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Définitions :
Agriculture durable ?
L'agriculture durable (également appelée agriculture soutenable) est l'application à l'agriculture des principes du développement durable. Il s'agit donc d'assurer la production de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la durabilité dans le temps de cette production. Elle ne porte pas atteinte à l'intégrité des personnes et des êtres vivants. L'agriculture durable limite l'usage de pesticides qui peuvent nuire à la santé des agriculteurs et des consommateurs, elle vise à protéger la biodiversité.
L’agriculture durable invite à promouvoir et à pratiquer une agriculture économiquement viable et pérenne, saine pour l’environnement et socialement équitable. Les objectifs de l'agriculture durable doivent répondre aux besoins d’aujourd’hui sans remettre en cause les ressources naturelles pour les générations futures.
Nous en avons sélectionné cinq (5) principes de développement durable, qui répondent directement aux enjeux de durabilité, de pollution de l’air et du sol :
- Réduire la part d’engrais azotés minéraux et stopper l'épandage des pesticides
- Adopter une meilleure gestion des ressources en eau en réutilisant l’eau de pluie et en évitant de pomper dans les nappes phréatiques
- Conserver des ressources génétiques (semences)
- Préserver la biodiversité en aménageant des pâturages naturels
- Lutter contre la désertification
Agriculture biologique ?
Mode d'agriculture qui se caractérise principalement par son refus d'utiliser des produits « chimiques » et qui cherche à renouer avec des pratiques traditionnelles (exemple : jachère).
Le terme est apparu vers 1950, par opposition au système de production agricole qui s'est mis en place à partir du XIXe siècle, qualifié de chimique en raison de son usage de produits de synthèse.
Agriculture intensive ?
L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).
Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides
Un engrais ?
Un engrais est une matière dont la principale fonction est de fournir des éléments nutritifs aux plantes. Un engrais est surtout composé d'azote N, de phosphore P et de potassium K (NPK).
Rôle des composants de l’engrais
- Azote (N) : Stimule la croissance des feuilles et favorise la verdure. Il est crucial pour la photosynthèse et le développement des tiges et des feuilles. Un manque d'azote entraîne un jaunissement des feuilles.
- Phosphore (P) : Favorise le développement des racines, la floraison et la fructification. Il aide également à renforcer la plante contre les maladies et joue un rôle important dans le transfert d'énergie.
- Potassium (K) : Améliore la résistance de la plante aux maladies, régule l'absorption de l'eau et renforce les tiges. Il contribue également à la formation des fruits et au transport des nutriments dans la plante.
L'équilibre entre ces trois nutriments dépend du type de plante et du stade de croissance.
Les types d’engrais
Il existe trois types d’engrais différents : les engrais organiques naturels, les engrais organo-minéraux et les engrais minéraux chimiques.
Engrais organique / Qu’est-ce qu’un engrais organique ?
Les engrais organiques (naturels) sont d’origine animale ou végétale, et parfois les deux. Les déchets organiques d’origine animale proviennent souvent de déchets industriels. Il s’agit par exemple de corne broyée, riche en azote (N). De guano (déjections d'oiseaux), riche en azote (N), en phosphore (P), en potassium (k) et en oligo-éléments. De sang desséché, très riche en azote (N). Ou encore de plumes, d’urée, de poudres d’os ou de poissons.
Les déchets organiques d’origine végétale sont des déchets compostés de plantes, d’algues ou des préparations telles que des purins et autres décoctions.
Les engrais organiques ne sont pas immédiatement disponibles pour la plante, ils doivent être transformés par les micro-organismes du sol. Ces engrais s’utilisent plutôt en début de saison pour enrichir le sol et favoriser le bon développement des végétaux.
Les engrais organiques ne sont pas immédiatement disponibles pour la plante, ils doivent être transformés par les micro-organismes du sol. Ces engrais s’utilisent plutôt en début de saison pour enrichir le sol et favoriser le bon développement des végétaux.
Qu’est-ce qu’un engrais organo-minéral ?
Un engrais organo-minéral est composé de matières minérales ainsi que d’un minimum de 25% de substances organiques d’origine animale ou végétale. C’est donc un mélange d’engrais minéraux et d’engrais organiques, tout en complémentarité. Les éléments minéraux vont apporter aux plantes des nutriments rapidement disponibles, et les éléments organiques vont enrichir les sols pour restituer les nutriments en seconde phase.
Les engrais minéraux
Les engrais minéraux sont formés de substances d’origine minérale, donc produits par l’exploitation de gisements naturels de différentes roches. Cela dit, la plupart des engrais minéraux sont fabriqués chimiquement. Ces engrais chimiques contiennent des éléments nutritifs primaires, les NPK, que sont l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K).
En fonction de leur dosage, les engrais peuvent être plus ou moins azotés, phosphatés ou potassiques et répondent donc aux différents besoins nutritifs des plantes qui n’ont évidemment pas tous les mêmes besoins nutritionnels. Par exemple, la formule NPK 17-5-5 de l’engrais pour gazon adapté au printemps indique qu’il contient 17% d’azote (N), 5% de phosphore (P) et 5% de potassium (K).
