement des ouvriers agricoles). Énergie Le secteur énergétique du Brésil est dominé par le pétrole (45,3 % de la production d'énergie primaire et 40,4 % de la consommation d'énergie primaire du pays en 2011) et la biomasse (31,5 % de la production et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | 28,9 % de la consommation), originalité du Brésil qui a été pionnier dans les agrocarburants, en particulier à base de canne à sucre ; l'hydroélectricité couvre 13,6 % de la consommation ; le Brésil était le mondial d'électricité en 2011, dont il était également le mondial et le mondial d'hydroélectricité en 2011; les centrales hydroélectriques produisaient 80,6 % de l'électricité du pays en 2011 ( parmi les producteurs mondiaux). Il était également en 2011 le et mondial de produits pétroliers. La consommation d'énergie primaire du Brésil : en 2011 est nettement inférieure à la moyenne mondiale : ., mais légèrement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | au-dessus de celle de l'Amérique latine : . Ses émissions de CO2 liées à l'énergie : de CO2 par habitant en 2011, sont largement inférieures à la moyenne mondiale : /hab et un peu au-dessous de celle de l'Amérique latine : /hab. Le gouvernement brésilien a entrepris un programme ambitieux pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole importé, au fil des décennies. Les importations représentaient auparavant plus de 70 % des besoins pétroliers du pays, mais le Brésil est devenu autosuffisant en pétrole en 2006–2007. Le Brésil était le mondial de pétrole en 2019, avec de barils/jour. La production parvient |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | à répondre à la demande du pays. Début 2020, dans la production de pétrole et de gaz naturel, le pays dépassait pour la première fois de barils équivalent pétrole par jour. En janvier de cette année, de barils de pétrole ont été extraits par jour et de mètres cubes de gaz naturel. En 2019, Rio de Janeiro était le premier producteur de pétrole et de gaz naturel du Brésil, avec 71 % du volume total produit. São Paulo se classe deuxième, avec une part de 11,5 % dans la production totale. Le Brésil est l'un des principaux producteurs mondiaux d'hydroélectricité. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | En 2019, le Brésil comptait 217 centrales hydroélectriques en exploitation, d'une capacité installée de , soit 60,16 % de la production d'énergie du pays. Dans la production totale d'électricité, en 2019, le Brésil a atteint de capacité installée, plus de 75 % à partir de sources renouvelables (la majorité, hydroélectrique). Le Brésil est l'un des 5 plus grands producteurs d'énergie hydroélectrique au monde (deuxième place en 2017). En 2013, la Région Sud-Est a utilisé environ 50 % de la charge du Système national intégré (SIN), étant la principale région consommatrice d'énergie du pays. La capacité de production d'électricité installée de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la région s'élevait à près de , ce qui représentait environ un tiers de la capacité de production du Brésil. La production hydroélectrique représentait 58 % de la capacité installée de la région, les 42 % restants correspondant essentiellement à la production thermoélectrique. São Paulo représentait 40 % de cette capacité ; Minas Gerais environ 25 %; Rio de Janeiro 13,3 %, et Espírito Santo représentait le reste. La Région Sud est propriétaire du Barrage d'Itaipu, qui était la plus grande centrale hydroélectrique du monde pendant plusieurs années, jusqu'à l'inauguration du barrage des Trois-Gorges en Chine. Elle reste la deuxième |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | plus grande centrale hydroélectrique en activité au monde. Le Brésil est copropriétaire de l'usine d'Itaipú avec le Paraguay: le barrage est situé sur le Rio Paraná, situé à la frontière entre les pays. Il dispose d'une capacité de production installée de pour 20 unités de production de chacune. La Région Nord possède de grandes centrales hydroélectriques, telles que le Barrage de Belo Monte et le Barrage de Tucuruí, qui produisent une grande partie de l'énergie nationale . Le potentiel hydroélectrique du Brésil n'a pas encore été pleinement exploité, de sorte que le pays a toujours la capacité de construire plusieurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | centrales d'énergie renouvelable sur son territoire. Le potentiel éolien du Brésil est évalué, en 2019, à (ceci, uniquement à terre), suffisamment d'énergie pour répondre à trois fois la demande actuelle du pays; il est surtout localisé dans le nord-est et le sud. En juillet 2021, selon l'ONS, la capacité totale installée était de , avec un facteur de capacité moyen de 58 %. Alors que le facteur de capacité de production éolienne moyenne mondiale est de 24,7 %, il existe des zones dans le nord du Brésil, en particulier dans l'État de Bahia, où certains parcs éoliens enregistrent des facteurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de capacité moyens supérieurs à 60 % ; le facteur de capacité moyen dans la région du Nord-Est est de 45 % sur la côte et de 49 % à l'intérieur. En 2019, l'énergie éolienne représentait 9 % de l'énergie produite dans le pays. Le Brésil est l'un des 10 plus grands producteurs d'énergie éolienne au monde (huitième en 2019, avec 2,4 % de la production mondiale). Le pays développe aussi une filière complète dans le domaine de l'électricité nucléaire, qui fournit actuellement 4,3 % de l'énergie produite dans le pays. Il dispose pour cela d'importantes réserves d'uranium et a |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | mis au point une technique d'enrichissement de l'uranium qui serait très compétitive. En , selon l'ONS, la capacité totale installée du solaire photovoltaïque était de , avec un facteur de capacité moyen de 23 %. Certains des États brésiliens les plus irradiés sont Minas Gerais, Bahia et Goiás, qui ont en effet des records mondiaux d'irradiation. En 2019, l'énergie solaire représentait 1,27 % de l'énergie produite dans le pays. Dette En 2009, les les plus riches du Brésil détenaient 80 % de la dette publique du pays, au remboursement de laquelle le gouvernement fédéral consacrait 30 % de son budget. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Coopération régionale Depuis 1991, le Brésil fait partie du Mercosur (en portugais « Mercosul »), marché commun du « cône sud » de l'Amérique latine incluant l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay et depuis 2005 le Venezuela. C'est un marché commun, tout comme l'Union européenne ou l'ALENA. Le Brésil, par son poids économique, y occupe de facto une position dominante. Le , l'Argentine et le Brésil signent, après près de trois ans de négociations, un accord qui doit permettre de protéger les secteurs de production qui pourraient être trop durement affectés par la compétition du pays voisin. Le « Mécanisme d'adaptation compétitive |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | » (MAC) permet de fixer des droits de douane sur les produits « trop compétitifs » du pays voisin pour une période de trois ans, renouvelable. Pauvreté La crise économique, l'absence de politiques publiques et la corruption génèrent en 2017 une augmentation de la pauvreté. De nombreux fonctionnaires retraités ne reçoivent plus leurs retraites dans les temps et certains deviennent sans-abris, faute de pouvoir payer leurs loyers. D'après les données de l'Institut brésilien de géographie et de statistiques, l’extrême pauvreté s'est accrue de 11 % au cours de l'année 2017. La réduction du nombre de bénéficiaires de la Bolsa Família, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | décidée