Quel type d’engrais choisir selon les besoins des plantes ?
Les plantes dont les besoins en azote (N) sont les plus importants sont les plantes qui développent essentiellement des feuilles comme, par exemple, les légumes feuilles (épinard, salades, oseille…), le gazon, les graminées, les plantes vertes d’intérieur, les bambous et autres arbustes à feuillage décoratif. Celles qui demandent plus de phosphore (P) sont principalement des végétaux à fleurs, et donc à fruits mais aussi les légumes graines comme les pois ou les lentilles... Enfin, les végétaux demandant de la potasse (K) sont les arbustes à fleurs, les arbres fruitiers, les bulbes, les légumes racines et les rosiers.
Sous forme liquide, en poudre, en granulés, en bâtonnets ou en billes… Il existe toutes formes d’engrais et de fertilisants, mais le but est toujours le même : nourrir vos végétaux… Ce besoin vital pour les plantes !
Vous ne savez pas quel type d’engrais choisir ? AGRIBOX vous aide à trouver le bon engrais pour votre gazon, vos plantes vertes, votre potager, vos arbres et vos fleurs.
Les 4 besoins des plantes
Pour se développer, les plantes ont besoins de 4 éléments vitaux : la lumière, l’eau, un substrat pour développer les racines et la nourriture. Quand cette dernière est présente dans le substrat, tout va bien, mais quand les nutriments sont épuisés et viennent à manquer, il faut alors les remplacer.
Les cas les plus fréquents de l’épuisement des nutriments se remarquent dans la culture en pot et en hydroponie, quand le végétal est cultivé en circuit fermé.
Mais il arrive aussi que la terre du jardin s’épuise, surtout dans le cas de monoculture où les plantes puisent toujours les mêmes oligoéléments du sol. Du coup, il devient nécessaire d’apporter des compléments d’éléments nutritifs, nommés « engrais » ou fertilisants. Les engrais sont titrés (N-P-K) selon les besoins spécifiques de la plante. Et quoi de plus normal, car un agrume n’a pas les mêmes besoins qu’un rosier, ou qu’une orchidée.
Conseils pour une bonne pulvérisation
Pour assurer une bonne protection de vos cultures, voici quelques étapes simples à suivre lors de la pulvérisation :
1️- Préparez la solution : Mélangez votre produit (engrais foliaire ou biopesticide) dans le pulvérisateur selon les doses recommandées.
2️ - Pulvérisez à un bon moment :
Le matin tôt (entre 6h et 9h) est le moment idéal pour éviter les rayons directs du soleil qui peuvent dessécher le produit rapidement.
En fin de journée (entre 16h et 18h) est aussi un bon moment, lorsque le soleil est moins intense et la chaleur a diminué.
3️ - Assurez une bonne couverture : Pulvérisez uniformément sur toute la plante, y compris le dessous des feuilles, où se cachent souvent les insectes.
4️ - Évitez le vent et la pluie : Un jour sans vent permet une meilleure application. De plus, évitez de pulvériser s'il va pleuvoir, cela pourrait laver le produit.
Conseil : N'oubliez pas de porter des gants et des vêtements de protection lors de la pulvérisation. Votre sécurité est aussi importante !
Besoin de conseils ou de produits ? Contactez AGROBOX
Culture du céleri / Comment cultiver le céleri
Où semer ?
Le céleri apprécie une terre riche, fraîche mais drainée. Privilégiez une exposition ensoleillée au sein d’une terre déjà réchauffée. Si votre terre est pauvre, vous pouvez l’enrichir en y ajoutant du compost bien mûr avant la plantation.
Quand et comment semer ?
Semez sous abri en février mars pour récolter en août-septembre, ou en pleine terre d’avril à juin, pour des récoltes en octobre-novembre.
Remplissez des godets d’un mélange de terre et de sable.
Mettez la graine dans le godet et recouvrez à peine avec un peu de substrat. Vous pouvez aussi semer en terrine et repiquer une première fois au stade 1-3 feuilles, en godet ou sous châssis.
Arrosez en pluie fine et maintenez humide jusqu’à la levée.
Deux mois plus tard, lorsque la plantule a 3-4 feuilles, repiquez en pleine terre. Il faut impérativement que les gelées soient passées. Pour les régions les plus fraîches, on mise sur fin mai, début juin minimum.
Respectez un espacement de 35 cm entre les céleris-branches et 50 cm entre les céleris-raves.
Entretien et soins
Pensez bien à enrichir votre terre avant la culture du céleri. Vous pouvez procédez à l’automne précédant la plantation. À ce titre, faites un apport généreux en compost. Une fois le céleri en terre, une fois par mois, faites un apport de purin d’ortie dilué à 10 %, lors de l’arrosage. Le céleri est également exigeant en ce qui concerne les apports d’eau. En effet, il est important que le sol reste frais ! Pour cela, arrosez régulièrement et étalez un paillage. 15 jours avant la récolte du céleri-branche, il est temps de penser au blanchiment, qui donnera une saveur plus douce aux côtes. Réunissez les feuilles entre elles sans les abîmer en laissant un peu d’espace (elles ne doivent pas être compressées), à l’aide d’un lien en raphia. Puis, ramenez la terre au niveau du pied pour couvrir le bas des branches et former une butte, ou entourez le pied d’un carton.
Thème 1 : C'est quoi une société coopérative / entreprise ?
Depuis les temps immémoriaux, les hommes ont toujours senti le besoin de se mettre ensemble pour mener une activité économique. En ce qui concerne les zones rurales du Mali, on peut distinguer : les organisations paysannes, les tons villageois et les coopératives.
En particulier, on peut mettre l’accent sur l’organisation paysanne parce que c’est le mode d’organisation le plus utilisé par les paysans pour se mettre ensemble en vue d’atteindre un objectif bien déterminé.
Alors, pour avoir un crédit d’intrants, pour avoir un crédit d’équipement ou pour avoir un autre type de crédit, vous conviendrez qu’il est plus facile de se mettre ensemble, de mettre les besoins ensemble et d’aller vers la banque pour demander ce financement plutôt que d’aller individuellement.
C’est à ce niveau que les organisations paysannes ont fait leurs preuves.
Car, si le Mali a atteint le record de production de coton, c’est surtout grâce aux organisations paysannes. Aussi, si le Mali a atteint beaucoup de résultats dans le monde rural, c'est encore grâce aux organisations paysannes.
Cependant, il est arrivé un moment où les organisations paysannes ont montré leur limite parce que leur bon fonctionnement nécessite une bonne cohésion sociale. En effet, si un membre ne respecte pas ses engagements (c'est à dire ne paye pas ses crédits), alors il reviendra aux autres membres de le faire. Ainsi, les mauvais payeurs se sont trouvés favorisés dans ces organisations. Et ce type de fonctionnement ne pouvait pas continuer.
Partant de ce constat, du type d’organisation paysanne, les paysans se sont redirigés vers les coopératives. Le fonctionnement d’une coopérative est beaucoup plus basé sur le volontariat et les textes juridiques.
Les coopératives sont régies aujourd’hui par les textes de l’OHADA (qui est l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires). Elles ont une personnalité juridique, leurs membres se mettent ensemble de façon volontaire et leur gestion est beaucoup plus saine.
Donc, on peut dire qu’une coopérative, c’est un groupement de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs besoins économiques dans le but de mener une activité économique bien déterminée afin d’atteindre des résultats communs.
La différence avec l’organisation paysanne, c’est que dans l’organisation paysanne, le critère d'adhésion est l’appartenance au même village ou le fait d’avoir d’autres types de liaisons.
En revanche, la coopérative c’est vraiment le volontariat et les relations entre membres sont régies par des textes. Avec l’OHADA, les coopératives ont évolué vers les sociétés coopératives régies par les textes de l’OHADA.
Dès que vous devenez membre d’une coopérative, vous en devenez sociétaire, et par conséquent copropriétaire.
Une entreprise, c’est une unité économique juridiquement autonome dont la fonction principale est de produire des biens ou des services pour le marché. Pour former une entreprise, une ou plusieurs personnes peuvent se mettre ensemble en vue de mener une activité et atteindre des objectifs.
Les propriétaires de l’entreprise sont appelés actionnaires. Le poids de chaque actionnaire est déterminé par le nombre d’actions qu’il possède, c'est-à-dire son apport. Et cet apport peut être en nature ou en numéraire.
Les textes de l’OHADA définissent un nombre limité de types d’entreprises que sont : la société non collective, la société à responsabilité limitée et la société anonyme.
Une seule personne peut créer une entreprise (société unipersonnelle à responsabilité limitée). Par contre, pour créer une coopérative, il faut au moins deux personnes.
Thème 2 : Quelles sont les sources de revenu de la coopérative ou de l’entreprise ?
Les revenus d’une coopérative ou d’une entreprise proviennent essentiellement de trois sources :
La 1ère source est interne et provient des fonds apportés par les sociétaires ou les actionnaires. Dans une coopérative, les parts sont achetées par les membres ou les sociétaires, tandis que dans une entreprise, ce sont des actionnaires qui achètent des actions. Dans tous les cas, ce sont des fonds qui proviennent des créateurs, c'est-à-dire des membres propriétaires de la structure.
La 2ème source est aussi interne mais elle provient des ressources générées par l’entité elle-même (coopérative ou entreprise). Par exemple, lorsque l’entité mène une activité rentable et réalise un bénéfice de 5 millions, une partie de ce bénéfice viendra augmenter les ressources de l’entité et l’autre permettra de rémunérer les sociétaires ou les actionnaires qui ont apporté leurs ressources.
La 3ème source provient des ressources externes. Elles peuvent être des subventions ou des dons en provenance de l’Etat, des ONG, des projets, etc., ou également des financements bancaires.
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