par le gouvernement, en est la cause principale selon l'étude. La pauvreté progresse à nouveau en 2018, passant de 25,7 % à 26,5 %, et l'extrême pauvreté de 6,6 % à 7,7 % selon les données officielles. Inégalités En 2017, le Brésil est le troisième pays le plus inégalitaire d'Amérique latine après le Honduras et la Colombie. Les 5 % de Brésiliens les plus riches détiennent autant de richesses que les 95 % restant. Six milliardaires sont à eux seuls plus riches que les cent millions de Brésiliens les plus pauvres Les inégalités s'accentuent entre 2016 et 2017 (l'indice |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de Gini passant de 0,555 à 0,567). Ces inégalités sont notamment engendrées par un système fiscal régressif qui exonère les revenus du capital (notamment les dividendes) et taxe faiblement l’héritage et par un marché du crédit à la consommation pratiquant des taux d’intérêt usuriers captant en moyenne 10 % du revenu des ménages. Sécurité intérieure et forces de police Police militaire Le Brésil dispose de deux types de police militaire : la police militaire d'État et la police militaire de l'armée. La première fait à la fois partie de la sécurité publique et sociale brésilienne et du système national de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | défense, ou ses effectifs sont engagés comme troupes de réserve de l'Armée de terre. La seconde appartient a l'armée brésilienne, dont chacune des trois composantes (armée de terre, marine et force aérienne) possède sa propre police militaire. Police militaire d'État, Polícia Militar : chaque État du pays dispose de sa police militaire. Les polices militaires se présentent sous la forme de forces de gendarmerie qui ont pour but le maintien de l'ordre public au sein des États. Elles sont organisées en plusieurs bataillons, structures, unités, compagnies et pelotons. Certaines unités d'élite, dont les missions présentent des risques, disposent d'équipements plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | puissants que ceux de la police classique. C'est le cas du BOPE, le groupe d'intervention d'élite de la police militaire. Les missions du BOPE sont principalement axées sur la répression des gangs de narcotrafiquants en milieu urbain. Cette unité d'élite possède également des véhicules blindés lourdement armés : les Pacificador (ou Caveirão). Ils sont équipés de IMBEL MD-2, de fusil FAL en version brésilienne, d'HK G3 et de mitrailleuses de calibre 50. Les unités civiles peuvent aussi compter sur une importante flotte d'automobiles (berlines et utilitaires). La police militaire effectue certaines missions avec des blindés légers ou des hélicoptères lorsque |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la situation le nécessite. La police militaire de l'armée : Chacune des composantes des Forces armées brésiliennes possède une police militaire : Polícia do Exército (PE) pour l'Armée de terre Polícia da Marinha (SP) pour la Marine Polícia da Aeronaútica (PA) pour la Force aérienne Criminalité En 2000, São Paulo comptait plus de pour . En 2007, le taux d'homicide était de 13, et même 11 si l'on considère l'État de São Paulo et non plus la ville. Il s'approcherait en 2008, pour l'ensemble du pays, de 15 alors qu'il était de 23,3 en 2000. Pour l'Office des Nations unies |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | contre les drogues et le crime (UNODC), celui-ci serait, en 2007 et pour l'ensemble du pays, de 22,4 pour . En 2012, avec recensés, ce taux remonte à 29 pour . À titre de comparaison, le taux d'homicide de la France est de 1,3 et il est de 5,7 pour les États-Unis. À l'inverse, il avoisine les 100 au Honduras et atteint les 60 en Côte d'Ivoire. Entre 2000 et 2012, c'est environ qui ont été tués par homicides. Un chiffre plutôt élevé, même s'il faut prendre en compte le fait que la population brésilienne est l'une des plus importantes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | du monde (près de d'habitants). Des milices parapolicières opèrent dans certains quartiers des grandes villes. Héritières des « escadrons de la mort » qui ont existé sous la dictature militaire, ces milices se présentent comme des groupes d’autodéfense communautaires mais se sont muées en organisations paramilitaires de type « mafieux », pratiquant de nombreuses d’activités criminelles : extorsion (levée de l’impôt de sécurité sur le modèle de la mafia sicilienne), accaparement des terres (accaparement illégal de terrains publics), trafic de déchets et de biens de première nécessité (gaz et électricité), contrôle des transports en périphérie, exécutions extrajudiciaires, voire location de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | tueurs à gages. Ces milices sont liées à de nombreuses personnalités politiques, qui usent de leur influence pour couvrir leurs activités. Elles manipulent parfois les votes en période électorale. D'après Le Monde du , homicides en moyenne, dont par arme à feu, sont commis au Brésil chaque année, ce qui le place au troisième rang mondial derrière la Colombie et la Russie. d'armes à feu circulent dans le pays. Le dimanche , un référendum proposa aux Brésiliens d'interdire la vente d'armes, mais il fut rejeté par les citoyens à une grande majorité. Les zones les plus touchées par la délinquance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | sont aussi les plus pauvres, et bien souvent celles où les trafics en tout genre sont les plus courants. Les règlements de compte semblent bien être la principale cause d'assassinat puisque les statistiques montrent que plus de 70 % des victimes d'homicide ont déjà fait de la prison, ce qui explique en partie le fait que la violence soit concentrée dans certains quartiers. Selon Vasco Furtado, chercheur de l'université de Fortaleza, ces données pourraient être en partie erronées car, d'après lui, . En 2007, on comptait environ dans le pays. Entre janvier et septembre 2007, la police a tué rien |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | que dans l'État de Rio, soit une augmentation de 60 %. Chaque jour, trois jeunes de sont assassinés. Une automobile est volée à Rio de Janeiro toutes les douze minutes. Le magazine Veja de São Paulo a publié en 2008 un classement des quartiers en fonction du nombre d'homicides. Ces statistiques montrent que la violence au Brésil est disparate, et que le risque n'est pas le même dans tout le pays. Ainsi, il en ressort qu'à eux seuls, les cinq quartiers les plus violents ont comptabilisé 246 homicides. À l'inverse, cinq des plus sûrs ont dénombré moins de 7 homicides |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | sur l'année. Ces quartiers, incluant entre autres la Vila Mariana, Jardins et Mooca, affichent un taux de sécurité encore meilleur que celui de la France. La violence est ainsi très localisée, en fonction des régions, des villes et des quartiers. La capitale fédérale la plus touchée est Brasilia avec un taux d'homicide plus important que dans la plupart des autres villes du pays. Cependant, l'amélioration de la situation du Brésil est indéniable dans certaines régions et elle est même spectaculaire à São Paulo, où le nombre d'homicides a baissé de 79 % en . Rio de Janeiro vit la même |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | situation : alors qu'en 2000 la ville affichait , en 2010, ce chiffre était passé à moins de (sur plus de d'habitants), soit une diminution de 42,9 %. En 2014, le taux d'homicide à Rio (un chiffre globalement en baisse depuis dix ans) tend à passer sous la barre de la moyenne nationale. À Rio de Janeiro, durant les mois de janvier et février 2019, 305 homicides « dus à l’intervention d’un agent de l’État » – policier ou militaire – sont recensés par l’Institut de sécurité publique (ISP), ce qui représente une augmentation de 18 % par rapport à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la même période l'année précédente. Les policiers et militaires sont responsables d'un quart des homicides perpétrés dans la ville. Depuis 2017, les militaires n'ont pas à rendre des comptes devant la justice civile. Néanmoins, comme dans toutes les grandes villes du monde, les risques restent réels et ne doivent pas être écartés. À l'approche des grands évènements sportifs mondiaux prévus pour 2014 (Coupe du monde) et 2016 (Jeux olympiques), le gouvernement brésilien a mis en place une nouvelle politique de sécurité intérieure, basée sur la pacification des régions à risques du pays. La criminalité touche sévèrement les adolescents. Ainsi en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | 2013, de mineurs ont été enregistrés. Ces homicides touchent davantage la population noire avec un taux près de quatre fois supérieur à celui de la population blanche : 36,9 contre pour . En 2016, au moins ont été assassinées au Brésil en défendant l’environnement contre des entreprises ou des propriétaires terriens. En 2017, ce nombre est porté à 57, faisant du Brésil le pays le plus dangereux au monde pour les militants écologistes. Dans les régions rurales, des groupes paramilitaires souvent constitués d'anciens policiers sont utilisés par des hommes d'affaires pour accaparer des terres. Les enquêtes montrent que les différentes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | factions criminelles agissent de manière similaire : des hommes d'affaires financent des projets illégaux, en particulier l'accaparement de terres, s'allient à la police, qui est responsable de menaces, d'extorsions et même de meurtres. Des fonctionnaires et des notaires sont soudoyés pour régulariser les expropriations organisées par les miliciens, avec l'utilisation de faux documents. Politique de pacification En 2008, à l'approche des grands évènements sportifs qui s'annonçaient (la Coupe du monde en 2014 puis les Jeux olympiques en 2016), le Brésil s'est lancé dans un vaste programme de pacification visant à sécuriser les zones à risques du pays. Le gouvernement brésilien |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | a ainsi déployé d'importants moyens militaires dans le but de lutter contre le crime dans les favelas, moyens dont l'objectif à terme est la reconquête d'un nombre maximum de favelas. C'est dans cette optique que le gouvernement a mis sur pied les UPP, Unidade de Policía Pacificadora, de nouvelles unités de polices spécialement investies pour lutter contre les narcotrafiquants. La première favela a bénéficier de l'opération de pacification est Dona Marta, ou le nombre de vols de voiture a baissé de 44 %. Les UPP ont ensuite poursuivi leur reconquête en prenant notamment la Cidade de Deus, une des plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | célèbres favelas de Rio, ou les résultats se sont la aussi avérés concluants : après le passage des UPP, la Cidade a enregistré une baisse de 82 % de son nombre d'homicides. En 2015, 264 favelas ont été pacifiées à Rio de Janeiro, ce qui correspond à un déploiement de 38 UPP (un chiffre proche des objectifs du gouvernement brésilien, qui prévoyait l'installation de 40 UPP avant 2016). Le , à la suite d'une importante opération combinant moyens policiers et militaires, les forces de sécurité envahissent la favela de Rocinha, la plus grande du Brésil, et en expulsent les trafiquants. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Cette opération a marqué le retour de l'État dans un lieu auparavant totalement abandonné des services publics. Les moyens mis en œuvre pour chasser les trafiquants sont des brigades d'intervention rapide organisées et formées à ce genre d'opération, des unités d'élites surentraînées, spécialisées dans le « combat urbain ». Parmi elles, l'une des plus réputées est sans doute le BOPE, un groupe d'intervention militaire très célèbre au Brésil. La plupart des opérations fonctionnent selon le même schéma, à la manière d'une démonstration de force : un nombre important de militaires « envahissent » les favelas après en avoir prévenu les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | habitants - et donc également les narcotrafiquants -, ce qui permet à ces derniers de fuir avant l'arrivée en masse des policiers. De cette façon, les militaires évitent l'affrontement direct et le risque que cela pourrait représenter sur les populations civiles. Les criminels se retranchent ensuite dans la banlieue de la ville, dans d'autres favelas, avant que celles-ci ne fassent à leur tour l'objet d'opérations policières. De cette façon, en choisissant de sécuriser une palette de favelas soigneusement désignées au préalable, les militaires repoussent petit à petit les narcotrafiquants et les éloignent des zones touristiques. Une fois les favelas pacifiées, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | il ne reste plus qu'aux UPP à s'implanter durablement dans la zone - à la manière d'un commissariat local - afin d’empêcher le retour des trafiquants. Résultats Les statistiques ont montré une chute spectaculaire du nombre de crimes violents dans la majorité des favelas ayant été désignées par les opérations de pacification. La disparition des narcotrafiquants s'est accompagnée d'une baisse des chiffres de la criminalité, d'une hausse du prix des loyers et du retour des investisseurs immobiliers. Selon une étude publiée en 2012 par le Laboratoire d'analyse de la violence, les morts violentes auraient baissé de 70 % dans les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | quartiers ayant déjà fait l'objet de ces opérations. Un ensemble de mesures sociales, de structures publiques et de services sociaux a été mis en œuvre dans certains quartiers, permettant le développement des politiques publiques : aide à la scolarité, développement de micro-crèches, structures de microcrédit pour développer des activités, etc. Mais la politique de pacification a aussi montré certaines limites. S'il est effectivement clair qu'elle a permis une baisse drastique des chiffres de la criminalité dans les zones désormais tenues par les unités de polices pacificatrices, cela a également coïncidé avec la « migration » des criminels vers d'autres zones, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | sans UPP. Des critiques quant à l'attitude des policiers vis-à-vis des populations des favelas se sont également faites entendre : ainsi, certains ont reproché un simple « changement de patron », les trafiquants ayant cédé la place à la police et les armes et le pouvoir ayant simplement changé de mains. Un rapport publié en 2012 par Ignacio Cano, du Laboratoire d’analyse de la violence, montre que, bien qu’incomplet et imparfait, le dispositif offre des résultats incontestables en matière de sécurité. « Dans les treize premières favelas pacifiées de Rio, le nombre de morts violentes a baissé de 70 % |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | et celui des décès dus à des interventions policières est désormais proche de zéro ». Le rapport fait aussi état de bavures policières ainsi que de « choix stratégiques douteux » : « Il aurait été bien plus judicieux de pacifier d’abord les favelas les plus violentes. Mais le choix s’est fait en fonction des grands événements sportifs, pas de la réalité de la criminalité. » En 2015, le retour en force des trafiquants dans certaines favelas pacifiées a conduit les autorités à annoncer un renforcement des effectifs policiers. Le major Marcelo Cobrage, chef de l'UPP, a ainsi annoncé « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | un effectif minimum de 100 policiers par UPP » et « jusqu'à plus de 400, selon les besoins. » Démographie Lors du recensement de 2010, la population du Brésil était de plus de de personnes. En 2021, elle s'élève à , ce qui place le Brésil au rang du septième pays le plus peuplé du monde. La densité de population est faible, (un chiffre comparable aux autres pays d'Amérique du Sud) pour un taux d'urbanisation de 84,90 % de la population En 2010, le taux de fécondité était estimé à 1,81 enfant par femme, ce qui est inférieur au seuil |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de renouvellement des générations. La population du Brésil a augmenté de manière significative entre 1940 et 1970 en raison d'une baisse du taux de mortalité, tandis que le taux de natalité a également montré une légère baisse sur la même période. Dans les années 1940, le taux de croissance de la population était de 2,4 % par an, passant à 3 % en 1950 avant de se stabiliser à 2,9 % en 1960. Dans le même temps, l'espérance de vie est passée de et jusqu'à dans les années 2010. Le taux de croissance de la population a tendance à diminuer |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | depuis 1960, passant de 3,04 % en 1950-1960 à 1,13 % en 2011. En 2050, on estime que le taux sera à une valeur de -0,29, complétant ainsi la transition démographique. La chute spectaculaire du taux de fécondité procède des choix faits par les femmes et non d'une politique gouvernementale. Pas de politique de l'enfant unique comme en Chine (aujourd’hui abolie), pas de campagne de stérilisation forcée des populations comme en Inde. Le Brésil possède l'une des populations les plus diversifiées au monde sur le plan ethnique. Groupes ethniques La population brésilienne se répartit de la façon suivante : Blancs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | : 47,3 % () ; Métis : 43,1 % () ; Noirs : 7,6 % () ; Asiatiques : 2,1 % () ; Amérindiens : 0,3 % (). L'arrivée des fondateurs portugais a donné lieu à un important métissage avec les populations amérindiennes autochtones, métissage qui s'est poursuivi avec l'arrivée, plus tard, d'un grand nombre d'Européens (autres que des Portugais) et celle des esclaves importés depuis le continent africain. La grande majorité des études génétiques menées sur la population brésilienne révèle que le patrimoine génétique des Brésiliens est composé principalement par l'apport de trois groupes principaux (européen, amérindien et africain), |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | avec toutefois une nette domination de l'ascendance européenne (majoritaire de 65 % à 77 %), et ce quelles que soient les régions du pays. Les immigrés japonais sont arrivés en masse dans les années 1920 pour travailler dans les champs de café de São Paulo. Ils ont subi des années durant insultes, moqueries et discriminations d’État. Les Brésiliens d'origine japonaise sont au moins 1,5 million de nos jours. Une étude effectuée en 2013, sur la base de plus de provenant de toutes les régions du Brésil a démontré que les métissages entre Amérindiens, Européens et Africains ne présentent pas tous |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | le même degré et la même importance en fonction des régions concernées. Selon cette étude, l'ascendance européenne est la plus répandue (allant jusqu'à 74 %) dans toutes les populations urbaines. Les populations du Nord présentent un héritage génétique à contribution amérindienne deux fois plus importante que la contribution africaine. En revanche, dans le Nord-Est, Centre-Ouest et Sud-Est, l'ascendance africaine est la deuxième plus répandue (derrière l'ascendance européenne). De même, une autre étude basée sur venant de tout le pays, a confirmé une ascendance européenne majoritaire, suivie par une contribution amérindienne et africaine plus ou moins importante. L'étude mentionne que « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | dans toutes les régions étudiées, l'ascendance européenne était prédominante, avec des proportions allant de 60,6 % dans le Nord à 77,7 % dans le Sud ». Une autre étude menée avec des échantillons provenant des cinq régions du pays a indiqué que, en moyenne, les ancêtres européens sont contributeurs à 80 % du patrimoine génétique de la population. L'ascendance européenne est majoritaire dans toutes les régions (entre 60 et 70 %) et présente peu de variabilité, à l'exception du Sud, où elle peut atteindre jusqu'à 90 %. Selon une autre étude réalisée en 2008 par l'université de Brasilia, l'ascendance européenne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | domine dans l'ensemble du Brésil (dans toutes les régions), ce qui représente 65,9 % du patrimoine de la population, suivie par la contribution africaine (24,8 %) et la contribution amérindienne (9,3 %). Dans l'État de São Paulo, l'ascendance amérindienne s'élève à 11 %. Le gène européen, lui, représente 79 % du patrimoine de la population de São Paulo. Les peuples indigènes du Brésil (Amérindiens) comprennent un grand nombre de groupes ethniques qui habitaient la région avant l'arrivée des Européens. Ils représentent environ 0,3 % de la population et certaines tribus isolées comme les Kawahiva sont souvent menacées par des envahisseurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | qui spolient leurs terres et leurs ressources, ou par des maladies telles que la grippe ou la rougeole contre lesquelles ils n’ont aucune immunité. Afro-Brésiliens De 1550 à 1850, le Brésil a absorbé près de 40 % de la traite atlantique. Les premiers colons portugais mettent les Amérindiens en esclavage pour exploiter la canne à sucre ou le bois précieux. Mais les Amérindiens déjà peu nombreux fuient à l’intérieur des terres ou préfèrent se suicider plutôt que d’être esclaves. C’est alors que les Portugais ont recours à des esclaves noirs d’Afrique. Les premiers esclaves africains sont déportés au Brésil en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | 1532. Environ 73 % des Africains déportés arrivaient d'Angola, 17 % du Mozambique et 10 % de l'Afrique de l'Ouest. Jusqu'en 1888, année de l'abolition de l'esclavage au Brésil, le pays aura importé plus de huit générations d’esclaves africains. Le Brésil est le premier pays d'Amérique à avoir reçu le plus d'esclaves noirs, avec environ d'Africains déportés de 1500 à 1850. Des millions de Brésiliens possèdent à des degrés divers des origines d'Afrique. Les Africains au Brésil ont réussi à préserver un patrimoine culturel maigre. Cependant, malgré sa petite taille, ce patrimoine africain a légué au Brésil un profil culturel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | unique. Parmi les influences africaines, on peut citer les arts (la samba, la capoeira), la nourriture (l'acarajé, le vatapá) ou la langue elle-même : le portugais parlé au Brésil aurait ainsi été influencé par des langues africaines, comme le kimbundu angolais. Immigration européenne Les premiers Européens à arriver au Brésil étaient les Portugais en 1500. Entre 1500 et 1760, environ ont émigré au Brésil. La plupart d'entre eux étaient des hommes et beaucoup se sont mariés avec les femmes autochtones et africaines, conduisant à une population extrêmement hétérogène. De la fin du au milieu du , le Brésil a accueilli |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | des immigrants du monde entier, principalement d'Europe. Les premiers européens à immigrer à cette époque sont des Suisses et des Allemands. Les Allemands s'installent principalement dans les trois grands États du Rio Grande do Sul, de Santa Catarina et du Paraná. L'influence culturelle allemande a eu un grand impact sur la société brésilienne, ce qui se démontre à travers des villes comme Novo Hamburgo dans le Rio Grande do Sul ou Blumenau dans l'État de Santa Catarina qui conservent une forte personnalité culturelle allemande. Cependant, c'est dans les années 1870 qu'a lieu l'explosion du nombre d'immigrants européens à destination du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Brésil. Cette période est appelée la « Grande Immigration ». Avant 1872, on comptait environ d'Européens par an au Brésil, chiffre qui passe à près de par an dans les années 1880. Durant cette période, les quatre principaux groupes d'immigrants sont les Portugais (31 %), les Italiens (25 %), les Allemands (8 %) et les Espagnols (2 %). Au , c'est l'immigration italienne qui prédomine, en particulier dans l'État de São Paulo. De plus, les Italiens dépassent les Portugais et deviennent, avec une écrasante majorité (61 % de tous les arrivants), le premier groupe de nationalité à s'installer au Brésil. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Les données du ministère des Affaires étrangères stipulent que plus de 1,4 million d'Italiens ont accosté au Brésil entre 1884 et 1973, contre de Portugais, et plus de . Outre les Italiens, Portugais, Espagnols et Allemands, d'autres nationalités sont également arrivées : des Polonais, des Hongrois, des Ukrainiens, des Scandinaves, des Slaves, des Grecs… Il y a également un nombre non négligeable de Russes ; en effet, pas moins de se sont installés au Brésil, ce qui fait des Russes l'un des principaux groupes de nationalité à débarquer sur le sol brésilien. Cette arrivée massive d'Européens a eu une répercussion |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | significative sur la composition ethnique du pays. Le nombre d'Européens n'a cessé d'augmenter pendant plus d'un siècle, de entre 1808 et 1883, près de entre 1884 et 1893, puis a dépassé le million en 1913. L'apport de l'immigration européenne au patrimoine ethnique brésilien se vérifie dans le nombre de Brésiliens blancs, qui passe de 38,1 % en 1872 a 44 % en 1890. , on compte de Brésiliens caucasiens (47 % de la population totale) ce qui représente le premier groupe ethnique du pays, devant les métis () et les afro-brésiliens (). Les Allemands et les Italiens notamment ont considérablement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | influencé le paysage ethnique du Brésil : on estime que près de de Brésiliens descendent des Italiens et que de brésiliens ont des origines allemandes. Le Brésil accueille de grandes diasporas : Italie : Environ de descendants d'immigrés italiens vivent au Brésil, ce qui représente 15 % de la population, la moitié d'entre eux à São Paulo. Cette population fait du Brésil le second pays au monde avec le plus d'Italiens, derrière l'Italie. Luiz Felipe Scolari, l'ancien entraîneur de l'équipe de football du Brésil, est d'origine italienne. Liban et Syrie : Selon l'enquête de 2008 (IBGE), 0,9 % des Brésiliens |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | avaient des origines (proches ou éloignées) du Moyen-Orient, soit environ de personnes. La plupart d'entre eux sont des descendants de chrétiens libanais et syriens qui ont immigré au Brésil dans le début du et vivent principalement à São Paulo, Minas Gerais et Rio de Janeiro. Parmi les notables brésiliens d'origine libanaise, on peut citer le nom de Geraldo Alckmin, actuel gouverneur de São Paulo ou Michel Temer, ancien Président du Brésil. Allemagne : En 2000, il a été estimé qu'au moins avaient au moins un ancêtre allemand. C'est dans le sud particulièrement que l'on trouve des lieux d'immigration de populations |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | germanophones. Ainsi, la ville de Blumenau, réputée pour sa forte personnalité culturelle allemande, que ce soit dans le folklore, l'architecture ou le paysage, compte une population d'origine allemande de 40 %. Le Brésil abrite la troisième plus grande communauté d'origine allemande au monde, derrière l'Allemagne et les États-Unis. Parmi les Brésiliens d'origine allemande célèbres, on peut nommer Gisele Bündchen, une des mannequins les plus célèbres du monde, Oscar Niemeyer, le fondateur de la ville de Brasilia, Eike Batista, la plus riche du monde en 2012, ou Dunga, l'ancien entraîneur de l'équipe de football du Brésil. Juifs : Près de sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de confession juive, faisant ainsi du Brésil le huitième foyer diasporique juif (après les États-Unis, Israël, la France, la Russie, l'Ukraine, le Canada, le Royaume-Uni et l'Argentine). Eduardo Saverin, cofondateur avec Mark Zuckerberg du célèbre réseau social Facebook, est un Brésilien d'origine juive. Japon : La plus grande communauté d'origine japonaise du monde (hors Japon) est aussi présente à São Paulo, avec de personnes. On les appelle les Nippo-Brésiliens. Sabrina Sato, une actrice et mannequin particulièrement connue au Brésil, est d'origine japonaise et européenne (Suisse). Quoique dans une moindre mesure, il existe également un nombre non négligeable de descendants de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Français au Brésil. Entre 1850 et 1965, près de ont immigré au Brésil. C'est le pays qui a reçu le deuxième plus grand nombre d'immigrants français en Amérique du Sud après l'Argentine (). On estime à environ le nombre de Brésiliens ayant des ascendants français. Hercule Florence, un franco-brésilien, a été un des pionniers de la photographie au Brésil. Religions D'après le recensement de l'année 2010 par l'Institut brésilien de géographie et de statistiques, la répartition religieuse de la population est la suivante : Le Brésil est un pays laïc, l'Église est officiellement séparée de l'État et la Constitution prévoit |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la liberté religieuse. Malgré la baisse du nombre de catholiques (de 73,6 % en 2000 à 64,6 % en 2010), la religion catholique demeure la plus importante du pays. Si le catholicisme est en baisse, la religion chrétienne dans son ensemble demeure stable puisque la baisse du nombre de catholiques est nuancée par la hausse croissante du nombre de protestants évangéliques. Le recensement de 2010 stipule que la plus forte proportion de catholiques se trouve dans l'État de Piauí (85,1 %) et la plus faible dans l'État de Rio de Janeiro (45,8 %.) À l'inverse, l'État qui compte le plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | grand nombre de protestants évangéliques est Rondônia (33 %) et celui qui en compte le moins est Piauí (9,7 %). D'après le dernier recensement de 2010, 64,6 % de la population est catholique, 22,2 % est protestante, 2,7 % est d'une autre confession chrétienne, 2 % est spirite et 0,4 % est d'une confession non-chrétienne (incluant l'Islam, le judaïsme, le bouddhisme, les religions amérindiennes ou encore les religions afro-brésiliennes, etc). Enfin, 8 % se déclare sans religion. Après les États-Unis, le Brésil est le pays avec la plus grande population de chrétiens du monde. C'est également le pays catholique le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | plus peuplé (les habitants des États-Unis étant majoritairement protestants). La Convention baptiste brésilienne a été officiellement fondée en 1907. En 2015, elle comptait et . La Convention générale des Assemblées de Dieu au Brésil a été officiellement fondée en 1930. En 2013, elle comptait et de membres. Culture Le noyau de la culture du Brésil est le résultat du mélange entre les traditions et les coutumes des trois groupes qui ont contribué à façonner l'identité nationale du pays : les fondateurs portugais, les Amérindiens et les immigrants qui sont venus au Brésil au cours des siècles (Européens, Africains, Orientaux, Slaves, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Scandinaves, etc.). L'influence de la culture européenne sur le Brésil se retrouve dans la langue (portugais), la religion (catholicisme) et l'architecture. La culture brésilienne tient également des cultures africaines, amérindiennes et des pays européens (autres que le Portugal). Plusieurs aspects de la culture brésilienne ont été fortement influencés par l'arrivée des immigrants italiens, allemands et espagnols (trois des principaux groupes en provenance d'Europe) qui se sont installés en grand nombre dans les régions du Sud et du Sud-Est du Brésil. Les Amérindiens, eux, ont influencé la langue (plusieurs mots du portugais brésilien sont dérivés des anciennes langues indigènes), tandis que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | les Africains ont laissé leur empreinte sur la musique, la cuisine et la danse (notamment en donnant naissance à la capoeira, un art martial inventé par les esclaves venus d'Afrique). L'art brésilien a été développé depuis le dans des styles différents qui vont du style baroque (le style dominant au Brésil jusqu'au début du ) à l'art abstrait, en passant par le romantisme, le modernisme, l'expressionnisme, le cubisme, le surréalisme. Le cinéma brésilien remonte à la fin du et a gagné au cours des dernières années une nouvelle reconnaissance internationale, avec l'avènement de films connus au-delà des frontières nationales, comme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la Cité de Dieu, qui a reçu de nombreux prix internationaux, quatre nominations aux oscars et a été élu parmi les films de tous les temps par le Time magazine. Société Le Brésil fait partie des pays émergents. Les inégalités économiques sont parmi les plus élevées au monde. Les ségrégations sociale et raciale existent de facto entre les pauvres des bidonvilles et les familles les plus riches, qui se retranchent dans des quasi-bunkers pour se protéger de la délinquance, notamment des rapts à Rio de Janeiro et São Paulo. En 2017, les 5 % de Brésiliens les plus riches détiennent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | autant de richesses que les 95 % restant. Six milliardaires sont à eux seuls plus riches que les cent millions de Brésiliens les plus pauvres. Les États du sud du Brésil, malgré un taux de développement humain plus élevé, ont également un taux de chômage plus élevé dans le pays. Même si l'antiracisme et le métissage font partie du nationalisme brésilien, de nombreux préjugés raciaux subsistent. Le Brésil compte la deuxième plus grande population noire ou métisse au monde après le Nigeria. 49,5 % de la population se dit noire ou métisse selon des sondages IBGE de 2006 (43,7 % |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | métis et 7,6 % noirs). Élu en 2002 sur un programme de réduction des inégalités sociales, le président Lula a lancé le le programme « Faim zéro » afin d'éliminer la faim au Brésil. Dans ce programme s'inscrit la bolsa família, qui lie le versement d'une somme d'argent aux familles pauvres à la scolarisation de leurs enfants. Ce programme est entré progressivement en vigueur et touche en 2006 près de 30 % de la population. Il aurait contribué de manière significative à une baisse récente de la pauvreté au Brésil d'après un rapport de la Banque mondiale. Le mariage entre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | personnes de même sexe est autorisé depuis une décision du Conseil national de justice du . Selon une étude réalisée en 2018 par une agence gouvernementale, près du quart (23 %) des jeunes Brésiliens âgés de n’ont pas de travail et ne sont pas non plus scolarisés. Langue Le portugais est la langue officielle du Brésil depuis la Constitution de 1988 (article 13). Cette langue est parlée par une très grande majorité de la population et est celle qui est utilisée dans les documents administratifs et dans les médias (journaux, radios, télévisions, etc.). La plupart des municipalités officient en portugais |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | mais il existe néanmoins quelques exceptions (détaillées plus bas). Le nheengatu, le tucano et le baniwa de l'Içana, des langues amérindiennes, ont obtenu le statut co-officiel avec le portugais, à São Gabriel da Cachoeira. Le portugais brésilien diffère quelque peu du portugais européen, ce qui s'explique par la rencontre entre les colons portugais et les peuples amérindiens. L'influence que les langues autochtones ont eu sur le portugais originel (tel qu'il a été apporté par les colons) a en effet été relativement significatif : William Schurz, un diplomate, a écrit en 1961 que près de des langues amérindiennes ont été absorbés |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | par le portugais, dont les plus célèbres (tabac, manioc, jaguar, tapioca, hamac, etc.) appartiennent également au vocabulaire français et anglais. L'espagnol, l'allemand et l'italien sont également très répandus au Brésil. Les migrants italiens et allemands ayant été nombreux au Brésil, beaucoup de régions, particulièrement au sud, ont l'allemand ou l'italien comme langue co-officielle. En ce qui concerne l'espagnol, il s'agit de la deuxième langue la plus parlée dans le pays. Portugais brésilien et portugais européen Le portugais a été apporté au Brésil par les fondateurs portugais en 1500. Le portugais brésilien s'est ensuite développé sous l'influence des peuples autochtones amérindiens, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | puis, plus tard, avec l'arrivée de nombreuses populations depuis le monde entier. Ainsi, les populations européennes (autres que portugaises) ont également contribué à influencer le paysage linguistique du Brésil, ce qui se démontre par la présence dans le pays d'un grand nombre de dialectes dérivés des langues européennes, principalement italienne et allemande. Les Africains venus pendant la période de l'esclavage ont aussi apporté des éléments de leurs langues maternelles. Par conséquent, le portugais brésilien est quelque peu différent, en particulier dans la phonologie, du portugais européen. Néanmoins, le portugais tel qu'il est parlé demeure relativement proche du portugais utilisé au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Portugal. On estime en effet que les différences entre les deux langues sont de nature comparable à celles qui existent entre l'anglais américain et l'anglais britannique. Que ce soit dans la partie Nord ou dans la partie Sud, le Brésil est le seul pays de langue portugaise du continent américain, ce qui fait de la langue une part importante de l'identité nationale brésilienne et contribue à lui forger une culture nationale distincte de celle de ses voisins hispanophones. Le poids du Brésil en Amérique du Sud (de par sa taille, il recouvre à lui seul près de la moitié de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | la région) fait que le portugais possède cependant une influence non négligeable sur les autres pays du continent. Ainsi, le portugais a un statut quasi obligatoire dans les écoles des pays voisins, comme en Uruguay, par exemple, ou la pratique du portugais est enseignée comme une matière obligatoire dès la . Allemand et italien Plusieurs municipalités, en raison de l'importante présence culturelle allemande et italienne, possèdent l'italien ou l'allemand comme langue co-officielle, avec le portugais. Par exemple, Santa Maria de Jetibá (Espírito Santo) et Pomerode (Santa Catarina), officient en allemand et en talien (un dialecte du vénitien proche de l'italien). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Les États de Santa Catarina et Rio Grande do Sul ont le talien dans leur patrimoine linguistique officiel, tandis que l'État d'Espírito Santo, depuis , inclut dans sa constitution, le poméranien oriental, et l'allemand comme patrimoine culturel. Il y a également d'importantes communautés de locuteurs de ce qu'on appelle le Hunsrückisch (un dialecte dérivé de l'allemand) dans le sud du pays. L'italien et l'allemand, dont sont dérivés le hunsrückisch et le talien, ont été apportés au Brésil par les migrants germaniques et italiens qui arrivèrent vers le . Français L'État brésilien de l'Amapá a rendu en 1999 obligatoire l'enseignement du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | français dans les écoles publiques, à la suite d'une loi fédérale de 1998 obligeant les écoles publiques du pays à enseigner au moins une langue étrangère. Le choix de l'Amapá pour le français s'explique par une volonté de rapprochement avec la Guyane française, limitrophe, voire d'une volonté de désenclavement, vu l'isolement pour des raisons géographiques de cet État par rapport au reste du Brésil. Un créole à grande base lexicale française est parlé en Amapá : le karipuna, ou louço-francés (ou luso-français, car ce créole comporte du vocabulaire lusophone). La ville d'Ouro Preto est membre de l'Association internationale des maires |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | francophones. On estime que plusieurs centaines de milliers de Brésiliens parlent français (en incluant ceux qui l'étudient spécifiquement et les autres francophones). L'Alliance française possède au Brésil son plus vaste réseau dans le monde, avec et quelque . Gastronomie Sport Le sport le plus populaire au Brésil est le football. Au classement mondial de la FIFA, l'équipe nationale (connue aussi comme la Seleção) a été tout au long de son histoire classée parmi les meilleures équipes au monde. Le football brésilien est réputé dans le monde entier : la Seleção a remporté à cinq reprises la Coupe du monde de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | football (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002), soit plus que n'importe quel autre pays. Le Brésil est aussi connu pour être la seule sélection à n'avoir jamais manqué aucune phase finale de Coupe du monde. Des Brésiliens se sont illustrés dans d'autres sports au niveau international : César Cielo, Ricardo Prado, Gustavo Borges, Ana Marcela Cunha à la natation ; Maria Bueno, Gustavo Kuerten (surnommé « Guga »), Marcelo Melo et Bruno Soares au tennis ; Ayrton Senna, Emerson Fittipaldi, Rubens Barrichello, Nelson Piquet et Felipe Massa en Formule 1 ; Oscar Schmidt et Hortência Marcari en basket-ball ; Torben |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Grael et Robert Scheidt pour la voile ; Arthur Zanetti en gymnastique artistique ; Éder Jofre et Acelino Freitas en boxe ; Adhemar da Silva, Joaquim Cruz, Maurren Maggi en athlétisme ; Rodrigo Pessoa en équitation ; Aurélio Miguel, Sarah Menezes et Rogério Sampaio en judo ; Isaquias Queiroz en céiste ; Bob Burnquist et Sandro Dias en skateboard ; Falcão en futsal ; Gabriel Medina en surf ; Sandra Pires, Jackie Silva, Emanuel Rego, Ricardo Santos, Bruno Oscar Schmidt, Alison Cerutti en beach-volley ; Anderson Silva, José Aldo, Rodrigo Minotauro, Vitor Belfort, Lyoto Machida, Royce Gracie, Amanda Nunes en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | MMA. Le Brésil compte une multitude de footballeurs mondialement reconnus à travers le monde, comme Pelé, seul joueur de l'histoire à avoir gagné la Coupe du monde trois fois (entre 1958 et 1970), et généralement considéré, de l'avis unanime, comme le ou l'un des plus grands joueurs de tous les temps. De grands noms du football brésilien se sont illustrés à travers les époques : on peut citer, parmi les plus célèbres, Ronaldo, Ronaldinho, Roberto Carlos, Rivaldo, Romário, Garrincha, Zico, Cláudio Taffarel, Cafu et Paulo Roberto Falcão. Un grand nombre de joueurs brésiliens continuent à évoluer au plus haut niveau |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | et dans les plus grands clubs du monde. Ainsi, parmi les joueurs brésiliens actuels, les plus réputés sont (notamment) : Oscar, évoluant dans le club de Shanghai SIPG après avoir joué quatre ans à Chelsea, Marcelo du Real Madrid, Daniel Alves au São Paulo Futebol Clube, David Luiz, considéré comme un des meilleurs défenseurs du monde, Thiago Silva, qui fait partie des 20 meilleurs défenseurs de la planète, et surtout Neymar, qui évolue au Paris Saint-Germain et fait partie, à , des meilleurs joueurs du monde aux côtés des célèbres Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Par ailleurs, Diego Costa, l'international |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | espagnol de l'Atlético Madrid, est né au Brésil et possède également la nationalité brésilienne. Le volleyball, le basketball, la Formule 1 et les arts martiaux attirent également un large public. À titre d'exemple, l'équipe nationale du Brésil de volleyball masculine, est, avec la Russie, l'équipe la plus titrée de la Ligue mondiale de volleyball tandis que l'équipe féminine détient le titre de championne de la World Grand Champions Cup. De plus, l'équipe nationale de volleyball a détenu successivement de 2002 à 2010 le titre de champion du monde (trois fois de suite). La pratique des arts martiaux, en particulier le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | jiu-jitsu brésilien (ou Gracie jiu-jitsu) est actuellement très développée au Brésil. En plus du jiu-jitsu brésilien, les Brésiliens ont développé la célèbre capoeira et le Vale Tudo. En ce qui concerne le domaine de la course automobile, le Brésil est là aussi particulièrement bien représenté : en effet, trois pilotes brésiliens ont remporté le championnat du monde de Formule 1 à huit reprises. En outre, Ayrton Senna, véritable idole au Brésil, est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1. Football Le football est le sport le plus populaire au Brésil. La Seleção (l'équipe nationale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de football du Brésil), fait partie des huit nations à avoir remporté la Coupe du monde et est celle qui a gagné le plus de fois le trophée mondial (en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002). Seul pays à avoir disputé toutes les phases finales de la compétition, le Brésil est par ailleurs l'unique détenteur du Trophée Jules Rimet, mis en jeu à partir de 1930 et qu'il a définitivement conservé à l'issue de sa . Le Brésil a donné au monde une multitude de joueurs mondialement reconnus, dont un grand nombre est considéré comme faisant partie des légendes de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | l'histoire du football. Le plus connu d'entre tous est très certainement Pelé, considéré comme une figure majeure du football et fréquemment nommé comme le meilleur joueur de tous les temps. Pelé est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970. Il possède un palmarès exceptionnel, dont la Coupe intercontinentale, la Copa Libertadores, le championnat des États-Unis, le championnat de São Paulo (à onze reprises) ainsi que plusieurs récompenses individuelles, comme le prix d'athlète du siècle par le CIO, le prix du joueur du décerné par la FIFA ou encore le ballon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | d'or d'honneur, qu'il a reçu le . Il fait partie de l'équipe mondiale du . Le Brésil a accueilli la coupe du monde deux fois, en 1950 et en 2014, devenant ainsi le seul pays d'Amérique du Sud à avoir accueilli deux coupes du monde. Que ce soit en 1950 ou en 2014, le Brésil a été considéré avant le début de la compétition comme étant le favori pour décrocher le titre mondial. Cependant, malgré cela, il a connu deux désillusions : en 1950 en s'inclinant en finale contre l'Uruguay et en 2014 après avoir subi une défaite historique contre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | l'Allemagne en demi-finale (1-7). Ces deux défaites ont été vécues comme des drames nationaux. Tous les grands noms du football brésilien ont joué un rôle actif dans l'histoire du football. Beaucoup des joueurs de la Seleção ont été élevés au rang de super-stars, atteignant le statut de célébrités planétaires dont la notoriété dépasse largement les frontières nationales. Ainsi, des noms comme Pelé, Garrincha, Cafu, Ronaldo, Roberto Carlos, Romário, Ronaldinho, Kaká, Zico, Rivaldo, Gilberto Silva, Luís Fabiano, etc., sont, pour la plupart, connus bien au-delà du monde du football. En 2016, la sélection olympique remporte le titre aux Jeux olympiques d'été |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de 2016 à Rio de Janeiro, emmené par leur capitaine Neymar, devant leur public. En 2018, le Brésil échoue aux quarts de finale de la Coupe du Monde en Russie contre la Belgique (2-1) Capoeira La capoeira est un art martial afro-brésilien développé à l'époque coloniale par les esclaves africains. Au , les colons portugais ont séparé et mélangé différentes tribus africaines pour diminuer les risques de révoltes, ce qui a fait que plusieurs populations se sont retrouvées en contact. De ce regroupement hétéroclite serait alors née la première forme de capoeira, art mélangeant habilement la danse et les techniques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | de combat. Les premiers capoeiristes s'entraînaient à lutter en cachant leur art martial sous l'apparence d'un jeu ; ainsi, quand les maîtres approchaient, le caractère martial était déguisé par la musique et les chants, le combat se transformant promptement en une sorte de danse en forme de jeu agile qui trompait leur méfiance et les empêchaient de voir le caractère belliqueux de la capoeira. Les esclaves pouvaient ainsi s'entraîner au combat sans éveiller les soupçons des colons, lesquels pensaient qu'il ne s'agissait que d'une autre « brincadeira » d'esclave (jeu ou divertissement en portugais). La capoeira aurait été aussi conçue |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | et pratiquée dans les « quilombos », refuges secrets d'esclaves en fuite créés dans des endroits peu accessibles dans le but d'échapper et résister à leurs tortionnaires. Le plus connu, « O Quilombo dos Palmares'' » a tenu plus d'un siècle et a fait l'objet de nombreux chants et son représentant le plus célèbre, Zumbi dos Palmares, est une des figures de la résistance des esclaves africains. Ce sport est reconnu comme d'une grande importance culturelle et est pratiqué dans le monde entier. Volantin La pratique du volantin cerf-volant est un jeu très populaire au Brésil, en particulier dans les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | quartiers défavorisés car il ne nécessite pas de gros moyens et procure beaucoup d'amusement. Du fait du peu de place dans les favelas, il remplace parfois le football qui est pourtant le jeu national. Dans la région de Rio, environ de ces cerfs-volants sont vendus chaque année. Volleyball L'équipe nationale de volleyball du Brésil est l'une des meilleures au monde. Que ce soit avec l'équipe masculine ou féminine, le Brésil est actuellement la nation dominante dans ce sport. L'équipe nationale de volleyball masculine du Brésil se classe numéro un dans le classement mondial de la FIVB. Voici une liste des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | titres et trophées détenus par la sélection nationale masculine de volleyball : 3 médailles d'or olympiques (1992, 2004 et 2016) et trois médailles d'argent (1984, 2008 et 2012) ; 3 médailles d'or aux championnats du monde (2002, 2006 et 2010) ; 2 médailles d'or en Coupe du monde (2003 et 2007) ; 9 fois champions de la Ligue mondiale de volley-ball (1993, 2001, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2009 et 2010). L'équipe nationale de volleyball féminine est classée numéro deux dans le classement mondial. Voici une liste des titres et trophées détenus par la sélection nationale féminine de volleyball : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | 2 médailles d'or olympiques (2008 et 2012) et deux médailles de bronze (1996 et 2000) ; 2 médailles d'argent aux championnats du monde (2006 et 2010) ; 10 fois championne du Grand Prix mondial de volleyball (1994, 1996, 1998, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2013 et 2014) ; 2 fois championne de la World Grand Champions Cup féminine (2005 et 2013). De plus, les équipes juniors détiennent le même taux de succès que les équipes seniors. Le , le classement mondial de la FIVB classe l'équipe junior féminine du Brésil au premier rang mondial du championnat du monde U20 femmes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | et l'équipe junior masculine au premier rang mondial du championnat du monde U21 hommes. Le beach-volley est également un sport très populaire au Brésil. Formule 1 Dans le domaine de la course automobile, le Brésil compte trois champions du monde de Formule 1 : Emerson Fittipaldi (1972 et 1974), Nelson Piquet (1981, 1983 et 1987), et le plus célèbre : Ayrton Senna (1988, 1990 et 1991). Au total, le Brésil compte à son palmarès pas moins de 101 courses de Formule 1 remportées (dont le Grand Prix d'Italie en 2009), réparties entre 41 pour Senna, 23 pour Piquet, 14 pour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | Fittipaldi, 11 pour Felipe Massa, 11 pour Rubens Barrichello et 1 pour José Carlos Pace. En 1994, le Brésil a annoncé trois jours de deuil national après la mort du triple champion du monde Ayrton Senna, mort pendant le Grand Prix de Saint-Marin 1994. Ayrton Senna est reconnu dans le monde entier comme l'une des légendes de l'histoire de la Formule 1 et un héros national. Le Grand Prix du Brésil est inscrit depuis 1972 dans le calendrier de la Formule 1. Les deux circuits hôtes de la course sont le circuit de Jacarepaguá et celui d'Interlagos. Le premier, situé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | à Rio de Janeiro, a accueilli la course à dix reprises, mais n'existe plus. Il a été baptisé en l'honneur du pilote brésilien Nelson Piquet, triple champion du monde (1981, 1983, 1987). Le second, connu également comme l'Autodromo José Carlos Pace, tient son nom de l'ancien pilote de F1 José Carlos Pace, mort en 1977. Depuis 1990, le Grand Prix du Brésil se déroule sur le circuit d'Interlagos, à São Paulo. Le Brésil possède également une écurie de Formule 1 fondée en 1975, la Fittipaldi Automotive. Les Brésiliens ont remporté six fois les 500 miles d'Indianapolis : en 1989 et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil | Brésil | en 1993 grâce à Emerson Fittipaldi, en 2001, 2002 et 2009 grâce à Hélio Castroneves et en 2003 grâce à Gil de Ferran. En ce qui concerne les courses de voitures de sport, le pilote brésilien Raul Boesel a remporté en 1987 le Championnat du monde et a terminé deuxième en 1991 aux 24 Heures du Mans. Ricardo Zonta, un autre pilote brésilien, a remporté en 1998 le championnat FIA GT. Depuis la création en 1987 du championnat d'Amérique du Sud de Formule 3, la très grande majorité des vainqueurs ont été brésiliens. Dans le domaine des courses de moto, |
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